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895.txt | 1,858 | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 209 pour Ludovic, rien de semblable n'a eu lieu. Ces messieurs se sont mis en frais ils ont tenu leurs yeux ouverts et re-noncé à leur petite sieste afin de ne perdre aucun des mou-vements oratoires de notre jeune ami. De mémoire d'homme cela ne s'était pas vu au Palais. Et vous ne voulez pas que je m'exalte à cette pensée et que je le poursuive jus-qu'au bout du monde de mes compliments et de mes félici-tations ? Quoique Melchior eût l'haleine très-longue et les poumons en état de fournir un service forcé, il avait parlé avec tant de pétulance et mis tant d'ardeur dans son geste, que, bon gré mal gré, il lui fallut prendre un peu de repos. D'ailleurs il avait dit ce qu'il voulait dire et produit l'effet qu'il se pro-posait de produire. C'était une diversion elle avait eu lieu. Marguerite paraissait respirer plus librement. Ludovic, sans prendre au pied de la lettre les extravagances de Melchior, n'avait pas été insensible à l'éloge ni fâché que la jeune fille l'eût entendu. De toute part, l'embarras du moment avait cessé, et les choses s'étaient arrangées pour ainsi dire d'elles-mêmes. Melchior profita de cette situation des esprits pour exécuter une savante retraite. - Maintenant, dit-il, encore une formalité, et je me sauve. Ludovic, vous savez tout je viens de mettre mon coeur à nu, vous avez pu lire dans mon âme comme si elle était de cristal. Ce que je vous demande, en retour, c'est un bon mouvement. Vous y refnserez-vous ? - Pourquoi m'y refuserais-je? répondit le jeune avocat. - A la bonne heure, reprit Melchior. Eh bien! mon cher, je n'en abuserai pas. Vous n'êtes pas démonstratif de votre naturel je résiste donc au désir violent que j'ai de vous presser sur ma poitrine mais votre main, au moins., votre main 1 - La voici, dit Ludovic. - Merci, grand homme, répondit Melchior, en s'emparant de cette main et abusant de la complaisance avec laquelle on la lui avait abandonnée, merci, vous dis-je, me voilà am-plement payé. Je'n'ai perdu ni mes pas ni mes paroles. Et vous, Mademoiselle, ajouta-t-il en s'adressant à Marguerite, il me reste encore un compte à régler avec vous. Me par-donnez-vous mon indiscrétion? | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 209 pour Ludovic, rien de semblable n'a eu lieu. Ces messieurs se sont mis en frais ils ont tenu leurs yeux ouverts et re-noncé à leur petite sieste afin de ne perdre aucun des mou-vements oratoires de notre jeune ami. De mémoire d'homme cela ne s'était pas vu au Palais. Et vous ne voulez pas que je m'exalte à cette pensée et que je le poursuive jus-qu'au bout du monde de mes compliments et de mes félici-tations ? Quoique Melchior eût l'haleine très-longue et les poumons en état de fournir un service forcé, il avait parlé avec tant de pétulance et mis tant d'ardeur dans son geste, que, bon gré mal gré, il lui fallut prendre un peu de repos. D'ailleurs il avait dit ce qu'il voulait dire et produit l'effet qu'il se pro-posait de produire. C'était une diversion elle avait eu lieu. Marguerite paraissait respirer plus librement. Ludovic, sans prendre au pied de la lettre les extravagances de Melchior, n'avait pas été insensible à l'éloge ni fâché que la jeune fille l'eût entendu. De toute part, l'embarras du moment avait cessé, et les choses s'étaient arrangées pour ainsi dire d'elles-mêmes. Melchior profita de cette situation des esprits pour exécuter une savante retraite. - Maintenant, dit-il, encore une formalité, et je me sauve. Ludovic, vous savez tout je viens de mettre mon coeur à nu, vous avez pu lire dans mon âme comme si elle était de cristal. Ce que je vous demande, en retour, c'est un bon mouvement. Vous y refnserez-vous ? - Pourquoi m'y refuserais-je@? répondit le jeune avocat. - A la bonne heure, reprit Melchior. Eh bien@! mon cher, je n'en abuserai pas. Vous n'êtes pas démonstratif de votre naturel je résiste donc au désir violent que j'ai de vous presser sur ma poitrine mais votre main, au moins., votre main 1 - La voici, dit Ludovic. - Merci, grand homme, répondit Melchior, en s'emparant de cette main et abusant de la complaisance avec laquelle on la lui avait abandonnée, merci, vous dis-je, me voilà am-plement payé. Je'n'ai perdu ni mes pas ni mes paroles. Et vous, Mademoiselle, ajouta-t-il en s'adressant à Marguerite, il me reste encore un compte à régler avec vous. Me par-donnez-vous mon indiscrétion? | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 209 pour Ludovic, rien de semblable n'a eu lieu. Ces messieurs se sont mis en frais ils ont tenu leurs yeux ouverts et re-noncé à leur petite sieste afin de ne perdre aucun des mou-vements oratoires de notre jeune ami. De mémoire d'homme cela ne s'était pas vu au Palais. Et vous ne voulez pas que je m'exalte à cette pensée et que je le poursuive jus-qu'au bout du monde de mes compliments et de mes félici-tations ? Quoique Melchior eût l'haleine très-longue et les poumons en état de fournir un service forcé, il avait parlé avec tant de pétulance et mis tant d'ardeur dans son geste, que, bon gré mal gré, il lui fallut prendre un peu de repos. D'ailleurs il avait dit ce qu'il voulait dire et produit l'effet qu'il se pro-posait de produire. C'était une diversion elle avait eu lieu. Marguerite paraissait respirer plus librement. Ludovic, sans prendre au pied de la lettre les extravagances de Melchior, n'avait pas été insensible à l'éloge ni fâché que la jeune fille l'eût entendu. De toute part, l'embarras du moment avait cessé, et les choses s'étaient arrangées pour ainsi dire d'elles-mêmes. Melchior profita de cette situation des esprits pour exécuter une savante retraite. -@Maintenant, dit-il, encore une formalité, et je me sauve. Ludovic, vous savez tout je viens de mettre mon coeur à nu, vous avez pu lire dans mon âme comme si elle était de cristal. Ce que je vous demande, en retour, c'est un bon mouvement. Vous y refuserez-vous ? -@Pourquoi m'y refuserais-je ? répondit le jeune avocat. -@A la bonne heure, reprit Melchior. Eh bien ! mon cher, je n'en abuserai pas. Vous n'êtes pas démonstratif de votre naturel je résiste donc au désir violent que j'ai de vous presser sur ma poitrine mais votre main, au moins@, votre main ! -@La voici, dit Ludovic. -@Merci, grand homme, répondit Melchior, en s'emparant de cette main et abusant de la complaisance avec laquelle on la lui avait abandonnée, merci, vous dis-je, me voilà am-plement payé. Je n'ai perdu ni mes pas ni mes paroles. Et vous, Mademoiselle, ajouta-t-il en s'adressant à Marguerite, il me reste encore un compte à régler avec vous. Me par-donnez-vous mon indiscrétion? | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. | 0 | 0 | 0 |
895.txt | 1,858 | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 209 pour Ludovic, rien de semblable n'a eu lieu. Ces messieurs se sont mis en frais ils ont tenu leurs yeux ouverts et re-noncé à leur petite sieste afin de ne perdre aucun des mou-vements oratoires de notre jeune ami. De mémoire d'homme cela ne s'était pas vu au Palais. Et vous ne voulez pas que je m'exalte à cette pensée et que je le poursuive jus-qu'au bout du monde de mes compliments et de mes félici-tations ? Quoique Melchior eût l'haleine très-longue et les poumons en état de fournir un service forcé, il avait parlé avec tant de pétulance et mis tant d'ardeur dans son geste, que, bon gré mal gré, il lui fallut prendre un peu de repos. D'ailleurs il avait dit ce qu'il voulait dire et produit l'effet qu'il se pro-posait de produire. C'était une diversion elle avait eu lieu. Marguerite paraissait respirer plus librement. Ludovic, sans prendre au pied de la lettre les extravagances de Melchior, n'avait pas été insensible à l'éloge ni fâché que la jeune fille l'eût entendu. De toute part, l'embarras du moment avait cessé, et les choses s'étaient arrangées pour ainsi dire d'elles-mêmes. Melchior profita de cette situation des esprits pour exécuter une savante retraite. - Maintenant, dit-il, encore une formalité, et je me sauve. Ludovic, vous savez tout je viens de mettre mon coeur à nu, vous avez pu lire dans mon âme comme si elle était de cristal. Ce que je vous demande, en retour, c'est un bon mouvement. Vous y refnserez-vous ? - Pourquoi m'y refuserais-je? répondit le jeune avocat. - A la bonne heure, reprit Melchior. Eh bien! mon cher, je n'en abuserai pas. Vous n'êtes pas démonstratif de votre naturel je résiste donc au désir violent que j'ai de vous presser sur ma poitrine mais votre main, au moins., votre main 1 - La voici, dit Ludovic. - Merci, grand homme, répondit Melchior, en s'emparant de cette main et abusant de la complaisance avec laquelle on la lui avait abandonnée, merci, vous dis-je, me voilà am-plement payé. Je'n'ai perdu ni mes pas ni mes paroles. Et vous, Mademoiselle, ajouta-t-il en s'adressant à Marguerite, il me reste encore un compte à régler avec vous. Me par-donnez-vous mon indiscrétion? | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 209 pour Ludovic, rien de semblable n'a eu lieu. Ces messieurs se sont mis en frais ils ont tenu leurs yeux ouverts et re-noncé à leur petite sieste afin de ne perdre aucun des mou-vements oratoires de notre jeune ami. De mémoire d'homme cela ne s'était pas vu au Palais. Et vous ne voulez pas que je m'exalte à cette pensée et que je le poursuive jus-qu'au bout du monde de mes compliments et de mes félici-tations ? Quoique Melchior eût l'haleine très-longue et les poumons en état de fournir un service forcé, il avait parlé avec tant de pétulance et mis tant d'ardeur dans son geste, que, bon gré mal gré, il lui fallut prendre un peu de repos. D'ailleurs il avait dit ce qu'il voulait dire et produit l'effet qu'il se pro-posait de produire. C'était une diversion elle avait eu lieu. Marguerite paraissait respirer plus librement. Ludovic, sans prendre au pied de la lettre les extravagances de Melchior, n'avait pas été insensible à l'éloge ni fâché que la jeune fille l'eût entendu. De toute part, l'embarras du moment avait cessé, et les choses s'étaient arrangées pour ainsi dire d'elles-mêmes. Melchior profita de cette situation des esprits pour exécuter une savante retraite. - Maintenant, dit-il, encore une formalité, et je me sauve. Ludovic, vous savez tout je viens de mettre mon coeur à nu, vous avez pu lire dans mon âme comme si elle était de cristal. Ce que je vous demande, en retour, c'est un bon mouvement. Vous y refnserez-vous ? - Pourquoi m'y refuserais-je@? répondit le jeune avocat. - A la bonne heure, reprit Melchior. Eh bien@! mon cher, je n'en abuserai pas. Vous n'êtes pas démonstratif de votre naturel je résiste donc au désir violent que j'ai de vous presser sur ma poitrine mais votre main, au moins., votre main 1 - La voici, dit Ludovic. - Merci, grand homme, répondit Melchior, en s'emparant de cette main et abusant de la complaisance avec laquelle on la lui avait abandonnée, merci, vous dis-je, me voilà am-plement payé. Je'n'ai perdu ni mes pas ni mes paroles. Et vous, Mademoiselle, ajouta-t-il en s'adressant à Marguerite, il me reste encore un compte à régler avec vous. Me par-donnez-vous mon indiscrétion? | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 209 pour Ludovic, rien de semblable n'a eu lieu. Ces messieurs se sont mis en frais ils ont tenu leurs yeux ouverts et re-noncé à leur petite sieste afin de ne perdre aucun des mou-vements oratoires de notre jeune ami. De mémoire d'homme cela ne s'était pas vu au Palais. Et vous ne voulez pas que je m'exalte à cette pensée et que je le poursuive jus-qu'au bout du monde de mes compliments et de mes félici-tations ? Quoique Melchior eût l'haleine très-longue et les poumons en état de fournir un service forcé, il avait parlé avec tant de pétulance et mis tant d'ardeur dans son geste, que, bon gré mal gré, il lui fallut prendre un peu de repos. D'ailleurs il avait dit ce qu'il voulait dire et produit l'effet qu'il se pro-posait de produire. C'était une diversion elle avait eu lieu. Marguerite paraissait respirer plus librement. Ludovic, sans prendre au pied de la lettre les extravagances de Melchior, n'avait pas été insensible à l'éloge ni fâché que la jeune fille l'eût entendu. De toute part, l'embarras du moment avait cessé, et les choses s'étaient arrangées pour ainsi dire d'elles-mêmes. Melchior profita de cette situation des esprits pour exécuter une savante retraite. -@Maintenant, dit-il, encore une formalité, et je me sauve. Ludovic, vous savez tout je viens de mettre mon coeur à nu, vous avez pu lire dans mon âme comme si elle était de cristal. Ce que je vous demande, en retour, c'est un bon mouvement. Vous y refuserez-vous ? -@Pourquoi m'y refuserais-je ? répondit le jeune avocat. -@A la bonne heure, reprit Melchior. Eh bien ! mon cher, je n'en abuserai pas. Vous n'êtes pas démonstratif de votre naturel je résiste donc au désir violent que j'ai de vous presser sur ma poitrine mais votre main, au moins@, votre main ! -@La voici, dit Ludovic. -@Merci, grand homme, répondit Melchior, en s'emparant de cette main et abusant de la complaisance avec laquelle on la lui avait abandonnée, merci, vous dis-je, me voilà am-plement payé. Je n'ai perdu ni mes pas ni mes paroles. Et vous, Mademoiselle, ajouta-t-il en s'adressant à Marguerite, il me reste encore un compte à régler avec vous. Me par-donnez-vous mon indiscrétion? | 209 pour Ludovic, rien de semblable n'a eu lieu. | 209 pour Ludovic, rien de semblable n'a eu lieu. | 0 | 0 | 0 |
895.txt | 1,858 | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 209 pour Ludovic, rien de semblable n'a eu lieu. Ces messieurs se sont mis en frais ils ont tenu leurs yeux ouverts et re-noncé à leur petite sieste afin de ne perdre aucun des mou-vements oratoires de notre jeune ami. De mémoire d'homme cela ne s'était pas vu au Palais. Et vous ne voulez pas que je m'exalte à cette pensée et que je le poursuive jus-qu'au bout du monde de mes compliments et de mes félici-tations ? Quoique Melchior eût l'haleine très-longue et les poumons en état de fournir un service forcé, il avait parlé avec tant de pétulance et mis tant d'ardeur dans son geste, que, bon gré mal gré, il lui fallut prendre un peu de repos. D'ailleurs il avait dit ce qu'il voulait dire et produit l'effet qu'il se pro-posait de produire. C'était une diversion elle avait eu lieu. Marguerite paraissait respirer plus librement. Ludovic, sans prendre au pied de la lettre les extravagances de Melchior, n'avait pas été insensible à l'éloge ni fâché que la jeune fille l'eût entendu. De toute part, l'embarras du moment avait cessé, et les choses s'étaient arrangées pour ainsi dire d'elles-mêmes. Melchior profita de cette situation des esprits pour exécuter une savante retraite. - Maintenant, dit-il, encore une formalité, et je me sauve. Ludovic, vous savez tout je viens de mettre mon coeur à nu, vous avez pu lire dans mon âme comme si elle était de cristal. Ce que je vous demande, en retour, c'est un bon mouvement. Vous y refnserez-vous ? - Pourquoi m'y refuserais-je? répondit le jeune avocat. - A la bonne heure, reprit Melchior. Eh bien! mon cher, je n'en abuserai pas. Vous n'êtes pas démonstratif de votre naturel je résiste donc au désir violent que j'ai de vous presser sur ma poitrine mais votre main, au moins., votre main 1 - La voici, dit Ludovic. - Merci, grand homme, répondit Melchior, en s'emparant de cette main et abusant de la complaisance avec laquelle on la lui avait abandonnée, merci, vous dis-je, me voilà am-plement payé. Je'n'ai perdu ni mes pas ni mes paroles. Et vous, Mademoiselle, ajouta-t-il en s'adressant à Marguerite, il me reste encore un compte à régler avec vous. Me par-donnez-vous mon indiscrétion? | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 209 pour Ludovic, rien de semblable n'a eu lieu. Ces messieurs se sont mis en frais ils ont tenu leurs yeux ouverts et re-noncé à leur petite sieste afin de ne perdre aucun des mou-vements oratoires de notre jeune ami. De mémoire d'homme cela ne s'était pas vu au Palais. Et vous ne voulez pas que je m'exalte à cette pensée et que je le poursuive jus-qu'au bout du monde de mes compliments et de mes félici-tations ? Quoique Melchior eût l'haleine très-longue et les poumons en état de fournir un service forcé, il avait parlé avec tant de pétulance et mis tant d'ardeur dans son geste, que, bon gré mal gré, il lui fallut prendre un peu de repos. D'ailleurs il avait dit ce qu'il voulait dire et produit l'effet qu'il se pro-posait de produire. C'était une diversion elle avait eu lieu. Marguerite paraissait respirer plus librement. Ludovic, sans prendre au pied de la lettre les extravagances de Melchior, n'avait pas été insensible à l'éloge ni fâché que la jeune fille l'eût entendu. De toute part, l'embarras du moment avait cessé, et les choses s'étaient arrangées pour ainsi dire d'elles-mêmes. Melchior profita de cette situation des esprits pour exécuter une savante retraite. - Maintenant, dit-il, encore une formalité, et je me sauve. Ludovic, vous savez tout je viens de mettre mon coeur à nu, vous avez pu lire dans mon âme comme si elle était de cristal. Ce que je vous demande, en retour, c'est un bon mouvement. Vous y refnserez-vous ? - Pourquoi m'y refuserais-je@? répondit le jeune avocat. - A la bonne heure, reprit Melchior. Eh bien@! mon cher, je n'en abuserai pas. Vous n'êtes pas démonstratif de votre naturel je résiste donc au désir violent que j'ai de vous presser sur ma poitrine mais votre main, au moins., votre main 1 - La voici, dit Ludovic. - Merci, grand homme, répondit Melchior, en s'emparant de cette main et abusant de la complaisance avec laquelle on la lui avait abandonnée, merci, vous dis-je, me voilà am-plement payé. Je'n'ai perdu ni mes pas ni mes paroles. Et vous, Mademoiselle, ajouta-t-il en s'adressant à Marguerite, il me reste encore un compte à régler avec vous. Me par-donnez-vous mon indiscrétion? | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 209 pour Ludovic, rien de semblable n'a eu lieu. Ces messieurs se sont mis en frais ils ont tenu leurs yeux ouverts et re-noncé à leur petite sieste afin de ne perdre aucun des mou-vements oratoires de notre jeune ami. De mémoire d'homme cela ne s'était pas vu au Palais. Et vous ne voulez pas que je m'exalte à cette pensée et que je le poursuive jus-qu'au bout du monde de mes compliments et de mes félici-tations ? Quoique Melchior eût l'haleine très-longue et les poumons en état de fournir un service forcé, il avait parlé avec tant de pétulance et mis tant d'ardeur dans son geste, que, bon gré mal gré, il lui fallut prendre un peu de repos. D'ailleurs il avait dit ce qu'il voulait dire et produit l'effet qu'il se pro-posait de produire. C'était une diversion elle avait eu lieu. Marguerite paraissait respirer plus librement. Ludovic, sans prendre au pied de la lettre les extravagances de Melchior, n'avait pas été insensible à l'éloge ni fâché que la jeune fille l'eût entendu. De toute part, l'embarras du moment avait cessé, et les choses s'étaient arrangées pour ainsi dire d'elles-mêmes. Melchior profita de cette situation des esprits pour exécuter une savante retraite. -@Maintenant, dit-il, encore une formalité, et je me sauve. Ludovic, vous savez tout je viens de mettre mon coeur à nu, vous avez pu lire dans mon âme comme si elle était de cristal. Ce que je vous demande, en retour, c'est un bon mouvement. Vous y refuserez-vous ? -@Pourquoi m'y refuserais-je ? répondit le jeune avocat. -@A la bonne heure, reprit Melchior. Eh bien ! mon cher, je n'en abuserai pas. Vous n'êtes pas démonstratif de votre naturel je résiste donc au désir violent que j'ai de vous presser sur ma poitrine mais votre main, au moins@, votre main ! -@La voici, dit Ludovic. -@Merci, grand homme, répondit Melchior, en s'emparant de cette main et abusant de la complaisance avec laquelle on la lui avait abandonnée, merci, vous dis-je, me voilà am-plement payé. Je n'ai perdu ni mes pas ni mes paroles. Et vous, Mademoiselle, ajouta-t-il en s'adressant à Marguerite, il me reste encore un compte à régler avec vous. Me par-donnez-vous mon indiscrétion? | Ces messieurs se sont mis en frais ils ont tenu leurs yeux ouverts et re-noncé à leur petite sieste afin de ne perdre aucun des mou-vements oratoires de notre jeune ami. | Ces messieurs se sont mis en frais ils ont tenu leurs yeux ouverts et re-noncé à leur petite sieste afin de ne perdre aucun des mou-vements oratoires de notre jeune ami. | 0 | 0 | 0 |
895.txt | 1,858 | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 209 pour Ludovic, rien de semblable n'a eu lieu. Ces messieurs se sont mis en frais ils ont tenu leurs yeux ouverts et re-noncé à leur petite sieste afin de ne perdre aucun des mou-vements oratoires de notre jeune ami. De mémoire d'homme cela ne s'était pas vu au Palais. Et vous ne voulez pas que je m'exalte à cette pensée et que je le poursuive jus-qu'au bout du monde de mes compliments et de mes félici-tations ? Quoique Melchior eût l'haleine très-longue et les poumons en état de fournir un service forcé, il avait parlé avec tant de pétulance et mis tant d'ardeur dans son geste, que, bon gré mal gré, il lui fallut prendre un peu de repos. D'ailleurs il avait dit ce qu'il voulait dire et produit l'effet qu'il se pro-posait de produire. C'était une diversion elle avait eu lieu. Marguerite paraissait respirer plus librement. Ludovic, sans prendre au pied de la lettre les extravagances de Melchior, n'avait pas été insensible à l'éloge ni fâché que la jeune fille l'eût entendu. De toute part, l'embarras du moment avait cessé, et les choses s'étaient arrangées pour ainsi dire d'elles-mêmes. Melchior profita de cette situation des esprits pour exécuter une savante retraite. - Maintenant, dit-il, encore une formalité, et je me sauve. Ludovic, vous savez tout je viens de mettre mon coeur à nu, vous avez pu lire dans mon âme comme si elle était de cristal. Ce que je vous demande, en retour, c'est un bon mouvement. Vous y refnserez-vous ? - Pourquoi m'y refuserais-je? répondit le jeune avocat. - A la bonne heure, reprit Melchior. Eh bien! mon cher, je n'en abuserai pas. Vous n'êtes pas démonstratif de votre naturel je résiste donc au désir violent que j'ai de vous presser sur ma poitrine mais votre main, au moins., votre main 1 - La voici, dit Ludovic. - Merci, grand homme, répondit Melchior, en s'emparant de cette main et abusant de la complaisance avec laquelle on la lui avait abandonnée, merci, vous dis-je, me voilà am-plement payé. Je'n'ai perdu ni mes pas ni mes paroles. Et vous, Mademoiselle, ajouta-t-il en s'adressant à Marguerite, il me reste encore un compte à régler avec vous. Me par-donnez-vous mon indiscrétion? | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 209 pour Ludovic, rien de semblable n'a eu lieu. Ces messieurs se sont mis en frais ils ont tenu leurs yeux ouverts et re-noncé à leur petite sieste afin de ne perdre aucun des mou-vements oratoires de notre jeune ami. De mémoire d'homme cela ne s'était pas vu au Palais. Et vous ne voulez pas que je m'exalte à cette pensée et que je le poursuive jus-qu'au bout du monde de mes compliments et de mes félici-tations ? Quoique Melchior eût l'haleine très-longue et les poumons en état de fournir un service forcé, il avait parlé avec tant de pétulance et mis tant d'ardeur dans son geste, que, bon gré mal gré, il lui fallut prendre un peu de repos. D'ailleurs il avait dit ce qu'il voulait dire et produit l'effet qu'il se pro-posait de produire. C'était une diversion elle avait eu lieu. Marguerite paraissait respirer plus librement. Ludovic, sans prendre au pied de la lettre les extravagances de Melchior, n'avait pas été insensible à l'éloge ni fâché que la jeune fille l'eût entendu. De toute part, l'embarras du moment avait cessé, et les choses s'étaient arrangées pour ainsi dire d'elles-mêmes. Melchior profita de cette situation des esprits pour exécuter une savante retraite. - Maintenant, dit-il, encore une formalité, et je me sauve. Ludovic, vous savez tout je viens de mettre mon coeur à nu, vous avez pu lire dans mon âme comme si elle était de cristal. Ce que je vous demande, en retour, c'est un bon mouvement. Vous y refnserez-vous ? - Pourquoi m'y refuserais-je@? répondit le jeune avocat. - A la bonne heure, reprit Melchior. Eh bien@! mon cher, je n'en abuserai pas. Vous n'êtes pas démonstratif de votre naturel je résiste donc au désir violent que j'ai de vous presser sur ma poitrine mais votre main, au moins., votre main 1 - La voici, dit Ludovic. - Merci, grand homme, répondit Melchior, en s'emparant de cette main et abusant de la complaisance avec laquelle on la lui avait abandonnée, merci, vous dis-je, me voilà am-plement payé. Je'n'ai perdu ni mes pas ni mes paroles. Et vous, Mademoiselle, ajouta-t-il en s'adressant à Marguerite, il me reste encore un compte à régler avec vous. Me par-donnez-vous mon indiscrétion? | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 209 pour Ludovic, rien de semblable n'a eu lieu. Ces messieurs se sont mis en frais ils ont tenu leurs yeux ouverts et re-noncé à leur petite sieste afin de ne perdre aucun des mou-vements oratoires de notre jeune ami. De mémoire d'homme cela ne s'était pas vu au Palais. Et vous ne voulez pas que je m'exalte à cette pensée et que je le poursuive jus-qu'au bout du monde de mes compliments et de mes félici-tations ? Quoique Melchior eût l'haleine très-longue et les poumons en état de fournir un service forcé, il avait parlé avec tant de pétulance et mis tant d'ardeur dans son geste, que, bon gré mal gré, il lui fallut prendre un peu de repos. D'ailleurs il avait dit ce qu'il voulait dire et produit l'effet qu'il se pro-posait de produire. C'était une diversion elle avait eu lieu. Marguerite paraissait respirer plus librement. Ludovic, sans prendre au pied de la lettre les extravagances de Melchior, n'avait pas été insensible à l'éloge ni fâché que la jeune fille l'eût entendu. De toute part, l'embarras du moment avait cessé, et les choses s'étaient arrangées pour ainsi dire d'elles-mêmes. Melchior profita de cette situation des esprits pour exécuter une savante retraite. -@Maintenant, dit-il, encore une formalité, et je me sauve. Ludovic, vous savez tout je viens de mettre mon coeur à nu, vous avez pu lire dans mon âme comme si elle était de cristal. Ce que je vous demande, en retour, c'est un bon mouvement. Vous y refuserez-vous ? -@Pourquoi m'y refuserais-je ? répondit le jeune avocat. -@A la bonne heure, reprit Melchior. Eh bien ! mon cher, je n'en abuserai pas. Vous n'êtes pas démonstratif de votre naturel je résiste donc au désir violent que j'ai de vous presser sur ma poitrine mais votre main, au moins@, votre main ! -@La voici, dit Ludovic. -@Merci, grand homme, répondit Melchior, en s'emparant de cette main et abusant de la complaisance avec laquelle on la lui avait abandonnée, merci, vous dis-je, me voilà am-plement payé. Je n'ai perdu ni mes pas ni mes paroles. Et vous, Mademoiselle, ajouta-t-il en s'adressant à Marguerite, il me reste encore un compte à régler avec vous. Me par-donnez-vous mon indiscrétion? | De mémoire d'homme cela ne s'était pas vu au Palais. | De mémoire d'homme cela ne s'était pas vu au Palais. | 0 | 0 | 0 |
895.txt | 1,858 | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 209 pour Ludovic, rien de semblable n'a eu lieu. Ces messieurs se sont mis en frais ils ont tenu leurs yeux ouverts et re-noncé à leur petite sieste afin de ne perdre aucun des mou-vements oratoires de notre jeune ami. De mémoire d'homme cela ne s'était pas vu au Palais. Et vous ne voulez pas que je m'exalte à cette pensée et que je le poursuive jus-qu'au bout du monde de mes compliments et de mes félici-tations ? Quoique Melchior eût l'haleine très-longue et les poumons en état de fournir un service forcé, il avait parlé avec tant de pétulance et mis tant d'ardeur dans son geste, que, bon gré mal gré, il lui fallut prendre un peu de repos. D'ailleurs il avait dit ce qu'il voulait dire et produit l'effet qu'il se pro-posait de produire. C'était une diversion elle avait eu lieu. Marguerite paraissait respirer plus librement. Ludovic, sans prendre au pied de la lettre les extravagances de Melchior, n'avait pas été insensible à l'éloge ni fâché que la jeune fille l'eût entendu. De toute part, l'embarras du moment avait cessé, et les choses s'étaient arrangées pour ainsi dire d'elles-mêmes. Melchior profita de cette situation des esprits pour exécuter une savante retraite. - Maintenant, dit-il, encore une formalité, et je me sauve. Ludovic, vous savez tout je viens de mettre mon coeur à nu, vous avez pu lire dans mon âme comme si elle était de cristal. Ce que je vous demande, en retour, c'est un bon mouvement. Vous y refnserez-vous ? - Pourquoi m'y refuserais-je? répondit le jeune avocat. - A la bonne heure, reprit Melchior. Eh bien! mon cher, je n'en abuserai pas. Vous n'êtes pas démonstratif de votre naturel je résiste donc au désir violent que j'ai de vous presser sur ma poitrine mais votre main, au moins., votre main 1 - La voici, dit Ludovic. - Merci, grand homme, répondit Melchior, en s'emparant de cette main et abusant de la complaisance avec laquelle on la lui avait abandonnée, merci, vous dis-je, me voilà am-plement payé. Je'n'ai perdu ni mes pas ni mes paroles. Et vous, Mademoiselle, ajouta-t-il en s'adressant à Marguerite, il me reste encore un compte à régler avec vous. Me par-donnez-vous mon indiscrétion? | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 209 pour Ludovic, rien de semblable n'a eu lieu. Ces messieurs se sont mis en frais ils ont tenu leurs yeux ouverts et re-noncé à leur petite sieste afin de ne perdre aucun des mou-vements oratoires de notre jeune ami. De mémoire d'homme cela ne s'était pas vu au Palais. Et vous ne voulez pas que je m'exalte à cette pensée et que je le poursuive jus-qu'au bout du monde de mes compliments et de mes félici-tations ? Quoique Melchior eût l'haleine très-longue et les poumons en état de fournir un service forcé, il avait parlé avec tant de pétulance et mis tant d'ardeur dans son geste, que, bon gré mal gré, il lui fallut prendre un peu de repos. D'ailleurs il avait dit ce qu'il voulait dire et produit l'effet qu'il se pro-posait de produire. C'était une diversion elle avait eu lieu. Marguerite paraissait respirer plus librement. Ludovic, sans prendre au pied de la lettre les extravagances de Melchior, n'avait pas été insensible à l'éloge ni fâché que la jeune fille l'eût entendu. De toute part, l'embarras du moment avait cessé, et les choses s'étaient arrangées pour ainsi dire d'elles-mêmes. Melchior profita de cette situation des esprits pour exécuter une savante retraite. - Maintenant, dit-il, encore une formalité, et je me sauve. Ludovic, vous savez tout je viens de mettre mon coeur à nu, vous avez pu lire dans mon âme comme si elle était de cristal. Ce que je vous demande, en retour, c'est un bon mouvement. Vous y refnserez-vous ? - Pourquoi m'y refuserais-je@? répondit le jeune avocat. - A la bonne heure, reprit Melchior. Eh bien@! mon cher, je n'en abuserai pas. Vous n'êtes pas démonstratif de votre naturel je résiste donc au désir violent que j'ai de vous presser sur ma poitrine mais votre main, au moins., votre main 1 - La voici, dit Ludovic. - Merci, grand homme, répondit Melchior, en s'emparant de cette main et abusant de la complaisance avec laquelle on la lui avait abandonnée, merci, vous dis-je, me voilà am-plement payé. Je'n'ai perdu ni mes pas ni mes paroles. Et vous, Mademoiselle, ajouta-t-il en s'adressant à Marguerite, il me reste encore un compte à régler avec vous. Me par-donnez-vous mon indiscrétion? | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 209 pour Ludovic, rien de semblable n'a eu lieu. Ces messieurs se sont mis en frais ils ont tenu leurs yeux ouverts et re-noncé à leur petite sieste afin de ne perdre aucun des mou-vements oratoires de notre jeune ami. De mémoire d'homme cela ne s'était pas vu au Palais. Et vous ne voulez pas que je m'exalte à cette pensée et que je le poursuive jus-qu'au bout du monde de mes compliments et de mes félici-tations ? Quoique Melchior eût l'haleine très-longue et les poumons en état de fournir un service forcé, il avait parlé avec tant de pétulance et mis tant d'ardeur dans son geste, que, bon gré mal gré, il lui fallut prendre un peu de repos. D'ailleurs il avait dit ce qu'il voulait dire et produit l'effet qu'il se pro-posait de produire. C'était une diversion elle avait eu lieu. Marguerite paraissait respirer plus librement. Ludovic, sans prendre au pied de la lettre les extravagances de Melchior, n'avait pas été insensible à l'éloge ni fâché que la jeune fille l'eût entendu. De toute part, l'embarras du moment avait cessé, et les choses s'étaient arrangées pour ainsi dire d'elles-mêmes. Melchior profita de cette situation des esprits pour exécuter une savante retraite. -@Maintenant, dit-il, encore une formalité, et je me sauve. Ludovic, vous savez tout je viens de mettre mon coeur à nu, vous avez pu lire dans mon âme comme si elle était de cristal. Ce que je vous demande, en retour, c'est un bon mouvement. Vous y refuserez-vous ? -@Pourquoi m'y refuserais-je ? répondit le jeune avocat. -@A la bonne heure, reprit Melchior. Eh bien ! mon cher, je n'en abuserai pas. Vous n'êtes pas démonstratif de votre naturel je résiste donc au désir violent que j'ai de vous presser sur ma poitrine mais votre main, au moins@, votre main ! -@La voici, dit Ludovic. -@Merci, grand homme, répondit Melchior, en s'emparant de cette main et abusant de la complaisance avec laquelle on la lui avait abandonnée, merci, vous dis-je, me voilà am-plement payé. Je n'ai perdu ni mes pas ni mes paroles. Et vous, Mademoiselle, ajouta-t-il en s'adressant à Marguerite, il me reste encore un compte à régler avec vous. Me par-donnez-vous mon indiscrétion? | Et vous ne voulez pas que je m'exalte à cette pensée et que je le poursuive jus-qu'au bout du monde de mes compliments et de mes félici-tations ? | Et vous ne voulez pas que je m'exalte à cette pensée et que je le poursuive jus-qu'au bout du monde de mes compliments et de mes félici-tations ? | 0 | 0 | 0 |
895.txt | 1,858 | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 209 pour Ludovic, rien de semblable n'a eu lieu. Ces messieurs se sont mis en frais ils ont tenu leurs yeux ouverts et re-noncé à leur petite sieste afin de ne perdre aucun des mou-vements oratoires de notre jeune ami. De mémoire d'homme cela ne s'était pas vu au Palais. Et vous ne voulez pas que je m'exalte à cette pensée et que je le poursuive jus-qu'au bout du monde de mes compliments et de mes félici-tations ? Quoique Melchior eût l'haleine très-longue et les poumons en état de fournir un service forcé, il avait parlé avec tant de pétulance et mis tant d'ardeur dans son geste, que, bon gré mal gré, il lui fallut prendre un peu de repos. D'ailleurs il avait dit ce qu'il voulait dire et produit l'effet qu'il se pro-posait de produire. C'était une diversion elle avait eu lieu. Marguerite paraissait respirer plus librement. Ludovic, sans prendre au pied de la lettre les extravagances de Melchior, n'avait pas été insensible à l'éloge ni fâché que la jeune fille l'eût entendu. De toute part, l'embarras du moment avait cessé, et les choses s'étaient arrangées pour ainsi dire d'elles-mêmes. Melchior profita de cette situation des esprits pour exécuter une savante retraite. - Maintenant, dit-il, encore une formalité, et je me sauve. Ludovic, vous savez tout je viens de mettre mon coeur à nu, vous avez pu lire dans mon âme comme si elle était de cristal. Ce que je vous demande, en retour, c'est un bon mouvement. Vous y refnserez-vous ? - Pourquoi m'y refuserais-je? répondit le jeune avocat. - A la bonne heure, reprit Melchior. Eh bien! mon cher, je n'en abuserai pas. Vous n'êtes pas démonstratif de votre naturel je résiste donc au désir violent que j'ai de vous presser sur ma poitrine mais votre main, au moins., votre main 1 - La voici, dit Ludovic. - Merci, grand homme, répondit Melchior, en s'emparant de cette main et abusant de la complaisance avec laquelle on la lui avait abandonnée, merci, vous dis-je, me voilà am-plement payé. Je'n'ai perdu ni mes pas ni mes paroles. Et vous, Mademoiselle, ajouta-t-il en s'adressant à Marguerite, il me reste encore un compte à régler avec vous. Me par-donnez-vous mon indiscrétion? | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 209 pour Ludovic, rien de semblable n'a eu lieu. Ces messieurs se sont mis en frais ils ont tenu leurs yeux ouverts et re-noncé à leur petite sieste afin de ne perdre aucun des mou-vements oratoires de notre jeune ami. De mémoire d'homme cela ne s'était pas vu au Palais. Et vous ne voulez pas que je m'exalte à cette pensée et que je le poursuive jus-qu'au bout du monde de mes compliments et de mes félici-tations ? Quoique Melchior eût l'haleine très-longue et les poumons en état de fournir un service forcé, il avait parlé avec tant de pétulance et mis tant d'ardeur dans son geste, que, bon gré mal gré, il lui fallut prendre un peu de repos. D'ailleurs il avait dit ce qu'il voulait dire et produit l'effet qu'il se pro-posait de produire. C'était une diversion elle avait eu lieu. Marguerite paraissait respirer plus librement. Ludovic, sans prendre au pied de la lettre les extravagances de Melchior, n'avait pas été insensible à l'éloge ni fâché que la jeune fille l'eût entendu. De toute part, l'embarras du moment avait cessé, et les choses s'étaient arrangées pour ainsi dire d'elles-mêmes. Melchior profita de cette situation des esprits pour exécuter une savante retraite. - Maintenant, dit-il, encore une formalité, et je me sauve. Ludovic, vous savez tout je viens de mettre mon coeur à nu, vous avez pu lire dans mon âme comme si elle était de cristal. Ce que je vous demande, en retour, c'est un bon mouvement. Vous y refnserez-vous ? - Pourquoi m'y refuserais-je@? répondit le jeune avocat. - A la bonne heure, reprit Melchior. Eh bien@! mon cher, je n'en abuserai pas. Vous n'êtes pas démonstratif de votre naturel je résiste donc au désir violent que j'ai de vous presser sur ma poitrine mais votre main, au moins., votre main 1 - La voici, dit Ludovic. - Merci, grand homme, répondit Melchior, en s'emparant de cette main et abusant de la complaisance avec laquelle on la lui avait abandonnée, merci, vous dis-je, me voilà am-plement payé. Je'n'ai perdu ni mes pas ni mes paroles. Et vous, Mademoiselle, ajouta-t-il en s'adressant à Marguerite, il me reste encore un compte à régler avec vous. Me par-donnez-vous mon indiscrétion? | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 209 pour Ludovic, rien de semblable n'a eu lieu. Ces messieurs se sont mis en frais ils ont tenu leurs yeux ouverts et re-noncé à leur petite sieste afin de ne perdre aucun des mou-vements oratoires de notre jeune ami. De mémoire d'homme cela ne s'était pas vu au Palais. Et vous ne voulez pas que je m'exalte à cette pensée et que je le poursuive jus-qu'au bout du monde de mes compliments et de mes félici-tations ? Quoique Melchior eût l'haleine très-longue et les poumons en état de fournir un service forcé, il avait parlé avec tant de pétulance et mis tant d'ardeur dans son geste, que, bon gré mal gré, il lui fallut prendre un peu de repos. D'ailleurs il avait dit ce qu'il voulait dire et produit l'effet qu'il se pro-posait de produire. C'était une diversion elle avait eu lieu. Marguerite paraissait respirer plus librement. Ludovic, sans prendre au pied de la lettre les extravagances de Melchior, n'avait pas été insensible à l'éloge ni fâché que la jeune fille l'eût entendu. De toute part, l'embarras du moment avait cessé, et les choses s'étaient arrangées pour ainsi dire d'elles-mêmes. Melchior profita de cette situation des esprits pour exécuter une savante retraite. -@Maintenant, dit-il, encore une formalité, et je me sauve. Ludovic, vous savez tout je viens de mettre mon coeur à nu, vous avez pu lire dans mon âme comme si elle était de cristal. Ce que je vous demande, en retour, c'est un bon mouvement. Vous y refuserez-vous ? -@Pourquoi m'y refuserais-je ? répondit le jeune avocat. -@A la bonne heure, reprit Melchior. Eh bien ! mon cher, je n'en abuserai pas. Vous n'êtes pas démonstratif de votre naturel je résiste donc au désir violent que j'ai de vous presser sur ma poitrine mais votre main, au moins@, votre main ! -@La voici, dit Ludovic. -@Merci, grand homme, répondit Melchior, en s'emparant de cette main et abusant de la complaisance avec laquelle on la lui avait abandonnée, merci, vous dis-je, me voilà am-plement payé. Je n'ai perdu ni mes pas ni mes paroles. Et vous, Mademoiselle, ajouta-t-il en s'adressant à Marguerite, il me reste encore un compte à régler avec vous. Me par-donnez-vous mon indiscrétion? | Quoique Melchior eût l'haleine très-longue et les poumons en état de fournir un service forcé, il avait parlé avec tant de pétulance et mis tant d'ardeur dans son geste, que, bon gré mal gré, il lui fallut prendre un peu de repos. | Quoique Melchior eût l'haleine très-longue et les poumons en état de fournir un service forcé, il avait parlé avec tant de pétulance et mis tant d'ardeur dans son geste, que, bon gré mal gré, il lui fallut prendre un peu de repos. | 0 | 0 | 0 |
895.txt | 1,858 | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 209 pour Ludovic, rien de semblable n'a eu lieu. Ces messieurs se sont mis en frais ils ont tenu leurs yeux ouverts et re-noncé à leur petite sieste afin de ne perdre aucun des mou-vements oratoires de notre jeune ami. De mémoire d'homme cela ne s'était pas vu au Palais. Et vous ne voulez pas que je m'exalte à cette pensée et que je le poursuive jus-qu'au bout du monde de mes compliments et de mes félici-tations ? Quoique Melchior eût l'haleine très-longue et les poumons en état de fournir un service forcé, il avait parlé avec tant de pétulance et mis tant d'ardeur dans son geste, que, bon gré mal gré, il lui fallut prendre un peu de repos. D'ailleurs il avait dit ce qu'il voulait dire et produit l'effet qu'il se pro-posait de produire. C'était une diversion elle avait eu lieu. Marguerite paraissait respirer plus librement. Ludovic, sans prendre au pied de la lettre les extravagances de Melchior, n'avait pas été insensible à l'éloge ni fâché que la jeune fille l'eût entendu. De toute part, l'embarras du moment avait cessé, et les choses s'étaient arrangées pour ainsi dire d'elles-mêmes. Melchior profita de cette situation des esprits pour exécuter une savante retraite. - Maintenant, dit-il, encore une formalité, et je me sauve. Ludovic, vous savez tout je viens de mettre mon coeur à nu, vous avez pu lire dans mon âme comme si elle était de cristal. Ce que je vous demande, en retour, c'est un bon mouvement. Vous y refnserez-vous ? - Pourquoi m'y refuserais-je? répondit le jeune avocat. - A la bonne heure, reprit Melchior. Eh bien! mon cher, je n'en abuserai pas. Vous n'êtes pas démonstratif de votre naturel je résiste donc au désir violent que j'ai de vous presser sur ma poitrine mais votre main, au moins., votre main 1 - La voici, dit Ludovic. - Merci, grand homme, répondit Melchior, en s'emparant de cette main et abusant de la complaisance avec laquelle on la lui avait abandonnée, merci, vous dis-je, me voilà am-plement payé. Je'n'ai perdu ni mes pas ni mes paroles. Et vous, Mademoiselle, ajouta-t-il en s'adressant à Marguerite, il me reste encore un compte à régler avec vous. Me par-donnez-vous mon indiscrétion? | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 209 pour Ludovic, rien de semblable n'a eu lieu. Ces messieurs se sont mis en frais ils ont tenu leurs yeux ouverts et re-noncé à leur petite sieste afin de ne perdre aucun des mou-vements oratoires de notre jeune ami. De mémoire d'homme cela ne s'était pas vu au Palais. Et vous ne voulez pas que je m'exalte à cette pensée et que je le poursuive jus-qu'au bout du monde de mes compliments et de mes félici-tations ? Quoique Melchior eût l'haleine très-longue et les poumons en état de fournir un service forcé, il avait parlé avec tant de pétulance et mis tant d'ardeur dans son geste, que, bon gré mal gré, il lui fallut prendre un peu de repos. D'ailleurs il avait dit ce qu'il voulait dire et produit l'effet qu'il se pro-posait de produire. C'était une diversion elle avait eu lieu. Marguerite paraissait respirer plus librement. Ludovic, sans prendre au pied de la lettre les extravagances de Melchior, n'avait pas été insensible à l'éloge ni fâché que la jeune fille l'eût entendu. De toute part, l'embarras du moment avait cessé, et les choses s'étaient arrangées pour ainsi dire d'elles-mêmes. Melchior profita de cette situation des esprits pour exécuter une savante retraite. - Maintenant, dit-il, encore une formalité, et je me sauve. Ludovic, vous savez tout je viens de mettre mon coeur à nu, vous avez pu lire dans mon âme comme si elle était de cristal. Ce que je vous demande, en retour, c'est un bon mouvement. Vous y refnserez-vous ? - Pourquoi m'y refuserais-je@? répondit le jeune avocat. - A la bonne heure, reprit Melchior. Eh bien@! mon cher, je n'en abuserai pas. Vous n'êtes pas démonstratif de votre naturel je résiste donc au désir violent que j'ai de vous presser sur ma poitrine mais votre main, au moins., votre main 1 - La voici, dit Ludovic. - Merci, grand homme, répondit Melchior, en s'emparant de cette main et abusant de la complaisance avec laquelle on la lui avait abandonnée, merci, vous dis-je, me voilà am-plement payé. Je'n'ai perdu ni mes pas ni mes paroles. Et vous, Mademoiselle, ajouta-t-il en s'adressant à Marguerite, il me reste encore un compte à régler avec vous. Me par-donnez-vous mon indiscrétion? | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 209 pour Ludovic, rien de semblable n'a eu lieu. Ces messieurs se sont mis en frais ils ont tenu leurs yeux ouverts et re-noncé à leur petite sieste afin de ne perdre aucun des mou-vements oratoires de notre jeune ami. De mémoire d'homme cela ne s'était pas vu au Palais. Et vous ne voulez pas que je m'exalte à cette pensée et que je le poursuive jus-qu'au bout du monde de mes compliments et de mes félici-tations ? Quoique Melchior eût l'haleine très-longue et les poumons en état de fournir un service forcé, il avait parlé avec tant de pétulance et mis tant d'ardeur dans son geste, que, bon gré mal gré, il lui fallut prendre un peu de repos. D'ailleurs il avait dit ce qu'il voulait dire et produit l'effet qu'il se pro-posait de produire. C'était une diversion elle avait eu lieu. Marguerite paraissait respirer plus librement. Ludovic, sans prendre au pied de la lettre les extravagances de Melchior, n'avait pas été insensible à l'éloge ni fâché que la jeune fille l'eût entendu. De toute part, l'embarras du moment avait cessé, et les choses s'étaient arrangées pour ainsi dire d'elles-mêmes. Melchior profita de cette situation des esprits pour exécuter une savante retraite. -@Maintenant, dit-il, encore une formalité, et je me sauve. Ludovic, vous savez tout je viens de mettre mon coeur à nu, vous avez pu lire dans mon âme comme si elle était de cristal. Ce que je vous demande, en retour, c'est un bon mouvement. Vous y refuserez-vous ? -@Pourquoi m'y refuserais-je ? répondit le jeune avocat. -@A la bonne heure, reprit Melchior. Eh bien ! mon cher, je n'en abuserai pas. Vous n'êtes pas démonstratif de votre naturel je résiste donc au désir violent que j'ai de vous presser sur ma poitrine mais votre main, au moins@, votre main ! -@La voici, dit Ludovic. -@Merci, grand homme, répondit Melchior, en s'emparant de cette main et abusant de la complaisance avec laquelle on la lui avait abandonnée, merci, vous dis-je, me voilà am-plement payé. Je n'ai perdu ni mes pas ni mes paroles. Et vous, Mademoiselle, ajouta-t-il en s'adressant à Marguerite, il me reste encore un compte à régler avec vous. Me par-donnez-vous mon indiscrétion? | D'ailleurs il avait dit ce qu'il voulait dire et produit l'effet qu'il se pro-posait de produire. | D'ailleurs il avait dit ce qu'il voulait dire et produit l'effet qu'il se pro-posait de produire. | 0 | 0 | 0 |
895.txt | 1,858 | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 209 pour Ludovic, rien de semblable n'a eu lieu. Ces messieurs se sont mis en frais ils ont tenu leurs yeux ouverts et re-noncé à leur petite sieste afin de ne perdre aucun des mou-vements oratoires de notre jeune ami. De mémoire d'homme cela ne s'était pas vu au Palais. Et vous ne voulez pas que je m'exalte à cette pensée et que je le poursuive jus-qu'au bout du monde de mes compliments et de mes félici-tations ? Quoique Melchior eût l'haleine très-longue et les poumons en état de fournir un service forcé, il avait parlé avec tant de pétulance et mis tant d'ardeur dans son geste, que, bon gré mal gré, il lui fallut prendre un peu de repos. D'ailleurs il avait dit ce qu'il voulait dire et produit l'effet qu'il se pro-posait de produire. C'était une diversion elle avait eu lieu. Marguerite paraissait respirer plus librement. Ludovic, sans prendre au pied de la lettre les extravagances de Melchior, n'avait pas été insensible à l'éloge ni fâché que la jeune fille l'eût entendu. De toute part, l'embarras du moment avait cessé, et les choses s'étaient arrangées pour ainsi dire d'elles-mêmes. Melchior profita de cette situation des esprits pour exécuter une savante retraite. - Maintenant, dit-il, encore une formalité, et je me sauve. Ludovic, vous savez tout je viens de mettre mon coeur à nu, vous avez pu lire dans mon âme comme si elle était de cristal. Ce que je vous demande, en retour, c'est un bon mouvement. Vous y refnserez-vous ? - Pourquoi m'y refuserais-je? répondit le jeune avocat. - A la bonne heure, reprit Melchior. Eh bien! mon cher, je n'en abuserai pas. Vous n'êtes pas démonstratif de votre naturel je résiste donc au désir violent que j'ai de vous presser sur ma poitrine mais votre main, au moins., votre main 1 - La voici, dit Ludovic. - Merci, grand homme, répondit Melchior, en s'emparant de cette main et abusant de la complaisance avec laquelle on la lui avait abandonnée, merci, vous dis-je, me voilà am-plement payé. Je'n'ai perdu ni mes pas ni mes paroles. Et vous, Mademoiselle, ajouta-t-il en s'adressant à Marguerite, il me reste encore un compte à régler avec vous. Me par-donnez-vous mon indiscrétion? | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 209 pour Ludovic, rien de semblable n'a eu lieu. Ces messieurs se sont mis en frais ils ont tenu leurs yeux ouverts et re-noncé à leur petite sieste afin de ne perdre aucun des mou-vements oratoires de notre jeune ami. De mémoire d'homme cela ne s'était pas vu au Palais. Et vous ne voulez pas que je m'exalte à cette pensée et que je le poursuive jus-qu'au bout du monde de mes compliments et de mes félici-tations ? Quoique Melchior eût l'haleine très-longue et les poumons en état de fournir un service forcé, il avait parlé avec tant de pétulance et mis tant d'ardeur dans son geste, que, bon gré mal gré, il lui fallut prendre un peu de repos. D'ailleurs il avait dit ce qu'il voulait dire et produit l'effet qu'il se pro-posait de produire. C'était une diversion elle avait eu lieu. Marguerite paraissait respirer plus librement. Ludovic, sans prendre au pied de la lettre les extravagances de Melchior, n'avait pas été insensible à l'éloge ni fâché que la jeune fille l'eût entendu. De toute part, l'embarras du moment avait cessé, et les choses s'étaient arrangées pour ainsi dire d'elles-mêmes. Melchior profita de cette situation des esprits pour exécuter une savante retraite. - Maintenant, dit-il, encore une formalité, et je me sauve. Ludovic, vous savez tout je viens de mettre mon coeur à nu, vous avez pu lire dans mon âme comme si elle était de cristal. Ce que je vous demande, en retour, c'est un bon mouvement. Vous y refnserez-vous ? - Pourquoi m'y refuserais-je@? répondit le jeune avocat. - A la bonne heure, reprit Melchior. Eh bien@! mon cher, je n'en abuserai pas. Vous n'êtes pas démonstratif de votre naturel je résiste donc au désir violent que j'ai de vous presser sur ma poitrine mais votre main, au moins., votre main 1 - La voici, dit Ludovic. - Merci, grand homme, répondit Melchior, en s'emparant de cette main et abusant de la complaisance avec laquelle on la lui avait abandonnée, merci, vous dis-je, me voilà am-plement payé. Je'n'ai perdu ni mes pas ni mes paroles. Et vous, Mademoiselle, ajouta-t-il en s'adressant à Marguerite, il me reste encore un compte à régler avec vous. Me par-donnez-vous mon indiscrétion? | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 209 pour Ludovic, rien de semblable n'a eu lieu. Ces messieurs se sont mis en frais ils ont tenu leurs yeux ouverts et re-noncé à leur petite sieste afin de ne perdre aucun des mou-vements oratoires de notre jeune ami. De mémoire d'homme cela ne s'était pas vu au Palais. Et vous ne voulez pas que je m'exalte à cette pensée et que je le poursuive jus-qu'au bout du monde de mes compliments et de mes félici-tations ? Quoique Melchior eût l'haleine très-longue et les poumons en état de fournir un service forcé, il avait parlé avec tant de pétulance et mis tant d'ardeur dans son geste, que, bon gré mal gré, il lui fallut prendre un peu de repos. D'ailleurs il avait dit ce qu'il voulait dire et produit l'effet qu'il se pro-posait de produire. C'était une diversion elle avait eu lieu. Marguerite paraissait respirer plus librement. Ludovic, sans prendre au pied de la lettre les extravagances de Melchior, n'avait pas été insensible à l'éloge ni fâché que la jeune fille l'eût entendu. 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Je n'ai perdu ni mes pas ni mes paroles. Et vous, Mademoiselle, ajouta-t-il en s'adressant à Marguerite, il me reste encore un compte à régler avec vous. Me par-donnez-vous mon indiscrétion? | C'était une diversion elle avait eu lieu. | C'était une diversion elle avait eu lieu. | 0 | 0 | 0 |
895.txt | 1,858 | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 209 pour Ludovic, rien de semblable n'a eu lieu. Ces messieurs se sont mis en frais ils ont tenu leurs yeux ouverts et re-noncé à leur petite sieste afin de ne perdre aucun des mou-vements oratoires de notre jeune ami. De mémoire d'homme cela ne s'était pas vu au Palais. Et vous ne voulez pas que je m'exalte à cette pensée et que je le poursuive jus-qu'au bout du monde de mes compliments et de mes félici-tations ? Quoique Melchior eût l'haleine très-longue et les poumons en état de fournir un service forcé, il avait parlé avec tant de pétulance et mis tant d'ardeur dans son geste, que, bon gré mal gré, il lui fallut prendre un peu de repos. D'ailleurs il avait dit ce qu'il voulait dire et produit l'effet qu'il se pro-posait de produire. C'était une diversion elle avait eu lieu. Marguerite paraissait respirer plus librement. Ludovic, sans prendre au pied de la lettre les extravagances de Melchior, n'avait pas été insensible à l'éloge ni fâché que la jeune fille l'eût entendu. De toute part, l'embarras du moment avait cessé, et les choses s'étaient arrangées pour ainsi dire d'elles-mêmes. Melchior profita de cette situation des esprits pour exécuter une savante retraite. - Maintenant, dit-il, encore une formalité, et je me sauve. Ludovic, vous savez tout je viens de mettre mon coeur à nu, vous avez pu lire dans mon âme comme si elle était de cristal. Ce que je vous demande, en retour, c'est un bon mouvement. Vous y refnserez-vous ? - Pourquoi m'y refuserais-je? répondit le jeune avocat. - A la bonne heure, reprit Melchior. Eh bien! mon cher, je n'en abuserai pas. Vous n'êtes pas démonstratif de votre naturel je résiste donc au désir violent que j'ai de vous presser sur ma poitrine mais votre main, au moins., votre main 1 - La voici, dit Ludovic. - Merci, grand homme, répondit Melchior, en s'emparant de cette main et abusant de la complaisance avec laquelle on la lui avait abandonnée, merci, vous dis-je, me voilà am-plement payé. Je'n'ai perdu ni mes pas ni mes paroles. Et vous, Mademoiselle, ajouta-t-il en s'adressant à Marguerite, il me reste encore un compte à régler avec vous. Me par-donnez-vous mon indiscrétion? | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 209 pour Ludovic, rien de semblable n'a eu lieu. Ces messieurs se sont mis en frais ils ont tenu leurs yeux ouverts et re-noncé à leur petite sieste afin de ne perdre aucun des mou-vements oratoires de notre jeune ami. De mémoire d'homme cela ne s'était pas vu au Palais. Et vous ne voulez pas que je m'exalte à cette pensée et que je le poursuive jus-qu'au bout du monde de mes compliments et de mes félici-tations ? Quoique Melchior eût l'haleine très-longue et les poumons en état de fournir un service forcé, il avait parlé avec tant de pétulance et mis tant d'ardeur dans son geste, que, bon gré mal gré, il lui fallut prendre un peu de repos. D'ailleurs il avait dit ce qu'il voulait dire et produit l'effet qu'il se pro-posait de produire. C'était une diversion elle avait eu lieu. Marguerite paraissait respirer plus librement. Ludovic, sans prendre au pied de la lettre les extravagances de Melchior, n'avait pas été insensible à l'éloge ni fâché que la jeune fille l'eût entendu. De toute part, l'embarras du moment avait cessé, et les choses s'étaient arrangées pour ainsi dire d'elles-mêmes. Melchior profita de cette situation des esprits pour exécuter une savante retraite. - Maintenant, dit-il, encore une formalité, et je me sauve. Ludovic, vous savez tout je viens de mettre mon coeur à nu, vous avez pu lire dans mon âme comme si elle était de cristal. Ce que je vous demande, en retour, c'est un bon mouvement. Vous y refnserez-vous ? - Pourquoi m'y refuserais-je@? répondit le jeune avocat. - A la bonne heure, reprit Melchior. Eh bien@! mon cher, je n'en abuserai pas. Vous n'êtes pas démonstratif de votre naturel je résiste donc au désir violent que j'ai de vous presser sur ma poitrine mais votre main, au moins., votre main 1 - La voici, dit Ludovic. - Merci, grand homme, répondit Melchior, en s'emparant de cette main et abusant de la complaisance avec laquelle on la lui avait abandonnée, merci, vous dis-je, me voilà am-plement payé. Je'n'ai perdu ni mes pas ni mes paroles. Et vous, Mademoiselle, ajouta-t-il en s'adressant à Marguerite, il me reste encore un compte à régler avec vous. Me par-donnez-vous mon indiscrétion? | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 209 pour Ludovic, rien de semblable n'a eu lieu. Ces messieurs se sont mis en frais ils ont tenu leurs yeux ouverts et re-noncé à leur petite sieste afin de ne perdre aucun des mou-vements oratoires de notre jeune ami. De mémoire d'homme cela ne s'était pas vu au Palais. Et vous ne voulez pas que je m'exalte à cette pensée et que je le poursuive jus-qu'au bout du monde de mes compliments et de mes félici-tations ? Quoique Melchior eût l'haleine très-longue et les poumons en état de fournir un service forcé, il avait parlé avec tant de pétulance et mis tant d'ardeur dans son geste, que, bon gré mal gré, il lui fallut prendre un peu de repos. D'ailleurs il avait dit ce qu'il voulait dire et produit l'effet qu'il se pro-posait de produire. C'était une diversion elle avait eu lieu. Marguerite paraissait respirer plus librement. Ludovic, sans prendre au pied de la lettre les extravagances de Melchior, n'avait pas été insensible à l'éloge ni fâché que la jeune fille l'eût entendu. De toute part, l'embarras du moment avait cessé, et les choses s'étaient arrangées pour ainsi dire d'elles-mêmes. Melchior profita de cette situation des esprits pour exécuter une savante retraite. -@Maintenant, dit-il, encore une formalité, et je me sauve. Ludovic, vous savez tout je viens de mettre mon coeur à nu, vous avez pu lire dans mon âme comme si elle était de cristal. Ce que je vous demande, en retour, c'est un bon mouvement. Vous y refuserez-vous ? -@Pourquoi m'y refuserais-je ? répondit le jeune avocat. -@A la bonne heure, reprit Melchior. Eh bien ! mon cher, je n'en abuserai pas. Vous n'êtes pas démonstratif de votre naturel je résiste donc au désir violent que j'ai de vous presser sur ma poitrine mais votre main, au moins@, votre main ! -@La voici, dit Ludovic. -@Merci, grand homme, répondit Melchior, en s'emparant de cette main et abusant de la complaisance avec laquelle on la lui avait abandonnée, merci, vous dis-je, me voilà am-plement payé. Je n'ai perdu ni mes pas ni mes paroles. Et vous, Mademoiselle, ajouta-t-il en s'adressant à Marguerite, il me reste encore un compte à régler avec vous. Me par-donnez-vous mon indiscrétion? | Marguerite paraissait respirer plus librement. | Marguerite paraissait respirer plus librement. | 0 | 0 | 0 |
895.txt | 1,858 | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 209 pour Ludovic, rien de semblable n'a eu lieu. Ces messieurs se sont mis en frais ils ont tenu leurs yeux ouverts et re-noncé à leur petite sieste afin de ne perdre aucun des mou-vements oratoires de notre jeune ami. De mémoire d'homme cela ne s'était pas vu au Palais. Et vous ne voulez pas que je m'exalte à cette pensée et que je le poursuive jus-qu'au bout du monde de mes compliments et de mes félici-tations ? Quoique Melchior eût l'haleine très-longue et les poumons en état de fournir un service forcé, il avait parlé avec tant de pétulance et mis tant d'ardeur dans son geste, que, bon gré mal gré, il lui fallut prendre un peu de repos. D'ailleurs il avait dit ce qu'il voulait dire et produit l'effet qu'il se pro-posait de produire. C'était une diversion elle avait eu lieu. Marguerite paraissait respirer plus librement. Ludovic, sans prendre au pied de la lettre les extravagances de Melchior, n'avait pas été insensible à l'éloge ni fâché que la jeune fille l'eût entendu. De toute part, l'embarras du moment avait cessé, et les choses s'étaient arrangées pour ainsi dire d'elles-mêmes. Melchior profita de cette situation des esprits pour exécuter une savante retraite. - Maintenant, dit-il, encore une formalité, et je me sauve. Ludovic, vous savez tout je viens de mettre mon coeur à nu, vous avez pu lire dans mon âme comme si elle était de cristal. Ce que je vous demande, en retour, c'est un bon mouvement. Vous y refnserez-vous ? - Pourquoi m'y refuserais-je? répondit le jeune avocat. - A la bonne heure, reprit Melchior. Eh bien! mon cher, je n'en abuserai pas. Vous n'êtes pas démonstratif de votre naturel je résiste donc au désir violent que j'ai de vous presser sur ma poitrine mais votre main, au moins., votre main 1 - La voici, dit Ludovic. - Merci, grand homme, répondit Melchior, en s'emparant de cette main et abusant de la complaisance avec laquelle on la lui avait abandonnée, merci, vous dis-je, me voilà am-plement payé. Je'n'ai perdu ni mes pas ni mes paroles. Et vous, Mademoiselle, ajouta-t-il en s'adressant à Marguerite, il me reste encore un compte à régler avec vous. Me par-donnez-vous mon indiscrétion? | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 209 pour Ludovic, rien de semblable n'a eu lieu. Ces messieurs se sont mis en frais ils ont tenu leurs yeux ouverts et re-noncé à leur petite sieste afin de ne perdre aucun des mou-vements oratoires de notre jeune ami. De mémoire d'homme cela ne s'était pas vu au Palais. Et vous ne voulez pas que je m'exalte à cette pensée et que je le poursuive jus-qu'au bout du monde de mes compliments et de mes félici-tations ? Quoique Melchior eût l'haleine très-longue et les poumons en état de fournir un service forcé, il avait parlé avec tant de pétulance et mis tant d'ardeur dans son geste, que, bon gré mal gré, il lui fallut prendre un peu de repos. D'ailleurs il avait dit ce qu'il voulait dire et produit l'effet qu'il se pro-posait de produire. C'était une diversion elle avait eu lieu. Marguerite paraissait respirer plus librement. Ludovic, sans prendre au pied de la lettre les extravagances de Melchior, n'avait pas été insensible à l'éloge ni fâché que la jeune fille l'eût entendu. De toute part, l'embarras du moment avait cessé, et les choses s'étaient arrangées pour ainsi dire d'elles-mêmes. Melchior profita de cette situation des esprits pour exécuter une savante retraite. - Maintenant, dit-il, encore une formalité, et je me sauve. Ludovic, vous savez tout je viens de mettre mon coeur à nu, vous avez pu lire dans mon âme comme si elle était de cristal. Ce que je vous demande, en retour, c'est un bon mouvement. Vous y refnserez-vous ? - Pourquoi m'y refuserais-je@? répondit le jeune avocat. - A la bonne heure, reprit Melchior. Eh bien@! mon cher, je n'en abuserai pas. Vous n'êtes pas démonstratif de votre naturel je résiste donc au désir violent que j'ai de vous presser sur ma poitrine mais votre main, au moins., votre main 1 - La voici, dit Ludovic. - Merci, grand homme, répondit Melchior, en s'emparant de cette main et abusant de la complaisance avec laquelle on la lui avait abandonnée, merci, vous dis-je, me voilà am-plement payé. Je'n'ai perdu ni mes pas ni mes paroles. Et vous, Mademoiselle, ajouta-t-il en s'adressant à Marguerite, il me reste encore un compte à régler avec vous. Me par-donnez-vous mon indiscrétion? | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 209 pour Ludovic, rien de semblable n'a eu lieu. Ces messieurs se sont mis en frais ils ont tenu leurs yeux ouverts et re-noncé à leur petite sieste afin de ne perdre aucun des mou-vements oratoires de notre jeune ami. De mémoire d'homme cela ne s'était pas vu au Palais. Et vous ne voulez pas que je m'exalte à cette pensée et que je le poursuive jus-qu'au bout du monde de mes compliments et de mes félici-tations ? Quoique Melchior eût l'haleine très-longue et les poumons en état de fournir un service forcé, il avait parlé avec tant de pétulance et mis tant d'ardeur dans son geste, que, bon gré mal gré, il lui fallut prendre un peu de repos. D'ailleurs il avait dit ce qu'il voulait dire et produit l'effet qu'il se pro-posait de produire. C'était une diversion elle avait eu lieu. Marguerite paraissait respirer plus librement. Ludovic, sans prendre au pied de la lettre les extravagances de Melchior, n'avait pas été insensible à l'éloge ni fâché que la jeune fille l'eût entendu. De toute part, l'embarras du moment avait cessé, et les choses s'étaient arrangées pour ainsi dire d'elles-mêmes. Melchior profita de cette situation des esprits pour exécuter une savante retraite. -@Maintenant, dit-il, encore une formalité, et je me sauve. Ludovic, vous savez tout je viens de mettre mon coeur à nu, vous avez pu lire dans mon âme comme si elle était de cristal. Ce que je vous demande, en retour, c'est un bon mouvement. Vous y refuserez-vous ? -@Pourquoi m'y refuserais-je ? répondit le jeune avocat. -@A la bonne heure, reprit Melchior. Eh bien ! mon cher, je n'en abuserai pas. Vous n'êtes pas démonstratif de votre naturel je résiste donc au désir violent que j'ai de vous presser sur ma poitrine mais votre main, au moins@, votre main ! -@La voici, dit Ludovic. -@Merci, grand homme, répondit Melchior, en s'emparant de cette main et abusant de la complaisance avec laquelle on la lui avait abandonnée, merci, vous dis-je, me voilà am-plement payé. Je n'ai perdu ni mes pas ni mes paroles. Et vous, Mademoiselle, ajouta-t-il en s'adressant à Marguerite, il me reste encore un compte à régler avec vous. Me par-donnez-vous mon indiscrétion? | Ludovic, sans prendre au pied de la lettre les extravagances de Melchior, n'avait pas été insensible à l'éloge ni fâché que la jeune fille l'eût entendu. | Ludovic, sans prendre au pied de la lettre les extravagances de Melchior, n'avait pas été insensible à l'éloge ni fâché que la jeune fille l'eût entendu. | 0 | 0 | 0 |
895.txt | 1,858 | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 209 pour Ludovic, rien de semblable n'a eu lieu. Ces messieurs se sont mis en frais ils ont tenu leurs yeux ouverts et re-noncé à leur petite sieste afin de ne perdre aucun des mou-vements oratoires de notre jeune ami. De mémoire d'homme cela ne s'était pas vu au Palais. Et vous ne voulez pas que je m'exalte à cette pensée et que je le poursuive jus-qu'au bout du monde de mes compliments et de mes félici-tations ? Quoique Melchior eût l'haleine très-longue et les poumons en état de fournir un service forcé, il avait parlé avec tant de pétulance et mis tant d'ardeur dans son geste, que, bon gré mal gré, il lui fallut prendre un peu de repos. D'ailleurs il avait dit ce qu'il voulait dire et produit l'effet qu'il se pro-posait de produire. C'était une diversion elle avait eu lieu. Marguerite paraissait respirer plus librement. Ludovic, sans prendre au pied de la lettre les extravagances de Melchior, n'avait pas été insensible à l'éloge ni fâché que la jeune fille l'eût entendu. De toute part, l'embarras du moment avait cessé, et les choses s'étaient arrangées pour ainsi dire d'elles-mêmes. Melchior profita de cette situation des esprits pour exécuter une savante retraite. - Maintenant, dit-il, encore une formalité, et je me sauve. Ludovic, vous savez tout je viens de mettre mon coeur à nu, vous avez pu lire dans mon âme comme si elle était de cristal. Ce que je vous demande, en retour, c'est un bon mouvement. Vous y refnserez-vous ? - Pourquoi m'y refuserais-je? répondit le jeune avocat. - A la bonne heure, reprit Melchior. Eh bien! mon cher, je n'en abuserai pas. Vous n'êtes pas démonstratif de votre naturel je résiste donc au désir violent que j'ai de vous presser sur ma poitrine mais votre main, au moins., votre main 1 - La voici, dit Ludovic. - Merci, grand homme, répondit Melchior, en s'emparant de cette main et abusant de la complaisance avec laquelle on la lui avait abandonnée, merci, vous dis-je, me voilà am-plement payé. Je'n'ai perdu ni mes pas ni mes paroles. Et vous, Mademoiselle, ajouta-t-il en s'adressant à Marguerite, il me reste encore un compte à régler avec vous. Me par-donnez-vous mon indiscrétion? | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 209 pour Ludovic, rien de semblable n'a eu lieu. Ces messieurs se sont mis en frais ils ont tenu leurs yeux ouverts et re-noncé à leur petite sieste afin de ne perdre aucun des mou-vements oratoires de notre jeune ami. De mémoire d'homme cela ne s'était pas vu au Palais. Et vous ne voulez pas que je m'exalte à cette pensée et que je le poursuive jus-qu'au bout du monde de mes compliments et de mes félici-tations ? Quoique Melchior eût l'haleine très-longue et les poumons en état de fournir un service forcé, il avait parlé avec tant de pétulance et mis tant d'ardeur dans son geste, que, bon gré mal gré, il lui fallut prendre un peu de repos. D'ailleurs il avait dit ce qu'il voulait dire et produit l'effet qu'il se pro-posait de produire. C'était une diversion elle avait eu lieu. Marguerite paraissait respirer plus librement. Ludovic, sans prendre au pied de la lettre les extravagances de Melchior, n'avait pas été insensible à l'éloge ni fâché que la jeune fille l'eût entendu. De toute part, l'embarras du moment avait cessé, et les choses s'étaient arrangées pour ainsi dire d'elles-mêmes. Melchior profita de cette situation des esprits pour exécuter une savante retraite. - Maintenant, dit-il, encore une formalité, et je me sauve. Ludovic, vous savez tout je viens de mettre mon coeur à nu, vous avez pu lire dans mon âme comme si elle était de cristal. Ce que je vous demande, en retour, c'est un bon mouvement. Vous y refnserez-vous ? - Pourquoi m'y refuserais-je@? répondit le jeune avocat. - A la bonne heure, reprit Melchior. Eh bien@! mon cher, je n'en abuserai pas. Vous n'êtes pas démonstratif de votre naturel je résiste donc au désir violent que j'ai de vous presser sur ma poitrine mais votre main, au moins., votre main 1 - La voici, dit Ludovic. - Merci, grand homme, répondit Melchior, en s'emparant de cette main et abusant de la complaisance avec laquelle on la lui avait abandonnée, merci, vous dis-je, me voilà am-plement payé. Je'n'ai perdu ni mes pas ni mes paroles. Et vous, Mademoiselle, ajouta-t-il en s'adressant à Marguerite, il me reste encore un compte à régler avec vous. Me par-donnez-vous mon indiscrétion? | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 209 pour Ludovic, rien de semblable n'a eu lieu. Ces messieurs se sont mis en frais ils ont tenu leurs yeux ouverts et re-noncé à leur petite sieste afin de ne perdre aucun des mou-vements oratoires de notre jeune ami. De mémoire d'homme cela ne s'était pas vu au Palais. Et vous ne voulez pas que je m'exalte à cette pensée et que je le poursuive jus-qu'au bout du monde de mes compliments et de mes félici-tations ? Quoique Melchior eût l'haleine très-longue et les poumons en état de fournir un service forcé, il avait parlé avec tant de pétulance et mis tant d'ardeur dans son geste, que, bon gré mal gré, il lui fallut prendre un peu de repos. D'ailleurs il avait dit ce qu'il voulait dire et produit l'effet qu'il se pro-posait de produire. C'était une diversion elle avait eu lieu. Marguerite paraissait respirer plus librement. Ludovic, sans prendre au pied de la lettre les extravagances de Melchior, n'avait pas été insensible à l'éloge ni fâché que la jeune fille l'eût entendu. De toute part, l'embarras du moment avait cessé, et les choses s'étaient arrangées pour ainsi dire d'elles-mêmes. Melchior profita de cette situation des esprits pour exécuter une savante retraite. -@Maintenant, dit-il, encore une formalité, et je me sauve. Ludovic, vous savez tout je viens de mettre mon coeur à nu, vous avez pu lire dans mon âme comme si elle était de cristal. Ce que je vous demande, en retour, c'est un bon mouvement. Vous y refuserez-vous ? -@Pourquoi m'y refuserais-je ? répondit le jeune avocat. -@A la bonne heure, reprit Melchior. Eh bien ! mon cher, je n'en abuserai pas. Vous n'êtes pas démonstratif de votre naturel je résiste donc au désir violent que j'ai de vous presser sur ma poitrine mais votre main, au moins@, votre main ! -@La voici, dit Ludovic. -@Merci, grand homme, répondit Melchior, en s'emparant de cette main et abusant de la complaisance avec laquelle on la lui avait abandonnée, merci, vous dis-je, me voilà am-plement payé. Je n'ai perdu ni mes pas ni mes paroles. Et vous, Mademoiselle, ajouta-t-il en s'adressant à Marguerite, il me reste encore un compte à régler avec vous. Me par-donnez-vous mon indiscrétion? | De toute part, l'embarras du moment avait cessé, et les choses s'étaient arrangées pour ainsi dire d'elles-mêmes. | De toute part, l'embarras du moment avait cessé, et les choses s'étaient arrangées pour ainsi dire d'elles-mêmes. | 0 | 0 | 0 |
895.txt | 1,858 | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 209 pour Ludovic, rien de semblable n'a eu lieu. Ces messieurs se sont mis en frais ils ont tenu leurs yeux ouverts et re-noncé à leur petite sieste afin de ne perdre aucun des mou-vements oratoires de notre jeune ami. De mémoire d'homme cela ne s'était pas vu au Palais. Et vous ne voulez pas que je m'exalte à cette pensée et que je le poursuive jus-qu'au bout du monde de mes compliments et de mes félici-tations ? Quoique Melchior eût l'haleine très-longue et les poumons en état de fournir un service forcé, il avait parlé avec tant de pétulance et mis tant d'ardeur dans son geste, que, bon gré mal gré, il lui fallut prendre un peu de repos. D'ailleurs il avait dit ce qu'il voulait dire et produit l'effet qu'il se pro-posait de produire. C'était une diversion elle avait eu lieu. Marguerite paraissait respirer plus librement. Ludovic, sans prendre au pied de la lettre les extravagances de Melchior, n'avait pas été insensible à l'éloge ni fâché que la jeune fille l'eût entendu. De toute part, l'embarras du moment avait cessé, et les choses s'étaient arrangées pour ainsi dire d'elles-mêmes. Melchior profita de cette situation des esprits pour exécuter une savante retraite. - Maintenant, dit-il, encore une formalité, et je me sauve. Ludovic, vous savez tout je viens de mettre mon coeur à nu, vous avez pu lire dans mon âme comme si elle était de cristal. Ce que je vous demande, en retour, c'est un bon mouvement. Vous y refnserez-vous ? - Pourquoi m'y refuserais-je? répondit le jeune avocat. - A la bonne heure, reprit Melchior. Eh bien! mon cher, je n'en abuserai pas. Vous n'êtes pas démonstratif de votre naturel je résiste donc au désir violent que j'ai de vous presser sur ma poitrine mais votre main, au moins., votre main 1 - La voici, dit Ludovic. - Merci, grand homme, répondit Melchior, en s'emparant de cette main et abusant de la complaisance avec laquelle on la lui avait abandonnée, merci, vous dis-je, me voilà am-plement payé. Je'n'ai perdu ni mes pas ni mes paroles. Et vous, Mademoiselle, ajouta-t-il en s'adressant à Marguerite, il me reste encore un compte à régler avec vous. Me par-donnez-vous mon indiscrétion? | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 209 pour Ludovic, rien de semblable n'a eu lieu. Ces messieurs se sont mis en frais ils ont tenu leurs yeux ouverts et re-noncé à leur petite sieste afin de ne perdre aucun des mou-vements oratoires de notre jeune ami. De mémoire d'homme cela ne s'était pas vu au Palais. Et vous ne voulez pas que je m'exalte à cette pensée et que je le poursuive jus-qu'au bout du monde de mes compliments et de mes félici-tations ? Quoique Melchior eût l'haleine très-longue et les poumons en état de fournir un service forcé, il avait parlé avec tant de pétulance et mis tant d'ardeur dans son geste, que, bon gré mal gré, il lui fallut prendre un peu de repos. D'ailleurs il avait dit ce qu'il voulait dire et produit l'effet qu'il se pro-posait de produire. C'était une diversion elle avait eu lieu. Marguerite paraissait respirer plus librement. Ludovic, sans prendre au pied de la lettre les extravagances de Melchior, n'avait pas été insensible à l'éloge ni fâché que la jeune fille l'eût entendu. De toute part, l'embarras du moment avait cessé, et les choses s'étaient arrangées pour ainsi dire d'elles-mêmes. Melchior profita de cette situation des esprits pour exécuter une savante retraite. - Maintenant, dit-il, encore une formalité, et je me sauve. Ludovic, vous savez tout je viens de mettre mon coeur à nu, vous avez pu lire dans mon âme comme si elle était de cristal. Ce que je vous demande, en retour, c'est un bon mouvement. Vous y refnserez-vous ? - Pourquoi m'y refuserais-je@? répondit le jeune avocat. - A la bonne heure, reprit Melchior. Eh bien@! mon cher, je n'en abuserai pas. Vous n'êtes pas démonstratif de votre naturel je résiste donc au désir violent que j'ai de vous presser sur ma poitrine mais votre main, au moins., votre main 1 - La voici, dit Ludovic. - Merci, grand homme, répondit Melchior, en s'emparant de cette main et abusant de la complaisance avec laquelle on la lui avait abandonnée, merci, vous dis-je, me voilà am-plement payé. Je'n'ai perdu ni mes pas ni mes paroles. Et vous, Mademoiselle, ajouta-t-il en s'adressant à Marguerite, il me reste encore un compte à régler avec vous. Me par-donnez-vous mon indiscrétion? | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 209 pour Ludovic, rien de semblable n'a eu lieu. Ces messieurs se sont mis en frais ils ont tenu leurs yeux ouverts et re-noncé à leur petite sieste afin de ne perdre aucun des mou-vements oratoires de notre jeune ami. De mémoire d'homme cela ne s'était pas vu au Palais. Et vous ne voulez pas que je m'exalte à cette pensée et que je le poursuive jus-qu'au bout du monde de mes compliments et de mes félici-tations ? Quoique Melchior eût l'haleine très-longue et les poumons en état de fournir un service forcé, il avait parlé avec tant de pétulance et mis tant d'ardeur dans son geste, que, bon gré mal gré, il lui fallut prendre un peu de repos. D'ailleurs il avait dit ce qu'il voulait dire et produit l'effet qu'il se pro-posait de produire. C'était une diversion elle avait eu lieu. Marguerite paraissait respirer plus librement. Ludovic, sans prendre au pied de la lettre les extravagances de Melchior, n'avait pas été insensible à l'éloge ni fâché que la jeune fille l'eût entendu. De toute part, l'embarras du moment avait cessé, et les choses s'étaient arrangées pour ainsi dire d'elles-mêmes. Melchior profita de cette situation des esprits pour exécuter une savante retraite. -@Maintenant, dit-il, encore une formalité, et je me sauve. Ludovic, vous savez tout je viens de mettre mon coeur à nu, vous avez pu lire dans mon âme comme si elle était de cristal. Ce que je vous demande, en retour, c'est un bon mouvement. Vous y refuserez-vous ? -@Pourquoi m'y refuserais-je ? répondit le jeune avocat. -@A la bonne heure, reprit Melchior. Eh bien ! mon cher, je n'en abuserai pas. Vous n'êtes pas démonstratif de votre naturel je résiste donc au désir violent que j'ai de vous presser sur ma poitrine mais votre main, au moins@, votre main ! -@La voici, dit Ludovic. -@Merci, grand homme, répondit Melchior, en s'emparant de cette main et abusant de la complaisance avec laquelle on la lui avait abandonnée, merci, vous dis-je, me voilà am-plement payé. Je n'ai perdu ni mes pas ni mes paroles. Et vous, Mademoiselle, ajouta-t-il en s'adressant à Marguerite, il me reste encore un compte à régler avec vous. Me par-donnez-vous mon indiscrétion? | Melchior profita de cette situation des esprits pour exécuter une savante retraite. | Melchior profita de cette situation des esprits pour exécuter une savante retraite. | 0 | 0 | 0 |
895.txt | 1,858 | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 209 pour Ludovic, rien de semblable n'a eu lieu. Ces messieurs se sont mis en frais ils ont tenu leurs yeux ouverts et re-noncé à leur petite sieste afin de ne perdre aucun des mou-vements oratoires de notre jeune ami. De mémoire d'homme cela ne s'était pas vu au Palais. Et vous ne voulez pas que je m'exalte à cette pensée et que je le poursuive jus-qu'au bout du monde de mes compliments et de mes félici-tations ? Quoique Melchior eût l'haleine très-longue et les poumons en état de fournir un service forcé, il avait parlé avec tant de pétulance et mis tant d'ardeur dans son geste, que, bon gré mal gré, il lui fallut prendre un peu de repos. D'ailleurs il avait dit ce qu'il voulait dire et produit l'effet qu'il se pro-posait de produire. C'était une diversion elle avait eu lieu. Marguerite paraissait respirer plus librement. Ludovic, sans prendre au pied de la lettre les extravagances de Melchior, n'avait pas été insensible à l'éloge ni fâché que la jeune fille l'eût entendu. De toute part, l'embarras du moment avait cessé, et les choses s'étaient arrangées pour ainsi dire d'elles-mêmes. Melchior profita de cette situation des esprits pour exécuter une savante retraite. - Maintenant, dit-il, encore une formalité, et je me sauve. Ludovic, vous savez tout je viens de mettre mon coeur à nu, vous avez pu lire dans mon âme comme si elle était de cristal. Ce que je vous demande, en retour, c'est un bon mouvement. Vous y refnserez-vous ? - Pourquoi m'y refuserais-je? répondit le jeune avocat. - A la bonne heure, reprit Melchior. Eh bien! mon cher, je n'en abuserai pas. Vous n'êtes pas démonstratif de votre naturel je résiste donc au désir violent que j'ai de vous presser sur ma poitrine mais votre main, au moins., votre main 1 - La voici, dit Ludovic. - Merci, grand homme, répondit Melchior, en s'emparant de cette main et abusant de la complaisance avec laquelle on la lui avait abandonnée, merci, vous dis-je, me voilà am-plement payé. Je'n'ai perdu ni mes pas ni mes paroles. Et vous, Mademoiselle, ajouta-t-il en s'adressant à Marguerite, il me reste encore un compte à régler avec vous. Me par-donnez-vous mon indiscrétion? | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 209 pour Ludovic, rien de semblable n'a eu lieu. Ces messieurs se sont mis en frais ils ont tenu leurs yeux ouverts et re-noncé à leur petite sieste afin de ne perdre aucun des mou-vements oratoires de notre jeune ami. De mémoire d'homme cela ne s'était pas vu au Palais. Et vous ne voulez pas que je m'exalte à cette pensée et que je le poursuive jus-qu'au bout du monde de mes compliments et de mes félici-tations ? Quoique Melchior eût l'haleine très-longue et les poumons en état de fournir un service forcé, il avait parlé avec tant de pétulance et mis tant d'ardeur dans son geste, que, bon gré mal gré, il lui fallut prendre un peu de repos. D'ailleurs il avait dit ce qu'il voulait dire et produit l'effet qu'il se pro-posait de produire. C'était une diversion elle avait eu lieu. Marguerite paraissait respirer plus librement. Ludovic, sans prendre au pied de la lettre les extravagances de Melchior, n'avait pas été insensible à l'éloge ni fâché que la jeune fille l'eût entendu. De toute part, l'embarras du moment avait cessé, et les choses s'étaient arrangées pour ainsi dire d'elles-mêmes. Melchior profita de cette situation des esprits pour exécuter une savante retraite. - Maintenant, dit-il, encore une formalité, et je me sauve. Ludovic, vous savez tout je viens de mettre mon coeur à nu, vous avez pu lire dans mon âme comme si elle était de cristal. Ce que je vous demande, en retour, c'est un bon mouvement. Vous y refnserez-vous ? - Pourquoi m'y refuserais-je@? répondit le jeune avocat. - A la bonne heure, reprit Melchior. Eh bien@! mon cher, je n'en abuserai pas. Vous n'êtes pas démonstratif de votre naturel je résiste donc au désir violent que j'ai de vous presser sur ma poitrine mais votre main, au moins., votre main 1 - La voici, dit Ludovic. - Merci, grand homme, répondit Melchior, en s'emparant de cette main et abusant de la complaisance avec laquelle on la lui avait abandonnée, merci, vous dis-je, me voilà am-plement payé. Je'n'ai perdu ni mes pas ni mes paroles. Et vous, Mademoiselle, ajouta-t-il en s'adressant à Marguerite, il me reste encore un compte à régler avec vous. Me par-donnez-vous mon indiscrétion? | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 209 pour Ludovic, rien de semblable n'a eu lieu. Ces messieurs se sont mis en frais ils ont tenu leurs yeux ouverts et re-noncé à leur petite sieste afin de ne perdre aucun des mou-vements oratoires de notre jeune ami. De mémoire d'homme cela ne s'était pas vu au Palais. Et vous ne voulez pas que je m'exalte à cette pensée et que je le poursuive jus-qu'au bout du monde de mes compliments et de mes félici-tations ? Quoique Melchior eût l'haleine très-longue et les poumons en état de fournir un service forcé, il avait parlé avec tant de pétulance et mis tant d'ardeur dans son geste, que, bon gré mal gré, il lui fallut prendre un peu de repos. D'ailleurs il avait dit ce qu'il voulait dire et produit l'effet qu'il se pro-posait de produire. C'était une diversion elle avait eu lieu. Marguerite paraissait respirer plus librement. Ludovic, sans prendre au pied de la lettre les extravagances de Melchior, n'avait pas été insensible à l'éloge ni fâché que la jeune fille l'eût entendu. De toute part, l'embarras du moment avait cessé, et les choses s'étaient arrangées pour ainsi dire d'elles-mêmes. Melchior profita de cette situation des esprits pour exécuter une savante retraite. -@Maintenant, dit-il, encore une formalité, et je me sauve. Ludovic, vous savez tout je viens de mettre mon coeur à nu, vous avez pu lire dans mon âme comme si elle était de cristal. Ce que je vous demande, en retour, c'est un bon mouvement. Vous y refuserez-vous ? -@Pourquoi m'y refuserais-je ? répondit le jeune avocat. -@A la bonne heure, reprit Melchior. Eh bien ! mon cher, je n'en abuserai pas. Vous n'êtes pas démonstratif de votre naturel je résiste donc au désir violent que j'ai de vous presser sur ma poitrine mais votre main, au moins@, votre main ! -@La voici, dit Ludovic. -@Merci, grand homme, répondit Melchior, en s'emparant de cette main et abusant de la complaisance avec laquelle on la lui avait abandonnée, merci, vous dis-je, me voilà am-plement payé. Je n'ai perdu ni mes pas ni mes paroles. Et vous, Mademoiselle, ajouta-t-il en s'adressant à Marguerite, il me reste encore un compte à régler avec vous. Me par-donnez-vous mon indiscrétion? | - Maintenant, dit-il, encore une formalité, et je me sauve. | -Maintenant, dit-il, encore une formalité, et je me sauve. | 1 | 0.017241 | 0.076923 |
