File
stringclasses
452 values
Date
int64
1.82k
1.9k
Region_OCR
stringclasses
452 values
Region_OCR_aligned
stringclasses
452 values
Region_GT_aligned
stringclasses
452 values
Sentence_OCR
stringlengths
15
1.22k
Sentence_GT
stringlengths
15
1.2k
Distance
int64
0
356
CER
float64
0
6.31
WER
float64
0
31.2
506.txt
1,874
S. POZZI. - DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES 3 2° On trouve chez beaucoup de quadrupèdes, sur la partie latérale du cou, un muscle assez puissant qui s'étend de l'acromion ou de la partie externe de la clavicule à l'apophyse mastoïde et aux apophyses transverses des vertèbres cervicales supérieures. Ce muscle, nommé acromio-basilaire, par Vicq d'Azyr, acromio - trachélien, par Cuvier, levator elaviculae par d'autres auteurs, est très-volumineux chez les cynocéphales et se retrouve chez beaucoup d'autres animaux. Wood loe. cit., vol. XIII, p. 300, et vol. XIV, p. 379 l'a trouvé normale-ment chez l'homme à plusieurs reprises. Il s'insérait, dit-il, en haut aux tubercules postérieurs des apophyses transverses de la 2e et 3e vertèbre cervicale avec les fibres de l'angulaire de l'omoplate. Son corps charnu, large d'un pouce, se dirigeait en bas, en avant et en dehors, et s'insérait au tiers externe de la clavicule, der-rière les fibres du trapèze, en face du tubercule de la clavicule où s'at-tache le ligament conoïde. Macalister Proc. Irish Acad., X, p. 124 a cru pouvoir établir qu'il existe chez un sujet sur soixante. 3° Chez les pithéciens et jusque chez le chimpanzé, le tendon du grand dorsal donne naissance à une bande musculaire qui va s'insérer sur Fépitrochlée c'est ce qu'on appelle le muscle dorso-épitrochléen, par-faitement distinct du grand dorsal, comme le montre son innervation différente. Journal of Anat. and Phys., 2e série, n° IX, p. 180. Ce muscle si particulier a été rencontré chez l'homme par Bergman, Hal-bertsma, Wood, etc. Je l'ai observé à trois reprises. 4° Chez le gorille, au-dessous du corps charnu du grand pectoral, il y en a un second qui naît de la sixième et de la septième côte et qui est sé-paré du premier par un long interstice où passe l'une des divisions du prolongement axillaire du sac aérien. Cette disposition établit la tran-sition entre le type de l'homme et celui des singes quadrupèdes qui possèdent un troisième pectoral. Chez le cynocéphale sphinx, ce troisième pectoral naît vers le niveau des cinquième, sixième et septième côtes de l'aponévrose antérieure du grand droit avec laquelle il entre-croise ses fibres, et va se terminer sur l'extrémité supérieure de l'humérus. Le petit pectoral proprement dit, entièrement distinct du précédent, naît du bord externe du sternum immédiatement au-dessous du grand pec-toral qui le recouvre. La figure 2 pl. VII reproduit un troisième pectoral que j'ai trouvé chez l'homme, et qui est, sinon semblable, au moins très-analogue et comparable aux types précédents dont j'ai emprunté la description à M. Broca VOrdre des Primates, p. 91 . Je pourrais multiplier les exemples de ces muscles entièrement nou-
S. POZZI. - DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES 3 2° On trouve chez beaucoup de quadrupèdes, sur la partie latérale du cou, un muscle assez puissant qui s'étend de l'acromion ou de la partie externe de la clavicule à l'apophyse mastoïde et aux apophyses transverses des vertèbres cervicales supérieures. Ce muscle, nommé acromio-basilaire, par Vicq d'Azyr, acromio - trachélien, par Cuvier, levator elaviculae par d'autres auteurs, est très-volumineux chez les cynocéphales et se retrouve chez beaucoup d'autres animaux. Wood loe. cit., vol. XIII, p. 300, et vol. XIV, p. 379 l'a trouvé normale-ment chez l'homme à plusieurs reprises. Il s'insérait, dit-il, en haut aux tubercules postérieurs des apophyses transverses de la 2e et 3e vertèbre cervicale avec les fibres de l'angulaire de l'omoplate. Son corps charnu, large d'un pouce, se dirigeait en bas, en avant et en dehors, et s'insérait au tiers externe de la clavicule, der-rière les fibres du trapèze, en face du tubercule de la clavicule où s'at-tache le ligament conoïde. @Macalister Proc. Irish Acad., X, p. 124 a cru pouvoir établir qu'il existe chez un sujet sur soixante. 3° Chez les pithéciens et jusque chez le chimpanzé, le tendon du grand dorsal donne naissance à une bande musculaire qui va s'insérer sur @Fépitrochlée c'est ce qu'on appelle le muscle dorso-épitrochléen, par-faitement distinct du grand dorsal, comme le montre son innervation différente. Journal of Anat. and Phys., 2e série, n° IX, p. 180. Ce muscle si particulier a été rencontré chez l'homme par Bergman, Hal-bertsma, Wood, etc. Je l'ai observé à trois reprises. 4° Chez le gorille, au-dessous du corps charnu du grand pectoral, il y en a un second qui naît de la sixième et de la septième côte et qui est sé-paré du premier par un long interstice où passe l'une des divisions du prolongement axillaire du sac aérien. Cette disposition établit la tran-sition entre le type de l'homme et celui des singes quadrupèdes qui possèdent un troisième pectoral. Chez le cynocéphale sphinx, ce troisième pectoral naît vers le niveau des cinquième, sixième et septième côtes de l'aponévrose antérieure du grand droit avec laquelle il entre-croise ses fibres, et va se terminer sur l'extrémité supérieure de l'humérus. Le petit pectoral proprement dit, entièrement distinct du précédent, naît du bord externe du sternum immédiatement au-dessous du grand pec-toral qui le recouvre. La figure 2 pl. VII reproduit un troisième pectoral que j'ai trouvé chez l'homme, et qui est, sinon semblable, au moins très-analogue et comparable aux types précédents dont j'ai emprunté la description à M. Broca @VOrdre des Primates, p. 91 . Je pourrais multiplier les exemples de ces muscles entièrement nou-
S. POZZI. -@DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES 3 2° On trouve chez beaucoup de quadrupèdes, sur la partie latérale du cou, un muscle assez puissant qui s'étend de l'acromion ou de la partie externe de la clavicule à l'apophyse mastoïde et aux apophyses transverses des vertèbres cervicales supérieures. Ce muscle, nommé acromio-basilaire, par Vicq d'Azyr, acromio@-@trachélien, par Cuvier, levator claviculoe par d'autres auteurs, est très-volumineux chez les cynocéphales et se retrouve chez beaucoup d'autres animaux. Wood loc. cit., vol. XIII, p. 300, et vol. XIV, p. 379 l'a trouvé normale-ment chez l'homme à plusieurs reprises. Il s'insérait, dit-il, en haut aux tubercules postérieurs des apophyses transverses de la 2e et 3e vertèbre cervicale avec les fibres de l'angulaire de l'omoplate. Son corps charnu, large d'un pouce, se dirigeait en bas, en avant et en dehors, et s'insérait au tiers externe de la clavicule, der-rière les fibres du trapèze, en face du tubercule de la clavicule où s'at-tache le ligament conoïde. -Macalister Proc. Irish Acad., X, p. 124 a cru pouvoir établir qu'il existe chez un sujet sur soixante. 3° Chez les pithéciens et jusque chez le chimpanzé, le tendon du grand dorsal donne naissance à une bande musculaire qui va s'insérer sur l'épitrochlée c'est ce qu'on appelle le muscle dorso-épitrochléen, par-faitement distinct du grand dorsal, comme le montre son innervation différente. Journal of Anot. and Phys., 2e série, n° IX, p. 180. Ce muscle si particulier a été rencontré chez l'homme par Bergman, Hal-bertsma, Wood, etc. Je l'ai observé à trois reprises. 4° Chez le gorille, au-dessous du corps charnu du grand pectoral, il y en a un second qui naît de la sixième et de la septième côte et qui est sé-paré du premier par un long interstice où passe l'une des divisions du prolongement axillaire du sac aérien. Cette disposition établit la tran-sition entre le type de l'homme et celui des singes quadrupèdes qui possèdent un troisième pectoral. Chez le cynocéphale sphinx, ce troisième pectoral naît vers le niveau des cinquième, sixième et septième côtes de l'aponévrose antérieure du grand droit avec laquelle il entre-croise ses fibres, et va se terminer sur l'extrémité supérieure de l'humérus. Le petit pectoral proprement dit, entièrement distinct du précédent, naît du bord externe du sternum immédiatement au-dessous du grand pec-toral qui le recouvre. La figure 2 pl. VII reproduit un troisième pectoral que j'ai trouvé chez l'homme, et qui est, sinon semblable, au moins très-analogue et comparable aux types précédents dont j'ai emprunté la description à M. Broca l'Ordre des Primates, p. 91 . Je pourrais multiplier les exemples de ces muscles entièrement nou-
Ce muscle, nommé acromio-basilaire, par Vicq d'Azyr, acromio - trachélien, par Cuvier, levator elaviculae par d'autres auteurs, est très-volumineux chez les cynocéphales et se retrouve chez beaucoup d'autres animaux.
Ce muscle, nommé acromio-basilaire, par Vicq d'Azyr, acromio-trachélien, par Cuvier, levator claviculoe par d'autres auteurs, est très-volumineux chez les cynocéphales et se retrouve chez beaucoup d'autres animaux.
4
0.018692
0.117647
506.txt
1,874
S. POZZI. - DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES 3 2° On trouve chez beaucoup de quadrupèdes, sur la partie latérale du cou, un muscle assez puissant qui s'étend de l'acromion ou de la partie externe de la clavicule à l'apophyse mastoïde et aux apophyses transverses des vertèbres cervicales supérieures. Ce muscle, nommé acromio-basilaire, par Vicq d'Azyr, acromio - trachélien, par Cuvier, levator elaviculae par d'autres auteurs, est très-volumineux chez les cynocéphales et se retrouve chez beaucoup d'autres animaux. Wood loe. cit., vol. XIII, p. 300, et vol. XIV, p. 379 l'a trouvé normale-ment chez l'homme à plusieurs reprises. Il s'insérait, dit-il, en haut aux tubercules postérieurs des apophyses transverses de la 2e et 3e vertèbre cervicale avec les fibres de l'angulaire de l'omoplate. Son corps charnu, large d'un pouce, se dirigeait en bas, en avant et en dehors, et s'insérait au tiers externe de la clavicule, der-rière les fibres du trapèze, en face du tubercule de la clavicule où s'at-tache le ligament conoïde. Macalister Proc. Irish Acad., X, p. 124 a cru pouvoir établir qu'il existe chez un sujet sur soixante. 3° Chez les pithéciens et jusque chez le chimpanzé, le tendon du grand dorsal donne naissance à une bande musculaire qui va s'insérer sur Fépitrochlée c'est ce qu'on appelle le muscle dorso-épitrochléen, par-faitement distinct du grand dorsal, comme le montre son innervation différente. Journal of Anat. and Phys., 2e série, n° IX, p. 180. Ce muscle si particulier a été rencontré chez l'homme par Bergman, Hal-bertsma, Wood, etc. Je l'ai observé à trois reprises. 4° Chez le gorille, au-dessous du corps charnu du grand pectoral, il y en a un second qui naît de la sixième et de la septième côte et qui est sé-paré du premier par un long interstice où passe l'une des divisions du prolongement axillaire du sac aérien. Cette disposition établit la tran-sition entre le type de l'homme et celui des singes quadrupèdes qui possèdent un troisième pectoral. Chez le cynocéphale sphinx, ce troisième pectoral naît vers le niveau des cinquième, sixième et septième côtes de l'aponévrose antérieure du grand droit avec laquelle il entre-croise ses fibres, et va se terminer sur l'extrémité supérieure de l'humérus. Le petit pectoral proprement dit, entièrement distinct du précédent, naît du bord externe du sternum immédiatement au-dessous du grand pec-toral qui le recouvre. La figure 2 pl. VII reproduit un troisième pectoral que j'ai trouvé chez l'homme, et qui est, sinon semblable, au moins très-analogue et comparable aux types précédents dont j'ai emprunté la description à M. Broca VOrdre des Primates, p. 91 . Je pourrais multiplier les exemples de ces muscles entièrement nou-
S. POZZI. - DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES 3 2° On trouve chez beaucoup de quadrupèdes, sur la partie latérale du cou, un muscle assez puissant qui s'étend de l'acromion ou de la partie externe de la clavicule à l'apophyse mastoïde et aux apophyses transverses des vertèbres cervicales supérieures. Ce muscle, nommé acromio-basilaire, par Vicq d'Azyr, acromio - trachélien, par Cuvier, levator elaviculae par d'autres auteurs, est très-volumineux chez les cynocéphales et se retrouve chez beaucoup d'autres animaux. Wood loe. cit., vol. XIII, p. 300, et vol. XIV, p. 379 l'a trouvé normale-ment chez l'homme à plusieurs reprises. Il s'insérait, dit-il, en haut aux tubercules postérieurs des apophyses transverses de la 2e et 3e vertèbre cervicale avec les fibres de l'angulaire de l'omoplate. Son corps charnu, large d'un pouce, se dirigeait en bas, en avant et en dehors, et s'insérait au tiers externe de la clavicule, der-rière les fibres du trapèze, en face du tubercule de la clavicule où s'at-tache le ligament conoïde. @Macalister Proc. Irish Acad., X, p. 124 a cru pouvoir établir qu'il existe chez un sujet sur soixante. 3° Chez les pithéciens et jusque chez le chimpanzé, le tendon du grand dorsal donne naissance à une bande musculaire qui va s'insérer sur @Fépitrochlée c'est ce qu'on appelle le muscle dorso-épitrochléen, par-faitement distinct du grand dorsal, comme le montre son innervation différente. Journal of Anat. and Phys., 2e série, n° IX, p. 180. Ce muscle si particulier a été rencontré chez l'homme par Bergman, Hal-bertsma, Wood, etc. Je l'ai observé à trois reprises. 4° Chez le gorille, au-dessous du corps charnu du grand pectoral, il y en a un second qui naît de la sixième et de la septième côte et qui est sé-paré du premier par un long interstice où passe l'une des divisions du prolongement axillaire du sac aérien. Cette disposition établit la tran-sition entre le type de l'homme et celui des singes quadrupèdes qui possèdent un troisième pectoral. Chez le cynocéphale sphinx, ce troisième pectoral naît vers le niveau des cinquième, sixième et septième côtes de l'aponévrose antérieure du grand droit avec laquelle il entre-croise ses fibres, et va se terminer sur l'extrémité supérieure de l'humérus. Le petit pectoral proprement dit, entièrement distinct du précédent, naît du bord externe du sternum immédiatement au-dessous du grand pec-toral qui le recouvre. La figure 2 pl. VII reproduit un troisième pectoral que j'ai trouvé chez l'homme, et qui est, sinon semblable, au moins très-analogue et comparable aux types précédents dont j'ai emprunté la description à M. Broca @VOrdre des Primates, p. 91 . Je pourrais multiplier les exemples de ces muscles entièrement nou-
S. POZZI. -@DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES 3 2° On trouve chez beaucoup de quadrupèdes, sur la partie latérale du cou, un muscle assez puissant qui s'étend de l'acromion ou de la partie externe de la clavicule à l'apophyse mastoïde et aux apophyses transverses des vertèbres cervicales supérieures. Ce muscle, nommé acromio-basilaire, par Vicq d'Azyr, acromio@-@trachélien, par Cuvier, levator claviculoe par d'autres auteurs, est très-volumineux chez les cynocéphales et se retrouve chez beaucoup d'autres animaux. Wood loc. cit., vol. XIII, p. 300, et vol. XIV, p. 379 l'a trouvé normale-ment chez l'homme à plusieurs reprises. Il s'insérait, dit-il, en haut aux tubercules postérieurs des apophyses transverses de la 2e et 3e vertèbre cervicale avec les fibres de l'angulaire de l'omoplate. Son corps charnu, large d'un pouce, se dirigeait en bas, en avant et en dehors, et s'insérait au tiers externe de la clavicule, der-rière les fibres du trapèze, en face du tubercule de la clavicule où s'at-tache le ligament conoïde. -Macalister Proc. Irish Acad., X, p. 124 a cru pouvoir établir qu'il existe chez un sujet sur soixante. 3° Chez les pithéciens et jusque chez le chimpanzé, le tendon du grand dorsal donne naissance à une bande musculaire qui va s'insérer sur l'épitrochlée c'est ce qu'on appelle le muscle dorso-épitrochléen, par-faitement distinct du grand dorsal, comme le montre son innervation différente. Journal of Anot. and Phys., 2e série, n° IX, p. 180. Ce muscle si particulier a été rencontré chez l'homme par Bergman, Hal-bertsma, Wood, etc. Je l'ai observé à trois reprises. 4° Chez le gorille, au-dessous du corps charnu du grand pectoral, il y en a un second qui naît de la sixième et de la septième côte et qui est sé-paré du premier par un long interstice où passe l'une des divisions du prolongement axillaire du sac aérien. Cette disposition établit la tran-sition entre le type de l'homme et celui des singes quadrupèdes qui possèdent un troisième pectoral. Chez le cynocéphale sphinx, ce troisième pectoral naît vers le niveau des cinquième, sixième et septième côtes de l'aponévrose antérieure du grand droit avec laquelle il entre-croise ses fibres, et va se terminer sur l'extrémité supérieure de l'humérus. Le petit pectoral proprement dit, entièrement distinct du précédent, naît du bord externe du sternum immédiatement au-dessous du grand pec-toral qui le recouvre. La figure 2 pl. VII reproduit un troisième pectoral que j'ai trouvé chez l'homme, et qui est, sinon semblable, au moins très-analogue et comparable aux types précédents dont j'ai emprunté la description à M. Broca l'Ordre des Primates, p. 91 . Je pourrais multiplier les exemples de ces muscles entièrement nou-
XIII, p. 300, et vol.
XIII, p. 300, et vol.
0
0
0
506.txt
1,874
S. POZZI. - DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES 3 2° On trouve chez beaucoup de quadrupèdes, sur la partie latérale du cou, un muscle assez puissant qui s'étend de l'acromion ou de la partie externe de la clavicule à l'apophyse mastoïde et aux apophyses transverses des vertèbres cervicales supérieures. Ce muscle, nommé acromio-basilaire, par Vicq d'Azyr, acromio - trachélien, par Cuvier, levator elaviculae par d'autres auteurs, est très-volumineux chez les cynocéphales et se retrouve chez beaucoup d'autres animaux. Wood loe. cit., vol. XIII, p. 300, et vol. XIV, p. 379 l'a trouvé normale-ment chez l'homme à plusieurs reprises. Il s'insérait, dit-il, en haut aux tubercules postérieurs des apophyses transverses de la 2e et 3e vertèbre cervicale avec les fibres de l'angulaire de l'omoplate. Son corps charnu, large d'un pouce, se dirigeait en bas, en avant et en dehors, et s'insérait au tiers externe de la clavicule, der-rière les fibres du trapèze, en face du tubercule de la clavicule où s'at-tache le ligament conoïde. Macalister Proc. Irish Acad., X, p. 124 a cru pouvoir établir qu'il existe chez un sujet sur soixante. 3° Chez les pithéciens et jusque chez le chimpanzé, le tendon du grand dorsal donne naissance à une bande musculaire qui va s'insérer sur Fépitrochlée c'est ce qu'on appelle le muscle dorso-épitrochléen, par-faitement distinct du grand dorsal, comme le montre son innervation différente. Journal of Anat. and Phys., 2e série, n° IX, p. 180. Ce muscle si particulier a été rencontré chez l'homme par Bergman, Hal-bertsma, Wood, etc. Je l'ai observé à trois reprises. 4° Chez le gorille, au-dessous du corps charnu du grand pectoral, il y en a un second qui naît de la sixième et de la septième côte et qui est sé-paré du premier par un long interstice où passe l'une des divisions du prolongement axillaire du sac aérien. Cette disposition établit la tran-sition entre le type de l'homme et celui des singes quadrupèdes qui possèdent un troisième pectoral. Chez le cynocéphale sphinx, ce troisième pectoral naît vers le niveau des cinquième, sixième et septième côtes de l'aponévrose antérieure du grand droit avec laquelle il entre-croise ses fibres, et va se terminer sur l'extrémité supérieure de l'humérus. Le petit pectoral proprement dit, entièrement distinct du précédent, naît du bord externe du sternum immédiatement au-dessous du grand pec-toral qui le recouvre. La figure 2 pl. VII reproduit un troisième pectoral que j'ai trouvé chez l'homme, et qui est, sinon semblable, au moins très-analogue et comparable aux types précédents dont j'ai emprunté la description à M. Broca VOrdre des Primates, p. 91 . Je pourrais multiplier les exemples de ces muscles entièrement nou-
S. POZZI. - DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES 3 2° On trouve chez beaucoup de quadrupèdes, sur la partie latérale du cou, un muscle assez puissant qui s'étend de l'acromion ou de la partie externe de la clavicule à l'apophyse mastoïde et aux apophyses transverses des vertèbres cervicales supérieures. Ce muscle, nommé acromio-basilaire, par Vicq d'Azyr, acromio - trachélien, par Cuvier, levator elaviculae par d'autres auteurs, est très-volumineux chez les cynocéphales et se retrouve chez beaucoup d'autres animaux. Wood loe. cit., vol. XIII, p. 300, et vol. XIV, p. 379 l'a trouvé normale-ment chez l'homme à plusieurs reprises. Il s'insérait, dit-il, en haut aux tubercules postérieurs des apophyses transverses de la 2e et 3e vertèbre cervicale avec les fibres de l'angulaire de l'omoplate. Son corps charnu, large d'un pouce, se dirigeait en bas, en avant et en dehors, et s'insérait au tiers externe de la clavicule, der-rière les fibres du trapèze, en face du tubercule de la clavicule où s'at-tache le ligament conoïde. @Macalister Proc. Irish Acad., X, p. 124 a cru pouvoir établir qu'il existe chez un sujet sur soixante. 3° Chez les pithéciens et jusque chez le chimpanzé, le tendon du grand dorsal donne naissance à une bande musculaire qui va s'insérer sur @Fépitrochlée c'est ce qu'on appelle le muscle dorso-épitrochléen, par-faitement distinct du grand dorsal, comme le montre son innervation différente. Journal of Anat. and Phys., 2e série, n° IX, p. 180. Ce muscle si particulier a été rencontré chez l'homme par Bergman, Hal-bertsma, Wood, etc. Je l'ai observé à trois reprises. 4° Chez le gorille, au-dessous du corps charnu du grand pectoral, il y en a un second qui naît de la sixième et de la septième côte et qui est sé-paré du premier par un long interstice où passe l'une des divisions du prolongement axillaire du sac aérien. Cette disposition établit la tran-sition entre le type de l'homme et celui des singes quadrupèdes qui possèdent un troisième pectoral. Chez le cynocéphale sphinx, ce troisième pectoral naît vers le niveau des cinquième, sixième et septième côtes de l'aponévrose antérieure du grand droit avec laquelle il entre-croise ses fibres, et va se terminer sur l'extrémité supérieure de l'humérus. Le petit pectoral proprement dit, entièrement distinct du précédent, naît du bord externe du sternum immédiatement au-dessous du grand pec-toral qui le recouvre. La figure 2 pl. VII reproduit un troisième pectoral que j'ai trouvé chez l'homme, et qui est, sinon semblable, au moins très-analogue et comparable aux types précédents dont j'ai emprunté la description à M. Broca @VOrdre des Primates, p. 91 . Je pourrais multiplier les exemples de ces muscles entièrement nou-
S. POZZI. -@DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES 3 2° On trouve chez beaucoup de quadrupèdes, sur la partie latérale du cou, un muscle assez puissant qui s'étend de l'acromion ou de la partie externe de la clavicule à l'apophyse mastoïde et aux apophyses transverses des vertèbres cervicales supérieures. Ce muscle, nommé acromio-basilaire, par Vicq d'Azyr, acromio@-@trachélien, par Cuvier, levator claviculoe par d'autres auteurs, est très-volumineux chez les cynocéphales et se retrouve chez beaucoup d'autres animaux. Wood loc. cit., vol. XIII, p. 300, et vol. XIV, p. 379 l'a trouvé normale-ment chez l'homme à plusieurs reprises. Il s'insérait, dit-il, en haut aux tubercules postérieurs des apophyses transverses de la 2e et 3e vertèbre cervicale avec les fibres de l'angulaire de l'omoplate. Son corps charnu, large d'un pouce, se dirigeait en bas, en avant et en dehors, et s'insérait au tiers externe de la clavicule, der-rière les fibres du trapèze, en face du tubercule de la clavicule où s'at-tache le ligament conoïde. -Macalister Proc. Irish Acad., X, p. 124 a cru pouvoir établir qu'il existe chez un sujet sur soixante. 3° Chez les pithéciens et jusque chez le chimpanzé, le tendon du grand dorsal donne naissance à une bande musculaire qui va s'insérer sur l'épitrochlée c'est ce qu'on appelle le muscle dorso-épitrochléen, par-faitement distinct du grand dorsal, comme le montre son innervation différente. Journal of Anot. and Phys., 2e série, n° IX, p. 180. Ce muscle si particulier a été rencontré chez l'homme par Bergman, Hal-bertsma, Wood, etc. Je l'ai observé à trois reprises. 4° Chez le gorille, au-dessous du corps charnu du grand pectoral, il y en a un second qui naît de la sixième et de la septième côte et qui est sé-paré du premier par un long interstice où passe l'une des divisions du prolongement axillaire du sac aérien. Cette disposition établit la tran-sition entre le type de l'homme et celui des singes quadrupèdes qui possèdent un troisième pectoral. Chez le cynocéphale sphinx, ce troisième pectoral naît vers le niveau des cinquième, sixième et septième côtes de l'aponévrose antérieure du grand droit avec laquelle il entre-croise ses fibres, et va se terminer sur l'extrémité supérieure de l'humérus. Le petit pectoral proprement dit, entièrement distinct du précédent, naît du bord externe du sternum immédiatement au-dessous du grand pec-toral qui le recouvre. La figure 2 pl. VII reproduit un troisième pectoral que j'ai trouvé chez l'homme, et qui est, sinon semblable, au moins très-analogue et comparable aux types précédents dont j'ai emprunté la description à M. Broca l'Ordre des Primates, p. 91 . Je pourrais multiplier les exemples de ces muscles entièrement nou-
XIV, p. 379 l'a trouvé normale-ment chez l'homme à plusieurs reprises.
XIV, p. 379 l'a trouvé normale-ment chez l'homme à plusieurs reprises.
0
0
0
506.txt
1,874
S. POZZI. - DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES 3 2° On trouve chez beaucoup de quadrupèdes, sur la partie latérale du cou, un muscle assez puissant qui s'étend de l'acromion ou de la partie externe de la clavicule à l'apophyse mastoïde et aux apophyses transverses des vertèbres cervicales supérieures. Ce muscle, nommé acromio-basilaire, par Vicq d'Azyr, acromio - trachélien, par Cuvier, levator elaviculae par d'autres auteurs, est très-volumineux chez les cynocéphales et se retrouve chez beaucoup d'autres animaux. Wood loe. cit., vol. XIII, p. 300, et vol. XIV, p. 379 l'a trouvé normale-ment chez l'homme à plusieurs reprises. Il s'insérait, dit-il, en haut aux tubercules postérieurs des apophyses transverses de la 2e et 3e vertèbre cervicale avec les fibres de l'angulaire de l'omoplate. Son corps charnu, large d'un pouce, se dirigeait en bas, en avant et en dehors, et s'insérait au tiers externe de la clavicule, der-rière les fibres du trapèze, en face du tubercule de la clavicule où s'at-tache le ligament conoïde. Macalister Proc. Irish Acad., X, p. 124 a cru pouvoir établir qu'il existe chez un sujet sur soixante. 3° Chez les pithéciens et jusque chez le chimpanzé, le tendon du grand dorsal donne naissance à une bande musculaire qui va s'insérer sur Fépitrochlée c'est ce qu'on appelle le muscle dorso-épitrochléen, par-faitement distinct du grand dorsal, comme le montre son innervation différente. Journal of Anat. and Phys., 2e série, n° IX, p. 180. Ce muscle si particulier a été rencontré chez l'homme par Bergman, Hal-bertsma, Wood, etc. Je l'ai observé à trois reprises. 4° Chez le gorille, au-dessous du corps charnu du grand pectoral, il y en a un second qui naît de la sixième et de la septième côte et qui est sé-paré du premier par un long interstice où passe l'une des divisions du prolongement axillaire du sac aérien. Cette disposition établit la tran-sition entre le type de l'homme et celui des singes quadrupèdes qui possèdent un troisième pectoral. Chez le cynocéphale sphinx, ce troisième pectoral naît vers le niveau des cinquième, sixième et septième côtes de l'aponévrose antérieure du grand droit avec laquelle il entre-croise ses fibres, et va se terminer sur l'extrémité supérieure de l'humérus. Le petit pectoral proprement dit, entièrement distinct du précédent, naît du bord externe du sternum immédiatement au-dessous du grand pec-toral qui le recouvre. La figure 2 pl. VII reproduit un troisième pectoral que j'ai trouvé chez l'homme, et qui est, sinon semblable, au moins très-analogue et comparable aux types précédents dont j'ai emprunté la description à M. Broca VOrdre des Primates, p. 91 . Je pourrais multiplier les exemples de ces muscles entièrement nou-
S. POZZI. - DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES 3 2° On trouve chez beaucoup de quadrupèdes, sur la partie latérale du cou, un muscle assez puissant qui s'étend de l'acromion ou de la partie externe de la clavicule à l'apophyse mastoïde et aux apophyses transverses des vertèbres cervicales supérieures. Ce muscle, nommé acromio-basilaire, par Vicq d'Azyr, acromio - trachélien, par Cuvier, levator elaviculae par d'autres auteurs, est très-volumineux chez les cynocéphales et se retrouve chez beaucoup d'autres animaux. Wood loe. cit., vol. XIII, p. 300, et vol. XIV, p. 379 l'a trouvé normale-ment chez l'homme à plusieurs reprises. Il s'insérait, dit-il, en haut aux tubercules postérieurs des apophyses transverses de la 2e et 3e vertèbre cervicale avec les fibres de l'angulaire de l'omoplate. Son corps charnu, large d'un pouce, se dirigeait en bas, en avant et en dehors, et s'insérait au tiers externe de la clavicule, der-rière les fibres du trapèze, en face du tubercule de la clavicule où s'at-tache le ligament conoïde. @Macalister Proc. Irish Acad., X, p. 124 a cru pouvoir établir qu'il existe chez un sujet sur soixante. 3° Chez les pithéciens et jusque chez le chimpanzé, le tendon du grand dorsal donne naissance à une bande musculaire qui va s'insérer sur @Fépitrochlée c'est ce qu'on appelle le muscle dorso-épitrochléen, par-faitement distinct du grand dorsal, comme le montre son innervation différente. Journal of Anat. and Phys., 2e série, n° IX, p. 180. Ce muscle si particulier a été rencontré chez l'homme par Bergman, Hal-bertsma, Wood, etc. Je l'ai observé à trois reprises. 4° Chez le gorille, au-dessous du corps charnu du grand pectoral, il y en a un second qui naît de la sixième et de la septième côte et qui est sé-paré du premier par un long interstice où passe l'une des divisions du prolongement axillaire du sac aérien. Cette disposition établit la tran-sition entre le type de l'homme et celui des singes quadrupèdes qui possèdent un troisième pectoral. Chez le cynocéphale sphinx, ce troisième pectoral naît vers le niveau des cinquième, sixième et septième côtes de l'aponévrose antérieure du grand droit avec laquelle il entre-croise ses fibres, et va se terminer sur l'extrémité supérieure de l'humérus. Le petit pectoral proprement dit, entièrement distinct du précédent, naît du bord externe du sternum immédiatement au-dessous du grand pec-toral qui le recouvre. La figure 2 pl. VII reproduit un troisième pectoral que j'ai trouvé chez l'homme, et qui est, sinon semblable, au moins très-analogue et comparable aux types précédents dont j'ai emprunté la description à M. Broca @VOrdre des Primates, p. 91 . Je pourrais multiplier les exemples de ces muscles entièrement nou-
S. POZZI. -@DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES 3 2° On trouve chez beaucoup de quadrupèdes, sur la partie latérale du cou, un muscle assez puissant qui s'étend de l'acromion ou de la partie externe de la clavicule à l'apophyse mastoïde et aux apophyses transverses des vertèbres cervicales supérieures. Ce muscle, nommé acromio-basilaire, par Vicq d'Azyr, acromio@-@trachélien, par Cuvier, levator claviculoe par d'autres auteurs, est très-volumineux chez les cynocéphales et se retrouve chez beaucoup d'autres animaux. Wood loc. cit., vol. XIII, p. 300, et vol. XIV, p. 379 l'a trouvé normale-ment chez l'homme à plusieurs reprises. Il s'insérait, dit-il, en haut aux tubercules postérieurs des apophyses transverses de la 2e et 3e vertèbre cervicale avec les fibres de l'angulaire de l'omoplate. Son corps charnu, large d'un pouce, se dirigeait en bas, en avant et en dehors, et s'insérait au tiers externe de la clavicule, der-rière les fibres du trapèze, en face du tubercule de la clavicule où s'at-tache le ligament conoïde. -Macalister Proc. Irish Acad., X, p. 124 a cru pouvoir établir qu'il existe chez un sujet sur soixante. 3° Chez les pithéciens et jusque chez le chimpanzé, le tendon du grand dorsal donne naissance à une bande musculaire qui va s'insérer sur l'épitrochlée c'est ce qu'on appelle le muscle dorso-épitrochléen, par-faitement distinct du grand dorsal, comme le montre son innervation différente. Journal of Anot. and Phys., 2e série, n° IX, p. 180. Ce muscle si particulier a été rencontré chez l'homme par Bergman, Hal-bertsma, Wood, etc. Je l'ai observé à trois reprises. 4° Chez le gorille, au-dessous du corps charnu du grand pectoral, il y en a un second qui naît de la sixième et de la septième côte et qui est sé-paré du premier par un long interstice où passe l'une des divisions du prolongement axillaire du sac aérien. Cette disposition établit la tran-sition entre le type de l'homme et celui des singes quadrupèdes qui possèdent un troisième pectoral. Chez le cynocéphale sphinx, ce troisième pectoral naît vers le niveau des cinquième, sixième et septième côtes de l'aponévrose antérieure du grand droit avec laquelle il entre-croise ses fibres, et va se terminer sur l'extrémité supérieure de l'humérus. Le petit pectoral proprement dit, entièrement distinct du précédent, naît du bord externe du sternum immédiatement au-dessous du grand pec-toral qui le recouvre. La figure 2 pl. VII reproduit un troisième pectoral que j'ai trouvé chez l'homme, et qui est, sinon semblable, au moins très-analogue et comparable aux types précédents dont j'ai emprunté la description à M. Broca l'Ordre des Primates, p. 91 . Je pourrais multiplier les exemples de ces muscles entièrement nou-
Il s'insérait, dit-il, en haut aux tubercules postérieurs des apophyses transverses de la 2e et 3e vertèbre cervicale avec les fibres de l'angulaire de l'omoplate.
Il s'insérait, dit-il, en haut aux tubercules postérieurs des apophyses transverses de la 2e et 3e vertèbre cervicale avec les fibres de l'angulaire de l'omoplate.
0
0
0
506.txt
1,874
S. POZZI. - DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES 3 2° On trouve chez beaucoup de quadrupèdes, sur la partie latérale du cou, un muscle assez puissant qui s'étend de l'acromion ou de la partie externe de la clavicule à l'apophyse mastoïde et aux apophyses transverses des vertèbres cervicales supérieures. Ce muscle, nommé acromio-basilaire, par Vicq d'Azyr, acromio - trachélien, par Cuvier, levator elaviculae par d'autres auteurs, est très-volumineux chez les cynocéphales et se retrouve chez beaucoup d'autres animaux. Wood loe. cit., vol. XIII, p. 300, et vol. XIV, p. 379 l'a trouvé normale-ment chez l'homme à plusieurs reprises. Il s'insérait, dit-il, en haut aux tubercules postérieurs des apophyses transverses de la 2e et 3e vertèbre cervicale avec les fibres de l'angulaire de l'omoplate. Son corps charnu, large d'un pouce, se dirigeait en bas, en avant et en dehors, et s'insérait au tiers externe de la clavicule, der-rière les fibres du trapèze, en face du tubercule de la clavicule où s'at-tache le ligament conoïde. Macalister Proc. Irish Acad., X, p. 124 a cru pouvoir établir qu'il existe chez un sujet sur soixante. 3° Chez les pithéciens et jusque chez le chimpanzé, le tendon du grand dorsal donne naissance à une bande musculaire qui va s'insérer sur Fépitrochlée c'est ce qu'on appelle le muscle dorso-épitrochléen, par-faitement distinct du grand dorsal, comme le montre son innervation différente. Journal of Anat. and Phys., 2e série, n° IX, p. 180. Ce muscle si particulier a été rencontré chez l'homme par Bergman, Hal-bertsma, Wood, etc. Je l'ai observé à trois reprises. 4° Chez le gorille, au-dessous du corps charnu du grand pectoral, il y en a un second qui naît de la sixième et de la septième côte et qui est sé-paré du premier par un long interstice où passe l'une des divisions du prolongement axillaire du sac aérien. Cette disposition établit la tran-sition entre le type de l'homme et celui des singes quadrupèdes qui possèdent un troisième pectoral. Chez le cynocéphale sphinx, ce troisième pectoral naît vers le niveau des cinquième, sixième et septième côtes de l'aponévrose antérieure du grand droit avec laquelle il entre-croise ses fibres, et va se terminer sur l'extrémité supérieure de l'humérus. Le petit pectoral proprement dit, entièrement distinct du précédent, naît du bord externe du sternum immédiatement au-dessous du grand pec-toral qui le recouvre. La figure 2 pl. VII reproduit un troisième pectoral que j'ai trouvé chez l'homme, et qui est, sinon semblable, au moins très-analogue et comparable aux types précédents dont j'ai emprunté la description à M. Broca VOrdre des Primates, p. 91 . Je pourrais multiplier les exemples de ces muscles entièrement nou-
S. POZZI. - DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES 3 2° On trouve chez beaucoup de quadrupèdes, sur la partie latérale du cou, un muscle assez puissant qui s'étend de l'acromion ou de la partie externe de la clavicule à l'apophyse mastoïde et aux apophyses transverses des vertèbres cervicales supérieures. Ce muscle, nommé acromio-basilaire, par Vicq d'Azyr, acromio - trachélien, par Cuvier, levator elaviculae par d'autres auteurs, est très-volumineux chez les cynocéphales et se retrouve chez beaucoup d'autres animaux. Wood loe. cit., vol. XIII, p. 300, et vol. XIV, p. 379 l'a trouvé normale-ment chez l'homme à plusieurs reprises. Il s'insérait, dit-il, en haut aux tubercules postérieurs des apophyses transverses de la 2e et 3e vertèbre cervicale avec les fibres de l'angulaire de l'omoplate. Son corps charnu, large d'un pouce, se dirigeait en bas, en avant et en dehors, et s'insérait au tiers externe de la clavicule, der-rière les fibres du trapèze, en face du tubercule de la clavicule où s'at-tache le ligament conoïde. @Macalister Proc. Irish Acad., X, p. 124 a cru pouvoir établir qu'il existe chez un sujet sur soixante. 3° Chez les pithéciens et jusque chez le chimpanzé, le tendon du grand dorsal donne naissance à une bande musculaire qui va s'insérer sur @Fépitrochlée c'est ce qu'on appelle le muscle dorso-épitrochléen, par-faitement distinct du grand dorsal, comme le montre son innervation différente. Journal of Anat. and Phys., 2e série, n° IX, p. 180. Ce muscle si particulier a été rencontré chez l'homme par Bergman, Hal-bertsma, Wood, etc. Je l'ai observé à trois reprises. 4° Chez le gorille, au-dessous du corps charnu du grand pectoral, il y en a un second qui naît de la sixième et de la septième côte et qui est sé-paré du premier par un long interstice où passe l'une des divisions du prolongement axillaire du sac aérien. Cette disposition établit la tran-sition entre le type de l'homme et celui des singes quadrupèdes qui possèdent un troisième pectoral. Chez le cynocéphale sphinx, ce troisième pectoral naît vers le niveau des cinquième, sixième et septième côtes de l'aponévrose antérieure du grand droit avec laquelle il entre-croise ses fibres, et va se terminer sur l'extrémité supérieure de l'humérus. Le petit pectoral proprement dit, entièrement distinct du précédent, naît du bord externe du sternum immédiatement au-dessous du grand pec-toral qui le recouvre. La figure 2 pl. VII reproduit un troisième pectoral que j'ai trouvé chez l'homme, et qui est, sinon semblable, au moins très-analogue et comparable aux types précédents dont j'ai emprunté la description à M. Broca @VOrdre des Primates, p. 91 . Je pourrais multiplier les exemples de ces muscles entièrement nou-
S. POZZI. -@DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES 3 2° On trouve chez beaucoup de quadrupèdes, sur la partie latérale du cou, un muscle assez puissant qui s'étend de l'acromion ou de la partie externe de la clavicule à l'apophyse mastoïde et aux apophyses transverses des vertèbres cervicales supérieures. Ce muscle, nommé acromio-basilaire, par Vicq d'Azyr, acromio@-@trachélien, par Cuvier, levator claviculoe par d'autres auteurs, est très-volumineux chez les cynocéphales et se retrouve chez beaucoup d'autres animaux. Wood loc. cit., vol. XIII, p. 300, et vol. XIV, p. 379 l'a trouvé normale-ment chez l'homme à plusieurs reprises. Il s'insérait, dit-il, en haut aux tubercules postérieurs des apophyses transverses de la 2e et 3e vertèbre cervicale avec les fibres de l'angulaire de l'omoplate. Son corps charnu, large d'un pouce, se dirigeait en bas, en avant et en dehors, et s'insérait au tiers externe de la clavicule, der-rière les fibres du trapèze, en face du tubercule de la clavicule où s'at-tache le ligament conoïde. -Macalister Proc. Irish Acad., X, p. 124 a cru pouvoir établir qu'il existe chez un sujet sur soixante. 3° Chez les pithéciens et jusque chez le chimpanzé, le tendon du grand dorsal donne naissance à une bande musculaire qui va s'insérer sur l'épitrochlée c'est ce qu'on appelle le muscle dorso-épitrochléen, par-faitement distinct du grand dorsal, comme le montre son innervation différente. Journal of Anot. and Phys., 2e série, n° IX, p. 180. Ce muscle si particulier a été rencontré chez l'homme par Bergman, Hal-bertsma, Wood, etc. Je l'ai observé à trois reprises. 4° Chez le gorille, au-dessous du corps charnu du grand pectoral, il y en a un second qui naît de la sixième et de la septième côte et qui est sé-paré du premier par un long interstice où passe l'une des divisions du prolongement axillaire du sac aérien. Cette disposition établit la tran-sition entre le type de l'homme et celui des singes quadrupèdes qui possèdent un troisième pectoral. Chez le cynocéphale sphinx, ce troisième pectoral naît vers le niveau des cinquième, sixième et septième côtes de l'aponévrose antérieure du grand droit avec laquelle il entre-croise ses fibres, et va se terminer sur l'extrémité supérieure de l'humérus. Le petit pectoral proprement dit, entièrement distinct du précédent, naît du bord externe du sternum immédiatement au-dessous du grand pec-toral qui le recouvre. La figure 2 pl. VII reproduit un troisième pectoral que j'ai trouvé chez l'homme, et qui est, sinon semblable, au moins très-analogue et comparable aux types précédents dont j'ai emprunté la description à M. Broca l'Ordre des Primates, p. 91 . Je pourrais multiplier les exemples de ces muscles entièrement nou-
Son corps charnu, large d'un pouce, se dirigeait en bas, en avant et en dehors, et s'insérait au tiers externe de la clavicule, der-rière les fibres du trapèze, en face du tubercule de la clavicule où s'at-tache le ligament conoïde.
Son corps charnu, large d'un pouce, se dirigeait en bas, en avant et en dehors, et s'insérait au tiers externe de la clavicule, der-rière les fibres du trapèze, en face du tubercule de la clavicule où s'at-tache le ligament conoïde.
0
0
0
506.txt
1,874
S. POZZI. - DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES 3 2° On trouve chez beaucoup de quadrupèdes, sur la partie latérale du cou, un muscle assez puissant qui s'étend de l'acromion ou de la partie externe de la clavicule à l'apophyse mastoïde et aux apophyses transverses des vertèbres cervicales supérieures. Ce muscle, nommé acromio-basilaire, par Vicq d'Azyr, acromio - trachélien, par Cuvier, levator elaviculae par d'autres auteurs, est très-volumineux chez les cynocéphales et se retrouve chez beaucoup d'autres animaux. Wood loe. cit., vol. XIII, p. 300, et vol. XIV, p. 379 l'a trouvé normale-ment chez l'homme à plusieurs reprises. Il s'insérait, dit-il, en haut aux tubercules postérieurs des apophyses transverses de la 2e et 3e vertèbre cervicale avec les fibres de l'angulaire de l'omoplate. Son corps charnu, large d'un pouce, se dirigeait en bas, en avant et en dehors, et s'insérait au tiers externe de la clavicule, der-rière les fibres du trapèze, en face du tubercule de la clavicule où s'at-tache le ligament conoïde. Macalister Proc. Irish Acad., X, p. 124 a cru pouvoir établir qu'il existe chez un sujet sur soixante. 3° Chez les pithéciens et jusque chez le chimpanzé, le tendon du grand dorsal donne naissance à une bande musculaire qui va s'insérer sur Fépitrochlée c'est ce qu'on appelle le muscle dorso-épitrochléen, par-faitement distinct du grand dorsal, comme le montre son innervation différente. Journal of Anat. and Phys., 2e série, n° IX, p. 180. Ce muscle si particulier a été rencontré chez l'homme par Bergman, Hal-bertsma, Wood, etc. Je l'ai observé à trois reprises. 4° Chez le gorille, au-dessous du corps charnu du grand pectoral, il y en a un second qui naît de la sixième et de la septième côte et qui est sé-paré du premier par un long interstice où passe l'une des divisions du prolongement axillaire du sac aérien. Cette disposition établit la tran-sition entre le type de l'homme et celui des singes quadrupèdes qui possèdent un troisième pectoral. Chez le cynocéphale sphinx, ce troisième pectoral naît vers le niveau des cinquième, sixième et septième côtes de l'aponévrose antérieure du grand droit avec laquelle il entre-croise ses fibres, et va se terminer sur l'extrémité supérieure de l'humérus. Le petit pectoral proprement dit, entièrement distinct du précédent, naît du bord externe du sternum immédiatement au-dessous du grand pec-toral qui le recouvre. La figure 2 pl. VII reproduit un troisième pectoral que j'ai trouvé chez l'homme, et qui est, sinon semblable, au moins très-analogue et comparable aux types précédents dont j'ai emprunté la description à M. Broca VOrdre des Primates, p. 91 . Je pourrais multiplier les exemples de ces muscles entièrement nou-
S. POZZI. - DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES 3 2° On trouve chez beaucoup de quadrupèdes, sur la partie latérale du cou, un muscle assez puissant qui s'étend de l'acromion ou de la partie externe de la clavicule à l'apophyse mastoïde et aux apophyses transverses des vertèbres cervicales supérieures. Ce muscle, nommé acromio-basilaire, par Vicq d'Azyr, acromio - trachélien, par Cuvier, levator elaviculae par d'autres auteurs, est très-volumineux chez les cynocéphales et se retrouve chez beaucoup d'autres animaux. Wood loe. cit., vol. XIII, p. 300, et vol. XIV, p. 379 l'a trouvé normale-ment chez l'homme à plusieurs reprises. Il s'insérait, dit-il, en haut aux tubercules postérieurs des apophyses transverses de la 2e et 3e vertèbre cervicale avec les fibres de l'angulaire de l'omoplate. Son corps charnu, large d'un pouce, se dirigeait en bas, en avant et en dehors, et s'insérait au tiers externe de la clavicule, der-rière les fibres du trapèze, en face du tubercule de la clavicule où s'at-tache le ligament conoïde. @Macalister Proc. Irish Acad., X, p. 124 a cru pouvoir établir qu'il existe chez un sujet sur soixante. 3° Chez les pithéciens et jusque chez le chimpanzé, le tendon du grand dorsal donne naissance à une bande musculaire qui va s'insérer sur @Fépitrochlée c'est ce qu'on appelle le muscle dorso-épitrochléen, par-faitement distinct du grand dorsal, comme le montre son innervation différente. Journal of Anat. and Phys., 2e série, n° IX, p. 180. Ce muscle si particulier a été rencontré chez l'homme par Bergman, Hal-bertsma, Wood, etc. Je l'ai observé à trois reprises. 4° Chez le gorille, au-dessous du corps charnu du grand pectoral, il y en a un second qui naît de la sixième et de la septième côte et qui est sé-paré du premier par un long interstice où passe l'une des divisions du prolongement axillaire du sac aérien. Cette disposition établit la tran-sition entre le type de l'homme et celui des singes quadrupèdes qui possèdent un troisième pectoral. Chez le cynocéphale sphinx, ce troisième pectoral naît vers le niveau des cinquième, sixième et septième côtes de l'aponévrose antérieure du grand droit avec laquelle il entre-croise ses fibres, et va se terminer sur l'extrémité supérieure de l'humérus. Le petit pectoral proprement dit, entièrement distinct du précédent, naît du bord externe du sternum immédiatement au-dessous du grand pec-toral qui le recouvre. La figure 2 pl. VII reproduit un troisième pectoral que j'ai trouvé chez l'homme, et qui est, sinon semblable, au moins très-analogue et comparable aux types précédents dont j'ai emprunté la description à M. Broca @VOrdre des Primates, p. 91 . Je pourrais multiplier les exemples de ces muscles entièrement nou-
S. POZZI. -@DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES 3 2° On trouve chez beaucoup de quadrupèdes, sur la partie latérale du cou, un muscle assez puissant qui s'étend de l'acromion ou de la partie externe de la clavicule à l'apophyse mastoïde et aux apophyses transverses des vertèbres cervicales supérieures. Ce muscle, nommé acromio-basilaire, par Vicq d'Azyr, acromio@-@trachélien, par Cuvier, levator claviculoe par d'autres auteurs, est très-volumineux chez les cynocéphales et se retrouve chez beaucoup d'autres animaux. Wood loc. cit., vol. XIII, p. 300, et vol. XIV, p. 379 l'a trouvé normale-ment chez l'homme à plusieurs reprises. Il s'insérait, dit-il, en haut aux tubercules postérieurs des apophyses transverses de la 2e et 3e vertèbre cervicale avec les fibres de l'angulaire de l'omoplate. Son corps charnu, large d'un pouce, se dirigeait en bas, en avant et en dehors, et s'insérait au tiers externe de la clavicule, der-rière les fibres du trapèze, en face du tubercule de la clavicule où s'at-tache le ligament conoïde. -Macalister Proc. Irish Acad., X, p. 124 a cru pouvoir établir qu'il existe chez un sujet sur soixante. 3° Chez les pithéciens et jusque chez le chimpanzé, le tendon du grand dorsal donne naissance à une bande musculaire qui va s'insérer sur l'épitrochlée c'est ce qu'on appelle le muscle dorso-épitrochléen, par-faitement distinct du grand dorsal, comme le montre son innervation différente. Journal of Anot. and Phys., 2e série, n° IX, p. 180. Ce muscle si particulier a été rencontré chez l'homme par Bergman, Hal-bertsma, Wood, etc. Je l'ai observé à trois reprises. 4° Chez le gorille, au-dessous du corps charnu du grand pectoral, il y en a un second qui naît de la sixième et de la septième côte et qui est sé-paré du premier par un long interstice où passe l'une des divisions du prolongement axillaire du sac aérien. Cette disposition établit la tran-sition entre le type de l'homme et celui des singes quadrupèdes qui possèdent un troisième pectoral. Chez le cynocéphale sphinx, ce troisième pectoral naît vers le niveau des cinquième, sixième et septième côtes de l'aponévrose antérieure du grand droit avec laquelle il entre-croise ses fibres, et va se terminer sur l'extrémité supérieure de l'humérus. Le petit pectoral proprement dit, entièrement distinct du précédent, naît du bord externe du sternum immédiatement au-dessous du grand pec-toral qui le recouvre. La figure 2 pl. VII reproduit un troisième pectoral que j'ai trouvé chez l'homme, et qui est, sinon semblable, au moins très-analogue et comparable aux types précédents dont j'ai emprunté la description à M. Broca l'Ordre des Primates, p. 91 . Je pourrais multiplier les exemples de ces muscles entièrement nou-
Macalister Proc.
-Macalister Proc.
1
0.058824
0.333333
506.txt
1,874
S. POZZI. - DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES 3 2° On trouve chez beaucoup de quadrupèdes, sur la partie latérale du cou, un muscle assez puissant qui s'étend de l'acromion ou de la partie externe de la clavicule à l'apophyse mastoïde et aux apophyses transverses des vertèbres cervicales supérieures. Ce muscle, nommé acromio-basilaire, par Vicq d'Azyr, acromio - trachélien, par Cuvier, levator elaviculae par d'autres auteurs, est très-volumineux chez les cynocéphales et se retrouve chez beaucoup d'autres animaux. Wood loe. cit., vol. XIII, p. 300, et vol. XIV, p. 379 l'a trouvé normale-ment chez l'homme à plusieurs reprises. Il s'insérait, dit-il, en haut aux tubercules postérieurs des apophyses transverses de la 2e et 3e vertèbre cervicale avec les fibres de l'angulaire de l'omoplate. Son corps charnu, large d'un pouce, se dirigeait en bas, en avant et en dehors, et s'insérait au tiers externe de la clavicule, der-rière les fibres du trapèze, en face du tubercule de la clavicule où s'at-tache le ligament conoïde. Macalister Proc. Irish Acad., X, p. 124 a cru pouvoir établir qu'il existe chez un sujet sur soixante. 3° Chez les pithéciens et jusque chez le chimpanzé, le tendon du grand dorsal donne naissance à une bande musculaire qui va s'insérer sur Fépitrochlée c'est ce qu'on appelle le muscle dorso-épitrochléen, par-faitement distinct du grand dorsal, comme le montre son innervation différente. Journal of Anat. and Phys., 2e série, n° IX, p. 180. Ce muscle si particulier a été rencontré chez l'homme par Bergman, Hal-bertsma, Wood, etc. Je l'ai observé à trois reprises. 4° Chez le gorille, au-dessous du corps charnu du grand pectoral, il y en a un second qui naît de la sixième et de la septième côte et qui est sé-paré du premier par un long interstice où passe l'une des divisions du prolongement axillaire du sac aérien. Cette disposition établit la tran-sition entre le type de l'homme et celui des singes quadrupèdes qui possèdent un troisième pectoral. Chez le cynocéphale sphinx, ce troisième pectoral naît vers le niveau des cinquième, sixième et septième côtes de l'aponévrose antérieure du grand droit avec laquelle il entre-croise ses fibres, et va se terminer sur l'extrémité supérieure de l'humérus. Le petit pectoral proprement dit, entièrement distinct du précédent, naît du bord externe du sternum immédiatement au-dessous du grand pec-toral qui le recouvre. La figure 2 pl. VII reproduit un troisième pectoral que j'ai trouvé chez l'homme, et qui est, sinon semblable, au moins très-analogue et comparable aux types précédents dont j'ai emprunté la description à M. Broca VOrdre des Primates, p. 91 . Je pourrais multiplier les exemples de ces muscles entièrement nou-
S. POZZI. - DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES 3 2° On trouve chez beaucoup de quadrupèdes, sur la partie latérale du cou, un muscle assez puissant qui s'étend de l'acromion ou de la partie externe de la clavicule à l'apophyse mastoïde et aux apophyses transverses des vertèbres cervicales supérieures. Ce muscle, nommé acromio-basilaire, par Vicq d'Azyr, acromio - trachélien, par Cuvier, levator elaviculae par d'autres auteurs, est très-volumineux chez les cynocéphales et se retrouve chez beaucoup d'autres animaux. Wood loe. cit., vol. XIII, p. 300, et vol. XIV, p. 379 l'a trouvé normale-ment chez l'homme à plusieurs reprises. Il s'insérait, dit-il, en haut aux tubercules postérieurs des apophyses transverses de la 2e et 3e vertèbre cervicale avec les fibres de l'angulaire de l'omoplate. Son corps charnu, large d'un pouce, se dirigeait en bas, en avant et en dehors, et s'insérait au tiers externe de la clavicule, der-rière les fibres du trapèze, en face du tubercule de la clavicule où s'at-tache le ligament conoïde. @Macalister Proc. Irish Acad., X, p. 124 a cru pouvoir établir qu'il existe chez un sujet sur soixante. 3° Chez les pithéciens et jusque chez le chimpanzé, le tendon du grand dorsal donne naissance à une bande musculaire qui va s'insérer sur @Fépitrochlée c'est ce qu'on appelle le muscle dorso-épitrochléen, par-faitement distinct du grand dorsal, comme le montre son innervation différente. Journal of Anat. and Phys., 2e série, n° IX, p. 180. Ce muscle si particulier a été rencontré chez l'homme par Bergman, Hal-bertsma, Wood, etc. Je l'ai observé à trois reprises. 4° Chez le gorille, au-dessous du corps charnu du grand pectoral, il y en a un second qui naît de la sixième et de la septième côte et qui est sé-paré du premier par un long interstice où passe l'une des divisions du prolongement axillaire du sac aérien. Cette disposition établit la tran-sition entre le type de l'homme et celui des singes quadrupèdes qui possèdent un troisième pectoral. Chez le cynocéphale sphinx, ce troisième pectoral naît vers le niveau des cinquième, sixième et septième côtes de l'aponévrose antérieure du grand droit avec laquelle il entre-croise ses fibres, et va se terminer sur l'extrémité supérieure de l'humérus. Le petit pectoral proprement dit, entièrement distinct du précédent, naît du bord externe du sternum immédiatement au-dessous du grand pec-toral qui le recouvre. La figure 2 pl. VII reproduit un troisième pectoral que j'ai trouvé chez l'homme, et qui est, sinon semblable, au moins très-analogue et comparable aux types précédents dont j'ai emprunté la description à M. Broca @VOrdre des Primates, p. 91 . Je pourrais multiplier les exemples de ces muscles entièrement nou-
S. POZZI. -@DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES 3 2° On trouve chez beaucoup de quadrupèdes, sur la partie latérale du cou, un muscle assez puissant qui s'étend de l'acromion ou de la partie externe de la clavicule à l'apophyse mastoïde et aux apophyses transverses des vertèbres cervicales supérieures. Ce muscle, nommé acromio-basilaire, par Vicq d'Azyr, acromio@-@trachélien, par Cuvier, levator claviculoe par d'autres auteurs, est très-volumineux chez les cynocéphales et se retrouve chez beaucoup d'autres animaux. Wood loc. cit., vol. XIII, p. 300, et vol. XIV, p. 379 l'a trouvé normale-ment chez l'homme à plusieurs reprises. Il s'insérait, dit-il, en haut aux tubercules postérieurs des apophyses transverses de la 2e et 3e vertèbre cervicale avec les fibres de l'angulaire de l'omoplate. Son corps charnu, large d'un pouce, se dirigeait en bas, en avant et en dehors, et s'insérait au tiers externe de la clavicule, der-rière les fibres du trapèze, en face du tubercule de la clavicule où s'at-tache le ligament conoïde. -Macalister Proc. Irish Acad., X, p. 124 a cru pouvoir établir qu'il existe chez un sujet sur soixante. 3° Chez les pithéciens et jusque chez le chimpanzé, le tendon du grand dorsal donne naissance à une bande musculaire qui va s'insérer sur l'épitrochlée c'est ce qu'on appelle le muscle dorso-épitrochléen, par-faitement distinct du grand dorsal, comme le montre son innervation différente. Journal of Anot. and Phys., 2e série, n° IX, p. 180. Ce muscle si particulier a été rencontré chez l'homme par Bergman, Hal-bertsma, Wood, etc. Je l'ai observé à trois reprises. 4° Chez le gorille, au-dessous du corps charnu du grand pectoral, il y en a un second qui naît de la sixième et de la septième côte et qui est sé-paré du premier par un long interstice où passe l'une des divisions du prolongement axillaire du sac aérien. Cette disposition établit la tran-sition entre le type de l'homme et celui des singes quadrupèdes qui possèdent un troisième pectoral. Chez le cynocéphale sphinx, ce troisième pectoral naît vers le niveau des cinquième, sixième et septième côtes de l'aponévrose antérieure du grand droit avec laquelle il entre-croise ses fibres, et va se terminer sur l'extrémité supérieure de l'humérus. Le petit pectoral proprement dit, entièrement distinct du précédent, naît du bord externe du sternum immédiatement au-dessous du grand pec-toral qui le recouvre. La figure 2 pl. VII reproduit un troisième pectoral que j'ai trouvé chez l'homme, et qui est, sinon semblable, au moins très-analogue et comparable aux types précédents dont j'ai emprunté la description à M. Broca l'Ordre des Primates, p. 91 . Je pourrais multiplier les exemples de ces muscles entièrement nou-
, X, p. 124 a cru pouvoir établir qu'il existe chez un sujet sur soixante.
, X, p. 124 a cru pouvoir établir qu'il existe chez un sujet sur soixante.
0
0
0
506.txt
1,874
S. POZZI. - DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES 3 2° On trouve chez beaucoup de quadrupèdes, sur la partie latérale du cou, un muscle assez puissant qui s'étend de l'acromion ou de la partie externe de la clavicule à l'apophyse mastoïde et aux apophyses transverses des vertèbres cervicales supérieures. Ce muscle, nommé acromio-basilaire, par Vicq d'Azyr, acromio - trachélien, par Cuvier, levator elaviculae par d'autres auteurs, est très-volumineux chez les cynocéphales et se retrouve chez beaucoup d'autres animaux. Wood loe. cit., vol. XIII, p. 300, et vol. XIV, p. 379 l'a trouvé normale-ment chez l'homme à plusieurs reprises. Il s'insérait, dit-il, en haut aux tubercules postérieurs des apophyses transverses de la 2e et 3e vertèbre cervicale avec les fibres de l'angulaire de l'omoplate. Son corps charnu, large d'un pouce, se dirigeait en bas, en avant et en dehors, et s'insérait au tiers externe de la clavicule, der-rière les fibres du trapèze, en face du tubercule de la clavicule où s'at-tache le ligament conoïde. Macalister Proc. Irish Acad., X, p. 124 a cru pouvoir établir qu'il existe chez un sujet sur soixante. 3° Chez les pithéciens et jusque chez le chimpanzé, le tendon du grand dorsal donne naissance à une bande musculaire qui va s'insérer sur Fépitrochlée c'est ce qu'on appelle le muscle dorso-épitrochléen, par-faitement distinct du grand dorsal, comme le montre son innervation différente. Journal of Anat. and Phys., 2e série, n° IX, p. 180. Ce muscle si particulier a été rencontré chez l'homme par Bergman, Hal-bertsma, Wood, etc. Je l'ai observé à trois reprises. 4° Chez le gorille, au-dessous du corps charnu du grand pectoral, il y en a un second qui naît de la sixième et de la septième côte et qui est sé-paré du premier par un long interstice où passe l'une des divisions du prolongement axillaire du sac aérien. Cette disposition établit la tran-sition entre le type de l'homme et celui des singes quadrupèdes qui possèdent un troisième pectoral. Chez le cynocéphale sphinx, ce troisième pectoral naît vers le niveau des cinquième, sixième et septième côtes de l'aponévrose antérieure du grand droit avec laquelle il entre-croise ses fibres, et va se terminer sur l'extrémité supérieure de l'humérus. Le petit pectoral proprement dit, entièrement distinct du précédent, naît du bord externe du sternum immédiatement au-dessous du grand pec-toral qui le recouvre. La figure 2 pl. VII reproduit un troisième pectoral que j'ai trouvé chez l'homme, et qui est, sinon semblable, au moins très-analogue et comparable aux types précédents dont j'ai emprunté la description à M. Broca VOrdre des Primates, p. 91 . Je pourrais multiplier les exemples de ces muscles entièrement nou-
S. POZZI. - DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES 3 2° On trouve chez beaucoup de quadrupèdes, sur la partie latérale du cou, un muscle assez puissant qui s'étend de l'acromion ou de la partie externe de la clavicule à l'apophyse mastoïde et aux apophyses transverses des vertèbres cervicales supérieures. Ce muscle, nommé acromio-basilaire, par Vicq d'Azyr, acromio - trachélien, par Cuvier, levator elaviculae par d'autres auteurs, est très-volumineux chez les cynocéphales et se retrouve chez beaucoup d'autres animaux. Wood loe. cit., vol. XIII, p. 300, et vol. XIV, p. 379 l'a trouvé normale-ment chez l'homme à plusieurs reprises. Il s'insérait, dit-il, en haut aux tubercules postérieurs des apophyses transverses de la 2e et 3e vertèbre cervicale avec les fibres de l'angulaire de l'omoplate. Son corps charnu, large d'un pouce, se dirigeait en bas, en avant et en dehors, et s'insérait au tiers externe de la clavicule, der-rière les fibres du trapèze, en face du tubercule de la clavicule où s'at-tache le ligament conoïde. @Macalister Proc. Irish Acad., X, p. 124 a cru pouvoir établir qu'il existe chez un sujet sur soixante. 3° Chez les pithéciens et jusque chez le chimpanzé, le tendon du grand dorsal donne naissance à une bande musculaire qui va s'insérer sur @Fépitrochlée c'est ce qu'on appelle le muscle dorso-épitrochléen, par-faitement distinct du grand dorsal, comme le montre son innervation différente. Journal of Anat. and Phys., 2e série, n° IX, p. 180. Ce muscle si particulier a été rencontré chez l'homme par Bergman, Hal-bertsma, Wood, etc. Je l'ai observé à trois reprises. 4° Chez le gorille, au-dessous du corps charnu du grand pectoral, il y en a un second qui naît de la sixième et de la septième côte et qui est sé-paré du premier par un long interstice où passe l'une des divisions du prolongement axillaire du sac aérien. Cette disposition établit la tran-sition entre le type de l'homme et celui des singes quadrupèdes qui possèdent un troisième pectoral. Chez le cynocéphale sphinx, ce troisième pectoral naît vers le niveau des cinquième, sixième et septième côtes de l'aponévrose antérieure du grand droit avec laquelle il entre-croise ses fibres, et va se terminer sur l'extrémité supérieure de l'humérus. Le petit pectoral proprement dit, entièrement distinct du précédent, naît du bord externe du sternum immédiatement au-dessous du grand pec-toral qui le recouvre. La figure 2 pl. VII reproduit un troisième pectoral que j'ai trouvé chez l'homme, et qui est, sinon semblable, au moins très-analogue et comparable aux types précédents dont j'ai emprunté la description à M. Broca @VOrdre des Primates, p. 91 . Je pourrais multiplier les exemples de ces muscles entièrement nou-
S. POZZI. -@DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES 3 2° On trouve chez beaucoup de quadrupèdes, sur la partie latérale du cou, un muscle assez puissant qui s'étend de l'acromion ou de la partie externe de la clavicule à l'apophyse mastoïde et aux apophyses transverses des vertèbres cervicales supérieures. Ce muscle, nommé acromio-basilaire, par Vicq d'Azyr, acromio@-@trachélien, par Cuvier, levator claviculoe par d'autres auteurs, est très-volumineux chez les cynocéphales et se retrouve chez beaucoup d'autres animaux. Wood loc. cit., vol. XIII, p. 300, et vol. XIV, p. 379 l'a trouvé normale-ment chez l'homme à plusieurs reprises. Il s'insérait, dit-il, en haut aux tubercules postérieurs des apophyses transverses de la 2e et 3e vertèbre cervicale avec les fibres de l'angulaire de l'omoplate. Son corps charnu, large d'un pouce, se dirigeait en bas, en avant et en dehors, et s'insérait au tiers externe de la clavicule, der-rière les fibres du trapèze, en face du tubercule de la clavicule où s'at-tache le ligament conoïde. -Macalister Proc. Irish Acad., X, p. 124 a cru pouvoir établir qu'il existe chez un sujet sur soixante. 3° Chez les pithéciens et jusque chez le chimpanzé, le tendon du grand dorsal donne naissance à une bande musculaire qui va s'insérer sur l'épitrochlée c'est ce qu'on appelle le muscle dorso-épitrochléen, par-faitement distinct du grand dorsal, comme le montre son innervation différente. Journal of Anot. and Phys., 2e série, n° IX, p. 180. Ce muscle si particulier a été rencontré chez l'homme par Bergman, Hal-bertsma, Wood, etc. Je l'ai observé à trois reprises. 4° Chez le gorille, au-dessous du corps charnu du grand pectoral, il y en a un second qui naît de la sixième et de la septième côte et qui est sé-paré du premier par un long interstice où passe l'une des divisions du prolongement axillaire du sac aérien. Cette disposition établit la tran-sition entre le type de l'homme et celui des singes quadrupèdes qui possèdent un troisième pectoral. Chez le cynocéphale sphinx, ce troisième pectoral naît vers le niveau des cinquième, sixième et septième côtes de l'aponévrose antérieure du grand droit avec laquelle il entre-croise ses fibres, et va se terminer sur l'extrémité supérieure de l'humérus. Le petit pectoral proprement dit, entièrement distinct du précédent, naît du bord externe du sternum immédiatement au-dessous du grand pec-toral qui le recouvre. La figure 2 pl. VII reproduit un troisième pectoral que j'ai trouvé chez l'homme, et qui est, sinon semblable, au moins très-analogue et comparable aux types précédents dont j'ai emprunté la description à M. Broca l'Ordre des Primates, p. 91 . Je pourrais multiplier les exemples de ces muscles entièrement nou-
3° Chez les pithéciens et jusque chez le chimpanzé, le tendon du grand dorsal donne naissance à une bande musculaire qui va s'insérer sur Fépitrochlée c'est ce qu'on appelle le muscle dorso-épitrochléen, par-faitement distinct du grand dorsal, comme le montre son innervation différente.
3° Chez les pithéciens et jusque chez le chimpanzé, le tendon du grand dorsal donne naissance à une bande musculaire qui va s'insérer sur l'épitrochlée c'est ce qu'on appelle le muscle dorso-épitrochléen, par-faitement distinct du grand dorsal, comme le montre son innervation différente.
2
0.006944
0.042553
506.txt
1,874
S. POZZI. - DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES 3 2° On trouve chez beaucoup de quadrupèdes, sur la partie latérale du cou, un muscle assez puissant qui s'étend de l'acromion ou de la partie externe de la clavicule à l'apophyse mastoïde et aux apophyses transverses des vertèbres cervicales supérieures. Ce muscle, nommé acromio-basilaire, par Vicq d'Azyr, acromio - trachélien, par Cuvier, levator elaviculae par d'autres auteurs, est très-volumineux chez les cynocéphales et se retrouve chez beaucoup d'autres animaux. Wood loe. cit., vol. XIII, p. 300, et vol. XIV, p. 379 l'a trouvé normale-ment chez l'homme à plusieurs reprises. Il s'insérait, dit-il, en haut aux tubercules postérieurs des apophyses transverses de la 2e et 3e vertèbre cervicale avec les fibres de l'angulaire de l'omoplate. Son corps charnu, large d'un pouce, se dirigeait en bas, en avant et en dehors, et s'insérait au tiers externe de la clavicule, der-rière les fibres du trapèze, en face du tubercule de la clavicule où s'at-tache le ligament conoïde. Macalister Proc. Irish Acad., X, p. 124 a cru pouvoir établir qu'il existe chez un sujet sur soixante. 3° Chez les pithéciens et jusque chez le chimpanzé, le tendon du grand dorsal donne naissance à une bande musculaire qui va s'insérer sur Fépitrochlée c'est ce qu'on appelle le muscle dorso-épitrochléen, par-faitement distinct du grand dorsal, comme le montre son innervation différente. Journal of Anat. and Phys., 2e série, n° IX, p. 180. Ce muscle si particulier a été rencontré chez l'homme par Bergman, Hal-bertsma, Wood, etc. Je l'ai observé à trois reprises. 4° Chez le gorille, au-dessous du corps charnu du grand pectoral, il y en a un second qui naît de la sixième et de la septième côte et qui est sé-paré du premier par un long interstice où passe l'une des divisions du prolongement axillaire du sac aérien. Cette disposition établit la tran-sition entre le type de l'homme et celui des singes quadrupèdes qui possèdent un troisième pectoral. Chez le cynocéphale sphinx, ce troisième pectoral naît vers le niveau des cinquième, sixième et septième côtes de l'aponévrose antérieure du grand droit avec laquelle il entre-croise ses fibres, et va se terminer sur l'extrémité supérieure de l'humérus. Le petit pectoral proprement dit, entièrement distinct du précédent, naît du bord externe du sternum immédiatement au-dessous du grand pec-toral qui le recouvre. La figure 2 pl. VII reproduit un troisième pectoral que j'ai trouvé chez l'homme, et qui est, sinon semblable, au moins très-analogue et comparable aux types précédents dont j'ai emprunté la description à M. Broca VOrdre des Primates, p. 91 . Je pourrais multiplier les exemples de ces muscles entièrement nou-
S. POZZI. - DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES 3 2° On trouve chez beaucoup de quadrupèdes, sur la partie latérale du cou, un muscle assez puissant qui s'étend de l'acromion ou de la partie externe de la clavicule à l'apophyse mastoïde et aux apophyses transverses des vertèbres cervicales supérieures. Ce muscle, nommé acromio-basilaire, par Vicq d'Azyr, acromio - trachélien, par Cuvier, levator elaviculae par d'autres auteurs, est très-volumineux chez les cynocéphales et se retrouve chez beaucoup d'autres animaux. Wood loe. cit., vol. XIII, p. 300, et vol. XIV, p. 379 l'a trouvé normale-ment chez l'homme à plusieurs reprises. Il s'insérait, dit-il, en haut aux tubercules postérieurs des apophyses transverses de la 2e et 3e vertèbre cervicale avec les fibres de l'angulaire de l'omoplate. Son corps charnu, large d'un pouce, se dirigeait en bas, en avant et en dehors, et s'insérait au tiers externe de la clavicule, der-rière les fibres du trapèze, en face du tubercule de la clavicule où s'at-tache le ligament conoïde. @Macalister Proc. Irish Acad., X, p. 124 a cru pouvoir établir qu'il existe chez un sujet sur soixante. 3° Chez les pithéciens et jusque chez le chimpanzé, le tendon du grand dorsal donne naissance à une bande musculaire qui va s'insérer sur @Fépitrochlée c'est ce qu'on appelle le muscle dorso-épitrochléen, par-faitement distinct du grand dorsal, comme le montre son innervation différente. Journal of Anat. and Phys., 2e série, n° IX, p. 180. Ce muscle si particulier a été rencontré chez l'homme par Bergman, Hal-bertsma, Wood, etc. Je l'ai observé à trois reprises. 4° Chez le gorille, au-dessous du corps charnu du grand pectoral, il y en a un second qui naît de la sixième et de la septième côte et qui est sé-paré du premier par un long interstice où passe l'une des divisions du prolongement axillaire du sac aérien. Cette disposition établit la tran-sition entre le type de l'homme et celui des singes quadrupèdes qui possèdent un troisième pectoral. Chez le cynocéphale sphinx, ce troisième pectoral naît vers le niveau des cinquième, sixième et septième côtes de l'aponévrose antérieure du grand droit avec laquelle il entre-croise ses fibres, et va se terminer sur l'extrémité supérieure de l'humérus. Le petit pectoral proprement dit, entièrement distinct du précédent, naît du bord externe du sternum immédiatement au-dessous du grand pec-toral qui le recouvre. La figure 2 pl. VII reproduit un troisième pectoral que j'ai trouvé chez l'homme, et qui est, sinon semblable, au moins très-analogue et comparable aux types précédents dont j'ai emprunté la description à M. Broca @VOrdre des Primates, p. 91 . Je pourrais multiplier les exemples de ces muscles entièrement nou-
S. POZZI. -@DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES 3 2° On trouve chez beaucoup de quadrupèdes, sur la partie latérale du cou, un muscle assez puissant qui s'étend de l'acromion ou de la partie externe de la clavicule à l'apophyse mastoïde et aux apophyses transverses des vertèbres cervicales supérieures. Ce muscle, nommé acromio-basilaire, par Vicq d'Azyr, acromio@-@trachélien, par Cuvier, levator claviculoe par d'autres auteurs, est très-volumineux chez les cynocéphales et se retrouve chez beaucoup d'autres animaux. Wood loc. cit., vol. XIII, p. 300, et vol. XIV, p. 379 l'a trouvé normale-ment chez l'homme à plusieurs reprises. Il s'insérait, dit-il, en haut aux tubercules postérieurs des apophyses transverses de la 2e et 3e vertèbre cervicale avec les fibres de l'angulaire de l'omoplate. Son corps charnu, large d'un pouce, se dirigeait en bas, en avant et en dehors, et s'insérait au tiers externe de la clavicule, der-rière les fibres du trapèze, en face du tubercule de la clavicule où s'at-tache le ligament conoïde. -Macalister Proc. Irish Acad., X, p. 124 a cru pouvoir établir qu'il existe chez un sujet sur soixante. 3° Chez les pithéciens et jusque chez le chimpanzé, le tendon du grand dorsal donne naissance à une bande musculaire qui va s'insérer sur l'épitrochlée c'est ce qu'on appelle le muscle dorso-épitrochléen, par-faitement distinct du grand dorsal, comme le montre son innervation différente. Journal of Anot. and Phys., 2e série, n° IX, p. 180. Ce muscle si particulier a été rencontré chez l'homme par Bergman, Hal-bertsma, Wood, etc. Je l'ai observé à trois reprises. 4° Chez le gorille, au-dessous du corps charnu du grand pectoral, il y en a un second qui naît de la sixième et de la septième côte et qui est sé-paré du premier par un long interstice où passe l'une des divisions du prolongement axillaire du sac aérien. Cette disposition établit la tran-sition entre le type de l'homme et celui des singes quadrupèdes qui possèdent un troisième pectoral. Chez le cynocéphale sphinx, ce troisième pectoral naît vers le niveau des cinquième, sixième et septième côtes de l'aponévrose antérieure du grand droit avec laquelle il entre-croise ses fibres, et va se terminer sur l'extrémité supérieure de l'humérus. Le petit pectoral proprement dit, entièrement distinct du précédent, naît du bord externe du sternum immédiatement au-dessous du grand pec-toral qui le recouvre. La figure 2 pl. VII reproduit un troisième pectoral que j'ai trouvé chez l'homme, et qui est, sinon semblable, au moins très-analogue et comparable aux types précédents dont j'ai emprunté la description à M. Broca l'Ordre des Primates, p. 91 . Je pourrais multiplier les exemples de ces muscles entièrement nou-
Journal of Anat.
Journal of Anot.
