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496.txt | 1,871 | 34 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. TROISIÈME PREUVE. Un autre fait défend au naturaliste d'être trop exclusif dans la défini-tion et la circonscription de la race c'est qu'au centre même de certaines races on trouve des types d'une race fI -rt éloignée. Mgr Viseman nous dit qu'un voyageur vit dans le Horan, à l'est du Jour-dain, une famille dont le père et la mère était blancs et ne comptait pas de nègres parmi ses ancêtres, tandis que les enfants étaient tous noirs. Il paraît que dans cette contrée les causes externes sont très-favorables à la continuité de cette particularité. La population arabe qui l'habite se distingue des autres tribus de cette nation par un teint généralement plus foncé, des traits plus aplatis et une chevelure plus rude. Le même auteur Viseman, 38 dise. ajoute Le cas inverse se ren-contre également chez les nègres on y verrait naître des individus blancs, et la tendance vers ces exceptions se perpétuerait . Il y a une mobilité perpétuelle des formes du corps au sein même de chaque race. Il est vrai de dire que le type pur d'une race est assez rare. Quelle variation parmi nous dans la forme de la figure, du crâne, du nez, de la taille! Dans les grandes assemblées populaires, on est étonné des excentricités de figures que l'on rencontre au centre même de l'Europe, et si la dignité humaine permettait qu'on lui appliquât le principe de la séduc-tion, telle que Darvin la pratique sur les espèces animales, pendant plusieurs générations, on trouverait toutes les races sur un point donné de la France, la couleur exceptée, puisque les latitudes font les teintes. Je crois que cette hypothèse n'a rien de forcé, et que sa réalisation produirait d'étonnants résultats. Aujourd'hui l'homme, on peut le dire, pétrit et façonne certains êtres vivants comme la matière morte. D'un type donné il tire à peu près tout ce qu'il veut. Il romp l'équilibre naturel de l'organisme, il fait des animaux tout graisse, comme le porc d'York tout os, comme le cheval anglais tout chair, comme .le boeuf de Durham il fait même le boeuf sans corne, qui est un produit artificiel de l'Hollone diversité des types hum. et ce-pendant ces animaux n'ont pas passé dans une espèce voisine le boeuf reste boeuf, le cheval reste cheval, etc. et l'on voudrait avoir une autre mesure pour comparer l'homme 1 11 n'y a que la passion qui puisse aller jusque-là ce ne sera jamais de la science. Vin. Possibilité pour toutes les races d'hommes d'habiter tous les climats. De tous les êtres vivants qui sont sur la terre, c'est l'homme qui vit le plus facilement sous toutes les latitudes et dans toutes les régions. Au xixe siècle, siècle de voyage, d'histoire comparée, d'études géographi-ques et d'histoire naturelle, on est entouré de faits de toute nature pour dé-cider certaines questions. Il est notoire aujourd'hui que toutes les races d'hommes peuvent vivre à toutes les latitudes. On sait très-bien aussi que les habitants du nord ne peuvent, sans péril, aller habiter l'Afrique, ni les Africains en Suède mars, | 34 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. TROISIÈME PREUVE. Un autre fait défend au naturaliste d'être trop exclusif dans la défini-tion et la circonscription de la race c'est qu'au centre même de certaines races on trouve des types d'une race fI -rt éloignée. Mgr Viseman nous dit qu'un voyageur vit dans le Horan, à l'est du Jour-dain, une famille dont le père et la mère était blancs et ne comptait pas de nègres parmi ses ancêtres, tandis que les enfants étaient tous noirs. Il paraît que dans cette contrée les causes externes sont très-favorables à la continuité de cette particularité. La population arabe qui l'habite se distingue des autres tribus de cette nation par un teint généralement plus foncé, des traits plus aplatis et une chevelure plus rude. Le même auteur Viseman, 38 dise. ajoute Le cas inverse se ren-contre également chez les nègres on y verrait naître des individus blancs, et la tendance vers ces exceptions se perpétuerait . Il y a une mobilité perpétuelle des formes du corps au sein même de chaque race. Il est vrai de dire que le type pur d'une race est assez rare. Quelle variation parmi nous dans la forme de la figure, du crâne, du nez, de la taille@! Dans les grandes assemblées populaires, on est étonné des excentricités de figures que l'on rencontre au centre même de l'Europe, et si la dignité humaine permettait qu'on lui appliquât le principe de la séduc-tion, telle que Darvin la pratique sur les espèces animales, pendant plusieurs générations, on trouverait toutes les races sur un point donné de la France, la couleur exceptée, puisque les latitudes font les teintes. Je crois que cette hypothèse n'a rien de forcé, et que sa réalisation produirait d'étonnants résultats. Aujourd'hui l'homme, on peut le dire, pétrit et façonne certains êtres vivants comme la matière morte. D'un type donné il tire à peu près tout ce qu'il veut. Il romp l'équilibre naturel de l'organisme, il fait des animaux tout graisse, comme le porc d'York tout os, comme le cheval anglais tout chair, comme .le boeuf de Durham il fait même le boeuf sans corne, qui est un produit artificiel de l'Hollone diversité des types hum. et ce-pendant ces animaux n'ont pas passé dans une espèce voisine le boeuf rest@@@e boeuf, le cheval rest@@@e cheval, etc. et l'on voudrait avoir une autre mesure pour comparer l'homme 1 11 n'y a que la passion qui puisse aller jusque-là ce ne sera jamais de la science. Vi@n. @Possibilité pour toutes les races d'hommes d'habiter tous les climats. De tous les êtres vivants qui sont sur la terre, c'est l'homme qui vit le plus facilement sous toutes les latitudes et dans toutes les régions. Au xixe siècle, siècle de voyage, d'histoire comparée, d'études géographi-ques et d'histoire naturelle, on est entouré de faits de toute nature pour dé-cider certaines questions. Il est notoire aujourd'hui que toutes les races d'hommes peuvent vivre à toutes les latitudes. On sait très-bien aussi que les habitants du nord ne peuvent, sans péril, aller habiter l'Afrique, ni les Africains en Suède mars, | 34 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. TROISIÈME PREUVE. Un autre fait défend au naturaliste d'être trop exclusif dans la défini-tion et la circonscription de la race c'est qu'au centre même de certaines races on trouve des types d'une race f@@ort éloignée. Mgr Viseman nous dit qu'un voyageur vit dans le Horan, à l'est du Jour-dain, une famille dont le père et la mère était blancs et ne comptait pas de nègres parmi ses ancêtres, tandis que les enfants étaient tous noirs. Il paraît que dans cette contrée les causes externes sont très-favorables à la continuité de cette particularité. La population arabe qui l'habite se distingue des autres tribus de cette nation par un teint généralement plus foncé, des traits plus aplatis et une chevelure plus rude. Le même auteur Viseman, 3e disc. ajoute Le cas inverse se ren-contre également chez les nègres on y verrait naître des individus blancs, et le tendance vers ces exceptions se perpétuerait . Il y a une mobilité perpétuelle des formes du corps au sein même de chaque race. Il est vrai de dire que le type pur d'une race est assez rare. Quelle variation parmi nous dans la forme de la figure, du crâne, du nez, de la taille ! Dans les grandes assemblées populaires, on est étonné des excentricités de figures que l'on rencontre au centre même de l'Europe, et si la dignité humaine permettait qu'on lui appliquât le principe de la séduc-tion, telle que Darvin la pratique sur les espèces animales, pendant plusieurs générations, on trouverait toutes les races sur un point donné de la France, la couleur exceptée, puisque les latitudes font les teintes. Je crois que cette hypothèse n'a rien de forcé, et que sa réalisation produirait d'étonnants résultats. Aujourd'hui l'homme, on peut le dire, pétrit et façonné certains êtres vivants comme la matière morte. D'un type donné il tire à peu près tout ce qu'il veut. Il romp l'équilibre naturel de l'organisme, il fait des animaux tout graisse, comme le porc d'York tout os, comme le cheval anglais tout chair, comme @le boeuf de Durham il fait même le boeuf sans corne, qui est un produit artificiel de l'Hollone diversité des types hum. et ce-pendant ces animaux n'ont pas passé dans une espèce voisine le boeuf reste le boeuf, le cheval reste le cheval, etc. et l'on voudrait avoir une autre mesure pour comparer l'homme@! Il n'y a que la passion qui puisse aller jusque-là ce ne sera jamais de la science. VIII. -Possibilité pour toutes les races d'hommes d'habiter tous les climats. De tous les êtres vivants qui sont sur la terre, c'est l'homme qui vit le plus facilement sous toutes les latitudes et dans toutes les régions. Au xixe siècle, siècle de voyage, d'histoire comparée, d'études géographi-ques et d'histoire naturelle, on est entouré de faits de toute nature pour dé-cider certaines questions. Il est notoire aujourd'hui que toutes les races d'hommes peuvent vivre à toutes les latitudes. On sait très-bien aussi que les habitants du nord ne peuvent, sans péril, aller habiter l'Afrique, ni les Africains en Suède mais, | Aujourd'hui l'homme, on peut le dire, pétrit et façonne certains êtres vivants comme la matière morte. | Aujourd'hui l'homme, on peut le dire, pétrit et façonné certains êtres vivants comme la matière morte. | 1 | 0.009804 | 0.052632 |
496.txt | 1,871 | 34 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. TROISIÈME PREUVE. Un autre fait défend au naturaliste d'être trop exclusif dans la défini-tion et la circonscription de la race c'est qu'au centre même de certaines races on trouve des types d'une race fI -rt éloignée. Mgr Viseman nous dit qu'un voyageur vit dans le Horan, à l'est du Jour-dain, une famille dont le père et la mère était blancs et ne comptait pas de nègres parmi ses ancêtres, tandis que les enfants étaient tous noirs. Il paraît que dans cette contrée les causes externes sont très-favorables à la continuité de cette particularité. La population arabe qui l'habite se distingue des autres tribus de cette nation par un teint généralement plus foncé, des traits plus aplatis et une chevelure plus rude. Le même auteur Viseman, 38 dise. ajoute Le cas inverse se ren-contre également chez les nègres on y verrait naître des individus blancs, et la tendance vers ces exceptions se perpétuerait . Il y a une mobilité perpétuelle des formes du corps au sein même de chaque race. Il est vrai de dire que le type pur d'une race est assez rare. Quelle variation parmi nous dans la forme de la figure, du crâne, du nez, de la taille! Dans les grandes assemblées populaires, on est étonné des excentricités de figures que l'on rencontre au centre même de l'Europe, et si la dignité humaine permettait qu'on lui appliquât le principe de la séduc-tion, telle que Darvin la pratique sur les espèces animales, pendant plusieurs générations, on trouverait toutes les races sur un point donné de la France, la couleur exceptée, puisque les latitudes font les teintes. Je crois que cette hypothèse n'a rien de forcé, et que sa réalisation produirait d'étonnants résultats. Aujourd'hui l'homme, on peut le dire, pétrit et façonne certains êtres vivants comme la matière morte. D'un type donné il tire à peu près tout ce qu'il veut. Il romp l'équilibre naturel de l'organisme, il fait des animaux tout graisse, comme le porc d'York tout os, comme le cheval anglais tout chair, comme .le boeuf de Durham il fait même le boeuf sans corne, qui est un produit artificiel de l'Hollone diversité des types hum. et ce-pendant ces animaux n'ont pas passé dans une espèce voisine le boeuf reste boeuf, le cheval reste cheval, etc. et l'on voudrait avoir une autre mesure pour comparer l'homme 1 11 n'y a que la passion qui puisse aller jusque-là ce ne sera jamais de la science. Vin. Possibilité pour toutes les races d'hommes d'habiter tous les climats. De tous les êtres vivants qui sont sur la terre, c'est l'homme qui vit le plus facilement sous toutes les latitudes et dans toutes les régions. Au xixe siècle, siècle de voyage, d'histoire comparée, d'études géographi-ques et d'histoire naturelle, on est entouré de faits de toute nature pour dé-cider certaines questions. Il est notoire aujourd'hui que toutes les races d'hommes peuvent vivre à toutes les latitudes. On sait très-bien aussi que les habitants du nord ne peuvent, sans péril, aller habiter l'Afrique, ni les Africains en Suède mars, | 34 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. TROISIÈME PREUVE. Un autre fait défend au naturaliste d'être trop exclusif dans la défini-tion et la circonscription de la race c'est qu'au centre même de certaines races on trouve des types d'une race fI -rt éloignée. Mgr Viseman nous dit qu'un voyageur vit dans le Horan, à l'est du Jour-dain, une famille dont le père et la mère était blancs et ne comptait pas de nègres parmi ses ancêtres, tandis que les enfants étaient tous noirs. Il paraît que dans cette contrée les causes externes sont très-favorables à la continuité de cette particularité. La population arabe qui l'habite se distingue des autres tribus de cette nation par un teint généralement plus foncé, des traits plus aplatis et une chevelure plus rude. Le même auteur Viseman, 38 dise. ajoute Le cas inverse se ren-contre également chez les nègres on y verrait naître des individus blancs, et la tendance vers ces exceptions se perpétuerait . Il y a une mobilité perpétuelle des formes du corps au sein même de chaque race. Il est vrai de dire que le type pur d'une race est assez rare. Quelle variation parmi nous dans la forme de la figure, du crâne, du nez, de la taille@! Dans les grandes assemblées populaires, on est étonné des excentricités de figures que l'on rencontre au centre même de l'Europe, et si la dignité humaine permettait qu'on lui appliquât le principe de la séduc-tion, telle que Darvin la pratique sur les espèces animales, pendant plusieurs générations, on trouverait toutes les races sur un point donné de la France, la couleur exceptée, puisque les latitudes font les teintes. Je crois que cette hypothèse n'a rien de forcé, et que sa réalisation produirait d'étonnants résultats. Aujourd'hui l'homme, on peut le dire, pétrit et façonne certains êtres vivants comme la matière morte. D'un type donné il tire à peu près tout ce qu'il veut. Il romp l'équilibre naturel de l'organisme, il fait des animaux tout graisse, comme le porc d'York tout os, comme le cheval anglais tout chair, comme .le boeuf de Durham il fait même le boeuf sans corne, qui est un produit artificiel de l'Hollone diversité des types hum. et ce-pendant ces animaux n'ont pas passé dans une espèce voisine le boeuf rest@@@e boeuf, le cheval rest@@@e cheval, etc. et l'on voudrait avoir une autre mesure pour comparer l'homme 1 11 n'y a que la passion qui puisse aller jusque-là ce ne sera jamais de la science. Vi@n. @Possibilité pour toutes les races d'hommes d'habiter tous les climats. De tous les êtres vivants qui sont sur la terre, c'est l'homme qui vit le plus facilement sous toutes les latitudes et dans toutes les régions. Au xixe siècle, siècle de voyage, d'histoire comparée, d'études géographi-ques et d'histoire naturelle, on est entouré de faits de toute nature pour dé-cider certaines questions. Il est notoire aujourd'hui que toutes les races d'hommes peuvent vivre à toutes les latitudes. On sait très-bien aussi que les habitants du nord ne peuvent, sans péril, aller habiter l'Afrique, ni les Africains en Suède mars, | 34 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. TROISIÈME PREUVE. Un autre fait défend au naturaliste d'être trop exclusif dans la défini-tion et la circonscription de la race c'est qu'au centre même de certaines races on trouve des types d'une race f@@ort éloignée. Mgr Viseman nous dit qu'un voyageur vit dans le Horan, à l'est du Jour-dain, une famille dont le père et la mère était blancs et ne comptait pas de nègres parmi ses ancêtres, tandis que les enfants étaient tous noirs. Il paraît que dans cette contrée les causes externes sont très-favorables à la continuité de cette particularité. La population arabe qui l'habite se distingue des autres tribus de cette nation par un teint généralement plus foncé, des traits plus aplatis et une chevelure plus rude. Le même auteur Viseman, 3e disc. ajoute Le cas inverse se ren-contre également chez les nègres on y verrait naître des individus blancs, et le tendance vers ces exceptions se perpétuerait . Il y a une mobilité perpétuelle des formes du corps au sein même de chaque race. Il est vrai de dire que le type pur d'une race est assez rare. Quelle variation parmi nous dans la forme de la figure, du crâne, du nez, de la taille ! Dans les grandes assemblées populaires, on est étonné des excentricités de figures que l'on rencontre au centre même de l'Europe, et si la dignité humaine permettait qu'on lui appliquât le principe de la séduc-tion, telle que Darvin la pratique sur les espèces animales, pendant plusieurs générations, on trouverait toutes les races sur un point donné de la France, la couleur exceptée, puisque les latitudes font les teintes. Je crois que cette hypothèse n'a rien de forcé, et que sa réalisation produirait d'étonnants résultats. Aujourd'hui l'homme, on peut le dire, pétrit et façonné certains êtres vivants comme la matière morte. D'un type donné il tire à peu près tout ce qu'il veut. Il romp l'équilibre naturel de l'organisme, il fait des animaux tout graisse, comme le porc d'York tout os, comme le cheval anglais tout chair, comme @le boeuf de Durham il fait même le boeuf sans corne, qui est un produit artificiel de l'Hollone diversité des types hum. et ce-pendant ces animaux n'ont pas passé dans une espèce voisine le boeuf reste le boeuf, le cheval reste le cheval, etc. et l'on voudrait avoir une autre mesure pour comparer l'homme@! Il n'y a que la passion qui puisse aller jusque-là ce ne sera jamais de la science. VIII. -Possibilité pour toutes les races d'hommes d'habiter tous les climats. De tous les êtres vivants qui sont sur la terre, c'est l'homme qui vit le plus facilement sous toutes les latitudes et dans toutes les régions. Au xixe siècle, siècle de voyage, d'histoire comparée, d'études géographi-ques et d'histoire naturelle, on est entouré de faits de toute nature pour dé-cider certaines questions. Il est notoire aujourd'hui que toutes les races d'hommes peuvent vivre à toutes les latitudes. On sait très-bien aussi que les habitants du nord ne peuvent, sans péril, aller habiter l'Afrique, ni les Africains en Suède mais, | D'un type donné il tire à peu près tout ce qu'il veut. | D'un type donné il tire à peu près tout ce qu'il veut. | 0 | 0 | 0 |
496.txt | 1,871 | 34 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. TROISIÈME PREUVE. Un autre fait défend au naturaliste d'être trop exclusif dans la défini-tion et la circonscription de la race c'est qu'au centre même de certaines races on trouve des types d'une race fI -rt éloignée. Mgr Viseman nous dit qu'un voyageur vit dans le Horan, à l'est du Jour-dain, une famille dont le père et la mère était blancs et ne comptait pas de nègres parmi ses ancêtres, tandis que les enfants étaient tous noirs. Il paraît que dans cette contrée les causes externes sont très-favorables à la continuité de cette particularité. La population arabe qui l'habite se distingue des autres tribus de cette nation par un teint généralement plus foncé, des traits plus aplatis et une chevelure plus rude. Le même auteur Viseman, 38 dise. ajoute Le cas inverse se ren-contre également chez les nègres on y verrait naître des individus blancs, et la tendance vers ces exceptions se perpétuerait . Il y a une mobilité perpétuelle des formes du corps au sein même de chaque race. Il est vrai de dire que le type pur d'une race est assez rare. Quelle variation parmi nous dans la forme de la figure, du crâne, du nez, de la taille! Dans les grandes assemblées populaires, on est étonné des excentricités de figures que l'on rencontre au centre même de l'Europe, et si la dignité humaine permettait qu'on lui appliquât le principe de la séduc-tion, telle que Darvin la pratique sur les espèces animales, pendant plusieurs générations, on trouverait toutes les races sur un point donné de la France, la couleur exceptée, puisque les latitudes font les teintes. Je crois que cette hypothèse n'a rien de forcé, et que sa réalisation produirait d'étonnants résultats. Aujourd'hui l'homme, on peut le dire, pétrit et façonne certains êtres vivants comme la matière morte. D'un type donné il tire à peu près tout ce qu'il veut. Il romp l'équilibre naturel de l'organisme, il fait des animaux tout graisse, comme le porc d'York tout os, comme le cheval anglais tout chair, comme .le boeuf de Durham il fait même le boeuf sans corne, qui est un produit artificiel de l'Hollone diversité des types hum. et ce-pendant ces animaux n'ont pas passé dans une espèce voisine le boeuf reste boeuf, le cheval reste cheval, etc. et l'on voudrait avoir une autre mesure pour comparer l'homme 1 11 n'y a que la passion qui puisse aller jusque-là ce ne sera jamais de la science. Vin. Possibilité pour toutes les races d'hommes d'habiter tous les climats. De tous les êtres vivants qui sont sur la terre, c'est l'homme qui vit le plus facilement sous toutes les latitudes et dans toutes les régions. Au xixe siècle, siècle de voyage, d'histoire comparée, d'études géographi-ques et d'histoire naturelle, on est entouré de faits de toute nature pour dé-cider certaines questions. Il est notoire aujourd'hui que toutes les races d'hommes peuvent vivre à toutes les latitudes. On sait très-bien aussi que les habitants du nord ne peuvent, sans péril, aller habiter l'Afrique, ni les Africains en Suède mars, | 34 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. TROISIÈME PREUVE. Un autre fait défend au naturaliste d'être trop exclusif dans la défini-tion et la circonscription de la race c'est qu'au centre même de certaines races on trouve des types d'une race fI -rt éloignée. Mgr Viseman nous dit qu'un voyageur vit dans le Horan, à l'est du Jour-dain, une famille dont le père et la mère était blancs et ne comptait pas de nègres parmi ses ancêtres, tandis que les enfants étaient tous noirs. Il paraît que dans cette contrée les causes externes sont très-favorables à la continuité de cette particularité. La population arabe qui l'habite se distingue des autres tribus de cette nation par un teint généralement plus foncé, des traits plus aplatis et une chevelure plus rude. Le même auteur Viseman, 38 dise. ajoute Le cas inverse se ren-contre également chez les nègres on y verrait naître des individus blancs, et la tendance vers ces exceptions se perpétuerait . Il y a une mobilité perpétuelle des formes du corps au sein même de chaque race. Il est vrai de dire que le type pur d'une race est assez rare. Quelle variation parmi nous dans la forme de la figure, du crâne, du nez, de la taille@! Dans les grandes assemblées populaires, on est étonné des excentricités de figures que l'on rencontre au centre même de l'Europe, et si la dignité humaine permettait qu'on lui appliquât le principe de la séduc-tion, telle que Darvin la pratique sur les espèces animales, pendant plusieurs générations, on trouverait toutes les races sur un point donné de la France, la couleur exceptée, puisque les latitudes font les teintes. Je crois que cette hypothèse n'a rien de forcé, et que sa réalisation produirait d'étonnants résultats. Aujourd'hui l'homme, on peut le dire, pétrit et façonne certains êtres vivants comme la matière morte. D'un type donné il tire à peu près tout ce qu'il veut. Il romp l'équilibre naturel de l'organisme, il fait des animaux tout graisse, comme le porc d'York tout os, comme le cheval anglais tout chair, comme .le boeuf de Durham il fait même le boeuf sans corne, qui est un produit artificiel de l'Hollone diversité des types hum. et ce-pendant ces animaux n'ont pas passé dans une espèce voisine le boeuf rest@@@e boeuf, le cheval rest@@@e cheval, etc. et l'on voudrait avoir une autre mesure pour comparer l'homme 1 11 n'y a que la passion qui puisse aller jusque-là ce ne sera jamais de la science. Vi@n. @Possibilité pour toutes les races d'hommes d'habiter tous les climats. De tous les êtres vivants qui sont sur la terre, c'est l'homme qui vit le plus facilement sous toutes les latitudes et dans toutes les régions. Au xixe siècle, siècle de voyage, d'histoire comparée, d'études géographi-ques et d'histoire naturelle, on est entouré de faits de toute nature pour dé-cider certaines questions. Il est notoire aujourd'hui que toutes les races d'hommes peuvent vivre à toutes les latitudes. On sait très-bien aussi que les habitants du nord ne peuvent, sans péril, aller habiter l'Afrique, ni les Africains en Suède mars, | 34 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. TROISIÈME PREUVE. Un autre fait défend au naturaliste d'être trop exclusif dans la défini-tion et la circonscription de la race c'est qu'au centre même de certaines races on trouve des types d'une race f@@ort éloignée. Mgr Viseman nous dit qu'un voyageur vit dans le Horan, à l'est du Jour-dain, une famille dont le père et la mère était blancs et ne comptait pas de nègres parmi ses ancêtres, tandis que les enfants étaient tous noirs. Il paraît que dans cette contrée les causes externes sont très-favorables à la continuité de cette particularité. La population arabe qui l'habite se distingue des autres tribus de cette nation par un teint généralement plus foncé, des traits plus aplatis et une chevelure plus rude. Le même auteur Viseman, 3e disc. ajoute Le cas inverse se ren-contre également chez les nègres on y verrait naître des individus blancs, et le tendance vers ces exceptions se perpétuerait . Il y a une mobilité perpétuelle des formes du corps au sein même de chaque race. Il est vrai de dire que le type pur d'une race est assez rare. Quelle variation parmi nous dans la forme de la figure, du crâne, du nez, de la taille ! Dans les grandes assemblées populaires, on est étonné des excentricités de figures que l'on rencontre au centre même de l'Europe, et si la dignité humaine permettait qu'on lui appliquât le principe de la séduc-tion, telle que Darvin la pratique sur les espèces animales, pendant plusieurs générations, on trouverait toutes les races sur un point donné de la France, la couleur exceptée, puisque les latitudes font les teintes. Je crois que cette hypothèse n'a rien de forcé, et que sa réalisation produirait d'étonnants résultats. Aujourd'hui l'homme, on peut le dire, pétrit et façonné certains êtres vivants comme la matière morte. D'un type donné il tire à peu près tout ce qu'il veut. Il romp l'équilibre naturel de l'organisme, il fait des animaux tout graisse, comme le porc d'York tout os, comme le cheval anglais tout chair, comme @le boeuf de Durham il fait même le boeuf sans corne, qui est un produit artificiel de l'Hollone diversité des types hum. et ce-pendant ces animaux n'ont pas passé dans une espèce voisine le boeuf reste le boeuf, le cheval reste le cheval, etc. et l'on voudrait avoir une autre mesure pour comparer l'homme@! Il n'y a que la passion qui puisse aller jusque-là ce ne sera jamais de la science. VIII. -Possibilité pour toutes les races d'hommes d'habiter tous les climats. De tous les êtres vivants qui sont sur la terre, c'est l'homme qui vit le plus facilement sous toutes les latitudes et dans toutes les régions. Au xixe siècle, siècle de voyage, d'histoire comparée, d'études géographi-ques et d'histoire naturelle, on est entouré de faits de toute nature pour dé-cider certaines questions. Il est notoire aujourd'hui que toutes les races d'hommes peuvent vivre à toutes les latitudes. On sait très-bien aussi que les habitants du nord ne peuvent, sans péril, aller habiter l'Afrique, ni les Africains en Suède mais, | Possibilité pour toutes les races d'hommes d'habiter tous les climats. | -Possibilité pour toutes les races d'hommes d'habiter tous les climats. | 1 | 0.014085 | 0.090909 |
496.txt | 1,871 | 34 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. TROISIÈME PREUVE. Un autre fait défend au naturaliste d'être trop exclusif dans la défini-tion et la circonscription de la race c'est qu'au centre même de certaines races on trouve des types d'une race fI -rt éloignée. Mgr Viseman nous dit qu'un voyageur vit dans le Horan, à l'est du Jour-dain, une famille dont le père et la mère était blancs et ne comptait pas de nègres parmi ses ancêtres, tandis que les enfants étaient tous noirs. Il paraît que dans cette contrée les causes externes sont très-favorables à la continuité de cette particularité. La population arabe qui l'habite se distingue des autres tribus de cette nation par un teint généralement plus foncé, des traits plus aplatis et une chevelure plus rude. Le même auteur Viseman, 38 dise. ajoute Le cas inverse se ren-contre également chez les nègres on y verrait naître des individus blancs, et la tendance vers ces exceptions se perpétuerait . Il y a une mobilité perpétuelle des formes du corps au sein même de chaque race. Il est vrai de dire que le type pur d'une race est assez rare. Quelle variation parmi nous dans la forme de la figure, du crâne, du nez, de la taille! Dans les grandes assemblées populaires, on est étonné des excentricités de figures que l'on rencontre au centre même de l'Europe, et si la dignité humaine permettait qu'on lui appliquât le principe de la séduc-tion, telle que Darvin la pratique sur les espèces animales, pendant plusieurs générations, on trouverait toutes les races sur un point donné de la France, la couleur exceptée, puisque les latitudes font les teintes. Je crois que cette hypothèse n'a rien de forcé, et que sa réalisation produirait d'étonnants résultats. Aujourd'hui l'homme, on peut le dire, pétrit et façonne certains êtres vivants comme la matière morte. D'un type donné il tire à peu près tout ce qu'il veut. Il romp l'équilibre naturel de l'organisme, il fait des animaux tout graisse, comme le porc d'York tout os, comme le cheval anglais tout chair, comme .le boeuf de Durham il fait même le boeuf sans corne, qui est un produit artificiel de l'Hollone diversité des types hum. et ce-pendant ces animaux n'ont pas passé dans une espèce voisine le boeuf reste boeuf, le cheval reste cheval, etc. et l'on voudrait avoir une autre mesure pour comparer l'homme 1 11 n'y a que la passion qui puisse aller jusque-là ce ne sera jamais de la science. Vin. Possibilité pour toutes les races d'hommes d'habiter tous les climats. De tous les êtres vivants qui sont sur la terre, c'est l'homme qui vit le plus facilement sous toutes les latitudes et dans toutes les régions. Au xixe siècle, siècle de voyage, d'histoire comparée, d'études géographi-ques et d'histoire naturelle, on est entouré de faits de toute nature pour dé-cider certaines questions. Il est notoire aujourd'hui que toutes les races d'hommes peuvent vivre à toutes les latitudes. On sait très-bien aussi que les habitants du nord ne peuvent, sans péril, aller habiter l'Afrique, ni les Africains en Suède mars, | 34 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. TROISIÈME PREUVE. Un autre fait défend au naturaliste d'être trop exclusif dans la défini-tion et la circonscription de la race c'est qu'au centre même de certaines races on trouve des types d'une race fI -rt éloignée. Mgr Viseman nous dit qu'un voyageur vit dans le Horan, à l'est du Jour-dain, une famille dont le père et la mère était blancs et ne comptait pas de nègres parmi ses ancêtres, tandis que les enfants étaient tous noirs. Il paraît que dans cette contrée les causes externes sont très-favorables à la continuité de cette particularité. La population arabe qui l'habite se distingue des autres tribus de cette nation par un teint généralement plus foncé, des traits plus aplatis et une chevelure plus rude. Le même auteur Viseman, 38 dise. ajoute Le cas inverse se ren-contre également chez les nègres on y verrait naître des individus blancs, et la tendance vers ces exceptions se perpétuerait . Il y a une mobilité perpétuelle des formes du corps au sein même de chaque race. Il est vrai de dire que le type pur d'une race est assez rare. Quelle variation parmi nous dans la forme de la figure, du crâne, du nez, de la taille@! Dans les grandes assemblées populaires, on est étonné des excentricités de figures que l'on rencontre au centre même de l'Europe, et si la dignité humaine permettait qu'on lui appliquât le principe de la séduc-tion, telle que Darvin la pratique sur les espèces animales, pendant plusieurs générations, on trouverait toutes les races sur un point donné de la France, la couleur exceptée, puisque les latitudes font les teintes. Je crois que cette hypothèse n'a rien de forcé, et que sa réalisation produirait d'étonnants résultats. Aujourd'hui l'homme, on peut le dire, pétrit et façonne certains êtres vivants comme la matière morte. D'un type donné il tire à peu près tout ce qu'il veut. Il romp l'équilibre naturel de l'organisme, il fait des animaux tout graisse, comme le porc d'York tout os, comme le cheval anglais tout chair, comme .le boeuf de Durham il fait même le boeuf sans corne, qui est un produit artificiel de l'Hollone diversité des types hum. et ce-pendant ces animaux n'ont pas passé dans une espèce voisine le boeuf rest@@@e boeuf, le cheval rest@@@e cheval, etc. et l'on voudrait avoir une autre mesure pour comparer l'homme 1 11 n'y a que la passion qui puisse aller jusque-là ce ne sera jamais de la science. Vi@n. @Possibilité pour toutes les races d'hommes d'habiter tous les climats. De tous les êtres vivants qui sont sur la terre, c'est l'homme qui vit le plus facilement sous toutes les latitudes et dans toutes les régions. Au xixe siècle, siècle de voyage, d'histoire comparée, d'études géographi-ques et d'histoire naturelle, on est entouré de faits de toute nature pour dé-cider certaines questions. Il est notoire aujourd'hui que toutes les races d'hommes peuvent vivre à toutes les latitudes. On sait très-bien aussi que les habitants du nord ne peuvent, sans péril, aller habiter l'Afrique, ni les Africains en Suède mars, | 34 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. TROISIÈME PREUVE. Un autre fait défend au naturaliste d'être trop exclusif dans la défini-tion et la circonscription de la race c'est qu'au centre même de certaines races on trouve des types d'une race f@@ort éloignée. Mgr Viseman nous dit qu'un voyageur vit dans le Horan, à l'est du Jour-dain, une famille dont le père et la mère était blancs et ne comptait pas de nègres parmi ses ancêtres, tandis que les enfants étaient tous noirs. Il paraît que dans cette contrée les causes externes sont très-favorables à la continuité de cette particularité. La population arabe qui l'habite se distingue des autres tribus de cette nation par un teint généralement plus foncé, des traits plus aplatis et une chevelure plus rude. Le même auteur Viseman, 3e disc. ajoute Le cas inverse se ren-contre également chez les nègres on y verrait naître des individus blancs, et le tendance vers ces exceptions se perpétuerait . Il y a une mobilité perpétuelle des formes du corps au sein même de chaque race. Il est vrai de dire que le type pur d'une race est assez rare. Quelle variation parmi nous dans la forme de la figure, du crâne, du nez, de la taille ! Dans les grandes assemblées populaires, on est étonné des excentricités de figures que l'on rencontre au centre même de l'Europe, et si la dignité humaine permettait qu'on lui appliquât le principe de la séduc-tion, telle que Darvin la pratique sur les espèces animales, pendant plusieurs générations, on trouverait toutes les races sur un point donné de la France, la couleur exceptée, puisque les latitudes font les teintes. Je crois que cette hypothèse n'a rien de forcé, et que sa réalisation produirait d'étonnants résultats. Aujourd'hui l'homme, on peut le dire, pétrit et façonné certains êtres vivants comme la matière morte. D'un type donné il tire à peu près tout ce qu'il veut. Il romp l'équilibre naturel de l'organisme, il fait des animaux tout graisse, comme le porc d'York tout os, comme le cheval anglais tout chair, comme @le boeuf de Durham il fait même le boeuf sans corne, qui est un produit artificiel de l'Hollone diversité des types hum. et ce-pendant ces animaux n'ont pas passé dans une espèce voisine le boeuf reste le boeuf, le cheval reste le cheval, etc. et l'on voudrait avoir une autre mesure pour comparer l'homme@! Il n'y a que la passion qui puisse aller jusque-là ce ne sera jamais de la science. VIII. -Possibilité pour toutes les races d'hommes d'habiter tous les climats. De tous les êtres vivants qui sont sur la terre, c'est l'homme qui vit le plus facilement sous toutes les latitudes et dans toutes les régions. Au xixe siècle, siècle de voyage, d'histoire comparée, d'études géographi-ques et d'histoire naturelle, on est entouré de faits de toute nature pour dé-cider certaines questions. Il est notoire aujourd'hui que toutes les races d'hommes peuvent vivre à toutes les latitudes. On sait très-bien aussi que les habitants du nord ne peuvent, sans péril, aller habiter l'Afrique, ni les Africains en Suède mais, | De tous les êtres vivants qui sont sur la terre, c'est l'homme qui vit le plus facilement sous toutes les latitudes et dans toutes les régions. | De tous les êtres vivants qui sont sur la terre, c'est l'homme qui vit le plus facilement sous toutes les latitudes et dans toutes les régions. | 0 | 0 | 0 |
