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-22 -rence également petite. Ici encore, la surface des mains diffère très peu de la surface apparente des hémisphères. La main gauche est plus grande que la droite le sujet était-il gaucher? Fait assez singulier, la main droite a juste la même étendue que l'hémisphère gauche. On ne peut évidemment pas tirer de conclusions fermes de ces deux derniers cas dont les- mensurations semblent contredites par celles du premier cerveau mais enfin il y a là quelque chose d'intéressant, et il serait curieux de voir ce que donneraient des mesures comparatives faites sur un grand nombre de sujets. Surface des pieds Nous avions pris pour le sujet 1 la surface des pieds, malheureu-sement le moulage du pied gauche s'était abîmé, et nous n'avons pu le mesurer. Pour le droit, nous avons trouvé 567 2,44. Pour la surface totale, nous aurions 1134e2 en supposant les deux pieds égaux. Conclusion En résumé, de l'examen de cette première série de vingt-deux cer-veaux, on peut, croyons-nous, tirer les conclusions suivantes -1° Il n'existe aucun rapport, ni direct, ni indirect, entre le poids de l'encéphale entier et sa surface. Un cerveau peut avoir un poids très élevé et une surface plus petite qu'un autre cerveau pesant beaucoup moins. On ne peut donc conclure du poids à la surface. Cependant, d'une façon générale, le cerveau de la femme pèse moins que celui de l'homme et sa surface apparente est moins grande 2° Cette absence de rapports fixes entre le poids et la surface s'observe également pour les autres parties du cerveau, le cervelet, les hémisphères cérébraux et les ganglions sous-corticaux 3° La surface de l'encéphale est plus grande chez l'homme que chez la femme il en est de même pour le cervelet qui pèse plus et a plus d'étendue chez le premier 4° La surface apparente, la surface réelle et la surface de l'écorce grise des deux hémisphères sont plus grandes chez l'homme que chez la femme 5° D'une façon générale, l'hémisphère droit pèse plus que le gauche, mais il est moins étendu, que l'on considère la surface apparente, la surface réelle ou l'écorce grise seule. La superficie de la région pensante est donc plus grande à gauche qu'à droite, chez l'homme, au moins, car pour la femme il y a presque égalité entre les deux hémisphères le droit aurait même une surface un peu plus grande que le gauche 6° La surface réelle des hémisphères déplissés serait un peu plus du double de la surface apparente. Cette surface réelle est d'environ 1756c5J. Celle de l'écorce grise 1697, près de 1700, chiffre de Baillarger.
-22 -rence également petite. Ici encore, la surface des mains diffère très peu de la surface apparente des hémisphères. La main gauche est plus grande que la droite le sujet était-il gaucher? Fait assez singulier, la main droite a juste la même étendue que l'hémisphère gauche. On ne peut évidemment pas tirer de conclusions fermes de ces deux derniers cas dont les- mensurations semblent contredites par celles du premier cerveau mais enfin il y a là quelque chose d'intéressant, et il serait curieux de voir ce que donneraient des mesures comparatives faites sur un grand nombre de sujets. Surface des pieds Nous avions pris pour le sujet 1 la surface des pieds, malheureu-sement le moulage du pied gauche s'était abîmé, et nous n'avons pu le mesurer. Pour le droit, nous avons trouvé 567 2,44. Pour la surface totale, nous aurions 1134e2 en supposant les deux pieds égaux. Conclusion En résumé, de l'examen de cette première série de vingt-deux cer-veaux, on peut, croyons-nous, tirer les conclusions suivantes -1° Il n'existe aucun rapport, ni direct, ni indirect, entre le poids de l'encéphale entier et sa surface. Un cerveau peut avoir un poids très élevé et une surface plus petite qu'un autre cerveau pesant beaucoup moins. On ne peut donc conclure du poids à la surface. Cependant, d'une façon générale, le cerveau de la femme pèse moins que celui de l'homme et sa surface apparente est moins grande 2° Cette absence de rapports fixes entre le poids et la surface s'observe également pour les autres parties du cerveau, le cervelet, les hémisphères cérébraux et les ganglions sous-corticaux 3° La surface de l'encéphale est plus grande chez l'homme que chez la femme il en est de même pour le cervelet qui pèse plus et a plus d'étendue chez le premier 4° La surface apparente, la surface réelle et la surface de l'écorce grise des deux hémisphères sont plus grandes chez l'homme que chez la femme 5° D'une façon générale, l'hémisphère droit pèse plus que le gauche, mais il est moins étendu, que l'on considère la surface apparente, la surface réelle ou l'écorce grise seule. La superficie de la région pensante est donc plus grande à gauche qu'à droite, chez l'homme, au moins, car pour la femme il y a presque égalité entre les deux hémisphères le droit aurait même une surface un peu plus grande que le gauche 6° La surface réelle des hémisphères déplissés serait un peu plus du double de la surface apparente. Cette surface réelle est d'environ 1756c5J. Celle de l'écorce grise 1697, près de 1700, chiffre de Baillarger.
-22 -rence également petite. Ici encore, la surface des mains diffère très peu de la surface apparente des hémisphères. La main gauche est plus grande que la droite le sujet était-il gaucher? Fait assez singulier, la main droite a juste la même étendue que l'hémisphère gauche. On ne peut évidemment pas tirer de conclusions fermes de ces deux derniers cas dont les@ mensurations semblent contredites par celles du premier cerveau mais enfin il y a là quelque chose d'intéressant, et il serait curieux de voir ce que donneraient des mesures comparatives faites sur un grand nombre de sujets. Surface des pieds Nous avions pris pour le sujet I la surface des pieds, malheureu-sement le moulage du pied gauche s'était abîmé, et nous n'avons pu le mesurer. Pour le droit, nous avons trouvé 567c2,44. Pour la surface totale, nous aurions 1134c2 en supposant les deux pieds égaux. Conclusion En résumé, de l'examen de cette première série de vingt-deux cer-veaux, on peut, croyons-nous, tirer les conclusions suivantes @1° Il n'existe aucun rapport, ni direct, ni indirect, entre le poids de l'encéphale entier et sa surface. Un cerveau peut avoir un poids très élevé et une surface plus petite qu'un autre cerveau pesant beaucoup moins. On ne peut donc conclure du poids à la surface. Cependant, d'une façon générale, le cerveau de la femme pèse moins que celui de l'homme et sa surface apparente est moins grande 2° Cette absence de rapports fixes entre le poids et la surface s'observe également pour les autres parties du cerveau, le cervelet, les hémisphères cérébraux et les ganglions sous-corticaux 3° La surface de l'encéphale est plus grande chez l'homme que chez la femme il en est de même pour le cervelet qui pèse plus et a plus d'étendue chez le premier 4° La surface apparente, la surface réelle et la surface de l'écorce grise des deux hémisphères sont plus grandes chez l'homme que chez la femme 5° D'une façon générale, l'hémisphère droit pèse plus que le gauche, mais il est moins étendu, que l'on considère la surface apparente, la surface réelle ou l'écorce grise seule. La superficie de la région pensante est donc plus grande à gauche qu'à droite, chez l'homme, au moins, car pour la femme il y a presque égalité entre les deux hémisphères le droit aurait même une surface un peu plus grande que le gauche 6° La surface réelle des hémisphères déplissés serait un peu plus du double de la surface apparente. Cette surface réelle est d'environ 1756c@2. Celle de l'écorce grise 1697, près de 1700, chiffre de Baillarger.
La superficie de la région pensante est donc plus grande à gauche qu'à droite, chez l'homme, au moins, car pour la femme il y a presque égalité entre les deux hémisphères le droit aurait même une surface un peu plus grande que le gauche 6° La surface réelle des hémisphères déplissés serait un peu plus du double de la surface apparente.
La superficie de la région pensante est donc plus grande à gauche qu'à droite, chez l'homme, au moins, car pour la femme il y a presque égalité entre les deux hémisphères le droit aurait même une surface un peu plus grande que le gauche 6° La surface réelle des hémisphères déplissés serait un peu plus du double de la surface apparente.
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-22 -rence également petite. Ici encore, la surface des mains diffère très peu de la surface apparente des hémisphères. La main gauche est plus grande que la droite le sujet était-il gaucher? Fait assez singulier, la main droite a juste la même étendue que l'hémisphère gauche. On ne peut évidemment pas tirer de conclusions fermes de ces deux derniers cas dont les- mensurations semblent contredites par celles du premier cerveau mais enfin il y a là quelque chose d'intéressant, et il serait curieux de voir ce que donneraient des mesures comparatives faites sur un grand nombre de sujets. Surface des pieds Nous avions pris pour le sujet 1 la surface des pieds, malheureu-sement le moulage du pied gauche s'était abîmé, et nous n'avons pu le mesurer. Pour le droit, nous avons trouvé 567 2,44. Pour la surface totale, nous aurions 1134e2 en supposant les deux pieds égaux. Conclusion En résumé, de l'examen de cette première série de vingt-deux cer-veaux, on peut, croyons-nous, tirer les conclusions suivantes -1° Il n'existe aucun rapport, ni direct, ni indirect, entre le poids de l'encéphale entier et sa surface. Un cerveau peut avoir un poids très élevé et une surface plus petite qu'un autre cerveau pesant beaucoup moins. On ne peut donc conclure du poids à la surface. Cependant, d'une façon générale, le cerveau de la femme pèse moins que celui de l'homme et sa surface apparente est moins grande 2° Cette absence de rapports fixes entre le poids et la surface s'observe également pour les autres parties du cerveau, le cervelet, les hémisphères cérébraux et les ganglions sous-corticaux 3° La surface de l'encéphale est plus grande chez l'homme que chez la femme il en est de même pour le cervelet qui pèse plus et a plus d'étendue chez le premier 4° La surface apparente, la surface réelle et la surface de l'écorce grise des deux hémisphères sont plus grandes chez l'homme que chez la femme 5° D'une façon générale, l'hémisphère droit pèse plus que le gauche, mais il est moins étendu, que l'on considère la surface apparente, la surface réelle ou l'écorce grise seule. La superficie de la région pensante est donc plus grande à gauche qu'à droite, chez l'homme, au moins, car pour la femme il y a presque égalité entre les deux hémisphères le droit aurait même une surface un peu plus grande que le gauche 6° La surface réelle des hémisphères déplissés serait un peu plus du double de la surface apparente. Cette surface réelle est d'environ 1756c5J. Celle de l'écorce grise 1697, près de 1700, chiffre de Baillarger.
-22 -rence également petite. Ici encore, la surface des mains diffère très peu de la surface apparente des hémisphères. La main gauche est plus grande que la droite le sujet était-il gaucher? Fait assez singulier, la main droite a juste la même étendue que l'hémisphère gauche. On ne peut évidemment pas tirer de conclusions fermes de ces deux derniers cas dont les- mensurations semblent contredites par celles du premier cerveau mais enfin il y a là quelque chose d'intéressant, et il serait curieux de voir ce que donneraient des mesures comparatives faites sur un grand nombre de sujets. Surface des pieds Nous avions pris pour le sujet 1 la surface des pieds, malheureu-sement le moulage du pied gauche s'était abîmé, et nous n'avons pu le mesurer. Pour le droit, nous avons trouvé 567 2,44. Pour la surface totale, nous aurions 1134e2 en supposant les deux pieds égaux. Conclusion En résumé, de l'examen de cette première série de vingt-deux cer-veaux, on peut, croyons-nous, tirer les conclusions suivantes -1° Il n'existe aucun rapport, ni direct, ni indirect, entre le poids de l'encéphale entier et sa surface. Un cerveau peut avoir un poids très élevé et une surface plus petite qu'un autre cerveau pesant beaucoup moins. On ne peut donc conclure du poids à la surface. Cependant, d'une façon générale, le cerveau de la femme pèse moins que celui de l'homme et sa surface apparente est moins grande 2° Cette absence de rapports fixes entre le poids et la surface s'observe également pour les autres parties du cerveau, le cervelet, les hémisphères cérébraux et les ganglions sous-corticaux 3° La surface de l'encéphale est plus grande chez l'homme que chez la femme il en est de même pour le cervelet qui pèse plus et a plus d'étendue chez le premier 4° La surface apparente, la surface réelle et la surface de l'écorce grise des deux hémisphères sont plus grandes chez l'homme que chez la femme 5° D'une façon générale, l'hémisphère droit pèse plus que le gauche, mais il est moins étendu, que l'on considère la surface apparente, la surface réelle ou l'écorce grise seule. La superficie de la région pensante est donc plus grande à gauche qu'à droite, chez l'homme, au moins, car pour la femme il y a presque égalité entre les deux hémisphères le droit aurait même une surface un peu plus grande que le gauche 6° La surface réelle des hémisphères déplissés serait un peu plus du double de la surface apparente. Cette surface réelle est d'environ 1756c5J. Celle de l'écorce grise 1697, près de 1700, chiffre de Baillarger.
-22 -rence également petite. Ici encore, la surface des mains diffère très peu de la surface apparente des hémisphères. La main gauche est plus grande que la droite le sujet était-il gaucher? Fait assez singulier, la main droite a juste la même étendue que l'hémisphère gauche. On ne peut évidemment pas tirer de conclusions fermes de ces deux derniers cas dont les@ mensurations semblent contredites par celles du premier cerveau mais enfin il y a là quelque chose d'intéressant, et il serait curieux de voir ce que donneraient des mesures comparatives faites sur un grand nombre de sujets. Surface des pieds Nous avions pris pour le sujet I la surface des pieds, malheureu-sement le moulage du pied gauche s'était abîmé, et nous n'avons pu le mesurer. Pour le droit, nous avons trouvé 567c2,44. Pour la surface totale, nous aurions 1134c2 en supposant les deux pieds égaux. Conclusion En résumé, de l'examen de cette première série de vingt-deux cer-veaux, on peut, croyons-nous, tirer les conclusions suivantes @1° Il n'existe aucun rapport, ni direct, ni indirect, entre le poids de l'encéphale entier et sa surface. Un cerveau peut avoir un poids très élevé et une surface plus petite qu'un autre cerveau pesant beaucoup moins. On ne peut donc conclure du poids à la surface. Cependant, d'une façon générale, le cerveau de la femme pèse moins que celui de l'homme et sa surface apparente est moins grande 2° Cette absence de rapports fixes entre le poids et la surface s'observe également pour les autres parties du cerveau, le cervelet, les hémisphères cérébraux et les ganglions sous-corticaux 3° La surface de l'encéphale est plus grande chez l'homme que chez la femme il en est de même pour le cervelet qui pèse plus et a plus d'étendue chez le premier 4° La surface apparente, la surface réelle et la surface de l'écorce grise des deux hémisphères sont plus grandes chez l'homme que chez la femme 5° D'une façon générale, l'hémisphère droit pèse plus que le gauche, mais il est moins étendu, que l'on considère la surface apparente, la surface réelle ou l'écorce grise seule. La superficie de la région pensante est donc plus grande à gauche qu'à droite, chez l'homme, au moins, car pour la femme il y a presque égalité entre les deux hémisphères le droit aurait même une surface un peu plus grande que le gauche 6° La surface réelle des hémisphères déplissés serait un peu plus du double de la surface apparente. Cette surface réelle est d'environ 1756c@2. Celle de l'écorce grise 1697, près de 1700, chiffre de Baillarger.
Cette surface réelle est d'environ 1756c5J.
Cette surface réelle est d'environ 1756c2.
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-22 -rence également petite. Ici encore, la surface des mains diffère très peu de la surface apparente des hémisphères. La main gauche est plus grande que la droite le sujet était-il gaucher? Fait assez singulier, la main droite a juste la même étendue que l'hémisphère gauche. On ne peut évidemment pas tirer de conclusions fermes de ces deux derniers cas dont les- mensurations semblent contredites par celles du premier cerveau mais enfin il y a là quelque chose d'intéressant, et il serait curieux de voir ce que donneraient des mesures comparatives faites sur un grand nombre de sujets. Surface des pieds Nous avions pris pour le sujet 1 la surface des pieds, malheureu-sement le moulage du pied gauche s'était abîmé, et nous n'avons pu le mesurer. Pour le droit, nous avons trouvé 567 2,44. Pour la surface totale, nous aurions 1134e2 en supposant les deux pieds égaux. Conclusion En résumé, de l'examen de cette première série de vingt-deux cer-veaux, on peut, croyons-nous, tirer les conclusions suivantes -1° Il n'existe aucun rapport, ni direct, ni indirect, entre le poids de l'encéphale entier et sa surface. Un cerveau peut avoir un poids très élevé et une surface plus petite qu'un autre cerveau pesant beaucoup moins. On ne peut donc conclure du poids à la surface. Cependant, d'une façon générale, le cerveau de la femme pèse moins que celui de l'homme et sa surface apparente est moins grande 2° Cette absence de rapports fixes entre le poids et la surface s'observe également pour les autres parties du cerveau, le cervelet, les hémisphères cérébraux et les ganglions sous-corticaux 3° La surface de l'encéphale est plus grande chez l'homme que chez la femme il en est de même pour le cervelet qui pèse plus et a plus d'étendue chez le premier 4° La surface apparente, la surface réelle et la surface de l'écorce grise des deux hémisphères sont plus grandes chez l'homme que chez la femme 5° D'une façon générale, l'hémisphère droit pèse plus que le gauche, mais il est moins étendu, que l'on considère la surface apparente, la surface réelle ou l'écorce grise seule. La superficie de la région pensante est donc plus grande à gauche qu'à droite, chez l'homme, au moins, car pour la femme il y a presque égalité entre les deux hémisphères le droit aurait même une surface un peu plus grande que le gauche 6° La surface réelle des hémisphères déplissés serait un peu plus du double de la surface apparente. Cette surface réelle est d'environ 1756c5J. Celle de l'écorce grise 1697, près de 1700, chiffre de Baillarger.
-22 -rence également petite. Ici encore, la surface des mains diffère très peu de la surface apparente des hémisphères. La main gauche est plus grande que la droite le sujet était-il gaucher? Fait assez singulier, la main droite a juste la même étendue que l'hémisphère gauche. On ne peut évidemment pas tirer de conclusions fermes de ces deux derniers cas dont les- mensurations semblent contredites par celles du premier cerveau mais enfin il y a là quelque chose d'intéressant, et il serait curieux de voir ce que donneraient des mesures comparatives faites sur un grand nombre de sujets. Surface des pieds Nous avions pris pour le sujet 1 la surface des pieds, malheureu-sement le moulage du pied gauche s'était abîmé, et nous n'avons pu le mesurer. Pour le droit, nous avons trouvé 567 2,44. Pour la surface totale, nous aurions 1134e2 en supposant les deux pieds égaux. Conclusion En résumé, de l'examen de cette première série de vingt-deux cer-veaux, on peut, croyons-nous, tirer les conclusions suivantes -1° Il n'existe aucun rapport, ni direct, ni indirect, entre le poids de l'encéphale entier et sa surface. Un cerveau peut avoir un poids très élevé et une surface plus petite qu'un autre cerveau pesant beaucoup moins. On ne peut donc conclure du poids à la surface. Cependant, d'une façon générale, le cerveau de la femme pèse moins que celui de l'homme et sa surface apparente est moins grande 2° Cette absence de rapports fixes entre le poids et la surface s'observe également pour les autres parties du cerveau, le cervelet, les hémisphères cérébraux et les ganglions sous-corticaux 3° La surface de l'encéphale est plus grande chez l'homme que chez la femme il en est de même pour le cervelet qui pèse plus et a plus d'étendue chez le premier 4° La surface apparente, la surface réelle et la surface de l'écorce grise des deux hémisphères sont plus grandes chez l'homme que chez la femme 5° D'une façon générale, l'hémisphère droit pèse plus que le gauche, mais il est moins étendu, que l'on considère la surface apparente, la surface réelle ou l'écorce grise seule. La superficie de la région pensante est donc plus grande à gauche qu'à droite, chez l'homme, au moins, car pour la femme il y a presque égalité entre les deux hémisphères le droit aurait même une surface un peu plus grande que le gauche 6° La surface réelle des hémisphères déplissés serait un peu plus du double de la surface apparente. Cette surface réelle est d'environ 1756c5J. Celle de l'écorce grise 1697, près de 1700, chiffre de Baillarger.
-22 -rence également petite. Ici encore, la surface des mains diffère très peu de la surface apparente des hémisphères. La main gauche est plus grande que la droite le sujet était-il gaucher? Fait assez singulier, la main droite a juste la même étendue que l'hémisphère gauche. On ne peut évidemment pas tirer de conclusions fermes de ces deux derniers cas dont les@ mensurations semblent contredites par celles du premier cerveau mais enfin il y a là quelque chose d'intéressant, et il serait curieux de voir ce que donneraient des mesures comparatives faites sur un grand nombre de sujets. Surface des pieds Nous avions pris pour le sujet I la surface des pieds, malheureu-sement le moulage du pied gauche s'était abîmé, et nous n'avons pu le mesurer. Pour le droit, nous avons trouvé 567c2,44. Pour la surface totale, nous aurions 1134c2 en supposant les deux pieds égaux. Conclusion En résumé, de l'examen de cette première série de vingt-deux cer-veaux, on peut, croyons-nous, tirer les conclusions suivantes @1° Il n'existe aucun rapport, ni direct, ni indirect, entre le poids de l'encéphale entier et sa surface. Un cerveau peut avoir un poids très élevé et une surface plus petite qu'un autre cerveau pesant beaucoup moins. On ne peut donc conclure du poids à la surface. Cependant, d'une façon générale, le cerveau de la femme pèse moins que celui de l'homme et sa surface apparente est moins grande 2° Cette absence de rapports fixes entre le poids et la surface s'observe également pour les autres parties du cerveau, le cervelet, les hémisphères cérébraux et les ganglions sous-corticaux 3° La surface de l'encéphale est plus grande chez l'homme que chez la femme il en est de même pour le cervelet qui pèse plus et a plus d'étendue chez le premier 4° La surface apparente, la surface réelle et la surface de l'écorce grise des deux hémisphères sont plus grandes chez l'homme que chez la femme 5° D'une façon générale, l'hémisphère droit pèse plus que le gauche, mais il est moins étendu, que l'on considère la surface apparente, la surface réelle ou l'écorce grise seule. La superficie de la région pensante est donc plus grande à gauche qu'à droite, chez l'homme, au moins, car pour la femme il y a presque égalité entre les deux hémisphères le droit aurait même une surface un peu plus grande que le gauche 6° La surface réelle des hémisphères déplissés serait un peu plus du double de la surface apparente. Cette surface réelle est d'environ 1756c@2. Celle de l'écorce grise 1697, près de 1700, chiffre de Baillarger.
Celle de l'écorce grise 1697, près de 1700, chiffre de Baillarger.
Celle de l'écorce grise 1697, près de 1700, chiffre de Baillarger.
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-01. ANTHROPOLOGIE anomalies. Je citerai à l'appui de ce fait l'expérience considérable de Wood. Dans l'hiver de 1866-67 à King's College de Londres, cet éminent anatomiste n'a pas relevé moins de 295 anomalies des muscles sur 34 cadavres. Proceedings of the Royal Soc. of London, vol. XV, p. 518. Pour certains muscles, l'anomalie est même tellement fréquente qu'elle a pu être prise pour l'état normal par un homme de l'autorité de M. Sappey, ainsi que je l'ai indiqué pour le muscle court péronier laté-ral. Journal de l'anatomie et de la physiologie, de M. Ch. Robin, nu-- méro de mai 1872. On peut établir une division dans l'étude des muscles anomaux. 1 Parmi eux, il en est qui forment une classe à part ils semblent consti-tuer chez l'homme des organes nouveaux, dont -rien dans les disposi-tions normales n'indiquait même l'existence rudimentaire. Dans une seconde classe d'anomalies se rangent les dispositions ex-ceptionnelles d'organes normalement existant. En continuant cette classification artificielle, on pourrait subdiviser ce second groupe en anomalies par excès et par défaut, etc. Mais cette taxinomie ne nous apprendrait rien sur leur valeur réelle. Pour éclai-rer celle-ci d'un nouveau jour, il faut l'étudier à la lumière de l'ana-tomie comparée. Une fois mis sur cette voie, on ne tarde pas à recon-naître que la grande majorité des anomalies n'est que la reproduc-tion d'un état normal chez des espèces différentes. Dès lors, cette question, jusque-là simple objet de curiosité à peine digne de former une dépendance de la tératologie, prend une place capitale dans l'ana-tomie philosophique. II. La majorité des anomalies musculaires, ai-je dit, rappelle un état normal chez une espèce inférieure. Les particularités de ce genre ont reçu depuis longtemps les noms de faits de retour ou de réversion em-pruntés à la théorie transformiste. Un premier groupe de ces anomalies rêversives comprend des mus-cles totalement étrangers au type humain normal. J'en citerai quelques exemples pour en donner une idée 1° Il est un muscle de la poitrine que l'on rencontre chez beaucoup de mammifères inférieurs et jusque chez les singes cynocéphales. Il se compose d'une bande musculaire étendue sur les côtés du sternum en-tre les insertions du sterno-cléido-mastoïdien et celles du droit de l'abdomen. Ce muscle, appelé sternalis brutorum ou rectus thoracis, se trouve accidentellement chez l'homme. J'ai eu l'occasion de l'observer deux fois et la fig. 1, planche VII, en reproduit un beau spécimen.
-01. ANTHROPOLOGIE anomalies. Je citerai à l'appui de ce fait l'expérience considérable de Wood. Dans l'hiver de 1866-67 à King's College de Londres, cet éminent anatomiste n'a pas relevé moins de 295 anomalies des muscles sur 34 cadavres. Proceedings of the Royal Soc. of London, vol. XV, p. 518. Pour certains muscles, l'anomalie est même tellement fréquente qu'elle a pu être prise pour l'état normal par un homme de l'autorité de M. Sappey, ainsi que je l'ai indiqué pour le muscle court péronier laté-ral. Journal de l'anatomie et de la physiologie, de M. Ch. Robin, nu-- méro de mai 1872. On peut établir une division dans l'étude des muscles anomaux. 1 Parmi eux, il en est qui forment une classe à part ils semblent consti-tuer chez l'homme des organes nouveaux, dont -rien dans les disposi-tions normales n'indiquait même l'existence rudimentaire. Dans une seconde classe d'anomalies se rangent les dispositions ex-ceptionnelles d'organes normalement existant. En continuant cette classification artificielle, on pourrait subdiviser ce second groupe en anomalies par excès et par défaut, etc. @Mais cette taxinomie ne nous apprendrait rien sur leur valeur réelle. Pour éclai-rer celle-ci d'un nouveau jour, il faut l'étudier à la lumière de l'ana-tomie comparée. Une fois mis sur cette voie, on ne tarde pas à recon-naître que la grande majorité des anomalies n'est que la reproduc-tion d'un état normal chez des espèces différentes. Dès lors, cette question, jusque-là simple objet de curiosité à peine digne de former une dépendance de la tératologie, prend une place capitale dans l'ana-tomie philosophique. II. La majorité des anomalies musculaires, ai-je dit, rappelle un état normal chez une espèce inférieure. Les particularités de ce genre ont reçu depuis longtemps les noms de faits de retour ou de réversion em-pruntés à la théorie transformiste. Un premier groupe de ces anomalies rêversives comprend des mus-cles totalement étrangers au type humain normal. J'en citerai quelques exemples pour en donner une idée 1° Il est un muscle de la poitrine que l'on rencontre chez beaucoup de mammifères inférieurs et jusque chez les singes cynocéphales. Il se compose d'une bande musculaire étendue sur les côtés du sternum en-tre les insertions du sterno-cléido-mastoïdien et celles du droit de l'abdomen. Ce muscle, appelé sternalis brutorum ou rectus thoracis, se trouve accidentellement chez l'homme. J'ai eu l'occasion de l'observer deux fois et la fig. 1, planche VII, en reproduit un beau spécimen.
-01. ANTHROPOLOGIE anomalies. Je citerai à l'appui de ce fait l'expérience considérable de Wood. Dans l'hiver de 1866-67 à King's College de Londres, cet éminent anatomiste n'a pas relevé moins de 295 anomalies des muscles sur 34 cadavres. Proceedings of the Royal Soc. of London, vol. XV, p. 518. Pour certains muscles, l'anomalie est même tellement fréquente qu'elle a pu être prise pour l'état normal par un homme de l'autorité de M. Sappey, ainsi que je l'ai indiqué pour le muscle court péronier laté-ral. Journal de l'anatomie et de la physiologie, de M. Ch. Robin, nu-@@méro de mai 1872. On peut établir une division dans l'étude des muscles anomaux.@@ Parmi eux, il en est qui forment une classe à part ils semblent consti-tuer chez l'homme des organes nouveaux, dont @rien dans les disposi-tions normales n'indiquait même l'existence rudimentaire. Dans une seconde classe d'anomalies se rangent les dispositions ex-ceptionnelles d'organes normalement existant. En continuant cette classification artificielle, on pourrait subdiviser ce second groupe en anomalies par excès et par défaut, etc. -Mais cette taxinomie ne nous apprendrait rien sur leur valeur réelle. Pour éclai-rer celle-ci d'un nouveau jour, il faut l'étudier à la lumière de l'ana-tomie comparée. Une fois mis sur cette voie, on ne tarde pas à recon-naître que la grande majorité des anomalies n'est que la reproduc-tion d'un état normal chez des espèces différentes. Dès lors, cette question, jusque-là simple objet de curiosité à peine digne de former une dépendance de la tératologie, prend une place capitale dans l'ana-tomie philosophique. II. La majorité des anomalies musculaires, ai-je dit, rappelle un état normal chez une espèce inférieure. Les particularités de ce genre ont reçu depuis longtemps les noms de faits de retour ou de réversion em-pruntés à la théorie transformiste. Un premier groupe de ces anomalies réversives comprend des mus-cles totalement étrangers au type humain normal. J'en citerai quelques exemples pour en donner une idée 1° Il est un muscle de la poitrine que l'on rencontre chez beaucoup de mammifères inférieurs et jusque chez les singes cynocéphales. Il se compose d'une bande musculaire étendue sur les côtés du sternum en-tre les insertions du sterno-cléido-mastoïdien et celles du droit de l'abdomen. Ce muscle, appelé sternalis brutorum ou rectus thoracis, se trouve accidentellement chez l'homme. J'ai eu l'occasion de l'observer deux fois et la fig. 1, planche VII, en reproduit un beau spécimen.
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-01. ANTHROPOLOGIE anomalies. Je citerai à l'appui de ce fait l'expérience considérable de Wood. Dans l'hiver de 1866-67 à King's College de Londres, cet éminent anatomiste n'a pas relevé moins de 295 anomalies des muscles sur 34 cadavres. Proceedings of the Royal Soc. of London, vol. XV, p. 518. Pour certains muscles, l'anomalie est même tellement fréquente qu'elle a pu être prise pour l'état normal par un homme de l'autorité de M. Sappey, ainsi que je l'ai indiqué pour le muscle court péronier laté-ral. Journal de l'anatomie et de la physiologie, de M. Ch. Robin, nu-- méro de mai 1872. On peut établir une division dans l'étude des muscles anomaux. 1 Parmi eux, il en est qui forment une classe à part ils semblent consti-tuer chez l'homme des organes nouveaux, dont -rien dans les disposi-tions normales n'indiquait même l'existence rudimentaire. Dans une seconde classe d'anomalies se rangent les dispositions ex-ceptionnelles d'organes normalement existant. En continuant cette classification artificielle, on pourrait subdiviser ce second groupe en anomalies par excès et par défaut, etc. Mais cette taxinomie ne nous apprendrait rien sur leur valeur réelle. Pour éclai-rer celle-ci d'un nouveau jour, il faut l'étudier à la lumière de l'ana-tomie comparée. Une fois mis sur cette voie, on ne tarde pas à recon-naître que la grande majorité des anomalies n'est que la reproduc-tion d'un état normal chez des espèces différentes. Dès lors, cette question, jusque-là simple objet de curiosité à peine digne de former une dépendance de la tératologie, prend une place capitale dans l'ana-tomie philosophique. II. La majorité des anomalies musculaires, ai-je dit, rappelle un état normal chez une espèce inférieure. Les particularités de ce genre ont reçu depuis longtemps les noms de faits de retour ou de réversion em-pruntés à la théorie transformiste. Un premier groupe de ces anomalies rêversives comprend des mus-cles totalement étrangers au type humain normal. J'en citerai quelques exemples pour en donner une idée 1° Il est un muscle de la poitrine que l'on rencontre chez beaucoup de mammifères inférieurs et jusque chez les singes cynocéphales. Il se compose d'une bande musculaire étendue sur les côtés du sternum en-tre les insertions du sterno-cléido-mastoïdien et celles du droit de l'abdomen. Ce muscle, appelé sternalis brutorum ou rectus thoracis, se trouve accidentellement chez l'homme. J'ai eu l'occasion de l'observer deux fois et la fig. 1, planche VII, en reproduit un beau spécimen.
-01. ANTHROPOLOGIE anomalies. Je citerai à l'appui de ce fait l'expérience considérable de Wood. Dans l'hiver de 1866-67 à King's College de Londres, cet éminent anatomiste n'a pas relevé moins de 295 anomalies des muscles sur 34 cadavres. Proceedings of the Royal Soc. of London, vol. XV, p. 518. Pour certains muscles, l'anomalie est même tellement fréquente qu'elle a pu être prise pour l'état normal par un homme de l'autorité de M. Sappey, ainsi que je l'ai indiqué pour le muscle court péronier laté-ral. Journal de l'anatomie et de la physiologie, de M. Ch. Robin, nu-- méro de mai 1872. On peut établir une division dans l'étude des muscles anomaux. 1 Parmi eux, il en est qui forment une classe à part ils semblent consti-tuer chez l'homme des organes nouveaux, dont -rien dans les disposi-tions normales n'indiquait même l'existence rudimentaire. Dans une seconde classe d'anomalies se rangent les dispositions ex-ceptionnelles d'organes normalement existant. En continuant cette classification artificielle, on pourrait subdiviser ce second groupe en anomalies par excès et par défaut, etc. @Mais cette taxinomie ne nous apprendrait rien sur leur valeur réelle. Pour éclai-rer celle-ci d'un nouveau jour, il faut l'étudier à la lumière de l'ana-tomie comparée. Une fois mis sur cette voie, on ne tarde pas à recon-naître que la grande majorité des anomalies n'est que la reproduc-tion d'un état normal chez des espèces différentes. Dès lors, cette question, jusque-là simple objet de curiosité à peine digne de former une dépendance de la tératologie, prend une place capitale dans l'ana-tomie philosophique. II. La majorité des anomalies musculaires, ai-je dit, rappelle un état normal chez une espèce inférieure. Les particularités de ce genre ont reçu depuis longtemps les noms de faits de retour ou de réversion em-pruntés à la théorie transformiste. Un premier groupe de ces anomalies rêversives comprend des mus-cles totalement étrangers au type humain normal. J'en citerai quelques exemples pour en donner une idée 1° Il est un muscle de la poitrine que l'on rencontre chez beaucoup de mammifères inférieurs et jusque chez les singes cynocéphales. Il se compose d'une bande musculaire étendue sur les côtés du sternum en-tre les insertions du sterno-cléido-mastoïdien et celles du droit de l'abdomen. Ce muscle, appelé sternalis brutorum ou rectus thoracis, se trouve accidentellement chez l'homme. J'ai eu l'occasion de l'observer deux fois et la fig. 1, planche VII, en reproduit un beau spécimen.
-01. ANTHROPOLOGIE anomalies. Je citerai à l'appui de ce fait l'expérience considérable de Wood. Dans l'hiver de 1866-67 à King's College de Londres, cet éminent anatomiste n'a pas relevé moins de 295 anomalies des muscles sur 34 cadavres. Proceedings of the Royal Soc. of London, vol. XV, p. 518. Pour certains muscles, l'anomalie est même tellement fréquente qu'elle a pu être prise pour l'état normal par un homme de l'autorité de M. Sappey, ainsi que je l'ai indiqué pour le muscle court péronier laté-ral. Journal de l'anatomie et de la physiologie, de M. Ch. Robin, nu-@@méro de mai 1872. On peut établir une division dans l'étude des muscles anomaux.@@ Parmi eux, il en est qui forment une classe à part ils semblent consti-tuer chez l'homme des organes nouveaux, dont @rien dans les disposi-tions normales n'indiquait même l'existence rudimentaire. Dans une seconde classe d'anomalies se rangent les dispositions ex-ceptionnelles d'organes normalement existant. En continuant cette classification artificielle, on pourrait subdiviser ce second groupe en anomalies par excès et par défaut, etc. -Mais cette taxinomie ne nous apprendrait rien sur leur valeur réelle. Pour éclai-rer celle-ci d'un nouveau jour, il faut l'étudier à la lumière de l'ana-tomie comparée. Une fois mis sur cette voie, on ne tarde pas à recon-naître que la grande majorité des anomalies n'est que la reproduc-tion d'un état normal chez des espèces différentes. Dès lors, cette question, jusque-là simple objet de curiosité à peine digne de former une dépendance de la tératologie, prend une place capitale dans l'ana-tomie philosophique. II. La majorité des anomalies musculaires, ai-je dit, rappelle un état normal chez une espèce inférieure. Les particularités de ce genre ont reçu depuis longtemps les noms de faits de retour ou de réversion em-pruntés à la théorie transformiste. Un premier groupe de ces anomalies réversives comprend des mus-cles totalement étrangers au type humain normal. J'en citerai quelques exemples pour en donner une idée 1° Il est un muscle de la poitrine que l'on rencontre chez beaucoup de mammifères inférieurs et jusque chez les singes cynocéphales. Il se compose d'une bande musculaire étendue sur les côtés du sternum en-tre les insertions du sterno-cléido-mastoïdien et celles du droit de l'abdomen. Ce muscle, appelé sternalis brutorum ou rectus thoracis, se trouve accidentellement chez l'homme. J'ai eu l'occasion de l'observer deux fois et la fig. 1, planche VII, en reproduit un beau spécimen.
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-01. ANTHROPOLOGIE anomalies. Je citerai à l'appui de ce fait l'expérience considérable de Wood. Dans l'hiver de 1866-67 à King's College de Londres, cet éminent anatomiste n'a pas relevé moins de 295 anomalies des muscles sur 34 cadavres. Proceedings of the Royal Soc. of London, vol. XV, p. 518. Pour certains muscles, l'anomalie est même tellement fréquente qu'elle a pu être prise pour l'état normal par un homme de l'autorité de M. Sappey, ainsi que je l'ai indiqué pour le muscle court péronier laté-ral. Journal de l'anatomie et de la physiologie, de M. Ch. Robin, nu-- méro de mai 1872. On peut établir une division dans l'étude des muscles anomaux. 1 Parmi eux, il en est qui forment une classe à part ils semblent consti-tuer chez l'homme des organes nouveaux, dont -rien dans les disposi-tions normales n'indiquait même l'existence rudimentaire. Dans une seconde classe d'anomalies se rangent les dispositions ex-ceptionnelles d'organes normalement existant. En continuant cette classification artificielle, on pourrait subdiviser ce second groupe en anomalies par excès et par défaut, etc. @Mais cette taxinomie ne nous apprendrait rien sur leur valeur réelle. Pour éclai-rer celle-ci d'un nouveau jour, il faut l'étudier à la lumière de l'ana-tomie comparée. Une fois mis sur cette voie, on ne tarde pas à recon-naître que la grande majorité des anomalies n'est que la reproduc-tion d'un état normal chez des espèces différentes. Dès lors, cette question, jusque-là simple objet de curiosité à peine digne de former une dépendance de la tératologie, prend une place capitale dans l'ana-tomie philosophique. II. La majorité des anomalies musculaires, ai-je dit, rappelle un état normal chez une espèce inférieure. Les particularités de ce genre ont reçu depuis longtemps les noms de faits de retour ou de réversion em-pruntés à la théorie transformiste. Un premier groupe de ces anomalies rêversives comprend des mus-cles totalement étrangers au type humain normal. J'en citerai quelques exemples pour en donner une idée 1° Il est un muscle de la poitrine que l'on rencontre chez beaucoup de mammifères inférieurs et jusque chez les singes cynocéphales. Il se compose d'une bande musculaire étendue sur les côtés du sternum en-tre les insertions du sterno-cléido-mastoïdien et celles du droit de l'abdomen. Ce muscle, appelé sternalis brutorum ou rectus thoracis, se trouve accidentellement chez l'homme. J'ai eu l'occasion de l'observer deux fois et la fig. 1, planche VII, en reproduit un beau spécimen.
-01. ANTHROPOLOGIE anomalies. Je citerai à l'appui de ce fait l'expérience considérable de Wood. Dans l'hiver de 1866-67 à King's College de Londres, cet éminent anatomiste n'a pas relevé moins de 295 anomalies des muscles sur 34 cadavres. Proceedings of the Royal Soc. of London, vol. XV, p. 518. Pour certains muscles, l'anomalie est même tellement fréquente qu'elle a pu être prise pour l'état normal par un homme de l'autorité de M. Sappey, ainsi que je l'ai indiqué pour le muscle court péronier laté-ral. Journal de l'anatomie et de la physiologie, de M. Ch. Robin, nu-@@méro de mai 1872. On peut établir une division dans l'étude des muscles anomaux.@@ Parmi eux, il en est qui forment une classe à part ils semblent consti-tuer chez l'homme des organes nouveaux, dont @rien dans les disposi-tions normales n'indiquait même l'existence rudimentaire. Dans une seconde classe d'anomalies se rangent les dispositions ex-ceptionnelles d'organes normalement existant. En continuant cette classification artificielle, on pourrait subdiviser ce second groupe en anomalies par excès et par défaut, etc. -Mais cette taxinomie ne nous apprendrait rien sur leur valeur réelle. Pour éclai-rer celle-ci d'un nouveau jour, il faut l'étudier à la lumière de l'ana-tomie comparée. Une fois mis sur cette voie, on ne tarde pas à recon-naître que la grande majorité des anomalies n'est que la reproduc-tion d'un état normal chez des espèces différentes. Dès lors, cette question, jusque-là simple objet de curiosité à peine digne de former une dépendance de la tératologie, prend une place capitale dans l'ana-tomie philosophique. II. La majorité des anomalies musculaires, ai-je dit, rappelle un état normal chez une espèce inférieure. Les particularités de ce genre ont reçu depuis longtemps les noms de faits de retour ou de réversion em-pruntés à la théorie transformiste. Un premier groupe de ces anomalies réversives comprend des mus-cles totalement étrangers au type humain normal. J'en citerai quelques exemples pour en donner une idée 1° Il est un muscle de la poitrine que l'on rencontre chez beaucoup de mammifères inférieurs et jusque chez les singes cynocéphales. Il se compose d'une bande musculaire étendue sur les côtés du sternum en-tre les insertions du sterno-cléido-mastoïdien et celles du droit de l'abdomen. Ce muscle, appelé sternalis brutorum ou rectus thoracis, se trouve accidentellement chez l'homme. J'ai eu l'occasion de l'observer deux fois et la fig. 1, planche VII, en reproduit un beau spécimen.
Dans l'hiver de 1866-67 à King's College de Londres, cet éminent anatomiste n'a pas relevé moins de 295 anomalies des muscles sur 34 cadavres.
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-01. ANTHROPOLOGIE anomalies. Je citerai à l'appui de ce fait l'expérience considérable de Wood. Dans l'hiver de 1866-67 à King's College de Londres, cet éminent anatomiste n'a pas relevé moins de 295 anomalies des muscles sur 34 cadavres. Proceedings of the Royal Soc. of London, vol. XV, p. 518. Pour certains muscles, l'anomalie est même tellement fréquente qu'elle a pu être prise pour l'état normal par un homme de l'autorité de M. Sappey, ainsi que je l'ai indiqué pour le muscle court péronier laté-ral. Journal de l'anatomie et de la physiologie, de M. Ch. Robin, nu-- méro de mai 1872. On peut établir une division dans l'étude des muscles anomaux. 1 Parmi eux, il en est qui forment une classe à part ils semblent consti-tuer chez l'homme des organes nouveaux, dont -rien dans les disposi-tions normales n'indiquait même l'existence rudimentaire. Dans une seconde classe d'anomalies se rangent les dispositions ex-ceptionnelles d'organes normalement existant. En continuant cette classification artificielle, on pourrait subdiviser ce second groupe en anomalies par excès et par défaut, etc. @Mais cette taxinomie ne nous apprendrait rien sur leur valeur réelle. Pour éclai-rer celle-ci d'un nouveau jour, il faut l'étudier à la lumière de l'ana-tomie comparée. Une fois mis sur cette voie, on ne tarde pas à recon-naître que la grande majorité des anomalies n'est que la reproduc-tion d'un état normal chez des espèces différentes. Dès lors, cette question, jusque-là simple objet de curiosité à peine digne de former une dépendance de la tératologie, prend une place capitale dans l'ana-tomie philosophique. II. La majorité des anomalies musculaires, ai-je dit, rappelle un état normal chez une espèce inférieure. Les particularités de ce genre ont reçu depuis longtemps les noms de faits de retour ou de réversion em-pruntés à la théorie transformiste. Un premier groupe de ces anomalies rêversives comprend des mus-cles totalement étrangers au type humain normal. J'en citerai quelques exemples pour en donner une idée 1° Il est un muscle de la poitrine que l'on rencontre chez beaucoup de mammifères inférieurs et jusque chez les singes cynocéphales. Il se compose d'une bande musculaire étendue sur les côtés du sternum en-tre les insertions du sterno-cléido-mastoïdien et celles du droit de l'abdomen. Ce muscle, appelé sternalis brutorum ou rectus thoracis, se trouve accidentellement chez l'homme. J'ai eu l'occasion de l'observer deux fois et la fig. 1, planche VII, en reproduit un beau spécimen.
-01. ANTHROPOLOGIE anomalies. Je citerai à l'appui de ce fait l'expérience considérable de Wood. Dans l'hiver de 1866-67 à King's College de Londres, cet éminent anatomiste n'a pas relevé moins de 295 anomalies des muscles sur 34 cadavres. Proceedings of the Royal Soc. of London, vol. XV, p. 518. Pour certains muscles, l'anomalie est même tellement fréquente qu'elle a pu être prise pour l'état normal par un homme de l'autorité de M. Sappey, ainsi que je l'ai indiqué pour le muscle court péronier laté-ral. Journal de l'anatomie et de la physiologie, de M. Ch. Robin, nu-@@méro de mai 1872. On peut établir une division dans l'étude des muscles anomaux.@@ Parmi eux, il en est qui forment une classe à part ils semblent consti-tuer chez l'homme des organes nouveaux, dont @rien dans les disposi-tions normales n'indiquait même l'existence rudimentaire. Dans une seconde classe d'anomalies se rangent les dispositions ex-ceptionnelles d'organes normalement existant. En continuant cette classification artificielle, on pourrait subdiviser ce second groupe en anomalies par excès et par défaut, etc. -Mais cette taxinomie ne nous apprendrait rien sur leur valeur réelle. Pour éclai-rer celle-ci d'un nouveau jour, il faut l'étudier à la lumière de l'ana-tomie comparée. Une fois mis sur cette voie, on ne tarde pas à recon-naître que la grande majorité des anomalies n'est que la reproduc-tion d'un état normal chez des espèces différentes. Dès lors, cette question, jusque-là simple objet de curiosité à peine digne de former une dépendance de la tératologie, prend une place capitale dans l'ana-tomie philosophique. II. La majorité des anomalies musculaires, ai-je dit, rappelle un état normal chez une espèce inférieure. Les particularités de ce genre ont reçu depuis longtemps les noms de faits de retour ou de réversion em-pruntés à la théorie transformiste. Un premier groupe de ces anomalies réversives comprend des mus-cles totalement étrangers au type humain normal. J'en citerai quelques exemples pour en donner une idée 1° Il est un muscle de la poitrine que l'on rencontre chez beaucoup de mammifères inférieurs et jusque chez les singes cynocéphales. Il se compose d'une bande musculaire étendue sur les côtés du sternum en-tre les insertions du sterno-cléido-mastoïdien et celles du droit de l'abdomen. Ce muscle, appelé sternalis brutorum ou rectus thoracis, se trouve accidentellement chez l'homme. J'ai eu l'occasion de l'observer deux fois et la fig. 1, planche VII, en reproduit un beau spécimen.
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-01. ANTHROPOLOGIE anomalies. Je citerai à l'appui de ce fait l'expérience considérable de Wood. Dans l'hiver de 1866-67 à King's College de Londres, cet éminent anatomiste n'a pas relevé moins de 295 anomalies des muscles sur 34 cadavres. Proceedings of the Royal Soc. of London, vol. XV, p. 518. Pour certains muscles, l'anomalie est même tellement fréquente qu'elle a pu être prise pour l'état normal par un homme de l'autorité de M. Sappey, ainsi que je l'ai indiqué pour le muscle court péronier laté-ral. Journal de l'anatomie et de la physiologie, de M. Ch. Robin, nu-- méro de mai 1872. On peut établir une division dans l'étude des muscles anomaux. 1 Parmi eux, il en est qui forment une classe à part ils semblent consti-tuer chez l'homme des organes nouveaux, dont -rien dans les disposi-tions normales n'indiquait même l'existence rudimentaire. Dans une seconde classe d'anomalies se rangent les dispositions ex-ceptionnelles d'organes normalement existant. En continuant cette classification artificielle, on pourrait subdiviser ce second groupe en anomalies par excès et par défaut, etc. Mais cette taxinomie ne nous apprendrait rien sur leur valeur réelle. Pour éclai-rer celle-ci d'un nouveau jour, il faut l'étudier à la lumière de l'ana-tomie comparée. Une fois mis sur cette voie, on ne tarde pas à recon-naître que la grande majorité des anomalies n'est que la reproduc-tion d'un état normal chez des espèces différentes. Dès lors, cette question, jusque-là simple objet de curiosité à peine digne de former une dépendance de la tératologie, prend une place capitale dans l'ana-tomie philosophique. II. La majorité des anomalies musculaires, ai-je dit, rappelle un état normal chez une espèce inférieure. Les particularités de ce genre ont reçu depuis longtemps les noms de faits de retour ou de réversion em-pruntés à la théorie transformiste. Un premier groupe de ces anomalies rêversives comprend des mus-cles totalement étrangers au type humain normal. J'en citerai quelques exemples pour en donner une idée 1° Il est un muscle de la poitrine que l'on rencontre chez beaucoup de mammifères inférieurs et jusque chez les singes cynocéphales. Il se compose d'une bande musculaire étendue sur les côtés du sternum en-tre les insertions du sterno-cléido-mastoïdien et celles du droit de l'abdomen. Ce muscle, appelé sternalis brutorum ou rectus thoracis, se trouve accidentellement chez l'homme. J'ai eu l'occasion de l'observer deux fois et la fig. 1, planche VII, en reproduit un beau spécimen.
-01. ANTHROPOLOGIE anomalies. Je citerai à l'appui de ce fait l'expérience considérable de Wood. Dans l'hiver de 1866-67 à King's College de Londres, cet éminent anatomiste n'a pas relevé moins de 295 anomalies des muscles sur 34 cadavres. Proceedings of the Royal Soc. of London, vol. XV, p. 518. Pour certains muscles, l'anomalie est même tellement fréquente qu'elle a pu être prise pour l'état normal par un homme de l'autorité de M. Sappey, ainsi que je l'ai indiqué pour le muscle court péronier laté-ral. Journal de l'anatomie et de la physiologie, de M. Ch. Robin, nu-- méro de mai 1872. On peut établir une division dans l'étude des muscles anomaux. 1 Parmi eux, il en est qui forment une classe à part ils semblent consti-tuer chez l'homme des organes nouveaux, dont -rien dans les disposi-tions normales n'indiquait même l'existence rudimentaire. Dans une seconde classe d'anomalies se rangent les dispositions ex-ceptionnelles d'organes normalement existant. En continuant cette classification artificielle, on pourrait subdiviser ce second groupe en anomalies par excès et par défaut, etc. @Mais cette taxinomie ne nous apprendrait rien sur leur valeur réelle. Pour éclai-rer celle-ci d'un nouveau jour, il faut l'étudier à la lumière de l'ana-tomie comparée. Une fois mis sur cette voie, on ne tarde pas à recon-naître que la grande majorité des anomalies n'est que la reproduc-tion d'un état normal chez des espèces différentes. Dès lors, cette question, jusque-là simple objet de curiosité à peine digne de former une dépendance de la tératologie, prend une place capitale dans l'ana-tomie philosophique. II. La majorité des anomalies musculaires, ai-je dit, rappelle un état normal chez une espèce inférieure. Les particularités de ce genre ont reçu depuis longtemps les noms de faits de retour ou de réversion em-pruntés à la théorie transformiste. Un premier groupe de ces anomalies rêversives comprend des mus-cles totalement étrangers au type humain normal. J'en citerai quelques exemples pour en donner une idée 1° Il est un muscle de la poitrine que l'on rencontre chez beaucoup de mammifères inférieurs et jusque chez les singes cynocéphales. Il se compose d'une bande musculaire étendue sur les côtés du sternum en-tre les insertions du sterno-cléido-mastoïdien et celles du droit de l'abdomen. Ce muscle, appelé sternalis brutorum ou rectus thoracis, se trouve accidentellement chez l'homme. J'ai eu l'occasion de l'observer deux fois et la fig. 1, planche VII, en reproduit un beau spécimen.
-01. ANTHROPOLOGIE anomalies. Je citerai à l'appui de ce fait l'expérience considérable de Wood. Dans l'hiver de 1866-67 à King's College de Londres, cet éminent anatomiste n'a pas relevé moins de 295 anomalies des muscles sur 34 cadavres. Proceedings of the Royal Soc. of London, vol. XV, p. 518. Pour certains muscles, l'anomalie est même tellement fréquente qu'elle a pu être prise pour l'état normal par un homme de l'autorité de M. Sappey, ainsi que je l'ai indiqué pour le muscle court péronier laté-ral. Journal de l'anatomie et de la physiologie, de M. Ch. Robin, nu-@@méro de mai 1872. On peut établir une division dans l'étude des muscles anomaux.@@ Parmi eux, il en est qui forment une classe à part ils semblent consti-tuer chez l'homme des organes nouveaux, dont @rien dans les disposi-tions normales n'indiquait même l'existence rudimentaire. Dans une seconde classe d'anomalies se rangent les dispositions ex-ceptionnelles d'organes normalement existant. En continuant cette classification artificielle, on pourrait subdiviser ce second groupe en anomalies par excès et par défaut, etc. -Mais cette taxinomie ne nous apprendrait rien sur leur valeur réelle. Pour éclai-rer celle-ci d'un nouveau jour, il faut l'étudier à la lumière de l'ana-tomie comparée. Une fois mis sur cette voie, on ne tarde pas à recon-naître que la grande majorité des anomalies n'est que la reproduc-tion d'un état normal chez des espèces différentes. Dès lors, cette question, jusque-là simple objet de curiosité à peine digne de former une dépendance de la tératologie, prend une place capitale dans l'ana-tomie philosophique. II. La majorité des anomalies musculaires, ai-je dit, rappelle un état normal chez une espèce inférieure. Les particularités de ce genre ont reçu depuis longtemps les noms de faits de retour ou de réversion em-pruntés à la théorie transformiste. Un premier groupe de ces anomalies réversives comprend des mus-cles totalement étrangers au type humain normal. J'en citerai quelques exemples pour en donner une idée 1° Il est un muscle de la poitrine que l'on rencontre chez beaucoup de mammifères inférieurs et jusque chez les singes cynocéphales. Il se compose d'une bande musculaire étendue sur les côtés du sternum en-tre les insertions du sterno-cléido-mastoïdien et celles du droit de l'abdomen. Ce muscle, appelé sternalis brutorum ou rectus thoracis, se trouve accidentellement chez l'homme. J'ai eu l'occasion de l'observer deux fois et la fig. 1, planche VII, en reproduit un beau spécimen.
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-01. ANTHROPOLOGIE anomalies. Je citerai à l'appui de ce fait l'expérience considérable de Wood. Dans l'hiver de 1866-67 à King's College de Londres, cet éminent anatomiste n'a pas relevé moins de 295 anomalies des muscles sur 34 cadavres. Proceedings of the Royal Soc. of London, vol. XV, p. 518. Pour certains muscles, l'anomalie est même tellement fréquente qu'elle a pu être prise pour l'état normal par un homme de l'autorité de M. Sappey, ainsi que je l'ai indiqué pour le muscle court péronier laté-ral. Journal de l'anatomie et de la physiologie, de M. Ch. Robin, nu-- méro de mai 1872. On peut établir une division dans l'étude des muscles anomaux. 1 Parmi eux, il en est qui forment une classe à part ils semblent consti-tuer chez l'homme des organes nouveaux, dont -rien dans les disposi-tions normales n'indiquait même l'existence rudimentaire. Dans une seconde classe d'anomalies se rangent les dispositions ex-ceptionnelles d'organes normalement existant. En continuant cette classification artificielle, on pourrait subdiviser ce second groupe en anomalies par excès et par défaut, etc. Mais cette taxinomie ne nous apprendrait rien sur leur valeur réelle. Pour éclai-rer celle-ci d'un nouveau jour, il faut l'étudier à la lumière de l'ana-tomie comparée. Une fois mis sur cette voie, on ne tarde pas à recon-naître que la grande majorité des anomalies n'est que la reproduc-tion d'un état normal chez des espèces différentes. Dès lors, cette question, jusque-là simple objet de curiosité à peine digne de former une dépendance de la tératologie, prend une place capitale dans l'ana-tomie philosophique. II. La majorité des anomalies musculaires, ai-je dit, rappelle un état normal chez une espèce inférieure. Les particularités de ce genre ont reçu depuis longtemps les noms de faits de retour ou de réversion em-pruntés à la théorie transformiste. Un premier groupe de ces anomalies rêversives comprend des mus-cles totalement étrangers au type humain normal. J'en citerai quelques exemples pour en donner une idée 1° Il est un muscle de la poitrine que l'on rencontre chez beaucoup de mammifères inférieurs et jusque chez les singes cynocéphales. Il se compose d'une bande musculaire étendue sur les côtés du sternum en-tre les insertions du sterno-cléido-mastoïdien et celles du droit de l'abdomen. Ce muscle, appelé sternalis brutorum ou rectus thoracis, se trouve accidentellement chez l'homme. J'ai eu l'occasion de l'observer deux fois et la fig. 1, planche VII, en reproduit un beau spécimen.
-01. ANTHROPOLOGIE anomalies. Je citerai à l'appui de ce fait l'expérience considérable de Wood. Dans l'hiver de 1866-67 à King's College de Londres, cet éminent anatomiste n'a pas relevé moins de 295 anomalies des muscles sur 34 cadavres. Proceedings of the Royal Soc. of London, vol. XV, p. 518. Pour certains muscles, l'anomalie est même tellement fréquente qu'elle a pu être prise pour l'état normal par un homme de l'autorité de M. Sappey, ainsi que je l'ai indiqué pour le muscle court péronier laté-ral. Journal de l'anatomie et de la physiologie, de M. Ch. Robin, nu-- méro de mai 1872. On peut établir une division dans l'étude des muscles anomaux. 1 Parmi eux, il en est qui forment une classe à part ils semblent consti-tuer chez l'homme des organes nouveaux, dont -rien dans les disposi-tions normales n'indiquait même l'existence rudimentaire. Dans une seconde classe d'anomalies se rangent les dispositions ex-ceptionnelles d'organes normalement existant. En continuant cette classification artificielle, on pourrait subdiviser ce second groupe en anomalies par excès et par défaut, etc. @Mais cette taxinomie ne nous apprendrait rien sur leur valeur réelle. Pour éclai-rer celle-ci d'un nouveau jour, il faut l'étudier à la lumière de l'ana-tomie comparée. Une fois mis sur cette voie, on ne tarde pas à recon-naître que la grande majorité des anomalies n'est que la reproduc-tion d'un état normal chez des espèces différentes. Dès lors, cette question, jusque-là simple objet de curiosité à peine digne de former une dépendance de la tératologie, prend une place capitale dans l'ana-tomie philosophique. II. La majorité des anomalies musculaires, ai-je dit, rappelle un état normal chez une espèce inférieure. Les particularités de ce genre ont reçu depuis longtemps les noms de faits de retour ou de réversion em-pruntés à la théorie transformiste. Un premier groupe de ces anomalies rêversives comprend des mus-cles totalement étrangers au type humain normal. J'en citerai quelques exemples pour en donner une idée 1° Il est un muscle de la poitrine que l'on rencontre chez beaucoup de mammifères inférieurs et jusque chez les singes cynocéphales. Il se compose d'une bande musculaire étendue sur les côtés du sternum en-tre les insertions du sterno-cléido-mastoïdien et celles du droit de l'abdomen. Ce muscle, appelé sternalis brutorum ou rectus thoracis, se trouve accidentellement chez l'homme. J'ai eu l'occasion de l'observer deux fois et la fig. 1, planche VII, en reproduit un beau spécimen.
-01. ANTHROPOLOGIE anomalies. Je citerai à l'appui de ce fait l'expérience considérable de Wood. Dans l'hiver de 1866-67 à King's College de Londres, cet éminent anatomiste n'a pas relevé moins de 295 anomalies des muscles sur 34 cadavres. Proceedings of the Royal Soc. of London, vol. XV, p. 518. Pour certains muscles, l'anomalie est même tellement fréquente qu'elle a pu être prise pour l'état normal par un homme de l'autorité de M. Sappey, ainsi que je l'ai indiqué pour le muscle court péronier laté-ral. Journal de l'anatomie et de la physiologie, de M. Ch. Robin, nu-@@méro de mai 1872. On peut établir une division dans l'étude des muscles anomaux.@@ Parmi eux, il en est qui forment une classe à part ils semblent consti-tuer chez l'homme des organes nouveaux, dont @rien dans les disposi-tions normales n'indiquait même l'existence rudimentaire. Dans une seconde classe d'anomalies se rangent les dispositions ex-ceptionnelles d'organes normalement existant. En continuant cette classification artificielle, on pourrait subdiviser ce second groupe en anomalies par excès et par défaut, etc. -Mais cette taxinomie ne nous apprendrait rien sur leur valeur réelle. Pour éclai-rer celle-ci d'un nouveau jour, il faut l'étudier à la lumière de l'ana-tomie comparée. Une fois mis sur cette voie, on ne tarde pas à recon-naître que la grande majorité des anomalies n'est que la reproduc-tion d'un état normal chez des espèces différentes. Dès lors, cette question, jusque-là simple objet de curiosité à peine digne de former une dépendance de la tératologie, prend une place capitale dans l'ana-tomie philosophique. II. La majorité des anomalies musculaires, ai-je dit, rappelle un état normal chez une espèce inférieure. Les particularités de ce genre ont reçu depuis longtemps les noms de faits de retour ou de réversion em-pruntés à la théorie transformiste. Un premier groupe de ces anomalies réversives comprend des mus-cles totalement étrangers au type humain normal. J'en citerai quelques exemples pour en donner une idée 1° Il est un muscle de la poitrine que l'on rencontre chez beaucoup de mammifères inférieurs et jusque chez les singes cynocéphales. Il se compose d'une bande musculaire étendue sur les côtés du sternum en-tre les insertions du sterno-cléido-mastoïdien et celles du droit de l'abdomen. Ce muscle, appelé sternalis brutorum ou rectus thoracis, se trouve accidentellement chez l'homme. J'ai eu l'occasion de l'observer deux fois et la fig. 1, planche VII, en reproduit un beau spécimen.
Pour certains muscles, l'anomalie est même tellement fréquente qu'elle a pu être prise pour l'état normal par un homme de l'autorité de M. Sappey, ainsi que je l'ai indiqué pour le muscle court péronier laté-ral.