1
0.0625
0.25
506.txt
1,874
S. POZZI. - DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES 3 2° On trouve chez beaucoup de quadrupèdes, sur la partie latérale du cou, un muscle assez puissant qui s'étend de l'acromion ou de la partie externe de la clavicule à l'apophyse mastoïde et aux apophyses transverses des vertèbres cervicales supérieures. Ce muscle, nommé acromio-basilaire, par Vicq d'Azyr, acromio - trachélien, par Cuvier, levator elaviculae par d'autres auteurs, est très-volumineux chez les cynocéphales et se retrouve chez beaucoup d'autres animaux. Wood loe. cit., vol. XIII, p. 300, et vol. XIV, p. 379 l'a trouvé normale-ment chez l'homme à plusieurs reprises. Il s'insérait, dit-il, en haut aux tubercules postérieurs des apophyses transverses de la 2e et 3e vertèbre cervicale avec les fibres de l'angulaire de l'omoplate. Son corps charnu, large d'un pouce, se dirigeait en bas, en avant et en dehors, et s'insérait au tiers externe de la clavicule, der-rière les fibres du trapèze, en face du tubercule de la clavicule où s'at-tache le ligament conoïde. Macalister Proc. Irish Acad., X, p. 124 a cru pouvoir établir qu'il existe chez un sujet sur soixante. 3° Chez les pithéciens et jusque chez le chimpanzé, le tendon du grand dorsal donne naissance à une bande musculaire qui va s'insérer sur Fépitrochlée c'est ce qu'on appelle le muscle dorso-épitrochléen, par-faitement distinct du grand dorsal, comme le montre son innervation différente. Journal of Anat. and Phys., 2e série, n° IX, p. 180. Ce muscle si particulier a été rencontré chez l'homme par Bergman, Hal-bertsma, Wood, etc. Je l'ai observé à trois reprises. 4° Chez le gorille, au-dessous du corps charnu du grand pectoral, il y en a un second qui naît de la sixième et de la septième côte et qui est sé-paré du premier par un long interstice où passe l'une des divisions du prolongement axillaire du sac aérien. Cette disposition établit la tran-sition entre le type de l'homme et celui des singes quadrupèdes qui possèdent un troisième pectoral. Chez le cynocéphale sphinx, ce troisième pectoral naît vers le niveau des cinquième, sixième et septième côtes de l'aponévrose antérieure du grand droit avec laquelle il entre-croise ses fibres, et va se terminer sur l'extrémité supérieure de l'humérus. Le petit pectoral proprement dit, entièrement distinct du précédent, naît du bord externe du sternum immédiatement au-dessous du grand pec-toral qui le recouvre. La figure 2 pl. VII reproduit un troisième pectoral que j'ai trouvé chez l'homme, et qui est, sinon semblable, au moins très-analogue et comparable aux types précédents dont j'ai emprunté la description à M. Broca VOrdre des Primates, p. 91 . Je pourrais multiplier les exemples de ces muscles entièrement nou-
S. POZZI. - DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES 3 2° On trouve chez beaucoup de quadrupèdes, sur la partie latérale du cou, un muscle assez puissant qui s'étend de l'acromion ou de la partie externe de la clavicule à l'apophyse mastoïde et aux apophyses transverses des vertèbres cervicales supérieures. Ce muscle, nommé acromio-basilaire, par Vicq d'Azyr, acromio - trachélien, par Cuvier, levator elaviculae par d'autres auteurs, est très-volumineux chez les cynocéphales et se retrouve chez beaucoup d'autres animaux. Wood loe. cit., vol. XIII, p. 300, et vol. XIV, p. 379 l'a trouvé normale-ment chez l'homme à plusieurs reprises. Il s'insérait, dit-il, en haut aux tubercules postérieurs des apophyses transverses de la 2e et 3e vertèbre cervicale avec les fibres de l'angulaire de l'omoplate. Son corps charnu, large d'un pouce, se dirigeait en bas, en avant et en dehors, et s'insérait au tiers externe de la clavicule, der-rière les fibres du trapèze, en face du tubercule de la clavicule où s'at-tache le ligament conoïde. @Macalister Proc. Irish Acad., X, p. 124 a cru pouvoir établir qu'il existe chez un sujet sur soixante. 3° Chez les pithéciens et jusque chez le chimpanzé, le tendon du grand dorsal donne naissance à une bande musculaire qui va s'insérer sur @Fépitrochlée c'est ce qu'on appelle le muscle dorso-épitrochléen, par-faitement distinct du grand dorsal, comme le montre son innervation différente. Journal of Anat. and Phys., 2e série, n° IX, p. 180. Ce muscle si particulier a été rencontré chez l'homme par Bergman, Hal-bertsma, Wood, etc. Je l'ai observé à trois reprises. 4° Chez le gorille, au-dessous du corps charnu du grand pectoral, il y en a un second qui naît de la sixième et de la septième côte et qui est sé-paré du premier par un long interstice où passe l'une des divisions du prolongement axillaire du sac aérien. Cette disposition établit la tran-sition entre le type de l'homme et celui des singes quadrupèdes qui possèdent un troisième pectoral. Chez le cynocéphale sphinx, ce troisième pectoral naît vers le niveau des cinquième, sixième et septième côtes de l'aponévrose antérieure du grand droit avec laquelle il entre-croise ses fibres, et va se terminer sur l'extrémité supérieure de l'humérus. Le petit pectoral proprement dit, entièrement distinct du précédent, naît du bord externe du sternum immédiatement au-dessous du grand pec-toral qui le recouvre. La figure 2 pl. VII reproduit un troisième pectoral que j'ai trouvé chez l'homme, et qui est, sinon semblable, au moins très-analogue et comparable aux types précédents dont j'ai emprunté la description à M. Broca @VOrdre des Primates, p. 91 . Je pourrais multiplier les exemples de ces muscles entièrement nou-
S. POZZI. -@DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES 3 2° On trouve chez beaucoup de quadrupèdes, sur la partie latérale du cou, un muscle assez puissant qui s'étend de l'acromion ou de la partie externe de la clavicule à l'apophyse mastoïde et aux apophyses transverses des vertèbres cervicales supérieures. Ce muscle, nommé acromio-basilaire, par Vicq d'Azyr, acromio@-@trachélien, par Cuvier, levator claviculoe par d'autres auteurs, est très-volumineux chez les cynocéphales et se retrouve chez beaucoup d'autres animaux. Wood loc. cit., vol. XIII, p. 300, et vol. XIV, p. 379 l'a trouvé normale-ment chez l'homme à plusieurs reprises. Il s'insérait, dit-il, en haut aux tubercules postérieurs des apophyses transverses de la 2e et 3e vertèbre cervicale avec les fibres de l'angulaire de l'omoplate. Son corps charnu, large d'un pouce, se dirigeait en bas, en avant et en dehors, et s'insérait au tiers externe de la clavicule, der-rière les fibres du trapèze, en face du tubercule de la clavicule où s'at-tache le ligament conoïde. -Macalister Proc. Irish Acad., X, p. 124 a cru pouvoir établir qu'il existe chez un sujet sur soixante. 3° Chez les pithéciens et jusque chez le chimpanzé, le tendon du grand dorsal donne naissance à une bande musculaire qui va s'insérer sur l'épitrochlée c'est ce qu'on appelle le muscle dorso-épitrochléen, par-faitement distinct du grand dorsal, comme le montre son innervation différente. Journal of Anot. and Phys., 2e série, n° IX, p. 180. Ce muscle si particulier a été rencontré chez l'homme par Bergman, Hal-bertsma, Wood, etc. Je l'ai observé à trois reprises. 4° Chez le gorille, au-dessous du corps charnu du grand pectoral, il y en a un second qui naît de la sixième et de la septième côte et qui est sé-paré du premier par un long interstice où passe l'une des divisions du prolongement axillaire du sac aérien. Cette disposition établit la tran-sition entre le type de l'homme et celui des singes quadrupèdes qui possèdent un troisième pectoral. Chez le cynocéphale sphinx, ce troisième pectoral naît vers le niveau des cinquième, sixième et septième côtes de l'aponévrose antérieure du grand droit avec laquelle il entre-croise ses fibres, et va se terminer sur l'extrémité supérieure de l'humérus. Le petit pectoral proprement dit, entièrement distinct du précédent, naît du bord externe du sternum immédiatement au-dessous du grand pec-toral qui le recouvre. La figure 2 pl. VII reproduit un troisième pectoral que j'ai trouvé chez l'homme, et qui est, sinon semblable, au moins très-analogue et comparable aux types précédents dont j'ai emprunté la description à M. Broca l'Ordre des Primates, p. 91 . Je pourrais multiplier les exemples de ces muscles entièrement nou-
, 2e série, n° IX, p. 180.
, 2e série, n° IX, p. 180.
0
0
0
506.txt
1,874
S. POZZI. - DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES 3 2° On trouve chez beaucoup de quadrupèdes, sur la partie latérale du cou, un muscle assez puissant qui s'étend de l'acromion ou de la partie externe de la clavicule à l'apophyse mastoïde et aux apophyses transverses des vertèbres cervicales supérieures. Ce muscle, nommé acromio-basilaire, par Vicq d'Azyr, acromio - trachélien, par Cuvier, levator elaviculae par d'autres auteurs, est très-volumineux chez les cynocéphales et se retrouve chez beaucoup d'autres animaux. Wood loe. cit., vol. XIII, p. 300, et vol. XIV, p. 379 l'a trouvé normale-ment chez l'homme à plusieurs reprises. Il s'insérait, dit-il, en haut aux tubercules postérieurs des apophyses transverses de la 2e et 3e vertèbre cervicale avec les fibres de l'angulaire de l'omoplate. Son corps charnu, large d'un pouce, se dirigeait en bas, en avant et en dehors, et s'insérait au tiers externe de la clavicule, der-rière les fibres du trapèze, en face du tubercule de la clavicule où s'at-tache le ligament conoïde. Macalister Proc. Irish Acad., X, p. 124 a cru pouvoir établir qu'il existe chez un sujet sur soixante. 3° Chez les pithéciens et jusque chez le chimpanzé, le tendon du grand dorsal donne naissance à une bande musculaire qui va s'insérer sur Fépitrochlée c'est ce qu'on appelle le muscle dorso-épitrochléen, par-faitement distinct du grand dorsal, comme le montre son innervation différente. Journal of Anat. and Phys., 2e série, n° IX, p. 180. Ce muscle si particulier a été rencontré chez l'homme par Bergman, Hal-bertsma, Wood, etc. Je l'ai observé à trois reprises. 4° Chez le gorille, au-dessous du corps charnu du grand pectoral, il y en a un second qui naît de la sixième et de la septième côte et qui est sé-paré du premier par un long interstice où passe l'une des divisions du prolongement axillaire du sac aérien. Cette disposition établit la tran-sition entre le type de l'homme et celui des singes quadrupèdes qui possèdent un troisième pectoral. Chez le cynocéphale sphinx, ce troisième pectoral naît vers le niveau des cinquième, sixième et septième côtes de l'aponévrose antérieure du grand droit avec laquelle il entre-croise ses fibres, et va se terminer sur l'extrémité supérieure de l'humérus. Le petit pectoral proprement dit, entièrement distinct du précédent, naît du bord externe du sternum immédiatement au-dessous du grand pec-toral qui le recouvre. La figure 2 pl. VII reproduit un troisième pectoral que j'ai trouvé chez l'homme, et qui est, sinon semblable, au moins très-analogue et comparable aux types précédents dont j'ai emprunté la description à M. Broca VOrdre des Primates, p. 91 . Je pourrais multiplier les exemples de ces muscles entièrement nou-
S. POZZI. - DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES 3 2° On trouve chez beaucoup de quadrupèdes, sur la partie latérale du cou, un muscle assez puissant qui s'étend de l'acromion ou de la partie externe de la clavicule à l'apophyse mastoïde et aux apophyses transverses des vertèbres cervicales supérieures. Ce muscle, nommé acromio-basilaire, par Vicq d'Azyr, acromio - trachélien, par Cuvier, levator elaviculae par d'autres auteurs, est très-volumineux chez les cynocéphales et se retrouve chez beaucoup d'autres animaux. Wood loe. cit., vol. XIII, p. 300, et vol. XIV, p. 379 l'a trouvé normale-ment chez l'homme à plusieurs reprises. Il s'insérait, dit-il, en haut aux tubercules postérieurs des apophyses transverses de la 2e et 3e vertèbre cervicale avec les fibres de l'angulaire de l'omoplate. Son corps charnu, large d'un pouce, se dirigeait en bas, en avant et en dehors, et s'insérait au tiers externe de la clavicule, der-rière les fibres du trapèze, en face du tubercule de la clavicule où s'at-tache le ligament conoïde. @Macalister Proc. Irish Acad., X, p. 124 a cru pouvoir établir qu'il existe chez un sujet sur soixante. 3° Chez les pithéciens et jusque chez le chimpanzé, le tendon du grand dorsal donne naissance à une bande musculaire qui va s'insérer sur @Fépitrochlée c'est ce qu'on appelle le muscle dorso-épitrochléen, par-faitement distinct du grand dorsal, comme le montre son innervation différente. Journal of Anat. and Phys., 2e série, n° IX, p. 180. Ce muscle si particulier a été rencontré chez l'homme par Bergman, Hal-bertsma, Wood, etc. Je l'ai observé à trois reprises. 4° Chez le gorille, au-dessous du corps charnu du grand pectoral, il y en a un second qui naît de la sixième et de la septième côte et qui est sé-paré du premier par un long interstice où passe l'une des divisions du prolongement axillaire du sac aérien. Cette disposition établit la tran-sition entre le type de l'homme et celui des singes quadrupèdes qui possèdent un troisième pectoral. Chez le cynocéphale sphinx, ce troisième pectoral naît vers le niveau des cinquième, sixième et septième côtes de l'aponévrose antérieure du grand droit avec laquelle il entre-croise ses fibres, et va se terminer sur l'extrémité supérieure de l'humérus. Le petit pectoral proprement dit, entièrement distinct du précédent, naît du bord externe du sternum immédiatement au-dessous du grand pec-toral qui le recouvre. La figure 2 pl. VII reproduit un troisième pectoral que j'ai trouvé chez l'homme, et qui est, sinon semblable, au moins très-analogue et comparable aux types précédents dont j'ai emprunté la description à M. Broca @VOrdre des Primates, p. 91 . Je pourrais multiplier les exemples de ces muscles entièrement nou-
S. POZZI. -@DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES 3 2° On trouve chez beaucoup de quadrupèdes, sur la partie latérale du cou, un muscle assez puissant qui s'étend de l'acromion ou de la partie externe de la clavicule à l'apophyse mastoïde et aux apophyses transverses des vertèbres cervicales supérieures. Ce muscle, nommé acromio-basilaire, par Vicq d'Azyr, acromio@-@trachélien, par Cuvier, levator claviculoe par d'autres auteurs, est très-volumineux chez les cynocéphales et se retrouve chez beaucoup d'autres animaux. Wood loc. cit., vol. XIII, p. 300, et vol. XIV, p. 379 l'a trouvé normale-ment chez l'homme à plusieurs reprises. Il s'insérait, dit-il, en haut aux tubercules postérieurs des apophyses transverses de la 2e et 3e vertèbre cervicale avec les fibres de l'angulaire de l'omoplate. Son corps charnu, large d'un pouce, se dirigeait en bas, en avant et en dehors, et s'insérait au tiers externe de la clavicule, der-rière les fibres du trapèze, en face du tubercule de la clavicule où s'at-tache le ligament conoïde. -Macalister Proc. Irish Acad., X, p. 124 a cru pouvoir établir qu'il existe chez un sujet sur soixante. 3° Chez les pithéciens et jusque chez le chimpanzé, le tendon du grand dorsal donne naissance à une bande musculaire qui va s'insérer sur l'épitrochlée c'est ce qu'on appelle le muscle dorso-épitrochléen, par-faitement distinct du grand dorsal, comme le montre son innervation différente. Journal of Anot. and Phys., 2e série, n° IX, p. 180. Ce muscle si particulier a été rencontré chez l'homme par Bergman, Hal-bertsma, Wood, etc. Je l'ai observé à trois reprises. 4° Chez le gorille, au-dessous du corps charnu du grand pectoral, il y en a un second qui naît de la sixième et de la septième côte et qui est sé-paré du premier par un long interstice où passe l'une des divisions du prolongement axillaire du sac aérien. Cette disposition établit la tran-sition entre le type de l'homme et celui des singes quadrupèdes qui possèdent un troisième pectoral. Chez le cynocéphale sphinx, ce troisième pectoral naît vers le niveau des cinquième, sixième et septième côtes de l'aponévrose antérieure du grand droit avec laquelle il entre-croise ses fibres, et va se terminer sur l'extrémité supérieure de l'humérus. Le petit pectoral proprement dit, entièrement distinct du précédent, naît du bord externe du sternum immédiatement au-dessous du grand pec-toral qui le recouvre. La figure 2 pl. VII reproduit un troisième pectoral que j'ai trouvé chez l'homme, et qui est, sinon semblable, au moins très-analogue et comparable aux types précédents dont j'ai emprunté la description à M. Broca l'Ordre des Primates, p. 91 . Je pourrais multiplier les exemples de ces muscles entièrement nou-
Ce muscle si particulier a été rencontré chez l'homme par Bergman, Hal-bertsma, Wood, etc.
Ce muscle si particulier a été rencontré chez l'homme par Bergman, Hal-bertsma, Wood, etc.
0
0
0
506.txt
1,874
S. POZZI. - DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES 3 2° On trouve chez beaucoup de quadrupèdes, sur la partie latérale du cou, un muscle assez puissant qui s'étend de l'acromion ou de la partie externe de la clavicule à l'apophyse mastoïde et aux apophyses transverses des vertèbres cervicales supérieures. Ce muscle, nommé acromio-basilaire, par Vicq d'Azyr, acromio - trachélien, par Cuvier, levator elaviculae par d'autres auteurs, est très-volumineux chez les cynocéphales et se retrouve chez beaucoup d'autres animaux. Wood loe. cit., vol. XIII, p. 300, et vol. XIV, p. 379 l'a trouvé normale-ment chez l'homme à plusieurs reprises. Il s'insérait, dit-il, en haut aux tubercules postérieurs des apophyses transverses de la 2e et 3e vertèbre cervicale avec les fibres de l'angulaire de l'omoplate. Son corps charnu, large d'un pouce, se dirigeait en bas, en avant et en dehors, et s'insérait au tiers externe de la clavicule, der-rière les fibres du trapèze, en face du tubercule de la clavicule où s'at-tache le ligament conoïde. Macalister Proc. Irish Acad., X, p. 124 a cru pouvoir établir qu'il existe chez un sujet sur soixante. 3° Chez les pithéciens et jusque chez le chimpanzé, le tendon du grand dorsal donne naissance à une bande musculaire qui va s'insérer sur Fépitrochlée c'est ce qu'on appelle le muscle dorso-épitrochléen, par-faitement distinct du grand dorsal, comme le montre son innervation différente. Journal of Anat. and Phys., 2e série, n° IX, p. 180. Ce muscle si particulier a été rencontré chez l'homme par Bergman, Hal-bertsma, Wood, etc. Je l'ai observé à trois reprises. 4° Chez le gorille, au-dessous du corps charnu du grand pectoral, il y en a un second qui naît de la sixième et de la septième côte et qui est sé-paré du premier par un long interstice où passe l'une des divisions du prolongement axillaire du sac aérien. Cette disposition établit la tran-sition entre le type de l'homme et celui des singes quadrupèdes qui possèdent un troisième pectoral. Chez le cynocéphale sphinx, ce troisième pectoral naît vers le niveau des cinquième, sixième et septième côtes de l'aponévrose antérieure du grand droit avec laquelle il entre-croise ses fibres, et va se terminer sur l'extrémité supérieure de l'humérus. Le petit pectoral proprement dit, entièrement distinct du précédent, naît du bord externe du sternum immédiatement au-dessous du grand pec-toral qui le recouvre. La figure 2 pl. VII reproduit un troisième pectoral que j'ai trouvé chez l'homme, et qui est, sinon semblable, au moins très-analogue et comparable aux types précédents dont j'ai emprunté la description à M. Broca VOrdre des Primates, p. 91 . Je pourrais multiplier les exemples de ces muscles entièrement nou-
S. POZZI. - DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES 3 2° On trouve chez beaucoup de quadrupèdes, sur la partie latérale du cou, un muscle assez puissant qui s'étend de l'acromion ou de la partie externe de la clavicule à l'apophyse mastoïde et aux apophyses transverses des vertèbres cervicales supérieures. Ce muscle, nommé acromio-basilaire, par Vicq d'Azyr, acromio - trachélien, par Cuvier, levator elaviculae par d'autres auteurs, est très-volumineux chez les cynocéphales et se retrouve chez beaucoup d'autres animaux. Wood loe. cit., vol. XIII, p. 300, et vol. XIV, p. 379 l'a trouvé normale-ment chez l'homme à plusieurs reprises. Il s'insérait, dit-il, en haut aux tubercules postérieurs des apophyses transverses de la 2e et 3e vertèbre cervicale avec les fibres de l'angulaire de l'omoplate. Son corps charnu, large d'un pouce, se dirigeait en bas, en avant et en dehors, et s'insérait au tiers externe de la clavicule, der-rière les fibres du trapèze, en face du tubercule de la clavicule où s'at-tache le ligament conoïde. @Macalister Proc. Irish Acad., X, p. 124 a cru pouvoir établir qu'il existe chez un sujet sur soixante. 3° Chez les pithéciens et jusque chez le chimpanzé, le tendon du grand dorsal donne naissance à une bande musculaire qui va s'insérer sur @Fépitrochlée c'est ce qu'on appelle le muscle dorso-épitrochléen, par-faitement distinct du grand dorsal, comme le montre son innervation différente. Journal of Anat. and Phys., 2e série, n° IX, p. 180. Ce muscle si particulier a été rencontré chez l'homme par Bergman, Hal-bertsma, Wood, etc. Je l'ai observé à trois reprises. 4° Chez le gorille, au-dessous du corps charnu du grand pectoral, il y en a un second qui naît de la sixième et de la septième côte et qui est sé-paré du premier par un long interstice où passe l'une des divisions du prolongement axillaire du sac aérien. Cette disposition établit la tran-sition entre le type de l'homme et celui des singes quadrupèdes qui possèdent un troisième pectoral. Chez le cynocéphale sphinx, ce troisième pectoral naît vers le niveau des cinquième, sixième et septième côtes de l'aponévrose antérieure du grand droit avec laquelle il entre-croise ses fibres, et va se terminer sur l'extrémité supérieure de l'humérus. Le petit pectoral proprement dit, entièrement distinct du précédent, naît du bord externe du sternum immédiatement au-dessous du grand pec-toral qui le recouvre. La figure 2 pl. VII reproduit un troisième pectoral que j'ai trouvé chez l'homme, et qui est, sinon semblable, au moins très-analogue et comparable aux types précédents dont j'ai emprunté la description à M. Broca @VOrdre des Primates, p. 91 . Je pourrais multiplier les exemples de ces muscles entièrement nou-
S. POZZI. -@DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES 3 2° On trouve chez beaucoup de quadrupèdes, sur la partie latérale du cou, un muscle assez puissant qui s'étend de l'acromion ou de la partie externe de la clavicule à l'apophyse mastoïde et aux apophyses transverses des vertèbres cervicales supérieures. Ce muscle, nommé acromio-basilaire, par Vicq d'Azyr, acromio@-@trachélien, par Cuvier, levator claviculoe par d'autres auteurs, est très-volumineux chez les cynocéphales et se retrouve chez beaucoup d'autres animaux. Wood loc. cit., vol. XIII, p. 300, et vol. XIV, p. 379 l'a trouvé normale-ment chez l'homme à plusieurs reprises. Il s'insérait, dit-il, en haut aux tubercules postérieurs des apophyses transverses de la 2e et 3e vertèbre cervicale avec les fibres de l'angulaire de l'omoplate. Son corps charnu, large d'un pouce, se dirigeait en bas, en avant et en dehors, et s'insérait au tiers externe de la clavicule, der-rière les fibres du trapèze, en face du tubercule de la clavicule où s'at-tache le ligament conoïde. -Macalister Proc. Irish Acad., X, p. 124 a cru pouvoir établir qu'il existe chez un sujet sur soixante. 3° Chez les pithéciens et jusque chez le chimpanzé, le tendon du grand dorsal donne naissance à une bande musculaire qui va s'insérer sur l'épitrochlée c'est ce qu'on appelle le muscle dorso-épitrochléen, par-faitement distinct du grand dorsal, comme le montre son innervation différente. Journal of Anot. and Phys., 2e série, n° IX, p. 180. Ce muscle si particulier a été rencontré chez l'homme par Bergman, Hal-bertsma, Wood, etc. Je l'ai observé à trois reprises. 4° Chez le gorille, au-dessous du corps charnu du grand pectoral, il y en a un second qui naît de la sixième et de la septième côte et qui est sé-paré du premier par un long interstice où passe l'une des divisions du prolongement axillaire du sac aérien. Cette disposition établit la tran-sition entre le type de l'homme et celui des singes quadrupèdes qui possèdent un troisième pectoral. Chez le cynocéphale sphinx, ce troisième pectoral naît vers le niveau des cinquième, sixième et septième côtes de l'aponévrose antérieure du grand droit avec laquelle il entre-croise ses fibres, et va se terminer sur l'extrémité supérieure de l'humérus. Le petit pectoral proprement dit, entièrement distinct du précédent, naît du bord externe du sternum immédiatement au-dessous du grand pec-toral qui le recouvre. La figure 2 pl. VII reproduit un troisième pectoral que j'ai trouvé chez l'homme, et qui est, sinon semblable, au moins très-analogue et comparable aux types précédents dont j'ai emprunté la description à M. Broca l'Ordre des Primates, p. 91 . Je pourrais multiplier les exemples de ces muscles entièrement nou-
Je l'ai observé à trois reprises.
Je l'ai observé à trois reprises.
0
0
0
506.txt
1,874
S. POZZI. - DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES 3 2° On trouve chez beaucoup de quadrupèdes, sur la partie latérale du cou, un muscle assez puissant qui s'étend de l'acromion ou de la partie externe de la clavicule à l'apophyse mastoïde et aux apophyses transverses des vertèbres cervicales supérieures. Ce muscle, nommé acromio-basilaire, par Vicq d'Azyr, acromio - trachélien, par Cuvier, levator elaviculae par d'autres auteurs, est très-volumineux chez les cynocéphales et se retrouve chez beaucoup d'autres animaux. Wood loe. cit., vol. XIII, p. 300, et vol. XIV, p. 379 l'a trouvé normale-ment chez l'homme à plusieurs reprises. Il s'insérait, dit-il, en haut aux tubercules postérieurs des apophyses transverses de la 2e et 3e vertèbre cervicale avec les fibres de l'angulaire de l'omoplate. Son corps charnu, large d'un pouce, se dirigeait en bas, en avant et en dehors, et s'insérait au tiers externe de la clavicule, der-rière les fibres du trapèze, en face du tubercule de la clavicule où s'at-tache le ligament conoïde. Macalister Proc. Irish Acad., X, p. 124 a cru pouvoir établir qu'il existe chez un sujet sur soixante. 3° Chez les pithéciens et jusque chez le chimpanzé, le tendon du grand dorsal donne naissance à une bande musculaire qui va s'insérer sur Fépitrochlée c'est ce qu'on appelle le muscle dorso-épitrochléen, par-faitement distinct du grand dorsal, comme le montre son innervation différente. Journal of Anat. and Phys., 2e série, n° IX, p. 180. Ce muscle si particulier a été rencontré chez l'homme par Bergman, Hal-bertsma, Wood, etc. Je l'ai observé à trois reprises. 4° Chez le gorille, au-dessous du corps charnu du grand pectoral, il y en a un second qui naît de la sixième et de la septième côte et qui est sé-paré du premier par un long interstice où passe l'une des divisions du prolongement axillaire du sac aérien. Cette disposition établit la tran-sition entre le type de l'homme et celui des singes quadrupèdes qui possèdent un troisième pectoral. Chez le cynocéphale sphinx, ce troisième pectoral naît vers le niveau des cinquième, sixième et septième côtes de l'aponévrose antérieure du grand droit avec laquelle il entre-croise ses fibres, et va se terminer sur l'extrémité supérieure de l'humérus. Le petit pectoral proprement dit, entièrement distinct du précédent, naît du bord externe du sternum immédiatement au-dessous du grand pec-toral qui le recouvre. La figure 2 pl. VII reproduit un troisième pectoral que j'ai trouvé chez l'homme, et qui est, sinon semblable, au moins très-analogue et comparable aux types précédents dont j'ai emprunté la description à M. Broca VOrdre des Primates, p. 91 . Je pourrais multiplier les exemples de ces muscles entièrement nou-
S. POZZI. - DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES 3 2° On trouve chez beaucoup de quadrupèdes, sur la partie latérale du cou, un muscle assez puissant qui s'étend de l'acromion ou de la partie externe de la clavicule à l'apophyse mastoïde et aux apophyses transverses des vertèbres cervicales supérieures. Ce muscle, nommé acromio-basilaire, par Vicq d'Azyr, acromio - trachélien, par Cuvier, levator elaviculae par d'autres auteurs, est très-volumineux chez les cynocéphales et se retrouve chez beaucoup d'autres animaux. Wood loe. cit., vol. XIII, p. 300, et vol. XIV, p. 379 l'a trouvé normale-ment chez l'homme à plusieurs reprises. Il s'insérait, dit-il, en haut aux tubercules postérieurs des apophyses transverses de la 2e et 3e vertèbre cervicale avec les fibres de l'angulaire de l'omoplate. Son corps charnu, large d'un pouce, se dirigeait en bas, en avant et en dehors, et s'insérait au tiers externe de la clavicule, der-rière les fibres du trapèze, en face du tubercule de la clavicule où s'at-tache le ligament conoïde. @Macalister Proc. Irish Acad., X, p. 124 a cru pouvoir établir qu'il existe chez un sujet sur soixante. 3° Chez les pithéciens et jusque chez le chimpanzé, le tendon du grand dorsal donne naissance à une bande musculaire qui va s'insérer sur @Fépitrochlée c'est ce qu'on appelle le muscle dorso-épitrochléen, par-faitement distinct du grand dorsal, comme le montre son innervation différente. Journal of Anat. and Phys., 2e série, n° IX, p. 180. Ce muscle si particulier a été rencontré chez l'homme par Bergman, Hal-bertsma, Wood, etc. Je l'ai observé à trois reprises. 4° Chez le gorille, au-dessous du corps charnu du grand pectoral, il y en a un second qui naît de la sixième et de la septième côte et qui est sé-paré du premier par un long interstice où passe l'une des divisions du prolongement axillaire du sac aérien. Cette disposition établit la tran-sition entre le type de l'homme et celui des singes quadrupèdes qui possèdent un troisième pectoral. Chez le cynocéphale sphinx, ce troisième pectoral naît vers le niveau des cinquième, sixième et septième côtes de l'aponévrose antérieure du grand droit avec laquelle il entre-croise ses fibres, et va se terminer sur l'extrémité supérieure de l'humérus. Le petit pectoral proprement dit, entièrement distinct du précédent, naît du bord externe du sternum immédiatement au-dessous du grand pec-toral qui le recouvre. La figure 2 pl. VII reproduit un troisième pectoral que j'ai trouvé chez l'homme, et qui est, sinon semblable, au moins très-analogue et comparable aux types précédents dont j'ai emprunté la description à M. Broca @VOrdre des Primates, p. 91 . Je pourrais multiplier les exemples de ces muscles entièrement nou-
S. POZZI. -@DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES 3 2° On trouve chez beaucoup de quadrupèdes, sur la partie latérale du cou, un muscle assez puissant qui s'étend de l'acromion ou de la partie externe de la clavicule à l'apophyse mastoïde et aux apophyses transverses des vertèbres cervicales supérieures. Ce muscle, nommé acromio-basilaire, par Vicq d'Azyr, acromio@-@trachélien, par Cuvier, levator claviculoe par d'autres auteurs, est très-volumineux chez les cynocéphales et se retrouve chez beaucoup d'autres animaux. Wood loc. cit., vol. XIII, p. 300, et vol. XIV, p. 379 l'a trouvé normale-ment chez l'homme à plusieurs reprises. Il s'insérait, dit-il, en haut aux tubercules postérieurs des apophyses transverses de la 2e et 3e vertèbre cervicale avec les fibres de l'angulaire de l'omoplate. Son corps charnu, large d'un pouce, se dirigeait en bas, en avant et en dehors, et s'insérait au tiers externe de la clavicule, der-rière les fibres du trapèze, en face du tubercule de la clavicule où s'at-tache le ligament conoïde. -Macalister Proc. Irish Acad., X, p. 124 a cru pouvoir établir qu'il existe chez un sujet sur soixante. 3° Chez les pithéciens et jusque chez le chimpanzé, le tendon du grand dorsal donne naissance à une bande musculaire qui va s'insérer sur l'épitrochlée c'est ce qu'on appelle le muscle dorso-épitrochléen, par-faitement distinct du grand dorsal, comme le montre son innervation différente. Journal of Anot. and Phys., 2e série, n° IX, p. 180. Ce muscle si particulier a été rencontré chez l'homme par Bergman, Hal-bertsma, Wood, etc. Je l'ai observé à trois reprises. 4° Chez le gorille, au-dessous du corps charnu du grand pectoral, il y en a un second qui naît de la sixième et de la septième côte et qui est sé-paré du premier par un long interstice où passe l'une des divisions du prolongement axillaire du sac aérien. Cette disposition établit la tran-sition entre le type de l'homme et celui des singes quadrupèdes qui possèdent un troisième pectoral. Chez le cynocéphale sphinx, ce troisième pectoral naît vers le niveau des cinquième, sixième et septième côtes de l'aponévrose antérieure du grand droit avec laquelle il entre-croise ses fibres, et va se terminer sur l'extrémité supérieure de l'humérus. Le petit pectoral proprement dit, entièrement distinct du précédent, naît du bord externe du sternum immédiatement au-dessous du grand pec-toral qui le recouvre. La figure 2 pl. VII reproduit un troisième pectoral que j'ai trouvé chez l'homme, et qui est, sinon semblable, au moins très-analogue et comparable aux types précédents dont j'ai emprunté la description à M. Broca l'Ordre des Primates, p. 91 . Je pourrais multiplier les exemples de ces muscles entièrement nou-
4° Chez le gorille, au-dessous du corps charnu du grand pectoral, il y en a un second qui naît de la sixième et de la septième côte et qui est sé-paré du premier par un long interstice où passe l'une des divisions du prolongement axillaire du sac aérien.
4° Chez le gorille, au-dessous du corps charnu du grand pectoral, il y en a un second qui naît de la sixième et de la septième côte et qui est sé-paré du premier par un long interstice où passe l'une des divisions du prolongement axillaire du sac aérien.
0
0
0
506.txt
1,874
S. POZZI. - DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES 3 2° On trouve chez beaucoup de quadrupèdes, sur la partie latérale du cou, un muscle assez puissant qui s'étend de l'acromion ou de la partie externe de la clavicule à l'apophyse mastoïde et aux apophyses transverses des vertèbres cervicales supérieures. Ce muscle, nommé acromio-basilaire, par Vicq d'Azyr, acromio - trachélien, par Cuvier, levator elaviculae par d'autres auteurs, est très-volumineux chez les cynocéphales et se retrouve chez beaucoup d'autres animaux. Wood loe. cit., vol. XIII, p. 300, et vol. XIV, p. 379 l'a trouvé normale-ment chez l'homme à plusieurs reprises. Il s'insérait, dit-il, en haut aux tubercules postérieurs des apophyses transverses de la 2e et 3e vertèbre cervicale avec les fibres de l'angulaire de l'omoplate. Son corps charnu, large d'un pouce, se dirigeait en bas, en avant et en dehors, et s'insérait au tiers externe de la clavicule, der-rière les fibres du trapèze, en face du tubercule de la clavicule où s'at-tache le ligament conoïde. Macalister Proc. Irish Acad., X, p. 124 a cru pouvoir établir qu'il existe chez un sujet sur soixante. 3° Chez les pithéciens et jusque chez le chimpanzé, le tendon du grand dorsal donne naissance à une bande musculaire qui va s'insérer sur Fépitrochlée c'est ce qu'on appelle le muscle dorso-épitrochléen, par-faitement distinct du grand dorsal, comme le montre son innervation différente. Journal of Anat. and Phys., 2e série, n° IX, p. 180. Ce muscle si particulier a été rencontré chez l'homme par Bergman, Hal-bertsma, Wood, etc. Je l'ai observé à trois reprises. 4° Chez le gorille, au-dessous du corps charnu du grand pectoral, il y en a un second qui naît de la sixième et de la septième côte et qui est sé-paré du premier par un long interstice où passe l'une des divisions du prolongement axillaire du sac aérien. Cette disposition établit la tran-sition entre le type de l'homme et celui des singes quadrupèdes qui possèdent un troisième pectoral. Chez le cynocéphale sphinx, ce troisième pectoral naît vers le niveau des cinquième, sixième et septième côtes de l'aponévrose antérieure du grand droit avec laquelle il entre-croise ses fibres, et va se terminer sur l'extrémité supérieure de l'humérus. Le petit pectoral proprement dit, entièrement distinct du précédent, naît du bord externe du sternum immédiatement au-dessous du grand pec-toral qui le recouvre. La figure 2 pl. VII reproduit un troisième pectoral que j'ai trouvé chez l'homme, et qui est, sinon semblable, au moins très-analogue et comparable aux types précédents dont j'ai emprunté la description à M. Broca VOrdre des Primates, p. 91 . Je pourrais multiplier les exemples de ces muscles entièrement nou-
S. POZZI. - DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES 3 2° On trouve chez beaucoup de quadrupèdes, sur la partie latérale du cou, un muscle assez puissant qui s'étend de l'acromion ou de la partie externe de la clavicule à l'apophyse mastoïde et aux apophyses transverses des vertèbres cervicales supérieures. Ce muscle, nommé acromio-basilaire, par Vicq d'Azyr, acromio - trachélien, par Cuvier, levator elaviculae par d'autres auteurs, est très-volumineux chez les cynocéphales et se retrouve chez beaucoup d'autres animaux. Wood loe. cit., vol. XIII, p. 300, et vol. XIV, p. 379 l'a trouvé normale-ment chez l'homme à plusieurs reprises. Il s'insérait, dit-il, en haut aux tubercules postérieurs des apophyses transverses de la 2e et 3e vertèbre cervicale avec les fibres de l'angulaire de l'omoplate. Son corps charnu, large d'un pouce, se dirigeait en bas, en avant et en dehors, et s'insérait au tiers externe de la clavicule, der-rière les fibres du trapèze, en face du tubercule de la clavicule où s'at-tache le ligament conoïde. @Macalister Proc. Irish Acad., X, p. 124 a cru pouvoir établir qu'il existe chez un sujet sur soixante. 3° Chez les pithéciens et jusque chez le chimpanzé, le tendon du grand dorsal donne naissance à une bande musculaire qui va s'insérer sur @Fépitrochlée c'est ce qu'on appelle le muscle dorso-épitrochléen, par-faitement distinct du grand dorsal, comme le montre son innervation différente. Journal of Anat. and Phys., 2e série, n° IX, p. 180. Ce muscle si particulier a été rencontré chez l'homme par Bergman, Hal-bertsma, Wood, etc. Je l'ai observé à trois reprises. 4° Chez le gorille, au-dessous du corps charnu du grand pectoral, il y en a un second qui naît de la sixième et de la septième côte et qui est sé-paré du premier par un long interstice où passe l'une des divisions du prolongement axillaire du sac aérien. Cette disposition établit la tran-sition entre le type de l'homme et celui des singes quadrupèdes qui possèdent un troisième pectoral. Chez le cynocéphale sphinx, ce troisième pectoral naît vers le niveau des cinquième, sixième et septième côtes de l'aponévrose antérieure du grand droit avec laquelle il entre-croise ses fibres, et va se terminer sur l'extrémité supérieure de l'humérus. Le petit pectoral proprement dit, entièrement distinct du précédent, naît du bord externe du sternum immédiatement au-dessous du grand pec-toral qui le recouvre. La figure 2 pl. VII reproduit un troisième pectoral que j'ai trouvé chez l'homme, et qui est, sinon semblable, au moins très-analogue et comparable aux types précédents dont j'ai emprunté la description à M. Broca @VOrdre des Primates, p. 91 . Je pourrais multiplier les exemples de ces muscles entièrement nou-
S. POZZI. -@DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES 3 2° On trouve chez beaucoup de quadrupèdes, sur la partie latérale du cou, un muscle assez puissant qui s'étend de l'acromion ou de la partie externe de la clavicule à l'apophyse mastoïde et aux apophyses transverses des vertèbres cervicales supérieures. Ce muscle, nommé acromio-basilaire, par Vicq d'Azyr, acromio@-@trachélien, par Cuvier, levator claviculoe par d'autres auteurs, est très-volumineux chez les cynocéphales et se retrouve chez beaucoup d'autres animaux. Wood loc. cit., vol. XIII, p. 300, et vol. XIV, p. 379 l'a trouvé normale-ment chez l'homme à plusieurs reprises. Il s'insérait, dit-il, en haut aux tubercules postérieurs des apophyses transverses de la 2e et 3e vertèbre cervicale avec les fibres de l'angulaire de l'omoplate. Son corps charnu, large d'un pouce, se dirigeait en bas, en avant et en dehors, et s'insérait au tiers externe de la clavicule, der-rière les fibres du trapèze, en face du tubercule de la clavicule où s'at-tache le ligament conoïde. -Macalister Proc. Irish Acad., X, p. 124 a cru pouvoir établir qu'il existe chez un sujet sur soixante. 3° Chez les pithéciens et jusque chez le chimpanzé, le tendon du grand dorsal donne naissance à une bande musculaire qui va s'insérer sur l'épitrochlée c'est ce qu'on appelle le muscle dorso-épitrochléen, par-faitement distinct du grand dorsal, comme le montre son innervation différente. Journal of Anot. and Phys., 2e série, n° IX, p. 180. Ce muscle si particulier a été rencontré chez l'homme par Bergman, Hal-bertsma, Wood, etc. Je l'ai observé à trois reprises. 4° Chez le gorille, au-dessous du corps charnu du grand pectoral, il y en a un second qui naît de la sixième et de la septième côte et qui est sé-paré du premier par un long interstice où passe l'une des divisions du prolongement axillaire du sac aérien. Cette disposition établit la tran-sition entre le type de l'homme et celui des singes quadrupèdes qui possèdent un troisième pectoral. Chez le cynocéphale sphinx, ce troisième pectoral naît vers le niveau des cinquième, sixième et septième côtes de l'aponévrose antérieure du grand droit avec laquelle il entre-croise ses fibres, et va se terminer sur l'extrémité supérieure de l'humérus. Le petit pectoral proprement dit, entièrement distinct du précédent, naît du bord externe du sternum immédiatement au-dessous du grand pec-toral qui le recouvre. La figure 2 pl. VII reproduit un troisième pectoral que j'ai trouvé chez l'homme, et qui est, sinon semblable, au moins très-analogue et comparable aux types précédents dont j'ai emprunté la description à M. Broca l'Ordre des Primates, p. 91 . Je pourrais multiplier les exemples de ces muscles entièrement nou-
Cette disposition établit la tran-sition entre le type de l'homme et celui des singes quadrupèdes qui possèdent un troisième pectoral.
Cette disposition établit la tran-sition entre le type de l'homme et celui des singes quadrupèdes qui possèdent un troisième pectoral.
0
0
0
506.txt
1,874
S. POZZI. - DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES 3 2° On trouve chez beaucoup de quadrupèdes, sur la partie latérale du cou, un muscle assez puissant qui s'étend de l'acromion ou de la partie externe de la clavicule à l'apophyse mastoïde et aux apophyses transverses des vertèbres cervicales supérieures. Ce muscle, nommé acromio-basilaire, par Vicq d'Azyr, acromio - trachélien, par Cuvier, levator elaviculae par d'autres auteurs, est très-volumineux chez les cynocéphales et se retrouve chez beaucoup d'autres animaux. Wood loe. cit., vol. XIII, p. 300, et vol. XIV, p. 379 l'a trouvé normale-ment chez l'homme à plusieurs reprises. Il s'insérait, dit-il, en haut aux tubercules postérieurs des apophyses transverses de la 2e et 3e vertèbre cervicale avec les fibres de l'angulaire de l'omoplate. Son corps charnu, large d'un pouce, se dirigeait en bas, en avant et en dehors, et s'insérait au tiers externe de la clavicule, der-rière les fibres du trapèze, en face du tubercule de la clavicule où s'at-tache le ligament conoïde. Macalister Proc. Irish Acad., X, p. 124 a cru pouvoir établir qu'il existe chez un sujet sur soixante. 3° Chez les pithéciens et jusque chez le chimpanzé, le tendon du grand dorsal donne naissance à une bande musculaire qui va s'insérer sur Fépitrochlée c'est ce qu'on appelle le muscle dorso-épitrochléen, par-faitement distinct du grand dorsal, comme le montre son innervation différente. Journal of Anat. and Phys., 2e série, n° IX, p. 180. Ce muscle si particulier a été rencontré chez l'homme par Bergman, Hal-bertsma, Wood, etc. Je l'ai observé à trois reprises. 4° Chez le gorille, au-dessous du corps charnu du grand pectoral, il y en a un second qui naît de la sixième et de la septième côte et qui est sé-paré du premier par un long interstice où passe l'une des divisions du prolongement axillaire du sac aérien. Cette disposition établit la tran-sition entre le type de l'homme et celui des singes quadrupèdes qui possèdent un troisième pectoral. Chez le cynocéphale sphinx, ce troisième pectoral naît vers le niveau des cinquième, sixième et septième côtes de l'aponévrose antérieure du grand droit avec laquelle il entre-croise ses fibres, et va se terminer sur l'extrémité supérieure de l'humérus. Le petit pectoral proprement dit, entièrement distinct du précédent, naît du bord externe du sternum immédiatement au-dessous du grand pec-toral qui le recouvre. La figure 2 pl. VII reproduit un troisième pectoral que j'ai trouvé chez l'homme, et qui est, sinon semblable, au moins très-analogue et comparable aux types précédents dont j'ai emprunté la description à M. Broca VOrdre des Primates, p. 91 . Je pourrais multiplier les exemples de ces muscles entièrement nou-
S. POZZI. - DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES 3 2° On trouve chez beaucoup de quadrupèdes, sur la partie latérale du cou, un muscle assez puissant qui s'étend de l'acromion ou de la partie externe de la clavicule à l'apophyse mastoïde et aux apophyses transverses des vertèbres cervicales supérieures. Ce muscle, nommé acromio-basilaire, par Vicq d'Azyr, acromio - trachélien, par Cuvier, levator elaviculae par d'autres auteurs, est très-volumineux chez les cynocéphales et se retrouve chez beaucoup d'autres animaux. Wood loe. cit., vol. XIII, p. 300, et vol. XIV, p. 379 l'a trouvé normale-ment chez l'homme à plusieurs reprises. Il s'insérait, dit-il, en haut aux tubercules postérieurs des apophyses transverses de la 2e et 3e vertèbre cervicale avec les fibres de l'angulaire de l'omoplate. Son corps charnu, large d'un pouce, se dirigeait en bas, en avant et en dehors, et s'insérait au tiers externe de la clavicule, der-rière les fibres du trapèze, en face du tubercule de la clavicule où s'at-tache le ligament conoïde. @Macalister Proc. Irish Acad., X, p. 124 a cru pouvoir établir qu'il existe chez un sujet sur soixante. 3° Chez les pithéciens et jusque chez le chimpanzé, le tendon du grand dorsal donne naissance à une bande musculaire qui va s'insérer sur @Fépitrochlée c'est ce qu'on appelle le muscle dorso-épitrochléen, par-faitement distinct du grand dorsal, comme le montre son innervation différente. Journal of Anat. and Phys., 2e série, n° IX, p. 180. Ce muscle si particulier a été rencontré chez l'homme par Bergman, Hal-bertsma, Wood, etc. Je l'ai observé à trois reprises. 4° Chez le gorille, au-dessous du corps charnu du grand pectoral, il y en a un second qui naît de la sixième et de la septième côte et qui est sé-paré du premier par un long interstice où passe l'une des divisions du prolongement axillaire du sac aérien. Cette disposition établit la tran-sition entre le type de l'homme et celui des singes quadrupèdes qui possèdent un troisième pectoral. Chez le cynocéphale sphinx, ce troisième pectoral naît vers le niveau des cinquième, sixième et septième côtes de l'aponévrose antérieure du grand droit avec laquelle il entre-croise ses fibres, et va se terminer sur l'extrémité supérieure de l'humérus. Le petit pectoral proprement dit, entièrement distinct du précédent, naît du bord externe du sternum immédiatement au-dessous du grand pec-toral qui le recouvre. La figure 2 pl. VII reproduit un troisième pectoral que j'ai trouvé chez l'homme, et qui est, sinon semblable, au moins très-analogue et comparable aux types précédents dont j'ai emprunté la description à M. Broca @VOrdre des Primates, p. 91 . Je pourrais multiplier les exemples de ces muscles entièrement nou-
S. POZZI. -@DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES 3 2° On trouve chez beaucoup de quadrupèdes, sur la partie latérale du cou, un muscle assez puissant qui s'étend de l'acromion ou de la partie externe de la clavicule à l'apophyse mastoïde et aux apophyses transverses des vertèbres cervicales supérieures. Ce muscle, nommé acromio-basilaire, par Vicq d'Azyr, acromio@-@trachélien, par Cuvier, levator claviculoe par d'autres auteurs, est très-volumineux chez les cynocéphales et se retrouve chez beaucoup d'autres animaux. Wood loc. cit., vol. XIII, p. 300, et vol. XIV, p. 379 l'a trouvé normale-ment chez l'homme à plusieurs reprises. Il s'insérait, dit-il, en haut aux tubercules postérieurs des apophyses transverses de la 2e et 3e vertèbre cervicale avec les fibres de l'angulaire de l'omoplate. Son corps charnu, large d'un pouce, se dirigeait en bas, en avant et en dehors, et s'insérait au tiers externe de la clavicule, der-rière les fibres du trapèze, en face du tubercule de la clavicule où s'at-tache le ligament conoïde. -Macalister Proc. Irish Acad., X, p. 124 a cru pouvoir établir qu'il existe chez un sujet sur soixante. 3° Chez les pithéciens et jusque chez le chimpanzé, le tendon du grand dorsal donne naissance à une bande musculaire qui va s'insérer sur l'épitrochlée c'est ce qu'on appelle le muscle dorso-épitrochléen, par-faitement distinct du grand dorsal, comme le montre son innervation différente. Journal of Anot. and Phys., 2e série, n° IX, p. 180. Ce muscle si particulier a été rencontré chez l'homme par Bergman, Hal-bertsma, Wood, etc. Je l'ai observé à trois reprises. 4° Chez le gorille, au-dessous du corps charnu du grand pectoral, il y en a un second qui naît de la sixième et de la septième côte et qui est sé-paré du premier par un long interstice où passe l'une des divisions du prolongement axillaire du sac aérien. Cette disposition établit la tran-sition entre le type de l'homme et celui des singes quadrupèdes qui possèdent un troisième pectoral. Chez le cynocéphale sphinx, ce troisième pectoral naît vers le niveau des cinquième, sixième et septième côtes de l'aponévrose antérieure du grand droit avec laquelle il entre-croise ses fibres, et va se terminer sur l'extrémité supérieure de l'humérus. Le petit pectoral proprement dit, entièrement distinct du précédent, naît du bord externe du sternum immédiatement au-dessous du grand pec-toral qui le recouvre. La figure 2 pl. VII reproduit un troisième pectoral que j'ai trouvé chez l'homme, et qui est, sinon semblable, au moins très-analogue et comparable aux types précédents dont j'ai emprunté la description à M. Broca l'Ordre des Primates, p. 91 . Je pourrais multiplier les exemples de ces muscles entièrement nou-
Chez le cynocéphale sphinx, ce troisième pectoral naît vers le niveau des cinquième, sixième et septième côtes de l'aponévrose antérieure du grand droit avec laquelle il entre-croise ses fibres, et va se terminer sur l'extrémité supérieure de l'humérus.
Chez le cynocéphale sphinx, ce troisième pectoral naît vers le niveau des cinquième, sixième et septième côtes de l'aponévrose antérieure du grand droit avec laquelle il entre-croise ses fibres, et va se terminer sur l'extrémité supérieure de l'humérus.
0
0
0
506.txt
1,874
S. POZZI. - DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES 3 2° On trouve chez beaucoup de quadrupèdes, sur la partie latérale du cou, un muscle assez puissant qui s'étend de l'acromion ou de la partie externe de la clavicule à l'apophyse mastoïde et aux apophyses transverses des vertèbres cervicales supérieures. Ce muscle, nommé acromio-basilaire, par Vicq d'Azyr, acromio - trachélien, par Cuvier, levator elaviculae par d'autres auteurs, est très-volumineux chez les cynocéphales et se retrouve chez beaucoup d'autres animaux. Wood loe. cit., vol. XIII, p. 300, et vol. XIV, p. 379 l'a trouvé normale-ment chez l'homme à plusieurs reprises. Il s'insérait, dit-il, en haut aux tubercules postérieurs des apophyses transverses de la 2e et 3e vertèbre cervicale avec les fibres de l'angulaire de l'omoplate. Son corps charnu, large d'un pouce, se dirigeait en bas, en avant et en dehors, et s'insérait au tiers externe de la clavicule, der-rière les fibres du trapèze, en face du tubercule de la clavicule où s'at-tache le ligament conoïde. Macalister Proc. Irish Acad., X, p. 124 a cru pouvoir établir qu'il existe chez un sujet sur soixante. 3° Chez les pithéciens et jusque chez le chimpanzé, le tendon du grand dorsal donne naissance à une bande musculaire qui va s'insérer sur Fépitrochlée c'est ce qu'on appelle le muscle dorso-épitrochléen, par-faitement distinct du grand dorsal, comme le montre son innervation différente. Journal of Anat. and Phys., 2e série, n° IX, p. 180. Ce muscle si particulier a été rencontré chez l'homme par Bergman, Hal-bertsma, Wood, etc. Je l'ai observé à trois reprises. 4° Chez le gorille, au-dessous du corps charnu du grand pectoral, il y en a un second qui naît de la sixième et de la septième côte et qui est sé-paré du premier par un long interstice où passe l'une des divisions du prolongement axillaire du sac aérien. Cette disposition établit la tran-sition entre le type de l'homme et celui des singes quadrupèdes qui possèdent un troisième pectoral. Chez le cynocéphale sphinx, ce troisième pectoral naît vers le niveau des cinquième, sixième et septième côtes de l'aponévrose antérieure du grand droit avec laquelle il entre-croise ses fibres, et va se terminer sur l'extrémité supérieure de l'humérus. Le petit pectoral proprement dit, entièrement distinct du précédent, naît du bord externe du sternum immédiatement au-dessous du grand pec-toral qui le recouvre. La figure 2 pl. VII reproduit un troisième pectoral que j'ai trouvé chez l'homme, et qui est, sinon semblable, au moins très-analogue et comparable aux types précédents dont j'ai emprunté la description à M. Broca VOrdre des Primates, p. 91 . Je pourrais multiplier les exemples de ces muscles entièrement nou-
S. POZZI. - DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES 3 2° On trouve chez beaucoup de quadrupèdes, sur la partie latérale du cou, un muscle assez puissant qui s'étend de l'acromion ou de la partie externe de la clavicule à l'apophyse mastoïde et aux apophyses transverses des vertèbres cervicales supérieures. Ce muscle, nommé acromio-basilaire, par Vicq d'Azyr, acromio - trachélien, par Cuvier, levator elaviculae par d'autres auteurs, est très-volumineux chez les cynocéphales et se retrouve chez beaucoup d'autres animaux. Wood loe. cit., vol. XIII, p. 300, et vol. XIV, p. 379 l'a trouvé normale-ment chez l'homme à plusieurs reprises. Il s'insérait, dit-il, en haut aux tubercules postérieurs des apophyses transverses de la 2e et 3e vertèbre cervicale avec les fibres de l'angulaire de l'omoplate. Son corps charnu, large d'un pouce, se dirigeait en bas, en avant et en dehors, et s'insérait au tiers externe de la clavicule, der-rière les fibres du trapèze, en face du tubercule de la clavicule où s'at-tache le ligament conoïde. @Macalister Proc. Irish Acad., X, p. 124 a cru pouvoir établir qu'il existe chez un sujet sur soixante. 3° Chez les pithéciens et jusque chez le chimpanzé, le tendon du grand dorsal donne naissance à une bande musculaire qui va s'insérer sur @Fépitrochlée c'est ce qu'on appelle le muscle dorso-épitrochléen, par-faitement distinct du grand dorsal, comme le montre son innervation différente. Journal of Anat. and Phys., 2e série, n° IX, p. 180. Ce muscle si particulier a été rencontré chez l'homme par Bergman, Hal-bertsma, Wood, etc. Je l'ai observé à trois reprises. 4° Chez le gorille, au-dessous du corps charnu du grand pectoral, il y en a un second qui naît de la sixième et de la septième côte et qui est sé-paré du premier par un long interstice où passe l'une des divisions du prolongement axillaire du sac aérien. Cette disposition établit la tran-sition entre le type de l'homme et celui des singes quadrupèdes qui possèdent un troisième pectoral. Chez le cynocéphale sphinx, ce troisième pectoral naît vers le niveau des cinquième, sixième et septième côtes de l'aponévrose antérieure du grand droit avec laquelle il entre-croise ses fibres, et va se terminer sur l'extrémité supérieure de l'humérus. Le petit pectoral proprement dit, entièrement distinct du précédent, naît du bord externe du sternum immédiatement au-dessous du grand pec-toral qui le recouvre. La figure 2 pl. VII reproduit un troisième pectoral que j'ai trouvé chez l'homme, et qui est, sinon semblable, au moins très-analogue et comparable aux types précédents dont j'ai emprunté la description à M. Broca @VOrdre des Primates, p. 91 . Je pourrais multiplier les exemples de ces muscles entièrement nou-
S. POZZI. -@DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES 3 2° On trouve chez beaucoup de quadrupèdes, sur la partie latérale du cou, un muscle assez puissant qui s'étend de l'acromion ou de la partie externe de la clavicule à l'apophyse mastoïde et aux apophyses transverses des vertèbres cervicales supérieures. Ce muscle, nommé acromio-basilaire, par Vicq d'Azyr, acromio@-@trachélien, par Cuvier, levator claviculoe par d'autres auteurs, est très-volumineux chez les cynocéphales et se retrouve chez beaucoup d'autres animaux. Wood loc. cit., vol. XIII, p. 300, et vol. XIV, p. 379 l'a trouvé normale-ment chez l'homme à plusieurs reprises. Il s'insérait, dit-il, en haut aux tubercules postérieurs des apophyses transverses de la 2e et 3e vertèbre cervicale avec les fibres de l'angulaire de l'omoplate. Son corps charnu, large d'un pouce, se dirigeait en bas, en avant et en dehors, et s'insérait au tiers externe de la clavicule, der-rière les fibres du trapèze, en face du tubercule de la clavicule où s'at-tache le ligament conoïde. -Macalister Proc. Irish Acad., X, p. 124 a cru pouvoir établir qu'il existe chez un sujet sur soixante. 3° Chez les pithéciens et jusque chez le chimpanzé, le tendon du grand dorsal donne naissance à une bande musculaire qui va s'insérer sur l'épitrochlée c'est ce qu'on appelle le muscle dorso-épitrochléen, par-faitement distinct du grand dorsal, comme le montre son innervation différente. Journal of Anot. and Phys., 2e série, n° IX, p. 180. Ce muscle si particulier a été rencontré chez l'homme par Bergman, Hal-bertsma, Wood, etc. Je l'ai observé à trois reprises. 4° Chez le gorille, au-dessous du corps charnu du grand pectoral, il y en a un second qui naît de la sixième et de la septième côte et qui est sé-paré du premier par un long interstice où passe l'une des divisions du prolongement axillaire du sac aérien. Cette disposition établit la tran-sition entre le type de l'homme et celui des singes quadrupèdes qui possèdent un troisième pectoral. Chez le cynocéphale sphinx, ce troisième pectoral naît vers le niveau des cinquième, sixième et septième côtes de l'aponévrose antérieure du grand droit avec laquelle il entre-croise ses fibres, et va se terminer sur l'extrémité supérieure de l'humérus. Le petit pectoral proprement dit, entièrement distinct du précédent, naît du bord externe du sternum immédiatement au-dessous du grand pec-toral qui le recouvre. La figure 2 pl. VII reproduit un troisième pectoral que j'ai trouvé chez l'homme, et qui est, sinon semblable, au moins très-analogue et comparable aux types précédents dont j'ai emprunté la description à M. Broca l'Ordre des Primates, p. 91 . Je pourrais multiplier les exemples de ces muscles entièrement nou-
Le petit pectoral proprement dit, entièrement distinct du précédent, naît du bord externe du sternum immédiatement au-dessous du grand pec-toral qui le recouvre.
Le petit pectoral proprement dit, entièrement distinct du précédent, naît du bord externe du sternum immédiatement au-dessous du grand pec-toral qui le recouvre.
0
0
0
506.txt
1,874
S. POZZI. - DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES 3 2° On trouve chez beaucoup de quadrupèdes, sur la partie latérale du cou, un muscle assez puissant qui s'étend de l'acromion ou de la partie externe de la clavicule à l'apophyse mastoïde et aux apophyses transverses des vertèbres cervicales supérieures. Ce muscle, nommé acromio-basilaire, par Vicq d'Azyr, acromio - trachélien, par Cuvier, levator elaviculae par d'autres auteurs, est très-volumineux chez les cynocéphales et se retrouve chez beaucoup d'autres animaux. Wood loe. cit., vol. XIII, p. 300, et vol. XIV, p. 379 l'a trouvé normale-ment chez l'homme à plusieurs reprises. Il s'insérait, dit-il, en haut aux tubercules postérieurs des apophyses transverses de la 2e et 3e vertèbre cervicale avec les fibres de l'angulaire de l'omoplate. Son corps charnu, large d'un pouce, se dirigeait en bas, en avant et en dehors, et s'insérait au tiers externe de la clavicule, der-rière les fibres du trapèze, en face du tubercule de la clavicule où s'at-tache le ligament conoïde. Macalister Proc. Irish Acad., X, p. 124 a cru pouvoir établir qu'il existe chez un sujet sur soixante. 3° Chez les pithéciens et jusque chez le chimpanzé, le tendon du grand dorsal donne naissance à une bande musculaire qui va s'insérer sur Fépitrochlée c'est ce qu'on appelle le muscle dorso-épitrochléen, par-faitement distinct du grand dorsal, comme le montre son innervation différente. Journal of Anat. and Phys., 2e série, n° IX, p. 180. Ce muscle si particulier a été rencontré chez l'homme par Bergman, Hal-bertsma, Wood, etc. Je l'ai observé à trois reprises. 4° Chez le gorille, au-dessous du corps charnu du grand pectoral, il y en a un second qui naît de la sixième et de la septième côte et qui est sé-paré du premier par un long interstice où passe l'une des divisions du prolongement axillaire du sac aérien. Cette disposition établit la tran-sition entre le type de l'homme et celui des singes quadrupèdes qui possèdent un troisième pectoral. Chez le cynocéphale sphinx, ce troisième pectoral naît vers le niveau des cinquième, sixième et septième côtes de l'aponévrose antérieure du grand droit avec laquelle il entre-croise ses fibres, et va se terminer sur l'extrémité supérieure de l'humérus. Le petit pectoral proprement dit, entièrement distinct du précédent, naît du bord externe du sternum immédiatement au-dessous du grand pec-toral qui le recouvre. La figure 2 pl. VII reproduit un troisième pectoral que j'ai trouvé chez l'homme, et qui est, sinon semblable, au moins très-analogue et comparable aux types précédents dont j'ai emprunté la description à M. Broca VOrdre des Primates, p. 91 . Je pourrais multiplier les exemples de ces muscles entièrement nou-
S. POZZI. - DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES 3 2° On trouve chez beaucoup de quadrupèdes, sur la partie latérale du cou, un muscle assez puissant qui s'étend de l'acromion ou de la partie externe de la clavicule à l'apophyse mastoïde et aux apophyses transverses des vertèbres cervicales supérieures. Ce muscle, nommé acromio-basilaire, par Vicq d'Azyr, acromio - trachélien, par Cuvier, levator elaviculae par d'autres auteurs, est très-volumineux chez les cynocéphales et se retrouve chez beaucoup d'autres animaux. Wood loe. cit., vol. XIII, p. 300, et vol. XIV, p. 379 l'a trouvé normale-ment chez l'homme à plusieurs reprises. Il s'insérait, dit-il, en haut aux tubercules postérieurs des apophyses transverses de la 2e et 3e vertèbre cervicale avec les fibres de l'angulaire de l'omoplate. Son corps charnu, large d'un pouce, se dirigeait en bas, en avant et en dehors, et s'insérait au tiers externe de la clavicule, der-rière les fibres du trapèze, en face du tubercule de la clavicule où s'at-tache le ligament conoïde. @Macalister Proc. Irish Acad., X, p. 124 a cru pouvoir établir qu'il existe chez un sujet sur soixante. 3° Chez les pithéciens et jusque chez le chimpanzé, le tendon du grand dorsal donne naissance à une bande musculaire qui va s'insérer sur @Fépitrochlée c'est ce qu'on appelle le muscle dorso-épitrochléen, par-faitement distinct du grand dorsal, comme le montre son innervation différente. Journal of Anat. and Phys., 2e série, n° IX, p. 180. Ce muscle si particulier a été rencontré chez l'homme par Bergman, Hal-bertsma, Wood, etc. Je l'ai observé à trois reprises. 4° Chez le gorille, au-dessous du corps charnu du grand pectoral, il y en a un second qui naît de la sixième et de la septième côte et qui est sé-paré du premier par un long interstice où passe l'une des divisions du prolongement axillaire du sac aérien. Cette disposition établit la tran-sition entre le type de l'homme et celui des singes quadrupèdes qui possèdent un troisième pectoral. Chez le cynocéphale sphinx, ce troisième pectoral naît vers le niveau des cinquième, sixième et septième côtes de l'aponévrose antérieure du grand droit avec laquelle il entre-croise ses fibres, et va se terminer sur l'extrémité supérieure de l'humérus. Le petit pectoral proprement dit, entièrement distinct du précédent, naît du bord externe du sternum immédiatement au-dessous du grand pec-toral qui le recouvre. La figure 2 pl. VII reproduit un troisième pectoral que j'ai trouvé chez l'homme, et qui est, sinon semblable, au moins très-analogue et comparable aux types précédents dont j'ai emprunté la description à M. Broca @VOrdre des Primates, p. 91 . Je pourrais multiplier les exemples de ces muscles entièrement nou-
S. POZZI. -@DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES 3 2° On trouve chez beaucoup de quadrupèdes, sur la partie latérale du cou, un muscle assez puissant qui s'étend de l'acromion ou de la partie externe de la clavicule à l'apophyse mastoïde et aux apophyses transverses des vertèbres cervicales supérieures. Ce muscle, nommé acromio-basilaire, par Vicq d'Azyr, acromio@-@trachélien, par Cuvier, levator claviculoe par d'autres auteurs, est très-volumineux chez les cynocéphales et se retrouve chez beaucoup d'autres animaux. Wood loc. cit., vol. XIII, p. 300, et vol. XIV, p. 379 l'a trouvé normale-ment chez l'homme à plusieurs reprises. Il s'insérait, dit-il, en haut aux tubercules postérieurs des apophyses transverses de la 2e et 3e vertèbre cervicale avec les fibres de l'angulaire de l'omoplate. Son corps charnu, large d'un pouce, se dirigeait en bas, en avant et en dehors, et s'insérait au tiers externe de la clavicule, der-rière les fibres du trapèze, en face du tubercule de la clavicule où s'at-tache le ligament conoïde. -Macalister Proc. Irish Acad., X, p. 124 a cru pouvoir établir qu'il existe chez un sujet sur soixante. 3° Chez les pithéciens et jusque chez le chimpanzé, le tendon du grand dorsal donne naissance à une bande musculaire qui va s'insérer sur l'épitrochlée c'est ce qu'on appelle le muscle dorso-épitrochléen, par-faitement distinct du grand dorsal, comme le montre son innervation différente. Journal of Anot. and Phys., 2e série, n° IX, p. 180. Ce muscle si particulier a été rencontré chez l'homme par Bergman, Hal-bertsma, Wood, etc. Je l'ai observé à trois reprises. 4° Chez le gorille, au-dessous du corps charnu du grand pectoral, il y en a un second qui naît de la sixième et de la septième côte et qui est sé-paré du premier par un long interstice où passe l'une des divisions du prolongement axillaire du sac aérien. Cette disposition établit la tran-sition entre le type de l'homme et celui des singes quadrupèdes qui possèdent un troisième pectoral. Chez le cynocéphale sphinx, ce troisième pectoral naît vers le niveau des cinquième, sixième et septième côtes de l'aponévrose antérieure du grand droit avec laquelle il entre-croise ses fibres, et va se terminer sur l'extrémité supérieure de l'humérus. Le petit pectoral proprement dit, entièrement distinct du précédent, naît du bord externe du sternum immédiatement au-dessous du grand pec-toral qui le recouvre. La figure 2 pl. VII reproduit un troisième pectoral que j'ai trouvé chez l'homme, et qui est, sinon semblable, au moins très-analogue et comparable aux types précédents dont j'ai emprunté la description à M. Broca l'Ordre des Primates, p. 91 . Je pourrais multiplier les exemples de ces muscles entièrement nou-
La figure 2 pl.
La figure 2 pl.
0
0
0
506.txt
1,874
S. POZZI. - DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES 3 2° On trouve chez beaucoup de quadrupèdes, sur la partie latérale du cou, un muscle assez puissant qui s'étend de l'acromion ou de la partie externe de la clavicule à l'apophyse mastoïde et aux apophyses transverses des vertèbres cervicales supérieures. Ce muscle, nommé acromio-basilaire, par Vicq d'Azyr, acromio - trachélien, par Cuvier, levator elaviculae par d'autres auteurs, est très-volumineux chez les cynocéphales et se retrouve chez beaucoup d'autres animaux. Wood loe. cit., vol. XIII, p. 300, et vol. XIV, p. 379 l'a trouvé normale-ment chez l'homme à plusieurs reprises. Il s'insérait, dit-il, en haut aux tubercules postérieurs des apophyses transverses de la 2e et 3e vertèbre cervicale avec les fibres de l'angulaire de l'omoplate. Son corps charnu, large d'un pouce, se dirigeait en bas, en avant et en dehors, et s'insérait au tiers externe de la clavicule, der-rière les fibres du trapèze, en face du tubercule de la clavicule où s'at-tache le ligament conoïde. Macalister Proc. Irish Acad., X, p. 124 a cru pouvoir établir qu'il existe chez un sujet sur soixante. 3° Chez les pithéciens et jusque chez le chimpanzé, le tendon du grand dorsal donne naissance à une bande musculaire qui va s'insérer sur Fépitrochlée c'est ce qu'on appelle le muscle dorso-épitrochléen, par-faitement distinct du grand dorsal, comme le montre son innervation différente. Journal of Anat. and Phys., 2e série, n° IX, p. 180. Ce muscle si particulier a été rencontré chez l'homme par Bergman, Hal-bertsma, Wood, etc. Je l'ai observé à trois reprises. 4° Chez le gorille, au-dessous du corps charnu du grand pectoral, il y en a un second qui naît de la sixième et de la septième côte et qui est sé-paré du premier par un long interstice où passe l'une des divisions du prolongement axillaire du sac aérien. Cette disposition établit la tran-sition entre le type de l'homme et celui des singes quadrupèdes qui possèdent un troisième pectoral. Chez le cynocéphale sphinx, ce troisième pectoral naît vers le niveau des cinquième, sixième et septième côtes de l'aponévrose antérieure du grand droit avec laquelle il entre-croise ses fibres, et va se terminer sur l'extrémité supérieure de l'humérus. Le petit pectoral proprement dit, entièrement distinct du précédent, naît du bord externe du sternum immédiatement au-dessous du grand pec-toral qui le recouvre. La figure 2 pl. VII reproduit un troisième pectoral que j'ai trouvé chez l'homme, et qui est, sinon semblable, au moins très-analogue et comparable aux types précédents dont j'ai emprunté la description à M. Broca VOrdre des Primates, p. 91 . Je pourrais multiplier les exemples de ces muscles entièrement nou-
S. POZZI. - DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES 3 2° On trouve chez beaucoup de quadrupèdes, sur la partie latérale du cou, un muscle assez puissant qui s'étend de l'acromion ou de la partie externe de la clavicule à l'apophyse mastoïde et aux apophyses transverses des vertèbres cervicales supérieures. Ce muscle, nommé acromio-basilaire, par Vicq d'Azyr, acromio - trachélien, par Cuvier, levator elaviculae par d'autres auteurs, est très-volumineux chez les cynocéphales et se retrouve chez beaucoup d'autres animaux. Wood loe. cit., vol. XIII, p. 300, et vol. XIV, p. 379 l'a trouvé normale-ment chez l'homme à plusieurs reprises. Il s'insérait, dit-il, en haut aux tubercules postérieurs des apophyses transverses de la 2e et 3e vertèbre cervicale avec les fibres de l'angulaire de l'omoplate. Son corps charnu, large d'un pouce, se dirigeait en bas, en avant et en dehors, et s'insérait au tiers externe de la clavicule, der-rière les fibres du trapèze, en face du tubercule de la clavicule où s'at-tache le ligament conoïde. @Macalister Proc. Irish Acad., X, p. 124 a cru pouvoir établir qu'il existe chez un sujet sur soixante. 3° Chez les pithéciens et jusque chez le chimpanzé, le tendon du grand dorsal donne naissance à une bande musculaire qui va s'insérer sur @Fépitrochlée c'est ce qu'on appelle le muscle dorso-épitrochléen, par-faitement distinct du grand dorsal, comme le montre son innervation différente. Journal of Anat. and Phys., 2e série, n° IX, p. 180. Ce muscle si particulier a été rencontré chez l'homme par Bergman, Hal-bertsma, Wood, etc. Je l'ai observé à trois reprises. 4° Chez le gorille, au-dessous du corps charnu du grand pectoral, il y en a un second qui naît de la sixième et de la septième côte et qui est sé-paré du premier par un long interstice où passe l'une des divisions du prolongement axillaire du sac aérien. Cette disposition établit la tran-sition entre le type de l'homme et celui des singes quadrupèdes qui possèdent un troisième pectoral. Chez le cynocéphale sphinx, ce troisième pectoral naît vers le niveau des cinquième, sixième et septième côtes de l'aponévrose antérieure du grand droit avec laquelle il entre-croise ses fibres, et va se terminer sur l'extrémité supérieure de l'humérus. Le petit pectoral proprement dit, entièrement distinct du précédent, naît du bord externe du sternum immédiatement au-dessous du grand pec-toral qui le recouvre. La figure 2 pl. VII reproduit un troisième pectoral que j'ai trouvé chez l'homme, et qui est, sinon semblable, au moins très-analogue et comparable aux types précédents dont j'ai emprunté la description à M. Broca @VOrdre des Primates, p. 91 . Je pourrais multiplier les exemples de ces muscles entièrement nou-
S. POZZI. -@DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES 3 2° On trouve chez beaucoup de quadrupèdes, sur la partie latérale du cou, un muscle assez puissant qui s'étend de l'acromion ou de la partie externe de la clavicule à l'apophyse mastoïde et aux apophyses transverses des vertèbres cervicales supérieures. Ce muscle, nommé acromio-basilaire, par Vicq d'Azyr, acromio@-@trachélien, par Cuvier, levator claviculoe par d'autres auteurs, est très-volumineux chez les cynocéphales et se retrouve chez beaucoup d'autres animaux. Wood loc. cit., vol. XIII, p. 300, et vol. XIV, p. 379 l'a trouvé normale-ment chez l'homme à plusieurs reprises. Il s'insérait, dit-il, en haut aux tubercules postérieurs des apophyses transverses de la 2e et 3e vertèbre cervicale avec les fibres de l'angulaire de l'omoplate. Son corps charnu, large d'un pouce, se dirigeait en bas, en avant et en dehors, et s'insérait au tiers externe de la clavicule, der-rière les fibres du trapèze, en face du tubercule de la clavicule où s'at-tache le ligament conoïde. -Macalister Proc. Irish Acad., X, p. 124 a cru pouvoir établir qu'il existe chez un sujet sur soixante. 3° Chez les pithéciens et jusque chez le chimpanzé, le tendon du grand dorsal donne naissance à une bande musculaire qui va s'insérer sur l'épitrochlée c'est ce qu'on appelle le muscle dorso-épitrochléen, par-faitement distinct du grand dorsal, comme le montre son innervation différente. Journal of Anot. and Phys., 2e série, n° IX, p. 180. Ce muscle si particulier a été rencontré chez l'homme par Bergman, Hal-bertsma, Wood, etc. Je l'ai observé à trois reprises. 4° Chez le gorille, au-dessous du corps charnu du grand pectoral, il y en a un second qui naît de la sixième et de la septième côte et qui est sé-paré du premier par un long interstice où passe l'une des divisions du prolongement axillaire du sac aérien. Cette disposition établit la tran-sition entre le type de l'homme et celui des singes quadrupèdes qui possèdent un troisième pectoral. Chez le cynocéphale sphinx, ce troisième pectoral naît vers le niveau des cinquième, sixième et septième côtes de l'aponévrose antérieure du grand droit avec laquelle il entre-croise ses fibres, et va se terminer sur l'extrémité supérieure de l'humérus. Le petit pectoral proprement dit, entièrement distinct du précédent, naît du bord externe du sternum immédiatement au-dessous du grand pec-toral qui le recouvre. La figure 2 pl. VII reproduit un troisième pectoral que j'ai trouvé chez l'homme, et qui est, sinon semblable, au moins très-analogue et comparable aux types précédents dont j'ai emprunté la description à M. Broca l'Ordre des Primates, p. 91 . Je pourrais multiplier les exemples de ces muscles entièrement nou-
VII reproduit un troisième pectoral que j'ai trouvé chez l'homme, et qui est, sinon semblable, au moins très-analogue et comparable aux types précédents dont j'ai emprunté la description à M. Broca VOrdre des Primates, p. 91 .
VII reproduit un troisième pectoral que j'ai trouvé chez l'homme, et qui est, sinon semblable, au moins très-analogue et comparable aux types précédents dont j'ai emprunté la description à M. Broca l'Ordre des Primates, p. 91 .
2
0.008811
0.04878
506.txt
1,874
S. POZZI. - DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES 3 2° On trouve chez beaucoup de quadrupèdes, sur la partie latérale du cou, un muscle assez puissant qui s'étend de l'acromion ou de la partie externe de la clavicule à l'apophyse mastoïde et aux apophyses transverses des vertèbres cervicales supérieures. Ce muscle, nommé acromio-basilaire, par Vicq d'Azyr, acromio - trachélien, par Cuvier, levator elaviculae par d'autres auteurs, est très-volumineux chez les cynocéphales et se retrouve chez beaucoup d'autres animaux. Wood loe. cit., vol. XIII, p. 300, et vol. XIV, p. 379 l'a trouvé normale-ment chez l'homme à plusieurs reprises. Il s'insérait, dit-il, en haut aux tubercules postérieurs des apophyses transverses de la 2e et 3e vertèbre cervicale avec les fibres de l'angulaire de l'omoplate. Son corps charnu, large d'un pouce, se dirigeait en bas, en avant et en dehors, et s'insérait au tiers externe de la clavicule, der-rière les fibres du trapèze, en face du tubercule de la clavicule où s'at-tache le ligament conoïde. Macalister Proc. Irish Acad., X, p. 124 a cru pouvoir établir qu'il existe chez un sujet sur soixante. 3° Chez les pithéciens et jusque chez le chimpanzé, le tendon du grand dorsal donne naissance à une bande musculaire qui va s'insérer sur Fépitrochlée c'est ce qu'on appelle le muscle dorso-épitrochléen, par-faitement distinct du grand dorsal, comme le montre son innervation différente. Journal of Anat. and Phys., 2e série, n° IX, p. 180. Ce muscle si particulier a été rencontré chez l'homme par Bergman, Hal-bertsma, Wood, etc. Je l'ai observé à trois reprises. 4° Chez le gorille, au-dessous du corps charnu du grand pectoral, il y en a un second qui naît de la sixième et de la septième côte et qui est sé-paré du premier par un long interstice où passe l'une des divisions du prolongement axillaire du sac aérien. Cette disposition établit la tran-sition entre le type de l'homme et celui des singes quadrupèdes qui possèdent un troisième pectoral. Chez le cynocéphale sphinx, ce troisième pectoral naît vers le niveau des cinquième, sixième et septième côtes de l'aponévrose antérieure du grand droit avec laquelle il entre-croise ses fibres, et va se terminer sur l'extrémité supérieure de l'humérus. Le petit pectoral proprement dit, entièrement distinct du précédent, naît du bord externe du sternum immédiatement au-dessous du grand pec-toral qui le recouvre. La figure 2 pl. VII reproduit un troisième pectoral que j'ai trouvé chez l'homme, et qui est, sinon semblable, au moins très-analogue et comparable aux types précédents dont j'ai emprunté la description à M. Broca VOrdre des Primates, p. 91 . Je pourrais multiplier les exemples de ces muscles entièrement nou-
S. POZZI. - DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES 3 2° On trouve chez beaucoup de quadrupèdes, sur la partie latérale du cou, un muscle assez puissant qui s'étend de l'acromion ou de la partie externe de la clavicule à l'apophyse mastoïde et aux apophyses transverses des vertèbres cervicales supérieures. Ce muscle, nommé acromio-basilaire, par Vicq d'Azyr, acromio - trachélien, par Cuvier, levator elaviculae par d'autres auteurs, est très-volumineux chez les cynocéphales et se retrouve chez beaucoup d'autres animaux. Wood loe. cit., vol. XIII, p. 300, et vol. XIV, p. 379 l'a trouvé normale-ment chez l'homme à plusieurs reprises. Il s'insérait, dit-il, en haut aux tubercules postérieurs des apophyses transverses de la 2e et 3e vertèbre cervicale avec les fibres de l'angulaire de l'omoplate. Son corps charnu, large d'un pouce, se dirigeait en bas, en avant et en dehors, et s'insérait au tiers externe de la clavicule, der-rière les fibres du trapèze, en face du tubercule de la clavicule où s'at-tache le ligament conoïde. @Macalister Proc. Irish Acad., X, p. 124 a cru pouvoir établir qu'il existe chez un sujet sur soixante. 3° Chez les pithéciens et jusque chez le chimpanzé, le tendon du grand dorsal donne naissance à une bande musculaire qui va s'insérer sur @Fépitrochlée c'est ce qu'on appelle le muscle dorso-épitrochléen, par-faitement distinct du grand dorsal, comme le montre son innervation différente. Journal of Anat. and Phys., 2e série, n° IX, p. 180. Ce muscle si particulier a été rencontré chez l'homme par Bergman, Hal-bertsma, Wood, etc. Je l'ai observé à trois reprises. 4° Chez le gorille, au-dessous du corps charnu du grand pectoral, il y en a un second qui naît de la sixième et de la septième côte et qui est sé-paré du premier par un long interstice où passe l'une des divisions du prolongement axillaire du sac aérien. Cette disposition établit la tran-sition entre le type de l'homme et celui des singes quadrupèdes qui possèdent un troisième pectoral. Chez le cynocéphale sphinx, ce troisième pectoral naît vers le niveau des cinquième, sixième et septième côtes de l'aponévrose antérieure du grand droit avec laquelle il entre-croise ses fibres, et va se terminer sur l'extrémité supérieure de l'humérus. Le petit pectoral proprement dit, entièrement distinct du précédent, naît du bord externe du sternum immédiatement au-dessous du grand pec-toral qui le recouvre. La figure 2 pl. VII reproduit un troisième pectoral que j'ai trouvé chez l'homme, et qui est, sinon semblable, au moins très-analogue et comparable aux types précédents dont j'ai emprunté la description à M. Broca @VOrdre des Primates, p. 91 . Je pourrais multiplier les exemples de ces muscles entièrement nou-
S. POZZI. -@DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES 3 2° On trouve chez beaucoup de quadrupèdes, sur la partie latérale du cou, un muscle assez puissant qui s'étend de l'acromion ou de la partie externe de la clavicule à l'apophyse mastoïde et aux apophyses transverses des vertèbres cervicales supérieures. Ce muscle, nommé acromio-basilaire, par Vicq d'Azyr, acromio@-@trachélien, par Cuvier, levator claviculoe par d'autres auteurs, est très-volumineux chez les cynocéphales et se retrouve chez beaucoup d'autres animaux. Wood loc. cit., vol. XIII, p. 300, et vol. XIV, p. 379 l'a trouvé normale-ment chez l'homme à plusieurs reprises. Il s'insérait, dit-il, en haut aux tubercules postérieurs des apophyses transverses de la 2e et 3e vertèbre cervicale avec les fibres de l'angulaire de l'omoplate. Son corps charnu, large d'un pouce, se dirigeait en bas, en avant et en dehors, et s'insérait au tiers externe de la clavicule, der-rière les fibres du trapèze, en face du tubercule de la clavicule où s'at-tache le ligament conoïde. -Macalister Proc. Irish Acad., X, p. 124 a cru pouvoir établir qu'il existe chez un sujet sur soixante. 3° Chez les pithéciens et jusque chez le chimpanzé, le tendon du grand dorsal donne naissance à une bande musculaire qui va s'insérer sur l'épitrochlée c'est ce qu'on appelle le muscle dorso-épitrochléen, par-faitement distinct du grand dorsal, comme le montre son innervation différente. Journal of Anot. and Phys., 2e série, n° IX, p. 180. Ce muscle si particulier a été rencontré chez l'homme par Bergman, Hal-bertsma, Wood, etc. Je l'ai observé à trois reprises. 4° Chez le gorille, au-dessous du corps charnu du grand pectoral, il y en a un second qui naît de la sixième et de la septième côte et qui est sé-paré du premier par un long interstice où passe l'une des divisions du prolongement axillaire du sac aérien. Cette disposition établit la tran-sition entre le type de l'homme et celui des singes quadrupèdes qui possèdent un troisième pectoral. Chez le cynocéphale sphinx, ce troisième pectoral naît vers le niveau des cinquième, sixième et septième côtes de l'aponévrose antérieure du grand droit avec laquelle il entre-croise ses fibres, et va se terminer sur l'extrémité supérieure de l'humérus. Le petit pectoral proprement dit, entièrement distinct du précédent, naît du bord externe du sternum immédiatement au-dessous du grand pec-toral qui le recouvre. La figure 2 pl. VII reproduit un troisième pectoral que j'ai trouvé chez l'homme, et qui est, sinon semblable, au moins très-analogue et comparable aux types précédents dont j'ai emprunté la description à M. Broca l'Ordre des Primates, p. 91 . Je pourrais multiplier les exemples de ces muscles entièrement nou-
Je pourrais multiplier les exemples de ces muscles entièrement nou-
Je pourrais multiplier les exemples de ces muscles entièrement nou-
0
0
0
274.txt
1,845
-404 -nus, celui de mademoiselle Catherine, cette cou-rageuse ouvrière que nous avons vue, sous l'é-chafaud, recueillir de ses chastes mains le sang du martyr. On n'invita que les personnes qui avaient vu et connu plus particulièrement M. Mu-sart elles étaientassez nombreuses pour remplir la salle entière, devenue chapelle et convenable-ment ornée. A l'heure indiquée on y célébra une messe d'action de grâces, en se conformant, du reste, aux prescriptions de l'Eglise, relatives aux saints non encore reconnus par l'autorité pontificale. Le prêtre, à la prière des assistants, y prononça, sur l'objet de la réunion et de la cérémonie, un discours dont nous ne donnerons que la péroraison. ....... 0 mort véritablement précieuse aux yeux du Seigneur, puisque c'est la mort d'un saint, dont les dernières paroles ont été une prière pour ses persécuteurs et un cantique d'action de grâces pour lui-même ! 0 mort véritablement digne de servir de modèle à tous ceux qui courent la même carrière que le véné-rable Musart ! Heureux et trop heureux s'il nous était donné de combattre et de triompher comme lui ! Témoins de ses victoires, héritiers de sa foi, dépositaires des restes précieux du sang qu'il a répandu, songeons, songeons enfin à marcher sur ses traces comme il a marché
-404 -nus, celui de mademoiselle Catherine, cette cou-rageuse ouvrière que nous avons vue, sous l'é-chafaud, recueillir de ses chastes mains le sang du martyr. On n'invita que les personnes qui avaient vu et connu plus particulièrement M. Mu-sart elles étaient@assez nombreuses pour remplir la salle entière, devenue chapelle et convenable-ment ornée. A l'heure indiquée on y célébra une messe d'action de grâces, en se conformant, du reste, aux prescriptions de l'Eglise, relatives aux saints non encore reconnus par l'autorité pontificale. Le prêtre, à la prière des assistants, y prononça, sur l'objet de la réunion et de la cérémonie, un discours dont nous ne donnerons que la péroraison. ....... 0 mort véritablement précieuse aux yeux du Seigneur, puisque c'est la mort d'un saint, dont les dernières paroles ont été une prière pour ses persécuteurs et un cantique d'action de grâces pour lui-même ! 0 mort véritablement digne de servir de modèle à tous ceux qui courent la même carrière que le véné-rable Musart ! Heureux et trop heureux s'il nous était donné de combattre et de triompher comme lui ! Témoins de ses victoires, héritiers de sa foi, dépositaires des restes précieux du sang qu'il a répandu, songeons, songeons enfin à marcher sur ses traces comme il a marché
-404 -nus, celui de mademoiselle Catherine, cette cou-rageuse ouvrière que nous avons vue, sous l'é-chafaud, recueillir de ses chastes mains le sang du martyr. On n'invita que les personnes qui avaient vu et connu plus particulièrement M. Mu-sart elles étaient assez nombreuses pour remplir la salle entière, devenue chapelle et convenable-ment ornée. A l'heure indiquée on y célébra une messe d'action de grâces, en se conformant, du reste, aux prescriptions de l'Eglise, relatives aux saints non encore reconnus par l'autorité pontificale. Le prêtre, à la prière des assistants, y prononça, sur l'objet de la réunion et de la cérémonie, un discours dont nous ne donnerons que la péroraison. ....... O mort véritablement précieuse aux yeux du Seigneur, puisque c'est la mort d'un saint, dont les dernières paroles ont été une prière pour ses persécuteurs et un cantique d'action de grâces pour lui-même ! O mort véritablement digne de servir de modèle à tous ceux qui courent la même carrière que le véné-rable Musart ! Heureux et trop heureux s'il nous était donné de combattre et de triompher comme lui ! Témoins de ses victoires, héritiers de sa foi, dépositaires des restes précieux du sang qu'il a répandu, songeons, songeons enfin à marcher sur ses traces comme il a marché
-404 -nus, celui de mademoiselle Catherine, cette cou-rageuse ouvrière que nous avons vue, sous l'é-chafaud, recueillir de ses chastes mains le sang du martyr.