496.txt | 1,871 | 34 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. TROISIÈME PREUVE. Un autre fait défend au naturaliste d'être trop exclusif dans la défini-tion et la circonscription de la race c'est qu'au centre même de certaines races on trouve des types d'une race fI -rt éloignée. Mgr Viseman nous dit qu'un voyageur vit dans le Horan, à l'est du Jour-dain, une famille dont le père et la mère était blancs et ne comptait pas de nègres parmi ses ancêtres, tandis que les enfants étaient tous noirs. Il paraît que dans cette contrée les causes externes sont très-favorables à la continuité de cette particularité. La population arabe qui l'habite se distingue des autres tribus de cette nation par un teint généralement plus foncé, des traits plus aplatis et une chevelure plus rude. Le même auteur Viseman, 38 dise. ajoute Le cas inverse se ren-contre également chez les nègres on y verrait naître des individus blancs, et la tendance vers ces exceptions se perpétuerait . Il y a une mobilité perpétuelle des formes du corps au sein même de chaque race. Il est vrai de dire que le type pur d'une race est assez rare. Quelle variation parmi nous dans la forme de la figure, du crâne, du nez, de la taille! Dans les grandes assemblées populaires, on est étonné des excentricités de figures que l'on rencontre au centre même de l'Europe, et si la dignité humaine permettait qu'on lui appliquât le principe de la séduc-tion, telle que Darvin la pratique sur les espèces animales, pendant plusieurs générations, on trouverait toutes les races sur un point donné de la France, la couleur exceptée, puisque les latitudes font les teintes. Je crois que cette hypothèse n'a rien de forcé, et que sa réalisation produirait d'étonnants résultats. Aujourd'hui l'homme, on peut le dire, pétrit et façonne certains êtres vivants comme la matière morte. D'un type donné il tire à peu près tout ce qu'il veut. Il romp l'équilibre naturel de l'organisme, il fait des animaux tout graisse, comme le porc d'York tout os, comme le cheval anglais tout chair, comme .le boeuf de Durham il fait même le boeuf sans corne, qui est un produit artificiel de l'Hollone diversité des types hum. et ce-pendant ces animaux n'ont pas passé dans une espèce voisine le boeuf reste boeuf, le cheval reste cheval, etc. et l'on voudrait avoir une autre mesure pour comparer l'homme 1 11 n'y a que la passion qui puisse aller jusque-là ce ne sera jamais de la science. Vin. Possibilité pour toutes les races d'hommes d'habiter tous les climats. De tous les êtres vivants qui sont sur la terre, c'est l'homme qui vit le plus facilement sous toutes les latitudes et dans toutes les régions. Au xixe siècle, siècle de voyage, d'histoire comparée, d'études géographi-ques et d'histoire naturelle, on est entouré de faits de toute nature pour dé-cider certaines questions. Il est notoire aujourd'hui que toutes les races d'hommes peuvent vivre à toutes les latitudes. On sait très-bien aussi que les habitants du nord ne peuvent, sans péril, aller habiter l'Afrique, ni les Africains en Suède mars, | 34 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. TROISIÈME PREUVE. Un autre fait défend au naturaliste d'être trop exclusif dans la défini-tion et la circonscription de la race c'est qu'au centre même de certaines races on trouve des types d'une race fI -rt éloignée. Mgr Viseman nous dit qu'un voyageur vit dans le Horan, à l'est du Jour-dain, une famille dont le père et la mère était blancs et ne comptait pas de nègres parmi ses ancêtres, tandis que les enfants étaient tous noirs. Il paraît que dans cette contrée les causes externes sont très-favorables à la continuité de cette particularité. La population arabe qui l'habite se distingue des autres tribus de cette nation par un teint généralement plus foncé, des traits plus aplatis et une chevelure plus rude. Le même auteur Viseman, 38 dise. ajoute Le cas inverse se ren-contre également chez les nègres on y verrait naître des individus blancs, et la tendance vers ces exceptions se perpétuerait . Il y a une mobilité perpétuelle des formes du corps au sein même de chaque race. Il est vrai de dire que le type pur d'une race est assez rare. Quelle variation parmi nous dans la forme de la figure, du crâne, du nez, de la taille@! Dans les grandes assemblées populaires, on est étonné des excentricités de figures que l'on rencontre au centre même de l'Europe, et si la dignité humaine permettait qu'on lui appliquât le principe de la séduc-tion, telle que Darvin la pratique sur les espèces animales, pendant plusieurs générations, on trouverait toutes les races sur un point donné de la France, la couleur exceptée, puisque les latitudes font les teintes. Je crois que cette hypothèse n'a rien de forcé, et que sa réalisation produirait d'étonnants résultats. Aujourd'hui l'homme, on peut le dire, pétrit et façonne certains êtres vivants comme la matière morte. D'un type donné il tire à peu près tout ce qu'il veut. Il romp l'équilibre naturel de l'organisme, il fait des animaux tout graisse, comme le porc d'York tout os, comme le cheval anglais tout chair, comme .le boeuf de Durham il fait même le boeuf sans corne, qui est un produit artificiel de l'Hollone diversité des types hum. et ce-pendant ces animaux n'ont pas passé dans une espèce voisine le boeuf rest@@@e boeuf, le cheval rest@@@e cheval, etc. et l'on voudrait avoir une autre mesure pour comparer l'homme 1 11 n'y a que la passion qui puisse aller jusque-là ce ne sera jamais de la science. Vi@n. @Possibilité pour toutes les races d'hommes d'habiter tous les climats. De tous les êtres vivants qui sont sur la terre, c'est l'homme qui vit le plus facilement sous toutes les latitudes et dans toutes les régions. Au xixe siècle, siècle de voyage, d'histoire comparée, d'études géographi-ques et d'histoire naturelle, on est entouré de faits de toute nature pour dé-cider certaines questions. Il est notoire aujourd'hui que toutes les races d'hommes peuvent vivre à toutes les latitudes. On sait très-bien aussi que les habitants du nord ne peuvent, sans péril, aller habiter l'Afrique, ni les Africains en Suède mars, | 34 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. TROISIÈME PREUVE. Un autre fait défend au naturaliste d'être trop exclusif dans la défini-tion et la circonscription de la race c'est qu'au centre même de certaines races on trouve des types d'une race f@@ort éloignée. Mgr Viseman nous dit qu'un voyageur vit dans le Horan, à l'est du Jour-dain, une famille dont le père et la mère était blancs et ne comptait pas de nègres parmi ses ancêtres, tandis que les enfants étaient tous noirs. Il paraît que dans cette contrée les causes externes sont très-favorables à la continuité de cette particularité. La population arabe qui l'habite se distingue des autres tribus de cette nation par un teint généralement plus foncé, des traits plus aplatis et une chevelure plus rude. Le même auteur Viseman, 3e disc. ajoute Le cas inverse se ren-contre également chez les nègres on y verrait naître des individus blancs, et le tendance vers ces exceptions se perpétuerait . Il y a une mobilité perpétuelle des formes du corps au sein même de chaque race. Il est vrai de dire que le type pur d'une race est assez rare. Quelle variation parmi nous dans la forme de la figure, du crâne, du nez, de la taille ! Dans les grandes assemblées populaires, on est étonné des excentricités de figures que l'on rencontre au centre même de l'Europe, et si la dignité humaine permettait qu'on lui appliquât le principe de la séduc-tion, telle que Darvin la pratique sur les espèces animales, pendant plusieurs générations, on trouverait toutes les races sur un point donné de la France, la couleur exceptée, puisque les latitudes font les teintes. Je crois que cette hypothèse n'a rien de forcé, et que sa réalisation produirait d'étonnants résultats. Aujourd'hui l'homme, on peut le dire, pétrit et façonné certains êtres vivants comme la matière morte. D'un type donné il tire à peu près tout ce qu'il veut. Il romp l'équilibre naturel de l'organisme, il fait des animaux tout graisse, comme le porc d'York tout os, comme le cheval anglais tout chair, comme @le boeuf de Durham il fait même le boeuf sans corne, qui est un produit artificiel de l'Hollone diversité des types hum. et ce-pendant ces animaux n'ont pas passé dans une espèce voisine le boeuf reste le boeuf, le cheval reste le cheval, etc. et l'on voudrait avoir une autre mesure pour comparer l'homme@! Il n'y a que la passion qui puisse aller jusque-là ce ne sera jamais de la science. VIII. -Possibilité pour toutes les races d'hommes d'habiter tous les climats. De tous les êtres vivants qui sont sur la terre, c'est l'homme qui vit le plus facilement sous toutes les latitudes et dans toutes les régions. Au xixe siècle, siècle de voyage, d'histoire comparée, d'études géographi-ques et d'histoire naturelle, on est entouré de faits de toute nature pour dé-cider certaines questions. Il est notoire aujourd'hui que toutes les races d'hommes peuvent vivre à toutes les latitudes. On sait très-bien aussi que les habitants du nord ne peuvent, sans péril, aller habiter l'Afrique, ni les Africains en Suède mais, | Au xixe siècle, siècle de voyage, d'histoire comparée, d'études géographi-ques et d'histoire naturelle, on est entouré de faits de toute nature pour dé-cider certaines questions. | Au xixe siècle, siècle de voyage, d'histoire comparée, d'études géographi-ques et d'histoire naturelle, on est entouré de faits de toute nature pour dé-cider certaines questions. | 0 | 0 | 0 |
496.txt | 1,871 | 34 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. TROISIÈME PREUVE. Un autre fait défend au naturaliste d'être trop exclusif dans la défini-tion et la circonscription de la race c'est qu'au centre même de certaines races on trouve des types d'une race fI -rt éloignée. Mgr Viseman nous dit qu'un voyageur vit dans le Horan, à l'est du Jour-dain, une famille dont le père et la mère était blancs et ne comptait pas de nègres parmi ses ancêtres, tandis que les enfants étaient tous noirs. Il paraît que dans cette contrée les causes externes sont très-favorables à la continuité de cette particularité. La population arabe qui l'habite se distingue des autres tribus de cette nation par un teint généralement plus foncé, des traits plus aplatis et une chevelure plus rude. Le même auteur Viseman, 38 dise. ajoute Le cas inverse se ren-contre également chez les nègres on y verrait naître des individus blancs, et la tendance vers ces exceptions se perpétuerait . Il y a une mobilité perpétuelle des formes du corps au sein même de chaque race. Il est vrai de dire que le type pur d'une race est assez rare. Quelle variation parmi nous dans la forme de la figure, du crâne, du nez, de la taille! Dans les grandes assemblées populaires, on est étonné des excentricités de figures que l'on rencontre au centre même de l'Europe, et si la dignité humaine permettait qu'on lui appliquât le principe de la séduc-tion, telle que Darvin la pratique sur les espèces animales, pendant plusieurs générations, on trouverait toutes les races sur un point donné de la France, la couleur exceptée, puisque les latitudes font les teintes. Je crois que cette hypothèse n'a rien de forcé, et que sa réalisation produirait d'étonnants résultats. Aujourd'hui l'homme, on peut le dire, pétrit et façonne certains êtres vivants comme la matière morte. D'un type donné il tire à peu près tout ce qu'il veut. Il romp l'équilibre naturel de l'organisme, il fait des animaux tout graisse, comme le porc d'York tout os, comme le cheval anglais tout chair, comme .le boeuf de Durham il fait même le boeuf sans corne, qui est un produit artificiel de l'Hollone diversité des types hum. et ce-pendant ces animaux n'ont pas passé dans une espèce voisine le boeuf reste boeuf, le cheval reste cheval, etc. et l'on voudrait avoir une autre mesure pour comparer l'homme 1 11 n'y a que la passion qui puisse aller jusque-là ce ne sera jamais de la science. Vin. Possibilité pour toutes les races d'hommes d'habiter tous les climats. De tous les êtres vivants qui sont sur la terre, c'est l'homme qui vit le plus facilement sous toutes les latitudes et dans toutes les régions. Au xixe siècle, siècle de voyage, d'histoire comparée, d'études géographi-ques et d'histoire naturelle, on est entouré de faits de toute nature pour dé-cider certaines questions. Il est notoire aujourd'hui que toutes les races d'hommes peuvent vivre à toutes les latitudes. On sait très-bien aussi que les habitants du nord ne peuvent, sans péril, aller habiter l'Afrique, ni les Africains en Suède mars, | 34 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. TROISIÈME PREUVE. Un autre fait défend au naturaliste d'être trop exclusif dans la défini-tion et la circonscription de la race c'est qu'au centre même de certaines races on trouve des types d'une race fI -rt éloignée. Mgr Viseman nous dit qu'un voyageur vit dans le Horan, à l'est du Jour-dain, une famille dont le père et la mère était blancs et ne comptait pas de nègres parmi ses ancêtres, tandis que les enfants étaient tous noirs. Il paraît que dans cette contrée les causes externes sont très-favorables à la continuité de cette particularité. La population arabe qui l'habite se distingue des autres tribus de cette nation par un teint généralement plus foncé, des traits plus aplatis et une chevelure plus rude. Le même auteur Viseman, 38 dise. ajoute Le cas inverse se ren-contre également chez les nègres on y verrait naître des individus blancs, et la tendance vers ces exceptions se perpétuerait . Il y a une mobilité perpétuelle des formes du corps au sein même de chaque race. Il est vrai de dire que le type pur d'une race est assez rare. Quelle variation parmi nous dans la forme de la figure, du crâne, du nez, de la taille@! Dans les grandes assemblées populaires, on est étonné des excentricités de figures que l'on rencontre au centre même de l'Europe, et si la dignité humaine permettait qu'on lui appliquât le principe de la séduc-tion, telle que Darvin la pratique sur les espèces animales, pendant plusieurs générations, on trouverait toutes les races sur un point donné de la France, la couleur exceptée, puisque les latitudes font les teintes. Je crois que cette hypothèse n'a rien de forcé, et que sa réalisation produirait d'étonnants résultats. Aujourd'hui l'homme, on peut le dire, pétrit et façonne certains êtres vivants comme la matière morte. D'un type donné il tire à peu près tout ce qu'il veut. Il romp l'équilibre naturel de l'organisme, il fait des animaux tout graisse, comme le porc d'York tout os, comme le cheval anglais tout chair, comme .le boeuf de Durham il fait même le boeuf sans corne, qui est un produit artificiel de l'Hollone diversité des types hum. et ce-pendant ces animaux n'ont pas passé dans une espèce voisine le boeuf rest@@@e boeuf, le cheval rest@@@e cheval, etc. et l'on voudrait avoir une autre mesure pour comparer l'homme 1 11 n'y a que la passion qui puisse aller jusque-là ce ne sera jamais de la science. Vi@n. @Possibilité pour toutes les races d'hommes d'habiter tous les climats. De tous les êtres vivants qui sont sur la terre, c'est l'homme qui vit le plus facilement sous toutes les latitudes et dans toutes les régions. Au xixe siècle, siècle de voyage, d'histoire comparée, d'études géographi-ques et d'histoire naturelle, on est entouré de faits de toute nature pour dé-cider certaines questions. Il est notoire aujourd'hui que toutes les races d'hommes peuvent vivre à toutes les latitudes. On sait très-bien aussi que les habitants du nord ne peuvent, sans péril, aller habiter l'Afrique, ni les Africains en Suède mars, | 34 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. TROISIÈME PREUVE. Un autre fait défend au naturaliste d'être trop exclusif dans la défini-tion et la circonscription de la race c'est qu'au centre même de certaines races on trouve des types d'une race f@@ort éloignée. Mgr Viseman nous dit qu'un voyageur vit dans le Horan, à l'est du Jour-dain, une famille dont le père et la mère était blancs et ne comptait pas de nègres parmi ses ancêtres, tandis que les enfants étaient tous noirs. Il paraît que dans cette contrée les causes externes sont très-favorables à la continuité de cette particularité. La population arabe qui l'habite se distingue des autres tribus de cette nation par un teint généralement plus foncé, des traits plus aplatis et une chevelure plus rude. Le même auteur Viseman, 3e disc. ajoute Le cas inverse se ren-contre également chez les nègres on y verrait naître des individus blancs, et le tendance vers ces exceptions se perpétuerait . Il y a une mobilité perpétuelle des formes du corps au sein même de chaque race. Il est vrai de dire que le type pur d'une race est assez rare. Quelle variation parmi nous dans la forme de la figure, du crâne, du nez, de la taille ! Dans les grandes assemblées populaires, on est étonné des excentricités de figures que l'on rencontre au centre même de l'Europe, et si la dignité humaine permettait qu'on lui appliquât le principe de la séduc-tion, telle que Darvin la pratique sur les espèces animales, pendant plusieurs générations, on trouverait toutes les races sur un point donné de la France, la couleur exceptée, puisque les latitudes font les teintes. Je crois que cette hypothèse n'a rien de forcé, et que sa réalisation produirait d'étonnants résultats. Aujourd'hui l'homme, on peut le dire, pétrit et façonné certains êtres vivants comme la matière morte. D'un type donné il tire à peu près tout ce qu'il veut. Il romp l'équilibre naturel de l'organisme, il fait des animaux tout graisse, comme le porc d'York tout os, comme le cheval anglais tout chair, comme @le boeuf de Durham il fait même le boeuf sans corne, qui est un produit artificiel de l'Hollone diversité des types hum. et ce-pendant ces animaux n'ont pas passé dans une espèce voisine le boeuf reste le boeuf, le cheval reste le cheval, etc. et l'on voudrait avoir une autre mesure pour comparer l'homme@! Il n'y a que la passion qui puisse aller jusque-là ce ne sera jamais de la science. VIII. -Possibilité pour toutes les races d'hommes d'habiter tous les climats. De tous les êtres vivants qui sont sur la terre, c'est l'homme qui vit le plus facilement sous toutes les latitudes et dans toutes les régions. Au xixe siècle, siècle de voyage, d'histoire comparée, d'études géographi-ques et d'histoire naturelle, on est entouré de faits de toute nature pour dé-cider certaines questions. Il est notoire aujourd'hui que toutes les races d'hommes peuvent vivre à toutes les latitudes. On sait très-bien aussi que les habitants du nord ne peuvent, sans péril, aller habiter l'Afrique, ni les Africains en Suède mais, | Il est notoire aujourd'hui que toutes les races d'hommes peuvent vivre à toutes les latitudes. | Il est notoire aujourd'hui que toutes les races d'hommes peuvent vivre à toutes les latitudes. | 0 | 0 | 0 |
496.txt | 1,871 | 34 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. TROISIÈME PREUVE. Un autre fait défend au naturaliste d'être trop exclusif dans la défini-tion et la circonscription de la race c'est qu'au centre même de certaines races on trouve des types d'une race fI -rt éloignée. Mgr Viseman nous dit qu'un voyageur vit dans le Horan, à l'est du Jour-dain, une famille dont le père et la mère était blancs et ne comptait pas de nègres parmi ses ancêtres, tandis que les enfants étaient tous noirs. Il paraît que dans cette contrée les causes externes sont très-favorables à la continuité de cette particularité. La population arabe qui l'habite se distingue des autres tribus de cette nation par un teint généralement plus foncé, des traits plus aplatis et une chevelure plus rude. Le même auteur Viseman, 38 dise. ajoute Le cas inverse se ren-contre également chez les nègres on y verrait naître des individus blancs, et la tendance vers ces exceptions se perpétuerait . Il y a une mobilité perpétuelle des formes du corps au sein même de chaque race. Il est vrai de dire que le type pur d'une race est assez rare. Quelle variation parmi nous dans la forme de la figure, du crâne, du nez, de la taille! Dans les grandes assemblées populaires, on est étonné des excentricités de figures que l'on rencontre au centre même de l'Europe, et si la dignité humaine permettait qu'on lui appliquât le principe de la séduc-tion, telle que Darvin la pratique sur les espèces animales, pendant plusieurs générations, on trouverait toutes les races sur un point donné de la France, la couleur exceptée, puisque les latitudes font les teintes. Je crois que cette hypothèse n'a rien de forcé, et que sa réalisation produirait d'étonnants résultats. Aujourd'hui l'homme, on peut le dire, pétrit et façonne certains êtres vivants comme la matière morte. D'un type donné il tire à peu près tout ce qu'il veut. Il romp l'équilibre naturel de l'organisme, il fait des animaux tout graisse, comme le porc d'York tout os, comme le cheval anglais tout chair, comme .le boeuf de Durham il fait même le boeuf sans corne, qui est un produit artificiel de l'Hollone diversité des types hum. et ce-pendant ces animaux n'ont pas passé dans une espèce voisine le boeuf reste boeuf, le cheval reste cheval, etc. et l'on voudrait avoir une autre mesure pour comparer l'homme 1 11 n'y a que la passion qui puisse aller jusque-là ce ne sera jamais de la science. Vin. Possibilité pour toutes les races d'hommes d'habiter tous les climats. De tous les êtres vivants qui sont sur la terre, c'est l'homme qui vit le plus facilement sous toutes les latitudes et dans toutes les régions. Au xixe siècle, siècle de voyage, d'histoire comparée, d'études géographi-ques et d'histoire naturelle, on est entouré de faits de toute nature pour dé-cider certaines questions. Il est notoire aujourd'hui que toutes les races d'hommes peuvent vivre à toutes les latitudes. On sait très-bien aussi que les habitants du nord ne peuvent, sans péril, aller habiter l'Afrique, ni les Africains en Suède mars, | 34 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. TROISIÈME PREUVE. Un autre fait défend au naturaliste d'être trop exclusif dans la défini-tion et la circonscription de la race c'est qu'au centre même de certaines races on trouve des types d'une race fI -rt éloignée. Mgr Viseman nous dit qu'un voyageur vit dans le Horan, à l'est du Jour-dain, une famille dont le père et la mère était blancs et ne comptait pas de nègres parmi ses ancêtres, tandis que les enfants étaient tous noirs. Il paraît que dans cette contrée les causes externes sont très-favorables à la continuité de cette particularité. La population arabe qui l'habite se distingue des autres tribus de cette nation par un teint généralement plus foncé, des traits plus aplatis et une chevelure plus rude. Le même auteur Viseman, 38 dise. ajoute Le cas inverse se ren-contre également chez les nègres on y verrait naître des individus blancs, et la tendance vers ces exceptions se perpétuerait . Il y a une mobilité perpétuelle des formes du corps au sein même de chaque race. Il est vrai de dire que le type pur d'une race est assez rare. Quelle variation parmi nous dans la forme de la figure, du crâne, du nez, de la taille@! Dans les grandes assemblées populaires, on est étonné des excentricités de figures que l'on rencontre au centre même de l'Europe, et si la dignité humaine permettait qu'on lui appliquât le principe de la séduc-tion, telle que Darvin la pratique sur les espèces animales, pendant plusieurs générations, on trouverait toutes les races sur un point donné de la France, la couleur exceptée, puisque les latitudes font les teintes. Je crois que cette hypothèse n'a rien de forcé, et que sa réalisation produirait d'étonnants résultats. Aujourd'hui l'homme, on peut le dire, pétrit et façonne certains êtres vivants comme la matière morte. D'un type donné il tire à peu près tout ce qu'il veut. Il romp l'équilibre naturel de l'organisme, il fait des animaux tout graisse, comme le porc d'York tout os, comme le cheval anglais tout chair, comme .le boeuf de Durham il fait même le boeuf sans corne, qui est un produit artificiel de l'Hollone diversité des types hum. et ce-pendant ces animaux n'ont pas passé dans une espèce voisine le boeuf rest@@@e boeuf, le cheval rest@@@e cheval, etc. et l'on voudrait avoir une autre mesure pour comparer l'homme 1 11 n'y a que la passion qui puisse aller jusque-là ce ne sera jamais de la science. Vi@n. @Possibilité pour toutes les races d'hommes d'habiter tous les climats. De tous les êtres vivants qui sont sur la terre, c'est l'homme qui vit le plus facilement sous toutes les latitudes et dans toutes les régions. Au xixe siècle, siècle de voyage, d'histoire comparée, d'études géographi-ques et d'histoire naturelle, on est entouré de faits de toute nature pour dé-cider certaines questions. Il est notoire aujourd'hui que toutes les races d'hommes peuvent vivre à toutes les latitudes. On sait très-bien aussi que les habitants du nord ne peuvent, sans péril, aller habiter l'Afrique, ni les Africains en Suède mars, | 34 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. TROISIÈME PREUVE. Un autre fait défend au naturaliste d'être trop exclusif dans la défini-tion et la circonscription de la race c'est qu'au centre même de certaines races on trouve des types d'une race f@@ort éloignée. Mgr Viseman nous dit qu'un voyageur vit dans le Horan, à l'est du Jour-dain, une famille dont le père et la mère était blancs et ne comptait pas de nègres parmi ses ancêtres, tandis que les enfants étaient tous noirs. Il paraît que dans cette contrée les causes externes sont très-favorables à la continuité de cette particularité. La population arabe qui l'habite se distingue des autres tribus de cette nation par un teint généralement plus foncé, des traits plus aplatis et une chevelure plus rude. Le même auteur Viseman, 3e disc. ajoute Le cas inverse se ren-contre également chez les nègres on y verrait naître des individus blancs, et le tendance vers ces exceptions se perpétuerait . Il y a une mobilité perpétuelle des formes du corps au sein même de chaque race. Il est vrai de dire que le type pur d'une race est assez rare. Quelle variation parmi nous dans la forme de la figure, du crâne, du nez, de la taille ! Dans les grandes assemblées populaires, on est étonné des excentricités de figures que l'on rencontre au centre même de l'Europe, et si la dignité humaine permettait qu'on lui appliquât le principe de la séduc-tion, telle que Darvin la pratique sur les espèces animales, pendant plusieurs générations, on trouverait toutes les races sur un point donné de la France, la couleur exceptée, puisque les latitudes font les teintes. Je crois que cette hypothèse n'a rien de forcé, et que sa réalisation produirait d'étonnants résultats. Aujourd'hui l'homme, on peut le dire, pétrit et façonné certains êtres vivants comme la matière morte. D'un type donné il tire à peu près tout ce qu'il veut. Il romp l'équilibre naturel de l'organisme, il fait des animaux tout graisse, comme le porc d'York tout os, comme le cheval anglais tout chair, comme @le boeuf de Durham il fait même le boeuf sans corne, qui est un produit artificiel de l'Hollone diversité des types hum. et ce-pendant ces animaux n'ont pas passé dans une espèce voisine le boeuf reste le boeuf, le cheval reste le cheval, etc. et l'on voudrait avoir une autre mesure pour comparer l'homme@! Il n'y a que la passion qui puisse aller jusque-là ce ne sera jamais de la science. VIII. -Possibilité pour toutes les races d'hommes d'habiter tous les climats. De tous les êtres vivants qui sont sur la terre, c'est l'homme qui vit le plus facilement sous toutes les latitudes et dans toutes les régions. Au xixe siècle, siècle de voyage, d'histoire comparée, d'études géographi-ques et d'histoire naturelle, on est entouré de faits de toute nature pour dé-cider certaines questions. Il est notoire aujourd'hui que toutes les races d'hommes peuvent vivre à toutes les latitudes. On sait très-bien aussi que les habitants du nord ne peuvent, sans péril, aller habiter l'Afrique, ni les Africains en Suède mais, | On sait très-bien aussi que les habitants du nord ne peuvent, sans péril, aller habiter l'Afrique, ni les Africains en Suède mars, | On sait très-bien aussi que les habitants du nord ne peuvent, sans péril, aller habiter l'Afrique, ni les Africains en Suède mais, | 1 | 0.007692 | 0.038462 |
657.txt | 1,886 | 270 L'ART DE MAGNÉTISER jeune fille, si la personne qui l'avait amenée à Paris, n'avaient pas cru ces effets réels, seraient-elles venues s'adresser à l'Académie pour les faire constater ? Ne se seraient-elles pas contentées de les exploiter dans quelque salle publique, avant d'aller trouver messieurs les sa-vants ? C'était au moment des menstrues, le 15 janvier 1846, que ces effets avaient paru pour la première fois ce fut vers la fin de février, un mois et demi après, que ces effets dispa-rurent et ne se montrèrent plus régulièremeut. Ne pourrait-on pas admettre que, chez cette jeune fille, âgée de treize ans, il s'était passé un fait inexplicable au moment du flux du sang, et que le système nerveux avait reçu une secousse, qui avait dérangé l'équilibre de la circu-lation en accumulant une plus grande quantité d'électri-cité au cerveau? Cette supposition est d'autant plus pro-bable, que les premiers effets ont eu lieu après un violent orage. Ce fait n'est pas unique il y en a d'autres. Voici un phénomène analogue, qui m'a été rapporté en 1841 à Rennes, par un témoin oculaire, qui n'avait aucun intérêt à me faire un récit imaginaire. M. Benèche, inspecteur général de la compagnie d'assu-rance contre la grêle, vint me raconter que, se trouvant à Carcassonne, en 1833 bu 1834, il se rendit à un village situé à deux lieues de Carcassonne, avec M. Barthe, professeur de physique au petit séminaire de Carcassonne, pour voir une jeune fille de huit ou de neuf ans, qui, à certains moments, par sa seule présence dans une cuisine, faisait danser toutes les casseroles, les pelles et les pincettes. Il y avait déjà six ou huit heures qu'ils étaient là, sans qu'il se passât rien. Ils partirent, croyant à une mystification, mais ils n'avaient pas fait cent pas qu'on les rappela. Ils revinrent en toute hâte et virent la jeune fille au milieu de la cuisine et toutes les casseroles sauter, danser les che-nets, les pelles, les pincettes, tout ce qui était de métal était en mouvement même le feu, les tisons, les bûches furent lancés au milieu de la cuisine. | 270 L'ART DE MAGNÉTISER jeune fille, si la personne qui l'avait amenée à Paris, n'avaient pas cru ces effets réels, seraient-elles venues s'adresser à l'Académie pour les faire constater ? Ne se seraient-elles pas contentées de les exploiter dans quelque salle publique, avant d'aller trouver messieurs les sa-vants ? C'était au moment des menstrues, le 15 janvier 1846, que ces effets avaient paru pour la première fois ce fut vers la fin de février, un mois et demi après, que ces effets dispa-rurent et ne se montrèrent plus régulièremeut. Ne pourrait-on pas admettre que, chez cette jeune fille, âgée de treize ans, il s'était passé un fait inexplicable au moment du flux du sang, et que le système nerveux avait reçu une secousse, qui avait dérangé l'équilibre de la circu-lation en accumulant une plus grande quantité d'électri-cité au cerveau@? Cette supposition est d'autant plus pro-bable, que les premiers effets ont eu lieu après un violent orage. Ce fait n'est pas unique il y en a d'autres. Voici un phénomène analogue, qui m'a été rapporté en 1841 à Rennes, par un témoin oculaire, qui n'avait aucun intérêt à me faire un récit imaginaire. M. Benèche, inspecteur général de la compagnie d'assu-rance contre la grêle, vint me raconter que, se trouvant à Carcassonne, en 1833 bu 1834, il se rendit à un village situé à deux lieues de Carcassonne, avec M. Barthe, professeur de physique au petit séminaire de Carcassonne, pour voir une jeune fille de huit ou de neuf ans, qui, à certains moments, par sa seule présence dans une cuisine, faisait danser toutes les casseroles, les pelles et les pincettes. Il y avait déjà six ou huit heures qu'ils étaient là, sans qu'il se passât rien. Ils partirent, croyant à une mystification, mais ils n'avaient pas fait cent pas qu'on les rappela. Ils revinrent en toute hâte et virent la jeune fille au milieu de la cuisine et toutes les casseroles sauter, danser les che-nets, les pelles, les pincettes, tout ce qui était de métal était en mouvement même le feu, les tisons, les bûches furent lancés au milieu de la cuisine. | 270 L'ART DE MAGNÉTISER jeune fille, si la personne qui l'avait amenée à Paris, n'avaient pas cru ces effets réels, seraient-elles venues s'adresser à l'Académie pour les faire constater ? Ne se seraient-elles pas contentées de les exploiter dans quelque salle publique, avant d'aller trouver messieurs les sa-vants ? C'était au moment des menstrues, le 15 janvier 1846, que ces effets avaient paru pour la première fois ce fut vers la fin de février, un mois et demi après, que ces effets dispa-rurent et ne se montrèrent plus régulièrement. Ne pourrait-on pas admettre que, chez cette jeune fille, âgée de treize ans, il s'était passé un fait inexplicable au moment du flux du sang, et que le système nerveux avait reçu une secousse, qui avait dérangé l'équilibre de la circu-lation en accumulant une plus grande quantité d'électri-cité au cerveau ? Cette supposition est d'autant plus pro-bable, que les premiers effets ont eu lieu après un violent orage. Ce fait n'est pas unique il y en a d'autres. Voici un phénomène analogue, qui m'a été rapporté en 1841 à Rennes, par un témoin oculaire, qui n'avait aucun intérêt à me faire un récit imaginaire. M. Benèche, inspecteur général de la compagnie d'assu-rance contre la grêle, vint me raconter que, se trouvant à Carcassonne, en 1833 ou 1834, il se rendit à un village situé à deux lieues de Carcassonne, avec M. Barthe, professeur de physique au petit séminaire de Carcassonne, pour voir une jeune fille de huit ou de neuf ans, qui, à certains moments, par sa seule présence dans une cuisine, faisait danser toutes les casseroles, les pelles et les pincettes. Il y avait déjà six ou huit heures qu'ils étaient là, sans qu'il se passât rien. Ils partirent, croyant à une mystification, mais ils n'avaient pas fait cent pas qu'on les rappela. Ils revinrent en toute hâte et virent la jeune fille au milieu de la cuisine et toutes les casseroles sauter, danser les che-nets, les pelles, les pincettes, tout ce qui était de métal était en mouvement même le feu, les tisons, les bûches furent lancés au milieu de la cuisine. | 270 L'ART DE MAGNÉTISER jeune fille, si la personne qui l'avait amenée à Paris, n'avaient pas cru ces effets réels, seraient-elles venues s'adresser à l'Académie pour les faire constater ? | 270 L'ART DE MAGNÉTISER jeune fille, si la personne qui l'avait amenée à Paris, n'avaient pas cru ces effets réels, seraient-elles venues s'adresser à l'Académie pour les faire constater ? | 0 | 0 | 0 |