895.txt | 1,858 | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 209 pour Ludovic, rien de semblable n'a eu lieu. Ces messieurs se sont mis en frais ils ont tenu leurs yeux ouverts et re-noncé à leur petite sieste afin de ne perdre aucun des mou-vements oratoires de notre jeune ami. De mémoire d'homme cela ne s'était pas vu au Palais. Et vous ne voulez pas que je m'exalte à cette pensée et que je le poursuive jus-qu'au bout du monde de mes compliments et de mes félici-tations ? Quoique Melchior eût l'haleine très-longue et les poumons en état de fournir un service forcé, il avait parlé avec tant de pétulance et mis tant d'ardeur dans son geste, que, bon gré mal gré, il lui fallut prendre un peu de repos. D'ailleurs il avait dit ce qu'il voulait dire et produit l'effet qu'il se pro-posait de produire. C'était une diversion elle avait eu lieu. Marguerite paraissait respirer plus librement. Ludovic, sans prendre au pied de la lettre les extravagances de Melchior, n'avait pas été insensible à l'éloge ni fâché que la jeune fille l'eût entendu. De toute part, l'embarras du moment avait cessé, et les choses s'étaient arrangées pour ainsi dire d'elles-mêmes. Melchior profita de cette situation des esprits pour exécuter une savante retraite. - Maintenant, dit-il, encore une formalité, et je me sauve. Ludovic, vous savez tout je viens de mettre mon coeur à nu, vous avez pu lire dans mon âme comme si elle était de cristal. Ce que je vous demande, en retour, c'est un bon mouvement. Vous y refnserez-vous ? - Pourquoi m'y refuserais-je? répondit le jeune avocat. - A la bonne heure, reprit Melchior. Eh bien! mon cher, je n'en abuserai pas. Vous n'êtes pas démonstratif de votre naturel je résiste donc au désir violent que j'ai de vous presser sur ma poitrine mais votre main, au moins., votre main 1 - La voici, dit Ludovic. - Merci, grand homme, répondit Melchior, en s'emparant de cette main et abusant de la complaisance avec laquelle on la lui avait abandonnée, merci, vous dis-je, me voilà am-plement payé. Je'n'ai perdu ni mes pas ni mes paroles. Et vous, Mademoiselle, ajouta-t-il en s'adressant à Marguerite, il me reste encore un compte à régler avec vous. Me par-donnez-vous mon indiscrétion? | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 209 pour Ludovic, rien de semblable n'a eu lieu. Ces messieurs se sont mis en frais ils ont tenu leurs yeux ouverts et re-noncé à leur petite sieste afin de ne perdre aucun des mou-vements oratoires de notre jeune ami. De mémoire d'homme cela ne s'était pas vu au Palais. Et vous ne voulez pas que je m'exalte à cette pensée et que je le poursuive jus-qu'au bout du monde de mes compliments et de mes félici-tations ? Quoique Melchior eût l'haleine très-longue et les poumons en état de fournir un service forcé, il avait parlé avec tant de pétulance et mis tant d'ardeur dans son geste, que, bon gré mal gré, il lui fallut prendre un peu de repos. D'ailleurs il avait dit ce qu'il voulait dire et produit l'effet qu'il se pro-posait de produire. C'était une diversion elle avait eu lieu. Marguerite paraissait respirer plus librement. Ludovic, sans prendre au pied de la lettre les extravagances de Melchior, n'avait pas été insensible à l'éloge ni fâché que la jeune fille l'eût entendu. De toute part, l'embarras du moment avait cessé, et les choses s'étaient arrangées pour ainsi dire d'elles-mêmes. Melchior profita de cette situation des esprits pour exécuter une savante retraite. - Maintenant, dit-il, encore une formalité, et je me sauve. Ludovic, vous savez tout je viens de mettre mon coeur à nu, vous avez pu lire dans mon âme comme si elle était de cristal. Ce que je vous demande, en retour, c'est un bon mouvement. Vous y refnserez-vous ? - Pourquoi m'y refuserais-je@? répondit le jeune avocat. - A la bonne heure, reprit Melchior. Eh bien@! mon cher, je n'en abuserai pas. Vous n'êtes pas démonstratif de votre naturel je résiste donc au désir violent que j'ai de vous presser sur ma poitrine mais votre main, au moins., votre main 1 - La voici, dit Ludovic. - Merci, grand homme, répondit Melchior, en s'emparant de cette main et abusant de la complaisance avec laquelle on la lui avait abandonnée, merci, vous dis-je, me voilà am-plement payé. Je'n'ai perdu ni mes pas ni mes paroles. Et vous, Mademoiselle, ajouta-t-il en s'adressant à Marguerite, il me reste encore un compte à régler avec vous. Me par-donnez-vous mon indiscrétion? | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 209 pour Ludovic, rien de semblable n'a eu lieu. Ces messieurs se sont mis en frais ils ont tenu leurs yeux ouverts et re-noncé à leur petite sieste afin de ne perdre aucun des mou-vements oratoires de notre jeune ami. De mémoire d'homme cela ne s'était pas vu au Palais. Et vous ne voulez pas que je m'exalte à cette pensée et que je le poursuive jus-qu'au bout du monde de mes compliments et de mes félici-tations ? Quoique Melchior eût l'haleine très-longue et les poumons en état de fournir un service forcé, il avait parlé avec tant de pétulance et mis tant d'ardeur dans son geste, que, bon gré mal gré, il lui fallut prendre un peu de repos. D'ailleurs il avait dit ce qu'il voulait dire et produit l'effet qu'il se pro-posait de produire. C'était une diversion elle avait eu lieu. Marguerite paraissait respirer plus librement. Ludovic, sans prendre au pied de la lettre les extravagances de Melchior, n'avait pas été insensible à l'éloge ni fâché que la jeune fille l'eût entendu. De toute part, l'embarras du moment avait cessé, et les choses s'étaient arrangées pour ainsi dire d'elles-mêmes. Melchior profita de cette situation des esprits pour exécuter une savante retraite. -@Maintenant, dit-il, encore une formalité, et je me sauve. Ludovic, vous savez tout je viens de mettre mon coeur à nu, vous avez pu lire dans mon âme comme si elle était de cristal. Ce que je vous demande, en retour, c'est un bon mouvement. Vous y refuserez-vous ? -@Pourquoi m'y refuserais-je ? répondit le jeune avocat. -@A la bonne heure, reprit Melchior. Eh bien ! mon cher, je n'en abuserai pas. Vous n'êtes pas démonstratif de votre naturel je résiste donc au désir violent que j'ai de vous presser sur ma poitrine mais votre main, au moins@, votre main ! -@La voici, dit Ludovic. -@Merci, grand homme, répondit Melchior, en s'emparant de cette main et abusant de la complaisance avec laquelle on la lui avait abandonnée, merci, vous dis-je, me voilà am-plement payé. Je n'ai perdu ni mes pas ni mes paroles. Et vous, Mademoiselle, ajouta-t-il en s'adressant à Marguerite, il me reste encore un compte à régler avec vous. Me par-donnez-vous mon indiscrétion? | Ludovic, vous savez tout je viens de mettre mon coeur à nu, vous avez pu lire dans mon âme comme si elle était de cristal. | Ludovic, vous savez tout je viens de mettre mon coeur à nu, vous avez pu lire dans mon âme comme si elle était de cristal. | 0 | 0 | 0 |
895.txt | 1,858 | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 209 pour Ludovic, rien de semblable n'a eu lieu. Ces messieurs se sont mis en frais ils ont tenu leurs yeux ouverts et re-noncé à leur petite sieste afin de ne perdre aucun des mou-vements oratoires de notre jeune ami. De mémoire d'homme cela ne s'était pas vu au Palais. Et vous ne voulez pas que je m'exalte à cette pensée et que je le poursuive jus-qu'au bout du monde de mes compliments et de mes félici-tations ? Quoique Melchior eût l'haleine très-longue et les poumons en état de fournir un service forcé, il avait parlé avec tant de pétulance et mis tant d'ardeur dans son geste, que, bon gré mal gré, il lui fallut prendre un peu de repos. D'ailleurs il avait dit ce qu'il voulait dire et produit l'effet qu'il se pro-posait de produire. C'était une diversion elle avait eu lieu. Marguerite paraissait respirer plus librement. Ludovic, sans prendre au pied de la lettre les extravagances de Melchior, n'avait pas été insensible à l'éloge ni fâché que la jeune fille l'eût entendu. De toute part, l'embarras du moment avait cessé, et les choses s'étaient arrangées pour ainsi dire d'elles-mêmes. Melchior profita de cette situation des esprits pour exécuter une savante retraite. - Maintenant, dit-il, encore une formalité, et je me sauve. Ludovic, vous savez tout je viens de mettre mon coeur à nu, vous avez pu lire dans mon âme comme si elle était de cristal. Ce que je vous demande, en retour, c'est un bon mouvement. Vous y refnserez-vous ? - Pourquoi m'y refuserais-je? répondit le jeune avocat. - A la bonne heure, reprit Melchior. Eh bien! mon cher, je n'en abuserai pas. Vous n'êtes pas démonstratif de votre naturel je résiste donc au désir violent que j'ai de vous presser sur ma poitrine mais votre main, au moins., votre main 1 - La voici, dit Ludovic. - Merci, grand homme, répondit Melchior, en s'emparant de cette main et abusant de la complaisance avec laquelle on la lui avait abandonnée, merci, vous dis-je, me voilà am-plement payé. Je'n'ai perdu ni mes pas ni mes paroles. Et vous, Mademoiselle, ajouta-t-il en s'adressant à Marguerite, il me reste encore un compte à régler avec vous. Me par-donnez-vous mon indiscrétion? | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 209 pour Ludovic, rien de semblable n'a eu lieu. Ces messieurs se sont mis en frais ils ont tenu leurs yeux ouverts et re-noncé à leur petite sieste afin de ne perdre aucun des mou-vements oratoires de notre jeune ami. De mémoire d'homme cela ne s'était pas vu au Palais. Et vous ne voulez pas que je m'exalte à cette pensée et que je le poursuive jus-qu'au bout du monde de mes compliments et de mes félici-tations ? Quoique Melchior eût l'haleine très-longue et les poumons en état de fournir un service forcé, il avait parlé avec tant de pétulance et mis tant d'ardeur dans son geste, que, bon gré mal gré, il lui fallut prendre un peu de repos. D'ailleurs il avait dit ce qu'il voulait dire et produit l'effet qu'il se pro-posait de produire. C'était une diversion elle avait eu lieu. Marguerite paraissait respirer plus librement. Ludovic, sans prendre au pied de la lettre les extravagances de Melchior, n'avait pas été insensible à l'éloge ni fâché que la jeune fille l'eût entendu. De toute part, l'embarras du moment avait cessé, et les choses s'étaient arrangées pour ainsi dire d'elles-mêmes. Melchior profita de cette situation des esprits pour exécuter une savante retraite. - Maintenant, dit-il, encore une formalité, et je me sauve. Ludovic, vous savez tout je viens de mettre mon coeur à nu, vous avez pu lire dans mon âme comme si elle était de cristal. Ce que je vous demande, en retour, c'est un bon mouvement. Vous y refnserez-vous ? - Pourquoi m'y refuserais-je@? répondit le jeune avocat. - A la bonne heure, reprit Melchior. Eh bien@! mon cher, je n'en abuserai pas. Vous n'êtes pas démonstratif de votre naturel je résiste donc au désir violent que j'ai de vous presser sur ma poitrine mais votre main, au moins., votre main 1 - La voici, dit Ludovic. - Merci, grand homme, répondit Melchior, en s'emparant de cette main et abusant de la complaisance avec laquelle on la lui avait abandonnée, merci, vous dis-je, me voilà am-plement payé. Je'n'ai perdu ni mes pas ni mes paroles. Et vous, Mademoiselle, ajouta-t-il en s'adressant à Marguerite, il me reste encore un compte à régler avec vous. Me par-donnez-vous mon indiscrétion? | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 209 pour Ludovic, rien de semblable n'a eu lieu. Ces messieurs se sont mis en frais ils ont tenu leurs yeux ouverts et re-noncé à leur petite sieste afin de ne perdre aucun des mou-vements oratoires de notre jeune ami. De mémoire d'homme cela ne s'était pas vu au Palais. Et vous ne voulez pas que je m'exalte à cette pensée et que je le poursuive jus-qu'au bout du monde de mes compliments et de mes félici-tations ? Quoique Melchior eût l'haleine très-longue et les poumons en état de fournir un service forcé, il avait parlé avec tant de pétulance et mis tant d'ardeur dans son geste, que, bon gré mal gré, il lui fallut prendre un peu de repos. D'ailleurs il avait dit ce qu'il voulait dire et produit l'effet qu'il se pro-posait de produire. C'était une diversion elle avait eu lieu. Marguerite paraissait respirer plus librement. Ludovic, sans prendre au pied de la lettre les extravagances de Melchior, n'avait pas été insensible à l'éloge ni fâché que la jeune fille l'eût entendu. De toute part, l'embarras du moment avait cessé, et les choses s'étaient arrangées pour ainsi dire d'elles-mêmes. Melchior profita de cette situation des esprits pour exécuter une savante retraite. -@Maintenant, dit-il, encore une formalité, et je me sauve. Ludovic, vous savez tout je viens de mettre mon coeur à nu, vous avez pu lire dans mon âme comme si elle était de cristal. Ce que je vous demande, en retour, c'est un bon mouvement. Vous y refuserez-vous ? -@Pourquoi m'y refuserais-je ? répondit le jeune avocat. -@A la bonne heure, reprit Melchior. Eh bien ! mon cher, je n'en abuserai pas. Vous n'êtes pas démonstratif de votre naturel je résiste donc au désir violent que j'ai de vous presser sur ma poitrine mais votre main, au moins@, votre main ! -@La voici, dit Ludovic. -@Merci, grand homme, répondit Melchior, en s'emparant de cette main et abusant de la complaisance avec laquelle on la lui avait abandonnée, merci, vous dis-je, me voilà am-plement payé. Je n'ai perdu ni mes pas ni mes paroles. Et vous, Mademoiselle, ajouta-t-il en s'adressant à Marguerite, il me reste encore un compte à régler avec vous. Me par-donnez-vous mon indiscrétion? | Ce que je vous demande, en retour, c'est un bon mouvement. | Ce que je vous demande, en retour, c'est un bon mouvement. | 0 | 0 | 0 |
895.txt | 1,858 | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 209 pour Ludovic, rien de semblable n'a eu lieu. Ces messieurs se sont mis en frais ils ont tenu leurs yeux ouverts et re-noncé à leur petite sieste afin de ne perdre aucun des mou-vements oratoires de notre jeune ami. De mémoire d'homme cela ne s'était pas vu au Palais. Et vous ne voulez pas que je m'exalte à cette pensée et que je le poursuive jus-qu'au bout du monde de mes compliments et de mes félici-tations ? Quoique Melchior eût l'haleine très-longue et les poumons en état de fournir un service forcé, il avait parlé avec tant de pétulance et mis tant d'ardeur dans son geste, que, bon gré mal gré, il lui fallut prendre un peu de repos. D'ailleurs il avait dit ce qu'il voulait dire et produit l'effet qu'il se pro-posait de produire. C'était une diversion elle avait eu lieu. Marguerite paraissait respirer plus librement. Ludovic, sans prendre au pied de la lettre les extravagances de Melchior, n'avait pas été insensible à l'éloge ni fâché que la jeune fille l'eût entendu. De toute part, l'embarras du moment avait cessé, et les choses s'étaient arrangées pour ainsi dire d'elles-mêmes. Melchior profita de cette situation des esprits pour exécuter une savante retraite. - Maintenant, dit-il, encore une formalité, et je me sauve. Ludovic, vous savez tout je viens de mettre mon coeur à nu, vous avez pu lire dans mon âme comme si elle était de cristal. Ce que je vous demande, en retour, c'est un bon mouvement. Vous y refnserez-vous ? - Pourquoi m'y refuserais-je? répondit le jeune avocat. - A la bonne heure, reprit Melchior. Eh bien! mon cher, je n'en abuserai pas. Vous n'êtes pas démonstratif de votre naturel je résiste donc au désir violent que j'ai de vous presser sur ma poitrine mais votre main, au moins., votre main 1 - La voici, dit Ludovic. - Merci, grand homme, répondit Melchior, en s'emparant de cette main et abusant de la complaisance avec laquelle on la lui avait abandonnée, merci, vous dis-je, me voilà am-plement payé. Je'n'ai perdu ni mes pas ni mes paroles. Et vous, Mademoiselle, ajouta-t-il en s'adressant à Marguerite, il me reste encore un compte à régler avec vous. Me par-donnez-vous mon indiscrétion? | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 209 pour Ludovic, rien de semblable n'a eu lieu. Ces messieurs se sont mis en frais ils ont tenu leurs yeux ouverts et re-noncé à leur petite sieste afin de ne perdre aucun des mou-vements oratoires de notre jeune ami. De mémoire d'homme cela ne s'était pas vu au Palais. Et vous ne voulez pas que je m'exalte à cette pensée et que je le poursuive jus-qu'au bout du monde de mes compliments et de mes félici-tations ? Quoique Melchior eût l'haleine très-longue et les poumons en état de fournir un service forcé, il avait parlé avec tant de pétulance et mis tant d'ardeur dans son geste, que, bon gré mal gré, il lui fallut prendre un peu de repos. D'ailleurs il avait dit ce qu'il voulait dire et produit l'effet qu'il se pro-posait de produire. C'était une diversion elle avait eu lieu. Marguerite paraissait respirer plus librement. Ludovic, sans prendre au pied de la lettre les extravagances de Melchior, n'avait pas été insensible à l'éloge ni fâché que la jeune fille l'eût entendu. De toute part, l'embarras du moment avait cessé, et les choses s'étaient arrangées pour ainsi dire d'elles-mêmes. Melchior profita de cette situation des esprits pour exécuter une savante retraite. - Maintenant, dit-il, encore une formalité, et je me sauve. Ludovic, vous savez tout je viens de mettre mon coeur à nu, vous avez pu lire dans mon âme comme si elle était de cristal. Ce que je vous demande, en retour, c'est un bon mouvement. Vous y refnserez-vous ? - Pourquoi m'y refuserais-je@? répondit le jeune avocat. - A la bonne heure, reprit Melchior. Eh bien@! mon cher, je n'en abuserai pas. Vous n'êtes pas démonstratif de votre naturel je résiste donc au désir violent que j'ai de vous presser sur ma poitrine mais votre main, au moins., votre main 1 - La voici, dit Ludovic. - Merci, grand homme, répondit Melchior, en s'emparant de cette main et abusant de la complaisance avec laquelle on la lui avait abandonnée, merci, vous dis-je, me voilà am-plement payé. Je'n'ai perdu ni mes pas ni mes paroles. Et vous, Mademoiselle, ajouta-t-il en s'adressant à Marguerite, il me reste encore un compte à régler avec vous. Me par-donnez-vous mon indiscrétion? | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 209 pour Ludovic, rien de semblable n'a eu lieu. Ces messieurs se sont mis en frais ils ont tenu leurs yeux ouverts et re-noncé à leur petite sieste afin de ne perdre aucun des mou-vements oratoires de notre jeune ami. De mémoire d'homme cela ne s'était pas vu au Palais. Et vous ne voulez pas que je m'exalte à cette pensée et que je le poursuive jus-qu'au bout du monde de mes compliments et de mes félici-tations ? Quoique Melchior eût l'haleine très-longue et les poumons en état de fournir un service forcé, il avait parlé avec tant de pétulance et mis tant d'ardeur dans son geste, que, bon gré mal gré, il lui fallut prendre un peu de repos. D'ailleurs il avait dit ce qu'il voulait dire et produit l'effet qu'il se pro-posait de produire. C'était une diversion elle avait eu lieu. Marguerite paraissait respirer plus librement. Ludovic, sans prendre au pied de la lettre les extravagances de Melchior, n'avait pas été insensible à l'éloge ni fâché que la jeune fille l'eût entendu. De toute part, l'embarras du moment avait cessé, et les choses s'étaient arrangées pour ainsi dire d'elles-mêmes. Melchior profita de cette situation des esprits pour exécuter une savante retraite. -@Maintenant, dit-il, encore une formalité, et je me sauve. Ludovic, vous savez tout je viens de mettre mon coeur à nu, vous avez pu lire dans mon âme comme si elle était de cristal. Ce que je vous demande, en retour, c'est un bon mouvement. Vous y refuserez-vous ? -@Pourquoi m'y refuserais-je ? répondit le jeune avocat. -@A la bonne heure, reprit Melchior. Eh bien ! mon cher, je n'en abuserai pas. Vous n'êtes pas démonstratif de votre naturel je résiste donc au désir violent que j'ai de vous presser sur ma poitrine mais votre main, au moins@, votre main ! -@La voici, dit Ludovic. -@Merci, grand homme, répondit Melchior, en s'emparant de cette main et abusant de la complaisance avec laquelle on la lui avait abandonnée, merci, vous dis-je, me voilà am-plement payé. Je n'ai perdu ni mes pas ni mes paroles. Et vous, Mademoiselle, ajouta-t-il en s'adressant à Marguerite, il me reste encore un compte à régler avec vous. Me par-donnez-vous mon indiscrétion? | Vous y refnserez-vous ? | Vous y refuserez-vous ? | 1 | 0.043478 | 0.25 |
895.txt | 1,858 | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 209 pour Ludovic, rien de semblable n'a eu lieu. Ces messieurs se sont mis en frais ils ont tenu leurs yeux ouverts et re-noncé à leur petite sieste afin de ne perdre aucun des mou-vements oratoires de notre jeune ami. De mémoire d'homme cela ne s'était pas vu au Palais. Et vous ne voulez pas que je m'exalte à cette pensée et que je le poursuive jus-qu'au bout du monde de mes compliments et de mes félici-tations ? Quoique Melchior eût l'haleine très-longue et les poumons en état de fournir un service forcé, il avait parlé avec tant de pétulance et mis tant d'ardeur dans son geste, que, bon gré mal gré, il lui fallut prendre un peu de repos. D'ailleurs il avait dit ce qu'il voulait dire et produit l'effet qu'il se pro-posait de produire. C'était une diversion elle avait eu lieu. Marguerite paraissait respirer plus librement. Ludovic, sans prendre au pied de la lettre les extravagances de Melchior, n'avait pas été insensible à l'éloge ni fâché que la jeune fille l'eût entendu. De toute part, l'embarras du moment avait cessé, et les choses s'étaient arrangées pour ainsi dire d'elles-mêmes. Melchior profita de cette situation des esprits pour exécuter une savante retraite. - Maintenant, dit-il, encore une formalité, et je me sauve. Ludovic, vous savez tout je viens de mettre mon coeur à nu, vous avez pu lire dans mon âme comme si elle était de cristal. Ce que je vous demande, en retour, c'est un bon mouvement. Vous y refnserez-vous ? - Pourquoi m'y refuserais-je? répondit le jeune avocat. - A la bonne heure, reprit Melchior. Eh bien! mon cher, je n'en abuserai pas. 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Et vous ne voulez pas que je m'exalte à cette pensée et que je le poursuive jus-qu'au bout du monde de mes compliments et de mes félici-tations ? Quoique Melchior eût l'haleine très-longue et les poumons en état de fournir un service forcé, il avait parlé avec tant de pétulance et mis tant d'ardeur dans son geste, que, bon gré mal gré, il lui fallut prendre un peu de repos. D'ailleurs il avait dit ce qu'il voulait dire et produit l'effet qu'il se pro-posait de produire. C'était une diversion elle avait eu lieu. Marguerite paraissait respirer plus librement. Ludovic, sans prendre au pied de la lettre les extravagances de Melchior, n'avait pas été insensible à l'éloge ni fâché que la jeune fille l'eût entendu. De toute part, l'embarras du moment avait cessé, et les choses s'étaient arrangées pour ainsi dire d'elles-mêmes. Melchior profita de cette situation des esprits pour exécuter une savante retraite. - Maintenant, dit-il, encore une formalité, et je me sauve. Ludovic, vous savez tout je viens de mettre mon coeur à nu, vous avez pu lire dans mon âme comme si elle était de cristal. Ce que je vous demande, en retour, c'est un bon mouvement. Vous y refnserez-vous ? - Pourquoi m'y refuserais-je@? répondit le jeune avocat. - A la bonne heure, reprit Melchior. Eh bien@! mon cher, je n'en abuserai pas. Vous n'êtes pas démonstratif de votre naturel je résiste donc au désir violent que j'ai de vous presser sur ma poitrine mais votre main, au moins., votre main 1 - La voici, dit Ludovic. - Merci, grand homme, répondit Melchior, en s'emparant de cette main et abusant de la complaisance avec laquelle on la lui avait abandonnée, merci, vous dis-je, me voilà am-plement payé. Je'n'ai perdu ni mes pas ni mes paroles. Et vous, Mademoiselle, ajouta-t-il en s'adressant à Marguerite, il me reste encore un compte à régler avec vous. Me par-donnez-vous mon indiscrétion? | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 209 pour Ludovic, rien de semblable n'a eu lieu. Ces messieurs se sont mis en frais ils ont tenu leurs yeux ouverts et re-noncé à leur petite sieste afin de ne perdre aucun des mou-vements oratoires de notre jeune ami. De mémoire d'homme cela ne s'était pas vu au Palais. Et vous ne voulez pas que je m'exalte à cette pensée et que je le poursuive jus-qu'au bout du monde de mes compliments et de mes félici-tations ? Quoique Melchior eût l'haleine très-longue et les poumons en état de fournir un service forcé, il avait parlé avec tant de pétulance et mis tant d'ardeur dans son geste, que, bon gré mal gré, il lui fallut prendre un peu de repos. D'ailleurs il avait dit ce qu'il voulait dire et produit l'effet qu'il se pro-posait de produire. C'était une diversion elle avait eu lieu. Marguerite paraissait respirer plus librement. Ludovic, sans prendre au pied de la lettre les extravagances de Melchior, n'avait pas été insensible à l'éloge ni fâché que la jeune fille l'eût entendu. De toute part, l'embarras du moment avait cessé, et les choses s'étaient arrangées pour ainsi dire d'elles-mêmes. Melchior profita de cette situation des esprits pour exécuter une savante retraite. -@Maintenant, dit-il, encore une formalité, et je me sauve. Ludovic, vous savez tout je viens de mettre mon coeur à nu, vous avez pu lire dans mon âme comme si elle était de cristal. Ce que je vous demande, en retour, c'est un bon mouvement. Vous y refuserez-vous ? -@Pourquoi m'y refuserais-je ? répondit le jeune avocat. -@A la bonne heure, reprit Melchior. Eh bien ! mon cher, je n'en abuserai pas. Vous n'êtes pas démonstratif de votre naturel je résiste donc au désir violent que j'ai de vous presser sur ma poitrine mais votre main, au moins@, votre main ! -@La voici, dit Ludovic. -@Merci, grand homme, répondit Melchior, en s'emparant de cette main et abusant de la complaisance avec laquelle on la lui avait abandonnée, merci, vous dis-je, me voilà am-plement payé. Je n'ai perdu ni mes pas ni mes paroles. Et vous, Mademoiselle, ajouta-t-il en s'adressant à Marguerite, il me reste encore un compte à régler avec vous. Me par-donnez-vous mon indiscrétion? | - Pourquoi m'y refuserais-je? | -Pourquoi m'y refuserais-je ? | 2 | 0.068966 | 0.166667 |
895.txt | 1,858 | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 209 pour Ludovic, rien de semblable n'a eu lieu. Ces messieurs se sont mis en frais ils ont tenu leurs yeux ouverts et re-noncé à leur petite sieste afin de ne perdre aucun des mou-vements oratoires de notre jeune ami. De mémoire d'homme cela ne s'était pas vu au Palais. Et vous ne voulez pas que je m'exalte à cette pensée et que je le poursuive jus-qu'au bout du monde de mes compliments et de mes félici-tations ? Quoique Melchior eût l'haleine très-longue et les poumons en état de fournir un service forcé, il avait parlé avec tant de pétulance et mis tant d'ardeur dans son geste, que, bon gré mal gré, il lui fallut prendre un peu de repos. D'ailleurs il avait dit ce qu'il voulait dire et produit l'effet qu'il se pro-posait de produire. C'était une diversion elle avait eu lieu. Marguerite paraissait respirer plus librement. Ludovic, sans prendre au pied de la lettre les extravagances de Melchior, n'avait pas été insensible à l'éloge ni fâché que la jeune fille l'eût entendu. De toute part, l'embarras du moment avait cessé, et les choses s'étaient arrangées pour ainsi dire d'elles-mêmes. Melchior profita de cette situation des esprits pour exécuter une savante retraite. - Maintenant, dit-il, encore une formalité, et je me sauve. Ludovic, vous savez tout je viens de mettre mon coeur à nu, vous avez pu lire dans mon âme comme si elle était de cristal. Ce que je vous demande, en retour, c'est un bon mouvement. Vous y refnserez-vous ? - Pourquoi m'y refuserais-je? répondit le jeune avocat. - A la bonne heure, reprit Melchior. Eh bien! mon cher, je n'en abuserai pas. Vous n'êtes pas démonstratif de votre naturel je résiste donc au désir violent que j'ai de vous presser sur ma poitrine mais votre main, au moins., votre main 1 - La voici, dit Ludovic. - Merci, grand homme, répondit Melchior, en s'emparant de cette main et abusant de la complaisance avec laquelle on la lui avait abandonnée, merci, vous dis-je, me voilà am-plement payé. Je'n'ai perdu ni mes pas ni mes paroles. Et vous, Mademoiselle, ajouta-t-il en s'adressant à Marguerite, il me reste encore un compte à régler avec vous. Me par-donnez-vous mon indiscrétion? | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 209 pour Ludovic, rien de semblable n'a eu lieu. Ces messieurs se sont mis en frais ils ont tenu leurs yeux ouverts et re-noncé à leur petite sieste afin de ne perdre aucun des mou-vements oratoires de notre jeune ami. De mémoire d'homme cela ne s'était pas vu au Palais. Et vous ne voulez pas que je m'exalte à cette pensée et que je le poursuive jus-qu'au bout du monde de mes compliments et de mes félici-tations ? Quoique Melchior eût l'haleine très-longue et les poumons en état de fournir un service forcé, il avait parlé avec tant de pétulance et mis tant d'ardeur dans son geste, que, bon gré mal gré, il lui fallut prendre un peu de repos. D'ailleurs il avait dit ce qu'il voulait dire et produit l'effet qu'il se pro-posait de produire. C'était une diversion elle avait eu lieu. Marguerite paraissait respirer plus librement. Ludovic, sans prendre au pied de la lettre les extravagances de Melchior, n'avait pas été insensible à l'éloge ni fâché que la jeune fille l'eût entendu. De toute part, l'embarras du moment avait cessé, et les choses s'étaient arrangées pour ainsi dire d'elles-mêmes. Melchior profita de cette situation des esprits pour exécuter une savante retraite. - Maintenant, dit-il, encore une formalité, et je me sauve. Ludovic, vous savez tout je viens de mettre mon coeur à nu, vous avez pu lire dans mon âme comme si elle était de cristal. Ce que je vous demande, en retour, c'est un bon mouvement. Vous y refnserez-vous ? - Pourquoi m'y refuserais-je@? répondit le jeune avocat. - A la bonne heure, reprit Melchior. Eh bien@! mon cher, je n'en abuserai pas. Vous n'êtes pas démonstratif de votre naturel je résiste donc au désir violent que j'ai de vous presser sur ma poitrine mais votre main, au moins., votre main 1 - La voici, dit Ludovic. - Merci, grand homme, répondit Melchior, en s'emparant de cette main et abusant de la complaisance avec laquelle on la lui avait abandonnée, merci, vous dis-je, me voilà am-plement payé. Je'n'ai perdu ni mes pas ni mes paroles. Et vous, Mademoiselle, ajouta-t-il en s'adressant à Marguerite, il me reste encore un compte à régler avec vous. Me par-donnez-vous mon indiscrétion? | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 209 pour Ludovic, rien de semblable n'a eu lieu. Ces messieurs se sont mis en frais ils ont tenu leurs yeux ouverts et re-noncé à leur petite sieste afin de ne perdre aucun des mou-vements oratoires de notre jeune ami. De mémoire d'homme cela ne s'était pas vu au Palais. Et vous ne voulez pas que je m'exalte à cette pensée et que je le poursuive jus-qu'au bout du monde de mes compliments et de mes félici-tations ? Quoique Melchior eût l'haleine très-longue et les poumons en état de fournir un service forcé, il avait parlé avec tant de pétulance et mis tant d'ardeur dans son geste, que, bon gré mal gré, il lui fallut prendre un peu de repos. D'ailleurs il avait dit ce qu'il voulait dire et produit l'effet qu'il se pro-posait de produire. C'était une diversion elle avait eu lieu. Marguerite paraissait respirer plus librement. Ludovic, sans prendre au pied de la lettre les extravagances de Melchior, n'avait pas été insensible à l'éloge ni fâché que la jeune fille l'eût entendu. De toute part, l'embarras du moment avait cessé, et les choses s'étaient arrangées pour ainsi dire d'elles-mêmes. Melchior profita de cette situation des esprits pour exécuter une savante retraite. -@Maintenant, dit-il, encore une formalité, et je me sauve. Ludovic, vous savez tout je viens de mettre mon coeur à nu, vous avez pu lire dans mon âme comme si elle était de cristal. Ce que je vous demande, en retour, c'est un bon mouvement. Vous y refuserez-vous ? -@Pourquoi m'y refuserais-je ? répondit le jeune avocat. -@A la bonne heure, reprit Melchior. Eh bien ! mon cher, je n'en abuserai pas. Vous n'êtes pas démonstratif de votre naturel je résiste donc au désir violent que j'ai de vous presser sur ma poitrine mais votre main, au moins@, votre main ! -@La voici, dit Ludovic. -@Merci, grand homme, répondit Melchior, en s'emparant de cette main et abusant de la complaisance avec laquelle on la lui avait abandonnée, merci, vous dis-je, me voilà am-plement payé. Je n'ai perdu ni mes pas ni mes paroles. Et vous, Mademoiselle, ajouta-t-il en s'adressant à Marguerite, il me reste encore un compte à régler avec vous. Me par-donnez-vous mon indiscrétion? | répondit le jeune avocat. | répondit le jeune avocat. | 0 | 0 | 0 |
895.txt | 1,858 | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 209 pour Ludovic, rien de semblable n'a eu lieu. Ces messieurs se sont mis en frais ils ont tenu leurs yeux ouverts et re-noncé à leur petite sieste afin de ne perdre aucun des mou-vements oratoires de notre jeune ami. De mémoire d'homme cela ne s'était pas vu au Palais. Et vous ne voulez pas que je m'exalte à cette pensée et que je le poursuive jus-qu'au bout du monde de mes compliments et de mes félici-tations ? Quoique Melchior eût l'haleine très-longue et les poumons en état de fournir un service forcé, il avait parlé avec tant de pétulance et mis tant d'ardeur dans son geste, que, bon gré mal gré, il lui fallut prendre un peu de repos. D'ailleurs il avait dit ce qu'il voulait dire et produit l'effet qu'il se pro-posait de produire. C'était une diversion elle avait eu lieu. Marguerite paraissait respirer plus librement. Ludovic, sans prendre au pied de la lettre les extravagances de Melchior, n'avait pas été insensible à l'éloge ni fâché que la jeune fille l'eût entendu. De toute part, l'embarras du moment avait cessé, et les choses s'étaient arrangées pour ainsi dire d'elles-mêmes. Melchior profita de cette situation des esprits pour exécuter une savante retraite. - Maintenant, dit-il, encore une formalité, et je me sauve. Ludovic, vous savez tout je viens de mettre mon coeur à nu, vous avez pu lire dans mon âme comme si elle était de cristal. Ce que je vous demande, en retour, c'est un bon mouvement. Vous y refnserez-vous ? - Pourquoi m'y refuserais-je? répondit le jeune avocat. - A la bonne heure, reprit Melchior. Eh bien! mon cher, je n'en abuserai pas. Vous n'êtes pas démonstratif de votre naturel je résiste donc au désir violent que j'ai de vous presser sur ma poitrine mais votre main, au moins., votre main 1 - La voici, dit Ludovic. - Merci, grand homme, répondit Melchior, en s'emparant de cette main et abusant de la complaisance avec laquelle on la lui avait abandonnée, merci, vous dis-je, me voilà am-plement payé. Je'n'ai perdu ni mes pas ni mes paroles. Et vous, Mademoiselle, ajouta-t-il en s'adressant à Marguerite, il me reste encore un compte à régler avec vous. Me par-donnez-vous mon indiscrétion? | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 209 pour Ludovic, rien de semblable n'a eu lieu. Ces messieurs se sont mis en frais ils ont tenu leurs yeux ouverts et re-noncé à leur petite sieste afin de ne perdre aucun des mou-vements oratoires de notre jeune ami. De mémoire d'homme cela ne s'était pas vu au Palais. Et vous ne voulez pas que je m'exalte à cette pensée et que je le poursuive jus-qu'au bout du monde de mes compliments et de mes félici-tations ? Quoique Melchior eût l'haleine très-longue et les poumons en état de fournir un service forcé, il avait parlé avec tant de pétulance et mis tant d'ardeur dans son geste, que, bon gré mal gré, il lui fallut prendre un peu de repos. D'ailleurs il avait dit ce qu'il voulait dire et produit l'effet qu'il se pro-posait de produire. C'était une diversion elle avait eu lieu. Marguerite paraissait respirer plus librement. Ludovic, sans prendre au pied de la lettre les extravagances de Melchior, n'avait pas été insensible à l'éloge ni fâché que la jeune fille l'eût entendu. De toute part, l'embarras du moment avait cessé, et les choses s'étaient arrangées pour ainsi dire d'elles-mêmes. Melchior profita de cette situation des esprits pour exécuter une savante retraite. - Maintenant, dit-il, encore une formalité, et je me sauve. Ludovic, vous savez tout je viens de mettre mon coeur à nu, vous avez pu lire dans mon âme comme si elle était de cristal. Ce que je vous demande, en retour, c'est un bon mouvement. Vous y refnserez-vous ? - Pourquoi m'y refuserais-je@? répondit le jeune avocat. - A la bonne heure, reprit Melchior. Eh bien@! mon cher, je n'en abuserai pas. Vous n'êtes pas démonstratif de votre naturel je résiste donc au désir violent que j'ai de vous presser sur ma poitrine mais votre main, au moins., votre main 1 - La voici, dit Ludovic. - Merci, grand homme, répondit Melchior, en s'emparant de cette main et abusant de la complaisance avec laquelle on la lui avait abandonnée, merci, vous dis-je, me voilà am-plement payé. Je'n'ai perdu ni mes pas ni mes paroles. Et vous, Mademoiselle, ajouta-t-il en s'adressant à Marguerite, il me reste encore un compte à régler avec vous. Me par-donnez-vous mon indiscrétion? | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 209 pour Ludovic, rien de semblable n'a eu lieu. Ces messieurs se sont mis en frais ils ont tenu leurs yeux ouverts et re-noncé à leur petite sieste afin de ne perdre aucun des mou-vements oratoires de notre jeune ami. De mémoire d'homme cela ne s'était pas vu au Palais. Et vous ne voulez pas que je m'exalte à cette pensée et que je le poursuive jus-qu'au bout du monde de mes compliments et de mes félici-tations ? Quoique Melchior eût l'haleine très-longue et les poumons en état de fournir un service forcé, il avait parlé avec tant de pétulance et mis tant d'ardeur dans son geste, que, bon gré mal gré, il lui fallut prendre un peu de repos. D'ailleurs il avait dit ce qu'il voulait dire et produit l'effet qu'il se pro-posait de produire. C'était une diversion elle avait eu lieu. Marguerite paraissait respirer plus librement. Ludovic, sans prendre au pied de la lettre les extravagances de Melchior, n'avait pas été insensible à l'éloge ni fâché que la jeune fille l'eût entendu. De toute part, l'embarras du moment avait cessé, et les choses s'étaient arrangées pour ainsi dire d'elles-mêmes. Melchior profita de cette situation des esprits pour exécuter une savante retraite. -@Maintenant, dit-il, encore une formalité, et je me sauve. Ludovic, vous savez tout je viens de mettre mon coeur à nu, vous avez pu lire dans mon âme comme si elle était de cristal. Ce que je vous demande, en retour, c'est un bon mouvement. Vous y refuserez-vous ? -@Pourquoi m'y refuserais-je ? répondit le jeune avocat. -@A la bonne heure, reprit Melchior. Eh bien ! mon cher, je n'en abuserai pas. Vous n'êtes pas démonstratif de votre naturel je résiste donc au désir violent que j'ai de vous presser sur ma poitrine mais votre main, au moins@, votre main ! -@La voici, dit Ludovic. -@Merci, grand homme, répondit Melchior, en s'emparant de cette main et abusant de la complaisance avec laquelle on la lui avait abandonnée, merci, vous dis-je, me voilà am-plement payé. Je n'ai perdu ni mes pas ni mes paroles. Et vous, Mademoiselle, ajouta-t-il en s'adressant à Marguerite, il me reste encore un compte à régler avec vous. Me par-donnez-vous mon indiscrétion? | - A la bonne heure, reprit Melchior. | -A la bonne heure, reprit Melchior. | 1 | 0.028571 | 0.125 |
895.txt | 1,858 | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 209 pour Ludovic, rien de semblable n'a eu lieu. Ces messieurs se sont mis en frais ils ont tenu leurs yeux ouverts et re-noncé à leur petite sieste afin de ne perdre aucun des mou-vements oratoires de notre jeune ami. De mémoire d'homme cela ne s'était pas vu au Palais. Et vous ne voulez pas que je m'exalte à cette pensée et que je le poursuive jus-qu'au bout du monde de mes compliments et de mes félici-tations ? Quoique Melchior eût l'haleine très-longue et les poumons en état de fournir un service forcé, il avait parlé avec tant de pétulance et mis tant d'ardeur dans son geste, que, bon gré mal gré, il lui fallut prendre un peu de repos. D'ailleurs il avait dit ce qu'il voulait dire et produit l'effet qu'il se pro-posait de produire. C'était une diversion elle avait eu lieu. Marguerite paraissait respirer plus librement. Ludovic, sans prendre au pied de la lettre les extravagances de Melchior, n'avait pas été insensible à l'éloge ni fâché que la jeune fille l'eût entendu. De toute part, l'embarras du moment avait cessé, et les choses s'étaient arrangées pour ainsi dire d'elles-mêmes. Melchior profita de cette situation des esprits pour exécuter une savante retraite. - Maintenant, dit-il, encore une formalité, et je me sauve. Ludovic, vous savez tout je viens de mettre mon coeur à nu, vous avez pu lire dans mon âme comme si elle était de cristal. Ce que je vous demande, en retour, c'est un bon mouvement. Vous y refnserez-vous ? - Pourquoi m'y refuserais-je? répondit le jeune avocat. - A la bonne heure, reprit Melchior. Eh bien! mon cher, je n'en abuserai pas. Vous n'êtes pas démonstratif de votre naturel je résiste donc au désir violent que j'ai de vous presser sur ma poitrine mais votre main, au moins., votre main 1 - La voici, dit Ludovic. - Merci, grand homme, répondit Melchior, en s'emparant de cette main et abusant de la complaisance avec laquelle on la lui avait abandonnée, merci, vous dis-je, me voilà am-plement payé. Je'n'ai perdu ni mes pas ni mes paroles. Et vous, Mademoiselle, ajouta-t-il en s'adressant à Marguerite, il me reste encore un compte à régler avec vous. Me par-donnez-vous mon indiscrétion? | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 209 pour Ludovic, rien de semblable n'a eu lieu. Ces messieurs se sont mis en frais ils ont tenu leurs yeux ouverts et re-noncé à leur petite sieste afin de ne perdre aucun des mou-vements oratoires de notre jeune ami. De mémoire d'homme cela ne s'était pas vu au Palais. Et vous ne voulez pas que je m'exalte à cette pensée et que je le poursuive jus-qu'au bout du monde de mes compliments et de mes félici-tations ? Quoique Melchior eût l'haleine très-longue et les poumons en état de fournir un service forcé, il avait parlé avec tant de pétulance et mis tant d'ardeur dans son geste, que, bon gré mal gré, il lui fallut prendre un peu de repos. D'ailleurs il avait dit ce qu'il voulait dire et produit l'effet qu'il se pro-posait de produire. C'était une diversion elle avait eu lieu. Marguerite paraissait respirer plus librement. Ludovic, sans prendre au pied de la lettre les extravagances de Melchior, n'avait pas été insensible à l'éloge ni fâché que la jeune fille l'eût entendu. De toute part, l'embarras du moment avait cessé, et les choses s'étaient arrangées pour ainsi dire d'elles-mêmes. Melchior profita de cette situation des esprits pour exécuter une savante retraite. - Maintenant, dit-il, encore une formalité, et je me sauve. Ludovic, vous savez tout je viens de mettre mon coeur à nu, vous avez pu lire dans mon âme comme si elle était de cristal. Ce que je vous demande, en retour, c'est un bon mouvement. Vous y refnserez-vous ? - Pourquoi m'y refuserais-je@? répondit le jeune avocat. - A la bonne heure, reprit Melchior. Eh bien@! mon cher, je n'en abuserai pas. Vous n'êtes pas démonstratif de votre naturel je résiste donc au désir violent que j'ai de vous presser sur ma poitrine mais votre main, au moins., votre main 1 - La voici, dit Ludovic. - Merci, grand homme, répondit Melchior, en s'emparant de cette main et abusant de la complaisance avec laquelle on la lui avait abandonnée, merci, vous dis-je, me voilà am-plement payé. Je'n'ai perdu ni mes pas ni mes paroles. Et vous, Mademoiselle, ajouta-t-il en s'adressant à Marguerite, il me reste encore un compte à régler avec vous. Me par-donnez-vous mon indiscrétion? | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 209 pour Ludovic, rien de semblable n'a eu lieu. Ces messieurs se sont mis en frais ils ont tenu leurs yeux ouverts et re-noncé à leur petite sieste afin de ne perdre aucun des mou-vements oratoires de notre jeune ami. De mémoire d'homme cela ne s'était pas vu au Palais. Et vous ne voulez pas que je m'exalte à cette pensée et que je le poursuive jus-qu'au bout du monde de mes compliments et de mes félici-tations ? Quoique Melchior eût l'haleine très-longue et les poumons en état de fournir un service forcé, il avait parlé avec tant de pétulance et mis tant d'ardeur dans son geste, que, bon gré mal gré, il lui fallut prendre un peu de repos. D'ailleurs il avait dit ce qu'il voulait dire et produit l'effet qu'il se pro-posait de produire. C'était une diversion elle avait eu lieu. Marguerite paraissait respirer plus librement. Ludovic, sans prendre au pied de la lettre les extravagances de Melchior, n'avait pas été insensible à l'éloge ni fâché que la jeune fille l'eût entendu. De toute part, l'embarras du moment avait cessé, et les choses s'étaient arrangées pour ainsi dire d'elles-mêmes. Melchior profita de cette situation des esprits pour exécuter une savante retraite. -@Maintenant, dit-il, encore une formalité, et je me sauve. Ludovic, vous savez tout je viens de mettre mon coeur à nu, vous avez pu lire dans mon âme comme si elle était de cristal. Ce que je vous demande, en retour, c'est un bon mouvement. Vous y refuserez-vous ? -@Pourquoi m'y refuserais-je ? répondit le jeune avocat. -@A la bonne heure, reprit Melchior. Eh bien ! mon cher, je n'en abuserai pas. Vous n'êtes pas démonstratif de votre naturel je résiste donc au désir violent que j'ai de vous presser sur ma poitrine mais votre main, au moins@, votre main ! -@La voici, dit Ludovic. -@Merci, grand homme, répondit Melchior, en s'emparant de cette main et abusant de la complaisance avec laquelle on la lui avait abandonnée, merci, vous dis-je, me voilà am-plement payé. Je n'ai perdu ni mes pas ni mes paroles. Et vous, Mademoiselle, ajouta-t-il en s'adressant à Marguerite, il me reste encore un compte à régler avec vous. Me par-donnez-vous mon indiscrétion? | Eh bien! mon cher, je n'en abuserai pas. | Eh bien ! mon cher, je n'en abuserai pas. | 1 | 0.02439 | 0 |
895.txt | 1,858 | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 209 pour Ludovic, rien de semblable n'a eu lieu. Ces messieurs se sont mis en frais ils ont tenu leurs yeux ouverts et re-noncé à leur petite sieste afin de ne perdre aucun des mou-vements oratoires de notre jeune ami. De mémoire d'homme cela ne s'était pas vu au Palais. Et vous ne voulez pas que je m'exalte à cette pensée et que je le poursuive jus-qu'au bout du monde de mes compliments et de mes félici-tations ? Quoique Melchior eût l'haleine très-longue et les poumons en état de fournir un service forcé, il avait parlé avec tant de pétulance et mis tant d'ardeur dans son geste, que, bon gré mal gré, il lui fallut prendre un peu de repos. D'ailleurs il avait dit ce qu'il voulait dire et produit l'effet qu'il se pro-posait de produire. C'était une diversion elle avait eu lieu. Marguerite paraissait respirer plus librement. Ludovic, sans prendre au pied de la lettre les extravagances de Melchior, n'avait pas été insensible à l'éloge ni fâché que la jeune fille l'eût entendu. De toute part, l'embarras du moment avait cessé, et les choses s'étaient arrangées pour ainsi dire d'elles-mêmes. Melchior profita de cette situation des esprits pour exécuter une savante retraite. - Maintenant, dit-il, encore une formalité, et je me sauve. Ludovic, vous savez tout je viens de mettre mon coeur à nu, vous avez pu lire dans mon âme comme si elle était de cristal. Ce que je vous demande, en retour, c'est un bon mouvement. Vous y refnserez-vous ? - Pourquoi m'y refuserais-je? répondit le jeune avocat. - A la bonne heure, reprit Melchior. Eh bien! mon cher, je n'en abuserai pas. Vous n'êtes pas démonstratif de votre naturel je résiste donc au désir violent que j'ai de vous presser sur ma poitrine mais votre main, au moins., votre main 1 - La voici, dit Ludovic. - Merci, grand homme, répondit Melchior, en s'emparant de cette main et abusant de la complaisance avec laquelle on la lui avait abandonnée, merci, vous dis-je, me voilà am-plement payé. Je'n'ai perdu ni mes pas ni mes paroles. Et vous, Mademoiselle, ajouta-t-il en s'adressant à Marguerite, il me reste encore un compte à régler avec vous. Me par-donnez-vous mon indiscrétion? | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 209 pour Ludovic, rien de semblable n'a eu lieu. Ces messieurs se sont mis en frais ils ont tenu leurs yeux ouverts et re-noncé à leur petite sieste afin de ne perdre aucun des mou-vements oratoires de notre jeune ami. De mémoire d'homme cela ne s'était pas vu au Palais. Et vous ne voulez pas que je m'exalte à cette pensée et que je le poursuive jus-qu'au bout du monde de mes compliments et de mes félici-tations ? Quoique Melchior eût l'haleine très-longue et les poumons en état de fournir un service forcé, il avait parlé avec tant de pétulance et mis tant d'ardeur dans son geste, que, bon gré mal gré, il lui fallut prendre un peu de repos. D'ailleurs il avait dit ce qu'il voulait dire et produit l'effet qu'il se pro-posait de produire. C'était une diversion elle avait eu lieu. Marguerite paraissait respirer plus librement. Ludovic, sans prendre au pied de la lettre les extravagances de Melchior, n'avait pas été insensible à l'éloge ni fâché que la jeune fille l'eût entendu. De toute part, l'embarras du moment avait cessé, et les choses s'étaient arrangées pour ainsi dire d'elles-mêmes. Melchior profita de cette situation des esprits pour exécuter une savante retraite. - Maintenant, dit-il, encore une formalité, et je me sauve. Ludovic, vous savez tout je viens de mettre mon coeur à nu, vous avez pu lire dans mon âme comme si elle était de cristal. Ce que je vous demande, en retour, c'est un bon mouvement. Vous y refnserez-vous ? - Pourquoi m'y refuserais-je@? répondit le jeune avocat. - A la bonne heure, reprit Melchior. Eh bien@! mon cher, je n'en abuserai pas. Vous n'êtes pas démonstratif de votre naturel je résiste donc au désir violent que j'ai de vous presser sur ma poitrine mais votre main, au moins., votre main 1 - La voici, dit Ludovic. - Merci, grand homme, répondit Melchior, en s'emparant de cette main et abusant de la complaisance avec laquelle on la lui avait abandonnée, merci, vous dis-je, me voilà am-plement payé. Je'n'ai perdu ni mes pas ni mes paroles. Et vous, Mademoiselle, ajouta-t-il en s'adressant à Marguerite, il me reste encore un compte à régler avec vous. Me par-donnez-vous mon indiscrétion? | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 209 pour Ludovic, rien de semblable n'a eu lieu. Ces messieurs se sont mis en frais ils ont tenu leurs yeux ouverts et re-noncé à leur petite sieste afin de ne perdre aucun des mou-vements oratoires de notre jeune ami. De mémoire d'homme cela ne s'était pas vu au Palais. Et vous ne voulez pas que je m'exalte à cette pensée et que je le poursuive jus-qu'au bout du monde de mes compliments et de mes félici-tations ? Quoique Melchior eût l'haleine très-longue et les poumons en état de fournir un service forcé, il avait parlé avec tant de pétulance et mis tant d'ardeur dans son geste, que, bon gré mal gré, il lui fallut prendre un peu de repos. D'ailleurs il avait dit ce qu'il voulait dire et produit l'effet qu'il se pro-posait de produire. C'était une diversion elle avait eu lieu. Marguerite paraissait respirer plus librement. Ludovic, sans prendre au pied de la lettre les extravagances de Melchior, n'avait pas été insensible à l'éloge ni fâché que la jeune fille l'eût entendu. De toute part, l'embarras du moment avait cessé, et les choses s'étaient arrangées pour ainsi dire d'elles-mêmes. Melchior profita de cette situation des esprits pour exécuter une savante retraite. -@Maintenant, dit-il, encore une formalité, et je me sauve. Ludovic, vous savez tout je viens de mettre mon coeur à nu, vous avez pu lire dans mon âme comme si elle était de cristal. Ce que je vous demande, en retour, c'est un bon mouvement. Vous y refuserez-vous ? -@Pourquoi m'y refuserais-je ? répondit le jeune avocat. -@A la bonne heure, reprit Melchior. Eh bien ! mon cher, je n'en abuserai pas. Vous n'êtes pas démonstratif de votre naturel je résiste donc au désir violent que j'ai de vous presser sur ma poitrine mais votre main, au moins@, votre main ! -@La voici, dit Ludovic. -@Merci, grand homme, répondit Melchior, en s'emparant de cette main et abusant de la complaisance avec laquelle on la lui avait abandonnée, merci, vous dis-je, me voilà am-plement payé. Je n'ai perdu ni mes pas ni mes paroles. Et vous, Mademoiselle, ajouta-t-il en s'adressant à Marguerite, il me reste encore un compte à régler avec vous. Me par-donnez-vous mon indiscrétion? | Vous n'êtes pas démonstratif de votre naturel je résiste donc au désir violent que j'ai de vous presser sur ma poitrine mais votre main, au moins. | Vous n'êtes pas démonstratif de votre naturel je résiste donc au désir violent que j'ai de vous presser sur ma poitrine mais votre main, au moins, votre main ! | 14 | 0.08805 | 0.451613 |
895.txt | 1,858 | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 209 pour Ludovic, rien de semblable n'a eu lieu. Ces messieurs se sont mis en frais ils ont tenu leurs yeux ouverts et re-noncé à leur petite sieste afin de ne perdre aucun des mou-vements oratoires de notre jeune ami. De mémoire d'homme cela ne s'était pas vu au Palais. Et vous ne voulez pas que je m'exalte à cette pensée et que je le poursuive jus-qu'au bout du monde de mes compliments et de mes félici-tations ? Quoique Melchior eût l'haleine très-longue et les poumons en état de fournir un service forcé, il avait parlé avec tant de pétulance et mis tant d'ardeur dans son geste, que, bon gré mal gré, il lui fallut prendre un peu de repos. D'ailleurs il avait dit ce qu'il voulait dire et produit l'effet qu'il se pro-posait de produire. C'était une diversion elle avait eu lieu. Marguerite paraissait respirer plus librement. Ludovic, sans prendre au pied de la lettre les extravagances de Melchior, n'avait pas été insensible à l'éloge ni fâché que la jeune fille l'eût entendu. De toute part, l'embarras du moment avait cessé, et les choses s'étaient arrangées pour ainsi dire d'elles-mêmes. Melchior profita de cette situation des esprits pour exécuter une savante retraite. - Maintenant, dit-il, encore une formalité, et je me sauve. Ludovic, vous savez tout je viens de mettre mon coeur à nu, vous avez pu lire dans mon âme comme si elle était de cristal. Ce que je vous demande, en retour, c'est un bon mouvement. Vous y refnserez-vous ? - Pourquoi m'y refuserais-je? répondit le jeune avocat. - A la bonne heure, reprit Melchior. Eh bien! mon cher, je n'en abuserai pas. Vous n'êtes pas démonstratif de votre naturel je résiste donc au désir violent que j'ai de vous presser sur ma poitrine mais votre main, au moins., votre main 1 - La voici, dit Ludovic. - Merci, grand homme, répondit Melchior, en s'emparant de cette main et abusant de la complaisance avec laquelle on la lui avait abandonnée, merci, vous dis-je, me voilà am-plement payé. Je'n'ai perdu ni mes pas ni mes paroles. Et vous, Mademoiselle, ajouta-t-il en s'adressant à Marguerite, il me reste encore un compte à régler avec vous. Me par-donnez-vous mon indiscrétion? | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 209 pour Ludovic, rien de semblable n'a eu lieu. Ces messieurs se sont mis en frais ils ont tenu leurs yeux ouverts et re-noncé à leur petite sieste afin de ne perdre aucun des mou-vements oratoires de notre jeune ami. De mémoire d'homme cela ne s'était pas vu au Palais. Et vous ne voulez pas que je m'exalte à cette pensée et que je le poursuive jus-qu'au bout du monde de mes compliments et de mes félici-tations ? Quoique Melchior eût l'haleine très-longue et les poumons en état de fournir un service forcé, il avait parlé avec tant de pétulance et mis tant d'ardeur dans son geste, que, bon gré mal gré, il lui fallut prendre un peu de repos. D'ailleurs il avait dit ce qu'il voulait dire et produit l'effet qu'il se pro-posait de produire. C'était une diversion elle avait eu lieu. Marguerite paraissait respirer plus librement. Ludovic, sans prendre au pied de la lettre les extravagances de Melchior, n'avait pas été insensible à l'éloge ni fâché que la jeune fille l'eût entendu. De toute part, l'embarras du moment avait cessé, et les choses s'étaient arrangées pour ainsi dire d'elles-mêmes. Melchior profita de cette situation des esprits pour exécuter une savante retraite. - Maintenant, dit-il, encore une formalité, et je me sauve. Ludovic, vous savez tout je viens de mettre mon coeur à nu, vous avez pu lire dans mon âme comme si elle était de cristal. Ce que je vous demande, en retour, c'est un bon mouvement. Vous y refnserez-vous ? - Pourquoi m'y refuserais-je@? répondit le jeune avocat. - A la bonne heure, reprit Melchior. Eh bien@! mon cher, je n'en abuserai pas. Vous n'êtes pas démonstratif de votre naturel je résiste donc au désir violent que j'ai de vous presser sur ma poitrine mais votre main, au moins., votre main 1 - La voici, dit Ludovic. - Merci, grand homme, répondit Melchior, en s'emparant de cette main et abusant de la complaisance avec laquelle on la lui avait abandonnée, merci, vous dis-je, me voilà am-plement payé. Je'n'ai perdu ni mes pas ni mes paroles. Et vous, Mademoiselle, ajouta-t-il en s'adressant à Marguerite, il me reste encore un compte à régler avec vous. Me par-donnez-vous mon indiscrétion? | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 209 pour Ludovic, rien de semblable n'a eu lieu. Ces messieurs se sont mis en frais ils ont tenu leurs yeux ouverts et re-noncé à leur petite sieste afin de ne perdre aucun des mou-vements oratoires de notre jeune ami. De mémoire d'homme cela ne s'était pas vu au Palais. Et vous ne voulez pas que je m'exalte à cette pensée et que je le poursuive jus-qu'au bout du monde de mes compliments et de mes félici-tations ? Quoique Melchior eût l'haleine très-longue et les poumons en état de fournir un service forcé, il avait parlé avec tant de pétulance et mis tant d'ardeur dans son geste, que, bon gré mal gré, il lui fallut prendre un peu de repos. D'ailleurs il avait dit ce qu'il voulait dire et produit l'effet qu'il se pro-posait de produire. C'était une diversion elle avait eu lieu. Marguerite paraissait respirer plus librement. Ludovic, sans prendre au pied de la lettre les extravagances de Melchior, n'avait pas été insensible à l'éloge ni fâché que la jeune fille l'eût entendu. De toute part, l'embarras du moment avait cessé, et les choses s'étaient arrangées pour ainsi dire d'elles-mêmes. Melchior profita de cette situation des esprits pour exécuter une savante retraite. -@Maintenant, dit-il, encore une formalité, et je me sauve. Ludovic, vous savez tout je viens de mettre mon coeur à nu, vous avez pu lire dans mon âme comme si elle était de cristal. Ce que je vous demande, en retour, c'est un bon mouvement. Vous y refuserez-vous ? -@Pourquoi m'y refuserais-je ? répondit le jeune avocat. -@A la bonne heure, reprit Melchior. Eh bien ! mon cher, je n'en abuserai pas. Vous n'êtes pas démonstratif de votre naturel je résiste donc au désir violent que j'ai de vous presser sur ma poitrine mais votre main, au moins@, votre main ! -@La voici, dit Ludovic. -@Merci, grand homme, répondit Melchior, en s'emparant de cette main et abusant de la complaisance avec laquelle on la lui avait abandonnée, merci, vous dis-je, me voilà am-plement payé. Je n'ai perdu ni mes pas ni mes paroles. Et vous, Mademoiselle, ajouta-t-il en s'adressant à Marguerite, il me reste encore un compte à régler avec vous. Me par-donnez-vous mon indiscrétion? | , votre main 1 - La voici, dit Ludovic. | -La voici, dit Ludovic. | 16 | 0.695652 | 2.666667 |
895.txt | 1,858 | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 209 pour Ludovic, rien de semblable n'a eu lieu. Ces messieurs se sont mis en frais ils ont tenu leurs yeux ouverts et re-noncé à leur petite sieste afin de ne perdre aucun des mou-vements oratoires de notre jeune ami. De mémoire d'homme cela ne s'était pas vu au Palais. Et vous ne voulez pas que je m'exalte à cette pensée et que je le poursuive jus-qu'au bout du monde de mes compliments et de mes félici-tations ? Quoique Melchior eût l'haleine très-longue et les poumons en état de fournir un service forcé, il avait parlé avec tant de pétulance et mis tant d'ardeur dans son geste, que, bon gré mal gré, il lui fallut prendre un peu de repos. D'ailleurs il avait dit ce qu'il voulait dire et produit l'effet qu'il se pro-posait de produire. C'était une diversion elle avait eu lieu. Marguerite paraissait respirer plus librement. Ludovic, sans prendre au pied de la lettre les extravagances de Melchior, n'avait pas été insensible à l'éloge ni fâché que la jeune fille l'eût entendu. De toute part, l'embarras du moment avait cessé, et les choses s'étaient arrangées pour ainsi dire d'elles-mêmes. Melchior profita de cette situation des esprits pour exécuter une savante retraite. - Maintenant, dit-il, encore une formalité, et je me sauve. Ludovic, vous savez tout je viens de mettre mon coeur à nu, vous avez pu lire dans mon âme comme si elle était de cristal. Ce que je vous demande, en retour, c'est un bon mouvement. Vous y refnserez-vous ? - Pourquoi m'y refuserais-je? répondit le jeune avocat. - A la bonne heure, reprit Melchior. Eh bien! mon cher, je n'en abuserai pas. Vous n'êtes pas démonstratif de votre naturel je résiste donc au désir violent que j'ai de vous presser sur ma poitrine mais votre main, au moins., votre main 1 - La voici, dit Ludovic. - Merci, grand homme, répondit Melchior, en s'emparant de cette main et abusant de la complaisance avec laquelle on la lui avait abandonnée, merci, vous dis-je, me voilà am-plement payé. Je'n'ai perdu ni mes pas ni mes paroles. Et vous, Mademoiselle, ajouta-t-il en s'adressant à Marguerite, il me reste encore un compte à régler avec vous. Me par-donnez-vous mon indiscrétion? | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 209 pour Ludovic, rien de semblable n'a eu lieu. Ces messieurs se sont mis en frais ils ont tenu leurs yeux ouverts et re-noncé à leur petite sieste afin de ne perdre aucun des mou-vements oratoires de notre jeune ami. De mémoire d'homme cela ne s'était pas vu au Palais. Et vous ne voulez pas que je m'exalte à cette pensée et que je le poursuive jus-qu'au bout du monde de mes compliments et de mes félici-tations ? Quoique Melchior eût l'haleine très-longue et les poumons en état de fournir un service forcé, il avait parlé avec tant de pétulance et mis tant d'ardeur dans son geste, que, bon gré mal gré, il lui fallut prendre un peu de repos. D'ailleurs il avait dit ce qu'il voulait dire et produit l'effet qu'il se pro-posait de produire. C'était une diversion elle avait eu lieu. Marguerite paraissait respirer plus librement. Ludovic, sans prendre au pied de la lettre les extravagances de Melchior, n'avait pas été insensible à l'éloge ni fâché que la jeune fille l'eût entendu. De toute part, l'embarras du moment avait cessé, et les choses s'étaient arrangées pour ainsi dire d'elles-mêmes. Melchior profita de cette situation des esprits pour exécuter une savante retraite. - Maintenant, dit-il, encore une formalité, et je me sauve. Ludovic, vous savez tout je viens de mettre mon coeur à nu, vous avez pu lire dans mon âme comme si elle était de cristal. Ce que je vous demande, en retour, c'est un bon mouvement. Vous y refnserez-vous ? - Pourquoi m'y refuserais-je@? répondit le jeune avocat. - A la bonne heure, reprit Melchior. Eh bien@! mon cher, je n'en abuserai pas. Vous n'êtes pas démonstratif de votre naturel je résiste donc au désir violent que j'ai de vous presser sur ma poitrine mais votre main, au moins., votre main 1 - La voici, dit Ludovic. - Merci, grand homme, répondit Melchior, en s'emparant de cette main et abusant de la complaisance avec laquelle on la lui avait abandonnée, merci, vous dis-je, me voilà am-plement payé. Je'n'ai perdu ni mes pas ni mes paroles. Et vous, Mademoiselle, ajouta-t-il en s'adressant à Marguerite, il me reste encore un compte à régler avec vous. Me par-donnez-vous mon indiscrétion? | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 209 pour Ludovic, rien de semblable n'a eu lieu. Ces messieurs se sont mis en frais ils ont tenu leurs yeux ouverts et re-noncé à leur petite sieste afin de ne perdre aucun des mou-vements oratoires de notre jeune ami. De mémoire d'homme cela ne s'était pas vu au Palais. Et vous ne voulez pas que je m'exalte à cette pensée et que je le poursuive jus-qu'au bout du monde de mes compliments et de mes félici-tations ? Quoique Melchior eût l'haleine très-longue et les poumons en état de fournir un service forcé, il avait parlé avec tant de pétulance et mis tant d'ardeur dans son geste, que, bon gré mal gré, il lui fallut prendre un peu de repos. D'ailleurs il avait dit ce qu'il voulait dire et produit l'effet qu'il se pro-posait de produire. C'était une diversion elle avait eu lieu. Marguerite paraissait respirer plus librement. Ludovic, sans prendre au pied de la lettre les extravagances de Melchior, n'avait pas été insensible à l'éloge ni fâché que la jeune fille l'eût entendu. De toute part, l'embarras du moment avait cessé, et les choses s'étaient arrangées pour ainsi dire d'elles-mêmes. Melchior profita de cette situation des esprits pour exécuter une savante retraite. -@Maintenant, dit-il, encore une formalité, et je me sauve. Ludovic, vous savez tout je viens de mettre mon coeur à nu, vous avez pu lire dans mon âme comme si elle était de cristal. Ce que je vous demande, en retour, c'est un bon mouvement. Vous y refuserez-vous ? -@Pourquoi m'y refuserais-je ? répondit le jeune avocat. -@A la bonne heure, reprit Melchior. Eh bien ! mon cher, je n'en abuserai pas. Vous n'êtes pas démonstratif de votre naturel je résiste donc au désir violent que j'ai de vous presser sur ma poitrine mais votre main, au moins@, votre main ! -@La voici, dit Ludovic. -@Merci, grand homme, répondit Melchior, en s'emparant de cette main et abusant de la complaisance avec laquelle on la lui avait abandonnée, merci, vous dis-je, me voilà am-plement payé. Je n'ai perdu ni mes pas ni mes paroles. Et vous, Mademoiselle, ajouta-t-il en s'adressant à Marguerite, il me reste encore un compte à régler avec vous. Me par-donnez-vous mon indiscrétion? | - Merci, grand homme, répondit Melchior, en s'emparant de cette main et abusant de la complaisance avec laquelle on la lui avait abandonnée, merci, vous dis-je, me voilà am-plement payé. | -Merci, grand homme, répondit Melchior, en s'emparant de cette main et abusant de la complaisance avec laquelle on la lui avait abandonnée, merci, vous dis-je, me voilà am-plement payé. | 1 | 0.005405 | 0.027778 |
895.txt | 1,858 | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 209 pour Ludovic, rien de semblable n'a eu lieu. Ces messieurs se sont mis en frais ils ont tenu leurs yeux ouverts et re-noncé à leur petite sieste afin de ne perdre aucun des mou-vements oratoires de notre jeune ami. De mémoire d'homme cela ne s'était pas vu au Palais. Et vous ne voulez pas que je m'exalte à cette pensée et que je le poursuive jus-qu'au bout du monde de mes compliments et de mes félici-tations ? Quoique Melchior eût l'haleine très-longue et les poumons en état de fournir un service forcé, il avait parlé avec tant de pétulance et mis tant d'ardeur dans son geste, que, bon gré mal gré, il lui fallut prendre un peu de repos. D'ailleurs il avait dit ce qu'il voulait dire et produit l'effet qu'il se pro-posait de produire. C'était une diversion elle avait eu lieu. Marguerite paraissait respirer plus librement. Ludovic, sans prendre au pied de la lettre les extravagances de Melchior, n'avait pas été insensible à l'éloge ni fâché que la jeune fille l'eût entendu. De toute part, l'embarras du moment avait cessé, et les choses s'étaient arrangées pour ainsi dire d'elles-mêmes. Melchior profita de cette situation des esprits pour exécuter une savante retraite. - Maintenant, dit-il, encore une formalité, et je me sauve. Ludovic, vous savez tout je viens de mettre mon coeur à nu, vous avez pu lire dans mon âme comme si elle était de cristal. Ce que je vous demande, en retour, c'est un bon mouvement. Vous y refnserez-vous ? - Pourquoi m'y refuserais-je? répondit le jeune avocat. - A la bonne heure, reprit Melchior. Eh bien! mon cher, je n'en abuserai pas. Vous n'êtes pas démonstratif de votre naturel je résiste donc au désir violent que j'ai de vous presser sur ma poitrine mais votre main, au moins., votre main 1 - La voici, dit Ludovic. - Merci, grand homme, répondit Melchior, en s'emparant de cette main et abusant de la complaisance avec laquelle on la lui avait abandonnée, merci, vous dis-je, me voilà am-plement payé. Je'n'ai perdu ni mes pas ni mes paroles. Et vous, Mademoiselle, ajouta-t-il en s'adressant à Marguerite, il me reste encore un compte à régler avec vous. Me par-donnez-vous mon indiscrétion? | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 209 pour Ludovic, rien de semblable n'a eu lieu. Ces messieurs se sont mis en frais ils ont tenu leurs yeux ouverts et re-noncé à leur petite sieste afin de ne perdre aucun des mou-vements oratoires de notre jeune ami. De mémoire d'homme cela ne s'était pas vu au Palais. Et vous ne voulez pas que je m'exalte à cette pensée et que je le poursuive jus-qu'au bout du monde de mes compliments et de mes félici-tations ? Quoique Melchior eût l'haleine très-longue et les poumons en état de fournir un service forcé, il avait parlé avec tant de pétulance et mis tant d'ardeur dans son geste, que, bon gré mal gré, il lui fallut prendre un peu de repos. D'ailleurs il avait dit ce qu'il voulait dire et produit l'effet qu'il se pro-posait de produire. C'était une diversion elle avait eu lieu. Marguerite paraissait respirer plus librement. Ludovic, sans prendre au pied de la lettre les extravagances de Melchior, n'avait pas été insensible à l'éloge ni fâché que la jeune fille l'eût entendu. De toute part, l'embarras du moment avait cessé, et les choses s'étaient arrangées pour ainsi dire d'elles-mêmes. Melchior profita de cette situation des esprits pour exécuter une savante retraite. - Maintenant, dit-il, encore une formalité, et je me sauve. Ludovic, vous savez tout je viens de mettre mon coeur à nu, vous avez pu lire dans mon âme comme si elle était de cristal. Ce que je vous demande, en retour, c'est un bon mouvement. Vous y refnserez-vous ? - Pourquoi m'y refuserais-je@? répondit le jeune avocat. - A la bonne heure, reprit Melchior. Eh bien@! mon cher, je n'en abuserai pas. Vous n'êtes pas démonstratif de votre naturel je résiste donc au désir violent que j'ai de vous presser sur ma poitrine mais votre main, au moins., votre main 1 - La voici, dit Ludovic. - Merci, grand homme, répondit Melchior, en s'emparant de cette main et abusant de la complaisance avec laquelle on la lui avait abandonnée, merci, vous dis-je, me voilà am-plement payé. Je'n'ai perdu ni mes pas ni mes paroles. Et vous, Mademoiselle, ajouta-t-il en s'adressant à Marguerite, il me reste encore un compte à régler avec vous. Me par-donnez-vous mon indiscrétion? | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 209 pour Ludovic, rien de semblable n'a eu lieu. Ces messieurs se sont mis en frais ils ont tenu leurs yeux ouverts et re-noncé à leur petite sieste afin de ne perdre aucun des mou-vements oratoires de notre jeune ami. De mémoire d'homme cela ne s'était pas vu au Palais. Et vous ne voulez pas que je m'exalte à cette pensée et que je le poursuive jus-qu'au bout du monde de mes compliments et de mes félici-tations ? Quoique Melchior eût l'haleine très-longue et les poumons en état de fournir un service forcé, il avait parlé avec tant de pétulance et mis tant d'ardeur dans son geste, que, bon gré mal gré, il lui fallut prendre un peu de repos. D'ailleurs il avait dit ce qu'il voulait dire et produit l'effet qu'il se pro-posait de produire. C'était une diversion elle avait eu lieu. Marguerite paraissait respirer plus librement. Ludovic, sans prendre au pied de la lettre les extravagances de Melchior, n'avait pas été insensible à l'éloge ni fâché que la jeune fille l'eût entendu. De toute part, l'embarras du moment avait cessé, et les choses s'étaient arrangées pour ainsi dire d'elles-mêmes. Melchior profita de cette situation des esprits pour exécuter une savante retraite. -@Maintenant, dit-il, encore une formalité, et je me sauve. Ludovic, vous savez tout je viens de mettre mon coeur à nu, vous avez pu lire dans mon âme comme si elle était de cristal. Ce que je vous demande, en retour, c'est un bon mouvement. Vous y refuserez-vous ? -@Pourquoi m'y refuserais-je ? répondit le jeune avocat. -@A la bonne heure, reprit Melchior. Eh bien ! mon cher, je n'en abuserai pas. Vous n'êtes pas démonstratif de votre naturel je résiste donc au désir violent que j'ai de vous presser sur ma poitrine mais votre main, au moins@, votre main ! -@La voici, dit Ludovic. -@Merci, grand homme, répondit Melchior, en s'emparant de cette main et abusant de la complaisance avec laquelle on la lui avait abandonnée, merci, vous dis-je, me voilà am-plement payé. Je n'ai perdu ni mes pas ni mes paroles. Et vous, Mademoiselle, ajouta-t-il en s'adressant à Marguerite, il me reste encore un compte à régler avec vous. Me par-donnez-vous mon indiscrétion? | Je'n'ai perdu ni mes pas ni mes paroles. | Je n'ai perdu ni mes pas ni mes paroles. | 1 | 0.025 | 0.1 |
895.txt | 1,858 | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 209 pour Ludovic, rien de semblable n'a eu lieu. Ces messieurs se sont mis en frais ils ont tenu leurs yeux ouverts et re-noncé à leur petite sieste afin de ne perdre aucun des mou-vements oratoires de notre jeune ami. De mémoire d'homme cela ne s'était pas vu au Palais. Et vous ne voulez pas que je m'exalte à cette pensée et que je le poursuive jus-qu'au bout du monde de mes compliments et de mes félici-tations ? Quoique Melchior eût l'haleine très-longue et les poumons en état de fournir un service forcé, il avait parlé avec tant de pétulance et mis tant d'ardeur dans son geste, que, bon gré mal gré, il lui fallut prendre un peu de repos. D'ailleurs il avait dit ce qu'il voulait dire et produit l'effet qu'il se pro-posait de produire. C'était une diversion elle avait eu lieu. Marguerite paraissait respirer plus librement. Ludovic, sans prendre au pied de la lettre les extravagances de Melchior, n'avait pas été insensible à l'éloge ni fâché que la jeune fille l'eût entendu. De toute part, l'embarras du moment avait cessé, et les choses s'étaient arrangées pour ainsi dire d'elles-mêmes. Melchior profita de cette situation des esprits pour exécuter une savante retraite. - Maintenant, dit-il, encore une formalité, et je me sauve. Ludovic, vous savez tout je viens de mettre mon coeur à nu, vous avez pu lire dans mon âme comme si elle était de cristal. Ce que je vous demande, en retour, c'est un bon mouvement. Vous y refnserez-vous ? - Pourquoi m'y refuserais-je? répondit le jeune avocat. - A la bonne heure, reprit Melchior. Eh bien! mon cher, je n'en abuserai pas. Vous n'êtes pas démonstratif de votre naturel je résiste donc au désir violent que j'ai de vous presser sur ma poitrine mais votre main, au moins., votre main 1 - La voici, dit Ludovic. - Merci, grand homme, répondit Melchior, en s'emparant de cette main et abusant de la complaisance avec laquelle on la lui avait abandonnée, merci, vous dis-je, me voilà am-plement payé. Je'n'ai perdu ni mes pas ni mes paroles. Et vous, Mademoiselle, ajouta-t-il en s'adressant à Marguerite, il me reste encore un compte à régler avec vous. Me par-donnez-vous mon indiscrétion? | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 209 pour Ludovic, rien de semblable n'a eu lieu. Ces messieurs se sont mis en frais ils ont tenu leurs yeux ouverts et re-noncé à leur petite sieste afin de ne perdre aucun des mou-vements oratoires de notre jeune ami. De mémoire d'homme cela ne s'était pas vu au Palais. Et vous ne voulez pas que je m'exalte à cette pensée et que je le poursuive jus-qu'au bout du monde de mes compliments et de mes félici-tations ? Quoique Melchior eût l'haleine très-longue et les poumons en état de fournir un service forcé, il avait parlé avec tant de pétulance et mis tant d'ardeur dans son geste, que, bon gré mal gré, il lui fallut prendre un peu de repos. D'ailleurs il avait dit ce qu'il voulait dire et produit l'effet qu'il se pro-posait de produire. C'était une diversion elle avait eu lieu. Marguerite paraissait respirer plus librement. Ludovic, sans prendre au pied de la lettre les extravagances de Melchior, n'avait pas été insensible à l'éloge ni fâché que la jeune fille l'eût entendu. De toute part, l'embarras du moment avait cessé, et les choses s'étaient arrangées pour ainsi dire d'elles-mêmes. Melchior profita de cette situation des esprits pour exécuter une savante retraite. - Maintenant, dit-il, encore une formalité, et je me sauve. Ludovic, vous savez tout je viens de mettre mon coeur à nu, vous avez pu lire dans mon âme comme si elle était de cristal. Ce que je vous demande, en retour, c'est un bon mouvement. Vous y refnserez-vous ? - Pourquoi m'y refuserais-je@? répondit le jeune avocat. - A la bonne heure, reprit Melchior. Eh bien@! mon cher, je n'en abuserai pas. Vous n'êtes pas démonstratif de votre naturel je résiste donc au désir violent que j'ai de vous presser sur ma poitrine mais votre main, au moins., votre main 1 - La voici, dit Ludovic. - Merci, grand homme, répondit Melchior, en s'emparant de cette main et abusant de la complaisance avec laquelle on la lui avait abandonnée, merci, vous dis-je, me voilà am-plement payé. Je'n'ai perdu ni mes pas ni mes paroles. Et vous, Mademoiselle, ajouta-t-il en s'adressant à Marguerite, il me reste encore un compte à régler avec vous. Me par-donnez-vous mon indiscrétion? | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 209 pour Ludovic, rien de semblable n'a eu lieu. Ces messieurs se sont mis en frais ils ont tenu leurs yeux ouverts et re-noncé à leur petite sieste afin de ne perdre aucun des mou-vements oratoires de notre jeune ami. De mémoire d'homme cela ne s'était pas vu au Palais. Et vous ne voulez pas que je m'exalte à cette pensée et que je le poursuive jus-qu'au bout du monde de mes compliments et de mes félici-tations ? Quoique Melchior eût l'haleine très-longue et les poumons en état de fournir un service forcé, il avait parlé avec tant de pétulance et mis tant d'ardeur dans son geste, que, bon gré mal gré, il lui fallut prendre un peu de repos. D'ailleurs il avait dit ce qu'il voulait dire et produit l'effet qu'il se pro-posait de produire. C'était une diversion elle avait eu lieu. Marguerite paraissait respirer plus librement. Ludovic, sans prendre au pied de la lettre les extravagances de Melchior, n'avait pas été insensible à l'éloge ni fâché que la jeune fille l'eût entendu. De toute part, l'embarras du moment avait cessé, et les choses s'étaient arrangées pour ainsi dire d'elles-mêmes. Melchior profita de cette situation des esprits pour exécuter une savante retraite. -@Maintenant, dit-il, encore une formalité, et je me sauve. Ludovic, vous savez tout je viens de mettre mon coeur à nu, vous avez pu lire dans mon âme comme si elle était de cristal. Ce que je vous demande, en retour, c'est un bon mouvement. Vous y refuserez-vous ? -@Pourquoi m'y refuserais-je ? répondit le jeune avocat. -@A la bonne heure, reprit Melchior. Eh bien ! mon cher, je n'en abuserai pas. Vous n'êtes pas démonstratif de votre naturel je résiste donc au désir violent que j'ai de vous presser sur ma poitrine mais votre main, au moins@, votre main ! -@La voici, dit Ludovic. -@Merci, grand homme, répondit Melchior, en s'emparant de cette main et abusant de la complaisance avec laquelle on la lui avait abandonnée, merci, vous dis-je, me voilà am-plement payé. Je n'ai perdu ni mes pas ni mes paroles. Et vous, Mademoiselle, ajouta-t-il en s'adressant à Marguerite, il me reste encore un compte à régler avec vous. Me par-donnez-vous mon indiscrétion? | Et vous, Mademoiselle, ajouta-t-il en s'adressant à Marguerite, il me reste encore un compte à régler avec vous. | Et vous, Mademoiselle, ajouta-t-il en s'adressant à Marguerite, il me reste encore un compte à régler avec vous. | 0 | 0 | 0 |
895.txt | 1,858 | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 209 pour Ludovic, rien de semblable n'a eu lieu. Ces messieurs se sont mis en frais ils ont tenu leurs yeux ouverts et re-noncé à leur petite sieste afin de ne perdre aucun des mou-vements oratoires de notre jeune ami. De mémoire d'homme cela ne s'était pas vu au Palais. Et vous ne voulez pas que je m'exalte à cette pensée et que je le poursuive jus-qu'au bout du monde de mes compliments et de mes félici-tations ? Quoique Melchior eût l'haleine très-longue et les poumons en état de fournir un service forcé, il avait parlé avec tant de pétulance et mis tant d'ardeur dans son geste, que, bon gré mal gré, il lui fallut prendre un peu de repos. D'ailleurs il avait dit ce qu'il voulait dire et produit l'effet qu'il se pro-posait de produire. C'était une diversion elle avait eu lieu. Marguerite paraissait respirer plus librement. Ludovic, sans prendre au pied de la lettre les extravagances de Melchior, n'avait pas été insensible à l'éloge ni fâché que la jeune fille l'eût entendu. De toute part, l'embarras du moment avait cessé, et les choses s'étaient arrangées pour ainsi dire d'elles-mêmes. Melchior profita de cette situation des esprits pour exécuter une savante retraite. - Maintenant, dit-il, encore une formalité, et je me sauve. Ludovic, vous savez tout je viens de mettre mon coeur à nu, vous avez pu lire dans mon âme comme si elle était de cristal. Ce que je vous demande, en retour, c'est un bon mouvement. Vous y refnserez-vous ? - Pourquoi m'y refuserais-je? répondit le jeune avocat. - A la bonne heure, reprit Melchior. Eh bien! mon cher, je n'en abuserai pas. Vous n'êtes pas démonstratif de votre naturel je résiste donc au désir violent que j'ai de vous presser sur ma poitrine mais votre main, au moins., votre main 1 - La voici, dit Ludovic. - Merci, grand homme, répondit Melchior, en s'emparant de cette main et abusant de la complaisance avec laquelle on la lui avait abandonnée, merci, vous dis-je, me voilà am-plement payé. Je'n'ai perdu ni mes pas ni mes paroles. Et vous, Mademoiselle, ajouta-t-il en s'adressant à Marguerite, il me reste encore un compte à régler avec vous. Me par-donnez-vous mon indiscrétion? | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 209 pour Ludovic, rien de semblable n'a eu lieu. Ces messieurs se sont mis en frais ils ont tenu leurs yeux ouverts et re-noncé à leur petite sieste afin de ne perdre aucun des mou-vements oratoires de notre jeune ami. De mémoire d'homme cela ne s'était pas vu au Palais. Et vous ne voulez pas que je m'exalte à cette pensée et que je le poursuive jus-qu'au bout du monde de mes compliments et de mes félici-tations ? Quoique Melchior eût l'haleine très-longue et les poumons en état de fournir un service forcé, il avait parlé avec tant de pétulance et mis tant d'ardeur dans son geste, que, bon gré mal gré, il lui fallut prendre un peu de repos. D'ailleurs il avait dit ce qu'il voulait dire et produit l'effet qu'il se pro-posait de produire. C'était une diversion elle avait eu lieu. Marguerite paraissait respirer plus librement. Ludovic, sans prendre au pied de la lettre les extravagances de Melchior, n'avait pas été insensible à l'éloge ni fâché que la jeune fille l'eût entendu. De toute part, l'embarras du moment avait cessé, et les choses s'étaient arrangées pour ainsi dire d'elles-mêmes. Melchior profita de cette situation des esprits pour exécuter une savante retraite. - Maintenant, dit-il, encore une formalité, et je me sauve. Ludovic, vous savez tout je viens de mettre mon coeur à nu, vous avez pu lire dans mon âme comme si elle était de cristal. Ce que je vous demande, en retour, c'est un bon mouvement. Vous y refnserez-vous ? - Pourquoi m'y refuserais-je@? répondit le jeune avocat. - A la bonne heure, reprit Melchior. Eh bien@! mon cher, je n'en abuserai pas. Vous n'êtes pas démonstratif de votre naturel je résiste donc au désir violent que j'ai de vous presser sur ma poitrine mais votre main, au moins., votre main 1 - La voici, dit Ludovic. - Merci, grand homme, répondit Melchior, en s'emparant de cette main et abusant de la complaisance avec laquelle on la lui avait abandonnée, merci, vous dis-je, me voilà am-plement payé. Je'n'ai perdu ni mes pas ni mes paroles. Et vous, Mademoiselle, ajouta-t-il en s'adressant à Marguerite, il me reste encore un compte à régler avec vous. Me par-donnez-vous mon indiscrétion? | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 209 pour Ludovic, rien de semblable n'a eu lieu. Ces messieurs se sont mis en frais ils ont tenu leurs yeux ouverts et re-noncé à leur petite sieste afin de ne perdre aucun des mou-vements oratoires de notre jeune ami. De mémoire d'homme cela ne s'était pas vu au Palais. Et vous ne voulez pas que je m'exalte à cette pensée et que je le poursuive jus-qu'au bout du monde de mes compliments et de mes félici-tations ? Quoique Melchior eût l'haleine très-longue et les poumons en état de fournir un service forcé, il avait parlé avec tant de pétulance et mis tant d'ardeur dans son geste, que, bon gré mal gré, il lui fallut prendre un peu de repos. D'ailleurs il avait dit ce qu'il voulait dire et produit l'effet qu'il se pro-posait de produire. C'était une diversion elle avait eu lieu. Marguerite paraissait respirer plus librement. Ludovic, sans prendre au pied de la lettre les extravagances de Melchior, n'avait pas été insensible à l'éloge ni fâché que la jeune fille l'eût entendu. De toute part, l'embarras du moment avait cessé, et les choses s'étaient arrangées pour ainsi dire d'elles-mêmes. Melchior profita de cette situation des esprits pour exécuter une savante retraite. -@Maintenant, dit-il, encore une formalité, et je me sauve. Ludovic, vous savez tout je viens de mettre mon coeur à nu, vous avez pu lire dans mon âme comme si elle était de cristal. Ce que je vous demande, en retour, c'est un bon mouvement. Vous y refuserez-vous ? -@Pourquoi m'y refuserais-je ? répondit le jeune avocat. -@A la bonne heure, reprit Melchior. Eh bien ! mon cher, je n'en abuserai pas. Vous n'êtes pas démonstratif de votre naturel je résiste donc au désir violent que j'ai de vous presser sur ma poitrine mais votre main, au moins@, votre main ! -@La voici, dit Ludovic. -@Merci, grand homme, répondit Melchior, en s'emparant de cette main et abusant de la complaisance avec laquelle on la lui avait abandonnée, merci, vous dis-je, me voilà am-plement payé. Je n'ai perdu ni mes pas ni mes paroles. Et vous, Mademoiselle, ajouta-t-il en s'adressant à Marguerite, il me reste encore un compte à régler avec vous. Me par-donnez-vous mon indiscrétion? | Me par-donnez-vous mon indiscrétion? | Me par-donnez-vous mon indiscrétion? | 0 | 0 | 0 |
