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244 L'ART DE MAGNÉTISER pendant son somnambulisme. Ce fait n'a rien de surprenant. Ce que la somnambule a pu lire ou apprendre,- ce dont elle se souvient à peine ou même pas du tout dans son état normal, se représente dans le somnambulisme, et elle fait alors quelquefois étalage de savoir, car tous ses souvenirs renaissent dans cet état, et les objets passés s'y reflètent comme dans un miroir. A Rennes, en janvier 1841, Victor l'Hérie, cet artiste de talent, mort si malheureusement, était en représentation avec la troupe de M. Tony j'assistais avec lui à la répétition d'une pièce dans laquelle il devait jouer le soir c'était Roquelaurc. Une jeune actrice m'avait demandé que je l'endormisse en attendant je l'avais fait, et lorsqu'on vint la prévenir que l'on répétait là pièce et que c'était à elle à paraître, elle était endormie et arrivée au somnambulisme. Elle me pria de la réveiller sur-le-champ, en me disant qu'elle ne savait pas seulement son rôle. qu'elle ne l'avait lu qu'une fois. Je la rassurai en lui disant que probable-ment elle le répéterait très bien si elle voulait le faire pendant qu'elle dormait. Tous les artistes le demandèrent, excepté l'Hérie mais je le rassurai. Je conduisis la jeune actrice sur la scène, et, au grand étonnement de tous, elle donna parfaitement la réplique et sut son rôle d'un bout à l'autre sans se tromper. Je la réveillai sur le théâtre même, et, dès qu'elle fut éveillée, on lui dit de répéter elle ne savait plus rien, et nous dit qu'elle n'avait pu relire son rôle qu'une fois. Elle ne voulait pas croire qu'elle l'avait répété d'un bout à l'autre et que la répétition était finie. Sommeil sur des idiots A Nantes, le docteur Bouchet, médecin en chef de l'hôpital Saint-Jacques, voulant avoir des preuves positives de l'action physique du magnétisme, me proposa de magné-tiser des idiots. j Je me transportai à l'hôpital, et là, devant une douzaine j
244 L'ART DE MAGNÉTISER pendant son somnambulisme. Ce fait n'a rien de surprenant. Ce que la somnambule a pu lire ou apprendre,- ce dont elle se souvient à peine ou même pas du tout dans son état normal, se représente dans le somnambulisme, et elle fait alors quelquefois étalage de savoir, car tous ses souvenirs renaissent dans cet état, et les objets passés s'y reflètent comme dans un miroir. A Rennes, en janvier 1841, Victor l'Hérie, cet artiste de talent, mort si malheureusement, était en représentation avec la troupe de M. Tony j'assistais avec lui à la répétition d'une pièce dans laquelle il devait jouer le soir c'était Roquelaurc. Une jeune actrice m'avait demandé que je l'endormisse en attendant je l'avais fait, et lorsqu'on vint la prévenir que l'on répétait là pièce et que c'était à elle à paraître, elle était endormie et arrivée au somnambulisme. Elle me pria de la réveiller sur-le-champ, en me disant qu'elle ne savait pas seulement son rôle. qu'elle ne l'avait lu qu'une fois. Je la rassurai en lui disant que probable-ment elle le répéterait très bien si elle voulait le faire pendant qu'elle dormait. Tous les artistes le demandèrent, excepté l'Hérie mais je le rassurai. Je conduisis la jeune actrice sur la scène, et, au grand étonnement de tous, elle donna parfaitement la réplique et sut son rôle d'un bout à l'autre sans se tromper. Je la réveillai sur le théâtre même, et, dès qu'elle fut éveillée, on lui dit de répéter elle ne savait plus rien, et nous dit qu'elle n'avait pu relire son rôle qu'une fois. Elle ne voulait pas croire qu'elle l'avait répété d'un bout à l'autre et que la répétition était finie. Sommeil sur des idiots A Nantes, le docteur Bouchet, médecin en chef de l'hôpital Saint-Jacques, voulant avoir des preuves positives de l'action physique du magnétisme, me proposa de magné-tiser des idiots. j Je me transportai à l'hôpital, et là, devant une douzaine j
244 L'ART DE MAGNÉTISER pendant son somnambulisme. Ce fait n'a rien de surprenant. Ce que la somnambule a pu lire ou apprendre,@ ce dont elle se souvient à peine ou même pas du tout dans son état normal, se représente dans le somnambulisme, et elle fait alors quelquefois étalage de savoir, car tous ses souvenirs renaissent dans cet état, et les objets passés s'y reflètent comme dans un miroir. A Rennes, en janvier 1841, Victor l'Hérie, cet artiste de talent, mort si malheureusement, était en représentation avec la troupe de M. Tony j'assistais avec lui à la répétition d'une pièce dans laquelle il devait jouer le soir c'était Roquelaure. Une jeune actrice m'avait demandé que je l'endormisse en attendant je l'avais fait, et lorsqu'on vint la prévenir que l'on répétait la pièce et que c'était à elle à paraître, elle était endormie et arrivée au somnambulisme. Elle me pria de la réveiller sur-le-champ, en me disant qu'elle ne savait pas seulement son rôle. qu'elle ne l'avait lu qu'une fois. Je la rassurai en lui disant que probable-ment elle le répèterait très bien si elle voulait le faire pendant qu'elle dormait. Tous les artistes le demandèrent, excepté l'Hérie mais je le rassurai. Je conduisis la jeune actrice sur la scène, et, au grand étonnement de tous, elle donna parfaitement la réplique et sut son rôle d'un bout à l'autre sans se tromper. Je la réveillai sur le théâtre même, et, dès qu'elle fut éveillée, on lui dit de répéter elle ne savait plus rien, et nous dit qu'elle n'avait pu relire son rôle qu'une fois. Elle ne voulait pas croire qu'elle l'avait répété d'un bout à l'autre et que la répétition était finie. Sommeil sur des idiots A Nantes, le docteur Bouchet, médecin en chef de l'hôpital Saint-Jacques, voulant avoir des preuves positives de l'action physique du magnétisme, me proposa de magné-tiser des idiots.s. Je me transportai à l'hôpital, et là, devant une douzaine j
A Rennes, en janvier 1841, Victor l'Hérie, cet artiste de talent, mort si malheureusement, était en représentation avec la troupe de M. Tony j'assistais avec lui à la répétition d'une pièce dans laquelle il devait jouer le soir c'était Roquelaurc.
A Rennes, en janvier 1841, Victor l'Hérie, cet artiste de talent, mort si malheureusement, était en représentation avec la troupe de M. Tony j'assistais avec lui à la répétition d'une pièce dans laquelle il devait jouer le soir c'était Roquelaure.
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244 L'ART DE MAGNÉTISER pendant son somnambulisme. Ce fait n'a rien de surprenant. Ce que la somnambule a pu lire ou apprendre,- ce dont elle se souvient à peine ou même pas du tout dans son état normal, se représente dans le somnambulisme, et elle fait alors quelquefois étalage de savoir, car tous ses souvenirs renaissent dans cet état, et les objets passés s'y reflètent comme dans un miroir. A Rennes, en janvier 1841, Victor l'Hérie, cet artiste de talent, mort si malheureusement, était en représentation avec la troupe de M. Tony j'assistais avec lui à la répétition d'une pièce dans laquelle il devait jouer le soir c'était Roquelaurc. Une jeune actrice m'avait demandé que je l'endormisse en attendant je l'avais fait, et lorsqu'on vint la prévenir que l'on répétait là pièce et que c'était à elle à paraître, elle était endormie et arrivée au somnambulisme. Elle me pria de la réveiller sur-le-champ, en me disant qu'elle ne savait pas seulement son rôle. qu'elle ne l'avait lu qu'une fois. Je la rassurai en lui disant que probable-ment elle le répéterait très bien si elle voulait le faire pendant qu'elle dormait. Tous les artistes le demandèrent, excepté l'Hérie mais je le rassurai. Je conduisis la jeune actrice sur la scène, et, au grand étonnement de tous, elle donna parfaitement la réplique et sut son rôle d'un bout à l'autre sans se tromper. Je la réveillai sur le théâtre même, et, dès qu'elle fut éveillée, on lui dit de répéter elle ne savait plus rien, et nous dit qu'elle n'avait pu relire son rôle qu'une fois. Elle ne voulait pas croire qu'elle l'avait répété d'un bout à l'autre et que la répétition était finie. Sommeil sur des idiots A Nantes, le docteur Bouchet, médecin en chef de l'hôpital Saint-Jacques, voulant avoir des preuves positives de l'action physique du magnétisme, me proposa de magné-tiser des idiots. j Je me transportai à l'hôpital, et là, devant une douzaine j
244 L'ART DE MAGNÉTISER pendant son somnambulisme. Ce fait n'a rien de surprenant. Ce que la somnambule a pu lire ou apprendre,- ce dont elle se souvient à peine ou même pas du tout dans son état normal, se représente dans le somnambulisme, et elle fait alors quelquefois étalage de savoir, car tous ses souvenirs renaissent dans cet état, et les objets passés s'y reflètent comme dans un miroir. A Rennes, en janvier 1841, Victor l'Hérie, cet artiste de talent, mort si malheureusement, était en représentation avec la troupe de M. Tony j'assistais avec lui à la répétition d'une pièce dans laquelle il devait jouer le soir c'était Roquelaurc. Une jeune actrice m'avait demandé que je l'endormisse en attendant je l'avais fait, et lorsqu'on vint la prévenir que l'on répétait là pièce et que c'était à elle à paraître, elle était endormie et arrivée au somnambulisme. Elle me pria de la réveiller sur-le-champ, en me disant qu'elle ne savait pas seulement son rôle. qu'elle ne l'avait lu qu'une fois. Je la rassurai en lui disant que probable-ment elle le répéterait très bien si elle voulait le faire pendant qu'elle dormait. Tous les artistes le demandèrent, excepté l'Hérie mais je le rassurai. Je conduisis la jeune actrice sur la scène, et, au grand étonnement de tous, elle donna parfaitement la réplique et sut son rôle d'un bout à l'autre sans se tromper. Je la réveillai sur le théâtre même, et, dès qu'elle fut éveillée, on lui dit de répéter elle ne savait plus rien, et nous dit qu'elle n'avait pu relire son rôle qu'une fois. Elle ne voulait pas croire qu'elle l'avait répété d'un bout à l'autre et que la répétition était finie. Sommeil sur des idiots A Nantes, le docteur Bouchet, médecin en chef de l'hôpital Saint-Jacques, voulant avoir des preuves positives de l'action physique du magnétisme, me proposa de magné-tiser des idiots. j Je me transportai à l'hôpital, et là, devant une douzaine j
244 L'ART DE MAGNÉTISER pendant son somnambulisme. Ce fait n'a rien de surprenant. Ce que la somnambule a pu lire ou apprendre,@ ce dont elle se souvient à peine ou même pas du tout dans son état normal, se représente dans le somnambulisme, et elle fait alors quelquefois étalage de savoir, car tous ses souvenirs renaissent dans cet état, et les objets passés s'y reflètent comme dans un miroir. A Rennes, en janvier 1841, Victor l'Hérie, cet artiste de talent, mort si malheureusement, était en représentation avec la troupe de M. Tony j'assistais avec lui à la répétition d'une pièce dans laquelle il devait jouer le soir c'était Roquelaure. Une jeune actrice m'avait demandé que je l'endormisse en attendant je l'avais fait, et lorsqu'on vint la prévenir que l'on répétait la pièce et que c'était à elle à paraître, elle était endormie et arrivée au somnambulisme. Elle me pria de la réveiller sur-le-champ, en me disant qu'elle ne savait pas seulement son rôle. qu'elle ne l'avait lu qu'une fois. Je la rassurai en lui disant que probable-ment elle le répèterait très bien si elle voulait le faire pendant qu'elle dormait. Tous les artistes le demandèrent, excepté l'Hérie mais je le rassurai. Je conduisis la jeune actrice sur la scène, et, au grand étonnement de tous, elle donna parfaitement la réplique et sut son rôle d'un bout à l'autre sans se tromper. Je la réveillai sur le théâtre même, et, dès qu'elle fut éveillée, on lui dit de répéter elle ne savait plus rien, et nous dit qu'elle n'avait pu relire son rôle qu'une fois. Elle ne voulait pas croire qu'elle l'avait répété d'un bout à l'autre et que la répétition était finie. Sommeil sur des idiots A Nantes, le docteur Bouchet, médecin en chef de l'hôpital Saint-Jacques, voulant avoir des preuves positives de l'action physique du magnétisme, me proposa de magné-tiser des idiots.s. Je me transportai à l'hôpital, et là, devant une douzaine j
Une jeune actrice m'avait demandé que je l'endormisse en attendant je l'avais fait, et lorsqu'on vint la prévenir que l'on répétait là pièce et que c'était à elle à paraître, elle était endormie et arrivée au somnambulisme.
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244 L'ART DE MAGNÉTISER pendant son somnambulisme. Ce fait n'a rien de surprenant. Ce que la somnambule a pu lire ou apprendre,- ce dont elle se souvient à peine ou même pas du tout dans son état normal, se représente dans le somnambulisme, et elle fait alors quelquefois étalage de savoir, car tous ses souvenirs renaissent dans cet état, et les objets passés s'y reflètent comme dans un miroir. A Rennes, en janvier 1841, Victor l'Hérie, cet artiste de talent, mort si malheureusement, était en représentation avec la troupe de M. Tony j'assistais avec lui à la répétition d'une pièce dans laquelle il devait jouer le soir c'était Roquelaurc. Une jeune actrice m'avait demandé que je l'endormisse en attendant je l'avais fait, et lorsqu'on vint la prévenir que l'on répétait là pièce et que c'était à elle à paraître, elle était endormie et arrivée au somnambulisme. Elle me pria de la réveiller sur-le-champ, en me disant qu'elle ne savait pas seulement son rôle. qu'elle ne l'avait lu qu'une fois. Je la rassurai en lui disant que probable-ment elle le répéterait très bien si elle voulait le faire pendant qu'elle dormait. Tous les artistes le demandèrent, excepté l'Hérie mais je le rassurai. Je conduisis la jeune actrice sur la scène, et, au grand étonnement de tous, elle donna parfaitement la réplique et sut son rôle d'un bout à l'autre sans se tromper. Je la réveillai sur le théâtre même, et, dès qu'elle fut éveillée, on lui dit de répéter elle ne savait plus rien, et nous dit qu'elle n'avait pu relire son rôle qu'une fois. Elle ne voulait pas croire qu'elle l'avait répété d'un bout à l'autre et que la répétition était finie. Sommeil sur des idiots A Nantes, le docteur Bouchet, médecin en chef de l'hôpital Saint-Jacques, voulant avoir des preuves positives de l'action physique du magnétisme, me proposa de magné-tiser des idiots. j Je me transportai à l'hôpital, et là, devant une douzaine j
244 L'ART DE MAGNÉTISER pendant son somnambulisme. Ce fait n'a rien de surprenant. Ce que la somnambule a pu lire ou apprendre,- ce dont elle se souvient à peine ou même pas du tout dans son état normal, se représente dans le somnambulisme, et elle fait alors quelquefois étalage de savoir, car tous ses souvenirs renaissent dans cet état, et les objets passés s'y reflètent comme dans un miroir. A Rennes, en janvier 1841, Victor l'Hérie, cet artiste de talent, mort si malheureusement, était en représentation avec la troupe de M. Tony j'assistais avec lui à la répétition d'une pièce dans laquelle il devait jouer le soir c'était Roquelaurc. Une jeune actrice m'avait demandé que je l'endormisse en attendant je l'avais fait, et lorsqu'on vint la prévenir que l'on répétait là pièce et que c'était à elle à paraître, elle était endormie et arrivée au somnambulisme. Elle me pria de la réveiller sur-le-champ, en me disant qu'elle ne savait pas seulement son rôle. qu'elle ne l'avait lu qu'une fois. Je la rassurai en lui disant que probable-ment elle le répéterait très bien si elle voulait le faire pendant qu'elle dormait. Tous les artistes le demandèrent, excepté l'Hérie mais je le rassurai. Je conduisis la jeune actrice sur la scène, et, au grand étonnement de tous, elle donna parfaitement la réplique et sut son rôle d'un bout à l'autre sans se tromper. Je la réveillai sur le théâtre même, et, dès qu'elle fut éveillée, on lui dit de répéter elle ne savait plus rien, et nous dit qu'elle n'avait pu relire son rôle qu'une fois. Elle ne voulait pas croire qu'elle l'avait répété d'un bout à l'autre et que la répétition était finie. Sommeil sur des idiots A Nantes, le docteur Bouchet, médecin en chef de l'hôpital Saint-Jacques, voulant avoir des preuves positives de l'action physique du magnétisme, me proposa de magné-tiser des idiots. j Je me transportai à l'hôpital, et là, devant une douzaine j
244 L'ART DE MAGNÉTISER pendant son somnambulisme. Ce fait n'a rien de surprenant. Ce que la somnambule a pu lire ou apprendre,@ ce dont elle se souvient à peine ou même pas du tout dans son état normal, se représente dans le somnambulisme, et elle fait alors quelquefois étalage de savoir, car tous ses souvenirs renaissent dans cet état, et les objets passés s'y reflètent comme dans un miroir. A Rennes, en janvier 1841, Victor l'Hérie, cet artiste de talent, mort si malheureusement, était en représentation avec la troupe de M. Tony j'assistais avec lui à la répétition d'une pièce dans laquelle il devait jouer le soir c'était Roquelaure. Une jeune actrice m'avait demandé que je l'endormisse en attendant je l'avais fait, et lorsqu'on vint la prévenir que l'on répétait la pièce et que c'était à elle à paraître, elle était endormie et arrivée au somnambulisme. Elle me pria de la réveiller sur-le-champ, en me disant qu'elle ne savait pas seulement son rôle. qu'elle ne l'avait lu qu'une fois. Je la rassurai en lui disant que probable-ment elle le répèterait très bien si elle voulait le faire pendant qu'elle dormait. Tous les artistes le demandèrent, excepté l'Hérie mais je le rassurai. Je conduisis la jeune actrice sur la scène, et, au grand étonnement de tous, elle donna parfaitement la réplique et sut son rôle d'un bout à l'autre sans se tromper. Je la réveillai sur le théâtre même, et, dès qu'elle fut éveillée, on lui dit de répéter elle ne savait plus rien, et nous dit qu'elle n'avait pu relire son rôle qu'une fois. Elle ne voulait pas croire qu'elle l'avait répété d'un bout à l'autre et que la répétition était finie. Sommeil sur des idiots A Nantes, le docteur Bouchet, médecin en chef de l'hôpital Saint-Jacques, voulant avoir des preuves positives de l'action physique du magnétisme, me proposa de magné-tiser des idiots.s. Je me transportai à l'hôpital, et là, devant une douzaine j
Elle me pria de la réveiller sur-le-champ, en me disant qu'elle ne savait pas seulement son rôle.
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244 L'ART DE MAGNÉTISER pendant son somnambulisme. Ce fait n'a rien de surprenant. Ce que la somnambule a pu lire ou apprendre,- ce dont elle se souvient à peine ou même pas du tout dans son état normal, se représente dans le somnambulisme, et elle fait alors quelquefois étalage de savoir, car tous ses souvenirs renaissent dans cet état, et les objets passés s'y reflètent comme dans un miroir. A Rennes, en janvier 1841, Victor l'Hérie, cet artiste de talent, mort si malheureusement, était en représentation avec la troupe de M. Tony j'assistais avec lui à la répétition d'une pièce dans laquelle il devait jouer le soir c'était Roquelaurc. Une jeune actrice m'avait demandé que je l'endormisse en attendant je l'avais fait, et lorsqu'on vint la prévenir que l'on répétait là pièce et que c'était à elle à paraître, elle était endormie et arrivée au somnambulisme. Elle me pria de la réveiller sur-le-champ, en me disant qu'elle ne savait pas seulement son rôle. qu'elle ne l'avait lu qu'une fois. Je la rassurai en lui disant que probable-ment elle le répéterait très bien si elle voulait le faire pendant qu'elle dormait. Tous les artistes le demandèrent, excepté l'Hérie mais je le rassurai. Je conduisis la jeune actrice sur la scène, et, au grand étonnement de tous, elle donna parfaitement la réplique et sut son rôle d'un bout à l'autre sans se tromper. Je la réveillai sur le théâtre même, et, dès qu'elle fut éveillée, on lui dit de répéter elle ne savait plus rien, et nous dit qu'elle n'avait pu relire son rôle qu'une fois. Elle ne voulait pas croire qu'elle l'avait répété d'un bout à l'autre et que la répétition était finie. Sommeil sur des idiots A Nantes, le docteur Bouchet, médecin en chef de l'hôpital Saint-Jacques, voulant avoir des preuves positives de l'action physique du magnétisme, me proposa de magné-tiser des idiots. j Je me transportai à l'hôpital, et là, devant une douzaine j
244 L'ART DE MAGNÉTISER pendant son somnambulisme. Ce fait n'a rien de surprenant. Ce que la somnambule a pu lire ou apprendre,- ce dont elle se souvient à peine ou même pas du tout dans son état normal, se représente dans le somnambulisme, et elle fait alors quelquefois étalage de savoir, car tous ses souvenirs renaissent dans cet état, et les objets passés s'y reflètent comme dans un miroir. A Rennes, en janvier 1841, Victor l'Hérie, cet artiste de talent, mort si malheureusement, était en représentation avec la troupe de M. Tony j'assistais avec lui à la répétition d'une pièce dans laquelle il devait jouer le soir c'était Roquelaurc. Une jeune actrice m'avait demandé que je l'endormisse en attendant je l'avais fait, et lorsqu'on vint la prévenir que l'on répétait là pièce et que c'était à elle à paraître, elle était endormie et arrivée au somnambulisme. Elle me pria de la réveiller sur-le-champ, en me disant qu'elle ne savait pas seulement son rôle. qu'elle ne l'avait lu qu'une fois. Je la rassurai en lui disant que probable-ment elle le répéterait très bien si elle voulait le faire pendant qu'elle dormait. Tous les artistes le demandèrent, excepté l'Hérie mais je le rassurai. Je conduisis la jeune actrice sur la scène, et, au grand étonnement de tous, elle donna parfaitement la réplique et sut son rôle d'un bout à l'autre sans se tromper. Je la réveillai sur le théâtre même, et, dès qu'elle fut éveillée, on lui dit de répéter elle ne savait plus rien, et nous dit qu'elle n'avait pu relire son rôle qu'une fois. Elle ne voulait pas croire qu'elle l'avait répété d'un bout à l'autre et que la répétition était finie. Sommeil sur des idiots A Nantes, le docteur Bouchet, médecin en chef de l'hôpital Saint-Jacques, voulant avoir des preuves positives de l'action physique du magnétisme, me proposa de magné-tiser des idiots. j Je me transportai à l'hôpital, et là, devant une douzaine j
244 L'ART DE MAGNÉTISER pendant son somnambulisme. Ce fait n'a rien de surprenant. Ce que la somnambule a pu lire ou apprendre,@ ce dont elle se souvient à peine ou même pas du tout dans son état normal, se représente dans le somnambulisme, et elle fait alors quelquefois étalage de savoir, car tous ses souvenirs renaissent dans cet état, et les objets passés s'y reflètent comme dans un miroir. A Rennes, en janvier 1841, Victor l'Hérie, cet artiste de talent, mort si malheureusement, était en représentation avec la troupe de M. Tony j'assistais avec lui à la répétition d'une pièce dans laquelle il devait jouer le soir c'était Roquelaure. Une jeune actrice m'avait demandé que je l'endormisse en attendant je l'avais fait, et lorsqu'on vint la prévenir que l'on répétait la pièce et que c'était à elle à paraître, elle était endormie et arrivée au somnambulisme. Elle me pria de la réveiller sur-le-champ, en me disant qu'elle ne savait pas seulement son rôle. qu'elle ne l'avait lu qu'une fois. Je la rassurai en lui disant que probable-ment elle le répèterait très bien si elle voulait le faire pendant qu'elle dormait. Tous les artistes le demandèrent, excepté l'Hérie mais je le rassurai. Je conduisis la jeune actrice sur la scène, et, au grand étonnement de tous, elle donna parfaitement la réplique et sut son rôle d'un bout à l'autre sans se tromper. Je la réveillai sur le théâtre même, et, dès qu'elle fut éveillée, on lui dit de répéter elle ne savait plus rien, et nous dit qu'elle n'avait pu relire son rôle qu'une fois. Elle ne voulait pas croire qu'elle l'avait répété d'un bout à l'autre et que la répétition était finie. Sommeil sur des idiots A Nantes, le docteur Bouchet, médecin en chef de l'hôpital Saint-Jacques, voulant avoir des preuves positives de l'action physique du magnétisme, me proposa de magné-tiser des idiots.s. Je me transportai à l'hôpital, et là, devant une douzaine j
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244 L'ART DE MAGNÉTISER pendant son somnambulisme. Ce fait n'a rien de surprenant. Ce que la somnambule a pu lire ou apprendre,- ce dont elle se souvient à peine ou même pas du tout dans son état normal, se représente dans le somnambulisme, et elle fait alors quelquefois étalage de savoir, car tous ses souvenirs renaissent dans cet état, et les objets passés s'y reflètent comme dans un miroir. A Rennes, en janvier 1841, Victor l'Hérie, cet artiste de talent, mort si malheureusement, était en représentation avec la troupe de M. Tony j'assistais avec lui à la répétition d'une pièce dans laquelle il devait jouer le soir c'était Roquelaurc. Une jeune actrice m'avait demandé que je l'endormisse en attendant je l'avais fait, et lorsqu'on vint la prévenir que l'on répétait là pièce et que c'était à elle à paraître, elle était endormie et arrivée au somnambulisme. Elle me pria de la réveiller sur-le-champ, en me disant qu'elle ne savait pas seulement son rôle. qu'elle ne l'avait lu qu'une fois. Je la rassurai en lui disant que probable-ment elle le répéterait très bien si elle voulait le faire pendant qu'elle dormait. Tous les artistes le demandèrent, excepté l'Hérie mais je le rassurai. Je conduisis la jeune actrice sur la scène, et, au grand étonnement de tous, elle donna parfaitement la réplique et sut son rôle d'un bout à l'autre sans se tromper. Je la réveillai sur le théâtre même, et, dès qu'elle fut éveillée, on lui dit de répéter elle ne savait plus rien, et nous dit qu'elle n'avait pu relire son rôle qu'une fois. Elle ne voulait pas croire qu'elle l'avait répété d'un bout à l'autre et que la répétition était finie. Sommeil sur des idiots A Nantes, le docteur Bouchet, médecin en chef de l'hôpital Saint-Jacques, voulant avoir des preuves positives de l'action physique du magnétisme, me proposa de magné-tiser des idiots. j Je me transportai à l'hôpital, et là, devant une douzaine j
244 L'ART DE MAGNÉTISER pendant son somnambulisme. Ce fait n'a rien de surprenant. Ce que la somnambule a pu lire ou apprendre,- ce dont elle se souvient à peine ou même pas du tout dans son état normal, se représente dans le somnambulisme, et elle fait alors quelquefois étalage de savoir, car tous ses souvenirs renaissent dans cet état, et les objets passés s'y reflètent comme dans un miroir. A Rennes, en janvier 1841, Victor l'Hérie, cet artiste de talent, mort si malheureusement, était en représentation avec la troupe de M. Tony j'assistais avec lui à la répétition d'une pièce dans laquelle il devait jouer le soir c'était Roquelaurc. Une jeune actrice m'avait demandé que je l'endormisse en attendant je l'avais fait, et lorsqu'on vint la prévenir que l'on répétait là pièce et que c'était à elle à paraître, elle était endormie et arrivée au somnambulisme. Elle me pria de la réveiller sur-le-champ, en me disant qu'elle ne savait pas seulement son rôle. qu'elle ne l'avait lu qu'une fois. Je la rassurai en lui disant que probable-ment elle le répéterait très bien si elle voulait le faire pendant qu'elle dormait. Tous les artistes le demandèrent, excepté l'Hérie mais je le rassurai. Je conduisis la jeune actrice sur la scène, et, au grand étonnement de tous, elle donna parfaitement la réplique et sut son rôle d'un bout à l'autre sans se tromper. Je la réveillai sur le théâtre même, et, dès qu'elle fut éveillée, on lui dit de répéter elle ne savait plus rien, et nous dit qu'elle n'avait pu relire son rôle qu'une fois. Elle ne voulait pas croire qu'elle l'avait répété d'un bout à l'autre et que la répétition était finie. Sommeil sur des idiots A Nantes, le docteur Bouchet, médecin en chef de l'hôpital Saint-Jacques, voulant avoir des preuves positives de l'action physique du magnétisme, me proposa de magné-tiser des idiots. j Je me transportai à l'hôpital, et là, devant une douzaine j
244 L'ART DE MAGNÉTISER pendant son somnambulisme. Ce fait n'a rien de surprenant. Ce que la somnambule a pu lire ou apprendre,@ ce dont elle se souvient à peine ou même pas du tout dans son état normal, se représente dans le somnambulisme, et elle fait alors quelquefois étalage de savoir, car tous ses souvenirs renaissent dans cet état, et les objets passés s'y reflètent comme dans un miroir. A Rennes, en janvier 1841, Victor l'Hérie, cet artiste de talent, mort si malheureusement, était en représentation avec la troupe de M. Tony j'assistais avec lui à la répétition d'une pièce dans laquelle il devait jouer le soir c'était Roquelaure. Une jeune actrice m'avait demandé que je l'endormisse en attendant je l'avais fait, et lorsqu'on vint la prévenir que l'on répétait la pièce et que c'était à elle à paraître, elle était endormie et arrivée au somnambulisme. Elle me pria de la réveiller sur-le-champ, en me disant qu'elle ne savait pas seulement son rôle. qu'elle ne l'avait lu qu'une fois. Je la rassurai en lui disant que probable-ment elle le répèterait très bien si elle voulait le faire pendant qu'elle dormait. Tous les artistes le demandèrent, excepté l'Hérie mais je le rassurai. Je conduisis la jeune actrice sur la scène, et, au grand étonnement de tous, elle donna parfaitement la réplique et sut son rôle d'un bout à l'autre sans se tromper. Je la réveillai sur le théâtre même, et, dès qu'elle fut éveillée, on lui dit de répéter elle ne savait plus rien, et nous dit qu'elle n'avait pu relire son rôle qu'une fois. Elle ne voulait pas croire qu'elle l'avait répété d'un bout à l'autre et que la répétition était finie. Sommeil sur des idiots A Nantes, le docteur Bouchet, médecin en chef de l'hôpital Saint-Jacques, voulant avoir des preuves positives de l'action physique du magnétisme, me proposa de magné-tiser des idiots.s. Je me transportai à l'hôpital, et là, devant une douzaine j
Je la rassurai en lui disant que probable-ment elle le répéterait très bien si elle voulait le faire pendant qu'elle dormait.
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244 L'ART DE MAGNÉTISER pendant son somnambulisme. Ce fait n'a rien de surprenant. Ce que la somnambule a pu lire ou apprendre,- ce dont elle se souvient à peine ou même pas du tout dans son état normal, se représente dans le somnambulisme, et elle fait alors quelquefois étalage de savoir, car tous ses souvenirs renaissent dans cet état, et les objets passés s'y reflètent comme dans un miroir. A Rennes, en janvier 1841, Victor l'Hérie, cet artiste de talent, mort si malheureusement, était en représentation avec la troupe de M. Tony j'assistais avec lui à la répétition d'une pièce dans laquelle il devait jouer le soir c'était Roquelaurc. Une jeune actrice m'avait demandé que je l'endormisse en attendant je l'avais fait, et lorsqu'on vint la prévenir que l'on répétait là pièce et que c'était à elle à paraître, elle était endormie et arrivée au somnambulisme. Elle me pria de la réveiller sur-le-champ, en me disant qu'elle ne savait pas seulement son rôle. qu'elle ne l'avait lu qu'une fois. Je la rassurai en lui disant que probable-ment elle le répéterait très bien si elle voulait le faire pendant qu'elle dormait. Tous les artistes le demandèrent, excepté l'Hérie mais je le rassurai. Je conduisis la jeune actrice sur la scène, et, au grand étonnement de tous, elle donna parfaitement la réplique et sut son rôle d'un bout à l'autre sans se tromper. Je la réveillai sur le théâtre même, et, dès qu'elle fut éveillée, on lui dit de répéter elle ne savait plus rien, et nous dit qu'elle n'avait pu relire son rôle qu'une fois. Elle ne voulait pas croire qu'elle l'avait répété d'un bout à l'autre et que la répétition était finie. Sommeil sur des idiots A Nantes, le docteur Bouchet, médecin en chef de l'hôpital Saint-Jacques, voulant avoir des preuves positives de l'action physique du magnétisme, me proposa de magné-tiser des idiots. j Je me transportai à l'hôpital, et là, devant une douzaine j
244 L'ART DE MAGNÉTISER pendant son somnambulisme. Ce fait n'a rien de surprenant. Ce que la somnambule a pu lire ou apprendre,@ ce dont elle se souvient à peine ou même pas du tout dans son état normal, se représente dans le somnambulisme, et elle fait alors quelquefois étalage de savoir, car tous ses souvenirs renaissent dans cet état, et les objets passés s'y reflètent comme dans un miroir. A Rennes, en janvier 1841, Victor l'Hérie, cet artiste de talent, mort si malheureusement, était en représentation avec la troupe de M. Tony j'assistais avec lui à la répétition d'une pièce dans laquelle il devait jouer le soir c'était Roquelaure. Une jeune actrice m'avait demandé que je l'endormisse en attendant je l'avais fait, et lorsqu'on vint la prévenir que l'on répétait la pièce et que c'était à elle à paraître, elle était endormie et arrivée au somnambulisme. Elle me pria de la réveiller sur-le-champ, en me disant qu'elle ne savait pas seulement son rôle. qu'elle ne l'avait lu qu'une fois. Je la rassurai en lui disant que probable-ment elle le répèterait très bien si elle voulait le faire pendant qu'elle dormait. Tous les artistes le demandèrent, excepté l'Hérie mais je le rassurai. Je conduisis la jeune actrice sur la scène, et, au grand étonnement de tous, elle donna parfaitement la réplique et sut son rôle d'un bout à l'autre sans se tromper. Je la réveillai sur le théâtre même, et, dès qu'elle fut éveillée, on lui dit de répéter elle ne savait plus rien, et nous dit qu'elle n'avait pu relire son rôle qu'une fois. Elle ne voulait pas croire qu'elle l'avait répété d'un bout à l'autre et que la répétition était finie. Sommeil sur des idiots A Nantes, le docteur Bouchet, médecin en chef de l'hôpital Saint-Jacques, voulant avoir des preuves positives de l'action physique du magnétisme, me proposa de magné-tiser des idiots.s. Je me transportai à l'hôpital, et là, devant une douzaine j
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244 L'ART DE MAGNÉTISER pendant son somnambulisme. Ce fait n'a rien de surprenant. Ce que la somnambule a pu lire ou apprendre,- ce dont elle se souvient à peine ou même pas du tout dans son état normal, se représente dans le somnambulisme, et elle fait alors quelquefois étalage de savoir, car tous ses souvenirs renaissent dans cet état, et les objets passés s'y reflètent comme dans un miroir. A Rennes, en janvier 1841, Victor l'Hérie, cet artiste de talent, mort si malheureusement, était en représentation avec la troupe de M. Tony j'assistais avec lui à la répétition d'une pièce dans laquelle il devait jouer le soir c'était Roquelaurc. Une jeune actrice m'avait demandé que je l'endormisse en attendant je l'avais fait, et lorsqu'on vint la prévenir que l'on répétait là pièce et que c'était à elle à paraître, elle était endormie et arrivée au somnambulisme. Elle me pria de la réveiller sur-le-champ, en me disant qu'elle ne savait pas seulement son rôle. qu'elle ne l'avait lu qu'une fois. Je la rassurai en lui disant que probable-ment elle le répéterait très bien si elle voulait le faire pendant qu'elle dormait. Tous les artistes le demandèrent, excepté l'Hérie mais je le rassurai. Je conduisis la jeune actrice sur la scène, et, au grand étonnement de tous, elle donna parfaitement la réplique et sut son rôle d'un bout à l'autre sans se tromper. Je la réveillai sur le théâtre même, et, dès qu'elle fut éveillée, on lui dit de répéter elle ne savait plus rien, et nous dit qu'elle n'avait pu relire son rôle qu'une fois. Elle ne voulait pas croire qu'elle l'avait répété d'un bout à l'autre et que la répétition était finie. Sommeil sur des idiots A Nantes, le docteur Bouchet, médecin en chef de l'hôpital Saint-Jacques, voulant avoir des preuves positives de l'action physique du magnétisme, me proposa de magné-tiser des idiots. j Je me transportai à l'hôpital, et là, devant une douzaine j
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244 L'ART DE MAGNÉTISER pendant son somnambulisme. Ce fait n'a rien de surprenant. Ce que la somnambule a pu lire ou apprendre,- ce dont elle se souvient à peine ou même pas du tout dans son état normal, se représente dans le somnambulisme, et elle fait alors quelquefois étalage de savoir, car tous ses souvenirs renaissent dans cet état, et les objets passés s'y reflètent comme dans un miroir. A Rennes, en janvier 1841, Victor l'Hérie, cet artiste de talent, mort si malheureusement, était en représentation avec la troupe de M. Tony j'assistais avec lui à la répétition d'une pièce dans laquelle il devait jouer le soir c'était Roquelaurc. Une jeune actrice m'avait demandé que je l'endormisse en attendant je l'avais fait, et lorsqu'on vint la prévenir que l'on répétait là pièce et que c'était à elle à paraître, elle était endormie et arrivée au somnambulisme. Elle me pria de la réveiller sur-le-champ, en me disant qu'elle ne savait pas seulement son rôle. qu'elle ne l'avait lu qu'une fois. Je la rassurai en lui disant que probable-ment elle le répéterait très bien si elle voulait le faire pendant qu'elle dormait. Tous les artistes le demandèrent, excepté l'Hérie mais je le rassurai. Je conduisis la jeune actrice sur la scène, et, au grand étonnement de tous, elle donna parfaitement la réplique et sut son rôle d'un bout à l'autre sans se tromper. Je la réveillai sur le théâtre même, et, dès qu'elle fut éveillée, on lui dit de répéter elle ne savait plus rien, et nous dit qu'elle n'avait pu relire son rôle qu'une fois. Elle ne voulait pas croire qu'elle l'avait répété d'un bout à l'autre et que la répétition était finie. Sommeil sur des idiots A Nantes, le docteur Bouchet, médecin en chef de l'hôpital Saint-Jacques, voulant avoir des preuves positives de l'action physique du magnétisme, me proposa de magné-tiser des idiots. j Je me transportai à l'hôpital, et là, devant une douzaine j
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Je la réveillai sur le théâtre même, et, dès qu'elle fut éveillée, on lui dit de répéter elle ne savait plus rien, et nous dit qu'elle n'avait pu relire son rôle qu'une fois.
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244 L'ART DE MAGNÉTISER pendant son somnambulisme. Ce fait n'a rien de surprenant. Ce que la somnambule a pu lire ou apprendre,- ce dont elle se souvient à peine ou même pas du tout dans son état normal, se représente dans le somnambulisme, et elle fait alors quelquefois étalage de savoir, car tous ses souvenirs renaissent dans cet état, et les objets passés s'y reflètent comme dans un miroir. A Rennes, en janvier 1841, Victor l'Hérie, cet artiste de talent, mort si malheureusement, était en représentation avec la troupe de M. Tony j'assistais avec lui à la répétition d'une pièce dans laquelle il devait jouer le soir c'était Roquelaurc. Une jeune actrice m'avait demandé que je l'endormisse en attendant je l'avais fait, et lorsqu'on vint la prévenir que l'on répétait là pièce et que c'était à elle à paraître, elle était endormie et arrivée au somnambulisme. Elle me pria de la réveiller sur-le-champ, en me disant qu'elle ne savait pas seulement son rôle. qu'elle ne l'avait lu qu'une fois. Je la rassurai en lui disant que probable-ment elle le répéterait très bien si elle voulait le faire pendant qu'elle dormait. Tous les artistes le demandèrent, excepté l'Hérie mais je le rassurai. Je conduisis la jeune actrice sur la scène, et, au grand étonnement de tous, elle donna parfaitement la réplique et sut son rôle d'un bout à l'autre sans se tromper. Je la réveillai sur le théâtre même, et, dès qu'elle fut éveillée, on lui dit de répéter elle ne savait plus rien, et nous dit qu'elle n'avait pu relire son rôle qu'une fois. Elle ne voulait pas croire qu'elle l'avait répété d'un bout à l'autre et que la répétition était finie. Sommeil sur des idiots A Nantes, le docteur Bouchet, médecin en chef de l'hôpital Saint-Jacques, voulant avoir des preuves positives de l'action physique du magnétisme, me proposa de magné-tiser des idiots. j Je me transportai à l'hôpital, et là, devant une douzaine j
244 L'ART DE MAGNÉTISER pendant son somnambulisme. Ce fait n'a rien de surprenant. Ce que la somnambule a pu lire ou apprendre,- ce dont elle se souvient à peine ou même pas du tout dans son état normal, se représente dans le somnambulisme, et elle fait alors quelquefois étalage de savoir, car tous ses souvenirs renaissent dans cet état, et les objets passés s'y reflètent comme dans un miroir. A Rennes, en janvier 1841, Victor l'Hérie, cet artiste de talent, mort si malheureusement, était en représentation avec la troupe de M. Tony j'assistais avec lui à la répétition d'une pièce dans laquelle il devait jouer le soir c'était Roquelaurc. Une jeune actrice m'avait demandé que je l'endormisse en attendant je l'avais fait, et lorsqu'on vint la prévenir que l'on répétait là pièce et que c'était à elle à paraître, elle était endormie et arrivée au somnambulisme. Elle me pria de la réveiller sur-le-champ, en me disant qu'elle ne savait pas seulement son rôle. qu'elle ne l'avait lu qu'une fois. Je la rassurai en lui disant que probable-ment elle le répéterait très bien si elle voulait le faire pendant qu'elle dormait. Tous les artistes le demandèrent, excepté l'Hérie mais je le rassurai. Je conduisis la jeune actrice sur la scène, et, au grand étonnement de tous, elle donna parfaitement la réplique et sut son rôle d'un bout à l'autre sans se tromper. Je la réveillai sur le théâtre même, et, dès qu'elle fut éveillée, on lui dit de répéter elle ne savait plus rien, et nous dit qu'elle n'avait pu relire son rôle qu'une fois. Elle ne voulait pas croire qu'elle l'avait répété d'un bout à l'autre et que la répétition était finie. Sommeil sur des idiots A Nantes, le docteur Bouchet, médecin en chef de l'hôpital Saint-Jacques, voulant avoir des preuves positives de l'action physique du magnétisme, me proposa de magné-tiser des idiots. j Je me transportai à l'hôpital, et là, devant une douzaine j
244 L'ART DE MAGNÉTISER pendant son somnambulisme. Ce fait n'a rien de surprenant. Ce que la somnambule a pu lire ou apprendre,@ ce dont elle se souvient à peine ou même pas du tout dans son état normal, se représente dans le somnambulisme, et elle fait alors quelquefois étalage de savoir, car tous ses souvenirs renaissent dans cet état, et les objets passés s'y reflètent comme dans un miroir. A Rennes, en janvier 1841, Victor l'Hérie, cet artiste de talent, mort si malheureusement, était en représentation avec la troupe de M. Tony j'assistais avec lui à la répétition d'une pièce dans laquelle il devait jouer le soir c'était Roquelaure. Une jeune actrice m'avait demandé que je l'endormisse en attendant je l'avais fait, et lorsqu'on vint la prévenir que l'on répétait la pièce et que c'était à elle à paraître, elle était endormie et arrivée au somnambulisme. Elle me pria de la réveiller sur-le-champ, en me disant qu'elle ne savait pas seulement son rôle. qu'elle ne l'avait lu qu'une fois. Je la rassurai en lui disant que probable-ment elle le répèterait très bien si elle voulait le faire pendant qu'elle dormait. Tous les artistes le demandèrent, excepté l'Hérie mais je le rassurai. Je conduisis la jeune actrice sur la scène, et, au grand étonnement de tous, elle donna parfaitement la réplique et sut son rôle d'un bout à l'autre sans se tromper. Je la réveillai sur le théâtre même, et, dès qu'elle fut éveillée, on lui dit de répéter elle ne savait plus rien, et nous dit qu'elle n'avait pu relire son rôle qu'une fois. Elle ne voulait pas croire qu'elle l'avait répété d'un bout à l'autre et que la répétition était finie. Sommeil sur des idiots A Nantes, le docteur Bouchet, médecin en chef de l'hôpital Saint-Jacques, voulant avoir des preuves positives de l'action physique du magnétisme, me proposa de magné-tiser des idiots.s. Je me transportai à l'hôpital, et là, devant une douzaine j
Sommeil sur des idiots A Nantes, le docteur Bouchet, médecin en chef de l'hôpital Saint-Jacques, voulant avoir des preuves positives de l'action physique du magnétisme, me proposa de magné-tiser des idiots.
Sommeil sur des idiots A Nantes, le docteur Bouchet, médecin en chef de l'hôpital Saint-Jacques, voulant avoir des preuves positives de l'action physique du magnétisme, me proposa de magné-tiser des idiots.s.
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244 L'ART DE MAGNÉTISER pendant son somnambulisme. Ce fait n'a rien de surprenant. Ce que la somnambule a pu lire ou apprendre,- ce dont elle se souvient à peine ou même pas du tout dans son état normal, se représente dans le somnambulisme, et elle fait alors quelquefois étalage de savoir, car tous ses souvenirs renaissent dans cet état, et les objets passés s'y reflètent comme dans un miroir. A Rennes, en janvier 1841, Victor l'Hérie, cet artiste de talent, mort si malheureusement, était en représentation avec la troupe de M. Tony j'assistais avec lui à la répétition d'une pièce dans laquelle il devait jouer le soir c'était Roquelaurc. Une jeune actrice m'avait demandé que je l'endormisse en attendant je l'avais fait, et lorsqu'on vint la prévenir que l'on répétait là pièce et que c'était à elle à paraître, elle était endormie et arrivée au somnambulisme. Elle me pria de la réveiller sur-le-champ, en me disant qu'elle ne savait pas seulement son rôle. qu'elle ne l'avait lu qu'une fois. Je la rassurai en lui disant que probable-ment elle le répéterait très bien si elle voulait le faire pendant qu'elle dormait. Tous les artistes le demandèrent, excepté l'Hérie mais je le rassurai. Je conduisis la jeune actrice sur la scène, et, au grand étonnement de tous, elle donna parfaitement la réplique et sut son rôle d'un bout à l'autre sans se tromper. Je la réveillai sur le théâtre même, et, dès qu'elle fut éveillée, on lui dit de répéter elle ne savait plus rien, et nous dit qu'elle n'avait pu relire son rôle qu'une fois. Elle ne voulait pas croire qu'elle l'avait répété d'un bout à l'autre et que la répétition était finie. Sommeil sur des idiots A Nantes, le docteur Bouchet, médecin en chef de l'hôpital Saint-Jacques, voulant avoir des preuves positives de l'action physique du magnétisme, me proposa de magné-tiser des idiots. j Je me transportai à l'hôpital, et là, devant une douzaine j
244 L'ART DE MAGNÉTISER pendant son somnambulisme. Ce fait n'a rien de surprenant. Ce que la somnambule a pu lire ou apprendre,- ce dont elle se souvient à peine ou même pas du tout dans son état normal, se représente dans le somnambulisme, et elle fait alors quelquefois étalage de savoir, car tous ses souvenirs renaissent dans cet état, et les objets passés s'y reflètent comme dans un miroir. A Rennes, en janvier 1841, Victor l'Hérie, cet artiste de talent, mort si malheureusement, était en représentation avec la troupe de M. Tony j'assistais avec lui à la répétition d'une pièce dans laquelle il devait jouer le soir c'était Roquelaurc. Une jeune actrice m'avait demandé que je l'endormisse en attendant je l'avais fait, et lorsqu'on vint la prévenir que l'on répétait là pièce et que c'était à elle à paraître, elle était endormie et arrivée au somnambulisme. Elle me pria de la réveiller sur-le-champ, en me disant qu'elle ne savait pas seulement son rôle. qu'elle ne l'avait lu qu'une fois. Je la rassurai en lui disant que probable-ment elle le répéterait très bien si elle voulait le faire pendant qu'elle dormait. Tous les artistes le demandèrent, excepté l'Hérie mais je le rassurai. Je conduisis la jeune actrice sur la scène, et, au grand étonnement de tous, elle donna parfaitement la réplique et sut son rôle d'un bout à l'autre sans se tromper. Je la réveillai sur le théâtre même, et, dès qu'elle fut éveillée, on lui dit de répéter elle ne savait plus rien, et nous dit qu'elle n'avait pu relire son rôle qu'une fois. Elle ne voulait pas croire qu'elle l'avait répété d'un bout à l'autre et que la répétition était finie. Sommeil sur des idiots A Nantes, le docteur Bouchet, médecin en chef de l'hôpital Saint-Jacques, voulant avoir des preuves positives de l'action physique du magnétisme, me proposa de magné-tiser des idiots. j Je me transportai à l'hôpital, et là, devant une douzaine j
244 L'ART DE MAGNÉTISER pendant son somnambulisme. Ce fait n'a rien de surprenant. Ce que la somnambule a pu lire ou apprendre,@ ce dont elle se souvient à peine ou même pas du tout dans son état normal, se représente dans le somnambulisme, et elle fait alors quelquefois étalage de savoir, car tous ses souvenirs renaissent dans cet état, et les objets passés s'y reflètent comme dans un miroir. A Rennes, en janvier 1841, Victor l'Hérie, cet artiste de talent, mort si malheureusement, était en représentation avec la troupe de M. Tony j'assistais avec lui à la répétition d'une pièce dans laquelle il devait jouer le soir c'était Roquelaure. Une jeune actrice m'avait demandé que je l'endormisse en attendant je l'avais fait, et lorsqu'on vint la prévenir que l'on répétait la pièce et que c'était à elle à paraître, elle était endormie et arrivée au somnambulisme. Elle me pria de la réveiller sur-le-champ, en me disant qu'elle ne savait pas seulement son rôle. qu'elle ne l'avait lu qu'une fois. Je la rassurai en lui disant que probable-ment elle le répèterait très bien si elle voulait le faire pendant qu'elle dormait. Tous les artistes le demandèrent, excepté l'Hérie mais je le rassurai. Je conduisis la jeune actrice sur la scène, et, au grand étonnement de tous, elle donna parfaitement la réplique et sut son rôle d'un bout à l'autre sans se tromper. Je la réveillai sur le théâtre même, et, dès qu'elle fut éveillée, on lui dit de répéter elle ne savait plus rien, et nous dit qu'elle n'avait pu relire son rôle qu'une fois. Elle ne voulait pas croire qu'elle l'avait répété d'un bout à l'autre et que la répétition était finie. Sommeil sur des idiots A Nantes, le docteur Bouchet, médecin en chef de l'hôpital Saint-Jacques, voulant avoir des preuves positives de l'action physique du magnétisme, me proposa de magné-tiser des idiots.s. Je me transportai à l'hôpital, et là, devant une douzaine j
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Je me transportai à l'hôpital, et là, devant une douzaine j
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276 L'ART DE MAGNÉTISER tous réunis chez le docteur, nous allâmes ouvrir la porte à l'Irlandais, et les médecins s'assurèrent dè son état. Le pouls était absolument le même, la peau l'était également il n'était pas plus maigre, n'avait rien perdu de ses forces on le fit descendre au salon, on lui fit la barbe devant nous, et, comme il désirait entendre la messe, nous le conduisîmes à l'église. Deux personnes le tenaient sous le bras, et nous l'entourions devant, derrière et sur les côtés, de sorte qu'il lui était impossible d'avoir la moindre communication avec qui que ce fût. On le ramena, et on l'enferma de nou-veau en observant les mêmes précautions. Le dimanche suivant, qui formait le quinzième jour, nous nous réunîmes, et on lui ouvrit la porte. Les médecins trouvèrent le pouls un peu plus faible, la peau très légèrement moite, la langue tout aussi bonne son haleine était la même, enfin rien n'annonçait qu'il eût fait une abstinence complète. Ses urines étaient peu abondantes, mais naturelles il n'y avait pas d'excréments. Pour les vingt personnes qui avaient été présentes, cet homme était bien resté quinze jours sans boire ni manger, et son état de santé n'avait reçu nulle altération. Pour nous tous, il n'y avait pas de doute qu'il pût rester quinze autres jours dans cet état sans être plus affaibli. Il le proposa lui-même, mais tout le monde regarda l'expérience comme satisfaisante. Voici un autre fait qui démontre également à quel point la volonté agit sur soi-même. A Manchester, M. Larmick, âgé de dix-huit ans, élève en médecine, après avoir vu mes séances de magnétisme, se mit dans un état tout particulier par sa propre volonté, ses bras se tordaient, les muscles de ses jambes se contrac-taient, sa tête se renversait en arrière, son cou se gonflait, et, après quelques minutes, il se trouvait dans une position impossible à soutenir longtemps. Tout son corps se para-lysait il ne pouvait parler, il ne voyait plus, il n'entendait plus son cou et toute sa face étaient rouges on pouvait craindre une mort instantanée. Pendant tout le temps qu'il restait dans cet état, il se manifestait chez lui une insensibi-
276 L'ART DE MAGNÉTISER tous réunis chez le docteur, nous allâmes ouvrir la porte à l'Irlandais, et les médecins s'assurèrent dè son état. Le pouls était absolument le même, la peau l'était également il n'était pas plus maigre, n'avait rien perdu de ses forces on le fit descendre au salon, on lui fit la barbe devant nous, et, comme il désirait entendre la messe, nous le conduisîmes à l'église. Deux personnes le tenaient sous le bras, et nous l'entourions devant, derrière et sur les côtés, de sorte qu'il lui était impossible d'avoir la moindre communication avec qui que ce fût. On le ramena, et on l'enferma de nou-veau en observant les mêmes précautions. Le dimanche suivant, qui formait le quinzième jour, nous nous réunîmes, et on lui ouvrit la porte. Les médecins trouvèrent le pouls un peu plus faible, la peau très légèrement moite, la langue tout aussi bonne son haleine était la même, enfin rien n'annonçait qu'il eût fait une abstinence complète. Ses urines étaient peu abondantes, mais naturelles il n'y avait pas d'excréments. Pour les vingt personnes qui avaient été présentes, cet homme était bien resté quinze jours sans boire ni manger, et son état de santé n'avait reçu nulle altération. Pour nous tous, il n'y avait pas de doute qu'il pût rester quinze autres jours dans cet état sans être plus affaibli. Il le proposa lui-même, mais tout le monde regarda l'expérience comme satisfaisante. Voici un autre fait qui démontre également à quel point la volonté agit sur soi-même. A Manchester, M. Larmick, âgé de dix-huit ans, élève en médecine, après avoir vu mes séances de magnétisme, se mit dans un état tout particulier par sa propre volonté, ses bras se tordaient, les muscles de ses jambes se contrac-taient, sa tête se renversait en arrière, son cou se gonflait, et, après quelques minutes, il se trouvait dans une position impossible à soutenir longtemps. Tout son corps se para-lysait il ne pouvait parler, il ne voyait plus, il n'entendait plus son cou et toute sa face étaient rouges on pouvait craindre une mort instantanée. Pendant tout le temps qu'il restait dans cet état, il se manifestait chez lui une insensibi-
276 L'ART DE MAGNÉTISER tous réunis chez le docteur, nous allâmes ouvrir la porte à l'Irlandais, et les médecins s'assurèrent de son état. Le pouls était absolument le même, la peau l'était également il n'était pas plus maigre, n'avait rien perdu de ses forces on le fit descendre au salon, on lui fit la barbe devant nous, et, comme il désirait entendre la messe, nous le conduisîmes à l'église. Deux personnes le tenaient sous le bras, et nous l'entourions devant, derrière et sur les côtés, de sorte qu'il lui était impossible d'avoir la moindre communication avec qui que ce fût. On le ramena, et on l'enferma de nou-veau en observant les mêmes précautions. Le dimanche suivant, qui formait le quinzième jour, nous nous réunîmes, et on lui ouvrit la porte. Les médecins trouvèrent le pouls un peu plus faible, la peau très légèrement moite, la langue tout aussi bonne son haleine était la même, enfin rien n'annonçait qu'il eût fait une abstinence complète. Ses urines étaient peu abondantes, mais naturelles il n'y avait pas d'excréments. Pour les vingt personnes qui avaient été présentes, cet homme était bien resté quinze jours sans boire ni manger, et son état de santé n'avait reçu nulle altération. Pour nous tous, il n'y avait pas de doute qu'il pût rester quinze autres jours dans cet état sans être plus affaibli. Il le proposa lui-même, mais tout le monde regarda l'expérience comme satisfaisante. Voici un autre fait qui démontre également à quel point la volonté agit sur soi-même. A Manchester, M. Larmick, àgé de dix-huit ans, élève en médecine, après avoir vu mes séances de magnétisme, se mit dans un état tout particulier par sa propre volonté, ses bras se tordaient, les muscles de ses jambes se contrac-taient, sa tête se renversait en arrière, son cou se gonflait, et, après quelques minutes, il se trouvait dans une position impossible à soutenir longtemps. Tout son corps se para-lysait il ne pouvait parler, il ne voyait plus, il n'entendait plus son cou et toute sa face étaient rouges on pouvait craindre une mort instantanée. Pendant tout le temps qu'il restait dans cet état, il se manifestait chez lui une insensibi-
276 L'ART DE MAGNÉTISER tous réunis chez le docteur, nous allâmes ouvrir la porte à l'Irlandais, et les médecins s'assurèrent dè son état.
276 L'ART DE MAGNÉTISER tous réunis chez le docteur, nous allâmes ouvrir la porte à l'Irlandais, et les médecins s'assurèrent de son état.
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276 L'ART DE MAGNÉTISER tous réunis chez le docteur, nous allâmes ouvrir la porte à l'Irlandais, et les médecins s'assurèrent dè son état. Le pouls était absolument le même, la peau l'était également il n'était pas plus maigre, n'avait rien perdu de ses forces on le fit descendre au salon, on lui fit la barbe devant nous, et, comme il désirait entendre la messe, nous le conduisîmes à l'église. Deux personnes le tenaient sous le bras, et nous l'entourions devant, derrière et sur les côtés, de sorte qu'il lui était impossible d'avoir la moindre communication avec qui que ce fût. On le ramena, et on l'enferma de nou-veau en observant les mêmes précautions. Le dimanche suivant, qui formait le quinzième jour, nous nous réunîmes, et on lui ouvrit la porte. Les médecins trouvèrent le pouls un peu plus faible, la peau très légèrement moite, la langue tout aussi bonne son haleine était la même, enfin rien n'annonçait qu'il eût fait une abstinence complète. Ses urines étaient peu abondantes, mais naturelles il n'y avait pas d'excréments. Pour les vingt personnes qui avaient été présentes, cet homme était bien resté quinze jours sans boire ni manger, et son état de santé n'avait reçu nulle altération. Pour nous tous, il n'y avait pas de doute qu'il pût rester quinze autres jours dans cet état sans être plus affaibli. Il le proposa lui-même, mais tout le monde regarda l'expérience comme satisfaisante. Voici un autre fait qui démontre également à quel point la volonté agit sur soi-même. A Manchester, M. Larmick, âgé de dix-huit ans, élève en médecine, après avoir vu mes séances de magnétisme, se mit dans un état tout particulier par sa propre volonté, ses bras se tordaient, les muscles de ses jambes se contrac-taient, sa tête se renversait en arrière, son cou se gonflait, et, après quelques minutes, il se trouvait dans une position impossible à soutenir longtemps. Tout son corps se para-lysait il ne pouvait parler, il ne voyait plus, il n'entendait plus son cou et toute sa face étaient rouges on pouvait craindre une mort instantanée. Pendant tout le temps qu'il restait dans cet état, il se manifestait chez lui une insensibi-
276 L'ART DE MAGNÉTISER tous réunis chez le docteur, nous allâmes ouvrir la porte à l'Irlandais, et les médecins s'assurèrent dè son état. Le pouls était absolument le même, la peau l'était également il n'était pas plus maigre, n'avait rien perdu de ses forces on le fit descendre au salon, on lui fit la barbe devant nous, et, comme il désirait entendre la messe, nous le conduisîmes à l'église. Deux personnes le tenaient sous le bras, et nous l'entourions devant, derrière et sur les côtés, de sorte qu'il lui était impossible d'avoir la moindre communication avec qui que ce fût. On le ramena, et on l'enferma de nou-veau en observant les mêmes précautions. Le dimanche suivant, qui formait le quinzième jour, nous nous réunîmes, et on lui ouvrit la porte. Les médecins trouvèrent le pouls un peu plus faible, la peau très légèrement moite, la langue tout aussi bonne son haleine était la même, enfin rien n'annonçait qu'il eût fait une abstinence complète. Ses urines étaient peu abondantes, mais naturelles il n'y avait pas d'excréments. Pour les vingt personnes qui avaient été présentes, cet homme était bien resté quinze jours sans boire ni manger, et son état de santé n'avait reçu nulle altération. Pour nous tous, il n'y avait pas de doute qu'il pût rester quinze autres jours dans cet état sans être plus affaibli. Il le proposa lui-même, mais tout le monde regarda l'expérience comme satisfaisante. Voici un autre fait qui démontre également à quel point la volonté agit sur soi-même. A Manchester, M. Larmick, âgé de dix-huit ans, élève en médecine, après avoir vu mes séances de magnétisme, se mit dans un état tout particulier par sa propre volonté, ses bras se tordaient, les muscles de ses jambes se contrac-taient, sa tête se renversait en arrière, son cou se gonflait, et, après quelques minutes, il se trouvait dans une position impossible à soutenir longtemps. Tout son corps se para-lysait il ne pouvait parler, il ne voyait plus, il n'entendait plus son cou et toute sa face étaient rouges on pouvait craindre une mort instantanée. Pendant tout le temps qu'il restait dans cet état, il se manifestait chez lui une insensibi-
276 L'ART DE MAGNÉTISER tous réunis chez le docteur, nous allâmes ouvrir la porte à l'Irlandais, et les médecins s'assurèrent de son état. Le pouls était absolument le même, la peau l'était également il n'était pas plus maigre, n'avait rien perdu de ses forces on le fit descendre au salon, on lui fit la barbe devant nous, et, comme il désirait entendre la messe, nous le conduisîmes à l'église. Deux personnes le tenaient sous le bras, et nous l'entourions devant, derrière et sur les côtés, de sorte qu'il lui était impossible d'avoir la moindre communication avec qui que ce fût. On le ramena, et on l'enferma de nou-veau en observant les mêmes précautions. Le dimanche suivant, qui formait le quinzième jour, nous nous réunîmes, et on lui ouvrit la porte. Les médecins trouvèrent le pouls un peu plus faible, la peau très légèrement moite, la langue tout aussi bonne son haleine était la même, enfin rien n'annonçait qu'il eût fait une abstinence complète. Ses urines étaient peu abondantes, mais naturelles il n'y avait pas d'excréments. Pour les vingt personnes qui avaient été présentes, cet homme était bien resté quinze jours sans boire ni manger, et son état de santé n'avait reçu nulle altération. Pour nous tous, il n'y avait pas de doute qu'il pût rester quinze autres jours dans cet état sans être plus affaibli. Il le proposa lui-même, mais tout le monde regarda l'expérience comme satisfaisante. Voici un autre fait qui démontre également à quel point la volonté agit sur soi-même. A Manchester, M. Larmick, àgé de dix-huit ans, élève en médecine, après avoir vu mes séances de magnétisme, se mit dans un état tout particulier par sa propre volonté, ses bras se tordaient, les muscles de ses jambes se contrac-taient, sa tête se renversait en arrière, son cou se gonflait, et, après quelques minutes, il se trouvait dans une position impossible à soutenir longtemps. Tout son corps se para-lysait il ne pouvait parler, il ne voyait plus, il n'entendait plus son cou et toute sa face étaient rouges on pouvait craindre une mort instantanée. Pendant tout le temps qu'il restait dans cet état, il se manifestait chez lui une insensibi-
Le pouls était absolument le même, la peau l'était également il n'était pas plus maigre, n'avait rien perdu de ses forces on le fit descendre au salon, on lui fit la barbe devant nous, et, comme il désirait entendre la messe, nous le conduisîmes à l'église.
Le pouls était absolument le même, la peau l'était également il n'était pas plus maigre, n'avait rien perdu de ses forces on le fit descendre au salon, on lui fit la barbe devant nous, et, comme il désirait entendre la messe, nous le conduisîmes à l'église.
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276 L'ART DE MAGNÉTISER tous réunis chez le docteur, nous allâmes ouvrir la porte à l'Irlandais, et les médecins s'assurèrent dè son état. Le pouls était absolument le même, la peau l'était également il n'était pas plus maigre, n'avait rien perdu de ses forces on le fit descendre au salon, on lui fit la barbe devant nous, et, comme il désirait entendre la messe, nous le conduisîmes à l'église. Deux personnes le tenaient sous le bras, et nous l'entourions devant, derrière et sur les côtés, de sorte qu'il lui était impossible d'avoir la moindre communication avec qui que ce fût. On le ramena, et on l'enferma de nou-veau en observant les mêmes précautions. Le dimanche suivant, qui formait le quinzième jour, nous nous réunîmes, et on lui ouvrit la porte. Les médecins trouvèrent le pouls un peu plus faible, la peau très légèrement moite, la langue tout aussi bonne son haleine était la même, enfin rien n'annonçait qu'il eût fait une abstinence complète. Ses urines étaient peu abondantes, mais naturelles il n'y avait pas d'excréments. Pour les vingt personnes qui avaient été présentes, cet homme était bien resté quinze jours sans boire ni manger, et son état de santé n'avait reçu nulle altération. Pour nous tous, il n'y avait pas de doute qu'il pût rester quinze autres jours dans cet état sans être plus affaibli. Il le proposa lui-même, mais tout le monde regarda l'expérience comme satisfaisante. Voici un autre fait qui démontre également à quel point la volonté agit sur soi-même. A Manchester, M. Larmick, âgé de dix-huit ans, élève en médecine, après avoir vu mes séances de magnétisme, se mit dans un état tout particulier par sa propre volonté, ses bras se tordaient, les muscles de ses jambes se contrac-taient, sa tête se renversait en arrière, son cou se gonflait, et, après quelques minutes, il se trouvait dans une position impossible à soutenir longtemps. Tout son corps se para-lysait il ne pouvait parler, il ne voyait plus, il n'entendait plus son cou et toute sa face étaient rouges on pouvait craindre une mort instantanée. Pendant tout le temps qu'il restait dans cet état, il se manifestait chez lui une insensibi-
276 L'ART DE MAGNÉTISER tous réunis chez le docteur, nous allâmes ouvrir la porte à l'Irlandais, et les médecins s'assurèrent dè son état. Le pouls était absolument le même, la peau l'était également il n'était pas plus maigre, n'avait rien perdu de ses forces on le fit descendre au salon, on lui fit la barbe devant nous, et, comme il désirait entendre la messe, nous le conduisîmes à l'église. Deux personnes le tenaient sous le bras, et nous l'entourions devant, derrière et sur les côtés, de sorte qu'il lui était impossible d'avoir la moindre communication avec qui que ce fût. On le ramena, et on l'enferma de nou-veau en observant les mêmes précautions. Le dimanche suivant, qui formait le quinzième jour, nous nous réunîmes, et on lui ouvrit la porte. Les médecins trouvèrent le pouls un peu plus faible, la peau très légèrement moite, la langue tout aussi bonne son haleine était la même, enfin rien n'annonçait qu'il eût fait une abstinence complète. Ses urines étaient peu abondantes, mais naturelles il n'y avait pas d'excréments. Pour les vingt personnes qui avaient été présentes, cet homme était bien resté quinze jours sans boire ni manger, et son état de santé n'avait reçu nulle altération. Pour nous tous, il n'y avait pas de doute qu'il pût rester quinze autres jours dans cet état sans être plus affaibli. Il le proposa lui-même, mais tout le monde regarda l'expérience comme satisfaisante. Voici un autre fait qui démontre également à quel point la volonté agit sur soi-même. A Manchester, M. Larmick, âgé de dix-huit ans, élève en médecine, après avoir vu mes séances de magnétisme, se mit dans un état tout particulier par sa propre volonté, ses bras se tordaient, les muscles de ses jambes se contrac-taient, sa tête se renversait en arrière, son cou se gonflait, et, après quelques minutes, il se trouvait dans une position impossible à soutenir longtemps. Tout son corps se para-lysait il ne pouvait parler, il ne voyait plus, il n'entendait plus son cou et toute sa face étaient rouges on pouvait craindre une mort instantanée. Pendant tout le temps qu'il restait dans cet état, il se manifestait chez lui une insensibi-
276 L'ART DE MAGNÉTISER tous réunis chez le docteur, nous allâmes ouvrir la porte à l'Irlandais, et les médecins s'assurèrent de son état. Le pouls était absolument le même, la peau l'était également il n'était pas plus maigre, n'avait rien perdu de ses forces on le fit descendre au salon, on lui fit la barbe devant nous, et, comme il désirait entendre la messe, nous le conduisîmes à l'église. Deux personnes le tenaient sous le bras, et nous l'entourions devant, derrière et sur les côtés, de sorte qu'il lui était impossible d'avoir la moindre communication avec qui que ce fût. On le ramena, et on l'enferma de nou-veau en observant les mêmes précautions. Le dimanche suivant, qui formait le quinzième jour, nous nous réunîmes, et on lui ouvrit la porte. Les médecins trouvèrent le pouls un peu plus faible, la peau très légèrement moite, la langue tout aussi bonne son haleine était la même, enfin rien n'annonçait qu'il eût fait une abstinence complète. Ses urines étaient peu abondantes, mais naturelles il n'y avait pas d'excréments. Pour les vingt personnes qui avaient été présentes, cet homme était bien resté quinze jours sans boire ni manger, et son état de santé n'avait reçu nulle altération. Pour nous tous, il n'y avait pas de doute qu'il pût rester quinze autres jours dans cet état sans être plus affaibli. Il le proposa lui-même, mais tout le monde regarda l'expérience comme satisfaisante. Voici un autre fait qui démontre également à quel point la volonté agit sur soi-même. A Manchester, M. Larmick, àgé de dix-huit ans, élève en médecine, après avoir vu mes séances de magnétisme, se mit dans un état tout particulier par sa propre volonté, ses bras se tordaient, les muscles de ses jambes se contrac-taient, sa tête se renversait en arrière, son cou se gonflait, et, après quelques minutes, il se trouvait dans une position impossible à soutenir longtemps. Tout son corps se para-lysait il ne pouvait parler, il ne voyait plus, il n'entendait plus son cou et toute sa face étaient rouges on pouvait craindre une mort instantanée. Pendant tout le temps qu'il restait dans cet état, il se manifestait chez lui une insensibi-
Deux personnes le tenaient sous le bras, et nous l'entourions devant, derrière et sur les côtés, de sorte qu'il lui était impossible d'avoir la moindre communication avec qui que ce fût.
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276 L'ART DE MAGNÉTISER tous réunis chez le docteur, nous allâmes ouvrir la porte à l'Irlandais, et les médecins s'assurèrent dè son état. Le pouls était absolument le même, la peau l'était également il n'était pas plus maigre, n'avait rien perdu de ses forces on le fit descendre au salon, on lui fit la barbe devant nous, et, comme il désirait entendre la messe, nous le conduisîmes à l'église. Deux personnes le tenaient sous le bras, et nous l'entourions devant, derrière et sur les côtés, de sorte qu'il lui était impossible d'avoir la moindre communication avec qui que ce fût. On le ramena, et on l'enferma de nou-veau en observant les mêmes précautions. Le dimanche suivant, qui formait le quinzième jour, nous nous réunîmes, et on lui ouvrit la porte. Les médecins trouvèrent le pouls un peu plus faible, la peau très légèrement moite, la langue tout aussi bonne son haleine était la même, enfin rien n'annonçait qu'il eût fait une abstinence complète. Ses urines étaient peu abondantes, mais naturelles il n'y avait pas d'excréments. Pour les vingt personnes qui avaient été présentes, cet homme était bien resté quinze jours sans boire ni manger, et son état de santé n'avait reçu nulle altération. Pour nous tous, il n'y avait pas de doute qu'il pût rester quinze autres jours dans cet état sans être plus affaibli. Il le proposa lui-même, mais tout le monde regarda l'expérience comme satisfaisante. Voici un autre fait qui démontre également à quel point la volonté agit sur soi-même. A Manchester, M. Larmick, âgé de dix-huit ans, élève en médecine, après avoir vu mes séances de magnétisme, se mit dans un état tout particulier par sa propre volonté, ses bras se tordaient, les muscles de ses jambes se contrac-taient, sa tête se renversait en arrière, son cou se gonflait, et, après quelques minutes, il se trouvait dans une position impossible à soutenir longtemps. Tout son corps se para-lysait il ne pouvait parler, il ne voyait plus, il n'entendait plus son cou et toute sa face étaient rouges on pouvait craindre une mort instantanée. Pendant tout le temps qu'il restait dans cet état, il se manifestait chez lui une insensibi-
276 L'ART DE MAGNÉTISER tous réunis chez le docteur, nous allâmes ouvrir la porte à l'Irlandais, et les médecins s'assurèrent dè son état. Le pouls était absolument le même, la peau l'était également il n'était pas plus maigre, n'avait rien perdu de ses forces on le fit descendre au salon, on lui fit la barbe devant nous, et, comme il désirait entendre la messe, nous le conduisîmes à l'église. Deux personnes le tenaient sous le bras, et nous l'entourions devant, derrière et sur les côtés, de sorte qu'il lui était impossible d'avoir la moindre communication avec qui que ce fût. On le ramena, et on l'enferma de nou-veau en observant les mêmes précautions. Le dimanche suivant, qui formait le quinzième jour, nous nous réunîmes, et on lui ouvrit la porte. Les médecins trouvèrent le pouls un peu plus faible, la peau très légèrement moite, la langue tout aussi bonne son haleine était la même, enfin rien n'annonçait qu'il eût fait une abstinence complète. Ses urines étaient peu abondantes, mais naturelles il n'y avait pas d'excréments. Pour les vingt personnes qui avaient été présentes, cet homme était bien resté quinze jours sans boire ni manger, et son état de santé n'avait reçu nulle altération. Pour nous tous, il n'y avait pas de doute qu'il pût rester quinze autres jours dans cet état sans être plus affaibli. Il le proposa lui-même, mais tout le monde regarda l'expérience comme satisfaisante. Voici un autre fait qui démontre également à quel point la volonté agit sur soi-même. A Manchester, M. Larmick, âgé de dix-huit ans, élève en médecine, après avoir vu mes séances de magnétisme, se mit dans un état tout particulier par sa propre volonté, ses bras se tordaient, les muscles de ses jambes se contrac-taient, sa tête se renversait en arrière, son cou se gonflait, et, après quelques minutes, il se trouvait dans une position impossible à soutenir longtemps. Tout son corps se para-lysait il ne pouvait parler, il ne voyait plus, il n'entendait plus son cou et toute sa face étaient rouges on pouvait craindre une mort instantanée. Pendant tout le temps qu'il restait dans cet état, il se manifestait chez lui une insensibi-
276 L'ART DE MAGNÉTISER tous réunis chez le docteur, nous allâmes ouvrir la porte à l'Irlandais, et les médecins s'assurèrent de son état. Le pouls était absolument le même, la peau l'était également il n'était pas plus maigre, n'avait rien perdu de ses forces on le fit descendre au salon, on lui fit la barbe devant nous, et, comme il désirait entendre la messe, nous le conduisîmes à l'église. Deux personnes le tenaient sous le bras, et nous l'entourions devant, derrière et sur les côtés, de sorte qu'il lui était impossible d'avoir la moindre communication avec qui que ce fût. On le ramena, et on l'enferma de nou-veau en observant les mêmes précautions. Le dimanche suivant, qui formait le quinzième jour, nous nous réunîmes, et on lui ouvrit la porte. Les médecins trouvèrent le pouls un peu plus faible, la peau très légèrement moite, la langue tout aussi bonne son haleine était la même, enfin rien n'annonçait qu'il eût fait une abstinence complète. Ses urines étaient peu abondantes, mais naturelles il n'y avait pas d'excréments. Pour les vingt personnes qui avaient été présentes, cet homme était bien resté quinze jours sans boire ni manger, et son état de santé n'avait reçu nulle altération. Pour nous tous, il n'y avait pas de doute qu'il pût rester quinze autres jours dans cet état sans être plus affaibli. Il le proposa lui-même, mais tout le monde regarda l'expérience comme satisfaisante. Voici un autre fait qui démontre également à quel point la volonté agit sur soi-même. A Manchester, M. Larmick, àgé de dix-huit ans, élève en médecine, après avoir vu mes séances de magnétisme, se mit dans un état tout particulier par sa propre volonté, ses bras se tordaient, les muscles de ses jambes se contrac-taient, sa tête se renversait en arrière, son cou se gonflait, et, après quelques minutes, il se trouvait dans une position impossible à soutenir longtemps. Tout son corps se para-lysait il ne pouvait parler, il ne voyait plus, il n'entendait plus son cou et toute sa face étaient rouges on pouvait craindre une mort instantanée. Pendant tout le temps qu'il restait dans cet état, il se manifestait chez lui une insensibi-
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276 L'ART DE MAGNÉTISER tous réunis chez le docteur, nous allâmes ouvrir la porte à l'Irlandais, et les médecins s'assurèrent dè son état. Le pouls était absolument le même, la peau l'était également il n'était pas plus maigre, n'avait rien perdu de ses forces on le fit descendre au salon, on lui fit la barbe devant nous, et, comme il désirait entendre la messe, nous le conduisîmes à l'église. Deux personnes le tenaient sous le bras, et nous l'entourions devant, derrière et sur les côtés, de sorte qu'il lui était impossible d'avoir la moindre communication avec qui que ce fût. On le ramena, et on l'enferma de nou-veau en observant les mêmes précautions. Le dimanche suivant, qui formait le quinzième jour, nous nous réunîmes, et on lui ouvrit la porte. Les médecins trouvèrent le pouls un peu plus faible, la peau très légèrement moite, la langue tout aussi bonne son haleine était la même, enfin rien n'annonçait qu'il eût fait une abstinence complète. Ses urines étaient peu abondantes, mais naturelles il n'y avait pas d'excréments. Pour les vingt personnes qui avaient été présentes, cet homme était bien resté quinze jours sans boire ni manger, et son état de santé n'avait reçu nulle altération. Pour nous tous, il n'y avait pas de doute qu'il pût rester quinze autres jours dans cet état sans être plus affaibli. Il le proposa lui-même, mais tout le monde regarda l'expérience comme satisfaisante. Voici un autre fait qui démontre également à quel point la volonté agit sur soi-même. A Manchester, M. Larmick, âgé de dix-huit ans, élève en médecine, après avoir vu mes séances de magnétisme, se mit dans un état tout particulier par sa propre volonté, ses bras se tordaient, les muscles de ses jambes se contrac-taient, sa tête se renversait en arrière, son cou se gonflait, et, après quelques minutes, il se trouvait dans une position impossible à soutenir longtemps. Tout son corps se para-lysait il ne pouvait parler, il ne voyait plus, il n'entendait plus son cou et toute sa face étaient rouges on pouvait craindre une mort instantanée. Pendant tout le temps qu'il restait dans cet état, il se manifestait chez lui une insensibi-
276 L'ART DE MAGNÉTISER tous réunis chez le docteur, nous allâmes ouvrir la porte à l'Irlandais, et les médecins s'assurèrent de son état. Le pouls était absolument le même, la peau l'était également il n'était pas plus maigre, n'avait rien perdu de ses forces on le fit descendre au salon, on lui fit la barbe devant nous, et, comme il désirait entendre la messe, nous le conduisîmes à l'église. Deux personnes le tenaient sous le bras, et nous l'entourions devant, derrière et sur les côtés, de sorte qu'il lui était impossible d'avoir la moindre communication avec qui que ce fût. On le ramena, et on l'enferma de nou-veau en observant les mêmes précautions. Le dimanche suivant, qui formait le quinzième jour, nous nous réunîmes, et on lui ouvrit la porte. Les médecins trouvèrent le pouls un peu plus faible, la peau très légèrement moite, la langue tout aussi bonne son haleine était la même, enfin rien n'annonçait qu'il eût fait une abstinence complète. Ses urines étaient peu abondantes, mais naturelles il n'y avait pas d'excréments. Pour les vingt personnes qui avaient été présentes, cet homme était bien resté quinze jours sans boire ni manger, et son état de santé n'avait reçu nulle altération. Pour nous tous, il n'y avait pas de doute qu'il pût rester quinze autres jours dans cet état sans être plus affaibli. Il le proposa lui-même, mais tout le monde regarda l'expérience comme satisfaisante. Voici un autre fait qui démontre également à quel point la volonté agit sur soi-même. A Manchester, M. Larmick, àgé de dix-huit ans, élève en médecine, après avoir vu mes séances de magnétisme, se mit dans un état tout particulier par sa propre volonté, ses bras se tordaient, les muscles de ses jambes se contrac-taient, sa tête se renversait en arrière, son cou se gonflait, et, après quelques minutes, il se trouvait dans une position impossible à soutenir longtemps. Tout son corps se para-lysait il ne pouvait parler, il ne voyait plus, il n'entendait plus son cou et toute sa face étaient rouges on pouvait craindre une mort instantanée. Pendant tout le temps qu'il restait dans cet état, il se manifestait chez lui une insensibi-
Le dimanche suivant, qui formait le quinzième jour, nous nous réunîmes, et on lui ouvrit la porte.