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-01. ANTHROPOLOGIE anomalies. Je citerai à l'appui de ce fait l'expérience considérable de Wood. Dans l'hiver de 1866-67 à King's College de Londres, cet éminent anatomiste n'a pas relevé moins de 295 anomalies des muscles sur 34 cadavres. Proceedings of the Royal Soc. of London, vol. XV, p. 518. Pour certains muscles, l'anomalie est même tellement fréquente qu'elle a pu être prise pour l'état normal par un homme de l'autorité de M. Sappey, ainsi que je l'ai indiqué pour le muscle court péronier laté-ral. Journal de l'anatomie et de la physiologie, de M. Ch. Robin, nu-- méro de mai 1872. On peut établir une division dans l'étude des muscles anomaux. 1 Parmi eux, il en est qui forment une classe à part ils semblent consti-tuer chez l'homme des organes nouveaux, dont -rien dans les disposi-tions normales n'indiquait même l'existence rudimentaire. Dans une seconde classe d'anomalies se rangent les dispositions ex-ceptionnelles d'organes normalement existant. En continuant cette classification artificielle, on pourrait subdiviser ce second groupe en anomalies par excès et par défaut, etc. @Mais cette taxinomie ne nous apprendrait rien sur leur valeur réelle. Pour éclai-rer celle-ci d'un nouveau jour, il faut l'étudier à la lumière de l'ana-tomie comparée. Une fois mis sur cette voie, on ne tarde pas à recon-naître que la grande majorité des anomalies n'est que la reproduc-tion d'un état normal chez des espèces différentes. Dès lors, cette question, jusque-là simple objet de curiosité à peine digne de former une dépendance de la tératologie, prend une place capitale dans l'ana-tomie philosophique. II. La majorité des anomalies musculaires, ai-je dit, rappelle un état normal chez une espèce inférieure. Les particularités de ce genre ont reçu depuis longtemps les noms de faits de retour ou de réversion em-pruntés à la théorie transformiste. Un premier groupe de ces anomalies rêversives comprend des mus-cles totalement étrangers au type humain normal. J'en citerai quelques exemples pour en donner une idée 1° Il est un muscle de la poitrine que l'on rencontre chez beaucoup de mammifères inférieurs et jusque chez les singes cynocéphales. Il se compose d'une bande musculaire étendue sur les côtés du sternum en-tre les insertions du sterno-cléido-mastoïdien et celles du droit de l'abdomen. Ce muscle, appelé sternalis brutorum ou rectus thoracis, se trouve accidentellement chez l'homme. J'ai eu l'occasion de l'observer deux fois et la fig. 1, planche VII, en reproduit un beau spécimen.
-01. ANTHROPOLOGIE anomalies. Je citerai à l'appui de ce fait l'expérience considérable de Wood. Dans l'hiver de 1866-67 à King's College de Londres, cet éminent anatomiste n'a pas relevé moins de 295 anomalies des muscles sur 34 cadavres. Proceedings of the Royal Soc. of London, vol. XV, p. 518. Pour certains muscles, l'anomalie est même tellement fréquente qu'elle a pu être prise pour l'état normal par un homme de l'autorité de M. Sappey, ainsi que je l'ai indiqué pour le muscle court péronier laté-ral. Journal de l'anatomie et de la physiologie, de M. Ch. Robin, nu-@@méro de mai 1872. On peut établir une division dans l'étude des muscles anomaux.@@ Parmi eux, il en est qui forment une classe à part ils semblent consti-tuer chez l'homme des organes nouveaux, dont @rien dans les disposi-tions normales n'indiquait même l'existence rudimentaire. Dans une seconde classe d'anomalies se rangent les dispositions ex-ceptionnelles d'organes normalement existant. En continuant cette classification artificielle, on pourrait subdiviser ce second groupe en anomalies par excès et par défaut, etc. -Mais cette taxinomie ne nous apprendrait rien sur leur valeur réelle. Pour éclai-rer celle-ci d'un nouveau jour, il faut l'étudier à la lumière de l'ana-tomie comparée. Une fois mis sur cette voie, on ne tarde pas à recon-naître que la grande majorité des anomalies n'est que la reproduc-tion d'un état normal chez des espèces différentes. Dès lors, cette question, jusque-là simple objet de curiosité à peine digne de former une dépendance de la tératologie, prend une place capitale dans l'ana-tomie philosophique. II. La majorité des anomalies musculaires, ai-je dit, rappelle un état normal chez une espèce inférieure. Les particularités de ce genre ont reçu depuis longtemps les noms de faits de retour ou de réversion em-pruntés à la théorie transformiste. Un premier groupe de ces anomalies réversives comprend des mus-cles totalement étrangers au type humain normal. J'en citerai quelques exemples pour en donner une idée 1° Il est un muscle de la poitrine que l'on rencontre chez beaucoup de mammifères inférieurs et jusque chez les singes cynocéphales. Il se compose d'une bande musculaire étendue sur les côtés du sternum en-tre les insertions du sterno-cléido-mastoïdien et celles du droit de l'abdomen. Ce muscle, appelé sternalis brutorum ou rectus thoracis, se trouve accidentellement chez l'homme. J'ai eu l'occasion de l'observer deux fois et la fig. 1, planche VII, en reproduit un beau spécimen.
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-01. ANTHROPOLOGIE anomalies. Je citerai à l'appui de ce fait l'expérience considérable de Wood. Dans l'hiver de 1866-67 à King's College de Londres, cet éminent anatomiste n'a pas relevé moins de 295 anomalies des muscles sur 34 cadavres. Proceedings of the Royal Soc. of London, vol. XV, p. 518. Pour certains muscles, l'anomalie est même tellement fréquente qu'elle a pu être prise pour l'état normal par un homme de l'autorité de M. Sappey, ainsi que je l'ai indiqué pour le muscle court péronier laté-ral. Journal de l'anatomie et de la physiologie, de M. Ch. Robin, nu-- méro de mai 1872. On peut établir une division dans l'étude des muscles anomaux. 1 Parmi eux, il en est qui forment une classe à part ils semblent consti-tuer chez l'homme des organes nouveaux, dont -rien dans les disposi-tions normales n'indiquait même l'existence rudimentaire. Dans une seconde classe d'anomalies se rangent les dispositions ex-ceptionnelles d'organes normalement existant. En continuant cette classification artificielle, on pourrait subdiviser ce second groupe en anomalies par excès et par défaut, etc. @Mais cette taxinomie ne nous apprendrait rien sur leur valeur réelle. Pour éclai-rer celle-ci d'un nouveau jour, il faut l'étudier à la lumière de l'ana-tomie comparée. Une fois mis sur cette voie, on ne tarde pas à recon-naître que la grande majorité des anomalies n'est que la reproduc-tion d'un état normal chez des espèces différentes. Dès lors, cette question, jusque-là simple objet de curiosité à peine digne de former une dépendance de la tératologie, prend une place capitale dans l'ana-tomie philosophique. II. La majorité des anomalies musculaires, ai-je dit, rappelle un état normal chez une espèce inférieure. Les particularités de ce genre ont reçu depuis longtemps les noms de faits de retour ou de réversion em-pruntés à la théorie transformiste. Un premier groupe de ces anomalies rêversives comprend des mus-cles totalement étrangers au type humain normal. J'en citerai quelques exemples pour en donner une idée 1° Il est un muscle de la poitrine que l'on rencontre chez beaucoup de mammifères inférieurs et jusque chez les singes cynocéphales. Il se compose d'une bande musculaire étendue sur les côtés du sternum en-tre les insertions du sterno-cléido-mastoïdien et celles du droit de l'abdomen. Ce muscle, appelé sternalis brutorum ou rectus thoracis, se trouve accidentellement chez l'homme. J'ai eu l'occasion de l'observer deux fois et la fig. 1, planche VII, en reproduit un beau spécimen.
-01. ANTHROPOLOGIE anomalies. Je citerai à l'appui de ce fait l'expérience considérable de Wood. Dans l'hiver de 1866-67 à King's College de Londres, cet éminent anatomiste n'a pas relevé moins de 295 anomalies des muscles sur 34 cadavres. Proceedings of the Royal Soc. of London, vol. XV, p. 518. Pour certains muscles, l'anomalie est même tellement fréquente qu'elle a pu être prise pour l'état normal par un homme de l'autorité de M. Sappey, ainsi que je l'ai indiqué pour le muscle court péronier laté-ral. Journal de l'anatomie et de la physiologie, de M. Ch. Robin, nu-@@méro de mai 1872. On peut établir une division dans l'étude des muscles anomaux.@@ Parmi eux, il en est qui forment une classe à part ils semblent consti-tuer chez l'homme des organes nouveaux, dont @rien dans les disposi-tions normales n'indiquait même l'existence rudimentaire. Dans une seconde classe d'anomalies se rangent les dispositions ex-ceptionnelles d'organes normalement existant. En continuant cette classification artificielle, on pourrait subdiviser ce second groupe en anomalies par excès et par défaut, etc. -Mais cette taxinomie ne nous apprendrait rien sur leur valeur réelle. Pour éclai-rer celle-ci d'un nouveau jour, il faut l'étudier à la lumière de l'ana-tomie comparée. Une fois mis sur cette voie, on ne tarde pas à recon-naître que la grande majorité des anomalies n'est que la reproduc-tion d'un état normal chez des espèces différentes. Dès lors, cette question, jusque-là simple objet de curiosité à peine digne de former une dépendance de la tératologie, prend une place capitale dans l'ana-tomie philosophique. II. La majorité des anomalies musculaires, ai-je dit, rappelle un état normal chez une espèce inférieure. Les particularités de ce genre ont reçu depuis longtemps les noms de faits de retour ou de réversion em-pruntés à la théorie transformiste. Un premier groupe de ces anomalies réversives comprend des mus-cles totalement étrangers au type humain normal. J'en citerai quelques exemples pour en donner une idée 1° Il est un muscle de la poitrine que l'on rencontre chez beaucoup de mammifères inférieurs et jusque chez les singes cynocéphales. Il se compose d'une bande musculaire étendue sur les côtés du sternum en-tre les insertions du sterno-cléido-mastoïdien et celles du droit de l'abdomen. Ce muscle, appelé sternalis brutorum ou rectus thoracis, se trouve accidentellement chez l'homme. J'ai eu l'occasion de l'observer deux fois et la fig. 1, planche VII, en reproduit un beau spécimen.
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-01. ANTHROPOLOGIE anomalies. Je citerai à l'appui de ce fait l'expérience considérable de Wood. Dans l'hiver de 1866-67 à King's College de Londres, cet éminent anatomiste n'a pas relevé moins de 295 anomalies des muscles sur 34 cadavres. Proceedings of the Royal Soc. of London, vol. XV, p. 518. Pour certains muscles, l'anomalie est même tellement fréquente qu'elle a pu être prise pour l'état normal par un homme de l'autorité de M. Sappey, ainsi que je l'ai indiqué pour le muscle court péronier laté-ral. Journal de l'anatomie et de la physiologie, de M. Ch. Robin, nu-- méro de mai 1872. On peut établir une division dans l'étude des muscles anomaux. 1 Parmi eux, il en est qui forment une classe à part ils semblent consti-tuer chez l'homme des organes nouveaux, dont -rien dans les disposi-tions normales n'indiquait même l'existence rudimentaire. Dans une seconde classe d'anomalies se rangent les dispositions ex-ceptionnelles d'organes normalement existant. En continuant cette classification artificielle, on pourrait subdiviser ce second groupe en anomalies par excès et par défaut, etc. Mais cette taxinomie ne nous apprendrait rien sur leur valeur réelle. Pour éclai-rer celle-ci d'un nouveau jour, il faut l'étudier à la lumière de l'ana-tomie comparée. Une fois mis sur cette voie, on ne tarde pas à recon-naître que la grande majorité des anomalies n'est que la reproduc-tion d'un état normal chez des espèces différentes. Dès lors, cette question, jusque-là simple objet de curiosité à peine digne de former une dépendance de la tératologie, prend une place capitale dans l'ana-tomie philosophique. II. La majorité des anomalies musculaires, ai-je dit, rappelle un état normal chez une espèce inférieure. Les particularités de ce genre ont reçu depuis longtemps les noms de faits de retour ou de réversion em-pruntés à la théorie transformiste. Un premier groupe de ces anomalies rêversives comprend des mus-cles totalement étrangers au type humain normal. J'en citerai quelques exemples pour en donner une idée 1° Il est un muscle de la poitrine que l'on rencontre chez beaucoup de mammifères inférieurs et jusque chez les singes cynocéphales. Il se compose d'une bande musculaire étendue sur les côtés du sternum en-tre les insertions du sterno-cléido-mastoïdien et celles du droit de l'abdomen. Ce muscle, appelé sternalis brutorum ou rectus thoracis, se trouve accidentellement chez l'homme. J'ai eu l'occasion de l'observer deux fois et la fig. 1, planche VII, en reproduit un beau spécimen.
-01. ANTHROPOLOGIE anomalies. Je citerai à l'appui de ce fait l'expérience considérable de Wood. Dans l'hiver de 1866-67 à King's College de Londres, cet éminent anatomiste n'a pas relevé moins de 295 anomalies des muscles sur 34 cadavres. Proceedings of the Royal Soc. of London, vol. XV, p. 518. Pour certains muscles, l'anomalie est même tellement fréquente qu'elle a pu être prise pour l'état normal par un homme de l'autorité de M. Sappey, ainsi que je l'ai indiqué pour le muscle court péronier laté-ral. Journal de l'anatomie et de la physiologie, de M. Ch. Robin, nu-- méro de mai 1872. On peut établir une division dans l'étude des muscles anomaux. 1 Parmi eux, il en est qui forment une classe à part ils semblent consti-tuer chez l'homme des organes nouveaux, dont -rien dans les disposi-tions normales n'indiquait même l'existence rudimentaire. Dans une seconde classe d'anomalies se rangent les dispositions ex-ceptionnelles d'organes normalement existant. En continuant cette classification artificielle, on pourrait subdiviser ce second groupe en anomalies par excès et par défaut, etc. @Mais cette taxinomie ne nous apprendrait rien sur leur valeur réelle. Pour éclai-rer celle-ci d'un nouveau jour, il faut l'étudier à la lumière de l'ana-tomie comparée. Une fois mis sur cette voie, on ne tarde pas à recon-naître que la grande majorité des anomalies n'est que la reproduc-tion d'un état normal chez des espèces différentes. Dès lors, cette question, jusque-là simple objet de curiosité à peine digne de former une dépendance de la tératologie, prend une place capitale dans l'ana-tomie philosophique. II. La majorité des anomalies musculaires, ai-je dit, rappelle un état normal chez une espèce inférieure. Les particularités de ce genre ont reçu depuis longtemps les noms de faits de retour ou de réversion em-pruntés à la théorie transformiste. Un premier groupe de ces anomalies rêversives comprend des mus-cles totalement étrangers au type humain normal. J'en citerai quelques exemples pour en donner une idée 1° Il est un muscle de la poitrine que l'on rencontre chez beaucoup de mammifères inférieurs et jusque chez les singes cynocéphales. Il se compose d'une bande musculaire étendue sur les côtés du sternum en-tre les insertions du sterno-cléido-mastoïdien et celles du droit de l'abdomen. Ce muscle, appelé sternalis brutorum ou rectus thoracis, se trouve accidentellement chez l'homme. J'ai eu l'occasion de l'observer deux fois et la fig. 1, planche VII, en reproduit un beau spécimen.
-01. ANTHROPOLOGIE anomalies. Je citerai à l'appui de ce fait l'expérience considérable de Wood. Dans l'hiver de 1866-67 à King's College de Londres, cet éminent anatomiste n'a pas relevé moins de 295 anomalies des muscles sur 34 cadavres. Proceedings of the Royal Soc. of London, vol. XV, p. 518. Pour certains muscles, l'anomalie est même tellement fréquente qu'elle a pu être prise pour l'état normal par un homme de l'autorité de M. Sappey, ainsi que je l'ai indiqué pour le muscle court péronier laté-ral. Journal de l'anatomie et de la physiologie, de M. Ch. Robin, nu-@@méro de mai 1872. On peut établir une division dans l'étude des muscles anomaux.@@ Parmi eux, il en est qui forment une classe à part ils semblent consti-tuer chez l'homme des organes nouveaux, dont @rien dans les disposi-tions normales n'indiquait même l'existence rudimentaire. Dans une seconde classe d'anomalies se rangent les dispositions ex-ceptionnelles d'organes normalement existant. En continuant cette classification artificielle, on pourrait subdiviser ce second groupe en anomalies par excès et par défaut, etc. -Mais cette taxinomie ne nous apprendrait rien sur leur valeur réelle. Pour éclai-rer celle-ci d'un nouveau jour, il faut l'étudier à la lumière de l'ana-tomie comparée. Une fois mis sur cette voie, on ne tarde pas à recon-naître que la grande majorité des anomalies n'est que la reproduc-tion d'un état normal chez des espèces différentes. Dès lors, cette question, jusque-là simple objet de curiosité à peine digne de former une dépendance de la tératologie, prend une place capitale dans l'ana-tomie philosophique. II. La majorité des anomalies musculaires, ai-je dit, rappelle un état normal chez une espèce inférieure. Les particularités de ce genre ont reçu depuis longtemps les noms de faits de retour ou de réversion em-pruntés à la théorie transformiste. Un premier groupe de ces anomalies réversives comprend des mus-cles totalement étrangers au type humain normal. J'en citerai quelques exemples pour en donner une idée 1° Il est un muscle de la poitrine que l'on rencontre chez beaucoup de mammifères inférieurs et jusque chez les singes cynocéphales. Il se compose d'une bande musculaire étendue sur les côtés du sternum en-tre les insertions du sterno-cléido-mastoïdien et celles du droit de l'abdomen. Ce muscle, appelé sternalis brutorum ou rectus thoracis, se trouve accidentellement chez l'homme. J'ai eu l'occasion de l'observer deux fois et la fig. 1, planche VII, en reproduit un beau spécimen.
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-01. ANTHROPOLOGIE anomalies. Je citerai à l'appui de ce fait l'expérience considérable de Wood. Dans l'hiver de 1866-67 à King's College de Londres, cet éminent anatomiste n'a pas relevé moins de 295 anomalies des muscles sur 34 cadavres. Proceedings of the Royal Soc. of London, vol. XV, p. 518. Pour certains muscles, l'anomalie est même tellement fréquente qu'elle a pu être prise pour l'état normal par un homme de l'autorité de M. Sappey, ainsi que je l'ai indiqué pour le muscle court péronier laté-ral. Journal de l'anatomie et de la physiologie, de M. Ch. Robin, nu-- méro de mai 1872. On peut établir une division dans l'étude des muscles anomaux. 1 Parmi eux, il en est qui forment une classe à part ils semblent consti-tuer chez l'homme des organes nouveaux, dont -rien dans les disposi-tions normales n'indiquait même l'existence rudimentaire. Dans une seconde classe d'anomalies se rangent les dispositions ex-ceptionnelles d'organes normalement existant. En continuant cette classification artificielle, on pourrait subdiviser ce second groupe en anomalies par excès et par défaut, etc. @Mais cette taxinomie ne nous apprendrait rien sur leur valeur réelle. Pour éclai-rer celle-ci d'un nouveau jour, il faut l'étudier à la lumière de l'ana-tomie comparée. Une fois mis sur cette voie, on ne tarde pas à recon-naître que la grande majorité des anomalies n'est que la reproduc-tion d'un état normal chez des espèces différentes. Dès lors, cette question, jusque-là simple objet de curiosité à peine digne de former une dépendance de la tératologie, prend une place capitale dans l'ana-tomie philosophique. II. La majorité des anomalies musculaires, ai-je dit, rappelle un état normal chez une espèce inférieure. Les particularités de ce genre ont reçu depuis longtemps les noms de faits de retour ou de réversion em-pruntés à la théorie transformiste. Un premier groupe de ces anomalies rêversives comprend des mus-cles totalement étrangers au type humain normal. J'en citerai quelques exemples pour en donner une idée 1° Il est un muscle de la poitrine que l'on rencontre chez beaucoup de mammifères inférieurs et jusque chez les singes cynocéphales. Il se compose d'une bande musculaire étendue sur les côtés du sternum en-tre les insertions du sterno-cléido-mastoïdien et celles du droit de l'abdomen. Ce muscle, appelé sternalis brutorum ou rectus thoracis, se trouve accidentellement chez l'homme. J'ai eu l'occasion de l'observer deux fois et la fig. 1, planche VII, en reproduit un beau spécimen.
-01. ANTHROPOLOGIE anomalies. Je citerai à l'appui de ce fait l'expérience considérable de Wood. Dans l'hiver de 1866-67 à King's College de Londres, cet éminent anatomiste n'a pas relevé moins de 295 anomalies des muscles sur 34 cadavres. Proceedings of the Royal Soc. of London, vol. XV, p. 518. Pour certains muscles, l'anomalie est même tellement fréquente qu'elle a pu être prise pour l'état normal par un homme de l'autorité de M. Sappey, ainsi que je l'ai indiqué pour le muscle court péronier laté-ral. Journal de l'anatomie et de la physiologie, de M. Ch. Robin, nu-@@méro de mai 1872. On peut établir une division dans l'étude des muscles anomaux.@@ Parmi eux, il en est qui forment une classe à part ils semblent consti-tuer chez l'homme des organes nouveaux, dont @rien dans les disposi-tions normales n'indiquait même l'existence rudimentaire. Dans une seconde classe d'anomalies se rangent les dispositions ex-ceptionnelles d'organes normalement existant. En continuant cette classification artificielle, on pourrait subdiviser ce second groupe en anomalies par excès et par défaut, etc. -Mais cette taxinomie ne nous apprendrait rien sur leur valeur réelle. Pour éclai-rer celle-ci d'un nouveau jour, il faut l'étudier à la lumière de l'ana-tomie comparée. Une fois mis sur cette voie, on ne tarde pas à recon-naître que la grande majorité des anomalies n'est que la reproduc-tion d'un état normal chez des espèces différentes. Dès lors, cette question, jusque-là simple objet de curiosité à peine digne de former une dépendance de la tératologie, prend une place capitale dans l'ana-tomie philosophique. II. La majorité des anomalies musculaires, ai-je dit, rappelle un état normal chez une espèce inférieure. Les particularités de ce genre ont reçu depuis longtemps les noms de faits de retour ou de réversion em-pruntés à la théorie transformiste. Un premier groupe de ces anomalies réversives comprend des mus-cles totalement étrangers au type humain normal. J'en citerai quelques exemples pour en donner une idée 1° Il est un muscle de la poitrine que l'on rencontre chez beaucoup de mammifères inférieurs et jusque chez les singes cynocéphales. Il se compose d'une bande musculaire étendue sur les côtés du sternum en-tre les insertions du sterno-cléido-mastoïdien et celles du droit de l'abdomen. Ce muscle, appelé sternalis brutorum ou rectus thoracis, se trouve accidentellement chez l'homme. J'ai eu l'occasion de l'observer deux fois et la fig. 1, planche VII, en reproduit un beau spécimen.
1 Parmi eux, il en est qui forment une classe à part ils semblent consti-tuer chez l'homme des organes nouveaux, dont -rien dans les disposi-tions normales n'indiquait même l'existence rudimentaire.
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-01. ANTHROPOLOGIE anomalies. Je citerai à l'appui de ce fait l'expérience considérable de Wood. Dans l'hiver de 1866-67 à King's College de Londres, cet éminent anatomiste n'a pas relevé moins de 295 anomalies des muscles sur 34 cadavres. Proceedings of the Royal Soc. of London, vol. XV, p. 518. Pour certains muscles, l'anomalie est même tellement fréquente qu'elle a pu être prise pour l'état normal par un homme de l'autorité de M. Sappey, ainsi que je l'ai indiqué pour le muscle court péronier laté-ral. Journal de l'anatomie et de la physiologie, de M. Ch. Robin, nu-- méro de mai 1872. On peut établir une division dans l'étude des muscles anomaux. 1 Parmi eux, il en est qui forment une classe à part ils semblent consti-tuer chez l'homme des organes nouveaux, dont -rien dans les disposi-tions normales n'indiquait même l'existence rudimentaire. Dans une seconde classe d'anomalies se rangent les dispositions ex-ceptionnelles d'organes normalement existant. En continuant cette classification artificielle, on pourrait subdiviser ce second groupe en anomalies par excès et par défaut, etc. @Mais cette taxinomie ne nous apprendrait rien sur leur valeur réelle. Pour éclai-rer celle-ci d'un nouveau jour, il faut l'étudier à la lumière de l'ana-tomie comparée. Une fois mis sur cette voie, on ne tarde pas à recon-naître que la grande majorité des anomalies n'est que la reproduc-tion d'un état normal chez des espèces différentes. Dès lors, cette question, jusque-là simple objet de curiosité à peine digne de former une dépendance de la tératologie, prend une place capitale dans l'ana-tomie philosophique. II. La majorité des anomalies musculaires, ai-je dit, rappelle un état normal chez une espèce inférieure. Les particularités de ce genre ont reçu depuis longtemps les noms de faits de retour ou de réversion em-pruntés à la théorie transformiste. Un premier groupe de ces anomalies rêversives comprend des mus-cles totalement étrangers au type humain normal. J'en citerai quelques exemples pour en donner une idée 1° Il est un muscle de la poitrine que l'on rencontre chez beaucoup de mammifères inférieurs et jusque chez les singes cynocéphales. Il se compose d'une bande musculaire étendue sur les côtés du sternum en-tre les insertions du sterno-cléido-mastoïdien et celles du droit de l'abdomen. Ce muscle, appelé sternalis brutorum ou rectus thoracis, se trouve accidentellement chez l'homme. J'ai eu l'occasion de l'observer deux fois et la fig. 1, planche VII, en reproduit un beau spécimen.
-01. ANTHROPOLOGIE anomalies. Je citerai à l'appui de ce fait l'expérience considérable de Wood. Dans l'hiver de 1866-67 à King's College de Londres, cet éminent anatomiste n'a pas relevé moins de 295 anomalies des muscles sur 34 cadavres. Proceedings of the Royal Soc. of London, vol. XV, p. 518. Pour certains muscles, l'anomalie est même tellement fréquente qu'elle a pu être prise pour l'état normal par un homme de l'autorité de M. Sappey, ainsi que je l'ai indiqué pour le muscle court péronier laté-ral. Journal de l'anatomie et de la physiologie, de M. Ch. Robin, nu-@@méro de mai 1872. On peut établir une division dans l'étude des muscles anomaux.@@ Parmi eux, il en est qui forment une classe à part ils semblent consti-tuer chez l'homme des organes nouveaux, dont @rien dans les disposi-tions normales n'indiquait même l'existence rudimentaire. Dans une seconde classe d'anomalies se rangent les dispositions ex-ceptionnelles d'organes normalement existant. En continuant cette classification artificielle, on pourrait subdiviser ce second groupe en anomalies par excès et par défaut, etc. -Mais cette taxinomie ne nous apprendrait rien sur leur valeur réelle. Pour éclai-rer celle-ci d'un nouveau jour, il faut l'étudier à la lumière de l'ana-tomie comparée. Une fois mis sur cette voie, on ne tarde pas à recon-naître que la grande majorité des anomalies n'est que la reproduc-tion d'un état normal chez des espèces différentes. Dès lors, cette question, jusque-là simple objet de curiosité à peine digne de former une dépendance de la tératologie, prend une place capitale dans l'ana-tomie philosophique. II. La majorité des anomalies musculaires, ai-je dit, rappelle un état normal chez une espèce inférieure. Les particularités de ce genre ont reçu depuis longtemps les noms de faits de retour ou de réversion em-pruntés à la théorie transformiste. Un premier groupe de ces anomalies réversives comprend des mus-cles totalement étrangers au type humain normal. J'en citerai quelques exemples pour en donner une idée 1° Il est un muscle de la poitrine que l'on rencontre chez beaucoup de mammifères inférieurs et jusque chez les singes cynocéphales. Il se compose d'une bande musculaire étendue sur les côtés du sternum en-tre les insertions du sterno-cléido-mastoïdien et celles du droit de l'abdomen. Ce muscle, appelé sternalis brutorum ou rectus thoracis, se trouve accidentellement chez l'homme. J'ai eu l'occasion de l'observer deux fois et la fig. 1, planche VII, en reproduit un beau spécimen.
Dans une seconde classe d'anomalies se rangent les dispositions ex-ceptionnelles d'organes normalement existant.
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-01. ANTHROPOLOGIE anomalies. Je citerai à l'appui de ce fait l'expérience considérable de Wood. Dans l'hiver de 1866-67 à King's College de Londres, cet éminent anatomiste n'a pas relevé moins de 295 anomalies des muscles sur 34 cadavres. Proceedings of the Royal Soc. of London, vol. XV, p. 518. Pour certains muscles, l'anomalie est même tellement fréquente qu'elle a pu être prise pour l'état normal par un homme de l'autorité de M. Sappey, ainsi que je l'ai indiqué pour le muscle court péronier laté-ral. Journal de l'anatomie et de la physiologie, de M. Ch. Robin, nu-- méro de mai 1872. On peut établir une division dans l'étude des muscles anomaux. 1 Parmi eux, il en est qui forment une classe à part ils semblent consti-tuer chez l'homme des organes nouveaux, dont -rien dans les disposi-tions normales n'indiquait même l'existence rudimentaire. Dans une seconde classe d'anomalies se rangent les dispositions ex-ceptionnelles d'organes normalement existant. En continuant cette classification artificielle, on pourrait subdiviser ce second groupe en anomalies par excès et par défaut, etc. @Mais cette taxinomie ne nous apprendrait rien sur leur valeur réelle. Pour éclai-rer celle-ci d'un nouveau jour, il faut l'étudier à la lumière de l'ana-tomie comparée. Une fois mis sur cette voie, on ne tarde pas à recon-naître que la grande majorité des anomalies n'est que la reproduc-tion d'un état normal chez des espèces différentes. Dès lors, cette question, jusque-là simple objet de curiosité à peine digne de former une dépendance de la tératologie, prend une place capitale dans l'ana-tomie philosophique. II. La majorité des anomalies musculaires, ai-je dit, rappelle un état normal chez une espèce inférieure. Les particularités de ce genre ont reçu depuis longtemps les noms de faits de retour ou de réversion em-pruntés à la théorie transformiste. Un premier groupe de ces anomalies rêversives comprend des mus-cles totalement étrangers au type humain normal. J'en citerai quelques exemples pour en donner une idée 1° Il est un muscle de la poitrine que l'on rencontre chez beaucoup de mammifères inférieurs et jusque chez les singes cynocéphales. Il se compose d'une bande musculaire étendue sur les côtés du sternum en-tre les insertions du sterno-cléido-mastoïdien et celles du droit de l'abdomen. Ce muscle, appelé sternalis brutorum ou rectus thoracis, se trouve accidentellement chez l'homme. J'ai eu l'occasion de l'observer deux fois et la fig. 1, planche VII, en reproduit un beau spécimen.
-01. ANTHROPOLOGIE anomalies. Je citerai à l'appui de ce fait l'expérience considérable de Wood. Dans l'hiver de 1866-67 à King's College de Londres, cet éminent anatomiste n'a pas relevé moins de 295 anomalies des muscles sur 34 cadavres. Proceedings of the Royal Soc. of London, vol. XV, p. 518. Pour certains muscles, l'anomalie est même tellement fréquente qu'elle a pu être prise pour l'état normal par un homme de l'autorité de M. Sappey, ainsi que je l'ai indiqué pour le muscle court péronier laté-ral. Journal de l'anatomie et de la physiologie, de M. Ch. Robin, nu-@@méro de mai 1872. On peut établir une division dans l'étude des muscles anomaux.@@ Parmi eux, il en est qui forment une classe à part ils semblent consti-tuer chez l'homme des organes nouveaux, dont @rien dans les disposi-tions normales n'indiquait même l'existence rudimentaire. Dans une seconde classe d'anomalies se rangent les dispositions ex-ceptionnelles d'organes normalement existant. En continuant cette classification artificielle, on pourrait subdiviser ce second groupe en anomalies par excès et par défaut, etc. -Mais cette taxinomie ne nous apprendrait rien sur leur valeur réelle. Pour éclai-rer celle-ci d'un nouveau jour, il faut l'étudier à la lumière de l'ana-tomie comparée. Une fois mis sur cette voie, on ne tarde pas à recon-naître que la grande majorité des anomalies n'est que la reproduc-tion d'un état normal chez des espèces différentes. Dès lors, cette question, jusque-là simple objet de curiosité à peine digne de former une dépendance de la tératologie, prend une place capitale dans l'ana-tomie philosophique. II. La majorité des anomalies musculaires, ai-je dit, rappelle un état normal chez une espèce inférieure. Les particularités de ce genre ont reçu depuis longtemps les noms de faits de retour ou de réversion em-pruntés à la théorie transformiste. Un premier groupe de ces anomalies réversives comprend des mus-cles totalement étrangers au type humain normal. J'en citerai quelques exemples pour en donner une idée 1° Il est un muscle de la poitrine que l'on rencontre chez beaucoup de mammifères inférieurs et jusque chez les singes cynocéphales. Il se compose d'une bande musculaire étendue sur les côtés du sternum en-tre les insertions du sterno-cléido-mastoïdien et celles du droit de l'abdomen. Ce muscle, appelé sternalis brutorum ou rectus thoracis, se trouve accidentellement chez l'homme. J'ai eu l'occasion de l'observer deux fois et la fig. 1, planche VII, en reproduit un beau spécimen.
En continuant cette classification artificielle, on pourrait subdiviser ce second groupe en anomalies par excès et par défaut, etc.
En continuant cette classification artificielle, on pourrait subdiviser ce second groupe en anomalies par excès et par défaut, etc.
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-01. ANTHROPOLOGIE anomalies. Je citerai à l'appui de ce fait l'expérience considérable de Wood. Dans l'hiver de 1866-67 à King's College de Londres, cet éminent anatomiste n'a pas relevé moins de 295 anomalies des muscles sur 34 cadavres. Proceedings of the Royal Soc. of London, vol. XV, p. 518. Pour certains muscles, l'anomalie est même tellement fréquente qu'elle a pu être prise pour l'état normal par un homme de l'autorité de M. Sappey, ainsi que je l'ai indiqué pour le muscle court péronier laté-ral. Journal de l'anatomie et de la physiologie, de M. Ch. Robin, nu-- méro de mai 1872. On peut établir une division dans l'étude des muscles anomaux. 1 Parmi eux, il en est qui forment une classe à part ils semblent consti-tuer chez l'homme des organes nouveaux, dont -rien dans les disposi-tions normales n'indiquait même l'existence rudimentaire. Dans une seconde classe d'anomalies se rangent les dispositions ex-ceptionnelles d'organes normalement existant. En continuant cette classification artificielle, on pourrait subdiviser ce second groupe en anomalies par excès et par défaut, etc. Mais cette taxinomie ne nous apprendrait rien sur leur valeur réelle. Pour éclai-rer celle-ci d'un nouveau jour, il faut l'étudier à la lumière de l'ana-tomie comparée. Une fois mis sur cette voie, on ne tarde pas à recon-naître que la grande majorité des anomalies n'est que la reproduc-tion d'un état normal chez des espèces différentes. Dès lors, cette question, jusque-là simple objet de curiosité à peine digne de former une dépendance de la tératologie, prend une place capitale dans l'ana-tomie philosophique. II. La majorité des anomalies musculaires, ai-je dit, rappelle un état normal chez une espèce inférieure. Les particularités de ce genre ont reçu depuis longtemps les noms de faits de retour ou de réversion em-pruntés à la théorie transformiste. Un premier groupe de ces anomalies rêversives comprend des mus-cles totalement étrangers au type humain normal. J'en citerai quelques exemples pour en donner une idée 1° Il est un muscle de la poitrine que l'on rencontre chez beaucoup de mammifères inférieurs et jusque chez les singes cynocéphales. Il se compose d'une bande musculaire étendue sur les côtés du sternum en-tre les insertions du sterno-cléido-mastoïdien et celles du droit de l'abdomen. Ce muscle, appelé sternalis brutorum ou rectus thoracis, se trouve accidentellement chez l'homme. J'ai eu l'occasion de l'observer deux fois et la fig. 1, planche VII, en reproduit un beau spécimen.
-01. ANTHROPOLOGIE anomalies. Je citerai à l'appui de ce fait l'expérience considérable de Wood. Dans l'hiver de 1866-67 à King's College de Londres, cet éminent anatomiste n'a pas relevé moins de 295 anomalies des muscles sur 34 cadavres. Proceedings of the Royal Soc. of London, vol. XV, p. 518. Pour certains muscles, l'anomalie est même tellement fréquente qu'elle a pu être prise pour l'état normal par un homme de l'autorité de M. Sappey, ainsi que je l'ai indiqué pour le muscle court péronier laté-ral. Journal de l'anatomie et de la physiologie, de M. Ch. Robin, nu-- méro de mai 1872. On peut établir une division dans l'étude des muscles anomaux. 1 Parmi eux, il en est qui forment une classe à part ils semblent consti-tuer chez l'homme des organes nouveaux, dont -rien dans les disposi-tions normales n'indiquait même l'existence rudimentaire. Dans une seconde classe d'anomalies se rangent les dispositions ex-ceptionnelles d'organes normalement existant. En continuant cette classification artificielle, on pourrait subdiviser ce second groupe en anomalies par excès et par défaut, etc. @Mais cette taxinomie ne nous apprendrait rien sur leur valeur réelle. Pour éclai-rer celle-ci d'un nouveau jour, il faut l'étudier à la lumière de l'ana-tomie comparée. Une fois mis sur cette voie, on ne tarde pas à recon-naître que la grande majorité des anomalies n'est que la reproduc-tion d'un état normal chez des espèces différentes. Dès lors, cette question, jusque-là simple objet de curiosité à peine digne de former une dépendance de la tératologie, prend une place capitale dans l'ana-tomie philosophique. II. La majorité des anomalies musculaires, ai-je dit, rappelle un état normal chez une espèce inférieure. Les particularités de ce genre ont reçu depuis longtemps les noms de faits de retour ou de réversion em-pruntés à la théorie transformiste. Un premier groupe de ces anomalies rêversives comprend des mus-cles totalement étrangers au type humain normal. J'en citerai quelques exemples pour en donner une idée 1° Il est un muscle de la poitrine que l'on rencontre chez beaucoup de mammifères inférieurs et jusque chez les singes cynocéphales. Il se compose d'une bande musculaire étendue sur les côtés du sternum en-tre les insertions du sterno-cléido-mastoïdien et celles du droit de l'abdomen. Ce muscle, appelé sternalis brutorum ou rectus thoracis, se trouve accidentellement chez l'homme. J'ai eu l'occasion de l'observer deux fois et la fig. 1, planche VII, en reproduit un beau spécimen.
-01. ANTHROPOLOGIE anomalies. Je citerai à l'appui de ce fait l'expérience considérable de Wood. Dans l'hiver de 1866-67 à King's College de Londres, cet éminent anatomiste n'a pas relevé moins de 295 anomalies des muscles sur 34 cadavres. Proceedings of the Royal Soc. of London, vol. XV, p. 518. Pour certains muscles, l'anomalie est même tellement fréquente qu'elle a pu être prise pour l'état normal par un homme de l'autorité de M. Sappey, ainsi que je l'ai indiqué pour le muscle court péronier laté-ral. Journal de l'anatomie et de la physiologie, de M. Ch. Robin, nu-@@méro de mai 1872. On peut établir une division dans l'étude des muscles anomaux.@@ Parmi eux, il en est qui forment une classe à part ils semblent consti-tuer chez l'homme des organes nouveaux, dont @rien dans les disposi-tions normales n'indiquait même l'existence rudimentaire. Dans une seconde classe d'anomalies se rangent les dispositions ex-ceptionnelles d'organes normalement existant. En continuant cette classification artificielle, on pourrait subdiviser ce second groupe en anomalies par excès et par défaut, etc. -Mais cette taxinomie ne nous apprendrait rien sur leur valeur réelle. Pour éclai-rer celle-ci d'un nouveau jour, il faut l'étudier à la lumière de l'ana-tomie comparée. Une fois mis sur cette voie, on ne tarde pas à recon-naître que la grande majorité des anomalies n'est que la reproduc-tion d'un état normal chez des espèces différentes. Dès lors, cette question, jusque-là simple objet de curiosité à peine digne de former une dépendance de la tératologie, prend une place capitale dans l'ana-tomie philosophique. II. La majorité des anomalies musculaires, ai-je dit, rappelle un état normal chez une espèce inférieure. Les particularités de ce genre ont reçu depuis longtemps les noms de faits de retour ou de réversion em-pruntés à la théorie transformiste. Un premier groupe de ces anomalies réversives comprend des mus-cles totalement étrangers au type humain normal. J'en citerai quelques exemples pour en donner une idée 1° Il est un muscle de la poitrine que l'on rencontre chez beaucoup de mammifères inférieurs et jusque chez les singes cynocéphales. Il se compose d'une bande musculaire étendue sur les côtés du sternum en-tre les insertions du sterno-cléido-mastoïdien et celles du droit de l'abdomen. Ce muscle, appelé sternalis brutorum ou rectus thoracis, se trouve accidentellement chez l'homme. J'ai eu l'occasion de l'observer deux fois et la fig. 1, planche VII, en reproduit un beau spécimen.
Mais cette taxinomie ne nous apprendrait rien sur leur valeur réelle.
-Mais cette taxinomie ne nous apprendrait rien sur leur valeur réelle.
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-01. ANTHROPOLOGIE anomalies. Je citerai à l'appui de ce fait l'expérience considérable de Wood. Dans l'hiver de 1866-67 à King's College de Londres, cet éminent anatomiste n'a pas relevé moins de 295 anomalies des muscles sur 34 cadavres. Proceedings of the Royal Soc. of London, vol. XV, p. 518. Pour certains muscles, l'anomalie est même tellement fréquente qu'elle a pu être prise pour l'état normal par un homme de l'autorité de M. Sappey, ainsi que je l'ai indiqué pour le muscle court péronier laté-ral. Journal de l'anatomie et de la physiologie, de M. Ch. Robin, nu-- méro de mai 1872. On peut établir une division dans l'étude des muscles anomaux. 1 Parmi eux, il en est qui forment une classe à part ils semblent consti-tuer chez l'homme des organes nouveaux, dont -rien dans les disposi-tions normales n'indiquait même l'existence rudimentaire. Dans une seconde classe d'anomalies se rangent les dispositions ex-ceptionnelles d'organes normalement existant. En continuant cette classification artificielle, on pourrait subdiviser ce second groupe en anomalies par excès et par défaut, etc. Mais cette taxinomie ne nous apprendrait rien sur leur valeur réelle. Pour éclai-rer celle-ci d'un nouveau jour, il faut l'étudier à la lumière de l'ana-tomie comparée. Une fois mis sur cette voie, on ne tarde pas à recon-naître que la grande majorité des anomalies n'est que la reproduc-tion d'un état normal chez des espèces différentes. Dès lors, cette question, jusque-là simple objet de curiosité à peine digne de former une dépendance de la tératologie, prend une place capitale dans l'ana-tomie philosophique. II. La majorité des anomalies musculaires, ai-je dit, rappelle un état normal chez une espèce inférieure. Les particularités de ce genre ont reçu depuis longtemps les noms de faits de retour ou de réversion em-pruntés à la théorie transformiste. Un premier groupe de ces anomalies rêversives comprend des mus-cles totalement étrangers au type humain normal. J'en citerai quelques exemples pour en donner une idée 1° Il est un muscle de la poitrine que l'on rencontre chez beaucoup de mammifères inférieurs et jusque chez les singes cynocéphales. Il se compose d'une bande musculaire étendue sur les côtés du sternum en-tre les insertions du sterno-cléido-mastoïdien et celles du droit de l'abdomen. Ce muscle, appelé sternalis brutorum ou rectus thoracis, se trouve accidentellement chez l'homme. J'ai eu l'occasion de l'observer deux fois et la fig. 1, planche VII, en reproduit un beau spécimen.
-01. ANTHROPOLOGIE anomalies. Je citerai à l'appui de ce fait l'expérience considérable de Wood. Dans l'hiver de 1866-67 à King's College de Londres, cet éminent anatomiste n'a pas relevé moins de 295 anomalies des muscles sur 34 cadavres. Proceedings of the Royal Soc. of London, vol. XV, p. 518. Pour certains muscles, l'anomalie est même tellement fréquente qu'elle a pu être prise pour l'état normal par un homme de l'autorité de M. Sappey, ainsi que je l'ai indiqué pour le muscle court péronier laté-ral. Journal de l'anatomie et de la physiologie, de M. Ch. Robin, nu-- méro de mai 1872. On peut établir une division dans l'étude des muscles anomaux. 1 Parmi eux, il en est qui forment une classe à part ils semblent consti-tuer chez l'homme des organes nouveaux, dont -rien dans les disposi-tions normales n'indiquait même l'existence rudimentaire. Dans une seconde classe d'anomalies se rangent les dispositions ex-ceptionnelles d'organes normalement existant. En continuant cette classification artificielle, on pourrait subdiviser ce second groupe en anomalies par excès et par défaut, etc. @Mais cette taxinomie ne nous apprendrait rien sur leur valeur réelle. Pour éclai-rer celle-ci d'un nouveau jour, il faut l'étudier à la lumière de l'ana-tomie comparée. Une fois mis sur cette voie, on ne tarde pas à recon-naître que la grande majorité des anomalies n'est que la reproduc-tion d'un état normal chez des espèces différentes. Dès lors, cette question, jusque-là simple objet de curiosité à peine digne de former une dépendance de la tératologie, prend une place capitale dans l'ana-tomie philosophique. II. La majorité des anomalies musculaires, ai-je dit, rappelle un état normal chez une espèce inférieure. Les particularités de ce genre ont reçu depuis longtemps les noms de faits de retour ou de réversion em-pruntés à la théorie transformiste. Un premier groupe de ces anomalies rêversives comprend des mus-cles totalement étrangers au type humain normal. J'en citerai quelques exemples pour en donner une idée 1° Il est un muscle de la poitrine que l'on rencontre chez beaucoup de mammifères inférieurs et jusque chez les singes cynocéphales. Il se compose d'une bande musculaire étendue sur les côtés du sternum en-tre les insertions du sterno-cléido-mastoïdien et celles du droit de l'abdomen. Ce muscle, appelé sternalis brutorum ou rectus thoracis, se trouve accidentellement chez l'homme. J'ai eu l'occasion de l'observer deux fois et la fig. 1, planche VII, en reproduit un beau spécimen.
-01. ANTHROPOLOGIE anomalies. Je citerai à l'appui de ce fait l'expérience considérable de Wood. Dans l'hiver de 1866-67 à King's College de Londres, cet éminent anatomiste n'a pas relevé moins de 295 anomalies des muscles sur 34 cadavres. Proceedings of the Royal Soc. of London, vol. XV, p. 518. Pour certains muscles, l'anomalie est même tellement fréquente qu'elle a pu être prise pour l'état normal par un homme de l'autorité de M. Sappey, ainsi que je l'ai indiqué pour le muscle court péronier laté-ral. Journal de l'anatomie et de la physiologie, de M. Ch. Robin, nu-@@méro de mai 1872. On peut établir une division dans l'étude des muscles anomaux.@@ Parmi eux, il en est qui forment une classe à part ils semblent consti-tuer chez l'homme des organes nouveaux, dont @rien dans les disposi-tions normales n'indiquait même l'existence rudimentaire. Dans une seconde classe d'anomalies se rangent les dispositions ex-ceptionnelles d'organes normalement existant. En continuant cette classification artificielle, on pourrait subdiviser ce second groupe en anomalies par excès et par défaut, etc. -Mais cette taxinomie ne nous apprendrait rien sur leur valeur réelle. Pour éclai-rer celle-ci d'un nouveau jour, il faut l'étudier à la lumière de l'ana-tomie comparée. Une fois mis sur cette voie, on ne tarde pas à recon-naître que la grande majorité des anomalies n'est que la reproduc-tion d'un état normal chez des espèces différentes. Dès lors, cette question, jusque-là simple objet de curiosité à peine digne de former une dépendance de la tératologie, prend une place capitale dans l'ana-tomie philosophique. II. La majorité des anomalies musculaires, ai-je dit, rappelle un état normal chez une espèce inférieure. Les particularités de ce genre ont reçu depuis longtemps les noms de faits de retour ou de réversion em-pruntés à la théorie transformiste. Un premier groupe de ces anomalies réversives comprend des mus-cles totalement étrangers au type humain normal. J'en citerai quelques exemples pour en donner une idée 1° Il est un muscle de la poitrine que l'on rencontre chez beaucoup de mammifères inférieurs et jusque chez les singes cynocéphales. Il se compose d'une bande musculaire étendue sur les côtés du sternum en-tre les insertions du sterno-cléido-mastoïdien et celles du droit de l'abdomen. Ce muscle, appelé sternalis brutorum ou rectus thoracis, se trouve accidentellement chez l'homme. J'ai eu l'occasion de l'observer deux fois et la fig. 1, planche VII, en reproduit un beau spécimen.
Pour éclai-rer celle-ci d'un nouveau jour, il faut l'étudier à la lumière de l'ana-tomie comparée.
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-01. ANTHROPOLOGIE anomalies. Je citerai à l'appui de ce fait l'expérience considérable de Wood. Dans l'hiver de 1866-67 à King's College de Londres, cet éminent anatomiste n'a pas relevé moins de 295 anomalies des muscles sur 34 cadavres. Proceedings of the Royal Soc. of London, vol. XV, p. 518. Pour certains muscles, l'anomalie est même tellement fréquente qu'elle a pu être prise pour l'état normal par un homme de l'autorité de M. Sappey, ainsi que je l'ai indiqué pour le muscle court péronier laté-ral. Journal de l'anatomie et de la physiologie, de M. Ch. Robin, nu-- méro de mai 1872. On peut établir une division dans l'étude des muscles anomaux. 1 Parmi eux, il en est qui forment une classe à part ils semblent consti-tuer chez l'homme des organes nouveaux, dont -rien dans les disposi-tions normales n'indiquait même l'existence rudimentaire. Dans une seconde classe d'anomalies se rangent les dispositions ex-ceptionnelles d'organes normalement existant. En continuant cette classification artificielle, on pourrait subdiviser ce second groupe en anomalies par excès et par défaut, etc. @Mais cette taxinomie ne nous apprendrait rien sur leur valeur réelle. Pour éclai-rer celle-ci d'un nouveau jour, il faut l'étudier à la lumière de l'ana-tomie comparée. Une fois mis sur cette voie, on ne tarde pas à recon-naître que la grande majorité des anomalies n'est que la reproduc-tion d'un état normal chez des espèces différentes. Dès lors, cette question, jusque-là simple objet de curiosité à peine digne de former une dépendance de la tératologie, prend une place capitale dans l'ana-tomie philosophique. II. La majorité des anomalies musculaires, ai-je dit, rappelle un état normal chez une espèce inférieure. Les particularités de ce genre ont reçu depuis longtemps les noms de faits de retour ou de réversion em-pruntés à la théorie transformiste. Un premier groupe de ces anomalies rêversives comprend des mus-cles totalement étrangers au type humain normal. J'en citerai quelques exemples pour en donner une idée 1° Il est un muscle de la poitrine que l'on rencontre chez beaucoup de mammifères inférieurs et jusque chez les singes cynocéphales. Il se compose d'une bande musculaire étendue sur les côtés du sternum en-tre les insertions du sterno-cléido-mastoïdien et celles du droit de l'abdomen. Ce muscle, appelé sternalis brutorum ou rectus thoracis, se trouve accidentellement chez l'homme. J'ai eu l'occasion de l'observer deux fois et la fig. 1, planche VII, en reproduit un beau spécimen.
-01. ANTHROPOLOGIE anomalies. Je citerai à l'appui de ce fait l'expérience considérable de Wood. Dans l'hiver de 1866-67 à King's College de Londres, cet éminent anatomiste n'a pas relevé moins de 295 anomalies des muscles sur 34 cadavres. Proceedings of the Royal Soc. of London, vol. XV, p. 518. Pour certains muscles, l'anomalie est même tellement fréquente qu'elle a pu être prise pour l'état normal par un homme de l'autorité de M. Sappey, ainsi que je l'ai indiqué pour le muscle court péronier laté-ral. Journal de l'anatomie et de la physiologie, de M. Ch. Robin, nu-@@méro de mai 1872. On peut établir une division dans l'étude des muscles anomaux.@@ Parmi eux, il en est qui forment une classe à part ils semblent consti-tuer chez l'homme des organes nouveaux, dont @rien dans les disposi-tions normales n'indiquait même l'existence rudimentaire. Dans une seconde classe d'anomalies se rangent les dispositions ex-ceptionnelles d'organes normalement existant. En continuant cette classification artificielle, on pourrait subdiviser ce second groupe en anomalies par excès et par défaut, etc. -Mais cette taxinomie ne nous apprendrait rien sur leur valeur réelle. Pour éclai-rer celle-ci d'un nouveau jour, il faut l'étudier à la lumière de l'ana-tomie comparée. Une fois mis sur cette voie, on ne tarde pas à recon-naître que la grande majorité des anomalies n'est que la reproduc-tion d'un état normal chez des espèces différentes. Dès lors, cette question, jusque-là simple objet de curiosité à peine digne de former une dépendance de la tératologie, prend une place capitale dans l'ana-tomie philosophique. II. La majorité des anomalies musculaires, ai-je dit, rappelle un état normal chez une espèce inférieure. Les particularités de ce genre ont reçu depuis longtemps les noms de faits de retour ou de réversion em-pruntés à la théorie transformiste. Un premier groupe de ces anomalies réversives comprend des mus-cles totalement étrangers au type humain normal. J'en citerai quelques exemples pour en donner une idée 1° Il est un muscle de la poitrine que l'on rencontre chez beaucoup de mammifères inférieurs et jusque chez les singes cynocéphales. Il se compose d'une bande musculaire étendue sur les côtés du sternum en-tre les insertions du sterno-cléido-mastoïdien et celles du droit de l'abdomen. Ce muscle, appelé sternalis brutorum ou rectus thoracis, se trouve accidentellement chez l'homme. J'ai eu l'occasion de l'observer deux fois et la fig. 1, planche VII, en reproduit un beau spécimen.
Une fois mis sur cette voie, on ne tarde pas à recon-naître que la grande majorité des anomalies n'est que la reproduc-tion d'un état normal chez des espèces différentes.
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-01. ANTHROPOLOGIE anomalies. Je citerai à l'appui de ce fait l'expérience considérable de Wood. Dans l'hiver de 1866-67 à King's College de Londres, cet éminent anatomiste n'a pas relevé moins de 295 anomalies des muscles sur 34 cadavres. Proceedings of the Royal Soc. of London, vol. XV, p. 518. Pour certains muscles, l'anomalie est même tellement fréquente qu'elle a pu être prise pour l'état normal par un homme de l'autorité de M. Sappey, ainsi que je l'ai indiqué pour le muscle court péronier laté-ral. Journal de l'anatomie et de la physiologie, de M. Ch. Robin, nu-- méro de mai 1872. On peut établir une division dans l'étude des muscles anomaux. 1 Parmi eux, il en est qui forment une classe à part ils semblent consti-tuer chez l'homme des organes nouveaux, dont -rien dans les disposi-tions normales n'indiquait même l'existence rudimentaire. Dans une seconde classe d'anomalies se rangent les dispositions ex-ceptionnelles d'organes normalement existant. En continuant cette classification artificielle, on pourrait subdiviser ce second groupe en anomalies par excès et par défaut, etc. @Mais cette taxinomie ne nous apprendrait rien sur leur valeur réelle. Pour éclai-rer celle-ci d'un nouveau jour, il faut l'étudier à la lumière de l'ana-tomie comparée. Une fois mis sur cette voie, on ne tarde pas à recon-naître que la grande majorité des anomalies n'est que la reproduc-tion d'un état normal chez des espèces différentes. Dès lors, cette question, jusque-là simple objet de curiosité à peine digne de former une dépendance de la tératologie, prend une place capitale dans l'ana-tomie philosophique. II. La majorité des anomalies musculaires, ai-je dit, rappelle un état normal chez une espèce inférieure. Les particularités de ce genre ont reçu depuis longtemps les noms de faits de retour ou de réversion em-pruntés à la théorie transformiste. Un premier groupe de ces anomalies rêversives comprend des mus-cles totalement étrangers au type humain normal. J'en citerai quelques exemples pour en donner une idée 1° Il est un muscle de la poitrine que l'on rencontre chez beaucoup de mammifères inférieurs et jusque chez les singes cynocéphales. Il se compose d'une bande musculaire étendue sur les côtés du sternum en-tre les insertions du sterno-cléido-mastoïdien et celles du droit de l'abdomen. Ce muscle, appelé sternalis brutorum ou rectus thoracis, se trouve accidentellement chez l'homme. J'ai eu l'occasion de l'observer deux fois et la fig. 1, planche VII, en reproduit un beau spécimen.
-01. ANTHROPOLOGIE anomalies. Je citerai à l'appui de ce fait l'expérience considérable de Wood. Dans l'hiver de 1866-67 à King's College de Londres, cet éminent anatomiste n'a pas relevé moins de 295 anomalies des muscles sur 34 cadavres. Proceedings of the Royal Soc. of London, vol. XV, p. 518. Pour certains muscles, l'anomalie est même tellement fréquente qu'elle a pu être prise pour l'état normal par un homme de l'autorité de M. Sappey, ainsi que je l'ai indiqué pour le muscle court péronier laté-ral. Journal de l'anatomie et de la physiologie, de M. Ch. Robin, nu-@@méro de mai 1872. On peut établir une division dans l'étude des muscles anomaux.@@ Parmi eux, il en est qui forment une classe à part ils semblent consti-tuer chez l'homme des organes nouveaux, dont @rien dans les disposi-tions normales n'indiquait même l'existence rudimentaire. Dans une seconde classe d'anomalies se rangent les dispositions ex-ceptionnelles d'organes normalement existant. En continuant cette classification artificielle, on pourrait subdiviser ce second groupe en anomalies par excès et par défaut, etc. -Mais cette taxinomie ne nous apprendrait rien sur leur valeur réelle. Pour éclai-rer celle-ci d'un nouveau jour, il faut l'étudier à la lumière de l'ana-tomie comparée. Une fois mis sur cette voie, on ne tarde pas à recon-naître que la grande majorité des anomalies n'est que la reproduc-tion d'un état normal chez des espèces différentes. Dès lors, cette question, jusque-là simple objet de curiosité à peine digne de former une dépendance de la tératologie, prend une place capitale dans l'ana-tomie philosophique. II. La majorité des anomalies musculaires, ai-je dit, rappelle un état normal chez une espèce inférieure. Les particularités de ce genre ont reçu depuis longtemps les noms de faits de retour ou de réversion em-pruntés à la théorie transformiste. Un premier groupe de ces anomalies réversives comprend des mus-cles totalement étrangers au type humain normal. J'en citerai quelques exemples pour en donner une idée 1° Il est un muscle de la poitrine que l'on rencontre chez beaucoup de mammifères inférieurs et jusque chez les singes cynocéphales. Il se compose d'une bande musculaire étendue sur les côtés du sternum en-tre les insertions du sterno-cléido-mastoïdien et celles du droit de l'abdomen. Ce muscle, appelé sternalis brutorum ou rectus thoracis, se trouve accidentellement chez l'homme. J'ai eu l'occasion de l'observer deux fois et la fig. 1, planche VII, en reproduit un beau spécimen.
Dès lors, cette question, jusque-là simple objet de curiosité à peine digne de former une dépendance de la tératologie, prend une place capitale dans l'ana-tomie philosophique.
Dès lors, cette question, jusque-là simple objet de curiosité à peine digne de former une dépendance de la tératologie, prend une place capitale dans l'ana-tomie philosophique.
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-01. ANTHROPOLOGIE anomalies. Je citerai à l'appui de ce fait l'expérience considérable de Wood. Dans l'hiver de 1866-67 à King's College de Londres, cet éminent anatomiste n'a pas relevé moins de 295 anomalies des muscles sur 34 cadavres. Proceedings of the Royal Soc. of London, vol. XV, p. 518. Pour certains muscles, l'anomalie est même tellement fréquente qu'elle a pu être prise pour l'état normal par un homme de l'autorité de M. Sappey, ainsi que je l'ai indiqué pour le muscle court péronier laté-ral. Journal de l'anatomie et de la physiologie, de M. Ch. Robin, nu-- méro de mai 1872. On peut établir une division dans l'étude des muscles anomaux. 1 Parmi eux, il en est qui forment une classe à part ils semblent consti-tuer chez l'homme des organes nouveaux, dont -rien dans les disposi-tions normales n'indiquait même l'existence rudimentaire. Dans une seconde classe d'anomalies se rangent les dispositions ex-ceptionnelles d'organes normalement existant. En continuant cette classification artificielle, on pourrait subdiviser ce second groupe en anomalies par excès et par défaut, etc. Mais cette taxinomie ne nous apprendrait rien sur leur valeur réelle. Pour éclai-rer celle-ci d'un nouveau jour, il faut l'étudier à la lumière de l'ana-tomie comparée. Une fois mis sur cette voie, on ne tarde pas à recon-naître que la grande majorité des anomalies n'est que la reproduc-tion d'un état normal chez des espèces différentes. Dès lors, cette question, jusque-là simple objet de curiosité à peine digne de former une dépendance de la tératologie, prend une place capitale dans l'ana-tomie philosophique. II. La majorité des anomalies musculaires, ai-je dit, rappelle un état normal chez une espèce inférieure. Les particularités de ce genre ont reçu depuis longtemps les noms de faits de retour ou de réversion em-pruntés à la théorie transformiste. Un premier groupe de ces anomalies rêversives comprend des mus-cles totalement étrangers au type humain normal. J'en citerai quelques exemples pour en donner une idée 1° Il est un muscle de la poitrine que l'on rencontre chez beaucoup de mammifères inférieurs et jusque chez les singes cynocéphales. Il se compose d'une bande musculaire étendue sur les côtés du sternum en-tre les insertions du sterno-cléido-mastoïdien et celles du droit de l'abdomen. Ce muscle, appelé sternalis brutorum ou rectus thoracis, se trouve accidentellement chez l'homme. J'ai eu l'occasion de l'observer deux fois et la fig. 1, planche VII, en reproduit un beau spécimen.
-01. ANTHROPOLOGIE anomalies. Je citerai à l'appui de ce fait l'expérience considérable de Wood. Dans l'hiver de 1866-67 à King's College de Londres, cet éminent anatomiste n'a pas relevé moins de 295 anomalies des muscles sur 34 cadavres. Proceedings of the Royal Soc. of London, vol. XV, p. 518. Pour certains muscles, l'anomalie est même tellement fréquente qu'elle a pu être prise pour l'état normal par un homme de l'autorité de M. Sappey, ainsi que je l'ai indiqué pour le muscle court péronier laté-ral. Journal de l'anatomie et de la physiologie, de M. Ch. Robin, nu-- méro de mai 1872. On peut établir une division dans l'étude des muscles anomaux. 1 Parmi eux, il en est qui forment une classe à part ils semblent consti-tuer chez l'homme des organes nouveaux, dont -rien dans les disposi-tions normales n'indiquait même l'existence rudimentaire. Dans une seconde classe d'anomalies se rangent les dispositions ex-ceptionnelles d'organes normalement existant. En continuant cette classification artificielle, on pourrait subdiviser ce second groupe en anomalies par excès et par défaut, etc. @Mais cette taxinomie ne nous apprendrait rien sur leur valeur réelle. Pour éclai-rer celle-ci d'un nouveau jour, il faut l'étudier à la lumière de l'ana-tomie comparée. Une fois mis sur cette voie, on ne tarde pas à recon-naître que la grande majorité des anomalies n'est que la reproduc-tion d'un état normal chez des espèces différentes. Dès lors, cette question, jusque-là simple objet de curiosité à peine digne de former une dépendance de la tératologie, prend une place capitale dans l'ana-tomie philosophique. II. La majorité des anomalies musculaires, ai-je dit, rappelle un état normal chez une espèce inférieure. Les particularités de ce genre ont reçu depuis longtemps les noms de faits de retour ou de réversion em-pruntés à la théorie transformiste. Un premier groupe de ces anomalies rêversives comprend des mus-cles totalement étrangers au type humain normal. J'en citerai quelques exemples pour en donner une idée 1° Il est un muscle de la poitrine que l'on rencontre chez beaucoup de mammifères inférieurs et jusque chez les singes cynocéphales. Il se compose d'une bande musculaire étendue sur les côtés du sternum en-tre les insertions du sterno-cléido-mastoïdien et celles du droit de l'abdomen. Ce muscle, appelé sternalis brutorum ou rectus thoracis, se trouve accidentellement chez l'homme. J'ai eu l'occasion de l'observer deux fois et la fig. 1, planche VII, en reproduit un beau spécimen.