498.txt | 1,871 | 38 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. Néanmoins il n'est pas sans intérêt de rappeler ici les utiles réflexions de M. Domenecb. Dom. p. 56 à 96. Le système Pileux, qui, chez l'homme, laisse plus ou moins à découvert une grande partie du corps, offre chez tous les peuples de la terre la même distribution. Or, cette distribution, qui varie d'espèce à espèce dans les mammifères, qui du moins présente des particularités constantes, ne sépare pas les types humains. Le système pileux diffère par son abondance ou sa rareté sur certaines parties, sur la face en particulier il est tantôt fin, tantôt grossier, lisse, bouclé ou crépu et feutré comme une toison, et ces diffé-rences sont surtout très-remarquâbles pour la chevelure enfin, sa couleur varie, comme on le sait, considérablement. Parmi ces différences, il en est qui ne comptent que peu ou point dans la caractéristique des races, parce qu'on les retrouve dans plusieurs de celles-ci telle est la couleur, qui, dans toutes les grandes familles de l'humanité, est le plus souvent foncée ou même noire, et, dans presque toutes, présente quelques exceptions à cette règle. La disposition laineuse des cheveux est plus près de constituer un ca-ractère, et trouve place dans le portrait physique du tjpe éthiopien à côté du prognathisme. Toutefois, c'est encore par gradations nuancées qu'on passe de cette disposition de la chevelure aux cheveux droits, grossiers et plus ou moins roides d'autres peuples. Quand on compare sous le microscope ces deux sortes de cheveux, on ne reconnaît entre elles aucune des différences qui distinguent si bien chez les mammifères les poils véritablement laineux et susceptibles de former un feutre des poils ordinaires. Le poil laineux se caractérise généralement par une structure particulière, d'où résultent à sa surface des aspérités plus ou moins prononcées et proportionnées à sa disposition à se feutrer. On re-marque aussi qu'il augmente d'épaisseur de sa racine à sa pointe, ou du moins qu'il offre des inégalités dans la longueur et qu'il ne va pas en s'atté-nuant. Les poils proprement dits sont, au contraire, plus ou moins lisses et plus épais à leur base qu'à leur extrémité libre. Or, bien qu'on trouve chez une même espèce de mammifères et des poils et de la laine, qu'on voie pré-dominer, selon les saisons et surtout selon les races, tantôt le poil ou la jarre, tantôt la laine, toutes les races humaines se ressemblent en ce que chez toutes le poil seul se développe et que les cheveux tortillés du nègre ont la même structure que les cheveux longs et soyeux du noir Abyssin, de la blonde Scandinave ou que les cheveux roides et grossiers du Mongol. Les cheveux humains ne varient que sous le rapport de leur abondance , sous celui de leur longueur, sous celui de leur finesse et, enfin, par la quantité de matières colorantes qu'ils contiennent. A cet égard on observe une gra-dation nuancée du châtain au noir foncé, et parmi les cheveux noirs ceux des nègres sont les plus chargés de cette matière. On a pensé que leur dis-position à se rouler pouvait tenir à cette circonstance. Comme la même dis-position se retrouve chez beaucoup d'individus de notre race, il serait facile de soumettre cette disposition à l'épreuve de quelques comparaisons mais je doute qu'elle se justifie, dit Holland. De la diversité des types humains. La couleur et les caractères des cheveux n laissent rien conclure contre l'unité de notre espèce. | 38 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. Néanmoins il n'est pas sans intérêt de rappeler ici les utiles réflexions de M. Domenecb. Dom. p. 56 à 96. Le système Pileux, qui, chez l'homme, laisse plus ou moins à découvert une grande partie du corps, offre chez tous les peuples de la terre la même distribution. Or, cette distribution, qui varie d'espèce à espèce dans les mammifères, qui du moins présente des particularités constantes, ne sépare pas les types humains. Le système pileux diffère par son abondance ou sa rareté sur certaines parties, sur la face en particulier il est tantôt fin, tantôt grossier, lisse, bouclé ou crépu et feutré comme une toison, et ces diffé-rences sont surtout très-remarquâbles pour la chevelure enfin, sa couleur varie, comme on le sait, considérablement. Parmi ces différences, il en est qui ne comptent que peu ou point dans la caractéristique des races, parce qu'on les retrouve dans plusieurs de celles-ci telle est la couleur, qui, dans toutes les grandes familles de l'humanité, est le plus souvent foncée ou même noire, et, dans presque toutes, présente quelques exceptions à cette règle. La disposition laineuse des cheveux est plus près de constituer un ca-ractère, et trouve place dans le portrait physique du tjpe éthiopien à côté du prognathisme. Toutefois, c'est encore par gradations nuancées qu'on passe de cette disposition de la chevelure aux cheveux droits, grossiers et plus ou moins roides d'autres peuples. Quand on compare sous le microscope ces deux sortes de cheveux, on ne reconnaît entre elles aucune des différences qui distinguent si bien chez les mammifères les poils véritablement laineux et susceptibles de former un feutre des poils ordinaires. Le poil laineux se caractérise généralement par une structure particulière, d'où résultent à sa surface des aspérités plus ou moins prononcées et proportionnées à sa disposition à se feutrer. On re-marque aussi qu'il augmente d'épaisseur de sa racine à sa pointe, ou du moins qu'il offre des inégalités dans la longueur et qu'il ne va pas en s'atté-nuant. Les poils proprement dits sont, au contraire, plus ou moins lisses et plus épais à leur base qu'à leur extrémité libre. Or, bien qu'on trouve chez une même espèce de mammifères et des poils et de la laine, qu'on voie pré-dominer, selon les saisons et surtout selon les races, tantôt le poil ou la jarre, tantôt la laine, toutes les races humaines se ressemblent en ce que chez toutes le poil seul se développe et que les cheveux tortillés du nègre ont la même structure que les cheveux longs et soyeux du noir Abyssin, de la blonde Scandinave ou que les cheveux roides et grossiers du Mongol. Les cheveux humains ne varient que sous le rapport de leur abondance , sous celui de leur longueur, sous celui de leur finesse et, enfin, par la quantité de matières colorantes qu'ils contiennent. A cet égard on observe une gra-dation nuancée du châtain au noir foncé, et parmi les cheveux noirs ceux des nègres sont les plus chargés de cette matière. On a pensé que leur dis-position à se rouler pouvait tenir à cette circonstance. Comme la même dis-position se retrouve chez beaucoup d'individus de notre race, il serait facile de soumettre cette disposition à l'épreuve de quelques comparaisons mais je doute qu'elle se justifie, dit Holland. De la diversité des types humains. La couleur et les caractères des cheveux n@ laissent rien conclure contre l'unité de notre espèce. | 38 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. Néanmoins il n'est pas sans intérêt de rappeler ici les utiles réflexions de M. Domenech. Dom. p. 56 à 96. Le système Pileux, qui, chez l'homme, laisse plus ou moins à découvert une grande partie du corps, offre chez tous les peuples de la terre la même distribution. Or, cette distribution, qui varie d'espèce à espèce dans les mammifères, qui du moins présente des particularités constantes, ne sépare pas les types humains. Le système pileux diffère par son abondance ou sa rareté sur certaines parties, sur la face en particulier il est tantôt fin, tantôt grossier, lisse, bouclé ou crépu et feutré comme une toison, et ces diffé-rences sont surtout très remarquables pour la chevelure enfin, sa couleur varie, comme on le sait, considérablement. Parmi ces différences, il en est qui ne comptent que peu ou point dans la caractéristique des races, parce qu'on les retrouve dans plusieurs de celles-ci telle est la couleur, qui, dans toutes les grandes familles de l'humanité, est le plus souvent foncée ou même noire, et, dans presque toutes, présente quelques exceptions à cette règle. La disposition laineuse des cheveux est plus près de constituer un ca-ractère, et trouve place dans le portrait physique du type éthiopien à côté du prognathisme. Toutefois, c'est encore par gradations nuancées qu'on passe de cette disposition de la chevelure aux cheveux droits, grossiers et plus ou moins roides d'autres peuples. Quand on compare sous le microscope ces deux sortes de cheveux, on ne reconnaît entre elles aucune des différences qui distinguent si bien chez les mammifères les poils véritablement laineux et susceptibles de former un feutre des poils ordinaires. Le poil laineux se caractérise généralement par une structure particulière, d'où résultent à sa surface des aspérités plus ou moins prononcées et proportionnées à sa disposition à se feutrer. On re-marque aussi qu'il augmente d'épaisseur de sa racine à sa pointe, ou du moins qu'il offre des inégalités dans la longueur et qu'il ne va pas en s'atté-nuant. Les poils proprement dits sont, au contraire, plus ou moins lisses et plus épais à leur base qu'à leur extrémité libre. Or, bien qu'on trouve chez une même espèce de mammifères et des poils et de la laine, qu'on voie pré-dominer, selon les saisons et surtout selon les races, tantôt le poil ou la jarre, tantôt la laine, toutes les races humaines se ressemblent en ce que chez toutes le poil seul se développe et que les cheveux tortillés du nègre ont la même structure que les cheveux longs et soyeux du noir Abyssin, de la blonde Scandinave ou que les cheveux roides et grossiers du Mongol. Les cheveux humains ne varient que sous le rapport de leur abondance@, sous celui de leur longueur, sous celui de leur finesse et, enfin, par la quantité de matières colorantes qu'ils contiennent. A cet égard on observe une gra-dation nuancée du châtain au noir foncé, et parmi les cheveux noirs ceux des nègres sont les plus chargés de cette matière. On a pensé que leur dis-position à se rouler pouvait tenir à cette circonstance. Comme la même dis-position se retrouve chez beaucoup d'individus de notre race, il serait facile de soumettre cette disposition à l'épreuve de quelques comparaisons mais je doute qu'elle se justifie, dit Holland. De la diversité des types humains. La couleur et les caractères des cheveux ne laissent rien conclure contre l'unité de notre espèce. | 38 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. | 38 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. | 0 | 0 | 0 |
498.txt | 1,871 | 38 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. Néanmoins il n'est pas sans intérêt de rappeler ici les utiles réflexions de M. Domenecb. Dom. p. 56 à 96. Le système Pileux, qui, chez l'homme, laisse plus ou moins à découvert une grande partie du corps, offre chez tous les peuples de la terre la même distribution. Or, cette distribution, qui varie d'espèce à espèce dans les mammifères, qui du moins présente des particularités constantes, ne sépare pas les types humains. Le système pileux diffère par son abondance ou sa rareté sur certaines parties, sur la face en particulier il est tantôt fin, tantôt grossier, lisse, bouclé ou crépu et feutré comme une toison, et ces diffé-rences sont surtout très-remarquâbles pour la chevelure enfin, sa couleur varie, comme on le sait, considérablement. Parmi ces différences, il en est qui ne comptent que peu ou point dans la caractéristique des races, parce qu'on les retrouve dans plusieurs de celles-ci telle est la couleur, qui, dans toutes les grandes familles de l'humanité, est le plus souvent foncée ou même noire, et, dans presque toutes, présente quelques exceptions à cette règle. La disposition laineuse des cheveux est plus près de constituer un ca-ractère, et trouve place dans le portrait physique du tjpe éthiopien à côté du prognathisme. Toutefois, c'est encore par gradations nuancées qu'on passe de cette disposition de la chevelure aux cheveux droits, grossiers et plus ou moins roides d'autres peuples. Quand on compare sous le microscope ces deux sortes de cheveux, on ne reconnaît entre elles aucune des différences qui distinguent si bien chez les mammifères les poils véritablement laineux et susceptibles de former un feutre des poils ordinaires. Le poil laineux se caractérise généralement par une structure particulière, d'où résultent à sa surface des aspérités plus ou moins prononcées et proportionnées à sa disposition à se feutrer. On re-marque aussi qu'il augmente d'épaisseur de sa racine à sa pointe, ou du moins qu'il offre des inégalités dans la longueur et qu'il ne va pas en s'atté-nuant. Les poils proprement dits sont, au contraire, plus ou moins lisses et plus épais à leur base qu'à leur extrémité libre. Or, bien qu'on trouve chez une même espèce de mammifères et des poils et de la laine, qu'on voie pré-dominer, selon les saisons et surtout selon les races, tantôt le poil ou la jarre, tantôt la laine, toutes les races humaines se ressemblent en ce que chez toutes le poil seul se développe et que les cheveux tortillés du nègre ont la même structure que les cheveux longs et soyeux du noir Abyssin, de la blonde Scandinave ou que les cheveux roides et grossiers du Mongol. Les cheveux humains ne varient que sous le rapport de leur abondance , sous celui de leur longueur, sous celui de leur finesse et, enfin, par la quantité de matières colorantes qu'ils contiennent. A cet égard on observe une gra-dation nuancée du châtain au noir foncé, et parmi les cheveux noirs ceux des nègres sont les plus chargés de cette matière. On a pensé que leur dis-position à se rouler pouvait tenir à cette circonstance. Comme la même dis-position se retrouve chez beaucoup d'individus de notre race, il serait facile de soumettre cette disposition à l'épreuve de quelques comparaisons mais je doute qu'elle se justifie, dit Holland. De la diversité des types humains. La couleur et les caractères des cheveux n laissent rien conclure contre l'unité de notre espèce. | 38 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. Néanmoins il n'est pas sans intérêt de rappeler ici les utiles réflexions de M. Domenecb. Dom. p. 56 à 96. Le système Pileux, qui, chez l'homme, laisse plus ou moins à découvert une grande partie du corps, offre chez tous les peuples de la terre la même distribution. Or, cette distribution, qui varie d'espèce à espèce dans les mammifères, qui du moins présente des particularités constantes, ne sépare pas les types humains. Le système pileux diffère par son abondance ou sa rareté sur certaines parties, sur la face en particulier il est tantôt fin, tantôt grossier, lisse, bouclé ou crépu et feutré comme une toison, et ces diffé-rences sont surtout très-remarquâbles pour la chevelure enfin, sa couleur varie, comme on le sait, considérablement. Parmi ces différences, il en est qui ne comptent que peu ou point dans la caractéristique des races, parce qu'on les retrouve dans plusieurs de celles-ci telle est la couleur, qui, dans toutes les grandes familles de l'humanité, est le plus souvent foncée ou même noire, et, dans presque toutes, présente quelques exceptions à cette règle. La disposition laineuse des cheveux est plus près de constituer un ca-ractère, et trouve place dans le portrait physique du tjpe éthiopien à côté du prognathisme. Toutefois, c'est encore par gradations nuancées qu'on passe de cette disposition de la chevelure aux cheveux droits, grossiers et plus ou moins roides d'autres peuples. Quand on compare sous le microscope ces deux sortes de cheveux, on ne reconnaît entre elles aucune des différences qui distinguent si bien chez les mammifères les poils véritablement laineux et susceptibles de former un feutre des poils ordinaires. Le poil laineux se caractérise généralement par une structure particulière, d'où résultent à sa surface des aspérités plus ou moins prononcées et proportionnées à sa disposition à se feutrer. On re-marque aussi qu'il augmente d'épaisseur de sa racine à sa pointe, ou du moins qu'il offre des inégalités dans la longueur et qu'il ne va pas en s'atté-nuant. Les poils proprement dits sont, au contraire, plus ou moins lisses et plus épais à leur base qu'à leur extrémité libre. Or, bien qu'on trouve chez une même espèce de mammifères et des poils et de la laine, qu'on voie pré-dominer, selon les saisons et surtout selon les races, tantôt le poil ou la jarre, tantôt la laine, toutes les races humaines se ressemblent en ce que chez toutes le poil seul se développe et que les cheveux tortillés du nègre ont la même structure que les cheveux longs et soyeux du noir Abyssin, de la blonde Scandinave ou que les cheveux roides et grossiers du Mongol. Les cheveux humains ne varient que sous le rapport de leur abondance , sous celui de leur longueur, sous celui de leur finesse et, enfin, par la quantité de matières colorantes qu'ils contiennent. A cet égard on observe une gra-dation nuancée du châtain au noir foncé, et parmi les cheveux noirs ceux des nègres sont les plus chargés de cette matière. On a pensé que leur dis-position à se rouler pouvait tenir à cette circonstance. Comme la même dis-position se retrouve chez beaucoup d'individus de notre race, il serait facile de soumettre cette disposition à l'épreuve de quelques comparaisons mais je doute qu'elle se justifie, dit Holland. De la diversité des types humains. La couleur et les caractères des cheveux n@ laissent rien conclure contre l'unité de notre espèce. | 38 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. Néanmoins il n'est pas sans intérêt de rappeler ici les utiles réflexions de M. Domenech. Dom. p. 56 à 96. Le système Pileux, qui, chez l'homme, laisse plus ou moins à découvert une grande partie du corps, offre chez tous les peuples de la terre la même distribution. Or, cette distribution, qui varie d'espèce à espèce dans les mammifères, qui du moins présente des particularités constantes, ne sépare pas les types humains. Le système pileux diffère par son abondance ou sa rareté sur certaines parties, sur la face en particulier il est tantôt fin, tantôt grossier, lisse, bouclé ou crépu et feutré comme une toison, et ces diffé-rences sont surtout très remarquables pour la chevelure enfin, sa couleur varie, comme on le sait, considérablement. Parmi ces différences, il en est qui ne comptent que peu ou point dans la caractéristique des races, parce qu'on les retrouve dans plusieurs de celles-ci telle est la couleur, qui, dans toutes les grandes familles de l'humanité, est le plus souvent foncée ou même noire, et, dans presque toutes, présente quelques exceptions à cette règle. La disposition laineuse des cheveux est plus près de constituer un ca-ractère, et trouve place dans le portrait physique du type éthiopien à côté du prognathisme. Toutefois, c'est encore par gradations nuancées qu'on passe de cette disposition de la chevelure aux cheveux droits, grossiers et plus ou moins roides d'autres peuples. Quand on compare sous le microscope ces deux sortes de cheveux, on ne reconnaît entre elles aucune des différences qui distinguent si bien chez les mammifères les poils véritablement laineux et susceptibles de former un feutre des poils ordinaires. Le poil laineux se caractérise généralement par une structure particulière, d'où résultent à sa surface des aspérités plus ou moins prononcées et proportionnées à sa disposition à se feutrer. On re-marque aussi qu'il augmente d'épaisseur de sa racine à sa pointe, ou du moins qu'il offre des inégalités dans la longueur et qu'il ne va pas en s'atté-nuant. Les poils proprement dits sont, au contraire, plus ou moins lisses et plus épais à leur base qu'à leur extrémité libre. Or, bien qu'on trouve chez une même espèce de mammifères et des poils et de la laine, qu'on voie pré-dominer, selon les saisons et surtout selon les races, tantôt le poil ou la jarre, tantôt la laine, toutes les races humaines se ressemblent en ce que chez toutes le poil seul se développe et que les cheveux tortillés du nègre ont la même structure que les cheveux longs et soyeux du noir Abyssin, de la blonde Scandinave ou que les cheveux roides et grossiers du Mongol. Les cheveux humains ne varient que sous le rapport de leur abondance@, sous celui de leur longueur, sous celui de leur finesse et, enfin, par la quantité de matières colorantes qu'ils contiennent. A cet égard on observe une gra-dation nuancée du châtain au noir foncé, et parmi les cheveux noirs ceux des nègres sont les plus chargés de cette matière. On a pensé que leur dis-position à se rouler pouvait tenir à cette circonstance. Comme la même dis-position se retrouve chez beaucoup d'individus de notre race, il serait facile de soumettre cette disposition à l'épreuve de quelques comparaisons mais je doute qu'elle se justifie, dit Holland. De la diversité des types humains. La couleur et les caractères des cheveux ne laissent rien conclure contre l'unité de notre espèce. | Néanmoins il n'est pas sans intérêt de rappeler ici les utiles réflexions de M. Domenecb. | Néanmoins il n'est pas sans intérêt de rappeler ici les utiles réflexions de M. Domenech. | 1 | 0.011236 | 0.0625 |
498.txt | 1,871 | 38 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. Néanmoins il n'est pas sans intérêt de rappeler ici les utiles réflexions de M. Domenecb. Dom. p. 56 à 96. Le système Pileux, qui, chez l'homme, laisse plus ou moins à découvert une grande partie du corps, offre chez tous les peuples de la terre la même distribution. Or, cette distribution, qui varie d'espèce à espèce dans les mammifères, qui du moins présente des particularités constantes, ne sépare pas les types humains. Le système pileux diffère par son abondance ou sa rareté sur certaines parties, sur la face en particulier il est tantôt fin, tantôt grossier, lisse, bouclé ou crépu et feutré comme une toison, et ces diffé-rences sont surtout très-remarquâbles pour la chevelure enfin, sa couleur varie, comme on le sait, considérablement. Parmi ces différences, il en est qui ne comptent que peu ou point dans la caractéristique des races, parce qu'on les retrouve dans plusieurs de celles-ci telle est la couleur, qui, dans toutes les grandes familles de l'humanité, est le plus souvent foncée ou même noire, et, dans presque toutes, présente quelques exceptions à cette règle. La disposition laineuse des cheveux est plus près de constituer un ca-ractère, et trouve place dans le portrait physique du tjpe éthiopien à côté du prognathisme. Toutefois, c'est encore par gradations nuancées qu'on passe de cette disposition de la chevelure aux cheveux droits, grossiers et plus ou moins roides d'autres peuples. Quand on compare sous le microscope ces deux sortes de cheveux, on ne reconnaît entre elles aucune des différences qui distinguent si bien chez les mammifères les poils véritablement laineux et susceptibles de former un feutre des poils ordinaires. Le poil laineux se caractérise généralement par une structure particulière, d'où résultent à sa surface des aspérités plus ou moins prononcées et proportionnées à sa disposition à se feutrer. On re-marque aussi qu'il augmente d'épaisseur de sa racine à sa pointe, ou du moins qu'il offre des inégalités dans la longueur et qu'il ne va pas en s'atté-nuant. Les poils proprement dits sont, au contraire, plus ou moins lisses et plus épais à leur base qu'à leur extrémité libre. Or, bien qu'on trouve chez une même espèce de mammifères et des poils et de la laine, qu'on voie pré-dominer, selon les saisons et surtout selon les races, tantôt le poil ou la jarre, tantôt la laine, toutes les races humaines se ressemblent en ce que chez toutes le poil seul se développe et que les cheveux tortillés du nègre ont la même structure que les cheveux longs et soyeux du noir Abyssin, de la blonde Scandinave ou que les cheveux roides et grossiers du Mongol. Les cheveux humains ne varient que sous le rapport de leur abondance , sous celui de leur longueur, sous celui de leur finesse et, enfin, par la quantité de matières colorantes qu'ils contiennent. A cet égard on observe une gra-dation nuancée du châtain au noir foncé, et parmi les cheveux noirs ceux des nègres sont les plus chargés de cette matière. On a pensé que leur dis-position à se rouler pouvait tenir à cette circonstance. Comme la même dis-position se retrouve chez beaucoup d'individus de notre race, il serait facile de soumettre cette disposition à l'épreuve de quelques comparaisons mais je doute qu'elle se justifie, dit Holland. De la diversité des types humains. La couleur et les caractères des cheveux n laissent rien conclure contre l'unité de notre espèce. | 38 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. Néanmoins il n'est pas sans intérêt de rappeler ici les utiles réflexions de M. Domenecb. Dom. p. 56 à 96. Le système Pileux, qui, chez l'homme, laisse plus ou moins à découvert une grande partie du corps, offre chez tous les peuples de la terre la même distribution. Or, cette distribution, qui varie d'espèce à espèce dans les mammifères, qui du moins présente des particularités constantes, ne sépare pas les types humains. Le système pileux diffère par son abondance ou sa rareté sur certaines parties, sur la face en particulier il est tantôt fin, tantôt grossier, lisse, bouclé ou crépu et feutré comme une toison, et ces diffé-rences sont surtout très-remarquâbles pour la chevelure enfin, sa couleur varie, comme on le sait, considérablement. Parmi ces différences, il en est qui ne comptent que peu ou point dans la caractéristique des races, parce qu'on les retrouve dans plusieurs de celles-ci telle est la couleur, qui, dans toutes les grandes familles de l'humanité, est le plus souvent foncée ou même noire, et, dans presque toutes, présente quelques exceptions à cette règle. La disposition laineuse des cheveux est plus près de constituer un ca-ractère, et trouve place dans le portrait physique du tjpe éthiopien à côté du prognathisme. Toutefois, c'est encore par gradations nuancées qu'on passe de cette disposition de la chevelure aux cheveux droits, grossiers et plus ou moins roides d'autres peuples. Quand on compare sous le microscope ces deux sortes de cheveux, on ne reconnaît entre elles aucune des différences qui distinguent si bien chez les mammifères les poils véritablement laineux et susceptibles de former un feutre des poils ordinaires. Le poil laineux se caractérise généralement par une structure particulière, d'où résultent à sa surface des aspérités plus ou moins prononcées et proportionnées à sa disposition à se feutrer. On re-marque aussi qu'il augmente d'épaisseur de sa racine à sa pointe, ou du moins qu'il offre des inégalités dans la longueur et qu'il ne va pas en s'atté-nuant. Les poils proprement dits sont, au contraire, plus ou moins lisses et plus épais à leur base qu'à leur extrémité libre. Or, bien qu'on trouve chez une même espèce de mammifères et des poils et de la laine, qu'on voie pré-dominer, selon les saisons et surtout selon les races, tantôt le poil ou la jarre, tantôt la laine, toutes les races humaines se ressemblent en ce que chez toutes le poil seul se développe et que les cheveux tortillés du nègre ont la même structure que les cheveux longs et soyeux du noir Abyssin, de la blonde Scandinave ou que les cheveux roides et grossiers du Mongol. Les cheveux humains ne varient que sous le rapport de leur abondance , sous celui de leur longueur, sous celui de leur finesse et, enfin, par la quantité de matières colorantes qu'ils contiennent. A cet égard on observe une gra-dation nuancée du châtain au noir foncé, et parmi les cheveux noirs ceux des nègres sont les plus chargés de cette matière. On a pensé que leur dis-position à se rouler pouvait tenir à cette circonstance. Comme la même dis-position se retrouve chez beaucoup d'individus de notre race, il serait facile de soumettre cette disposition à l'épreuve de quelques comparaisons mais je doute qu'elle se justifie, dit Holland. De la diversité des types humains. La couleur et les caractères des cheveux n@ laissent rien conclure contre l'unité de notre espèce. | 38 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. Néanmoins il n'est pas sans intérêt de rappeler ici les utiles réflexions de M. Domenech. Dom. p. 56 à 96. Le système Pileux, qui, chez l'homme, laisse plus ou moins à découvert une grande partie du corps, offre chez tous les peuples de la terre la même distribution. Or, cette distribution, qui varie d'espèce à espèce dans les mammifères, qui du moins présente des particularités constantes, ne sépare pas les types humains. Le système pileux diffère par son abondance ou sa rareté sur certaines parties, sur la face en particulier il est tantôt fin, tantôt grossier, lisse, bouclé ou crépu et feutré comme une toison, et ces diffé-rences sont surtout très remarquables pour la chevelure enfin, sa couleur varie, comme on le sait, considérablement. Parmi ces différences, il en est qui ne comptent que peu ou point dans la caractéristique des races, parce qu'on les retrouve dans plusieurs de celles-ci telle est la couleur, qui, dans toutes les grandes familles de l'humanité, est le plus souvent foncée ou même noire, et, dans presque toutes, présente quelques exceptions à cette règle. La disposition laineuse des cheveux est plus près de constituer un ca-ractère, et trouve place dans le portrait physique du type éthiopien à côté du prognathisme. Toutefois, c'est encore par gradations nuancées qu'on passe de cette disposition de la chevelure aux cheveux droits, grossiers et plus ou moins roides d'autres peuples. Quand on compare sous le microscope ces deux sortes de cheveux, on ne reconnaît entre elles aucune des différences qui distinguent si bien chez les mammifères les poils véritablement laineux et susceptibles de former un feutre des poils ordinaires. Le poil laineux se caractérise généralement par une structure particulière, d'où résultent à sa surface des aspérités plus ou moins prononcées et proportionnées à sa disposition à se feutrer. On re-marque aussi qu'il augmente d'épaisseur de sa racine à sa pointe, ou du moins qu'il offre des inégalités dans la longueur et qu'il ne va pas en s'atté-nuant. Les poils proprement dits sont, au contraire, plus ou moins lisses et plus épais à leur base qu'à leur extrémité libre. Or, bien qu'on trouve chez une même espèce de mammifères et des poils et de la laine, qu'on voie pré-dominer, selon les saisons et surtout selon les races, tantôt le poil ou la jarre, tantôt la laine, toutes les races humaines se ressemblent en ce que chez toutes le poil seul se développe et que les cheveux tortillés du nègre ont la même structure que les cheveux longs et soyeux du noir Abyssin, de la blonde Scandinave ou que les cheveux roides et grossiers du Mongol. Les cheveux humains ne varient que sous le rapport de leur abondance@, sous celui de leur longueur, sous celui de leur finesse et, enfin, par la quantité de matières colorantes qu'ils contiennent. A cet égard on observe une gra-dation nuancée du châtain au noir foncé, et parmi les cheveux noirs ceux des nègres sont les plus chargés de cette matière. On a pensé que leur dis-position à se rouler pouvait tenir à cette circonstance. Comme la même dis-position se retrouve chez beaucoup d'individus de notre race, il serait facile de soumettre cette disposition à l'épreuve de quelques comparaisons mais je doute qu'elle se justifie, dit Holland. De la diversité des types humains. La couleur et les caractères des cheveux ne laissent rien conclure contre l'unité de notre espèce. | Le système Pileux, qui, chez l'homme, laisse plus ou moins à découvert une grande partie du corps, offre chez tous les peuples de la terre la même distribution. | Le système Pileux, qui, chez l'homme, laisse plus ou moins à découvert une grande partie du corps, offre chez tous les peuples de la terre la même distribution. | 0 | 0 | 0 |
498.txt | 1,871 | 38 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. Néanmoins il n'est pas sans intérêt de rappeler ici les utiles réflexions de M. Domenecb. Dom. p. 56 à 96. Le système Pileux, qui, chez l'homme, laisse plus ou moins à découvert une grande partie du corps, offre chez tous les peuples de la terre la même distribution. Or, cette distribution, qui varie d'espèce à espèce dans les mammifères, qui du moins présente des particularités constantes, ne sépare pas les types humains. Le système pileux diffère par son abondance ou sa rareté sur certaines parties, sur la face en particulier il est tantôt fin, tantôt grossier, lisse, bouclé ou crépu et feutré comme une toison, et ces diffé-rences sont surtout très-remarquâbles pour la chevelure enfin, sa couleur varie, comme on le sait, considérablement. Parmi ces différences, il en est qui ne comptent que peu ou point dans la caractéristique des races, parce qu'on les retrouve dans plusieurs de celles-ci telle est la couleur, qui, dans toutes les grandes familles de l'humanité, est le plus souvent foncée ou même noire, et, dans presque toutes, présente quelques exceptions à cette règle. La disposition laineuse des cheveux est plus près de constituer un ca-ractère, et trouve place dans le portrait physique du tjpe éthiopien à côté du prognathisme. Toutefois, c'est encore par gradations nuancées qu'on passe de cette disposition de la chevelure aux cheveux droits, grossiers et plus ou moins roides d'autres peuples. Quand on compare sous le microscope ces deux sortes de cheveux, on ne reconnaît entre elles aucune des différences qui distinguent si bien chez les mammifères les poils véritablement laineux et susceptibles de former un feutre des poils ordinaires. Le poil laineux se caractérise généralement par une structure particulière, d'où résultent à sa surface des aspérités plus ou moins prononcées et proportionnées à sa disposition à se feutrer. On re-marque aussi qu'il augmente d'épaisseur de sa racine à sa pointe, ou du moins qu'il offre des inégalités dans la longueur et qu'il ne va pas en s'atté-nuant. Les poils proprement dits sont, au contraire, plus ou moins lisses et plus épais à leur base qu'à leur extrémité libre. Or, bien qu'on trouve chez une même espèce de mammifères et des poils et de la laine, qu'on voie pré-dominer, selon les saisons et surtout selon les races, tantôt le poil ou la jarre, tantôt la laine, toutes les races humaines se ressemblent en ce que chez toutes le poil seul se développe et que les cheveux tortillés du nègre ont la même structure que les cheveux longs et soyeux du noir Abyssin, de la blonde Scandinave ou que les cheveux roides et grossiers du Mongol. Les cheveux humains ne varient que sous le rapport de leur abondance , sous celui de leur longueur, sous celui de leur finesse et, enfin, par la quantité de matières colorantes qu'ils contiennent. A cet égard on observe une gra-dation nuancée du châtain au noir foncé, et parmi les cheveux noirs ceux des nègres sont les plus chargés de cette matière. On a pensé que leur dis-position à se rouler pouvait tenir à cette circonstance. Comme la même dis-position se retrouve chez beaucoup d'individus de notre race, il serait facile de soumettre cette disposition à l'épreuve de quelques comparaisons mais je doute qu'elle se justifie, dit Holland. De la diversité des types humains. La couleur et les caractères des cheveux n laissent rien conclure contre l'unité de notre espèce. | 38 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. Néanmoins il n'est pas sans intérêt de rappeler ici les utiles réflexions de M. Domenecb. Dom. p. 56 à 96. Le système Pileux, qui, chez l'homme, laisse plus ou moins à découvert une grande partie du corps, offre chez tous les peuples de la terre la même distribution. Or, cette distribution, qui varie d'espèce à espèce dans les mammifères, qui du moins présente des particularités constantes, ne sépare pas les types humains. Le système pileux diffère par son abondance ou sa rareté sur certaines parties, sur la face en particulier il est tantôt fin, tantôt grossier, lisse, bouclé ou crépu et feutré comme une toison, et ces diffé-rences sont surtout très-remarquâbles pour la chevelure enfin, sa couleur varie, comme on le sait, considérablement. Parmi ces différences, il en est qui ne comptent que peu ou point dans la caractéristique des races, parce qu'on les retrouve dans plusieurs de celles-ci telle est la couleur, qui, dans toutes les grandes familles de l'humanité, est le plus souvent foncée ou même noire, et, dans presque toutes, présente quelques exceptions à cette règle. La disposition laineuse des cheveux est plus près de constituer un ca-ractère, et trouve place dans le portrait physique du tjpe éthiopien à côté du prognathisme. Toutefois, c'est encore par gradations nuancées qu'on passe de cette disposition de la chevelure aux cheveux droits, grossiers et plus ou moins roides d'autres peuples. Quand on compare sous le microscope ces deux sortes de cheveux, on ne reconnaît entre elles aucune des différences qui distinguent si bien chez les mammifères les poils véritablement laineux et susceptibles de former un feutre des poils ordinaires. Le poil laineux se caractérise généralement par une structure particulière, d'où résultent à sa surface des aspérités plus ou moins prononcées et proportionnées à sa disposition à se feutrer. On re-marque aussi qu'il augmente d'épaisseur de sa racine à sa pointe, ou du moins qu'il offre des inégalités dans la longueur et qu'il ne va pas en s'atté-nuant. Les poils proprement dits sont, au contraire, plus ou moins lisses et plus épais à leur base qu'à leur extrémité libre. Or, bien qu'on trouve chez une même espèce de mammifères et des poils et de la laine, qu'on voie pré-dominer, selon les saisons et surtout selon les races, tantôt le poil ou la jarre, tantôt la laine, toutes les races humaines se ressemblent en ce que chez toutes le poil seul se développe et que les cheveux tortillés du nègre ont la même structure que les cheveux longs et soyeux du noir Abyssin, de la blonde Scandinave ou que les cheveux roides et grossiers du Mongol. Les cheveux humains ne varient que sous le rapport de leur abondance , sous celui de leur longueur, sous celui de leur finesse et, enfin, par la quantité de matières colorantes qu'ils contiennent. A cet égard on observe une gra-dation nuancée du châtain au noir foncé, et parmi les cheveux noirs ceux des nègres sont les plus chargés de cette matière. On a pensé que leur dis-position à se rouler pouvait tenir à cette circonstance. Comme la même dis-position se retrouve chez beaucoup d'individus de notre race, il serait facile de soumettre cette disposition à l'épreuve de quelques comparaisons mais je doute qu'elle se justifie, dit Holland. De la diversité des types humains. La couleur et les caractères des cheveux n@ laissent rien conclure contre l'unité de notre espèce. | 38 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. Néanmoins il n'est pas sans intérêt de rappeler ici les utiles réflexions de M. Domenech. Dom. p. 56 à 96. Le système Pileux, qui, chez l'homme, laisse plus ou moins à découvert une grande partie du corps, offre chez tous les peuples de la terre la même distribution. Or, cette distribution, qui varie d'espèce à espèce dans les mammifères, qui du moins présente des particularités constantes, ne sépare pas les types humains. Le système pileux diffère par son abondance ou sa rareté sur certaines parties, sur la face en particulier il est tantôt fin, tantôt grossier, lisse, bouclé ou crépu et feutré comme une toison, et ces diffé-rences sont surtout très remarquables pour la chevelure enfin, sa couleur varie, comme on le sait, considérablement. Parmi ces différences, il en est qui ne comptent que peu ou point dans la caractéristique des races, parce qu'on les retrouve dans plusieurs de celles-ci telle est la couleur, qui, dans toutes les grandes familles de l'humanité, est le plus souvent foncée ou même noire, et, dans presque toutes, présente quelques exceptions à cette règle. La disposition laineuse des cheveux est plus près de constituer un ca-ractère, et trouve place dans le portrait physique du type éthiopien à côté du prognathisme. Toutefois, c'est encore par gradations nuancées qu'on passe de cette disposition de la chevelure aux cheveux droits, grossiers et plus ou moins roides d'autres peuples. Quand on compare sous le microscope ces deux sortes de cheveux, on ne reconnaît entre elles aucune des différences qui distinguent si bien chez les mammifères les poils véritablement laineux et susceptibles de former un feutre des poils ordinaires. Le poil laineux se caractérise généralement par une structure particulière, d'où résultent à sa surface des aspérités plus ou moins prononcées et proportionnées à sa disposition à se feutrer. On re-marque aussi qu'il augmente d'épaisseur de sa racine à sa pointe, ou du moins qu'il offre des inégalités dans la longueur et qu'il ne va pas en s'atté-nuant. Les poils proprement dits sont, au contraire, plus ou moins lisses et plus épais à leur base qu'à leur extrémité libre. Or, bien qu'on trouve chez une même espèce de mammifères et des poils et de la laine, qu'on voie pré-dominer, selon les saisons et surtout selon les races, tantôt le poil ou la jarre, tantôt la laine, toutes les races humaines se ressemblent en ce que chez toutes le poil seul se développe et que les cheveux tortillés du nègre ont la même structure que les cheveux longs et soyeux du noir Abyssin, de la blonde Scandinave ou que les cheveux roides et grossiers du Mongol. Les cheveux humains ne varient que sous le rapport de leur abondance@, sous celui de leur longueur, sous celui de leur finesse et, enfin, par la quantité de matières colorantes qu'ils contiennent. A cet égard on observe une gra-dation nuancée du châtain au noir foncé, et parmi les cheveux noirs ceux des nègres sont les plus chargés de cette matière. On a pensé que leur dis-position à se rouler pouvait tenir à cette circonstance. Comme la même dis-position se retrouve chez beaucoup d'individus de notre race, il serait facile de soumettre cette disposition à l'épreuve de quelques comparaisons mais je doute qu'elle se justifie, dit Holland. De la diversité des types humains. La couleur et les caractères des cheveux ne laissent rien conclure contre l'unité de notre espèce. | Or, cette distribution, qui varie d'espèce à espèce dans les mammifères, qui du moins présente des particularités constantes, ne sépare pas les types humains. | Or, cette distribution, qui varie d'espèce à espèce dans les mammifères, qui du moins présente des particularités constantes, ne sépare pas les types humains. | 0 | 0 | 0 |
498.txt | 1,871 | 38 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. Néanmoins il n'est pas sans intérêt de rappeler ici les utiles réflexions de M. Domenecb. Dom. p. 56 à 96. Le système Pileux, qui, chez l'homme, laisse plus ou moins à découvert une grande partie du corps, offre chez tous les peuples de la terre la même distribution. Or, cette distribution, qui varie d'espèce à espèce dans les mammifères, qui du moins présente des particularités constantes, ne sépare pas les types humains. Le système pileux diffère par son abondance ou sa rareté sur certaines parties, sur la face en particulier il est tantôt fin, tantôt grossier, lisse, bouclé ou crépu et feutré comme une toison, et ces diffé-rences sont surtout très-remarquâbles pour la chevelure enfin, sa couleur varie, comme on le sait, considérablement. Parmi ces différences, il en est qui ne comptent que peu ou point dans la caractéristique des races, parce qu'on les retrouve dans plusieurs de celles-ci telle est la couleur, qui, dans toutes les grandes familles de l'humanité, est le plus souvent foncée ou même noire, et, dans presque toutes, présente quelques exceptions à cette règle. La disposition laineuse des cheveux est plus près de constituer un ca-ractère, et trouve place dans le portrait physique du tjpe éthiopien à côté du prognathisme. Toutefois, c'est encore par gradations nuancées qu'on passe de cette disposition de la chevelure aux cheveux droits, grossiers et plus ou moins roides d'autres peuples. Quand on compare sous le microscope ces deux sortes de cheveux, on ne reconnaît entre elles aucune des différences qui distinguent si bien chez les mammifères les poils véritablement laineux et susceptibles de former un feutre des poils ordinaires. Le poil laineux se caractérise généralement par une structure particulière, d'où résultent à sa surface des aspérités plus ou moins prononcées et proportionnées à sa disposition à se feutrer. On re-marque aussi qu'il augmente d'épaisseur de sa racine à sa pointe, ou du moins qu'il offre des inégalités dans la longueur et qu'il ne va pas en s'atté-nuant. Les poils proprement dits sont, au contraire, plus ou moins lisses et plus épais à leur base qu'à leur extrémité libre. Or, bien qu'on trouve chez une même espèce de mammifères et des poils et de la laine, qu'on voie pré-dominer, selon les saisons et surtout selon les races, tantôt le poil ou la jarre, tantôt la laine, toutes les races humaines se ressemblent en ce que chez toutes le poil seul se développe et que les cheveux tortillés du nègre ont la même structure que les cheveux longs et soyeux du noir Abyssin, de la blonde Scandinave ou que les cheveux roides et grossiers du Mongol. Les cheveux humains ne varient que sous le rapport de leur abondance , sous celui de leur longueur, sous celui de leur finesse et, enfin, par la quantité de matières colorantes qu'ils contiennent. A cet égard on observe une gra-dation nuancée du châtain au noir foncé, et parmi les cheveux noirs ceux des nègres sont les plus chargés de cette matière. On a pensé que leur dis-position à se rouler pouvait tenir à cette circonstance. Comme la même dis-position se retrouve chez beaucoup d'individus de notre race, il serait facile de soumettre cette disposition à l'épreuve de quelques comparaisons mais je doute qu'elle se justifie, dit Holland. De la diversité des types humains. La couleur et les caractères des cheveux n laissent rien conclure contre l'unité de notre espèce. | 38 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. Néanmoins il n'est pas sans intérêt de rappeler ici les utiles réflexions de M. Domenecb. Dom. p. 56 à 96. Le système Pileux, qui, chez l'homme, laisse plus ou moins à découvert une grande partie du corps, offre chez tous les peuples de la terre la même distribution. Or, cette distribution, qui varie d'espèce à espèce dans les mammifères, qui du moins présente des particularités constantes, ne sépare pas les types humains. Le système pileux diffère par son abondance ou sa rareté sur certaines parties, sur la face en particulier il est tantôt fin, tantôt grossier, lisse, bouclé ou crépu et feutré comme une toison, et ces diffé-rences sont surtout très-remarquâbles pour la chevelure enfin, sa couleur varie, comme on le sait, considérablement. Parmi ces différences, il en est qui ne comptent que peu ou point dans la caractéristique des races, parce qu'on les retrouve dans plusieurs de celles-ci telle est la couleur, qui, dans toutes les grandes familles de l'humanité, est le plus souvent foncée ou même noire, et, dans presque toutes, présente quelques exceptions à cette règle. La disposition laineuse des cheveux est plus près de constituer un ca-ractère, et trouve place dans le portrait physique du tjpe éthiopien à côté du prognathisme. Toutefois, c'est encore par gradations nuancées qu'on passe de cette disposition de la chevelure aux cheveux droits, grossiers et plus ou moins roides d'autres peuples. Quand on compare sous le microscope ces deux sortes de cheveux, on ne reconnaît entre elles aucune des différences qui distinguent si bien chez les mammifères les poils véritablement laineux et susceptibles de former un feutre des poils ordinaires. Le poil laineux se caractérise généralement par une structure particulière, d'où résultent à sa surface des aspérités plus ou moins prononcées et proportionnées à sa disposition à se feutrer. On re-marque aussi qu'il augmente d'épaisseur de sa racine à sa pointe, ou du moins qu'il offre des inégalités dans la longueur et qu'il ne va pas en s'atté-nuant. Les poils proprement dits sont, au contraire, plus ou moins lisses et plus épais à leur base qu'à leur extrémité libre. Or, bien qu'on trouve chez une même espèce de mammifères et des poils et de la laine, qu'on voie pré-dominer, selon les saisons et surtout selon les races, tantôt le poil ou la jarre, tantôt la laine, toutes les races humaines se ressemblent en ce que chez toutes le poil seul se développe et que les cheveux tortillés du nègre ont la même structure que les cheveux longs et soyeux du noir Abyssin, de la blonde Scandinave ou que les cheveux roides et grossiers du Mongol. Les cheveux humains ne varient que sous le rapport de leur abondance , sous celui de leur longueur, sous celui de leur finesse et, enfin, par la quantité de matières colorantes qu'ils contiennent. A cet égard on observe une gra-dation nuancée du châtain au noir foncé, et parmi les cheveux noirs ceux des nègres sont les plus chargés de cette matière. On a pensé que leur dis-position à se rouler pouvait tenir à cette circonstance. Comme la même dis-position se retrouve chez beaucoup d'individus de notre race, il serait facile de soumettre cette disposition à l'épreuve de quelques comparaisons mais je doute qu'elle se justifie, dit Holland. De la diversité des types humains. La couleur et les caractères des cheveux n@ laissent rien conclure contre l'unité de notre espèce. | 38 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. Néanmoins il n'est pas sans intérêt de rappeler ici les utiles réflexions de M. Domenech. Dom. p. 56 à 96. Le système Pileux, qui, chez l'homme, laisse plus ou moins à découvert une grande partie du corps, offre chez tous les peuples de la terre la même distribution. Or, cette distribution, qui varie d'espèce à espèce dans les mammifères, qui du moins présente des particularités constantes, ne sépare pas les types humains. Le système pileux diffère par son abondance ou sa rareté sur certaines parties, sur la face en particulier il est tantôt fin, tantôt grossier, lisse, bouclé ou crépu et feutré comme une toison, et ces diffé-rences sont surtout très remarquables pour la chevelure enfin, sa couleur varie, comme on le sait, considérablement. Parmi ces différences, il en est qui ne comptent que peu ou point dans la caractéristique des races, parce qu'on les retrouve dans plusieurs de celles-ci telle est la couleur, qui, dans toutes les grandes familles de l'humanité, est le plus souvent foncée ou même noire, et, dans presque toutes, présente quelques exceptions à cette règle. La disposition laineuse des cheveux est plus près de constituer un ca-ractère, et trouve place dans le portrait physique du type éthiopien à côté du prognathisme. Toutefois, c'est encore par gradations nuancées qu'on passe de cette disposition de la chevelure aux cheveux droits, grossiers et plus ou moins roides d'autres peuples. Quand on compare sous le microscope ces deux sortes de cheveux, on ne reconnaît entre elles aucune des différences qui distinguent si bien chez les mammifères les poils véritablement laineux et susceptibles de former un feutre des poils ordinaires. Le poil laineux se caractérise généralement par une structure particulière, d'où résultent à sa surface des aspérités plus ou moins prononcées et proportionnées à sa disposition à se feutrer. On re-marque aussi qu'il augmente d'épaisseur de sa racine à sa pointe, ou du moins qu'il offre des inégalités dans la longueur et qu'il ne va pas en s'atté-nuant. Les poils proprement dits sont, au contraire, plus ou moins lisses et plus épais à leur base qu'à leur extrémité libre. Or, bien qu'on trouve chez une même espèce de mammifères et des poils et de la laine, qu'on voie pré-dominer, selon les saisons et surtout selon les races, tantôt le poil ou la jarre, tantôt la laine, toutes les races humaines se ressemblent en ce que chez toutes le poil seul se développe et que les cheveux tortillés du nègre ont la même structure que les cheveux longs et soyeux du noir Abyssin, de la blonde Scandinave ou que les cheveux roides et grossiers du Mongol. Les cheveux humains ne varient que sous le rapport de leur abondance@, sous celui de leur longueur, sous celui de leur finesse et, enfin, par la quantité de matières colorantes qu'ils contiennent. A cet égard on observe une gra-dation nuancée du châtain au noir foncé, et parmi les cheveux noirs ceux des nègres sont les plus chargés de cette matière. On a pensé que leur dis-position à se rouler pouvait tenir à cette circonstance. Comme la même dis-position se retrouve chez beaucoup d'individus de notre race, il serait facile de soumettre cette disposition à l'épreuve de quelques comparaisons mais je doute qu'elle se justifie, dit Holland. De la diversité des types humains. La couleur et les caractères des cheveux ne laissent rien conclure contre l'unité de notre espèce. | Le système pileux diffère par son abondance ou sa rareté sur certaines parties, sur la face en particulier il est tantôt fin, tantôt grossier, lisse, bouclé ou crépu et feutré comme une toison, et ces diffé-rences sont surtout très-remarquâbles pour la chevelure enfin, sa couleur varie, comme on le sait, considérablement. | Le système pileux diffère par son abondance ou sa rareté sur certaines parties, sur la face en particulier il est tantôt fin, tantôt grossier, lisse, bouclé ou crépu et feutré comme une toison, et ces diffé-rences sont surtout très remarquables pour la chevelure enfin, sa couleur varie, comme on le sait, considérablement. | 2 | 0.006192 | 0.032787 |
498.txt | 1,871 | 38 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. Néanmoins il n'est pas sans intérêt de rappeler ici les utiles réflexions de M. Domenecb. Dom. p. 56 à 96. Le système Pileux, qui, chez l'homme, laisse plus ou moins à découvert une grande partie du corps, offre chez tous les peuples de la terre la même distribution. Or, cette distribution, qui varie d'espèce à espèce dans les mammifères, qui du moins présente des particularités constantes, ne sépare pas les types humains. Le système pileux diffère par son abondance ou sa rareté sur certaines parties, sur la face en particulier il est tantôt fin, tantôt grossier, lisse, bouclé ou crépu et feutré comme une toison, et ces diffé-rences sont surtout très-remarquâbles pour la chevelure enfin, sa couleur varie, comme on le sait, considérablement. Parmi ces différences, il en est qui ne comptent que peu ou point dans la caractéristique des races, parce qu'on les retrouve dans plusieurs de celles-ci telle est la couleur, qui, dans toutes les grandes familles de l'humanité, est le plus souvent foncée ou même noire, et, dans presque toutes, présente quelques exceptions à cette règle. La disposition laineuse des cheveux est plus près de constituer un ca-ractère, et trouve place dans le portrait physique du tjpe éthiopien à côté du prognathisme. Toutefois, c'est encore par gradations nuancées qu'on passe de cette disposition de la chevelure aux cheveux droits, grossiers et plus ou moins roides d'autres peuples. Quand on compare sous le microscope ces deux sortes de cheveux, on ne reconnaît entre elles aucune des différences qui distinguent si bien chez les mammifères les poils véritablement laineux et susceptibles de former un feutre des poils ordinaires. Le poil laineux se caractérise généralement par une structure particulière, d'où résultent à sa surface des aspérités plus ou moins prononcées et proportionnées à sa disposition à se feutrer. On re-marque aussi qu'il augmente d'épaisseur de sa racine à sa pointe, ou du moins qu'il offre des inégalités dans la longueur et qu'il ne va pas en s'atté-nuant. Les poils proprement dits sont, au contraire, plus ou moins lisses et plus épais à leur base qu'à leur extrémité libre. Or, bien qu'on trouve chez une même espèce de mammifères et des poils et de la laine, qu'on voie pré-dominer, selon les saisons et surtout selon les races, tantôt le poil ou la jarre, tantôt la laine, toutes les races humaines se ressemblent en ce que chez toutes le poil seul se développe et que les cheveux tortillés du nègre ont la même structure que les cheveux longs et soyeux du noir Abyssin, de la blonde Scandinave ou que les cheveux roides et grossiers du Mongol. Les cheveux humains ne varient que sous le rapport de leur abondance , sous celui de leur longueur, sous celui de leur finesse et, enfin, par la quantité de matières colorantes qu'ils contiennent. A cet égard on observe une gra-dation nuancée du châtain au noir foncé, et parmi les cheveux noirs ceux des nègres sont les plus chargés de cette matière. On a pensé que leur dis-position à se rouler pouvait tenir à cette circonstance. Comme la même dis-position se retrouve chez beaucoup d'individus de notre race, il serait facile de soumettre cette disposition à l'épreuve de quelques comparaisons mais je doute qu'elle se justifie, dit Holland. De la diversité des types humains. La couleur et les caractères des cheveux n laissent rien conclure contre l'unité de notre espèce. | 38 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. Néanmoins il n'est pas sans intérêt de rappeler ici les utiles réflexions de M. Domenecb. Dom. p. 56 à 96. Le système Pileux, qui, chez l'homme, laisse plus ou moins à découvert une grande partie du corps, offre chez tous les peuples de la terre la même distribution. Or, cette distribution, qui varie d'espèce à espèce dans les mammifères, qui du moins présente des particularités constantes, ne sépare pas les types humains. Le système pileux diffère par son abondance ou sa rareté sur certaines parties, sur la face en particulier il est tantôt fin, tantôt grossier, lisse, bouclé ou crépu et feutré comme une toison, et ces diffé-rences sont surtout très-remarquâbles pour la chevelure enfin, sa couleur varie, comme on le sait, considérablement. Parmi ces différences, il en est qui ne comptent que peu ou point dans la caractéristique des races, parce qu'on les retrouve dans plusieurs de celles-ci telle est la couleur, qui, dans toutes les grandes familles de l'humanité, est le plus souvent foncée ou même noire, et, dans presque toutes, présente quelques exceptions à cette règle. La disposition laineuse des cheveux est plus près de constituer un ca-ractère, et trouve place dans le portrait physique du tjpe éthiopien à côté du prognathisme. Toutefois, c'est encore par gradations nuancées qu'on passe de cette disposition de la chevelure aux cheveux droits, grossiers et plus ou moins roides d'autres peuples. Quand on compare sous le microscope ces deux sortes de cheveux, on ne reconnaît entre elles aucune des différences qui distinguent si bien chez les mammifères les poils véritablement laineux et susceptibles de former un feutre des poils ordinaires. Le poil laineux se caractérise généralement par une structure particulière, d'où résultent à sa surface des aspérités plus ou moins prononcées et proportionnées à sa disposition à se feutrer. On re-marque aussi qu'il augmente d'épaisseur de sa racine à sa pointe, ou du moins qu'il offre des inégalités dans la longueur et qu'il ne va pas en s'atté-nuant. Les poils proprement dits sont, au contraire, plus ou moins lisses et plus épais à leur base qu'à leur extrémité libre. Or, bien qu'on trouve chez une même espèce de mammifères et des poils et de la laine, qu'on voie pré-dominer, selon les saisons et surtout selon les races, tantôt le poil ou la jarre, tantôt la laine, toutes les races humaines se ressemblent en ce que chez toutes le poil seul se développe et que les cheveux tortillés du nègre ont la même structure que les cheveux longs et soyeux du noir Abyssin, de la blonde Scandinave ou que les cheveux roides et grossiers du Mongol. Les cheveux humains ne varient que sous le rapport de leur abondance , sous celui de leur longueur, sous celui de leur finesse et, enfin, par la quantité de matières colorantes qu'ils contiennent. A cet égard on observe une gra-dation nuancée du châtain au noir foncé, et parmi les cheveux noirs ceux des nègres sont les plus chargés de cette matière. On a pensé que leur dis-position à se rouler pouvait tenir à cette circonstance. Comme la même dis-position se retrouve chez beaucoup d'individus de notre race, il serait facile de soumettre cette disposition à l'épreuve de quelques comparaisons mais je doute qu'elle se justifie, dit Holland. De la diversité des types humains. La couleur et les caractères des cheveux n@ laissent rien conclure contre l'unité de notre espèce. | 38 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. Néanmoins il n'est pas sans intérêt de rappeler ici les utiles réflexions de M. Domenech. Dom. p. 56 à 96. Le système Pileux, qui, chez l'homme, laisse plus ou moins à découvert une grande partie du corps, offre chez tous les peuples de la terre la même distribution. Or, cette distribution, qui varie d'espèce à espèce dans les mammifères, qui du moins présente des particularités constantes, ne sépare pas les types humains. Le système pileux diffère par son abondance ou sa rareté sur certaines parties, sur la face en particulier il est tantôt fin, tantôt grossier, lisse, bouclé ou crépu et feutré comme une toison, et ces diffé-rences sont surtout très remarquables pour la chevelure enfin, sa couleur varie, comme on le sait, considérablement. Parmi ces différences, il en est qui ne comptent que peu ou point dans la caractéristique des races, parce qu'on les retrouve dans plusieurs de celles-ci telle est la couleur, qui, dans toutes les grandes familles de l'humanité, est le plus souvent foncée ou même noire, et, dans presque toutes, présente quelques exceptions à cette règle. La disposition laineuse des cheveux est plus près de constituer un ca-ractère, et trouve place dans le portrait physique du type éthiopien à côté du prognathisme. Toutefois, c'est encore par gradations nuancées qu'on passe de cette disposition de la chevelure aux cheveux droits, grossiers et plus ou moins roides d'autres peuples. Quand on compare sous le microscope ces deux sortes de cheveux, on ne reconnaît entre elles aucune des différences qui distinguent si bien chez les mammifères les poils véritablement laineux et susceptibles de former un feutre des poils ordinaires. Le poil laineux se caractérise généralement par une structure particulière, d'où résultent à sa surface des aspérités plus ou moins prononcées et proportionnées à sa disposition à se feutrer. On re-marque aussi qu'il augmente d'épaisseur de sa racine à sa pointe, ou du moins qu'il offre des inégalités dans la longueur et qu'il ne va pas en s'atté-nuant. Les poils proprement dits sont, au contraire, plus ou moins lisses et plus épais à leur base qu'à leur extrémité libre. Or, bien qu'on trouve chez une même espèce de mammifères et des poils et de la laine, qu'on voie pré-dominer, selon les saisons et surtout selon les races, tantôt le poil ou la jarre, tantôt la laine, toutes les races humaines se ressemblent en ce que chez toutes le poil seul se développe et que les cheveux tortillés du nègre ont la même structure que les cheveux longs et soyeux du noir Abyssin, de la blonde Scandinave ou que les cheveux roides et grossiers du Mongol. Les cheveux humains ne varient que sous le rapport de leur abondance@, sous celui de leur longueur, sous celui de leur finesse et, enfin, par la quantité de matières colorantes qu'ils contiennent. A cet égard on observe une gra-dation nuancée du châtain au noir foncé, et parmi les cheveux noirs ceux des nègres sont les plus chargés de cette matière. On a pensé que leur dis-position à se rouler pouvait tenir à cette circonstance. Comme la même dis-position se retrouve chez beaucoup d'individus de notre race, il serait facile de soumettre cette disposition à l'épreuve de quelques comparaisons mais je doute qu'elle se justifie, dit Holland. De la diversité des types humains. La couleur et les caractères des cheveux ne laissent rien conclure contre l'unité de notre espèce. | Parmi ces différences, il en est qui ne comptent que peu ou point dans la caractéristique des races, parce qu'on les retrouve dans plusieurs de celles-ci telle est la couleur, qui, dans toutes les grandes familles de l'humanité, est le plus souvent foncée ou même noire, et, dans presque toutes, présente quelques exceptions à cette règle. | Parmi ces différences, il en est qui ne comptent que peu ou point dans la caractéristique des races, parce qu'on les retrouve dans plusieurs de celles-ci telle est la couleur, qui, dans toutes les grandes familles de l'humanité, est le plus souvent foncée ou même noire, et, dans presque toutes, présente quelques exceptions à cette règle. | 0 | 0 | 0 |
498.txt | 1,871 | 38 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. Néanmoins il n'est pas sans intérêt de rappeler ici les utiles réflexions de M. Domenecb. Dom. p. 56 à 96. Le système Pileux, qui, chez l'homme, laisse plus ou moins à découvert une grande partie du corps, offre chez tous les peuples de la terre la même distribution. Or, cette distribution, qui varie d'espèce à espèce dans les mammifères, qui du moins présente des particularités constantes, ne sépare pas les types humains. Le système pileux diffère par son abondance ou sa rareté sur certaines parties, sur la face en particulier il est tantôt fin, tantôt grossier, lisse, bouclé ou crépu et feutré comme une toison, et ces diffé-rences sont surtout très-remarquâbles pour la chevelure enfin, sa couleur varie, comme on le sait, considérablement. Parmi ces différences, il en est qui ne comptent que peu ou point dans la caractéristique des races, parce qu'on les retrouve dans plusieurs de celles-ci telle est la couleur, qui, dans toutes les grandes familles de l'humanité, est le plus souvent foncée ou même noire, et, dans presque toutes, présente quelques exceptions à cette règle. La disposition laineuse des cheveux est plus près de constituer un ca-ractère, et trouve place dans le portrait physique du tjpe éthiopien à côté du prognathisme. Toutefois, c'est encore par gradations nuancées qu'on passe de cette disposition de la chevelure aux cheveux droits, grossiers et plus ou moins roides d'autres peuples. Quand on compare sous le microscope ces deux sortes de cheveux, on ne reconnaît entre elles aucune des différences qui distinguent si bien chez les mammifères les poils véritablement laineux et susceptibles de former un feutre des poils ordinaires. Le poil laineux se caractérise généralement par une structure particulière, d'où résultent à sa surface des aspérités plus ou moins prononcées et proportionnées à sa disposition à se feutrer. On re-marque aussi qu'il augmente d'épaisseur de sa racine à sa pointe, ou du moins qu'il offre des inégalités dans la longueur et qu'il ne va pas en s'atté-nuant. Les poils proprement dits sont, au contraire, plus ou moins lisses et plus épais à leur base qu'à leur extrémité libre. Or, bien qu'on trouve chez une même espèce de mammifères et des poils et de la laine, qu'on voie pré-dominer, selon les saisons et surtout selon les races, tantôt le poil ou la jarre, tantôt la laine, toutes les races humaines se ressemblent en ce que chez toutes le poil seul se développe et que les cheveux tortillés du nègre ont la même structure que les cheveux longs et soyeux du noir Abyssin, de la blonde Scandinave ou que les cheveux roides et grossiers du Mongol. Les cheveux humains ne varient que sous le rapport de leur abondance , sous celui de leur longueur, sous celui de leur finesse et, enfin, par la quantité de matières colorantes qu'ils contiennent. A cet égard on observe une gra-dation nuancée du châtain au noir foncé, et parmi les cheveux noirs ceux des nègres sont les plus chargés de cette matière. On a pensé que leur dis-position à se rouler pouvait tenir à cette circonstance. Comme la même dis-position se retrouve chez beaucoup d'individus de notre race, il serait facile de soumettre cette disposition à l'épreuve de quelques comparaisons mais je doute qu'elle se justifie, dit Holland. De la diversité des types humains. La couleur et les caractères des cheveux n laissent rien conclure contre l'unité de notre espèce. | 38 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. Néanmoins il n'est pas sans intérêt de rappeler ici les utiles réflexions de M. Domenecb. Dom. p. 56 à 96. Le système Pileux, qui, chez l'homme, laisse plus ou moins à découvert une grande partie du corps, offre chez tous les peuples de la terre la même distribution. Or, cette distribution, qui varie d'espèce à espèce dans les mammifères, qui du moins présente des particularités constantes, ne sépare pas les types humains. Le système pileux diffère par son abondance ou sa rareté sur certaines parties, sur la face en particulier il est tantôt fin, tantôt grossier, lisse, bouclé ou crépu et feutré comme une toison, et ces diffé-rences sont surtout très-remarquâbles pour la chevelure enfin, sa couleur varie, comme on le sait, considérablement. Parmi ces différences, il en est qui ne comptent que peu ou point dans la caractéristique des races, parce qu'on les retrouve dans plusieurs de celles-ci telle est la couleur, qui, dans toutes les grandes familles de l'humanité, est le plus souvent foncée ou même noire, et, dans presque toutes, présente quelques exceptions à cette règle. La disposition laineuse des cheveux est plus près de constituer un ca-ractère, et trouve place dans le portrait physique du tjpe éthiopien à côté du prognathisme. Toutefois, c'est encore par gradations nuancées qu'on passe de cette disposition de la chevelure aux cheveux droits, grossiers et plus ou moins roides d'autres peuples. Quand on compare sous le microscope ces deux sortes de cheveux, on ne reconnaît entre elles aucune des différences qui distinguent si bien chez les mammifères les poils véritablement laineux et susceptibles de former un feutre des poils ordinaires. Le poil laineux se caractérise généralement par une structure particulière, d'où résultent à sa surface des aspérités plus ou moins prononcées et proportionnées à sa disposition à se feutrer. On re-marque aussi qu'il augmente d'épaisseur de sa racine à sa pointe, ou du moins qu'il offre des inégalités dans la longueur et qu'il ne va pas en s'atté-nuant. Les poils proprement dits sont, au contraire, plus ou moins lisses et plus épais à leur base qu'à leur extrémité libre. Or, bien qu'on trouve chez une même espèce de mammifères et des poils et de la laine, qu'on voie pré-dominer, selon les saisons et surtout selon les races, tantôt le poil ou la jarre, tantôt la laine, toutes les races humaines se ressemblent en ce que chez toutes le poil seul se développe et que les cheveux tortillés du nègre ont la même structure que les cheveux longs et soyeux du noir Abyssin, de la blonde Scandinave ou que les cheveux roides et grossiers du Mongol. Les cheveux humains ne varient que sous le rapport de leur abondance , sous celui de leur longueur, sous celui de leur finesse et, enfin, par la quantité de matières colorantes qu'ils contiennent. A cet égard on observe une gra-dation nuancée du châtain au noir foncé, et parmi les cheveux noirs ceux des nègres sont les plus chargés de cette matière. On a pensé que leur dis-position à se rouler pouvait tenir à cette circonstance. Comme la même dis-position se retrouve chez beaucoup d'individus de notre race, il serait facile de soumettre cette disposition à l'épreuve de quelques comparaisons mais je doute qu'elle se justifie, dit Holland. De la diversité des types humains. La couleur et les caractères des cheveux n@ laissent rien conclure contre l'unité de notre espèce. | 38 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. Néanmoins il n'est pas sans intérêt de rappeler ici les utiles réflexions de M. Domenech. Dom. p. 56 à 96. Le système Pileux, qui, chez l'homme, laisse plus ou moins à découvert une grande partie du corps, offre chez tous les peuples de la terre la même distribution. Or, cette distribution, qui varie d'espèce à espèce dans les mammifères, qui du moins présente des particularités constantes, ne sépare pas les types humains. Le système pileux diffère par son abondance ou sa rareté sur certaines parties, sur la face en particulier il est tantôt fin, tantôt grossier, lisse, bouclé ou crépu et feutré comme une toison, et ces diffé-rences sont surtout très remarquables pour la chevelure enfin, sa couleur varie, comme on le sait, considérablement. Parmi ces différences, il en est qui ne comptent que peu ou point dans la caractéristique des races, parce qu'on les retrouve dans plusieurs de celles-ci telle est la couleur, qui, dans toutes les grandes familles de l'humanité, est le plus souvent foncée ou même noire, et, dans presque toutes, présente quelques exceptions à cette règle. La disposition laineuse des cheveux est plus près de constituer un ca-ractère, et trouve place dans le portrait physique du type éthiopien à côté du prognathisme. Toutefois, c'est encore par gradations nuancées qu'on passe de cette disposition de la chevelure aux cheveux droits, grossiers et plus ou moins roides d'autres peuples. Quand on compare sous le microscope ces deux sortes de cheveux, on ne reconnaît entre elles aucune des différences qui distinguent si bien chez les mammifères les poils véritablement laineux et susceptibles de former un feutre des poils ordinaires. Le poil laineux se caractérise généralement par une structure particulière, d'où résultent à sa surface des aspérités plus ou moins prononcées et proportionnées à sa disposition à se feutrer. On re-marque aussi qu'il augmente d'épaisseur de sa racine à sa pointe, ou du moins qu'il offre des inégalités dans la longueur et qu'il ne va pas en s'atté-nuant. Les poils proprement dits sont, au contraire, plus ou moins lisses et plus épais à leur base qu'à leur extrémité libre. Or, bien qu'on trouve chez une même espèce de mammifères et des poils et de la laine, qu'on voie pré-dominer, selon les saisons et surtout selon les races, tantôt le poil ou la jarre, tantôt la laine, toutes les races humaines se ressemblent en ce que chez toutes le poil seul se développe et que les cheveux tortillés du nègre ont la même structure que les cheveux longs et soyeux du noir Abyssin, de la blonde Scandinave ou que les cheveux roides et grossiers du Mongol. Les cheveux humains ne varient que sous le rapport de leur abondance@, sous celui de leur longueur, sous celui de leur finesse et, enfin, par la quantité de matières colorantes qu'ils contiennent. A cet égard on observe une gra-dation nuancée du châtain au noir foncé, et parmi les cheveux noirs ceux des nègres sont les plus chargés de cette matière. On a pensé que leur dis-position à se rouler pouvait tenir à cette circonstance. Comme la même dis-position se retrouve chez beaucoup d'individus de notre race, il serait facile de soumettre cette disposition à l'épreuve de quelques comparaisons mais je doute qu'elle se justifie, dit Holland. De la diversité des types humains. La couleur et les caractères des cheveux ne laissent rien conclure contre l'unité de notre espèce. | La disposition laineuse des cheveux est plus près de constituer un ca-ractère, et trouve place dans le portrait physique du tjpe éthiopien à côté du prognathisme. | La disposition laineuse des cheveux est plus près de constituer un ca-ractère, et trouve place dans le portrait physique du type éthiopien à côté du prognathisme. | 1 | 0.006173 | 0.035714 |
498.txt | 1,871 | 38 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. Néanmoins il n'est pas sans intérêt de rappeler ici les utiles réflexions de M. Domenecb. Dom. p. 56 à 96. Le système Pileux, qui, chez l'homme, laisse plus ou moins à découvert une grande partie du corps, offre chez tous les peuples de la terre la même distribution. Or, cette distribution, qui varie d'espèce à espèce dans les mammifères, qui du moins présente des particularités constantes, ne sépare pas les types humains. Le système pileux diffère par son abondance ou sa rareté sur certaines parties, sur la face en particulier il est tantôt fin, tantôt grossier, lisse, bouclé ou crépu et feutré comme une toison, et ces diffé-rences sont surtout très-remarquâbles pour la chevelure enfin, sa couleur varie, comme on le sait, considérablement. Parmi ces différences, il en est qui ne comptent que peu ou point dans la caractéristique des races, parce qu'on les retrouve dans plusieurs de celles-ci telle est la couleur, qui, dans toutes les grandes familles de l'humanité, est le plus souvent foncée ou même noire, et, dans presque toutes, présente quelques exceptions à cette règle. La disposition laineuse des cheveux est plus près de constituer un ca-ractère, et trouve place dans le portrait physique du tjpe éthiopien à côté du prognathisme. Toutefois, c'est encore par gradations nuancées qu'on passe de cette disposition de la chevelure aux cheveux droits, grossiers et plus ou moins roides d'autres peuples. Quand on compare sous le microscope ces deux sortes de cheveux, on ne reconnaît entre elles aucune des différences qui distinguent si bien chez les mammifères les poils véritablement laineux et susceptibles de former un feutre des poils ordinaires. Le poil laineux se caractérise généralement par une structure particulière, d'où résultent à sa surface des aspérités plus ou moins prononcées et proportionnées à sa disposition à se feutrer. On re-marque aussi qu'il augmente d'épaisseur de sa racine à sa pointe, ou du moins qu'il offre des inégalités dans la longueur et qu'il ne va pas en s'atté-nuant. Les poils proprement dits sont, au contraire, plus ou moins lisses et plus épais à leur base qu'à leur extrémité libre. Or, bien qu'on trouve chez une même espèce de mammifères et des poils et de la laine, qu'on voie pré-dominer, selon les saisons et surtout selon les races, tantôt le poil ou la jarre, tantôt la laine, toutes les races humaines se ressemblent en ce que chez toutes le poil seul se développe et que les cheveux tortillés du nègre ont la même structure que les cheveux longs et soyeux du noir Abyssin, de la blonde Scandinave ou que les cheveux roides et grossiers du Mongol. Les cheveux humains ne varient que sous le rapport de leur abondance , sous celui de leur longueur, sous celui de leur finesse et, enfin, par la quantité de matières colorantes qu'ils contiennent. A cet égard on observe une gra-dation nuancée du châtain au noir foncé, et parmi les cheveux noirs ceux des nègres sont les plus chargés de cette matière. On a pensé que leur dis-position à se rouler pouvait tenir à cette circonstance. Comme la même dis-position se retrouve chez beaucoup d'individus de notre race, il serait facile de soumettre cette disposition à l'épreuve de quelques comparaisons mais je doute qu'elle se justifie, dit Holland. De la diversité des types humains. La couleur et les caractères des cheveux n laissent rien conclure contre l'unité de notre espèce. | 38 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. Néanmoins il n'est pas sans intérêt de rappeler ici les utiles réflexions de M. Domenecb. Dom. p. 56 à 96. Le système Pileux, qui, chez l'homme, laisse plus ou moins à découvert une grande partie du corps, offre chez tous les peuples de la terre la même distribution. Or, cette distribution, qui varie d'espèce à espèce dans les mammifères, qui du moins présente des particularités constantes, ne sépare pas les types humains. Le système pileux diffère par son abondance ou sa rareté sur certaines parties, sur la face en particulier il est tantôt fin, tantôt grossier, lisse, bouclé ou crépu et feutré comme une toison, et ces diffé-rences sont surtout très-remarquâbles pour la chevelure enfin, sa couleur varie, comme on le sait, considérablement. Parmi ces différences, il en est qui ne comptent que peu ou point dans la caractéristique des races, parce qu'on les retrouve dans plusieurs de celles-ci telle est la couleur, qui, dans toutes les grandes familles de l'humanité, est le plus souvent foncée ou même noire, et, dans presque toutes, présente quelques exceptions à cette règle. La disposition laineuse des cheveux est plus près de constituer un ca-ractère, et trouve place dans le portrait physique du tjpe éthiopien à côté du prognathisme. Toutefois, c'est encore par gradations nuancées qu'on passe de cette disposition de la chevelure aux cheveux droits, grossiers et plus ou moins roides d'autres peuples. Quand on compare sous le microscope ces deux sortes de cheveux, on ne reconnaît entre elles aucune des différences qui distinguent si bien chez les mammifères les poils véritablement laineux et susceptibles de former un feutre des poils ordinaires. Le poil laineux se caractérise généralement par une structure particulière, d'où résultent à sa surface des aspérités plus ou moins prononcées et proportionnées à sa disposition à se feutrer. On re-marque aussi qu'il augmente d'épaisseur de sa racine à sa pointe, ou du moins qu'il offre des inégalités dans la longueur et qu'il ne va pas en s'atté-nuant. Les poils proprement dits sont, au contraire, plus ou moins lisses et plus épais à leur base qu'à leur extrémité libre. Or, bien qu'on trouve chez une même espèce de mammifères et des poils et de la laine, qu'on voie pré-dominer, selon les saisons et surtout selon les races, tantôt le poil ou la jarre, tantôt la laine, toutes les races humaines se ressemblent en ce que chez toutes le poil seul se développe et que les cheveux tortillés du nègre ont la même structure que les cheveux longs et soyeux du noir Abyssin, de la blonde Scandinave ou que les cheveux roides et grossiers du Mongol. Les cheveux humains ne varient que sous le rapport de leur abondance , sous celui de leur longueur, sous celui de leur finesse et, enfin, par la quantité de matières colorantes qu'ils contiennent. A cet égard on observe une gra-dation nuancée du châtain au noir foncé, et parmi les cheveux noirs ceux des nègres sont les plus chargés de cette matière. On a pensé que leur dis-position à se rouler pouvait tenir à cette circonstance. Comme la même dis-position se retrouve chez beaucoup d'individus de notre race, il serait facile de soumettre cette disposition à l'épreuve de quelques comparaisons mais je doute qu'elle se justifie, dit Holland. De la diversité des types humains. La couleur et les caractères des cheveux n@ laissent rien conclure contre l'unité de notre espèce. | 38 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. Néanmoins il n'est pas sans intérêt de rappeler ici les utiles réflexions de M. Domenech. Dom. p. 56 à 96. Le système Pileux, qui, chez l'homme, laisse plus ou moins à découvert une grande partie du corps, offre chez tous les peuples de la terre la même distribution. Or, cette distribution, qui varie d'espèce à espèce dans les mammifères, qui du moins présente des particularités constantes, ne sépare pas les types humains. Le système pileux diffère par son abondance ou sa rareté sur certaines parties, sur la face en particulier il est tantôt fin, tantôt grossier, lisse, bouclé ou crépu et feutré comme une toison, et ces diffé-rences sont surtout très remarquables pour la chevelure enfin, sa couleur varie, comme on le sait, considérablement. Parmi ces différences, il en est qui ne comptent que peu ou point dans la caractéristique des races, parce qu'on les retrouve dans plusieurs de celles-ci telle est la couleur, qui, dans toutes les grandes familles de l'humanité, est le plus souvent foncée ou même noire, et, dans presque toutes, présente quelques exceptions à cette règle. La disposition laineuse des cheveux est plus près de constituer un ca-ractère, et trouve place dans le portrait physique du type éthiopien à côté du prognathisme. Toutefois, c'est encore par gradations nuancées qu'on passe de cette disposition de la chevelure aux cheveux droits, grossiers et plus ou moins roides d'autres peuples. Quand on compare sous le microscope ces deux sortes de cheveux, on ne reconnaît entre elles aucune des différences qui distinguent si bien chez les mammifères les poils véritablement laineux et susceptibles de former un feutre des poils ordinaires. Le poil laineux se caractérise généralement par une structure particulière, d'où résultent à sa surface des aspérités plus ou moins prononcées et proportionnées à sa disposition à se feutrer. On re-marque aussi qu'il augmente d'épaisseur de sa racine à sa pointe, ou du moins qu'il offre des inégalités dans la longueur et qu'il ne va pas en s'atté-nuant. Les poils proprement dits sont, au contraire, plus ou moins lisses et plus épais à leur base qu'à leur extrémité libre. Or, bien qu'on trouve chez une même espèce de mammifères et des poils et de la laine, qu'on voie pré-dominer, selon les saisons et surtout selon les races, tantôt le poil ou la jarre, tantôt la laine, toutes les races humaines se ressemblent en ce que chez toutes le poil seul se développe et que les cheveux tortillés du nègre ont la même structure que les cheveux longs et soyeux du noir Abyssin, de la blonde Scandinave ou que les cheveux roides et grossiers du Mongol. Les cheveux humains ne varient que sous le rapport de leur abondance@, sous celui de leur longueur, sous celui de leur finesse et, enfin, par la quantité de matières colorantes qu'ils contiennent. A cet égard on observe une gra-dation nuancée du châtain au noir foncé, et parmi les cheveux noirs ceux des nègres sont les plus chargés de cette matière. On a pensé que leur dis-position à se rouler pouvait tenir à cette circonstance. Comme la même dis-position se retrouve chez beaucoup d'individus de notre race, il serait facile de soumettre cette disposition à l'épreuve de quelques comparaisons mais je doute qu'elle se justifie, dit Holland. De la diversité des types humains. La couleur et les caractères des cheveux ne laissent rien conclure contre l'unité de notre espèce. | Toutefois, c'est encore par gradations nuancées qu'on passe de cette disposition de la chevelure aux cheveux droits, grossiers et plus ou moins roides d'autres peuples. | Toutefois, c'est encore par gradations nuancées qu'on passe de cette disposition de la chevelure aux cheveux droits, grossiers et plus ou moins roides d'autres peuples. | 0 | 0 | 0 |