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276 L'ART DE MAGNÉTISER tous réunis chez le docteur, nous allâmes ouvrir la porte à l'Irlandais, et les médecins s'assurèrent dè son état. Le pouls était absolument le même, la peau l'était également il n'était pas plus maigre, n'avait rien perdu de ses forces on le fit descendre au salon, on lui fit la barbe devant nous, et, comme il désirait entendre la messe, nous le conduisîmes à l'église. Deux personnes le tenaient sous le bras, et nous l'entourions devant, derrière et sur les côtés, de sorte qu'il lui était impossible d'avoir la moindre communication avec qui que ce fût. On le ramena, et on l'enferma de nou-veau en observant les mêmes précautions. Le dimanche suivant, qui formait le quinzième jour, nous nous réunîmes, et on lui ouvrit la porte. Les médecins trouvèrent le pouls un peu plus faible, la peau très légèrement moite, la langue tout aussi bonne son haleine était la même, enfin rien n'annonçait qu'il eût fait une abstinence complète. Ses urines étaient peu abondantes, mais naturelles il n'y avait pas d'excréments. Pour les vingt personnes qui avaient été présentes, cet homme était bien resté quinze jours sans boire ni manger, et son état de santé n'avait reçu nulle altération. Pour nous tous, il n'y avait pas de doute qu'il pût rester quinze autres jours dans cet état sans être plus affaibli. Il le proposa lui-même, mais tout le monde regarda l'expérience comme satisfaisante. Voici un autre fait qui démontre également à quel point la volonté agit sur soi-même. A Manchester, M. Larmick, âgé de dix-huit ans, élève en médecine, après avoir vu mes séances de magnétisme, se mit dans un état tout particulier par sa propre volonté, ses bras se tordaient, les muscles de ses jambes se contrac-taient, sa tête se renversait en arrière, son cou se gonflait, et, après quelques minutes, il se trouvait dans une position impossible à soutenir longtemps. Tout son corps se para-lysait il ne pouvait parler, il ne voyait plus, il n'entendait plus son cou et toute sa face étaient rouges on pouvait craindre une mort instantanée. Pendant tout le temps qu'il restait dans cet état, il se manifestait chez lui une insensibi-
276 L'ART DE MAGNÉTISER tous réunis chez le docteur, nous allâmes ouvrir la porte à l'Irlandais, et les médecins s'assurèrent dè son état. Le pouls était absolument le même, la peau l'était également il n'était pas plus maigre, n'avait rien perdu de ses forces on le fit descendre au salon, on lui fit la barbe devant nous, et, comme il désirait entendre la messe, nous le conduisîmes à l'église. Deux personnes le tenaient sous le bras, et nous l'entourions devant, derrière et sur les côtés, de sorte qu'il lui était impossible d'avoir la moindre communication avec qui que ce fût. On le ramena, et on l'enferma de nou-veau en observant les mêmes précautions. Le dimanche suivant, qui formait le quinzième jour, nous nous réunîmes, et on lui ouvrit la porte. Les médecins trouvèrent le pouls un peu plus faible, la peau très légèrement moite, la langue tout aussi bonne son haleine était la même, enfin rien n'annonçait qu'il eût fait une abstinence complète. Ses urines étaient peu abondantes, mais naturelles il n'y avait pas d'excréments. Pour les vingt personnes qui avaient été présentes, cet homme était bien resté quinze jours sans boire ni manger, et son état de santé n'avait reçu nulle altération. Pour nous tous, il n'y avait pas de doute qu'il pût rester quinze autres jours dans cet état sans être plus affaibli. Il le proposa lui-même, mais tout le monde regarda l'expérience comme satisfaisante. Voici un autre fait qui démontre également à quel point la volonté agit sur soi-même. A Manchester, M. Larmick, âgé de dix-huit ans, élève en médecine, après avoir vu mes séances de magnétisme, se mit dans un état tout particulier par sa propre volonté, ses bras se tordaient, les muscles de ses jambes se contrac-taient, sa tête se renversait en arrière, son cou se gonflait, et, après quelques minutes, il se trouvait dans une position impossible à soutenir longtemps. Tout son corps se para-lysait il ne pouvait parler, il ne voyait plus, il n'entendait plus son cou et toute sa face étaient rouges on pouvait craindre une mort instantanée. Pendant tout le temps qu'il restait dans cet état, il se manifestait chez lui une insensibi-
276 L'ART DE MAGNÉTISER tous réunis chez le docteur, nous allâmes ouvrir la porte à l'Irlandais, et les médecins s'assurèrent de son état. Le pouls était absolument le même, la peau l'était également il n'était pas plus maigre, n'avait rien perdu de ses forces on le fit descendre au salon, on lui fit la barbe devant nous, et, comme il désirait entendre la messe, nous le conduisîmes à l'église. Deux personnes le tenaient sous le bras, et nous l'entourions devant, derrière et sur les côtés, de sorte qu'il lui était impossible d'avoir la moindre communication avec qui que ce fût. On le ramena, et on l'enferma de nou-veau en observant les mêmes précautions. Le dimanche suivant, qui formait le quinzième jour, nous nous réunîmes, et on lui ouvrit la porte. Les médecins trouvèrent le pouls un peu plus faible, la peau très légèrement moite, la langue tout aussi bonne son haleine était la même, enfin rien n'annonçait qu'il eût fait une abstinence complète. Ses urines étaient peu abondantes, mais naturelles il n'y avait pas d'excréments. Pour les vingt personnes qui avaient été présentes, cet homme était bien resté quinze jours sans boire ni manger, et son état de santé n'avait reçu nulle altération. Pour nous tous, il n'y avait pas de doute qu'il pût rester quinze autres jours dans cet état sans être plus affaibli. Il le proposa lui-même, mais tout le monde regarda l'expérience comme satisfaisante. Voici un autre fait qui démontre également à quel point la volonté agit sur soi-même. A Manchester, M. Larmick, àgé de dix-huit ans, élève en médecine, après avoir vu mes séances de magnétisme, se mit dans un état tout particulier par sa propre volonté, ses bras se tordaient, les muscles de ses jambes se contrac-taient, sa tête se renversait en arrière, son cou se gonflait, et, après quelques minutes, il se trouvait dans une position impossible à soutenir longtemps. Tout son corps se para-lysait il ne pouvait parler, il ne voyait plus, il n'entendait plus son cou et toute sa face étaient rouges on pouvait craindre une mort instantanée. Pendant tout le temps qu'il restait dans cet état, il se manifestait chez lui une insensibi-
Ses urines étaient peu abondantes, mais naturelles il n'y avait pas d'excréments.
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276 L'ART DE MAGNÉTISER tous réunis chez le docteur, nous allâmes ouvrir la porte à l'Irlandais, et les médecins s'assurèrent dè son état. Le pouls était absolument le même, la peau l'était également il n'était pas plus maigre, n'avait rien perdu de ses forces on le fit descendre au salon, on lui fit la barbe devant nous, et, comme il désirait entendre la messe, nous le conduisîmes à l'église. Deux personnes le tenaient sous le bras, et nous l'entourions devant, derrière et sur les côtés, de sorte qu'il lui était impossible d'avoir la moindre communication avec qui que ce fût. On le ramena, et on l'enferma de nou-veau en observant les mêmes précautions. Le dimanche suivant, qui formait le quinzième jour, nous nous réunîmes, et on lui ouvrit la porte. Les médecins trouvèrent le pouls un peu plus faible, la peau très légèrement moite, la langue tout aussi bonne son haleine était la même, enfin rien n'annonçait qu'il eût fait une abstinence complète. Ses urines étaient peu abondantes, mais naturelles il n'y avait pas d'excréments. Pour les vingt personnes qui avaient été présentes, cet homme était bien resté quinze jours sans boire ni manger, et son état de santé n'avait reçu nulle altération. Pour nous tous, il n'y avait pas de doute qu'il pût rester quinze autres jours dans cet état sans être plus affaibli. Il le proposa lui-même, mais tout le monde regarda l'expérience comme satisfaisante. Voici un autre fait qui démontre également à quel point la volonté agit sur soi-même. A Manchester, M. Larmick, âgé de dix-huit ans, élève en médecine, après avoir vu mes séances de magnétisme, se mit dans un état tout particulier par sa propre volonté, ses bras se tordaient, les muscles de ses jambes se contrac-taient, sa tête se renversait en arrière, son cou se gonflait, et, après quelques minutes, il se trouvait dans une position impossible à soutenir longtemps. Tout son corps se para-lysait il ne pouvait parler, il ne voyait plus, il n'entendait plus son cou et toute sa face étaient rouges on pouvait craindre une mort instantanée. Pendant tout le temps qu'il restait dans cet état, il se manifestait chez lui une insensibi-
276 L'ART DE MAGNÉTISER tous réunis chez le docteur, nous allâmes ouvrir la porte à l'Irlandais, et les médecins s'assurèrent dè son état. Le pouls était absolument le même, la peau l'était également il n'était pas plus maigre, n'avait rien perdu de ses forces on le fit descendre au salon, on lui fit la barbe devant nous, et, comme il désirait entendre la messe, nous le conduisîmes à l'église. Deux personnes le tenaient sous le bras, et nous l'entourions devant, derrière et sur les côtés, de sorte qu'il lui était impossible d'avoir la moindre communication avec qui que ce fût. On le ramena, et on l'enferma de nou-veau en observant les mêmes précautions. Le dimanche suivant, qui formait le quinzième jour, nous nous réunîmes, et on lui ouvrit la porte. Les médecins trouvèrent le pouls un peu plus faible, la peau très légèrement moite, la langue tout aussi bonne son haleine était la même, enfin rien n'annonçait qu'il eût fait une abstinence complète. Ses urines étaient peu abondantes, mais naturelles il n'y avait pas d'excréments. Pour les vingt personnes qui avaient été présentes, cet homme était bien resté quinze jours sans boire ni manger, et son état de santé n'avait reçu nulle altération. Pour nous tous, il n'y avait pas de doute qu'il pût rester quinze autres jours dans cet état sans être plus affaibli. Il le proposa lui-même, mais tout le monde regarda l'expérience comme satisfaisante. Voici un autre fait qui démontre également à quel point la volonté agit sur soi-même. A Manchester, M. Larmick, âgé de dix-huit ans, élève en médecine, après avoir vu mes séances de magnétisme, se mit dans un état tout particulier par sa propre volonté, ses bras se tordaient, les muscles de ses jambes se contrac-taient, sa tête se renversait en arrière, son cou se gonflait, et, après quelques minutes, il se trouvait dans une position impossible à soutenir longtemps. Tout son corps se para-lysait il ne pouvait parler, il ne voyait plus, il n'entendait plus son cou et toute sa face étaient rouges on pouvait craindre une mort instantanée. Pendant tout le temps qu'il restait dans cet état, il se manifestait chez lui une insensibi-
276 L'ART DE MAGNÉTISER tous réunis chez le docteur, nous allâmes ouvrir la porte à l'Irlandais, et les médecins s'assurèrent de son état. Le pouls était absolument le même, la peau l'était également il n'était pas plus maigre, n'avait rien perdu de ses forces on le fit descendre au salon, on lui fit la barbe devant nous, et, comme il désirait entendre la messe, nous le conduisîmes à l'église. Deux personnes le tenaient sous le bras, et nous l'entourions devant, derrière et sur les côtés, de sorte qu'il lui était impossible d'avoir la moindre communication avec qui que ce fût. On le ramena, et on l'enferma de nou-veau en observant les mêmes précautions. Le dimanche suivant, qui formait le quinzième jour, nous nous réunîmes, et on lui ouvrit la porte. Les médecins trouvèrent le pouls un peu plus faible, la peau très légèrement moite, la langue tout aussi bonne son haleine était la même, enfin rien n'annonçait qu'il eût fait une abstinence complète. Ses urines étaient peu abondantes, mais naturelles il n'y avait pas d'excréments. Pour les vingt personnes qui avaient été présentes, cet homme était bien resté quinze jours sans boire ni manger, et son état de santé n'avait reçu nulle altération. Pour nous tous, il n'y avait pas de doute qu'il pût rester quinze autres jours dans cet état sans être plus affaibli. Il le proposa lui-même, mais tout le monde regarda l'expérience comme satisfaisante. Voici un autre fait qui démontre également à quel point la volonté agit sur soi-même. A Manchester, M. Larmick, àgé de dix-huit ans, élève en médecine, après avoir vu mes séances de magnétisme, se mit dans un état tout particulier par sa propre volonté, ses bras se tordaient, les muscles de ses jambes se contrac-taient, sa tête se renversait en arrière, son cou se gonflait, et, après quelques minutes, il se trouvait dans une position impossible à soutenir longtemps. Tout son corps se para-lysait il ne pouvait parler, il ne voyait plus, il n'entendait plus son cou et toute sa face étaient rouges on pouvait craindre une mort instantanée. Pendant tout le temps qu'il restait dans cet état, il se manifestait chez lui une insensibi-
Voici un autre fait qui démontre également à quel point la volonté agit sur soi-même.
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276 L'ART DE MAGNÉTISER tous réunis chez le docteur, nous allâmes ouvrir la porte à l'Irlandais, et les médecins s'assurèrent dè son état. Le pouls était absolument le même, la peau l'était également il n'était pas plus maigre, n'avait rien perdu de ses forces on le fit descendre au salon, on lui fit la barbe devant nous, et, comme il désirait entendre la messe, nous le conduisîmes à l'église. Deux personnes le tenaient sous le bras, et nous l'entourions devant, derrière et sur les côtés, de sorte qu'il lui était impossible d'avoir la moindre communication avec qui que ce fût. On le ramena, et on l'enferma de nou-veau en observant les mêmes précautions. Le dimanche suivant, qui formait le quinzième jour, nous nous réunîmes, et on lui ouvrit la porte. Les médecins trouvèrent le pouls un peu plus faible, la peau très légèrement moite, la langue tout aussi bonne son haleine était la même, enfin rien n'annonçait qu'il eût fait une abstinence complète. Ses urines étaient peu abondantes, mais naturelles il n'y avait pas d'excréments. Pour les vingt personnes qui avaient été présentes, cet homme était bien resté quinze jours sans boire ni manger, et son état de santé n'avait reçu nulle altération. Pour nous tous, il n'y avait pas de doute qu'il pût rester quinze autres jours dans cet état sans être plus affaibli. Il le proposa lui-même, mais tout le monde regarda l'expérience comme satisfaisante. Voici un autre fait qui démontre également à quel point la volonté agit sur soi-même. A Manchester, M. Larmick, âgé de dix-huit ans, élève en médecine, après avoir vu mes séances de magnétisme, se mit dans un état tout particulier par sa propre volonté, ses bras se tordaient, les muscles de ses jambes se contrac-taient, sa tête se renversait en arrière, son cou se gonflait, et, après quelques minutes, il se trouvait dans une position impossible à soutenir longtemps. Tout son corps se para-lysait il ne pouvait parler, il ne voyait plus, il n'entendait plus son cou et toute sa face étaient rouges on pouvait craindre une mort instantanée. Pendant tout le temps qu'il restait dans cet état, il se manifestait chez lui une insensibi-
276 L'ART DE MAGNÉTISER tous réunis chez le docteur, nous allâmes ouvrir la porte à l'Irlandais, et les médecins s'assurèrent dè son état. Le pouls était absolument le même, la peau l'était également il n'était pas plus maigre, n'avait rien perdu de ses forces on le fit descendre au salon, on lui fit la barbe devant nous, et, comme il désirait entendre la messe, nous le conduisîmes à l'église. Deux personnes le tenaient sous le bras, et nous l'entourions devant, derrière et sur les côtés, de sorte qu'il lui était impossible d'avoir la moindre communication avec qui que ce fût. On le ramena, et on l'enferma de nou-veau en observant les mêmes précautions. Le dimanche suivant, qui formait le quinzième jour, nous nous réunîmes, et on lui ouvrit la porte. Les médecins trouvèrent le pouls un peu plus faible, la peau très légèrement moite, la langue tout aussi bonne son haleine était la même, enfin rien n'annonçait qu'il eût fait une abstinence complète. Ses urines étaient peu abondantes, mais naturelles il n'y avait pas d'excréments. Pour les vingt personnes qui avaient été présentes, cet homme était bien resté quinze jours sans boire ni manger, et son état de santé n'avait reçu nulle altération. Pour nous tous, il n'y avait pas de doute qu'il pût rester quinze autres jours dans cet état sans être plus affaibli. Il le proposa lui-même, mais tout le monde regarda l'expérience comme satisfaisante. Voici un autre fait qui démontre également à quel point la volonté agit sur soi-même. A Manchester, M. Larmick, âgé de dix-huit ans, élève en médecine, après avoir vu mes séances de magnétisme, se mit dans un état tout particulier par sa propre volonté, ses bras se tordaient, les muscles de ses jambes se contrac-taient, sa tête se renversait en arrière, son cou se gonflait, et, après quelques minutes, il se trouvait dans une position impossible à soutenir longtemps. Tout son corps se para-lysait il ne pouvait parler, il ne voyait plus, il n'entendait plus son cou et toute sa face étaient rouges on pouvait craindre une mort instantanée. Pendant tout le temps qu'il restait dans cet état, il se manifestait chez lui une insensibi-
276 L'ART DE MAGNÉTISER tous réunis chez le docteur, nous allâmes ouvrir la porte à l'Irlandais, et les médecins s'assurèrent de son état. Le pouls était absolument le même, la peau l'était également il n'était pas plus maigre, n'avait rien perdu de ses forces on le fit descendre au salon, on lui fit la barbe devant nous, et, comme il désirait entendre la messe, nous le conduisîmes à l'église. Deux personnes le tenaient sous le bras, et nous l'entourions devant, derrière et sur les côtés, de sorte qu'il lui était impossible d'avoir la moindre communication avec qui que ce fût. On le ramena, et on l'enferma de nou-veau en observant les mêmes précautions. Le dimanche suivant, qui formait le quinzième jour, nous nous réunîmes, et on lui ouvrit la porte. Les médecins trouvèrent le pouls un peu plus faible, la peau très légèrement moite, la langue tout aussi bonne son haleine était la même, enfin rien n'annonçait qu'il eût fait une abstinence complète. Ses urines étaient peu abondantes, mais naturelles il n'y avait pas d'excréments. Pour les vingt personnes qui avaient été présentes, cet homme était bien resté quinze jours sans boire ni manger, et son état de santé n'avait reçu nulle altération. Pour nous tous, il n'y avait pas de doute qu'il pût rester quinze autres jours dans cet état sans être plus affaibli. Il le proposa lui-même, mais tout le monde regarda l'expérience comme satisfaisante. Voici un autre fait qui démontre également à quel point la volonté agit sur soi-même. A Manchester, M. Larmick, àgé de dix-huit ans, élève en médecine, après avoir vu mes séances de magnétisme, se mit dans un état tout particulier par sa propre volonté, ses bras se tordaient, les muscles de ses jambes se contrac-taient, sa tête se renversait en arrière, son cou se gonflait, et, après quelques minutes, il se trouvait dans une position impossible à soutenir longtemps. Tout son corps se para-lysait il ne pouvait parler, il ne voyait plus, il n'entendait plus son cou et toute sa face étaient rouges on pouvait craindre une mort instantanée. Pendant tout le temps qu'il restait dans cet état, il se manifestait chez lui une insensibi-
A Manchester, M. Larmick, âgé de dix-huit ans, élève en médecine, après avoir vu mes séances de magnétisme, se mit dans un état tout particulier par sa propre volonté, ses bras se tordaient, les muscles de ses jambes se contrac-taient, sa tête se renversait en arrière, son cou se gonflait, et, après quelques minutes, il se trouvait dans une position impossible à soutenir longtemps.
A Manchester, M. Larmick, àgé de dix-huit ans, élève en médecine, après avoir vu mes séances de magnétisme, se mit dans un état tout particulier par sa propre volonté, ses bras se tordaient, les muscles de ses jambes se contrac-taient, sa tête se renversait en arrière, son cou se gonflait, et, après quelques minutes, il se trouvait dans une position impossible à soutenir longtemps.
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276 L'ART DE MAGNÉTISER tous réunis chez le docteur, nous allâmes ouvrir la porte à l'Irlandais, et les médecins s'assurèrent dè son état. Le pouls était absolument le même, la peau l'était également il n'était pas plus maigre, n'avait rien perdu de ses forces on le fit descendre au salon, on lui fit la barbe devant nous, et, comme il désirait entendre la messe, nous le conduisîmes à l'église. Deux personnes le tenaient sous le bras, et nous l'entourions devant, derrière et sur les côtés, de sorte qu'il lui était impossible d'avoir la moindre communication avec qui que ce fût. On le ramena, et on l'enferma de nou-veau en observant les mêmes précautions. Le dimanche suivant, qui formait le quinzième jour, nous nous réunîmes, et on lui ouvrit la porte. Les médecins trouvèrent le pouls un peu plus faible, la peau très légèrement moite, la langue tout aussi bonne son haleine était la même, enfin rien n'annonçait qu'il eût fait une abstinence complète. Ses urines étaient peu abondantes, mais naturelles il n'y avait pas d'excréments. Pour les vingt personnes qui avaient été présentes, cet homme était bien resté quinze jours sans boire ni manger, et son état de santé n'avait reçu nulle altération. Pour nous tous, il n'y avait pas de doute qu'il pût rester quinze autres jours dans cet état sans être plus affaibli. Il le proposa lui-même, mais tout le monde regarda l'expérience comme satisfaisante. Voici un autre fait qui démontre également à quel point la volonté agit sur soi-même. A Manchester, M. Larmick, âgé de dix-huit ans, élève en médecine, après avoir vu mes séances de magnétisme, se mit dans un état tout particulier par sa propre volonté, ses bras se tordaient, les muscles de ses jambes se contrac-taient, sa tête se renversait en arrière, son cou se gonflait, et, après quelques minutes, il se trouvait dans une position impossible à soutenir longtemps. Tout son corps se para-lysait il ne pouvait parler, il ne voyait plus, il n'entendait plus son cou et toute sa face étaient rouges on pouvait craindre une mort instantanée. Pendant tout le temps qu'il restait dans cet état, il se manifestait chez lui une insensibi-
276 L'ART DE MAGNÉTISER tous réunis chez le docteur, nous allâmes ouvrir la porte à l'Irlandais, et les médecins s'assurèrent dè son état. Le pouls était absolument le même, la peau l'était également il n'était pas plus maigre, n'avait rien perdu de ses forces on le fit descendre au salon, on lui fit la barbe devant nous, et, comme il désirait entendre la messe, nous le conduisîmes à l'église. Deux personnes le tenaient sous le bras, et nous l'entourions devant, derrière et sur les côtés, de sorte qu'il lui était impossible d'avoir la moindre communication avec qui que ce fût. On le ramena, et on l'enferma de nou-veau en observant les mêmes précautions. Le dimanche suivant, qui formait le quinzième jour, nous nous réunîmes, et on lui ouvrit la porte. Les médecins trouvèrent le pouls un peu plus faible, la peau très légèrement moite, la langue tout aussi bonne son haleine était la même, enfin rien n'annonçait qu'il eût fait une abstinence complète. Ses urines étaient peu abondantes, mais naturelles il n'y avait pas d'excréments. Pour les vingt personnes qui avaient été présentes, cet homme était bien resté quinze jours sans boire ni manger, et son état de santé n'avait reçu nulle altération. Pour nous tous, il n'y avait pas de doute qu'il pût rester quinze autres jours dans cet état sans être plus affaibli. Il le proposa lui-même, mais tout le monde regarda l'expérience comme satisfaisante. Voici un autre fait qui démontre également à quel point la volonté agit sur soi-même. A Manchester, M. Larmick, âgé de dix-huit ans, élève en médecine, après avoir vu mes séances de magnétisme, se mit dans un état tout particulier par sa propre volonté, ses bras se tordaient, les muscles de ses jambes se contrac-taient, sa tête se renversait en arrière, son cou se gonflait, et, après quelques minutes, il se trouvait dans une position impossible à soutenir longtemps. Tout son corps se para-lysait il ne pouvait parler, il ne voyait plus, il n'entendait plus son cou et toute sa face étaient rouges on pouvait craindre une mort instantanée. Pendant tout le temps qu'il restait dans cet état, il se manifestait chez lui une insensibi-
276 L'ART DE MAGNÉTISER tous réunis chez le docteur, nous allâmes ouvrir la porte à l'Irlandais, et les médecins s'assurèrent de son état. Le pouls était absolument le même, la peau l'était également il n'était pas plus maigre, n'avait rien perdu de ses forces on le fit descendre au salon, on lui fit la barbe devant nous, et, comme il désirait entendre la messe, nous le conduisîmes à l'église. Deux personnes le tenaient sous le bras, et nous l'entourions devant, derrière et sur les côtés, de sorte qu'il lui était impossible d'avoir la moindre communication avec qui que ce fût. On le ramena, et on l'enferma de nou-veau en observant les mêmes précautions. Le dimanche suivant, qui formait le quinzième jour, nous nous réunîmes, et on lui ouvrit la porte. Les médecins trouvèrent le pouls un peu plus faible, la peau très légèrement moite, la langue tout aussi bonne son haleine était la même, enfin rien n'annonçait qu'il eût fait une abstinence complète. Ses urines étaient peu abondantes, mais naturelles il n'y avait pas d'excréments. Pour les vingt personnes qui avaient été présentes, cet homme était bien resté quinze jours sans boire ni manger, et son état de santé n'avait reçu nulle altération. Pour nous tous, il n'y avait pas de doute qu'il pût rester quinze autres jours dans cet état sans être plus affaibli. Il le proposa lui-même, mais tout le monde regarda l'expérience comme satisfaisante. Voici un autre fait qui démontre également à quel point la volonté agit sur soi-même. A Manchester, M. Larmick, àgé de dix-huit ans, élève en médecine, après avoir vu mes séances de magnétisme, se mit dans un état tout particulier par sa propre volonté, ses bras se tordaient, les muscles de ses jambes se contrac-taient, sa tête se renversait en arrière, son cou se gonflait, et, après quelques minutes, il se trouvait dans une position impossible à soutenir longtemps. Tout son corps se para-lysait il ne pouvait parler, il ne voyait plus, il n'entendait plus son cou et toute sa face étaient rouges on pouvait craindre une mort instantanée. Pendant tout le temps qu'il restait dans cet état, il se manifestait chez lui une insensibi-
Tout son corps se para-lysait il ne pouvait parler, il ne voyait plus, il n'entendait plus son cou et toute sa face étaient rouges on pouvait craindre une mort instantanée.
Tout son corps se para-lysait il ne pouvait parler, il ne voyait plus, il n'entendait plus son cou et toute sa face étaient rouges on pouvait craindre une mort instantanée.
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276 L'ART DE MAGNÉTISER tous réunis chez le docteur, nous allâmes ouvrir la porte à l'Irlandais, et les médecins s'assurèrent dè son état. Le pouls était absolument le même, la peau l'était également il n'était pas plus maigre, n'avait rien perdu de ses forces on le fit descendre au salon, on lui fit la barbe devant nous, et, comme il désirait entendre la messe, nous le conduisîmes à l'église. Deux personnes le tenaient sous le bras, et nous l'entourions devant, derrière et sur les côtés, de sorte qu'il lui était impossible d'avoir la moindre communication avec qui que ce fût. On le ramena, et on l'enferma de nou-veau en observant les mêmes précautions. Le dimanche suivant, qui formait le quinzième jour, nous nous réunîmes, et on lui ouvrit la porte. Les médecins trouvèrent le pouls un peu plus faible, la peau très légèrement moite, la langue tout aussi bonne son haleine était la même, enfin rien n'annonçait qu'il eût fait une abstinence complète. Ses urines étaient peu abondantes, mais naturelles il n'y avait pas d'excréments. Pour les vingt personnes qui avaient été présentes, cet homme était bien resté quinze jours sans boire ni manger, et son état de santé n'avait reçu nulle altération. Pour nous tous, il n'y avait pas de doute qu'il pût rester quinze autres jours dans cet état sans être plus affaibli. Il le proposa lui-même, mais tout le monde regarda l'expérience comme satisfaisante. Voici un autre fait qui démontre également à quel point la volonté agit sur soi-même. A Manchester, M. Larmick, âgé de dix-huit ans, élève en médecine, après avoir vu mes séances de magnétisme, se mit dans un état tout particulier par sa propre volonté, ses bras se tordaient, les muscles de ses jambes se contrac-taient, sa tête se renversait en arrière, son cou se gonflait, et, après quelques minutes, il se trouvait dans une position impossible à soutenir longtemps. Tout son corps se para-lysait il ne pouvait parler, il ne voyait plus, il n'entendait plus son cou et toute sa face étaient rouges on pouvait craindre une mort instantanée. Pendant tout le temps qu'il restait dans cet état, il se manifestait chez lui une insensibi-
276 L'ART DE MAGNÉTISER tous réunis chez le docteur, nous allâmes ouvrir la porte à l'Irlandais, et les médecins s'assurèrent dè son état. Le pouls était absolument le même, la peau l'était également il n'était pas plus maigre, n'avait rien perdu de ses forces on le fit descendre au salon, on lui fit la barbe devant nous, et, comme il désirait entendre la messe, nous le conduisîmes à l'église. Deux personnes le tenaient sous le bras, et nous l'entourions devant, derrière et sur les côtés, de sorte qu'il lui était impossible d'avoir la moindre communication avec qui que ce fût. On le ramena, et on l'enferma de nou-veau en observant les mêmes précautions. Le dimanche suivant, qui formait le quinzième jour, nous nous réunîmes, et on lui ouvrit la porte. Les médecins trouvèrent le pouls un peu plus faible, la peau très légèrement moite, la langue tout aussi bonne son haleine était la même, enfin rien n'annonçait qu'il eût fait une abstinence complète. Ses urines étaient peu abondantes, mais naturelles il n'y avait pas d'excréments. Pour les vingt personnes qui avaient été présentes, cet homme était bien resté quinze jours sans boire ni manger, et son état de santé n'avait reçu nulle altération. Pour nous tous, il n'y avait pas de doute qu'il pût rester quinze autres jours dans cet état sans être plus affaibli. Il le proposa lui-même, mais tout le monde regarda l'expérience comme satisfaisante. Voici un autre fait qui démontre également à quel point la volonté agit sur soi-même. A Manchester, M. Larmick, âgé de dix-huit ans, élève en médecine, après avoir vu mes séances de magnétisme, se mit dans un état tout particulier par sa propre volonté, ses bras se tordaient, les muscles de ses jambes se contrac-taient, sa tête se renversait en arrière, son cou se gonflait, et, après quelques minutes, il se trouvait dans une position impossible à soutenir longtemps. Tout son corps se para-lysait il ne pouvait parler, il ne voyait plus, il n'entendait plus son cou et toute sa face étaient rouges on pouvait craindre une mort instantanée. Pendant tout le temps qu'il restait dans cet état, il se manifestait chez lui une insensibi-
276 L'ART DE MAGNÉTISER tous réunis chez le docteur, nous allâmes ouvrir la porte à l'Irlandais, et les médecins s'assurèrent de son état. Le pouls était absolument le même, la peau l'était également il n'était pas plus maigre, n'avait rien perdu de ses forces on le fit descendre au salon, on lui fit la barbe devant nous, et, comme il désirait entendre la messe, nous le conduisîmes à l'église. Deux personnes le tenaient sous le bras, et nous l'entourions devant, derrière et sur les côtés, de sorte qu'il lui était impossible d'avoir la moindre communication avec qui que ce fût. On le ramena, et on l'enferma de nou-veau en observant les mêmes précautions. Le dimanche suivant, qui formait le quinzième jour, nous nous réunîmes, et on lui ouvrit la porte. Les médecins trouvèrent le pouls un peu plus faible, la peau très légèrement moite, la langue tout aussi bonne son haleine était la même, enfin rien n'annonçait qu'il eût fait une abstinence complète. Ses urines étaient peu abondantes, mais naturelles il n'y avait pas d'excréments. Pour les vingt personnes qui avaient été présentes, cet homme était bien resté quinze jours sans boire ni manger, et son état de santé n'avait reçu nulle altération. Pour nous tous, il n'y avait pas de doute qu'il pût rester quinze autres jours dans cet état sans être plus affaibli. Il le proposa lui-même, mais tout le monde regarda l'expérience comme satisfaisante. Voici un autre fait qui démontre également à quel point la volonté agit sur soi-même. A Manchester, M. Larmick, àgé de dix-huit ans, élève en médecine, après avoir vu mes séances de magnétisme, se mit dans un état tout particulier par sa propre volonté, ses bras se tordaient, les muscles de ses jambes se contrac-taient, sa tête se renversait en arrière, son cou se gonflait, et, après quelques minutes, il se trouvait dans une position impossible à soutenir longtemps. Tout son corps se para-lysait il ne pouvait parler, il ne voyait plus, il n'entendait plus son cou et toute sa face étaient rouges on pouvait craindre une mort instantanée. Pendant tout le temps qu'il restait dans cet état, il se manifestait chez lui une insensibi-
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Pendant tout le temps qu'il restait dans cet état, il se manifestait chez lui une insensibi-
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64 faites dans l'intérêt réel de la science, et démontra avec évidence , 1 °. que , sous tous les rapports , la poussière des mousses et des lycopodes, quant a la nature de ses substances, et quant à ses formes, réunit tous les carac-tères que les botanistes ont reconnus dans Je pollen 2°. que l'autre organe est en tout semblable à un fruit parfait composé d'un péricarpe et de semences , dans lesquels ont, reconnaît les deux enveloppes qui les carac-térisent 3°. enfin, qu'outre ces deux organes qui sont les analogues des deux sexes, les mousses et les lycopo-des sont munis d'un troisième organe , semblable, à celui que l'on observe sur là dentaire dentaria bulbifera , la bistorte polygonum bistorta , le lis lilium can-didum , quelques graminées et certaines espèces du genre allium. Dans la même année, il a donné connaissance à l'Ins-titut de ses recherches sur la physiologie végétale 1 . Elles embrassent plusieurs questions du plus haut inté-rêt. Celles relatives à la marche de la sève et à la for-mation du bois lui ont fourni les moyens de combattre avantageusement l'opinion des savans qui supposent éma-1811 et insérées dans le Journal de Physique, tom. LXXIII. Il y en a eu des exemplaires tirés à part, tous sont accompagnés d'une planche gravée. 1 Premier mémoire et observations sur l'arran-gement et la disposition des feuilles, sur la moelle des végétaux ligneux et sur la conversion des couches corticales en bois, lus le 20 avril 1812 -Second mé-moire sur l'arrangement et la disposition des feuilles, lu le 6 juillet 1812. Ils sont l'un et l'autre imprimés dans les mémoires de l'Académie des sciences de l'Institut, année 1811, pag. 121-160 de la deuxième partie.
64 faites dans l'intérêt réel de la science, et démontra avec évidence , 1 °. que , sous tous les rapports , la poussière des mousses et des lycopodes, quant a la nature de ses substances, et quant à ses formes, réunit tous les carac-tères que les botanistes ont reconnus dans Je pollen 2°. que l'autre organe est en tout semblable à un fruit parfait composé d'un péricarpe et de semences , dans lesquels ont, reconnaît les deux enveloppes qui les carac-térisent 3°. enfin, qu'outre ces deux organes qui sont les analogues des deux sexes, les mousses et les lycopo-des sont munis d'un troisième organe , semblable, à celui que l'on observe sur là dentaire dentaria bulbifera , la bistorte polygonum bistorta , le lis lilium can-didum , quelques graminées et certaines espèces du genre allium. Dans la même année, il a donné connaissance à l'Ins-titut de ses recherches sur la physiologie végétale 1 . Elles embrassent plusieurs questions du plus haut inté-rêt. Celles relatives à la marche de la sève et à la for-mation du bois lui ont fourni les moyens de combattre avantageusement l'opinion des savans qui supposent éma-@@@@1811 et insérées dans le Journal de Physique, tom. LXXIII. Il y en a eu des exemplaires tirés à part, tous sont accompagnés d'une planche gravée. 1 Premier mémoire et observations sur l'arran-gement et la disposition des feuilles, sur la moelle des végétaux ligneux et sur la conversion des couches corticales en bois, lus le 20 avril 1812 -Second mé-moire sur l'arrangement et la disposition des feuilles, lu le 6 juillet 1812. Ils sont l'un et l'autre imprimés dans les mémoires de l'Académie des sciences de l'Institut, année 1811, pag. 121-160 de la deuxième partie.
64 faites dans l'intérêt réel de la science, et démontra avec évidence , 1 °. que , sous tous les rapports , la poussière des mousses et des lycopodes, quant a la nature de ses substances, et quant à ses formes, réunit tous les carac-tères que les botanistes ont reconnus dans le pollen 2°. que l'autre organe est en tout semblable à un fruit parfait composé d'un péricarpe et de semences , dans lesquels ont, reconnaît les deux enveloppes qui les carac-térisent 3°. enfin, qu'outre ces deux organes qui sont les analogues des deux sexes, les mousses et les lycopo-des sont munis d'un troisième organe , semblable, à celui que l'on observe sur la dentaire dentaria bulbifera , la bistorte polygonum bistorta , le lis lilium can-didum , quelques graminées et certaines espèces du genre allium. Dans la même année, il a donné connaissance à l'Ins-titut de ses recherches sur la physiologie végétale 1 . Elles embrassent plusieurs questions du plus haut inté-rêt. Celles relatives à la marche de la sève et à la for-mation du bois lui ont fourni les moyens de combattre avantageusement l'opinion des savans qui supposent éma- 64 1811 et insérées dans le Journal de Physique, tom. LXXIII. Il y en a eu des exemplaires tirés à part, tous sont accompagnés d'une planche gravée. 1 Premier mémoire et observations sur l'arran-gement et la disposition des feuilles, sur la moëlle des végétaux ligneux et sur la conversion des couches corticales en bois, lus le 20 avril 1812 -Second mé-moire sur l'arrangement et la disposition des feuilles, lu le 6 juillet 1812. Ils sont l'un et l'autre imprimés dans les mémoires de l'Académie des sciences de l'Institut, année 1811, pag. 121-160 de la deuxième partie.
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64 faites dans l'intérêt réel de la science, et démontra avec évidence , 1 °. que , sous tous les rapports , la poussière des mousses et des lycopodes, quant a la nature de ses substances, et quant à ses formes, réunit tous les carac-tères que les botanistes ont reconnus dans Je pollen 2°. que l'autre organe est en tout semblable à un fruit parfait composé d'un péricarpe et de semences , dans lesquels ont, reconnaît les deux enveloppes qui les carac-térisent 3°. enfin, qu'outre ces deux organes qui sont les analogues des deux sexes, les mousses et les lycopo-des sont munis d'un troisième organe , semblable, à celui que l'on observe sur là dentaire dentaria bulbifera , la bistorte polygonum bistorta , le lis lilium can-didum , quelques graminées et certaines espèces du genre allium. Dans la même année, il a donné connaissance à l'Ins-titut de ses recherches sur la physiologie végétale 1 . Elles embrassent plusieurs questions du plus haut inté-rêt. Celles relatives à la marche de la sève et à la for-mation du bois lui ont fourni les moyens de combattre avantageusement l'opinion des savans qui supposent éma-1811 et insérées dans le Journal de Physique, tom. LXXIII. Il y en a eu des exemplaires tirés à part, tous sont accompagnés d'une planche gravée. 1 Premier mémoire et observations sur l'arran-gement et la disposition des feuilles, sur la moelle des végétaux ligneux et sur la conversion des couches corticales en bois, lus le 20 avril 1812 -Second mé-moire sur l'arrangement et la disposition des feuilles, lu le 6 juillet 1812. Ils sont l'un et l'autre imprimés dans les mémoires de l'Académie des sciences de l'Institut, année 1811, pag. 121-160 de la deuxième partie.
64 faites dans l'intérêt réel de la science, et démontra avec évidence , 1 °. que , sous tous les rapports , la poussière des mousses et des lycopodes, quant a la nature de ses substances, et quant à ses formes, réunit tous les carac-tères que les botanistes ont reconnus dans Je pollen 2°. que l'autre organe est en tout semblable à un fruit parfait composé d'un péricarpe et de semences , dans lesquels ont, reconnaît les deux enveloppes qui les carac-térisent 3°. enfin, qu'outre ces deux organes qui sont les analogues des deux sexes, les mousses et les lycopo-des sont munis d'un troisième organe , semblable, à celui que l'on observe sur là dentaire dentaria bulbifera , la bistorte polygonum bistorta , le lis lilium can-didum , quelques graminées et certaines espèces du genre allium. Dans la même année, il a donné connaissance à l'Ins-titut de ses recherches sur la physiologie végétale 1 . Elles embrassent plusieurs questions du plus haut inté-rêt. Celles relatives à la marche de la sève et à la for-mation du bois lui ont fourni les moyens de combattre avantageusement l'opinion des savans qui supposent éma-@@@@1811 et insérées dans le Journal de Physique, tom. LXXIII. Il y en a eu des exemplaires tirés à part, tous sont accompagnés d'une planche gravée. 1 Premier mémoire et observations sur l'arran-gement et la disposition des feuilles, sur la moelle des végétaux ligneux et sur la conversion des couches corticales en bois, lus le 20 avril 1812 -Second mé-moire sur l'arrangement et la disposition des feuilles, lu le 6 juillet 1812. Ils sont l'un et l'autre imprimés dans les mémoires de l'Académie des sciences de l'Institut, année 1811, pag. 121-160 de la deuxième partie.
64 faites dans l'intérêt réel de la science, et démontra avec évidence , 1 °. que , sous tous les rapports , la poussière des mousses et des lycopodes, quant a la nature de ses substances, et quant à ses formes, réunit tous les carac-tères que les botanistes ont reconnus dans le pollen 2°. que l'autre organe est en tout semblable à un fruit parfait composé d'un péricarpe et de semences , dans lesquels ont, reconnaît les deux enveloppes qui les carac-térisent 3°. enfin, qu'outre ces deux organes qui sont les analogues des deux sexes, les mousses et les lycopo-des sont munis d'un troisième organe , semblable, à celui que l'on observe sur la dentaire dentaria bulbifera , la bistorte polygonum bistorta , le lis lilium can-didum , quelques graminées et certaines espèces du genre allium. Dans la même année, il a donné connaissance à l'Ins-titut de ses recherches sur la physiologie végétale 1 . Elles embrassent plusieurs questions du plus haut inté-rêt. Celles relatives à la marche de la sève et à la for-mation du bois lui ont fourni les moyens de combattre avantageusement l'opinion des savans qui supposent éma- 64 1811 et insérées dans le Journal de Physique, tom. LXXIII. Il y en a eu des exemplaires tirés à part, tous sont accompagnés d'une planche gravée. 1 Premier mémoire et observations sur l'arran-gement et la disposition des feuilles, sur la moëlle des végétaux ligneux et sur la conversion des couches corticales en bois, lus le 20 avril 1812 -Second mé-moire sur l'arrangement et la disposition des feuilles, lu le 6 juillet 1812. Ils sont l'un et l'autre imprimés dans les mémoires de l'Académie des sciences de l'Institut, année 1811, pag. 121-160 de la deuxième partie.
que , sous tous les rapports , la poussière des mousses et des lycopodes, quant a la nature de ses substances, et quant à ses formes, réunit tous les carac-tères que les botanistes ont reconnus dans Je pollen 2°.
que , sous tous les rapports , la poussière des mousses et des lycopodes, quant a la nature de ses substances, et quant à ses formes, réunit tous les carac-tères que les botanistes ont reconnus dans le pollen 2°.
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64 faites dans l'intérêt réel de la science, et démontra avec évidence , 1 °. que , sous tous les rapports , la poussière des mousses et des lycopodes, quant a la nature de ses substances, et quant à ses formes, réunit tous les carac-tères que les botanistes ont reconnus dans Je pollen 2°. que l'autre organe est en tout semblable à un fruit parfait composé d'un péricarpe et de semences , dans lesquels ont, reconnaît les deux enveloppes qui les carac-térisent 3°. enfin, qu'outre ces deux organes qui sont les analogues des deux sexes, les mousses et les lycopo-des sont munis d'un troisième organe , semblable, à celui que l'on observe sur là dentaire dentaria bulbifera , la bistorte polygonum bistorta , le lis lilium can-didum , quelques graminées et certaines espèces du genre allium. Dans la même année, il a donné connaissance à l'Ins-titut de ses recherches sur la physiologie végétale 1 . Elles embrassent plusieurs questions du plus haut inté-rêt. Celles relatives à la marche de la sève et à la for-mation du bois lui ont fourni les moyens de combattre avantageusement l'opinion des savans qui supposent éma-1811 et insérées dans le Journal de Physique, tom. LXXIII. Il y en a eu des exemplaires tirés à part, tous sont accompagnés d'une planche gravée. 1 Premier mémoire et observations sur l'arran-gement et la disposition des feuilles, sur la moelle des végétaux ligneux et sur la conversion des couches corticales en bois, lus le 20 avril 1812 -Second mé-moire sur l'arrangement et la disposition des feuilles, lu le 6 juillet 1812. Ils sont l'un et l'autre imprimés dans les mémoires de l'Académie des sciences de l'Institut, année 1811, pag. 121-160 de la deuxième partie.
64 faites dans l'intérêt réel de la science, et démontra avec évidence , 1 °. que , sous tous les rapports , la poussière des mousses et des lycopodes, quant a la nature de ses substances, et quant à ses formes, réunit tous les carac-tères que les botanistes ont reconnus dans Je pollen 2°. que l'autre organe est en tout semblable à un fruit parfait composé d'un péricarpe et de semences , dans lesquels ont, reconnaît les deux enveloppes qui les carac-térisent 3°. enfin, qu'outre ces deux organes qui sont les analogues des deux sexes, les mousses et les lycopo-des sont munis d'un troisième organe , semblable, à celui que l'on observe sur là dentaire dentaria bulbifera , la bistorte polygonum bistorta , le lis lilium can-didum , quelques graminées et certaines espèces du genre allium. Dans la même année, il a donné connaissance à l'Ins-titut de ses recherches sur la physiologie végétale 1 . Elles embrassent plusieurs questions du plus haut inté-rêt. Celles relatives à la marche de la sève et à la for-mation du bois lui ont fourni les moyens de combattre avantageusement l'opinion des savans qui supposent éma-@@@@1811 et insérées dans le Journal de Physique, tom. LXXIII. Il y en a eu des exemplaires tirés à part, tous sont accompagnés d'une planche gravée. 1 Premier mémoire et observations sur l'arran-gement et la disposition des feuilles, sur la moelle des végétaux ligneux et sur la conversion des couches corticales en bois, lus le 20 avril 1812 -Second mé-moire sur l'arrangement et la disposition des feuilles, lu le 6 juillet 1812. Ils sont l'un et l'autre imprimés dans les mémoires de l'Académie des sciences de l'Institut, année 1811, pag. 121-160 de la deuxième partie.
64 faites dans l'intérêt réel de la science, et démontra avec évidence , 1 °. que , sous tous les rapports , la poussière des mousses et des lycopodes, quant a la nature de ses substances, et quant à ses formes, réunit tous les carac-tères que les botanistes ont reconnus dans le pollen 2°. que l'autre organe est en tout semblable à un fruit parfait composé d'un péricarpe et de semences , dans lesquels ont, reconnaît les deux enveloppes qui les carac-térisent 3°. enfin, qu'outre ces deux organes qui sont les analogues des deux sexes, les mousses et les lycopo-des sont munis d'un troisième organe , semblable, à celui que l'on observe sur la dentaire dentaria bulbifera , la bistorte polygonum bistorta , le lis lilium can-didum , quelques graminées et certaines espèces du genre allium. Dans la même année, il a donné connaissance à l'Ins-titut de ses recherches sur la physiologie végétale 1 . Elles embrassent plusieurs questions du plus haut inté-rêt. Celles relatives à la marche de la sève et à la for-mation du bois lui ont fourni les moyens de combattre avantageusement l'opinion des savans qui supposent éma- 64 1811 et insérées dans le Journal de Physique, tom. LXXIII. Il y en a eu des exemplaires tirés à part, tous sont accompagnés d'une planche gravée. 1 Premier mémoire et observations sur l'arran-gement et la disposition des feuilles, sur la moëlle des végétaux ligneux et sur la conversion des couches corticales en bois, lus le 20 avril 1812 -Second mé-moire sur l'arrangement et la disposition des feuilles, lu le 6 juillet 1812. Ils sont l'un et l'autre imprimés dans les mémoires de l'Académie des sciences de l'Institut, année 1811, pag. 121-160 de la deuxième partie.
que l'autre organe est en tout semblable à un fruit parfait composé d'un péricarpe et de semences , dans lesquels ont, reconnaît les deux enveloppes qui les carac-térisent 3°.
que l'autre organe est en tout semblable à un fruit parfait composé d'un péricarpe et de semences , dans lesquels ont, reconnaît les deux enveloppes qui les carac-térisent 3°.
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64 faites dans l'intérêt réel de la science, et démontra avec évidence , 1 °. que , sous tous les rapports , la poussière des mousses et des lycopodes, quant a la nature de ses substances, et quant à ses formes, réunit tous les carac-tères que les botanistes ont reconnus dans Je pollen 2°. que l'autre organe est en tout semblable à un fruit parfait composé d'un péricarpe et de semences , dans lesquels ont, reconnaît les deux enveloppes qui les carac-térisent 3°. enfin, qu'outre ces deux organes qui sont les analogues des deux sexes, les mousses et les lycopo-des sont munis d'un troisième organe , semblable, à celui que l'on observe sur là dentaire dentaria bulbifera , la bistorte polygonum bistorta , le lis lilium can-didum , quelques graminées et certaines espèces du genre allium. Dans la même année, il a donné connaissance à l'Ins-titut de ses recherches sur la physiologie végétale 1 . Elles embrassent plusieurs questions du plus haut inté-rêt. Celles relatives à la marche de la sève et à la for-mation du bois lui ont fourni les moyens de combattre avantageusement l'opinion des savans qui supposent éma-@@@@1811 et insérées dans le Journal de Physique, tom. LXXIII. Il y en a eu des exemplaires tirés à part, tous sont accompagnés d'une planche gravée. 1 Premier mémoire et observations sur l'arran-gement et la disposition des feuilles, sur la moelle des végétaux ligneux et sur la conversion des couches corticales en bois, lus le 20 avril 1812 -Second mé-moire sur l'arrangement et la disposition des feuilles, lu le 6 juillet 1812. Ils sont l'un et l'autre imprimés dans les mémoires de l'Académie des sciences de l'Institut, année 1811, pag. 121-160 de la deuxième partie.
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enfin, qu'outre ces deux organes qui sont les analogues des deux sexes, les mousses et les lycopo-des sont munis d'un troisième organe , semblable, à celui que l'on observe sur là dentaire dentaria bulbifera , la bistorte polygonum bistorta , le lis lilium can-didum , quelques graminées et certaines espèces du genre allium.
enfin, qu'outre ces deux organes qui sont les analogues des deux sexes, les mousses et les lycopo-des sont munis d'un troisième organe , semblable, à celui que l'on observe sur la dentaire dentaria bulbifera , la bistorte polygonum bistorta , le lis lilium can-didum , quelques graminées et certaines espèces du genre allium.
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Dans la même année, il a donné connaissance à l'Ins-titut de ses recherches sur la physiologie végétale 1 .
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64 faites dans l'intérêt réel de la science, et démontra avec évidence , 1 °. que , sous tous les rapports , la poussière des mousses et des lycopodes, quant a la nature de ses substances, et quant à ses formes, réunit tous les carac-tères que les botanistes ont reconnus dans Je pollen 2°. que l'autre organe est en tout semblable à un fruit parfait composé d'un péricarpe et de semences , dans lesquels ont, reconnaît les deux enveloppes qui les carac-térisent 3°. enfin, qu'outre ces deux organes qui sont les analogues des deux sexes, les mousses et les lycopo-des sont munis d'un troisième organe , semblable, à celui que l'on observe sur là dentaire dentaria bulbifera , la bistorte polygonum bistorta , le lis lilium can-didum , quelques graminées et certaines espèces du genre allium. Dans la même année, il a donné connaissance à l'Ins-titut de ses recherches sur la physiologie végétale 1 . Elles embrassent plusieurs questions du plus haut inté-rêt. Celles relatives à la marche de la sève et à la for-mation du bois lui ont fourni les moyens de combattre avantageusement l'opinion des savans qui supposent éma-1811 et insérées dans le Journal de Physique, tom. LXXIII. Il y en a eu des exemplaires tirés à part, tous sont accompagnés d'une planche gravée. 1 Premier mémoire et observations sur l'arran-gement et la disposition des feuilles, sur la moelle des végétaux ligneux et sur la conversion des couches corticales en bois, lus le 20 avril 1812 -Second mé-moire sur l'arrangement et la disposition des feuilles, lu le 6 juillet 1812. Ils sont l'un et l'autre imprimés dans les mémoires de l'Académie des sciences de l'Institut, année 1811, pag. 121-160 de la deuxième partie.
64 faites dans l'intérêt réel de la science, et démontra avec évidence , 1 °. que , sous tous les rapports , la poussière des mousses et des lycopodes, quant a la nature de ses substances, et quant à ses formes, réunit tous les carac-tères que les botanistes ont reconnus dans Je pollen 2°. que l'autre organe est en tout semblable à un fruit parfait composé d'un péricarpe et de semences , dans lesquels ont, reconnaît les deux enveloppes qui les carac-térisent 3°. enfin, qu'outre ces deux organes qui sont les analogues des deux sexes, les mousses et les lycopo-des sont munis d'un troisième organe , semblable, à celui que l'on observe sur là dentaire dentaria bulbifera , la bistorte polygonum bistorta , le lis lilium can-didum , quelques graminées et certaines espèces du genre allium. Dans la même année, il a donné connaissance à l'Ins-titut de ses recherches sur la physiologie végétale 1 . Elles embrassent plusieurs questions du plus haut inté-rêt. Celles relatives à la marche de la sève et à la for-mation du bois lui ont fourni les moyens de combattre avantageusement l'opinion des savans qui supposent éma-@@@@1811 et insérées dans le Journal de Physique, tom. LXXIII. Il y en a eu des exemplaires tirés à part, tous sont accompagnés d'une planche gravée. 1 Premier mémoire et observations sur l'arran-gement et la disposition des feuilles, sur la moelle des végétaux ligneux et sur la conversion des couches corticales en bois, lus le 20 avril 1812 -Second mé-moire sur l'arrangement et la disposition des feuilles, lu le 6 juillet 1812. Ils sont l'un et l'autre imprimés dans les mémoires de l'Académie des sciences de l'Institut, année 1811, pag. 121-160 de la deuxième partie.
64 faites dans l'intérêt réel de la science, et démontra avec évidence , 1 °. que , sous tous les rapports , la poussière des mousses et des lycopodes, quant a la nature de ses substances, et quant à ses formes, réunit tous les carac-tères que les botanistes ont reconnus dans le pollen 2°. que l'autre organe est en tout semblable à un fruit parfait composé d'un péricarpe et de semences , dans lesquels ont, reconnaît les deux enveloppes qui les carac-térisent 3°. enfin, qu'outre ces deux organes qui sont les analogues des deux sexes, les mousses et les lycopo-des sont munis d'un troisième organe , semblable, à celui que l'on observe sur la dentaire dentaria bulbifera , la bistorte polygonum bistorta , le lis lilium can-didum , quelques graminées et certaines espèces du genre allium. Dans la même année, il a donné connaissance à l'Ins-titut de ses recherches sur la physiologie végétale 1 . Elles embrassent plusieurs questions du plus haut inté-rêt. Celles relatives à la marche de la sève et à la for-mation du bois lui ont fourni les moyens de combattre avantageusement l'opinion des savans qui supposent éma- 64 1811 et insérées dans le Journal de Physique, tom. LXXIII. Il y en a eu des exemplaires tirés à part, tous sont accompagnés d'une planche gravée. 1 Premier mémoire et observations sur l'arran-gement et la disposition des feuilles, sur la moëlle des végétaux ligneux et sur la conversion des couches corticales en bois, lus le 20 avril 1812 -Second mé-moire sur l'arrangement et la disposition des feuilles, lu le 6 juillet 1812. Ils sont l'un et l'autre imprimés dans les mémoires de l'Académie des sciences de l'Institut, année 1811, pag. 121-160 de la deuxième partie.
Elles embrassent plusieurs questions du plus haut inté-rêt.
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64 faites dans l'intérêt réel de la science, et démontra avec évidence , 1 °. que , sous tous les rapports , la poussière des mousses et des lycopodes, quant a la nature de ses substances, et quant à ses formes, réunit tous les carac-tères que les botanistes ont reconnus dans Je pollen 2°. que l'autre organe est en tout semblable à un fruit parfait composé d'un péricarpe et de semences , dans lesquels ont, reconnaît les deux enveloppes qui les carac-térisent 3°. enfin, qu'outre ces deux organes qui sont les analogues des deux sexes, les mousses et les lycopo-des sont munis d'un troisième organe , semblable, à celui que l'on observe sur là dentaire dentaria bulbifera , la bistorte polygonum bistorta , le lis lilium can-didum , quelques graminées et certaines espèces du genre allium. Dans la même année, il a donné connaissance à l'Ins-titut de ses recherches sur la physiologie végétale 1 . Elles embrassent plusieurs questions du plus haut inté-rêt. Celles relatives à la marche de la sève et à la for-mation du bois lui ont fourni les moyens de combattre avantageusement l'opinion des savans qui supposent éma-1811 et insérées dans le Journal de Physique, tom. LXXIII. Il y en a eu des exemplaires tirés à part, tous sont accompagnés d'une planche gravée. 1 Premier mémoire et observations sur l'arran-gement et la disposition des feuilles, sur la moelle des végétaux ligneux et sur la conversion des couches corticales en bois, lus le 20 avril 1812 -Second mé-moire sur l'arrangement et la disposition des feuilles, lu le 6 juillet 1812. Ils sont l'un et l'autre imprimés dans les mémoires de l'Académie des sciences de l'Institut, année 1811, pag. 121-160 de la deuxième partie.
64 faites dans l'intérêt réel de la science, et démontra avec évidence , 1 °. que , sous tous les rapports , la poussière des mousses et des lycopodes, quant a la nature de ses substances, et quant à ses formes, réunit tous les carac-tères que les botanistes ont reconnus dans Je pollen 2°. que l'autre organe est en tout semblable à un fruit parfait composé d'un péricarpe et de semences , dans lesquels ont, reconnaît les deux enveloppes qui les carac-térisent 3°. enfin, qu'outre ces deux organes qui sont les analogues des deux sexes, les mousses et les lycopo-des sont munis d'un troisième organe , semblable, à celui que l'on observe sur là dentaire dentaria bulbifera , la bistorte polygonum bistorta , le lis lilium can-didum , quelques graminées et certaines espèces du genre allium. Dans la même année, il a donné connaissance à l'Ins-titut de ses recherches sur la physiologie végétale 1 . Elles embrassent plusieurs questions du plus haut inté-rêt. Celles relatives à la marche de la sève et à la for-mation du bois lui ont fourni les moyens de combattre avantageusement l'opinion des savans qui supposent éma-@@@@1811 et insérées dans le Journal de Physique, tom. LXXIII. Il y en a eu des exemplaires tirés à part, tous sont accompagnés d'une planche gravée. 1 Premier mémoire et observations sur l'arran-gement et la disposition des feuilles, sur la moelle des végétaux ligneux et sur la conversion des couches corticales en bois, lus le 20 avril 1812 -Second mé-moire sur l'arrangement et la disposition des feuilles, lu le 6 juillet 1812. Ils sont l'un et l'autre imprimés dans les mémoires de l'Académie des sciences de l'Institut, année 1811, pag. 121-160 de la deuxième partie.
64 faites dans l'intérêt réel de la science, et démontra avec évidence , 1 °. que , sous tous les rapports , la poussière des mousses et des lycopodes, quant a la nature de ses substances, et quant à ses formes, réunit tous les carac-tères que les botanistes ont reconnus dans le pollen 2°. que l'autre organe est en tout semblable à un fruit parfait composé d'un péricarpe et de semences , dans lesquels ont, reconnaît les deux enveloppes qui les carac-térisent 3°. enfin, qu'outre ces deux organes qui sont les analogues des deux sexes, les mousses et les lycopo-des sont munis d'un troisième organe , semblable, à celui que l'on observe sur la dentaire dentaria bulbifera , la bistorte polygonum bistorta , le lis lilium can-didum , quelques graminées et certaines espèces du genre allium. Dans la même année, il a donné connaissance à l'Ins-titut de ses recherches sur la physiologie végétale 1 . Elles embrassent plusieurs questions du plus haut inté-rêt. Celles relatives à la marche de la sève et à la for-mation du bois lui ont fourni les moyens de combattre avantageusement l'opinion des savans qui supposent éma- 64 1811 et insérées dans le Journal de Physique, tom. LXXIII. Il y en a eu des exemplaires tirés à part, tous sont accompagnés d'une planche gravée. 1 Premier mémoire et observations sur l'arran-gement et la disposition des feuilles, sur la moëlle des végétaux ligneux et sur la conversion des couches corticales en bois, lus le 20 avril 1812 -Second mé-moire sur l'arrangement et la disposition des feuilles, lu le 6 juillet 1812. Ils sont l'un et l'autre imprimés dans les mémoires de l'Académie des sciences de l'Institut, année 1811, pag. 121-160 de la deuxième partie.
Celles relatives à la marche de la sève et à la for-mation du bois lui ont fourni les moyens de combattre avantageusement l'opinion des savans qui supposent éma-1811 et insérées dans le Journal de Physique, tom.
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64 faites dans l'intérêt réel de la science, et démontra avec évidence , 1 °. que , sous tous les rapports , la poussière des mousses et des lycopodes, quant a la nature de ses substances, et quant à ses formes, réunit tous les carac-tères que les botanistes ont reconnus dans Je pollen 2°. que l'autre organe est en tout semblable à un fruit parfait composé d'un péricarpe et de semences , dans lesquels ont, reconnaît les deux enveloppes qui les carac-térisent 3°. enfin, qu'outre ces deux organes qui sont les analogues des deux sexes, les mousses et les lycopo-des sont munis d'un troisième organe , semblable, à celui que l'on observe sur là dentaire dentaria bulbifera , la bistorte polygonum bistorta , le lis lilium can-didum , quelques graminées et certaines espèces du genre allium. Dans la même année, il a donné connaissance à l'Ins-titut de ses recherches sur la physiologie végétale 1 . Elles embrassent plusieurs questions du plus haut inté-rêt. Celles relatives à la marche de la sève et à la for-mation du bois lui ont fourni les moyens de combattre avantageusement l'opinion des savans qui supposent éma-@@@@1811 et insérées dans le Journal de Physique, tom. LXXIII. Il y en a eu des exemplaires tirés à part, tous sont accompagnés d'une planche gravée. 1 Premier mémoire et observations sur l'arran-gement et la disposition des feuilles, sur la moelle des végétaux ligneux et sur la conversion des couches corticales en bois, lus le 20 avril 1812 -Second mé-moire sur l'arrangement et la disposition des feuilles, lu le 6 juillet 1812. Ils sont l'un et l'autre imprimés dans les mémoires de l'Académie des sciences de l'Institut, année 1811, pag. 121-160 de la deuxième partie.
64 faites dans l'intérêt réel de la science, et démontra avec évidence , 1 °. que , sous tous les rapports , la poussière des mousses et des lycopodes, quant a la nature de ses substances, et quant à ses formes, réunit tous les carac-tères que les botanistes ont reconnus dans le pollen 2°. que l'autre organe est en tout semblable à un fruit parfait composé d'un péricarpe et de semences , dans lesquels ont, reconnaît les deux enveloppes qui les carac-térisent 3°. enfin, qu'outre ces deux organes qui sont les analogues des deux sexes, les mousses et les lycopo-des sont munis d'un troisième organe , semblable, à celui que l'on observe sur la dentaire dentaria bulbifera , la bistorte polygonum bistorta , le lis lilium can-didum , quelques graminées et certaines espèces du genre allium. Dans la même année, il a donné connaissance à l'Ins-titut de ses recherches sur la physiologie végétale 1 . Elles embrassent plusieurs questions du plus haut inté-rêt. Celles relatives à la marche de la sève et à la for-mation du bois lui ont fourni les moyens de combattre avantageusement l'opinion des savans qui supposent éma- 64 1811 et insérées dans le Journal de Physique, tom. LXXIII. Il y en a eu des exemplaires tirés à part, tous sont accompagnés d'une planche gravée. 1 Premier mémoire et observations sur l'arran-gement et la disposition des feuilles, sur la moëlle des végétaux ligneux et sur la conversion des couches corticales en bois, lus le 20 avril 1812 -Second mé-moire sur l'arrangement et la disposition des feuilles, lu le 6 juillet 1812. Ils sont l'un et l'autre imprimés dans les mémoires de l'Académie des sciences de l'Institut, année 1811, pag. 121-160 de la deuxième partie.
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64 faites dans l'intérêt réel de la science, et démontra avec évidence , 1 °. que , sous tous les rapports , la poussière des mousses et des lycopodes, quant a la nature de ses substances, et quant à ses formes, réunit tous les carac-tères que les botanistes ont reconnus dans Je pollen 2°. que l'autre organe est en tout semblable à un fruit parfait composé d'un péricarpe et de semences , dans lesquels ont, reconnaît les deux enveloppes qui les carac-térisent 3°. enfin, qu'outre ces deux organes qui sont les analogues des deux sexes, les mousses et les lycopo-des sont munis d'un troisième organe , semblable, à celui que l'on observe sur là dentaire dentaria bulbifera , la bistorte polygonum bistorta , le lis lilium can-didum , quelques graminées et certaines espèces du genre allium. Dans la même année, il a donné connaissance à l'Ins-titut de ses recherches sur la physiologie végétale 1 . Elles embrassent plusieurs questions du plus haut inté-rêt. Celles relatives à la marche de la sève et à la for-mation du bois lui ont fourni les moyens de combattre avantageusement l'opinion des savans qui supposent éma-@@@@1811 et insérées dans le Journal de Physique, tom. LXXIII. Il y en a eu des exemplaires tirés à part, tous sont accompagnés d'une planche gravée. 1 Premier mémoire et observations sur l'arran-gement et la disposition des feuilles, sur la moelle des végétaux ligneux et sur la conversion des couches corticales en bois, lus le 20 avril 1812 -Second mé-moire sur l'arrangement et la disposition des feuilles, lu le 6 juillet 1812. Ils sont l'un et l'autre imprimés dans les mémoires de l'Académie des sciences de l'Institut, année 1811, pag. 121-160 de la deuxième partie.
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64 faites dans l'intérêt réel de la science, et démontra avec évidence , 1 °. que , sous tous les rapports , la poussière des mousses et des lycopodes, quant a la nature de ses substances, et quant à ses formes, réunit tous les carac-tères que les botanistes ont reconnus dans Je pollen 2°. que l'autre organe est en tout semblable à un fruit parfait composé d'un péricarpe et de semences , dans lesquels ont, reconnaît les deux enveloppes qui les carac-térisent 3°. enfin, qu'outre ces deux organes qui sont les analogues des deux sexes, les mousses et les lycopo-des sont munis d'un troisième organe , semblable, à celui que l'on observe sur là dentaire dentaria bulbifera , la bistorte polygonum bistorta , le lis lilium can-didum , quelques graminées et certaines espèces du genre allium. Dans la même année, il a donné connaissance à l'Ins-titut de ses recherches sur la physiologie végétale 1 . Elles embrassent plusieurs questions du plus haut inté-rêt. Celles relatives à la marche de la sève et à la for-mation du bois lui ont fourni les moyens de combattre avantageusement l'opinion des savans qui supposent éma-@@@@1811 et insérées dans le Journal de Physique, tom. LXXIII. Il y en a eu des exemplaires tirés à part, tous sont accompagnés d'une planche gravée. 1 Premier mémoire et observations sur l'arran-gement et la disposition des feuilles, sur la moelle des végétaux ligneux et sur la conversion des couches corticales en bois, lus le 20 avril 1812 -Second mé-moire sur l'arrangement et la disposition des feuilles, lu le 6 juillet 1812. Ils sont l'un et l'autre imprimés dans les mémoires de l'Académie des sciences de l'Institut, année 1811, pag. 121-160 de la deuxième partie.
64 faites dans l'intérêt réel de la science, et démontra avec évidence , 1 °. que , sous tous les rapports , la poussière des mousses et des lycopodes, quant a la nature de ses substances, et quant à ses formes, réunit tous les carac-tères que les botanistes ont reconnus dans le pollen 2°. que l'autre organe est en tout semblable à un fruit parfait composé d'un péricarpe et de semences , dans lesquels ont, reconnaît les deux enveloppes qui les carac-térisent 3°. enfin, qu'outre ces deux organes qui sont les analogues des deux sexes, les mousses et les lycopo-des sont munis d'un troisième organe , semblable, à celui que l'on observe sur la dentaire dentaria bulbifera , la bistorte polygonum bistorta , le lis lilium can-didum , quelques graminées et certaines espèces du genre allium. Dans la même année, il a donné connaissance à l'Ins-titut de ses recherches sur la physiologie végétale 1 . Elles embrassent plusieurs questions du plus haut inté-rêt. Celles relatives à la marche de la sève et à la for-mation du bois lui ont fourni les moyens de combattre avantageusement l'opinion des savans qui supposent éma- 64 1811 et insérées dans le Journal de Physique, tom. LXXIII. Il y en a eu des exemplaires tirés à part, tous sont accompagnés d'une planche gravée. 1 Premier mémoire et observations sur l'arran-gement et la disposition des feuilles, sur la moëlle des végétaux ligneux et sur la conversion des couches corticales en bois, lus le 20 avril 1812 -Second mé-moire sur l'arrangement et la disposition des feuilles, lu le 6 juillet 1812. Ils sont l'un et l'autre imprimés dans les mémoires de l'Académie des sciences de l'Institut, année 1811, pag. 121-160 de la deuxième partie.
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64 faites dans l'intérêt réel de la science, et démontra avec évidence , 1 °. que , sous tous les rapports , la poussière des mousses et des lycopodes, quant a la nature de ses substances, et quant à ses formes, réunit tous les carac-tères que les botanistes ont reconnus dans Je pollen 2°. que l'autre organe est en tout semblable à un fruit parfait composé d'un péricarpe et de semences , dans lesquels ont, reconnaît les deux enveloppes qui les carac-térisent 3°. enfin, qu'outre ces deux organes qui sont les analogues des deux sexes, les mousses et les lycopo-des sont munis d'un troisième organe , semblable, à celui que l'on observe sur là dentaire dentaria bulbifera , la bistorte polygonum bistorta , le lis lilium can-didum , quelques graminées et certaines espèces du genre allium. Dans la même année, il a donné connaissance à l'Ins-titut de ses recherches sur la physiologie végétale 1 . Elles embrassent plusieurs questions du plus haut inté-rêt. Celles relatives à la marche de la sève et à la for-mation du bois lui ont fourni les moyens de combattre avantageusement l'opinion des savans qui supposent éma-1811 et insérées dans le Journal de Physique, tom. LXXIII. Il y en a eu des exemplaires tirés à part, tous sont accompagnés d'une planche gravée. 1 Premier mémoire et observations sur l'arran-gement et la disposition des feuilles, sur la moelle des végétaux ligneux et sur la conversion des couches corticales en bois, lus le 20 avril 1812 -Second mé-moire sur l'arrangement et la disposition des feuilles, lu le 6 juillet 1812. Ils sont l'un et l'autre imprimés dans les mémoires de l'Académie des sciences de l'Institut, année 1811, pag. 121-160 de la deuxième partie.
64 faites dans l'intérêt réel de la science, et démontra avec évidence , 1 °. que , sous tous les rapports , la poussière des mousses et des lycopodes, quant a la nature de ses substances, et quant à ses formes, réunit tous les carac-tères que les botanistes ont reconnus dans Je pollen 2°. que l'autre organe est en tout semblable à un fruit parfait composé d'un péricarpe et de semences , dans lesquels ont, reconnaît les deux enveloppes qui les carac-térisent 3°. enfin, qu'outre ces deux organes qui sont les analogues des deux sexes, les mousses et les lycopo-des sont munis d'un troisième organe , semblable, à celui que l'on observe sur là dentaire dentaria bulbifera , la bistorte polygonum bistorta , le lis lilium can-didum , quelques graminées et certaines espèces du genre allium. Dans la même année, il a donné connaissance à l'Ins-titut de ses recherches sur la physiologie végétale 1 . Elles embrassent plusieurs questions du plus haut inté-rêt. Celles relatives à la marche de la sève et à la for-mation du bois lui ont fourni les moyens de combattre avantageusement l'opinion des savans qui supposent éma-@@@@1811 et insérées dans le Journal de Physique, tom. LXXIII. Il y en a eu des exemplaires tirés à part, tous sont accompagnés d'une planche gravée. 1 Premier mémoire et observations sur l'arran-gement et la disposition des feuilles, sur la moelle des végétaux ligneux et sur la conversion des couches corticales en bois, lus le 20 avril 1812 -Second mé-moire sur l'arrangement et la disposition des feuilles, lu le 6 juillet 1812. Ils sont l'un et l'autre imprimés dans les mémoires de l'Académie des sciences de l'Institut, année 1811, pag. 121-160 de la deuxième partie.
64 faites dans l'intérêt réel de la science, et démontra avec évidence , 1 °. que , sous tous les rapports , la poussière des mousses et des lycopodes, quant a la nature de ses substances, et quant à ses formes, réunit tous les carac-tères que les botanistes ont reconnus dans le pollen 2°. que l'autre organe est en tout semblable à un fruit parfait composé d'un péricarpe et de semences , dans lesquels ont, reconnaît les deux enveloppes qui les carac-térisent 3°. enfin, qu'outre ces deux organes qui sont les analogues des deux sexes, les mousses et les lycopo-des sont munis d'un troisième organe , semblable, à celui que l'on observe sur la dentaire dentaria bulbifera , la bistorte polygonum bistorta , le lis lilium can-didum , quelques graminées et certaines espèces du genre allium. Dans la même année, il a donné connaissance à l'Ins-titut de ses recherches sur la physiologie végétale 1 . Elles embrassent plusieurs questions du plus haut inté-rêt. Celles relatives à la marche de la sève et à la for-mation du bois lui ont fourni les moyens de combattre avantageusement l'opinion des savans qui supposent éma- 64 1811 et insérées dans le Journal de Physique, tom. LXXIII. Il y en a eu des exemplaires tirés à part, tous sont accompagnés d'une planche gravée. 1 Premier mémoire et observations sur l'arran-gement et la disposition des feuilles, sur la moëlle des végétaux ligneux et sur la conversion des couches corticales en bois, lus le 20 avril 1812 -Second mé-moire sur l'arrangement et la disposition des feuilles, lu le 6 juillet 1812. Ils sont l'un et l'autre imprimés dans les mémoires de l'Académie des sciences de l'Institut, année 1811, pag. 121-160 de la deuxième partie.
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41 qu'a décrit l'accusation j'ai démontré son impuissance je vous ai convaincus de la vérité de cette double propo-sition , que, si le gouvernement occulte existe, il a été du devoir de l'auteur de l'attaquer que si le gouverne-ment occulte n'existe pas , il faut encore approuver les craintes de l'écrivain, qui, convaincu de la grandeur du péril, aurait averti de dangers même imaginaires. Que reste-t-il donc de cette accusation? le reproche d'avoir parlé du gouvernement occulte ? Mais quel serait le privilége de cette puissance secrète si elle existait, qu'on ne saurait sans crime représenter les dangers dont elle menace l'autorité royale ? Dans quel nuage impéné-trable de majesté serait-elle donc élevée ? et, comme l'arche sainte, ne saurait-on y toucher sans être frappé de mort? A Venise il était défendu, sous peine capitale, de s'entretenir du pouvoir invisible des inquisiteurs d'Etat mais du moins des statuts particuliers rendaient ce pou-voir inhérent à la constitution de l'Etat, et, tout ef-frayant qu'il était, l'aristocratie l'avait rendu légal. - Et quoi ! serait-ce après la publicité des doçumens qui ont jailli de la tribune sur toute la France , que l'on in-terdirait la pensée sur les -faits qui ont frappé tous les es-prits ? Étrange et inconcevable position de mon client ! Il assiste à la séance du 25 avril il entend le rapport de la commission sur la pétition de M. Madier de Mont-jau ce n'est pas un obscur citoyen qui exprime des alarmes plus ou moins vagues, c'est un conseiller à la Cour royale de Nîmes qui retrace ses craintes dans les termes les plus énergiques, qui précise des faits , qui transcrit des circulaires , qui ne laisse pas égarer l'accu-sation , qui désigne clairement l'auteur des circulaires, qui le nomme déjà en disant que c'est celui qui, reprochant la timide arrestation du maréchal Soult 3 disait On n'ar-
41 qu'a décrit l'accusation j'ai démontré son impuissance je vous ai convaincus de la vérité de cette double propo-sition , que, si le gouvernement occulte existe, il a été du devoir de l'auteur de l'attaquer que si le gouverne-ment occulte n'existe pas , il faut encore approuver les craintes de l'écrivain, qui, convaincu de la grandeur du péril, aurait averti de dangers même imaginaires. Que reste-t-il donc de cette accusation? le reproche d'avoir parlé du gouvernement occulte ? Mais quel serait le privilége de cette puissance secrète si elle existait, qu'on ne saurait sans crime représenter les dangers dont elle menace l'autorité royale ? Dans quel nuage impéné-trable de majesté serait-elle donc élevée ? et, comme l'arche sainte, ne saurait-on y toucher sans être frappé de mort? A Venise il était défendu, sous peine capitale, de s'entretenir du pouvoir invisible des inquisiteurs d'Etat mais du moins des statuts particuliers rendaient ce pou-voir inhérent à la constitution de l'Etat, et, tout ef-frayant qu'il était, l'aristocratie l'avait rendu légal. - Et quoi ! serait-ce après la publicité des doçumens qui ont jailli de la tribune sur toute la France , que l'on in-terdirait la pensée sur les -faits qui ont frappé tous les es-prits ? Étrange et inconcevable position de mon client ! Il assiste à la séance du 25 avril il entend le rapport de la commission sur la pétition de M. Madier de Mont-jau ce n'est pas un obscur citoyen qui exprime des alarmes plus ou moins vagues, c'est un conseiller à la Cour royale de Nîmes qui retrace ses craintes dans les termes les plus énergiques, qui précise des faits , qui transcrit des circulaires , qui ne laisse pas égarer l'accu-sation , qui désigne clairement l'auteur des circulaires, qui le nomme déjà en disant que c'est celui qui, reprochant la timide arrestation du maréchal Soult 3 disait On n'ar-
41 qu'a décrit l'accusation j'ai démontré son impuissance je vous ai convaincus de la vérité de cette double propo-sition@, que, si le gouvernement occulte existe, il a été du devoir de l'auteur de l'attaquer que si le gouverne-ment occulte n'existe pas@, il faut encore approuver les craintes de l'écrivain, qui, convaincu de la grandeur du péril, aurait averti de dangers même imaginaires. Que reste-t-il donc de cette accusation? le reproche d'avoir parlé du gouvernement occulte@? Mais quel serait le privilége de cette puissance secrète si elle existait, qu'on ne saurait sans crime représenter les dangers dont elle menace l'autorité royale@? Dans quel nuage impéné-trable de majesté serait-elle donc élevée@? et, comme l'arche sainte, ne saurait-on y toucher sans être frappé de mort? A Venise il était défendu, sous peine capitale, de s'entretenir du pouvoir invisible des inquisiteurs d'État mais du moins des statuts particuliers rendaient ce pou-voir inhérent à la constitution de l'État, et, tout ef-frayant qu'il était, l'aristocratie l'avait rendu légal.@@ Et quoi ! serait-ce après la publicité des documens qui ont jailli de la tribune sur toute la France@, que l'on in-terdirait la pensée sur les @faits qui ont frappé tous les es-prits@? Étrange et inconcevable position de mon client@! Il assiste à la séance du 25 avril il entend le rapport de la commission sur la pétition de M. Madier de Mont-jau ce n'est pas un obscur citoyen qui exprime des alarmes plus ou moins vagues, c'est un conseiller à la Cour royale de Nîmes qui retrace ses craintes dans les termes les plus énergiques, qui précise des faits@, qui transcrit des circulaire@ , qui ne laisse pas égarer l'accu-sation@, qui désigne clairement l'auteur des circulaires, qui le nomme déjà en disant qu@@@@e@@ celui qui, reprochant la timide arrestation du maréchal Soult@, disait On n'ar-
41 qu'a décrit l'accusation j'ai démontré son impuissance je vous ai convaincus de la vérité de cette double propo-sition , que, si le gouvernement occulte existe, il a été du devoir de l'auteur de l'attaquer que si le gouverne-ment occulte n'existe pas , il faut encore approuver les craintes de l'écrivain, qui, convaincu de la grandeur du péril, aurait averti de dangers même imaginaires.
41 qu'a décrit l'accusation j'ai démontré son impuissance je vous ai convaincus de la vérité de cette double propo-sition, que, si le gouvernement occulte existe, il a été du devoir de l'auteur de l'attaquer que si le gouverne-ment occulte n'existe pas, il faut encore approuver les craintes de l'écrivain, qui, convaincu de la grandeur du péril, aurait averti de dangers même imaginaires.