657.txt | 1,886 | 270 L'ART DE MAGNÉTISER jeune fille, si la personne qui l'avait amenée à Paris, n'avaient pas cru ces effets réels, seraient-elles venues s'adresser à l'Académie pour les faire constater ? Ne se seraient-elles pas contentées de les exploiter dans quelque salle publique, avant d'aller trouver messieurs les sa-vants ? C'était au moment des menstrues, le 15 janvier 1846, que ces effets avaient paru pour la première fois ce fut vers la fin de février, un mois et demi après, que ces effets dispa-rurent et ne se montrèrent plus régulièremeut. Ne pourrait-on pas admettre que, chez cette jeune fille, âgée de treize ans, il s'était passé un fait inexplicable au moment du flux du sang, et que le système nerveux avait reçu une secousse, qui avait dérangé l'équilibre de la circu-lation en accumulant une plus grande quantité d'électri-cité au cerveau? Cette supposition est d'autant plus pro-bable, que les premiers effets ont eu lieu après un violent orage. Ce fait n'est pas unique il y en a d'autres. Voici un phénomène analogue, qui m'a été rapporté en 1841 à Rennes, par un témoin oculaire, qui n'avait aucun intérêt à me faire un récit imaginaire. M. Benèche, inspecteur général de la compagnie d'assu-rance contre la grêle, vint me raconter que, se trouvant à Carcassonne, en 1833 bu 1834, il se rendit à un village situé à deux lieues de Carcassonne, avec M. Barthe, professeur de physique au petit séminaire de Carcassonne, pour voir une jeune fille de huit ou de neuf ans, qui, à certains moments, par sa seule présence dans une cuisine, faisait danser toutes les casseroles, les pelles et les pincettes. Il y avait déjà six ou huit heures qu'ils étaient là, sans qu'il se passât rien. Ils partirent, croyant à une mystification, mais ils n'avaient pas fait cent pas qu'on les rappela. Ils revinrent en toute hâte et virent la jeune fille au milieu de la cuisine et toutes les casseroles sauter, danser les che-nets, les pelles, les pincettes, tout ce qui était de métal était en mouvement même le feu, les tisons, les bûches furent lancés au milieu de la cuisine. | 270 L'ART DE MAGNÉTISER jeune fille, si la personne qui l'avait amenée à Paris, n'avaient pas cru ces effets réels, seraient-elles venues s'adresser à l'Académie pour les faire constater ? Ne se seraient-elles pas contentées de les exploiter dans quelque salle publique, avant d'aller trouver messieurs les sa-vants ? C'était au moment des menstrues, le 15 janvier 1846, que ces effets avaient paru pour la première fois ce fut vers la fin de février, un mois et demi après, que ces effets dispa-rurent et ne se montrèrent plus régulièremeut. Ne pourrait-on pas admettre que, chez cette jeune fille, âgée de treize ans, il s'était passé un fait inexplicable au moment du flux du sang, et que le système nerveux avait reçu une secousse, qui avait dérangé l'équilibre de la circu-lation en accumulant une plus grande quantité d'électri-cité au cerveau@? Cette supposition est d'autant plus pro-bable, que les premiers effets ont eu lieu après un violent orage. Ce fait n'est pas unique il y en a d'autres. Voici un phénomène analogue, qui m'a été rapporté en 1841 à Rennes, par un témoin oculaire, qui n'avait aucun intérêt à me faire un récit imaginaire. M. Benèche, inspecteur général de la compagnie d'assu-rance contre la grêle, vint me raconter que, se trouvant à Carcassonne, en 1833 bu 1834, il se rendit à un village situé à deux lieues de Carcassonne, avec M. Barthe, professeur de physique au petit séminaire de Carcassonne, pour voir une jeune fille de huit ou de neuf ans, qui, à certains moments, par sa seule présence dans une cuisine, faisait danser toutes les casseroles, les pelles et les pincettes. Il y avait déjà six ou huit heures qu'ils étaient là, sans qu'il se passât rien. Ils partirent, croyant à une mystification, mais ils n'avaient pas fait cent pas qu'on les rappela. Ils revinrent en toute hâte et virent la jeune fille au milieu de la cuisine et toutes les casseroles sauter, danser les che-nets, les pelles, les pincettes, tout ce qui était de métal était en mouvement même le feu, les tisons, les bûches furent lancés au milieu de la cuisine. | 270 L'ART DE MAGNÉTISER jeune fille, si la personne qui l'avait amenée à Paris, n'avaient pas cru ces effets réels, seraient-elles venues s'adresser à l'Académie pour les faire constater ? Ne se seraient-elles pas contentées de les exploiter dans quelque salle publique, avant d'aller trouver messieurs les sa-vants ? C'était au moment des menstrues, le 15 janvier 1846, que ces effets avaient paru pour la première fois ce fut vers la fin de février, un mois et demi après, que ces effets dispa-rurent et ne se montrèrent plus régulièrement. Ne pourrait-on pas admettre que, chez cette jeune fille, âgée de treize ans, il s'était passé un fait inexplicable au moment du flux du sang, et que le système nerveux avait reçu une secousse, qui avait dérangé l'équilibre de la circu-lation en accumulant une plus grande quantité d'électri-cité au cerveau ? Cette supposition est d'autant plus pro-bable, que les premiers effets ont eu lieu après un violent orage. Ce fait n'est pas unique il y en a d'autres. Voici un phénomène analogue, qui m'a été rapporté en 1841 à Rennes, par un témoin oculaire, qui n'avait aucun intérêt à me faire un récit imaginaire. M. Benèche, inspecteur général de la compagnie d'assu-rance contre la grêle, vint me raconter que, se trouvant à Carcassonne, en 1833 ou 1834, il se rendit à un village situé à deux lieues de Carcassonne, avec M. Barthe, professeur de physique au petit séminaire de Carcassonne, pour voir une jeune fille de huit ou de neuf ans, qui, à certains moments, par sa seule présence dans une cuisine, faisait danser toutes les casseroles, les pelles et les pincettes. Il y avait déjà six ou huit heures qu'ils étaient là, sans qu'il se passât rien. Ils partirent, croyant à une mystification, mais ils n'avaient pas fait cent pas qu'on les rappela. Ils revinrent en toute hâte et virent la jeune fille au milieu de la cuisine et toutes les casseroles sauter, danser les che-nets, les pelles, les pincettes, tout ce qui était de métal était en mouvement même le feu, les tisons, les bûches furent lancés au milieu de la cuisine. | Ne se seraient-elles pas contentées de les exploiter dans quelque salle publique, avant d'aller trouver messieurs les sa-vants ? | Ne se seraient-elles pas contentées de les exploiter dans quelque salle publique, avant d'aller trouver messieurs les sa-vants ? | 0 | 0 | 0 |
657.txt | 1,886 | 270 L'ART DE MAGNÉTISER jeune fille, si la personne qui l'avait amenée à Paris, n'avaient pas cru ces effets réels, seraient-elles venues s'adresser à l'Académie pour les faire constater ? Ne se seraient-elles pas contentées de les exploiter dans quelque salle publique, avant d'aller trouver messieurs les sa-vants ? C'était au moment des menstrues, le 15 janvier 1846, que ces effets avaient paru pour la première fois ce fut vers la fin de février, un mois et demi après, que ces effets dispa-rurent et ne se montrèrent plus régulièremeut. Ne pourrait-on pas admettre que, chez cette jeune fille, âgée de treize ans, il s'était passé un fait inexplicable au moment du flux du sang, et que le système nerveux avait reçu une secousse, qui avait dérangé l'équilibre de la circu-lation en accumulant une plus grande quantité d'électri-cité au cerveau? Cette supposition est d'autant plus pro-bable, que les premiers effets ont eu lieu après un violent orage. Ce fait n'est pas unique il y en a d'autres. Voici un phénomène analogue, qui m'a été rapporté en 1841 à Rennes, par un témoin oculaire, qui n'avait aucun intérêt à me faire un récit imaginaire. M. Benèche, inspecteur général de la compagnie d'assu-rance contre la grêle, vint me raconter que, se trouvant à Carcassonne, en 1833 bu 1834, il se rendit à un village situé à deux lieues de Carcassonne, avec M. Barthe, professeur de physique au petit séminaire de Carcassonne, pour voir une jeune fille de huit ou de neuf ans, qui, à certains moments, par sa seule présence dans une cuisine, faisait danser toutes les casseroles, les pelles et les pincettes. Il y avait déjà six ou huit heures qu'ils étaient là, sans qu'il se passât rien. Ils partirent, croyant à une mystification, mais ils n'avaient pas fait cent pas qu'on les rappela. Ils revinrent en toute hâte et virent la jeune fille au milieu de la cuisine et toutes les casseroles sauter, danser les che-nets, les pelles, les pincettes, tout ce qui était de métal était en mouvement même le feu, les tisons, les bûches furent lancés au milieu de la cuisine. | 270 L'ART DE MAGNÉTISER jeune fille, si la personne qui l'avait amenée à Paris, n'avaient pas cru ces effets réels, seraient-elles venues s'adresser à l'Académie pour les faire constater ? Ne se seraient-elles pas contentées de les exploiter dans quelque salle publique, avant d'aller trouver messieurs les sa-vants ? C'était au moment des menstrues, le 15 janvier 1846, que ces effets avaient paru pour la première fois ce fut vers la fin de février, un mois et demi après, que ces effets dispa-rurent et ne se montrèrent plus régulièremeut. Ne pourrait-on pas admettre que, chez cette jeune fille, âgée de treize ans, il s'était passé un fait inexplicable au moment du flux du sang, et que le système nerveux avait reçu une secousse, qui avait dérangé l'équilibre de la circu-lation en accumulant une plus grande quantité d'électri-cité au cerveau@? Cette supposition est d'autant plus pro-bable, que les premiers effets ont eu lieu après un violent orage. Ce fait n'est pas unique il y en a d'autres. Voici un phénomène analogue, qui m'a été rapporté en 1841 à Rennes, par un témoin oculaire, qui n'avait aucun intérêt à me faire un récit imaginaire. M. Benèche, inspecteur général de la compagnie d'assu-rance contre la grêle, vint me raconter que, se trouvant à Carcassonne, en 1833 bu 1834, il se rendit à un village situé à deux lieues de Carcassonne, avec M. Barthe, professeur de physique au petit séminaire de Carcassonne, pour voir une jeune fille de huit ou de neuf ans, qui, à certains moments, par sa seule présence dans une cuisine, faisait danser toutes les casseroles, les pelles et les pincettes. Il y avait déjà six ou huit heures qu'ils étaient là, sans qu'il se passât rien. Ils partirent, croyant à une mystification, mais ils n'avaient pas fait cent pas qu'on les rappela. Ils revinrent en toute hâte et virent la jeune fille au milieu de la cuisine et toutes les casseroles sauter, danser les che-nets, les pelles, les pincettes, tout ce qui était de métal était en mouvement même le feu, les tisons, les bûches furent lancés au milieu de la cuisine. | 270 L'ART DE MAGNÉTISER jeune fille, si la personne qui l'avait amenée à Paris, n'avaient pas cru ces effets réels, seraient-elles venues s'adresser à l'Académie pour les faire constater ? Ne se seraient-elles pas contentées de les exploiter dans quelque salle publique, avant d'aller trouver messieurs les sa-vants ? C'était au moment des menstrues, le 15 janvier 1846, que ces effets avaient paru pour la première fois ce fut vers la fin de février, un mois et demi après, que ces effets dispa-rurent et ne se montrèrent plus régulièrement. Ne pourrait-on pas admettre que, chez cette jeune fille, âgée de treize ans, il s'était passé un fait inexplicable au moment du flux du sang, et que le système nerveux avait reçu une secousse, qui avait dérangé l'équilibre de la circu-lation en accumulant une plus grande quantité d'électri-cité au cerveau ? Cette supposition est d'autant plus pro-bable, que les premiers effets ont eu lieu après un violent orage. Ce fait n'est pas unique il y en a d'autres. Voici un phénomène analogue, qui m'a été rapporté en 1841 à Rennes, par un témoin oculaire, qui n'avait aucun intérêt à me faire un récit imaginaire. M. Benèche, inspecteur général de la compagnie d'assu-rance contre la grêle, vint me raconter que, se trouvant à Carcassonne, en 1833 ou 1834, il se rendit à un village situé à deux lieues de Carcassonne, avec M. Barthe, professeur de physique au petit séminaire de Carcassonne, pour voir une jeune fille de huit ou de neuf ans, qui, à certains moments, par sa seule présence dans une cuisine, faisait danser toutes les casseroles, les pelles et les pincettes. Il y avait déjà six ou huit heures qu'ils étaient là, sans qu'il se passât rien. Ils partirent, croyant à une mystification, mais ils n'avaient pas fait cent pas qu'on les rappela. Ils revinrent en toute hâte et virent la jeune fille au milieu de la cuisine et toutes les casseroles sauter, danser les che-nets, les pelles, les pincettes, tout ce qui était de métal était en mouvement même le feu, les tisons, les bûches furent lancés au milieu de la cuisine. | C'était au moment des menstrues, le 15 janvier 1846, que ces effets avaient paru pour la première fois ce fut vers la fin de février, un mois et demi après, que ces effets dispa-rurent et ne se montrèrent plus régulièremeut. | C'était au moment des menstrues, le 15 janvier 1846, que ces effets avaient paru pour la première fois ce fut vers la fin de février, un mois et demi après, que ces effets dispa-rurent et ne se montrèrent plus régulièrement. | 1 | 0.004464 | 0.022222 |
657.txt | 1,886 | 270 L'ART DE MAGNÉTISER jeune fille, si la personne qui l'avait amenée à Paris, n'avaient pas cru ces effets réels, seraient-elles venues s'adresser à l'Académie pour les faire constater ? Ne se seraient-elles pas contentées de les exploiter dans quelque salle publique, avant d'aller trouver messieurs les sa-vants ? C'était au moment des menstrues, le 15 janvier 1846, que ces effets avaient paru pour la première fois ce fut vers la fin de février, un mois et demi après, que ces effets dispa-rurent et ne se montrèrent plus régulièremeut. Ne pourrait-on pas admettre que, chez cette jeune fille, âgée de treize ans, il s'était passé un fait inexplicable au moment du flux du sang, et que le système nerveux avait reçu une secousse, qui avait dérangé l'équilibre de la circu-lation en accumulant une plus grande quantité d'électri-cité au cerveau? Cette supposition est d'autant plus pro-bable, que les premiers effets ont eu lieu après un violent orage. Ce fait n'est pas unique il y en a d'autres. Voici un phénomène analogue, qui m'a été rapporté en 1841 à Rennes, par un témoin oculaire, qui n'avait aucun intérêt à me faire un récit imaginaire. M. Benèche, inspecteur général de la compagnie d'assu-rance contre la grêle, vint me raconter que, se trouvant à Carcassonne, en 1833 bu 1834, il se rendit à un village situé à deux lieues de Carcassonne, avec M. Barthe, professeur de physique au petit séminaire de Carcassonne, pour voir une jeune fille de huit ou de neuf ans, qui, à certains moments, par sa seule présence dans une cuisine, faisait danser toutes les casseroles, les pelles et les pincettes. Il y avait déjà six ou huit heures qu'ils étaient là, sans qu'il se passât rien. Ils partirent, croyant à une mystification, mais ils n'avaient pas fait cent pas qu'on les rappela. Ils revinrent en toute hâte et virent la jeune fille au milieu de la cuisine et toutes les casseroles sauter, danser les che-nets, les pelles, les pincettes, tout ce qui était de métal était en mouvement même le feu, les tisons, les bûches furent lancés au milieu de la cuisine. | 270 L'ART DE MAGNÉTISER jeune fille, si la personne qui l'avait amenée à Paris, n'avaient pas cru ces effets réels, seraient-elles venues s'adresser à l'Académie pour les faire constater ? Ne se seraient-elles pas contentées de les exploiter dans quelque salle publique, avant d'aller trouver messieurs les sa-vants ? C'était au moment des menstrues, le 15 janvier 1846, que ces effets avaient paru pour la première fois ce fut vers la fin de février, un mois et demi après, que ces effets dispa-rurent et ne se montrèrent plus régulièremeut. Ne pourrait-on pas admettre que, chez cette jeune fille, âgée de treize ans, il s'était passé un fait inexplicable au moment du flux du sang, et que le système nerveux avait reçu une secousse, qui avait dérangé l'équilibre de la circu-lation en accumulant une plus grande quantité d'électri-cité au cerveau@? Cette supposition est d'autant plus pro-bable, que les premiers effets ont eu lieu après un violent orage. Ce fait n'est pas unique il y en a d'autres. Voici un phénomène analogue, qui m'a été rapporté en 1841 à Rennes, par un témoin oculaire, qui n'avait aucun intérêt à me faire un récit imaginaire. M. Benèche, inspecteur général de la compagnie d'assu-rance contre la grêle, vint me raconter que, se trouvant à Carcassonne, en 1833 bu 1834, il se rendit à un village situé à deux lieues de Carcassonne, avec M. Barthe, professeur de physique au petit séminaire de Carcassonne, pour voir une jeune fille de huit ou de neuf ans, qui, à certains moments, par sa seule présence dans une cuisine, faisait danser toutes les casseroles, les pelles et les pincettes. Il y avait déjà six ou huit heures qu'ils étaient là, sans qu'il se passât rien. Ils partirent, croyant à une mystification, mais ils n'avaient pas fait cent pas qu'on les rappela. Ils revinrent en toute hâte et virent la jeune fille au milieu de la cuisine et toutes les casseroles sauter, danser les che-nets, les pelles, les pincettes, tout ce qui était de métal était en mouvement même le feu, les tisons, les bûches furent lancés au milieu de la cuisine. | 270 L'ART DE MAGNÉTISER jeune fille, si la personne qui l'avait amenée à Paris, n'avaient pas cru ces effets réels, seraient-elles venues s'adresser à l'Académie pour les faire constater ? Ne se seraient-elles pas contentées de les exploiter dans quelque salle publique, avant d'aller trouver messieurs les sa-vants ? C'était au moment des menstrues, le 15 janvier 1846, que ces effets avaient paru pour la première fois ce fut vers la fin de février, un mois et demi après, que ces effets dispa-rurent et ne se montrèrent plus régulièrement. Ne pourrait-on pas admettre que, chez cette jeune fille, âgée de treize ans, il s'était passé un fait inexplicable au moment du flux du sang, et que le système nerveux avait reçu une secousse, qui avait dérangé l'équilibre de la circu-lation en accumulant une plus grande quantité d'électri-cité au cerveau ? Cette supposition est d'autant plus pro-bable, que les premiers effets ont eu lieu après un violent orage. Ce fait n'est pas unique il y en a d'autres. Voici un phénomène analogue, qui m'a été rapporté en 1841 à Rennes, par un témoin oculaire, qui n'avait aucun intérêt à me faire un récit imaginaire. M. Benèche, inspecteur général de la compagnie d'assu-rance contre la grêle, vint me raconter que, se trouvant à Carcassonne, en 1833 ou 1834, il se rendit à un village situé à deux lieues de Carcassonne, avec M. Barthe, professeur de physique au petit séminaire de Carcassonne, pour voir une jeune fille de huit ou de neuf ans, qui, à certains moments, par sa seule présence dans une cuisine, faisait danser toutes les casseroles, les pelles et les pincettes. Il y avait déjà six ou huit heures qu'ils étaient là, sans qu'il se passât rien. Ils partirent, croyant à une mystification, mais ils n'avaient pas fait cent pas qu'on les rappela. Ils revinrent en toute hâte et virent la jeune fille au milieu de la cuisine et toutes les casseroles sauter, danser les che-nets, les pelles, les pincettes, tout ce qui était de métal était en mouvement même le feu, les tisons, les bûches furent lancés au milieu de la cuisine. | Ne pourrait-on pas admettre que, chez cette jeune fille, âgée de treize ans, il s'était passé un fait inexplicable au moment du flux du sang, et que le système nerveux avait reçu une secousse, qui avait dérangé l'équilibre de la circu-lation en accumulant une plus grande quantité d'électri-cité au cerveau? | Ne pourrait-on pas admettre que, chez cette jeune fille, âgée de treize ans, il s'était passé un fait inexplicable au moment du flux du sang, et que le système nerveux avait reçu une secousse, qui avait dérangé l'équilibre de la circu-lation en accumulant une plus grande quantité d'électri-cité au cerveau ? | 1 | 0.003247 | 0 |
657.txt | 1,886 | 270 L'ART DE MAGNÉTISER jeune fille, si la personne qui l'avait amenée à Paris, n'avaient pas cru ces effets réels, seraient-elles venues s'adresser à l'Académie pour les faire constater ? Ne se seraient-elles pas contentées de les exploiter dans quelque salle publique, avant d'aller trouver messieurs les sa-vants ? C'était au moment des menstrues, le 15 janvier 1846, que ces effets avaient paru pour la première fois ce fut vers la fin de février, un mois et demi après, que ces effets dispa-rurent et ne se montrèrent plus régulièremeut. Ne pourrait-on pas admettre que, chez cette jeune fille, âgée de treize ans, il s'était passé un fait inexplicable au moment du flux du sang, et que le système nerveux avait reçu une secousse, qui avait dérangé l'équilibre de la circu-lation en accumulant une plus grande quantité d'électri-cité au cerveau? Cette supposition est d'autant plus pro-bable, que les premiers effets ont eu lieu après un violent orage. Ce fait n'est pas unique il y en a d'autres. Voici un phénomène analogue, qui m'a été rapporté en 1841 à Rennes, par un témoin oculaire, qui n'avait aucun intérêt à me faire un récit imaginaire. M. Benèche, inspecteur général de la compagnie d'assu-rance contre la grêle, vint me raconter que, se trouvant à Carcassonne, en 1833 bu 1834, il se rendit à un village situé à deux lieues de Carcassonne, avec M. Barthe, professeur de physique au petit séminaire de Carcassonne, pour voir une jeune fille de huit ou de neuf ans, qui, à certains moments, par sa seule présence dans une cuisine, faisait danser toutes les casseroles, les pelles et les pincettes. Il y avait déjà six ou huit heures qu'ils étaient là, sans qu'il se passât rien. Ils partirent, croyant à une mystification, mais ils n'avaient pas fait cent pas qu'on les rappela. Ils revinrent en toute hâte et virent la jeune fille au milieu de la cuisine et toutes les casseroles sauter, danser les che-nets, les pelles, les pincettes, tout ce qui était de métal était en mouvement même le feu, les tisons, les bûches furent lancés au milieu de la cuisine. | 270 L'ART DE MAGNÉTISER jeune fille, si la personne qui l'avait amenée à Paris, n'avaient pas cru ces effets réels, seraient-elles venues s'adresser à l'Académie pour les faire constater ? Ne se seraient-elles pas contentées de les exploiter dans quelque salle publique, avant d'aller trouver messieurs les sa-vants ? C'était au moment des menstrues, le 15 janvier 1846, que ces effets avaient paru pour la première fois ce fut vers la fin de février, un mois et demi après, que ces effets dispa-rurent et ne se montrèrent plus régulièremeut. Ne pourrait-on pas admettre que, chez cette jeune fille, âgée de treize ans, il s'était passé un fait inexplicable au moment du flux du sang, et que le système nerveux avait reçu une secousse, qui avait dérangé l'équilibre de la circu-lation en accumulant une plus grande quantité d'électri-cité au cerveau@? Cette supposition est d'autant plus pro-bable, que les premiers effets ont eu lieu après un violent orage. Ce fait n'est pas unique il y en a d'autres. Voici un phénomène analogue, qui m'a été rapporté en 1841 à Rennes, par un témoin oculaire, qui n'avait aucun intérêt à me faire un récit imaginaire. M. Benèche, inspecteur général de la compagnie d'assu-rance contre la grêle, vint me raconter que, se trouvant à Carcassonne, en 1833 bu 1834, il se rendit à un village situé à deux lieues de Carcassonne, avec M. Barthe, professeur de physique au petit séminaire de Carcassonne, pour voir une jeune fille de huit ou de neuf ans, qui, à certains moments, par sa seule présence dans une cuisine, faisait danser toutes les casseroles, les pelles et les pincettes. Il y avait déjà six ou huit heures qu'ils étaient là, sans qu'il se passât rien. Ils partirent, croyant à une mystification, mais ils n'avaient pas fait cent pas qu'on les rappela. Ils revinrent en toute hâte et virent la jeune fille au milieu de la cuisine et toutes les casseroles sauter, danser les che-nets, les pelles, les pincettes, tout ce qui était de métal était en mouvement même le feu, les tisons, les bûches furent lancés au milieu de la cuisine. | 270 L'ART DE MAGNÉTISER jeune fille, si la personne qui l'avait amenée à Paris, n'avaient pas cru ces effets réels, seraient-elles venues s'adresser à l'Académie pour les faire constater ? Ne se seraient-elles pas contentées de les exploiter dans quelque salle publique, avant d'aller trouver messieurs les sa-vants ? C'était au moment des menstrues, le 15 janvier 1846, que ces effets avaient paru pour la première fois ce fut vers la fin de février, un mois et demi après, que ces effets dispa-rurent et ne se montrèrent plus régulièrement. Ne pourrait-on pas admettre que, chez cette jeune fille, âgée de treize ans, il s'était passé un fait inexplicable au moment du flux du sang, et que le système nerveux avait reçu une secousse, qui avait dérangé l'équilibre de la circu-lation en accumulant une plus grande quantité d'électri-cité au cerveau ? Cette supposition est d'autant plus pro-bable, que les premiers effets ont eu lieu après un violent orage. Ce fait n'est pas unique il y en a d'autres. Voici un phénomène analogue, qui m'a été rapporté en 1841 à Rennes, par un témoin oculaire, qui n'avait aucun intérêt à me faire un récit imaginaire. M. Benèche, inspecteur général de la compagnie d'assu-rance contre la grêle, vint me raconter que, se trouvant à Carcassonne, en 1833 ou 1834, il se rendit à un village situé à deux lieues de Carcassonne, avec M. Barthe, professeur de physique au petit séminaire de Carcassonne, pour voir une jeune fille de huit ou de neuf ans, qui, à certains moments, par sa seule présence dans une cuisine, faisait danser toutes les casseroles, les pelles et les pincettes. Il y avait déjà six ou huit heures qu'ils étaient là, sans qu'il se passât rien. Ils partirent, croyant à une mystification, mais ils n'avaient pas fait cent pas qu'on les rappela. Ils revinrent en toute hâte et virent la jeune fille au milieu de la cuisine et toutes les casseroles sauter, danser les che-nets, les pelles, les pincettes, tout ce qui était de métal était en mouvement même le feu, les tisons, les bûches furent lancés au milieu de la cuisine. | Cette supposition est d'autant plus pro-bable, que les premiers effets ont eu lieu après un violent orage. | Cette supposition est d'autant plus pro-bable, que les premiers effets ont eu lieu après un violent orage. | 0 | 0 | 0 |
657.txt | 1,886 | 270 L'ART DE MAGNÉTISER jeune fille, si la personne qui l'avait amenée à Paris, n'avaient pas cru ces effets réels, seraient-elles venues s'adresser à l'Académie pour les faire constater ? Ne se seraient-elles pas contentées de les exploiter dans quelque salle publique, avant d'aller trouver messieurs les sa-vants ? C'était au moment des menstrues, le 15 janvier 1846, que ces effets avaient paru pour la première fois ce fut vers la fin de février, un mois et demi après, que ces effets dispa-rurent et ne se montrèrent plus régulièremeut. Ne pourrait-on pas admettre que, chez cette jeune fille, âgée de treize ans, il s'était passé un fait inexplicable au moment du flux du sang, et que le système nerveux avait reçu une secousse, qui avait dérangé l'équilibre de la circu-lation en accumulant une plus grande quantité d'électri-cité au cerveau? Cette supposition est d'autant plus pro-bable, que les premiers effets ont eu lieu après un violent orage. 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Ne pourrait-on pas admettre que, chez cette jeune fille, âgée de treize ans, il s'était passé un fait inexplicable au moment du flux du sang, et que le système nerveux avait reçu une secousse, qui avait dérangé l'équilibre de la circu-lation en accumulant une plus grande quantité d'électri-cité au cerveau@? Cette supposition est d'autant plus pro-bable, que les premiers effets ont eu lieu après un violent orage. Ce fait n'est pas unique il y en a d'autres. Voici un phénomène analogue, qui m'a été rapporté en 1841 à Rennes, par un témoin oculaire, qui n'avait aucun intérêt à me faire un récit imaginaire. M. Benèche, inspecteur général de la compagnie d'assu-rance contre la grêle, vint me raconter que, se trouvant à Carcassonne, en 1833 bu 1834, il se rendit à un village situé à deux lieues de Carcassonne, avec M. Barthe, professeur de physique au petit séminaire de Carcassonne, pour voir une jeune fille de huit ou de neuf ans, qui, à certains moments, par sa seule présence dans une cuisine, faisait danser toutes les casseroles, les pelles et les pincettes. Il y avait déjà six ou huit heures qu'ils étaient là, sans qu'il se passât rien. Ils partirent, croyant à une mystification, mais ils n'avaient pas fait cent pas qu'on les rappela. Ils revinrent en toute hâte et virent la jeune fille au milieu de la cuisine et toutes les casseroles sauter, danser les che-nets, les pelles, les pincettes, tout ce qui était de métal était en mouvement même le feu, les tisons, les bûches furent lancés au milieu de la cuisine. | 270 L'ART DE MAGNÉTISER jeune fille, si la personne qui l'avait amenée à Paris, n'avaient pas cru ces effets réels, seraient-elles venues s'adresser à l'Académie pour les faire constater ? Ne se seraient-elles pas contentées de les exploiter dans quelque salle publique, avant d'aller trouver messieurs les sa-vants ? C'était au moment des menstrues, le 15 janvier 1846, que ces effets avaient paru pour la première fois ce fut vers la fin de février, un mois et demi après, que ces effets dispa-rurent et ne se montrèrent plus régulièrement. Ne pourrait-on pas admettre que, chez cette jeune fille, âgée de treize ans, il s'était passé un fait inexplicable au moment du flux du sang, et que le système nerveux avait reçu une secousse, qui avait dérangé l'équilibre de la circu-lation en accumulant une plus grande quantité d'électri-cité au cerveau ? Cette supposition est d'autant plus pro-bable, que les premiers effets ont eu lieu après un violent orage. Ce fait n'est pas unique il y en a d'autres. Voici un phénomène analogue, qui m'a été rapporté en 1841 à Rennes, par un témoin oculaire, qui n'avait aucun intérêt à me faire un récit imaginaire. M. Benèche, inspecteur général de la compagnie d'assu-rance contre la grêle, vint me raconter que, se trouvant à Carcassonne, en 1833 ou 1834, il se rendit à un village situé à deux lieues de Carcassonne, avec M. Barthe, professeur de physique au petit séminaire de Carcassonne, pour voir une jeune fille de huit ou de neuf ans, qui, à certains moments, par sa seule présence dans une cuisine, faisait danser toutes les casseroles, les pelles et les pincettes. Il y avait déjà six ou huit heures qu'ils étaient là, sans qu'il se passât rien. Ils partirent, croyant à une mystification, mais ils n'avaient pas fait cent pas qu'on les rappela. Ils revinrent en toute hâte et virent la jeune fille au milieu de la cuisine et toutes les casseroles sauter, danser les che-nets, les pelles, les pincettes, tout ce qui était de métal était en mouvement même le feu, les tisons, les bûches furent lancés au milieu de la cuisine. | Ce fait n'est pas unique il y en a d'autres. | Ce fait n'est pas unique il y en a d'autres. | 0 | 0 | 0 |
657.txt | 1,886 | 270 L'ART DE MAGNÉTISER jeune fille, si la personne qui l'avait amenée à Paris, n'avaient pas cru ces effets réels, seraient-elles venues s'adresser à l'Académie pour les faire constater ? Ne se seraient-elles pas contentées de les exploiter dans quelque salle publique, avant d'aller trouver messieurs les sa-vants ? C'était au moment des menstrues, le 15 janvier 1846, que ces effets avaient paru pour la première fois ce fut vers la fin de février, un mois et demi après, que ces effets dispa-rurent et ne se montrèrent plus régulièremeut. Ne pourrait-on pas admettre que, chez cette jeune fille, âgée de treize ans, il s'était passé un fait inexplicable au moment du flux du sang, et que le système nerveux avait reçu une secousse, qui avait dérangé l'équilibre de la circu-lation en accumulant une plus grande quantité d'électri-cité au cerveau? Cette supposition est d'autant plus pro-bable, que les premiers effets ont eu lieu après un violent orage. 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Ils revinrent en toute hâte et virent la jeune fille au milieu de la cuisine et toutes les casseroles sauter, danser les che-nets, les pelles, les pincettes, tout ce qui était de métal était en mouvement même le feu, les tisons, les bûches furent lancés au milieu de la cuisine. | 270 L'ART DE MAGNÉTISER jeune fille, si la personne qui l'avait amenée à Paris, n'avaient pas cru ces effets réels, seraient-elles venues s'adresser à l'Académie pour les faire constater ? Ne se seraient-elles pas contentées de les exploiter dans quelque salle publique, avant d'aller trouver messieurs les sa-vants ? C'était au moment des menstrues, le 15 janvier 1846, que ces effets avaient paru pour la première fois ce fut vers la fin de février, un mois et demi après, que ces effets dispa-rurent et ne se montrèrent plus régulièremeut. Ne pourrait-on pas admettre que, chez cette jeune fille, âgée de treize ans, il s'était passé un fait inexplicable au moment du flux du sang, et que le système nerveux avait reçu une secousse, qui avait dérangé l'équilibre de la circu-lation en accumulant une plus grande quantité d'électri-cité au cerveau@? Cette supposition est d'autant plus pro-bable, que les premiers effets ont eu lieu après un violent orage. Ce fait n'est pas unique il y en a d'autres. Voici un phénomène analogue, qui m'a été rapporté en 1841 à Rennes, par un témoin oculaire, qui n'avait aucun intérêt à me faire un récit imaginaire. M. Benèche, inspecteur général de la compagnie d'assu-rance contre la grêle, vint me raconter que, se trouvant à Carcassonne, en 1833 bu 1834, il se rendit à un village situé à deux lieues de Carcassonne, avec M. Barthe, professeur de physique au petit séminaire de Carcassonne, pour voir une jeune fille de huit ou de neuf ans, qui, à certains moments, par sa seule présence dans une cuisine, faisait danser toutes les casseroles, les pelles et les pincettes. Il y avait déjà six ou huit heures qu'ils étaient là, sans qu'il se passât rien. Ils partirent, croyant à une mystification, mais ils n'avaient pas fait cent pas qu'on les rappela. Ils revinrent en toute hâte et virent la jeune fille au milieu de la cuisine et toutes les casseroles sauter, danser les che-nets, les pelles, les pincettes, tout ce qui était de métal était en mouvement même le feu, les tisons, les bûches furent lancés au milieu de la cuisine. | 270 L'ART DE MAGNÉTISER jeune fille, si la personne qui l'avait amenée à Paris, n'avaient pas cru ces effets réels, seraient-elles venues s'adresser à l'Académie pour les faire constater ? Ne se seraient-elles pas contentées de les exploiter dans quelque salle publique, avant d'aller trouver messieurs les sa-vants ? C'était au moment des menstrues, le 15 janvier 1846, que ces effets avaient paru pour la première fois ce fut vers la fin de février, un mois et demi après, que ces effets dispa-rurent et ne se montrèrent plus régulièrement. Ne pourrait-on pas admettre que, chez cette jeune fille, âgée de treize ans, il s'était passé un fait inexplicable au moment du flux du sang, et que le système nerveux avait reçu une secousse, qui avait dérangé l'équilibre de la circu-lation en accumulant une plus grande quantité d'électri-cité au cerveau ? Cette supposition est d'autant plus pro-bable, que les premiers effets ont eu lieu après un violent orage. Ce fait n'est pas unique il y en a d'autres. Voici un phénomène analogue, qui m'a été rapporté en 1841 à Rennes, par un témoin oculaire, qui n'avait aucun intérêt à me faire un récit imaginaire. M. Benèche, inspecteur général de la compagnie d'assu-rance contre la grêle, vint me raconter que, se trouvant à Carcassonne, en 1833 ou 1834, il se rendit à un village situé à deux lieues de Carcassonne, avec M. Barthe, professeur de physique au petit séminaire de Carcassonne, pour voir une jeune fille de huit ou de neuf ans, qui, à certains moments, par sa seule présence dans une cuisine, faisait danser toutes les casseroles, les pelles et les pincettes. Il y avait déjà six ou huit heures qu'ils étaient là, sans qu'il se passât rien. Ils partirent, croyant à une mystification, mais ils n'avaient pas fait cent pas qu'on les rappela. Ils revinrent en toute hâte et virent la jeune fille au milieu de la cuisine et toutes les casseroles sauter, danser les che-nets, les pelles, les pincettes, tout ce qui était de métal était en mouvement même le feu, les tisons, les bûches furent lancés au milieu de la cuisine. | Voici un phénomène analogue, qui m'a été rapporté en 1841 à Rennes, par un témoin oculaire, qui n'avait aucun intérêt à me faire un récit imaginaire. | Voici un phénomène analogue, qui m'a été rapporté en 1841 à Rennes, par un témoin oculaire, qui n'avait aucun intérêt à me faire un récit imaginaire. | 0 | 0 | 0 |