-01. ANTHROPOLOGIE anomalies. Je citerai à l'appui de ce fait l'expérience considérable de Wood. Dans l'hiver de 1866-67 à King's College de Londres, cet éminent anatomiste n'a pas relevé moins de 295 anomalies des muscles sur 34 cadavres. Proceedings of the Royal Soc. of London, vol. XV, p. 518. Pour certains muscles, l'anomalie est même tellement fréquente qu'elle a pu être prise pour l'état normal par un homme de l'autorité de M. Sappey, ainsi que je l'ai indiqué pour le muscle court péronier laté-ral. Journal de l'anatomie et de la physiologie, de M. Ch. Robin, nu-@@méro de mai 1872. On peut établir une division dans l'étude des muscles anomaux.@@ Parmi eux, il en est qui forment une classe à part ils semblent consti-tuer chez l'homme des organes nouveaux, dont @rien dans les disposi-tions normales n'indiquait même l'existence rudimentaire. Dans une seconde classe d'anomalies se rangent les dispositions ex-ceptionnelles d'organes normalement existant. En continuant cette classification artificielle, on pourrait subdiviser ce second groupe en anomalies par excès et par défaut, etc. -Mais cette taxinomie ne nous apprendrait rien sur leur valeur réelle. Pour éclai-rer celle-ci d'un nouveau jour, il faut l'étudier à la lumière de l'ana-tomie comparée. Une fois mis sur cette voie, on ne tarde pas à recon-naître que la grande majorité des anomalies n'est que la reproduc-tion d'un état normal chez des espèces différentes. Dès lors, cette question, jusque-là simple objet de curiosité à peine digne de former une dépendance de la tératologie, prend une place capitale dans l'ana-tomie philosophique. II. La majorité des anomalies musculaires, ai-je dit, rappelle un état normal chez une espèce inférieure. Les particularités de ce genre ont reçu depuis longtemps les noms de faits de retour ou de réversion em-pruntés à la théorie transformiste. Un premier groupe de ces anomalies réversives comprend des mus-cles totalement étrangers au type humain normal. J'en citerai quelques exemples pour en donner une idée 1° Il est un muscle de la poitrine que l'on rencontre chez beaucoup de mammifères inférieurs et jusque chez les singes cynocéphales. Il se compose d'une bande musculaire étendue sur les côtés du sternum en-tre les insertions du sterno-cléido-mastoïdien et celles du droit de l'abdomen. Ce muscle, appelé sternalis brutorum ou rectus thoracis, se trouve accidentellement chez l'homme. J'ai eu l'occasion de l'observer deux fois et la fig. 1, planche VII, en reproduit un beau spécimen.
La majorité des anomalies musculaires, ai-je dit, rappelle un état normal chez une espèce inférieure.
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-01. ANTHROPOLOGIE anomalies. Je citerai à l'appui de ce fait l'expérience considérable de Wood. Dans l'hiver de 1866-67 à King's College de Londres, cet éminent anatomiste n'a pas relevé moins de 295 anomalies des muscles sur 34 cadavres. Proceedings of the Royal Soc. of London, vol. XV, p. 518. Pour certains muscles, l'anomalie est même tellement fréquente qu'elle a pu être prise pour l'état normal par un homme de l'autorité de M. Sappey, ainsi que je l'ai indiqué pour le muscle court péronier laté-ral. Journal de l'anatomie et de la physiologie, de M. Ch. Robin, nu-- méro de mai 1872. On peut établir une division dans l'étude des muscles anomaux. 1 Parmi eux, il en est qui forment une classe à part ils semblent consti-tuer chez l'homme des organes nouveaux, dont -rien dans les disposi-tions normales n'indiquait même l'existence rudimentaire. Dans une seconde classe d'anomalies se rangent les dispositions ex-ceptionnelles d'organes normalement existant. En continuant cette classification artificielle, on pourrait subdiviser ce second groupe en anomalies par excès et par défaut, etc. @Mais cette taxinomie ne nous apprendrait rien sur leur valeur réelle. Pour éclai-rer celle-ci d'un nouveau jour, il faut l'étudier à la lumière de l'ana-tomie comparée. Une fois mis sur cette voie, on ne tarde pas à recon-naître que la grande majorité des anomalies n'est que la reproduc-tion d'un état normal chez des espèces différentes. Dès lors, cette question, jusque-là simple objet de curiosité à peine digne de former une dépendance de la tératologie, prend une place capitale dans l'ana-tomie philosophique. II. La majorité des anomalies musculaires, ai-je dit, rappelle un état normal chez une espèce inférieure. Les particularités de ce genre ont reçu depuis longtemps les noms de faits de retour ou de réversion em-pruntés à la théorie transformiste. Un premier groupe de ces anomalies rêversives comprend des mus-cles totalement étrangers au type humain normal. J'en citerai quelques exemples pour en donner une idée 1° Il est un muscle de la poitrine que l'on rencontre chez beaucoup de mammifères inférieurs et jusque chez les singes cynocéphales. Il se compose d'une bande musculaire étendue sur les côtés du sternum en-tre les insertions du sterno-cléido-mastoïdien et celles du droit de l'abdomen. Ce muscle, appelé sternalis brutorum ou rectus thoracis, se trouve accidentellement chez l'homme. J'ai eu l'occasion de l'observer deux fois et la fig. 1, planche VII, en reproduit un beau spécimen.
-01. ANTHROPOLOGIE anomalies. Je citerai à l'appui de ce fait l'expérience considérable de Wood. Dans l'hiver de 1866-67 à King's College de Londres, cet éminent anatomiste n'a pas relevé moins de 295 anomalies des muscles sur 34 cadavres. Proceedings of the Royal Soc. of London, vol. XV, p. 518. Pour certains muscles, l'anomalie est même tellement fréquente qu'elle a pu être prise pour l'état normal par un homme de l'autorité de M. Sappey, ainsi que je l'ai indiqué pour le muscle court péronier laté-ral. Journal de l'anatomie et de la physiologie, de M. Ch. Robin, nu-@@méro de mai 1872. On peut établir une division dans l'étude des muscles anomaux.@@ Parmi eux, il en est qui forment une classe à part ils semblent consti-tuer chez l'homme des organes nouveaux, dont @rien dans les disposi-tions normales n'indiquait même l'existence rudimentaire. Dans une seconde classe d'anomalies se rangent les dispositions ex-ceptionnelles d'organes normalement existant. En continuant cette classification artificielle, on pourrait subdiviser ce second groupe en anomalies par excès et par défaut, etc. -Mais cette taxinomie ne nous apprendrait rien sur leur valeur réelle. Pour éclai-rer celle-ci d'un nouveau jour, il faut l'étudier à la lumière de l'ana-tomie comparée. Une fois mis sur cette voie, on ne tarde pas à recon-naître que la grande majorité des anomalies n'est que la reproduc-tion d'un état normal chez des espèces différentes. Dès lors, cette question, jusque-là simple objet de curiosité à peine digne de former une dépendance de la tératologie, prend une place capitale dans l'ana-tomie philosophique. II. La majorité des anomalies musculaires, ai-je dit, rappelle un état normal chez une espèce inférieure. Les particularités de ce genre ont reçu depuis longtemps les noms de faits de retour ou de réversion em-pruntés à la théorie transformiste. Un premier groupe de ces anomalies réversives comprend des mus-cles totalement étrangers au type humain normal. J'en citerai quelques exemples pour en donner une idée 1° Il est un muscle de la poitrine que l'on rencontre chez beaucoup de mammifères inférieurs et jusque chez les singes cynocéphales. Il se compose d'une bande musculaire étendue sur les côtés du sternum en-tre les insertions du sterno-cléido-mastoïdien et celles du droit de l'abdomen. Ce muscle, appelé sternalis brutorum ou rectus thoracis, se trouve accidentellement chez l'homme. J'ai eu l'occasion de l'observer deux fois et la fig. 1, planche VII, en reproduit un beau spécimen.
Les particularités de ce genre ont reçu depuis longtemps les noms de faits de retour ou de réversion em-pruntés à la théorie transformiste.
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-01. ANTHROPOLOGIE anomalies. Je citerai à l'appui de ce fait l'expérience considérable de Wood. Dans l'hiver de 1866-67 à King's College de Londres, cet éminent anatomiste n'a pas relevé moins de 295 anomalies des muscles sur 34 cadavres. Proceedings of the Royal Soc. of London, vol. XV, p. 518. Pour certains muscles, l'anomalie est même tellement fréquente qu'elle a pu être prise pour l'état normal par un homme de l'autorité de M. Sappey, ainsi que je l'ai indiqué pour le muscle court péronier laté-ral. Journal de l'anatomie et de la physiologie, de M. Ch. Robin, nu-- méro de mai 1872. On peut établir une division dans l'étude des muscles anomaux. 1 Parmi eux, il en est qui forment une classe à part ils semblent consti-tuer chez l'homme des organes nouveaux, dont -rien dans les disposi-tions normales n'indiquait même l'existence rudimentaire. Dans une seconde classe d'anomalies se rangent les dispositions ex-ceptionnelles d'organes normalement existant. En continuant cette classification artificielle, on pourrait subdiviser ce second groupe en anomalies par excès et par défaut, etc. @Mais cette taxinomie ne nous apprendrait rien sur leur valeur réelle. Pour éclai-rer celle-ci d'un nouveau jour, il faut l'étudier à la lumière de l'ana-tomie comparée. Une fois mis sur cette voie, on ne tarde pas à recon-naître que la grande majorité des anomalies n'est que la reproduc-tion d'un état normal chez des espèces différentes. Dès lors, cette question, jusque-là simple objet de curiosité à peine digne de former une dépendance de la tératologie, prend une place capitale dans l'ana-tomie philosophique. II. La majorité des anomalies musculaires, ai-je dit, rappelle un état normal chez une espèce inférieure. Les particularités de ce genre ont reçu depuis longtemps les noms de faits de retour ou de réversion em-pruntés à la théorie transformiste. Un premier groupe de ces anomalies rêversives comprend des mus-cles totalement étrangers au type humain normal. J'en citerai quelques exemples pour en donner une idée 1° Il est un muscle de la poitrine que l'on rencontre chez beaucoup de mammifères inférieurs et jusque chez les singes cynocéphales. Il se compose d'une bande musculaire étendue sur les côtés du sternum en-tre les insertions du sterno-cléido-mastoïdien et celles du droit de l'abdomen. Ce muscle, appelé sternalis brutorum ou rectus thoracis, se trouve accidentellement chez l'homme. J'ai eu l'occasion de l'observer deux fois et la fig. 1, planche VII, en reproduit un beau spécimen.
-01. ANTHROPOLOGIE anomalies. Je citerai à l'appui de ce fait l'expérience considérable de Wood. Dans l'hiver de 1866-67 à King's College de Londres, cet éminent anatomiste n'a pas relevé moins de 295 anomalies des muscles sur 34 cadavres. Proceedings of the Royal Soc. of London, vol. XV, p. 518. Pour certains muscles, l'anomalie est même tellement fréquente qu'elle a pu être prise pour l'état normal par un homme de l'autorité de M. Sappey, ainsi que je l'ai indiqué pour le muscle court péronier laté-ral. Journal de l'anatomie et de la physiologie, de M. Ch. Robin, nu-@@méro de mai 1872. On peut établir une division dans l'étude des muscles anomaux.@@ Parmi eux, il en est qui forment une classe à part ils semblent consti-tuer chez l'homme des organes nouveaux, dont @rien dans les disposi-tions normales n'indiquait même l'existence rudimentaire. Dans une seconde classe d'anomalies se rangent les dispositions ex-ceptionnelles d'organes normalement existant. En continuant cette classification artificielle, on pourrait subdiviser ce second groupe en anomalies par excès et par défaut, etc. -Mais cette taxinomie ne nous apprendrait rien sur leur valeur réelle. Pour éclai-rer celle-ci d'un nouveau jour, il faut l'étudier à la lumière de l'ana-tomie comparée. Une fois mis sur cette voie, on ne tarde pas à recon-naître que la grande majorité des anomalies n'est que la reproduc-tion d'un état normal chez des espèces différentes. Dès lors, cette question, jusque-là simple objet de curiosité à peine digne de former une dépendance de la tératologie, prend une place capitale dans l'ana-tomie philosophique. II. La majorité des anomalies musculaires, ai-je dit, rappelle un état normal chez une espèce inférieure. Les particularités de ce genre ont reçu depuis longtemps les noms de faits de retour ou de réversion em-pruntés à la théorie transformiste. Un premier groupe de ces anomalies réversives comprend des mus-cles totalement étrangers au type humain normal. J'en citerai quelques exemples pour en donner une idée 1° Il est un muscle de la poitrine que l'on rencontre chez beaucoup de mammifères inférieurs et jusque chez les singes cynocéphales. Il se compose d'une bande musculaire étendue sur les côtés du sternum en-tre les insertions du sterno-cléido-mastoïdien et celles du droit de l'abdomen. Ce muscle, appelé sternalis brutorum ou rectus thoracis, se trouve accidentellement chez l'homme. J'ai eu l'occasion de l'observer deux fois et la fig. 1, planche VII, en reproduit un beau spécimen.
Un premier groupe de ces anomalies rêversives comprend des mus-cles totalement étrangers au type humain normal.
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-01. ANTHROPOLOGIE anomalies. Je citerai à l'appui de ce fait l'expérience considérable de Wood. Dans l'hiver de 1866-67 à King's College de Londres, cet éminent anatomiste n'a pas relevé moins de 295 anomalies des muscles sur 34 cadavres. Proceedings of the Royal Soc. of London, vol. XV, p. 518. Pour certains muscles, l'anomalie est même tellement fréquente qu'elle a pu être prise pour l'état normal par un homme de l'autorité de M. Sappey, ainsi que je l'ai indiqué pour le muscle court péronier laté-ral. Journal de l'anatomie et de la physiologie, de M. Ch. Robin, nu-- méro de mai 1872. On peut établir une division dans l'étude des muscles anomaux. 1 Parmi eux, il en est qui forment une classe à part ils semblent consti-tuer chez l'homme des organes nouveaux, dont -rien dans les disposi-tions normales n'indiquait même l'existence rudimentaire. Dans une seconde classe d'anomalies se rangent les dispositions ex-ceptionnelles d'organes normalement existant. En continuant cette classification artificielle, on pourrait subdiviser ce second groupe en anomalies par excès et par défaut, etc. Mais cette taxinomie ne nous apprendrait rien sur leur valeur réelle. Pour éclai-rer celle-ci d'un nouveau jour, il faut l'étudier à la lumière de l'ana-tomie comparée. Une fois mis sur cette voie, on ne tarde pas à recon-naître que la grande majorité des anomalies n'est que la reproduc-tion d'un état normal chez des espèces différentes. Dès lors, cette question, jusque-là simple objet de curiosité à peine digne de former une dépendance de la tératologie, prend une place capitale dans l'ana-tomie philosophique. II. La majorité des anomalies musculaires, ai-je dit, rappelle un état normal chez une espèce inférieure. Les particularités de ce genre ont reçu depuis longtemps les noms de faits de retour ou de réversion em-pruntés à la théorie transformiste. Un premier groupe de ces anomalies rêversives comprend des mus-cles totalement étrangers au type humain normal. J'en citerai quelques exemples pour en donner une idée 1° Il est un muscle de la poitrine que l'on rencontre chez beaucoup de mammifères inférieurs et jusque chez les singes cynocéphales. Il se compose d'une bande musculaire étendue sur les côtés du sternum en-tre les insertions du sterno-cléido-mastoïdien et celles du droit de l'abdomen. Ce muscle, appelé sternalis brutorum ou rectus thoracis, se trouve accidentellement chez l'homme. J'ai eu l'occasion de l'observer deux fois et la fig. 1, planche VII, en reproduit un beau spécimen.
-01. ANTHROPOLOGIE anomalies. Je citerai à l'appui de ce fait l'expérience considérable de Wood. Dans l'hiver de 1866-67 à King's College de Londres, cet éminent anatomiste n'a pas relevé moins de 295 anomalies des muscles sur 34 cadavres. Proceedings of the Royal Soc. of London, vol. XV, p. 518. Pour certains muscles, l'anomalie est même tellement fréquente qu'elle a pu être prise pour l'état normal par un homme de l'autorité de M. Sappey, ainsi que je l'ai indiqué pour le muscle court péronier laté-ral. Journal de l'anatomie et de la physiologie, de M. Ch. Robin, nu-- méro de mai 1872. On peut établir une division dans l'étude des muscles anomaux. 1 Parmi eux, il en est qui forment une classe à part ils semblent consti-tuer chez l'homme des organes nouveaux, dont -rien dans les disposi-tions normales n'indiquait même l'existence rudimentaire. Dans une seconde classe d'anomalies se rangent les dispositions ex-ceptionnelles d'organes normalement existant. En continuant cette classification artificielle, on pourrait subdiviser ce second groupe en anomalies par excès et par défaut, etc. @Mais cette taxinomie ne nous apprendrait rien sur leur valeur réelle. Pour éclai-rer celle-ci d'un nouveau jour, il faut l'étudier à la lumière de l'ana-tomie comparée. Une fois mis sur cette voie, on ne tarde pas à recon-naître que la grande majorité des anomalies n'est que la reproduc-tion d'un état normal chez des espèces différentes. Dès lors, cette question, jusque-là simple objet de curiosité à peine digne de former une dépendance de la tératologie, prend une place capitale dans l'ana-tomie philosophique. II. La majorité des anomalies musculaires, ai-je dit, rappelle un état normal chez une espèce inférieure. Les particularités de ce genre ont reçu depuis longtemps les noms de faits de retour ou de réversion em-pruntés à la théorie transformiste. Un premier groupe de ces anomalies rêversives comprend des mus-cles totalement étrangers au type humain normal. J'en citerai quelques exemples pour en donner une idée 1° Il est un muscle de la poitrine que l'on rencontre chez beaucoup de mammifères inférieurs et jusque chez les singes cynocéphales. Il se compose d'une bande musculaire étendue sur les côtés du sternum en-tre les insertions du sterno-cléido-mastoïdien et celles du droit de l'abdomen. Ce muscle, appelé sternalis brutorum ou rectus thoracis, se trouve accidentellement chez l'homme. J'ai eu l'occasion de l'observer deux fois et la fig. 1, planche VII, en reproduit un beau spécimen.
-01. ANTHROPOLOGIE anomalies. Je citerai à l'appui de ce fait l'expérience considérable de Wood. Dans l'hiver de 1866-67 à King's College de Londres, cet éminent anatomiste n'a pas relevé moins de 295 anomalies des muscles sur 34 cadavres. Proceedings of the Royal Soc. of London, vol. XV, p. 518. Pour certains muscles, l'anomalie est même tellement fréquente qu'elle a pu être prise pour l'état normal par un homme de l'autorité de M. Sappey, ainsi que je l'ai indiqué pour le muscle court péronier laté-ral. Journal de l'anatomie et de la physiologie, de M. Ch. Robin, nu-@@méro de mai 1872. On peut établir une division dans l'étude des muscles anomaux.@@ Parmi eux, il en est qui forment une classe à part ils semblent consti-tuer chez l'homme des organes nouveaux, dont @rien dans les disposi-tions normales n'indiquait même l'existence rudimentaire. Dans une seconde classe d'anomalies se rangent les dispositions ex-ceptionnelles d'organes normalement existant. En continuant cette classification artificielle, on pourrait subdiviser ce second groupe en anomalies par excès et par défaut, etc. -Mais cette taxinomie ne nous apprendrait rien sur leur valeur réelle. Pour éclai-rer celle-ci d'un nouveau jour, il faut l'étudier à la lumière de l'ana-tomie comparée. Une fois mis sur cette voie, on ne tarde pas à recon-naître que la grande majorité des anomalies n'est que la reproduc-tion d'un état normal chez des espèces différentes. Dès lors, cette question, jusque-là simple objet de curiosité à peine digne de former une dépendance de la tératologie, prend une place capitale dans l'ana-tomie philosophique. II. La majorité des anomalies musculaires, ai-je dit, rappelle un état normal chez une espèce inférieure. Les particularités de ce genre ont reçu depuis longtemps les noms de faits de retour ou de réversion em-pruntés à la théorie transformiste. Un premier groupe de ces anomalies réversives comprend des mus-cles totalement étrangers au type humain normal. J'en citerai quelques exemples pour en donner une idée 1° Il est un muscle de la poitrine que l'on rencontre chez beaucoup de mammifères inférieurs et jusque chez les singes cynocéphales. Il se compose d'une bande musculaire étendue sur les côtés du sternum en-tre les insertions du sterno-cléido-mastoïdien et celles du droit de l'abdomen. Ce muscle, appelé sternalis brutorum ou rectus thoracis, se trouve accidentellement chez l'homme. J'ai eu l'occasion de l'observer deux fois et la fig. 1, planche VII, en reproduit un beau spécimen.
J'en citerai quelques exemples pour en donner une idée 1° Il est un muscle de la poitrine que l'on rencontre chez beaucoup de mammifères inférieurs et jusque chez les singes cynocéphales.
J'en citerai quelques exemples pour en donner une idée 1° Il est un muscle de la poitrine que l'on rencontre chez beaucoup de mammifères inférieurs et jusque chez les singes cynocéphales.
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-01. ANTHROPOLOGIE anomalies. Je citerai à l'appui de ce fait l'expérience considérable de Wood. Dans l'hiver de 1866-67 à King's College de Londres, cet éminent anatomiste n'a pas relevé moins de 295 anomalies des muscles sur 34 cadavres. Proceedings of the Royal Soc. of London, vol. XV, p. 518. Pour certains muscles, l'anomalie est même tellement fréquente qu'elle a pu être prise pour l'état normal par un homme de l'autorité de M. Sappey, ainsi que je l'ai indiqué pour le muscle court péronier laté-ral. Journal de l'anatomie et de la physiologie, de M. Ch. Robin, nu-- méro de mai 1872. On peut établir une division dans l'étude des muscles anomaux. 1 Parmi eux, il en est qui forment une classe à part ils semblent consti-tuer chez l'homme des organes nouveaux, dont -rien dans les disposi-tions normales n'indiquait même l'existence rudimentaire. Dans une seconde classe d'anomalies se rangent les dispositions ex-ceptionnelles d'organes normalement existant. En continuant cette classification artificielle, on pourrait subdiviser ce second groupe en anomalies par excès et par défaut, etc. Mais cette taxinomie ne nous apprendrait rien sur leur valeur réelle. Pour éclai-rer celle-ci d'un nouveau jour, il faut l'étudier à la lumière de l'ana-tomie comparée. Une fois mis sur cette voie, on ne tarde pas à recon-naître que la grande majorité des anomalies n'est que la reproduc-tion d'un état normal chez des espèces différentes. Dès lors, cette question, jusque-là simple objet de curiosité à peine digne de former une dépendance de la tératologie, prend une place capitale dans l'ana-tomie philosophique. II. La majorité des anomalies musculaires, ai-je dit, rappelle un état normal chez une espèce inférieure. Les particularités de ce genre ont reçu depuis longtemps les noms de faits de retour ou de réversion em-pruntés à la théorie transformiste. Un premier groupe de ces anomalies rêversives comprend des mus-cles totalement étrangers au type humain normal. J'en citerai quelques exemples pour en donner une idée 1° Il est un muscle de la poitrine que l'on rencontre chez beaucoup de mammifères inférieurs et jusque chez les singes cynocéphales. Il se compose d'une bande musculaire étendue sur les côtés du sternum en-tre les insertions du sterno-cléido-mastoïdien et celles du droit de l'abdomen. Ce muscle, appelé sternalis brutorum ou rectus thoracis, se trouve accidentellement chez l'homme. J'ai eu l'occasion de l'observer deux fois et la fig. 1, planche VII, en reproduit un beau spécimen.
-01. ANTHROPOLOGIE anomalies. Je citerai à l'appui de ce fait l'expérience considérable de Wood. Dans l'hiver de 1866-67 à King's College de Londres, cet éminent anatomiste n'a pas relevé moins de 295 anomalies des muscles sur 34 cadavres. Proceedings of the Royal Soc. of London, vol. XV, p. 518. Pour certains muscles, l'anomalie est même tellement fréquente qu'elle a pu être prise pour l'état normal par un homme de l'autorité de M. Sappey, ainsi que je l'ai indiqué pour le muscle court péronier laté-ral. Journal de l'anatomie et de la physiologie, de M. Ch. Robin, nu-- méro de mai 1872. On peut établir une division dans l'étude des muscles anomaux. 1 Parmi eux, il en est qui forment une classe à part ils semblent consti-tuer chez l'homme des organes nouveaux, dont -rien dans les disposi-tions normales n'indiquait même l'existence rudimentaire. Dans une seconde classe d'anomalies se rangent les dispositions ex-ceptionnelles d'organes normalement existant. En continuant cette classification artificielle, on pourrait subdiviser ce second groupe en anomalies par excès et par défaut, etc. @Mais cette taxinomie ne nous apprendrait rien sur leur valeur réelle. Pour éclai-rer celle-ci d'un nouveau jour, il faut l'étudier à la lumière de l'ana-tomie comparée. Une fois mis sur cette voie, on ne tarde pas à recon-naître que la grande majorité des anomalies n'est que la reproduc-tion d'un état normal chez des espèces différentes. Dès lors, cette question, jusque-là simple objet de curiosité à peine digne de former une dépendance de la tératologie, prend une place capitale dans l'ana-tomie philosophique. II. La majorité des anomalies musculaires, ai-je dit, rappelle un état normal chez une espèce inférieure. Les particularités de ce genre ont reçu depuis longtemps les noms de faits de retour ou de réversion em-pruntés à la théorie transformiste. Un premier groupe de ces anomalies rêversives comprend des mus-cles totalement étrangers au type humain normal. J'en citerai quelques exemples pour en donner une idée 1° Il est un muscle de la poitrine que l'on rencontre chez beaucoup de mammifères inférieurs et jusque chez les singes cynocéphales. Il se compose d'une bande musculaire étendue sur les côtés du sternum en-tre les insertions du sterno-cléido-mastoïdien et celles du droit de l'abdomen. Ce muscle, appelé sternalis brutorum ou rectus thoracis, se trouve accidentellement chez l'homme. J'ai eu l'occasion de l'observer deux fois et la fig. 1, planche VII, en reproduit un beau spécimen.
-01. ANTHROPOLOGIE anomalies. Je citerai à l'appui de ce fait l'expérience considérable de Wood. Dans l'hiver de 1866-67 à King's College de Londres, cet éminent anatomiste n'a pas relevé moins de 295 anomalies des muscles sur 34 cadavres. Proceedings of the Royal Soc. of London, vol. XV, p. 518. Pour certains muscles, l'anomalie est même tellement fréquente qu'elle a pu être prise pour l'état normal par un homme de l'autorité de M. Sappey, ainsi que je l'ai indiqué pour le muscle court péronier laté-ral. Journal de l'anatomie et de la physiologie, de M. Ch. Robin, nu-@@méro de mai 1872. On peut établir une division dans l'étude des muscles anomaux.@@ Parmi eux, il en est qui forment une classe à part ils semblent consti-tuer chez l'homme des organes nouveaux, dont @rien dans les disposi-tions normales n'indiquait même l'existence rudimentaire. Dans une seconde classe d'anomalies se rangent les dispositions ex-ceptionnelles d'organes normalement existant. En continuant cette classification artificielle, on pourrait subdiviser ce second groupe en anomalies par excès et par défaut, etc. -Mais cette taxinomie ne nous apprendrait rien sur leur valeur réelle. Pour éclai-rer celle-ci d'un nouveau jour, il faut l'étudier à la lumière de l'ana-tomie comparée. Une fois mis sur cette voie, on ne tarde pas à recon-naître que la grande majorité des anomalies n'est que la reproduc-tion d'un état normal chez des espèces différentes. Dès lors, cette question, jusque-là simple objet de curiosité à peine digne de former une dépendance de la tératologie, prend une place capitale dans l'ana-tomie philosophique. II. La majorité des anomalies musculaires, ai-je dit, rappelle un état normal chez une espèce inférieure. Les particularités de ce genre ont reçu depuis longtemps les noms de faits de retour ou de réversion em-pruntés à la théorie transformiste. Un premier groupe de ces anomalies réversives comprend des mus-cles totalement étrangers au type humain normal. J'en citerai quelques exemples pour en donner une idée 1° Il est un muscle de la poitrine que l'on rencontre chez beaucoup de mammifères inférieurs et jusque chez les singes cynocéphales. Il se compose d'une bande musculaire étendue sur les côtés du sternum en-tre les insertions du sterno-cléido-mastoïdien et celles du droit de l'abdomen. Ce muscle, appelé sternalis brutorum ou rectus thoracis, se trouve accidentellement chez l'homme. J'ai eu l'occasion de l'observer deux fois et la fig. 1, planche VII, en reproduit un beau spécimen.
Il se compose d'une bande musculaire étendue sur les côtés du sternum en-tre les insertions du sterno-cléido-mastoïdien et celles du droit de l'abdomen.
Il se compose d'une bande musculaire étendue sur les côtés du sternum en-tre les insertions du sterno-cléido-mastoïdien et celles du droit de l'abdomen.
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-01. ANTHROPOLOGIE anomalies. Je citerai à l'appui de ce fait l'expérience considérable de Wood. Dans l'hiver de 1866-67 à King's College de Londres, cet éminent anatomiste n'a pas relevé moins de 295 anomalies des muscles sur 34 cadavres. Proceedings of the Royal Soc. of London, vol. XV, p. 518. Pour certains muscles, l'anomalie est même tellement fréquente qu'elle a pu être prise pour l'état normal par un homme de l'autorité de M. Sappey, ainsi que je l'ai indiqué pour le muscle court péronier laté-ral. Journal de l'anatomie et de la physiologie, de M. Ch. Robin, nu-- méro de mai 1872. On peut établir une division dans l'étude des muscles anomaux. 1 Parmi eux, il en est qui forment une classe à part ils semblent consti-tuer chez l'homme des organes nouveaux, dont -rien dans les disposi-tions normales n'indiquait même l'existence rudimentaire. Dans une seconde classe d'anomalies se rangent les dispositions ex-ceptionnelles d'organes normalement existant. En continuant cette classification artificielle, on pourrait subdiviser ce second groupe en anomalies par excès et par défaut, etc. Mais cette taxinomie ne nous apprendrait rien sur leur valeur réelle. Pour éclai-rer celle-ci d'un nouveau jour, il faut l'étudier à la lumière de l'ana-tomie comparée. Une fois mis sur cette voie, on ne tarde pas à recon-naître que la grande majorité des anomalies n'est que la reproduc-tion d'un état normal chez des espèces différentes. Dès lors, cette question, jusque-là simple objet de curiosité à peine digne de former une dépendance de la tératologie, prend une place capitale dans l'ana-tomie philosophique. II. La majorité des anomalies musculaires, ai-je dit, rappelle un état normal chez une espèce inférieure. Les particularités de ce genre ont reçu depuis longtemps les noms de faits de retour ou de réversion em-pruntés à la théorie transformiste. Un premier groupe de ces anomalies rêversives comprend des mus-cles totalement étrangers au type humain normal. J'en citerai quelques exemples pour en donner une idée 1° Il est un muscle de la poitrine que l'on rencontre chez beaucoup de mammifères inférieurs et jusque chez les singes cynocéphales. Il se compose d'une bande musculaire étendue sur les côtés du sternum en-tre les insertions du sterno-cléido-mastoïdien et celles du droit de l'abdomen. Ce muscle, appelé sternalis brutorum ou rectus thoracis, se trouve accidentellement chez l'homme. J'ai eu l'occasion de l'observer deux fois et la fig. 1, planche VII, en reproduit un beau spécimen.
-01. ANTHROPOLOGIE anomalies. Je citerai à l'appui de ce fait l'expérience considérable de Wood. Dans l'hiver de 1866-67 à King's College de Londres, cet éminent anatomiste n'a pas relevé moins de 295 anomalies des muscles sur 34 cadavres. Proceedings of the Royal Soc. of London, vol. XV, p. 518. Pour certains muscles, l'anomalie est même tellement fréquente qu'elle a pu être prise pour l'état normal par un homme de l'autorité de M. Sappey, ainsi que je l'ai indiqué pour le muscle court péronier laté-ral. Journal de l'anatomie et de la physiologie, de M. Ch. Robin, nu-- méro de mai 1872. On peut établir une division dans l'étude des muscles anomaux. 1 Parmi eux, il en est qui forment une classe à part ils semblent consti-tuer chez l'homme des organes nouveaux, dont -rien dans les disposi-tions normales n'indiquait même l'existence rudimentaire. Dans une seconde classe d'anomalies se rangent les dispositions ex-ceptionnelles d'organes normalement existant. En continuant cette classification artificielle, on pourrait subdiviser ce second groupe en anomalies par excès et par défaut, etc. @Mais cette taxinomie ne nous apprendrait rien sur leur valeur réelle. Pour éclai-rer celle-ci d'un nouveau jour, il faut l'étudier à la lumière de l'ana-tomie comparée. Une fois mis sur cette voie, on ne tarde pas à recon-naître que la grande majorité des anomalies n'est que la reproduc-tion d'un état normal chez des espèces différentes. Dès lors, cette question, jusque-là simple objet de curiosité à peine digne de former une dépendance de la tératologie, prend une place capitale dans l'ana-tomie philosophique. II. La majorité des anomalies musculaires, ai-je dit, rappelle un état normal chez une espèce inférieure. Les particularités de ce genre ont reçu depuis longtemps les noms de faits de retour ou de réversion em-pruntés à la théorie transformiste. Un premier groupe de ces anomalies rêversives comprend des mus-cles totalement étrangers au type humain normal. J'en citerai quelques exemples pour en donner une idée 1° Il est un muscle de la poitrine que l'on rencontre chez beaucoup de mammifères inférieurs et jusque chez les singes cynocéphales. Il se compose d'une bande musculaire étendue sur les côtés du sternum en-tre les insertions du sterno-cléido-mastoïdien et celles du droit de l'abdomen. Ce muscle, appelé sternalis brutorum ou rectus thoracis, se trouve accidentellement chez l'homme. J'ai eu l'occasion de l'observer deux fois et la fig. 1, planche VII, en reproduit un beau spécimen.
-01. ANTHROPOLOGIE anomalies. Je citerai à l'appui de ce fait l'expérience considérable de Wood. Dans l'hiver de 1866-67 à King's College de Londres, cet éminent anatomiste n'a pas relevé moins de 295 anomalies des muscles sur 34 cadavres. Proceedings of the Royal Soc. of London, vol. XV, p. 518. Pour certains muscles, l'anomalie est même tellement fréquente qu'elle a pu être prise pour l'état normal par un homme de l'autorité de M. Sappey, ainsi que je l'ai indiqué pour le muscle court péronier laté-ral. Journal de l'anatomie et de la physiologie, de M. Ch. Robin, nu-@@méro de mai 1872. On peut établir une division dans l'étude des muscles anomaux.@@ Parmi eux, il en est qui forment une classe à part ils semblent consti-tuer chez l'homme des organes nouveaux, dont @rien dans les disposi-tions normales n'indiquait même l'existence rudimentaire. Dans une seconde classe d'anomalies se rangent les dispositions ex-ceptionnelles d'organes normalement existant. En continuant cette classification artificielle, on pourrait subdiviser ce second groupe en anomalies par excès et par défaut, etc. -Mais cette taxinomie ne nous apprendrait rien sur leur valeur réelle. Pour éclai-rer celle-ci d'un nouveau jour, il faut l'étudier à la lumière de l'ana-tomie comparée. Une fois mis sur cette voie, on ne tarde pas à recon-naître que la grande majorité des anomalies n'est que la reproduc-tion d'un état normal chez des espèces différentes. Dès lors, cette question, jusque-là simple objet de curiosité à peine digne de former une dépendance de la tératologie, prend une place capitale dans l'ana-tomie philosophique. II. La majorité des anomalies musculaires, ai-je dit, rappelle un état normal chez une espèce inférieure. Les particularités de ce genre ont reçu depuis longtemps les noms de faits de retour ou de réversion em-pruntés à la théorie transformiste. Un premier groupe de ces anomalies réversives comprend des mus-cles totalement étrangers au type humain normal. J'en citerai quelques exemples pour en donner une idée 1° Il est un muscle de la poitrine que l'on rencontre chez beaucoup de mammifères inférieurs et jusque chez les singes cynocéphales. Il se compose d'une bande musculaire étendue sur les côtés du sternum en-tre les insertions du sterno-cléido-mastoïdien et celles du droit de l'abdomen. Ce muscle, appelé sternalis brutorum ou rectus thoracis, se trouve accidentellement chez l'homme. J'ai eu l'occasion de l'observer deux fois et la fig. 1, planche VII, en reproduit un beau spécimen.
Ce muscle, appelé sternalis brutorum ou rectus thoracis, se trouve accidentellement chez l'homme.
Ce muscle, appelé sternalis brutorum ou rectus thoracis, se trouve accidentellement chez l'homme.
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-01. ANTHROPOLOGIE anomalies. Je citerai à l'appui de ce fait l'expérience considérable de Wood. Dans l'hiver de 1866-67 à King's College de Londres, cet éminent anatomiste n'a pas relevé moins de 295 anomalies des muscles sur 34 cadavres. Proceedings of the Royal Soc. of London, vol. XV, p. 518. Pour certains muscles, l'anomalie est même tellement fréquente qu'elle a pu être prise pour l'état normal par un homme de l'autorité de M. Sappey, ainsi que je l'ai indiqué pour le muscle court péronier laté-ral. Journal de l'anatomie et de la physiologie, de M. Ch. Robin, nu-- méro de mai 1872. On peut établir une division dans l'étude des muscles anomaux. 1 Parmi eux, il en est qui forment une classe à part ils semblent consti-tuer chez l'homme des organes nouveaux, dont -rien dans les disposi-tions normales n'indiquait même l'existence rudimentaire. Dans une seconde classe d'anomalies se rangent les dispositions ex-ceptionnelles d'organes normalement existant. En continuant cette classification artificielle, on pourrait subdiviser ce second groupe en anomalies par excès et par défaut, etc. @Mais cette taxinomie ne nous apprendrait rien sur leur valeur réelle. Pour éclai-rer celle-ci d'un nouveau jour, il faut l'étudier à la lumière de l'ana-tomie comparée. Une fois mis sur cette voie, on ne tarde pas à recon-naître que la grande majorité des anomalies n'est que la reproduc-tion d'un état normal chez des espèces différentes. Dès lors, cette question, jusque-là simple objet de curiosité à peine digne de former une dépendance de la tératologie, prend une place capitale dans l'ana-tomie philosophique. II. La majorité des anomalies musculaires, ai-je dit, rappelle un état normal chez une espèce inférieure. Les particularités de ce genre ont reçu depuis longtemps les noms de faits de retour ou de réversion em-pruntés à la théorie transformiste. Un premier groupe de ces anomalies rêversives comprend des mus-cles totalement étrangers au type humain normal. J'en citerai quelques exemples pour en donner une idée 1° Il est un muscle de la poitrine que l'on rencontre chez beaucoup de mammifères inférieurs et jusque chez les singes cynocéphales. Il se compose d'une bande musculaire étendue sur les côtés du sternum en-tre les insertions du sterno-cléido-mastoïdien et celles du droit de l'abdomen. Ce muscle, appelé sternalis brutorum ou rectus thoracis, se trouve accidentellement chez l'homme. J'ai eu l'occasion de l'observer deux fois et la fig. 1, planche VII, en reproduit un beau spécimen.
-01. ANTHROPOLOGIE anomalies. Je citerai à l'appui de ce fait l'expérience considérable de Wood. Dans l'hiver de 1866-67 à King's College de Londres, cet éminent anatomiste n'a pas relevé moins de 295 anomalies des muscles sur 34 cadavres. Proceedings of the Royal Soc. of London, vol. XV, p. 518. Pour certains muscles, l'anomalie est même tellement fréquente qu'elle a pu être prise pour l'état normal par un homme de l'autorité de M. Sappey, ainsi que je l'ai indiqué pour le muscle court péronier laté-ral. Journal de l'anatomie et de la physiologie, de M. Ch. Robin, nu-@@méro de mai 1872. On peut établir une division dans l'étude des muscles anomaux.@@ Parmi eux, il en est qui forment une classe à part ils semblent consti-tuer chez l'homme des organes nouveaux, dont @rien dans les disposi-tions normales n'indiquait même l'existence rudimentaire. Dans une seconde classe d'anomalies se rangent les dispositions ex-ceptionnelles d'organes normalement existant. En continuant cette classification artificielle, on pourrait subdiviser ce second groupe en anomalies par excès et par défaut, etc. -Mais cette taxinomie ne nous apprendrait rien sur leur valeur réelle. Pour éclai-rer celle-ci d'un nouveau jour, il faut l'étudier à la lumière de l'ana-tomie comparée. Une fois mis sur cette voie, on ne tarde pas à recon-naître que la grande majorité des anomalies n'est que la reproduc-tion d'un état normal chez des espèces différentes. Dès lors, cette question, jusque-là simple objet de curiosité à peine digne de former une dépendance de la tératologie, prend une place capitale dans l'ana-tomie philosophique. II. La majorité des anomalies musculaires, ai-je dit, rappelle un état normal chez une espèce inférieure. Les particularités de ce genre ont reçu depuis longtemps les noms de faits de retour ou de réversion em-pruntés à la théorie transformiste. Un premier groupe de ces anomalies réversives comprend des mus-cles totalement étrangers au type humain normal. J'en citerai quelques exemples pour en donner une idée 1° Il est un muscle de la poitrine que l'on rencontre chez beaucoup de mammifères inférieurs et jusque chez les singes cynocéphales. Il se compose d'une bande musculaire étendue sur les côtés du sternum en-tre les insertions du sterno-cléido-mastoïdien et celles du droit de l'abdomen. Ce muscle, appelé sternalis brutorum ou rectus thoracis, se trouve accidentellement chez l'homme. J'ai eu l'occasion de l'observer deux fois et la fig. 1, planche VII, en reproduit un beau spécimen.
J'ai eu l'occasion de l'observer deux fois et la fig. 1, planche VII, en reproduit un beau spécimen.
J'ai eu l'occasion de l'observer deux fois et la fig. 1, planche VII, en reproduit un beau spécimen.
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1,845
-81 -s'adressant aux juges, je vous pardonne ma mort. La première chose que je ferai auprès de Dieu sera de le prier qu'il daigne vous ouvrir les yeux 1 . Il reprit ensuite le chemin de la prison, au milieu d'une multitude de spectateurs attendris et cons-ternés. Pour lui, d'un air plus ouvert et plus af-fable que jamais, il les saluait amicalement et se recommandait à leurs prières. Arrivé dans la chambre où l'attendaient ses deux confrères et plusieurs personnes du dehors, il les fit mettre à genoux, et récita avec eux le Te Deum, en ac-tion de grâces, disait-il, de l'insigne faveur que le ciel lui préparait. Dans l'après-dinée il reçut les derniers adieux des cinq témoins qui avaient été appelés à cons-tater, suivant la loi, l'identité de sa personne. Il les exhorta fortement à persévérer dans la foi qu'il allait sceller de son sang, et leur promit de ne pas les oublier auprès de Dieu. Us le quit-tèrent fondant en larmes et déplorant la perte d'un si bon pasteur. Le reste du jour fut employé à contenter les désirs empressés des fidèles qui venaient en foule 1 M. Musart eut ensuite quelque scrupule d'avoir ainsi parlé aux juges il chargea une personne de leur assurer que son intention n'avait point été de rien dire qui pût les offenser ou leur faire de la peine. 4
-81 -s'adressant aux juges, je vous pardonne ma mort. La première chose que je ferai auprès de Dieu sera de le prier qu'il daigne vous ouvrir les yeux 1 . Il reprit ensuite le chemin de la prison, au milieu d'une multitude de spectateurs attendris et cons-ternés. Pour lui, d'un air plus ouvert et plus af-fable que jamais, il les saluait amicalement et se recommandait à leurs prières. Arrivé dans la chambre où l'attendaient ses deux confrères et plusieurs personnes du dehors, il les fit mettre à genoux, et récita avec eux le Te Deum, en ac-tion de grâces, disait-il, de l'insigne faveur que le ciel lui préparait. Dans l'après-dinée il reçut les derniers adieux des cinq témoins qui avaient été appelés à cons-tater, suivant la loi, l'identité de sa personne. Il les exhorta fortement à persévérer dans la foi qu'il allait sceller de son sang, et leur promit de ne pas les oublier auprès de Dieu. @Us le quit-tèrent fondant en larmes et déplorant la perte d'un si bon pasteur. Le reste du jour fut employé à contenter les désirs empressés des fidèles qui venaient en foule@@@@@@ 1 M. Musart eut ensuite quelque scrupule d'avoir ainsi parlé aux juges il chargea une personne de leur assurer que son intention n'avait point été de rien dire qui pût les offenser ou leur faire de la peine. 4
-81 -s'adressant aux juges, je vous pardonne ma mort. La première chose que je ferai auprès de Dieu sera de le prier qu'il daigne vous ouvrir les yeux 1 . Il reprit ensuite le chemin de la prison, au milieu d'une multitude de spectateurs attendris et cons-ternés. Pour lui, d'un air plus ouvert et plus af-fable que jamais, il les saluait amicalement et se recommandait à leurs prières. Arrivé dans la chambre où l'attendaient ses deux confrères et plusieurs personnes du dehors, il les fit mettre à genoux, et récita avec eux le Te Deum, en ac-tion de grâces, disait-il, de l'insigne faveur que le ciel lui préparait. Dans l'après-dinée il reçut les derniers adieux des cinq témoins qui avaient été appelés à cons-tater, suivant la loi, l'identité de sa personne. Il les exhorta fortement à persévérer dans la foi qu'il allait sceller de son sang, et leur promit de ne pas les oublier auprès de Dieu. Ils le quit-tèrent fondant en larmes et déplorant la perte d'un si bon pasteur. Le reste du jour fut employé à contenter les désirs empressés des fidèles qui venaient en foule -81 - 1 M. Musart eut ensuite quelque scrupule d'avoir ainsi parlé aux juges il chargea une personne de leur assurer que son intention n'avait point été de rien dire qui pût les offenser ou leur faire de la peine. 4
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-81 -s'adressant aux juges, je vous pardonne ma mort. La première chose que je ferai auprès de Dieu sera de le prier qu'il daigne vous ouvrir les yeux 1 . Il reprit ensuite le chemin de la prison, au milieu d'une multitude de spectateurs attendris et cons-ternés. Pour lui, d'un air plus ouvert et plus af-fable que jamais, il les saluait amicalement et se recommandait à leurs prières. Arrivé dans la chambre où l'attendaient ses deux confrères et plusieurs personnes du dehors, il les fit mettre à genoux, et récita avec eux le Te Deum, en ac-tion de grâces, disait-il, de l'insigne faveur que le ciel lui préparait. Dans l'après-dinée il reçut les derniers adieux des cinq témoins qui avaient été appelés à cons-tater, suivant la loi, l'identité de sa personne. Il les exhorta fortement à persévérer dans la foi qu'il allait sceller de son sang, et leur promit de ne pas les oublier auprès de Dieu. Us le quit-tèrent fondant en larmes et déplorant la perte d'un si bon pasteur. Le reste du jour fut employé à contenter les désirs empressés des fidèles qui venaient en foule 1 M. Musart eut ensuite quelque scrupule d'avoir ainsi parlé aux juges il chargea une personne de leur assurer que son intention n'avait point été de rien dire qui pût les offenser ou leur faire de la peine. 4
-81 -s'adressant aux juges, je vous pardonne ma mort. La première chose que je ferai auprès de Dieu sera de le prier qu'il daigne vous ouvrir les yeux 1 . Il reprit ensuite le chemin de la prison, au milieu d'une multitude de spectateurs attendris et cons-ternés. Pour lui, d'un air plus ouvert et plus af-fable que jamais, il les saluait amicalement et se recommandait à leurs prières. Arrivé dans la chambre où l'attendaient ses deux confrères et plusieurs personnes du dehors, il les fit mettre à genoux, et récita avec eux le Te Deum, en ac-tion de grâces, disait-il, de l'insigne faveur que le ciel lui préparait. Dans l'après-dinée il reçut les derniers adieux des cinq témoins qui avaient été appelés à cons-tater, suivant la loi, l'identité de sa personne. Il les exhorta fortement à persévérer dans la foi qu'il allait sceller de son sang, et leur promit de ne pas les oublier auprès de Dieu. @Us le quit-tèrent fondant en larmes et déplorant la perte d'un si bon pasteur. Le reste du jour fut employé à contenter les désirs empressés des fidèles qui venaient en foule@@@@@@ 1 M. Musart eut ensuite quelque scrupule d'avoir ainsi parlé aux juges il chargea une personne de leur assurer que son intention n'avait point été de rien dire qui pût les offenser ou leur faire de la peine. 4
-81 -s'adressant aux juges, je vous pardonne ma mort. La première chose que je ferai auprès de Dieu sera de le prier qu'il daigne vous ouvrir les yeux 1 . Il reprit ensuite le chemin de la prison, au milieu d'une multitude de spectateurs attendris et cons-ternés. Pour lui, d'un air plus ouvert et plus af-fable que jamais, il les saluait amicalement et se recommandait à leurs prières. Arrivé dans la chambre où l'attendaient ses deux confrères et plusieurs personnes du dehors, il les fit mettre à genoux, et récita avec eux le Te Deum, en ac-tion de grâces, disait-il, de l'insigne faveur que le ciel lui préparait. Dans l'après-dinée il reçut les derniers adieux des cinq témoins qui avaient été appelés à cons-tater, suivant la loi, l'identité de sa personne. Il les exhorta fortement à persévérer dans la foi qu'il allait sceller de son sang, et leur promit de ne pas les oublier auprès de Dieu. Ils le quit-tèrent fondant en larmes et déplorant la perte d'un si bon pasteur. Le reste du jour fut employé à contenter les désirs empressés des fidèles qui venaient en foule -81 - 1 M. Musart eut ensuite quelque scrupule d'avoir ainsi parlé aux juges il chargea une personne de leur assurer que son intention n'avait point été de rien dire qui pût les offenser ou leur faire de la peine. 4
La première chose que je ferai auprès de Dieu sera de le prier qu'il daigne vous ouvrir les yeux 1 .
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-81 -s'adressant aux juges, je vous pardonne ma mort. La première chose que je ferai auprès de Dieu sera de le prier qu'il daigne vous ouvrir les yeux 1 . Il reprit ensuite le chemin de la prison, au milieu d'une multitude de spectateurs attendris et cons-ternés. Pour lui, d'un air plus ouvert et plus af-fable que jamais, il les saluait amicalement et se recommandait à leurs prières. Arrivé dans la chambre où l'attendaient ses deux confrères et plusieurs personnes du dehors, il les fit mettre à genoux, et récita avec eux le Te Deum, en ac-tion de grâces, disait-il, de l'insigne faveur que le ciel lui préparait. Dans l'après-dinée il reçut les derniers adieux des cinq témoins qui avaient été appelés à cons-tater, suivant la loi, l'identité de sa personne. Il les exhorta fortement à persévérer dans la foi qu'il allait sceller de son sang, et leur promit de ne pas les oublier auprès de Dieu. Us le quit-tèrent fondant en larmes et déplorant la perte d'un si bon pasteur. Le reste du jour fut employé à contenter les désirs empressés des fidèles qui venaient en foule 1 M. Musart eut ensuite quelque scrupule d'avoir ainsi parlé aux juges il chargea une personne de leur assurer que son intention n'avait point été de rien dire qui pût les offenser ou leur faire de la peine. 4
-81 -s'adressant aux juges, je vous pardonne ma mort. La première chose que je ferai auprès de Dieu sera de le prier qu'il daigne vous ouvrir les yeux 1 . Il reprit ensuite le chemin de la prison, au milieu d'une multitude de spectateurs attendris et cons-ternés. Pour lui, d'un air plus ouvert et plus af-fable que jamais, il les saluait amicalement et se recommandait à leurs prières. Arrivé dans la chambre où l'attendaient ses deux confrères et plusieurs personnes du dehors, il les fit mettre à genoux, et récita avec eux le Te Deum, en ac-tion de grâces, disait-il, de l'insigne faveur que le ciel lui préparait. Dans l'après-dinée il reçut les derniers adieux des cinq témoins qui avaient été appelés à cons-tater, suivant la loi, l'identité de sa personne. Il les exhorta fortement à persévérer dans la foi qu'il allait sceller de son sang, et leur promit de ne pas les oublier auprès de Dieu. @Us le quit-tèrent fondant en larmes et déplorant la perte d'un si bon pasteur. Le reste du jour fut employé à contenter les désirs empressés des fidèles qui venaient en foule@@@@@@ 1 M. Musart eut ensuite quelque scrupule d'avoir ainsi parlé aux juges il chargea une personne de leur assurer que son intention n'avait point été de rien dire qui pût les offenser ou leur faire de la peine. 4
-81 -s'adressant aux juges, je vous pardonne ma mort. La première chose que je ferai auprès de Dieu sera de le prier qu'il daigne vous ouvrir les yeux 1 . Il reprit ensuite le chemin de la prison, au milieu d'une multitude de spectateurs attendris et cons-ternés. Pour lui, d'un air plus ouvert et plus af-fable que jamais, il les saluait amicalement et se recommandait à leurs prières. Arrivé dans la chambre où l'attendaient ses deux confrères et plusieurs personnes du dehors, il les fit mettre à genoux, et récita avec eux le Te Deum, en ac-tion de grâces, disait-il, de l'insigne faveur que le ciel lui préparait. Dans l'après-dinée il reçut les derniers adieux des cinq témoins qui avaient été appelés à cons-tater, suivant la loi, l'identité de sa personne. Il les exhorta fortement à persévérer dans la foi qu'il allait sceller de son sang, et leur promit de ne pas les oublier auprès de Dieu. Ils le quit-tèrent fondant en larmes et déplorant la perte d'un si bon pasteur. Le reste du jour fut employé à contenter les désirs empressés des fidèles qui venaient en foule -81 - 1 M. Musart eut ensuite quelque scrupule d'avoir ainsi parlé aux juges il chargea une personne de leur assurer que son intention n'avait point été de rien dire qui pût les offenser ou leur faire de la peine. 4
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Pour lui, d'un air plus ouvert et plus af-fable que jamais, il les saluait amicalement et se recommandait à leurs prières.
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-81 -s'adressant aux juges, je vous pardonne ma mort. La première chose que je ferai auprès de Dieu sera de le prier qu'il daigne vous ouvrir les yeux 1 . Il reprit ensuite le chemin de la prison, au milieu d'une multitude de spectateurs attendris et cons-ternés. Pour lui, d'un air plus ouvert et plus af-fable que jamais, il les saluait amicalement et se recommandait à leurs prières. Arrivé dans la chambre où l'attendaient ses deux confrères et plusieurs personnes du dehors, il les fit mettre à genoux, et récita avec eux le Te Deum, en ac-tion de grâces, disait-il, de l'insigne faveur que le ciel lui préparait. Dans l'après-dinée il reçut les derniers adieux des cinq témoins qui avaient été appelés à cons-tater, suivant la loi, l'identité de sa personne. Il les exhorta fortement à persévérer dans la foi qu'il allait sceller de son sang, et leur promit de ne pas les oublier auprès de Dieu. @Us le quit-tèrent fondant en larmes et déplorant la perte d'un si bon pasteur. Le reste du jour fut employé à contenter les désirs empressés des fidèles qui venaient en foule@@@@@@ 1 M. Musart eut ensuite quelque scrupule d'avoir ainsi parlé aux juges il chargea une personne de leur assurer que son intention n'avait point été de rien dire qui pût les offenser ou leur faire de la peine. 4
-81 -s'adressant aux juges, je vous pardonne ma mort. La première chose que je ferai auprès de Dieu sera de le prier qu'il daigne vous ouvrir les yeux 1 . Il reprit ensuite le chemin de la prison, au milieu d'une multitude de spectateurs attendris et cons-ternés. Pour lui, d'un air plus ouvert et plus af-fable que jamais, il les saluait amicalement et se recommandait à leurs prières. Arrivé dans la chambre où l'attendaient ses deux confrères et plusieurs personnes du dehors, il les fit mettre à genoux, et récita avec eux le Te Deum, en ac-tion de grâces, disait-il, de l'insigne faveur que le ciel lui préparait. Dans l'après-dinée il reçut les derniers adieux des cinq témoins qui avaient été appelés à cons-tater, suivant la loi, l'identité de sa personne. Il les exhorta fortement à persévérer dans la foi qu'il allait sceller de son sang, et leur promit de ne pas les oublier auprès de Dieu. Ils le quit-tèrent fondant en larmes et déplorant la perte d'un si bon pasteur. Le reste du jour fut employé à contenter les désirs empressés des fidèles qui venaient en foule -81 - 1 M. Musart eut ensuite quelque scrupule d'avoir ainsi parlé aux juges il chargea une personne de leur assurer que son intention n'avait point été de rien dire qui pût les offenser ou leur faire de la peine. 4
Dans l'après-dinée il reçut les derniers adieux des cinq témoins qui avaient été appelés à cons-tater, suivant la loi, l'identité de sa personne.
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-81 -s'adressant aux juges, je vous pardonne ma mort. La première chose que je ferai auprès de Dieu sera de le prier qu'il daigne vous ouvrir les yeux 1 . Il reprit ensuite le chemin de la prison, au milieu d'une multitude de spectateurs attendris et cons-ternés. Pour lui, d'un air plus ouvert et plus af-fable que jamais, il les saluait amicalement et se recommandait à leurs prières. Arrivé dans la chambre où l'attendaient ses deux confrères et plusieurs personnes du dehors, il les fit mettre à genoux, et récita avec eux le Te Deum, en ac-tion de grâces, disait-il, de l'insigne faveur que le ciel lui préparait. Dans l'après-dinée il reçut les derniers adieux des cinq témoins qui avaient été appelés à cons-tater, suivant la loi, l'identité de sa personne. Il les exhorta fortement à persévérer dans la foi qu'il allait sceller de son sang, et leur promit de ne pas les oublier auprès de Dieu. Us le quit-tèrent fondant en larmes et déplorant la perte d'un si bon pasteur. Le reste du jour fut employé à contenter les désirs empressés des fidèles qui venaient en foule 1 M. Musart eut ensuite quelque scrupule d'avoir ainsi parlé aux juges il chargea une personne de leur assurer que son intention n'avait point été de rien dire qui pût les offenser ou leur faire de la peine. 4
-81 -s'adressant aux juges, je vous pardonne ma mort. La première chose que je ferai auprès de Dieu sera de le prier qu'il daigne vous ouvrir les yeux 1 . Il reprit ensuite le chemin de la prison, au milieu d'une multitude de spectateurs attendris et cons-ternés. Pour lui, d'un air plus ouvert et plus af-fable que jamais, il les saluait amicalement et se recommandait à leurs prières. Arrivé dans la chambre où l'attendaient ses deux confrères et plusieurs personnes du dehors, il les fit mettre à genoux, et récita avec eux le Te Deum, en ac-tion de grâces, disait-il, de l'insigne faveur que le ciel lui préparait. Dans l'après-dinée il reçut les derniers adieux des cinq témoins qui avaient été appelés à cons-tater, suivant la loi, l'identité de sa personne. Il les exhorta fortement à persévérer dans la foi qu'il allait sceller de son sang, et leur promit de ne pas les oublier auprès de Dieu. @Us le quit-tèrent fondant en larmes et déplorant la perte d'un si bon pasteur. Le reste du jour fut employé à contenter les désirs empressés des fidèles qui venaient en foule@@@@@@ 1 M. Musart eut ensuite quelque scrupule d'avoir ainsi parlé aux juges il chargea une personne de leur assurer que son intention n'avait point été de rien dire qui pût les offenser ou leur faire de la peine. 4
-81 -s'adressant aux juges, je vous pardonne ma mort. La première chose que je ferai auprès de Dieu sera de le prier qu'il daigne vous ouvrir les yeux 1 . Il reprit ensuite le chemin de la prison, au milieu d'une multitude de spectateurs attendris et cons-ternés. Pour lui, d'un air plus ouvert et plus af-fable que jamais, il les saluait amicalement et se recommandait à leurs prières. Arrivé dans la chambre où l'attendaient ses deux confrères et plusieurs personnes du dehors, il les fit mettre à genoux, et récita avec eux le Te Deum, en ac-tion de grâces, disait-il, de l'insigne faveur que le ciel lui préparait. Dans l'après-dinée il reçut les derniers adieux des cinq témoins qui avaient été appelés à cons-tater, suivant la loi, l'identité de sa personne. Il les exhorta fortement à persévérer dans la foi qu'il allait sceller de son sang, et leur promit de ne pas les oublier auprès de Dieu. Ils le quit-tèrent fondant en larmes et déplorant la perte d'un si bon pasteur. Le reste du jour fut employé à contenter les désirs empressés des fidèles qui venaient en foule -81 - 1 M. Musart eut ensuite quelque scrupule d'avoir ainsi parlé aux juges il chargea une personne de leur assurer que son intention n'avait point été de rien dire qui pût les offenser ou leur faire de la peine. 4
Le reste du jour fut employé à contenter les désirs empressés des fidèles qui venaient en foule 1 M. Musart eut ensuite quelque scrupule d'avoir ainsi parlé aux juges il chargea une personne de leur assurer que son intention n'avait point été de rien dire qui pût les offenser ou leur faire de la peine.
Le reste du jour fut employé à contenter les désirs empressés des fidèles qui venaient en foule -81 - 1 M. Musart eut ensuite quelque scrupule d'avoir ainsi parlé aux juges il chargea une personne de leur assurer que son intention n'avait point été de rien dire qui pût les offenser ou leur faire de la peine.