-404 -nus, celui de mademoiselle Catherine, cette cou-rageuse ouvrière que nous avons vue, sous l'é-chafaud, recueillir de ses chastes mains le sang du martyr.
0
0
0
274.txt
1,845
-404 -nus, celui de mademoiselle Catherine, cette cou-rageuse ouvrière que nous avons vue, sous l'é-chafaud, recueillir de ses chastes mains le sang du martyr. On n'invita que les personnes qui avaient vu et connu plus particulièrement M. Mu-sart elles étaientassez nombreuses pour remplir la salle entière, devenue chapelle et convenable-ment ornée. A l'heure indiquée on y célébra une messe d'action de grâces, en se conformant, du reste, aux prescriptions de l'Eglise, relatives aux saints non encore reconnus par l'autorité pontificale. Le prêtre, à la prière des assistants, y prononça, sur l'objet de la réunion et de la cérémonie, un discours dont nous ne donnerons que la péroraison. ....... 0 mort véritablement précieuse aux yeux du Seigneur, puisque c'est la mort d'un saint, dont les dernières paroles ont été une prière pour ses persécuteurs et un cantique d'action de grâces pour lui-même ! 0 mort véritablement digne de servir de modèle à tous ceux qui courent la même carrière que le véné-rable Musart ! Heureux et trop heureux s'il nous était donné de combattre et de triompher comme lui ! Témoins de ses victoires, héritiers de sa foi, dépositaires des restes précieux du sang qu'il a répandu, songeons, songeons enfin à marcher sur ses traces comme il a marché
-404 -nus, celui de mademoiselle Catherine, cette cou-rageuse ouvrière que nous avons vue, sous l'é-chafaud, recueillir de ses chastes mains le sang du martyr. On n'invita que les personnes qui avaient vu et connu plus particulièrement M. Mu-sart elles étaient@assez nombreuses pour remplir la salle entière, devenue chapelle et convenable-ment ornée. A l'heure indiquée on y célébra une messe d'action de grâces, en se conformant, du reste, aux prescriptions de l'Eglise, relatives aux saints non encore reconnus par l'autorité pontificale. Le prêtre, à la prière des assistants, y prononça, sur l'objet de la réunion et de la cérémonie, un discours dont nous ne donnerons que la péroraison. ....... 0 mort véritablement précieuse aux yeux du Seigneur, puisque c'est la mort d'un saint, dont les dernières paroles ont été une prière pour ses persécuteurs et un cantique d'action de grâces pour lui-même ! 0 mort véritablement digne de servir de modèle à tous ceux qui courent la même carrière que le véné-rable Musart ! Heureux et trop heureux s'il nous était donné de combattre et de triompher comme lui ! Témoins de ses victoires, héritiers de sa foi, dépositaires des restes précieux du sang qu'il a répandu, songeons, songeons enfin à marcher sur ses traces comme il a marché
-404 -nus, celui de mademoiselle Catherine, cette cou-rageuse ouvrière que nous avons vue, sous l'é-chafaud, recueillir de ses chastes mains le sang du martyr. On n'invita que les personnes qui avaient vu et connu plus particulièrement M. Mu-sart elles étaient assez nombreuses pour remplir la salle entière, devenue chapelle et convenable-ment ornée. A l'heure indiquée on y célébra une messe d'action de grâces, en se conformant, du reste, aux prescriptions de l'Eglise, relatives aux saints non encore reconnus par l'autorité pontificale. Le prêtre, à la prière des assistants, y prononça, sur l'objet de la réunion et de la cérémonie, un discours dont nous ne donnerons que la péroraison. ....... O mort véritablement précieuse aux yeux du Seigneur, puisque c'est la mort d'un saint, dont les dernières paroles ont été une prière pour ses persécuteurs et un cantique d'action de grâces pour lui-même ! O mort véritablement digne de servir de modèle à tous ceux qui courent la même carrière que le véné-rable Musart ! Heureux et trop heureux s'il nous était donné de combattre et de triompher comme lui ! Témoins de ses victoires, héritiers de sa foi, dépositaires des restes précieux du sang qu'il a répandu, songeons, songeons enfin à marcher sur ses traces comme il a marché
On n'invita que les personnes qui avaient vu et connu plus particulièrement M. Mu-sart elles étaientassez nombreuses pour remplir la salle entière, devenue chapelle et convenable-ment ornée.
On n'invita que les personnes qui avaient vu et connu plus particulièrement M. Mu-sart elles étaient assez nombreuses pour remplir la salle entière, devenue chapelle et convenable-ment ornée.
1
0.005236
0.033333
274.txt
1,845
-404 -nus, celui de mademoiselle Catherine, cette cou-rageuse ouvrière que nous avons vue, sous l'é-chafaud, recueillir de ses chastes mains le sang du martyr. On n'invita que les personnes qui avaient vu et connu plus particulièrement M. Mu-sart elles étaientassez nombreuses pour remplir la salle entière, devenue chapelle et convenable-ment ornée. A l'heure indiquée on y célébra une messe d'action de grâces, en se conformant, du reste, aux prescriptions de l'Eglise, relatives aux saints non encore reconnus par l'autorité pontificale. Le prêtre, à la prière des assistants, y prononça, sur l'objet de la réunion et de la cérémonie, un discours dont nous ne donnerons que la péroraison. ....... 0 mort véritablement précieuse aux yeux du Seigneur, puisque c'est la mort d'un saint, dont les dernières paroles ont été une prière pour ses persécuteurs et un cantique d'action de grâces pour lui-même ! 0 mort véritablement digne de servir de modèle à tous ceux qui courent la même carrière que le véné-rable Musart ! Heureux et trop heureux s'il nous était donné de combattre et de triompher comme lui ! Témoins de ses victoires, héritiers de sa foi, dépositaires des restes précieux du sang qu'il a répandu, songeons, songeons enfin à marcher sur ses traces comme il a marché
-404 -nus, celui de mademoiselle Catherine, cette cou-rageuse ouvrière que nous avons vue, sous l'é-chafaud, recueillir de ses chastes mains le sang du martyr. On n'invita que les personnes qui avaient vu et connu plus particulièrement M. Mu-sart elles étaient@assez nombreuses pour remplir la salle entière, devenue chapelle et convenable-ment ornée. A l'heure indiquée on y célébra une messe d'action de grâces, en se conformant, du reste, aux prescriptions de l'Eglise, relatives aux saints non encore reconnus par l'autorité pontificale. Le prêtre, à la prière des assistants, y prononça, sur l'objet de la réunion et de la cérémonie, un discours dont nous ne donnerons que la péroraison. ....... 0 mort véritablement précieuse aux yeux du Seigneur, puisque c'est la mort d'un saint, dont les dernières paroles ont été une prière pour ses persécuteurs et un cantique d'action de grâces pour lui-même ! 0 mort véritablement digne de servir de modèle à tous ceux qui courent la même carrière que le véné-rable Musart ! Heureux et trop heureux s'il nous était donné de combattre et de triompher comme lui ! Témoins de ses victoires, héritiers de sa foi, dépositaires des restes précieux du sang qu'il a répandu, songeons, songeons enfin à marcher sur ses traces comme il a marché
-404 -nus, celui de mademoiselle Catherine, cette cou-rageuse ouvrière que nous avons vue, sous l'é-chafaud, recueillir de ses chastes mains le sang du martyr. On n'invita que les personnes qui avaient vu et connu plus particulièrement M. Mu-sart elles étaient assez nombreuses pour remplir la salle entière, devenue chapelle et convenable-ment ornée. A l'heure indiquée on y célébra une messe d'action de grâces, en se conformant, du reste, aux prescriptions de l'Eglise, relatives aux saints non encore reconnus par l'autorité pontificale. Le prêtre, à la prière des assistants, y prononça, sur l'objet de la réunion et de la cérémonie, un discours dont nous ne donnerons que la péroraison. ....... O mort véritablement précieuse aux yeux du Seigneur, puisque c'est la mort d'un saint, dont les dernières paroles ont été une prière pour ses persécuteurs et un cantique d'action de grâces pour lui-même ! O mort véritablement digne de servir de modèle à tous ceux qui courent la même carrière que le véné-rable Musart ! Heureux et trop heureux s'il nous était donné de combattre et de triompher comme lui ! Témoins de ses victoires, héritiers de sa foi, dépositaires des restes précieux du sang qu'il a répandu, songeons, songeons enfin à marcher sur ses traces comme il a marché
A l'heure indiquée on y célébra une messe d'action de grâces, en se conformant, du reste, aux prescriptions de l'Eglise, relatives aux saints non encore reconnus par l'autorité pontificale.
A l'heure indiquée on y célébra une messe d'action de grâces, en se conformant, du reste, aux prescriptions de l'Eglise, relatives aux saints non encore reconnus par l'autorité pontificale.
0
0
0
274.txt
1,845
-404 -nus, celui de mademoiselle Catherine, cette cou-rageuse ouvrière que nous avons vue, sous l'é-chafaud, recueillir de ses chastes mains le sang du martyr. On n'invita que les personnes qui avaient vu et connu plus particulièrement M. Mu-sart elles étaientassez nombreuses pour remplir la salle entière, devenue chapelle et convenable-ment ornée. A l'heure indiquée on y célébra une messe d'action de grâces, en se conformant, du reste, aux prescriptions de l'Eglise, relatives aux saints non encore reconnus par l'autorité pontificale. Le prêtre, à la prière des assistants, y prononça, sur l'objet de la réunion et de la cérémonie, un discours dont nous ne donnerons que la péroraison. ....... 0 mort véritablement précieuse aux yeux du Seigneur, puisque c'est la mort d'un saint, dont les dernières paroles ont été une prière pour ses persécuteurs et un cantique d'action de grâces pour lui-même ! 0 mort véritablement digne de servir de modèle à tous ceux qui courent la même carrière que le véné-rable Musart ! Heureux et trop heureux s'il nous était donné de combattre et de triompher comme lui ! Témoins de ses victoires, héritiers de sa foi, dépositaires des restes précieux du sang qu'il a répandu, songeons, songeons enfin à marcher sur ses traces comme il a marché
-404 -nus, celui de mademoiselle Catherine, cette cou-rageuse ouvrière que nous avons vue, sous l'é-chafaud, recueillir de ses chastes mains le sang du martyr. On n'invita que les personnes qui avaient vu et connu plus particulièrement M. Mu-sart elles étaient@assez nombreuses pour remplir la salle entière, devenue chapelle et convenable-ment ornée. A l'heure indiquée on y célébra une messe d'action de grâces, en se conformant, du reste, aux prescriptions de l'Eglise, relatives aux saints non encore reconnus par l'autorité pontificale. Le prêtre, à la prière des assistants, y prononça, sur l'objet de la réunion et de la cérémonie, un discours dont nous ne donnerons que la péroraison. ....... 0 mort véritablement précieuse aux yeux du Seigneur, puisque c'est la mort d'un saint, dont les dernières paroles ont été une prière pour ses persécuteurs et un cantique d'action de grâces pour lui-même ! 0 mort véritablement digne de servir de modèle à tous ceux qui courent la même carrière que le véné-rable Musart ! Heureux et trop heureux s'il nous était donné de combattre et de triompher comme lui ! Témoins de ses victoires, héritiers de sa foi, dépositaires des restes précieux du sang qu'il a répandu, songeons, songeons enfin à marcher sur ses traces comme il a marché
-404 -nus, celui de mademoiselle Catherine, cette cou-rageuse ouvrière que nous avons vue, sous l'é-chafaud, recueillir de ses chastes mains le sang du martyr. On n'invita que les personnes qui avaient vu et connu plus particulièrement M. Mu-sart elles étaient assez nombreuses pour remplir la salle entière, devenue chapelle et convenable-ment ornée. A l'heure indiquée on y célébra une messe d'action de grâces, en se conformant, du reste, aux prescriptions de l'Eglise, relatives aux saints non encore reconnus par l'autorité pontificale. Le prêtre, à la prière des assistants, y prononça, sur l'objet de la réunion et de la cérémonie, un discours dont nous ne donnerons que la péroraison. ....... O mort véritablement précieuse aux yeux du Seigneur, puisque c'est la mort d'un saint, dont les dernières paroles ont été une prière pour ses persécuteurs et un cantique d'action de grâces pour lui-même ! O mort véritablement digne de servir de modèle à tous ceux qui courent la même carrière que le véné-rable Musart ! Heureux et trop heureux s'il nous était donné de combattre et de triompher comme lui ! Témoins de ses victoires, héritiers de sa foi, dépositaires des restes précieux du sang qu'il a répandu, songeons, songeons enfin à marcher sur ses traces comme il a marché
Le prêtre, à la prière des assistants, y prononça, sur l'objet de la réunion et de la cérémonie, un discours dont nous ne donnerons que la péroraison.
Le prêtre, à la prière des assistants, y prononça, sur l'objet de la réunion et de la cérémonie, un discours dont nous ne donnerons que la péroraison.
0
0
0
274.txt
1,845
-404 -nus, celui de mademoiselle Catherine, cette cou-rageuse ouvrière que nous avons vue, sous l'é-chafaud, recueillir de ses chastes mains le sang du martyr. On n'invita que les personnes qui avaient vu et connu plus particulièrement M. Mu-sart elles étaientassez nombreuses pour remplir la salle entière, devenue chapelle et convenable-ment ornée. A l'heure indiquée on y célébra une messe d'action de grâces, en se conformant, du reste, aux prescriptions de l'Eglise, relatives aux saints non encore reconnus par l'autorité pontificale. Le prêtre, à la prière des assistants, y prononça, sur l'objet de la réunion et de la cérémonie, un discours dont nous ne donnerons que la péroraison. ....... 0 mort véritablement précieuse aux yeux du Seigneur, puisque c'est la mort d'un saint, dont les dernières paroles ont été une prière pour ses persécuteurs et un cantique d'action de grâces pour lui-même ! 0 mort véritablement digne de servir de modèle à tous ceux qui courent la même carrière que le véné-rable Musart ! Heureux et trop heureux s'il nous était donné de combattre et de triompher comme lui ! Témoins de ses victoires, héritiers de sa foi, dépositaires des restes précieux du sang qu'il a répandu, songeons, songeons enfin à marcher sur ses traces comme il a marché
-404 -nus, celui de mademoiselle Catherine, cette cou-rageuse ouvrière que nous avons vue, sous l'é-chafaud, recueillir de ses chastes mains le sang du martyr. On n'invita que les personnes qui avaient vu et connu plus particulièrement M. Mu-sart elles étaient@assez nombreuses pour remplir la salle entière, devenue chapelle et convenable-ment ornée. A l'heure indiquée on y célébra une messe d'action de grâces, en se conformant, du reste, aux prescriptions de l'Eglise, relatives aux saints non encore reconnus par l'autorité pontificale. Le prêtre, à la prière des assistants, y prononça, sur l'objet de la réunion et de la cérémonie, un discours dont nous ne donnerons que la péroraison. ....... 0 mort véritablement précieuse aux yeux du Seigneur, puisque c'est la mort d'un saint, dont les dernières paroles ont été une prière pour ses persécuteurs et un cantique d'action de grâces pour lui-même ! 0 mort véritablement digne de servir de modèle à tous ceux qui courent la même carrière que le véné-rable Musart ! Heureux et trop heureux s'il nous était donné de combattre et de triompher comme lui ! Témoins de ses victoires, héritiers de sa foi, dépositaires des restes précieux du sang qu'il a répandu, songeons, songeons enfin à marcher sur ses traces comme il a marché
-404 -nus, celui de mademoiselle Catherine, cette cou-rageuse ouvrière que nous avons vue, sous l'é-chafaud, recueillir de ses chastes mains le sang du martyr. On n'invita que les personnes qui avaient vu et connu plus particulièrement M. Mu-sart elles étaient assez nombreuses pour remplir la salle entière, devenue chapelle et convenable-ment ornée. A l'heure indiquée on y célébra une messe d'action de grâces, en se conformant, du reste, aux prescriptions de l'Eglise, relatives aux saints non encore reconnus par l'autorité pontificale. Le prêtre, à la prière des assistants, y prononça, sur l'objet de la réunion et de la cérémonie, un discours dont nous ne donnerons que la péroraison. ....... O mort véritablement précieuse aux yeux du Seigneur, puisque c'est la mort d'un saint, dont les dernières paroles ont été une prière pour ses persécuteurs et un cantique d'action de grâces pour lui-même ! O mort véritablement digne de servir de modèle à tous ceux qui courent la même carrière que le véné-rable Musart ! Heureux et trop heureux s'il nous était donné de combattre et de triompher comme lui ! Témoins de ses victoires, héritiers de sa foi, dépositaires des restes précieux du sang qu'il a répandu, songeons, songeons enfin à marcher sur ses traces comme il a marché
mort véritablement précieuse aux yeux du Seigneur, puisque c'est la mort d'un saint, dont les dernières paroles ont été une prière pour ses persécuteurs et un cantique d'action de grâces pour lui-même !
O mort véritablement précieuse aux yeux du Seigneur, puisque c'est la mort d'un saint, dont les dernières paroles ont été une prière pour ses persécuteurs et un cantique d'action de grâces pour lui-même !
2
0.009804
0.055556
274.txt
1,845
-404 -nus, celui de mademoiselle Catherine, cette cou-rageuse ouvrière que nous avons vue, sous l'é-chafaud, recueillir de ses chastes mains le sang du martyr. On n'invita que les personnes qui avaient vu et connu plus particulièrement M. Mu-sart elles étaientassez nombreuses pour remplir la salle entière, devenue chapelle et convenable-ment ornée. A l'heure indiquée on y célébra une messe d'action de grâces, en se conformant, du reste, aux prescriptions de l'Eglise, relatives aux saints non encore reconnus par l'autorité pontificale. Le prêtre, à la prière des assistants, y prononça, sur l'objet de la réunion et de la cérémonie, un discours dont nous ne donnerons que la péroraison. ....... 0 mort véritablement précieuse aux yeux du Seigneur, puisque c'est la mort d'un saint, dont les dernières paroles ont été une prière pour ses persécuteurs et un cantique d'action de grâces pour lui-même ! 0 mort véritablement digne de servir de modèle à tous ceux qui courent la même carrière que le véné-rable Musart ! Heureux et trop heureux s'il nous était donné de combattre et de triompher comme lui ! Témoins de ses victoires, héritiers de sa foi, dépositaires des restes précieux du sang qu'il a répandu, songeons, songeons enfin à marcher sur ses traces comme il a marché
-404 -nus, celui de mademoiselle Catherine, cette cou-rageuse ouvrière que nous avons vue, sous l'é-chafaud, recueillir de ses chastes mains le sang du martyr. On n'invita que les personnes qui avaient vu et connu plus particulièrement M. Mu-sart elles étaient@assez nombreuses pour remplir la salle entière, devenue chapelle et convenable-ment ornée. A l'heure indiquée on y célébra une messe d'action de grâces, en se conformant, du reste, aux prescriptions de l'Eglise, relatives aux saints non encore reconnus par l'autorité pontificale. Le prêtre, à la prière des assistants, y prononça, sur l'objet de la réunion et de la cérémonie, un discours dont nous ne donnerons que la péroraison. ....... 0 mort véritablement précieuse aux yeux du Seigneur, puisque c'est la mort d'un saint, dont les dernières paroles ont été une prière pour ses persécuteurs et un cantique d'action de grâces pour lui-même ! 0 mort véritablement digne de servir de modèle à tous ceux qui courent la même carrière que le véné-rable Musart ! Heureux et trop heureux s'il nous était donné de combattre et de triompher comme lui ! Témoins de ses victoires, héritiers de sa foi, dépositaires des restes précieux du sang qu'il a répandu, songeons, songeons enfin à marcher sur ses traces comme il a marché
-404 -nus, celui de mademoiselle Catherine, cette cou-rageuse ouvrière que nous avons vue, sous l'é-chafaud, recueillir de ses chastes mains le sang du martyr. On n'invita que les personnes qui avaient vu et connu plus particulièrement M. Mu-sart elles étaient assez nombreuses pour remplir la salle entière, devenue chapelle et convenable-ment ornée. A l'heure indiquée on y célébra une messe d'action de grâces, en se conformant, du reste, aux prescriptions de l'Eglise, relatives aux saints non encore reconnus par l'autorité pontificale. Le prêtre, à la prière des assistants, y prononça, sur l'objet de la réunion et de la cérémonie, un discours dont nous ne donnerons que la péroraison. ....... O mort véritablement précieuse aux yeux du Seigneur, puisque c'est la mort d'un saint, dont les dernières paroles ont été une prière pour ses persécuteurs et un cantique d'action de grâces pour lui-même ! O mort véritablement digne de servir de modèle à tous ceux qui courent la même carrière que le véné-rable Musart ! Heureux et trop heureux s'il nous était donné de combattre et de triompher comme lui ! Témoins de ses victoires, héritiers de sa foi, dépositaires des restes précieux du sang qu'il a répandu, songeons, songeons enfin à marcher sur ses traces comme il a marché
0 mort véritablement digne de servir de modèle à tous ceux qui courent la même carrière que le véné-rable Musart !
O mort véritablement digne de servir de modèle à tous ceux qui courent la même carrière que le véné-rable Musart !
1
0.008772
0.047619
274.txt
1,845
-404 -nus, celui de mademoiselle Catherine, cette cou-rageuse ouvrière que nous avons vue, sous l'é-chafaud, recueillir de ses chastes mains le sang du martyr. On n'invita que les personnes qui avaient vu et connu plus particulièrement M. Mu-sart elles étaientassez nombreuses pour remplir la salle entière, devenue chapelle et convenable-ment ornée. A l'heure indiquée on y célébra une messe d'action de grâces, en se conformant, du reste, aux prescriptions de l'Eglise, relatives aux saints non encore reconnus par l'autorité pontificale. Le prêtre, à la prière des assistants, y prononça, sur l'objet de la réunion et de la cérémonie, un discours dont nous ne donnerons que la péroraison. ....... 0 mort véritablement précieuse aux yeux du Seigneur, puisque c'est la mort d'un saint, dont les dernières paroles ont été une prière pour ses persécuteurs et un cantique d'action de grâces pour lui-même ! 0 mort véritablement digne de servir de modèle à tous ceux qui courent la même carrière que le véné-rable Musart ! Heureux et trop heureux s'il nous était donné de combattre et de triompher comme lui ! Témoins de ses victoires, héritiers de sa foi, dépositaires des restes précieux du sang qu'il a répandu, songeons, songeons enfin à marcher sur ses traces comme il a marché
-404 -nus, celui de mademoiselle Catherine, cette cou-rageuse ouvrière que nous avons vue, sous l'é-chafaud, recueillir de ses chastes mains le sang du martyr. On n'invita que les personnes qui avaient vu et connu plus particulièrement M. Mu-sart elles étaient@assez nombreuses pour remplir la salle entière, devenue chapelle et convenable-ment ornée. A l'heure indiquée on y célébra une messe d'action de grâces, en se conformant, du reste, aux prescriptions de l'Eglise, relatives aux saints non encore reconnus par l'autorité pontificale. Le prêtre, à la prière des assistants, y prononça, sur l'objet de la réunion et de la cérémonie, un discours dont nous ne donnerons que la péroraison. ....... 0 mort véritablement précieuse aux yeux du Seigneur, puisque c'est la mort d'un saint, dont les dernières paroles ont été une prière pour ses persécuteurs et un cantique d'action de grâces pour lui-même ! 0 mort véritablement digne de servir de modèle à tous ceux qui courent la même carrière que le véné-rable Musart ! Heureux et trop heureux s'il nous était donné de combattre et de triompher comme lui ! Témoins de ses victoires, héritiers de sa foi, dépositaires des restes précieux du sang qu'il a répandu, songeons, songeons enfin à marcher sur ses traces comme il a marché
-404 -nus, celui de mademoiselle Catherine, cette cou-rageuse ouvrière que nous avons vue, sous l'é-chafaud, recueillir de ses chastes mains le sang du martyr. On n'invita que les personnes qui avaient vu et connu plus particulièrement M. Mu-sart elles étaient assez nombreuses pour remplir la salle entière, devenue chapelle et convenable-ment ornée. A l'heure indiquée on y célébra une messe d'action de grâces, en se conformant, du reste, aux prescriptions de l'Eglise, relatives aux saints non encore reconnus par l'autorité pontificale. Le prêtre, à la prière des assistants, y prononça, sur l'objet de la réunion et de la cérémonie, un discours dont nous ne donnerons que la péroraison. ....... O mort véritablement précieuse aux yeux du Seigneur, puisque c'est la mort d'un saint, dont les dernières paroles ont été une prière pour ses persécuteurs et un cantique d'action de grâces pour lui-même ! O mort véritablement digne de servir de modèle à tous ceux qui courent la même carrière que le véné-rable Musart ! Heureux et trop heureux s'il nous était donné de combattre et de triompher comme lui ! Témoins de ses victoires, héritiers de sa foi, dépositaires des restes précieux du sang qu'il a répandu, songeons, songeons enfin à marcher sur ses traces comme il a marché
Heureux et trop heureux s'il nous était donné de combattre et de triompher comme lui !
Heureux et trop heureux s'il nous était donné de combattre et de triompher comme lui !
0
0
0
274.txt
1,845
-404 -nus, celui de mademoiselle Catherine, cette cou-rageuse ouvrière que nous avons vue, sous l'é-chafaud, recueillir de ses chastes mains le sang du martyr. On n'invita que les personnes qui avaient vu et connu plus particulièrement M. Mu-sart elles étaientassez nombreuses pour remplir la salle entière, devenue chapelle et convenable-ment ornée. A l'heure indiquée on y célébra une messe d'action de grâces, en se conformant, du reste, aux prescriptions de l'Eglise, relatives aux saints non encore reconnus par l'autorité pontificale. Le prêtre, à la prière des assistants, y prononça, sur l'objet de la réunion et de la cérémonie, un discours dont nous ne donnerons que la péroraison. ....... 0 mort véritablement précieuse aux yeux du Seigneur, puisque c'est la mort d'un saint, dont les dernières paroles ont été une prière pour ses persécuteurs et un cantique d'action de grâces pour lui-même ! 0 mort véritablement digne de servir de modèle à tous ceux qui courent la même carrière que le véné-rable Musart ! Heureux et trop heureux s'il nous était donné de combattre et de triompher comme lui ! Témoins de ses victoires, héritiers de sa foi, dépositaires des restes précieux du sang qu'il a répandu, songeons, songeons enfin à marcher sur ses traces comme il a marché
-404 -nus, celui de mademoiselle Catherine, cette cou-rageuse ouvrière que nous avons vue, sous l'é-chafaud, recueillir de ses chastes mains le sang du martyr. On n'invita que les personnes qui avaient vu et connu plus particulièrement M. Mu-sart elles étaient@assez nombreuses pour remplir la salle entière, devenue chapelle et convenable-ment ornée. A l'heure indiquée on y célébra une messe d'action de grâces, en se conformant, du reste, aux prescriptions de l'Eglise, relatives aux saints non encore reconnus par l'autorité pontificale. Le prêtre, à la prière des assistants, y prononça, sur l'objet de la réunion et de la cérémonie, un discours dont nous ne donnerons que la péroraison. ....... 0 mort véritablement précieuse aux yeux du Seigneur, puisque c'est la mort d'un saint, dont les dernières paroles ont été une prière pour ses persécuteurs et un cantique d'action de grâces pour lui-même ! 0 mort véritablement digne de servir de modèle à tous ceux qui courent la même carrière que le véné-rable Musart ! Heureux et trop heureux s'il nous était donné de combattre et de triompher comme lui ! Témoins de ses victoires, héritiers de sa foi, dépositaires des restes précieux du sang qu'il a répandu, songeons, songeons enfin à marcher sur ses traces comme il a marché
-404 -nus, celui de mademoiselle Catherine, cette cou-rageuse ouvrière que nous avons vue, sous l'é-chafaud, recueillir de ses chastes mains le sang du martyr. On n'invita que les personnes qui avaient vu et connu plus particulièrement M. Mu-sart elles étaient assez nombreuses pour remplir la salle entière, devenue chapelle et convenable-ment ornée. A l'heure indiquée on y célébra une messe d'action de grâces, en se conformant, du reste, aux prescriptions de l'Eglise, relatives aux saints non encore reconnus par l'autorité pontificale. Le prêtre, à la prière des assistants, y prononça, sur l'objet de la réunion et de la cérémonie, un discours dont nous ne donnerons que la péroraison. ....... O mort véritablement précieuse aux yeux du Seigneur, puisque c'est la mort d'un saint, dont les dernières paroles ont été une prière pour ses persécuteurs et un cantique d'action de grâces pour lui-même ! O mort véritablement digne de servir de modèle à tous ceux qui courent la même carrière que le véné-rable Musart ! Heureux et trop heureux s'il nous était donné de combattre et de triompher comme lui ! Témoins de ses victoires, héritiers de sa foi, dépositaires des restes précieux du sang qu'il a répandu, songeons, songeons enfin à marcher sur ses traces comme il a marché
Témoins de ses victoires, héritiers de sa foi, dépositaires des restes précieux du sang qu'il a répandu, songeons, songeons enfin à marcher sur ses traces comme il a marché
Témoins de ses victoires, héritiers de sa foi, dépositaires des restes précieux du sang qu'il a répandu, songeons, songeons enfin à marcher sur ses traces comme il a marché
0
0
0
258.txt
1,845
-72 -fond de sa prison il tournait sans cesse ses re-gards vers eux. Il leur écrivit la lettre suivante, monument précieux de foi, de zèle et de cha-rité on croit entendre, en la lisant, les adieux que les pasteurs des premiers temps adressaient à leurs églises, lorsqu'allant au martyre ils pre-naient congé de leurs troupeaux. . Reims, le 7 mars 1796. Je vous écris, mes chères filles î , dans l'effusion de mon coeur, pour la plus grande gloire de Dieu. Vivent les sacrés Coeurs de Jésus et de Marie! Que nos âmes soient toujours em-brasées de l'amour de Dieu le plus ardent! Que Dieu le Père et Jésus-Christ notre Seigneur vous ' donnent la grâce, la paix et la miséricorde en ce monde, et vous couronnent dans l'autre ! C'est là mon voeu le plus ardent, et la grâce que je ne cesserai jamais de demander au Seigneur pour vous et pour tous mes chers paroissiens, que j'aime si tendrement en Jésus-Christ. Ils sont tous gravés dans mon coeur éternellement ils seront l'objet de ma sollicitude. Je ne suis séparé d'eux que de corps mon esprit sera toujours au milieu d'eux. J'en suis continuellement occupé, ainsi que de tous les fidèles catholiques des autres 1 Les deux maîtresses d'école de Somme-Vesle et de Poix.
-72 -fond de sa prison il tournait sans cesse ses re-gards vers eux. Il leur écrivit la lettre suivante, monument précieux de foi, de zèle et de cha-rité on croit entendre, en la lisant, les adieux que les pasteurs des premiers temps adressaient à leurs églises, lorsqu'allant au martyre ils pre-naient congé de leurs troupeaux. . Reims, le 7 mars 1796. Je vous écris, mes chères filles î , dans l'effusion de mon coeur, pour la plus grande gloire de Dieu. Vivent les sacrés Coeurs de Jésus et de Marie! Que nos âmes soient toujours em-brasées de l'amour de Dieu le plus ardent! Que Dieu le Père et Jésus-Christ notre Seigneur vous ' donnent la grâce, la paix et la miséricorde en ce monde, et vous couronnent dans l'autre ! C'est là mon voeu le plus ardent, et la grâce que je ne cesserai jamais de demander au Seigneur pour vous et pour tous mes chers paroissiens, que j'aime si tendrement en Jésus-Christ. Ils sont tous gravés dans mon coeur éternellement ils seront l'objet de ma sollicitude. Je ne suis séparé d'eux que de corps mon esprit sera toujours au milieu d'eux. J'en suis continuellement occupé, ainsi que de tous les fidèles catholiques des autres@@@@@@ 1 Les deux maîtresses d'école de Somme-Vesle et de Poix.
-72 -fond de sa prison il tournait sans cesse ses re-gards vers eux. Il leur écrivit la lettre suivante, monument précieux de foi, de zèle et de cha-rité on croit entendre, en la lisant, les adieux que les pasteurs des premiers temps adressaient à leurs églises, lorsqu'allant au martyre ils pre-naient congé de leurs troupeaux. . Reims, le 7 mars 1796. Je vous écris, mes chères filles 1 , dans l'effusion de mon coeur, pour la plus grande gloire de Dieu. Vivent les sacrés Coeurs de Jésus et de Marie! Que nos âmes soient toujours em-brasées de l'amour de Dieu le plus ardent! Que Dieu le Père et Jésus-Christ notre Seigneur vous ' donnent la grâce, la paix et la miséricorde en ce monde, et vous couronnent dans l'autre ! C'est là mon voeu le plus ardent, et la grâce que je ne cesserai jamais de demander au Seigneur pour vous et pour tous mes chers paroissiens, que j'aime si tendrement en Jésus-Christ. Ils sont tous gravés dans mon coeur éternellement ils seront l'objet de ma sollicitude. Je ne suis séparé d'eux que de corps mon esprit sera toujours au milieu d'eux. J'en suis continuellement occupé, ainsi que de tous les fidèles catholiques des autres -72 - 1 Les deux maîtresses d'école de Somme-Vesle et de Poix.
-72 -fond de sa prison il tournait sans cesse ses re-gards vers eux.
-72 -fond de sa prison il tournait sans cesse ses re-gards vers eux.
0
0
0
258.txt
1,845
-72 -fond de sa prison il tournait sans cesse ses re-gards vers eux. Il leur écrivit la lettre suivante, monument précieux de foi, de zèle et de cha-rité on croit entendre, en la lisant, les adieux que les pasteurs des premiers temps adressaient à leurs églises, lorsqu'allant au martyre ils pre-naient congé de leurs troupeaux. . Reims, le 7 mars 1796. Je vous écris, mes chères filles î , dans l'effusion de mon coeur, pour la plus grande gloire de Dieu. Vivent les sacrés Coeurs de Jésus et de Marie! Que nos âmes soient toujours em-brasées de l'amour de Dieu le plus ardent! Que Dieu le Père et Jésus-Christ notre Seigneur vous ' donnent la grâce, la paix et la miséricorde en ce monde, et vous couronnent dans l'autre ! C'est là mon voeu le plus ardent, et la grâce que je ne cesserai jamais de demander au Seigneur pour vous et pour tous mes chers paroissiens, que j'aime si tendrement en Jésus-Christ. Ils sont tous gravés dans mon coeur éternellement ils seront l'objet de ma sollicitude. Je ne suis séparé d'eux que de corps mon esprit sera toujours au milieu d'eux. J'en suis continuellement occupé, ainsi que de tous les fidèles catholiques des autres 1 Les deux maîtresses d'école de Somme-Vesle et de Poix.
-72 -fond de sa prison il tournait sans cesse ses re-gards vers eux. Il leur écrivit la lettre suivante, monument précieux de foi, de zèle et de cha-rité on croit entendre, en la lisant, les adieux que les pasteurs des premiers temps adressaient à leurs églises, lorsqu'allant au martyre ils pre-naient congé de leurs troupeaux. . Reims, le 7 mars 1796. Je vous écris, mes chères filles î , dans l'effusion de mon coeur, pour la plus grande gloire de Dieu. Vivent les sacrés Coeurs de Jésus et de Marie! Que nos âmes soient toujours em-brasées de l'amour de Dieu le plus ardent! Que Dieu le Père et Jésus-Christ notre Seigneur vous ' donnent la grâce, la paix et la miséricorde en ce monde, et vous couronnent dans l'autre ! C'est là mon voeu le plus ardent, et la grâce que je ne cesserai jamais de demander au Seigneur pour vous et pour tous mes chers paroissiens, que j'aime si tendrement en Jésus-Christ. Ils sont tous gravés dans mon coeur éternellement ils seront l'objet de ma sollicitude. Je ne suis séparé d'eux que de corps mon esprit sera toujours au milieu d'eux. J'en suis continuellement occupé, ainsi que de tous les fidèles catholiques des autres@@@@@@ 1 Les deux maîtresses d'école de Somme-Vesle et de Poix.
-72 -fond de sa prison il tournait sans cesse ses re-gards vers eux. Il leur écrivit la lettre suivante, monument précieux de foi, de zèle et de cha-rité on croit entendre, en la lisant, les adieux que les pasteurs des premiers temps adressaient à leurs églises, lorsqu'allant au martyre ils pre-naient congé de leurs troupeaux. . Reims, le 7 mars 1796. Je vous écris, mes chères filles 1 , dans l'effusion de mon coeur, pour la plus grande gloire de Dieu. Vivent les sacrés Coeurs de Jésus et de Marie! Que nos âmes soient toujours em-brasées de l'amour de Dieu le plus ardent! Que Dieu le Père et Jésus-Christ notre Seigneur vous ' donnent la grâce, la paix et la miséricorde en ce monde, et vous couronnent dans l'autre ! C'est là mon voeu le plus ardent, et la grâce que je ne cesserai jamais de demander au Seigneur pour vous et pour tous mes chers paroissiens, que j'aime si tendrement en Jésus-Christ. Ils sont tous gravés dans mon coeur éternellement ils seront l'objet de ma sollicitude. Je ne suis séparé d'eux que de corps mon esprit sera toujours au milieu d'eux. J'en suis continuellement occupé, ainsi que de tous les fidèles catholiques des autres -72 - 1 Les deux maîtresses d'école de Somme-Vesle et de Poix.
Il leur écrivit la lettre suivante, monument précieux de foi, de zèle et de cha-rité on croit entendre, en la lisant, les adieux que les pasteurs des premiers temps adressaient à leurs églises, lorsqu'allant au martyre ils pre-naient congé de leurs troupeaux.
Il leur écrivit la lettre suivante, monument précieux de foi, de zèle et de cha-rité on croit entendre, en la lisant, les adieux que les pasteurs des premiers temps adressaient à leurs églises, lorsqu'allant au martyre ils pre-naient congé de leurs troupeaux.
0
0
0
258.txt
1,845
-72 -fond de sa prison il tournait sans cesse ses re-gards vers eux. Il leur écrivit la lettre suivante, monument précieux de foi, de zèle et de cha-rité on croit entendre, en la lisant, les adieux que les pasteurs des premiers temps adressaient à leurs églises, lorsqu'allant au martyre ils pre-naient congé de leurs troupeaux. . Reims, le 7 mars 1796. Je vous écris, mes chères filles î , dans l'effusion de mon coeur, pour la plus grande gloire de Dieu. Vivent les sacrés Coeurs de Jésus et de Marie! Que nos âmes soient toujours em-brasées de l'amour de Dieu le plus ardent! Que Dieu le Père et Jésus-Christ notre Seigneur vous ' donnent la grâce, la paix et la miséricorde en ce monde, et vous couronnent dans l'autre ! C'est là mon voeu le plus ardent, et la grâce que je ne cesserai jamais de demander au Seigneur pour vous et pour tous mes chers paroissiens, que j'aime si tendrement en Jésus-Christ. Ils sont tous gravés dans mon coeur éternellement ils seront l'objet de ma sollicitude. Je ne suis séparé d'eux que de corps mon esprit sera toujours au milieu d'eux. J'en suis continuellement occupé, ainsi que de tous les fidèles catholiques des autres 1 Les deux maîtresses d'école de Somme-Vesle et de Poix.
-72 -fond de sa prison il tournait sans cesse ses re-gards vers eux. Il leur écrivit la lettre suivante, monument précieux de foi, de zèle et de cha-rité on croit entendre, en la lisant, les adieux que les pasteurs des premiers temps adressaient à leurs églises, lorsqu'allant au martyre ils pre-naient congé de leurs troupeaux. . Reims, le 7 mars 1796. Je vous écris, mes chères filles î , dans l'effusion de mon coeur, pour la plus grande gloire de Dieu. Vivent les sacrés Coeurs de Jésus et de Marie! Que nos âmes soient toujours em-brasées de l'amour de Dieu le plus ardent! Que Dieu le Père et Jésus-Christ notre Seigneur vous ' donnent la grâce, la paix et la miséricorde en ce monde, et vous couronnent dans l'autre ! C'est là mon voeu le plus ardent, et la grâce que je ne cesserai jamais de demander au Seigneur pour vous et pour tous mes chers paroissiens, que j'aime si tendrement en Jésus-Christ. Ils sont tous gravés dans mon coeur éternellement ils seront l'objet de ma sollicitude. Je ne suis séparé d'eux que de corps mon esprit sera toujours au milieu d'eux. J'en suis continuellement occupé, ainsi que de tous les fidèles catholiques des autres@@@@@@ 1 Les deux maîtresses d'école de Somme-Vesle et de Poix.
-72 -fond de sa prison il tournait sans cesse ses re-gards vers eux. Il leur écrivit la lettre suivante, monument précieux de foi, de zèle et de cha-rité on croit entendre, en la lisant, les adieux que les pasteurs des premiers temps adressaient à leurs églises, lorsqu'allant au martyre ils pre-naient congé de leurs troupeaux. . Reims, le 7 mars 1796. Je vous écris, mes chères filles 1 , dans l'effusion de mon coeur, pour la plus grande gloire de Dieu. Vivent les sacrés Coeurs de Jésus et de Marie! Que nos âmes soient toujours em-brasées de l'amour de Dieu le plus ardent! Que Dieu le Père et Jésus-Christ notre Seigneur vous ' donnent la grâce, la paix et la miséricorde en ce monde, et vous couronnent dans l'autre ! C'est là mon voeu le plus ardent, et la grâce que je ne cesserai jamais de demander au Seigneur pour vous et pour tous mes chers paroissiens, que j'aime si tendrement en Jésus-Christ. Ils sont tous gravés dans mon coeur éternellement ils seront l'objet de ma sollicitude. Je ne suis séparé d'eux que de corps mon esprit sera toujours au milieu d'eux. J'en suis continuellement occupé, ainsi que de tous les fidèles catholiques des autres -72 - 1 Les deux maîtresses d'école de Somme-Vesle et de Poix.
Reims, le 7 mars 1796.
Reims, le 7 mars 1796.
0
0
0
258.txt
1,845
-72 -fond de sa prison il tournait sans cesse ses re-gards vers eux. Il leur écrivit la lettre suivante, monument précieux de foi, de zèle et de cha-rité on croit entendre, en la lisant, les adieux que les pasteurs des premiers temps adressaient à leurs églises, lorsqu'allant au martyre ils pre-naient congé de leurs troupeaux. . Reims, le 7 mars 1796. Je vous écris, mes chères filles î , dans l'effusion de mon coeur, pour la plus grande gloire de Dieu. Vivent les sacrés Coeurs de Jésus et de Marie! Que nos âmes soient toujours em-brasées de l'amour de Dieu le plus ardent! Que Dieu le Père et Jésus-Christ notre Seigneur vous ' donnent la grâce, la paix et la miséricorde en ce monde, et vous couronnent dans l'autre ! C'est là mon voeu le plus ardent, et la grâce que je ne cesserai jamais de demander au Seigneur pour vous et pour tous mes chers paroissiens, que j'aime si tendrement en Jésus-Christ. Ils sont tous gravés dans mon coeur éternellement ils seront l'objet de ma sollicitude. Je ne suis séparé d'eux que de corps mon esprit sera toujours au milieu d'eux. J'en suis continuellement occupé, ainsi que de tous les fidèles catholiques des autres 1 Les deux maîtresses d'école de Somme-Vesle et de Poix.
-72 -fond de sa prison il tournait sans cesse ses re-gards vers eux. Il leur écrivit la lettre suivante, monument précieux de foi, de zèle et de cha-rité on croit entendre, en la lisant, les adieux que les pasteurs des premiers temps adressaient à leurs églises, lorsqu'allant au martyre ils pre-naient congé de leurs troupeaux. . Reims, le 7 mars 1796. Je vous écris, mes chères filles î , dans l'effusion de mon coeur, pour la plus grande gloire de Dieu. Vivent les sacrés Coeurs de Jésus et de Marie! Que nos âmes soient toujours em-brasées de l'amour de Dieu le plus ardent! Que Dieu le Père et Jésus-Christ notre Seigneur vous ' donnent la grâce, la paix et la miséricorde en ce monde, et vous couronnent dans l'autre ! C'est là mon voeu le plus ardent, et la grâce que je ne cesserai jamais de demander au Seigneur pour vous et pour tous mes chers paroissiens, que j'aime si tendrement en Jésus-Christ. Ils sont tous gravés dans mon coeur éternellement ils seront l'objet de ma sollicitude. Je ne suis séparé d'eux que de corps mon esprit sera toujours au milieu d'eux. J'en suis continuellement occupé, ainsi que de tous les fidèles catholiques des autres@@@@@@ 1 Les deux maîtresses d'école de Somme-Vesle et de Poix.
-72 -fond de sa prison il tournait sans cesse ses re-gards vers eux. Il leur écrivit la lettre suivante, monument précieux de foi, de zèle et de cha-rité on croit entendre, en la lisant, les adieux que les pasteurs des premiers temps adressaient à leurs églises, lorsqu'allant au martyre ils pre-naient congé de leurs troupeaux. . Reims, le 7 mars 1796. Je vous écris, mes chères filles 1 , dans l'effusion de mon coeur, pour la plus grande gloire de Dieu. Vivent les sacrés Coeurs de Jésus et de Marie! Que nos âmes soient toujours em-brasées de l'amour de Dieu le plus ardent! Que Dieu le Père et Jésus-Christ notre Seigneur vous ' donnent la grâce, la paix et la miséricorde en ce monde, et vous couronnent dans l'autre ! C'est là mon voeu le plus ardent, et la grâce que je ne cesserai jamais de demander au Seigneur pour vous et pour tous mes chers paroissiens, que j'aime si tendrement en Jésus-Christ. Ils sont tous gravés dans mon coeur éternellement ils seront l'objet de ma sollicitude. Je ne suis séparé d'eux que de corps mon esprit sera toujours au milieu d'eux. J'en suis continuellement occupé, ainsi que de tous les fidèles catholiques des autres -72 - 1 Les deux maîtresses d'école de Somme-Vesle et de Poix.
Je vous écris, mes chères filles î , dans l'effusion de mon coeur, pour la plus grande gloire de Dieu.
Je vous écris, mes chères filles 1 , dans l'effusion de mon coeur, pour la plus grande gloire de Dieu.
1
0.009804
0.043478
258.txt
1,845
-72 -fond de sa prison il tournait sans cesse ses re-gards vers eux. Il leur écrivit la lettre suivante, monument précieux de foi, de zèle et de cha-rité on croit entendre, en la lisant, les adieux que les pasteurs des premiers temps adressaient à leurs églises, lorsqu'allant au martyre ils pre-naient congé de leurs troupeaux. . Reims, le 7 mars 1796. Je vous écris, mes chères filles î , dans l'effusion de mon coeur, pour la plus grande gloire de Dieu. Vivent les sacrés Coeurs de Jésus et de Marie! Que nos âmes soient toujours em-brasées de l'amour de Dieu le plus ardent! Que Dieu le Père et Jésus-Christ notre Seigneur vous ' donnent la grâce, la paix et la miséricorde en ce monde, et vous couronnent dans l'autre ! C'est là mon voeu le plus ardent, et la grâce que je ne cesserai jamais de demander au Seigneur pour vous et pour tous mes chers paroissiens, que j'aime si tendrement en Jésus-Christ. Ils sont tous gravés dans mon coeur éternellement ils seront l'objet de ma sollicitude. Je ne suis séparé d'eux que de corps mon esprit sera toujours au milieu d'eux. J'en suis continuellement occupé, ainsi que de tous les fidèles catholiques des autres 1 Les deux maîtresses d'école de Somme-Vesle et de Poix.
-72 -fond de sa prison il tournait sans cesse ses re-gards vers eux. Il leur écrivit la lettre suivante, monument précieux de foi, de zèle et de cha-rité on croit entendre, en la lisant, les adieux que les pasteurs des premiers temps adressaient à leurs églises, lorsqu'allant au martyre ils pre-naient congé de leurs troupeaux. . Reims, le 7 mars 1796. Je vous écris, mes chères filles î , dans l'effusion de mon coeur, pour la plus grande gloire de Dieu. Vivent les sacrés Coeurs de Jésus et de Marie! Que nos âmes soient toujours em-brasées de l'amour de Dieu le plus ardent! Que Dieu le Père et Jésus-Christ notre Seigneur vous ' donnent la grâce, la paix et la miséricorde en ce monde, et vous couronnent dans l'autre ! C'est là mon voeu le plus ardent, et la grâce que je ne cesserai jamais de demander au Seigneur pour vous et pour tous mes chers paroissiens, que j'aime si tendrement en Jésus-Christ. Ils sont tous gravés dans mon coeur éternellement ils seront l'objet de ma sollicitude. Je ne suis séparé d'eux que de corps mon esprit sera toujours au milieu d'eux. J'en suis continuellement occupé, ainsi que de tous les fidèles catholiques des autres@@@@@@ 1 Les deux maîtresses d'école de Somme-Vesle et de Poix.
-72 -fond de sa prison il tournait sans cesse ses re-gards vers eux. Il leur écrivit la lettre suivante, monument précieux de foi, de zèle et de cha-rité on croit entendre, en la lisant, les adieux que les pasteurs des premiers temps adressaient à leurs églises, lorsqu'allant au martyre ils pre-naient congé de leurs troupeaux. . Reims, le 7 mars 1796. Je vous écris, mes chères filles 1 , dans l'effusion de mon coeur, pour la plus grande gloire de Dieu. Vivent les sacrés Coeurs de Jésus et de Marie! Que nos âmes soient toujours em-brasées de l'amour de Dieu le plus ardent! Que Dieu le Père et Jésus-Christ notre Seigneur vous ' donnent la grâce, la paix et la miséricorde en ce monde, et vous couronnent dans l'autre ! C'est là mon voeu le plus ardent, et la grâce que je ne cesserai jamais de demander au Seigneur pour vous et pour tous mes chers paroissiens, que j'aime si tendrement en Jésus-Christ. Ils sont tous gravés dans mon coeur éternellement ils seront l'objet de ma sollicitude. Je ne suis séparé d'eux que de corps mon esprit sera toujours au milieu d'eux. J'en suis continuellement occupé, ainsi que de tous les fidèles catholiques des autres -72 - 1 Les deux maîtresses d'école de Somme-Vesle et de Poix.
Vivent les sacrés Coeurs de Jésus et de Marie!
Vivent les sacrés Coeurs de Jésus et de Marie!
0
0
0
258.txt
1,845
-72 -fond de sa prison il tournait sans cesse ses re-gards vers eux. Il leur écrivit la lettre suivante, monument précieux de foi, de zèle et de cha-rité on croit entendre, en la lisant, les adieux que les pasteurs des premiers temps adressaient à leurs églises, lorsqu'allant au martyre ils pre-naient congé de leurs troupeaux. . Reims, le 7 mars 1796. Je vous écris, mes chères filles î , dans l'effusion de mon coeur, pour la plus grande gloire de Dieu. Vivent les sacrés Coeurs de Jésus et de Marie! Que nos âmes soient toujours em-brasées de l'amour de Dieu le plus ardent! Que Dieu le Père et Jésus-Christ notre Seigneur vous ' donnent la grâce, la paix et la miséricorde en ce monde, et vous couronnent dans l'autre ! C'est là mon voeu le plus ardent, et la grâce que je ne cesserai jamais de demander au Seigneur pour vous et pour tous mes chers paroissiens, que j'aime si tendrement en Jésus-Christ. Ils sont tous gravés dans mon coeur éternellement ils seront l'objet de ma sollicitude. Je ne suis séparé d'eux que de corps mon esprit sera toujours au milieu d'eux. J'en suis continuellement occupé, ainsi que de tous les fidèles catholiques des autres 1 Les deux maîtresses d'école de Somme-Vesle et de Poix.
-72 -fond de sa prison il tournait sans cesse ses re-gards vers eux. Il leur écrivit la lettre suivante, monument précieux de foi, de zèle et de cha-rité on croit entendre, en la lisant, les adieux que les pasteurs des premiers temps adressaient à leurs églises, lorsqu'allant au martyre ils pre-naient congé de leurs troupeaux. . Reims, le 7 mars 1796. Je vous écris, mes chères filles î , dans l'effusion de mon coeur, pour la plus grande gloire de Dieu. Vivent les sacrés Coeurs de Jésus et de Marie! Que nos âmes soient toujours em-brasées de l'amour de Dieu le plus ardent! Que Dieu le Père et Jésus-Christ notre Seigneur vous ' donnent la grâce, la paix et la miséricorde en ce monde, et vous couronnent dans l'autre ! C'est là mon voeu le plus ardent, et la grâce que je ne cesserai jamais de demander au Seigneur pour vous et pour tous mes chers paroissiens, que j'aime si tendrement en Jésus-Christ. Ils sont tous gravés dans mon coeur éternellement ils seront l'objet de ma sollicitude. Je ne suis séparé d'eux que de corps mon esprit sera toujours au milieu d'eux. J'en suis continuellement occupé, ainsi que de tous les fidèles catholiques des autres@@@@@@ 1 Les deux maîtresses d'école de Somme-Vesle et de Poix.
-72 -fond de sa prison il tournait sans cesse ses re-gards vers eux. Il leur écrivit la lettre suivante, monument précieux de foi, de zèle et de cha-rité on croit entendre, en la lisant, les adieux que les pasteurs des premiers temps adressaient à leurs églises, lorsqu'allant au martyre ils pre-naient congé de leurs troupeaux. . Reims, le 7 mars 1796. Je vous écris, mes chères filles 1 , dans l'effusion de mon coeur, pour la plus grande gloire de Dieu. Vivent les sacrés Coeurs de Jésus et de Marie! Que nos âmes soient toujours em-brasées de l'amour de Dieu le plus ardent! Que Dieu le Père et Jésus-Christ notre Seigneur vous ' donnent la grâce, la paix et la miséricorde en ce monde, et vous couronnent dans l'autre ! C'est là mon voeu le plus ardent, et la grâce que je ne cesserai jamais de demander au Seigneur pour vous et pour tous mes chers paroissiens, que j'aime si tendrement en Jésus-Christ. Ils sont tous gravés dans mon coeur éternellement ils seront l'objet de ma sollicitude. Je ne suis séparé d'eux que de corps mon esprit sera toujours au milieu d'eux. J'en suis continuellement occupé, ainsi que de tous les fidèles catholiques des autres -72 - 1 Les deux maîtresses d'école de Somme-Vesle et de Poix.
Que nos âmes soient toujours em-brasées de l'amour de Dieu le plus ardent!
Que nos âmes soient toujours em-brasées de l'amour de Dieu le plus ardent!
0
0
0
258.txt
1,845
-72 -fond de sa prison il tournait sans cesse ses re-gards vers eux. Il leur écrivit la lettre suivante, monument précieux de foi, de zèle et de cha-rité on croit entendre, en la lisant, les adieux que les pasteurs des premiers temps adressaient à leurs églises, lorsqu'allant au martyre ils pre-naient congé de leurs troupeaux. . Reims, le 7 mars 1796. Je vous écris, mes chères filles î , dans l'effusion de mon coeur, pour la plus grande gloire de Dieu. Vivent les sacrés Coeurs de Jésus et de Marie! Que nos âmes soient toujours em-brasées de l'amour de Dieu le plus ardent! Que Dieu le Père et Jésus-Christ notre Seigneur vous ' donnent la grâce, la paix et la miséricorde en ce monde, et vous couronnent dans l'autre ! C'est là mon voeu le plus ardent, et la grâce que je ne cesserai jamais de demander au Seigneur pour vous et pour tous mes chers paroissiens, que j'aime si tendrement en Jésus-Christ. Ils sont tous gravés dans mon coeur éternellement ils seront l'objet de ma sollicitude. Je ne suis séparé d'eux que de corps mon esprit sera toujours au milieu d'eux. J'en suis continuellement occupé, ainsi que de tous les fidèles catholiques des autres 1 Les deux maîtresses d'école de Somme-Vesle et de Poix.
-72 -fond de sa prison il tournait sans cesse ses re-gards vers eux. Il leur écrivit la lettre suivante, monument précieux de foi, de zèle et de cha-rité on croit entendre, en la lisant, les adieux que les pasteurs des premiers temps adressaient à leurs églises, lorsqu'allant au martyre ils pre-naient congé de leurs troupeaux. . Reims, le 7 mars 1796. Je vous écris, mes chères filles î , dans l'effusion de mon coeur, pour la plus grande gloire de Dieu. Vivent les sacrés Coeurs de Jésus et de Marie! Que nos âmes soient toujours em-brasées de l'amour de Dieu le plus ardent! Que Dieu le Père et Jésus-Christ notre Seigneur vous ' donnent la grâce, la paix et la miséricorde en ce monde, et vous couronnent dans l'autre ! C'est là mon voeu le plus ardent, et la grâce que je ne cesserai jamais de demander au Seigneur pour vous et pour tous mes chers paroissiens, que j'aime si tendrement en Jésus-Christ. Ils sont tous gravés dans mon coeur éternellement ils seront l'objet de ma sollicitude. Je ne suis séparé d'eux que de corps mon esprit sera toujours au milieu d'eux. J'en suis continuellement occupé, ainsi que de tous les fidèles catholiques des autres@@@@@@ 1 Les deux maîtresses d'école de Somme-Vesle et de Poix.
-72 -fond de sa prison il tournait sans cesse ses re-gards vers eux. Il leur écrivit la lettre suivante, monument précieux de foi, de zèle et de cha-rité on croit entendre, en la lisant, les adieux que les pasteurs des premiers temps adressaient à leurs églises, lorsqu'allant au martyre ils pre-naient congé de leurs troupeaux. . Reims, le 7 mars 1796. Je vous écris, mes chères filles 1 , dans l'effusion de mon coeur, pour la plus grande gloire de Dieu. Vivent les sacrés Coeurs de Jésus et de Marie! Que nos âmes soient toujours em-brasées de l'amour de Dieu le plus ardent! Que Dieu le Père et Jésus-Christ notre Seigneur vous ' donnent la grâce, la paix et la miséricorde en ce monde, et vous couronnent dans l'autre ! C'est là mon voeu le plus ardent, et la grâce que je ne cesserai jamais de demander au Seigneur pour vous et pour tous mes chers paroissiens, que j'aime si tendrement en Jésus-Christ. Ils sont tous gravés dans mon coeur éternellement ils seront l'objet de ma sollicitude. Je ne suis séparé d'eux que de corps mon esprit sera toujours au milieu d'eux. J'en suis continuellement occupé, ainsi que de tous les fidèles catholiques des autres -72 - 1 Les deux maîtresses d'école de Somme-Vesle et de Poix.
Que Dieu le Père et Jésus-Christ notre Seigneur vous ' donnent la grâce, la paix et la miséricorde en ce monde, et vous couronnent dans l'autre ! C'est là mon voeu le plus ardent, et la grâce que je ne cesserai jamais de demander au Seigneur pour vous et pour tous mes chers paroissiens, que j'aime si tendrement en Jésus-Christ. Ils sont tous gravés dans mon coeur éternellement ils seront l'objet de ma sollicitude. Je ne suis séparé d'eux que de corps mon esprit sera toujours au milieu d'eux. J'en suis continuellement occupé, ainsi que de tous les fidèles catholiques des autres 1 Les deux maîtresses d'école de Somme-Vesle et de Poix.
Que Dieu le Père et Jésus-Christ notre Seigneur vous ' donnent la grâce, la paix et la miséricorde en ce monde, et vous couronnent dans l'autre ! C'est là mon voeu le plus ardent, et la grâce que je ne cesserai jamais de demander au Seigneur pour vous et pour tous mes chers paroissiens, que j'aime si tendrement en Jésus-Christ. Ils sont tous gravés dans mon coeur éternellement ils seront l'objet de ma sollicitude. Je ne suis séparé d'eux que de corps mon esprit sera toujours au milieu d'eux. J'en suis continuellement occupé, ainsi que de tous les fidèles catholiques des autres -72 - 1 Les deux maîtresses d'école de Somme-Vesle et de Poix.
6
0.009288
0.04878
270.txt
1,845
-97-l'un entraînait la condamnation de l'autre en second lieu, M. Baty, en présence du juge d'ins-truction, qui ne demandait pas mieux que de le croire ayant pu déclarer qu'il n'était point prê-tre déporté, avait absolument refusé de sauver sa vie par un mensonge, et prononcé ainsi son ar-rêt de mort. Néanmoins la prédiction fut bientôt vérifiée par l'événement. Dès le lendemain du martyre de M Musart, M. Baty fut inopinément rendu à la liberté par un de ces stratagèmes que l'industrieuse charité des catholiques a souvent improvisés dans ces temps critiques, pour arra-cher les prêtres fidèles aux dangers qui mena-çaient leur liberté ou leur vie. 2° M. Musart, le matin du jour où il allait marcher à la mort, se retira de la chambre com mune pour écrire à sa mère et lui faire ses der niers adieux. Madame Baudemont, obligée do quitter la prison, et craignant de ne plus le re-trouver à son retour, alla lui demander une der-nière bénédiction. Aussitôt il se lève, et les yeux fixés vers le ciel, les bras étendus et le visage enflammé, il lui dit Tantôt, Madame, quand je serai devant Dieu, je prierai pour vous. Soyez fidèle dans l'amour de Jésus-Christ, et vos désirs seront accomplis vous serez mère d'une nombreuse famille. Dieu vous réserve pour tra-vailler à sa gloire attendez les moments du Sei-5
-97-l'un entraînait la condamnation de l'autre en second lieu, M. Baty, en présence du juge d'ins-truction, qui ne demandait pas mieux que de le croire ayant pu déclarer qu'il n'était point prê-tre déporté, avait absolument refusé de sauver sa vie par un mensonge, et prononcé ainsi son ar-rêt de mort. Néanmoins la prédiction fut bientôt vérifiée par l'événement. Dès le lendemain du martyre de M Musart, M. Baty fut inopinément rendu à la liberté par un de ces stratagèmes que l'industrieuse charité des catholiques a souvent improvisés dans ces temps critiques, pour arra-cher les prêtres fidèles aux dangers qui mena-çaient leur liberté ou leur vie. 2° M. Musart, le matin du jour où il allait marcher à la mort, se retira de la chambre com mune pour écrire à sa mère et lui faire ses der niers adieux. Madame Baudemont, obligée do quitter la prison, et craignant de ne plus le re-trouver à son retour, alla lui demander une der-nière bénédiction. Aussitôt il se lève, et les yeux fixés vers le ciel, les bras étendus et le visage enflammé, il lui dit Tantôt, Madame, quand je serai devant Dieu, je prierai pour vous. Soyez fidèle dans l'amour de Jésus-Christ, et vos désirs seront accomplis vous serez mère d'une nombreuse famille. Dieu vous réserve pour tra-vailler à sa gloire attendez les moments du Sei-5
-97-l'un entraînait la condamnation de l'autre en second lieu, M. Baty, en présence du juge d'ins-truction, qui ne demandait pas mieux que de le croire ayant pu déclarer qu'il n'était point prê-tre déporté, avait absolument refusé de sauver sa vie par un mensonge, et prononcé ainsi son ar-rêt de mort. Néanmoins la prédiction fut bientôt vérifiée par l'événement. Dès le lendemain du martyre de M Musart, M. Baty fut inopinément rendu à la liberté par un de ces stratagèmes que l'industrieuse charité des catholiques a souvent improvisés dans ces temps critiques, pour arra-cher les prêtres fidèles aux dangers qui mena-çaient leur liberté ou leur vie. 2° M. Musart, le matin du jour où il allait marcher à la mort, se retira de la chambre com mune pour écrire à sa mère et lui faire ses der niers adieux. Madame Baudemont, obligée de quitter la prison, et craignant de ne plus le re-trouver à son retour, alla lui demander une der-nière bénédiction. Aussitôt il se lève, et les yeux fixés vers le ciel, les bras étendus et le visage enflammé, il lui dit Tantôt, Madame, quand je serai devant Dieu, je prierai pour vous. Soyez fidèle dans l'amour de Jésus-Christ, et vos désirs seront accomplis vous serez mère d'une nombreuse famille. Dieu vous réserve pour tra-vailler à sa gloire attendez les moments du Sei-5
-97-l'un entraînait la condamnation de l'autre en second lieu, M. Baty, en présence du juge d'ins-truction, qui ne demandait pas mieux que de le croire ayant pu déclarer qu'il n'était point prê-tre déporté, avait absolument refusé de sauver sa vie par un mensonge, et prononcé ainsi son ar-rêt de mort.
-97-l'un entraînait la condamnation de l'autre en second lieu, M. Baty, en présence du juge d'ins-truction, qui ne demandait pas mieux que de le croire ayant pu déclarer qu'il n'était point prê-tre déporté, avait absolument refusé de sauver sa vie par un mensonge, et prononcé ainsi son ar-rêt de mort.
0
0
0
270.txt
1,845
-97-l'un entraînait la condamnation de l'autre en second lieu, M. Baty, en présence du juge d'ins-truction, qui ne demandait pas mieux que de le croire ayant pu déclarer qu'il n'était point prê-tre déporté, avait absolument refusé de sauver sa vie par un mensonge, et prononcé ainsi son ar-rêt de mort. Néanmoins la prédiction fut bientôt vérifiée par l'événement. Dès le lendemain du martyre de M Musart, M. Baty fut inopinément rendu à la liberté par un de ces stratagèmes que l'industrieuse charité des catholiques a souvent improvisés dans ces temps critiques, pour arra-cher les prêtres fidèles aux dangers qui mena-çaient leur liberté ou leur vie. 2° M. Musart, le matin du jour où il allait marcher à la mort, se retira de la chambre com mune pour écrire à sa mère et lui faire ses der niers adieux. Madame Baudemont, obligée do quitter la prison, et craignant de ne plus le re-trouver à son retour, alla lui demander une der-nière bénédiction. Aussitôt il se lève, et les yeux fixés vers le ciel, les bras étendus et le visage enflammé, il lui dit Tantôt, Madame, quand je serai devant Dieu, je prierai pour vous. Soyez fidèle dans l'amour de Jésus-Christ, et vos désirs seront accomplis vous serez mère d'une nombreuse famille. Dieu vous réserve pour tra-vailler à sa gloire attendez les moments du Sei-5
-97-l'un entraînait la condamnation de l'autre en second lieu, M. Baty, en présence du juge d'ins-truction, qui ne demandait pas mieux que de le croire ayant pu déclarer qu'il n'était point prê-tre déporté, avait absolument refusé de sauver sa vie par un mensonge, et prononcé ainsi son ar-rêt de mort. Néanmoins la prédiction fut bientôt vérifiée par l'événement. Dès le lendemain du martyre de M Musart, M. Baty fut inopinément rendu à la liberté par un de ces stratagèmes que l'industrieuse charité des catholiques a souvent improvisés dans ces temps critiques, pour arra-cher les prêtres fidèles aux dangers qui mena-çaient leur liberté ou leur vie. 2° M. Musart, le matin du jour où il allait marcher à la mort, se retira de la chambre com mune pour écrire à sa mère et lui faire ses der niers adieux. Madame Baudemont, obligée do quitter la prison, et craignant de ne plus le re-trouver à son retour, alla lui demander une der-nière bénédiction. Aussitôt il se lève, et les yeux fixés vers le ciel, les bras étendus et le visage enflammé, il lui dit Tantôt, Madame, quand je serai devant Dieu, je prierai pour vous. Soyez fidèle dans l'amour de Jésus-Christ, et vos désirs seront accomplis vous serez mère d'une nombreuse famille. Dieu vous réserve pour tra-vailler à sa gloire attendez les moments du Sei-5
-97-l'un entraînait la condamnation de l'autre en second lieu, M. Baty, en présence du juge d'ins-truction, qui ne demandait pas mieux que de le croire ayant pu déclarer qu'il n'était point prê-tre déporté, avait absolument refusé de sauver sa vie par un mensonge, et prononcé ainsi son ar-rêt de mort. Néanmoins la prédiction fut bientôt vérifiée par l'événement. Dès le lendemain du martyre de M Musart, M. Baty fut inopinément rendu à la liberté par un de ces stratagèmes que l'industrieuse charité des catholiques a souvent improvisés dans ces temps critiques, pour arra-cher les prêtres fidèles aux dangers qui mena-çaient leur liberté ou leur vie. 2° M. Musart, le matin du jour où il allait marcher à la mort, se retira de la chambre com mune pour écrire à sa mère et lui faire ses der niers adieux. Madame Baudemont, obligée de quitter la prison, et craignant de ne plus le re-trouver à son retour, alla lui demander une der-nière bénédiction. Aussitôt il se lève, et les yeux fixés vers le ciel, les bras étendus et le visage enflammé, il lui dit Tantôt, Madame, quand je serai devant Dieu, je prierai pour vous. Soyez fidèle dans l'amour de Jésus-Christ, et vos désirs seront accomplis vous serez mère d'une nombreuse famille. Dieu vous réserve pour tra-vailler à sa gloire attendez les moments du Sei-5
Néanmoins la prédiction fut bientôt vérifiée par l'événement.
Néanmoins la prédiction fut bientôt vérifiée par l'événement.
0
0
0
270.txt
1,845
-97-l'un entraînait la condamnation de l'autre en second lieu, M. Baty, en présence du juge d'ins-truction, qui ne demandait pas mieux que de le croire ayant pu déclarer qu'il n'était point prê-tre déporté, avait absolument refusé de sauver sa vie par un mensonge, et prononcé ainsi son ar-rêt de mort. Néanmoins la prédiction fut bientôt vérifiée par l'événement. Dès le lendemain du martyre de M Musart, M. Baty fut inopinément rendu à la liberté par un de ces stratagèmes que l'industrieuse charité des catholiques a souvent improvisés dans ces temps critiques, pour arra-cher les prêtres fidèles aux dangers qui mena-çaient leur liberté ou leur vie. 2° M. Musart, le matin du jour où il allait marcher à la mort, se retira de la chambre com mune pour écrire à sa mère et lui faire ses der niers adieux. Madame Baudemont, obligée do quitter la prison, et craignant de ne plus le re-trouver à son retour, alla lui demander une der-nière bénédiction. Aussitôt il se lève, et les yeux fixés vers le ciel, les bras étendus et le visage enflammé, il lui dit Tantôt, Madame, quand je serai devant Dieu, je prierai pour vous. Soyez fidèle dans l'amour de Jésus-Christ, et vos désirs seront accomplis vous serez mère d'une nombreuse famille. Dieu vous réserve pour tra-vailler à sa gloire attendez les moments du Sei-5
-97-l'un entraînait la condamnation de l'autre en second lieu, M. Baty, en présence du juge d'ins-truction, qui ne demandait pas mieux que de le croire ayant pu déclarer qu'il n'était point prê-tre déporté, avait absolument refusé de sauver sa vie par un mensonge, et prononcé ainsi son ar-rêt de mort. Néanmoins la prédiction fut bientôt vérifiée par l'événement. Dès le lendemain du martyre de M Musart, M. Baty fut inopinément rendu à la liberté par un de ces stratagèmes que l'industrieuse charité des catholiques a souvent improvisés dans ces temps critiques, pour arra-cher les prêtres fidèles aux dangers qui mena-çaient leur liberté ou leur vie. 2° M. Musart, le matin du jour où il allait marcher à la mort, se retira de la chambre com mune pour écrire à sa mère et lui faire ses der niers adieux. Madame Baudemont, obligée do quitter la prison, et craignant de ne plus le re-trouver à son retour, alla lui demander une der-nière bénédiction. Aussitôt il se lève, et les yeux fixés vers le ciel, les bras étendus et le visage enflammé, il lui dit Tantôt, Madame, quand je serai devant Dieu, je prierai pour vous. Soyez fidèle dans l'amour de Jésus-Christ, et vos désirs seront accomplis vous serez mère d'une nombreuse famille. Dieu vous réserve pour tra-vailler à sa gloire attendez les moments du Sei-5
-97-l'un entraînait la condamnation de l'autre en second lieu, M. Baty, en présence du juge d'ins-truction, qui ne demandait pas mieux que de le croire ayant pu déclarer qu'il n'était point prê-tre déporté, avait absolument refusé de sauver sa vie par un mensonge, et prononcé ainsi son ar-rêt de mort. Néanmoins la prédiction fut bientôt vérifiée par l'événement. Dès le lendemain du martyre de M Musart, M. Baty fut inopinément rendu à la liberté par un de ces stratagèmes que l'industrieuse charité des catholiques a souvent improvisés dans ces temps critiques, pour arra-cher les prêtres fidèles aux dangers qui mena-çaient leur liberté ou leur vie. 2° M. Musart, le matin du jour où il allait marcher à la mort, se retira de la chambre com mune pour écrire à sa mère et lui faire ses der niers adieux. Madame Baudemont, obligée de quitter la prison, et craignant de ne plus le re-trouver à son retour, alla lui demander une der-nière bénédiction. Aussitôt il se lève, et les yeux fixés vers le ciel, les bras étendus et le visage enflammé, il lui dit Tantôt, Madame, quand je serai devant Dieu, je prierai pour vous. Soyez fidèle dans l'amour de Jésus-Christ, et vos désirs seront accomplis vous serez mère d'une nombreuse famille. Dieu vous réserve pour tra-vailler à sa gloire attendez les moments du Sei-5
Dès le lendemain du martyre de M Musart, M. Baty fut inopinément rendu à la liberté par un de ces stratagèmes que l'industrieuse charité des catholiques a souvent improvisés dans ces temps critiques, pour arra-cher les prêtres fidèles aux dangers qui mena-çaient leur liberté ou leur vie.
Dès le lendemain du martyre de M Musart, M. Baty fut inopinément rendu à la liberté par un de ces stratagèmes que l'industrieuse charité des catholiques a souvent improvisés dans ces temps critiques, pour arra-cher les prêtres fidèles aux dangers qui mena-çaient leur liberté ou leur vie.
0
0
0
270.txt
1,845
-97-l'un entraînait la condamnation de l'autre en second lieu, M. Baty, en présence du juge d'ins-truction, qui ne demandait pas mieux que de le croire ayant pu déclarer qu'il n'était point prê-tre déporté, avait absolument refusé de sauver sa vie par un mensonge, et prononcé ainsi son ar-rêt de mort. Néanmoins la prédiction fut bientôt vérifiée par l'événement. Dès le lendemain du martyre de M Musart, M. Baty fut inopinément rendu à la liberté par un de ces stratagèmes que l'industrieuse charité des catholiques a souvent improvisés dans ces temps critiques, pour arra-cher les prêtres fidèles aux dangers qui mena-çaient leur liberté ou leur vie. 2° M. Musart, le matin du jour où il allait marcher à la mort, se retira de la chambre com mune pour écrire à sa mère et lui faire ses der niers adieux. Madame Baudemont, obligée do quitter la prison, et craignant de ne plus le re-trouver à son retour, alla lui demander une der-nière bénédiction. Aussitôt il se lève, et les yeux fixés vers le ciel, les bras étendus et le visage enflammé, il lui dit Tantôt, Madame, quand je serai devant Dieu, je prierai pour vous. Soyez fidèle dans l'amour de Jésus-Christ, et vos désirs seront accomplis vous serez mère d'une nombreuse famille. Dieu vous réserve pour tra-vailler à sa gloire attendez les moments du Sei-5
-97-l'un entraînait la condamnation de l'autre en second lieu, M. Baty, en présence du juge d'ins-truction, qui ne demandait pas mieux que de le croire ayant pu déclarer qu'il n'était point prê-tre déporté, avait absolument refusé de sauver sa vie par un mensonge, et prononcé ainsi son ar-rêt de mort. Néanmoins la prédiction fut bientôt vérifiée par l'événement. Dès le lendemain du martyre de M Musart, M. Baty fut inopinément rendu à la liberté par un de ces stratagèmes que l'industrieuse charité des catholiques a souvent improvisés dans ces temps critiques, pour arra-cher les prêtres fidèles aux dangers qui mena-çaient leur liberté ou leur vie. 2° M. Musart, le matin du jour où il allait marcher à la mort, se retira de la chambre com mune pour écrire à sa mère et lui faire ses der niers adieux. Madame Baudemont, obligée do quitter la prison, et craignant de ne plus le re-trouver à son retour, alla lui demander une der-nière bénédiction. Aussitôt il se lève, et les yeux fixés vers le ciel, les bras étendus et le visage enflammé, il lui dit Tantôt, Madame, quand je serai devant Dieu, je prierai pour vous. Soyez fidèle dans l'amour de Jésus-Christ, et vos désirs seront accomplis vous serez mère d'une nombreuse famille. Dieu vous réserve pour tra-vailler à sa gloire attendez les moments du Sei-5
-97-l'un entraînait la condamnation de l'autre en second lieu, M. Baty, en présence du juge d'ins-truction, qui ne demandait pas mieux que de le croire ayant pu déclarer qu'il n'était point prê-tre déporté, avait absolument refusé de sauver sa vie par un mensonge, et prononcé ainsi son ar-rêt de mort. Néanmoins la prédiction fut bientôt vérifiée par l'événement. Dès le lendemain du martyre de M Musart, M. Baty fut inopinément rendu à la liberté par un de ces stratagèmes que l'industrieuse charité des catholiques a souvent improvisés dans ces temps critiques, pour arra-cher les prêtres fidèles aux dangers qui mena-çaient leur liberté ou leur vie. 2° M. Musart, le matin du jour où il allait marcher à la mort, se retira de la chambre com mune pour écrire à sa mère et lui faire ses der niers adieux. Madame Baudemont, obligée de quitter la prison, et craignant de ne plus le re-trouver à son retour, alla lui demander une der-nière bénédiction. Aussitôt il se lève, et les yeux fixés vers le ciel, les bras étendus et le visage enflammé, il lui dit Tantôt, Madame, quand je serai devant Dieu, je prierai pour vous. Soyez fidèle dans l'amour de Jésus-Christ, et vos désirs seront accomplis vous serez mère d'une nombreuse famille. Dieu vous réserve pour tra-vailler à sa gloire attendez les moments du Sei-5
2° M. Musart, le matin du jour où il allait marcher à la mort, se retira de la chambre com mune pour écrire à sa mère et lui faire ses der niers adieux.