657.txt | 1,886 | 270 L'ART DE MAGNÉTISER jeune fille, si la personne qui l'avait amenée à Paris, n'avaient pas cru ces effets réels, seraient-elles venues s'adresser à l'Académie pour les faire constater ? Ne se seraient-elles pas contentées de les exploiter dans quelque salle publique, avant d'aller trouver messieurs les sa-vants ? C'était au moment des menstrues, le 15 janvier 1846, que ces effets avaient paru pour la première fois ce fut vers la fin de février, un mois et demi après, que ces effets dispa-rurent et ne se montrèrent plus régulièremeut. Ne pourrait-on pas admettre que, chez cette jeune fille, âgée de treize ans, il s'était passé un fait inexplicable au moment du flux du sang, et que le système nerveux avait reçu une secousse, qui avait dérangé l'équilibre de la circu-lation en accumulant une plus grande quantité d'électri-cité au cerveau? Cette supposition est d'autant plus pro-bable, que les premiers effets ont eu lieu après un violent orage. Ce fait n'est pas unique il y en a d'autres. Voici un phénomène analogue, qui m'a été rapporté en 1841 à Rennes, par un témoin oculaire, qui n'avait aucun intérêt à me faire un récit imaginaire. M. Benèche, inspecteur général de la compagnie d'assu-rance contre la grêle, vint me raconter que, se trouvant à Carcassonne, en 1833 bu 1834, il se rendit à un village situé à deux lieues de Carcassonne, avec M. Barthe, professeur de physique au petit séminaire de Carcassonne, pour voir une jeune fille de huit ou de neuf ans, qui, à certains moments, par sa seule présence dans une cuisine, faisait danser toutes les casseroles, les pelles et les pincettes. Il y avait déjà six ou huit heures qu'ils étaient là, sans qu'il se passât rien. Ils partirent, croyant à une mystification, mais ils n'avaient pas fait cent pas qu'on les rappela. Ils revinrent en toute hâte et virent la jeune fille au milieu de la cuisine et toutes les casseroles sauter, danser les che-nets, les pelles, les pincettes, tout ce qui était de métal était en mouvement même le feu, les tisons, les bûches furent lancés au milieu de la cuisine. | 270 L'ART DE MAGNÉTISER jeune fille, si la personne qui l'avait amenée à Paris, n'avaient pas cru ces effets réels, seraient-elles venues s'adresser à l'Académie pour les faire constater ? Ne se seraient-elles pas contentées de les exploiter dans quelque salle publique, avant d'aller trouver messieurs les sa-vants ? C'était au moment des menstrues, le 15 janvier 1846, que ces effets avaient paru pour la première fois ce fut vers la fin de février, un mois et demi après, que ces effets dispa-rurent et ne se montrèrent plus régulièremeut. Ne pourrait-on pas admettre que, chez cette jeune fille, âgée de treize ans, il s'était passé un fait inexplicable au moment du flux du sang, et que le système nerveux avait reçu une secousse, qui avait dérangé l'équilibre de la circu-lation en accumulant une plus grande quantité d'électri-cité au cerveau@? Cette supposition est d'autant plus pro-bable, que les premiers effets ont eu lieu après un violent orage. Ce fait n'est pas unique il y en a d'autres. Voici un phénomène analogue, qui m'a été rapporté en 1841 à Rennes, par un témoin oculaire, qui n'avait aucun intérêt à me faire un récit imaginaire. M. Benèche, inspecteur général de la compagnie d'assu-rance contre la grêle, vint me raconter que, se trouvant à Carcassonne, en 1833 bu 1834, il se rendit à un village situé à deux lieues de Carcassonne, avec M. 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Ne se seraient-elles pas contentées de les exploiter dans quelque salle publique, avant d'aller trouver messieurs les sa-vants ? C'était au moment des menstrues, le 15 janvier 1846, que ces effets avaient paru pour la première fois ce fut vers la fin de février, un mois et demi après, que ces effets dispa-rurent et ne se montrèrent plus régulièrement. Ne pourrait-on pas admettre que, chez cette jeune fille, âgée de treize ans, il s'était passé un fait inexplicable au moment du flux du sang, et que le système nerveux avait reçu une secousse, qui avait dérangé l'équilibre de la circu-lation en accumulant une plus grande quantité d'électri-cité au cerveau ? Cette supposition est d'autant plus pro-bable, que les premiers effets ont eu lieu après un violent orage. Ce fait n'est pas unique il y en a d'autres. Voici un phénomène analogue, qui m'a été rapporté en 1841 à Rennes, par un témoin oculaire, qui n'avait aucun intérêt à me faire un récit imaginaire. M. Benèche, inspecteur général de la compagnie d'assu-rance contre la grêle, vint me raconter que, se trouvant à Carcassonne, en 1833 ou 1834, il se rendit à un village situé à deux lieues de Carcassonne, avec M. Barthe, professeur de physique au petit séminaire de Carcassonne, pour voir une jeune fille de huit ou de neuf ans, qui, à certains moments, par sa seule présence dans une cuisine, faisait danser toutes les casseroles, les pelles et les pincettes. Il y avait déjà six ou huit heures qu'ils étaient là, sans qu'il se passât rien. Ils partirent, croyant à une mystification, mais ils n'avaient pas fait cent pas qu'on les rappela. Ils revinrent en toute hâte et virent la jeune fille au milieu de la cuisine et toutes les casseroles sauter, danser les che-nets, les pelles, les pincettes, tout ce qui était de métal était en mouvement même le feu, les tisons, les bûches furent lancés au milieu de la cuisine. | M. Benèche, inspecteur général de la compagnie d'assu-rance contre la grêle, vint me raconter que, se trouvant à Carcassonne, en 1833 bu 1834, il se rendit à un village situé à deux lieues de Carcassonne, avec M. Barthe, professeur de physique au petit séminaire de Carcassonne, pour voir une jeune fille de huit ou de neuf ans, qui, à certains moments, par sa seule présence dans une cuisine, faisait danser toutes les casseroles, les pelles et les pincettes. | M. Benèche, inspecteur général de la compagnie d'assu-rance contre la grêle, vint me raconter que, se trouvant à Carcassonne, en 1833 ou 1834, il se rendit à un village situé à deux lieues de Carcassonne, avec M. Barthe, professeur de physique au petit séminaire de Carcassonne, pour voir une jeune fille de huit ou de neuf ans, qui, à certains moments, par sa seule présence dans une cuisine, faisait danser toutes les casseroles, les pelles et les pincettes. | 1 | 0.002174 | 0.01087 |
657.txt | 1,886 | 270 L'ART DE MAGNÉTISER jeune fille, si la personne qui l'avait amenée à Paris, n'avaient pas cru ces effets réels, seraient-elles venues s'adresser à l'Académie pour les faire constater ? Ne se seraient-elles pas contentées de les exploiter dans quelque salle publique, avant d'aller trouver messieurs les sa-vants ? C'était au moment des menstrues, le 15 janvier 1846, que ces effets avaient paru pour la première fois ce fut vers la fin de février, un mois et demi après, que ces effets dispa-rurent et ne se montrèrent plus régulièremeut. Ne pourrait-on pas admettre que, chez cette jeune fille, âgée de treize ans, il s'était passé un fait inexplicable au moment du flux du sang, et que le système nerveux avait reçu une secousse, qui avait dérangé l'équilibre de la circu-lation en accumulant une plus grande quantité d'électri-cité au cerveau? Cette supposition est d'autant plus pro-bable, que les premiers effets ont eu lieu après un violent orage. Ce fait n'est pas unique il y en a d'autres. Voici un phénomène analogue, qui m'a été rapporté en 1841 à Rennes, par un témoin oculaire, qui n'avait aucun intérêt à me faire un récit imaginaire. M. Benèche, inspecteur général de la compagnie d'assu-rance contre la grêle, vint me raconter que, se trouvant à Carcassonne, en 1833 bu 1834, il se rendit à un village situé à deux lieues de Carcassonne, avec M. Barthe, professeur de physique au petit séminaire de Carcassonne, pour voir une jeune fille de huit ou de neuf ans, qui, à certains moments, par sa seule présence dans une cuisine, faisait danser toutes les casseroles, les pelles et les pincettes. Il y avait déjà six ou huit heures qu'ils étaient là, sans qu'il se passât rien. Ils partirent, croyant à une mystification, mais ils n'avaient pas fait cent pas qu'on les rappela. Ils revinrent en toute hâte et virent la jeune fille au milieu de la cuisine et toutes les casseroles sauter, danser les che-nets, les pelles, les pincettes, tout ce qui était de métal était en mouvement même le feu, les tisons, les bûches furent lancés au milieu de la cuisine. | 270 L'ART DE MAGNÉTISER jeune fille, si la personne qui l'avait amenée à Paris, n'avaient pas cru ces effets réels, seraient-elles venues s'adresser à l'Académie pour les faire constater ? Ne se seraient-elles pas contentées de les exploiter dans quelque salle publique, avant d'aller trouver messieurs les sa-vants ? C'était au moment des menstrues, le 15 janvier 1846, que ces effets avaient paru pour la première fois ce fut vers la fin de février, un mois et demi après, que ces effets dispa-rurent et ne se montrèrent plus régulièremeut. Ne pourrait-on pas admettre que, chez cette jeune fille, âgée de treize ans, il s'était passé un fait inexplicable au moment du flux du sang, et que le système nerveux avait reçu une secousse, qui avait dérangé l'équilibre de la circu-lation en accumulant une plus grande quantité d'électri-cité au cerveau@? Cette supposition est d'autant plus pro-bable, que les premiers effets ont eu lieu après un violent orage. Ce fait n'est pas unique il y en a d'autres. Voici un phénomène analogue, qui m'a été rapporté en 1841 à Rennes, par un témoin oculaire, qui n'avait aucun intérêt à me faire un récit imaginaire. M. Benèche, inspecteur général de la compagnie d'assu-rance contre la grêle, vint me raconter que, se trouvant à Carcassonne, en 1833 bu 1834, il se rendit à un village situé à deux lieues de Carcassonne, avec M. Barthe, professeur de physique au petit séminaire de Carcassonne, pour voir une jeune fille de huit ou de neuf ans, qui, à certains moments, par sa seule présence dans une cuisine, faisait danser toutes les casseroles, les pelles et les pincettes. Il y avait déjà six ou huit heures qu'ils étaient là, sans qu'il se passât rien. Ils partirent, croyant à une mystification, mais ils n'avaient pas fait cent pas qu'on les rappela. Ils revinrent en toute hâte et virent la jeune fille au milieu de la cuisine et toutes les casseroles sauter, danser les che-nets, les pelles, les pincettes, tout ce qui était de métal était en mouvement même le feu, les tisons, les bûches furent lancés au milieu de la cuisine. | 270 L'ART DE MAGNÉTISER jeune fille, si la personne qui l'avait amenée à Paris, n'avaient pas cru ces effets réels, seraient-elles venues s'adresser à l'Académie pour les faire constater ? Ne se seraient-elles pas contentées de les exploiter dans quelque salle publique, avant d'aller trouver messieurs les sa-vants ? C'était au moment des menstrues, le 15 janvier 1846, que ces effets avaient paru pour la première fois ce fut vers la fin de février, un mois et demi après, que ces effets dispa-rurent et ne se montrèrent plus régulièrement. Ne pourrait-on pas admettre que, chez cette jeune fille, âgée de treize ans, il s'était passé un fait inexplicable au moment du flux du sang, et que le système nerveux avait reçu une secousse, qui avait dérangé l'équilibre de la circu-lation en accumulant une plus grande quantité d'électri-cité au cerveau ? Cette supposition est d'autant plus pro-bable, que les premiers effets ont eu lieu après un violent orage. Ce fait n'est pas unique il y en a d'autres. Voici un phénomène analogue, qui m'a été rapporté en 1841 à Rennes, par un témoin oculaire, qui n'avait aucun intérêt à me faire un récit imaginaire. M. Benèche, inspecteur général de la compagnie d'assu-rance contre la grêle, vint me raconter que, se trouvant à Carcassonne, en 1833 ou 1834, il se rendit à un village situé à deux lieues de Carcassonne, avec M. Barthe, professeur de physique au petit séminaire de Carcassonne, pour voir une jeune fille de huit ou de neuf ans, qui, à certains moments, par sa seule présence dans une cuisine, faisait danser toutes les casseroles, les pelles et les pincettes. Il y avait déjà six ou huit heures qu'ils étaient là, sans qu'il se passât rien. Ils partirent, croyant à une mystification, mais ils n'avaient pas fait cent pas qu'on les rappela. Ils revinrent en toute hâte et virent la jeune fille au milieu de la cuisine et toutes les casseroles sauter, danser les che-nets, les pelles, les pincettes, tout ce qui était de métal était en mouvement même le feu, les tisons, les bûches furent lancés au milieu de la cuisine. | Il y avait déjà six ou huit heures qu'ils étaient là, sans qu'il se passât rien. | Il y avait déjà six ou huit heures qu'ils étaient là, sans qu'il se passât rien. | 0 | 0 | 0 |
657.txt | 1,886 | 270 L'ART DE MAGNÉTISER jeune fille, si la personne qui l'avait amenée à Paris, n'avaient pas cru ces effets réels, seraient-elles venues s'adresser à l'Académie pour les faire constater ? Ne se seraient-elles pas contentées de les exploiter dans quelque salle publique, avant d'aller trouver messieurs les sa-vants ? C'était au moment des menstrues, le 15 janvier 1846, que ces effets avaient paru pour la première fois ce fut vers la fin de février, un mois et demi après, que ces effets dispa-rurent et ne se montrèrent plus régulièremeut. Ne pourrait-on pas admettre que, chez cette jeune fille, âgée de treize ans, il s'était passé un fait inexplicable au moment du flux du sang, et que le système nerveux avait reçu une secousse, qui avait dérangé l'équilibre de la circu-lation en accumulant une plus grande quantité d'électri-cité au cerveau? Cette supposition est d'autant plus pro-bable, que les premiers effets ont eu lieu après un violent orage. Ce fait n'est pas unique il y en a d'autres. Voici un phénomène analogue, qui m'a été rapporté en 1841 à Rennes, par un témoin oculaire, qui n'avait aucun intérêt à me faire un récit imaginaire. M. Benèche, inspecteur général de la compagnie d'assu-rance contre la grêle, vint me raconter que, se trouvant à Carcassonne, en 1833 bu 1834, il se rendit à un village situé à deux lieues de Carcassonne, avec M. Barthe, professeur de physique au petit séminaire de Carcassonne, pour voir une jeune fille de huit ou de neuf ans, qui, à certains moments, par sa seule présence dans une cuisine, faisait danser toutes les casseroles, les pelles et les pincettes. Il y avait déjà six ou huit heures qu'ils étaient là, sans qu'il se passât rien. Ils partirent, croyant à une mystification, mais ils n'avaient pas fait cent pas qu'on les rappela. Ils revinrent en toute hâte et virent la jeune fille au milieu de la cuisine et toutes les casseroles sauter, danser les che-nets, les pelles, les pincettes, tout ce qui était de métal était en mouvement même le feu, les tisons, les bûches furent lancés au milieu de la cuisine. | 270 L'ART DE MAGNÉTISER jeune fille, si la personne qui l'avait amenée à Paris, n'avaient pas cru ces effets réels, seraient-elles venues s'adresser à l'Académie pour les faire constater ? Ne se seraient-elles pas contentées de les exploiter dans quelque salle publique, avant d'aller trouver messieurs les sa-vants ? C'était au moment des menstrues, le 15 janvier 1846, que ces effets avaient paru pour la première fois ce fut vers la fin de février, un mois et demi après, que ces effets dispa-rurent et ne se montrèrent plus régulièremeut. Ne pourrait-on pas admettre que, chez cette jeune fille, âgée de treize ans, il s'était passé un fait inexplicable au moment du flux du sang, et que le système nerveux avait reçu une secousse, qui avait dérangé l'équilibre de la circu-lation en accumulant une plus grande quantité d'électri-cité au cerveau@? Cette supposition est d'autant plus pro-bable, que les premiers effets ont eu lieu après un violent orage. Ce fait n'est pas unique il y en a d'autres. Voici un phénomène analogue, qui m'a été rapporté en 1841 à Rennes, par un témoin oculaire, qui n'avait aucun intérêt à me faire un récit imaginaire. M. Benèche, inspecteur général de la compagnie d'assu-rance contre la grêle, vint me raconter que, se trouvant à Carcassonne, en 1833 bu 1834, il se rendit à un village situé à deux lieues de Carcassonne, avec M. Barthe, professeur de physique au petit séminaire de Carcassonne, pour voir une jeune fille de huit ou de neuf ans, qui, à certains moments, par sa seule présence dans une cuisine, faisait danser toutes les casseroles, les pelles et les pincettes. Il y avait déjà six ou huit heures qu'ils étaient là, sans qu'il se passât rien. Ils partirent, croyant à une mystification, mais ils n'avaient pas fait cent pas qu'on les rappela. Ils revinrent en toute hâte et virent la jeune fille au milieu de la cuisine et toutes les casseroles sauter, danser les che-nets, les pelles, les pincettes, tout ce qui était de métal était en mouvement même le feu, les tisons, les bûches furent lancés au milieu de la cuisine. | 270 L'ART DE MAGNÉTISER jeune fille, si la personne qui l'avait amenée à Paris, n'avaient pas cru ces effets réels, seraient-elles venues s'adresser à l'Académie pour les faire constater ? Ne se seraient-elles pas contentées de les exploiter dans quelque salle publique, avant d'aller trouver messieurs les sa-vants ? C'était au moment des menstrues, le 15 janvier 1846, que ces effets avaient paru pour la première fois ce fut vers la fin de février, un mois et demi après, que ces effets dispa-rurent et ne se montrèrent plus régulièrement. Ne pourrait-on pas admettre que, chez cette jeune fille, âgée de treize ans, il s'était passé un fait inexplicable au moment du flux du sang, et que le système nerveux avait reçu une secousse, qui avait dérangé l'équilibre de la circu-lation en accumulant une plus grande quantité d'électri-cité au cerveau ? Cette supposition est d'autant plus pro-bable, que les premiers effets ont eu lieu après un violent orage. Ce fait n'est pas unique il y en a d'autres. Voici un phénomène analogue, qui m'a été rapporté en 1841 à Rennes, par un témoin oculaire, qui n'avait aucun intérêt à me faire un récit imaginaire. M. Benèche, inspecteur général de la compagnie d'assu-rance contre la grêle, vint me raconter que, se trouvant à Carcassonne, en 1833 ou 1834, il se rendit à un village situé à deux lieues de Carcassonne, avec M. Barthe, professeur de physique au petit séminaire de Carcassonne, pour voir une jeune fille de huit ou de neuf ans, qui, à certains moments, par sa seule présence dans une cuisine, faisait danser toutes les casseroles, les pelles et les pincettes. Il y avait déjà six ou huit heures qu'ils étaient là, sans qu'il se passât rien. Ils partirent, croyant à une mystification, mais ils n'avaient pas fait cent pas qu'on les rappela. Ils revinrent en toute hâte et virent la jeune fille au milieu de la cuisine et toutes les casseroles sauter, danser les che-nets, les pelles, les pincettes, tout ce qui était de métal était en mouvement même le feu, les tisons, les bûches furent lancés au milieu de la cuisine. | Ils partirent, croyant à une mystification, mais ils n'avaient pas fait cent pas qu'on les rappela. | Ils partirent, croyant à une mystification, mais ils n'avaient pas fait cent pas qu'on les rappela. | 0 | 0 | 0 |
657.txt | 1,886 | 270 L'ART DE MAGNÉTISER jeune fille, si la personne qui l'avait amenée à Paris, n'avaient pas cru ces effets réels, seraient-elles venues s'adresser à l'Académie pour les faire constater ? Ne se seraient-elles pas contentées de les exploiter dans quelque salle publique, avant d'aller trouver messieurs les sa-vants ? C'était au moment des menstrues, le 15 janvier 1846, que ces effets avaient paru pour la première fois ce fut vers la fin de février, un mois et demi après, que ces effets dispa-rurent et ne se montrèrent plus régulièremeut. Ne pourrait-on pas admettre que, chez cette jeune fille, âgée de treize ans, il s'était passé un fait inexplicable au moment du flux du sang, et que le système nerveux avait reçu une secousse, qui avait dérangé l'équilibre de la circu-lation en accumulant une plus grande quantité d'électri-cité au cerveau? Cette supposition est d'autant plus pro-bable, que les premiers effets ont eu lieu après un violent orage. Ce fait n'est pas unique il y en a d'autres. Voici un phénomène analogue, qui m'a été rapporté en 1841 à Rennes, par un témoin oculaire, qui n'avait aucun intérêt à me faire un récit imaginaire. M. Benèche, inspecteur général de la compagnie d'assu-rance contre la grêle, vint me raconter que, se trouvant à Carcassonne, en 1833 bu 1834, il se rendit à un village situé à deux lieues de Carcassonne, avec M. Barthe, professeur de physique au petit séminaire de Carcassonne, pour voir une jeune fille de huit ou de neuf ans, qui, à certains moments, par sa seule présence dans une cuisine, faisait danser toutes les casseroles, les pelles et les pincettes. Il y avait déjà six ou huit heures qu'ils étaient là, sans qu'il se passât rien. Ils partirent, croyant à une mystification, mais ils n'avaient pas fait cent pas qu'on les rappela. Ils revinrent en toute hâte et virent la jeune fille au milieu de la cuisine et toutes les casseroles sauter, danser les che-nets, les pelles, les pincettes, tout ce qui était de métal était en mouvement même le feu, les tisons, les bûches furent lancés au milieu de la cuisine. | 270 L'ART DE MAGNÉTISER jeune fille, si la personne qui l'avait amenée à Paris, n'avaient pas cru ces effets réels, seraient-elles venues s'adresser à l'Académie pour les faire constater ? Ne se seraient-elles pas contentées de les exploiter dans quelque salle publique, avant d'aller trouver messieurs les sa-vants ? C'était au moment des menstrues, le 15 janvier 1846, que ces effets avaient paru pour la première fois ce fut vers la fin de février, un mois et demi après, que ces effets dispa-rurent et ne se montrèrent plus régulièremeut. Ne pourrait-on pas admettre que, chez cette jeune fille, âgée de treize ans, il s'était passé un fait inexplicable au moment du flux du sang, et que le système nerveux avait reçu une secousse, qui avait dérangé l'équilibre de la circu-lation en accumulant une plus grande quantité d'électri-cité au cerveau@? Cette supposition est d'autant plus pro-bable, que les premiers effets ont eu lieu après un violent orage. Ce fait n'est pas unique il y en a d'autres. Voici un phénomène analogue, qui m'a été rapporté en 1841 à Rennes, par un témoin oculaire, qui n'avait aucun intérêt à me faire un récit imaginaire. M. Benèche, inspecteur général de la compagnie d'assu-rance contre la grêle, vint me raconter que, se trouvant à Carcassonne, en 1833 bu 1834, il se rendit à un village situé à deux lieues de Carcassonne, avec M. Barthe, professeur de physique au petit séminaire de Carcassonne, pour voir une jeune fille de huit ou de neuf ans, qui, à certains moments, par sa seule présence dans une cuisine, faisait danser toutes les casseroles, les pelles et les pincettes. Il y avait déjà six ou huit heures qu'ils étaient là, sans qu'il se passât rien. Ils partirent, croyant à une mystification, mais ils n'avaient pas fait cent pas qu'on les rappela. Ils revinrent en toute hâte et virent la jeune fille au milieu de la cuisine et toutes les casseroles sauter, danser les che-nets, les pelles, les pincettes, tout ce qui était de métal était en mouvement même le feu, les tisons, les bûches furent lancés au milieu de la cuisine. | 270 L'ART DE MAGNÉTISER jeune fille, si la personne qui l'avait amenée à Paris, n'avaient pas cru ces effets réels, seraient-elles venues s'adresser à l'Académie pour les faire constater ? Ne se seraient-elles pas contentées de les exploiter dans quelque salle publique, avant d'aller trouver messieurs les sa-vants ? C'était au moment des menstrues, le 15 janvier 1846, que ces effets avaient paru pour la première fois ce fut vers la fin de février, un mois et demi après, que ces effets dispa-rurent et ne se montrèrent plus régulièrement. Ne pourrait-on pas admettre que, chez cette jeune fille, âgée de treize ans, il s'était passé un fait inexplicable au moment du flux du sang, et que le système nerveux avait reçu une secousse, qui avait dérangé l'équilibre de la circu-lation en accumulant une plus grande quantité d'électri-cité au cerveau ? Cette supposition est d'autant plus pro-bable, que les premiers effets ont eu lieu après un violent orage. Ce fait n'est pas unique il y en a d'autres. Voici un phénomène analogue, qui m'a été rapporté en 1841 à Rennes, par un témoin oculaire, qui n'avait aucun intérêt à me faire un récit imaginaire. M. Benèche, inspecteur général de la compagnie d'assu-rance contre la grêle, vint me raconter que, se trouvant à Carcassonne, en 1833 ou 1834, il se rendit à un village situé à deux lieues de Carcassonne, avec M. Barthe, professeur de physique au petit séminaire de Carcassonne, pour voir une jeune fille de huit ou de neuf ans, qui, à certains moments, par sa seule présence dans une cuisine, faisait danser toutes les casseroles, les pelles et les pincettes. Il y avait déjà six ou huit heures qu'ils étaient là, sans qu'il se passât rien. Ils partirent, croyant à une mystification, mais ils n'avaient pas fait cent pas qu'on les rappela. Ils revinrent en toute hâte et virent la jeune fille au milieu de la cuisine et toutes les casseroles sauter, danser les che-nets, les pelles, les pincettes, tout ce qui était de métal était en mouvement même le feu, les tisons, les bûches furent lancés au milieu de la cuisine. | Ils revinrent en toute hâte et virent la jeune fille au milieu de la cuisine et toutes les casseroles sauter, danser les che-nets, les pelles, les pincettes, tout ce qui était de métal était en mouvement même le feu, les tisons, les bûches furent lancés au milieu de la cuisine. | Ils revinrent en toute hâte et virent la jeune fille au milieu de la cuisine et toutes les casseroles sauter, danser les che-nets, les pelles, les pincettes, tout ce qui était de métal était en mouvement même le feu, les tisons, les bûches furent lancés au milieu de la cuisine. | 0 | 0 | 0 |
864.txt | 1,858 | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 173 hommes nés à deux mille pieds au-dessus du niveau de la mer, et sans lesquels les plus éminentes facultés sont pour ainsi dire frappées d'impuissance. Rien de brillant ni d'écla-lant, mais déjà sûreté et de la force. Il livrait le moins pos-sible au hasard, et marchait à son but sans se laisser troubler ni intimider ce n'était pas l'agilité du cerf, mais là patience flUa persévérance du boeuf. Si l'allure n'était pas rapide, en revanche le sillon, était profond. Dans nos écoles et dans les professions qui en dépendent, des dons pareils sont les meilleurs auxiliaires que l'on puisse désirer. Combien de jeunes gens, richement doués, sont ve-nus échouer devant ces examens publics où l'improvisation tient une si grande place ! Que de défaites dues seulement à l'état des nerfs et à la sensibilité de l'organisation ! Que de candidats, plus' tard devenus illustres, n'ont pu surmonter les difficultés d'un début, ni vaincre cette timidité qui est comme la paralysie de l'esprit! La stupeur, le vertige s'en mêlent le cerveau reste sans action, la parole ne sert plus la pensée. En face de ces juges qui interrogent et de ces témoins qui écoutent, on n'éprouve plus qu'un sentiment, celui d'une faiblesse irrémédiable, on n'a plus qu'un désir, celui d'abréger ce supplice et de se donner en spectacle le moins longtemps possible on fuirait dès le premier moment, si la force ne manquait, même pour cela. Ludovic n'avait rien à craindre de ces désappointements il était ce que l'on nomme une tête carrée. Ce qu'il savait il le savait bien et d'une manière si méthodique, qu'aucune émotion, si vive qu'elle fût, n'eût pu l'empêcher de fournir ses preuves. Il avait l'art de se posséder, l'art d'exprimer avec netteté ce qu'il avait appris avec réflexion. Dès les pre-mières réponses, il s'établit entre les examinateurs et lui un certain accord d'opinions et de vues. Il s'attacha à leur faire sentir qu'aucun de leurs commentaires ne lui était étranger, et il poussa l'attention jusqu'à citer leurs propres textes. C'en fut assez pour se les concilier. On l'interrogea à l'envi il tint tête à toutes les questions on lui tendit des pièges, il les déjoua avec bonheur. Tout se réunit pour faire de son examen une sorte d'événement et une date dans les annales de la Faculté. A la ronde on se disait qu'il y avait, dans ce jeune homme, plus que l'étoffe d'un licencié, et qu'avec du | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 173 hommes nés à deux mille pieds au-dessus du niveau de la mer, et sans lesquels les plus éminentes facultés sont pour ainsi dire frappées d'impuissance. Rien de brillant ni d'écla-lant, mais d@éjà sûreté et de la force. Il livrait le moins pos-sible au hasard, et marchait à son but sans se laisser troubler ni intimider ce n'était pas l'agilité du cerf, mais là patience @flUa persévérance du boeuf. Si l'allure n'était pas rapide, en revanche le sillon, était profond. Dans nos écoles et dans les professions qui en dépendent, des dons pareils sont les meilleurs auxiliaires que l'on puisse désirer. Combien de jeunes gens, richement doués, sont ve-nus échouer devant ces examens publics où l'improvisation tient une si grande place ! Que de défaites dues seulement à l'état des nerfs et à la sensibilité de l'organisation ! Que de candidats, plus' tard devenus illustres, n'ont pu surmonter les difficultés d'un début, ni vaincre cette timidité qui est comme la paralysie de l'esprit@! La stupeur, le vertige s'en mêlent le cerveau reste sans action, la parole ne sert plus la pensée. En face de ces juges qui interrogent et de ces témoins qui écoutent, on n'éprouve plus qu'un sentiment, celui d'une faiblesse irrémédiable, on n'a plus qu'un désir, celui d'abréger ce supplice et de se donner en spectacle le moins longtemps possible on fuirait dès le premier moment, si la force ne manquait, même pour cela. Ludovic n'avait rien à craindre de ces désappointements il était ce que l'on nomme une tête carrée. Ce qu'il savait il le savait bien et d'une manière si méthodique, qu'aucune émotion, si vive qu'elle fût, n'eût pu l'empêcher de fournir ses preuves. Il avait l'art de se posséder, l'art d'exprimer avec netteté ce qu'il avait appris avec réflexion. Dès les pre-mières réponses, il s'établit entre les examinateurs et lui un certain accord d'opinions et de vues. Il s'attacha à leur faire sentir qu'aucun de leurs commentaires ne lui était étranger, et il poussa l'attention jusqu'à citer leurs propres textes. C'en fut assez pour se les concilier. On l'interrogea à l'envi il tint tête à toutes les questions on lui tendit des pièges, il les déjoua avec bonheur. Tout se réunit pour faire de son examen une sorte d'événement et une date dans les annales de la Faculté. A la ronde on se disait qu'il y avait, dans ce jeune homme, plus que l'étoffe d'un licencié, et qu'avec du | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 173 hommes nés à deux mille pieds au-dessus du niveau de la mer, et sans lesquels les plus éminentes facultés sont pour ainsi dire frappées d'impuissance. Rien de brillant ni d'écla-tant, mais de la sûreté et de la force. Il livrait le moins pos-sible au hasard, et marchait à son but sans se laisser troubler ni intimider ce n'était pas l'agilité du cerf, mais la patience et la persévérance du boeuf. Si l'allure n'était pas rapide, en revanche le sillon@ était profond. Dans nos écoles et dans les professions qui en dépendent, des dons pareils sont les meilleurs auxiliaires que l'on puisse désirer. Combien de jeunes gens, richement doués, sont ve-nus échouer devant ces examens publics où l'improvisation tient une si grande place ! Que de défaites dues seulement à l'état des nerfs et à la sensibilité de l'organisation ! Que de candidats, plus@ tard devenus illustres, n'ont pu surmonter les difficultés d'un début, ni vaincre cette timidité qui est comme la paralysie de l'esprit ! La stupeur, le vertige s'en mêlent le cerveau reste sans action, la parole ne sert plus la pensée. En face de ces juges qui interrogent et de ces témoins qui écoutent, on n'éprouve plus qu'un sentiment, celui d'une faiblesse irrémédiable, on n'a plus qu'un désir, celui d'abréger ce supplice et de se donner en spectacle le moins longtemps possible on fuirait dès le premier moment, si la force ne manquait, même pour cela. Ludovic n'avait rien à craindre de ces désappointements il était ce que l'on nomme une tête carrée. Ce qu'il savait il le savait bien et d'une manière si méthodique, qu'aucune émotion, si vive qu'elle fût, n'eût pu l'empêcher de fournir ses preuves. Il avait l'art de se posséder, l'art d'exprimer avec netteté ce qu'il avait appris avec réflexion. Dès les pre-mières réponses, il s'établit entre les examinateurs et lui un certain accord d'opinions et de vues. Il s'attacha à leur faire sentir qu'aucun de leurs commentaires ne lui était étranger, et il poussa l'attention jusqu'à citer leurs propres textes. C'en fut assez pour se les concilier. On l'interrogea à l'envi il tint tête à toutes les questions on lui tendit des piéges, il les déjoua avec bonheur. Tout se réunit pour faire de son examen une sorte d'événement et une date dans les annales de la Faculté. A la ronde on se disait qu'il y avait, dans ce jeune homme, plus que l'étoffe d'un licencié, et qu'avec du | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. | 0 | 0 | 0 |
864.txt | 1,858 | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 173 hommes nés à deux mille pieds au-dessus du niveau de la mer, et sans lesquels les plus éminentes facultés sont pour ainsi dire frappées d'impuissance. Rien de brillant ni d'écla-lant, mais déjà sûreté et de la force. Il livrait le moins pos-sible au hasard, et marchait à son but sans se laisser troubler ni intimider ce n'était pas l'agilité du cerf, mais là patience flUa persévérance du boeuf. Si l'allure n'était pas rapide, en revanche le sillon, était profond. Dans nos écoles et dans les professions qui en dépendent, des dons pareils sont les meilleurs auxiliaires que l'on puisse désirer. Combien de jeunes gens, richement doués, sont ve-nus échouer devant ces examens publics où l'improvisation tient une si grande place ! Que de défaites dues seulement à l'état des nerfs et à la sensibilité de l'organisation ! Que de candidats, plus' tard devenus illustres, n'ont pu surmonter les difficultés d'un début, ni vaincre cette timidité qui est comme la paralysie de l'esprit! La stupeur, le vertige s'en mêlent le cerveau reste sans action, la parole ne sert plus la pensée. En face de ces juges qui interrogent et de ces témoins qui écoutent, on n'éprouve plus qu'un sentiment, celui d'une faiblesse irrémédiable, on n'a plus qu'un désir, celui d'abréger ce supplice et de se donner en spectacle le moins longtemps possible on fuirait dès le premier moment, si la force ne manquait, même pour cela. Ludovic n'avait rien à craindre de ces désappointements il était ce que l'on nomme une tête carrée. Ce qu'il savait il le savait bien et d'une manière si méthodique, qu'aucune émotion, si vive qu'elle fût, n'eût pu l'empêcher de fournir ses preuves. Il avait l'art de se posséder, l'art d'exprimer avec netteté ce qu'il avait appris avec réflexion. Dès les pre-mières réponses, il s'établit entre les examinateurs et lui un certain accord d'opinions et de vues. Il s'attacha à leur faire sentir qu'aucun de leurs commentaires ne lui était étranger, et il poussa l'attention jusqu'à citer leurs propres textes. C'en fut assez pour se les concilier. On l'interrogea à l'envi il tint tête à toutes les questions on lui tendit des pièges, il les déjoua avec bonheur. Tout se réunit pour faire de son examen une sorte d'événement et une date dans les annales de la Faculté. A la ronde on se disait qu'il y avait, dans ce jeune homme, plus que l'étoffe d'un licencié, et qu'avec du | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 173 hommes nés à deux mille pieds au-dessus du niveau de la mer, et sans lesquels les plus éminentes facultés sont pour ainsi dire frappées d'impuissance. Rien de brillant ni d'écla-lant, mais d@éjà sûreté et de la force. Il livrait le moins pos-sible au hasard, et marchait à son but sans se laisser troubler ni intimider ce n'était pas l'agilité du cerf, mais là patience @flUa persévérance du boeuf. Si l'allure n'était pas rapide, en revanche le sillon, était profond. Dans nos écoles et dans les professions qui en dépendent, des dons pareils sont les meilleurs auxiliaires que l'on puisse désirer. Combien de jeunes gens, richement doués, sont ve-nus échouer devant ces examens publics où l'improvisation tient une si grande place ! Que de défaites dues seulement à l'état des nerfs et à la sensibilité de l'organisation ! Que de candidats, plus' tard devenus illustres, n'ont pu surmonter les difficultés d'un début, ni vaincre cette timidité qui est comme la paralysie de l'esprit@! La stupeur, le vertige s'en mêlent le cerveau reste sans action, la parole ne sert plus la pensée. En face de ces juges qui interrogent et de ces témoins qui écoutent, on n'éprouve plus qu'un sentiment, celui d'une faiblesse irrémédiable, on n'a plus qu'un désir, celui d'abréger ce supplice et de se donner en spectacle le moins longtemps possible on fuirait dès le premier moment, si la force ne manquait, même pour cela. Ludovic n'avait rien à craindre de ces désappointements il était ce que l'on nomme une tête carrée. Ce qu'il savait il le savait bien et d'une manière si méthodique, qu'aucune émotion, si vive qu'elle fût, n'eût pu l'empêcher de fournir ses preuves. Il avait l'art de se posséder, l'art d'exprimer avec netteté ce qu'il avait appris avec réflexion. Dès les pre-mières réponses, il s'établit entre les examinateurs et lui un certain accord d'opinions et de vues. Il s'attacha à leur faire sentir qu'aucun de leurs commentaires ne lui était étranger, et il poussa l'attention jusqu'à citer leurs propres textes. C'en fut assez pour se les concilier. On l'interrogea à l'envi il tint tête à toutes les questions on lui tendit des pièges, il les déjoua avec bonheur. Tout se réunit pour faire de son examen une sorte d'événement et une date dans les annales de la Faculté. A la ronde on se disait qu'il y avait, dans ce jeune homme, plus que l'étoffe d'un licencié, et qu'avec du | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 173 hommes nés à deux mille pieds au-dessus du niveau de la mer, et sans lesquels les plus éminentes facultés sont pour ainsi dire frappées d'impuissance. Rien de brillant ni d'écla-tant, mais de la sûreté et de la force. Il livrait le moins pos-sible au hasard, et marchait à son but sans se laisser troubler ni intimider ce n'était pas l'agilité du cerf, mais la patience et la persévérance du boeuf. Si l'allure n'était pas rapide, en revanche le sillon@ était profond. Dans nos écoles et dans les professions qui en dépendent, des dons pareils sont les meilleurs auxiliaires que l'on puisse désirer. Combien de jeunes gens, richement doués, sont ve-nus échouer devant ces examens publics où l'improvisation tient une si grande place ! Que de défaites dues seulement à l'état des nerfs et à la sensibilité de l'organisation ! Que de candidats, plus@ tard devenus illustres, n'ont pu surmonter les difficultés d'un début, ni vaincre cette timidité qui est comme la paralysie de l'esprit ! La stupeur, le vertige s'en mêlent le cerveau reste sans action, la parole ne sert plus la pensée. En face de ces juges qui interrogent et de ces témoins qui écoutent, on n'éprouve plus qu'un sentiment, celui d'une faiblesse irrémédiable, on n'a plus qu'un désir, celui d'abréger ce supplice et de se donner en spectacle le moins longtemps possible on fuirait dès le premier moment, si la force ne manquait, même pour cela. Ludovic n'avait rien à craindre de ces désappointements il était ce que l'on nomme une tête carrée. Ce qu'il savait il le savait bien et d'une manière si méthodique, qu'aucune émotion, si vive qu'elle fût, n'eût pu l'empêcher de fournir ses preuves. Il avait l'art de se posséder, l'art d'exprimer avec netteté ce qu'il avait appris avec réflexion. Dès les pre-mières réponses, il s'établit entre les examinateurs et lui un certain accord d'opinions et de vues. Il s'attacha à leur faire sentir qu'aucun de leurs commentaires ne lui était étranger, et il poussa l'attention jusqu'à citer leurs propres textes. C'en fut assez pour se les concilier. On l'interrogea à l'envi il tint tête à toutes les questions on lui tendit des piéges, il les déjoua avec bonheur. Tout se réunit pour faire de son examen une sorte d'événement et une date dans les annales de la Faculté. 