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41 qu'a décrit l'accusation j'ai démontré son impuissance je vous ai convaincus de la vérité de cette double propo-sition , que, si le gouvernement occulte existe, il a été du devoir de l'auteur de l'attaquer que si le gouverne-ment occulte n'existe pas , il faut encore approuver les craintes de l'écrivain, qui, convaincu de la grandeur du péril, aurait averti de dangers même imaginaires. Que reste-t-il donc de cette accusation? le reproche d'avoir parlé du gouvernement occulte ? Mais quel serait le privilége de cette puissance secrète si elle existait, qu'on ne saurait sans crime représenter les dangers dont elle menace l'autorité royale ? Dans quel nuage impéné-trable de majesté serait-elle donc élevée ? et, comme l'arche sainte, ne saurait-on y toucher sans être frappé de mort? A Venise il était défendu, sous peine capitale, de s'entretenir du pouvoir invisible des inquisiteurs d'Etat mais du moins des statuts particuliers rendaient ce pou-voir inhérent à la constitution de l'Etat, et, tout ef-frayant qu'il était, l'aristocratie l'avait rendu légal. - Et quoi ! serait-ce après la publicité des doçumens qui ont jailli de la tribune sur toute la France , que l'on in-terdirait la pensée sur les -faits qui ont frappé tous les es-prits ? Étrange et inconcevable position de mon client ! Il assiste à la séance du 25 avril il entend le rapport de la commission sur la pétition de M. Madier de Mont-jau ce n'est pas un obscur citoyen qui exprime des alarmes plus ou moins vagues, c'est un conseiller à la Cour royale de Nîmes qui retrace ses craintes dans les termes les plus énergiques, qui précise des faits , qui transcrit des circulaires , qui ne laisse pas égarer l'accu-sation , qui désigne clairement l'auteur des circulaires, qui le nomme déjà en disant que c'est celui qui, reprochant la timide arrestation du maréchal Soult 3 disait On n'ar-
41 qu'a décrit l'accusation j'ai démontré son impuissance je vous ai convaincus de la vérité de cette double propo-sition , que, si le gouvernement occulte existe, il a été du devoir de l'auteur de l'attaquer que si le gouverne-ment occulte n'existe pas , il faut encore approuver les craintes de l'écrivain, qui, convaincu de la grandeur du péril, aurait averti de dangers même imaginaires. Que reste-t-il donc de cette accusation? le reproche d'avoir parlé du gouvernement occulte ? Mais quel serait le privilége de cette puissance secrète si elle existait, qu'on ne saurait sans crime représenter les dangers dont elle menace l'autorité royale ? Dans quel nuage impéné-trable de majesté serait-elle donc élevée ? et, comme l'arche sainte, ne saurait-on y toucher sans être frappé de mort? A Venise il était défendu, sous peine capitale, de s'entretenir du pouvoir invisible des inquisiteurs d'Etat mais du moins des statuts particuliers rendaient ce pou-voir inhérent à la constitution de l'Etat, et, tout ef-frayant qu'il était, l'aristocratie l'avait rendu légal. - Et quoi ! serait-ce après la publicité des doçumens qui ont jailli de la tribune sur toute la France , que l'on in-terdirait la pensée sur les -faits qui ont frappé tous les es-prits ? Étrange et inconcevable position de mon client ! Il assiste à la séance du 25 avril il entend le rapport de la commission sur la pétition de M. Madier de Mont-jau ce n'est pas un obscur citoyen qui exprime des alarmes plus ou moins vagues, c'est un conseiller à la Cour royale de Nîmes qui retrace ses craintes dans les termes les plus énergiques, qui précise des faits , qui transcrit des circulaires , qui ne laisse pas égarer l'accu-sation , qui désigne clairement l'auteur des circulaires, qui le nomme déjà en disant que c'est celui qui, reprochant la timide arrestation du maréchal Soult 3 disait On n'ar-
41 qu'a décrit l'accusation j'ai démontré son impuissance je vous ai convaincus de la vérité de cette double propo-sition@, que, si le gouvernement occulte existe, il a été du devoir de l'auteur de l'attaquer que si le gouverne-ment occulte n'existe pas@, il faut encore approuver les craintes de l'écrivain, qui, convaincu de la grandeur du péril, aurait averti de dangers même imaginaires. Que reste-t-il donc de cette accusation? le reproche d'avoir parlé du gouvernement occulte@? Mais quel serait le privilége de cette puissance secrète si elle existait, qu'on ne saurait sans crime représenter les dangers dont elle menace l'autorité royale@? Dans quel nuage impéné-trable de majesté serait-elle donc élevée@? et, comme l'arche sainte, ne saurait-on y toucher sans être frappé de mort? A Venise il était défendu, sous peine capitale, de s'entretenir du pouvoir invisible des inquisiteurs d'État mais du moins des statuts particuliers rendaient ce pou-voir inhérent à la constitution de l'État, et, tout ef-frayant qu'il était, l'aristocratie l'avait rendu légal.@@ Et quoi ! serait-ce après la publicité des documens qui ont jailli de la tribune sur toute la France@, que l'on in-terdirait la pensée sur les @faits qui ont frappé tous les es-prits@? Étrange et inconcevable position de mon client@! Il assiste à la séance du 25 avril il entend le rapport de la commission sur la pétition de M. Madier de Mont-jau ce n'est pas un obscur citoyen qui exprime des alarmes plus ou moins vagues, c'est un conseiller à la Cour royale de Nîmes qui retrace ses craintes dans les termes les plus énergiques, qui précise des faits@, qui transcrit des circulaire@ , qui ne laisse pas égarer l'accu-sation@, qui désigne clairement l'auteur des circulaires, qui le nomme déjà en disant qu@@@@e@@ celui qui, reprochant la timide arrestation du maréchal Soult@, disait On n'ar-
Que reste-t-il donc de cette accusation?
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41 qu'a décrit l'accusation j'ai démontré son impuissance je vous ai convaincus de la vérité de cette double propo-sition , que, si le gouvernement occulte existe, il a été du devoir de l'auteur de l'attaquer que si le gouverne-ment occulte n'existe pas , il faut encore approuver les craintes de l'écrivain, qui, convaincu de la grandeur du péril, aurait averti de dangers même imaginaires. Que reste-t-il donc de cette accusation? le reproche d'avoir parlé du gouvernement occulte ? Mais quel serait le privilége de cette puissance secrète si elle existait, qu'on ne saurait sans crime représenter les dangers dont elle menace l'autorité royale ? Dans quel nuage impéné-trable de majesté serait-elle donc élevée ? et, comme l'arche sainte, ne saurait-on y toucher sans être frappé de mort? A Venise il était défendu, sous peine capitale, de s'entretenir du pouvoir invisible des inquisiteurs d'Etat mais du moins des statuts particuliers rendaient ce pou-voir inhérent à la constitution de l'Etat, et, tout ef-frayant qu'il était, l'aristocratie l'avait rendu légal. - Et quoi ! serait-ce après la publicité des doçumens qui ont jailli de la tribune sur toute la France , que l'on in-terdirait la pensée sur les -faits qui ont frappé tous les es-prits ? Étrange et inconcevable position de mon client ! Il assiste à la séance du 25 avril il entend le rapport de la commission sur la pétition de M. Madier de Mont-jau ce n'est pas un obscur citoyen qui exprime des alarmes plus ou moins vagues, c'est un conseiller à la Cour royale de Nîmes qui retrace ses craintes dans les termes les plus énergiques, qui précise des faits , qui transcrit des circulaires , qui ne laisse pas égarer l'accu-sation , qui désigne clairement l'auteur des circulaires, qui le nomme déjà en disant que c'est celui qui, reprochant la timide arrestation du maréchal Soult 3 disait On n'ar-
41 qu'a décrit l'accusation j'ai démontré son impuissance je vous ai convaincus de la vérité de cette double propo-sition@, que, si le gouvernement occulte existe, il a été du devoir de l'auteur de l'attaquer que si le gouverne-ment occulte n'existe pas@, il faut encore approuver les craintes de l'écrivain, qui, convaincu de la grandeur du péril, aurait averti de dangers même imaginaires. Que reste-t-il donc de cette accusation? le reproche d'avoir parlé du gouvernement occulte@? Mais quel serait le privilége de cette puissance secrète si elle existait, qu'on ne saurait sans crime représenter les dangers dont elle menace l'autorité royale@? Dans quel nuage impéné-trable de majesté serait-elle donc élevée@? et, comme l'arche sainte, ne saurait-on y toucher sans être frappé de mort? A Venise il était défendu, sous peine capitale, de s'entretenir du pouvoir invisible des inquisiteurs d'État mais du moins des statuts particuliers rendaient ce pou-voir inhérent à la constitution de l'État, et, tout ef-frayant qu'il était, l'aristocratie l'avait rendu légal.@@ Et quoi ! serait-ce après la publicité des documens qui ont jailli de la tribune sur toute la France@, que l'on in-terdirait la pensée sur les @faits qui ont frappé tous les es-prits@? Étrange et inconcevable position de mon client@! Il assiste à la séance du 25 avril il entend le rapport de la commission sur la pétition de M. Madier de Mont-jau ce n'est pas un obscur citoyen qui exprime des alarmes plus ou moins vagues, c'est un conseiller à la Cour royale de Nîmes qui retrace ses craintes dans les termes les plus énergiques, qui précise des faits@, qui transcrit des circulaire@ , qui ne laisse pas égarer l'accu-sation@, qui désigne clairement l'auteur des circulaires, qui le nomme déjà en disant qu@@@@e@@ celui qui, reprochant la timide arrestation du maréchal Soult@, disait On n'ar-
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41 qu'a décrit l'accusation j'ai démontré son impuissance je vous ai convaincus de la vérité de cette double propo-sition , que, si le gouvernement occulte existe, il a été du devoir de l'auteur de l'attaquer que si le gouverne-ment occulte n'existe pas , il faut encore approuver les craintes de l'écrivain, qui, convaincu de la grandeur du péril, aurait averti de dangers même imaginaires. Que reste-t-il donc de cette accusation? le reproche d'avoir parlé du gouvernement occulte ? Mais quel serait le privilége de cette puissance secrète si elle existait, qu'on ne saurait sans crime représenter les dangers dont elle menace l'autorité royale ? Dans quel nuage impéné-trable de majesté serait-elle donc élevée ? et, comme l'arche sainte, ne saurait-on y toucher sans être frappé de mort? A Venise il était défendu, sous peine capitale, de s'entretenir du pouvoir invisible des inquisiteurs d'Etat mais du moins des statuts particuliers rendaient ce pou-voir inhérent à la constitution de l'Etat, et, tout ef-frayant qu'il était, l'aristocratie l'avait rendu légal. - Et quoi ! serait-ce après la publicité des doçumens qui ont jailli de la tribune sur toute la France , que l'on in-terdirait la pensée sur les -faits qui ont frappé tous les es-prits ? Étrange et inconcevable position de mon client ! Il assiste à la séance du 25 avril il entend le rapport de la commission sur la pétition de M. Madier de Mont-jau ce n'est pas un obscur citoyen qui exprime des alarmes plus ou moins vagues, c'est un conseiller à la Cour royale de Nîmes qui retrace ses craintes dans les termes les plus énergiques, qui précise des faits , qui transcrit des circulaires , qui ne laisse pas égarer l'accu-sation , qui désigne clairement l'auteur des circulaires, qui le nomme déjà en disant que c'est celui qui, reprochant la timide arrestation du maréchal Soult 3 disait On n'ar-
41 qu'a décrit l'accusation j'ai démontré son impuissance je vous ai convaincus de la vérité de cette double propo-sition@, que, si le gouvernement occulte existe, il a été du devoir de l'auteur de l'attaquer que si le gouverne-ment occulte n'existe pas@, il faut encore approuver les craintes de l'écrivain, qui, convaincu de la grandeur du péril, aurait averti de dangers même imaginaires. Que reste-t-il donc de cette accusation? le reproche d'avoir parlé du gouvernement occulte@? Mais quel serait le privilége de cette puissance secrète si elle existait, qu'on ne saurait sans crime représenter les dangers dont elle menace l'autorité royale@? Dans quel nuage impéné-trable de majesté serait-elle donc élevée@? et, comme l'arche sainte, ne saurait-on y toucher sans être frappé de mort? A Venise il était défendu, sous peine capitale, de s'entretenir du pouvoir invisible des inquisiteurs d'État mais du moins des statuts particuliers rendaient ce pou-voir inhérent à la constitution de l'État, et, tout ef-frayant qu'il était, l'aristocratie l'avait rendu légal.@@ Et quoi ! serait-ce après la publicité des documens qui ont jailli de la tribune sur toute la France@, que l'on in-terdirait la pensée sur les @faits qui ont frappé tous les es-prits@? Étrange et inconcevable position de mon client@! Il assiste à la séance du 25 avril il entend le rapport de la commission sur la pétition de M. Madier de Mont-jau ce n'est pas un obscur citoyen qui exprime des alarmes plus ou moins vagues, c'est un conseiller à la Cour royale de Nîmes qui retrace ses craintes dans les termes les plus énergiques, qui précise des faits@, qui transcrit des circulaire@ , qui ne laisse pas égarer l'accu-sation@, qui désigne clairement l'auteur des circulaires, qui le nomme déjà en disant qu@@@@e@@ celui qui, reprochant la timide arrestation du maréchal Soult@, disait On n'ar-
Mais quel serait le privilége de cette puissance secrète si elle existait, qu'on ne saurait sans crime représenter les dangers dont elle menace l'autorité royale ?
Mais quel serait le privilége de cette puissance secrète si elle existait, qu'on ne saurait sans crime représenter les dangers dont elle menace l'autorité royale?
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41 qu'a décrit l'accusation j'ai démontré son impuissance je vous ai convaincus de la vérité de cette double propo-sition , que, si le gouvernement occulte existe, il a été du devoir de l'auteur de l'attaquer que si le gouverne-ment occulte n'existe pas , il faut encore approuver les craintes de l'écrivain, qui, convaincu de la grandeur du péril, aurait averti de dangers même imaginaires. Que reste-t-il donc de cette accusation? le reproche d'avoir parlé du gouvernement occulte ? Mais quel serait le privilége de cette puissance secrète si elle existait, qu'on ne saurait sans crime représenter les dangers dont elle menace l'autorité royale ? Dans quel nuage impéné-trable de majesté serait-elle donc élevée ? et, comme l'arche sainte, ne saurait-on y toucher sans être frappé de mort? A Venise il était défendu, sous peine capitale, de s'entretenir du pouvoir invisible des inquisiteurs d'Etat mais du moins des statuts particuliers rendaient ce pou-voir inhérent à la constitution de l'Etat, et, tout ef-frayant qu'il était, l'aristocratie l'avait rendu légal. - Et quoi ! serait-ce après la publicité des doçumens qui ont jailli de la tribune sur toute la France , que l'on in-terdirait la pensée sur les -faits qui ont frappé tous les es-prits ? Étrange et inconcevable position de mon client ! Il assiste à la séance du 25 avril il entend le rapport de la commission sur la pétition de M. Madier de Mont-jau ce n'est pas un obscur citoyen qui exprime des alarmes plus ou moins vagues, c'est un conseiller à la Cour royale de Nîmes qui retrace ses craintes dans les termes les plus énergiques, qui précise des faits , qui transcrit des circulaires , qui ne laisse pas égarer l'accu-sation , qui désigne clairement l'auteur des circulaires, qui le nomme déjà en disant que c'est celui qui, reprochant la timide arrestation du maréchal Soult 3 disait On n'ar-
41 qu'a décrit l'accusation j'ai démontré son impuissance je vous ai convaincus de la vérité de cette double propo-sition , que, si le gouvernement occulte existe, il a été du devoir de l'auteur de l'attaquer que si le gouverne-ment occulte n'existe pas , il faut encore approuver les craintes de l'écrivain, qui, convaincu de la grandeur du péril, aurait averti de dangers même imaginaires. Que reste-t-il donc de cette accusation? le reproche d'avoir parlé du gouvernement occulte ? Mais quel serait le privilége de cette puissance secrète si elle existait, qu'on ne saurait sans crime représenter les dangers dont elle menace l'autorité royale ? Dans quel nuage impéné-trable de majesté serait-elle donc élevée ? et, comme l'arche sainte, ne saurait-on y toucher sans être frappé de mort? A Venise il était défendu, sous peine capitale, de s'entretenir du pouvoir invisible des inquisiteurs d'Etat mais du moins des statuts particuliers rendaient ce pou-voir inhérent à la constitution de l'Etat, et, tout ef-frayant qu'il était, l'aristocratie l'avait rendu légal. - Et quoi ! serait-ce après la publicité des doçumens qui ont jailli de la tribune sur toute la France , que l'on in-terdirait la pensée sur les -faits qui ont frappé tous les es-prits ? Étrange et inconcevable position de mon client ! Il assiste à la séance du 25 avril il entend le rapport de la commission sur la pétition de M. Madier de Mont-jau ce n'est pas un obscur citoyen qui exprime des alarmes plus ou moins vagues, c'est un conseiller à la Cour royale de Nîmes qui retrace ses craintes dans les termes les plus énergiques, qui précise des faits , qui transcrit des circulaires , qui ne laisse pas égarer l'accu-sation , qui désigne clairement l'auteur des circulaires, qui le nomme déjà en disant que c'est celui qui, reprochant la timide arrestation du maréchal Soult 3 disait On n'ar-
41 qu'a décrit l'accusation j'ai démontré son impuissance je vous ai convaincus de la vérité de cette double propo-sition@, que, si le gouvernement occulte existe, il a été du devoir de l'auteur de l'attaquer que si le gouverne-ment occulte n'existe pas@, il faut encore approuver les craintes de l'écrivain, qui, convaincu de la grandeur du péril, aurait averti de dangers même imaginaires. Que reste-t-il donc de cette accusation? le reproche d'avoir parlé du gouvernement occulte@? Mais quel serait le privilége de cette puissance secrète si elle existait, qu'on ne saurait sans crime représenter les dangers dont elle menace l'autorité royale@? Dans quel nuage impéné-trable de majesté serait-elle donc élevée@? et, comme l'arche sainte, ne saurait-on y toucher sans être frappé de mort? A Venise il était défendu, sous peine capitale, de s'entretenir du pouvoir invisible des inquisiteurs d'État mais du moins des statuts particuliers rendaient ce pou-voir inhérent à la constitution de l'État, et, tout ef-frayant qu'il était, l'aristocratie l'avait rendu légal.@@ Et quoi ! serait-ce après la publicité des documens qui ont jailli de la tribune sur toute la France@, que l'on in-terdirait la pensée sur les @faits qui ont frappé tous les es-prits@? Étrange et inconcevable position de mon client@! Il assiste à la séance du 25 avril il entend le rapport de la commission sur la pétition de M. Madier de Mont-jau ce n'est pas un obscur citoyen qui exprime des alarmes plus ou moins vagues, c'est un conseiller à la Cour royale de Nîmes qui retrace ses craintes dans les termes les plus énergiques, qui précise des faits@, qui transcrit des circulaire@ , qui ne laisse pas égarer l'accu-sation@, qui désigne clairement l'auteur des circulaires, qui le nomme déjà en disant qu@@@@e@@ celui qui, reprochant la timide arrestation du maréchal Soult@, disait On n'ar-
Dans quel nuage impéné-trable de majesté serait-elle donc élevée ?
Dans quel nuage impéné-trable de majesté serait-elle donc élevée?
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41 qu'a décrit l'accusation j'ai démontré son impuissance je vous ai convaincus de la vérité de cette double propo-sition , que, si le gouvernement occulte existe, il a été du devoir de l'auteur de l'attaquer que si le gouverne-ment occulte n'existe pas , il faut encore approuver les craintes de l'écrivain, qui, convaincu de la grandeur du péril, aurait averti de dangers même imaginaires. Que reste-t-il donc de cette accusation? le reproche d'avoir parlé du gouvernement occulte ? Mais quel serait le privilége de cette puissance secrète si elle existait, qu'on ne saurait sans crime représenter les dangers dont elle menace l'autorité royale ? Dans quel nuage impéné-trable de majesté serait-elle donc élevée ? et, comme l'arche sainte, ne saurait-on y toucher sans être frappé de mort? A Venise il était défendu, sous peine capitale, de s'entretenir du pouvoir invisible des inquisiteurs d'Etat mais du moins des statuts particuliers rendaient ce pou-voir inhérent à la constitution de l'Etat, et, tout ef-frayant qu'il était, l'aristocratie l'avait rendu légal. - Et quoi ! serait-ce après la publicité des doçumens qui ont jailli de la tribune sur toute la France , que l'on in-terdirait la pensée sur les -faits qui ont frappé tous les es-prits ? Étrange et inconcevable position de mon client ! Il assiste à la séance du 25 avril il entend le rapport de la commission sur la pétition de M. Madier de Mont-jau ce n'est pas un obscur citoyen qui exprime des alarmes plus ou moins vagues, c'est un conseiller à la Cour royale de Nîmes qui retrace ses craintes dans les termes les plus énergiques, qui précise des faits , qui transcrit des circulaires , qui ne laisse pas égarer l'accu-sation , qui désigne clairement l'auteur des circulaires, qui le nomme déjà en disant que c'est celui qui, reprochant la timide arrestation du maréchal Soult 3 disait On n'ar-
41 qu'a décrit l'accusation j'ai démontré son impuissance je vous ai convaincus de la vérité de cette double propo-sition , que, si le gouvernement occulte existe, il a été du devoir de l'auteur de l'attaquer que si le gouverne-ment occulte n'existe pas , il faut encore approuver les craintes de l'écrivain, qui, convaincu de la grandeur du péril, aurait averti de dangers même imaginaires. Que reste-t-il donc de cette accusation? le reproche d'avoir parlé du gouvernement occulte ? Mais quel serait le privilége de cette puissance secrète si elle existait, qu'on ne saurait sans crime représenter les dangers dont elle menace l'autorité royale ? Dans quel nuage impéné-trable de majesté serait-elle donc élevée ? et, comme l'arche sainte, ne saurait-on y toucher sans être frappé de mort? A Venise il était défendu, sous peine capitale, de s'entretenir du pouvoir invisible des inquisiteurs d'Etat mais du moins des statuts particuliers rendaient ce pou-voir inhérent à la constitution de l'Etat, et, tout ef-frayant qu'il était, l'aristocratie l'avait rendu légal. - Et quoi ! serait-ce après la publicité des doçumens qui ont jailli de la tribune sur toute la France , que l'on in-terdirait la pensée sur les -faits qui ont frappé tous les es-prits ? Étrange et inconcevable position de mon client ! Il assiste à la séance du 25 avril il entend le rapport de la commission sur la pétition de M. Madier de Mont-jau ce n'est pas un obscur citoyen qui exprime des alarmes plus ou moins vagues, c'est un conseiller à la Cour royale de Nîmes qui retrace ses craintes dans les termes les plus énergiques, qui précise des faits , qui transcrit des circulaires , qui ne laisse pas égarer l'accu-sation , qui désigne clairement l'auteur des circulaires, qui le nomme déjà en disant que c'est celui qui, reprochant la timide arrestation du maréchal Soult 3 disait On n'ar-
41 qu'a décrit l'accusation j'ai démontré son impuissance je vous ai convaincus de la vérité de cette double propo-sition@, que, si le gouvernement occulte existe, il a été du devoir de l'auteur de l'attaquer que si le gouverne-ment occulte n'existe pas@, il faut encore approuver les craintes de l'écrivain, qui, convaincu de la grandeur du péril, aurait averti de dangers même imaginaires. Que reste-t-il donc de cette accusation? le reproche d'avoir parlé du gouvernement occulte@? Mais quel serait le privilége de cette puissance secrète si elle existait, qu'on ne saurait sans crime représenter les dangers dont elle menace l'autorité royale@? Dans quel nuage impéné-trable de majesté serait-elle donc élevée@? et, comme l'arche sainte, ne saurait-on y toucher sans être frappé de mort? A Venise il était défendu, sous peine capitale, de s'entretenir du pouvoir invisible des inquisiteurs d'État mais du moins des statuts particuliers rendaient ce pou-voir inhérent à la constitution de l'État, et, tout ef-frayant qu'il était, l'aristocratie l'avait rendu légal.@@ Et quoi ! serait-ce après la publicité des documens qui ont jailli de la tribune sur toute la France@, que l'on in-terdirait la pensée sur les @faits qui ont frappé tous les es-prits@? Étrange et inconcevable position de mon client@! Il assiste à la séance du 25 avril il entend le rapport de la commission sur la pétition de M. Madier de Mont-jau ce n'est pas un obscur citoyen qui exprime des alarmes plus ou moins vagues, c'est un conseiller à la Cour royale de Nîmes qui retrace ses craintes dans les termes les plus énergiques, qui précise des faits@, qui transcrit des circulaire@ , qui ne laisse pas égarer l'accu-sation@, qui désigne clairement l'auteur des circulaires, qui le nomme déjà en disant qu@@@@e@@ celui qui, reprochant la timide arrestation du maréchal Soult@, disait On n'ar-
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41 qu'a décrit l'accusation j'ai démontré son impuissance je vous ai convaincus de la vérité de cette double propo-sition , que, si le gouvernement occulte existe, il a été du devoir de l'auteur de l'attaquer que si le gouverne-ment occulte n'existe pas , il faut encore approuver les craintes de l'écrivain, qui, convaincu de la grandeur du péril, aurait averti de dangers même imaginaires. Que reste-t-il donc de cette accusation? le reproche d'avoir parlé du gouvernement occulte ? Mais quel serait le privilége de cette puissance secrète si elle existait, qu'on ne saurait sans crime représenter les dangers dont elle menace l'autorité royale ? Dans quel nuage impéné-trable de majesté serait-elle donc élevée ? et, comme l'arche sainte, ne saurait-on y toucher sans être frappé de mort? A Venise il était défendu, sous peine capitale, de s'entretenir du pouvoir invisible des inquisiteurs d'Etat mais du moins des statuts particuliers rendaient ce pou-voir inhérent à la constitution de l'Etat, et, tout ef-frayant qu'il était, l'aristocratie l'avait rendu légal. - Et quoi ! serait-ce après la publicité des doçumens qui ont jailli de la tribune sur toute la France , que l'on in-terdirait la pensée sur les -faits qui ont frappé tous les es-prits ? Étrange et inconcevable position de mon client ! Il assiste à la séance du 25 avril il entend le rapport de la commission sur la pétition de M. Madier de Mont-jau ce n'est pas un obscur citoyen qui exprime des alarmes plus ou moins vagues, c'est un conseiller à la Cour royale de Nîmes qui retrace ses craintes dans les termes les plus énergiques, qui précise des faits , qui transcrit des circulaires , qui ne laisse pas égarer l'accu-sation , qui désigne clairement l'auteur des circulaires, qui le nomme déjà en disant que c'est celui qui, reprochant la timide arrestation du maréchal Soult 3 disait On n'ar-
41 qu'a décrit l'accusation j'ai démontré son impuissance je vous ai convaincus de la vérité de cette double propo-sition@, que, si le gouvernement occulte existe, il a été du devoir de l'auteur de l'attaquer que si le gouverne-ment occulte n'existe pas@, il faut encore approuver les craintes de l'écrivain, qui, convaincu de la grandeur du péril, aurait averti de dangers même imaginaires. Que reste-t-il donc de cette accusation? le reproche d'avoir parlé du gouvernement occulte@? Mais quel serait le privilége de cette puissance secrète si elle existait, qu'on ne saurait sans crime représenter les dangers dont elle menace l'autorité royale@? Dans quel nuage impéné-trable de majesté serait-elle donc élevée@? et, comme l'arche sainte, ne saurait-on y toucher sans être frappé de mort? A Venise il était défendu, sous peine capitale, de s'entretenir du pouvoir invisible des inquisiteurs d'État mais du moins des statuts particuliers rendaient ce pou-voir inhérent à la constitution de l'État, et, tout ef-frayant qu'il était, l'aristocratie l'avait rendu légal.@@ Et quoi ! serait-ce après la publicité des documens qui ont jailli de la tribune sur toute la France@, que l'on in-terdirait la pensée sur les @faits qui ont frappé tous les es-prits@? Étrange et inconcevable position de mon client@! Il assiste à la séance du 25 avril il entend le rapport de la commission sur la pétition de M. Madier de Mont-jau ce n'est pas un obscur citoyen qui exprime des alarmes plus ou moins vagues, c'est un conseiller à la Cour royale de Nîmes qui retrace ses craintes dans les termes les plus énergiques, qui précise des faits@, qui transcrit des circulaire@ , qui ne laisse pas égarer l'accu-sation@, qui désigne clairement l'auteur des circulaires, qui le nomme déjà en disant qu@@@@e@@ celui qui, reprochant la timide arrestation du maréchal Soult@, disait On n'ar-
A Venise il était défendu, sous peine capitale, de s'entretenir du pouvoir invisible des inquisiteurs d'Etat mais du moins des statuts particuliers rendaient ce pou-voir inhérent à la constitution de l'Etat, et, tout ef-frayant qu'il était, l'aristocratie l'avait rendu légal.
A Venise il était défendu, sous peine capitale, de s'entretenir du pouvoir invisible des inquisiteurs d'État mais du moins des statuts particuliers rendaient ce pou-voir inhérent à la constitution de l'État, et, tout ef-frayant qu'il était, l'aristocratie l'avait rendu légal.
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41 qu'a décrit l'accusation j'ai démontré son impuissance je vous ai convaincus de la vérité de cette double propo-sition , que, si le gouvernement occulte existe, il a été du devoir de l'auteur de l'attaquer que si le gouverne-ment occulte n'existe pas , il faut encore approuver les craintes de l'écrivain, qui, convaincu de la grandeur du péril, aurait averti de dangers même imaginaires. Que reste-t-il donc de cette accusation? le reproche d'avoir parlé du gouvernement occulte ? Mais quel serait le privilége de cette puissance secrète si elle existait, qu'on ne saurait sans crime représenter les dangers dont elle menace l'autorité royale ? Dans quel nuage impéné-trable de majesté serait-elle donc élevée ? et, comme l'arche sainte, ne saurait-on y toucher sans être frappé de mort? A Venise il était défendu, sous peine capitale, de s'entretenir du pouvoir invisible des inquisiteurs d'Etat mais du moins des statuts particuliers rendaient ce pou-voir inhérent à la constitution de l'Etat, et, tout ef-frayant qu'il était, l'aristocratie l'avait rendu légal. - Et quoi ! serait-ce après la publicité des doçumens qui ont jailli de la tribune sur toute la France , que l'on in-terdirait la pensée sur les -faits qui ont frappé tous les es-prits ? Étrange et inconcevable position de mon client ! Il assiste à la séance du 25 avril il entend le rapport de la commission sur la pétition de M. Madier de Mont-jau ce n'est pas un obscur citoyen qui exprime des alarmes plus ou moins vagues, c'est un conseiller à la Cour royale de Nîmes qui retrace ses craintes dans les termes les plus énergiques, qui précise des faits , qui transcrit des circulaires , qui ne laisse pas égarer l'accu-sation , qui désigne clairement l'auteur des circulaires, qui le nomme déjà en disant que c'est celui qui, reprochant la timide arrestation du maréchal Soult 3 disait On n'ar-
41 qu'a décrit l'accusation j'ai démontré son impuissance je vous ai convaincus de la vérité de cette double propo-sition , que, si le gouvernement occulte existe, il a été du devoir de l'auteur de l'attaquer que si le gouverne-ment occulte n'existe pas , il faut encore approuver les craintes de l'écrivain, qui, convaincu de la grandeur du péril, aurait averti de dangers même imaginaires. Que reste-t-il donc de cette accusation? le reproche d'avoir parlé du gouvernement occulte ? Mais quel serait le privilége de cette puissance secrète si elle existait, qu'on ne saurait sans crime représenter les dangers dont elle menace l'autorité royale ? Dans quel nuage impéné-trable de majesté serait-elle donc élevée ? et, comme l'arche sainte, ne saurait-on y toucher sans être frappé de mort? A Venise il était défendu, sous peine capitale, de s'entretenir du pouvoir invisible des inquisiteurs d'Etat mais du moins des statuts particuliers rendaient ce pou-voir inhérent à la constitution de l'Etat, et, tout ef-frayant qu'il était, l'aristocratie l'avait rendu légal. - Et quoi ! serait-ce après la publicité des doçumens qui ont jailli de la tribune sur toute la France , que l'on in-terdirait la pensée sur les -faits qui ont frappé tous les es-prits ? Étrange et inconcevable position de mon client ! Il assiste à la séance du 25 avril il entend le rapport de la commission sur la pétition de M. Madier de Mont-jau ce n'est pas un obscur citoyen qui exprime des alarmes plus ou moins vagues, c'est un conseiller à la Cour royale de Nîmes qui retrace ses craintes dans les termes les plus énergiques, qui précise des faits , qui transcrit des circulaires , qui ne laisse pas égarer l'accu-sation , qui désigne clairement l'auteur des circulaires, qui le nomme déjà en disant que c'est celui qui, reprochant la timide arrestation du maréchal Soult 3 disait On n'ar-
41 qu'a décrit l'accusation j'ai démontré son impuissance je vous ai convaincus de la vérité de cette double propo-sition@, que, si le gouvernement occulte existe, il a été du devoir de l'auteur de l'attaquer que si le gouverne-ment occulte n'existe pas@, il faut encore approuver les craintes de l'écrivain, qui, convaincu de la grandeur du péril, aurait averti de dangers même imaginaires. Que reste-t-il donc de cette accusation? le reproche d'avoir parlé du gouvernement occulte@? Mais quel serait le privilége de cette puissance secrète si elle existait, qu'on ne saurait sans crime représenter les dangers dont elle menace l'autorité royale@? Dans quel nuage impéné-trable de majesté serait-elle donc élevée@? et, comme l'arche sainte, ne saurait-on y toucher sans être frappé de mort? A Venise il était défendu, sous peine capitale, de s'entretenir du pouvoir invisible des inquisiteurs d'État mais du moins des statuts particuliers rendaient ce pou-voir inhérent à la constitution de l'État, et, tout ef-frayant qu'il était, l'aristocratie l'avait rendu légal.@@ Et quoi ! serait-ce après la publicité des documens qui ont jailli de la tribune sur toute la France@, que l'on in-terdirait la pensée sur les @faits qui ont frappé tous les es-prits@? Étrange et inconcevable position de mon client@! Il assiste à la séance du 25 avril il entend le rapport de la commission sur la pétition de M. Madier de Mont-jau ce n'est pas un obscur citoyen qui exprime des alarmes plus ou moins vagues, c'est un conseiller à la Cour royale de Nîmes qui retrace ses craintes dans les termes les plus énergiques, qui précise des faits@, qui transcrit des circulaire@ , qui ne laisse pas égarer l'accu-sation@, qui désigne clairement l'auteur des circulaires, qui le nomme déjà en disant qu@@@@e@@ celui qui, reprochant la timide arrestation du maréchal Soult@, disait On n'ar-
- Et quoi ! serait-ce après la publicité des doçumens qui ont jailli de la tribune sur toute la France , que l'on in-terdirait la pensée sur les -faits qui ont frappé tous les es-prits ?
Et quoi ! serait-ce après la publicité des documens qui ont jailli de la tribune sur toute la France, que l'on in-terdirait la pensée sur les faits qui ont frappé tous les es-prits?
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41 qu'a décrit l'accusation j'ai démontré son impuissance je vous ai convaincus de la vérité de cette double propo-sition , que, si le gouvernement occulte existe, il a été du devoir de l'auteur de l'attaquer que si le gouverne-ment occulte n'existe pas , il faut encore approuver les craintes de l'écrivain, qui, convaincu de la grandeur du péril, aurait averti de dangers même imaginaires. Que reste-t-il donc de cette accusation? le reproche d'avoir parlé du gouvernement occulte ? Mais quel serait le privilége de cette puissance secrète si elle existait, qu'on ne saurait sans crime représenter les dangers dont elle menace l'autorité royale ? Dans quel nuage impéné-trable de majesté serait-elle donc élevée ? et, comme l'arche sainte, ne saurait-on y toucher sans être frappé de mort? A Venise il était défendu, sous peine capitale, de s'entretenir du pouvoir invisible des inquisiteurs d'Etat mais du moins des statuts particuliers rendaient ce pou-voir inhérent à la constitution de l'Etat, et, tout ef-frayant qu'il était, l'aristocratie l'avait rendu légal. - Et quoi ! serait-ce après la publicité des doçumens qui ont jailli de la tribune sur toute la France , que l'on in-terdirait la pensée sur les -faits qui ont frappé tous les es-prits ? Étrange et inconcevable position de mon client ! Il assiste à la séance du 25 avril il entend le rapport de la commission sur la pétition de M. Madier de Mont-jau ce n'est pas un obscur citoyen qui exprime des alarmes plus ou moins vagues, c'est un conseiller à la Cour royale de Nîmes qui retrace ses craintes dans les termes les plus énergiques, qui précise des faits , qui transcrit des circulaires , qui ne laisse pas égarer l'accu-sation , qui désigne clairement l'auteur des circulaires, qui le nomme déjà en disant que c'est celui qui, reprochant la timide arrestation du maréchal Soult 3 disait On n'ar-
41 qu'a décrit l'accusation j'ai démontré son impuissance je vous ai convaincus de la vérité de cette double propo-sition@, que, si le gouvernement occulte existe, il a été du devoir de l'auteur de l'attaquer que si le gouverne-ment occulte n'existe pas@, il faut encore approuver les craintes de l'écrivain, qui, convaincu de la grandeur du péril, aurait averti de dangers même imaginaires. Que reste-t-il donc de cette accusation? le reproche d'avoir parlé du gouvernement occulte@? Mais quel serait le privilége de cette puissance secrète si elle existait, qu'on ne saurait sans crime représenter les dangers dont elle menace l'autorité royale@? Dans quel nuage impéné-trable de majesté serait-elle donc élevée@? et, comme l'arche sainte, ne saurait-on y toucher sans être frappé de mort? A Venise il était défendu, sous peine capitale, de s'entretenir du pouvoir invisible des inquisiteurs d'État mais du moins des statuts particuliers rendaient ce pou-voir inhérent à la constitution de l'État, et, tout ef-frayant qu'il était, l'aristocratie l'avait rendu légal.@@ Et quoi ! serait-ce après la publicité des documens qui ont jailli de la tribune sur toute la France@, que l'on in-terdirait la pensée sur les @faits qui ont frappé tous les es-prits@? Étrange et inconcevable position de mon client@! Il assiste à la séance du 25 avril il entend le rapport de la commission sur la pétition de M. Madier de Mont-jau ce n'est pas un obscur citoyen qui exprime des alarmes plus ou moins vagues, c'est un conseiller à la Cour royale de Nîmes qui retrace ses craintes dans les termes les plus énergiques, qui précise des faits@, qui transcrit des circulaire@ , qui ne laisse pas égarer l'accu-sation@, qui désigne clairement l'auteur des circulaires, qui le nomme déjà en disant qu@@@@e@@ celui qui, reprochant la timide arrestation du maréchal Soult@, disait On n'ar-
Étrange et inconcevable position de mon client !
Étrange et inconcevable position de mon client!
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41 qu'a décrit l'accusation j'ai démontré son impuissance je vous ai convaincus de la vérité de cette double propo-sition , que, si le gouvernement occulte existe, il a été du devoir de l'auteur de l'attaquer que si le gouverne-ment occulte n'existe pas , il faut encore approuver les craintes de l'écrivain, qui, convaincu de la grandeur du péril, aurait averti de dangers même imaginaires. Que reste-t-il donc de cette accusation? le reproche d'avoir parlé du gouvernement occulte ? Mais quel serait le privilége de cette puissance secrète si elle existait, qu'on ne saurait sans crime représenter les dangers dont elle menace l'autorité royale ? Dans quel nuage impéné-trable de majesté serait-elle donc élevée ? et, comme l'arche sainte, ne saurait-on y toucher sans être frappé de mort? A Venise il était défendu, sous peine capitale, de s'entretenir du pouvoir invisible des inquisiteurs d'Etat mais du moins des statuts particuliers rendaient ce pou-voir inhérent à la constitution de l'Etat, et, tout ef-frayant qu'il était, l'aristocratie l'avait rendu légal. - Et quoi ! serait-ce après la publicité des doçumens qui ont jailli de la tribune sur toute la France , que l'on in-terdirait la pensée sur les -faits qui ont frappé tous les es-prits ? Étrange et inconcevable position de mon client ! Il assiste à la séance du 25 avril il entend le rapport de la commission sur la pétition de M. Madier de Mont-jau ce n'est pas un obscur citoyen qui exprime des alarmes plus ou moins vagues, c'est un conseiller à la Cour royale de Nîmes qui retrace ses craintes dans les termes les plus énergiques, qui précise des faits , qui transcrit des circulaires , qui ne laisse pas égarer l'accu-sation , qui désigne clairement l'auteur des circulaires, qui le nomme déjà en disant que c'est celui qui, reprochant la timide arrestation du maréchal Soult 3 disait On n'ar-
41 qu'a décrit l'accusation j'ai démontré son impuissance je vous ai convaincus de la vérité de cette double propo-sition , que, si le gouvernement occulte existe, il a été du devoir de l'auteur de l'attaquer que si le gouverne-ment occulte n'existe pas , il faut encore approuver les craintes de l'écrivain, qui, convaincu de la grandeur du péril, aurait averti de dangers même imaginaires. Que reste-t-il donc de cette accusation? le reproche d'avoir parlé du gouvernement occulte ? Mais quel serait le privilége de cette puissance secrète si elle existait, qu'on ne saurait sans crime représenter les dangers dont elle menace l'autorité royale ? Dans quel nuage impéné-trable de majesté serait-elle donc élevée ? et, comme l'arche sainte, ne saurait-on y toucher sans être frappé de mort? A Venise il était défendu, sous peine capitale, de s'entretenir du pouvoir invisible des inquisiteurs d'Etat mais du moins des statuts particuliers rendaient ce pou-voir inhérent à la constitution de l'Etat, et, tout ef-frayant qu'il était, l'aristocratie l'avait rendu légal. - Et quoi ! serait-ce après la publicité des doçumens qui ont jailli de la tribune sur toute la France , que l'on in-terdirait la pensée sur les -faits qui ont frappé tous les es-prits ? Étrange et inconcevable position de mon client ! Il assiste à la séance du 25 avril il entend le rapport de la commission sur la pétition de M. Madier de Mont-jau ce n'est pas un obscur citoyen qui exprime des alarmes plus ou moins vagues, c'est un conseiller à la Cour royale de Nîmes qui retrace ses craintes dans les termes les plus énergiques, qui précise des faits , qui transcrit des circulaires , qui ne laisse pas égarer l'accu-sation , qui désigne clairement l'auteur des circulaires, qui le nomme déjà en disant que c'est celui qui, reprochant la timide arrestation du maréchal Soult 3 disait On n'ar-
41 qu'a décrit l'accusation j'ai démontré son impuissance je vous ai convaincus de la vérité de cette double propo-sition@, que, si le gouvernement occulte existe, il a été du devoir de l'auteur de l'attaquer que si le gouverne-ment occulte n'existe pas@, il faut encore approuver les craintes de l'écrivain, qui, convaincu de la grandeur du péril, aurait averti de dangers même imaginaires. Que reste-t-il donc de cette accusation? le reproche d'avoir parlé du gouvernement occulte@? Mais quel serait le privilége de cette puissance secrète si elle existait, qu'on ne saurait sans crime représenter les dangers dont elle menace l'autorité royale@? Dans quel nuage impéné-trable de majesté serait-elle donc élevée@? et, comme l'arche sainte, ne saurait-on y toucher sans être frappé de mort? A Venise il était défendu, sous peine capitale, de s'entretenir du pouvoir invisible des inquisiteurs d'État mais du moins des statuts particuliers rendaient ce pou-voir inhérent à la constitution de l'État, et, tout ef-frayant qu'il était, l'aristocratie l'avait rendu légal.@@ Et quoi ! serait-ce après la publicité des documens qui ont jailli de la tribune sur toute la France@, que l'on in-terdirait la pensée sur les @faits qui ont frappé tous les es-prits@? Étrange et inconcevable position de mon client@! Il assiste à la séance du 25 avril il entend le rapport de la commission sur la pétition de M. Madier de Mont-jau ce n'est pas un obscur citoyen qui exprime des alarmes plus ou moins vagues, c'est un conseiller à la Cour royale de Nîmes qui retrace ses craintes dans les termes les plus énergiques, qui précise des faits@, qui transcrit des circulaire@ , qui ne laisse pas égarer l'accu-sation@, qui désigne clairement l'auteur des circulaires, qui le nomme déjà en disant qu@@@@e@@ celui qui, reprochant la timide arrestation du maréchal Soult@, disait On n'ar-
Il assiste à la séance du 25 avril il entend le rapport de la commission sur la pétition de M. Madier de Mont-jau ce n'est pas un obscur citoyen qui exprime des alarmes plus ou moins vagues, c'est un conseiller à la Cour royale de Nîmes qui retrace ses craintes dans les termes les plus énergiques, qui précise des faits , qui transcrit des circulaires , qui ne laisse pas égarer l'accu-sation , qui désigne clairement l'auteur des circulaires, qui le nomme déjà en disant que c'est celui qui, reprochant la timide arrestation du maréchal Soult 3 disait On n'ar-
Il assiste à la séance du 25 avril il entend le rapport de la commission sur la pétition de M. Madier de Mont-jau ce n'est pas un obscur citoyen qui exprime des alarmes plus ou moins vagues, c'est un conseiller à la Cour royale de Nîmes qui retrace ses craintes dans les termes les plus énergiques, qui précise des faits, qui transcrit des circulaire , qui ne laisse pas égarer l'accu-sation, qui désigne clairement l'auteur des circulaires, qui le nomme déjà en disant que celui qui, reprochant la timide arrestation du maréchal Soult, disait On n'ar-
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24 UNITÉ DE L'ESPÈCE HCMAINE. museau s'allonge. En vieillissant, cet animal devient hideux, intraitable et cruel . Peut-on comparer la main du singe avec celle de l'homme, dit lé doc-teur Chenu, p. 6? Oui, répond-il mais c'est pour mieux en faire sentir la différence. Ces animaux ont les pouces très-courts, très-écartés des autres doigts, auxquels ils s'apposent d'une manière restreinte, et bornée au service seulement des besoins matériels les autres doigts, grêles, allongés et dans une dépendance mutuelle pour leurs mouvements, d'après la position des muscles fléchisseurs. Jamais ses mains ne se montrent les auxiliaires de la pensée qui n'existe pas tandis que chez l'homme, on l'a dit souvent, le geste est la moitié de la pensée, et quand la parole manque, il la supplée. Le docteur Chenu cite fort à propos Mathieu Palmière Avec les mains, on appelle et on chasse, on se réjouit et on s'afflige, on indique le silence et le bruit, la paix et le combat, la prière et la menace, l'audace et la crainte on affirme et on nie, on expose, on énumère. Les mains raison-nent, disputent, approuvent, s'accommodent enfin à toutes les dictées de notre intelligence . Si donc le singe avait une étincelle de cette intelligence, elle s'en échapperait par ses mains, au défaut de la parole. Mais laissons cette hideuse caricature de l'homme à sa place, et, de tout ce qui précède, tirons pour conclusion que le singe n'est pas fait pour marcher sur ses deux pieds de.derrière c'est par intervalles seulement, et avec effort et peine, qu'il marche quelque peu en cette position. Il doit souffrir étant appuyé sur les pieds de derrière ses muscles ne se prêtent que difficilement à cette opé-artion. Mais, en revanche, cette structure est admirablement appropriée pour grimper sur les arbres. Aussi c'est ce qu'il fait il est là dans sa vraie retraite. Il s'accroche aux branches par quatre crampons aussi merveilleux par leur vivacité, leur adresse, que par leur force. La terre, c'est le lieu de la pâture du singe, les arbres sont sa cité. Ses yeux ne sont pas placés pour contempler le ciel. Cet animal n'a que deux soucis la nourriture et la précaution contre ses ennemis. Au reste , si nous trouvons quelque ressemblance du singe avec l'homme, ce n'est pas pour admirer cette bête car ce sont des caricatures plutôt que des ressemblances. Est-ce que les hideuses grimaces du singe nous rappellent la dignité humaine? Même dans les traits des sauvages, il y a encore un reste de la grandeur humaine, dont il n'y a pas de trace dans la figure chétive, ridée et histrée du singe. Quels gestes, quelle tenue, dans ce quadrupède, le plus laid des quadrupèdes, l'un des plus mal partagés sous bien des rapports? Qui croira que Maupertuis était sincère lorsqu'il ne rougit pas de dire Je préfère quelques heures de conversation avec les hommes à queue, au cercle des plus beaux esprits de l'Europe . Qui croira que nos modernes Maupertuis sont sincères lorsqu'ils débitent la même absurdité dans leurs phrases d'une apparence plus froidement scientifique, pour simuler la bonne foi à défaut de raison. Mais ces vérités vont être mises dans un plus beau jour en observant le côté intellectuel du singe.
24 UNITÉ DE L'ESPÈCE HCMAINE. museau s'allonge. En vieillissant, cet animal devient hideux, intraitable et cruel . Peut-on comparer la main du singe avec celle de l'homme, dit lé doc-teur Chenu, p. 6@? Oui, répond-il mais c'est pour mieux en faire sentir la différence. Ces animaux ont les pouces très-courts, très-écartés des autres doigts, auxquels ils s'apposent d'une manière restreinte, et bornée au service seulement des besoins matériels les autres doigts, grêles, allongés et dans une dépendance mutuelle pour leurs mouvements, d'après la position des muscles fléchisseurs. Jamais ses mains ne se montrent les auxiliaires de la pensée qui n'existe pas tandis que chez l'homme, on l'a dit souvent, le geste est la moitié de la pensée, et quand la parole manque, il la supplée. Le docteur Chenu cite fort à propos Mathieu Palmière Avec les mains, on appelle et on chasse, on se réjouit et on s'afflige, on indique le silence et le bruit, la paix et le combat, la prière et la menace, l'audace et la crainte on affirme et on nie, on expose, on énumère. Les mains raison-nent, disputent, approuvent, s'accommodent enfin à toutes les dictées de notre intelligence . Si donc le singe avait une étincelle de cette intelligence, elle s'en échapperait par ses mains, au défaut de la parole. Mais laissons cette hideuse caricature de l'homme à sa place, et, de tout ce qui précède, tirons pour conclusion que le singe n'est pas fait pour marcher sur ses deux pieds de.derrière c'est par intervalles seulement, et avec effort et peine, qu'il marche quelque peu en cette position. Il doit souffrir étant appuyé sur les pieds de derrière ses muscles ne se prêtent que difficilement à cette opé-artion. Mais, en revanche, cette structure est admirablement appropriée pour grimper sur les arbres. Aussi c'est ce qu'il fait il est là dans sa vraie retraite. Il s'accroche aux branches par quatre crampons aussi merveilleux par leur vivacité, leur adresse, que par leur force. La terre, c'est le lieu de la pâture du singe, les arbres sont sa cité. Ses yeux ne sont pas placés pour contempler le ciel. Cet animal n'a que deux soucis la nourriture et la précaution contre ses ennemis. Au reste , si nous trouvons quelque ressemblance du singe avec l'homme, ce n'est pas pour admirer cette bête car ce sont des caricatures plutôt que des ressemblances. Est-ce que les hideuses grimaces du singe nous rappellent la dignité humaine@? Même dans les traits des sauvages, il y a encore un reste de la grandeur humaine, dont il n'y a pas de trace dans la figure chétive, ridée et histrée du singe. Quels gestes, quelle tenue, dans ce quadrupède, le plus laid des quadrupèdes, l'un des plus mal partagés sous bien des rapports@? Qui croira que Maupertuis était sincère lorsqu'il ne rougit pas de dire Je préfère quelques heures de conversation avec les hommes à queue, au cercle des plus beaux esprits de l'Europe . Qui croira que nos modernes Maupertuis sont sincères lorsqu'ils débitent la même absurdité dans leurs phrases d'une apparence plus froidement scientifique, pour simuler la bonne foi à défaut de raison. Mais ces vérités vont être mises dans un plus beau jour en observant le côté intellectuel du singe.
24 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. museau s'allonge. En vieillissant, cet animal devient hideux, intraitable et cruel . Peut-on comparer la main du singe avec celle de l'homme, dit le doc-teur Chenu, p. 6 ? Oui, répond-il mais c'est pour mieux en faire sentir la différence. Ces animaux ont les pouces très-courts, très-écartés des autres doigts, auxquels ils s'apposent d'une manière restreinte, et bornée au service seulement des besoins matériels les autres doigts, grêles, allongés et dans une dépendance mutuelle pour leurs mouvements, d'après la position des muscles fléchisseurs. Jamais ses mains ne se montrent les auxiliaires de la pensée qui n'existe pas tandis que chez l'homme, on l'a dit souvent, le geste est la moitié de la pensée, et quand la parole manque, il la supplée. Le docteur Chenu cite fort à propos Mathieu Palmière Avec les mains, on appelle et on chasse, on se réjouit et on s'afflige, on indique le silence et le bruit, la paix et le combat, la prière et la menace, l'audace et la crainte on affirme et on nie, on expose, on énumère. Les mains raison-nent, disputent, approuvent, s'accommodent enfin à toutes les dictées de notre intelligence . Si donc le singe avait une étincelle de cette intelligence, elle s'en échapperait par ses mains, au défaut de la parole. Mais laissons cette hideuse caricature de l'homme à sa place, et, de tout ce qui précède, tirons pour conclusion que le singe n'est pas fait pour marcher sur ses deux pieds de derrière c'est par intervalles seulement, et avec effort et peine, qu'il marche quelque peu en cette position. Il doit souffrir étant appuyé sur les pieds de derrière ses muscles ne se prêtent que difficilement à cette opé-artion. Mais, en revanche, cette structure est admirablement appropriée pour grimper sur les arbres. Aussi c'est ce qu'il fait il est là dans sa vraie retraite. Il s'accroche aux branches par quatre crampons aussi merveilleux par leur vivacité, leur adresse, que par leur force. La terre, c'est le lieu de la pâture du singe, les arbres sont sa cité. Ses yeux ne sont pas placés pour contempler le ciel. Cet animal n'a que deux soucis la nourriture et la précaution contre ses ennemis. Au reste@, si nous trouvons quelque ressemblance du singe avec l'homme, ce n'est pas pour admirer cette bête car ce sont des caricatures plutôt que des ressemblances. Est-ce que les hideuses grimaces du singe nous rappellent la dignité humaine ? Même dans les traits des sauvages, il y a encore un reste de la grandeur humaine, dont il n'y a pas de trace dans la figure chétive, ridée et bistrée du singe. Quels gestes, quelle tenue, dans ce quadrupède, le plus laid des quadrupèdes, l'un des plus mal partagés sous bien des rapports ? Qui croira que Maupertuis était sincère lorsqu'il ne rougit pas de dire Je préfère quelques heures de conversation avec les hommes à queue, au cercle des plus beaux esprits de l'Europe . Qui croira que nos modernes Maupertuis sont sincères lorsqu'ils débitent la même absurdité dans leurs phrases d'une apparence plus froidement scientifique, pour simuler la bonne foi à défaut de raison. Mais ces vérités vont être mises dans un plus beau jour en observant le côté intellectuel du singe.
24 UNITÉ DE L'ESPÈCE HCMAINE.
24 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE.
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24 UNITÉ DE L'ESPÈCE HCMAINE. museau s'allonge. En vieillissant, cet animal devient hideux, intraitable et cruel . Peut-on comparer la main du singe avec celle de l'homme, dit lé doc-teur Chenu, p. 6? Oui, répond-il mais c'est pour mieux en faire sentir la différence. Ces animaux ont les pouces très-courts, très-écartés des autres doigts, auxquels ils s'apposent d'une manière restreinte, et bornée au service seulement des besoins matériels les autres doigts, grêles, allongés et dans une dépendance mutuelle pour leurs mouvements, d'après la position des muscles fléchisseurs. Jamais ses mains ne se montrent les auxiliaires de la pensée qui n'existe pas tandis que chez l'homme, on l'a dit souvent, le geste est la moitié de la pensée, et quand la parole manque, il la supplée. Le docteur Chenu cite fort à propos Mathieu Palmière Avec les mains, on appelle et on chasse, on se réjouit et on s'afflige, on indique le silence et le bruit, la paix et le combat, la prière et la menace, l'audace et la crainte on affirme et on nie, on expose, on énumère. Les mains raison-nent, disputent, approuvent, s'accommodent enfin à toutes les dictées de notre intelligence . Si donc le singe avait une étincelle de cette intelligence, elle s'en échapperait par ses mains, au défaut de la parole. Mais laissons cette hideuse caricature de l'homme à sa place, et, de tout ce qui précède, tirons pour conclusion que le singe n'est pas fait pour marcher sur ses deux pieds de.derrière c'est par intervalles seulement, et avec effort et peine, qu'il marche quelque peu en cette position. Il doit souffrir étant appuyé sur les pieds de derrière ses muscles ne se prêtent que difficilement à cette opé-artion. Mais, en revanche, cette structure est admirablement appropriée pour grimper sur les arbres. Aussi c'est ce qu'il fait il est là dans sa vraie retraite. Il s'accroche aux branches par quatre crampons aussi merveilleux par leur vivacité, leur adresse, que par leur force. La terre, c'est le lieu de la pâture du singe, les arbres sont sa cité. Ses yeux ne sont pas placés pour contempler le ciel. Cet animal n'a que deux soucis la nourriture et la précaution contre ses ennemis. Au reste , si nous trouvons quelque ressemblance du singe avec l'homme, ce n'est pas pour admirer cette bête car ce sont des caricatures plutôt que des ressemblances. Est-ce que les hideuses grimaces du singe nous rappellent la dignité humaine? Même dans les traits des sauvages, il y a encore un reste de la grandeur humaine, dont il n'y a pas de trace dans la figure chétive, ridée et histrée du singe. Quels gestes, quelle tenue, dans ce quadrupède, le plus laid des quadrupèdes, l'un des plus mal partagés sous bien des rapports? Qui croira que Maupertuis était sincère lorsqu'il ne rougit pas de dire Je préfère quelques heures de conversation avec les hommes à queue, au cercle des plus beaux esprits de l'Europe . Qui croira que nos modernes Maupertuis sont sincères lorsqu'ils débitent la même absurdité dans leurs phrases d'une apparence plus froidement scientifique, pour simuler la bonne foi à défaut de raison. Mais ces vérités vont être mises dans un plus beau jour en observant le côté intellectuel du singe.
24 UNITÉ DE L'ESPÈCE HCMAINE. museau s'allonge. En vieillissant, cet animal devient hideux, intraitable et cruel . Peut-on comparer la main du singe avec celle de l'homme, dit lé doc-teur Chenu, p. 6@? Oui, répond-il mais c'est pour mieux en faire sentir la différence. Ces animaux ont les pouces très-courts, très-écartés des autres doigts, auxquels ils s'apposent d'une manière restreinte, et bornée au service seulement des besoins matériels les autres doigts, grêles, allongés et dans une dépendance mutuelle pour leurs mouvements, d'après la position des muscles fléchisseurs. Jamais ses mains ne se montrent les auxiliaires de la pensée qui n'existe pas tandis que chez l'homme, on l'a dit souvent, le geste est la moitié de la pensée, et quand la parole manque, il la supplée. Le docteur Chenu cite fort à propos Mathieu Palmière Avec les mains, on appelle et on chasse, on se réjouit et on s'afflige, on indique le silence et le bruit, la paix et le combat, la prière et la menace, l'audace et la crainte on affirme et on nie, on expose, on énumère. Les mains raison-nent, disputent, approuvent, s'accommodent enfin à toutes les dictées de notre intelligence . Si donc le singe avait une étincelle de cette intelligence, elle s'en échapperait par ses mains, au défaut de la parole. Mais laissons cette hideuse caricature de l'homme à sa place, et, de tout ce qui précède, tirons pour conclusion que le singe n'est pas fait pour marcher sur ses deux pieds de.derrière c'est par intervalles seulement, et avec effort et peine, qu'il marche quelque peu en cette position. Il doit souffrir étant appuyé sur les pieds de derrière ses muscles ne se prêtent que difficilement à cette opé-artion. Mais, en revanche, cette structure est admirablement appropriée pour grimper sur les arbres. Aussi c'est ce qu'il fait il est là dans sa vraie retraite. Il s'accroche aux branches par quatre crampons aussi merveilleux par leur vivacité, leur adresse, que par leur force. La terre, c'est le lieu de la pâture du singe, les arbres sont sa cité. Ses yeux ne sont pas placés pour contempler le ciel. Cet animal n'a que deux soucis la nourriture et la précaution contre ses ennemis. Au reste , si nous trouvons quelque ressemblance du singe avec l'homme, ce n'est pas pour admirer cette bête car ce sont des caricatures plutôt que des ressemblances. Est-ce que les hideuses grimaces du singe nous rappellent la dignité humaine@? Même dans les traits des sauvages, il y a encore un reste de la grandeur humaine, dont il n'y a pas de trace dans la figure chétive, ridée et histrée du singe. Quels gestes, quelle tenue, dans ce quadrupède, le plus laid des quadrupèdes, l'un des plus mal partagés sous bien des rapports@? Qui croira que Maupertuis était sincère lorsqu'il ne rougit pas de dire Je préfère quelques heures de conversation avec les hommes à queue, au cercle des plus beaux esprits de l'Europe . Qui croira que nos modernes Maupertuis sont sincères lorsqu'ils débitent la même absurdité dans leurs phrases d'une apparence plus froidement scientifique, pour simuler la bonne foi à défaut de raison. Mais ces vérités vont être mises dans un plus beau jour en observant le côté intellectuel du singe.
24 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. museau s'allonge. En vieillissant, cet animal devient hideux, intraitable et cruel . Peut-on comparer la main du singe avec celle de l'homme, dit le doc-teur Chenu, p. 6 ? Oui, répond-il mais c'est pour mieux en faire sentir la différence. Ces animaux ont les pouces très-courts, très-écartés des autres doigts, auxquels ils s'apposent d'une manière restreinte, et bornée au service seulement des besoins matériels les autres doigts, grêles, allongés et dans une dépendance mutuelle pour leurs mouvements, d'après la position des muscles fléchisseurs. Jamais ses mains ne se montrent les auxiliaires de la pensée qui n'existe pas tandis que chez l'homme, on l'a dit souvent, le geste est la moitié de la pensée, et quand la parole manque, il la supplée. Le docteur Chenu cite fort à propos Mathieu Palmière Avec les mains, on appelle et on chasse, on se réjouit et on s'afflige, on indique le silence et le bruit, la paix et le combat, la prière et la menace, l'audace et la crainte on affirme et on nie, on expose, on énumère. Les mains raison-nent, disputent, approuvent, s'accommodent enfin à toutes les dictées de notre intelligence . Si donc le singe avait une étincelle de cette intelligence, elle s'en échapperait par ses mains, au défaut de la parole. Mais laissons cette hideuse caricature de l'homme à sa place, et, de tout ce qui précède, tirons pour conclusion que le singe n'est pas fait pour marcher sur ses deux pieds de derrière c'est par intervalles seulement, et avec effort et peine, qu'il marche quelque peu en cette position. Il doit souffrir étant appuyé sur les pieds de derrière ses muscles ne se prêtent que difficilement à cette opé-artion. Mais, en revanche, cette structure est admirablement appropriée pour grimper sur les arbres. Aussi c'est ce qu'il fait il est là dans sa vraie retraite. Il s'accroche aux branches par quatre crampons aussi merveilleux par leur vivacité, leur adresse, que par leur force. La terre, c'est le lieu de la pâture du singe, les arbres sont sa cité. Ses yeux ne sont pas placés pour contempler le ciel. Cet animal n'a que deux soucis la nourriture et la précaution contre ses ennemis. Au reste@, si nous trouvons quelque ressemblance du singe avec l'homme, ce n'est pas pour admirer cette bête car ce sont des caricatures plutôt que des ressemblances. Est-ce que les hideuses grimaces du singe nous rappellent la dignité humaine ? Même dans les traits des sauvages, il y a encore un reste de la grandeur humaine, dont il n'y a pas de trace dans la figure chétive, ridée et bistrée du singe. Quels gestes, quelle tenue, dans ce quadrupède, le plus laid des quadrupèdes, l'un des plus mal partagés sous bien des rapports ? Qui croira que Maupertuis était sincère lorsqu'il ne rougit pas de dire Je préfère quelques heures de conversation avec les hommes à queue, au cercle des plus beaux esprits de l'Europe . Qui croira que nos modernes Maupertuis sont sincères lorsqu'ils débitent la même absurdité dans leurs phrases d'une apparence plus froidement scientifique, pour simuler la bonne foi à défaut de raison. Mais ces vérités vont être mises dans un plus beau jour en observant le côté intellectuel du singe.
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24 UNITÉ DE L'ESPÈCE HCMAINE. museau s'allonge. En vieillissant, cet animal devient hideux, intraitable et cruel . Peut-on comparer la main du singe avec celle de l'homme, dit lé doc-teur Chenu, p. 6? Oui, répond-il mais c'est pour mieux en faire sentir la différence. Ces animaux ont les pouces très-courts, très-écartés des autres doigts, auxquels ils s'apposent d'une manière restreinte, et bornée au service seulement des besoins matériels les autres doigts, grêles, allongés et dans une dépendance mutuelle pour leurs mouvements, d'après la position des muscles fléchisseurs. Jamais ses mains ne se montrent les auxiliaires de la pensée qui n'existe pas tandis que chez l'homme, on l'a dit souvent, le geste est la moitié de la pensée, et quand la parole manque, il la supplée. Le docteur Chenu cite fort à propos Mathieu Palmière Avec les mains, on appelle et on chasse, on se réjouit et on s'afflige, on indique le silence et le bruit, la paix et le combat, la prière et la menace, l'audace et la crainte on affirme et on nie, on expose, on énumère. Les mains raison-nent, disputent, approuvent, s'accommodent enfin à toutes les dictées de notre intelligence . Si donc le singe avait une étincelle de cette intelligence, elle s'en échapperait par ses mains, au défaut de la parole. Mais laissons cette hideuse caricature de l'homme à sa place, et, de tout ce qui précède, tirons pour conclusion que le singe n'est pas fait pour marcher sur ses deux pieds de.derrière c'est par intervalles seulement, et avec effort et peine, qu'il marche quelque peu en cette position. Il doit souffrir étant appuyé sur les pieds de derrière ses muscles ne se prêtent que difficilement à cette opé-artion. Mais, en revanche, cette structure est admirablement appropriée pour grimper sur les arbres. Aussi c'est ce qu'il fait il est là dans sa vraie retraite. Il s'accroche aux branches par quatre crampons aussi merveilleux par leur vivacité, leur adresse, que par leur force. La terre, c'est le lieu de la pâture du singe, les arbres sont sa cité. Ses yeux ne sont pas placés pour contempler le ciel. Cet animal n'a que deux soucis la nourriture et la précaution contre ses ennemis. Au reste , si nous trouvons quelque ressemblance du singe avec l'homme, ce n'est pas pour admirer cette bête car ce sont des caricatures plutôt que des ressemblances. Est-ce que les hideuses grimaces du singe nous rappellent la dignité humaine? Même dans les traits des sauvages, il y a encore un reste de la grandeur humaine, dont il n'y a pas de trace dans la figure chétive, ridée et histrée du singe. Quels gestes, quelle tenue, dans ce quadrupède, le plus laid des quadrupèdes, l'un des plus mal partagés sous bien des rapports? Qui croira que Maupertuis était sincère lorsqu'il ne rougit pas de dire Je préfère quelques heures de conversation avec les hommes à queue, au cercle des plus beaux esprits de l'Europe . Qui croira que nos modernes Maupertuis sont sincères lorsqu'ils débitent la même absurdité dans leurs phrases d'une apparence plus froidement scientifique, pour simuler la bonne foi à défaut de raison. Mais ces vérités vont être mises dans un plus beau jour en observant le côté intellectuel du singe.
24 UNITÉ DE L'ESPÈCE HCMAINE. museau s'allonge. En vieillissant, cet animal devient hideux, intraitable et cruel . Peut-on comparer la main du singe avec celle de l'homme, dit lé doc-teur Chenu, p. 6@? Oui, répond-il mais c'est pour mieux en faire sentir la différence. Ces animaux ont les pouces très-courts, très-écartés des autres doigts, auxquels ils s'apposent d'une manière restreinte, et bornée au service seulement des besoins matériels les autres doigts, grêles, allongés et dans une dépendance mutuelle pour leurs mouvements, d'après la position des muscles fléchisseurs. Jamais ses mains ne se montrent les auxiliaires de la pensée qui n'existe pas tandis que chez l'homme, on l'a dit souvent, le geste est la moitié de la pensée, et quand la parole manque, il la supplée. Le docteur Chenu cite fort à propos Mathieu Palmière Avec les mains, on appelle et on chasse, on se réjouit et on s'afflige, on indique le silence et le bruit, la paix et le combat, la prière et la menace, l'audace et la crainte on affirme et on nie, on expose, on énumère. Les mains raison-nent, disputent, approuvent, s'accommodent enfin à toutes les dictées de notre intelligence . Si donc le singe avait une étincelle de cette intelligence, elle s'en échapperait par ses mains, au défaut de la parole. Mais laissons cette hideuse caricature de l'homme à sa place, et, de tout ce qui précède, tirons pour conclusion que le singe n'est pas fait pour marcher sur ses deux pieds de.derrière c'est par intervalles seulement, et avec effort et peine, qu'il marche quelque peu en cette position. Il doit souffrir étant appuyé sur les pieds de derrière ses muscles ne se prêtent que difficilement à cette opé-artion. Mais, en revanche, cette structure est admirablement appropriée pour grimper sur les arbres. Aussi c'est ce qu'il fait il est là dans sa vraie retraite. Il s'accroche aux branches par quatre crampons aussi merveilleux par leur vivacité, leur adresse, que par leur force. La terre, c'est le lieu de la pâture du singe, les arbres sont sa cité. Ses yeux ne sont pas placés pour contempler le ciel. Cet animal n'a que deux soucis la nourriture et la précaution contre ses ennemis. Au reste , si nous trouvons quelque ressemblance du singe avec l'homme, ce n'est pas pour admirer cette bête car ce sont des caricatures plutôt que des ressemblances. Est-ce que les hideuses grimaces du singe nous rappellent la dignité humaine@? Même dans les traits des sauvages, il y a encore un reste de la grandeur humaine, dont il n'y a pas de trace dans la figure chétive, ridée et histrée du singe. Quels gestes, quelle tenue, dans ce quadrupède, le plus laid des quadrupèdes, l'un des plus mal partagés sous bien des rapports@? Qui croira que Maupertuis était sincère lorsqu'il ne rougit pas de dire Je préfère quelques heures de conversation avec les hommes à queue, au cercle des plus beaux esprits de l'Europe . Qui croira que nos modernes Maupertuis sont sincères lorsqu'ils débitent la même absurdité dans leurs phrases d'une apparence plus froidement scientifique, pour simuler la bonne foi à défaut de raison. Mais ces vérités vont être mises dans un plus beau jour en observant le côté intellectuel du singe.
24 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. museau s'allonge. En vieillissant, cet animal devient hideux, intraitable et cruel . Peut-on comparer la main du singe avec celle de l'homme, dit le doc-teur Chenu, p. 6 ? Oui, répond-il mais c'est pour mieux en faire sentir la différence. Ces animaux ont les pouces très-courts, très-écartés des autres doigts, auxquels ils s'apposent d'une manière restreinte, et bornée au service seulement des besoins matériels les autres doigts, grêles, allongés et dans une dépendance mutuelle pour leurs mouvements, d'après la position des muscles fléchisseurs. Jamais ses mains ne se montrent les auxiliaires de la pensée qui n'existe pas tandis que chez l'homme, on l'a dit souvent, le geste est la moitié de la pensée, et quand la parole manque, il la supplée. Le docteur Chenu cite fort à propos Mathieu Palmière Avec les mains, on appelle et on chasse, on se réjouit et on s'afflige, on indique le silence et le bruit, la paix et le combat, la prière et la menace, l'audace et la crainte on affirme et on nie, on expose, on énumère. Les mains raison-nent, disputent, approuvent, s'accommodent enfin à toutes les dictées de notre intelligence . Si donc le singe avait une étincelle de cette intelligence, elle s'en échapperait par ses mains, au défaut de la parole. Mais laissons cette hideuse caricature de l'homme à sa place, et, de tout ce qui précède, tirons pour conclusion que le singe n'est pas fait pour marcher sur ses deux pieds de derrière c'est par intervalles seulement, et avec effort et peine, qu'il marche quelque peu en cette position. Il doit souffrir étant appuyé sur les pieds de derrière ses muscles ne se prêtent que difficilement à cette opé-artion. Mais, en revanche, cette structure est admirablement appropriée pour grimper sur les arbres. Aussi c'est ce qu'il fait il est là dans sa vraie retraite. Il s'accroche aux branches par quatre crampons aussi merveilleux par leur vivacité, leur adresse, que par leur force. La terre, c'est le lieu de la pâture du singe, les arbres sont sa cité. Ses yeux ne sont pas placés pour contempler le ciel. Cet animal n'a que deux soucis la nourriture et la précaution contre ses ennemis. Au reste@, si nous trouvons quelque ressemblance du singe avec l'homme, ce n'est pas pour admirer cette bête car ce sont des caricatures plutôt que des ressemblances. Est-ce que les hideuses grimaces du singe nous rappellent la dignité humaine ? Même dans les traits des sauvages, il y a encore un reste de la grandeur humaine, dont il n'y a pas de trace dans la figure chétive, ridée et bistrée du singe. Quels gestes, quelle tenue, dans ce quadrupède, le plus laid des quadrupèdes, l'un des plus mal partagés sous bien des rapports ? Qui croira que Maupertuis était sincère lorsqu'il ne rougit pas de dire Je préfère quelques heures de conversation avec les hommes à queue, au cercle des plus beaux esprits de l'Europe . Qui croira que nos modernes Maupertuis sont sincères lorsqu'ils débitent la même absurdité dans leurs phrases d'une apparence plus froidement scientifique, pour simuler la bonne foi à défaut de raison. Mais ces vérités vont être mises dans un plus beau jour en observant le côté intellectuel du singe.
En vieillissant, cet animal devient hideux, intraitable et cruel .
En vieillissant, cet animal devient hideux, intraitable et cruel .
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24 UNITÉ DE L'ESPÈCE HCMAINE. museau s'allonge. En vieillissant, cet animal devient hideux, intraitable et cruel . Peut-on comparer la main du singe avec celle de l'homme, dit lé doc-teur Chenu, p. 6? Oui, répond-il mais c'est pour mieux en faire sentir la différence. Ces animaux ont les pouces très-courts, très-écartés des autres doigts, auxquels ils s'apposent d'une manière restreinte, et bornée au service seulement des besoins matériels les autres doigts, grêles, allongés et dans une dépendance mutuelle pour leurs mouvements, d'après la position des muscles fléchisseurs. Jamais ses mains ne se montrent les auxiliaires de la pensée qui n'existe pas tandis que chez l'homme, on l'a dit souvent, le geste est la moitié de la pensée, et quand la parole manque, il la supplée. Le docteur Chenu cite fort à propos Mathieu Palmière Avec les mains, on appelle et on chasse, on se réjouit et on s'afflige, on indique le silence et le bruit, la paix et le combat, la prière et la menace, l'audace et la crainte on affirme et on nie, on expose, on énumère. Les mains raison-nent, disputent, approuvent, s'accommodent enfin à toutes les dictées de notre intelligence . Si donc le singe avait une étincelle de cette intelligence, elle s'en échapperait par ses mains, au défaut de la parole. Mais laissons cette hideuse caricature de l'homme à sa place, et, de tout ce qui précède, tirons pour conclusion que le singe n'est pas fait pour marcher sur ses deux pieds de.derrière c'est par intervalles seulement, et avec effort et peine, qu'il marche quelque peu en cette position. Il doit souffrir étant appuyé sur les pieds de derrière ses muscles ne se prêtent que difficilement à cette opé-artion. Mais, en revanche, cette structure est admirablement appropriée pour grimper sur les arbres. Aussi c'est ce qu'il fait il est là dans sa vraie retraite. Il s'accroche aux branches par quatre crampons aussi merveilleux par leur vivacité, leur adresse, que par leur force. La terre, c'est le lieu de la pâture du singe, les arbres sont sa cité. Ses yeux ne sont pas placés pour contempler le ciel. Cet animal n'a que deux soucis la nourriture et la précaution contre ses ennemis. Au reste , si nous trouvons quelque ressemblance du singe avec l'homme, ce n'est pas pour admirer cette bête car ce sont des caricatures plutôt que des ressemblances. Est-ce que les hideuses grimaces du singe nous rappellent la dignité humaine? Même dans les traits des sauvages, il y a encore un reste de la grandeur humaine, dont il n'y a pas de trace dans la figure chétive, ridée et histrée du singe. Quels gestes, quelle tenue, dans ce quadrupède, le plus laid des quadrupèdes, l'un des plus mal partagés sous bien des rapports? Qui croira que Maupertuis était sincère lorsqu'il ne rougit pas de dire Je préfère quelques heures de conversation avec les hommes à queue, au cercle des plus beaux esprits de l'Europe . Qui croira que nos modernes Maupertuis sont sincères lorsqu'ils débitent la même absurdité dans leurs phrases d'une apparence plus froidement scientifique, pour simuler la bonne foi à défaut de raison. Mais ces vérités vont être mises dans un plus beau jour en observant le côté intellectuel du singe.
24 UNITÉ DE L'ESPÈCE HCMAINE. museau s'allonge. En vieillissant, cet animal devient hideux, intraitable et cruel . Peut-on comparer la main du singe avec celle de l'homme, dit lé doc-teur Chenu, p. 6@? Oui, répond-il mais c'est pour mieux en faire sentir la différence. Ces animaux ont les pouces très-courts, très-écartés des autres doigts, auxquels ils s'apposent d'une manière restreinte, et bornée au service seulement des besoins matériels les autres doigts, grêles, allongés et dans une dépendance mutuelle pour leurs mouvements, d'après la position des muscles fléchisseurs. Jamais ses mains ne se montrent les auxiliaires de la pensée qui n'existe pas tandis que chez l'homme, on l'a dit souvent, le geste est la moitié de la pensée, et quand la parole manque, il la supplée. Le docteur Chenu cite fort à propos Mathieu Palmière Avec les mains, on appelle et on chasse, on se réjouit et on s'afflige, on indique le silence et le bruit, la paix et le combat, la prière et la menace, l'audace et la crainte on affirme et on nie, on expose, on énumère. Les mains raison-nent, disputent, approuvent, s'accommodent enfin à toutes les dictées de notre intelligence . Si donc le singe avait une étincelle de cette intelligence, elle s'en échapperait par ses mains, au défaut de la parole. Mais laissons cette hideuse caricature de l'homme à sa place, et, de tout ce qui précède, tirons pour conclusion que le singe n'est pas fait pour marcher sur ses deux pieds de.derrière c'est par intervalles seulement, et avec effort et peine, qu'il marche quelque peu en cette position. Il doit souffrir étant appuyé sur les pieds de derrière ses muscles ne se prêtent que difficilement à cette opé-artion. Mais, en revanche, cette structure est admirablement appropriée pour grimper sur les arbres. Aussi c'est ce qu'il fait il est là dans sa vraie retraite. Il s'accroche aux branches par quatre crampons aussi merveilleux par leur vivacité, leur adresse, que par leur force. La terre, c'est le lieu de la pâture du singe, les arbres sont sa cité. Ses yeux ne sont pas placés pour contempler le ciel. Cet animal n'a que deux soucis la nourriture et la précaution contre ses ennemis. Au reste , si nous trouvons quelque ressemblance du singe avec l'homme, ce n'est pas pour admirer cette bête car ce sont des caricatures plutôt que des ressemblances. Est-ce que les hideuses grimaces du singe nous rappellent la dignité humaine@? Même dans les traits des sauvages, il y a encore un reste de la grandeur humaine, dont il n'y a pas de trace dans la figure chétive, ridée et histrée du singe. Quels gestes, quelle tenue, dans ce quadrupède, le plus laid des quadrupèdes, l'un des plus mal partagés sous bien des rapports@? Qui croira que Maupertuis était sincère lorsqu'il ne rougit pas de dire Je préfère quelques heures de conversation avec les hommes à queue, au cercle des plus beaux esprits de l'Europe . Qui croira que nos modernes Maupertuis sont sincères lorsqu'ils débitent la même absurdité dans leurs phrases d'une apparence plus froidement scientifique, pour simuler la bonne foi à défaut de raison. Mais ces vérités vont être mises dans un plus beau jour en observant le côté intellectuel du singe.
24 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. museau s'allonge. En vieillissant, cet animal devient hideux, intraitable et cruel . Peut-on comparer la main du singe avec celle de l'homme, dit le doc-teur Chenu, p. 6 ? Oui, répond-il mais c'est pour mieux en faire sentir la différence. Ces animaux ont les pouces très-courts, très-écartés des autres doigts, auxquels ils s'apposent d'une manière restreinte, et bornée au service seulement des besoins matériels les autres doigts, grêles, allongés et dans une dépendance mutuelle pour leurs mouvements, d'après la position des muscles fléchisseurs. Jamais ses mains ne se montrent les auxiliaires de la pensée qui n'existe pas tandis que chez l'homme, on l'a dit souvent, le geste est la moitié de la pensée, et quand la parole manque, il la supplée. Le docteur Chenu cite fort à propos Mathieu Palmière Avec les mains, on appelle et on chasse, on se réjouit et on s'afflige, on indique le silence et le bruit, la paix et le combat, la prière et la menace, l'audace et la crainte on affirme et on nie, on expose, on énumère. Les mains raison-nent, disputent, approuvent, s'accommodent enfin à toutes les dictées de notre intelligence . Si donc le singe avait une étincelle de cette intelligence, elle s'en échapperait par ses mains, au défaut de la parole. Mais laissons cette hideuse caricature de l'homme à sa place, et, de tout ce qui précède, tirons pour conclusion que le singe n'est pas fait pour marcher sur ses deux pieds de derrière c'est par intervalles seulement, et avec effort et peine, qu'il marche quelque peu en cette position. Il doit souffrir étant appuyé sur les pieds de derrière ses muscles ne se prêtent que difficilement à cette opé-artion. Mais, en revanche, cette structure est admirablement appropriée pour grimper sur les arbres. Aussi c'est ce qu'il fait il est là dans sa vraie retraite. Il s'accroche aux branches par quatre crampons aussi merveilleux par leur vivacité, leur adresse, que par leur force. La terre, c'est le lieu de la pâture du singe, les arbres sont sa cité. Ses yeux ne sont pas placés pour contempler le ciel. Cet animal n'a que deux soucis la nourriture et la précaution contre ses ennemis. Au reste@, si nous trouvons quelque ressemblance du singe avec l'homme, ce n'est pas pour admirer cette bête car ce sont des caricatures plutôt que des ressemblances. Est-ce que les hideuses grimaces du singe nous rappellent la dignité humaine ? Même dans les traits des sauvages, il y a encore un reste de la grandeur humaine, dont il n'y a pas de trace dans la figure chétive, ridée et bistrée du singe. Quels gestes, quelle tenue, dans ce quadrupède, le plus laid des quadrupèdes, l'un des plus mal partagés sous bien des rapports ? Qui croira que Maupertuis était sincère lorsqu'il ne rougit pas de dire Je préfère quelques heures de conversation avec les hommes à queue, au cercle des plus beaux esprits de l'Europe . Qui croira que nos modernes Maupertuis sont sincères lorsqu'ils débitent la même absurdité dans leurs phrases d'une apparence plus froidement scientifique, pour simuler la bonne foi à défaut de raison. Mais ces vérités vont être mises dans un plus beau jour en observant le côté intellectuel du singe.
Peut-on comparer la main du singe avec celle de l'homme, dit lé doc-teur Chenu, p. 6?
Peut-on comparer la main du singe avec celle de l'homme, dit le doc-teur Chenu, p. 6 ?