2° M. Musart, le matin du jour où il allait marcher à la mort, se retira de la chambre com mune pour écrire à sa mère et lui faire ses der niers adieux.
0
0
0
270.txt
1,845
-97-l'un entraînait la condamnation de l'autre en second lieu, M. Baty, en présence du juge d'ins-truction, qui ne demandait pas mieux que de le croire ayant pu déclarer qu'il n'était point prê-tre déporté, avait absolument refusé de sauver sa vie par un mensonge, et prononcé ainsi son ar-rêt de mort. Néanmoins la prédiction fut bientôt vérifiée par l'événement. Dès le lendemain du martyre de M Musart, M. Baty fut inopinément rendu à la liberté par un de ces stratagèmes que l'industrieuse charité des catholiques a souvent improvisés dans ces temps critiques, pour arra-cher les prêtres fidèles aux dangers qui mena-çaient leur liberté ou leur vie. 2° M. Musart, le matin du jour où il allait marcher à la mort, se retira de la chambre com mune pour écrire à sa mère et lui faire ses der niers adieux. Madame Baudemont, obligée do quitter la prison, et craignant de ne plus le re-trouver à son retour, alla lui demander une der-nière bénédiction. Aussitôt il se lève, et les yeux fixés vers le ciel, les bras étendus et le visage enflammé, il lui dit Tantôt, Madame, quand je serai devant Dieu, je prierai pour vous. Soyez fidèle dans l'amour de Jésus-Christ, et vos désirs seront accomplis vous serez mère d'une nombreuse famille. Dieu vous réserve pour tra-vailler à sa gloire attendez les moments du Sei-5
-97-l'un entraînait la condamnation de l'autre en second lieu, M. Baty, en présence du juge d'ins-truction, qui ne demandait pas mieux que de le croire ayant pu déclarer qu'il n'était point prê-tre déporté, avait absolument refusé de sauver sa vie par un mensonge, et prononcé ainsi son ar-rêt de mort. Néanmoins la prédiction fut bientôt vérifiée par l'événement. Dès le lendemain du martyre de M Musart, M. Baty fut inopinément rendu à la liberté par un de ces stratagèmes que l'industrieuse charité des catholiques a souvent improvisés dans ces temps critiques, pour arra-cher les prêtres fidèles aux dangers qui mena-çaient leur liberté ou leur vie. 2° M. Musart, le matin du jour où il allait marcher à la mort, se retira de la chambre com mune pour écrire à sa mère et lui faire ses der niers adieux. Madame Baudemont, obligée do quitter la prison, et craignant de ne plus le re-trouver à son retour, alla lui demander une der-nière bénédiction. Aussitôt il se lève, et les yeux fixés vers le ciel, les bras étendus et le visage enflammé, il lui dit Tantôt, Madame, quand je serai devant Dieu, je prierai pour vous. Soyez fidèle dans l'amour de Jésus-Christ, et vos désirs seront accomplis vous serez mère d'une nombreuse famille. Dieu vous réserve pour tra-vailler à sa gloire attendez les moments du Sei-5
-97-l'un entraînait la condamnation de l'autre en second lieu, M. Baty, en présence du juge d'ins-truction, qui ne demandait pas mieux que de le croire ayant pu déclarer qu'il n'était point prê-tre déporté, avait absolument refusé de sauver sa vie par un mensonge, et prononcé ainsi son ar-rêt de mort. Néanmoins la prédiction fut bientôt vérifiée par l'événement. Dès le lendemain du martyre de M Musart, M. Baty fut inopinément rendu à la liberté par un de ces stratagèmes que l'industrieuse charité des catholiques a souvent improvisés dans ces temps critiques, pour arra-cher les prêtres fidèles aux dangers qui mena-çaient leur liberté ou leur vie. 2° M. Musart, le matin du jour où il allait marcher à la mort, se retira de la chambre com mune pour écrire à sa mère et lui faire ses der niers adieux. Madame Baudemont, obligée de quitter la prison, et craignant de ne plus le re-trouver à son retour, alla lui demander une der-nière bénédiction. Aussitôt il se lève, et les yeux fixés vers le ciel, les bras étendus et le visage enflammé, il lui dit Tantôt, Madame, quand je serai devant Dieu, je prierai pour vous. Soyez fidèle dans l'amour de Jésus-Christ, et vos désirs seront accomplis vous serez mère d'une nombreuse famille. Dieu vous réserve pour tra-vailler à sa gloire attendez les moments du Sei-5
Madame Baudemont, obligée do quitter la prison, et craignant de ne plus le re-trouver à son retour, alla lui demander une der-nière bénédiction.
Madame Baudemont, obligée de quitter la prison, et craignant de ne plus le re-trouver à son retour, alla lui demander une der-nière bénédiction.
1
0.006944
0.037037
270.txt
1,845
-97-l'un entraînait la condamnation de l'autre en second lieu, M. Baty, en présence du juge d'ins-truction, qui ne demandait pas mieux que de le croire ayant pu déclarer qu'il n'était point prê-tre déporté, avait absolument refusé de sauver sa vie par un mensonge, et prononcé ainsi son ar-rêt de mort. Néanmoins la prédiction fut bientôt vérifiée par l'événement. Dès le lendemain du martyre de M Musart, M. Baty fut inopinément rendu à la liberté par un de ces stratagèmes que l'industrieuse charité des catholiques a souvent improvisés dans ces temps critiques, pour arra-cher les prêtres fidèles aux dangers qui mena-çaient leur liberté ou leur vie. 2° M. Musart, le matin du jour où il allait marcher à la mort, se retira de la chambre com mune pour écrire à sa mère et lui faire ses der niers adieux. Madame Baudemont, obligée do quitter la prison, et craignant de ne plus le re-trouver à son retour, alla lui demander une der-nière bénédiction. Aussitôt il se lève, et les yeux fixés vers le ciel, les bras étendus et le visage enflammé, il lui dit Tantôt, Madame, quand je serai devant Dieu, je prierai pour vous. Soyez fidèle dans l'amour de Jésus-Christ, et vos désirs seront accomplis vous serez mère d'une nombreuse famille. Dieu vous réserve pour tra-vailler à sa gloire attendez les moments du Sei-5
-97-l'un entraînait la condamnation de l'autre en second lieu, M. Baty, en présence du juge d'ins-truction, qui ne demandait pas mieux que de le croire ayant pu déclarer qu'il n'était point prê-tre déporté, avait absolument refusé de sauver sa vie par un mensonge, et prononcé ainsi son ar-rêt de mort. Néanmoins la prédiction fut bientôt vérifiée par l'événement. Dès le lendemain du martyre de M Musart, M. Baty fut inopinément rendu à la liberté par un de ces stratagèmes que l'industrieuse charité des catholiques a souvent improvisés dans ces temps critiques, pour arra-cher les prêtres fidèles aux dangers qui mena-çaient leur liberté ou leur vie. 2° M. Musart, le matin du jour où il allait marcher à la mort, se retira de la chambre com mune pour écrire à sa mère et lui faire ses der niers adieux. Madame Baudemont, obligée do quitter la prison, et craignant de ne plus le re-trouver à son retour, alla lui demander une der-nière bénédiction. Aussitôt il se lève, et les yeux fixés vers le ciel, les bras étendus et le visage enflammé, il lui dit Tantôt, Madame, quand je serai devant Dieu, je prierai pour vous. Soyez fidèle dans l'amour de Jésus-Christ, et vos désirs seront accomplis vous serez mère d'une nombreuse famille. Dieu vous réserve pour tra-vailler à sa gloire attendez les moments du Sei-5
-97-l'un entraînait la condamnation de l'autre en second lieu, M. Baty, en présence du juge d'ins-truction, qui ne demandait pas mieux que de le croire ayant pu déclarer qu'il n'était point prê-tre déporté, avait absolument refusé de sauver sa vie par un mensonge, et prononcé ainsi son ar-rêt de mort. Néanmoins la prédiction fut bientôt vérifiée par l'événement. Dès le lendemain du martyre de M Musart, M. Baty fut inopinément rendu à la liberté par un de ces stratagèmes que l'industrieuse charité des catholiques a souvent improvisés dans ces temps critiques, pour arra-cher les prêtres fidèles aux dangers qui mena-çaient leur liberté ou leur vie. 2° M. Musart, le matin du jour où il allait marcher à la mort, se retira de la chambre com mune pour écrire à sa mère et lui faire ses der niers adieux. Madame Baudemont, obligée de quitter la prison, et craignant de ne plus le re-trouver à son retour, alla lui demander une der-nière bénédiction. Aussitôt il se lève, et les yeux fixés vers le ciel, les bras étendus et le visage enflammé, il lui dit Tantôt, Madame, quand je serai devant Dieu, je prierai pour vous. Soyez fidèle dans l'amour de Jésus-Christ, et vos désirs seront accomplis vous serez mère d'une nombreuse famille. Dieu vous réserve pour tra-vailler à sa gloire attendez les moments du Sei-5
Aussitôt il se lève, et les yeux fixés vers le ciel, les bras étendus et le visage enflammé, il lui dit Tantôt, Madame, quand je serai devant Dieu, je prierai pour vous.
Aussitôt il se lève, et les yeux fixés vers le ciel, les bras étendus et le visage enflammé, il lui dit Tantôt, Madame, quand je serai devant Dieu, je prierai pour vous.
0
0
0
270.txt
1,845
-97-l'un entraînait la condamnation de l'autre en second lieu, M. Baty, en présence du juge d'ins-truction, qui ne demandait pas mieux que de le croire ayant pu déclarer qu'il n'était point prê-tre déporté, avait absolument refusé de sauver sa vie par un mensonge, et prononcé ainsi son ar-rêt de mort. Néanmoins la prédiction fut bientôt vérifiée par l'événement. Dès le lendemain du martyre de M Musart, M. Baty fut inopinément rendu à la liberté par un de ces stratagèmes que l'industrieuse charité des catholiques a souvent improvisés dans ces temps critiques, pour arra-cher les prêtres fidèles aux dangers qui mena-çaient leur liberté ou leur vie. 2° M. Musart, le matin du jour où il allait marcher à la mort, se retira de la chambre com mune pour écrire à sa mère et lui faire ses der niers adieux. Madame Baudemont, obligée do quitter la prison, et craignant de ne plus le re-trouver à son retour, alla lui demander une der-nière bénédiction. Aussitôt il se lève, et les yeux fixés vers le ciel, les bras étendus et le visage enflammé, il lui dit Tantôt, Madame, quand je serai devant Dieu, je prierai pour vous. Soyez fidèle dans l'amour de Jésus-Christ, et vos désirs seront accomplis vous serez mère d'une nombreuse famille. Dieu vous réserve pour tra-vailler à sa gloire attendez les moments du Sei-5
-97-l'un entraînait la condamnation de l'autre en second lieu, M. Baty, en présence du juge d'ins-truction, qui ne demandait pas mieux que de le croire ayant pu déclarer qu'il n'était point prê-tre déporté, avait absolument refusé de sauver sa vie par un mensonge, et prononcé ainsi son ar-rêt de mort. Néanmoins la prédiction fut bientôt vérifiée par l'événement. Dès le lendemain du martyre de M Musart, M. Baty fut inopinément rendu à la liberté par un de ces stratagèmes que l'industrieuse charité des catholiques a souvent improvisés dans ces temps critiques, pour arra-cher les prêtres fidèles aux dangers qui mena-çaient leur liberté ou leur vie. 2° M. Musart, le matin du jour où il allait marcher à la mort, se retira de la chambre com mune pour écrire à sa mère et lui faire ses der niers adieux. Madame Baudemont, obligée do quitter la prison, et craignant de ne plus le re-trouver à son retour, alla lui demander une der-nière bénédiction. Aussitôt il se lève, et les yeux fixés vers le ciel, les bras étendus et le visage enflammé, il lui dit Tantôt, Madame, quand je serai devant Dieu, je prierai pour vous. Soyez fidèle dans l'amour de Jésus-Christ, et vos désirs seront accomplis vous serez mère d'une nombreuse famille. Dieu vous réserve pour tra-vailler à sa gloire attendez les moments du Sei-5
-97-l'un entraînait la condamnation de l'autre en second lieu, M. Baty, en présence du juge d'ins-truction, qui ne demandait pas mieux que de le croire ayant pu déclarer qu'il n'était point prê-tre déporté, avait absolument refusé de sauver sa vie par un mensonge, et prononcé ainsi son ar-rêt de mort. Néanmoins la prédiction fut bientôt vérifiée par l'événement. Dès le lendemain du martyre de M Musart, M. Baty fut inopinément rendu à la liberté par un de ces stratagèmes que l'industrieuse charité des catholiques a souvent improvisés dans ces temps critiques, pour arra-cher les prêtres fidèles aux dangers qui mena-çaient leur liberté ou leur vie. 2° M. Musart, le matin du jour où il allait marcher à la mort, se retira de la chambre com mune pour écrire à sa mère et lui faire ses der niers adieux. Madame Baudemont, obligée de quitter la prison, et craignant de ne plus le re-trouver à son retour, alla lui demander une der-nière bénédiction. Aussitôt il se lève, et les yeux fixés vers le ciel, les bras étendus et le visage enflammé, il lui dit Tantôt, Madame, quand je serai devant Dieu, je prierai pour vous. Soyez fidèle dans l'amour de Jésus-Christ, et vos désirs seront accomplis vous serez mère d'une nombreuse famille. Dieu vous réserve pour tra-vailler à sa gloire attendez les moments du Sei-5
Soyez fidèle dans l'amour de Jésus-Christ, et vos désirs seront accomplis vous serez mère d'une nombreuse famille.
Soyez fidèle dans l'amour de Jésus-Christ, et vos désirs seront accomplis vous serez mère d'une nombreuse famille.
0
0
0
270.txt
1,845
-97-l'un entraînait la condamnation de l'autre en second lieu, M. Baty, en présence du juge d'ins-truction, qui ne demandait pas mieux que de le croire ayant pu déclarer qu'il n'était point prê-tre déporté, avait absolument refusé de sauver sa vie par un mensonge, et prononcé ainsi son ar-rêt de mort. Néanmoins la prédiction fut bientôt vérifiée par l'événement. Dès le lendemain du martyre de M Musart, M. Baty fut inopinément rendu à la liberté par un de ces stratagèmes que l'industrieuse charité des catholiques a souvent improvisés dans ces temps critiques, pour arra-cher les prêtres fidèles aux dangers qui mena-çaient leur liberté ou leur vie. 2° M. Musart, le matin du jour où il allait marcher à la mort, se retira de la chambre com mune pour écrire à sa mère et lui faire ses der niers adieux. Madame Baudemont, obligée do quitter la prison, et craignant de ne plus le re-trouver à son retour, alla lui demander une der-nière bénédiction. Aussitôt il se lève, et les yeux fixés vers le ciel, les bras étendus et le visage enflammé, il lui dit Tantôt, Madame, quand je serai devant Dieu, je prierai pour vous. Soyez fidèle dans l'amour de Jésus-Christ, et vos désirs seront accomplis vous serez mère d'une nombreuse famille. Dieu vous réserve pour tra-vailler à sa gloire attendez les moments du Sei-5
-97-l'un entraînait la condamnation de l'autre en second lieu, M. Baty, en présence du juge d'ins-truction, qui ne demandait pas mieux que de le croire ayant pu déclarer qu'il n'était point prê-tre déporté, avait absolument refusé de sauver sa vie par un mensonge, et prononcé ainsi son ar-rêt de mort. Néanmoins la prédiction fut bientôt vérifiée par l'événement. Dès le lendemain du martyre de M Musart, M. Baty fut inopinément rendu à la liberté par un de ces stratagèmes que l'industrieuse charité des catholiques a souvent improvisés dans ces temps critiques, pour arra-cher les prêtres fidèles aux dangers qui mena-çaient leur liberté ou leur vie. 2° M. Musart, le matin du jour où il allait marcher à la mort, se retira de la chambre com mune pour écrire à sa mère et lui faire ses der niers adieux. Madame Baudemont, obligée do quitter la prison, et craignant de ne plus le re-trouver à son retour, alla lui demander une der-nière bénédiction. Aussitôt il se lève, et les yeux fixés vers le ciel, les bras étendus et le visage enflammé, il lui dit Tantôt, Madame, quand je serai devant Dieu, je prierai pour vous. Soyez fidèle dans l'amour de Jésus-Christ, et vos désirs seront accomplis vous serez mère d'une nombreuse famille. Dieu vous réserve pour tra-vailler à sa gloire attendez les moments du Sei-5
-97-l'un entraînait la condamnation de l'autre en second lieu, M. Baty, en présence du juge d'ins-truction, qui ne demandait pas mieux que de le croire ayant pu déclarer qu'il n'était point prê-tre déporté, avait absolument refusé de sauver sa vie par un mensonge, et prononcé ainsi son ar-rêt de mort. Néanmoins la prédiction fut bientôt vérifiée par l'événement. Dès le lendemain du martyre de M Musart, M. Baty fut inopinément rendu à la liberté par un de ces stratagèmes que l'industrieuse charité des catholiques a souvent improvisés dans ces temps critiques, pour arra-cher les prêtres fidèles aux dangers qui mena-çaient leur liberté ou leur vie. 2° M. Musart, le matin du jour où il allait marcher à la mort, se retira de la chambre com mune pour écrire à sa mère et lui faire ses der niers adieux. Madame Baudemont, obligée de quitter la prison, et craignant de ne plus le re-trouver à son retour, alla lui demander une der-nière bénédiction. Aussitôt il se lève, et les yeux fixés vers le ciel, les bras étendus et le visage enflammé, il lui dit Tantôt, Madame, quand je serai devant Dieu, je prierai pour vous. Soyez fidèle dans l'amour de Jésus-Christ, et vos désirs seront accomplis vous serez mère d'une nombreuse famille. Dieu vous réserve pour tra-vailler à sa gloire attendez les moments du Sei-5
Dieu vous réserve pour tra-vailler à sa gloire attendez les moments du Sei-5
Dieu vous réserve pour tra-vailler à sa gloire attendez les moments du Sei-5
0
0
0
264.txt
1,845
-82-dans cette prison,plus belle alors que les deux 1 , contempler un spectacle digne de Dieu et des anges, implorer l'assistance de celui qu'ils re-gardaient déjà comme un martyr, et se proster-ner à ses pieds pour recevoir sa bénédiction. Ainsi les prisons de Reims voyaient-elles se re-nouveler ces admirables scènes des premiers siècles de l'Eglise, où les chrétiens visitaient les martyrs dans leurs cachots, et les accompa-gnaient jusqu'au lieu du supplice et du triomphe, pour recueillir, s'il se pouvait, leurs précieux restes, ou obtenir une part spéciale à leurs prières. La nuit vint suspendre l'affluence des fidèles. Après une légère collation, M. Musart se coucha, et il dormit d'un sommeil aussi tranquille qu'à l'ordinaire. A quatre heures et demie du matin il se leva, et resta en prières jusqu'à sept. Vou-lant ensuite donner à sa mère et à toute sa fa-mille un dernier gage de sa tendresse, il leur écrivit la lettre suivante 1 C'est la pensée et l'expression même de S. Jean Chrysos-tôme, dans sa seconde homélie sur l'Épître aux Éphésiens, où, à l'occasion de la prison de S. Paul, il parle de celle de S. Pierre Tune erat regiis pidibus carcer proeclarior. Quid dico, regiis cedibus ? ipso quoque coelo habebat enhn vinetum Christi, On sent assez qu'il ne s'agit ici que du ciel étoile qui brille à nos yeux.
-82-dans cette prison,plus belle alors que les deux 1 , contempler un spectacle digne de Dieu et des anges, implorer l'assistance de celui qu'ils re-gardaient déjà comme un martyr, et se proster-ner à ses pieds pour recevoir sa bénédiction. Ainsi les prisons de Reims voyaient-elles se re-nouveler ces admirables scènes des premiers siècles de l'Eglise, où les chrétiens visitaient les martyrs dans leurs cachots, et les accompa-gnaient jusqu'au lieu du supplice et du triomphe, pour recueillir, s'il se pouvait, leurs précieux restes, ou obtenir une part spéciale à leurs prières. La nuit vint suspendre l'affluence des fidèles. Après une légère collation, M. Musart se coucha, et il dormit d'un sommeil aussi tranquille qu'à l'ordinaire. A quatre heures et demie du matin il se leva, et resta en prières jusqu'à sept. Vou-lant ensuite donner à sa mère et à toute sa fa-mille un dernier gage de sa tendresse, il leur écrivit la lettre suivante@@@@@@ 1 C'est la pensée et l'expression même de S. Jean Chrysos-tôme, dans sa seconde homélie sur l'Épître aux Éphésiens, où, à l'occasion de la prison de S. Paul, il parle de celle de S. Pierre Tune erat regiis pidibus carcer proeclarior. Quid dico, regiis cedibus ? ipso quoque coelo habebat enhn vinetum Christi, On sent assez qu'il ne s'agit ici que du ciel étoile qui brille à nos yeux.
-82-dans cette prison,plus belle alors que les deux 1 , contempler un spectacle digne de Dieu et des anges, implorer l'assistance de celui qu'ils re-gardaient déjà comme un martyr, et se proster-ner à ses pieds pour recevoir sa bénédiction. Ainsi les prisons de Reims voyaient-elles se re-nouveler ces admirables scènes des premiers siècles de l'Eglise, où les chrétiens visitaient les martyrs dans leurs cachots, et les accompa-gnaient jusqu'au lieu du supplice et du triomphe, pour recueillir, s'il se pouvait, leurs précieux restes, ou obtenir une part spéciale à leurs prières. La nuit vint suspendre l'affluence des fidèles. Après une légère collation, M. Musart se coucha, et il dormit d'un sommeil aussi tranquille qu'à l'ordinaire. A quatre heures et demie du matin il se leva, et resta en prières jusqu'à sept. Vou-lant ensuite donner à sa mère et à toute sa fa-mille un dernier gage de sa tendresse, il leur écrivit la lettre suivante -82 - 1 C'est la pensée et l'expression même de S. Jean Chrysos-tôme, dans sa seconde homélie sur l'Épître aux Éphésiens, où, à l'occasion de la prison de S. Paul, il parle de celle de S. Pierre Tunc erat regiis pidibus carcer proeclarior. Quid dico, regiis oedibus ? ipso quoque coelo habebat enim vinctum Christi, On sent assez qu'il ne s'agit ici que du ciel étoilé qui brille à nos yeux.
-82-dans cette prison,plus belle alors que les deux 1 , contempler un spectacle digne de Dieu et des anges, implorer l'assistance de celui qu'ils re-gardaient déjà comme un martyr, et se proster-ner à ses pieds pour recevoir sa bénédiction.
-82-dans cette prison,plus belle alors que les deux 1 , contempler un spectacle digne de Dieu et des anges, implorer l'assistance de celui qu'ils re-gardaient déjà comme un martyr, et se proster-ner à ses pieds pour recevoir sa bénédiction.
0
0
0
264.txt
1,845
-82-dans cette prison,plus belle alors que les deux 1 , contempler un spectacle digne de Dieu et des anges, implorer l'assistance de celui qu'ils re-gardaient déjà comme un martyr, et se proster-ner à ses pieds pour recevoir sa bénédiction. Ainsi les prisons de Reims voyaient-elles se re-nouveler ces admirables scènes des premiers siècles de l'Eglise, où les chrétiens visitaient les martyrs dans leurs cachots, et les accompa-gnaient jusqu'au lieu du supplice et du triomphe, pour recueillir, s'il se pouvait, leurs précieux restes, ou obtenir une part spéciale à leurs prières. La nuit vint suspendre l'affluence des fidèles. Après une légère collation, M. Musart se coucha, et il dormit d'un sommeil aussi tranquille qu'à l'ordinaire. A quatre heures et demie du matin il se leva, et resta en prières jusqu'à sept. Vou-lant ensuite donner à sa mère et à toute sa fa-mille un dernier gage de sa tendresse, il leur écrivit la lettre suivante 1 C'est la pensée et l'expression même de S. Jean Chrysos-tôme, dans sa seconde homélie sur l'Épître aux Éphésiens, où, à l'occasion de la prison de S. Paul, il parle de celle de S. Pierre Tune erat regiis pidibus carcer proeclarior. Quid dico, regiis cedibus ? ipso quoque coelo habebat enhn vinetum Christi, On sent assez qu'il ne s'agit ici que du ciel étoile qui brille à nos yeux.
-82-dans cette prison,plus belle alors que les deux 1 , contempler un spectacle digne de Dieu et des anges, implorer l'assistance de celui qu'ils re-gardaient déjà comme un martyr, et se proster-ner à ses pieds pour recevoir sa bénédiction. Ainsi les prisons de Reims voyaient-elles se re-nouveler ces admirables scènes des premiers siècles de l'Eglise, où les chrétiens visitaient les martyrs dans leurs cachots, et les accompa-gnaient jusqu'au lieu du supplice et du triomphe, pour recueillir, s'il se pouvait, leurs précieux restes, ou obtenir une part spéciale à leurs prières. La nuit vint suspendre l'affluence des fidèles. Après une légère collation, M. Musart se coucha, et il dormit d'un sommeil aussi tranquille qu'à l'ordinaire. A quatre heures et demie du matin il se leva, et resta en prières jusqu'à sept. Vou-lant ensuite donner à sa mère et à toute sa fa-mille un dernier gage de sa tendresse, il leur écrivit la lettre suivante@@@@@@ 1 C'est la pensée et l'expression même de S. Jean Chrysos-tôme, dans sa seconde homélie sur l'Épître aux Éphésiens, où, à l'occasion de la prison de S. Paul, il parle de celle de S. Pierre Tune erat regiis pidibus carcer proeclarior. Quid dico, regiis cedibus ? ipso quoque coelo habebat enhn vinetum Christi, On sent assez qu'il ne s'agit ici que du ciel étoile qui brille à nos yeux.
-82-dans cette prison,plus belle alors que les deux 1 , contempler un spectacle digne de Dieu et des anges, implorer l'assistance de celui qu'ils re-gardaient déjà comme un martyr, et se proster-ner à ses pieds pour recevoir sa bénédiction. Ainsi les prisons de Reims voyaient-elles se re-nouveler ces admirables scènes des premiers siècles de l'Eglise, où les chrétiens visitaient les martyrs dans leurs cachots, et les accompa-gnaient jusqu'au lieu du supplice et du triomphe, pour recueillir, s'il se pouvait, leurs précieux restes, ou obtenir une part spéciale à leurs prières. La nuit vint suspendre l'affluence des fidèles. Après une légère collation, M. Musart se coucha, et il dormit d'un sommeil aussi tranquille qu'à l'ordinaire. A quatre heures et demie du matin il se leva, et resta en prières jusqu'à sept. Vou-lant ensuite donner à sa mère et à toute sa fa-mille un dernier gage de sa tendresse, il leur écrivit la lettre suivante -82 - 1 C'est la pensée et l'expression même de S. Jean Chrysos-tôme, dans sa seconde homélie sur l'Épître aux Éphésiens, où, à l'occasion de la prison de S. Paul, il parle de celle de S. Pierre Tunc erat regiis pidibus carcer proeclarior. Quid dico, regiis oedibus ? ipso quoque coelo habebat enim vinctum Christi, On sent assez qu'il ne s'agit ici que du ciel étoilé qui brille à nos yeux.
Ainsi les prisons de Reims voyaient-elles se re-nouveler ces admirables scènes des premiers siècles de l'Eglise, où les chrétiens visitaient les martyrs dans leurs cachots, et les accompa-gnaient jusqu'au lieu du supplice et du triomphe, pour recueillir, s'il se pouvait, leurs précieux restes, ou obtenir une part spéciale à leurs prières.
Ainsi les prisons de Reims voyaient-elles se re-nouveler ces admirables scènes des premiers siècles de l'Eglise, où les chrétiens visitaient les martyrs dans leurs cachots, et les accompa-gnaient jusqu'au lieu du supplice et du triomphe, pour recueillir, s'il se pouvait, leurs précieux restes, ou obtenir une part spéciale à leurs prières.
0
0
0
264.txt
1,845
-82-dans cette prison,plus belle alors que les deux 1 , contempler un spectacle digne de Dieu et des anges, implorer l'assistance de celui qu'ils re-gardaient déjà comme un martyr, et se proster-ner à ses pieds pour recevoir sa bénédiction. Ainsi les prisons de Reims voyaient-elles se re-nouveler ces admirables scènes des premiers siècles de l'Eglise, où les chrétiens visitaient les martyrs dans leurs cachots, et les accompa-gnaient jusqu'au lieu du supplice et du triomphe, pour recueillir, s'il se pouvait, leurs précieux restes, ou obtenir une part spéciale à leurs prières. La nuit vint suspendre l'affluence des fidèles. Après une légère collation, M. Musart se coucha, et il dormit d'un sommeil aussi tranquille qu'à l'ordinaire. A quatre heures et demie du matin il se leva, et resta en prières jusqu'à sept. Vou-lant ensuite donner à sa mère et à toute sa fa-mille un dernier gage de sa tendresse, il leur écrivit la lettre suivante 1 C'est la pensée et l'expression même de S. Jean Chrysos-tôme, dans sa seconde homélie sur l'Épître aux Éphésiens, où, à l'occasion de la prison de S. Paul, il parle de celle de S. Pierre Tune erat regiis pidibus carcer proeclarior. Quid dico, regiis cedibus ? ipso quoque coelo habebat enhn vinetum Christi, On sent assez qu'il ne s'agit ici que du ciel étoile qui brille à nos yeux.
-82-dans cette prison,plus belle alors que les deux 1 , contempler un spectacle digne de Dieu et des anges, implorer l'assistance de celui qu'ils re-gardaient déjà comme un martyr, et se proster-ner à ses pieds pour recevoir sa bénédiction. Ainsi les prisons de Reims voyaient-elles se re-nouveler ces admirables scènes des premiers siècles de l'Eglise, où les chrétiens visitaient les martyrs dans leurs cachots, et les accompa-gnaient jusqu'au lieu du supplice et du triomphe, pour recueillir, s'il se pouvait, leurs précieux restes, ou obtenir une part spéciale à leurs prières. La nuit vint suspendre l'affluence des fidèles. Après une légère collation, M. Musart se coucha, et il dormit d'un sommeil aussi tranquille qu'à l'ordinaire. A quatre heures et demie du matin il se leva, et resta en prières jusqu'à sept. Vou-lant ensuite donner à sa mère et à toute sa fa-mille un dernier gage de sa tendresse, il leur écrivit la lettre suivante@@@@@@ 1 C'est la pensée et l'expression même de S. Jean Chrysos-tôme, dans sa seconde homélie sur l'Épître aux Éphésiens, où, à l'occasion de la prison de S. Paul, il parle de celle de S. Pierre Tune erat regiis pidibus carcer proeclarior. Quid dico, regiis cedibus ? ipso quoque coelo habebat enhn vinetum Christi, On sent assez qu'il ne s'agit ici que du ciel étoile qui brille à nos yeux.
-82-dans cette prison,plus belle alors que les deux 1 , contempler un spectacle digne de Dieu et des anges, implorer l'assistance de celui qu'ils re-gardaient déjà comme un martyr, et se proster-ner à ses pieds pour recevoir sa bénédiction. Ainsi les prisons de Reims voyaient-elles se re-nouveler ces admirables scènes des premiers siècles de l'Eglise, où les chrétiens visitaient les martyrs dans leurs cachots, et les accompa-gnaient jusqu'au lieu du supplice et du triomphe, pour recueillir, s'il se pouvait, leurs précieux restes, ou obtenir une part spéciale à leurs prières. La nuit vint suspendre l'affluence des fidèles. Après une légère collation, M. Musart se coucha, et il dormit d'un sommeil aussi tranquille qu'à l'ordinaire. A quatre heures et demie du matin il se leva, et resta en prières jusqu'à sept. Vou-lant ensuite donner à sa mère et à toute sa fa-mille un dernier gage de sa tendresse, il leur écrivit la lettre suivante -82 - 1 C'est la pensée et l'expression même de S. Jean Chrysos-tôme, dans sa seconde homélie sur l'Épître aux Éphésiens, où, à l'occasion de la prison de S. Paul, il parle de celle de S. Pierre Tunc erat regiis pidibus carcer proeclarior. Quid dico, regiis oedibus ? ipso quoque coelo habebat enim vinctum Christi, On sent assez qu'il ne s'agit ici que du ciel étoilé qui brille à nos yeux.
La nuit vint suspendre l'affluence des fidèles.
La nuit vint suspendre l'affluence des fidèles.
0
0
0
264.txt
1,845
-82-dans cette prison,plus belle alors que les deux 1 , contempler un spectacle digne de Dieu et des anges, implorer l'assistance de celui qu'ils re-gardaient déjà comme un martyr, et se proster-ner à ses pieds pour recevoir sa bénédiction. Ainsi les prisons de Reims voyaient-elles se re-nouveler ces admirables scènes des premiers siècles de l'Eglise, où les chrétiens visitaient les martyrs dans leurs cachots, et les accompa-gnaient jusqu'au lieu du supplice et du triomphe, pour recueillir, s'il se pouvait, leurs précieux restes, ou obtenir une part spéciale à leurs prières. La nuit vint suspendre l'affluence des fidèles. Après une légère collation, M. Musart se coucha, et il dormit d'un sommeil aussi tranquille qu'à l'ordinaire. A quatre heures et demie du matin il se leva, et resta en prières jusqu'à sept. Vou-lant ensuite donner à sa mère et à toute sa fa-mille un dernier gage de sa tendresse, il leur écrivit la lettre suivante 1 C'est la pensée et l'expression même de S. Jean Chrysos-tôme, dans sa seconde homélie sur l'Épître aux Éphésiens, où, à l'occasion de la prison de S. Paul, il parle de celle de S. Pierre Tune erat regiis pidibus carcer proeclarior. Quid dico, regiis cedibus ? ipso quoque coelo habebat enhn vinetum Christi, On sent assez qu'il ne s'agit ici que du ciel étoile qui brille à nos yeux.
-82-dans cette prison,plus belle alors que les deux 1 , contempler un spectacle digne de Dieu et des anges, implorer l'assistance de celui qu'ils re-gardaient déjà comme un martyr, et se proster-ner à ses pieds pour recevoir sa bénédiction. Ainsi les prisons de Reims voyaient-elles se re-nouveler ces admirables scènes des premiers siècles de l'Eglise, où les chrétiens visitaient les martyrs dans leurs cachots, et les accompa-gnaient jusqu'au lieu du supplice et du triomphe, pour recueillir, s'il se pouvait, leurs précieux restes, ou obtenir une part spéciale à leurs prières. La nuit vint suspendre l'affluence des fidèles. Après une légère collation, M. Musart se coucha, et il dormit d'un sommeil aussi tranquille qu'à l'ordinaire. A quatre heures et demie du matin il se leva, et resta en prières jusqu'à sept. Vou-lant ensuite donner à sa mère et à toute sa fa-mille un dernier gage de sa tendresse, il leur écrivit la lettre suivante@@@@@@ 1 C'est la pensée et l'expression même de S. Jean Chrysos-tôme, dans sa seconde homélie sur l'Épître aux Éphésiens, où, à l'occasion de la prison de S. Paul, il parle de celle de S. Pierre Tune erat regiis pidibus carcer proeclarior. Quid dico, regiis cedibus ? ipso quoque coelo habebat enhn vinetum Christi, On sent assez qu'il ne s'agit ici que du ciel étoile qui brille à nos yeux.
-82-dans cette prison,plus belle alors que les deux 1 , contempler un spectacle digne de Dieu et des anges, implorer l'assistance de celui qu'ils re-gardaient déjà comme un martyr, et se proster-ner à ses pieds pour recevoir sa bénédiction. Ainsi les prisons de Reims voyaient-elles se re-nouveler ces admirables scènes des premiers siècles de l'Eglise, où les chrétiens visitaient les martyrs dans leurs cachots, et les accompa-gnaient jusqu'au lieu du supplice et du triomphe, pour recueillir, s'il se pouvait, leurs précieux restes, ou obtenir une part spéciale à leurs prières. La nuit vint suspendre l'affluence des fidèles. Après une légère collation, M. Musart se coucha, et il dormit d'un sommeil aussi tranquille qu'à l'ordinaire. A quatre heures et demie du matin il se leva, et resta en prières jusqu'à sept. Vou-lant ensuite donner à sa mère et à toute sa fa-mille un dernier gage de sa tendresse, il leur écrivit la lettre suivante -82 - 1 C'est la pensée et l'expression même de S. Jean Chrysos-tôme, dans sa seconde homélie sur l'Épître aux Éphésiens, où, à l'occasion de la prison de S. Paul, il parle de celle de S. Pierre Tunc erat regiis pidibus carcer proeclarior. Quid dico, regiis oedibus ? ipso quoque coelo habebat enim vinctum Christi, On sent assez qu'il ne s'agit ici que du ciel étoilé qui brille à nos yeux.
Après une légère collation, M. Musart se coucha, et il dormit d'un sommeil aussi tranquille qu'à l'ordinaire.
Après une légère collation, M. Musart se coucha, et il dormit d'un sommeil aussi tranquille qu'à l'ordinaire.
0
0
0
264.txt
1,845
-82-dans cette prison,plus belle alors que les deux 1 , contempler un spectacle digne de Dieu et des anges, implorer l'assistance de celui qu'ils re-gardaient déjà comme un martyr, et se proster-ner à ses pieds pour recevoir sa bénédiction. Ainsi les prisons de Reims voyaient-elles se re-nouveler ces admirables scènes des premiers siècles de l'Eglise, où les chrétiens visitaient les martyrs dans leurs cachots, et les accompa-gnaient jusqu'au lieu du supplice et du triomphe, pour recueillir, s'il se pouvait, leurs précieux restes, ou obtenir une part spéciale à leurs prières. La nuit vint suspendre l'affluence des fidèles. Après une légère collation, M. Musart se coucha, et il dormit d'un sommeil aussi tranquille qu'à l'ordinaire. A quatre heures et demie du matin il se leva, et resta en prières jusqu'à sept. Vou-lant ensuite donner à sa mère et à toute sa fa-mille un dernier gage de sa tendresse, il leur écrivit la lettre suivante 1 C'est la pensée et l'expression même de S. Jean Chrysos-tôme, dans sa seconde homélie sur l'Épître aux Éphésiens, où, à l'occasion de la prison de S. Paul, il parle de celle de S. Pierre Tune erat regiis pidibus carcer proeclarior. Quid dico, regiis cedibus ? ipso quoque coelo habebat enhn vinetum Christi, On sent assez qu'il ne s'agit ici que du ciel étoile qui brille à nos yeux.
-82-dans cette prison,plus belle alors que les deux 1 , contempler un spectacle digne de Dieu et des anges, implorer l'assistance de celui qu'ils re-gardaient déjà comme un martyr, et se proster-ner à ses pieds pour recevoir sa bénédiction. Ainsi les prisons de Reims voyaient-elles se re-nouveler ces admirables scènes des premiers siècles de l'Eglise, où les chrétiens visitaient les martyrs dans leurs cachots, et les accompa-gnaient jusqu'au lieu du supplice et du triomphe, pour recueillir, s'il se pouvait, leurs précieux restes, ou obtenir une part spéciale à leurs prières. La nuit vint suspendre l'affluence des fidèles. Après une légère collation, M. Musart se coucha, et il dormit d'un sommeil aussi tranquille qu'à l'ordinaire. A quatre heures et demie du matin il se leva, et resta en prières jusqu'à sept. Vou-lant ensuite donner à sa mère et à toute sa fa-mille un dernier gage de sa tendresse, il leur écrivit la lettre suivante@@@@@@ 1 C'est la pensée et l'expression même de S. Jean Chrysos-tôme, dans sa seconde homélie sur l'Épître aux Éphésiens, où, à l'occasion de la prison de S. Paul, il parle de celle de S. Pierre Tune erat regiis pidibus carcer proeclarior. Quid dico, regiis cedibus ? ipso quoque coelo habebat enhn vinetum Christi, On sent assez qu'il ne s'agit ici que du ciel étoile qui brille à nos yeux.
-82-dans cette prison,plus belle alors que les deux 1 , contempler un spectacle digne de Dieu et des anges, implorer l'assistance de celui qu'ils re-gardaient déjà comme un martyr, et se proster-ner à ses pieds pour recevoir sa bénédiction. Ainsi les prisons de Reims voyaient-elles se re-nouveler ces admirables scènes des premiers siècles de l'Eglise, où les chrétiens visitaient les martyrs dans leurs cachots, et les accompa-gnaient jusqu'au lieu du supplice et du triomphe, pour recueillir, s'il se pouvait, leurs précieux restes, ou obtenir une part spéciale à leurs prières. La nuit vint suspendre l'affluence des fidèles. Après une légère collation, M. Musart se coucha, et il dormit d'un sommeil aussi tranquille qu'à l'ordinaire. A quatre heures et demie du matin il se leva, et resta en prières jusqu'à sept. Vou-lant ensuite donner à sa mère et à toute sa fa-mille un dernier gage de sa tendresse, il leur écrivit la lettre suivante -82 - 1 C'est la pensée et l'expression même de S. Jean Chrysos-tôme, dans sa seconde homélie sur l'Épître aux Éphésiens, où, à l'occasion de la prison de S. Paul, il parle de celle de S. Pierre Tunc erat regiis pidibus carcer proeclarior. Quid dico, regiis oedibus ? ipso quoque coelo habebat enim vinctum Christi, On sent assez qu'il ne s'agit ici que du ciel étoilé qui brille à nos yeux.
A quatre heures et demie du matin il se leva, et resta en prières jusqu'à sept.
A quatre heures et demie du matin il se leva, et resta en prières jusqu'à sept.
0
0
0
264.txt
1,845
-82-dans cette prison,plus belle alors que les deux 1 , contempler un spectacle digne de Dieu et des anges, implorer l'assistance de celui qu'ils re-gardaient déjà comme un martyr, et se proster-ner à ses pieds pour recevoir sa bénédiction. Ainsi les prisons de Reims voyaient-elles se re-nouveler ces admirables scènes des premiers siècles de l'Eglise, où les chrétiens visitaient les martyrs dans leurs cachots, et les accompa-gnaient jusqu'au lieu du supplice et du triomphe, pour recueillir, s'il se pouvait, leurs précieux restes, ou obtenir une part spéciale à leurs prières. La nuit vint suspendre l'affluence des fidèles. Après une légère collation, M. Musart se coucha, et il dormit d'un sommeil aussi tranquille qu'à l'ordinaire. A quatre heures et demie du matin il se leva, et resta en prières jusqu'à sept. Vou-lant ensuite donner à sa mère et à toute sa fa-mille un dernier gage de sa tendresse, il leur écrivit la lettre suivante 1 C'est la pensée et l'expression même de S. Jean Chrysos-tôme, dans sa seconde homélie sur l'Épître aux Éphésiens, où, à l'occasion de la prison de S. Paul, il parle de celle de S. Pierre Tune erat regiis pidibus carcer proeclarior. Quid dico, regiis cedibus ? ipso quoque coelo habebat enhn vinetum Christi, On sent assez qu'il ne s'agit ici que du ciel étoile qui brille à nos yeux.
-82-dans cette prison,plus belle alors que les deux 1 , contempler un spectacle digne de Dieu et des anges, implorer l'assistance de celui qu'ils re-gardaient déjà comme un martyr, et se proster-ner à ses pieds pour recevoir sa bénédiction. Ainsi les prisons de Reims voyaient-elles se re-nouveler ces admirables scènes des premiers siècles de l'Eglise, où les chrétiens visitaient les martyrs dans leurs cachots, et les accompa-gnaient jusqu'au lieu du supplice et du triomphe, pour recueillir, s'il se pouvait, leurs précieux restes, ou obtenir une part spéciale à leurs prières. La nuit vint suspendre l'affluence des fidèles. Après une légère collation, M. Musart se coucha, et il dormit d'un sommeil aussi tranquille qu'à l'ordinaire. A quatre heures et demie du matin il se leva, et resta en prières jusqu'à sept. Vou-lant ensuite donner à sa mère et à toute sa fa-mille un dernier gage de sa tendresse, il leur écrivit la lettre suivante@@@@@@ 1 C'est la pensée et l'expression même de S. Jean Chrysos-tôme, dans sa seconde homélie sur l'Épître aux Éphésiens, où, à l'occasion de la prison de S. Paul, il parle de celle de S. Pierre Tune erat regiis pidibus carcer proeclarior. Quid dico, regiis cedibus ? ipso quoque coelo habebat enhn vinetum Christi, On sent assez qu'il ne s'agit ici que du ciel étoile qui brille à nos yeux.
-82-dans cette prison,plus belle alors que les deux 1 , contempler un spectacle digne de Dieu et des anges, implorer l'assistance de celui qu'ils re-gardaient déjà comme un martyr, et se proster-ner à ses pieds pour recevoir sa bénédiction. Ainsi les prisons de Reims voyaient-elles se re-nouveler ces admirables scènes des premiers siècles de l'Eglise, où les chrétiens visitaient les martyrs dans leurs cachots, et les accompa-gnaient jusqu'au lieu du supplice et du triomphe, pour recueillir, s'il se pouvait, leurs précieux restes, ou obtenir une part spéciale à leurs prières. La nuit vint suspendre l'affluence des fidèles. Après une légère collation, M. Musart se coucha, et il dormit d'un sommeil aussi tranquille qu'à l'ordinaire. A quatre heures et demie du matin il se leva, et resta en prières jusqu'à sept. Vou-lant ensuite donner à sa mère et à toute sa fa-mille un dernier gage de sa tendresse, il leur écrivit la lettre suivante -82 - 1 C'est la pensée et l'expression même de S. Jean Chrysos-tôme, dans sa seconde homélie sur l'Épître aux Éphésiens, où, à l'occasion de la prison de S. Paul, il parle de celle de S. Pierre Tunc erat regiis pidibus carcer proeclarior. Quid dico, regiis oedibus ? ipso quoque coelo habebat enim vinctum Christi, On sent assez qu'il ne s'agit ici que du ciel étoilé qui brille à nos yeux.
Vou-lant ensuite donner à sa mère et à toute sa fa-mille un dernier gage de sa tendresse, il leur écrivit la lettre suivante 1 C'est la pensée et l'expression même de S. Jean Chrysos-tôme, dans sa seconde homélie sur l'Épître aux Éphésiens, où, à l'occasion de la prison de S. Paul, il parle de celle de S. Pierre Tune erat regiis pidibus carcer proeclarior.
Vou-lant ensuite donner à sa mère et à toute sa fa-mille un dernier gage de sa tendresse, il leur écrivit la lettre suivante -82 - 1 C'est la pensée et l'expression même de S. Jean Chrysos-tôme, dans sa seconde homélie sur l'Épître aux Éphésiens, où, à l'occasion de la prison de S. Paul, il parle de celle de S. Pierre Tunc erat regiis pidibus carcer proeclarior.
7
0.019231
0.094595
264.txt
1,845
-82-dans cette prison,plus belle alors que les deux 1 , contempler un spectacle digne de Dieu et des anges, implorer l'assistance de celui qu'ils re-gardaient déjà comme un martyr, et se proster-ner à ses pieds pour recevoir sa bénédiction. Ainsi les prisons de Reims voyaient-elles se re-nouveler ces admirables scènes des premiers siècles de l'Eglise, où les chrétiens visitaient les martyrs dans leurs cachots, et les accompa-gnaient jusqu'au lieu du supplice et du triomphe, pour recueillir, s'il se pouvait, leurs précieux restes, ou obtenir une part spéciale à leurs prières. La nuit vint suspendre l'affluence des fidèles. Après une légère collation, M. Musart se coucha, et il dormit d'un sommeil aussi tranquille qu'à l'ordinaire. A quatre heures et demie du matin il se leva, et resta en prières jusqu'à sept. Vou-lant ensuite donner à sa mère et à toute sa fa-mille un dernier gage de sa tendresse, il leur écrivit la lettre suivante 1 C'est la pensée et l'expression même de S. Jean Chrysos-tôme, dans sa seconde homélie sur l'Épître aux Éphésiens, où, à l'occasion de la prison de S. Paul, il parle de celle de S. Pierre Tune erat regiis pidibus carcer proeclarior. Quid dico, regiis cedibus ? ipso quoque coelo habebat enhn vinetum Christi, On sent assez qu'il ne s'agit ici que du ciel étoile qui brille à nos yeux.
-82-dans cette prison,plus belle alors que les deux 1 , contempler un spectacle digne de Dieu et des anges, implorer l'assistance de celui qu'ils re-gardaient déjà comme un martyr, et se proster-ner à ses pieds pour recevoir sa bénédiction. Ainsi les prisons de Reims voyaient-elles se re-nouveler ces admirables scènes des premiers siècles de l'Eglise, où les chrétiens visitaient les martyrs dans leurs cachots, et les accompa-gnaient jusqu'au lieu du supplice et du triomphe, pour recueillir, s'il se pouvait, leurs précieux restes, ou obtenir une part spéciale à leurs prières. La nuit vint suspendre l'affluence des fidèles. Après une légère collation, M. Musart se coucha, et il dormit d'un sommeil aussi tranquille qu'à l'ordinaire. A quatre heures et demie du matin il se leva, et resta en prières jusqu'à sept. Vou-lant ensuite donner à sa mère et à toute sa fa-mille un dernier gage de sa tendresse, il leur écrivit la lettre suivante@@@@@@ 1 C'est la pensée et l'expression même de S. Jean Chrysos-tôme, dans sa seconde homélie sur l'Épître aux Éphésiens, où, à l'occasion de la prison de S. Paul, il parle de celle de S. Pierre Tune erat regiis pidibus carcer proeclarior. Quid dico, regiis cedibus ? ipso quoque coelo habebat enhn vinetum Christi, On sent assez qu'il ne s'agit ici que du ciel étoile qui brille à nos yeux.
-82-dans cette prison,plus belle alors que les deux 1 , contempler un spectacle digne de Dieu et des anges, implorer l'assistance de celui qu'ils re-gardaient déjà comme un martyr, et se proster-ner à ses pieds pour recevoir sa bénédiction. Ainsi les prisons de Reims voyaient-elles se re-nouveler ces admirables scènes des premiers siècles de l'Eglise, où les chrétiens visitaient les martyrs dans leurs cachots, et les accompa-gnaient jusqu'au lieu du supplice et du triomphe, pour recueillir, s'il se pouvait, leurs précieux restes, ou obtenir une part spéciale à leurs prières. La nuit vint suspendre l'affluence des fidèles. Après une légère collation, M. Musart se coucha, et il dormit d'un sommeil aussi tranquille qu'à l'ordinaire. A quatre heures et demie du matin il se leva, et resta en prières jusqu'à sept. Vou-lant ensuite donner à sa mère et à toute sa fa-mille un dernier gage de sa tendresse, il leur écrivit la lettre suivante -82 - 1 C'est la pensée et l'expression même de S. Jean Chrysos-tôme, dans sa seconde homélie sur l'Épître aux Éphésiens, où, à l'occasion de la prison de S. Paul, il parle de celle de S. Pierre Tunc erat regiis pidibus carcer proeclarior. Quid dico, regiis oedibus ? ipso quoque coelo habebat enim vinctum Christi, On sent assez qu'il ne s'agit ici que du ciel étoilé qui brille à nos yeux.
Quid dico, regiis cedibus ?
Quid dico, regiis oedibus ?
1
0.037037
0.166667
264.txt
1,845
-82-dans cette prison,plus belle alors que les deux 1 , contempler un spectacle digne de Dieu et des anges, implorer l'assistance de celui qu'ils re-gardaient déjà comme un martyr, et se proster-ner à ses pieds pour recevoir sa bénédiction. Ainsi les prisons de Reims voyaient-elles se re-nouveler ces admirables scènes des premiers siècles de l'Eglise, où les chrétiens visitaient les martyrs dans leurs cachots, et les accompa-gnaient jusqu'au lieu du supplice et du triomphe, pour recueillir, s'il se pouvait, leurs précieux restes, ou obtenir une part spéciale à leurs prières. La nuit vint suspendre l'affluence des fidèles. Après une légère collation, M. Musart se coucha, et il dormit d'un sommeil aussi tranquille qu'à l'ordinaire. A quatre heures et demie du matin il se leva, et resta en prières jusqu'à sept. Vou-lant ensuite donner à sa mère et à toute sa fa-mille un dernier gage de sa tendresse, il leur écrivit la lettre suivante 1 C'est la pensée et l'expression même de S. Jean Chrysos-tôme, dans sa seconde homélie sur l'Épître aux Éphésiens, où, à l'occasion de la prison de S. Paul, il parle de celle de S. Pierre Tune erat regiis pidibus carcer proeclarior. Quid dico, regiis cedibus ? ipso quoque coelo habebat enhn vinetum Christi, On sent assez qu'il ne s'agit ici que du ciel étoile qui brille à nos yeux.
-82-dans cette prison,plus belle alors que les deux 1 , contempler un spectacle digne de Dieu et des anges, implorer l'assistance de celui qu'ils re-gardaient déjà comme un martyr, et se proster-ner à ses pieds pour recevoir sa bénédiction. Ainsi les prisons de Reims voyaient-elles se re-nouveler ces admirables scènes des premiers siècles de l'Eglise, où les chrétiens visitaient les martyrs dans leurs cachots, et les accompa-gnaient jusqu'au lieu du supplice et du triomphe, pour recueillir, s'il se pouvait, leurs précieux restes, ou obtenir une part spéciale à leurs prières. La nuit vint suspendre l'affluence des fidèles. Après une légère collation, M. Musart se coucha, et il dormit d'un sommeil aussi tranquille qu'à l'ordinaire. A quatre heures et demie du matin il se leva, et resta en prières jusqu'à sept. Vou-lant ensuite donner à sa mère et à toute sa fa-mille un dernier gage de sa tendresse, il leur écrivit la lettre suivante@@@@@@ 1 C'est la pensée et l'expression même de S. Jean Chrysos-tôme, dans sa seconde homélie sur l'Épître aux Éphésiens, où, à l'occasion de la prison de S. Paul, il parle de celle de S. Pierre Tune erat regiis pidibus carcer proeclarior. Quid dico, regiis cedibus ? ipso quoque coelo habebat enhn vinetum Christi, On sent assez qu'il ne s'agit ici que du ciel étoile qui brille à nos yeux.
-82-dans cette prison,plus belle alors que les deux 1 , contempler un spectacle digne de Dieu et des anges, implorer l'assistance de celui qu'ils re-gardaient déjà comme un martyr, et se proster-ner à ses pieds pour recevoir sa bénédiction. Ainsi les prisons de Reims voyaient-elles se re-nouveler ces admirables scènes des premiers siècles de l'Eglise, où les chrétiens visitaient les martyrs dans leurs cachots, et les accompa-gnaient jusqu'au lieu du supplice et du triomphe, pour recueillir, s'il se pouvait, leurs précieux restes, ou obtenir une part spéciale à leurs prières. La nuit vint suspendre l'affluence des fidèles. Après une légère collation, M. Musart se coucha, et il dormit d'un sommeil aussi tranquille qu'à l'ordinaire. A quatre heures et demie du matin il se leva, et resta en prières jusqu'à sept. Vou-lant ensuite donner à sa mère et à toute sa fa-mille un dernier gage de sa tendresse, il leur écrivit la lettre suivante -82 - 1 C'est la pensée et l'expression même de S. Jean Chrysos-tôme, dans sa seconde homélie sur l'Épître aux Éphésiens, où, à l'occasion de la prison de S. Paul, il parle de celle de S. Pierre Tunc erat regiis pidibus carcer proeclarior. Quid dico, regiis oedibus ? ipso quoque coelo habebat enim vinctum Christi, On sent assez qu'il ne s'agit ici que du ciel étoilé qui brille à nos yeux.
ipso quoque coelo habebat enhn vinetum Christi, On sent assez qu'il ne s'agit ici que du ciel étoile qui brille à nos yeux.
ipso quoque coelo habebat enim vinctum Christi, On sent assez qu'il ne s'agit ici que du ciel étoilé qui brille à nos yeux.
4
0.03252
0.16
927.txt
1,858
246 GE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. homme. Il avait une femme chez lui, et au ton de l'entretien qui s'élevait de plus en plus, il était facile de comprendre que les interlocuteurs n'en étaient pas sur le pied de paix, et i-é. glaient un compte tant soit peu orageux. Je me blottis contre la vitre, afin de mieux entendre et de mieux voir. Un instant je crus que j'en serais pour mes frais et que ce ta-bleau d'intérieur échapperait à mes regards. Melchior, ep garçon prévoyant et qui ne veut rien avoir à démêler avec la police, vint fermer la croisée au moment où l'affaire s'é-chauffait. Il oublia sans doute qu'en plongeant par-dessus ses rideaux, une partie de son logement était encore distincte pour moi. Ce fut alors que se passa un incident que je p'ou-blierai de ma vie. Melchior détacha du mur une cravache qui devait être son dernier argument et son grand moyen de persuasion puis, ainsj armé, il frappa à deux ou trois re-prises la malheureuse qui se débattait sous sa main. J'en-tendis un premier cri et ne pus supporter plus longtemps ce spectacle. L'indigpation m'étouffait et si j'avais été un homme, j'aurais à l'instant même envoyé un cartel à ce brutal. Pendant que je faisais, dans mon existence, une place si grande à de semblables émotions, vous étiez dominé tout entier par le désir de sortir victorieux de vos derniers exa-mens. Ce fut un tort réciproque, Ludovic à la différence que votre tort est de ceux qui s'avouent et portent avec eux leur xcnse, tandis que le mien est de ceux que l'on ppe et que rien napeut justifier. Évidemment, puisque nous étions des-tinés l'un à l'autre, je devais tout vous dire, tout vous con-fier, les extravagances de cet homme, ses poursuites obsti-, nées, les petites découvertes que je faisais dans son intérieur, les répugnances qu'il m'inspirait, le désir que j'avais d'être délivrée de ses obsessions. Oui, je le répète, j'aurais dû tout dire, même au prix de quelques risques pour vous. D'ail-leurs, cette confidence eût enlevé aux choses une bonne partie de leur gravité. Nous aurions pu, d'un commun ac-cord, ne pas prendre ce fat au sériaux, et couper court par le ridicule à des prétentions qui n'avaient ni but ni prétexte-Les choses ont suivi une autre marche la fatalité l'em-portait. Voulez-vous que je vous dise tout ce que j'en pense? Entre vous et moi il a toujours régné, j'ignore pourquoi, un
246 GE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. homme. Il avait une femme chez lui, et au ton de l'entretien qui s'élevait de plus en plus, il était facile de comprendre que les interlocuteurs n'en étaient pas sur le pied de paix, et i-é. glaient un compte tant soit peu orageux. Je me blottis contre la vitre, afin de mieux entendre et de mieux voir. Un instant je crus que j'en serais pour mes frais et que ce ta-bleau d'intérieur échapperait à mes regards. Melchior, ep garçon prévoyant et qui ne veut rien avoir à démêler avec la police, vint fermer la croisée au moment où l'affaire s'é-chauffait. Il oublia sans doute qu'en plongeant par-dessus ses rideaux, une partie de son logement était encore distincte pour moi. Ce fut alors que se passa un incident que je p'ou-blierai de ma vie. Melchior détacha du mur une cravache qui devait être son dernier argument et son grand moyen de persuasion puis, ainsj armé, il frappa à deux ou trois re-prises la malheureuse qui se débattait sous sa main. J'en-tendis un premier cri et ne pus supporter plus longtemps ce spectacle. L'indigpation m'étouffait et si j'avais été un homme, j'aurais à l'instant même envoyé un cartel à ce brutal. Pendant que je faisais, dans mon existence, une place si grande à de semblables émotions, vous étiez dominé tout entier par le désir de sortir victorieux de vos derniers exa-mens. Ce fut un tort réciproque, Ludovic à la différence que votre tort est de ceux qui s'avouent et portent avec eux leur @xcnse, tandis que le mien est de ceux que l'on @@ppe et que rien n@apeut justifier. Évidemment, puisque nous étions des-tinés l'un à l'autre, je devais tout vous dire, tout vous con-fier, les extravagances de cet homme, ses poursuites obsti-, nées, les petites découvertes que je faisais dans son intérieur, les répugnances qu'il m'inspirait, le désir que j'avais d'être délivrée de ses obsessions. Oui, je le répète, j'aurais dû tout dire, même au prix de quelques risques pour vous. D'ail-leurs, cette confidence eût enlevé aux choses une bonne partie de leur gravité. Nous aurions pu, d'un commun ac-cord, ne pas prendre ce fat au sériaux, et couper court par le ridicule à des prétentions qui n'avaient ni but ni prétexte@-Les choses ont suivi une autre marche la fatalité l'em-portait. Voulez-vous que je vous dise tout ce que j'en pense@? Entre vous et moi il a toujours régné, j'ignore pourquoi, un
246 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. homme. Il avait une femme chez lui, et au ton de l'entretien qui s'élevait de plus en plus, il était facile de comprendre que les interlocuteurs n'en étaient pas sur le pied de paix, et @ré@@glaient un compte tant soit peu orageux. Je me blottis contre la vitre, afin de mieux entendre et de mieux voir. Un instant je crus que j'en serais pour mes frais et que ce ta-bleau d'intérieur échapperait à mes regards. Melchior, en garçon prévoyant et qui ne veut rien avoir à démêler avec la police, vint fermer la croisée au moment où l'affaire s'é-chauffait. Il oublia sans doute qu'en plongeant par-dessus ses rideaux, une partie de son logement était encore distincte pour moi. Ce fut alors que se passa un incident que je n'ou-blierai de ma vie. Melchior détacha du mur une cravache qui devait être son dernier argument et son grand moyen de persuasion puis, ainsi armé, il frappa à deux ou trois re-prises la malheureuse qui se débattait sous sa main. J'en-tendis un premier cri et ne pus supporter plus longtemps ce spectacle. L'indignation m'étouffait et si j'avais été un homme, j'aurais à l'instant même envoyé un cartel à ce brutal. Pendant que je faisais, dans mon existence, une place si grande à de semblables émotions, vous étiez dominé tout entier par le désir de sortir victorieux de vos derniers exa-mens. Ce fut un tort réciproque, Ludovic à la différence que votre tort est de ceux qui s'avouent et portent avec eux leur excuse, tandis que le mien est de ceux que l'on cache et que rien ne peut justifier. Évidemment, puisque nous étions des-tinés l'un à l'autre, je devais tout vous dire, tout vous con-fier, les extravagances de cet homme, ses poursuites obsti-@@nées, les petites découvertes que je faisais dans son intérieur, les répugnances qu'il m'inspirait, le désir que j'avais d'être délivrée de ses obsessions. Oui, je le répète, j'aurais dû tout dire, même au prix de quelques risques pour vous. D'ail-leurs, cette confidence eût enlevé aux choses une bonne partie de leur gravité. Nous aurions pu, d'un commun ac-cord, ne pas prendre ce fat au sérieux, et couper court par le ridicule à des prétentions qui n'avaient ni but ni prétexte. Les choses ont suivi une autre marche la fatalité l'em-portait. Voulez-vous que je vous dise tout ce que j'en pense ? Entre vous et moi il a toujours régné, j'ignore pourquoi, un
246 GE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE.
246 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE.
1
0.027778
0.111111
927.txt
1,858
246 GE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. homme. Il avait une femme chez lui, et au ton de l'entretien qui s'élevait de plus en plus, il était facile de comprendre que les interlocuteurs n'en étaient pas sur le pied de paix, et i-é. glaient un compte tant soit peu orageux. Je me blottis contre la vitre, afin de mieux entendre et de mieux voir. Un instant je crus que j'en serais pour mes frais et que ce ta-bleau d'intérieur échapperait à mes regards. Melchior, ep garçon prévoyant et qui ne veut rien avoir à démêler avec la police, vint fermer la croisée au moment où l'affaire s'é-chauffait. Il oublia sans doute qu'en plongeant par-dessus ses rideaux, une partie de son logement était encore distincte pour moi. Ce fut alors que se passa un incident que je p'ou-blierai de ma vie. Melchior détacha du mur une cravache qui devait être son dernier argument et son grand moyen de persuasion puis, ainsj armé, il frappa à deux ou trois re-prises la malheureuse qui se débattait sous sa main. J'en-tendis un premier cri et ne pus supporter plus longtemps ce spectacle. L'indigpation m'étouffait et si j'avais été un homme, j'aurais à l'instant même envoyé un cartel à ce brutal. Pendant que je faisais, dans mon existence, une place si grande à de semblables émotions, vous étiez dominé tout entier par le désir de sortir victorieux de vos derniers exa-mens. Ce fut un tort réciproque, Ludovic à la différence que votre tort est de ceux qui s'avouent et portent avec eux leur xcnse, tandis que le mien est de ceux que l'on ppe et que rien napeut justifier. Évidemment, puisque nous étions des-tinés l'un à l'autre, je devais tout vous dire, tout vous con-fier, les extravagances de cet homme, ses poursuites obsti-, nées, les petites découvertes que je faisais dans son intérieur, les répugnances qu'il m'inspirait, le désir que j'avais d'être délivrée de ses obsessions. Oui, je le répète, j'aurais dû tout dire, même au prix de quelques risques pour vous. D'ail-leurs, cette confidence eût enlevé aux choses une bonne partie de leur gravité. Nous aurions pu, d'un commun ac-cord, ne pas prendre ce fat au sériaux, et couper court par le ridicule à des prétentions qui n'avaient ni but ni prétexte-Les choses ont suivi une autre marche la fatalité l'em-portait. Voulez-vous que je vous dise tout ce que j'en pense? Entre vous et moi il a toujours régné, j'ignore pourquoi, un
246 GE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. homme. Il avait une femme chez lui, et au ton de l'entretien qui s'élevait de plus en plus, il était facile de comprendre que les interlocuteurs n'en étaient pas sur le pied de paix, et i-é. glaient un compte tant soit peu orageux. Je me blottis contre la vitre, afin de mieux entendre et de mieux voir. Un instant je crus que j'en serais pour mes frais et que ce ta-bleau d'intérieur échapperait à mes regards. Melchior, ep garçon prévoyant et qui ne veut rien avoir à démêler avec la police, vint fermer la croisée au moment où l'affaire s'é-chauffait. Il oublia sans doute qu'en plongeant par-dessus ses rideaux, une partie de son logement était encore distincte pour moi. Ce fut alors que se passa un incident que je p'ou-blierai de ma vie. Melchior détacha du mur une cravache qui devait être son dernier argument et son grand moyen de persuasion puis, ainsj armé, il frappa à deux ou trois re-prises la malheureuse qui se débattait sous sa main. J'en-tendis un premier cri et ne pus supporter plus longtemps ce spectacle. L'indigpation m'étouffait et si j'avais été un homme, j'aurais à l'instant même envoyé un cartel à ce brutal. Pendant que je faisais, dans mon existence, une place si grande à de semblables émotions, vous étiez dominé tout entier par le désir de sortir victorieux de vos derniers exa-mens. Ce fut un tort réciproque, Ludovic à la différence que votre tort est de ceux qui s'avouent et portent avec eux leur @xcnse, tandis que le mien est de ceux que l'on @@ppe et que rien n@apeut justifier. Évidemment, puisque nous étions des-tinés l'un à l'autre, je devais tout vous dire, tout vous con-fier, les extravagances de cet homme, ses poursuites obsti-, nées, les petites découvertes que je faisais dans son intérieur, les répugnances qu'il m'inspirait, le désir que j'avais d'être délivrée de ses obsessions. Oui, je le répète, j'aurais dû tout dire, même au prix de quelques risques pour vous. D'ail-leurs, cette confidence eût enlevé aux choses une bonne partie de leur gravité. Nous aurions pu, d'un commun ac-cord, ne pas prendre ce fat au sériaux, et couper court par le ridicule à des prétentions qui n'avaient ni but ni prétexte@-Les choses ont suivi une autre marche la fatalité l'em-portait. Voulez-vous que je vous dise tout ce que j'en pense@? Entre vous et moi il a toujours régné, j'ignore pourquoi, un
246 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. homme. Il avait une femme chez lui, et au ton de l'entretien qui s'élevait de plus en plus, il était facile de comprendre que les interlocuteurs n'en étaient pas sur le pied de paix, et @ré@@glaient un compte tant soit peu orageux. Je me blottis contre la vitre, afin de mieux entendre et de mieux voir. Un instant je crus que j'en serais pour mes frais et que ce ta-bleau d'intérieur échapperait à mes regards. Melchior, en garçon prévoyant et qui ne veut rien avoir à démêler avec la police, vint fermer la croisée au moment où l'affaire s'é-chauffait. Il oublia sans doute qu'en plongeant par-dessus ses rideaux, une partie de son logement était encore distincte pour moi. Ce fut alors que se passa un incident que je n'ou-blierai de ma vie. Melchior détacha du mur une cravache qui devait être son dernier argument et son grand moyen de persuasion puis, ainsi armé, il frappa à deux ou trois re-prises la malheureuse qui se débattait sous sa main. J'en-tendis un premier cri et ne pus supporter plus longtemps ce spectacle. L'indignation m'étouffait et si j'avais été un homme, j'aurais à l'instant même envoyé un cartel à ce brutal. Pendant que je faisais, dans mon existence, une place si grande à de semblables émotions, vous étiez dominé tout entier par le désir de sortir victorieux de vos derniers exa-mens. Ce fut un tort réciproque, Ludovic à la différence que votre tort est de ceux qui s'avouent et portent avec eux leur excuse, tandis que le mien est de ceux que l'on cache et que rien ne peut justifier. Évidemment, puisque nous étions des-tinés l'un à l'autre, je devais tout vous dire, tout vous con-fier, les extravagances de cet homme, ses poursuites obsti-@@nées, les petites découvertes que je faisais dans son intérieur, les répugnances qu'il m'inspirait, le désir que j'avais d'être délivrée de ses obsessions. Oui, je le répète, j'aurais dû tout dire, même au prix de quelques risques pour vous. D'ail-leurs, cette confidence eût enlevé aux choses une bonne partie de leur gravité. Nous aurions pu, d'un commun ac-cord, ne pas prendre ce fat au sérieux, et couper court par le ridicule à des prétentions qui n'avaient ni but ni prétexte. Les choses ont suivi une autre marche la fatalité l'em-portait. Voulez-vous que je vous dise tout ce que j'en pense ? Entre vous et moi il a toujours régné, j'ignore pourquoi, un
Il avait une femme chez lui, et au ton de l'entretien qui s'élevait de plus en plus, il était facile de comprendre que les interlocuteurs n'en étaient pas sur le pied de paix, et i-é.
Il avait une femme chez lui, et au ton de l'entretien qui s'élevait de plus en plus, il était facile de comprendre que les interlocuteurs n'en étaient pas sur le pied de paix, et réglaient un compte tant soit peu orageux.
40
0.180995
0.888889
927.txt
1,858
246 GE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. homme. Il avait une femme chez lui, et au ton de l'entretien qui s'élevait de plus en plus, il était facile de comprendre que les interlocuteurs n'en étaient pas sur le pied de paix, et i-é. glaient un compte tant soit peu orageux. Je me blottis contre la vitre, afin de mieux entendre et de mieux voir. Un instant je crus que j'en serais pour mes frais et que ce ta-bleau d'intérieur échapperait à mes regards. Melchior, ep garçon prévoyant et qui ne veut rien avoir à démêler avec la police, vint fermer la croisée au moment où l'affaire s'é-chauffait. Il oublia sans doute qu'en plongeant par-dessus ses rideaux, une partie de son logement était encore distincte pour moi. Ce fut alors que se passa un incident que je p'ou-blierai de ma vie. Melchior détacha du mur une cravache qui devait être son dernier argument et son grand moyen de persuasion puis, ainsj armé, il frappa à deux ou trois re-prises la malheureuse qui se débattait sous sa main. J'en-tendis un premier cri et ne pus supporter plus longtemps ce spectacle. L'indigpation m'étouffait et si j'avais été un homme, j'aurais à l'instant même envoyé un cartel à ce brutal. Pendant que je faisais, dans mon existence, une place si grande à de semblables émotions, vous étiez dominé tout entier par le désir de sortir victorieux de vos derniers exa-mens. Ce fut un tort réciproque, Ludovic à la différence que votre tort est de ceux qui s'avouent et portent avec eux leur xcnse, tandis que le mien est de ceux que l'on ppe et que rien napeut justifier. Évidemment, puisque nous étions des-tinés l'un à l'autre, je devais tout vous dire, tout vous con-fier, les extravagances de cet homme, ses poursuites obsti-, nées, les petites découvertes que je faisais dans son intérieur, les répugnances qu'il m'inspirait, le désir que j'avais d'être délivrée de ses obsessions. Oui, je le répète, j'aurais dû tout dire, même au prix de quelques risques pour vous. D'ail-leurs, cette confidence eût enlevé aux choses une bonne partie de leur gravité. Nous aurions pu, d'un commun ac-cord, ne pas prendre ce fat au sériaux, et couper court par le ridicule à des prétentions qui n'avaient ni but ni prétexte-Les choses ont suivi une autre marche la fatalité l'em-portait. Voulez-vous que je vous dise tout ce que j'en pense? Entre vous et moi il a toujours régné, j'ignore pourquoi, un
246 GE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. homme. Il avait une femme chez lui, et au ton de l'entretien qui s'élevait de plus en plus, il était facile de comprendre que les interlocuteurs n'en étaient pas sur le pied de paix, et i-é. glaient un compte tant soit peu orageux. Je me blottis contre la vitre, afin de mieux entendre et de mieux voir. Un instant je crus que j'en serais pour mes frais et que ce ta-bleau d'intérieur échapperait à mes regards. Melchior, ep garçon prévoyant et qui ne veut rien avoir à démêler avec la police, vint fermer la croisée au moment où l'affaire s'é-chauffait. Il oublia sans doute qu'en plongeant par-dessus ses rideaux, une partie de son logement était encore distincte pour moi. Ce fut alors que se passa un incident que je p'ou-blierai de ma vie. Melchior détacha du mur une cravache qui devait être son dernier argument et son grand moyen de persuasion puis, ainsj armé, il frappa à deux ou trois re-prises la malheureuse qui se débattait sous sa main. J'en-tendis un premier cri et ne pus supporter plus longtemps ce spectacle. L'indigpation m'étouffait et si j'avais été un homme, j'aurais à l'instant même envoyé un cartel à ce brutal. Pendant que je faisais, dans mon existence, une place si grande à de semblables émotions, vous étiez dominé tout entier par le désir de sortir victorieux de vos derniers exa-mens. Ce fut un tort réciproque, Ludovic à la différence que votre tort est de ceux qui s'avouent et portent avec eux leur @xcnse, tandis que le mien est de ceux que l'on @@ppe et que rien n@apeut justifier. Évidemment, puisque nous étions des-tinés l'un à l'autre, je devais tout vous dire, tout vous con-fier, les extravagances de cet homme, ses poursuites obsti-, nées, les petites découvertes que je faisais dans son intérieur, les répugnances qu'il m'inspirait, le désir que j'avais d'être délivrée de ses obsessions. Oui, je le répète, j'aurais dû tout dire, même au prix de quelques risques pour vous. D'ail-leurs, cette confidence eût enlevé aux choses une bonne partie de leur gravité. Nous aurions pu, d'un commun ac-cord, ne pas prendre ce fat au sériaux, et couper court par le ridicule à des prétentions qui n'avaient ni but ni prétexte@-Les choses ont suivi une autre marche la fatalité l'em-portait. Voulez-vous que je vous dise tout ce que j'en pense@? Entre vous et moi il a toujours régné, j'ignore pourquoi, un
246 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. homme. Il avait une femme chez lui, et au ton de l'entretien qui s'élevait de plus en plus, il était facile de comprendre que les interlocuteurs n'en étaient pas sur le pied de paix, et @ré@@glaient un compte tant soit peu orageux. Je me blottis contre la vitre, afin de mieux entendre et de mieux voir. Un instant je crus que j'en serais pour mes frais et que ce ta-bleau d'intérieur échapperait à mes regards. Melchior, en garçon prévoyant et qui ne veut rien avoir à démêler avec la police, vint fermer la croisée au moment où l'affaire s'é-chauffait. Il oublia sans doute qu'en plongeant par-dessus ses rideaux, une partie de son logement était encore distincte pour moi. Ce fut alors que se passa un incident que je n'ou-blierai de ma vie. Melchior détacha du mur une cravache qui devait être son dernier argument et son grand moyen de persuasion puis, ainsi armé, il frappa à deux ou trois re-prises la malheureuse qui se débattait sous sa main. J'en-tendis un premier cri et ne pus supporter plus longtemps ce spectacle. L'indignation m'étouffait et si j'avais été un homme, j'aurais à l'instant même envoyé un cartel à ce brutal. Pendant que je faisais, dans mon existence, une place si grande à de semblables émotions, vous étiez dominé tout entier par le désir de sortir victorieux de vos derniers exa-mens. Ce fut un tort réciproque, Ludovic à la différence que votre tort est de ceux qui s'avouent et portent avec eux leur excuse, tandis que le mien est de ceux que l'on cache et que rien ne peut justifier. Évidemment, puisque nous étions des-tinés l'un à l'autre, je devais tout vous dire, tout vous con-fier, les extravagances de cet homme, ses poursuites obsti-@@nées, les petites découvertes que je faisais dans son intérieur, les répugnances qu'il m'inspirait, le désir que j'avais d'être délivrée de ses obsessions. Oui, je le répète, j'aurais dû tout dire, même au prix de quelques risques pour vous. D'ail-leurs, cette confidence eût enlevé aux choses une bonne partie de leur gravité. Nous aurions pu, d'un commun ac-cord, ne pas prendre ce fat au sérieux, et couper court par le ridicule à des prétentions qui n'avaient ni but ni prétexte. Les choses ont suivi une autre marche la fatalité l'em-portait. Voulez-vous que je vous dise tout ce que j'en pense ? Entre vous et moi il a toujours régné, j'ignore pourquoi, un
glaient un compte tant soit peu orageux.
Je me blottis contre la vitre, afin de mieux entendre et de mieux voir.
51
0.71831
3.25
927.txt
1,858
246 GE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. homme. Il avait une femme chez lui, et au ton de l'entretien qui s'élevait de plus en plus, il était facile de comprendre que les interlocuteurs n'en étaient pas sur le pied de paix, et i-é. glaient un compte tant soit peu orageux. Je me blottis contre la vitre, afin de mieux entendre et de mieux voir. Un instant je crus que j'en serais pour mes frais et que ce ta-bleau d'intérieur échapperait à mes regards. Melchior, ep garçon prévoyant et qui ne veut rien avoir à démêler avec la police, vint fermer la croisée au moment où l'affaire s'é-chauffait. Il oublia sans doute qu'en plongeant par-dessus ses rideaux, une partie de son logement était encore distincte pour moi. Ce fut alors que se passa un incident que je p'ou-blierai de ma vie. Melchior détacha du mur une cravache qui devait être son dernier argument et son grand moyen de persuasion puis, ainsj armé, il frappa à deux ou trois re-prises la malheureuse qui se débattait sous sa main. J'en-tendis un premier cri et ne pus supporter plus longtemps ce spectacle. L'indigpation m'étouffait et si j'avais été un homme, j'aurais à l'instant même envoyé un cartel à ce brutal. Pendant que je faisais, dans mon existence, une place si grande à de semblables émotions, vous étiez dominé tout entier par le désir de sortir victorieux de vos derniers exa-mens. Ce fut un tort réciproque, Ludovic à la différence que votre tort est de ceux qui s'avouent et portent avec eux leur xcnse, tandis que le mien est de ceux que l'on ppe et que rien napeut justifier. Évidemment, puisque nous étions des-tinés l'un à l'autre, je devais tout vous dire, tout vous con-fier, les extravagances de cet homme, ses poursuites obsti-, nées, les petites découvertes que je faisais dans son intérieur, les répugnances qu'il m'inspirait, le désir que j'avais d'être délivrée de ses obsessions. Oui, je le répète, j'aurais dû tout dire, même au prix de quelques risques pour vous. D'ail-leurs, cette confidence eût enlevé aux choses une bonne partie de leur gravité. Nous aurions pu, d'un commun ac-cord, ne pas prendre ce fat au sériaux, et couper court par le ridicule à des prétentions qui n'avaient ni but ni prétexte-Les choses ont suivi une autre marche la fatalité l'em-portait. Voulez-vous que je vous dise tout ce que j'en pense? Entre vous et moi il a toujours régné, j'ignore pourquoi, un
246 GE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. homme. Il avait une femme chez lui, et au ton de l'entretien qui s'élevait de plus en plus, il était facile de comprendre que les interlocuteurs n'en étaient pas sur le pied de paix, et i-é. glaient un compte tant soit peu orageux. Je me blottis contre la vitre, afin de mieux entendre et de mieux voir. Un instant je crus que j'en serais pour mes frais et que ce ta-bleau d'intérieur échapperait à mes regards. Melchior, ep garçon prévoyant et qui ne veut rien avoir à démêler avec la police, vint fermer la croisée au moment où l'affaire s'é-chauffait. Il oublia sans doute qu'en plongeant par-dessus ses rideaux, une partie de son logement était encore distincte pour moi. Ce fut alors que se passa un incident que je p'ou-blierai de ma vie. Melchior détacha du mur une cravache qui devait être son dernier argument et son grand moyen de persuasion puis, ainsj armé, il frappa à deux ou trois re-prises la malheureuse qui se débattait sous sa main. J'en-tendis un premier cri et ne pus supporter plus longtemps ce spectacle. L'indigpation m'étouffait et si j'avais été un homme, j'aurais à l'instant même envoyé un cartel à ce brutal. Pendant que je faisais, dans mon existence, une place si grande à de semblables émotions, vous étiez dominé tout entier par le désir de sortir victorieux de vos derniers exa-mens. Ce fut un tort réciproque, Ludovic à la différence que votre tort est de ceux qui s'avouent et portent avec eux leur @xcnse, tandis que le mien est de ceux que l'on @@ppe et que rien n@apeut justifier. Évidemment, puisque nous étions des-tinés l'un à l'autre, je devais tout vous dire, tout vous con-fier, les extravagances de cet homme, ses poursuites obsti-, nées, les petites découvertes que je faisais dans son intérieur, les répugnances qu'il m'inspirait, le désir que j'avais d'être délivrée de ses obsessions. Oui, je le répète, j'aurais dû tout dire, même au prix de quelques risques pour vous. D'ail-leurs, cette confidence eût enlevé aux choses une bonne partie de leur gravité. Nous aurions pu, d'un commun ac-cord, ne pas prendre ce fat au sériaux, et couper court par le ridicule à des prétentions qui n'avaient ni but ni prétexte@-Les choses ont suivi une autre marche la fatalité l'em-portait. Voulez-vous que je vous dise tout ce que j'en pense@? Entre vous et moi il a toujours régné, j'ignore pourquoi, un
246 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. homme. Il avait une femme chez lui, et au ton de l'entretien qui s'élevait de plus en plus, il était facile de comprendre que les interlocuteurs n'en étaient pas sur le pied de paix, et @ré@@glaient un compte tant soit peu orageux. Je me blottis contre la vitre, afin de mieux entendre et de mieux voir. Un instant je crus que j'en serais pour mes frais et que ce ta-bleau d'intérieur échapperait à mes regards. Melchior, en garçon prévoyant et qui ne veut rien avoir à démêler avec la police, vint fermer la croisée au moment où l'affaire s'é-chauffait. Il oublia sans doute qu'en plongeant par-dessus ses rideaux, une partie de son logement était encore distincte pour moi. Ce fut alors que se passa un incident que je n'ou-blierai de ma vie. Melchior détacha du mur une cravache qui devait être son dernier argument et son grand moyen de persuasion puis, ainsi armé, il frappa à deux ou trois re-prises la malheureuse qui se débattait sous sa main. J'en-tendis un premier cri et ne pus supporter plus longtemps ce spectacle. L'indignation m'étouffait et si j'avais été un homme, j'aurais à l'instant même envoyé un cartel à ce brutal. Pendant que je faisais, dans mon existence, une place si grande à de semblables émotions, vous étiez dominé tout entier par le désir de sortir victorieux de vos derniers exa-mens. Ce fut un tort réciproque, Ludovic à la différence que votre tort est de ceux qui s'avouent et portent avec eux leur excuse, tandis que le mien est de ceux que l'on cache et que rien ne peut justifier. Évidemment, puisque nous étions des-tinés l'un à l'autre, je devais tout vous dire, tout vous con-fier, les extravagances de cet homme, ses poursuites obsti-@@nées, les petites découvertes que je faisais dans son intérieur, les répugnances qu'il m'inspirait, le désir que j'avais d'être délivrée de ses obsessions. Oui, je le répète, j'aurais dû tout dire, même au prix de quelques risques pour vous. D'ail-leurs, cette confidence eût enlevé aux choses une bonne partie de leur gravité. Nous aurions pu, d'un commun ac-cord, ne pas prendre ce fat au sérieux, et couper court par le ridicule à des prétentions qui n'avaient ni but ni prétexte. Les choses ont suivi une autre marche la fatalité l'em-portait. Voulez-vous que je vous dise tout ce que j'en pense ? Entre vous et moi il a toujours régné, j'ignore pourquoi, un
Je me blottis contre la vitre, afin de mieux entendre et de mieux voir.