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864.txt | 1,858 | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 173 hommes nés à deux mille pieds au-dessus du niveau de la mer, et sans lesquels les plus éminentes facultés sont pour ainsi dire frappées d'impuissance. Rien de brillant ni d'écla-lant, mais déjà sûreté et de la force. Il livrait le moins pos-sible au hasard, et marchait à son but sans se laisser troubler ni intimider ce n'était pas l'agilité du cerf, mais là patience flUa persévérance du boeuf. Si l'allure n'était pas rapide, en revanche le sillon, était profond. Dans nos écoles et dans les professions qui en dépendent, des dons pareils sont les meilleurs auxiliaires que l'on puisse désirer. Combien de jeunes gens, richement doués, sont ve-nus échouer devant ces examens publics où l'improvisation tient une si grande place ! Que de défaites dues seulement à l'état des nerfs et à la sensibilité de l'organisation ! Que de candidats, plus' tard devenus illustres, n'ont pu surmonter les difficultés d'un début, ni vaincre cette timidité qui est comme la paralysie de l'esprit! La stupeur, le vertige s'en mêlent le cerveau reste sans action, la parole ne sert plus la pensée. En face de ces juges qui interrogent et de ces témoins qui écoutent, on n'éprouve plus qu'un sentiment, celui d'une faiblesse irrémédiable, on n'a plus qu'un désir, celui d'abréger ce supplice et de se donner en spectacle le moins longtemps possible on fuirait dès le premier moment, si la force ne manquait, même pour cela. Ludovic n'avait rien à craindre de ces désappointements il était ce que l'on nomme une tête carrée. Ce qu'il savait il le savait bien et d'une manière si méthodique, qu'aucune émotion, si vive qu'elle fût, n'eût pu l'empêcher de fournir ses preuves. Il avait l'art de se posséder, l'art d'exprimer avec netteté ce qu'il avait appris avec réflexion. Dès les pre-mières réponses, il s'établit entre les examinateurs et lui un certain accord d'opinions et de vues. Il s'attacha à leur faire sentir qu'aucun de leurs commentaires ne lui était étranger, et il poussa l'attention jusqu'à citer leurs propres textes. C'en fut assez pour se les concilier. On l'interrogea à l'envi il tint tête à toutes les questions on lui tendit des pièges, il les déjoua avec bonheur. Tout se réunit pour faire de son examen une sorte d'événement et une date dans les annales de la Faculté. A la ronde on se disait qu'il y avait, dans ce jeune homme, plus que l'étoffe d'un licencié, et qu'avec du | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 173 hommes nés à deux mille pieds au-dessus du niveau de la mer, et sans lesquels les plus éminentes facultés sont pour ainsi dire frappées d'impuissance. Rien de brillant ni d'écla-lant, mais d@éjà sûreté et de la force. Il livrait le moins pos-sible au hasard, et marchait à son but sans se laisser troubler ni intimider ce n'était pas l'agilité du cerf, mais là patience @flUa persévérance du boeuf. Si l'allure n'était pas rapide, en revanche le sillon, était profond. Dans nos écoles et dans les professions qui en dépendent, des dons pareils sont les meilleurs auxiliaires que l'on puisse désirer. Combien de jeunes gens, richement doués, sont ve-nus échouer devant ces examens publics où l'improvisation tient une si grande place ! Que de défaites dues seulement à l'état des nerfs et à la sensibilité de l'organisation ! Que de candidats, plus' tard devenus illustres, n'ont pu surmonter les difficultés d'un début, ni vaincre cette timidité qui est comme la paralysie de l'esprit@! La stupeur, le vertige s'en mêlent le cerveau reste sans action, la parole ne sert plus la pensée. En face de ces juges qui interrogent et de ces témoins qui écoutent, on n'éprouve plus qu'un sentiment, celui d'une faiblesse irrémédiable, on n'a plus qu'un désir, celui d'abréger ce supplice et de se donner en spectacle le moins longtemps possible on fuirait dès le premier moment, si la force ne manquait, même pour cela. Ludovic n'avait rien à craindre de ces désappointements il était ce que l'on nomme une tête carrée. Ce qu'il savait il le savait bien et d'une manière si méthodique, qu'aucune émotion, si vive qu'elle fût, n'eût pu l'empêcher de fournir ses preuves. Il avait l'art de se posséder, l'art d'exprimer avec netteté ce qu'il avait appris avec réflexion. Dès les pre-mières réponses, il s'établit entre les examinateurs et lui un certain accord d'opinions et de vues. Il s'attacha à leur faire sentir qu'aucun de leurs commentaires ne lui était étranger, et il poussa l'attention jusqu'à citer leurs propres textes. C'en fut assez pour se les concilier. On l'interrogea à l'envi il tint tête à toutes les questions on lui tendit des pièges, il les déjoua avec bonheur. Tout se réunit pour faire de son examen une sorte d'événement et une date dans les annales de la Faculté. A la ronde on se disait qu'il y avait, dans ce jeune homme, plus que l'étoffe d'un licencié, et qu'avec du | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 173 hommes nés à deux mille pieds au-dessus du niveau de la mer, et sans lesquels les plus éminentes facultés sont pour ainsi dire frappées d'impuissance. Rien de brillant ni d'écla-tant, mais de la sûreté et de la force. Il livrait le moins pos-sible au hasard, et marchait à son but sans se laisser troubler ni intimider ce n'était pas l'agilité du cerf, mais la patience et la persévérance du boeuf. Si l'allure n'était pas rapide, en revanche le sillon@ était profond. Dans nos écoles et dans les professions qui en dépendent, des dons pareils sont les meilleurs auxiliaires que l'on puisse désirer. Combien de jeunes gens, richement doués, sont ve-nus échouer devant ces examens publics où l'improvisation tient une si grande place ! Que de défaites dues seulement à l'état des nerfs et à la sensibilité de l'organisation ! Que de candidats, plus@ tard devenus illustres, n'ont pu surmonter les difficultés d'un début, ni vaincre cette timidité qui est comme la paralysie de l'esprit ! La stupeur, le vertige s'en mêlent le cerveau reste sans action, la parole ne sert plus la pensée. En face de ces juges qui interrogent et de ces témoins qui écoutent, on n'éprouve plus qu'un sentiment, celui d'une faiblesse irrémédiable, on n'a plus qu'un désir, celui d'abréger ce supplice et de se donner en spectacle le moins longtemps possible on fuirait dès le premier moment, si la force ne manquait, même pour cela. Ludovic n'avait rien à craindre de ces désappointements il était ce que l'on nomme une tête carrée. Ce qu'il savait il le savait bien et d'une manière si méthodique, qu'aucune émotion, si vive qu'elle fût, n'eût pu l'empêcher de fournir ses preuves. Il avait l'art de se posséder, l'art d'exprimer avec netteté ce qu'il avait appris avec réflexion. Dès les pre-mières réponses, il s'établit entre les examinateurs et lui un certain accord d'opinions et de vues. Il s'attacha à leur faire sentir qu'aucun de leurs commentaires ne lui était étranger, et il poussa l'attention jusqu'à citer leurs propres textes. C'en fut assez pour se les concilier. On l'interrogea à l'envi il tint tête à toutes les questions on lui tendit des piéges, il les déjoua avec bonheur. Tout se réunit pour faire de son examen une sorte d'événement et une date dans les annales de la Faculté. A la ronde on se disait qu'il y avait, dans ce jeune homme, plus que l'étoffe d'un licencié, et qu'avec du | Rien de brillant ni d'écla-lant, mais déjà sûreté et de la force. | Rien de brillant ni d'écla-tant, mais de la sûreté et de la force. | 5 | 0.075758 | 0.333333 |
864.txt | 1,858 | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 173 hommes nés à deux mille pieds au-dessus du niveau de la mer, et sans lesquels les plus éminentes facultés sont pour ainsi dire frappées d'impuissance. Rien de brillant ni d'écla-lant, mais déjà sûreté et de la force. Il livrait le moins pos-sible au hasard, et marchait à son but sans se laisser troubler ni intimider ce n'était pas l'agilité du cerf, mais là patience flUa persévérance du boeuf. Si l'allure n'était pas rapide, en revanche le sillon, était profond. Dans nos écoles et dans les professions qui en dépendent, des dons pareils sont les meilleurs auxiliaires que l'on puisse désirer. Combien de jeunes gens, richement doués, sont ve-nus échouer devant ces examens publics où l'improvisation tient une si grande place ! Que de défaites dues seulement à l'état des nerfs et à la sensibilité de l'organisation ! Que de candidats, plus' tard devenus illustres, n'ont pu surmonter les difficultés d'un début, ni vaincre cette timidité qui est comme la paralysie de l'esprit! La stupeur, le vertige s'en mêlent le cerveau reste sans action, la parole ne sert plus la pensée. En face de ces juges qui interrogent et de ces témoins qui écoutent, on n'éprouve plus qu'un sentiment, celui d'une faiblesse irrémédiable, on n'a plus qu'un désir, celui d'abréger ce supplice et de se donner en spectacle le moins longtemps possible on fuirait dès le premier moment, si la force ne manquait, même pour cela. Ludovic n'avait rien à craindre de ces désappointements il était ce que l'on nomme une tête carrée. Ce qu'il savait il le savait bien et d'une manière si méthodique, qu'aucune émotion, si vive qu'elle fût, n'eût pu l'empêcher de fournir ses preuves. Il avait l'art de se posséder, l'art d'exprimer avec netteté ce qu'il avait appris avec réflexion. Dès les pre-mières réponses, il s'établit entre les examinateurs et lui un certain accord d'opinions et de vues. Il s'attacha à leur faire sentir qu'aucun de leurs commentaires ne lui était étranger, et il poussa l'attention jusqu'à citer leurs propres textes. C'en fut assez pour se les concilier. On l'interrogea à l'envi il tint tête à toutes les questions on lui tendit des pièges, il les déjoua avec bonheur. Tout se réunit pour faire de son examen une sorte d'événement et une date dans les annales de la Faculté. A la ronde on se disait qu'il y avait, dans ce jeune homme, plus que l'étoffe d'un licencié, et qu'avec du | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 173 hommes nés à deux mille pieds au-dessus du niveau de la mer, et sans lesquels les plus éminentes facultés sont pour ainsi dire frappées d'impuissance. Rien de brillant ni d'écla-lant, mais d@éjà sûreté et de la force. Il livrait le moins pos-sible au hasard, et marchait à son but sans se laisser troubler ni intimider ce n'était pas l'agilité du cerf, mais là patience @flUa persévérance du boeuf. Si l'allure n'était pas rapide, en revanche le sillon, était profond. Dans nos écoles et dans les professions qui en dépendent, des dons pareils sont les meilleurs auxiliaires que l'on puisse désirer. Combien de jeunes gens, richement doués, sont ve-nus échouer devant ces examens publics où l'improvisation tient une si grande place ! Que de défaites dues seulement à l'état des nerfs et à la sensibilité de l'organisation ! Que de candidats, plus' tard devenus illustres, n'ont pu surmonter les difficultés d'un début, ni vaincre cette timidité qui est comme la paralysie de l'esprit@! La stupeur, le vertige s'en mêlent le cerveau reste sans action, la parole ne sert plus la pensée. En face de ces juges qui interrogent et de ces témoins qui écoutent, on n'éprouve plus qu'un sentiment, celui d'une faiblesse irrémédiable, on n'a plus qu'un désir, celui d'abréger ce supplice et de se donner en spectacle le moins longtemps possible on fuirait dès le premier moment, si la force ne manquait, même pour cela. Ludovic n'avait rien à craindre de ces désappointements il était ce que l'on nomme une tête carrée. Ce qu'il savait il le savait bien et d'une manière si méthodique, qu'aucune émotion, si vive qu'elle fût, n'eût pu l'empêcher de fournir ses preuves. Il avait l'art de se posséder, l'art d'exprimer avec netteté ce qu'il avait appris avec réflexion. Dès les pre-mières réponses, il s'établit entre les examinateurs et lui un certain accord d'opinions et de vues. Il s'attacha à leur faire sentir qu'aucun de leurs commentaires ne lui était étranger, et il poussa l'attention jusqu'à citer leurs propres textes. C'en fut assez pour se les concilier. 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Ce qu'il savait il le savait bien et d'une manière si méthodique, qu'aucune émotion, si vive qu'elle fût, n'eût pu l'empêcher de fournir ses preuves. Il avait l'art de se posséder, l'art d'exprimer avec netteté ce qu'il avait appris avec réflexion. Dès les pre-mières réponses, il s'établit entre les examinateurs et lui un certain accord d'opinions et de vues. Il s'attacha à leur faire sentir qu'aucun de leurs commentaires ne lui était étranger, et il poussa l'attention jusqu'à citer leurs propres textes. C'en fut assez pour se les concilier. On l'interrogea à l'envi il tint tête à toutes les questions on lui tendit des piéges, il les déjoua avec bonheur. Tout se réunit pour faire de son examen une sorte d'événement et une date dans les annales de la Faculté. A la ronde on se disait qu'il y avait, dans ce jeune homme, plus que l'étoffe d'un licencié, et qu'avec du | Il livrait le moins pos-sible au hasard, et marchait à son but sans se laisser troubler ni intimider ce n'était pas l'agilité du cerf, mais là patience flUa persévérance du boeuf. | Il livrait le moins pos-sible au hasard, et marchait à son but sans se laisser troubler ni intimider ce n'était pas l'agilité du cerf, mais la patience et la persévérance du boeuf. | 5 | 0.027778 | 0.142857 |
864.txt | 1,858 | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 173 hommes nés à deux mille pieds au-dessus du niveau de la mer, et sans lesquels les plus éminentes facultés sont pour ainsi dire frappées d'impuissance. Rien de brillant ni d'écla-lant, mais déjà sûreté et de la force. Il livrait le moins pos-sible au hasard, et marchait à son but sans se laisser troubler ni intimider ce n'était pas l'agilité du cerf, mais là patience flUa persévérance du boeuf. Si l'allure n'était pas rapide, en revanche le sillon, était profond. Dans nos écoles et dans les professions qui en dépendent, des dons pareils sont les meilleurs auxiliaires que l'on puisse désirer. Combien de jeunes gens, richement doués, sont ve-nus échouer devant ces examens publics où l'improvisation tient une si grande place ! Que de défaites dues seulement à l'état des nerfs et à la sensibilité de l'organisation ! Que de candidats, plus' tard devenus illustres, n'ont pu surmonter les difficultés d'un début, ni vaincre cette timidité qui est comme la paralysie de l'esprit! La stupeur, le vertige s'en mêlent le cerveau reste sans action, la parole ne sert plus la pensée. En face de ces juges qui interrogent et de ces témoins qui écoutent, on n'éprouve plus qu'un sentiment, celui d'une faiblesse irrémédiable, on n'a plus qu'un désir, celui d'abréger ce supplice et de se donner en spectacle le moins longtemps possible on fuirait dès le premier moment, si la force ne manquait, même pour cela. Ludovic n'avait rien à craindre de ces désappointements il était ce que l'on nomme une tête carrée. Ce qu'il savait il le savait bien et d'une manière si méthodique, qu'aucune émotion, si vive qu'elle fût, n'eût pu l'empêcher de fournir ses preuves. Il avait l'art de se posséder, l'art d'exprimer avec netteté ce qu'il avait appris avec réflexion. Dès les pre-mières réponses, il s'établit entre les examinateurs et lui un certain accord d'opinions et de vues. Il s'attacha à leur faire sentir qu'aucun de leurs commentaires ne lui était étranger, et il poussa l'attention jusqu'à citer leurs propres textes. C'en fut assez pour se les concilier. On l'interrogea à l'envi il tint tête à toutes les questions on lui tendit des pièges, il les déjoua avec bonheur. Tout se réunit pour faire de son examen une sorte d'événement et une date dans les annales de la Faculté. A la ronde on se disait qu'il y avait, dans ce jeune homme, plus que l'étoffe d'un licencié, et qu'avec du | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 173 hommes nés à deux mille pieds au-dessus du niveau de la mer, et sans lesquels les plus éminentes facultés sont pour ainsi dire frappées d'impuissance. Rien de brillant ni d'écla-lant, mais d@éjà sûreté et de la force. Il livrait le moins pos-sible au hasard, et marchait à son but sans se laisser troubler ni intimider ce n'était pas l'agilité du cerf, mais là patience @flUa persévérance du boeuf. Si l'allure n'était pas rapide, en revanche le sillon, était profond. Dans nos écoles et dans les professions qui en dépendent, des dons pareils sont les meilleurs auxiliaires que l'on puisse désirer. Combien de jeunes gens, richement doués, sont ve-nus échouer devant ces examens publics où l'improvisation tient une si grande place ! Que de défaites dues seulement à l'état des nerfs et à la sensibilité de l'organisation ! Que de candidats, plus' tard devenus illustres, n'ont pu surmonter les difficultés d'un début, ni vaincre cette timidité qui est comme la paralysie de l'esprit@! La stupeur, le vertige s'en mêlent le cerveau reste sans action, la parole ne sert plus la pensée. En face de ces juges qui interrogent et de ces témoins qui écoutent, on n'éprouve plus qu'un sentiment, celui d'une faiblesse irrémédiable, on n'a plus qu'un désir, celui d'abréger ce supplice et de se donner en spectacle le moins longtemps possible on fuirait dès le premier moment, si la force ne manquait, même pour cela. Ludovic n'avait rien à craindre de ces désappointements il était ce que l'on nomme une tête carrée. Ce qu'il savait il le savait bien et d'une manière si méthodique, qu'aucune émotion, si vive qu'elle fût, n'eût pu l'empêcher de fournir ses preuves. Il avait l'art de se posséder, l'art d'exprimer avec netteté ce qu'il avait appris avec réflexion. Dès les pre-mières réponses, il s'établit entre les examinateurs et lui un certain accord d'opinions et de vues. Il s'attacha à leur faire sentir qu'aucun de leurs commentaires ne lui était étranger, et il poussa l'attention jusqu'à citer leurs propres textes. C'en fut assez pour se les concilier. On l'interrogea à l'envi il tint tête à toutes les questions on lui tendit des pièges, il les déjoua avec bonheur. Tout se réunit pour faire de son examen une sorte d'événement et une date dans les annales de la Faculté. A la ronde on se disait qu'il y avait, dans ce jeune homme, plus que l'étoffe d'un licencié, et qu'avec du | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 173 hommes nés à deux mille pieds au-dessus du niveau de la mer, et sans lesquels les plus éminentes facultés sont pour ainsi dire frappées d'impuissance. Rien de brillant ni d'écla-tant, mais de la sûreté et de la force. Il livrait le moins pos-sible au hasard, et marchait à son but sans se laisser troubler ni intimider ce n'était pas l'agilité du cerf, mais la patience et la persévérance du boeuf. Si l'allure n'était pas rapide, en revanche le sillon@ était profond. Dans nos écoles et dans les professions qui en dépendent, des dons pareils sont les meilleurs auxiliaires que l'on puisse désirer. Combien de jeunes gens, richement doués, sont ve-nus échouer devant ces examens publics où l'improvisation tient une si grande place ! Que de défaites dues seulement à l'état des nerfs et à la sensibilité de l'organisation ! Que de candidats, plus@ tard devenus illustres, n'ont pu surmonter les difficultés d'un début, ni vaincre cette timidité qui est comme la paralysie de l'esprit ! La stupeur, le vertige s'en mêlent le cerveau reste sans action, la parole ne sert plus la pensée. En face de ces juges qui interrogent et de ces témoins qui écoutent, on n'éprouve plus qu'un sentiment, celui d'une faiblesse irrémédiable, on n'a plus qu'un désir, celui d'abréger ce supplice et de se donner en spectacle le moins longtemps possible on fuirait dès le premier moment, si la force ne manquait, même pour cela. Ludovic n'avait rien à craindre de ces désappointements il était ce que l'on nomme une tête carrée. Ce qu'il savait il le savait bien et d'une manière si méthodique, qu'aucune émotion, si vive qu'elle fût, n'eût pu l'empêcher de fournir ses preuves. Il avait l'art de se posséder, l'art d'exprimer avec netteté ce qu'il avait appris avec réflexion. Dès les pre-mières réponses, il s'établit entre les examinateurs et lui un certain accord d'opinions et de vues. Il s'attacha à leur faire sentir qu'aucun de leurs commentaires ne lui était étranger, et il poussa l'attention jusqu'à citer leurs propres textes. C'en fut assez pour se les concilier. On l'interrogea à l'envi il tint tête à toutes les questions on lui tendit des piéges, il les déjoua avec bonheur. Tout se réunit pour faire de son examen une sorte d'événement et une date dans les annales de la Faculté. A la ronde on se disait qu'il y avait, dans ce jeune homme, plus que l'étoffe d'un licencié, et qu'avec du | Si l'allure n'était pas rapide, en revanche le sillon, était profond. | Si l'allure n'était pas rapide, en revanche le sillon était profond. | 1 | 0.014706 | 0.153846 |
864.txt | 1,858 | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 173 hommes nés à deux mille pieds au-dessus du niveau de la mer, et sans lesquels les plus éminentes facultés sont pour ainsi dire frappées d'impuissance. Rien de brillant ni d'écla-lant, mais déjà sûreté et de la force. Il livrait le moins pos-sible au hasard, et marchait à son but sans se laisser troubler ni intimider ce n'était pas l'agilité du cerf, mais là patience flUa persévérance du boeuf. Si l'allure n'était pas rapide, en revanche le sillon, était profond. Dans nos écoles et dans les professions qui en dépendent, des dons pareils sont les meilleurs auxiliaires que l'on puisse désirer. Combien de jeunes gens, richement doués, sont ve-nus échouer devant ces examens publics où l'improvisation tient une si grande place ! Que de défaites dues seulement à l'état des nerfs et à la sensibilité de l'organisation ! Que de candidats, plus' tard devenus illustres, n'ont pu surmonter les difficultés d'un début, ni vaincre cette timidité qui est comme la paralysie de l'esprit! La stupeur, le vertige s'en mêlent le cerveau reste sans action, la parole ne sert plus la pensée. En face de ces juges qui interrogent et de ces témoins qui écoutent, on n'éprouve plus qu'un sentiment, celui d'une faiblesse irrémédiable, on n'a plus qu'un désir, celui d'abréger ce supplice et de se donner en spectacle le moins longtemps possible on fuirait dès le premier moment, si la force ne manquait, même pour cela. Ludovic n'avait rien à craindre de ces désappointements il était ce que l'on nomme une tête carrée. Ce qu'il savait il le savait bien et d'une manière si méthodique, qu'aucune émotion, si vive qu'elle fût, n'eût pu l'empêcher de fournir ses preuves. Il avait l'art de se posséder, l'art d'exprimer avec netteté ce qu'il avait appris avec réflexion. Dès les pre-mières réponses, il s'établit entre les examinateurs et lui un certain accord d'opinions et de vues. Il s'attacha à leur faire sentir qu'aucun de leurs commentaires ne lui était étranger, et il poussa l'attention jusqu'à citer leurs propres textes. C'en fut assez pour se les concilier. On l'interrogea à l'envi il tint tête à toutes les questions on lui tendit des pièges, il les déjoua avec bonheur. Tout se réunit pour faire de son examen une sorte d'événement et une date dans les annales de la Faculté. A la ronde on se disait qu'il y avait, dans ce jeune homme, plus que l'étoffe d'un licencié, et qu'avec du | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 173 hommes nés à deux mille pieds au-dessus du niveau de la mer, et sans lesquels les plus éminentes facultés sont pour ainsi dire frappées d'impuissance. Rien de brillant ni d'écla-lant, mais d@éjà sûreté et de la force. Il livrait le moins pos-sible au hasard, et marchait à son but sans se laisser troubler ni intimider ce n'était pas l'agilité du cerf, mais là patience @flUa persévérance du boeuf. Si l'allure n'était pas rapide, en revanche le sillon, était profond. Dans nos écoles et dans les professions qui en dépendent, des dons pareils sont les meilleurs auxiliaires que l'on puisse désirer. Combien de jeunes gens, richement doués, sont ve-nus échouer devant ces examens publics où l'improvisation tient une si grande place ! Que de défaites dues seulement à l'état des nerfs et à la sensibilité de l'organisation ! Que de candidats, plus' tard devenus illustres, n'ont pu surmonter les difficultés d'un début, ni vaincre cette timidité qui est comme la paralysie de l'esprit@! La stupeur, le vertige s'en mêlent le cerveau reste sans action, la parole ne sert plus la pensée. En face de ces juges qui interrogent et de ces témoins qui écoutent, on n'éprouve plus qu'un sentiment, celui d'une faiblesse irrémédiable, on n'a plus qu'un désir, celui d'abréger ce supplice et de se donner en spectacle le moins longtemps possible on fuirait dès le premier moment, si la force ne manquait, même pour cela. Ludovic n'avait rien à craindre de ces désappointements il était ce que l'on nomme une tête carrée. Ce qu'il savait il le savait bien et d'une manière si méthodique, qu'aucune émotion, si vive qu'elle fût, n'eût pu l'empêcher de fournir ses preuves. Il avait l'art de se posséder, l'art d'exprimer avec netteté ce qu'il avait appris avec réflexion. Dès les pre-mières réponses, il s'établit entre les examinateurs et lui un certain accord d'opinions et de vues. Il s'attacha à leur faire sentir qu'aucun de leurs commentaires ne lui était étranger, et il poussa l'attention jusqu'à citer leurs propres textes. C'en fut assez pour se les concilier. On l'interrogea à l'envi il tint tête à toutes les questions on lui tendit des pièges, il les déjoua avec bonheur. Tout se réunit pour faire de son examen une sorte d'événement et une date dans les annales de la Faculté. A la ronde on se disait qu'il y avait, dans ce jeune homme, plus que l'étoffe d'un licencié, et qu'avec du | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 173 hommes nés à deux mille pieds au-dessus du niveau de la mer, et sans lesquels les plus éminentes facultés sont pour ainsi dire frappées d'impuissance. Rien de brillant ni d'écla-tant, mais de la sûreté et de la force. Il livrait le moins pos-sible au hasard, et marchait à son but sans se laisser troubler ni intimider ce n'était pas l'agilité du cerf, mais la patience et la persévérance du boeuf. Si l'allure n'était pas rapide, en revanche le sillon@ était profond. Dans nos écoles et dans les professions qui en dépendent, des dons pareils sont les meilleurs auxiliaires que l'on puisse désirer. Combien de jeunes gens, richement doués, sont ve-nus échouer devant ces examens publics où l'improvisation tient une si grande place ! Que de défaites dues seulement à l'état des nerfs et à la sensibilité de l'organisation ! Que de candidats, plus@ tard devenus illustres, n'ont pu surmonter les difficultés d'un début, ni vaincre cette timidité qui est comme la paralysie de l'esprit ! La stupeur, le vertige s'en mêlent le cerveau reste sans action, la parole ne sert plus la pensée. En face de ces juges qui interrogent et de ces témoins qui écoutent, on n'éprouve plus qu'un sentiment, celui d'une faiblesse irrémédiable, on n'a plus qu'un désir, celui d'abréger ce supplice et de se donner en spectacle le moins longtemps possible on fuirait dès le premier moment, si la force ne manquait, même pour cela. Ludovic n'avait rien à craindre de ces désappointements il était ce que l'on nomme une tête carrée. 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A la ronde on se disait qu'il y avait, dans ce jeune homme, plus que l'étoffe d'un licencié, et qu'avec du | Dans nos écoles et dans les professions qui en dépendent, des dons pareils sont les meilleurs auxiliaires que l'on puisse désirer. | Dans nos écoles et dans les professions qui en dépendent, des dons pareils sont les meilleurs auxiliaires que l'on puisse désirer. | 0 | 0 | 0 |
864.txt | 1,858 | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 173 hommes nés à deux mille pieds au-dessus du niveau de la mer, et sans lesquels les plus éminentes facultés sont pour ainsi dire frappées d'impuissance. Rien de brillant ni d'écla-lant, mais déjà sûreté et de la force. Il livrait le moins pos-sible au hasard, et marchait à son but sans se laisser troubler ni intimider ce n'était pas l'agilité du cerf, mais là patience flUa persévérance du boeuf. Si l'allure n'était pas rapide, en revanche le sillon, était profond. Dans nos écoles et dans les professions qui en dépendent, des dons pareils sont les meilleurs auxiliaires que l'on puisse désirer. Combien de jeunes gens, richement doués, sont ve-nus échouer devant ces examens publics où l'improvisation tient une si grande place ! Que de défaites dues seulement à l'état des nerfs et à la sensibilité de l'organisation ! Que de candidats, plus' tard devenus illustres, n'ont pu surmonter les difficultés d'un début, ni vaincre cette timidité qui est comme la paralysie de l'esprit! La stupeur, le vertige s'en mêlent le cerveau reste sans action, la parole ne sert plus la pensée. En face de ces juges qui interrogent et de ces témoins qui écoutent, on n'éprouve plus qu'un sentiment, celui d'une faiblesse irrémédiable, on n'a plus qu'un désir, celui d'abréger ce supplice et de se donner en spectacle le moins longtemps possible on fuirait dès le premier moment, si la force ne manquait, même pour cela. Ludovic n'avait rien à craindre de ces désappointements il était ce que l'on nomme une tête carrée. Ce qu'il savait il le savait bien et d'une manière si méthodique, qu'aucune émotion, si vive qu'elle fût, n'eût pu l'empêcher de fournir ses preuves. Il avait l'art de se posséder, l'art d'exprimer avec netteté ce qu'il avait appris avec réflexion. Dès les pre-mières réponses, il s'établit entre les examinateurs et lui un certain accord d'opinions et de vues. Il s'attacha à leur faire sentir qu'aucun de leurs commentaires ne lui était étranger, et il poussa l'attention jusqu'à citer leurs propres textes. C'en fut assez pour se les concilier. On l'interrogea à l'envi il tint tête à toutes les questions on lui tendit des pièges, il les déjoua avec bonheur. Tout se réunit pour faire de son examen une sorte d'événement et une date dans les annales de la Faculté. A la ronde on se disait qu'il y avait, dans ce jeune homme, plus que l'étoffe d'un licencié, et qu'avec du | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 173 hommes nés à deux mille pieds au-dessus du niveau de la mer, et sans lesquels les plus éminentes facultés sont pour ainsi dire frappées d'impuissance. Rien de brillant ni d'écla-lant, mais d@éjà sûreté et de la force. Il livrait le moins pos-sible au hasard, et marchait à son but sans se laisser troubler ni intimider ce n'était pas l'agilité du cerf, mais là patience @flUa persévérance du boeuf. Si l'allure n'était pas rapide, en revanche le sillon, était profond. Dans nos écoles et dans les professions qui en dépendent, des dons pareils sont les meilleurs auxiliaires que l'on puisse désirer. Combien de jeunes gens, richement doués, sont ve-nus échouer devant ces examens publics où l'improvisation tient une si grande place ! Que de défaites dues seulement à l'état des nerfs et à la sensibilité de l'organisation ! Que de candidats, plus' tard devenus illustres, n'ont pu surmonter les difficultés d'un début, ni vaincre cette timidité qui est comme la paralysie de l'esprit@! La stupeur, le vertige s'en mêlent le cerveau reste sans action, la parole ne sert plus la pensée. En face de ces juges qui interrogent et de ces témoins qui écoutent, on n'éprouve plus qu'un sentiment, celui d'une faiblesse irrémédiable, on n'a plus qu'un désir, celui d'abréger ce supplice et de se donner en spectacle le moins longtemps possible on fuirait dès le premier moment, si la force ne manquait, même pour cela. Ludovic n'avait rien à craindre de ces désappointements il était ce que l'on nomme une tête carrée. Ce qu'il savait il le savait bien et d'une manière si méthodique, qu'aucune émotion, si vive qu'elle fût, n'eût pu l'empêcher de fournir ses preuves. Il avait l'art de se posséder, l'art d'exprimer avec netteté ce qu'il avait appris avec réflexion. Dès les pre-mières réponses, il s'établit entre les examinateurs et lui un certain accord d'opinions et de vues. Il s'attacha à leur faire sentir qu'aucun de leurs commentaires ne lui était étranger, et il poussa l'attention jusqu'à citer leurs propres textes. C'en fut assez pour se les concilier. On l'interrogea à l'envi il tint tête à toutes les questions on lui tendit des pièges, il les déjoua avec bonheur. Tout se réunit pour faire de son examen une sorte d'événement et une date dans les annales de la Faculté. A la ronde on se disait qu'il y avait, dans ce jeune homme, plus que l'étoffe d'un licencié, et qu'avec du | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 173 hommes nés à deux mille pieds au-dessus du niveau de la mer, et sans lesquels les plus éminentes facultés sont pour ainsi dire frappées d'impuissance. Rien de brillant ni d'écla-tant, mais de la sûreté et de la force. Il livrait le moins pos-sible au hasard, et marchait à son but sans se laisser troubler ni intimider ce n'était pas l'agilité du cerf, mais la patience et la persévérance du boeuf. Si l'allure n'était pas rapide, en revanche le sillon@ était profond. Dans nos écoles et dans les professions qui en dépendent, des dons pareils sont les meilleurs auxiliaires que l'on puisse désirer. Combien de jeunes gens, richement doués, sont ve-nus échouer devant ces examens publics où l'improvisation tient une si grande place ! Que de défaites dues seulement à l'état des nerfs et à la sensibilité de l'organisation ! Que de candidats, plus@ tard devenus illustres, n'ont pu surmonter les difficultés d'un début, ni vaincre cette timidité qui est comme la paralysie de l'esprit ! La stupeur, le vertige s'en mêlent le cerveau reste sans action, la parole ne sert plus la pensée. En face de ces juges qui interrogent et de ces témoins qui écoutent, on n'éprouve plus qu'un sentiment, celui d'une faiblesse irrémédiable, on n'a plus qu'un désir, celui d'abréger ce supplice et de se donner en spectacle le moins longtemps possible on fuirait dès le premier moment, si la force ne manquait, même pour cela. Ludovic n'avait rien à craindre de ces désappointements il était ce que l'on nomme une tête carrée. Ce qu'il savait il le savait bien et d'une manière si méthodique, qu'aucune émotion, si vive qu'elle fût, n'eût pu l'empêcher de fournir ses preuves. Il avait l'art de se posséder, l'art d'exprimer avec netteté ce qu'il avait appris avec réflexion. Dès les pre-mières réponses, il s'établit entre les examinateurs et lui un certain accord d'opinions et de vues. Il s'attacha à leur faire sentir qu'aucun de leurs commentaires ne lui était étranger, et il poussa l'attention jusqu'à citer leurs propres textes. C'en fut assez pour se les concilier. On l'interrogea à l'envi il tint tête à toutes les questions on lui tendit des piéges, il les déjoua avec bonheur. Tout se réunit pour faire de son examen une sorte d'événement et une date dans les annales de la Faculté. A la ronde on se disait qu'il y avait, dans ce jeune homme, plus que l'étoffe d'un licencié, et qu'avec du | Combien de jeunes gens, richement doués, sont ve-nus échouer devant ces examens publics où l'improvisation tient une si grande place ! | Combien de jeunes gens, richement doués, sont ve-nus échouer devant ces examens publics où l'improvisation tient une si grande place ! | 0 | 0 | 0 |