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24 UNITÉ DE L'ESPÈCE HCMAINE. museau s'allonge. En vieillissant, cet animal devient hideux, intraitable et cruel . Peut-on comparer la main du singe avec celle de l'homme, dit lé doc-teur Chenu, p. 6? Oui, répond-il mais c'est pour mieux en faire sentir la différence. Ces animaux ont les pouces très-courts, très-écartés des autres doigts, auxquels ils s'apposent d'une manière restreinte, et bornée au service seulement des besoins matériels les autres doigts, grêles, allongés et dans une dépendance mutuelle pour leurs mouvements, d'après la position des muscles fléchisseurs. Jamais ses mains ne se montrent les auxiliaires de la pensée qui n'existe pas tandis que chez l'homme, on l'a dit souvent, le geste est la moitié de la pensée, et quand la parole manque, il la supplée. Le docteur Chenu cite fort à propos Mathieu Palmière Avec les mains, on appelle et on chasse, on se réjouit et on s'afflige, on indique le silence et le bruit, la paix et le combat, la prière et la menace, l'audace et la crainte on affirme et on nie, on expose, on énumère. Les mains raison-nent, disputent, approuvent, s'accommodent enfin à toutes les dictées de notre intelligence . Si donc le singe avait une étincelle de cette intelligence, elle s'en échapperait par ses mains, au défaut de la parole. Mais laissons cette hideuse caricature de l'homme à sa place, et, de tout ce qui précède, tirons pour conclusion que le singe n'est pas fait pour marcher sur ses deux pieds de.derrière c'est par intervalles seulement, et avec effort et peine, qu'il marche quelque peu en cette position. Il doit souffrir étant appuyé sur les pieds de derrière ses muscles ne se prêtent que difficilement à cette opé-artion. Mais, en revanche, cette structure est admirablement appropriée pour grimper sur les arbres. Aussi c'est ce qu'il fait il est là dans sa vraie retraite. Il s'accroche aux branches par quatre crampons aussi merveilleux par leur vivacité, leur adresse, que par leur force. La terre, c'est le lieu de la pâture du singe, les arbres sont sa cité. Ses yeux ne sont pas placés pour contempler le ciel. Cet animal n'a que deux soucis la nourriture et la précaution contre ses ennemis. Au reste , si nous trouvons quelque ressemblance du singe avec l'homme, ce n'est pas pour admirer cette bête car ce sont des caricatures plutôt que des ressemblances. Est-ce que les hideuses grimaces du singe nous rappellent la dignité humaine? Même dans les traits des sauvages, il y a encore un reste de la grandeur humaine, dont il n'y a pas de trace dans la figure chétive, ridée et histrée du singe. Quels gestes, quelle tenue, dans ce quadrupède, le plus laid des quadrupèdes, l'un des plus mal partagés sous bien des rapports? Qui croira que Maupertuis était sincère lorsqu'il ne rougit pas de dire Je préfère quelques heures de conversation avec les hommes à queue, au cercle des plus beaux esprits de l'Europe . Qui croira que nos modernes Maupertuis sont sincères lorsqu'ils débitent la même absurdité dans leurs phrases d'une apparence plus froidement scientifique, pour simuler la bonne foi à défaut de raison. Mais ces vérités vont être mises dans un plus beau jour en observant le côté intellectuel du singe.
24 UNITÉ DE L'ESPÈCE HCMAINE. museau s'allonge. En vieillissant, cet animal devient hideux, intraitable et cruel . Peut-on comparer la main du singe avec celle de l'homme, dit lé doc-teur Chenu, p. 6@? Oui, répond-il mais c'est pour mieux en faire sentir la différence. Ces animaux ont les pouces très-courts, très-écartés des autres doigts, auxquels ils s'apposent d'une manière restreinte, et bornée au service seulement des besoins matériels les autres doigts, grêles, allongés et dans une dépendance mutuelle pour leurs mouvements, d'après la position des muscles fléchisseurs. Jamais ses mains ne se montrent les auxiliaires de la pensée qui n'existe pas tandis que chez l'homme, on l'a dit souvent, le geste est la moitié de la pensée, et quand la parole manque, il la supplée. Le docteur Chenu cite fort à propos Mathieu Palmière Avec les mains, on appelle et on chasse, on se réjouit et on s'afflige, on indique le silence et le bruit, la paix et le combat, la prière et la menace, l'audace et la crainte on affirme et on nie, on expose, on énumère. Les mains raison-nent, disputent, approuvent, s'accommodent enfin à toutes les dictées de notre intelligence . Si donc le singe avait une étincelle de cette intelligence, elle s'en échapperait par ses mains, au défaut de la parole. Mais laissons cette hideuse caricature de l'homme à sa place, et, de tout ce qui précède, tirons pour conclusion que le singe n'est pas fait pour marcher sur ses deux pieds de.derrière c'est par intervalles seulement, et avec effort et peine, qu'il marche quelque peu en cette position. Il doit souffrir étant appuyé sur les pieds de derrière ses muscles ne se prêtent que difficilement à cette opé-artion. Mais, en revanche, cette structure est admirablement appropriée pour grimper sur les arbres. Aussi c'est ce qu'il fait il est là dans sa vraie retraite. Il s'accroche aux branches par quatre crampons aussi merveilleux par leur vivacité, leur adresse, que par leur force. La terre, c'est le lieu de la pâture du singe, les arbres sont sa cité. Ses yeux ne sont pas placés pour contempler le ciel. Cet animal n'a que deux soucis la nourriture et la précaution contre ses ennemis. Au reste , si nous trouvons quelque ressemblance du singe avec l'homme, ce n'est pas pour admirer cette bête car ce sont des caricatures plutôt que des ressemblances. Est-ce que les hideuses grimaces du singe nous rappellent la dignité humaine@? Même dans les traits des sauvages, il y a encore un reste de la grandeur humaine, dont il n'y a pas de trace dans la figure chétive, ridée et histrée du singe. Quels gestes, quelle tenue, dans ce quadrupède, le plus laid des quadrupèdes, l'un des plus mal partagés sous bien des rapports@? Qui croira que Maupertuis était sincère lorsqu'il ne rougit pas de dire Je préfère quelques heures de conversation avec les hommes à queue, au cercle des plus beaux esprits de l'Europe . Qui croira que nos modernes Maupertuis sont sincères lorsqu'ils débitent la même absurdité dans leurs phrases d'une apparence plus froidement scientifique, pour simuler la bonne foi à défaut de raison. Mais ces vérités vont être mises dans un plus beau jour en observant le côté intellectuel du singe.
24 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. museau s'allonge. En vieillissant, cet animal devient hideux, intraitable et cruel . Peut-on comparer la main du singe avec celle de l'homme, dit le doc-teur Chenu, p. 6 ? Oui, répond-il mais c'est pour mieux en faire sentir la différence. Ces animaux ont les pouces très-courts, très-écartés des autres doigts, auxquels ils s'apposent d'une manière restreinte, et bornée au service seulement des besoins matériels les autres doigts, grêles, allongés et dans une dépendance mutuelle pour leurs mouvements, d'après la position des muscles fléchisseurs. Jamais ses mains ne se montrent les auxiliaires de la pensée qui n'existe pas tandis que chez l'homme, on l'a dit souvent, le geste est la moitié de la pensée, et quand la parole manque, il la supplée. Le docteur Chenu cite fort à propos Mathieu Palmière Avec les mains, on appelle et on chasse, on se réjouit et on s'afflige, on indique le silence et le bruit, la paix et le combat, la prière et la menace, l'audace et la crainte on affirme et on nie, on expose, on énumère. Les mains raison-nent, disputent, approuvent, s'accommodent enfin à toutes les dictées de notre intelligence . Si donc le singe avait une étincelle de cette intelligence, elle s'en échapperait par ses mains, au défaut de la parole. Mais laissons cette hideuse caricature de l'homme à sa place, et, de tout ce qui précède, tirons pour conclusion que le singe n'est pas fait pour marcher sur ses deux pieds de derrière c'est par intervalles seulement, et avec effort et peine, qu'il marche quelque peu en cette position. Il doit souffrir étant appuyé sur les pieds de derrière ses muscles ne se prêtent que difficilement à cette opé-artion. Mais, en revanche, cette structure est admirablement appropriée pour grimper sur les arbres. Aussi c'est ce qu'il fait il est là dans sa vraie retraite. Il s'accroche aux branches par quatre crampons aussi merveilleux par leur vivacité, leur adresse, que par leur force. La terre, c'est le lieu de la pâture du singe, les arbres sont sa cité. Ses yeux ne sont pas placés pour contempler le ciel. Cet animal n'a que deux soucis la nourriture et la précaution contre ses ennemis. Au reste@, si nous trouvons quelque ressemblance du singe avec l'homme, ce n'est pas pour admirer cette bête car ce sont des caricatures plutôt que des ressemblances. Est-ce que les hideuses grimaces du singe nous rappellent la dignité humaine ? Même dans les traits des sauvages, il y a encore un reste de la grandeur humaine, dont il n'y a pas de trace dans la figure chétive, ridée et bistrée du singe. Quels gestes, quelle tenue, dans ce quadrupède, le plus laid des quadrupèdes, l'un des plus mal partagés sous bien des rapports ? Qui croira que Maupertuis était sincère lorsqu'il ne rougit pas de dire Je préfère quelques heures de conversation avec les hommes à queue, au cercle des plus beaux esprits de l'Europe . Qui croira que nos modernes Maupertuis sont sincères lorsqu'ils débitent la même absurdité dans leurs phrases d'une apparence plus froidement scientifique, pour simuler la bonne foi à défaut de raison. Mais ces vérités vont être mises dans un plus beau jour en observant le côté intellectuel du singe.
Oui, répond-il mais c'est pour mieux en faire sentir la différence.
Oui, répond-il mais c'est pour mieux en faire sentir la différence.
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24 UNITÉ DE L'ESPÈCE HCMAINE. museau s'allonge. En vieillissant, cet animal devient hideux, intraitable et cruel . Peut-on comparer la main du singe avec celle de l'homme, dit lé doc-teur Chenu, p. 6? Oui, répond-il mais c'est pour mieux en faire sentir la différence. Ces animaux ont les pouces très-courts, très-écartés des autres doigts, auxquels ils s'apposent d'une manière restreinte, et bornée au service seulement des besoins matériels les autres doigts, grêles, allongés et dans une dépendance mutuelle pour leurs mouvements, d'après la position des muscles fléchisseurs. Jamais ses mains ne se montrent les auxiliaires de la pensée qui n'existe pas tandis que chez l'homme, on l'a dit souvent, le geste est la moitié de la pensée, et quand la parole manque, il la supplée. Le docteur Chenu cite fort à propos Mathieu Palmière Avec les mains, on appelle et on chasse, on se réjouit et on s'afflige, on indique le silence et le bruit, la paix et le combat, la prière et la menace, l'audace et la crainte on affirme et on nie, on expose, on énumère. Les mains raison-nent, disputent, approuvent, s'accommodent enfin à toutes les dictées de notre intelligence . Si donc le singe avait une étincelle de cette intelligence, elle s'en échapperait par ses mains, au défaut de la parole. Mais laissons cette hideuse caricature de l'homme à sa place, et, de tout ce qui précède, tirons pour conclusion que le singe n'est pas fait pour marcher sur ses deux pieds de.derrière c'est par intervalles seulement, et avec effort et peine, qu'il marche quelque peu en cette position. Il doit souffrir étant appuyé sur les pieds de derrière ses muscles ne se prêtent que difficilement à cette opé-artion. Mais, en revanche, cette structure est admirablement appropriée pour grimper sur les arbres. Aussi c'est ce qu'il fait il est là dans sa vraie retraite. Il s'accroche aux branches par quatre crampons aussi merveilleux par leur vivacité, leur adresse, que par leur force. La terre, c'est le lieu de la pâture du singe, les arbres sont sa cité. Ses yeux ne sont pas placés pour contempler le ciel. Cet animal n'a que deux soucis la nourriture et la précaution contre ses ennemis. Au reste , si nous trouvons quelque ressemblance du singe avec l'homme, ce n'est pas pour admirer cette bête car ce sont des caricatures plutôt que des ressemblances. Est-ce que les hideuses grimaces du singe nous rappellent la dignité humaine? Même dans les traits des sauvages, il y a encore un reste de la grandeur humaine, dont il n'y a pas de trace dans la figure chétive, ridée et histrée du singe. Quels gestes, quelle tenue, dans ce quadrupède, le plus laid des quadrupèdes, l'un des plus mal partagés sous bien des rapports? Qui croira que Maupertuis était sincère lorsqu'il ne rougit pas de dire Je préfère quelques heures de conversation avec les hommes à queue, au cercle des plus beaux esprits de l'Europe . Qui croira que nos modernes Maupertuis sont sincères lorsqu'ils débitent la même absurdité dans leurs phrases d'une apparence plus froidement scientifique, pour simuler la bonne foi à défaut de raison. Mais ces vérités vont être mises dans un plus beau jour en observant le côté intellectuel du singe.
24 UNITÉ DE L'ESPÈCE HCMAINE. museau s'allonge. En vieillissant, cet animal devient hideux, intraitable et cruel . Peut-on comparer la main du singe avec celle de l'homme, dit lé doc-teur Chenu, p. 6@? Oui, répond-il mais c'est pour mieux en faire sentir la différence. Ces animaux ont les pouces très-courts, très-écartés des autres doigts, auxquels ils s'apposent d'une manière restreinte, et bornée au service seulement des besoins matériels les autres doigts, grêles, allongés et dans une dépendance mutuelle pour leurs mouvements, d'après la position des muscles fléchisseurs. Jamais ses mains ne se montrent les auxiliaires de la pensée qui n'existe pas tandis que chez l'homme, on l'a dit souvent, le geste est la moitié de la pensée, et quand la parole manque, il la supplée. Le docteur Chenu cite fort à propos Mathieu Palmière Avec les mains, on appelle et on chasse, on se réjouit et on s'afflige, on indique le silence et le bruit, la paix et le combat, la prière et la menace, l'audace et la crainte on affirme et on nie, on expose, on énumère. Les mains raison-nent, disputent, approuvent, s'accommodent enfin à toutes les dictées de notre intelligence . Si donc le singe avait une étincelle de cette intelligence, elle s'en échapperait par ses mains, au défaut de la parole. Mais laissons cette hideuse caricature de l'homme à sa place, et, de tout ce qui précède, tirons pour conclusion que le singe n'est pas fait pour marcher sur ses deux pieds de.derrière c'est par intervalles seulement, et avec effort et peine, qu'il marche quelque peu en cette position. Il doit souffrir étant appuyé sur les pieds de derrière ses muscles ne se prêtent que difficilement à cette opé-artion. Mais, en revanche, cette structure est admirablement appropriée pour grimper sur les arbres. Aussi c'est ce qu'il fait il est là dans sa vraie retraite. Il s'accroche aux branches par quatre crampons aussi merveilleux par leur vivacité, leur adresse, que par leur force. La terre, c'est le lieu de la pâture du singe, les arbres sont sa cité. Ses yeux ne sont pas placés pour contempler le ciel. Cet animal n'a que deux soucis la nourriture et la précaution contre ses ennemis. Au reste , si nous trouvons quelque ressemblance du singe avec l'homme, ce n'est pas pour admirer cette bête car ce sont des caricatures plutôt que des ressemblances. Est-ce que les hideuses grimaces du singe nous rappellent la dignité humaine@? Même dans les traits des sauvages, il y a encore un reste de la grandeur humaine, dont il n'y a pas de trace dans la figure chétive, ridée et histrée du singe. Quels gestes, quelle tenue, dans ce quadrupède, le plus laid des quadrupèdes, l'un des plus mal partagés sous bien des rapports@? Qui croira que Maupertuis était sincère lorsqu'il ne rougit pas de dire Je préfère quelques heures de conversation avec les hommes à queue, au cercle des plus beaux esprits de l'Europe . Qui croira que nos modernes Maupertuis sont sincères lorsqu'ils débitent la même absurdité dans leurs phrases d'une apparence plus froidement scientifique, pour simuler la bonne foi à défaut de raison. Mais ces vérités vont être mises dans un plus beau jour en observant le côté intellectuel du singe.
24 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. museau s'allonge. En vieillissant, cet animal devient hideux, intraitable et cruel . Peut-on comparer la main du singe avec celle de l'homme, dit le doc-teur Chenu, p. 6 ? Oui, répond-il mais c'est pour mieux en faire sentir la différence. Ces animaux ont les pouces très-courts, très-écartés des autres doigts, auxquels ils s'apposent d'une manière restreinte, et bornée au service seulement des besoins matériels les autres doigts, grêles, allongés et dans une dépendance mutuelle pour leurs mouvements, d'après la position des muscles fléchisseurs. Jamais ses mains ne se montrent les auxiliaires de la pensée qui n'existe pas tandis que chez l'homme, on l'a dit souvent, le geste est la moitié de la pensée, et quand la parole manque, il la supplée. Le docteur Chenu cite fort à propos Mathieu Palmière Avec les mains, on appelle et on chasse, on se réjouit et on s'afflige, on indique le silence et le bruit, la paix et le combat, la prière et la menace, l'audace et la crainte on affirme et on nie, on expose, on énumère. Les mains raison-nent, disputent, approuvent, s'accommodent enfin à toutes les dictées de notre intelligence . Si donc le singe avait une étincelle de cette intelligence, elle s'en échapperait par ses mains, au défaut de la parole. Mais laissons cette hideuse caricature de l'homme à sa place, et, de tout ce qui précède, tirons pour conclusion que le singe n'est pas fait pour marcher sur ses deux pieds de derrière c'est par intervalles seulement, et avec effort et peine, qu'il marche quelque peu en cette position. Il doit souffrir étant appuyé sur les pieds de derrière ses muscles ne se prêtent que difficilement à cette opé-artion. Mais, en revanche, cette structure est admirablement appropriée pour grimper sur les arbres. Aussi c'est ce qu'il fait il est là dans sa vraie retraite. Il s'accroche aux branches par quatre crampons aussi merveilleux par leur vivacité, leur adresse, que par leur force. La terre, c'est le lieu de la pâture du singe, les arbres sont sa cité. Ses yeux ne sont pas placés pour contempler le ciel. Cet animal n'a que deux soucis la nourriture et la précaution contre ses ennemis. Au reste@, si nous trouvons quelque ressemblance du singe avec l'homme, ce n'est pas pour admirer cette bête car ce sont des caricatures plutôt que des ressemblances. Est-ce que les hideuses grimaces du singe nous rappellent la dignité humaine ? Même dans les traits des sauvages, il y a encore un reste de la grandeur humaine, dont il n'y a pas de trace dans la figure chétive, ridée et bistrée du singe. Quels gestes, quelle tenue, dans ce quadrupède, le plus laid des quadrupèdes, l'un des plus mal partagés sous bien des rapports ? Qui croira que Maupertuis était sincère lorsqu'il ne rougit pas de dire Je préfère quelques heures de conversation avec les hommes à queue, au cercle des plus beaux esprits de l'Europe . Qui croira que nos modernes Maupertuis sont sincères lorsqu'ils débitent la même absurdité dans leurs phrases d'une apparence plus froidement scientifique, pour simuler la bonne foi à défaut de raison. Mais ces vérités vont être mises dans un plus beau jour en observant le côté intellectuel du singe.
Ces animaux ont les pouces très-courts, très-écartés des autres doigts, auxquels ils s'apposent d'une manière restreinte, et bornée au service seulement des besoins matériels les autres doigts, grêles, allongés et dans une dépendance mutuelle pour leurs mouvements, d'après la position des muscles fléchisseurs.
Ces animaux ont les pouces très-courts, très-écartés des autres doigts, auxquels ils s'apposent d'une manière restreinte, et bornée au service seulement des besoins matériels les autres doigts, grêles, allongés et dans une dépendance mutuelle pour leurs mouvements, d'après la position des muscles fléchisseurs.
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24 UNITÉ DE L'ESPÈCE HCMAINE. museau s'allonge. En vieillissant, cet animal devient hideux, intraitable et cruel . Peut-on comparer la main du singe avec celle de l'homme, dit lé doc-teur Chenu, p. 6? Oui, répond-il mais c'est pour mieux en faire sentir la différence. Ces animaux ont les pouces très-courts, très-écartés des autres doigts, auxquels ils s'apposent d'une manière restreinte, et bornée au service seulement des besoins matériels les autres doigts, grêles, allongés et dans une dépendance mutuelle pour leurs mouvements, d'après la position des muscles fléchisseurs. Jamais ses mains ne se montrent les auxiliaires de la pensée qui n'existe pas tandis que chez l'homme, on l'a dit souvent, le geste est la moitié de la pensée, et quand la parole manque, il la supplée. Le docteur Chenu cite fort à propos Mathieu Palmière Avec les mains, on appelle et on chasse, on se réjouit et on s'afflige, on indique le silence et le bruit, la paix et le combat, la prière et la menace, l'audace et la crainte on affirme et on nie, on expose, on énumère. Les mains raison-nent, disputent, approuvent, s'accommodent enfin à toutes les dictées de notre intelligence . Si donc le singe avait une étincelle de cette intelligence, elle s'en échapperait par ses mains, au défaut de la parole. Mais laissons cette hideuse caricature de l'homme à sa place, et, de tout ce qui précède, tirons pour conclusion que le singe n'est pas fait pour marcher sur ses deux pieds de.derrière c'est par intervalles seulement, et avec effort et peine, qu'il marche quelque peu en cette position. Il doit souffrir étant appuyé sur les pieds de derrière ses muscles ne se prêtent que difficilement à cette opé-artion. Mais, en revanche, cette structure est admirablement appropriée pour grimper sur les arbres. Aussi c'est ce qu'il fait il est là dans sa vraie retraite. Il s'accroche aux branches par quatre crampons aussi merveilleux par leur vivacité, leur adresse, que par leur force. La terre, c'est le lieu de la pâture du singe, les arbres sont sa cité. Ses yeux ne sont pas placés pour contempler le ciel. Cet animal n'a que deux soucis la nourriture et la précaution contre ses ennemis. Au reste , si nous trouvons quelque ressemblance du singe avec l'homme, ce n'est pas pour admirer cette bête car ce sont des caricatures plutôt que des ressemblances. Est-ce que les hideuses grimaces du singe nous rappellent la dignité humaine? Même dans les traits des sauvages, il y a encore un reste de la grandeur humaine, dont il n'y a pas de trace dans la figure chétive, ridée et histrée du singe. Quels gestes, quelle tenue, dans ce quadrupède, le plus laid des quadrupèdes, l'un des plus mal partagés sous bien des rapports? Qui croira que Maupertuis était sincère lorsqu'il ne rougit pas de dire Je préfère quelques heures de conversation avec les hommes à queue, au cercle des plus beaux esprits de l'Europe . Qui croira que nos modernes Maupertuis sont sincères lorsqu'ils débitent la même absurdité dans leurs phrases d'une apparence plus froidement scientifique, pour simuler la bonne foi à défaut de raison. Mais ces vérités vont être mises dans un plus beau jour en observant le côté intellectuel du singe.
24 UNITÉ DE L'ESPÈCE HCMAINE. museau s'allonge. En vieillissant, cet animal devient hideux, intraitable et cruel . Peut-on comparer la main du singe avec celle de l'homme, dit lé doc-teur Chenu, p. 6@? Oui, répond-il mais c'est pour mieux en faire sentir la différence. Ces animaux ont les pouces très-courts, très-écartés des autres doigts, auxquels ils s'apposent d'une manière restreinte, et bornée au service seulement des besoins matériels les autres doigts, grêles, allongés et dans une dépendance mutuelle pour leurs mouvements, d'après la position des muscles fléchisseurs. Jamais ses mains ne se montrent les auxiliaires de la pensée qui n'existe pas tandis que chez l'homme, on l'a dit souvent, le geste est la moitié de la pensée, et quand la parole manque, il la supplée. Le docteur Chenu cite fort à propos Mathieu Palmière Avec les mains, on appelle et on chasse, on se réjouit et on s'afflige, on indique le silence et le bruit, la paix et le combat, la prière et la menace, l'audace et la crainte on affirme et on nie, on expose, on énumère. Les mains raison-nent, disputent, approuvent, s'accommodent enfin à toutes les dictées de notre intelligence . Si donc le singe avait une étincelle de cette intelligence, elle s'en échapperait par ses mains, au défaut de la parole. Mais laissons cette hideuse caricature de l'homme à sa place, et, de tout ce qui précède, tirons pour conclusion que le singe n'est pas fait pour marcher sur ses deux pieds de.derrière c'est par intervalles seulement, et avec effort et peine, qu'il marche quelque peu en cette position. Il doit souffrir étant appuyé sur les pieds de derrière ses muscles ne se prêtent que difficilement à cette opé-artion. Mais, en revanche, cette structure est admirablement appropriée pour grimper sur les arbres. Aussi c'est ce qu'il fait il est là dans sa vraie retraite. Il s'accroche aux branches par quatre crampons aussi merveilleux par leur vivacité, leur adresse, que par leur force. La terre, c'est le lieu de la pâture du singe, les arbres sont sa cité. Ses yeux ne sont pas placés pour contempler le ciel. Cet animal n'a que deux soucis la nourriture et la précaution contre ses ennemis. Au reste , si nous trouvons quelque ressemblance du singe avec l'homme, ce n'est pas pour admirer cette bête car ce sont des caricatures plutôt que des ressemblances. Est-ce que les hideuses grimaces du singe nous rappellent la dignité humaine@? Même dans les traits des sauvages, il y a encore un reste de la grandeur humaine, dont il n'y a pas de trace dans la figure chétive, ridée et histrée du singe. Quels gestes, quelle tenue, dans ce quadrupède, le plus laid des quadrupèdes, l'un des plus mal partagés sous bien des rapports@? Qui croira que Maupertuis était sincère lorsqu'il ne rougit pas de dire Je préfère quelques heures de conversation avec les hommes à queue, au cercle des plus beaux esprits de l'Europe . Qui croira que nos modernes Maupertuis sont sincères lorsqu'ils débitent la même absurdité dans leurs phrases d'une apparence plus froidement scientifique, pour simuler la bonne foi à défaut de raison. Mais ces vérités vont être mises dans un plus beau jour en observant le côté intellectuel du singe.
24 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. museau s'allonge. En vieillissant, cet animal devient hideux, intraitable et cruel . Peut-on comparer la main du singe avec celle de l'homme, dit le doc-teur Chenu, p. 6 ? Oui, répond-il mais c'est pour mieux en faire sentir la différence. Ces animaux ont les pouces très-courts, très-écartés des autres doigts, auxquels ils s'apposent d'une manière restreinte, et bornée au service seulement des besoins matériels les autres doigts, grêles, allongés et dans une dépendance mutuelle pour leurs mouvements, d'après la position des muscles fléchisseurs. Jamais ses mains ne se montrent les auxiliaires de la pensée qui n'existe pas tandis que chez l'homme, on l'a dit souvent, le geste est la moitié de la pensée, et quand la parole manque, il la supplée. Le docteur Chenu cite fort à propos Mathieu Palmière Avec les mains, on appelle et on chasse, on se réjouit et on s'afflige, on indique le silence et le bruit, la paix et le combat, la prière et la menace, l'audace et la crainte on affirme et on nie, on expose, on énumère. Les mains raison-nent, disputent, approuvent, s'accommodent enfin à toutes les dictées de notre intelligence . Si donc le singe avait une étincelle de cette intelligence, elle s'en échapperait par ses mains, au défaut de la parole. Mais laissons cette hideuse caricature de l'homme à sa place, et, de tout ce qui précède, tirons pour conclusion que le singe n'est pas fait pour marcher sur ses deux pieds de derrière c'est par intervalles seulement, et avec effort et peine, qu'il marche quelque peu en cette position. Il doit souffrir étant appuyé sur les pieds de derrière ses muscles ne se prêtent que difficilement à cette opé-artion. Mais, en revanche, cette structure est admirablement appropriée pour grimper sur les arbres. Aussi c'est ce qu'il fait il est là dans sa vraie retraite. Il s'accroche aux branches par quatre crampons aussi merveilleux par leur vivacité, leur adresse, que par leur force. La terre, c'est le lieu de la pâture du singe, les arbres sont sa cité. Ses yeux ne sont pas placés pour contempler le ciel. Cet animal n'a que deux soucis la nourriture et la précaution contre ses ennemis. Au reste@, si nous trouvons quelque ressemblance du singe avec l'homme, ce n'est pas pour admirer cette bête car ce sont des caricatures plutôt que des ressemblances. Est-ce que les hideuses grimaces du singe nous rappellent la dignité humaine ? Même dans les traits des sauvages, il y a encore un reste de la grandeur humaine, dont il n'y a pas de trace dans la figure chétive, ridée et bistrée du singe. Quels gestes, quelle tenue, dans ce quadrupède, le plus laid des quadrupèdes, l'un des plus mal partagés sous bien des rapports ? Qui croira que Maupertuis était sincère lorsqu'il ne rougit pas de dire Je préfère quelques heures de conversation avec les hommes à queue, au cercle des plus beaux esprits de l'Europe . Qui croira que nos modernes Maupertuis sont sincères lorsqu'ils débitent la même absurdité dans leurs phrases d'une apparence plus froidement scientifique, pour simuler la bonne foi à défaut de raison. Mais ces vérités vont être mises dans un plus beau jour en observant le côté intellectuel du singe.
Jamais ses mains ne se montrent les auxiliaires de la pensée qui n'existe pas tandis que chez l'homme, on l'a dit souvent, le geste est la moitié de la pensée, et quand la parole manque, il la supplée.
Jamais ses mains ne se montrent les auxiliaires de la pensée qui n'existe pas tandis que chez l'homme, on l'a dit souvent, le geste est la moitié de la pensée, et quand la parole manque, il la supplée.
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24 UNITÉ DE L'ESPÈCE HCMAINE. museau s'allonge. En vieillissant, cet animal devient hideux, intraitable et cruel . Peut-on comparer la main du singe avec celle de l'homme, dit lé doc-teur Chenu, p. 6? Oui, répond-il mais c'est pour mieux en faire sentir la différence. Ces animaux ont les pouces très-courts, très-écartés des autres doigts, auxquels ils s'apposent d'une manière restreinte, et bornée au service seulement des besoins matériels les autres doigts, grêles, allongés et dans une dépendance mutuelle pour leurs mouvements, d'après la position des muscles fléchisseurs. Jamais ses mains ne se montrent les auxiliaires de la pensée qui n'existe pas tandis que chez l'homme, on l'a dit souvent, le geste est la moitié de la pensée, et quand la parole manque, il la supplée. Le docteur Chenu cite fort à propos Mathieu Palmière Avec les mains, on appelle et on chasse, on se réjouit et on s'afflige, on indique le silence et le bruit, la paix et le combat, la prière et la menace, l'audace et la crainte on affirme et on nie, on expose, on énumère. Les mains raison-nent, disputent, approuvent, s'accommodent enfin à toutes les dictées de notre intelligence . Si donc le singe avait une étincelle de cette intelligence, elle s'en échapperait par ses mains, au défaut de la parole. Mais laissons cette hideuse caricature de l'homme à sa place, et, de tout ce qui précède, tirons pour conclusion que le singe n'est pas fait pour marcher sur ses deux pieds de.derrière c'est par intervalles seulement, et avec effort et peine, qu'il marche quelque peu en cette position. Il doit souffrir étant appuyé sur les pieds de derrière ses muscles ne se prêtent que difficilement à cette opé-artion. Mais, en revanche, cette structure est admirablement appropriée pour grimper sur les arbres. Aussi c'est ce qu'il fait il est là dans sa vraie retraite. Il s'accroche aux branches par quatre crampons aussi merveilleux par leur vivacité, leur adresse, que par leur force. La terre, c'est le lieu de la pâture du singe, les arbres sont sa cité. Ses yeux ne sont pas placés pour contempler le ciel. Cet animal n'a que deux soucis la nourriture et la précaution contre ses ennemis. Au reste , si nous trouvons quelque ressemblance du singe avec l'homme, ce n'est pas pour admirer cette bête car ce sont des caricatures plutôt que des ressemblances. Est-ce que les hideuses grimaces du singe nous rappellent la dignité humaine? Même dans les traits des sauvages, il y a encore un reste de la grandeur humaine, dont il n'y a pas de trace dans la figure chétive, ridée et histrée du singe. Quels gestes, quelle tenue, dans ce quadrupède, le plus laid des quadrupèdes, l'un des plus mal partagés sous bien des rapports? Qui croira que Maupertuis était sincère lorsqu'il ne rougit pas de dire Je préfère quelques heures de conversation avec les hommes à queue, au cercle des plus beaux esprits de l'Europe . Qui croira que nos modernes Maupertuis sont sincères lorsqu'ils débitent la même absurdité dans leurs phrases d'une apparence plus froidement scientifique, pour simuler la bonne foi à défaut de raison. Mais ces vérités vont être mises dans un plus beau jour en observant le côté intellectuel du singe.
24 UNITÉ DE L'ESPÈCE HCMAINE. museau s'allonge. En vieillissant, cet animal devient hideux, intraitable et cruel . Peut-on comparer la main du singe avec celle de l'homme, dit lé doc-teur Chenu, p. 6@? Oui, répond-il mais c'est pour mieux en faire sentir la différence. Ces animaux ont les pouces très-courts, très-écartés des autres doigts, auxquels ils s'apposent d'une manière restreinte, et bornée au service seulement des besoins matériels les autres doigts, grêles, allongés et dans une dépendance mutuelle pour leurs mouvements, d'après la position des muscles fléchisseurs. Jamais ses mains ne se montrent les auxiliaires de la pensée qui n'existe pas tandis que chez l'homme, on l'a dit souvent, le geste est la moitié de la pensée, et quand la parole manque, il la supplée. Le docteur Chenu cite fort à propos Mathieu Palmière Avec les mains, on appelle et on chasse, on se réjouit et on s'afflige, on indique le silence et le bruit, la paix et le combat, la prière et la menace, l'audace et la crainte on affirme et on nie, on expose, on énumère. Les mains raison-nent, disputent, approuvent, s'accommodent enfin à toutes les dictées de notre intelligence . Si donc le singe avait une étincelle de cette intelligence, elle s'en échapperait par ses mains, au défaut de la parole. Mais laissons cette hideuse caricature de l'homme à sa place, et, de tout ce qui précède, tirons pour conclusion que le singe n'est pas fait pour marcher sur ses deux pieds de.derrière c'est par intervalles seulement, et avec effort et peine, qu'il marche quelque peu en cette position. Il doit souffrir étant appuyé sur les pieds de derrière ses muscles ne se prêtent que difficilement à cette opé-artion. Mais, en revanche, cette structure est admirablement appropriée pour grimper sur les arbres. Aussi c'est ce qu'il fait il est là dans sa vraie retraite. Il s'accroche aux branches par quatre crampons aussi merveilleux par leur vivacité, leur adresse, que par leur force. La terre, c'est le lieu de la pâture du singe, les arbres sont sa cité. Ses yeux ne sont pas placés pour contempler le ciel. Cet animal n'a que deux soucis la nourriture et la précaution contre ses ennemis. Au reste , si nous trouvons quelque ressemblance du singe avec l'homme, ce n'est pas pour admirer cette bête car ce sont des caricatures plutôt que des ressemblances. Est-ce que les hideuses grimaces du singe nous rappellent la dignité humaine@? Même dans les traits des sauvages, il y a encore un reste de la grandeur humaine, dont il n'y a pas de trace dans la figure chétive, ridée et histrée du singe. Quels gestes, quelle tenue, dans ce quadrupède, le plus laid des quadrupèdes, l'un des plus mal partagés sous bien des rapports@? Qui croira que Maupertuis était sincère lorsqu'il ne rougit pas de dire Je préfère quelques heures de conversation avec les hommes à queue, au cercle des plus beaux esprits de l'Europe . Qui croira que nos modernes Maupertuis sont sincères lorsqu'ils débitent la même absurdité dans leurs phrases d'une apparence plus froidement scientifique, pour simuler la bonne foi à défaut de raison. Mais ces vérités vont être mises dans un plus beau jour en observant le côté intellectuel du singe.
24 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. museau s'allonge. En vieillissant, cet animal devient hideux, intraitable et cruel . Peut-on comparer la main du singe avec celle de l'homme, dit le doc-teur Chenu, p. 6 ? Oui, répond-il mais c'est pour mieux en faire sentir la différence. Ces animaux ont les pouces très-courts, très-écartés des autres doigts, auxquels ils s'apposent d'une manière restreinte, et bornée au service seulement des besoins matériels les autres doigts, grêles, allongés et dans une dépendance mutuelle pour leurs mouvements, d'après la position des muscles fléchisseurs. Jamais ses mains ne se montrent les auxiliaires de la pensée qui n'existe pas tandis que chez l'homme, on l'a dit souvent, le geste est la moitié de la pensée, et quand la parole manque, il la supplée. Le docteur Chenu cite fort à propos Mathieu Palmière Avec les mains, on appelle et on chasse, on se réjouit et on s'afflige, on indique le silence et le bruit, la paix et le combat, la prière et la menace, l'audace et la crainte on affirme et on nie, on expose, on énumère. Les mains raison-nent, disputent, approuvent, s'accommodent enfin à toutes les dictées de notre intelligence . Si donc le singe avait une étincelle de cette intelligence, elle s'en échapperait par ses mains, au défaut de la parole. Mais laissons cette hideuse caricature de l'homme à sa place, et, de tout ce qui précède, tirons pour conclusion que le singe n'est pas fait pour marcher sur ses deux pieds de derrière c'est par intervalles seulement, et avec effort et peine, qu'il marche quelque peu en cette position. Il doit souffrir étant appuyé sur les pieds de derrière ses muscles ne se prêtent que difficilement à cette opé-artion. Mais, en revanche, cette structure est admirablement appropriée pour grimper sur les arbres. Aussi c'est ce qu'il fait il est là dans sa vraie retraite. Il s'accroche aux branches par quatre crampons aussi merveilleux par leur vivacité, leur adresse, que par leur force. La terre, c'est le lieu de la pâture du singe, les arbres sont sa cité. Ses yeux ne sont pas placés pour contempler le ciel. Cet animal n'a que deux soucis la nourriture et la précaution contre ses ennemis. Au reste@, si nous trouvons quelque ressemblance du singe avec l'homme, ce n'est pas pour admirer cette bête car ce sont des caricatures plutôt que des ressemblances. Est-ce que les hideuses grimaces du singe nous rappellent la dignité humaine ? Même dans les traits des sauvages, il y a encore un reste de la grandeur humaine, dont il n'y a pas de trace dans la figure chétive, ridée et bistrée du singe. Quels gestes, quelle tenue, dans ce quadrupède, le plus laid des quadrupèdes, l'un des plus mal partagés sous bien des rapports ? Qui croira que Maupertuis était sincère lorsqu'il ne rougit pas de dire Je préfère quelques heures de conversation avec les hommes à queue, au cercle des plus beaux esprits de l'Europe . Qui croira que nos modernes Maupertuis sont sincères lorsqu'ils débitent la même absurdité dans leurs phrases d'une apparence plus froidement scientifique, pour simuler la bonne foi à défaut de raison. Mais ces vérités vont être mises dans un plus beau jour en observant le côté intellectuel du singe.
Le docteur Chenu cite fort à propos Mathieu Palmière Avec les mains, on appelle et on chasse, on se réjouit et on s'afflige, on indique le silence et le bruit, la paix et le combat, la prière et la menace, l'audace et la crainte on affirme et on nie, on expose, on énumère.
Le docteur Chenu cite fort à propos Mathieu Palmière Avec les mains, on appelle et on chasse, on se réjouit et on s'afflige, on indique le silence et le bruit, la paix et le combat, la prière et la menace, l'audace et la crainte on affirme et on nie, on expose, on énumère.
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24 UNITÉ DE L'ESPÈCE HCMAINE. museau s'allonge. En vieillissant, cet animal devient hideux, intraitable et cruel . Peut-on comparer la main du singe avec celle de l'homme, dit lé doc-teur Chenu, p. 6? Oui, répond-il mais c'est pour mieux en faire sentir la différence. Ces animaux ont les pouces très-courts, très-écartés des autres doigts, auxquels ils s'apposent d'une manière restreinte, et bornée au service seulement des besoins matériels les autres doigts, grêles, allongés et dans une dépendance mutuelle pour leurs mouvements, d'après la position des muscles fléchisseurs. Jamais ses mains ne se montrent les auxiliaires de la pensée qui n'existe pas tandis que chez l'homme, on l'a dit souvent, le geste est la moitié de la pensée, et quand la parole manque, il la supplée. Le docteur Chenu cite fort à propos Mathieu Palmière Avec les mains, on appelle et on chasse, on se réjouit et on s'afflige, on indique le silence et le bruit, la paix et le combat, la prière et la menace, l'audace et la crainte on affirme et on nie, on expose, on énumère. Les mains raison-nent, disputent, approuvent, s'accommodent enfin à toutes les dictées de notre intelligence . Si donc le singe avait une étincelle de cette intelligence, elle s'en échapperait par ses mains, au défaut de la parole. Mais laissons cette hideuse caricature de l'homme à sa place, et, de tout ce qui précède, tirons pour conclusion que le singe n'est pas fait pour marcher sur ses deux pieds de.derrière c'est par intervalles seulement, et avec effort et peine, qu'il marche quelque peu en cette position. Il doit souffrir étant appuyé sur les pieds de derrière ses muscles ne se prêtent que difficilement à cette opé-artion. Mais, en revanche, cette structure est admirablement appropriée pour grimper sur les arbres. Aussi c'est ce qu'il fait il est là dans sa vraie retraite. Il s'accroche aux branches par quatre crampons aussi merveilleux par leur vivacité, leur adresse, que par leur force. La terre, c'est le lieu de la pâture du singe, les arbres sont sa cité. Ses yeux ne sont pas placés pour contempler le ciel. Cet animal n'a que deux soucis la nourriture et la précaution contre ses ennemis. Au reste , si nous trouvons quelque ressemblance du singe avec l'homme, ce n'est pas pour admirer cette bête car ce sont des caricatures plutôt que des ressemblances. Est-ce que les hideuses grimaces du singe nous rappellent la dignité humaine? Même dans les traits des sauvages, il y a encore un reste de la grandeur humaine, dont il n'y a pas de trace dans la figure chétive, ridée et histrée du singe. Quels gestes, quelle tenue, dans ce quadrupède, le plus laid des quadrupèdes, l'un des plus mal partagés sous bien des rapports? Qui croira que Maupertuis était sincère lorsqu'il ne rougit pas de dire Je préfère quelques heures de conversation avec les hommes à queue, au cercle des plus beaux esprits de l'Europe . Qui croira que nos modernes Maupertuis sont sincères lorsqu'ils débitent la même absurdité dans leurs phrases d'une apparence plus froidement scientifique, pour simuler la bonne foi à défaut de raison. Mais ces vérités vont être mises dans un plus beau jour en observant le côté intellectuel du singe.
24 UNITÉ DE L'ESPÈCE HCMAINE. museau s'allonge. En vieillissant, cet animal devient hideux, intraitable et cruel . Peut-on comparer la main du singe avec celle de l'homme, dit lé doc-teur Chenu, p. 6@? Oui, répond-il mais c'est pour mieux en faire sentir la différence. Ces animaux ont les pouces très-courts, très-écartés des autres doigts, auxquels ils s'apposent d'une manière restreinte, et bornée au service seulement des besoins matériels les autres doigts, grêles, allongés et dans une dépendance mutuelle pour leurs mouvements, d'après la position des muscles fléchisseurs. Jamais ses mains ne se montrent les auxiliaires de la pensée qui n'existe pas tandis que chez l'homme, on l'a dit souvent, le geste est la moitié de la pensée, et quand la parole manque, il la supplée. Le docteur Chenu cite fort à propos Mathieu Palmière Avec les mains, on appelle et on chasse, on se réjouit et on s'afflige, on indique le silence et le bruit, la paix et le combat, la prière et la menace, l'audace et la crainte on affirme et on nie, on expose, on énumère. Les mains raison-nent, disputent, approuvent, s'accommodent enfin à toutes les dictées de notre intelligence . Si donc le singe avait une étincelle de cette intelligence, elle s'en échapperait par ses mains, au défaut de la parole. Mais laissons cette hideuse caricature de l'homme à sa place, et, de tout ce qui précède, tirons pour conclusion que le singe n'est pas fait pour marcher sur ses deux pieds de.derrière c'est par intervalles seulement, et avec effort et peine, qu'il marche quelque peu en cette position. Il doit souffrir étant appuyé sur les pieds de derrière ses muscles ne se prêtent que difficilement à cette opé-artion. Mais, en revanche, cette structure est admirablement appropriée pour grimper sur les arbres. Aussi c'est ce qu'il fait il est là dans sa vraie retraite. Il s'accroche aux branches par quatre crampons aussi merveilleux par leur vivacité, leur adresse, que par leur force. La terre, c'est le lieu de la pâture du singe, les arbres sont sa cité. Ses yeux ne sont pas placés pour contempler le ciel. Cet animal n'a que deux soucis la nourriture et la précaution contre ses ennemis. Au reste , si nous trouvons quelque ressemblance du singe avec l'homme, ce n'est pas pour admirer cette bête car ce sont des caricatures plutôt que des ressemblances. Est-ce que les hideuses grimaces du singe nous rappellent la dignité humaine@? Même dans les traits des sauvages, il y a encore un reste de la grandeur humaine, dont il n'y a pas de trace dans la figure chétive, ridée et histrée du singe. Quels gestes, quelle tenue, dans ce quadrupède, le plus laid des quadrupèdes, l'un des plus mal partagés sous bien des rapports@? Qui croira que Maupertuis était sincère lorsqu'il ne rougit pas de dire Je préfère quelques heures de conversation avec les hommes à queue, au cercle des plus beaux esprits de l'Europe . Qui croira que nos modernes Maupertuis sont sincères lorsqu'ils débitent la même absurdité dans leurs phrases d'une apparence plus froidement scientifique, pour simuler la bonne foi à défaut de raison. Mais ces vérités vont être mises dans un plus beau jour en observant le côté intellectuel du singe.
24 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. museau s'allonge. En vieillissant, cet animal devient hideux, intraitable et cruel . Peut-on comparer la main du singe avec celle de l'homme, dit le doc-teur Chenu, p. 6 ? Oui, répond-il mais c'est pour mieux en faire sentir la différence. Ces animaux ont les pouces très-courts, très-écartés des autres doigts, auxquels ils s'apposent d'une manière restreinte, et bornée au service seulement des besoins matériels les autres doigts, grêles, allongés et dans une dépendance mutuelle pour leurs mouvements, d'après la position des muscles fléchisseurs. Jamais ses mains ne se montrent les auxiliaires de la pensée qui n'existe pas tandis que chez l'homme, on l'a dit souvent, le geste est la moitié de la pensée, et quand la parole manque, il la supplée. Le docteur Chenu cite fort à propos Mathieu Palmière Avec les mains, on appelle et on chasse, on se réjouit et on s'afflige, on indique le silence et le bruit, la paix et le combat, la prière et la menace, l'audace et la crainte on affirme et on nie, on expose, on énumère. Les mains raison-nent, disputent, approuvent, s'accommodent enfin à toutes les dictées de notre intelligence . Si donc le singe avait une étincelle de cette intelligence, elle s'en échapperait par ses mains, au défaut de la parole. Mais laissons cette hideuse caricature de l'homme à sa place, et, de tout ce qui précède, tirons pour conclusion que le singe n'est pas fait pour marcher sur ses deux pieds de derrière c'est par intervalles seulement, et avec effort et peine, qu'il marche quelque peu en cette position. Il doit souffrir étant appuyé sur les pieds de derrière ses muscles ne se prêtent que difficilement à cette opé-artion. Mais, en revanche, cette structure est admirablement appropriée pour grimper sur les arbres. Aussi c'est ce qu'il fait il est là dans sa vraie retraite. Il s'accroche aux branches par quatre crampons aussi merveilleux par leur vivacité, leur adresse, que par leur force. La terre, c'est le lieu de la pâture du singe, les arbres sont sa cité. Ses yeux ne sont pas placés pour contempler le ciel. Cet animal n'a que deux soucis la nourriture et la précaution contre ses ennemis. Au reste@, si nous trouvons quelque ressemblance du singe avec l'homme, ce n'est pas pour admirer cette bête car ce sont des caricatures plutôt que des ressemblances. Est-ce que les hideuses grimaces du singe nous rappellent la dignité humaine ? Même dans les traits des sauvages, il y a encore un reste de la grandeur humaine, dont il n'y a pas de trace dans la figure chétive, ridée et bistrée du singe. Quels gestes, quelle tenue, dans ce quadrupède, le plus laid des quadrupèdes, l'un des plus mal partagés sous bien des rapports ? Qui croira que Maupertuis était sincère lorsqu'il ne rougit pas de dire Je préfère quelques heures de conversation avec les hommes à queue, au cercle des plus beaux esprits de l'Europe . Qui croira que nos modernes Maupertuis sont sincères lorsqu'ils débitent la même absurdité dans leurs phrases d'une apparence plus froidement scientifique, pour simuler la bonne foi à défaut de raison. Mais ces vérités vont être mises dans un plus beau jour en observant le côté intellectuel du singe.
Les mains raison-nent, disputent, approuvent, s'accommodent enfin à toutes les dictées de notre intelligence .
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24 UNITÉ DE L'ESPÈCE HCMAINE. museau s'allonge. En vieillissant, cet animal devient hideux, intraitable et cruel . Peut-on comparer la main du singe avec celle de l'homme, dit lé doc-teur Chenu, p. 6? Oui, répond-il mais c'est pour mieux en faire sentir la différence. Ces animaux ont les pouces très-courts, très-écartés des autres doigts, auxquels ils s'apposent d'une manière restreinte, et bornée au service seulement des besoins matériels les autres doigts, grêles, allongés et dans une dépendance mutuelle pour leurs mouvements, d'après la position des muscles fléchisseurs. Jamais ses mains ne se montrent les auxiliaires de la pensée qui n'existe pas tandis que chez l'homme, on l'a dit souvent, le geste est la moitié de la pensée, et quand la parole manque, il la supplée. Le docteur Chenu cite fort à propos Mathieu Palmière Avec les mains, on appelle et on chasse, on se réjouit et on s'afflige, on indique le silence et le bruit, la paix et le combat, la prière et la menace, l'audace et la crainte on affirme et on nie, on expose, on énumère. Les mains raison-nent, disputent, approuvent, s'accommodent enfin à toutes les dictées de notre intelligence . Si donc le singe avait une étincelle de cette intelligence, elle s'en échapperait par ses mains, au défaut de la parole. Mais laissons cette hideuse caricature de l'homme à sa place, et, de tout ce qui précède, tirons pour conclusion que le singe n'est pas fait pour marcher sur ses deux pieds de.derrière c'est par intervalles seulement, et avec effort et peine, qu'il marche quelque peu en cette position. Il doit souffrir étant appuyé sur les pieds de derrière ses muscles ne se prêtent que difficilement à cette opé-artion. Mais, en revanche, cette structure est admirablement appropriée pour grimper sur les arbres. Aussi c'est ce qu'il fait il est là dans sa vraie retraite. Il s'accroche aux branches par quatre crampons aussi merveilleux par leur vivacité, leur adresse, que par leur force. La terre, c'est le lieu de la pâture du singe, les arbres sont sa cité. Ses yeux ne sont pas placés pour contempler le ciel. Cet animal n'a que deux soucis la nourriture et la précaution contre ses ennemis. Au reste , si nous trouvons quelque ressemblance du singe avec l'homme, ce n'est pas pour admirer cette bête car ce sont des caricatures plutôt que des ressemblances. Est-ce que les hideuses grimaces du singe nous rappellent la dignité humaine? Même dans les traits des sauvages, il y a encore un reste de la grandeur humaine, dont il n'y a pas de trace dans la figure chétive, ridée et histrée du singe. Quels gestes, quelle tenue, dans ce quadrupède, le plus laid des quadrupèdes, l'un des plus mal partagés sous bien des rapports? Qui croira que Maupertuis était sincère lorsqu'il ne rougit pas de dire Je préfère quelques heures de conversation avec les hommes à queue, au cercle des plus beaux esprits de l'Europe . Qui croira que nos modernes Maupertuis sont sincères lorsqu'ils débitent la même absurdité dans leurs phrases d'une apparence plus froidement scientifique, pour simuler la bonne foi à défaut de raison. Mais ces vérités vont être mises dans un plus beau jour en observant le côté intellectuel du singe.
24 UNITÉ DE L'ESPÈCE HCMAINE. museau s'allonge. En vieillissant, cet animal devient hideux, intraitable et cruel . Peut-on comparer la main du singe avec celle de l'homme, dit lé doc-teur Chenu, p. 6@? Oui, répond-il mais c'est pour mieux en faire sentir la différence. Ces animaux ont les pouces très-courts, très-écartés des autres doigts, auxquels ils s'apposent d'une manière restreinte, et bornée au service seulement des besoins matériels les autres doigts, grêles, allongés et dans une dépendance mutuelle pour leurs mouvements, d'après la position des muscles fléchisseurs. Jamais ses mains ne se montrent les auxiliaires de la pensée qui n'existe pas tandis que chez l'homme, on l'a dit souvent, le geste est la moitié de la pensée, et quand la parole manque, il la supplée. Le docteur Chenu cite fort à propos Mathieu Palmière Avec les mains, on appelle et on chasse, on se réjouit et on s'afflige, on indique le silence et le bruit, la paix et le combat, la prière et la menace, l'audace et la crainte on affirme et on nie, on expose, on énumère. Les mains raison-nent, disputent, approuvent, s'accommodent enfin à toutes les dictées de notre intelligence . Si donc le singe avait une étincelle de cette intelligence, elle s'en échapperait par ses mains, au défaut de la parole. Mais laissons cette hideuse caricature de l'homme à sa place, et, de tout ce qui précède, tirons pour conclusion que le singe n'est pas fait pour marcher sur ses deux pieds de.derrière c'est par intervalles seulement, et avec effort et peine, qu'il marche quelque peu en cette position. Il doit souffrir étant appuyé sur les pieds de derrière ses muscles ne se prêtent que difficilement à cette opé-artion. Mais, en revanche, cette structure est admirablement appropriée pour grimper sur les arbres. Aussi c'est ce qu'il fait il est là dans sa vraie retraite. Il s'accroche aux branches par quatre crampons aussi merveilleux par leur vivacité, leur adresse, que par leur force. La terre, c'est le lieu de la pâture du singe, les arbres sont sa cité. Ses yeux ne sont pas placés pour contempler le ciel. Cet animal n'a que deux soucis la nourriture et la précaution contre ses ennemis. Au reste , si nous trouvons quelque ressemblance du singe avec l'homme, ce n'est pas pour admirer cette bête car ce sont des caricatures plutôt que des ressemblances. Est-ce que les hideuses grimaces du singe nous rappellent la dignité humaine@? Même dans les traits des sauvages, il y a encore un reste de la grandeur humaine, dont il n'y a pas de trace dans la figure chétive, ridée et histrée du singe. Quels gestes, quelle tenue, dans ce quadrupède, le plus laid des quadrupèdes, l'un des plus mal partagés sous bien des rapports@? Qui croira que Maupertuis était sincère lorsqu'il ne rougit pas de dire Je préfère quelques heures de conversation avec les hommes à queue, au cercle des plus beaux esprits de l'Europe . Qui croira que nos modernes Maupertuis sont sincères lorsqu'ils débitent la même absurdité dans leurs phrases d'une apparence plus froidement scientifique, pour simuler la bonne foi à défaut de raison. Mais ces vérités vont être mises dans un plus beau jour en observant le côté intellectuel du singe.
24 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. museau s'allonge. En vieillissant, cet animal devient hideux, intraitable et cruel . Peut-on comparer la main du singe avec celle de l'homme, dit le doc-teur Chenu, p. 6 ? Oui, répond-il mais c'est pour mieux en faire sentir la différence. Ces animaux ont les pouces très-courts, très-écartés des autres doigts, auxquels ils s'apposent d'une manière restreinte, et bornée au service seulement des besoins matériels les autres doigts, grêles, allongés et dans une dépendance mutuelle pour leurs mouvements, d'après la position des muscles fléchisseurs. Jamais ses mains ne se montrent les auxiliaires de la pensée qui n'existe pas tandis que chez l'homme, on l'a dit souvent, le geste est la moitié de la pensée, et quand la parole manque, il la supplée. Le docteur Chenu cite fort à propos Mathieu Palmière Avec les mains, on appelle et on chasse, on se réjouit et on s'afflige, on indique le silence et le bruit, la paix et le combat, la prière et la menace, l'audace et la crainte on affirme et on nie, on expose, on énumère. Les mains raison-nent, disputent, approuvent, s'accommodent enfin à toutes les dictées de notre intelligence . Si donc le singe avait une étincelle de cette intelligence, elle s'en échapperait par ses mains, au défaut de la parole. Mais laissons cette hideuse caricature de l'homme à sa place, et, de tout ce qui précède, tirons pour conclusion que le singe n'est pas fait pour marcher sur ses deux pieds de derrière c'est par intervalles seulement, et avec effort et peine, qu'il marche quelque peu en cette position. Il doit souffrir étant appuyé sur les pieds de derrière ses muscles ne se prêtent que difficilement à cette opé-artion. Mais, en revanche, cette structure est admirablement appropriée pour grimper sur les arbres. Aussi c'est ce qu'il fait il est là dans sa vraie retraite. Il s'accroche aux branches par quatre crampons aussi merveilleux par leur vivacité, leur adresse, que par leur force. La terre, c'est le lieu de la pâture du singe, les arbres sont sa cité. Ses yeux ne sont pas placés pour contempler le ciel. Cet animal n'a que deux soucis la nourriture et la précaution contre ses ennemis. Au reste@, si nous trouvons quelque ressemblance du singe avec l'homme, ce n'est pas pour admirer cette bête car ce sont des caricatures plutôt que des ressemblances. Est-ce que les hideuses grimaces du singe nous rappellent la dignité humaine ? Même dans les traits des sauvages, il y a encore un reste de la grandeur humaine, dont il n'y a pas de trace dans la figure chétive, ridée et bistrée du singe. Quels gestes, quelle tenue, dans ce quadrupède, le plus laid des quadrupèdes, l'un des plus mal partagés sous bien des rapports ? Qui croira que Maupertuis était sincère lorsqu'il ne rougit pas de dire Je préfère quelques heures de conversation avec les hommes à queue, au cercle des plus beaux esprits de l'Europe . Qui croira que nos modernes Maupertuis sont sincères lorsqu'ils débitent la même absurdité dans leurs phrases d'une apparence plus froidement scientifique, pour simuler la bonne foi à défaut de raison. Mais ces vérités vont être mises dans un plus beau jour en observant le côté intellectuel du singe.
Si donc le singe avait une étincelle de cette intelligence, elle s'en échapperait par ses mains, au défaut de la parole.
Si donc le singe avait une étincelle de cette intelligence, elle s'en échapperait par ses mains, au défaut de la parole.
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24 UNITÉ DE L'ESPÈCE HCMAINE. museau s'allonge. En vieillissant, cet animal devient hideux, intraitable et cruel . Peut-on comparer la main du singe avec celle de l'homme, dit lé doc-teur Chenu, p. 6? Oui, répond-il mais c'est pour mieux en faire sentir la différence. Ces animaux ont les pouces très-courts, très-écartés des autres doigts, auxquels ils s'apposent d'une manière restreinte, et bornée au service seulement des besoins matériels les autres doigts, grêles, allongés et dans une dépendance mutuelle pour leurs mouvements, d'après la position des muscles fléchisseurs. Jamais ses mains ne se montrent les auxiliaires de la pensée qui n'existe pas tandis que chez l'homme, on l'a dit souvent, le geste est la moitié de la pensée, et quand la parole manque, il la supplée. Le docteur Chenu cite fort à propos Mathieu Palmière Avec les mains, on appelle et on chasse, on se réjouit et on s'afflige, on indique le silence et le bruit, la paix et le combat, la prière et la menace, l'audace et la crainte on affirme et on nie, on expose, on énumère. Les mains raison-nent, disputent, approuvent, s'accommodent enfin à toutes les dictées de notre intelligence . Si donc le singe avait une étincelle de cette intelligence, elle s'en échapperait par ses mains, au défaut de la parole. Mais laissons cette hideuse caricature de l'homme à sa place, et, de tout ce qui précède, tirons pour conclusion que le singe n'est pas fait pour marcher sur ses deux pieds de.derrière c'est par intervalles seulement, et avec effort et peine, qu'il marche quelque peu en cette position. Il doit souffrir étant appuyé sur les pieds de derrière ses muscles ne se prêtent que difficilement à cette opé-artion. Mais, en revanche, cette structure est admirablement appropriée pour grimper sur les arbres. Aussi c'est ce qu'il fait il est là dans sa vraie retraite. Il s'accroche aux branches par quatre crampons aussi merveilleux par leur vivacité, leur adresse, que par leur force. La terre, c'est le lieu de la pâture du singe, les arbres sont sa cité. Ses yeux ne sont pas placés pour contempler le ciel. Cet animal n'a que deux soucis la nourriture et la précaution contre ses ennemis. Au reste , si nous trouvons quelque ressemblance du singe avec l'homme, ce n'est pas pour admirer cette bête car ce sont des caricatures plutôt que des ressemblances. Est-ce que les hideuses grimaces du singe nous rappellent la dignité humaine? Même dans les traits des sauvages, il y a encore un reste de la grandeur humaine, dont il n'y a pas de trace dans la figure chétive, ridée et histrée du singe. Quels gestes, quelle tenue, dans ce quadrupède, le plus laid des quadrupèdes, l'un des plus mal partagés sous bien des rapports? Qui croira que Maupertuis était sincère lorsqu'il ne rougit pas de dire Je préfère quelques heures de conversation avec les hommes à queue, au cercle des plus beaux esprits de l'Europe . Qui croira que nos modernes Maupertuis sont sincères lorsqu'ils débitent la même absurdité dans leurs phrases d'une apparence plus froidement scientifique, pour simuler la bonne foi à défaut de raison. Mais ces vérités vont être mises dans un plus beau jour en observant le côté intellectuel du singe.
24 UNITÉ DE L'ESPÈCE HCMAINE. museau s'allonge. En vieillissant, cet animal devient hideux, intraitable et cruel . Peut-on comparer la main du singe avec celle de l'homme, dit lé doc-teur Chenu, p. 6@? Oui, répond-il mais c'est pour mieux en faire sentir la différence. Ces animaux ont les pouces très-courts, très-écartés des autres doigts, auxquels ils s'apposent d'une manière restreinte, et bornée au service seulement des besoins matériels les autres doigts, grêles, allongés et dans une dépendance mutuelle pour leurs mouvements, d'après la position des muscles fléchisseurs. Jamais ses mains ne se montrent les auxiliaires de la pensée qui n'existe pas tandis que chez l'homme, on l'a dit souvent, le geste est la moitié de la pensée, et quand la parole manque, il la supplée. Le docteur Chenu cite fort à propos Mathieu Palmière Avec les mains, on appelle et on chasse, on se réjouit et on s'afflige, on indique le silence et le bruit, la paix et le combat, la prière et la menace, l'audace et la crainte on affirme et on nie, on expose, on énumère. Les mains raison-nent, disputent, approuvent, s'accommodent enfin à toutes les dictées de notre intelligence . Si donc le singe avait une étincelle de cette intelligence, elle s'en échapperait par ses mains, au défaut de la parole. Mais laissons cette hideuse caricature de l'homme à sa place, et, de tout ce qui précède, tirons pour conclusion que le singe n'est pas fait pour marcher sur ses deux pieds de.derrière c'est par intervalles seulement, et avec effort et peine, qu'il marche quelque peu en cette position. Il doit souffrir étant appuyé sur les pieds de derrière ses muscles ne se prêtent que difficilement à cette opé-artion. Mais, en revanche, cette structure est admirablement appropriée pour grimper sur les arbres. Aussi c'est ce qu'il fait il est là dans sa vraie retraite. Il s'accroche aux branches par quatre crampons aussi merveilleux par leur vivacité, leur adresse, que par leur force. La terre, c'est le lieu de la pâture du singe, les arbres sont sa cité. Ses yeux ne sont pas placés pour contempler le ciel. Cet animal n'a que deux soucis la nourriture et la précaution contre ses ennemis. Au reste , si nous trouvons quelque ressemblance du singe avec l'homme, ce n'est pas pour admirer cette bête car ce sont des caricatures plutôt que des ressemblances. Est-ce que les hideuses grimaces du singe nous rappellent la dignité humaine@? Même dans les traits des sauvages, il y a encore un reste de la grandeur humaine, dont il n'y a pas de trace dans la figure chétive, ridée et histrée du singe. Quels gestes, quelle tenue, dans ce quadrupède, le plus laid des quadrupèdes, l'un des plus mal partagés sous bien des rapports@? Qui croira que Maupertuis était sincère lorsqu'il ne rougit pas de dire Je préfère quelques heures de conversation avec les hommes à queue, au cercle des plus beaux esprits de l'Europe . Qui croira que nos modernes Maupertuis sont sincères lorsqu'ils débitent la même absurdité dans leurs phrases d'une apparence plus froidement scientifique, pour simuler la bonne foi à défaut de raison. Mais ces vérités vont être mises dans un plus beau jour en observant le côté intellectuel du singe.
24 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. museau s'allonge. En vieillissant, cet animal devient hideux, intraitable et cruel . Peut-on comparer la main du singe avec celle de l'homme, dit le doc-teur Chenu, p. 6 ? Oui, répond-il mais c'est pour mieux en faire sentir la différence. Ces animaux ont les pouces très-courts, très-écartés des autres doigts, auxquels ils s'apposent d'une manière restreinte, et bornée au service seulement des besoins matériels les autres doigts, grêles, allongés et dans une dépendance mutuelle pour leurs mouvements, d'après la position des muscles fléchisseurs. Jamais ses mains ne se montrent les auxiliaires de la pensée qui n'existe pas tandis que chez l'homme, on l'a dit souvent, le geste est la moitié de la pensée, et quand la parole manque, il la supplée. Le docteur Chenu cite fort à propos Mathieu Palmière Avec les mains, on appelle et on chasse, on se réjouit et on s'afflige, on indique le silence et le bruit, la paix et le combat, la prière et la menace, l'audace et la crainte on affirme et on nie, on expose, on énumère. Les mains raison-nent, disputent, approuvent, s'accommodent enfin à toutes les dictées de notre intelligence . Si donc le singe avait une étincelle de cette intelligence, elle s'en échapperait par ses mains, au défaut de la parole. Mais laissons cette hideuse caricature de l'homme à sa place, et, de tout ce qui précède, tirons pour conclusion que le singe n'est pas fait pour marcher sur ses deux pieds de derrière c'est par intervalles seulement, et avec effort et peine, qu'il marche quelque peu en cette position. Il doit souffrir étant appuyé sur les pieds de derrière ses muscles ne se prêtent que difficilement à cette opé-artion. Mais, en revanche, cette structure est admirablement appropriée pour grimper sur les arbres. Aussi c'est ce qu'il fait il est là dans sa vraie retraite. Il s'accroche aux branches par quatre crampons aussi merveilleux par leur vivacité, leur adresse, que par leur force. La terre, c'est le lieu de la pâture du singe, les arbres sont sa cité. Ses yeux ne sont pas placés pour contempler le ciel. Cet animal n'a que deux soucis la nourriture et la précaution contre ses ennemis. Au reste@, si nous trouvons quelque ressemblance du singe avec l'homme, ce n'est pas pour admirer cette bête car ce sont des caricatures plutôt que des ressemblances. Est-ce que les hideuses grimaces du singe nous rappellent la dignité humaine ? Même dans les traits des sauvages, il y a encore un reste de la grandeur humaine, dont il n'y a pas de trace dans la figure chétive, ridée et bistrée du singe. Quels gestes, quelle tenue, dans ce quadrupède, le plus laid des quadrupèdes, l'un des plus mal partagés sous bien des rapports ? Qui croira que Maupertuis était sincère lorsqu'il ne rougit pas de dire Je préfère quelques heures de conversation avec les hommes à queue, au cercle des plus beaux esprits de l'Europe . Qui croira que nos modernes Maupertuis sont sincères lorsqu'ils débitent la même absurdité dans leurs phrases d'une apparence plus froidement scientifique, pour simuler la bonne foi à défaut de raison. Mais ces vérités vont être mises dans un plus beau jour en observant le côté intellectuel du singe.
Mais laissons cette hideuse caricature de l'homme à sa place, et, de tout ce qui précède, tirons pour conclusion que le singe n'est pas fait pour marcher sur ses deux pieds de.derrière c'est par intervalles seulement, et avec effort et peine, qu'il marche quelque peu en cette position.
Mais laissons cette hideuse caricature de l'homme à sa place, et, de tout ce qui précède, tirons pour conclusion que le singe n'est pas fait pour marcher sur ses deux pieds de derrière c'est par intervalles seulement, et avec effort et peine, qu'il marche quelque peu en cette position.
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24 UNITÉ DE L'ESPÈCE HCMAINE. museau s'allonge. En vieillissant, cet animal devient hideux, intraitable et cruel . Peut-on comparer la main du singe avec celle de l'homme, dit lé doc-teur Chenu, p. 6? Oui, répond-il mais c'est pour mieux en faire sentir la différence. Ces animaux ont les pouces très-courts, très-écartés des autres doigts, auxquels ils s'apposent d'une manière restreinte, et bornée au service seulement des besoins matériels les autres doigts, grêles, allongés et dans une dépendance mutuelle pour leurs mouvements, d'après la position des muscles fléchisseurs. Jamais ses mains ne se montrent les auxiliaires de la pensée qui n'existe pas tandis que chez l'homme, on l'a dit souvent, le geste est la moitié de la pensée, et quand la parole manque, il la supplée. Le docteur Chenu cite fort à propos Mathieu Palmière Avec les mains, on appelle et on chasse, on se réjouit et on s'afflige, on indique le silence et le bruit, la paix et le combat, la prière et la menace, l'audace et la crainte on affirme et on nie, on expose, on énumère. Les mains raison-nent, disputent, approuvent, s'accommodent enfin à toutes les dictées de notre intelligence . Si donc le singe avait une étincelle de cette intelligence, elle s'en échapperait par ses mains, au défaut de la parole. Mais laissons cette hideuse caricature de l'homme à sa place, et, de tout ce qui précède, tirons pour conclusion que le singe n'est pas fait pour marcher sur ses deux pieds de.derrière c'est par intervalles seulement, et avec effort et peine, qu'il marche quelque peu en cette position. Il doit souffrir étant appuyé sur les pieds de derrière ses muscles ne se prêtent que difficilement à cette opé-artion. Mais, en revanche, cette structure est admirablement appropriée pour grimper sur les arbres. Aussi c'est ce qu'il fait il est là dans sa vraie retraite. Il s'accroche aux branches par quatre crampons aussi merveilleux par leur vivacité, leur adresse, que par leur force. La terre, c'est le lieu de la pâture du singe, les arbres sont sa cité. Ses yeux ne sont pas placés pour contempler le ciel. Cet animal n'a que deux soucis la nourriture et la précaution contre ses ennemis. Au reste , si nous trouvons quelque ressemblance du singe avec l'homme, ce n'est pas pour admirer cette bête car ce sont des caricatures plutôt que des ressemblances. Est-ce que les hideuses grimaces du singe nous rappellent la dignité humaine? Même dans les traits des sauvages, il y a encore un reste de la grandeur humaine, dont il n'y a pas de trace dans la figure chétive, ridée et histrée du singe. Quels gestes, quelle tenue, dans ce quadrupède, le plus laid des quadrupèdes, l'un des plus mal partagés sous bien des rapports? Qui croira que Maupertuis était sincère lorsqu'il ne rougit pas de dire Je préfère quelques heures de conversation avec les hommes à queue, au cercle des plus beaux esprits de l'Europe . Qui croira que nos modernes Maupertuis sont sincères lorsqu'ils débitent la même absurdité dans leurs phrases d'une apparence plus froidement scientifique, pour simuler la bonne foi à défaut de raison. Mais ces vérités vont être mises dans un plus beau jour en observant le côté intellectuel du singe.
24 UNITÉ DE L'ESPÈCE HCMAINE. museau s'allonge. En vieillissant, cet animal devient hideux, intraitable et cruel . Peut-on comparer la main du singe avec celle de l'homme, dit lé doc-teur Chenu, p. 6@? Oui, répond-il mais c'est pour mieux en faire sentir la différence. Ces animaux ont les pouces très-courts, très-écartés des autres doigts, auxquels ils s'apposent d'une manière restreinte, et bornée au service seulement des besoins matériels les autres doigts, grêles, allongés et dans une dépendance mutuelle pour leurs mouvements, d'après la position des muscles fléchisseurs. Jamais ses mains ne se montrent les auxiliaires de la pensée qui n'existe pas tandis que chez l'homme, on l'a dit souvent, le geste est la moitié de la pensée, et quand la parole manque, il la supplée. Le docteur Chenu cite fort à propos Mathieu Palmière Avec les mains, on appelle et on chasse, on se réjouit et on s'afflige, on indique le silence et le bruit, la paix et le combat, la prière et la menace, l'audace et la crainte on affirme et on nie, on expose, on énumère. Les mains raison-nent, disputent, approuvent, s'accommodent enfin à toutes les dictées de notre intelligence . Si donc le singe avait une étincelle de cette intelligence, elle s'en échapperait par ses mains, au défaut de la parole. Mais laissons cette hideuse caricature de l'homme à sa place, et, de tout ce qui précède, tirons pour conclusion que le singe n'est pas fait pour marcher sur ses deux pieds de.derrière c'est par intervalles seulement, et avec effort et peine, qu'il marche quelque peu en cette position. Il doit souffrir étant appuyé sur les pieds de derrière ses muscles ne se prêtent que difficilement à cette opé-artion. Mais, en revanche, cette structure est admirablement appropriée pour grimper sur les arbres. Aussi c'est ce qu'il fait il est là dans sa vraie retraite. Il s'accroche aux branches par quatre crampons aussi merveilleux par leur vivacité, leur adresse, que par leur force. La terre, c'est le lieu de la pâture du singe, les arbres sont sa cité. Ses yeux ne sont pas placés pour contempler le ciel. Cet animal n'a que deux soucis la nourriture et la précaution contre ses ennemis. Au reste , si nous trouvons quelque ressemblance du singe avec l'homme, ce n'est pas pour admirer cette bête car ce sont des caricatures plutôt que des ressemblances. Est-ce que les hideuses grimaces du singe nous rappellent la dignité humaine@? Même dans les traits des sauvages, il y a encore un reste de la grandeur humaine, dont il n'y a pas de trace dans la figure chétive, ridée et histrée du singe. Quels gestes, quelle tenue, dans ce quadrupède, le plus laid des quadrupèdes, l'un des plus mal partagés sous bien des rapports@? Qui croira que Maupertuis était sincère lorsqu'il ne rougit pas de dire Je préfère quelques heures de conversation avec les hommes à queue, au cercle des plus beaux esprits de l'Europe . Qui croira que nos modernes Maupertuis sont sincères lorsqu'ils débitent la même absurdité dans leurs phrases d'une apparence plus froidement scientifique, pour simuler la bonne foi à défaut de raison. Mais ces vérités vont être mises dans un plus beau jour en observant le côté intellectuel du singe.
24 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. museau s'allonge. En vieillissant, cet animal devient hideux, intraitable et cruel . Peut-on comparer la main du singe avec celle de l'homme, dit le doc-teur Chenu, p. 6 ? Oui, répond-il mais c'est pour mieux en faire sentir la différence. Ces animaux ont les pouces très-courts, très-écartés des autres doigts, auxquels ils s'apposent d'une manière restreinte, et bornée au service seulement des besoins matériels les autres doigts, grêles, allongés et dans une dépendance mutuelle pour leurs mouvements, d'après la position des muscles fléchisseurs. Jamais ses mains ne se montrent les auxiliaires de la pensée qui n'existe pas tandis que chez l'homme, on l'a dit souvent, le geste est la moitié de la pensée, et quand la parole manque, il la supplée. Le docteur Chenu cite fort à propos Mathieu Palmière Avec les mains, on appelle et on chasse, on se réjouit et on s'afflige, on indique le silence et le bruit, la paix et le combat, la prière et la menace, l'audace et la crainte on affirme et on nie, on expose, on énumère. Les mains raison-nent, disputent, approuvent, s'accommodent enfin à toutes les dictées de notre intelligence . Si donc le singe avait une étincelle de cette intelligence, elle s'en échapperait par ses mains, au défaut de la parole. Mais laissons cette hideuse caricature de l'homme à sa place, et, de tout ce qui précède, tirons pour conclusion que le singe n'est pas fait pour marcher sur ses deux pieds de derrière c'est par intervalles seulement, et avec effort et peine, qu'il marche quelque peu en cette position. Il doit souffrir étant appuyé sur les pieds de derrière ses muscles ne se prêtent que difficilement à cette opé-artion. Mais, en revanche, cette structure est admirablement appropriée pour grimper sur les arbres. Aussi c'est ce qu'il fait il est là dans sa vraie retraite. Il s'accroche aux branches par quatre crampons aussi merveilleux par leur vivacité, leur adresse, que par leur force. La terre, c'est le lieu de la pâture du singe, les arbres sont sa cité. Ses yeux ne sont pas placés pour contempler le ciel. Cet animal n'a que deux soucis la nourriture et la précaution contre ses ennemis. Au reste@, si nous trouvons quelque ressemblance du singe avec l'homme, ce n'est pas pour admirer cette bête car ce sont des caricatures plutôt que des ressemblances. Est-ce que les hideuses grimaces du singe nous rappellent la dignité humaine ? Même dans les traits des sauvages, il y a encore un reste de la grandeur humaine, dont il n'y a pas de trace dans la figure chétive, ridée et bistrée du singe. Quels gestes, quelle tenue, dans ce quadrupède, le plus laid des quadrupèdes, l'un des plus mal partagés sous bien des rapports ? Qui croira que Maupertuis était sincère lorsqu'il ne rougit pas de dire Je préfère quelques heures de conversation avec les hommes à queue, au cercle des plus beaux esprits de l'Europe . Qui croira que nos modernes Maupertuis sont sincères lorsqu'ils débitent la même absurdité dans leurs phrases d'une apparence plus froidement scientifique, pour simuler la bonne foi à défaut de raison. Mais ces vérités vont être mises dans un plus beau jour en observant le côté intellectuel du singe.
Il doit souffrir étant appuyé sur les pieds de derrière ses muscles ne se prêtent que difficilement à cette opé-artion.
Il doit souffrir étant appuyé sur les pieds de derrière ses muscles ne se prêtent que difficilement à cette opé-artion.
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24 UNITÉ DE L'ESPÈCE HCMAINE. museau s'allonge. En vieillissant, cet animal devient hideux, intraitable et cruel . Peut-on comparer la main du singe avec celle de l'homme, dit lé doc-teur Chenu, p. 6@? Oui, répond-il mais c'est pour mieux en faire sentir la différence. Ces animaux ont les pouces très-courts, très-écartés des autres doigts, auxquels ils s'apposent d'une manière restreinte, et bornée au service seulement des besoins matériels les autres doigts, grêles, allongés et dans une dépendance mutuelle pour leurs mouvements, d'après la position des muscles fléchisseurs. Jamais ses mains ne se montrent les auxiliaires de la pensée qui n'existe pas tandis que chez l'homme, on l'a dit souvent, le geste est la moitié de la pensée, et quand la parole manque, il la supplée. Le docteur Chenu cite fort à propos Mathieu Palmière Avec les mains, on appelle et on chasse, on se réjouit et on s'afflige, on indique le silence et le bruit, la paix et le combat, la prière et la menace, l'audace et la crainte on affirme et on nie, on expose, on énumère. Les mains raison-nent, disputent, approuvent, s'accommodent enfin à toutes les dictées de notre intelligence . Si donc le singe avait une étincelle de cette intelligence, elle s'en échapperait par ses mains, au défaut de la parole. Mais laissons cette hideuse caricature de l'homme à sa place, et, de tout ce qui précède, tirons pour conclusion que le singe n'est pas fait pour marcher sur ses deux pieds de.derrière c'est par intervalles seulement, et avec effort et peine, qu'il marche quelque peu en cette position. Il doit souffrir étant appuyé sur les pieds de derrière ses muscles ne se prêtent que difficilement à cette opé-artion. Mais, en revanche, cette structure est admirablement appropriée pour grimper sur les arbres. Aussi c'est ce qu'il fait il est là dans sa vraie retraite. Il s'accroche aux branches par quatre crampons aussi merveilleux par leur vivacité, leur adresse, que par leur force. La terre, c'est le lieu de la pâture du singe, les arbres sont sa cité. Ses yeux ne sont pas placés pour contempler le ciel. Cet animal n'a que deux soucis la nourriture et la précaution contre ses ennemis. Au reste , si nous trouvons quelque ressemblance du singe avec l'homme, ce n'est pas pour admirer cette bête car ce sont des caricatures plutôt que des ressemblances. Est-ce que les hideuses grimaces du singe nous rappellent la dignité humaine@? Même dans les traits des sauvages, il y a encore un reste de la grandeur humaine, dont il n'y a pas de trace dans la figure chétive, ridée et histrée du singe. Quels gestes, quelle tenue, dans ce quadrupède, le plus laid des quadrupèdes, l'un des plus mal partagés sous bien des rapports@? Qui croira que Maupertuis était sincère lorsqu'il ne rougit pas de dire Je préfère quelques heures de conversation avec les hommes à queue, au cercle des plus beaux esprits de l'Europe . Qui croira que nos modernes Maupertuis sont sincères lorsqu'ils débitent la même absurdité dans leurs phrases d'une apparence plus froidement scientifique, pour simuler la bonne foi à défaut de raison. Mais ces vérités vont être mises dans un plus beau jour en observant le côté intellectuel du singe.
24 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. museau s'allonge. En vieillissant, cet animal devient hideux, intraitable et cruel . Peut-on comparer la main du singe avec celle de l'homme, dit le doc-teur Chenu, p. 6 ? Oui, répond-il mais c'est pour mieux en faire sentir la différence. Ces animaux ont les pouces très-courts, très-écartés des autres doigts, auxquels ils s'apposent d'une manière restreinte, et bornée au service seulement des besoins matériels les autres doigts, grêles, allongés et dans une dépendance mutuelle pour leurs mouvements, d'après la position des muscles fléchisseurs. Jamais ses mains ne se montrent les auxiliaires de la pensée qui n'existe pas tandis que chez l'homme, on l'a dit souvent, le geste est la moitié de la pensée, et quand la parole manque, il la supplée. Le docteur Chenu cite fort à propos Mathieu Palmière Avec les mains, on appelle et on chasse, on se réjouit et on s'afflige, on indique le silence et le bruit, la paix et le combat, la prière et la menace, l'audace et la crainte on affirme et on nie, on expose, on énumère. Les mains raison-nent, disputent, approuvent, s'accommodent enfin à toutes les dictées de notre intelligence . Si donc le singe avait une étincelle de cette intelligence, elle s'en échapperait par ses mains, au défaut de la parole. Mais laissons cette hideuse caricature de l'homme à sa place, et, de tout ce qui précède, tirons pour conclusion que le singe n'est pas fait pour marcher sur ses deux pieds de derrière c'est par intervalles seulement, et avec effort et peine, qu'il marche quelque peu en cette position. Il doit souffrir étant appuyé sur les pieds de derrière ses muscles ne se prêtent que difficilement à cette opé-artion. Mais, en revanche, cette structure est admirablement appropriée pour grimper sur les arbres. Aussi c'est ce qu'il fait il est là dans sa vraie retraite. Il s'accroche aux branches par quatre crampons aussi merveilleux par leur vivacité, leur adresse, que par leur force. La terre, c'est le lieu de la pâture du singe, les arbres sont sa cité. Ses yeux ne sont pas placés pour contempler le ciel. Cet animal n'a que deux soucis la nourriture et la précaution contre ses ennemis. Au reste@, si nous trouvons quelque ressemblance du singe avec l'homme, ce n'est pas pour admirer cette bête car ce sont des caricatures plutôt que des ressemblances. Est-ce que les hideuses grimaces du singe nous rappellent la dignité humaine ? Même dans les traits des sauvages, il y a encore un reste de la grandeur humaine, dont il n'y a pas de trace dans la figure chétive, ridée et bistrée du singe. Quels gestes, quelle tenue, dans ce quadrupède, le plus laid des quadrupèdes, l'un des plus mal partagés sous bien des rapports ? Qui croira que Maupertuis était sincère lorsqu'il ne rougit pas de dire Je préfère quelques heures de conversation avec les hommes à queue, au cercle des plus beaux esprits de l'Europe . Qui croira que nos modernes Maupertuis sont sincères lorsqu'ils débitent la même absurdité dans leurs phrases d'une apparence plus froidement scientifique, pour simuler la bonne foi à défaut de raison. Mais ces vérités vont être mises dans un plus beau jour en observant le côté intellectuel du singe.