498.txt | 1,871 | 38 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. Néanmoins il n'est pas sans intérêt de rappeler ici les utiles réflexions de M. Domenecb. Dom. p. 56 à 96. Le système Pileux, qui, chez l'homme, laisse plus ou moins à découvert une grande partie du corps, offre chez tous les peuples de la terre la même distribution. Or, cette distribution, qui varie d'espèce à espèce dans les mammifères, qui du moins présente des particularités constantes, ne sépare pas les types humains. Le système pileux diffère par son abondance ou sa rareté sur certaines parties, sur la face en particulier il est tantôt fin, tantôt grossier, lisse, bouclé ou crépu et feutré comme une toison, et ces diffé-rences sont surtout très-remarquâbles pour la chevelure enfin, sa couleur varie, comme on le sait, considérablement. Parmi ces différences, il en est qui ne comptent que peu ou point dans la caractéristique des races, parce qu'on les retrouve dans plusieurs de celles-ci telle est la couleur, qui, dans toutes les grandes familles de l'humanité, est le plus souvent foncée ou même noire, et, dans presque toutes, présente quelques exceptions à cette règle. La disposition laineuse des cheveux est plus près de constituer un ca-ractère, et trouve place dans le portrait physique du tjpe éthiopien à côté du prognathisme. Toutefois, c'est encore par gradations nuancées qu'on passe de cette disposition de la chevelure aux cheveux droits, grossiers et plus ou moins roides d'autres peuples. Quand on compare sous le microscope ces deux sortes de cheveux, on ne reconnaît entre elles aucune des différences qui distinguent si bien chez les mammifères les poils véritablement laineux et susceptibles de former un feutre des poils ordinaires. Le poil laineux se caractérise généralement par une structure particulière, d'où résultent à sa surface des aspérités plus ou moins prononcées et proportionnées à sa disposition à se feutrer. On re-marque aussi qu'il augmente d'épaisseur de sa racine à sa pointe, ou du moins qu'il offre des inégalités dans la longueur et qu'il ne va pas en s'atté-nuant. Les poils proprement dits sont, au contraire, plus ou moins lisses et plus épais à leur base qu'à leur extrémité libre. Or, bien qu'on trouve chez une même espèce de mammifères et des poils et de la laine, qu'on voie pré-dominer, selon les saisons et surtout selon les races, tantôt le poil ou la jarre, tantôt la laine, toutes les races humaines se ressemblent en ce que chez toutes le poil seul se développe et que les cheveux tortillés du nègre ont la même structure que les cheveux longs et soyeux du noir Abyssin, de la blonde Scandinave ou que les cheveux roides et grossiers du Mongol. Les cheveux humains ne varient que sous le rapport de leur abondance , sous celui de leur longueur, sous celui de leur finesse et, enfin, par la quantité de matières colorantes qu'ils contiennent. A cet égard on observe une gra-dation nuancée du châtain au noir foncé, et parmi les cheveux noirs ceux des nègres sont les plus chargés de cette matière. On a pensé que leur dis-position à se rouler pouvait tenir à cette circonstance. Comme la même dis-position se retrouve chez beaucoup d'individus de notre race, il serait facile de soumettre cette disposition à l'épreuve de quelques comparaisons mais je doute qu'elle se justifie, dit Holland. De la diversité des types humains. La couleur et les caractères des cheveux n laissent rien conclure contre l'unité de notre espèce. | 38 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. Néanmoins il n'est pas sans intérêt de rappeler ici les utiles réflexions de M. Domenecb. Dom. p. 56 à 96. Le système Pileux, qui, chez l'homme, laisse plus ou moins à découvert une grande partie du corps, offre chez tous les peuples de la terre la même distribution. Or, cette distribution, qui varie d'espèce à espèce dans les mammifères, qui du moins présente des particularités constantes, ne sépare pas les types humains. Le système pileux diffère par son abondance ou sa rareté sur certaines parties, sur la face en particulier il est tantôt fin, tantôt grossier, lisse, bouclé ou crépu et feutré comme une toison, et ces diffé-rences sont surtout très-remarquâbles pour la chevelure enfin, sa couleur varie, comme on le sait, considérablement. Parmi ces différences, il en est qui ne comptent que peu ou point dans la caractéristique des races, parce qu'on les retrouve dans plusieurs de celles-ci telle est la couleur, qui, dans toutes les grandes familles de l'humanité, est le plus souvent foncée ou même noire, et, dans presque toutes, présente quelques exceptions à cette règle. La disposition laineuse des cheveux est plus près de constituer un ca-ractère, et trouve place dans le portrait physique du tjpe éthiopien à côté du prognathisme. Toutefois, c'est encore par gradations nuancées qu'on passe de cette disposition de la chevelure aux cheveux droits, grossiers et plus ou moins roides d'autres peuples. Quand on compare sous le microscope ces deux sortes de cheveux, on ne reconnaît entre elles aucune des différences qui distinguent si bien chez les mammifères les poils véritablement laineux et susceptibles de former un feutre des poils ordinaires. Le poil laineux se caractérise généralement par une structure particulière, d'où résultent à sa surface des aspérités plus ou moins prononcées et proportionnées à sa disposition à se feutrer. On re-marque aussi qu'il augmente d'épaisseur de sa racine à sa pointe, ou du moins qu'il offre des inégalités dans la longueur et qu'il ne va pas en s'atté-nuant. Les poils proprement dits sont, au contraire, plus ou moins lisses et plus épais à leur base qu'à leur extrémité libre. Or, bien qu'on trouve chez une même espèce de mammifères et des poils et de la laine, qu'on voie pré-dominer, selon les saisons et surtout selon les races, tantôt le poil ou la jarre, tantôt la laine, toutes les races humaines se ressemblent en ce que chez toutes le poil seul se développe et que les cheveux tortillés du nègre ont la même structure que les cheveux longs et soyeux du noir Abyssin, de la blonde Scandinave ou que les cheveux roides et grossiers du Mongol. Les cheveux humains ne varient que sous le rapport de leur abondance , sous celui de leur longueur, sous celui de leur finesse et, enfin, par la quantité de matières colorantes qu'ils contiennent. A cet égard on observe une gra-dation nuancée du châtain au noir foncé, et parmi les cheveux noirs ceux des nègres sont les plus chargés de cette matière. On a pensé que leur dis-position à se rouler pouvait tenir à cette circonstance. Comme la même dis-position se retrouve chez beaucoup d'individus de notre race, il serait facile de soumettre cette disposition à l'épreuve de quelques comparaisons mais je doute qu'elle se justifie, dit Holland. De la diversité des types humains. La couleur et les caractères des cheveux n@ laissent rien conclure contre l'unité de notre espèce. | 38 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. Néanmoins il n'est pas sans intérêt de rappeler ici les utiles réflexions de M. Domenech. Dom. p. 56 à 96. Le système Pileux, qui, chez l'homme, laisse plus ou moins à découvert une grande partie du corps, offre chez tous les peuples de la terre la même distribution. Or, cette distribution, qui varie d'espèce à espèce dans les mammifères, qui du moins présente des particularités constantes, ne sépare pas les types humains. Le système pileux diffère par son abondance ou sa rareté sur certaines parties, sur la face en particulier il est tantôt fin, tantôt grossier, lisse, bouclé ou crépu et feutré comme une toison, et ces diffé-rences sont surtout très remarquables pour la chevelure enfin, sa couleur varie, comme on le sait, considérablement. Parmi ces différences, il en est qui ne comptent que peu ou point dans la caractéristique des races, parce qu'on les retrouve dans plusieurs de celles-ci telle est la couleur, qui, dans toutes les grandes familles de l'humanité, est le plus souvent foncée ou même noire, et, dans presque toutes, présente quelques exceptions à cette règle. La disposition laineuse des cheveux est plus près de constituer un ca-ractère, et trouve place dans le portrait physique du type éthiopien à côté du prognathisme. Toutefois, c'est encore par gradations nuancées qu'on passe de cette disposition de la chevelure aux cheveux droits, grossiers et plus ou moins roides d'autres peuples. Quand on compare sous le microscope ces deux sortes de cheveux, on ne reconnaît entre elles aucune des différences qui distinguent si bien chez les mammifères les poils véritablement laineux et susceptibles de former un feutre des poils ordinaires. Le poil laineux se caractérise généralement par une structure particulière, d'où résultent à sa surface des aspérités plus ou moins prononcées et proportionnées à sa disposition à se feutrer. On re-marque aussi qu'il augmente d'épaisseur de sa racine à sa pointe, ou du moins qu'il offre des inégalités dans la longueur et qu'il ne va pas en s'atté-nuant. Les poils proprement dits sont, au contraire, plus ou moins lisses et plus épais à leur base qu'à leur extrémité libre. Or, bien qu'on trouve chez une même espèce de mammifères et des poils et de la laine, qu'on voie pré-dominer, selon les saisons et surtout selon les races, tantôt le poil ou la jarre, tantôt la laine, toutes les races humaines se ressemblent en ce que chez toutes le poil seul se développe et que les cheveux tortillés du nègre ont la même structure que les cheveux longs et soyeux du noir Abyssin, de la blonde Scandinave ou que les cheveux roides et grossiers du Mongol. Les cheveux humains ne varient que sous le rapport de leur abondance@, sous celui de leur longueur, sous celui de leur finesse et, enfin, par la quantité de matières colorantes qu'ils contiennent. A cet égard on observe une gra-dation nuancée du châtain au noir foncé, et parmi les cheveux noirs ceux des nègres sont les plus chargés de cette matière. On a pensé que leur dis-position à se rouler pouvait tenir à cette circonstance. Comme la même dis-position se retrouve chez beaucoup d'individus de notre race, il serait facile de soumettre cette disposition à l'épreuve de quelques comparaisons mais je doute qu'elle se justifie, dit Holland. De la diversité des types humains. La couleur et les caractères des cheveux ne laissent rien conclure contre l'unité de notre espèce. | Quand on compare sous le microscope ces deux sortes de cheveux, on ne reconnaît entre elles aucune des différences qui distinguent si bien chez les mammifères les poils véritablement laineux et susceptibles de former un feutre des poils ordinaires. | Quand on compare sous le microscope ces deux sortes de cheveux, on ne reconnaît entre elles aucune des différences qui distinguent si bien chez les mammifères les poils véritablement laineux et susceptibles de former un feutre des poils ordinaires. | 0 | 0 | 0 |
498.txt | 1,871 | 38 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. Néanmoins il n'est pas sans intérêt de rappeler ici les utiles réflexions de M. Domenecb. Dom. p. 56 à 96. Le système Pileux, qui, chez l'homme, laisse plus ou moins à découvert une grande partie du corps, offre chez tous les peuples de la terre la même distribution. Or, cette distribution, qui varie d'espèce à espèce dans les mammifères, qui du moins présente des particularités constantes, ne sépare pas les types humains. Le système pileux diffère par son abondance ou sa rareté sur certaines parties, sur la face en particulier il est tantôt fin, tantôt grossier, lisse, bouclé ou crépu et feutré comme une toison, et ces diffé-rences sont surtout très-remarquâbles pour la chevelure enfin, sa couleur varie, comme on le sait, considérablement. Parmi ces différences, il en est qui ne comptent que peu ou point dans la caractéristique des races, parce qu'on les retrouve dans plusieurs de celles-ci telle est la couleur, qui, dans toutes les grandes familles de l'humanité, est le plus souvent foncée ou même noire, et, dans presque toutes, présente quelques exceptions à cette règle. La disposition laineuse des cheveux est plus près de constituer un ca-ractère, et trouve place dans le portrait physique du tjpe éthiopien à côté du prognathisme. Toutefois, c'est encore par gradations nuancées qu'on passe de cette disposition de la chevelure aux cheveux droits, grossiers et plus ou moins roides d'autres peuples. Quand on compare sous le microscope ces deux sortes de cheveux, on ne reconnaît entre elles aucune des différences qui distinguent si bien chez les mammifères les poils véritablement laineux et susceptibles de former un feutre des poils ordinaires. Le poil laineux se caractérise généralement par une structure particulière, d'où résultent à sa surface des aspérités plus ou moins prononcées et proportionnées à sa disposition à se feutrer. On re-marque aussi qu'il augmente d'épaisseur de sa racine à sa pointe, ou du moins qu'il offre des inégalités dans la longueur et qu'il ne va pas en s'atté-nuant. Les poils proprement dits sont, au contraire, plus ou moins lisses et plus épais à leur base qu'à leur extrémité libre. Or, bien qu'on trouve chez une même espèce de mammifères et des poils et de la laine, qu'on voie pré-dominer, selon les saisons et surtout selon les races, tantôt le poil ou la jarre, tantôt la laine, toutes les races humaines se ressemblent en ce que chez toutes le poil seul se développe et que les cheveux tortillés du nègre ont la même structure que les cheveux longs et soyeux du noir Abyssin, de la blonde Scandinave ou que les cheveux roides et grossiers du Mongol. Les cheveux humains ne varient que sous le rapport de leur abondance , sous celui de leur longueur, sous celui de leur finesse et, enfin, par la quantité de matières colorantes qu'ils contiennent. A cet égard on observe une gra-dation nuancée du châtain au noir foncé, et parmi les cheveux noirs ceux des nègres sont les plus chargés de cette matière. On a pensé que leur dis-position à se rouler pouvait tenir à cette circonstance. Comme la même dis-position se retrouve chez beaucoup d'individus de notre race, il serait facile de soumettre cette disposition à l'épreuve de quelques comparaisons mais je doute qu'elle se justifie, dit Holland. De la diversité des types humains. La couleur et les caractères des cheveux n laissent rien conclure contre l'unité de notre espèce. | 38 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. Néanmoins il n'est pas sans intérêt de rappeler ici les utiles réflexions de M. Domenecb. Dom. p. 56 à 96. Le système Pileux, qui, chez l'homme, laisse plus ou moins à découvert une grande partie du corps, offre chez tous les peuples de la terre la même distribution. Or, cette distribution, qui varie d'espèce à espèce dans les mammifères, qui du moins présente des particularités constantes, ne sépare pas les types humains. Le système pileux diffère par son abondance ou sa rareté sur certaines parties, sur la face en particulier il est tantôt fin, tantôt grossier, lisse, bouclé ou crépu et feutré comme une toison, et ces diffé-rences sont surtout très-remarquâbles pour la chevelure enfin, sa couleur varie, comme on le sait, considérablement. Parmi ces différences, il en est qui ne comptent que peu ou point dans la caractéristique des races, parce qu'on les retrouve dans plusieurs de celles-ci telle est la couleur, qui, dans toutes les grandes familles de l'humanité, est le plus souvent foncée ou même noire, et, dans presque toutes, présente quelques exceptions à cette règle. La disposition laineuse des cheveux est plus près de constituer un ca-ractère, et trouve place dans le portrait physique du tjpe éthiopien à côté du prognathisme. Toutefois, c'est encore par gradations nuancées qu'on passe de cette disposition de la chevelure aux cheveux droits, grossiers et plus ou moins roides d'autres peuples. Quand on compare sous le microscope ces deux sortes de cheveux, on ne reconnaît entre elles aucune des différences qui distinguent si bien chez les mammifères les poils véritablement laineux et susceptibles de former un feutre des poils ordinaires. Le poil laineux se caractérise généralement par une structure particulière, d'où résultent à sa surface des aspérités plus ou moins prononcées et proportionnées à sa disposition à se feutrer. On re-marque aussi qu'il augmente d'épaisseur de sa racine à sa pointe, ou du moins qu'il offre des inégalités dans la longueur et qu'il ne va pas en s'atté-nuant. Les poils proprement dits sont, au contraire, plus ou moins lisses et plus épais à leur base qu'à leur extrémité libre. Or, bien qu'on trouve chez une même espèce de mammifères et des poils et de la laine, qu'on voie pré-dominer, selon les saisons et surtout selon les races, tantôt le poil ou la jarre, tantôt la laine, toutes les races humaines se ressemblent en ce que chez toutes le poil seul se développe et que les cheveux tortillés du nègre ont la même structure que les cheveux longs et soyeux du noir Abyssin, de la blonde Scandinave ou que les cheveux roides et grossiers du Mongol. Les cheveux humains ne varient que sous le rapport de leur abondance , sous celui de leur longueur, sous celui de leur finesse et, enfin, par la quantité de matières colorantes qu'ils contiennent. A cet égard on observe une gra-dation nuancée du châtain au noir foncé, et parmi les cheveux noirs ceux des nègres sont les plus chargés de cette matière. On a pensé que leur dis-position à se rouler pouvait tenir à cette circonstance. Comme la même dis-position se retrouve chez beaucoup d'individus de notre race, il serait facile de soumettre cette disposition à l'épreuve de quelques comparaisons mais je doute qu'elle se justifie, dit Holland. De la diversité des types humains. La couleur et les caractères des cheveux n@ laissent rien conclure contre l'unité de notre espèce. | 38 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. Néanmoins il n'est pas sans intérêt de rappeler ici les utiles réflexions de M. Domenech. Dom. p. 56 à 96. Le système Pileux, qui, chez l'homme, laisse plus ou moins à découvert une grande partie du corps, offre chez tous les peuples de la terre la même distribution. Or, cette distribution, qui varie d'espèce à espèce dans les mammifères, qui du moins présente des particularités constantes, ne sépare pas les types humains. Le système pileux diffère par son abondance ou sa rareté sur certaines parties, sur la face en particulier il est tantôt fin, tantôt grossier, lisse, bouclé ou crépu et feutré comme une toison, et ces diffé-rences sont surtout très remarquables pour la chevelure enfin, sa couleur varie, comme on le sait, considérablement. Parmi ces différences, il en est qui ne comptent que peu ou point dans la caractéristique des races, parce qu'on les retrouve dans plusieurs de celles-ci telle est la couleur, qui, dans toutes les grandes familles de l'humanité, est le plus souvent foncée ou même noire, et, dans presque toutes, présente quelques exceptions à cette règle. La disposition laineuse des cheveux est plus près de constituer un ca-ractère, et trouve place dans le portrait physique du type éthiopien à côté du prognathisme. Toutefois, c'est encore par gradations nuancées qu'on passe de cette disposition de la chevelure aux cheveux droits, grossiers et plus ou moins roides d'autres peuples. Quand on compare sous le microscope ces deux sortes de cheveux, on ne reconnaît entre elles aucune des différences qui distinguent si bien chez les mammifères les poils véritablement laineux et susceptibles de former un feutre des poils ordinaires. Le poil laineux se caractérise généralement par une structure particulière, d'où résultent à sa surface des aspérités plus ou moins prononcées et proportionnées à sa disposition à se feutrer. On re-marque aussi qu'il augmente d'épaisseur de sa racine à sa pointe, ou du moins qu'il offre des inégalités dans la longueur et qu'il ne va pas en s'atté-nuant. Les poils proprement dits sont, au contraire, plus ou moins lisses et plus épais à leur base qu'à leur extrémité libre. Or, bien qu'on trouve chez une même espèce de mammifères et des poils et de la laine, qu'on voie pré-dominer, selon les saisons et surtout selon les races, tantôt le poil ou la jarre, tantôt la laine, toutes les races humaines se ressemblent en ce que chez toutes le poil seul se développe et que les cheveux tortillés du nègre ont la même structure que les cheveux longs et soyeux du noir Abyssin, de la blonde Scandinave ou que les cheveux roides et grossiers du Mongol. Les cheveux humains ne varient que sous le rapport de leur abondance@, sous celui de leur longueur, sous celui de leur finesse et, enfin, par la quantité de matières colorantes qu'ils contiennent. A cet égard on observe une gra-dation nuancée du châtain au noir foncé, et parmi les cheveux noirs ceux des nègres sont les plus chargés de cette matière. On a pensé que leur dis-position à se rouler pouvait tenir à cette circonstance. Comme la même dis-position se retrouve chez beaucoup d'individus de notre race, il serait facile de soumettre cette disposition à l'épreuve de quelques comparaisons mais je doute qu'elle se justifie, dit Holland. De la diversité des types humains. La couleur et les caractères des cheveux ne laissent rien conclure contre l'unité de notre espèce. | Le poil laineux se caractérise généralement par une structure particulière, d'où résultent à sa surface des aspérités plus ou moins prononcées et proportionnées à sa disposition à se feutrer. | Le poil laineux se caractérise généralement par une structure particulière, d'où résultent à sa surface des aspérités plus ou moins prononcées et proportionnées à sa disposition à se feutrer. | 0 | 0 | 0 |
498.txt | 1,871 | 38 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. Néanmoins il n'est pas sans intérêt de rappeler ici les utiles réflexions de M. Domenecb. Dom. p. 56 à 96. Le système Pileux, qui, chez l'homme, laisse plus ou moins à découvert une grande partie du corps, offre chez tous les peuples de la terre la même distribution. Or, cette distribution, qui varie d'espèce à espèce dans les mammifères, qui du moins présente des particularités constantes, ne sépare pas les types humains. Le système pileux diffère par son abondance ou sa rareté sur certaines parties, sur la face en particulier il est tantôt fin, tantôt grossier, lisse, bouclé ou crépu et feutré comme une toison, et ces diffé-rences sont surtout très-remarquâbles pour la chevelure enfin, sa couleur varie, comme on le sait, considérablement. Parmi ces différences, il en est qui ne comptent que peu ou point dans la caractéristique des races, parce qu'on les retrouve dans plusieurs de celles-ci telle est la couleur, qui, dans toutes les grandes familles de l'humanité, est le plus souvent foncée ou même noire, et, dans presque toutes, présente quelques exceptions à cette règle. La disposition laineuse des cheveux est plus près de constituer un ca-ractère, et trouve place dans le portrait physique du tjpe éthiopien à côté du prognathisme. Toutefois, c'est encore par gradations nuancées qu'on passe de cette disposition de la chevelure aux cheveux droits, grossiers et plus ou moins roides d'autres peuples. Quand on compare sous le microscope ces deux sortes de cheveux, on ne reconnaît entre elles aucune des différences qui distinguent si bien chez les mammifères les poils véritablement laineux et susceptibles de former un feutre des poils ordinaires. Le poil laineux se caractérise généralement par une structure particulière, d'où résultent à sa surface des aspérités plus ou moins prononcées et proportionnées à sa disposition à se feutrer. On re-marque aussi qu'il augmente d'épaisseur de sa racine à sa pointe, ou du moins qu'il offre des inégalités dans la longueur et qu'il ne va pas en s'atté-nuant. Les poils proprement dits sont, au contraire, plus ou moins lisses et plus épais à leur base qu'à leur extrémité libre. Or, bien qu'on trouve chez une même espèce de mammifères et des poils et de la laine, qu'on voie pré-dominer, selon les saisons et surtout selon les races, tantôt le poil ou la jarre, tantôt la laine, toutes les races humaines se ressemblent en ce que chez toutes le poil seul se développe et que les cheveux tortillés du nègre ont la même structure que les cheveux longs et soyeux du noir Abyssin, de la blonde Scandinave ou que les cheveux roides et grossiers du Mongol. Les cheveux humains ne varient que sous le rapport de leur abondance , sous celui de leur longueur, sous celui de leur finesse et, enfin, par la quantité de matières colorantes qu'ils contiennent. A cet égard on observe une gra-dation nuancée du châtain au noir foncé, et parmi les cheveux noirs ceux des nègres sont les plus chargés de cette matière. On a pensé que leur dis-position à se rouler pouvait tenir à cette circonstance. Comme la même dis-position se retrouve chez beaucoup d'individus de notre race, il serait facile de soumettre cette disposition à l'épreuve de quelques comparaisons mais je doute qu'elle se justifie, dit Holland. De la diversité des types humains. La couleur et les caractères des cheveux n laissent rien conclure contre l'unité de notre espèce. | 38 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. Néanmoins il n'est pas sans intérêt de rappeler ici les utiles réflexions de M. Domenecb. Dom. p. 56 à 96. Le système Pileux, qui, chez l'homme, laisse plus ou moins à découvert une grande partie du corps, offre chez tous les peuples de la terre la même distribution. Or, cette distribution, qui varie d'espèce à espèce dans les mammifères, qui du moins présente des particularités constantes, ne sépare pas les types humains. Le système pileux diffère par son abondance ou sa rareté sur certaines parties, sur la face en particulier il est tantôt fin, tantôt grossier, lisse, bouclé ou crépu et feutré comme une toison, et ces diffé-rences sont surtout très-remarquâbles pour la chevelure enfin, sa couleur varie, comme on le sait, considérablement. Parmi ces différences, il en est qui ne comptent que peu ou point dans la caractéristique des races, parce qu'on les retrouve dans plusieurs de celles-ci telle est la couleur, qui, dans toutes les grandes familles de l'humanité, est le plus souvent foncée ou même noire, et, dans presque toutes, présente quelques exceptions à cette règle. La disposition laineuse des cheveux est plus près de constituer un ca-ractère, et trouve place dans le portrait physique du tjpe éthiopien à côté du prognathisme. Toutefois, c'est encore par gradations nuancées qu'on passe de cette disposition de la chevelure aux cheveux droits, grossiers et plus ou moins roides d'autres peuples. Quand on compare sous le microscope ces deux sortes de cheveux, on ne reconnaît entre elles aucune des différences qui distinguent si bien chez les mammifères les poils véritablement laineux et susceptibles de former un feutre des poils ordinaires. Le poil laineux se caractérise généralement par une structure particulière, d'où résultent à sa surface des aspérités plus ou moins prononcées et proportionnées à sa disposition à se feutrer. On re-marque aussi qu'il augmente d'épaisseur de sa racine à sa pointe, ou du moins qu'il offre des inégalités dans la longueur et qu'il ne va pas en s'atté-nuant. Les poils proprement dits sont, au contraire, plus ou moins lisses et plus épais à leur base qu'à leur extrémité libre. Or, bien qu'on trouve chez une même espèce de mammifères et des poils et de la laine, qu'on voie pré-dominer, selon les saisons et surtout selon les races, tantôt le poil ou la jarre, tantôt la laine, toutes les races humaines se ressemblent en ce que chez toutes le poil seul se développe et que les cheveux tortillés du nègre ont la même structure que les cheveux longs et soyeux du noir Abyssin, de la blonde Scandinave ou que les cheveux roides et grossiers du Mongol. Les cheveux humains ne varient que sous le rapport de leur abondance , sous celui de leur longueur, sous celui de leur finesse et, enfin, par la quantité de matières colorantes qu'ils contiennent. A cet égard on observe une gra-dation nuancée du châtain au noir foncé, et parmi les cheveux noirs ceux des nègres sont les plus chargés de cette matière. On a pensé que leur dis-position à se rouler pouvait tenir à cette circonstance. Comme la même dis-position se retrouve chez beaucoup d'individus de notre race, il serait facile de soumettre cette disposition à l'épreuve de quelques comparaisons mais je doute qu'elle se justifie, dit Holland. De la diversité des types humains. La couleur et les caractères des cheveux n@ laissent rien conclure contre l'unité de notre espèce. | 38 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. Néanmoins il n'est pas sans intérêt de rappeler ici les utiles réflexions de M. Domenech. Dom. p. 56 à 96. Le système Pileux, qui, chez l'homme, laisse plus ou moins à découvert une grande partie du corps, offre chez tous les peuples de la terre la même distribution. Or, cette distribution, qui varie d'espèce à espèce dans les mammifères, qui du moins présente des particularités constantes, ne sépare pas les types humains. Le système pileux diffère par son abondance ou sa rareté sur certaines parties, sur la face en particulier il est tantôt fin, tantôt grossier, lisse, bouclé ou crépu et feutré comme une toison, et ces diffé-rences sont surtout très remarquables pour la chevelure enfin, sa couleur varie, comme on le sait, considérablement. Parmi ces différences, il en est qui ne comptent que peu ou point dans la caractéristique des races, parce qu'on les retrouve dans plusieurs de celles-ci telle est la couleur, qui, dans toutes les grandes familles de l'humanité, est le plus souvent foncée ou même noire, et, dans presque toutes, présente quelques exceptions à cette règle. La disposition laineuse des cheveux est plus près de constituer un ca-ractère, et trouve place dans le portrait physique du type éthiopien à côté du prognathisme. Toutefois, c'est encore par gradations nuancées qu'on passe de cette disposition de la chevelure aux cheveux droits, grossiers et plus ou moins roides d'autres peuples. Quand on compare sous le microscope ces deux sortes de cheveux, on ne reconnaît entre elles aucune des différences qui distinguent si bien chez les mammifères les poils véritablement laineux et susceptibles de former un feutre des poils ordinaires. Le poil laineux se caractérise généralement par une structure particulière, d'où résultent à sa surface des aspérités plus ou moins prononcées et proportionnées à sa disposition à se feutrer. On re-marque aussi qu'il augmente d'épaisseur de sa racine à sa pointe, ou du moins qu'il offre des inégalités dans la longueur et qu'il ne va pas en s'atté-nuant. Les poils proprement dits sont, au contraire, plus ou moins lisses et plus épais à leur base qu'à leur extrémité libre. Or, bien qu'on trouve chez une même espèce de mammifères et des poils et de la laine, qu'on voie pré-dominer, selon les saisons et surtout selon les races, tantôt le poil ou la jarre, tantôt la laine, toutes les races humaines se ressemblent en ce que chez toutes le poil seul se développe et que les cheveux tortillés du nègre ont la même structure que les cheveux longs et soyeux du noir Abyssin, de la blonde Scandinave ou que les cheveux roides et grossiers du Mongol. Les cheveux humains ne varient que sous le rapport de leur abondance@, sous celui de leur longueur, sous celui de leur finesse et, enfin, par la quantité de matières colorantes qu'ils contiennent. A cet égard on observe une gra-dation nuancée du châtain au noir foncé, et parmi les cheveux noirs ceux des nègres sont les plus chargés de cette matière. On a pensé que leur dis-position à se rouler pouvait tenir à cette circonstance. Comme la même dis-position se retrouve chez beaucoup d'individus de notre race, il serait facile de soumettre cette disposition à l'épreuve de quelques comparaisons mais je doute qu'elle se justifie, dit Holland. De la diversité des types humains. La couleur et les caractères des cheveux ne laissent rien conclure contre l'unité de notre espèce. | On re-marque aussi qu'il augmente d'épaisseur de sa racine à sa pointe, ou du moins qu'il offre des inégalités dans la longueur et qu'il ne va pas en s'atté-nuant. | On re-marque aussi qu'il augmente d'épaisseur de sa racine à sa pointe, ou du moins qu'il offre des inégalités dans la longueur et qu'il ne va pas en s'atté-nuant. | 0 | 0 | 0 |
498.txt | 1,871 | 38 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. Néanmoins il n'est pas sans intérêt de rappeler ici les utiles réflexions de M. Domenecb. Dom. p. 56 à 96. Le système Pileux, qui, chez l'homme, laisse plus ou moins à découvert une grande partie du corps, offre chez tous les peuples de la terre la même distribution. Or, cette distribution, qui varie d'espèce à espèce dans les mammifères, qui du moins présente des particularités constantes, ne sépare pas les types humains. Le système pileux diffère par son abondance ou sa rareté sur certaines parties, sur la face en particulier il est tantôt fin, tantôt grossier, lisse, bouclé ou crépu et feutré comme une toison, et ces diffé-rences sont surtout très-remarquâbles pour la chevelure enfin, sa couleur varie, comme on le sait, considérablement. Parmi ces différences, il en est qui ne comptent que peu ou point dans la caractéristique des races, parce qu'on les retrouve dans plusieurs de celles-ci telle est la couleur, qui, dans toutes les grandes familles de l'humanité, est le plus souvent foncée ou même noire, et, dans presque toutes, présente quelques exceptions à cette règle. La disposition laineuse des cheveux est plus près de constituer un ca-ractère, et trouve place dans le portrait physique du tjpe éthiopien à côté du prognathisme. Toutefois, c'est encore par gradations nuancées qu'on passe de cette disposition de la chevelure aux cheveux droits, grossiers et plus ou moins roides d'autres peuples. Quand on compare sous le microscope ces deux sortes de cheveux, on ne reconnaît entre elles aucune des différences qui distinguent si bien chez les mammifères les poils véritablement laineux et susceptibles de former un feutre des poils ordinaires. Le poil laineux se caractérise généralement par une structure particulière, d'où résultent à sa surface des aspérités plus ou moins prononcées et proportionnées à sa disposition à se feutrer. On re-marque aussi qu'il augmente d'épaisseur de sa racine à sa pointe, ou du moins qu'il offre des inégalités dans la longueur et qu'il ne va pas en s'atté-nuant. Les poils proprement dits sont, au contraire, plus ou moins lisses et plus épais à leur base qu'à leur extrémité libre. Or, bien qu'on trouve chez une même espèce de mammifères et des poils et de la laine, qu'on voie pré-dominer, selon les saisons et surtout selon les races, tantôt le poil ou la jarre, tantôt la laine, toutes les races humaines se ressemblent en ce que chez toutes le poil seul se développe et que les cheveux tortillés du nègre ont la même structure que les cheveux longs et soyeux du noir Abyssin, de la blonde Scandinave ou que les cheveux roides et grossiers du Mongol. Les cheveux humains ne varient que sous le rapport de leur abondance , sous celui de leur longueur, sous celui de leur finesse et, enfin, par la quantité de matières colorantes qu'ils contiennent. A cet égard on observe une gra-dation nuancée du châtain au noir foncé, et parmi les cheveux noirs ceux des nègres sont les plus chargés de cette matière. On a pensé que leur dis-position à se rouler pouvait tenir à cette circonstance. Comme la même dis-position se retrouve chez beaucoup d'individus de notre race, il serait facile de soumettre cette disposition à l'épreuve de quelques comparaisons mais je doute qu'elle se justifie, dit Holland. De la diversité des types humains. La couleur et les caractères des cheveux n laissent rien conclure contre l'unité de notre espèce. | 38 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. Néanmoins il n'est pas sans intérêt de rappeler ici les utiles réflexions de M. Domenecb. Dom. p. 56 à 96. Le système Pileux, qui, chez l'homme, laisse plus ou moins à découvert une grande partie du corps, offre chez tous les peuples de la terre la même distribution. Or, cette distribution, qui varie d'espèce à espèce dans les mammifères, qui du moins présente des particularités constantes, ne sépare pas les types humains. Le système pileux diffère par son abondance ou sa rareté sur certaines parties, sur la face en particulier il est tantôt fin, tantôt grossier, lisse, bouclé ou crépu et feutré comme une toison, et ces diffé-rences sont surtout très-remarquâbles pour la chevelure enfin, sa couleur varie, comme on le sait, considérablement. Parmi ces différences, il en est qui ne comptent que peu ou point dans la caractéristique des races, parce qu'on les retrouve dans plusieurs de celles-ci telle est la couleur, qui, dans toutes les grandes familles de l'humanité, est le plus souvent foncée ou même noire, et, dans presque toutes, présente quelques exceptions à cette règle. La disposition laineuse des cheveux est plus près de constituer un ca-ractère, et trouve place dans le portrait physique du tjpe éthiopien à côté du prognathisme. Toutefois, c'est encore par gradations nuancées qu'on passe de cette disposition de la chevelure aux cheveux droits, grossiers et plus ou moins roides d'autres peuples. Quand on compare sous le microscope ces deux sortes de cheveux, on ne reconnaît entre elles aucune des différences qui distinguent si bien chez les mammifères les poils véritablement laineux et susceptibles de former un feutre des poils ordinaires. Le poil laineux se caractérise généralement par une structure particulière, d'où résultent à sa surface des aspérités plus ou moins prononcées et proportionnées à sa disposition à se feutrer. On re-marque aussi qu'il augmente d'épaisseur de sa racine à sa pointe, ou du moins qu'il offre des inégalités dans la longueur et qu'il ne va pas en s'atté-nuant. Les poils proprement dits sont, au contraire, plus ou moins lisses et plus épais à leur base qu'à leur extrémité libre. Or, bien qu'on trouve chez une même espèce de mammifères et des poils et de la laine, qu'on voie pré-dominer, selon les saisons et surtout selon les races, tantôt le poil ou la jarre, tantôt la laine, toutes les races humaines se ressemblent en ce que chez toutes le poil seul se développe et que les cheveux tortillés du nègre ont la même structure que les cheveux longs et soyeux du noir Abyssin, de la blonde Scandinave ou que les cheveux roides et grossiers du Mongol. Les cheveux humains ne varient que sous le rapport de leur abondance , sous celui de leur longueur, sous celui de leur finesse et, enfin, par la quantité de matières colorantes qu'ils contiennent. A cet égard on observe une gra-dation nuancée du châtain au noir foncé, et parmi les cheveux noirs ceux des nègres sont les plus chargés de cette matière. On a pensé que leur dis-position à se rouler pouvait tenir à cette circonstance. Comme la même dis-position se retrouve chez beaucoup d'individus de notre race, il serait facile de soumettre cette disposition à l'épreuve de quelques comparaisons mais je doute qu'elle se justifie, dit Holland. De la diversité des types humains. La couleur et les caractères des cheveux n@ laissent rien conclure contre l'unité de notre espèce. | 38 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. Néanmoins il n'est pas sans intérêt de rappeler ici les utiles réflexions de M. Domenech. Dom. p. 56 à 96. Le système Pileux, qui, chez l'homme, laisse plus ou moins à découvert une grande partie du corps, offre chez tous les peuples de la terre la même distribution. Or, cette distribution, qui varie d'espèce à espèce dans les mammifères, qui du moins présente des particularités constantes, ne sépare pas les types humains. Le système pileux diffère par son abondance ou sa rareté sur certaines parties, sur la face en particulier il est tantôt fin, tantôt grossier, lisse, bouclé ou crépu et feutré comme une toison, et ces diffé-rences sont surtout très remarquables pour la chevelure enfin, sa couleur varie, comme on le sait, considérablement. Parmi ces différences, il en est qui ne comptent que peu ou point dans la caractéristique des races, parce qu'on les retrouve dans plusieurs de celles-ci telle est la couleur, qui, dans toutes les grandes familles de l'humanité, est le plus souvent foncée ou même noire, et, dans presque toutes, présente quelques exceptions à cette règle. La disposition laineuse des cheveux est plus près de constituer un ca-ractère, et trouve place dans le portrait physique du type éthiopien à côté du prognathisme. Toutefois, c'est encore par gradations nuancées qu'on passe de cette disposition de la chevelure aux cheveux droits, grossiers et plus ou moins roides d'autres peuples. Quand on compare sous le microscope ces deux sortes de cheveux, on ne reconnaît entre elles aucune des différences qui distinguent si bien chez les mammifères les poils véritablement laineux et susceptibles de former un feutre des poils ordinaires. Le poil laineux se caractérise généralement par une structure particulière, d'où résultent à sa surface des aspérités plus ou moins prononcées et proportionnées à sa disposition à se feutrer. On re-marque aussi qu'il augmente d'épaisseur de sa racine à sa pointe, ou du moins qu'il offre des inégalités dans la longueur et qu'il ne va pas en s'atté-nuant. Les poils proprement dits sont, au contraire, plus ou moins lisses et plus épais à leur base qu'à leur extrémité libre. Or, bien qu'on trouve chez une même espèce de mammifères et des poils et de la laine, qu'on voie pré-dominer, selon les saisons et surtout selon les races, tantôt le poil ou la jarre, tantôt la laine, toutes les races humaines se ressemblent en ce que chez toutes le poil seul se développe et que les cheveux tortillés du nègre ont la même structure que les cheveux longs et soyeux du noir Abyssin, de la blonde Scandinave ou que les cheveux roides et grossiers du Mongol. Les cheveux humains ne varient que sous le rapport de leur abondance@, sous celui de leur longueur, sous celui de leur finesse et, enfin, par la quantité de matières colorantes qu'ils contiennent. A cet égard on observe une gra-dation nuancée du châtain au noir foncé, et parmi les cheveux noirs ceux des nègres sont les plus chargés de cette matière. On a pensé que leur dis-position à se rouler pouvait tenir à cette circonstance. Comme la même dis-position se retrouve chez beaucoup d'individus de notre race, il serait facile de soumettre cette disposition à l'épreuve de quelques comparaisons mais je doute qu'elle se justifie, dit Holland. De la diversité des types humains. La couleur et les caractères des cheveux ne laissent rien conclure contre l'unité de notre espèce. | Les poils proprement dits sont, au contraire, plus ou moins lisses et plus épais à leur base qu'à leur extrémité libre. | Les poils proprement dits sont, au contraire, plus ou moins lisses et plus épais à leur base qu'à leur extrémité libre. | 0 | 0 | 0 |
498.txt | 1,871 | 38 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. Néanmoins il n'est pas sans intérêt de rappeler ici les utiles réflexions de M. Domenecb. Dom. p. 56 à 96. Le système Pileux, qui, chez l'homme, laisse plus ou moins à découvert une grande partie du corps, offre chez tous les peuples de la terre la même distribution. Or, cette distribution, qui varie d'espèce à espèce dans les mammifères, qui du moins présente des particularités constantes, ne sépare pas les types humains. Le système pileux diffère par son abondance ou sa rareté sur certaines parties, sur la face en particulier il est tantôt fin, tantôt grossier, lisse, bouclé ou crépu et feutré comme une toison, et ces diffé-rences sont surtout très-remarquâbles pour la chevelure enfin, sa couleur varie, comme on le sait, considérablement. Parmi ces différences, il en est qui ne comptent que peu ou point dans la caractéristique des races, parce qu'on les retrouve dans plusieurs de celles-ci telle est la couleur, qui, dans toutes les grandes familles de l'humanité, est le plus souvent foncée ou même noire, et, dans presque toutes, présente quelques exceptions à cette règle. La disposition laineuse des cheveux est plus près de constituer un ca-ractère, et trouve place dans le portrait physique du tjpe éthiopien à côté du prognathisme. Toutefois, c'est encore par gradations nuancées qu'on passe de cette disposition de la chevelure aux cheveux droits, grossiers et plus ou moins roides d'autres peuples. Quand on compare sous le microscope ces deux sortes de cheveux, on ne reconnaît entre elles aucune des différences qui distinguent si bien chez les mammifères les poils véritablement laineux et susceptibles de former un feutre des poils ordinaires. Le poil laineux se caractérise généralement par une structure particulière, d'où résultent à sa surface des aspérités plus ou moins prononcées et proportionnées à sa disposition à se feutrer. On re-marque aussi qu'il augmente d'épaisseur de sa racine à sa pointe, ou du moins qu'il offre des inégalités dans la longueur et qu'il ne va pas en s'atté-nuant. Les poils proprement dits sont, au contraire, plus ou moins lisses et plus épais à leur base qu'à leur extrémité libre. Or, bien qu'on trouve chez une même espèce de mammifères et des poils et de la laine, qu'on voie pré-dominer, selon les saisons et surtout selon les races, tantôt le poil ou la jarre, tantôt la laine, toutes les races humaines se ressemblent en ce que chez toutes le poil seul se développe et que les cheveux tortillés du nègre ont la même structure que les cheveux longs et soyeux du noir Abyssin, de la blonde Scandinave ou que les cheveux roides et grossiers du Mongol. Les cheveux humains ne varient que sous le rapport de leur abondance , sous celui de leur longueur, sous celui de leur finesse et, enfin, par la quantité de matières colorantes qu'ils contiennent. A cet égard on observe une gra-dation nuancée du châtain au noir foncé, et parmi les cheveux noirs ceux des nègres sont les plus chargés de cette matière. On a pensé que leur dis-position à se rouler pouvait tenir à cette circonstance. Comme la même dis-position se retrouve chez beaucoup d'individus de notre race, il serait facile de soumettre cette disposition à l'épreuve de quelques comparaisons mais je doute qu'elle se justifie, dit Holland. De la diversité des types humains. La couleur et les caractères des cheveux n laissent rien conclure contre l'unité de notre espèce. | 38 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. Néanmoins il n'est pas sans intérêt de rappeler ici les utiles réflexions de M. Domenecb. Dom. p. 56 à 96. Le système Pileux, qui, chez l'homme, laisse plus ou moins à découvert une grande partie du corps, offre chez tous les peuples de la terre la même distribution. Or, cette distribution, qui varie d'espèce à espèce dans les mammifères, qui du moins présente des particularités constantes, ne sépare pas les types humains. Le système pileux diffère par son abondance ou sa rareté sur certaines parties, sur la face en particulier il est tantôt fin, tantôt grossier, lisse, bouclé ou crépu et feutré comme une toison, et ces diffé-rences sont surtout très-remarquâbles pour la chevelure enfin, sa couleur varie, comme on le sait, considérablement. Parmi ces différences, il en est qui ne comptent que peu ou point dans la caractéristique des races, parce qu'on les retrouve dans plusieurs de celles-ci telle est la couleur, qui, dans toutes les grandes familles de l'humanité, est le plus souvent foncée ou même noire, et, dans presque toutes, présente quelques exceptions à cette règle. La disposition laineuse des cheveux est plus près de constituer un ca-ractère, et trouve place dans le portrait physique du tjpe éthiopien à côté du prognathisme. Toutefois, c'est encore par gradations nuancées qu'on passe de cette disposition de la chevelure aux cheveux droits, grossiers et plus ou moins roides d'autres peuples. Quand on compare sous le microscope ces deux sortes de cheveux, on ne reconnaît entre elles aucune des différences qui distinguent si bien chez les mammifères les poils véritablement laineux et susceptibles de former un feutre des poils ordinaires. Le poil laineux se caractérise généralement par une structure particulière, d'où résultent à sa surface des aspérités plus ou moins prononcées et proportionnées à sa disposition à se feutrer. On re-marque aussi qu'il augmente d'épaisseur de sa racine à sa pointe, ou du moins qu'il offre des inégalités dans la longueur et qu'il ne va pas en s'atté-nuant. Les poils proprement dits sont, au contraire, plus ou moins lisses et plus épais à leur base qu'à leur extrémité libre. Or, bien qu'on trouve chez une même espèce de mammifères et des poils et de la laine, qu'on voie pré-dominer, selon les saisons et surtout selon les races, tantôt le poil ou la jarre, tantôt la laine, toutes les races humaines se ressemblent en ce que chez toutes le poil seul se développe et que les cheveux tortillés du nègre ont la même structure que les cheveux longs et soyeux du noir Abyssin, de la blonde Scandinave ou que les cheveux roides et grossiers du Mongol. Les cheveux humains ne varient que sous le rapport de leur abondance , sous celui de leur longueur, sous celui de leur finesse et, enfin, par la quantité de matières colorantes qu'ils contiennent. A cet égard on observe une gra-dation nuancée du châtain au noir foncé, et parmi les cheveux noirs ceux des nègres sont les plus chargés de cette matière. On a pensé que leur dis-position à se rouler pouvait tenir à cette circonstance. Comme la même dis-position se retrouve chez beaucoup d'individus de notre race, il serait facile de soumettre cette disposition à l'épreuve de quelques comparaisons mais je doute qu'elle se justifie, dit Holland. De la diversité des types humains. La couleur et les caractères des cheveux n@ laissent rien conclure contre l'unité de notre espèce. | 38 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. Néanmoins il n'est pas sans intérêt de rappeler ici les utiles réflexions de M. Domenech. Dom. p. 56 à 96. Le système Pileux, qui, chez l'homme, laisse plus ou moins à découvert une grande partie du corps, offre chez tous les peuples de la terre la même distribution. Or, cette distribution, qui varie d'espèce à espèce dans les mammifères, qui du moins présente des particularités constantes, ne sépare pas les types humains. Le système pileux diffère par son abondance ou sa rareté sur certaines parties, sur la face en particulier il est tantôt fin, tantôt grossier, lisse, bouclé ou crépu et feutré comme une toison, et ces diffé-rences sont surtout très remarquables pour la chevelure enfin, sa couleur varie, comme on le sait, considérablement. Parmi ces différences, il en est qui ne comptent que peu ou point dans la caractéristique des races, parce qu'on les retrouve dans plusieurs de celles-ci telle est la couleur, qui, dans toutes les grandes familles de l'humanité, est le plus souvent foncée ou même noire, et, dans presque toutes, présente quelques exceptions à cette règle. La disposition laineuse des cheveux est plus près de constituer un ca-ractère, et trouve place dans le portrait physique du type éthiopien à côté du prognathisme. Toutefois, c'est encore par gradations nuancées qu'on passe de cette disposition de la chevelure aux cheveux droits, grossiers et plus ou moins roides d'autres peuples. Quand on compare sous le microscope ces deux sortes de cheveux, on ne reconnaît entre elles aucune des différences qui distinguent si bien chez les mammifères les poils véritablement laineux et susceptibles de former un feutre des poils ordinaires. Le poil laineux se caractérise généralement par une structure particulière, d'où résultent à sa surface des aspérités plus ou moins prononcées et proportionnées à sa disposition à se feutrer. On re-marque aussi qu'il augmente d'épaisseur de sa racine à sa pointe, ou du moins qu'il offre des inégalités dans la longueur et qu'il ne va pas en s'atté-nuant. Les poils proprement dits sont, au contraire, plus ou moins lisses et plus épais à leur base qu'à leur extrémité libre. Or, bien qu'on trouve chez une même espèce de mammifères et des poils et de la laine, qu'on voie pré-dominer, selon les saisons et surtout selon les races, tantôt le poil ou la jarre, tantôt la laine, toutes les races humaines se ressemblent en ce que chez toutes le poil seul se développe et que les cheveux tortillés du nègre ont la même structure que les cheveux longs et soyeux du noir Abyssin, de la blonde Scandinave ou que les cheveux roides et grossiers du Mongol. Les cheveux humains ne varient que sous le rapport de leur abondance@, sous celui de leur longueur, sous celui de leur finesse et, enfin, par la quantité de matières colorantes qu'ils contiennent. A cet égard on observe une gra-dation nuancée du châtain au noir foncé, et parmi les cheveux noirs ceux des nègres sont les plus chargés de cette matière. On a pensé que leur dis-position à se rouler pouvait tenir à cette circonstance. Comme la même dis-position se retrouve chez beaucoup d'individus de notre race, il serait facile de soumettre cette disposition à l'épreuve de quelques comparaisons mais je doute qu'elle se justifie, dit Holland. De la diversité des types humains. La couleur et les caractères des cheveux ne laissent rien conclure contre l'unité de notre espèce. | Or, bien qu'on trouve chez une même espèce de mammifères et des poils et de la laine, qu'on voie pré-dominer, selon les saisons et surtout selon les races, tantôt le poil ou la jarre, tantôt la laine, toutes les races humaines se ressemblent en ce que chez toutes le poil seul se développe et que les cheveux tortillés du nègre ont la même structure que les cheveux longs et soyeux du noir Abyssin, de la blonde Scandinave ou que les cheveux roides et grossiers du Mongol. | Or, bien qu'on trouve chez une même espèce de mammifères et des poils et de la laine, qu'on voie pré-dominer, selon les saisons et surtout selon les races, tantôt le poil ou la jarre, tantôt la laine, toutes les races humaines se ressemblent en ce que chez toutes le poil seul se développe et que les cheveux tortillés du nègre ont la même structure que les cheveux longs et soyeux du noir Abyssin, de la blonde Scandinave ou que les cheveux roides et grossiers du Mongol. | 0 | 0 | 0 |
498.txt | 1,871 | 38 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. Néanmoins il n'est pas sans intérêt de rappeler ici les utiles réflexions de M. Domenecb. Dom. p. 56 à 96. Le système Pileux, qui, chez l'homme, laisse plus ou moins à découvert une grande partie du corps, offre chez tous les peuples de la terre la même distribution. Or, cette distribution, qui varie d'espèce à espèce dans les mammifères, qui du moins présente des particularités constantes, ne sépare pas les types humains. Le système pileux diffère par son abondance ou sa rareté sur certaines parties, sur la face en particulier il est tantôt fin, tantôt grossier, lisse, bouclé ou crépu et feutré comme une toison, et ces diffé-rences sont surtout très-remarquâbles pour la chevelure enfin, sa couleur varie, comme on le sait, considérablement. Parmi ces différences, il en est qui ne comptent que peu ou point dans la caractéristique des races, parce qu'on les retrouve dans plusieurs de celles-ci telle est la couleur, qui, dans toutes les grandes familles de l'humanité, est le plus souvent foncée ou même noire, et, dans presque toutes, présente quelques exceptions à cette règle. La disposition laineuse des cheveux est plus près de constituer un ca-ractère, et trouve place dans le portrait physique du tjpe éthiopien à côté du prognathisme. Toutefois, c'est encore par gradations nuancées qu'on passe de cette disposition de la chevelure aux cheveux droits, grossiers et plus ou moins roides d'autres peuples. Quand on compare sous le microscope ces deux sortes de cheveux, on ne reconnaît entre elles aucune des différences qui distinguent si bien chez les mammifères les poils véritablement laineux et susceptibles de former un feutre des poils ordinaires. Le poil laineux se caractérise généralement par une structure particulière, d'où résultent à sa surface des aspérités plus ou moins prononcées et proportionnées à sa disposition à se feutrer. On re-marque aussi qu'il augmente d'épaisseur de sa racine à sa pointe, ou du moins qu'il offre des inégalités dans la longueur et qu'il ne va pas en s'atté-nuant. Les poils proprement dits sont, au contraire, plus ou moins lisses et plus épais à leur base qu'à leur extrémité libre. Or, bien qu'on trouve chez une même espèce de mammifères et des poils et de la laine, qu'on voie pré-dominer, selon les saisons et surtout selon les races, tantôt le poil ou la jarre, tantôt la laine, toutes les races humaines se ressemblent en ce que chez toutes le poil seul se développe et que les cheveux tortillés du nègre ont la même structure que les cheveux longs et soyeux du noir Abyssin, de la blonde Scandinave ou que les cheveux roides et grossiers du Mongol. Les cheveux humains ne varient que sous le rapport de leur abondance , sous celui de leur longueur, sous celui de leur finesse et, enfin, par la quantité de matières colorantes qu'ils contiennent. A cet égard on observe une gra-dation nuancée du châtain au noir foncé, et parmi les cheveux noirs ceux des nègres sont les plus chargés de cette matière. On a pensé que leur dis-position à se rouler pouvait tenir à cette circonstance. Comme la même dis-position se retrouve chez beaucoup d'individus de notre race, il serait facile de soumettre cette disposition à l'épreuve de quelques comparaisons mais je doute qu'elle se justifie, dit Holland. De la diversité des types humains. La couleur et les caractères des cheveux n laissent rien conclure contre l'unité de notre espèce. | 38 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. Néanmoins il n'est pas sans intérêt de rappeler ici les utiles réflexions de M. Domenecb. Dom. p. 56 à 96. Le système Pileux, qui, chez l'homme, laisse plus ou moins à découvert une grande partie du corps, offre chez tous les peuples de la terre la même distribution. Or, cette distribution, qui varie d'espèce à espèce dans les mammifères, qui du moins présente des particularités constantes, ne sépare pas les types humains. Le système pileux diffère par son abondance ou sa rareté sur certaines parties, sur la face en particulier il est tantôt fin, tantôt grossier, lisse, bouclé ou crépu et feutré comme une toison, et ces diffé-rences sont surtout très-remarquâbles pour la chevelure enfin, sa couleur varie, comme on le sait, considérablement. Parmi ces différences, il en est qui ne comptent que peu ou point dans la caractéristique des races, parce qu'on les retrouve dans plusieurs de celles-ci telle est la couleur, qui, dans toutes les grandes familles de l'humanité, est le plus souvent foncée ou même noire, et, dans presque toutes, présente quelques exceptions à cette règle. La disposition laineuse des cheveux est plus près de constituer un ca-ractère, et trouve place dans le portrait physique du tjpe éthiopien à côté du prognathisme. Toutefois, c'est encore par gradations nuancées qu'on passe de cette disposition de la chevelure aux cheveux droits, grossiers et plus ou moins roides d'autres peuples. Quand on compare sous le microscope ces deux sortes de cheveux, on ne reconnaît entre elles aucune des différences qui distinguent si bien chez les mammifères les poils véritablement laineux et susceptibles de former un feutre des poils ordinaires. Le poil laineux se caractérise généralement par une structure particulière, d'où résultent à sa surface des aspérités plus ou moins prononcées et proportionnées à sa disposition à se feutrer. On re-marque aussi qu'il augmente d'épaisseur de sa racine à sa pointe, ou du moins qu'il offre des inégalités dans la longueur et qu'il ne va pas en s'atté-nuant. Les poils proprement dits sont, au contraire, plus ou moins lisses et plus épais à leur base qu'à leur extrémité libre. Or, bien qu'on trouve chez une même espèce de mammifères et des poils et de la laine, qu'on voie pré-dominer, selon les saisons et surtout selon les races, tantôt le poil ou la jarre, tantôt la laine, toutes les races humaines se ressemblent en ce que chez toutes le poil seul se développe et que les cheveux tortillés du nègre ont la même structure que les cheveux longs et soyeux du noir Abyssin, de la blonde Scandinave ou que les cheveux roides et grossiers du Mongol. Les cheveux humains ne varient que sous le rapport de leur abondance , sous celui de leur longueur, sous celui de leur finesse et, enfin, par la quantité de matières colorantes qu'ils contiennent. A cet égard on observe une gra-dation nuancée du châtain au noir foncé, et parmi les cheveux noirs ceux des nègres sont les plus chargés de cette matière. On a pensé que leur dis-position à se rouler pouvait tenir à cette circonstance. Comme la même dis-position se retrouve chez beaucoup d'individus de notre race, il serait facile de soumettre cette disposition à l'épreuve de quelques comparaisons mais je doute qu'elle se justifie, dit Holland. De la diversité des types humains. La couleur et les caractères des cheveux n@ laissent rien conclure contre l'unité de notre espèce. | 38 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. Néanmoins il n'est pas sans intérêt de rappeler ici les utiles réflexions de M. Domenech. Dom. p. 56 à 96. Le système Pileux, qui, chez l'homme, laisse plus ou moins à découvert une grande partie du corps, offre chez tous les peuples de la terre la même distribution. Or, cette distribution, qui varie d'espèce à espèce dans les mammifères, qui du moins présente des particularités constantes, ne sépare pas les types humains. Le système pileux diffère par son abondance ou sa rareté sur certaines parties, sur la face en particulier il est tantôt fin, tantôt grossier, lisse, bouclé ou crépu et feutré comme une toison, et ces diffé-rences sont surtout très remarquables pour la chevelure enfin, sa couleur varie, comme on le sait, considérablement. Parmi ces différences, il en est qui ne comptent que peu ou point dans la caractéristique des races, parce qu'on les retrouve dans plusieurs de celles-ci telle est la couleur, qui, dans toutes les grandes familles de l'humanité, est le plus souvent foncée ou même noire, et, dans presque toutes, présente quelques exceptions à cette règle. La disposition laineuse des cheveux est plus près de constituer un ca-ractère, et trouve place dans le portrait physique du type éthiopien à côté du prognathisme. Toutefois, c'est encore par gradations nuancées qu'on passe de cette disposition de la chevelure aux cheveux droits, grossiers et plus ou moins roides d'autres peuples. Quand on compare sous le microscope ces deux sortes de cheveux, on ne reconnaît entre elles aucune des différences qui distinguent si bien chez les mammifères les poils véritablement laineux et susceptibles de former un feutre des poils ordinaires. Le poil laineux se caractérise généralement par une structure particulière, d'où résultent à sa surface des aspérités plus ou moins prononcées et proportionnées à sa disposition à se feutrer. On re-marque aussi qu'il augmente d'épaisseur de sa racine à sa pointe, ou du moins qu'il offre des inégalités dans la longueur et qu'il ne va pas en s'atté-nuant. Les poils proprement dits sont, au contraire, plus ou moins lisses et plus épais à leur base qu'à leur extrémité libre. Or, bien qu'on trouve chez une même espèce de mammifères et des poils et de la laine, qu'on voie pré-dominer, selon les saisons et surtout selon les races, tantôt le poil ou la jarre, tantôt la laine, toutes les races humaines se ressemblent en ce que chez toutes le poil seul se développe et que les cheveux tortillés du nègre ont la même structure que les cheveux longs et soyeux du noir Abyssin, de la blonde Scandinave ou que les cheveux roides et grossiers du Mongol. Les cheveux humains ne varient que sous le rapport de leur abondance@, sous celui de leur longueur, sous celui de leur finesse et, enfin, par la quantité de matières colorantes qu'ils contiennent. A cet égard on observe une gra-dation nuancée du châtain au noir foncé, et parmi les cheveux noirs ceux des nègres sont les plus chargés de cette matière. On a pensé que leur dis-position à se rouler pouvait tenir à cette circonstance. Comme la même dis-position se retrouve chez beaucoup d'individus de notre race, il serait facile de soumettre cette disposition à l'épreuve de quelques comparaisons mais je doute qu'elle se justifie, dit Holland. De la diversité des types humains. La couleur et les caractères des cheveux ne laissent rien conclure contre l'unité de notre espèce. | Les cheveux humains ne varient que sous le rapport de leur abondance , sous celui de leur longueur, sous celui de leur finesse et, enfin, par la quantité de matières colorantes qu'ils contiennent. | Les cheveux humains ne varient que sous le rapport de leur abondance, sous celui de leur longueur, sous celui de leur finesse et, enfin, par la quantité de matières colorantes qu'ils contiennent. | 1 | 0.005128 | 0 |
498.txt | 1,871 | 38 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. Néanmoins il n'est pas sans intérêt de rappeler ici les utiles réflexions de M. Domenecb. Dom. p. 56 à 96. Le système Pileux, qui, chez l'homme, laisse plus ou moins à découvert une grande partie du corps, offre chez tous les peuples de la terre la même distribution. Or, cette distribution, qui varie d'espèce à espèce dans les mammifères, qui du moins présente des particularités constantes, ne sépare pas les types humains. Le système pileux diffère par son abondance ou sa rareté sur certaines parties, sur la face en particulier il est tantôt fin, tantôt grossier, lisse, bouclé ou crépu et feutré comme une toison, et ces diffé-rences sont surtout très-remarquâbles pour la chevelure enfin, sa couleur varie, comme on le sait, considérablement. Parmi ces différences, il en est qui ne comptent que peu ou point dans la caractéristique des races, parce qu'on les retrouve dans plusieurs de celles-ci telle est la couleur, qui, dans toutes les grandes familles de l'humanité, est le plus souvent foncée ou même noire, et, dans presque toutes, présente quelques exceptions à cette règle. La disposition laineuse des cheveux est plus près de constituer un ca-ractère, et trouve place dans le portrait physique du tjpe éthiopien à côté du prognathisme. Toutefois, c'est encore par gradations nuancées qu'on passe de cette disposition de la chevelure aux cheveux droits, grossiers et plus ou moins roides d'autres peuples. Quand on compare sous le microscope ces deux sortes de cheveux, on ne reconnaît entre elles aucune des différences qui distinguent si bien chez les mammifères les poils véritablement laineux et susceptibles de former un feutre des poils ordinaires. Le poil laineux se caractérise généralement par une structure particulière, d'où résultent à sa surface des aspérités plus ou moins prononcées et proportionnées à sa disposition à se feutrer. On re-marque aussi qu'il augmente d'épaisseur de sa racine à sa pointe, ou du moins qu'il offre des inégalités dans la longueur et qu'il ne va pas en s'atté-nuant. Les poils proprement dits sont, au contraire, plus ou moins lisses et plus épais à leur base qu'à leur extrémité libre. Or, bien qu'on trouve chez une même espèce de mammifères et des poils et de la laine, qu'on voie pré-dominer, selon les saisons et surtout selon les races, tantôt le poil ou la jarre, tantôt la laine, toutes les races humaines se ressemblent en ce que chez toutes le poil seul se développe et que les cheveux tortillés du nègre ont la même structure que les cheveux longs et soyeux du noir Abyssin, de la blonde Scandinave ou que les cheveux roides et grossiers du Mongol. Les cheveux humains ne varient que sous le rapport de leur abondance , sous celui de leur longueur, sous celui de leur finesse et, enfin, par la quantité de matières colorantes qu'ils contiennent. A cet égard on observe une gra-dation nuancée du châtain au noir foncé, et parmi les cheveux noirs ceux des nègres sont les plus chargés de cette matière. On a pensé que leur dis-position à se rouler pouvait tenir à cette circonstance. Comme la même dis-position se retrouve chez beaucoup d'individus de notre race, il serait facile de soumettre cette disposition à l'épreuve de quelques comparaisons mais je doute qu'elle se justifie, dit Holland. De la diversité des types humains. La couleur et les caractères des cheveux n laissent rien conclure contre l'unité de notre espèce. | 38 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. Néanmoins il n'est pas sans intérêt de rappeler ici les utiles réflexions de M. Domenecb. Dom. p. 56 à 96. Le système Pileux, qui, chez l'homme, laisse plus ou moins à découvert une grande partie du corps, offre chez tous les peuples de la terre la même distribution. Or, cette distribution, qui varie d'espèce à espèce dans les mammifères, qui du moins présente des particularités constantes, ne sépare pas les types humains. Le système pileux diffère par son abondance ou sa rareté sur certaines parties, sur la face en particulier il est tantôt fin, tantôt grossier, lisse, bouclé ou crépu et feutré comme une toison, et ces diffé-rences sont surtout très-remarquâbles pour la chevelure enfin, sa couleur varie, comme on le sait, considérablement. Parmi ces différences, il en est qui ne comptent que peu ou point dans la caractéristique des races, parce qu'on les retrouve dans plusieurs de celles-ci telle est la couleur, qui, dans toutes les grandes familles de l'humanité, est le plus souvent foncée ou même noire, et, dans presque toutes, présente quelques exceptions à cette règle. La disposition laineuse des cheveux est plus près de constituer un ca-ractère, et trouve place dans le portrait physique du tjpe éthiopien à côté du prognathisme. Toutefois, c'est encore par gradations nuancées qu'on passe de cette disposition de la chevelure aux cheveux droits, grossiers et plus ou moins roides d'autres peuples. Quand on compare sous le microscope ces deux sortes de cheveux, on ne reconnaît entre elles aucune des différences qui distinguent si bien chez les mammifères les poils véritablement laineux et susceptibles de former un feutre des poils ordinaires. Le poil laineux se caractérise généralement par une structure particulière, d'où résultent à sa surface des aspérités plus ou moins prononcées et proportionnées à sa disposition à se feutrer. On re-marque aussi qu'il augmente d'épaisseur de sa racine à sa pointe, ou du moins qu'il offre des inégalités dans la longueur et qu'il ne va pas en s'atté-nuant. Les poils proprement dits sont, au contraire, plus ou moins lisses et plus épais à leur base qu'à leur extrémité libre. Or, bien qu'on trouve chez une même espèce de mammifères et des poils et de la laine, qu'on voie pré-dominer, selon les saisons et surtout selon les races, tantôt le poil ou la jarre, tantôt la laine, toutes les races humaines se ressemblent en ce que chez toutes le poil seul se développe et que les cheveux tortillés du nègre ont la même structure que les cheveux longs et soyeux du noir Abyssin, de la blonde Scandinave ou que les cheveux roides et grossiers du Mongol. Les cheveux humains ne varient que sous le rapport de leur abondance , sous celui de leur longueur, sous celui de leur finesse et, enfin, par la quantité de matières colorantes qu'ils contiennent. A cet égard on observe une gra-dation nuancée du châtain au noir foncé, et parmi les cheveux noirs ceux des nègres sont les plus chargés de cette matière. On a pensé que leur dis-position à se rouler pouvait tenir à cette circonstance. Comme la même dis-position se retrouve chez beaucoup d'individus de notre race, il serait facile de soumettre cette disposition à l'épreuve de quelques comparaisons mais je doute qu'elle se justifie, dit Holland. De la diversité des types humains. La couleur et les caractères des cheveux n@ laissent rien conclure contre l'unité de notre espèce. | 38 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. Néanmoins il n'est pas sans intérêt de rappeler ici les utiles réflexions de M. Domenech. Dom. p. 56 à 96. Le système Pileux, qui, chez l'homme, laisse plus ou moins à découvert une grande partie du corps, offre chez tous les peuples de la terre la même distribution. Or, cette distribution, qui varie d'espèce à espèce dans les mammifères, qui du moins présente des particularités constantes, ne sépare pas les types humains. Le système pileux diffère par son abondance ou sa rareté sur certaines parties, sur la face en particulier il est tantôt fin, tantôt grossier, lisse, bouclé ou crépu et feutré comme une toison, et ces diffé-rences sont surtout très remarquables pour la chevelure enfin, sa couleur varie, comme on le sait, considérablement. Parmi ces différences, il en est qui ne comptent que peu ou point dans la caractéristique des races, parce qu'on les retrouve dans plusieurs de celles-ci telle est la couleur, qui, dans toutes les grandes familles de l'humanité, est le plus souvent foncée ou même noire, et, dans presque toutes, présente quelques exceptions à cette règle. La disposition laineuse des cheveux est plus près de constituer un ca-ractère, et trouve place dans le portrait physique du type éthiopien à côté du prognathisme. Toutefois, c'est encore par gradations nuancées qu'on passe de cette disposition de la chevelure aux cheveux droits, grossiers et plus ou moins roides d'autres peuples. Quand on compare sous le microscope ces deux sortes de cheveux, on ne reconnaît entre elles aucune des différences qui distinguent si bien chez les mammifères les poils véritablement laineux et susceptibles de former un feutre des poils ordinaires. Le poil laineux se caractérise généralement par une structure particulière, d'où résultent à sa surface des aspérités plus ou moins prononcées et proportionnées à sa disposition à se feutrer. On re-marque aussi qu'il augmente d'épaisseur de sa racine à sa pointe, ou du moins qu'il offre des inégalités dans la longueur et qu'il ne va pas en s'atté-nuant. Les poils proprement dits sont, au contraire, plus ou moins lisses et plus épais à leur base qu'à leur extrémité libre. Or, bien qu'on trouve chez une même espèce de mammifères et des poils et de la laine, qu'on voie pré-dominer, selon les saisons et surtout selon les races, tantôt le poil ou la jarre, tantôt la laine, toutes les races humaines se ressemblent en ce que chez toutes le poil seul se développe et que les cheveux tortillés du nègre ont la même structure que les cheveux longs et soyeux du noir Abyssin, de la blonde Scandinave ou que les cheveux roides et grossiers du Mongol. Les cheveux humains ne varient que sous le rapport de leur abondance@, sous celui de leur longueur, sous celui de leur finesse et, enfin, par la quantité de matières colorantes qu'ils contiennent. A cet égard on observe une gra-dation nuancée du châtain au noir foncé, et parmi les cheveux noirs ceux des nègres sont les plus chargés de cette matière. On a pensé que leur dis-position à se rouler pouvait tenir à cette circonstance. Comme la même dis-position se retrouve chez beaucoup d'individus de notre race, il serait facile de soumettre cette disposition à l'épreuve de quelques comparaisons mais je doute qu'elle se justifie, dit Holland. De la diversité des types humains. La couleur et les caractères des cheveux ne laissent rien conclure contre l'unité de notre espèce. | A cet égard on observe une gra-dation nuancée du châtain au noir foncé, et parmi les cheveux noirs ceux des nègres sont les plus chargés de cette matière. | A cet égard on observe une gra-dation nuancée du châtain au noir foncé, et parmi les cheveux noirs ceux des nègres sont les plus chargés de cette matière. | 0 | 0 | 0 |
498.txt | 1,871 | 38 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. Néanmoins il n'est pas sans intérêt de rappeler ici les utiles réflexions de M. Domenecb. Dom. p. 56 à 96. Le système Pileux, qui, chez l'homme, laisse plus ou moins à découvert une grande partie du corps, offre chez tous les peuples de la terre la même distribution. Or, cette distribution, qui varie d'espèce à espèce dans les mammifères, qui du moins présente des particularités constantes, ne sépare pas les types humains. Le système pileux diffère par son abondance ou sa rareté sur certaines parties, sur la face en particulier il est tantôt fin, tantôt grossier, lisse, bouclé ou crépu et feutré comme une toison, et ces diffé-rences sont surtout très-remarquâbles pour la chevelure enfin, sa couleur varie, comme on le sait, considérablement. Parmi ces différences, il en est qui ne comptent que peu ou point dans la caractéristique des races, parce qu'on les retrouve dans plusieurs de celles-ci telle est la couleur, qui, dans toutes les grandes familles de l'humanité, est le plus souvent foncée ou même noire, et, dans presque toutes, présente quelques exceptions à cette règle. La disposition laineuse des cheveux est plus près de constituer un ca-ractère, et trouve place dans le portrait physique du tjpe éthiopien à côté du prognathisme. Toutefois, c'est encore par gradations nuancées qu'on passe de cette disposition de la chevelure aux cheveux droits, grossiers et plus ou moins roides d'autres peuples. Quand on compare sous le microscope ces deux sortes de cheveux, on ne reconnaît entre elles aucune des différences qui distinguent si bien chez les mammifères les poils véritablement laineux et susceptibles de former un feutre des poils ordinaires. Le poil laineux se caractérise généralement par une structure particulière, d'où résultent à sa surface des aspérités plus ou moins prononcées et proportionnées à sa disposition à se feutrer. On re-marque aussi qu'il augmente d'épaisseur de sa racine à sa pointe, ou du moins qu'il offre des inégalités dans la longueur et qu'il ne va pas en s'atté-nuant. Les poils proprement dits sont, au contraire, plus ou moins lisses et plus épais à leur base qu'à leur extrémité libre. Or, bien qu'on trouve chez une même espèce de mammifères et des poils et de la laine, qu'on voie pré-dominer, selon les saisons et surtout selon les races, tantôt le poil ou la jarre, tantôt la laine, toutes les races humaines se ressemblent en ce que chez toutes le poil seul se développe et que les cheveux tortillés du nègre ont la même structure que les cheveux longs et soyeux du noir Abyssin, de la blonde Scandinave ou que les cheveux roides et grossiers du Mongol. Les cheveux humains ne varient que sous le rapport de leur abondance , sous celui de leur longueur, sous celui de leur finesse et, enfin, par la quantité de matières colorantes qu'ils contiennent. A cet égard on observe une gra-dation nuancée du châtain au noir foncé, et parmi les cheveux noirs ceux des nègres sont les plus chargés de cette matière. On a pensé que leur dis-position à se rouler pouvait tenir à cette circonstance. Comme la même dis-position se retrouve chez beaucoup d'individus de notre race, il serait facile de soumettre cette disposition à l'épreuve de quelques comparaisons mais je doute qu'elle se justifie, dit Holland. De la diversité des types humains. La couleur et les caractères des cheveux n laissent rien conclure contre l'unité de notre espèce. | 38 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. Néanmoins il n'est pas sans intérêt de rappeler ici les utiles réflexions de M. Domenecb. Dom. p. 56 à 96. Le système Pileux, qui, chez l'homme, laisse plus ou moins à découvert une grande partie du corps, offre chez tous les peuples de la terre la même distribution. Or, cette distribution, qui varie d'espèce à espèce dans les mammifères, qui du moins présente des particularités constantes, ne sépare pas les types humains. Le système pileux diffère par son abondance ou sa rareté sur certaines parties, sur la face en particulier il est tantôt fin, tantôt grossier, lisse, bouclé ou crépu et feutré comme une toison, et ces diffé-rences sont surtout très-remarquâbles pour la chevelure enfin, sa couleur varie, comme on le sait, considérablement. Parmi ces différences, il en est qui ne comptent que peu ou point dans la caractéristique des races, parce qu'on les retrouve dans plusieurs de celles-ci telle est la couleur, qui, dans toutes les grandes familles de l'humanité, est le plus souvent foncée ou même noire, et, dans presque toutes, présente quelques exceptions à cette règle. La disposition laineuse des cheveux est plus près de constituer un ca-ractère, et trouve place dans le portrait physique du tjpe éthiopien à côté du prognathisme. Toutefois, c'est encore par gradations nuancées qu'on passe de cette disposition de la chevelure aux cheveux droits, grossiers et plus ou moins roides d'autres peuples. Quand on compare sous le microscope ces deux sortes de cheveux, on ne reconnaît entre elles aucune des différences qui distinguent si bien chez les mammifères les poils véritablement laineux et susceptibles de former un feutre des poils ordinaires. Le poil laineux se caractérise généralement par une structure particulière, d'où résultent à sa surface des aspérités plus ou moins prononcées et proportionnées à sa disposition à se feutrer. On re-marque aussi qu'il augmente d'épaisseur de sa racine à sa pointe, ou du moins qu'il offre des inégalités dans la longueur et qu'il ne va pas en s'atté-nuant. Les poils proprement dits sont, au contraire, plus ou moins lisses et plus épais à leur base qu'à leur extrémité libre. Or, bien qu'on trouve chez une même espèce de mammifères et des poils et de la laine, qu'on voie pré-dominer, selon les saisons et surtout selon les races, tantôt le poil ou la jarre, tantôt la laine, toutes les races humaines se ressemblent en ce que chez toutes le poil seul se développe et que les cheveux tortillés du nègre ont la même structure que les cheveux longs et soyeux du noir Abyssin, de la blonde Scandinave ou que les cheveux roides et grossiers du Mongol. Les cheveux humains ne varient que sous le rapport de leur abondance , sous celui de leur longueur, sous celui de leur finesse et, enfin, par la quantité de matières colorantes qu'ils contiennent. A cet égard on observe une gra-dation nuancée du châtain au noir foncé, et parmi les cheveux noirs ceux des nègres sont les plus chargés de cette matière. On a pensé que leur dis-position à se rouler pouvait tenir à cette circonstance. Comme la même dis-position se retrouve chez beaucoup d'individus de notre race, il serait facile de soumettre cette disposition à l'épreuve de quelques comparaisons mais je doute qu'elle se justifie, dit Holland. De la diversité des types humains. La couleur et les caractères des cheveux n@ laissent rien conclure contre l'unité de notre espèce. | 38 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. Néanmoins il n'est pas sans intérêt de rappeler ici les utiles réflexions de M. Domenech. Dom. p. 56 à 96. Le système Pileux, qui, chez l'homme, laisse plus ou moins à découvert une grande partie du corps, offre chez tous les peuples de la terre la même distribution. Or, cette distribution, qui varie d'espèce à espèce dans les mammifères, qui du moins présente des particularités constantes, ne sépare pas les types humains. Le système pileux diffère par son abondance ou sa rareté sur certaines parties, sur la face en particulier il est tantôt fin, tantôt grossier, lisse, bouclé ou crépu et feutré comme une toison, et ces diffé-rences sont surtout très remarquables pour la chevelure enfin, sa couleur varie, comme on le sait, considérablement. Parmi ces différences, il en est qui ne comptent que peu ou point dans la caractéristique des races, parce qu'on les retrouve dans plusieurs de celles-ci telle est la couleur, qui, dans toutes les grandes familles de l'humanité, est le plus souvent foncée ou même noire, et, dans presque toutes, présente quelques exceptions à cette règle. La disposition laineuse des cheveux est plus près de constituer un ca-ractère, et trouve place dans le portrait physique du type éthiopien à côté du prognathisme. Toutefois, c'est encore par gradations nuancées qu'on passe de cette disposition de la chevelure aux cheveux droits, grossiers et plus ou moins roides d'autres peuples. Quand on compare sous le microscope ces deux sortes de cheveux, on ne reconnaît entre elles aucune des différences qui distinguent si bien chez les mammifères les poils véritablement laineux et susceptibles de former un feutre des poils ordinaires. Le poil laineux se caractérise généralement par une structure particulière, d'où résultent à sa surface des aspérités plus ou moins prononcées et proportionnées à sa disposition à se feutrer. On re-marque aussi qu'il augmente d'épaisseur de sa racine à sa pointe, ou du moins qu'il offre des inégalités dans la longueur et qu'il ne va pas en s'atté-nuant. Les poils proprement dits sont, au contraire, plus ou moins lisses et plus épais à leur base qu'à leur extrémité libre. Or, bien qu'on trouve chez une même espèce de mammifères et des poils et de la laine, qu'on voie pré-dominer, selon les saisons et surtout selon les races, tantôt le poil ou la jarre, tantôt la laine, toutes les races humaines se ressemblent en ce que chez toutes le poil seul se développe et que les cheveux tortillés du nègre ont la même structure que les cheveux longs et soyeux du noir Abyssin, de la blonde Scandinave ou que les cheveux roides et grossiers du Mongol. Les cheveux humains ne varient que sous le rapport de leur abondance@, sous celui de leur longueur, sous celui de leur finesse et, enfin, par la quantité de matières colorantes qu'ils contiennent. A cet égard on observe une gra-dation nuancée du châtain au noir foncé, et parmi les cheveux noirs ceux des nègres sont les plus chargés de cette matière. On a pensé que leur dis-position à se rouler pouvait tenir à cette circonstance. Comme la même dis-position se retrouve chez beaucoup d'individus de notre race, il serait facile de soumettre cette disposition à l'épreuve de quelques comparaisons mais je doute qu'elle se justifie, dit Holland. De la diversité des types humains. La couleur et les caractères des cheveux ne laissent rien conclure contre l'unité de notre espèce. | On a pensé que leur dis-position à se rouler pouvait tenir à cette circonstance. | On a pensé que leur dis-position à se rouler pouvait tenir à cette circonstance. | 0 | 0 | 0 |