864.txt | 1,858 | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 173 hommes nés à deux mille pieds au-dessus du niveau de la mer, et sans lesquels les plus éminentes facultés sont pour ainsi dire frappées d'impuissance. Rien de brillant ni d'écla-lant, mais déjà sûreté et de la force. Il livrait le moins pos-sible au hasard, et marchait à son but sans se laisser troubler ni intimider ce n'était pas l'agilité du cerf, mais là patience flUa persévérance du boeuf. Si l'allure n'était pas rapide, en revanche le sillon, était profond. Dans nos écoles et dans les professions qui en dépendent, des dons pareils sont les meilleurs auxiliaires que l'on puisse désirer. Combien de jeunes gens, richement doués, sont ve-nus échouer devant ces examens publics où l'improvisation tient une si grande place ! Que de défaites dues seulement à l'état des nerfs et à la sensibilité de l'organisation ! Que de candidats, plus' tard devenus illustres, n'ont pu surmonter les difficultés d'un début, ni vaincre cette timidité qui est comme la paralysie de l'esprit! La stupeur, le vertige s'en mêlent le cerveau reste sans action, la parole ne sert plus la pensée. En face de ces juges qui interrogent et de ces témoins qui écoutent, on n'éprouve plus qu'un sentiment, celui d'une faiblesse irrémédiable, on n'a plus qu'un désir, celui d'abréger ce supplice et de se donner en spectacle le moins longtemps possible on fuirait dès le premier moment, si la force ne manquait, même pour cela. Ludovic n'avait rien à craindre de ces désappointements il était ce que l'on nomme une tête carrée. Ce qu'il savait il le savait bien et d'une manière si méthodique, qu'aucune émotion, si vive qu'elle fût, n'eût pu l'empêcher de fournir ses preuves. Il avait l'art de se posséder, l'art d'exprimer avec netteté ce qu'il avait appris avec réflexion. 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En face de ces juges qui interrogent et de ces témoins qui écoutent, on n'éprouve plus qu'un sentiment, celui d'une faiblesse irrémédiable, on n'a plus qu'un désir, celui d'abréger ce supplice et de se donner en spectacle le moins longtemps possible on fuirait dès le premier moment, si la force ne manquait, même pour cela. Ludovic n'avait rien à craindre de ces désappointements il était ce que l'on nomme une tête carrée. Ce qu'il savait il le savait bien et d'une manière si méthodique, qu'aucune émotion, si vive qu'elle fût, n'eût pu l'empêcher de fournir ses preuves. Il avait l'art de se posséder, l'art d'exprimer avec netteté ce qu'il avait appris avec réflexion. Dès les pre-mières réponses, il s'établit entre les examinateurs et lui un certain accord d'opinions et de vues. Il s'attacha à leur faire sentir qu'aucun de leurs commentaires ne lui était étranger, et il poussa l'attention jusqu'à citer leurs propres textes. C'en fut assez pour se les concilier. 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864.txt | 1,858 | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 173 hommes nés à deux mille pieds au-dessus du niveau de la mer, et sans lesquels les plus éminentes facultés sont pour ainsi dire frappées d'impuissance. Rien de brillant ni d'écla-lant, mais déjà sûreté et de la force. Il livrait le moins pos-sible au hasard, et marchait à son but sans se laisser troubler ni intimider ce n'était pas l'agilité du cerf, mais là patience flUa persévérance du boeuf. Si l'allure n'était pas rapide, en revanche le sillon, était profond. Dans nos écoles et dans les professions qui en dépendent, des dons pareils sont les meilleurs auxiliaires que l'on puisse désirer. Combien de jeunes gens, richement doués, sont ve-nus échouer devant ces examens publics où l'improvisation tient une si grande place ! Que de défaites dues seulement à l'état des nerfs et à la sensibilité de l'organisation ! Que de candidats, plus' tard devenus illustres, n'ont pu surmonter les difficultés d'un début, ni vaincre cette timidité qui est comme la paralysie de l'esprit! La stupeur, le vertige s'en mêlent le cerveau reste sans action, la parole ne sert plus la pensée. En face de ces juges qui interrogent et de ces témoins qui écoutent, on n'éprouve plus qu'un sentiment, celui d'une faiblesse irrémédiable, on n'a plus qu'un désir, celui d'abréger ce supplice et de se donner en spectacle le moins longtemps possible on fuirait dès le premier moment, si la force ne manquait, même pour cela. Ludovic n'avait rien à craindre de ces désappointements il était ce que l'on nomme une tête carrée. Ce qu'il savait il le savait bien et d'une manière si méthodique, qu'aucune émotion, si vive qu'elle fût, n'eût pu l'empêcher de fournir ses preuves. Il avait l'art de se posséder, l'art d'exprimer avec netteté ce qu'il avait appris avec réflexion. Dès les pre-mières réponses, il s'établit entre les examinateurs et lui un certain accord d'opinions et de vues. Il s'attacha à leur faire sentir qu'aucun de leurs commentaires ne lui était étranger, et il poussa l'attention jusqu'à citer leurs propres textes. C'en fut assez pour se les concilier. On l'interrogea à l'envi il tint tête à toutes les questions on lui tendit des pièges, il les déjoua avec bonheur. Tout se réunit pour faire de son examen une sorte d'événement et une date dans les annales de la Faculté. A la ronde on se disait qu'il y avait, dans ce jeune homme, plus que l'étoffe d'un licencié, et qu'avec du | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 173 hommes nés à deux mille pieds au-dessus du niveau de la mer, et sans lesquels les plus éminentes facultés sont pour ainsi dire frappées d'impuissance. Rien de brillant ni d'écla-lant, mais d@éjà sûreté et de la force. Il livrait le moins pos-sible au hasard, et marchait à son but sans se laisser troubler ni intimider ce n'était pas l'agilité du cerf, mais là patience @flUa persévérance du boeuf. Si l'allure n'était pas rapide, en revanche le sillon, était profond. Dans nos écoles et dans les professions qui en dépendent, des dons pareils sont les meilleurs auxiliaires que l'on puisse désirer. Combien de jeunes gens, richement doués, sont ve-nus échouer devant ces examens publics où l'improvisation tient une si grande place ! Que de défaites dues seulement à l'état des nerfs et à la sensibilité de l'organisation ! Que de candidats, plus' tard devenus illustres, n'ont pu surmonter les difficultés d'un début, ni vaincre cette timidité qui est comme la paralysie de l'esprit@! La stupeur, le vertige s'en mêlent le cerveau reste sans action, la parole ne sert plus la pensée. En face de ces juges qui interrogent et de ces témoins qui écoutent, on n'éprouve plus qu'un sentiment, celui d'une faiblesse irrémédiable, on n'a plus qu'un désir, celui d'abréger ce supplice et de se donner en spectacle le moins longtemps possible on fuirait dès le premier moment, si la force ne manquait, même pour cela. Ludovic n'avait rien à craindre de ces désappointements il était ce que l'on nomme une tête carrée. Ce qu'il savait il le savait bien et d'une manière si méthodique, qu'aucune émotion, si vive qu'elle fût, n'eût pu l'empêcher de fournir ses preuves. Il avait l'art de se posséder, l'art d'exprimer avec netteté ce qu'il avait appris avec réflexion. Dès les pre-mières réponses, il s'établit entre les examinateurs et lui un certain accord d'opinions et de vues. Il s'attacha à leur faire sentir qu'aucun de leurs commentaires ne lui était étranger, et il poussa l'attention jusqu'à citer leurs propres textes. C'en fut assez pour se les concilier. On l'interrogea à l'envi il tint tête à toutes les questions on lui tendit des pièges, il les déjoua avec bonheur. Tout se réunit pour faire de son examen une sorte d'événement et une date dans les annales de la Faculté. A la ronde on se disait qu'il y avait, dans ce jeune homme, plus que l'étoffe d'un licencié, et qu'avec du | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 173 hommes nés à deux mille pieds au-dessus du niveau de la mer, et sans lesquels les plus éminentes facultés sont pour ainsi dire frappées d'impuissance. Rien de brillant ni d'écla-tant, mais de la sûreté et de la force. Il livrait le moins pos-sible au hasard, et marchait à son but sans se laisser troubler ni intimider ce n'était pas l'agilité du cerf, mais la patience et la persévérance du boeuf. Si l'allure n'était pas rapide, en revanche le sillon@ était profond. Dans nos écoles et dans les professions qui en dépendent, des dons pareils sont les meilleurs auxiliaires que l'on puisse désirer. Combien de jeunes gens, richement doués, sont ve-nus échouer devant ces examens publics où l'improvisation tient une si grande place ! Que de défaites dues seulement à l'état des nerfs et à la sensibilité de l'organisation ! Que de candidats, plus@ tard devenus illustres, n'ont pu surmonter les difficultés d'un début, ni vaincre cette timidité qui est comme la paralysie de l'esprit ! La stupeur, le vertige s'en mêlent le cerveau reste sans action, la parole ne sert plus la pensée. En face de ces juges qui interrogent et de ces témoins qui écoutent, on n'éprouve plus qu'un sentiment, celui d'une faiblesse irrémédiable, on n'a plus qu'un désir, celui d'abréger ce supplice et de se donner en spectacle le moins longtemps possible on fuirait dès le premier moment, si la force ne manquait, même pour cela. Ludovic n'avait rien à craindre de ces désappointements il était ce que l'on nomme une tête carrée. Ce qu'il savait il le savait bien et d'une manière si méthodique, qu'aucune émotion, si vive qu'elle fût, n'eût pu l'empêcher de fournir ses preuves. Il avait l'art de se posséder, l'art d'exprimer avec netteté ce qu'il avait appris avec réflexion. Dès les pre-mières réponses, il s'établit entre les examinateurs et lui un certain accord d'opinions et de vues. Il s'attacha à leur faire sentir qu'aucun de leurs commentaires ne lui était étranger, et il poussa l'attention jusqu'à citer leurs propres textes. C'en fut assez pour se les concilier. On l'interrogea à l'envi il tint tête à toutes les questions on lui tendit des piéges, il les déjoua avec bonheur. Tout se réunit pour faire de son examen une sorte d'événement et une date dans les annales de la Faculté. A la ronde on se disait qu'il y avait, dans ce jeune homme, plus que l'étoffe d'un licencié, et qu'avec du | Que de candidats, plus' tard devenus illustres, n'ont pu surmonter les difficultés d'un début, ni vaincre cette timidité qui est comme la paralysie de l'esprit! | Que de candidats, plus tard devenus illustres, n'ont pu surmonter les difficultés d'un début, ni vaincre cette timidité qui est comme la paralysie de l'esprit ! | 2 | 0.0125 | 0.068966 |
864.txt | 1,858 | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 173 hommes nés à deux mille pieds au-dessus du niveau de la mer, et sans lesquels les plus éminentes facultés sont pour ainsi dire frappées d'impuissance. Rien de brillant ni d'écla-lant, mais déjà sûreté et de la force. Il livrait le moins pos-sible au hasard, et marchait à son but sans se laisser troubler ni intimider ce n'était pas l'agilité du cerf, mais là patience flUa persévérance du boeuf. Si l'allure n'était pas rapide, en revanche le sillon, était profond. Dans nos écoles et dans les professions qui en dépendent, des dons pareils sont les meilleurs auxiliaires que l'on puisse désirer. Combien de jeunes gens, richement doués, sont ve-nus échouer devant ces examens publics où l'improvisation tient une si grande place ! Que de défaites dues seulement à l'état des nerfs et à la sensibilité de l'organisation ! Que de candidats, plus' tard devenus illustres, n'ont pu surmonter les difficultés d'un début, ni vaincre cette timidité qui est comme la paralysie de l'esprit! La stupeur, le vertige s'en mêlent le cerveau reste sans action, la parole ne sert plus la pensée. En face de ces juges qui interrogent et de ces témoins qui écoutent, on n'éprouve plus qu'un sentiment, celui d'une faiblesse irrémédiable, on n'a plus qu'un désir, celui d'abréger ce supplice et de se donner en spectacle le moins longtemps possible on fuirait dès le premier moment, si la force ne manquait, même pour cela. Ludovic n'avait rien à craindre de ces désappointements il était ce que l'on nomme une tête carrée. Ce qu'il savait il le savait bien et d'une manière si méthodique, qu'aucune émotion, si vive qu'elle fût, n'eût pu l'empêcher de fournir ses preuves. Il avait l'art de se posséder, l'art d'exprimer avec netteté ce qu'il avait appris avec réflexion. Dès les pre-mières réponses, il s'établit entre les examinateurs et lui un certain accord d'opinions et de vues. Il s'attacha à leur faire sentir qu'aucun de leurs commentaires ne lui était étranger, et il poussa l'attention jusqu'à citer leurs propres textes. C'en fut assez pour se les concilier. On l'interrogea à l'envi il tint tête à toutes les questions on lui tendit des pièges, il les déjoua avec bonheur. Tout se réunit pour faire de son examen une sorte d'événement et une date dans les annales de la Faculté. A la ronde on se disait qu'il y avait, dans ce jeune homme, plus que l'étoffe d'un licencié, et qu'avec du | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 173 hommes nés à deux mille pieds au-dessus du niveau de la mer, et sans lesquels les plus éminentes facultés sont pour ainsi dire frappées d'impuissance. Rien de brillant ni d'écla-lant, mais d@éjà sûreté et de la force. 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En face de ces juges qui interrogent et de ces témoins qui écoutent, on n'éprouve plus qu'un sentiment, celui d'une faiblesse irrémédiable, on n'a plus qu'un désir, celui d'abréger ce supplice et de se donner en spectacle le moins longtemps possible on fuirait dès le premier moment, si la force ne manquait, même pour cela. Ludovic n'avait rien à craindre de ces désappointements il était ce que l'on nomme une tête carrée. Ce qu'il savait il le savait bien et d'une manière si méthodique, qu'aucune émotion, si vive qu'elle fût, n'eût pu l'empêcher de fournir ses preuves. Il avait l'art de se posséder, l'art d'exprimer avec netteté ce qu'il avait appris avec réflexion. Dès les pre-mières réponses, il s'établit entre les examinateurs et lui un certain accord d'opinions et de vues. Il s'attacha à leur faire sentir qu'aucun de leurs commentaires ne lui était étranger, et il poussa l'attention jusqu'à citer leurs propres textes. C'en fut assez pour se les concilier. On l'interrogea à l'envi il tint tête à toutes les questions on lui tendit des pièges, il les déjoua avec bonheur. Tout se réunit pour faire de son examen une sorte d'événement et une date dans les annales de la Faculté. A la ronde on se disait qu'il y avait, dans ce jeune homme, plus que l'étoffe d'un licencié, et qu'avec du | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 173 hommes nés à deux mille pieds au-dessus du niveau de la mer, et sans lesquels les plus éminentes facultés sont pour ainsi dire frappées d'impuissance. Rien de brillant ni d'écla-tant, mais de la sûreté et de la force. Il livrait le moins pos-sible au hasard, et marchait à son but sans se laisser troubler ni intimider ce n'était pas l'agilité du cerf, mais la patience et la persévérance du boeuf. Si l'allure n'était pas rapide, en revanche le sillon@ était profond. Dans nos écoles et dans les professions qui en dépendent, des dons pareils sont les meilleurs auxiliaires que l'on puisse désirer. Combien de jeunes gens, richement doués, sont ve-nus échouer devant ces examens publics où l'improvisation tient une si grande place ! Que de défaites dues seulement à l'état des nerfs et à la sensibilité de l'organisation ! Que de candidats, plus@ tard devenus illustres, n'ont pu surmonter les difficultés d'un début, ni vaincre cette timidité qui est comme la paralysie de l'esprit ! La stupeur, le vertige s'en mêlent le cerveau reste sans action, la parole ne sert plus la pensée. En face de ces juges qui interrogent et de ces témoins qui écoutent, on n'éprouve plus qu'un sentiment, celui d'une faiblesse irrémédiable, on n'a plus qu'un désir, celui d'abréger ce supplice et de se donner en spectacle le moins longtemps possible on fuirait dès le premier moment, si la force ne manquait, même pour cela. Ludovic n'avait rien à craindre de ces désappointements il était ce que l'on nomme une tête carrée. Ce qu'il savait il le savait bien et d'une manière si méthodique, qu'aucune émotion, si vive qu'elle fût, n'eût pu l'empêcher de fournir ses preuves. Il avait l'art de se posséder, l'art d'exprimer avec netteté ce qu'il avait appris avec réflexion. Dès les pre-mières réponses, il s'établit entre les examinateurs et lui un certain accord d'opinions et de vues. Il s'attacha à leur faire sentir qu'aucun de leurs commentaires ne lui était étranger, et il poussa l'attention jusqu'à citer leurs propres textes. C'en fut assez pour se les concilier. On l'interrogea à l'envi il tint tête à toutes les questions on lui tendit des piéges, il les déjoua avec bonheur. Tout se réunit pour faire de son examen une sorte d'événement et une date dans les annales de la Faculté. A la ronde on se disait qu'il y avait, dans ce jeune homme, plus que l'étoffe d'un licencié, et qu'avec du | La stupeur, le vertige s'en mêlent le cerveau reste sans action, la parole ne sert plus la pensée. | La stupeur, le vertige s'en mêlent le cerveau reste sans action, la parole ne sert plus la pensée. | 0 | 0 | 0 |
864.txt | 1,858 | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 173 hommes nés à deux mille pieds au-dessus du niveau de la mer, et sans lesquels les plus éminentes facultés sont pour ainsi dire frappées d'impuissance. Rien de brillant ni d'écla-lant, mais déjà sûreté et de la force. Il livrait le moins pos-sible au hasard, et marchait à son but sans se laisser troubler ni intimider ce n'était pas l'agilité du cerf, mais là patience flUa persévérance du boeuf. Si l'allure n'était pas rapide, en revanche le sillon, était profond. Dans nos écoles et dans les professions qui en dépendent, des dons pareils sont les meilleurs auxiliaires que l'on puisse désirer. Combien de jeunes gens, richement doués, sont ve-nus échouer devant ces examens publics où l'improvisation tient une si grande place ! Que de défaites dues seulement à l'état des nerfs et à la sensibilité de l'organisation ! Que de candidats, plus' tard devenus illustres, n'ont pu surmonter les difficultés d'un début, ni vaincre cette timidité qui est comme la paralysie de l'esprit! La stupeur, le vertige s'en mêlent le cerveau reste sans action, la parole ne sert plus la pensée. En face de ces juges qui interrogent et de ces témoins qui écoutent, on n'éprouve plus qu'un sentiment, celui d'une faiblesse irrémédiable, on n'a plus qu'un désir, celui d'abréger ce supplice et de se donner en spectacle le moins longtemps possible on fuirait dès le premier moment, si la force ne manquait, même pour cela. Ludovic n'avait rien à craindre de ces désappointements il était ce que l'on nomme une tête carrée. Ce qu'il savait il le savait bien et d'une manière si méthodique, qu'aucune émotion, si vive qu'elle fût, n'eût pu l'empêcher de fournir ses preuves. Il avait l'art de se posséder, l'art d'exprimer avec netteté ce qu'il avait appris avec réflexion. Dès les pre-mières réponses, il s'établit entre les examinateurs et lui un certain accord d'opinions et de vues. Il s'attacha à leur faire sentir qu'aucun de leurs commentaires ne lui était étranger, et il poussa l'attention jusqu'à citer leurs propres textes. C'en fut assez pour se les concilier. On l'interrogea à l'envi il tint tête à toutes les questions on lui tendit des pièges, il les déjoua avec bonheur. Tout se réunit pour faire de son examen une sorte d'événement et une date dans les annales de la Faculté. A la ronde on se disait qu'il y avait, dans ce jeune homme, plus que l'étoffe d'un licencié, et qu'avec du | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 173 hommes nés à deux mille pieds au-dessus du niveau de la mer, et sans lesquels les plus éminentes facultés sont pour ainsi dire frappées d'impuissance. Rien de brillant ni d'écla-lant, mais d@éjà sûreté et de la force. Il livrait le moins pos-sible au hasard, et marchait à son but sans se laisser troubler ni intimider ce n'était pas l'agilité du cerf, mais là patience @flUa persévérance du boeuf. Si l'allure n'était pas rapide, en revanche le sillon, était profond. Dans nos écoles et dans les professions qui en dépendent, des dons pareils sont les meilleurs auxiliaires que l'on puisse désirer. Combien de jeunes gens, richement doués, sont ve-nus échouer devant ces examens publics où l'improvisation tient une si grande place ! Que de défaites dues seulement à l'état des nerfs et à la sensibilité de l'organisation ! Que de candidats, plus' tard devenus illustres, n'ont pu surmonter les difficultés d'un début, ni vaincre cette timidité qui est comme la paralysie de l'esprit@! La stupeur, le vertige s'en mêlent le cerveau reste sans action, la parole ne sert plus la pensée. En face de ces juges qui interrogent et de ces témoins qui écoutent, on n'éprouve plus qu'un sentiment, celui d'une faiblesse irrémédiable, on n'a plus qu'un désir, celui d'abréger ce supplice et de se donner en spectacle le moins longtemps possible on fuirait dès le premier moment, si la force ne manquait, même pour cela. Ludovic n'avait rien à craindre de ces désappointements il était ce que l'on nomme une tête carrée. Ce qu'il savait il le savait bien et d'une manière si méthodique, qu'aucune émotion, si vive qu'elle fût, n'eût pu l'empêcher de fournir ses preuves. Il avait l'art de se posséder, l'art d'exprimer avec netteté ce qu'il avait appris avec réflexion. Dès les pre-mières réponses, il s'établit entre les examinateurs et lui un certain accord d'opinions et de vues. Il s'attacha à leur faire sentir qu'aucun de leurs commentaires ne lui était étranger, et il poussa l'attention jusqu'à citer leurs propres textes. C'en fut assez pour se les concilier. On l'interrogea à l'envi il tint tête à toutes les questions on lui tendit des pièges, il les déjoua avec bonheur. Tout se réunit pour faire de son examen une sorte d'événement et une date dans les annales de la Faculté. A la ronde on se disait qu'il y avait, dans ce jeune homme, plus que l'étoffe d'un licencié, et qu'avec du | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 173 hommes nés à deux mille pieds au-dessus du niveau de la mer, et sans lesquels les plus éminentes facultés sont pour ainsi dire frappées d'impuissance. Rien de brillant ni d'écla-tant, mais de la sûreté et de la force. Il livrait le moins pos-sible au hasard, et marchait à son but sans se laisser troubler ni intimider ce n'était pas l'agilité du cerf, mais la patience et la persévérance du boeuf. Si l'allure n'était pas rapide, en revanche le sillon@ était profond. Dans nos écoles et dans les professions qui en dépendent, des dons pareils sont les meilleurs auxiliaires que l'on puisse désirer. Combien de jeunes gens, richement doués, sont ve-nus échouer devant ces examens publics où l'improvisation tient une si grande place ! Que de défaites dues seulement à l'état des nerfs et à la sensibilité de l'organisation ! Que de candidats, plus@ tard devenus illustres, n'ont pu surmonter les difficultés d'un début, ni vaincre cette timidité qui est comme la paralysie de l'esprit ! La stupeur, le vertige s'en mêlent le cerveau reste sans action, la parole ne sert plus la pensée. En face de ces juges qui interrogent et de ces témoins qui écoutent, on n'éprouve plus qu'un sentiment, celui d'une faiblesse irrémédiable, on n'a plus qu'un désir, celui d'abréger ce supplice et de se donner en spectacle le moins longtemps possible on fuirait dès le premier moment, si la force ne manquait, même pour cela. Ludovic n'avait rien à craindre de ces désappointements il était ce que l'on nomme une tête carrée. Ce qu'il savait il le savait bien et d'une manière si méthodique, qu'aucune émotion, si vive qu'elle fût, n'eût pu l'empêcher de fournir ses preuves. Il avait l'art de se posséder, l'art d'exprimer avec netteté ce qu'il avait appris avec réflexion. Dès les pre-mières réponses, il s'établit entre les examinateurs et lui un certain accord d'opinions et de vues. Il s'attacha à leur faire sentir qu'aucun de leurs commentaires ne lui était étranger, et il poussa l'attention jusqu'à citer leurs propres textes. C'en fut assez pour se les concilier. On l'interrogea à l'envi il tint tête à toutes les questions on lui tendit des piéges, il les déjoua avec bonheur. Tout se réunit pour faire de son examen une sorte d'événement et une date dans les annales de la Faculté. A la ronde on se disait qu'il y avait, dans ce jeune homme, plus que l'étoffe d'un licencié, et qu'avec du | En face de ces juges qui interrogent et de ces témoins qui écoutent, on n'éprouve plus qu'un sentiment, celui d'une faiblesse irrémédiable, on n'a plus qu'un désir, celui d'abréger ce supplice et de se donner en spectacle le moins longtemps possible on fuirait dès le premier moment, si la force ne manquait, même pour cela. | En face de ces juges qui interrogent et de ces témoins qui écoutent, on n'éprouve plus qu'un sentiment, celui d'une faiblesse irrémédiable, on n'a plus qu'un désir, celui d'abréger ce supplice et de se donner en spectacle le moins longtemps possible on fuirait dès le premier moment, si la force ne manquait, même pour cela. | 0 | 0 | 0 |
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Dès les pre-mières réponses, il s'établit entre les examinateurs et lui un certain accord d'opinions et de vues. Il s'attacha à leur faire sentir qu'aucun de leurs commentaires ne lui était étranger, et il poussa l'attention jusqu'à citer leurs propres textes. C'en fut assez pour se les concilier. On l'interrogea à l'envi il tint tête à toutes les questions on lui tendit des pièges, il les déjoua avec bonheur. Tout se réunit pour faire de son examen une sorte d'événement et une date dans les annales de la Faculté. A la ronde on se disait qu'il y avait, dans ce jeune homme, plus que l'étoffe d'un licencié, et qu'avec du | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 173 hommes nés à deux mille pieds au-dessus du niveau de la mer, et sans lesquels les plus éminentes facultés sont pour ainsi dire frappées d'impuissance. Rien de brillant ni d'écla-lant, mais d@éjà sûreté et de la force. 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En face de ces juges qui interrogent et de ces témoins qui écoutent, on n'éprouve plus qu'un sentiment, celui d'une faiblesse irrémédiable, on n'a plus qu'un désir, celui d'abréger ce supplice et de se donner en spectacle le moins longtemps possible on fuirait dès le premier moment, si la force ne manquait, même pour cela. Ludovic n'avait rien à craindre de ces désappointements il était ce que l'on nomme une tête carrée. Ce qu'il savait il le savait bien et d'une manière si méthodique, qu'aucune émotion, si vive qu'elle fût, n'eût pu l'empêcher de fournir ses preuves. Il avait l'art de se posséder, l'art d'exprimer avec netteté ce qu'il avait appris avec réflexion. Dès les pre-mières réponses, il s'établit entre les examinateurs et lui un certain accord d'opinions et de vues. Il s'attacha à leur faire sentir qu'aucun de leurs commentaires ne lui était étranger, et il poussa l'attention jusqu'à citer leurs propres textes. C'en fut assez pour se les concilier. 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Ce qu'il savait il le savait bien et d'une manière si méthodique, qu'aucune émotion, si vive qu'elle fût, n'eût pu l'empêcher de fournir ses preuves. Il avait l'art de se posséder, l'art d'exprimer avec netteté ce qu'il avait appris avec réflexion. Dès les pre-mières réponses, il s'établit entre les examinateurs et lui un certain accord d'opinions et de vues. Il s'attacha à leur faire sentir qu'aucun de leurs commentaires ne lui était étranger, et il poussa l'attention jusqu'à citer leurs propres textes. C'en fut assez pour se les concilier. On l'interrogea à l'envi il tint tête à toutes les questions on lui tendit des piéges, il les déjoua avec bonheur. Tout se réunit pour faire de son examen une sorte d'événement et une date dans les annales de la Faculté. A la ronde on se disait qu'il y avait, dans ce jeune homme, plus que l'étoffe d'un licencié, et qu'avec du | Ludovic n'avait rien à craindre de ces désappointements il était ce que l'on nomme une tête carrée. | Ludovic n'avait rien à craindre de ces désappointements il était ce que l'on nomme une tête carrée. | 0 | 0 | 0 |
864.txt | 1,858 | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 173 hommes nés à deux mille pieds au-dessus du niveau de la mer, et sans lesquels les plus éminentes facultés sont pour ainsi dire frappées d'impuissance. Rien de brillant ni d'écla-lant, mais déjà sûreté et de la force. Il livrait le moins pos-sible au hasard, et marchait à son but sans se laisser troubler ni intimider ce n'était pas l'agilité du cerf, mais là patience flUa persévérance du boeuf. Si l'allure n'était pas rapide, en revanche le sillon, était profond. Dans nos écoles et dans les professions qui en dépendent, des dons pareils sont les meilleurs auxiliaires que l'on puisse désirer. Combien de jeunes gens, richement doués, sont ve-nus échouer devant ces examens publics où l'improvisation tient une si grande place ! Que de défaites dues seulement à l'état des nerfs et à la sensibilité de l'organisation ! Que de candidats, plus' tard devenus illustres, n'ont pu surmonter les difficultés d'un début, ni vaincre cette timidité qui est comme la paralysie de l'esprit! La stupeur, le vertige s'en mêlent le cerveau reste sans action, la parole ne sert plus la pensée. En face de ces juges qui interrogent et de ces témoins qui écoutent, on n'éprouve plus qu'un sentiment, celui d'une faiblesse irrémédiable, on n'a plus qu'un désir, celui d'abréger ce supplice et de se donner en spectacle le moins longtemps possible on fuirait dès le premier moment, si la force ne manquait, même pour cela. Ludovic n'avait rien à craindre de ces désappointements il était ce que l'on nomme une tête carrée. Ce qu'il savait il le savait bien et d'une manière si méthodique, qu'aucune émotion, si vive qu'elle fût, n'eût pu l'empêcher de fournir ses preuves. Il avait l'art de se posséder, l'art d'exprimer avec netteté ce qu'il avait appris avec réflexion. Dès les pre-mières réponses, il s'établit entre les examinateurs et lui un certain accord d'opinions et de vues. Il s'attacha à leur faire sentir qu'aucun de leurs commentaires ne lui était étranger, et il poussa l'attention jusqu'à citer leurs propres textes. C'en fut assez pour se les concilier. On l'interrogea à l'envi il tint tête à toutes les questions on lui tendit des pièges, il les déjoua avec bonheur. Tout se réunit pour faire de son examen une sorte d'événement et une date dans les annales de la Faculté. A la ronde on se disait qu'il y avait, dans ce jeune homme, plus que l'étoffe d'un licencié, et qu'avec du | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 173 hommes nés à deux mille pieds au-dessus du niveau de la mer, et sans lesquels les plus éminentes facultés sont pour ainsi dire frappées d'impuissance. Rien de brillant ni d'écla-lant, mais d@éjà sûreté et de la force. Il livrait le moins pos-sible au hasard, et marchait à son but sans se laisser troubler ni intimider ce n'était pas l'agilité du cerf, mais là patience @flUa persévérance du boeuf. Si l'allure n'était pas rapide, en revanche le sillon, était profond. Dans nos écoles et dans les professions qui en dépendent, des dons pareils sont les meilleurs auxiliaires que l'on puisse désirer. Combien de jeunes gens, richement doués, sont ve-nus échouer devant ces examens publics où l'improvisation tient une si grande place ! Que de défaites dues seulement à l'état des nerfs et à la sensibilité de l'organisation ! Que de candidats, plus' tard devenus illustres, n'ont pu surmonter les difficultés d'un début, ni vaincre cette timidité qui est comme la paralysie de l'esprit@! La stupeur, le vertige s'en mêlent le cerveau reste sans action, la parole ne sert plus la pensée. En face de ces juges qui interrogent et de ces témoins qui écoutent, on n'éprouve plus qu'un sentiment, celui d'une faiblesse irrémédiable, on n'a plus qu'un désir, celui d'abréger ce supplice et de se donner en spectacle le moins longtemps possible on fuirait dès le premier moment, si la force ne manquait, même pour cela. Ludovic n'avait rien à craindre de ces désappointements il était ce que l'on nomme une tête carrée. Ce qu'il savait il le savait bien et d'une manière si méthodique, qu'aucune émotion, si vive qu'elle fût, n'eût pu l'empêcher de fournir ses preuves. Il avait l'art de se posséder, l'art d'exprimer avec netteté ce qu'il avait appris avec réflexion. Dès les pre-mières réponses, il s'établit entre les examinateurs et lui un certain accord d'opinions et de vues. Il s'attacha à leur faire sentir qu'aucun de leurs commentaires ne lui était étranger, et il poussa l'attention jusqu'à citer leurs propres textes. C'en fut assez pour se les concilier. On l'interrogea à l'envi il tint tête à toutes les questions on lui tendit des pièges, il les déjoua avec bonheur. Tout se réunit pour faire de son examen une sorte d'événement et une date dans les annales de la Faculté. A la ronde on se disait qu'il y avait, dans ce jeune homme, plus que l'étoffe d'un licencié, et qu'avec du | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 173 hommes nés à deux mille pieds au-dessus du niveau de la mer, et sans lesquels les plus éminentes facultés sont pour ainsi dire frappées d'impuissance. Rien de brillant ni d'écla-tant, mais de la sûreté et de la force. Il livrait le moins pos-sible au hasard, et marchait à son but sans se laisser troubler ni intimider ce n'était pas l'agilité du cerf, mais la patience et la persévérance du boeuf. Si l'allure n'était pas rapide, en revanche le sillon@ était profond. Dans nos écoles et dans les professions qui en dépendent, des dons pareils sont les meilleurs auxiliaires que l'on puisse désirer. Combien de jeunes gens, richement doués, sont ve-nus échouer devant ces examens publics où l'improvisation tient une si grande place ! Que de défaites dues seulement à l'état des nerfs et à la sensibilité de l'organisation ! Que de candidats, plus@ tard devenus illustres, n'ont pu surmonter les difficultés d'un début, ni vaincre cette timidité qui est comme la paralysie de l'esprit ! La stupeur, le vertige s'en mêlent le cerveau reste sans action, la parole ne sert plus la pensée. En face de ces juges qui interrogent et de ces témoins qui écoutent, on n'éprouve plus qu'un sentiment, celui d'une faiblesse irrémédiable, on n'a plus qu'un désir, celui d'abréger ce supplice et de se donner en spectacle le moins longtemps possible on fuirait dès le premier moment, si la force ne manquait, même pour cela. Ludovic n'avait rien à craindre de ces désappointements il était ce que l'on nomme une tête carrée. 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Dès les pre-mières réponses, il s'établit entre les examinateurs et lui un certain accord d'opinions et de vues. Il s'attacha à leur faire sentir qu'aucun de leurs commentaires ne lui était étranger, et il poussa l'attention jusqu'à citer leurs propres textes. C'en fut assez pour se les concilier. On l'interrogea à l'envi il tint tête à toutes les questions on lui tendit des pièges, il les déjoua avec bonheur. Tout se réunit pour faire de son examen une sorte d'événement et une date dans les annales de la Faculté. A la ronde on se disait qu'il y avait, dans ce jeune homme, plus que l'étoffe d'un licencié, et qu'avec du | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 173 hommes nés à deux mille pieds au-dessus du niveau de la mer, et sans lesquels les plus éminentes facultés sont pour ainsi dire frappées d'impuissance. Rien de brillant ni d'écla-lant, mais d@éjà sûreté et de la force. 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On l'interrogea à l'envi il tint tête à toutes les questions on lui tendit des pièges, il les déjoua avec bonheur. Tout se réunit pour faire de son examen une sorte d'événement et une date dans les annales de la Faculté. A la ronde on se disait qu'il y avait, dans ce jeune homme, plus que l'étoffe d'un licencié, et qu'avec du | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 173 hommes nés à deux mille pieds au-dessus du niveau de la mer, et sans lesquels les plus éminentes facultés sont pour ainsi dire frappées d'impuissance. Rien de brillant ni d'écla-tant, mais de la sûreté et de la force. Il livrait le moins pos-sible au hasard, et marchait à son but sans se laisser troubler ni intimider ce n'était pas l'agilité du cerf, mais la patience et la persévérance du boeuf. Si l'allure n'était pas rapide, en revanche le sillon@ était profond. Dans nos écoles et dans les professions qui en dépendent, des dons pareils sont les meilleurs auxiliaires que l'on puisse désirer. 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864.txt | 1,858 | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 173 hommes nés à deux mille pieds au-dessus du niveau de la mer, et sans lesquels les plus éminentes facultés sont pour ainsi dire frappées d'impuissance. Rien de brillant ni d'écla-lant, mais déjà sûreté et de la force. Il livrait le moins pos-sible au hasard, et marchait à son but sans se laisser troubler ni intimider ce n'était pas l'agilité du cerf, mais là patience flUa persévérance du boeuf. Si l'allure n'était pas rapide, en revanche le sillon, était profond. Dans nos écoles et dans les professions qui en dépendent, des dons pareils sont les meilleurs auxiliaires que l'on puisse désirer. Combien de jeunes gens, richement doués, sont ve-nus échouer devant ces examens publics où l'improvisation tient une si grande place ! Que de défaites dues seulement à l'état des nerfs et à la sensibilité de l'organisation ! 