Mais, en revanche, cette structure est admirablement appropriée pour grimper sur les arbres.
Mais, en revanche, cette structure est admirablement appropriée pour grimper sur les arbres.
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24 UNITÉ DE L'ESPÈCE HCMAINE. museau s'allonge. En vieillissant, cet animal devient hideux, intraitable et cruel . Peut-on comparer la main du singe avec celle de l'homme, dit lé doc-teur Chenu, p. 6? Oui, répond-il mais c'est pour mieux en faire sentir la différence. Ces animaux ont les pouces très-courts, très-écartés des autres doigts, auxquels ils s'apposent d'une manière restreinte, et bornée au service seulement des besoins matériels les autres doigts, grêles, allongés et dans une dépendance mutuelle pour leurs mouvements, d'après la position des muscles fléchisseurs. Jamais ses mains ne se montrent les auxiliaires de la pensée qui n'existe pas tandis que chez l'homme, on l'a dit souvent, le geste est la moitié de la pensée, et quand la parole manque, il la supplée. Le docteur Chenu cite fort à propos Mathieu Palmière Avec les mains, on appelle et on chasse, on se réjouit et on s'afflige, on indique le silence et le bruit, la paix et le combat, la prière et la menace, l'audace et la crainte on affirme et on nie, on expose, on énumère. Les mains raison-nent, disputent, approuvent, s'accommodent enfin à toutes les dictées de notre intelligence . Si donc le singe avait une étincelle de cette intelligence, elle s'en échapperait par ses mains, au défaut de la parole. Mais laissons cette hideuse caricature de l'homme à sa place, et, de tout ce qui précède, tirons pour conclusion que le singe n'est pas fait pour marcher sur ses deux pieds de.derrière c'est par intervalles seulement, et avec effort et peine, qu'il marche quelque peu en cette position. Il doit souffrir étant appuyé sur les pieds de derrière ses muscles ne se prêtent que difficilement à cette opé-artion. Mais, en revanche, cette structure est admirablement appropriée pour grimper sur les arbres. Aussi c'est ce qu'il fait il est là dans sa vraie retraite. Il s'accroche aux branches par quatre crampons aussi merveilleux par leur vivacité, leur adresse, que par leur force. La terre, c'est le lieu de la pâture du singe, les arbres sont sa cité. Ses yeux ne sont pas placés pour contempler le ciel. Cet animal n'a que deux soucis la nourriture et la précaution contre ses ennemis. Au reste , si nous trouvons quelque ressemblance du singe avec l'homme, ce n'est pas pour admirer cette bête car ce sont des caricatures plutôt que des ressemblances. Est-ce que les hideuses grimaces du singe nous rappellent la dignité humaine? Même dans les traits des sauvages, il y a encore un reste de la grandeur humaine, dont il n'y a pas de trace dans la figure chétive, ridée et histrée du singe. Quels gestes, quelle tenue, dans ce quadrupède, le plus laid des quadrupèdes, l'un des plus mal partagés sous bien des rapports? Qui croira que Maupertuis était sincère lorsqu'il ne rougit pas de dire Je préfère quelques heures de conversation avec les hommes à queue, au cercle des plus beaux esprits de l'Europe . Qui croira que nos modernes Maupertuis sont sincères lorsqu'ils débitent la même absurdité dans leurs phrases d'une apparence plus froidement scientifique, pour simuler la bonne foi à défaut de raison. Mais ces vérités vont être mises dans un plus beau jour en observant le côté intellectuel du singe.
24 UNITÉ DE L'ESPÈCE HCMAINE. museau s'allonge. En vieillissant, cet animal devient hideux, intraitable et cruel . Peut-on comparer la main du singe avec celle de l'homme, dit lé doc-teur Chenu, p. 6@? Oui, répond-il mais c'est pour mieux en faire sentir la différence. Ces animaux ont les pouces très-courts, très-écartés des autres doigts, auxquels ils s'apposent d'une manière restreinte, et bornée au service seulement des besoins matériels les autres doigts, grêles, allongés et dans une dépendance mutuelle pour leurs mouvements, d'après la position des muscles fléchisseurs. Jamais ses mains ne se montrent les auxiliaires de la pensée qui n'existe pas tandis que chez l'homme, on l'a dit souvent, le geste est la moitié de la pensée, et quand la parole manque, il la supplée. Le docteur Chenu cite fort à propos Mathieu Palmière Avec les mains, on appelle et on chasse, on se réjouit et on s'afflige, on indique le silence et le bruit, la paix et le combat, la prière et la menace, l'audace et la crainte on affirme et on nie, on expose, on énumère. Les mains raison-nent, disputent, approuvent, s'accommodent enfin à toutes les dictées de notre intelligence . Si donc le singe avait une étincelle de cette intelligence, elle s'en échapperait par ses mains, au défaut de la parole. Mais laissons cette hideuse caricature de l'homme à sa place, et, de tout ce qui précède, tirons pour conclusion que le singe n'est pas fait pour marcher sur ses deux pieds de.derrière c'est par intervalles seulement, et avec effort et peine, qu'il marche quelque peu en cette position. Il doit souffrir étant appuyé sur les pieds de derrière ses muscles ne se prêtent que difficilement à cette opé-artion. Mais, en revanche, cette structure est admirablement appropriée pour grimper sur les arbres. Aussi c'est ce qu'il fait il est là dans sa vraie retraite. Il s'accroche aux branches par quatre crampons aussi merveilleux par leur vivacité, leur adresse, que par leur force. La terre, c'est le lieu de la pâture du singe, les arbres sont sa cité. Ses yeux ne sont pas placés pour contempler le ciel. Cet animal n'a que deux soucis la nourriture et la précaution contre ses ennemis. Au reste , si nous trouvons quelque ressemblance du singe avec l'homme, ce n'est pas pour admirer cette bête car ce sont des caricatures plutôt que des ressemblances. Est-ce que les hideuses grimaces du singe nous rappellent la dignité humaine@? Même dans les traits des sauvages, il y a encore un reste de la grandeur humaine, dont il n'y a pas de trace dans la figure chétive, ridée et histrée du singe. Quels gestes, quelle tenue, dans ce quadrupède, le plus laid des quadrupèdes, l'un des plus mal partagés sous bien des rapports@? Qui croira que Maupertuis était sincère lorsqu'il ne rougit pas de dire Je préfère quelques heures de conversation avec les hommes à queue, au cercle des plus beaux esprits de l'Europe . Qui croira que nos modernes Maupertuis sont sincères lorsqu'ils débitent la même absurdité dans leurs phrases d'une apparence plus froidement scientifique, pour simuler la bonne foi à défaut de raison. Mais ces vérités vont être mises dans un plus beau jour en observant le côté intellectuel du singe.
24 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. museau s'allonge. En vieillissant, cet animal devient hideux, intraitable et cruel . Peut-on comparer la main du singe avec celle de l'homme, dit le doc-teur Chenu, p. 6 ? Oui, répond-il mais c'est pour mieux en faire sentir la différence. Ces animaux ont les pouces très-courts, très-écartés des autres doigts, auxquels ils s'apposent d'une manière restreinte, et bornée au service seulement des besoins matériels les autres doigts, grêles, allongés et dans une dépendance mutuelle pour leurs mouvements, d'après la position des muscles fléchisseurs. Jamais ses mains ne se montrent les auxiliaires de la pensée qui n'existe pas tandis que chez l'homme, on l'a dit souvent, le geste est la moitié de la pensée, et quand la parole manque, il la supplée. Le docteur Chenu cite fort à propos Mathieu Palmière Avec les mains, on appelle et on chasse, on se réjouit et on s'afflige, on indique le silence et le bruit, la paix et le combat, la prière et la menace, l'audace et la crainte on affirme et on nie, on expose, on énumère. Les mains raison-nent, disputent, approuvent, s'accommodent enfin à toutes les dictées de notre intelligence . Si donc le singe avait une étincelle de cette intelligence, elle s'en échapperait par ses mains, au défaut de la parole. Mais laissons cette hideuse caricature de l'homme à sa place, et, de tout ce qui précède, tirons pour conclusion que le singe n'est pas fait pour marcher sur ses deux pieds de derrière c'est par intervalles seulement, et avec effort et peine, qu'il marche quelque peu en cette position. Il doit souffrir étant appuyé sur les pieds de derrière ses muscles ne se prêtent que difficilement à cette opé-artion. Mais, en revanche, cette structure est admirablement appropriée pour grimper sur les arbres. Aussi c'est ce qu'il fait il est là dans sa vraie retraite. Il s'accroche aux branches par quatre crampons aussi merveilleux par leur vivacité, leur adresse, que par leur force. La terre, c'est le lieu de la pâture du singe, les arbres sont sa cité. Ses yeux ne sont pas placés pour contempler le ciel. Cet animal n'a que deux soucis la nourriture et la précaution contre ses ennemis. Au reste@, si nous trouvons quelque ressemblance du singe avec l'homme, ce n'est pas pour admirer cette bête car ce sont des caricatures plutôt que des ressemblances. Est-ce que les hideuses grimaces du singe nous rappellent la dignité humaine ? Même dans les traits des sauvages, il y a encore un reste de la grandeur humaine, dont il n'y a pas de trace dans la figure chétive, ridée et bistrée du singe. Quels gestes, quelle tenue, dans ce quadrupède, le plus laid des quadrupèdes, l'un des plus mal partagés sous bien des rapports ? Qui croira que Maupertuis était sincère lorsqu'il ne rougit pas de dire Je préfère quelques heures de conversation avec les hommes à queue, au cercle des plus beaux esprits de l'Europe . Qui croira que nos modernes Maupertuis sont sincères lorsqu'ils débitent la même absurdité dans leurs phrases d'une apparence plus froidement scientifique, pour simuler la bonne foi à défaut de raison. Mais ces vérités vont être mises dans un plus beau jour en observant le côté intellectuel du singe.
Aussi c'est ce qu'il fait il est là dans sa vraie retraite.
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24 UNITÉ DE L'ESPÈCE HCMAINE. museau s'allonge. En vieillissant, cet animal devient hideux, intraitable et cruel . Peut-on comparer la main du singe avec celle de l'homme, dit lé doc-teur Chenu, p. 6? Oui, répond-il mais c'est pour mieux en faire sentir la différence. Ces animaux ont les pouces très-courts, très-écartés des autres doigts, auxquels ils s'apposent d'une manière restreinte, et bornée au service seulement des besoins matériels les autres doigts, grêles, allongés et dans une dépendance mutuelle pour leurs mouvements, d'après la position des muscles fléchisseurs. Jamais ses mains ne se montrent les auxiliaires de la pensée qui n'existe pas tandis que chez l'homme, on l'a dit souvent, le geste est la moitié de la pensée, et quand la parole manque, il la supplée. Le docteur Chenu cite fort à propos Mathieu Palmière Avec les mains, on appelle et on chasse, on se réjouit et on s'afflige, on indique le silence et le bruit, la paix et le combat, la prière et la menace, l'audace et la crainte on affirme et on nie, on expose, on énumère. Les mains raison-nent, disputent, approuvent, s'accommodent enfin à toutes les dictées de notre intelligence . Si donc le singe avait une étincelle de cette intelligence, elle s'en échapperait par ses mains, au défaut de la parole. Mais laissons cette hideuse caricature de l'homme à sa place, et, de tout ce qui précède, tirons pour conclusion que le singe n'est pas fait pour marcher sur ses deux pieds de.derrière c'est par intervalles seulement, et avec effort et peine, qu'il marche quelque peu en cette position. Il doit souffrir étant appuyé sur les pieds de derrière ses muscles ne se prêtent que difficilement à cette opé-artion. Mais, en revanche, cette structure est admirablement appropriée pour grimper sur les arbres. Aussi c'est ce qu'il fait il est là dans sa vraie retraite. Il s'accroche aux branches par quatre crampons aussi merveilleux par leur vivacité, leur adresse, que par leur force. La terre, c'est le lieu de la pâture du singe, les arbres sont sa cité. Ses yeux ne sont pas placés pour contempler le ciel. Cet animal n'a que deux soucis la nourriture et la précaution contre ses ennemis. Au reste , si nous trouvons quelque ressemblance du singe avec l'homme, ce n'est pas pour admirer cette bête car ce sont des caricatures plutôt que des ressemblances. Est-ce que les hideuses grimaces du singe nous rappellent la dignité humaine? Même dans les traits des sauvages, il y a encore un reste de la grandeur humaine, dont il n'y a pas de trace dans la figure chétive, ridée et histrée du singe. Quels gestes, quelle tenue, dans ce quadrupède, le plus laid des quadrupèdes, l'un des plus mal partagés sous bien des rapports? Qui croira que Maupertuis était sincère lorsqu'il ne rougit pas de dire Je préfère quelques heures de conversation avec les hommes à queue, au cercle des plus beaux esprits de l'Europe . Qui croira que nos modernes Maupertuis sont sincères lorsqu'ils débitent la même absurdité dans leurs phrases d'une apparence plus froidement scientifique, pour simuler la bonne foi à défaut de raison. Mais ces vérités vont être mises dans un plus beau jour en observant le côté intellectuel du singe.
24 UNITÉ DE L'ESPÈCE HCMAINE. museau s'allonge. En vieillissant, cet animal devient hideux, intraitable et cruel . Peut-on comparer la main du singe avec celle de l'homme, dit lé doc-teur Chenu, p. 6@? Oui, répond-il mais c'est pour mieux en faire sentir la différence. Ces animaux ont les pouces très-courts, très-écartés des autres doigts, auxquels ils s'apposent d'une manière restreinte, et bornée au service seulement des besoins matériels les autres doigts, grêles, allongés et dans une dépendance mutuelle pour leurs mouvements, d'après la position des muscles fléchisseurs. Jamais ses mains ne se montrent les auxiliaires de la pensée qui n'existe pas tandis que chez l'homme, on l'a dit souvent, le geste est la moitié de la pensée, et quand la parole manque, il la supplée. Le docteur Chenu cite fort à propos Mathieu Palmière Avec les mains, on appelle et on chasse, on se réjouit et on s'afflige, on indique le silence et le bruit, la paix et le combat, la prière et la menace, l'audace et la crainte on affirme et on nie, on expose, on énumère. Les mains raison-nent, disputent, approuvent, s'accommodent enfin à toutes les dictées de notre intelligence . Si donc le singe avait une étincelle de cette intelligence, elle s'en échapperait par ses mains, au défaut de la parole. Mais laissons cette hideuse caricature de l'homme à sa place, et, de tout ce qui précède, tirons pour conclusion que le singe n'est pas fait pour marcher sur ses deux pieds de.derrière c'est par intervalles seulement, et avec effort et peine, qu'il marche quelque peu en cette position. Il doit souffrir étant appuyé sur les pieds de derrière ses muscles ne se prêtent que difficilement à cette opé-artion. Mais, en revanche, cette structure est admirablement appropriée pour grimper sur les arbres. Aussi c'est ce qu'il fait il est là dans sa vraie retraite. Il s'accroche aux branches par quatre crampons aussi merveilleux par leur vivacité, leur adresse, que par leur force. La terre, c'est le lieu de la pâture du singe, les arbres sont sa cité. Ses yeux ne sont pas placés pour contempler le ciel. Cet animal n'a que deux soucis la nourriture et la précaution contre ses ennemis. Au reste , si nous trouvons quelque ressemblance du singe avec l'homme, ce n'est pas pour admirer cette bête car ce sont des caricatures plutôt que des ressemblances. Est-ce que les hideuses grimaces du singe nous rappellent la dignité humaine@? Même dans les traits des sauvages, il y a encore un reste de la grandeur humaine, dont il n'y a pas de trace dans la figure chétive, ridée et histrée du singe. Quels gestes, quelle tenue, dans ce quadrupède, le plus laid des quadrupèdes, l'un des plus mal partagés sous bien des rapports@? Qui croira que Maupertuis était sincère lorsqu'il ne rougit pas de dire Je préfère quelques heures de conversation avec les hommes à queue, au cercle des plus beaux esprits de l'Europe . Qui croira que nos modernes Maupertuis sont sincères lorsqu'ils débitent la même absurdité dans leurs phrases d'une apparence plus froidement scientifique, pour simuler la bonne foi à défaut de raison. Mais ces vérités vont être mises dans un plus beau jour en observant le côté intellectuel du singe.
24 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. museau s'allonge. En vieillissant, cet animal devient hideux, intraitable et cruel . Peut-on comparer la main du singe avec celle de l'homme, dit le doc-teur Chenu, p. 6 ? Oui, répond-il mais c'est pour mieux en faire sentir la différence. Ces animaux ont les pouces très-courts, très-écartés des autres doigts, auxquels ils s'apposent d'une manière restreinte, et bornée au service seulement des besoins matériels les autres doigts, grêles, allongés et dans une dépendance mutuelle pour leurs mouvements, d'après la position des muscles fléchisseurs. Jamais ses mains ne se montrent les auxiliaires de la pensée qui n'existe pas tandis que chez l'homme, on l'a dit souvent, le geste est la moitié de la pensée, et quand la parole manque, il la supplée. Le docteur Chenu cite fort à propos Mathieu Palmière Avec les mains, on appelle et on chasse, on se réjouit et on s'afflige, on indique le silence et le bruit, la paix et le combat, la prière et la menace, l'audace et la crainte on affirme et on nie, on expose, on énumère. Les mains raison-nent, disputent, approuvent, s'accommodent enfin à toutes les dictées de notre intelligence . Si donc le singe avait une étincelle de cette intelligence, elle s'en échapperait par ses mains, au défaut de la parole. Mais laissons cette hideuse caricature de l'homme à sa place, et, de tout ce qui précède, tirons pour conclusion que le singe n'est pas fait pour marcher sur ses deux pieds de derrière c'est par intervalles seulement, et avec effort et peine, qu'il marche quelque peu en cette position. Il doit souffrir étant appuyé sur les pieds de derrière ses muscles ne se prêtent que difficilement à cette opé-artion. Mais, en revanche, cette structure est admirablement appropriée pour grimper sur les arbres. Aussi c'est ce qu'il fait il est là dans sa vraie retraite. Il s'accroche aux branches par quatre crampons aussi merveilleux par leur vivacité, leur adresse, que par leur force. La terre, c'est le lieu de la pâture du singe, les arbres sont sa cité. Ses yeux ne sont pas placés pour contempler le ciel. Cet animal n'a que deux soucis la nourriture et la précaution contre ses ennemis. Au reste@, si nous trouvons quelque ressemblance du singe avec l'homme, ce n'est pas pour admirer cette bête car ce sont des caricatures plutôt que des ressemblances. Est-ce que les hideuses grimaces du singe nous rappellent la dignité humaine ? Même dans les traits des sauvages, il y a encore un reste de la grandeur humaine, dont il n'y a pas de trace dans la figure chétive, ridée et bistrée du singe. Quels gestes, quelle tenue, dans ce quadrupède, le plus laid des quadrupèdes, l'un des plus mal partagés sous bien des rapports ? Qui croira que Maupertuis était sincère lorsqu'il ne rougit pas de dire Je préfère quelques heures de conversation avec les hommes à queue, au cercle des plus beaux esprits de l'Europe . Qui croira que nos modernes Maupertuis sont sincères lorsqu'ils débitent la même absurdité dans leurs phrases d'une apparence plus froidement scientifique, pour simuler la bonne foi à défaut de raison. Mais ces vérités vont être mises dans un plus beau jour en observant le côté intellectuel du singe.
Il s'accroche aux branches par quatre crampons aussi merveilleux par leur vivacité, leur adresse, que par leur force.
Il s'accroche aux branches par quatre crampons aussi merveilleux par leur vivacité, leur adresse, que par leur force.
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24 UNITÉ DE L'ESPÈCE HCMAINE. museau s'allonge. En vieillissant, cet animal devient hideux, intraitable et cruel . Peut-on comparer la main du singe avec celle de l'homme, dit lé doc-teur Chenu, p. 6? Oui, répond-il mais c'est pour mieux en faire sentir la différence. Ces animaux ont les pouces très-courts, très-écartés des autres doigts, auxquels ils s'apposent d'une manière restreinte, et bornée au service seulement des besoins matériels les autres doigts, grêles, allongés et dans une dépendance mutuelle pour leurs mouvements, d'après la position des muscles fléchisseurs. Jamais ses mains ne se montrent les auxiliaires de la pensée qui n'existe pas tandis que chez l'homme, on l'a dit souvent, le geste est la moitié de la pensée, et quand la parole manque, il la supplée. Le docteur Chenu cite fort à propos Mathieu Palmière Avec les mains, on appelle et on chasse, on se réjouit et on s'afflige, on indique le silence et le bruit, la paix et le combat, la prière et la menace, l'audace et la crainte on affirme et on nie, on expose, on énumère. Les mains raison-nent, disputent, approuvent, s'accommodent enfin à toutes les dictées de notre intelligence . Si donc le singe avait une étincelle de cette intelligence, elle s'en échapperait par ses mains, au défaut de la parole. Mais laissons cette hideuse caricature de l'homme à sa place, et, de tout ce qui précède, tirons pour conclusion que le singe n'est pas fait pour marcher sur ses deux pieds de.derrière c'est par intervalles seulement, et avec effort et peine, qu'il marche quelque peu en cette position. Il doit souffrir étant appuyé sur les pieds de derrière ses muscles ne se prêtent que difficilement à cette opé-artion. Mais, en revanche, cette structure est admirablement appropriée pour grimper sur les arbres. Aussi c'est ce qu'il fait il est là dans sa vraie retraite. Il s'accroche aux branches par quatre crampons aussi merveilleux par leur vivacité, leur adresse, que par leur force. La terre, c'est le lieu de la pâture du singe, les arbres sont sa cité. Ses yeux ne sont pas placés pour contempler le ciel. Cet animal n'a que deux soucis la nourriture et la précaution contre ses ennemis. Au reste , si nous trouvons quelque ressemblance du singe avec l'homme, ce n'est pas pour admirer cette bête car ce sont des caricatures plutôt que des ressemblances. Est-ce que les hideuses grimaces du singe nous rappellent la dignité humaine? Même dans les traits des sauvages, il y a encore un reste de la grandeur humaine, dont il n'y a pas de trace dans la figure chétive, ridée et histrée du singe. Quels gestes, quelle tenue, dans ce quadrupède, le plus laid des quadrupèdes, l'un des plus mal partagés sous bien des rapports? Qui croira que Maupertuis était sincère lorsqu'il ne rougit pas de dire Je préfère quelques heures de conversation avec les hommes à queue, au cercle des plus beaux esprits de l'Europe . Qui croira que nos modernes Maupertuis sont sincères lorsqu'ils débitent la même absurdité dans leurs phrases d'une apparence plus froidement scientifique, pour simuler la bonne foi à défaut de raison. Mais ces vérités vont être mises dans un plus beau jour en observant le côté intellectuel du singe.
24 UNITÉ DE L'ESPÈCE HCMAINE. museau s'allonge. En vieillissant, cet animal devient hideux, intraitable et cruel . Peut-on comparer la main du singe avec celle de l'homme, dit lé doc-teur Chenu, p. 6@? Oui, répond-il mais c'est pour mieux en faire sentir la différence. Ces animaux ont les pouces très-courts, très-écartés des autres doigts, auxquels ils s'apposent d'une manière restreinte, et bornée au service seulement des besoins matériels les autres doigts, grêles, allongés et dans une dépendance mutuelle pour leurs mouvements, d'après la position des muscles fléchisseurs. Jamais ses mains ne se montrent les auxiliaires de la pensée qui n'existe pas tandis que chez l'homme, on l'a dit souvent, le geste est la moitié de la pensée, et quand la parole manque, il la supplée. Le docteur Chenu cite fort à propos Mathieu Palmière Avec les mains, on appelle et on chasse, on se réjouit et on s'afflige, on indique le silence et le bruit, la paix et le combat, la prière et la menace, l'audace et la crainte on affirme et on nie, on expose, on énumère. Les mains raison-nent, disputent, approuvent, s'accommodent enfin à toutes les dictées de notre intelligence . Si donc le singe avait une étincelle de cette intelligence, elle s'en échapperait par ses mains, au défaut de la parole. Mais laissons cette hideuse caricature de l'homme à sa place, et, de tout ce qui précède, tirons pour conclusion que le singe n'est pas fait pour marcher sur ses deux pieds de.derrière c'est par intervalles seulement, et avec effort et peine, qu'il marche quelque peu en cette position. Il doit souffrir étant appuyé sur les pieds de derrière ses muscles ne se prêtent que difficilement à cette opé-artion. Mais, en revanche, cette structure est admirablement appropriée pour grimper sur les arbres. Aussi c'est ce qu'il fait il est là dans sa vraie retraite. Il s'accroche aux branches par quatre crampons aussi merveilleux par leur vivacité, leur adresse, que par leur force. La terre, c'est le lieu de la pâture du singe, les arbres sont sa cité. Ses yeux ne sont pas placés pour contempler le ciel. Cet animal n'a que deux soucis la nourriture et la précaution contre ses ennemis. Au reste , si nous trouvons quelque ressemblance du singe avec l'homme, ce n'est pas pour admirer cette bête car ce sont des caricatures plutôt que des ressemblances. Est-ce que les hideuses grimaces du singe nous rappellent la dignité humaine@? Même dans les traits des sauvages, il y a encore un reste de la grandeur humaine, dont il n'y a pas de trace dans la figure chétive, ridée et histrée du singe. Quels gestes, quelle tenue, dans ce quadrupède, le plus laid des quadrupèdes, l'un des plus mal partagés sous bien des rapports@? Qui croira que Maupertuis était sincère lorsqu'il ne rougit pas de dire Je préfère quelques heures de conversation avec les hommes à queue, au cercle des plus beaux esprits de l'Europe . Qui croira que nos modernes Maupertuis sont sincères lorsqu'ils débitent la même absurdité dans leurs phrases d'une apparence plus froidement scientifique, pour simuler la bonne foi à défaut de raison. Mais ces vérités vont être mises dans un plus beau jour en observant le côté intellectuel du singe.
24 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. museau s'allonge. En vieillissant, cet animal devient hideux, intraitable et cruel . Peut-on comparer la main du singe avec celle de l'homme, dit le doc-teur Chenu, p. 6 ? Oui, répond-il mais c'est pour mieux en faire sentir la différence. Ces animaux ont les pouces très-courts, très-écartés des autres doigts, auxquels ils s'apposent d'une manière restreinte, et bornée au service seulement des besoins matériels les autres doigts, grêles, allongés et dans une dépendance mutuelle pour leurs mouvements, d'après la position des muscles fléchisseurs. Jamais ses mains ne se montrent les auxiliaires de la pensée qui n'existe pas tandis que chez l'homme, on l'a dit souvent, le geste est la moitié de la pensée, et quand la parole manque, il la supplée. Le docteur Chenu cite fort à propos Mathieu Palmière Avec les mains, on appelle et on chasse, on se réjouit et on s'afflige, on indique le silence et le bruit, la paix et le combat, la prière et la menace, l'audace et la crainte on affirme et on nie, on expose, on énumère. Les mains raison-nent, disputent, approuvent, s'accommodent enfin à toutes les dictées de notre intelligence . Si donc le singe avait une étincelle de cette intelligence, elle s'en échapperait par ses mains, au défaut de la parole. Mais laissons cette hideuse caricature de l'homme à sa place, et, de tout ce qui précède, tirons pour conclusion que le singe n'est pas fait pour marcher sur ses deux pieds de derrière c'est par intervalles seulement, et avec effort et peine, qu'il marche quelque peu en cette position. Il doit souffrir étant appuyé sur les pieds de derrière ses muscles ne se prêtent que difficilement à cette opé-artion. Mais, en revanche, cette structure est admirablement appropriée pour grimper sur les arbres. Aussi c'est ce qu'il fait il est là dans sa vraie retraite. Il s'accroche aux branches par quatre crampons aussi merveilleux par leur vivacité, leur adresse, que par leur force. La terre, c'est le lieu de la pâture du singe, les arbres sont sa cité. Ses yeux ne sont pas placés pour contempler le ciel. Cet animal n'a que deux soucis la nourriture et la précaution contre ses ennemis. Au reste@, si nous trouvons quelque ressemblance du singe avec l'homme, ce n'est pas pour admirer cette bête car ce sont des caricatures plutôt que des ressemblances. Est-ce que les hideuses grimaces du singe nous rappellent la dignité humaine ? Même dans les traits des sauvages, il y a encore un reste de la grandeur humaine, dont il n'y a pas de trace dans la figure chétive, ridée et bistrée du singe. Quels gestes, quelle tenue, dans ce quadrupède, le plus laid des quadrupèdes, l'un des plus mal partagés sous bien des rapports ? Qui croira que Maupertuis était sincère lorsqu'il ne rougit pas de dire Je préfère quelques heures de conversation avec les hommes à queue, au cercle des plus beaux esprits de l'Europe . Qui croira que nos modernes Maupertuis sont sincères lorsqu'ils débitent la même absurdité dans leurs phrases d'une apparence plus froidement scientifique, pour simuler la bonne foi à défaut de raison. Mais ces vérités vont être mises dans un plus beau jour en observant le côté intellectuel du singe.
La terre, c'est le lieu de la pâture du singe, les arbres sont sa cité.
La terre, c'est le lieu de la pâture du singe, les arbres sont sa cité.
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24 UNITÉ DE L'ESPÈCE HCMAINE. museau s'allonge. En vieillissant, cet animal devient hideux, intraitable et cruel . Peut-on comparer la main du singe avec celle de l'homme, dit lé doc-teur Chenu, p. 6? Oui, répond-il mais c'est pour mieux en faire sentir la différence. Ces animaux ont les pouces très-courts, très-écartés des autres doigts, auxquels ils s'apposent d'une manière restreinte, et bornée au service seulement des besoins matériels les autres doigts, grêles, allongés et dans une dépendance mutuelle pour leurs mouvements, d'après la position des muscles fléchisseurs. Jamais ses mains ne se montrent les auxiliaires de la pensée qui n'existe pas tandis que chez l'homme, on l'a dit souvent, le geste est la moitié de la pensée, et quand la parole manque, il la supplée. Le docteur Chenu cite fort à propos Mathieu Palmière Avec les mains, on appelle et on chasse, on se réjouit et on s'afflige, on indique le silence et le bruit, la paix et le combat, la prière et la menace, l'audace et la crainte on affirme et on nie, on expose, on énumère. Les mains raison-nent, disputent, approuvent, s'accommodent enfin à toutes les dictées de notre intelligence . Si donc le singe avait une étincelle de cette intelligence, elle s'en échapperait par ses mains, au défaut de la parole. Mais laissons cette hideuse caricature de l'homme à sa place, et, de tout ce qui précède, tirons pour conclusion que le singe n'est pas fait pour marcher sur ses deux pieds de.derrière c'est par intervalles seulement, et avec effort et peine, qu'il marche quelque peu en cette position. Il doit souffrir étant appuyé sur les pieds de derrière ses muscles ne se prêtent que difficilement à cette opé-artion. Mais, en revanche, cette structure est admirablement appropriée pour grimper sur les arbres. Aussi c'est ce qu'il fait il est là dans sa vraie retraite. Il s'accroche aux branches par quatre crampons aussi merveilleux par leur vivacité, leur adresse, que par leur force. La terre, c'est le lieu de la pâture du singe, les arbres sont sa cité. Ses yeux ne sont pas placés pour contempler le ciel. Cet animal n'a que deux soucis la nourriture et la précaution contre ses ennemis. Au reste , si nous trouvons quelque ressemblance du singe avec l'homme, ce n'est pas pour admirer cette bête car ce sont des caricatures plutôt que des ressemblances. Est-ce que les hideuses grimaces du singe nous rappellent la dignité humaine? Même dans les traits des sauvages, il y a encore un reste de la grandeur humaine, dont il n'y a pas de trace dans la figure chétive, ridée et histrée du singe. Quels gestes, quelle tenue, dans ce quadrupède, le plus laid des quadrupèdes, l'un des plus mal partagés sous bien des rapports? Qui croira que Maupertuis était sincère lorsqu'il ne rougit pas de dire Je préfère quelques heures de conversation avec les hommes à queue, au cercle des plus beaux esprits de l'Europe . Qui croira que nos modernes Maupertuis sont sincères lorsqu'ils débitent la même absurdité dans leurs phrases d'une apparence plus froidement scientifique, pour simuler la bonne foi à défaut de raison. Mais ces vérités vont être mises dans un plus beau jour en observant le côté intellectuel du singe.
24 UNITÉ DE L'ESPÈCE HCMAINE. museau s'allonge. En vieillissant, cet animal devient hideux, intraitable et cruel . Peut-on comparer la main du singe avec celle de l'homme, dit lé doc-teur Chenu, p. 6@? Oui, répond-il mais c'est pour mieux en faire sentir la différence. Ces animaux ont les pouces très-courts, très-écartés des autres doigts, auxquels ils s'apposent d'une manière restreinte, et bornée au service seulement des besoins matériels les autres doigts, grêles, allongés et dans une dépendance mutuelle pour leurs mouvements, d'après la position des muscles fléchisseurs. Jamais ses mains ne se montrent les auxiliaires de la pensée qui n'existe pas tandis que chez l'homme, on l'a dit souvent, le geste est la moitié de la pensée, et quand la parole manque, il la supplée. Le docteur Chenu cite fort à propos Mathieu Palmière Avec les mains, on appelle et on chasse, on se réjouit et on s'afflige, on indique le silence et le bruit, la paix et le combat, la prière et la menace, l'audace et la crainte on affirme et on nie, on expose, on énumère. Les mains raison-nent, disputent, approuvent, s'accommodent enfin à toutes les dictées de notre intelligence . Si donc le singe avait une étincelle de cette intelligence, elle s'en échapperait par ses mains, au défaut de la parole. Mais laissons cette hideuse caricature de l'homme à sa place, et, de tout ce qui précède, tirons pour conclusion que le singe n'est pas fait pour marcher sur ses deux pieds de.derrière c'est par intervalles seulement, et avec effort et peine, qu'il marche quelque peu en cette position. Il doit souffrir étant appuyé sur les pieds de derrière ses muscles ne se prêtent que difficilement à cette opé-artion. Mais, en revanche, cette structure est admirablement appropriée pour grimper sur les arbres. Aussi c'est ce qu'il fait il est là dans sa vraie retraite. Il s'accroche aux branches par quatre crampons aussi merveilleux par leur vivacité, leur adresse, que par leur force. La terre, c'est le lieu de la pâture du singe, les arbres sont sa cité. Ses yeux ne sont pas placés pour contempler le ciel. Cet animal n'a que deux soucis la nourriture et la précaution contre ses ennemis. Au reste , si nous trouvons quelque ressemblance du singe avec l'homme, ce n'est pas pour admirer cette bête car ce sont des caricatures plutôt que des ressemblances. Est-ce que les hideuses grimaces du singe nous rappellent la dignité humaine@? Même dans les traits des sauvages, il y a encore un reste de la grandeur humaine, dont il n'y a pas de trace dans la figure chétive, ridée et histrée du singe. Quels gestes, quelle tenue, dans ce quadrupède, le plus laid des quadrupèdes, l'un des plus mal partagés sous bien des rapports@? Qui croira que Maupertuis était sincère lorsqu'il ne rougit pas de dire Je préfère quelques heures de conversation avec les hommes à queue, au cercle des plus beaux esprits de l'Europe . Qui croira que nos modernes Maupertuis sont sincères lorsqu'ils débitent la même absurdité dans leurs phrases d'une apparence plus froidement scientifique, pour simuler la bonne foi à défaut de raison. Mais ces vérités vont être mises dans un plus beau jour en observant le côté intellectuel du singe.
24 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. museau s'allonge. En vieillissant, cet animal devient hideux, intraitable et cruel . Peut-on comparer la main du singe avec celle de l'homme, dit le doc-teur Chenu, p. 6 ? Oui, répond-il mais c'est pour mieux en faire sentir la différence. Ces animaux ont les pouces très-courts, très-écartés des autres doigts, auxquels ils s'apposent d'une manière restreinte, et bornée au service seulement des besoins matériels les autres doigts, grêles, allongés et dans une dépendance mutuelle pour leurs mouvements, d'après la position des muscles fléchisseurs. Jamais ses mains ne se montrent les auxiliaires de la pensée qui n'existe pas tandis que chez l'homme, on l'a dit souvent, le geste est la moitié de la pensée, et quand la parole manque, il la supplée. Le docteur Chenu cite fort à propos Mathieu Palmière Avec les mains, on appelle et on chasse, on se réjouit et on s'afflige, on indique le silence et le bruit, la paix et le combat, la prière et la menace, l'audace et la crainte on affirme et on nie, on expose, on énumère. Les mains raison-nent, disputent, approuvent, s'accommodent enfin à toutes les dictées de notre intelligence . Si donc le singe avait une étincelle de cette intelligence, elle s'en échapperait par ses mains, au défaut de la parole. Mais laissons cette hideuse caricature de l'homme à sa place, et, de tout ce qui précède, tirons pour conclusion que le singe n'est pas fait pour marcher sur ses deux pieds de derrière c'est par intervalles seulement, et avec effort et peine, qu'il marche quelque peu en cette position. Il doit souffrir étant appuyé sur les pieds de derrière ses muscles ne se prêtent que difficilement à cette opé-artion. Mais, en revanche, cette structure est admirablement appropriée pour grimper sur les arbres. Aussi c'est ce qu'il fait il est là dans sa vraie retraite. Il s'accroche aux branches par quatre crampons aussi merveilleux par leur vivacité, leur adresse, que par leur force. La terre, c'est le lieu de la pâture du singe, les arbres sont sa cité. Ses yeux ne sont pas placés pour contempler le ciel. Cet animal n'a que deux soucis la nourriture et la précaution contre ses ennemis. Au reste@, si nous trouvons quelque ressemblance du singe avec l'homme, ce n'est pas pour admirer cette bête car ce sont des caricatures plutôt que des ressemblances. Est-ce que les hideuses grimaces du singe nous rappellent la dignité humaine ? Même dans les traits des sauvages, il y a encore un reste de la grandeur humaine, dont il n'y a pas de trace dans la figure chétive, ridée et bistrée du singe. Quels gestes, quelle tenue, dans ce quadrupède, le plus laid des quadrupèdes, l'un des plus mal partagés sous bien des rapports ? Qui croira que Maupertuis était sincère lorsqu'il ne rougit pas de dire Je préfère quelques heures de conversation avec les hommes à queue, au cercle des plus beaux esprits de l'Europe . Qui croira que nos modernes Maupertuis sont sincères lorsqu'ils débitent la même absurdité dans leurs phrases d'une apparence plus froidement scientifique, pour simuler la bonne foi à défaut de raison. Mais ces vérités vont être mises dans un plus beau jour en observant le côté intellectuel du singe.
Ses yeux ne sont pas placés pour contempler le ciel.
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24 UNITÉ DE L'ESPÈCE HCMAINE. museau s'allonge. En vieillissant, cet animal devient hideux, intraitable et cruel . Peut-on comparer la main du singe avec celle de l'homme, dit lé doc-teur Chenu, p. 6? Oui, répond-il mais c'est pour mieux en faire sentir la différence. Ces animaux ont les pouces très-courts, très-écartés des autres doigts, auxquels ils s'apposent d'une manière restreinte, et bornée au service seulement des besoins matériels les autres doigts, grêles, allongés et dans une dépendance mutuelle pour leurs mouvements, d'après la position des muscles fléchisseurs. Jamais ses mains ne se montrent les auxiliaires de la pensée qui n'existe pas tandis que chez l'homme, on l'a dit souvent, le geste est la moitié de la pensée, et quand la parole manque, il la supplée. Le docteur Chenu cite fort à propos Mathieu Palmière Avec les mains, on appelle et on chasse, on se réjouit et on s'afflige, on indique le silence et le bruit, la paix et le combat, la prière et la menace, l'audace et la crainte on affirme et on nie, on expose, on énumère. Les mains raison-nent, disputent, approuvent, s'accommodent enfin à toutes les dictées de notre intelligence . Si donc le singe avait une étincelle de cette intelligence, elle s'en échapperait par ses mains, au défaut de la parole. Mais laissons cette hideuse caricature de l'homme à sa place, et, de tout ce qui précède, tirons pour conclusion que le singe n'est pas fait pour marcher sur ses deux pieds de.derrière c'est par intervalles seulement, et avec effort et peine, qu'il marche quelque peu en cette position. Il doit souffrir étant appuyé sur les pieds de derrière ses muscles ne se prêtent que difficilement à cette opé-artion. Mais, en revanche, cette structure est admirablement appropriée pour grimper sur les arbres. Aussi c'est ce qu'il fait il est là dans sa vraie retraite. Il s'accroche aux branches par quatre crampons aussi merveilleux par leur vivacité, leur adresse, que par leur force. La terre, c'est le lieu de la pâture du singe, les arbres sont sa cité. Ses yeux ne sont pas placés pour contempler le ciel. Cet animal n'a que deux soucis la nourriture et la précaution contre ses ennemis. Au reste , si nous trouvons quelque ressemblance du singe avec l'homme, ce n'est pas pour admirer cette bête car ce sont des caricatures plutôt que des ressemblances. Est-ce que les hideuses grimaces du singe nous rappellent la dignité humaine? Même dans les traits des sauvages, il y a encore un reste de la grandeur humaine, dont il n'y a pas de trace dans la figure chétive, ridée et histrée du singe. Quels gestes, quelle tenue, dans ce quadrupède, le plus laid des quadrupèdes, l'un des plus mal partagés sous bien des rapports? Qui croira que Maupertuis était sincère lorsqu'il ne rougit pas de dire Je préfère quelques heures de conversation avec les hommes à queue, au cercle des plus beaux esprits de l'Europe . Qui croira que nos modernes Maupertuis sont sincères lorsqu'ils débitent la même absurdité dans leurs phrases d'une apparence plus froidement scientifique, pour simuler la bonne foi à défaut de raison. Mais ces vérités vont être mises dans un plus beau jour en observant le côté intellectuel du singe.
24 UNITÉ DE L'ESPÈCE HCMAINE. museau s'allonge. En vieillissant, cet animal devient hideux, intraitable et cruel . Peut-on comparer la main du singe avec celle de l'homme, dit lé doc-teur Chenu, p. 6@? Oui, répond-il mais c'est pour mieux en faire sentir la différence. Ces animaux ont les pouces très-courts, très-écartés des autres doigts, auxquels ils s'apposent d'une manière restreinte, et bornée au service seulement des besoins matériels les autres doigts, grêles, allongés et dans une dépendance mutuelle pour leurs mouvements, d'après la position des muscles fléchisseurs. Jamais ses mains ne se montrent les auxiliaires de la pensée qui n'existe pas tandis que chez l'homme, on l'a dit souvent, le geste est la moitié de la pensée, et quand la parole manque, il la supplée. Le docteur Chenu cite fort à propos Mathieu Palmière Avec les mains, on appelle et on chasse, on se réjouit et on s'afflige, on indique le silence et le bruit, la paix et le combat, la prière et la menace, l'audace et la crainte on affirme et on nie, on expose, on énumère. Les mains raison-nent, disputent, approuvent, s'accommodent enfin à toutes les dictées de notre intelligence . Si donc le singe avait une étincelle de cette intelligence, elle s'en échapperait par ses mains, au défaut de la parole. Mais laissons cette hideuse caricature de l'homme à sa place, et, de tout ce qui précède, tirons pour conclusion que le singe n'est pas fait pour marcher sur ses deux pieds de.derrière c'est par intervalles seulement, et avec effort et peine, qu'il marche quelque peu en cette position. Il doit souffrir étant appuyé sur les pieds de derrière ses muscles ne se prêtent que difficilement à cette opé-artion. Mais, en revanche, cette structure est admirablement appropriée pour grimper sur les arbres. Aussi c'est ce qu'il fait il est là dans sa vraie retraite. Il s'accroche aux branches par quatre crampons aussi merveilleux par leur vivacité, leur adresse, que par leur force. La terre, c'est le lieu de la pâture du singe, les arbres sont sa cité. Ses yeux ne sont pas placés pour contempler le ciel. Cet animal n'a que deux soucis la nourriture et la précaution contre ses ennemis. Au reste , si nous trouvons quelque ressemblance du singe avec l'homme, ce n'est pas pour admirer cette bête car ce sont des caricatures plutôt que des ressemblances. Est-ce que les hideuses grimaces du singe nous rappellent la dignité humaine@? Même dans les traits des sauvages, il y a encore un reste de la grandeur humaine, dont il n'y a pas de trace dans la figure chétive, ridée et histrée du singe. Quels gestes, quelle tenue, dans ce quadrupède, le plus laid des quadrupèdes, l'un des plus mal partagés sous bien des rapports@? Qui croira que Maupertuis était sincère lorsqu'il ne rougit pas de dire Je préfère quelques heures de conversation avec les hommes à queue, au cercle des plus beaux esprits de l'Europe . Qui croira que nos modernes Maupertuis sont sincères lorsqu'ils débitent la même absurdité dans leurs phrases d'une apparence plus froidement scientifique, pour simuler la bonne foi à défaut de raison. Mais ces vérités vont être mises dans un plus beau jour en observant le côté intellectuel du singe.
24 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. museau s'allonge. En vieillissant, cet animal devient hideux, intraitable et cruel . Peut-on comparer la main du singe avec celle de l'homme, dit le doc-teur Chenu, p. 6 ? Oui, répond-il mais c'est pour mieux en faire sentir la différence. Ces animaux ont les pouces très-courts, très-écartés des autres doigts, auxquels ils s'apposent d'une manière restreinte, et bornée au service seulement des besoins matériels les autres doigts, grêles, allongés et dans une dépendance mutuelle pour leurs mouvements, d'après la position des muscles fléchisseurs. Jamais ses mains ne se montrent les auxiliaires de la pensée qui n'existe pas tandis que chez l'homme, on l'a dit souvent, le geste est la moitié de la pensée, et quand la parole manque, il la supplée. Le docteur Chenu cite fort à propos Mathieu Palmière Avec les mains, on appelle et on chasse, on se réjouit et on s'afflige, on indique le silence et le bruit, la paix et le combat, la prière et la menace, l'audace et la crainte on affirme et on nie, on expose, on énumère. Les mains raison-nent, disputent, approuvent, s'accommodent enfin à toutes les dictées de notre intelligence . Si donc le singe avait une étincelle de cette intelligence, elle s'en échapperait par ses mains, au défaut de la parole. Mais laissons cette hideuse caricature de l'homme à sa place, et, de tout ce qui précède, tirons pour conclusion que le singe n'est pas fait pour marcher sur ses deux pieds de derrière c'est par intervalles seulement, et avec effort et peine, qu'il marche quelque peu en cette position. Il doit souffrir étant appuyé sur les pieds de derrière ses muscles ne se prêtent que difficilement à cette opé-artion. Mais, en revanche, cette structure est admirablement appropriée pour grimper sur les arbres. Aussi c'est ce qu'il fait il est là dans sa vraie retraite. Il s'accroche aux branches par quatre crampons aussi merveilleux par leur vivacité, leur adresse, que par leur force. La terre, c'est le lieu de la pâture du singe, les arbres sont sa cité. Ses yeux ne sont pas placés pour contempler le ciel. Cet animal n'a que deux soucis la nourriture et la précaution contre ses ennemis. Au reste@, si nous trouvons quelque ressemblance du singe avec l'homme, ce n'est pas pour admirer cette bête car ce sont des caricatures plutôt que des ressemblances. Est-ce que les hideuses grimaces du singe nous rappellent la dignité humaine ? Même dans les traits des sauvages, il y a encore un reste de la grandeur humaine, dont il n'y a pas de trace dans la figure chétive, ridée et bistrée du singe. Quels gestes, quelle tenue, dans ce quadrupède, le plus laid des quadrupèdes, l'un des plus mal partagés sous bien des rapports ? Qui croira que Maupertuis était sincère lorsqu'il ne rougit pas de dire Je préfère quelques heures de conversation avec les hommes à queue, au cercle des plus beaux esprits de l'Europe . Qui croira que nos modernes Maupertuis sont sincères lorsqu'ils débitent la même absurdité dans leurs phrases d'une apparence plus froidement scientifique, pour simuler la bonne foi à défaut de raison. Mais ces vérités vont être mises dans un plus beau jour en observant le côté intellectuel du singe.
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24 UNITÉ DE L'ESPÈCE HCMAINE. museau s'allonge. En vieillissant, cet animal devient hideux, intraitable et cruel . Peut-on comparer la main du singe avec celle de l'homme, dit lé doc-teur Chenu, p. 6? Oui, répond-il mais c'est pour mieux en faire sentir la différence. Ces animaux ont les pouces très-courts, très-écartés des autres doigts, auxquels ils s'apposent d'une manière restreinte, et bornée au service seulement des besoins matériels les autres doigts, grêles, allongés et dans une dépendance mutuelle pour leurs mouvements, d'après la position des muscles fléchisseurs. Jamais ses mains ne se montrent les auxiliaires de la pensée qui n'existe pas tandis que chez l'homme, on l'a dit souvent, le geste est la moitié de la pensée, et quand la parole manque, il la supplée. Le docteur Chenu cite fort à propos Mathieu Palmière Avec les mains, on appelle et on chasse, on se réjouit et on s'afflige, on indique le silence et le bruit, la paix et le combat, la prière et la menace, l'audace et la crainte on affirme et on nie, on expose, on énumère. Les mains raison-nent, disputent, approuvent, s'accommodent enfin à toutes les dictées de notre intelligence . Si donc le singe avait une étincelle de cette intelligence, elle s'en échapperait par ses mains, au défaut de la parole. Mais laissons cette hideuse caricature de l'homme à sa place, et, de tout ce qui précède, tirons pour conclusion que le singe n'est pas fait pour marcher sur ses deux pieds de.derrière c'est par intervalles seulement, et avec effort et peine, qu'il marche quelque peu en cette position. Il doit souffrir étant appuyé sur les pieds de derrière ses muscles ne se prêtent que difficilement à cette opé-artion. Mais, en revanche, cette structure est admirablement appropriée pour grimper sur les arbres. Aussi c'est ce qu'il fait il est là dans sa vraie retraite. Il s'accroche aux branches par quatre crampons aussi merveilleux par leur vivacité, leur adresse, que par leur force. La terre, c'est le lieu de la pâture du singe, les arbres sont sa cité. Ses yeux ne sont pas placés pour contempler le ciel. Cet animal n'a que deux soucis la nourriture et la précaution contre ses ennemis. Au reste , si nous trouvons quelque ressemblance du singe avec l'homme, ce n'est pas pour admirer cette bête car ce sont des caricatures plutôt que des ressemblances. Est-ce que les hideuses grimaces du singe nous rappellent la dignité humaine? Même dans les traits des sauvages, il y a encore un reste de la grandeur humaine, dont il n'y a pas de trace dans la figure chétive, ridée et histrée du singe. Quels gestes, quelle tenue, dans ce quadrupède, le plus laid des quadrupèdes, l'un des plus mal partagés sous bien des rapports? Qui croira que Maupertuis était sincère lorsqu'il ne rougit pas de dire Je préfère quelques heures de conversation avec les hommes à queue, au cercle des plus beaux esprits de l'Europe . Qui croira que nos modernes Maupertuis sont sincères lorsqu'ils débitent la même absurdité dans leurs phrases d'une apparence plus froidement scientifique, pour simuler la bonne foi à défaut de raison. Mais ces vérités vont être mises dans un plus beau jour en observant le côté intellectuel du singe.
24 UNITÉ DE L'ESPÈCE HCMAINE. museau s'allonge. En vieillissant, cet animal devient hideux, intraitable et cruel . Peut-on comparer la main du singe avec celle de l'homme, dit lé doc-teur Chenu, p. 6@? Oui, répond-il mais c'est pour mieux en faire sentir la différence. Ces animaux ont les pouces très-courts, très-écartés des autres doigts, auxquels ils s'apposent d'une manière restreinte, et bornée au service seulement des besoins matériels les autres doigts, grêles, allongés et dans une dépendance mutuelle pour leurs mouvements, d'après la position des muscles fléchisseurs. Jamais ses mains ne se montrent les auxiliaires de la pensée qui n'existe pas tandis que chez l'homme, on l'a dit souvent, le geste est la moitié de la pensée, et quand la parole manque, il la supplée. Le docteur Chenu cite fort à propos Mathieu Palmière Avec les mains, on appelle et on chasse, on se réjouit et on s'afflige, on indique le silence et le bruit, la paix et le combat, la prière et la menace, l'audace et la crainte on affirme et on nie, on expose, on énumère. Les mains raison-nent, disputent, approuvent, s'accommodent enfin à toutes les dictées de notre intelligence . Si donc le singe avait une étincelle de cette intelligence, elle s'en échapperait par ses mains, au défaut de la parole. Mais laissons cette hideuse caricature de l'homme à sa place, et, de tout ce qui précède, tirons pour conclusion que le singe n'est pas fait pour marcher sur ses deux pieds de.derrière c'est par intervalles seulement, et avec effort et peine, qu'il marche quelque peu en cette position. Il doit souffrir étant appuyé sur les pieds de derrière ses muscles ne se prêtent que difficilement à cette opé-artion. Mais, en revanche, cette structure est admirablement appropriée pour grimper sur les arbres. Aussi c'est ce qu'il fait il est là dans sa vraie retraite. Il s'accroche aux branches par quatre crampons aussi merveilleux par leur vivacité, leur adresse, que par leur force. La terre, c'est le lieu de la pâture du singe, les arbres sont sa cité. Ses yeux ne sont pas placés pour contempler le ciel. Cet animal n'a que deux soucis la nourriture et la précaution contre ses ennemis. Au reste , si nous trouvons quelque ressemblance du singe avec l'homme, ce n'est pas pour admirer cette bête car ce sont des caricatures plutôt que des ressemblances. Est-ce que les hideuses grimaces du singe nous rappellent la dignité humaine@? Même dans les traits des sauvages, il y a encore un reste de la grandeur humaine, dont il n'y a pas de trace dans la figure chétive, ridée et histrée du singe. Quels gestes, quelle tenue, dans ce quadrupède, le plus laid des quadrupèdes, l'un des plus mal partagés sous bien des rapports@? Qui croira que Maupertuis était sincère lorsqu'il ne rougit pas de dire Je préfère quelques heures de conversation avec les hommes à queue, au cercle des plus beaux esprits de l'Europe . Qui croira que nos modernes Maupertuis sont sincères lorsqu'ils débitent la même absurdité dans leurs phrases d'une apparence plus froidement scientifique, pour simuler la bonne foi à défaut de raison. Mais ces vérités vont être mises dans un plus beau jour en observant le côté intellectuel du singe.
24 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. museau s'allonge. En vieillissant, cet animal devient hideux, intraitable et cruel . Peut-on comparer la main du singe avec celle de l'homme, dit le doc-teur Chenu, p. 6 ? Oui, répond-il mais c'est pour mieux en faire sentir la différence. Ces animaux ont les pouces très-courts, très-écartés des autres doigts, auxquels ils s'apposent d'une manière restreinte, et bornée au service seulement des besoins matériels les autres doigts, grêles, allongés et dans une dépendance mutuelle pour leurs mouvements, d'après la position des muscles fléchisseurs. Jamais ses mains ne se montrent les auxiliaires de la pensée qui n'existe pas tandis que chez l'homme, on l'a dit souvent, le geste est la moitié de la pensée, et quand la parole manque, il la supplée. Le docteur Chenu cite fort à propos Mathieu Palmière Avec les mains, on appelle et on chasse, on se réjouit et on s'afflige, on indique le silence et le bruit, la paix et le combat, la prière et la menace, l'audace et la crainte on affirme et on nie, on expose, on énumère. Les mains raison-nent, disputent, approuvent, s'accommodent enfin à toutes les dictées de notre intelligence . Si donc le singe avait une étincelle de cette intelligence, elle s'en échapperait par ses mains, au défaut de la parole. Mais laissons cette hideuse caricature de l'homme à sa place, et, de tout ce qui précède, tirons pour conclusion que le singe n'est pas fait pour marcher sur ses deux pieds de derrière c'est par intervalles seulement, et avec effort et peine, qu'il marche quelque peu en cette position. Il doit souffrir étant appuyé sur les pieds de derrière ses muscles ne se prêtent que difficilement à cette opé-artion. Mais, en revanche, cette structure est admirablement appropriée pour grimper sur les arbres. Aussi c'est ce qu'il fait il est là dans sa vraie retraite. Il s'accroche aux branches par quatre crampons aussi merveilleux par leur vivacité, leur adresse, que par leur force. La terre, c'est le lieu de la pâture du singe, les arbres sont sa cité. Ses yeux ne sont pas placés pour contempler le ciel. Cet animal n'a que deux soucis la nourriture et la précaution contre ses ennemis. Au reste@, si nous trouvons quelque ressemblance du singe avec l'homme, ce n'est pas pour admirer cette bête car ce sont des caricatures plutôt que des ressemblances. Est-ce que les hideuses grimaces du singe nous rappellent la dignité humaine ? Même dans les traits des sauvages, il y a encore un reste de la grandeur humaine, dont il n'y a pas de trace dans la figure chétive, ridée et bistrée du singe. Quels gestes, quelle tenue, dans ce quadrupède, le plus laid des quadrupèdes, l'un des plus mal partagés sous bien des rapports ? Qui croira que Maupertuis était sincère lorsqu'il ne rougit pas de dire Je préfère quelques heures de conversation avec les hommes à queue, au cercle des plus beaux esprits de l'Europe . Qui croira que nos modernes Maupertuis sont sincères lorsqu'ils débitent la même absurdité dans leurs phrases d'une apparence plus froidement scientifique, pour simuler la bonne foi à défaut de raison. Mais ces vérités vont être mises dans un plus beau jour en observant le côté intellectuel du singe.
Au reste , si nous trouvons quelque ressemblance du singe avec l'homme, ce n'est pas pour admirer cette bête car ce sont des caricatures plutôt que des ressemblances.
Au reste, si nous trouvons quelque ressemblance du singe avec l'homme, ce n'est pas pour admirer cette bête car ce sont des caricatures plutôt que des ressemblances.
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24 UNITÉ DE L'ESPÈCE HCMAINE. museau s'allonge. En vieillissant, cet animal devient hideux, intraitable et cruel . Peut-on comparer la main du singe avec celle de l'homme, dit lé doc-teur Chenu, p. 6? Oui, répond-il mais c'est pour mieux en faire sentir la différence. Ces animaux ont les pouces très-courts, très-écartés des autres doigts, auxquels ils s'apposent d'une manière restreinte, et bornée au service seulement des besoins matériels les autres doigts, grêles, allongés et dans une dépendance mutuelle pour leurs mouvements, d'après la position des muscles fléchisseurs. Jamais ses mains ne se montrent les auxiliaires de la pensée qui n'existe pas tandis que chez l'homme, on l'a dit souvent, le geste est la moitié de la pensée, et quand la parole manque, il la supplée. Le docteur Chenu cite fort à propos Mathieu Palmière Avec les mains, on appelle et on chasse, on se réjouit et on s'afflige, on indique le silence et le bruit, la paix et le combat, la prière et la menace, l'audace et la crainte on affirme et on nie, on expose, on énumère. Les mains raison-nent, disputent, approuvent, s'accommodent enfin à toutes les dictées de notre intelligence . Si donc le singe avait une étincelle de cette intelligence, elle s'en échapperait par ses mains, au défaut de la parole. Mais laissons cette hideuse caricature de l'homme à sa place, et, de tout ce qui précède, tirons pour conclusion que le singe n'est pas fait pour marcher sur ses deux pieds de.derrière c'est par intervalles seulement, et avec effort et peine, qu'il marche quelque peu en cette position. Il doit souffrir étant appuyé sur les pieds de derrière ses muscles ne se prêtent que difficilement à cette opé-artion. Mais, en revanche, cette structure est admirablement appropriée pour grimper sur les arbres. Aussi c'est ce qu'il fait il est là dans sa vraie retraite. Il s'accroche aux branches par quatre crampons aussi merveilleux par leur vivacité, leur adresse, que par leur force. La terre, c'est le lieu de la pâture du singe, les arbres sont sa cité. Ses yeux ne sont pas placés pour contempler le ciel. Cet animal n'a que deux soucis la nourriture et la précaution contre ses ennemis. Au reste , si nous trouvons quelque ressemblance du singe avec l'homme, ce n'est pas pour admirer cette bête car ce sont des caricatures plutôt que des ressemblances. Est-ce que les hideuses grimaces du singe nous rappellent la dignité humaine? Même dans les traits des sauvages, il y a encore un reste de la grandeur humaine, dont il n'y a pas de trace dans la figure chétive, ridée et histrée du singe. Quels gestes, quelle tenue, dans ce quadrupède, le plus laid des quadrupèdes, l'un des plus mal partagés sous bien des rapports? Qui croira que Maupertuis était sincère lorsqu'il ne rougit pas de dire Je préfère quelques heures de conversation avec les hommes à queue, au cercle des plus beaux esprits de l'Europe . Qui croira que nos modernes Maupertuis sont sincères lorsqu'ils débitent la même absurdité dans leurs phrases d'une apparence plus froidement scientifique, pour simuler la bonne foi à défaut de raison. Mais ces vérités vont être mises dans un plus beau jour en observant le côté intellectuel du singe.
24 UNITÉ DE L'ESPÈCE HCMAINE. museau s'allonge. En vieillissant, cet animal devient hideux, intraitable et cruel . Peut-on comparer la main du singe avec celle de l'homme, dit lé doc-teur Chenu, p. 6@? Oui, répond-il mais c'est pour mieux en faire sentir la différence. Ces animaux ont les pouces très-courts, très-écartés des autres doigts, auxquels ils s'apposent d'une manière restreinte, et bornée au service seulement des besoins matériels les autres doigts, grêles, allongés et dans une dépendance mutuelle pour leurs mouvements, d'après la position des muscles fléchisseurs. Jamais ses mains ne se montrent les auxiliaires de la pensée qui n'existe pas tandis que chez l'homme, on l'a dit souvent, le geste est la moitié de la pensée, et quand la parole manque, il la supplée. Le docteur Chenu cite fort à propos Mathieu Palmière Avec les mains, on appelle et on chasse, on se réjouit et on s'afflige, on indique le silence et le bruit, la paix et le combat, la prière et la menace, l'audace et la crainte on affirme et on nie, on expose, on énumère. Les mains raison-nent, disputent, approuvent, s'accommodent enfin à toutes les dictées de notre intelligence . Si donc le singe avait une étincelle de cette intelligence, elle s'en échapperait par ses mains, au défaut de la parole. Mais laissons cette hideuse caricature de l'homme à sa place, et, de tout ce qui précède, tirons pour conclusion que le singe n'est pas fait pour marcher sur ses deux pieds de.derrière c'est par intervalles seulement, et avec effort et peine, qu'il marche quelque peu en cette position. Il doit souffrir étant appuyé sur les pieds de derrière ses muscles ne se prêtent que difficilement à cette opé-artion. Mais, en revanche, cette structure est admirablement appropriée pour grimper sur les arbres. Aussi c'est ce qu'il fait il est là dans sa vraie retraite. Il s'accroche aux branches par quatre crampons aussi merveilleux par leur vivacité, leur adresse, que par leur force. La terre, c'est le lieu de la pâture du singe, les arbres sont sa cité. Ses yeux ne sont pas placés pour contempler le ciel. Cet animal n'a que deux soucis la nourriture et la précaution contre ses ennemis. Au reste , si nous trouvons quelque ressemblance du singe avec l'homme, ce n'est pas pour admirer cette bête car ce sont des caricatures plutôt que des ressemblances. Est-ce que les hideuses grimaces du singe nous rappellent la dignité humaine@? Même dans les traits des sauvages, il y a encore un reste de la grandeur humaine, dont il n'y a pas de trace dans la figure chétive, ridée et histrée du singe. Quels gestes, quelle tenue, dans ce quadrupède, le plus laid des quadrupèdes, l'un des plus mal partagés sous bien des rapports@? Qui croira que Maupertuis était sincère lorsqu'il ne rougit pas de dire Je préfère quelques heures de conversation avec les hommes à queue, au cercle des plus beaux esprits de l'Europe . Qui croira que nos modernes Maupertuis sont sincères lorsqu'ils débitent la même absurdité dans leurs phrases d'une apparence plus froidement scientifique, pour simuler la bonne foi à défaut de raison. Mais ces vérités vont être mises dans un plus beau jour en observant le côté intellectuel du singe.
24 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. museau s'allonge. En vieillissant, cet animal devient hideux, intraitable et cruel . Peut-on comparer la main du singe avec celle de l'homme, dit le doc-teur Chenu, p. 6 ? Oui, répond-il mais c'est pour mieux en faire sentir la différence. Ces animaux ont les pouces très-courts, très-écartés des autres doigts, auxquels ils s'apposent d'une manière restreinte, et bornée au service seulement des besoins matériels les autres doigts, grêles, allongés et dans une dépendance mutuelle pour leurs mouvements, d'après la position des muscles fléchisseurs. Jamais ses mains ne se montrent les auxiliaires de la pensée qui n'existe pas tandis que chez l'homme, on l'a dit souvent, le geste est la moitié de la pensée, et quand la parole manque, il la supplée. Le docteur Chenu cite fort à propos Mathieu Palmière Avec les mains, on appelle et on chasse, on se réjouit et on s'afflige, on indique le silence et le bruit, la paix et le combat, la prière et la menace, l'audace et la crainte on affirme et on nie, on expose, on énumère. Les mains raison-nent, disputent, approuvent, s'accommodent enfin à toutes les dictées de notre intelligence . Si donc le singe avait une étincelle de cette intelligence, elle s'en échapperait par ses mains, au défaut de la parole. Mais laissons cette hideuse caricature de l'homme à sa place, et, de tout ce qui précède, tirons pour conclusion que le singe n'est pas fait pour marcher sur ses deux pieds de derrière c'est par intervalles seulement, et avec effort et peine, qu'il marche quelque peu en cette position. Il doit souffrir étant appuyé sur les pieds de derrière ses muscles ne se prêtent que difficilement à cette opé-artion. Mais, en revanche, cette structure est admirablement appropriée pour grimper sur les arbres. Aussi c'est ce qu'il fait il est là dans sa vraie retraite. Il s'accroche aux branches par quatre crampons aussi merveilleux par leur vivacité, leur adresse, que par leur force. La terre, c'est le lieu de la pâture du singe, les arbres sont sa cité. Ses yeux ne sont pas placés pour contempler le ciel. Cet animal n'a que deux soucis la nourriture et la précaution contre ses ennemis. Au reste@, si nous trouvons quelque ressemblance du singe avec l'homme, ce n'est pas pour admirer cette bête car ce sont des caricatures plutôt que des ressemblances. Est-ce que les hideuses grimaces du singe nous rappellent la dignité humaine ? Même dans les traits des sauvages, il y a encore un reste de la grandeur humaine, dont il n'y a pas de trace dans la figure chétive, ridée et bistrée du singe. Quels gestes, quelle tenue, dans ce quadrupède, le plus laid des quadrupèdes, l'un des plus mal partagés sous bien des rapports ? Qui croira que Maupertuis était sincère lorsqu'il ne rougit pas de dire Je préfère quelques heures de conversation avec les hommes à queue, au cercle des plus beaux esprits de l'Europe . Qui croira que nos modernes Maupertuis sont sincères lorsqu'ils débitent la même absurdité dans leurs phrases d'une apparence plus froidement scientifique, pour simuler la bonne foi à défaut de raison. Mais ces vérités vont être mises dans un plus beau jour en observant le côté intellectuel du singe.
Est-ce que les hideuses grimaces du singe nous rappellent la dignité humaine?
Est-ce que les hideuses grimaces du singe nous rappellent la dignité humaine ?
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24 UNITÉ DE L'ESPÈCE HCMAINE. museau s'allonge. En vieillissant, cet animal devient hideux, intraitable et cruel . Peut-on comparer la main du singe avec celle de l'homme, dit lé doc-teur Chenu, p. 6? Oui, répond-il mais c'est pour mieux en faire sentir la différence. Ces animaux ont les pouces très-courts, très-écartés des autres doigts, auxquels ils s'apposent d'une manière restreinte, et bornée au service seulement des besoins matériels les autres doigts, grêles, allongés et dans une dépendance mutuelle pour leurs mouvements, d'après la position des muscles fléchisseurs. Jamais ses mains ne se montrent les auxiliaires de la pensée qui n'existe pas tandis que chez l'homme, on l'a dit souvent, le geste est la moitié de la pensée, et quand la parole manque, il la supplée. Le docteur Chenu cite fort à propos Mathieu Palmière Avec les mains, on appelle et on chasse, on se réjouit et on s'afflige, on indique le silence et le bruit, la paix et le combat, la prière et la menace, l'audace et la crainte on affirme et on nie, on expose, on énumère. Les mains raison-nent, disputent, approuvent, s'accommodent enfin à toutes les dictées de notre intelligence . Si donc le singe avait une étincelle de cette intelligence, elle s'en échapperait par ses mains, au défaut de la parole. Mais laissons cette hideuse caricature de l'homme à sa place, et, de tout ce qui précède, tirons pour conclusion que le singe n'est pas fait pour marcher sur ses deux pieds de.derrière c'est par intervalles seulement, et avec effort et peine, qu'il marche quelque peu en cette position. Il doit souffrir étant appuyé sur les pieds de derrière ses muscles ne se prêtent que difficilement à cette opé-artion. Mais, en revanche, cette structure est admirablement appropriée pour grimper sur les arbres. Aussi c'est ce qu'il fait il est là dans sa vraie retraite. Il s'accroche aux branches par quatre crampons aussi merveilleux par leur vivacité, leur adresse, que par leur force. La terre, c'est le lieu de la pâture du singe, les arbres sont sa cité. Ses yeux ne sont pas placés pour contempler le ciel. Cet animal n'a que deux soucis la nourriture et la précaution contre ses ennemis. Au reste , si nous trouvons quelque ressemblance du singe avec l'homme, ce n'est pas pour admirer cette bête car ce sont des caricatures plutôt que des ressemblances. Est-ce que les hideuses grimaces du singe nous rappellent la dignité humaine? Même dans les traits des sauvages, il y a encore un reste de la grandeur humaine, dont il n'y a pas de trace dans la figure chétive, ridée et histrée du singe. Quels gestes, quelle tenue, dans ce quadrupède, le plus laid des quadrupèdes, l'un des plus mal partagés sous bien des rapports? Qui croira que Maupertuis était sincère lorsqu'il ne rougit pas de dire Je préfère quelques heures de conversation avec les hommes à queue, au cercle des plus beaux esprits de l'Europe . Qui croira que nos modernes Maupertuis sont sincères lorsqu'ils débitent la même absurdité dans leurs phrases d'une apparence plus froidement scientifique, pour simuler la bonne foi à défaut de raison. Mais ces vérités vont être mises dans un plus beau jour en observant le côté intellectuel du singe.
24 UNITÉ DE L'ESPÈCE HCMAINE. museau s'allonge. En vieillissant, cet animal devient hideux, intraitable et cruel . Peut-on comparer la main du singe avec celle de l'homme, dit lé doc-teur Chenu, p. 6@? Oui, répond-il mais c'est pour mieux en faire sentir la différence. Ces animaux ont les pouces très-courts, très-écartés des autres doigts, auxquels ils s'apposent d'une manière restreinte, et bornée au service seulement des besoins matériels les autres doigts, grêles, allongés et dans une dépendance mutuelle pour leurs mouvements, d'après la position des muscles fléchisseurs. Jamais ses mains ne se montrent les auxiliaires de la pensée qui n'existe pas tandis que chez l'homme, on l'a dit souvent, le geste est la moitié de la pensée, et quand la parole manque, il la supplée. Le docteur Chenu cite fort à propos Mathieu Palmière Avec les mains, on appelle et on chasse, on se réjouit et on s'afflige, on indique le silence et le bruit, la paix et le combat, la prière et la menace, l'audace et la crainte on affirme et on nie, on expose, on énumère. Les mains raison-nent, disputent, approuvent, s'accommodent enfin à toutes les dictées de notre intelligence . Si donc le singe avait une étincelle de cette intelligence, elle s'en échapperait par ses mains, au défaut de la parole. Mais laissons cette hideuse caricature de l'homme à sa place, et, de tout ce qui précède, tirons pour conclusion que le singe n'est pas fait pour marcher sur ses deux pieds de.derrière c'est par intervalles seulement, et avec effort et peine, qu'il marche quelque peu en cette position. Il doit souffrir étant appuyé sur les pieds de derrière ses muscles ne se prêtent que difficilement à cette opé-artion. Mais, en revanche, cette structure est admirablement appropriée pour grimper sur les arbres. Aussi c'est ce qu'il fait il est là dans sa vraie retraite. Il s'accroche aux branches par quatre crampons aussi merveilleux par leur vivacité, leur adresse, que par leur force. La terre, c'est le lieu de la pâture du singe, les arbres sont sa cité. Ses yeux ne sont pas placés pour contempler le ciel. Cet animal n'a que deux soucis la nourriture et la précaution contre ses ennemis. Au reste , si nous trouvons quelque ressemblance du singe avec l'homme, ce n'est pas pour admirer cette bête car ce sont des caricatures plutôt que des ressemblances. Est-ce que les hideuses grimaces du singe nous rappellent la dignité humaine@? Même dans les traits des sauvages, il y a encore un reste de la grandeur humaine, dont il n'y a pas de trace dans la figure chétive, ridée et histrée du singe. Quels gestes, quelle tenue, dans ce quadrupède, le plus laid des quadrupèdes, l'un des plus mal partagés sous bien des rapports@? Qui croira que Maupertuis était sincère lorsqu'il ne rougit pas de dire Je préfère quelques heures de conversation avec les hommes à queue, au cercle des plus beaux esprits de l'Europe . Qui croira que nos modernes Maupertuis sont sincères lorsqu'ils débitent la même absurdité dans leurs phrases d'une apparence plus froidement scientifique, pour simuler la bonne foi à défaut de raison. Mais ces vérités vont être mises dans un plus beau jour en observant le côté intellectuel du singe.
24 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. museau s'allonge. En vieillissant, cet animal devient hideux, intraitable et cruel . Peut-on comparer la main du singe avec celle de l'homme, dit le doc-teur Chenu, p. 6 ? Oui, répond-il mais c'est pour mieux en faire sentir la différence. Ces animaux ont les pouces très-courts, très-écartés des autres doigts, auxquels ils s'apposent d'une manière restreinte, et bornée au service seulement des besoins matériels les autres doigts, grêles, allongés et dans une dépendance mutuelle pour leurs mouvements, d'après la position des muscles fléchisseurs. Jamais ses mains ne se montrent les auxiliaires de la pensée qui n'existe pas tandis que chez l'homme, on l'a dit souvent, le geste est la moitié de la pensée, et quand la parole manque, il la supplée. Le docteur Chenu cite fort à propos Mathieu Palmière Avec les mains, on appelle et on chasse, on se réjouit et on s'afflige, on indique le silence et le bruit, la paix et le combat, la prière et la menace, l'audace et la crainte on affirme et on nie, on expose, on énumère. Les mains raison-nent, disputent, approuvent, s'accommodent enfin à toutes les dictées de notre intelligence . Si donc le singe avait une étincelle de cette intelligence, elle s'en échapperait par ses mains, au défaut de la parole. Mais laissons cette hideuse caricature de l'homme à sa place, et, de tout ce qui précède, tirons pour conclusion que le singe n'est pas fait pour marcher sur ses deux pieds de derrière c'est par intervalles seulement, et avec effort et peine, qu'il marche quelque peu en cette position. Il doit souffrir étant appuyé sur les pieds de derrière ses muscles ne se prêtent que difficilement à cette opé-artion. Mais, en revanche, cette structure est admirablement appropriée pour grimper sur les arbres. Aussi c'est ce qu'il fait il est là dans sa vraie retraite. Il s'accroche aux branches par quatre crampons aussi merveilleux par leur vivacité, leur adresse, que par leur force. La terre, c'est le lieu de la pâture du singe, les arbres sont sa cité. Ses yeux ne sont pas placés pour contempler le ciel. Cet animal n'a que deux soucis la nourriture et la précaution contre ses ennemis. Au reste@, si nous trouvons quelque ressemblance du singe avec l'homme, ce n'est pas pour admirer cette bête car ce sont des caricatures plutôt que des ressemblances. Est-ce que les hideuses grimaces du singe nous rappellent la dignité humaine ? Même dans les traits des sauvages, il y a encore un reste de la grandeur humaine, dont il n'y a pas de trace dans la figure chétive, ridée et bistrée du singe. Quels gestes, quelle tenue, dans ce quadrupède, le plus laid des quadrupèdes, l'un des plus mal partagés sous bien des rapports ? Qui croira que Maupertuis était sincère lorsqu'il ne rougit pas de dire Je préfère quelques heures de conversation avec les hommes à queue, au cercle des plus beaux esprits de l'Europe . Qui croira que nos modernes Maupertuis sont sincères lorsqu'ils débitent la même absurdité dans leurs phrases d'une apparence plus froidement scientifique, pour simuler la bonne foi à défaut de raison. Mais ces vérités vont être mises dans un plus beau jour en observant le côté intellectuel du singe.
Même dans les traits des sauvages, il y a encore un reste de la grandeur humaine, dont il n'y a pas de trace dans la figure chétive, ridée et histrée du singe.
Même dans les traits des sauvages, il y a encore un reste de la grandeur humaine, dont il n'y a pas de trace dans la figure chétive, ridée et bistrée du singe.
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24 UNITÉ DE L'ESPÈCE HCMAINE. museau s'allonge. En vieillissant, cet animal devient hideux, intraitable et cruel . Peut-on comparer la main du singe avec celle de l'homme, dit lé doc-teur Chenu, p. 6? Oui, répond-il mais c'est pour mieux en faire sentir la différence. Ces animaux ont les pouces très-courts, très-écartés des autres doigts, auxquels ils s'apposent d'une manière restreinte, et bornée au service seulement des besoins matériels les autres doigts, grêles, allongés et dans une dépendance mutuelle pour leurs mouvements, d'après la position des muscles fléchisseurs. Jamais ses mains ne se montrent les auxiliaires de la pensée qui n'existe pas tandis que chez l'homme, on l'a dit souvent, le geste est la moitié de la pensée, et quand la parole manque, il la supplée. Le docteur Chenu cite fort à propos Mathieu Palmière Avec les mains, on appelle et on chasse, on se réjouit et on s'afflige, on indique le silence et le bruit, la paix et le combat, la prière et la menace, l'audace et la crainte on affirme et on nie, on expose, on énumère. Les mains raison-nent, disputent, approuvent, s'accommodent enfin à toutes les dictées de notre intelligence . Si donc le singe avait une étincelle de cette intelligence, elle s'en échapperait par ses mains, au défaut de la parole. Mais laissons cette hideuse caricature de l'homme à sa place, et, de tout ce qui précède, tirons pour conclusion que le singe n'est pas fait pour marcher sur ses deux pieds de.derrière c'est par intervalles seulement, et avec effort et peine, qu'il marche quelque peu en cette position. Il doit souffrir étant appuyé sur les pieds de derrière ses muscles ne se prêtent que difficilement à cette opé-artion. Mais, en revanche, cette structure est admirablement appropriée pour grimper sur les arbres. Aussi c'est ce qu'il fait il est là dans sa vraie retraite. Il s'accroche aux branches par quatre crampons aussi merveilleux par leur vivacité, leur adresse, que par leur force. La terre, c'est le lieu de la pâture du singe, les arbres sont sa cité. Ses yeux ne sont pas placés pour contempler le ciel. Cet animal n'a que deux soucis la nourriture et la précaution contre ses ennemis. Au reste , si nous trouvons quelque ressemblance du singe avec l'homme, ce n'est pas pour admirer cette bête car ce sont des caricatures plutôt que des ressemblances. Est-ce que les hideuses grimaces du singe nous rappellent la dignité humaine? Même dans les traits des sauvages, il y a encore un reste de la grandeur humaine, dont il n'y a pas de trace dans la figure chétive, ridée et histrée du singe. Quels gestes, quelle tenue, dans ce quadrupède, le plus laid des quadrupèdes, l'un des plus mal partagés sous bien des rapports? Qui croira que Maupertuis était sincère lorsqu'il ne rougit pas de dire Je préfère quelques heures de conversation avec les hommes à queue, au cercle des plus beaux esprits de l'Europe . Qui croira que nos modernes Maupertuis sont sincères lorsqu'ils débitent la même absurdité dans leurs phrases d'une apparence plus froidement scientifique, pour simuler la bonne foi à défaut de raison. Mais ces vérités vont être mises dans un plus beau jour en observant le côté intellectuel du singe.