498.txt | 1,871 | 38 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. Néanmoins il n'est pas sans intérêt de rappeler ici les utiles réflexions de M. Domenecb. Dom. p. 56 à 96. Le système Pileux, qui, chez l'homme, laisse plus ou moins à découvert une grande partie du corps, offre chez tous les peuples de la terre la même distribution. Or, cette distribution, qui varie d'espèce à espèce dans les mammifères, qui du moins présente des particularités constantes, ne sépare pas les types humains. Le système pileux diffère par son abondance ou sa rareté sur certaines parties, sur la face en particulier il est tantôt fin, tantôt grossier, lisse, bouclé ou crépu et feutré comme une toison, et ces diffé-rences sont surtout très-remarquâbles pour la chevelure enfin, sa couleur varie, comme on le sait, considérablement. Parmi ces différences, il en est qui ne comptent que peu ou point dans la caractéristique des races, parce qu'on les retrouve dans plusieurs de celles-ci telle est la couleur, qui, dans toutes les grandes familles de l'humanité, est le plus souvent foncée ou même noire, et, dans presque toutes, présente quelques exceptions à cette règle. La disposition laineuse des cheveux est plus près de constituer un ca-ractère, et trouve place dans le portrait physique du tjpe éthiopien à côté du prognathisme. Toutefois, c'est encore par gradations nuancées qu'on passe de cette disposition de la chevelure aux cheveux droits, grossiers et plus ou moins roides d'autres peuples. Quand on compare sous le microscope ces deux sortes de cheveux, on ne reconnaît entre elles aucune des différences qui distinguent si bien chez les mammifères les poils véritablement laineux et susceptibles de former un feutre des poils ordinaires. Le poil laineux se caractérise généralement par une structure particulière, d'où résultent à sa surface des aspérités plus ou moins prononcées et proportionnées à sa disposition à se feutrer. On re-marque aussi qu'il augmente d'épaisseur de sa racine à sa pointe, ou du moins qu'il offre des inégalités dans la longueur et qu'il ne va pas en s'atté-nuant. Les poils proprement dits sont, au contraire, plus ou moins lisses et plus épais à leur base qu'à leur extrémité libre. Or, bien qu'on trouve chez une même espèce de mammifères et des poils et de la laine, qu'on voie pré-dominer, selon les saisons et surtout selon les races, tantôt le poil ou la jarre, tantôt la laine, toutes les races humaines se ressemblent en ce que chez toutes le poil seul se développe et que les cheveux tortillés du nègre ont la même structure que les cheveux longs et soyeux du noir Abyssin, de la blonde Scandinave ou que les cheveux roides et grossiers du Mongol. Les cheveux humains ne varient que sous le rapport de leur abondance , sous celui de leur longueur, sous celui de leur finesse et, enfin, par la quantité de matières colorantes qu'ils contiennent. A cet égard on observe une gra-dation nuancée du châtain au noir foncé, et parmi les cheveux noirs ceux des nègres sont les plus chargés de cette matière. On a pensé que leur dis-position à se rouler pouvait tenir à cette circonstance. Comme la même dis-position se retrouve chez beaucoup d'individus de notre race, il serait facile de soumettre cette disposition à l'épreuve de quelques comparaisons mais je doute qu'elle se justifie, dit Holland. De la diversité des types humains. La couleur et les caractères des cheveux n laissent rien conclure contre l'unité de notre espèce. | 38 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. Néanmoins il n'est pas sans intérêt de rappeler ici les utiles réflexions de M. Domenecb. Dom. p. 56 à 96. Le système Pileux, qui, chez l'homme, laisse plus ou moins à découvert une grande partie du corps, offre chez tous les peuples de la terre la même distribution. Or, cette distribution, qui varie d'espèce à espèce dans les mammifères, qui du moins présente des particularités constantes, ne sépare pas les types humains. Le système pileux diffère par son abondance ou sa rareté sur certaines parties, sur la face en particulier il est tantôt fin, tantôt grossier, lisse, bouclé ou crépu et feutré comme une toison, et ces diffé-rences sont surtout très-remarquâbles pour la chevelure enfin, sa couleur varie, comme on le sait, considérablement. Parmi ces différences, il en est qui ne comptent que peu ou point dans la caractéristique des races, parce qu'on les retrouve dans plusieurs de celles-ci telle est la couleur, qui, dans toutes les grandes familles de l'humanité, est le plus souvent foncée ou même noire, et, dans presque toutes, présente quelques exceptions à cette règle. La disposition laineuse des cheveux est plus près de constituer un ca-ractère, et trouve place dans le portrait physique du tjpe éthiopien à côté du prognathisme. Toutefois, c'est encore par gradations nuancées qu'on passe de cette disposition de la chevelure aux cheveux droits, grossiers et plus ou moins roides d'autres peuples. Quand on compare sous le microscope ces deux sortes de cheveux, on ne reconnaît entre elles aucune des différences qui distinguent si bien chez les mammifères les poils véritablement laineux et susceptibles de former un feutre des poils ordinaires. Le poil laineux se caractérise généralement par une structure particulière, d'où résultent à sa surface des aspérités plus ou moins prononcées et proportionnées à sa disposition à se feutrer. On re-marque aussi qu'il augmente d'épaisseur de sa racine à sa pointe, ou du moins qu'il offre des inégalités dans la longueur et qu'il ne va pas en s'atté-nuant. Les poils proprement dits sont, au contraire, plus ou moins lisses et plus épais à leur base qu'à leur extrémité libre. Or, bien qu'on trouve chez une même espèce de mammifères et des poils et de la laine, qu'on voie pré-dominer, selon les saisons et surtout selon les races, tantôt le poil ou la jarre, tantôt la laine, toutes les races humaines se ressemblent en ce que chez toutes le poil seul se développe et que les cheveux tortillés du nègre ont la même structure que les cheveux longs et soyeux du noir Abyssin, de la blonde Scandinave ou que les cheveux roides et grossiers du Mongol. Les cheveux humains ne varient que sous le rapport de leur abondance , sous celui de leur longueur, sous celui de leur finesse et, enfin, par la quantité de matières colorantes qu'ils contiennent. A cet égard on observe une gra-dation nuancée du châtain au noir foncé, et parmi les cheveux noirs ceux des nègres sont les plus chargés de cette matière. On a pensé que leur dis-position à se rouler pouvait tenir à cette circonstance. Comme la même dis-position se retrouve chez beaucoup d'individus de notre race, il serait facile de soumettre cette disposition à l'épreuve de quelques comparaisons mais je doute qu'elle se justifie, dit Holland. De la diversité des types humains. La couleur et les caractères des cheveux n@ laissent rien conclure contre l'unité de notre espèce. | 38 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. Néanmoins il n'est pas sans intérêt de rappeler ici les utiles réflexions de M. Domenech. Dom. p. 56 à 96. Le système Pileux, qui, chez l'homme, laisse plus ou moins à découvert une grande partie du corps, offre chez tous les peuples de la terre la même distribution. Or, cette distribution, qui varie d'espèce à espèce dans les mammifères, qui du moins présente des particularités constantes, ne sépare pas les types humains. Le système pileux diffère par son abondance ou sa rareté sur certaines parties, sur la face en particulier il est tantôt fin, tantôt grossier, lisse, bouclé ou crépu et feutré comme une toison, et ces diffé-rences sont surtout très remarquables pour la chevelure enfin, sa couleur varie, comme on le sait, considérablement. Parmi ces différences, il en est qui ne comptent que peu ou point dans la caractéristique des races, parce qu'on les retrouve dans plusieurs de celles-ci telle est la couleur, qui, dans toutes les grandes familles de l'humanité, est le plus souvent foncée ou même noire, et, dans presque toutes, présente quelques exceptions à cette règle. La disposition laineuse des cheveux est plus près de constituer un ca-ractère, et trouve place dans le portrait physique du type éthiopien à côté du prognathisme. Toutefois, c'est encore par gradations nuancées qu'on passe de cette disposition de la chevelure aux cheveux droits, grossiers et plus ou moins roides d'autres peuples. Quand on compare sous le microscope ces deux sortes de cheveux, on ne reconnaît entre elles aucune des différences qui distinguent si bien chez les mammifères les poils véritablement laineux et susceptibles de former un feutre des poils ordinaires. Le poil laineux se caractérise généralement par une structure particulière, d'où résultent à sa surface des aspérités plus ou moins prononcées et proportionnées à sa disposition à se feutrer. On re-marque aussi qu'il augmente d'épaisseur de sa racine à sa pointe, ou du moins qu'il offre des inégalités dans la longueur et qu'il ne va pas en s'atté-nuant. Les poils proprement dits sont, au contraire, plus ou moins lisses et plus épais à leur base qu'à leur extrémité libre. Or, bien qu'on trouve chez une même espèce de mammifères et des poils et de la laine, qu'on voie pré-dominer, selon les saisons et surtout selon les races, tantôt le poil ou la jarre, tantôt la laine, toutes les races humaines se ressemblent en ce que chez toutes le poil seul se développe et que les cheveux tortillés du nègre ont la même structure que les cheveux longs et soyeux du noir Abyssin, de la blonde Scandinave ou que les cheveux roides et grossiers du Mongol. Les cheveux humains ne varient que sous le rapport de leur abondance@, sous celui de leur longueur, sous celui de leur finesse et, enfin, par la quantité de matières colorantes qu'ils contiennent. A cet égard on observe une gra-dation nuancée du châtain au noir foncé, et parmi les cheveux noirs ceux des nègres sont les plus chargés de cette matière. On a pensé que leur dis-position à se rouler pouvait tenir à cette circonstance. Comme la même dis-position se retrouve chez beaucoup d'individus de notre race, il serait facile de soumettre cette disposition à l'épreuve de quelques comparaisons mais je doute qu'elle se justifie, dit Holland. De la diversité des types humains. La couleur et les caractères des cheveux ne laissent rien conclure contre l'unité de notre espèce. | Comme la même dis-position se retrouve chez beaucoup d'individus de notre race, il serait facile de soumettre cette disposition à l'épreuve de quelques comparaisons mais je doute qu'elle se justifie, dit Holland. | Comme la même dis-position se retrouve chez beaucoup d'individus de notre race, il serait facile de soumettre cette disposition à l'épreuve de quelques comparaisons mais je doute qu'elle se justifie, dit Holland. | 0 | 0 | 0 |
498.txt | 1,871 | 38 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. Néanmoins il n'est pas sans intérêt de rappeler ici les utiles réflexions de M. Domenecb. Dom. p. 56 à 96. Le système Pileux, qui, chez l'homme, laisse plus ou moins à découvert une grande partie du corps, offre chez tous les peuples de la terre la même distribution. Or, cette distribution, qui varie d'espèce à espèce dans les mammifères, qui du moins présente des particularités constantes, ne sépare pas les types humains. Le système pileux diffère par son abondance ou sa rareté sur certaines parties, sur la face en particulier il est tantôt fin, tantôt grossier, lisse, bouclé ou crépu et feutré comme une toison, et ces diffé-rences sont surtout très-remarquâbles pour la chevelure enfin, sa couleur varie, comme on le sait, considérablement. Parmi ces différences, il en est qui ne comptent que peu ou point dans la caractéristique des races, parce qu'on les retrouve dans plusieurs de celles-ci telle est la couleur, qui, dans toutes les grandes familles de l'humanité, est le plus souvent foncée ou même noire, et, dans presque toutes, présente quelques exceptions à cette règle. La disposition laineuse des cheveux est plus près de constituer un ca-ractère, et trouve place dans le portrait physique du tjpe éthiopien à côté du prognathisme. Toutefois, c'est encore par gradations nuancées qu'on passe de cette disposition de la chevelure aux cheveux droits, grossiers et plus ou moins roides d'autres peuples. Quand on compare sous le microscope ces deux sortes de cheveux, on ne reconnaît entre elles aucune des différences qui distinguent si bien chez les mammifères les poils véritablement laineux et susceptibles de former un feutre des poils ordinaires. Le poil laineux se caractérise généralement par une structure particulière, d'où résultent à sa surface des aspérités plus ou moins prononcées et proportionnées à sa disposition à se feutrer. On re-marque aussi qu'il augmente d'épaisseur de sa racine à sa pointe, ou du moins qu'il offre des inégalités dans la longueur et qu'il ne va pas en s'atté-nuant. Les poils proprement dits sont, au contraire, plus ou moins lisses et plus épais à leur base qu'à leur extrémité libre. Or, bien qu'on trouve chez une même espèce de mammifères et des poils et de la laine, qu'on voie pré-dominer, selon les saisons et surtout selon les races, tantôt le poil ou la jarre, tantôt la laine, toutes les races humaines se ressemblent en ce que chez toutes le poil seul se développe et que les cheveux tortillés du nègre ont la même structure que les cheveux longs et soyeux du noir Abyssin, de la blonde Scandinave ou que les cheveux roides et grossiers du Mongol. Les cheveux humains ne varient que sous le rapport de leur abondance , sous celui de leur longueur, sous celui de leur finesse et, enfin, par la quantité de matières colorantes qu'ils contiennent. A cet égard on observe une gra-dation nuancée du châtain au noir foncé, et parmi les cheveux noirs ceux des nègres sont les plus chargés de cette matière. On a pensé que leur dis-position à se rouler pouvait tenir à cette circonstance. Comme la même dis-position se retrouve chez beaucoup d'individus de notre race, il serait facile de soumettre cette disposition à l'épreuve de quelques comparaisons mais je doute qu'elle se justifie, dit Holland. De la diversité des types humains. La couleur et les caractères des cheveux n laissent rien conclure contre l'unité de notre espèce. | 38 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. Néanmoins il n'est pas sans intérêt de rappeler ici les utiles réflexions de M. Domenecb. Dom. p. 56 à 96. Le système Pileux, qui, chez l'homme, laisse plus ou moins à découvert une grande partie du corps, offre chez tous les peuples de la terre la même distribution. Or, cette distribution, qui varie d'espèce à espèce dans les mammifères, qui du moins présente des particularités constantes, ne sépare pas les types humains. Le système pileux diffère par son abondance ou sa rareté sur certaines parties, sur la face en particulier il est tantôt fin, tantôt grossier, lisse, bouclé ou crépu et feutré comme une toison, et ces diffé-rences sont surtout très-remarquâbles pour la chevelure enfin, sa couleur varie, comme on le sait, considérablement. Parmi ces différences, il en est qui ne comptent que peu ou point dans la caractéristique des races, parce qu'on les retrouve dans plusieurs de celles-ci telle est la couleur, qui, dans toutes les grandes familles de l'humanité, est le plus souvent foncée ou même noire, et, dans presque toutes, présente quelques exceptions à cette règle. La disposition laineuse des cheveux est plus près de constituer un ca-ractère, et trouve place dans le portrait physique du tjpe éthiopien à côté du prognathisme. Toutefois, c'est encore par gradations nuancées qu'on passe de cette disposition de la chevelure aux cheveux droits, grossiers et plus ou moins roides d'autres peuples. Quand on compare sous le microscope ces deux sortes de cheveux, on ne reconnaît entre elles aucune des différences qui distinguent si bien chez les mammifères les poils véritablement laineux et susceptibles de former un feutre des poils ordinaires. Le poil laineux se caractérise généralement par une structure particulière, d'où résultent à sa surface des aspérités plus ou moins prononcées et proportionnées à sa disposition à se feutrer. On re-marque aussi qu'il augmente d'épaisseur de sa racine à sa pointe, ou du moins qu'il offre des inégalités dans la longueur et qu'il ne va pas en s'atté-nuant. Les poils proprement dits sont, au contraire, plus ou moins lisses et plus épais à leur base qu'à leur extrémité libre. Or, bien qu'on trouve chez une même espèce de mammifères et des poils et de la laine, qu'on voie pré-dominer, selon les saisons et surtout selon les races, tantôt le poil ou la jarre, tantôt la laine, toutes les races humaines se ressemblent en ce que chez toutes le poil seul se développe et que les cheveux tortillés du nègre ont la même structure que les cheveux longs et soyeux du noir Abyssin, de la blonde Scandinave ou que les cheveux roides et grossiers du Mongol. Les cheveux humains ne varient que sous le rapport de leur abondance , sous celui de leur longueur, sous celui de leur finesse et, enfin, par la quantité de matières colorantes qu'ils contiennent. A cet égard on observe une gra-dation nuancée du châtain au noir foncé, et parmi les cheveux noirs ceux des nègres sont les plus chargés de cette matière. On a pensé que leur dis-position à se rouler pouvait tenir à cette circonstance. Comme la même dis-position se retrouve chez beaucoup d'individus de notre race, il serait facile de soumettre cette disposition à l'épreuve de quelques comparaisons mais je doute qu'elle se justifie, dit Holland. De la diversité des types humains. La couleur et les caractères des cheveux n@ laissent rien conclure contre l'unité de notre espèce. | 38 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. Néanmoins il n'est pas sans intérêt de rappeler ici les utiles réflexions de M. Domenech. Dom. p. 56 à 96. Le système Pileux, qui, chez l'homme, laisse plus ou moins à découvert une grande partie du corps, offre chez tous les peuples de la terre la même distribution. Or, cette distribution, qui varie d'espèce à espèce dans les mammifères, qui du moins présente des particularités constantes, ne sépare pas les types humains. Le système pileux diffère par son abondance ou sa rareté sur certaines parties, sur la face en particulier il est tantôt fin, tantôt grossier, lisse, bouclé ou crépu et feutré comme une toison, et ces diffé-rences sont surtout très remarquables pour la chevelure enfin, sa couleur varie, comme on le sait, considérablement. Parmi ces différences, il en est qui ne comptent que peu ou point dans la caractéristique des races, parce qu'on les retrouve dans plusieurs de celles-ci telle est la couleur, qui, dans toutes les grandes familles de l'humanité, est le plus souvent foncée ou même noire, et, dans presque toutes, présente quelques exceptions à cette règle. La disposition laineuse des cheveux est plus près de constituer un ca-ractère, et trouve place dans le portrait physique du type éthiopien à côté du prognathisme. Toutefois, c'est encore par gradations nuancées qu'on passe de cette disposition de la chevelure aux cheveux droits, grossiers et plus ou moins roides d'autres peuples. Quand on compare sous le microscope ces deux sortes de cheveux, on ne reconnaît entre elles aucune des différences qui distinguent si bien chez les mammifères les poils véritablement laineux et susceptibles de former un feutre des poils ordinaires. Le poil laineux se caractérise généralement par une structure particulière, d'où résultent à sa surface des aspérités plus ou moins prononcées et proportionnées à sa disposition à se feutrer. On re-marque aussi qu'il augmente d'épaisseur de sa racine à sa pointe, ou du moins qu'il offre des inégalités dans la longueur et qu'il ne va pas en s'atté-nuant. Les poils proprement dits sont, au contraire, plus ou moins lisses et plus épais à leur base qu'à leur extrémité libre. Or, bien qu'on trouve chez une même espèce de mammifères et des poils et de la laine, qu'on voie pré-dominer, selon les saisons et surtout selon les races, tantôt le poil ou la jarre, tantôt la laine, toutes les races humaines se ressemblent en ce que chez toutes le poil seul se développe et que les cheveux tortillés du nègre ont la même structure que les cheveux longs et soyeux du noir Abyssin, de la blonde Scandinave ou que les cheveux roides et grossiers du Mongol. Les cheveux humains ne varient que sous le rapport de leur abondance@, sous celui de leur longueur, sous celui de leur finesse et, enfin, par la quantité de matières colorantes qu'ils contiennent. A cet égard on observe une gra-dation nuancée du châtain au noir foncé, et parmi les cheveux noirs ceux des nègres sont les plus chargés de cette matière. On a pensé que leur dis-position à se rouler pouvait tenir à cette circonstance. Comme la même dis-position se retrouve chez beaucoup d'individus de notre race, il serait facile de soumettre cette disposition à l'épreuve de quelques comparaisons mais je doute qu'elle se justifie, dit Holland. De la diversité des types humains. La couleur et les caractères des cheveux ne laissent rien conclure contre l'unité de notre espèce. | De la diversité des types humains. | De la diversité des types humains. | 0 | 0 | 0 |
498.txt | 1,871 | 38 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. Néanmoins il n'est pas sans intérêt de rappeler ici les utiles réflexions de M. Domenecb. Dom. p. 56 à 96. Le système Pileux, qui, chez l'homme, laisse plus ou moins à découvert une grande partie du corps, offre chez tous les peuples de la terre la même distribution. Or, cette distribution, qui varie d'espèce à espèce dans les mammifères, qui du moins présente des particularités constantes, ne sépare pas les types humains. Le système pileux diffère par son abondance ou sa rareté sur certaines parties, sur la face en particulier il est tantôt fin, tantôt grossier, lisse, bouclé ou crépu et feutré comme une toison, et ces diffé-rences sont surtout très-remarquâbles pour la chevelure enfin, sa couleur varie, comme on le sait, considérablement. Parmi ces différences, il en est qui ne comptent que peu ou point dans la caractéristique des races, parce qu'on les retrouve dans plusieurs de celles-ci telle est la couleur, qui, dans toutes les grandes familles de l'humanité, est le plus souvent foncée ou même noire, et, dans presque toutes, présente quelques exceptions à cette règle. La disposition laineuse des cheveux est plus près de constituer un ca-ractère, et trouve place dans le portrait physique du tjpe éthiopien à côté du prognathisme. Toutefois, c'est encore par gradations nuancées qu'on passe de cette disposition de la chevelure aux cheveux droits, grossiers et plus ou moins roides d'autres peuples. Quand on compare sous le microscope ces deux sortes de cheveux, on ne reconnaît entre elles aucune des différences qui distinguent si bien chez les mammifères les poils véritablement laineux et susceptibles de former un feutre des poils ordinaires. Le poil laineux se caractérise généralement par une structure particulière, d'où résultent à sa surface des aspérités plus ou moins prononcées et proportionnées à sa disposition à se feutrer. On re-marque aussi qu'il augmente d'épaisseur de sa racine à sa pointe, ou du moins qu'il offre des inégalités dans la longueur et qu'il ne va pas en s'atté-nuant. Les poils proprement dits sont, au contraire, plus ou moins lisses et plus épais à leur base qu'à leur extrémité libre. Or, bien qu'on trouve chez une même espèce de mammifères et des poils et de la laine, qu'on voie pré-dominer, selon les saisons et surtout selon les races, tantôt le poil ou la jarre, tantôt la laine, toutes les races humaines se ressemblent en ce que chez toutes le poil seul se développe et que les cheveux tortillés du nègre ont la même structure que les cheveux longs et soyeux du noir Abyssin, de la blonde Scandinave ou que les cheveux roides et grossiers du Mongol. Les cheveux humains ne varient que sous le rapport de leur abondance , sous celui de leur longueur, sous celui de leur finesse et, enfin, par la quantité de matières colorantes qu'ils contiennent. A cet égard on observe une gra-dation nuancée du châtain au noir foncé, et parmi les cheveux noirs ceux des nègres sont les plus chargés de cette matière. On a pensé que leur dis-position à se rouler pouvait tenir à cette circonstance. Comme la même dis-position se retrouve chez beaucoup d'individus de notre race, il serait facile de soumettre cette disposition à l'épreuve de quelques comparaisons mais je doute qu'elle se justifie, dit Holland. De la diversité des types humains. La couleur et les caractères des cheveux n laissent rien conclure contre l'unité de notre espèce. | 38 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. Néanmoins il n'est pas sans intérêt de rappeler ici les utiles réflexions de M. Domenecb. Dom. p. 56 à 96. Le système Pileux, qui, chez l'homme, laisse plus ou moins à découvert une grande partie du corps, offre chez tous les peuples de la terre la même distribution. Or, cette distribution, qui varie d'espèce à espèce dans les mammifères, qui du moins présente des particularités constantes, ne sépare pas les types humains. Le système pileux diffère par son abondance ou sa rareté sur certaines parties, sur la face en particulier il est tantôt fin, tantôt grossier, lisse, bouclé ou crépu et feutré comme une toison, et ces diffé-rences sont surtout très-remarquâbles pour la chevelure enfin, sa couleur varie, comme on le sait, considérablement. Parmi ces différences, il en est qui ne comptent que peu ou point dans la caractéristique des races, parce qu'on les retrouve dans plusieurs de celles-ci telle est la couleur, qui, dans toutes les grandes familles de l'humanité, est le plus souvent foncée ou même noire, et, dans presque toutes, présente quelques exceptions à cette règle. La disposition laineuse des cheveux est plus près de constituer un ca-ractère, et trouve place dans le portrait physique du tjpe éthiopien à côté du prognathisme. Toutefois, c'est encore par gradations nuancées qu'on passe de cette disposition de la chevelure aux cheveux droits, grossiers et plus ou moins roides d'autres peuples. Quand on compare sous le microscope ces deux sortes de cheveux, on ne reconnaît entre elles aucune des différences qui distinguent si bien chez les mammifères les poils véritablement laineux et susceptibles de former un feutre des poils ordinaires. Le poil laineux se caractérise généralement par une structure particulière, d'où résultent à sa surface des aspérités plus ou moins prononcées et proportionnées à sa disposition à se feutrer. On re-marque aussi qu'il augmente d'épaisseur de sa racine à sa pointe, ou du moins qu'il offre des inégalités dans la longueur et qu'il ne va pas en s'atté-nuant. Les poils proprement dits sont, au contraire, plus ou moins lisses et plus épais à leur base qu'à leur extrémité libre. Or, bien qu'on trouve chez une même espèce de mammifères et des poils et de la laine, qu'on voie pré-dominer, selon les saisons et surtout selon les races, tantôt le poil ou la jarre, tantôt la laine, toutes les races humaines se ressemblent en ce que chez toutes le poil seul se développe et que les cheveux tortillés du nègre ont la même structure que les cheveux longs et soyeux du noir Abyssin, de la blonde Scandinave ou que les cheveux roides et grossiers du Mongol. Les cheveux humains ne varient que sous le rapport de leur abondance , sous celui de leur longueur, sous celui de leur finesse et, enfin, par la quantité de matières colorantes qu'ils contiennent. A cet égard on observe une gra-dation nuancée du châtain au noir foncé, et parmi les cheveux noirs ceux des nègres sont les plus chargés de cette matière. On a pensé que leur dis-position à se rouler pouvait tenir à cette circonstance. Comme la même dis-position se retrouve chez beaucoup d'individus de notre race, il serait facile de soumettre cette disposition à l'épreuve de quelques comparaisons mais je doute qu'elle se justifie, dit Holland. De la diversité des types humains. La couleur et les caractères des cheveux n@ laissent rien conclure contre l'unité de notre espèce. | 38 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. Néanmoins il n'est pas sans intérêt de rappeler ici les utiles réflexions de M. Domenech. Dom. p. 56 à 96. Le système Pileux, qui, chez l'homme, laisse plus ou moins à découvert une grande partie du corps, offre chez tous les peuples de la terre la même distribution. Or, cette distribution, qui varie d'espèce à espèce dans les mammifères, qui du moins présente des particularités constantes, ne sépare pas les types humains. Le système pileux diffère par son abondance ou sa rareté sur certaines parties, sur la face en particulier il est tantôt fin, tantôt grossier, lisse, bouclé ou crépu et feutré comme une toison, et ces diffé-rences sont surtout très remarquables pour la chevelure enfin, sa couleur varie, comme on le sait, considérablement. Parmi ces différences, il en est qui ne comptent que peu ou point dans la caractéristique des races, parce qu'on les retrouve dans plusieurs de celles-ci telle est la couleur, qui, dans toutes les grandes familles de l'humanité, est le plus souvent foncée ou même noire, et, dans presque toutes, présente quelques exceptions à cette règle. La disposition laineuse des cheveux est plus près de constituer un ca-ractère, et trouve place dans le portrait physique du type éthiopien à côté du prognathisme. Toutefois, c'est encore par gradations nuancées qu'on passe de cette disposition de la chevelure aux cheveux droits, grossiers et plus ou moins roides d'autres peuples. Quand on compare sous le microscope ces deux sortes de cheveux, on ne reconnaît entre elles aucune des différences qui distinguent si bien chez les mammifères les poils véritablement laineux et susceptibles de former un feutre des poils ordinaires. Le poil laineux se caractérise généralement par une structure particulière, d'où résultent à sa surface des aspérités plus ou moins prononcées et proportionnées à sa disposition à se feutrer. On re-marque aussi qu'il augmente d'épaisseur de sa racine à sa pointe, ou du moins qu'il offre des inégalités dans la longueur et qu'il ne va pas en s'atté-nuant. Les poils proprement dits sont, au contraire, plus ou moins lisses et plus épais à leur base qu'à leur extrémité libre. Or, bien qu'on trouve chez une même espèce de mammifères et des poils et de la laine, qu'on voie pré-dominer, selon les saisons et surtout selon les races, tantôt le poil ou la jarre, tantôt la laine, toutes les races humaines se ressemblent en ce que chez toutes le poil seul se développe et que les cheveux tortillés du nègre ont la même structure que les cheveux longs et soyeux du noir Abyssin, de la blonde Scandinave ou que les cheveux roides et grossiers du Mongol. Les cheveux humains ne varient que sous le rapport de leur abondance@, sous celui de leur longueur, sous celui de leur finesse et, enfin, par la quantité de matières colorantes qu'ils contiennent. A cet égard on observe une gra-dation nuancée du châtain au noir foncé, et parmi les cheveux noirs ceux des nègres sont les plus chargés de cette matière. On a pensé que leur dis-position à se rouler pouvait tenir à cette circonstance. Comme la même dis-position se retrouve chez beaucoup d'individus de notre race, il serait facile de soumettre cette disposition à l'épreuve de quelques comparaisons mais je doute qu'elle se justifie, dit Holland. De la diversité des types humains. La couleur et les caractères des cheveux ne laissent rien conclure contre l'unité de notre espèce. | La couleur et les caractères des cheveux n laissent rien conclure contre l'unité de notre espèce. | La couleur et les caractères des cheveux ne laissent rien conclure contre l'unité de notre espèce. | 1 | 0.010204 | 0.058824 |
473.txt | 1,868 | -14 -et analogues à ces mouvements de locomotion, spontanés aussi EN APPARENCE, qu'exécutent de temps à autre les ver-tébrés supérieurs auxquels on a enlevé le cerveau propre-ment dit. Leçons sur la phys. génér. du syst. nerveux. Nous devons beauconp de reconnaissance aux savants que nous venons d'entendre pour leur démonstration ma-gistrale du zoonitisme dans l'organisme de l'animal à ver-tèbres il faut donc leur pardonner si, trop soucieux de la pudeur du préjugé, ils ont essayé de couvrir d'une ombre la nudité de cette vérité si jeune et si belle, qui, grâce à leurs soins, nous était donnée. Mais le moment est arrivé où l'esprit scientifique veut dépouiller cette vérité vierge de tous ses voiles pour la féconder. L'universalité du zoonitisme posée en principe, pour em-pêcher que le polyzoïsme humain s'ensuive, on tente de soutenir que, chez les vertébrés, et particulièrement chez l'homme, le zoonite de la tête est le seul qui soit animé, le seul qui possède la sensibilité, la conscience, la volonté, et que tous les autres zoonites, bien que semblables au premier sous le triple aspect histologique, organologique et fonc-tionnel, ne sont néanmoins que des automates ! Qu'a-t-on apporté à l'appui de cette thèse ? Des suppositions gratui-tes et tout à fait arbitraires, des assertions dénuées de toute preuve et contraires à la vraisemblance, des conclusions en contradiction flagrante avec les prémisses rien de plus. Les mouvements de natation exécutés par les zoonites moyens d'une écrevisse dont on a isolé le ganglion céré-broïde, les mouvements qu'une grenouille décapitée fait avec ses pattes pour écarter la pince ou le scalpel qui la blesse, ne sont intentionnels et conscients qu'en apparence, a-t-on prétendu. Mais l'apparence n'est-elle donc pas, dans tous les cas, notre criterium unique pour constater la présence d'un état intime de sensation et de volition en dehors de nous-mêmes, en dehors de notre moi propre? | -14 -et analogues à ces mouvements de locomotion, spontanés aussi EN APPARENCE, qu'exécutent de temps à autre les ver-tébrés supérieurs auxquels on a enlevé le cerveau propre-ment dit. Leçons sur la phys. génér. du syst. nerveux. Nous devons beauconp de reconnaissance aux savants que nous venons d'entendre pour leur démonstration ma-gistrale du zoonitisme dans l'organisme de l'animal à ver-tèbres il faut donc leur pardonner si, trop soucieux de la pudeur du préjugé, ils ont essayé de couvrir d'une ombre la nudité de cette vérité si jeune et si belle, qui, grâce à leurs soins, nous était donnée. Mais le moment est arrivé où l'esprit scientifique veut dépouiller cette vérité vierge de tous ses voiles pour la féconder. L'universalité du zoonitisme posée en principe, pour em-pêcher que le polyzoïsme humain s'ensuive, on tente de soutenir que, chez les vertébrés, et particulièrement chez l'homme, le zoonite de la tête est le seul qui soit animé, le seul qui possède la sensibilité, la conscience, la volonté, et que tous les autres zoonites, bien que semblables au premier sous le triple aspect histologique, organologique et fonc-tionnel, ne sont néanmoins que des automates ! Qu'a-t-on apporté à l'appui de cette thèse ? @Des suppositions gratui-tes et tout à fait arbitraires, des assertions dénuées de toute preuve et contraires à la vraisemblance, des conclusions en contradiction flagrante avec les prémisses rien de plus. Les mouvements de natation exécutés par les zoonites moyens d'une écrevisse dont on a isolé le ganglion céré-broïde, les mouvements qu'une grenouille décapitée fait avec ses pattes pour écarter la pince ou le scalpel qui la blesse, ne sont intentionnels et conscients qu'en apparence, a-t-on prétendu. Mais l'apparence n'est-elle donc pas, dans tous les cas, notre criterium unique pour constater la présence d'un état intime de sensation et de volition en dehors de nous-mêmes, en dehors de notre moi propre? | -14 -et analogues à ces mouvements de locomotion, spontanés aussi EN APPARENCE, qu'exécutent de temps à autre les ver-tébrés supérieurs auxquels on a enlevé le cerveau propre-ment dit. Leçons sur la phys. génér. du syst. nerveux. Nous devons beaucoup de reconnaissance aux savants que nous venons d'entendre pour leur démonstration ma-gistrale du zoonitisme dans l'organisme de l'animal à ver-tèbres il faut donc leur pardonner si, trop soucieux de la pudeur du préjugé, ils ont essayé de couvrir d'une ombre la nudité de cette vérité si jeune et si belle, qui, grâce à leurs soins, nous était donnée. Mais le moment est arrivé où l'esprit scientifique veut dépouiller cette vérité vierge de tous ses voiles pour la féconder. L'universalité du zoonitisme posée en principe, pour em-pêcher que le polyzoïsme humain s'ensuive, on tente de soutenir que, chez les vertébrés, et particulièrement chez l'homme, le zoonite de la tête est le seul qui soit animé, le seul qui possède la sensibilité, la conscience, la volonté, et que tous les autres zoonites, bien que semblables au premier sous le triple aspect histologique, organologique et fonc-tionnel, ne sont néanmoins que des automates@! Qu'a-t-on apporté à l'appui de cette thèse@? -Des suppositions gratui-tes et tout à fait arbitraires, des assertions dénuées de toute preuve et contraires à la vraisemblance, des conclusions en contradiction flagrante avec les prémisses rien de plus. Les mouvements de natation exécutés par les zoonites moyens d'une écrevisse dont on a isolé le ganglion céré-broïde, les mouvements qu'une grenouille décapitée fait avec ses pattes pour écarter la pince ou le scalpel qui la blesse, ne sont intentionnels et conscients qu'en apparence, a-t-on prétendu. Mais l'apparence n'est-elle donc pas, dans tous les cas, notre criterium unique pour constater la présence d'un état intime de sensation et de volition en dehors de nous-mêmes, en dehors de notre moi propre? | -14 -et analogues à ces mouvements de locomotion, spontanés aussi EN APPARENCE, qu'exécutent de temps à autre les ver-tébrés supérieurs auxquels on a enlevé le cerveau propre-ment dit. | -14 -et analogues à ces mouvements de locomotion, spontanés aussi EN APPARENCE, qu'exécutent de temps à autre les ver-tébrés supérieurs auxquels on a enlevé le cerveau propre-ment dit. | 0 | 0 | 0 |
473.txt | 1,868 | -14 -et analogues à ces mouvements de locomotion, spontanés aussi EN APPARENCE, qu'exécutent de temps à autre les ver-tébrés supérieurs auxquels on a enlevé le cerveau propre-ment dit. Leçons sur la phys. génér. du syst. nerveux. Nous devons beauconp de reconnaissance aux savants que nous venons d'entendre pour leur démonstration ma-gistrale du zoonitisme dans l'organisme de l'animal à ver-tèbres il faut donc leur pardonner si, trop soucieux de la pudeur du préjugé, ils ont essayé de couvrir d'une ombre la nudité de cette vérité si jeune et si belle, qui, grâce à leurs soins, nous était donnée. Mais le moment est arrivé où l'esprit scientifique veut dépouiller cette vérité vierge de tous ses voiles pour la féconder. L'universalité du zoonitisme posée en principe, pour em-pêcher que le polyzoïsme humain s'ensuive, on tente de soutenir que, chez les vertébrés, et particulièrement chez l'homme, le zoonite de la tête est le seul qui soit animé, le seul qui possède la sensibilité, la conscience, la volonté, et que tous les autres zoonites, bien que semblables au premier sous le triple aspect histologique, organologique et fonc-tionnel, ne sont néanmoins que des automates ! Qu'a-t-on apporté à l'appui de cette thèse ? Des suppositions gratui-tes et tout à fait arbitraires, des assertions dénuées de toute preuve et contraires à la vraisemblance, des conclusions en contradiction flagrante avec les prémisses rien de plus. Les mouvements de natation exécutés par les zoonites moyens d'une écrevisse dont on a isolé le ganglion céré-broïde, les mouvements qu'une grenouille décapitée fait avec ses pattes pour écarter la pince ou le scalpel qui la blesse, ne sont intentionnels et conscients qu'en apparence, a-t-on prétendu. Mais l'apparence n'est-elle donc pas, dans tous les cas, notre criterium unique pour constater la présence d'un état intime de sensation et de volition en dehors de nous-mêmes, en dehors de notre moi propre? | -14 -et analogues à ces mouvements de locomotion, spontanés aussi EN APPARENCE, qu'exécutent de temps à autre les ver-tébrés supérieurs auxquels on a enlevé le cerveau propre-ment dit. Leçons sur la phys. génér. du syst. nerveux. Nous devons beauconp de reconnaissance aux savants que nous venons d'entendre pour leur démonstration ma-gistrale du zoonitisme dans l'organisme de l'animal à ver-tèbres il faut donc leur pardonner si, trop soucieux de la pudeur du préjugé, ils ont essayé de couvrir d'une ombre la nudité de cette vérité si jeune et si belle, qui, grâce à leurs soins, nous était donnée. Mais le moment est arrivé où l'esprit scientifique veut dépouiller cette vérité vierge de tous ses voiles pour la féconder. L'universalité du zoonitisme posée en principe, pour em-pêcher que le polyzoïsme humain s'ensuive, on tente de soutenir que, chez les vertébrés, et particulièrement chez l'homme, le zoonite de la tête est le seul qui soit animé, le seul qui possède la sensibilité, la conscience, la volonté, et que tous les autres zoonites, bien que semblables au premier sous le triple aspect histologique, organologique et fonc-tionnel, ne sont néanmoins que des automates ! Qu'a-t-on apporté à l'appui de cette thèse ? @Des suppositions gratui-tes et tout à fait arbitraires, des assertions dénuées de toute preuve et contraires à la vraisemblance, des conclusions en contradiction flagrante avec les prémisses rien de plus. Les mouvements de natation exécutés par les zoonites moyens d'une écrevisse dont on a isolé le ganglion céré-broïde, les mouvements qu'une grenouille décapitée fait avec ses pattes pour écarter la pince ou le scalpel qui la blesse, ne sont intentionnels et conscients qu'en apparence, a-t-on prétendu. Mais l'apparence n'est-elle donc pas, dans tous les cas, notre criterium unique pour constater la présence d'un état intime de sensation et de volition en dehors de nous-mêmes, en dehors de notre moi propre? | -14 -et analogues à ces mouvements de locomotion, spontanés aussi EN APPARENCE, qu'exécutent de temps à autre les ver-tébrés supérieurs auxquels on a enlevé le cerveau propre-ment dit. Leçons sur la phys. génér. du syst. nerveux. Nous devons beaucoup de reconnaissance aux savants que nous venons d'entendre pour leur démonstration ma-gistrale du zoonitisme dans l'organisme de l'animal à ver-tèbres il faut donc leur pardonner si, trop soucieux de la pudeur du préjugé, ils ont essayé de couvrir d'une ombre la nudité de cette vérité si jeune et si belle, qui, grâce à leurs soins, nous était donnée. Mais le moment est arrivé où l'esprit scientifique veut dépouiller cette vérité vierge de tous ses voiles pour la féconder. L'universalité du zoonitisme posée en principe, pour em-pêcher que le polyzoïsme humain s'ensuive, on tente de soutenir que, chez les vertébrés, et particulièrement chez l'homme, le zoonite de la tête est le seul qui soit animé, le seul qui possède la sensibilité, la conscience, la volonté, et que tous les autres zoonites, bien que semblables au premier sous le triple aspect histologique, organologique et fonc-tionnel, ne sont néanmoins que des automates@! Qu'a-t-on apporté à l'appui de cette thèse@? -Des suppositions gratui-tes et tout à fait arbitraires, des assertions dénuées de toute preuve et contraires à la vraisemblance, des conclusions en contradiction flagrante avec les prémisses rien de plus. Les mouvements de natation exécutés par les zoonites moyens d'une écrevisse dont on a isolé le ganglion céré-broïde, les mouvements qu'une grenouille décapitée fait avec ses pattes pour écarter la pince ou le scalpel qui la blesse, ne sont intentionnels et conscients qu'en apparence, a-t-on prétendu. Mais l'apparence n'est-elle donc pas, dans tous les cas, notre criterium unique pour constater la présence d'un état intime de sensation et de volition en dehors de nous-mêmes, en dehors de notre moi propre? | Leçons sur la phys. | Leçons sur la phys. | 0 | 0 | 0 |
473.txt | 1,868 | -14 -et analogues à ces mouvements de locomotion, spontanés aussi EN APPARENCE, qu'exécutent de temps à autre les ver-tébrés supérieurs auxquels on a enlevé le cerveau propre-ment dit. Leçons sur la phys. génér. du syst. nerveux. Nous devons beauconp de reconnaissance aux savants que nous venons d'entendre pour leur démonstration ma-gistrale du zoonitisme dans l'organisme de l'animal à ver-tèbres il faut donc leur pardonner si, trop soucieux de la pudeur du préjugé, ils ont essayé de couvrir d'une ombre la nudité de cette vérité si jeune et si belle, qui, grâce à leurs soins, nous était donnée. Mais le moment est arrivé où l'esprit scientifique veut dépouiller cette vérité vierge de tous ses voiles pour la féconder. L'universalité du zoonitisme posée en principe, pour em-pêcher que le polyzoïsme humain s'ensuive, on tente de soutenir que, chez les vertébrés, et particulièrement chez l'homme, le zoonite de la tête est le seul qui soit animé, le seul qui possède la sensibilité, la conscience, la volonté, et que tous les autres zoonites, bien que semblables au premier sous le triple aspect histologique, organologique et fonc-tionnel, ne sont néanmoins que des automates ! Qu'a-t-on apporté à l'appui de cette thèse ? Des suppositions gratui-tes et tout à fait arbitraires, des assertions dénuées de toute preuve et contraires à la vraisemblance, des conclusions en contradiction flagrante avec les prémisses rien de plus. Les mouvements de natation exécutés par les zoonites moyens d'une écrevisse dont on a isolé le ganglion céré-broïde, les mouvements qu'une grenouille décapitée fait avec ses pattes pour écarter la pince ou le scalpel qui la blesse, ne sont intentionnels et conscients qu'en apparence, a-t-on prétendu. Mais l'apparence n'est-elle donc pas, dans tous les cas, notre criterium unique pour constater la présence d'un état intime de sensation et de volition en dehors de nous-mêmes, en dehors de notre moi propre? | -14 -et analogues à ces mouvements de locomotion, spontanés aussi EN APPARENCE, qu'exécutent de temps à autre les ver-tébrés supérieurs auxquels on a enlevé le cerveau propre-ment dit. Leçons sur la phys. génér. du syst. nerveux. Nous devons beauconp de reconnaissance aux savants que nous venons d'entendre pour leur démonstration ma-gistrale du zoonitisme dans l'organisme de l'animal à ver-tèbres il faut donc leur pardonner si, trop soucieux de la pudeur du préjugé, ils ont essayé de couvrir d'une ombre la nudité de cette vérité si jeune et si belle, qui, grâce à leurs soins, nous était donnée. Mais le moment est arrivé où l'esprit scientifique veut dépouiller cette vérité vierge de tous ses voiles pour la féconder. L'universalité du zoonitisme posée en principe, pour em-pêcher que le polyzoïsme humain s'ensuive, on tente de soutenir que, chez les vertébrés, et particulièrement chez l'homme, le zoonite de la tête est le seul qui soit animé, le seul qui possède la sensibilité, la conscience, la volonté, et que tous les autres zoonites, bien que semblables au premier sous le triple aspect histologique, organologique et fonc-tionnel, ne sont néanmoins que des automates ! Qu'a-t-on apporté à l'appui de cette thèse ? @Des suppositions gratui-tes et tout à fait arbitraires, des assertions dénuées de toute preuve et contraires à la vraisemblance, des conclusions en contradiction flagrante avec les prémisses rien de plus. Les mouvements de natation exécutés par les zoonites moyens d'une écrevisse dont on a isolé le ganglion céré-broïde, les mouvements qu'une grenouille décapitée fait avec ses pattes pour écarter la pince ou le scalpel qui la blesse, ne sont intentionnels et conscients qu'en apparence, a-t-on prétendu. Mais l'apparence n'est-elle donc pas, dans tous les cas, notre criterium unique pour constater la présence d'un état intime de sensation et de volition en dehors de nous-mêmes, en dehors de notre moi propre? | -14 -et analogues à ces mouvements de locomotion, spontanés aussi EN APPARENCE, qu'exécutent de temps à autre les ver-tébrés supérieurs auxquels on a enlevé le cerveau propre-ment dit. Leçons sur la phys. génér. du syst. nerveux. Nous devons beaucoup de reconnaissance aux savants que nous venons d'entendre pour leur démonstration ma-gistrale du zoonitisme dans l'organisme de l'animal à ver-tèbres il faut donc leur pardonner si, trop soucieux de la pudeur du préjugé, ils ont essayé de couvrir d'une ombre la nudité de cette vérité si jeune et si belle, qui, grâce à leurs soins, nous était donnée. Mais le moment est arrivé où l'esprit scientifique veut dépouiller cette vérité vierge de tous ses voiles pour la féconder. L'universalité du zoonitisme posée en principe, pour em-pêcher que le polyzoïsme humain s'ensuive, on tente de soutenir que, chez les vertébrés, et particulièrement chez l'homme, le zoonite de la tête est le seul qui soit animé, le seul qui possède la sensibilité, la conscience, la volonté, et que tous les autres zoonites, bien que semblables au premier sous le triple aspect histologique, organologique et fonc-tionnel, ne sont néanmoins que des automates@! Qu'a-t-on apporté à l'appui de cette thèse@? -Des suppositions gratui-tes et tout à fait arbitraires, des assertions dénuées de toute preuve et contraires à la vraisemblance, des conclusions en contradiction flagrante avec les prémisses rien de plus. Les mouvements de natation exécutés par les zoonites moyens d'une écrevisse dont on a isolé le ganglion céré-broïde, les mouvements qu'une grenouille décapitée fait avec ses pattes pour écarter la pince ou le scalpel qui la blesse, ne sont intentionnels et conscients qu'en apparence, a-t-on prétendu. Mais l'apparence n'est-elle donc pas, dans tous les cas, notre criterium unique pour constater la présence d'un état intime de sensation et de volition en dehors de nous-mêmes, en dehors de notre moi propre? | Nous devons beauconp de reconnaissance aux savants que nous venons d'entendre pour leur démonstration ma-gistrale du zoonitisme dans l'organisme de l'animal à ver-tèbres il faut donc leur pardonner si, trop soucieux de la pudeur du préjugé, ils ont essayé de couvrir d'une ombre la nudité de cette vérité si jeune et si belle, qui, grâce à leurs soins, nous était donnée. | Nous devons beaucoup de reconnaissance aux savants que nous venons d'entendre pour leur démonstration ma-gistrale du zoonitisme dans l'organisme de l'animal à ver-tèbres il faut donc leur pardonner si, trop soucieux de la pudeur du préjugé, ils ont essayé de couvrir d'une ombre la nudité de cette vérité si jeune et si belle, qui, grâce à leurs soins, nous était donnée. | 1 | 0.002695 | 0.014925 |
473.txt | 1,868 | -14 -et analogues à ces mouvements de locomotion, spontanés aussi EN APPARENCE, qu'exécutent de temps à autre les ver-tébrés supérieurs auxquels on a enlevé le cerveau propre-ment dit. Leçons sur la phys. génér. du syst. nerveux. Nous devons beauconp de reconnaissance aux savants que nous venons d'entendre pour leur démonstration ma-gistrale du zoonitisme dans l'organisme de l'animal à ver-tèbres il faut donc leur pardonner si, trop soucieux de la pudeur du préjugé, ils ont essayé de couvrir d'une ombre la nudité de cette vérité si jeune et si belle, qui, grâce à leurs soins, nous était donnée. Mais le moment est arrivé où l'esprit scientifique veut dépouiller cette vérité vierge de tous ses voiles pour la féconder. 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Les mouvements de natation exécutés par les zoonites moyens d'une écrevisse dont on a isolé le ganglion céré-broïde, les mouvements qu'une grenouille décapitée fait avec ses pattes pour écarter la pince ou le scalpel qui la blesse, ne sont intentionnels et conscients qu'en apparence, a-t-on prétendu. Mais l'apparence n'est-elle donc pas, dans tous les cas, notre criterium unique pour constater la présence d'un état intime de sensation et de volition en dehors de nous-mêmes, en dehors de notre moi propre? | -14 -et analogues à ces mouvements de locomotion, spontanés aussi EN APPARENCE, qu'exécutent de temps à autre les ver-tébrés supérieurs auxquels on a enlevé le cerveau propre-ment dit. Leçons sur la phys. génér. du syst. nerveux. Nous devons beauconp de reconnaissance aux savants que nous venons d'entendre pour leur démonstration ma-gistrale du zoonitisme dans l'organisme de l'animal à ver-tèbres il faut donc leur pardonner si, trop soucieux de la pudeur du préjugé, ils ont essayé de couvrir d'une ombre la nudité de cette vérité si jeune et si belle, qui, grâce à leurs soins, nous était donnée. Mais le moment est arrivé où l'esprit scientifique veut dépouiller cette vérité vierge de tous ses voiles pour la féconder. L'universalité du zoonitisme posée en principe, pour em-pêcher que le polyzoïsme humain s'ensuive, on tente de soutenir que, chez les vertébrés, et particulièrement chez l'homme, le zoonite de la tête est le seul qui soit animé, le seul qui possède la sensibilité, la conscience, la volonté, et que tous les autres zoonites, bien que semblables au premier sous le triple aspect histologique, organologique et fonc-tionnel, ne sont néanmoins que des automates ! Qu'a-t-on apporté à l'appui de cette thèse ? @Des suppositions gratui-tes et tout à fait arbitraires, des assertions dénuées de toute preuve et contraires à la vraisemblance, des conclusions en contradiction flagrante avec les prémisses rien de plus. Les mouvements de natation exécutés par les zoonites moyens d'une écrevisse dont on a isolé le ganglion céré-broïde, les mouvements qu'une grenouille décapitée fait avec ses pattes pour écarter la pince ou le scalpel qui la blesse, ne sont intentionnels et conscients qu'en apparence, a-t-on prétendu. Mais l'apparence n'est-elle donc pas, dans tous les cas, notre criterium unique pour constater la présence d'un état intime de sensation et de volition en dehors de nous-mêmes, en dehors de notre moi propre? | -14 -et analogues à ces mouvements de locomotion, spontanés aussi EN APPARENCE, qu'exécutent de temps à autre les ver-tébrés supérieurs auxquels on a enlevé le cerveau propre-ment dit. Leçons sur la phys. génér. du syst. nerveux. Nous devons beaucoup de reconnaissance aux savants que nous venons d'entendre pour leur démonstration ma-gistrale du zoonitisme dans l'organisme de l'animal à ver-tèbres il faut donc leur pardonner si, trop soucieux de la pudeur du préjugé, ils ont essayé de couvrir d'une ombre la nudité de cette vérité si jeune et si belle, qui, grâce à leurs soins, nous était donnée. Mais le moment est arrivé où l'esprit scientifique veut dépouiller cette vérité vierge de tous ses voiles pour la féconder. L'universalité du zoonitisme posée en principe, pour em-pêcher que le polyzoïsme humain s'ensuive, on tente de soutenir que, chez les vertébrés, et particulièrement chez l'homme, le zoonite de la tête est le seul qui soit animé, le seul qui possède la sensibilité, la conscience, la volonté, et que tous les autres zoonites, bien que semblables au premier sous le triple aspect histologique, organologique et fonc-tionnel, ne sont néanmoins que des automates@! Qu'a-t-on apporté à l'appui de cette thèse@? -Des suppositions gratui-tes et tout à fait arbitraires, des assertions dénuées de toute preuve et contraires à la vraisemblance, des conclusions en contradiction flagrante avec les prémisses rien de plus. Les mouvements de natation exécutés par les zoonites moyens d'une écrevisse dont on a isolé le ganglion céré-broïde, les mouvements qu'une grenouille décapitée fait avec ses pattes pour écarter la pince ou le scalpel qui la blesse, ne sont intentionnels et conscients qu'en apparence, a-t-on prétendu. Mais l'apparence n'est-elle donc pas, dans tous les cas, notre criterium unique pour constater la présence d'un état intime de sensation et de volition en dehors de nous-mêmes, en dehors de notre moi propre? | Mais le moment est arrivé où l'esprit scientifique veut dépouiller cette vérité vierge de tous ses voiles pour la féconder. | Mais le moment est arrivé où l'esprit scientifique veut dépouiller cette vérité vierge de tous ses voiles pour la féconder. | 0 | 0 | 0 |
473.txt | 1,868 | -14 -et analogues à ces mouvements de locomotion, spontanés aussi EN APPARENCE, qu'exécutent de temps à autre les ver-tébrés supérieurs auxquels on a enlevé le cerveau propre-ment dit. Leçons sur la phys. génér. du syst. nerveux. Nous devons beauconp de reconnaissance aux savants que nous venons d'entendre pour leur démonstration ma-gistrale du zoonitisme dans l'organisme de l'animal à ver-tèbres il faut donc leur pardonner si, trop soucieux de la pudeur du préjugé, ils ont essayé de couvrir d'une ombre la nudité de cette vérité si jeune et si belle, qui, grâce à leurs soins, nous était donnée. Mais le moment est arrivé où l'esprit scientifique veut dépouiller cette vérité vierge de tous ses voiles pour la féconder. 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Les mouvements de natation exécutés par les zoonites moyens d'une écrevisse dont on a isolé le ganglion céré-broïde, les mouvements qu'une grenouille décapitée fait avec ses pattes pour écarter la pince ou le scalpel qui la blesse, ne sont intentionnels et conscients qu'en apparence, a-t-on prétendu. Mais l'apparence n'est-elle donc pas, dans tous les cas, notre criterium unique pour constater la présence d'un état intime de sensation et de volition en dehors de nous-mêmes, en dehors de notre moi propre? | -14 -et analogues à ces mouvements de locomotion, spontanés aussi EN APPARENCE, qu'exécutent de temps à autre les ver-tébrés supérieurs auxquels on a enlevé le cerveau propre-ment dit. Leçons sur la phys. génér. du syst. nerveux. Nous devons beauconp de reconnaissance aux savants que nous venons d'entendre pour leur démonstration ma-gistrale du zoonitisme dans l'organisme de l'animal à ver-tèbres il faut donc leur pardonner si, trop soucieux de la pudeur du préjugé, ils ont essayé de couvrir d'une ombre la nudité de cette vérité si jeune et si belle, qui, grâce à leurs soins, nous était donnée. Mais le moment est arrivé où l'esprit scientifique veut dépouiller cette vérité vierge de tous ses voiles pour la féconder. L'universalité du zoonitisme posée en principe, pour em-pêcher que le polyzoïsme humain s'ensuive, on tente de soutenir que, chez les vertébrés, et particulièrement chez l'homme, le zoonite de la tête est le seul qui soit animé, le seul qui possède la sensibilité, la conscience, la volonté, et que tous les autres zoonites, bien que semblables au premier sous le triple aspect histologique, organologique et fonc-tionnel, ne sont néanmoins que des automates ! Qu'a-t-on apporté à l'appui de cette thèse ? @Des suppositions gratui-tes et tout à fait arbitraires, des assertions dénuées de toute preuve et contraires à la vraisemblance, des conclusions en contradiction flagrante avec les prémisses rien de plus. Les mouvements de natation exécutés par les zoonites moyens d'une écrevisse dont on a isolé le ganglion céré-broïde, les mouvements qu'une grenouille décapitée fait avec ses pattes pour écarter la pince ou le scalpel qui la blesse, ne sont intentionnels et conscients qu'en apparence, a-t-on prétendu. Mais l'apparence n'est-elle donc pas, dans tous les cas, notre criterium unique pour constater la présence d'un état intime de sensation et de volition en dehors de nous-mêmes, en dehors de notre moi propre? | -14 -et analogues à ces mouvements de locomotion, spontanés aussi EN APPARENCE, qu'exécutent de temps à autre les ver-tébrés supérieurs auxquels on a enlevé le cerveau propre-ment dit. Leçons sur la phys. génér. du syst. nerveux. Nous devons beaucoup de reconnaissance aux savants que nous venons d'entendre pour leur démonstration ma-gistrale du zoonitisme dans l'organisme de l'animal à ver-tèbres il faut donc leur pardonner si, trop soucieux de la pudeur du préjugé, ils ont essayé de couvrir d'une ombre la nudité de cette vérité si jeune et si belle, qui, grâce à leurs soins, nous était donnée. Mais le moment est arrivé où l'esprit scientifique veut dépouiller cette vérité vierge de tous ses voiles pour la féconder. L'universalité du zoonitisme posée en principe, pour em-pêcher que le polyzoïsme humain s'ensuive, on tente de soutenir que, chez les vertébrés, et particulièrement chez l'homme, le zoonite de la tête est le seul qui soit animé, le seul qui possède la sensibilité, la conscience, la volonté, et que tous les autres zoonites, bien que semblables au premier sous le triple aspect histologique, organologique et fonc-tionnel, ne sont néanmoins que des automates@! Qu'a-t-on apporté à l'appui de cette thèse@? -Des suppositions gratui-tes et tout à fait arbitraires, des assertions dénuées de toute preuve et contraires à la vraisemblance, des conclusions en contradiction flagrante avec les prémisses rien de plus. Les mouvements de natation exécutés par les zoonites moyens d'une écrevisse dont on a isolé le ganglion céré-broïde, les mouvements qu'une grenouille décapitée fait avec ses pattes pour écarter la pince ou le scalpel qui la blesse, ne sont intentionnels et conscients qu'en apparence, a-t-on prétendu. Mais l'apparence n'est-elle donc pas, dans tous les cas, notre criterium unique pour constater la présence d'un état intime de sensation et de volition en dehors de nous-mêmes, en dehors de notre moi propre? | L'universalité du zoonitisme posée en principe, pour em-pêcher que le polyzoïsme humain s'ensuive, on tente de soutenir que, chez les vertébrés, et particulièrement chez l'homme, le zoonite de la tête est le seul qui soit animé, le seul qui possède la sensibilité, la conscience, la volonté, et que tous les autres zoonites, bien que semblables au premier sous le triple aspect histologique, organologique et fonc-tionnel, ne sont néanmoins que des automates ! | L'universalité du zoonitisme posée en principe, pour em-pêcher que le polyzoïsme humain s'ensuive, on tente de soutenir que, chez les vertébrés, et particulièrement chez l'homme, le zoonite de la tête est le seul qui soit animé, le seul qui possède la sensibilité, la conscience, la volonté, et que tous les autres zoonites, bien que semblables au premier sous le triple aspect histologique, organologique et fonc-tionnel, ne sont néanmoins que des automates! | 1 | 0.002179 | 0 |
473.txt | 1,868 | -14 -et analogues à ces mouvements de locomotion, spontanés aussi EN APPARENCE, qu'exécutent de temps à autre les ver-tébrés supérieurs auxquels on a enlevé le cerveau propre-ment dit. Leçons sur la phys. génér. du syst. nerveux. Nous devons beauconp de reconnaissance aux savants que nous venons d'entendre pour leur démonstration ma-gistrale du zoonitisme dans l'organisme de l'animal à ver-tèbres il faut donc leur pardonner si, trop soucieux de la pudeur du préjugé, ils ont essayé de couvrir d'une ombre la nudité de cette vérité si jeune et si belle, qui, grâce à leurs soins, nous était donnée. Mais le moment est arrivé où l'esprit scientifique veut dépouiller cette vérité vierge de tous ses voiles pour la féconder. L'universalité du zoonitisme posée en principe, pour em-pêcher que le polyzoïsme humain s'ensuive, on tente de soutenir que, chez les vertébrés, et particulièrement chez l'homme, le zoonite de la tête est le seul qui soit animé, le seul qui possède la sensibilité, la conscience, la volonté, et que tous les autres zoonites, bien que semblables au premier sous le triple aspect histologique, organologique et fonc-tionnel, ne sont néanmoins que des automates ! Qu'a-t-on apporté à l'appui de cette thèse ? Des suppositions gratui-tes et tout à fait arbitraires, des assertions dénuées de toute preuve et contraires à la vraisemblance, des conclusions en contradiction flagrante avec les prémisses rien de plus. Les mouvements de natation exécutés par les zoonites moyens d'une écrevisse dont on a isolé le ganglion céré-broïde, les mouvements qu'une grenouille décapitée fait avec ses pattes pour écarter la pince ou le scalpel qui la blesse, ne sont intentionnels et conscients qu'en apparence, a-t-on prétendu. Mais l'apparence n'est-elle donc pas, dans tous les cas, notre criterium unique pour constater la présence d'un état intime de sensation et de volition en dehors de nous-mêmes, en dehors de notre moi propre? | -14 -et analogues à ces mouvements de locomotion, spontanés aussi EN APPARENCE, qu'exécutent de temps à autre les ver-tébrés supérieurs auxquels on a enlevé le cerveau propre-ment dit. Leçons sur la phys. génér. du syst. nerveux. Nous devons beauconp de reconnaissance aux savants que nous venons d'entendre pour leur démonstration ma-gistrale du zoonitisme dans l'organisme de l'animal à ver-tèbres il faut donc leur pardonner si, trop soucieux de la pudeur du préjugé, ils ont essayé de couvrir d'une ombre la nudité de cette vérité si jeune et si belle, qui, grâce à leurs soins, nous était donnée. Mais le moment est arrivé où l'esprit scientifique veut dépouiller cette vérité vierge de tous ses voiles pour la féconder. L'universalité du zoonitisme posée en principe, pour em-pêcher que le polyzoïsme humain s'ensuive, on tente de soutenir que, chez les vertébrés, et particulièrement chez l'homme, le zoonite de la tête est le seul qui soit animé, le seul qui possède la sensibilité, la conscience, la volonté, et que tous les autres zoonites, bien que semblables au premier sous le triple aspect histologique, organologique et fonc-tionnel, ne sont néanmoins que des automates ! Qu'a-t-on apporté à l'appui de cette thèse ? @Des suppositions gratui-tes et tout à fait arbitraires, des assertions dénuées de toute preuve et contraires à la vraisemblance, des conclusions en contradiction flagrante avec les prémisses rien de plus. Les mouvements de natation exécutés par les zoonites moyens d'une écrevisse dont on a isolé le ganglion céré-broïde, les mouvements qu'une grenouille décapitée fait avec ses pattes pour écarter la pince ou le scalpel qui la blesse, ne sont intentionnels et conscients qu'en apparence, a-t-on prétendu. Mais l'apparence n'est-elle donc pas, dans tous les cas, notre criterium unique pour constater la présence d'un état intime de sensation et de volition en dehors de nous-mêmes, en dehors de notre moi propre? | -14 -et analogues à ces mouvements de locomotion, spontanés aussi EN APPARENCE, qu'exécutent de temps à autre les ver-tébrés supérieurs auxquels on a enlevé le cerveau propre-ment dit. Leçons sur la phys. génér. du syst. nerveux. Nous devons beaucoup de reconnaissance aux savants que nous venons d'entendre pour leur démonstration ma-gistrale du zoonitisme dans l'organisme de l'animal à ver-tèbres il faut donc leur pardonner si, trop soucieux de la pudeur du préjugé, ils ont essayé de couvrir d'une ombre la nudité de cette vérité si jeune et si belle, qui, grâce à leurs soins, nous était donnée. Mais le moment est arrivé où l'esprit scientifique veut dépouiller cette vérité vierge de tous ses voiles pour la féconder. L'universalité du zoonitisme posée en principe, pour em-pêcher que le polyzoïsme humain s'ensuive, on tente de soutenir que, chez les vertébrés, et particulièrement chez l'homme, le zoonite de la tête est le seul qui soit animé, le seul qui possède la sensibilité, la conscience, la volonté, et que tous les autres zoonites, bien que semblables au premier sous le triple aspect histologique, organologique et fonc-tionnel, ne sont néanmoins que des automates@! Qu'a-t-on apporté à l'appui de cette thèse@? -Des suppositions gratui-tes et tout à fait arbitraires, des assertions dénuées de toute preuve et contraires à la vraisemblance, des conclusions en contradiction flagrante avec les prémisses rien de plus. Les mouvements de natation exécutés par les zoonites moyens d'une écrevisse dont on a isolé le ganglion céré-broïde, les mouvements qu'une grenouille décapitée fait avec ses pattes pour écarter la pince ou le scalpel qui la blesse, ne sont intentionnels et conscients qu'en apparence, a-t-on prétendu. Mais l'apparence n'est-elle donc pas, dans tous les cas, notre criterium unique pour constater la présence d'un état intime de sensation et de volition en dehors de nous-mêmes, en dehors de notre moi propre? | Qu'a-t-on apporté à l'appui de cette thèse ? | Qu'a-t-on apporté à l'appui de cette thèse? | 1 | 0.023256 | 0 |
473.txt | 1,868 | -14 -et analogues à ces mouvements de locomotion, spontanés aussi EN APPARENCE, qu'exécutent de temps à autre les ver-tébrés supérieurs auxquels on a enlevé le cerveau propre-ment dit. Leçons sur la phys. génér. du syst. nerveux. Nous devons beauconp de reconnaissance aux savants que nous venons d'entendre pour leur démonstration ma-gistrale du zoonitisme dans l'organisme de l'animal à ver-tèbres il faut donc leur pardonner si, trop soucieux de la pudeur du préjugé, ils ont essayé de couvrir d'une ombre la nudité de cette vérité si jeune et si belle, qui, grâce à leurs soins, nous était donnée. Mais le moment est arrivé où l'esprit scientifique veut dépouiller cette vérité vierge de tous ses voiles pour la féconder. 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Les mouvements de natation exécutés par les zoonites moyens d'une écrevisse dont on a isolé le ganglion céré-broïde, les mouvements qu'une grenouille décapitée fait avec ses pattes pour écarter la pince ou le scalpel qui la blesse, ne sont intentionnels et conscients qu'en apparence, a-t-on prétendu. Mais l'apparence n'est-elle donc pas, dans tous les cas, notre criterium unique pour constater la présence d'un état intime de sensation et de volition en dehors de nous-mêmes, en dehors de notre moi propre? | -14 -et analogues à ces mouvements de locomotion, spontanés aussi EN APPARENCE, qu'exécutent de temps à autre les ver-tébrés supérieurs auxquels on a enlevé le cerveau propre-ment dit. Leçons sur la phys. génér. du syst. nerveux. Nous devons beauconp de reconnaissance aux savants que nous venons d'entendre pour leur démonstration ma-gistrale du zoonitisme dans l'organisme de l'animal à ver-tèbres il faut donc leur pardonner si, trop soucieux de la pudeur du préjugé, ils ont essayé de couvrir d'une ombre la nudité de cette vérité si jeune et si belle, qui, grâce à leurs soins, nous était donnée. Mais le moment est arrivé où l'esprit scientifique veut dépouiller cette vérité vierge de tous ses voiles pour la féconder. L'universalité du zoonitisme posée en principe, pour em-pêcher que le polyzoïsme humain s'ensuive, on tente de soutenir que, chez les vertébrés, et particulièrement chez l'homme, le zoonite de la tête est le seul qui soit animé, le seul qui possède la sensibilité, la conscience, la volonté, et que tous les autres zoonites, bien que semblables au premier sous le triple aspect histologique, organologique et fonc-tionnel, ne sont néanmoins que des automates ! Qu'a-t-on apporté à l'appui de cette thèse ? @Des suppositions gratui-tes et tout à fait arbitraires, des assertions dénuées de toute preuve et contraires à la vraisemblance, des conclusions en contradiction flagrante avec les prémisses rien de plus. Les mouvements de natation exécutés par les zoonites moyens d'une écrevisse dont on a isolé le ganglion céré-broïde, les mouvements qu'une grenouille décapitée fait avec ses pattes pour écarter la pince ou le scalpel qui la blesse, ne sont intentionnels et conscients qu'en apparence, a-t-on prétendu. Mais l'apparence n'est-elle donc pas, dans tous les cas, notre criterium unique pour constater la présence d'un état intime de sensation et de volition en dehors de nous-mêmes, en dehors de notre moi propre? | -14 -et analogues à ces mouvements de locomotion, spontanés aussi EN APPARENCE, qu'exécutent de temps à autre les ver-tébrés supérieurs auxquels on a enlevé le cerveau propre-ment dit. Leçons sur la phys. génér. du syst. nerveux. Nous devons beaucoup de reconnaissance aux savants que nous venons d'entendre pour leur démonstration ma-gistrale du zoonitisme dans l'organisme de l'animal à ver-tèbres il faut donc leur pardonner si, trop soucieux de la pudeur du préjugé, ils ont essayé de couvrir d'une ombre la nudité de cette vérité si jeune et si belle, qui, grâce à leurs soins, nous était donnée. Mais le moment est arrivé où l'esprit scientifique veut dépouiller cette vérité vierge de tous ses voiles pour la féconder. L'universalité du zoonitisme posée en principe, pour em-pêcher que le polyzoïsme humain s'ensuive, on tente de soutenir que, chez les vertébrés, et particulièrement chez l'homme, le zoonite de la tête est le seul qui soit animé, le seul qui possède la sensibilité, la conscience, la volonté, et que tous les autres zoonites, bien que semblables au premier sous le triple aspect histologique, organologique et fonc-tionnel, ne sont néanmoins que des automates@! Qu'a-t-on apporté à l'appui de cette thèse@? -Des suppositions gratui-tes et tout à fait arbitraires, des assertions dénuées de toute preuve et contraires à la vraisemblance, des conclusions en contradiction flagrante avec les prémisses rien de plus. Les mouvements de natation exécutés par les zoonites moyens d'une écrevisse dont on a isolé le ganglion céré-broïde, les mouvements qu'une grenouille décapitée fait avec ses pattes pour écarter la pince ou le scalpel qui la blesse, ne sont intentionnels et conscients qu'en apparence, a-t-on prétendu. Mais l'apparence n'est-elle donc pas, dans tous les cas, notre criterium unique pour constater la présence d'un état intime de sensation et de volition en dehors de nous-mêmes, en dehors de notre moi propre? | Des suppositions gratui-tes et tout à fait arbitraires, des assertions dénuées de toute preuve et contraires à la vraisemblance, des conclusions en contradiction flagrante avec les prémisses rien de plus. | -Des suppositions gratui-tes et tout à fait arbitraires, des assertions dénuées de toute preuve et contraires à la vraisemblance, des conclusions en contradiction flagrante avec les prémisses rien de plus. | 1 | 0.004878 | 0.030303 |
473.txt | 1,868 | -14 -et analogues à ces mouvements de locomotion, spontanés aussi EN APPARENCE, qu'exécutent de temps à autre les ver-tébrés supérieurs auxquels on a enlevé le cerveau propre-ment dit. Leçons sur la phys. génér. du syst. nerveux. Nous devons beauconp de reconnaissance aux savants que nous venons d'entendre pour leur démonstration ma-gistrale du zoonitisme dans l'organisme de l'animal à ver-tèbres il faut donc leur pardonner si, trop soucieux de la pudeur du préjugé, ils ont essayé de couvrir d'une ombre la nudité de cette vérité si jeune et si belle, qui, grâce à leurs soins, nous était donnée. Mais le moment est arrivé où l'esprit scientifique veut dépouiller cette vérité vierge de tous ses voiles pour la féconder. L'universalité du zoonitisme posée en principe, pour em-pêcher que le polyzoïsme humain s'ensuive, on tente de soutenir que, chez les vertébrés, et particulièrement chez l'homme, le zoonite de la tête est le seul qui soit animé, le seul qui possède la sensibilité, la conscience, la volonté, et que tous les autres zoonites, bien que semblables au premier sous le triple aspect histologique, organologique et fonc-tionnel, ne sont néanmoins que des automates ! Qu'a-t-on apporté à l'appui de cette thèse ? Des suppositions gratui-tes et tout à fait arbitraires, des assertions dénuées de toute preuve et contraires à la vraisemblance, des conclusions en contradiction flagrante avec les prémisses rien de plus. Les mouvements de natation exécutés par les zoonites moyens d'une écrevisse dont on a isolé le ganglion céré-broïde, les mouvements qu'une grenouille décapitée fait avec ses pattes pour écarter la pince ou le scalpel qui la blesse, ne sont intentionnels et conscients qu'en apparence, a-t-on prétendu. Mais l'apparence n'est-elle donc pas, dans tous les cas, notre criterium unique pour constater la présence d'un état intime de sensation et de volition en dehors de nous-mêmes, en dehors de notre moi propre? | -14 -et analogues à ces mouvements de locomotion, spontanés aussi EN APPARENCE, qu'exécutent de temps à autre les ver-tébrés supérieurs auxquels on a enlevé le cerveau propre-ment dit. Leçons sur la phys. génér. du syst. nerveux. Nous devons beauconp de reconnaissance aux savants que nous venons d'entendre pour leur démonstration ma-gistrale du zoonitisme dans l'organisme de l'animal à ver-tèbres il faut donc leur pardonner si, trop soucieux de la pudeur du préjugé, ils ont essayé de couvrir d'une ombre la nudité de cette vérité si jeune et si belle, qui, grâce à leurs soins, nous était donnée. Mais le moment est arrivé où l'esprit scientifique veut dépouiller cette vérité vierge de tous ses voiles pour la féconder. L'universalité du zoonitisme posée en principe, pour em-pêcher que le polyzoïsme humain s'ensuive, on tente de soutenir que, chez les vertébrés, et particulièrement chez l'homme, le zoonite de la tête est le seul qui soit animé, le seul qui possède la sensibilité, la conscience, la volonté, et que tous les autres zoonites, bien que semblables au premier sous le triple aspect histologique, organologique et fonc-tionnel, ne sont néanmoins que des automates ! Qu'a-t-on apporté à l'appui de cette thèse ? @Des suppositions gratui-tes et tout à fait arbitraires, des assertions dénuées de toute preuve et contraires à la vraisemblance, des conclusions en contradiction flagrante avec les prémisses rien de plus. Les mouvements de natation exécutés par les zoonites moyens d'une écrevisse dont on a isolé le ganglion céré-broïde, les mouvements qu'une grenouille décapitée fait avec ses pattes pour écarter la pince ou le scalpel qui la blesse, ne sont intentionnels et conscients qu'en apparence, a-t-on prétendu. Mais l'apparence n'est-elle donc pas, dans tous les cas, notre criterium unique pour constater la présence d'un état intime de sensation et de volition en dehors de nous-mêmes, en dehors de notre moi propre? | -14 -et analogues à ces mouvements de locomotion, spontanés aussi EN APPARENCE, qu'exécutent de temps à autre les ver-tébrés supérieurs auxquels on a enlevé le cerveau propre-ment dit. Leçons sur la phys. génér. du syst. nerveux. Nous devons beaucoup de reconnaissance aux savants que nous venons d'entendre pour leur démonstration ma-gistrale du zoonitisme dans l'organisme de l'animal à ver-tèbres il faut donc leur pardonner si, trop soucieux de la pudeur du préjugé, ils ont essayé de couvrir d'une ombre la nudité de cette vérité si jeune et si belle, qui, grâce à leurs soins, nous était donnée. Mais le moment est arrivé où l'esprit scientifique veut dépouiller cette vérité vierge de tous ses voiles pour la féconder. L'universalité du zoonitisme posée en principe, pour em-pêcher que le polyzoïsme humain s'ensuive, on tente de soutenir que, chez les vertébrés, et particulièrement chez l'homme, le zoonite de la tête est le seul qui soit animé, le seul qui possède la sensibilité, la conscience, la volonté, et que tous les autres zoonites, bien que semblables au premier sous le triple aspect histologique, organologique et fonc-tionnel, ne sont néanmoins que des automates@! Qu'a-t-on apporté à l'appui de cette thèse@? -Des suppositions gratui-tes et tout à fait arbitraires, des assertions dénuées de toute preuve et contraires à la vraisemblance, des conclusions en contradiction flagrante avec les prémisses rien de plus. Les mouvements de natation exécutés par les zoonites moyens d'une écrevisse dont on a isolé le ganglion céré-broïde, les mouvements qu'une grenouille décapitée fait avec ses pattes pour écarter la pince ou le scalpel qui la blesse, ne sont intentionnels et conscients qu'en apparence, a-t-on prétendu. Mais l'apparence n'est-elle donc pas, dans tous les cas, notre criterium unique pour constater la présence d'un état intime de sensation et de volition en dehors de nous-mêmes, en dehors de notre moi propre? | Les mouvements de natation exécutés par les zoonites moyens d'une écrevisse dont on a isolé le ganglion céré-broïde, les mouvements qu'une grenouille décapitée fait avec ses pattes pour écarter la pince ou le scalpel qui la blesse, ne sont intentionnels et conscients qu'en apparence, a-t-on prétendu. | Les mouvements de natation exécutés par les zoonites moyens d'une écrevisse dont on a isolé le ganglion céré-broïde, les mouvements qu'une grenouille décapitée fait avec ses pattes pour écarter la pince ou le scalpel qui la blesse, ne sont intentionnels et conscients qu'en apparence, a-t-on prétendu. | 0 | 0 | 0 |
473.txt | 1,868 | -14 -et analogues à ces mouvements de locomotion, spontanés aussi EN APPARENCE, qu'exécutent de temps à autre les ver-tébrés supérieurs auxquels on a enlevé le cerveau propre-ment dit. Leçons sur la phys. génér. du syst. nerveux. Nous devons beauconp de reconnaissance aux savants que nous venons d'entendre pour leur démonstration ma-gistrale du zoonitisme dans l'organisme de l'animal à ver-tèbres il faut donc leur pardonner si, trop soucieux de la pudeur du préjugé, ils ont essayé de couvrir d'une ombre la nudité de cette vérité si jeune et si belle, qui, grâce à leurs soins, nous était donnée. Mais le moment est arrivé où l'esprit scientifique veut dépouiller cette vérité vierge de tous ses voiles pour la féconder. L'universalité du zoonitisme posée en principe, pour em-pêcher que le polyzoïsme humain s'ensuive, on tente de soutenir que, chez les vertébrés, et particulièrement chez l'homme, le zoonite de la tête est le seul qui soit animé, le seul qui possède la sensibilité, la conscience, la volonté, et que tous les autres zoonites, bien que semblables au premier sous le triple aspect histologique, organologique et fonc-tionnel, ne sont néanmoins que des automates ! Qu'a-t-on apporté à l'appui de cette thèse ? Des suppositions gratui-tes et tout à fait arbitraires, des assertions dénuées de toute preuve et contraires à la vraisemblance, des conclusions en contradiction flagrante avec les prémisses rien de plus. Les mouvements de natation exécutés par les zoonites moyens d'une écrevisse dont on a isolé le ganglion céré-broïde, les mouvements qu'une grenouille décapitée fait avec ses pattes pour écarter la pince ou le scalpel qui la blesse, ne sont intentionnels et conscients qu'en apparence, a-t-on prétendu. Mais l'apparence n'est-elle donc pas, dans tous les cas, notre criterium unique pour constater la présence d'un état intime de sensation et de volition en dehors de nous-mêmes, en dehors de notre moi propre? | -14 -et analogues à ces mouvements de locomotion, spontanés aussi EN APPARENCE, qu'exécutent de temps à autre les ver-tébrés supérieurs auxquels on a enlevé le cerveau propre-ment dit. Leçons sur la phys. génér. du syst. nerveux. Nous devons beauconp de reconnaissance aux savants que nous venons d'entendre pour leur démonstration ma-gistrale du zoonitisme dans l'organisme de l'animal à ver-tèbres il faut donc leur pardonner si, trop soucieux de la pudeur du préjugé, ils ont essayé de couvrir d'une ombre la nudité de cette vérité si jeune et si belle, qui, grâce à leurs soins, nous était donnée. Mais le moment est arrivé où l'esprit scientifique veut dépouiller cette vérité vierge de tous ses voiles pour la féconder. L'universalité du zoonitisme posée en principe, pour em-pêcher que le polyzoïsme humain s'ensuive, on tente de soutenir que, chez les vertébrés, et particulièrement chez l'homme, le zoonite de la tête est le seul qui soit animé, le seul qui possède la sensibilité, la conscience, la volonté, et que tous les autres zoonites, bien que semblables au premier sous le triple aspect histologique, organologique et fonc-tionnel, ne sont néanmoins que des automates ! Qu'a-t-on apporté à l'appui de cette thèse ? @Des suppositions gratui-tes et tout à fait arbitraires, des assertions dénuées de toute preuve et contraires à la vraisemblance, des conclusions en contradiction flagrante avec les prémisses rien de plus. Les mouvements de natation exécutés par les zoonites moyens d'une écrevisse dont on a isolé le ganglion céré-broïde, les mouvements qu'une grenouille décapitée fait avec ses pattes pour écarter la pince ou le scalpel qui la blesse, ne sont intentionnels et conscients qu'en apparence, a-t-on prétendu. Mais l'apparence n'est-elle donc pas, dans tous les cas, notre criterium unique pour constater la présence d'un état intime de sensation et de volition en dehors de nous-mêmes, en dehors de notre moi propre? | -14 -et analogues à ces mouvements de locomotion, spontanés aussi EN APPARENCE, qu'exécutent de temps à autre les ver-tébrés supérieurs auxquels on a enlevé le cerveau propre-ment dit. Leçons sur la phys. génér. du syst. nerveux. Nous devons beaucoup de reconnaissance aux savants que nous venons d'entendre pour leur démonstration ma-gistrale du zoonitisme dans l'organisme de l'animal à ver-tèbres il faut donc leur pardonner si, trop soucieux de la pudeur du préjugé, ils ont essayé de couvrir d'une ombre la nudité de cette vérité si jeune et si belle, qui, grâce à leurs soins, nous était donnée. Mais le moment est arrivé où l'esprit scientifique veut dépouiller cette vérité vierge de tous ses voiles pour la féconder. L'universalité du zoonitisme posée en principe, pour em-pêcher que le polyzoïsme humain s'ensuive, on tente de soutenir que, chez les vertébrés, et particulièrement chez l'homme, le zoonite de la tête est le seul qui soit animé, le seul qui possède la sensibilité, la conscience, la volonté, et que tous les autres zoonites, bien que semblables au premier sous le triple aspect histologique, organologique et fonc-tionnel, ne sont néanmoins que des automates@! Qu'a-t-on apporté à l'appui de cette thèse@? -Des suppositions gratui-tes et tout à fait arbitraires, des assertions dénuées de toute preuve et contraires à la vraisemblance, des conclusions en contradiction flagrante avec les prémisses rien de plus. Les mouvements de natation exécutés par les zoonites moyens d'une écrevisse dont on a isolé le ganglion céré-broïde, les mouvements qu'une grenouille décapitée fait avec ses pattes pour écarter la pince ou le scalpel qui la blesse, ne sont intentionnels et conscients qu'en apparence, a-t-on prétendu. Mais l'apparence n'est-elle donc pas, dans tous les cas, notre criterium unique pour constater la présence d'un état intime de sensation et de volition en dehors de nous-mêmes, en dehors de notre moi propre? | Mais l'apparence n'est-elle donc pas, dans tous les cas, notre criterium unique pour constater la présence d'un état intime de sensation et de volition en dehors de nous-mêmes, en dehors de notre moi propre? | Mais l'apparence n'est-elle donc pas, dans tous les cas, notre criterium unique pour constater la présence d'un état intime de sensation et de volition en dehors de nous-mêmes, en dehors de notre moi propre? | 0 | 0 | 0 |
329.txt | 1,820 | ET PIÈCES OFFICIELLES. 599 patriotes qui se trouvèrent au Champ-de-Mars elle allait l'être de même par plusieurs départemens qui avaient for-tement exprimé leur opinion l'Assemblee nationale présa-geait des obstacles pour remettre Louis XVI sur le trône que faire? Il s'agit d'opposer au torrent une digue assez forte. Le samedi 16, à la séance du soir, on décrète que l'effet du décret du 25 juin dernier, qui suspend les fonctions n royales et celles du pouvoir exécutif entre les mains du roi, subsistera tant que le Code constitutionnel n'aura pas été présenté au roi et accepté par lui. Voilà donc Louis XVI redevenu roi, le voilà jugé inviolable et innocent or, que va-t-il arriver relativement à son acceptation de la charte constitutionnelle? Il va arriver que l'Assemblée nationale revisera tous les décrets, qu'elle en changera, qu'elle en modifiera beaucoup, qu'elle fera avec la cour une transac-tion , dont les effets seront tels que la constitution ne puisse pas blesser les principes patriotiques que Louis XVI a tracés dans le mémoire qu'il laissa en partant. Mais pour parvenir à exécuter ce projet, il faut imposer silence au peuple pour lui imposer silence, il-faut s'assurer de la force publique pour s'en assurer, il faut gagner, tromper la garde nationale c'est ce qu'on a fait, c'est ce que nous allons prouver en reprenant la suite des événemens. Toutes les sociétés patriotiques s'étaient donné rendez-vous pour le dimanche à onze heures du matin sur la place de la Bastille, afin de partir de là en un seul corps vers le Champ de la Fédération. La municipalité fit garnir de troupes cette place publique , de sorte que ce premier rassemble-ment n'eut pas lieu les citoyens se retiraient à fur et mu-sure qu'ils se présentaient on a remarqué qu'il n'y avait là que des gardes soldés. Quoi qu'il en soit, l'assemblée du Champ-de-Mars n'eut pas moins lieu. Un fait aussi malheu-reux qu'inconcevable servit d'abord de prétexte à la calom-nie et aux voies de force. Malgré que les patriotes ne se fus-sent assignés que pour midi au plus tôt, huit heures n'étaient | ET PIÈCES OFFICIELLES. 599 patriotes qui se trouvèrent au Champ-de-Mars elle allait l'être de même par plusieurs départemens qui avaient for-tement exprimé leur opinion l'Assemblee nationale présa-geait des obstacles pour remettre Louis XVI sur le trône que faire? Il s'agit d'opposer au torrent une digue assez forte. Le samedi 16, à la séance du soir, on décrète que l'effet du décret du 25 juin dernier, qui suspend les fonctions n royales et celles du pouvoir exécutif entre les mains du roi, subsistera tant que le Code constitutionnel n'aura pas été présenté au roi et accepté par lui. Voilà donc Louis XVI redevenu roi, le voilà jugé inviolable et innocent or, que va-t-il arriver relativement à son acceptation de la charte constitutionnelle? Il va arriver que l'Assemblée nationale revisera tous les décrets, qu'elle en changera@, qu'elle en modifiera beaucoup@, qu'elle fera avec la cour une transac-tion , dont les effets seront tels que la constitution ne puisse pas blesser les principes patriotiques que Louis XVI a tracés dans le mémoire qu'il laissa en partant. Mais pour parvenir à exécuter ce projet, il faut imposer silence au peuple pour lui imposer silence, il-faut s'assurer de la force publique pour s'en assurer, il faut gagner, tromper la garde nationale c'est ce qu'on a fait, c'est ce que nous allons prouver en reprenant la suite des événemens. Toutes les sociétés patriotiques s'étaient donné rendez-vous pour le dimanche à onze heures du matin sur la place de la Bastille, afin de partir de là en un seul corps vers le Champ de la Fédération. La municipalité fit garnir de troupes cette place publique , de sorte que ce premier rassemble-ment n'eut pas lieu les citoyens se retiraient à fur et mu-sure qu'ils se présentaient on a remarqué qu'il n'y avait là que des gardes soldés. Quoi qu'il en soit, l'assemblée du Champ-de-Mars n'eut pas moins lieu. Un fait aussi malheu-reux qu'inconcevable servit d'abord de prétexte à la calom-nie et aux voies de force. Malgré que les patriotes ne se fus-sent assignés que pour midi au plus tôt, huit heures n'étaient | ET PIÈCES OFFICIELLES. 399 patriotes qui se trouvèrent au Champ-de-Mars elle allait l'être de même par plusieurs départemens qui avaient for-tement exprimé leur opinion l'Assemblée nationale présa-geait des obstacles pour remettre Louis XVI sur le trône que faire? Il s'agit d'opposer au torrent une digue assez forte. Le samedi 16, à la séance du soir, on décrète que l'effet du décret du 25 juin dernier, qui suspend les fonctions@@ royales et celles du pouvoir exécutif entre les mains du roi, subsistera tant que le Code constitutionnel n'aura pas été présenté au roi et accepté par lui. Voilà donc Louis XVI redevenu roi, le voilà jugé inviolable et innocent or, que va-t-il arriver relativement à son acceptation de la charte constitutionnelle? Il va arriver que l'Assemblée nationale revisera tous les décrets, qu'elle en changera , qu'elle en modifiera beaucoup , qu'elle fera avec la cour une transac-tion@, dont les effets seront tels que la constitution ne puisse pas blesser les principes patriotiques que Louis XVI a tracés dans le mémoire qu'il laissa en partant. Mais pour parvenir à exécuter ce projet, il faut imposer silence au peuple pour lui imposer silence, il faut s'assurer de la force publique pour s'en assurer, il faut gagner, tromper la garde nationale c'est ce qu'on a fait, c'est ce que nous allons prouver en reprenant la suite des événemens. Toutes les sociétés patriotiques s'étaient donné rendez-vous pour le dimanche à onze heures du matin sur la place de la Bastille, afin de partir de là en un seul corps vers le Champ de la Fédération. La municipalité fit garnir de troupes cette place publique@, de sorte que ce premier rassemble-ment n'eut pas lieu les citoyens se retiraient à fur et mu-sure qu'ils se présentaient on a remarqué qu'il n'y avait là que des gardes soldés. Quoi qu'il en soit, l'assemblée du Champ-de-Mars n'eut pas moins lieu. Un fait aussi malheu-reux qu'inconcevable servit d'abord de prétexte à la calom-nie et aux voies de force. Malgré que les patriotes ne se fus-sent assignés que pour midi au plus tôt, huit heures n'étaient | ET PIÈCES OFFICIELLES. | ET PIÈCES OFFICIELLES. | 0 | 0 | 0 |