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Il livrait le moins pos-sible au hasard, et marchait à son but sans se laisser troubler ni intimider ce n'était pas l'agilité du cerf, mais là patience @flUa persévérance du boeuf. Si l'allure n'était pas rapide, en revanche le sillon, était profond. Dans nos écoles et dans les professions qui en dépendent, des dons pareils sont les meilleurs auxiliaires que l'on puisse désirer. Combien de jeunes gens, richement doués, sont ve-nus échouer devant ces examens publics où l'improvisation tient une si grande place ! Que de défaites dues seulement à l'état des nerfs et à la sensibilité de l'organisation ! Que de candidats, plus' tard devenus illustres, n'ont pu surmonter les difficultés d'un début, ni vaincre cette timidité qui est comme la paralysie de l'esprit@! La stupeur, le vertige s'en mêlent le cerveau reste sans action, la parole ne sert plus la pensée. En face de ces juges qui interrogent et de ces témoins qui écoutent, on n'éprouve plus qu'un sentiment, celui d'une faiblesse irrémédiable, on n'a plus qu'un désir, celui d'abréger ce supplice et de se donner en spectacle le moins longtemps possible on fuirait dès le premier moment, si la force ne manquait, même pour cela. Ludovic n'avait rien à craindre de ces désappointements il était ce que l'on nomme une tête carrée. Ce qu'il savait il le savait bien et d'une manière si méthodique, qu'aucune émotion, si vive qu'elle fût, n'eût pu l'empêcher de fournir ses preuves. Il avait l'art de se posséder, l'art d'exprimer avec netteté ce qu'il avait appris avec réflexion. Dès les pre-mières réponses, il s'établit entre les examinateurs et lui un certain accord d'opinions et de vues. Il s'attacha à leur faire sentir qu'aucun de leurs commentaires ne lui était étranger, et il poussa l'attention jusqu'à citer leurs propres textes. C'en fut assez pour se les concilier. 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En face de ces juges qui interrogent et de ces témoins qui écoutent, on n'éprouve plus qu'un sentiment, celui d'une faiblesse irrémédiable, on n'a plus qu'un désir, celui d'abréger ce supplice et de se donner en spectacle le moins longtemps possible on fuirait dès le premier moment, si la force ne manquait, même pour cela. Ludovic n'avait rien à craindre de ces désappointements il était ce que l'on nomme une tête carrée. Ce qu'il savait il le savait bien et d'une manière si méthodique, qu'aucune émotion, si vive qu'elle fût, n'eût pu l'empêcher de fournir ses preuves. Il avait l'art de se posséder, l'art d'exprimer avec netteté ce qu'il avait appris avec réflexion. Dès les pre-mières réponses, il s'établit entre les examinateurs et lui un certain accord d'opinions et de vues. Il s'attacha à leur faire sentir qu'aucun de leurs commentaires ne lui était étranger, et il poussa l'attention jusqu'à citer leurs propres textes. C'en fut assez pour se les concilier. On l'interrogea à l'envi il tint tête à toutes les questions on lui tendit des pièges, il les déjoua avec bonheur. Tout se réunit pour faire de son examen une sorte d'événement et une date dans les annales de la Faculté. A la ronde on se disait qu'il y avait, dans ce jeune homme, plus que l'étoffe d'un licencié, et qu'avec du | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 173 hommes nés à deux mille pieds au-dessus du niveau de la mer, et sans lesquels les plus éminentes facultés sont pour ainsi dire frappées d'impuissance. Rien de brillant ni d'écla-tant, mais de la sûreté et de la force. Il livrait le moins pos-sible au hasard, et marchait à son but sans se laisser troubler ni intimider ce n'était pas l'agilité du cerf, mais la patience et la persévérance du boeuf. Si l'allure n'était pas rapide, en revanche le sillon@ était profond. Dans nos écoles et dans les professions qui en dépendent, des dons pareils sont les meilleurs auxiliaires que l'on puisse désirer. Combien de jeunes gens, richement doués, sont ve-nus échouer devant ces examens publics où l'improvisation tient une si grande place ! Que de défaites dues seulement à l'état des nerfs et à la sensibilité de l'organisation ! Que de candidats, plus@ tard devenus illustres, n'ont pu surmonter les difficultés d'un début, ni vaincre cette timidité qui est comme la paralysie de l'esprit ! La stupeur, le vertige s'en mêlent le cerveau reste sans action, la parole ne sert plus la pensée. En face de ces juges qui interrogent et de ces témoins qui écoutent, on n'éprouve plus qu'un sentiment, celui d'une faiblesse irrémédiable, on n'a plus qu'un désir, celui d'abréger ce supplice et de se donner en spectacle le moins longtemps possible on fuirait dès le premier moment, si la force ne manquait, même pour cela. Ludovic n'avait rien à craindre de ces désappointements il était ce que l'on nomme une tête carrée. Ce qu'il savait il le savait bien et d'une manière si méthodique, qu'aucune émotion, si vive qu'elle fût, n'eût pu l'empêcher de fournir ses preuves. Il avait l'art de se posséder, l'art d'exprimer avec netteté ce qu'il avait appris avec réflexion. Dès les pre-mières réponses, il s'établit entre les examinateurs et lui un certain accord d'opinions et de vues. Il s'attacha à leur faire sentir qu'aucun de leurs commentaires ne lui était étranger, et il poussa l'attention jusqu'à citer leurs propres textes. C'en fut assez pour se les concilier. On l'interrogea à l'envi il tint tête à toutes les questions on lui tendit des piéges, il les déjoua avec bonheur. Tout se réunit pour faire de son examen une sorte d'événement et une date dans les annales de la Faculté. A la ronde on se disait qu'il y avait, dans ce jeune homme, plus que l'étoffe d'un licencié, et qu'avec du | Il s'attacha à leur faire sentir qu'aucun de leurs commentaires ne lui était étranger, et il poussa l'attention jusqu'à citer leurs propres textes. | Il s'attacha à leur faire sentir qu'aucun de leurs commentaires ne lui était étranger, et il poussa l'attention jusqu'à citer leurs propres textes. | 0 | 0 | 0 |
864.txt | 1,858 | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 173 hommes nés à deux mille pieds au-dessus du niveau de la mer, et sans lesquels les plus éminentes facultés sont pour ainsi dire frappées d'impuissance. Rien de brillant ni d'écla-lant, mais déjà sûreté et de la force. Il livrait le moins pos-sible au hasard, et marchait à son but sans se laisser troubler ni intimider ce n'était pas l'agilité du cerf, mais là patience flUa persévérance du boeuf. Si l'allure n'était pas rapide, en revanche le sillon, était profond. Dans nos écoles et dans les professions qui en dépendent, des dons pareils sont les meilleurs auxiliaires que l'on puisse désirer. Combien de jeunes gens, richement doués, sont ve-nus échouer devant ces examens publics où l'improvisation tient une si grande place ! Que de défaites dues seulement à l'état des nerfs et à la sensibilité de l'organisation ! Que de candidats, plus' tard devenus illustres, n'ont pu surmonter les difficultés d'un début, ni vaincre cette timidité qui est comme la paralysie de l'esprit! La stupeur, le vertige s'en mêlent le cerveau reste sans action, la parole ne sert plus la pensée. En face de ces juges qui interrogent et de ces témoins qui écoutent, on n'éprouve plus qu'un sentiment, celui d'une faiblesse irrémédiable, on n'a plus qu'un désir, celui d'abréger ce supplice et de se donner en spectacle le moins longtemps possible on fuirait dès le premier moment, si la force ne manquait, même pour cela. Ludovic n'avait rien à craindre de ces désappointements il était ce que l'on nomme une tête carrée. Ce qu'il savait il le savait bien et d'une manière si méthodique, qu'aucune émotion, si vive qu'elle fût, n'eût pu l'empêcher de fournir ses preuves. Il avait l'art de se posséder, l'art d'exprimer avec netteté ce qu'il avait appris avec réflexion. Dès les pre-mières réponses, il s'établit entre les examinateurs et lui un certain accord d'opinions et de vues. Il s'attacha à leur faire sentir qu'aucun de leurs commentaires ne lui était étranger, et il poussa l'attention jusqu'à citer leurs propres textes. C'en fut assez pour se les concilier. On l'interrogea à l'envi il tint tête à toutes les questions on lui tendit des pièges, il les déjoua avec bonheur. Tout se réunit pour faire de son examen une sorte d'événement et une date dans les annales de la Faculté. A la ronde on se disait qu'il y avait, dans ce jeune homme, plus que l'étoffe d'un licencié, et qu'avec du | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 173 hommes nés à deux mille pieds au-dessus du niveau de la mer, et sans lesquels les plus éminentes facultés sont pour ainsi dire frappées d'impuissance. Rien de brillant ni d'écla-lant, mais d@éjà sûreté et de la force. Il livrait le moins pos-sible au hasard, et marchait à son but sans se laisser troubler ni intimider ce n'était pas l'agilité du cerf, mais là patience @flUa persévérance du boeuf. Si l'allure n'était pas rapide, en revanche le sillon, était profond. Dans nos écoles et dans les professions qui en dépendent, des dons pareils sont les meilleurs auxiliaires que l'on puisse désirer. Combien de jeunes gens, richement doués, sont ve-nus échouer devant ces examens publics où l'improvisation tient une si grande place ! Que de défaites dues seulement à l'état des nerfs et à la sensibilité de l'organisation ! Que de candidats, plus' tard devenus illustres, n'ont pu surmonter les difficultés d'un début, ni vaincre cette timidité qui est comme la paralysie de l'esprit@! La stupeur, le vertige s'en mêlent le cerveau reste sans action, la parole ne sert plus la pensée. En face de ces juges qui interrogent et de ces témoins qui écoutent, on n'éprouve plus qu'un sentiment, celui d'une faiblesse irrémédiable, on n'a plus qu'un désir, celui d'abréger ce supplice et de se donner en spectacle le moins longtemps possible on fuirait dès le premier moment, si la force ne manquait, même pour cela. Ludovic n'avait rien à craindre de ces désappointements il était ce que l'on nomme une tête carrée. Ce qu'il savait il le savait bien et d'une manière si méthodique, qu'aucune émotion, si vive qu'elle fût, n'eût pu l'empêcher de fournir ses preuves. Il avait l'art de se posséder, l'art d'exprimer avec netteté ce qu'il avait appris avec réflexion. Dès les pre-mières réponses, il s'établit entre les examinateurs et lui un certain accord d'opinions et de vues. Il s'attacha à leur faire sentir qu'aucun de leurs commentaires ne lui était étranger, et il poussa l'attention jusqu'à citer leurs propres textes. C'en fut assez pour se les concilier. On l'interrogea à l'envi il tint tête à toutes les questions on lui tendit des pièges, il les déjoua avec bonheur. Tout se réunit pour faire de son examen une sorte d'événement et une date dans les annales de la Faculté. A la ronde on se disait qu'il y avait, dans ce jeune homme, plus que l'étoffe d'un licencié, et qu'avec du | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 173 hommes nés à deux mille pieds au-dessus du niveau de la mer, et sans lesquels les plus éminentes facultés sont pour ainsi dire frappées d'impuissance. Rien de brillant ni d'écla-tant, mais de la sûreté et de la force. Il livrait le moins pos-sible au hasard, et marchait à son but sans se laisser troubler ni intimider ce n'était pas l'agilité du cerf, mais la patience et la persévérance du boeuf. Si l'allure n'était pas rapide, en revanche le sillon@ était profond. Dans nos écoles et dans les professions qui en dépendent, des dons pareils sont les meilleurs auxiliaires que l'on puisse désirer. Combien de jeunes gens, richement doués, sont ve-nus échouer devant ces examens publics où l'improvisation tient une si grande place ! Que de défaites dues seulement à l'état des nerfs et à la sensibilité de l'organisation ! Que de candidats, plus@ tard devenus illustres, n'ont pu surmonter les difficultés d'un début, ni vaincre cette timidité qui est comme la paralysie de l'esprit ! La stupeur, le vertige s'en mêlent le cerveau reste sans action, la parole ne sert plus la pensée. En face de ces juges qui interrogent et de ces témoins qui écoutent, on n'éprouve plus qu'un sentiment, celui d'une faiblesse irrémédiable, on n'a plus qu'un désir, celui d'abréger ce supplice et de se donner en spectacle le moins longtemps possible on fuirait dès le premier moment, si la force ne manquait, même pour cela. Ludovic n'avait rien à craindre de ces désappointements il était ce que l'on nomme une tête carrée. Ce qu'il savait il le savait bien et d'une manière si méthodique, qu'aucune émotion, si vive qu'elle fût, n'eût pu l'empêcher de fournir ses preuves. Il avait l'art de se posséder, l'art d'exprimer avec netteté ce qu'il avait appris avec réflexion. Dès les pre-mières réponses, il s'établit entre les examinateurs et lui un certain accord d'opinions et de vues. Il s'attacha à leur faire sentir qu'aucun de leurs commentaires ne lui était étranger, et il poussa l'attention jusqu'à citer leurs propres textes. C'en fut assez pour se les concilier. On l'interrogea à l'envi il tint tête à toutes les questions on lui tendit des piéges, il les déjoua avec bonheur. Tout se réunit pour faire de son examen une sorte d'événement et une date dans les annales de la Faculté. A la ronde on se disait qu'il y avait, dans ce jeune homme, plus que l'étoffe d'un licencié, et qu'avec du | C'en fut assez pour se les concilier. | C'en fut assez pour se les concilier. | 0 | 0 | 0 |
864.txt | 1,858 | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 173 hommes nés à deux mille pieds au-dessus du niveau de la mer, et sans lesquels les plus éminentes facultés sont pour ainsi dire frappées d'impuissance. Rien de brillant ni d'écla-lant, mais déjà sûreté et de la force. Il livrait le moins pos-sible au hasard, et marchait à son but sans se laisser troubler ni intimider ce n'était pas l'agilité du cerf, mais là patience flUa persévérance du boeuf. Si l'allure n'était pas rapide, en revanche le sillon, était profond. Dans nos écoles et dans les professions qui en dépendent, des dons pareils sont les meilleurs auxiliaires que l'on puisse désirer. Combien de jeunes gens, richement doués, sont ve-nus échouer devant ces examens publics où l'improvisation tient une si grande place ! Que de défaites dues seulement à l'état des nerfs et à la sensibilité de l'organisation ! Que de candidats, plus' tard devenus illustres, n'ont pu surmonter les difficultés d'un début, ni vaincre cette timidité qui est comme la paralysie de l'esprit! La stupeur, le vertige s'en mêlent le cerveau reste sans action, la parole ne sert plus la pensée. En face de ces juges qui interrogent et de ces témoins qui écoutent, on n'éprouve plus qu'un sentiment, celui d'une faiblesse irrémédiable, on n'a plus qu'un désir, celui d'abréger ce supplice et de se donner en spectacle le moins longtemps possible on fuirait dès le premier moment, si la force ne manquait, même pour cela. Ludovic n'avait rien à craindre de ces désappointements il était ce que l'on nomme une tête carrée. Ce qu'il savait il le savait bien et d'une manière si méthodique, qu'aucune émotion, si vive qu'elle fût, n'eût pu l'empêcher de fournir ses preuves. Il avait l'art de se posséder, l'art d'exprimer avec netteté ce qu'il avait appris avec réflexion. Dès les pre-mières réponses, il s'établit entre les examinateurs et lui un certain accord d'opinions et de vues. Il s'attacha à leur faire sentir qu'aucun de leurs commentaires ne lui était étranger, et il poussa l'attention jusqu'à citer leurs propres textes. C'en fut assez pour se les concilier. On l'interrogea à l'envi il tint tête à toutes les questions on lui tendit des pièges, il les déjoua avec bonheur. Tout se réunit pour faire de son examen une sorte d'événement et une date dans les annales de la Faculté. A la ronde on se disait qu'il y avait, dans ce jeune homme, plus que l'étoffe d'un licencié, et qu'avec du | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 173 hommes nés à deux mille pieds au-dessus du niveau de la mer, et sans lesquels les plus éminentes facultés sont pour ainsi dire frappées d'impuissance. Rien de brillant ni d'écla-lant, mais d@éjà sûreté et de la force. Il livrait le moins pos-sible au hasard, et marchait à son but sans se laisser troubler ni intimider ce n'était pas l'agilité du cerf, mais là patience @flUa persévérance du boeuf. Si l'allure n'était pas rapide, en revanche le sillon, était profond. Dans nos écoles et dans les professions qui en dépendent, des dons pareils sont les meilleurs auxiliaires que l'on puisse désirer. Combien de jeunes gens, richement doués, sont ve-nus échouer devant ces examens publics où l'improvisation tient une si grande place ! Que de défaites dues seulement à l'état des nerfs et à la sensibilité de l'organisation ! Que de candidats, plus' tard devenus illustres, n'ont pu surmonter les difficultés d'un début, ni vaincre cette timidité qui est comme la paralysie de l'esprit@! La stupeur, le vertige s'en mêlent le cerveau reste sans action, la parole ne sert plus la pensée. En face de ces juges qui interrogent et de ces témoins qui écoutent, on n'éprouve plus qu'un sentiment, celui d'une faiblesse irrémédiable, on n'a plus qu'un désir, celui d'abréger ce supplice et de se donner en spectacle le moins longtemps possible on fuirait dès le premier moment, si la force ne manquait, même pour cela. Ludovic n'avait rien à craindre de ces désappointements il était ce que l'on nomme une tête carrée. Ce qu'il savait il le savait bien et d'une manière si méthodique, qu'aucune émotion, si vive qu'elle fût, n'eût pu l'empêcher de fournir ses preuves. Il avait l'art de se posséder, l'art d'exprimer avec netteté ce qu'il avait appris avec réflexion. Dès les pre-mières réponses, il s'établit entre les examinateurs et lui un certain accord d'opinions et de vues. Il s'attacha à leur faire sentir qu'aucun de leurs commentaires ne lui était étranger, et il poussa l'attention jusqu'à citer leurs propres textes. C'en fut assez pour se les concilier. 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Combien de jeunes gens, richement doués, sont ve-nus échouer devant ces examens publics où l'improvisation tient une si grande place ! Que de défaites dues seulement à l'état des nerfs et à la sensibilité de l'organisation ! Que de candidats, plus@ tard devenus illustres, n'ont pu surmonter les difficultés d'un début, ni vaincre cette timidité qui est comme la paralysie de l'esprit ! La stupeur, le vertige s'en mêlent le cerveau reste sans action, la parole ne sert plus la pensée. En face de ces juges qui interrogent et de ces témoins qui écoutent, on n'éprouve plus qu'un sentiment, celui d'une faiblesse irrémédiable, on n'a plus qu'un désir, celui d'abréger ce supplice et de se donner en spectacle le moins longtemps possible on fuirait dès le premier moment, si la force ne manquait, même pour cela. Ludovic n'avait rien à craindre de ces désappointements il était ce que l'on nomme une tête carrée. 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A la ronde on se disait qu'il y avait, dans ce jeune homme, plus que l'étoffe d'un licencié, et qu'avec du | On l'interrogea à l'envi il tint tête à toutes les questions on lui tendit des pièges, il les déjoua avec bonheur. | On l'interrogea à l'envi il tint tête à toutes les questions on lui tendit des piéges, il les déjoua avec bonheur. | 1 | 0.008772 | 0.043478 |
864.txt | 1,858 | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 173 hommes nés à deux mille pieds au-dessus du niveau de la mer, et sans lesquels les plus éminentes facultés sont pour ainsi dire frappées d'impuissance. Rien de brillant ni d'écla-lant, mais déjà sûreté et de la force. Il livrait le moins pos-sible au hasard, et marchait à son but sans se laisser troubler ni intimider ce n'était pas l'agilité du cerf, mais là patience flUa persévérance du boeuf. Si l'allure n'était pas rapide, en revanche le sillon, était profond. Dans nos écoles et dans les professions qui en dépendent, des dons pareils sont les meilleurs auxiliaires que l'on puisse désirer. Combien de jeunes gens, richement doués, sont ve-nus échouer devant ces examens publics où l'improvisation tient une si grande place ! Que de défaites dues seulement à l'état des nerfs et à la sensibilité de l'organisation ! Que de candidats, plus' tard devenus illustres, n'ont pu surmonter les difficultés d'un début, ni vaincre cette timidité qui est comme la paralysie de l'esprit! La stupeur, le vertige s'en mêlent le cerveau reste sans action, la parole ne sert plus la pensée. En face de ces juges qui interrogent et de ces témoins qui écoutent, on n'éprouve plus qu'un sentiment, celui d'une faiblesse irrémédiable, on n'a plus qu'un désir, celui d'abréger ce supplice et de se donner en spectacle le moins longtemps possible on fuirait dès le premier moment, si la force ne manquait, même pour cela. Ludovic n'avait rien à craindre de ces désappointements il était ce que l'on nomme une tête carrée. Ce qu'il savait il le savait bien et d'une manière si méthodique, qu'aucune émotion, si vive qu'elle fût, n'eût pu l'empêcher de fournir ses preuves. Il avait l'art de se posséder, l'art d'exprimer avec netteté ce qu'il avait appris avec réflexion. Dès les pre-mières réponses, il s'établit entre les examinateurs et lui un certain accord d'opinions et de vues. Il s'attacha à leur faire sentir qu'aucun de leurs commentaires ne lui était étranger, et il poussa l'attention jusqu'à citer leurs propres textes. C'en fut assez pour se les concilier. On l'interrogea à l'envi il tint tête à toutes les questions on lui tendit des pièges, il les déjoua avec bonheur. Tout se réunit pour faire de son examen une sorte d'événement et une date dans les annales de la Faculté. A la ronde on se disait qu'il y avait, dans ce jeune homme, plus que l'étoffe d'un licencié, et qu'avec du | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 173 hommes nés à deux mille pieds au-dessus du niveau de la mer, et sans lesquels les plus éminentes facultés sont pour ainsi dire frappées d'impuissance. Rien de brillant ni d'écla-lant, mais d@éjà sûreté et de la force. Il livrait le moins pos-sible au hasard, et marchait à son but sans se laisser troubler ni intimider ce n'était pas l'agilité du cerf, mais là patience @flUa persévérance du boeuf. Si l'allure n'était pas rapide, en revanche le sillon, était profond. Dans nos écoles et dans les professions qui en dépendent, des dons pareils sont les meilleurs auxiliaires que l'on puisse désirer. Combien de jeunes gens, richement doués, sont ve-nus échouer devant ces examens publics où l'improvisation tient une si grande place ! Que de défaites dues seulement à l'état des nerfs et à la sensibilité de l'organisation ! Que de candidats, plus' tard devenus illustres, n'ont pu surmonter les difficultés d'un début, ni vaincre cette timidité qui est comme la paralysie de l'esprit@! La stupeur, le vertige s'en mêlent le cerveau reste sans action, la parole ne sert plus la pensée. 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864.txt | 1,858 | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 173 hommes nés à deux mille pieds au-dessus du niveau de la mer, et sans lesquels les plus éminentes facultés sont pour ainsi dire frappées d'impuissance. Rien de brillant ni d'écla-lant, mais déjà sûreté et de la force. Il livrait le moins pos-sible au hasard, et marchait à son but sans se laisser troubler ni intimider ce n'était pas l'agilité du cerf, mais là patience flUa persévérance du boeuf. Si l'allure n'était pas rapide, en revanche le sillon, était profond. Dans nos écoles et dans les professions qui en dépendent, des dons pareils sont les meilleurs auxiliaires que l'on puisse désirer. Combien de jeunes gens, richement doués, sont ve-nus échouer devant ces examens publics où l'improvisation tient une si grande place ! Que de défaites dues seulement à l'état des nerfs et à la sensibilité de l'organisation ! Que de candidats, plus' tard devenus illustres, n'ont pu surmonter les difficultés d'un début, ni vaincre cette timidité qui est comme la paralysie de l'esprit! La stupeur, le vertige s'en mêlent le cerveau reste sans action, la parole ne sert plus la pensée. En face de ces juges qui interrogent et de ces témoins qui écoutent, on n'éprouve plus qu'un sentiment, celui d'une faiblesse irrémédiable, on n'a plus qu'un désir, celui d'abréger ce supplice et de se donner en spectacle le moins longtemps possible on fuirait dès le premier moment, si la force ne manquait, même pour cela. Ludovic n'avait rien à craindre de ces désappointements il était ce que l'on nomme une tête carrée. Ce qu'il savait il le savait bien et d'une manière si méthodique, qu'aucune émotion, si vive qu'elle fût, n'eût pu l'empêcher de fournir ses preuves. Il avait l'art de se posséder, l'art d'exprimer avec netteté ce qu'il avait appris avec réflexion. Dès les pre-mières réponses, il s'établit entre les examinateurs et lui un certain accord d'opinions et de vues. Il s'attacha à leur faire sentir qu'aucun de leurs commentaires ne lui était étranger, et il poussa l'attention jusqu'à citer leurs propres textes. C'en fut assez pour se les concilier. On l'interrogea à l'envi il tint tête à toutes les questions on lui tendit des pièges, il les déjoua avec bonheur. Tout se réunit pour faire de son examen une sorte d'événement et une date dans les annales de la Faculté. A la ronde on se disait qu'il y avait, dans ce jeune homme, plus que l'étoffe d'un licencié, et qu'avec du | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 173 hommes nés à deux mille pieds au-dessus du niveau de la mer, et sans lesquels les plus éminentes facultés sont pour ainsi dire frappées d'impuissance. Rien de brillant ni d'écla-lant, mais d@éjà sûreté et de la force. Il livrait le moins pos-sible au hasard, et marchait à son but sans se laisser troubler ni intimider ce n'était pas l'agilité du cerf, mais là patience @flUa persévérance du boeuf. Si l'allure n'était pas rapide, en revanche le sillon, était profond. Dans nos écoles et dans les professions qui en dépendent, des dons pareils sont les meilleurs auxiliaires que l'on puisse désirer. Combien de jeunes gens, richement doués, sont ve-nus échouer devant ces examens publics où l'improvisation tient une si grande place ! Que de défaites dues seulement à l'état des nerfs et à la sensibilité de l'organisation ! Que de candidats, plus' tard devenus illustres, n'ont pu surmonter les difficultés d'un début, ni vaincre cette timidité qui est comme la paralysie de l'esprit@! La stupeur, le vertige s'en mêlent le cerveau reste sans action, la parole ne sert plus la pensée. En face de ces juges qui interrogent et de ces témoins qui écoutent, on n'éprouve plus qu'un sentiment, celui d'une faiblesse irrémédiable, on n'a plus qu'un désir, celui d'abréger ce supplice et de se donner en spectacle le moins longtemps possible on fuirait dès le premier moment, si la force ne manquait, même pour cela. Ludovic n'avait rien à craindre de ces désappointements il était ce que l'on nomme une tête carrée. Ce qu'il savait il le savait bien et d'une manière si méthodique, qu'aucune émotion, si vive qu'elle fût, n'eût pu l'empêcher de fournir ses preuves. Il avait l'art de se posséder, l'art d'exprimer avec netteté ce qu'il avait appris avec réflexion. Dès les pre-mières réponses, il s'établit entre les examinateurs et lui un certain accord d'opinions et de vues. Il s'attacha à leur faire sentir qu'aucun de leurs commentaires ne lui était étranger, et il poussa l'attention jusqu'à citer leurs propres textes. C'en fut assez pour se les concilier. On l'interrogea à l'envi il tint tête à toutes les questions on lui tendit des pièges, il les déjoua avec bonheur. Tout se réunit pour faire de son examen une sorte d'événement et une date dans les annales de la Faculté. A la ronde on se disait qu'il y avait, dans ce jeune homme, plus que l'étoffe d'un licencié, et qu'avec du | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 173 hommes nés à deux mille pieds au-dessus du niveau de la mer, et sans lesquels les plus éminentes facultés sont pour ainsi dire frappées d'impuissance. Rien de brillant ni d'écla-tant, mais de la sûreté et de la force. Il livrait le moins pos-sible au hasard, et marchait à son but sans se laisser troubler ni intimider ce n'était pas l'agilité du cerf, mais la patience et la persévérance du boeuf. Si l'allure n'était pas rapide, en revanche le sillon@ était profond. Dans nos écoles et dans les professions qui en dépendent, des dons pareils sont les meilleurs auxiliaires que l'on puisse désirer. Combien de jeunes gens, richement doués, sont ve-nus échouer devant ces examens publics où l'improvisation tient une si grande place ! Que de défaites dues seulement à l'état des nerfs et à la sensibilité de l'organisation ! Que de candidats, plus@ tard devenus illustres, n'ont pu surmonter les difficultés d'un début, ni vaincre cette timidité qui est comme la paralysie de l'esprit ! La stupeur, le vertige s'en mêlent le cerveau reste sans action, la parole ne sert plus la pensée. En face de ces juges qui interrogent et de ces témoins qui écoutent, on n'éprouve plus qu'un sentiment, celui d'une faiblesse irrémédiable, on n'a plus qu'un désir, celui d'abréger ce supplice et de se donner en spectacle le moins longtemps possible on fuirait dès le premier moment, si la force ne manquait, même pour cela. Ludovic n'avait rien à craindre de ces désappointements il était ce que l'on nomme une tête carrée. Ce qu'il savait il le savait bien et d'une manière si méthodique, qu'aucune émotion, si vive qu'elle fût, n'eût pu l'empêcher de fournir ses preuves. Il avait l'art de se posséder, l'art d'exprimer avec netteté ce qu'il avait appris avec réflexion. Dès les pre-mières réponses, il s'établit entre les examinateurs et lui un certain accord d'opinions et de vues. Il s'attacha à leur faire sentir qu'aucun de leurs commentaires ne lui était étranger, et il poussa l'attention jusqu'à citer leurs propres textes. C'en fut assez pour se les concilier. On l'interrogea à l'envi il tint tête à toutes les questions on lui tendit des piéges, il les déjoua avec bonheur. Tout se réunit pour faire de son examen une sorte d'événement et une date dans les annales de la Faculté. A la ronde on se disait qu'il y avait, dans ce jeune homme, plus que l'étoffe d'un licencié, et qu'avec du | A la ronde on se disait qu'il y avait, dans ce jeune homme, plus que l'étoffe d'un licencié, et qu'avec du | A la ronde on se disait qu'il y avait, dans ce jeune homme, plus que l'étoffe d'un licencié, et qu'avec du | 0 | 0 | 0 |
24.txt | 1,863 | -15 -de ses pieux sentiments etait une voix inté-rieure qu'elle entendait au fond de son coeur, et qui lui répétart sans cesse C'est l'amour que ton Sauveur t'a porté qu'il lui a causé tou-tes ses souffrances. Ces paroles, si souvent réitérées,et les impressions qui en résultè-rent, la firent tomber dans cet état d'une sain-te langueur, que l'epouse des Cantiques éprou-va si bien, et qu'elle a si parfaitement décrit. Mais à cet état qui, malgré ses peines, dou-tant plus sensibles qu'elles sont intérieures , a néanmoins ses douceurs et ses consolations, en succéda un autre, où il n'y eut pour Ar-melle que de l'absinthe et du fiel. Cette fille, si pleine d'amour pour Dieu si touchée des souffrances de Jésus-Christ, si affligée de ses péchés qui avaient contribué à l'attacher à la croix, me trouva plus en elle que des senti-ments d'une espèce d'aversion pour Dieu. At-taquée d'un 'esprit de blasphême, elle était continuellement tenté d'en vomir contre le Seigneur, et contre l'adorable sacrement de nos autels. Insensible à la vue de ses pé-chés, qui jusqu'alors lui avaient fait verser tant de larmes également insensible aux souffrances de son Sauveur, qui depuis tant •de mois étaient le sujet continuel de sa plus | -15 -de ses pieux sentiments etait une voix inté-rieure qu'elle entendait au fond de son coeur, et qui lui répétart sans cesse C'est l'amour que ton Sauveur t'a porté qu'il lui a causé tou-tes ses souffrances. Ces paroles, si souvent réitérées,et les impressions qui en résultè-rent, la firent tomber dans cet état d'une sain-te langueur, que l'epouse des Cantiques éprou-va si bien, et qu'elle a si parfaitement décrit. Mais à cet état qui, malgré ses peines, d@ou-tant plus sensibles qu'elles sont intérieures , a néanmoins ses douceurs et ses consolations, en succéda un autre, où il n'y eut pour Ar-melle que de l'absinthe et du fiel. Cette fille, si pleine d'amour pour Dieu si touchée des souffrances de Jésus-Christ, si affligée de ses péchés qui avaient contribué à l'attacher à la croix, me trouva plus en elle que des senti-ments d'une espèce d'aversion pour Dieu. At-taquée d'un 'esprit de blasphême, elle était continuellement tenté d'en vomir contre le Seigneur, et contre l'adorable sacrement de nos autels. Insensible à la vue de ses pé-chés, qui jusqu'alors lui avaient fait verser tant de larmes également insensible aux souffrances de son Sauveur, qui depuis tant •de mois étaient le sujet continuel de sa plus | -15 -de ses pieux sentiments etait une voix inté-rieure qu'elle entendait au fond de son coeur, et qui lui répétait sans cesse C'est l'amour que ton Sauveur t'a porté qu'il lui a causé tou-tes ses souffrances. Ces paroles, si souvent réitérées,et les impressions qui en résultè-rent, la firent tomber dans cet état d'une sain-te langueur, que l'epouse des Cantiques éprou-va si bien, et qu'elle a si parfaitement décrit. Mais à cet état qui, malgré ses peines, d'au-tant plus sensibles qu'elles sont intérieures , a néanmoins ses douceurs et ses consolations, en succéda un autre, où il n'y eut pour Ar-melle que de l'absinthe et du fiel. Cette fille, si pleine d'amour pour Dieu si touchée des souffrances de Jésus-Christ, si affligée de ses péchés qui avaient contribué à l'attacher à la croix, me trouva plus en elle que des senti-ments d'une espèce d'aversion pour Dieu. At-taquée d'un 'esprit de blasphême, elle était continuellement tenté d'en vomir contre le Seigneur, et contre l'adorable sacrement de nos autels. Insensible à la vue de ses pé-chés, qui jusqu'alors lui avaient fait verser tant de larmes également insensible aux souffrances de son Sauveur, qui depuis tant @de mois étaient le sujet continuel de sa plus | -15 -de ses pieux sentiments etait une voix inté-rieure qu'elle entendait au fond de son coeur, et qui lui répétart sans cesse C'est l'amour que ton Sauveur t'a porté qu'il lui a causé tou-tes ses souffrances. | -15 -de ses pieux sentiments etait une voix inté-rieure qu'elle entendait au fond de son coeur, et qui lui répétait sans cesse C'est l'amour que ton Sauveur t'a porté qu'il lui a causé tou-tes ses souffrances. | 1 | 0.004785 | 0.025 |
24.txt | 1,863 | -15 -de ses pieux sentiments etait une voix inté-rieure qu'elle entendait au fond de son coeur, et qui lui répétart sans cesse C'est l'amour que ton Sauveur t'a porté qu'il lui a causé tou-tes ses souffrances. Ces paroles, si souvent réitérées,et les impressions qui en résultè-rent, la firent tomber dans cet état d'une sain-te langueur, que l'epouse des Cantiques éprou-va si bien, et qu'elle a si parfaitement décrit. Mais à cet état qui, malgré ses peines, dou-tant plus sensibles qu'elles sont intérieures , a néanmoins ses douceurs et ses consolations, en succéda un autre, où il n'y eut pour Ar-melle que de l'absinthe et du fiel. Cette fille, si pleine d'amour pour Dieu si touchée des souffrances de Jésus-Christ, si affligée de ses péchés qui avaient contribué à l'attacher à la croix, me trouva plus en elle que des senti-ments d'une espèce d'aversion pour Dieu. At-taquée d'un 'esprit de blasphême, elle était continuellement tenté d'en vomir contre le Seigneur, et contre l'adorable sacrement de nos autels. Insensible à la vue de ses pé-chés, qui jusqu'alors lui avaient fait verser tant de larmes également insensible aux souffrances de son Sauveur, qui depuis tant •de mois étaient le sujet continuel de sa plus | -15 -de ses pieux sentiments etait une voix inté-rieure qu'elle entendait au fond de son coeur, et qui lui répétart sans cesse C'est l'amour que ton Sauveur t'a porté qu'il lui a causé tou-tes ses souffrances. Ces paroles, si souvent réitérées,et les impressions qui en résultè-rent, la firent tomber dans cet état d'une sain-te langueur, que l'epouse des Cantiques éprou-va si bien, et qu'elle a si parfaitement décrit. Mais à cet état qui, malgré ses peines, d@ou-tant plus sensibles qu'elles sont intérieures , a néanmoins ses douceurs et ses consolations, en succéda un autre, où il n'y eut pour Ar-melle que de l'absinthe et du fiel. Cette fille, si pleine d'amour pour Dieu si touchée des souffrances de Jésus-Christ, si affligée de ses péchés qui avaient contribué à l'attacher à la croix, me trouva plus en elle que des senti-ments d'une espèce d'aversion pour Dieu. At-taquée d'un 'esprit de blasphême, elle était continuellement tenté d'en vomir contre le Seigneur, et contre l'adorable sacrement de nos autels. Insensible à la vue de ses pé-chés, qui jusqu'alors lui avaient fait verser tant de larmes également insensible aux souffrances de son Sauveur, qui depuis tant •de mois étaient le sujet continuel de sa plus | -15 -de ses pieux sentiments etait une voix inté-rieure qu'elle entendait au fond de son coeur, et qui lui répétait sans cesse C'est l'amour que ton Sauveur t'a porté qu'il lui a causé tou-tes ses souffrances. Ces paroles, si souvent réitérées,et les impressions qui en résultè-rent, la firent tomber dans cet état d'une sain-te langueur, que l'epouse des Cantiques éprou-va si bien, et qu'elle a si parfaitement décrit. Mais à cet état qui, malgré ses peines, d'au-tant plus sensibles qu'elles sont intérieures , a néanmoins ses douceurs et ses consolations, en succéda un autre, où il n'y eut pour Ar-melle que de l'absinthe et du fiel. Cette fille, si pleine d'amour pour Dieu si touchée des souffrances de Jésus-Christ, si affligée de ses péchés qui avaient contribué à l'attacher à la croix, me trouva plus en elle que des senti-ments d'une espèce d'aversion pour Dieu. At-taquée d'un 'esprit de blasphême, elle était continuellement tenté d'en vomir contre le Seigneur, et contre l'adorable sacrement de nos autels. Insensible à la vue de ses pé-chés, qui jusqu'alors lui avaient fait verser tant de larmes également insensible aux souffrances de son Sauveur, qui depuis tant @de mois étaient le sujet continuel de sa plus | Ces paroles, si souvent réitérées,et les impressions qui en résultè-rent, la firent tomber dans cet état d'une sain-te langueur, que l'epouse des Cantiques éprou-va si bien, et qu'elle a si parfaitement décrit. | Ces paroles, si souvent réitérées,et les impressions qui en résultè-rent, la firent tomber dans cet état d'une sain-te langueur, que l'epouse des Cantiques éprou-va si bien, et qu'elle a si parfaitement décrit. | 0 | 0 | 0 |