Un instant je crus que j'en serais pour mes frais et que ce ta-bleau d'intérieur échapperait à mes regards.
79
0.738318
3.95
927.txt
1,858
246 GE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. homme. Il avait une femme chez lui, et au ton de l'entretien qui s'élevait de plus en plus, il était facile de comprendre que les interlocuteurs n'en étaient pas sur le pied de paix, et i-é. glaient un compte tant soit peu orageux. Je me blottis contre la vitre, afin de mieux entendre et de mieux voir. Un instant je crus que j'en serais pour mes frais et que ce ta-bleau d'intérieur échapperait à mes regards. Melchior, ep garçon prévoyant et qui ne veut rien avoir à démêler avec la police, vint fermer la croisée au moment où l'affaire s'é-chauffait. Il oublia sans doute qu'en plongeant par-dessus ses rideaux, une partie de son logement était encore distincte pour moi. Ce fut alors que se passa un incident que je p'ou-blierai de ma vie. Melchior détacha du mur une cravache qui devait être son dernier argument et son grand moyen de persuasion puis, ainsj armé, il frappa à deux ou trois re-prises la malheureuse qui se débattait sous sa main. J'en-tendis un premier cri et ne pus supporter plus longtemps ce spectacle. L'indigpation m'étouffait et si j'avais été un homme, j'aurais à l'instant même envoyé un cartel à ce brutal. Pendant que je faisais, dans mon existence, une place si grande à de semblables émotions, vous étiez dominé tout entier par le désir de sortir victorieux de vos derniers exa-mens. Ce fut un tort réciproque, Ludovic à la différence que votre tort est de ceux qui s'avouent et portent avec eux leur xcnse, tandis que le mien est de ceux que l'on ppe et que rien napeut justifier. Évidemment, puisque nous étions des-tinés l'un à l'autre, je devais tout vous dire, tout vous con-fier, les extravagances de cet homme, ses poursuites obsti-, nées, les petites découvertes que je faisais dans son intérieur, les répugnances qu'il m'inspirait, le désir que j'avais d'être délivrée de ses obsessions. Oui, je le répète, j'aurais dû tout dire, même au prix de quelques risques pour vous. D'ail-leurs, cette confidence eût enlevé aux choses une bonne partie de leur gravité. Nous aurions pu, d'un commun ac-cord, ne pas prendre ce fat au sériaux, et couper court par le ridicule à des prétentions qui n'avaient ni but ni prétexte-Les choses ont suivi une autre marche la fatalité l'em-portait. Voulez-vous que je vous dise tout ce que j'en pense? Entre vous et moi il a toujours régné, j'ignore pourquoi, un
246 GE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. homme. Il avait une femme chez lui, et au ton de l'entretien qui s'élevait de plus en plus, il était facile de comprendre que les interlocuteurs n'en étaient pas sur le pied de paix, et i-é. glaient un compte tant soit peu orageux. Je me blottis contre la vitre, afin de mieux entendre et de mieux voir. Un instant je crus que j'en serais pour mes frais et que ce ta-bleau d'intérieur échapperait à mes regards. Melchior, ep garçon prévoyant et qui ne veut rien avoir à démêler avec la police, vint fermer la croisée au moment où l'affaire s'é-chauffait. Il oublia sans doute qu'en plongeant par-dessus ses rideaux, une partie de son logement était encore distincte pour moi. Ce fut alors que se passa un incident que je p'ou-blierai de ma vie. Melchior détacha du mur une cravache qui devait être son dernier argument et son grand moyen de persuasion puis, ainsj armé, il frappa à deux ou trois re-prises la malheureuse qui se débattait sous sa main. J'en-tendis un premier cri et ne pus supporter plus longtemps ce spectacle. L'indigpation m'étouffait et si j'avais été un homme, j'aurais à l'instant même envoyé un cartel à ce brutal. Pendant que je faisais, dans mon existence, une place si grande à de semblables émotions, vous étiez dominé tout entier par le désir de sortir victorieux de vos derniers exa-mens. Ce fut un tort réciproque, Ludovic à la différence que votre tort est de ceux qui s'avouent et portent avec eux leur @xcnse, tandis que le mien est de ceux que l'on @@ppe et que rien n@apeut justifier. Évidemment, puisque nous étions des-tinés l'un à l'autre, je devais tout vous dire, tout vous con-fier, les extravagances de cet homme, ses poursuites obsti-, nées, les petites découvertes que je faisais dans son intérieur, les répugnances qu'il m'inspirait, le désir que j'avais d'être délivrée de ses obsessions. Oui, je le répète, j'aurais dû tout dire, même au prix de quelques risques pour vous. D'ail-leurs, cette confidence eût enlevé aux choses une bonne partie de leur gravité. Nous aurions pu, d'un commun ac-cord, ne pas prendre ce fat au sériaux, et couper court par le ridicule à des prétentions qui n'avaient ni but ni prétexte@-Les choses ont suivi une autre marche la fatalité l'em-portait. Voulez-vous que je vous dise tout ce que j'en pense@? Entre vous et moi il a toujours régné, j'ignore pourquoi, un
246 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. homme. Il avait une femme chez lui, et au ton de l'entretien qui s'élevait de plus en plus, il était facile de comprendre que les interlocuteurs n'en étaient pas sur le pied de paix, et @ré@@glaient un compte tant soit peu orageux. Je me blottis contre la vitre, afin de mieux entendre et de mieux voir. Un instant je crus que j'en serais pour mes frais et que ce ta-bleau d'intérieur échapperait à mes regards. Melchior, en garçon prévoyant et qui ne veut rien avoir à démêler avec la police, vint fermer la croisée au moment où l'affaire s'é-chauffait. Il oublia sans doute qu'en plongeant par-dessus ses rideaux, une partie de son logement était encore distincte pour moi. Ce fut alors que se passa un incident que je n'ou-blierai de ma vie. Melchior détacha du mur une cravache qui devait être son dernier argument et son grand moyen de persuasion puis, ainsi armé, il frappa à deux ou trois re-prises la malheureuse qui se débattait sous sa main. J'en-tendis un premier cri et ne pus supporter plus longtemps ce spectacle. L'indignation m'étouffait et si j'avais été un homme, j'aurais à l'instant même envoyé un cartel à ce brutal. Pendant que je faisais, dans mon existence, une place si grande à de semblables émotions, vous étiez dominé tout entier par le désir de sortir victorieux de vos derniers exa-mens. Ce fut un tort réciproque, Ludovic à la différence que votre tort est de ceux qui s'avouent et portent avec eux leur excuse, tandis que le mien est de ceux que l'on cache et que rien ne peut justifier. Évidemment, puisque nous étions des-tinés l'un à l'autre, je devais tout vous dire, tout vous con-fier, les extravagances de cet homme, ses poursuites obsti-@@nées, les petites découvertes que je faisais dans son intérieur, les répugnances qu'il m'inspirait, le désir que j'avais d'être délivrée de ses obsessions. Oui, je le répète, j'aurais dû tout dire, même au prix de quelques risques pour vous. D'ail-leurs, cette confidence eût enlevé aux choses une bonne partie de leur gravité. Nous aurions pu, d'un commun ac-cord, ne pas prendre ce fat au sérieux, et couper court par le ridicule à des prétentions qui n'avaient ni but ni prétexte. Les choses ont suivi une autre marche la fatalité l'em-portait. Voulez-vous que je vous dise tout ce que j'en pense ? Entre vous et moi il a toujours régné, j'ignore pourquoi, un
Un instant je crus que j'en serais pour mes frais et que ce ta-bleau d'intérieur échapperait à mes regards.
Melchior, en garçon prévoyant et qui ne veut rien avoir à démêler avec la police, vint fermer la croisée au moment où l'affaire s'é-chauffait.
107
0.753521
3.724138
927.txt
1,858
246 GE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. homme. Il avait une femme chez lui, et au ton de l'entretien qui s'élevait de plus en plus, il était facile de comprendre que les interlocuteurs n'en étaient pas sur le pied de paix, et i-é. glaient un compte tant soit peu orageux. Je me blottis contre la vitre, afin de mieux entendre et de mieux voir. Un instant je crus que j'en serais pour mes frais et que ce ta-bleau d'intérieur échapperait à mes regards. Melchior, ep garçon prévoyant et qui ne veut rien avoir à démêler avec la police, vint fermer la croisée au moment où l'affaire s'é-chauffait. Il oublia sans doute qu'en plongeant par-dessus ses rideaux, une partie de son logement était encore distincte pour moi. Ce fut alors que se passa un incident que je p'ou-blierai de ma vie. Melchior détacha du mur une cravache qui devait être son dernier argument et son grand moyen de persuasion puis, ainsj armé, il frappa à deux ou trois re-prises la malheureuse qui se débattait sous sa main. J'en-tendis un premier cri et ne pus supporter plus longtemps ce spectacle. L'indigpation m'étouffait et si j'avais été un homme, j'aurais à l'instant même envoyé un cartel à ce brutal. Pendant que je faisais, dans mon existence, une place si grande à de semblables émotions, vous étiez dominé tout entier par le désir de sortir victorieux de vos derniers exa-mens. Ce fut un tort réciproque, Ludovic à la différence que votre tort est de ceux qui s'avouent et portent avec eux leur xcnse, tandis que le mien est de ceux que l'on ppe et que rien napeut justifier. Évidemment, puisque nous étions des-tinés l'un à l'autre, je devais tout vous dire, tout vous con-fier, les extravagances de cet homme, ses poursuites obsti-, nées, les petites découvertes que je faisais dans son intérieur, les répugnances qu'il m'inspirait, le désir que j'avais d'être délivrée de ses obsessions. Oui, je le répète, j'aurais dû tout dire, même au prix de quelques risques pour vous. D'ail-leurs, cette confidence eût enlevé aux choses une bonne partie de leur gravité. Nous aurions pu, d'un commun ac-cord, ne pas prendre ce fat au sériaux, et couper court par le ridicule à des prétentions qui n'avaient ni but ni prétexte-Les choses ont suivi une autre marche la fatalité l'em-portait. Voulez-vous que je vous dise tout ce que j'en pense? Entre vous et moi il a toujours régné, j'ignore pourquoi, un
246 GE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. homme. Il avait une femme chez lui, et au ton de l'entretien qui s'élevait de plus en plus, il était facile de comprendre que les interlocuteurs n'en étaient pas sur le pied de paix, et i-é. glaient un compte tant soit peu orageux. Je me blottis contre la vitre, afin de mieux entendre et de mieux voir. Un instant je crus que j'en serais pour mes frais et que ce ta-bleau d'intérieur échapperait à mes regards. Melchior, ep garçon prévoyant et qui ne veut rien avoir à démêler avec la police, vint fermer la croisée au moment où l'affaire s'é-chauffait. Il oublia sans doute qu'en plongeant par-dessus ses rideaux, une partie de son logement était encore distincte pour moi. Ce fut alors que se passa un incident que je p'ou-blierai de ma vie. Melchior détacha du mur une cravache qui devait être son dernier argument et son grand moyen de persuasion puis, ainsj armé, il frappa à deux ou trois re-prises la malheureuse qui se débattait sous sa main. J'en-tendis un premier cri et ne pus supporter plus longtemps ce spectacle. L'indigpation m'étouffait et si j'avais été un homme, j'aurais à l'instant même envoyé un cartel à ce brutal. Pendant que je faisais, dans mon existence, une place si grande à de semblables émotions, vous étiez dominé tout entier par le désir de sortir victorieux de vos derniers exa-mens. Ce fut un tort réciproque, Ludovic à la différence que votre tort est de ceux qui s'avouent et portent avec eux leur @xcnse, tandis que le mien est de ceux que l'on @@ppe et que rien n@apeut justifier. Évidemment, puisque nous étions des-tinés l'un à l'autre, je devais tout vous dire, tout vous con-fier, les extravagances de cet homme, ses poursuites obsti-, nées, les petites découvertes que je faisais dans son intérieur, les répugnances qu'il m'inspirait, le désir que j'avais d'être délivrée de ses obsessions. Oui, je le répète, j'aurais dû tout dire, même au prix de quelques risques pour vous. D'ail-leurs, cette confidence eût enlevé aux choses une bonne partie de leur gravité. Nous aurions pu, d'un commun ac-cord, ne pas prendre ce fat au sériaux, et couper court par le ridicule à des prétentions qui n'avaient ni but ni prétexte@-Les choses ont suivi une autre marche la fatalité l'em-portait. Voulez-vous que je vous dise tout ce que j'en pense@? Entre vous et moi il a toujours régné, j'ignore pourquoi, un
246 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. homme. Il avait une femme chez lui, et au ton de l'entretien qui s'élevait de plus en plus, il était facile de comprendre que les interlocuteurs n'en étaient pas sur le pied de paix, et @ré@@glaient un compte tant soit peu orageux. Je me blottis contre la vitre, afin de mieux entendre et de mieux voir. Un instant je crus que j'en serais pour mes frais et que ce ta-bleau d'intérieur échapperait à mes regards. Melchior, en garçon prévoyant et qui ne veut rien avoir à démêler avec la police, vint fermer la croisée au moment où l'affaire s'é-chauffait. Il oublia sans doute qu'en plongeant par-dessus ses rideaux, une partie de son logement était encore distincte pour moi. Ce fut alors que se passa un incident que je n'ou-blierai de ma vie. Melchior détacha du mur une cravache qui devait être son dernier argument et son grand moyen de persuasion puis, ainsi armé, il frappa à deux ou trois re-prises la malheureuse qui se débattait sous sa main. J'en-tendis un premier cri et ne pus supporter plus longtemps ce spectacle. L'indignation m'étouffait et si j'avais été un homme, j'aurais à l'instant même envoyé un cartel à ce brutal. Pendant que je faisais, dans mon existence, une place si grande à de semblables émotions, vous étiez dominé tout entier par le désir de sortir victorieux de vos derniers exa-mens. Ce fut un tort réciproque, Ludovic à la différence que votre tort est de ceux qui s'avouent et portent avec eux leur excuse, tandis que le mien est de ceux que l'on cache et que rien ne peut justifier. Évidemment, puisque nous étions des-tinés l'un à l'autre, je devais tout vous dire, tout vous con-fier, les extravagances de cet homme, ses poursuites obsti-@@nées, les petites découvertes que je faisais dans son intérieur, les répugnances qu'il m'inspirait, le désir que j'avais d'être délivrée de ses obsessions. Oui, je le répète, j'aurais dû tout dire, même au prix de quelques risques pour vous. D'ail-leurs, cette confidence eût enlevé aux choses une bonne partie de leur gravité. Nous aurions pu, d'un commun ac-cord, ne pas prendre ce fat au sérieux, et couper court par le ridicule à des prétentions qui n'avaient ni but ni prétexte. Les choses ont suivi une autre marche la fatalité l'em-portait. Voulez-vous que je vous dise tout ce que j'en pense ? Entre vous et moi il a toujours régné, j'ignore pourquoi, un
Melchior, ep garçon prévoyant et qui ne veut rien avoir à démêler avec la police, vint fermer la croisée au moment où l'affaire s'é-chauffait.
Il oublia sans doute qu'en plongeant par-dessus ses rideaux, une partie de son logement était encore distincte pour moi.
107
0.891667
5.190476
927.txt
1,858
246 GE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. homme. Il avait une femme chez lui, et au ton de l'entretien qui s'élevait de plus en plus, il était facile de comprendre que les interlocuteurs n'en étaient pas sur le pied de paix, et i-é. glaient un compte tant soit peu orageux. Je me blottis contre la vitre, afin de mieux entendre et de mieux voir. Un instant je crus que j'en serais pour mes frais et que ce ta-bleau d'intérieur échapperait à mes regards. Melchior, ep garçon prévoyant et qui ne veut rien avoir à démêler avec la police, vint fermer la croisée au moment où l'affaire s'é-chauffait. Il oublia sans doute qu'en plongeant par-dessus ses rideaux, une partie de son logement était encore distincte pour moi. Ce fut alors que se passa un incident que je p'ou-blierai de ma vie. Melchior détacha du mur une cravache qui devait être son dernier argument et son grand moyen de persuasion puis, ainsj armé, il frappa à deux ou trois re-prises la malheureuse qui se débattait sous sa main. J'en-tendis un premier cri et ne pus supporter plus longtemps ce spectacle. L'indigpation m'étouffait et si j'avais été un homme, j'aurais à l'instant même envoyé un cartel à ce brutal. Pendant que je faisais, dans mon existence, une place si grande à de semblables émotions, vous étiez dominé tout entier par le désir de sortir victorieux de vos derniers exa-mens. Ce fut un tort réciproque, Ludovic à la différence que votre tort est de ceux qui s'avouent et portent avec eux leur xcnse, tandis que le mien est de ceux que l'on ppe et que rien napeut justifier. Évidemment, puisque nous étions des-tinés l'un à l'autre, je devais tout vous dire, tout vous con-fier, les extravagances de cet homme, ses poursuites obsti-, nées, les petites découvertes que je faisais dans son intérieur, les répugnances qu'il m'inspirait, le désir que j'avais d'être délivrée de ses obsessions. Oui, je le répète, j'aurais dû tout dire, même au prix de quelques risques pour vous. D'ail-leurs, cette confidence eût enlevé aux choses une bonne partie de leur gravité. Nous aurions pu, d'un commun ac-cord, ne pas prendre ce fat au sériaux, et couper court par le ridicule à des prétentions qui n'avaient ni but ni prétexte-Les choses ont suivi une autre marche la fatalité l'em-portait. Voulez-vous que je vous dise tout ce que j'en pense? Entre vous et moi il a toujours régné, j'ignore pourquoi, un
246 GE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. homme. Il avait une femme chez lui, et au ton de l'entretien qui s'élevait de plus en plus, il était facile de comprendre que les interlocuteurs n'en étaient pas sur le pied de paix, et i-é. glaient un compte tant soit peu orageux. Je me blottis contre la vitre, afin de mieux entendre et de mieux voir. Un instant je crus que j'en serais pour mes frais et que ce ta-bleau d'intérieur échapperait à mes regards. Melchior, ep garçon prévoyant et qui ne veut rien avoir à démêler avec la police, vint fermer la croisée au moment où l'affaire s'é-chauffait. Il oublia sans doute qu'en plongeant par-dessus ses rideaux, une partie de son logement était encore distincte pour moi. Ce fut alors que se passa un incident que je p'ou-blierai de ma vie. Melchior détacha du mur une cravache qui devait être son dernier argument et son grand moyen de persuasion puis, ainsj armé, il frappa à deux ou trois re-prises la malheureuse qui se débattait sous sa main. J'en-tendis un premier cri et ne pus supporter plus longtemps ce spectacle. L'indigpation m'étouffait et si j'avais été un homme, j'aurais à l'instant même envoyé un cartel à ce brutal. Pendant que je faisais, dans mon existence, une place si grande à de semblables émotions, vous étiez dominé tout entier par le désir de sortir victorieux de vos derniers exa-mens. Ce fut un tort réciproque, Ludovic à la différence que votre tort est de ceux qui s'avouent et portent avec eux leur @xcnse, tandis que le mien est de ceux que l'on @@ppe et que rien n@apeut justifier. Évidemment, puisque nous étions des-tinés l'un à l'autre, je devais tout vous dire, tout vous con-fier, les extravagances de cet homme, ses poursuites obsti-, nées, les petites découvertes que je faisais dans son intérieur, les répugnances qu'il m'inspirait, le désir que j'avais d'être délivrée de ses obsessions. Oui, je le répète, j'aurais dû tout dire, même au prix de quelques risques pour vous. D'ail-leurs, cette confidence eût enlevé aux choses une bonne partie de leur gravité. Nous aurions pu, d'un commun ac-cord, ne pas prendre ce fat au sériaux, et couper court par le ridicule à des prétentions qui n'avaient ni but ni prétexte@-Les choses ont suivi une autre marche la fatalité l'em-portait. Voulez-vous que je vous dise tout ce que j'en pense@? Entre vous et moi il a toujours régné, j'ignore pourquoi, un
246 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. homme. Il avait une femme chez lui, et au ton de l'entretien qui s'élevait de plus en plus, il était facile de comprendre que les interlocuteurs n'en étaient pas sur le pied de paix, et @ré@@glaient un compte tant soit peu orageux. Je me blottis contre la vitre, afin de mieux entendre et de mieux voir. Un instant je crus que j'en serais pour mes frais et que ce ta-bleau d'intérieur échapperait à mes regards. Melchior, en garçon prévoyant et qui ne veut rien avoir à démêler avec la police, vint fermer la croisée au moment où l'affaire s'é-chauffait. Il oublia sans doute qu'en plongeant par-dessus ses rideaux, une partie de son logement était encore distincte pour moi. Ce fut alors que se passa un incident que je n'ou-blierai de ma vie. Melchior détacha du mur une cravache qui devait être son dernier argument et son grand moyen de persuasion puis, ainsi armé, il frappa à deux ou trois re-prises la malheureuse qui se débattait sous sa main. J'en-tendis un premier cri et ne pus supporter plus longtemps ce spectacle. L'indignation m'étouffait et si j'avais été un homme, j'aurais à l'instant même envoyé un cartel à ce brutal. Pendant que je faisais, dans mon existence, une place si grande à de semblables émotions, vous étiez dominé tout entier par le désir de sortir victorieux de vos derniers exa-mens. Ce fut un tort réciproque, Ludovic à la différence que votre tort est de ceux qui s'avouent et portent avec eux leur excuse, tandis que le mien est de ceux que l'on cache et que rien ne peut justifier. Évidemment, puisque nous étions des-tinés l'un à l'autre, je devais tout vous dire, tout vous con-fier, les extravagances de cet homme, ses poursuites obsti-@@nées, les petites découvertes que je faisais dans son intérieur, les répugnances qu'il m'inspirait, le désir que j'avais d'être délivrée de ses obsessions. Oui, je le répète, j'aurais dû tout dire, même au prix de quelques risques pour vous. D'ail-leurs, cette confidence eût enlevé aux choses une bonne partie de leur gravité. Nous aurions pu, d'un commun ac-cord, ne pas prendre ce fat au sérieux, et couper court par le ridicule à des prétentions qui n'avaient ni but ni prétexte. Les choses ont suivi une autre marche la fatalité l'em-portait. Voulez-vous que je vous dise tout ce que j'en pense ? Entre vous et moi il a toujours régné, j'ignore pourquoi, un
Il oublia sans doute qu'en plongeant par-dessus ses rideaux, une partie de son logement était encore distincte pour moi.
Ce fut alors que se passa un incident que je n'ou-blierai de ma vie.
85
1.25
5.733333
927.txt
1,858
246 GE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. homme. Il avait une femme chez lui, et au ton de l'entretien qui s'élevait de plus en plus, il était facile de comprendre que les interlocuteurs n'en étaient pas sur le pied de paix, et i-é. glaient un compte tant soit peu orageux. Je me blottis contre la vitre, afin de mieux entendre et de mieux voir. Un instant je crus que j'en serais pour mes frais et que ce ta-bleau d'intérieur échapperait à mes regards. Melchior, ep garçon prévoyant et qui ne veut rien avoir à démêler avec la police, vint fermer la croisée au moment où l'affaire s'é-chauffait. Il oublia sans doute qu'en plongeant par-dessus ses rideaux, une partie de son logement était encore distincte pour moi. Ce fut alors que se passa un incident que je p'ou-blierai de ma vie. Melchior détacha du mur une cravache qui devait être son dernier argument et son grand moyen de persuasion puis, ainsj armé, il frappa à deux ou trois re-prises la malheureuse qui se débattait sous sa main. J'en-tendis un premier cri et ne pus supporter plus longtemps ce spectacle. L'indigpation m'étouffait et si j'avais été un homme, j'aurais à l'instant même envoyé un cartel à ce brutal. Pendant que je faisais, dans mon existence, une place si grande à de semblables émotions, vous étiez dominé tout entier par le désir de sortir victorieux de vos derniers exa-mens. Ce fut un tort réciproque, Ludovic à la différence que votre tort est de ceux qui s'avouent et portent avec eux leur xcnse, tandis que le mien est de ceux que l'on ppe et que rien napeut justifier. Évidemment, puisque nous étions des-tinés l'un à l'autre, je devais tout vous dire, tout vous con-fier, les extravagances de cet homme, ses poursuites obsti-, nées, les petites découvertes que je faisais dans son intérieur, les répugnances qu'il m'inspirait, le désir que j'avais d'être délivrée de ses obsessions. Oui, je le répète, j'aurais dû tout dire, même au prix de quelques risques pour vous. D'ail-leurs, cette confidence eût enlevé aux choses une bonne partie de leur gravité. Nous aurions pu, d'un commun ac-cord, ne pas prendre ce fat au sériaux, et couper court par le ridicule à des prétentions qui n'avaient ni but ni prétexte-Les choses ont suivi une autre marche la fatalité l'em-portait. Voulez-vous que je vous dise tout ce que j'en pense? Entre vous et moi il a toujours régné, j'ignore pourquoi, un
246 GE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. homme. Il avait une femme chez lui, et au ton de l'entretien qui s'élevait de plus en plus, il était facile de comprendre que les interlocuteurs n'en étaient pas sur le pied de paix, et i-é. glaient un compte tant soit peu orageux. Je me blottis contre la vitre, afin de mieux entendre et de mieux voir. Un instant je crus que j'en serais pour mes frais et que ce ta-bleau d'intérieur échapperait à mes regards. Melchior, ep garçon prévoyant et qui ne veut rien avoir à démêler avec la police, vint fermer la croisée au moment où l'affaire s'é-chauffait. Il oublia sans doute qu'en plongeant par-dessus ses rideaux, une partie de son logement était encore distincte pour moi. Ce fut alors que se passa un incident que je p'ou-blierai de ma vie. Melchior détacha du mur une cravache qui devait être son dernier argument et son grand moyen de persuasion puis, ainsj armé, il frappa à deux ou trois re-prises la malheureuse qui se débattait sous sa main. J'en-tendis un premier cri et ne pus supporter plus longtemps ce spectacle. L'indigpation m'étouffait et si j'avais été un homme, j'aurais à l'instant même envoyé un cartel à ce brutal. Pendant que je faisais, dans mon existence, une place si grande à de semblables émotions, vous étiez dominé tout entier par le désir de sortir victorieux de vos derniers exa-mens. Ce fut un tort réciproque, Ludovic à la différence que votre tort est de ceux qui s'avouent et portent avec eux leur @xcnse, tandis que le mien est de ceux que l'on @@ppe et que rien n@apeut justifier. Évidemment, puisque nous étions des-tinés l'un à l'autre, je devais tout vous dire, tout vous con-fier, les extravagances de cet homme, ses poursuites obsti-, nées, les petites découvertes que je faisais dans son intérieur, les répugnances qu'il m'inspirait, le désir que j'avais d'être délivrée de ses obsessions. Oui, je le répète, j'aurais dû tout dire, même au prix de quelques risques pour vous. D'ail-leurs, cette confidence eût enlevé aux choses une bonne partie de leur gravité. Nous aurions pu, d'un commun ac-cord, ne pas prendre ce fat au sériaux, et couper court par le ridicule à des prétentions qui n'avaient ni but ni prétexte@-Les choses ont suivi une autre marche la fatalité l'em-portait. Voulez-vous que je vous dise tout ce que j'en pense@? Entre vous et moi il a toujours régné, j'ignore pourquoi, un
246 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. homme. Il avait une femme chez lui, et au ton de l'entretien qui s'élevait de plus en plus, il était facile de comprendre que les interlocuteurs n'en étaient pas sur le pied de paix, et @ré@@glaient un compte tant soit peu orageux. Je me blottis contre la vitre, afin de mieux entendre et de mieux voir. Un instant je crus que j'en serais pour mes frais et que ce ta-bleau d'intérieur échapperait à mes regards. Melchior, en garçon prévoyant et qui ne veut rien avoir à démêler avec la police, vint fermer la croisée au moment où l'affaire s'é-chauffait. Il oublia sans doute qu'en plongeant par-dessus ses rideaux, une partie de son logement était encore distincte pour moi. Ce fut alors que se passa un incident que je n'ou-blierai de ma vie. Melchior détacha du mur une cravache qui devait être son dernier argument et son grand moyen de persuasion puis, ainsi armé, il frappa à deux ou trois re-prises la malheureuse qui se débattait sous sa main. J'en-tendis un premier cri et ne pus supporter plus longtemps ce spectacle. L'indignation m'étouffait et si j'avais été un homme, j'aurais à l'instant même envoyé un cartel à ce brutal. Pendant que je faisais, dans mon existence, une place si grande à de semblables émotions, vous étiez dominé tout entier par le désir de sortir victorieux de vos derniers exa-mens. Ce fut un tort réciproque, Ludovic à la différence que votre tort est de ceux qui s'avouent et portent avec eux leur excuse, tandis que le mien est de ceux que l'on cache et que rien ne peut justifier. Évidemment, puisque nous étions des-tinés l'un à l'autre, je devais tout vous dire, tout vous con-fier, les extravagances de cet homme, ses poursuites obsti-@@nées, les petites découvertes que je faisais dans son intérieur, les répugnances qu'il m'inspirait, le désir que j'avais d'être délivrée de ses obsessions. Oui, je le répète, j'aurais dû tout dire, même au prix de quelques risques pour vous. D'ail-leurs, cette confidence eût enlevé aux choses une bonne partie de leur gravité. Nous aurions pu, d'un commun ac-cord, ne pas prendre ce fat au sérieux, et couper court par le ridicule à des prétentions qui n'avaient ni but ni prétexte. Les choses ont suivi une autre marche la fatalité l'em-portait. Voulez-vous que je vous dise tout ce que j'en pense ? Entre vous et moi il a toujours régné, j'ignore pourquoi, un
Ce fut alors que se passa un incident que je p'ou-blierai de ma vie.
Melchior détacha du mur une cravache qui devait être son dernier argument et son grand moyen de persuasion puis, ainsi armé, il frappa à deux ou trois re-prises la malheureuse qui se débattait sous sa main.
165
0.800971
4.282051
927.txt
1,858
246 GE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. homme. Il avait une femme chez lui, et au ton de l'entretien qui s'élevait de plus en plus, il était facile de comprendre que les interlocuteurs n'en étaient pas sur le pied de paix, et i-é. glaient un compte tant soit peu orageux. Je me blottis contre la vitre, afin de mieux entendre et de mieux voir. Un instant je crus que j'en serais pour mes frais et que ce ta-bleau d'intérieur échapperait à mes regards. Melchior, ep garçon prévoyant et qui ne veut rien avoir à démêler avec la police, vint fermer la croisée au moment où l'affaire s'é-chauffait. Il oublia sans doute qu'en plongeant par-dessus ses rideaux, une partie de son logement était encore distincte pour moi. Ce fut alors que se passa un incident que je p'ou-blierai de ma vie. Melchior détacha du mur une cravache qui devait être son dernier argument et son grand moyen de persuasion puis, ainsj armé, il frappa à deux ou trois re-prises la malheureuse qui se débattait sous sa main. J'en-tendis un premier cri et ne pus supporter plus longtemps ce spectacle. L'indigpation m'étouffait et si j'avais été un homme, j'aurais à l'instant même envoyé un cartel à ce brutal. Pendant que je faisais, dans mon existence, une place si grande à de semblables émotions, vous étiez dominé tout entier par le désir de sortir victorieux de vos derniers exa-mens. Ce fut un tort réciproque, Ludovic à la différence que votre tort est de ceux qui s'avouent et portent avec eux leur xcnse, tandis que le mien est de ceux que l'on ppe et que rien napeut justifier. Évidemment, puisque nous étions des-tinés l'un à l'autre, je devais tout vous dire, tout vous con-fier, les extravagances de cet homme, ses poursuites obsti-, nées, les petites découvertes que je faisais dans son intérieur, les répugnances qu'il m'inspirait, le désir que j'avais d'être délivrée de ses obsessions. Oui, je le répète, j'aurais dû tout dire, même au prix de quelques risques pour vous. D'ail-leurs, cette confidence eût enlevé aux choses une bonne partie de leur gravité. Nous aurions pu, d'un commun ac-cord, ne pas prendre ce fat au sériaux, et couper court par le ridicule à des prétentions qui n'avaient ni but ni prétexte-Les choses ont suivi une autre marche la fatalité l'em-portait. Voulez-vous que je vous dise tout ce que j'en pense? Entre vous et moi il a toujours régné, j'ignore pourquoi, un
246 GE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. homme. Il avait une femme chez lui, et au ton de l'entretien qui s'élevait de plus en plus, il était facile de comprendre que les interlocuteurs n'en étaient pas sur le pied de paix, et i-é. glaient un compte tant soit peu orageux. Je me blottis contre la vitre, afin de mieux entendre et de mieux voir. Un instant je crus que j'en serais pour mes frais et que ce ta-bleau d'intérieur échapperait à mes regards. Melchior, ep garçon prévoyant et qui ne veut rien avoir à démêler avec la police, vint fermer la croisée au moment où l'affaire s'é-chauffait. Il oublia sans doute qu'en plongeant par-dessus ses rideaux, une partie de son logement était encore distincte pour moi. Ce fut alors que se passa un incident que je p'ou-blierai de ma vie. Melchior détacha du mur une cravache qui devait être son dernier argument et son grand moyen de persuasion puis, ainsj armé, il frappa à deux ou trois re-prises la malheureuse qui se débattait sous sa main. J'en-tendis un premier cri et ne pus supporter plus longtemps ce spectacle. L'indigpation m'étouffait et si j'avais été un homme, j'aurais à l'instant même envoyé un cartel à ce brutal. Pendant que je faisais, dans mon existence, une place si grande à de semblables émotions, vous étiez dominé tout entier par le désir de sortir victorieux de vos derniers exa-mens. Ce fut un tort réciproque, Ludovic à la différence que votre tort est de ceux qui s'avouent et portent avec eux leur @xcnse, tandis que le mien est de ceux que l'on @@ppe et que rien n@apeut justifier. Évidemment, puisque nous étions des-tinés l'un à l'autre, je devais tout vous dire, tout vous con-fier, les extravagances de cet homme, ses poursuites obsti-, nées, les petites découvertes que je faisais dans son intérieur, les répugnances qu'il m'inspirait, le désir que j'avais d'être délivrée de ses obsessions. Oui, je le répète, j'aurais dû tout dire, même au prix de quelques risques pour vous. D'ail-leurs, cette confidence eût enlevé aux choses une bonne partie de leur gravité. Nous aurions pu, d'un commun ac-cord, ne pas prendre ce fat au sériaux, et couper court par le ridicule à des prétentions qui n'avaient ni but ni prétexte@-Les choses ont suivi une autre marche la fatalité l'em-portait. Voulez-vous que je vous dise tout ce que j'en pense@? Entre vous et moi il a toujours régné, j'ignore pourquoi, un
246 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. homme. Il avait une femme chez lui, et au ton de l'entretien qui s'élevait de plus en plus, il était facile de comprendre que les interlocuteurs n'en étaient pas sur le pied de paix, et @ré@@glaient un compte tant soit peu orageux. Je me blottis contre la vitre, afin de mieux entendre et de mieux voir. Un instant je crus que j'en serais pour mes frais et que ce ta-bleau d'intérieur échapperait à mes regards. Melchior, en garçon prévoyant et qui ne veut rien avoir à démêler avec la police, vint fermer la croisée au moment où l'affaire s'é-chauffait. Il oublia sans doute qu'en plongeant par-dessus ses rideaux, une partie de son logement était encore distincte pour moi. Ce fut alors que se passa un incident que je n'ou-blierai de ma vie. Melchior détacha du mur une cravache qui devait être son dernier argument et son grand moyen de persuasion puis, ainsi armé, il frappa à deux ou trois re-prises la malheureuse qui se débattait sous sa main. J'en-tendis un premier cri et ne pus supporter plus longtemps ce spectacle. L'indignation m'étouffait et si j'avais été un homme, j'aurais à l'instant même envoyé un cartel à ce brutal. Pendant que je faisais, dans mon existence, une place si grande à de semblables émotions, vous étiez dominé tout entier par le désir de sortir victorieux de vos derniers exa-mens. Ce fut un tort réciproque, Ludovic à la différence que votre tort est de ceux qui s'avouent et portent avec eux leur excuse, tandis que le mien est de ceux que l'on cache et que rien ne peut justifier. Évidemment, puisque nous étions des-tinés l'un à l'autre, je devais tout vous dire, tout vous con-fier, les extravagances de cet homme, ses poursuites obsti-@@nées, les petites découvertes que je faisais dans son intérieur, les répugnances qu'il m'inspirait, le désir que j'avais d'être délivrée de ses obsessions. Oui, je le répète, j'aurais dû tout dire, même au prix de quelques risques pour vous. D'ail-leurs, cette confidence eût enlevé aux choses une bonne partie de leur gravité. Nous aurions pu, d'un commun ac-cord, ne pas prendre ce fat au sérieux, et couper court par le ridicule à des prétentions qui n'avaient ni but ni prétexte. Les choses ont suivi une autre marche la fatalité l'em-portait. Voulez-vous que je vous dise tout ce que j'en pense ? Entre vous et moi il a toujours régné, j'ignore pourquoi, un
Melchior détacha du mur une cravache qui devait être son dernier argument et son grand moyen de persuasion puis, ainsj armé, il frappa à deux ou trois re-prises la malheureuse qui se débattait sous sa main.
J'en-tendis un premier cri et ne pus supporter plus longtemps ce spectacle.
163
2.173333
12.692308
927.txt
1,858
246 GE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. homme. Il avait une femme chez lui, et au ton de l'entretien qui s'élevait de plus en plus, il était facile de comprendre que les interlocuteurs n'en étaient pas sur le pied de paix, et i-é. glaient un compte tant soit peu orageux. Je me blottis contre la vitre, afin de mieux entendre et de mieux voir. Un instant je crus que j'en serais pour mes frais et que ce ta-bleau d'intérieur échapperait à mes regards. Melchior, ep garçon prévoyant et qui ne veut rien avoir à démêler avec la police, vint fermer la croisée au moment où l'affaire s'é-chauffait. Il oublia sans doute qu'en plongeant par-dessus ses rideaux, une partie de son logement était encore distincte pour moi. Ce fut alors que se passa un incident que je p'ou-blierai de ma vie. Melchior détacha du mur une cravache qui devait être son dernier argument et son grand moyen de persuasion puis, ainsj armé, il frappa à deux ou trois re-prises la malheureuse qui se débattait sous sa main. J'en-tendis un premier cri et ne pus supporter plus longtemps ce spectacle. L'indigpation m'étouffait et si j'avais été un homme, j'aurais à l'instant même envoyé un cartel à ce brutal. Pendant que je faisais, dans mon existence, une place si grande à de semblables émotions, vous étiez dominé tout entier par le désir de sortir victorieux de vos derniers exa-mens. Ce fut un tort réciproque, Ludovic à la différence que votre tort est de ceux qui s'avouent et portent avec eux leur xcnse, tandis que le mien est de ceux que l'on ppe et que rien napeut justifier. Évidemment, puisque nous étions des-tinés l'un à l'autre, je devais tout vous dire, tout vous con-fier, les extravagances de cet homme, ses poursuites obsti-, nées, les petites découvertes que je faisais dans son intérieur, les répugnances qu'il m'inspirait, le désir que j'avais d'être délivrée de ses obsessions. Oui, je le répète, j'aurais dû tout dire, même au prix de quelques risques pour vous. D'ail-leurs, cette confidence eût enlevé aux choses une bonne partie de leur gravité. Nous aurions pu, d'un commun ac-cord, ne pas prendre ce fat au sériaux, et couper court par le ridicule à des prétentions qui n'avaient ni but ni prétexte-Les choses ont suivi une autre marche la fatalité l'em-portait. Voulez-vous que je vous dise tout ce que j'en pense? Entre vous et moi il a toujours régné, j'ignore pourquoi, un
246 GE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. homme. Il avait une femme chez lui, et au ton de l'entretien qui s'élevait de plus en plus, il était facile de comprendre que les interlocuteurs n'en étaient pas sur le pied de paix, et i-é. glaient un compte tant soit peu orageux. Je me blottis contre la vitre, afin de mieux entendre et de mieux voir. Un instant je crus que j'en serais pour mes frais et que ce ta-bleau d'intérieur échapperait à mes regards. Melchior, ep garçon prévoyant et qui ne veut rien avoir à démêler avec la police, vint fermer la croisée au moment où l'affaire s'é-chauffait. Il oublia sans doute qu'en plongeant par-dessus ses rideaux, une partie de son logement était encore distincte pour moi. Ce fut alors que se passa un incident que je p'ou-blierai de ma vie. Melchior détacha du mur une cravache qui devait être son dernier argument et son grand moyen de persuasion puis, ainsj armé, il frappa à deux ou trois re-prises la malheureuse qui se débattait sous sa main. J'en-tendis un premier cri et ne pus supporter plus longtemps ce spectacle. L'indigpation m'étouffait et si j'avais été un homme, j'aurais à l'instant même envoyé un cartel à ce brutal. Pendant que je faisais, dans mon existence, une place si grande à de semblables émotions, vous étiez dominé tout entier par le désir de sortir victorieux de vos derniers exa-mens. Ce fut un tort réciproque, Ludovic à la différence que votre tort est de ceux qui s'avouent et portent avec eux leur @xcnse, tandis que le mien est de ceux que l'on @@ppe et que rien n@apeut justifier. Évidemment, puisque nous étions des-tinés l'un à l'autre, je devais tout vous dire, tout vous con-fier, les extravagances de cet homme, ses poursuites obsti-, nées, les petites découvertes que je faisais dans son intérieur, les répugnances qu'il m'inspirait, le désir que j'avais d'être délivrée de ses obsessions. Oui, je le répète, j'aurais dû tout dire, même au prix de quelques risques pour vous. D'ail-leurs, cette confidence eût enlevé aux choses une bonne partie de leur gravité. Nous aurions pu, d'un commun ac-cord, ne pas prendre ce fat au sériaux, et couper court par le ridicule à des prétentions qui n'avaient ni but ni prétexte@-Les choses ont suivi une autre marche la fatalité l'em-portait. Voulez-vous que je vous dise tout ce que j'en pense@? Entre vous et moi il a toujours régné, j'ignore pourquoi, un
246 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. homme. Il avait une femme chez lui, et au ton de l'entretien qui s'élevait de plus en plus, il était facile de comprendre que les interlocuteurs n'en étaient pas sur le pied de paix, et @ré@@glaient un compte tant soit peu orageux. Je me blottis contre la vitre, afin de mieux entendre et de mieux voir. Un instant je crus que j'en serais pour mes frais et que ce ta-bleau d'intérieur échapperait à mes regards. Melchior, en garçon prévoyant et qui ne veut rien avoir à démêler avec la police, vint fermer la croisée au moment où l'affaire s'é-chauffait. Il oublia sans doute qu'en plongeant par-dessus ses rideaux, une partie de son logement était encore distincte pour moi. Ce fut alors que se passa un incident que je n'ou-blierai de ma vie. Melchior détacha du mur une cravache qui devait être son dernier argument et son grand moyen de persuasion puis, ainsi armé, il frappa à deux ou trois re-prises la malheureuse qui se débattait sous sa main. J'en-tendis un premier cri et ne pus supporter plus longtemps ce spectacle. L'indignation m'étouffait et si j'avais été un homme, j'aurais à l'instant même envoyé un cartel à ce brutal. Pendant que je faisais, dans mon existence, une place si grande à de semblables émotions, vous étiez dominé tout entier par le désir de sortir victorieux de vos derniers exa-mens. Ce fut un tort réciproque, Ludovic à la différence que votre tort est de ceux qui s'avouent et portent avec eux leur excuse, tandis que le mien est de ceux que l'on cache et que rien ne peut justifier. Évidemment, puisque nous étions des-tinés l'un à l'autre, je devais tout vous dire, tout vous con-fier, les extravagances de cet homme, ses poursuites obsti-@@nées, les petites découvertes que je faisais dans son intérieur, les répugnances qu'il m'inspirait, le désir que j'avais d'être délivrée de ses obsessions. Oui, je le répète, j'aurais dû tout dire, même au prix de quelques risques pour vous. D'ail-leurs, cette confidence eût enlevé aux choses une bonne partie de leur gravité. Nous aurions pu, d'un commun ac-cord, ne pas prendre ce fat au sérieux, et couper court par le ridicule à des prétentions qui n'avaient ni but ni prétexte. Les choses ont suivi une autre marche la fatalité l'em-portait. Voulez-vous que je vous dise tout ce que j'en pense ? Entre vous et moi il a toujours régné, j'ignore pourquoi, un
J'en-tendis un premier cri et ne pus supporter plus longtemps ce spectacle.
L'indignation m'étouffait et si j'avais été un homme, j'aurais à l'instant même envoyé un cartel à ce brutal.
79
0.724771
4
927.txt
1,858
246 GE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. homme. Il avait une femme chez lui, et au ton de l'entretien qui s'élevait de plus en plus, il était facile de comprendre que les interlocuteurs n'en étaient pas sur le pied de paix, et i-é. glaient un compte tant soit peu orageux. Je me blottis contre la vitre, afin de mieux entendre et de mieux voir. Un instant je crus que j'en serais pour mes frais et que ce ta-bleau d'intérieur échapperait à mes regards. Melchior, ep garçon prévoyant et qui ne veut rien avoir à démêler avec la police, vint fermer la croisée au moment où l'affaire s'é-chauffait. Il oublia sans doute qu'en plongeant par-dessus ses rideaux, une partie de son logement était encore distincte pour moi. Ce fut alors que se passa un incident que je p'ou-blierai de ma vie. Melchior détacha du mur une cravache qui devait être son dernier argument et son grand moyen de persuasion puis, ainsj armé, il frappa à deux ou trois re-prises la malheureuse qui se débattait sous sa main. J'en-tendis un premier cri et ne pus supporter plus longtemps ce spectacle. L'indigpation m'étouffait et si j'avais été un homme, j'aurais à l'instant même envoyé un cartel à ce brutal. Pendant que je faisais, dans mon existence, une place si grande à de semblables émotions, vous étiez dominé tout entier par le désir de sortir victorieux de vos derniers exa-mens. Ce fut un tort réciproque, Ludovic à la différence que votre tort est de ceux qui s'avouent et portent avec eux leur xcnse, tandis que le mien est de ceux que l'on ppe et que rien napeut justifier. Évidemment, puisque nous étions des-tinés l'un à l'autre, je devais tout vous dire, tout vous con-fier, les extravagances de cet homme, ses poursuites obsti-, nées, les petites découvertes que je faisais dans son intérieur, les répugnances qu'il m'inspirait, le désir que j'avais d'être délivrée de ses obsessions. Oui, je le répète, j'aurais dû tout dire, même au prix de quelques risques pour vous. D'ail-leurs, cette confidence eût enlevé aux choses une bonne partie de leur gravité. Nous aurions pu, d'un commun ac-cord, ne pas prendre ce fat au sériaux, et couper court par le ridicule à des prétentions qui n'avaient ni but ni prétexte-Les choses ont suivi une autre marche la fatalité l'em-portait. Voulez-vous que je vous dise tout ce que j'en pense? Entre vous et moi il a toujours régné, j'ignore pourquoi, un
246 GE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. homme. Il avait une femme chez lui, et au ton de l'entretien qui s'élevait de plus en plus, il était facile de comprendre que les interlocuteurs n'en étaient pas sur le pied de paix, et i-é. glaient un compte tant soit peu orageux. Je me blottis contre la vitre, afin de mieux entendre et de mieux voir. Un instant je crus que j'en serais pour mes frais et que ce ta-bleau d'intérieur échapperait à mes regards. Melchior, ep garçon prévoyant et qui ne veut rien avoir à démêler avec la police, vint fermer la croisée au moment où l'affaire s'é-chauffait. Il oublia sans doute qu'en plongeant par-dessus ses rideaux, une partie de son logement était encore distincte pour moi. Ce fut alors que se passa un incident que je p'ou-blierai de ma vie. Melchior détacha du mur une cravache qui devait être son dernier argument et son grand moyen de persuasion puis, ainsj armé, il frappa à deux ou trois re-prises la malheureuse qui se débattait sous sa main. J'en-tendis un premier cri et ne pus supporter plus longtemps ce spectacle. L'indigpation m'étouffait et si j'avais été un homme, j'aurais à l'instant même envoyé un cartel à ce brutal. Pendant que je faisais, dans mon existence, une place si grande à de semblables émotions, vous étiez dominé tout entier par le désir de sortir victorieux de vos derniers exa-mens. Ce fut un tort réciproque, Ludovic à la différence que votre tort est de ceux qui s'avouent et portent avec eux leur @xcnse, tandis que le mien est de ceux que l'on @@ppe et que rien n@apeut justifier. Évidemment, puisque nous étions des-tinés l'un à l'autre, je devais tout vous dire, tout vous con-fier, les extravagances de cet homme, ses poursuites obsti-, nées, les petites découvertes que je faisais dans son intérieur, les répugnances qu'il m'inspirait, le désir que j'avais d'être délivrée de ses obsessions. Oui, je le répète, j'aurais dû tout dire, même au prix de quelques risques pour vous. D'ail-leurs, cette confidence eût enlevé aux choses une bonne partie de leur gravité. Nous aurions pu, d'un commun ac-cord, ne pas prendre ce fat au sériaux, et couper court par le ridicule à des prétentions qui n'avaient ni but ni prétexte@-Les choses ont suivi une autre marche la fatalité l'em-portait. Voulez-vous que je vous dise tout ce que j'en pense@? Entre vous et moi il a toujours régné, j'ignore pourquoi, un
246 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. homme. Il avait une femme chez lui, et au ton de l'entretien qui s'élevait de plus en plus, il était facile de comprendre que les interlocuteurs n'en étaient pas sur le pied de paix, et @ré@@glaient un compte tant soit peu orageux. Je me blottis contre la vitre, afin de mieux entendre et de mieux voir. Un instant je crus que j'en serais pour mes frais et que ce ta-bleau d'intérieur échapperait à mes regards. Melchior, en garçon prévoyant et qui ne veut rien avoir à démêler avec la police, vint fermer la croisée au moment où l'affaire s'é-chauffait. Il oublia sans doute qu'en plongeant par-dessus ses rideaux, une partie de son logement était encore distincte pour moi. Ce fut alors que se passa un incident que je n'ou-blierai de ma vie. Melchior détacha du mur une cravache qui devait être son dernier argument et son grand moyen de persuasion puis, ainsi armé, il frappa à deux ou trois re-prises la malheureuse qui se débattait sous sa main. J'en-tendis un premier cri et ne pus supporter plus longtemps ce spectacle. L'indignation m'étouffait et si j'avais été un homme, j'aurais à l'instant même envoyé un cartel à ce brutal. Pendant que je faisais, dans mon existence, une place si grande à de semblables émotions, vous étiez dominé tout entier par le désir de sortir victorieux de vos derniers exa-mens. Ce fut un tort réciproque, Ludovic à la différence que votre tort est de ceux qui s'avouent et portent avec eux leur excuse, tandis que le mien est de ceux que l'on cache et que rien ne peut justifier. Évidemment, puisque nous étions des-tinés l'un à l'autre, je devais tout vous dire, tout vous con-fier, les extravagances de cet homme, ses poursuites obsti-@@nées, les petites découvertes que je faisais dans son intérieur, les répugnances qu'il m'inspirait, le désir que j'avais d'être délivrée de ses obsessions. Oui, je le répète, j'aurais dû tout dire, même au prix de quelques risques pour vous. D'ail-leurs, cette confidence eût enlevé aux choses une bonne partie de leur gravité. Nous aurions pu, d'un commun ac-cord, ne pas prendre ce fat au sérieux, et couper court par le ridicule à des prétentions qui n'avaient ni but ni prétexte. Les choses ont suivi une autre marche la fatalité l'em-portait. Voulez-vous que je vous dise tout ce que j'en pense ? Entre vous et moi il a toujours régné, j'ignore pourquoi, un
L'indigpation m'étouffait et si j'avais été un homme, j'aurais à l'instant même envoyé un cartel à ce brutal.
Pendant que je faisais, dans mon existence, une place si grande à de semblables émotions, vous étiez dominé tout entier par le désir de sortir victorieux de vos derniers exa-mens.
139
0.776536
4.176471
927.txt
1,858
246 GE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. homme. Il avait une femme chez lui, et au ton de l'entretien qui s'élevait de plus en plus, il était facile de comprendre que les interlocuteurs n'en étaient pas sur le pied de paix, et i-é. glaient un compte tant soit peu orageux. Je me blottis contre la vitre, afin de mieux entendre et de mieux voir. Un instant je crus que j'en serais pour mes frais et que ce ta-bleau d'intérieur échapperait à mes regards. Melchior, ep garçon prévoyant et qui ne veut rien avoir à démêler avec la police, vint fermer la croisée au moment où l'affaire s'é-chauffait. Il oublia sans doute qu'en plongeant par-dessus ses rideaux, une partie de son logement était encore distincte pour moi. Ce fut alors que se passa un incident que je p'ou-blierai de ma vie. Melchior détacha du mur une cravache qui devait être son dernier argument et son grand moyen de persuasion puis, ainsj armé, il frappa à deux ou trois re-prises la malheureuse qui se débattait sous sa main. J'en-tendis un premier cri et ne pus supporter plus longtemps ce spectacle. L'indigpation m'étouffait et si j'avais été un homme, j'aurais à l'instant même envoyé un cartel à ce brutal. Pendant que je faisais, dans mon existence, une place si grande à de semblables émotions, vous étiez dominé tout entier par le désir de sortir victorieux de vos derniers exa-mens. Ce fut un tort réciproque, Ludovic à la différence que votre tort est de ceux qui s'avouent et portent avec eux leur xcnse, tandis que le mien est de ceux que l'on ppe et que rien napeut justifier. Évidemment, puisque nous étions des-tinés l'un à l'autre, je devais tout vous dire, tout vous con-fier, les extravagances de cet homme, ses poursuites obsti-, nées, les petites découvertes que je faisais dans son intérieur, les répugnances qu'il m'inspirait, le désir que j'avais d'être délivrée de ses obsessions. Oui, je le répète, j'aurais dû tout dire, même au prix de quelques risques pour vous. D'ail-leurs, cette confidence eût enlevé aux choses une bonne partie de leur gravité. Nous aurions pu, d'un commun ac-cord, ne pas prendre ce fat au sériaux, et couper court par le ridicule à des prétentions qui n'avaient ni but ni prétexte-Les choses ont suivi une autre marche la fatalité l'em-portait. Voulez-vous que je vous dise tout ce que j'en pense? Entre vous et moi il a toujours régné, j'ignore pourquoi, un
246 GE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. homme. Il avait une femme chez lui, et au ton de l'entretien qui s'élevait de plus en plus, il était facile de comprendre que les interlocuteurs n'en étaient pas sur le pied de paix, et i-é. glaient un compte tant soit peu orageux. Je me blottis contre la vitre, afin de mieux entendre et de mieux voir. Un instant je crus que j'en serais pour mes frais et que ce ta-bleau d'intérieur échapperait à mes regards. Melchior, ep garçon prévoyant et qui ne veut rien avoir à démêler avec la police, vint fermer la croisée au moment où l'affaire s'é-chauffait. Il oublia sans doute qu'en plongeant par-dessus ses rideaux, une partie de son logement était encore distincte pour moi. Ce fut alors que se passa un incident que je p'ou-blierai de ma vie. Melchior détacha du mur une cravache qui devait être son dernier argument et son grand moyen de persuasion puis, ainsj armé, il frappa à deux ou trois re-prises la malheureuse qui se débattait sous sa main. J'en-tendis un premier cri et ne pus supporter plus longtemps ce spectacle. L'indigpation m'étouffait et si j'avais été un homme, j'aurais à l'instant même envoyé un cartel à ce brutal. Pendant que je faisais, dans mon existence, une place si grande à de semblables émotions, vous étiez dominé tout entier par le désir de sortir victorieux de vos derniers exa-mens. Ce fut un tort réciproque, Ludovic à la différence que votre tort est de ceux qui s'avouent et portent avec eux leur @xcnse, tandis que le mien est de ceux que l'on @@ppe et que rien n@apeut justifier. Évidemment, puisque nous étions des-tinés l'un à l'autre, je devais tout vous dire, tout vous con-fier, les extravagances de cet homme, ses poursuites obsti-, nées, les petites découvertes que je faisais dans son intérieur, les répugnances qu'il m'inspirait, le désir que j'avais d'être délivrée de ses obsessions. Oui, je le répète, j'aurais dû tout dire, même au prix de quelques risques pour vous. D'ail-leurs, cette confidence eût enlevé aux choses une bonne partie de leur gravité. Nous aurions pu, d'un commun ac-cord, ne pas prendre ce fat au sériaux, et couper court par le ridicule à des prétentions qui n'avaient ni but ni prétexte@-Les choses ont suivi une autre marche la fatalité l'em-portait. Voulez-vous que je vous dise tout ce que j'en pense@? Entre vous et moi il a toujours régné, j'ignore pourquoi, un
246 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. homme. Il avait une femme chez lui, et au ton de l'entretien qui s'élevait de plus en plus, il était facile de comprendre que les interlocuteurs n'en étaient pas sur le pied de paix, et @ré@@glaient un compte tant soit peu orageux. Je me blottis contre la vitre, afin de mieux entendre et de mieux voir. Un instant je crus que j'en serais pour mes frais et que ce ta-bleau d'intérieur échapperait à mes regards. Melchior, en garçon prévoyant et qui ne veut rien avoir à démêler avec la police, vint fermer la croisée au moment où l'affaire s'é-chauffait. Il oublia sans doute qu'en plongeant par-dessus ses rideaux, une partie de son logement était encore distincte pour moi. Ce fut alors que se passa un incident que je n'ou-blierai de ma vie. Melchior détacha du mur une cravache qui devait être son dernier argument et son grand moyen de persuasion puis, ainsi armé, il frappa à deux ou trois re-prises la malheureuse qui se débattait sous sa main. J'en-tendis un premier cri et ne pus supporter plus longtemps ce spectacle. L'indignation m'étouffait et si j'avais été un homme, j'aurais à l'instant même envoyé un cartel à ce brutal. Pendant que je faisais, dans mon existence, une place si grande à de semblables émotions, vous étiez dominé tout entier par le désir de sortir victorieux de vos derniers exa-mens. Ce fut un tort réciproque, Ludovic à la différence que votre tort est de ceux qui s'avouent et portent avec eux leur excuse, tandis que le mien est de ceux que l'on cache et que rien ne peut justifier. Évidemment, puisque nous étions des-tinés l'un à l'autre, je devais tout vous dire, tout vous con-fier, les extravagances de cet homme, ses poursuites obsti-@@nées, les petites découvertes que je faisais dans son intérieur, les répugnances qu'il m'inspirait, le désir que j'avais d'être délivrée de ses obsessions. Oui, je le répète, j'aurais dû tout dire, même au prix de quelques risques pour vous. D'ail-leurs, cette confidence eût enlevé aux choses une bonne partie de leur gravité. Nous aurions pu, d'un commun ac-cord, ne pas prendre ce fat au sérieux, et couper court par le ridicule à des prétentions qui n'avaient ni but ni prétexte. Les choses ont suivi une autre marche la fatalité l'em-portait. Voulez-vous que je vous dise tout ce que j'en pense ? Entre vous et moi il a toujours régné, j'ignore pourquoi, un
Pendant que je faisais, dans mon existence, une place si grande à de semblables émotions, vous étiez dominé tout entier par le désir de sortir victorieux de vos derniers exa-mens.
Ce fut un tort réciproque, Ludovic à la différence que votre tort est de ceux qui s'avouent et portent avec eux leur excuse, tandis que le mien est de ceux que l'on cache et que rien ne peut justifier.
149
0.741294
3.571429
927.txt
1,858
246 GE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. homme. Il avait une femme chez lui, et au ton de l'entretien qui s'élevait de plus en plus, il était facile de comprendre que les interlocuteurs n'en étaient pas sur le pied de paix, et i-é. glaient un compte tant soit peu orageux. Je me blottis contre la vitre, afin de mieux entendre et de mieux voir. Un instant je crus que j'en serais pour mes frais et que ce ta-bleau d'intérieur échapperait à mes regards. Melchior, ep garçon prévoyant et qui ne veut rien avoir à démêler avec la police, vint fermer la croisée au moment où l'affaire s'é-chauffait. Il oublia sans doute qu'en plongeant par-dessus ses rideaux, une partie de son logement était encore distincte pour moi. Ce fut alors que se passa un incident que je p'ou-blierai de ma vie. Melchior détacha du mur une cravache qui devait être son dernier argument et son grand moyen de persuasion puis, ainsj armé, il frappa à deux ou trois re-prises la malheureuse qui se débattait sous sa main. J'en-tendis un premier cri et ne pus supporter plus longtemps ce spectacle. L'indigpation m'étouffait et si j'avais été un homme, j'aurais à l'instant même envoyé un cartel à ce brutal. Pendant que je faisais, dans mon existence, une place si grande à de semblables émotions, vous étiez dominé tout entier par le désir de sortir victorieux de vos derniers exa-mens. Ce fut un tort réciproque, Ludovic à la différence que votre tort est de ceux qui s'avouent et portent avec eux leur xcnse, tandis que le mien est de ceux que l'on ppe et que rien napeut justifier. Évidemment, puisque nous étions des-tinés l'un à l'autre, je devais tout vous dire, tout vous con-fier, les extravagances de cet homme, ses poursuites obsti-, nées, les petites découvertes que je faisais dans son intérieur, les répugnances qu'il m'inspirait, le désir que j'avais d'être délivrée de ses obsessions. Oui, je le répète, j'aurais dû tout dire, même au prix de quelques risques pour vous. D'ail-leurs, cette confidence eût enlevé aux choses une bonne partie de leur gravité. Nous aurions pu, d'un commun ac-cord, ne pas prendre ce fat au sériaux, et couper court par le ridicule à des prétentions qui n'avaient ni but ni prétexte-Les choses ont suivi une autre marche la fatalité l'em-portait. Voulez-vous que je vous dise tout ce que j'en pense? Entre vous et moi il a toujours régné, j'ignore pourquoi, un
246 GE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. homme. Il avait une femme chez lui, et au ton de l'entretien qui s'élevait de plus en plus, il était facile de comprendre que les interlocuteurs n'en étaient pas sur le pied de paix, et i-é. glaient un compte tant soit peu orageux. Je me blottis contre la vitre, afin de mieux entendre et de mieux voir. Un instant je crus que j'en serais pour mes frais et que ce ta-bleau d'intérieur échapperait à mes regards. Melchior, ep garçon prévoyant et qui ne veut rien avoir à démêler avec la police, vint fermer la croisée au moment où l'affaire s'é-chauffait. Il oublia sans doute qu'en plongeant par-dessus ses rideaux, une partie de son logement était encore distincte pour moi. Ce fut alors que se passa un incident que je p'ou-blierai de ma vie. Melchior détacha du mur une cravache qui devait être son dernier argument et son grand moyen de persuasion puis, ainsj armé, il frappa à deux ou trois re-prises la malheureuse qui se débattait sous sa main. J'en-tendis un premier cri et ne pus supporter plus longtemps ce spectacle. L'indigpation m'étouffait et si j'avais été un homme, j'aurais à l'instant même envoyé un cartel à ce brutal. Pendant que je faisais, dans mon existence, une place si grande à de semblables émotions, vous étiez dominé tout entier par le désir de sortir victorieux de vos derniers exa-mens. Ce fut un tort réciproque, Ludovic à la différence que votre tort est de ceux qui s'avouent et portent avec eux leur @xcnse, tandis que le mien est de ceux que l'on @@ppe et que rien n@apeut justifier. Évidemment, puisque nous étions des-tinés l'un à l'autre, je devais tout vous dire, tout vous con-fier, les extravagances de cet homme, ses poursuites obsti-, nées, les petites découvertes que je faisais dans son intérieur, les répugnances qu'il m'inspirait, le désir que j'avais d'être délivrée de ses obsessions. Oui, je le répète, j'aurais dû tout dire, même au prix de quelques risques pour vous. D'ail-leurs, cette confidence eût enlevé aux choses une bonne partie de leur gravité. Nous aurions pu, d'un commun ac-cord, ne pas prendre ce fat au sériaux, et couper court par le ridicule à des prétentions qui n'avaient ni but ni prétexte@-Les choses ont suivi une autre marche la fatalité l'em-portait. Voulez-vous que je vous dise tout ce que j'en pense@? Entre vous et moi il a toujours régné, j'ignore pourquoi, un
246 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. homme. Il avait une femme chez lui, et au ton de l'entretien qui s'élevait de plus en plus, il était facile de comprendre que les interlocuteurs n'en étaient pas sur le pied de paix, et @ré@@glaient un compte tant soit peu orageux. Je me blottis contre la vitre, afin de mieux entendre et de mieux voir. Un instant je crus que j'en serais pour mes frais et que ce ta-bleau d'intérieur échapperait à mes regards. Melchior, en garçon prévoyant et qui ne veut rien avoir à démêler avec la police, vint fermer la croisée au moment où l'affaire s'é-chauffait. Il oublia sans doute qu'en plongeant par-dessus ses rideaux, une partie de son logement était encore distincte pour moi. Ce fut alors que se passa un incident que je n'ou-blierai de ma vie. Melchior détacha du mur une cravache qui devait être son dernier argument et son grand moyen de persuasion puis, ainsi armé, il frappa à deux ou trois re-prises la malheureuse qui se débattait sous sa main. J'en-tendis un premier cri et ne pus supporter plus longtemps ce spectacle. L'indignation m'étouffait et si j'avais été un homme, j'aurais à l'instant même envoyé un cartel à ce brutal. Pendant que je faisais, dans mon existence, une place si grande à de semblables émotions, vous étiez dominé tout entier par le désir de sortir victorieux de vos derniers exa-mens. Ce fut un tort réciproque, Ludovic à la différence que votre tort est de ceux qui s'avouent et portent avec eux leur excuse, tandis que le mien est de ceux que l'on cache et que rien ne peut justifier. Évidemment, puisque nous étions des-tinés l'un à l'autre, je devais tout vous dire, tout vous con-fier, les extravagances de cet homme, ses poursuites obsti-@@nées, les petites découvertes que je faisais dans son intérieur, les répugnances qu'il m'inspirait, le désir que j'avais d'être délivrée de ses obsessions. Oui, je le répète, j'aurais dû tout dire, même au prix de quelques risques pour vous. D'ail-leurs, cette confidence eût enlevé aux choses une bonne partie de leur gravité. Nous aurions pu, d'un commun ac-cord, ne pas prendre ce fat au sérieux, et couper court par le ridicule à des prétentions qui n'avaient ni but ni prétexte. Les choses ont suivi une autre marche la fatalité l'em-portait. Voulez-vous que je vous dise tout ce que j'en pense ? Entre vous et moi il a toujours régné, j'ignore pourquoi, un
Ce fut un tort réciproque, Ludovic à la différence que votre tort est de ceux qui s'avouent et portent avec eux leur xcnse, tandis que le mien est de ceux que l'on ppe et que rien napeut justifier.
Évidemment, puisque nous étions des-tinés l'un à l'autre, je devais tout vous dire, tout vous con-fier, les extravagances de cet homme, ses poursuites obsti-nées, les petites découvertes que je faisais dans son intérieur, les répugnances qu'il m'inspirait, le désir que j'avais d'être délivrée de ses obsessions.
224
0.717949
4.181818
927.txt
1,858
246 GE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. homme. Il avait une femme chez lui, et au ton de l'entretien qui s'élevait de plus en plus, il était facile de comprendre que les interlocuteurs n'en étaient pas sur le pied de paix, et i-é. glaient un compte tant soit peu orageux. Je me blottis contre la vitre, afin de mieux entendre et de mieux voir. Un instant je crus que j'en serais pour mes frais et que ce ta-bleau d'intérieur échapperait à mes regards. Melchior, ep garçon prévoyant et qui ne veut rien avoir à démêler avec la police, vint fermer la croisée au moment où l'affaire s'é-chauffait. Il oublia sans doute qu'en plongeant par-dessus ses rideaux, une partie de son logement était encore distincte pour moi. Ce fut alors que se passa un incident que je p'ou-blierai de ma vie. Melchior détacha du mur une cravache qui devait être son dernier argument et son grand moyen de persuasion puis, ainsj armé, il frappa à deux ou trois re-prises la malheureuse qui se débattait sous sa main. J'en-tendis un premier cri et ne pus supporter plus longtemps ce spectacle. L'indigpation m'étouffait et si j'avais été un homme, j'aurais à l'instant même envoyé un cartel à ce brutal. Pendant que je faisais, dans mon existence, une place si grande à de semblables émotions, vous étiez dominé tout entier par le désir de sortir victorieux de vos derniers exa-mens. Ce fut un tort réciproque, Ludovic à la différence que votre tort est de ceux qui s'avouent et portent avec eux leur xcnse, tandis que le mien est de ceux que l'on ppe et que rien napeut justifier. Évidemment, puisque nous étions des-tinés l'un à l'autre, je devais tout vous dire, tout vous con-fier, les extravagances de cet homme, ses poursuites obsti-, nées, les petites découvertes que je faisais dans son intérieur, les répugnances qu'il m'inspirait, le désir que j'avais d'être délivrée de ses obsessions. Oui, je le répète, j'aurais dû tout dire, même au prix de quelques risques pour vous. D'ail-leurs, cette confidence eût enlevé aux choses une bonne partie de leur gravité. Nous aurions pu, d'un commun ac-cord, ne pas prendre ce fat au sériaux, et couper court par le ridicule à des prétentions qui n'avaient ni but ni prétexte-Les choses ont suivi une autre marche la fatalité l'em-portait. Voulez-vous que je vous dise tout ce que j'en pense? Entre vous et moi il a toujours régné, j'ignore pourquoi, un
246 GE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. homme. Il avait une femme chez lui, et au ton de l'entretien qui s'élevait de plus en plus, il était facile de comprendre que les interlocuteurs n'en étaient pas sur le pied de paix, et i-é. glaient un compte tant soit peu orageux. Je me blottis contre la vitre, afin de mieux entendre et de mieux voir. Un instant je crus que j'en serais pour mes frais et que ce ta-bleau d'intérieur échapperait à mes regards. Melchior, ep garçon prévoyant et qui ne veut rien avoir à démêler avec la police, vint fermer la croisée au moment où l'affaire s'é-chauffait. Il oublia sans doute qu'en plongeant par-dessus ses rideaux, une partie de son logement était encore distincte pour moi. Ce fut alors que se passa un incident que je p'ou-blierai de ma vie. Melchior détacha du mur une cravache qui devait être son dernier argument et son grand moyen de persuasion puis, ainsj armé, il frappa à deux ou trois re-prises la malheureuse qui se débattait sous sa main. J'en-tendis un premier cri et ne pus supporter plus longtemps ce spectacle. L'indigpation m'étouffait et si j'avais été un homme, j'aurais à l'instant même envoyé un cartel à ce brutal. Pendant que je faisais, dans mon existence, une place si grande à de semblables émotions, vous étiez dominé tout entier par le désir de sortir victorieux de vos derniers exa-mens. Ce fut un tort réciproque, Ludovic à la différence que votre tort est de ceux qui s'avouent et portent avec eux leur @xcnse, tandis que le mien est de ceux que l'on @@ppe et que rien n@apeut justifier. Évidemment, puisque nous étions des-tinés l'un à l'autre, je devais tout vous dire, tout vous con-fier, les extravagances de cet homme, ses poursuites obsti-, nées, les petites découvertes que je faisais dans son intérieur, les répugnances qu'il m'inspirait, le désir que j'avais d'être délivrée de ses obsessions. Oui, je le répète, j'aurais dû tout dire, même au prix de quelques risques pour vous. D'ail-leurs, cette confidence eût enlevé aux choses une bonne partie de leur gravité. Nous aurions pu, d'un commun ac-cord, ne pas prendre ce fat au sériaux, et couper court par le ridicule à des prétentions qui n'avaient ni but ni prétexte@-Les choses ont suivi une autre marche la fatalité l'em-portait. Voulez-vous que je vous dise tout ce que j'en pense@? Entre vous et moi il a toujours régné, j'ignore pourquoi, un
246 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. homme. Il avait une femme chez lui, et au ton de l'entretien qui s'élevait de plus en plus, il était facile de comprendre que les interlocuteurs n'en étaient pas sur le pied de paix, et @ré@@glaient un compte tant soit peu orageux. Je me blottis contre la vitre, afin de mieux entendre et de mieux voir. Un instant je crus que j'en serais pour mes frais et que ce ta-bleau d'intérieur échapperait à mes regards. Melchior, en garçon prévoyant et qui ne veut rien avoir à démêler avec la police, vint fermer la croisée au moment où l'affaire s'é-chauffait. Il oublia sans doute qu'en plongeant par-dessus ses rideaux, une partie de son logement était encore distincte pour moi. Ce fut alors que se passa un incident que je n'ou-blierai de ma vie. Melchior détacha du mur une cravache qui devait être son dernier argument et son grand moyen de persuasion puis, ainsi armé, il frappa à deux ou trois re-prises la malheureuse qui se débattait sous sa main. J'en-tendis un premier cri et ne pus supporter plus longtemps ce spectacle. L'indignation m'étouffait et si j'avais été un homme, j'aurais à l'instant même envoyé un cartel à ce brutal. Pendant que je faisais, dans mon existence, une place si grande à de semblables émotions, vous étiez dominé tout entier par le désir de sortir victorieux de vos derniers exa-mens. Ce fut un tort réciproque, Ludovic à la différence que votre tort est de ceux qui s'avouent et portent avec eux leur excuse, tandis que le mien est de ceux que l'on cache et que rien ne peut justifier. Évidemment, puisque nous étions des-tinés l'un à l'autre, je devais tout vous dire, tout vous con-fier, les extravagances de cet homme, ses poursuites obsti-@@nées, les petites découvertes que je faisais dans son intérieur, les répugnances qu'il m'inspirait, le désir que j'avais d'être délivrée de ses obsessions. Oui, je le répète, j'aurais dû tout dire, même au prix de quelques risques pour vous. D'ail-leurs, cette confidence eût enlevé aux choses une bonne partie de leur gravité. Nous aurions pu, d'un commun ac-cord, ne pas prendre ce fat au sérieux, et couper court par le ridicule à des prétentions qui n'avaient ni but ni prétexte. Les choses ont suivi une autre marche la fatalité l'em-portait. Voulez-vous que je vous dise tout ce que j'en pense ? Entre vous et moi il a toujours régné, j'ignore pourquoi, un
Évidemment, puisque nous étions des-tinés l'un à l'autre, je devais tout vous dire, tout vous con-fier, les extravagances de cet homme, ses poursuites obsti-, nées, les petites découvertes que je faisais dans son intérieur, les répugnances qu'il m'inspirait, le désir que j'avais d'être délivrée de ses obsessions.
Oui, je le répète, j'aurais dû tout dire, même au prix de quelques risques pour vous.
254
2.988235
13
927.txt
1,858
246 GE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. homme. Il avait une femme chez lui, et au ton de l'entretien qui s'élevait de plus en plus, il était facile de comprendre que les interlocuteurs n'en étaient pas sur le pied de paix, et i-é. glaient un compte tant soit peu orageux. Je me blottis contre la vitre, afin de mieux entendre et de mieux voir. Un instant je crus que j'en serais pour mes frais et que ce ta-bleau d'intérieur échapperait à mes regards. Melchior, ep garçon prévoyant et qui ne veut rien avoir à démêler avec la police, vint fermer la croisée au moment où l'affaire s'é-chauffait. Il oublia sans doute qu'en plongeant par-dessus ses rideaux, une partie de son logement était encore distincte pour moi. Ce fut alors que se passa un incident que je p'ou-blierai de ma vie. Melchior détacha du mur une cravache qui devait être son dernier argument et son grand moyen de persuasion puis, ainsj armé, il frappa à deux ou trois re-prises la malheureuse qui se débattait sous sa main. J'en-tendis un premier cri et ne pus supporter plus longtemps ce spectacle. L'indigpation m'étouffait et si j'avais été un homme, j'aurais à l'instant même envoyé un cartel à ce brutal. Pendant que je faisais, dans mon existence, une place si grande à de semblables émotions, vous étiez dominé tout entier par le désir de sortir victorieux de vos derniers exa-mens. Ce fut un tort réciproque, Ludovic à la différence que votre tort est de ceux qui s'avouent et portent avec eux leur xcnse, tandis que le mien est de ceux que l'on ppe et que rien napeut justifier. Évidemment, puisque nous étions des-tinés l'un à l'autre, je devais tout vous dire, tout vous con-fier, les extravagances de cet homme, ses poursuites obsti-, nées, les petites découvertes que je faisais dans son intérieur, les répugnances qu'il m'inspirait, le désir que j'avais d'être délivrée de ses obsessions. Oui, je le répète, j'aurais dû tout dire, même au prix de quelques risques pour vous. D'ail-leurs, cette confidence eût enlevé aux choses une bonne partie de leur gravité. Nous aurions pu, d'un commun ac-cord, ne pas prendre ce fat au sériaux, et couper court par le ridicule à des prétentions qui n'avaient ni but ni prétexte-Les choses ont suivi une autre marche la fatalité l'em-portait. Voulez-vous que je vous dise tout ce que j'en pense? Entre vous et moi il a toujours régné, j'ignore pourquoi, un
246 GE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. homme. Il avait une femme chez lui, et au ton de l'entretien qui s'élevait de plus en plus, il était facile de comprendre que les interlocuteurs n'en étaient pas sur le pied de paix, et i-é. glaient un compte tant soit peu orageux. Je me blottis contre la vitre, afin de mieux entendre et de mieux voir. Un instant je crus que j'en serais pour mes frais et que ce ta-bleau d'intérieur échapperait à mes regards. Melchior, ep garçon prévoyant et qui ne veut rien avoir à démêler avec la police, vint fermer la croisée au moment où l'affaire s'é-chauffait. Il oublia sans doute qu'en plongeant par-dessus ses rideaux, une partie de son logement était encore distincte pour moi. Ce fut alors que se passa un incident que je p'ou-blierai de ma vie. Melchior détacha du mur une cravache qui devait être son dernier argument et son grand moyen de persuasion puis, ainsj armé, il frappa à deux ou trois re-prises la malheureuse qui se débattait sous sa main. J'en-tendis un premier cri et ne pus supporter plus longtemps ce spectacle. L'indigpation m'étouffait et si j'avais été un homme, j'aurais à l'instant même envoyé un cartel à ce brutal. Pendant que je faisais, dans mon existence, une place si grande à de semblables émotions, vous étiez dominé tout entier par le désir de sortir victorieux de vos derniers exa-mens. Ce fut un tort réciproque, Ludovic à la différence que votre tort est de ceux qui s'avouent et portent avec eux leur @xcnse, tandis que le mien est de ceux que l'on @@ppe et que rien n@apeut justifier. Évidemment, puisque nous étions des-tinés l'un à l'autre, je devais tout vous dire, tout vous con-fier, les extravagances de cet homme, ses poursuites obsti-, nées, les petites découvertes que je faisais dans son intérieur, les répugnances qu'il m'inspirait, le désir que j'avais d'être délivrée de ses obsessions. Oui, je le répète, j'aurais dû tout dire, même au prix de quelques risques pour vous. D'ail-leurs, cette confidence eût enlevé aux choses une bonne partie de leur gravité. Nous aurions pu, d'un commun ac-cord, ne pas prendre ce fat au sériaux, et couper court par le ridicule à des prétentions qui n'avaient ni but ni prétexte@-Les choses ont suivi une autre marche la fatalité l'em-portait. Voulez-vous que je vous dise tout ce que j'en pense@? Entre vous et moi il a toujours régné, j'ignore pourquoi, un
246 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. homme. Il avait une femme chez lui, et au ton de l'entretien qui s'élevait de plus en plus, il était facile de comprendre que les interlocuteurs n'en étaient pas sur le pied de paix, et @ré@@glaient un compte tant soit peu orageux. Je me blottis contre la vitre, afin de mieux entendre et de mieux voir. Un instant je crus que j'en serais pour mes frais et que ce ta-bleau d'intérieur échapperait à mes regards. Melchior, en garçon prévoyant et qui ne veut rien avoir à démêler avec la police, vint fermer la croisée au moment où l'affaire s'é-chauffait. Il oublia sans doute qu'en plongeant par-dessus ses rideaux, une partie de son logement était encore distincte pour moi. Ce fut alors que se passa un incident que je n'ou-blierai de ma vie. Melchior détacha du mur une cravache qui devait être son dernier argument et son grand moyen de persuasion puis, ainsi armé, il frappa à deux ou trois re-prises la malheureuse qui se débattait sous sa main. J'en-tendis un premier cri et ne pus supporter plus longtemps ce spectacle. L'indignation m'étouffait et si j'avais été un homme, j'aurais à l'instant même envoyé un cartel à ce brutal. Pendant que je faisais, dans mon existence, une place si grande à de semblables émotions, vous étiez dominé tout entier par le désir de sortir victorieux de vos derniers exa-mens. Ce fut un tort réciproque, Ludovic à la différence que votre tort est de ceux qui s'avouent et portent avec eux leur excuse, tandis que le mien est de ceux que l'on cache et que rien ne peut justifier. Évidemment, puisque nous étions des-tinés l'un à l'autre, je devais tout vous dire, tout vous con-fier, les extravagances de cet homme, ses poursuites obsti-@@nées, les petites découvertes que je faisais dans son intérieur, les répugnances qu'il m'inspirait, le désir que j'avais d'être délivrée de ses obsessions. Oui, je le répète, j'aurais dû tout dire, même au prix de quelques risques pour vous. D'ail-leurs, cette confidence eût enlevé aux choses une bonne partie de leur gravité. Nous aurions pu, d'un commun ac-cord, ne pas prendre ce fat au sérieux, et couper court par le ridicule à des prétentions qui n'avaient ni but ni prétexte. Les choses ont suivi une autre marche la fatalité l'em-portait. Voulez-vous que je vous dise tout ce que j'en pense ? Entre vous et moi il a toujours régné, j'ignore pourquoi, un
Oui, je le répète, j'aurais dû tout dire, même au prix de quelques risques pour vous.