329.txt | 1,820 | ET PIÈCES OFFICIELLES. 599 patriotes qui se trouvèrent au Champ-de-Mars elle allait l'être de même par plusieurs départemens qui avaient for-tement exprimé leur opinion l'Assemblee nationale présa-geait des obstacles pour remettre Louis XVI sur le trône que faire? Il s'agit d'opposer au torrent une digue assez forte. Le samedi 16, à la séance du soir, on décrète que l'effet du décret du 25 juin dernier, qui suspend les fonctions n royales et celles du pouvoir exécutif entre les mains du roi, subsistera tant que le Code constitutionnel n'aura pas été présenté au roi et accepté par lui. Voilà donc Louis XVI redevenu roi, le voilà jugé inviolable et innocent or, que va-t-il arriver relativement à son acceptation de la charte constitutionnelle? Il va arriver que l'Assemblée nationale revisera tous les décrets, qu'elle en changera, qu'elle en modifiera beaucoup, qu'elle fera avec la cour une transac-tion , dont les effets seront tels que la constitution ne puisse pas blesser les principes patriotiques que Louis XVI a tracés dans le mémoire qu'il laissa en partant. Mais pour parvenir à exécuter ce projet, il faut imposer silence au peuple pour lui imposer silence, il-faut s'assurer de la force publique pour s'en assurer, il faut gagner, tromper la garde nationale c'est ce qu'on a fait, c'est ce que nous allons prouver en reprenant la suite des événemens. Toutes les sociétés patriotiques s'étaient donné rendez-vous pour le dimanche à onze heures du matin sur la place de la Bastille, afin de partir de là en un seul corps vers le Champ de la Fédération. La municipalité fit garnir de troupes cette place publique , de sorte que ce premier rassemble-ment n'eut pas lieu les citoyens se retiraient à fur et mu-sure qu'ils se présentaient on a remarqué qu'il n'y avait là que des gardes soldés. Quoi qu'il en soit, l'assemblée du Champ-de-Mars n'eut pas moins lieu. Un fait aussi malheu-reux qu'inconcevable servit d'abord de prétexte à la calom-nie et aux voies de force. Malgré que les patriotes ne se fus-sent assignés que pour midi au plus tôt, huit heures n'étaient | ET PIÈCES OFFICIELLES. 599 patriotes qui se trouvèrent au Champ-de-Mars elle allait l'être de même par plusieurs départemens qui avaient for-tement exprimé leur opinion l'Assemblee nationale présa-geait des obstacles pour remettre Louis XVI sur le trône que faire? Il s'agit d'opposer au torrent une digue assez forte. Le samedi 16, à la séance du soir, on décrète que l'effet du décret du 25 juin dernier, qui suspend les fonctions n royales et celles du pouvoir exécutif entre les mains du roi, subsistera tant que le Code constitutionnel n'aura pas été présenté au roi et accepté par lui. Voilà donc Louis XVI redevenu roi, le voilà jugé inviolable et innocent or, que va-t-il arriver relativement à son acceptation de la charte constitutionnelle? Il va arriver que l'Assemblée nationale revisera tous les décrets, qu'elle en changera@, qu'elle en modifiera beaucoup@, qu'elle fera avec la cour une transac-tion , dont les effets seront tels que la constitution ne puisse pas blesser les principes patriotiques que Louis XVI a tracés dans le mémoire qu'il laissa en partant. Mais pour parvenir à exécuter ce projet, il faut imposer silence au peuple pour lui imposer silence, il-faut s'assurer de la force publique pour s'en assurer, il faut gagner, tromper la garde nationale c'est ce qu'on a fait, c'est ce que nous allons prouver en reprenant la suite des événemens. Toutes les sociétés patriotiques s'étaient donné rendez-vous pour le dimanche à onze heures du matin sur la place de la Bastille, afin de partir de là en un seul corps vers le Champ de la Fédération. La municipalité fit garnir de troupes cette place publique , de sorte que ce premier rassemble-ment n'eut pas lieu les citoyens se retiraient à fur et mu-sure qu'ils se présentaient on a remarqué qu'il n'y avait là que des gardes soldés. Quoi qu'il en soit, l'assemblée du Champ-de-Mars n'eut pas moins lieu. Un fait aussi malheu-reux qu'inconcevable servit d'abord de prétexte à la calom-nie et aux voies de force. Malgré que les patriotes ne se fus-sent assignés que pour midi au plus tôt, huit heures n'étaient | ET PIÈCES OFFICIELLES. 399 patriotes qui se trouvèrent au Champ-de-Mars elle allait l'être de même par plusieurs départemens qui avaient for-tement exprimé leur opinion l'Assemblée nationale présa-geait des obstacles pour remettre Louis XVI sur le trône que faire? Il s'agit d'opposer au torrent une digue assez forte. Le samedi 16, à la séance du soir, on décrète que l'effet du décret du 25 juin dernier, qui suspend les fonctions@@ royales et celles du pouvoir exécutif entre les mains du roi, subsistera tant que le Code constitutionnel n'aura pas été présenté au roi et accepté par lui. Voilà donc Louis XVI redevenu roi, le voilà jugé inviolable et innocent or, que va-t-il arriver relativement à son acceptation de la charte constitutionnelle? Il va arriver que l'Assemblée nationale revisera tous les décrets, qu'elle en changera , qu'elle en modifiera beaucoup , qu'elle fera avec la cour une transac-tion@, dont les effets seront tels que la constitution ne puisse pas blesser les principes patriotiques que Louis XVI a tracés dans le mémoire qu'il laissa en partant. Mais pour parvenir à exécuter ce projet, il faut imposer silence au peuple pour lui imposer silence, il faut s'assurer de la force publique pour s'en assurer, il faut gagner, tromper la garde nationale c'est ce qu'on a fait, c'est ce que nous allons prouver en reprenant la suite des événemens. Toutes les sociétés patriotiques s'étaient donné rendez-vous pour le dimanche à onze heures du matin sur la place de la Bastille, afin de partir de là en un seul corps vers le Champ de la Fédération. La municipalité fit garnir de troupes cette place publique@, de sorte que ce premier rassemble-ment n'eut pas lieu les citoyens se retiraient à fur et mu-sure qu'ils se présentaient on a remarqué qu'il n'y avait là que des gardes soldés. Quoi qu'il en soit, l'assemblée du Champ-de-Mars n'eut pas moins lieu. Un fait aussi malheu-reux qu'inconcevable servit d'abord de prétexte à la calom-nie et aux voies de force. Malgré que les patriotes ne se fus-sent assignés que pour midi au plus tôt, huit heures n'étaient | 599 patriotes qui se trouvèrent au Champ-de-Mars elle allait l'être de même par plusieurs départemens qui avaient for-tement exprimé leur opinion l'Assemblee nationale présa-geait des obstacles pour remettre Louis XVI sur le trône que faire? | 399 patriotes qui se trouvèrent au Champ-de-Mars elle allait l'être de même par plusieurs départemens qui avaient for-tement exprimé leur opinion l'Assemblée nationale présa-geait des obstacles pour remettre Louis XVI sur le trône que faire? | 2 | 0.008299 | 0.055556 |
329.txt | 1,820 | ET PIÈCES OFFICIELLES. 599 patriotes qui se trouvèrent au Champ-de-Mars elle allait l'être de même par plusieurs départemens qui avaient for-tement exprimé leur opinion l'Assemblee nationale présa-geait des obstacles pour remettre Louis XVI sur le trône que faire? Il s'agit d'opposer au torrent une digue assez forte. Le samedi 16, à la séance du soir, on décrète que l'effet du décret du 25 juin dernier, qui suspend les fonctions n royales et celles du pouvoir exécutif entre les mains du roi, subsistera tant que le Code constitutionnel n'aura pas été présenté au roi et accepté par lui. Voilà donc Louis XVI redevenu roi, le voilà jugé inviolable et innocent or, que va-t-il arriver relativement à son acceptation de la charte constitutionnelle? Il va arriver que l'Assemblée nationale revisera tous les décrets, qu'elle en changera, qu'elle en modifiera beaucoup, qu'elle fera avec la cour une transac-tion , dont les effets seront tels que la constitution ne puisse pas blesser les principes patriotiques que Louis XVI a tracés dans le mémoire qu'il laissa en partant. Mais pour parvenir à exécuter ce projet, il faut imposer silence au peuple pour lui imposer silence, il-faut s'assurer de la force publique pour s'en assurer, il faut gagner, tromper la garde nationale c'est ce qu'on a fait, c'est ce que nous allons prouver en reprenant la suite des événemens. Toutes les sociétés patriotiques s'étaient donné rendez-vous pour le dimanche à onze heures du matin sur la place de la Bastille, afin de partir de là en un seul corps vers le Champ de la Fédération. La municipalité fit garnir de troupes cette place publique , de sorte que ce premier rassemble-ment n'eut pas lieu les citoyens se retiraient à fur et mu-sure qu'ils se présentaient on a remarqué qu'il n'y avait là que des gardes soldés. Quoi qu'il en soit, l'assemblée du Champ-de-Mars n'eut pas moins lieu. Un fait aussi malheu-reux qu'inconcevable servit d'abord de prétexte à la calom-nie et aux voies de force. Malgré que les patriotes ne se fus-sent assignés que pour midi au plus tôt, huit heures n'étaient | ET PIÈCES OFFICIELLES. 599 patriotes qui se trouvèrent au Champ-de-Mars elle allait l'être de même par plusieurs départemens qui avaient for-tement exprimé leur opinion l'Assemblee nationale présa-geait des obstacles pour remettre Louis XVI sur le trône que faire? Il s'agit d'opposer au torrent une digue assez forte. Le samedi 16, à la séance du soir, on décrète que l'effet du décret du 25 juin dernier, qui suspend les fonctions n royales et celles du pouvoir exécutif entre les mains du roi, subsistera tant que le Code constitutionnel n'aura pas été présenté au roi et accepté par lui. Voilà donc Louis XVI redevenu roi, le voilà jugé inviolable et innocent or, que va-t-il arriver relativement à son acceptation de la charte constitutionnelle? Il va arriver que l'Assemblée nationale revisera tous les décrets, qu'elle en changera@, qu'elle en modifiera beaucoup@, qu'elle fera avec la cour une transac-tion , dont les effets seront tels que la constitution ne puisse pas blesser les principes patriotiques que Louis XVI a tracés dans le mémoire qu'il laissa en partant. Mais pour parvenir à exécuter ce projet, il faut imposer silence au peuple pour lui imposer silence, il-faut s'assurer de la force publique pour s'en assurer, il faut gagner, tromper la garde nationale c'est ce qu'on a fait, c'est ce que nous allons prouver en reprenant la suite des événemens. Toutes les sociétés patriotiques s'étaient donné rendez-vous pour le dimanche à onze heures du matin sur la place de la Bastille, afin de partir de là en un seul corps vers le Champ de la Fédération. La municipalité fit garnir de troupes cette place publique , de sorte que ce premier rassemble-ment n'eut pas lieu les citoyens se retiraient à fur et mu-sure qu'ils se présentaient on a remarqué qu'il n'y avait là que des gardes soldés. Quoi qu'il en soit, l'assemblée du Champ-de-Mars n'eut pas moins lieu. Un fait aussi malheu-reux qu'inconcevable servit d'abord de prétexte à la calom-nie et aux voies de force. Malgré que les patriotes ne se fus-sent assignés que pour midi au plus tôt, huit heures n'étaient | ET PIÈCES OFFICIELLES. 399 patriotes qui se trouvèrent au Champ-de-Mars elle allait l'être de même par plusieurs départemens qui avaient for-tement exprimé leur opinion l'Assemblée nationale présa-geait des obstacles pour remettre Louis XVI sur le trône que faire? Il s'agit d'opposer au torrent une digue assez forte. Le samedi 16, à la séance du soir, on décrète que l'effet du décret du 25 juin dernier, qui suspend les fonctions@@ royales et celles du pouvoir exécutif entre les mains du roi, subsistera tant que le Code constitutionnel n'aura pas été présenté au roi et accepté par lui. Voilà donc Louis XVI redevenu roi, le voilà jugé inviolable et innocent or, que va-t-il arriver relativement à son acceptation de la charte constitutionnelle? Il va arriver que l'Assemblée nationale revisera tous les décrets, qu'elle en changera , qu'elle en modifiera beaucoup , qu'elle fera avec la cour une transac-tion@, dont les effets seront tels que la constitution ne puisse pas blesser les principes patriotiques que Louis XVI a tracés dans le mémoire qu'il laissa en partant. Mais pour parvenir à exécuter ce projet, il faut imposer silence au peuple pour lui imposer silence, il faut s'assurer de la force publique pour s'en assurer, il faut gagner, tromper la garde nationale c'est ce qu'on a fait, c'est ce que nous allons prouver en reprenant la suite des événemens. Toutes les sociétés patriotiques s'étaient donné rendez-vous pour le dimanche à onze heures du matin sur la place de la Bastille, afin de partir de là en un seul corps vers le Champ de la Fédération. La municipalité fit garnir de troupes cette place publique@, de sorte que ce premier rassemble-ment n'eut pas lieu les citoyens se retiraient à fur et mu-sure qu'ils se présentaient on a remarqué qu'il n'y avait là que des gardes soldés. Quoi qu'il en soit, l'assemblée du Champ-de-Mars n'eut pas moins lieu. Un fait aussi malheu-reux qu'inconcevable servit d'abord de prétexte à la calom-nie et aux voies de force. Malgré que les patriotes ne se fus-sent assignés que pour midi au plus tôt, huit heures n'étaient | Il s'agit d'opposer au torrent une digue assez forte. | Il s'agit d'opposer au torrent une digue assez forte. | 0 | 0 | 0 |
329.txt | 1,820 | ET PIÈCES OFFICIELLES. 599 patriotes qui se trouvèrent au Champ-de-Mars elle allait l'être de même par plusieurs départemens qui avaient for-tement exprimé leur opinion l'Assemblee nationale présa-geait des obstacles pour remettre Louis XVI sur le trône que faire? Il s'agit d'opposer au torrent une digue assez forte. Le samedi 16, à la séance du soir, on décrète que l'effet du décret du 25 juin dernier, qui suspend les fonctions n royales et celles du pouvoir exécutif entre les mains du roi, subsistera tant que le Code constitutionnel n'aura pas été présenté au roi et accepté par lui. Voilà donc Louis XVI redevenu roi, le voilà jugé inviolable et innocent or, que va-t-il arriver relativement à son acceptation de la charte constitutionnelle? Il va arriver que l'Assemblée nationale revisera tous les décrets, qu'elle en changera, qu'elle en modifiera beaucoup, qu'elle fera avec la cour une transac-tion , dont les effets seront tels que la constitution ne puisse pas blesser les principes patriotiques que Louis XVI a tracés dans le mémoire qu'il laissa en partant. Mais pour parvenir à exécuter ce projet, il faut imposer silence au peuple pour lui imposer silence, il-faut s'assurer de la force publique pour s'en assurer, il faut gagner, tromper la garde nationale c'est ce qu'on a fait, c'est ce que nous allons prouver en reprenant la suite des événemens. Toutes les sociétés patriotiques s'étaient donné rendez-vous pour le dimanche à onze heures du matin sur la place de la Bastille, afin de partir de là en un seul corps vers le Champ de la Fédération. La municipalité fit garnir de troupes cette place publique , de sorte que ce premier rassemble-ment n'eut pas lieu les citoyens se retiraient à fur et mu-sure qu'ils se présentaient on a remarqué qu'il n'y avait là que des gardes soldés. Quoi qu'il en soit, l'assemblée du Champ-de-Mars n'eut pas moins lieu. Un fait aussi malheu-reux qu'inconcevable servit d'abord de prétexte à la calom-nie et aux voies de force. Malgré que les patriotes ne se fus-sent assignés que pour midi au plus tôt, huit heures n'étaient | ET PIÈCES OFFICIELLES. 599 patriotes qui se trouvèrent au Champ-de-Mars elle allait l'être de même par plusieurs départemens qui avaient for-tement exprimé leur opinion l'Assemblee nationale présa-geait des obstacles pour remettre Louis XVI sur le trône que faire? Il s'agit d'opposer au torrent une digue assez forte. Le samedi 16, à la séance du soir, on décrète que l'effet du décret du 25 juin dernier, qui suspend les fonctions n royales et celles du pouvoir exécutif entre les mains du roi, subsistera tant que le Code constitutionnel n'aura pas été présenté au roi et accepté par lui. Voilà donc Louis XVI redevenu roi, le voilà jugé inviolable et innocent or, que va-t-il arriver relativement à son acceptation de la charte constitutionnelle? Il va arriver que l'Assemblée nationale revisera tous les décrets, qu'elle en changera@, qu'elle en modifiera beaucoup@, qu'elle fera avec la cour une transac-tion , dont les effets seront tels que la constitution ne puisse pas blesser les principes patriotiques que Louis XVI a tracés dans le mémoire qu'il laissa en partant. Mais pour parvenir à exécuter ce projet, il faut imposer silence au peuple pour lui imposer silence, il-faut s'assurer de la force publique pour s'en assurer, il faut gagner, tromper la garde nationale c'est ce qu'on a fait, c'est ce que nous allons prouver en reprenant la suite des événemens. Toutes les sociétés patriotiques s'étaient donné rendez-vous pour le dimanche à onze heures du matin sur la place de la Bastille, afin de partir de là en un seul corps vers le Champ de la Fédération. La municipalité fit garnir de troupes cette place publique , de sorte que ce premier rassemble-ment n'eut pas lieu les citoyens se retiraient à fur et mu-sure qu'ils se présentaient on a remarqué qu'il n'y avait là que des gardes soldés. Quoi qu'il en soit, l'assemblée du Champ-de-Mars n'eut pas moins lieu. Un fait aussi malheu-reux qu'inconcevable servit d'abord de prétexte à la calom-nie et aux voies de force. Malgré que les patriotes ne se fus-sent assignés que pour midi au plus tôt, huit heures n'étaient | ET PIÈCES OFFICIELLES. 399 patriotes qui se trouvèrent au Champ-de-Mars elle allait l'être de même par plusieurs départemens qui avaient for-tement exprimé leur opinion l'Assemblée nationale présa-geait des obstacles pour remettre Louis XVI sur le trône que faire? Il s'agit d'opposer au torrent une digue assez forte. Le samedi 16, à la séance du soir, on décrète que l'effet du décret du 25 juin dernier, qui suspend les fonctions@@ royales et celles du pouvoir exécutif entre les mains du roi, subsistera tant que le Code constitutionnel n'aura pas été présenté au roi et accepté par lui. Voilà donc Louis XVI redevenu roi, le voilà jugé inviolable et innocent or, que va-t-il arriver relativement à son acceptation de la charte constitutionnelle? Il va arriver que l'Assemblée nationale revisera tous les décrets, qu'elle en changera , qu'elle en modifiera beaucoup , qu'elle fera avec la cour une transac-tion@, dont les effets seront tels que la constitution ne puisse pas blesser les principes patriotiques que Louis XVI a tracés dans le mémoire qu'il laissa en partant. Mais pour parvenir à exécuter ce projet, il faut imposer silence au peuple pour lui imposer silence, il faut s'assurer de la force publique pour s'en assurer, il faut gagner, tromper la garde nationale c'est ce qu'on a fait, c'est ce que nous allons prouver en reprenant la suite des événemens. Toutes les sociétés patriotiques s'étaient donné rendez-vous pour le dimanche à onze heures du matin sur la place de la Bastille, afin de partir de là en un seul corps vers le Champ de la Fédération. La municipalité fit garnir de troupes cette place publique@, de sorte que ce premier rassemble-ment n'eut pas lieu les citoyens se retiraient à fur et mu-sure qu'ils se présentaient on a remarqué qu'il n'y avait là que des gardes soldés. Quoi qu'il en soit, l'assemblée du Champ-de-Mars n'eut pas moins lieu. Un fait aussi malheu-reux qu'inconcevable servit d'abord de prétexte à la calom-nie et aux voies de force. Malgré que les patriotes ne se fus-sent assignés que pour midi au plus tôt, huit heures n'étaient | Le samedi 16, à la séance du soir, on décrète que l'effet du décret du 25 juin dernier, qui suspend les fonctions n royales et celles du pouvoir exécutif entre les mains du roi, subsistera tant que le Code constitutionnel n'aura pas été présenté au roi et accepté par lui. | Le samedi 16, à la séance du soir, on décrète que l'effet du décret du 25 juin dernier, qui suspend les fonctions royales et celles du pouvoir exécutif entre les mains du roi, subsistera tant que le Code constitutionnel n'aura pas été présenté au roi et accepté par lui. | 2 | 0.007407 | 0.037037 |
329.txt | 1,820 | ET PIÈCES OFFICIELLES. 599 patriotes qui se trouvèrent au Champ-de-Mars elle allait l'être de même par plusieurs départemens qui avaient for-tement exprimé leur opinion l'Assemblee nationale présa-geait des obstacles pour remettre Louis XVI sur le trône que faire? Il s'agit d'opposer au torrent une digue assez forte. Le samedi 16, à la séance du soir, on décrète que l'effet du décret du 25 juin dernier, qui suspend les fonctions n royales et celles du pouvoir exécutif entre les mains du roi, subsistera tant que le Code constitutionnel n'aura pas été présenté au roi et accepté par lui. Voilà donc Louis XVI redevenu roi, le voilà jugé inviolable et innocent or, que va-t-il arriver relativement à son acceptation de la charte constitutionnelle? Il va arriver que l'Assemblée nationale revisera tous les décrets, qu'elle en changera, qu'elle en modifiera beaucoup, qu'elle fera avec la cour une transac-tion , dont les effets seront tels que la constitution ne puisse pas blesser les principes patriotiques que Louis XVI a tracés dans le mémoire qu'il laissa en partant. Mais pour parvenir à exécuter ce projet, il faut imposer silence au peuple pour lui imposer silence, il-faut s'assurer de la force publique pour s'en assurer, il faut gagner, tromper la garde nationale c'est ce qu'on a fait, c'est ce que nous allons prouver en reprenant la suite des événemens. Toutes les sociétés patriotiques s'étaient donné rendez-vous pour le dimanche à onze heures du matin sur la place de la Bastille, afin de partir de là en un seul corps vers le Champ de la Fédération. La municipalité fit garnir de troupes cette place publique , de sorte que ce premier rassemble-ment n'eut pas lieu les citoyens se retiraient à fur et mu-sure qu'ils se présentaient on a remarqué qu'il n'y avait là que des gardes soldés. Quoi qu'il en soit, l'assemblée du Champ-de-Mars n'eut pas moins lieu. Un fait aussi malheu-reux qu'inconcevable servit d'abord de prétexte à la calom-nie et aux voies de force. Malgré que les patriotes ne se fus-sent assignés que pour midi au plus tôt, huit heures n'étaient | ET PIÈCES OFFICIELLES. 599 patriotes qui se trouvèrent au Champ-de-Mars elle allait l'être de même par plusieurs départemens qui avaient for-tement exprimé leur opinion l'Assemblee nationale présa-geait des obstacles pour remettre Louis XVI sur le trône que faire? Il s'agit d'opposer au torrent une digue assez forte. Le samedi 16, à la séance du soir, on décrète que l'effet du décret du 25 juin dernier, qui suspend les fonctions n royales et celles du pouvoir exécutif entre les mains du roi, subsistera tant que le Code constitutionnel n'aura pas été présenté au roi et accepté par lui. Voilà donc Louis XVI redevenu roi, le voilà jugé inviolable et innocent or, que va-t-il arriver relativement à son acceptation de la charte constitutionnelle? Il va arriver que l'Assemblée nationale revisera tous les décrets, qu'elle en changera@, qu'elle en modifiera beaucoup@, qu'elle fera avec la cour une transac-tion , dont les effets seront tels que la constitution ne puisse pas blesser les principes patriotiques que Louis XVI a tracés dans le mémoire qu'il laissa en partant. Mais pour parvenir à exécuter ce projet, il faut imposer silence au peuple pour lui imposer silence, il-faut s'assurer de la force publique pour s'en assurer, il faut gagner, tromper la garde nationale c'est ce qu'on a fait, c'est ce que nous allons prouver en reprenant la suite des événemens. Toutes les sociétés patriotiques s'étaient donné rendez-vous pour le dimanche à onze heures du matin sur la place de la Bastille, afin de partir de là en un seul corps vers le Champ de la Fédération. La municipalité fit garnir de troupes cette place publique , de sorte que ce premier rassemble-ment n'eut pas lieu les citoyens se retiraient à fur et mu-sure qu'ils se présentaient on a remarqué qu'il n'y avait là que des gardes soldés. Quoi qu'il en soit, l'assemblée du Champ-de-Mars n'eut pas moins lieu. Un fait aussi malheu-reux qu'inconcevable servit d'abord de prétexte à la calom-nie et aux voies de force. Malgré que les patriotes ne se fus-sent assignés que pour midi au plus tôt, huit heures n'étaient | ET PIÈCES OFFICIELLES. 399 patriotes qui se trouvèrent au Champ-de-Mars elle allait l'être de même par plusieurs départemens qui avaient for-tement exprimé leur opinion l'Assemblée nationale présa-geait des obstacles pour remettre Louis XVI sur le trône que faire? Il s'agit d'opposer au torrent une digue assez forte. Le samedi 16, à la séance du soir, on décrète que l'effet du décret du 25 juin dernier, qui suspend les fonctions@@ royales et celles du pouvoir exécutif entre les mains du roi, subsistera tant que le Code constitutionnel n'aura pas été présenté au roi et accepté par lui. Voilà donc Louis XVI redevenu roi, le voilà jugé inviolable et innocent or, que va-t-il arriver relativement à son acceptation de la charte constitutionnelle? Il va arriver que l'Assemblée nationale revisera tous les décrets, qu'elle en changera , qu'elle en modifiera beaucoup , qu'elle fera avec la cour une transac-tion@, dont les effets seront tels que la constitution ne puisse pas blesser les principes patriotiques que Louis XVI a tracés dans le mémoire qu'il laissa en partant. Mais pour parvenir à exécuter ce projet, il faut imposer silence au peuple pour lui imposer silence, il faut s'assurer de la force publique pour s'en assurer, il faut gagner, tromper la garde nationale c'est ce qu'on a fait, c'est ce que nous allons prouver en reprenant la suite des événemens. Toutes les sociétés patriotiques s'étaient donné rendez-vous pour le dimanche à onze heures du matin sur la place de la Bastille, afin de partir de là en un seul corps vers le Champ de la Fédération. La municipalité fit garnir de troupes cette place publique@, de sorte que ce premier rassemble-ment n'eut pas lieu les citoyens se retiraient à fur et mu-sure qu'ils se présentaient on a remarqué qu'il n'y avait là que des gardes soldés. Quoi qu'il en soit, l'assemblée du Champ-de-Mars n'eut pas moins lieu. Un fait aussi malheu-reux qu'inconcevable servit d'abord de prétexte à la calom-nie et aux voies de force. Malgré que les patriotes ne se fus-sent assignés que pour midi au plus tôt, huit heures n'étaient | Voilà donc Louis XVI redevenu roi, le voilà jugé inviolable et innocent or, que va-t-il arriver relativement à son acceptation de la charte constitutionnelle? | Voilà donc Louis XVI redevenu roi, le voilà jugé inviolable et innocent or, que va-t-il arriver relativement à son acceptation de la charte constitutionnelle? | 0 | 0 | 0 |
329.txt | 1,820 | ET PIÈCES OFFICIELLES. 599 patriotes qui se trouvèrent au Champ-de-Mars elle allait l'être de même par plusieurs départemens qui avaient for-tement exprimé leur opinion l'Assemblee nationale présa-geait des obstacles pour remettre Louis XVI sur le trône que faire? Il s'agit d'opposer au torrent une digue assez forte. Le samedi 16, à la séance du soir, on décrète que l'effet du décret du 25 juin dernier, qui suspend les fonctions n royales et celles du pouvoir exécutif entre les mains du roi, subsistera tant que le Code constitutionnel n'aura pas été présenté au roi et accepté par lui. Voilà donc Louis XVI redevenu roi, le voilà jugé inviolable et innocent or, que va-t-il arriver relativement à son acceptation de la charte constitutionnelle? Il va arriver que l'Assemblée nationale revisera tous les décrets, qu'elle en changera, qu'elle en modifiera beaucoup, qu'elle fera avec la cour une transac-tion , dont les effets seront tels que la constitution ne puisse pas blesser les principes patriotiques que Louis XVI a tracés dans le mémoire qu'il laissa en partant. Mais pour parvenir à exécuter ce projet, il faut imposer silence au peuple pour lui imposer silence, il-faut s'assurer de la force publique pour s'en assurer, il faut gagner, tromper la garde nationale c'est ce qu'on a fait, c'est ce que nous allons prouver en reprenant la suite des événemens. Toutes les sociétés patriotiques s'étaient donné rendez-vous pour le dimanche à onze heures du matin sur la place de la Bastille, afin de partir de là en un seul corps vers le Champ de la Fédération. La municipalité fit garnir de troupes cette place publique , de sorte que ce premier rassemble-ment n'eut pas lieu les citoyens se retiraient à fur et mu-sure qu'ils se présentaient on a remarqué qu'il n'y avait là que des gardes soldés. Quoi qu'il en soit, l'assemblée du Champ-de-Mars n'eut pas moins lieu. Un fait aussi malheu-reux qu'inconcevable servit d'abord de prétexte à la calom-nie et aux voies de force. Malgré que les patriotes ne se fus-sent assignés que pour midi au plus tôt, huit heures n'étaient | ET PIÈCES OFFICIELLES. 599 patriotes qui se trouvèrent au Champ-de-Mars elle allait l'être de même par plusieurs départemens qui avaient for-tement exprimé leur opinion l'Assemblee nationale présa-geait des obstacles pour remettre Louis XVI sur le trône que faire? Il s'agit d'opposer au torrent une digue assez forte. Le samedi 16, à la séance du soir, on décrète que l'effet du décret du 25 juin dernier, qui suspend les fonctions n royales et celles du pouvoir exécutif entre les mains du roi, subsistera tant que le Code constitutionnel n'aura pas été présenté au roi et accepté par lui. Voilà donc Louis XVI redevenu roi, le voilà jugé inviolable et innocent or, que va-t-il arriver relativement à son acceptation de la charte constitutionnelle? Il va arriver que l'Assemblée nationale revisera tous les décrets, qu'elle en changera@, qu'elle en modifiera beaucoup@, qu'elle fera avec la cour une transac-tion , dont les effets seront tels que la constitution ne puisse pas blesser les principes patriotiques que Louis XVI a tracés dans le mémoire qu'il laissa en partant. Mais pour parvenir à exécuter ce projet, il faut imposer silence au peuple pour lui imposer silence, il-faut s'assurer de la force publique pour s'en assurer, il faut gagner, tromper la garde nationale c'est ce qu'on a fait, c'est ce que nous allons prouver en reprenant la suite des événemens. Toutes les sociétés patriotiques s'étaient donné rendez-vous pour le dimanche à onze heures du matin sur la place de la Bastille, afin de partir de là en un seul corps vers le Champ de la Fédération. La municipalité fit garnir de troupes cette place publique , de sorte que ce premier rassemble-ment n'eut pas lieu les citoyens se retiraient à fur et mu-sure qu'ils se présentaient on a remarqué qu'il n'y avait là que des gardes soldés. Quoi qu'il en soit, l'assemblée du Champ-de-Mars n'eut pas moins lieu. Un fait aussi malheu-reux qu'inconcevable servit d'abord de prétexte à la calom-nie et aux voies de force. Malgré que les patriotes ne se fus-sent assignés que pour midi au plus tôt, huit heures n'étaient | ET PIÈCES OFFICIELLES. 399 patriotes qui se trouvèrent au Champ-de-Mars elle allait l'être de même par plusieurs départemens qui avaient for-tement exprimé leur opinion l'Assemblée nationale présa-geait des obstacles pour remettre Louis XVI sur le trône que faire? Il s'agit d'opposer au torrent une digue assez forte. Le samedi 16, à la séance du soir, on décrète que l'effet du décret du 25 juin dernier, qui suspend les fonctions@@ royales et celles du pouvoir exécutif entre les mains du roi, subsistera tant que le Code constitutionnel n'aura pas été présenté au roi et accepté par lui. Voilà donc Louis XVI redevenu roi, le voilà jugé inviolable et innocent or, que va-t-il arriver relativement à son acceptation de la charte constitutionnelle? Il va arriver que l'Assemblée nationale revisera tous les décrets, qu'elle en changera , qu'elle en modifiera beaucoup , qu'elle fera avec la cour une transac-tion@, dont les effets seront tels que la constitution ne puisse pas blesser les principes patriotiques que Louis XVI a tracés dans le mémoire qu'il laissa en partant. Mais pour parvenir à exécuter ce projet, il faut imposer silence au peuple pour lui imposer silence, il faut s'assurer de la force publique pour s'en assurer, il faut gagner, tromper la garde nationale c'est ce qu'on a fait, c'est ce que nous allons prouver en reprenant la suite des événemens. Toutes les sociétés patriotiques s'étaient donné rendez-vous pour le dimanche à onze heures du matin sur la place de la Bastille, afin de partir de là en un seul corps vers le Champ de la Fédération. La municipalité fit garnir de troupes cette place publique@, de sorte que ce premier rassemble-ment n'eut pas lieu les citoyens se retiraient à fur et mu-sure qu'ils se présentaient on a remarqué qu'il n'y avait là que des gardes soldés. Quoi qu'il en soit, l'assemblée du Champ-de-Mars n'eut pas moins lieu. Un fait aussi malheu-reux qu'inconcevable servit d'abord de prétexte à la calom-nie et aux voies de force. Malgré que les patriotes ne se fus-sent assignés que pour midi au plus tôt, huit heures n'étaient | Il va arriver que l'Assemblée nationale revisera tous les décrets, qu'elle en changera, qu'elle en modifiera beaucoup, qu'elle fera avec la cour une transac-tion , dont les effets seront tels que la constitution ne puisse pas blesser les principes patriotiques que Louis XVI a tracés dans le mémoire qu'il laissa en partant. | Il va arriver que l'Assemblée nationale revisera tous les décrets, qu'elle en changera , qu'elle en modifiera beaucoup , qu'elle fera avec la cour une transac-tion, dont les effets seront tels que la constitution ne puisse pas blesser les principes patriotiques que Louis XVI a tracés dans le mémoire qu'il laissa en partant. | 3 | 0.009231 | 0 |
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Le samedi 16, à la séance du soir, on décrète que l'effet du décret du 25 juin dernier, qui suspend les fonctions n royales et celles du pouvoir exécutif entre les mains du roi, subsistera tant que le Code constitutionnel n'aura pas été présenté au roi et accepté par lui. Voilà donc Louis XVI redevenu roi, le voilà jugé inviolable et innocent or, que va-t-il arriver relativement à son acceptation de la charte constitutionnelle? Il va arriver que l'Assemblée nationale revisera tous les décrets, qu'elle en changera@, qu'elle en modifiera beaucoup@, qu'elle fera avec la cour une transac-tion , dont les effets seront tels que la constitution ne puisse pas blesser les principes patriotiques que Louis XVI a tracés dans le mémoire qu'il laissa en partant. Mais pour parvenir à exécuter ce projet, il faut imposer silence au peuple pour lui imposer silence, il-faut s'assurer de la force publique pour s'en assurer, il faut gagner, tromper la garde nationale c'est ce qu'on a fait, c'est ce que nous allons prouver en reprenant la suite des événemens. Toutes les sociétés patriotiques s'étaient donné rendez-vous pour le dimanche à onze heures du matin sur la place de la Bastille, afin de partir de là en un seul corps vers le Champ de la Fédération. La municipalité fit garnir de troupes cette place publique , de sorte que ce premier rassemble-ment n'eut pas lieu les citoyens se retiraient à fur et mu-sure qu'ils se présentaient on a remarqué qu'il n'y avait là que des gardes soldés. Quoi qu'il en soit, l'assemblée du Champ-de-Mars n'eut pas moins lieu. Un fait aussi malheu-reux qu'inconcevable servit d'abord de prétexte à la calom-nie et aux voies de force. Malgré que les patriotes ne se fus-sent assignés que pour midi au plus tôt, huit heures n'étaient | ET PIÈCES OFFICIELLES. 399 patriotes qui se trouvèrent au Champ-de-Mars elle allait l'être de même par plusieurs départemens qui avaient for-tement exprimé leur opinion l'Assemblée nationale présa-geait des obstacles pour remettre Louis XVI sur le trône que faire? Il s'agit d'opposer au torrent une digue assez forte. Le samedi 16, à la séance du soir, on décrète que l'effet du décret du 25 juin dernier, qui suspend les fonctions@@ royales et celles du pouvoir exécutif entre les mains du roi, subsistera tant que le Code constitutionnel n'aura pas été présenté au roi et accepté par lui. Voilà donc Louis XVI redevenu roi, le voilà jugé inviolable et innocent or, que va-t-il arriver relativement à son acceptation de la charte constitutionnelle? Il va arriver que l'Assemblée nationale revisera tous les décrets, qu'elle en changera , qu'elle en modifiera beaucoup , qu'elle fera avec la cour une transac-tion@, dont les effets seront tels que la constitution ne puisse pas blesser les principes patriotiques que Louis XVI a tracés dans le mémoire qu'il laissa en partant. Mais pour parvenir à exécuter ce projet, il faut imposer silence au peuple pour lui imposer silence, il faut s'assurer de la force publique pour s'en assurer, il faut gagner, tromper la garde nationale c'est ce qu'on a fait, c'est ce que nous allons prouver en reprenant la suite des événemens. Toutes les sociétés patriotiques s'étaient donné rendez-vous pour le dimanche à onze heures du matin sur la place de la Bastille, afin de partir de là en un seul corps vers le Champ de la Fédération. La municipalité fit garnir de troupes cette place publique@, de sorte que ce premier rassemble-ment n'eut pas lieu les citoyens se retiraient à fur et mu-sure qu'ils se présentaient on a remarqué qu'il n'y avait là que des gardes soldés. Quoi qu'il en soit, l'assemblée du Champ-de-Mars n'eut pas moins lieu. Un fait aussi malheu-reux qu'inconcevable servit d'abord de prétexte à la calom-nie et aux voies de force. Malgré que les patriotes ne se fus-sent assignés que pour midi au plus tôt, huit heures n'étaient | Mais pour parvenir à exécuter ce projet, il faut imposer silence au peuple pour lui imposer silence, il-faut s'assurer de la force publique pour s'en assurer, il faut gagner, tromper la garde nationale c'est ce qu'on a fait, c'est ce que nous allons prouver en reprenant la suite des événemens. | Mais pour parvenir à exécuter ce projet, il faut imposer silence au peuple pour lui imposer silence, il faut s'assurer de la force publique pour s'en assurer, il faut gagner, tromper la garde nationale c'est ce qu'on a fait, c'est ce que nous allons prouver en reprenant la suite des événemens. | 1 | 0.003401 | 0.017544 |
329.txt | 1,820 | ET PIÈCES OFFICIELLES. 599 patriotes qui se trouvèrent au Champ-de-Mars elle allait l'être de même par plusieurs départemens qui avaient for-tement exprimé leur opinion l'Assemblee nationale présa-geait des obstacles pour remettre Louis XVI sur le trône que faire? Il s'agit d'opposer au torrent une digue assez forte. Le samedi 16, à la séance du soir, on décrète que l'effet du décret du 25 juin dernier, qui suspend les fonctions n royales et celles du pouvoir exécutif entre les mains du roi, subsistera tant que le Code constitutionnel n'aura pas été présenté au roi et accepté par lui. Voilà donc Louis XVI redevenu roi, le voilà jugé inviolable et innocent or, que va-t-il arriver relativement à son acceptation de la charte constitutionnelle? Il va arriver que l'Assemblée nationale revisera tous les décrets, qu'elle en changera, qu'elle en modifiera beaucoup, qu'elle fera avec la cour une transac-tion , dont les effets seront tels que la constitution ne puisse pas blesser les principes patriotiques que Louis XVI a tracés dans le mémoire qu'il laissa en partant. Mais pour parvenir à exécuter ce projet, il faut imposer silence au peuple pour lui imposer silence, il-faut s'assurer de la force publique pour s'en assurer, il faut gagner, tromper la garde nationale c'est ce qu'on a fait, c'est ce que nous allons prouver en reprenant la suite des événemens. Toutes les sociétés patriotiques s'étaient donné rendez-vous pour le dimanche à onze heures du matin sur la place de la Bastille, afin de partir de là en un seul corps vers le Champ de la Fédération. La municipalité fit garnir de troupes cette place publique , de sorte que ce premier rassemble-ment n'eut pas lieu les citoyens se retiraient à fur et mu-sure qu'ils se présentaient on a remarqué qu'il n'y avait là que des gardes soldés. Quoi qu'il en soit, l'assemblée du Champ-de-Mars n'eut pas moins lieu. Un fait aussi malheu-reux qu'inconcevable servit d'abord de prétexte à la calom-nie et aux voies de force. Malgré que les patriotes ne se fus-sent assignés que pour midi au plus tôt, huit heures n'étaient | ET PIÈCES OFFICIELLES. 599 patriotes qui se trouvèrent au Champ-de-Mars elle allait l'être de même par plusieurs départemens qui avaient for-tement exprimé leur opinion l'Assemblee nationale présa-geait des obstacles pour remettre Louis XVI sur le trône que faire? Il s'agit d'opposer au torrent une digue assez forte. Le samedi 16, à la séance du soir, on décrète que l'effet du décret du 25 juin dernier, qui suspend les fonctions n royales et celles du pouvoir exécutif entre les mains du roi, subsistera tant que le Code constitutionnel n'aura pas été présenté au roi et accepté par lui. Voilà donc Louis XVI redevenu roi, le voilà jugé inviolable et innocent or, que va-t-il arriver relativement à son acceptation de la charte constitutionnelle? Il va arriver que l'Assemblée nationale revisera tous les décrets, qu'elle en changera@, qu'elle en modifiera beaucoup@, qu'elle fera avec la cour une transac-tion , dont les effets seront tels que la constitution ne puisse pas blesser les principes patriotiques que Louis XVI a tracés dans le mémoire qu'il laissa en partant. Mais pour parvenir à exécuter ce projet, il faut imposer silence au peuple pour lui imposer silence, il-faut s'assurer de la force publique pour s'en assurer, il faut gagner, tromper la garde nationale c'est ce qu'on a fait, c'est ce que nous allons prouver en reprenant la suite des événemens. Toutes les sociétés patriotiques s'étaient donné rendez-vous pour le dimanche à onze heures du matin sur la place de la Bastille, afin de partir de là en un seul corps vers le Champ de la Fédération. La municipalité fit garnir de troupes cette place publique , de sorte que ce premier rassemble-ment n'eut pas lieu les citoyens se retiraient à fur et mu-sure qu'ils se présentaient on a remarqué qu'il n'y avait là que des gardes soldés. Quoi qu'il en soit, l'assemblée du Champ-de-Mars n'eut pas moins lieu. Un fait aussi malheu-reux qu'inconcevable servit d'abord de prétexte à la calom-nie et aux voies de force. Malgré que les patriotes ne se fus-sent assignés que pour midi au plus tôt, huit heures n'étaient | ET PIÈCES OFFICIELLES. 399 patriotes qui se trouvèrent au Champ-de-Mars elle allait l'être de même par plusieurs départemens qui avaient for-tement exprimé leur opinion l'Assemblée nationale présa-geait des obstacles pour remettre Louis XVI sur le trône que faire? Il s'agit d'opposer au torrent une digue assez forte. Le samedi 16, à la séance du soir, on décrète que l'effet du décret du 25 juin dernier, qui suspend les fonctions@@ royales et celles du pouvoir exécutif entre les mains du roi, subsistera tant que le Code constitutionnel n'aura pas été présenté au roi et accepté par lui. Voilà donc Louis XVI redevenu roi, le voilà jugé inviolable et innocent or, que va-t-il arriver relativement à son acceptation de la charte constitutionnelle? Il va arriver que l'Assemblée nationale revisera tous les décrets, qu'elle en changera , qu'elle en modifiera beaucoup , qu'elle fera avec la cour une transac-tion@, dont les effets seront tels que la constitution ne puisse pas blesser les principes patriotiques que Louis XVI a tracés dans le mémoire qu'il laissa en partant. Mais pour parvenir à exécuter ce projet, il faut imposer silence au peuple pour lui imposer silence, il faut s'assurer de la force publique pour s'en assurer, il faut gagner, tromper la garde nationale c'est ce qu'on a fait, c'est ce que nous allons prouver en reprenant la suite des événemens. Toutes les sociétés patriotiques s'étaient donné rendez-vous pour le dimanche à onze heures du matin sur la place de la Bastille, afin de partir de là en un seul corps vers le Champ de la Fédération. La municipalité fit garnir de troupes cette place publique@, de sorte que ce premier rassemble-ment n'eut pas lieu les citoyens se retiraient à fur et mu-sure qu'ils se présentaient on a remarqué qu'il n'y avait là que des gardes soldés. Quoi qu'il en soit, l'assemblée du Champ-de-Mars n'eut pas moins lieu. Un fait aussi malheu-reux qu'inconcevable servit d'abord de prétexte à la calom-nie et aux voies de force. Malgré que les patriotes ne se fus-sent assignés que pour midi au plus tôt, huit heures n'étaient | Toutes les sociétés patriotiques s'étaient donné rendez-vous pour le dimanche à onze heures du matin sur la place de la Bastille, afin de partir de là en un seul corps vers le Champ de la Fédération. | Toutes les sociétés patriotiques s'étaient donné rendez-vous pour le dimanche à onze heures du matin sur la place de la Bastille, afin de partir de là en un seul corps vers le Champ de la Fédération. | 0 | 0 | 0 |
329.txt | 1,820 | ET PIÈCES OFFICIELLES. 599 patriotes qui se trouvèrent au Champ-de-Mars elle allait l'être de même par plusieurs départemens qui avaient for-tement exprimé leur opinion l'Assemblee nationale présa-geait des obstacles pour remettre Louis XVI sur le trône que faire? Il s'agit d'opposer au torrent une digue assez forte. Le samedi 16, à la séance du soir, on décrète que l'effet du décret du 25 juin dernier, qui suspend les fonctions n royales et celles du pouvoir exécutif entre les mains du roi, subsistera tant que le Code constitutionnel n'aura pas été présenté au roi et accepté par lui. Voilà donc Louis XVI redevenu roi, le voilà jugé inviolable et innocent or, que va-t-il arriver relativement à son acceptation de la charte constitutionnelle? Il va arriver que l'Assemblée nationale revisera tous les décrets, qu'elle en changera, qu'elle en modifiera beaucoup, qu'elle fera avec la cour une transac-tion , dont les effets seront tels que la constitution ne puisse pas blesser les principes patriotiques que Louis XVI a tracés dans le mémoire qu'il laissa en partant. Mais pour parvenir à exécuter ce projet, il faut imposer silence au peuple pour lui imposer silence, il-faut s'assurer de la force publique pour s'en assurer, il faut gagner, tromper la garde nationale c'est ce qu'on a fait, c'est ce que nous allons prouver en reprenant la suite des événemens. Toutes les sociétés patriotiques s'étaient donné rendez-vous pour le dimanche à onze heures du matin sur la place de la Bastille, afin de partir de là en un seul corps vers le Champ de la Fédération. La municipalité fit garnir de troupes cette place publique , de sorte que ce premier rassemble-ment n'eut pas lieu les citoyens se retiraient à fur et mu-sure qu'ils se présentaient on a remarqué qu'il n'y avait là que des gardes soldés. Quoi qu'il en soit, l'assemblée du Champ-de-Mars n'eut pas moins lieu. Un fait aussi malheu-reux qu'inconcevable servit d'abord de prétexte à la calom-nie et aux voies de force. Malgré que les patriotes ne se fus-sent assignés que pour midi au plus tôt, huit heures n'étaient | ET PIÈCES OFFICIELLES. 599 patriotes qui se trouvèrent au Champ-de-Mars elle allait l'être de même par plusieurs départemens qui avaient for-tement exprimé leur opinion l'Assemblee nationale présa-geait des obstacles pour remettre Louis XVI sur le trône que faire? Il s'agit d'opposer au torrent une digue assez forte. Le samedi 16, à la séance du soir, on décrète que l'effet du décret du 25 juin dernier, qui suspend les fonctions n royales et celles du pouvoir exécutif entre les mains du roi, subsistera tant que le Code constitutionnel n'aura pas été présenté au roi et accepté par lui. Voilà donc Louis XVI redevenu roi, le voilà jugé inviolable et innocent or, que va-t-il arriver relativement à son acceptation de la charte constitutionnelle? Il va arriver que l'Assemblée nationale revisera tous les décrets, qu'elle en changera@, qu'elle en modifiera beaucoup@, qu'elle fera avec la cour une transac-tion , dont les effets seront tels que la constitution ne puisse pas blesser les principes patriotiques que Louis XVI a tracés dans le mémoire qu'il laissa en partant. Mais pour parvenir à exécuter ce projet, il faut imposer silence au peuple pour lui imposer silence, il-faut s'assurer de la force publique pour s'en assurer, il faut gagner, tromper la garde nationale c'est ce qu'on a fait, c'est ce que nous allons prouver en reprenant la suite des événemens. Toutes les sociétés patriotiques s'étaient donné rendez-vous pour le dimanche à onze heures du matin sur la place de la Bastille, afin de partir de là en un seul corps vers le Champ de la Fédération. La municipalité fit garnir de troupes cette place publique , de sorte que ce premier rassemble-ment n'eut pas lieu les citoyens se retiraient à fur et mu-sure qu'ils se présentaient on a remarqué qu'il n'y avait là que des gardes soldés. Quoi qu'il en soit, l'assemblée du Champ-de-Mars n'eut pas moins lieu. Un fait aussi malheu-reux qu'inconcevable servit d'abord de prétexte à la calom-nie et aux voies de force. Malgré que les patriotes ne se fus-sent assignés que pour midi au plus tôt, huit heures n'étaient | ET PIÈCES OFFICIELLES. 399 patriotes qui se trouvèrent au Champ-de-Mars elle allait l'être de même par plusieurs départemens qui avaient for-tement exprimé leur opinion l'Assemblée nationale présa-geait des obstacles pour remettre Louis XVI sur le trône que faire? Il s'agit d'opposer au torrent une digue assez forte. Le samedi 16, à la séance du soir, on décrète que l'effet du décret du 25 juin dernier, qui suspend les fonctions@@ royales et celles du pouvoir exécutif entre les mains du roi, subsistera tant que le Code constitutionnel n'aura pas été présenté au roi et accepté par lui. Voilà donc Louis XVI redevenu roi, le voilà jugé inviolable et innocent or, que va-t-il arriver relativement à son acceptation de la charte constitutionnelle? Il va arriver que l'Assemblée nationale revisera tous les décrets, qu'elle en changera , qu'elle en modifiera beaucoup , qu'elle fera avec la cour une transac-tion@, dont les effets seront tels que la constitution ne puisse pas blesser les principes patriotiques que Louis XVI a tracés dans le mémoire qu'il laissa en partant. Mais pour parvenir à exécuter ce projet, il faut imposer silence au peuple pour lui imposer silence, il faut s'assurer de la force publique pour s'en assurer, il faut gagner, tromper la garde nationale c'est ce qu'on a fait, c'est ce que nous allons prouver en reprenant la suite des événemens. Toutes les sociétés patriotiques s'étaient donné rendez-vous pour le dimanche à onze heures du matin sur la place de la Bastille, afin de partir de là en un seul corps vers le Champ de la Fédération. La municipalité fit garnir de troupes cette place publique@, de sorte que ce premier rassemble-ment n'eut pas lieu les citoyens se retiraient à fur et mu-sure qu'ils se présentaient on a remarqué qu'il n'y avait là que des gardes soldés. Quoi qu'il en soit, l'assemblée du Champ-de-Mars n'eut pas moins lieu. Un fait aussi malheu-reux qu'inconcevable servit d'abord de prétexte à la calom-nie et aux voies de force. Malgré que les patriotes ne se fus-sent assignés que pour midi au plus tôt, huit heures n'étaient | La municipalité fit garnir de troupes cette place publique , de sorte que ce premier rassemble-ment n'eut pas lieu les citoyens se retiraient à fur et mu-sure qu'ils se présentaient on a remarqué qu'il n'y avait là que des gardes soldés. | La municipalité fit garnir de troupes cette place publique, de sorte que ce premier rassemble-ment n'eut pas lieu les citoyens se retiraient à fur et mu-sure qu'ils se présentaient on a remarqué qu'il n'y avait là que des gardes soldés. | 1 | 0.004237 | 0 |
329.txt | 1,820 | ET PIÈCES OFFICIELLES. 599 patriotes qui se trouvèrent au Champ-de-Mars elle allait l'être de même par plusieurs départemens qui avaient for-tement exprimé leur opinion l'Assemblee nationale présa-geait des obstacles pour remettre Louis XVI sur le trône que faire? Il s'agit d'opposer au torrent une digue assez forte. Le samedi 16, à la séance du soir, on décrète que l'effet du décret du 25 juin dernier, qui suspend les fonctions n royales et celles du pouvoir exécutif entre les mains du roi, subsistera tant que le Code constitutionnel n'aura pas été présenté au roi et accepté par lui. Voilà donc Louis XVI redevenu roi, le voilà jugé inviolable et innocent or, que va-t-il arriver relativement à son acceptation de la charte constitutionnelle? 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La municipalité fit garnir de troupes cette place publique , de sorte que ce premier rassemble-ment n'eut pas lieu les citoyens se retiraient à fur et mu-sure qu'ils se présentaient on a remarqué qu'il n'y avait là que des gardes soldés. Quoi qu'il en soit, l'assemblée du Champ-de-Mars n'eut pas moins lieu. Un fait aussi malheu-reux qu'inconcevable servit d'abord de prétexte à la calom-nie et aux voies de force. Malgré que les patriotes ne se fus-sent assignés que pour midi au plus tôt, huit heures n'étaient | ET PIÈCES OFFICIELLES. 599 patriotes qui se trouvèrent au Champ-de-Mars elle allait l'être de même par plusieurs départemens qui avaient for-tement exprimé leur opinion l'Assemblee nationale présa-geait des obstacles pour remettre Louis XVI sur le trône que faire? Il s'agit d'opposer au torrent une digue assez forte. Le samedi 16, à la séance du soir, on décrète que l'effet du décret du 25 juin dernier, qui suspend les fonctions n royales et celles du pouvoir exécutif entre les mains du roi, subsistera tant que le Code constitutionnel n'aura pas été présenté au roi et accepté par lui. Voilà donc Louis XVI redevenu roi, le voilà jugé inviolable et innocent or, que va-t-il arriver relativement à son acceptation de la charte constitutionnelle? Il va arriver que l'Assemblée nationale revisera tous les décrets, qu'elle en changera@, qu'elle en modifiera beaucoup@, qu'elle fera avec la cour une transac-tion , dont les effets seront tels que la constitution ne puisse pas blesser les principes patriotiques que Louis XVI a tracés dans le mémoire qu'il laissa en partant. Mais pour parvenir à exécuter ce projet, il faut imposer silence au peuple pour lui imposer silence, il-faut s'assurer de la force publique pour s'en assurer, il faut gagner, tromper la garde nationale c'est ce qu'on a fait, c'est ce que nous allons prouver en reprenant la suite des événemens. Toutes les sociétés patriotiques s'étaient donné rendez-vous pour le dimanche à onze heures du matin sur la place de la Bastille, afin de partir de là en un seul corps vers le Champ de la Fédération. La municipalité fit garnir de troupes cette place publique , de sorte que ce premier rassemble-ment n'eut pas lieu les citoyens se retiraient à fur et mu-sure qu'ils se présentaient on a remarqué qu'il n'y avait là que des gardes soldés. Quoi qu'il en soit, l'assemblée du Champ-de-Mars n'eut pas moins lieu. Un fait aussi malheu-reux qu'inconcevable servit d'abord de prétexte à la calom-nie et aux voies de force. Malgré que les patriotes ne se fus-sent assignés que pour midi au plus tôt, huit heures n'étaient | ET PIÈCES OFFICIELLES. 399 patriotes qui se trouvèrent au Champ-de-Mars elle allait l'être de même par plusieurs départemens qui avaient for-tement exprimé leur opinion l'Assemblée nationale présa-geait des obstacles pour remettre Louis XVI sur le trône que faire? Il s'agit d'opposer au torrent une digue assez forte. Le samedi 16, à la séance du soir, on décrète que l'effet du décret du 25 juin dernier, qui suspend les fonctions@@ royales et celles du pouvoir exécutif entre les mains du roi, subsistera tant que le Code constitutionnel n'aura pas été présenté au roi et accepté par lui. Voilà donc Louis XVI redevenu roi, le voilà jugé inviolable et innocent or, que va-t-il arriver relativement à son acceptation de la charte constitutionnelle? Il va arriver que l'Assemblée nationale revisera tous les décrets, qu'elle en changera , qu'elle en modifiera beaucoup , qu'elle fera avec la cour une transac-tion@, dont les effets seront tels que la constitution ne puisse pas blesser les principes patriotiques que Louis XVI a tracés dans le mémoire qu'il laissa en partant. Mais pour parvenir à exécuter ce projet, il faut imposer silence au peuple pour lui imposer silence, il faut s'assurer de la force publique pour s'en assurer, il faut gagner, tromper la garde nationale c'est ce qu'on a fait, c'est ce que nous allons prouver en reprenant la suite des événemens. Toutes les sociétés patriotiques s'étaient donné rendez-vous pour le dimanche à onze heures du matin sur la place de la Bastille, afin de partir de là en un seul corps vers le Champ de la Fédération. La municipalité fit garnir de troupes cette place publique@, de sorte que ce premier rassemble-ment n'eut pas lieu les citoyens se retiraient à fur et mu-sure qu'ils se présentaient on a remarqué qu'il n'y avait là que des gardes soldés. Quoi qu'il en soit, l'assemblée du Champ-de-Mars n'eut pas moins lieu. Un fait aussi malheu-reux qu'inconcevable servit d'abord de prétexte à la calom-nie et aux voies de force. Malgré que les patriotes ne se fus-sent assignés que pour midi au plus tôt, huit heures n'étaient | Quoi qu'il en soit, l'assemblée du Champ-de-Mars n'eut pas moins lieu. | Quoi qu'il en soit, l'assemblée du Champ-de-Mars n'eut pas moins lieu. | 0 | 0 | 0 |
329.txt | 1,820 | ET PIÈCES OFFICIELLES. 599 patriotes qui se trouvèrent au Champ-de-Mars elle allait l'être de même par plusieurs départemens qui avaient for-tement exprimé leur opinion l'Assemblee nationale présa-geait des obstacles pour remettre Louis XVI sur le trône que faire? Il s'agit d'opposer au torrent une digue assez forte. Le samedi 16, à la séance du soir, on décrète que l'effet du décret du 25 juin dernier, qui suspend les fonctions n royales et celles du pouvoir exécutif entre les mains du roi, subsistera tant que le Code constitutionnel n'aura pas été présenté au roi et accepté par lui. Voilà donc Louis XVI redevenu roi, le voilà jugé inviolable et innocent or, que va-t-il arriver relativement à son acceptation de la charte constitutionnelle? 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Le samedi 16, à la séance du soir, on décrète que l'effet du décret du 25 juin dernier, qui suspend les fonctions n royales et celles du pouvoir exécutif entre les mains du roi, subsistera tant que le Code constitutionnel n'aura pas été présenté au roi et accepté par lui. Voilà donc Louis XVI redevenu roi, le voilà jugé inviolable et innocent or, que va-t-il arriver relativement à son acceptation de la charte constitutionnelle? Il va arriver que l'Assemblée nationale revisera tous les décrets, qu'elle en changera@, qu'elle en modifiera beaucoup@, qu'elle fera avec la cour une transac-tion , dont les effets seront tels que la constitution ne puisse pas blesser les principes patriotiques que Louis XVI a tracés dans le mémoire qu'il laissa en partant. Mais pour parvenir à exécuter ce projet, il faut imposer silence au peuple pour lui imposer silence, il-faut s'assurer de la force publique pour s'en assurer, il faut gagner, tromper la garde nationale c'est ce qu'on a fait, c'est ce que nous allons prouver en reprenant la suite des événemens. Toutes les sociétés patriotiques s'étaient donné rendez-vous pour le dimanche à onze heures du matin sur la place de la Bastille, afin de partir de là en un seul corps vers le Champ de la Fédération. La municipalité fit garnir de troupes cette place publique , de sorte que ce premier rassemble-ment n'eut pas lieu les citoyens se retiraient à fur et mu-sure qu'ils se présentaient on a remarqué qu'il n'y avait là que des gardes soldés. Quoi qu'il en soit, l'assemblée du Champ-de-Mars n'eut pas moins lieu. Un fait aussi malheu-reux qu'inconcevable servit d'abord de prétexte à la calom-nie et aux voies de force. Malgré que les patriotes ne se fus-sent assignés que pour midi au plus tôt, huit heures n'étaient | ET PIÈCES OFFICIELLES. 399 patriotes qui se trouvèrent au Champ-de-Mars elle allait l'être de même par plusieurs départemens qui avaient for-tement exprimé leur opinion l'Assemblée nationale présa-geait des obstacles pour remettre Louis XVI sur le trône que faire? Il s'agit d'opposer au torrent une digue assez forte. Le samedi 16, à la séance du soir, on décrète que l'effet du décret du 25 juin dernier, qui suspend les fonctions@@ royales et celles du pouvoir exécutif entre les mains du roi, subsistera tant que le Code constitutionnel n'aura pas été présenté au roi et accepté par lui. Voilà donc Louis XVI redevenu roi, le voilà jugé inviolable et innocent or, que va-t-il arriver relativement à son acceptation de la charte constitutionnelle? Il va arriver que l'Assemblée nationale revisera tous les décrets, qu'elle en changera , qu'elle en modifiera beaucoup , qu'elle fera avec la cour une transac-tion@, dont les effets seront tels que la constitution ne puisse pas blesser les principes patriotiques que Louis XVI a tracés dans le mémoire qu'il laissa en partant. Mais pour parvenir à exécuter ce projet, il faut imposer silence au peuple pour lui imposer silence, il faut s'assurer de la force publique pour s'en assurer, il faut gagner, tromper la garde nationale c'est ce qu'on a fait, c'est ce que nous allons prouver en reprenant la suite des événemens. Toutes les sociétés patriotiques s'étaient donné rendez-vous pour le dimanche à onze heures du matin sur la place de la Bastille, afin de partir de là en un seul corps vers le Champ de la Fédération. 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329.txt | 1,820 | ET PIÈCES OFFICIELLES. 599 patriotes qui se trouvèrent au Champ-de-Mars elle allait l'être de même par plusieurs départemens qui avaient for-tement exprimé leur opinion l'Assemblee nationale présa-geait des obstacles pour remettre Louis XVI sur le trône que faire? Il s'agit d'opposer au torrent une digue assez forte. Le samedi 16, à la séance du soir, on décrète que l'effet du décret du 25 juin dernier, qui suspend les fonctions n royales et celles du pouvoir exécutif entre les mains du roi, subsistera tant que le Code constitutionnel n'aura pas été présenté au roi et accepté par lui. Voilà donc Louis XVI redevenu roi, le voilà jugé inviolable et innocent or, que va-t-il arriver relativement à son acceptation de la charte constitutionnelle? Il va arriver que l'Assemblée nationale revisera tous les décrets, qu'elle en changera, qu'elle en modifiera beaucoup, qu'elle fera avec la cour une transac-tion , dont les effets seront tels que la constitution ne puisse pas blesser les principes patriotiques que Louis XVI a tracés dans le mémoire qu'il laissa en partant. Mais pour parvenir à exécuter ce projet, il faut imposer silence au peuple pour lui imposer silence, il-faut s'assurer de la force publique pour s'en assurer, il faut gagner, tromper la garde nationale c'est ce qu'on a fait, c'est ce que nous allons prouver en reprenant la suite des événemens. Toutes les sociétés patriotiques s'étaient donné rendez-vous pour le dimanche à onze heures du matin sur la place de la Bastille, afin de partir de là en un seul corps vers le Champ de la Fédération. La municipalité fit garnir de troupes cette place publique , de sorte que ce premier rassemble-ment n'eut pas lieu les citoyens se retiraient à fur et mu-sure qu'ils se présentaient on a remarqué qu'il n'y avait là que des gardes soldés. Quoi qu'il en soit, l'assemblée du Champ-de-Mars n'eut pas moins lieu. Un fait aussi malheu-reux qu'inconcevable servit d'abord de prétexte à la calom-nie et aux voies de force. Malgré que les patriotes ne se fus-sent assignés que pour midi au plus tôt, huit heures n'étaient | ET PIÈCES OFFICIELLES. 599 patriotes qui se trouvèrent au Champ-de-Mars elle allait l'être de même par plusieurs départemens qui avaient for-tement exprimé leur opinion l'Assemblee nationale présa-geait des obstacles pour remettre Louis XVI sur le trône que faire? Il s'agit d'opposer au torrent une digue assez forte. Le samedi 16, à la séance du soir, on décrète que l'effet du décret du 25 juin dernier, qui suspend les fonctions n royales et celles du pouvoir exécutif entre les mains du roi, subsistera tant que le Code constitutionnel n'aura pas été présenté au roi et accepté par lui. Voilà donc Louis XVI redevenu roi, le voilà jugé inviolable et innocent or, que va-t-il arriver relativement à son acceptation de la charte constitutionnelle? Il va arriver que l'Assemblée nationale revisera tous les décrets, qu'elle en changera@, qu'elle en modifiera beaucoup@, qu'elle fera avec la cour une transac-tion , dont les effets seront tels que la constitution ne puisse pas blesser les principes patriotiques que Louis XVI a tracés dans le mémoire qu'il laissa en partant. Mais pour parvenir à exécuter ce projet, il faut imposer silence au peuple pour lui imposer silence, il-faut s'assurer de la force publique pour s'en assurer, il faut gagner, tromper la garde nationale c'est ce qu'on a fait, c'est ce que nous allons prouver en reprenant la suite des événemens. Toutes les sociétés patriotiques s'étaient donné rendez-vous pour le dimanche à onze heures du matin sur la place de la Bastille, afin de partir de là en un seul corps vers le Champ de la Fédération. La municipalité fit garnir de troupes cette place publique , de sorte que ce premier rassemble-ment n'eut pas lieu les citoyens se retiraient à fur et mu-sure qu'ils se présentaient on a remarqué qu'il n'y avait là que des gardes soldés. Quoi qu'il en soit, l'assemblée du Champ-de-Mars n'eut pas moins lieu. Un fait aussi malheu-reux qu'inconcevable servit d'abord de prétexte à la calom-nie et aux voies de force. Malgré que les patriotes ne se fus-sent assignés que pour midi au plus tôt, huit heures n'étaient | ET PIÈCES OFFICIELLES. 399 patriotes qui se trouvèrent au Champ-de-Mars elle allait l'être de même par plusieurs départemens qui avaient for-tement exprimé leur opinion l'Assemblée nationale présa-geait des obstacles pour remettre Louis XVI sur le trône que faire? Il s'agit d'opposer au torrent une digue assez forte. Le samedi 16, à la séance du soir, on décrète que l'effet du décret du 25 juin dernier, qui suspend les fonctions@@ royales et celles du pouvoir exécutif entre les mains du roi, subsistera tant que le Code constitutionnel n'aura pas été présenté au roi et accepté par lui. Voilà donc Louis XVI redevenu roi, le voilà jugé inviolable et innocent or, que va-t-il arriver relativement à son acceptation de la charte constitutionnelle? Il va arriver que l'Assemblée nationale revisera tous les décrets, qu'elle en changera , qu'elle en modifiera beaucoup , qu'elle fera avec la cour une transac-tion@, dont les effets seront tels que la constitution ne puisse pas blesser les principes patriotiques que Louis XVI a tracés dans le mémoire qu'il laissa en partant. Mais pour parvenir à exécuter ce projet, il faut imposer silence au peuple pour lui imposer silence, il faut s'assurer de la force publique pour s'en assurer, il faut gagner, tromper la garde nationale c'est ce qu'on a fait, c'est ce que nous allons prouver en reprenant la suite des événemens. Toutes les sociétés patriotiques s'étaient donné rendez-vous pour le dimanche à onze heures du matin sur la place de la Bastille, afin de partir de là en un seul corps vers le Champ de la Fédération. La municipalité fit garnir de troupes cette place publique@, de sorte que ce premier rassemble-ment n'eut pas lieu les citoyens se retiraient à fur et mu-sure qu'ils se présentaient on a remarqué qu'il n'y avait là que des gardes soldés. Quoi qu'il en soit, l'assemblée du Champ-de-Mars n'eut pas moins lieu. Un fait aussi malheu-reux qu'inconcevable servit d'abord de prétexte à la calom-nie et aux voies de force. Malgré que les patriotes ne se fus-sent assignés que pour midi au plus tôt, huit heures n'étaient | Malgré que les patriotes ne se fus-sent assignés que pour midi au plus tôt, huit heures n'étaient | Malgré que les patriotes ne se fus-sent assignés que pour midi au plus tôt, huit heures n'étaient | 0 | 0 | 0 |
328.txt | 1,820 | 3g8 ÉCLAIRCISSE MENS HISTORIQUES , ment qu'il y a lieu à accusation contre ceux qui ont favorisé l'évasion que la personne de Louis XVI restera en état d'inaction , et ne décrète rien de positif sur son innocence et son inviolabilité. Cette mesure est interprétée de diverses manières ici, l'on croit que Louis XVI est innocent là , on dit qu'il sera jugé ailleurs, on voit qu'aux termes du décret la question reste dans son entier. La société des amis de la constitution adopte ce dernier avis, et dresse en conséquence une péti-tion tendante à ce que l'Assemblée nationale reçoive au nom de la nation, l'abdication qu'a faite Louis XVI le 21 juin , et proteste de ne jamais le reconnaître pour roi, à moins que la majorité de la nation n'émette un voeu con-traire à celui de sa pétition elle avait arrêté de la faire passer aux quatre-vingt-trois départemens. Tous les députés à l'Assemblée nationale, à l'exception d'une douzaine qui étaient membres de la société des amis de la constitution , se retirent, font scission ouverte, et s'assemblent entre eux aux Feuillans. Le gros de la société reste, délibère, ordonne l'exécution de son arrêté. Dès le lendemain, une sollicitude patriotique appelle un grand concours de citoyens au Champ-de-Mars la société des amis de la constitution députe vers eux des commissaires , pour leur donner connaissance de la pétition c'était le samedi 16. Il est arrêté qu'on se rassemblera le dimanche au même lieu pour signer cet acte important. L'Assemblée nationale apprend ce rassemblement, et se fait scandaleusement entourer de canons et de baïonnettes. La séance du samedi matin se passe en discussions peu im-portantes l'Assemblée n'avait qu'un objet en vue, celui d'empêcher l'effet de cette pétition son unique soin fut d'appeler à la barre les corps administratifs, les accusateurs publics, pour leur enjoindre d'informer contre les séditieux qui voudraient empêcher l'effet des décrets. Le voeu public était que Louis XVI fût jugé la pétition tendait à son jugement elle était accueillie par vingt mille | 3g8 ÉCLAIRCISSE MENS HISTORIQUES , ment qu'il y a lieu à accusation contre ceux qui ont favorisé l'évasion que la personne de Louis XVI restera en état d'inaction , et ne décrète rien de positif sur son innocence et son inviolabilité. Cette mesure est interprétée de diverses manières ici, l'on croit que Louis XVI est innocent là , on dit qu'il sera jugé ailleurs, on voit qu'aux termes du décret la question reste dans son entier. La société des amis de la constitution adopte ce dernier avis, et dresse en conséquence une péti-tion tendante à ce que l'Assemblée nationale reçoive@ au nom de la nation, l'abdication qu'a faite Louis XVI le 21 juin , et proteste de ne jamais le reconnaître pour roi, à moins que la majorité de la nation n'émette un voeu con-traire à celui de sa pétition elle avait arrêté de la faire passer aux quatre-vingt-trois départemens. Tous les députés à l'Assemblée nationale, à l'exception d'une douzaine qui étaient membres de la société des amis de la constitution , se retirent, font scission ouverte, et s'assemblent entre eux aux Feuillans. Le gros de la société reste, délibère, ordonne l'exécution de son arrêté. Dès le lendemain, une sollicitude patriotique appelle un grand concours de citoyens au Champ-de-Mars la société des amis de la constitution députe vers eux des commissaires , pour leur donner connaissance de la pétition c'était le samedi 16. Il est arrêté qu'on se rassemblera le dimanche au même lieu pour signer cet acte important. L'Assemblée nationale apprend ce rassemblement, et se fait scandaleusement entourer de canons et de baïonnettes. La séance du samedi matin se passe en discussions peu im-portantes l'Assemblée n'avait qu'un objet en vue, celui d'empêcher l'effet de cette pétition son unique soin fut d'appeler à la barre les corps administratifs, les accusateurs publics, pour leur enjoindre d'informer contre les séditieux qui voudraient empêcher l'effet des décrets. Le voeu public était que Louis XVI fût jugé la pétition tendait à son jugement elle était accueillie par vingt mille | 3g8 ÉCLAIRCISSE@MENS HISTORIQUES@@ ment qu'il y a lieu à accusation contre ceux qui ont favorisé l'évasion que la personne de Louis XVI restera en état d'inaction@, et ne décrète rien de positif sur son innocence et son inviolabilité. Cette mesure est interprétée de diverses manières ici, l'on croit que Louis XVI est innocent là@, on dit qu'il sera jugé ailleurs, on voit qu'aux termes du décret la question reste dans son entier. La société des amis de la constitution adopte ce dernier avis, et dresse en conséquence une péti-tion tendante à ce que l'Assemblée nationale reçoive, au nom de la nation, l'abdication qu'a faite Louis XVI le 21 juin@, et proteste de ne jamais le reconnaître pour roi, à moins que la majorité de la nation n'émette un voeu con-traire à celui de sa pétition elle avait arrêté de la faire passer aux quatre-vingt-trois départemens. Tous les députés à l'Assemblée nationale, à l'exception d'une douzaine qui étaient membres de la société des amis de la constitution@, se retirent, font scission ouverte, et s'assemblent entre eux aux Feuillans. Le gros de la société reste, délibère, ordonne l'exécution de son arrêté. Dès le lendemain, une sollicitude patriotique appelle un grand concours de citoyens au Champ-de-Mars la société des amis de la constitution députe vers eux des commissaires@, pour leur donner connaissance de la pétition c'était le samedi 16. Il est arrêté qu'on se rassemblera le dimanche au même lieu pour signer cet acte important. L'Assemblée nationale apprend ce rassemblement, et se fait scandaleusement entourer de canons et de baïonnettes. La séance du samedi matin se passe en discussions peu im-portantes l'Assemblée n'avait qu'un objet en vue, celui d'empêcher l'effet de cette pétition son unique soin fut d'appeler à la barre les corps administratifs, les accusateurs publics, pour leur enjoindre d'informer contre les séditieux qui voudraient empêcher l'effet des décrets. Le voeu public était que Louis XVI fût jugé la pétition tendait à son jugement elle était accueillie par vingt mille | 3g8 ÉCLAIRCISSE MENS HISTORIQUES , ment qu'il y a lieu à accusation contre ceux qui ont favorisé l'évasion que la personne de Louis XVI restera en état d'inaction , et ne décrète rien de positif sur son innocence et son inviolabilité. | 3g8 ÉCLAIRCISSEMENS HISTORIQUES ment qu'il y a lieu à accusation contre ceux qui ont favorisé l'évasion que la personne de Louis XVI restera en état d'inaction, et ne décrète rien de positif sur son innocence et son inviolabilité. | 4 | 0.017391 | 0.075 |
328.txt | 1,820 | 3g8 ÉCLAIRCISSE MENS HISTORIQUES , ment qu'il y a lieu à accusation contre ceux qui ont favorisé l'évasion que la personne de Louis XVI restera en état d'inaction , et ne décrète rien de positif sur son innocence et son inviolabilité. Cette mesure est interprétée de diverses manières ici, l'on croit que Louis XVI est innocent là , on dit qu'il sera jugé ailleurs, on voit qu'aux termes du décret la question reste dans son entier. La société des amis de la constitution adopte ce dernier avis, et dresse en conséquence une péti-tion tendante à ce que l'Assemblée nationale reçoive au nom de la nation, l'abdication qu'a faite Louis XVI le 21 juin , et proteste de ne jamais le reconnaître pour roi, à moins que la majorité de la nation n'émette un voeu con-traire à celui de sa pétition elle avait arrêté de la faire passer aux quatre-vingt-trois départemens. Tous les députés à l'Assemblée nationale, à l'exception d'une douzaine qui étaient membres de la société des amis de la constitution , se retirent, font scission ouverte, et s'assemblent entre eux aux Feuillans. Le gros de la société reste, délibère, ordonne l'exécution de son arrêté. Dès le lendemain, une sollicitude patriotique appelle un grand concours de citoyens au Champ-de-Mars la société des amis de la constitution députe vers eux des commissaires , pour leur donner connaissance de la pétition c'était le samedi 16. Il est arrêté qu'on se rassemblera le dimanche au même lieu pour signer cet acte important. L'Assemblée nationale apprend ce rassemblement, et se fait scandaleusement entourer de canons et de baïonnettes. La séance du samedi matin se passe en discussions peu im-portantes l'Assemblée n'avait qu'un objet en vue, celui d'empêcher l'effet de cette pétition son unique soin fut d'appeler à la barre les corps administratifs, les accusateurs publics, pour leur enjoindre d'informer contre les séditieux qui voudraient empêcher l'effet des décrets. Le voeu public était que Louis XVI fût jugé la pétition tendait à son jugement elle était accueillie par vingt mille | 3g8 ÉCLAIRCISSE MENS HISTORIQUES , ment qu'il y a lieu à accusation contre ceux qui ont favorisé l'évasion que la personne de Louis XVI restera en état d'inaction , et ne décrète rien de positif sur son innocence et son inviolabilité. Cette mesure est interprétée de diverses manières ici, l'on croit que Louis XVI est innocent là , on dit qu'il sera jugé ailleurs, on voit qu'aux termes du décret la question reste dans son entier. La société des amis de la constitution adopte ce dernier avis, et dresse en conséquence une péti-tion tendante à ce que l'Assemblée nationale reçoive@ au nom de la nation, l'abdication qu'a faite Louis XVI le 21 juin , et proteste de ne jamais le reconnaître pour roi, à moins que la majorité de la nation n'émette un voeu con-traire à celui de sa pétition elle avait arrêté de la faire passer aux quatre-vingt-trois départemens. Tous les députés à l'Assemblée nationale, à l'exception d'une douzaine qui étaient membres de la société des amis de la constitution , se retirent, font scission ouverte, et s'assemblent entre eux aux Feuillans. Le gros de la société reste, délibère, ordonne l'exécution de son arrêté. Dès le lendemain, une sollicitude patriotique appelle un grand concours de citoyens au Champ-de-Mars la société des amis de la constitution députe vers eux des commissaires , pour leur donner connaissance de la pétition c'était le samedi 16. Il est arrêté qu'on se rassemblera le dimanche au même lieu pour signer cet acte important. L'Assemblée nationale apprend ce rassemblement, et se fait scandaleusement entourer de canons et de baïonnettes. La séance du samedi matin se passe en discussions peu im-portantes l'Assemblée n'avait qu'un objet en vue, celui d'empêcher l'effet de cette pétition son unique soin fut d'appeler à la barre les corps administratifs, les accusateurs publics, pour leur enjoindre d'informer contre les séditieux qui voudraient empêcher l'effet des décrets. Le voeu public était que Louis XVI fût jugé la pétition tendait à son jugement elle était accueillie par vingt mille | 3g8 ÉCLAIRCISSE@MENS HISTORIQUES@@ ment qu'il y a lieu à accusation contre ceux qui ont favorisé l'évasion que la personne de Louis XVI restera en état d'inaction@, et ne décrète rien de positif sur son innocence et son inviolabilité. Cette mesure est interprétée de diverses manières ici, l'on croit que Louis XVI est innocent là@, on dit qu'il sera jugé ailleurs, on voit qu'aux termes du décret la question reste dans son entier. La société des amis de la constitution adopte ce dernier avis, et dresse en conséquence une péti-tion tendante à ce que l'Assemblée nationale reçoive, au nom de la nation, l'abdication qu'a faite Louis XVI le 21 juin@, et proteste de ne jamais le reconnaître pour roi, à moins que la majorité de la nation n'émette un voeu con-traire à celui de sa pétition elle avait arrêté de la faire passer aux quatre-vingt-trois départemens. Tous les députés à l'Assemblée nationale, à l'exception d'une douzaine qui étaient membres de la société des amis de la constitution@, se retirent, font scission ouverte, et s'assemblent entre eux aux Feuillans. Le gros de la société reste, délibère, ordonne l'exécution de son arrêté. Dès le lendemain, une sollicitude patriotique appelle un grand concours de citoyens au Champ-de-Mars la société des amis de la constitution députe vers eux des commissaires@, pour leur donner connaissance de la pétition c'était le samedi 16. Il est arrêté qu'on se rassemblera le dimanche au même lieu pour signer cet acte important. L'Assemblée nationale apprend ce rassemblement, et se fait scandaleusement entourer de canons et de baïonnettes. La séance du samedi matin se passe en discussions peu im-portantes l'Assemblée n'avait qu'un objet en vue, celui d'empêcher l'effet de cette pétition son unique soin fut d'appeler à la barre les corps administratifs, les accusateurs publics, pour leur enjoindre d'informer contre les séditieux qui voudraient empêcher l'effet des décrets. Le voeu public était que Louis XVI fût jugé la pétition tendait à son jugement elle était accueillie par vingt mille | Cette mesure est interprétée de diverses manières ici, l'on croit que Louis XVI est innocent là , on dit qu'il sera jugé ailleurs, on voit qu'aux termes du décret la question reste dans son entier. | Cette mesure est interprétée de diverses manières ici, l'on croit que Louis XVI est innocent là, on dit qu'il sera jugé ailleurs, on voit qu'aux termes du décret la question reste dans son entier. | 1 | 0.005102 | 0 |
328.txt | 1,820 | 3g8 ÉCLAIRCISSE MENS HISTORIQUES , ment qu'il y a lieu à accusation contre ceux qui ont favorisé l'évasion que la personne de Louis XVI restera en état d'inaction , et ne décrète rien de positif sur son innocence et son inviolabilité. Cette mesure est interprétée de diverses manières ici, l'on croit que Louis XVI est innocent là , on dit qu'il sera jugé ailleurs, on voit qu'aux termes du décret la question reste dans son entier. La société des amis de la constitution adopte ce dernier avis, et dresse en conséquence une péti-tion tendante à ce que l'Assemblée nationale reçoive au nom de la nation, l'abdication qu'a faite Louis XVI le 21 juin , et proteste de ne jamais le reconnaître pour roi, à moins que la majorité de la nation n'émette un voeu con-traire à celui de sa pétition elle avait arrêté de la faire passer aux quatre-vingt-trois départemens. Tous les députés à l'Assemblée nationale, à l'exception d'une douzaine qui étaient membres de la société des amis de la constitution , se retirent, font scission ouverte, et s'assemblent entre eux aux Feuillans. Le gros de la société reste, délibère, ordonne l'exécution de son arrêté. Dès le lendemain, une sollicitude patriotique appelle un grand concours de citoyens au Champ-de-Mars la société des amis de la constitution députe vers eux des commissaires , pour leur donner connaissance de la pétition c'était le samedi 16. Il est arrêté qu'on se rassemblera le dimanche au même lieu pour signer cet acte important. L'Assemblée nationale apprend ce rassemblement, et se fait scandaleusement entourer de canons et de baïonnettes. La séance du samedi matin se passe en discussions peu im-portantes l'Assemblée n'avait qu'un objet en vue, celui d'empêcher l'effet de cette pétition son unique soin fut d'appeler à la barre les corps administratifs, les accusateurs publics, pour leur enjoindre d'informer contre les séditieux qui voudraient empêcher l'effet des décrets. Le voeu public était que Louis XVI fût jugé la pétition tendait à son jugement elle était accueillie par vingt mille | 3g8 ÉCLAIRCISSE MENS HISTORIQUES , ment qu'il y a lieu à accusation contre ceux qui ont favorisé l'évasion que la personne de Louis XVI restera en état d'inaction , et ne décrète rien de positif sur son innocence et son inviolabilité. Cette mesure est interprétée de diverses manières ici, l'on croit que Louis XVI est innocent là , on dit qu'il sera jugé ailleurs, on voit qu'aux termes du décret la question reste dans son entier. La société des amis de la constitution adopte ce dernier avis, et dresse en conséquence une péti-tion tendante à ce que l'Assemblée nationale reçoive@ au nom de la nation, l'abdication qu'a faite Louis XVI le 21 juin , et proteste de ne jamais le reconnaître pour roi, à moins que la majorité de la nation n'émette un voeu con-traire à celui de sa pétition elle avait arrêté de la faire passer aux quatre-vingt-trois départemens. Tous les députés à l'Assemblée nationale, à l'exception d'une douzaine qui étaient membres de la société des amis de la constitution , se retirent, font scission ouverte, et s'assemblent entre eux aux Feuillans. Le gros de la société reste, délibère, ordonne l'exécution de son arrêté. Dès le lendemain, une sollicitude patriotique appelle un grand concours de citoyens au Champ-de-Mars la société des amis de la constitution députe vers eux des commissaires , pour leur donner connaissance de la pétition c'était le samedi 16. Il est arrêté qu'on se rassemblera le dimanche au même lieu pour signer cet acte important. L'Assemblée nationale apprend ce rassemblement, et se fait scandaleusement entourer de canons et de baïonnettes. La séance du samedi matin se passe en discussions peu im-portantes l'Assemblée n'avait qu'un objet en vue, celui d'empêcher l'effet de cette pétition son unique soin fut d'appeler à la barre les corps administratifs, les accusateurs publics, pour leur enjoindre d'informer contre les séditieux qui voudraient empêcher l'effet des décrets. Le voeu public était que Louis XVI fût jugé la pétition tendait à son jugement elle était accueillie par vingt mille | 3g8 ÉCLAIRCISSE@MENS HISTORIQUES@@ ment qu'il y a lieu à accusation contre ceux qui ont favorisé l'évasion que la personne de Louis XVI restera en état d'inaction@, et ne décrète rien de positif sur son innocence et son inviolabilité. Cette mesure est interprétée de diverses manières ici, l'on croit que Louis XVI est innocent là@, on dit qu'il sera jugé ailleurs, on voit qu'aux termes du décret la question reste dans son entier. La société des amis de la constitution adopte ce dernier avis, et dresse en conséquence une péti-tion tendante à ce que l'Assemblée nationale reçoive, au nom de la nation, l'abdication qu'a faite Louis XVI le 21 juin@, et proteste de ne jamais le reconnaître pour roi, à moins que la majorité de la nation n'émette un voeu con-traire à celui de sa pétition elle avait arrêté de la faire passer aux quatre-vingt-trois départemens. Tous les députés à l'Assemblée nationale, à l'exception d'une douzaine qui étaient membres de la société des amis de la constitution@, se retirent, font scission ouverte, et s'assemblent entre eux aux Feuillans. Le gros de la société reste, délibère, ordonne l'exécution de son arrêté. Dès le lendemain, une sollicitude patriotique appelle un grand concours de citoyens au Champ-de-Mars la société des amis de la constitution députe vers eux des commissaires@, pour leur donner connaissance de la pétition c'était le samedi 16. Il est arrêté qu'on se rassemblera le dimanche au même lieu pour signer cet acte important. L'Assemblée nationale apprend ce rassemblement, et se fait scandaleusement entourer de canons et de baïonnettes. La séance du samedi matin se passe en discussions peu im-portantes l'Assemblée n'avait qu'un objet en vue, celui d'empêcher l'effet de cette pétition son unique soin fut d'appeler à la barre les corps administratifs, les accusateurs publics, pour leur enjoindre d'informer contre les séditieux qui voudraient empêcher l'effet des décrets. Le voeu public était que Louis XVI fût jugé la pétition tendait à son jugement elle était accueillie par vingt mille | La société des amis de la constitution adopte ce dernier avis, et dresse en conséquence une péti-tion tendante à ce que l'Assemblée nationale reçoive au nom de la nation, l'abdication qu'a faite Louis XVI le 21 juin , et proteste de ne jamais le reconnaître pour roi, à moins que la majorité de la nation n'émette un voeu con-traire à celui de sa pétition elle avait arrêté de la faire passer aux quatre-vingt-trois départemens. | La société des amis de la constitution adopte ce dernier avis, et dresse en conséquence une péti-tion tendante à ce que l'Assemblée nationale reçoive, au nom de la nation, l'abdication qu'a faite Louis XVI le 21 juin, et proteste de ne jamais le reconnaître pour roi, à moins que la majorité de la nation n'émette un voeu con-traire à celui de sa pétition elle avait arrêté de la faire passer aux quatre-vingt-trois départemens. | 2 | 0.004673 | 0.024691 |