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-463 -déclaré se trouva conforme à ce que l'on voyait de ses yeux les os des cuisses portaient la marque des coups de hache ou de sabre, etc. Ces restes des deux martyrs, sans être tout à fait confondus, étaient trop en contact pour qu'il fût aisé d'éviter toute erreur. Ce qu'on voulait, c'étaient les restes du vénérable Paquot, que Reims avait si bien connu. Il n'en était pas de même de M. Suny, dont le nom était resté dans un tel oubli que madame Baudemont elle-même l'ignorait complètement le procès-verbal que nous avons sous les yeux en est la preuve. Mais Dieu, en faisant donner à M. Suny, par M. Chan-traine, une sépulture commune avec M. Paquot, conserya le nom, et quelque chose de plus que le nom de ce courageux athlète qui, après avoir été renversé dans une première lutte contre l'en-fer, s'était relevé et avait triomphé au prix de son sang. En effet, madame Baudemont, croyant n'enlever que les ossements de M. Paquot, en enleva aussi quelques-uns de M. Suny. Elle et sa compagne, encore plus riches qu'elles ne pen-saient, enveloppèrent leur pieux larcin dans des linges blancs, qu'elles emportèrent aux applau-dissements unanimes de ces braves gens, qui promirent bien de ne pas les trahir et qui tinrent parole. Ce fut en retournant à la ville que cet heu-
-463 -déclaré se trouva conforme à ce que l'on voyait de ses yeux les os des cuisses portaient la marque des coups de hache ou de sabre, etc. Ces restes des deux martyrs, sans être tout à fait confondus, étaient trop en contact pour qu'il fût aisé d'éviter toute erreur. Ce qu'on voulait, c'étaient les restes du vénérable Paquot, que Reims avait si bien connu. Il n'en était pas de même de M. Suny, dont le nom était resté dans un tel oubli que madame Baudemont elle-même l'ignorait complètement le procès-verbal que nous avons sous les yeux en est la preuve. Mais Dieu, en faisant donner à M. Suny, par M. Chan-traine, une sépulture commune avec M. Paquot, conserya le nom, et quelque chose de plus que le nom de ce courageux athlète qui, après avoir été renversé dans une première lutte contre l'en-fer, s'était relevé et avait triomphé au prix de son sang. En effet, madame Baudemont, croyant n'enlever que les ossements de M. Paquot, en enleva aussi quelques-uns de M. Suny. Elle et sa compagne, encore plus riches qu'elles ne pen-saient, enveloppèrent leur pieux larcin dans des linges blancs, qu'elles emportèrent aux applau-dissements unanimes de ces braves gens, qui promirent bien de ne pas les trahir et qui tinrent parole. Ce fut en retournant à la ville que cet heu-
-463 -déclaré se trouva conforme à ce que l'on voyait de ses yeux les os des cuisses portaient la marque des coups de hache ou de sabre, etc. Ces restes des deux martyrs, sans être tout à fait confondus, étaient trop en contact pour qu'il fût aisé d'éviter toute erreur. Ce qu'on voulait, c'étaient les restes du vénérable Paquot, que Reims avait si bien connu. Il n'en était pas de même de M. Suny, dont le nom était resté dans un tel oubli que madame Baudemont elle-même l'ignorait complètement le procès-verbal que nous avons sous les yeux en est la preuve. Mais Dieu, en faisant donner à M. Suny, par M. Chan-traine, une sépulture commune avec M. Paquot, conserva le nom, et quelque chose de plus que le nom de ce courageux athlète qui, après avoir été renversé dans une première lutte contre l'en-fer, s'était relevé et avait triomphé au prix de son sang. En effet, madame Baudemont, croyant n'enlever que les ossements de M. Paquot, en enleva aussi quelques-uns de M. Suny. Elle et sa compagne, encore plus riches qu'elles ne pen-saient, enveloppèrent leur pieux larcin dans des linges blancs, qu'elles emportèrent aux applau-dissements unanimes de ces braves gens, qui promirent bien de ne pas les trahir et qui tinrent parole. Ce fut en retournant à la ville que cet heu-
-463 -déclaré se trouva conforme à ce que l'on voyait de ses yeux les os des cuisses portaient la marque des coups de hache ou de sabre, etc.
-463 -déclaré se trouva conforme à ce que l'on voyait de ses yeux les os des cuisses portaient la marque des coups de hache ou de sabre, etc.
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-463 -déclaré se trouva conforme à ce que l'on voyait de ses yeux les os des cuisses portaient la marque des coups de hache ou de sabre, etc. Ces restes des deux martyrs, sans être tout à fait confondus, étaient trop en contact pour qu'il fût aisé d'éviter toute erreur. Ce qu'on voulait, c'étaient les restes du vénérable Paquot, que Reims avait si bien connu. Il n'en était pas de même de M. Suny, dont le nom était resté dans un tel oubli que madame Baudemont elle-même l'ignorait complètement le procès-verbal que nous avons sous les yeux en est la preuve. Mais Dieu, en faisant donner à M. Suny, par M. Chan-traine, une sépulture commune avec M. Paquot, conserya le nom, et quelque chose de plus que le nom de ce courageux athlète qui, après avoir été renversé dans une première lutte contre l'en-fer, s'était relevé et avait triomphé au prix de son sang. En effet, madame Baudemont, croyant n'enlever que les ossements de M. Paquot, en enleva aussi quelques-uns de M. Suny. Elle et sa compagne, encore plus riches qu'elles ne pen-saient, enveloppèrent leur pieux larcin dans des linges blancs, qu'elles emportèrent aux applau-dissements unanimes de ces braves gens, qui promirent bien de ne pas les trahir et qui tinrent parole. Ce fut en retournant à la ville que cet heu-
-463 -déclaré se trouva conforme à ce que l'on voyait de ses yeux les os des cuisses portaient la marque des coups de hache ou de sabre, etc. Ces restes des deux martyrs, sans être tout à fait confondus, étaient trop en contact pour qu'il fût aisé d'éviter toute erreur. Ce qu'on voulait, c'étaient les restes du vénérable Paquot, que Reims avait si bien connu. Il n'en était pas de même de M. Suny, dont le nom était resté dans un tel oubli que madame Baudemont elle-même l'ignorait complètement le procès-verbal que nous avons sous les yeux en est la preuve. Mais Dieu, en faisant donner à M. Suny, par M. Chan-traine, une sépulture commune avec M. Paquot, conserya le nom, et quelque chose de plus que le nom de ce courageux athlète qui, après avoir été renversé dans une première lutte contre l'en-fer, s'était relevé et avait triomphé au prix de son sang. En effet, madame Baudemont, croyant n'enlever que les ossements de M. Paquot, en enleva aussi quelques-uns de M. Suny. Elle et sa compagne, encore plus riches qu'elles ne pen-saient, enveloppèrent leur pieux larcin dans des linges blancs, qu'elles emportèrent aux applau-dissements unanimes de ces braves gens, qui promirent bien de ne pas les trahir et qui tinrent parole. Ce fut en retournant à la ville que cet heu-
-463 -déclaré se trouva conforme à ce que l'on voyait de ses yeux les os des cuisses portaient la marque des coups de hache ou de sabre, etc. Ces restes des deux martyrs, sans être tout à fait confondus, étaient trop en contact pour qu'il fût aisé d'éviter toute erreur. Ce qu'on voulait, c'étaient les restes du vénérable Paquot, que Reims avait si bien connu. Il n'en était pas de même de M. Suny, dont le nom était resté dans un tel oubli que madame Baudemont elle-même l'ignorait complètement le procès-verbal que nous avons sous les yeux en est la preuve. Mais Dieu, en faisant donner à M. Suny, par M. Chan-traine, une sépulture commune avec M. Paquot, conserva le nom, et quelque chose de plus que le nom de ce courageux athlète qui, après avoir été renversé dans une première lutte contre l'en-fer, s'était relevé et avait triomphé au prix de son sang. En effet, madame Baudemont, croyant n'enlever que les ossements de M. Paquot, en enleva aussi quelques-uns de M. Suny. Elle et sa compagne, encore plus riches qu'elles ne pen-saient, enveloppèrent leur pieux larcin dans des linges blancs, qu'elles emportèrent aux applau-dissements unanimes de ces braves gens, qui promirent bien de ne pas les trahir et qui tinrent parole. Ce fut en retournant à la ville que cet heu-
Ces restes des deux martyrs, sans être tout à fait confondus, étaient trop en contact pour qu'il fût aisé d'éviter toute erreur.
Ces restes des deux martyrs, sans être tout à fait confondus, étaient trop en contact pour qu'il fût aisé d'éviter toute erreur.
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-463 -déclaré se trouva conforme à ce que l'on voyait de ses yeux les os des cuisses portaient la marque des coups de hache ou de sabre, etc. Ces restes des deux martyrs, sans être tout à fait confondus, étaient trop en contact pour qu'il fût aisé d'éviter toute erreur. Ce qu'on voulait, c'étaient les restes du vénérable Paquot, que Reims avait si bien connu. Il n'en était pas de même de M. Suny, dont le nom était resté dans un tel oubli que madame Baudemont elle-même l'ignorait complètement le procès-verbal que nous avons sous les yeux en est la preuve. Mais Dieu, en faisant donner à M. Suny, par M. Chan-traine, une sépulture commune avec M. Paquot, conserya le nom, et quelque chose de plus que le nom de ce courageux athlète qui, après avoir été renversé dans une première lutte contre l'en-fer, s'était relevé et avait triomphé au prix de son sang. En effet, madame Baudemont, croyant n'enlever que les ossements de M. Paquot, en enleva aussi quelques-uns de M. Suny. Elle et sa compagne, encore plus riches qu'elles ne pen-saient, enveloppèrent leur pieux larcin dans des linges blancs, qu'elles emportèrent aux applau-dissements unanimes de ces braves gens, qui promirent bien de ne pas les trahir et qui tinrent parole. Ce fut en retournant à la ville que cet heu-
-463 -déclaré se trouva conforme à ce que l'on voyait de ses yeux les os des cuisses portaient la marque des coups de hache ou de sabre, etc. Ces restes des deux martyrs, sans être tout à fait confondus, étaient trop en contact pour qu'il fût aisé d'éviter toute erreur. Ce qu'on voulait, c'étaient les restes du vénérable Paquot, que Reims avait si bien connu. Il n'en était pas de même de M. Suny, dont le nom était resté dans un tel oubli que madame Baudemont elle-même l'ignorait complètement le procès-verbal que nous avons sous les yeux en est la preuve. Mais Dieu, en faisant donner à M. Suny, par M. Chan-traine, une sépulture commune avec M. Paquot, conserya le nom, et quelque chose de plus que le nom de ce courageux athlète qui, après avoir été renversé dans une première lutte contre l'en-fer, s'était relevé et avait triomphé au prix de son sang. En effet, madame Baudemont, croyant n'enlever que les ossements de M. Paquot, en enleva aussi quelques-uns de M. Suny. Elle et sa compagne, encore plus riches qu'elles ne pen-saient, enveloppèrent leur pieux larcin dans des linges blancs, qu'elles emportèrent aux applau-dissements unanimes de ces braves gens, qui promirent bien de ne pas les trahir et qui tinrent parole. Ce fut en retournant à la ville que cet heu-
-463 -déclaré se trouva conforme à ce que l'on voyait de ses yeux les os des cuisses portaient la marque des coups de hache ou de sabre, etc. Ces restes des deux martyrs, sans être tout à fait confondus, étaient trop en contact pour qu'il fût aisé d'éviter toute erreur. Ce qu'on voulait, c'étaient les restes du vénérable Paquot, que Reims avait si bien connu. Il n'en était pas de même de M. Suny, dont le nom était resté dans un tel oubli que madame Baudemont elle-même l'ignorait complètement le procès-verbal que nous avons sous les yeux en est la preuve. Mais Dieu, en faisant donner à M. Suny, par M. Chan-traine, une sépulture commune avec M. Paquot, conserva le nom, et quelque chose de plus que le nom de ce courageux athlète qui, après avoir été renversé dans une première lutte contre l'en-fer, s'était relevé et avait triomphé au prix de son sang. En effet, madame Baudemont, croyant n'enlever que les ossements de M. Paquot, en enleva aussi quelques-uns de M. Suny. Elle et sa compagne, encore plus riches qu'elles ne pen-saient, enveloppèrent leur pieux larcin dans des linges blancs, qu'elles emportèrent aux applau-dissements unanimes de ces braves gens, qui promirent bien de ne pas les trahir et qui tinrent parole. Ce fut en retournant à la ville que cet heu-
Ce qu'on voulait, c'étaient les restes du vénérable Paquot, que Reims avait si bien connu.
Ce qu'on voulait, c'étaient les restes du vénérable Paquot, que Reims avait si bien connu.
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-463 -déclaré se trouva conforme à ce que l'on voyait de ses yeux les os des cuisses portaient la marque des coups de hache ou de sabre, etc. Ces restes des deux martyrs, sans être tout à fait confondus, étaient trop en contact pour qu'il fût aisé d'éviter toute erreur. Ce qu'on voulait, c'étaient les restes du vénérable Paquot, que Reims avait si bien connu. Il n'en était pas de même de M. Suny, dont le nom était resté dans un tel oubli que madame Baudemont elle-même l'ignorait complètement le procès-verbal que nous avons sous les yeux en est la preuve. Mais Dieu, en faisant donner à M. Suny, par M. Chan-traine, une sépulture commune avec M. Paquot, conserya le nom, et quelque chose de plus que le nom de ce courageux athlète qui, après avoir été renversé dans une première lutte contre l'en-fer, s'était relevé et avait triomphé au prix de son sang. En effet, madame Baudemont, croyant n'enlever que les ossements de M. Paquot, en enleva aussi quelques-uns de M. Suny. Elle et sa compagne, encore plus riches qu'elles ne pen-saient, enveloppèrent leur pieux larcin dans des linges blancs, qu'elles emportèrent aux applau-dissements unanimes de ces braves gens, qui promirent bien de ne pas les trahir et qui tinrent parole. Ce fut en retournant à la ville que cet heu-
-463 -déclaré se trouva conforme à ce que l'on voyait de ses yeux les os des cuisses portaient la marque des coups de hache ou de sabre, etc. Ces restes des deux martyrs, sans être tout à fait confondus, étaient trop en contact pour qu'il fût aisé d'éviter toute erreur. Ce qu'on voulait, c'étaient les restes du vénérable Paquot, que Reims avait si bien connu. Il n'en était pas de même de M. Suny, dont le nom était resté dans un tel oubli que madame Baudemont elle-même l'ignorait complètement le procès-verbal que nous avons sous les yeux en est la preuve. Mais Dieu, en faisant donner à M. Suny, par M. Chan-traine, une sépulture commune avec M. Paquot, conserya le nom, et quelque chose de plus que le nom de ce courageux athlète qui, après avoir été renversé dans une première lutte contre l'en-fer, s'était relevé et avait triomphé au prix de son sang. En effet, madame Baudemont, croyant n'enlever que les ossements de M. Paquot, en enleva aussi quelques-uns de M. Suny. Elle et sa compagne, encore plus riches qu'elles ne pen-saient, enveloppèrent leur pieux larcin dans des linges blancs, qu'elles emportèrent aux applau-dissements unanimes de ces braves gens, qui promirent bien de ne pas les trahir et qui tinrent parole. Ce fut en retournant à la ville que cet heu-
-463 -déclaré se trouva conforme à ce que l'on voyait de ses yeux les os des cuisses portaient la marque des coups de hache ou de sabre, etc. Ces restes des deux martyrs, sans être tout à fait confondus, étaient trop en contact pour qu'il fût aisé d'éviter toute erreur. Ce qu'on voulait, c'étaient les restes du vénérable Paquot, que Reims avait si bien connu. Il n'en était pas de même de M. Suny, dont le nom était resté dans un tel oubli que madame Baudemont elle-même l'ignorait complètement le procès-verbal que nous avons sous les yeux en est la preuve. Mais Dieu, en faisant donner à M. Suny, par M. Chan-traine, une sépulture commune avec M. Paquot, conserva le nom, et quelque chose de plus que le nom de ce courageux athlète qui, après avoir été renversé dans une première lutte contre l'en-fer, s'était relevé et avait triomphé au prix de son sang. En effet, madame Baudemont, croyant n'enlever que les ossements de M. Paquot, en enleva aussi quelques-uns de M. Suny. Elle et sa compagne, encore plus riches qu'elles ne pen-saient, enveloppèrent leur pieux larcin dans des linges blancs, qu'elles emportèrent aux applau-dissements unanimes de ces braves gens, qui promirent bien de ne pas les trahir et qui tinrent parole. Ce fut en retournant à la ville que cet heu-
Il n'en était pas de même de M. Suny, dont le nom était resté dans un tel oubli que madame Baudemont elle-même l'ignorait complètement le procès-verbal que nous avons sous les yeux en est la preuve.
Il n'en était pas de même de M. Suny, dont le nom était resté dans un tel oubli que madame Baudemont elle-même l'ignorait complètement le procès-verbal que nous avons sous les yeux en est la preuve.
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-463 -déclaré se trouva conforme à ce que l'on voyait de ses yeux les os des cuisses portaient la marque des coups de hache ou de sabre, etc. Ces restes des deux martyrs, sans être tout à fait confondus, étaient trop en contact pour qu'il fût aisé d'éviter toute erreur. Ce qu'on voulait, c'étaient les restes du vénérable Paquot, que Reims avait si bien connu. Il n'en était pas de même de M. Suny, dont le nom était resté dans un tel oubli que madame Baudemont elle-même l'ignorait complètement le procès-verbal que nous avons sous les yeux en est la preuve. Mais Dieu, en faisant donner à M. Suny, par M. Chan-traine, une sépulture commune avec M. Paquot, conserya le nom, et quelque chose de plus que le nom de ce courageux athlète qui, après avoir été renversé dans une première lutte contre l'en-fer, s'était relevé et avait triomphé au prix de son sang. En effet, madame Baudemont, croyant n'enlever que les ossements de M. Paquot, en enleva aussi quelques-uns de M. Suny. Elle et sa compagne, encore plus riches qu'elles ne pen-saient, enveloppèrent leur pieux larcin dans des linges blancs, qu'elles emportèrent aux applau-dissements unanimes de ces braves gens, qui promirent bien de ne pas les trahir et qui tinrent parole. Ce fut en retournant à la ville que cet heu-
-463 -déclaré se trouva conforme à ce que l'on voyait de ses yeux les os des cuisses portaient la marque des coups de hache ou de sabre, etc. Ces restes des deux martyrs, sans être tout à fait confondus, étaient trop en contact pour qu'il fût aisé d'éviter toute erreur. Ce qu'on voulait, c'étaient les restes du vénérable Paquot, que Reims avait si bien connu. Il n'en était pas de même de M. Suny, dont le nom était resté dans un tel oubli que madame Baudemont elle-même l'ignorait complètement le procès-verbal que nous avons sous les yeux en est la preuve. Mais Dieu, en faisant donner à M. Suny, par M. Chan-traine, une sépulture commune avec M. Paquot, conserya le nom, et quelque chose de plus que le nom de ce courageux athlète qui, après avoir été renversé dans une première lutte contre l'en-fer, s'était relevé et avait triomphé au prix de son sang. En effet, madame Baudemont, croyant n'enlever que les ossements de M. Paquot, en enleva aussi quelques-uns de M. Suny. Elle et sa compagne, encore plus riches qu'elles ne pen-saient, enveloppèrent leur pieux larcin dans des linges blancs, qu'elles emportèrent aux applau-dissements unanimes de ces braves gens, qui promirent bien de ne pas les trahir et qui tinrent parole. Ce fut en retournant à la ville que cet heu-
-463 -déclaré se trouva conforme à ce que l'on voyait de ses yeux les os des cuisses portaient la marque des coups de hache ou de sabre, etc. Ces restes des deux martyrs, sans être tout à fait confondus, étaient trop en contact pour qu'il fût aisé d'éviter toute erreur. Ce qu'on voulait, c'étaient les restes du vénérable Paquot, que Reims avait si bien connu. Il n'en était pas de même de M. Suny, dont le nom était resté dans un tel oubli que madame Baudemont elle-même l'ignorait complètement le procès-verbal que nous avons sous les yeux en est la preuve. Mais Dieu, en faisant donner à M. Suny, par M. Chan-traine, une sépulture commune avec M. Paquot, conserva le nom, et quelque chose de plus que le nom de ce courageux athlète qui, après avoir été renversé dans une première lutte contre l'en-fer, s'était relevé et avait triomphé au prix de son sang. En effet, madame Baudemont, croyant n'enlever que les ossements de M. Paquot, en enleva aussi quelques-uns de M. Suny. Elle et sa compagne, encore plus riches qu'elles ne pen-saient, enveloppèrent leur pieux larcin dans des linges blancs, qu'elles emportèrent aux applau-dissements unanimes de ces braves gens, qui promirent bien de ne pas les trahir et qui tinrent parole. Ce fut en retournant à la ville que cet heu-
Mais Dieu, en faisant donner à M. Suny, par M. Chan-traine, une sépulture commune avec M. Paquot, conserya le nom, et quelque chose de plus que le nom de ce courageux athlète qui, après avoir été renversé dans une première lutte contre l'en-fer, s'était relevé et avait triomphé au prix de son sang.
Mais Dieu, en faisant donner à M. Suny, par M. Chan-traine, une sépulture commune avec M. Paquot, conserva le nom, et quelque chose de plus que le nom de ce courageux athlète qui, après avoir été renversé dans une première lutte contre l'en-fer, s'était relevé et avait triomphé au prix de son sang.
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-463 -déclaré se trouva conforme à ce que l'on voyait de ses yeux les os des cuisses portaient la marque des coups de hache ou de sabre, etc. Ces restes des deux martyrs, sans être tout à fait confondus, étaient trop en contact pour qu'il fût aisé d'éviter toute erreur. Ce qu'on voulait, c'étaient les restes du vénérable Paquot, que Reims avait si bien connu. Il n'en était pas de même de M. Suny, dont le nom était resté dans un tel oubli que madame Baudemont elle-même l'ignorait complètement le procès-verbal que nous avons sous les yeux en est la preuve. Mais Dieu, en faisant donner à M. Suny, par M. Chan-traine, une sépulture commune avec M. Paquot, conserya le nom, et quelque chose de plus que le nom de ce courageux athlète qui, après avoir été renversé dans une première lutte contre l'en-fer, s'était relevé et avait triomphé au prix de son sang. En effet, madame Baudemont, croyant n'enlever que les ossements de M. Paquot, en enleva aussi quelques-uns de M. Suny. Elle et sa compagne, encore plus riches qu'elles ne pen-saient, enveloppèrent leur pieux larcin dans des linges blancs, qu'elles emportèrent aux applau-dissements unanimes de ces braves gens, qui promirent bien de ne pas les trahir et qui tinrent parole. Ce fut en retournant à la ville que cet heu-
-463 -déclaré se trouva conforme à ce que l'on voyait de ses yeux les os des cuisses portaient la marque des coups de hache ou de sabre, etc. Ces restes des deux martyrs, sans être tout à fait confondus, étaient trop en contact pour qu'il fût aisé d'éviter toute erreur. Ce qu'on voulait, c'étaient les restes du vénérable Paquot, que Reims avait si bien connu. Il n'en était pas de même de M. Suny, dont le nom était resté dans un tel oubli que madame Baudemont elle-même l'ignorait complètement le procès-verbal que nous avons sous les yeux en est la preuve. Mais Dieu, en faisant donner à M. Suny, par M. Chan-traine, une sépulture commune avec M. Paquot, conserya le nom, et quelque chose de plus que le nom de ce courageux athlète qui, après avoir été renversé dans une première lutte contre l'en-fer, s'était relevé et avait triomphé au prix de son sang. En effet, madame Baudemont, croyant n'enlever que les ossements de M. Paquot, en enleva aussi quelques-uns de M. Suny. Elle et sa compagne, encore plus riches qu'elles ne pen-saient, enveloppèrent leur pieux larcin dans des linges blancs, qu'elles emportèrent aux applau-dissements unanimes de ces braves gens, qui promirent bien de ne pas les trahir et qui tinrent parole. Ce fut en retournant à la ville que cet heu-
-463 -déclaré se trouva conforme à ce que l'on voyait de ses yeux les os des cuisses portaient la marque des coups de hache ou de sabre, etc. Ces restes des deux martyrs, sans être tout à fait confondus, étaient trop en contact pour qu'il fût aisé d'éviter toute erreur. Ce qu'on voulait, c'étaient les restes du vénérable Paquot, que Reims avait si bien connu. Il n'en était pas de même de M. Suny, dont le nom était resté dans un tel oubli que madame Baudemont elle-même l'ignorait complètement le procès-verbal que nous avons sous les yeux en est la preuve. Mais Dieu, en faisant donner à M. Suny, par M. Chan-traine, une sépulture commune avec M. Paquot, conserva le nom, et quelque chose de plus que le nom de ce courageux athlète qui, après avoir été renversé dans une première lutte contre l'en-fer, s'était relevé et avait triomphé au prix de son sang. En effet, madame Baudemont, croyant n'enlever que les ossements de M. Paquot, en enleva aussi quelques-uns de M. Suny. Elle et sa compagne, encore plus riches qu'elles ne pen-saient, enveloppèrent leur pieux larcin dans des linges blancs, qu'elles emportèrent aux applau-dissements unanimes de ces braves gens, qui promirent bien de ne pas les trahir et qui tinrent parole. Ce fut en retournant à la ville que cet heu-
En effet, madame Baudemont, croyant n'enlever que les ossements de M. Paquot, en enleva aussi quelques-uns de M. Suny.
En effet, madame Baudemont, croyant n'enlever que les ossements de M. Paquot, en enleva aussi quelques-uns de M. Suny.
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-463 -déclaré se trouva conforme à ce que l'on voyait de ses yeux les os des cuisses portaient la marque des coups de hache ou de sabre, etc. Ces restes des deux martyrs, sans être tout à fait confondus, étaient trop en contact pour qu'il fût aisé d'éviter toute erreur. Ce qu'on voulait, c'étaient les restes du vénérable Paquot, que Reims avait si bien connu. Il n'en était pas de même de M. Suny, dont le nom était resté dans un tel oubli que madame Baudemont elle-même l'ignorait complètement le procès-verbal que nous avons sous les yeux en est la preuve. Mais Dieu, en faisant donner à M. Suny, par M. Chan-traine, une sépulture commune avec M. Paquot, conserya le nom, et quelque chose de plus que le nom de ce courageux athlète qui, après avoir été renversé dans une première lutte contre l'en-fer, s'était relevé et avait triomphé au prix de son sang. En effet, madame Baudemont, croyant n'enlever que les ossements de M. Paquot, en enleva aussi quelques-uns de M. Suny. Elle et sa compagne, encore plus riches qu'elles ne pen-saient, enveloppèrent leur pieux larcin dans des linges blancs, qu'elles emportèrent aux applau-dissements unanimes de ces braves gens, qui promirent bien de ne pas les trahir et qui tinrent parole. Ce fut en retournant à la ville que cet heu-
-463 -déclaré se trouva conforme à ce que l'on voyait de ses yeux les os des cuisses portaient la marque des coups de hache ou de sabre, etc. Ces restes des deux martyrs, sans être tout à fait confondus, étaient trop en contact pour qu'il fût aisé d'éviter toute erreur. Ce qu'on voulait, c'étaient les restes du vénérable Paquot, que Reims avait si bien connu. Il n'en était pas de même de M. Suny, dont le nom était resté dans un tel oubli que madame Baudemont elle-même l'ignorait complètement le procès-verbal que nous avons sous les yeux en est la preuve. Mais Dieu, en faisant donner à M. Suny, par M. Chan-traine, une sépulture commune avec M. Paquot, conserya le nom, et quelque chose de plus que le nom de ce courageux athlète qui, après avoir été renversé dans une première lutte contre l'en-fer, s'était relevé et avait triomphé au prix de son sang. En effet, madame Baudemont, croyant n'enlever que les ossements de M. Paquot, en enleva aussi quelques-uns de M. Suny. Elle et sa compagne, encore plus riches qu'elles ne pen-saient, enveloppèrent leur pieux larcin dans des linges blancs, qu'elles emportèrent aux applau-dissements unanimes de ces braves gens, qui promirent bien de ne pas les trahir et qui tinrent parole. Ce fut en retournant à la ville que cet heu-
-463 -déclaré se trouva conforme à ce que l'on voyait de ses yeux les os des cuisses portaient la marque des coups de hache ou de sabre, etc. Ces restes des deux martyrs, sans être tout à fait confondus, étaient trop en contact pour qu'il fût aisé d'éviter toute erreur. Ce qu'on voulait, c'étaient les restes du vénérable Paquot, que Reims avait si bien connu. Il n'en était pas de même de M. Suny, dont le nom était resté dans un tel oubli que madame Baudemont elle-même l'ignorait complètement le procès-verbal que nous avons sous les yeux en est la preuve. Mais Dieu, en faisant donner à M. Suny, par M. Chan-traine, une sépulture commune avec M. Paquot, conserva le nom, et quelque chose de plus que le nom de ce courageux athlète qui, après avoir été renversé dans une première lutte contre l'en-fer, s'était relevé et avait triomphé au prix de son sang. En effet, madame Baudemont, croyant n'enlever que les ossements de M. Paquot, en enleva aussi quelques-uns de M. Suny. Elle et sa compagne, encore plus riches qu'elles ne pen-saient, enveloppèrent leur pieux larcin dans des linges blancs, qu'elles emportèrent aux applau-dissements unanimes de ces braves gens, qui promirent bien de ne pas les trahir et qui tinrent parole. Ce fut en retournant à la ville que cet heu-
Elle et sa compagne, encore plus riches qu'elles ne pen-saient, enveloppèrent leur pieux larcin dans des linges blancs, qu'elles emportèrent aux applau-dissements unanimes de ces braves gens, qui promirent bien de ne pas les trahir et qui tinrent parole.
Elle et sa compagne, encore plus riches qu'elles ne pen-saient, enveloppèrent leur pieux larcin dans des linges blancs, qu'elles emportèrent aux applau-dissements unanimes de ces braves gens, qui promirent bien de ne pas les trahir et qui tinrent parole.
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-463 -déclaré se trouva conforme à ce que l'on voyait de ses yeux les os des cuisses portaient la marque des coups de hache ou de sabre, etc. Ces restes des deux martyrs, sans être tout à fait confondus, étaient trop en contact pour qu'il fût aisé d'éviter toute erreur. Ce qu'on voulait, c'étaient les restes du vénérable Paquot, que Reims avait si bien connu. Il n'en était pas de même de M. Suny, dont le nom était resté dans un tel oubli que madame Baudemont elle-même l'ignorait complètement le procès-verbal que nous avons sous les yeux en est la preuve. Mais Dieu, en faisant donner à M. Suny, par M. Chan-traine, une sépulture commune avec M. Paquot, conserya le nom, et quelque chose de plus que le nom de ce courageux athlète qui, après avoir été renversé dans une première lutte contre l'en-fer, s'était relevé et avait triomphé au prix de son sang. En effet, madame Baudemont, croyant n'enlever que les ossements de M. Paquot, en enleva aussi quelques-uns de M. Suny. Elle et sa compagne, encore plus riches qu'elles ne pen-saient, enveloppèrent leur pieux larcin dans des linges blancs, qu'elles emportèrent aux applau-dissements unanimes de ces braves gens, qui promirent bien de ne pas les trahir et qui tinrent parole. Ce fut en retournant à la ville que cet heu-
-463 -déclaré se trouva conforme à ce que l'on voyait de ses yeux les os des cuisses portaient la marque des coups de hache ou de sabre, etc. Ces restes des deux martyrs, sans être tout à fait confondus, étaient trop en contact pour qu'il fût aisé d'éviter toute erreur. Ce qu'on voulait, c'étaient les restes du vénérable Paquot, que Reims avait si bien connu. Il n'en était pas de même de M. Suny, dont le nom était resté dans un tel oubli que madame Baudemont elle-même l'ignorait complètement le procès-verbal que nous avons sous les yeux en est la preuve. Mais Dieu, en faisant donner à M. Suny, par M. Chan-traine, une sépulture commune avec M. Paquot, conserya le nom, et quelque chose de plus que le nom de ce courageux athlète qui, après avoir été renversé dans une première lutte contre l'en-fer, s'était relevé et avait triomphé au prix de son sang. En effet, madame Baudemont, croyant n'enlever que les ossements de M. Paquot, en enleva aussi quelques-uns de M. Suny. Elle et sa compagne, encore plus riches qu'elles ne pen-saient, enveloppèrent leur pieux larcin dans des linges blancs, qu'elles emportèrent aux applau-dissements unanimes de ces braves gens, qui promirent bien de ne pas les trahir et qui tinrent parole. Ce fut en retournant à la ville que cet heu-
-463 -déclaré se trouva conforme à ce que l'on voyait de ses yeux les os des cuisses portaient la marque des coups de hache ou de sabre, etc. Ces restes des deux martyrs, sans être tout à fait confondus, étaient trop en contact pour qu'il fût aisé d'éviter toute erreur. Ce qu'on voulait, c'étaient les restes du vénérable Paquot, que Reims avait si bien connu. Il n'en était pas de même de M. Suny, dont le nom était resté dans un tel oubli que madame Baudemont elle-même l'ignorait complètement le procès-verbal que nous avons sous les yeux en est la preuve. Mais Dieu, en faisant donner à M. Suny, par M. Chan-traine, une sépulture commune avec M. Paquot, conserva le nom, et quelque chose de plus que le nom de ce courageux athlète qui, après avoir été renversé dans une première lutte contre l'en-fer, s'était relevé et avait triomphé au prix de son sang. En effet, madame Baudemont, croyant n'enlever que les ossements de M. Paquot, en enleva aussi quelques-uns de M. Suny. Elle et sa compagne, encore plus riches qu'elles ne pen-saient, enveloppèrent leur pieux larcin dans des linges blancs, qu'elles emportèrent aux applau-dissements unanimes de ces braves gens, qui promirent bien de ne pas les trahir et qui tinrent parole. Ce fut en retournant à la ville que cet heu-
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-15 -aiguës, dans les rhumatismes et dans l'hydropisie, par l'emploi de diurétiques. Diminution. - Elle diminue dans les affections névral-giques , dans les maladies chroniques dans lesquelles le renouvellement des tissus se fait difficilement, dans les ma-ladies de la moelle épinière et des reins. Dans le typhus , elle augmente d'abord pour diminuer bientôt après, tandis que dans la méningite elle augmente et reste constante pendant toute la durée de la maladie. § 27. Recherche chimique de l'urée. - On évapore au bain-marie jusqu'à consistance sirupeuse une petite quan-tité d'urine 20 à 25 grammes on épuise le résidu à plu-sieurs reprises par l'alcool on filtre et on évapore le liquide alcoolique au bain-marie on obtient ainsi de l'urée plus ou moins colorée. Si on la dissout dans un peu d'eau , et qu'on traite la solution avec de l'acide'oxalique ou nitrique, les combinaisons de ces acides avec l'urée se réparent sous forme de plaques brillantes ou de tables hexagonales. Si on n'avait affaire qu'à une petite quantité d'urée , on pro-duirait la réaction sous le microscope. § 28. Dosage de l'urée. - Pour le dosage de l'urée, on a proposé différents procédés, mais nous ne parlerons que de celui de Liebig qui nous paraît donner les résultats les plus exacts, et peut s'exécuter dans un temps relativement très-court. Ainsi, si on ajoute à une solution étendue d'urée une solution également étendue de nitrate mercurique et qu'on neutralise de temps en temps l'acide libre avec du carbonate de soude, on obtient un précipité floconneux abondant § 8 . Si on continue d'ajouter au liquide alter-nativement du nitrate mercurique et du carbonate de soude, il arrive un moment où, par l'addition d'une nouvelle goutte de la solution alcaline, on obtient une coloration jaune due à la formation d'hydrate mercurique ou de ni-trate mercurique basique. A ce moment, le liquide ne con-tient plus d'urée qui se trouve combinée avec l'oxyde mer-
-15 -aiguës, dans les rhumatismes et dans l'hydropisie, par l'emploi de diurétiques. Diminution. - Elle diminue dans les affections névral-giques , dans les maladies chroniques dans lesquelles le renouvellement des tissus se fait difficilement, dans les ma-ladies de la moelle épinière et des reins. Dans le typhus , elle augmente d'abord pour diminuer bientôt après, tandis que dans la méningite elle augmente et reste constante pendant toute la durée de la maladie. § 27. Recherche chimique de l'urée. - On évapore au bain-marie jusqu'à consistance sirupeuse une petite quan-tité d'urine 20 à 25 grammes on épuise le résidu à plu-sieurs reprises par l'alcool on filtre et on évapore le liquide alcoolique au bain-marie on obtient ainsi de l'urée plus ou moins colorée. Si on la dissout dans un peu d'eau , et qu'on traite la solution avec de l'acide'oxalique ou nitrique, les combinaisons de ces acides avec l'urée se réparent sous forme de plaques brillantes ou de tables hexagonales. Si on n'avait affaire qu'à une petite quantité d'urée , on pro-duirait la réaction sous le microscope. § 28. Dosage de l'urée. - Pour le dosage de l'urée, on a proposé différents procédés, mais nous ne parlerons que de celui de Liebig qui nous paraît donner les résultats les plus exacts, et peut s'exécuter dans un temps relativement très-court. Ainsi, si on ajoute à une solution étendue d'urée une solution également étendue de nitrate mercurique et qu'on neutralise de temps en temps l'acide libre avec du carbonate de soude, on obtient un précipité floconneux abondant § 8 . Si on continue d'ajouter au liquide alter-nativement du nitrate mercurique et du carbonate de soude, il arrive un moment où, par l'addition d'une nouvelle goutte de la solution alcaline, on obtient une coloration jaune due à la formation d'hydrate mercurique ou de ni-trate mercurique basique. A ce moment, le liquide ne con-tient plus d'urée qui se trouve combinée avec l'oxyde mer-
-15 -aiguës, dans les rhumatismes et dans l'hydropisie, par l'emploi de diurétiques. Diminution. -@Elle diminue dans les affections névral-giques@, dans les maladies chroniques dans lesquelles le renouvellement des tissus se fait difficilement, dans les ma-ladies de la moelle épinière et des reins. Dans le typhus@, elle augmente d'abord pour diminuer bientôt après, tandis que dans la méningite elle augmente et reste constante pendant toute la durée de la maladie. § 27. Recherche chimique de l'urée. -@On évapore au bain-marie jusqu'à consistance sirupeuse une petite quan-tité d'urine 20 à 25 grammes on épuise le résidu à plu-sieurs reprises par l'alcool on filtre et on évapore le liquide alcoolique au bain-marie on obtien@ ainsi de l'urée plus ou moins colorée. Si on la dissout dans un peu d'eau@, et qu'on traite la solution avec de l'acide oxalique ou nitrique, les combinaisons de ces acides avec l'urée se réparent sous forme de plaques brillantes ou de tables hexagonales. Si on n'avait affaire qu'à une petite quantité d'urée@, on pro-duirait la réaction sous le microscope. § 28. Dosage de l'urée. -@Pour le dosage de l'urée, on a proposé différents procédés, mais nous ne parlerons que de celui de Liebig qui nous paraît donner les résultats les plus exacts, et peut s'exécuter dans un temps relativement très-court. Ainsi, si on ajoute à une solution étendue d'urée une solution également étendue de nitrate mercurique et qu'on neutralise de temps en temps l'acide libre avec du carbonate de soude, on obtient un précipité floconneux abondant § 8 . Si on continue d'ajouter au liquide alter-nativement du nitrate mercurique et du carbonate de soude, il arrive un moment où, par l'addition d'une nouvelle goutte de la solution alcaline, on obtient une coloration jaune due à la formation d'hydrate mercurique ou de ni-trate mercurique basique. A ce moment, le liquide ne con-tient plus d'urée qui se trouve combinée avec l'oxyde mer-
-15 -aiguës, dans les rhumatismes et dans l'hydropisie, par l'emploi de diurétiques.
-15 -aiguës, dans les rhumatismes et dans l'hydropisie, par l'emploi de diurétiques.
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-15 -aiguës, dans les rhumatismes et dans l'hydropisie, par l'emploi de diurétiques. Diminution. - Elle diminue dans les affections névral-giques , dans les maladies chroniques dans lesquelles le renouvellement des tissus se fait difficilement, dans les ma-ladies de la moelle épinière et des reins. Dans le typhus , elle augmente d'abord pour diminuer bientôt après, tandis que dans la méningite elle augmente et reste constante pendant toute la durée de la maladie. § 27. Recherche chimique de l'urée. - On évapore au bain-marie jusqu'à consistance sirupeuse une petite quan-tité d'urine 20 à 25 grammes on épuise le résidu à plu-sieurs reprises par l'alcool on filtre et on évapore le liquide alcoolique au bain-marie on obtient ainsi de l'urée plus ou moins colorée. Si on la dissout dans un peu d'eau , et qu'on traite la solution avec de l'acide'oxalique ou nitrique, les combinaisons de ces acides avec l'urée se réparent sous forme de plaques brillantes ou de tables hexagonales. Si on n'avait affaire qu'à une petite quantité d'urée , on pro-duirait la réaction sous le microscope. § 28. Dosage de l'urée. - Pour le dosage de l'urée, on a proposé différents procédés, mais nous ne parlerons que de celui de Liebig qui nous paraît donner les résultats les plus exacts, et peut s'exécuter dans un temps relativement très-court. Ainsi, si on ajoute à une solution étendue d'urée une solution également étendue de nitrate mercurique et qu'on neutralise de temps en temps l'acide libre avec du carbonate de soude, on obtient un précipité floconneux abondant § 8 . Si on continue d'ajouter au liquide alter-nativement du nitrate mercurique et du carbonate de soude, il arrive un moment où, par l'addition d'une nouvelle goutte de la solution alcaline, on obtient une coloration jaune due à la formation d'hydrate mercurique ou de ni-trate mercurique basique. A ce moment, le liquide ne con-tient plus d'urée qui se trouve combinée avec l'oxyde mer-
-15 -aiguës, dans les rhumatismes et dans l'hydropisie, par l'emploi de diurétiques. Diminution. - Elle diminue dans les affections névral-giques , dans les maladies chroniques dans lesquelles le renouvellement des tissus se fait difficilement, dans les ma-ladies de la moelle épinière et des reins. Dans le typhus , elle augmente d'abord pour diminuer bientôt après, tandis que dans la méningite elle augmente et reste constante pendant toute la durée de la maladie. § 27. Recherche chimique de l'urée. - On évapore au bain-marie jusqu'à consistance sirupeuse une petite quan-tité d'urine 20 à 25 grammes on épuise le résidu à plu-sieurs reprises par l'alcool on filtre et on évapore le liquide alcoolique au bain-marie on obtient ainsi de l'urée plus ou moins colorée. Si on la dissout dans un peu d'eau , et qu'on traite la solution avec de l'acide'oxalique ou nitrique, les combinaisons de ces acides avec l'urée se réparent sous forme de plaques brillantes ou de tables hexagonales. Si on n'avait affaire qu'à une petite quantité d'urée , on pro-duirait la réaction sous le microscope. § 28. Dosage de l'urée. - Pour le dosage de l'urée, on a proposé différents procédés, mais nous ne parlerons que de celui de Liebig qui nous paraît donner les résultats les plus exacts, et peut s'exécuter dans un temps relativement très-court. Ainsi, si on ajoute à une solution étendue d'urée une solution également étendue de nitrate mercurique et qu'on neutralise de temps en temps l'acide libre avec du carbonate de soude, on obtient un précipité floconneux abondant § 8 . Si on continue d'ajouter au liquide alter-nativement du nitrate mercurique et du carbonate de soude, il arrive un moment où, par l'addition d'une nouvelle goutte de la solution alcaline, on obtient une coloration jaune due à la formation d'hydrate mercurique ou de ni-trate mercurique basique. A ce moment, le liquide ne con-tient plus d'urée qui se trouve combinée avec l'oxyde mer-
-15 -aiguës, dans les rhumatismes et dans l'hydropisie, par l'emploi de diurétiques. Diminution. -@Elle diminue dans les affections névral-giques@, dans les maladies chroniques dans lesquelles le renouvellement des tissus se fait difficilement, dans les ma-ladies de la moelle épinière et des reins. Dans le typhus@, elle augmente d'abord pour diminuer bientôt après, tandis que dans la méningite elle augmente et reste constante pendant toute la durée de la maladie. § 27. Recherche chimique de l'urée. -@On évapore au bain-marie jusqu'à consistance sirupeuse une petite quan-tité d'urine 20 à 25 grammes on épuise le résidu à plu-sieurs reprises par l'alcool on filtre et on évapore le liquide alcoolique au bain-marie on obtien@ ainsi de l'urée plus ou moins colorée. Si on la dissout dans un peu d'eau@, et qu'on traite la solution avec de l'acide oxalique ou nitrique, les combinaisons de ces acides avec l'urée se réparent sous forme de plaques brillantes ou de tables hexagonales. Si on n'avait affaire qu'à une petite quantité d'urée@, on pro-duirait la réaction sous le microscope. § 28. Dosage de l'urée. -@Pour le dosage de l'urée, on a proposé différents procédés, mais nous ne parlerons que de celui de Liebig qui nous paraît donner les résultats les plus exacts, et peut s'exécuter dans un temps relativement très-court. Ainsi, si on ajoute à une solution étendue d'urée une solution également étendue de nitrate mercurique et qu'on neutralise de temps en temps l'acide libre avec du carbonate de soude, on obtient un précipité floconneux abondant § 8 . Si on continue d'ajouter au liquide alter-nativement du nitrate mercurique et du carbonate de soude, il arrive un moment où, par l'addition d'une nouvelle goutte de la solution alcaline, on obtient une coloration jaune due à la formation d'hydrate mercurique ou de ni-trate mercurique basique. A ce moment, le liquide ne con-tient plus d'urée qui se trouve combinée avec l'oxyde mer-
- Elle diminue dans les affections névral-giques , dans les maladies chroniques dans lesquelles le renouvellement des tissus se fait difficilement, dans les ma-ladies de la moelle épinière et des reins.
-Elle diminue dans les affections névral-giques, dans les maladies chroniques dans lesquelles le renouvellement des tissus se fait difficilement, dans les ma-ladies de la moelle épinière et des reins.
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-15 -aiguës, dans les rhumatismes et dans l'hydropisie, par l'emploi de diurétiques. Diminution. - Elle diminue dans les affections névral-giques , dans les maladies chroniques dans lesquelles le renouvellement des tissus se fait difficilement, dans les ma-ladies de la moelle épinière et des reins. Dans le typhus , elle augmente d'abord pour diminuer bientôt après, tandis que dans la méningite elle augmente et reste constante pendant toute la durée de la maladie. § 27. Recherche chimique de l'urée. - On évapore au bain-marie jusqu'à consistance sirupeuse une petite quan-tité d'urine 20 à 25 grammes on épuise le résidu à plu-sieurs reprises par l'alcool on filtre et on évapore le liquide alcoolique au bain-marie on obtient ainsi de l'urée plus ou moins colorée. Si on la dissout dans un peu d'eau , et qu'on traite la solution avec de l'acide'oxalique ou nitrique, les combinaisons de ces acides avec l'urée se réparent sous forme de plaques brillantes ou de tables hexagonales. Si on n'avait affaire qu'à une petite quantité d'urée , on pro-duirait la réaction sous le microscope. § 28. Dosage de l'urée. - Pour le dosage de l'urée, on a proposé différents procédés, mais nous ne parlerons que de celui de Liebig qui nous paraît donner les résultats les plus exacts, et peut s'exécuter dans un temps relativement très-court. Ainsi, si on ajoute à une solution étendue d'urée une solution également étendue de nitrate mercurique et qu'on neutralise de temps en temps l'acide libre avec du carbonate de soude, on obtient un précipité floconneux abondant § 8 . Si on continue d'ajouter au liquide alter-nativement du nitrate mercurique et du carbonate de soude, il arrive un moment où, par l'addition d'une nouvelle goutte de la solution alcaline, on obtient une coloration jaune due à la formation d'hydrate mercurique ou de ni-trate mercurique basique. A ce moment, le liquide ne con-tient plus d'urée qui se trouve combinée avec l'oxyde mer-
-15 -aiguës, dans les rhumatismes et dans l'hydropisie, par l'emploi de diurétiques. Diminution. - Elle diminue dans les affections névral-giques , dans les maladies chroniques dans lesquelles le renouvellement des tissus se fait difficilement, dans les ma-ladies de la moelle épinière et des reins. Dans le typhus , elle augmente d'abord pour diminuer bientôt après, tandis que dans la méningite elle augmente et reste constante pendant toute la durée de la maladie. § 27. Recherche chimique de l'urée. - On évapore au bain-marie jusqu'à consistance sirupeuse une petite quan-tité d'urine 20 à 25 grammes on épuise le résidu à plu-sieurs reprises par l'alcool on filtre et on évapore le liquide alcoolique au bain-marie on obtient ainsi de l'urée plus ou moins colorée. Si on la dissout dans un peu d'eau , et qu'on traite la solution avec de l'acide'oxalique ou nitrique, les combinaisons de ces acides avec l'urée se réparent sous forme de plaques brillantes ou de tables hexagonales. Si on n'avait affaire qu'à une petite quantité d'urée , on pro-duirait la réaction sous le microscope. § 28. Dosage de l'urée. - Pour le dosage de l'urée, on a proposé différents procédés, mais nous ne parlerons que de celui de Liebig qui nous paraît donner les résultats les plus exacts, et peut s'exécuter dans un temps relativement très-court. Ainsi, si on ajoute à une solution étendue d'urée une solution également étendue de nitrate mercurique et qu'on neutralise de temps en temps l'acide libre avec du carbonate de soude, on obtient un précipité floconneux abondant § 8 . Si on continue d'ajouter au liquide alter-nativement du nitrate mercurique et du carbonate de soude, il arrive un moment où, par l'addition d'une nouvelle goutte de la solution alcaline, on obtient une coloration jaune due à la formation d'hydrate mercurique ou de ni-trate mercurique basique. A ce moment, le liquide ne con-tient plus d'urée qui se trouve combinée avec l'oxyde mer-
-15 -aiguës, dans les rhumatismes et dans l'hydropisie, par l'emploi de diurétiques. Diminution. -@Elle diminue dans les affections névral-giques@, dans les maladies chroniques dans lesquelles le renouvellement des tissus se fait difficilement, dans les ma-ladies de la moelle épinière et des reins. Dans le typhus@, elle augmente d'abord pour diminuer bientôt après, tandis que dans la méningite elle augmente et reste constante pendant toute la durée de la maladie. § 27. Recherche chimique de l'urée. -@On évapore au bain-marie jusqu'à consistance sirupeuse une petite quan-tité d'urine 20 à 25 grammes on épuise le résidu à plu-sieurs reprises par l'alcool on filtre et on évapore le liquide alcoolique au bain-marie on obtien@ ainsi de l'urée plus ou moins colorée. Si on la dissout dans un peu d'eau@, et qu'on traite la solution avec de l'acide oxalique ou nitrique, les combinaisons de ces acides avec l'urée se réparent sous forme de plaques brillantes ou de tables hexagonales. Si on n'avait affaire qu'à une petite quantité d'urée@, on pro-duirait la réaction sous le microscope. § 28. Dosage de l'urée. -@Pour le dosage de l'urée, on a proposé différents procédés, mais nous ne parlerons que de celui de Liebig qui nous paraît donner les résultats les plus exacts, et peut s'exécuter dans un temps relativement très-court. Ainsi, si on ajoute à une solution étendue d'urée une solution également étendue de nitrate mercurique et qu'on neutralise de temps en temps l'acide libre avec du carbonate de soude, on obtient un précipité floconneux abondant § 8 . Si on continue d'ajouter au liquide alter-nativement du nitrate mercurique et du carbonate de soude, il arrive un moment où, par l'addition d'une nouvelle goutte de la solution alcaline, on obtient une coloration jaune due à la formation d'hydrate mercurique ou de ni-trate mercurique basique. A ce moment, le liquide ne con-tient plus d'urée qui se trouve combinée avec l'oxyde mer-
Dans le typhus , elle augmente d'abord pour diminuer bientôt après, tandis que dans la méningite elle augmente et reste constante pendant toute la durée de la maladie.
Dans le typhus, elle augmente d'abord pour diminuer bientôt après, tandis que dans la méningite elle augmente et reste constante pendant toute la durée de la maladie.
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-15 -aiguës, dans les rhumatismes et dans l'hydropisie, par l'emploi de diurétiques. Diminution. - Elle diminue dans les affections névral-giques , dans les maladies chroniques dans lesquelles le renouvellement des tissus se fait difficilement, dans les ma-ladies de la moelle épinière et des reins. Dans le typhus , elle augmente d'abord pour diminuer bientôt après, tandis que dans la méningite elle augmente et reste constante pendant toute la durée de la maladie. § 27. Recherche chimique de l'urée. - On évapore au bain-marie jusqu'à consistance sirupeuse une petite quan-tité d'urine 20 à 25 grammes on épuise le résidu à plu-sieurs reprises par l'alcool on filtre et on évapore le liquide alcoolique au bain-marie on obtient ainsi de l'urée plus ou moins colorée. Si on la dissout dans un peu d'eau , et qu'on traite la solution avec de l'acide'oxalique ou nitrique, les combinaisons de ces acides avec l'urée se réparent sous forme de plaques brillantes ou de tables hexagonales. Si on n'avait affaire qu'à une petite quantité d'urée , on pro-duirait la réaction sous le microscope. § 28. Dosage de l'urée. - Pour le dosage de l'urée, on a proposé différents procédés, mais nous ne parlerons que de celui de Liebig qui nous paraît donner les résultats les plus exacts, et peut s'exécuter dans un temps relativement très-court. Ainsi, si on ajoute à une solution étendue d'urée une solution également étendue de nitrate mercurique et qu'on neutralise de temps en temps l'acide libre avec du carbonate de soude, on obtient un précipité floconneux abondant § 8 . Si on continue d'ajouter au liquide alter-nativement du nitrate mercurique et du carbonate de soude, il arrive un moment où, par l'addition d'une nouvelle goutte de la solution alcaline, on obtient une coloration jaune due à la formation d'hydrate mercurique ou de ni-trate mercurique basique. A ce moment, le liquide ne con-tient plus d'urée qui se trouve combinée avec l'oxyde mer-
-15 -aiguës, dans les rhumatismes et dans l'hydropisie, par l'emploi de diurétiques. Diminution. - Elle diminue dans les affections névral-giques , dans les maladies chroniques dans lesquelles le renouvellement des tissus se fait difficilement, dans les ma-ladies de la moelle épinière et des reins. Dans le typhus , elle augmente d'abord pour diminuer bientôt après, tandis que dans la méningite elle augmente et reste constante pendant toute la durée de la maladie. § 27. Recherche chimique de l'urée. - On évapore au bain-marie jusqu'à consistance sirupeuse une petite quan-tité d'urine 20 à 25 grammes on épuise le résidu à plu-sieurs reprises par l'alcool on filtre et on évapore le liquide alcoolique au bain-marie on obtient ainsi de l'urée plus ou moins colorée. Si on la dissout dans un peu d'eau , et qu'on traite la solution avec de l'acide'oxalique ou nitrique, les combinaisons de ces acides avec l'urée se réparent sous forme de plaques brillantes ou de tables hexagonales. Si on n'avait affaire qu'à une petite quantité d'urée , on pro-duirait la réaction sous le microscope. § 28. Dosage de l'urée. - Pour le dosage de l'urée, on a proposé différents procédés, mais nous ne parlerons que de celui de Liebig qui nous paraît donner les résultats les plus exacts, et peut s'exécuter dans un temps relativement très-court. Ainsi, si on ajoute à une solution étendue d'urée une solution également étendue de nitrate mercurique et qu'on neutralise de temps en temps l'acide libre avec du carbonate de soude, on obtient un précipité floconneux abondant § 8 . Si on continue d'ajouter au liquide alter-nativement du nitrate mercurique et du carbonate de soude, il arrive un moment où, par l'addition d'une nouvelle goutte de la solution alcaline, on obtient une coloration jaune due à la formation d'hydrate mercurique ou de ni-trate mercurique basique. A ce moment, le liquide ne con-tient plus d'urée qui se trouve combinée avec l'oxyde mer-
-15 -aiguës, dans les rhumatismes et dans l'hydropisie, par l'emploi de diurétiques. Diminution. -@Elle diminue dans les affections névral-giques@, dans les maladies chroniques dans lesquelles le renouvellement des tissus se fait difficilement, dans les ma-ladies de la moelle épinière et des reins. Dans le typhus@, elle augmente d'abord pour diminuer bientôt après, tandis que dans la méningite elle augmente et reste constante pendant toute la durée de la maladie. § 27. Recherche chimique de l'urée. -@On évapore au bain-marie jusqu'à consistance sirupeuse une petite quan-tité d'urine 20 à 25 grammes on épuise le résidu à plu-sieurs reprises par l'alcool on filtre et on évapore le liquide alcoolique au bain-marie on obtien@ ainsi de l'urée plus ou moins colorée. Si on la dissout dans un peu d'eau@, et qu'on traite la solution avec de l'acide oxalique ou nitrique, les combinaisons de ces acides avec l'urée se réparent sous forme de plaques brillantes ou de tables hexagonales. Si on n'avait affaire qu'à une petite quantité d'urée@, on pro-duirait la réaction sous le microscope. § 28. Dosage de l'urée. -@Pour le dosage de l'urée, on a proposé différents procédés, mais nous ne parlerons que de celui de Liebig qui nous paraît donner les résultats les plus exacts, et peut s'exécuter dans un temps relativement très-court. Ainsi, si on ajoute à une solution étendue d'urée une solution également étendue de nitrate mercurique et qu'on neutralise de temps en temps l'acide libre avec du carbonate de soude, on obtient un précipité floconneux abondant § 8 . Si on continue d'ajouter au liquide alter-nativement du nitrate mercurique et du carbonate de soude, il arrive un moment où, par l'addition d'une nouvelle goutte de la solution alcaline, on obtient une coloration jaune due à la formation d'hydrate mercurique ou de ni-trate mercurique basique. A ce moment, le liquide ne con-tient plus d'urée qui se trouve combinée avec l'oxyde mer-
§ 27. Recherche chimique de l'urée.
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-15 -aiguës, dans les rhumatismes et dans l'hydropisie, par l'emploi de diurétiques. Diminution. - Elle diminue dans les affections névral-giques , dans les maladies chroniques dans lesquelles le renouvellement des tissus se fait difficilement, dans les ma-ladies de la moelle épinière et des reins. Dans le typhus , elle augmente d'abord pour diminuer bientôt après, tandis que dans la méningite elle augmente et reste constante pendant toute la durée de la maladie. § 27. Recherche chimique de l'urée. - On évapore au bain-marie jusqu'à consistance sirupeuse une petite quan-tité d'urine 20 à 25 grammes on épuise le résidu à plu-sieurs reprises par l'alcool on filtre et on évapore le liquide alcoolique au bain-marie on obtient ainsi de l'urée plus ou moins colorée. Si on la dissout dans un peu d'eau , et qu'on traite la solution avec de l'acide'oxalique ou nitrique, les combinaisons de ces acides avec l'urée se réparent sous forme de plaques brillantes ou de tables hexagonales. Si on n'avait affaire qu'à une petite quantité d'urée , on pro-duirait la réaction sous le microscope. § 28. Dosage de l'urée. - Pour le dosage de l'urée, on a proposé différents procédés, mais nous ne parlerons que de celui de Liebig qui nous paraît donner les résultats les plus exacts, et peut s'exécuter dans un temps relativement très-court. Ainsi, si on ajoute à une solution étendue d'urée une solution également étendue de nitrate mercurique et qu'on neutralise de temps en temps l'acide libre avec du carbonate de soude, on obtient un précipité floconneux abondant § 8 . Si on continue d'ajouter au liquide alter-nativement du nitrate mercurique et du carbonate de soude, il arrive un moment où, par l'addition d'une nouvelle goutte de la solution alcaline, on obtient une coloration jaune due à la formation d'hydrate mercurique ou de ni-trate mercurique basique. A ce moment, le liquide ne con-tient plus d'urée qui se trouve combinée avec l'oxyde mer-
-15 -aiguës, dans les rhumatismes et dans l'hydropisie, par l'emploi de diurétiques. Diminution. -@Elle diminue dans les affections névral-giques@, dans les maladies chroniques dans lesquelles le renouvellement des tissus se fait difficilement, dans les ma-ladies de la moelle épinière et des reins. Dans le typhus@, elle augmente d'abord pour diminuer bientôt après, tandis que dans la méningite elle augmente et reste constante pendant toute la durée de la maladie. § 27. Recherche chimique de l'urée. -@On évapore au bain-marie jusqu'à consistance sirupeuse une petite quan-tité d'urine 20 à 25 grammes on épuise le résidu à plu-sieurs reprises par l'alcool on filtre et on évapore le liquide alcoolique au bain-marie on obtien@ ainsi de l'urée plus ou moins colorée. Si on la dissout dans un peu d'eau@, et qu'on traite la solution avec de l'acide oxalique ou nitrique, les combinaisons de ces acides avec l'urée se réparent sous forme de plaques brillantes ou de tables hexagonales. Si on n'avait affaire qu'à une petite quantité d'urée@, on pro-duirait la réaction sous le microscope. § 28. Dosage de l'urée. -@Pour le dosage de l'urée, on a proposé différents procédés, mais nous ne parlerons que de celui de Liebig qui nous paraît donner les résultats les plus exacts, et peut s'exécuter dans un temps relativement très-court. Ainsi, si on ajoute à une solution étendue d'urée une solution également étendue de nitrate mercurique et qu'on neutralise de temps en temps l'acide libre avec du carbonate de soude, on obtient un précipité floconneux abondant § 8 . Si on continue d'ajouter au liquide alter-nativement du nitrate mercurique et du carbonate de soude, il arrive un moment où, par l'addition d'une nouvelle goutte de la solution alcaline, on obtient une coloration jaune due à la formation d'hydrate mercurique ou de ni-trate mercurique basique. A ce moment, le liquide ne con-tient plus d'urée qui se trouve combinée avec l'oxyde mer-
- On évapore au bain-marie jusqu'à consistance sirupeuse une petite quan-tité d'urine 20 à 25 grammes on épuise le résidu à plu-sieurs reprises par l'alcool on filtre et on évapore le liquide alcoolique au bain-marie on obtient ainsi de l'urée plus ou moins colorée.
-On évapore au bain-marie jusqu'à consistance sirupeuse une petite quan-tité d'urine 20 à 25 grammes on épuise le résidu à plu-sieurs reprises par l'alcool on filtre et on évapore le liquide alcoolique au bain-marie on obtien ainsi de l'urée plus ou moins colorée.