D'ail-leurs, cette confidence eût enlevé aux choses une bonne partie de leur gravité.
69
0.811765
4.666667
927.txt
1,858
246 GE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. homme. Il avait une femme chez lui, et au ton de l'entretien qui s'élevait de plus en plus, il était facile de comprendre que les interlocuteurs n'en étaient pas sur le pied de paix, et i-é. glaient un compte tant soit peu orageux. Je me blottis contre la vitre, afin de mieux entendre et de mieux voir. Un instant je crus que j'en serais pour mes frais et que ce ta-bleau d'intérieur échapperait à mes regards. Melchior, ep garçon prévoyant et qui ne veut rien avoir à démêler avec la police, vint fermer la croisée au moment où l'affaire s'é-chauffait. Il oublia sans doute qu'en plongeant par-dessus ses rideaux, une partie de son logement était encore distincte pour moi. Ce fut alors que se passa un incident que je p'ou-blierai de ma vie. Melchior détacha du mur une cravache qui devait être son dernier argument et son grand moyen de persuasion puis, ainsj armé, il frappa à deux ou trois re-prises la malheureuse qui se débattait sous sa main. J'en-tendis un premier cri et ne pus supporter plus longtemps ce spectacle. L'indigpation m'étouffait et si j'avais été un homme, j'aurais à l'instant même envoyé un cartel à ce brutal. Pendant que je faisais, dans mon existence, une place si grande à de semblables émotions, vous étiez dominé tout entier par le désir de sortir victorieux de vos derniers exa-mens. Ce fut un tort réciproque, Ludovic à la différence que votre tort est de ceux qui s'avouent et portent avec eux leur xcnse, tandis que le mien est de ceux que l'on ppe et que rien napeut justifier. Évidemment, puisque nous étions des-tinés l'un à l'autre, je devais tout vous dire, tout vous con-fier, les extravagances de cet homme, ses poursuites obsti-, nées, les petites découvertes que je faisais dans son intérieur, les répugnances qu'il m'inspirait, le désir que j'avais d'être délivrée de ses obsessions. Oui, je le répète, j'aurais dû tout dire, même au prix de quelques risques pour vous. D'ail-leurs, cette confidence eût enlevé aux choses une bonne partie de leur gravité. Nous aurions pu, d'un commun ac-cord, ne pas prendre ce fat au sériaux, et couper court par le ridicule à des prétentions qui n'avaient ni but ni prétexte-Les choses ont suivi une autre marche la fatalité l'em-portait. Voulez-vous que je vous dise tout ce que j'en pense? Entre vous et moi il a toujours régné, j'ignore pourquoi, un
246 GE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. homme. Il avait une femme chez lui, et au ton de l'entretien qui s'élevait de plus en plus, il était facile de comprendre que les interlocuteurs n'en étaient pas sur le pied de paix, et i-é. glaient un compte tant soit peu orageux. Je me blottis contre la vitre, afin de mieux entendre et de mieux voir. Un instant je crus que j'en serais pour mes frais et que ce ta-bleau d'intérieur échapperait à mes regards. Melchior, ep garçon prévoyant et qui ne veut rien avoir à démêler avec la police, vint fermer la croisée au moment où l'affaire s'é-chauffait. Il oublia sans doute qu'en plongeant par-dessus ses rideaux, une partie de son logement était encore distincte pour moi. Ce fut alors que se passa un incident que je p'ou-blierai de ma vie. Melchior détacha du mur une cravache qui devait être son dernier argument et son grand moyen de persuasion puis, ainsj armé, il frappa à deux ou trois re-prises la malheureuse qui se débattait sous sa main. J'en-tendis un premier cri et ne pus supporter plus longtemps ce spectacle. L'indigpation m'étouffait et si j'avais été un homme, j'aurais à l'instant même envoyé un cartel à ce brutal. Pendant que je faisais, dans mon existence, une place si grande à de semblables émotions, vous étiez dominé tout entier par le désir de sortir victorieux de vos derniers exa-mens. Ce fut un tort réciproque, Ludovic à la différence que votre tort est de ceux qui s'avouent et portent avec eux leur @xcnse, tandis que le mien est de ceux que l'on @@ppe et que rien n@apeut justifier. Évidemment, puisque nous étions des-tinés l'un à l'autre, je devais tout vous dire, tout vous con-fier, les extravagances de cet homme, ses poursuites obsti-, nées, les petites découvertes que je faisais dans son intérieur, les répugnances qu'il m'inspirait, le désir que j'avais d'être délivrée de ses obsessions. Oui, je le répète, j'aurais dû tout dire, même au prix de quelques risques pour vous. D'ail-leurs, cette confidence eût enlevé aux choses une bonne partie de leur gravité. Nous aurions pu, d'un commun ac-cord, ne pas prendre ce fat au sériaux, et couper court par le ridicule à des prétentions qui n'avaient ni but ni prétexte@-Les choses ont suivi une autre marche la fatalité l'em-portait. Voulez-vous que je vous dise tout ce que j'en pense@? Entre vous et moi il a toujours régné, j'ignore pourquoi, un
246 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. homme. Il avait une femme chez lui, et au ton de l'entretien qui s'élevait de plus en plus, il était facile de comprendre que les interlocuteurs n'en étaient pas sur le pied de paix, et @ré@@glaient un compte tant soit peu orageux. Je me blottis contre la vitre, afin de mieux entendre et de mieux voir. Un instant je crus que j'en serais pour mes frais et que ce ta-bleau d'intérieur échapperait à mes regards. Melchior, en garçon prévoyant et qui ne veut rien avoir à démêler avec la police, vint fermer la croisée au moment où l'affaire s'é-chauffait. Il oublia sans doute qu'en plongeant par-dessus ses rideaux, une partie de son logement était encore distincte pour moi. Ce fut alors que se passa un incident que je n'ou-blierai de ma vie. Melchior détacha du mur une cravache qui devait être son dernier argument et son grand moyen de persuasion puis, ainsi armé, il frappa à deux ou trois re-prises la malheureuse qui se débattait sous sa main. J'en-tendis un premier cri et ne pus supporter plus longtemps ce spectacle. L'indignation m'étouffait et si j'avais été un homme, j'aurais à l'instant même envoyé un cartel à ce brutal. Pendant que je faisais, dans mon existence, une place si grande à de semblables émotions, vous étiez dominé tout entier par le désir de sortir victorieux de vos derniers exa-mens. Ce fut un tort réciproque, Ludovic à la différence que votre tort est de ceux qui s'avouent et portent avec eux leur excuse, tandis que le mien est de ceux que l'on cache et que rien ne peut justifier. Évidemment, puisque nous étions des-tinés l'un à l'autre, je devais tout vous dire, tout vous con-fier, les extravagances de cet homme, ses poursuites obsti-@@nées, les petites découvertes que je faisais dans son intérieur, les répugnances qu'il m'inspirait, le désir que j'avais d'être délivrée de ses obsessions. Oui, je le répète, j'aurais dû tout dire, même au prix de quelques risques pour vous. D'ail-leurs, cette confidence eût enlevé aux choses une bonne partie de leur gravité. Nous aurions pu, d'un commun ac-cord, ne pas prendre ce fat au sérieux, et couper court par le ridicule à des prétentions qui n'avaient ni but ni prétexte. Les choses ont suivi une autre marche la fatalité l'em-portait. Voulez-vous que je vous dise tout ce que j'en pense ? Entre vous et moi il a toujours régné, j'ignore pourquoi, un
D'ail-leurs, cette confidence eût enlevé aux choses une bonne partie de leur gravité.
Nous aurions pu, d'un commun ac-cord, ne pas prendre ce fat au sérieux, et couper court par le ridicule à des prétentions qui n'avaient ni but ni prétexte.
113
0.729032
3.59375
927.txt
1,858
246 GE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. homme. Il avait une femme chez lui, et au ton de l'entretien qui s'élevait de plus en plus, il était facile de comprendre que les interlocuteurs n'en étaient pas sur le pied de paix, et i-é. glaient un compte tant soit peu orageux. Je me blottis contre la vitre, afin de mieux entendre et de mieux voir. Un instant je crus que j'en serais pour mes frais et que ce ta-bleau d'intérieur échapperait à mes regards. Melchior, ep garçon prévoyant et qui ne veut rien avoir à démêler avec la police, vint fermer la croisée au moment où l'affaire s'é-chauffait. Il oublia sans doute qu'en plongeant par-dessus ses rideaux, une partie de son logement était encore distincte pour moi. Ce fut alors que se passa un incident que je p'ou-blierai de ma vie. Melchior détacha du mur une cravache qui devait être son dernier argument et son grand moyen de persuasion puis, ainsj armé, il frappa à deux ou trois re-prises la malheureuse qui se débattait sous sa main. J'en-tendis un premier cri et ne pus supporter plus longtemps ce spectacle. L'indigpation m'étouffait et si j'avais été un homme, j'aurais à l'instant même envoyé un cartel à ce brutal. Pendant que je faisais, dans mon existence, une place si grande à de semblables émotions, vous étiez dominé tout entier par le désir de sortir victorieux de vos derniers exa-mens. Ce fut un tort réciproque, Ludovic à la différence que votre tort est de ceux qui s'avouent et portent avec eux leur xcnse, tandis que le mien est de ceux que l'on ppe et que rien napeut justifier. Évidemment, puisque nous étions des-tinés l'un à l'autre, je devais tout vous dire, tout vous con-fier, les extravagances de cet homme, ses poursuites obsti-, nées, les petites découvertes que je faisais dans son intérieur, les répugnances qu'il m'inspirait, le désir que j'avais d'être délivrée de ses obsessions. Oui, je le répète, j'aurais dû tout dire, même au prix de quelques risques pour vous. D'ail-leurs, cette confidence eût enlevé aux choses une bonne partie de leur gravité. Nous aurions pu, d'un commun ac-cord, ne pas prendre ce fat au sériaux, et couper court par le ridicule à des prétentions qui n'avaient ni but ni prétexte-Les choses ont suivi une autre marche la fatalité l'em-portait. Voulez-vous que je vous dise tout ce que j'en pense? Entre vous et moi il a toujours régné, j'ignore pourquoi, un
246 GE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. homme. Il avait une femme chez lui, et au ton de l'entretien qui s'élevait de plus en plus, il était facile de comprendre que les interlocuteurs n'en étaient pas sur le pied de paix, et i-é. glaient un compte tant soit peu orageux. Je me blottis contre la vitre, afin de mieux entendre et de mieux voir. Un instant je crus que j'en serais pour mes frais et que ce ta-bleau d'intérieur échapperait à mes regards. Melchior, ep garçon prévoyant et qui ne veut rien avoir à démêler avec la police, vint fermer la croisée au moment où l'affaire s'é-chauffait. Il oublia sans doute qu'en plongeant par-dessus ses rideaux, une partie de son logement était encore distincte pour moi. Ce fut alors que se passa un incident que je p'ou-blierai de ma vie. Melchior détacha du mur une cravache qui devait être son dernier argument et son grand moyen de persuasion puis, ainsj armé, il frappa à deux ou trois re-prises la malheureuse qui se débattait sous sa main. J'en-tendis un premier cri et ne pus supporter plus longtemps ce spectacle. L'indigpation m'étouffait et si j'avais été un homme, j'aurais à l'instant même envoyé un cartel à ce brutal. Pendant que je faisais, dans mon existence, une place si grande à de semblables émotions, vous étiez dominé tout entier par le désir de sortir victorieux de vos derniers exa-mens. Ce fut un tort réciproque, Ludovic à la différence que votre tort est de ceux qui s'avouent et portent avec eux leur @xcnse, tandis que le mien est de ceux que l'on @@ppe et que rien n@apeut justifier. Évidemment, puisque nous étions des-tinés l'un à l'autre, je devais tout vous dire, tout vous con-fier, les extravagances de cet homme, ses poursuites obsti-, nées, les petites découvertes que je faisais dans son intérieur, les répugnances qu'il m'inspirait, le désir que j'avais d'être délivrée de ses obsessions. Oui, je le répète, j'aurais dû tout dire, même au prix de quelques risques pour vous. D'ail-leurs, cette confidence eût enlevé aux choses une bonne partie de leur gravité. Nous aurions pu, d'un commun ac-cord, ne pas prendre ce fat au sériaux, et couper court par le ridicule à des prétentions qui n'avaient ni but ni prétexte@-Les choses ont suivi une autre marche la fatalité l'em-portait. Voulez-vous que je vous dise tout ce que j'en pense@? Entre vous et moi il a toujours régné, j'ignore pourquoi, un
246 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. homme. Il avait une femme chez lui, et au ton de l'entretien qui s'élevait de plus en plus, il était facile de comprendre que les interlocuteurs n'en étaient pas sur le pied de paix, et @ré@@glaient un compte tant soit peu orageux. Je me blottis contre la vitre, afin de mieux entendre et de mieux voir. Un instant je crus que j'en serais pour mes frais et que ce ta-bleau d'intérieur échapperait à mes regards. Melchior, en garçon prévoyant et qui ne veut rien avoir à démêler avec la police, vint fermer la croisée au moment où l'affaire s'é-chauffait. Il oublia sans doute qu'en plongeant par-dessus ses rideaux, une partie de son logement était encore distincte pour moi. Ce fut alors que se passa un incident que je n'ou-blierai de ma vie. Melchior détacha du mur une cravache qui devait être son dernier argument et son grand moyen de persuasion puis, ainsi armé, il frappa à deux ou trois re-prises la malheureuse qui se débattait sous sa main. J'en-tendis un premier cri et ne pus supporter plus longtemps ce spectacle. L'indignation m'étouffait et si j'avais été un homme, j'aurais à l'instant même envoyé un cartel à ce brutal. Pendant que je faisais, dans mon existence, une place si grande à de semblables émotions, vous étiez dominé tout entier par le désir de sortir victorieux de vos derniers exa-mens. Ce fut un tort réciproque, Ludovic à la différence que votre tort est de ceux qui s'avouent et portent avec eux leur excuse, tandis que le mien est de ceux que l'on cache et que rien ne peut justifier. Évidemment, puisque nous étions des-tinés l'un à l'autre, je devais tout vous dire, tout vous con-fier, les extravagances de cet homme, ses poursuites obsti-@@nées, les petites découvertes que je faisais dans son intérieur, les répugnances qu'il m'inspirait, le désir que j'avais d'être délivrée de ses obsessions. Oui, je le répète, j'aurais dû tout dire, même au prix de quelques risques pour vous. D'ail-leurs, cette confidence eût enlevé aux choses une bonne partie de leur gravité. Nous aurions pu, d'un commun ac-cord, ne pas prendre ce fat au sérieux, et couper court par le ridicule à des prétentions qui n'avaient ni but ni prétexte. Les choses ont suivi une autre marche la fatalité l'em-portait. Voulez-vous que je vous dise tout ce que j'en pense ? Entre vous et moi il a toujours régné, j'ignore pourquoi, un
Nous aurions pu, d'un commun ac-cord, ne pas prendre ce fat au sériaux, et couper court par le ridicule à des prétentions qui n'avaient ni but ni prétexte-Les choses ont suivi une autre marche la fatalité l'em-portait.
Les choses ont suivi une autre marche la fatalité l'em-portait.
155
2.460317
14.363636
927.txt
1,858
246 GE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. homme. Il avait une femme chez lui, et au ton de l'entretien qui s'élevait de plus en plus, il était facile de comprendre que les interlocuteurs n'en étaient pas sur le pied de paix, et i-é. glaient un compte tant soit peu orageux. Je me blottis contre la vitre, afin de mieux entendre et de mieux voir. Un instant je crus que j'en serais pour mes frais et que ce ta-bleau d'intérieur échapperait à mes regards. Melchior, ep garçon prévoyant et qui ne veut rien avoir à démêler avec la police, vint fermer la croisée au moment où l'affaire s'é-chauffait. Il oublia sans doute qu'en plongeant par-dessus ses rideaux, une partie de son logement était encore distincte pour moi. Ce fut alors que se passa un incident que je p'ou-blierai de ma vie. Melchior détacha du mur une cravache qui devait être son dernier argument et son grand moyen de persuasion puis, ainsj armé, il frappa à deux ou trois re-prises la malheureuse qui se débattait sous sa main. J'en-tendis un premier cri et ne pus supporter plus longtemps ce spectacle. L'indigpation m'étouffait et si j'avais été un homme, j'aurais à l'instant même envoyé un cartel à ce brutal. Pendant que je faisais, dans mon existence, une place si grande à de semblables émotions, vous étiez dominé tout entier par le désir de sortir victorieux de vos derniers exa-mens. Ce fut un tort réciproque, Ludovic à la différence que votre tort est de ceux qui s'avouent et portent avec eux leur xcnse, tandis que le mien est de ceux que l'on ppe et que rien napeut justifier. Évidemment, puisque nous étions des-tinés l'un à l'autre, je devais tout vous dire, tout vous con-fier, les extravagances de cet homme, ses poursuites obsti-, nées, les petites découvertes que je faisais dans son intérieur, les répugnances qu'il m'inspirait, le désir que j'avais d'être délivrée de ses obsessions. Oui, je le répète, j'aurais dû tout dire, même au prix de quelques risques pour vous. D'ail-leurs, cette confidence eût enlevé aux choses une bonne partie de leur gravité. Nous aurions pu, d'un commun ac-cord, ne pas prendre ce fat au sériaux, et couper court par le ridicule à des prétentions qui n'avaient ni but ni prétexte-Les choses ont suivi une autre marche la fatalité l'em-portait. Voulez-vous que je vous dise tout ce que j'en pense? Entre vous et moi il a toujours régné, j'ignore pourquoi, un
246 GE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. homme. Il avait une femme chez lui, et au ton de l'entretien qui s'élevait de plus en plus, il était facile de comprendre que les interlocuteurs n'en étaient pas sur le pied de paix, et i-é. glaient un compte tant soit peu orageux. Je me blottis contre la vitre, afin de mieux entendre et de mieux voir. Un instant je crus que j'en serais pour mes frais et que ce ta-bleau d'intérieur échapperait à mes regards. Melchior, ep garçon prévoyant et qui ne veut rien avoir à démêler avec la police, vint fermer la croisée au moment où l'affaire s'é-chauffait. Il oublia sans doute qu'en plongeant par-dessus ses rideaux, une partie de son logement était encore distincte pour moi. Ce fut alors que se passa un incident que je p'ou-blierai de ma vie. Melchior détacha du mur une cravache qui devait être son dernier argument et son grand moyen de persuasion puis, ainsj armé, il frappa à deux ou trois re-prises la malheureuse qui se débattait sous sa main. J'en-tendis un premier cri et ne pus supporter plus longtemps ce spectacle. L'indigpation m'étouffait et si j'avais été un homme, j'aurais à l'instant même envoyé un cartel à ce brutal. Pendant que je faisais, dans mon existence, une place si grande à de semblables émotions, vous étiez dominé tout entier par le désir de sortir victorieux de vos derniers exa-mens. Ce fut un tort réciproque, Ludovic à la différence que votre tort est de ceux qui s'avouent et portent avec eux leur @xcnse, tandis que le mien est de ceux que l'on @@ppe et que rien n@apeut justifier. Évidemment, puisque nous étions des-tinés l'un à l'autre, je devais tout vous dire, tout vous con-fier, les extravagances de cet homme, ses poursuites obsti-, nées, les petites découvertes que je faisais dans son intérieur, les répugnances qu'il m'inspirait, le désir que j'avais d'être délivrée de ses obsessions. Oui, je le répète, j'aurais dû tout dire, même au prix de quelques risques pour vous. D'ail-leurs, cette confidence eût enlevé aux choses une bonne partie de leur gravité. Nous aurions pu, d'un commun ac-cord, ne pas prendre ce fat au sériaux, et couper court par le ridicule à des prétentions qui n'avaient ni but ni prétexte@-Les choses ont suivi une autre marche la fatalité l'em-portait. Voulez-vous que je vous dise tout ce que j'en pense@? Entre vous et moi il a toujours régné, j'ignore pourquoi, un
246 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. homme. Il avait une femme chez lui, et au ton de l'entretien qui s'élevait de plus en plus, il était facile de comprendre que les interlocuteurs n'en étaient pas sur le pied de paix, et @ré@@glaient un compte tant soit peu orageux. Je me blottis contre la vitre, afin de mieux entendre et de mieux voir. Un instant je crus que j'en serais pour mes frais et que ce ta-bleau d'intérieur échapperait à mes regards. Melchior, en garçon prévoyant et qui ne veut rien avoir à démêler avec la police, vint fermer la croisée au moment où l'affaire s'é-chauffait. Il oublia sans doute qu'en plongeant par-dessus ses rideaux, une partie de son logement était encore distincte pour moi. Ce fut alors que se passa un incident que je n'ou-blierai de ma vie. Melchior détacha du mur une cravache qui devait être son dernier argument et son grand moyen de persuasion puis, ainsi armé, il frappa à deux ou trois re-prises la malheureuse qui se débattait sous sa main. J'en-tendis un premier cri et ne pus supporter plus longtemps ce spectacle. L'indignation m'étouffait et si j'avais été un homme, j'aurais à l'instant même envoyé un cartel à ce brutal. Pendant que je faisais, dans mon existence, une place si grande à de semblables émotions, vous étiez dominé tout entier par le désir de sortir victorieux de vos derniers exa-mens. Ce fut un tort réciproque, Ludovic à la différence que votre tort est de ceux qui s'avouent et portent avec eux leur excuse, tandis que le mien est de ceux que l'on cache et que rien ne peut justifier. Évidemment, puisque nous étions des-tinés l'un à l'autre, je devais tout vous dire, tout vous con-fier, les extravagances de cet homme, ses poursuites obsti-@@nées, les petites découvertes que je faisais dans son intérieur, les répugnances qu'il m'inspirait, le désir que j'avais d'être délivrée de ses obsessions. Oui, je le répète, j'aurais dû tout dire, même au prix de quelques risques pour vous. D'ail-leurs, cette confidence eût enlevé aux choses une bonne partie de leur gravité. Nous aurions pu, d'un commun ac-cord, ne pas prendre ce fat au sérieux, et couper court par le ridicule à des prétentions qui n'avaient ni but ni prétexte. Les choses ont suivi une autre marche la fatalité l'em-portait. Voulez-vous que je vous dise tout ce que j'en pense ? Entre vous et moi il a toujours régné, j'ignore pourquoi, un
Voulez-vous que je vous dise tout ce que j'en pense?
Voulez-vous que je vous dise tout ce que j'en pense ?
1
0.018868
0
927.txt
1,858
246 GE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. homme. Il avait une femme chez lui, et au ton de l'entretien qui s'élevait de plus en plus, il était facile de comprendre que les interlocuteurs n'en étaient pas sur le pied de paix, et i-é. glaient un compte tant soit peu orageux. Je me blottis contre la vitre, afin de mieux entendre et de mieux voir. Un instant je crus que j'en serais pour mes frais et que ce ta-bleau d'intérieur échapperait à mes regards. Melchior, ep garçon prévoyant et qui ne veut rien avoir à démêler avec la police, vint fermer la croisée au moment où l'affaire s'é-chauffait. Il oublia sans doute qu'en plongeant par-dessus ses rideaux, une partie de son logement était encore distincte pour moi. Ce fut alors que se passa un incident que je p'ou-blierai de ma vie. Melchior détacha du mur une cravache qui devait être son dernier argument et son grand moyen de persuasion puis, ainsj armé, il frappa à deux ou trois re-prises la malheureuse qui se débattait sous sa main. J'en-tendis un premier cri et ne pus supporter plus longtemps ce spectacle. L'indigpation m'étouffait et si j'avais été un homme, j'aurais à l'instant même envoyé un cartel à ce brutal. Pendant que je faisais, dans mon existence, une place si grande à de semblables émotions, vous étiez dominé tout entier par le désir de sortir victorieux de vos derniers exa-mens. Ce fut un tort réciproque, Ludovic à la différence que votre tort est de ceux qui s'avouent et portent avec eux leur xcnse, tandis que le mien est de ceux que l'on ppe et que rien napeut justifier. Évidemment, puisque nous étions des-tinés l'un à l'autre, je devais tout vous dire, tout vous con-fier, les extravagances de cet homme, ses poursuites obsti-, nées, les petites découvertes que je faisais dans son intérieur, les répugnances qu'il m'inspirait, le désir que j'avais d'être délivrée de ses obsessions. Oui, je le répète, j'aurais dû tout dire, même au prix de quelques risques pour vous. D'ail-leurs, cette confidence eût enlevé aux choses une bonne partie de leur gravité. Nous aurions pu, d'un commun ac-cord, ne pas prendre ce fat au sériaux, et couper court par le ridicule à des prétentions qui n'avaient ni but ni prétexte-Les choses ont suivi une autre marche la fatalité l'em-portait. Voulez-vous que je vous dise tout ce que j'en pense? Entre vous et moi il a toujours régné, j'ignore pourquoi, un
246 GE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. homme. Il avait une femme chez lui, et au ton de l'entretien qui s'élevait de plus en plus, il était facile de comprendre que les interlocuteurs n'en étaient pas sur le pied de paix, et i-é. glaient un compte tant soit peu orageux. Je me blottis contre la vitre, afin de mieux entendre et de mieux voir. Un instant je crus que j'en serais pour mes frais et que ce ta-bleau d'intérieur échapperait à mes regards. Melchior, ep garçon prévoyant et qui ne veut rien avoir à démêler avec la police, vint fermer la croisée au moment où l'affaire s'é-chauffait. Il oublia sans doute qu'en plongeant par-dessus ses rideaux, une partie de son logement était encore distincte pour moi. Ce fut alors que se passa un incident que je p'ou-blierai de ma vie. Melchior détacha du mur une cravache qui devait être son dernier argument et son grand moyen de persuasion puis, ainsj armé, il frappa à deux ou trois re-prises la malheureuse qui se débattait sous sa main. J'en-tendis un premier cri et ne pus supporter plus longtemps ce spectacle. L'indigpation m'étouffait et si j'avais été un homme, j'aurais à l'instant même envoyé un cartel à ce brutal. Pendant que je faisais, dans mon existence, une place si grande à de semblables émotions, vous étiez dominé tout entier par le désir de sortir victorieux de vos derniers exa-mens. Ce fut un tort réciproque, Ludovic à la différence que votre tort est de ceux qui s'avouent et portent avec eux leur @xcnse, tandis que le mien est de ceux que l'on @@ppe et que rien n@apeut justifier. Évidemment, puisque nous étions des-tinés l'un à l'autre, je devais tout vous dire, tout vous con-fier, les extravagances de cet homme, ses poursuites obsti-, nées, les petites découvertes que je faisais dans son intérieur, les répugnances qu'il m'inspirait, le désir que j'avais d'être délivrée de ses obsessions. Oui, je le répète, j'aurais dû tout dire, même au prix de quelques risques pour vous. D'ail-leurs, cette confidence eût enlevé aux choses une bonne partie de leur gravité. Nous aurions pu, d'un commun ac-cord, ne pas prendre ce fat au sériaux, et couper court par le ridicule à des prétentions qui n'avaient ni but ni prétexte@-Les choses ont suivi une autre marche la fatalité l'em-portait. Voulez-vous que je vous dise tout ce que j'en pense@? Entre vous et moi il a toujours régné, j'ignore pourquoi, un
246 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. homme. Il avait une femme chez lui, et au ton de l'entretien qui s'élevait de plus en plus, il était facile de comprendre que les interlocuteurs n'en étaient pas sur le pied de paix, et @ré@@glaient un compte tant soit peu orageux. Je me blottis contre la vitre, afin de mieux entendre et de mieux voir. Un instant je crus que j'en serais pour mes frais et que ce ta-bleau d'intérieur échapperait à mes regards. Melchior, en garçon prévoyant et qui ne veut rien avoir à démêler avec la police, vint fermer la croisée au moment où l'affaire s'é-chauffait. Il oublia sans doute qu'en plongeant par-dessus ses rideaux, une partie de son logement était encore distincte pour moi. Ce fut alors que se passa un incident que je n'ou-blierai de ma vie. Melchior détacha du mur une cravache qui devait être son dernier argument et son grand moyen de persuasion puis, ainsi armé, il frappa à deux ou trois re-prises la malheureuse qui se débattait sous sa main. J'en-tendis un premier cri et ne pus supporter plus longtemps ce spectacle. L'indignation m'étouffait et si j'avais été un homme, j'aurais à l'instant même envoyé un cartel à ce brutal. Pendant que je faisais, dans mon existence, une place si grande à de semblables émotions, vous étiez dominé tout entier par le désir de sortir victorieux de vos derniers exa-mens. Ce fut un tort réciproque, Ludovic à la différence que votre tort est de ceux qui s'avouent et portent avec eux leur excuse, tandis que le mien est de ceux que l'on cache et que rien ne peut justifier. Évidemment, puisque nous étions des-tinés l'un à l'autre, je devais tout vous dire, tout vous con-fier, les extravagances de cet homme, ses poursuites obsti-@@nées, les petites découvertes que je faisais dans son intérieur, les répugnances qu'il m'inspirait, le désir que j'avais d'être délivrée de ses obsessions. Oui, je le répète, j'aurais dû tout dire, même au prix de quelques risques pour vous. D'ail-leurs, cette confidence eût enlevé aux choses une bonne partie de leur gravité. Nous aurions pu, d'un commun ac-cord, ne pas prendre ce fat au sérieux, et couper court par le ridicule à des prétentions qui n'avaient ni but ni prétexte. Les choses ont suivi une autre marche la fatalité l'em-portait. Voulez-vous que je vous dise tout ce que j'en pense ? Entre vous et moi il a toujours régné, j'ignore pourquoi, un
Entre vous et moi il a toujours régné, j'ignore pourquoi, un
Entre vous et moi il a toujours régné, j'ignore pourquoi, un
0
0
0
700.txt
1,875
DE LAROCHEFOUCAULD. 399 lement désirée à Paris pour y pouvoir demeurer en sûreté avec dessein de l'empêchor, et M. le duc d'Or-léans, qui l'avait toujours désirée et qui craignait le mal que la présence de M. le Prince lui pouvait attirer, contribua d'autant plus volontiers à son éloignement, qu'il se voyait par là en liberté de faire son traité par-ticulier. Mais encore que les choses fussent en ces termes, la négociation ne laissait pas de continuer car, dans le temps que le cardinal Mazarin sortit pour la seconde fois du royaume, afin de faire cesser le pré-texte de la guerre civile 1 , et faire connaître que M. le Prince avait d'autres intérêts que son éloigne-ment, il envoya Langlade, secrétaire du cabinet, vers le duc de Larochefoucauld, soit qu'il eût véritablement dessein de traiter pour faciliter son retour, ou qu'il prétendît tirer quelque avantage, en faisant paraître qu'il désirait la paix. Les conditions qu'apporta Lan-glade étaient beaucoup plus amples que toutes celles que l'on avait proposées jusqu'alors, et conformes à ce que M. le Prince avait demandé. Mais elles ne laissè-rent pas d'être refusées, et sa destinée, qui l'entraînait en Flandre, ne lui a permis de connaître le précipice que lorsqu'il n'a plus été dans son pouvoir de s'en reti-rer 2 . Il partit donc enfin avec M. de Lorraine, après i Larochefoucauld convient donc enfin lui-même que Mazarin n'était qu'un prétexte pour les Frondeurs. C'est donc bien contre l'autorité royale qu'était dirigée cette -misérable guerre de la Fronde, dans le temps même où le Parlement anglais condamnait à l'échafaud l'oncle du roi de France, l'infortuné Charles Ier. 2 On comprend bien que Larochefoucauld cherche à s'excuser en excusant Condé, mais il faut être bien à court de bonnes raisons pour invoquer l'ignorance en faveur d'une aussi indigne trahison.
DE LAROCHEFOUCAULD. 399 lement désirée à Paris pour y pouvoir demeurer en sûreté avec dessein de l'empêchor, et M. le duc d'Or-léans, qui l'avait toujours désirée et qui craignait le mal que la présence de M. le Prince lui pouvait attirer, contribua d'autant plus volontiers à son éloignement, qu'il se voyait par là en liberté de faire son traité par-ticulier. Mais encore que les choses fussent en ces termes, la négociation ne laissait pas de continuer car, dans le temps que le cardinal Mazarin sortit pour la seconde fois du royaume, afin de faire cesser le pré-texte de la guerre civile 1 , et faire connaître que M. le Prince avait d'autres intérêts que son éloigne-ment, il envoya Langlade, secrétaire du cabinet, vers le duc de Larochefoucauld, soit qu'il eût véritablement dessein de traiter pour faciliter son retour, ou qu'il prétendît tirer quelque avantage, en faisant paraître qu'il désirait la paix. Les conditions qu'apporta Lan-glade étaient beaucoup plus amples que toutes celles que l'on avait proposées jusqu'alors, et conformes à ce que M. le Prince avait demandé. Mais elles ne laissè-rent pas d'être refusées, et sa destinée, qui l'entraînait en Flandre, ne lui a permis de connaître le précipice que lorsqu'il n'a plus été dans son pouvoir de s'en reti-rer 2 . Il partit donc enfin avec M. de Lorraine, après i Larochefoucauld convient donc enfin lui-même que Mazarin n'était qu'un prétexte pour les Frondeurs. C'est donc bien contre l'autorité royale qu'était dirigée cette -misérable guerre de la Fronde, dans le temps même où le Parlement anglais condamnait à l'échafaud l'oncle du roi de France, l'infortuné Charles Ier. 2 On comprend bien que Larochefoucauld cherche à s'excuser en excusant Condé, mais il faut être bien à court de bonnes raisons pour invoquer l'ignorance en faveur d'une aussi indigne trahison.
DE LAROCHEFOUCAULD. 399 lement désirée à Paris pour y pouvoir demeurer en sûreté avec dessein de l'empêcher, et M. le duc d'Or-léans, qui l'avait toujours désirée et qui craignait le mal que la présence de M. le Prince lui pouvait attirer, contribua d'autant plus volontiers à son éloignement, qu'il se voyait par là en liberté de faire son traité par-ticulier. Mais encore que les choses fussent en ces termes, la négociation ne laissait pas de continuer car, dans le temps que le cardinal Mazarin sortit pour la seconde fois du royaume, afin de faire cesser le pré-texte de la guerre civile 1 , et faire connaître que M. le Prince avait d'autres intérêts que son éloigne-ment, il envoya Langlade, secrétaire du cabinet, vers le duc de Larochefoucauld, soit qu'il eût véritablement dessein de traiter pour faciliter son retour, ou qu'il prétendît tirer quelque avantage, en faisant paraître qu'il désirait la paix. Les conditions qu'apporta Lan-glade étaient beaucoup plus amples que toutes celles que l'on avait proposées jusqu'alors, et conformes à ce que M. le Prince avait demandé. Mais elles ne laissè-rent pas d'être refusées, et sa destinée, qui l'entraînait en Flandre, ne lui a permis de connaître le précipice que lorsqu'il n'a plus été dans son pouvoir de s'en reti-rer 2 . Il partit donc enfin avec M. de Lorraine, après 1 Larochefoucauld convient donc enfin lui-même que Mazarin n'était qu'un prétexte pour les Frondeurs. C'est donc bien contre l'autorité royale qu'était dirigée cette @misérable guerre de la Fronde, dans le temps même où le Parlement anglais condamnait à l'échafaud l'oncle du roi de France, l'infortuné Charles Ier. 2 On comprend bien que Larochefoucauld cherche à s'excuser en excusant Condé, mais il faut être bien à court de bonnes raisons pour invoquer l'ignorance en faveur d'une aussi indigne trahison.
DE LAROCHEFOUCAULD.
DE LAROCHEFOUCAULD.
0
0
0
700.txt
1,875
DE LAROCHEFOUCAULD. 399 lement désirée à Paris pour y pouvoir demeurer en sûreté avec dessein de l'empêchor, et M. le duc d'Or-léans, qui l'avait toujours désirée et qui craignait le mal que la présence de M. le Prince lui pouvait attirer, contribua d'autant plus volontiers à son éloignement, qu'il se voyait par là en liberté de faire son traité par-ticulier. Mais encore que les choses fussent en ces termes, la négociation ne laissait pas de continuer car, dans le temps que le cardinal Mazarin sortit pour la seconde fois du royaume, afin de faire cesser le pré-texte de la guerre civile 1 , et faire connaître que M. le Prince avait d'autres intérêts que son éloigne-ment, il envoya Langlade, secrétaire du cabinet, vers le duc de Larochefoucauld, soit qu'il eût véritablement dessein de traiter pour faciliter son retour, ou qu'il prétendît tirer quelque avantage, en faisant paraître qu'il désirait la paix. Les conditions qu'apporta Lan-glade étaient beaucoup plus amples que toutes celles que l'on avait proposées jusqu'alors, et conformes à ce que M. le Prince avait demandé. Mais elles ne laissè-rent pas d'être refusées, et sa destinée, qui l'entraînait en Flandre, ne lui a permis de connaître le précipice que lorsqu'il n'a plus été dans son pouvoir de s'en reti-rer 2 . Il partit donc enfin avec M. de Lorraine, après i Larochefoucauld convient donc enfin lui-même que Mazarin n'était qu'un prétexte pour les Frondeurs. C'est donc bien contre l'autorité royale qu'était dirigée cette -misérable guerre de la Fronde, dans le temps même où le Parlement anglais condamnait à l'échafaud l'oncle du roi de France, l'infortuné Charles Ier. 2 On comprend bien que Larochefoucauld cherche à s'excuser en excusant Condé, mais il faut être bien à court de bonnes raisons pour invoquer l'ignorance en faveur d'une aussi indigne trahison.
DE LAROCHEFOUCAULD. 399 lement désirée à Paris pour y pouvoir demeurer en sûreté avec dessein de l'empêchor, et M. le duc d'Or-léans, qui l'avait toujours désirée et qui craignait le mal que la présence de M. le Prince lui pouvait attirer, contribua d'autant plus volontiers à son éloignement, qu'il se voyait par là en liberté de faire son traité par-ticulier. Mais encore que les choses fussent en ces termes, la négociation ne laissait pas de continuer car, dans le temps que le cardinal Mazarin sortit pour la seconde fois du royaume, afin de faire cesser le pré-texte de la guerre civile 1 , et faire connaître que M. le Prince avait d'autres intérêts que son éloigne-ment, il envoya Langlade, secrétaire du cabinet, vers le duc de Larochefoucauld, soit qu'il eût véritablement dessein de traiter pour faciliter son retour, ou qu'il prétendît tirer quelque avantage, en faisant paraître qu'il désirait la paix. Les conditions qu'apporta Lan-glade étaient beaucoup plus amples que toutes celles que l'on avait proposées jusqu'alors, et conformes à ce que M. le Prince avait demandé. Mais elles ne laissè-rent pas d'être refusées, et sa destinée, qui l'entraînait en Flandre, ne lui a permis de connaître le précipice que lorsqu'il n'a plus été dans son pouvoir de s'en reti-rer 2 . Il partit donc enfin avec M. de Lorraine, après i Larochefoucauld convient donc enfin lui-même que Mazarin n'était qu'un prétexte pour les Frondeurs. C'est donc bien contre l'autorité royale qu'était dirigée cette -misérable guerre de la Fronde, dans le temps même où le Parlement anglais condamnait à l'échafaud l'oncle du roi de France, l'infortuné Charles Ier. 2 On comprend bien que Larochefoucauld cherche à s'excuser en excusant Condé, mais il faut être bien à court de bonnes raisons pour invoquer l'ignorance en faveur d'une aussi indigne trahison.
DE LAROCHEFOUCAULD. 399 lement désirée à Paris pour y pouvoir demeurer en sûreté avec dessein de l'empêcher, et M. le duc d'Or-léans, qui l'avait toujours désirée et qui craignait le mal que la présence de M. le Prince lui pouvait attirer, contribua d'autant plus volontiers à son éloignement, qu'il se voyait par là en liberté de faire son traité par-ticulier. Mais encore que les choses fussent en ces termes, la négociation ne laissait pas de continuer car, dans le temps que le cardinal Mazarin sortit pour la seconde fois du royaume, afin de faire cesser le pré-texte de la guerre civile 1 , et faire connaître que M. le Prince avait d'autres intérêts que son éloigne-ment, il envoya Langlade, secrétaire du cabinet, vers le duc de Larochefoucauld, soit qu'il eût véritablement dessein de traiter pour faciliter son retour, ou qu'il prétendît tirer quelque avantage, en faisant paraître qu'il désirait la paix. Les conditions qu'apporta Lan-glade étaient beaucoup plus amples que toutes celles que l'on avait proposées jusqu'alors, et conformes à ce que M. le Prince avait demandé. Mais elles ne laissè-rent pas d'être refusées, et sa destinée, qui l'entraînait en Flandre, ne lui a permis de connaître le précipice que lorsqu'il n'a plus été dans son pouvoir de s'en reti-rer 2 . Il partit donc enfin avec M. de Lorraine, après 1 Larochefoucauld convient donc enfin lui-même que Mazarin n'était qu'un prétexte pour les Frondeurs. C'est donc bien contre l'autorité royale qu'était dirigée cette @misérable guerre de la Fronde, dans le temps même où le Parlement anglais condamnait à l'échafaud l'oncle du roi de France, l'infortuné Charles Ier. 2 On comprend bien que Larochefoucauld cherche à s'excuser en excusant Condé, mais il faut être bien à court de bonnes raisons pour invoquer l'ignorance en faveur d'une aussi indigne trahison.
399 lement désirée à Paris pour y pouvoir demeurer en sûreté avec dessein de l'empêchor, et M. le duc d'Or-léans, qui l'avait toujours désirée et qui craignait le mal que la présence de M. le Prince lui pouvait attirer, contribua d'autant plus volontiers à son éloignement, qu'il se voyait par là en liberté de faire son traité par-ticulier.
399 lement désirée à Paris pour y pouvoir demeurer en sûreté avec dessein de l'empêcher, et M. le duc d'Or-léans, qui l'avait toujours désirée et qui craignait le mal que la présence de M. le Prince lui pouvait attirer, contribua d'autant plus volontiers à son éloignement, qu'il se voyait par là en liberté de faire son traité par-ticulier.
1
0.002933
0.015873
700.txt
1,875
DE LAROCHEFOUCAULD. 399 lement désirée à Paris pour y pouvoir demeurer en sûreté avec dessein de l'empêchor, et M. le duc d'Or-léans, qui l'avait toujours désirée et qui craignait le mal que la présence de M. le Prince lui pouvait attirer, contribua d'autant plus volontiers à son éloignement, qu'il se voyait par là en liberté de faire son traité par-ticulier. Mais encore que les choses fussent en ces termes, la négociation ne laissait pas de continuer car, dans le temps que le cardinal Mazarin sortit pour la seconde fois du royaume, afin de faire cesser le pré-texte de la guerre civile 1 , et faire connaître que M. le Prince avait d'autres intérêts que son éloigne-ment, il envoya Langlade, secrétaire du cabinet, vers le duc de Larochefoucauld, soit qu'il eût véritablement dessein de traiter pour faciliter son retour, ou qu'il prétendît tirer quelque avantage, en faisant paraître qu'il désirait la paix. Les conditions qu'apporta Lan-glade étaient beaucoup plus amples que toutes celles que l'on avait proposées jusqu'alors, et conformes à ce que M. le Prince avait demandé. Mais elles ne laissè-rent pas d'être refusées, et sa destinée, qui l'entraînait en Flandre, ne lui a permis de connaître le précipice que lorsqu'il n'a plus été dans son pouvoir de s'en reti-rer 2 . Il partit donc enfin avec M. de Lorraine, après i Larochefoucauld convient donc enfin lui-même que Mazarin n'était qu'un prétexte pour les Frondeurs. C'est donc bien contre l'autorité royale qu'était dirigée cette -misérable guerre de la Fronde, dans le temps même où le Parlement anglais condamnait à l'échafaud l'oncle du roi de France, l'infortuné Charles Ier. 2 On comprend bien que Larochefoucauld cherche à s'excuser en excusant Condé, mais il faut être bien à court de bonnes raisons pour invoquer l'ignorance en faveur d'une aussi indigne trahison.
DE LAROCHEFOUCAULD. 399 lement désirée à Paris pour y pouvoir demeurer en sûreté avec dessein de l'empêchor, et M. le duc d'Or-léans, qui l'avait toujours désirée et qui craignait le mal que la présence de M. le Prince lui pouvait attirer, contribua d'autant plus volontiers à son éloignement, qu'il se voyait par là en liberté de faire son traité par-ticulier. Mais encore que les choses fussent en ces termes, la négociation ne laissait pas de continuer car, dans le temps que le cardinal Mazarin sortit pour la seconde fois du royaume, afin de faire cesser le pré-texte de la guerre civile 1 , et faire connaître que M. le Prince avait d'autres intérêts que son éloigne-ment, il envoya Langlade, secrétaire du cabinet, vers le duc de Larochefoucauld, soit qu'il eût véritablement dessein de traiter pour faciliter son retour, ou qu'il prétendît tirer quelque avantage, en faisant paraître qu'il désirait la paix. Les conditions qu'apporta Lan-glade étaient beaucoup plus amples que toutes celles que l'on avait proposées jusqu'alors, et conformes à ce que M. le Prince avait demandé. Mais elles ne laissè-rent pas d'être refusées, et sa destinée, qui l'entraînait en Flandre, ne lui a permis de connaître le précipice que lorsqu'il n'a plus été dans son pouvoir de s'en reti-rer 2 . Il partit donc enfin avec M. de Lorraine, après i Larochefoucauld convient donc enfin lui-même que Mazarin n'était qu'un prétexte pour les Frondeurs. C'est donc bien contre l'autorité royale qu'était dirigée cette -misérable guerre de la Fronde, dans le temps même où le Parlement anglais condamnait à l'échafaud l'oncle du roi de France, l'infortuné Charles Ier. 2 On comprend bien que Larochefoucauld cherche à s'excuser en excusant Condé, mais il faut être bien à court de bonnes raisons pour invoquer l'ignorance en faveur d'une aussi indigne trahison.
DE LAROCHEFOUCAULD. 399 lement désirée à Paris pour y pouvoir demeurer en sûreté avec dessein de l'empêcher, et M. le duc d'Or-léans, qui l'avait toujours désirée et qui craignait le mal que la présence de M. le Prince lui pouvait attirer, contribua d'autant plus volontiers à son éloignement, qu'il se voyait par là en liberté de faire son traité par-ticulier. Mais encore que les choses fussent en ces termes, la négociation ne laissait pas de continuer car, dans le temps que le cardinal Mazarin sortit pour la seconde fois du royaume, afin de faire cesser le pré-texte de la guerre civile 1 , et faire connaître que M. le Prince avait d'autres intérêts que son éloigne-ment, il envoya Langlade, secrétaire du cabinet, vers le duc de Larochefoucauld, soit qu'il eût véritablement dessein de traiter pour faciliter son retour, ou qu'il prétendît tirer quelque avantage, en faisant paraître qu'il désirait la paix. Les conditions qu'apporta Lan-glade étaient beaucoup plus amples que toutes celles que l'on avait proposées jusqu'alors, et conformes à ce que M. le Prince avait demandé. Mais elles ne laissè-rent pas d'être refusées, et sa destinée, qui l'entraînait en Flandre, ne lui a permis de connaître le précipice que lorsqu'il n'a plus été dans son pouvoir de s'en reti-rer 2 . Il partit donc enfin avec M. de Lorraine, après 1 Larochefoucauld convient donc enfin lui-même que Mazarin n'était qu'un prétexte pour les Frondeurs. C'est donc bien contre l'autorité royale qu'était dirigée cette @misérable guerre de la Fronde, dans le temps même où le Parlement anglais condamnait à l'échafaud l'oncle du roi de France, l'infortuné Charles Ier. 2 On comprend bien que Larochefoucauld cherche à s'excuser en excusant Condé, mais il faut être bien à court de bonnes raisons pour invoquer l'ignorance en faveur d'une aussi indigne trahison.
Mais encore que les choses fussent en ces termes, la négociation ne laissait pas de continuer car, dans le temps que le cardinal Mazarin sortit pour la seconde fois du royaume, afin de faire cesser le pré-texte de la guerre civile 1 , et faire connaître que M. le Prince avait d'autres intérêts que son éloigne-ment, il envoya Langlade, secrétaire du cabinet, vers le duc de Larochefoucauld, soit qu'il eût véritablement dessein de traiter pour faciliter son retour, ou qu'il prétendît tirer quelque avantage, en faisant paraître qu'il désirait la paix.
Mais encore que les choses fussent en ces termes, la négociation ne laissait pas de continuer car, dans le temps que le cardinal Mazarin sortit pour la seconde fois du royaume, afin de faire cesser le pré-texte de la guerre civile 1 , et faire connaître que M. le Prince avait d'autres intérêts que son éloigne-ment, il envoya Langlade, secrétaire du cabinet, vers le duc de Larochefoucauld, soit qu'il eût véritablement dessein de traiter pour faciliter son retour, ou qu'il prétendît tirer quelque avantage, en faisant paraître qu'il désirait la paix.
0
0
0
700.txt
1,875
DE LAROCHEFOUCAULD. 399 lement désirée à Paris pour y pouvoir demeurer en sûreté avec dessein de l'empêchor, et M. le duc d'Or-léans, qui l'avait toujours désirée et qui craignait le mal que la présence de M. le Prince lui pouvait attirer, contribua d'autant plus volontiers à son éloignement, qu'il se voyait par là en liberté de faire son traité par-ticulier. Mais encore que les choses fussent en ces termes, la négociation ne laissait pas de continuer car, dans le temps que le cardinal Mazarin sortit pour la seconde fois du royaume, afin de faire cesser le pré-texte de la guerre civile 1 , et faire connaître que M. le Prince avait d'autres intérêts que son éloigne-ment, il envoya Langlade, secrétaire du cabinet, vers le duc de Larochefoucauld, soit qu'il eût véritablement dessein de traiter pour faciliter son retour, ou qu'il prétendît tirer quelque avantage, en faisant paraître qu'il désirait la paix. Les conditions qu'apporta Lan-glade étaient beaucoup plus amples que toutes celles que l'on avait proposées jusqu'alors, et conformes à ce que M. le Prince avait demandé. Mais elles ne laissè-rent pas d'être refusées, et sa destinée, qui l'entraînait en Flandre, ne lui a permis de connaître le précipice que lorsqu'il n'a plus été dans son pouvoir de s'en reti-rer 2 . Il partit donc enfin avec M. de Lorraine, après i Larochefoucauld convient donc enfin lui-même que Mazarin n'était qu'un prétexte pour les Frondeurs. C'est donc bien contre l'autorité royale qu'était dirigée cette -misérable guerre de la Fronde, dans le temps même où le Parlement anglais condamnait à l'échafaud l'oncle du roi de France, l'infortuné Charles Ier. 2 On comprend bien que Larochefoucauld cherche à s'excuser en excusant Condé, mais il faut être bien à court de bonnes raisons pour invoquer l'ignorance en faveur d'une aussi indigne trahison.
DE LAROCHEFOUCAULD. 399 lement désirée à Paris pour y pouvoir demeurer en sûreté avec dessein de l'empêchor, et M. le duc d'Or-léans, qui l'avait toujours désirée et qui craignait le mal que la présence de M. le Prince lui pouvait attirer, contribua d'autant plus volontiers à son éloignement, qu'il se voyait par là en liberté de faire son traité par-ticulier. Mais encore que les choses fussent en ces termes, la négociation ne laissait pas de continuer car, dans le temps que le cardinal Mazarin sortit pour la seconde fois du royaume, afin de faire cesser le pré-texte de la guerre civile 1 , et faire connaître que M. le Prince avait d'autres intérêts que son éloigne-ment, il envoya Langlade, secrétaire du cabinet, vers le duc de Larochefoucauld, soit qu'il eût véritablement dessein de traiter pour faciliter son retour, ou qu'il prétendît tirer quelque avantage, en faisant paraître qu'il désirait la paix. Les conditions qu'apporta Lan-glade étaient beaucoup plus amples que toutes celles que l'on avait proposées jusqu'alors, et conformes à ce que M. le Prince avait demandé. Mais elles ne laissè-rent pas d'être refusées, et sa destinée, qui l'entraînait en Flandre, ne lui a permis de connaître le précipice que lorsqu'il n'a plus été dans son pouvoir de s'en reti-rer 2 . Il partit donc enfin avec M. de Lorraine, après i Larochefoucauld convient donc enfin lui-même que Mazarin n'était qu'un prétexte pour les Frondeurs. C'est donc bien contre l'autorité royale qu'était dirigée cette -misérable guerre de la Fronde, dans le temps même où le Parlement anglais condamnait à l'échafaud l'oncle du roi de France, l'infortuné Charles Ier. 2 On comprend bien que Larochefoucauld cherche à s'excuser en excusant Condé, mais il faut être bien à court de bonnes raisons pour invoquer l'ignorance en faveur d'une aussi indigne trahison.
DE LAROCHEFOUCAULD. 399 lement désirée à Paris pour y pouvoir demeurer en sûreté avec dessein de l'empêcher, et M. le duc d'Or-léans, qui l'avait toujours désirée et qui craignait le mal que la présence de M. le Prince lui pouvait attirer, contribua d'autant plus volontiers à son éloignement, qu'il se voyait par là en liberté de faire son traité par-ticulier. Mais encore que les choses fussent en ces termes, la négociation ne laissait pas de continuer car, dans le temps que le cardinal Mazarin sortit pour la seconde fois du royaume, afin de faire cesser le pré-texte de la guerre civile 1 , et faire connaître que M. le Prince avait d'autres intérêts que son éloigne-ment, il envoya Langlade, secrétaire du cabinet, vers le duc de Larochefoucauld, soit qu'il eût véritablement dessein de traiter pour faciliter son retour, ou qu'il prétendît tirer quelque avantage, en faisant paraître qu'il désirait la paix. Les conditions qu'apporta Lan-glade étaient beaucoup plus amples que toutes celles que l'on avait proposées jusqu'alors, et conformes à ce que M. le Prince avait demandé. Mais elles ne laissè-rent pas d'être refusées, et sa destinée, qui l'entraînait en Flandre, ne lui a permis de connaître le précipice que lorsqu'il n'a plus été dans son pouvoir de s'en reti-rer 2 . Il partit donc enfin avec M. de Lorraine, après 1 Larochefoucauld convient donc enfin lui-même que Mazarin n'était qu'un prétexte pour les Frondeurs. C'est donc bien contre l'autorité royale qu'était dirigée cette @misérable guerre de la Fronde, dans le temps même où le Parlement anglais condamnait à l'échafaud l'oncle du roi de France, l'infortuné Charles Ier. 2 On comprend bien que Larochefoucauld cherche à s'excuser en excusant Condé, mais il faut être bien à court de bonnes raisons pour invoquer l'ignorance en faveur d'une aussi indigne trahison.
Les conditions qu'apporta Lan-glade étaient beaucoup plus amples que toutes celles que l'on avait proposées jusqu'alors, et conformes à ce que M. le Prince avait demandé.
Les conditions qu'apporta Lan-glade étaient beaucoup plus amples que toutes celles que l'on avait proposées jusqu'alors, et conformes à ce que M. le Prince avait demandé.
0
0
0
700.txt
1,875
DE LAROCHEFOUCAULD. 399 lement désirée à Paris pour y pouvoir demeurer en sûreté avec dessein de l'empêchor, et M. le duc d'Or-léans, qui l'avait toujours désirée et qui craignait le mal que la présence de M. le Prince lui pouvait attirer, contribua d'autant plus volontiers à son éloignement, qu'il se voyait par là en liberté de faire son traité par-ticulier. Mais encore que les choses fussent en ces termes, la négociation ne laissait pas de continuer car, dans le temps que le cardinal Mazarin sortit pour la seconde fois du royaume, afin de faire cesser le pré-texte de la guerre civile 1 , et faire connaître que M. le Prince avait d'autres intérêts que son éloigne-ment, il envoya Langlade, secrétaire du cabinet, vers le duc de Larochefoucauld, soit qu'il eût véritablement dessein de traiter pour faciliter son retour, ou qu'il prétendît tirer quelque avantage, en faisant paraître qu'il désirait la paix. Les conditions qu'apporta Lan-glade étaient beaucoup plus amples que toutes celles que l'on avait proposées jusqu'alors, et conformes à ce que M. le Prince avait demandé. Mais elles ne laissè-rent pas d'être refusées, et sa destinée, qui l'entraînait en Flandre, ne lui a permis de connaître le précipice que lorsqu'il n'a plus été dans son pouvoir de s'en reti-rer 2 . Il partit donc enfin avec M. de Lorraine, après i Larochefoucauld convient donc enfin lui-même que Mazarin n'était qu'un prétexte pour les Frondeurs. C'est donc bien contre l'autorité royale qu'était dirigée cette -misérable guerre de la Fronde, dans le temps même où le Parlement anglais condamnait à l'échafaud l'oncle du roi de France, l'infortuné Charles Ier. 2 On comprend bien que Larochefoucauld cherche à s'excuser en excusant Condé, mais il faut être bien à court de bonnes raisons pour invoquer l'ignorance en faveur d'une aussi indigne trahison.
DE LAROCHEFOUCAULD. 399 lement désirée à Paris pour y pouvoir demeurer en sûreté avec dessein de l'empêchor, et M. le duc d'Or-léans, qui l'avait toujours désirée et qui craignait le mal que la présence de M. le Prince lui pouvait attirer, contribua d'autant plus volontiers à son éloignement, qu'il se voyait par là en liberté de faire son traité par-ticulier. Mais encore que les choses fussent en ces termes, la négociation ne laissait pas de continuer car, dans le temps que le cardinal Mazarin sortit pour la seconde fois du royaume, afin de faire cesser le pré-texte de la guerre civile 1 , et faire connaître que M. le Prince avait d'autres intérêts que son éloigne-ment, il envoya Langlade, secrétaire du cabinet, vers le duc de Larochefoucauld, soit qu'il eût véritablement dessein de traiter pour faciliter son retour, ou qu'il prétendît tirer quelque avantage, en faisant paraître qu'il désirait la paix. Les conditions qu'apporta Lan-glade étaient beaucoup plus amples que toutes celles que l'on avait proposées jusqu'alors, et conformes à ce que M. le Prince avait demandé. Mais elles ne laissè-rent pas d'être refusées, et sa destinée, qui l'entraînait en Flandre, ne lui a permis de connaître le précipice que lorsqu'il n'a plus été dans son pouvoir de s'en reti-rer 2 . Il partit donc enfin avec M. de Lorraine, après i Larochefoucauld convient donc enfin lui-même que Mazarin n'était qu'un prétexte pour les Frondeurs. C'est donc bien contre l'autorité royale qu'était dirigée cette -misérable guerre de la Fronde, dans le temps même où le Parlement anglais condamnait à l'échafaud l'oncle du roi de France, l'infortuné Charles Ier. 2 On comprend bien que Larochefoucauld cherche à s'excuser en excusant Condé, mais il faut être bien à court de bonnes raisons pour invoquer l'ignorance en faveur d'une aussi indigne trahison.
DE LAROCHEFOUCAULD. 399 lement désirée à Paris pour y pouvoir demeurer en sûreté avec dessein de l'empêcher, et M. le duc d'Or-léans, qui l'avait toujours désirée et qui craignait le mal que la présence de M. le Prince lui pouvait attirer, contribua d'autant plus volontiers à son éloignement, qu'il se voyait par là en liberté de faire son traité par-ticulier. Mais encore que les choses fussent en ces termes, la négociation ne laissait pas de continuer car, dans le temps que le cardinal Mazarin sortit pour la seconde fois du royaume, afin de faire cesser le pré-texte de la guerre civile 1 , et faire connaître que M. le Prince avait d'autres intérêts que son éloigne-ment, il envoya Langlade, secrétaire du cabinet, vers le duc de Larochefoucauld, soit qu'il eût véritablement dessein de traiter pour faciliter son retour, ou qu'il prétendît tirer quelque avantage, en faisant paraître qu'il désirait la paix. Les conditions qu'apporta Lan-glade étaient beaucoup plus amples que toutes celles que l'on avait proposées jusqu'alors, et conformes à ce que M. le Prince avait demandé. Mais elles ne laissè-rent pas d'être refusées, et sa destinée, qui l'entraînait en Flandre, ne lui a permis de connaître le précipice que lorsqu'il n'a plus été dans son pouvoir de s'en reti-rer 2 . Il partit donc enfin avec M. de Lorraine, après 1 Larochefoucauld convient donc enfin lui-même que Mazarin n'était qu'un prétexte pour les Frondeurs. C'est donc bien contre l'autorité royale qu'était dirigée cette @misérable guerre de la Fronde, dans le temps même où le Parlement anglais condamnait à l'échafaud l'oncle du roi de France, l'infortuné Charles Ier. 2 On comprend bien que Larochefoucauld cherche à s'excuser en excusant Condé, mais il faut être bien à court de bonnes raisons pour invoquer l'ignorance en faveur d'une aussi indigne trahison.
Mais elles ne laissè-rent pas d'être refusées, et sa destinée, qui l'entraînait en Flandre, ne lui a permis de connaître le précipice que lorsqu'il n'a plus été dans son pouvoir de s'en reti-rer 2 .
Mais elles ne laissè-rent pas d'être refusées, et sa destinée, qui l'entraînait en Flandre, ne lui a permis de connaître le précipice que lorsqu'il n'a plus été dans son pouvoir de s'en reti-rer 2 .
0
0
0
700.txt
1,875
DE LAROCHEFOUCAULD. 399 lement désirée à Paris pour y pouvoir demeurer en sûreté avec dessein de l'empêchor, et M. le duc d'Or-léans, qui l'avait toujours désirée et qui craignait le mal que la présence de M. le Prince lui pouvait attirer, contribua d'autant plus volontiers à son éloignement, qu'il se voyait par là en liberté de faire son traité par-ticulier. Mais encore que les choses fussent en ces termes, la négociation ne laissait pas de continuer car, dans le temps que le cardinal Mazarin sortit pour la seconde fois du royaume, afin de faire cesser le pré-texte de la guerre civile 1 , et faire connaître que M. le Prince avait d'autres intérêts que son éloigne-ment, il envoya Langlade, secrétaire du cabinet, vers le duc de Larochefoucauld, soit qu'il eût véritablement dessein de traiter pour faciliter son retour, ou qu'il prétendît tirer quelque avantage, en faisant paraître qu'il désirait la paix. Les conditions qu'apporta Lan-glade étaient beaucoup plus amples que toutes celles que l'on avait proposées jusqu'alors, et conformes à ce que M. le Prince avait demandé. Mais elles ne laissè-rent pas d'être refusées, et sa destinée, qui l'entraînait en Flandre, ne lui a permis de connaître le précipice que lorsqu'il n'a plus été dans son pouvoir de s'en reti-rer 2 . Il partit donc enfin avec M. de Lorraine, après i Larochefoucauld convient donc enfin lui-même que Mazarin n'était qu'un prétexte pour les Frondeurs. C'est donc bien contre l'autorité royale qu'était dirigée cette -misérable guerre de la Fronde, dans le temps même où le Parlement anglais condamnait à l'échafaud l'oncle du roi de France, l'infortuné Charles Ier. 2 On comprend bien que Larochefoucauld cherche à s'excuser en excusant Condé, mais il faut être bien à court de bonnes raisons pour invoquer l'ignorance en faveur d'une aussi indigne trahison.
DE LAROCHEFOUCAULD. 399 lement désirée à Paris pour y pouvoir demeurer en sûreté avec dessein de l'empêchor, et M. le duc d'Or-léans, qui l'avait toujours désirée et qui craignait le mal que la présence de M. le Prince lui pouvait attirer, contribua d'autant plus volontiers à son éloignement, qu'il se voyait par là en liberté de faire son traité par-ticulier. Mais encore que les choses fussent en ces termes, la négociation ne laissait pas de continuer car, dans le temps que le cardinal Mazarin sortit pour la seconde fois du royaume, afin de faire cesser le pré-texte de la guerre civile 1 , et faire connaître que M. le Prince avait d'autres intérêts que son éloigne-ment, il envoya Langlade, secrétaire du cabinet, vers le duc de Larochefoucauld, soit qu'il eût véritablement dessein de traiter pour faciliter son retour, ou qu'il prétendît tirer quelque avantage, en faisant paraître qu'il désirait la paix. Les conditions qu'apporta Lan-glade étaient beaucoup plus amples que toutes celles que l'on avait proposées jusqu'alors, et conformes à ce que M. le Prince avait demandé. Mais elles ne laissè-rent pas d'être refusées, et sa destinée, qui l'entraînait en Flandre, ne lui a permis de connaître le précipice que lorsqu'il n'a plus été dans son pouvoir de s'en reti-rer 2 . Il partit donc enfin avec M. de Lorraine, après i Larochefoucauld convient donc enfin lui-même que Mazarin n'était qu'un prétexte pour les Frondeurs. C'est donc bien contre l'autorité royale qu'était dirigée cette -misérable guerre de la Fronde, dans le temps même où le Parlement anglais condamnait à l'échafaud l'oncle du roi de France, l'infortuné Charles Ier. 2 On comprend bien que Larochefoucauld cherche à s'excuser en excusant Condé, mais il faut être bien à court de bonnes raisons pour invoquer l'ignorance en faveur d'une aussi indigne trahison.
DE LAROCHEFOUCAULD. 399 lement désirée à Paris pour y pouvoir demeurer en sûreté avec dessein de l'empêcher, et M. le duc d'Or-léans, qui l'avait toujours désirée et qui craignait le mal que la présence de M. le Prince lui pouvait attirer, contribua d'autant plus volontiers à son éloignement, qu'il se voyait par là en liberté de faire son traité par-ticulier. Mais encore que les choses fussent en ces termes, la négociation ne laissait pas de continuer car, dans le temps que le cardinal Mazarin sortit pour la seconde fois du royaume, afin de faire cesser le pré-texte de la guerre civile 1 , et faire connaître que M. le Prince avait d'autres intérêts que son éloigne-ment, il envoya Langlade, secrétaire du cabinet, vers le duc de Larochefoucauld, soit qu'il eût véritablement dessein de traiter pour faciliter son retour, ou qu'il prétendît tirer quelque avantage, en faisant paraître qu'il désirait la paix. Les conditions qu'apporta Lan-glade étaient beaucoup plus amples que toutes celles que l'on avait proposées jusqu'alors, et conformes à ce que M. le Prince avait demandé. Mais elles ne laissè-rent pas d'être refusées, et sa destinée, qui l'entraînait en Flandre, ne lui a permis de connaître le précipice que lorsqu'il n'a plus été dans son pouvoir de s'en reti-rer 2 . Il partit donc enfin avec M. de Lorraine, après 1 Larochefoucauld convient donc enfin lui-même que Mazarin n'était qu'un prétexte pour les Frondeurs. C'est donc bien contre l'autorité royale qu'était dirigée cette @misérable guerre de la Fronde, dans le temps même où le Parlement anglais condamnait à l'échafaud l'oncle du roi de France, l'infortuné Charles Ier. 2 On comprend bien que Larochefoucauld cherche à s'excuser en excusant Condé, mais il faut être bien à court de bonnes raisons pour invoquer l'ignorance en faveur d'une aussi indigne trahison.
Il partit donc enfin avec M. de Lorraine, après i Larochefoucauld convient donc enfin lui-même que Mazarin n'était qu'un prétexte pour les Frondeurs.
Il partit donc enfin avec M. de Lorraine, après 1 Larochefoucauld convient donc enfin lui-même que Mazarin n'était qu'un prétexte pour les Frondeurs.
1
0.006711
0.04
700.txt
1,875
DE LAROCHEFOUCAULD. 399 lement désirée à Paris pour y pouvoir demeurer en sûreté avec dessein de l'empêchor, et M. le duc d'Or-léans, qui l'avait toujours désirée et qui craignait le mal que la présence de M. le Prince lui pouvait attirer, contribua d'autant plus volontiers à son éloignement, qu'il se voyait par là en liberté de faire son traité par-ticulier. Mais encore que les choses fussent en ces termes, la négociation ne laissait pas de continuer car, dans le temps que le cardinal Mazarin sortit pour la seconde fois du royaume, afin de faire cesser le pré-texte de la guerre civile 1 , et faire connaître que M. le Prince avait d'autres intérêts que son éloigne-ment, il envoya Langlade, secrétaire du cabinet, vers le duc de Larochefoucauld, soit qu'il eût véritablement dessein de traiter pour faciliter son retour, ou qu'il prétendît tirer quelque avantage, en faisant paraître qu'il désirait la paix. Les conditions qu'apporta Lan-glade étaient beaucoup plus amples que toutes celles que l'on avait proposées jusqu'alors, et conformes à ce que M. le Prince avait demandé. Mais elles ne laissè-rent pas d'être refusées, et sa destinée, qui l'entraînait en Flandre, ne lui a permis de connaître le précipice que lorsqu'il n'a plus été dans son pouvoir de s'en reti-rer 2 . Il partit donc enfin avec M. de Lorraine, après i Larochefoucauld convient donc enfin lui-même que Mazarin n'était qu'un prétexte pour les Frondeurs. C'est donc bien contre l'autorité royale qu'était dirigée cette -misérable guerre de la Fronde, dans le temps même où le Parlement anglais condamnait à l'échafaud l'oncle du roi de France, l'infortuné Charles Ier. 2 On comprend bien que Larochefoucauld cherche à s'excuser en excusant Condé, mais il faut être bien à court de bonnes raisons pour invoquer l'ignorance en faveur d'une aussi indigne trahison.
DE LAROCHEFOUCAULD. 399 lement désirée à Paris pour y pouvoir demeurer en sûreté avec dessein de l'empêchor, et M. le duc d'Or-léans, qui l'avait toujours désirée et qui craignait le mal que la présence de M. le Prince lui pouvait attirer, contribua d'autant plus volontiers à son éloignement, qu'il se voyait par là en liberté de faire son traité par-ticulier. Mais encore que les choses fussent en ces termes, la négociation ne laissait pas de continuer car, dans le temps que le cardinal Mazarin sortit pour la seconde fois du royaume, afin de faire cesser le pré-texte de la guerre civile 1 , et faire connaître que M. le Prince avait d'autres intérêts que son éloigne-ment, il envoya Langlade, secrétaire du cabinet, vers le duc de Larochefoucauld, soit qu'il eût véritablement dessein de traiter pour faciliter son retour, ou qu'il prétendît tirer quelque avantage, en faisant paraître qu'il désirait la paix. Les conditions qu'apporta Lan-glade étaient beaucoup plus amples que toutes celles que l'on avait proposées jusqu'alors, et conformes à ce que M. le Prince avait demandé. Mais elles ne laissè-rent pas d'être refusées, et sa destinée, qui l'entraînait en Flandre, ne lui a permis de connaître le précipice que lorsqu'il n'a plus été dans son pouvoir de s'en reti-rer 2 . Il partit donc enfin avec M. de Lorraine, après i Larochefoucauld convient donc enfin lui-même que Mazarin n'était qu'un prétexte pour les Frondeurs. C'est donc bien contre l'autorité royale qu'était dirigée cette -misérable guerre de la Fronde, dans le temps même où le Parlement anglais condamnait à l'échafaud l'oncle du roi de France, l'infortuné Charles Ier. 2 On comprend bien que Larochefoucauld cherche à s'excuser en excusant Condé, mais il faut être bien à court de bonnes raisons pour invoquer l'ignorance en faveur d'une aussi indigne trahison.
DE LAROCHEFOUCAULD. 399 lement désirée à Paris pour y pouvoir demeurer en sûreté avec dessein de l'empêcher, et M. le duc d'Or-léans, qui l'avait toujours désirée et qui craignait le mal que la présence de M. le Prince lui pouvait attirer, contribua d'autant plus volontiers à son éloignement, qu'il se voyait par là en liberté de faire son traité par-ticulier. Mais encore que les choses fussent en ces termes, la négociation ne laissait pas de continuer car, dans le temps que le cardinal Mazarin sortit pour la seconde fois du royaume, afin de faire cesser le pré-texte de la guerre civile 1 , et faire connaître que M. le Prince avait d'autres intérêts que son éloigne-ment, il envoya Langlade, secrétaire du cabinet, vers le duc de Larochefoucauld, soit qu'il eût véritablement dessein de traiter pour faciliter son retour, ou qu'il prétendît tirer quelque avantage, en faisant paraître qu'il désirait la paix. Les conditions qu'apporta Lan-glade étaient beaucoup plus amples que toutes celles que l'on avait proposées jusqu'alors, et conformes à ce que M. le Prince avait demandé. Mais elles ne laissè-rent pas d'être refusées, et sa destinée, qui l'entraînait en Flandre, ne lui a permis de connaître le précipice que lorsqu'il n'a plus été dans son pouvoir de s'en reti-rer 2 . Il partit donc enfin avec M. de Lorraine, après 1 Larochefoucauld convient donc enfin lui-même que Mazarin n'était qu'un prétexte pour les Frondeurs. C'est donc bien contre l'autorité royale qu'était dirigée cette @misérable guerre de la Fronde, dans le temps même où le Parlement anglais condamnait à l'échafaud l'oncle du roi de France, l'infortuné Charles Ier. 2 On comprend bien que Larochefoucauld cherche à s'excuser en excusant Condé, mais il faut être bien à court de bonnes raisons pour invoquer l'ignorance en faveur d'une aussi indigne trahison.
C'est donc bien contre l'autorité royale qu'était dirigée cette -misérable guerre de la Fronde, dans le temps même où le Parlement anglais condamnait à l'échafaud l'oncle du roi de France, l'infortuné Charles Ier.
C'est donc bien contre l'autorité royale qu'était dirigée cette misérable guerre de la Fronde, dans le temps même où le Parlement anglais condamnait à l'échafaud l'oncle du roi de France, l'infortuné Charles Ier.
1
0.004717
0.027778
700.txt
1,875
DE LAROCHEFOUCAULD. 399 lement désirée à Paris pour y pouvoir demeurer en sûreté avec dessein de l'empêchor, et M. le duc d'Or-léans, qui l'avait toujours désirée et qui craignait le mal que la présence de M. le Prince lui pouvait attirer, contribua d'autant plus volontiers à son éloignement, qu'il se voyait par là en liberté de faire son traité par-ticulier. Mais encore que les choses fussent en ces termes, la négociation ne laissait pas de continuer car, dans le temps que le cardinal Mazarin sortit pour la seconde fois du royaume, afin de faire cesser le pré-texte de la guerre civile 1 , et faire connaître que M. le Prince avait d'autres intérêts que son éloigne-ment, il envoya Langlade, secrétaire du cabinet, vers le duc de Larochefoucauld, soit qu'il eût véritablement dessein de traiter pour faciliter son retour, ou qu'il prétendît tirer quelque avantage, en faisant paraître qu'il désirait la paix. Les conditions qu'apporta Lan-glade étaient beaucoup plus amples que toutes celles que l'on avait proposées jusqu'alors, et conformes à ce que M. le Prince avait demandé. Mais elles ne laissè-rent pas d'être refusées, et sa destinée, qui l'entraînait en Flandre, ne lui a permis de connaître le précipice que lorsqu'il n'a plus été dans son pouvoir de s'en reti-rer 2 . Il partit donc enfin avec M. de Lorraine, après i Larochefoucauld convient donc enfin lui-même que Mazarin n'était qu'un prétexte pour les Frondeurs. C'est donc bien contre l'autorité royale qu'était dirigée cette -misérable guerre de la Fronde, dans le temps même où le Parlement anglais condamnait à l'échafaud l'oncle du roi de France, l'infortuné Charles Ier. 2 On comprend bien que Larochefoucauld cherche à s'excuser en excusant Condé, mais il faut être bien à court de bonnes raisons pour invoquer l'ignorance en faveur d'une aussi indigne trahison.
DE LAROCHEFOUCAULD. 399 lement désirée à Paris pour y pouvoir demeurer en sûreté avec dessein de l'empêchor, et M. le duc d'Or-léans, qui l'avait toujours désirée et qui craignait le mal que la présence de M. le Prince lui pouvait attirer, contribua d'autant plus volontiers à son éloignement, qu'il se voyait par là en liberté de faire son traité par-ticulier. Mais encore que les choses fussent en ces termes, la négociation ne laissait pas de continuer car, dans le temps que le cardinal Mazarin sortit pour la seconde fois du royaume, afin de faire cesser le pré-texte de la guerre civile 1 , et faire connaître que M. le Prince avait d'autres intérêts que son éloigne-ment, il envoya Langlade, secrétaire du cabinet, vers le duc de Larochefoucauld, soit qu'il eût véritablement dessein de traiter pour faciliter son retour, ou qu'il prétendît tirer quelque avantage, en faisant paraître qu'il désirait la paix. Les conditions qu'apporta Lan-glade étaient beaucoup plus amples que toutes celles que l'on avait proposées jusqu'alors, et conformes à ce que M. le Prince avait demandé. Mais elles ne laissè-rent pas d'être refusées, et sa destinée, qui l'entraînait en Flandre, ne lui a permis de connaître le précipice que lorsqu'il n'a plus été dans son pouvoir de s'en reti-rer 2 . Il partit donc enfin avec M. de Lorraine, après i Larochefoucauld convient donc enfin lui-même que Mazarin n'était qu'un prétexte pour les Frondeurs. C'est donc bien contre l'autorité royale qu'était dirigée cette -misérable guerre de la Fronde, dans le temps même où le Parlement anglais condamnait à l'échafaud l'oncle du roi de France, l'infortuné Charles Ier. 2 On comprend bien que Larochefoucauld cherche à s'excuser en excusant Condé, mais il faut être bien à court de bonnes raisons pour invoquer l'ignorance en faveur d'une aussi indigne trahison.
DE LAROCHEFOUCAULD. 399 lement désirée à Paris pour y pouvoir demeurer en sûreté avec dessein de l'empêcher, et M. le duc d'Or-léans, qui l'avait toujours désirée et qui craignait le mal que la présence de M. le Prince lui pouvait attirer, contribua d'autant plus volontiers à son éloignement, qu'il se voyait par là en liberté de faire son traité par-ticulier. Mais encore que les choses fussent en ces termes, la négociation ne laissait pas de continuer car, dans le temps que le cardinal Mazarin sortit pour la seconde fois du royaume, afin de faire cesser le pré-texte de la guerre civile 1 , et faire connaître que M. le Prince avait d'autres intérêts que son éloigne-ment, il envoya Langlade, secrétaire du cabinet, vers le duc de Larochefoucauld, soit qu'il eût véritablement dessein de traiter pour faciliter son retour, ou qu'il prétendît tirer quelque avantage, en faisant paraître qu'il désirait la paix. Les conditions qu'apporta Lan-glade étaient beaucoup plus amples que toutes celles que l'on avait proposées jusqu'alors, et conformes à ce que M. le Prince avait demandé. Mais elles ne laissè-rent pas d'être refusées, et sa destinée, qui l'entraînait en Flandre, ne lui a permis de connaître le précipice que lorsqu'il n'a plus été dans son pouvoir de s'en reti-rer 2 . Il partit donc enfin avec M. de Lorraine, après 1 Larochefoucauld convient donc enfin lui-même que Mazarin n'était qu'un prétexte pour les Frondeurs. C'est donc bien contre l'autorité royale qu'était dirigée cette @misérable guerre de la Fronde, dans le temps même où le Parlement anglais condamnait à l'échafaud l'oncle du roi de France, l'infortuné Charles Ier. 2 On comprend bien que Larochefoucauld cherche à s'excuser en excusant Condé, mais il faut être bien à court de bonnes raisons pour invoquer l'ignorance en faveur d'une aussi indigne trahison.
2 On comprend bien que Larochefoucauld cherche à s'excuser en excusant Condé, mais il faut être bien à court de bonnes raisons pour invoquer l'ignorance en faveur d'une aussi indigne trahison.
2 On comprend bien que Larochefoucauld cherche à s'excuser en excusant Condé, mais il faut être bien à court de bonnes raisons pour invoquer l'ignorance en faveur d'une aussi indigne trahison.