328.txt | 1,820 | 3g8 ÉCLAIRCISSE MENS HISTORIQUES , ment qu'il y a lieu à accusation contre ceux qui ont favorisé l'évasion que la personne de Louis XVI restera en état d'inaction , et ne décrète rien de positif sur son innocence et son inviolabilité. Cette mesure est interprétée de diverses manières ici, l'on croit que Louis XVI est innocent là , on dit qu'il sera jugé ailleurs, on voit qu'aux termes du décret la question reste dans son entier. La société des amis de la constitution adopte ce dernier avis, et dresse en conséquence une péti-tion tendante à ce que l'Assemblée nationale reçoive au nom de la nation, l'abdication qu'a faite Louis XVI le 21 juin , et proteste de ne jamais le reconnaître pour roi, à moins que la majorité de la nation n'émette un voeu con-traire à celui de sa pétition elle avait arrêté de la faire passer aux quatre-vingt-trois départemens. Tous les députés à l'Assemblée nationale, à l'exception d'une douzaine qui étaient membres de la société des amis de la constitution , se retirent, font scission ouverte, et s'assemblent entre eux aux Feuillans. Le gros de la société reste, délibère, ordonne l'exécution de son arrêté. Dès le lendemain, une sollicitude patriotique appelle un grand concours de citoyens au Champ-de-Mars la société des amis de la constitution députe vers eux des commissaires , pour leur donner connaissance de la pétition c'était le samedi 16. Il est arrêté qu'on se rassemblera le dimanche au même lieu pour signer cet acte important. L'Assemblée nationale apprend ce rassemblement, et se fait scandaleusement entourer de canons et de baïonnettes. La séance du samedi matin se passe en discussions peu im-portantes l'Assemblée n'avait qu'un objet en vue, celui d'empêcher l'effet de cette pétition son unique soin fut d'appeler à la barre les corps administratifs, les accusateurs publics, pour leur enjoindre d'informer contre les séditieux qui voudraient empêcher l'effet des décrets. Le voeu public était que Louis XVI fût jugé la pétition tendait à son jugement elle était accueillie par vingt mille | 3g8 ÉCLAIRCISSE MENS HISTORIQUES , ment qu'il y a lieu à accusation contre ceux qui ont favorisé l'évasion que la personne de Louis XVI restera en état d'inaction , et ne décrète rien de positif sur son innocence et son inviolabilité. Cette mesure est interprétée de diverses manières ici, l'on croit que Louis XVI est innocent là , on dit qu'il sera jugé ailleurs, on voit qu'aux termes du décret la question reste dans son entier. La société des amis de la constitution adopte ce dernier avis, et dresse en conséquence une péti-tion tendante à ce que l'Assemblée nationale reçoive@ au nom de la nation, l'abdication qu'a faite Louis XVI le 21 juin , et proteste de ne jamais le reconnaître pour roi, à moins que la majorité de la nation n'émette un voeu con-traire à celui de sa pétition elle avait arrêté de la faire passer aux quatre-vingt-trois départemens. Tous les députés à l'Assemblée nationale, à l'exception d'une douzaine qui étaient membres de la société des amis de la constitution , se retirent, font scission ouverte, et s'assemblent entre eux aux Feuillans. Le gros de la société reste, délibère, ordonne l'exécution de son arrêté. Dès le lendemain, une sollicitude patriotique appelle un grand concours de citoyens au Champ-de-Mars la société des amis de la constitution députe vers eux des commissaires , pour leur donner connaissance de la pétition c'était le samedi 16. Il est arrêté qu'on se rassemblera le dimanche au même lieu pour signer cet acte important. L'Assemblée nationale apprend ce rassemblement, et se fait scandaleusement entourer de canons et de baïonnettes. La séance du samedi matin se passe en discussions peu im-portantes l'Assemblée n'avait qu'un objet en vue, celui d'empêcher l'effet de cette pétition son unique soin fut d'appeler à la barre les corps administratifs, les accusateurs publics, pour leur enjoindre d'informer contre les séditieux qui voudraient empêcher l'effet des décrets. Le voeu public était que Louis XVI fût jugé la pétition tendait à son jugement elle était accueillie par vingt mille | 3g8 ÉCLAIRCISSE@MENS HISTORIQUES@@ ment qu'il y a lieu à accusation contre ceux qui ont favorisé l'évasion que la personne de Louis XVI restera en état d'inaction@, et ne décrète rien de positif sur son innocence et son inviolabilité. Cette mesure est interprétée de diverses manières ici, l'on croit que Louis XVI est innocent là@, on dit qu'il sera jugé ailleurs, on voit qu'aux termes du décret la question reste dans son entier. La société des amis de la constitution adopte ce dernier avis, et dresse en conséquence une péti-tion tendante à ce que l'Assemblée nationale reçoive, au nom de la nation, l'abdication qu'a faite Louis XVI le 21 juin@, et proteste de ne jamais le reconnaître pour roi, à moins que la majorité de la nation n'émette un voeu con-traire à celui de sa pétition elle avait arrêté de la faire passer aux quatre-vingt-trois départemens. Tous les députés à l'Assemblée nationale, à l'exception d'une douzaine qui étaient membres de la société des amis de la constitution@, se retirent, font scission ouverte, et s'assemblent entre eux aux Feuillans. Le gros de la société reste, délibère, ordonne l'exécution de son arrêté. Dès le lendemain, une sollicitude patriotique appelle un grand concours de citoyens au Champ-de-Mars la société des amis de la constitution députe vers eux des commissaires@, pour leur donner connaissance de la pétition c'était le samedi 16. Il est arrêté qu'on se rassemblera le dimanche au même lieu pour signer cet acte important. L'Assemblée nationale apprend ce rassemblement, et se fait scandaleusement entourer de canons et de baïonnettes. La séance du samedi matin se passe en discussions peu im-portantes l'Assemblée n'avait qu'un objet en vue, celui d'empêcher l'effet de cette pétition son unique soin fut d'appeler à la barre les corps administratifs, les accusateurs publics, pour leur enjoindre d'informer contre les séditieux qui voudraient empêcher l'effet des décrets. Le voeu public était que Louis XVI fût jugé la pétition tendait à son jugement elle était accueillie par vingt mille | Tous les députés à l'Assemblée nationale, à l'exception d'une douzaine qui étaient membres de la société des amis de la constitution , se retirent, font scission ouverte, et s'assemblent entre eux aux Feuillans. | Tous les députés à l'Assemblée nationale, à l'exception d'une douzaine qui étaient membres de la société des amis de la constitution, se retirent, font scission ouverte, et s'assemblent entre eux aux Feuillans. | 1 | 0.004762 | 0 |
328.txt | 1,820 | 3g8 ÉCLAIRCISSE MENS HISTORIQUES , ment qu'il y a lieu à accusation contre ceux qui ont favorisé l'évasion que la personne de Louis XVI restera en état d'inaction , et ne décrète rien de positif sur son innocence et son inviolabilité. Cette mesure est interprétée de diverses manières ici, l'on croit que Louis XVI est innocent là , on dit qu'il sera jugé ailleurs, on voit qu'aux termes du décret la question reste dans son entier. La société des amis de la constitution adopte ce dernier avis, et dresse en conséquence une péti-tion tendante à ce que l'Assemblée nationale reçoive au nom de la nation, l'abdication qu'a faite Louis XVI le 21 juin , et proteste de ne jamais le reconnaître pour roi, à moins que la majorité de la nation n'émette un voeu con-traire à celui de sa pétition elle avait arrêté de la faire passer aux quatre-vingt-trois départemens. Tous les députés à l'Assemblée nationale, à l'exception d'une douzaine qui étaient membres de la société des amis de la constitution , se retirent, font scission ouverte, et s'assemblent entre eux aux Feuillans. Le gros de la société reste, délibère, ordonne l'exécution de son arrêté. Dès le lendemain, une sollicitude patriotique appelle un grand concours de citoyens au Champ-de-Mars la société des amis de la constitution députe vers eux des commissaires , pour leur donner connaissance de la pétition c'était le samedi 16. Il est arrêté qu'on se rassemblera le dimanche au même lieu pour signer cet acte important. L'Assemblée nationale apprend ce rassemblement, et se fait scandaleusement entourer de canons et de baïonnettes. La séance du samedi matin se passe en discussions peu im-portantes l'Assemblée n'avait qu'un objet en vue, celui d'empêcher l'effet de cette pétition son unique soin fut d'appeler à la barre les corps administratifs, les accusateurs publics, pour leur enjoindre d'informer contre les séditieux qui voudraient empêcher l'effet des décrets. Le voeu public était que Louis XVI fût jugé la pétition tendait à son jugement elle était accueillie par vingt mille | 3g8 ÉCLAIRCISSE MENS HISTORIQUES , ment qu'il y a lieu à accusation contre ceux qui ont favorisé l'évasion que la personne de Louis XVI restera en état d'inaction , et ne décrète rien de positif sur son innocence et son inviolabilité. Cette mesure est interprétée de diverses manières ici, l'on croit que Louis XVI est innocent là , on dit qu'il sera jugé ailleurs, on voit qu'aux termes du décret la question reste dans son entier. La société des amis de la constitution adopte ce dernier avis, et dresse en conséquence une péti-tion tendante à ce que l'Assemblée nationale reçoive@ au nom de la nation, l'abdication qu'a faite Louis XVI le 21 juin , et proteste de ne jamais le reconnaître pour roi, à moins que la majorité de la nation n'émette un voeu con-traire à celui de sa pétition elle avait arrêté de la faire passer aux quatre-vingt-trois départemens. Tous les députés à l'Assemblée nationale, à l'exception d'une douzaine qui étaient membres de la société des amis de la constitution , se retirent, font scission ouverte, et s'assemblent entre eux aux Feuillans. Le gros de la société reste, délibère, ordonne l'exécution de son arrêté. Dès le lendemain, une sollicitude patriotique appelle un grand concours de citoyens au Champ-de-Mars la société des amis de la constitution députe vers eux des commissaires , pour leur donner connaissance de la pétition c'était le samedi 16. Il est arrêté qu'on se rassemblera le dimanche au même lieu pour signer cet acte important. L'Assemblée nationale apprend ce rassemblement, et se fait scandaleusement entourer de canons et de baïonnettes. La séance du samedi matin se passe en discussions peu im-portantes l'Assemblée n'avait qu'un objet en vue, celui d'empêcher l'effet de cette pétition son unique soin fut d'appeler à la barre les corps administratifs, les accusateurs publics, pour leur enjoindre d'informer contre les séditieux qui voudraient empêcher l'effet des décrets. Le voeu public était que Louis XVI fût jugé la pétition tendait à son jugement elle était accueillie par vingt mille | 3g8 ÉCLAIRCISSE@MENS HISTORIQUES@@ ment qu'il y a lieu à accusation contre ceux qui ont favorisé l'évasion que la personne de Louis XVI restera en état d'inaction@, et ne décrète rien de positif sur son innocence et son inviolabilité. Cette mesure est interprétée de diverses manières ici, l'on croit que Louis XVI est innocent là@, on dit qu'il sera jugé ailleurs, on voit qu'aux termes du décret la question reste dans son entier. La société des amis de la constitution adopte ce dernier avis, et dresse en conséquence une péti-tion tendante à ce que l'Assemblée nationale reçoive, au nom de la nation, l'abdication qu'a faite Louis XVI le 21 juin@, et proteste de ne jamais le reconnaître pour roi, à moins que la majorité de la nation n'émette un voeu con-traire à celui de sa pétition elle avait arrêté de la faire passer aux quatre-vingt-trois départemens. Tous les députés à l'Assemblée nationale, à l'exception d'une douzaine qui étaient membres de la société des amis de la constitution@, se retirent, font scission ouverte, et s'assemblent entre eux aux Feuillans. Le gros de la société reste, délibère, ordonne l'exécution de son arrêté. Dès le lendemain, une sollicitude patriotique appelle un grand concours de citoyens au Champ-de-Mars la société des amis de la constitution députe vers eux des commissaires@, pour leur donner connaissance de la pétition c'était le samedi 16. Il est arrêté qu'on se rassemblera le dimanche au même lieu pour signer cet acte important. L'Assemblée nationale apprend ce rassemblement, et se fait scandaleusement entourer de canons et de baïonnettes. La séance du samedi matin se passe en discussions peu im-portantes l'Assemblée n'avait qu'un objet en vue, celui d'empêcher l'effet de cette pétition son unique soin fut d'appeler à la barre les corps administratifs, les accusateurs publics, pour leur enjoindre d'informer contre les séditieux qui voudraient empêcher l'effet des décrets. Le voeu public était que Louis XVI fût jugé la pétition tendait à son jugement elle était accueillie par vingt mille | Le gros de la société reste, délibère, ordonne l'exécution de son arrêté. | Le gros de la société reste, délibère, ordonne l'exécution de son arrêté. | 0 | 0 | 0 |
328.txt | 1,820 | 3g8 ÉCLAIRCISSE MENS HISTORIQUES , ment qu'il y a lieu à accusation contre ceux qui ont favorisé l'évasion que la personne de Louis XVI restera en état d'inaction , et ne décrète rien de positif sur son innocence et son inviolabilité. Cette mesure est interprétée de diverses manières ici, l'on croit que Louis XVI est innocent là , on dit qu'il sera jugé ailleurs, on voit qu'aux termes du décret la question reste dans son entier. La société des amis de la constitution adopte ce dernier avis, et dresse en conséquence une péti-tion tendante à ce que l'Assemblée nationale reçoive au nom de la nation, l'abdication qu'a faite Louis XVI le 21 juin , et proteste de ne jamais le reconnaître pour roi, à moins que la majorité de la nation n'émette un voeu con-traire à celui de sa pétition elle avait arrêté de la faire passer aux quatre-vingt-trois départemens. Tous les députés à l'Assemblée nationale, à l'exception d'une douzaine qui étaient membres de la société des amis de la constitution , se retirent, font scission ouverte, et s'assemblent entre eux aux Feuillans. Le gros de la société reste, délibère, ordonne l'exécution de son arrêté. Dès le lendemain, une sollicitude patriotique appelle un grand concours de citoyens au Champ-de-Mars la société des amis de la constitution députe vers eux des commissaires , pour leur donner connaissance de la pétition c'était le samedi 16. Il est arrêté qu'on se rassemblera le dimanche au même lieu pour signer cet acte important. L'Assemblée nationale apprend ce rassemblement, et se fait scandaleusement entourer de canons et de baïonnettes. La séance du samedi matin se passe en discussions peu im-portantes l'Assemblée n'avait qu'un objet en vue, celui d'empêcher l'effet de cette pétition son unique soin fut d'appeler à la barre les corps administratifs, les accusateurs publics, pour leur enjoindre d'informer contre les séditieux qui voudraient empêcher l'effet des décrets. Le voeu public était que Louis XVI fût jugé la pétition tendait à son jugement elle était accueillie par vingt mille | 3g8 ÉCLAIRCISSE MENS HISTORIQUES , ment qu'il y a lieu à accusation contre ceux qui ont favorisé l'évasion que la personne de Louis XVI restera en état d'inaction , et ne décrète rien de positif sur son innocence et son inviolabilité. Cette mesure est interprétée de diverses manières ici, l'on croit que Louis XVI est innocent là , on dit qu'il sera jugé ailleurs, on voit qu'aux termes du décret la question reste dans son entier. La société des amis de la constitution adopte ce dernier avis, et dresse en conséquence une péti-tion tendante à ce que l'Assemblée nationale reçoive@ au nom de la nation, l'abdication qu'a faite Louis XVI le 21 juin , et proteste de ne jamais le reconnaître pour roi, à moins que la majorité de la nation n'émette un voeu con-traire à celui de sa pétition elle avait arrêté de la faire passer aux quatre-vingt-trois départemens. Tous les députés à l'Assemblée nationale, à l'exception d'une douzaine qui étaient membres de la société des amis de la constitution , se retirent, font scission ouverte, et s'assemblent entre eux aux Feuillans. Le gros de la société reste, délibère, ordonne l'exécution de son arrêté. Dès le lendemain, une sollicitude patriotique appelle un grand concours de citoyens au Champ-de-Mars la société des amis de la constitution députe vers eux des commissaires , pour leur donner connaissance de la pétition c'était le samedi 16. Il est arrêté qu'on se rassemblera le dimanche au même lieu pour signer cet acte important. L'Assemblée nationale apprend ce rassemblement, et se fait scandaleusement entourer de canons et de baïonnettes. La séance du samedi matin se passe en discussions peu im-portantes l'Assemblée n'avait qu'un objet en vue, celui d'empêcher l'effet de cette pétition son unique soin fut d'appeler à la barre les corps administratifs, les accusateurs publics, pour leur enjoindre d'informer contre les séditieux qui voudraient empêcher l'effet des décrets. Le voeu public était que Louis XVI fût jugé la pétition tendait à son jugement elle était accueillie par vingt mille | 3g8 ÉCLAIRCISSE@MENS HISTORIQUES@@ ment qu'il y a lieu à accusation contre ceux qui ont favorisé l'évasion que la personne de Louis XVI restera en état d'inaction@, et ne décrète rien de positif sur son innocence et son inviolabilité. Cette mesure est interprétée de diverses manières ici, l'on croit que Louis XVI est innocent là@, on dit qu'il sera jugé ailleurs, on voit qu'aux termes du décret la question reste dans son entier. La société des amis de la constitution adopte ce dernier avis, et dresse en conséquence une péti-tion tendante à ce que l'Assemblée nationale reçoive, au nom de la nation, l'abdication qu'a faite Louis XVI le 21 juin@, et proteste de ne jamais le reconnaître pour roi, à moins que la majorité de la nation n'émette un voeu con-traire à celui de sa pétition elle avait arrêté de la faire passer aux quatre-vingt-trois départemens. Tous les députés à l'Assemblée nationale, à l'exception d'une douzaine qui étaient membres de la société des amis de la constitution@, se retirent, font scission ouverte, et s'assemblent entre eux aux Feuillans. Le gros de la société reste, délibère, ordonne l'exécution de son arrêté. Dès le lendemain, une sollicitude patriotique appelle un grand concours de citoyens au Champ-de-Mars la société des amis de la constitution députe vers eux des commissaires@, pour leur donner connaissance de la pétition c'était le samedi 16. Il est arrêté qu'on se rassemblera le dimanche au même lieu pour signer cet acte important. L'Assemblée nationale apprend ce rassemblement, et se fait scandaleusement entourer de canons et de baïonnettes. La séance du samedi matin se passe en discussions peu im-portantes l'Assemblée n'avait qu'un objet en vue, celui d'empêcher l'effet de cette pétition son unique soin fut d'appeler à la barre les corps administratifs, les accusateurs publics, pour leur enjoindre d'informer contre les séditieux qui voudraient empêcher l'effet des décrets. Le voeu public était que Louis XVI fût jugé la pétition tendait à son jugement elle était accueillie par vingt mille | Dès le lendemain, une sollicitude patriotique appelle un grand concours de citoyens au Champ-de-Mars la société des amis de la constitution députe vers eux des commissaires , pour leur donner connaissance de la pétition c'était le samedi 16. | Dès le lendemain, une sollicitude patriotique appelle un grand concours de citoyens au Champ-de-Mars la société des amis de la constitution députe vers eux des commissaires, pour leur donner connaissance de la pétition c'était le samedi 16. | 1 | 0.004167 | 0 |
328.txt | 1,820 | 3g8 ÉCLAIRCISSE MENS HISTORIQUES , ment qu'il y a lieu à accusation contre ceux qui ont favorisé l'évasion que la personne de Louis XVI restera en état d'inaction , et ne décrète rien de positif sur son innocence et son inviolabilité. Cette mesure est interprétée de diverses manières ici, l'on croit que Louis XVI est innocent là , on dit qu'il sera jugé ailleurs, on voit qu'aux termes du décret la question reste dans son entier. La société des amis de la constitution adopte ce dernier avis, et dresse en conséquence une péti-tion tendante à ce que l'Assemblée nationale reçoive au nom de la nation, l'abdication qu'a faite Louis XVI le 21 juin , et proteste de ne jamais le reconnaître pour roi, à moins que la majorité de la nation n'émette un voeu con-traire à celui de sa pétition elle avait arrêté de la faire passer aux quatre-vingt-trois départemens. Tous les députés à l'Assemblée nationale, à l'exception d'une douzaine qui étaient membres de la société des amis de la constitution , se retirent, font scission ouverte, et s'assemblent entre eux aux Feuillans. Le gros de la société reste, délibère, ordonne l'exécution de son arrêté. Dès le lendemain, une sollicitude patriotique appelle un grand concours de citoyens au Champ-de-Mars la société des amis de la constitution députe vers eux des commissaires , pour leur donner connaissance de la pétition c'était le samedi 16. Il est arrêté qu'on se rassemblera le dimanche au même lieu pour signer cet acte important. L'Assemblée nationale apprend ce rassemblement, et se fait scandaleusement entourer de canons et de baïonnettes. La séance du samedi matin se passe en discussions peu im-portantes l'Assemblée n'avait qu'un objet en vue, celui d'empêcher l'effet de cette pétition son unique soin fut d'appeler à la barre les corps administratifs, les accusateurs publics, pour leur enjoindre d'informer contre les séditieux qui voudraient empêcher l'effet des décrets. Le voeu public était que Louis XVI fût jugé la pétition tendait à son jugement elle était accueillie par vingt mille | 3g8 ÉCLAIRCISSE MENS HISTORIQUES , ment qu'il y a lieu à accusation contre ceux qui ont favorisé l'évasion que la personne de Louis XVI restera en état d'inaction , et ne décrète rien de positif sur son innocence et son inviolabilité. Cette mesure est interprétée de diverses manières ici, l'on croit que Louis XVI est innocent là , on dit qu'il sera jugé ailleurs, on voit qu'aux termes du décret la question reste dans son entier. La société des amis de la constitution adopte ce dernier avis, et dresse en conséquence une péti-tion tendante à ce que l'Assemblée nationale reçoive@ au nom de la nation, l'abdication qu'a faite Louis XVI le 21 juin , et proteste de ne jamais le reconnaître pour roi, à moins que la majorité de la nation n'émette un voeu con-traire à celui de sa pétition elle avait arrêté de la faire passer aux quatre-vingt-trois départemens. Tous les députés à l'Assemblée nationale, à l'exception d'une douzaine qui étaient membres de la société des amis de la constitution , se retirent, font scission ouverte, et s'assemblent entre eux aux Feuillans. Le gros de la société reste, délibère, ordonne l'exécution de son arrêté. Dès le lendemain, une sollicitude patriotique appelle un grand concours de citoyens au Champ-de-Mars la société des amis de la constitution députe vers eux des commissaires , pour leur donner connaissance de la pétition c'était le samedi 16. Il est arrêté qu'on se rassemblera le dimanche au même lieu pour signer cet acte important. L'Assemblée nationale apprend ce rassemblement, et se fait scandaleusement entourer de canons et de baïonnettes. La séance du samedi matin se passe en discussions peu im-portantes l'Assemblée n'avait qu'un objet en vue, celui d'empêcher l'effet de cette pétition son unique soin fut d'appeler à la barre les corps administratifs, les accusateurs publics, pour leur enjoindre d'informer contre les séditieux qui voudraient empêcher l'effet des décrets. Le voeu public était que Louis XVI fût jugé la pétition tendait à son jugement elle était accueillie par vingt mille | 3g8 ÉCLAIRCISSE@MENS HISTORIQUES@@ ment qu'il y a lieu à accusation contre ceux qui ont favorisé l'évasion que la personne de Louis XVI restera en état d'inaction@, et ne décrète rien de positif sur son innocence et son inviolabilité. Cette mesure est interprétée de diverses manières ici, l'on croit que Louis XVI est innocent là@, on dit qu'il sera jugé ailleurs, on voit qu'aux termes du décret la question reste dans son entier. La société des amis de la constitution adopte ce dernier avis, et dresse en conséquence une péti-tion tendante à ce que l'Assemblée nationale reçoive, au nom de la nation, l'abdication qu'a faite Louis XVI le 21 juin@, et proteste de ne jamais le reconnaître pour roi, à moins que la majorité de la nation n'émette un voeu con-traire à celui de sa pétition elle avait arrêté de la faire passer aux quatre-vingt-trois départemens. Tous les députés à l'Assemblée nationale, à l'exception d'une douzaine qui étaient membres de la société des amis de la constitution@, se retirent, font scission ouverte, et s'assemblent entre eux aux Feuillans. Le gros de la société reste, délibère, ordonne l'exécution de son arrêté. Dès le lendemain, une sollicitude patriotique appelle un grand concours de citoyens au Champ-de-Mars la société des amis de la constitution députe vers eux des commissaires@, pour leur donner connaissance de la pétition c'était le samedi 16. Il est arrêté qu'on se rassemblera le dimanche au même lieu pour signer cet acte important. L'Assemblée nationale apprend ce rassemblement, et se fait scandaleusement entourer de canons et de baïonnettes. La séance du samedi matin se passe en discussions peu im-portantes l'Assemblée n'avait qu'un objet en vue, celui d'empêcher l'effet de cette pétition son unique soin fut d'appeler à la barre les corps administratifs, les accusateurs publics, pour leur enjoindre d'informer contre les séditieux qui voudraient empêcher l'effet des décrets. Le voeu public était que Louis XVI fût jugé la pétition tendait à son jugement elle était accueillie par vingt mille | Il est arrêté qu'on se rassemblera le dimanche au même lieu pour signer cet acte important. | Il est arrêté qu'on se rassemblera le dimanche au même lieu pour signer cet acte important. | 0 | 0 | 0 |
328.txt | 1,820 | 3g8 ÉCLAIRCISSE MENS HISTORIQUES , ment qu'il y a lieu à accusation contre ceux qui ont favorisé l'évasion que la personne de Louis XVI restera en état d'inaction , et ne décrète rien de positif sur son innocence et son inviolabilité. Cette mesure est interprétée de diverses manières ici, l'on croit que Louis XVI est innocent là , on dit qu'il sera jugé ailleurs, on voit qu'aux termes du décret la question reste dans son entier. La société des amis de la constitution adopte ce dernier avis, et dresse en conséquence une péti-tion tendante à ce que l'Assemblée nationale reçoive au nom de la nation, l'abdication qu'a faite Louis XVI le 21 juin , et proteste de ne jamais le reconnaître pour roi, à moins que la majorité de la nation n'émette un voeu con-traire à celui de sa pétition elle avait arrêté de la faire passer aux quatre-vingt-trois départemens. Tous les députés à l'Assemblée nationale, à l'exception d'une douzaine qui étaient membres de la société des amis de la constitution , se retirent, font scission ouverte, et s'assemblent entre eux aux Feuillans. Le gros de la société reste, délibère, ordonne l'exécution de son arrêté. Dès le lendemain, une sollicitude patriotique appelle un grand concours de citoyens au Champ-de-Mars la société des amis de la constitution députe vers eux des commissaires , pour leur donner connaissance de la pétition c'était le samedi 16. Il est arrêté qu'on se rassemblera le dimanche au même lieu pour signer cet acte important. L'Assemblée nationale apprend ce rassemblement, et se fait scandaleusement entourer de canons et de baïonnettes. La séance du samedi matin se passe en discussions peu im-portantes l'Assemblée n'avait qu'un objet en vue, celui d'empêcher l'effet de cette pétition son unique soin fut d'appeler à la barre les corps administratifs, les accusateurs publics, pour leur enjoindre d'informer contre les séditieux qui voudraient empêcher l'effet des décrets. Le voeu public était que Louis XVI fût jugé la pétition tendait à son jugement elle était accueillie par vingt mille | 3g8 ÉCLAIRCISSE MENS HISTORIQUES , ment qu'il y a lieu à accusation contre ceux qui ont favorisé l'évasion que la personne de Louis XVI restera en état d'inaction , et ne décrète rien de positif sur son innocence et son inviolabilité. Cette mesure est interprétée de diverses manières ici, l'on croit que Louis XVI est innocent là , on dit qu'il sera jugé ailleurs, on voit qu'aux termes du décret la question reste dans son entier. 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Il est arrêté qu'on se rassemblera le dimanche au même lieu pour signer cet acte important. L'Assemblée nationale apprend ce rassemblement, et se fait scandaleusement entourer de canons et de baïonnettes. La séance du samedi matin se passe en discussions peu im-portantes l'Assemblée n'avait qu'un objet en vue, celui d'empêcher l'effet de cette pétition son unique soin fut d'appeler à la barre les corps administratifs, les accusateurs publics, pour leur enjoindre d'informer contre les séditieux qui voudraient empêcher l'effet des décrets. Le voeu public était que Louis XVI fût jugé la pétition tendait à son jugement elle était accueillie par vingt mille | 3g8 ÉCLAIRCISSE@MENS HISTORIQUES@@ ment qu'il y a lieu à accusation contre ceux qui ont favorisé l'évasion que la personne de Louis XVI restera en état d'inaction@, et ne décrète rien de positif sur son innocence et son inviolabilité. Cette mesure est interprétée de diverses manières ici, l'on croit que Louis XVI est innocent là@, on dit qu'il sera jugé ailleurs, on voit qu'aux termes du décret la question reste dans son entier. La société des amis de la constitution adopte ce dernier avis, et dresse en conséquence une péti-tion tendante à ce que l'Assemblée nationale reçoive, au nom de la nation, l'abdication qu'a faite Louis XVI le 21 juin@, et proteste de ne jamais le reconnaître pour roi, à moins que la majorité de la nation n'émette un voeu con-traire à celui de sa pétition elle avait arrêté de la faire passer aux quatre-vingt-trois départemens. Tous les députés à l'Assemblée nationale, à l'exception d'une douzaine qui étaient membres de la société des amis de la constitution@, se retirent, font scission ouverte, et s'assemblent entre eux aux Feuillans. Le gros de la société reste, délibère, ordonne l'exécution de son arrêté. Dès le lendemain, une sollicitude patriotique appelle un grand concours de citoyens au Champ-de-Mars la société des amis de la constitution députe vers eux des commissaires@, pour leur donner connaissance de la pétition c'était le samedi 16. Il est arrêté qu'on se rassemblera le dimanche au même lieu pour signer cet acte important. L'Assemblée nationale apprend ce rassemblement, et se fait scandaleusement entourer de canons et de baïonnettes. La séance du samedi matin se passe en discussions peu im-portantes l'Assemblée n'avait qu'un objet en vue, celui d'empêcher l'effet de cette pétition son unique soin fut d'appeler à la barre les corps administratifs, les accusateurs publics, pour leur enjoindre d'informer contre les séditieux qui voudraient empêcher l'effet des décrets. Le voeu public était que Louis XVI fût jugé la pétition tendait à son jugement elle était accueillie par vingt mille | L'Assemblée nationale apprend ce rassemblement, et se fait scandaleusement entourer de canons et de baïonnettes. | L'Assemblée nationale apprend ce rassemblement, et se fait scandaleusement entourer de canons et de baïonnettes. | 0 | 0 | 0 |
328.txt | 1,820 | 3g8 ÉCLAIRCISSE MENS HISTORIQUES , ment qu'il y a lieu à accusation contre ceux qui ont favorisé l'évasion que la personne de Louis XVI restera en état d'inaction , et ne décrète rien de positif sur son innocence et son inviolabilité. Cette mesure est interprétée de diverses manières ici, l'on croit que Louis XVI est innocent là , on dit qu'il sera jugé ailleurs, on voit qu'aux termes du décret la question reste dans son entier. La société des amis de la constitution adopte ce dernier avis, et dresse en conséquence une péti-tion tendante à ce que l'Assemblée nationale reçoive au nom de la nation, l'abdication qu'a faite Louis XVI le 21 juin , et proteste de ne jamais le reconnaître pour roi, à moins que la majorité de la nation n'émette un voeu con-traire à celui de sa pétition elle avait arrêté de la faire passer aux quatre-vingt-trois départemens. Tous les députés à l'Assemblée nationale, à l'exception d'une douzaine qui étaient membres de la société des amis de la constitution , se retirent, font scission ouverte, et s'assemblent entre eux aux Feuillans. Le gros de la société reste, délibère, ordonne l'exécution de son arrêté. Dès le lendemain, une sollicitude patriotique appelle un grand concours de citoyens au Champ-de-Mars la société des amis de la constitution députe vers eux des commissaires , pour leur donner connaissance de la pétition c'était le samedi 16. Il est arrêté qu'on se rassemblera le dimanche au même lieu pour signer cet acte important. L'Assemblée nationale apprend ce rassemblement, et se fait scandaleusement entourer de canons et de baïonnettes. La séance du samedi matin se passe en discussions peu im-portantes l'Assemblée n'avait qu'un objet en vue, celui d'empêcher l'effet de cette pétition son unique soin fut d'appeler à la barre les corps administratifs, les accusateurs publics, pour leur enjoindre d'informer contre les séditieux qui voudraient empêcher l'effet des décrets. Le voeu public était que Louis XVI fût jugé la pétition tendait à son jugement elle était accueillie par vingt mille | 3g8 ÉCLAIRCISSE MENS HISTORIQUES , ment qu'il y a lieu à accusation contre ceux qui ont favorisé l'évasion que la personne de Louis XVI restera en état d'inaction , et ne décrète rien de positif sur son innocence et son inviolabilité. Cette mesure est interprétée de diverses manières ici, l'on croit que Louis XVI est innocent là , on dit qu'il sera jugé ailleurs, on voit qu'aux termes du décret la question reste dans son entier. La société des amis de la constitution adopte ce dernier avis, et dresse en conséquence une péti-tion tendante à ce que l'Assemblée nationale reçoive@ au nom de la nation, l'abdication qu'a faite Louis XVI le 21 juin , et proteste de ne jamais le reconnaître pour roi, à moins que la majorité de la nation n'émette un voeu con-traire à celui de sa pétition elle avait arrêté de la faire passer aux quatre-vingt-trois départemens. Tous les députés à l'Assemblée nationale, à l'exception d'une douzaine qui étaient membres de la société des amis de la constitution , se retirent, font scission ouverte, et s'assemblent entre eux aux Feuillans. Le gros de la société reste, délibère, ordonne l'exécution de son arrêté. Dès le lendemain, une sollicitude patriotique appelle un grand concours de citoyens au Champ-de-Mars la société des amis de la constitution députe vers eux des commissaires , pour leur donner connaissance de la pétition c'était le samedi 16. Il est arrêté qu'on se rassemblera le dimanche au même lieu pour signer cet acte important. L'Assemblée nationale apprend ce rassemblement, et se fait scandaleusement entourer de canons et de baïonnettes. La séance du samedi matin se passe en discussions peu im-portantes l'Assemblée n'avait qu'un objet en vue, celui d'empêcher l'effet de cette pétition son unique soin fut d'appeler à la barre les corps administratifs, les accusateurs publics, pour leur enjoindre d'informer contre les séditieux qui voudraient empêcher l'effet des décrets. Le voeu public était que Louis XVI fût jugé la pétition tendait à son jugement elle était accueillie par vingt mille | 3g8 ÉCLAIRCISSE@MENS HISTORIQUES@@ ment qu'il y a lieu à accusation contre ceux qui ont favorisé l'évasion que la personne de Louis XVI restera en état d'inaction@, et ne décrète rien de positif sur son innocence et son inviolabilité. Cette mesure est interprétée de diverses manières ici, l'on croit que Louis XVI est innocent là@, on dit qu'il sera jugé ailleurs, on voit qu'aux termes du décret la question reste dans son entier. La société des amis de la constitution adopte ce dernier avis, et dresse en conséquence une péti-tion tendante à ce que l'Assemblée nationale reçoive, au nom de la nation, l'abdication qu'a faite Louis XVI le 21 juin@, et proteste de ne jamais le reconnaître pour roi, à moins que la majorité de la nation n'émette un voeu con-traire à celui de sa pétition elle avait arrêté de la faire passer aux quatre-vingt-trois départemens. Tous les députés à l'Assemblée nationale, à l'exception d'une douzaine qui étaient membres de la société des amis de la constitution@, se retirent, font scission ouverte, et s'assemblent entre eux aux Feuillans. Le gros de la société reste, délibère, ordonne l'exécution de son arrêté. Dès le lendemain, une sollicitude patriotique appelle un grand concours de citoyens au Champ-de-Mars la société des amis de la constitution députe vers eux des commissaires@, pour leur donner connaissance de la pétition c'était le samedi 16. Il est arrêté qu'on se rassemblera le dimanche au même lieu pour signer cet acte important. L'Assemblée nationale apprend ce rassemblement, et se fait scandaleusement entourer de canons et de baïonnettes. La séance du samedi matin se passe en discussions peu im-portantes l'Assemblée n'avait qu'un objet en vue, celui d'empêcher l'effet de cette pétition son unique soin fut d'appeler à la barre les corps administratifs, les accusateurs publics, pour leur enjoindre d'informer contre les séditieux qui voudraient empêcher l'effet des décrets. Le voeu public était que Louis XVI fût jugé la pétition tendait à son jugement elle était accueillie par vingt mille | La séance du samedi matin se passe en discussions peu im-portantes l'Assemblée n'avait qu'un objet en vue, celui d'empêcher l'effet de cette pétition son unique soin fut d'appeler à la barre les corps administratifs, les accusateurs publics, pour leur enjoindre d'informer contre les séditieux qui voudraient empêcher l'effet des décrets. | La séance du samedi matin se passe en discussions peu im-portantes l'Assemblée n'avait qu'un objet en vue, celui d'empêcher l'effet de cette pétition son unique soin fut d'appeler à la barre les corps administratifs, les accusateurs publics, pour leur enjoindre d'informer contre les séditieux qui voudraient empêcher l'effet des décrets. | 0 | 0 | 0 |
328.txt | 1,820 | 3g8 ÉCLAIRCISSE MENS HISTORIQUES , ment qu'il y a lieu à accusation contre ceux qui ont favorisé l'évasion que la personne de Louis XVI restera en état d'inaction , et ne décrète rien de positif sur son innocence et son inviolabilité. Cette mesure est interprétée de diverses manières ici, l'on croit que Louis XVI est innocent là , on dit qu'il sera jugé ailleurs, on voit qu'aux termes du décret la question reste dans son entier. La société des amis de la constitution adopte ce dernier avis, et dresse en conséquence une péti-tion tendante à ce que l'Assemblée nationale reçoive au nom de la nation, l'abdication qu'a faite Louis XVI le 21 juin , et proteste de ne jamais le reconnaître pour roi, à moins que la majorité de la nation n'émette un voeu con-traire à celui de sa pétition elle avait arrêté de la faire passer aux quatre-vingt-trois départemens. Tous les députés à l'Assemblée nationale, à l'exception d'une douzaine qui étaient membres de la société des amis de la constitution , se retirent, font scission ouverte, et s'assemblent entre eux aux Feuillans. Le gros de la société reste, délibère, ordonne l'exécution de son arrêté. Dès le lendemain, une sollicitude patriotique appelle un grand concours de citoyens au Champ-de-Mars la société des amis de la constitution députe vers eux des commissaires , pour leur donner connaissance de la pétition c'était le samedi 16. Il est arrêté qu'on se rassemblera le dimanche au même lieu pour signer cet acte important. L'Assemblée nationale apprend ce rassemblement, et se fait scandaleusement entourer de canons et de baïonnettes. La séance du samedi matin se passe en discussions peu im-portantes l'Assemblée n'avait qu'un objet en vue, celui d'empêcher l'effet de cette pétition son unique soin fut d'appeler à la barre les corps administratifs, les accusateurs publics, pour leur enjoindre d'informer contre les séditieux qui voudraient empêcher l'effet des décrets. Le voeu public était que Louis XVI fût jugé la pétition tendait à son jugement elle était accueillie par vingt mille | 3g8 ÉCLAIRCISSE MENS HISTORIQUES , ment qu'il y a lieu à accusation contre ceux qui ont favorisé l'évasion que la personne de Louis XVI restera en état d'inaction , et ne décrète rien de positif sur son innocence et son inviolabilité. Cette mesure est interprétée de diverses manières ici, l'on croit que Louis XVI est innocent là , on dit qu'il sera jugé ailleurs, on voit qu'aux termes du décret la question reste dans son entier. La société des amis de la constitution adopte ce dernier avis, et dresse en conséquence une péti-tion tendante à ce que l'Assemblée nationale reçoive@ au nom de la nation, l'abdication qu'a faite Louis XVI le 21 juin , et proteste de ne jamais le reconnaître pour roi, à moins que la majorité de la nation n'émette un voeu con-traire à celui de sa pétition elle avait arrêté de la faire passer aux quatre-vingt-trois départemens. Tous les députés à l'Assemblée nationale, à l'exception d'une douzaine qui étaient membres de la société des amis de la constitution , se retirent, font scission ouverte, et s'assemblent entre eux aux Feuillans. Le gros de la société reste, délibère, ordonne l'exécution de son arrêté. Dès le lendemain, une sollicitude patriotique appelle un grand concours de citoyens au Champ-de-Mars la société des amis de la constitution députe vers eux des commissaires , pour leur donner connaissance de la pétition c'était le samedi 16. Il est arrêté qu'on se rassemblera le dimanche au même lieu pour signer cet acte important. L'Assemblée nationale apprend ce rassemblement, et se fait scandaleusement entourer de canons et de baïonnettes. La séance du samedi matin se passe en discussions peu im-portantes l'Assemblée n'avait qu'un objet en vue, celui d'empêcher l'effet de cette pétition son unique soin fut d'appeler à la barre les corps administratifs, les accusateurs publics, pour leur enjoindre d'informer contre les séditieux qui voudraient empêcher l'effet des décrets. Le voeu public était que Louis XVI fût jugé la pétition tendait à son jugement elle était accueillie par vingt mille | 3g8 ÉCLAIRCISSE@MENS HISTORIQUES@@ ment qu'il y a lieu à accusation contre ceux qui ont favorisé l'évasion que la personne de Louis XVI restera en état d'inaction@, et ne décrète rien de positif sur son innocence et son inviolabilité. Cette mesure est interprétée de diverses manières ici, l'on croit que Louis XVI est innocent là@, on dit qu'il sera jugé ailleurs, on voit qu'aux termes du décret la question reste dans son entier. La société des amis de la constitution adopte ce dernier avis, et dresse en conséquence une péti-tion tendante à ce que l'Assemblée nationale reçoive, au nom de la nation, l'abdication qu'a faite Louis XVI le 21 juin@, et proteste de ne jamais le reconnaître pour roi, à moins que la majorité de la nation n'émette un voeu con-traire à celui de sa pétition elle avait arrêté de la faire passer aux quatre-vingt-trois départemens. Tous les députés à l'Assemblée nationale, à l'exception d'une douzaine qui étaient membres de la société des amis de la constitution@, se retirent, font scission ouverte, et s'assemblent entre eux aux Feuillans. Le gros de la société reste, délibère, ordonne l'exécution de son arrêté. Dès le lendemain, une sollicitude patriotique appelle un grand concours de citoyens au Champ-de-Mars la société des amis de la constitution députe vers eux des commissaires@, pour leur donner connaissance de la pétition c'était le samedi 16. Il est arrêté qu'on se rassemblera le dimanche au même lieu pour signer cet acte important. L'Assemblée nationale apprend ce rassemblement, et se fait scandaleusement entourer de canons et de baïonnettes. La séance du samedi matin se passe en discussions peu im-portantes l'Assemblée n'avait qu'un objet en vue, celui d'empêcher l'effet de cette pétition son unique soin fut d'appeler à la barre les corps administratifs, les accusateurs publics, pour leur enjoindre d'informer contre les séditieux qui voudraient empêcher l'effet des décrets. Le voeu public était que Louis XVI fût jugé la pétition tendait à son jugement elle était accueillie par vingt mille | Le voeu public était que Louis XVI fût jugé la pétition tendait à son jugement elle était accueillie par vingt mille | Le voeu public était que Louis XVI fût jugé la pétition tendait à son jugement elle était accueillie par vingt mille | 0 | 0 | 0 |
314.txt | 1,820 | -XX NOTICE triche, vaincu l'Espagne, et rendu le nom français res-pectable à l'Europe entière des institutions qui lui avaient permis d'appeler, autour du trône , le mérite, les talens, les vertus , pour en devenir la force, l'hon-neur ou l'ornement des institutions qui avaient donné Turemie à la guerre, Colbert à l'administration , d'A-guesseau à la magistrature , Le Sueur aux beaux-arts , Racine au théâtre, et Bossuet à l'éloquence, ne manquaient assurément ni de prévoyance , ni d'éclat, ni de gran-deur. Mais ceux qu'a surpris la chute de la monarchie fondée par Louis XIV, n'avaient pas réfléchi sur les con-ditions de son existence un système de gouvernement qui avait pour barrière et pour appui les moeurs et les croyances, pouvait-il subsister long-temps quand les croyances étaient affaiblies , et que les moeurs étaient corrompues ? Parce qu'un pareil système existait depuis près d'un siècle, ses partisans s'étonnaient que sa durée ne fût point éternelle cette singulière façon de raisonner rappelle une anecdote des Mémoires de madame Roland. C'était dans une de ces parties de campagne qu'elle faisait avec tant de plaisir , et qu'elle raconte avec tant de charme elle se trouvait à Meudon , dans une auberge avec sa famille. Mon père venait de se coucher, dit-elle, lorsque l'envie d'avoir ses rideaux très-exacte-ment fermés , les lui fit tirer si ferme, que le ciel da lit tomba et lui fit une couverture complète après un petit moment de frayeur, nous nous prîmes tous à rire de Yaventure, tant le ciel avait tombé juste pour envelopper mon père sans le blesser. Nous appelons de l'aide pour le débarrasser la maîtresse du logis ar-rive étonnée à la vue de son lit décoiffé, elle s'écrie avec l'air de la plus grande ingénuité Ah ! mon dieu! | -XX NOTICE triche, vaincu l'Espagne, et rendu le nom français res-pectable à l'Europe entière des institutions qui lui avaient permis d'appeler, autour du trône , le mérite, les talens, les vertus , pour en devenir la force, l'hon-neur ou l'ornement des institutions qui avaient donné Turemie à la guerre, Colbert à l'administration , d'A-guesseau à la magistrature , Le Sueur aux beaux-arts , Racine au théâtre, et Bossuet à l'éloquence, ne manquaient assurément ni de prévoyance , ni d'éclat, ni de gran-deur. Mais ceux qu'a surpris la chute de la monarchie fondée par Louis XIV, n'avaient pas réfléchi sur les con-ditions de son existence un système de gouvernement qui avait pour barrière et pour appui les moeurs et les croyances, pouvait-il subsister long-temps quand les croyances étaient affaiblies , et que les moeurs étaient corrompues ? Parce qu'un pareil système existait depuis près d'un siècle, ses partisans s'étonnaient que sa durée ne fût point éternelle cette singulière façon de raisonner rappelle une anecdote des Mémoires de madame Roland. C'était dans une de ces parties de campagne qu'elle faisait avec tant de plaisir , et qu'elle raconte avec tant de charme elle se trouvait à Meudon , dans une auberge avec sa famille. Mon père venait de se coucher, dit-@elle, lorsque l'envie d'avoir ses rideaux très-exacte-ment fermés , les lui fit tirer si ferme, que le ciel da lit tomba et lui fit une couverture complète après un petit moment de frayeur, nous nous prîmes tous à rire de @Yaventure, tant le ciel avait tombé juste pour envelopper mon père sans le blesser. Nous appelons de l'aide pour le débarrasser la maîtresse du logis ar-@rive étonnée à la vue de son lit décoiffé, elle s'écrie avec l'air de la plus grande ingénuité Ah ! mon dieu! | -XX NOTICE triche, vaincu l'Espagne, et rendu le nom français res-pectable à l'Europe entière des institutions qui lui avaient permis d'appeler, autour du trône@, le mérite, les talens, les vertus@, pour en devenir la force, l'hon-neur ou l'ornement des institutions qui avaient donné Turenne à la guerre, Colbert à l'administration@, d'A-guesseau à la magistrature@, Le Sueur aux beaux-arts@, Racine au théâtre, et Bossuet à l'éloquence, ne manquaient assurément ni de prévoyance@, ni d'éclat, ni de gran-deur. Mais ceux qu'a surpris la chute de la monarchie fondée par Louis XIV, n'avaient pas réfléchi sur les con-ditions de son existence un système de gouvernement qui avait pour barrière et pour appui les moeurs et les croyances, pouvait-il subsister long-temps quand les croyances étaient affaiblies@, et que les moeurs étaient corrompues@? Parce qu'un pareil système existait depuis près d'un siècle, ses partisans s'étonnaient que sa durée ne fût point éternelle cette singulière façon de raisonner rappelle une anecdote des Mémoires de madame Roland. C'était dans une de ces parties de campagne qu'elle faisait avec tant de plaisir@, et qu'elle raconte avec tant de charme elle se trouvait à Meudon@, dans une auberge avec sa famille. Mon père venait de se coucher, dit- elle, lorsque l'envie d'avoir ses rideaux très-exacte-ment fermés@, les lui fit tirer si ferme, que le ciel du lit tomba et lui fit une couverture complète après un petit moment de frayeur, nous nous prîmes tous à rire de l'aventure, tant le ciel avait tombé juste pour envelopper mon père sans le blesser. Nous appelons de l'aide pour le débarrasser la maîtresse du logis ar- rive étonnée à la vue de son lit décoiffé, elle s'écrie avec l'air de la plus grande ingénuité Ah ! mon dieu! | -XX NOTICE triche, vaincu l'Espagne, et rendu le nom français res-pectable à l'Europe entière des institutions qui lui avaient permis d'appeler, autour du trône , le mérite, les talens, les vertus , pour en devenir la force, l'hon-neur ou l'ornement des institutions qui avaient donné Turemie à la guerre, Colbert à l'administration , d'A-guesseau à la magistrature , Le Sueur aux beaux-arts , Racine au théâtre, et Bossuet à l'éloquence, ne manquaient assurément ni de prévoyance , ni d'éclat, ni de gran-deur. | -XX NOTICE triche, vaincu l'Espagne, et rendu le nom français res-pectable à l'Europe entière des institutions qui lui avaient permis d'appeler, autour du trône, le mérite, les talens, les vertus, pour en devenir la force, l'hon-neur ou l'ornement des institutions qui avaient donné Turenne à la guerre, Colbert à l'administration, d'A-guesseau à la magistrature, Le Sueur aux beaux-arts, Racine au théâtre, et Bossuet à l'éloquence, ne manquaient assurément ni de prévoyance, ni d'éclat, ni de gran-deur. | 8 | 0.015842 | 0.021053 |
314.txt | 1,820 | -XX NOTICE triche, vaincu l'Espagne, et rendu le nom français res-pectable à l'Europe entière des institutions qui lui avaient permis d'appeler, autour du trône , le mérite, les talens, les vertus , pour en devenir la force, l'hon-neur ou l'ornement des institutions qui avaient donné Turemie à la guerre, Colbert à l'administration , d'A-guesseau à la magistrature , Le Sueur aux beaux-arts , Racine au théâtre, et Bossuet à l'éloquence, ne manquaient assurément ni de prévoyance , ni d'éclat, ni de gran-deur. Mais ceux qu'a surpris la chute de la monarchie fondée par Louis XIV, n'avaient pas réfléchi sur les con-ditions de son existence un système de gouvernement qui avait pour barrière et pour appui les moeurs et les croyances, pouvait-il subsister long-temps quand les croyances étaient affaiblies , et que les moeurs étaient corrompues ? Parce qu'un pareil système existait depuis près d'un siècle, ses partisans s'étonnaient que sa durée ne fût point éternelle cette singulière façon de raisonner rappelle une anecdote des Mémoires de madame Roland. C'était dans une de ces parties de campagne qu'elle faisait avec tant de plaisir , et qu'elle raconte avec tant de charme elle se trouvait à Meudon , dans une auberge avec sa famille. Mon père venait de se coucher, dit-elle, lorsque l'envie d'avoir ses rideaux très-exacte-ment fermés , les lui fit tirer si ferme, que le ciel da lit tomba et lui fit une couverture complète après un petit moment de frayeur, nous nous prîmes tous à rire de Yaventure, tant le ciel avait tombé juste pour envelopper mon père sans le blesser. Nous appelons de l'aide pour le débarrasser la maîtresse du logis ar-rive étonnée à la vue de son lit décoiffé, elle s'écrie avec l'air de la plus grande ingénuité Ah ! mon dieu! | -XX NOTICE triche, vaincu l'Espagne, et rendu le nom français res-pectable à l'Europe entière des institutions qui lui avaient permis d'appeler, autour du trône , le mérite, les talens, les vertus , pour en devenir la force, l'hon-neur ou l'ornement des institutions qui avaient donné Turemie à la guerre, Colbert à l'administration , d'A-guesseau à la magistrature , Le Sueur aux beaux-arts , Racine au théâtre, et Bossuet à l'éloquence, ne manquaient assurément ni de prévoyance , ni d'éclat, ni de gran-deur. Mais ceux qu'a surpris la chute de la monarchie fondée par Louis XIV, n'avaient pas réfléchi sur les con-ditions de son existence un système de gouvernement qui avait pour barrière et pour appui les moeurs et les croyances, pouvait-il subsister long-temps quand les croyances étaient affaiblies , et que les moeurs étaient corrompues ? Parce qu'un pareil système existait depuis près d'un siècle, ses partisans s'étonnaient que sa durée ne fût point éternelle cette singulière façon de raisonner rappelle une anecdote des Mémoires de madame Roland. C'était dans une de ces parties de campagne qu'elle faisait avec tant de plaisir , et qu'elle raconte avec tant de charme elle se trouvait à Meudon , dans une auberge avec sa famille. Mon père venait de se coucher, dit-@elle, lorsque l'envie d'avoir ses rideaux très-exacte-ment fermés , les lui fit tirer si ferme, que le ciel da lit tomba et lui fit une couverture complète après un petit moment de frayeur, nous nous prîmes tous à rire de @Yaventure, tant le ciel avait tombé juste pour envelopper mon père sans le blesser. Nous appelons de l'aide pour le débarrasser la maîtresse du logis ar-@rive étonnée à la vue de son lit décoiffé, elle s'écrie avec l'air de la plus grande ingénuité Ah ! mon dieu! | -XX NOTICE triche, vaincu l'Espagne, et rendu le nom français res-pectable à l'Europe entière des institutions qui lui avaient permis d'appeler, autour du trône@, le mérite, les talens, les vertus@, pour en devenir la force, l'hon-neur ou l'ornement des institutions qui avaient donné Turenne à la guerre, Colbert à l'administration@, d'A-guesseau à la magistrature@, Le Sueur aux beaux-arts@, Racine au théâtre, et Bossuet à l'éloquence, ne manquaient assurément ni de prévoyance@, ni d'éclat, ni de gran-deur. Mais ceux qu'a surpris la chute de la monarchie fondée par Louis XIV, n'avaient pas réfléchi sur les con-ditions de son existence un système de gouvernement qui avait pour barrière et pour appui les moeurs et les croyances, pouvait-il subsister long-temps quand les croyances étaient affaiblies@, et que les moeurs étaient corrompues@? Parce qu'un pareil système existait depuis près d'un siècle, ses partisans s'étonnaient que sa durée ne fût point éternelle cette singulière façon de raisonner rappelle une anecdote des Mémoires de madame Roland. C'était dans une de ces parties de campagne qu'elle faisait avec tant de plaisir@, et qu'elle raconte avec tant de charme elle se trouvait à Meudon@, dans une auberge avec sa famille. Mon père venait de se coucher, dit- elle, lorsque l'envie d'avoir ses rideaux très-exacte-ment fermés@, les lui fit tirer si ferme, que le ciel du lit tomba et lui fit une couverture complète après un petit moment de frayeur, nous nous prîmes tous à rire de l'aventure, tant le ciel avait tombé juste pour envelopper mon père sans le blesser. Nous appelons de l'aide pour le débarrasser la maîtresse du logis ar- rive étonnée à la vue de son lit décoiffé, elle s'écrie avec l'air de la plus grande ingénuité Ah ! mon dieu! | Mais ceux qu'a surpris la chute de la monarchie fondée par Louis XIV, n'avaient pas réfléchi sur les con-ditions de son existence un système de gouvernement qui avait pour barrière et pour appui les moeurs et les croyances, pouvait-il subsister long-temps quand les croyances étaient affaiblies , et que les moeurs étaient corrompues ? | Mais ceux qu'a surpris la chute de la monarchie fondée par Louis XIV, n'avaient pas réfléchi sur les con-ditions de son existence un système de gouvernement qui avait pour barrière et pour appui les moeurs et les croyances, pouvait-il subsister long-temps quand les croyances étaient affaiblies, et que les moeurs étaient corrompues? | 2 | 0.006006 | 0 |
314.txt | 1,820 | -XX NOTICE triche, vaincu l'Espagne, et rendu le nom français res-pectable à l'Europe entière des institutions qui lui avaient permis d'appeler, autour du trône , le mérite, les talens, les vertus , pour en devenir la force, l'hon-neur ou l'ornement des institutions qui avaient donné Turemie à la guerre, Colbert à l'administration , d'A-guesseau à la magistrature , Le Sueur aux beaux-arts , Racine au théâtre, et Bossuet à l'éloquence, ne manquaient assurément ni de prévoyance , ni d'éclat, ni de gran-deur. Mais ceux qu'a surpris la chute de la monarchie fondée par Louis XIV, n'avaient pas réfléchi sur les con-ditions de son existence un système de gouvernement qui avait pour barrière et pour appui les moeurs et les croyances, pouvait-il subsister long-temps quand les croyances étaient affaiblies , et que les moeurs étaient corrompues ? Parce qu'un pareil système existait depuis près d'un siècle, ses partisans s'étonnaient que sa durée ne fût point éternelle cette singulière façon de raisonner rappelle une anecdote des Mémoires de madame Roland. C'était dans une de ces parties de campagne qu'elle faisait avec tant de plaisir , et qu'elle raconte avec tant de charme elle se trouvait à Meudon , dans une auberge avec sa famille. Mon père venait de se coucher, dit-elle, lorsque l'envie d'avoir ses rideaux très-exacte-ment fermés , les lui fit tirer si ferme, que le ciel da lit tomba et lui fit une couverture complète après un petit moment de frayeur, nous nous prîmes tous à rire de Yaventure, tant le ciel avait tombé juste pour envelopper mon père sans le blesser. Nous appelons de l'aide pour le débarrasser la maîtresse du logis ar-rive étonnée à la vue de son lit décoiffé, elle s'écrie avec l'air de la plus grande ingénuité Ah ! mon dieu! | -XX NOTICE triche, vaincu l'Espagne, et rendu le nom français res-pectable à l'Europe entière des institutions qui lui avaient permis d'appeler, autour du trône , le mérite, les talens, les vertus , pour en devenir la force, l'hon-neur ou l'ornement des institutions qui avaient donné Turemie à la guerre, Colbert à l'administration , d'A-guesseau à la magistrature , Le Sueur aux beaux-arts , Racine au théâtre, et Bossuet à l'éloquence, ne manquaient assurément ni de prévoyance , ni d'éclat, ni de gran-deur. Mais ceux qu'a surpris la chute de la monarchie fondée par Louis XIV, n'avaient pas réfléchi sur les con-ditions de son existence un système de gouvernement qui avait pour barrière et pour appui les moeurs et les croyances, pouvait-il subsister long-temps quand les croyances étaient affaiblies , et que les moeurs étaient corrompues ? Parce qu'un pareil système existait depuis près d'un siècle, ses partisans s'étonnaient que sa durée ne fût point éternelle cette singulière façon de raisonner rappelle une anecdote des Mémoires de madame Roland. C'était dans une de ces parties de campagne qu'elle faisait avec tant de plaisir , et qu'elle raconte avec tant de charme elle se trouvait à Meudon , dans une auberge avec sa famille. Mon père venait de se coucher, dit-@elle, lorsque l'envie d'avoir ses rideaux très-exacte-ment fermés , les lui fit tirer si ferme, que le ciel da lit tomba et lui fit une couverture complète après un petit moment de frayeur, nous nous prîmes tous à rire de @Yaventure, tant le ciel avait tombé juste pour envelopper mon père sans le blesser. Nous appelons de l'aide pour le débarrasser la maîtresse du logis ar-@rive étonnée à la vue de son lit décoiffé, elle s'écrie avec l'air de la plus grande ingénuité Ah ! mon dieu! | -XX NOTICE triche, vaincu l'Espagne, et rendu le nom français res-pectable à l'Europe entière des institutions qui lui avaient permis d'appeler, autour du trône@, le mérite, les talens, les vertus@, pour en devenir la force, l'hon-neur ou l'ornement des institutions qui avaient donné Turenne à la guerre, Colbert à l'administration@, d'A-guesseau à la magistrature@, Le Sueur aux beaux-arts@, Racine au théâtre, et Bossuet à l'éloquence, ne manquaient assurément ni de prévoyance@, ni d'éclat, ni de gran-deur. Mais ceux qu'a surpris la chute de la monarchie fondée par Louis XIV, n'avaient pas réfléchi sur les con-ditions de son existence un système de gouvernement qui avait pour barrière et pour appui les moeurs et les croyances, pouvait-il subsister long-temps quand les croyances étaient affaiblies@, et que les moeurs étaient corrompues@? Parce qu'un pareil système existait depuis près d'un siècle, ses partisans s'étonnaient que sa durée ne fût point éternelle cette singulière façon de raisonner rappelle une anecdote des Mémoires de madame Roland. C'était dans une de ces parties de campagne qu'elle faisait avec tant de plaisir@, et qu'elle raconte avec tant de charme elle se trouvait à Meudon@, dans une auberge avec sa famille. Mon père venait de se coucher, dit- elle, lorsque l'envie d'avoir ses rideaux très-exacte-ment fermés@, les lui fit tirer si ferme, que le ciel du lit tomba et lui fit une couverture complète après un petit moment de frayeur, nous nous prîmes tous à rire de l'aventure, tant le ciel avait tombé juste pour envelopper mon père sans le blesser. Nous appelons de l'aide pour le débarrasser la maîtresse du logis ar- rive étonnée à la vue de son lit décoiffé, elle s'écrie avec l'air de la plus grande ingénuité Ah ! mon dieu! | Parce qu'un pareil système existait depuis près d'un siècle, ses partisans s'étonnaient que sa durée ne fût point éternelle cette singulière façon de raisonner rappelle une anecdote des Mémoires de madame Roland. | Parce qu'un pareil système existait depuis près d'un siècle, ses partisans s'étonnaient que sa durée ne fût point éternelle cette singulière façon de raisonner rappelle une anecdote des Mémoires de madame Roland. | 0 | 0 | 0 |
314.txt | 1,820 | -XX NOTICE triche, vaincu l'Espagne, et rendu le nom français res-pectable à l'Europe entière des institutions qui lui avaient permis d'appeler, autour du trône , le mérite, les talens, les vertus , pour en devenir la force, l'hon-neur ou l'ornement des institutions qui avaient donné Turemie à la guerre, Colbert à l'administration , d'A-guesseau à la magistrature , Le Sueur aux beaux-arts , Racine au théâtre, et Bossuet à l'éloquence, ne manquaient assurément ni de prévoyance , ni d'éclat, ni de gran-deur. Mais ceux qu'a surpris la chute de la monarchie fondée par Louis XIV, n'avaient pas réfléchi sur les con-ditions de son existence un système de gouvernement qui avait pour barrière et pour appui les moeurs et les croyances, pouvait-il subsister long-temps quand les croyances étaient affaiblies , et que les moeurs étaient corrompues ? Parce qu'un pareil système existait depuis près d'un siècle, ses partisans s'étonnaient que sa durée ne fût point éternelle cette singulière façon de raisonner rappelle une anecdote des Mémoires de madame Roland. C'était dans une de ces parties de campagne qu'elle faisait avec tant de plaisir , et qu'elle raconte avec tant de charme elle se trouvait à Meudon , dans une auberge avec sa famille. Mon père venait de se coucher, dit-elle, lorsque l'envie d'avoir ses rideaux très-exacte-ment fermés , les lui fit tirer si ferme, que le ciel da lit tomba et lui fit une couverture complète après un petit moment de frayeur, nous nous prîmes tous à rire de Yaventure, tant le ciel avait tombé juste pour envelopper mon père sans le blesser. Nous appelons de l'aide pour le débarrasser la maîtresse du logis ar-rive étonnée à la vue de son lit décoiffé, elle s'écrie avec l'air de la plus grande ingénuité Ah ! mon dieu! | -XX NOTICE triche, vaincu l'Espagne, et rendu le nom français res-pectable à l'Europe entière des institutions qui lui avaient permis d'appeler, autour du trône , le mérite, les talens, les vertus , pour en devenir la force, l'hon-neur ou l'ornement des institutions qui avaient donné Turemie à la guerre, Colbert à l'administration , d'A-guesseau à la magistrature , Le Sueur aux beaux-arts , Racine au théâtre, et Bossuet à l'éloquence, ne manquaient assurément ni de prévoyance , ni d'éclat, ni de gran-deur. Mais ceux qu'a surpris la chute de la monarchie fondée par Louis XIV, n'avaient pas réfléchi sur les con-ditions de son existence un système de gouvernement qui avait pour barrière et pour appui les moeurs et les croyances, pouvait-il subsister long-temps quand les croyances étaient affaiblies , et que les moeurs étaient corrompues ? Parce qu'un pareil système existait depuis près d'un siècle, ses partisans s'étonnaient que sa durée ne fût point éternelle cette singulière façon de raisonner rappelle une anecdote des Mémoires de madame Roland. C'était dans une de ces parties de campagne qu'elle faisait avec tant de plaisir , et qu'elle raconte avec tant de charme elle se trouvait à Meudon , dans une auberge avec sa famille. Mon père venait de se coucher, dit-@elle, lorsque l'envie d'avoir ses rideaux très-exacte-ment fermés , les lui fit tirer si ferme, que le ciel da lit tomba et lui fit une couverture complète après un petit moment de frayeur, nous nous prîmes tous à rire de @Yaventure, tant le ciel avait tombé juste pour envelopper mon père sans le blesser. Nous appelons de l'aide pour le débarrasser la maîtresse du logis ar-@rive étonnée à la vue de son lit décoiffé, elle s'écrie avec l'air de la plus grande ingénuité Ah ! mon dieu! | -XX NOTICE triche, vaincu l'Espagne, et rendu le nom français res-pectable à l'Europe entière des institutions qui lui avaient permis d'appeler, autour du trône@, le mérite, les talens, les vertus@, pour en devenir la force, l'hon-neur ou l'ornement des institutions qui avaient donné Turenne à la guerre, Colbert à l'administration@, d'A-guesseau à la magistrature@, Le Sueur aux beaux-arts@, Racine au théâtre, et Bossuet à l'éloquence, ne manquaient assurément ni de prévoyance@, ni d'éclat, ni de gran-deur. Mais ceux qu'a surpris la chute de la monarchie fondée par Louis XIV, n'avaient pas réfléchi sur les con-ditions de son existence un système de gouvernement qui avait pour barrière et pour appui les moeurs et les croyances, pouvait-il subsister long-temps quand les croyances étaient affaiblies@, et que les moeurs étaient corrompues@? Parce qu'un pareil système existait depuis près d'un siècle, ses partisans s'étonnaient que sa durée ne fût point éternelle cette singulière façon de raisonner rappelle une anecdote des Mémoires de madame Roland. C'était dans une de ces parties de campagne qu'elle faisait avec tant de plaisir@, et qu'elle raconte avec tant de charme elle se trouvait à Meudon@, dans une auberge avec sa famille. Mon père venait de se coucher, dit- elle, lorsque l'envie d'avoir ses rideaux très-exacte-ment fermés@, les lui fit tirer si ferme, que le ciel du lit tomba et lui fit une couverture complète après un petit moment de frayeur, nous nous prîmes tous à rire de l'aventure, tant le ciel avait tombé juste pour envelopper mon père sans le blesser. Nous appelons de l'aide pour le débarrasser la maîtresse du logis ar- rive étonnée à la vue de son lit décoiffé, elle s'écrie avec l'air de la plus grande ingénuité Ah ! mon dieu! | C'était dans une de ces parties de campagne qu'elle faisait avec tant de plaisir , et qu'elle raconte avec tant de charme elle se trouvait à Meudon , dans une auberge avec sa famille. | C'était dans une de ces parties de campagne qu'elle faisait avec tant de plaisir, et qu'elle raconte avec tant de charme elle se trouvait à Meudon, dans une auberge avec sa famille. | 2 | 0.01105 | 0 |
314.txt | 1,820 | -XX NOTICE triche, vaincu l'Espagne, et rendu le nom français res-pectable à l'Europe entière des institutions qui lui avaient permis d'appeler, autour du trône , le mérite, les talens, les vertus , pour en devenir la force, l'hon-neur ou l'ornement des institutions qui avaient donné Turemie à la guerre, Colbert à l'administration , d'A-guesseau à la magistrature , Le Sueur aux beaux-arts , Racine au théâtre, et Bossuet à l'éloquence, ne manquaient assurément ni de prévoyance , ni d'éclat, ni de gran-deur. Mais ceux qu'a surpris la chute de la monarchie fondée par Louis XIV, n'avaient pas réfléchi sur les con-ditions de son existence un système de gouvernement qui avait pour barrière et pour appui les moeurs et les croyances, pouvait-il subsister long-temps quand les croyances étaient affaiblies , et que les moeurs étaient corrompues ? Parce qu'un pareil système existait depuis près d'un siècle, ses partisans s'étonnaient que sa durée ne fût point éternelle cette singulière façon de raisonner rappelle une anecdote des Mémoires de madame Roland. C'était dans une de ces parties de campagne qu'elle faisait avec tant de plaisir , et qu'elle raconte avec tant de charme elle se trouvait à Meudon , dans une auberge avec sa famille. Mon père venait de se coucher, dit-elle, lorsque l'envie d'avoir ses rideaux très-exacte-ment fermés , les lui fit tirer si ferme, que le ciel da lit tomba et lui fit une couverture complète après un petit moment de frayeur, nous nous prîmes tous à rire de Yaventure, tant le ciel avait tombé juste pour envelopper mon père sans le blesser. Nous appelons de l'aide pour le débarrasser la maîtresse du logis ar-rive étonnée à la vue de son lit décoiffé, elle s'écrie avec l'air de la plus grande ingénuité Ah ! mon dieu! | -XX NOTICE triche, vaincu l'Espagne, et rendu le nom français res-pectable à l'Europe entière des institutions qui lui avaient permis d'appeler, autour du trône , le mérite, les talens, les vertus , pour en devenir la force, l'hon-neur ou l'ornement des institutions qui avaient donné Turemie à la guerre, Colbert à l'administration , d'A-guesseau à la magistrature , Le Sueur aux beaux-arts , Racine au théâtre, et Bossuet à l'éloquence, ne manquaient assurément ni de prévoyance , ni d'éclat, ni de gran-deur. Mais ceux qu'a surpris la chute de la monarchie fondée par Louis XIV, n'avaient pas réfléchi sur les con-ditions de son existence un système de gouvernement qui avait pour barrière et pour appui les moeurs et les croyances, pouvait-il subsister long-temps quand les croyances étaient affaiblies , et que les moeurs étaient corrompues ? Parce qu'un pareil système existait depuis près d'un siècle, ses partisans s'étonnaient que sa durée ne fût point éternelle cette singulière façon de raisonner rappelle une anecdote des Mémoires de madame Roland. C'était dans une de ces parties de campagne qu'elle faisait avec tant de plaisir , et qu'elle raconte avec tant de charme elle se trouvait à Meudon , dans une auberge avec sa famille. Mon père venait de se coucher, dit-@elle, lorsque l'envie d'avoir ses rideaux très-exacte-ment fermés , les lui fit tirer si ferme, que le ciel da lit tomba et lui fit une couverture complète après un petit moment de frayeur, nous nous prîmes tous à rire de @Yaventure, tant le ciel avait tombé juste pour envelopper mon père sans le blesser. Nous appelons de l'aide pour le débarrasser la maîtresse du logis ar-@rive étonnée à la vue de son lit décoiffé, elle s'écrie avec l'air de la plus grande ingénuité Ah ! mon dieu! | -XX NOTICE triche, vaincu l'Espagne, et rendu le nom français res-pectable à l'Europe entière des institutions qui lui avaient permis d'appeler, autour du trône@, le mérite, les talens, les vertus@, pour en devenir la force, l'hon-neur ou l'ornement des institutions qui avaient donné Turenne à la guerre, Colbert à l'administration@, d'A-guesseau à la magistrature@, Le Sueur aux beaux-arts@, Racine au théâtre, et Bossuet à l'éloquence, ne manquaient assurément ni de prévoyance@, ni d'éclat, ni de gran-deur. Mais ceux qu'a surpris la chute de la monarchie fondée par Louis XIV, n'avaient pas réfléchi sur les con-ditions de son existence un système de gouvernement qui avait pour barrière et pour appui les moeurs et les croyances, pouvait-il subsister long-temps quand les croyances étaient affaiblies@, et que les moeurs étaient corrompues@? Parce qu'un pareil système existait depuis près d'un siècle, ses partisans s'étonnaient que sa durée ne fût point éternelle cette singulière façon de raisonner rappelle une anecdote des Mémoires de madame Roland. C'était dans une de ces parties de campagne qu'elle faisait avec tant de plaisir@, et qu'elle raconte avec tant de charme elle se trouvait à Meudon@, dans une auberge avec sa famille. Mon père venait de se coucher, dit- elle, lorsque l'envie d'avoir ses rideaux très-exacte-ment fermés@, les lui fit tirer si ferme, que le ciel du lit tomba et lui fit une couverture complète après un petit moment de frayeur, nous nous prîmes tous à rire de l'aventure, tant le ciel avait tombé juste pour envelopper mon père sans le blesser. Nous appelons de l'aide pour le débarrasser la maîtresse du logis ar- rive étonnée à la vue de son lit décoiffé, elle s'écrie avec l'air de la plus grande ingénuité Ah ! mon dieu! | Mon père venait de se coucher, dit-elle, lorsque l'envie d'avoir ses rideaux très-exacte-ment fermés , les lui fit tirer si ferme, que le ciel da lit tomba et lui fit une couverture complète après un petit moment de frayeur, nous nous prîmes tous à rire de Yaventure, tant le ciel avait tombé juste pour envelopper mon père sans le blesser. | Mon père venait de se coucher, dit- elle, lorsque l'envie d'avoir ses rideaux très-exacte-ment fermés, les lui fit tirer si ferme, que le ciel du lit tomba et lui fit une couverture complète après un petit moment de frayeur, nous nous prîmes tous à rire de l'aventure, tant le ciel avait tombé juste pour envelopper mon père sans le blesser. | 5 | 0.014663 | 0.059701 |
314.txt | 1,820 | -XX NOTICE triche, vaincu l'Espagne, et rendu le nom français res-pectable à l'Europe entière des institutions qui lui avaient permis d'appeler, autour du trône , le mérite, les talens, les vertus , pour en devenir la force, l'hon-neur ou l'ornement des institutions qui avaient donné Turemie à la guerre, Colbert à l'administration , d'A-guesseau à la magistrature , Le Sueur aux beaux-arts , Racine au théâtre, et Bossuet à l'éloquence, ne manquaient assurément ni de prévoyance , ni d'éclat, ni de gran-deur. Mais ceux qu'a surpris la chute de la monarchie fondée par Louis XIV, n'avaient pas réfléchi sur les con-ditions de son existence un système de gouvernement qui avait pour barrière et pour appui les moeurs et les croyances, pouvait-il subsister long-temps quand les croyances étaient affaiblies , et que les moeurs étaient corrompues ? Parce qu'un pareil système existait depuis près d'un siècle, ses partisans s'étonnaient que sa durée ne fût point éternelle cette singulière façon de raisonner rappelle une anecdote des Mémoires de madame Roland. C'était dans une de ces parties de campagne qu'elle faisait avec tant de plaisir , et qu'elle raconte avec tant de charme elle se trouvait à Meudon , dans une auberge avec sa famille. Mon père venait de se coucher, dit-elle, lorsque l'envie d'avoir ses rideaux très-exacte-ment fermés , les lui fit tirer si ferme, que le ciel da lit tomba et lui fit une couverture complète après un petit moment de frayeur, nous nous prîmes tous à rire de Yaventure, tant le ciel avait tombé juste pour envelopper mon père sans le blesser. Nous appelons de l'aide pour le débarrasser la maîtresse du logis ar-rive étonnée à la vue de son lit décoiffé, elle s'écrie avec l'air de la plus grande ingénuité Ah ! mon dieu! | -XX NOTICE triche, vaincu l'Espagne, et rendu le nom français res-pectable à l'Europe entière des institutions qui lui avaient permis d'appeler, autour du trône , le mérite, les talens, les vertus , pour en devenir la force, l'hon-neur ou l'ornement des institutions qui avaient donné Turemie à la guerre, Colbert à l'administration , d'A-guesseau à la magistrature , Le Sueur aux beaux-arts , Racine au théâtre, et Bossuet à l'éloquence, ne manquaient assurément ni de prévoyance , ni d'éclat, ni de gran-deur. Mais ceux qu'a surpris la chute de la monarchie fondée par Louis XIV, n'avaient pas réfléchi sur les con-ditions de son existence un système de gouvernement qui avait pour barrière et pour appui les moeurs et les croyances, pouvait-il subsister long-temps quand les croyances étaient affaiblies , et que les moeurs étaient corrompues ? Parce qu'un pareil système existait depuis près d'un siècle, ses partisans s'étonnaient que sa durée ne fût point éternelle cette singulière façon de raisonner rappelle une anecdote des Mémoires de madame Roland. C'était dans une de ces parties de campagne qu'elle faisait avec tant de plaisir , et qu'elle raconte avec tant de charme elle se trouvait à Meudon , dans une auberge avec sa famille. Mon père venait de se coucher, dit-@elle, lorsque l'envie d'avoir ses rideaux très-exacte-ment fermés , les lui fit tirer si ferme, que le ciel da lit tomba et lui fit une couverture complète après un petit moment de frayeur, nous nous prîmes tous à rire de @Yaventure, tant le ciel avait tombé juste pour envelopper mon père sans le blesser. Nous appelons de l'aide pour le débarrasser la maîtresse du logis ar-@rive étonnée à la vue de son lit décoiffé, elle s'écrie avec l'air de la plus grande ingénuité Ah ! mon dieu! | -XX NOTICE triche, vaincu l'Espagne, et rendu le nom français res-pectable à l'Europe entière des institutions qui lui avaient permis d'appeler, autour du trône@, le mérite, les talens, les vertus@, pour en devenir la force, l'hon-neur ou l'ornement des institutions qui avaient donné Turenne à la guerre, Colbert à l'administration@, d'A-guesseau à la magistrature@, Le Sueur aux beaux-arts@, Racine au théâtre, et Bossuet à l'éloquence, ne manquaient assurément ni de prévoyance@, ni d'éclat, ni de gran-deur. Mais ceux qu'a surpris la chute de la monarchie fondée par Louis XIV, n'avaient pas réfléchi sur les con-ditions de son existence un système de gouvernement qui avait pour barrière et pour appui les moeurs et les croyances, pouvait-il subsister long-temps quand les croyances étaient affaiblies@, et que les moeurs étaient corrompues@? Parce qu'un pareil système existait depuis près d'un siècle, ses partisans s'étonnaient que sa durée ne fût point éternelle cette singulière façon de raisonner rappelle une anecdote des Mémoires de madame Roland. C'était dans une de ces parties de campagne qu'elle faisait avec tant de plaisir@, et qu'elle raconte avec tant de charme elle se trouvait à Meudon@, dans une auberge avec sa famille. Mon père venait de se coucher, dit- elle, lorsque l'envie d'avoir ses rideaux très-exacte-ment fermés@, les lui fit tirer si ferme, que le ciel du lit tomba et lui fit une couverture complète après un petit moment de frayeur, nous nous prîmes tous à rire de l'aventure, tant le ciel avait tombé juste pour envelopper mon père sans le blesser. Nous appelons de l'aide pour le débarrasser la maîtresse du logis ar- rive étonnée à la vue de son lit décoiffé, elle s'écrie avec l'air de la plus grande ingénuité Ah ! mon dieu! | Nous appelons de l'aide pour le débarrasser la maîtresse du logis ar-rive étonnée à la vue de son lit décoiffé, elle s'écrie avec l'air de la plus grande ingénuité Ah ! mon dieu! | Nous appelons de l'aide pour le débarrasser la maîtresse du logis ar- rive étonnée à la vue de son lit décoiffé, elle s'écrie avec l'air de la plus grande ingénuité Ah ! mon dieu! | 1 | 0.005587 | 0.027778 |
472.txt | 1,868 | -13 -ait en jeu, dans ceux-ci, un agent psychique quelconque faisant défaut dans le premier cas. Nous avons vu déjà que les combinaisons le plus parfaitement adaptées de mouvements musculaires tendant tous manifestement à un but déterminé, n'impliquent pas nécessairement par elles-mêmes qu'elles soient le résultat d'un dessein ou d'un choix volontaire de la part de l'organisme qui les exécute et, d'un autre côté, ranger dans certains cas ces mouve-ments en dehors de la catégorie des actions automatiques, -équivaudrait à attribuer à la moelle épinière le pouvoir de les produire et de les régler avec choix et conscience or, nous avons toute raison de croire qu'un pareil pouvoir ap-partient EXCLUSIVEMENT aux parties supérieures des centres cérébro-spinaux. Manual of human Physiology. M. Vulpian formule à son tour la restriction de rigueur, mais avec l'accent du doute le plus prononcé, et moins, ce me semble, pour nous cacher la vérité que pour nous la faire entrevoir. Quoi qu'il en soit, voici comment il s'exprime il s'agit des ganglions de la chaîne nerveuse des annelés Ces ganglions, dit-il, sont en outre la source de mou-vements spontanés, du moins en apparence c'est ce que vous allez constater vous-mêmes en examinant cette écrevisse, sur laquelle je viens de pratiquer une section transversale de la chaîne ganglionnaire, au niveau d'un des intervalles qui séparent les anneaux de l'abdomen. Vous voyez que les mouvements d'ensemble de la natation sont abolis l'animal ne peut plus fléchir brusquement l'abdomen, comme il le faisait auparavant pour se lancer d'avant en arrière. Mais vous observerez encore quelques mouvements de temps en temps dans les fausses pattes abdominales, mouvements spontanés, du moins en apparence, simultanés, l'hythmés, avec des caractères normaux. Ces mouvements ne sont sans doute que des mouvements machinaux, provo-qués par le contact de l'eau ou par l'irritation de la plaie, | -13 -ait en jeu, dans ceux-ci, un agent psychique quelconque faisant défaut dans le premier cas. Nous avons vu déjà que les combinaisons le plus parfaitement adaptées de mouvements musculaires tendant tous manifestement à un but déterminé, n'impliquent pas nécessairement par elles-mêmes qu'elles soient le résultat d'un dessein ou d'un choix volontaire de la part de l'organisme qui les exécute et, d'un autre côté, ranger dans certains cas ces mouve-ments en dehors de la catégorie des actions automatiques, -équivaudrait à attribuer à la moelle épinière le pouvoir de les produire et de les régler avec choix et conscience or, nous avons toute raison de croire qu'un pareil pouvoir ap-partient EXCLUSIVEMENT aux parties supérieures des centres cérébro-spinaux. Manual of human Physiology. M. Vulpian formule à son tour la restriction de rigueur, mais avec l'accent du doute le plus prononcé, et moins, ce me semble, pour nous cacher la vérité que pour nous la faire entrevoir. Quoi qu'il en soit, voici comment il s'exprime il s'agit des ganglions de la chaîne nerveuse des annelés Ces ganglions, dit-il, sont en outre la source de mou-vements spontanés, du moins en apparence c'est ce que vous allez constater vous-mêmes en examinant cette écrevisse, sur laquelle je viens de pratiquer une section transversale de la chaîne ganglionnaire, au niveau d'un des intervalles qui séparent les anneaux de l'abdomen. Vous voyez que les mouvements d'ensemble de la natation sont abolis l'animal ne peut plus fléchir brusquement l'abdomen, comme il le faisait auparavant pour se lancer d'avant en arrière. Mais vous observerez encore quelques mouvements de temps en temps dans les fausses pattes abdominales, mouvements spontanés, du moins en apparence, simultanés, l'hythmés, avec des caractères normaux. Ces mouvements ne sont sans doute que des mouvements machinaux, provo-qués par le contact de l'eau ou par l'irritation de la plaie, | -13 -ait en jeu, dans ceux-ci, un agent psychique quelconque faisant défaut dans le premier cas. Nous avons vu déjà que les combinaisons le plus parfaitement adaptées de mouvements musculaires tendant tous manifestement à un but déterminé, n'impliquent pas nécessairement par elles-mêmes qu'elles soient le résultat d'un dessein ou d'un choix volontaire de la part de l'organisme qui les exécute et, d'un autre côté, ranger dans certains cas ces mouve-ments en dehors de la catégorie des actions automatiques, @équivaudrait à attribuer à la moelle épinière le pouvoir de les produire et de les régler avec choix et conscience or, nous avons toute raison de croire qu'un pareil pouvoir ap-partient EXCLUSIVEMENT aux parties supérieures des centres cérébro-spinaux. Manual of human Physiology. M. Vulpian formule à son tour la restriction de rigueur, mais avec l'accent du doute le plus prononcé, et moins, ce me semble, pour nous cacher la vérité que pour nous la faire entrevoir. Quoi qu'il en soit, voici comment il s'exprime il s'agit des ganglions de la chaîne nerveuse des annelés Ces ganglions, dit-il, sont en outre la source de mou-vements spontanés, du moins en apparence c'est ce que vous allez constater vous-mêmes en examinant cette écrevisse, sur laquelle je viens de pratiquer une section transversale de la chaîne ganglionnaire, au niveau d'un des intervalles qui séparent les anneaux de l'abdomen. Vous voyez que les mouvements d'ensemble de la natation sont abolis l'animal ne peut plus fléchir brusquement l'abdomen, comme il le faisait auparavant pour se lancer d'avant en arrière. Mais vous observerez encore quelques mouvements de temps en temps dans les fausses pattes abdominales, mouvements spontanés, du moins en apparence, simultanés, @rhythmés, avec des caractères normaux. Ces mouvements ne sont sans doute que des mouvements machinaux, provo-qués par le contact de l'eau ou par l'irritation de la plaie, | -13 -ait en jeu, dans ceux-ci, un agent psychique quelconque faisant défaut dans le premier cas. | -13 -ait en jeu, dans ceux-ci, un agent psychique quelconque faisant défaut dans le premier cas. | 0 | 0 | 0 |