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-15 -aiguës, dans les rhumatismes et dans l'hydropisie, par l'emploi de diurétiques. Diminution. - Elle diminue dans les affections névral-giques , dans les maladies chroniques dans lesquelles le renouvellement des tissus se fait difficilement, dans les ma-ladies de la moelle épinière et des reins. Dans le typhus , elle augmente d'abord pour diminuer bientôt après, tandis que dans la méningite elle augmente et reste constante pendant toute la durée de la maladie. § 27. Recherche chimique de l'urée. - On évapore au bain-marie jusqu'à consistance sirupeuse une petite quan-tité d'urine 20 à 25 grammes on épuise le résidu à plu-sieurs reprises par l'alcool on filtre et on évapore le liquide alcoolique au bain-marie on obtient ainsi de l'urée plus ou moins colorée. Si on la dissout dans un peu d'eau , et qu'on traite la solution avec de l'acide'oxalique ou nitrique, les combinaisons de ces acides avec l'urée se réparent sous forme de plaques brillantes ou de tables hexagonales. Si on n'avait affaire qu'à une petite quantité d'urée , on pro-duirait la réaction sous le microscope. § 28. Dosage de l'urée. - Pour le dosage de l'urée, on a proposé différents procédés, mais nous ne parlerons que de celui de Liebig qui nous paraît donner les résultats les plus exacts, et peut s'exécuter dans un temps relativement très-court. Ainsi, si on ajoute à une solution étendue d'urée une solution également étendue de nitrate mercurique et qu'on neutralise de temps en temps l'acide libre avec du carbonate de soude, on obtient un précipité floconneux abondant § 8 . Si on continue d'ajouter au liquide alter-nativement du nitrate mercurique et du carbonate de soude, il arrive un moment où, par l'addition d'une nouvelle goutte de la solution alcaline, on obtient une coloration jaune due à la formation d'hydrate mercurique ou de ni-trate mercurique basique. A ce moment, le liquide ne con-tient plus d'urée qui se trouve combinée avec l'oxyde mer-
-15 -aiguës, dans les rhumatismes et dans l'hydropisie, par l'emploi de diurétiques. Diminution. - Elle diminue dans les affections névral-giques , dans les maladies chroniques dans lesquelles le renouvellement des tissus se fait difficilement, dans les ma-ladies de la moelle épinière et des reins. Dans le typhus , elle augmente d'abord pour diminuer bientôt après, tandis que dans la méningite elle augmente et reste constante pendant toute la durée de la maladie. § 27. Recherche chimique de l'urée. - On évapore au bain-marie jusqu'à consistance sirupeuse une petite quan-tité d'urine 20 à 25 grammes on épuise le résidu à plu-sieurs reprises par l'alcool on filtre et on évapore le liquide alcoolique au bain-marie on obtient ainsi de l'urée plus ou moins colorée. Si on la dissout dans un peu d'eau , et qu'on traite la solution avec de l'acide'oxalique ou nitrique, les combinaisons de ces acides avec l'urée se réparent sous forme de plaques brillantes ou de tables hexagonales. Si on n'avait affaire qu'à une petite quantité d'urée , on pro-duirait la réaction sous le microscope. § 28. Dosage de l'urée. - Pour le dosage de l'urée, on a proposé différents procédés, mais nous ne parlerons que de celui de Liebig qui nous paraît donner les résultats les plus exacts, et peut s'exécuter dans un temps relativement très-court. Ainsi, si on ajoute à une solution étendue d'urée une solution également étendue de nitrate mercurique et qu'on neutralise de temps en temps l'acide libre avec du carbonate de soude, on obtient un précipité floconneux abondant § 8 . Si on continue d'ajouter au liquide alter-nativement du nitrate mercurique et du carbonate de soude, il arrive un moment où, par l'addition d'une nouvelle goutte de la solution alcaline, on obtient une coloration jaune due à la formation d'hydrate mercurique ou de ni-trate mercurique basique. A ce moment, le liquide ne con-tient plus d'urée qui se trouve combinée avec l'oxyde mer-
-15 -aiguës, dans les rhumatismes et dans l'hydropisie, par l'emploi de diurétiques. Diminution. -@Elle diminue dans les affections névral-giques@, dans les maladies chroniques dans lesquelles le renouvellement des tissus se fait difficilement, dans les ma-ladies de la moelle épinière et des reins. Dans le typhus@, elle augmente d'abord pour diminuer bientôt après, tandis que dans la méningite elle augmente et reste constante pendant toute la durée de la maladie. § 27. Recherche chimique de l'urée. -@On évapore au bain-marie jusqu'à consistance sirupeuse une petite quan-tité d'urine 20 à 25 grammes on épuise le résidu à plu-sieurs reprises par l'alcool on filtre et on évapore le liquide alcoolique au bain-marie on obtien@ ainsi de l'urée plus ou moins colorée. Si on la dissout dans un peu d'eau@, et qu'on traite la solution avec de l'acide oxalique ou nitrique, les combinaisons de ces acides avec l'urée se réparent sous forme de plaques brillantes ou de tables hexagonales. Si on n'avait affaire qu'à une petite quantité d'urée@, on pro-duirait la réaction sous le microscope. § 28. Dosage de l'urée. -@Pour le dosage de l'urée, on a proposé différents procédés, mais nous ne parlerons que de celui de Liebig qui nous paraît donner les résultats les plus exacts, et peut s'exécuter dans un temps relativement très-court. Ainsi, si on ajoute à une solution étendue d'urée une solution également étendue de nitrate mercurique et qu'on neutralise de temps en temps l'acide libre avec du carbonate de soude, on obtient un précipité floconneux abondant § 8 . Si on continue d'ajouter au liquide alter-nativement du nitrate mercurique et du carbonate de soude, il arrive un moment où, par l'addition d'une nouvelle goutte de la solution alcaline, on obtient une coloration jaune due à la formation d'hydrate mercurique ou de ni-trate mercurique basique. A ce moment, le liquide ne con-tient plus d'urée qui se trouve combinée avec l'oxyde mer-
Si on la dissout dans un peu d'eau , et qu'on traite la solution avec de l'acide'oxalique ou nitrique, les combinaisons de ces acides avec l'urée se réparent sous forme de plaques brillantes ou de tables hexagonales.
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-15 -aiguës, dans les rhumatismes et dans l'hydropisie, par l'emploi de diurétiques. Diminution. - Elle diminue dans les affections névral-giques , dans les maladies chroniques dans lesquelles le renouvellement des tissus se fait difficilement, dans les ma-ladies de la moelle épinière et des reins. Dans le typhus , elle augmente d'abord pour diminuer bientôt après, tandis que dans la méningite elle augmente et reste constante pendant toute la durée de la maladie. § 27. Recherche chimique de l'urée. - On évapore au bain-marie jusqu'à consistance sirupeuse une petite quan-tité d'urine 20 à 25 grammes on épuise le résidu à plu-sieurs reprises par l'alcool on filtre et on évapore le liquide alcoolique au bain-marie on obtient ainsi de l'urée plus ou moins colorée. Si on la dissout dans un peu d'eau , et qu'on traite la solution avec de l'acide'oxalique ou nitrique, les combinaisons de ces acides avec l'urée se réparent sous forme de plaques brillantes ou de tables hexagonales. Si on n'avait affaire qu'à une petite quantité d'urée , on pro-duirait la réaction sous le microscope. § 28. Dosage de l'urée. - Pour le dosage de l'urée, on a proposé différents procédés, mais nous ne parlerons que de celui de Liebig qui nous paraît donner les résultats les plus exacts, et peut s'exécuter dans un temps relativement très-court. Ainsi, si on ajoute à une solution étendue d'urée une solution également étendue de nitrate mercurique et qu'on neutralise de temps en temps l'acide libre avec du carbonate de soude, on obtient un précipité floconneux abondant § 8 . Si on continue d'ajouter au liquide alter-nativement du nitrate mercurique et du carbonate de soude, il arrive un moment où, par l'addition d'une nouvelle goutte de la solution alcaline, on obtient une coloration jaune due à la formation d'hydrate mercurique ou de ni-trate mercurique basique. A ce moment, le liquide ne con-tient plus d'urée qui se trouve combinée avec l'oxyde mer-
-15 -aiguës, dans les rhumatismes et dans l'hydropisie, par l'emploi de diurétiques. Diminution. -@Elle diminue dans les affections névral-giques@, dans les maladies chroniques dans lesquelles le renouvellement des tissus se fait difficilement, dans les ma-ladies de la moelle épinière et des reins. Dans le typhus@, elle augmente d'abord pour diminuer bientôt après, tandis que dans la méningite elle augmente et reste constante pendant toute la durée de la maladie. § 27. Recherche chimique de l'urée. -@On évapore au bain-marie jusqu'à consistance sirupeuse une petite quan-tité d'urine 20 à 25 grammes on épuise le résidu à plu-sieurs reprises par l'alcool on filtre et on évapore le liquide alcoolique au bain-marie on obtien@ ainsi de l'urée plus ou moins colorée. Si on la dissout dans un peu d'eau@, et qu'on traite la solution avec de l'acide oxalique ou nitrique, les combinaisons de ces acides avec l'urée se réparent sous forme de plaques brillantes ou de tables hexagonales. Si on n'avait affaire qu'à une petite quantité d'urée@, on pro-duirait la réaction sous le microscope. § 28. Dosage de l'urée. -@Pour le dosage de l'urée, on a proposé différents procédés, mais nous ne parlerons que de celui de Liebig qui nous paraît donner les résultats les plus exacts, et peut s'exécuter dans un temps relativement très-court. Ainsi, si on ajoute à une solution étendue d'urée une solution également étendue de nitrate mercurique et qu'on neutralise de temps en temps l'acide libre avec du carbonate de soude, on obtient un précipité floconneux abondant § 8 . Si on continue d'ajouter au liquide alter-nativement du nitrate mercurique et du carbonate de soude, il arrive un moment où, par l'addition d'une nouvelle goutte de la solution alcaline, on obtient une coloration jaune due à la formation d'hydrate mercurique ou de ni-trate mercurique basique. A ce moment, le liquide ne con-tient plus d'urée qui se trouve combinée avec l'oxyde mer-
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-15 -aiguës, dans les rhumatismes et dans l'hydropisie, par l'emploi de diurétiques. Diminution. - Elle diminue dans les affections névral-giques , dans les maladies chroniques dans lesquelles le renouvellement des tissus se fait difficilement, dans les ma-ladies de la moelle épinière et des reins. Dans le typhus , elle augmente d'abord pour diminuer bientôt après, tandis que dans la méningite elle augmente et reste constante pendant toute la durée de la maladie. § 27. Recherche chimique de l'urée. - On évapore au bain-marie jusqu'à consistance sirupeuse une petite quan-tité d'urine 20 à 25 grammes on épuise le résidu à plu-sieurs reprises par l'alcool on filtre et on évapore le liquide alcoolique au bain-marie on obtient ainsi de l'urée plus ou moins colorée. Si on la dissout dans un peu d'eau , et qu'on traite la solution avec de l'acide'oxalique ou nitrique, les combinaisons de ces acides avec l'urée se réparent sous forme de plaques brillantes ou de tables hexagonales. Si on n'avait affaire qu'à une petite quantité d'urée , on pro-duirait la réaction sous le microscope. § 28. Dosage de l'urée. - Pour le dosage de l'urée, on a proposé différents procédés, mais nous ne parlerons que de celui de Liebig qui nous paraît donner les résultats les plus exacts, et peut s'exécuter dans un temps relativement très-court. Ainsi, si on ajoute à une solution étendue d'urée une solution également étendue de nitrate mercurique et qu'on neutralise de temps en temps l'acide libre avec du carbonate de soude, on obtient un précipité floconneux abondant § 8 . Si on continue d'ajouter au liquide alter-nativement du nitrate mercurique et du carbonate de soude, il arrive un moment où, par l'addition d'une nouvelle goutte de la solution alcaline, on obtient une coloration jaune due à la formation d'hydrate mercurique ou de ni-trate mercurique basique. A ce moment, le liquide ne con-tient plus d'urée qui se trouve combinée avec l'oxyde mer-
-15 -aiguës, dans les rhumatismes et dans l'hydropisie, par l'emploi de diurétiques. Diminution. - Elle diminue dans les affections névral-giques , dans les maladies chroniques dans lesquelles le renouvellement des tissus se fait difficilement, dans les ma-ladies de la moelle épinière et des reins. Dans le typhus , elle augmente d'abord pour diminuer bientôt après, tandis que dans la méningite elle augmente et reste constante pendant toute la durée de la maladie. § 27. Recherche chimique de l'urée. - On évapore au bain-marie jusqu'à consistance sirupeuse une petite quan-tité d'urine 20 à 25 grammes on épuise le résidu à plu-sieurs reprises par l'alcool on filtre et on évapore le liquide alcoolique au bain-marie on obtient ainsi de l'urée plus ou moins colorée. Si on la dissout dans un peu d'eau , et qu'on traite la solution avec de l'acide'oxalique ou nitrique, les combinaisons de ces acides avec l'urée se réparent sous forme de plaques brillantes ou de tables hexagonales. Si on n'avait affaire qu'à une petite quantité d'urée , on pro-duirait la réaction sous le microscope. § 28. Dosage de l'urée. - Pour le dosage de l'urée, on a proposé différents procédés, mais nous ne parlerons que de celui de Liebig qui nous paraît donner les résultats les plus exacts, et peut s'exécuter dans un temps relativement très-court. Ainsi, si on ajoute à une solution étendue d'urée une solution également étendue de nitrate mercurique et qu'on neutralise de temps en temps l'acide libre avec du carbonate de soude, on obtient un précipité floconneux abondant § 8 . Si on continue d'ajouter au liquide alter-nativement du nitrate mercurique et du carbonate de soude, il arrive un moment où, par l'addition d'une nouvelle goutte de la solution alcaline, on obtient une coloration jaune due à la formation d'hydrate mercurique ou de ni-trate mercurique basique. A ce moment, le liquide ne con-tient plus d'urée qui se trouve combinée avec l'oxyde mer-
-15 -aiguës, dans les rhumatismes et dans l'hydropisie, par l'emploi de diurétiques. Diminution. -@Elle diminue dans les affections névral-giques@, dans les maladies chroniques dans lesquelles le renouvellement des tissus se fait difficilement, dans les ma-ladies de la moelle épinière et des reins. Dans le typhus@, elle augmente d'abord pour diminuer bientôt après, tandis que dans la méningite elle augmente et reste constante pendant toute la durée de la maladie. § 27. Recherche chimique de l'urée. -@On évapore au bain-marie jusqu'à consistance sirupeuse une petite quan-tité d'urine 20 à 25 grammes on épuise le résidu à plu-sieurs reprises par l'alcool on filtre et on évapore le liquide alcoolique au bain-marie on obtien@ ainsi de l'urée plus ou moins colorée. Si on la dissout dans un peu d'eau@, et qu'on traite la solution avec de l'acide oxalique ou nitrique, les combinaisons de ces acides avec l'urée se réparent sous forme de plaques brillantes ou de tables hexagonales. Si on n'avait affaire qu'à une petite quantité d'urée@, on pro-duirait la réaction sous le microscope. § 28. Dosage de l'urée. -@Pour le dosage de l'urée, on a proposé différents procédés, mais nous ne parlerons que de celui de Liebig qui nous paraît donner les résultats les plus exacts, et peut s'exécuter dans un temps relativement très-court. Ainsi, si on ajoute à une solution étendue d'urée une solution également étendue de nitrate mercurique et qu'on neutralise de temps en temps l'acide libre avec du carbonate de soude, on obtient un précipité floconneux abondant § 8 . Si on continue d'ajouter au liquide alter-nativement du nitrate mercurique et du carbonate de soude, il arrive un moment où, par l'addition d'une nouvelle goutte de la solution alcaline, on obtient une coloration jaune due à la formation d'hydrate mercurique ou de ni-trate mercurique basique. A ce moment, le liquide ne con-tient plus d'urée qui se trouve combinée avec l'oxyde mer-
§ 28. Dosage de l'urée.
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-15 -aiguës, dans les rhumatismes et dans l'hydropisie, par l'emploi de diurétiques. Diminution. - Elle diminue dans les affections névral-giques , dans les maladies chroniques dans lesquelles le renouvellement des tissus se fait difficilement, dans les ma-ladies de la moelle épinière et des reins. Dans le typhus , elle augmente d'abord pour diminuer bientôt après, tandis que dans la méningite elle augmente et reste constante pendant toute la durée de la maladie. § 27. Recherche chimique de l'urée. - On évapore au bain-marie jusqu'à consistance sirupeuse une petite quan-tité d'urine 20 à 25 grammes on épuise le résidu à plu-sieurs reprises par l'alcool on filtre et on évapore le liquide alcoolique au bain-marie on obtient ainsi de l'urée plus ou moins colorée. Si on la dissout dans un peu d'eau , et qu'on traite la solution avec de l'acide'oxalique ou nitrique, les combinaisons de ces acides avec l'urée se réparent sous forme de plaques brillantes ou de tables hexagonales. Si on n'avait affaire qu'à une petite quantité d'urée , on pro-duirait la réaction sous le microscope. § 28. Dosage de l'urée. - Pour le dosage de l'urée, on a proposé différents procédés, mais nous ne parlerons que de celui de Liebig qui nous paraît donner les résultats les plus exacts, et peut s'exécuter dans un temps relativement très-court. Ainsi, si on ajoute à une solution étendue d'urée une solution également étendue de nitrate mercurique et qu'on neutralise de temps en temps l'acide libre avec du carbonate de soude, on obtient un précipité floconneux abondant § 8 . Si on continue d'ajouter au liquide alter-nativement du nitrate mercurique et du carbonate de soude, il arrive un moment où, par l'addition d'une nouvelle goutte de la solution alcaline, on obtient une coloration jaune due à la formation d'hydrate mercurique ou de ni-trate mercurique basique. A ce moment, le liquide ne con-tient plus d'urée qui se trouve combinée avec l'oxyde mer-
-15 -aiguës, dans les rhumatismes et dans l'hydropisie, par l'emploi de diurétiques. Diminution. - Elle diminue dans les affections névral-giques , dans les maladies chroniques dans lesquelles le renouvellement des tissus se fait difficilement, dans les ma-ladies de la moelle épinière et des reins. Dans le typhus , elle augmente d'abord pour diminuer bientôt après, tandis que dans la méningite elle augmente et reste constante pendant toute la durée de la maladie. § 27. Recherche chimique de l'urée. - On évapore au bain-marie jusqu'à consistance sirupeuse une petite quan-tité d'urine 20 à 25 grammes on épuise le résidu à plu-sieurs reprises par l'alcool on filtre et on évapore le liquide alcoolique au bain-marie on obtient ainsi de l'urée plus ou moins colorée. Si on la dissout dans un peu d'eau , et qu'on traite la solution avec de l'acide'oxalique ou nitrique, les combinaisons de ces acides avec l'urée se réparent sous forme de plaques brillantes ou de tables hexagonales. Si on n'avait affaire qu'à une petite quantité d'urée , on pro-duirait la réaction sous le microscope. § 28. Dosage de l'urée. - Pour le dosage de l'urée, on a proposé différents procédés, mais nous ne parlerons que de celui de Liebig qui nous paraît donner les résultats les plus exacts, et peut s'exécuter dans un temps relativement très-court. Ainsi, si on ajoute à une solution étendue d'urée une solution également étendue de nitrate mercurique et qu'on neutralise de temps en temps l'acide libre avec du carbonate de soude, on obtient un précipité floconneux abondant § 8 . Si on continue d'ajouter au liquide alter-nativement du nitrate mercurique et du carbonate de soude, il arrive un moment où, par l'addition d'une nouvelle goutte de la solution alcaline, on obtient une coloration jaune due à la formation d'hydrate mercurique ou de ni-trate mercurique basique. A ce moment, le liquide ne con-tient plus d'urée qui se trouve combinée avec l'oxyde mer-
-15 -aiguës, dans les rhumatismes et dans l'hydropisie, par l'emploi de diurétiques. Diminution. -@Elle diminue dans les affections névral-giques@, dans les maladies chroniques dans lesquelles le renouvellement des tissus se fait difficilement, dans les ma-ladies de la moelle épinière et des reins. Dans le typhus@, elle augmente d'abord pour diminuer bientôt après, tandis que dans la méningite elle augmente et reste constante pendant toute la durée de la maladie. § 27. Recherche chimique de l'urée. -@On évapore au bain-marie jusqu'à consistance sirupeuse une petite quan-tité d'urine 20 à 25 grammes on épuise le résidu à plu-sieurs reprises par l'alcool on filtre et on évapore le liquide alcoolique au bain-marie on obtien@ ainsi de l'urée plus ou moins colorée. Si on la dissout dans un peu d'eau@, et qu'on traite la solution avec de l'acide oxalique ou nitrique, les combinaisons de ces acides avec l'urée se réparent sous forme de plaques brillantes ou de tables hexagonales. Si on n'avait affaire qu'à une petite quantité d'urée@, on pro-duirait la réaction sous le microscope. § 28. Dosage de l'urée. -@Pour le dosage de l'urée, on a proposé différents procédés, mais nous ne parlerons que de celui de Liebig qui nous paraît donner les résultats les plus exacts, et peut s'exécuter dans un temps relativement très-court. Ainsi, si on ajoute à une solution étendue d'urée une solution également étendue de nitrate mercurique et qu'on neutralise de temps en temps l'acide libre avec du carbonate de soude, on obtient un précipité floconneux abondant § 8 . Si on continue d'ajouter au liquide alter-nativement du nitrate mercurique et du carbonate de soude, il arrive un moment où, par l'addition d'une nouvelle goutte de la solution alcaline, on obtient une coloration jaune due à la formation d'hydrate mercurique ou de ni-trate mercurique basique. A ce moment, le liquide ne con-tient plus d'urée qui se trouve combinée avec l'oxyde mer-
- Pour le dosage de l'urée, on a proposé différents procédés, mais nous ne parlerons que de celui de Liebig qui nous paraît donner les résultats les plus exacts, et peut s'exécuter dans un temps relativement très-court.
-Pour le dosage de l'urée, on a proposé différents procédés, mais nous ne parlerons que de celui de Liebig qui nous paraît donner les résultats les plus exacts, et peut s'exécuter dans un temps relativement très-court.
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-15 -aiguës, dans les rhumatismes et dans l'hydropisie, par l'emploi de diurétiques. Diminution. - Elle diminue dans les affections névral-giques , dans les maladies chroniques dans lesquelles le renouvellement des tissus se fait difficilement, dans les ma-ladies de la moelle épinière et des reins. Dans le typhus , elle augmente d'abord pour diminuer bientôt après, tandis que dans la méningite elle augmente et reste constante pendant toute la durée de la maladie. § 27. Recherche chimique de l'urée. - On évapore au bain-marie jusqu'à consistance sirupeuse une petite quan-tité d'urine 20 à 25 grammes on épuise le résidu à plu-sieurs reprises par l'alcool on filtre et on évapore le liquide alcoolique au bain-marie on obtient ainsi de l'urée plus ou moins colorée. Si on la dissout dans un peu d'eau , et qu'on traite la solution avec de l'acide'oxalique ou nitrique, les combinaisons de ces acides avec l'urée se réparent sous forme de plaques brillantes ou de tables hexagonales. Si on n'avait affaire qu'à une petite quantité d'urée , on pro-duirait la réaction sous le microscope. § 28. Dosage de l'urée. - Pour le dosage de l'urée, on a proposé différents procédés, mais nous ne parlerons que de celui de Liebig qui nous paraît donner les résultats les plus exacts, et peut s'exécuter dans un temps relativement très-court. Ainsi, si on ajoute à une solution étendue d'urée une solution également étendue de nitrate mercurique et qu'on neutralise de temps en temps l'acide libre avec du carbonate de soude, on obtient un précipité floconneux abondant § 8 . Si on continue d'ajouter au liquide alter-nativement du nitrate mercurique et du carbonate de soude, il arrive un moment où, par l'addition d'une nouvelle goutte de la solution alcaline, on obtient une coloration jaune due à la formation d'hydrate mercurique ou de ni-trate mercurique basique. A ce moment, le liquide ne con-tient plus d'urée qui se trouve combinée avec l'oxyde mer-
-15 -aiguës, dans les rhumatismes et dans l'hydropisie, par l'emploi de diurétiques. Diminution. - Elle diminue dans les affections névral-giques , dans les maladies chroniques dans lesquelles le renouvellement des tissus se fait difficilement, dans les ma-ladies de la moelle épinière et des reins. Dans le typhus , elle augmente d'abord pour diminuer bientôt après, tandis que dans la méningite elle augmente et reste constante pendant toute la durée de la maladie. § 27. Recherche chimique de l'urée. - On évapore au bain-marie jusqu'à consistance sirupeuse une petite quan-tité d'urine 20 à 25 grammes on épuise le résidu à plu-sieurs reprises par l'alcool on filtre et on évapore le liquide alcoolique au bain-marie on obtient ainsi de l'urée plus ou moins colorée. Si on la dissout dans un peu d'eau , et qu'on traite la solution avec de l'acide'oxalique ou nitrique, les combinaisons de ces acides avec l'urée se réparent sous forme de plaques brillantes ou de tables hexagonales. Si on n'avait affaire qu'à une petite quantité d'urée , on pro-duirait la réaction sous le microscope. § 28. Dosage de l'urée. - Pour le dosage de l'urée, on a proposé différents procédés, mais nous ne parlerons que de celui de Liebig qui nous paraît donner les résultats les plus exacts, et peut s'exécuter dans un temps relativement très-court. Ainsi, si on ajoute à une solution étendue d'urée une solution également étendue de nitrate mercurique et qu'on neutralise de temps en temps l'acide libre avec du carbonate de soude, on obtient un précipité floconneux abondant § 8 . Si on continue d'ajouter au liquide alter-nativement du nitrate mercurique et du carbonate de soude, il arrive un moment où, par l'addition d'une nouvelle goutte de la solution alcaline, on obtient une coloration jaune due à la formation d'hydrate mercurique ou de ni-trate mercurique basique. A ce moment, le liquide ne con-tient plus d'urée qui se trouve combinée avec l'oxyde mer-
-15 -aiguës, dans les rhumatismes et dans l'hydropisie, par l'emploi de diurétiques. Diminution. -@Elle diminue dans les affections névral-giques@, dans les maladies chroniques dans lesquelles le renouvellement des tissus se fait difficilement, dans les ma-ladies de la moelle épinière et des reins. Dans le typhus@, elle augmente d'abord pour diminuer bientôt après, tandis que dans la méningite elle augmente et reste constante pendant toute la durée de la maladie. § 27. Recherche chimique de l'urée. -@On évapore au bain-marie jusqu'à consistance sirupeuse une petite quan-tité d'urine 20 à 25 grammes on épuise le résidu à plu-sieurs reprises par l'alcool on filtre et on évapore le liquide alcoolique au bain-marie on obtien@ ainsi de l'urée plus ou moins colorée. Si on la dissout dans un peu d'eau@, et qu'on traite la solution avec de l'acide oxalique ou nitrique, les combinaisons de ces acides avec l'urée se réparent sous forme de plaques brillantes ou de tables hexagonales. Si on n'avait affaire qu'à une petite quantité d'urée@, on pro-duirait la réaction sous le microscope. § 28. Dosage de l'urée. -@Pour le dosage de l'urée, on a proposé différents procédés, mais nous ne parlerons que de celui de Liebig qui nous paraît donner les résultats les plus exacts, et peut s'exécuter dans un temps relativement très-court. Ainsi, si on ajoute à une solution étendue d'urée une solution également étendue de nitrate mercurique et qu'on neutralise de temps en temps l'acide libre avec du carbonate de soude, on obtient un précipité floconneux abondant § 8 . Si on continue d'ajouter au liquide alter-nativement du nitrate mercurique et du carbonate de soude, il arrive un moment où, par l'addition d'une nouvelle goutte de la solution alcaline, on obtient une coloration jaune due à la formation d'hydrate mercurique ou de ni-trate mercurique basique. A ce moment, le liquide ne con-tient plus d'urée qui se trouve combinée avec l'oxyde mer-
Ainsi, si on ajoute à une solution étendue d'urée une solution également étendue de nitrate mercurique et qu'on neutralise de temps en temps l'acide libre avec du carbonate de soude, on obtient un précipité floconneux abondant § 8 .
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-15 -aiguës, dans les rhumatismes et dans l'hydropisie, par l'emploi de diurétiques. Diminution. - Elle diminue dans les affections névral-giques , dans les maladies chroniques dans lesquelles le renouvellement des tissus se fait difficilement, dans les ma-ladies de la moelle épinière et des reins. Dans le typhus , elle augmente d'abord pour diminuer bientôt après, tandis que dans la méningite elle augmente et reste constante pendant toute la durée de la maladie. § 27. Recherche chimique de l'urée. - On évapore au bain-marie jusqu'à consistance sirupeuse une petite quan-tité d'urine 20 à 25 grammes on épuise le résidu à plu-sieurs reprises par l'alcool on filtre et on évapore le liquide alcoolique au bain-marie on obtient ainsi de l'urée plus ou moins colorée. Si on la dissout dans un peu d'eau , et qu'on traite la solution avec de l'acide'oxalique ou nitrique, les combinaisons de ces acides avec l'urée se réparent sous forme de plaques brillantes ou de tables hexagonales. Si on n'avait affaire qu'à une petite quantité d'urée , on pro-duirait la réaction sous le microscope. § 28. Dosage de l'urée. - Pour le dosage de l'urée, on a proposé différents procédés, mais nous ne parlerons que de celui de Liebig qui nous paraît donner les résultats les plus exacts, et peut s'exécuter dans un temps relativement très-court. Ainsi, si on ajoute à une solution étendue d'urée une solution également étendue de nitrate mercurique et qu'on neutralise de temps en temps l'acide libre avec du carbonate de soude, on obtient un précipité floconneux abondant § 8 . Si on continue d'ajouter au liquide alter-nativement du nitrate mercurique et du carbonate de soude, il arrive un moment où, par l'addition d'une nouvelle goutte de la solution alcaline, on obtient une coloration jaune due à la formation d'hydrate mercurique ou de ni-trate mercurique basique. A ce moment, le liquide ne con-tient plus d'urée qui se trouve combinée avec l'oxyde mer-
-15 -aiguës, dans les rhumatismes et dans l'hydropisie, par l'emploi de diurétiques. Diminution. -@Elle diminue dans les affections névral-giques@, dans les maladies chroniques dans lesquelles le renouvellement des tissus se fait difficilement, dans les ma-ladies de la moelle épinière et des reins. Dans le typhus@, elle augmente d'abord pour diminuer bientôt après, tandis que dans la méningite elle augmente et reste constante pendant toute la durée de la maladie. § 27. Recherche chimique de l'urée. -@On évapore au bain-marie jusqu'à consistance sirupeuse une petite quan-tité d'urine 20 à 25 grammes on épuise le résidu à plu-sieurs reprises par l'alcool on filtre et on évapore le liquide alcoolique au bain-marie on obtien@ ainsi de l'urée plus ou moins colorée. Si on la dissout dans un peu d'eau@, et qu'on traite la solution avec de l'acide oxalique ou nitrique, les combinaisons de ces acides avec l'urée se réparent sous forme de plaques brillantes ou de tables hexagonales. Si on n'avait affaire qu'à une petite quantité d'urée@, on pro-duirait la réaction sous le microscope. § 28. Dosage de l'urée. -@Pour le dosage de l'urée, on a proposé différents procédés, mais nous ne parlerons que de celui de Liebig qui nous paraît donner les résultats les plus exacts, et peut s'exécuter dans un temps relativement très-court. Ainsi, si on ajoute à une solution étendue d'urée une solution également étendue de nitrate mercurique et qu'on neutralise de temps en temps l'acide libre avec du carbonate de soude, on obtient un précipité floconneux abondant § 8 . Si on continue d'ajouter au liquide alter-nativement du nitrate mercurique et du carbonate de soude, il arrive un moment où, par l'addition d'une nouvelle goutte de la solution alcaline, on obtient une coloration jaune due à la formation d'hydrate mercurique ou de ni-trate mercurique basique. A ce moment, le liquide ne con-tient plus d'urée qui se trouve combinée avec l'oxyde mer-
Si on continue d'ajouter au liquide alter-nativement du nitrate mercurique et du carbonate de soude, il arrive un moment où, par l'addition d'une nouvelle goutte de la solution alcaline, on obtient une coloration jaune due à la formation d'hydrate mercurique ou de ni-trate mercurique basique.
Si on continue d'ajouter au liquide alter-nativement du nitrate mercurique et du carbonate de soude, il arrive un moment où, par l'addition d'une nouvelle goutte de la solution alcaline, on obtient une coloration jaune due à la formation d'hydrate mercurique ou de ni-trate mercurique basique.
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-15 -aiguës, dans les rhumatismes et dans l'hydropisie, par l'emploi de diurétiques. Diminution. - Elle diminue dans les affections névral-giques , dans les maladies chroniques dans lesquelles le renouvellement des tissus se fait difficilement, dans les ma-ladies de la moelle épinière et des reins. Dans le typhus , elle augmente d'abord pour diminuer bientôt après, tandis que dans la méningite elle augmente et reste constante pendant toute la durée de la maladie. § 27. Recherche chimique de l'urée. - On évapore au bain-marie jusqu'à consistance sirupeuse une petite quan-tité d'urine 20 à 25 grammes on épuise le résidu à plu-sieurs reprises par l'alcool on filtre et on évapore le liquide alcoolique au bain-marie on obtient ainsi de l'urée plus ou moins colorée. Si on la dissout dans un peu d'eau , et qu'on traite la solution avec de l'acide'oxalique ou nitrique, les combinaisons de ces acides avec l'urée se réparent sous forme de plaques brillantes ou de tables hexagonales. Si on n'avait affaire qu'à une petite quantité d'urée , on pro-duirait la réaction sous le microscope. § 28. Dosage de l'urée. - Pour le dosage de l'urée, on a proposé différents procédés, mais nous ne parlerons que de celui de Liebig qui nous paraît donner les résultats les plus exacts, et peut s'exécuter dans un temps relativement très-court. Ainsi, si on ajoute à une solution étendue d'urée une solution également étendue de nitrate mercurique et qu'on neutralise de temps en temps l'acide libre avec du carbonate de soude, on obtient un précipité floconneux abondant § 8 . Si on continue d'ajouter au liquide alter-nativement du nitrate mercurique et du carbonate de soude, il arrive un moment où, par l'addition d'une nouvelle goutte de la solution alcaline, on obtient une coloration jaune due à la formation d'hydrate mercurique ou de ni-trate mercurique basique. A ce moment, le liquide ne con-tient plus d'urée qui se trouve combinée avec l'oxyde mer-
-15 -aiguës, dans les rhumatismes et dans l'hydropisie, par l'emploi de diurétiques. Diminution. -@Elle diminue dans les affections névral-giques@, dans les maladies chroniques dans lesquelles le renouvellement des tissus se fait difficilement, dans les ma-ladies de la moelle épinière et des reins. Dans le typhus@, elle augmente d'abord pour diminuer bientôt après, tandis que dans la méningite elle augmente et reste constante pendant toute la durée de la maladie. § 27. Recherche chimique de l'urée. -@On évapore au bain-marie jusqu'à consistance sirupeuse une petite quan-tité d'urine 20 à 25 grammes on épuise le résidu à plu-sieurs reprises par l'alcool on filtre et on évapore le liquide alcoolique au bain-marie on obtien@ ainsi de l'urée plus ou moins colorée. Si on la dissout dans un peu d'eau@, et qu'on traite la solution avec de l'acide oxalique ou nitrique, les combinaisons de ces acides avec l'urée se réparent sous forme de plaques brillantes ou de tables hexagonales. Si on n'avait affaire qu'à une petite quantité d'urée@, on pro-duirait la réaction sous le microscope. § 28. Dosage de l'urée. -@Pour le dosage de l'urée, on a proposé différents procédés, mais nous ne parlerons que de celui de Liebig qui nous paraît donner les résultats les plus exacts, et peut s'exécuter dans un temps relativement très-court. Ainsi, si on ajoute à une solution étendue d'urée une solution également étendue de nitrate mercurique et qu'on neutralise de temps en temps l'acide libre avec du carbonate de soude, on obtient un précipité floconneux abondant § 8 . Si on continue d'ajouter au liquide alter-nativement du nitrate mercurique et du carbonate de soude, il arrive un moment où, par l'addition d'une nouvelle goutte de la solution alcaline, on obtient une coloration jaune due à la formation d'hydrate mercurique ou de ni-trate mercurique basique. A ce moment, le liquide ne con-tient plus d'urée qui se trouve combinée avec l'oxyde mer-
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-52-d'avoir chassé et outragé leur pasteur, ils vou-lurent le poursuivre jusque dans son autre pa-roisse. Au mois de février 1792, ils se rendirent à Somme-Vesle, armés et en grand nombre. Ils trouvèrent quelques habitants disposés à les suivre ils en entraînèrent d'autres par force, et vinrent tumultueusement au presbytère deman-der où était le curé. Le vin qu'ils avaient bu avec excès avait ajouté à leur fureur. Chacune de leurs paroles était accompagnée de gestes menaçants, de blasphèmes, d'imprécations. On leur répondit que M. Musart était au village de Saint-Julien. Il faut qu'il revienne, s'écrient-ils et à l'instant trois ou quatre d'entre eux courent à Saint-Julien. Sans la fermeté que l'on opposa à leur violence, ils auraient contraint leur pasteur de revenir à Somme-Vesle, où il eût pu être vic-time de cette troupe de forcenés. Pendant le relard occasionné par le voyage de Saint-Julien, l'ivresse se dissipa, et la fureur fit place à des sentiments plus modérés. Ennuyés d'attendre, ils se contentèrent de mettre les meubles du curé hors du presbytère, et d'en emporter les clefs 1 . 1 Croire que ces excès, fruits naturels de la révolution, fussent particuliers au village de Poix serait tout à la fois une erreur et une injustice. Il n'est peut-être pas une ville, un bourg, un hameau en France qui n'en ait eu de semblables ou de plus tristes encore à déplorer. Qui ne sait que dans les temps d'à-
-52-d'avoir chassé et outragé leur pasteur, ils vou-lurent le poursuivre jusque dans son autre pa-roisse. Au mois de février 1792, ils se rendirent à Somme-Vesle, armés et en grand nombre. Ils trouvèrent quelques habitants disposés à les suivre ils en entraînèrent d'autres par force, et vinrent tumultueusement au presbytère deman-der où était le curé. Le vin qu'ils avaient bu avec excès avait ajouté à leur fureur. Chacune de leurs paroles était accompagnée de gestes menaçants, de blasphèmes, d'imprécations. On leur répondit que M. Musart était au village de Saint-Julien. Il faut qu'il revienne, s'écrient-ils et à l'instant trois ou quatre d'entre eux courent à Saint-Julien. Sans la fermeté que l'on opposa à leur violence, ils auraient contraint leur pasteur de revenir à Somme-Vesle, où il eût pu être vic-time de cette troupe de forcenés. Pendant le relard occasionné par le voyage de Saint-Julien, l'ivresse se dissipa, et la fureur fit place à des sentiments plus modérés. Ennuyés d'attendre, ils se contentèrent de mettre les meubles du curé hors du presbytère, et d'en emporter les clefs 1 . 1 Croire que ces excès, fruits naturels de la révolution, fussent particuliers au village de Poix serait tout à la fois une erreur et une injustice. Il n'est peut-être pas une ville, un bourg, un hameau en France qui n'en ait eu de semblables ou de plus tristes encore à déplorer. Qui ne sait que dans les temps d'à-
-52-d'avoir chassé et outragé leur pasteur, ils vou-lurent le poursuivre jusque dans son autre pa-roisse. Au mois de février 1792, ils se rendirent à Somme-Vesle, armés et en grand nombre. Ils trouvèrent quelques habitants disposés à les suivre ils en entraînèrent d'autres par force, et vinrent tumultueusement au presbytère deman-der où était le curé. Le vin qu'ils avaient bu avec excès avait ajouté à leur fureur. Chacune de leurs paroles était accompagnée de gestes menaçants, de blasphèmes, d'imprécations. On leur répondit que M. Musart était au village de Saint-Julien. Il faut qu'il revienne, s'écrient-ils et à l'instant trois ou quatre d'entre eux courent à Saint-Julien. Sans la fermeté que l'on opposa à leur violence, ils auraient contraint leur pasteur de revenir à Somme-Vesle, où il eût pu être vic-time de cette troupe de forcenés. Pendant le retard occasionné par le voyage de Saint-Julien, l'ivresse se dissipa, et la fureur fit place à des sentiments plus modérés. Ennuyés d'attendre, ils se contentèrent de mettre les meubles du curé hors du presbytère, et d'en emporter les clefs 1 . 1 Croire que ces excès, fruits naturels de la révolution, fussent particuliers au village de Poix serait tout à la fois une erreur et une injustice. Il n'est peut-être pas une ville, un bourg, un hameau en France qui n'en ait eu de semblables ou de plus tristes encore à déplorer. Qui ne sait que dans les temps d'à-
-52-d'avoir chassé et outragé leur pasteur, ils vou-lurent le poursuivre jusque dans son autre pa-roisse.
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-52-d'avoir chassé et outragé leur pasteur, ils vou-lurent le poursuivre jusque dans son autre pa-roisse. Au mois de février 1792, ils se rendirent à Somme-Vesle, armés et en grand nombre. Ils trouvèrent quelques habitants disposés à les suivre ils en entraînèrent d'autres par force, et vinrent tumultueusement au presbytère deman-der où était le curé. Le vin qu'ils avaient bu avec excès avait ajouté à leur fureur. Chacune de leurs paroles était accompagnée de gestes menaçants, de blasphèmes, d'imprécations. On leur répondit que M. Musart était au village de Saint-Julien. Il faut qu'il revienne, s'écrient-ils et à l'instant trois ou quatre d'entre eux courent à Saint-Julien. Sans la fermeté que l'on opposa à leur violence, ils auraient contraint leur pasteur de revenir à Somme-Vesle, où il eût pu être vic-time de cette troupe de forcenés. Pendant le relard occasionné par le voyage de Saint-Julien, l'ivresse se dissipa, et la fureur fit place à des sentiments plus modérés. Ennuyés d'attendre, ils se contentèrent de mettre les meubles du curé hors du presbytère, et d'en emporter les clefs 1 . 1 Croire que ces excès, fruits naturels de la révolution, fussent particuliers au village de Poix serait tout à la fois une erreur et une injustice. Il n'est peut-être pas une ville, un bourg, un hameau en France qui n'en ait eu de semblables ou de plus tristes encore à déplorer. Qui ne sait que dans les temps d'à-
-52-d'avoir chassé et outragé leur pasteur, ils vou-lurent le poursuivre jusque dans son autre pa-roisse. Au mois de février 1792, ils se rendirent à Somme-Vesle, armés et en grand nombre. Ils trouvèrent quelques habitants disposés à les suivre ils en entraînèrent d'autres par force, et vinrent tumultueusement au presbytère deman-der où était le curé. Le vin qu'ils avaient bu avec excès avait ajouté à leur fureur. Chacune de leurs paroles était accompagnée de gestes menaçants, de blasphèmes, d'imprécations. On leur répondit que M. Musart était au village de Saint-Julien. Il faut qu'il revienne, s'écrient-ils et à l'instant trois ou quatre d'entre eux courent à Saint-Julien. Sans la fermeté que l'on opposa à leur violence, ils auraient contraint leur pasteur de revenir à Somme-Vesle, où il eût pu être vic-time de cette troupe de forcenés. Pendant le relard occasionné par le voyage de Saint-Julien, l'ivresse se dissipa, et la fureur fit place à des sentiments plus modérés. Ennuyés d'attendre, ils se contentèrent de mettre les meubles du curé hors du presbytère, et d'en emporter les clefs 1 . 1 Croire que ces excès, fruits naturels de la révolution, fussent particuliers au village de Poix serait tout à la fois une erreur et une injustice. Il n'est peut-être pas une ville, un bourg, un hameau en France qui n'en ait eu de semblables ou de plus tristes encore à déplorer. Qui ne sait que dans les temps d'à-
-52-d'avoir chassé et outragé leur pasteur, ils vou-lurent le poursuivre jusque dans son autre pa-roisse. Au mois de février 1792, ils se rendirent à Somme-Vesle, armés et en grand nombre. Ils trouvèrent quelques habitants disposés à les suivre ils en entraînèrent d'autres par force, et vinrent tumultueusement au presbytère deman-der où était le curé. Le vin qu'ils avaient bu avec excès avait ajouté à leur fureur. Chacune de leurs paroles était accompagnée de gestes menaçants, de blasphèmes, d'imprécations. On leur répondit que M. Musart était au village de Saint-Julien. Il faut qu'il revienne, s'écrient-ils et à l'instant trois ou quatre d'entre eux courent à Saint-Julien. Sans la fermeté que l'on opposa à leur violence, ils auraient contraint leur pasteur de revenir à Somme-Vesle, où il eût pu être vic-time de cette troupe de forcenés. Pendant le retard occasionné par le voyage de Saint-Julien, l'ivresse se dissipa, et la fureur fit place à des sentiments plus modérés. Ennuyés d'attendre, ils se contentèrent de mettre les meubles du curé hors du presbytère, et d'en emporter les clefs 1 . 1 Croire que ces excès, fruits naturels de la révolution, fussent particuliers au village de Poix serait tout à la fois une erreur et une injustice. Il n'est peut-être pas une ville, un bourg, un hameau en France qui n'en ait eu de semblables ou de plus tristes encore à déplorer. Qui ne sait que dans les temps d'à-
Au mois de février 1792, ils se rendirent à Somme-Vesle, armés et en grand nombre.
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-52-d'avoir chassé et outragé leur pasteur, ils vou-lurent le poursuivre jusque dans son autre pa-roisse. Au mois de février 1792, ils se rendirent à Somme-Vesle, armés et en grand nombre. Ils trouvèrent quelques habitants disposés à les suivre ils en entraînèrent d'autres par force, et vinrent tumultueusement au presbytère deman-der où était le curé. Le vin qu'ils avaient bu avec excès avait ajouté à leur fureur. Chacune de leurs paroles était accompagnée de gestes menaçants, de blasphèmes, d'imprécations. On leur répondit que M. Musart était au village de Saint-Julien. Il faut qu'il revienne, s'écrient-ils et à l'instant trois ou quatre d'entre eux courent à Saint-Julien. Sans la fermeté que l'on opposa à leur violence, ils auraient contraint leur pasteur de revenir à Somme-Vesle, où il eût pu être vic-time de cette troupe de forcenés. Pendant le relard occasionné par le voyage de Saint-Julien, l'ivresse se dissipa, et la fureur fit place à des sentiments plus modérés. Ennuyés d'attendre, ils se contentèrent de mettre les meubles du curé hors du presbytère, et d'en emporter les clefs 1 . 1 Croire que ces excès, fruits naturels de la révolution, fussent particuliers au village de Poix serait tout à la fois une erreur et une injustice. Il n'est peut-être pas une ville, un bourg, un hameau en France qui n'en ait eu de semblables ou de plus tristes encore à déplorer. Qui ne sait que dans les temps d'à-
-52-d'avoir chassé et outragé leur pasteur, ils vou-lurent le poursuivre jusque dans son autre pa-roisse. Au mois de février 1792, ils se rendirent à Somme-Vesle, armés et en grand nombre. Ils trouvèrent quelques habitants disposés à les suivre ils en entraînèrent d'autres par force, et vinrent tumultueusement au presbytère deman-der où était le curé. Le vin qu'ils avaient bu avec excès avait ajouté à leur fureur. Chacune de leurs paroles était accompagnée de gestes menaçants, de blasphèmes, d'imprécations. On leur répondit que M. Musart était au village de Saint-Julien. Il faut qu'il revienne, s'écrient-ils et à l'instant trois ou quatre d'entre eux courent à Saint-Julien. Sans la fermeté que l'on opposa à leur violence, ils auraient contraint leur pasteur de revenir à Somme-Vesle, où il eût pu être vic-time de cette troupe de forcenés. Pendant le retard occasionné par le voyage de Saint-Julien, l'ivresse se dissipa, et la fureur fit place à des sentiments plus modérés. Ennuyés d'attendre, ils se contentèrent de mettre les meubles du curé hors du presbytère, et d'en emporter les clefs 1 . 1 Croire que ces excès, fruits naturels de la révolution, fussent particuliers au village de Poix serait tout à la fois une erreur et une injustice. Il n'est peut-être pas une ville, un bourg, un hameau en France qui n'en ait eu de semblables ou de plus tristes encore à déplorer. Qui ne sait que dans les temps d'à-
Ils trouvèrent quelques habitants disposés à les suivre ils en entraînèrent d'autres par force, et vinrent tumultueusement au presbytère deman-der où était le curé.
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-52-d'avoir chassé et outragé leur pasteur, ils vou-lurent le poursuivre jusque dans son autre pa-roisse. Au mois de février 1792, ils se rendirent à Somme-Vesle, armés et en grand nombre. Ils trouvèrent quelques habitants disposés à les suivre ils en entraînèrent d'autres par force, et vinrent tumultueusement au presbytère deman-der où était le curé. Le vin qu'ils avaient bu avec excès avait ajouté à leur fureur. Chacune de leurs paroles était accompagnée de gestes menaçants, de blasphèmes, d'imprécations. On leur répondit que M. Musart était au village de Saint-Julien. Il faut qu'il revienne, s'écrient-ils et à l'instant trois ou quatre d'entre eux courent à Saint-Julien. Sans la fermeté que l'on opposa à leur violence, ils auraient contraint leur pasteur de revenir à Somme-Vesle, où il eût pu être vic-time de cette troupe de forcenés. Pendant le relard occasionné par le voyage de Saint-Julien, l'ivresse se dissipa, et la fureur fit place à des sentiments plus modérés. Ennuyés d'attendre, ils se contentèrent de mettre les meubles du curé hors du presbytère, et d'en emporter les clefs 1 . 1 Croire que ces excès, fruits naturels de la révolution, fussent particuliers au village de Poix serait tout à la fois une erreur et une injustice. Il n'est peut-être pas une ville, un bourg, un hameau en France qui n'en ait eu de semblables ou de plus tristes encore à déplorer. Qui ne sait que dans les temps d'à-
-52-d'avoir chassé et outragé leur pasteur, ils vou-lurent le poursuivre jusque dans son autre pa-roisse. Au mois de février 1792, ils se rendirent à Somme-Vesle, armés et en grand nombre. Ils trouvèrent quelques habitants disposés à les suivre ils en entraînèrent d'autres par force, et vinrent tumultueusement au presbytère deman-der où était le curé. Le vin qu'ils avaient bu avec excès avait ajouté à leur fureur. Chacune de leurs paroles était accompagnée de gestes menaçants, de blasphèmes, d'imprécations. On leur répondit que M. Musart était au village de Saint-Julien. Il faut qu'il revienne, s'écrient-ils et à l'instant trois ou quatre d'entre eux courent à Saint-Julien. Sans la fermeté que l'on opposa à leur violence, ils auraient contraint leur pasteur de revenir à Somme-Vesle, où il eût pu être vic-time de cette troupe de forcenés. Pendant le retard occasionné par le voyage de Saint-Julien, l'ivresse se dissipa, et la fureur fit place à des sentiments plus modérés. Ennuyés d'attendre, ils se contentèrent de mettre les meubles du curé hors du presbytère, et d'en emporter les clefs 1 . 1 Croire que ces excès, fruits naturels de la révolution, fussent particuliers au village de Poix serait tout à la fois une erreur et une injustice. Il n'est peut-être pas une ville, un bourg, un hameau en France qui n'en ait eu de semblables ou de plus tristes encore à déplorer. Qui ne sait que dans les temps d'à-
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-52-d'avoir chassé et outragé leur pasteur, ils vou-lurent le poursuivre jusque dans son autre pa-roisse. Au mois de février 1792, ils se rendirent à Somme-Vesle, armés et en grand nombre. Ils trouvèrent quelques habitants disposés à les suivre ils en entraînèrent d'autres par force, et vinrent tumultueusement au presbytère deman-der où était le curé. Le vin qu'ils avaient bu avec excès avait ajouté à leur fureur. Chacune de leurs paroles était accompagnée de gestes menaçants, de blasphèmes, d'imprécations. On leur répondit que M. Musart était au village de Saint-Julien. Il faut qu'il revienne, s'écrient-ils et à l'instant trois ou quatre d'entre eux courent à Saint-Julien. Sans la fermeté que l'on opposa à leur violence, ils auraient contraint leur pasteur de revenir à Somme-Vesle, où il eût pu être vic-time de cette troupe de forcenés. Pendant le relard occasionné par le voyage de Saint-Julien, l'ivresse se dissipa, et la fureur fit place à des sentiments plus modérés. Ennuyés d'attendre, ils se contentèrent de mettre les meubles du curé hors du presbytère, et d'en emporter les clefs 1 . 1 Croire que ces excès, fruits naturels de la révolution, fussent particuliers au village de Poix serait tout à la fois une erreur et une injustice. Il n'est peut-être pas une ville, un bourg, un hameau en France qui n'en ait eu de semblables ou de plus tristes encore à déplorer. Qui ne sait que dans les temps d'à-
-52-d'avoir chassé et outragé leur pasteur, ils vou-lurent le poursuivre jusque dans son autre pa-roisse. Au mois de février 1792, ils se rendirent à Somme-Vesle, armés et en grand nombre. Ils trouvèrent quelques habitants disposés à les suivre ils en entraînèrent d'autres par force, et vinrent tumultueusement au presbytère deman-der où était le curé. Le vin qu'ils avaient bu avec excès avait ajouté à leur fureur. Chacune de leurs paroles était accompagnée de gestes menaçants, de blasphèmes, d'imprécations. On leur répondit que M. Musart était au village de Saint-Julien. Il faut qu'il revienne, s'écrient-ils et à l'instant trois ou quatre d'entre eux courent à Saint-Julien. Sans la fermeté que l'on opposa à leur violence, ils auraient contraint leur pasteur de revenir à Somme-Vesle, où il eût pu être vic-time de cette troupe de forcenés. Pendant le retard occasionné par le voyage de Saint-Julien, l'ivresse se dissipa, et la fureur fit place à des sentiments plus modérés. Ennuyés d'attendre, ils se contentèrent de mettre les meubles du curé hors du presbytère, et d'en emporter les clefs 1 . 1 Croire que ces excès, fruits naturels de la révolution, fussent particuliers au village de Poix serait tout à la fois une erreur et une injustice. Il n'est peut-être pas une ville, un bourg, un hameau en France qui n'en ait eu de semblables ou de plus tristes encore à déplorer. Qui ne sait que dans les temps d'à-
Chacune de leurs paroles était accompagnée de gestes menaçants, de blasphèmes, d'imprécations.
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-52-d'avoir chassé et outragé leur pasteur, ils vou-lurent le poursuivre jusque dans son autre pa-roisse. Au mois de février 1792, ils se rendirent à Somme-Vesle, armés et en grand nombre. Ils trouvèrent quelques habitants disposés à les suivre ils en entraînèrent d'autres par force, et vinrent tumultueusement au presbytère deman-der où était le curé. Le vin qu'ils avaient bu avec excès avait ajouté à leur fureur. Chacune de leurs paroles était accompagnée de gestes menaçants, de blasphèmes, d'imprécations. On leur répondit que M. Musart était au village de Saint-Julien. Il faut qu'il revienne, s'écrient-ils et à l'instant trois ou quatre d'entre eux courent à Saint-Julien. Sans la fermeté que l'on opposa à leur violence, ils auraient contraint leur pasteur de revenir à Somme-Vesle, où il eût pu être vic-time de cette troupe de forcenés. Pendant le retard occasionné par le voyage de Saint-Julien, l'ivresse se dissipa, et la fureur fit place à des sentiments plus modérés. Ennuyés d'attendre, ils se contentèrent de mettre les meubles du curé hors du presbytère, et d'en emporter les clefs 1 . 1 Croire que ces excès, fruits naturels de la révolution, fussent particuliers au village de Poix serait tout à la fois une erreur et une injustice. Il n'est peut-être pas une ville, un bourg, un hameau en France qui n'en ait eu de semblables ou de plus tristes encore à déplorer. Qui ne sait que dans les temps d'à-
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-52-d'avoir chassé et outragé leur pasteur, ils vou-lurent le poursuivre jusque dans son autre pa-roisse. Au mois de février 1792, ils se rendirent à Somme-Vesle, armés et en grand nombre. Ils trouvèrent quelques habitants disposés à les suivre ils en entraînèrent d'autres par force, et vinrent tumultueusement au presbytère deman-der où était le curé. Le vin qu'ils avaient bu avec excès avait ajouté à leur fureur. Chacune de leurs paroles était accompagnée de gestes menaçants, de blasphèmes, d'imprécations. On leur répondit que M. Musart était au village de Saint-Julien. Il faut qu'il revienne, s'écrient-ils et à l'instant trois ou quatre d'entre eux courent à Saint-Julien. Sans la fermeté que l'on opposa à leur violence, ils auraient contraint leur pasteur de revenir à Somme-Vesle, où il eût pu être vic-time de cette troupe de forcenés. Pendant le relard occasionné par le voyage de Saint-Julien, l'ivresse se dissipa, et la fureur fit place à des sentiments plus modérés. Ennuyés d'attendre, ils se contentèrent de mettre les meubles du curé hors du presbytère, et d'en emporter les clefs 1 . 1 Croire que ces excès, fruits naturels de la révolution, fussent particuliers au village de Poix serait tout à la fois une erreur et une injustice. Il n'est peut-être pas une ville, un bourg, un hameau en France qui n'en ait eu de semblables ou de plus tristes encore à déplorer. Qui ne sait que dans les temps d'à-
-52-d'avoir chassé et outragé leur pasteur, ils vou-lurent le poursuivre jusque dans son autre pa-roisse. Au mois de février 1792, ils se rendirent à Somme-Vesle, armés et en grand nombre. Ils trouvèrent quelques habitants disposés à les suivre ils en entraînèrent d'autres par force, et vinrent tumultueusement au presbytère deman-der où était le curé. Le vin qu'ils avaient bu avec excès avait ajouté à leur fureur. Chacune de leurs paroles était accompagnée de gestes menaçants, de blasphèmes, d'imprécations. On leur répondit que M. Musart était au village de Saint-Julien. Il faut qu'il revienne, s'écrient-ils et à l'instant trois ou quatre d'entre eux courent à Saint-Julien. Sans la fermeté que l'on opposa à leur violence, ils auraient contraint leur pasteur de revenir à Somme-Vesle, où il eût pu être vic-time de cette troupe de forcenés. Pendant le relard occasionné par le voyage de Saint-Julien, l'ivresse se dissipa, et la fureur fit place à des sentiments plus modérés. Ennuyés d'attendre, ils se contentèrent de mettre les meubles du curé hors du presbytère, et d'en emporter les clefs 1 . 1 Croire que ces excès, fruits naturels de la révolution, fussent particuliers au village de Poix serait tout à la fois une erreur et une injustice. Il n'est peut-être pas une ville, un bourg, un hameau en France qui n'en ait eu de semblables ou de plus tristes encore à déplorer. Qui ne sait que dans les temps d'à-
-52-d'avoir chassé et outragé leur pasteur, ils vou-lurent le poursuivre jusque dans son autre pa-roisse. Au mois de février 1792, ils se rendirent à Somme-Vesle, armés et en grand nombre. Ils trouvèrent quelques habitants disposés à les suivre ils en entraînèrent d'autres par force, et vinrent tumultueusement au presbytère deman-der où était le curé. Le vin qu'ils avaient bu avec excès avait ajouté à leur fureur. Chacune de leurs paroles était accompagnée de gestes menaçants, de blasphèmes, d'imprécations. On leur répondit que M. Musart était au village de Saint-Julien. Il faut qu'il revienne, s'écrient-ils et à l'instant trois ou quatre d'entre eux courent à Saint-Julien. Sans la fermeté que l'on opposa à leur violence, ils auraient contraint leur pasteur de revenir à Somme-Vesle, où il eût pu être vic-time de cette troupe de forcenés. Pendant le retard occasionné par le voyage de Saint-Julien, l'ivresse se dissipa, et la fureur fit place à des sentiments plus modérés. Ennuyés d'attendre, ils se contentèrent de mettre les meubles du curé hors du presbytère, et d'en emporter les clefs 1 . 1 Croire que ces excès, fruits naturels de la révolution, fussent particuliers au village de Poix serait tout à la fois une erreur et une injustice. Il n'est peut-être pas une ville, un bourg, un hameau en France qui n'en ait eu de semblables ou de plus tristes encore à déplorer. Qui ne sait que dans les temps d'à-
Il faut qu'il revienne, s'écrient-ils et à l'instant trois ou quatre d'entre eux courent à Saint-Julien.
Il faut qu'il revienne, s'écrient-ils et à l'instant trois ou quatre d'entre eux courent à Saint-Julien.
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-52-d'avoir chassé et outragé leur pasteur, ils vou-lurent le poursuivre jusque dans son autre pa-roisse. Au mois de février 1792, ils se rendirent à Somme-Vesle, armés et en grand nombre. Ils trouvèrent quelques habitants disposés à les suivre ils en entraînèrent d'autres par force, et vinrent tumultueusement au presbytère deman-der où était le curé. Le vin qu'ils avaient bu avec excès avait ajouté à leur fureur. Chacune de leurs paroles était accompagnée de gestes menaçants, de blasphèmes, d'imprécations. On leur répondit que M. Musart était au village de Saint-Julien. Il faut qu'il revienne, s'écrient-ils et à l'instant trois ou quatre d'entre eux courent à Saint-Julien. Sans la fermeté que l'on opposa à leur violence, ils auraient contraint leur pasteur de revenir à Somme-Vesle, où il eût pu être vic-time de cette troupe de forcenés. Pendant le relard occasionné par le voyage de Saint-Julien, l'ivresse se dissipa, et la fureur fit place à des sentiments plus modérés. Ennuyés d'attendre, ils se contentèrent de mettre les meubles du curé hors du presbytère, et d'en emporter les clefs 1 . 1 Croire que ces excès, fruits naturels de la révolution, fussent particuliers au village de Poix serait tout à la fois une erreur et une injustice. Il n'est peut-être pas une ville, un bourg, un hameau en France qui n'en ait eu de semblables ou de plus tristes encore à déplorer. Qui ne sait que dans les temps d'à-
-52-d'avoir chassé et outragé leur pasteur, ils vou-lurent le poursuivre jusque dans son autre pa-roisse. Au mois de février 1792, ils se rendirent à Somme-Vesle, armés et en grand nombre. Ils trouvèrent quelques habitants disposés à les suivre ils en entraînèrent d'autres par force, et vinrent tumultueusement au presbytère deman-der où était le curé. Le vin qu'ils avaient bu avec excès avait ajouté à leur fureur. Chacune de leurs paroles était accompagnée de gestes menaçants, de blasphèmes, d'imprécations. On leur répondit que M. Musart était au village de Saint-Julien. Il faut qu'il revienne, s'écrient-ils et à l'instant trois ou quatre d'entre eux courent à Saint-Julien. Sans la fermeté que l'on opposa à leur violence, ils auraient contraint leur pasteur de revenir à Somme-Vesle, où il eût pu être vic-time de cette troupe de forcenés. Pendant le relard occasionné par le voyage de Saint-Julien, l'ivresse se dissipa, et la fureur fit place à des sentiments plus modérés. Ennuyés d'attendre, ils se contentèrent de mettre les meubles du curé hors du presbytère, et d'en emporter les clefs 1 . 1 Croire que ces excès, fruits naturels de la révolution, fussent particuliers au village de Poix serait tout à la fois une erreur et une injustice. Il n'est peut-être pas une ville, un bourg, un hameau en France qui n'en ait eu de semblables ou de plus tristes encore à déplorer. Qui ne sait que dans les temps d'à-
-52-d'avoir chassé et outragé leur pasteur, ils vou-lurent le poursuivre jusque dans son autre pa-roisse. Au mois de février 1792, ils se rendirent à Somme-Vesle, armés et en grand nombre. Ils trouvèrent quelques habitants disposés à les suivre ils en entraînèrent d'autres par force, et vinrent tumultueusement au presbytère deman-der où était le curé. Le vin qu'ils avaient bu avec excès avait ajouté à leur fureur. Chacune de leurs paroles était accompagnée de gestes menaçants, de blasphèmes, d'imprécations. On leur répondit que M. Musart était au village de Saint-Julien. Il faut qu'il revienne, s'écrient-ils et à l'instant trois ou quatre d'entre eux courent à Saint-Julien. Sans la fermeté que l'on opposa à leur violence, ils auraient contraint leur pasteur de revenir à Somme-Vesle, où il eût pu être vic-time de cette troupe de forcenés. Pendant le retard occasionné par le voyage de Saint-Julien, l'ivresse se dissipa, et la fureur fit place à des sentiments plus modérés. Ennuyés d'attendre, ils se contentèrent de mettre les meubles du curé hors du presbytère, et d'en emporter les clefs 1 . 1 Croire que ces excès, fruits naturels de la révolution, fussent particuliers au village de Poix serait tout à la fois une erreur et une injustice. Il n'est peut-être pas une ville, un bourg, un hameau en France qui n'en ait eu de semblables ou de plus tristes encore à déplorer. Qui ne sait que dans les temps d'à-
Sans la fermeté que l'on opposa à leur violence, ils auraient contraint leur pasteur de revenir à Somme-Vesle, où il eût pu être vic-time de cette troupe de forcenés.