24 UNITÉ DE L'ESPÈCE HCMAINE. museau s'allonge. En vieillissant, cet animal devient hideux, intraitable et cruel . Peut-on comparer la main du singe avec celle de l'homme, dit lé doc-teur Chenu, p. 6@? Oui, répond-il mais c'est pour mieux en faire sentir la différence. Ces animaux ont les pouces très-courts, très-écartés des autres doigts, auxquels ils s'apposent d'une manière restreinte, et bornée au service seulement des besoins matériels les autres doigts, grêles, allongés et dans une dépendance mutuelle pour leurs mouvements, d'après la position des muscles fléchisseurs. Jamais ses mains ne se montrent les auxiliaires de la pensée qui n'existe pas tandis que chez l'homme, on l'a dit souvent, le geste est la moitié de la pensée, et quand la parole manque, il la supplée. Le docteur Chenu cite fort à propos Mathieu Palmière Avec les mains, on appelle et on chasse, on se réjouit et on s'afflige, on indique le silence et le bruit, la paix et le combat, la prière et la menace, l'audace et la crainte on affirme et on nie, on expose, on énumère. Les mains raison-nent, disputent, approuvent, s'accommodent enfin à toutes les dictées de notre intelligence . Si donc le singe avait une étincelle de cette intelligence, elle s'en échapperait par ses mains, au défaut de la parole. Mais laissons cette hideuse caricature de l'homme à sa place, et, de tout ce qui précède, tirons pour conclusion que le singe n'est pas fait pour marcher sur ses deux pieds de.derrière c'est par intervalles seulement, et avec effort et peine, qu'il marche quelque peu en cette position. Il doit souffrir étant appuyé sur les pieds de derrière ses muscles ne se prêtent que difficilement à cette opé-artion. Mais, en revanche, cette structure est admirablement appropriée pour grimper sur les arbres. Aussi c'est ce qu'il fait il est là dans sa vraie retraite. Il s'accroche aux branches par quatre crampons aussi merveilleux par leur vivacité, leur adresse, que par leur force. La terre, c'est le lieu de la pâture du singe, les arbres sont sa cité. Ses yeux ne sont pas placés pour contempler le ciel. Cet animal n'a que deux soucis la nourriture et la précaution contre ses ennemis. Au reste , si nous trouvons quelque ressemblance du singe avec l'homme, ce n'est pas pour admirer cette bête car ce sont des caricatures plutôt que des ressemblances. Est-ce que les hideuses grimaces du singe nous rappellent la dignité humaine@? Même dans les traits des sauvages, il y a encore un reste de la grandeur humaine, dont il n'y a pas de trace dans la figure chétive, ridée et histrée du singe. Quels gestes, quelle tenue, dans ce quadrupède, le plus laid des quadrupèdes, l'un des plus mal partagés sous bien des rapports@? Qui croira que Maupertuis était sincère lorsqu'il ne rougit pas de dire Je préfère quelques heures de conversation avec les hommes à queue, au cercle des plus beaux esprits de l'Europe . Qui croira que nos modernes Maupertuis sont sincères lorsqu'ils débitent la même absurdité dans leurs phrases d'une apparence plus froidement scientifique, pour simuler la bonne foi à défaut de raison. Mais ces vérités vont être mises dans un plus beau jour en observant le côté intellectuel du singe.
24 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. museau s'allonge. En vieillissant, cet animal devient hideux, intraitable et cruel . Peut-on comparer la main du singe avec celle de l'homme, dit le doc-teur Chenu, p. 6 ? Oui, répond-il mais c'est pour mieux en faire sentir la différence. Ces animaux ont les pouces très-courts, très-écartés des autres doigts, auxquels ils s'apposent d'une manière restreinte, et bornée au service seulement des besoins matériels les autres doigts, grêles, allongés et dans une dépendance mutuelle pour leurs mouvements, d'après la position des muscles fléchisseurs. Jamais ses mains ne se montrent les auxiliaires de la pensée qui n'existe pas tandis que chez l'homme, on l'a dit souvent, le geste est la moitié de la pensée, et quand la parole manque, il la supplée. Le docteur Chenu cite fort à propos Mathieu Palmière Avec les mains, on appelle et on chasse, on se réjouit et on s'afflige, on indique le silence et le bruit, la paix et le combat, la prière et la menace, l'audace et la crainte on affirme et on nie, on expose, on énumère. Les mains raison-nent, disputent, approuvent, s'accommodent enfin à toutes les dictées de notre intelligence . Si donc le singe avait une étincelle de cette intelligence, elle s'en échapperait par ses mains, au défaut de la parole. Mais laissons cette hideuse caricature de l'homme à sa place, et, de tout ce qui précède, tirons pour conclusion que le singe n'est pas fait pour marcher sur ses deux pieds de derrière c'est par intervalles seulement, et avec effort et peine, qu'il marche quelque peu en cette position. Il doit souffrir étant appuyé sur les pieds de derrière ses muscles ne se prêtent que difficilement à cette opé-artion. Mais, en revanche, cette structure est admirablement appropriée pour grimper sur les arbres. Aussi c'est ce qu'il fait il est là dans sa vraie retraite. Il s'accroche aux branches par quatre crampons aussi merveilleux par leur vivacité, leur adresse, que par leur force. La terre, c'est le lieu de la pâture du singe, les arbres sont sa cité. Ses yeux ne sont pas placés pour contempler le ciel. Cet animal n'a que deux soucis la nourriture et la précaution contre ses ennemis. Au reste@, si nous trouvons quelque ressemblance du singe avec l'homme, ce n'est pas pour admirer cette bête car ce sont des caricatures plutôt que des ressemblances. Est-ce que les hideuses grimaces du singe nous rappellent la dignité humaine ? Même dans les traits des sauvages, il y a encore un reste de la grandeur humaine, dont il n'y a pas de trace dans la figure chétive, ridée et bistrée du singe. Quels gestes, quelle tenue, dans ce quadrupède, le plus laid des quadrupèdes, l'un des plus mal partagés sous bien des rapports ? Qui croira que Maupertuis était sincère lorsqu'il ne rougit pas de dire Je préfère quelques heures de conversation avec les hommes à queue, au cercle des plus beaux esprits de l'Europe . Qui croira que nos modernes Maupertuis sont sincères lorsqu'ils débitent la même absurdité dans leurs phrases d'une apparence plus froidement scientifique, pour simuler la bonne foi à défaut de raison. Mais ces vérités vont être mises dans un plus beau jour en observant le côté intellectuel du singe.
Quels gestes, quelle tenue, dans ce quadrupède, le plus laid des quadrupèdes, l'un des plus mal partagés sous bien des rapports?
Quels gestes, quelle tenue, dans ce quadrupède, le plus laid des quadrupèdes, l'un des plus mal partagés sous bien des rapports ?
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24 UNITÉ DE L'ESPÈCE HCMAINE. museau s'allonge. En vieillissant, cet animal devient hideux, intraitable et cruel . Peut-on comparer la main du singe avec celle de l'homme, dit lé doc-teur Chenu, p. 6? Oui, répond-il mais c'est pour mieux en faire sentir la différence. Ces animaux ont les pouces très-courts, très-écartés des autres doigts, auxquels ils s'apposent d'une manière restreinte, et bornée au service seulement des besoins matériels les autres doigts, grêles, allongés et dans une dépendance mutuelle pour leurs mouvements, d'après la position des muscles fléchisseurs. Jamais ses mains ne se montrent les auxiliaires de la pensée qui n'existe pas tandis que chez l'homme, on l'a dit souvent, le geste est la moitié de la pensée, et quand la parole manque, il la supplée. Le docteur Chenu cite fort à propos Mathieu Palmière Avec les mains, on appelle et on chasse, on se réjouit et on s'afflige, on indique le silence et le bruit, la paix et le combat, la prière et la menace, l'audace et la crainte on affirme et on nie, on expose, on énumère. Les mains raison-nent, disputent, approuvent, s'accommodent enfin à toutes les dictées de notre intelligence . Si donc le singe avait une étincelle de cette intelligence, elle s'en échapperait par ses mains, au défaut de la parole. Mais laissons cette hideuse caricature de l'homme à sa place, et, de tout ce qui précède, tirons pour conclusion que le singe n'est pas fait pour marcher sur ses deux pieds de.derrière c'est par intervalles seulement, et avec effort et peine, qu'il marche quelque peu en cette position. Il doit souffrir étant appuyé sur les pieds de derrière ses muscles ne se prêtent que difficilement à cette opé-artion. Mais, en revanche, cette structure est admirablement appropriée pour grimper sur les arbres. Aussi c'est ce qu'il fait il est là dans sa vraie retraite. Il s'accroche aux branches par quatre crampons aussi merveilleux par leur vivacité, leur adresse, que par leur force. La terre, c'est le lieu de la pâture du singe, les arbres sont sa cité. Ses yeux ne sont pas placés pour contempler le ciel. Cet animal n'a que deux soucis la nourriture et la précaution contre ses ennemis. Au reste , si nous trouvons quelque ressemblance du singe avec l'homme, ce n'est pas pour admirer cette bête car ce sont des caricatures plutôt que des ressemblances. Est-ce que les hideuses grimaces du singe nous rappellent la dignité humaine? Même dans les traits des sauvages, il y a encore un reste de la grandeur humaine, dont il n'y a pas de trace dans la figure chétive, ridée et histrée du singe. Quels gestes, quelle tenue, dans ce quadrupède, le plus laid des quadrupèdes, l'un des plus mal partagés sous bien des rapports? Qui croira que Maupertuis était sincère lorsqu'il ne rougit pas de dire Je préfère quelques heures de conversation avec les hommes à queue, au cercle des plus beaux esprits de l'Europe . Qui croira que nos modernes Maupertuis sont sincères lorsqu'ils débitent la même absurdité dans leurs phrases d'une apparence plus froidement scientifique, pour simuler la bonne foi à défaut de raison. Mais ces vérités vont être mises dans un plus beau jour en observant le côté intellectuel du singe.
24 UNITÉ DE L'ESPÈCE HCMAINE. museau s'allonge. En vieillissant, cet animal devient hideux, intraitable et cruel . Peut-on comparer la main du singe avec celle de l'homme, dit lé doc-teur Chenu, p. 6@? Oui, répond-il mais c'est pour mieux en faire sentir la différence. Ces animaux ont les pouces très-courts, très-écartés des autres doigts, auxquels ils s'apposent d'une manière restreinte, et bornée au service seulement des besoins matériels les autres doigts, grêles, allongés et dans une dépendance mutuelle pour leurs mouvements, d'après la position des muscles fléchisseurs. Jamais ses mains ne se montrent les auxiliaires de la pensée qui n'existe pas tandis que chez l'homme, on l'a dit souvent, le geste est la moitié de la pensée, et quand la parole manque, il la supplée. Le docteur Chenu cite fort à propos Mathieu Palmière Avec les mains, on appelle et on chasse, on se réjouit et on s'afflige, on indique le silence et le bruit, la paix et le combat, la prière et la menace, l'audace et la crainte on affirme et on nie, on expose, on énumère. Les mains raison-nent, disputent, approuvent, s'accommodent enfin à toutes les dictées de notre intelligence . Si donc le singe avait une étincelle de cette intelligence, elle s'en échapperait par ses mains, au défaut de la parole. Mais laissons cette hideuse caricature de l'homme à sa place, et, de tout ce qui précède, tirons pour conclusion que le singe n'est pas fait pour marcher sur ses deux pieds de.derrière c'est par intervalles seulement, et avec effort et peine, qu'il marche quelque peu en cette position. Il doit souffrir étant appuyé sur les pieds de derrière ses muscles ne se prêtent que difficilement à cette opé-artion. Mais, en revanche, cette structure est admirablement appropriée pour grimper sur les arbres. Aussi c'est ce qu'il fait il est là dans sa vraie retraite. Il s'accroche aux branches par quatre crampons aussi merveilleux par leur vivacité, leur adresse, que par leur force. La terre, c'est le lieu de la pâture du singe, les arbres sont sa cité. Ses yeux ne sont pas placés pour contempler le ciel. Cet animal n'a que deux soucis la nourriture et la précaution contre ses ennemis. Au reste , si nous trouvons quelque ressemblance du singe avec l'homme, ce n'est pas pour admirer cette bête car ce sont des caricatures plutôt que des ressemblances. Est-ce que les hideuses grimaces du singe nous rappellent la dignité humaine@? Même dans les traits des sauvages, il y a encore un reste de la grandeur humaine, dont il n'y a pas de trace dans la figure chétive, ridée et histrée du singe. Quels gestes, quelle tenue, dans ce quadrupède, le plus laid des quadrupèdes, l'un des plus mal partagés sous bien des rapports@? Qui croira que Maupertuis était sincère lorsqu'il ne rougit pas de dire Je préfère quelques heures de conversation avec les hommes à queue, au cercle des plus beaux esprits de l'Europe . Qui croira que nos modernes Maupertuis sont sincères lorsqu'ils débitent la même absurdité dans leurs phrases d'une apparence plus froidement scientifique, pour simuler la bonne foi à défaut de raison. Mais ces vérités vont être mises dans un plus beau jour en observant le côté intellectuel du singe.
24 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. museau s'allonge. En vieillissant, cet animal devient hideux, intraitable et cruel . Peut-on comparer la main du singe avec celle de l'homme, dit le doc-teur Chenu, p. 6 ? Oui, répond-il mais c'est pour mieux en faire sentir la différence. Ces animaux ont les pouces très-courts, très-écartés des autres doigts, auxquels ils s'apposent d'une manière restreinte, et bornée au service seulement des besoins matériels les autres doigts, grêles, allongés et dans une dépendance mutuelle pour leurs mouvements, d'après la position des muscles fléchisseurs. Jamais ses mains ne se montrent les auxiliaires de la pensée qui n'existe pas tandis que chez l'homme, on l'a dit souvent, le geste est la moitié de la pensée, et quand la parole manque, il la supplée. Le docteur Chenu cite fort à propos Mathieu Palmière Avec les mains, on appelle et on chasse, on se réjouit et on s'afflige, on indique le silence et le bruit, la paix et le combat, la prière et la menace, l'audace et la crainte on affirme et on nie, on expose, on énumère. Les mains raison-nent, disputent, approuvent, s'accommodent enfin à toutes les dictées de notre intelligence . Si donc le singe avait une étincelle de cette intelligence, elle s'en échapperait par ses mains, au défaut de la parole. Mais laissons cette hideuse caricature de l'homme à sa place, et, de tout ce qui précède, tirons pour conclusion que le singe n'est pas fait pour marcher sur ses deux pieds de derrière c'est par intervalles seulement, et avec effort et peine, qu'il marche quelque peu en cette position. Il doit souffrir étant appuyé sur les pieds de derrière ses muscles ne se prêtent que difficilement à cette opé-artion. Mais, en revanche, cette structure est admirablement appropriée pour grimper sur les arbres. Aussi c'est ce qu'il fait il est là dans sa vraie retraite. Il s'accroche aux branches par quatre crampons aussi merveilleux par leur vivacité, leur adresse, que par leur force. La terre, c'est le lieu de la pâture du singe, les arbres sont sa cité. Ses yeux ne sont pas placés pour contempler le ciel. Cet animal n'a que deux soucis la nourriture et la précaution contre ses ennemis. Au reste@, si nous trouvons quelque ressemblance du singe avec l'homme, ce n'est pas pour admirer cette bête car ce sont des caricatures plutôt que des ressemblances. Est-ce que les hideuses grimaces du singe nous rappellent la dignité humaine ? Même dans les traits des sauvages, il y a encore un reste de la grandeur humaine, dont il n'y a pas de trace dans la figure chétive, ridée et bistrée du singe. Quels gestes, quelle tenue, dans ce quadrupède, le plus laid des quadrupèdes, l'un des plus mal partagés sous bien des rapports ? Qui croira que Maupertuis était sincère lorsqu'il ne rougit pas de dire Je préfère quelques heures de conversation avec les hommes à queue, au cercle des plus beaux esprits de l'Europe . Qui croira que nos modernes Maupertuis sont sincères lorsqu'ils débitent la même absurdité dans leurs phrases d'une apparence plus froidement scientifique, pour simuler la bonne foi à défaut de raison. Mais ces vérités vont être mises dans un plus beau jour en observant le côté intellectuel du singe.
Qui croira que Maupertuis était sincère lorsqu'il ne rougit pas de dire Je préfère quelques heures de conversation avec les hommes à queue, au cercle des plus beaux esprits de l'Europe .
Qui croira que Maupertuis était sincère lorsqu'il ne rougit pas de dire Je préfère quelques heures de conversation avec les hommes à queue, au cercle des plus beaux esprits de l'Europe .
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24 UNITÉ DE L'ESPÈCE HCMAINE. museau s'allonge. En vieillissant, cet animal devient hideux, intraitable et cruel . Peut-on comparer la main du singe avec celle de l'homme, dit lé doc-teur Chenu, p. 6? Oui, répond-il mais c'est pour mieux en faire sentir la différence. Ces animaux ont les pouces très-courts, très-écartés des autres doigts, auxquels ils s'apposent d'une manière restreinte, et bornée au service seulement des besoins matériels les autres doigts, grêles, allongés et dans une dépendance mutuelle pour leurs mouvements, d'après la position des muscles fléchisseurs. Jamais ses mains ne se montrent les auxiliaires de la pensée qui n'existe pas tandis que chez l'homme, on l'a dit souvent, le geste est la moitié de la pensée, et quand la parole manque, il la supplée. Le docteur Chenu cite fort à propos Mathieu Palmière Avec les mains, on appelle et on chasse, on se réjouit et on s'afflige, on indique le silence et le bruit, la paix et le combat, la prière et la menace, l'audace et la crainte on affirme et on nie, on expose, on énumère. Les mains raison-nent, disputent, approuvent, s'accommodent enfin à toutes les dictées de notre intelligence . Si donc le singe avait une étincelle de cette intelligence, elle s'en échapperait par ses mains, au défaut de la parole. Mais laissons cette hideuse caricature de l'homme à sa place, et, de tout ce qui précède, tirons pour conclusion que le singe n'est pas fait pour marcher sur ses deux pieds de.derrière c'est par intervalles seulement, et avec effort et peine, qu'il marche quelque peu en cette position. Il doit souffrir étant appuyé sur les pieds de derrière ses muscles ne se prêtent que difficilement à cette opé-artion. Mais, en revanche, cette structure est admirablement appropriée pour grimper sur les arbres. Aussi c'est ce qu'il fait il est là dans sa vraie retraite. Il s'accroche aux branches par quatre crampons aussi merveilleux par leur vivacité, leur adresse, que par leur force. La terre, c'est le lieu de la pâture du singe, les arbres sont sa cité. Ses yeux ne sont pas placés pour contempler le ciel. Cet animal n'a que deux soucis la nourriture et la précaution contre ses ennemis. Au reste , si nous trouvons quelque ressemblance du singe avec l'homme, ce n'est pas pour admirer cette bête car ce sont des caricatures plutôt que des ressemblances. Est-ce que les hideuses grimaces du singe nous rappellent la dignité humaine? Même dans les traits des sauvages, il y a encore un reste de la grandeur humaine, dont il n'y a pas de trace dans la figure chétive, ridée et histrée du singe. Quels gestes, quelle tenue, dans ce quadrupède, le plus laid des quadrupèdes, l'un des plus mal partagés sous bien des rapports? Qui croira que Maupertuis était sincère lorsqu'il ne rougit pas de dire Je préfère quelques heures de conversation avec les hommes à queue, au cercle des plus beaux esprits de l'Europe . Qui croira que nos modernes Maupertuis sont sincères lorsqu'ils débitent la même absurdité dans leurs phrases d'une apparence plus froidement scientifique, pour simuler la bonne foi à défaut de raison. Mais ces vérités vont être mises dans un plus beau jour en observant le côté intellectuel du singe.
24 UNITÉ DE L'ESPÈCE HCMAINE. museau s'allonge. En vieillissant, cet animal devient hideux, intraitable et cruel . Peut-on comparer la main du singe avec celle de l'homme, dit lé doc-teur Chenu, p. 6@? Oui, répond-il mais c'est pour mieux en faire sentir la différence. Ces animaux ont les pouces très-courts, très-écartés des autres doigts, auxquels ils s'apposent d'une manière restreinte, et bornée au service seulement des besoins matériels les autres doigts, grêles, allongés et dans une dépendance mutuelle pour leurs mouvements, d'après la position des muscles fléchisseurs. Jamais ses mains ne se montrent les auxiliaires de la pensée qui n'existe pas tandis que chez l'homme, on l'a dit souvent, le geste est la moitié de la pensée, et quand la parole manque, il la supplée. Le docteur Chenu cite fort à propos Mathieu Palmière Avec les mains, on appelle et on chasse, on se réjouit et on s'afflige, on indique le silence et le bruit, la paix et le combat, la prière et la menace, l'audace et la crainte on affirme et on nie, on expose, on énumère. Les mains raison-nent, disputent, approuvent, s'accommodent enfin à toutes les dictées de notre intelligence . Si donc le singe avait une étincelle de cette intelligence, elle s'en échapperait par ses mains, au défaut de la parole. Mais laissons cette hideuse caricature de l'homme à sa place, et, de tout ce qui précède, tirons pour conclusion que le singe n'est pas fait pour marcher sur ses deux pieds de.derrière c'est par intervalles seulement, et avec effort et peine, qu'il marche quelque peu en cette position. Il doit souffrir étant appuyé sur les pieds de derrière ses muscles ne se prêtent que difficilement à cette opé-artion. Mais, en revanche, cette structure est admirablement appropriée pour grimper sur les arbres. Aussi c'est ce qu'il fait il est là dans sa vraie retraite. Il s'accroche aux branches par quatre crampons aussi merveilleux par leur vivacité, leur adresse, que par leur force. La terre, c'est le lieu de la pâture du singe, les arbres sont sa cité. Ses yeux ne sont pas placés pour contempler le ciel. Cet animal n'a que deux soucis la nourriture et la précaution contre ses ennemis. Au reste , si nous trouvons quelque ressemblance du singe avec l'homme, ce n'est pas pour admirer cette bête car ce sont des caricatures plutôt que des ressemblances. Est-ce que les hideuses grimaces du singe nous rappellent la dignité humaine@? Même dans les traits des sauvages, il y a encore un reste de la grandeur humaine, dont il n'y a pas de trace dans la figure chétive, ridée et histrée du singe. Quels gestes, quelle tenue, dans ce quadrupède, le plus laid des quadrupèdes, l'un des plus mal partagés sous bien des rapports@? Qui croira que Maupertuis était sincère lorsqu'il ne rougit pas de dire Je préfère quelques heures de conversation avec les hommes à queue, au cercle des plus beaux esprits de l'Europe . Qui croira que nos modernes Maupertuis sont sincères lorsqu'ils débitent la même absurdité dans leurs phrases d'une apparence plus froidement scientifique, pour simuler la bonne foi à défaut de raison. Mais ces vérités vont être mises dans un plus beau jour en observant le côté intellectuel du singe.
24 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. museau s'allonge. En vieillissant, cet animal devient hideux, intraitable et cruel . Peut-on comparer la main du singe avec celle de l'homme, dit le doc-teur Chenu, p. 6 ? Oui, répond-il mais c'est pour mieux en faire sentir la différence. Ces animaux ont les pouces très-courts, très-écartés des autres doigts, auxquels ils s'apposent d'une manière restreinte, et bornée au service seulement des besoins matériels les autres doigts, grêles, allongés et dans une dépendance mutuelle pour leurs mouvements, d'après la position des muscles fléchisseurs. Jamais ses mains ne se montrent les auxiliaires de la pensée qui n'existe pas tandis que chez l'homme, on l'a dit souvent, le geste est la moitié de la pensée, et quand la parole manque, il la supplée. Le docteur Chenu cite fort à propos Mathieu Palmière Avec les mains, on appelle et on chasse, on se réjouit et on s'afflige, on indique le silence et le bruit, la paix et le combat, la prière et la menace, l'audace et la crainte on affirme et on nie, on expose, on énumère. Les mains raison-nent, disputent, approuvent, s'accommodent enfin à toutes les dictées de notre intelligence . Si donc le singe avait une étincelle de cette intelligence, elle s'en échapperait par ses mains, au défaut de la parole. Mais laissons cette hideuse caricature de l'homme à sa place, et, de tout ce qui précède, tirons pour conclusion que le singe n'est pas fait pour marcher sur ses deux pieds de derrière c'est par intervalles seulement, et avec effort et peine, qu'il marche quelque peu en cette position. Il doit souffrir étant appuyé sur les pieds de derrière ses muscles ne se prêtent que difficilement à cette opé-artion. Mais, en revanche, cette structure est admirablement appropriée pour grimper sur les arbres. Aussi c'est ce qu'il fait il est là dans sa vraie retraite. Il s'accroche aux branches par quatre crampons aussi merveilleux par leur vivacité, leur adresse, que par leur force. La terre, c'est le lieu de la pâture du singe, les arbres sont sa cité. Ses yeux ne sont pas placés pour contempler le ciel. Cet animal n'a que deux soucis la nourriture et la précaution contre ses ennemis. Au reste@, si nous trouvons quelque ressemblance du singe avec l'homme, ce n'est pas pour admirer cette bête car ce sont des caricatures plutôt que des ressemblances. Est-ce que les hideuses grimaces du singe nous rappellent la dignité humaine ? Même dans les traits des sauvages, il y a encore un reste de la grandeur humaine, dont il n'y a pas de trace dans la figure chétive, ridée et bistrée du singe. Quels gestes, quelle tenue, dans ce quadrupède, le plus laid des quadrupèdes, l'un des plus mal partagés sous bien des rapports ? Qui croira que Maupertuis était sincère lorsqu'il ne rougit pas de dire Je préfère quelques heures de conversation avec les hommes à queue, au cercle des plus beaux esprits de l'Europe . Qui croira que nos modernes Maupertuis sont sincères lorsqu'ils débitent la même absurdité dans leurs phrases d'une apparence plus froidement scientifique, pour simuler la bonne foi à défaut de raison. Mais ces vérités vont être mises dans un plus beau jour en observant le côté intellectuel du singe.
Qui croira que nos modernes Maupertuis sont sincères lorsqu'ils débitent la même absurdité dans leurs phrases d'une apparence plus froidement scientifique, pour simuler la bonne foi à défaut de raison.
Qui croira que nos modernes Maupertuis sont sincères lorsqu'ils débitent la même absurdité dans leurs phrases d'une apparence plus froidement scientifique, pour simuler la bonne foi à défaut de raison.
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24 UNITÉ DE L'ESPÈCE HCMAINE. museau s'allonge. En vieillissant, cet animal devient hideux, intraitable et cruel . Peut-on comparer la main du singe avec celle de l'homme, dit lé doc-teur Chenu, p. 6? Oui, répond-il mais c'est pour mieux en faire sentir la différence. Ces animaux ont les pouces très-courts, très-écartés des autres doigts, auxquels ils s'apposent d'une manière restreinte, et bornée au service seulement des besoins matériels les autres doigts, grêles, allongés et dans une dépendance mutuelle pour leurs mouvements, d'après la position des muscles fléchisseurs. Jamais ses mains ne se montrent les auxiliaires de la pensée qui n'existe pas tandis que chez l'homme, on l'a dit souvent, le geste est la moitié de la pensée, et quand la parole manque, il la supplée. Le docteur Chenu cite fort à propos Mathieu Palmière Avec les mains, on appelle et on chasse, on se réjouit et on s'afflige, on indique le silence et le bruit, la paix et le combat, la prière et la menace, l'audace et la crainte on affirme et on nie, on expose, on énumère. Les mains raison-nent, disputent, approuvent, s'accommodent enfin à toutes les dictées de notre intelligence . Si donc le singe avait une étincelle de cette intelligence, elle s'en échapperait par ses mains, au défaut de la parole. Mais laissons cette hideuse caricature de l'homme à sa place, et, de tout ce qui précède, tirons pour conclusion que le singe n'est pas fait pour marcher sur ses deux pieds de.derrière c'est par intervalles seulement, et avec effort et peine, qu'il marche quelque peu en cette position. Il doit souffrir étant appuyé sur les pieds de derrière ses muscles ne se prêtent que difficilement à cette opé-artion. Mais, en revanche, cette structure est admirablement appropriée pour grimper sur les arbres. Aussi c'est ce qu'il fait il est là dans sa vraie retraite. Il s'accroche aux branches par quatre crampons aussi merveilleux par leur vivacité, leur adresse, que par leur force. La terre, c'est le lieu de la pâture du singe, les arbres sont sa cité. Ses yeux ne sont pas placés pour contempler le ciel. Cet animal n'a que deux soucis la nourriture et la précaution contre ses ennemis. Au reste , si nous trouvons quelque ressemblance du singe avec l'homme, ce n'est pas pour admirer cette bête car ce sont des caricatures plutôt que des ressemblances. Est-ce que les hideuses grimaces du singe nous rappellent la dignité humaine? Même dans les traits des sauvages, il y a encore un reste de la grandeur humaine, dont il n'y a pas de trace dans la figure chétive, ridée et histrée du singe. Quels gestes, quelle tenue, dans ce quadrupède, le plus laid des quadrupèdes, l'un des plus mal partagés sous bien des rapports? Qui croira que Maupertuis était sincère lorsqu'il ne rougit pas de dire Je préfère quelques heures de conversation avec les hommes à queue, au cercle des plus beaux esprits de l'Europe . Qui croira que nos modernes Maupertuis sont sincères lorsqu'ils débitent la même absurdité dans leurs phrases d'une apparence plus froidement scientifique, pour simuler la bonne foi à défaut de raison. Mais ces vérités vont être mises dans un plus beau jour en observant le côté intellectuel du singe.
24 UNITÉ DE L'ESPÈCE HCMAINE. museau s'allonge. En vieillissant, cet animal devient hideux, intraitable et cruel . Peut-on comparer la main du singe avec celle de l'homme, dit lé doc-teur Chenu, p. 6@? Oui, répond-il mais c'est pour mieux en faire sentir la différence. Ces animaux ont les pouces très-courts, très-écartés des autres doigts, auxquels ils s'apposent d'une manière restreinte, et bornée au service seulement des besoins matériels les autres doigts, grêles, allongés et dans une dépendance mutuelle pour leurs mouvements, d'après la position des muscles fléchisseurs. Jamais ses mains ne se montrent les auxiliaires de la pensée qui n'existe pas tandis que chez l'homme, on l'a dit souvent, le geste est la moitié de la pensée, et quand la parole manque, il la supplée. Le docteur Chenu cite fort à propos Mathieu Palmière Avec les mains, on appelle et on chasse, on se réjouit et on s'afflige, on indique le silence et le bruit, la paix et le combat, la prière et la menace, l'audace et la crainte on affirme et on nie, on expose, on énumère. Les mains raison-nent, disputent, approuvent, s'accommodent enfin à toutes les dictées de notre intelligence . Si donc le singe avait une étincelle de cette intelligence, elle s'en échapperait par ses mains, au défaut de la parole. Mais laissons cette hideuse caricature de l'homme à sa place, et, de tout ce qui précède, tirons pour conclusion que le singe n'est pas fait pour marcher sur ses deux pieds de.derrière c'est par intervalles seulement, et avec effort et peine, qu'il marche quelque peu en cette position. Il doit souffrir étant appuyé sur les pieds de derrière ses muscles ne se prêtent que difficilement à cette opé-artion. Mais, en revanche, cette structure est admirablement appropriée pour grimper sur les arbres. Aussi c'est ce qu'il fait il est là dans sa vraie retraite. Il s'accroche aux branches par quatre crampons aussi merveilleux par leur vivacité, leur adresse, que par leur force. La terre, c'est le lieu de la pâture du singe, les arbres sont sa cité. Ses yeux ne sont pas placés pour contempler le ciel. Cet animal n'a que deux soucis la nourriture et la précaution contre ses ennemis. Au reste , si nous trouvons quelque ressemblance du singe avec l'homme, ce n'est pas pour admirer cette bête car ce sont des caricatures plutôt que des ressemblances. Est-ce que les hideuses grimaces du singe nous rappellent la dignité humaine@? Même dans les traits des sauvages, il y a encore un reste de la grandeur humaine, dont il n'y a pas de trace dans la figure chétive, ridée et histrée du singe. Quels gestes, quelle tenue, dans ce quadrupède, le plus laid des quadrupèdes, l'un des plus mal partagés sous bien des rapports@? Qui croira que Maupertuis était sincère lorsqu'il ne rougit pas de dire Je préfère quelques heures de conversation avec les hommes à queue, au cercle des plus beaux esprits de l'Europe . Qui croira que nos modernes Maupertuis sont sincères lorsqu'ils débitent la même absurdité dans leurs phrases d'une apparence plus froidement scientifique, pour simuler la bonne foi à défaut de raison. Mais ces vérités vont être mises dans un plus beau jour en observant le côté intellectuel du singe.
24 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. museau s'allonge. En vieillissant, cet animal devient hideux, intraitable et cruel . Peut-on comparer la main du singe avec celle de l'homme, dit le doc-teur Chenu, p. 6 ? Oui, répond-il mais c'est pour mieux en faire sentir la différence. Ces animaux ont les pouces très-courts, très-écartés des autres doigts, auxquels ils s'apposent d'une manière restreinte, et bornée au service seulement des besoins matériels les autres doigts, grêles, allongés et dans une dépendance mutuelle pour leurs mouvements, d'après la position des muscles fléchisseurs. Jamais ses mains ne se montrent les auxiliaires de la pensée qui n'existe pas tandis que chez l'homme, on l'a dit souvent, le geste est la moitié de la pensée, et quand la parole manque, il la supplée. Le docteur Chenu cite fort à propos Mathieu Palmière Avec les mains, on appelle et on chasse, on se réjouit et on s'afflige, on indique le silence et le bruit, la paix et le combat, la prière et la menace, l'audace et la crainte on affirme et on nie, on expose, on énumère. Les mains raison-nent, disputent, approuvent, s'accommodent enfin à toutes les dictées de notre intelligence . Si donc le singe avait une étincelle de cette intelligence, elle s'en échapperait par ses mains, au défaut de la parole. Mais laissons cette hideuse caricature de l'homme à sa place, et, de tout ce qui précède, tirons pour conclusion que le singe n'est pas fait pour marcher sur ses deux pieds de derrière c'est par intervalles seulement, et avec effort et peine, qu'il marche quelque peu en cette position. Il doit souffrir étant appuyé sur les pieds de derrière ses muscles ne se prêtent que difficilement à cette opé-artion. Mais, en revanche, cette structure est admirablement appropriée pour grimper sur les arbres. Aussi c'est ce qu'il fait il est là dans sa vraie retraite. Il s'accroche aux branches par quatre crampons aussi merveilleux par leur vivacité, leur adresse, que par leur force. La terre, c'est le lieu de la pâture du singe, les arbres sont sa cité. Ses yeux ne sont pas placés pour contempler le ciel. Cet animal n'a que deux soucis la nourriture et la précaution contre ses ennemis. Au reste@, si nous trouvons quelque ressemblance du singe avec l'homme, ce n'est pas pour admirer cette bête car ce sont des caricatures plutôt que des ressemblances. Est-ce que les hideuses grimaces du singe nous rappellent la dignité humaine ? Même dans les traits des sauvages, il y a encore un reste de la grandeur humaine, dont il n'y a pas de trace dans la figure chétive, ridée et bistrée du singe. Quels gestes, quelle tenue, dans ce quadrupède, le plus laid des quadrupèdes, l'un des plus mal partagés sous bien des rapports ? Qui croira que Maupertuis était sincère lorsqu'il ne rougit pas de dire Je préfère quelques heures de conversation avec les hommes à queue, au cercle des plus beaux esprits de l'Europe . Qui croira que nos modernes Maupertuis sont sincères lorsqu'ils débitent la même absurdité dans leurs phrases d'une apparence plus froidement scientifique, pour simuler la bonne foi à défaut de raison. Mais ces vérités vont être mises dans un plus beau jour en observant le côté intellectuel du singe.
Mais ces vérités vont être mises dans un plus beau jour en observant le côté intellectuel du singe.
Mais ces vérités vont être mises dans un plus beau jour en observant le côté intellectuel du singe.
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408 ÉCLAIRCISSEMENS HISTORIQUES assassiné vos amis, vos parens. Nouveaux Séïdes, on a trompé votre courage , on vous a rendus les iustrumens malheureux d'une passion qui n'a jamais été, qui n'est pas , qui ne sera jamais la votre. Il Voici maintenant de quelle manière M. Beau-lieu i raconte les mêmes evénemens. Les subalternes Jacobins, dirigés par Péthion, Buzot et Brissot pour les républicains, et le chevalier de Laclos pour les ortéamstes, arrêtèrent qu'il serait fait une pétition so-lennelle aux départemens, pour que la conduite du roi fut soumise à leur jugement. Ce furent Laclos et Brissot qui la rédigèrent. Des émissaires de ces messieurs la portèrent dans les groupes, dans les cafés , la firent signer dans les rues par les femmes, les 'enfans, en menaçant, en cajolant tour à tour ceux dont ils voulaient avoir les suffrages. Voyant que toutes.ces intrigues ne pouvaient rallier à eux tout le monde dont ils avaient besoin, ils essayèrent le moyen de la ter-reur Leurs attroupemens se portèrent aux spectacles , et en firent fermer plusieurs. Ils furent dissipés à l'Opéra par la garde nationale et en prenant la fuite, ils laissèrent voir combien il était facile de les vaincre. Us se portèrent le lendemain sur le terrain de la Bastille, pour y faire signer leur pétition , c'est-à-dire, exciter une insurrection au fau-bourg Saint-Antoine, en tâchant de faire croire au peuple qu'on voulait relever la prison d'Etat dont ils lui faisaient voir les ruines. La garde nationale déjoua encore leurs pro-jets. Dans cet état de choses, MM. Dandré et Regnaud de Saiut-Jean-d'Angély invitèrent l'Assemblée à prendre des mesures vigoureuses contre les factieux. Le premier fit dé-créter que les ministres et la municipalité se rendraient à l Essais historiques sur les causes et les effets de la révolution de France. - Paris, an IX-1801.
408 ÉCLAIRCISSEMENS HISTORIQUES assassiné vos amis, vos parens. Nouveaux Séïdes, on a trompé votre courage , on vous a rendus les iustrumens malheureux d'une passion qui n'a jamais été, qui n'est pas , qui ne sera jamais la votre. Il Voici maintenant de quelle manière M. Beau-lieu i raconte les mêmes evénemens. Les subalternes Jacobins, dirigés par Péthion, Buzot et Brissot pour les républicains, et le chevalier de Laclos pour les ortéa@mstes, arrêtèrent qu'il serait fait une pétition so-lennelle aux départemens, pour que la conduite du roi fut soumise à leur jugement. Ce furent Laclos et Brissot qui la rédigèrent. Des émissaires de ces messieurs la portèrent dans les groupes, dans les cafés , la firent signer dans les rues par les femmes, les 'enfans, en menaçant, en cajolant tour à tour ceux dont ils voulaient avoir les suffrages. Voyant que toutes.ces intrigues ne pouvaient rallier à eux tout le monde dont ils avaient besoin, ils essayèrent le moyen de la ter-reur Leurs attroupemens se portèrent aux spectacles , et en firent fermer plusieurs. Ils furent dissipés à l'Opéra par la garde nationale et en prenant la fuite, ils laissèrent voir combien il était facile de les vaincre. @Us se portèrent le lendemain sur le terrain de la Bastille, pour y faire signer leur pétition , c'est-à-dire, exciter une insurrection au fau-bourg Saint-Antoine, en tâchant de faire croire au peuple qu'on voulait relever la prison d'Etat dont ils lui faisaient voir les ruines. La garde nationale déjoua encore leurs pro-jets. Dans cet état de choses, MM. Dandré et Regnaud de Saiut-Jean-d'Angély invitèrent l'Assemblée à prendre des mesures vigoureuses contre les factieux. Le premier fit dé-créter que les ministres et la municipalité se rendraient à l Essais historiques sur les causes et les effets de la révolution de France. - Paris, an IX-1801.
408 ÉCLAIRCISSEMENS HISTORIQUES assassiné vos amis, vos parens. Nouveaux Séïdes, on a trompé votre courage@, on vous a rendus les instrumens malheureux d'une passion qui n'a jamais été, qui n'est pas@, qui ne sera jamais la votre.@@@ Voici maintenant de quelle manière M. Beau-lieu 1 raconte les mêmes événemens. Les subalternes Jacobins, dirigés par Péthion, Buzot et Brissot pour les republicains, et le chevalier de Laclos pour les orléanistes, arrêtèrent qu'il serait fait une pétition so-lennelle aux départemens, pour que la conduite du roi fût soumise à leur jugement. Ce furent Laclos et Brissot qui la rédigèrent. Des émissaires de ces messieurs la portèrent dans les groupes, dans les cafés@, la furent signer dans les rues par les femmes, les @enfans, en menaçant, en cajolant tour à tour ceux dont ils voulaient avoir les suffrages. Voyant que toutes ces intrigues ne pouvaient rallier à eux tout le monde dont ils avaient besoin, ils essayèrent le moyen de la ter-reur leurs attroupemens se portèrent aux spectacles@, et en firent fermer plusieurs. Ils furent dissipés à l'Opéra par la garde nationale et en prenant la fuite, ils laissèrent voir combien il était facile de les vaincre. Ils se portèrent le lendemain sur le terrain de la Bastille, pour y faire signer leur pétition@, c'est-à-dire, exciter une insurrection au fau-bourg Saint-Antoine, en tâchant de faire croire au peuple qu'on voulait relever la prison d'Etat dont ils lui faisaient voir les ruines. La garde nationale déjoua encore leurs pro-jets. Dans cet état de choses, MM. Dandré et Regnaud de Saint-Jean-d'Angély invitèrent l'Assemblée à prendre des mesures vigoureuses contre les factieux. Le premier fit dé-créter que les ministres et ma municipalité se rendraient à 1 Essais historiques sur les causes et les effets de la révolution de France. -@Paris, an IX-1801.
408 ÉCLAIRCISSEMENS HISTORIQUES assassiné vos amis, vos parens.
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408 ÉCLAIRCISSEMENS HISTORIQUES assassiné vos amis, vos parens. Nouveaux Séïdes, on a trompé votre courage , on vous a rendus les iustrumens malheureux d'une passion qui n'a jamais été, qui n'est pas , qui ne sera jamais la votre. Il Voici maintenant de quelle manière M. Beau-lieu i raconte les mêmes evénemens. Les subalternes Jacobins, dirigés par Péthion, Buzot et Brissot pour les républicains, et le chevalier de Laclos pour les ortéamstes, arrêtèrent qu'il serait fait une pétition so-lennelle aux départemens, pour que la conduite du roi fut soumise à leur jugement. Ce furent Laclos et Brissot qui la rédigèrent. Des émissaires de ces messieurs la portèrent dans les groupes, dans les cafés , la firent signer dans les rues par les femmes, les 'enfans, en menaçant, en cajolant tour à tour ceux dont ils voulaient avoir les suffrages. Voyant que toutes.ces intrigues ne pouvaient rallier à eux tout le monde dont ils avaient besoin, ils essayèrent le moyen de la ter-reur Leurs attroupemens se portèrent aux spectacles , et en firent fermer plusieurs. Ils furent dissipés à l'Opéra par la garde nationale et en prenant la fuite, ils laissèrent voir combien il était facile de les vaincre. Us se portèrent le lendemain sur le terrain de la Bastille, pour y faire signer leur pétition , c'est-à-dire, exciter une insurrection au fau-bourg Saint-Antoine, en tâchant de faire croire au peuple qu'on voulait relever la prison d'Etat dont ils lui faisaient voir les ruines. La garde nationale déjoua encore leurs pro-jets. Dans cet état de choses, MM. Dandré et Regnaud de Saiut-Jean-d'Angély invitèrent l'Assemblée à prendre des mesures vigoureuses contre les factieux. Le premier fit dé-créter que les ministres et la municipalité se rendraient à l Essais historiques sur les causes et les effets de la révolution de France. - Paris, an IX-1801.
408 ÉCLAIRCISSEMENS HISTORIQUES assassiné vos amis, vos parens. Nouveaux Séïdes, on a trompé votre courage , on vous a rendus les iustrumens malheureux d'une passion qui n'a jamais été, qui n'est pas , qui ne sera jamais la votre. Il Voici maintenant de quelle manière M. Beau-lieu i raconte les mêmes evénemens. Les subalternes Jacobins, dirigés par Péthion, Buzot et Brissot pour les républicains, et le chevalier de Laclos pour les ortéa@mstes, arrêtèrent qu'il serait fait une pétition so-lennelle aux départemens, pour que la conduite du roi fut soumise à leur jugement. Ce furent Laclos et Brissot qui la rédigèrent. Des émissaires de ces messieurs la portèrent dans les groupes, dans les cafés , la firent signer dans les rues par les femmes, les 'enfans, en menaçant, en cajolant tour à tour ceux dont ils voulaient avoir les suffrages. Voyant que toutes.ces intrigues ne pouvaient rallier à eux tout le monde dont ils avaient besoin, ils essayèrent le moyen de la ter-reur Leurs attroupemens se portèrent aux spectacles , et en firent fermer plusieurs. Ils furent dissipés à l'Opéra par la garde nationale et en prenant la fuite, ils laissèrent voir combien il était facile de les vaincre. @Us se portèrent le lendemain sur le terrain de la Bastille, pour y faire signer leur pétition , c'est-à-dire, exciter une insurrection au fau-bourg Saint-Antoine, en tâchant de faire croire au peuple qu'on voulait relever la prison d'Etat dont ils lui faisaient voir les ruines. La garde nationale déjoua encore leurs pro-jets. Dans cet état de choses, MM. Dandré et Regnaud de Saiut-Jean-d'Angély invitèrent l'Assemblée à prendre des mesures vigoureuses contre les factieux. Le premier fit dé-créter que les ministres et la municipalité se rendraient à l Essais historiques sur les causes et les effets de la révolution de France. - Paris, an IX-1801.
408 ÉCLAIRCISSEMENS HISTORIQUES assassiné vos amis, vos parens. Nouveaux Séïdes, on a trompé votre courage@, on vous a rendus les instrumens malheureux d'une passion qui n'a jamais été, qui n'est pas@, qui ne sera jamais la votre.@@@ Voici maintenant de quelle manière M. Beau-lieu 1 raconte les mêmes événemens. Les subalternes Jacobins, dirigés par Péthion, Buzot et Brissot pour les republicains, et le chevalier de Laclos pour les orléanistes, arrêtèrent qu'il serait fait une pétition so-lennelle aux départemens, pour que la conduite du roi fût soumise à leur jugement. Ce furent Laclos et Brissot qui la rédigèrent. Des émissaires de ces messieurs la portèrent dans les groupes, dans les cafés@, la furent signer dans les rues par les femmes, les @enfans, en menaçant, en cajolant tour à tour ceux dont ils voulaient avoir les suffrages. Voyant que toutes ces intrigues ne pouvaient rallier à eux tout le monde dont ils avaient besoin, ils essayèrent le moyen de la ter-reur leurs attroupemens se portèrent aux spectacles@, et en firent fermer plusieurs. Ils furent dissipés à l'Opéra par la garde nationale et en prenant la fuite, ils laissèrent voir combien il était facile de les vaincre. Ils se portèrent le lendemain sur le terrain de la Bastille, pour y faire signer leur pétition@, c'est-à-dire, exciter une insurrection au fau-bourg Saint-Antoine, en tâchant de faire croire au peuple qu'on voulait relever la prison d'Etat dont ils lui faisaient voir les ruines. La garde nationale déjoua encore leurs pro-jets. Dans cet état de choses, MM. Dandré et Regnaud de Saint-Jean-d'Angély invitèrent l'Assemblée à prendre des mesures vigoureuses contre les factieux. Le premier fit dé-créter que les ministres et ma municipalité se rendraient à 1 Essais historiques sur les causes et les effets de la révolution de France. -@Paris, an IX-1801.
Nouveaux Séïdes, on a trompé votre courage , on vous a rendus les iustrumens malheureux d'une passion qui n'a jamais été, qui n'est pas , qui ne sera jamais la votre.
Nouveaux Séïdes, on a trompé votre courage, on vous a rendus les instrumens malheureux d'une passion qui n'a jamais été, qui n'est pas, qui ne sera jamais la votre.
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408 ÉCLAIRCISSEMENS HISTORIQUES assassiné vos amis, vos parens. Nouveaux Séïdes, on a trompé votre courage , on vous a rendus les iustrumens malheureux d'une passion qui n'a jamais été, qui n'est pas , qui ne sera jamais la votre. Il Voici maintenant de quelle manière M. Beau-lieu i raconte les mêmes evénemens. Les subalternes Jacobins, dirigés par Péthion, Buzot et Brissot pour les républicains, et le chevalier de Laclos pour les ortéamstes, arrêtèrent qu'il serait fait une pétition so-lennelle aux départemens, pour que la conduite du roi fut soumise à leur jugement. Ce furent Laclos et Brissot qui la rédigèrent. Des émissaires de ces messieurs la portèrent dans les groupes, dans les cafés , la firent signer dans les rues par les femmes, les 'enfans, en menaçant, en cajolant tour à tour ceux dont ils voulaient avoir les suffrages. Voyant que toutes.ces intrigues ne pouvaient rallier à eux tout le monde dont ils avaient besoin, ils essayèrent le moyen de la ter-reur Leurs attroupemens se portèrent aux spectacles , et en firent fermer plusieurs. Ils furent dissipés à l'Opéra par la garde nationale et en prenant la fuite, ils laissèrent voir combien il était facile de les vaincre. Us se portèrent le lendemain sur le terrain de la Bastille, pour y faire signer leur pétition , c'est-à-dire, exciter une insurrection au fau-bourg Saint-Antoine, en tâchant de faire croire au peuple qu'on voulait relever la prison d'Etat dont ils lui faisaient voir les ruines. La garde nationale déjoua encore leurs pro-jets. Dans cet état de choses, MM. Dandré et Regnaud de Saiut-Jean-d'Angély invitèrent l'Assemblée à prendre des mesures vigoureuses contre les factieux. Le premier fit dé-créter que les ministres et la municipalité se rendraient à l Essais historiques sur les causes et les effets de la révolution de France. - Paris, an IX-1801.
408 ÉCLAIRCISSEMENS HISTORIQUES assassiné vos amis, vos parens. Nouveaux Séïdes, on a trompé votre courage , on vous a rendus les iustrumens malheureux d'une passion qui n'a jamais été, qui n'est pas , qui ne sera jamais la votre. Il Voici maintenant de quelle manière M. Beau-lieu i raconte les mêmes evénemens. Les subalternes Jacobins, dirigés par Péthion, Buzot et Brissot pour les républicains, et le chevalier de Laclos pour les ortéa@mstes, arrêtèrent qu'il serait fait une pétition so-lennelle aux départemens, pour que la conduite du roi fut soumise à leur jugement. Ce furent Laclos et Brissot qui la rédigèrent. Des émissaires de ces messieurs la portèrent dans les groupes, dans les cafés , la firent signer dans les rues par les femmes, les 'enfans, en menaçant, en cajolant tour à tour ceux dont ils voulaient avoir les suffrages. Voyant que toutes.ces intrigues ne pouvaient rallier à eux tout le monde dont ils avaient besoin, ils essayèrent le moyen de la ter-reur Leurs attroupemens se portèrent aux spectacles , et en firent fermer plusieurs. Ils furent dissipés à l'Opéra par la garde nationale et en prenant la fuite, ils laissèrent voir combien il était facile de les vaincre. @Us se portèrent le lendemain sur le terrain de la Bastille, pour y faire signer leur pétition , c'est-à-dire, exciter une insurrection au fau-bourg Saint-Antoine, en tâchant de faire croire au peuple qu'on voulait relever la prison d'Etat dont ils lui faisaient voir les ruines. La garde nationale déjoua encore leurs pro-jets. Dans cet état de choses, MM. Dandré et Regnaud de Saiut-Jean-d'Angély invitèrent l'Assemblée à prendre des mesures vigoureuses contre les factieux. Le premier fit dé-créter que les ministres et la municipalité se rendraient à l Essais historiques sur les causes et les effets de la révolution de France. - Paris, an IX-1801.
408 ÉCLAIRCISSEMENS HISTORIQUES assassiné vos amis, vos parens. Nouveaux Séïdes, on a trompé votre courage@, on vous a rendus les instrumens malheureux d'une passion qui n'a jamais été, qui n'est pas@, qui ne sera jamais la votre.@@@ Voici maintenant de quelle manière M. Beau-lieu 1 raconte les mêmes événemens. Les subalternes Jacobins, dirigés par Péthion, Buzot et Brissot pour les republicains, et le chevalier de Laclos pour les orléanistes, arrêtèrent qu'il serait fait une pétition so-lennelle aux départemens, pour que la conduite du roi fût soumise à leur jugement. Ce furent Laclos et Brissot qui la rédigèrent. Des émissaires de ces messieurs la portèrent dans les groupes, dans les cafés@, la furent signer dans les rues par les femmes, les @enfans, en menaçant, en cajolant tour à tour ceux dont ils voulaient avoir les suffrages. Voyant que toutes ces intrigues ne pouvaient rallier à eux tout le monde dont ils avaient besoin, ils essayèrent le moyen de la ter-reur leurs attroupemens se portèrent aux spectacles@, et en firent fermer plusieurs. Ils furent dissipés à l'Opéra par la garde nationale et en prenant la fuite, ils laissèrent voir combien il était facile de les vaincre. Ils se portèrent le lendemain sur le terrain de la Bastille, pour y faire signer leur pétition@, c'est-à-dire, exciter une insurrection au fau-bourg Saint-Antoine, en tâchant de faire croire au peuple qu'on voulait relever la prison d'Etat dont ils lui faisaient voir les ruines. La garde nationale déjoua encore leurs pro-jets. Dans cet état de choses, MM. Dandré et Regnaud de Saint-Jean-d'Angély invitèrent l'Assemblée à prendre des mesures vigoureuses contre les factieux. Le premier fit dé-créter que les ministres et ma municipalité se rendraient à 1 Essais historiques sur les causes et les effets de la révolution de France. -@Paris, an IX-1801.
Il Voici maintenant de quelle manière M. Beau-lieu i raconte les mêmes evénemens.
Voici maintenant de quelle manière M. Beau-lieu 1 raconte les mêmes événemens.
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408 ÉCLAIRCISSEMENS HISTORIQUES assassiné vos amis, vos parens. Nouveaux Séïdes, on a trompé votre courage , on vous a rendus les iustrumens malheureux d'une passion qui n'a jamais été, qui n'est pas , qui ne sera jamais la votre. Il Voici maintenant de quelle manière M. Beau-lieu i raconte les mêmes evénemens. Les subalternes Jacobins, dirigés par Péthion, Buzot et Brissot pour les républicains, et le chevalier de Laclos pour les ortéamstes, arrêtèrent qu'il serait fait une pétition so-lennelle aux départemens, pour que la conduite du roi fut soumise à leur jugement. Ce furent Laclos et Brissot qui la rédigèrent. Des émissaires de ces messieurs la portèrent dans les groupes, dans les cafés , la firent signer dans les rues par les femmes, les 'enfans, en menaçant, en cajolant tour à tour ceux dont ils voulaient avoir les suffrages. Voyant que toutes.ces intrigues ne pouvaient rallier à eux tout le monde dont ils avaient besoin, ils essayèrent le moyen de la ter-reur Leurs attroupemens se portèrent aux spectacles , et en firent fermer plusieurs. Ils furent dissipés à l'Opéra par la garde nationale et en prenant la fuite, ils laissèrent voir combien il était facile de les vaincre. Us se portèrent le lendemain sur le terrain de la Bastille, pour y faire signer leur pétition , c'est-à-dire, exciter une insurrection au fau-bourg Saint-Antoine, en tâchant de faire croire au peuple qu'on voulait relever la prison d'Etat dont ils lui faisaient voir les ruines. La garde nationale déjoua encore leurs pro-jets. Dans cet état de choses, MM. Dandré et Regnaud de Saiut-Jean-d'Angély invitèrent l'Assemblée à prendre des mesures vigoureuses contre les factieux. Le premier fit dé-créter que les ministres et la municipalité se rendraient à l Essais historiques sur les causes et les effets de la révolution de France. - Paris, an IX-1801.
408 ÉCLAIRCISSEMENS HISTORIQUES assassiné vos amis, vos parens. Nouveaux Séïdes, on a trompé votre courage , on vous a rendus les iustrumens malheureux d'une passion qui n'a jamais été, qui n'est pas , qui ne sera jamais la votre. Il Voici maintenant de quelle manière M. Beau-lieu i raconte les mêmes evénemens. Les subalternes Jacobins, dirigés par Péthion, Buzot et Brissot pour les républicains, et le chevalier de Laclos pour les ortéa@mstes, arrêtèrent qu'il serait fait une pétition so-lennelle aux départemens, pour que la conduite du roi fut soumise à leur jugement. Ce furent Laclos et Brissot qui la rédigèrent. Des émissaires de ces messieurs la portèrent dans les groupes, dans les cafés , la firent signer dans les rues par les femmes, les 'enfans, en menaçant, en cajolant tour à tour ceux dont ils voulaient avoir les suffrages. Voyant que toutes.ces intrigues ne pouvaient rallier à eux tout le monde dont ils avaient besoin, ils essayèrent le moyen de la ter-reur Leurs attroupemens se portèrent aux spectacles , et en firent fermer plusieurs. Ils furent dissipés à l'Opéra par la garde nationale et en prenant la fuite, ils laissèrent voir combien il était facile de les vaincre. @Us se portèrent le lendemain sur le terrain de la Bastille, pour y faire signer leur pétition , c'est-à-dire, exciter une insurrection au fau-bourg Saint-Antoine, en tâchant de faire croire au peuple qu'on voulait relever la prison d'Etat dont ils lui faisaient voir les ruines. La garde nationale déjoua encore leurs pro-jets. Dans cet état de choses, MM. Dandré et Regnaud de Saiut-Jean-d'Angély invitèrent l'Assemblée à prendre des mesures vigoureuses contre les factieux. Le premier fit dé-créter que les ministres et la municipalité se rendraient à l Essais historiques sur les causes et les effets de la révolution de France. - Paris, an IX-1801.
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Les subalternes Jacobins, dirigés par Péthion, Buzot et Brissot pour les républicains, et le chevalier de Laclos pour les ortéamstes, arrêtèrent qu'il serait fait une pétition so-lennelle aux départemens, pour que la conduite du roi fut soumise à leur jugement.
Les subalternes Jacobins, dirigés par Péthion, Buzot et Brissot pour les republicains, et le chevalier de Laclos pour les orléanistes, arrêtèrent qu'il serait fait une pétition so-lennelle aux départemens, pour que la conduite du roi fût soumise à leur jugement.
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408 ÉCLAIRCISSEMENS HISTORIQUES assassiné vos amis, vos parens. Nouveaux Séïdes, on a trompé votre courage , on vous a rendus les iustrumens malheureux d'une passion qui n'a jamais été, qui n'est pas , qui ne sera jamais la votre. Il Voici maintenant de quelle manière M. Beau-lieu i raconte les mêmes evénemens. Les subalternes Jacobins, dirigés par Péthion, Buzot et Brissot pour les républicains, et le chevalier de Laclos pour les ortéamstes, arrêtèrent qu'il serait fait une pétition so-lennelle aux départemens, pour que la conduite du roi fut soumise à leur jugement. Ce furent Laclos et Brissot qui la rédigèrent. Des émissaires de ces messieurs la portèrent dans les groupes, dans les cafés , la firent signer dans les rues par les femmes, les 'enfans, en menaçant, en cajolant tour à tour ceux dont ils voulaient avoir les suffrages. Voyant que toutes.ces intrigues ne pouvaient rallier à eux tout le monde dont ils avaient besoin, ils essayèrent le moyen de la ter-reur Leurs attroupemens se portèrent aux spectacles , et en firent fermer plusieurs. Ils furent dissipés à l'Opéra par la garde nationale et en prenant la fuite, ils laissèrent voir combien il était facile de les vaincre. Us se portèrent le lendemain sur le terrain de la Bastille, pour y faire signer leur pétition , c'est-à-dire, exciter une insurrection au fau-bourg Saint-Antoine, en tâchant de faire croire au peuple qu'on voulait relever la prison d'Etat dont ils lui faisaient voir les ruines. La garde nationale déjoua encore leurs pro-jets. Dans cet état de choses, MM. Dandré et Regnaud de Saiut-Jean-d'Angély invitèrent l'Assemblée à prendre des mesures vigoureuses contre les factieux. Le premier fit dé-créter que les ministres et la municipalité se rendraient à l Essais historiques sur les causes et les effets de la révolution de France. - Paris, an IX-1801.
408 ÉCLAIRCISSEMENS HISTORIQUES assassiné vos amis, vos parens. Nouveaux Séïdes, on a trompé votre courage , on vous a rendus les iustrumens malheureux d'une passion qui n'a jamais été, qui n'est pas , qui ne sera jamais la votre. Il Voici maintenant de quelle manière M. Beau-lieu i raconte les mêmes evénemens. Les subalternes Jacobins, dirigés par Péthion, Buzot et Brissot pour les républicains, et le chevalier de Laclos pour les ortéa@mstes, arrêtèrent qu'il serait fait une pétition so-lennelle aux départemens, pour que la conduite du roi fut soumise à leur jugement. Ce furent Laclos et Brissot qui la rédigèrent. Des émissaires de ces messieurs la portèrent dans les groupes, dans les cafés , la firent signer dans les rues par les femmes, les 'enfans, en menaçant, en cajolant tour à tour ceux dont ils voulaient avoir les suffrages. Voyant que toutes.ces intrigues ne pouvaient rallier à eux tout le monde dont ils avaient besoin, ils essayèrent le moyen de la ter-reur Leurs attroupemens se portèrent aux spectacles , et en firent fermer plusieurs. Ils furent dissipés à l'Opéra par la garde nationale et en prenant la fuite, ils laissèrent voir combien il était facile de les vaincre. @Us se portèrent le lendemain sur le terrain de la Bastille, pour y faire signer leur pétition , c'est-à-dire, exciter une insurrection au fau-bourg Saint-Antoine, en tâchant de faire croire au peuple qu'on voulait relever la prison d'Etat dont ils lui faisaient voir les ruines. La garde nationale déjoua encore leurs pro-jets. Dans cet état de choses, MM. Dandré et Regnaud de Saiut-Jean-d'Angély invitèrent l'Assemblée à prendre des mesures vigoureuses contre les factieux. Le premier fit dé-créter que les ministres et la municipalité se rendraient à l Essais historiques sur les causes et les effets de la révolution de France. - Paris, an IX-1801.
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Ce furent Laclos et Brissot qui la rédigèrent.
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408 ÉCLAIRCISSEMENS HISTORIQUES assassiné vos amis, vos parens. Nouveaux Séïdes, on a trompé votre courage , on vous a rendus les iustrumens malheureux d'une passion qui n'a jamais été, qui n'est pas , qui ne sera jamais la votre. Il Voici maintenant de quelle manière M. Beau-lieu i raconte les mêmes evénemens. Les subalternes Jacobins, dirigés par Péthion, Buzot et Brissot pour les républicains, et le chevalier de Laclos pour les ortéa@mstes, arrêtèrent qu'il serait fait une pétition so-lennelle aux départemens, pour que la conduite du roi fut soumise à leur jugement. Ce furent Laclos et Brissot qui la rédigèrent. Des émissaires de ces messieurs la portèrent dans les groupes, dans les cafés , la firent signer dans les rues par les femmes, les 'enfans, en menaçant, en cajolant tour à tour ceux dont ils voulaient avoir les suffrages. Voyant que toutes.ces intrigues ne pouvaient rallier à eux tout le monde dont ils avaient besoin, ils essayèrent le moyen de la ter-reur Leurs attroupemens se portèrent aux spectacles , et en firent fermer plusieurs. Ils furent dissipés à l'Opéra par la garde nationale et en prenant la fuite, ils laissèrent voir combien il était facile de les vaincre. @Us se portèrent le lendemain sur le terrain de la Bastille, pour y faire signer leur pétition , c'est-à-dire, exciter une insurrection au fau-bourg Saint-Antoine, en tâchant de faire croire au peuple qu'on voulait relever la prison d'Etat dont ils lui faisaient voir les ruines. La garde nationale déjoua encore leurs pro-jets. Dans cet état de choses, MM. Dandré et Regnaud de Saiut-Jean-d'Angély invitèrent l'Assemblée à prendre des mesures vigoureuses contre les factieux. Le premier fit dé-créter que les ministres et la municipalité se rendraient à l Essais historiques sur les causes et les effets de la révolution de France. - Paris, an IX-1801.
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Des émissaires de ces messieurs la portèrent dans les groupes, dans les cafés , la firent signer dans les rues par les femmes, les 'enfans, en menaçant, en cajolant tour à tour ceux dont ils voulaient avoir les suffrages.
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408 ÉCLAIRCISSEMENS HISTORIQUES assassiné vos amis, vos parens. Nouveaux Séïdes, on a trompé votre courage , on vous a rendus les iustrumens malheureux d'une passion qui n'a jamais été, qui n'est pas , qui ne sera jamais la votre. Il Voici maintenant de quelle manière M. Beau-lieu i raconte les mêmes evénemens. Les subalternes Jacobins, dirigés par Péthion, Buzot et Brissot pour les républicains, et le chevalier de Laclos pour les ortéamstes, arrêtèrent qu'il serait fait une pétition so-lennelle aux départemens, pour que la conduite du roi fut soumise à leur jugement. Ce furent Laclos et Brissot qui la rédigèrent. Des émissaires de ces messieurs la portèrent dans les groupes, dans les cafés , la firent signer dans les rues par les femmes, les 'enfans, en menaçant, en cajolant tour à tour ceux dont ils voulaient avoir les suffrages. Voyant que toutes.ces intrigues ne pouvaient rallier à eux tout le monde dont ils avaient besoin, ils essayèrent le moyen de la ter-reur Leurs attroupemens se portèrent aux spectacles , et en firent fermer plusieurs. Ils furent dissipés à l'Opéra par la garde nationale et en prenant la fuite, ils laissèrent voir combien il était facile de les vaincre. Us se portèrent le lendemain sur le terrain de la Bastille, pour y faire signer leur pétition , c'est-à-dire, exciter une insurrection au fau-bourg Saint-Antoine, en tâchant de faire croire au peuple qu'on voulait relever la prison d'Etat dont ils lui faisaient voir les ruines. La garde nationale déjoua encore leurs pro-jets. Dans cet état de choses, MM. Dandré et Regnaud de Saiut-Jean-d'Angély invitèrent l'Assemblée à prendre des mesures vigoureuses contre les factieux. Le premier fit dé-créter que les ministres et la municipalité se rendraient à l Essais historiques sur les causes et les effets de la révolution de France. - Paris, an IX-1801.
408 ÉCLAIRCISSEMENS HISTORIQUES assassiné vos amis, vos parens. Nouveaux Séïdes, on a trompé votre courage , on vous a rendus les iustrumens malheureux d'une passion qui n'a jamais été, qui n'est pas , qui ne sera jamais la votre. Il Voici maintenant de quelle manière M. Beau-lieu i raconte les mêmes evénemens. Les subalternes Jacobins, dirigés par Péthion, Buzot et Brissot pour les républicains, et le chevalier de Laclos pour les ortéa@mstes, arrêtèrent qu'il serait fait une pétition so-lennelle aux départemens, pour que la conduite du roi fut soumise à leur jugement. Ce furent Laclos et Brissot qui la rédigèrent. Des émissaires de ces messieurs la portèrent dans les groupes, dans les cafés , la firent signer dans les rues par les femmes, les 'enfans, en menaçant, en cajolant tour à tour ceux dont ils voulaient avoir les suffrages. Voyant que toutes.ces intrigues ne pouvaient rallier à eux tout le monde dont ils avaient besoin, ils essayèrent le moyen de la ter-reur Leurs attroupemens se portèrent aux spectacles , et en firent fermer plusieurs. Ils furent dissipés à l'Opéra par la garde nationale et en prenant la fuite, ils laissèrent voir combien il était facile de les vaincre. @Us se portèrent le lendemain sur le terrain de la Bastille, pour y faire signer leur pétition , c'est-à-dire, exciter une insurrection au fau-bourg Saint-Antoine, en tâchant de faire croire au peuple qu'on voulait relever la prison d'Etat dont ils lui faisaient voir les ruines. La garde nationale déjoua encore leurs pro-jets. Dans cet état de choses, MM. Dandré et Regnaud de Saiut-Jean-d'Angély invitèrent l'Assemblée à prendre des mesures vigoureuses contre les factieux. Le premier fit dé-créter que les ministres et la municipalité se rendraient à l Essais historiques sur les causes et les effets de la révolution de France. - Paris, an IX-1801.
408 ÉCLAIRCISSEMENS HISTORIQUES assassiné vos amis, vos parens. Nouveaux Séïdes, on a trompé votre courage@, on vous a rendus les instrumens malheureux d'une passion qui n'a jamais été, qui n'est pas@, qui ne sera jamais la votre.@@@ Voici maintenant de quelle manière M. Beau-lieu 1 raconte les mêmes événemens. Les subalternes Jacobins, dirigés par Péthion, Buzot et Brissot pour les republicains, et le chevalier de Laclos pour les orléanistes, arrêtèrent qu'il serait fait une pétition so-lennelle aux départemens, pour que la conduite du roi fût soumise à leur jugement. Ce furent Laclos et Brissot qui la rédigèrent. Des émissaires de ces messieurs la portèrent dans les groupes, dans les cafés@, la furent signer dans les rues par les femmes, les @enfans, en menaçant, en cajolant tour à tour ceux dont ils voulaient avoir les suffrages. Voyant que toutes ces intrigues ne pouvaient rallier à eux tout le monde dont ils avaient besoin, ils essayèrent le moyen de la ter-reur leurs attroupemens se portèrent aux spectacles@, et en firent fermer plusieurs. Ils furent dissipés à l'Opéra par la garde nationale et en prenant la fuite, ils laissèrent voir combien il était facile de les vaincre. Ils se portèrent le lendemain sur le terrain de la Bastille, pour y faire signer leur pétition@, c'est-à-dire, exciter une insurrection au fau-bourg Saint-Antoine, en tâchant de faire croire au peuple qu'on voulait relever la prison d'Etat dont ils lui faisaient voir les ruines. La garde nationale déjoua encore leurs pro-jets. Dans cet état de choses, MM. Dandré et Regnaud de Saint-Jean-d'Angély invitèrent l'Assemblée à prendre des mesures vigoureuses contre les factieux. Le premier fit dé-créter que les ministres et ma municipalité se rendraient à 1 Essais historiques sur les causes et les effets de la révolution de France. -@Paris, an IX-1801.
Ils furent dissipés à l'Opéra par la garde nationale et en prenant la fuite, ils laissèrent voir combien il était facile de les vaincre.
Ils furent dissipés à l'Opéra par la garde nationale et en prenant la fuite, ils laissèrent voir combien il était facile de les vaincre.
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408 ÉCLAIRCISSEMENS HISTORIQUES assassiné vos amis, vos parens. Nouveaux Séïdes, on a trompé votre courage , on vous a rendus les iustrumens malheureux d'une passion qui n'a jamais été, qui n'est pas , qui ne sera jamais la votre. Il Voici maintenant de quelle manière M. Beau-lieu i raconte les mêmes evénemens. Les subalternes Jacobins, dirigés par Péthion, Buzot et Brissot pour les républicains, et le chevalier de Laclos pour les ortéamstes, arrêtèrent qu'il serait fait une pétition so-lennelle aux départemens, pour que la conduite du roi fut soumise à leur jugement. Ce furent Laclos et Brissot qui la rédigèrent. Des émissaires de ces messieurs la portèrent dans les groupes, dans les cafés , la firent signer dans les rues par les femmes, les 'enfans, en menaçant, en cajolant tour à tour ceux dont ils voulaient avoir les suffrages. Voyant que toutes.ces intrigues ne pouvaient rallier à eux tout le monde dont ils avaient besoin, ils essayèrent le moyen de la ter-reur Leurs attroupemens se portèrent aux spectacles , et en firent fermer plusieurs. Ils furent dissipés à l'Opéra par la garde nationale et en prenant la fuite, ils laissèrent voir combien il était facile de les vaincre. Us se portèrent le lendemain sur le terrain de la Bastille, pour y faire signer leur pétition , c'est-à-dire, exciter une insurrection au fau-bourg Saint-Antoine, en tâchant de faire croire au peuple qu'on voulait relever la prison d'Etat dont ils lui faisaient voir les ruines. La garde nationale déjoua encore leurs pro-jets. Dans cet état de choses, MM. Dandré et Regnaud de Saiut-Jean-d'Angély invitèrent l'Assemblée à prendre des mesures vigoureuses contre les factieux. Le premier fit dé-créter que les ministres et la municipalité se rendraient à l Essais historiques sur les causes et les effets de la révolution de France. - Paris, an IX-1801.
408 ÉCLAIRCISSEMENS HISTORIQUES assassiné vos amis, vos parens. Nouveaux Séïdes, on a trompé votre courage , on vous a rendus les iustrumens malheureux d'une passion qui n'a jamais été, qui n'est pas , qui ne sera jamais la votre. Il Voici maintenant de quelle manière M. Beau-lieu i raconte les mêmes evénemens. Les subalternes Jacobins, dirigés par Péthion, Buzot et Brissot pour les républicains, et le chevalier de Laclos pour les ortéa@mstes, arrêtèrent qu'il serait fait une pétition so-lennelle aux départemens, pour que la conduite du roi fut soumise à leur jugement. Ce furent Laclos et Brissot qui la rédigèrent. Des émissaires de ces messieurs la portèrent dans les groupes, dans les cafés , la firent signer dans les rues par les femmes, les 'enfans, en menaçant, en cajolant tour à tour ceux dont ils voulaient avoir les suffrages. Voyant que toutes.ces intrigues ne pouvaient rallier à eux tout le monde dont ils avaient besoin, ils essayèrent le moyen de la ter-reur Leurs attroupemens se portèrent aux spectacles , et en firent fermer plusieurs. Ils furent dissipés à l'Opéra par la garde nationale et en prenant la fuite, ils laissèrent voir combien il était facile de les vaincre. @Us se portèrent le lendemain sur le terrain de la Bastille, pour y faire signer leur pétition , c'est-à-dire, exciter une insurrection au fau-bourg Saint-Antoine, en tâchant de faire croire au peuple qu'on voulait relever la prison d'Etat dont ils lui faisaient voir les ruines. La garde nationale déjoua encore leurs pro-jets. Dans cet état de choses, MM. Dandré et Regnaud de Saiut-Jean-d'Angély invitèrent l'Assemblée à prendre des mesures vigoureuses contre les factieux. Le premier fit dé-créter que les ministres et la municipalité se rendraient à l Essais historiques sur les causes et les effets de la révolution de France. - Paris, an IX-1801.
408 ÉCLAIRCISSEMENS HISTORIQUES assassiné vos amis, vos parens. Nouveaux Séïdes, on a trompé votre courage@, on vous a rendus les instrumens malheureux d'une passion qui n'a jamais été, qui n'est pas@, qui ne sera jamais la votre.@@@ Voici maintenant de quelle manière M. Beau-lieu 1 raconte les mêmes événemens. Les subalternes Jacobins, dirigés par Péthion, Buzot et Brissot pour les republicains, et le chevalier de Laclos pour les orléanistes, arrêtèrent qu'il serait fait une pétition so-lennelle aux départemens, pour que la conduite du roi fût soumise à leur jugement. Ce furent Laclos et Brissot qui la rédigèrent. Des émissaires de ces messieurs la portèrent dans les groupes, dans les cafés@, la furent signer dans les rues par les femmes, les @enfans, en menaçant, en cajolant tour à tour ceux dont ils voulaient avoir les suffrages. Voyant que toutes ces intrigues ne pouvaient rallier à eux tout le monde dont ils avaient besoin, ils essayèrent le moyen de la ter-reur leurs attroupemens se portèrent aux spectacles@, et en firent fermer plusieurs. Ils furent dissipés à l'Opéra par la garde nationale et en prenant la fuite, ils laissèrent voir combien il était facile de les vaincre. Ils se portèrent le lendemain sur le terrain de la Bastille, pour y faire signer leur pétition@, c'est-à-dire, exciter une insurrection au fau-bourg Saint-Antoine, en tâchant de faire croire au peuple qu'on voulait relever la prison d'Etat dont ils lui faisaient voir les ruines. La garde nationale déjoua encore leurs pro-jets. Dans cet état de choses, MM. Dandré et Regnaud de Saint-Jean-d'Angély invitèrent l'Assemblée à prendre des mesures vigoureuses contre les factieux. Le premier fit dé-créter que les ministres et ma municipalité se rendraient à 1 Essais historiques sur les causes et les effets de la révolution de France. -@Paris, an IX-1801.
Us se portèrent le lendemain sur le terrain de la Bastille, pour y faire signer leur pétition , c'est-à-dire, exciter une insurrection au fau-bourg Saint-Antoine, en tâchant de faire croire au peuple qu'on voulait relever la prison d'Etat dont ils lui faisaient voir les ruines.
Ils se portèrent le lendemain sur le terrain de la Bastille, pour y faire signer leur pétition, c'est-à-dire, exciter une insurrection au fau-bourg Saint-Antoine, en tâchant de faire croire au peuple qu'on voulait relever la prison d'Etat dont ils lui faisaient voir les ruines.
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408 ÉCLAIRCISSEMENS HISTORIQUES assassiné vos amis, vos parens. Nouveaux Séïdes, on a trompé votre courage , on vous a rendus les iustrumens malheureux d'une passion qui n'a jamais été, qui n'est pas , qui ne sera jamais la votre. Il Voici maintenant de quelle manière M. Beau-lieu i raconte les mêmes evénemens. Les subalternes Jacobins, dirigés par Péthion, Buzot et Brissot pour les républicains, et le chevalier de Laclos pour les ortéa@mstes, arrêtèrent qu'il serait fait une pétition so-lennelle aux départemens, pour que la conduite du roi fut soumise à leur jugement. Ce furent Laclos et Brissot qui la rédigèrent. Des émissaires de ces messieurs la portèrent dans les groupes, dans les cafés , la firent signer dans les rues par les femmes, les 'enfans, en menaçant, en cajolant tour à tour ceux dont ils voulaient avoir les suffrages. Voyant que toutes.ces intrigues ne pouvaient rallier à eux tout le monde dont ils avaient besoin, ils essayèrent le moyen de la ter-reur Leurs attroupemens se portèrent aux spectacles , et en firent fermer plusieurs. Ils furent dissipés à l'Opéra par la garde nationale et en prenant la fuite, ils laissèrent voir combien il était facile de les vaincre. @Us se portèrent le lendemain sur le terrain de la Bastille, pour y faire signer leur pétition , c'est-à-dire, exciter une insurrection au fau-bourg Saint-Antoine, en tâchant de faire croire au peuple qu'on voulait relever la prison d'Etat dont ils lui faisaient voir les ruines. La garde nationale déjoua encore leurs pro-jets. Dans cet état de choses, MM. Dandré et Regnaud de Saiut-Jean-d'Angély invitèrent l'Assemblée à prendre des mesures vigoureuses contre les factieux. Le premier fit dé-créter que les ministres et la municipalité se rendraient à l Essais historiques sur les causes et les effets de la révolution de France. - Paris, an IX-1801.
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408 ÉCLAIRCISSEMENS HISTORIQUES assassiné vos amis, vos parens. Nouveaux Séïdes, on a trompé votre courage , on vous a rendus les iustrumens malheureux d'une passion qui n'a jamais été, qui n'est pas , qui ne sera jamais la votre. Il Voici maintenant de quelle manière M. Beau-lieu i raconte les mêmes evénemens. Les subalternes Jacobins, dirigés par Péthion, Buzot et Brissot pour les républicains, et le chevalier de Laclos pour les ortéa@mstes, arrêtèrent qu'il serait fait une pétition so-lennelle aux départemens, pour que la conduite du roi fut soumise à leur jugement. Ce furent Laclos et Brissot qui la rédigèrent. Des émissaires de ces messieurs la portèrent dans les groupes, dans les cafés , la firent signer dans les rues par les femmes, les 'enfans, en menaçant, en cajolant tour à tour ceux dont ils voulaient avoir les suffrages. Voyant que toutes.ces intrigues ne pouvaient rallier à eux tout le monde dont ils avaient besoin, ils essayèrent le moyen de la ter-reur Leurs attroupemens se portèrent aux spectacles , et en firent fermer plusieurs. Ils furent dissipés à l'Opéra par la garde nationale et en prenant la fuite, ils laissèrent voir combien il était facile de les vaincre. @Us se portèrent le lendemain sur le terrain de la Bastille, pour y faire signer leur pétition , c'est-à-dire, exciter une insurrection au fau-bourg Saint-Antoine, en tâchant de faire croire au peuple qu'on voulait relever la prison d'Etat dont ils lui faisaient voir les ruines. La garde nationale déjoua encore leurs pro-jets. Dans cet état de choses, MM. Dandré et Regnaud de Saiut-Jean-d'Angély invitèrent l'Assemblée à prendre des mesures vigoureuses contre les factieux. Le premier fit dé-créter que les ministres et la municipalité se rendraient à l Essais historiques sur les causes et les effets de la révolution de France. - Paris, an IX-1801.
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Dans cet état de choses, MM.
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Dandré et Regnaud de Saiut-Jean-d'Angély invitèrent l'Assemblée à prendre des mesures vigoureuses contre les factieux.
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408 ÉCLAIRCISSEMENS HISTORIQUES assassiné vos amis, vos parens. Nouveaux Séïdes, on a trompé votre courage , on vous a rendus les iustrumens malheureux d'une passion qui n'a jamais été, qui n'est pas , qui ne sera jamais la votre. Il Voici maintenant de quelle manière M. Beau-lieu i raconte les mêmes evénemens. Les subalternes Jacobins, dirigés par Péthion, Buzot et Brissot pour les républicains, et le chevalier de Laclos pour les ortéamstes, arrêtèrent qu'il serait fait une pétition so-lennelle aux départemens, pour que la conduite du roi fut soumise à leur jugement. Ce furent Laclos et Brissot qui la rédigèrent. Des émissaires de ces messieurs la portèrent dans les groupes, dans les cafés , la firent signer dans les rues par les femmes, les 'enfans, en menaçant, en cajolant tour à tour ceux dont ils voulaient avoir les suffrages. Voyant que toutes.ces intrigues ne pouvaient rallier à eux tout le monde dont ils avaient besoin, ils essayèrent le moyen de la ter-reur Leurs attroupemens se portèrent aux spectacles , et en firent fermer plusieurs. Ils furent dissipés à l'Opéra par la garde nationale et en prenant la fuite, ils laissèrent voir combien il était facile de les vaincre. Us se portèrent le lendemain sur le terrain de la Bastille, pour y faire signer leur pétition , c'est-à-dire, exciter une insurrection au fau-bourg Saint-Antoine, en tâchant de faire croire au peuple qu'on voulait relever la prison d'Etat dont ils lui faisaient voir les ruines. La garde nationale déjoua encore leurs pro-jets. Dans cet état de choses, MM. Dandré et Regnaud de Saiut-Jean-d'Angély invitèrent l'Assemblée à prendre des mesures vigoureuses contre les factieux. Le premier fit dé-créter que les ministres et la municipalité se rendraient à l Essais historiques sur les causes et les effets de la révolution de France. - Paris, an IX-1801.