0
0
0
884.txt
1,858
196 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. sous les formes du respect, et avait conduit l'art oratoire jusqu'aux confins de l'impertinence. Personne ne pouvait tiret-meilleur parti de la cause il avait un nom acquis, une réputatioc faite,- de l'aplomb, de l'à-propos, le geste fou-droyant, le regard terrible, un peu de science et beaucoup de - poumons. C'était plus qu'il n'en fallait pour l'emporter sur tous les points les tribunaux résistent rarement à tant de dons naturels. Et pourtant le célèbre avocat avait succombé dans la première instance peut-être était-il en mauvaise disposi-tion et n'avait-il pas eu ce jour-là le geste aussi foudroyant ni le regard aussi terrible que de coutume. Le Palais a de bonnes et mauvaises lunes. Quoi qu'il en soit, l'affaire allait se présenter en appel, et c'est à Ludovic qu'étaient échus le soin et l'honneur de mettre les dossiers en état. Celui-ci comprit qu'il s'agissait d'un coup de partie. Le célèbre avocat était comme tous les soleils s'il avait son éclat, il avait aussi ses taches. Per-sonne ne plaidait avec plus d'art et d'habileté que lui mal-heureusement il n'étudiait ses causes qu'à l'audience et se fiait aux répliques pour porter ses coups décisifs. Sur les efforts même de son adversaire, il jugeait, d'un coup d'oeil quel était le point vulnérable, y concentrait ses arguments e l'emportait par le prestige de la forme. On citait de lui vingt affaires qu'il avait enlevées de haute lutte et dont il ne savait pas le premier mot à l'ouverture des plaidoiries. Son talent couvrait ainpi les torts de sa négligence. Il est vrai de dire que ce procédé ne lui réussissait pas toujours, et que plus d'un échec se mêla à une suite de triomphes, et cela faute de soins préalables et d'une préparation suffisante. C'était le cas, disait-on, pour le procès dont Ludovic classait les élé-ments. Dans l'opinion des meilleurs juristes, l'appel devait changer la face des choses et intervertir les situations. Il n'en est pas de la justice comme de la médecine, où les erreurs sont en dernier ressort et échappent à toute réparation hu-maine. Ici un retour était possible et probable, pour peu qu'on y aidât. Ludovic en jugea ainsi mieux que personne, il pouvait apprécier le fort et le faible du litige pendant il avait les pièces sous les, yeux et connaissait les ressources de la pro-cédure. On a vu à quel point c'était un esprit sérieux, ré-
196 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. sous les formes du respect, et avait conduit l'art oratoire jusqu'aux confins de l'impertinence. Personne ne pouvait tiret-meilleur parti de la cause il avait un nom acquis, une réputatioc faite,- de l'aplomb, de l'à-propos, le geste fou-droyant, le regard terrible, un peu de science et beaucoup de - poumons. C'était plus qu'il n'en fallait pour l'emporter sur tous les points les tribunaux résistent rarement à tant de dons naturels. Et pourtant le célèbre avocat avait succombé dans la première instance peut-être était-il en mauvaise disposi-tion et n'avait-il pas eu ce jour-là le geste aussi foudroyant ni le regard aussi terrible que de coutume. Le Palais a de bonnes et mauvaises lunes. Quoi qu'il en soit, l'affaire allait se présenter en appel, et c'est à Ludovic qu'étaient échus le soin et l'honneur de mettre les dossiers en état. Celui-ci comprit qu'il s'agissait d'un coup de partie. Le célèbre avocat était comme tous les soleils s'il avait son éclat, il avait aussi ses taches. Per-sonne ne plaidait avec plus d'art et d'habileté que lui mal-heureusement il n'étudiait ses causes qu'à l'audience et se fiait aux répliques pour porter ses coups décisifs. Sur les efforts même de son adversaire, il jugeait, d'un coup d'oeil quel était le point vulnérable, y concentrait ses arguments e l'emportait par le prestige de la forme. On citait de lui vingt affaires qu'il avait enlevées de haute lutte et dont il ne savait pas le premier mot à l'ouverture des plaidoiries. Son talent couvrait ainpi les torts de sa négligence. Il est vrai de dire que ce procédé ne lui réussissait pas toujours, et que plus d'un échec se mêla à une suite de triomphes, et cela faute de soins préalables et d'une préparation suffisante. C'était le cas, disait-on, pour le procès dont Ludovic classait les élé-ments. Dans l'opinion des meilleurs juristes, l'appel devait changer la face des choses et intervertir les situations. Il n'en est pas de la justice comme de la médecine, où les erreurs sont en dernier ressort et échappent à toute réparation hu-maine. Ici un retour était possible et probable, pour peu qu'on y aidât. Ludovic en jugea ainsi mieux que personne, il pouvait apprécier le fort et le faible du litige pendant il avait les pièces sous les, yeux et connaissait les ressources de la pro-cédure. On a vu à quel point c'était un esprit sérieux, ré-
196 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. sous les formes du respect, et avait conduit l'art oratoire jusqu'aux confins de l'impertinence. Personne ne pouvait tirer meilleur parti de la cause il avait un nom acquis, une réputation faite,@ de l'aplomb, de l'à-propos, le geste fou-droyant, le regard terrible, un peu de science et beaucoup de@@ poumons. C'était plus qu'il n'en fallait pour l'emporter sur tous les points les tribunaux résistent rarement à tant de dons naturels. Et pourtant le célèbre avocat avait succombé dans la première instance peut-être était-il en mauvaise disposi-tion et n'avait-il pas eu ce jour-là le geste aussi foudroyant ni le regard aussi terrible que de coutume. Le Palais a de bonnes et mauvaises lunes. Quoi qu'il en soit, l'affaire allait se présenter en appel, et c'est à Ludovic qu'étaient échus le soin et l'honneur de mettre les dossiers en état. Celui-ci comprit qu'il s'agissait d'un coup de partie. Le célèbre avocat était comme tous les soleils s'il avait son éclat, il avait aussi ses taches. Per-sonne ne plaidait avec plus d'art et d'habilité que lui mal-heureusement il n'étudiait ses causes qu'à l'audience et se fiait aux répliques pour porter ses coups décisifs. Sur les efforts même de son adversaire, il jugeait, d'un coup d'oeil quel était le point vulnérable, y concentrait ses arguments e l'emportait par le prestige de la forme. On citait de lui vingt affaires qu'il avait enlevées de haute lutte et dont il ne savait pas le premier mot à l'ouverture des plaidoiries. Son talent couvrait ainsi les torts de sa négligence. Il est vrai de dire que ce procédé ne lui réussissait pas toujours, et que plus d'un échec se mêla à une suite de triomphes, et cela faute de soins préalables et d'une préparation suffisante. C'était le cas, disait-on, pour le procès dont Ludovic classait les élé-ments. Dans l'opinion des meilleurs juristes, l'appel devait changer la face des choses et intervertir les situations. Il n'en est pas de la justice comme de la médecine, où les erreurs sont en dernier ressort et échappent à toute réparation hu-maine. Ici un retour était possible et probable, pour peu qu'on y aidât. Ludovic en jugea ainsi mieux que personne, il pouvait apprécier le fort et le faible du litige pendant il avait les pièces sous les@ yeux et connaissait les ressources de la pro-cédure. On a vu à quel point c'était un esprit sérieux, ré-
196 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE.
196 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE.
0
0
0
884.txt
1,858
196 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. sous les formes du respect, et avait conduit l'art oratoire jusqu'aux confins de l'impertinence. Personne ne pouvait tiret-meilleur parti de la cause il avait un nom acquis, une réputatioc faite,- de l'aplomb, de l'à-propos, le geste fou-droyant, le regard terrible, un peu de science et beaucoup de - poumons. C'était plus qu'il n'en fallait pour l'emporter sur tous les points les tribunaux résistent rarement à tant de dons naturels. Et pourtant le célèbre avocat avait succombé dans la première instance peut-être était-il en mauvaise disposi-tion et n'avait-il pas eu ce jour-là le geste aussi foudroyant ni le regard aussi terrible que de coutume. Le Palais a de bonnes et mauvaises lunes. Quoi qu'il en soit, l'affaire allait se présenter en appel, et c'est à Ludovic qu'étaient échus le soin et l'honneur de mettre les dossiers en état. Celui-ci comprit qu'il s'agissait d'un coup de partie. Le célèbre avocat était comme tous les soleils s'il avait son éclat, il avait aussi ses taches. Per-sonne ne plaidait avec plus d'art et d'habileté que lui mal-heureusement il n'étudiait ses causes qu'à l'audience et se fiait aux répliques pour porter ses coups décisifs. Sur les efforts même de son adversaire, il jugeait, d'un coup d'oeil quel était le point vulnérable, y concentrait ses arguments e l'emportait par le prestige de la forme. On citait de lui vingt affaires qu'il avait enlevées de haute lutte et dont il ne savait pas le premier mot à l'ouverture des plaidoiries. Son talent couvrait ainpi les torts de sa négligence. Il est vrai de dire que ce procédé ne lui réussissait pas toujours, et que plus d'un échec se mêla à une suite de triomphes, et cela faute de soins préalables et d'une préparation suffisante. C'était le cas, disait-on, pour le procès dont Ludovic classait les élé-ments. Dans l'opinion des meilleurs juristes, l'appel devait changer la face des choses et intervertir les situations. Il n'en est pas de la justice comme de la médecine, où les erreurs sont en dernier ressort et échappent à toute réparation hu-maine. Ici un retour était possible et probable, pour peu qu'on y aidât. Ludovic en jugea ainsi mieux que personne, il pouvait apprécier le fort et le faible du litige pendant il avait les pièces sous les, yeux et connaissait les ressources de la pro-cédure. On a vu à quel point c'était un esprit sérieux, ré-
196 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. sous les formes du respect, et avait conduit l'art oratoire jusqu'aux confins de l'impertinence. Personne ne pouvait tiret-meilleur parti de la cause il avait un nom acquis, une réputatioc faite,- de l'aplomb, de l'à-propos, le geste fou-droyant, le regard terrible, un peu de science et beaucoup de - poumons. C'était plus qu'il n'en fallait pour l'emporter sur tous les points les tribunaux résistent rarement à tant de dons naturels. Et pourtant le célèbre avocat avait succombé dans la première instance peut-être était-il en mauvaise disposi-tion et n'avait-il pas eu ce jour-là le geste aussi foudroyant ni le regard aussi terrible que de coutume. Le Palais a de bonnes et mauvaises lunes. Quoi qu'il en soit, l'affaire allait se présenter en appel, et c'est à Ludovic qu'étaient échus le soin et l'honneur de mettre les dossiers en état. Celui-ci comprit qu'il s'agissait d'un coup de partie. Le célèbre avocat était comme tous les soleils s'il avait son éclat, il avait aussi ses taches. Per-sonne ne plaidait avec plus d'art et d'habileté que lui mal-heureusement il n'étudiait ses causes qu'à l'audience et se fiait aux répliques pour porter ses coups décisifs. Sur les efforts même de son adversaire, il jugeait, d'un coup d'oeil quel était le point vulnérable, y concentrait ses arguments e l'emportait par le prestige de la forme. On citait de lui vingt affaires qu'il avait enlevées de haute lutte et dont il ne savait pas le premier mot à l'ouverture des plaidoiries. Son talent couvrait ainpi les torts de sa négligence. Il est vrai de dire que ce procédé ne lui réussissait pas toujours, et que plus d'un échec se mêla à une suite de triomphes, et cela faute de soins préalables et d'une préparation suffisante. C'était le cas, disait-on, pour le procès dont Ludovic classait les élé-ments. Dans l'opinion des meilleurs juristes, l'appel devait changer la face des choses et intervertir les situations. Il n'en est pas de la justice comme de la médecine, où les erreurs sont en dernier ressort et échappent à toute réparation hu-maine. Ici un retour était possible et probable, pour peu qu'on y aidât. Ludovic en jugea ainsi mieux que personne, il pouvait apprécier le fort et le faible du litige pendant il avait les pièces sous les, yeux et connaissait les ressources de la pro-cédure. On a vu à quel point c'était un esprit sérieux, ré-
196 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. sous les formes du respect, et avait conduit l'art oratoire jusqu'aux confins de l'impertinence. Personne ne pouvait tirer meilleur parti de la cause il avait un nom acquis, une réputation faite,@ de l'aplomb, de l'à-propos, le geste fou-droyant, le regard terrible, un peu de science et beaucoup de@@ poumons. C'était plus qu'il n'en fallait pour l'emporter sur tous les points les tribunaux résistent rarement à tant de dons naturels. Et pourtant le célèbre avocat avait succombé dans la première instance peut-être était-il en mauvaise disposi-tion et n'avait-il pas eu ce jour-là le geste aussi foudroyant ni le regard aussi terrible que de coutume. Le Palais a de bonnes et mauvaises lunes. Quoi qu'il en soit, l'affaire allait se présenter en appel, et c'est à Ludovic qu'étaient échus le soin et l'honneur de mettre les dossiers en état. Celui-ci comprit qu'il s'agissait d'un coup de partie. Le célèbre avocat était comme tous les soleils s'il avait son éclat, il avait aussi ses taches. Per-sonne ne plaidait avec plus d'art et d'habilité que lui mal-heureusement il n'étudiait ses causes qu'à l'audience et se fiait aux répliques pour porter ses coups décisifs. Sur les efforts même de son adversaire, il jugeait, d'un coup d'oeil quel était le point vulnérable, y concentrait ses arguments e l'emportait par le prestige de la forme. On citait de lui vingt affaires qu'il avait enlevées de haute lutte et dont il ne savait pas le premier mot à l'ouverture des plaidoiries. Son talent couvrait ainsi les torts de sa négligence. Il est vrai de dire que ce procédé ne lui réussissait pas toujours, et que plus d'un échec se mêla à une suite de triomphes, et cela faute de soins préalables et d'une préparation suffisante. C'était le cas, disait-on, pour le procès dont Ludovic classait les élé-ments. Dans l'opinion des meilleurs juristes, l'appel devait changer la face des choses et intervertir les situations. Il n'en est pas de la justice comme de la médecine, où les erreurs sont en dernier ressort et échappent à toute réparation hu-maine. Ici un retour était possible et probable, pour peu qu'on y aidât. Ludovic en jugea ainsi mieux que personne, il pouvait apprécier le fort et le faible du litige pendant il avait les pièces sous les@ yeux et connaissait les ressources de la pro-cédure. On a vu à quel point c'était un esprit sérieux, ré-
sous les formes du respect, et avait conduit l'art oratoire jusqu'aux confins de l'impertinence.
sous les formes du respect, et avait conduit l'art oratoire jusqu'aux confins de l'impertinence.
0
0
0
884.txt
1,858
196 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. sous les formes du respect, et avait conduit l'art oratoire jusqu'aux confins de l'impertinence. Personne ne pouvait tiret-meilleur parti de la cause il avait un nom acquis, une réputatioc faite,- de l'aplomb, de l'à-propos, le geste fou-droyant, le regard terrible, un peu de science et beaucoup de - poumons. C'était plus qu'il n'en fallait pour l'emporter sur tous les points les tribunaux résistent rarement à tant de dons naturels. Et pourtant le célèbre avocat avait succombé dans la première instance peut-être était-il en mauvaise disposi-tion et n'avait-il pas eu ce jour-là le geste aussi foudroyant ni le regard aussi terrible que de coutume. Le Palais a de bonnes et mauvaises lunes. Quoi qu'il en soit, l'affaire allait se présenter en appel, et c'est à Ludovic qu'étaient échus le soin et l'honneur de mettre les dossiers en état. Celui-ci comprit qu'il s'agissait d'un coup de partie. Le célèbre avocat était comme tous les soleils s'il avait son éclat, il avait aussi ses taches. Per-sonne ne plaidait avec plus d'art et d'habileté que lui mal-heureusement il n'étudiait ses causes qu'à l'audience et se fiait aux répliques pour porter ses coups décisifs. Sur les efforts même de son adversaire, il jugeait, d'un coup d'oeil quel était le point vulnérable, y concentrait ses arguments e l'emportait par le prestige de la forme. On citait de lui vingt affaires qu'il avait enlevées de haute lutte et dont il ne savait pas le premier mot à l'ouverture des plaidoiries. Son talent couvrait ainpi les torts de sa négligence. Il est vrai de dire que ce procédé ne lui réussissait pas toujours, et que plus d'un échec se mêla à une suite de triomphes, et cela faute de soins préalables et d'une préparation suffisante. C'était le cas, disait-on, pour le procès dont Ludovic classait les élé-ments. Dans l'opinion des meilleurs juristes, l'appel devait changer la face des choses et intervertir les situations. Il n'en est pas de la justice comme de la médecine, où les erreurs sont en dernier ressort et échappent à toute réparation hu-maine. Ici un retour était possible et probable, pour peu qu'on y aidât. Ludovic en jugea ainsi mieux que personne, il pouvait apprécier le fort et le faible du litige pendant il avait les pièces sous les, yeux et connaissait les ressources de la pro-cédure. On a vu à quel point c'était un esprit sérieux, ré-
196 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. sous les formes du respect, et avait conduit l'art oratoire jusqu'aux confins de l'impertinence. Personne ne pouvait tiret-meilleur parti de la cause il avait un nom acquis, une réputatioc faite,- de l'aplomb, de l'à-propos, le geste fou-droyant, le regard terrible, un peu de science et beaucoup de - poumons. C'était plus qu'il n'en fallait pour l'emporter sur tous les points les tribunaux résistent rarement à tant de dons naturels. Et pourtant le célèbre avocat avait succombé dans la première instance peut-être était-il en mauvaise disposi-tion et n'avait-il pas eu ce jour-là le geste aussi foudroyant ni le regard aussi terrible que de coutume. Le Palais a de bonnes et mauvaises lunes. Quoi qu'il en soit, l'affaire allait se présenter en appel, et c'est à Ludovic qu'étaient échus le soin et l'honneur de mettre les dossiers en état. Celui-ci comprit qu'il s'agissait d'un coup de partie. Le célèbre avocat était comme tous les soleils s'il avait son éclat, il avait aussi ses taches. Per-sonne ne plaidait avec plus d'art et d'habileté que lui mal-heureusement il n'étudiait ses causes qu'à l'audience et se fiait aux répliques pour porter ses coups décisifs. Sur les efforts même de son adversaire, il jugeait, d'un coup d'oeil quel était le point vulnérable, y concentrait ses arguments e l'emportait par le prestige de la forme. On citait de lui vingt affaires qu'il avait enlevées de haute lutte et dont il ne savait pas le premier mot à l'ouverture des plaidoiries. Son talent couvrait ainpi les torts de sa négligence. Il est vrai de dire que ce procédé ne lui réussissait pas toujours, et que plus d'un échec se mêla à une suite de triomphes, et cela faute de soins préalables et d'une préparation suffisante. C'était le cas, disait-on, pour le procès dont Ludovic classait les élé-ments. Dans l'opinion des meilleurs juristes, l'appel devait changer la face des choses et intervertir les situations. Il n'en est pas de la justice comme de la médecine, où les erreurs sont en dernier ressort et échappent à toute réparation hu-maine. Ici un retour était possible et probable, pour peu qu'on y aidât. Ludovic en jugea ainsi mieux que personne, il pouvait apprécier le fort et le faible du litige pendant il avait les pièces sous les, yeux et connaissait les ressources de la pro-cédure. On a vu à quel point c'était un esprit sérieux, ré-
196 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. sous les formes du respect, et avait conduit l'art oratoire jusqu'aux confins de l'impertinence. Personne ne pouvait tirer meilleur parti de la cause il avait un nom acquis, une réputation faite,@ de l'aplomb, de l'à-propos, le geste fou-droyant, le regard terrible, un peu de science et beaucoup de@@ poumons. C'était plus qu'il n'en fallait pour l'emporter sur tous les points les tribunaux résistent rarement à tant de dons naturels. Et pourtant le célèbre avocat avait succombé dans la première instance peut-être était-il en mauvaise disposi-tion et n'avait-il pas eu ce jour-là le geste aussi foudroyant ni le regard aussi terrible que de coutume. Le Palais a de bonnes et mauvaises lunes. Quoi qu'il en soit, l'affaire allait se présenter en appel, et c'est à Ludovic qu'étaient échus le soin et l'honneur de mettre les dossiers en état. Celui-ci comprit qu'il s'agissait d'un coup de partie. Le célèbre avocat était comme tous les soleils s'il avait son éclat, il avait aussi ses taches. Per-sonne ne plaidait avec plus d'art et d'habilité que lui mal-heureusement il n'étudiait ses causes qu'à l'audience et se fiait aux répliques pour porter ses coups décisifs. Sur les efforts même de son adversaire, il jugeait, d'un coup d'oeil quel était le point vulnérable, y concentrait ses arguments e l'emportait par le prestige de la forme. On citait de lui vingt affaires qu'il avait enlevées de haute lutte et dont il ne savait pas le premier mot à l'ouverture des plaidoiries. Son talent couvrait ainsi les torts de sa négligence. Il est vrai de dire que ce procédé ne lui réussissait pas toujours, et que plus d'un échec se mêla à une suite de triomphes, et cela faute de soins préalables et d'une préparation suffisante. C'était le cas, disait-on, pour le procès dont Ludovic classait les élé-ments. Dans l'opinion des meilleurs juristes, l'appel devait changer la face des choses et intervertir les situations. Il n'en est pas de la justice comme de la médecine, où les erreurs sont en dernier ressort et échappent à toute réparation hu-maine. Ici un retour était possible et probable, pour peu qu'on y aidât. Ludovic en jugea ainsi mieux que personne, il pouvait apprécier le fort et le faible du litige pendant il avait les pièces sous les@ yeux et connaissait les ressources de la pro-cédure. On a vu à quel point c'était un esprit sérieux, ré-
Personne ne pouvait tiret-meilleur parti de la cause il avait un nom acquis, une réputatioc faite,- de l'aplomb, de l'à-propos, le geste fou-droyant, le regard terrible, un peu de science et beaucoup de - poumons.
Personne ne pouvait tirer meilleur parti de la cause il avait un nom acquis, une réputation faite, de l'aplomb, de l'à-propos, le geste fou-droyant, le regard terrible, un peu de science et beaucoup de poumons.
6
0.028571
0.159091
884.txt
1,858
196 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. sous les formes du respect, et avait conduit l'art oratoire jusqu'aux confins de l'impertinence. Personne ne pouvait tiret-meilleur parti de la cause il avait un nom acquis, une réputatioc faite,- de l'aplomb, de l'à-propos, le geste fou-droyant, le regard terrible, un peu de science et beaucoup de - poumons. C'était plus qu'il n'en fallait pour l'emporter sur tous les points les tribunaux résistent rarement à tant de dons naturels. Et pourtant le célèbre avocat avait succombé dans la première instance peut-être était-il en mauvaise disposi-tion et n'avait-il pas eu ce jour-là le geste aussi foudroyant ni le regard aussi terrible que de coutume. Le Palais a de bonnes et mauvaises lunes. Quoi qu'il en soit, l'affaire allait se présenter en appel, et c'est à Ludovic qu'étaient échus le soin et l'honneur de mettre les dossiers en état. Celui-ci comprit qu'il s'agissait d'un coup de partie. Le célèbre avocat était comme tous les soleils s'il avait son éclat, il avait aussi ses taches. Per-sonne ne plaidait avec plus d'art et d'habileté que lui mal-heureusement il n'étudiait ses causes qu'à l'audience et se fiait aux répliques pour porter ses coups décisifs. Sur les efforts même de son adversaire, il jugeait, d'un coup d'oeil quel était le point vulnérable, y concentrait ses arguments e l'emportait par le prestige de la forme. On citait de lui vingt affaires qu'il avait enlevées de haute lutte et dont il ne savait pas le premier mot à l'ouverture des plaidoiries. Son talent couvrait ainpi les torts de sa négligence. Il est vrai de dire que ce procédé ne lui réussissait pas toujours, et que plus d'un échec se mêla à une suite de triomphes, et cela faute de soins préalables et d'une préparation suffisante. C'était le cas, disait-on, pour le procès dont Ludovic classait les élé-ments. Dans l'opinion des meilleurs juristes, l'appel devait changer la face des choses et intervertir les situations. Il n'en est pas de la justice comme de la médecine, où les erreurs sont en dernier ressort et échappent à toute réparation hu-maine. Ici un retour était possible et probable, pour peu qu'on y aidât. Ludovic en jugea ainsi mieux que personne, il pouvait apprécier le fort et le faible du litige pendant il avait les pièces sous les, yeux et connaissait les ressources de la pro-cédure. On a vu à quel point c'était un esprit sérieux, ré-
196 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. sous les formes du respect, et avait conduit l'art oratoire jusqu'aux confins de l'impertinence. Personne ne pouvait tiret-meilleur parti de la cause il avait un nom acquis, une réputatioc faite,- de l'aplomb, de l'à-propos, le geste fou-droyant, le regard terrible, un peu de science et beaucoup de - poumons. C'était plus qu'il n'en fallait pour l'emporter sur tous les points les tribunaux résistent rarement à tant de dons naturels. Et pourtant le célèbre avocat avait succombé dans la première instance peut-être était-il en mauvaise disposi-tion et n'avait-il pas eu ce jour-là le geste aussi foudroyant ni le regard aussi terrible que de coutume. Le Palais a de bonnes et mauvaises lunes. Quoi qu'il en soit, l'affaire allait se présenter en appel, et c'est à Ludovic qu'étaient échus le soin et l'honneur de mettre les dossiers en état. Celui-ci comprit qu'il s'agissait d'un coup de partie. Le célèbre avocat était comme tous les soleils s'il avait son éclat, il avait aussi ses taches. Per-sonne ne plaidait avec plus d'art et d'habileté que lui mal-heureusement il n'étudiait ses causes qu'à l'audience et se fiait aux répliques pour porter ses coups décisifs. Sur les efforts même de son adversaire, il jugeait, d'un coup d'oeil quel était le point vulnérable, y concentrait ses arguments e l'emportait par le prestige de la forme. On citait de lui vingt affaires qu'il avait enlevées de haute lutte et dont il ne savait pas le premier mot à l'ouverture des plaidoiries. Son talent couvrait ainpi les torts de sa négligence. Il est vrai de dire que ce procédé ne lui réussissait pas toujours, et que plus d'un échec se mêla à une suite de triomphes, et cela faute de soins préalables et d'une préparation suffisante. C'était le cas, disait-on, pour le procès dont Ludovic classait les élé-ments. Dans l'opinion des meilleurs juristes, l'appel devait changer la face des choses et intervertir les situations. Il n'en est pas de la justice comme de la médecine, où les erreurs sont en dernier ressort et échappent à toute réparation hu-maine. Ici un retour était possible et probable, pour peu qu'on y aidât. Ludovic en jugea ainsi mieux que personne, il pouvait apprécier le fort et le faible du litige pendant il avait les pièces sous les, yeux et connaissait les ressources de la pro-cédure. On a vu à quel point c'était un esprit sérieux, ré-
196 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. sous les formes du respect, et avait conduit l'art oratoire jusqu'aux confins de l'impertinence. Personne ne pouvait tirer meilleur parti de la cause il avait un nom acquis, une réputation faite,@ de l'aplomb, de l'à-propos, le geste fou-droyant, le regard terrible, un peu de science et beaucoup de@@ poumons. C'était plus qu'il n'en fallait pour l'emporter sur tous les points les tribunaux résistent rarement à tant de dons naturels. Et pourtant le célèbre avocat avait succombé dans la première instance peut-être était-il en mauvaise disposi-tion et n'avait-il pas eu ce jour-là le geste aussi foudroyant ni le regard aussi terrible que de coutume. Le Palais a de bonnes et mauvaises lunes. Quoi qu'il en soit, l'affaire allait se présenter en appel, et c'est à Ludovic qu'étaient échus le soin et l'honneur de mettre les dossiers en état. Celui-ci comprit qu'il s'agissait d'un coup de partie. Le célèbre avocat était comme tous les soleils s'il avait son éclat, il avait aussi ses taches. Per-sonne ne plaidait avec plus d'art et d'habilité que lui mal-heureusement il n'étudiait ses causes qu'à l'audience et se fiait aux répliques pour porter ses coups décisifs. Sur les efforts même de son adversaire, il jugeait, d'un coup d'oeil quel était le point vulnérable, y concentrait ses arguments e l'emportait par le prestige de la forme. On citait de lui vingt affaires qu'il avait enlevées de haute lutte et dont il ne savait pas le premier mot à l'ouverture des plaidoiries. Son talent couvrait ainsi les torts de sa négligence. Il est vrai de dire que ce procédé ne lui réussissait pas toujours, et que plus d'un échec se mêla à une suite de triomphes, et cela faute de soins préalables et d'une préparation suffisante. C'était le cas, disait-on, pour le procès dont Ludovic classait les élé-ments. Dans l'opinion des meilleurs juristes, l'appel devait changer la face des choses et intervertir les situations. Il n'en est pas de la justice comme de la médecine, où les erreurs sont en dernier ressort et échappent à toute réparation hu-maine. Ici un retour était possible et probable, pour peu qu'on y aidât. Ludovic en jugea ainsi mieux que personne, il pouvait apprécier le fort et le faible du litige pendant il avait les pièces sous les@ yeux et connaissait les ressources de la pro-cédure. On a vu à quel point c'était un esprit sérieux, ré-
C'était plus qu'il n'en fallait pour l'emporter sur tous les points les tribunaux résistent rarement à tant de dons naturels.
C'était plus qu'il n'en fallait pour l'emporter sur tous les points les tribunaux résistent rarement à tant de dons naturels.
0
0
0
884.txt
1,858
196 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. sous les formes du respect, et avait conduit l'art oratoire jusqu'aux confins de l'impertinence. Personne ne pouvait tiret-meilleur parti de la cause il avait un nom acquis, une réputatioc faite,- de l'aplomb, de l'à-propos, le geste fou-droyant, le regard terrible, un peu de science et beaucoup de - poumons. C'était plus qu'il n'en fallait pour l'emporter sur tous les points les tribunaux résistent rarement à tant de dons naturels. Et pourtant le célèbre avocat avait succombé dans la première instance peut-être était-il en mauvaise disposi-tion et n'avait-il pas eu ce jour-là le geste aussi foudroyant ni le regard aussi terrible que de coutume. Le Palais a de bonnes et mauvaises lunes. Quoi qu'il en soit, l'affaire allait se présenter en appel, et c'est à Ludovic qu'étaient échus le soin et l'honneur de mettre les dossiers en état. Celui-ci comprit qu'il s'agissait d'un coup de partie. Le célèbre avocat était comme tous les soleils s'il avait son éclat, il avait aussi ses taches. Per-sonne ne plaidait avec plus d'art et d'habileté que lui mal-heureusement il n'étudiait ses causes qu'à l'audience et se fiait aux répliques pour porter ses coups décisifs. Sur les efforts même de son adversaire, il jugeait, d'un coup d'oeil quel était le point vulnérable, y concentrait ses arguments e l'emportait par le prestige de la forme. On citait de lui vingt affaires qu'il avait enlevées de haute lutte et dont il ne savait pas le premier mot à l'ouverture des plaidoiries. Son talent couvrait ainpi les torts de sa négligence. Il est vrai de dire que ce procédé ne lui réussissait pas toujours, et que plus d'un échec se mêla à une suite de triomphes, et cela faute de soins préalables et d'une préparation suffisante. C'était le cas, disait-on, pour le procès dont Ludovic classait les élé-ments. Dans l'opinion des meilleurs juristes, l'appel devait changer la face des choses et intervertir les situations. Il n'en est pas de la justice comme de la médecine, où les erreurs sont en dernier ressort et échappent à toute réparation hu-maine. Ici un retour était possible et probable, pour peu qu'on y aidât. Ludovic en jugea ainsi mieux que personne, il pouvait apprécier le fort et le faible du litige pendant il avait les pièces sous les, yeux et connaissait les ressources de la pro-cédure. On a vu à quel point c'était un esprit sérieux, ré-
196 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. sous les formes du respect, et avait conduit l'art oratoire jusqu'aux confins de l'impertinence. Personne ne pouvait tiret-meilleur parti de la cause il avait un nom acquis, une réputatioc faite,- de l'aplomb, de l'à-propos, le geste fou-droyant, le regard terrible, un peu de science et beaucoup de - poumons. C'était plus qu'il n'en fallait pour l'emporter sur tous les points les tribunaux résistent rarement à tant de dons naturels. Et pourtant le célèbre avocat avait succombé dans la première instance peut-être était-il en mauvaise disposi-tion et n'avait-il pas eu ce jour-là le geste aussi foudroyant ni le regard aussi terrible que de coutume. Le Palais a de bonnes et mauvaises lunes. Quoi qu'il en soit, l'affaire allait se présenter en appel, et c'est à Ludovic qu'étaient échus le soin et l'honneur de mettre les dossiers en état. Celui-ci comprit qu'il s'agissait d'un coup de partie. Le célèbre avocat était comme tous les soleils s'il avait son éclat, il avait aussi ses taches. Per-sonne ne plaidait avec plus d'art et d'habileté que lui mal-heureusement il n'étudiait ses causes qu'à l'audience et se fiait aux répliques pour porter ses coups décisifs. Sur les efforts même de son adversaire, il jugeait, d'un coup d'oeil quel était le point vulnérable, y concentrait ses arguments e l'emportait par le prestige de la forme. On citait de lui vingt affaires qu'il avait enlevées de haute lutte et dont il ne savait pas le premier mot à l'ouverture des plaidoiries. Son talent couvrait ainpi les torts de sa négligence. Il est vrai de dire que ce procédé ne lui réussissait pas toujours, et que plus d'un échec se mêla à une suite de triomphes, et cela faute de soins préalables et d'une préparation suffisante. C'était le cas, disait-on, pour le procès dont Ludovic classait les élé-ments. Dans l'opinion des meilleurs juristes, l'appel devait changer la face des choses et intervertir les situations. Il n'en est pas de la justice comme de la médecine, où les erreurs sont en dernier ressort et échappent à toute réparation hu-maine. Ici un retour était possible et probable, pour peu qu'on y aidât. Ludovic en jugea ainsi mieux que personne, il pouvait apprécier le fort et le faible du litige pendant il avait les pièces sous les, yeux et connaissait les ressources de la pro-cédure. On a vu à quel point c'était un esprit sérieux, ré-
196 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. sous les formes du respect, et avait conduit l'art oratoire jusqu'aux confins de l'impertinence. Personne ne pouvait tirer meilleur parti de la cause il avait un nom acquis, une réputation faite,@ de l'aplomb, de l'à-propos, le geste fou-droyant, le regard terrible, un peu de science et beaucoup de@@ poumons. C'était plus qu'il n'en fallait pour l'emporter sur tous les points les tribunaux résistent rarement à tant de dons naturels. Et pourtant le célèbre avocat avait succombé dans la première instance peut-être était-il en mauvaise disposi-tion et n'avait-il pas eu ce jour-là le geste aussi foudroyant ni le regard aussi terrible que de coutume. Le Palais a de bonnes et mauvaises lunes. Quoi qu'il en soit, l'affaire allait se présenter en appel, et c'est à Ludovic qu'étaient échus le soin et l'honneur de mettre les dossiers en état. Celui-ci comprit qu'il s'agissait d'un coup de partie. Le célèbre avocat était comme tous les soleils s'il avait son éclat, il avait aussi ses taches. Per-sonne ne plaidait avec plus d'art et d'habilité que lui mal-heureusement il n'étudiait ses causes qu'à l'audience et se fiait aux répliques pour porter ses coups décisifs. Sur les efforts même de son adversaire, il jugeait, d'un coup d'oeil quel était le point vulnérable, y concentrait ses arguments e l'emportait par le prestige de la forme. On citait de lui vingt affaires qu'il avait enlevées de haute lutte et dont il ne savait pas le premier mot à l'ouverture des plaidoiries. Son talent couvrait ainsi les torts de sa négligence. Il est vrai de dire que ce procédé ne lui réussissait pas toujours, et que plus d'un échec se mêla à une suite de triomphes, et cela faute de soins préalables et d'une préparation suffisante. C'était le cas, disait-on, pour le procès dont Ludovic classait les élé-ments. Dans l'opinion des meilleurs juristes, l'appel devait changer la face des choses et intervertir les situations. Il n'en est pas de la justice comme de la médecine, où les erreurs sont en dernier ressort et échappent à toute réparation hu-maine. Ici un retour était possible et probable, pour peu qu'on y aidât. Ludovic en jugea ainsi mieux que personne, il pouvait apprécier le fort et le faible du litige pendant il avait les pièces sous les@ yeux et connaissait les ressources de la pro-cédure. On a vu à quel point c'était un esprit sérieux, ré-
Et pourtant le célèbre avocat avait succombé dans la première instance peut-être était-il en mauvaise disposi-tion et n'avait-il pas eu ce jour-là le geste aussi foudroyant ni le regard aussi terrible que de coutume.
Et pourtant le célèbre avocat avait succombé dans la première instance peut-être était-il en mauvaise disposi-tion et n'avait-il pas eu ce jour-là le geste aussi foudroyant ni le regard aussi terrible que de coutume.
0
0
0
884.txt
1,858
196 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. sous les formes du respect, et avait conduit l'art oratoire jusqu'aux confins de l'impertinence. Personne ne pouvait tiret-meilleur parti de la cause il avait un nom acquis, une réputatioc faite,- de l'aplomb, de l'à-propos, le geste fou-droyant, le regard terrible, un peu de science et beaucoup de - poumons. C'était plus qu'il n'en fallait pour l'emporter sur tous les points les tribunaux résistent rarement à tant de dons naturels. Et pourtant le célèbre avocat avait succombé dans la première instance peut-être était-il en mauvaise disposi-tion et n'avait-il pas eu ce jour-là le geste aussi foudroyant ni le regard aussi terrible que de coutume. Le Palais a de bonnes et mauvaises lunes. Quoi qu'il en soit, l'affaire allait se présenter en appel, et c'est à Ludovic qu'étaient échus le soin et l'honneur de mettre les dossiers en état. Celui-ci comprit qu'il s'agissait d'un coup de partie. Le célèbre avocat était comme tous les soleils s'il avait son éclat, il avait aussi ses taches. Per-sonne ne plaidait avec plus d'art et d'habileté que lui mal-heureusement il n'étudiait ses causes qu'à l'audience et se fiait aux répliques pour porter ses coups décisifs. Sur les efforts même de son adversaire, il jugeait, d'un coup d'oeil quel était le point vulnérable, y concentrait ses arguments e l'emportait par le prestige de la forme. On citait de lui vingt affaires qu'il avait enlevées de haute lutte et dont il ne savait pas le premier mot à l'ouverture des plaidoiries. Son talent couvrait ainpi les torts de sa négligence. Il est vrai de dire que ce procédé ne lui réussissait pas toujours, et que plus d'un échec se mêla à une suite de triomphes, et cela faute de soins préalables et d'une préparation suffisante. C'était le cas, disait-on, pour le procès dont Ludovic classait les élé-ments. Dans l'opinion des meilleurs juristes, l'appel devait changer la face des choses et intervertir les situations. Il n'en est pas de la justice comme de la médecine, où les erreurs sont en dernier ressort et échappent à toute réparation hu-maine. Ici un retour était possible et probable, pour peu qu'on y aidât. Ludovic en jugea ainsi mieux que personne, il pouvait apprécier le fort et le faible du litige pendant il avait les pièces sous les, yeux et connaissait les ressources de la pro-cédure. On a vu à quel point c'était un esprit sérieux, ré-
196 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. sous les formes du respect, et avait conduit l'art oratoire jusqu'aux confins de l'impertinence. Personne ne pouvait tiret-meilleur parti de la cause il avait un nom acquis, une réputatioc faite,- de l'aplomb, de l'à-propos, le geste fou-droyant, le regard terrible, un peu de science et beaucoup de - poumons. C'était plus qu'il n'en fallait pour l'emporter sur tous les points les tribunaux résistent rarement à tant de dons naturels. Et pourtant le célèbre avocat avait succombé dans la première instance peut-être était-il en mauvaise disposi-tion et n'avait-il pas eu ce jour-là le geste aussi foudroyant ni le regard aussi terrible que de coutume. Le Palais a de bonnes et mauvaises lunes. Quoi qu'il en soit, l'affaire allait se présenter en appel, et c'est à Ludovic qu'étaient échus le soin et l'honneur de mettre les dossiers en état. Celui-ci comprit qu'il s'agissait d'un coup de partie. Le célèbre avocat était comme tous les soleils s'il avait son éclat, il avait aussi ses taches. Per-sonne ne plaidait avec plus d'art et d'habileté que lui mal-heureusement il n'étudiait ses causes qu'à l'audience et se fiait aux répliques pour porter ses coups décisifs. Sur les efforts même de son adversaire, il jugeait, d'un coup d'oeil quel était le point vulnérable, y concentrait ses arguments e l'emportait par le prestige de la forme. On citait de lui vingt affaires qu'il avait enlevées de haute lutte et dont il ne savait pas le premier mot à l'ouverture des plaidoiries. Son talent couvrait ainpi les torts de sa négligence. Il est vrai de dire que ce procédé ne lui réussissait pas toujours, et que plus d'un échec se mêla à une suite de triomphes, et cela faute de soins préalables et d'une préparation suffisante. C'était le cas, disait-on, pour le procès dont Ludovic classait les élé-ments. Dans l'opinion des meilleurs juristes, l'appel devait changer la face des choses et intervertir les situations. Il n'en est pas de la justice comme de la médecine, où les erreurs sont en dernier ressort et échappent à toute réparation hu-maine. Ici un retour était possible et probable, pour peu qu'on y aidât. Ludovic en jugea ainsi mieux que personne, il pouvait apprécier le fort et le faible du litige pendant il avait les pièces sous les, yeux et connaissait les ressources de la pro-cédure. On a vu à quel point c'était un esprit sérieux, ré-
196 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. sous les formes du respect, et avait conduit l'art oratoire jusqu'aux confins de l'impertinence. Personne ne pouvait tirer meilleur parti de la cause il avait un nom acquis, une réputation faite,@ de l'aplomb, de l'à-propos, le geste fou-droyant, le regard terrible, un peu de science et beaucoup de@@ poumons. C'était plus qu'il n'en fallait pour l'emporter sur tous les points les tribunaux résistent rarement à tant de dons naturels. Et pourtant le célèbre avocat avait succombé dans la première instance peut-être était-il en mauvaise disposi-tion et n'avait-il pas eu ce jour-là le geste aussi foudroyant ni le regard aussi terrible que de coutume. Le Palais a de bonnes et mauvaises lunes. Quoi qu'il en soit, l'affaire allait se présenter en appel, et c'est à Ludovic qu'étaient échus le soin et l'honneur de mettre les dossiers en état. Celui-ci comprit qu'il s'agissait d'un coup de partie. Le célèbre avocat était comme tous les soleils s'il avait son éclat, il avait aussi ses taches. Per-sonne ne plaidait avec plus d'art et d'habilité que lui mal-heureusement il n'étudiait ses causes qu'à l'audience et se fiait aux répliques pour porter ses coups décisifs. Sur les efforts même de son adversaire, il jugeait, d'un coup d'oeil quel était le point vulnérable, y concentrait ses arguments e l'emportait par le prestige de la forme. On citait de lui vingt affaires qu'il avait enlevées de haute lutte et dont il ne savait pas le premier mot à l'ouverture des plaidoiries. Son talent couvrait ainsi les torts de sa négligence. Il est vrai de dire que ce procédé ne lui réussissait pas toujours, et que plus d'un échec se mêla à une suite de triomphes, et cela faute de soins préalables et d'une préparation suffisante. C'était le cas, disait-on, pour le procès dont Ludovic classait les élé-ments. Dans l'opinion des meilleurs juristes, l'appel devait changer la face des choses et intervertir les situations. Il n'en est pas de la justice comme de la médecine, où les erreurs sont en dernier ressort et échappent à toute réparation hu-maine. Ici un retour était possible et probable, pour peu qu'on y aidât. Ludovic en jugea ainsi mieux que personne, il pouvait apprécier le fort et le faible du litige pendant il avait les pièces sous les@ yeux et connaissait les ressources de la pro-cédure. On a vu à quel point c'était un esprit sérieux, ré-
Le Palais a de bonnes et mauvaises lunes.
Le Palais a de bonnes et mauvaises lunes.
0
0
0
884.txt
1,858
196 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. sous les formes du respect, et avait conduit l'art oratoire jusqu'aux confins de l'impertinence. Personne ne pouvait tiret-meilleur parti de la cause il avait un nom acquis, une réputatioc faite,- de l'aplomb, de l'à-propos, le geste fou-droyant, le regard terrible, un peu de science et beaucoup de - poumons. C'était plus qu'il n'en fallait pour l'emporter sur tous les points les tribunaux résistent rarement à tant de dons naturels. Et pourtant le célèbre avocat avait succombé dans la première instance peut-être était-il en mauvaise disposi-tion et n'avait-il pas eu ce jour-là le geste aussi foudroyant ni le regard aussi terrible que de coutume. Le Palais a de bonnes et mauvaises lunes. Quoi qu'il en soit, l'affaire allait se présenter en appel, et c'est à Ludovic qu'étaient échus le soin et l'honneur de mettre les dossiers en état. Celui-ci comprit qu'il s'agissait d'un coup de partie. Le célèbre avocat était comme tous les soleils s'il avait son éclat, il avait aussi ses taches. Per-sonne ne plaidait avec plus d'art et d'habileté que lui mal-heureusement il n'étudiait ses causes qu'à l'audience et se fiait aux répliques pour porter ses coups décisifs. Sur les efforts même de son adversaire, il jugeait, d'un coup d'oeil quel était le point vulnérable, y concentrait ses arguments e l'emportait par le prestige de la forme. On citait de lui vingt affaires qu'il avait enlevées de haute lutte et dont il ne savait pas le premier mot à l'ouverture des plaidoiries. Son talent couvrait ainpi les torts de sa négligence. Il est vrai de dire que ce procédé ne lui réussissait pas toujours, et que plus d'un échec se mêla à une suite de triomphes, et cela faute de soins préalables et d'une préparation suffisante. C'était le cas, disait-on, pour le procès dont Ludovic classait les élé-ments. Dans l'opinion des meilleurs juristes, l'appel devait changer la face des choses et intervertir les situations. Il n'en est pas de la justice comme de la médecine, où les erreurs sont en dernier ressort et échappent à toute réparation hu-maine. Ici un retour était possible et probable, pour peu qu'on y aidât. Ludovic en jugea ainsi mieux que personne, il pouvait apprécier le fort et le faible du litige pendant il avait les pièces sous les, yeux et connaissait les ressources de la pro-cédure. On a vu à quel point c'était un esprit sérieux, ré-
196 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. sous les formes du respect, et avait conduit l'art oratoire jusqu'aux confins de l'impertinence. Personne ne pouvait tiret-meilleur parti de la cause il avait un nom acquis, une réputatioc faite,- de l'aplomb, de l'à-propos, le geste fou-droyant, le regard terrible, un peu de science et beaucoup de - poumons. C'était plus qu'il n'en fallait pour l'emporter sur tous les points les tribunaux résistent rarement à tant de dons naturels. Et pourtant le célèbre avocat avait succombé dans la première instance peut-être était-il en mauvaise disposi-tion et n'avait-il pas eu ce jour-là le geste aussi foudroyant ni le regard aussi terrible que de coutume. Le Palais a de bonnes et mauvaises lunes. Quoi qu'il en soit, l'affaire allait se présenter en appel, et c'est à Ludovic qu'étaient échus le soin et l'honneur de mettre les dossiers en état. Celui-ci comprit qu'il s'agissait d'un coup de partie. Le célèbre avocat était comme tous les soleils s'il avait son éclat, il avait aussi ses taches. Per-sonne ne plaidait avec plus d'art et d'habileté que lui mal-heureusement il n'étudiait ses causes qu'à l'audience et se fiait aux répliques pour porter ses coups décisifs. Sur les efforts même de son adversaire, il jugeait, d'un coup d'oeil quel était le point vulnérable, y concentrait ses arguments e l'emportait par le prestige de la forme. On citait de lui vingt affaires qu'il avait enlevées de haute lutte et dont il ne savait pas le premier mot à l'ouverture des plaidoiries. Son talent couvrait ainpi les torts de sa négligence. Il est vrai de dire que ce procédé ne lui réussissait pas toujours, et que plus d'un échec se mêla à une suite de triomphes, et cela faute de soins préalables et d'une préparation suffisante. C'était le cas, disait-on, pour le procès dont Ludovic classait les élé-ments. Dans l'opinion des meilleurs juristes, l'appel devait changer la face des choses et intervertir les situations. Il n'en est pas de la justice comme de la médecine, où les erreurs sont en dernier ressort et échappent à toute réparation hu-maine. Ici un retour était possible et probable, pour peu qu'on y aidât. Ludovic en jugea ainsi mieux que personne, il pouvait apprécier le fort et le faible du litige pendant il avait les pièces sous les, yeux et connaissait les ressources de la pro-cédure. On a vu à quel point c'était un esprit sérieux, ré-
196 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. sous les formes du respect, et avait conduit l'art oratoire jusqu'aux confins de l'impertinence. Personne ne pouvait tirer meilleur parti de la cause il avait un nom acquis, une réputation faite,@ de l'aplomb, de l'à-propos, le geste fou-droyant, le regard terrible, un peu de science et beaucoup de@@ poumons. C'était plus qu'il n'en fallait pour l'emporter sur tous les points les tribunaux résistent rarement à tant de dons naturels. Et pourtant le célèbre avocat avait succombé dans la première instance peut-être était-il en mauvaise disposi-tion et n'avait-il pas eu ce jour-là le geste aussi foudroyant ni le regard aussi terrible que de coutume. Le Palais a de bonnes et mauvaises lunes. Quoi qu'il en soit, l'affaire allait se présenter en appel, et c'est à Ludovic qu'étaient échus le soin et l'honneur de mettre les dossiers en état. Celui-ci comprit qu'il s'agissait d'un coup de partie. Le célèbre avocat était comme tous les soleils s'il avait son éclat, il avait aussi ses taches. Per-sonne ne plaidait avec plus d'art et d'habilité que lui mal-heureusement il n'étudiait ses causes qu'à l'audience et se fiait aux répliques pour porter ses coups décisifs. Sur les efforts même de son adversaire, il jugeait, d'un coup d'oeil quel était le point vulnérable, y concentrait ses arguments e l'emportait par le prestige de la forme. On citait de lui vingt affaires qu'il avait enlevées de haute lutte et dont il ne savait pas le premier mot à l'ouverture des plaidoiries. Son talent couvrait ainsi les torts de sa négligence. Il est vrai de dire que ce procédé ne lui réussissait pas toujours, et que plus d'un échec se mêla à une suite de triomphes, et cela faute de soins préalables et d'une préparation suffisante. C'était le cas, disait-on, pour le procès dont Ludovic classait les élé-ments. Dans l'opinion des meilleurs juristes, l'appel devait changer la face des choses et intervertir les situations. Il n'en est pas de la justice comme de la médecine, où les erreurs sont en dernier ressort et échappent à toute réparation hu-maine. Ici un retour était possible et probable, pour peu qu'on y aidât. Ludovic en jugea ainsi mieux que personne, il pouvait apprécier le fort et le faible du litige pendant il avait les pièces sous les@ yeux et connaissait les ressources de la pro-cédure. On a vu à quel point c'était un esprit sérieux, ré-
Quoi qu'il en soit, l'affaire allait se présenter en appel, et c'est à Ludovic qu'étaient échus le soin et l'honneur de mettre les dossiers en état.
Quoi qu'il en soit, l'affaire allait se présenter en appel, et c'est à Ludovic qu'étaient échus le soin et l'honneur de mettre les dossiers en état.
0
0
0
884.txt
1,858
196 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. sous les formes du respect, et avait conduit l'art oratoire jusqu'aux confins de l'impertinence. Personne ne pouvait tiret-meilleur parti de la cause il avait un nom acquis, une réputatioc faite,- de l'aplomb, de l'à-propos, le geste fou-droyant, le regard terrible, un peu de science et beaucoup de - poumons. C'était plus qu'il n'en fallait pour l'emporter sur tous les points les tribunaux résistent rarement à tant de dons naturels. Et pourtant le célèbre avocat avait succombé dans la première instance peut-être était-il en mauvaise disposi-tion et n'avait-il pas eu ce jour-là le geste aussi foudroyant ni le regard aussi terrible que de coutume. Le Palais a de bonnes et mauvaises lunes. Quoi qu'il en soit, l'affaire allait se présenter en appel, et c'est à Ludovic qu'étaient échus le soin et l'honneur de mettre les dossiers en état. Celui-ci comprit qu'il s'agissait d'un coup de partie. Le célèbre avocat était comme tous les soleils s'il avait son éclat, il avait aussi ses taches. Per-sonne ne plaidait avec plus d'art et d'habileté que lui mal-heureusement il n'étudiait ses causes qu'à l'audience et se fiait aux répliques pour porter ses coups décisifs. Sur les efforts même de son adversaire, il jugeait, d'un coup d'oeil quel était le point vulnérable, y concentrait ses arguments e l'emportait par le prestige de la forme. On citait de lui vingt affaires qu'il avait enlevées de haute lutte et dont il ne savait pas le premier mot à l'ouverture des plaidoiries. Son talent couvrait ainpi les torts de sa négligence. Il est vrai de dire que ce procédé ne lui réussissait pas toujours, et que plus d'un échec se mêla à une suite de triomphes, et cela faute de soins préalables et d'une préparation suffisante. C'était le cas, disait-on, pour le procès dont Ludovic classait les élé-ments. Dans l'opinion des meilleurs juristes, l'appel devait changer la face des choses et intervertir les situations. Il n'en est pas de la justice comme de la médecine, où les erreurs sont en dernier ressort et échappent à toute réparation hu-maine. Ici un retour était possible et probable, pour peu qu'on y aidât. Ludovic en jugea ainsi mieux que personne, il pouvait apprécier le fort et le faible du litige pendant il avait les pièces sous les, yeux et connaissait les ressources de la pro-cédure. On a vu à quel point c'était un esprit sérieux, ré-
196 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. sous les formes du respect, et avait conduit l'art oratoire jusqu'aux confins de l'impertinence. Personne ne pouvait tiret-meilleur parti de la cause il avait un nom acquis, une réputatioc faite,- de l'aplomb, de l'à-propos, le geste fou-droyant, le regard terrible, un peu de science et beaucoup de - poumons. C'était plus qu'il n'en fallait pour l'emporter sur tous les points les tribunaux résistent rarement à tant de dons naturels. Et pourtant le célèbre avocat avait succombé dans la première instance peut-être était-il en mauvaise disposi-tion et n'avait-il pas eu ce jour-là le geste aussi foudroyant ni le regard aussi terrible que de coutume. Le Palais a de bonnes et mauvaises lunes. Quoi qu'il en soit, l'affaire allait se présenter en appel, et c'est à Ludovic qu'étaient échus le soin et l'honneur de mettre les dossiers en état. Celui-ci comprit qu'il s'agissait d'un coup de partie. Le célèbre avocat était comme tous les soleils s'il avait son éclat, il avait aussi ses taches. Per-sonne ne plaidait avec plus d'art et d'habileté que lui mal-heureusement il n'étudiait ses causes qu'à l'audience et se fiait aux répliques pour porter ses coups décisifs. Sur les efforts même de son adversaire, il jugeait, d'un coup d'oeil quel était le point vulnérable, y concentrait ses arguments e l'emportait par le prestige de la forme. On citait de lui vingt affaires qu'il avait enlevées de haute lutte et dont il ne savait pas le premier mot à l'ouverture des plaidoiries. Son talent couvrait ainpi les torts de sa négligence. Il est vrai de dire que ce procédé ne lui réussissait pas toujours, et que plus d'un échec se mêla à une suite de triomphes, et cela faute de soins préalables et d'une préparation suffisante. C'était le cas, disait-on, pour le procès dont Ludovic classait les élé-ments. Dans l'opinion des meilleurs juristes, l'appel devait changer la face des choses et intervertir les situations. Il n'en est pas de la justice comme de la médecine, où les erreurs sont en dernier ressort et échappent à toute réparation hu-maine. Ici un retour était possible et probable, pour peu qu'on y aidât. Ludovic en jugea ainsi mieux que personne, il pouvait apprécier le fort et le faible du litige pendant il avait les pièces sous les, yeux et connaissait les ressources de la pro-cédure. On a vu à quel point c'était un esprit sérieux, ré-
196 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. sous les formes du respect, et avait conduit l'art oratoire jusqu'aux confins de l'impertinence. Personne ne pouvait tirer meilleur parti de la cause il avait un nom acquis, une réputation faite,@ de l'aplomb, de l'à-propos, le geste fou-droyant, le regard terrible, un peu de science et beaucoup de@@ poumons. C'était plus qu'il n'en fallait pour l'emporter sur tous les points les tribunaux résistent rarement à tant de dons naturels. Et pourtant le célèbre avocat avait succombé dans la première instance peut-être était-il en mauvaise disposi-tion et n'avait-il pas eu ce jour-là le geste aussi foudroyant ni le regard aussi terrible que de coutume. Le Palais a de bonnes et mauvaises lunes. Quoi qu'il en soit, l'affaire allait se présenter en appel, et c'est à Ludovic qu'étaient échus le soin et l'honneur de mettre les dossiers en état. Celui-ci comprit qu'il s'agissait d'un coup de partie. Le célèbre avocat était comme tous les soleils s'il avait son éclat, il avait aussi ses taches. Per-sonne ne plaidait avec plus d'art et d'habilité que lui mal-heureusement il n'étudiait ses causes qu'à l'audience et se fiait aux répliques pour porter ses coups décisifs. Sur les efforts même de son adversaire, il jugeait, d'un coup d'oeil quel était le point vulnérable, y concentrait ses arguments e l'emportait par le prestige de la forme. On citait de lui vingt affaires qu'il avait enlevées de haute lutte et dont il ne savait pas le premier mot à l'ouverture des plaidoiries. Son talent couvrait ainsi les torts de sa négligence. Il est vrai de dire que ce procédé ne lui réussissait pas toujours, et que plus d'un échec se mêla à une suite de triomphes, et cela faute de soins préalables et d'une préparation suffisante. C'était le cas, disait-on, pour le procès dont Ludovic classait les élé-ments. Dans l'opinion des meilleurs juristes, l'appel devait changer la face des choses et intervertir les situations. Il n'en est pas de la justice comme de la médecine, où les erreurs sont en dernier ressort et échappent à toute réparation hu-maine. Ici un retour était possible et probable, pour peu qu'on y aidât. Ludovic en jugea ainsi mieux que personne, il pouvait apprécier le fort et le faible du litige pendant il avait les pièces sous les@ yeux et connaissait les ressources de la pro-cédure. On a vu à quel point c'était un esprit sérieux, ré-
Celui-ci comprit qu'il s'agissait d'un coup de partie.
Celui-ci comprit qu'il s'agissait d'un coup de partie.
0
0
0
884.txt
1,858
196 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. sous les formes du respect, et avait conduit l'art oratoire jusqu'aux confins de l'impertinence. Personne ne pouvait tiret-meilleur parti de la cause il avait un nom acquis, une réputatioc faite,- de l'aplomb, de l'à-propos, le geste fou-droyant, le regard terrible, un peu de science et beaucoup de - poumons. C'était plus qu'il n'en fallait pour l'emporter sur tous les points les tribunaux résistent rarement à tant de dons naturels. Et pourtant le célèbre avocat avait succombé dans la première instance peut-être était-il en mauvaise disposi-tion et n'avait-il pas eu ce jour-là le geste aussi foudroyant ni le regard aussi terrible que de coutume. Le Palais a de bonnes et mauvaises lunes. Quoi qu'il en soit, l'affaire allait se présenter en appel, et c'est à Ludovic qu'étaient échus le soin et l'honneur de mettre les dossiers en état. Celui-ci comprit qu'il s'agissait d'un coup de partie. Le célèbre avocat était comme tous les soleils s'il avait son éclat, il avait aussi ses taches. Per-sonne ne plaidait avec plus d'art et d'habileté que lui mal-heureusement il n'étudiait ses causes qu'à l'audience et se fiait aux répliques pour porter ses coups décisifs. Sur les efforts même de son adversaire, il jugeait, d'un coup d'oeil quel était le point vulnérable, y concentrait ses arguments e l'emportait par le prestige de la forme. On citait de lui vingt affaires qu'il avait enlevées de haute lutte et dont il ne savait pas le premier mot à l'ouverture des plaidoiries. Son talent couvrait ainpi les torts de sa négligence. Il est vrai de dire que ce procédé ne lui réussissait pas toujours, et que plus d'un échec se mêla à une suite de triomphes, et cela faute de soins préalables et d'une préparation suffisante. C'était le cas, disait-on, pour le procès dont Ludovic classait les élé-ments. Dans l'opinion des meilleurs juristes, l'appel devait changer la face des choses et intervertir les situations. Il n'en est pas de la justice comme de la médecine, où les erreurs sont en dernier ressort et échappent à toute réparation hu-maine. Ici un retour était possible et probable, pour peu qu'on y aidât. Ludovic en jugea ainsi mieux que personne, il pouvait apprécier le fort et le faible du litige pendant il avait les pièces sous les, yeux et connaissait les ressources de la pro-cédure. On a vu à quel point c'était un esprit sérieux, ré-
196 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. sous les formes du respect, et avait conduit l'art oratoire jusqu'aux confins de l'impertinence. Personne ne pouvait tiret-meilleur parti de la cause il avait un nom acquis, une réputatioc faite,- de l'aplomb, de l'à-propos, le geste fou-droyant, le regard terrible, un peu de science et beaucoup de - poumons. C'était plus qu'il n'en fallait pour l'emporter sur tous les points les tribunaux résistent rarement à tant de dons naturels. Et pourtant le célèbre avocat avait succombé dans la première instance peut-être était-il en mauvaise disposi-tion et n'avait-il pas eu ce jour-là le geste aussi foudroyant ni le regard aussi terrible que de coutume. Le Palais a de bonnes et mauvaises lunes. Quoi qu'il en soit, l'affaire allait se présenter en appel, et c'est à Ludovic qu'étaient échus le soin et l'honneur de mettre les dossiers en état. Celui-ci comprit qu'il s'agissait d'un coup de partie. Le célèbre avocat était comme tous les soleils s'il avait son éclat, il avait aussi ses taches. Per-sonne ne plaidait avec plus d'art et d'habileté que lui mal-heureusement il n'étudiait ses causes qu'à l'audience et se fiait aux répliques pour porter ses coups décisifs. Sur les efforts même de son adversaire, il jugeait, d'un coup d'oeil quel était le point vulnérable, y concentrait ses arguments e l'emportait par le prestige de la forme. On citait de lui vingt affaires qu'il avait enlevées de haute lutte et dont il ne savait pas le premier mot à l'ouverture des plaidoiries. Son talent couvrait ainpi les torts de sa négligence. Il est vrai de dire que ce procédé ne lui réussissait pas toujours, et que plus d'un échec se mêla à une suite de triomphes, et cela faute de soins préalables et d'une préparation suffisante. C'était le cas, disait-on, pour le procès dont Ludovic classait les élé-ments. Dans l'opinion des meilleurs juristes, l'appel devait changer la face des choses et intervertir les situations. Il n'en est pas de la justice comme de la médecine, où les erreurs sont en dernier ressort et échappent à toute réparation hu-maine. Ici un retour était possible et probable, pour peu qu'on y aidât. Ludovic en jugea ainsi mieux que personne, il pouvait apprécier le fort et le faible du litige pendant il avait les pièces sous les, yeux et connaissait les ressources de la pro-cédure. On a vu à quel point c'était un esprit sérieux, ré-
196 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. sous les formes du respect, et avait conduit l'art oratoire jusqu'aux confins de l'impertinence. Personne ne pouvait tirer meilleur parti de la cause il avait un nom acquis, une réputation faite,@ de l'aplomb, de l'à-propos, le geste fou-droyant, le regard terrible, un peu de science et beaucoup de@@ poumons. C'était plus qu'il n'en fallait pour l'emporter sur tous les points les tribunaux résistent rarement à tant de dons naturels. Et pourtant le célèbre avocat avait succombé dans la première instance peut-être était-il en mauvaise disposi-tion et n'avait-il pas eu ce jour-là le geste aussi foudroyant ni le regard aussi terrible que de coutume. Le Palais a de bonnes et mauvaises lunes. Quoi qu'il en soit, l'affaire allait se présenter en appel, et c'est à Ludovic qu'étaient échus le soin et l'honneur de mettre les dossiers en état. Celui-ci comprit qu'il s'agissait d'un coup de partie. Le célèbre avocat était comme tous les soleils s'il avait son éclat, il avait aussi ses taches. Per-sonne ne plaidait avec plus d'art et d'habilité que lui mal-heureusement il n'étudiait ses causes qu'à l'audience et se fiait aux répliques pour porter ses coups décisifs. Sur les efforts même de son adversaire, il jugeait, d'un coup d'oeil quel était le point vulnérable, y concentrait ses arguments e l'emportait par le prestige de la forme. On citait de lui vingt affaires qu'il avait enlevées de haute lutte et dont il ne savait pas le premier mot à l'ouverture des plaidoiries. Son talent couvrait ainsi les torts de sa négligence. Il est vrai de dire que ce procédé ne lui réussissait pas toujours, et que plus d'un échec se mêla à une suite de triomphes, et cela faute de soins préalables et d'une préparation suffisante. C'était le cas, disait-on, pour le procès dont Ludovic classait les élé-ments. Dans l'opinion des meilleurs juristes, l'appel devait changer la face des choses et intervertir les situations. Il n'en est pas de la justice comme de la médecine, où les erreurs sont en dernier ressort et échappent à toute réparation hu-maine. Ici un retour était possible et probable, pour peu qu'on y aidât. Ludovic en jugea ainsi mieux que personne, il pouvait apprécier le fort et le faible du litige pendant il avait les pièces sous les@ yeux et connaissait les ressources de la pro-cédure. On a vu à quel point c'était un esprit sérieux, ré-
Le célèbre avocat était comme tous les soleils s'il avait son éclat, il avait aussi ses taches.
Le célèbre avocat était comme tous les soleils s'il avait son éclat, il avait aussi ses taches.
0
0
0
884.txt
1,858
196 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. sous les formes du respect, et avait conduit l'art oratoire jusqu'aux confins de l'impertinence. Personne ne pouvait tiret-meilleur parti de la cause il avait un nom acquis, une réputatioc faite,- de l'aplomb, de l'à-propos, le geste fou-droyant, le regard terrible, un peu de science et beaucoup de - poumons. C'était plus qu'il n'en fallait pour l'emporter sur tous les points les tribunaux résistent rarement à tant de dons naturels. Et pourtant le célèbre avocat avait succombé dans la première instance peut-être était-il en mauvaise disposi-tion et n'avait-il pas eu ce jour-là le geste aussi foudroyant ni le regard aussi terrible que de coutume. Le Palais a de bonnes et mauvaises lunes. Quoi qu'il en soit, l'affaire allait se présenter en appel, et c'est à Ludovic qu'étaient échus le soin et l'honneur de mettre les dossiers en état. Celui-ci comprit qu'il s'agissait d'un coup de partie. Le célèbre avocat était comme tous les soleils s'il avait son éclat, il avait aussi ses taches. Per-sonne ne plaidait avec plus d'art et d'habileté que lui mal-heureusement il n'étudiait ses causes qu'à l'audience et se fiait aux répliques pour porter ses coups décisifs. Sur les efforts même de son adversaire, il jugeait, d'un coup d'oeil quel était le point vulnérable, y concentrait ses arguments e l'emportait par le prestige de la forme. On citait de lui vingt affaires qu'il avait enlevées de haute lutte et dont il ne savait pas le premier mot à l'ouverture des plaidoiries. Son talent couvrait ainpi les torts de sa négligence. Il est vrai de dire que ce procédé ne lui réussissait pas toujours, et que plus d'un échec se mêla à une suite de triomphes, et cela faute de soins préalables et d'une préparation suffisante. C'était le cas, disait-on, pour le procès dont Ludovic classait les élé-ments. Dans l'opinion des meilleurs juristes, l'appel devait changer la face des choses et intervertir les situations. Il n'en est pas de la justice comme de la médecine, où les erreurs sont en dernier ressort et échappent à toute réparation hu-maine. Ici un retour était possible et probable, pour peu qu'on y aidât. Ludovic en jugea ainsi mieux que personne, il pouvait apprécier le fort et le faible du litige pendant il avait les pièces sous les, yeux et connaissait les ressources de la pro-cédure. On a vu à quel point c'était un esprit sérieux, ré-
196 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. sous les formes du respect, et avait conduit l'art oratoire jusqu'aux confins de l'impertinence. Personne ne pouvait tiret-meilleur parti de la cause il avait un nom acquis, une réputatioc faite,- de l'aplomb, de l'à-propos, le geste fou-droyant, le regard terrible, un peu de science et beaucoup de - poumons. C'était plus qu'il n'en fallait pour l'emporter sur tous les points les tribunaux résistent rarement à tant de dons naturels. Et pourtant le célèbre avocat avait succombé dans la première instance peut-être était-il en mauvaise disposi-tion et n'avait-il pas eu ce jour-là le geste aussi foudroyant ni le regard aussi terrible que de coutume. Le Palais a de bonnes et mauvaises lunes. Quoi qu'il en soit, l'affaire allait se présenter en appel, et c'est à Ludovic qu'étaient échus le soin et l'honneur de mettre les dossiers en état. Celui-ci comprit qu'il s'agissait d'un coup de partie. Le célèbre avocat était comme tous les soleils s'il avait son éclat, il avait aussi ses taches. Per-sonne ne plaidait avec plus d'art et d'habileté que lui mal-heureusement il n'étudiait ses causes qu'à l'audience et se fiait aux répliques pour porter ses coups décisifs. Sur les efforts même de son adversaire, il jugeait, d'un coup d'oeil quel était le point vulnérable, y concentrait ses arguments e l'emportait par le prestige de la forme. On citait de lui vingt affaires qu'il avait enlevées de haute lutte et dont il ne savait pas le premier mot à l'ouverture des plaidoiries. Son talent couvrait ainpi les torts de sa négligence. Il est vrai de dire que ce procédé ne lui réussissait pas toujours, et que plus d'un échec se mêla à une suite de triomphes, et cela faute de soins préalables et d'une préparation suffisante. C'était le cas, disait-on, pour le procès dont Ludovic classait les élé-ments. Dans l'opinion des meilleurs juristes, l'appel devait changer la face des choses et intervertir les situations. Il n'en est pas de la justice comme de la médecine, où les erreurs sont en dernier ressort et échappent à toute réparation hu-maine. Ici un retour était possible et probable, pour peu qu'on y aidât. Ludovic en jugea ainsi mieux que personne, il pouvait apprécier le fort et le faible du litige pendant il avait les pièces sous les, yeux et connaissait les ressources de la pro-cédure. On a vu à quel point c'était un esprit sérieux, ré-
196 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. sous les formes du respect, et avait conduit l'art oratoire jusqu'aux confins de l'impertinence. Personne ne pouvait tirer meilleur parti de la cause il avait un nom acquis, une réputation faite,@ de l'aplomb, de l'à-propos, le geste fou-droyant, le regard terrible, un peu de science et beaucoup de@@ poumons. C'était plus qu'il n'en fallait pour l'emporter sur tous les points les tribunaux résistent rarement à tant de dons naturels. Et pourtant le célèbre avocat avait succombé dans la première instance peut-être était-il en mauvaise disposi-tion et n'avait-il pas eu ce jour-là le geste aussi foudroyant ni le regard aussi terrible que de coutume. Le Palais a de bonnes et mauvaises lunes. Quoi qu'il en soit, l'affaire allait se présenter en appel, et c'est à Ludovic qu'étaient échus le soin et l'honneur de mettre les dossiers en état. Celui-ci comprit qu'il s'agissait d'un coup de partie. Le célèbre avocat était comme tous les soleils s'il avait son éclat, il avait aussi ses taches. Per-sonne ne plaidait avec plus d'art et d'habilité que lui mal-heureusement il n'étudiait ses causes qu'à l'audience et se fiait aux répliques pour porter ses coups décisifs. Sur les efforts même de son adversaire, il jugeait, d'un coup d'oeil quel était le point vulnérable, y concentrait ses arguments e l'emportait par le prestige de la forme. On citait de lui vingt affaires qu'il avait enlevées de haute lutte et dont il ne savait pas le premier mot à l'ouverture des plaidoiries. Son talent couvrait ainsi les torts de sa négligence. Il est vrai de dire que ce procédé ne lui réussissait pas toujours, et que plus d'un échec se mêla à une suite de triomphes, et cela faute de soins préalables et d'une préparation suffisante. C'était le cas, disait-on, pour le procès dont Ludovic classait les élé-ments. Dans l'opinion des meilleurs juristes, l'appel devait changer la face des choses et intervertir les situations. Il n'en est pas de la justice comme de la médecine, où les erreurs sont en dernier ressort et échappent à toute réparation hu-maine. Ici un retour était possible et probable, pour peu qu'on y aidât. Ludovic en jugea ainsi mieux que personne, il pouvait apprécier le fort et le faible du litige pendant il avait les pièces sous les@ yeux et connaissait les ressources de la pro-cédure. On a vu à quel point c'était un esprit sérieux, ré-
Per-sonne ne plaidait avec plus d'art et d'habileté que lui mal-heureusement il n'étudiait ses causes qu'à l'audience et se fiait aux répliques pour porter ses coups décisifs.
Per-sonne ne plaidait avec plus d'art et d'habilité que lui mal-heureusement il n'étudiait ses causes qu'à l'audience et se fiait aux répliques pour porter ses coups décisifs.
1
0.005714
0.033333
884.txt
1,858
196 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. sous les formes du respect, et avait conduit l'art oratoire jusqu'aux confins de l'impertinence. Personne ne pouvait tiret-meilleur parti de la cause il avait un nom acquis, une réputatioc faite,- de l'aplomb, de l'à-propos, le geste fou-droyant, le regard terrible, un peu de science et beaucoup de - poumons. C'était plus qu'il n'en fallait pour l'emporter sur tous les points les tribunaux résistent rarement à tant de dons naturels. Et pourtant le célèbre avocat avait succombé dans la première instance peut-être était-il en mauvaise disposi-tion et n'avait-il pas eu ce jour-là le geste aussi foudroyant ni le regard aussi terrible que de coutume. Le Palais a de bonnes et mauvaises lunes. Quoi qu'il en soit, l'affaire allait se présenter en appel, et c'est à Ludovic qu'étaient échus le soin et l'honneur de mettre les dossiers en état. Celui-ci comprit qu'il s'agissait d'un coup de partie. Le célèbre avocat était comme tous les soleils s'il avait son éclat, il avait aussi ses taches. Per-sonne ne plaidait avec plus d'art et d'habileté que lui mal-heureusement il n'étudiait ses causes qu'à l'audience et se fiait aux répliques pour porter ses coups décisifs. Sur les efforts même de son adversaire, il jugeait, d'un coup d'oeil quel était le point vulnérable, y concentrait ses arguments e l'emportait par le prestige de la forme. On citait de lui vingt affaires qu'il avait enlevées de haute lutte et dont il ne savait pas le premier mot à l'ouverture des plaidoiries. Son talent couvrait ainpi les torts de sa négligence. Il est vrai de dire que ce procédé ne lui réussissait pas toujours, et que plus d'un échec se mêla à une suite de triomphes, et cela faute de soins préalables et d'une préparation suffisante. C'était le cas, disait-on, pour le procès dont Ludovic classait les élé-ments. Dans l'opinion des meilleurs juristes, l'appel devait changer la face des choses et intervertir les situations. Il n'en est pas de la justice comme de la médecine, où les erreurs sont en dernier ressort et échappent à toute réparation hu-maine. Ici un retour était possible et probable, pour peu qu'on y aidât. Ludovic en jugea ainsi mieux que personne, il pouvait apprécier le fort et le faible du litige pendant il avait les pièces sous les, yeux et connaissait les ressources de la pro-cédure. On a vu à quel point c'était un esprit sérieux, ré-
196 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. sous les formes du respect, et avait conduit l'art oratoire jusqu'aux confins de l'impertinence. Personne ne pouvait tiret-meilleur parti de la cause il avait un nom acquis, une réputatioc faite,- de l'aplomb, de l'à-propos, le geste fou-droyant, le regard terrible, un peu de science et beaucoup de - poumons. C'était plus qu'il n'en fallait pour l'emporter sur tous les points les tribunaux résistent rarement à tant de dons naturels. Et pourtant le célèbre avocat avait succombé dans la première instance peut-être était-il en mauvaise disposi-tion et n'avait-il pas eu ce jour-là le geste aussi foudroyant ni le regard aussi terrible que de coutume. Le Palais a de bonnes et mauvaises lunes. Quoi qu'il en soit, l'affaire allait se présenter en appel, et c'est à Ludovic qu'étaient échus le soin et l'honneur de mettre les dossiers en état. Celui-ci comprit qu'il s'agissait d'un coup de partie. Le célèbre avocat était comme tous les soleils s'il avait son éclat, il avait aussi ses taches. Per-sonne ne plaidait avec plus d'art et d'habileté que lui mal-heureusement il n'étudiait ses causes qu'à l'audience et se fiait aux répliques pour porter ses coups décisifs. Sur les efforts même de son adversaire, il jugeait, d'un coup d'oeil quel était le point vulnérable, y concentrait ses arguments e l'emportait par le prestige de la forme. On citait de lui vingt affaires qu'il avait enlevées de haute lutte et dont il ne savait pas le premier mot à l'ouverture des plaidoiries. Son talent couvrait ainpi les torts de sa négligence. Il est vrai de dire que ce procédé ne lui réussissait pas toujours, et que plus d'un échec se mêla à une suite de triomphes, et cela faute de soins préalables et d'une préparation suffisante. C'était le cas, disait-on, pour le procès dont Ludovic classait les élé-ments. Dans l'opinion des meilleurs juristes, l'appel devait changer la face des choses et intervertir les situations. Il n'en est pas de la justice comme de la médecine, où les erreurs sont en dernier ressort et échappent à toute réparation hu-maine. Ici un retour était possible et probable, pour peu qu'on y aidât. Ludovic en jugea ainsi mieux que personne, il pouvait apprécier le fort et le faible du litige pendant il avait les pièces sous les, yeux et connaissait les ressources de la pro-cédure. On a vu à quel point c'était un esprit sérieux, ré-
196 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. sous les formes du respect, et avait conduit l'art oratoire jusqu'aux confins de l'impertinence. Personne ne pouvait tirer meilleur parti de la cause il avait un nom acquis, une réputation faite,@ de l'aplomb, de l'à-propos, le geste fou-droyant, le regard terrible, un peu de science et beaucoup de@@ poumons. C'était plus qu'il n'en fallait pour l'emporter sur tous les points les tribunaux résistent rarement à tant de dons naturels. Et pourtant le célèbre avocat avait succombé dans la première instance peut-être était-il en mauvaise disposi-tion et n'avait-il pas eu ce jour-là le geste aussi foudroyant ni le regard aussi terrible que de coutume. Le Palais a de bonnes et mauvaises lunes. Quoi qu'il en soit, l'affaire allait se présenter en appel, et c'est à Ludovic qu'étaient échus le soin et l'honneur de mettre les dossiers en état. Celui-ci comprit qu'il s'agissait d'un coup de partie. Le célèbre avocat était comme tous les soleils s'il avait son éclat, il avait aussi ses taches. Per-sonne ne plaidait avec plus d'art et d'habilité que lui mal-heureusement il n'étudiait ses causes qu'à l'audience et se fiait aux répliques pour porter ses coups décisifs. Sur les efforts même de son adversaire, il jugeait, d'un coup d'oeil quel était le point vulnérable, y concentrait ses arguments e l'emportait par le prestige de la forme. On citait de lui vingt affaires qu'il avait enlevées de haute lutte et dont il ne savait pas le premier mot à l'ouverture des plaidoiries. Son talent couvrait ainsi les torts de sa négligence. Il est vrai de dire que ce procédé ne lui réussissait pas toujours, et que plus d'un échec se mêla à une suite de triomphes, et cela faute de soins préalables et d'une préparation suffisante. C'était le cas, disait-on, pour le procès dont Ludovic classait les élé-ments. Dans l'opinion des meilleurs juristes, l'appel devait changer la face des choses et intervertir les situations. Il n'en est pas de la justice comme de la médecine, où les erreurs sont en dernier ressort et échappent à toute réparation hu-maine. Ici un retour était possible et probable, pour peu qu'on y aidât. Ludovic en jugea ainsi mieux que personne, il pouvait apprécier le fort et le faible du litige pendant il avait les pièces sous les@ yeux et connaissait les ressources de la pro-cédure. On a vu à quel point c'était un esprit sérieux, ré-
Sur les efforts même de son adversaire, il jugeait, d'un coup d'oeil quel était le point vulnérable, y concentrait ses arguments e l'emportait par le prestige de la forme.
Sur les efforts même de son adversaire, il jugeait, d'un coup d'oeil quel était le point vulnérable, y concentrait ses arguments e l'emportait par le prestige de la forme.