Sans la fermeté que l'on opposa à leur violence, ils auraient contraint leur pasteur de revenir à Somme-Vesle, où il eût pu être vic-time de cette troupe de forcenés.
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-52-d'avoir chassé et outragé leur pasteur, ils vou-lurent le poursuivre jusque dans son autre pa-roisse. Au mois de février 1792, ils se rendirent à Somme-Vesle, armés et en grand nombre. Ils trouvèrent quelques habitants disposés à les suivre ils en entraînèrent d'autres par force, et vinrent tumultueusement au presbytère deman-der où était le curé. Le vin qu'ils avaient bu avec excès avait ajouté à leur fureur. Chacune de leurs paroles était accompagnée de gestes menaçants, de blasphèmes, d'imprécations. On leur répondit que M. Musart était au village de Saint-Julien. Il faut qu'il revienne, s'écrient-ils et à l'instant trois ou quatre d'entre eux courent à Saint-Julien. Sans la fermeté que l'on opposa à leur violence, ils auraient contraint leur pasteur de revenir à Somme-Vesle, où il eût pu être vic-time de cette troupe de forcenés. Pendant le relard occasionné par le voyage de Saint-Julien, l'ivresse se dissipa, et la fureur fit place à des sentiments plus modérés. Ennuyés d'attendre, ils se contentèrent de mettre les meubles du curé hors du presbytère, et d'en emporter les clefs 1 . 1 Croire que ces excès, fruits naturels de la révolution, fussent particuliers au village de Poix serait tout à la fois une erreur et une injustice. Il n'est peut-être pas une ville, un bourg, un hameau en France qui n'en ait eu de semblables ou de plus tristes encore à déplorer. Qui ne sait que dans les temps d'à-
-52-d'avoir chassé et outragé leur pasteur, ils vou-lurent le poursuivre jusque dans son autre pa-roisse. Au mois de février 1792, ils se rendirent à Somme-Vesle, armés et en grand nombre. Ils trouvèrent quelques habitants disposés à les suivre ils en entraînèrent d'autres par force, et vinrent tumultueusement au presbytère deman-der où était le curé. Le vin qu'ils avaient bu avec excès avait ajouté à leur fureur. Chacune de leurs paroles était accompagnée de gestes menaçants, de blasphèmes, d'imprécations. On leur répondit que M. Musart était au village de Saint-Julien. Il faut qu'il revienne, s'écrient-ils et à l'instant trois ou quatre d'entre eux courent à Saint-Julien. Sans la fermeté que l'on opposa à leur violence, ils auraient contraint leur pasteur de revenir à Somme-Vesle, où il eût pu être vic-time de cette troupe de forcenés. Pendant le retard occasionné par le voyage de Saint-Julien, l'ivresse se dissipa, et la fureur fit place à des sentiments plus modérés. Ennuyés d'attendre, ils se contentèrent de mettre les meubles du curé hors du presbytère, et d'en emporter les clefs 1 . 1 Croire que ces excès, fruits naturels de la révolution, fussent particuliers au village de Poix serait tout à la fois une erreur et une injustice. Il n'est peut-être pas une ville, un bourg, un hameau en France qui n'en ait eu de semblables ou de plus tristes encore à déplorer. Qui ne sait que dans les temps d'à-
Pendant le relard occasionné par le voyage de Saint-Julien, l'ivresse se dissipa, et la fureur fit place à des sentiments plus modérés.
Pendant le retard occasionné par le voyage de Saint-Julien, l'ivresse se dissipa, et la fureur fit place à des sentiments plus modérés.
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-52-d'avoir chassé et outragé leur pasteur, ils vou-lurent le poursuivre jusque dans son autre pa-roisse. Au mois de février 1792, ils se rendirent à Somme-Vesle, armés et en grand nombre. Ils trouvèrent quelques habitants disposés à les suivre ils en entraînèrent d'autres par force, et vinrent tumultueusement au presbytère deman-der où était le curé. Le vin qu'ils avaient bu avec excès avait ajouté à leur fureur. Chacune de leurs paroles était accompagnée de gestes menaçants, de blasphèmes, d'imprécations. On leur répondit que M. Musart était au village de Saint-Julien. Il faut qu'il revienne, s'écrient-ils et à l'instant trois ou quatre d'entre eux courent à Saint-Julien. Sans la fermeté que l'on opposa à leur violence, ils auraient contraint leur pasteur de revenir à Somme-Vesle, où il eût pu être vic-time de cette troupe de forcenés. Pendant le relard occasionné par le voyage de Saint-Julien, l'ivresse se dissipa, et la fureur fit place à des sentiments plus modérés. Ennuyés d'attendre, ils se contentèrent de mettre les meubles du curé hors du presbytère, et d'en emporter les clefs 1 . 1 Croire que ces excès, fruits naturels de la révolution, fussent particuliers au village de Poix serait tout à la fois une erreur et une injustice. Il n'est peut-être pas une ville, un bourg, un hameau en France qui n'en ait eu de semblables ou de plus tristes encore à déplorer. Qui ne sait que dans les temps d'à-
-52-d'avoir chassé et outragé leur pasteur, ils vou-lurent le poursuivre jusque dans son autre pa-roisse. Au mois de février 1792, ils se rendirent à Somme-Vesle, armés et en grand nombre. Ils trouvèrent quelques habitants disposés à les suivre ils en entraînèrent d'autres par force, et vinrent tumultueusement au presbytère deman-der où était le curé. Le vin qu'ils avaient bu avec excès avait ajouté à leur fureur. Chacune de leurs paroles était accompagnée de gestes menaçants, de blasphèmes, d'imprécations. On leur répondit que M. Musart était au village de Saint-Julien. Il faut qu'il revienne, s'écrient-ils et à l'instant trois ou quatre d'entre eux courent à Saint-Julien. Sans la fermeté que l'on opposa à leur violence, ils auraient contraint leur pasteur de revenir à Somme-Vesle, où il eût pu être vic-time de cette troupe de forcenés. Pendant le retard occasionné par le voyage de Saint-Julien, l'ivresse se dissipa, et la fureur fit place à des sentiments plus modérés. Ennuyés d'attendre, ils se contentèrent de mettre les meubles du curé hors du presbytère, et d'en emporter les clefs 1 . 1 Croire que ces excès, fruits naturels de la révolution, fussent particuliers au village de Poix serait tout à la fois une erreur et une injustice. Il n'est peut-être pas une ville, un bourg, un hameau en France qui n'en ait eu de semblables ou de plus tristes encore à déplorer. Qui ne sait que dans les temps d'à-
Ennuyés d'attendre, ils se contentèrent de mettre les meubles du curé hors du presbytère, et d'en emporter les clefs 1 .
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-52-d'avoir chassé et outragé leur pasteur, ils vou-lurent le poursuivre jusque dans son autre pa-roisse. Au mois de février 1792, ils se rendirent à Somme-Vesle, armés et en grand nombre. Ils trouvèrent quelques habitants disposés à les suivre ils en entraînèrent d'autres par force, et vinrent tumultueusement au presbytère deman-der où était le curé. Le vin qu'ils avaient bu avec excès avait ajouté à leur fureur. Chacune de leurs paroles était accompagnée de gestes menaçants, de blasphèmes, d'imprécations. On leur répondit que M. Musart était au village de Saint-Julien. Il faut qu'il revienne, s'écrient-ils et à l'instant trois ou quatre d'entre eux courent à Saint-Julien. Sans la fermeté que l'on opposa à leur violence, ils auraient contraint leur pasteur de revenir à Somme-Vesle, où il eût pu être vic-time de cette troupe de forcenés. Pendant le relard occasionné par le voyage de Saint-Julien, l'ivresse se dissipa, et la fureur fit place à des sentiments plus modérés. Ennuyés d'attendre, ils se contentèrent de mettre les meubles du curé hors du presbytère, et d'en emporter les clefs 1 . 1 Croire que ces excès, fruits naturels de la révolution, fussent particuliers au village de Poix serait tout à la fois une erreur et une injustice. Il n'est peut-être pas une ville, un bourg, un hameau en France qui n'en ait eu de semblables ou de plus tristes encore à déplorer. Qui ne sait que dans les temps d'à-
-52-d'avoir chassé et outragé leur pasteur, ils vou-lurent le poursuivre jusque dans son autre pa-roisse. Au mois de février 1792, ils se rendirent à Somme-Vesle, armés et en grand nombre. Ils trouvèrent quelques habitants disposés à les suivre ils en entraînèrent d'autres par force, et vinrent tumultueusement au presbytère deman-der où était le curé. Le vin qu'ils avaient bu avec excès avait ajouté à leur fureur. Chacune de leurs paroles était accompagnée de gestes menaçants, de blasphèmes, d'imprécations. On leur répondit que M. Musart était au village de Saint-Julien. Il faut qu'il revienne, s'écrient-ils et à l'instant trois ou quatre d'entre eux courent à Saint-Julien. Sans la fermeté que l'on opposa à leur violence, ils auraient contraint leur pasteur de revenir à Somme-Vesle, où il eût pu être vic-time de cette troupe de forcenés. Pendant le retard occasionné par le voyage de Saint-Julien, l'ivresse se dissipa, et la fureur fit place à des sentiments plus modérés. Ennuyés d'attendre, ils se contentèrent de mettre les meubles du curé hors du presbytère, et d'en emporter les clefs 1 . 1 Croire que ces excès, fruits naturels de la révolution, fussent particuliers au village de Poix serait tout à la fois une erreur et une injustice. Il n'est peut-être pas une ville, un bourg, un hameau en France qui n'en ait eu de semblables ou de plus tristes encore à déplorer. Qui ne sait que dans les temps d'à-
1 Croire que ces excès, fruits naturels de la révolution, fussent particuliers au village de Poix serait tout à la fois une erreur et une injustice.
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-52-d'avoir chassé et outragé leur pasteur, ils vou-lurent le poursuivre jusque dans son autre pa-roisse. Au mois de février 1792, ils se rendirent à Somme-Vesle, armés et en grand nombre. Ils trouvèrent quelques habitants disposés à les suivre ils en entraînèrent d'autres par force, et vinrent tumultueusement au presbytère deman-der où était le curé. Le vin qu'ils avaient bu avec excès avait ajouté à leur fureur. Chacune de leurs paroles était accompagnée de gestes menaçants, de blasphèmes, d'imprécations. On leur répondit que M. Musart était au village de Saint-Julien. Il faut qu'il revienne, s'écrient-ils et à l'instant trois ou quatre d'entre eux courent à Saint-Julien. Sans la fermeté que l'on opposa à leur violence, ils auraient contraint leur pasteur de revenir à Somme-Vesle, où il eût pu être vic-time de cette troupe de forcenés. Pendant le relard occasionné par le voyage de Saint-Julien, l'ivresse se dissipa, et la fureur fit place à des sentiments plus modérés. Ennuyés d'attendre, ils se contentèrent de mettre les meubles du curé hors du presbytère, et d'en emporter les clefs 1 . 1 Croire que ces excès, fruits naturels de la révolution, fussent particuliers au village de Poix serait tout à la fois une erreur et une injustice. Il n'est peut-être pas une ville, un bourg, un hameau en France qui n'en ait eu de semblables ou de plus tristes encore à déplorer. Qui ne sait que dans les temps d'à-
-52-d'avoir chassé et outragé leur pasteur, ils vou-lurent le poursuivre jusque dans son autre pa-roisse. Au mois de février 1792, ils se rendirent à Somme-Vesle, armés et en grand nombre. Ils trouvèrent quelques habitants disposés à les suivre ils en entraînèrent d'autres par force, et vinrent tumultueusement au presbytère deman-der où était le curé. Le vin qu'ils avaient bu avec excès avait ajouté à leur fureur. Chacune de leurs paroles était accompagnée de gestes menaçants, de blasphèmes, d'imprécations. On leur répondit que M. Musart était au village de Saint-Julien. Il faut qu'il revienne, s'écrient-ils et à l'instant trois ou quatre d'entre eux courent à Saint-Julien. Sans la fermeté que l'on opposa à leur violence, ils auraient contraint leur pasteur de revenir à Somme-Vesle, où il eût pu être vic-time de cette troupe de forcenés. Pendant le retard occasionné par le voyage de Saint-Julien, l'ivresse se dissipa, et la fureur fit place à des sentiments plus modérés. Ennuyés d'attendre, ils se contentèrent de mettre les meubles du curé hors du presbytère, et d'en emporter les clefs 1 . 1 Croire que ces excès, fruits naturels de la révolution, fussent particuliers au village de Poix serait tout à la fois une erreur et une injustice. Il n'est peut-être pas une ville, un bourg, un hameau en France qui n'en ait eu de semblables ou de plus tristes encore à déplorer. Qui ne sait que dans les temps d'à-
Il n'est peut-être pas une ville, un bourg, un hameau en France qui n'en ait eu de semblables ou de plus tristes encore à déplorer.
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-52-d'avoir chassé et outragé leur pasteur, ils vou-lurent le poursuivre jusque dans son autre pa-roisse. Au mois de février 1792, ils se rendirent à Somme-Vesle, armés et en grand nombre. Ils trouvèrent quelques habitants disposés à les suivre ils en entraînèrent d'autres par force, et vinrent tumultueusement au presbytère deman-der où était le curé. Le vin qu'ils avaient bu avec excès avait ajouté à leur fureur. Chacune de leurs paroles était accompagnée de gestes menaçants, de blasphèmes, d'imprécations. On leur répondit que M. Musart était au village de Saint-Julien. Il faut qu'il revienne, s'écrient-ils et à l'instant trois ou quatre d'entre eux courent à Saint-Julien. Sans la fermeté que l'on opposa à leur violence, ils auraient contraint leur pasteur de revenir à Somme-Vesle, où il eût pu être vic-time de cette troupe de forcenés. Pendant le relard occasionné par le voyage de Saint-Julien, l'ivresse se dissipa, et la fureur fit place à des sentiments plus modérés. Ennuyés d'attendre, ils se contentèrent de mettre les meubles du curé hors du presbytère, et d'en emporter les clefs 1 . 1 Croire que ces excès, fruits naturels de la révolution, fussent particuliers au village de Poix serait tout à la fois une erreur et une injustice. Il n'est peut-être pas une ville, un bourg, un hameau en France qui n'en ait eu de semblables ou de plus tristes encore à déplorer. Qui ne sait que dans les temps d'à-
-52-d'avoir chassé et outragé leur pasteur, ils vou-lurent le poursuivre jusque dans son autre pa-roisse. Au mois de février 1792, ils se rendirent à Somme-Vesle, armés et en grand nombre. Ils trouvèrent quelques habitants disposés à les suivre ils en entraînèrent d'autres par force, et vinrent tumultueusement au presbytère deman-der où était le curé. Le vin qu'ils avaient bu avec excès avait ajouté à leur fureur. Chacune de leurs paroles était accompagnée de gestes menaçants, de blasphèmes, d'imprécations. On leur répondit que M. Musart était au village de Saint-Julien. Il faut qu'il revienne, s'écrient-ils et à l'instant trois ou quatre d'entre eux courent à Saint-Julien. Sans la fermeté que l'on opposa à leur violence, ils auraient contraint leur pasteur de revenir à Somme-Vesle, où il eût pu être vic-time de cette troupe de forcenés. Pendant le relard occasionné par le voyage de Saint-Julien, l'ivresse se dissipa, et la fureur fit place à des sentiments plus modérés. Ennuyés d'attendre, ils se contentèrent de mettre les meubles du curé hors du presbytère, et d'en emporter les clefs 1 . 1 Croire que ces excès, fruits naturels de la révolution, fussent particuliers au village de Poix serait tout à la fois une erreur et une injustice. Il n'est peut-être pas une ville, un bourg, un hameau en France qui n'en ait eu de semblables ou de plus tristes encore à déplorer. Qui ne sait que dans les temps d'à-
-52-d'avoir chassé et outragé leur pasteur, ils vou-lurent le poursuivre jusque dans son autre pa-roisse. Au mois de février 1792, ils se rendirent à Somme-Vesle, armés et en grand nombre. Ils trouvèrent quelques habitants disposés à les suivre ils en entraînèrent d'autres par force, et vinrent tumultueusement au presbytère deman-der où était le curé. Le vin qu'ils avaient bu avec excès avait ajouté à leur fureur. Chacune de leurs paroles était accompagnée de gestes menaçants, de blasphèmes, d'imprécations. On leur répondit que M. Musart était au village de Saint-Julien. Il faut qu'il revienne, s'écrient-ils et à l'instant trois ou quatre d'entre eux courent à Saint-Julien. Sans la fermeté que l'on opposa à leur violence, ils auraient contraint leur pasteur de revenir à Somme-Vesle, où il eût pu être vic-time de cette troupe de forcenés. Pendant le retard occasionné par le voyage de Saint-Julien, l'ivresse se dissipa, et la fureur fit place à des sentiments plus modérés. Ennuyés d'attendre, ils se contentèrent de mettre les meubles du curé hors du presbytère, et d'en emporter les clefs 1 . 1 Croire que ces excès, fruits naturels de la révolution, fussent particuliers au village de Poix serait tout à la fois une erreur et une injustice. Il n'est peut-être pas une ville, un bourg, un hameau en France qui n'en ait eu de semblables ou de plus tristes encore à déplorer. Qui ne sait que dans les temps d'à-
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216 MADAME DE LONGUE VILLE. L'air qui lui revenoit le moins, étoit l'air décisif et scientifique, et je sais des personnes très-estimables d'ail-leurs, qu'elle n'a jamais goûtées, parce qu'elles avoient quelque chose de cet air. C'étoit au contraire faire sa cour auprès d'elle, que de parler de tout le monde avec équité et sans passion, et d'estimer en eux tout ce qu'ils pouvoient avoir de bon. Enfin, tout son extérieur, sa voix, son visage, ses gestes étoient une musique parfaite, et son esprit et son corps la servoient si bien pour exprimer tout ce qu'elle vouloit faire entendre, que c'étoit la plus parfaite actrice du monde. Cependant, quoique je sois persuadé qu'elle étoit un excellent modèle d'une conversation sage, chrétienne et agréable, je ne laisse pas de croire que l'état d'une per-sonne qui n'auroit rien de tout cela, et qui seroit sans esprit et sans agrément, mais qui sauroit bien se passer de la conversation du monde, et se tenir en silence devant Dieu en s'occupant de quelque petit travail, est beaucoup plus heureux et plus souhaitable que celui-là, parce qu'il est moins exposé à la vanité, et moins tenté par le spec-tacle des jugements favorables qu'on attire par les belles qualités. La fin de ce portrait est peut-être de trop pour nous autres jansénistes mondains, et qui ne faisons pas fi de l'agrément, même chez madame de Longueville convertie. Mais quel charmant et sérieux exemple de la maîtresse de maison, chrétienne rigoureuse et pourtant aimable ! Ce petit portrait pourrait bien être de Nicole on sait, en effet, qu'il trouvait à M. de Tréville plus d'esprit qu'à Pascal même ici on lui accorde plus de trait qu'à madame de Lon-gueville. Quelle fleur de janséniste cela devait faire 1 Une femme d'esprit me faisait remarquer que ce M. de Tréville était le M. Joubert du beau temps du jansénisme. Ce sont d'heureux hommes que ceux qui viventainsi grands hommes pour tous leurs amis. et que tous les autres ignorent.
216 MADAME DE LONGUE VILLE. L'air qui lui revenoit le moins, étoit l'air décisif et scientifique, et je sais des personnes très-estimables d'ail-leurs, qu'elle n'a jamais goûtées, parce qu'elles avoient quelque chose de cet air. C'étoit au contraire faire sa cour auprès d'elle, que de parler de tout le monde avec équité et sans passion, et d'estimer en eux tout ce qu'ils pouvoient avoir de bon. Enfin, tout son extérieur, sa voix, son visage, ses gestes étoient une musique parfaite, et son esprit et son corps la servoient si bien pour exprimer tout ce qu'elle vouloit faire entendre, que c'étoit la plus parfaite actrice du monde. Cependant, quoique je sois persuadé qu'elle étoit un excellent modèle d'une conversation sage, chrétienne et agréable, je ne laisse pas de croire que l'état d'une per-sonne qui n'auroit rien de tout cela, et qui seroit sans esprit et sans agrément, mais qui sauroit bien se passer de la conversation du monde, et se tenir en silence devant Dieu en s'occupant de quelque petit travail, est beaucoup plus heureux et plus souhaitable que celui-là, parce qu'il est moins exposé à la vanité, et moins tenté par le spec-tacle des jugements favorables qu'on attire par les belles qualités. La fin de ce portrait est peut-être de trop pour nous autres jansénistes mondains, et qui ne faisons pas fi de l'agrément, même chez madame de Longueville convertie. Mais quel charmant et sérieux exemple de la maîtresse de maison, chrétienne rigoureuse et pourtant aimable ! Ce petit portrait pourrait bien être de Nicole on sait, en effet, qu'il trouvait à M. de Tréville plus d'esprit qu'à Pascal même ici on lui accorde plus de trait qu'à madame de Lon-gueville. Quelle fleur de janséniste cela devait faire 1 Une femme d'esprit me faisait remarquer que ce M. de Tréville était le M. Joubert du beau temps du jansénisme. Ce sont d'heureux hommes que ceux qui vivent@ainsi grands hommes pour tous leurs amis. et que tous les autres ignorent.
216 MADAME DE LONGUE@VILLE. L'air qui lui revenoit le moins, étoit l'air décisif et scientifique, et je sais des personnes très-estimables d'ail-leurs, qu'elle n'a jamais goûtées, parce qu'elles avoient quelque chose de cet air. C'étoit au contraire faire sa cour auprès d'elle, que de parler de tout le monde avec équité et sans passion, et d'estimer en eux tout ce qu'ils pouvoient avoir de bon. Enfin, tout son extérieur, sa voix, son visage, ses gestes étoient une musique parfaite, et son esprit et son corps la servoient si bien pour exprimer tout ce qu'elle vouloit faire entendre, que c'étoit la plus parfaite actrice du monde. Cependant, quoique je sois persuadé qu'elle étoit un excellent modèle d'une conversation sage, chrétienne et agréable, je ne laisse pas de croire que l'état d'une per-sonne qui n'auroit rien de tout cela, et qui seroit sans esprit et sans agrément, mais qui sauroit bien se passer de la conversation du monde, et se tenir en silence devant Dieu en s'occupant de quelque petit travail, est beaucoup plus heureux et plus souhaitable que celui-là, parce qu'il est moins exposé à la vanité, et moins tenté par le spec-tacle des jugements favorables qu'on attire par les belles qualités. La fin de ce portrait est peut-être de trop pour nous autres jansénistes mondains, et qui ne faisons pas fi de l'agrément, même chez madame de Longueville convertie. Mais quel charmant et sérieux exemple de la maîtresse de maison, chrétienne rigoureuse et pourtant aimable ! Ce petit portrait pourrait bien être de Nicole on sait, en effet, qu'il trouvait à M. de Tréville plus d'esprit qu'à Pascal même ici on lui accorde plus de trait qu'à madame de Lon-gueville. Quelle fleur de janséniste cela devait faire ! Une femme d'esprit me faisait remarquer que ce M. de Tréville était le M. Joubert du beau temps du jansénisme. Ce sont d'heureux hommes que ceux qui vivent ainsi grands hommes pour tous leurs amis, et que tous les autres ignorent.
216 MADAME DE LONGUE VILLE.
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216 MADAME DE LONGUE VILLE. L'air qui lui revenoit le moins, étoit l'air décisif et scientifique, et je sais des personnes très-estimables d'ail-leurs, qu'elle n'a jamais goûtées, parce qu'elles avoient quelque chose de cet air. C'étoit au contraire faire sa cour auprès d'elle, que de parler de tout le monde avec équité et sans passion, et d'estimer en eux tout ce qu'ils pouvoient avoir de bon. Enfin, tout son extérieur, sa voix, son visage, ses gestes étoient une musique parfaite, et son esprit et son corps la servoient si bien pour exprimer tout ce qu'elle vouloit faire entendre, que c'étoit la plus parfaite actrice du monde. Cependant, quoique je sois persuadé qu'elle étoit un excellent modèle d'une conversation sage, chrétienne et agréable, je ne laisse pas de croire que l'état d'une per-sonne qui n'auroit rien de tout cela, et qui seroit sans esprit et sans agrément, mais qui sauroit bien se passer de la conversation du monde, et se tenir en silence devant Dieu en s'occupant de quelque petit travail, est beaucoup plus heureux et plus souhaitable que celui-là, parce qu'il est moins exposé à la vanité, et moins tenté par le spec-tacle des jugements favorables qu'on attire par les belles qualités. La fin de ce portrait est peut-être de trop pour nous autres jansénistes mondains, et qui ne faisons pas fi de l'agrément, même chez madame de Longueville convertie. Mais quel charmant et sérieux exemple de la maîtresse de maison, chrétienne rigoureuse et pourtant aimable ! Ce petit portrait pourrait bien être de Nicole on sait, en effet, qu'il trouvait à M. de Tréville plus d'esprit qu'à Pascal même ici on lui accorde plus de trait qu'à madame de Lon-gueville. Quelle fleur de janséniste cela devait faire 1 Une femme d'esprit me faisait remarquer que ce M. de Tréville était le M. Joubert du beau temps du jansénisme. Ce sont d'heureux hommes que ceux qui viventainsi grands hommes pour tous leurs amis. et que tous les autres ignorent.
216 MADAME DE LONGUE VILLE. L'air qui lui revenoit le moins, étoit l'air décisif et scientifique, et je sais des personnes très-estimables d'ail-leurs, qu'elle n'a jamais goûtées, parce qu'elles avoient quelque chose de cet air. C'étoit au contraire faire sa cour auprès d'elle, que de parler de tout le monde avec équité et sans passion, et d'estimer en eux tout ce qu'ils pouvoient avoir de bon. Enfin, tout son extérieur, sa voix, son visage, ses gestes étoient une musique parfaite, et son esprit et son corps la servoient si bien pour exprimer tout ce qu'elle vouloit faire entendre, que c'étoit la plus parfaite actrice du monde. Cependant, quoique je sois persuadé qu'elle étoit un excellent modèle d'une conversation sage, chrétienne et agréable, je ne laisse pas de croire que l'état d'une per-sonne qui n'auroit rien de tout cela, et qui seroit sans esprit et sans agrément, mais qui sauroit bien se passer de la conversation du monde, et se tenir en silence devant Dieu en s'occupant de quelque petit travail, est beaucoup plus heureux et plus souhaitable que celui-là, parce qu'il est moins exposé à la vanité, et moins tenté par le spec-tacle des jugements favorables qu'on attire par les belles qualités. La fin de ce portrait est peut-être de trop pour nous autres jansénistes mondains, et qui ne faisons pas fi de l'agrément, même chez madame de Longueville convertie. Mais quel charmant et sérieux exemple de la maîtresse de maison, chrétienne rigoureuse et pourtant aimable ! Ce petit portrait pourrait bien être de Nicole on sait, en effet, qu'il trouvait à M. de Tréville plus d'esprit qu'à Pascal même ici on lui accorde plus de trait qu'à madame de Lon-gueville. Quelle fleur de janséniste cela devait faire 1 Une femme d'esprit me faisait remarquer que ce M. de Tréville était le M. Joubert du beau temps du jansénisme. Ce sont d'heureux hommes que ceux qui vivent@ainsi grands hommes pour tous leurs amis. et que tous les autres ignorent.
216 MADAME DE LONGUE@VILLE. L'air qui lui revenoit le moins, étoit l'air décisif et scientifique, et je sais des personnes très-estimables d'ail-leurs, qu'elle n'a jamais goûtées, parce qu'elles avoient quelque chose de cet air. C'étoit au contraire faire sa cour auprès d'elle, que de parler de tout le monde avec équité et sans passion, et d'estimer en eux tout ce qu'ils pouvoient avoir de bon. Enfin, tout son extérieur, sa voix, son visage, ses gestes étoient une musique parfaite, et son esprit et son corps la servoient si bien pour exprimer tout ce qu'elle vouloit faire entendre, que c'étoit la plus parfaite actrice du monde. Cependant, quoique je sois persuadé qu'elle étoit un excellent modèle d'une conversation sage, chrétienne et agréable, je ne laisse pas de croire que l'état d'une per-sonne qui n'auroit rien de tout cela, et qui seroit sans esprit et sans agrément, mais qui sauroit bien se passer de la conversation du monde, et se tenir en silence devant Dieu en s'occupant de quelque petit travail, est beaucoup plus heureux et plus souhaitable que celui-là, parce qu'il est moins exposé à la vanité, et moins tenté par le spec-tacle des jugements favorables qu'on attire par les belles qualités. La fin de ce portrait est peut-être de trop pour nous autres jansénistes mondains, et qui ne faisons pas fi de l'agrément, même chez madame de Longueville convertie. Mais quel charmant et sérieux exemple de la maîtresse de maison, chrétienne rigoureuse et pourtant aimable ! Ce petit portrait pourrait bien être de Nicole on sait, en effet, qu'il trouvait à M. de Tréville plus d'esprit qu'à Pascal même ici on lui accorde plus de trait qu'à madame de Lon-gueville. Quelle fleur de janséniste cela devait faire ! Une femme d'esprit me faisait remarquer que ce M. de Tréville était le M. Joubert du beau temps du jansénisme. Ce sont d'heureux hommes que ceux qui vivent ainsi grands hommes pour tous leurs amis, et que tous les autres ignorent.
L'air qui lui revenoit le moins, étoit l'air décisif et scientifique, et je sais des personnes très-estimables d'ail-leurs, qu'elle n'a jamais goûtées, parce qu'elles avoient quelque chose de cet air.
L'air qui lui revenoit le moins, étoit l'air décisif et scientifique, et je sais des personnes très-estimables d'ail-leurs, qu'elle n'a jamais goûtées, parce qu'elles avoient quelque chose de cet air.
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216 MADAME DE LONGUE VILLE. L'air qui lui revenoit le moins, étoit l'air décisif et scientifique, et je sais des personnes très-estimables d'ail-leurs, qu'elle n'a jamais goûtées, parce qu'elles avoient quelque chose de cet air. C'étoit au contraire faire sa cour auprès d'elle, que de parler de tout le monde avec équité et sans passion, et d'estimer en eux tout ce qu'ils pouvoient avoir de bon. Enfin, tout son extérieur, sa voix, son visage, ses gestes étoient une musique parfaite, et son esprit et son corps la servoient si bien pour exprimer tout ce qu'elle vouloit faire entendre, que c'étoit la plus parfaite actrice du monde. Cependant, quoique je sois persuadé qu'elle étoit un excellent modèle d'une conversation sage, chrétienne et agréable, je ne laisse pas de croire que l'état d'une per-sonne qui n'auroit rien de tout cela, et qui seroit sans esprit et sans agrément, mais qui sauroit bien se passer de la conversation du monde, et se tenir en silence devant Dieu en s'occupant de quelque petit travail, est beaucoup plus heureux et plus souhaitable que celui-là, parce qu'il est moins exposé à la vanité, et moins tenté par le spec-tacle des jugements favorables qu'on attire par les belles qualités. La fin de ce portrait est peut-être de trop pour nous autres jansénistes mondains, et qui ne faisons pas fi de l'agrément, même chez madame de Longueville convertie. Mais quel charmant et sérieux exemple de la maîtresse de maison, chrétienne rigoureuse et pourtant aimable ! Ce petit portrait pourrait bien être de Nicole on sait, en effet, qu'il trouvait à M. de Tréville plus d'esprit qu'à Pascal même ici on lui accorde plus de trait qu'à madame de Lon-gueville. Quelle fleur de janséniste cela devait faire 1 Une femme d'esprit me faisait remarquer que ce M. de Tréville était le M. Joubert du beau temps du jansénisme. Ce sont d'heureux hommes que ceux qui viventainsi grands hommes pour tous leurs amis. et que tous les autres ignorent.
216 MADAME DE LONGUE VILLE. L'air qui lui revenoit le moins, étoit l'air décisif et scientifique, et je sais des personnes très-estimables d'ail-leurs, qu'elle n'a jamais goûtées, parce qu'elles avoient quelque chose de cet air. C'étoit au contraire faire sa cour auprès d'elle, que de parler de tout le monde avec équité et sans passion, et d'estimer en eux tout ce qu'ils pouvoient avoir de bon. Enfin, tout son extérieur, sa voix, son visage, ses gestes étoient une musique parfaite, et son esprit et son corps la servoient si bien pour exprimer tout ce qu'elle vouloit faire entendre, que c'étoit la plus parfaite actrice du monde. Cependant, quoique je sois persuadé qu'elle étoit un excellent modèle d'une conversation sage, chrétienne et agréable, je ne laisse pas de croire que l'état d'une per-sonne qui n'auroit rien de tout cela, et qui seroit sans esprit et sans agrément, mais qui sauroit bien se passer de la conversation du monde, et se tenir en silence devant Dieu en s'occupant de quelque petit travail, est beaucoup plus heureux et plus souhaitable que celui-là, parce qu'il est moins exposé à la vanité, et moins tenté par le spec-tacle des jugements favorables qu'on attire par les belles qualités. La fin de ce portrait est peut-être de trop pour nous autres jansénistes mondains, et qui ne faisons pas fi de l'agrément, même chez madame de Longueville convertie. Mais quel charmant et sérieux exemple de la maîtresse de maison, chrétienne rigoureuse et pourtant aimable ! Ce petit portrait pourrait bien être de Nicole on sait, en effet, qu'il trouvait à M. de Tréville plus d'esprit qu'à Pascal même ici on lui accorde plus de trait qu'à madame de Lon-gueville. Quelle fleur de janséniste cela devait faire 1 Une femme d'esprit me faisait remarquer que ce M. de Tréville était le M. Joubert du beau temps du jansénisme. Ce sont d'heureux hommes que ceux qui vivent@ainsi grands hommes pour tous leurs amis. et que tous les autres ignorent.
216 MADAME DE LONGUE@VILLE. L'air qui lui revenoit le moins, étoit l'air décisif et scientifique, et je sais des personnes très-estimables d'ail-leurs, qu'elle n'a jamais goûtées, parce qu'elles avoient quelque chose de cet air. C'étoit au contraire faire sa cour auprès d'elle, que de parler de tout le monde avec équité et sans passion, et d'estimer en eux tout ce qu'ils pouvoient avoir de bon. Enfin, tout son extérieur, sa voix, son visage, ses gestes étoient une musique parfaite, et son esprit et son corps la servoient si bien pour exprimer tout ce qu'elle vouloit faire entendre, que c'étoit la plus parfaite actrice du monde. Cependant, quoique je sois persuadé qu'elle étoit un excellent modèle d'une conversation sage, chrétienne et agréable, je ne laisse pas de croire que l'état d'une per-sonne qui n'auroit rien de tout cela, et qui seroit sans esprit et sans agrément, mais qui sauroit bien se passer de la conversation du monde, et se tenir en silence devant Dieu en s'occupant de quelque petit travail, est beaucoup plus heureux et plus souhaitable que celui-là, parce qu'il est moins exposé à la vanité, et moins tenté par le spec-tacle des jugements favorables qu'on attire par les belles qualités. La fin de ce portrait est peut-être de trop pour nous autres jansénistes mondains, et qui ne faisons pas fi de l'agrément, même chez madame de Longueville convertie. Mais quel charmant et sérieux exemple de la maîtresse de maison, chrétienne rigoureuse et pourtant aimable ! Ce petit portrait pourrait bien être de Nicole on sait, en effet, qu'il trouvait à M. de Tréville plus d'esprit qu'à Pascal même ici on lui accorde plus de trait qu'à madame de Lon-gueville. Quelle fleur de janséniste cela devait faire ! Une femme d'esprit me faisait remarquer que ce M. de Tréville était le M. Joubert du beau temps du jansénisme. Ce sont d'heureux hommes que ceux qui vivent ainsi grands hommes pour tous leurs amis, et que tous les autres ignorent.
C'étoit au contraire faire sa cour auprès d'elle, que de parler de tout le monde avec équité et sans passion, et d'estimer en eux tout ce qu'ils pouvoient avoir de bon.
C'étoit au contraire faire sa cour auprès d'elle, que de parler de tout le monde avec équité et sans passion, et d'estimer en eux tout ce qu'ils pouvoient avoir de bon.
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216 MADAME DE LONGUE VILLE. L'air qui lui revenoit le moins, étoit l'air décisif et scientifique, et je sais des personnes très-estimables d'ail-leurs, qu'elle n'a jamais goûtées, parce qu'elles avoient quelque chose de cet air. C'étoit au contraire faire sa cour auprès d'elle, que de parler de tout le monde avec équité et sans passion, et d'estimer en eux tout ce qu'ils pouvoient avoir de bon. Enfin, tout son extérieur, sa voix, son visage, ses gestes étoient une musique parfaite, et son esprit et son corps la servoient si bien pour exprimer tout ce qu'elle vouloit faire entendre, que c'étoit la plus parfaite actrice du monde. Cependant, quoique je sois persuadé qu'elle étoit un excellent modèle d'une conversation sage, chrétienne et agréable, je ne laisse pas de croire que l'état d'une per-sonne qui n'auroit rien de tout cela, et qui seroit sans esprit et sans agrément, mais qui sauroit bien se passer de la conversation du monde, et se tenir en silence devant Dieu en s'occupant de quelque petit travail, est beaucoup plus heureux et plus souhaitable que celui-là, parce qu'il est moins exposé à la vanité, et moins tenté par le spec-tacle des jugements favorables qu'on attire par les belles qualités. La fin de ce portrait est peut-être de trop pour nous autres jansénistes mondains, et qui ne faisons pas fi de l'agrément, même chez madame de Longueville convertie. Mais quel charmant et sérieux exemple de la maîtresse de maison, chrétienne rigoureuse et pourtant aimable ! Ce petit portrait pourrait bien être de Nicole on sait, en effet, qu'il trouvait à M. de Tréville plus d'esprit qu'à Pascal même ici on lui accorde plus de trait qu'à madame de Lon-gueville. Quelle fleur de janséniste cela devait faire 1 Une femme d'esprit me faisait remarquer que ce M. de Tréville était le M. Joubert du beau temps du jansénisme. Ce sont d'heureux hommes que ceux qui viventainsi grands hommes pour tous leurs amis. et que tous les autres ignorent.
216 MADAME DE LONGUE VILLE. L'air qui lui revenoit le moins, étoit l'air décisif et scientifique, et je sais des personnes très-estimables d'ail-leurs, qu'elle n'a jamais goûtées, parce qu'elles avoient quelque chose de cet air. C'étoit au contraire faire sa cour auprès d'elle, que de parler de tout le monde avec équité et sans passion, et d'estimer en eux tout ce qu'ils pouvoient avoir de bon. Enfin, tout son extérieur, sa voix, son visage, ses gestes étoient une musique parfaite, et son esprit et son corps la servoient si bien pour exprimer tout ce qu'elle vouloit faire entendre, que c'étoit la plus parfaite actrice du monde. Cependant, quoique je sois persuadé qu'elle étoit un excellent modèle d'une conversation sage, chrétienne et agréable, je ne laisse pas de croire que l'état d'une per-sonne qui n'auroit rien de tout cela, et qui seroit sans esprit et sans agrément, mais qui sauroit bien se passer de la conversation du monde, et se tenir en silence devant Dieu en s'occupant de quelque petit travail, est beaucoup plus heureux et plus souhaitable que celui-là, parce qu'il est moins exposé à la vanité, et moins tenté par le spec-tacle des jugements favorables qu'on attire par les belles qualités. La fin de ce portrait est peut-être de trop pour nous autres jansénistes mondains, et qui ne faisons pas fi de l'agrément, même chez madame de Longueville convertie. Mais quel charmant et sérieux exemple de la maîtresse de maison, chrétienne rigoureuse et pourtant aimable ! Ce petit portrait pourrait bien être de Nicole on sait, en effet, qu'il trouvait à M. de Tréville plus d'esprit qu'à Pascal même ici on lui accorde plus de trait qu'à madame de Lon-gueville. Quelle fleur de janséniste cela devait faire 1 Une femme d'esprit me faisait remarquer que ce M. de Tréville était le M. Joubert du beau temps du jansénisme. Ce sont d'heureux hommes que ceux qui vivent@ainsi grands hommes pour tous leurs amis. et que tous les autres ignorent.
216 MADAME DE LONGUE@VILLE. L'air qui lui revenoit le moins, étoit l'air décisif et scientifique, et je sais des personnes très-estimables d'ail-leurs, qu'elle n'a jamais goûtées, parce qu'elles avoient quelque chose de cet air. C'étoit au contraire faire sa cour auprès d'elle, que de parler de tout le monde avec équité et sans passion, et d'estimer en eux tout ce qu'ils pouvoient avoir de bon. Enfin, tout son extérieur, sa voix, son visage, ses gestes étoient une musique parfaite, et son esprit et son corps la servoient si bien pour exprimer tout ce qu'elle vouloit faire entendre, que c'étoit la plus parfaite actrice du monde. Cependant, quoique je sois persuadé qu'elle étoit un excellent modèle d'une conversation sage, chrétienne et agréable, je ne laisse pas de croire que l'état d'une per-sonne qui n'auroit rien de tout cela, et qui seroit sans esprit et sans agrément, mais qui sauroit bien se passer de la conversation du monde, et se tenir en silence devant Dieu en s'occupant de quelque petit travail, est beaucoup plus heureux et plus souhaitable que celui-là, parce qu'il est moins exposé à la vanité, et moins tenté par le spec-tacle des jugements favorables qu'on attire par les belles qualités. La fin de ce portrait est peut-être de trop pour nous autres jansénistes mondains, et qui ne faisons pas fi de l'agrément, même chez madame de Longueville convertie. Mais quel charmant et sérieux exemple de la maîtresse de maison, chrétienne rigoureuse et pourtant aimable ! Ce petit portrait pourrait bien être de Nicole on sait, en effet, qu'il trouvait à M. de Tréville plus d'esprit qu'à Pascal même ici on lui accorde plus de trait qu'à madame de Lon-gueville. Quelle fleur de janséniste cela devait faire ! Une femme d'esprit me faisait remarquer que ce M. de Tréville était le M. Joubert du beau temps du jansénisme. Ce sont d'heureux hommes que ceux qui vivent ainsi grands hommes pour tous leurs amis, et que tous les autres ignorent.
Enfin, tout son extérieur, sa voix, son visage, ses gestes étoient une musique parfaite, et son esprit et son corps la servoient si bien pour exprimer tout ce qu'elle vouloit faire entendre, que c'étoit la plus parfaite actrice du monde.
Enfin, tout son extérieur, sa voix, son visage, ses gestes étoient une musique parfaite, et son esprit et son corps la servoient si bien pour exprimer tout ce qu'elle vouloit faire entendre, que c'étoit la plus parfaite actrice du monde.
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216 MADAME DE LONGUE VILLE. L'air qui lui revenoit le moins, étoit l'air décisif et scientifique, et je sais des personnes très-estimables d'ail-leurs, qu'elle n'a jamais goûtées, parce qu'elles avoient quelque chose de cet air. C'étoit au contraire faire sa cour auprès d'elle, que de parler de tout le monde avec équité et sans passion, et d'estimer en eux tout ce qu'ils pouvoient avoir de bon. Enfin, tout son extérieur, sa voix, son visage, ses gestes étoient une musique parfaite, et son esprit et son corps la servoient si bien pour exprimer tout ce qu'elle vouloit faire entendre, que c'étoit la plus parfaite actrice du monde. Cependant, quoique je sois persuadé qu'elle étoit un excellent modèle d'une conversation sage, chrétienne et agréable, je ne laisse pas de croire que l'état d'une per-sonne qui n'auroit rien de tout cela, et qui seroit sans esprit et sans agrément, mais qui sauroit bien se passer de la conversation du monde, et se tenir en silence devant Dieu en s'occupant de quelque petit travail, est beaucoup plus heureux et plus souhaitable que celui-là, parce qu'il est moins exposé à la vanité, et moins tenté par le spec-tacle des jugements favorables qu'on attire par les belles qualités. La fin de ce portrait est peut-être de trop pour nous autres jansénistes mondains, et qui ne faisons pas fi de l'agrément, même chez madame de Longueville convertie. Mais quel charmant et sérieux exemple de la maîtresse de maison, chrétienne rigoureuse et pourtant aimable ! Ce petit portrait pourrait bien être de Nicole on sait, en effet, qu'il trouvait à M. de Tréville plus d'esprit qu'à Pascal même ici on lui accorde plus de trait qu'à madame de Lon-gueville. Quelle fleur de janséniste cela devait faire 1 Une femme d'esprit me faisait remarquer que ce M. de Tréville était le M. Joubert du beau temps du jansénisme. Ce sont d'heureux hommes que ceux qui viventainsi grands hommes pour tous leurs amis. et que tous les autres ignorent.
216 MADAME DE LONGUE VILLE. L'air qui lui revenoit le moins, étoit l'air décisif et scientifique, et je sais des personnes très-estimables d'ail-leurs, qu'elle n'a jamais goûtées, parce qu'elles avoient quelque chose de cet air. C'étoit au contraire faire sa cour auprès d'elle, que de parler de tout le monde avec équité et sans passion, et d'estimer en eux tout ce qu'ils pouvoient avoir de bon. Enfin, tout son extérieur, sa voix, son visage, ses gestes étoient une musique parfaite, et son esprit et son corps la servoient si bien pour exprimer tout ce qu'elle vouloit faire entendre, que c'étoit la plus parfaite actrice du monde. Cependant, quoique je sois persuadé qu'elle étoit un excellent modèle d'une conversation sage, chrétienne et agréable, je ne laisse pas de croire que l'état d'une per-sonne qui n'auroit rien de tout cela, et qui seroit sans esprit et sans agrément, mais qui sauroit bien se passer de la conversation du monde, et se tenir en silence devant Dieu en s'occupant de quelque petit travail, est beaucoup plus heureux et plus souhaitable que celui-là, parce qu'il est moins exposé à la vanité, et moins tenté par le spec-tacle des jugements favorables qu'on attire par les belles qualités. La fin de ce portrait est peut-être de trop pour nous autres jansénistes mondains, et qui ne faisons pas fi de l'agrément, même chez madame de Longueville convertie. Mais quel charmant et sérieux exemple de la maîtresse de maison, chrétienne rigoureuse et pourtant aimable ! Ce petit portrait pourrait bien être de Nicole on sait, en effet, qu'il trouvait à M. de Tréville plus d'esprit qu'à Pascal même ici on lui accorde plus de trait qu'à madame de Lon-gueville. Quelle fleur de janséniste cela devait faire 1 Une femme d'esprit me faisait remarquer que ce M. de Tréville était le M. Joubert du beau temps du jansénisme. Ce sont d'heureux hommes que ceux qui vivent@ainsi grands hommes pour tous leurs amis. et que tous les autres ignorent.
216 MADAME DE LONGUE@VILLE. L'air qui lui revenoit le moins, étoit l'air décisif et scientifique, et je sais des personnes très-estimables d'ail-leurs, qu'elle n'a jamais goûtées, parce qu'elles avoient quelque chose de cet air. C'étoit au contraire faire sa cour auprès d'elle, que de parler de tout le monde avec équité et sans passion, et d'estimer en eux tout ce qu'ils pouvoient avoir de bon. Enfin, tout son extérieur, sa voix, son visage, ses gestes étoient une musique parfaite, et son esprit et son corps la servoient si bien pour exprimer tout ce qu'elle vouloit faire entendre, que c'étoit la plus parfaite actrice du monde. Cependant, quoique je sois persuadé qu'elle étoit un excellent modèle d'une conversation sage, chrétienne et agréable, je ne laisse pas de croire que l'état d'une per-sonne qui n'auroit rien de tout cela, et qui seroit sans esprit et sans agrément, mais qui sauroit bien se passer de la conversation du monde, et se tenir en silence devant Dieu en s'occupant de quelque petit travail, est beaucoup plus heureux et plus souhaitable que celui-là, parce qu'il est moins exposé à la vanité, et moins tenté par le spec-tacle des jugements favorables qu'on attire par les belles qualités. La fin de ce portrait est peut-être de trop pour nous autres jansénistes mondains, et qui ne faisons pas fi de l'agrément, même chez madame de Longueville convertie. Mais quel charmant et sérieux exemple de la maîtresse de maison, chrétienne rigoureuse et pourtant aimable ! Ce petit portrait pourrait bien être de Nicole on sait, en effet, qu'il trouvait à M. de Tréville plus d'esprit qu'à Pascal même ici on lui accorde plus de trait qu'à madame de Lon-gueville. Quelle fleur de janséniste cela devait faire ! Une femme d'esprit me faisait remarquer que ce M. de Tréville était le M. Joubert du beau temps du jansénisme. Ce sont d'heureux hommes que ceux qui vivent ainsi grands hommes pour tous leurs amis, et que tous les autres ignorent.
Cependant, quoique je sois persuadé qu'elle étoit un excellent modèle d'une conversation sage, chrétienne et agréable, je ne laisse pas de croire que l'état d'une per-sonne qui n'auroit rien de tout cela, et qui seroit sans esprit et sans agrément, mais qui sauroit bien se passer de la conversation du monde, et se tenir en silence devant Dieu en s'occupant de quelque petit travail, est beaucoup plus heureux et plus souhaitable que celui-là, parce qu'il est moins exposé à la vanité, et moins tenté par le spec-tacle des jugements favorables qu'on attire par les belles qualités.
Cependant, quoique je sois persuadé qu'elle étoit un excellent modèle d'une conversation sage, chrétienne et agréable, je ne laisse pas de croire que l'état d'une per-sonne qui n'auroit rien de tout cela, et qui seroit sans esprit et sans agrément, mais qui sauroit bien se passer de la conversation du monde, et se tenir en silence devant Dieu en s'occupant de quelque petit travail, est beaucoup plus heureux et plus souhaitable que celui-là, parce qu'il est moins exposé à la vanité, et moins tenté par le spec-tacle des jugements favorables qu'on attire par les belles qualités.
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216 MADAME DE LONGUE VILLE. L'air qui lui revenoit le moins, étoit l'air décisif et scientifique, et je sais des personnes très-estimables d'ail-leurs, qu'elle n'a jamais goûtées, parce qu'elles avoient quelque chose de cet air. C'étoit au contraire faire sa cour auprès d'elle, que de parler de tout le monde avec équité et sans passion, et d'estimer en eux tout ce qu'ils pouvoient avoir de bon. Enfin, tout son extérieur, sa voix, son visage, ses gestes étoient une musique parfaite, et son esprit et son corps la servoient si bien pour exprimer tout ce qu'elle vouloit faire entendre, que c'étoit la plus parfaite actrice du monde. Cependant, quoique je sois persuadé qu'elle étoit un excellent modèle d'une conversation sage, chrétienne et agréable, je ne laisse pas de croire que l'état d'une per-sonne qui n'auroit rien de tout cela, et qui seroit sans esprit et sans agrément, mais qui sauroit bien se passer de la conversation du monde, et se tenir en silence devant Dieu en s'occupant de quelque petit travail, est beaucoup plus heureux et plus souhaitable que celui-là, parce qu'il est moins exposé à la vanité, et moins tenté par le spec-tacle des jugements favorables qu'on attire par les belles qualités. La fin de ce portrait est peut-être de trop pour nous autres jansénistes mondains, et qui ne faisons pas fi de l'agrément, même chez madame de Longueville convertie. Mais quel charmant et sérieux exemple de la maîtresse de maison, chrétienne rigoureuse et pourtant aimable ! Ce petit portrait pourrait bien être de Nicole on sait, en effet, qu'il trouvait à M. de Tréville plus d'esprit qu'à Pascal même ici on lui accorde plus de trait qu'à madame de Lon-gueville. Quelle fleur de janséniste cela devait faire 1 Une femme d'esprit me faisait remarquer que ce M. de Tréville était le M. Joubert du beau temps du jansénisme. Ce sont d'heureux hommes que ceux qui viventainsi grands hommes pour tous leurs amis. et que tous les autres ignorent.
216 MADAME DE LONGUE VILLE. L'air qui lui revenoit le moins, étoit l'air décisif et scientifique, et je sais des personnes très-estimables d'ail-leurs, qu'elle n'a jamais goûtées, parce qu'elles avoient quelque chose de cet air. C'étoit au contraire faire sa cour auprès d'elle, que de parler de tout le monde avec équité et sans passion, et d'estimer en eux tout ce qu'ils pouvoient avoir de bon. Enfin, tout son extérieur, sa voix, son visage, ses gestes étoient une musique parfaite, et son esprit et son corps la servoient si bien pour exprimer tout ce qu'elle vouloit faire entendre, que c'étoit la plus parfaite actrice du monde. Cependant, quoique je sois persuadé qu'elle étoit un excellent modèle d'une conversation sage, chrétienne et agréable, je ne laisse pas de croire que l'état d'une per-sonne qui n'auroit rien de tout cela, et qui seroit sans esprit et sans agrément, mais qui sauroit bien se passer de la conversation du monde, et se tenir en silence devant Dieu en s'occupant de quelque petit travail, est beaucoup plus heureux et plus souhaitable que celui-là, parce qu'il est moins exposé à la vanité, et moins tenté par le spec-tacle des jugements favorables qu'on attire par les belles qualités. La fin de ce portrait est peut-être de trop pour nous autres jansénistes mondains, et qui ne faisons pas fi de l'agrément, même chez madame de Longueville convertie. Mais quel charmant et sérieux exemple de la maîtresse de maison, chrétienne rigoureuse et pourtant aimable ! Ce petit portrait pourrait bien être de Nicole on sait, en effet, qu'il trouvait à M. de Tréville plus d'esprit qu'à Pascal même ici on lui accorde plus de trait qu'à madame de Lon-gueville. Quelle fleur de janséniste cela devait faire 1 Une femme d'esprit me faisait remarquer que ce M. de Tréville était le M. Joubert du beau temps du jansénisme. Ce sont d'heureux hommes que ceux qui vivent@ainsi grands hommes pour tous leurs amis. et que tous les autres ignorent.
216 MADAME DE LONGUE@VILLE. L'air qui lui revenoit le moins, étoit l'air décisif et scientifique, et je sais des personnes très-estimables d'ail-leurs, qu'elle n'a jamais goûtées, parce qu'elles avoient quelque chose de cet air. C'étoit au contraire faire sa cour auprès d'elle, que de parler de tout le monde avec équité et sans passion, et d'estimer en eux tout ce qu'ils pouvoient avoir de bon. Enfin, tout son extérieur, sa voix, son visage, ses gestes étoient une musique parfaite, et son esprit et son corps la servoient si bien pour exprimer tout ce qu'elle vouloit faire entendre, que c'étoit la plus parfaite actrice du monde. Cependant, quoique je sois persuadé qu'elle étoit un excellent modèle d'une conversation sage, chrétienne et agréable, je ne laisse pas de croire que l'état d'une per-sonne qui n'auroit rien de tout cela, et qui seroit sans esprit et sans agrément, mais qui sauroit bien se passer de la conversation du monde, et se tenir en silence devant Dieu en s'occupant de quelque petit travail, est beaucoup plus heureux et plus souhaitable que celui-là, parce qu'il est moins exposé à la vanité, et moins tenté par le spec-tacle des jugements favorables qu'on attire par les belles qualités. La fin de ce portrait est peut-être de trop pour nous autres jansénistes mondains, et qui ne faisons pas fi de l'agrément, même chez madame de Longueville convertie. Mais quel charmant et sérieux exemple de la maîtresse de maison, chrétienne rigoureuse et pourtant aimable ! Ce petit portrait pourrait bien être de Nicole on sait, en effet, qu'il trouvait à M. de Tréville plus d'esprit qu'à Pascal même ici on lui accorde plus de trait qu'à madame de Lon-gueville. Quelle fleur de janséniste cela devait faire ! Une femme d'esprit me faisait remarquer que ce M. de Tréville était le M. Joubert du beau temps du jansénisme. Ce sont d'heureux hommes que ceux qui vivent ainsi grands hommes pour tous leurs amis, et que tous les autres ignorent.
La fin de ce portrait est peut-être de trop pour nous autres jansénistes mondains, et qui ne faisons pas fi de l'agrément, même chez madame de Longueville convertie.
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216 MADAME DE LONGUE VILLE. L'air qui lui revenoit le moins, étoit l'air décisif et scientifique, et je sais des personnes très-estimables d'ail-leurs, qu'elle n'a jamais goûtées, parce qu'elles avoient quelque chose de cet air. C'étoit au contraire faire sa cour auprès d'elle, que de parler de tout le monde avec équité et sans passion, et d'estimer en eux tout ce qu'ils pouvoient avoir de bon. Enfin, tout son extérieur, sa voix, son visage, ses gestes étoient une musique parfaite, et son esprit et son corps la servoient si bien pour exprimer tout ce qu'elle vouloit faire entendre, que c'étoit la plus parfaite actrice du monde. Cependant, quoique je sois persuadé qu'elle étoit un excellent modèle d'une conversation sage, chrétienne et agréable, je ne laisse pas de croire que l'état d'une per-sonne qui n'auroit rien de tout cela, et qui seroit sans esprit et sans agrément, mais qui sauroit bien se passer de la conversation du monde, et se tenir en silence devant Dieu en s'occupant de quelque petit travail, est beaucoup plus heureux et plus souhaitable que celui-là, parce qu'il est moins exposé à la vanité, et moins tenté par le spec-tacle des jugements favorables qu'on attire par les belles qualités. La fin de ce portrait est peut-être de trop pour nous autres jansénistes mondains, et qui ne faisons pas fi de l'agrément, même chez madame de Longueville convertie. Mais quel charmant et sérieux exemple de la maîtresse de maison, chrétienne rigoureuse et pourtant aimable ! Ce petit portrait pourrait bien être de Nicole on sait, en effet, qu'il trouvait à M. de Tréville plus d'esprit qu'à Pascal même ici on lui accorde plus de trait qu'à madame de Lon-gueville. Quelle fleur de janséniste cela devait faire 1 Une femme d'esprit me faisait remarquer que ce M. de Tréville était le M. Joubert du beau temps du jansénisme. Ce sont d'heureux hommes que ceux qui viventainsi grands hommes pour tous leurs amis. et que tous les autres ignorent.
216 MADAME DE LONGUE VILLE. L'air qui lui revenoit le moins, étoit l'air décisif et scientifique, et je sais des personnes très-estimables d'ail-leurs, qu'elle n'a jamais goûtées, parce qu'elles avoient quelque chose de cet air. C'étoit au contraire faire sa cour auprès d'elle, que de parler de tout le monde avec équité et sans passion, et d'estimer en eux tout ce qu'ils pouvoient avoir de bon. Enfin, tout son extérieur, sa voix, son visage, ses gestes étoient une musique parfaite, et son esprit et son corps la servoient si bien pour exprimer tout ce qu'elle vouloit faire entendre, que c'étoit la plus parfaite actrice du monde. Cependant, quoique je sois persuadé qu'elle étoit un excellent modèle d'une conversation sage, chrétienne et agréable, je ne laisse pas de croire que l'état d'une per-sonne qui n'auroit rien de tout cela, et qui seroit sans esprit et sans agrément, mais qui sauroit bien se passer de la conversation du monde, et se tenir en silence devant Dieu en s'occupant de quelque petit travail, est beaucoup plus heureux et plus souhaitable que celui-là, parce qu'il est moins exposé à la vanité, et moins tenté par le spec-tacle des jugements favorables qu'on attire par les belles qualités. La fin de ce portrait est peut-être de trop pour nous autres jansénistes mondains, et qui ne faisons pas fi de l'agrément, même chez madame de Longueville convertie. Mais quel charmant et sérieux exemple de la maîtresse de maison, chrétienne rigoureuse et pourtant aimable ! Ce petit portrait pourrait bien être de Nicole on sait, en effet, qu'il trouvait à M. de Tréville plus d'esprit qu'à Pascal même ici on lui accorde plus de trait qu'à madame de Lon-gueville. Quelle fleur de janséniste cela devait faire 1 Une femme d'esprit me faisait remarquer que ce M. de Tréville était le M. Joubert du beau temps du jansénisme. Ce sont d'heureux hommes que ceux qui vivent@ainsi grands hommes pour tous leurs amis. et que tous les autres ignorent.
216 MADAME DE LONGUE@VILLE. L'air qui lui revenoit le moins, étoit l'air décisif et scientifique, et je sais des personnes très-estimables d'ail-leurs, qu'elle n'a jamais goûtées, parce qu'elles avoient quelque chose de cet air. C'étoit au contraire faire sa cour auprès d'elle, que de parler de tout le monde avec équité et sans passion, et d'estimer en eux tout ce qu'ils pouvoient avoir de bon. Enfin, tout son extérieur, sa voix, son visage, ses gestes étoient une musique parfaite, et son esprit et son corps la servoient si bien pour exprimer tout ce qu'elle vouloit faire entendre, que c'étoit la plus parfaite actrice du monde. Cependant, quoique je sois persuadé qu'elle étoit un excellent modèle d'une conversation sage, chrétienne et agréable, je ne laisse pas de croire que l'état d'une per-sonne qui n'auroit rien de tout cela, et qui seroit sans esprit et sans agrément, mais qui sauroit bien se passer de la conversation du monde, et se tenir en silence devant Dieu en s'occupant de quelque petit travail, est beaucoup plus heureux et plus souhaitable que celui-là, parce qu'il est moins exposé à la vanité, et moins tenté par le spec-tacle des jugements favorables qu'on attire par les belles qualités. La fin de ce portrait est peut-être de trop pour nous autres jansénistes mondains, et qui ne faisons pas fi de l'agrément, même chez madame de Longueville convertie. Mais quel charmant et sérieux exemple de la maîtresse de maison, chrétienne rigoureuse et pourtant aimable ! Ce petit portrait pourrait bien être de Nicole on sait, en effet, qu'il trouvait à M. de Tréville plus d'esprit qu'à Pascal même ici on lui accorde plus de trait qu'à madame de Lon-gueville. Quelle fleur de janséniste cela devait faire ! Une femme d'esprit me faisait remarquer que ce M. de Tréville était le M. Joubert du beau temps du jansénisme. Ce sont d'heureux hommes que ceux qui vivent ainsi grands hommes pour tous leurs amis, et que tous les autres ignorent.
Mais quel charmant et sérieux exemple de la maîtresse de maison, chrétienne rigoureuse et pourtant aimable !
Mais quel charmant et sérieux exemple de la maîtresse de maison, chrétienne rigoureuse et pourtant aimable !
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216 MADAME DE LONGUE VILLE. L'air qui lui revenoit le moins, étoit l'air décisif et scientifique, et je sais des personnes très-estimables d'ail-leurs, qu'elle n'a jamais goûtées, parce qu'elles avoient quelque chose de cet air. C'étoit au contraire faire sa cour auprès d'elle, que de parler de tout le monde avec équité et sans passion, et d'estimer en eux tout ce qu'ils pouvoient avoir de bon. Enfin, tout son extérieur, sa voix, son visage, ses gestes étoient une musique parfaite, et son esprit et son corps la servoient si bien pour exprimer tout ce qu'elle vouloit faire entendre, que c'étoit la plus parfaite actrice du monde. Cependant, quoique je sois persuadé qu'elle étoit un excellent modèle d'une conversation sage, chrétienne et agréable, je ne laisse pas de croire que l'état d'une per-sonne qui n'auroit rien de tout cela, et qui seroit sans esprit et sans agrément, mais qui sauroit bien se passer de la conversation du monde, et se tenir en silence devant Dieu en s'occupant de quelque petit travail, est beaucoup plus heureux et plus souhaitable que celui-là, parce qu'il est moins exposé à la vanité, et moins tenté par le spec-tacle des jugements favorables qu'on attire par les belles qualités. La fin de ce portrait est peut-être de trop pour nous autres jansénistes mondains, et qui ne faisons pas fi de l'agrément, même chez madame de Longueville convertie. Mais quel charmant et sérieux exemple de la maîtresse de maison, chrétienne rigoureuse et pourtant aimable ! Ce petit portrait pourrait bien être de Nicole on sait, en effet, qu'il trouvait à M. de Tréville plus d'esprit qu'à Pascal même ici on lui accorde plus de trait qu'à madame de Lon-gueville. Quelle fleur de janséniste cela devait faire 1 Une femme d'esprit me faisait remarquer que ce M. de Tréville était le M. Joubert du beau temps du jansénisme. Ce sont d'heureux hommes que ceux qui viventainsi grands hommes pour tous leurs amis. et que tous les autres ignorent.