408 ÉCLAIRCISSEMENS HISTORIQUES assassiné vos amis, vos parens. Nouveaux Séïdes, on a trompé votre courage , on vous a rendus les iustrumens malheureux d'une passion qui n'a jamais été, qui n'est pas , qui ne sera jamais la votre. Il Voici maintenant de quelle manière M. Beau-lieu i raconte les mêmes evénemens. Les subalternes Jacobins, dirigés par Péthion, Buzot et Brissot pour les républicains, et le chevalier de Laclos pour les ortéa@mstes, arrêtèrent qu'il serait fait une pétition so-lennelle aux départemens, pour que la conduite du roi fut soumise à leur jugement. Ce furent Laclos et Brissot qui la rédigèrent. Des émissaires de ces messieurs la portèrent dans les groupes, dans les cafés , la firent signer dans les rues par les femmes, les 'enfans, en menaçant, en cajolant tour à tour ceux dont ils voulaient avoir les suffrages. Voyant que toutes.ces intrigues ne pouvaient rallier à eux tout le monde dont ils avaient besoin, ils essayèrent le moyen de la ter-reur Leurs attroupemens se portèrent aux spectacles , et en firent fermer plusieurs. Ils furent dissipés à l'Opéra par la garde nationale et en prenant la fuite, ils laissèrent voir combien il était facile de les vaincre. @Us se portèrent le lendemain sur le terrain de la Bastille, pour y faire signer leur pétition , c'est-à-dire, exciter une insurrection au fau-bourg Saint-Antoine, en tâchant de faire croire au peuple qu'on voulait relever la prison d'Etat dont ils lui faisaient voir les ruines. La garde nationale déjoua encore leurs pro-jets. Dans cet état de choses, MM. Dandré et Regnaud de Saiut-Jean-d'Angély invitèrent l'Assemblée à prendre des mesures vigoureuses contre les factieux. Le premier fit dé-créter que les ministres et la municipalité se rendraient à l Essais historiques sur les causes et les effets de la révolution de France. - Paris, an IX-1801.
408 ÉCLAIRCISSEMENS HISTORIQUES assassiné vos amis, vos parens. Nouveaux Séïdes, on a trompé votre courage@, on vous a rendus les instrumens malheureux d'une passion qui n'a jamais été, qui n'est pas@, qui ne sera jamais la votre.@@@ Voici maintenant de quelle manière M. Beau-lieu 1 raconte les mêmes événemens. Les subalternes Jacobins, dirigés par Péthion, Buzot et Brissot pour les republicains, et le chevalier de Laclos pour les orléanistes, arrêtèrent qu'il serait fait une pétition so-lennelle aux départemens, pour que la conduite du roi fût soumise à leur jugement. Ce furent Laclos et Brissot qui la rédigèrent. Des émissaires de ces messieurs la portèrent dans les groupes, dans les cafés@, la furent signer dans les rues par les femmes, les @enfans, en menaçant, en cajolant tour à tour ceux dont ils voulaient avoir les suffrages. Voyant que toutes ces intrigues ne pouvaient rallier à eux tout le monde dont ils avaient besoin, ils essayèrent le moyen de la ter-reur leurs attroupemens se portèrent aux spectacles@, et en firent fermer plusieurs. Ils furent dissipés à l'Opéra par la garde nationale et en prenant la fuite, ils laissèrent voir combien il était facile de les vaincre. Ils se portèrent le lendemain sur le terrain de la Bastille, pour y faire signer leur pétition@, c'est-à-dire, exciter une insurrection au fau-bourg Saint-Antoine, en tâchant de faire croire au peuple qu'on voulait relever la prison d'Etat dont ils lui faisaient voir les ruines. La garde nationale déjoua encore leurs pro-jets. Dans cet état de choses, MM. Dandré et Regnaud de Saint-Jean-d'Angély invitèrent l'Assemblée à prendre des mesures vigoureuses contre les factieux. Le premier fit dé-créter que les ministres et ma municipalité se rendraient à 1 Essais historiques sur les causes et les effets de la révolution de France. -@Paris, an IX-1801.
Le premier fit dé-créter que les ministres et la municipalité se rendraient à l Essais historiques sur les causes et les effets de la révolution de France.
Le premier fit dé-créter que les ministres et ma municipalité se rendraient à 1 Essais historiques sur les causes et les effets de la révolution de France.
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408 ÉCLAIRCISSEMENS HISTORIQUES assassiné vos amis, vos parens. Nouveaux Séïdes, on a trompé votre courage , on vous a rendus les iustrumens malheureux d'une passion qui n'a jamais été, qui n'est pas , qui ne sera jamais la votre. Il Voici maintenant de quelle manière M. Beau-lieu i raconte les mêmes evénemens. Les subalternes Jacobins, dirigés par Péthion, Buzot et Brissot pour les républicains, et le chevalier de Laclos pour les ortéamstes, arrêtèrent qu'il serait fait une pétition so-lennelle aux départemens, pour que la conduite du roi fut soumise à leur jugement. Ce furent Laclos et Brissot qui la rédigèrent. Des émissaires de ces messieurs la portèrent dans les groupes, dans les cafés , la firent signer dans les rues par les femmes, les 'enfans, en menaçant, en cajolant tour à tour ceux dont ils voulaient avoir les suffrages. Voyant que toutes.ces intrigues ne pouvaient rallier à eux tout le monde dont ils avaient besoin, ils essayèrent le moyen de la ter-reur Leurs attroupemens se portèrent aux spectacles , et en firent fermer plusieurs. Ils furent dissipés à l'Opéra par la garde nationale et en prenant la fuite, ils laissèrent voir combien il était facile de les vaincre. Us se portèrent le lendemain sur le terrain de la Bastille, pour y faire signer leur pétition , c'est-à-dire, exciter une insurrection au fau-bourg Saint-Antoine, en tâchant de faire croire au peuple qu'on voulait relever la prison d'Etat dont ils lui faisaient voir les ruines. La garde nationale déjoua encore leurs pro-jets. Dans cet état de choses, MM. Dandré et Regnaud de Saiut-Jean-d'Angély invitèrent l'Assemblée à prendre des mesures vigoureuses contre les factieux. Le premier fit dé-créter que les ministres et la municipalité se rendraient à l Essais historiques sur les causes et les effets de la révolution de France. - Paris, an IX-1801.
408 ÉCLAIRCISSEMENS HISTORIQUES assassiné vos amis, vos parens. Nouveaux Séïdes, on a trompé votre courage , on vous a rendus les iustrumens malheureux d'une passion qui n'a jamais été, qui n'est pas , qui ne sera jamais la votre. Il Voici maintenant de quelle manière M. Beau-lieu i raconte les mêmes evénemens. Les subalternes Jacobins, dirigés par Péthion, Buzot et Brissot pour les républicains, et le chevalier de Laclos pour les ortéa@mstes, arrêtèrent qu'il serait fait une pétition so-lennelle aux départemens, pour que la conduite du roi fut soumise à leur jugement. Ce furent Laclos et Brissot qui la rédigèrent. Des émissaires de ces messieurs la portèrent dans les groupes, dans les cafés , la firent signer dans les rues par les femmes, les 'enfans, en menaçant, en cajolant tour à tour ceux dont ils voulaient avoir les suffrages. Voyant que toutes.ces intrigues ne pouvaient rallier à eux tout le monde dont ils avaient besoin, ils essayèrent le moyen de la ter-reur Leurs attroupemens se portèrent aux spectacles , et en firent fermer plusieurs. Ils furent dissipés à l'Opéra par la garde nationale et en prenant la fuite, ils laissèrent voir combien il était facile de les vaincre. @Us se portèrent le lendemain sur le terrain de la Bastille, pour y faire signer leur pétition , c'est-à-dire, exciter une insurrection au fau-bourg Saint-Antoine, en tâchant de faire croire au peuple qu'on voulait relever la prison d'Etat dont ils lui faisaient voir les ruines. La garde nationale déjoua encore leurs pro-jets. Dans cet état de choses, MM. Dandré et Regnaud de Saiut-Jean-d'Angély invitèrent l'Assemblée à prendre des mesures vigoureuses contre les factieux. Le premier fit dé-créter que les ministres et la municipalité se rendraient à l Essais historiques sur les causes et les effets de la révolution de France. - Paris, an IX-1801.
408 ÉCLAIRCISSEMENS HISTORIQUES assassiné vos amis, vos parens. Nouveaux Séïdes, on a trompé votre courage@, on vous a rendus les instrumens malheureux d'une passion qui n'a jamais été, qui n'est pas@, qui ne sera jamais la votre.@@@ Voici maintenant de quelle manière M. Beau-lieu 1 raconte les mêmes événemens. Les subalternes Jacobins, dirigés par Péthion, Buzot et Brissot pour les republicains, et le chevalier de Laclos pour les orléanistes, arrêtèrent qu'il serait fait une pétition so-lennelle aux départemens, pour que la conduite du roi fût soumise à leur jugement. Ce furent Laclos et Brissot qui la rédigèrent. Des émissaires de ces messieurs la portèrent dans les groupes, dans les cafés@, la furent signer dans les rues par les femmes, les @enfans, en menaçant, en cajolant tour à tour ceux dont ils voulaient avoir les suffrages. Voyant que toutes ces intrigues ne pouvaient rallier à eux tout le monde dont ils avaient besoin, ils essayèrent le moyen de la ter-reur leurs attroupemens se portèrent aux spectacles@, et en firent fermer plusieurs. Ils furent dissipés à l'Opéra par la garde nationale et en prenant la fuite, ils laissèrent voir combien il était facile de les vaincre. Ils se portèrent le lendemain sur le terrain de la Bastille, pour y faire signer leur pétition@, c'est-à-dire, exciter une insurrection au fau-bourg Saint-Antoine, en tâchant de faire croire au peuple qu'on voulait relever la prison d'Etat dont ils lui faisaient voir les ruines. La garde nationale déjoua encore leurs pro-jets. Dans cet état de choses, MM. Dandré et Regnaud de Saint-Jean-d'Angély invitèrent l'Assemblée à prendre des mesures vigoureuses contre les factieux. Le premier fit dé-créter que les ministres et ma municipalité se rendraient à 1 Essais historiques sur les causes et les effets de la révolution de France. -@Paris, an IX-1801.
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UNITÉ DE L'ESPÈCE BUMAINE. 7 retrouvons donc non-seulement chez les Arabes, mais encore chez les Cophtes, restes des anciens Egyptiens, chez les Perses anciens et modernes, chez les Indiens, et enfin chez les Chinois. Ce sont des traces précieuses de communauté qu'on n'a pas encore aperçues, parce qu'on néglige trop, parmi nous, l'étude de la littérature orientale. C'est en comparant ce que tous ces différents peuples ont écrit, qu'on peut parvenir à connaître leurs anciennes liaisons. Comme il s'agit ici d'astronomie, je n'ai point négligé ce que j'ai trouvé dans les livres chinois sur le ciel astronomique ou sur les étoiles connues à la Chine. J'ai rapporté les notions que les Arabes en avaient de celles des Chinois j'y ai joint en même temps celle des autres peuples asiatiques, autant qu'il m'a été possible, et c'est ce qui m'a convaincu que tous ces peuples avaient à peu près un même système bien différent de celui des Grecs. Cet examen exige des détails un peu étendus, et très-secs, mais j'espère que ce que nous en apprendrons des usages des anciens peuples de l'Asie, me servira d'excuse. a Les mansions ou domiciles de la lune sont rapportés par tous les astronomes arabes. Aferghari indique el leurs noms et la place qu'elles oc-cupent dans nos signes du zodiaque. Il cite encore d'autres auteurs. Les Cophtes ont encore ces mêmes constellations on peut soupçonner qu'ils les tiennent de leurs ancêtres on les retrouve en Perse dans les anciens livres tels que le Bundehesch probablement les Perses les tenaient des Babyloniens enfin elles existent dans l'Inde et surtout en Chine. Les Chinois les indiquent dans tous leurs livres astronomiques, dans leurs almanachs actuels. J'ai comparé ceux-ci avec ceux des Arabes, leurs noms, leurs figures et tout leur ciel astroncmique d'après l'ouvrage de Matuon-lin, et d'après un autre état du ciel imprimé dans ces derniers temps sous le titre de Tien ven-poce tien-Ko, et j'ai aperçu partout les mêmes rapports. On me répondra sans doute que, depuis l'établissement du mahométisme, les Arabes, qui ont beaucoup fréquenté la Chine, y ont porté la connais-sance des vingt-huit constellations je l'avais cru d'abord, mais les ayant trouvées dans des livres plus anciens que le mabométisme, comme on le verra dans la suite, je suis autorisé à les regarder comme un monument de la plus ancienne astronomie asiatique . Plus loin il montre trois de ces constellations nommées dans le Chou-king. Ici notre auteur donne la nomenclature comparée de ces constella-tions chez les Arabes, les Perses, les Indiens et les Chinois. Nous y renvoyons le lecteur curieux. Une des premières remarques de de Guignes, c'est que ces constellations prennent leur point de départ au bélier. Le P. Kircher , dit-il, d'après un dictionnaire cophte et arabe trouvé en Egypte, indique les mansions de la lune suivant les Cophtes, avec l'ex-plication arabe on voit par là leur accord avec celles des Arabes et leurs positions dans nos signes. Quoique les Cophtes commencent leur année au mois de septembre, l'auteur cophte ou arabe fait commencer cette liste par la mansion qui est au bélier. Ainsi elles sont dans l'ordre indiqué chez les auteurs orientaux. a La comparaison que nous faisons nous fait connaître l'ancienne astronomie nous pouvons dire ancienne, car plusieurs des étoiles dési-
UNITÉ DE L'ESPÈCE BUMAINE. 7 retrouvons donc non-seulement chez les Arabes, mais encore chez les Cophtes, restes des anciens Egyptiens, chez les Perses anciens et modernes, chez les Indiens, et enfin chez les Chinois. Ce sont des traces précieuses de communauté qu'on n'a pas encore aperçues, parce qu'on néglige trop, parmi nous, l'étude de la littérature orientale. C'est en comparant ce que tous ces différents peuples ont écrit, qu'on peut parvenir à connaître leurs anciennes liaisons. Comme il s'agit ici d'astronomie, je n'ai point négligé ce que j'ai trouvé dans les livres chinois sur le ciel astronomique ou sur les étoiles connues à la Chine. J'ai rapporté les notions que les Arabes en avaient de celles des Chinois j'y ai joint en même temps celle des autres peuples asiatiques, autant qu'il m'a été possible, et c'est ce qui m'a convaincu que tous ces peuples avaient à peu près un même système bien différent de celui des Grecs. Cet examen exige des détails un peu étendus, et très-secs, mais j'espère que ce que nous en apprendrons des usages des anciens peuples de l'Asie, me servira d'excuse. a Les mansions ou domiciles de la lune sont rapportés par tous les astronomes arabes. Aferghari indique el leurs noms et la place qu'elles oc-cupent dans nos signes du zodiaque. Il cite encore d'autres auteurs. Les Cophtes ont encore ces mêmes constellations on peut soupçonner qu'ils les tiennent de leurs ancêtres on les retrouve en Perse dans les anciens livres tels que le Bundehesch probablement les Perses les tenaient des Babyloniens enfin elles existent dans l'Inde et surtout en Chine. Les Chinois les indiquent dans tous leurs livres astronomiques, dans leurs almanachs actuels. J'ai comparé ceux-ci avec ceux des Arabes, leurs noms, leurs figures et tout leur ciel astroncmique d'après l'ouvrage de Matuon-lin, et d'après un autre état du ciel imprimé dans ces derniers temps sous le titre de Tien ven-poce tien-Ko, et j'ai aperçu partout les mêmes rapports. On me répondra sans doute que, depuis l'établissement du mahométisme, les Arabes, qui ont beaucoup fréquenté la Chine, y ont porté la connais-sance des vingt-huit constellations je l'avais cru d'abord, mais les ayant trouvées dans des livres plus anciens que le mabométisme, comme on le verra dans la suite, je suis autorisé à les regarder comme un monument de la plus ancienne astronomie asiatique . Plus loin il montre trois de ces constellations nommées dans le Chou-king. Ici notre auteur donne la nomenclature comparée de ces constella-tions chez les Arabes, les Perses, les Indiens et les Chinois. Nous y renvoyons le lecteur curieux. Une des premières remarques de de Guignes, c'est que ces constellations prennent leur point de départ au bélier. Le P. Kircher , dit-il, d'après un dictionnaire cophte et arabe trouvé en Egypte, indique les mansions de la lune suivant les Cophtes, avec l'ex-plication arabe on voit par là leur accord avec celles des Arabes et leurs positions dans nos signes. Quoique les Cophtes commencent leur année au mois de septembre, l'auteur cophte ou arabe fait commencer cette liste par la mansion qui est au bélier. Ainsi elles sont dans l'ordre indiqué chez les auteurs orientaux. a La comparaison que nous faisons nous fait connaître l'ancienne astronomie nous pouvons dire ancienne, car plusieurs des étoiles dési-
UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. 7 retrouvons donc non-seulement chez les Arabes, mais encore chez les Cophtes, restes des anciens Egyptiens, chez les Perses anciens et modernes, chez les Indiens, et enfin chez les Chinois. Ce sont des traces précieuses de communauté qu'on n'a pas encore aperçues, parce qu'on néglige trop, parmi nous, l'étude de la littérature orientale. C'est en comparant ce que tous ces différents peuples ont écrit, qu'on peut parvenir à connaître leurs anciennes liaisons. Comme il s'agit ici d'astronomie, je n'ai point négligé ce que j'ai trouvé dans les livres chinois sur le ciel astronomique ou sur les étoiles connues à la Chine. J'ai rapporté les notions que les Arabes en avaient de celles des Chinois j'y ai joint en même temps celle des autres peuples asiatiques, autant qu'il m'a été possible, et c'est ce qui m'a convaincu que tous ces peuples avaient à peu près un même système bien différent de celui des Grecs. Cet examen exige des détails un peu étendus, et très-secs, mais j'espère que ce que nous en apprendrons des usages des anciens peuples de l'Asie, me servira d'excuse. @@Les mansions ou domiciles de la lune sont rapportés par tous les astronomes arabes. Aferghari indique et leurs noms et la place qu'elles oc-cupent dans nos signes du zodiaque. Il cite encore d'autres auteurs. Les Cophtes ont encore ces mêmes constellations on peut soupçonner qu'ils les tiennent de leurs ancêtres on les retrouve en Perse dans les anciens livres tels que le Bundehesch probablement les Perses les tenaient des Babyloniens enfin elles existent dans l'Inde et surtout en Chine. Les Chinois les indiquent dans tous leurs livres astronomiques, dans leurs almanachs actuels. J'ai comparé ceux-ci avec ceux des Arabes, leurs noms, leurs figures et tout leur ciel astronomique d'après l'ouvrage de Matuon-lin, et d'après un autre état du ciel imprimé dans ces derniers temps sous le titre de Tien ven-poce-tien-Ko, et j'ai aperçu partout les mêmes rapports. On me répondra sans doute que, depuis l'établissement du mahométisme, les Arabes, qui ont beaucoup fréquenté la Chine, y ont porté la connais-sance des vingt-huit constellations je l'avais cru d'abord, mais les ayant trouvées dans des livres plus anciens que le mahométisme, comme on le verra dans la suite, je suis autorisé à les regarder comme un monument de la plus ancienne astronomie asiatique . Plus loin il montre trois de ces constellations nommées dans le Chou-king. Ici notre auteur donne la nomenclature comparée de ces constella-tions chez les Arabes, les Perses, les Indiens et les Chinois. Nous y renvoyons le lecteur curieux. Une des premières remarques de de Guignes, c'est que ces constellations prennent leur point de départ au bélier. Le P. Kircher , dit-il, d'après un dictionnaire cophte et arabe trouvé en Egypte, indique les mansions de la lune suivant les Cophtes, avec l'ex-plication arabe on voit par là leur accord avec celles des Arabes et leurs positions dans nos signes. Quoique les Cophtes commencent leur année au mois de septembre, l'auteur cophte ou arabe fait commencer cette liste par la mansion qui est au bélier. Ainsi elles sont dans l'ordre indiqué chez les auteurs orientaux.x. La comparaison que nous faisons nous fait connaître l'ancienne astronomie nous pouvons dire ancienne, car plusieurs des étoiles dési-
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UNITÉ DE L'ESPÈCE BUMAINE. 7 retrouvons donc non-seulement chez les Arabes, mais encore chez les Cophtes, restes des anciens Egyptiens, chez les Perses anciens et modernes, chez les Indiens, et enfin chez les Chinois. Ce sont des traces précieuses de communauté qu'on n'a pas encore aperçues, parce qu'on néglige trop, parmi nous, l'étude de la littérature orientale. C'est en comparant ce que tous ces différents peuples ont écrit, qu'on peut parvenir à connaître leurs anciennes liaisons. Comme il s'agit ici d'astronomie, je n'ai point négligé ce que j'ai trouvé dans les livres chinois sur le ciel astronomique ou sur les étoiles connues à la Chine. J'ai rapporté les notions que les Arabes en avaient de celles des Chinois j'y ai joint en même temps celle des autres peuples asiatiques, autant qu'il m'a été possible, et c'est ce qui m'a convaincu que tous ces peuples avaient à peu près un même système bien différent de celui des Grecs. Cet examen exige des détails un peu étendus, et très-secs, mais j'espère que ce que nous en apprendrons des usages des anciens peuples de l'Asie, me servira d'excuse. a Les mansions ou domiciles de la lune sont rapportés par tous les astronomes arabes. Aferghari indique el leurs noms et la place qu'elles oc-cupent dans nos signes du zodiaque. Il cite encore d'autres auteurs. Les Cophtes ont encore ces mêmes constellations on peut soupçonner qu'ils les tiennent de leurs ancêtres on les retrouve en Perse dans les anciens livres tels que le Bundehesch probablement les Perses les tenaient des Babyloniens enfin elles existent dans l'Inde et surtout en Chine. Les Chinois les indiquent dans tous leurs livres astronomiques, dans leurs almanachs actuels. J'ai comparé ceux-ci avec ceux des Arabes, leurs noms, leurs figures et tout leur ciel astroncmique d'après l'ouvrage de Matuon-lin, et d'après un autre état du ciel imprimé dans ces derniers temps sous le titre de Tien ven-poce tien-Ko, et j'ai aperçu partout les mêmes rapports. On me répondra sans doute que, depuis l'établissement du mahométisme, les Arabes, qui ont beaucoup fréquenté la Chine, y ont porté la connais-sance des vingt-huit constellations je l'avais cru d'abord, mais les ayant trouvées dans des livres plus anciens que le mabométisme, comme on le verra dans la suite, je suis autorisé à les regarder comme un monument de la plus ancienne astronomie asiatique . Plus loin il montre trois de ces constellations nommées dans le Chou-king. Ici notre auteur donne la nomenclature comparée de ces constella-tions chez les Arabes, les Perses, les Indiens et les Chinois. Nous y renvoyons le lecteur curieux. Une des premières remarques de de Guignes, c'est que ces constellations prennent leur point de départ au bélier. Le P. Kircher , dit-il, d'après un dictionnaire cophte et arabe trouvé en Egypte, indique les mansions de la lune suivant les Cophtes, avec l'ex-plication arabe on voit par là leur accord avec celles des Arabes et leurs positions dans nos signes. Quoique les Cophtes commencent leur année au mois de septembre, l'auteur cophte ou arabe fait commencer cette liste par la mansion qui est au bélier. Ainsi elles sont dans l'ordre indiqué chez les auteurs orientaux. a La comparaison que nous faisons nous fait connaître l'ancienne astronomie nous pouvons dire ancienne, car plusieurs des étoiles dési-
UNITÉ DE L'ESPÈCE BUMAINE. 7 retrouvons donc non-seulement chez les Arabes, mais encore chez les Cophtes, restes des anciens Egyptiens, chez les Perses anciens et modernes, chez les Indiens, et enfin chez les Chinois. Ce sont des traces précieuses de communauté qu'on n'a pas encore aperçues, parce qu'on néglige trop, parmi nous, l'étude de la littérature orientale. C'est en comparant ce que tous ces différents peuples ont écrit, qu'on peut parvenir à connaître leurs anciennes liaisons. Comme il s'agit ici d'astronomie, je n'ai point négligé ce que j'ai trouvé dans les livres chinois sur le ciel astronomique ou sur les étoiles connues à la Chine. J'ai rapporté les notions que les Arabes en avaient de celles des Chinois j'y ai joint en même temps celle des autres peuples asiatiques, autant qu'il m'a été possible, et c'est ce qui m'a convaincu que tous ces peuples avaient à peu près un même système bien différent de celui des Grecs. Cet examen exige des détails un peu étendus, et très-secs, mais j'espère que ce que nous en apprendrons des usages des anciens peuples de l'Asie, me servira d'excuse. a Les mansions ou domiciles de la lune sont rapportés par tous les astronomes arabes. Aferghari indique el leurs noms et la place qu'elles oc-cupent dans nos signes du zodiaque. Il cite encore d'autres auteurs. Les Cophtes ont encore ces mêmes constellations on peut soupçonner qu'ils les tiennent de leurs ancêtres on les retrouve en Perse dans les anciens livres tels que le Bundehesch probablement les Perses les tenaient des Babyloniens enfin elles existent dans l'Inde et surtout en Chine. Les Chinois les indiquent dans tous leurs livres astronomiques, dans leurs almanachs actuels. J'ai comparé ceux-ci avec ceux des Arabes, leurs noms, leurs figures et tout leur ciel astroncmique d'après l'ouvrage de Matuon-lin, et d'après un autre état du ciel imprimé dans ces derniers temps sous le titre de Tien ven-poce tien-Ko, et j'ai aperçu partout les mêmes rapports. On me répondra sans doute que, depuis l'établissement du mahométisme, les Arabes, qui ont beaucoup fréquenté la Chine, y ont porté la connais-sance des vingt-huit constellations je l'avais cru d'abord, mais les ayant trouvées dans des livres plus anciens que le mabométisme, comme on le verra dans la suite, je suis autorisé à les regarder comme un monument de la plus ancienne astronomie asiatique . Plus loin il montre trois de ces constellations nommées dans le Chou-king. Ici notre auteur donne la nomenclature comparée de ces constella-tions chez les Arabes, les Perses, les Indiens et les Chinois. Nous y renvoyons le lecteur curieux. Une des premières remarques de de Guignes, c'est que ces constellations prennent leur point de départ au bélier. Le P. Kircher , dit-il, d'après un dictionnaire cophte et arabe trouvé en Egypte, indique les mansions de la lune suivant les Cophtes, avec l'ex-plication arabe on voit par là leur accord avec celles des Arabes et leurs positions dans nos signes. Quoique les Cophtes commencent leur année au mois de septembre, l'auteur cophte ou arabe fait commencer cette liste par la mansion qui est au bélier. Ainsi elles sont dans l'ordre indiqué chez les auteurs orientaux. a La comparaison que nous faisons nous fait connaître l'ancienne astronomie nous pouvons dire ancienne, car plusieurs des étoiles dési-
UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. 7 retrouvons donc non-seulement chez les Arabes, mais encore chez les Cophtes, restes des anciens Egyptiens, chez les Perses anciens et modernes, chez les Indiens, et enfin chez les Chinois. Ce sont des traces précieuses de communauté qu'on n'a pas encore aperçues, parce qu'on néglige trop, parmi nous, l'étude de la littérature orientale. C'est en comparant ce que tous ces différents peuples ont écrit, qu'on peut parvenir à connaître leurs anciennes liaisons. Comme il s'agit ici d'astronomie, je n'ai point négligé ce que j'ai trouvé dans les livres chinois sur le ciel astronomique ou sur les étoiles connues à la Chine. J'ai rapporté les notions que les Arabes en avaient de celles des Chinois j'y ai joint en même temps celle des autres peuples asiatiques, autant qu'il m'a été possible, et c'est ce qui m'a convaincu que tous ces peuples avaient à peu près un même système bien différent de celui des Grecs. Cet examen exige des détails un peu étendus, et très-secs, mais j'espère que ce que nous en apprendrons des usages des anciens peuples de l'Asie, me servira d'excuse. @@Les mansions ou domiciles de la lune sont rapportés par tous les astronomes arabes. Aferghari indique et leurs noms et la place qu'elles oc-cupent dans nos signes du zodiaque. Il cite encore d'autres auteurs. Les Cophtes ont encore ces mêmes constellations on peut soupçonner qu'ils les tiennent de leurs ancêtres on les retrouve en Perse dans les anciens livres tels que le Bundehesch probablement les Perses les tenaient des Babyloniens enfin elles existent dans l'Inde et surtout en Chine. Les Chinois les indiquent dans tous leurs livres astronomiques, dans leurs almanachs actuels. J'ai comparé ceux-ci avec ceux des Arabes, leurs noms, leurs figures et tout leur ciel astronomique d'après l'ouvrage de Matuon-lin, et d'après un autre état du ciel imprimé dans ces derniers temps sous le titre de Tien ven-poce-tien-Ko, et j'ai aperçu partout les mêmes rapports. On me répondra sans doute que, depuis l'établissement du mahométisme, les Arabes, qui ont beaucoup fréquenté la Chine, y ont porté la connais-sance des vingt-huit constellations je l'avais cru d'abord, mais les ayant trouvées dans des livres plus anciens que le mahométisme, comme on le verra dans la suite, je suis autorisé à les regarder comme un monument de la plus ancienne astronomie asiatique . Plus loin il montre trois de ces constellations nommées dans le Chou-king. Ici notre auteur donne la nomenclature comparée de ces constella-tions chez les Arabes, les Perses, les Indiens et les Chinois. Nous y renvoyons le lecteur curieux. Une des premières remarques de de Guignes, c'est que ces constellations prennent leur point de départ au bélier. Le P. Kircher , dit-il, d'après un dictionnaire cophte et arabe trouvé en Egypte, indique les mansions de la lune suivant les Cophtes, avec l'ex-plication arabe on voit par là leur accord avec celles des Arabes et leurs positions dans nos signes. Quoique les Cophtes commencent leur année au mois de septembre, l'auteur cophte ou arabe fait commencer cette liste par la mansion qui est au bélier. Ainsi elles sont dans l'ordre indiqué chez les auteurs orientaux.x. La comparaison que nous faisons nous fait connaître l'ancienne astronomie nous pouvons dire ancienne, car plusieurs des étoiles dési-
7 retrouvons donc non-seulement chez les Arabes, mais encore chez les Cophtes, restes des anciens Egyptiens, chez les Perses anciens et modernes, chez les Indiens, et enfin chez les Chinois.
7 retrouvons donc non-seulement chez les Arabes, mais encore chez les Cophtes, restes des anciens Egyptiens, chez les Perses anciens et modernes, chez les Indiens, et enfin chez les Chinois.
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UNITÉ DE L'ESPÈCE BUMAINE. 7 retrouvons donc non-seulement chez les Arabes, mais encore chez les Cophtes, restes des anciens Egyptiens, chez les Perses anciens et modernes, chez les Indiens, et enfin chez les Chinois. Ce sont des traces précieuses de communauté qu'on n'a pas encore aperçues, parce qu'on néglige trop, parmi nous, l'étude de la littérature orientale. C'est en comparant ce que tous ces différents peuples ont écrit, qu'on peut parvenir à connaître leurs anciennes liaisons. Comme il s'agit ici d'astronomie, je n'ai point négligé ce que j'ai trouvé dans les livres chinois sur le ciel astronomique ou sur les étoiles connues à la Chine. J'ai rapporté les notions que les Arabes en avaient de celles des Chinois j'y ai joint en même temps celle des autres peuples asiatiques, autant qu'il m'a été possible, et c'est ce qui m'a convaincu que tous ces peuples avaient à peu près un même système bien différent de celui des Grecs. Cet examen exige des détails un peu étendus, et très-secs, mais j'espère que ce que nous en apprendrons des usages des anciens peuples de l'Asie, me servira d'excuse. a Les mansions ou domiciles de la lune sont rapportés par tous les astronomes arabes. Aferghari indique el leurs noms et la place qu'elles oc-cupent dans nos signes du zodiaque. Il cite encore d'autres auteurs. Les Cophtes ont encore ces mêmes constellations on peut soupçonner qu'ils les tiennent de leurs ancêtres on les retrouve en Perse dans les anciens livres tels que le Bundehesch probablement les Perses les tenaient des Babyloniens enfin elles existent dans l'Inde et surtout en Chine. Les Chinois les indiquent dans tous leurs livres astronomiques, dans leurs almanachs actuels. J'ai comparé ceux-ci avec ceux des Arabes, leurs noms, leurs figures et tout leur ciel astroncmique d'après l'ouvrage de Matuon-lin, et d'après un autre état du ciel imprimé dans ces derniers temps sous le titre de Tien ven-poce tien-Ko, et j'ai aperçu partout les mêmes rapports. On me répondra sans doute que, depuis l'établissement du mahométisme, les Arabes, qui ont beaucoup fréquenté la Chine, y ont porté la connais-sance des vingt-huit constellations je l'avais cru d'abord, mais les ayant trouvées dans des livres plus anciens que le mabométisme, comme on le verra dans la suite, je suis autorisé à les regarder comme un monument de la plus ancienne astronomie asiatique . Plus loin il montre trois de ces constellations nommées dans le Chou-king. Ici notre auteur donne la nomenclature comparée de ces constella-tions chez les Arabes, les Perses, les Indiens et les Chinois. Nous y renvoyons le lecteur curieux. Une des premières remarques de de Guignes, c'est que ces constellations prennent leur point de départ au bélier. Le P. Kircher , dit-il, d'après un dictionnaire cophte et arabe trouvé en Egypte, indique les mansions de la lune suivant les Cophtes, avec l'ex-plication arabe on voit par là leur accord avec celles des Arabes et leurs positions dans nos signes. Quoique les Cophtes commencent leur année au mois de septembre, l'auteur cophte ou arabe fait commencer cette liste par la mansion qui est au bélier. Ainsi elles sont dans l'ordre indiqué chez les auteurs orientaux. a La comparaison que nous faisons nous fait connaître l'ancienne astronomie nous pouvons dire ancienne, car plusieurs des étoiles dési-
UNITÉ DE L'ESPÈCE BUMAINE. 7 retrouvons donc non-seulement chez les Arabes, mais encore chez les Cophtes, restes des anciens Egyptiens, chez les Perses anciens et modernes, chez les Indiens, et enfin chez les Chinois. Ce sont des traces précieuses de communauté qu'on n'a pas encore aperçues, parce qu'on néglige trop, parmi nous, l'étude de la littérature orientale. C'est en comparant ce que tous ces différents peuples ont écrit, qu'on peut parvenir à connaître leurs anciennes liaisons. Comme il s'agit ici d'astronomie, je n'ai point négligé ce que j'ai trouvé dans les livres chinois sur le ciel astronomique ou sur les étoiles connues à la Chine. J'ai rapporté les notions que les Arabes en avaient de celles des Chinois j'y ai joint en même temps celle des autres peuples asiatiques, autant qu'il m'a été possible, et c'est ce qui m'a convaincu que tous ces peuples avaient à peu près un même système bien différent de celui des Grecs. Cet examen exige des détails un peu étendus, et très-secs, mais j'espère que ce que nous en apprendrons des usages des anciens peuples de l'Asie, me servira d'excuse. a Les mansions ou domiciles de la lune sont rapportés par tous les astronomes arabes. Aferghari indique el leurs noms et la place qu'elles oc-cupent dans nos signes du zodiaque. Il cite encore d'autres auteurs. Les Cophtes ont encore ces mêmes constellations on peut soupçonner qu'ils les tiennent de leurs ancêtres on les retrouve en Perse dans les anciens livres tels que le Bundehesch probablement les Perses les tenaient des Babyloniens enfin elles existent dans l'Inde et surtout en Chine. Les Chinois les indiquent dans tous leurs livres astronomiques, dans leurs almanachs actuels. J'ai comparé ceux-ci avec ceux des Arabes, leurs noms, leurs figures et tout leur ciel astroncmique d'après l'ouvrage de Matuon-lin, et d'après un autre état du ciel imprimé dans ces derniers temps sous le titre de Tien ven-poce tien-Ko, et j'ai aperçu partout les mêmes rapports. On me répondra sans doute que, depuis l'établissement du mahométisme, les Arabes, qui ont beaucoup fréquenté la Chine, y ont porté la connais-sance des vingt-huit constellations je l'avais cru d'abord, mais les ayant trouvées dans des livres plus anciens que le mabométisme, comme on le verra dans la suite, je suis autorisé à les regarder comme un monument de la plus ancienne astronomie asiatique . Plus loin il montre trois de ces constellations nommées dans le Chou-king. Ici notre auteur donne la nomenclature comparée de ces constella-tions chez les Arabes, les Perses, les Indiens et les Chinois. Nous y renvoyons le lecteur curieux. Une des premières remarques de de Guignes, c'est que ces constellations prennent leur point de départ au bélier. Le P. Kircher , dit-il, d'après un dictionnaire cophte et arabe trouvé en Egypte, indique les mansions de la lune suivant les Cophtes, avec l'ex-plication arabe on voit par là leur accord avec celles des Arabes et leurs positions dans nos signes. Quoique les Cophtes commencent leur année au mois de septembre, l'auteur cophte ou arabe fait commencer cette liste par la mansion qui est au bélier. Ainsi elles sont dans l'ordre indiqué chez les auteurs orientaux. a La comparaison que nous faisons nous fait connaître l'ancienne astronomie nous pouvons dire ancienne, car plusieurs des étoiles dési-
UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. 7 retrouvons donc non-seulement chez les Arabes, mais encore chez les Cophtes, restes des anciens Egyptiens, chez les Perses anciens et modernes, chez les Indiens, et enfin chez les Chinois. Ce sont des traces précieuses de communauté qu'on n'a pas encore aperçues, parce qu'on néglige trop, parmi nous, l'étude de la littérature orientale. C'est en comparant ce que tous ces différents peuples ont écrit, qu'on peut parvenir à connaître leurs anciennes liaisons. Comme il s'agit ici d'astronomie, je n'ai point négligé ce que j'ai trouvé dans les livres chinois sur le ciel astronomique ou sur les étoiles connues à la Chine. J'ai rapporté les notions que les Arabes en avaient de celles des Chinois j'y ai joint en même temps celle des autres peuples asiatiques, autant qu'il m'a été possible, et c'est ce qui m'a convaincu que tous ces peuples avaient à peu près un même système bien différent de celui des Grecs. Cet examen exige des détails un peu étendus, et très-secs, mais j'espère que ce que nous en apprendrons des usages des anciens peuples de l'Asie, me servira d'excuse. @@Les mansions ou domiciles de la lune sont rapportés par tous les astronomes arabes. Aferghari indique et leurs noms et la place qu'elles oc-cupent dans nos signes du zodiaque. Il cite encore d'autres auteurs. Les Cophtes ont encore ces mêmes constellations on peut soupçonner qu'ils les tiennent de leurs ancêtres on les retrouve en Perse dans les anciens livres tels que le Bundehesch probablement les Perses les tenaient des Babyloniens enfin elles existent dans l'Inde et surtout en Chine. Les Chinois les indiquent dans tous leurs livres astronomiques, dans leurs almanachs actuels. J'ai comparé ceux-ci avec ceux des Arabes, leurs noms, leurs figures et tout leur ciel astronomique d'après l'ouvrage de Matuon-lin, et d'après un autre état du ciel imprimé dans ces derniers temps sous le titre de Tien ven-poce-tien-Ko, et j'ai aperçu partout les mêmes rapports. On me répondra sans doute que, depuis l'établissement du mahométisme, les Arabes, qui ont beaucoup fréquenté la Chine, y ont porté la connais-sance des vingt-huit constellations je l'avais cru d'abord, mais les ayant trouvées dans des livres plus anciens que le mahométisme, comme on le verra dans la suite, je suis autorisé à les regarder comme un monument de la plus ancienne astronomie asiatique . Plus loin il montre trois de ces constellations nommées dans le Chou-king. Ici notre auteur donne la nomenclature comparée de ces constella-tions chez les Arabes, les Perses, les Indiens et les Chinois. Nous y renvoyons le lecteur curieux. Une des premières remarques de de Guignes, c'est que ces constellations prennent leur point de départ au bélier. Le P. Kircher , dit-il, d'après un dictionnaire cophte et arabe trouvé en Egypte, indique les mansions de la lune suivant les Cophtes, avec l'ex-plication arabe on voit par là leur accord avec celles des Arabes et leurs positions dans nos signes. Quoique les Cophtes commencent leur année au mois de septembre, l'auteur cophte ou arabe fait commencer cette liste par la mansion qui est au bélier. Ainsi elles sont dans l'ordre indiqué chez les auteurs orientaux.x. La comparaison que nous faisons nous fait connaître l'ancienne astronomie nous pouvons dire ancienne, car plusieurs des étoiles dési-
Ce sont des traces précieuses de communauté qu'on n'a pas encore aperçues, parce qu'on néglige trop, parmi nous, l'étude de la littérature orientale.
Ce sont des traces précieuses de communauté qu'on n'a pas encore aperçues, parce qu'on néglige trop, parmi nous, l'étude de la littérature orientale.
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UNITÉ DE L'ESPÈCE BUMAINE. 7 retrouvons donc non-seulement chez les Arabes, mais encore chez les Cophtes, restes des anciens Egyptiens, chez les Perses anciens et modernes, chez les Indiens, et enfin chez les Chinois. Ce sont des traces précieuses de communauté qu'on n'a pas encore aperçues, parce qu'on néglige trop, parmi nous, l'étude de la littérature orientale. C'est en comparant ce que tous ces différents peuples ont écrit, qu'on peut parvenir à connaître leurs anciennes liaisons. Comme il s'agit ici d'astronomie, je n'ai point négligé ce que j'ai trouvé dans les livres chinois sur le ciel astronomique ou sur les étoiles connues à la Chine. J'ai rapporté les notions que les Arabes en avaient de celles des Chinois j'y ai joint en même temps celle des autres peuples asiatiques, autant qu'il m'a été possible, et c'est ce qui m'a convaincu que tous ces peuples avaient à peu près un même système bien différent de celui des Grecs. Cet examen exige des détails un peu étendus, et très-secs, mais j'espère que ce que nous en apprendrons des usages des anciens peuples de l'Asie, me servira d'excuse. a Les mansions ou domiciles de la lune sont rapportés par tous les astronomes arabes. Aferghari indique el leurs noms et la place qu'elles oc-cupent dans nos signes du zodiaque. Il cite encore d'autres auteurs. Les Cophtes ont encore ces mêmes constellations on peut soupçonner qu'ils les tiennent de leurs ancêtres on les retrouve en Perse dans les anciens livres tels que le Bundehesch probablement les Perses les tenaient des Babyloniens enfin elles existent dans l'Inde et surtout en Chine. Les Chinois les indiquent dans tous leurs livres astronomiques, dans leurs almanachs actuels. J'ai comparé ceux-ci avec ceux des Arabes, leurs noms, leurs figures et tout leur ciel astroncmique d'après l'ouvrage de Matuon-lin, et d'après un autre état du ciel imprimé dans ces derniers temps sous le titre de Tien ven-poce tien-Ko, et j'ai aperçu partout les mêmes rapports. On me répondra sans doute que, depuis l'établissement du mahométisme, les Arabes, qui ont beaucoup fréquenté la Chine, y ont porté la connais-sance des vingt-huit constellations je l'avais cru d'abord, mais les ayant trouvées dans des livres plus anciens que le mabométisme, comme on le verra dans la suite, je suis autorisé à les regarder comme un monument de la plus ancienne astronomie asiatique . Plus loin il montre trois de ces constellations nommées dans le Chou-king. Ici notre auteur donne la nomenclature comparée de ces constella-tions chez les Arabes, les Perses, les Indiens et les Chinois. Nous y renvoyons le lecteur curieux. Une des premières remarques de de Guignes, c'est que ces constellations prennent leur point de départ au bélier. Le P. Kircher , dit-il, d'après un dictionnaire cophte et arabe trouvé en Egypte, indique les mansions de la lune suivant les Cophtes, avec l'ex-plication arabe on voit par là leur accord avec celles des Arabes et leurs positions dans nos signes. Quoique les Cophtes commencent leur année au mois de septembre, l'auteur cophte ou arabe fait commencer cette liste par la mansion qui est au bélier. Ainsi elles sont dans l'ordre indiqué chez les auteurs orientaux. a La comparaison que nous faisons nous fait connaître l'ancienne astronomie nous pouvons dire ancienne, car plusieurs des étoiles dési-
UNITÉ DE L'ESPÈCE BUMAINE. 7 retrouvons donc non-seulement chez les Arabes, mais encore chez les Cophtes, restes des anciens Egyptiens, chez les Perses anciens et modernes, chez les Indiens, et enfin chez les Chinois. Ce sont des traces précieuses de communauté qu'on n'a pas encore aperçues, parce qu'on néglige trop, parmi nous, l'étude de la littérature orientale. C'est en comparant ce que tous ces différents peuples ont écrit, qu'on peut parvenir à connaître leurs anciennes liaisons. Comme il s'agit ici d'astronomie, je n'ai point négligé ce que j'ai trouvé dans les livres chinois sur le ciel astronomique ou sur les étoiles connues à la Chine. J'ai rapporté les notions que les Arabes en avaient de celles des Chinois j'y ai joint en même temps celle des autres peuples asiatiques, autant qu'il m'a été possible, et c'est ce qui m'a convaincu que tous ces peuples avaient à peu près un même système bien différent de celui des Grecs. Cet examen exige des détails un peu étendus, et très-secs, mais j'espère que ce que nous en apprendrons des usages des anciens peuples de l'Asie, me servira d'excuse. a Les mansions ou domiciles de la lune sont rapportés par tous les astronomes arabes. Aferghari indique el leurs noms et la place qu'elles oc-cupent dans nos signes du zodiaque. Il cite encore d'autres auteurs. Les Cophtes ont encore ces mêmes constellations on peut soupçonner qu'ils les tiennent de leurs ancêtres on les retrouve en Perse dans les anciens livres tels que le Bundehesch probablement les Perses les tenaient des Babyloniens enfin elles existent dans l'Inde et surtout en Chine. Les Chinois les indiquent dans tous leurs livres astronomiques, dans leurs almanachs actuels. J'ai comparé ceux-ci avec ceux des Arabes, leurs noms, leurs figures et tout leur ciel astroncmique d'après l'ouvrage de Matuon-lin, et d'après un autre état du ciel imprimé dans ces derniers temps sous le titre de Tien ven-poce tien-Ko, et j'ai aperçu partout les mêmes rapports. On me répondra sans doute que, depuis l'établissement du mahométisme, les Arabes, qui ont beaucoup fréquenté la Chine, y ont porté la connais-sance des vingt-huit constellations je l'avais cru d'abord, mais les ayant trouvées dans des livres plus anciens que le mabométisme, comme on le verra dans la suite, je suis autorisé à les regarder comme un monument de la plus ancienne astronomie asiatique . Plus loin il montre trois de ces constellations nommées dans le Chou-king. Ici notre auteur donne la nomenclature comparée de ces constella-tions chez les Arabes, les Perses, les Indiens et les Chinois. Nous y renvoyons le lecteur curieux. Une des premières remarques de de Guignes, c'est que ces constellations prennent leur point de départ au bélier. Le P. Kircher , dit-il, d'après un dictionnaire cophte et arabe trouvé en Egypte, indique les mansions de la lune suivant les Cophtes, avec l'ex-plication arabe on voit par là leur accord avec celles des Arabes et leurs positions dans nos signes. Quoique les Cophtes commencent leur année au mois de septembre, l'auteur cophte ou arabe fait commencer cette liste par la mansion qui est au bélier. Ainsi elles sont dans l'ordre indiqué chez les auteurs orientaux. a La comparaison que nous faisons nous fait connaître l'ancienne astronomie nous pouvons dire ancienne, car plusieurs des étoiles dési-
UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. 7 retrouvons donc non-seulement chez les Arabes, mais encore chez les Cophtes, restes des anciens Egyptiens, chez les Perses anciens et modernes, chez les Indiens, et enfin chez les Chinois. Ce sont des traces précieuses de communauté qu'on n'a pas encore aperçues, parce qu'on néglige trop, parmi nous, l'étude de la littérature orientale. C'est en comparant ce que tous ces différents peuples ont écrit, qu'on peut parvenir à connaître leurs anciennes liaisons. Comme il s'agit ici d'astronomie, je n'ai point négligé ce que j'ai trouvé dans les livres chinois sur le ciel astronomique ou sur les étoiles connues à la Chine. J'ai rapporté les notions que les Arabes en avaient de celles des Chinois j'y ai joint en même temps celle des autres peuples asiatiques, autant qu'il m'a été possible, et c'est ce qui m'a convaincu que tous ces peuples avaient à peu près un même système bien différent de celui des Grecs. Cet examen exige des détails un peu étendus, et très-secs, mais j'espère que ce que nous en apprendrons des usages des anciens peuples de l'Asie, me servira d'excuse. @@Les mansions ou domiciles de la lune sont rapportés par tous les astronomes arabes. Aferghari indique et leurs noms et la place qu'elles oc-cupent dans nos signes du zodiaque. Il cite encore d'autres auteurs. Les Cophtes ont encore ces mêmes constellations on peut soupçonner qu'ils les tiennent de leurs ancêtres on les retrouve en Perse dans les anciens livres tels que le Bundehesch probablement les Perses les tenaient des Babyloniens enfin elles existent dans l'Inde et surtout en Chine. Les Chinois les indiquent dans tous leurs livres astronomiques, dans leurs almanachs actuels. J'ai comparé ceux-ci avec ceux des Arabes, leurs noms, leurs figures et tout leur ciel astronomique d'après l'ouvrage de Matuon-lin, et d'après un autre état du ciel imprimé dans ces derniers temps sous le titre de Tien ven-poce-tien-Ko, et j'ai aperçu partout les mêmes rapports. On me répondra sans doute que, depuis l'établissement du mahométisme, les Arabes, qui ont beaucoup fréquenté la Chine, y ont porté la connais-sance des vingt-huit constellations je l'avais cru d'abord, mais les ayant trouvées dans des livres plus anciens que le mahométisme, comme on le verra dans la suite, je suis autorisé à les regarder comme un monument de la plus ancienne astronomie asiatique . Plus loin il montre trois de ces constellations nommées dans le Chou-king. Ici notre auteur donne la nomenclature comparée de ces constella-tions chez les Arabes, les Perses, les Indiens et les Chinois. Nous y renvoyons le lecteur curieux. Une des premières remarques de de Guignes, c'est que ces constellations prennent leur point de départ au bélier. Le P. Kircher , dit-il, d'après un dictionnaire cophte et arabe trouvé en Egypte, indique les mansions de la lune suivant les Cophtes, avec l'ex-plication arabe on voit par là leur accord avec celles des Arabes et leurs positions dans nos signes. Quoique les Cophtes commencent leur année au mois de septembre, l'auteur cophte ou arabe fait commencer cette liste par la mansion qui est au bélier. Ainsi elles sont dans l'ordre indiqué chez les auteurs orientaux.x. La comparaison que nous faisons nous fait connaître l'ancienne astronomie nous pouvons dire ancienne, car plusieurs des étoiles dési-
C'est en comparant ce que tous ces différents peuples ont écrit, qu'on peut parvenir à connaître leurs anciennes liaisons.
C'est en comparant ce que tous ces différents peuples ont écrit, qu'on peut parvenir à connaître leurs anciennes liaisons.
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UNITÉ DE L'ESPÈCE BUMAINE. 7 retrouvons donc non-seulement chez les Arabes, mais encore chez les Cophtes, restes des anciens Egyptiens, chez les Perses anciens et modernes, chez les Indiens, et enfin chez les Chinois. Ce sont des traces précieuses de communauté qu'on n'a pas encore aperçues, parce qu'on néglige trop, parmi nous, l'étude de la littérature orientale. C'est en comparant ce que tous ces différents peuples ont écrit, qu'on peut parvenir à connaître leurs anciennes liaisons. Comme il s'agit ici d'astronomie, je n'ai point négligé ce que j'ai trouvé dans les livres chinois sur le ciel astronomique ou sur les étoiles connues à la Chine. J'ai rapporté les notions que les Arabes en avaient de celles des Chinois j'y ai joint en même temps celle des autres peuples asiatiques, autant qu'il m'a été possible, et c'est ce qui m'a convaincu que tous ces peuples avaient à peu près un même système bien différent de celui des Grecs. Cet examen exige des détails un peu étendus, et très-secs, mais j'espère que ce que nous en apprendrons des usages des anciens peuples de l'Asie, me servira d'excuse. a Les mansions ou domiciles de la lune sont rapportés par tous les astronomes arabes. Aferghari indique el leurs noms et la place qu'elles oc-cupent dans nos signes du zodiaque. Il cite encore d'autres auteurs. Les Cophtes ont encore ces mêmes constellations on peut soupçonner qu'ils les tiennent de leurs ancêtres on les retrouve en Perse dans les anciens livres tels que le Bundehesch probablement les Perses les tenaient des Babyloniens enfin elles existent dans l'Inde et surtout en Chine. Les Chinois les indiquent dans tous leurs livres astronomiques, dans leurs almanachs actuels. J'ai comparé ceux-ci avec ceux des Arabes, leurs noms, leurs figures et tout leur ciel astroncmique d'après l'ouvrage de Matuon-lin, et d'après un autre état du ciel imprimé dans ces derniers temps sous le titre de Tien ven-poce tien-Ko, et j'ai aperçu partout les mêmes rapports. On me répondra sans doute que, depuis l'établissement du mahométisme, les Arabes, qui ont beaucoup fréquenté la Chine, y ont porté la connais-sance des vingt-huit constellations je l'avais cru d'abord, mais les ayant trouvées dans des livres plus anciens que le mabométisme, comme on le verra dans la suite, je suis autorisé à les regarder comme un monument de la plus ancienne astronomie asiatique . Plus loin il montre trois de ces constellations nommées dans le Chou-king. Ici notre auteur donne la nomenclature comparée de ces constella-tions chez les Arabes, les Perses, les Indiens et les Chinois. Nous y renvoyons le lecteur curieux. Une des premières remarques de de Guignes, c'est que ces constellations prennent leur point de départ au bélier. Le P. Kircher , dit-il, d'après un dictionnaire cophte et arabe trouvé en Egypte, indique les mansions de la lune suivant les Cophtes, avec l'ex-plication arabe on voit par là leur accord avec celles des Arabes et leurs positions dans nos signes. Quoique les Cophtes commencent leur année au mois de septembre, l'auteur cophte ou arabe fait commencer cette liste par la mansion qui est au bélier. Ainsi elles sont dans l'ordre indiqué chez les auteurs orientaux. a La comparaison que nous faisons nous fait connaître l'ancienne astronomie nous pouvons dire ancienne, car plusieurs des étoiles dési-
UNITÉ DE L'ESPÈCE BUMAINE. 7 retrouvons donc non-seulement chez les Arabes, mais encore chez les Cophtes, restes des anciens Egyptiens, chez les Perses anciens et modernes, chez les Indiens, et enfin chez les Chinois. Ce sont des traces précieuses de communauté qu'on n'a pas encore aperçues, parce qu'on néglige trop, parmi nous, l'étude de la littérature orientale. C'est en comparant ce que tous ces différents peuples ont écrit, qu'on peut parvenir à connaître leurs anciennes liaisons. Comme il s'agit ici d'astronomie, je n'ai point négligé ce que j'ai trouvé dans les livres chinois sur le ciel astronomique ou sur les étoiles connues à la Chine. J'ai rapporté les notions que les Arabes en avaient de celles des Chinois j'y ai joint en même temps celle des autres peuples asiatiques, autant qu'il m'a été possible, et c'est ce qui m'a convaincu que tous ces peuples avaient à peu près un même système bien différent de celui des Grecs. Cet examen exige des détails un peu étendus, et très-secs, mais j'espère que ce que nous en apprendrons des usages des anciens peuples de l'Asie, me servira d'excuse. a Les mansions ou domiciles de la lune sont rapportés par tous les astronomes arabes. Aferghari indique el leurs noms et la place qu'elles oc-cupent dans nos signes du zodiaque. Il cite encore d'autres auteurs. Les Cophtes ont encore ces mêmes constellations on peut soupçonner qu'ils les tiennent de leurs ancêtres on les retrouve en Perse dans les anciens livres tels que le Bundehesch probablement les Perses les tenaient des Babyloniens enfin elles existent dans l'Inde et surtout en Chine. Les Chinois les indiquent dans tous leurs livres astronomiques, dans leurs almanachs actuels. J'ai comparé ceux-ci avec ceux des Arabes, leurs noms, leurs figures et tout leur ciel astroncmique d'après l'ouvrage de Matuon-lin, et d'après un autre état du ciel imprimé dans ces derniers temps sous le titre de Tien ven-poce tien-Ko, et j'ai aperçu partout les mêmes rapports. On me répondra sans doute que, depuis l'établissement du mahométisme, les Arabes, qui ont beaucoup fréquenté la Chine, y ont porté la connais-sance des vingt-huit constellations je l'avais cru d'abord, mais les ayant trouvées dans des livres plus anciens que le mabométisme, comme on le verra dans la suite, je suis autorisé à les regarder comme un monument de la plus ancienne astronomie asiatique . Plus loin il montre trois de ces constellations nommées dans le Chou-king. Ici notre auteur donne la nomenclature comparée de ces constella-tions chez les Arabes, les Perses, les Indiens et les Chinois. Nous y renvoyons le lecteur curieux. Une des premières remarques de de Guignes, c'est que ces constellations prennent leur point de départ au bélier. Le P. Kircher , dit-il, d'après un dictionnaire cophte et arabe trouvé en Egypte, indique les mansions de la lune suivant les Cophtes, avec l'ex-plication arabe on voit par là leur accord avec celles des Arabes et leurs positions dans nos signes. Quoique les Cophtes commencent leur année au mois de septembre, l'auteur cophte ou arabe fait commencer cette liste par la mansion qui est au bélier. Ainsi elles sont dans l'ordre indiqué chez les auteurs orientaux. a La comparaison que nous faisons nous fait connaître l'ancienne astronomie nous pouvons dire ancienne, car plusieurs des étoiles dési-
UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. 7 retrouvons donc non-seulement chez les Arabes, mais encore chez les Cophtes, restes des anciens Egyptiens, chez les Perses anciens et modernes, chez les Indiens, et enfin chez les Chinois. Ce sont des traces précieuses de communauté qu'on n'a pas encore aperçues, parce qu'on néglige trop, parmi nous, l'étude de la littérature orientale. C'est en comparant ce que tous ces différents peuples ont écrit, qu'on peut parvenir à connaître leurs anciennes liaisons. Comme il s'agit ici d'astronomie, je n'ai point négligé ce que j'ai trouvé dans les livres chinois sur le ciel astronomique ou sur les étoiles connues à la Chine. J'ai rapporté les notions que les Arabes en avaient de celles des Chinois j'y ai joint en même temps celle des autres peuples asiatiques, autant qu'il m'a été possible, et c'est ce qui m'a convaincu que tous ces peuples avaient à peu près un même système bien différent de celui des Grecs. Cet examen exige des détails un peu étendus, et très-secs, mais j'espère que ce que nous en apprendrons des usages des anciens peuples de l'Asie, me servira d'excuse. @@Les mansions ou domiciles de la lune sont rapportés par tous les astronomes arabes. Aferghari indique et leurs noms et la place qu'elles oc-cupent dans nos signes du zodiaque. Il cite encore d'autres auteurs. Les Cophtes ont encore ces mêmes constellations on peut soupçonner qu'ils les tiennent de leurs ancêtres on les retrouve en Perse dans les anciens livres tels que le Bundehesch probablement les Perses les tenaient des Babyloniens enfin elles existent dans l'Inde et surtout en Chine. Les Chinois les indiquent dans tous leurs livres astronomiques, dans leurs almanachs actuels. J'ai comparé ceux-ci avec ceux des Arabes, leurs noms, leurs figures et tout leur ciel astronomique d'après l'ouvrage de Matuon-lin, et d'après un autre état du ciel imprimé dans ces derniers temps sous le titre de Tien ven-poce-tien-Ko, et j'ai aperçu partout les mêmes rapports. On me répondra sans doute que, depuis l'établissement du mahométisme, les Arabes, qui ont beaucoup fréquenté la Chine, y ont porté la connais-sance des vingt-huit constellations je l'avais cru d'abord, mais les ayant trouvées dans des livres plus anciens que le mahométisme, comme on le verra dans la suite, je suis autorisé à les regarder comme un monument de la plus ancienne astronomie asiatique . Plus loin il montre trois de ces constellations nommées dans le Chou-king. Ici notre auteur donne la nomenclature comparée de ces constella-tions chez les Arabes, les Perses, les Indiens et les Chinois. Nous y renvoyons le lecteur curieux. Une des premières remarques de de Guignes, c'est que ces constellations prennent leur point de départ au bélier. Le P. Kircher , dit-il, d'après un dictionnaire cophte et arabe trouvé en Egypte, indique les mansions de la lune suivant les Cophtes, avec l'ex-plication arabe on voit par là leur accord avec celles des Arabes et leurs positions dans nos signes. Quoique les Cophtes commencent leur année au mois de septembre, l'auteur cophte ou arabe fait commencer cette liste par la mansion qui est au bélier. Ainsi elles sont dans l'ordre indiqué chez les auteurs orientaux.x. La comparaison que nous faisons nous fait connaître l'ancienne astronomie nous pouvons dire ancienne, car plusieurs des étoiles dési-
Comme il s'agit ici d'astronomie, je n'ai point négligé ce que j'ai trouvé dans les livres chinois sur le ciel astronomique ou sur les étoiles connues à la Chine.
Comme il s'agit ici d'astronomie, je n'ai point négligé ce que j'ai trouvé dans les livres chinois sur le ciel astronomique ou sur les étoiles connues à la Chine.
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UNITÉ DE L'ESPÈCE BUMAINE. 7 retrouvons donc non-seulement chez les Arabes, mais encore chez les Cophtes, restes des anciens Egyptiens, chez les Perses anciens et modernes, chez les Indiens, et enfin chez les Chinois. Ce sont des traces précieuses de communauté qu'on n'a pas encore aperçues, parce qu'on néglige trop, parmi nous, l'étude de la littérature orientale. C'est en comparant ce que tous ces différents peuples ont écrit, qu'on peut parvenir à connaître leurs anciennes liaisons. Comme il s'agit ici d'astronomie, je n'ai point négligé ce que j'ai trouvé dans les livres chinois sur le ciel astronomique ou sur les étoiles connues à la Chine. J'ai rapporté les notions que les Arabes en avaient de celles des Chinois j'y ai joint en même temps celle des autres peuples asiatiques, autant qu'il m'a été possible, et c'est ce qui m'a convaincu que tous ces peuples avaient à peu près un même système bien différent de celui des Grecs. Cet examen exige des détails un peu étendus, et très-secs, mais j'espère que ce que nous en apprendrons des usages des anciens peuples de l'Asie, me servira d'excuse. a Les mansions ou domiciles de la lune sont rapportés par tous les astronomes arabes. Aferghari indique el leurs noms et la place qu'elles oc-cupent dans nos signes du zodiaque. Il cite encore d'autres auteurs. Les Cophtes ont encore ces mêmes constellations on peut soupçonner qu'ils les tiennent de leurs ancêtres on les retrouve en Perse dans les anciens livres tels que le Bundehesch probablement les Perses les tenaient des Babyloniens enfin elles existent dans l'Inde et surtout en Chine. Les Chinois les indiquent dans tous leurs livres astronomiques, dans leurs almanachs actuels. J'ai comparé ceux-ci avec ceux des Arabes, leurs noms, leurs figures et tout leur ciel astroncmique d'après l'ouvrage de Matuon-lin, et d'après un autre état du ciel imprimé dans ces derniers temps sous le titre de Tien ven-poce tien-Ko, et j'ai aperçu partout les mêmes rapports. On me répondra sans doute que, depuis l'établissement du mahométisme, les Arabes, qui ont beaucoup fréquenté la Chine, y ont porté la connais-sance des vingt-huit constellations je l'avais cru d'abord, mais les ayant trouvées dans des livres plus anciens que le mabométisme, comme on le verra dans la suite, je suis autorisé à les regarder comme un monument de la plus ancienne astronomie asiatique . Plus loin il montre trois de ces constellations nommées dans le Chou-king. Ici notre auteur donne la nomenclature comparée de ces constella-tions chez les Arabes, les Perses, les Indiens et les Chinois. Nous y renvoyons le lecteur curieux. Une des premières remarques de de Guignes, c'est que ces constellations prennent leur point de départ au bélier. Le P. Kircher , dit-il, d'après un dictionnaire cophte et arabe trouvé en Egypte, indique les mansions de la lune suivant les Cophtes, avec l'ex-plication arabe on voit par là leur accord avec celles des Arabes et leurs positions dans nos signes. Quoique les Cophtes commencent leur année au mois de septembre, l'auteur cophte ou arabe fait commencer cette liste par la mansion qui est au bélier. Ainsi elles sont dans l'ordre indiqué chez les auteurs orientaux. a La comparaison que nous faisons nous fait connaître l'ancienne astronomie nous pouvons dire ancienne, car plusieurs des étoiles dési-
UNITÉ DE L'ESPÈCE BUMAINE. 7 retrouvons donc non-seulement chez les Arabes, mais encore chez les Cophtes, restes des anciens Egyptiens, chez les Perses anciens et modernes, chez les Indiens, et enfin chez les Chinois. Ce sont des traces précieuses de communauté qu'on n'a pas encore aperçues, parce qu'on néglige trop, parmi nous, l'étude de la littérature orientale. C'est en comparant ce que tous ces différents peuples ont écrit, qu'on peut parvenir à connaître leurs anciennes liaisons. Comme il s'agit ici d'astronomie, je n'ai point négligé ce que j'ai trouvé dans les livres chinois sur le ciel astronomique ou sur les étoiles connues à la Chine. J'ai rapporté les notions que les Arabes en avaient de celles des Chinois j'y ai joint en même temps celle des autres peuples asiatiques, autant qu'il m'a été possible, et c'est ce qui m'a convaincu que tous ces peuples avaient à peu près un même système bien différent de celui des Grecs. Cet examen exige des détails un peu étendus, et très-secs, mais j'espère que ce que nous en apprendrons des usages des anciens peuples de l'Asie, me servira d'excuse. a Les mansions ou domiciles de la lune sont rapportés par tous les astronomes arabes. Aferghari indique el leurs noms et la place qu'elles oc-cupent dans nos signes du zodiaque. Il cite encore d'autres auteurs. Les Cophtes ont encore ces mêmes constellations on peut soupçonner qu'ils les tiennent de leurs ancêtres on les retrouve en Perse dans les anciens livres tels que le Bundehesch probablement les Perses les tenaient des Babyloniens enfin elles existent dans l'Inde et surtout en Chine. Les Chinois les indiquent dans tous leurs livres astronomiques, dans leurs almanachs actuels. J'ai comparé ceux-ci avec ceux des Arabes, leurs noms, leurs figures et tout leur ciel astroncmique d'après l'ouvrage de Matuon-lin, et d'après un autre état du ciel imprimé dans ces derniers temps sous le titre de Tien ven-poce tien-Ko, et j'ai aperçu partout les mêmes rapports. On me répondra sans doute que, depuis l'établissement du mahométisme, les Arabes, qui ont beaucoup fréquenté la Chine, y ont porté la connais-sance des vingt-huit constellations je l'avais cru d'abord, mais les ayant trouvées dans des livres plus anciens que le mabométisme, comme on le verra dans la suite, je suis autorisé à les regarder comme un monument de la plus ancienne astronomie asiatique . Plus loin il montre trois de ces constellations nommées dans le Chou-king. Ici notre auteur donne la nomenclature comparée de ces constella-tions chez les Arabes, les Perses, les Indiens et les Chinois. Nous y renvoyons le lecteur curieux. Une des premières remarques de de Guignes, c'est que ces constellations prennent leur point de départ au bélier. Le P. Kircher , dit-il, d'après un dictionnaire cophte et arabe trouvé en Egypte, indique les mansions de la lune suivant les Cophtes, avec l'ex-plication arabe on voit par là leur accord avec celles des Arabes et leurs positions dans nos signes. Quoique les Cophtes commencent leur année au mois de septembre, l'auteur cophte ou arabe fait commencer cette liste par la mansion qui est au bélier. Ainsi elles sont dans l'ordre indiqué chez les auteurs orientaux. a La comparaison que nous faisons nous fait connaître l'ancienne astronomie nous pouvons dire ancienne, car plusieurs des étoiles dési-
UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. 7 retrouvons donc non-seulement chez les Arabes, mais encore chez les Cophtes, restes des anciens Egyptiens, chez les Perses anciens et modernes, chez les Indiens, et enfin chez les Chinois. Ce sont des traces précieuses de communauté qu'on n'a pas encore aperçues, parce qu'on néglige trop, parmi nous, l'étude de la littérature orientale. C'est en comparant ce que tous ces différents peuples ont écrit, qu'on peut parvenir à connaître leurs anciennes liaisons. Comme il s'agit ici d'astronomie, je n'ai point négligé ce que j'ai trouvé dans les livres chinois sur le ciel astronomique ou sur les étoiles connues à la Chine. J'ai rapporté les notions que les Arabes en avaient de celles des Chinois j'y ai joint en même temps celle des autres peuples asiatiques, autant qu'il m'a été possible, et c'est ce qui m'a convaincu que tous ces peuples avaient à peu près un même système bien différent de celui des Grecs. Cet examen exige des détails un peu étendus, et très-secs, mais j'espère que ce que nous en apprendrons des usages des anciens peuples de l'Asie, me servira d'excuse. @@Les mansions ou domiciles de la lune sont rapportés par tous les astronomes arabes. Aferghari indique et leurs noms et la place qu'elles oc-cupent dans nos signes du zodiaque. Il cite encore d'autres auteurs. Les Cophtes ont encore ces mêmes constellations on peut soupçonner qu'ils les tiennent de leurs ancêtres on les retrouve en Perse dans les anciens livres tels que le Bundehesch probablement les Perses les tenaient des Babyloniens enfin elles existent dans l'Inde et surtout en Chine. Les Chinois les indiquent dans tous leurs livres astronomiques, dans leurs almanachs actuels. J'ai comparé ceux-ci avec ceux des Arabes, leurs noms, leurs figures et tout leur ciel astronomique d'après l'ouvrage de Matuon-lin, et d'après un autre état du ciel imprimé dans ces derniers temps sous le titre de Tien ven-poce-tien-Ko, et j'ai aperçu partout les mêmes rapports. On me répondra sans doute que, depuis l'établissement du mahométisme, les Arabes, qui ont beaucoup fréquenté la Chine, y ont porté la connais-sance des vingt-huit constellations je l'avais cru d'abord, mais les ayant trouvées dans des livres plus anciens que le mahométisme, comme on le verra dans la suite, je suis autorisé à les regarder comme un monument de la plus ancienne astronomie asiatique . Plus loin il montre trois de ces constellations nommées dans le Chou-king. Ici notre auteur donne la nomenclature comparée de ces constella-tions chez les Arabes, les Perses, les Indiens et les Chinois. Nous y renvoyons le lecteur curieux. Une des premières remarques de de Guignes, c'est que ces constellations prennent leur point de départ au bélier. Le P. Kircher , dit-il, d'après un dictionnaire cophte et arabe trouvé en Egypte, indique les mansions de la lune suivant les Cophtes, avec l'ex-plication arabe on voit par là leur accord avec celles des Arabes et leurs positions dans nos signes. Quoique les Cophtes commencent leur année au mois de septembre, l'auteur cophte ou arabe fait commencer cette liste par la mansion qui est au bélier. Ainsi elles sont dans l'ordre indiqué chez les auteurs orientaux.x. La comparaison que nous faisons nous fait connaître l'ancienne astronomie nous pouvons dire ancienne, car plusieurs des étoiles dési-
J'ai rapporté les notions que les Arabes en avaient de celles des Chinois j'y ai joint en même temps celle des autres peuples asiatiques, autant qu'il m'a été possible, et c'est ce qui m'a convaincu que tous ces peuples avaient à peu près un même système bien différent de celui des Grecs.
J'ai rapporté les notions que les Arabes en avaient de celles des Chinois j'y ai joint en même temps celle des autres peuples asiatiques, autant qu'il m'a été possible, et c'est ce qui m'a convaincu que tous ces peuples avaient à peu près un même système bien différent de celui des Grecs.
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UNITÉ DE L'ESPÈCE BUMAINE. 7 retrouvons donc non-seulement chez les Arabes, mais encore chez les Cophtes, restes des anciens Egyptiens, chez les Perses anciens et modernes, chez les Indiens, et enfin chez les Chinois. Ce sont des traces précieuses de communauté qu'on n'a pas encore aperçues, parce qu'on néglige trop, parmi nous, l'étude de la littérature orientale. C'est en comparant ce que tous ces différents peuples ont écrit, qu'on peut parvenir à connaître leurs anciennes liaisons. Comme il s'agit ici d'astronomie, je n'ai point négligé ce que j'ai trouvé dans les livres chinois sur le ciel astronomique ou sur les étoiles connues à la Chine. J'ai rapporté les notions que les Arabes en avaient de celles des Chinois j'y ai joint en même temps celle des autres peuples asiatiques, autant qu'il m'a été possible, et c'est ce qui m'a convaincu que tous ces peuples avaient à peu près un même système bien différent de celui des Grecs. Cet examen exige des détails un peu étendus, et très-secs, mais j'espère que ce que nous en apprendrons des usages des anciens peuples de l'Asie, me servira d'excuse. a Les mansions ou domiciles de la lune sont rapportés par tous les astronomes arabes. Aferghari indique el leurs noms et la place qu'elles oc-cupent dans nos signes du zodiaque. Il cite encore d'autres auteurs. Les Cophtes ont encore ces mêmes constellations on peut soupçonner qu'ils les tiennent de leurs ancêtres on les retrouve en Perse dans les anciens livres tels que le Bundehesch probablement les Perses les tenaient des Babyloniens enfin elles existent dans l'Inde et surtout en Chine. Les Chinois les indiquent dans tous leurs livres astronomiques, dans leurs almanachs actuels. J'ai comparé ceux-ci avec ceux des Arabes, leurs noms, leurs figures et tout leur ciel astroncmique d'après l'ouvrage de Matuon-lin, et d'après un autre état du ciel imprimé dans ces derniers temps sous le titre de Tien ven-poce tien-Ko, et j'ai aperçu partout les mêmes rapports. On me répondra sans doute que, depuis l'établissement du mahométisme, les Arabes, qui ont beaucoup fréquenté la Chine, y ont porté la connais-sance des vingt-huit constellations je l'avais cru d'abord, mais les ayant trouvées dans des livres plus anciens que le mabométisme, comme on le verra dans la suite, je suis autorisé à les regarder comme un monument de la plus ancienne astronomie asiatique . Plus loin il montre trois de ces constellations nommées dans le Chou-king. Ici notre auteur donne la nomenclature comparée de ces constella-tions chez les Arabes, les Perses, les Indiens et les Chinois. Nous y renvoyons le lecteur curieux. Une des premières remarques de de Guignes, c'est que ces constellations prennent leur point de départ au bélier. Le P. Kircher , dit-il, d'après un dictionnaire cophte et arabe trouvé en Egypte, indique les mansions de la lune suivant les Cophtes, avec l'ex-plication arabe on voit par là leur accord avec celles des Arabes et leurs positions dans nos signes. Quoique les Cophtes commencent leur année au mois de septembre, l'auteur cophte ou arabe fait commencer cette liste par la mansion qui est au bélier. Ainsi elles sont dans l'ordre indiqué chez les auteurs orientaux. a La comparaison que nous faisons nous fait connaître l'ancienne astronomie nous pouvons dire ancienne, car plusieurs des étoiles dési-
UNITÉ DE L'ESPÈCE BUMAINE. 7 retrouvons donc non-seulement chez les Arabes, mais encore chez les Cophtes, restes des anciens Egyptiens, chez les Perses anciens et modernes, chez les Indiens, et enfin chez les Chinois. Ce sont des traces précieuses de communauté qu'on n'a pas encore aperçues, parce qu'on néglige trop, parmi nous, l'étude de la littérature orientale. C'est en comparant ce que tous ces différents peuples ont écrit, qu'on peut parvenir à connaître leurs anciennes liaisons. Comme il s'agit ici d'astronomie, je n'ai point négligé ce que j'ai trouvé dans les livres chinois sur le ciel astronomique ou sur les étoiles connues à la Chine. J'ai rapporté les notions que les Arabes en avaient de celles des Chinois j'y ai joint en même temps celle des autres peuples asiatiques, autant qu'il m'a été possible, et c'est ce qui m'a convaincu que tous ces peuples avaient à peu près un même système bien différent de celui des Grecs. Cet examen exige des détails un peu étendus, et très-secs, mais j'espère que ce que nous en apprendrons des usages des anciens peuples de l'Asie, me servira d'excuse. a Les mansions ou domiciles de la lune sont rapportés par tous les astronomes arabes. Aferghari indique el leurs noms et la place qu'elles oc-cupent dans nos signes du zodiaque. Il cite encore d'autres auteurs. Les Cophtes ont encore ces mêmes constellations on peut soupçonner qu'ils les tiennent de leurs ancêtres on les retrouve en Perse dans les anciens livres tels que le Bundehesch probablement les Perses les tenaient des Babyloniens enfin elles existent dans l'Inde et surtout en Chine. Les Chinois les indiquent dans tous leurs livres astronomiques, dans leurs almanachs actuels. J'ai comparé ceux-ci avec ceux des Arabes, leurs noms, leurs figures et tout leur ciel astroncmique d'après l'ouvrage de Matuon-lin, et d'après un autre état du ciel imprimé dans ces derniers temps sous le titre de Tien ven-poce tien-Ko, et j'ai aperçu partout les mêmes rapports. On me répondra sans doute que, depuis l'établissement du mahométisme, les Arabes, qui ont beaucoup fréquenté la Chine, y ont porté la connais-sance des vingt-huit constellations je l'avais cru d'abord, mais les ayant trouvées dans des livres plus anciens que le mabométisme, comme on le verra dans la suite, je suis autorisé à les regarder comme un monument de la plus ancienne astronomie asiatique . Plus loin il montre trois de ces constellations nommées dans le Chou-king. Ici notre auteur donne la nomenclature comparée de ces constella-tions chez les Arabes, les Perses, les Indiens et les Chinois. Nous y renvoyons le lecteur curieux. Une des premières remarques de de Guignes, c'est que ces constellations prennent leur point de départ au bélier. Le P. Kircher , dit-il, d'après un dictionnaire cophte et arabe trouvé en Egypte, indique les mansions de la lune suivant les Cophtes, avec l'ex-plication arabe on voit par là leur accord avec celles des Arabes et leurs positions dans nos signes. Quoique les Cophtes commencent leur année au mois de septembre, l'auteur cophte ou arabe fait commencer cette liste par la mansion qui est au bélier. Ainsi elles sont dans l'ordre indiqué chez les auteurs orientaux. a La comparaison que nous faisons nous fait connaître l'ancienne astronomie nous pouvons dire ancienne, car plusieurs des étoiles dési-
UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. 7 retrouvons donc non-seulement chez les Arabes, mais encore chez les Cophtes, restes des anciens Egyptiens, chez les Perses anciens et modernes, chez les Indiens, et enfin chez les Chinois. Ce sont des traces précieuses de communauté qu'on n'a pas encore aperçues, parce qu'on néglige trop, parmi nous, l'étude de la littérature orientale. C'est en comparant ce que tous ces différents peuples ont écrit, qu'on peut parvenir à connaître leurs anciennes liaisons. Comme il s'agit ici d'astronomie, je n'ai point négligé ce que j'ai trouvé dans les livres chinois sur le ciel astronomique ou sur les étoiles connues à la Chine. J'ai rapporté les notions que les Arabes en avaient de celles des Chinois j'y ai joint en même temps celle des autres peuples asiatiques, autant qu'il m'a été possible, et c'est ce qui m'a convaincu que tous ces peuples avaient à peu près un même système bien différent de celui des Grecs. Cet examen exige des détails un peu étendus, et très-secs, mais j'espère que ce que nous en apprendrons des usages des anciens peuples de l'Asie, me servira d'excuse. @@Les mansions ou domiciles de la lune sont rapportés par tous les astronomes arabes. Aferghari indique et leurs noms et la place qu'elles oc-cupent dans nos signes du zodiaque. Il cite encore d'autres auteurs. Les Cophtes ont encore ces mêmes constellations on peut soupçonner qu'ils les tiennent de leurs ancêtres on les retrouve en Perse dans les anciens livres tels que le Bundehesch probablement les Perses les tenaient des Babyloniens enfin elles existent dans l'Inde et surtout en Chine. Les Chinois les indiquent dans tous leurs livres astronomiques, dans leurs almanachs actuels. J'ai comparé ceux-ci avec ceux des Arabes, leurs noms, leurs figures et tout leur ciel astronomique d'après l'ouvrage de Matuon-lin, et d'après un autre état du ciel imprimé dans ces derniers temps sous le titre de Tien ven-poce-tien-Ko, et j'ai aperçu partout les mêmes rapports. On me répondra sans doute que, depuis l'établissement du mahométisme, les Arabes, qui ont beaucoup fréquenté la Chine, y ont porté la connais-sance des vingt-huit constellations je l'avais cru d'abord, mais les ayant trouvées dans des livres plus anciens que le mahométisme, comme on le verra dans la suite, je suis autorisé à les regarder comme un monument de la plus ancienne astronomie asiatique . Plus loin il montre trois de ces constellations nommées dans le Chou-king. Ici notre auteur donne la nomenclature comparée de ces constella-tions chez les Arabes, les Perses, les Indiens et les Chinois. Nous y renvoyons le lecteur curieux. Une des premières remarques de de Guignes, c'est que ces constellations prennent leur point de départ au bélier. Le P. Kircher , dit-il, d'après un dictionnaire cophte et arabe trouvé en Egypte, indique les mansions de la lune suivant les Cophtes, avec l'ex-plication arabe on voit par là leur accord avec celles des Arabes et leurs positions dans nos signes. Quoique les Cophtes commencent leur année au mois de septembre, l'auteur cophte ou arabe fait commencer cette liste par la mansion qui est au bélier. Ainsi elles sont dans l'ordre indiqué chez les auteurs orientaux.x. La comparaison que nous faisons nous fait connaître l'ancienne astronomie nous pouvons dire ancienne, car plusieurs des étoiles dési-
Cet examen exige des détails un peu étendus, et très-secs, mais j'espère que ce que nous en apprendrons des usages des anciens peuples de l'Asie, me servira d'excuse.
Cet examen exige des détails un peu étendus, et très-secs, mais j'espère que ce que nous en apprendrons des usages des anciens peuples de l'Asie, me servira d'excuse.