472.txt | 1,868 | -13 -ait en jeu, dans ceux-ci, un agent psychique quelconque faisant défaut dans le premier cas. Nous avons vu déjà que les combinaisons le plus parfaitement adaptées de mouvements musculaires tendant tous manifestement à un but déterminé, n'impliquent pas nécessairement par elles-mêmes qu'elles soient le résultat d'un dessein ou d'un choix volontaire de la part de l'organisme qui les exécute et, d'un autre côté, ranger dans certains cas ces mouve-ments en dehors de la catégorie des actions automatiques, -équivaudrait à attribuer à la moelle épinière le pouvoir de les produire et de les régler avec choix et conscience or, nous avons toute raison de croire qu'un pareil pouvoir ap-partient EXCLUSIVEMENT aux parties supérieures des centres cérébro-spinaux. Manual of human Physiology. M. Vulpian formule à son tour la restriction de rigueur, mais avec l'accent du doute le plus prononcé, et moins, ce me semble, pour nous cacher la vérité que pour nous la faire entrevoir. Quoi qu'il en soit, voici comment il s'exprime il s'agit des ganglions de la chaîne nerveuse des annelés Ces ganglions, dit-il, sont en outre la source de mou-vements spontanés, du moins en apparence c'est ce que vous allez constater vous-mêmes en examinant cette écrevisse, sur laquelle je viens de pratiquer une section transversale de la chaîne ganglionnaire, au niveau d'un des intervalles qui séparent les anneaux de l'abdomen. Vous voyez que les mouvements d'ensemble de la natation sont abolis l'animal ne peut plus fléchir brusquement l'abdomen, comme il le faisait auparavant pour se lancer d'avant en arrière. Mais vous observerez encore quelques mouvements de temps en temps dans les fausses pattes abdominales, mouvements spontanés, du moins en apparence, simultanés, l'hythmés, avec des caractères normaux. Ces mouvements ne sont sans doute que des mouvements machinaux, provo-qués par le contact de l'eau ou par l'irritation de la plaie, | -13 -ait en jeu, dans ceux-ci, un agent psychique quelconque faisant défaut dans le premier cas. Nous avons vu déjà que les combinaisons le plus parfaitement adaptées de mouvements musculaires tendant tous manifestement à un but déterminé, n'impliquent pas nécessairement par elles-mêmes qu'elles soient le résultat d'un dessein ou d'un choix volontaire de la part de l'organisme qui les exécute et, d'un autre côté, ranger dans certains cas ces mouve-ments en dehors de la catégorie des actions automatiques, -équivaudrait à attribuer à la moelle épinière le pouvoir de les produire et de les régler avec choix et conscience or, nous avons toute raison de croire qu'un pareil pouvoir ap-partient EXCLUSIVEMENT aux parties supérieures des centres cérébro-spinaux. Manual of human Physiology. M. Vulpian formule à son tour la restriction de rigueur, mais avec l'accent du doute le plus prononcé, et moins, ce me semble, pour nous cacher la vérité que pour nous la faire entrevoir. Quoi qu'il en soit, voici comment il s'exprime il s'agit des ganglions de la chaîne nerveuse des annelés Ces ganglions, dit-il, sont en outre la source de mou-vements spontanés, du moins en apparence c'est ce que vous allez constater vous-mêmes en examinant cette écrevisse, sur laquelle je viens de pratiquer une section transversale de la chaîne ganglionnaire, au niveau d'un des intervalles qui séparent les anneaux de l'abdomen. Vous voyez que les mouvements d'ensemble de la natation sont abolis l'animal ne peut plus fléchir brusquement l'abdomen, comme il le faisait auparavant pour se lancer d'avant en arrière. Mais vous observerez encore quelques mouvements de temps en temps dans les fausses pattes abdominales, mouvements spontanés, du moins en apparence, simultanés, l'hythmés, avec des caractères normaux. Ces mouvements ne sont sans doute que des mouvements machinaux, provo-qués par le contact de l'eau ou par l'irritation de la plaie, | -13 -ait en jeu, dans ceux-ci, un agent psychique quelconque faisant défaut dans le premier cas. Nous avons vu déjà que les combinaisons le plus parfaitement adaptées de mouvements musculaires tendant tous manifestement à un but déterminé, n'impliquent pas nécessairement par elles-mêmes qu'elles soient le résultat d'un dessein ou d'un choix volontaire de la part de l'organisme qui les exécute et, d'un autre côté, ranger dans certains cas ces mouve-ments en dehors de la catégorie des actions automatiques, @équivaudrait à attribuer à la moelle épinière le pouvoir de les produire et de les régler avec choix et conscience or, nous avons toute raison de croire qu'un pareil pouvoir ap-partient EXCLUSIVEMENT aux parties supérieures des centres cérébro-spinaux. Manual of human Physiology. M. Vulpian formule à son tour la restriction de rigueur, mais avec l'accent du doute le plus prononcé, et moins, ce me semble, pour nous cacher la vérité que pour nous la faire entrevoir. Quoi qu'il en soit, voici comment il s'exprime il s'agit des ganglions de la chaîne nerveuse des annelés Ces ganglions, dit-il, sont en outre la source de mou-vements spontanés, du moins en apparence c'est ce que vous allez constater vous-mêmes en examinant cette écrevisse, sur laquelle je viens de pratiquer une section transversale de la chaîne ganglionnaire, au niveau d'un des intervalles qui séparent les anneaux de l'abdomen. Vous voyez que les mouvements d'ensemble de la natation sont abolis l'animal ne peut plus fléchir brusquement l'abdomen, comme il le faisait auparavant pour se lancer d'avant en arrière. Mais vous observerez encore quelques mouvements de temps en temps dans les fausses pattes abdominales, mouvements spontanés, du moins en apparence, simultanés, @rhythmés, avec des caractères normaux. Ces mouvements ne sont sans doute que des mouvements machinaux, provo-qués par le contact de l'eau ou par l'irritation de la plaie, | Nous avons vu déjà que les combinaisons le plus parfaitement adaptées de mouvements musculaires tendant tous manifestement à un but déterminé, n'impliquent pas nécessairement par elles-mêmes qu'elles soient le résultat d'un dessein ou d'un choix volontaire de la part de l'organisme qui les exécute et, d'un autre côté, ranger dans certains cas ces mouve-ments en dehors de la catégorie des actions automatiques, -équivaudrait à attribuer à la moelle épinière le pouvoir de les produire et de les régler avec choix et conscience or, nous avons toute raison de croire qu'un pareil pouvoir ap-partient EXCLUSIVEMENT aux parties supérieures des centres cérébro-spinaux. | Nous avons vu déjà que les combinaisons le plus parfaitement adaptées de mouvements musculaires tendant tous manifestement à un but déterminé, n'impliquent pas nécessairement par elles-mêmes qu'elles soient le résultat d'un dessein ou d'un choix volontaire de la part de l'organisme qui les exécute et, d'un autre côté, ranger dans certains cas ces mouve-ments en dehors de la catégorie des actions automatiques, équivaudrait à attribuer à la moelle épinière le pouvoir de les produire et de les régler avec choix et conscience or, nous avons toute raison de croire qu'un pareil pouvoir ap-partient EXCLUSIVEMENT aux parties supérieures des centres cérébro-spinaux. | 1 | 0.001504 | 0.009434 |
472.txt | 1,868 | -13 -ait en jeu, dans ceux-ci, un agent psychique quelconque faisant défaut dans le premier cas. Nous avons vu déjà que les combinaisons le plus parfaitement adaptées de mouvements musculaires tendant tous manifestement à un but déterminé, n'impliquent pas nécessairement par elles-mêmes qu'elles soient le résultat d'un dessein ou d'un choix volontaire de la part de l'organisme qui les exécute et, d'un autre côté, ranger dans certains cas ces mouve-ments en dehors de la catégorie des actions automatiques, -équivaudrait à attribuer à la moelle épinière le pouvoir de les produire et de les régler avec choix et conscience or, nous avons toute raison de croire qu'un pareil pouvoir ap-partient EXCLUSIVEMENT aux parties supérieures des centres cérébro-spinaux. Manual of human Physiology. M. Vulpian formule à son tour la restriction de rigueur, mais avec l'accent du doute le plus prononcé, et moins, ce me semble, pour nous cacher la vérité que pour nous la faire entrevoir. Quoi qu'il en soit, voici comment il s'exprime il s'agit des ganglions de la chaîne nerveuse des annelés Ces ganglions, dit-il, sont en outre la source de mou-vements spontanés, du moins en apparence c'est ce que vous allez constater vous-mêmes en examinant cette écrevisse, sur laquelle je viens de pratiquer une section transversale de la chaîne ganglionnaire, au niveau d'un des intervalles qui séparent les anneaux de l'abdomen. Vous voyez que les mouvements d'ensemble de la natation sont abolis l'animal ne peut plus fléchir brusquement l'abdomen, comme il le faisait auparavant pour se lancer d'avant en arrière. Mais vous observerez encore quelques mouvements de temps en temps dans les fausses pattes abdominales, mouvements spontanés, du moins en apparence, simultanés, l'hythmés, avec des caractères normaux. Ces mouvements ne sont sans doute que des mouvements machinaux, provo-qués par le contact de l'eau ou par l'irritation de la plaie, | -13 -ait en jeu, dans ceux-ci, un agent psychique quelconque faisant défaut dans le premier cas. Nous avons vu déjà que les combinaisons le plus parfaitement adaptées de mouvements musculaires tendant tous manifestement à un but déterminé, n'impliquent pas nécessairement par elles-mêmes qu'elles soient le résultat d'un dessein ou d'un choix volontaire de la part de l'organisme qui les exécute et, d'un autre côté, ranger dans certains cas ces mouve-ments en dehors de la catégorie des actions automatiques, -équivaudrait à attribuer à la moelle épinière le pouvoir de les produire et de les régler avec choix et conscience or, nous avons toute raison de croire qu'un pareil pouvoir ap-partient EXCLUSIVEMENT aux parties supérieures des centres cérébro-spinaux. Manual of human Physiology. M. Vulpian formule à son tour la restriction de rigueur, mais avec l'accent du doute le plus prononcé, et moins, ce me semble, pour nous cacher la vérité que pour nous la faire entrevoir. Quoi qu'il en soit, voici comment il s'exprime il s'agit des ganglions de la chaîne nerveuse des annelés Ces ganglions, dit-il, sont en outre la source de mou-vements spontanés, du moins en apparence c'est ce que vous allez constater vous-mêmes en examinant cette écrevisse, sur laquelle je viens de pratiquer une section transversale de la chaîne ganglionnaire, au niveau d'un des intervalles qui séparent les anneaux de l'abdomen. Vous voyez que les mouvements d'ensemble de la natation sont abolis l'animal ne peut plus fléchir brusquement l'abdomen, comme il le faisait auparavant pour se lancer d'avant en arrière. Mais vous observerez encore quelques mouvements de temps en temps dans les fausses pattes abdominales, mouvements spontanés, du moins en apparence, simultanés, l'hythmés, avec des caractères normaux. Ces mouvements ne sont sans doute que des mouvements machinaux, provo-qués par le contact de l'eau ou par l'irritation de la plaie, | -13 -ait en jeu, dans ceux-ci, un agent psychique quelconque faisant défaut dans le premier cas. Nous avons vu déjà que les combinaisons le plus parfaitement adaptées de mouvements musculaires tendant tous manifestement à un but déterminé, n'impliquent pas nécessairement par elles-mêmes qu'elles soient le résultat d'un dessein ou d'un choix volontaire de la part de l'organisme qui les exécute et, d'un autre côté, ranger dans certains cas ces mouve-ments en dehors de la catégorie des actions automatiques, @équivaudrait à attribuer à la moelle épinière le pouvoir de les produire et de les régler avec choix et conscience or, nous avons toute raison de croire qu'un pareil pouvoir ap-partient EXCLUSIVEMENT aux parties supérieures des centres cérébro-spinaux. Manual of human Physiology. M. Vulpian formule à son tour la restriction de rigueur, mais avec l'accent du doute le plus prononcé, et moins, ce me semble, pour nous cacher la vérité que pour nous la faire entrevoir. Quoi qu'il en soit, voici comment il s'exprime il s'agit des ganglions de la chaîne nerveuse des annelés Ces ganglions, dit-il, sont en outre la source de mou-vements spontanés, du moins en apparence c'est ce que vous allez constater vous-mêmes en examinant cette écrevisse, sur laquelle je viens de pratiquer une section transversale de la chaîne ganglionnaire, au niveau d'un des intervalles qui séparent les anneaux de l'abdomen. Vous voyez que les mouvements d'ensemble de la natation sont abolis l'animal ne peut plus fléchir brusquement l'abdomen, comme il le faisait auparavant pour se lancer d'avant en arrière. Mais vous observerez encore quelques mouvements de temps en temps dans les fausses pattes abdominales, mouvements spontanés, du moins en apparence, simultanés, @rhythmés, avec des caractères normaux. Ces mouvements ne sont sans doute que des mouvements machinaux, provo-qués par le contact de l'eau ou par l'irritation de la plaie, | Manual of human Physiology. | Manual of human Physiology. | 0 | 0 | 0 |
472.txt | 1,868 | -13 -ait en jeu, dans ceux-ci, un agent psychique quelconque faisant défaut dans le premier cas. Nous avons vu déjà que les combinaisons le plus parfaitement adaptées de mouvements musculaires tendant tous manifestement à un but déterminé, n'impliquent pas nécessairement par elles-mêmes qu'elles soient le résultat d'un dessein ou d'un choix volontaire de la part de l'organisme qui les exécute et, d'un autre côté, ranger dans certains cas ces mouve-ments en dehors de la catégorie des actions automatiques, -équivaudrait à attribuer à la moelle épinière le pouvoir de les produire et de les régler avec choix et conscience or, nous avons toute raison de croire qu'un pareil pouvoir ap-partient EXCLUSIVEMENT aux parties supérieures des centres cérébro-spinaux. Manual of human Physiology. M. Vulpian formule à son tour la restriction de rigueur, mais avec l'accent du doute le plus prononcé, et moins, ce me semble, pour nous cacher la vérité que pour nous la faire entrevoir. Quoi qu'il en soit, voici comment il s'exprime il s'agit des ganglions de la chaîne nerveuse des annelés Ces ganglions, dit-il, sont en outre la source de mou-vements spontanés, du moins en apparence c'est ce que vous allez constater vous-mêmes en examinant cette écrevisse, sur laquelle je viens de pratiquer une section transversale de la chaîne ganglionnaire, au niveau d'un des intervalles qui séparent les anneaux de l'abdomen. Vous voyez que les mouvements d'ensemble de la natation sont abolis l'animal ne peut plus fléchir brusquement l'abdomen, comme il le faisait auparavant pour se lancer d'avant en arrière. Mais vous observerez encore quelques mouvements de temps en temps dans les fausses pattes abdominales, mouvements spontanés, du moins en apparence, simultanés, l'hythmés, avec des caractères normaux. Ces mouvements ne sont sans doute que des mouvements machinaux, provo-qués par le contact de l'eau ou par l'irritation de la plaie, | -13 -ait en jeu, dans ceux-ci, un agent psychique quelconque faisant défaut dans le premier cas. Nous avons vu déjà que les combinaisons le plus parfaitement adaptées de mouvements musculaires tendant tous manifestement à un but déterminé, n'impliquent pas nécessairement par elles-mêmes qu'elles soient le résultat d'un dessein ou d'un choix volontaire de la part de l'organisme qui les exécute et, d'un autre côté, ranger dans certains cas ces mouve-ments en dehors de la catégorie des actions automatiques, -équivaudrait à attribuer à la moelle épinière le pouvoir de les produire et de les régler avec choix et conscience or, nous avons toute raison de croire qu'un pareil pouvoir ap-partient EXCLUSIVEMENT aux parties supérieures des centres cérébro-spinaux. Manual of human Physiology. M. Vulpian formule à son tour la restriction de rigueur, mais avec l'accent du doute le plus prononcé, et moins, ce me semble, pour nous cacher la vérité que pour nous la faire entrevoir. Quoi qu'il en soit, voici comment il s'exprime il s'agit des ganglions de la chaîne nerveuse des annelés Ces ganglions, dit-il, sont en outre la source de mou-vements spontanés, du moins en apparence c'est ce que vous allez constater vous-mêmes en examinant cette écrevisse, sur laquelle je viens de pratiquer une section transversale de la chaîne ganglionnaire, au niveau d'un des intervalles qui séparent les anneaux de l'abdomen. Vous voyez que les mouvements d'ensemble de la natation sont abolis l'animal ne peut plus fléchir brusquement l'abdomen, comme il le faisait auparavant pour se lancer d'avant en arrière. Mais vous observerez encore quelques mouvements de temps en temps dans les fausses pattes abdominales, mouvements spontanés, du moins en apparence, simultanés, l'hythmés, avec des caractères normaux. Ces mouvements ne sont sans doute que des mouvements machinaux, provo-qués par le contact de l'eau ou par l'irritation de la plaie, | -13 -ait en jeu, dans ceux-ci, un agent psychique quelconque faisant défaut dans le premier cas. 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Quoi qu'il en soit, voici comment il s'exprime il s'agit des ganglions de la chaîne nerveuse des annelés Ces ganglions, dit-il, sont en outre la source de mou-vements spontanés, du moins en apparence c'est ce que vous allez constater vous-mêmes en examinant cette écrevisse, sur laquelle je viens de pratiquer une section transversale de la chaîne ganglionnaire, au niveau d'un des intervalles qui séparent les anneaux de l'abdomen. Vous voyez que les mouvements d'ensemble de la natation sont abolis l'animal ne peut plus fléchir brusquement l'abdomen, comme il le faisait auparavant pour se lancer d'avant en arrière. Mais vous observerez encore quelques mouvements de temps en temps dans les fausses pattes abdominales, mouvements spontanés, du moins en apparence, simultanés, @rhythmés, avec des caractères normaux. Ces mouvements ne sont sans doute que des mouvements machinaux, provo-qués par le contact de l'eau ou par l'irritation de la plaie, | M. Vulpian formule à son tour la restriction de rigueur, mais avec l'accent du doute le plus prononcé, et moins, ce me semble, pour nous cacher la vérité que pour nous la faire entrevoir. | M. Vulpian formule à son tour la restriction de rigueur, mais avec l'accent du doute le plus prononcé, et moins, ce me semble, pour nous cacher la vérité que pour nous la faire entrevoir. | 0 | 0 | 0 |
472.txt | 1,868 | -13 -ait en jeu, dans ceux-ci, un agent psychique quelconque faisant défaut dans le premier cas. Nous avons vu déjà que les combinaisons le plus parfaitement adaptées de mouvements musculaires tendant tous manifestement à un but déterminé, n'impliquent pas nécessairement par elles-mêmes qu'elles soient le résultat d'un dessein ou d'un choix volontaire de la part de l'organisme qui les exécute et, d'un autre côté, ranger dans certains cas ces mouve-ments en dehors de la catégorie des actions automatiques, -équivaudrait à attribuer à la moelle épinière le pouvoir de les produire et de les régler avec choix et conscience or, nous avons toute raison de croire qu'un pareil pouvoir ap-partient EXCLUSIVEMENT aux parties supérieures des centres cérébro-spinaux. Manual of human Physiology. M. Vulpian formule à son tour la restriction de rigueur, mais avec l'accent du doute le plus prononcé, et moins, ce me semble, pour nous cacher la vérité que pour nous la faire entrevoir. Quoi qu'il en soit, voici comment il s'exprime il s'agit des ganglions de la chaîne nerveuse des annelés Ces ganglions, dit-il, sont en outre la source de mou-vements spontanés, du moins en apparence c'est ce que vous allez constater vous-mêmes en examinant cette écrevisse, sur laquelle je viens de pratiquer une section transversale de la chaîne ganglionnaire, au niveau d'un des intervalles qui séparent les anneaux de l'abdomen. Vous voyez que les mouvements d'ensemble de la natation sont abolis l'animal ne peut plus fléchir brusquement l'abdomen, comme il le faisait auparavant pour se lancer d'avant en arrière. Mais vous observerez encore quelques mouvements de temps en temps dans les fausses pattes abdominales, mouvements spontanés, du moins en apparence, simultanés, l'hythmés, avec des caractères normaux. Ces mouvements ne sont sans doute que des mouvements machinaux, provo-qués par le contact de l'eau ou par l'irritation de la plaie, | -13 -ait en jeu, dans ceux-ci, un agent psychique quelconque faisant défaut dans le premier cas. Nous avons vu déjà que les combinaisons le plus parfaitement adaptées de mouvements musculaires tendant tous manifestement à un but déterminé, n'impliquent pas nécessairement par elles-mêmes qu'elles soient le résultat d'un dessein ou d'un choix volontaire de la part de l'organisme qui les exécute et, d'un autre côté, ranger dans certains cas ces mouve-ments en dehors de la catégorie des actions automatiques, -équivaudrait à attribuer à la moelle épinière le pouvoir de les produire et de les régler avec choix et conscience or, nous avons toute raison de croire qu'un pareil pouvoir ap-partient EXCLUSIVEMENT aux parties supérieures des centres cérébro-spinaux. Manual of human Physiology. M. Vulpian formule à son tour la restriction de rigueur, mais avec l'accent du doute le plus prononcé, et moins, ce me semble, pour nous cacher la vérité que pour nous la faire entrevoir. Quoi qu'il en soit, voici comment il s'exprime il s'agit des ganglions de la chaîne nerveuse des annelés Ces ganglions, dit-il, sont en outre la source de mou-vements spontanés, du moins en apparence c'est ce que vous allez constater vous-mêmes en examinant cette écrevisse, sur laquelle je viens de pratiquer une section transversale de la chaîne ganglionnaire, au niveau d'un des intervalles qui séparent les anneaux de l'abdomen. Vous voyez que les mouvements d'ensemble de la natation sont abolis l'animal ne peut plus fléchir brusquement l'abdomen, comme il le faisait auparavant pour se lancer d'avant en arrière. Mais vous observerez encore quelques mouvements de temps en temps dans les fausses pattes abdominales, mouvements spontanés, du moins en apparence, simultanés, l'hythmés, avec des caractères normaux. Ces mouvements ne sont sans doute que des mouvements machinaux, provo-qués par le contact de l'eau ou par l'irritation de la plaie, | -13 -ait en jeu, dans ceux-ci, un agent psychique quelconque faisant défaut dans le premier cas. Nous avons vu déjà que les combinaisons le plus parfaitement adaptées de mouvements musculaires tendant tous manifestement à un but déterminé, n'impliquent pas nécessairement par elles-mêmes qu'elles soient le résultat d'un dessein ou d'un choix volontaire de la part de l'organisme qui les exécute et, d'un autre côté, ranger dans certains cas ces mouve-ments en dehors de la catégorie des actions automatiques, @équivaudrait à attribuer à la moelle épinière le pouvoir de les produire et de les régler avec choix et conscience or, nous avons toute raison de croire qu'un pareil pouvoir ap-partient EXCLUSIVEMENT aux parties supérieures des centres cérébro-spinaux. Manual of human Physiology. M. Vulpian formule à son tour la restriction de rigueur, mais avec l'accent du doute le plus prononcé, et moins, ce me semble, pour nous cacher la vérité que pour nous la faire entrevoir. Quoi qu'il en soit, voici comment il s'exprime il s'agit des ganglions de la chaîne nerveuse des annelés Ces ganglions, dit-il, sont en outre la source de mou-vements spontanés, du moins en apparence c'est ce que vous allez constater vous-mêmes en examinant cette écrevisse, sur laquelle je viens de pratiquer une section transversale de la chaîne ganglionnaire, au niveau d'un des intervalles qui séparent les anneaux de l'abdomen. Vous voyez que les mouvements d'ensemble de la natation sont abolis l'animal ne peut plus fléchir brusquement l'abdomen, comme il le faisait auparavant pour se lancer d'avant en arrière. Mais vous observerez encore quelques mouvements de temps en temps dans les fausses pattes abdominales, mouvements spontanés, du moins en apparence, simultanés, @rhythmés, avec des caractères normaux. Ces mouvements ne sont sans doute que des mouvements machinaux, provo-qués par le contact de l'eau ou par l'irritation de la plaie, | Quoi qu'il en soit, voici comment il s'exprime il s'agit des ganglions de la chaîne nerveuse des annelés Ces ganglions, dit-il, sont en outre la source de mou-vements spontanés, du moins en apparence c'est ce que vous allez constater vous-mêmes en examinant cette écrevisse, sur laquelle je viens de pratiquer une section transversale de la chaîne ganglionnaire, au niveau d'un des intervalles qui séparent les anneaux de l'abdomen. | Quoi qu'il en soit, voici comment il s'exprime il s'agit des ganglions de la chaîne nerveuse des annelés Ces ganglions, dit-il, sont en outre la source de mou-vements spontanés, du moins en apparence c'est ce que vous allez constater vous-mêmes en examinant cette écrevisse, sur laquelle je viens de pratiquer une section transversale de la chaîne ganglionnaire, au niveau d'un des intervalles qui séparent les anneaux de l'abdomen. | 0 | 0 | 0 |
472.txt | 1,868 | -13 -ait en jeu, dans ceux-ci, un agent psychique quelconque faisant défaut dans le premier cas. Nous avons vu déjà que les combinaisons le plus parfaitement adaptées de mouvements musculaires tendant tous manifestement à un but déterminé, n'impliquent pas nécessairement par elles-mêmes qu'elles soient le résultat d'un dessein ou d'un choix volontaire de la part de l'organisme qui les exécute et, d'un autre côté, ranger dans certains cas ces mouve-ments en dehors de la catégorie des actions automatiques, -équivaudrait à attribuer à la moelle épinière le pouvoir de les produire et de les régler avec choix et conscience or, nous avons toute raison de croire qu'un pareil pouvoir ap-partient EXCLUSIVEMENT aux parties supérieures des centres cérébro-spinaux. Manual of human Physiology. M. Vulpian formule à son tour la restriction de rigueur, mais avec l'accent du doute le plus prononcé, et moins, ce me semble, pour nous cacher la vérité que pour nous la faire entrevoir. Quoi qu'il en soit, voici comment il s'exprime il s'agit des ganglions de la chaîne nerveuse des annelés Ces ganglions, dit-il, sont en outre la source de mou-vements spontanés, du moins en apparence c'est ce que vous allez constater vous-mêmes en examinant cette écrevisse, sur laquelle je viens de pratiquer une section transversale de la chaîne ganglionnaire, au niveau d'un des intervalles qui séparent les anneaux de l'abdomen. Vous voyez que les mouvements d'ensemble de la natation sont abolis l'animal ne peut plus fléchir brusquement l'abdomen, comme il le faisait auparavant pour se lancer d'avant en arrière. Mais vous observerez encore quelques mouvements de temps en temps dans les fausses pattes abdominales, mouvements spontanés, du moins en apparence, simultanés, l'hythmés, avec des caractères normaux. Ces mouvements ne sont sans doute que des mouvements machinaux, provo-qués par le contact de l'eau ou par l'irritation de la plaie, | -13 -ait en jeu, dans ceux-ci, un agent psychique quelconque faisant défaut dans le premier cas. Nous avons vu déjà que les combinaisons le plus parfaitement adaptées de mouvements musculaires tendant tous manifestement à un but déterminé, n'impliquent pas nécessairement par elles-mêmes qu'elles soient le résultat d'un dessein ou d'un choix volontaire de la part de l'organisme qui les exécute et, d'un autre côté, ranger dans certains cas ces mouve-ments en dehors de la catégorie des actions automatiques, -équivaudrait à attribuer à la moelle épinière le pouvoir de les produire et de les régler avec choix et conscience or, nous avons toute raison de croire qu'un pareil pouvoir ap-partient EXCLUSIVEMENT aux parties supérieures des centres cérébro-spinaux. Manual of human Physiology. M. Vulpian formule à son tour la restriction de rigueur, mais avec l'accent du doute le plus prononcé, et moins, ce me semble, pour nous cacher la vérité que pour nous la faire entrevoir. Quoi qu'il en soit, voici comment il s'exprime il s'agit des ganglions de la chaîne nerveuse des annelés Ces ganglions, dit-il, sont en outre la source de mou-vements spontanés, du moins en apparence c'est ce que vous allez constater vous-mêmes en examinant cette écrevisse, sur laquelle je viens de pratiquer une section transversale de la chaîne ganglionnaire, au niveau d'un des intervalles qui séparent les anneaux de l'abdomen. Vous voyez que les mouvements d'ensemble de la natation sont abolis l'animal ne peut plus fléchir brusquement l'abdomen, comme il le faisait auparavant pour se lancer d'avant en arrière. Mais vous observerez encore quelques mouvements de temps en temps dans les fausses pattes abdominales, mouvements spontanés, du moins en apparence, simultanés, l'hythmés, avec des caractères normaux. Ces mouvements ne sont sans doute que des mouvements machinaux, provo-qués par le contact de l'eau ou par l'irritation de la plaie, | -13 -ait en jeu, dans ceux-ci, un agent psychique quelconque faisant défaut dans le premier cas. Nous avons vu déjà que les combinaisons le plus parfaitement adaptées de mouvements musculaires tendant tous manifestement à un but déterminé, n'impliquent pas nécessairement par elles-mêmes qu'elles soient le résultat d'un dessein ou d'un choix volontaire de la part de l'organisme qui les exécute et, d'un autre côté, ranger dans certains cas ces mouve-ments en dehors de la catégorie des actions automatiques, @équivaudrait à attribuer à la moelle épinière le pouvoir de les produire et de les régler avec choix et conscience or, nous avons toute raison de croire qu'un pareil pouvoir ap-partient EXCLUSIVEMENT aux parties supérieures des centres cérébro-spinaux. Manual of human Physiology. M. Vulpian formule à son tour la restriction de rigueur, mais avec l'accent du doute le plus prononcé, et moins, ce me semble, pour nous cacher la vérité que pour nous la faire entrevoir. Quoi qu'il en soit, voici comment il s'exprime il s'agit des ganglions de la chaîne nerveuse des annelés Ces ganglions, dit-il, sont en outre la source de mou-vements spontanés, du moins en apparence c'est ce que vous allez constater vous-mêmes en examinant cette écrevisse, sur laquelle je viens de pratiquer une section transversale de la chaîne ganglionnaire, au niveau d'un des intervalles qui séparent les anneaux de l'abdomen. Vous voyez que les mouvements d'ensemble de la natation sont abolis l'animal ne peut plus fléchir brusquement l'abdomen, comme il le faisait auparavant pour se lancer d'avant en arrière. Mais vous observerez encore quelques mouvements de temps en temps dans les fausses pattes abdominales, mouvements spontanés, du moins en apparence, simultanés, @rhythmés, avec des caractères normaux. Ces mouvements ne sont sans doute que des mouvements machinaux, provo-qués par le contact de l'eau ou par l'irritation de la plaie, | Vous voyez que les mouvements d'ensemble de la natation sont abolis l'animal ne peut plus fléchir brusquement l'abdomen, comme il le faisait auparavant pour se lancer d'avant en arrière. | Vous voyez que les mouvements d'ensemble de la natation sont abolis l'animal ne peut plus fléchir brusquement l'abdomen, comme il le faisait auparavant pour se lancer d'avant en arrière. | 0 | 0 | 0 |
472.txt | 1,868 | -13 -ait en jeu, dans ceux-ci, un agent psychique quelconque faisant défaut dans le premier cas. Nous avons vu déjà que les combinaisons le plus parfaitement adaptées de mouvements musculaires tendant tous manifestement à un but déterminé, n'impliquent pas nécessairement par elles-mêmes qu'elles soient le résultat d'un dessein ou d'un choix volontaire de la part de l'organisme qui les exécute et, d'un autre côté, ranger dans certains cas ces mouve-ments en dehors de la catégorie des actions automatiques, -équivaudrait à attribuer à la moelle épinière le pouvoir de les produire et de les régler avec choix et conscience or, nous avons toute raison de croire qu'un pareil pouvoir ap-partient EXCLUSIVEMENT aux parties supérieures des centres cérébro-spinaux. Manual of human Physiology. M. Vulpian formule à son tour la restriction de rigueur, mais avec l'accent du doute le plus prononcé, et moins, ce me semble, pour nous cacher la vérité que pour nous la faire entrevoir. Quoi qu'il en soit, voici comment il s'exprime il s'agit des ganglions de la chaîne nerveuse des annelés Ces ganglions, dit-il, sont en outre la source de mou-vements spontanés, du moins en apparence c'est ce que vous allez constater vous-mêmes en examinant cette écrevisse, sur laquelle je viens de pratiquer une section transversale de la chaîne ganglionnaire, au niveau d'un des intervalles qui séparent les anneaux de l'abdomen. Vous voyez que les mouvements d'ensemble de la natation sont abolis l'animal ne peut plus fléchir brusquement l'abdomen, comme il le faisait auparavant pour se lancer d'avant en arrière. Mais vous observerez encore quelques mouvements de temps en temps dans les fausses pattes abdominales, mouvements spontanés, du moins en apparence, simultanés, l'hythmés, avec des caractères normaux. Ces mouvements ne sont sans doute que des mouvements machinaux, provo-qués par le contact de l'eau ou par l'irritation de la plaie, | -13 -ait en jeu, dans ceux-ci, un agent psychique quelconque faisant défaut dans le premier cas. Nous avons vu déjà que les combinaisons le plus parfaitement adaptées de mouvements musculaires tendant tous manifestement à un but déterminé, n'impliquent pas nécessairement par elles-mêmes qu'elles soient le résultat d'un dessein ou d'un choix volontaire de la part de l'organisme qui les exécute et, d'un autre côté, ranger dans certains cas ces mouve-ments en dehors de la catégorie des actions automatiques, -équivaudrait à attribuer à la moelle épinière le pouvoir de les produire et de les régler avec choix et conscience or, nous avons toute raison de croire qu'un pareil pouvoir ap-partient EXCLUSIVEMENT aux parties supérieures des centres cérébro-spinaux. Manual of human Physiology. M. Vulpian formule à son tour la restriction de rigueur, mais avec l'accent du doute le plus prononcé, et moins, ce me semble, pour nous cacher la vérité que pour nous la faire entrevoir. Quoi qu'il en soit, voici comment il s'exprime il s'agit des ganglions de la chaîne nerveuse des annelés Ces ganglions, dit-il, sont en outre la source de mou-vements spontanés, du moins en apparence c'est ce que vous allez constater vous-mêmes en examinant cette écrevisse, sur laquelle je viens de pratiquer une section transversale de la chaîne ganglionnaire, au niveau d'un des intervalles qui séparent les anneaux de l'abdomen. Vous voyez que les mouvements d'ensemble de la natation sont abolis l'animal ne peut plus fléchir brusquement l'abdomen, comme il le faisait auparavant pour se lancer d'avant en arrière. Mais vous observerez encore quelques mouvements de temps en temps dans les fausses pattes abdominales, mouvements spontanés, du moins en apparence, simultanés, l'hythmés, avec des caractères normaux. Ces mouvements ne sont sans doute que des mouvements machinaux, provo-qués par le contact de l'eau ou par l'irritation de la plaie, | -13 -ait en jeu, dans ceux-ci, un agent psychique quelconque faisant défaut dans le premier cas. Nous avons vu déjà que les combinaisons le plus parfaitement adaptées de mouvements musculaires tendant tous manifestement à un but déterminé, n'impliquent pas nécessairement par elles-mêmes qu'elles soient le résultat d'un dessein ou d'un choix volontaire de la part de l'organisme qui les exécute et, d'un autre côté, ranger dans certains cas ces mouve-ments en dehors de la catégorie des actions automatiques, @équivaudrait à attribuer à la moelle épinière le pouvoir de les produire et de les régler avec choix et conscience or, nous avons toute raison de croire qu'un pareil pouvoir ap-partient EXCLUSIVEMENT aux parties supérieures des centres cérébro-spinaux. Manual of human Physiology. M. Vulpian formule à son tour la restriction de rigueur, mais avec l'accent du doute le plus prononcé, et moins, ce me semble, pour nous cacher la vérité que pour nous la faire entrevoir. Quoi qu'il en soit, voici comment il s'exprime il s'agit des ganglions de la chaîne nerveuse des annelés Ces ganglions, dit-il, sont en outre la source de mou-vements spontanés, du moins en apparence c'est ce que vous allez constater vous-mêmes en examinant cette écrevisse, sur laquelle je viens de pratiquer une section transversale de la chaîne ganglionnaire, au niveau d'un des intervalles qui séparent les anneaux de l'abdomen. Vous voyez que les mouvements d'ensemble de la natation sont abolis l'animal ne peut plus fléchir brusquement l'abdomen, comme il le faisait auparavant pour se lancer d'avant en arrière. Mais vous observerez encore quelques mouvements de temps en temps dans les fausses pattes abdominales, mouvements spontanés, du moins en apparence, simultanés, @rhythmés, avec des caractères normaux. Ces mouvements ne sont sans doute que des mouvements machinaux, provo-qués par le contact de l'eau ou par l'irritation de la plaie, | Mais vous observerez encore quelques mouvements de temps en temps dans les fausses pattes abdominales, mouvements spontanés, du moins en apparence, simultanés, l'hythmés, avec des caractères normaux. | Mais vous observerez encore quelques mouvements de temps en temps dans les fausses pattes abdominales, mouvements spontanés, du moins en apparence, simultanés, rhythmés, avec des caractères normaux. | 2 | 0.010101 | 0.060606 |
472.txt | 1,868 | -13 -ait en jeu, dans ceux-ci, un agent psychique quelconque faisant défaut dans le premier cas. Nous avons vu déjà que les combinaisons le plus parfaitement adaptées de mouvements musculaires tendant tous manifestement à un but déterminé, n'impliquent pas nécessairement par elles-mêmes qu'elles soient le résultat d'un dessein ou d'un choix volontaire de la part de l'organisme qui les exécute et, d'un autre côté, ranger dans certains cas ces mouve-ments en dehors de la catégorie des actions automatiques, -équivaudrait à attribuer à la moelle épinière le pouvoir de les produire et de les régler avec choix et conscience or, nous avons toute raison de croire qu'un pareil pouvoir ap-partient EXCLUSIVEMENT aux parties supérieures des centres cérébro-spinaux. Manual of human Physiology. M. Vulpian formule à son tour la restriction de rigueur, mais avec l'accent du doute le plus prononcé, et moins, ce me semble, pour nous cacher la vérité que pour nous la faire entrevoir. Quoi qu'il en soit, voici comment il s'exprime il s'agit des ganglions de la chaîne nerveuse des annelés Ces ganglions, dit-il, sont en outre la source de mou-vements spontanés, du moins en apparence c'est ce que vous allez constater vous-mêmes en examinant cette écrevisse, sur laquelle je viens de pratiquer une section transversale de la chaîne ganglionnaire, au niveau d'un des intervalles qui séparent les anneaux de l'abdomen. Vous voyez que les mouvements d'ensemble de la natation sont abolis l'animal ne peut plus fléchir brusquement l'abdomen, comme il le faisait auparavant pour se lancer d'avant en arrière. Mais vous observerez encore quelques mouvements de temps en temps dans les fausses pattes abdominales, mouvements spontanés, du moins en apparence, simultanés, l'hythmés, avec des caractères normaux. Ces mouvements ne sont sans doute que des mouvements machinaux, provo-qués par le contact de l'eau ou par l'irritation de la plaie, | -13 -ait en jeu, dans ceux-ci, un agent psychique quelconque faisant défaut dans le premier cas. Nous avons vu déjà que les combinaisons le plus parfaitement adaptées de mouvements musculaires tendant tous manifestement à un but déterminé, n'impliquent pas nécessairement par elles-mêmes qu'elles soient le résultat d'un dessein ou d'un choix volontaire de la part de l'organisme qui les exécute et, d'un autre côté, ranger dans certains cas ces mouve-ments en dehors de la catégorie des actions automatiques, -équivaudrait à attribuer à la moelle épinière le pouvoir de les produire et de les régler avec choix et conscience or, nous avons toute raison de croire qu'un pareil pouvoir ap-partient EXCLUSIVEMENT aux parties supérieures des centres cérébro-spinaux. Manual of human Physiology. M. Vulpian formule à son tour la restriction de rigueur, mais avec l'accent du doute le plus prononcé, et moins, ce me semble, pour nous cacher la vérité que pour nous la faire entrevoir. Quoi qu'il en soit, voici comment il s'exprime il s'agit des ganglions de la chaîne nerveuse des annelés Ces ganglions, dit-il, sont en outre la source de mou-vements spontanés, du moins en apparence c'est ce que vous allez constater vous-mêmes en examinant cette écrevisse, sur laquelle je viens de pratiquer une section transversale de la chaîne ganglionnaire, au niveau d'un des intervalles qui séparent les anneaux de l'abdomen. Vous voyez que les mouvements d'ensemble de la natation sont abolis l'animal ne peut plus fléchir brusquement l'abdomen, comme il le faisait auparavant pour se lancer d'avant en arrière. Mais vous observerez encore quelques mouvements de temps en temps dans les fausses pattes abdominales, mouvements spontanés, du moins en apparence, simultanés, l'hythmés, avec des caractères normaux. Ces mouvements ne sont sans doute que des mouvements machinaux, provo-qués par le contact de l'eau ou par l'irritation de la plaie, | -13 -ait en jeu, dans ceux-ci, un agent psychique quelconque faisant défaut dans le premier cas. Nous avons vu déjà que les combinaisons le plus parfaitement adaptées de mouvements musculaires tendant tous manifestement à un but déterminé, n'impliquent pas nécessairement par elles-mêmes qu'elles soient le résultat d'un dessein ou d'un choix volontaire de la part de l'organisme qui les exécute et, d'un autre côté, ranger dans certains cas ces mouve-ments en dehors de la catégorie des actions automatiques, @équivaudrait à attribuer à la moelle épinière le pouvoir de les produire et de les régler avec choix et conscience or, nous avons toute raison de croire qu'un pareil pouvoir ap-partient EXCLUSIVEMENT aux parties supérieures des centres cérébro-spinaux. Manual of human Physiology. M. Vulpian formule à son tour la restriction de rigueur, mais avec l'accent du doute le plus prononcé, et moins, ce me semble, pour nous cacher la vérité que pour nous la faire entrevoir. Quoi qu'il en soit, voici comment il s'exprime il s'agit des ganglions de la chaîne nerveuse des annelés Ces ganglions, dit-il, sont en outre la source de mou-vements spontanés, du moins en apparence c'est ce que vous allez constater vous-mêmes en examinant cette écrevisse, sur laquelle je viens de pratiquer une section transversale de la chaîne ganglionnaire, au niveau d'un des intervalles qui séparent les anneaux de l'abdomen. Vous voyez que les mouvements d'ensemble de la natation sont abolis l'animal ne peut plus fléchir brusquement l'abdomen, comme il le faisait auparavant pour se lancer d'avant en arrière. Mais vous observerez encore quelques mouvements de temps en temps dans les fausses pattes abdominales, mouvements spontanés, du moins en apparence, simultanés, @rhythmés, avec des caractères normaux. Ces mouvements ne sont sans doute que des mouvements machinaux, provo-qués par le contact de l'eau ou par l'irritation de la plaie, | Ces mouvements ne sont sans doute que des mouvements machinaux, provo-qués par le contact de l'eau ou par l'irritation de la plaie, | Ces mouvements ne sont sans doute que des mouvements machinaux, provo-qués par le contact de l'eau ou par l'irritation de la plaie, | 0 | 0 | 0 |
466.txt | 1,868 | 6 si mystérieuse dans son essence même, cause suivant les uns, effet suivant les autres, qu'on appelle la vie. f Si l'on regarde la vie comme une cause, un principe d'action ayant son origine dans tel ou tel point de l'orga-nisme, et si l'on nous permet de représenter, pour ainsi dire, la vie par une quantité qui sera plus ou moins grande, suivant la puissance plus ou moins grande aussi de l'effet produit, nous dirons que, chez les invertébrés, la vie semble être répandue en égales quantités dans toutes les parties de l'organisme. Chez les vertébrés, au contraire, la vie se concentre en un point particulier de chaque indi-vidu, ou du moins dans une partie très-restreinte de son être. Le professeur continue Que si, dit-il, l'on veut voir dans la vie un effet, une résultante, on pourra exprimer le principe que nous voulons énoncer en disant que, chez les invertébrés, cette résultante ne paraît pas être la consé-quence de l'action plus particulière de tel point de l'orga-nisme, comme cela a lieu chez les vertébrés, où, pour em-ployer une expression un peu trop rigoureuse pour de tels objets, la résultante semble appliquée à un ou à plusieurs organes spéciaux et distincts. Un exemple fera mieux ressortir le fait en question. Que l'on coupe une patte à un chien à part le trouble tout local qu'éprouvera l'économie, l'animal peut continuer à vivre. Si l'on poursuit la mutilation, on peut la pousser peut-être assez loin sans que la vie cesse , mais on arrive toujours à un point de l'organisme tel que, lorsqu'il est atteint, la vie disparaît brusquement. Ce point remarquable, où semble se concentrer la vie, ce noeud vital, pour em-ployer l'expression de M. Flourens, se rencontre chez tous les vertébrés. Revue des Cours scientifiques, du 22 jan-vier 4865. t Je n'ai pas le temps ici de suivre dans tous ses débours | 6 @si mystérieuse dans son essence même, cause suivant les uns, effet suivant les autres, qu'on appelle la vie. f Si l'on regarde la vie comme une cause, un principe d'action ayant son origine dans tel ou tel point de l'orga-nisme, et si l'on nous permet de représenter, pour ainsi dire, la vie par une quantité qui sera plus ou moins grande, suivant la puissance plus ou moins grande aussi de l'effet produit, nous dirons que, chez les invertébrés, la vie semble être répandue en égales quantités dans toutes les parties de l'organisme. Chez les vertébrés, au contraire, la vie se concentre en un point particulier de chaque indi-vidu, ou du moins dans une partie très-restreinte de son être. Le professeur continue Que si, dit-il, l'on veut voir dans la vie un effet, une résultante, on pourra exprimer le principe que nous voulons énoncer en disant que, chez les invertébrés, cette résultante ne paraît pas être la consé-quence de l'action plus particulière de tel point de l'orga-nisme, comme cela a lieu chez les vertébrés, où, pour em-ployer une expression un peu trop rigoureuse pour de tels objets, la résultante semble appliquée à un ou à plusieurs organes spéciaux et distincts. Un exemple fera mieux ressortir le fait en question. Que l'on coupe une patte à un chien à part le trouble tout local qu'éprouvera l'économie, l'animal peut continuer à vivre. Si l'on poursuit la mutilation, on peut la pousser peut-être assez loin sans que la vie cesse , mais on arrive toujours à un point de l'organisme tel que, lorsqu'il est atteint, la vie disparaît brusquement. Ce point remarquable, où semble se concentrer la vie, ce noeud vital, pour em-ployer l'expression de M. Flourens, se rencontre chez tous les vertébrés.@@ Revue des Cours scientifiques, du 22 jan-vier 4865. t Je n'ai pas le temps ici de suivre dans tous ses débours | 6 -si mystérieuse dans son essence même, cause suivant les uns, effet suivant les autres, qu'on appelle la vie.@@ Si l'on regarde la vie comme une cause, un principe d'action ayant son origine dans tel ou tel point de l'orga-nisme, et si l'on nous permet de représenter, pour ainsi dire, la vie par une quantité qui sera plus ou moins grande, suivant la puissance plus ou moins grande aussi de l'effet produit, nous dirons que, chez les invertébrés, la vie semble être répandue en égales quantités dans toutes les parties de l'organisme. Chez les vertébrés, au contraire, la vie se concentre en un point particulier de chaque indi-vidu, ou du moins dans une partie très-restreinte de son être. Le professeur continue Que si, dit-il, l'on veut voir dans la vie un effet, une résultante, on pourra exprimer le principe que nous voulons énoncer en disant que, chez les invertébrés, cette résultante ne paraît pas être la consé-quence de l'action plus particulière de tel point de l'orga-nisme, comme cela a lieu chez les vertébrés, où, pour em-ployer une expression un peu trop rigoureuse pour de tels objets, la résultante semble appliquée à un ou à plusieurs organes spéciaux et distincts. Un exemple fera mieux ressortir le fait en question. Que l'on coupe une patte à un chien à part le trouble tout local qu'éprouvera l'économie, l'animal peut continuer à vivre. Si l'on poursuit la mutilation, on peut la pousser peut-être assez loin sans que la vie cesse@, mais on arrive toujours à un point de l'organisme tel que, lorsqu'il est atteint, la vie disparaît brusquement. Ce point remarquable, où semble se concentrer la vie, ce noeud vital, pour em-ployer l'expression de M. Flourens, se rencontre chez tous les vertébrés... Revue des Cours scientifiques, du 22 jan-vier 1865.@@ Je n'ai pas le temps ici de suivre dans tous ses détours | 6 si mystérieuse dans son essence même, cause suivant les uns, effet suivant les autres, qu'on appelle la vie. | 6 -si mystérieuse dans son essence même, cause suivant les uns, effet suivant les autres, qu'on appelle la vie. | 1 | 0.009009 | 0.043478 |
466.txt | 1,868 | 6 si mystérieuse dans son essence même, cause suivant les uns, effet suivant les autres, qu'on appelle la vie. f Si l'on regarde la vie comme une cause, un principe d'action ayant son origine dans tel ou tel point de l'orga-nisme, et si l'on nous permet de représenter, pour ainsi dire, la vie par une quantité qui sera plus ou moins grande, suivant la puissance plus ou moins grande aussi de l'effet produit, nous dirons que, chez les invertébrés, la vie semble être répandue en égales quantités dans toutes les parties de l'organisme. Chez les vertébrés, au contraire, la vie se concentre en un point particulier de chaque indi-vidu, ou du moins dans une partie très-restreinte de son être. Le professeur continue Que si, dit-il, l'on veut voir dans la vie un effet, une résultante, on pourra exprimer le principe que nous voulons énoncer en disant que, chez les invertébrés, cette résultante ne paraît pas être la consé-quence de l'action plus particulière de tel point de l'orga-nisme, comme cela a lieu chez les vertébrés, où, pour em-ployer une expression un peu trop rigoureuse pour de tels objets, la résultante semble appliquée à un ou à plusieurs organes spéciaux et distincts. Un exemple fera mieux ressortir le fait en question. Que l'on coupe une patte à un chien à part le trouble tout local qu'éprouvera l'économie, l'animal peut continuer à vivre. Si l'on poursuit la mutilation, on peut la pousser peut-être assez loin sans que la vie cesse , mais on arrive toujours à un point de l'organisme tel que, lorsqu'il est atteint, la vie disparaît brusquement. Ce point remarquable, où semble se concentrer la vie, ce noeud vital, pour em-ployer l'expression de M. Flourens, se rencontre chez tous les vertébrés. Revue des Cours scientifiques, du 22 jan-vier 4865. t Je n'ai pas le temps ici de suivre dans tous ses débours | 6 @si mystérieuse dans son essence même, cause suivant les uns, effet suivant les autres, qu'on appelle la vie. f Si l'on regarde la vie comme une cause, un principe d'action ayant son origine dans tel ou tel point de l'orga-nisme, et si l'on nous permet de représenter, pour ainsi dire, la vie par une quantité qui sera plus ou moins grande, suivant la puissance plus ou moins grande aussi de l'effet produit, nous dirons que, chez les invertébrés, la vie semble être répandue en égales quantités dans toutes les parties de l'organisme. Chez les vertébrés, au contraire, la vie se concentre en un point particulier de chaque indi-vidu, ou du moins dans une partie très-restreinte de son être. Le professeur continue Que si, dit-il, l'on veut voir dans la vie un effet, une résultante, on pourra exprimer le principe que nous voulons énoncer en disant que, chez les invertébrés, cette résultante ne paraît pas être la consé-quence de l'action plus particulière de tel point de l'orga-nisme, comme cela a lieu chez les vertébrés, où, pour em-ployer une expression un peu trop rigoureuse pour de tels objets, la résultante semble appliquée à un ou à plusieurs organes spéciaux et distincts. Un exemple fera mieux ressortir le fait en question. Que l'on coupe une patte à un chien à part le trouble tout local qu'éprouvera l'économie, l'animal peut continuer à vivre. Si l'on poursuit la mutilation, on peut la pousser peut-être assez loin sans que la vie cesse , mais on arrive toujours à un point de l'organisme tel que, lorsqu'il est atteint, la vie disparaît brusquement. Ce point remarquable, où semble se concentrer la vie, ce noeud vital, pour em-ployer l'expression de M. Flourens, se rencontre chez tous les vertébrés.@@ Revue des Cours scientifiques, du 22 jan-vier 4865. t Je n'ai pas le temps ici de suivre dans tous ses débours | 6 -si mystérieuse dans son essence même, cause suivant les uns, effet suivant les autres, qu'on appelle la vie.@@ Si l'on regarde la vie comme une cause, un principe d'action ayant son origine dans tel ou tel point de l'orga-nisme, et si l'on nous permet de représenter, pour ainsi dire, la vie par une quantité qui sera plus ou moins grande, suivant la puissance plus ou moins grande aussi de l'effet produit, nous dirons que, chez les invertébrés, la vie semble être répandue en égales quantités dans toutes les parties de l'organisme. Chez les vertébrés, au contraire, la vie se concentre en un point particulier de chaque indi-vidu, ou du moins dans une partie très-restreinte de son être. Le professeur continue Que si, dit-il, l'on veut voir dans la vie un effet, une résultante, on pourra exprimer le principe que nous voulons énoncer en disant que, chez les invertébrés, cette résultante ne paraît pas être la consé-quence de l'action plus particulière de tel point de l'orga-nisme, comme cela a lieu chez les vertébrés, où, pour em-ployer une expression un peu trop rigoureuse pour de tels objets, la résultante semble appliquée à un ou à plusieurs organes spéciaux et distincts. Un exemple fera mieux ressortir le fait en question. Que l'on coupe une patte à un chien à part le trouble tout local qu'éprouvera l'économie, l'animal peut continuer à vivre. Si l'on poursuit la mutilation, on peut la pousser peut-être assez loin sans que la vie cesse@, mais on arrive toujours à un point de l'organisme tel que, lorsqu'il est atteint, la vie disparaît brusquement. Ce point remarquable, où semble se concentrer la vie, ce noeud vital, pour em-ployer l'expression de M. Flourens, se rencontre chez tous les vertébrés... Revue des Cours scientifiques, du 22 jan-vier 1865.@@ Je n'ai pas le temps ici de suivre dans tous ses détours | f Si l'on regarde la vie comme une cause, un principe d'action ayant son origine dans tel ou tel point de l'orga-nisme, et si l'on nous permet de représenter, pour ainsi dire, la vie par une quantité qui sera plus ou moins grande, suivant la puissance plus ou moins grande aussi de l'effet produit, nous dirons que, chez les invertébrés, la vie semble être répandue en égales quantités dans toutes les parties de l'organisme. | Si l'on regarde la vie comme une cause, un principe d'action ayant son origine dans tel ou tel point de l'orga-nisme, et si l'on nous permet de représenter, pour ainsi dire, la vie par une quantité qui sera plus ou moins grande, suivant la puissance plus ou moins grande aussi de l'effet produit, nous dirons que, chez les invertébrés, la vie semble être répandue en égales quantités dans toutes les parties de l'organisme. | 2 | 0.004728 | 0.02439 |
466.txt | 1,868 | 6 si mystérieuse dans son essence même, cause suivant les uns, effet suivant les autres, qu'on appelle la vie. f Si l'on regarde la vie comme une cause, un principe d'action ayant son origine dans tel ou tel point de l'orga-nisme, et si l'on nous permet de représenter, pour ainsi dire, la vie par une quantité qui sera plus ou moins grande, suivant la puissance plus ou moins grande aussi de l'effet produit, nous dirons que, chez les invertébrés, la vie semble être répandue en égales quantités dans toutes les parties de l'organisme. Chez les vertébrés, au contraire, la vie se concentre en un point particulier de chaque indi-vidu, ou du moins dans une partie très-restreinte de son être. Le professeur continue Que si, dit-il, l'on veut voir dans la vie un effet, une résultante, on pourra exprimer le principe que nous voulons énoncer en disant que, chez les invertébrés, cette résultante ne paraît pas être la consé-quence de l'action plus particulière de tel point de l'orga-nisme, comme cela a lieu chez les vertébrés, où, pour em-ployer une expression un peu trop rigoureuse pour de tels objets, la résultante semble appliquée à un ou à plusieurs organes spéciaux et distincts. Un exemple fera mieux ressortir le fait en question. Que l'on coupe une patte à un chien à part le trouble tout local qu'éprouvera l'économie, l'animal peut continuer à vivre. Si l'on poursuit la mutilation, on peut la pousser peut-être assez loin sans que la vie cesse , mais on arrive toujours à un point de l'organisme tel que, lorsqu'il est atteint, la vie disparaît brusquement. Ce point remarquable, où semble se concentrer la vie, ce noeud vital, pour em-ployer l'expression de M. Flourens, se rencontre chez tous les vertébrés. Revue des Cours scientifiques, du 22 jan-vier 4865. t Je n'ai pas le temps ici de suivre dans tous ses débours | 6 @si mystérieuse dans son essence même, cause suivant les uns, effet suivant les autres, qu'on appelle la vie. f Si l'on regarde la vie comme une cause, un principe d'action ayant son origine dans tel ou tel point de l'orga-nisme, et si l'on nous permet de représenter, pour ainsi dire, la vie par une quantité qui sera plus ou moins grande, suivant la puissance plus ou moins grande aussi de l'effet produit, nous dirons que, chez les invertébrés, la vie semble être répandue en égales quantités dans toutes les parties de l'organisme. Chez les vertébrés, au contraire, la vie se concentre en un point particulier de chaque indi-vidu, ou du moins dans une partie très-restreinte de son être. Le professeur continue Que si, dit-il, l'on veut voir dans la vie un effet, une résultante, on pourra exprimer le principe que nous voulons énoncer en disant que, chez les invertébrés, cette résultante ne paraît pas être la consé-quence de l'action plus particulière de tel point de l'orga-nisme, comme cela a lieu chez les vertébrés, où, pour em-ployer une expression un peu trop rigoureuse pour de tels objets, la résultante semble appliquée à un ou à plusieurs organes spéciaux et distincts. Un exemple fera mieux ressortir le fait en question. Que l'on coupe une patte à un chien à part le trouble tout local qu'éprouvera l'économie, l'animal peut continuer à vivre. Si l'on poursuit la mutilation, on peut la pousser peut-être assez loin sans que la vie cesse , mais on arrive toujours à un point de l'organisme tel que, lorsqu'il est atteint, la vie disparaît brusquement. Ce point remarquable, où semble se concentrer la vie, ce noeud vital, pour em-ployer l'expression de M. 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Flourens, se rencontre chez tous les vertébrés... Revue des Cours scientifiques, du 22 jan-vier 1865.@@ Je n'ai pas le temps ici de suivre dans tous ses détours | Chez les vertébrés, au contraire, la vie se concentre en un point particulier de chaque indi-vidu, ou du moins dans une partie très-restreinte de son être. | Chez les vertébrés, au contraire, la vie se concentre en un point particulier de chaque indi-vidu, ou du moins dans une partie très-restreinte de son être. | 0 | 0 | 0 |
466.txt | 1,868 | 6 si mystérieuse dans son essence même, cause suivant les uns, effet suivant les autres, qu'on appelle la vie. f Si l'on regarde la vie comme une cause, un principe d'action ayant son origine dans tel ou tel point de l'orga-nisme, et si l'on nous permet de représenter, pour ainsi dire, la vie par une quantité qui sera plus ou moins grande, suivant la puissance plus ou moins grande aussi de l'effet produit, nous dirons que, chez les invertébrés, la vie semble être répandue en égales quantités dans toutes les parties de l'organisme. Chez les vertébrés, au contraire, la vie se concentre en un point particulier de chaque indi-vidu, ou du moins dans une partie très-restreinte de son être. Le professeur continue Que si, dit-il, l'on veut voir dans la vie un effet, une résultante, on pourra exprimer le principe que nous voulons énoncer en disant que, chez les invertébrés, cette résultante ne paraît pas être la consé-quence de l'action plus particulière de tel point de l'orga-nisme, comme cela a lieu chez les vertébrés, où, pour em-ployer une expression un peu trop rigoureuse pour de tels objets, la résultante semble appliquée à un ou à plusieurs organes spéciaux et distincts. Un exemple fera mieux ressortir le fait en question. Que l'on coupe une patte à un chien à part le trouble tout local qu'éprouvera l'économie, l'animal peut continuer à vivre. Si l'on poursuit la mutilation, on peut la pousser peut-être assez loin sans que la vie cesse , mais on arrive toujours à un point de l'organisme tel que, lorsqu'il est atteint, la vie disparaît brusquement. Ce point remarquable, où semble se concentrer la vie, ce noeud vital, pour em-ployer l'expression de M. Flourens, se rencontre chez tous les vertébrés. Revue des Cours scientifiques, du 22 jan-vier 4865. t Je n'ai pas le temps ici de suivre dans tous ses débours | 6 @si mystérieuse dans son essence même, cause suivant les uns, effet suivant les autres, qu'on appelle la vie. f Si l'on regarde la vie comme une cause, un principe d'action ayant son origine dans tel ou tel point de l'orga-nisme, et si l'on nous permet de représenter, pour ainsi dire, la vie par une quantité qui sera plus ou moins grande, suivant la puissance plus ou moins grande aussi de l'effet produit, nous dirons que, chez les invertébrés, la vie semble être répandue en égales quantités dans toutes les parties de l'organisme. Chez les vertébrés, au contraire, la vie se concentre en un point particulier de chaque indi-vidu, ou du moins dans une partie très-restreinte de son être. Le professeur continue Que si, dit-il, l'on veut voir dans la vie un effet, une résultante, on pourra exprimer le principe que nous voulons énoncer en disant que, chez les invertébrés, cette résultante ne paraît pas être la consé-quence de l'action plus particulière de tel point de l'orga-nisme, comme cela a lieu chez les vertébrés, où, pour em-ployer une expression un peu trop rigoureuse pour de tels objets, la résultante semble appliquée à un ou à plusieurs organes spéciaux et distincts. Un exemple fera mieux ressortir le fait en question. Que l'on coupe une patte à un chien à part le trouble tout local qu'éprouvera l'économie, l'animal peut continuer à vivre. Si l'on poursuit la mutilation, on peut la pousser peut-être assez loin sans que la vie cesse , mais on arrive toujours à un point de l'organisme tel que, lorsqu'il est atteint, la vie disparaît brusquement. Ce point remarquable, où semble se concentrer la vie, ce noeud vital, pour em-ployer l'expression de M. Flourens, se rencontre chez tous les vertébrés.@@ Revue des Cours scientifiques, du 22 jan-vier 4865. t Je n'ai pas le temps ici de suivre dans tous ses débours | 6 -si mystérieuse dans son essence même, cause suivant les uns, effet suivant les autres, qu'on appelle la vie.@@ Si l'on regarde la vie comme une cause, un principe d'action ayant son origine dans tel ou tel point de l'orga-nisme, et si l'on nous permet de représenter, pour ainsi dire, la vie par une quantité qui sera plus ou moins grande, suivant la puissance plus ou moins grande aussi de l'effet produit, nous dirons que, chez les invertébrés, la vie semble être répandue en égales quantités dans toutes les parties de l'organisme. Chez les vertébrés, au contraire, la vie se concentre en un point particulier de chaque indi-vidu, ou du moins dans une partie très-restreinte de son être. Le professeur continue Que si, dit-il, l'on veut voir dans la vie un effet, une résultante, on pourra exprimer le principe que nous voulons énoncer en disant que, chez les invertébrés, cette résultante ne paraît pas être la consé-quence de l'action plus particulière de tel point de l'orga-nisme, comme cela a lieu chez les vertébrés, où, pour em-ployer une expression un peu trop rigoureuse pour de tels objets, la résultante semble appliquée à un ou à plusieurs organes spéciaux et distincts. Un exemple fera mieux ressortir le fait en question. Que l'on coupe une patte à un chien à part le trouble tout local qu'éprouvera l'économie, l'animal peut continuer à vivre. Si l'on poursuit la mutilation, on peut la pousser peut-être assez loin sans que la vie cesse@, mais on arrive toujours à un point de l'organisme tel que, lorsqu'il est atteint, la vie disparaît brusquement. Ce point remarquable, où semble se concentrer la vie, ce noeud vital, pour em-ployer l'expression de M. Flourens, se rencontre chez tous les vertébrés... Revue des Cours scientifiques, du 22 jan-vier 1865.@@ Je n'ai pas le temps ici de suivre dans tous ses détours | Le professeur continue Que si, dit-il, l'on veut voir dans la vie un effet, une résultante, on pourra exprimer le principe que nous voulons énoncer en disant que, chez les invertébrés, cette résultante ne paraît pas être la consé-quence de l'action plus particulière de tel point de l'orga-nisme, comme cela a lieu chez les vertébrés, où, pour em-ployer une expression un peu trop rigoureuse pour de tels objets, la résultante semble appliquée à un ou à plusieurs organes spéciaux et distincts. | Le professeur continue Que si, dit-il, l'on veut voir dans la vie un effet, une résultante, on pourra exprimer le principe que nous voulons énoncer en disant que, chez les invertébrés, cette résultante ne paraît pas être la consé-quence de l'action plus particulière de tel point de l'orga-nisme, comme cela a lieu chez les vertébrés, où, pour em-ployer une expression un peu trop rigoureuse pour de tels objets, la résultante semble appliquée à un ou à plusieurs organes spéciaux et distincts. | 0 | 0 | 0 |
466.txt | 1,868 | 6 si mystérieuse dans son essence même, cause suivant les uns, effet suivant les autres, qu'on appelle la vie. f Si l'on regarde la vie comme une cause, un principe d'action ayant son origine dans tel ou tel point de l'orga-nisme, et si l'on nous permet de représenter, pour ainsi dire, la vie par une quantité qui sera plus ou moins grande, suivant la puissance plus ou moins grande aussi de l'effet produit, nous dirons que, chez les invertébrés, la vie semble être répandue en égales quantités dans toutes les parties de l'organisme. Chez les vertébrés, au contraire, la vie se concentre en un point particulier de chaque indi-vidu, ou du moins dans une partie très-restreinte de son être. Le professeur continue Que si, dit-il, l'on veut voir dans la vie un effet, une résultante, on pourra exprimer le principe que nous voulons énoncer en disant que, chez les invertébrés, cette résultante ne paraît pas être la consé-quence de l'action plus particulière de tel point de l'orga-nisme, comme cela a lieu chez les vertébrés, où, pour em-ployer une expression un peu trop rigoureuse pour de tels objets, la résultante semble appliquée à un ou à plusieurs organes spéciaux et distincts. Un exemple fera mieux ressortir le fait en question. Que l'on coupe une patte à un chien à part le trouble tout local qu'éprouvera l'économie, l'animal peut continuer à vivre. Si l'on poursuit la mutilation, on peut la pousser peut-être assez loin sans que la vie cesse , mais on arrive toujours à un point de l'organisme tel que, lorsqu'il est atteint, la vie disparaît brusquement. Ce point remarquable, où semble se concentrer la vie, ce noeud vital, pour em-ployer l'expression de M. Flourens, se rencontre chez tous les vertébrés. Revue des Cours scientifiques, du 22 jan-vier 4865. t Je n'ai pas le temps ici de suivre dans tous ses débours | 6 @si mystérieuse dans son essence même, cause suivant les uns, effet suivant les autres, qu'on appelle la vie. f Si l'on regarde la vie comme une cause, un principe d'action ayant son origine dans tel ou tel point de l'orga-nisme, et si l'on nous permet de représenter, pour ainsi dire, la vie par une quantité qui sera plus ou moins grande, suivant la puissance plus ou moins grande aussi de l'effet produit, nous dirons que, chez les invertébrés, la vie semble être répandue en égales quantités dans toutes les parties de l'organisme. Chez les vertébrés, au contraire, la vie se concentre en un point particulier de chaque indi-vidu, ou du moins dans une partie très-restreinte de son être. Le professeur continue Que si, dit-il, l'on veut voir dans la vie un effet, une résultante, on pourra exprimer le principe que nous voulons énoncer en disant que, chez les invertébrés, cette résultante ne paraît pas être la consé-quence de l'action plus particulière de tel point de l'orga-nisme, comme cela a lieu chez les vertébrés, où, pour em-ployer une expression un peu trop rigoureuse pour de tels objets, la résultante semble appliquée à un ou à plusieurs organes spéciaux et distincts. Un exemple fera mieux ressortir le fait en question. Que l'on coupe une patte à un chien à part le trouble tout local qu'éprouvera l'économie, l'animal peut continuer à vivre. Si l'on poursuit la mutilation, on peut la pousser peut-être assez loin sans que la vie cesse , mais on arrive toujours à un point de l'organisme tel que, lorsqu'il est atteint, la vie disparaît brusquement. Ce point remarquable, où semble se concentrer la vie, ce noeud vital, pour em-ployer l'expression de M. Flourens, se rencontre chez tous les vertébrés.@@ Revue des Cours scientifiques, du 22 jan-vier 4865. t Je n'ai pas le temps ici de suivre dans tous ses débours | 6 -si mystérieuse dans son essence même, cause suivant les uns, effet suivant les autres, qu'on appelle la vie.@@ Si l'on regarde la vie comme une cause, un principe d'action ayant son origine dans tel ou tel point de l'orga-nisme, et si l'on nous permet de représenter, pour ainsi dire, la vie par une quantité qui sera plus ou moins grande, suivant la puissance plus ou moins grande aussi de l'effet produit, nous dirons que, chez les invertébrés, la vie semble être répandue en égales quantités dans toutes les parties de l'organisme. Chez les vertébrés, au contraire, la vie se concentre en un point particulier de chaque indi-vidu, ou du moins dans une partie très-restreinte de son être. Le professeur continue Que si, dit-il, l'on veut voir dans la vie un effet, une résultante, on pourra exprimer le principe que nous voulons énoncer en disant que, chez les invertébrés, cette résultante ne paraît pas être la consé-quence de l'action plus particulière de tel point de l'orga-nisme, comme cela a lieu chez les vertébrés, où, pour em-ployer une expression un peu trop rigoureuse pour de tels objets, la résultante semble appliquée à un ou à plusieurs organes spéciaux et distincts. Un exemple fera mieux ressortir le fait en question. Que l'on coupe une patte à un chien à part le trouble tout local qu'éprouvera l'économie, l'animal peut continuer à vivre. Si l'on poursuit la mutilation, on peut la pousser peut-être assez loin sans que la vie cesse@, mais on arrive toujours à un point de l'organisme tel que, lorsqu'il est atteint, la vie disparaît brusquement. Ce point remarquable, où semble se concentrer la vie, ce noeud vital, pour em-ployer l'expression de M. Flourens, se rencontre chez tous les vertébrés... Revue des Cours scientifiques, du 22 jan-vier 1865.@@ Je n'ai pas le temps ici de suivre dans tous ses détours | Un exemple fera mieux ressortir le fait en question. | Un exemple fera mieux ressortir le fait en question. | 0 | 0 | 0 |
466.txt | 1,868 | 6 si mystérieuse dans son essence même, cause suivant les uns, effet suivant les autres, qu'on appelle la vie. f Si l'on regarde la vie comme une cause, un principe d'action ayant son origine dans tel ou tel point de l'orga-nisme, et si l'on nous permet de représenter, pour ainsi dire, la vie par une quantité qui sera plus ou moins grande, suivant la puissance plus ou moins grande aussi de l'effet produit, nous dirons que, chez les invertébrés, la vie semble être répandue en égales quantités dans toutes les parties de l'organisme. Chez les vertébrés, au contraire, la vie se concentre en un point particulier de chaque indi-vidu, ou du moins dans une partie très-restreinte de son être. Le professeur continue Que si, dit-il, l'on veut voir dans la vie un effet, une résultante, on pourra exprimer le principe que nous voulons énoncer en disant que, chez les invertébrés, cette résultante ne paraît pas être la consé-quence de l'action plus particulière de tel point de l'orga-nisme, comme cela a lieu chez les vertébrés, où, pour em-ployer une expression un peu trop rigoureuse pour de tels objets, la résultante semble appliquée à un ou à plusieurs organes spéciaux et distincts. Un exemple fera mieux ressortir le fait en question. Que l'on coupe une patte à un chien à part le trouble tout local qu'éprouvera l'économie, l'animal peut continuer à vivre. Si l'on poursuit la mutilation, on peut la pousser peut-être assez loin sans que la vie cesse , mais on arrive toujours à un point de l'organisme tel que, lorsqu'il est atteint, la vie disparaît brusquement. Ce point remarquable, où semble se concentrer la vie, ce noeud vital, pour em-ployer l'expression de M. Flourens, se rencontre chez tous les vertébrés. Revue des Cours scientifiques, du 22 jan-vier 4865. t Je n'ai pas le temps ici de suivre dans tous ses débours | 6 @si mystérieuse dans son essence même, cause suivant les uns, effet suivant les autres, qu'on appelle la vie. f Si l'on regarde la vie comme une cause, un principe d'action ayant son origine dans tel ou tel point de l'orga-nisme, et si l'on nous permet de représenter, pour ainsi dire, la vie par une quantité qui sera plus ou moins grande, suivant la puissance plus ou moins grande aussi de l'effet produit, nous dirons que, chez les invertébrés, la vie semble être répandue en égales quantités dans toutes les parties de l'organisme. Chez les vertébrés, au contraire, la vie se concentre en un point particulier de chaque indi-vidu, ou du moins dans une partie très-restreinte de son être. Le professeur continue Que si, dit-il, l'on veut voir dans la vie un effet, une résultante, on pourra exprimer le principe que nous voulons énoncer en disant que, chez les invertébrés, cette résultante ne paraît pas être la consé-quence de l'action plus particulière de tel point de l'orga-nisme, comme cela a lieu chez les vertébrés, où, pour em-ployer une expression un peu trop rigoureuse pour de tels objets, la résultante semble appliquée à un ou à plusieurs organes spéciaux et distincts. Un exemple fera mieux ressortir le fait en question. Que l'on coupe une patte à un chien à part le trouble tout local qu'éprouvera l'économie, l'animal peut continuer à vivre. Si l'on poursuit la mutilation, on peut la pousser peut-être assez loin sans que la vie cesse , mais on arrive toujours à un point de l'organisme tel que, lorsqu'il est atteint, la vie disparaît brusquement. Ce point remarquable, où semble se concentrer la vie, ce noeud vital, pour em-ployer l'expression de M. Flourens, se rencontre chez tous les vertébrés.@@ Revue des Cours scientifiques, du 22 jan-vier 4865. t Je n'ai pas le temps ici de suivre dans tous ses débours | 6 -si mystérieuse dans son essence même, cause suivant les uns, effet suivant les autres, qu'on appelle la vie.@@ Si l'on regarde la vie comme une cause, un principe d'action ayant son origine dans tel ou tel point de l'orga-nisme, et si l'on nous permet de représenter, pour ainsi dire, la vie par une quantité qui sera plus ou moins grande, suivant la puissance plus ou moins grande aussi de l'effet produit, nous dirons que, chez les invertébrés, la vie semble être répandue en égales quantités dans toutes les parties de l'organisme. Chez les vertébrés, au contraire, la vie se concentre en un point particulier de chaque indi-vidu, ou du moins dans une partie très-restreinte de son être. Le professeur continue Que si, dit-il, l'on veut voir dans la vie un effet, une résultante, on pourra exprimer le principe que nous voulons énoncer en disant que, chez les invertébrés, cette résultante ne paraît pas être la consé-quence de l'action plus particulière de tel point de l'orga-nisme, comme cela a lieu chez les vertébrés, où, pour em-ployer une expression un peu trop rigoureuse pour de tels objets, la résultante semble appliquée à un ou à plusieurs organes spéciaux et distincts. Un exemple fera mieux ressortir le fait en question. Que l'on coupe une patte à un chien à part le trouble tout local qu'éprouvera l'économie, l'animal peut continuer à vivre. Si l'on poursuit la mutilation, on peut la pousser peut-être assez loin sans que la vie cesse@, mais on arrive toujours à un point de l'organisme tel que, lorsqu'il est atteint, la vie disparaît brusquement. Ce point remarquable, où semble se concentrer la vie, ce noeud vital, pour em-ployer l'expression de M. Flourens, se rencontre chez tous les vertébrés... Revue des Cours scientifiques, du 22 jan-vier 1865.@@ Je n'ai pas le temps ici de suivre dans tous ses détours | Que l'on coupe une patte à un chien à part le trouble tout local qu'éprouvera l'économie, l'animal peut continuer à vivre. | Que l'on coupe une patte à un chien à part le trouble tout local qu'éprouvera l'économie, l'animal peut continuer à vivre. | 0 | 0 | 0 |
466.txt | 1,868 | 6 si mystérieuse dans son essence même, cause suivant les uns, effet suivant les autres, qu'on appelle la vie. f Si l'on regarde la vie comme une cause, un principe d'action ayant son origine dans tel ou tel point de l'orga-nisme, et si l'on nous permet de représenter, pour ainsi dire, la vie par une quantité qui sera plus ou moins grande, suivant la puissance plus ou moins grande aussi de l'effet produit, nous dirons que, chez les invertébrés, la vie semble être répandue en égales quantités dans toutes les parties de l'organisme. Chez les vertébrés, au contraire, la vie se concentre en un point particulier de chaque indi-vidu, ou du moins dans une partie très-restreinte de son être. 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Flourens, se rencontre chez tous les vertébrés... Revue des Cours scientifiques, du 22 jan-vier 1865.@@ Je n'ai pas le temps ici de suivre dans tous ses détours | Si l'on poursuit la mutilation, on peut la pousser peut-être assez loin sans que la vie cesse , mais on arrive toujours à un point de l'organisme tel que, lorsqu'il est atteint, la vie disparaît brusquement. | Si l'on poursuit la mutilation, on peut la pousser peut-être assez loin sans que la vie cesse, mais on arrive toujours à un point de l'organisme tel que, lorsqu'il est atteint, la vie disparaît brusquement. | 1 | 0.004854 | 0 |
466.txt | 1,868 | 6 si mystérieuse dans son essence même, cause suivant les uns, effet suivant les autres, qu'on appelle la vie. f Si l'on regarde la vie comme une cause, un principe d'action ayant son origine dans tel ou tel point de l'orga-nisme, et si l'on nous permet de représenter, pour ainsi dire, la vie par une quantité qui sera plus ou moins grande, suivant la puissance plus ou moins grande aussi de l'effet produit, nous dirons que, chez les invertébrés, la vie semble être répandue en égales quantités dans toutes les parties de l'organisme. Chez les vertébrés, au contraire, la vie se concentre en un point particulier de chaque indi-vidu, ou du moins dans une partie très-restreinte de son être. 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Flourens, se rencontre chez tous les vertébrés. Revue des Cours scientifiques, du 22 jan-vier 4865. t Je n'ai pas le temps ici de suivre dans tous ses débours | 6 @si mystérieuse dans son essence même, cause suivant les uns, effet suivant les autres, qu'on appelle la vie. f Si l'on regarde la vie comme une cause, un principe d'action ayant son origine dans tel ou tel point de l'orga-nisme, et si l'on nous permet de représenter, pour ainsi dire, la vie par une quantité qui sera plus ou moins grande, suivant la puissance plus ou moins grande aussi de l'effet produit, nous dirons que, chez les invertébrés, la vie semble être répandue en égales quantités dans toutes les parties de l'organisme. Chez les vertébrés, au contraire, la vie se concentre en un point particulier de chaque indi-vidu, ou du moins dans une partie très-restreinte de son être. 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Flourens, se rencontre chez tous les vertébrés.@@ Revue des Cours scientifiques, du 22 jan-vier 4865. t Je n'ai pas le temps ici de suivre dans tous ses débours | 6 -si mystérieuse dans son essence même, cause suivant les uns, effet suivant les autres, qu'on appelle la vie.@@ Si l'on regarde la vie comme une cause, un principe d'action ayant son origine dans tel ou tel point de l'orga-nisme, et si l'on nous permet de représenter, pour ainsi dire, la vie par une quantité qui sera plus ou moins grande, suivant la puissance plus ou moins grande aussi de l'effet produit, nous dirons que, chez les invertébrés, la vie semble être répandue en égales quantités dans toutes les parties de l'organisme. Chez les vertébrés, au contraire, la vie se concentre en un point particulier de chaque indi-vidu, ou du moins dans une partie très-restreinte de son être. 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Flourens, se rencontre chez tous les vertébrés... Revue des Cours scientifiques, du 22 jan-vier 1865.@@ Je n'ai pas le temps ici de suivre dans tous ses détours | Ce point remarquable, où semble se concentrer la vie, ce noeud vital, pour em-ployer l'expression de M. Flourens, se rencontre chez tous les vertébrés. | Ce point remarquable, où semble se concentrer la vie, ce noeud vital, pour em-ployer l'expression de M. Flourens, se rencontre chez tous les vertébrés... | 2 | 0.013072 | 0.068966 |
466.txt | 1,868 | 6 si mystérieuse dans son essence même, cause suivant les uns, effet suivant les autres, qu'on appelle la vie. f Si l'on regarde la vie comme une cause, un principe d'action ayant son origine dans tel ou tel point de l'orga-nisme, et si l'on nous permet de représenter, pour ainsi dire, la vie par une quantité qui sera plus ou moins grande, suivant la puissance plus ou moins grande aussi de l'effet produit, nous dirons que, chez les invertébrés, la vie semble être répandue en égales quantités dans toutes les parties de l'organisme. Chez les vertébrés, au contraire, la vie se concentre en un point particulier de chaque indi-vidu, ou du moins dans une partie très-restreinte de son être. 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Flourens, se rencontre chez tous les vertébrés... Revue des Cours scientifiques, du 22 jan-vier 1865.@@ Je n'ai pas le temps ici de suivre dans tous ses détours | Revue des Cours scientifiques, du 22 jan-vier 4865. | Revue des Cours scientifiques, du 22 jan-vier 1865. | 1 | 0.019608 | 0.1 |
466.txt | 1,868 | 6 si mystérieuse dans son essence même, cause suivant les uns, effet suivant les autres, qu'on appelle la vie. f Si l'on regarde la vie comme une cause, un principe d'action ayant son origine dans tel ou tel point de l'orga-nisme, et si l'on nous permet de représenter, pour ainsi dire, la vie par une quantité qui sera plus ou moins grande, suivant la puissance plus ou moins grande aussi de l'effet produit, nous dirons que, chez les invertébrés, la vie semble être répandue en égales quantités dans toutes les parties de l'organisme. Chez les vertébrés, au contraire, la vie se concentre en un point particulier de chaque indi-vidu, ou du moins dans une partie très-restreinte de son être. Le professeur continue Que si, dit-il, l'on veut voir dans la vie un effet, une résultante, on pourra exprimer le principe que nous voulons énoncer en disant que, chez les invertébrés, cette résultante ne paraît pas être la consé-quence de l'action plus particulière de tel point de l'orga-nisme, comme cela a lieu chez les vertébrés, où, pour em-ployer une expression un peu trop rigoureuse pour de tels objets, la résultante semble appliquée à un ou à plusieurs organes spéciaux et distincts. Un exemple fera mieux ressortir le fait en question. Que l'on coupe une patte à un chien à part le trouble tout local qu'éprouvera l'économie, l'animal peut continuer à vivre. Si l'on poursuit la mutilation, on peut la pousser peut-être assez loin sans que la vie cesse , mais on arrive toujours à un point de l'organisme tel que, lorsqu'il est atteint, la vie disparaît brusquement. Ce point remarquable, où semble se concentrer la vie, ce noeud vital, pour em-ployer l'expression de M. Flourens, se rencontre chez tous les vertébrés. Revue des Cours scientifiques, du 22 jan-vier 4865. t Je n'ai pas le temps ici de suivre dans tous ses débours | 6 @si mystérieuse dans son essence même, cause suivant les uns, effet suivant les autres, qu'on appelle la vie. f Si l'on regarde la vie comme une cause, un principe d'action ayant son origine dans tel ou tel point de l'orga-nisme, et si l'on nous permet de représenter, pour ainsi dire, la vie par une quantité qui sera plus ou moins grande, suivant la puissance plus ou moins grande aussi de l'effet produit, nous dirons que, chez les invertébrés, la vie semble être répandue en égales quantités dans toutes les parties de l'organisme. Chez les vertébrés, au contraire, la vie se concentre en un point particulier de chaque indi-vidu, ou du moins dans une partie très-restreinte de son être. Le professeur continue Que si, dit-il, l'on veut voir dans la vie un effet, une résultante, on pourra exprimer le principe que nous voulons énoncer en disant que, chez les invertébrés, cette résultante ne paraît pas être la consé-quence de l'action plus particulière de tel point de l'orga-nisme, comme cela a lieu chez les vertébrés, où, pour em-ployer une expression un peu trop rigoureuse pour de tels objets, la résultante semble appliquée à un ou à plusieurs organes spéciaux et distincts. Un exemple fera mieux ressortir le fait en question. Que l'on coupe une patte à un chien à part le trouble tout local qu'éprouvera l'économie, l'animal peut continuer à vivre. Si l'on poursuit la mutilation, on peut la pousser peut-être assez loin sans que la vie cesse , mais on arrive toujours à un point de l'organisme tel que, lorsqu'il est atteint, la vie disparaît brusquement. Ce point remarquable, où semble se concentrer la vie, ce noeud vital, pour em-ployer l'expression de M. Flourens, se rencontre chez tous les vertébrés.@@ Revue des Cours scientifiques, du 22 jan-vier 4865. t Je n'ai pas le temps ici de suivre dans tous ses débours | 6 -si mystérieuse dans son essence même, cause suivant les uns, effet suivant les autres, qu'on appelle la vie.@@ Si l'on regarde la vie comme une cause, un principe d'action ayant son origine dans tel ou tel point de l'orga-nisme, et si l'on nous permet de représenter, pour ainsi dire, la vie par une quantité qui sera plus ou moins grande, suivant la puissance plus ou moins grande aussi de l'effet produit, nous dirons que, chez les invertébrés, la vie semble être répandue en égales quantités dans toutes les parties de l'organisme. Chez les vertébrés, au contraire, la vie se concentre en un point particulier de chaque indi-vidu, ou du moins dans une partie très-restreinte de son être. Le professeur continue Que si, dit-il, l'on veut voir dans la vie un effet, une résultante, on pourra exprimer le principe que nous voulons énoncer en disant que, chez les invertébrés, cette résultante ne paraît pas être la consé-quence de l'action plus particulière de tel point de l'orga-nisme, comme cela a lieu chez les vertébrés, où, pour em-ployer une expression un peu trop rigoureuse pour de tels objets, la résultante semble appliquée à un ou à plusieurs organes spéciaux et distincts. Un exemple fera mieux ressortir le fait en question. Que l'on coupe une patte à un chien à part le trouble tout local qu'éprouvera l'économie, l'animal peut continuer à vivre. Si l'on poursuit la mutilation, on peut la pousser peut-être assez loin sans que la vie cesse@, mais on arrive toujours à un point de l'organisme tel que, lorsqu'il est atteint, la vie disparaît brusquement. Ce point remarquable, où semble se concentrer la vie, ce noeud vital, pour em-ployer l'expression de M. Flourens, se rencontre chez tous les vertébrés... Revue des Cours scientifiques, du 22 jan-vier 1865.@@ Je n'ai pas le temps ici de suivre dans tous ses détours | t Je n'ai pas le temps ici de suivre dans tous ses débours | Je n'ai pas le temps ici de suivre dans tous ses détours | 3 | 0.053571 | 0.25 |