216 MADAME DE LONGUE VILLE. L'air qui lui revenoit le moins, étoit l'air décisif et scientifique, et je sais des personnes très-estimables d'ail-leurs, qu'elle n'a jamais goûtées, parce qu'elles avoient quelque chose de cet air. C'étoit au contraire faire sa cour auprès d'elle, que de parler de tout le monde avec équité et sans passion, et d'estimer en eux tout ce qu'ils pouvoient avoir de bon. Enfin, tout son extérieur, sa voix, son visage, ses gestes étoient une musique parfaite, et son esprit et son corps la servoient si bien pour exprimer tout ce qu'elle vouloit faire entendre, que c'étoit la plus parfaite actrice du monde. Cependant, quoique je sois persuadé qu'elle étoit un excellent modèle d'une conversation sage, chrétienne et agréable, je ne laisse pas de croire que l'état d'une per-sonne qui n'auroit rien de tout cela, et qui seroit sans esprit et sans agrément, mais qui sauroit bien se passer de la conversation du monde, et se tenir en silence devant Dieu en s'occupant de quelque petit travail, est beaucoup plus heureux et plus souhaitable que celui-là, parce qu'il est moins exposé à la vanité, et moins tenté par le spec-tacle des jugements favorables qu'on attire par les belles qualités. La fin de ce portrait est peut-être de trop pour nous autres jansénistes mondains, et qui ne faisons pas fi de l'agrément, même chez madame de Longueville convertie. Mais quel charmant et sérieux exemple de la maîtresse de maison, chrétienne rigoureuse et pourtant aimable ! Ce petit portrait pourrait bien être de Nicole on sait, en effet, qu'il trouvait à M. de Tréville plus d'esprit qu'à Pascal même ici on lui accorde plus de trait qu'à madame de Lon-gueville. Quelle fleur de janséniste cela devait faire 1 Une femme d'esprit me faisait remarquer que ce M. de Tréville était le M. Joubert du beau temps du jansénisme. Ce sont d'heureux hommes que ceux qui vivent@ainsi grands hommes pour tous leurs amis. et que tous les autres ignorent.
216 MADAME DE LONGUE@VILLE. L'air qui lui revenoit le moins, étoit l'air décisif et scientifique, et je sais des personnes très-estimables d'ail-leurs, qu'elle n'a jamais goûtées, parce qu'elles avoient quelque chose de cet air. C'étoit au contraire faire sa cour auprès d'elle, que de parler de tout le monde avec équité et sans passion, et d'estimer en eux tout ce qu'ils pouvoient avoir de bon. Enfin, tout son extérieur, sa voix, son visage, ses gestes étoient une musique parfaite, et son esprit et son corps la servoient si bien pour exprimer tout ce qu'elle vouloit faire entendre, que c'étoit la plus parfaite actrice du monde. Cependant, quoique je sois persuadé qu'elle étoit un excellent modèle d'une conversation sage, chrétienne et agréable, je ne laisse pas de croire que l'état d'une per-sonne qui n'auroit rien de tout cela, et qui seroit sans esprit et sans agrément, mais qui sauroit bien se passer de la conversation du monde, et se tenir en silence devant Dieu en s'occupant de quelque petit travail, est beaucoup plus heureux et plus souhaitable que celui-là, parce qu'il est moins exposé à la vanité, et moins tenté par le spec-tacle des jugements favorables qu'on attire par les belles qualités. La fin de ce portrait est peut-être de trop pour nous autres jansénistes mondains, et qui ne faisons pas fi de l'agrément, même chez madame de Longueville convertie. Mais quel charmant et sérieux exemple de la maîtresse de maison, chrétienne rigoureuse et pourtant aimable ! Ce petit portrait pourrait bien être de Nicole on sait, en effet, qu'il trouvait à M. de Tréville plus d'esprit qu'à Pascal même ici on lui accorde plus de trait qu'à madame de Lon-gueville. Quelle fleur de janséniste cela devait faire ! Une femme d'esprit me faisait remarquer que ce M. de Tréville était le M. Joubert du beau temps du jansénisme. Ce sont d'heureux hommes que ceux qui vivent ainsi grands hommes pour tous leurs amis, et que tous les autres ignorent.
Ce petit portrait pourrait bien être de Nicole on sait, en effet, qu'il trouvait à M. de Tréville plus d'esprit qu'à Pascal même ici on lui accorde plus de trait qu'à madame de Lon-gueville.
Ce petit portrait pourrait bien être de Nicole on sait, en effet, qu'il trouvait à M. de Tréville plus d'esprit qu'à Pascal même ici on lui accorde plus de trait qu'à madame de Lon-gueville.
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216 MADAME DE LONGUE VILLE. L'air qui lui revenoit le moins, étoit l'air décisif et scientifique, et je sais des personnes très-estimables d'ail-leurs, qu'elle n'a jamais goûtées, parce qu'elles avoient quelque chose de cet air. C'étoit au contraire faire sa cour auprès d'elle, que de parler de tout le monde avec équité et sans passion, et d'estimer en eux tout ce qu'ils pouvoient avoir de bon. Enfin, tout son extérieur, sa voix, son visage, ses gestes étoient une musique parfaite, et son esprit et son corps la servoient si bien pour exprimer tout ce qu'elle vouloit faire entendre, que c'étoit la plus parfaite actrice du monde. Cependant, quoique je sois persuadé qu'elle étoit un excellent modèle d'une conversation sage, chrétienne et agréable, je ne laisse pas de croire que l'état d'une per-sonne qui n'auroit rien de tout cela, et qui seroit sans esprit et sans agrément, mais qui sauroit bien se passer de la conversation du monde, et se tenir en silence devant Dieu en s'occupant de quelque petit travail, est beaucoup plus heureux et plus souhaitable que celui-là, parce qu'il est moins exposé à la vanité, et moins tenté par le spec-tacle des jugements favorables qu'on attire par les belles qualités. La fin de ce portrait est peut-être de trop pour nous autres jansénistes mondains, et qui ne faisons pas fi de l'agrément, même chez madame de Longueville convertie. Mais quel charmant et sérieux exemple de la maîtresse de maison, chrétienne rigoureuse et pourtant aimable ! Ce petit portrait pourrait bien être de Nicole on sait, en effet, qu'il trouvait à M. de Tréville plus d'esprit qu'à Pascal même ici on lui accorde plus de trait qu'à madame de Lon-gueville. Quelle fleur de janséniste cela devait faire 1 Une femme d'esprit me faisait remarquer que ce M. de Tréville était le M. Joubert du beau temps du jansénisme. Ce sont d'heureux hommes que ceux qui vivent@ainsi grands hommes pour tous leurs amis. et que tous les autres ignorent.
216 MADAME DE LONGUE@VILLE. L'air qui lui revenoit le moins, étoit l'air décisif et scientifique, et je sais des personnes très-estimables d'ail-leurs, qu'elle n'a jamais goûtées, parce qu'elles avoient quelque chose de cet air. C'étoit au contraire faire sa cour auprès d'elle, que de parler de tout le monde avec équité et sans passion, et d'estimer en eux tout ce qu'ils pouvoient avoir de bon. Enfin, tout son extérieur, sa voix, son visage, ses gestes étoient une musique parfaite, et son esprit et son corps la servoient si bien pour exprimer tout ce qu'elle vouloit faire entendre, que c'étoit la plus parfaite actrice du monde. Cependant, quoique je sois persuadé qu'elle étoit un excellent modèle d'une conversation sage, chrétienne et agréable, je ne laisse pas de croire que l'état d'une per-sonne qui n'auroit rien de tout cela, et qui seroit sans esprit et sans agrément, mais qui sauroit bien se passer de la conversation du monde, et se tenir en silence devant Dieu en s'occupant de quelque petit travail, est beaucoup plus heureux et plus souhaitable que celui-là, parce qu'il est moins exposé à la vanité, et moins tenté par le spec-tacle des jugements favorables qu'on attire par les belles qualités. La fin de ce portrait est peut-être de trop pour nous autres jansénistes mondains, et qui ne faisons pas fi de l'agrément, même chez madame de Longueville convertie. Mais quel charmant et sérieux exemple de la maîtresse de maison, chrétienne rigoureuse et pourtant aimable ! Ce petit portrait pourrait bien être de Nicole on sait, en effet, qu'il trouvait à M. de Tréville plus d'esprit qu'à Pascal même ici on lui accorde plus de trait qu'à madame de Lon-gueville. Quelle fleur de janséniste cela devait faire ! Une femme d'esprit me faisait remarquer que ce M. de Tréville était le M. Joubert du beau temps du jansénisme. Ce sont d'heureux hommes que ceux qui vivent ainsi grands hommes pour tous leurs amis, et que tous les autres ignorent.
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Quelle fleur de janséniste cela devait faire !
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216 MADAME DE LONGUE VILLE. L'air qui lui revenoit le moins, étoit l'air décisif et scientifique, et je sais des personnes très-estimables d'ail-leurs, qu'elle n'a jamais goûtées, parce qu'elles avoient quelque chose de cet air. C'étoit au contraire faire sa cour auprès d'elle, que de parler de tout le monde avec équité et sans passion, et d'estimer en eux tout ce qu'ils pouvoient avoir de bon. Enfin, tout son extérieur, sa voix, son visage, ses gestes étoient une musique parfaite, et son esprit et son corps la servoient si bien pour exprimer tout ce qu'elle vouloit faire entendre, que c'étoit la plus parfaite actrice du monde. Cependant, quoique je sois persuadé qu'elle étoit un excellent modèle d'une conversation sage, chrétienne et agréable, je ne laisse pas de croire que l'état d'une per-sonne qui n'auroit rien de tout cela, et qui seroit sans esprit et sans agrément, mais qui sauroit bien se passer de la conversation du monde, et se tenir en silence devant Dieu en s'occupant de quelque petit travail, est beaucoup plus heureux et plus souhaitable que celui-là, parce qu'il est moins exposé à la vanité, et moins tenté par le spec-tacle des jugements favorables qu'on attire par les belles qualités. La fin de ce portrait est peut-être de trop pour nous autres jansénistes mondains, et qui ne faisons pas fi de l'agrément, même chez madame de Longueville convertie. Mais quel charmant et sérieux exemple de la maîtresse de maison, chrétienne rigoureuse et pourtant aimable ! Ce petit portrait pourrait bien être de Nicole on sait, en effet, qu'il trouvait à M. de Tréville plus d'esprit qu'à Pascal même ici on lui accorde plus de trait qu'à madame de Lon-gueville. Quelle fleur de janséniste cela devait faire 1 Une femme d'esprit me faisait remarquer que ce M. de Tréville était le M. Joubert du beau temps du jansénisme. Ce sont d'heureux hommes que ceux qui viventainsi grands hommes pour tous leurs amis. et que tous les autres ignorent.
216 MADAME DE LONGUE VILLE. L'air qui lui revenoit le moins, étoit l'air décisif et scientifique, et je sais des personnes très-estimables d'ail-leurs, qu'elle n'a jamais goûtées, parce qu'elles avoient quelque chose de cet air. C'étoit au contraire faire sa cour auprès d'elle, que de parler de tout le monde avec équité et sans passion, et d'estimer en eux tout ce qu'ils pouvoient avoir de bon. Enfin, tout son extérieur, sa voix, son visage, ses gestes étoient une musique parfaite, et son esprit et son corps la servoient si bien pour exprimer tout ce qu'elle vouloit faire entendre, que c'étoit la plus parfaite actrice du monde. Cependant, quoique je sois persuadé qu'elle étoit un excellent modèle d'une conversation sage, chrétienne et agréable, je ne laisse pas de croire que l'état d'une per-sonne qui n'auroit rien de tout cela, et qui seroit sans esprit et sans agrément, mais qui sauroit bien se passer de la conversation du monde, et se tenir en silence devant Dieu en s'occupant de quelque petit travail, est beaucoup plus heureux et plus souhaitable que celui-là, parce qu'il est moins exposé à la vanité, et moins tenté par le spec-tacle des jugements favorables qu'on attire par les belles qualités. La fin de ce portrait est peut-être de trop pour nous autres jansénistes mondains, et qui ne faisons pas fi de l'agrément, même chez madame de Longueville convertie. Mais quel charmant et sérieux exemple de la maîtresse de maison, chrétienne rigoureuse et pourtant aimable ! Ce petit portrait pourrait bien être de Nicole on sait, en effet, qu'il trouvait à M. de Tréville plus d'esprit qu'à Pascal même ici on lui accorde plus de trait qu'à madame de Lon-gueville. Quelle fleur de janséniste cela devait faire 1 Une femme d'esprit me faisait remarquer que ce M. de Tréville était le M. Joubert du beau temps du jansénisme. Ce sont d'heureux hommes que ceux qui vivent@ainsi grands hommes pour tous leurs amis. et que tous les autres ignorent.
216 MADAME DE LONGUE@VILLE. L'air qui lui revenoit le moins, étoit l'air décisif et scientifique, et je sais des personnes très-estimables d'ail-leurs, qu'elle n'a jamais goûtées, parce qu'elles avoient quelque chose de cet air. C'étoit au contraire faire sa cour auprès d'elle, que de parler de tout le monde avec équité et sans passion, et d'estimer en eux tout ce qu'ils pouvoient avoir de bon. Enfin, tout son extérieur, sa voix, son visage, ses gestes étoient une musique parfaite, et son esprit et son corps la servoient si bien pour exprimer tout ce qu'elle vouloit faire entendre, que c'étoit la plus parfaite actrice du monde. Cependant, quoique je sois persuadé qu'elle étoit un excellent modèle d'une conversation sage, chrétienne et agréable, je ne laisse pas de croire que l'état d'une per-sonne qui n'auroit rien de tout cela, et qui seroit sans esprit et sans agrément, mais qui sauroit bien se passer de la conversation du monde, et se tenir en silence devant Dieu en s'occupant de quelque petit travail, est beaucoup plus heureux et plus souhaitable que celui-là, parce qu'il est moins exposé à la vanité, et moins tenté par le spec-tacle des jugements favorables qu'on attire par les belles qualités. La fin de ce portrait est peut-être de trop pour nous autres jansénistes mondains, et qui ne faisons pas fi de l'agrément, même chez madame de Longueville convertie. Mais quel charmant et sérieux exemple de la maîtresse de maison, chrétienne rigoureuse et pourtant aimable ! Ce petit portrait pourrait bien être de Nicole on sait, en effet, qu'il trouvait à M. de Tréville plus d'esprit qu'à Pascal même ici on lui accorde plus de trait qu'à madame de Lon-gueville. Quelle fleur de janséniste cela devait faire ! Une femme d'esprit me faisait remarquer que ce M. de Tréville était le M. Joubert du beau temps du jansénisme. Ce sont d'heureux hommes que ceux qui vivent ainsi grands hommes pour tous leurs amis, et que tous les autres ignorent.
Ce sont d'heureux hommes que ceux qui viventainsi grands hommes pour tous leurs amis.
Une femme d'esprit me faisait remarquer que ce M. de Tréville était le M. Joubert du beau temps du jansénisme.
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216 MADAME DE LONGUE VILLE. L'air qui lui revenoit le moins, étoit l'air décisif et scientifique, et je sais des personnes très-estimables d'ail-leurs, qu'elle n'a jamais goûtées, parce qu'elles avoient quelque chose de cet air. C'étoit au contraire faire sa cour auprès d'elle, que de parler de tout le monde avec équité et sans passion, et d'estimer en eux tout ce qu'ils pouvoient avoir de bon. Enfin, tout son extérieur, sa voix, son visage, ses gestes étoient une musique parfaite, et son esprit et son corps la servoient si bien pour exprimer tout ce qu'elle vouloit faire entendre, que c'étoit la plus parfaite actrice du monde. Cependant, quoique je sois persuadé qu'elle étoit un excellent modèle d'une conversation sage, chrétienne et agréable, je ne laisse pas de croire que l'état d'une per-sonne qui n'auroit rien de tout cela, et qui seroit sans esprit et sans agrément, mais qui sauroit bien se passer de la conversation du monde, et se tenir en silence devant Dieu en s'occupant de quelque petit travail, est beaucoup plus heureux et plus souhaitable que celui-là, parce qu'il est moins exposé à la vanité, et moins tenté par le spec-tacle des jugements favorables qu'on attire par les belles qualités. La fin de ce portrait est peut-être de trop pour nous autres jansénistes mondains, et qui ne faisons pas fi de l'agrément, même chez madame de Longueville convertie. Mais quel charmant et sérieux exemple de la maîtresse de maison, chrétienne rigoureuse et pourtant aimable ! Ce petit portrait pourrait bien être de Nicole on sait, en effet, qu'il trouvait à M. de Tréville plus d'esprit qu'à Pascal même ici on lui accorde plus de trait qu'à madame de Lon-gueville. Quelle fleur de janséniste cela devait faire 1 Une femme d'esprit me faisait remarquer que ce M. de Tréville était le M. Joubert du beau temps du jansénisme. Ce sont d'heureux hommes que ceux qui viventainsi grands hommes pour tous leurs amis. et que tous les autres ignorent.
216 MADAME DE LONGUE VILLE. L'air qui lui revenoit le moins, étoit l'air décisif et scientifique, et je sais des personnes très-estimables d'ail-leurs, qu'elle n'a jamais goûtées, parce qu'elles avoient quelque chose de cet air. C'étoit au contraire faire sa cour auprès d'elle, que de parler de tout le monde avec équité et sans passion, et d'estimer en eux tout ce qu'ils pouvoient avoir de bon. Enfin, tout son extérieur, sa voix, son visage, ses gestes étoient une musique parfaite, et son esprit et son corps la servoient si bien pour exprimer tout ce qu'elle vouloit faire entendre, que c'étoit la plus parfaite actrice du monde. Cependant, quoique je sois persuadé qu'elle étoit un excellent modèle d'une conversation sage, chrétienne et agréable, je ne laisse pas de croire que l'état d'une per-sonne qui n'auroit rien de tout cela, et qui seroit sans esprit et sans agrément, mais qui sauroit bien se passer de la conversation du monde, et se tenir en silence devant Dieu en s'occupant de quelque petit travail, est beaucoup plus heureux et plus souhaitable que celui-là, parce qu'il est moins exposé à la vanité, et moins tenté par le spec-tacle des jugements favorables qu'on attire par les belles qualités. La fin de ce portrait est peut-être de trop pour nous autres jansénistes mondains, et qui ne faisons pas fi de l'agrément, même chez madame de Longueville convertie. Mais quel charmant et sérieux exemple de la maîtresse de maison, chrétienne rigoureuse et pourtant aimable ! Ce petit portrait pourrait bien être de Nicole on sait, en effet, qu'il trouvait à M. de Tréville plus d'esprit qu'à Pascal même ici on lui accorde plus de trait qu'à madame de Lon-gueville. Quelle fleur de janséniste cela devait faire 1 Une femme d'esprit me faisait remarquer que ce M. de Tréville était le M. Joubert du beau temps du jansénisme. Ce sont d'heureux hommes que ceux qui vivent@ainsi grands hommes pour tous leurs amis. et que tous les autres ignorent.
216 MADAME DE LONGUE@VILLE. L'air qui lui revenoit le moins, étoit l'air décisif et scientifique, et je sais des personnes très-estimables d'ail-leurs, qu'elle n'a jamais goûtées, parce qu'elles avoient quelque chose de cet air. C'étoit au contraire faire sa cour auprès d'elle, que de parler de tout le monde avec équité et sans passion, et d'estimer en eux tout ce qu'ils pouvoient avoir de bon. Enfin, tout son extérieur, sa voix, son visage, ses gestes étoient une musique parfaite, et son esprit et son corps la servoient si bien pour exprimer tout ce qu'elle vouloit faire entendre, que c'étoit la plus parfaite actrice du monde. Cependant, quoique je sois persuadé qu'elle étoit un excellent modèle d'une conversation sage, chrétienne et agréable, je ne laisse pas de croire que l'état d'une per-sonne qui n'auroit rien de tout cela, et qui seroit sans esprit et sans agrément, mais qui sauroit bien se passer de la conversation du monde, et se tenir en silence devant Dieu en s'occupant de quelque petit travail, est beaucoup plus heureux et plus souhaitable que celui-là, parce qu'il est moins exposé à la vanité, et moins tenté par le spec-tacle des jugements favorables qu'on attire par les belles qualités. La fin de ce portrait est peut-être de trop pour nous autres jansénistes mondains, et qui ne faisons pas fi de l'agrément, même chez madame de Longueville convertie. Mais quel charmant et sérieux exemple de la maîtresse de maison, chrétienne rigoureuse et pourtant aimable ! Ce petit portrait pourrait bien être de Nicole on sait, en effet, qu'il trouvait à M. de Tréville plus d'esprit qu'à Pascal même ici on lui accorde plus de trait qu'à madame de Lon-gueville. Quelle fleur de janséniste cela devait faire ! Une femme d'esprit me faisait remarquer que ce M. de Tréville était le M. Joubert du beau temps du jansénisme. Ce sont d'heureux hommes que ceux qui vivent ainsi grands hommes pour tous leurs amis, et que tous les autres ignorent.
et que tous les autres ignorent.
Ce sont d'heureux hommes que ceux qui vivent ainsi grands hommes pour tous leurs amis, et que tous les autres ignorent.
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55 en digités, en ungulés et en palmipèdes, et il en range les individus par des caractères particuliers puisés dans le nombre et la disposition des dents, la figure des ongles, etc. Il exposa le plande cette méthode dans un Cours de zoologie qu'il ouvrit, en 1804, à l'Athénée des étrangers à Paris. Mais plus particulièrement entraîné vers l'étude des végétaux, il revint aux plantes que LINNÉ a, pour ainsi dire , condamnées à former la dernière classe de son séduisant système sexuel. Déjà , dès le mois d'avril 1803, il avait entretenu l'Institut de la nécessité de changer le mot cryptogamie en celui d'oethéagamie 1 , comme plus convenable et applicable à toutes les familles et à tous les genres et de diviser les oethéogames en sept grandes familles, savoir les algues,les champignons,les lichens , les hépatiques, les mousses, les lycopodes et les fougères. Dans ce travail long et difficile, fruit de trente années d'études et d'observations, on trouve la confirmation , et des essais nouveaux à l'appui du plan général que PALISOT DE BEAUVOIS s'était fait, en 1780, d'examiner les cryptogames sous le rapport de leur orga-nisation par familles naturelles, et sous celui de leurs caractères appareils et extérieurs pour les distribuer en genres constans et invariables. Comme RAY , MORANDI et ADANSON, notre auteur place les algues en tête, comme le terme de l'échelle végétale, ou si l'on veut, en sens inverse, le premier degré de la végétation, le point où, si l'on peut s'exprimer ainsi, la 1 Cette expression , dérivée des mots grecs , in solite, et , indique bien la présence des sexes mais elle prouve en même temps que le mystère de leur union n'est pas encore parfaitement connu.
55 en digités, en ungulés et en palmipèdes, et il en range les individus par des caractères particuliers puisés dans le nombre et la disposition des dents, la figure des ongles, etc. Il exposa le plan@de cette méthode dans un Cours de zoologie qu'il ouvrit, en 1804, à l'Athénée des étrangers à Paris. Mais plus particulièrement entraîné vers l'étude des végétaux, il revint aux plantes que LINNÉ a, pour ainsi dire , condamnées à former la dernière classe de son séduisant système sexuel. Déjà , dès le mois d'avril 1803, il avait entretenu l'Institut de la nécessité de changer le mot cryptogamie en celui d'oethéagamie 1 , comme plus convenable et applicable à toutes les familles et à tous les genres et de diviser les oethéogames en sept grandes familles, savoir les algues,les champignons,les lichens , les hépatiques, les mousses, les lycopodes et les fougères. Dans ce travail long et difficile, fruit de trente années d'études et d'observations, on trouve la confirmation , et des essais nouveaux à l'appui du plan général que PALISOT DE BEAUVOIS s'était fait, en 1780, d'examiner les cryptogames sous le rapport de leur orga-nisation par familles naturelles, et sous celui de leurs caractères appareils et extérieurs pour les distribuer en genres constans et invariables. Comme RAY , MORANDI et ADANSON, notre auteur place les algues en tête, comme le terme de l'échelle végétale, ou si l'on veut, en sens inverse, le premier degré de la végétation, le point où, si l'on peut s'exprimer ainsi, la @@@1 Cette expression , dérivée des mots grecs , in solite, et , indique bien la présence des sexes mais elle prouve en même temps que le mystère de leur union n'est pas encore parfaitement connu.
55 en digités, en ungulés et en palmipèdes, et il en range les individus par des caractères particuliers puisés dans le nombre et la disposition des dents, la figure des ongles, etc. Il exposa le plan de cette méthode dans un cours de zoologie qu'il ouvrit, en 1804, à l'Athénée des étrangers à Paris. Mais plus particulièrement entraîné vers l'étude des végétaux, il revint aux plantes que LINNÉ a, pour ainsi dire , condamnées à former la dernière classe de son séduisant système sexuel. Déjà , dès le mois d'avril 1803, il avait entretenu l'Institut de la nécessité de changer le mot cryptogamie en celui d'oethéogamie 1 , comme plus convenable et applicable à toutes les familles et à tous les genres et de diviser les oethéogames en sept grandes familles, savoir les algues,les champignons,les lichens , les hépatiques, les mousses, les lycopodes et les fougères. Dans ce travail long et difficile, fruit de trente années d'études et d'observations, on trouve la confirmation , et des essais nouveaux à l'appui du plan général que PALISOT DE BEAUVOIS s'était fait, en 1780, d'examiner les cryptogames sous le rapport de leur orga-nisation par familles naturelles, et sous celui de leurs caractères appareils et extérieurs pour les distribuer en genres constans et invariables. Comme RAY , MORANDI et ADANSON, notre auteur place les algues en tête, comme le terme de l'échelle végétale, ou si l'on veut, en sens inverse, le premier degré de la végétation, le point où, si l'on peut s'exprimer ainsi, la 55 1 Cette expression , dérivée des mots grecs , in solite, et , indique bien la présence des sexes mais elle prouve en même temps que le mystère de leur union n'est pas encore parfaitement connu.
55 en digités, en ungulés et en palmipèdes, et il en range les individus par des caractères particuliers puisés dans le nombre et la disposition des dents, la figure des ongles, etc.
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55 en digités, en ungulés et en palmipèdes, et il en range les individus par des caractères particuliers puisés dans le nombre et la disposition des dents, la figure des ongles, etc. Il exposa le plande cette méthode dans un Cours de zoologie qu'il ouvrit, en 1804, à l'Athénée des étrangers à Paris. Mais plus particulièrement entraîné vers l'étude des végétaux, il revint aux plantes que LINNÉ a, pour ainsi dire , condamnées à former la dernière classe de son séduisant système sexuel. Déjà , dès le mois d'avril 1803, il avait entretenu l'Institut de la nécessité de changer le mot cryptogamie en celui d'oethéagamie 1 , comme plus convenable et applicable à toutes les familles et à tous les genres et de diviser les oethéogames en sept grandes familles, savoir les algues,les champignons,les lichens , les hépatiques, les mousses, les lycopodes et les fougères. Dans ce travail long et difficile, fruit de trente années d'études et d'observations, on trouve la confirmation , et des essais nouveaux à l'appui du plan général que PALISOT DE BEAUVOIS s'était fait, en 1780, d'examiner les cryptogames sous le rapport de leur orga-nisation par familles naturelles, et sous celui de leurs caractères appareils et extérieurs pour les distribuer en genres constans et invariables. Comme RAY , MORANDI et ADANSON, notre auteur place les algues en tête, comme le terme de l'échelle végétale, ou si l'on veut, en sens inverse, le premier degré de la végétation, le point où, si l'on peut s'exprimer ainsi, la 1 Cette expression , dérivée des mots grecs , in solite, et , indique bien la présence des sexes mais elle prouve en même temps que le mystère de leur union n'est pas encore parfaitement connu.
55 en digités, en ungulés et en palmipèdes, et il en range les individus par des caractères particuliers puisés dans le nombre et la disposition des dents, la figure des ongles, etc. Il exposa le plan@de cette méthode dans un Cours de zoologie qu'il ouvrit, en 1804, à l'Athénée des étrangers à Paris. Mais plus particulièrement entraîné vers l'étude des végétaux, il revint aux plantes que LINNÉ a, pour ainsi dire , condamnées à former la dernière classe de son séduisant système sexuel. Déjà , dès le mois d'avril 1803, il avait entretenu l'Institut de la nécessité de changer le mot cryptogamie en celui d'oethéagamie 1 , comme plus convenable et applicable à toutes les familles et à tous les genres et de diviser les oethéogames en sept grandes familles, savoir les algues,les champignons,les lichens , les hépatiques, les mousses, les lycopodes et les fougères. Dans ce travail long et difficile, fruit de trente années d'études et d'observations, on trouve la confirmation , et des essais nouveaux à l'appui du plan général que PALISOT DE BEAUVOIS s'était fait, en 1780, d'examiner les cryptogames sous le rapport de leur orga-nisation par familles naturelles, et sous celui de leurs caractères appareils et extérieurs pour les distribuer en genres constans et invariables. Comme RAY , MORANDI et ADANSON, notre auteur place les algues en tête, comme le terme de l'échelle végétale, ou si l'on veut, en sens inverse, le premier degré de la végétation, le point où, si l'on peut s'exprimer ainsi, la @@@1 Cette expression , dérivée des mots grecs , in solite, et , indique bien la présence des sexes mais elle prouve en même temps que le mystère de leur union n'est pas encore parfaitement connu.
55 en digités, en ungulés et en palmipèdes, et il en range les individus par des caractères particuliers puisés dans le nombre et la disposition des dents, la figure des ongles, etc. Il exposa le plan de cette méthode dans un cours de zoologie qu'il ouvrit, en 1804, à l'Athénée des étrangers à Paris. Mais plus particulièrement entraîné vers l'étude des végétaux, il revint aux plantes que LINNÉ a, pour ainsi dire , condamnées à former la dernière classe de son séduisant système sexuel. Déjà , dès le mois d'avril 1803, il avait entretenu l'Institut de la nécessité de changer le mot cryptogamie en celui d'oethéogamie 1 , comme plus convenable et applicable à toutes les familles et à tous les genres et de diviser les oethéogames en sept grandes familles, savoir les algues,les champignons,les lichens , les hépatiques, les mousses, les lycopodes et les fougères. Dans ce travail long et difficile, fruit de trente années d'études et d'observations, on trouve la confirmation , et des essais nouveaux à l'appui du plan général que PALISOT DE BEAUVOIS s'était fait, en 1780, d'examiner les cryptogames sous le rapport de leur orga-nisation par familles naturelles, et sous celui de leurs caractères appareils et extérieurs pour les distribuer en genres constans et invariables. Comme RAY , MORANDI et ADANSON, notre auteur place les algues en tête, comme le terme de l'échelle végétale, ou si l'on veut, en sens inverse, le premier degré de la végétation, le point où, si l'on peut s'exprimer ainsi, la 55 1 Cette expression , dérivée des mots grecs , in solite, et , indique bien la présence des sexes mais elle prouve en même temps que le mystère de leur union n'est pas encore parfaitement connu.
Il exposa le plande cette méthode dans un Cours de zoologie qu'il ouvrit, en 1804, à l'Athénée des étrangers à Paris.
Il exposa le plan de cette méthode dans un cours de zoologie qu'il ouvrit, en 1804, à l'Athénée des étrangers à Paris.
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55 en digités, en ungulés et en palmipèdes, et il en range les individus par des caractères particuliers puisés dans le nombre et la disposition des dents, la figure des ongles, etc. Il exposa le plande cette méthode dans un Cours de zoologie qu'il ouvrit, en 1804, à l'Athénée des étrangers à Paris. Mais plus particulièrement entraîné vers l'étude des végétaux, il revint aux plantes que LINNÉ a, pour ainsi dire , condamnées à former la dernière classe de son séduisant système sexuel. Déjà , dès le mois d'avril 1803, il avait entretenu l'Institut de la nécessité de changer le mot cryptogamie en celui d'oethéagamie 1 , comme plus convenable et applicable à toutes les familles et à tous les genres et de diviser les oethéogames en sept grandes familles, savoir les algues,les champignons,les lichens , les hépatiques, les mousses, les lycopodes et les fougères. Dans ce travail long et difficile, fruit de trente années d'études et d'observations, on trouve la confirmation , et des essais nouveaux à l'appui du plan général que PALISOT DE BEAUVOIS s'était fait, en 1780, d'examiner les cryptogames sous le rapport de leur orga-nisation par familles naturelles, et sous celui de leurs caractères appareils et extérieurs pour les distribuer en genres constans et invariables. Comme RAY , MORANDI et ADANSON, notre auteur place les algues en tête, comme le terme de l'échelle végétale, ou si l'on veut, en sens inverse, le premier degré de la végétation, le point où, si l'on peut s'exprimer ainsi, la 1 Cette expression , dérivée des mots grecs , in solite, et , indique bien la présence des sexes mais elle prouve en même temps que le mystère de leur union n'est pas encore parfaitement connu.
55 en digités, en ungulés et en palmipèdes, et il en range les individus par des caractères particuliers puisés dans le nombre et la disposition des dents, la figure des ongles, etc. Il exposa le plan@de cette méthode dans un Cours de zoologie qu'il ouvrit, en 1804, à l'Athénée des étrangers à Paris. Mais plus particulièrement entraîné vers l'étude des végétaux, il revint aux plantes que LINNÉ a, pour ainsi dire , condamnées à former la dernière classe de son séduisant système sexuel. Déjà , dès le mois d'avril 1803, il avait entretenu l'Institut de la nécessité de changer le mot cryptogamie en celui d'oethéagamie 1 , comme plus convenable et applicable à toutes les familles et à tous les genres et de diviser les oethéogames en sept grandes familles, savoir les algues,les champignons,les lichens , les hépatiques, les mousses, les lycopodes et les fougères. Dans ce travail long et difficile, fruit de trente années d'études et d'observations, on trouve la confirmation , et des essais nouveaux à l'appui du plan général que PALISOT DE BEAUVOIS s'était fait, en 1780, d'examiner les cryptogames sous le rapport de leur orga-nisation par familles naturelles, et sous celui de leurs caractères appareils et extérieurs pour les distribuer en genres constans et invariables. Comme RAY , MORANDI et ADANSON, notre auteur place les algues en tête, comme le terme de l'échelle végétale, ou si l'on veut, en sens inverse, le premier degré de la végétation, le point où, si l'on peut s'exprimer ainsi, la @@@1 Cette expression , dérivée des mots grecs , in solite, et , indique bien la présence des sexes mais elle prouve en même temps que le mystère de leur union n'est pas encore parfaitement connu.
55 en digités, en ungulés et en palmipèdes, et il en range les individus par des caractères particuliers puisés dans le nombre et la disposition des dents, la figure des ongles, etc. Il exposa le plan de cette méthode dans un cours de zoologie qu'il ouvrit, en 1804, à l'Athénée des étrangers à Paris. Mais plus particulièrement entraîné vers l'étude des végétaux, il revint aux plantes que LINNÉ a, pour ainsi dire , condamnées à former la dernière classe de son séduisant système sexuel. Déjà , dès le mois d'avril 1803, il avait entretenu l'Institut de la nécessité de changer le mot cryptogamie en celui d'oethéogamie 1 , comme plus convenable et applicable à toutes les familles et à tous les genres et de diviser les oethéogames en sept grandes familles, savoir les algues,les champignons,les lichens , les hépatiques, les mousses, les lycopodes et les fougères. Dans ce travail long et difficile, fruit de trente années d'études et d'observations, on trouve la confirmation , et des essais nouveaux à l'appui du plan général que PALISOT DE BEAUVOIS s'était fait, en 1780, d'examiner les cryptogames sous le rapport de leur orga-nisation par familles naturelles, et sous celui de leurs caractères appareils et extérieurs pour les distribuer en genres constans et invariables. Comme RAY , MORANDI et ADANSON, notre auteur place les algues en tête, comme le terme de l'échelle végétale, ou si l'on veut, en sens inverse, le premier degré de la végétation, le point où, si l'on peut s'exprimer ainsi, la 55 1 Cette expression , dérivée des mots grecs , in solite, et , indique bien la présence des sexes mais elle prouve en même temps que le mystère de leur union n'est pas encore parfaitement connu.
Mais plus particulièrement entraîné vers l'étude des végétaux, il revint aux plantes que LINNÉ a, pour ainsi dire , condamnées à former la dernière classe de son séduisant système sexuel.
Mais plus particulièrement entraîné vers l'étude des végétaux, il revint aux plantes que LINNÉ a, pour ainsi dire , condamnées à former la dernière classe de son séduisant système sexuel.
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55 en digités, en ungulés et en palmipèdes, et il en range les individus par des caractères particuliers puisés dans le nombre et la disposition des dents, la figure des ongles, etc. Il exposa le plande cette méthode dans un Cours de zoologie qu'il ouvrit, en 1804, à l'Athénée des étrangers à Paris. Mais plus particulièrement entraîné vers l'étude des végétaux, il revint aux plantes que LINNÉ a, pour ainsi dire , condamnées à former la dernière classe de son séduisant système sexuel. Déjà , dès le mois d'avril 1803, il avait entretenu l'Institut de la nécessité de changer le mot cryptogamie en celui d'oethéagamie 1 , comme plus convenable et applicable à toutes les familles et à tous les genres et de diviser les oethéogames en sept grandes familles, savoir les algues,les champignons,les lichens , les hépatiques, les mousses, les lycopodes et les fougères. Dans ce travail long et difficile, fruit de trente années d'études et d'observations, on trouve la confirmation , et des essais nouveaux à l'appui du plan général que PALISOT DE BEAUVOIS s'était fait, en 1780, d'examiner les cryptogames sous le rapport de leur orga-nisation par familles naturelles, et sous celui de leurs caractères appareils et extérieurs pour les distribuer en genres constans et invariables. Comme RAY , MORANDI et ADANSON, notre auteur place les algues en tête, comme le terme de l'échelle végétale, ou si l'on veut, en sens inverse, le premier degré de la végétation, le point où, si l'on peut s'exprimer ainsi, la 1 Cette expression , dérivée des mots grecs , in solite, et , indique bien la présence des sexes mais elle prouve en même temps que le mystère de leur union n'est pas encore parfaitement connu.
55 en digités, en ungulés et en palmipèdes, et il en range les individus par des caractères particuliers puisés dans le nombre et la disposition des dents, la figure des ongles, etc. Il exposa le plan@de cette méthode dans un Cours de zoologie qu'il ouvrit, en 1804, à l'Athénée des étrangers à Paris. Mais plus particulièrement entraîné vers l'étude des végétaux, il revint aux plantes que LINNÉ a, pour ainsi dire , condamnées à former la dernière classe de son séduisant système sexuel. Déjà , dès le mois d'avril 1803, il avait entretenu l'Institut de la nécessité de changer le mot cryptogamie en celui d'oethéagamie 1 , comme plus convenable et applicable à toutes les familles et à tous les genres et de diviser les oethéogames en sept grandes familles, savoir les algues,les champignons,les lichens , les hépatiques, les mousses, les lycopodes et les fougères. Dans ce travail long et difficile, fruit de trente années d'études et d'observations, on trouve la confirmation , et des essais nouveaux à l'appui du plan général que PALISOT DE BEAUVOIS s'était fait, en 1780, d'examiner les cryptogames sous le rapport de leur orga-nisation par familles naturelles, et sous celui de leurs caractères appareils et extérieurs pour les distribuer en genres constans et invariables. Comme RAY , MORANDI et ADANSON, notre auteur place les algues en tête, comme le terme de l'échelle végétale, ou si l'on veut, en sens inverse, le premier degré de la végétation, le point où, si l'on peut s'exprimer ainsi, la @@@1 Cette expression , dérivée des mots grecs , in solite, et , indique bien la présence des sexes mais elle prouve en même temps que le mystère de leur union n'est pas encore parfaitement connu.
55 en digités, en ungulés et en palmipèdes, et il en range les individus par des caractères particuliers puisés dans le nombre et la disposition des dents, la figure des ongles, etc. Il exposa le plan de cette méthode dans un cours de zoologie qu'il ouvrit, en 1804, à l'Athénée des étrangers à Paris. Mais plus particulièrement entraîné vers l'étude des végétaux, il revint aux plantes que LINNÉ a, pour ainsi dire , condamnées à former la dernière classe de son séduisant système sexuel. Déjà , dès le mois d'avril 1803, il avait entretenu l'Institut de la nécessité de changer le mot cryptogamie en celui d'oethéogamie 1 , comme plus convenable et applicable à toutes les familles et à tous les genres et de diviser les oethéogames en sept grandes familles, savoir les algues,les champignons,les lichens , les hépatiques, les mousses, les lycopodes et les fougères. Dans ce travail long et difficile, fruit de trente années d'études et d'observations, on trouve la confirmation , et des essais nouveaux à l'appui du plan général que PALISOT DE BEAUVOIS s'était fait, en 1780, d'examiner les cryptogames sous le rapport de leur orga-nisation par familles naturelles, et sous celui de leurs caractères appareils et extérieurs pour les distribuer en genres constans et invariables. Comme RAY , MORANDI et ADANSON, notre auteur place les algues en tête, comme le terme de l'échelle végétale, ou si l'on veut, en sens inverse, le premier degré de la végétation, le point où, si l'on peut s'exprimer ainsi, la 55 1 Cette expression , dérivée des mots grecs , in solite, et , indique bien la présence des sexes mais elle prouve en même temps que le mystère de leur union n'est pas encore parfaitement connu.
Déjà , dès le mois d'avril 1803, il avait entretenu l'Institut de la nécessité de changer le mot cryptogamie en celui d'oethéagamie 1 , comme plus convenable et applicable à toutes les familles et à tous les genres et de diviser les oethéogames en sept grandes familles, savoir les algues,les champignons,les lichens , les hépatiques, les mousses, les lycopodes et les fougères.
Déjà , dès le mois d'avril 1803, il avait entretenu l'Institut de la nécessité de changer le mot cryptogamie en celui d'oethéogamie 1 , comme plus convenable et applicable à toutes les familles et à tous les genres et de diviser les oethéogames en sept grandes familles, savoir les algues,les champignons,les lichens , les hépatiques, les mousses, les lycopodes et les fougères.
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55 en digités, en ungulés et en palmipèdes, et il en range les individus par des caractères particuliers puisés dans le nombre et la disposition des dents, la figure des ongles, etc. Il exposa le plande cette méthode dans un Cours de zoologie qu'il ouvrit, en 1804, à l'Athénée des étrangers à Paris. Mais plus particulièrement entraîné vers l'étude des végétaux, il revint aux plantes que LINNÉ a, pour ainsi dire , condamnées à former la dernière classe de son séduisant système sexuel. Déjà , dès le mois d'avril 1803, il avait entretenu l'Institut de la nécessité de changer le mot cryptogamie en celui d'oethéagamie 1 , comme plus convenable et applicable à toutes les familles et à tous les genres et de diviser les oethéogames en sept grandes familles, savoir les algues,les champignons,les lichens , les hépatiques, les mousses, les lycopodes et les fougères. Dans ce travail long et difficile, fruit de trente années d'études et d'observations, on trouve la confirmation , et des essais nouveaux à l'appui du plan général que PALISOT DE BEAUVOIS s'était fait, en 1780, d'examiner les cryptogames sous le rapport de leur orga-nisation par familles naturelles, et sous celui de leurs caractères appareils et extérieurs pour les distribuer en genres constans et invariables. Comme RAY , MORANDI et ADANSON, notre auteur place les algues en tête, comme le terme de l'échelle végétale, ou si l'on veut, en sens inverse, le premier degré de la végétation, le point où, si l'on peut s'exprimer ainsi, la 1 Cette expression , dérivée des mots grecs , in solite, et , indique bien la présence des sexes mais elle prouve en même temps que le mystère de leur union n'est pas encore parfaitement connu.
55 en digités, en ungulés et en palmipèdes, et il en range les individus par des caractères particuliers puisés dans le nombre et la disposition des dents, la figure des ongles, etc. Il exposa le plan@de cette méthode dans un Cours de zoologie qu'il ouvrit, en 1804, à l'Athénée des étrangers à Paris. Mais plus particulièrement entraîné vers l'étude des végétaux, il revint aux plantes que LINNÉ a, pour ainsi dire , condamnées à former la dernière classe de son séduisant système sexuel. Déjà , dès le mois d'avril 1803, il avait entretenu l'Institut de la nécessité de changer le mot cryptogamie en celui d'oethéagamie 1 , comme plus convenable et applicable à toutes les familles et à tous les genres et de diviser les oethéogames en sept grandes familles, savoir les algues,les champignons,les lichens , les hépatiques, les mousses, les lycopodes et les fougères. Dans ce travail long et difficile, fruit de trente années d'études et d'observations, on trouve la confirmation , et des essais nouveaux à l'appui du plan général que PALISOT DE BEAUVOIS s'était fait, en 1780, d'examiner les cryptogames sous le rapport de leur orga-nisation par familles naturelles, et sous celui de leurs caractères appareils et extérieurs pour les distribuer en genres constans et invariables. Comme RAY , MORANDI et ADANSON, notre auteur place les algues en tête, comme le terme de l'échelle végétale, ou si l'on veut, en sens inverse, le premier degré de la végétation, le point où, si l'on peut s'exprimer ainsi, la @@@1 Cette expression , dérivée des mots grecs , in solite, et , indique bien la présence des sexes mais elle prouve en même temps que le mystère de leur union n'est pas encore parfaitement connu.
55 en digités, en ungulés et en palmipèdes, et il en range les individus par des caractères particuliers puisés dans le nombre et la disposition des dents, la figure des ongles, etc. Il exposa le plan de cette méthode dans un cours de zoologie qu'il ouvrit, en 1804, à l'Athénée des étrangers à Paris. Mais plus particulièrement entraîné vers l'étude des végétaux, il revint aux plantes que LINNÉ a, pour ainsi dire , condamnées à former la dernière classe de son séduisant système sexuel. Déjà , dès le mois d'avril 1803, il avait entretenu l'Institut de la nécessité de changer le mot cryptogamie en celui d'oethéogamie 1 , comme plus convenable et applicable à toutes les familles et à tous les genres et de diviser les oethéogames en sept grandes familles, savoir les algues,les champignons,les lichens , les hépatiques, les mousses, les lycopodes et les fougères. Dans ce travail long et difficile, fruit de trente années d'études et d'observations, on trouve la confirmation , et des essais nouveaux à l'appui du plan général que PALISOT DE BEAUVOIS s'était fait, en 1780, d'examiner les cryptogames sous le rapport de leur orga-nisation par familles naturelles, et sous celui de leurs caractères appareils et extérieurs pour les distribuer en genres constans et invariables. Comme RAY , MORANDI et ADANSON, notre auteur place les algues en tête, comme le terme de l'échelle végétale, ou si l'on veut, en sens inverse, le premier degré de la végétation, le point où, si l'on peut s'exprimer ainsi, la 55 1 Cette expression , dérivée des mots grecs , in solite, et , indique bien la présence des sexes mais elle prouve en même temps que le mystère de leur union n'est pas encore parfaitement connu.
Dans ce travail long et difficile, fruit de trente années d'études et d'observations, on trouve la confirmation , et des essais nouveaux à l'appui du plan général que PALISOT DE BEAUVOIS s'était fait, en 1780, d'examiner les cryptogames sous le rapport de leur orga-nisation par familles naturelles, et sous celui de leurs caractères appareils et extérieurs pour les distribuer en genres constans et invariables.
Dans ce travail long et difficile, fruit de trente années d'études et d'observations, on trouve la confirmation , et des essais nouveaux à l'appui du plan général que PALISOT DE BEAUVOIS s'était fait, en 1780, d'examiner les cryptogames sous le rapport de leur orga-nisation par familles naturelles, et sous celui de leurs caractères appareils et extérieurs pour les distribuer en genres constans et invariables.
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55 en digités, en ungulés et en palmipèdes, et il en range les individus par des caractères particuliers puisés dans le nombre et la disposition des dents, la figure des ongles, etc. Il exposa le plande cette méthode dans un Cours de zoologie qu'il ouvrit, en 1804, à l'Athénée des étrangers à Paris. Mais plus particulièrement entraîné vers l'étude des végétaux, il revint aux plantes que LINNÉ a, pour ainsi dire , condamnées à former la dernière classe de son séduisant système sexuel. Déjà , dès le mois d'avril 1803, il avait entretenu l'Institut de la nécessité de changer le mot cryptogamie en celui d'oethéagamie 1 , comme plus convenable et applicable à toutes les familles et à tous les genres et de diviser les oethéogames en sept grandes familles, savoir les algues,les champignons,les lichens , les hépatiques, les mousses, les lycopodes et les fougères. Dans ce travail long et difficile, fruit de trente années d'études et d'observations, on trouve la confirmation , et des essais nouveaux à l'appui du plan général que PALISOT DE BEAUVOIS s'était fait, en 1780, d'examiner les cryptogames sous le rapport de leur orga-nisation par familles naturelles, et sous celui de leurs caractères appareils et extérieurs pour les distribuer en genres constans et invariables. Comme RAY , MORANDI et ADANSON, notre auteur place les algues en tête, comme le terme de l'échelle végétale, ou si l'on veut, en sens inverse, le premier degré de la végétation, le point où, si l'on peut s'exprimer ainsi, la 1 Cette expression , dérivée des mots grecs , in solite, et , indique bien la présence des sexes mais elle prouve en même temps que le mystère de leur union n'est pas encore parfaitement connu.
55 en digités, en ungulés et en palmipèdes, et il en range les individus par des caractères particuliers puisés dans le nombre et la disposition des dents, la figure des ongles, etc. Il exposa le plan@de cette méthode dans un Cours de zoologie qu'il ouvrit, en 1804, à l'Athénée des étrangers à Paris. Mais plus particulièrement entraîné vers l'étude des végétaux, il revint aux plantes que LINNÉ a, pour ainsi dire , condamnées à former la dernière classe de son séduisant système sexuel. Déjà , dès le mois d'avril 1803, il avait entretenu l'Institut de la nécessité de changer le mot cryptogamie en celui d'oethéagamie 1 , comme plus convenable et applicable à toutes les familles et à tous les genres et de diviser les oethéogames en sept grandes familles, savoir les algues,les champignons,les lichens , les hépatiques, les mousses, les lycopodes et les fougères. Dans ce travail long et difficile, fruit de trente années d'études et d'observations, on trouve la confirmation , et des essais nouveaux à l'appui du plan général que PALISOT DE BEAUVOIS s'était fait, en 1780, d'examiner les cryptogames sous le rapport de leur orga-nisation par familles naturelles, et sous celui de leurs caractères appareils et extérieurs pour les distribuer en genres constans et invariables. Comme RAY , MORANDI et ADANSON, notre auteur place les algues en tête, comme le terme de l'échelle végétale, ou si l'on veut, en sens inverse, le premier degré de la végétation, le point où, si l'on peut s'exprimer ainsi, la @@@1 Cette expression , dérivée des mots grecs , in solite, et , indique bien la présence des sexes mais elle prouve en même temps que le mystère de leur union n'est pas encore parfaitement connu.
55 en digités, en ungulés et en palmipèdes, et il en range les individus par des caractères particuliers puisés dans le nombre et la disposition des dents, la figure des ongles, etc. Il exposa le plan de cette méthode dans un cours de zoologie qu'il ouvrit, en 1804, à l'Athénée des étrangers à Paris. Mais plus particulièrement entraîné vers l'étude des végétaux, il revint aux plantes que LINNÉ a, pour ainsi dire , condamnées à former la dernière classe de son séduisant système sexuel. Déjà , dès le mois d'avril 1803, il avait entretenu l'Institut de la nécessité de changer le mot cryptogamie en celui d'oethéogamie 1 , comme plus convenable et applicable à toutes les familles et à tous les genres et de diviser les oethéogames en sept grandes familles, savoir les algues,les champignons,les lichens , les hépatiques, les mousses, les lycopodes et les fougères. Dans ce travail long et difficile, fruit de trente années d'études et d'observations, on trouve la confirmation , et des essais nouveaux à l'appui du plan général que PALISOT DE BEAUVOIS s'était fait, en 1780, d'examiner les cryptogames sous le rapport de leur orga-nisation par familles naturelles, et sous celui de leurs caractères appareils et extérieurs pour les distribuer en genres constans et invariables. Comme RAY , MORANDI et ADANSON, notre auteur place les algues en tête, comme le terme de l'échelle végétale, ou si l'on veut, en sens inverse, le premier degré de la végétation, le point où, si l'on peut s'exprimer ainsi, la 55 1 Cette expression , dérivée des mots grecs , in solite, et , indique bien la présence des sexes mais elle prouve en même temps que le mystère de leur union n'est pas encore parfaitement connu.
Comme RAY , MORANDI et ADANSON, notre auteur place les algues en tête, comme le terme de l'échelle végétale, ou si l'on veut, en sens inverse, le premier degré de la végétation, le point où, si l'on peut s'exprimer ainsi, la 1 Cette expression , dérivée des mots grecs , in solite, et , indique bien la présence des sexes mais elle prouve en même temps que le mystère de leur union n'est pas encore parfaitement connu.
Comme RAY , MORANDI et ADANSON, notre auteur place les algues en tête, comme le terme de l'échelle végétale, ou si l'on veut, en sens inverse, le premier degré de la végétation, le point où, si l'on peut s'exprimer ainsi, la 55 1 Cette expression , dérivée des mots grecs , in solite, et , indique bien la présence des sexes mais elle prouve en même temps que le mystère de leur union n'est pas encore parfaitement connu.
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291 L'ART DE MAGNÉTISER craignait comme dangereuse, comme pouvant procurer une perturbation dans l'organisme. Il était dans l'erreur, comme y est encore M. de Beauregard. L'insensibilité est un des effets les plus utiles du magné-tisme non seulement pour les opérations chirurgicales, mais même afin d'éviter les accidents, les convulsions aux somnambules dont parle Deleuze. Si l'organisme de ces somnambules avait été entière-ment envahi, complètement saturé par le fluide du ma-gnétiseur, jamais ils n'auraient eu de convulsions, jamais ils ne se seraient réveillés par le contact d'une personne étrangère. Aujourd'hui nous savons ce qu'on ne savait pas alors, nous sommes aptes à produire d'une manière positive tel ou tel effet, en agissant de telle ou telle manière. A l'époque de Deleuze, on ne cherchait qu'à produire le sommeil en magnétisant à grandes passes, et on profitait du somnambulisme s'il se présentait. Auj ourd'hui nous savons comment provoquer le sommeil, le somnambulisme, l'insen-sibilité et la majeure partie des phénomènes il en est peu que nous ne puissions produire en magnétisant de telle ou telle façon nous avons profité de ce que savaient nos prédécesseurs, de même que ceux qui nous succéderont, profitant de notre expérience, en sauront davantage c'est dans l'ordre. Quant au jeune somnambule dont parlait M. de Beaure-gard, et qu'il qualifiait de cataleptique et d'incurable, nous lui dirons que ce jeune homme n'était point cataleptique, que même, jusqu'à ce jour, il n'a jamais eu une seule crise de catalepsie ni d'aucune autre maladie nerveuse. Nous produisions sur lui la catalepsie, comme sur tous ceux que nous magnétisons pour faire des expériences, et nous pouvons lui affirmer que, même dans le somnambulisme, jamais elle ne s'est produite seule, et que nous avons été tou-jours obligé de là provoquer. Nous dirons un mot d'une attaque nouvelle faite par un M. A.-S. Morin, dans un livre qu'il vient de publier sous le titre Du magnétisme et des sciences occultes. Cet ouvrage
291 L'ART DE MAGNÉTISER craignait comme dangereuse, comme pouvant procurer une perturbation dans l'organisme. Il était dans l'erreur, comme y est encore M. de Beauregard. L'insensibilité est un des effets les plus utiles du magné-tisme non seulement pour les opérations chirurgicales, mais même afin d'éviter les accidents, les convulsions aux somnambules dont parle Deleuze. Si l'organisme de ces somnambules avait été entière-ment envahi, complètement saturé par le fluide du ma-gnétiseur, jamais ils n'auraient eu de convulsions, jamais ils ne se seraient réveillés par le contact d'une personne étrangère. Aujourd'hui nous savons ce qu'on ne savait pas alors, nous sommes aptes à produire d'une manière positive tel ou tel effet, en agissant de telle ou telle manière. A l'époque de Deleuze, on ne cherchait qu'à produire le sommeil en magnétisant à grandes passes, et on profitait du somnambulisme s'il se présentait. Auj ourd'hui nous savons comment provoquer le sommeil, le somnambulisme, l'insen-sibilité et la majeure partie des phénomènes il en est peu que nous ne puissions produire en magnétisant de telle ou telle façon nous avons profité de ce que savaient nos prédécesseurs, de même que ceux qui nous succéderont, profitant de notre expérience, en sauront davantage c'est dans l'ordre. Quant au jeune somnambule dont parlait M. de Beaure-gard, et qu'il qualifiait de cataleptique et d'incurable, nous lui dirons que ce jeune homme n'était point cataleptique, que même, jusqu'à ce jour, il n'a jamais eu une seule crise de catalepsie ni d'aucune autre maladie nerveuse. Nous produisions sur lui la catalepsie, comme sur tous ceux que nous magnétisons pour faire des expériences, et nous pouvons lui affirmer que, même dans le somnambulisme, jamais elle ne s'est produite seule, et que nous avons été tou-jours obligé de là provoquer. Nous dirons un mot d'une attaque nouvelle faite par un M. A.-S. Morin, dans un livre qu'il vient de publier sous le titre Du magnétisme et des sciences occultes. Cet ouvrage
292 L'ART DE MAGNÉTISER craignait comme dangereuse, comme pouvant procurer une perturbation dans l'organisme. Il était dans l'erreur, comme y est encore M. de Beauregard. L'insensibilité est un des effets les plus utiles du magné-tisme non seulement pour les opérations chirurgicales, mais même afin d'éviter les accidents, les convulsions aux somnambules dont parle Deleuze. Si l'organisme de ces somnambules avait été entière-ment envahi, complètement saturé par le fluide du ma-gnétiseur, jamais ils n'auraient eu de convulsions, jamais ils ne se seraient réveillés par le contact d'une personne étrangère. Aujourd'hui nous savons ce qu'on ne savait pas alors, nous sommes aptes à produire d'une manière positive tel ou tel effet, en agissant de telle ou telle manière. A l'époque de Deleuze, on ne cherchait qu'à produire le sommeil en magnétisant à grandes passes, et on profitait du somnambulisme s'il se présentait. Auj@ourd'hui nous savons comment provoquer le sommeil, le somnambulisme, l'insen-sibilité et la majeure partie des phénomènes il en est peu que nous ne puissions produire en magnétisant de telle ou telle façon nous avons profité de ce que savaient nos prédécesseurs, de même que ceux qui nous succéderont, profitant de notre expérience, en sauront davantage c'est dans l'ordre. Quant au jeune somnambule dont parlait M. de Beaure-gard, et qu'il qualifiait de cataleptique et d'incurable, nous lui dirons que ce jeune homme n'était point cataleptique, que même, jusqu'à ce jour, il n'a jamais eu une seule crise de catalepsie ni d'aucune autre maladie nerveuse. Nous produisions sur lui la catalepsie, comme sur tous ceux que nous magnétisons pour faire des expériences, et nous pouvons lui affirmer que, même dans le somnambulisme, jamais elle ne s'est produite seule, et que nous avons été tou-jours obligé de la provoquer. Nous dirons un mot d'une attaque nouvelle faite par un M. A.-S. Morin, dans un livre qu'il vient de publier sous le titre Du magnétisme et des sciences occultes. Cet ouvrage
291 L'ART DE MAGNÉTISER craignait comme dangereuse, comme pouvant procurer une perturbation dans l'organisme.
292 L'ART DE MAGNÉTISER craignait comme dangereuse, comme pouvant procurer une perturbation dans l'organisme.
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291 L'ART DE MAGNÉTISER craignait comme dangereuse, comme pouvant procurer une perturbation dans l'organisme. Il était dans l'erreur, comme y est encore M. de Beauregard. L'insensibilité est un des effets les plus utiles du magné-tisme non seulement pour les opérations chirurgicales, mais même afin d'éviter les accidents, les convulsions aux somnambules dont parle Deleuze. Si l'organisme de ces somnambules avait été entière-ment envahi, complètement saturé par le fluide du ma-gnétiseur, jamais ils n'auraient eu de convulsions, jamais ils ne se seraient réveillés par le contact d'une personne étrangère. Aujourd'hui nous savons ce qu'on ne savait pas alors, nous sommes aptes à produire d'une manière positive tel ou tel effet, en agissant de telle ou telle manière. A l'époque de Deleuze, on ne cherchait qu'à produire le sommeil en magnétisant à grandes passes, et on profitait du somnambulisme s'il se présentait. Auj ourd'hui nous savons comment provoquer le sommeil, le somnambulisme, l'insen-sibilité et la majeure partie des phénomènes il en est peu que nous ne puissions produire en magnétisant de telle ou telle façon nous avons profité de ce que savaient nos prédécesseurs, de même que ceux qui nous succéderont, profitant de notre expérience, en sauront davantage c'est dans l'ordre. Quant au jeune somnambule dont parlait M. de Beaure-gard, et qu'il qualifiait de cataleptique et d'incurable, nous lui dirons que ce jeune homme n'était point cataleptique, que même, jusqu'à ce jour, il n'a jamais eu une seule crise de catalepsie ni d'aucune autre maladie nerveuse. Nous produisions sur lui la catalepsie, comme sur tous ceux que nous magnétisons pour faire des expériences, et nous pouvons lui affirmer que, même dans le somnambulisme, jamais elle ne s'est produite seule, et que nous avons été tou-jours obligé de là provoquer. Nous dirons un mot d'une attaque nouvelle faite par un M. A.-S. Morin, dans un livre qu'il vient de publier sous le titre Du magnétisme et des sciences occultes. Cet ouvrage
291 L'ART DE MAGNÉTISER craignait comme dangereuse, comme pouvant procurer une perturbation dans l'organisme. Il était dans l'erreur, comme y est encore M. de Beauregard. L'insensibilité est un des effets les plus utiles du magné-tisme non seulement pour les opérations chirurgicales, mais même afin d'éviter les accidents, les convulsions aux somnambules dont parle Deleuze. Si l'organisme de ces somnambules avait été entière-ment envahi, complètement saturé par le fluide du ma-gnétiseur, jamais ils n'auraient eu de convulsions, jamais ils ne se seraient réveillés par le contact d'une personne étrangère. Aujourd'hui nous savons ce qu'on ne savait pas alors, nous sommes aptes à produire d'une manière positive tel ou tel effet, en agissant de telle ou telle manière. A l'époque de Deleuze, on ne cherchait qu'à produire le sommeil en magnétisant à grandes passes, et on profitait du somnambulisme s'il se présentait. Auj ourd'hui nous savons comment provoquer le sommeil, le somnambulisme, l'insen-sibilité et la majeure partie des phénomènes il en est peu que nous ne puissions produire en magnétisant de telle ou telle façon nous avons profité de ce que savaient nos prédécesseurs, de même que ceux qui nous succéderont, profitant de notre expérience, en sauront davantage c'est dans l'ordre. Quant au jeune somnambule dont parlait M. de Beaure-gard, et qu'il qualifiait de cataleptique et d'incurable, nous lui dirons que ce jeune homme n'était point cataleptique, que même, jusqu'à ce jour, il n'a jamais eu une seule crise de catalepsie ni d'aucune autre maladie nerveuse. Nous produisions sur lui la catalepsie, comme sur tous ceux que nous magnétisons pour faire des expériences, et nous pouvons lui affirmer que, même dans le somnambulisme, jamais elle ne s'est produite seule, et que nous avons été tou-jours obligé de là provoquer. Nous dirons un mot d'une attaque nouvelle faite par un M. A.-S. Morin, dans un livre qu'il vient de publier sous le titre Du magnétisme et des sciences occultes. Cet ouvrage
292 L'ART DE MAGNÉTISER craignait comme dangereuse, comme pouvant procurer une perturbation dans l'organisme. Il était dans l'erreur, comme y est encore M. de Beauregard. L'insensibilité est un des effets les plus utiles du magné-tisme non seulement pour les opérations chirurgicales, mais même afin d'éviter les accidents, les convulsions aux somnambules dont parle Deleuze. Si l'organisme de ces somnambules avait été entière-ment envahi, complètement saturé par le fluide du ma-gnétiseur, jamais ils n'auraient eu de convulsions, jamais ils ne se seraient réveillés par le contact d'une personne étrangère. Aujourd'hui nous savons ce qu'on ne savait pas alors, nous sommes aptes à produire d'une manière positive tel ou tel effet, en agissant de telle ou telle manière. A l'époque de Deleuze, on ne cherchait qu'à produire le sommeil en magnétisant à grandes passes, et on profitait du somnambulisme s'il se présentait. Auj@ourd'hui nous savons comment provoquer le sommeil, le somnambulisme, l'insen-sibilité et la majeure partie des phénomènes il en est peu que nous ne puissions produire en magnétisant de telle ou telle façon nous avons profité de ce que savaient nos prédécesseurs, de même que ceux qui nous succéderont, profitant de notre expérience, en sauront davantage c'est dans l'ordre. Quant au jeune somnambule dont parlait M. de Beaure-gard, et qu'il qualifiait de cataleptique et d'incurable, nous lui dirons que ce jeune homme n'était point cataleptique, que même, jusqu'à ce jour, il n'a jamais eu une seule crise de catalepsie ni d'aucune autre maladie nerveuse. Nous produisions sur lui la catalepsie, comme sur tous ceux que nous magnétisons pour faire des expériences, et nous pouvons lui affirmer que, même dans le somnambulisme, jamais elle ne s'est produite seule, et que nous avons été tou-jours obligé de la provoquer. Nous dirons un mot d'une attaque nouvelle faite par un M. A.-S. Morin, dans un livre qu'il vient de publier sous le titre Du magnétisme et des sciences occultes. Cet ouvrage
Il était dans l'erreur, comme y est encore M. de Beauregard.