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UNITÉ DE L'ESPÈCE BUMAINE. 7 retrouvons donc non-seulement chez les Arabes, mais encore chez les Cophtes, restes des anciens Egyptiens, chez les Perses anciens et modernes, chez les Indiens, et enfin chez les Chinois. Ce sont des traces précieuses de communauté qu'on n'a pas encore aperçues, parce qu'on néglige trop, parmi nous, l'étude de la littérature orientale. C'est en comparant ce que tous ces différents peuples ont écrit, qu'on peut parvenir à connaître leurs anciennes liaisons. Comme il s'agit ici d'astronomie, je n'ai point négligé ce que j'ai trouvé dans les livres chinois sur le ciel astronomique ou sur les étoiles connues à la Chine. J'ai rapporté les notions que les Arabes en avaient de celles des Chinois j'y ai joint en même temps celle des autres peuples asiatiques, autant qu'il m'a été possible, et c'est ce qui m'a convaincu que tous ces peuples avaient à peu près un même système bien différent de celui des Grecs. Cet examen exige des détails un peu étendus, et très-secs, mais j'espère que ce que nous en apprendrons des usages des anciens peuples de l'Asie, me servira d'excuse. a Les mansions ou domiciles de la lune sont rapportés par tous les astronomes arabes. Aferghari indique el leurs noms et la place qu'elles oc-cupent dans nos signes du zodiaque. Il cite encore d'autres auteurs. Les Cophtes ont encore ces mêmes constellations on peut soupçonner qu'ils les tiennent de leurs ancêtres on les retrouve en Perse dans les anciens livres tels que le Bundehesch probablement les Perses les tenaient des Babyloniens enfin elles existent dans l'Inde et surtout en Chine. Les Chinois les indiquent dans tous leurs livres astronomiques, dans leurs almanachs actuels. J'ai comparé ceux-ci avec ceux des Arabes, leurs noms, leurs figures et tout leur ciel astroncmique d'après l'ouvrage de Matuon-lin, et d'après un autre état du ciel imprimé dans ces derniers temps sous le titre de Tien ven-poce tien-Ko, et j'ai aperçu partout les mêmes rapports. On me répondra sans doute que, depuis l'établissement du mahométisme, les Arabes, qui ont beaucoup fréquenté la Chine, y ont porté la connais-sance des vingt-huit constellations je l'avais cru d'abord, mais les ayant trouvées dans des livres plus anciens que le mabométisme, comme on le verra dans la suite, je suis autorisé à les regarder comme un monument de la plus ancienne astronomie asiatique . Plus loin il montre trois de ces constellations nommées dans le Chou-king. Ici notre auteur donne la nomenclature comparée de ces constella-tions chez les Arabes, les Perses, les Indiens et les Chinois. Nous y renvoyons le lecteur curieux. Une des premières remarques de de Guignes, c'est que ces constellations prennent leur point de départ au bélier. Le P. Kircher , dit-il, d'après un dictionnaire cophte et arabe trouvé en Egypte, indique les mansions de la lune suivant les Cophtes, avec l'ex-plication arabe on voit par là leur accord avec celles des Arabes et leurs positions dans nos signes. Quoique les Cophtes commencent leur année au mois de septembre, l'auteur cophte ou arabe fait commencer cette liste par la mansion qui est au bélier. Ainsi elles sont dans l'ordre indiqué chez les auteurs orientaux. a La comparaison que nous faisons nous fait connaître l'ancienne astronomie nous pouvons dire ancienne, car plusieurs des étoiles dési-
UNITÉ DE L'ESPÈCE BUMAINE. 7 retrouvons donc non-seulement chez les Arabes, mais encore chez les Cophtes, restes des anciens Egyptiens, chez les Perses anciens et modernes, chez les Indiens, et enfin chez les Chinois. Ce sont des traces précieuses de communauté qu'on n'a pas encore aperçues, parce qu'on néglige trop, parmi nous, l'étude de la littérature orientale. C'est en comparant ce que tous ces différents peuples ont écrit, qu'on peut parvenir à connaître leurs anciennes liaisons. Comme il s'agit ici d'astronomie, je n'ai point négligé ce que j'ai trouvé dans les livres chinois sur le ciel astronomique ou sur les étoiles connues à la Chine. J'ai rapporté les notions que les Arabes en avaient de celles des Chinois j'y ai joint en même temps celle des autres peuples asiatiques, autant qu'il m'a été possible, et c'est ce qui m'a convaincu que tous ces peuples avaient à peu près un même système bien différent de celui des Grecs. Cet examen exige des détails un peu étendus, et très-secs, mais j'espère que ce que nous en apprendrons des usages des anciens peuples de l'Asie, me servira d'excuse. a Les mansions ou domiciles de la lune sont rapportés par tous les astronomes arabes. Aferghari indique el leurs noms et la place qu'elles oc-cupent dans nos signes du zodiaque. Il cite encore d'autres auteurs. Les Cophtes ont encore ces mêmes constellations on peut soupçonner qu'ils les tiennent de leurs ancêtres on les retrouve en Perse dans les anciens livres tels que le Bundehesch probablement les Perses les tenaient des Babyloniens enfin elles existent dans l'Inde et surtout en Chine. Les Chinois les indiquent dans tous leurs livres astronomiques, dans leurs almanachs actuels. J'ai comparé ceux-ci avec ceux des Arabes, leurs noms, leurs figures et tout leur ciel astroncmique d'après l'ouvrage de Matuon-lin, et d'après un autre état du ciel imprimé dans ces derniers temps sous le titre de Tien ven-poce tien-Ko, et j'ai aperçu partout les mêmes rapports. On me répondra sans doute que, depuis l'établissement du mahométisme, les Arabes, qui ont beaucoup fréquenté la Chine, y ont porté la connais-sance des vingt-huit constellations je l'avais cru d'abord, mais les ayant trouvées dans des livres plus anciens que le mabométisme, comme on le verra dans la suite, je suis autorisé à les regarder comme un monument de la plus ancienne astronomie asiatique . Plus loin il montre trois de ces constellations nommées dans le Chou-king. Ici notre auteur donne la nomenclature comparée de ces constella-tions chez les Arabes, les Perses, les Indiens et les Chinois. Nous y renvoyons le lecteur curieux. Une des premières remarques de de Guignes, c'est que ces constellations prennent leur point de départ au bélier. Le P. Kircher , dit-il, d'après un dictionnaire cophte et arabe trouvé en Egypte, indique les mansions de la lune suivant les Cophtes, avec l'ex-plication arabe on voit par là leur accord avec celles des Arabes et leurs positions dans nos signes. Quoique les Cophtes commencent leur année au mois de septembre, l'auteur cophte ou arabe fait commencer cette liste par la mansion qui est au bélier. Ainsi elles sont dans l'ordre indiqué chez les auteurs orientaux. a La comparaison que nous faisons nous fait connaître l'ancienne astronomie nous pouvons dire ancienne, car plusieurs des étoiles dési-
UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. 7 retrouvons donc non-seulement chez les Arabes, mais encore chez les Cophtes, restes des anciens Egyptiens, chez les Perses anciens et modernes, chez les Indiens, et enfin chez les Chinois. Ce sont des traces précieuses de communauté qu'on n'a pas encore aperçues, parce qu'on néglige trop, parmi nous, l'étude de la littérature orientale. C'est en comparant ce que tous ces différents peuples ont écrit, qu'on peut parvenir à connaître leurs anciennes liaisons. Comme il s'agit ici d'astronomie, je n'ai point négligé ce que j'ai trouvé dans les livres chinois sur le ciel astronomique ou sur les étoiles connues à la Chine. J'ai rapporté les notions que les Arabes en avaient de celles des Chinois j'y ai joint en même temps celle des autres peuples asiatiques, autant qu'il m'a été possible, et c'est ce qui m'a convaincu que tous ces peuples avaient à peu près un même système bien différent de celui des Grecs. Cet examen exige des détails un peu étendus, et très-secs, mais j'espère que ce que nous en apprendrons des usages des anciens peuples de l'Asie, me servira d'excuse. @@Les mansions ou domiciles de la lune sont rapportés par tous les astronomes arabes. Aferghari indique et leurs noms et la place qu'elles oc-cupent dans nos signes du zodiaque. Il cite encore d'autres auteurs. Les Cophtes ont encore ces mêmes constellations on peut soupçonner qu'ils les tiennent de leurs ancêtres on les retrouve en Perse dans les anciens livres tels que le Bundehesch probablement les Perses les tenaient des Babyloniens enfin elles existent dans l'Inde et surtout en Chine. Les Chinois les indiquent dans tous leurs livres astronomiques, dans leurs almanachs actuels. J'ai comparé ceux-ci avec ceux des Arabes, leurs noms, leurs figures et tout leur ciel astronomique d'après l'ouvrage de Matuon-lin, et d'après un autre état du ciel imprimé dans ces derniers temps sous le titre de Tien ven-poce-tien-Ko, et j'ai aperçu partout les mêmes rapports. On me répondra sans doute que, depuis l'établissement du mahométisme, les Arabes, qui ont beaucoup fréquenté la Chine, y ont porté la connais-sance des vingt-huit constellations je l'avais cru d'abord, mais les ayant trouvées dans des livres plus anciens que le mahométisme, comme on le verra dans la suite, je suis autorisé à les regarder comme un monument de la plus ancienne astronomie asiatique . Plus loin il montre trois de ces constellations nommées dans le Chou-king. Ici notre auteur donne la nomenclature comparée de ces constella-tions chez les Arabes, les Perses, les Indiens et les Chinois. Nous y renvoyons le lecteur curieux. Une des premières remarques de de Guignes, c'est que ces constellations prennent leur point de départ au bélier. Le P. Kircher , dit-il, d'après un dictionnaire cophte et arabe trouvé en Egypte, indique les mansions de la lune suivant les Cophtes, avec l'ex-plication arabe on voit par là leur accord avec celles des Arabes et leurs positions dans nos signes. Quoique les Cophtes commencent leur année au mois de septembre, l'auteur cophte ou arabe fait commencer cette liste par la mansion qui est au bélier. Ainsi elles sont dans l'ordre indiqué chez les auteurs orientaux.x. La comparaison que nous faisons nous fait connaître l'ancienne astronomie nous pouvons dire ancienne, car plusieurs des étoiles dési-
a Les mansions ou domiciles de la lune sont rapportés par tous les astronomes arabes.
Les mansions ou domiciles de la lune sont rapportés par tous les astronomes arabes.
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UNITÉ DE L'ESPÈCE BUMAINE. 7 retrouvons donc non-seulement chez les Arabes, mais encore chez les Cophtes, restes des anciens Egyptiens, chez les Perses anciens et modernes, chez les Indiens, et enfin chez les Chinois. Ce sont des traces précieuses de communauté qu'on n'a pas encore aperçues, parce qu'on néglige trop, parmi nous, l'étude de la littérature orientale. C'est en comparant ce que tous ces différents peuples ont écrit, qu'on peut parvenir à connaître leurs anciennes liaisons. Comme il s'agit ici d'astronomie, je n'ai point négligé ce que j'ai trouvé dans les livres chinois sur le ciel astronomique ou sur les étoiles connues à la Chine. J'ai rapporté les notions que les Arabes en avaient de celles des Chinois j'y ai joint en même temps celle des autres peuples asiatiques, autant qu'il m'a été possible, et c'est ce qui m'a convaincu que tous ces peuples avaient à peu près un même système bien différent de celui des Grecs. Cet examen exige des détails un peu étendus, et très-secs, mais j'espère que ce que nous en apprendrons des usages des anciens peuples de l'Asie, me servira d'excuse. a Les mansions ou domiciles de la lune sont rapportés par tous les astronomes arabes. Aferghari indique el leurs noms et la place qu'elles oc-cupent dans nos signes du zodiaque. Il cite encore d'autres auteurs. Les Cophtes ont encore ces mêmes constellations on peut soupçonner qu'ils les tiennent de leurs ancêtres on les retrouve en Perse dans les anciens livres tels que le Bundehesch probablement les Perses les tenaient des Babyloniens enfin elles existent dans l'Inde et surtout en Chine. Les Chinois les indiquent dans tous leurs livres astronomiques, dans leurs almanachs actuels. J'ai comparé ceux-ci avec ceux des Arabes, leurs noms, leurs figures et tout leur ciel astroncmique d'après l'ouvrage de Matuon-lin, et d'après un autre état du ciel imprimé dans ces derniers temps sous le titre de Tien ven-poce tien-Ko, et j'ai aperçu partout les mêmes rapports. On me répondra sans doute que, depuis l'établissement du mahométisme, les Arabes, qui ont beaucoup fréquenté la Chine, y ont porté la connais-sance des vingt-huit constellations je l'avais cru d'abord, mais les ayant trouvées dans des livres plus anciens que le mabométisme, comme on le verra dans la suite, je suis autorisé à les regarder comme un monument de la plus ancienne astronomie asiatique . Plus loin il montre trois de ces constellations nommées dans le Chou-king. Ici notre auteur donne la nomenclature comparée de ces constella-tions chez les Arabes, les Perses, les Indiens et les Chinois. Nous y renvoyons le lecteur curieux. Une des premières remarques de de Guignes, c'est que ces constellations prennent leur point de départ au bélier. Le P. Kircher , dit-il, d'après un dictionnaire cophte et arabe trouvé en Egypte, indique les mansions de la lune suivant les Cophtes, avec l'ex-plication arabe on voit par là leur accord avec celles des Arabes et leurs positions dans nos signes. Quoique les Cophtes commencent leur année au mois de septembre, l'auteur cophte ou arabe fait commencer cette liste par la mansion qui est au bélier. Ainsi elles sont dans l'ordre indiqué chez les auteurs orientaux. a La comparaison que nous faisons nous fait connaître l'ancienne astronomie nous pouvons dire ancienne, car plusieurs des étoiles dési-
UNITÉ DE L'ESPÈCE BUMAINE. 7 retrouvons donc non-seulement chez les Arabes, mais encore chez les Cophtes, restes des anciens Egyptiens, chez les Perses anciens et modernes, chez les Indiens, et enfin chez les Chinois. Ce sont des traces précieuses de communauté qu'on n'a pas encore aperçues, parce qu'on néglige trop, parmi nous, l'étude de la littérature orientale. C'est en comparant ce que tous ces différents peuples ont écrit, qu'on peut parvenir à connaître leurs anciennes liaisons. Comme il s'agit ici d'astronomie, je n'ai point négligé ce que j'ai trouvé dans les livres chinois sur le ciel astronomique ou sur les étoiles connues à la Chine. J'ai rapporté les notions que les Arabes en avaient de celles des Chinois j'y ai joint en même temps celle des autres peuples asiatiques, autant qu'il m'a été possible, et c'est ce qui m'a convaincu que tous ces peuples avaient à peu près un même système bien différent de celui des Grecs. Cet examen exige des détails un peu étendus, et très-secs, mais j'espère que ce que nous en apprendrons des usages des anciens peuples de l'Asie, me servira d'excuse. a Les mansions ou domiciles de la lune sont rapportés par tous les astronomes arabes. Aferghari indique el leurs noms et la place qu'elles oc-cupent dans nos signes du zodiaque. Il cite encore d'autres auteurs. Les Cophtes ont encore ces mêmes constellations on peut soupçonner qu'ils les tiennent de leurs ancêtres on les retrouve en Perse dans les anciens livres tels que le Bundehesch probablement les Perses les tenaient des Babyloniens enfin elles existent dans l'Inde et surtout en Chine. Les Chinois les indiquent dans tous leurs livres astronomiques, dans leurs almanachs actuels. J'ai comparé ceux-ci avec ceux des Arabes, leurs noms, leurs figures et tout leur ciel astroncmique d'après l'ouvrage de Matuon-lin, et d'après un autre état du ciel imprimé dans ces derniers temps sous le titre de Tien ven-poce tien-Ko, et j'ai aperçu partout les mêmes rapports. On me répondra sans doute que, depuis l'établissement du mahométisme, les Arabes, qui ont beaucoup fréquenté la Chine, y ont porté la connais-sance des vingt-huit constellations je l'avais cru d'abord, mais les ayant trouvées dans des livres plus anciens que le mabométisme, comme on le verra dans la suite, je suis autorisé à les regarder comme un monument de la plus ancienne astronomie asiatique . Plus loin il montre trois de ces constellations nommées dans le Chou-king. Ici notre auteur donne la nomenclature comparée de ces constella-tions chez les Arabes, les Perses, les Indiens et les Chinois. Nous y renvoyons le lecteur curieux. Une des premières remarques de de Guignes, c'est que ces constellations prennent leur point de départ au bélier. Le P. Kircher , dit-il, d'après un dictionnaire cophte et arabe trouvé en Egypte, indique les mansions de la lune suivant les Cophtes, avec l'ex-plication arabe on voit par là leur accord avec celles des Arabes et leurs positions dans nos signes. Quoique les Cophtes commencent leur année au mois de septembre, l'auteur cophte ou arabe fait commencer cette liste par la mansion qui est au bélier. Ainsi elles sont dans l'ordre indiqué chez les auteurs orientaux. a La comparaison que nous faisons nous fait connaître l'ancienne astronomie nous pouvons dire ancienne, car plusieurs des étoiles dési-
UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. 7 retrouvons donc non-seulement chez les Arabes, mais encore chez les Cophtes, restes des anciens Egyptiens, chez les Perses anciens et modernes, chez les Indiens, et enfin chez les Chinois. Ce sont des traces précieuses de communauté qu'on n'a pas encore aperçues, parce qu'on néglige trop, parmi nous, l'étude de la littérature orientale. C'est en comparant ce que tous ces différents peuples ont écrit, qu'on peut parvenir à connaître leurs anciennes liaisons. Comme il s'agit ici d'astronomie, je n'ai point négligé ce que j'ai trouvé dans les livres chinois sur le ciel astronomique ou sur les étoiles connues à la Chine. J'ai rapporté les notions que les Arabes en avaient de celles des Chinois j'y ai joint en même temps celle des autres peuples asiatiques, autant qu'il m'a été possible, et c'est ce qui m'a convaincu que tous ces peuples avaient à peu près un même système bien différent de celui des Grecs. Cet examen exige des détails un peu étendus, et très-secs, mais j'espère que ce que nous en apprendrons des usages des anciens peuples de l'Asie, me servira d'excuse. @@Les mansions ou domiciles de la lune sont rapportés par tous les astronomes arabes. Aferghari indique et leurs noms et la place qu'elles oc-cupent dans nos signes du zodiaque. Il cite encore d'autres auteurs. Les Cophtes ont encore ces mêmes constellations on peut soupçonner qu'ils les tiennent de leurs ancêtres on les retrouve en Perse dans les anciens livres tels que le Bundehesch probablement les Perses les tenaient des Babyloniens enfin elles existent dans l'Inde et surtout en Chine. Les Chinois les indiquent dans tous leurs livres astronomiques, dans leurs almanachs actuels. J'ai comparé ceux-ci avec ceux des Arabes, leurs noms, leurs figures et tout leur ciel astronomique d'après l'ouvrage de Matuon-lin, et d'après un autre état du ciel imprimé dans ces derniers temps sous le titre de Tien ven-poce-tien-Ko, et j'ai aperçu partout les mêmes rapports. On me répondra sans doute que, depuis l'établissement du mahométisme, les Arabes, qui ont beaucoup fréquenté la Chine, y ont porté la connais-sance des vingt-huit constellations je l'avais cru d'abord, mais les ayant trouvées dans des livres plus anciens que le mahométisme, comme on le verra dans la suite, je suis autorisé à les regarder comme un monument de la plus ancienne astronomie asiatique . Plus loin il montre trois de ces constellations nommées dans le Chou-king. Ici notre auteur donne la nomenclature comparée de ces constella-tions chez les Arabes, les Perses, les Indiens et les Chinois. Nous y renvoyons le lecteur curieux. Une des premières remarques de de Guignes, c'est que ces constellations prennent leur point de départ au bélier. Le P. Kircher , dit-il, d'après un dictionnaire cophte et arabe trouvé en Egypte, indique les mansions de la lune suivant les Cophtes, avec l'ex-plication arabe on voit par là leur accord avec celles des Arabes et leurs positions dans nos signes. Quoique les Cophtes commencent leur année au mois de septembre, l'auteur cophte ou arabe fait commencer cette liste par la mansion qui est au bélier. Ainsi elles sont dans l'ordre indiqué chez les auteurs orientaux.x. La comparaison que nous faisons nous fait connaître l'ancienne astronomie nous pouvons dire ancienne, car plusieurs des étoiles dési-
Aferghari indique el leurs noms et la place qu'elles oc-cupent dans nos signes du zodiaque.
Aferghari indique et leurs noms et la place qu'elles oc-cupent dans nos signes du zodiaque.
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UNITÉ DE L'ESPÈCE BUMAINE. 7 retrouvons donc non-seulement chez les Arabes, mais encore chez les Cophtes, restes des anciens Egyptiens, chez les Perses anciens et modernes, chez les Indiens, et enfin chez les Chinois. Ce sont des traces précieuses de communauté qu'on n'a pas encore aperçues, parce qu'on néglige trop, parmi nous, l'étude de la littérature orientale. C'est en comparant ce que tous ces différents peuples ont écrit, qu'on peut parvenir à connaître leurs anciennes liaisons. Comme il s'agit ici d'astronomie, je n'ai point négligé ce que j'ai trouvé dans les livres chinois sur le ciel astronomique ou sur les étoiles connues à la Chine. J'ai rapporté les notions que les Arabes en avaient de celles des Chinois j'y ai joint en même temps celle des autres peuples asiatiques, autant qu'il m'a été possible, et c'est ce qui m'a convaincu que tous ces peuples avaient à peu près un même système bien différent de celui des Grecs. Cet examen exige des détails un peu étendus, et très-secs, mais j'espère que ce que nous en apprendrons des usages des anciens peuples de l'Asie, me servira d'excuse. a Les mansions ou domiciles de la lune sont rapportés par tous les astronomes arabes. Aferghari indique el leurs noms et la place qu'elles oc-cupent dans nos signes du zodiaque. Il cite encore d'autres auteurs. Les Cophtes ont encore ces mêmes constellations on peut soupçonner qu'ils les tiennent de leurs ancêtres on les retrouve en Perse dans les anciens livres tels que le Bundehesch probablement les Perses les tenaient des Babyloniens enfin elles existent dans l'Inde et surtout en Chine. Les Chinois les indiquent dans tous leurs livres astronomiques, dans leurs almanachs actuels. J'ai comparé ceux-ci avec ceux des Arabes, leurs noms, leurs figures et tout leur ciel astroncmique d'après l'ouvrage de Matuon-lin, et d'après un autre état du ciel imprimé dans ces derniers temps sous le titre de Tien ven-poce tien-Ko, et j'ai aperçu partout les mêmes rapports. On me répondra sans doute que, depuis l'établissement du mahométisme, les Arabes, qui ont beaucoup fréquenté la Chine, y ont porté la connais-sance des vingt-huit constellations je l'avais cru d'abord, mais les ayant trouvées dans des livres plus anciens que le mabométisme, comme on le verra dans la suite, je suis autorisé à les regarder comme un monument de la plus ancienne astronomie asiatique . Plus loin il montre trois de ces constellations nommées dans le Chou-king. Ici notre auteur donne la nomenclature comparée de ces constella-tions chez les Arabes, les Perses, les Indiens et les Chinois. Nous y renvoyons le lecteur curieux. Une des premières remarques de de Guignes, c'est que ces constellations prennent leur point de départ au bélier. Le P. Kircher , dit-il, d'après un dictionnaire cophte et arabe trouvé en Egypte, indique les mansions de la lune suivant les Cophtes, avec l'ex-plication arabe on voit par là leur accord avec celles des Arabes et leurs positions dans nos signes. Quoique les Cophtes commencent leur année au mois de septembre, l'auteur cophte ou arabe fait commencer cette liste par la mansion qui est au bélier. Ainsi elles sont dans l'ordre indiqué chez les auteurs orientaux. a La comparaison que nous faisons nous fait connaître l'ancienne astronomie nous pouvons dire ancienne, car plusieurs des étoiles dési-
UNITÉ DE L'ESPÈCE BUMAINE. 7 retrouvons donc non-seulement chez les Arabes, mais encore chez les Cophtes, restes des anciens Egyptiens, chez les Perses anciens et modernes, chez les Indiens, et enfin chez les Chinois. Ce sont des traces précieuses de communauté qu'on n'a pas encore aperçues, parce qu'on néglige trop, parmi nous, l'étude de la littérature orientale. C'est en comparant ce que tous ces différents peuples ont écrit, qu'on peut parvenir à connaître leurs anciennes liaisons. Comme il s'agit ici d'astronomie, je n'ai point négligé ce que j'ai trouvé dans les livres chinois sur le ciel astronomique ou sur les étoiles connues à la Chine. J'ai rapporté les notions que les Arabes en avaient de celles des Chinois j'y ai joint en même temps celle des autres peuples asiatiques, autant qu'il m'a été possible, et c'est ce qui m'a convaincu que tous ces peuples avaient à peu près un même système bien différent de celui des Grecs. Cet examen exige des détails un peu étendus, et très-secs, mais j'espère que ce que nous en apprendrons des usages des anciens peuples de l'Asie, me servira d'excuse. a Les mansions ou domiciles de la lune sont rapportés par tous les astronomes arabes. Aferghari indique el leurs noms et la place qu'elles oc-cupent dans nos signes du zodiaque. Il cite encore d'autres auteurs. Les Cophtes ont encore ces mêmes constellations on peut soupçonner qu'ils les tiennent de leurs ancêtres on les retrouve en Perse dans les anciens livres tels que le Bundehesch probablement les Perses les tenaient des Babyloniens enfin elles existent dans l'Inde et surtout en Chine. Les Chinois les indiquent dans tous leurs livres astronomiques, dans leurs almanachs actuels. J'ai comparé ceux-ci avec ceux des Arabes, leurs noms, leurs figures et tout leur ciel astroncmique d'après l'ouvrage de Matuon-lin, et d'après un autre état du ciel imprimé dans ces derniers temps sous le titre de Tien ven-poce tien-Ko, et j'ai aperçu partout les mêmes rapports. On me répondra sans doute que, depuis l'établissement du mahométisme, les Arabes, qui ont beaucoup fréquenté la Chine, y ont porté la connais-sance des vingt-huit constellations je l'avais cru d'abord, mais les ayant trouvées dans des livres plus anciens que le mabométisme, comme on le verra dans la suite, je suis autorisé à les regarder comme un monument de la plus ancienne astronomie asiatique . Plus loin il montre trois de ces constellations nommées dans le Chou-king. Ici notre auteur donne la nomenclature comparée de ces constella-tions chez les Arabes, les Perses, les Indiens et les Chinois. Nous y renvoyons le lecteur curieux. Une des premières remarques de de Guignes, c'est que ces constellations prennent leur point de départ au bélier. Le P. Kircher , dit-il, d'après un dictionnaire cophte et arabe trouvé en Egypte, indique les mansions de la lune suivant les Cophtes, avec l'ex-plication arabe on voit par là leur accord avec celles des Arabes et leurs positions dans nos signes. Quoique les Cophtes commencent leur année au mois de septembre, l'auteur cophte ou arabe fait commencer cette liste par la mansion qui est au bélier. Ainsi elles sont dans l'ordre indiqué chez les auteurs orientaux. a La comparaison que nous faisons nous fait connaître l'ancienne astronomie nous pouvons dire ancienne, car plusieurs des étoiles dési-
UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. 7 retrouvons donc non-seulement chez les Arabes, mais encore chez les Cophtes, restes des anciens Egyptiens, chez les Perses anciens et modernes, chez les Indiens, et enfin chez les Chinois. Ce sont des traces précieuses de communauté qu'on n'a pas encore aperçues, parce qu'on néglige trop, parmi nous, l'étude de la littérature orientale. C'est en comparant ce que tous ces différents peuples ont écrit, qu'on peut parvenir à connaître leurs anciennes liaisons. Comme il s'agit ici d'astronomie, je n'ai point négligé ce que j'ai trouvé dans les livres chinois sur le ciel astronomique ou sur les étoiles connues à la Chine. J'ai rapporté les notions que les Arabes en avaient de celles des Chinois j'y ai joint en même temps celle des autres peuples asiatiques, autant qu'il m'a été possible, et c'est ce qui m'a convaincu que tous ces peuples avaient à peu près un même système bien différent de celui des Grecs. Cet examen exige des détails un peu étendus, et très-secs, mais j'espère que ce que nous en apprendrons des usages des anciens peuples de l'Asie, me servira d'excuse. @@Les mansions ou domiciles de la lune sont rapportés par tous les astronomes arabes. Aferghari indique et leurs noms et la place qu'elles oc-cupent dans nos signes du zodiaque. Il cite encore d'autres auteurs. Les Cophtes ont encore ces mêmes constellations on peut soupçonner qu'ils les tiennent de leurs ancêtres on les retrouve en Perse dans les anciens livres tels que le Bundehesch probablement les Perses les tenaient des Babyloniens enfin elles existent dans l'Inde et surtout en Chine. Les Chinois les indiquent dans tous leurs livres astronomiques, dans leurs almanachs actuels. J'ai comparé ceux-ci avec ceux des Arabes, leurs noms, leurs figures et tout leur ciel astronomique d'après l'ouvrage de Matuon-lin, et d'après un autre état du ciel imprimé dans ces derniers temps sous le titre de Tien ven-poce-tien-Ko, et j'ai aperçu partout les mêmes rapports. On me répondra sans doute que, depuis l'établissement du mahométisme, les Arabes, qui ont beaucoup fréquenté la Chine, y ont porté la connais-sance des vingt-huit constellations je l'avais cru d'abord, mais les ayant trouvées dans des livres plus anciens que le mahométisme, comme on le verra dans la suite, je suis autorisé à les regarder comme un monument de la plus ancienne astronomie asiatique . Plus loin il montre trois de ces constellations nommées dans le Chou-king. Ici notre auteur donne la nomenclature comparée de ces constella-tions chez les Arabes, les Perses, les Indiens et les Chinois. Nous y renvoyons le lecteur curieux. Une des premières remarques de de Guignes, c'est que ces constellations prennent leur point de départ au bélier. Le P. Kircher , dit-il, d'après un dictionnaire cophte et arabe trouvé en Egypte, indique les mansions de la lune suivant les Cophtes, avec l'ex-plication arabe on voit par là leur accord avec celles des Arabes et leurs positions dans nos signes. Quoique les Cophtes commencent leur année au mois de septembre, l'auteur cophte ou arabe fait commencer cette liste par la mansion qui est au bélier. Ainsi elles sont dans l'ordre indiqué chez les auteurs orientaux.x. La comparaison que nous faisons nous fait connaître l'ancienne astronomie nous pouvons dire ancienne, car plusieurs des étoiles dési-
Il cite encore d'autres auteurs.
Il cite encore d'autres auteurs.
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UNITÉ DE L'ESPÈCE BUMAINE. 7 retrouvons donc non-seulement chez les Arabes, mais encore chez les Cophtes, restes des anciens Egyptiens, chez les Perses anciens et modernes, chez les Indiens, et enfin chez les Chinois. Ce sont des traces précieuses de communauté qu'on n'a pas encore aperçues, parce qu'on néglige trop, parmi nous, l'étude de la littérature orientale. C'est en comparant ce que tous ces différents peuples ont écrit, qu'on peut parvenir à connaître leurs anciennes liaisons. Comme il s'agit ici d'astronomie, je n'ai point négligé ce que j'ai trouvé dans les livres chinois sur le ciel astronomique ou sur les étoiles connues à la Chine. J'ai rapporté les notions que les Arabes en avaient de celles des Chinois j'y ai joint en même temps celle des autres peuples asiatiques, autant qu'il m'a été possible, et c'est ce qui m'a convaincu que tous ces peuples avaient à peu près un même système bien différent de celui des Grecs. Cet examen exige des détails un peu étendus, et très-secs, mais j'espère que ce que nous en apprendrons des usages des anciens peuples de l'Asie, me servira d'excuse. a Les mansions ou domiciles de la lune sont rapportés par tous les astronomes arabes. Aferghari indique el leurs noms et la place qu'elles oc-cupent dans nos signes du zodiaque. Il cite encore d'autres auteurs. Les Cophtes ont encore ces mêmes constellations on peut soupçonner qu'ils les tiennent de leurs ancêtres on les retrouve en Perse dans les anciens livres tels que le Bundehesch probablement les Perses les tenaient des Babyloniens enfin elles existent dans l'Inde et surtout en Chine. Les Chinois les indiquent dans tous leurs livres astronomiques, dans leurs almanachs actuels. J'ai comparé ceux-ci avec ceux des Arabes, leurs noms, leurs figures et tout leur ciel astroncmique d'après l'ouvrage de Matuon-lin, et d'après un autre état du ciel imprimé dans ces derniers temps sous le titre de Tien ven-poce tien-Ko, et j'ai aperçu partout les mêmes rapports. On me répondra sans doute que, depuis l'établissement du mahométisme, les Arabes, qui ont beaucoup fréquenté la Chine, y ont porté la connais-sance des vingt-huit constellations je l'avais cru d'abord, mais les ayant trouvées dans des livres plus anciens que le mabométisme, comme on le verra dans la suite, je suis autorisé à les regarder comme un monument de la plus ancienne astronomie asiatique . Plus loin il montre trois de ces constellations nommées dans le Chou-king. Ici notre auteur donne la nomenclature comparée de ces constella-tions chez les Arabes, les Perses, les Indiens et les Chinois. Nous y renvoyons le lecteur curieux. Une des premières remarques de de Guignes, c'est que ces constellations prennent leur point de départ au bélier. Le P. Kircher , dit-il, d'après un dictionnaire cophte et arabe trouvé en Egypte, indique les mansions de la lune suivant les Cophtes, avec l'ex-plication arabe on voit par là leur accord avec celles des Arabes et leurs positions dans nos signes. Quoique les Cophtes commencent leur année au mois de septembre, l'auteur cophte ou arabe fait commencer cette liste par la mansion qui est au bélier. Ainsi elles sont dans l'ordre indiqué chez les auteurs orientaux. a La comparaison que nous faisons nous fait connaître l'ancienne astronomie nous pouvons dire ancienne, car plusieurs des étoiles dési-
UNITÉ DE L'ESPÈCE BUMAINE. 7 retrouvons donc non-seulement chez les Arabes, mais encore chez les Cophtes, restes des anciens Egyptiens, chez les Perses anciens et modernes, chez les Indiens, et enfin chez les Chinois. Ce sont des traces précieuses de communauté qu'on n'a pas encore aperçues, parce qu'on néglige trop, parmi nous, l'étude de la littérature orientale. C'est en comparant ce que tous ces différents peuples ont écrit, qu'on peut parvenir à connaître leurs anciennes liaisons. Comme il s'agit ici d'astronomie, je n'ai point négligé ce que j'ai trouvé dans les livres chinois sur le ciel astronomique ou sur les étoiles connues à la Chine. J'ai rapporté les notions que les Arabes en avaient de celles des Chinois j'y ai joint en même temps celle des autres peuples asiatiques, autant qu'il m'a été possible, et c'est ce qui m'a convaincu que tous ces peuples avaient à peu près un même système bien différent de celui des Grecs. Cet examen exige des détails un peu étendus, et très-secs, mais j'espère que ce que nous en apprendrons des usages des anciens peuples de l'Asie, me servira d'excuse. a Les mansions ou domiciles de la lune sont rapportés par tous les astronomes arabes. Aferghari indique el leurs noms et la place qu'elles oc-cupent dans nos signes du zodiaque. Il cite encore d'autres auteurs. Les Cophtes ont encore ces mêmes constellations on peut soupçonner qu'ils les tiennent de leurs ancêtres on les retrouve en Perse dans les anciens livres tels que le Bundehesch probablement les Perses les tenaient des Babyloniens enfin elles existent dans l'Inde et surtout en Chine. Les Chinois les indiquent dans tous leurs livres astronomiques, dans leurs almanachs actuels. J'ai comparé ceux-ci avec ceux des Arabes, leurs noms, leurs figures et tout leur ciel astroncmique d'après l'ouvrage de Matuon-lin, et d'après un autre état du ciel imprimé dans ces derniers temps sous le titre de Tien ven-poce tien-Ko, et j'ai aperçu partout les mêmes rapports. On me répondra sans doute que, depuis l'établissement du mahométisme, les Arabes, qui ont beaucoup fréquenté la Chine, y ont porté la connais-sance des vingt-huit constellations je l'avais cru d'abord, mais les ayant trouvées dans des livres plus anciens que le mabométisme, comme on le verra dans la suite, je suis autorisé à les regarder comme un monument de la plus ancienne astronomie asiatique . Plus loin il montre trois de ces constellations nommées dans le Chou-king. Ici notre auteur donne la nomenclature comparée de ces constella-tions chez les Arabes, les Perses, les Indiens et les Chinois. Nous y renvoyons le lecteur curieux. Une des premières remarques de de Guignes, c'est que ces constellations prennent leur point de départ au bélier. Le P. Kircher , dit-il, d'après un dictionnaire cophte et arabe trouvé en Egypte, indique les mansions de la lune suivant les Cophtes, avec l'ex-plication arabe on voit par là leur accord avec celles des Arabes et leurs positions dans nos signes. Quoique les Cophtes commencent leur année au mois de septembre, l'auteur cophte ou arabe fait commencer cette liste par la mansion qui est au bélier. Ainsi elles sont dans l'ordre indiqué chez les auteurs orientaux. a La comparaison que nous faisons nous fait connaître l'ancienne astronomie nous pouvons dire ancienne, car plusieurs des étoiles dési-
UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. 7 retrouvons donc non-seulement chez les Arabes, mais encore chez les Cophtes, restes des anciens Egyptiens, chez les Perses anciens et modernes, chez les Indiens, et enfin chez les Chinois. Ce sont des traces précieuses de communauté qu'on n'a pas encore aperçues, parce qu'on néglige trop, parmi nous, l'étude de la littérature orientale. C'est en comparant ce que tous ces différents peuples ont écrit, qu'on peut parvenir à connaître leurs anciennes liaisons. Comme il s'agit ici d'astronomie, je n'ai point négligé ce que j'ai trouvé dans les livres chinois sur le ciel astronomique ou sur les étoiles connues à la Chine. J'ai rapporté les notions que les Arabes en avaient de celles des Chinois j'y ai joint en même temps celle des autres peuples asiatiques, autant qu'il m'a été possible, et c'est ce qui m'a convaincu que tous ces peuples avaient à peu près un même système bien différent de celui des Grecs. Cet examen exige des détails un peu étendus, et très-secs, mais j'espère que ce que nous en apprendrons des usages des anciens peuples de l'Asie, me servira d'excuse. @@Les mansions ou domiciles de la lune sont rapportés par tous les astronomes arabes. Aferghari indique et leurs noms et la place qu'elles oc-cupent dans nos signes du zodiaque. Il cite encore d'autres auteurs. Les Cophtes ont encore ces mêmes constellations on peut soupçonner qu'ils les tiennent de leurs ancêtres on les retrouve en Perse dans les anciens livres tels que le Bundehesch probablement les Perses les tenaient des Babyloniens enfin elles existent dans l'Inde et surtout en Chine. Les Chinois les indiquent dans tous leurs livres astronomiques, dans leurs almanachs actuels. J'ai comparé ceux-ci avec ceux des Arabes, leurs noms, leurs figures et tout leur ciel astronomique d'après l'ouvrage de Matuon-lin, et d'après un autre état du ciel imprimé dans ces derniers temps sous le titre de Tien ven-poce-tien-Ko, et j'ai aperçu partout les mêmes rapports. On me répondra sans doute que, depuis l'établissement du mahométisme, les Arabes, qui ont beaucoup fréquenté la Chine, y ont porté la connais-sance des vingt-huit constellations je l'avais cru d'abord, mais les ayant trouvées dans des livres plus anciens que le mahométisme, comme on le verra dans la suite, je suis autorisé à les regarder comme un monument de la plus ancienne astronomie asiatique . Plus loin il montre trois de ces constellations nommées dans le Chou-king. Ici notre auteur donne la nomenclature comparée de ces constella-tions chez les Arabes, les Perses, les Indiens et les Chinois. Nous y renvoyons le lecteur curieux. Une des premières remarques de de Guignes, c'est que ces constellations prennent leur point de départ au bélier. Le P. Kircher , dit-il, d'après un dictionnaire cophte et arabe trouvé en Egypte, indique les mansions de la lune suivant les Cophtes, avec l'ex-plication arabe on voit par là leur accord avec celles des Arabes et leurs positions dans nos signes. Quoique les Cophtes commencent leur année au mois de septembre, l'auteur cophte ou arabe fait commencer cette liste par la mansion qui est au bélier. Ainsi elles sont dans l'ordre indiqué chez les auteurs orientaux.x. La comparaison que nous faisons nous fait connaître l'ancienne astronomie nous pouvons dire ancienne, car plusieurs des étoiles dési-
Les Cophtes ont encore ces mêmes constellations on peut soupçonner qu'ils les tiennent de leurs ancêtres on les retrouve en Perse dans les anciens livres tels que le Bundehesch probablement les Perses les tenaient des Babyloniens enfin elles existent dans l'Inde et surtout en Chine.
Les Cophtes ont encore ces mêmes constellations on peut soupçonner qu'ils les tiennent de leurs ancêtres on les retrouve en Perse dans les anciens livres tels que le Bundehesch probablement les Perses les tenaient des Babyloniens enfin elles existent dans l'Inde et surtout en Chine.
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UNITÉ DE L'ESPÈCE BUMAINE. 7 retrouvons donc non-seulement chez les Arabes, mais encore chez les Cophtes, restes des anciens Egyptiens, chez les Perses anciens et modernes, chez les Indiens, et enfin chez les Chinois. Ce sont des traces précieuses de communauté qu'on n'a pas encore aperçues, parce qu'on néglige trop, parmi nous, l'étude de la littérature orientale. C'est en comparant ce que tous ces différents peuples ont écrit, qu'on peut parvenir à connaître leurs anciennes liaisons. Comme il s'agit ici d'astronomie, je n'ai point négligé ce que j'ai trouvé dans les livres chinois sur le ciel astronomique ou sur les étoiles connues à la Chine. J'ai rapporté les notions que les Arabes en avaient de celles des Chinois j'y ai joint en même temps celle des autres peuples asiatiques, autant qu'il m'a été possible, et c'est ce qui m'a convaincu que tous ces peuples avaient à peu près un même système bien différent de celui des Grecs. Cet examen exige des détails un peu étendus, et très-secs, mais j'espère que ce que nous en apprendrons des usages des anciens peuples de l'Asie, me servira d'excuse. a Les mansions ou domiciles de la lune sont rapportés par tous les astronomes arabes. Aferghari indique el leurs noms et la place qu'elles oc-cupent dans nos signes du zodiaque. Il cite encore d'autres auteurs. Les Cophtes ont encore ces mêmes constellations on peut soupçonner qu'ils les tiennent de leurs ancêtres on les retrouve en Perse dans les anciens livres tels que le Bundehesch probablement les Perses les tenaient des Babyloniens enfin elles existent dans l'Inde et surtout en Chine. Les Chinois les indiquent dans tous leurs livres astronomiques, dans leurs almanachs actuels. J'ai comparé ceux-ci avec ceux des Arabes, leurs noms, leurs figures et tout leur ciel astroncmique d'après l'ouvrage de Matuon-lin, et d'après un autre état du ciel imprimé dans ces derniers temps sous le titre de Tien ven-poce tien-Ko, et j'ai aperçu partout les mêmes rapports. On me répondra sans doute que, depuis l'établissement du mahométisme, les Arabes, qui ont beaucoup fréquenté la Chine, y ont porté la connais-sance des vingt-huit constellations je l'avais cru d'abord, mais les ayant trouvées dans des livres plus anciens que le mabométisme, comme on le verra dans la suite, je suis autorisé à les regarder comme un monument de la plus ancienne astronomie asiatique . Plus loin il montre trois de ces constellations nommées dans le Chou-king. Ici notre auteur donne la nomenclature comparée de ces constella-tions chez les Arabes, les Perses, les Indiens et les Chinois. Nous y renvoyons le lecteur curieux. Une des premières remarques de de Guignes, c'est que ces constellations prennent leur point de départ au bélier. Le P. Kircher , dit-il, d'après un dictionnaire cophte et arabe trouvé en Egypte, indique les mansions de la lune suivant les Cophtes, avec l'ex-plication arabe on voit par là leur accord avec celles des Arabes et leurs positions dans nos signes. Quoique les Cophtes commencent leur année au mois de septembre, l'auteur cophte ou arabe fait commencer cette liste par la mansion qui est au bélier. Ainsi elles sont dans l'ordre indiqué chez les auteurs orientaux. a La comparaison que nous faisons nous fait connaître l'ancienne astronomie nous pouvons dire ancienne, car plusieurs des étoiles dési-
UNITÉ DE L'ESPÈCE BUMAINE. 7 retrouvons donc non-seulement chez les Arabes, mais encore chez les Cophtes, restes des anciens Egyptiens, chez les Perses anciens et modernes, chez les Indiens, et enfin chez les Chinois. Ce sont des traces précieuses de communauté qu'on n'a pas encore aperçues, parce qu'on néglige trop, parmi nous, l'étude de la littérature orientale. C'est en comparant ce que tous ces différents peuples ont écrit, qu'on peut parvenir à connaître leurs anciennes liaisons. Comme il s'agit ici d'astronomie, je n'ai point négligé ce que j'ai trouvé dans les livres chinois sur le ciel astronomique ou sur les étoiles connues à la Chine. J'ai rapporté les notions que les Arabes en avaient de celles des Chinois j'y ai joint en même temps celle des autres peuples asiatiques, autant qu'il m'a été possible, et c'est ce qui m'a convaincu que tous ces peuples avaient à peu près un même système bien différent de celui des Grecs. Cet examen exige des détails un peu étendus, et très-secs, mais j'espère que ce que nous en apprendrons des usages des anciens peuples de l'Asie, me servira d'excuse. a Les mansions ou domiciles de la lune sont rapportés par tous les astronomes arabes. Aferghari indique el leurs noms et la place qu'elles oc-cupent dans nos signes du zodiaque. Il cite encore d'autres auteurs. Les Cophtes ont encore ces mêmes constellations on peut soupçonner qu'ils les tiennent de leurs ancêtres on les retrouve en Perse dans les anciens livres tels que le Bundehesch probablement les Perses les tenaient des Babyloniens enfin elles existent dans l'Inde et surtout en Chine. Les Chinois les indiquent dans tous leurs livres astronomiques, dans leurs almanachs actuels. J'ai comparé ceux-ci avec ceux des Arabes, leurs noms, leurs figures et tout leur ciel astroncmique d'après l'ouvrage de Matuon-lin, et d'après un autre état du ciel imprimé dans ces derniers temps sous le titre de Tien ven-poce tien-Ko, et j'ai aperçu partout les mêmes rapports. On me répondra sans doute que, depuis l'établissement du mahométisme, les Arabes, qui ont beaucoup fréquenté la Chine, y ont porté la connais-sance des vingt-huit constellations je l'avais cru d'abord, mais les ayant trouvées dans des livres plus anciens que le mabométisme, comme on le verra dans la suite, je suis autorisé à les regarder comme un monument de la plus ancienne astronomie asiatique . Plus loin il montre trois de ces constellations nommées dans le Chou-king. Ici notre auteur donne la nomenclature comparée de ces constella-tions chez les Arabes, les Perses, les Indiens et les Chinois. Nous y renvoyons le lecteur curieux. Une des premières remarques de de Guignes, c'est que ces constellations prennent leur point de départ au bélier. Le P. Kircher , dit-il, d'après un dictionnaire cophte et arabe trouvé en Egypte, indique les mansions de la lune suivant les Cophtes, avec l'ex-plication arabe on voit par là leur accord avec celles des Arabes et leurs positions dans nos signes. Quoique les Cophtes commencent leur année au mois de septembre, l'auteur cophte ou arabe fait commencer cette liste par la mansion qui est au bélier. Ainsi elles sont dans l'ordre indiqué chez les auteurs orientaux. a La comparaison que nous faisons nous fait connaître l'ancienne astronomie nous pouvons dire ancienne, car plusieurs des étoiles dési-
UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. 7 retrouvons donc non-seulement chez les Arabes, mais encore chez les Cophtes, restes des anciens Egyptiens, chez les Perses anciens et modernes, chez les Indiens, et enfin chez les Chinois. Ce sont des traces précieuses de communauté qu'on n'a pas encore aperçues, parce qu'on néglige trop, parmi nous, l'étude de la littérature orientale. C'est en comparant ce que tous ces différents peuples ont écrit, qu'on peut parvenir à connaître leurs anciennes liaisons. Comme il s'agit ici d'astronomie, je n'ai point négligé ce que j'ai trouvé dans les livres chinois sur le ciel astronomique ou sur les étoiles connues à la Chine. J'ai rapporté les notions que les Arabes en avaient de celles des Chinois j'y ai joint en même temps celle des autres peuples asiatiques, autant qu'il m'a été possible, et c'est ce qui m'a convaincu que tous ces peuples avaient à peu près un même système bien différent de celui des Grecs. Cet examen exige des détails un peu étendus, et très-secs, mais j'espère que ce que nous en apprendrons des usages des anciens peuples de l'Asie, me servira d'excuse. @@Les mansions ou domiciles de la lune sont rapportés par tous les astronomes arabes. Aferghari indique et leurs noms et la place qu'elles oc-cupent dans nos signes du zodiaque. Il cite encore d'autres auteurs. Les Cophtes ont encore ces mêmes constellations on peut soupçonner qu'ils les tiennent de leurs ancêtres on les retrouve en Perse dans les anciens livres tels que le Bundehesch probablement les Perses les tenaient des Babyloniens enfin elles existent dans l'Inde et surtout en Chine. Les Chinois les indiquent dans tous leurs livres astronomiques, dans leurs almanachs actuels. J'ai comparé ceux-ci avec ceux des Arabes, leurs noms, leurs figures et tout leur ciel astronomique d'après l'ouvrage de Matuon-lin, et d'après un autre état du ciel imprimé dans ces derniers temps sous le titre de Tien ven-poce-tien-Ko, et j'ai aperçu partout les mêmes rapports. On me répondra sans doute que, depuis l'établissement du mahométisme, les Arabes, qui ont beaucoup fréquenté la Chine, y ont porté la connais-sance des vingt-huit constellations je l'avais cru d'abord, mais les ayant trouvées dans des livres plus anciens que le mahométisme, comme on le verra dans la suite, je suis autorisé à les regarder comme un monument de la plus ancienne astronomie asiatique . Plus loin il montre trois de ces constellations nommées dans le Chou-king. Ici notre auteur donne la nomenclature comparée de ces constella-tions chez les Arabes, les Perses, les Indiens et les Chinois. Nous y renvoyons le lecteur curieux. Une des premières remarques de de Guignes, c'est que ces constellations prennent leur point de départ au bélier. Le P. Kircher , dit-il, d'après un dictionnaire cophte et arabe trouvé en Egypte, indique les mansions de la lune suivant les Cophtes, avec l'ex-plication arabe on voit par là leur accord avec celles des Arabes et leurs positions dans nos signes. Quoique les Cophtes commencent leur année au mois de septembre, l'auteur cophte ou arabe fait commencer cette liste par la mansion qui est au bélier. Ainsi elles sont dans l'ordre indiqué chez les auteurs orientaux.x. La comparaison que nous faisons nous fait connaître l'ancienne astronomie nous pouvons dire ancienne, car plusieurs des étoiles dési-
Les Chinois les indiquent dans tous leurs livres astronomiques, dans leurs almanachs actuels.
Les Chinois les indiquent dans tous leurs livres astronomiques, dans leurs almanachs actuels.
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UNITÉ DE L'ESPÈCE BUMAINE. 7 retrouvons donc non-seulement chez les Arabes, mais encore chez les Cophtes, restes des anciens Egyptiens, chez les Perses anciens et modernes, chez les Indiens, et enfin chez les Chinois. Ce sont des traces précieuses de communauté qu'on n'a pas encore aperçues, parce qu'on néglige trop, parmi nous, l'étude de la littérature orientale. C'est en comparant ce que tous ces différents peuples ont écrit, qu'on peut parvenir à connaître leurs anciennes liaisons. Comme il s'agit ici d'astronomie, je n'ai point négligé ce que j'ai trouvé dans les livres chinois sur le ciel astronomique ou sur les étoiles connues à la Chine. J'ai rapporté les notions que les Arabes en avaient de celles des Chinois j'y ai joint en même temps celle des autres peuples asiatiques, autant qu'il m'a été possible, et c'est ce qui m'a convaincu que tous ces peuples avaient à peu près un même système bien différent de celui des Grecs. Cet examen exige des détails un peu étendus, et très-secs, mais j'espère que ce que nous en apprendrons des usages des anciens peuples de l'Asie, me servira d'excuse. a Les mansions ou domiciles de la lune sont rapportés par tous les astronomes arabes. Aferghari indique el leurs noms et la place qu'elles oc-cupent dans nos signes du zodiaque. Il cite encore d'autres auteurs. Les Cophtes ont encore ces mêmes constellations on peut soupçonner qu'ils les tiennent de leurs ancêtres on les retrouve en Perse dans les anciens livres tels que le Bundehesch probablement les Perses les tenaient des Babyloniens enfin elles existent dans l'Inde et surtout en Chine. Les Chinois les indiquent dans tous leurs livres astronomiques, dans leurs almanachs actuels. J'ai comparé ceux-ci avec ceux des Arabes, leurs noms, leurs figures et tout leur ciel astroncmique d'après l'ouvrage de Matuon-lin, et d'après un autre état du ciel imprimé dans ces derniers temps sous le titre de Tien ven-poce tien-Ko, et j'ai aperçu partout les mêmes rapports. On me répondra sans doute que, depuis l'établissement du mahométisme, les Arabes, qui ont beaucoup fréquenté la Chine, y ont porté la connais-sance des vingt-huit constellations je l'avais cru d'abord, mais les ayant trouvées dans des livres plus anciens que le mabométisme, comme on le verra dans la suite, je suis autorisé à les regarder comme un monument de la plus ancienne astronomie asiatique . Plus loin il montre trois de ces constellations nommées dans le Chou-king. Ici notre auteur donne la nomenclature comparée de ces constella-tions chez les Arabes, les Perses, les Indiens et les Chinois. Nous y renvoyons le lecteur curieux. Une des premières remarques de de Guignes, c'est que ces constellations prennent leur point de départ au bélier. Le P. Kircher , dit-il, d'après un dictionnaire cophte et arabe trouvé en Egypte, indique les mansions de la lune suivant les Cophtes, avec l'ex-plication arabe on voit par là leur accord avec celles des Arabes et leurs positions dans nos signes. Quoique les Cophtes commencent leur année au mois de septembre, l'auteur cophte ou arabe fait commencer cette liste par la mansion qui est au bélier. Ainsi elles sont dans l'ordre indiqué chez les auteurs orientaux. a La comparaison que nous faisons nous fait connaître l'ancienne astronomie nous pouvons dire ancienne, car plusieurs des étoiles dési-
UNITÉ DE L'ESPÈCE BUMAINE. 7 retrouvons donc non-seulement chez les Arabes, mais encore chez les Cophtes, restes des anciens Egyptiens, chez les Perses anciens et modernes, chez les Indiens, et enfin chez les Chinois. Ce sont des traces précieuses de communauté qu'on n'a pas encore aperçues, parce qu'on néglige trop, parmi nous, l'étude de la littérature orientale. C'est en comparant ce que tous ces différents peuples ont écrit, qu'on peut parvenir à connaître leurs anciennes liaisons. Comme il s'agit ici d'astronomie, je n'ai point négligé ce que j'ai trouvé dans les livres chinois sur le ciel astronomique ou sur les étoiles connues à la Chine. J'ai rapporté les notions que les Arabes en avaient de celles des Chinois j'y ai joint en même temps celle des autres peuples asiatiques, autant qu'il m'a été possible, et c'est ce qui m'a convaincu que tous ces peuples avaient à peu près un même système bien différent de celui des Grecs. Cet examen exige des détails un peu étendus, et très-secs, mais j'espère que ce que nous en apprendrons des usages des anciens peuples de l'Asie, me servira d'excuse. a Les mansions ou domiciles de la lune sont rapportés par tous les astronomes arabes. Aferghari indique el leurs noms et la place qu'elles oc-cupent dans nos signes du zodiaque. Il cite encore d'autres auteurs. Les Cophtes ont encore ces mêmes constellations on peut soupçonner qu'ils les tiennent de leurs ancêtres on les retrouve en Perse dans les anciens livres tels que le Bundehesch probablement les Perses les tenaient des Babyloniens enfin elles existent dans l'Inde et surtout en Chine. Les Chinois les indiquent dans tous leurs livres astronomiques, dans leurs almanachs actuels. J'ai comparé ceux-ci avec ceux des Arabes, leurs noms, leurs figures et tout leur ciel astroncmique d'après l'ouvrage de Matuon-lin, et d'après un autre état du ciel imprimé dans ces derniers temps sous le titre de Tien ven-poce tien-Ko, et j'ai aperçu partout les mêmes rapports. On me répondra sans doute que, depuis l'établissement du mahométisme, les Arabes, qui ont beaucoup fréquenté la Chine, y ont porté la connais-sance des vingt-huit constellations je l'avais cru d'abord, mais les ayant trouvées dans des livres plus anciens que le mabométisme, comme on le verra dans la suite, je suis autorisé à les regarder comme un monument de la plus ancienne astronomie asiatique . Plus loin il montre trois de ces constellations nommées dans le Chou-king. Ici notre auteur donne la nomenclature comparée de ces constella-tions chez les Arabes, les Perses, les Indiens et les Chinois. Nous y renvoyons le lecteur curieux. Une des premières remarques de de Guignes, c'est que ces constellations prennent leur point de départ au bélier. Le P. Kircher , dit-il, d'après un dictionnaire cophte et arabe trouvé en Egypte, indique les mansions de la lune suivant les Cophtes, avec l'ex-plication arabe on voit par là leur accord avec celles des Arabes et leurs positions dans nos signes. Quoique les Cophtes commencent leur année au mois de septembre, l'auteur cophte ou arabe fait commencer cette liste par la mansion qui est au bélier. Ainsi elles sont dans l'ordre indiqué chez les auteurs orientaux. a La comparaison que nous faisons nous fait connaître l'ancienne astronomie nous pouvons dire ancienne, car plusieurs des étoiles dési-
UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. 7 retrouvons donc non-seulement chez les Arabes, mais encore chez les Cophtes, restes des anciens Egyptiens, chez les Perses anciens et modernes, chez les Indiens, et enfin chez les Chinois. Ce sont des traces précieuses de communauté qu'on n'a pas encore aperçues, parce qu'on néglige trop, parmi nous, l'étude de la littérature orientale. C'est en comparant ce que tous ces différents peuples ont écrit, qu'on peut parvenir à connaître leurs anciennes liaisons. Comme il s'agit ici d'astronomie, je n'ai point négligé ce que j'ai trouvé dans les livres chinois sur le ciel astronomique ou sur les étoiles connues à la Chine. J'ai rapporté les notions que les Arabes en avaient de celles des Chinois j'y ai joint en même temps celle des autres peuples asiatiques, autant qu'il m'a été possible, et c'est ce qui m'a convaincu que tous ces peuples avaient à peu près un même système bien différent de celui des Grecs. Cet examen exige des détails un peu étendus, et très-secs, mais j'espère que ce que nous en apprendrons des usages des anciens peuples de l'Asie, me servira d'excuse. @@Les mansions ou domiciles de la lune sont rapportés par tous les astronomes arabes. Aferghari indique et leurs noms et la place qu'elles oc-cupent dans nos signes du zodiaque. Il cite encore d'autres auteurs. Les Cophtes ont encore ces mêmes constellations on peut soupçonner qu'ils les tiennent de leurs ancêtres on les retrouve en Perse dans les anciens livres tels que le Bundehesch probablement les Perses les tenaient des Babyloniens enfin elles existent dans l'Inde et surtout en Chine. Les Chinois les indiquent dans tous leurs livres astronomiques, dans leurs almanachs actuels. J'ai comparé ceux-ci avec ceux des Arabes, leurs noms, leurs figures et tout leur ciel astronomique d'après l'ouvrage de Matuon-lin, et d'après un autre état du ciel imprimé dans ces derniers temps sous le titre de Tien ven-poce-tien-Ko, et j'ai aperçu partout les mêmes rapports. On me répondra sans doute que, depuis l'établissement du mahométisme, les Arabes, qui ont beaucoup fréquenté la Chine, y ont porté la connais-sance des vingt-huit constellations je l'avais cru d'abord, mais les ayant trouvées dans des livres plus anciens que le mahométisme, comme on le verra dans la suite, je suis autorisé à les regarder comme un monument de la plus ancienne astronomie asiatique . Plus loin il montre trois de ces constellations nommées dans le Chou-king. Ici notre auteur donne la nomenclature comparée de ces constella-tions chez les Arabes, les Perses, les Indiens et les Chinois. Nous y renvoyons le lecteur curieux. Une des premières remarques de de Guignes, c'est que ces constellations prennent leur point de départ au bélier. Le P. Kircher , dit-il, d'après un dictionnaire cophte et arabe trouvé en Egypte, indique les mansions de la lune suivant les Cophtes, avec l'ex-plication arabe on voit par là leur accord avec celles des Arabes et leurs positions dans nos signes. Quoique les Cophtes commencent leur année au mois de septembre, l'auteur cophte ou arabe fait commencer cette liste par la mansion qui est au bélier. Ainsi elles sont dans l'ordre indiqué chez les auteurs orientaux.x. La comparaison que nous faisons nous fait connaître l'ancienne astronomie nous pouvons dire ancienne, car plusieurs des étoiles dési-
J'ai comparé ceux-ci avec ceux des Arabes, leurs noms, leurs figures et tout leur ciel astroncmique d'après l'ouvrage de Matuon-lin, et d'après un autre état du ciel imprimé dans ces derniers temps sous le titre de Tien ven-poce tien-Ko, et j'ai aperçu partout les mêmes rapports.
J'ai comparé ceux-ci avec ceux des Arabes, leurs noms, leurs figures et tout leur ciel astronomique d'après l'ouvrage de Matuon-lin, et d'après un autre état du ciel imprimé dans ces derniers temps sous le titre de Tien ven-poce-tien-Ko, et j'ai aperçu partout les mêmes rapports.
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UNITÉ DE L'ESPÈCE BUMAINE. 7 retrouvons donc non-seulement chez les Arabes, mais encore chez les Cophtes, restes des anciens Egyptiens, chez les Perses anciens et modernes, chez les Indiens, et enfin chez les Chinois. Ce sont des traces précieuses de communauté qu'on n'a pas encore aperçues, parce qu'on néglige trop, parmi nous, l'étude de la littérature orientale. C'est en comparant ce que tous ces différents peuples ont écrit, qu'on peut parvenir à connaître leurs anciennes liaisons. Comme il s'agit ici d'astronomie, je n'ai point négligé ce que j'ai trouvé dans les livres chinois sur le ciel astronomique ou sur les étoiles connues à la Chine. J'ai rapporté les notions que les Arabes en avaient de celles des Chinois j'y ai joint en même temps celle des autres peuples asiatiques, autant qu'il m'a été possible, et c'est ce qui m'a convaincu que tous ces peuples avaient à peu près un même système bien différent de celui des Grecs. Cet examen exige des détails un peu étendus, et très-secs, mais j'espère que ce que nous en apprendrons des usages des anciens peuples de l'Asie, me servira d'excuse. a Les mansions ou domiciles de la lune sont rapportés par tous les astronomes arabes. Aferghari indique el leurs noms et la place qu'elles oc-cupent dans nos signes du zodiaque. Il cite encore d'autres auteurs. Les Cophtes ont encore ces mêmes constellations on peut soupçonner qu'ils les tiennent de leurs ancêtres on les retrouve en Perse dans les anciens livres tels que le Bundehesch probablement les Perses les tenaient des Babyloniens enfin elles existent dans l'Inde et surtout en Chine. Les Chinois les indiquent dans tous leurs livres astronomiques, dans leurs almanachs actuels. J'ai comparé ceux-ci avec ceux des Arabes, leurs noms, leurs figures et tout leur ciel astroncmique d'après l'ouvrage de Matuon-lin, et d'après un autre état du ciel imprimé dans ces derniers temps sous le titre de Tien ven-poce tien-Ko, et j'ai aperçu partout les mêmes rapports. On me répondra sans doute que, depuis l'établissement du mahométisme, les Arabes, qui ont beaucoup fréquenté la Chine, y ont porté la connais-sance des vingt-huit constellations je l'avais cru d'abord, mais les ayant trouvées dans des livres plus anciens que le mabométisme, comme on le verra dans la suite, je suis autorisé à les regarder comme un monument de la plus ancienne astronomie asiatique . Plus loin il montre trois de ces constellations nommées dans le Chou-king. Ici notre auteur donne la nomenclature comparée de ces constella-tions chez les Arabes, les Perses, les Indiens et les Chinois. Nous y renvoyons le lecteur curieux. Une des premières remarques de de Guignes, c'est que ces constellations prennent leur point de départ au bélier. Le P. Kircher , dit-il, d'après un dictionnaire cophte et arabe trouvé en Egypte, indique les mansions de la lune suivant les Cophtes, avec l'ex-plication arabe on voit par là leur accord avec celles des Arabes et leurs positions dans nos signes. Quoique les Cophtes commencent leur année au mois de septembre, l'auteur cophte ou arabe fait commencer cette liste par la mansion qui est au bélier. Ainsi elles sont dans l'ordre indiqué chez les auteurs orientaux. a La comparaison que nous faisons nous fait connaître l'ancienne astronomie nous pouvons dire ancienne, car plusieurs des étoiles dési-
UNITÉ DE L'ESPÈCE BUMAINE. 7 retrouvons donc non-seulement chez les Arabes, mais encore chez les Cophtes, restes des anciens Egyptiens, chez les Perses anciens et modernes, chez les Indiens, et enfin chez les Chinois. Ce sont des traces précieuses de communauté qu'on n'a pas encore aperçues, parce qu'on néglige trop, parmi nous, l'étude de la littérature orientale. C'est en comparant ce que tous ces différents peuples ont écrit, qu'on peut parvenir à connaître leurs anciennes liaisons. Comme il s'agit ici d'astronomie, je n'ai point négligé ce que j'ai trouvé dans les livres chinois sur le ciel astronomique ou sur les étoiles connues à la Chine. J'ai rapporté les notions que les Arabes en avaient de celles des Chinois j'y ai joint en même temps celle des autres peuples asiatiques, autant qu'il m'a été possible, et c'est ce qui m'a convaincu que tous ces peuples avaient à peu près un même système bien différent de celui des Grecs. Cet examen exige des détails un peu étendus, et très-secs, mais j'espère que ce que nous en apprendrons des usages des anciens peuples de l'Asie, me servira d'excuse. a Les mansions ou domiciles de la lune sont rapportés par tous les astronomes arabes. Aferghari indique el leurs noms et la place qu'elles oc-cupent dans nos signes du zodiaque. Il cite encore d'autres auteurs. Les Cophtes ont encore ces mêmes constellations on peut soupçonner qu'ils les tiennent de leurs ancêtres on les retrouve en Perse dans les anciens livres tels que le Bundehesch probablement les Perses les tenaient des Babyloniens enfin elles existent dans l'Inde et surtout en Chine. Les Chinois les indiquent dans tous leurs livres astronomiques, dans leurs almanachs actuels. J'ai comparé ceux-ci avec ceux des Arabes, leurs noms, leurs figures et tout leur ciel astroncmique d'après l'ouvrage de Matuon-lin, et d'après un autre état du ciel imprimé dans ces derniers temps sous le titre de Tien ven-poce tien-Ko, et j'ai aperçu partout les mêmes rapports. On me répondra sans doute que, depuis l'établissement du mahométisme, les Arabes, qui ont beaucoup fréquenté la Chine, y ont porté la connais-sance des vingt-huit constellations je l'avais cru d'abord, mais les ayant trouvées dans des livres plus anciens que le mabométisme, comme on le verra dans la suite, je suis autorisé à les regarder comme un monument de la plus ancienne astronomie asiatique . Plus loin il montre trois de ces constellations nommées dans le Chou-king. Ici notre auteur donne la nomenclature comparée de ces constella-tions chez les Arabes, les Perses, les Indiens et les Chinois. Nous y renvoyons le lecteur curieux. Une des premières remarques de de Guignes, c'est que ces constellations prennent leur point de départ au bélier. Le P. Kircher , dit-il, d'après un dictionnaire cophte et arabe trouvé en Egypte, indique les mansions de la lune suivant les Cophtes, avec l'ex-plication arabe on voit par là leur accord avec celles des Arabes et leurs positions dans nos signes. Quoique les Cophtes commencent leur année au mois de septembre, l'auteur cophte ou arabe fait commencer cette liste par la mansion qui est au bélier. Ainsi elles sont dans l'ordre indiqué chez les auteurs orientaux. a La comparaison que nous faisons nous fait connaître l'ancienne astronomie nous pouvons dire ancienne, car plusieurs des étoiles dési-
UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. 7 retrouvons donc non-seulement chez les Arabes, mais encore chez les Cophtes, restes des anciens Egyptiens, chez les Perses anciens et modernes, chez les Indiens, et enfin chez les Chinois. Ce sont des traces précieuses de communauté qu'on n'a pas encore aperçues, parce qu'on néglige trop, parmi nous, l'étude de la littérature orientale. C'est en comparant ce que tous ces différents peuples ont écrit, qu'on peut parvenir à connaître leurs anciennes liaisons. Comme il s'agit ici d'astronomie, je n'ai point négligé ce que j'ai trouvé dans les livres chinois sur le ciel astronomique ou sur les étoiles connues à la Chine. J'ai rapporté les notions que les Arabes en avaient de celles des Chinois j'y ai joint en même temps celle des autres peuples asiatiques, autant qu'il m'a été possible, et c'est ce qui m'a convaincu que tous ces peuples avaient à peu près un même système bien différent de celui des Grecs. Cet examen exige des détails un peu étendus, et très-secs, mais j'espère que ce que nous en apprendrons des usages des anciens peuples de l'Asie, me servira d'excuse. @@Les mansions ou domiciles de la lune sont rapportés par tous les astronomes arabes. Aferghari indique et leurs noms et la place qu'elles oc-cupent dans nos signes du zodiaque. Il cite encore d'autres auteurs. Les Cophtes ont encore ces mêmes constellations on peut soupçonner qu'ils les tiennent de leurs ancêtres on les retrouve en Perse dans les anciens livres tels que le Bundehesch probablement les Perses les tenaient des Babyloniens enfin elles existent dans l'Inde et surtout en Chine. Les Chinois les indiquent dans tous leurs livres astronomiques, dans leurs almanachs actuels. J'ai comparé ceux-ci avec ceux des Arabes, leurs noms, leurs figures et tout leur ciel astronomique d'après l'ouvrage de Matuon-lin, et d'après un autre état du ciel imprimé dans ces derniers temps sous le titre de Tien ven-poce-tien-Ko, et j'ai aperçu partout les mêmes rapports. On me répondra sans doute que, depuis l'établissement du mahométisme, les Arabes, qui ont beaucoup fréquenté la Chine, y ont porté la connais-sance des vingt-huit constellations je l'avais cru d'abord, mais les ayant trouvées dans des livres plus anciens que le mahométisme, comme on le verra dans la suite, je suis autorisé à les regarder comme un monument de la plus ancienne astronomie asiatique . Plus loin il montre trois de ces constellations nommées dans le Chou-king. Ici notre auteur donne la nomenclature comparée de ces constella-tions chez les Arabes, les Perses, les Indiens et les Chinois. Nous y renvoyons le lecteur curieux. Une des premières remarques de de Guignes, c'est que ces constellations prennent leur point de départ au bélier. Le P. Kircher , dit-il, d'après un dictionnaire cophte et arabe trouvé en Egypte, indique les mansions de la lune suivant les Cophtes, avec l'ex-plication arabe on voit par là leur accord avec celles des Arabes et leurs positions dans nos signes. Quoique les Cophtes commencent leur année au mois de septembre, l'auteur cophte ou arabe fait commencer cette liste par la mansion qui est au bélier. Ainsi elles sont dans l'ordre indiqué chez les auteurs orientaux.x. La comparaison que nous faisons nous fait connaître l'ancienne astronomie nous pouvons dire ancienne, car plusieurs des étoiles dési-
On me répondra sans doute que, depuis l'établissement du mahométisme, les Arabes, qui ont beaucoup fréquenté la Chine, y ont porté la connais-sance des vingt-huit constellations je l'avais cru d'abord, mais les ayant trouvées dans des livres plus anciens que le mabométisme, comme on le verra dans la suite, je suis autorisé à les regarder comme un monument de la plus ancienne astronomie asiatique .
On me répondra sans doute que, depuis l'établissement du mahométisme, les Arabes, qui ont beaucoup fréquenté la Chine, y ont porté la connais-sance des vingt-huit constellations je l'avais cru d'abord, mais les ayant trouvées dans des livres plus anciens que le mahométisme, comme on le verra dans la suite, je suis autorisé à les regarder comme un monument de la plus ancienne astronomie asiatique .
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UNITÉ DE L'ESPÈCE BUMAINE. 7 retrouvons donc non-seulement chez les Arabes, mais encore chez les Cophtes, restes des anciens Egyptiens, chez les Perses anciens et modernes, chez les Indiens, et enfin chez les Chinois. Ce sont des traces précieuses de communauté qu'on n'a pas encore aperçues, parce qu'on néglige trop, parmi nous, l'étude de la littérature orientale. C'est en comparant ce que tous ces différents peuples ont écrit, qu'on peut parvenir à connaître leurs anciennes liaisons. Comme il s'agit ici d'astronomie, je n'ai point négligé ce que j'ai trouvé dans les livres chinois sur le ciel astronomique ou sur les étoiles connues à la Chine. J'ai rapporté les notions que les Arabes en avaient de celles des Chinois j'y ai joint en même temps celle des autres peuples asiatiques, autant qu'il m'a été possible, et c'est ce qui m'a convaincu que tous ces peuples avaient à peu près un même système bien différent de celui des Grecs. Cet examen exige des détails un peu étendus, et très-secs, mais j'espère que ce que nous en apprendrons des usages des anciens peuples de l'Asie, me servira d'excuse. a Les mansions ou domiciles de la lune sont rapportés par tous les astronomes arabes. Aferghari indique el leurs noms et la place qu'elles oc-cupent dans nos signes du zodiaque. Il cite encore d'autres auteurs. Les Cophtes ont encore ces mêmes constellations on peut soupçonner qu'ils les tiennent de leurs ancêtres on les retrouve en Perse dans les anciens livres tels que le Bundehesch probablement les Perses les tenaient des Babyloniens enfin elles existent dans l'Inde et surtout en Chine. Les Chinois les indiquent dans tous leurs livres astronomiques, dans leurs almanachs actuels. J'ai comparé ceux-ci avec ceux des Arabes, leurs noms, leurs figures et tout leur ciel astroncmique d'après l'ouvrage de Matuon-lin, et d'après un autre état du ciel imprimé dans ces derniers temps sous le titre de Tien ven-poce tien-Ko, et j'ai aperçu partout les mêmes rapports. On me répondra sans doute que, depuis l'établissement du mahométisme, les Arabes, qui ont beaucoup fréquenté la Chine, y ont porté la connais-sance des vingt-huit constellations je l'avais cru d'abord, mais les ayant trouvées dans des livres plus anciens que le mabométisme, comme on le verra dans la suite, je suis autorisé à les regarder comme un monument de la plus ancienne astronomie asiatique . Plus loin il montre trois de ces constellations nommées dans le Chou-king. Ici notre auteur donne la nomenclature comparée de ces constella-tions chez les Arabes, les Perses, les Indiens et les Chinois. Nous y renvoyons le lecteur curieux. Une des premières remarques de de Guignes, c'est que ces constellations prennent leur point de départ au bélier. Le P. Kircher , dit-il, d'après un dictionnaire cophte et arabe trouvé en Egypte, indique les mansions de la lune suivant les Cophtes, avec l'ex-plication arabe on voit par là leur accord avec celles des Arabes et leurs positions dans nos signes. Quoique les Cophtes commencent leur année au mois de septembre, l'auteur cophte ou arabe fait commencer cette liste par la mansion qui est au bélier. Ainsi elles sont dans l'ordre indiqué chez les auteurs orientaux. a La comparaison que nous faisons nous fait connaître l'ancienne astronomie nous pouvons dire ancienne, car plusieurs des étoiles dési-
UNITÉ DE L'ESPÈCE BUMAINE. 7 retrouvons donc non-seulement chez les Arabes, mais encore chez les Cophtes, restes des anciens Egyptiens, chez les Perses anciens et modernes, chez les Indiens, et enfin chez les Chinois. Ce sont des traces précieuses de communauté qu'on n'a pas encore aperçues, parce qu'on néglige trop, parmi nous, l'étude de la littérature orientale. C'est en comparant ce que tous ces différents peuples ont écrit, qu'on peut parvenir à connaître leurs anciennes liaisons. Comme il s'agit ici d'astronomie, je n'ai point négligé ce que j'ai trouvé dans les livres chinois sur le ciel astronomique ou sur les étoiles connues à la Chine. J'ai rapporté les notions que les Arabes en avaient de celles des Chinois j'y ai joint en même temps celle des autres peuples asiatiques, autant qu'il m'a été possible, et c'est ce qui m'a convaincu que tous ces peuples avaient à peu près un même système bien différent de celui des Grecs. Cet examen exige des détails un peu étendus, et très-secs, mais j'espère que ce que nous en apprendrons des usages des anciens peuples de l'Asie, me servira d'excuse. a Les mansions ou domiciles de la lune sont rapportés par tous les astronomes arabes. Aferghari indique el leurs noms et la place qu'elles oc-cupent dans nos signes du zodiaque. Il cite encore d'autres auteurs. Les Cophtes ont encore ces mêmes constellations on peut soupçonner qu'ils les tiennent de leurs ancêtres on les retrouve en Perse dans les anciens livres tels que le Bundehesch probablement les Perses les tenaient des Babyloniens enfin elles existent dans l'Inde et surtout en Chine. Les Chinois les indiquent dans tous leurs livres astronomiques, dans leurs almanachs actuels. J'ai comparé ceux-ci avec ceux des Arabes, leurs noms, leurs figures et tout leur ciel astroncmique d'après l'ouvrage de Matuon-lin, et d'après un autre état du ciel imprimé dans ces derniers temps sous le titre de Tien ven-poce tien-Ko, et j'ai aperçu partout les mêmes rapports. On me répondra sans doute que, depuis l'établissement du mahométisme, les Arabes, qui ont beaucoup fréquenté la Chine, y ont porté la connais-sance des vingt-huit constellations je l'avais cru d'abord, mais les ayant trouvées dans des livres plus anciens que le mabométisme, comme on le verra dans la suite, je suis autorisé à les regarder comme un monument de la plus ancienne astronomie asiatique . Plus loin il montre trois de ces constellations nommées dans le Chou-king. Ici notre auteur donne la nomenclature comparée de ces constella-tions chez les Arabes, les Perses, les Indiens et les Chinois. Nous y renvoyons le lecteur curieux. Une des premières remarques de de Guignes, c'est que ces constellations prennent leur point de départ au bélier. Le P. Kircher , dit-il, d'après un dictionnaire cophte et arabe trouvé en Egypte, indique les mansions de la lune suivant les Cophtes, avec l'ex-plication arabe on voit par là leur accord avec celles des Arabes et leurs positions dans nos signes. Quoique les Cophtes commencent leur année au mois de septembre, l'auteur cophte ou arabe fait commencer cette liste par la mansion qui est au bélier. Ainsi elles sont dans l'ordre indiqué chez les auteurs orientaux. a La comparaison que nous faisons nous fait connaître l'ancienne astronomie nous pouvons dire ancienne, car plusieurs des étoiles dési-
UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. 7 retrouvons donc non-seulement chez les Arabes, mais encore chez les Cophtes, restes des anciens Egyptiens, chez les Perses anciens et modernes, chez les Indiens, et enfin chez les Chinois. Ce sont des traces précieuses de communauté qu'on n'a pas encore aperçues, parce qu'on néglige trop, parmi nous, l'étude de la littérature orientale. C'est en comparant ce que tous ces différents peuples ont écrit, qu'on peut parvenir à connaître leurs anciennes liaisons. Comme il s'agit ici d'astronomie, je n'ai point négligé ce que j'ai trouvé dans les livres chinois sur le ciel astronomique ou sur les étoiles connues à la Chine. J'ai rapporté les notions que les Arabes en avaient de celles des Chinois j'y ai joint en même temps celle des autres peuples asiatiques, autant qu'il m'a été possible, et c'est ce qui m'a convaincu que tous ces peuples avaient à peu près un même système bien différent de celui des Grecs. Cet examen exige des détails un peu étendus, et très-secs, mais j'espère que ce que nous en apprendrons des usages des anciens peuples de l'Asie, me servira d'excuse. @@Les mansions ou domiciles de la lune sont rapportés par tous les astronomes arabes. Aferghari indique et leurs noms et la place qu'elles oc-cupent dans nos signes du zodiaque. Il cite encore d'autres auteurs. Les Cophtes ont encore ces mêmes constellations on peut soupçonner qu'ils les tiennent de leurs ancêtres on les retrouve en Perse dans les anciens livres tels que le Bundehesch probablement les Perses les tenaient des Babyloniens enfin elles existent dans l'Inde et surtout en Chine. Les Chinois les indiquent dans tous leurs livres astronomiques, dans leurs almanachs actuels. J'ai comparé ceux-ci avec ceux des Arabes, leurs noms, leurs figures et tout leur ciel astronomique d'après l'ouvrage de Matuon-lin, et d'après un autre état du ciel imprimé dans ces derniers temps sous le titre de Tien ven-poce-tien-Ko, et j'ai aperçu partout les mêmes rapports. On me répondra sans doute que, depuis l'établissement du mahométisme, les Arabes, qui ont beaucoup fréquenté la Chine, y ont porté la connais-sance des vingt-huit constellations je l'avais cru d'abord, mais les ayant trouvées dans des livres plus anciens que le mahométisme, comme on le verra dans la suite, je suis autorisé à les regarder comme un monument de la plus ancienne astronomie asiatique . Plus loin il montre trois de ces constellations nommées dans le Chou-king. Ici notre auteur donne la nomenclature comparée de ces constella-tions chez les Arabes, les Perses, les Indiens et les Chinois. Nous y renvoyons le lecteur curieux. Une des premières remarques de de Guignes, c'est que ces constellations prennent leur point de départ au bélier. Le P. Kircher , dit-il, d'après un dictionnaire cophte et arabe trouvé en Egypte, indique les mansions de la lune suivant les Cophtes, avec l'ex-plication arabe on voit par là leur accord avec celles des Arabes et leurs positions dans nos signes. Quoique les Cophtes commencent leur année au mois de septembre, l'auteur cophte ou arabe fait commencer cette liste par la mansion qui est au bélier. Ainsi elles sont dans l'ordre indiqué chez les auteurs orientaux.x. La comparaison que nous faisons nous fait connaître l'ancienne astronomie nous pouvons dire ancienne, car plusieurs des étoiles dési-
Plus loin il montre trois de ces constellations nommées dans le Chou-king.
Plus loin il montre trois de ces constellations nommées dans le Chou-king.
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