0
0
0
884.txt
1,858
196 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. sous les formes du respect, et avait conduit l'art oratoire jusqu'aux confins de l'impertinence. Personne ne pouvait tiret-meilleur parti de la cause il avait un nom acquis, une réputatioc faite,- de l'aplomb, de l'à-propos, le geste fou-droyant, le regard terrible, un peu de science et beaucoup de - poumons. C'était plus qu'il n'en fallait pour l'emporter sur tous les points les tribunaux résistent rarement à tant de dons naturels. Et pourtant le célèbre avocat avait succombé dans la première instance peut-être était-il en mauvaise disposi-tion et n'avait-il pas eu ce jour-là le geste aussi foudroyant ni le regard aussi terrible que de coutume. Le Palais a de bonnes et mauvaises lunes. Quoi qu'il en soit, l'affaire allait se présenter en appel, et c'est à Ludovic qu'étaient échus le soin et l'honneur de mettre les dossiers en état. Celui-ci comprit qu'il s'agissait d'un coup de partie. Le célèbre avocat était comme tous les soleils s'il avait son éclat, il avait aussi ses taches. Per-sonne ne plaidait avec plus d'art et d'habileté que lui mal-heureusement il n'étudiait ses causes qu'à l'audience et se fiait aux répliques pour porter ses coups décisifs. Sur les efforts même de son adversaire, il jugeait, d'un coup d'oeil quel était le point vulnérable, y concentrait ses arguments e l'emportait par le prestige de la forme. On citait de lui vingt affaires qu'il avait enlevées de haute lutte et dont il ne savait pas le premier mot à l'ouverture des plaidoiries. Son talent couvrait ainpi les torts de sa négligence. Il est vrai de dire que ce procédé ne lui réussissait pas toujours, et que plus d'un échec se mêla à une suite de triomphes, et cela faute de soins préalables et d'une préparation suffisante. C'était le cas, disait-on, pour le procès dont Ludovic classait les élé-ments. Dans l'opinion des meilleurs juristes, l'appel devait changer la face des choses et intervertir les situations. Il n'en est pas de la justice comme de la médecine, où les erreurs sont en dernier ressort et échappent à toute réparation hu-maine. Ici un retour était possible et probable, pour peu qu'on y aidât. Ludovic en jugea ainsi mieux que personne, il pouvait apprécier le fort et le faible du litige pendant il avait les pièces sous les, yeux et connaissait les ressources de la pro-cédure. On a vu à quel point c'était un esprit sérieux, ré-
196 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. sous les formes du respect, et avait conduit l'art oratoire jusqu'aux confins de l'impertinence. Personne ne pouvait tiret-meilleur parti de la cause il avait un nom acquis, une réputatioc faite,- de l'aplomb, de l'à-propos, le geste fou-droyant, le regard terrible, un peu de science et beaucoup de - poumons. C'était plus qu'il n'en fallait pour l'emporter sur tous les points les tribunaux résistent rarement à tant de dons naturels. Et pourtant le célèbre avocat avait succombé dans la première instance peut-être était-il en mauvaise disposi-tion et n'avait-il pas eu ce jour-là le geste aussi foudroyant ni le regard aussi terrible que de coutume. Le Palais a de bonnes et mauvaises lunes. Quoi qu'il en soit, l'affaire allait se présenter en appel, et c'est à Ludovic qu'étaient échus le soin et l'honneur de mettre les dossiers en état. Celui-ci comprit qu'il s'agissait d'un coup de partie. Le célèbre avocat était comme tous les soleils s'il avait son éclat, il avait aussi ses taches. Per-sonne ne plaidait avec plus d'art et d'habileté que lui mal-heureusement il n'étudiait ses causes qu'à l'audience et se fiait aux répliques pour porter ses coups décisifs. Sur les efforts même de son adversaire, il jugeait, d'un coup d'oeil quel était le point vulnérable, y concentrait ses arguments e l'emportait par le prestige de la forme. On citait de lui vingt affaires qu'il avait enlevées de haute lutte et dont il ne savait pas le premier mot à l'ouverture des plaidoiries. Son talent couvrait ainpi les torts de sa négligence. Il est vrai de dire que ce procédé ne lui réussissait pas toujours, et que plus d'un échec se mêla à une suite de triomphes, et cela faute de soins préalables et d'une préparation suffisante. C'était le cas, disait-on, pour le procès dont Ludovic classait les élé-ments. Dans l'opinion des meilleurs juristes, l'appel devait changer la face des choses et intervertir les situations. Il n'en est pas de la justice comme de la médecine, où les erreurs sont en dernier ressort et échappent à toute réparation hu-maine. Ici un retour était possible et probable, pour peu qu'on y aidât. Ludovic en jugea ainsi mieux que personne, il pouvait apprécier le fort et le faible du litige pendant il avait les pièces sous les, yeux et connaissait les ressources de la pro-cédure. On a vu à quel point c'était un esprit sérieux, ré-
196 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. sous les formes du respect, et avait conduit l'art oratoire jusqu'aux confins de l'impertinence. Personne ne pouvait tirer meilleur parti de la cause il avait un nom acquis, une réputation faite,@ de l'aplomb, de l'à-propos, le geste fou-droyant, le regard terrible, un peu de science et beaucoup de@@ poumons. C'était plus qu'il n'en fallait pour l'emporter sur tous les points les tribunaux résistent rarement à tant de dons naturels. Et pourtant le célèbre avocat avait succombé dans la première instance peut-être était-il en mauvaise disposi-tion et n'avait-il pas eu ce jour-là le geste aussi foudroyant ni le regard aussi terrible que de coutume. Le Palais a de bonnes et mauvaises lunes. Quoi qu'il en soit, l'affaire allait se présenter en appel, et c'est à Ludovic qu'étaient échus le soin et l'honneur de mettre les dossiers en état. Celui-ci comprit qu'il s'agissait d'un coup de partie. Le célèbre avocat était comme tous les soleils s'il avait son éclat, il avait aussi ses taches. Per-sonne ne plaidait avec plus d'art et d'habilité que lui mal-heureusement il n'étudiait ses causes qu'à l'audience et se fiait aux répliques pour porter ses coups décisifs. Sur les efforts même de son adversaire, il jugeait, d'un coup d'oeil quel était le point vulnérable, y concentrait ses arguments e l'emportait par le prestige de la forme. On citait de lui vingt affaires qu'il avait enlevées de haute lutte et dont il ne savait pas le premier mot à l'ouverture des plaidoiries. Son talent couvrait ainsi les torts de sa négligence. Il est vrai de dire que ce procédé ne lui réussissait pas toujours, et que plus d'un échec se mêla à une suite de triomphes, et cela faute de soins préalables et d'une préparation suffisante. C'était le cas, disait-on, pour le procès dont Ludovic classait les élé-ments. Dans l'opinion des meilleurs juristes, l'appel devait changer la face des choses et intervertir les situations. Il n'en est pas de la justice comme de la médecine, où les erreurs sont en dernier ressort et échappent à toute réparation hu-maine. Ici un retour était possible et probable, pour peu qu'on y aidât. Ludovic en jugea ainsi mieux que personne, il pouvait apprécier le fort et le faible du litige pendant il avait les pièces sous les@ yeux et connaissait les ressources de la pro-cédure. On a vu à quel point c'était un esprit sérieux, ré-
On citait de lui vingt affaires qu'il avait enlevées de haute lutte et dont il ne savait pas le premier mot à l'ouverture des plaidoiries.
On citait de lui vingt affaires qu'il avait enlevées de haute lutte et dont il ne savait pas le premier mot à l'ouverture des plaidoiries.
0
0
0
884.txt
1,858
196 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. sous les formes du respect, et avait conduit l'art oratoire jusqu'aux confins de l'impertinence. Personne ne pouvait tiret-meilleur parti de la cause il avait un nom acquis, une réputatioc faite,- de l'aplomb, de l'à-propos, le geste fou-droyant, le regard terrible, un peu de science et beaucoup de - poumons. C'était plus qu'il n'en fallait pour l'emporter sur tous les points les tribunaux résistent rarement à tant de dons naturels. Et pourtant le célèbre avocat avait succombé dans la première instance peut-être était-il en mauvaise disposi-tion et n'avait-il pas eu ce jour-là le geste aussi foudroyant ni le regard aussi terrible que de coutume. Le Palais a de bonnes et mauvaises lunes. Quoi qu'il en soit, l'affaire allait se présenter en appel, et c'est à Ludovic qu'étaient échus le soin et l'honneur de mettre les dossiers en état. Celui-ci comprit qu'il s'agissait d'un coup de partie. Le célèbre avocat était comme tous les soleils s'il avait son éclat, il avait aussi ses taches. Per-sonne ne plaidait avec plus d'art et d'habileté que lui mal-heureusement il n'étudiait ses causes qu'à l'audience et se fiait aux répliques pour porter ses coups décisifs. Sur les efforts même de son adversaire, il jugeait, d'un coup d'oeil quel était le point vulnérable, y concentrait ses arguments e l'emportait par le prestige de la forme. On citait de lui vingt affaires qu'il avait enlevées de haute lutte et dont il ne savait pas le premier mot à l'ouverture des plaidoiries. Son talent couvrait ainpi les torts de sa négligence. Il est vrai de dire que ce procédé ne lui réussissait pas toujours, et que plus d'un échec se mêla à une suite de triomphes, et cela faute de soins préalables et d'une préparation suffisante. C'était le cas, disait-on, pour le procès dont Ludovic classait les élé-ments. Dans l'opinion des meilleurs juristes, l'appel devait changer la face des choses et intervertir les situations. Il n'en est pas de la justice comme de la médecine, où les erreurs sont en dernier ressort et échappent à toute réparation hu-maine. Ici un retour était possible et probable, pour peu qu'on y aidât. Ludovic en jugea ainsi mieux que personne, il pouvait apprécier le fort et le faible du litige pendant il avait les pièces sous les, yeux et connaissait les ressources de la pro-cédure. On a vu à quel point c'était un esprit sérieux, ré-
196 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. sous les formes du respect, et avait conduit l'art oratoire jusqu'aux confins de l'impertinence. Personne ne pouvait tiret-meilleur parti de la cause il avait un nom acquis, une réputatioc faite,- de l'aplomb, de l'à-propos, le geste fou-droyant, le regard terrible, un peu de science et beaucoup de - poumons. C'était plus qu'il n'en fallait pour l'emporter sur tous les points les tribunaux résistent rarement à tant de dons naturels. Et pourtant le célèbre avocat avait succombé dans la première instance peut-être était-il en mauvaise disposi-tion et n'avait-il pas eu ce jour-là le geste aussi foudroyant ni le regard aussi terrible que de coutume. Le Palais a de bonnes et mauvaises lunes. Quoi qu'il en soit, l'affaire allait se présenter en appel, et c'est à Ludovic qu'étaient échus le soin et l'honneur de mettre les dossiers en état. Celui-ci comprit qu'il s'agissait d'un coup de partie. Le célèbre avocat était comme tous les soleils s'il avait son éclat, il avait aussi ses taches. Per-sonne ne plaidait avec plus d'art et d'habileté que lui mal-heureusement il n'étudiait ses causes qu'à l'audience et se fiait aux répliques pour porter ses coups décisifs. Sur les efforts même de son adversaire, il jugeait, d'un coup d'oeil quel était le point vulnérable, y concentrait ses arguments e l'emportait par le prestige de la forme. On citait de lui vingt affaires qu'il avait enlevées de haute lutte et dont il ne savait pas le premier mot à l'ouverture des plaidoiries. Son talent couvrait ainpi les torts de sa négligence. Il est vrai de dire que ce procédé ne lui réussissait pas toujours, et que plus d'un échec se mêla à une suite de triomphes, et cela faute de soins préalables et d'une préparation suffisante. C'était le cas, disait-on, pour le procès dont Ludovic classait les élé-ments. Dans l'opinion des meilleurs juristes, l'appel devait changer la face des choses et intervertir les situations. Il n'en est pas de la justice comme de la médecine, où les erreurs sont en dernier ressort et échappent à toute réparation hu-maine. Ici un retour était possible et probable, pour peu qu'on y aidât. Ludovic en jugea ainsi mieux que personne, il pouvait apprécier le fort et le faible du litige pendant il avait les pièces sous les, yeux et connaissait les ressources de la pro-cédure. On a vu à quel point c'était un esprit sérieux, ré-
196 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. sous les formes du respect, et avait conduit l'art oratoire jusqu'aux confins de l'impertinence. Personne ne pouvait tirer meilleur parti de la cause il avait un nom acquis, une réputation faite,@ de l'aplomb, de l'à-propos, le geste fou-droyant, le regard terrible, un peu de science et beaucoup de@@ poumons. C'était plus qu'il n'en fallait pour l'emporter sur tous les points les tribunaux résistent rarement à tant de dons naturels. Et pourtant le célèbre avocat avait succombé dans la première instance peut-être était-il en mauvaise disposi-tion et n'avait-il pas eu ce jour-là le geste aussi foudroyant ni le regard aussi terrible que de coutume. Le Palais a de bonnes et mauvaises lunes. Quoi qu'il en soit, l'affaire allait se présenter en appel, et c'est à Ludovic qu'étaient échus le soin et l'honneur de mettre les dossiers en état. Celui-ci comprit qu'il s'agissait d'un coup de partie. Le célèbre avocat était comme tous les soleils s'il avait son éclat, il avait aussi ses taches. Per-sonne ne plaidait avec plus d'art et d'habilité que lui mal-heureusement il n'étudiait ses causes qu'à l'audience et se fiait aux répliques pour porter ses coups décisifs. Sur les efforts même de son adversaire, il jugeait, d'un coup d'oeil quel était le point vulnérable, y concentrait ses arguments e l'emportait par le prestige de la forme. On citait de lui vingt affaires qu'il avait enlevées de haute lutte et dont il ne savait pas le premier mot à l'ouverture des plaidoiries. Son talent couvrait ainsi les torts de sa négligence. Il est vrai de dire que ce procédé ne lui réussissait pas toujours, et que plus d'un échec se mêla à une suite de triomphes, et cela faute de soins préalables et d'une préparation suffisante. C'était le cas, disait-on, pour le procès dont Ludovic classait les élé-ments. Dans l'opinion des meilleurs juristes, l'appel devait changer la face des choses et intervertir les situations. Il n'en est pas de la justice comme de la médecine, où les erreurs sont en dernier ressort et échappent à toute réparation hu-maine. Ici un retour était possible et probable, pour peu qu'on y aidât. Ludovic en jugea ainsi mieux que personne, il pouvait apprécier le fort et le faible du litige pendant il avait les pièces sous les@ yeux et connaissait les ressources de la pro-cédure. On a vu à quel point c'était un esprit sérieux, ré-
Son talent couvrait ainpi les torts de sa négligence.
Son talent couvrait ainsi les torts de sa négligence.
1
0.018868
0.1
884.txt
1,858
196 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. sous les formes du respect, et avait conduit l'art oratoire jusqu'aux confins de l'impertinence. Personne ne pouvait tiret-meilleur parti de la cause il avait un nom acquis, une réputatioc faite,- de l'aplomb, de l'à-propos, le geste fou-droyant, le regard terrible, un peu de science et beaucoup de - poumons. C'était plus qu'il n'en fallait pour l'emporter sur tous les points les tribunaux résistent rarement à tant de dons naturels. Et pourtant le célèbre avocat avait succombé dans la première instance peut-être était-il en mauvaise disposi-tion et n'avait-il pas eu ce jour-là le geste aussi foudroyant ni le regard aussi terrible que de coutume. Le Palais a de bonnes et mauvaises lunes. Quoi qu'il en soit, l'affaire allait se présenter en appel, et c'est à Ludovic qu'étaient échus le soin et l'honneur de mettre les dossiers en état. Celui-ci comprit qu'il s'agissait d'un coup de partie. Le célèbre avocat était comme tous les soleils s'il avait son éclat, il avait aussi ses taches. Per-sonne ne plaidait avec plus d'art et d'habileté que lui mal-heureusement il n'étudiait ses causes qu'à l'audience et se fiait aux répliques pour porter ses coups décisifs. Sur les efforts même de son adversaire, il jugeait, d'un coup d'oeil quel était le point vulnérable, y concentrait ses arguments e l'emportait par le prestige de la forme. On citait de lui vingt affaires qu'il avait enlevées de haute lutte et dont il ne savait pas le premier mot à l'ouverture des plaidoiries. Son talent couvrait ainpi les torts de sa négligence. Il est vrai de dire que ce procédé ne lui réussissait pas toujours, et que plus d'un échec se mêla à une suite de triomphes, et cela faute de soins préalables et d'une préparation suffisante. C'était le cas, disait-on, pour le procès dont Ludovic classait les élé-ments. Dans l'opinion des meilleurs juristes, l'appel devait changer la face des choses et intervertir les situations. Il n'en est pas de la justice comme de la médecine, où les erreurs sont en dernier ressort et échappent à toute réparation hu-maine. Ici un retour était possible et probable, pour peu qu'on y aidât. Ludovic en jugea ainsi mieux que personne, il pouvait apprécier le fort et le faible du litige pendant il avait les pièces sous les, yeux et connaissait les ressources de la pro-cédure. On a vu à quel point c'était un esprit sérieux, ré-
196 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. sous les formes du respect, et avait conduit l'art oratoire jusqu'aux confins de l'impertinence. Personne ne pouvait tiret-meilleur parti de la cause il avait un nom acquis, une réputatioc faite,- de l'aplomb, de l'à-propos, le geste fou-droyant, le regard terrible, un peu de science et beaucoup de - poumons. C'était plus qu'il n'en fallait pour l'emporter sur tous les points les tribunaux résistent rarement à tant de dons naturels. Et pourtant le célèbre avocat avait succombé dans la première instance peut-être était-il en mauvaise disposi-tion et n'avait-il pas eu ce jour-là le geste aussi foudroyant ni le regard aussi terrible que de coutume. Le Palais a de bonnes et mauvaises lunes. Quoi qu'il en soit, l'affaire allait se présenter en appel, et c'est à Ludovic qu'étaient échus le soin et l'honneur de mettre les dossiers en état. Celui-ci comprit qu'il s'agissait d'un coup de partie. Le célèbre avocat était comme tous les soleils s'il avait son éclat, il avait aussi ses taches. Per-sonne ne plaidait avec plus d'art et d'habileté que lui mal-heureusement il n'étudiait ses causes qu'à l'audience et se fiait aux répliques pour porter ses coups décisifs. Sur les efforts même de son adversaire, il jugeait, d'un coup d'oeil quel était le point vulnérable, y concentrait ses arguments e l'emportait par le prestige de la forme. On citait de lui vingt affaires qu'il avait enlevées de haute lutte et dont il ne savait pas le premier mot à l'ouverture des plaidoiries. Son talent couvrait ainpi les torts de sa négligence. Il est vrai de dire que ce procédé ne lui réussissait pas toujours, et que plus d'un échec se mêla à une suite de triomphes, et cela faute de soins préalables et d'une préparation suffisante. C'était le cas, disait-on, pour le procès dont Ludovic classait les élé-ments. Dans l'opinion des meilleurs juristes, l'appel devait changer la face des choses et intervertir les situations. Il n'en est pas de la justice comme de la médecine, où les erreurs sont en dernier ressort et échappent à toute réparation hu-maine. Ici un retour était possible et probable, pour peu qu'on y aidât. Ludovic en jugea ainsi mieux que personne, il pouvait apprécier le fort et le faible du litige pendant il avait les pièces sous les, yeux et connaissait les ressources de la pro-cédure. On a vu à quel point c'était un esprit sérieux, ré-
196 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. sous les formes du respect, et avait conduit l'art oratoire jusqu'aux confins de l'impertinence. Personne ne pouvait tirer meilleur parti de la cause il avait un nom acquis, une réputation faite,@ de l'aplomb, de l'à-propos, le geste fou-droyant, le regard terrible, un peu de science et beaucoup de@@ poumons. C'était plus qu'il n'en fallait pour l'emporter sur tous les points les tribunaux résistent rarement à tant de dons naturels. Et pourtant le célèbre avocat avait succombé dans la première instance peut-être était-il en mauvaise disposi-tion et n'avait-il pas eu ce jour-là le geste aussi foudroyant ni le regard aussi terrible que de coutume. Le Palais a de bonnes et mauvaises lunes. Quoi qu'il en soit, l'affaire allait se présenter en appel, et c'est à Ludovic qu'étaient échus le soin et l'honneur de mettre les dossiers en état. Celui-ci comprit qu'il s'agissait d'un coup de partie. Le célèbre avocat était comme tous les soleils s'il avait son éclat, il avait aussi ses taches. Per-sonne ne plaidait avec plus d'art et d'habilité que lui mal-heureusement il n'étudiait ses causes qu'à l'audience et se fiait aux répliques pour porter ses coups décisifs. Sur les efforts même de son adversaire, il jugeait, d'un coup d'oeil quel était le point vulnérable, y concentrait ses arguments e l'emportait par le prestige de la forme. On citait de lui vingt affaires qu'il avait enlevées de haute lutte et dont il ne savait pas le premier mot à l'ouverture des plaidoiries. Son talent couvrait ainsi les torts de sa négligence. Il est vrai de dire que ce procédé ne lui réussissait pas toujours, et que plus d'un échec se mêla à une suite de triomphes, et cela faute de soins préalables et d'une préparation suffisante. C'était le cas, disait-on, pour le procès dont Ludovic classait les élé-ments. Dans l'opinion des meilleurs juristes, l'appel devait changer la face des choses et intervertir les situations. Il n'en est pas de la justice comme de la médecine, où les erreurs sont en dernier ressort et échappent à toute réparation hu-maine. Ici un retour était possible et probable, pour peu qu'on y aidât. Ludovic en jugea ainsi mieux que personne, il pouvait apprécier le fort et le faible du litige pendant il avait les pièces sous les@ yeux et connaissait les ressources de la pro-cédure. On a vu à quel point c'était un esprit sérieux, ré-
Il est vrai de dire que ce procédé ne lui réussissait pas toujours, et que plus d'un échec se mêla à une suite de triomphes, et cela faute de soins préalables et d'une préparation suffisante.
Il est vrai de dire que ce procédé ne lui réussissait pas toujours, et que plus d'un échec se mêla à une suite de triomphes, et cela faute de soins préalables et d'une préparation suffisante.
0
0
0
884.txt
1,858
196 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. sous les formes du respect, et avait conduit l'art oratoire jusqu'aux confins de l'impertinence. Personne ne pouvait tiret-meilleur parti de la cause il avait un nom acquis, une réputatioc faite,- de l'aplomb, de l'à-propos, le geste fou-droyant, le regard terrible, un peu de science et beaucoup de - poumons. C'était plus qu'il n'en fallait pour l'emporter sur tous les points les tribunaux résistent rarement à tant de dons naturels. Et pourtant le célèbre avocat avait succombé dans la première instance peut-être était-il en mauvaise disposi-tion et n'avait-il pas eu ce jour-là le geste aussi foudroyant ni le regard aussi terrible que de coutume. Le Palais a de bonnes et mauvaises lunes. Quoi qu'il en soit, l'affaire allait se présenter en appel, et c'est à Ludovic qu'étaient échus le soin et l'honneur de mettre les dossiers en état. Celui-ci comprit qu'il s'agissait d'un coup de partie. Le célèbre avocat était comme tous les soleils s'il avait son éclat, il avait aussi ses taches. Per-sonne ne plaidait avec plus d'art et d'habileté que lui mal-heureusement il n'étudiait ses causes qu'à l'audience et se fiait aux répliques pour porter ses coups décisifs. Sur les efforts même de son adversaire, il jugeait, d'un coup d'oeil quel était le point vulnérable, y concentrait ses arguments e l'emportait par le prestige de la forme. On citait de lui vingt affaires qu'il avait enlevées de haute lutte et dont il ne savait pas le premier mot à l'ouverture des plaidoiries. Son talent couvrait ainpi les torts de sa négligence. Il est vrai de dire que ce procédé ne lui réussissait pas toujours, et que plus d'un échec se mêla à une suite de triomphes, et cela faute de soins préalables et d'une préparation suffisante. C'était le cas, disait-on, pour le procès dont Ludovic classait les élé-ments. Dans l'opinion des meilleurs juristes, l'appel devait changer la face des choses et intervertir les situations. Il n'en est pas de la justice comme de la médecine, où les erreurs sont en dernier ressort et échappent à toute réparation hu-maine. Ici un retour était possible et probable, pour peu qu'on y aidât. Ludovic en jugea ainsi mieux que personne, il pouvait apprécier le fort et le faible du litige pendant il avait les pièces sous les, yeux et connaissait les ressources de la pro-cédure. On a vu à quel point c'était un esprit sérieux, ré-
196 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. sous les formes du respect, et avait conduit l'art oratoire jusqu'aux confins de l'impertinence. Personne ne pouvait tiret-meilleur parti de la cause il avait un nom acquis, une réputatioc faite,- de l'aplomb, de l'à-propos, le geste fou-droyant, le regard terrible, un peu de science et beaucoup de - poumons. C'était plus qu'il n'en fallait pour l'emporter sur tous les points les tribunaux résistent rarement à tant de dons naturels. Et pourtant le célèbre avocat avait succombé dans la première instance peut-être était-il en mauvaise disposi-tion et n'avait-il pas eu ce jour-là le geste aussi foudroyant ni le regard aussi terrible que de coutume. Le Palais a de bonnes et mauvaises lunes. Quoi qu'il en soit, l'affaire allait se présenter en appel, et c'est à Ludovic qu'étaient échus le soin et l'honneur de mettre les dossiers en état. Celui-ci comprit qu'il s'agissait d'un coup de partie. Le célèbre avocat était comme tous les soleils s'il avait son éclat, il avait aussi ses taches. Per-sonne ne plaidait avec plus d'art et d'habileté que lui mal-heureusement il n'étudiait ses causes qu'à l'audience et se fiait aux répliques pour porter ses coups décisifs. Sur les efforts même de son adversaire, il jugeait, d'un coup d'oeil quel était le point vulnérable, y concentrait ses arguments e l'emportait par le prestige de la forme. On citait de lui vingt affaires qu'il avait enlevées de haute lutte et dont il ne savait pas le premier mot à l'ouverture des plaidoiries. Son talent couvrait ainpi les torts de sa négligence. Il est vrai de dire que ce procédé ne lui réussissait pas toujours, et que plus d'un échec se mêla à une suite de triomphes, et cela faute de soins préalables et d'une préparation suffisante. C'était le cas, disait-on, pour le procès dont Ludovic classait les élé-ments. Dans l'opinion des meilleurs juristes, l'appel devait changer la face des choses et intervertir les situations. Il n'en est pas de la justice comme de la médecine, où les erreurs sont en dernier ressort et échappent à toute réparation hu-maine. Ici un retour était possible et probable, pour peu qu'on y aidât. Ludovic en jugea ainsi mieux que personne, il pouvait apprécier le fort et le faible du litige pendant il avait les pièces sous les, yeux et connaissait les ressources de la pro-cédure. On a vu à quel point c'était un esprit sérieux, ré-
196 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. sous les formes du respect, et avait conduit l'art oratoire jusqu'aux confins de l'impertinence. Personne ne pouvait tirer meilleur parti de la cause il avait un nom acquis, une réputation faite,@ de l'aplomb, de l'à-propos, le geste fou-droyant, le regard terrible, un peu de science et beaucoup de@@ poumons. C'était plus qu'il n'en fallait pour l'emporter sur tous les points les tribunaux résistent rarement à tant de dons naturels. Et pourtant le célèbre avocat avait succombé dans la première instance peut-être était-il en mauvaise disposi-tion et n'avait-il pas eu ce jour-là le geste aussi foudroyant ni le regard aussi terrible que de coutume. Le Palais a de bonnes et mauvaises lunes. Quoi qu'il en soit, l'affaire allait se présenter en appel, et c'est à Ludovic qu'étaient échus le soin et l'honneur de mettre les dossiers en état. Celui-ci comprit qu'il s'agissait d'un coup de partie. Le célèbre avocat était comme tous les soleils s'il avait son éclat, il avait aussi ses taches. Per-sonne ne plaidait avec plus d'art et d'habilité que lui mal-heureusement il n'étudiait ses causes qu'à l'audience et se fiait aux répliques pour porter ses coups décisifs. Sur les efforts même de son adversaire, il jugeait, d'un coup d'oeil quel était le point vulnérable, y concentrait ses arguments e l'emportait par le prestige de la forme. On citait de lui vingt affaires qu'il avait enlevées de haute lutte et dont il ne savait pas le premier mot à l'ouverture des plaidoiries. Son talent couvrait ainsi les torts de sa négligence. Il est vrai de dire que ce procédé ne lui réussissait pas toujours, et que plus d'un échec se mêla à une suite de triomphes, et cela faute de soins préalables et d'une préparation suffisante. C'était le cas, disait-on, pour le procès dont Ludovic classait les élé-ments. Dans l'opinion des meilleurs juristes, l'appel devait changer la face des choses et intervertir les situations. Il n'en est pas de la justice comme de la médecine, où les erreurs sont en dernier ressort et échappent à toute réparation hu-maine. Ici un retour était possible et probable, pour peu qu'on y aidât. Ludovic en jugea ainsi mieux que personne, il pouvait apprécier le fort et le faible du litige pendant il avait les pièces sous les@ yeux et connaissait les ressources de la pro-cédure. On a vu à quel point c'était un esprit sérieux, ré-
C'était le cas, disait-on, pour le procès dont Ludovic classait les élé-ments.
C'était le cas, disait-on, pour le procès dont Ludovic classait les élé-ments.
0
0
0
884.txt
1,858
196 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. sous les formes du respect, et avait conduit l'art oratoire jusqu'aux confins de l'impertinence. Personne ne pouvait tiret-meilleur parti de la cause il avait un nom acquis, une réputatioc faite,- de l'aplomb, de l'à-propos, le geste fou-droyant, le regard terrible, un peu de science et beaucoup de - poumons. C'était plus qu'il n'en fallait pour l'emporter sur tous les points les tribunaux résistent rarement à tant de dons naturels. Et pourtant le célèbre avocat avait succombé dans la première instance peut-être était-il en mauvaise disposi-tion et n'avait-il pas eu ce jour-là le geste aussi foudroyant ni le regard aussi terrible que de coutume. Le Palais a de bonnes et mauvaises lunes. Quoi qu'il en soit, l'affaire allait se présenter en appel, et c'est à Ludovic qu'étaient échus le soin et l'honneur de mettre les dossiers en état. Celui-ci comprit qu'il s'agissait d'un coup de partie. Le célèbre avocat était comme tous les soleils s'il avait son éclat, il avait aussi ses taches. Per-sonne ne plaidait avec plus d'art et d'habileté que lui mal-heureusement il n'étudiait ses causes qu'à l'audience et se fiait aux répliques pour porter ses coups décisifs. Sur les efforts même de son adversaire, il jugeait, d'un coup d'oeil quel était le point vulnérable, y concentrait ses arguments e l'emportait par le prestige de la forme. On citait de lui vingt affaires qu'il avait enlevées de haute lutte et dont il ne savait pas le premier mot à l'ouverture des plaidoiries. Son talent couvrait ainpi les torts de sa négligence. Il est vrai de dire que ce procédé ne lui réussissait pas toujours, et que plus d'un échec se mêla à une suite de triomphes, et cela faute de soins préalables et d'une préparation suffisante. C'était le cas, disait-on, pour le procès dont Ludovic classait les élé-ments. Dans l'opinion des meilleurs juristes, l'appel devait changer la face des choses et intervertir les situations. Il n'en est pas de la justice comme de la médecine, où les erreurs sont en dernier ressort et échappent à toute réparation hu-maine. Ici un retour était possible et probable, pour peu qu'on y aidât. Ludovic en jugea ainsi mieux que personne, il pouvait apprécier le fort et le faible du litige pendant il avait les pièces sous les, yeux et connaissait les ressources de la pro-cédure. On a vu à quel point c'était un esprit sérieux, ré-
196 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. sous les formes du respect, et avait conduit l'art oratoire jusqu'aux confins de l'impertinence. Personne ne pouvait tiret-meilleur parti de la cause il avait un nom acquis, une réputatioc faite,- de l'aplomb, de l'à-propos, le geste fou-droyant, le regard terrible, un peu de science et beaucoup de - poumons. C'était plus qu'il n'en fallait pour l'emporter sur tous les points les tribunaux résistent rarement à tant de dons naturels. Et pourtant le célèbre avocat avait succombé dans la première instance peut-être était-il en mauvaise disposi-tion et n'avait-il pas eu ce jour-là le geste aussi foudroyant ni le regard aussi terrible que de coutume. Le Palais a de bonnes et mauvaises lunes. Quoi qu'il en soit, l'affaire allait se présenter en appel, et c'est à Ludovic qu'étaient échus le soin et l'honneur de mettre les dossiers en état. Celui-ci comprit qu'il s'agissait d'un coup de partie. Le célèbre avocat était comme tous les soleils s'il avait son éclat, il avait aussi ses taches. Per-sonne ne plaidait avec plus d'art et d'habileté que lui mal-heureusement il n'étudiait ses causes qu'à l'audience et se fiait aux répliques pour porter ses coups décisifs. Sur les efforts même de son adversaire, il jugeait, d'un coup d'oeil quel était le point vulnérable, y concentrait ses arguments e l'emportait par le prestige de la forme. On citait de lui vingt affaires qu'il avait enlevées de haute lutte et dont il ne savait pas le premier mot à l'ouverture des plaidoiries. Son talent couvrait ainpi les torts de sa négligence. Il est vrai de dire que ce procédé ne lui réussissait pas toujours, et que plus d'un échec se mêla à une suite de triomphes, et cela faute de soins préalables et d'une préparation suffisante. C'était le cas, disait-on, pour le procès dont Ludovic classait les élé-ments. Dans l'opinion des meilleurs juristes, l'appel devait changer la face des choses et intervertir les situations. Il n'en est pas de la justice comme de la médecine, où les erreurs sont en dernier ressort et échappent à toute réparation hu-maine. Ici un retour était possible et probable, pour peu qu'on y aidât. Ludovic en jugea ainsi mieux que personne, il pouvait apprécier le fort et le faible du litige pendant il avait les pièces sous les, yeux et connaissait les ressources de la pro-cédure. On a vu à quel point c'était un esprit sérieux, ré-
196 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. sous les formes du respect, et avait conduit l'art oratoire jusqu'aux confins de l'impertinence. Personne ne pouvait tirer meilleur parti de la cause il avait un nom acquis, une réputation faite,@ de l'aplomb, de l'à-propos, le geste fou-droyant, le regard terrible, un peu de science et beaucoup de@@ poumons. C'était plus qu'il n'en fallait pour l'emporter sur tous les points les tribunaux résistent rarement à tant de dons naturels. Et pourtant le célèbre avocat avait succombé dans la première instance peut-être était-il en mauvaise disposi-tion et n'avait-il pas eu ce jour-là le geste aussi foudroyant ni le regard aussi terrible que de coutume. Le Palais a de bonnes et mauvaises lunes. Quoi qu'il en soit, l'affaire allait se présenter en appel, et c'est à Ludovic qu'étaient échus le soin et l'honneur de mettre les dossiers en état. Celui-ci comprit qu'il s'agissait d'un coup de partie. Le célèbre avocat était comme tous les soleils s'il avait son éclat, il avait aussi ses taches. Per-sonne ne plaidait avec plus d'art et d'habilité que lui mal-heureusement il n'étudiait ses causes qu'à l'audience et se fiait aux répliques pour porter ses coups décisifs. Sur les efforts même de son adversaire, il jugeait, d'un coup d'oeil quel était le point vulnérable, y concentrait ses arguments e l'emportait par le prestige de la forme. On citait de lui vingt affaires qu'il avait enlevées de haute lutte et dont il ne savait pas le premier mot à l'ouverture des plaidoiries. Son talent couvrait ainsi les torts de sa négligence. Il est vrai de dire que ce procédé ne lui réussissait pas toujours, et que plus d'un échec se mêla à une suite de triomphes, et cela faute de soins préalables et d'une préparation suffisante. C'était le cas, disait-on, pour le procès dont Ludovic classait les élé-ments. Dans l'opinion des meilleurs juristes, l'appel devait changer la face des choses et intervertir les situations. Il n'en est pas de la justice comme de la médecine, où les erreurs sont en dernier ressort et échappent à toute réparation hu-maine. Ici un retour était possible et probable, pour peu qu'on y aidât. Ludovic en jugea ainsi mieux que personne, il pouvait apprécier le fort et le faible du litige pendant il avait les pièces sous les@ yeux et connaissait les ressources de la pro-cédure. On a vu à quel point c'était un esprit sérieux, ré-
Dans l'opinion des meilleurs juristes, l'appel devait changer la face des choses et intervertir les situations.
Dans l'opinion des meilleurs juristes, l'appel devait changer la face des choses et intervertir les situations.
0
0
0
884.txt
1,858
196 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. sous les formes du respect, et avait conduit l'art oratoire jusqu'aux confins de l'impertinence. Personne ne pouvait tiret-meilleur parti de la cause il avait un nom acquis, une réputatioc faite,- de l'aplomb, de l'à-propos, le geste fou-droyant, le regard terrible, un peu de science et beaucoup de - poumons. C'était plus qu'il n'en fallait pour l'emporter sur tous les points les tribunaux résistent rarement à tant de dons naturels. Et pourtant le célèbre avocat avait succombé dans la première instance peut-être était-il en mauvaise disposi-tion et n'avait-il pas eu ce jour-là le geste aussi foudroyant ni le regard aussi terrible que de coutume. Le Palais a de bonnes et mauvaises lunes. Quoi qu'il en soit, l'affaire allait se présenter en appel, et c'est à Ludovic qu'étaient échus le soin et l'honneur de mettre les dossiers en état. Celui-ci comprit qu'il s'agissait d'un coup de partie. Le célèbre avocat était comme tous les soleils s'il avait son éclat, il avait aussi ses taches. Per-sonne ne plaidait avec plus d'art et d'habileté que lui mal-heureusement il n'étudiait ses causes qu'à l'audience et se fiait aux répliques pour porter ses coups décisifs. Sur les efforts même de son adversaire, il jugeait, d'un coup d'oeil quel était le point vulnérable, y concentrait ses arguments e l'emportait par le prestige de la forme. On citait de lui vingt affaires qu'il avait enlevées de haute lutte et dont il ne savait pas le premier mot à l'ouverture des plaidoiries. Son talent couvrait ainpi les torts de sa négligence. Il est vrai de dire que ce procédé ne lui réussissait pas toujours, et que plus d'un échec se mêla à une suite de triomphes, et cela faute de soins préalables et d'une préparation suffisante. C'était le cas, disait-on, pour le procès dont Ludovic classait les élé-ments. Dans l'opinion des meilleurs juristes, l'appel devait changer la face des choses et intervertir les situations. Il n'en est pas de la justice comme de la médecine, où les erreurs sont en dernier ressort et échappent à toute réparation hu-maine. Ici un retour était possible et probable, pour peu qu'on y aidât. Ludovic en jugea ainsi mieux que personne, il pouvait apprécier le fort et le faible du litige pendant il avait les pièces sous les, yeux et connaissait les ressources de la pro-cédure. On a vu à quel point c'était un esprit sérieux, ré-
196 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. sous les formes du respect, et avait conduit l'art oratoire jusqu'aux confins de l'impertinence. Personne ne pouvait tiret-meilleur parti de la cause il avait un nom acquis, une réputatioc faite,- de l'aplomb, de l'à-propos, le geste fou-droyant, le regard terrible, un peu de science et beaucoup de - poumons. C'était plus qu'il n'en fallait pour l'emporter sur tous les points les tribunaux résistent rarement à tant de dons naturels. Et pourtant le célèbre avocat avait succombé dans la première instance peut-être était-il en mauvaise disposi-tion et n'avait-il pas eu ce jour-là le geste aussi foudroyant ni le regard aussi terrible que de coutume. Le Palais a de bonnes et mauvaises lunes. Quoi qu'il en soit, l'affaire allait se présenter en appel, et c'est à Ludovic qu'étaient échus le soin et l'honneur de mettre les dossiers en état. Celui-ci comprit qu'il s'agissait d'un coup de partie. Le célèbre avocat était comme tous les soleils s'il avait son éclat, il avait aussi ses taches. Per-sonne ne plaidait avec plus d'art et d'habileté que lui mal-heureusement il n'étudiait ses causes qu'à l'audience et se fiait aux répliques pour porter ses coups décisifs. Sur les efforts même de son adversaire, il jugeait, d'un coup d'oeil quel était le point vulnérable, y concentrait ses arguments e l'emportait par le prestige de la forme. On citait de lui vingt affaires qu'il avait enlevées de haute lutte et dont il ne savait pas le premier mot à l'ouverture des plaidoiries. Son talent couvrait ainpi les torts de sa négligence. Il est vrai de dire que ce procédé ne lui réussissait pas toujours, et que plus d'un échec se mêla à une suite de triomphes, et cela faute de soins préalables et d'une préparation suffisante. C'était le cas, disait-on, pour le procès dont Ludovic classait les élé-ments. Dans l'opinion des meilleurs juristes, l'appel devait changer la face des choses et intervertir les situations. Il n'en est pas de la justice comme de la médecine, où les erreurs sont en dernier ressort et échappent à toute réparation hu-maine. Ici un retour était possible et probable, pour peu qu'on y aidât. Ludovic en jugea ainsi mieux que personne, il pouvait apprécier le fort et le faible du litige pendant il avait les pièces sous les, yeux et connaissait les ressources de la pro-cédure. On a vu à quel point c'était un esprit sérieux, ré-
196 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. sous les formes du respect, et avait conduit l'art oratoire jusqu'aux confins de l'impertinence. Personne ne pouvait tirer meilleur parti de la cause il avait un nom acquis, une réputation faite,@ de l'aplomb, de l'à-propos, le geste fou-droyant, le regard terrible, un peu de science et beaucoup de@@ poumons. C'était plus qu'il n'en fallait pour l'emporter sur tous les points les tribunaux résistent rarement à tant de dons naturels. Et pourtant le célèbre avocat avait succombé dans la première instance peut-être était-il en mauvaise disposi-tion et n'avait-il pas eu ce jour-là le geste aussi foudroyant ni le regard aussi terrible que de coutume. Le Palais a de bonnes et mauvaises lunes. Quoi qu'il en soit, l'affaire allait se présenter en appel, et c'est à Ludovic qu'étaient échus le soin et l'honneur de mettre les dossiers en état. Celui-ci comprit qu'il s'agissait d'un coup de partie. Le célèbre avocat était comme tous les soleils s'il avait son éclat, il avait aussi ses taches. Per-sonne ne plaidait avec plus d'art et d'habilité que lui mal-heureusement il n'étudiait ses causes qu'à l'audience et se fiait aux répliques pour porter ses coups décisifs. Sur les efforts même de son adversaire, il jugeait, d'un coup d'oeil quel était le point vulnérable, y concentrait ses arguments e l'emportait par le prestige de la forme. On citait de lui vingt affaires qu'il avait enlevées de haute lutte et dont il ne savait pas le premier mot à l'ouverture des plaidoiries. Son talent couvrait ainsi les torts de sa négligence. Il est vrai de dire que ce procédé ne lui réussissait pas toujours, et que plus d'un échec se mêla à une suite de triomphes, et cela faute de soins préalables et d'une préparation suffisante. C'était le cas, disait-on, pour le procès dont Ludovic classait les élé-ments. Dans l'opinion des meilleurs juristes, l'appel devait changer la face des choses et intervertir les situations. Il n'en est pas de la justice comme de la médecine, où les erreurs sont en dernier ressort et échappent à toute réparation hu-maine. Ici un retour était possible et probable, pour peu qu'on y aidât. Ludovic en jugea ainsi mieux que personne, il pouvait apprécier le fort et le faible du litige pendant il avait les pièces sous les@ yeux et connaissait les ressources de la pro-cédure. On a vu à quel point c'était un esprit sérieux, ré-
Il n'en est pas de la justice comme de la médecine, où les erreurs sont en dernier ressort et échappent à toute réparation hu-maine.
Il n'en est pas de la justice comme de la médecine, où les erreurs sont en dernier ressort et échappent à toute réparation hu-maine.
0
0
0
884.txt
1,858
196 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. sous les formes du respect, et avait conduit l'art oratoire jusqu'aux confins de l'impertinence. Personne ne pouvait tiret-meilleur parti de la cause il avait un nom acquis, une réputatioc faite,- de l'aplomb, de l'à-propos, le geste fou-droyant, le regard terrible, un peu de science et beaucoup de - poumons. C'était plus qu'il n'en fallait pour l'emporter sur tous les points les tribunaux résistent rarement à tant de dons naturels. Et pourtant le célèbre avocat avait succombé dans la première instance peut-être était-il en mauvaise disposi-tion et n'avait-il pas eu ce jour-là le geste aussi foudroyant ni le regard aussi terrible que de coutume. Le Palais a de bonnes et mauvaises lunes. Quoi qu'il en soit, l'affaire allait se présenter en appel, et c'est à Ludovic qu'étaient échus le soin et l'honneur de mettre les dossiers en état. Celui-ci comprit qu'il s'agissait d'un coup de partie. Le célèbre avocat était comme tous les soleils s'il avait son éclat, il avait aussi ses taches. Per-sonne ne plaidait avec plus d'art et d'habileté que lui mal-heureusement il n'étudiait ses causes qu'à l'audience et se fiait aux répliques pour porter ses coups décisifs. Sur les efforts même de son adversaire, il jugeait, d'un coup d'oeil quel était le point vulnérable, y concentrait ses arguments e l'emportait par le prestige de la forme. On citait de lui vingt affaires qu'il avait enlevées de haute lutte et dont il ne savait pas le premier mot à l'ouverture des plaidoiries. Son talent couvrait ainpi les torts de sa négligence. Il est vrai de dire que ce procédé ne lui réussissait pas toujours, et que plus d'un échec se mêla à une suite de triomphes, et cela faute de soins préalables et d'une préparation suffisante. C'était le cas, disait-on, pour le procès dont Ludovic classait les élé-ments. Dans l'opinion des meilleurs juristes, l'appel devait changer la face des choses et intervertir les situations. Il n'en est pas de la justice comme de la médecine, où les erreurs sont en dernier ressort et échappent à toute réparation hu-maine. Ici un retour était possible et probable, pour peu qu'on y aidât. Ludovic en jugea ainsi mieux que personne, il pouvait apprécier le fort et le faible du litige pendant il avait les pièces sous les, yeux et connaissait les ressources de la pro-cédure. On a vu à quel point c'était un esprit sérieux, ré-
196 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. sous les formes du respect, et avait conduit l'art oratoire jusqu'aux confins de l'impertinence. Personne ne pouvait tiret-meilleur parti de la cause il avait un nom acquis, une réputatioc faite,- de l'aplomb, de l'à-propos, le geste fou-droyant, le regard terrible, un peu de science et beaucoup de - poumons. C'était plus qu'il n'en fallait pour l'emporter sur tous les points les tribunaux résistent rarement à tant de dons naturels. Et pourtant le célèbre avocat avait succombé dans la première instance peut-être était-il en mauvaise disposi-tion et n'avait-il pas eu ce jour-là le geste aussi foudroyant ni le regard aussi terrible que de coutume. Le Palais a de bonnes et mauvaises lunes. Quoi qu'il en soit, l'affaire allait se présenter en appel, et c'est à Ludovic qu'étaient échus le soin et l'honneur de mettre les dossiers en état. Celui-ci comprit qu'il s'agissait d'un coup de partie. Le célèbre avocat était comme tous les soleils s'il avait son éclat, il avait aussi ses taches. Per-sonne ne plaidait avec plus d'art et d'habileté que lui mal-heureusement il n'étudiait ses causes qu'à l'audience et se fiait aux répliques pour porter ses coups décisifs. Sur les efforts même de son adversaire, il jugeait, d'un coup d'oeil quel était le point vulnérable, y concentrait ses arguments e l'emportait par le prestige de la forme. On citait de lui vingt affaires qu'il avait enlevées de haute lutte et dont il ne savait pas le premier mot à l'ouverture des plaidoiries. Son talent couvrait ainpi les torts de sa négligence. Il est vrai de dire que ce procédé ne lui réussissait pas toujours, et que plus d'un échec se mêla à une suite de triomphes, et cela faute de soins préalables et d'une préparation suffisante. C'était le cas, disait-on, pour le procès dont Ludovic classait les élé-ments. Dans l'opinion des meilleurs juristes, l'appel devait changer la face des choses et intervertir les situations. Il n'en est pas de la justice comme de la médecine, où les erreurs sont en dernier ressort et échappent à toute réparation hu-maine. Ici un retour était possible et probable, pour peu qu'on y aidât. Ludovic en jugea ainsi mieux que personne, il pouvait apprécier le fort et le faible du litige pendant il avait les pièces sous les, yeux et connaissait les ressources de la pro-cédure. On a vu à quel point c'était un esprit sérieux, ré-
196 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. sous les formes du respect, et avait conduit l'art oratoire jusqu'aux confins de l'impertinence. Personne ne pouvait tirer meilleur parti de la cause il avait un nom acquis, une réputation faite,@ de l'aplomb, de l'à-propos, le geste fou-droyant, le regard terrible, un peu de science et beaucoup de@@ poumons. C'était plus qu'il n'en fallait pour l'emporter sur tous les points les tribunaux résistent rarement à tant de dons naturels. Et pourtant le célèbre avocat avait succombé dans la première instance peut-être était-il en mauvaise disposi-tion et n'avait-il pas eu ce jour-là le geste aussi foudroyant ni le regard aussi terrible que de coutume. Le Palais a de bonnes et mauvaises lunes. Quoi qu'il en soit, l'affaire allait se présenter en appel, et c'est à Ludovic qu'étaient échus le soin et l'honneur de mettre les dossiers en état. Celui-ci comprit qu'il s'agissait d'un coup de partie. Le célèbre avocat était comme tous les soleils s'il avait son éclat, il avait aussi ses taches. Per-sonne ne plaidait avec plus d'art et d'habilité que lui mal-heureusement il n'étudiait ses causes qu'à l'audience et se fiait aux répliques pour porter ses coups décisifs. Sur les efforts même de son adversaire, il jugeait, d'un coup d'oeil quel était le point vulnérable, y concentrait ses arguments e l'emportait par le prestige de la forme. On citait de lui vingt affaires qu'il avait enlevées de haute lutte et dont il ne savait pas le premier mot à l'ouverture des plaidoiries. Son talent couvrait ainsi les torts de sa négligence. Il est vrai de dire que ce procédé ne lui réussissait pas toujours, et que plus d'un échec se mêla à une suite de triomphes, et cela faute de soins préalables et d'une préparation suffisante. C'était le cas, disait-on, pour le procès dont Ludovic classait les élé-ments. Dans l'opinion des meilleurs juristes, l'appel devait changer la face des choses et intervertir les situations. Il n'en est pas de la justice comme de la médecine, où les erreurs sont en dernier ressort et échappent à toute réparation hu-maine. Ici un retour était possible et probable, pour peu qu'on y aidât. Ludovic en jugea ainsi mieux que personne, il pouvait apprécier le fort et le faible du litige pendant il avait les pièces sous les@ yeux et connaissait les ressources de la pro-cédure. On a vu à quel point c'était un esprit sérieux, ré-
Ici un retour était possible et probable, pour peu qu'on y aidât.
Ici un retour était possible et probable, pour peu qu'on y aidât.
0
0
0
884.txt
1,858
196 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. sous les formes du respect, et avait conduit l'art oratoire jusqu'aux confins de l'impertinence. Personne ne pouvait tiret-meilleur parti de la cause il avait un nom acquis, une réputatioc faite,- de l'aplomb, de l'à-propos, le geste fou-droyant, le regard terrible, un peu de science et beaucoup de - poumons. C'était plus qu'il n'en fallait pour l'emporter sur tous les points les tribunaux résistent rarement à tant de dons naturels. Et pourtant le célèbre avocat avait succombé dans la première instance peut-être était-il en mauvaise disposi-tion et n'avait-il pas eu ce jour-là le geste aussi foudroyant ni le regard aussi terrible que de coutume. Le Palais a de bonnes et mauvaises lunes. Quoi qu'il en soit, l'affaire allait se présenter en appel, et c'est à Ludovic qu'étaient échus le soin et l'honneur de mettre les dossiers en état. Celui-ci comprit qu'il s'agissait d'un coup de partie. Le célèbre avocat était comme tous les soleils s'il avait son éclat, il avait aussi ses taches. Per-sonne ne plaidait avec plus d'art et d'habileté que lui mal-heureusement il n'étudiait ses causes qu'à l'audience et se fiait aux répliques pour porter ses coups décisifs. Sur les efforts même de son adversaire, il jugeait, d'un coup d'oeil quel était le point vulnérable, y concentrait ses arguments e l'emportait par le prestige de la forme. On citait de lui vingt affaires qu'il avait enlevées de haute lutte et dont il ne savait pas le premier mot à l'ouverture des plaidoiries. Son talent couvrait ainpi les torts de sa négligence. Il est vrai de dire que ce procédé ne lui réussissait pas toujours, et que plus d'un échec se mêla à une suite de triomphes, et cela faute de soins préalables et d'une préparation suffisante. C'était le cas, disait-on, pour le procès dont Ludovic classait les élé-ments. Dans l'opinion des meilleurs juristes, l'appel devait changer la face des choses et intervertir les situations. Il n'en est pas de la justice comme de la médecine, où les erreurs sont en dernier ressort et échappent à toute réparation hu-maine. Ici un retour était possible et probable, pour peu qu'on y aidât. Ludovic en jugea ainsi mieux que personne, il pouvait apprécier le fort et le faible du litige pendant il avait les pièces sous les, yeux et connaissait les ressources de la pro-cédure. On a vu à quel point c'était un esprit sérieux, ré-
196 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. sous les formes du respect, et avait conduit l'art oratoire jusqu'aux confins de l'impertinence. Personne ne pouvait tiret-meilleur parti de la cause il avait un nom acquis, une réputatioc faite,- de l'aplomb, de l'à-propos, le geste fou-droyant, le regard terrible, un peu de science et beaucoup de - poumons. C'était plus qu'il n'en fallait pour l'emporter sur tous les points les tribunaux résistent rarement à tant de dons naturels. Et pourtant le célèbre avocat avait succombé dans la première instance peut-être était-il en mauvaise disposi-tion et n'avait-il pas eu ce jour-là le geste aussi foudroyant ni le regard aussi terrible que de coutume. Le Palais a de bonnes et mauvaises lunes. Quoi qu'il en soit, l'affaire allait se présenter en appel, et c'est à Ludovic qu'étaient échus le soin et l'honneur de mettre les dossiers en état. Celui-ci comprit qu'il s'agissait d'un coup de partie. Le célèbre avocat était comme tous les soleils s'il avait son éclat, il avait aussi ses taches. Per-sonne ne plaidait avec plus d'art et d'habileté que lui mal-heureusement il n'étudiait ses causes qu'à l'audience et se fiait aux répliques pour porter ses coups décisifs. Sur les efforts même de son adversaire, il jugeait, d'un coup d'oeil quel était le point vulnérable, y concentrait ses arguments e l'emportait par le prestige de la forme. On citait de lui vingt affaires qu'il avait enlevées de haute lutte et dont il ne savait pas le premier mot à l'ouverture des plaidoiries. Son talent couvrait ainpi les torts de sa négligence. Il est vrai de dire que ce procédé ne lui réussissait pas toujours, et que plus d'un échec se mêla à une suite de triomphes, et cela faute de soins préalables et d'une préparation suffisante. C'était le cas, disait-on, pour le procès dont Ludovic classait les élé-ments. Dans l'opinion des meilleurs juristes, l'appel devait changer la face des choses et intervertir les situations. Il n'en est pas de la justice comme de la médecine, où les erreurs sont en dernier ressort et échappent à toute réparation hu-maine. Ici un retour était possible et probable, pour peu qu'on y aidât. Ludovic en jugea ainsi mieux que personne, il pouvait apprécier le fort et le faible du litige pendant il avait les pièces sous les, yeux et connaissait les ressources de la pro-cédure. On a vu à quel point c'était un esprit sérieux, ré-
196 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. sous les formes du respect, et avait conduit l'art oratoire jusqu'aux confins de l'impertinence. Personne ne pouvait tirer meilleur parti de la cause il avait un nom acquis, une réputation faite,@ de l'aplomb, de l'à-propos, le geste fou-droyant, le regard terrible, un peu de science et beaucoup de@@ poumons. C'était plus qu'il n'en fallait pour l'emporter sur tous les points les tribunaux résistent rarement à tant de dons naturels. Et pourtant le célèbre avocat avait succombé dans la première instance peut-être était-il en mauvaise disposi-tion et n'avait-il pas eu ce jour-là le geste aussi foudroyant ni le regard aussi terrible que de coutume. Le Palais a de bonnes et mauvaises lunes. Quoi qu'il en soit, l'affaire allait se présenter en appel, et c'est à Ludovic qu'étaient échus le soin et l'honneur de mettre les dossiers en état. Celui-ci comprit qu'il s'agissait d'un coup de partie. Le célèbre avocat était comme tous les soleils s'il avait son éclat, il avait aussi ses taches. Per-sonne ne plaidait avec plus d'art et d'habilité que lui mal-heureusement il n'étudiait ses causes qu'à l'audience et se fiait aux répliques pour porter ses coups décisifs. Sur les efforts même de son adversaire, il jugeait, d'un coup d'oeil quel était le point vulnérable, y concentrait ses arguments e l'emportait par le prestige de la forme. On citait de lui vingt affaires qu'il avait enlevées de haute lutte et dont il ne savait pas le premier mot à l'ouverture des plaidoiries. Son talent couvrait ainsi les torts de sa négligence. Il est vrai de dire que ce procédé ne lui réussissait pas toujours, et que plus d'un échec se mêla à une suite de triomphes, et cela faute de soins préalables et d'une préparation suffisante. C'était le cas, disait-on, pour le procès dont Ludovic classait les élé-ments. Dans l'opinion des meilleurs juristes, l'appel devait changer la face des choses et intervertir les situations. Il n'en est pas de la justice comme de la médecine, où les erreurs sont en dernier ressort et échappent à toute réparation hu-maine. Ici un retour était possible et probable, pour peu qu'on y aidât. Ludovic en jugea ainsi mieux que personne, il pouvait apprécier le fort et le faible du litige pendant il avait les pièces sous les@ yeux et connaissait les ressources de la pro-cédure. On a vu à quel point c'était un esprit sérieux, ré-
Ludovic en jugea ainsi mieux que personne, il pouvait apprécier le fort et le faible du litige pendant il avait les pièces sous les, yeux et connaissait les ressources de la pro-cédure.
Ludovic en jugea ainsi mieux que personne, il pouvait apprécier le fort et le faible du litige pendant il avait les pièces sous les yeux et connaissait les ressources de la pro-cédure.
1
0.005435
0.058824
884.txt
1,858
196 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. sous les formes du respect, et avait conduit l'art oratoire jusqu'aux confins de l'impertinence. Personne ne pouvait tiret-meilleur parti de la cause il avait un nom acquis, une réputatioc faite,- de l'aplomb, de l'à-propos, le geste fou-droyant, le regard terrible, un peu de science et beaucoup de - poumons. C'était plus qu'il n'en fallait pour l'emporter sur tous les points les tribunaux résistent rarement à tant de dons naturels. Et pourtant le célèbre avocat avait succombé dans la première instance peut-être était-il en mauvaise disposi-tion et n'avait-il pas eu ce jour-là le geste aussi foudroyant ni le regard aussi terrible que de coutume. Le Palais a de bonnes et mauvaises lunes. Quoi qu'il en soit, l'affaire allait se présenter en appel, et c'est à Ludovic qu'étaient échus le soin et l'honneur de mettre les dossiers en état. Celui-ci comprit qu'il s'agissait d'un coup de partie. Le célèbre avocat était comme tous les soleils s'il avait son éclat, il avait aussi ses taches. Per-sonne ne plaidait avec plus d'art et d'habileté que lui mal-heureusement il n'étudiait ses causes qu'à l'audience et se fiait aux répliques pour porter ses coups décisifs. Sur les efforts même de son adversaire, il jugeait, d'un coup d'oeil quel était le point vulnérable, y concentrait ses arguments e l'emportait par le prestige de la forme. On citait de lui vingt affaires qu'il avait enlevées de haute lutte et dont il ne savait pas le premier mot à l'ouverture des plaidoiries. Son talent couvrait ainpi les torts de sa négligence. Il est vrai de dire que ce procédé ne lui réussissait pas toujours, et que plus d'un échec se mêla à une suite de triomphes, et cela faute de soins préalables et d'une préparation suffisante. C'était le cas, disait-on, pour le procès dont Ludovic classait les élé-ments. Dans l'opinion des meilleurs juristes, l'appel devait changer la face des choses et intervertir les situations. Il n'en est pas de la justice comme de la médecine, où les erreurs sont en dernier ressort et échappent à toute réparation hu-maine. Ici un retour était possible et probable, pour peu qu'on y aidât. Ludovic en jugea ainsi mieux que personne, il pouvait apprécier le fort et le faible du litige pendant il avait les pièces sous les, yeux et connaissait les ressources de la pro-cédure. On a vu à quel point c'était un esprit sérieux, ré-
196 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. sous les formes du respect, et avait conduit l'art oratoire jusqu'aux confins de l'impertinence. Personne ne pouvait tiret-meilleur parti de la cause il avait un nom acquis, une réputatioc faite,- de l'aplomb, de l'à-propos, le geste fou-droyant, le regard terrible, un peu de science et beaucoup de - poumons. C'était plus qu'il n'en fallait pour l'emporter sur tous les points les tribunaux résistent rarement à tant de dons naturels. Et pourtant le célèbre avocat avait succombé dans la première instance peut-être était-il en mauvaise disposi-tion et n'avait-il pas eu ce jour-là le geste aussi foudroyant ni le regard aussi terrible que de coutume. Le Palais a de bonnes et mauvaises lunes. Quoi qu'il en soit, l'affaire allait se présenter en appel, et c'est à Ludovic qu'étaient échus le soin et l'honneur de mettre les dossiers en état. Celui-ci comprit qu'il s'agissait d'un coup de partie. Le célèbre avocat était comme tous les soleils s'il avait son éclat, il avait aussi ses taches. Per-sonne ne plaidait avec plus d'art et d'habileté que lui mal-heureusement il n'étudiait ses causes qu'à l'audience et se fiait aux répliques pour porter ses coups décisifs. Sur les efforts même de son adversaire, il jugeait, d'un coup d'oeil quel était le point vulnérable, y concentrait ses arguments e l'emportait par le prestige de la forme. On citait de lui vingt affaires qu'il avait enlevées de haute lutte et dont il ne savait pas le premier mot à l'ouverture des plaidoiries. Son talent couvrait ainpi les torts de sa négligence. Il est vrai de dire que ce procédé ne lui réussissait pas toujours, et que plus d'un échec se mêla à une suite de triomphes, et cela faute de soins préalables et d'une préparation suffisante. C'était le cas, disait-on, pour le procès dont Ludovic classait les élé-ments. Dans l'opinion des meilleurs juristes, l'appel devait changer la face des choses et intervertir les situations. Il n'en est pas de la justice comme de la médecine, où les erreurs sont en dernier ressort et échappent à toute réparation hu-maine. Ici un retour était possible et probable, pour peu qu'on y aidât. Ludovic en jugea ainsi mieux que personne, il pouvait apprécier le fort et le faible du litige pendant il avait les pièces sous les, yeux et connaissait les ressources de la pro-cédure. On a vu à quel point c'était un esprit sérieux, ré-
196 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. sous les formes du respect, et avait conduit l'art oratoire jusqu'aux confins de l'impertinence. Personne ne pouvait tirer meilleur parti de la cause il avait un nom acquis, une réputation faite,@ de l'aplomb, de l'à-propos, le geste fou-droyant, le regard terrible, un peu de science et beaucoup de@@ poumons. C'était plus qu'il n'en fallait pour l'emporter sur tous les points les tribunaux résistent rarement à tant de dons naturels. Et pourtant le célèbre avocat avait succombé dans la première instance peut-être était-il en mauvaise disposi-tion et n'avait-il pas eu ce jour-là le geste aussi foudroyant ni le regard aussi terrible que de coutume. Le Palais a de bonnes et mauvaises lunes. Quoi qu'il en soit, l'affaire allait se présenter en appel, et c'est à Ludovic qu'étaient échus le soin et l'honneur de mettre les dossiers en état. Celui-ci comprit qu'il s'agissait d'un coup de partie. Le célèbre avocat était comme tous les soleils s'il avait son éclat, il avait aussi ses taches. Per-sonne ne plaidait avec plus d'art et d'habilité que lui mal-heureusement il n'étudiait ses causes qu'à l'audience et se fiait aux répliques pour porter ses coups décisifs. Sur les efforts même de son adversaire, il jugeait, d'un coup d'oeil quel était le point vulnérable, y concentrait ses arguments e l'emportait par le prestige de la forme. On citait de lui vingt affaires qu'il avait enlevées de haute lutte et dont il ne savait pas le premier mot à l'ouverture des plaidoiries. Son talent couvrait ainsi les torts de sa négligence. Il est vrai de dire que ce procédé ne lui réussissait pas toujours, et que plus d'un échec se mêla à une suite de triomphes, et cela faute de soins préalables et d'une préparation suffisante. C'était le cas, disait-on, pour le procès dont Ludovic classait les élé-ments. Dans l'opinion des meilleurs juristes, l'appel devait changer la face des choses et intervertir les situations. Il n'en est pas de la justice comme de la médecine, où les erreurs sont en dernier ressort et échappent à toute réparation hu-maine. Ici un retour était possible et probable, pour peu qu'on y aidât. Ludovic en jugea ainsi mieux que personne, il pouvait apprécier le fort et le faible du litige pendant il avait les pièces sous les@ yeux et connaissait les ressources de la pro-cédure. On a vu à quel point c'était un esprit sérieux, ré-
On a vu à quel point c'était un esprit sérieux, ré-
On a vu à quel point c'était un esprit sérieux, ré-
0
0
0
648.txt
1,886
244 L'ART DE MAGNÉTISER pendant son somnambulisme. Ce fait n'a rien de surprenant. Ce que la somnambule a pu lire ou apprendre,- ce dont elle se souvient à peine ou même pas du tout dans son état normal, se représente dans le somnambulisme, et elle fait alors quelquefois étalage de savoir, car tous ses souvenirs renaissent dans cet état, et les objets passés s'y reflètent comme dans un miroir. A Rennes, en janvier 1841, Victor l'Hérie, cet artiste de talent, mort si malheureusement, était en représentation avec la troupe de M. Tony j'assistais avec lui à la répétition d'une pièce dans laquelle il devait jouer le soir c'était Roquelaurc. Une jeune actrice m'avait demandé que je l'endormisse en attendant je l'avais fait, et lorsqu'on vint la prévenir que l'on répétait là pièce et que c'était à elle à paraître, elle était endormie et arrivée au somnambulisme. Elle me pria de la réveiller sur-le-champ, en me disant qu'elle ne savait pas seulement son rôle. qu'elle ne l'avait lu qu'une fois. Je la rassurai en lui disant que probable-ment elle le répéterait très bien si elle voulait le faire pendant qu'elle dormait. Tous les artistes le demandèrent, excepté l'Hérie mais je le rassurai. Je conduisis la jeune actrice sur la scène, et, au grand étonnement de tous, elle donna parfaitement la réplique et sut son rôle d'un bout à l'autre sans se tromper. Je la réveillai sur le théâtre même, et, dès qu'elle fut éveillée, on lui dit de répéter elle ne savait plus rien, et nous dit qu'elle n'avait pu relire son rôle qu'une fois. Elle ne voulait pas croire qu'elle l'avait répété d'un bout à l'autre et que la répétition était finie. Sommeil sur des idiots A Nantes, le docteur Bouchet, médecin en chef de l'hôpital Saint-Jacques, voulant avoir des preuves positives de l'action physique du magnétisme, me proposa de magné-tiser des idiots. j Je me transportai à l'hôpital, et là, devant une douzaine j
244 L'ART DE MAGNÉTISER pendant son somnambulisme. Ce fait n'a rien de surprenant. Ce que la somnambule a pu lire ou apprendre,- ce dont elle se souvient à peine ou même pas du tout dans son état normal, se représente dans le somnambulisme, et elle fait alors quelquefois étalage de savoir, car tous ses souvenirs renaissent dans cet état, et les objets passés s'y reflètent comme dans un miroir. A Rennes, en janvier 1841, Victor l'Hérie, cet artiste de talent, mort si malheureusement, était en représentation avec la troupe de M. Tony j'assistais avec lui à la répétition d'une pièce dans laquelle il devait jouer le soir c'était Roquelaurc. Une jeune actrice m'avait demandé que je l'endormisse en attendant je l'avais fait, et lorsqu'on vint la prévenir que l'on répétait là pièce et que c'était à elle à paraître, elle était endormie et arrivée au somnambulisme. Elle me pria de la réveiller sur-le-champ, en me disant qu'elle ne savait pas seulement son rôle. qu'elle ne l'avait lu qu'une fois. Je la rassurai en lui disant que probable-ment elle le répéterait très bien si elle voulait le faire pendant qu'elle dormait. Tous les artistes le demandèrent, excepté l'Hérie mais je le rassurai. Je conduisis la jeune actrice sur la scène, et, au grand étonnement de tous, elle donna parfaitement la réplique et sut son rôle d'un bout à l'autre sans se tromper. Je la réveillai sur le théâtre même, et, dès qu'elle fut éveillée, on lui dit de répéter elle ne savait plus rien, et nous dit qu'elle n'avait pu relire son rôle qu'une fois. Elle ne voulait pas croire qu'elle l'avait répété d'un bout à l'autre et que la répétition était finie. Sommeil sur des idiots A Nantes, le docteur Bouchet, médecin en chef de l'hôpital Saint-Jacques, voulant avoir des preuves positives de l'action physique du magnétisme, me proposa de magné-tiser des idiots. j Je me transportai à l'hôpital, et là, devant une douzaine j
244 L'ART DE MAGNÉTISER pendant son somnambulisme. Ce fait n'a rien de surprenant. Ce que la somnambule a pu lire ou apprendre,@ ce dont elle se souvient à peine ou même pas du tout dans son état normal, se représente dans le somnambulisme, et elle fait alors quelquefois étalage de savoir, car tous ses souvenirs renaissent dans cet état, et les objets passés s'y reflètent comme dans un miroir. A Rennes, en janvier 1841, Victor l'Hérie, cet artiste de talent, mort si malheureusement, était en représentation avec la troupe de M. Tony j'assistais avec lui à la répétition d'une pièce dans laquelle il devait jouer le soir c'était Roquelaure. Une jeune actrice m'avait demandé que je l'endormisse en attendant je l'avais fait, et lorsqu'on vint la prévenir que l'on répétait la pièce et que c'était à elle à paraître, elle était endormie et arrivée au somnambulisme. Elle me pria de la réveiller sur-le-champ, en me disant qu'elle ne savait pas seulement son rôle. qu'elle ne l'avait lu qu'une fois. Je la rassurai en lui disant que probable-ment elle le répèterait très bien si elle voulait le faire pendant qu'elle dormait. Tous les artistes le demandèrent, excepté l'Hérie mais je le rassurai. Je conduisis la jeune actrice sur la scène, et, au grand étonnement de tous, elle donna parfaitement la réplique et sut son rôle d'un bout à l'autre sans se tromper. Je la réveillai sur le théâtre même, et, dès qu'elle fut éveillée, on lui dit de répéter elle ne savait plus rien, et nous dit qu'elle n'avait pu relire son rôle qu'une fois. Elle ne voulait pas croire qu'elle l'avait répété d'un bout à l'autre et que la répétition était finie. Sommeil sur des idiots A Nantes, le docteur Bouchet, médecin en chef de l'hôpital Saint-Jacques, voulant avoir des preuves positives de l'action physique du magnétisme, me proposa de magné-tiser des idiots.s. Je me transportai à l'hôpital, et là, devant une douzaine j
244 L'ART DE MAGNÉTISER pendant son somnambulisme.
244 L'ART DE MAGNÉTISER pendant son somnambulisme.
0
0
0
648.txt
1,886
244 L'ART DE MAGNÉTISER pendant son somnambulisme. Ce fait n'a rien de surprenant. Ce que la somnambule a pu lire ou apprendre,- ce dont elle se souvient à peine ou même pas du tout dans son état normal, se représente dans le somnambulisme, et elle fait alors quelquefois étalage de savoir, car tous ses souvenirs renaissent dans cet état, et les objets passés s'y reflètent comme dans un miroir. A Rennes, en janvier 1841, Victor l'Hérie, cet artiste de talent, mort si malheureusement, était en représentation avec la troupe de M. Tony j'assistais avec lui à la répétition d'une pièce dans laquelle il devait jouer le soir c'était Roquelaurc. Une jeune actrice m'avait demandé que je l'endormisse en attendant je l'avais fait, et lorsqu'on vint la prévenir que l'on répétait là pièce et que c'était à elle à paraître, elle était endormie et arrivée au somnambulisme. Elle me pria de la réveiller sur-le-champ, en me disant qu'elle ne savait pas seulement son rôle. qu'elle ne l'avait lu qu'une fois. Je la rassurai en lui disant que probable-ment elle le répéterait très bien si elle voulait le faire pendant qu'elle dormait. Tous les artistes le demandèrent, excepté l'Hérie mais je le rassurai. Je conduisis la jeune actrice sur la scène, et, au grand étonnement de tous, elle donna parfaitement la réplique et sut son rôle d'un bout à l'autre sans se tromper. Je la réveillai sur le théâtre même, et, dès qu'elle fut éveillée, on lui dit de répéter elle ne savait plus rien, et nous dit qu'elle n'avait pu relire son rôle qu'une fois. Elle ne voulait pas croire qu'elle l'avait répété d'un bout à l'autre et que la répétition était finie. Sommeil sur des idiots A Nantes, le docteur Bouchet, médecin en chef de l'hôpital Saint-Jacques, voulant avoir des preuves positives de l'action physique du magnétisme, me proposa de magné-tiser des idiots. j Je me transportai à l'hôpital, et là, devant une douzaine j
244 L'ART DE MAGNÉTISER pendant son somnambulisme. Ce fait n'a rien de surprenant. Ce que la somnambule a pu lire ou apprendre,- ce dont elle se souvient à peine ou même pas du tout dans son état normal, se représente dans le somnambulisme, et elle fait alors quelquefois étalage de savoir, car tous ses souvenirs renaissent dans cet état, et les objets passés s'y reflètent comme dans un miroir. A Rennes, en janvier 1841, Victor l'Hérie, cet artiste de talent, mort si malheureusement, était en représentation avec la troupe de M. Tony j'assistais avec lui à la répétition d'une pièce dans laquelle il devait jouer le soir c'était Roquelaurc. Une jeune actrice m'avait demandé que je l'endormisse en attendant je l'avais fait, et lorsqu'on vint la prévenir que l'on répétait là pièce et que c'était à elle à paraître, elle était endormie et arrivée au somnambulisme. Elle me pria de la réveiller sur-le-champ, en me disant qu'elle ne savait pas seulement son rôle. qu'elle ne l'avait lu qu'une fois. Je la rassurai en lui disant que probable-ment elle le répéterait très bien si elle voulait le faire pendant qu'elle dormait. Tous les artistes le demandèrent, excepté l'Hérie mais je le rassurai. Je conduisis la jeune actrice sur la scène, et, au grand étonnement de tous, elle donna parfaitement la réplique et sut son rôle d'un bout à l'autre sans se tromper. Je la réveillai sur le théâtre même, et, dès qu'elle fut éveillée, on lui dit de répéter elle ne savait plus rien, et nous dit qu'elle n'avait pu relire son rôle qu'une fois. Elle ne voulait pas croire qu'elle l'avait répété d'un bout à l'autre et que la répétition était finie. Sommeil sur des idiots A Nantes, le docteur Bouchet, médecin en chef de l'hôpital Saint-Jacques, voulant avoir des preuves positives de l'action physique du magnétisme, me proposa de magné-tiser des idiots. j Je me transportai à l'hôpital, et là, devant une douzaine j
244 L'ART DE MAGNÉTISER pendant son somnambulisme. Ce fait n'a rien de surprenant. Ce que la somnambule a pu lire ou apprendre,@ ce dont elle se souvient à peine ou même pas du tout dans son état normal, se représente dans le somnambulisme, et elle fait alors quelquefois étalage de savoir, car tous ses souvenirs renaissent dans cet état, et les objets passés s'y reflètent comme dans un miroir. A Rennes, en janvier 1841, Victor l'Hérie, cet artiste de talent, mort si malheureusement, était en représentation avec la troupe de M. Tony j'assistais avec lui à la répétition d'une pièce dans laquelle il devait jouer le soir c'était Roquelaure. Une jeune actrice m'avait demandé que je l'endormisse en attendant je l'avais fait, et lorsqu'on vint la prévenir que l'on répétait la pièce et que c'était à elle à paraître, elle était endormie et arrivée au somnambulisme. Elle me pria de la réveiller sur-le-champ, en me disant qu'elle ne savait pas seulement son rôle. qu'elle ne l'avait lu qu'une fois. Je la rassurai en lui disant que probable-ment elle le répèterait très bien si elle voulait le faire pendant qu'elle dormait. Tous les artistes le demandèrent, excepté l'Hérie mais je le rassurai. Je conduisis la jeune actrice sur la scène, et, au grand étonnement de tous, elle donna parfaitement la réplique et sut son rôle d'un bout à l'autre sans se tromper. Je la réveillai sur le théâtre même, et, dès qu'elle fut éveillée, on lui dit de répéter elle ne savait plus rien, et nous dit qu'elle n'avait pu relire son rôle qu'une fois. Elle ne voulait pas croire qu'elle l'avait répété d'un bout à l'autre et que la répétition était finie. Sommeil sur des idiots A Nantes, le docteur Bouchet, médecin en chef de l'hôpital Saint-Jacques, voulant avoir des preuves positives de l'action physique du magnétisme, me proposa de magné-tiser des idiots.s. Je me transportai à l'hôpital, et là, devant une douzaine j
Ce fait n'a rien de surprenant.
Ce fait n'a rien de surprenant.
0
0
0
648.txt
1,886
244 L'ART DE MAGNÉTISER pendant son somnambulisme. Ce fait n'a rien de surprenant. Ce que la somnambule a pu lire ou apprendre,- ce dont elle se souvient à peine ou même pas du tout dans son état normal, se représente dans le somnambulisme, et elle fait alors quelquefois étalage de savoir, car tous ses souvenirs renaissent dans cet état, et les objets passés s'y reflètent comme dans un miroir. A Rennes, en janvier 1841, Victor l'Hérie, cet artiste de talent, mort si malheureusement, était en représentation avec la troupe de M. Tony j'assistais avec lui à la répétition d'une pièce dans laquelle il devait jouer le soir c'était Roquelaurc. Une jeune actrice m'avait demandé que je l'endormisse en attendant je l'avais fait, et lorsqu'on vint la prévenir que l'on répétait là pièce et que c'était à elle à paraître, elle était endormie et arrivée au somnambulisme. Elle me pria de la réveiller sur-le-champ, en me disant qu'elle ne savait pas seulement son rôle. qu'elle ne l'avait lu qu'une fois. Je la rassurai en lui disant que probable-ment elle le répéterait très bien si elle voulait le faire pendant qu'elle dormait. Tous les artistes le demandèrent, excepté l'Hérie mais je le rassurai. Je conduisis la jeune actrice sur la scène, et, au grand étonnement de tous, elle donna parfaitement la réplique et sut son rôle d'un bout à l'autre sans se tromper. Je la réveillai sur le théâtre même, et, dès qu'elle fut éveillée, on lui dit de répéter elle ne savait plus rien, et nous dit qu'elle n'avait pu relire son rôle qu'une fois. Elle ne voulait pas croire qu'elle l'avait répété d'un bout à l'autre et que la répétition était finie. Sommeil sur des idiots A Nantes, le docteur Bouchet, médecin en chef de l'hôpital Saint-Jacques, voulant avoir des preuves positives de l'action physique du magnétisme, me proposa de magné-tiser des idiots. j Je me transportai à l'hôpital, et là, devant une douzaine j
244 L'ART DE MAGNÉTISER pendant son somnambulisme. Ce fait n'a rien de surprenant. Ce que la somnambule a pu lire ou apprendre,- ce dont elle se souvient à peine ou même pas du tout dans son état normal, se représente dans le somnambulisme, et elle fait alors quelquefois étalage de savoir, car tous ses souvenirs renaissent dans cet état, et les objets passés s'y reflètent comme dans un miroir. A Rennes, en janvier 1841, Victor l'Hérie, cet artiste de talent, mort si malheureusement, était en représentation avec la troupe de M. Tony j'assistais avec lui à la répétition d'une pièce dans laquelle il devait jouer le soir c'était Roquelaurc. Une jeune actrice m'avait demandé que je l'endormisse en attendant je l'avais fait, et lorsqu'on vint la prévenir que l'on répétait là pièce et que c'était à elle à paraître, elle était endormie et arrivée au somnambulisme. Elle me pria de la réveiller sur-le-champ, en me disant qu'elle ne savait pas seulement son rôle. qu'elle ne l'avait lu qu'une fois. Je la rassurai en lui disant que probable-ment elle le répéterait très bien si elle voulait le faire pendant qu'elle dormait. Tous les artistes le demandèrent, excepté l'Hérie mais je le rassurai. Je conduisis la jeune actrice sur la scène, et, au grand étonnement de tous, elle donna parfaitement la réplique et sut son rôle d'un bout à l'autre sans se tromper. Je la réveillai sur le théâtre même, et, dès qu'elle fut éveillée, on lui dit de répéter elle ne savait plus rien, et nous dit qu'elle n'avait pu relire son rôle qu'une fois. Elle ne voulait pas croire qu'elle l'avait répété d'un bout à l'autre et que la répétition était finie. Sommeil sur des idiots A Nantes, le docteur Bouchet, médecin en chef de l'hôpital Saint-Jacques, voulant avoir des preuves positives de l'action physique du magnétisme, me proposa de magné-tiser des idiots. j Je me transportai à l'hôpital, et là, devant une douzaine j
244 L'ART DE MAGNÉTISER pendant son somnambulisme. Ce fait n'a rien de surprenant. Ce que la somnambule a pu lire ou apprendre,@ ce dont elle se souvient à peine ou même pas du tout dans son état normal, se représente dans le somnambulisme, et elle fait alors quelquefois étalage de savoir, car tous ses souvenirs renaissent dans cet état, et les objets passés s'y reflètent comme dans un miroir. A Rennes, en janvier 1841, Victor l'Hérie, cet artiste de talent, mort si malheureusement, était en représentation avec la troupe de M. Tony j'assistais avec lui à la répétition d'une pièce dans laquelle il devait jouer le soir c'était Roquelaure. Une jeune actrice m'avait demandé que je l'endormisse en attendant je l'avais fait, et lorsqu'on vint la prévenir que l'on répétait la pièce et que c'était à elle à paraître, elle était endormie et arrivée au somnambulisme. Elle me pria de la réveiller sur-le-champ, en me disant qu'elle ne savait pas seulement son rôle. qu'elle ne l'avait lu qu'une fois. Je la rassurai en lui disant que probable-ment elle le répèterait très bien si elle voulait le faire pendant qu'elle dormait. Tous les artistes le demandèrent, excepté l'Hérie mais je le rassurai. Je conduisis la jeune actrice sur la scène, et, au grand étonnement de tous, elle donna parfaitement la réplique et sut son rôle d'un bout à l'autre sans se tromper. Je la réveillai sur le théâtre même, et, dès qu'elle fut éveillée, on lui dit de répéter elle ne savait plus rien, et nous dit qu'elle n'avait pu relire son rôle qu'une fois. Elle ne voulait pas croire qu'elle l'avait répété d'un bout à l'autre et que la répétition était finie. Sommeil sur des idiots A Nantes, le docteur Bouchet, médecin en chef de l'hôpital Saint-Jacques, voulant avoir des preuves positives de l'action physique du magnétisme, me proposa de magné-tiser des idiots.s. Je me transportai à l'hôpital, et là, devant une douzaine j
Ce que la somnambule a pu lire ou apprendre,- ce dont elle se souvient à peine ou même pas du tout dans son état normal, se représente dans le somnambulisme, et elle fait alors quelquefois étalage de savoir, car tous ses souvenirs renaissent dans cet état, et les objets passés s'y reflètent comme dans un miroir.
Ce que la somnambule a pu lire ou apprendre, ce dont elle se souvient à peine ou même pas du tout dans son état normal, se représente dans le somnambulisme, et elle fait alors quelquefois étalage de savoir, car tous ses souvenirs renaissent dans cet état, et les objets passés s'y reflètent comme dans un miroir.
1
0.003205
0.03125