Il était dans l'erreur, comme y est encore M. de Beauregard.
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291 L'ART DE MAGNÉTISER craignait comme dangereuse, comme pouvant procurer une perturbation dans l'organisme. Il était dans l'erreur, comme y est encore M. de Beauregard. L'insensibilité est un des effets les plus utiles du magné-tisme non seulement pour les opérations chirurgicales, mais même afin d'éviter les accidents, les convulsions aux somnambules dont parle Deleuze. Si l'organisme de ces somnambules avait été entière-ment envahi, complètement saturé par le fluide du ma-gnétiseur, jamais ils n'auraient eu de convulsions, jamais ils ne se seraient réveillés par le contact d'une personne étrangère. Aujourd'hui nous savons ce qu'on ne savait pas alors, nous sommes aptes à produire d'une manière positive tel ou tel effet, en agissant de telle ou telle manière. A l'époque de Deleuze, on ne cherchait qu'à produire le sommeil en magnétisant à grandes passes, et on profitait du somnambulisme s'il se présentait. Auj ourd'hui nous savons comment provoquer le sommeil, le somnambulisme, l'insen-sibilité et la majeure partie des phénomènes il en est peu que nous ne puissions produire en magnétisant de telle ou telle façon nous avons profité de ce que savaient nos prédécesseurs, de même que ceux qui nous succéderont, profitant de notre expérience, en sauront davantage c'est dans l'ordre. Quant au jeune somnambule dont parlait M. de Beaure-gard, et qu'il qualifiait de cataleptique et d'incurable, nous lui dirons que ce jeune homme n'était point cataleptique, que même, jusqu'à ce jour, il n'a jamais eu une seule crise de catalepsie ni d'aucune autre maladie nerveuse. Nous produisions sur lui la catalepsie, comme sur tous ceux que nous magnétisons pour faire des expériences, et nous pouvons lui affirmer que, même dans le somnambulisme, jamais elle ne s'est produite seule, et que nous avons été tou-jours obligé de là provoquer. Nous dirons un mot d'une attaque nouvelle faite par un M. A.-S. Morin, dans un livre qu'il vient de publier sous le titre Du magnétisme et des sciences occultes. Cet ouvrage
291 L'ART DE MAGNÉTISER craignait comme dangereuse, comme pouvant procurer une perturbation dans l'organisme. Il était dans l'erreur, comme y est encore M. de Beauregard. L'insensibilité est un des effets les plus utiles du magné-tisme non seulement pour les opérations chirurgicales, mais même afin d'éviter les accidents, les convulsions aux somnambules dont parle Deleuze. Si l'organisme de ces somnambules avait été entière-ment envahi, complètement saturé par le fluide du ma-gnétiseur, jamais ils n'auraient eu de convulsions, jamais ils ne se seraient réveillés par le contact d'une personne étrangère. Aujourd'hui nous savons ce qu'on ne savait pas alors, nous sommes aptes à produire d'une manière positive tel ou tel effet, en agissant de telle ou telle manière. A l'époque de Deleuze, on ne cherchait qu'à produire le sommeil en magnétisant à grandes passes, et on profitait du somnambulisme s'il se présentait. Auj ourd'hui nous savons comment provoquer le sommeil, le somnambulisme, l'insen-sibilité et la majeure partie des phénomènes il en est peu que nous ne puissions produire en magnétisant de telle ou telle façon nous avons profité de ce que savaient nos prédécesseurs, de même que ceux qui nous succéderont, profitant de notre expérience, en sauront davantage c'est dans l'ordre. Quant au jeune somnambule dont parlait M. de Beaure-gard, et qu'il qualifiait de cataleptique et d'incurable, nous lui dirons que ce jeune homme n'était point cataleptique, que même, jusqu'à ce jour, il n'a jamais eu une seule crise de catalepsie ni d'aucune autre maladie nerveuse. Nous produisions sur lui la catalepsie, comme sur tous ceux que nous magnétisons pour faire des expériences, et nous pouvons lui affirmer que, même dans le somnambulisme, jamais elle ne s'est produite seule, et que nous avons été tou-jours obligé de là provoquer. Nous dirons un mot d'une attaque nouvelle faite par un M. A.-S. Morin, dans un livre qu'il vient de publier sous le titre Du magnétisme et des sciences occultes. Cet ouvrage
292 L'ART DE MAGNÉTISER craignait comme dangereuse, comme pouvant procurer une perturbation dans l'organisme. Il était dans l'erreur, comme y est encore M. de Beauregard. L'insensibilité est un des effets les plus utiles du magné-tisme non seulement pour les opérations chirurgicales, mais même afin d'éviter les accidents, les convulsions aux somnambules dont parle Deleuze. Si l'organisme de ces somnambules avait été entière-ment envahi, complètement saturé par le fluide du ma-gnétiseur, jamais ils n'auraient eu de convulsions, jamais ils ne se seraient réveillés par le contact d'une personne étrangère. Aujourd'hui nous savons ce qu'on ne savait pas alors, nous sommes aptes à produire d'une manière positive tel ou tel effet, en agissant de telle ou telle manière. A l'époque de Deleuze, on ne cherchait qu'à produire le sommeil en magnétisant à grandes passes, et on profitait du somnambulisme s'il se présentait. Auj@ourd'hui nous savons comment provoquer le sommeil, le somnambulisme, l'insen-sibilité et la majeure partie des phénomènes il en est peu que nous ne puissions produire en magnétisant de telle ou telle façon nous avons profité de ce que savaient nos prédécesseurs, de même que ceux qui nous succéderont, profitant de notre expérience, en sauront davantage c'est dans l'ordre. Quant au jeune somnambule dont parlait M. de Beaure-gard, et qu'il qualifiait de cataleptique et d'incurable, nous lui dirons que ce jeune homme n'était point cataleptique, que même, jusqu'à ce jour, il n'a jamais eu une seule crise de catalepsie ni d'aucune autre maladie nerveuse. Nous produisions sur lui la catalepsie, comme sur tous ceux que nous magnétisons pour faire des expériences, et nous pouvons lui affirmer que, même dans le somnambulisme, jamais elle ne s'est produite seule, et que nous avons été tou-jours obligé de la provoquer. Nous dirons un mot d'une attaque nouvelle faite par un M. A.-S. Morin, dans un livre qu'il vient de publier sous le titre Du magnétisme et des sciences occultes. Cet ouvrage
L'insensibilité est un des effets les plus utiles du magné-tisme non seulement pour les opérations chirurgicales, mais même afin d'éviter les accidents, les convulsions aux somnambules dont parle Deleuze.
L'insensibilité est un des effets les plus utiles du magné-tisme non seulement pour les opérations chirurgicales, mais même afin d'éviter les accidents, les convulsions aux somnambules dont parle Deleuze.
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291 L'ART DE MAGNÉTISER craignait comme dangereuse, comme pouvant procurer une perturbation dans l'organisme. Il était dans l'erreur, comme y est encore M. de Beauregard. L'insensibilité est un des effets les plus utiles du magné-tisme non seulement pour les opérations chirurgicales, mais même afin d'éviter les accidents, les convulsions aux somnambules dont parle Deleuze. Si l'organisme de ces somnambules avait été entière-ment envahi, complètement saturé par le fluide du ma-gnétiseur, jamais ils n'auraient eu de convulsions, jamais ils ne se seraient réveillés par le contact d'une personne étrangère. Aujourd'hui nous savons ce qu'on ne savait pas alors, nous sommes aptes à produire d'une manière positive tel ou tel effet, en agissant de telle ou telle manière. A l'époque de Deleuze, on ne cherchait qu'à produire le sommeil en magnétisant à grandes passes, et on profitait du somnambulisme s'il se présentait. Auj ourd'hui nous savons comment provoquer le sommeil, le somnambulisme, l'insen-sibilité et la majeure partie des phénomènes il en est peu que nous ne puissions produire en magnétisant de telle ou telle façon nous avons profité de ce que savaient nos prédécesseurs, de même que ceux qui nous succéderont, profitant de notre expérience, en sauront davantage c'est dans l'ordre. Quant au jeune somnambule dont parlait M. de Beaure-gard, et qu'il qualifiait de cataleptique et d'incurable, nous lui dirons que ce jeune homme n'était point cataleptique, que même, jusqu'à ce jour, il n'a jamais eu une seule crise de catalepsie ni d'aucune autre maladie nerveuse. Nous produisions sur lui la catalepsie, comme sur tous ceux que nous magnétisons pour faire des expériences, et nous pouvons lui affirmer que, même dans le somnambulisme, jamais elle ne s'est produite seule, et que nous avons été tou-jours obligé de là provoquer. Nous dirons un mot d'une attaque nouvelle faite par un M. A.-S. Morin, dans un livre qu'il vient de publier sous le titre Du magnétisme et des sciences occultes. Cet ouvrage
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Si l'organisme de ces somnambules avait été entière-ment envahi, complètement saturé par le fluide du ma-gnétiseur, jamais ils n'auraient eu de convulsions, jamais ils ne se seraient réveillés par le contact d'une personne étrangère.
Si l'organisme de ces somnambules avait été entière-ment envahi, complètement saturé par le fluide du ma-gnétiseur, jamais ils n'auraient eu de convulsions, jamais ils ne se seraient réveillés par le contact d'une personne étrangère.
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291 L'ART DE MAGNÉTISER craignait comme dangereuse, comme pouvant procurer une perturbation dans l'organisme. Il était dans l'erreur, comme y est encore M. de Beauregard. L'insensibilité est un des effets les plus utiles du magné-tisme non seulement pour les opérations chirurgicales, mais même afin d'éviter les accidents, les convulsions aux somnambules dont parle Deleuze. Si l'organisme de ces somnambules avait été entière-ment envahi, complètement saturé par le fluide du ma-gnétiseur, jamais ils n'auraient eu de convulsions, jamais ils ne se seraient réveillés par le contact d'une personne étrangère. Aujourd'hui nous savons ce qu'on ne savait pas alors, nous sommes aptes à produire d'une manière positive tel ou tel effet, en agissant de telle ou telle manière. A l'époque de Deleuze, on ne cherchait qu'à produire le sommeil en magnétisant à grandes passes, et on profitait du somnambulisme s'il se présentait. Auj ourd'hui nous savons comment provoquer le sommeil, le somnambulisme, l'insen-sibilité et la majeure partie des phénomènes il en est peu que nous ne puissions produire en magnétisant de telle ou telle façon nous avons profité de ce que savaient nos prédécesseurs, de même que ceux qui nous succéderont, profitant de notre expérience, en sauront davantage c'est dans l'ordre. Quant au jeune somnambule dont parlait M. de Beaure-gard, et qu'il qualifiait de cataleptique et d'incurable, nous lui dirons que ce jeune homme n'était point cataleptique, que même, jusqu'à ce jour, il n'a jamais eu une seule crise de catalepsie ni d'aucune autre maladie nerveuse. Nous produisions sur lui la catalepsie, comme sur tous ceux que nous magnétisons pour faire des expériences, et nous pouvons lui affirmer que, même dans le somnambulisme, jamais elle ne s'est produite seule, et que nous avons été tou-jours obligé de là provoquer. Nous dirons un mot d'une attaque nouvelle faite par un M. A.-S. Morin, dans un livre qu'il vient de publier sous le titre Du magnétisme et des sciences occultes. Cet ouvrage
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A l'époque de Deleuze, on ne cherchait qu'à produire le sommeil en magnétisant à grandes passes, et on profitait du somnambulisme s'il se présentait.
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291 L'ART DE MAGNÉTISER craignait comme dangereuse, comme pouvant procurer une perturbation dans l'organisme. Il était dans l'erreur, comme y est encore M. de Beauregard. L'insensibilité est un des effets les plus utiles du magné-tisme non seulement pour les opérations chirurgicales, mais même afin d'éviter les accidents, les convulsions aux somnambules dont parle Deleuze. Si l'organisme de ces somnambules avait été entière-ment envahi, complètement saturé par le fluide du ma-gnétiseur, jamais ils n'auraient eu de convulsions, jamais ils ne se seraient réveillés par le contact d'une personne étrangère. Aujourd'hui nous savons ce qu'on ne savait pas alors, nous sommes aptes à produire d'une manière positive tel ou tel effet, en agissant de telle ou telle manière. A l'époque de Deleuze, on ne cherchait qu'à produire le sommeil en magnétisant à grandes passes, et on profitait du somnambulisme s'il se présentait. Auj ourd'hui nous savons comment provoquer le sommeil, le somnambulisme, l'insen-sibilité et la majeure partie des phénomènes il en est peu que nous ne puissions produire en magnétisant de telle ou telle façon nous avons profité de ce que savaient nos prédécesseurs, de même que ceux qui nous succéderont, profitant de notre expérience, en sauront davantage c'est dans l'ordre. Quant au jeune somnambule dont parlait M. de Beaure-gard, et qu'il qualifiait de cataleptique et d'incurable, nous lui dirons que ce jeune homme n'était point cataleptique, que même, jusqu'à ce jour, il n'a jamais eu une seule crise de catalepsie ni d'aucune autre maladie nerveuse. Nous produisions sur lui la catalepsie, comme sur tous ceux que nous magnétisons pour faire des expériences, et nous pouvons lui affirmer que, même dans le somnambulisme, jamais elle ne s'est produite seule, et que nous avons été tou-jours obligé de là provoquer. Nous dirons un mot d'une attaque nouvelle faite par un M. A.-S. Morin, dans un livre qu'il vient de publier sous le titre Du magnétisme et des sciences occultes. Cet ouvrage
291 L'ART DE MAGNÉTISER craignait comme dangereuse, comme pouvant procurer une perturbation dans l'organisme. Il était dans l'erreur, comme y est encore M. de Beauregard. L'insensibilité est un des effets les plus utiles du magné-tisme non seulement pour les opérations chirurgicales, mais même afin d'éviter les accidents, les convulsions aux somnambules dont parle Deleuze. Si l'organisme de ces somnambules avait été entière-ment envahi, complètement saturé par le fluide du ma-gnétiseur, jamais ils n'auraient eu de convulsions, jamais ils ne se seraient réveillés par le contact d'une personne étrangère. Aujourd'hui nous savons ce qu'on ne savait pas alors, nous sommes aptes à produire d'une manière positive tel ou tel effet, en agissant de telle ou telle manière. A l'époque de Deleuze, on ne cherchait qu'à produire le sommeil en magnétisant à grandes passes, et on profitait du somnambulisme s'il se présentait. Auj ourd'hui nous savons comment provoquer le sommeil, le somnambulisme, l'insen-sibilité et la majeure partie des phénomènes il en est peu que nous ne puissions produire en magnétisant de telle ou telle façon nous avons profité de ce que savaient nos prédécesseurs, de même que ceux qui nous succéderont, profitant de notre expérience, en sauront davantage c'est dans l'ordre. Quant au jeune somnambule dont parlait M. de Beaure-gard, et qu'il qualifiait de cataleptique et d'incurable, nous lui dirons que ce jeune homme n'était point cataleptique, que même, jusqu'à ce jour, il n'a jamais eu une seule crise de catalepsie ni d'aucune autre maladie nerveuse. Nous produisions sur lui la catalepsie, comme sur tous ceux que nous magnétisons pour faire des expériences, et nous pouvons lui affirmer que, même dans le somnambulisme, jamais elle ne s'est produite seule, et que nous avons été tou-jours obligé de là provoquer. Nous dirons un mot d'une attaque nouvelle faite par un M. A.-S. Morin, dans un livre qu'il vient de publier sous le titre Du magnétisme et des sciences occultes. Cet ouvrage
292 L'ART DE MAGNÉTISER craignait comme dangereuse, comme pouvant procurer une perturbation dans l'organisme. Il était dans l'erreur, comme y est encore M. de Beauregard. L'insensibilité est un des effets les plus utiles du magné-tisme non seulement pour les opérations chirurgicales, mais même afin d'éviter les accidents, les convulsions aux somnambules dont parle Deleuze. Si l'organisme de ces somnambules avait été entière-ment envahi, complètement saturé par le fluide du ma-gnétiseur, jamais ils n'auraient eu de convulsions, jamais ils ne se seraient réveillés par le contact d'une personne étrangère. Aujourd'hui nous savons ce qu'on ne savait pas alors, nous sommes aptes à produire d'une manière positive tel ou tel effet, en agissant de telle ou telle manière. A l'époque de Deleuze, on ne cherchait qu'à produire le sommeil en magnétisant à grandes passes, et on profitait du somnambulisme s'il se présentait. Auj@ourd'hui nous savons comment provoquer le sommeil, le somnambulisme, l'insen-sibilité et la majeure partie des phénomènes il en est peu que nous ne puissions produire en magnétisant de telle ou telle façon nous avons profité de ce que savaient nos prédécesseurs, de même que ceux qui nous succéderont, profitant de notre expérience, en sauront davantage c'est dans l'ordre. Quant au jeune somnambule dont parlait M. de Beaure-gard, et qu'il qualifiait de cataleptique et d'incurable, nous lui dirons que ce jeune homme n'était point cataleptique, que même, jusqu'à ce jour, il n'a jamais eu une seule crise de catalepsie ni d'aucune autre maladie nerveuse. Nous produisions sur lui la catalepsie, comme sur tous ceux que nous magnétisons pour faire des expériences, et nous pouvons lui affirmer que, même dans le somnambulisme, jamais elle ne s'est produite seule, et que nous avons été tou-jours obligé de la provoquer. Nous dirons un mot d'une attaque nouvelle faite par un M. A.-S. Morin, dans un livre qu'il vient de publier sous le titre Du magnétisme et des sciences occultes. Cet ouvrage
Auj ourd'hui nous savons comment provoquer le sommeil, le somnambulisme, l'insen-sibilité et la majeure partie des phénomènes il en est peu que nous ne puissions produire en magnétisant de telle ou telle façon nous avons profité de ce que savaient nos prédécesseurs, de même que ceux qui nous succéderont, profitant de notre expérience, en sauront davantage c'est dans l'ordre.
Aujourd'hui nous savons comment provoquer le sommeil, le somnambulisme, l'insen-sibilité et la majeure partie des phénomènes il en est peu que nous ne puissions produire en magnétisant de telle ou telle façon nous avons profité de ce que savaient nos prédécesseurs, de même que ceux qui nous succéderont, profitant de notre expérience, en sauront davantage c'est dans l'ordre.
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291 L'ART DE MAGNÉTISER craignait comme dangereuse, comme pouvant procurer une perturbation dans l'organisme. Il était dans l'erreur, comme y est encore M. de Beauregard. L'insensibilité est un des effets les plus utiles du magné-tisme non seulement pour les opérations chirurgicales, mais même afin d'éviter les accidents, les convulsions aux somnambules dont parle Deleuze. Si l'organisme de ces somnambules avait été entière-ment envahi, complètement saturé par le fluide du ma-gnétiseur, jamais ils n'auraient eu de convulsions, jamais ils ne se seraient réveillés par le contact d'une personne étrangère. Aujourd'hui nous savons ce qu'on ne savait pas alors, nous sommes aptes à produire d'une manière positive tel ou tel effet, en agissant de telle ou telle manière. A l'époque de Deleuze, on ne cherchait qu'à produire le sommeil en magnétisant à grandes passes, et on profitait du somnambulisme s'il se présentait. Auj ourd'hui nous savons comment provoquer le sommeil, le somnambulisme, l'insen-sibilité et la majeure partie des phénomènes il en est peu que nous ne puissions produire en magnétisant de telle ou telle façon nous avons profité de ce que savaient nos prédécesseurs, de même que ceux qui nous succéderont, profitant de notre expérience, en sauront davantage c'est dans l'ordre. Quant au jeune somnambule dont parlait M. de Beaure-gard, et qu'il qualifiait de cataleptique et d'incurable, nous lui dirons que ce jeune homme n'était point cataleptique, que même, jusqu'à ce jour, il n'a jamais eu une seule crise de catalepsie ni d'aucune autre maladie nerveuse. Nous produisions sur lui la catalepsie, comme sur tous ceux que nous magnétisons pour faire des expériences, et nous pouvons lui affirmer que, même dans le somnambulisme, jamais elle ne s'est produite seule, et que nous avons été tou-jours obligé de là provoquer. Nous dirons un mot d'une attaque nouvelle faite par un M. A.-S. Morin, dans un livre qu'il vient de publier sous le titre Du magnétisme et des sciences occultes. Cet ouvrage
291 L'ART DE MAGNÉTISER craignait comme dangereuse, comme pouvant procurer une perturbation dans l'organisme. Il était dans l'erreur, comme y est encore M. de Beauregard. L'insensibilité est un des effets les plus utiles du magné-tisme non seulement pour les opérations chirurgicales, mais même afin d'éviter les accidents, les convulsions aux somnambules dont parle Deleuze. Si l'organisme de ces somnambules avait été entière-ment envahi, complètement saturé par le fluide du ma-gnétiseur, jamais ils n'auraient eu de convulsions, jamais ils ne se seraient réveillés par le contact d'une personne étrangère. Aujourd'hui nous savons ce qu'on ne savait pas alors, nous sommes aptes à produire d'une manière positive tel ou tel effet, en agissant de telle ou telle manière. A l'époque de Deleuze, on ne cherchait qu'à produire le sommeil en magnétisant à grandes passes, et on profitait du somnambulisme s'il se présentait. Auj ourd'hui nous savons comment provoquer le sommeil, le somnambulisme, l'insen-sibilité et la majeure partie des phénomènes il en est peu que nous ne puissions produire en magnétisant de telle ou telle façon nous avons profité de ce que savaient nos prédécesseurs, de même que ceux qui nous succéderont, profitant de notre expérience, en sauront davantage c'est dans l'ordre. Quant au jeune somnambule dont parlait M. de Beaure-gard, et qu'il qualifiait de cataleptique et d'incurable, nous lui dirons que ce jeune homme n'était point cataleptique, que même, jusqu'à ce jour, il n'a jamais eu une seule crise de catalepsie ni d'aucune autre maladie nerveuse. Nous produisions sur lui la catalepsie, comme sur tous ceux que nous magnétisons pour faire des expériences, et nous pouvons lui affirmer que, même dans le somnambulisme, jamais elle ne s'est produite seule, et que nous avons été tou-jours obligé de là provoquer. Nous dirons un mot d'une attaque nouvelle faite par un M. A.-S. Morin, dans un livre qu'il vient de publier sous le titre Du magnétisme et des sciences occultes. Cet ouvrage
292 L'ART DE MAGNÉTISER craignait comme dangereuse, comme pouvant procurer une perturbation dans l'organisme. Il était dans l'erreur, comme y est encore M. de Beauregard. L'insensibilité est un des effets les plus utiles du magné-tisme non seulement pour les opérations chirurgicales, mais même afin d'éviter les accidents, les convulsions aux somnambules dont parle Deleuze. Si l'organisme de ces somnambules avait été entière-ment envahi, complètement saturé par le fluide du ma-gnétiseur, jamais ils n'auraient eu de convulsions, jamais ils ne se seraient réveillés par le contact d'une personne étrangère. Aujourd'hui nous savons ce qu'on ne savait pas alors, nous sommes aptes à produire d'une manière positive tel ou tel effet, en agissant de telle ou telle manière. A l'époque de Deleuze, on ne cherchait qu'à produire le sommeil en magnétisant à grandes passes, et on profitait du somnambulisme s'il se présentait. Auj@ourd'hui nous savons comment provoquer le sommeil, le somnambulisme, l'insen-sibilité et la majeure partie des phénomènes il en est peu que nous ne puissions produire en magnétisant de telle ou telle façon nous avons profité de ce que savaient nos prédécesseurs, de même que ceux qui nous succéderont, profitant de notre expérience, en sauront davantage c'est dans l'ordre. Quant au jeune somnambule dont parlait M. de Beaure-gard, et qu'il qualifiait de cataleptique et d'incurable, nous lui dirons que ce jeune homme n'était point cataleptique, que même, jusqu'à ce jour, il n'a jamais eu une seule crise de catalepsie ni d'aucune autre maladie nerveuse. Nous produisions sur lui la catalepsie, comme sur tous ceux que nous magnétisons pour faire des expériences, et nous pouvons lui affirmer que, même dans le somnambulisme, jamais elle ne s'est produite seule, et que nous avons été tou-jours obligé de la provoquer. Nous dirons un mot d'une attaque nouvelle faite par un M. A.-S. Morin, dans un livre qu'il vient de publier sous le titre Du magnétisme et des sciences occultes. Cet ouvrage
Quant au jeune somnambule dont parlait M. de Beaure-gard, et qu'il qualifiait de cataleptique et d'incurable, nous lui dirons que ce jeune homme n'était point cataleptique, que même, jusqu'à ce jour, il n'a jamais eu une seule crise de catalepsie ni d'aucune autre maladie nerveuse.
Quant au jeune somnambule dont parlait M. de Beaure-gard, et qu'il qualifiait de cataleptique et d'incurable, nous lui dirons que ce jeune homme n'était point cataleptique, que même, jusqu'à ce jour, il n'a jamais eu une seule crise de catalepsie ni d'aucune autre maladie nerveuse.
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291 L'ART DE MAGNÉTISER craignait comme dangereuse, comme pouvant procurer une perturbation dans l'organisme. Il était dans l'erreur, comme y est encore M. de Beauregard. L'insensibilité est un des effets les plus utiles du magné-tisme non seulement pour les opérations chirurgicales, mais même afin d'éviter les accidents, les convulsions aux somnambules dont parle Deleuze. Si l'organisme de ces somnambules avait été entière-ment envahi, complètement saturé par le fluide du ma-gnétiseur, jamais ils n'auraient eu de convulsions, jamais ils ne se seraient réveillés par le contact d'une personne étrangère. Aujourd'hui nous savons ce qu'on ne savait pas alors, nous sommes aptes à produire d'une manière positive tel ou tel effet, en agissant de telle ou telle manière. A l'époque de Deleuze, on ne cherchait qu'à produire le sommeil en magnétisant à grandes passes, et on profitait du somnambulisme s'il se présentait. Auj ourd'hui nous savons comment provoquer le sommeil, le somnambulisme, l'insen-sibilité et la majeure partie des phénomènes il en est peu que nous ne puissions produire en magnétisant de telle ou telle façon nous avons profité de ce que savaient nos prédécesseurs, de même que ceux qui nous succéderont, profitant de notre expérience, en sauront davantage c'est dans l'ordre. Quant au jeune somnambule dont parlait M. de Beaure-gard, et qu'il qualifiait de cataleptique et d'incurable, nous lui dirons que ce jeune homme n'était point cataleptique, que même, jusqu'à ce jour, il n'a jamais eu une seule crise de catalepsie ni d'aucune autre maladie nerveuse. Nous produisions sur lui la catalepsie, comme sur tous ceux que nous magnétisons pour faire des expériences, et nous pouvons lui affirmer que, même dans le somnambulisme, jamais elle ne s'est produite seule, et que nous avons été tou-jours obligé de là provoquer. Nous dirons un mot d'une attaque nouvelle faite par un M. A.-S. Morin, dans un livre qu'il vient de publier sous le titre Du magnétisme et des sciences occultes. Cet ouvrage
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291 L'ART DE MAGNÉTISER craignait comme dangereuse, comme pouvant procurer une perturbation dans l'organisme. Il était dans l'erreur, comme y est encore M. de Beauregard. L'insensibilité est un des effets les plus utiles du magné-tisme non seulement pour les opérations chirurgicales, mais même afin d'éviter les accidents, les convulsions aux somnambules dont parle Deleuze. Si l'organisme de ces somnambules avait été entière-ment envahi, complètement saturé par le fluide du ma-gnétiseur, jamais ils n'auraient eu de convulsions, jamais ils ne se seraient réveillés par le contact d'une personne étrangère. Aujourd'hui nous savons ce qu'on ne savait pas alors, nous sommes aptes à produire d'une manière positive tel ou tel effet, en agissant de telle ou telle manière. A l'époque de Deleuze, on ne cherchait qu'à produire le sommeil en magnétisant à grandes passes, et on profitait du somnambulisme s'il se présentait. Auj ourd'hui nous savons comment provoquer le sommeil, le somnambulisme, l'insen-sibilité et la majeure partie des phénomènes il en est peu que nous ne puissions produire en magnétisant de telle ou telle façon nous avons profité de ce que savaient nos prédécesseurs, de même que ceux qui nous succéderont, profitant de notre expérience, en sauront davantage c'est dans l'ordre. Quant au jeune somnambule dont parlait M. de Beaure-gard, et qu'il qualifiait de cataleptique et d'incurable, nous lui dirons que ce jeune homme n'était point cataleptique, que même, jusqu'à ce jour, il n'a jamais eu une seule crise de catalepsie ni d'aucune autre maladie nerveuse. Nous produisions sur lui la catalepsie, comme sur tous ceux que nous magnétisons pour faire des expériences, et nous pouvons lui affirmer que, même dans le somnambulisme, jamais elle ne s'est produite seule, et que nous avons été tou-jours obligé de là provoquer. Nous dirons un mot d'une attaque nouvelle faite par un M. A.-S. Morin, dans un livre qu'il vient de publier sous le titre Du magnétisme et des sciences occultes. Cet ouvrage
291 L'ART DE MAGNÉTISER craignait comme dangereuse, comme pouvant procurer une perturbation dans l'organisme. Il était dans l'erreur, comme y est encore M. de Beauregard. L'insensibilité est un des effets les plus utiles du magné-tisme non seulement pour les opérations chirurgicales, mais même afin d'éviter les accidents, les convulsions aux somnambules dont parle Deleuze. Si l'organisme de ces somnambules avait été entière-ment envahi, complètement saturé par le fluide du ma-gnétiseur, jamais ils n'auraient eu de convulsions, jamais ils ne se seraient réveillés par le contact d'une personne étrangère. Aujourd'hui nous savons ce qu'on ne savait pas alors, nous sommes aptes à produire d'une manière positive tel ou tel effet, en agissant de telle ou telle manière. A l'époque de Deleuze, on ne cherchait qu'à produire le sommeil en magnétisant à grandes passes, et on profitait du somnambulisme s'il se présentait. Auj ourd'hui nous savons comment provoquer le sommeil, le somnambulisme, l'insen-sibilité et la majeure partie des phénomènes il en est peu que nous ne puissions produire en magnétisant de telle ou telle façon nous avons profité de ce que savaient nos prédécesseurs, de même que ceux qui nous succéderont, profitant de notre expérience, en sauront davantage c'est dans l'ordre. Quant au jeune somnambule dont parlait M. de Beaure-gard, et qu'il qualifiait de cataleptique et d'incurable, nous lui dirons que ce jeune homme n'était point cataleptique, que même, jusqu'à ce jour, il n'a jamais eu une seule crise de catalepsie ni d'aucune autre maladie nerveuse. Nous produisions sur lui la catalepsie, comme sur tous ceux que nous magnétisons pour faire des expériences, et nous pouvons lui affirmer que, même dans le somnambulisme, jamais elle ne s'est produite seule, et que nous avons été tou-jours obligé de là provoquer. Nous dirons un mot d'une attaque nouvelle faite par un M. A.-S. Morin, dans un livre qu'il vient de publier sous le titre Du magnétisme et des sciences occultes. Cet ouvrage
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Nous dirons un mot d'une attaque nouvelle faite par un M. A.
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291 L'ART DE MAGNÉTISER craignait comme dangereuse, comme pouvant procurer une perturbation dans l'organisme. Il était dans l'erreur, comme y est encore M. de Beauregard. L'insensibilité est un des effets les plus utiles du magné-tisme non seulement pour les opérations chirurgicales, mais même afin d'éviter les accidents, les convulsions aux somnambules dont parle Deleuze. Si l'organisme de ces somnambules avait été entière-ment envahi, complètement saturé par le fluide du ma-gnétiseur, jamais ils n'auraient eu de convulsions, jamais ils ne se seraient réveillés par le contact d'une personne étrangère. Aujourd'hui nous savons ce qu'on ne savait pas alors, nous sommes aptes à produire d'une manière positive tel ou tel effet, en agissant de telle ou telle manière. A l'époque de Deleuze, on ne cherchait qu'à produire le sommeil en magnétisant à grandes passes, et on profitait du somnambulisme s'il se présentait. Auj ourd'hui nous savons comment provoquer le sommeil, le somnambulisme, l'insen-sibilité et la majeure partie des phénomènes il en est peu que nous ne puissions produire en magnétisant de telle ou telle façon nous avons profité de ce que savaient nos prédécesseurs, de même que ceux qui nous succéderont, profitant de notre expérience, en sauront davantage c'est dans l'ordre. Quant au jeune somnambule dont parlait M. de Beaure-gard, et qu'il qualifiait de cataleptique et d'incurable, nous lui dirons que ce jeune homme n'était point cataleptique, que même, jusqu'à ce jour, il n'a jamais eu une seule crise de catalepsie ni d'aucune autre maladie nerveuse. Nous produisions sur lui la catalepsie, comme sur tous ceux que nous magnétisons pour faire des expériences, et nous pouvons lui affirmer que, même dans le somnambulisme, jamais elle ne s'est produite seule, et que nous avons été tou-jours obligé de là provoquer. Nous dirons un mot d'une attaque nouvelle faite par un M. A.-S. Morin, dans un livre qu'il vient de publier sous le titre Du magnétisme et des sciences occultes. Cet ouvrage
291 L'ART DE MAGNÉTISER craignait comme dangereuse, comme pouvant procurer une perturbation dans l'organisme. Il était dans l'erreur, comme y est encore M. de Beauregard. L'insensibilité est un des effets les plus utiles du magné-tisme non seulement pour les opérations chirurgicales, mais même afin d'éviter les accidents, les convulsions aux somnambules dont parle Deleuze. Si l'organisme de ces somnambules avait été entière-ment envahi, complètement saturé par le fluide du ma-gnétiseur, jamais ils n'auraient eu de convulsions, jamais ils ne se seraient réveillés par le contact d'une personne étrangère. Aujourd'hui nous savons ce qu'on ne savait pas alors, nous sommes aptes à produire d'une manière positive tel ou tel effet, en agissant de telle ou telle manière. A l'époque de Deleuze, on ne cherchait qu'à produire le sommeil en magnétisant à grandes passes, et on profitait du somnambulisme s'il se présentait. Auj ourd'hui nous savons comment provoquer le sommeil, le somnambulisme, l'insen-sibilité et la majeure partie des phénomènes il en est peu que nous ne puissions produire en magnétisant de telle ou telle façon nous avons profité de ce que savaient nos prédécesseurs, de même que ceux qui nous succéderont, profitant de notre expérience, en sauront davantage c'est dans l'ordre. Quant au jeune somnambule dont parlait M. de Beaure-gard, et qu'il qualifiait de cataleptique et d'incurable, nous lui dirons que ce jeune homme n'était point cataleptique, que même, jusqu'à ce jour, il n'a jamais eu une seule crise de catalepsie ni d'aucune autre maladie nerveuse. Nous produisions sur lui la catalepsie, comme sur tous ceux que nous magnétisons pour faire des expériences, et nous pouvons lui affirmer que, même dans le somnambulisme, jamais elle ne s'est produite seule, et que nous avons été tou-jours obligé de là provoquer. Nous dirons un mot d'une attaque nouvelle faite par un M. A.-S. Morin, dans un livre qu'il vient de publier sous le titre Du magnétisme et des sciences occultes. Cet ouvrage
292 L'ART DE MAGNÉTISER craignait comme dangereuse, comme pouvant procurer une perturbation dans l'organisme. Il était dans l'erreur, comme y est encore M. de Beauregard. L'insensibilité est un des effets les plus utiles du magné-tisme non seulement pour les opérations chirurgicales, mais même afin d'éviter les accidents, les convulsions aux somnambules dont parle Deleuze. Si l'organisme de ces somnambules avait été entière-ment envahi, complètement saturé par le fluide du ma-gnétiseur, jamais ils n'auraient eu de convulsions, jamais ils ne se seraient réveillés par le contact d'une personne étrangère. Aujourd'hui nous savons ce qu'on ne savait pas alors, nous sommes aptes à produire d'une manière positive tel ou tel effet, en agissant de telle ou telle manière. A l'époque de Deleuze, on ne cherchait qu'à produire le sommeil en magnétisant à grandes passes, et on profitait du somnambulisme s'il se présentait. Auj@ourd'hui nous savons comment provoquer le sommeil, le somnambulisme, l'insen-sibilité et la majeure partie des phénomènes il en est peu que nous ne puissions produire en magnétisant de telle ou telle façon nous avons profité de ce que savaient nos prédécesseurs, de même que ceux qui nous succéderont, profitant de notre expérience, en sauront davantage c'est dans l'ordre. Quant au jeune somnambule dont parlait M. de Beaure-gard, et qu'il qualifiait de cataleptique et d'incurable, nous lui dirons que ce jeune homme n'était point cataleptique, que même, jusqu'à ce jour, il n'a jamais eu une seule crise de catalepsie ni d'aucune autre maladie nerveuse. Nous produisions sur lui la catalepsie, comme sur tous ceux que nous magnétisons pour faire des expériences, et nous pouvons lui affirmer que, même dans le somnambulisme, jamais elle ne s'est produite seule, et que nous avons été tou-jours obligé de la provoquer. Nous dirons un mot d'une attaque nouvelle faite par un M. A.-S. Morin, dans un livre qu'il vient de publier sous le titre Du magnétisme et des sciences occultes. Cet ouvrage
Morin, dans un livre qu'il vient de publier sous le titre Du magnétisme et des sciences occultes.
Morin, dans un livre qu'il vient de publier sous le titre Du magnétisme et des sciences occultes.
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69 peuvent leur résister ? C'est que, dans ce cas, comme dans celui qui, malgré la douceur de la température , voit tomber les feuilles de nos chênes transportés au Cap de Bonne-Espérance, la saison des frimas n'est pas la cause essentielle de la mort des feuilles leur chute est un résultat nécessaire et co-ordonné à la marche de toute la végéta lion soit que. la cause provienne du développement des bourgeons, ou de l'endurcissement de l'écorce, soit par la formation du bois ou l'altération intérieure lentement préparée par la nature , la feuille rougit 1 , brunit 2 , bleuit 3 , ou jaunit 4 , le pé-tiole se détache, et le tissu se dissout. Un botaniste allemand, SCHKUHR , de Wittemberg, à qui nous devons plusieurs ouvrages de botanique très-estimés , entre autres une monographie des laîches regardée justement comme classique 5 , ayant le pre-mier observé dans le genre de ces plantes 6 , qu'il exis-tait des espèces à deux et trois stygmates, et que le nombre de ces organes' était constamment le même que celui des angles du fruit, cette découverte fixa l'attention de PALISOT DE BEAUVOIS, et fut pour lui l'objet d'un 1 Comme dans le sumac, la vigne, etc. 2 Le noyer, le maronnier, etc. 5 Le chèvre-feuille, la ronce, etc. 4 L'orme , le chêne , le peuplier, etc. 5 Elle a été traduite en français par le professeur DELAVIGNE. 6 Plusieurs biographes attribuent a PALISOT DE BEAUVOIS des Observations sur les carex imprimées, selon eux vers l'an 1802 malgré les recherches les plus scrupuleuses , il m'a été imposible d'en découvrir l'existence, ni même la plus légère trace dans les mémoires qu'il avait lus à l'Ins-titut ou dans les notes qu'il a laissées sur ce genre de plantes.
69 peuvent leur résister ? C'est que, dans ce cas, comme dans celui qui, malgré la douceur de la température , voit tomber les feuilles de nos chênes transportés au Cap de Bonne-Espérance, la saison des frimas n'est pas la cause essentielle de la mort des feuilles leur chute est un résultat nécessaire et co-ordonné à la marche de toute la végéta lion soit que. la cause provienne du développement des bourgeons, ou de l'endurcissement de l'écorce, soit par la formation du bois ou l'altération intérieure lentement préparée par la nature , la feuille rougit 1 , brunit 2 , bleuit 3 , ou jaunit 4 , le pé-tiole se détache, et le tissu se dissout. Un botaniste allemand, SCHKUHR , de Wittemberg, à qui nous devons plusieurs ouvrages de botanique très-estimés , entre autres une monographie des laîches regardée justement comme classique 5 , ayant le pre-mier observé dans le genre de ces plantes 6 , qu'il exis-tait des espèces à deux et trois stygmates, et que le nombre de ces organes' était constamment le même que celui des angles du fruit, cette découverte fixa l'attention de PALISOT DE BEAUVOIS, et fut pour lui l'objet d'un 1 Comme dans le sumac, la vigne, etc. 2 Le noyer, le maronnier, etc. 5 Le chèvre-feuille, la ronce, etc. 4 L'orme , le chêne , le peuplier, etc. 5 Elle a été traduite en français par le professeur DELAVIGNE. 6 Plusieurs biographes attribuent a PALISOT DE BEAUVOIS des Observations sur les carex imprimées, selon eux vers l'an 1802 malgré les recherches les plus scrupuleuses , il m'a été imposible d'en découvrir l'existence, ni même la plus légère trace dans les mémoires qu'il avait lus à l'Ins-titut ou dans les notes qu'il a laissées sur ce genre de plantes.
69 peuvent leur résister ? C'est que, dans ce cas, comme dans celui qui, malgré la douceur de la température , voit tomber les feuilles de nos chênes transportés au Cap de Bonne-Espérance, la saison des frimas n'est pas la cause essentielle de la mort des feuilles leur chute est un résultat nécessaire et co-ordonné à la marche de toute la végéta@tion soit que@ la cause provienne du développement des bourgeons, ou de l'endurcissement de l'écorce, soit par la formation du bois ou l'altération intérieure lentement préparée par la nature , la feuille rougit 1 , brunit 2 , bleuit 3 , ou jaunit 4 , le pé-tiole se détache, et le tissu se dissout. Un botaniste allemand, SCHKUHR , de Wittemberg, à qui nous devons plusieurs ouvrages de botanique très-estimés , entre autres une monographie des laîches regardée justement comme classique 5 , ayant le pre-mier observé dans le genre de ces plantes 6 , qu'il exis-tait des espèces à deux et trois stygmates, et que le nombre de ces organes@ était constamment le même que celui des angles du fruit, cette découverte fixa l'attention de PALISOT DE BEAUVOIS, et fut pour lui l'objet d'un 1 Comme dans le sumac, la vigne, etc. 2 Le noyer, le maronnier, etc. 3 Le chèvre-feuille, la ronce, etc. 4 L'orme , le chêne , le peuplier, etc. 5 Elle a été traduite en français par le professeur DELAVIGNE. 6 Plusieurs biographes attribuent a PALISOT DE BEAUVOIS des Observations sur les carex imprimées, selon eux vers l'an 1802 malgré les recherches les plus scrupuleuses , il m'a été imposible d'en découvrir l'existence, ni même la plus légère trace dans les mémoires qu'il avait lus à l'Ins-titut ou dans les notes qu'il a laissées sur ce genre de plantes.
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69 peuvent leur résister ? C'est que, dans ce cas, comme dans celui qui, malgré la douceur de la température , voit tomber les feuilles de nos chênes transportés au Cap de Bonne-Espérance, la saison des frimas n'est pas la cause essentielle de la mort des feuilles leur chute est un résultat nécessaire et co-ordonné à la marche de toute la végéta lion soit que. la cause provienne du développement des bourgeons, ou de l'endurcissement de l'écorce, soit par la formation du bois ou l'altération intérieure lentement préparée par la nature , la feuille rougit 1 , brunit 2 , bleuit 3 , ou jaunit 4 , le pé-tiole se détache, et le tissu se dissout. Un botaniste allemand, SCHKUHR , de Wittemberg, à qui nous devons plusieurs ouvrages de botanique très-estimés , entre autres une monographie des laîches regardée justement comme classique 5 , ayant le pre-mier observé dans le genre de ces plantes 6 , qu'il exis-tait des espèces à deux et trois stygmates, et que le nombre de ces organes' était constamment le même que celui des angles du fruit, cette découverte fixa l'attention de PALISOT DE BEAUVOIS, et fut pour lui l'objet d'un 1 Comme dans le sumac, la vigne, etc. 2 Le noyer, le maronnier, etc. 5 Le chèvre-feuille, la ronce, etc. 4 L'orme , le chêne , le peuplier, etc. 5 Elle a été traduite en français par le professeur DELAVIGNE. 6 Plusieurs biographes attribuent a PALISOT DE BEAUVOIS des Observations sur les carex imprimées, selon eux vers l'an 1802 malgré les recherches les plus scrupuleuses , il m'a été imposible d'en découvrir l'existence, ni même la plus légère trace dans les mémoires qu'il avait lus à l'Ins-titut ou dans les notes qu'il a laissées sur ce genre de plantes.
69 peuvent leur résister ? C'est que, dans ce cas, comme dans celui qui, malgré la douceur de la température , voit tomber les feuilles de nos chênes transportés au Cap de Bonne-Espérance, la saison des frimas n'est pas la cause essentielle de la mort des feuilles leur chute est un résultat nécessaire et co-ordonné à la marche de toute la végéta lion soit que. la cause provienne du développement des bourgeons, ou de l'endurcissement de l'écorce, soit par la formation du bois ou l'altération intérieure lentement préparée par la nature , la feuille rougit 1 , brunit 2 , bleuit 3 , ou jaunit 4 , le pé-tiole se détache, et le tissu se dissout. Un botaniste allemand, SCHKUHR , de Wittemberg, à qui nous devons plusieurs ouvrages de botanique très-estimés , entre autres une monographie des laîches regardée justement comme classique 5 , ayant le pre-mier observé dans le genre de ces plantes 6 , qu'il exis-tait des espèces à deux et trois stygmates, et que le nombre de ces organes' était constamment le même que celui des angles du fruit, cette découverte fixa l'attention de PALISOT DE BEAUVOIS, et fut pour lui l'objet d'un 1 Comme dans le sumac, la vigne, etc. 2 Le noyer, le maronnier, etc. 5 Le chèvre-feuille, la ronce, etc. 4 L'orme , le chêne , le peuplier, etc. 5 Elle a été traduite en français par le professeur DELAVIGNE. 6 Plusieurs biographes attribuent a PALISOT DE BEAUVOIS des Observations sur les carex imprimées, selon eux vers l'an 1802 malgré les recherches les plus scrupuleuses , il m'a été imposible d'en découvrir l'existence, ni même la plus légère trace dans les mémoires qu'il avait lus à l'Ins-titut ou dans les notes qu'il a laissées sur ce genre de plantes.
69 peuvent leur résister ? C'est que, dans ce cas, comme dans celui qui, malgré la douceur de la température , voit tomber les feuilles de nos chênes transportés au Cap de Bonne-Espérance, la saison des frimas n'est pas la cause essentielle de la mort des feuilles leur chute est un résultat nécessaire et co-ordonné à la marche de toute la végéta@tion soit que@ la cause provienne du développement des bourgeons, ou de l'endurcissement de l'écorce, soit par la formation du bois ou l'altération intérieure lentement préparée par la nature , la feuille rougit 1 , brunit 2 , bleuit 3 , ou jaunit 4 , le pé-tiole se détache, et le tissu se dissout. Un botaniste allemand, SCHKUHR , de Wittemberg, à qui nous devons plusieurs ouvrages de botanique très-estimés , entre autres une monographie des laîches regardée justement comme classique 5 , ayant le pre-mier observé dans le genre de ces plantes 6 , qu'il exis-tait des espèces à deux et trois stygmates, et que le nombre de ces organes@ était constamment le même que celui des angles du fruit, cette découverte fixa l'attention de PALISOT DE BEAUVOIS, et fut pour lui l'objet d'un 1 Comme dans le sumac, la vigne, etc. 2 Le noyer, le maronnier, etc. 3 Le chèvre-feuille, la ronce, etc. 4 L'orme , le chêne , le peuplier, etc. 5 Elle a été traduite en français par le professeur DELAVIGNE. 6 Plusieurs biographes attribuent a PALISOT DE BEAUVOIS des Observations sur les carex imprimées, selon eux vers l'an 1802 malgré les recherches les plus scrupuleuses , il m'a été imposible d'en découvrir l'existence, ni même la plus légère trace dans les mémoires qu'il avait lus à l'Ins-titut ou dans les notes qu'il a laissées sur ce genre de plantes.
C'est que, dans ce cas, comme dans celui qui, malgré la douceur de la température , voit tomber les feuilles de nos chênes transportés au Cap de Bonne-Espérance, la saison des frimas n'est pas la cause essentielle de la mort des feuilles leur chute est un résultat nécessaire et co-ordonné à la marche de toute la végéta lion soit que. la cause provienne du développement des bourgeons, ou de l'endurcissement de l'écorce, soit par la formation du bois ou l'altération intérieure lentement préparée par la nature , la feuille rougit 1 , brunit 2 , bleuit 3 , ou jaunit 4 , le pé-tiole se détache, et le tissu se dissout.
C'est que, dans ce cas, comme dans celui qui, malgré la douceur de la température , voit tomber les feuilles de nos chênes transportés au Cap de Bonne-Espérance, la saison des frimas n'est pas la cause essentielle de la mort des feuilles leur chute est un résultat nécessaire et co-ordonné à la marche de toute la végétation soit que la cause provienne du développement des bourgeons, ou de l'endurcissement de l'écorce, soit par la formation du bois ou l'altération intérieure lentement préparée par la nature , la feuille rougit 1 , brunit 2 , bleuit 3 , ou jaunit 4 , le pé-tiole se détache, et le tissu se dissout.
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69 peuvent leur résister ? C'est que, dans ce cas, comme dans celui qui, malgré la douceur de la température , voit tomber les feuilles de nos chênes transportés au Cap de Bonne-Espérance, la saison des frimas n'est pas la cause essentielle de la mort des feuilles leur chute est un résultat nécessaire et co-ordonné à la marche de toute la végéta lion soit que. la cause provienne du développement des bourgeons, ou de l'endurcissement de l'écorce, soit par la formation du bois ou l'altération intérieure lentement préparée par la nature , la feuille rougit 1 , brunit 2 , bleuit 3 , ou jaunit 4 , le pé-tiole se détache, et le tissu se dissout. Un botaniste allemand, SCHKUHR , de Wittemberg, à qui nous devons plusieurs ouvrages de botanique très-estimés , entre autres une monographie des laîches regardée justement comme classique 5 , ayant le pre-mier observé dans le genre de ces plantes 6 , qu'il exis-tait des espèces à deux et trois stygmates, et que le nombre de ces organes' était constamment le même que celui des angles du fruit, cette découverte fixa l'attention de PALISOT DE BEAUVOIS, et fut pour lui l'objet d'un 1 Comme dans le sumac, la vigne, etc. 2 Le noyer, le maronnier, etc. 5 Le chèvre-feuille, la ronce, etc. 4 L'orme , le chêne , le peuplier, etc. 5 Elle a été traduite en français par le professeur DELAVIGNE. 6 Plusieurs biographes attribuent a PALISOT DE BEAUVOIS des Observations sur les carex imprimées, selon eux vers l'an 1802 malgré les recherches les plus scrupuleuses , il m'a été imposible d'en découvrir l'existence, ni même la plus légère trace dans les mémoires qu'il avait lus à l'Ins-titut ou dans les notes qu'il a laissées sur ce genre de plantes.
69 peuvent leur résister ? C'est que, dans ce cas, comme dans celui qui, malgré la douceur de la température , voit tomber les feuilles de nos chênes transportés au Cap de Bonne-Espérance, la saison des frimas n'est pas la cause essentielle de la mort des feuilles leur chute est un résultat nécessaire et co-ordonné à la marche de toute la végéta lion soit que. la cause provienne du développement des bourgeons, ou de l'endurcissement de l'écorce, soit par la formation du bois ou l'altération intérieure lentement préparée par la nature , la feuille rougit 1 , brunit 2 , bleuit 3 , ou jaunit 4 , le pé-tiole se détache, et le tissu se dissout. Un botaniste allemand, SCHKUHR , de Wittemberg, à qui nous devons plusieurs ouvrages de botanique très-estimés , entre autres une monographie des laîches regardée justement comme classique 5 , ayant le pre-mier observé dans le genre de ces plantes 6 , qu'il exis-tait des espèces à deux et trois stygmates, et que le nombre de ces organes' était constamment le même que celui des angles du fruit, cette découverte fixa l'attention de PALISOT DE BEAUVOIS, et fut pour lui l'objet d'un 1 Comme dans le sumac, la vigne, etc. 2 Le noyer, le maronnier, etc. 5 Le chèvre-feuille, la ronce, etc. 4 L'orme , le chêne , le peuplier, etc. 5 Elle a été traduite en français par le professeur DELAVIGNE. 6 Plusieurs biographes attribuent a PALISOT DE BEAUVOIS des Observations sur les carex imprimées, selon eux vers l'an 1802 malgré les recherches les plus scrupuleuses , il m'a été imposible d'en découvrir l'existence, ni même la plus légère trace dans les mémoires qu'il avait lus à l'Ins-titut ou dans les notes qu'il a laissées sur ce genre de plantes.
69 peuvent leur résister ? C'est que, dans ce cas, comme dans celui qui, malgré la douceur de la température , voit tomber les feuilles de nos chênes transportés au Cap de Bonne-Espérance, la saison des frimas n'est pas la cause essentielle de la mort des feuilles leur chute est un résultat nécessaire et co-ordonné à la marche de toute la végéta@tion soit que@ la cause provienne du développement des bourgeons, ou de l'endurcissement de l'écorce, soit par la formation du bois ou l'altération intérieure lentement préparée par la nature , la feuille rougit 1 , brunit 2 , bleuit 3 , ou jaunit 4 , le pé-tiole se détache, et le tissu se dissout. Un botaniste allemand, SCHKUHR , de Wittemberg, à qui nous devons plusieurs ouvrages de botanique très-estimés , entre autres une monographie des laîches regardée justement comme classique 5 , ayant le pre-mier observé dans le genre de ces plantes 6 , qu'il exis-tait des espèces à deux et trois stygmates, et que le nombre de ces organes@ était constamment le même que celui des angles du fruit, cette découverte fixa l'attention de PALISOT DE BEAUVOIS, et fut pour lui l'objet d'un 1 Comme dans le sumac, la vigne, etc. 2 Le noyer, le maronnier, etc. 3 Le chèvre-feuille, la ronce, etc. 4 L'orme , le chêne , le peuplier, etc. 5 Elle a été traduite en français par le professeur DELAVIGNE. 6 Plusieurs biographes attribuent a PALISOT DE BEAUVOIS des Observations sur les carex imprimées, selon eux vers l'an 1802 malgré les recherches les plus scrupuleuses , il m'a été imposible d'en découvrir l'existence, ni même la plus légère trace dans les mémoires qu'il avait lus à l'Ins-titut ou dans les notes qu'il a laissées sur ce genre de plantes.
Un botaniste allemand, SCHKUHR , de Wittemberg, à qui nous devons plusieurs ouvrages de botanique très-estimés , entre autres une monographie des laîches regardée justement comme classique 5 , ayant le pre-mier observé dans le genre de ces plantes 6 , qu'il exis-tait des espèces à deux et trois stygmates, et que le nombre de ces organes' était constamment le même que celui des angles du fruit, cette découverte fixa l'attention de PALISOT DE BEAUVOIS, et fut pour lui l'objet d'un 1 Comme dans le sumac, la vigne, etc. 2 Le noyer, le maronnier, etc. 5 Le chèvre-feuille, la ronce, etc. 4 L'orme , le chêne , le peuplier, etc. 5 Elle a été traduite en français par le professeur DELAVIGNE.
Un botaniste allemand, SCHKUHR , de Wittemberg, à qui nous devons plusieurs ouvrages de botanique très-estimés , entre autres une monographie des laîches regardée justement comme classique 5 , ayant le pre-mier observé dans le genre de ces plantes 6 , qu'il exis-tait des espèces à deux et trois stygmates, et que le nombre de ces organes était constamment le même que celui des angles du fruit, cette découverte fixa l'attention de PALISOT DE BEAUVOIS, et fut pour lui l'objet d'un 1 Comme dans le sumac, la vigne, etc. 2 Le noyer, le maronnier, etc. 3 Le chèvre-feuille, la ronce, etc. 4 L'orme , le chêne , le peuplier, etc. 5 Elle a été traduite en français par le professeur DELAVIGNE.
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69 peuvent leur résister ? C'est que, dans ce cas, comme dans celui qui, malgré la douceur de la température , voit tomber les feuilles de nos chênes transportés au Cap de Bonne-Espérance, la saison des frimas n'est pas la cause essentielle de la mort des feuilles leur chute est un résultat nécessaire et co-ordonné à la marche de toute la végéta lion soit que. la cause provienne du développement des bourgeons, ou de l'endurcissement de l'écorce, soit par la formation du bois ou l'altération intérieure lentement préparée par la nature , la feuille rougit 1 , brunit 2 , bleuit 3 , ou jaunit 4 , le pé-tiole se détache, et le tissu se dissout. Un botaniste allemand, SCHKUHR , de Wittemberg, à qui nous devons plusieurs ouvrages de botanique très-estimés , entre autres une monographie des laîches regardée justement comme classique 5 , ayant le pre-mier observé dans le genre de ces plantes 6 , qu'il exis-tait des espèces à deux et trois stygmates, et que le nombre de ces organes' était constamment le même que celui des angles du fruit, cette découverte fixa l'attention de PALISOT DE BEAUVOIS, et fut pour lui l'objet d'un 1 Comme dans le sumac, la vigne, etc. 2 Le noyer, le maronnier, etc. 5 Le chèvre-feuille, la ronce, etc. 4 L'orme , le chêne , le peuplier, etc. 5 Elle a été traduite en français par le professeur DELAVIGNE. 6 Plusieurs biographes attribuent a PALISOT DE BEAUVOIS des Observations sur les carex imprimées, selon eux vers l'an 1802 malgré les recherches les plus scrupuleuses , il m'a été imposible d'en découvrir l'existence, ni même la plus légère trace dans les mémoires qu'il avait lus à l'Ins-titut ou dans les notes qu'il a laissées sur ce genre de plantes.
69 peuvent leur résister ? C'est que, dans ce cas, comme dans celui qui, malgré la douceur de la température , voit tomber les feuilles de nos chênes transportés au Cap de Bonne-Espérance, la saison des frimas n'est pas la cause essentielle de la mort des feuilles leur chute est un résultat nécessaire et co-ordonné à la marche de toute la végéta lion soit que. la cause provienne du développement des bourgeons, ou de l'endurcissement de l'écorce, soit par la formation du bois ou l'altération intérieure lentement préparée par la nature , la feuille rougit 1 , brunit 2 , bleuit 3 , ou jaunit 4 , le pé-tiole se détache, et le tissu se dissout. Un botaniste allemand, SCHKUHR , de Wittemberg, à qui nous devons plusieurs ouvrages de botanique très-estimés , entre autres une monographie des laîches regardée justement comme classique 5 , ayant le pre-mier observé dans le genre de ces plantes 6 , qu'il exis-tait des espèces à deux et trois stygmates, et que le nombre de ces organes' était constamment le même que celui des angles du fruit, cette découverte fixa l'attention de PALISOT DE BEAUVOIS, et fut pour lui l'objet d'un 1 Comme dans le sumac, la vigne, etc. 2 Le noyer, le maronnier, etc. 5 Le chèvre-feuille, la ronce, etc. 4 L'orme , le chêne , le peuplier, etc. 5 Elle a été traduite en français par le professeur DELAVIGNE. 6 Plusieurs biographes attribuent a PALISOT DE BEAUVOIS des Observations sur les carex imprimées, selon eux vers l'an 1802 malgré les recherches les plus scrupuleuses , il m'a été imposible d'en découvrir l'existence, ni même la plus légère trace dans les mémoires qu'il avait lus à l'Ins-titut ou dans les notes qu'il a laissées sur ce genre de plantes.
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6 Plusieurs biographes attribuent a PALISOT DE BEAUVOIS des Observations sur les carex imprimées, selon eux vers l'an 1802 malgré les recherches les plus scrupuleuses , il m'a été imposible d'en découvrir l'existence, ni même la plus légère trace dans les mémoires qu'il avait lus à l'Ins-titut ou dans les notes qu'il a laissées sur ce genre de plantes.
6 Plusieurs biographes attribuent a PALISOT DE BEAUVOIS des Observations sur les carex imprimées, selon eux vers l'an 1802 malgré les recherches les plus scrupuleuses , il m'a été imposible d'en découvrir l'existence, ni même la plus légère trace dans les mémoires qu'il avait lus à l'Ins-titut ou dans les notes qu'il a laissées sur ce genre de plantes.
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