24.txt | 1,863 | -15 -de ses pieux sentiments etait une voix inté-rieure qu'elle entendait au fond de son coeur, et qui lui répétart sans cesse C'est l'amour que ton Sauveur t'a porté qu'il lui a causé tou-tes ses souffrances. Ces paroles, si souvent réitérées,et les impressions qui en résultè-rent, la firent tomber dans cet état d'une sain-te langueur, que l'epouse des Cantiques éprou-va si bien, et qu'elle a si parfaitement décrit. Mais à cet état qui, malgré ses peines, dou-tant plus sensibles qu'elles sont intérieures , a néanmoins ses douceurs et ses consolations, en succéda un autre, où il n'y eut pour Ar-melle que de l'absinthe et du fiel. Cette fille, si pleine d'amour pour Dieu si touchée des souffrances de Jésus-Christ, si affligée de ses péchés qui avaient contribué à l'attacher à la croix, me trouva plus en elle que des senti-ments d'une espèce d'aversion pour Dieu. At-taquée d'un 'esprit de blasphême, elle était continuellement tenté d'en vomir contre le Seigneur, et contre l'adorable sacrement de nos autels. Insensible à la vue de ses pé-chés, qui jusqu'alors lui avaient fait verser tant de larmes également insensible aux souffrances de son Sauveur, qui depuis tant •de mois étaient le sujet continuel de sa plus | -15 -de ses pieux sentiments etait une voix inté-rieure qu'elle entendait au fond de son coeur, et qui lui répétart sans cesse C'est l'amour que ton Sauveur t'a porté qu'il lui a causé tou-tes ses souffrances. Ces paroles, si souvent réitérées,et les impressions qui en résultè-rent, la firent tomber dans cet état d'une sain-te langueur, que l'epouse des Cantiques éprou-va si bien, et qu'elle a si parfaitement décrit. Mais à cet état qui, malgré ses peines, d@ou-tant plus sensibles qu'elles sont intérieures , a néanmoins ses douceurs et ses consolations, en succéda un autre, où il n'y eut pour Ar-melle que de l'absinthe et du fiel. Cette fille, si pleine d'amour pour Dieu si touchée des souffrances de Jésus-Christ, si affligée de ses péchés qui avaient contribué à l'attacher à la croix, me trouva plus en elle que des senti-ments d'une espèce d'aversion pour Dieu. At-taquée d'un 'esprit de blasphême, elle était continuellement tenté d'en vomir contre le Seigneur, et contre l'adorable sacrement de nos autels. Insensible à la vue de ses pé-chés, qui jusqu'alors lui avaient fait verser tant de larmes également insensible aux souffrances de son Sauveur, qui depuis tant •de mois étaient le sujet continuel de sa plus | -15 -de ses pieux sentiments etait une voix inté-rieure qu'elle entendait au fond de son coeur, et qui lui répétait sans cesse C'est l'amour que ton Sauveur t'a porté qu'il lui a causé tou-tes ses souffrances. Ces paroles, si souvent réitérées,et les impressions qui en résultè-rent, la firent tomber dans cet état d'une sain-te langueur, que l'epouse des Cantiques éprou-va si bien, et qu'elle a si parfaitement décrit. Mais à cet état qui, malgré ses peines, d'au-tant plus sensibles qu'elles sont intérieures , a néanmoins ses douceurs et ses consolations, en succéda un autre, où il n'y eut pour Ar-melle que de l'absinthe et du fiel. Cette fille, si pleine d'amour pour Dieu si touchée des souffrances de Jésus-Christ, si affligée de ses péchés qui avaient contribué à l'attacher à la croix, me trouva plus en elle que des senti-ments d'une espèce d'aversion pour Dieu. At-taquée d'un 'esprit de blasphême, elle était continuellement tenté d'en vomir contre le Seigneur, et contre l'adorable sacrement de nos autels. Insensible à la vue de ses pé-chés, qui jusqu'alors lui avaient fait verser tant de larmes également insensible aux souffrances de son Sauveur, qui depuis tant @de mois étaient le sujet continuel de sa plus | Mais à cet état qui, malgré ses peines, dou-tant plus sensibles qu'elles sont intérieures , a néanmoins ses douceurs et ses consolations, en succéda un autre, où il n'y eut pour Ar-melle que de l'absinthe et du fiel. | Mais à cet état qui, malgré ses peines, d'au-tant plus sensibles qu'elles sont intérieures , a néanmoins ses douceurs et ses consolations, en succéda un autre, où il n'y eut pour Ar-melle que de l'absinthe et du fiel. | 2 | 0.009217 | 0.044444 |
24.txt | 1,863 | -15 -de ses pieux sentiments etait une voix inté-rieure qu'elle entendait au fond de son coeur, et qui lui répétart sans cesse C'est l'amour que ton Sauveur t'a porté qu'il lui a causé tou-tes ses souffrances. Ces paroles, si souvent réitérées,et les impressions qui en résultè-rent, la firent tomber dans cet état d'une sain-te langueur, que l'epouse des Cantiques éprou-va si bien, et qu'elle a si parfaitement décrit. Mais à cet état qui, malgré ses peines, dou-tant plus sensibles qu'elles sont intérieures , a néanmoins ses douceurs et ses consolations, en succéda un autre, où il n'y eut pour Ar-melle que de l'absinthe et du fiel. Cette fille, si pleine d'amour pour Dieu si touchée des souffrances de Jésus-Christ, si affligée de ses péchés qui avaient contribué à l'attacher à la croix, me trouva plus en elle que des senti-ments d'une espèce d'aversion pour Dieu. At-taquée d'un 'esprit de blasphême, elle était continuellement tenté d'en vomir contre le Seigneur, et contre l'adorable sacrement de nos autels. Insensible à la vue de ses pé-chés, qui jusqu'alors lui avaient fait verser tant de larmes également insensible aux souffrances de son Sauveur, qui depuis tant •de mois étaient le sujet continuel de sa plus | -15 -de ses pieux sentiments etait une voix inté-rieure qu'elle entendait au fond de son coeur, et qui lui répétart sans cesse C'est l'amour que ton Sauveur t'a porté qu'il lui a causé tou-tes ses souffrances. Ces paroles, si souvent réitérées,et les impressions qui en résultè-rent, la firent tomber dans cet état d'une sain-te langueur, que l'epouse des Cantiques éprou-va si bien, et qu'elle a si parfaitement décrit. Mais à cet état qui, malgré ses peines, d@ou-tant plus sensibles qu'elles sont intérieures , a néanmoins ses douceurs et ses consolations, en succéda un autre, où il n'y eut pour Ar-melle que de l'absinthe et du fiel. Cette fille, si pleine d'amour pour Dieu si touchée des souffrances de Jésus-Christ, si affligée de ses péchés qui avaient contribué à l'attacher à la croix, me trouva plus en elle que des senti-ments d'une espèce d'aversion pour Dieu. At-taquée d'un 'esprit de blasphême, elle était continuellement tenté d'en vomir contre le Seigneur, et contre l'adorable sacrement de nos autels. Insensible à la vue de ses pé-chés, qui jusqu'alors lui avaient fait verser tant de larmes également insensible aux souffrances de son Sauveur, qui depuis tant •de mois étaient le sujet continuel de sa plus | -15 -de ses pieux sentiments etait une voix inté-rieure qu'elle entendait au fond de son coeur, et qui lui répétait sans cesse C'est l'amour que ton Sauveur t'a porté qu'il lui a causé tou-tes ses souffrances. Ces paroles, si souvent réitérées,et les impressions qui en résultè-rent, la firent tomber dans cet état d'une sain-te langueur, que l'epouse des Cantiques éprou-va si bien, et qu'elle a si parfaitement décrit. Mais à cet état qui, malgré ses peines, d'au-tant plus sensibles qu'elles sont intérieures , a néanmoins ses douceurs et ses consolations, en succéda un autre, où il n'y eut pour Ar-melle que de l'absinthe et du fiel. Cette fille, si pleine d'amour pour Dieu si touchée des souffrances de Jésus-Christ, si affligée de ses péchés qui avaient contribué à l'attacher à la croix, me trouva plus en elle que des senti-ments d'une espèce d'aversion pour Dieu. At-taquée d'un 'esprit de blasphême, elle était continuellement tenté d'en vomir contre le Seigneur, et contre l'adorable sacrement de nos autels. Insensible à la vue de ses pé-chés, qui jusqu'alors lui avaient fait verser tant de larmes également insensible aux souffrances de son Sauveur, qui depuis tant @de mois étaient le sujet continuel de sa plus | Cette fille, si pleine d'amour pour Dieu si touchée des souffrances de Jésus-Christ, si affligée de ses péchés qui avaient contribué à l'attacher à la croix, me trouva plus en elle que des senti-ments d'une espèce d'aversion pour Dieu. | Cette fille, si pleine d'amour pour Dieu si touchée des souffrances de Jésus-Christ, si affligée de ses péchés qui avaient contribué à l'attacher à la croix, me trouva plus en elle que des senti-ments d'une espèce d'aversion pour Dieu. | 0 | 0 | 0 |
24.txt | 1,863 | -15 -de ses pieux sentiments etait une voix inté-rieure qu'elle entendait au fond de son coeur, et qui lui répétart sans cesse C'est l'amour que ton Sauveur t'a porté qu'il lui a causé tou-tes ses souffrances. Ces paroles, si souvent réitérées,et les impressions qui en résultè-rent, la firent tomber dans cet état d'une sain-te langueur, que l'epouse des Cantiques éprou-va si bien, et qu'elle a si parfaitement décrit. Mais à cet état qui, malgré ses peines, dou-tant plus sensibles qu'elles sont intérieures , a néanmoins ses douceurs et ses consolations, en succéda un autre, où il n'y eut pour Ar-melle que de l'absinthe et du fiel. Cette fille, si pleine d'amour pour Dieu si touchée des souffrances de Jésus-Christ, si affligée de ses péchés qui avaient contribué à l'attacher à la croix, me trouva plus en elle que des senti-ments d'une espèce d'aversion pour Dieu. At-taquée d'un 'esprit de blasphême, elle était continuellement tenté d'en vomir contre le Seigneur, et contre l'adorable sacrement de nos autels. Insensible à la vue de ses pé-chés, qui jusqu'alors lui avaient fait verser tant de larmes également insensible aux souffrances de son Sauveur, qui depuis tant •de mois étaient le sujet continuel de sa plus | -15 -de ses pieux sentiments etait une voix inté-rieure qu'elle entendait au fond de son coeur, et qui lui répétart sans cesse C'est l'amour que ton Sauveur t'a porté qu'il lui a causé tou-tes ses souffrances. Ces paroles, si souvent réitérées,et les impressions qui en résultè-rent, la firent tomber dans cet état d'une sain-te langueur, que l'epouse des Cantiques éprou-va si bien, et qu'elle a si parfaitement décrit. Mais à cet état qui, malgré ses peines, d@ou-tant plus sensibles qu'elles sont intérieures , a néanmoins ses douceurs et ses consolations, en succéda un autre, où il n'y eut pour Ar-melle que de l'absinthe et du fiel. Cette fille, si pleine d'amour pour Dieu si touchée des souffrances de Jésus-Christ, si affligée de ses péchés qui avaient contribué à l'attacher à la croix, me trouva plus en elle que des senti-ments d'une espèce d'aversion pour Dieu. At-taquée d'un 'esprit de blasphême, elle était continuellement tenté d'en vomir contre le Seigneur, et contre l'adorable sacrement de nos autels. Insensible à la vue de ses pé-chés, qui jusqu'alors lui avaient fait verser tant de larmes également insensible aux souffrances de son Sauveur, qui depuis tant •de mois étaient le sujet continuel de sa plus | -15 -de ses pieux sentiments etait une voix inté-rieure qu'elle entendait au fond de son coeur, et qui lui répétait sans cesse C'est l'amour que ton Sauveur t'a porté qu'il lui a causé tou-tes ses souffrances. Ces paroles, si souvent réitérées,et les impressions qui en résultè-rent, la firent tomber dans cet état d'une sain-te langueur, que l'epouse des Cantiques éprou-va si bien, et qu'elle a si parfaitement décrit. Mais à cet état qui, malgré ses peines, d'au-tant plus sensibles qu'elles sont intérieures , a néanmoins ses douceurs et ses consolations, en succéda un autre, où il n'y eut pour Ar-melle que de l'absinthe et du fiel. Cette fille, si pleine d'amour pour Dieu si touchée des souffrances de Jésus-Christ, si affligée de ses péchés qui avaient contribué à l'attacher à la croix, me trouva plus en elle que des senti-ments d'une espèce d'aversion pour Dieu. At-taquée d'un 'esprit de blasphême, elle était continuellement tenté d'en vomir contre le Seigneur, et contre l'adorable sacrement de nos autels. Insensible à la vue de ses pé-chés, qui jusqu'alors lui avaient fait verser tant de larmes également insensible aux souffrances de son Sauveur, qui depuis tant @de mois étaient le sujet continuel de sa plus | At-taquée d'un 'esprit de blasphême, elle était continuellement tenté d'en vomir contre le Seigneur, et contre l'adorable sacrement de nos autels. | At-taquée d'un 'esprit de blasphême, elle était continuellement tenté d'en vomir contre le Seigneur, et contre l'adorable sacrement de nos autels. | 0 | 0 | 0 |
24.txt | 1,863 | -15 -de ses pieux sentiments etait une voix inté-rieure qu'elle entendait au fond de son coeur, et qui lui répétart sans cesse C'est l'amour que ton Sauveur t'a porté qu'il lui a causé tou-tes ses souffrances. Ces paroles, si souvent réitérées,et les impressions qui en résultè-rent, la firent tomber dans cet état d'une sain-te langueur, que l'epouse des Cantiques éprou-va si bien, et qu'elle a si parfaitement décrit. Mais à cet état qui, malgré ses peines, dou-tant plus sensibles qu'elles sont intérieures , a néanmoins ses douceurs et ses consolations, en succéda un autre, où il n'y eut pour Ar-melle que de l'absinthe et du fiel. Cette fille, si pleine d'amour pour Dieu si touchée des souffrances de Jésus-Christ, si affligée de ses péchés qui avaient contribué à l'attacher à la croix, me trouva plus en elle que des senti-ments d'une espèce d'aversion pour Dieu. At-taquée d'un 'esprit de blasphême, elle était continuellement tenté d'en vomir contre le Seigneur, et contre l'adorable sacrement de nos autels. Insensible à la vue de ses pé-chés, qui jusqu'alors lui avaient fait verser tant de larmes également insensible aux souffrances de son Sauveur, qui depuis tant •de mois étaient le sujet continuel de sa plus | -15 -de ses pieux sentiments etait une voix inté-rieure qu'elle entendait au fond de son coeur, et qui lui répétart sans cesse C'est l'amour que ton Sauveur t'a porté qu'il lui a causé tou-tes ses souffrances. Ces paroles, si souvent réitérées,et les impressions qui en résultè-rent, la firent tomber dans cet état d'une sain-te langueur, que l'epouse des Cantiques éprou-va si bien, et qu'elle a si parfaitement décrit. Mais à cet état qui, malgré ses peines, d@ou-tant plus sensibles qu'elles sont intérieures , a néanmoins ses douceurs et ses consolations, en succéda un autre, où il n'y eut pour Ar-melle que de l'absinthe et du fiel. Cette fille, si pleine d'amour pour Dieu si touchée des souffrances de Jésus-Christ, si affligée de ses péchés qui avaient contribué à l'attacher à la croix, me trouva plus en elle que des senti-ments d'une espèce d'aversion pour Dieu. At-taquée d'un 'esprit de blasphême, elle était continuellement tenté d'en vomir contre le Seigneur, et contre l'adorable sacrement de nos autels. Insensible à la vue de ses pé-chés, qui jusqu'alors lui avaient fait verser tant de larmes également insensible aux souffrances de son Sauveur, qui depuis tant •de mois étaient le sujet continuel de sa plus | -15 -de ses pieux sentiments etait une voix inté-rieure qu'elle entendait au fond de son coeur, et qui lui répétait sans cesse C'est l'amour que ton Sauveur t'a porté qu'il lui a causé tou-tes ses souffrances. Ces paroles, si souvent réitérées,et les impressions qui en résultè-rent, la firent tomber dans cet état d'une sain-te langueur, que l'epouse des Cantiques éprou-va si bien, et qu'elle a si parfaitement décrit. Mais à cet état qui, malgré ses peines, d'au-tant plus sensibles qu'elles sont intérieures , a néanmoins ses douceurs et ses consolations, en succéda un autre, où il n'y eut pour Ar-melle que de l'absinthe et du fiel. Cette fille, si pleine d'amour pour Dieu si touchée des souffrances de Jésus-Christ, si affligée de ses péchés qui avaient contribué à l'attacher à la croix, me trouva plus en elle que des senti-ments d'une espèce d'aversion pour Dieu. At-taquée d'un 'esprit de blasphême, elle était continuellement tenté d'en vomir contre le Seigneur, et contre l'adorable sacrement de nos autels. Insensible à la vue de ses pé-chés, qui jusqu'alors lui avaient fait verser tant de larmes également insensible aux souffrances de son Sauveur, qui depuis tant @de mois étaient le sujet continuel de sa plus | Insensible à la vue de ses pé-chés, qui jusqu'alors lui avaient fait verser tant de larmes également insensible aux souffrances de son Sauveur, qui depuis tant •de mois étaient le sujet continuel de sa plus | Insensible à la vue de ses pé-chés, qui jusqu'alors lui avaient fait verser tant de larmes également insensible aux souffrances de son Sauveur, qui depuis tant de mois étaient le sujet continuel de sa plus | 1 | 0.004878 | 0.027027 |
30.txt | 1,863 | -26 -fit avec l'agrément de son confesseur, entré les mains de la supérieure des dames ursuli-nes, le 2 de février fête de la Purification, l'an 16S5. Elle perdit, l'année suivante , sa maî-tresse, après une maladie dé dix-huit mois, pen-dant lesquels elle lui rendit, nuit et jour, tous les services qu'inspire la reconnaissance , et plus encore la vraie et parfaite charité. Quelque temps après, Dieu lui donna de si hautes idées de sa bonté, de sa douceur et de cette paix intime dont il inonde ceux qui sont à lui, que, pénétrée d'un nouvel amour et comme transportée hors d'elle-même, elle ne cessait de répéter Bonté demonDieu, dou-ceur de mon Dien, paix de mon Dieu. Un des désirs que notre Seigner lui inspi-rait le plus souvent et le plus vivement, était de souffrir pour lui. Elle en eut l'occasion, en 1666 car, passant dans une rue, elle reçut, d'un cheval, un coup de pied qui la renversa et lui cassa la jambe. Elle souffrit avec la der-nière tranquillité les plus douloureuses opéra-tions de la chirurgie et quoiqu'elle fût plus de quinze mois entiers sans pouvoir faire un seul pas, jamais elle ne donna le moindre signe d'impatience ou d'ennui. On la portait à la messe les jours de fêtes et les dimanches | -26 -fit avec l'agrément de son confesseur, entré les mains de la supérieure des dames ursuli-nes, le 2 de février fête de la Purification, l'an 16S5. Elle perdit, l'année suivante , sa maî-tresse, après une maladie dé dix-huit mois, pen-dant lesquels elle lui rendit, nuit et jour, tous les services qu'inspire la reconnaissance , et plus encore la vraie et parfaite charité. Quelque temps après, Dieu lui donna de si hautes idées de sa bonté, de sa douceur et de cette paix intime dont il inonde ceux qui sont à lui, que, pénétrée d'un nouvel amour et comme transportée hors d'elle-même, elle ne cessait de répéter Bonté de@monDieu, dou-ceur de mon Dien, paix de mon Dieu. Un des désirs que notre Seigner lui inspi-rait le plus souvent et le plus vivement, était de souffrir pour lui. Elle en eut l'occasion, en 1666 car, passant dans une rue, elle reçut, d'un cheval, un coup de pied qui la renversa et lui cassa la jambe. Elle souffrit avec la der-nière tranquillité les plus douloureuses opéra-tions de la chirurgie et quoiqu'elle fût plus de quinze mois entiers sans pouvoir faire un seul pas, jamais elle ne donna le moindre signe d'impatience ou d'ennui. On la portait à la messe les jours de fêtes et les dimanches | -26 -fit avec l'agrément de son confesseur, entre les mains de la supérieure des dames ursuli-nes, le 2 de février fête de la Purification, l'an 1655. Elle perdit, l'année suivante , sa maî-tresse, après une maladie de dix-huit mois, pen-dant lesquels elle lui rendit, nuit et jour, tous les services qu'inspire la reconnaissance , et plus encore la vraie et parfaite charité. Quelque temps après, Dieu lui donna de si hautes idées de sa bonté, de sa douceur et de cette paix intime dont il inonde ceux qui sont à lui, que, pénétrée d'un nouvel amour et comme transportée hors d'elle-même, elle ne cessait de répéter Bonté de monDieu, dou-ceur de mon Dien, paix de mon Dieu. Un des désirs que notre Seigner lui inspi-rait le plus souvent et le plus vivement, était de souffrir pour lui. Elle en eut l'occasion, en 1666 car, passant dans une rue, elle reçut, d'un cheval, un coup de pied qui la renversa et lui cassa la jambe. Elle souffrit avec la der-nière tranquillité les plus douloureuses opéra-tions de la chirurgie et quoiqu'elle fût plus de quinze mois entiers sans pouvoir faire un seul pas, jamais elle ne donna le moindre signe d'impatience ou d'ennui. On la portait à la messe les jours de fêtes et les dimanches | -26 -fit avec l'agrément de son confesseur, entré les mains de la supérieure des dames ursuli-nes, le 2 de février fête de la Purification, l'an 16S5. | -26 -fit avec l'agrément de son confesseur, entre les mains de la supérieure des dames ursuli-nes, le 2 de février fête de la Purification, l'an 1655. | 2 | 0.013333 | 0.066667 |
30.txt | 1,863 | -26 -fit avec l'agrément de son confesseur, entré les mains de la supérieure des dames ursuli-nes, le 2 de février fête de la Purification, l'an 16S5. Elle perdit, l'année suivante , sa maî-tresse, après une maladie dé dix-huit mois, pen-dant lesquels elle lui rendit, nuit et jour, tous les services qu'inspire la reconnaissance , et plus encore la vraie et parfaite charité. Quelque temps après, Dieu lui donna de si hautes idées de sa bonté, de sa douceur et de cette paix intime dont il inonde ceux qui sont à lui, que, pénétrée d'un nouvel amour et comme transportée hors d'elle-même, elle ne cessait de répéter Bonté demonDieu, dou-ceur de mon Dien, paix de mon Dieu. Un des désirs que notre Seigner lui inspi-rait le plus souvent et le plus vivement, était de souffrir pour lui. Elle en eut l'occasion, en 1666 car, passant dans une rue, elle reçut, d'un cheval, un coup de pied qui la renversa et lui cassa la jambe. Elle souffrit avec la der-nière tranquillité les plus douloureuses opéra-tions de la chirurgie et quoiqu'elle fût plus de quinze mois entiers sans pouvoir faire un seul pas, jamais elle ne donna le moindre signe d'impatience ou d'ennui. On la portait à la messe les jours de fêtes et les dimanches | -26 -fit avec l'agrément de son confesseur, entré les mains de la supérieure des dames ursuli-nes, le 2 de février fête de la Purification, l'an 16S5. Elle perdit, l'année suivante , sa maî-tresse, après une maladie dé dix-huit mois, pen-dant lesquels elle lui rendit, nuit et jour, tous les services qu'inspire la reconnaissance , et plus encore la vraie et parfaite charité. Quelque temps après, Dieu lui donna de si hautes idées de sa bonté, de sa douceur et de cette paix intime dont il inonde ceux qui sont à lui, que, pénétrée d'un nouvel amour et comme transportée hors d'elle-même, elle ne cessait de répéter Bonté de@monDieu, dou-ceur de mon Dien, paix de mon Dieu. Un des désirs que notre Seigner lui inspi-rait le plus souvent et le plus vivement, était de souffrir pour lui. Elle en eut l'occasion, en 1666 car, passant dans une rue, elle reçut, d'un cheval, un coup de pied qui la renversa et lui cassa la jambe. Elle souffrit avec la der-nière tranquillité les plus douloureuses opéra-tions de la chirurgie et quoiqu'elle fût plus de quinze mois entiers sans pouvoir faire un seul pas, jamais elle ne donna le moindre signe d'impatience ou d'ennui. On la portait à la messe les jours de fêtes et les dimanches | -26 -fit avec l'agrément de son confesseur, entre les mains de la supérieure des dames ursuli-nes, le 2 de février fête de la Purification, l'an 1655. Elle perdit, l'année suivante , sa maî-tresse, après une maladie de dix-huit mois, pen-dant lesquels elle lui rendit, nuit et jour, tous les services qu'inspire la reconnaissance , et plus encore la vraie et parfaite charité. Quelque temps après, Dieu lui donna de si hautes idées de sa bonté, de sa douceur et de cette paix intime dont il inonde ceux qui sont à lui, que, pénétrée d'un nouvel amour et comme transportée hors d'elle-même, elle ne cessait de répéter Bonté de monDieu, dou-ceur de mon Dien, paix de mon Dieu. Un des désirs que notre Seigner lui inspi-rait le plus souvent et le plus vivement, était de souffrir pour lui. Elle en eut l'occasion, en 1666 car, passant dans une rue, elle reçut, d'un cheval, un coup de pied qui la renversa et lui cassa la jambe. Elle souffrit avec la der-nière tranquillité les plus douloureuses opéra-tions de la chirurgie et quoiqu'elle fût plus de quinze mois entiers sans pouvoir faire un seul pas, jamais elle ne donna le moindre signe d'impatience ou d'ennui. On la portait à la messe les jours de fêtes et les dimanches | Elle perdit, l'année suivante , sa maî-tresse, après une maladie dé dix-huit mois, pen-dant lesquels elle lui rendit, nuit et jour, tous les services qu'inspire la reconnaissance , et plus encore la vraie et parfaite charité. | Elle perdit, l'année suivante , sa maî-tresse, après une maladie de dix-huit mois, pen-dant lesquels elle lui rendit, nuit et jour, tous les services qu'inspire la reconnaissance , et plus encore la vraie et parfaite charité. | 1 | 0.004444 | 0.02381 |
30.txt | 1,863 | -26 -fit avec l'agrément de son confesseur, entré les mains de la supérieure des dames ursuli-nes, le 2 de février fête de la Purification, l'an 16S5. Elle perdit, l'année suivante , sa maî-tresse, après une maladie dé dix-huit mois, pen-dant lesquels elle lui rendit, nuit et jour, tous les services qu'inspire la reconnaissance , et plus encore la vraie et parfaite charité. Quelque temps après, Dieu lui donna de si hautes idées de sa bonté, de sa douceur et de cette paix intime dont il inonde ceux qui sont à lui, que, pénétrée d'un nouvel amour et comme transportée hors d'elle-même, elle ne cessait de répéter Bonté demonDieu, dou-ceur de mon Dien, paix de mon Dieu. Un des désirs que notre Seigner lui inspi-rait le plus souvent et le plus vivement, était de souffrir pour lui. Elle en eut l'occasion, en 1666 car, passant dans une rue, elle reçut, d'un cheval, un coup de pied qui la renversa et lui cassa la jambe. Elle souffrit avec la der-nière tranquillité les plus douloureuses opéra-tions de la chirurgie et quoiqu'elle fût plus de quinze mois entiers sans pouvoir faire un seul pas, jamais elle ne donna le moindre signe d'impatience ou d'ennui. On la portait à la messe les jours de fêtes et les dimanches | -26 -fit avec l'agrément de son confesseur, entré les mains de la supérieure des dames ursuli-nes, le 2 de février fête de la Purification, l'an 16S5. Elle perdit, l'année suivante , sa maî-tresse, après une maladie dé dix-huit mois, pen-dant lesquels elle lui rendit, nuit et jour, tous les services qu'inspire la reconnaissance , et plus encore la vraie et parfaite charité. Quelque temps après, Dieu lui donna de si hautes idées de sa bonté, de sa douceur et de cette paix intime dont il inonde ceux qui sont à lui, que, pénétrée d'un nouvel amour et comme transportée hors d'elle-même, elle ne cessait de répéter Bonté de@monDieu, dou-ceur de mon Dien, paix de mon Dieu. Un des désirs que notre Seigner lui inspi-rait le plus souvent et le plus vivement, était de souffrir pour lui. Elle en eut l'occasion, en 1666 car, passant dans une rue, elle reçut, d'un cheval, un coup de pied qui la renversa et lui cassa la jambe. Elle souffrit avec la der-nière tranquillité les plus douloureuses opéra-tions de la chirurgie et quoiqu'elle fût plus de quinze mois entiers sans pouvoir faire un seul pas, jamais elle ne donna le moindre signe d'impatience ou d'ennui. On la portait à la messe les jours de fêtes et les dimanches | -26 -fit avec l'agrément de son confesseur, entre les mains de la supérieure des dames ursuli-nes, le 2 de février fête de la Purification, l'an 1655. Elle perdit, l'année suivante , sa maî-tresse, après une maladie de dix-huit mois, pen-dant lesquels elle lui rendit, nuit et jour, tous les services qu'inspire la reconnaissance , et plus encore la vraie et parfaite charité. Quelque temps après, Dieu lui donna de si hautes idées de sa bonté, de sa douceur et de cette paix intime dont il inonde ceux qui sont à lui, que, pénétrée d'un nouvel amour et comme transportée hors d'elle-même, elle ne cessait de répéter Bonté de monDieu, dou-ceur de mon Dien, paix de mon Dieu. Un des désirs que notre Seigner lui inspi-rait le plus souvent et le plus vivement, était de souffrir pour lui. Elle en eut l'occasion, en 1666 car, passant dans une rue, elle reçut, d'un cheval, un coup de pied qui la renversa et lui cassa la jambe. Elle souffrit avec la der-nière tranquillité les plus douloureuses opéra-tions de la chirurgie et quoiqu'elle fût plus de quinze mois entiers sans pouvoir faire un seul pas, jamais elle ne donna le moindre signe d'impatience ou d'ennui. On la portait à la messe les jours de fêtes et les dimanches | Quelque temps après, Dieu lui donna de si hautes idées de sa bonté, de sa douceur et de cette paix intime dont il inonde ceux qui sont à lui, que, pénétrée d'un nouvel amour et comme transportée hors d'elle-même, elle ne cessait de répéter Bonté demonDieu, dou-ceur de mon Dien, paix de mon Dieu. | Quelque temps après, Dieu lui donna de si hautes idées de sa bonté, de sa douceur et de cette paix intime dont il inonde ceux qui sont à lui, que, pénétrée d'un nouvel amour et comme transportée hors d'elle-même, elle ne cessait de répéter Bonté de monDieu, dou-ceur de mon Dien, paix de mon Dieu. | 1 | 0.003367 | 0.015873 |
30.txt | 1,863 | -26 -fit avec l'agrément de son confesseur, entré les mains de la supérieure des dames ursuli-nes, le 2 de février fête de la Purification, l'an 16S5. Elle perdit, l'année suivante , sa maî-tresse, après une maladie dé dix-huit mois, pen-dant lesquels elle lui rendit, nuit et jour, tous les services qu'inspire la reconnaissance , et plus encore la vraie et parfaite charité. Quelque temps après, Dieu lui donna de si hautes idées de sa bonté, de sa douceur et de cette paix intime dont il inonde ceux qui sont à lui, que, pénétrée d'un nouvel amour et comme transportée hors d'elle-même, elle ne cessait de répéter Bonté demonDieu, dou-ceur de mon Dien, paix de mon Dieu. Un des désirs que notre Seigner lui inspi-rait le plus souvent et le plus vivement, était de souffrir pour lui. Elle en eut l'occasion, en 1666 car, passant dans une rue, elle reçut, d'un cheval, un coup de pied qui la renversa et lui cassa la jambe. Elle souffrit avec la der-nière tranquillité les plus douloureuses opéra-tions de la chirurgie et quoiqu'elle fût plus de quinze mois entiers sans pouvoir faire un seul pas, jamais elle ne donna le moindre signe d'impatience ou d'ennui. On la portait à la messe les jours de fêtes et les dimanches | -26 -fit avec l'agrément de son confesseur, entré les mains de la supérieure des dames ursuli-nes, le 2 de février fête de la Purification, l'an 16S5. Elle perdit, l'année suivante , sa maî-tresse, après une maladie dé dix-huit mois, pen-dant lesquels elle lui rendit, nuit et jour, tous les services qu'inspire la reconnaissance , et plus encore la vraie et parfaite charité. Quelque temps après, Dieu lui donna de si hautes idées de sa bonté, de sa douceur et de cette paix intime dont il inonde ceux qui sont à lui, que, pénétrée d'un nouvel amour et comme transportée hors d'elle-même, elle ne cessait de répéter Bonté de@monDieu, dou-ceur de mon Dien, paix de mon Dieu. Un des désirs que notre Seigner lui inspi-rait le plus souvent et le plus vivement, était de souffrir pour lui. Elle en eut l'occasion, en 1666 car, passant dans une rue, elle reçut, d'un cheval, un coup de pied qui la renversa et lui cassa la jambe. Elle souffrit avec la der-nière tranquillité les plus douloureuses opéra-tions de la chirurgie et quoiqu'elle fût plus de quinze mois entiers sans pouvoir faire un seul pas, jamais elle ne donna le moindre signe d'impatience ou d'ennui. On la portait à la messe les jours de fêtes et les dimanches | -26 -fit avec l'agrément de son confesseur, entre les mains de la supérieure des dames ursuli-nes, le 2 de février fête de la Purification, l'an 1655. Elle perdit, l'année suivante , sa maî-tresse, après une maladie de dix-huit mois, pen-dant lesquels elle lui rendit, nuit et jour, tous les services qu'inspire la reconnaissance , et plus encore la vraie et parfaite charité. Quelque temps après, Dieu lui donna de si hautes idées de sa bonté, de sa douceur et de cette paix intime dont il inonde ceux qui sont à lui, que, pénétrée d'un nouvel amour et comme transportée hors d'elle-même, elle ne cessait de répéter Bonté de monDieu, dou-ceur de mon Dien, paix de mon Dieu. Un des désirs que notre Seigner lui inspi-rait le plus souvent et le plus vivement, était de souffrir pour lui. Elle en eut l'occasion, en 1666 car, passant dans une rue, elle reçut, d'un cheval, un coup de pied qui la renversa et lui cassa la jambe. Elle souffrit avec la der-nière tranquillité les plus douloureuses opéra-tions de la chirurgie et quoiqu'elle fût plus de quinze mois entiers sans pouvoir faire un seul pas, jamais elle ne donna le moindre signe d'impatience ou d'ennui. On la portait à la messe les jours de fêtes et les dimanches | Un des désirs que notre Seigner lui inspi-rait le plus souvent et le plus vivement, était de souffrir pour lui. | Un des désirs que notre Seigner lui inspi-rait le plus souvent et le plus vivement, était de souffrir pour lui. | 0 | 0 | 0 |
30.txt | 1,863 | -26 -fit avec l'agrément de son confesseur, entré les mains de la supérieure des dames ursuli-nes, le 2 de février fête de la Purification, l'an 16S5. Elle perdit, l'année suivante , sa maî-tresse, après une maladie dé dix-huit mois, pen-dant lesquels elle lui rendit, nuit et jour, tous les services qu'inspire la reconnaissance , et plus encore la vraie et parfaite charité. Quelque temps après, Dieu lui donna de si hautes idées de sa bonté, de sa douceur et de cette paix intime dont il inonde ceux qui sont à lui, que, pénétrée d'un nouvel amour et comme transportée hors d'elle-même, elle ne cessait de répéter Bonté demonDieu, dou-ceur de mon Dien, paix de mon Dieu. Un des désirs que notre Seigner lui inspi-rait le plus souvent et le plus vivement, était de souffrir pour lui. Elle en eut l'occasion, en 1666 car, passant dans une rue, elle reçut, d'un cheval, un coup de pied qui la renversa et lui cassa la jambe. Elle souffrit avec la der-nière tranquillité les plus douloureuses opéra-tions de la chirurgie et quoiqu'elle fût plus de quinze mois entiers sans pouvoir faire un seul pas, jamais elle ne donna le moindre signe d'impatience ou d'ennui. On la portait à la messe les jours de fêtes et les dimanches | -26 -fit avec l'agrément de son confesseur, entré les mains de la supérieure des dames ursuli-nes, le 2 de février fête de la Purification, l'an 16S5. Elle perdit, l'année suivante , sa maî-tresse, après une maladie dé dix-huit mois, pen-dant lesquels elle lui rendit, nuit et jour, tous les services qu'inspire la reconnaissance , et plus encore la vraie et parfaite charité. Quelque temps après, Dieu lui donna de si hautes idées de sa bonté, de sa douceur et de cette paix intime dont il inonde ceux qui sont à lui, que, pénétrée d'un nouvel amour et comme transportée hors d'elle-même, elle ne cessait de répéter Bonté de@monDieu, dou-ceur de mon Dien, paix de mon Dieu. Un des désirs que notre Seigner lui inspi-rait le plus souvent et le plus vivement, était de souffrir pour lui. Elle en eut l'occasion, en 1666 car, passant dans une rue, elle reçut, d'un cheval, un coup de pied qui la renversa et lui cassa la jambe. Elle souffrit avec la der-nière tranquillité les plus douloureuses opéra-tions de la chirurgie et quoiqu'elle fût plus de quinze mois entiers sans pouvoir faire un seul pas, jamais elle ne donna le moindre signe d'impatience ou d'ennui. On la portait à la messe les jours de fêtes et les dimanches | -26 -fit avec l'agrément de son confesseur, entre les mains de la supérieure des dames ursuli-nes, le 2 de février fête de la Purification, l'an 1655. Elle perdit, l'année suivante , sa maî-tresse, après une maladie de dix-huit mois, pen-dant lesquels elle lui rendit, nuit et jour, tous les services qu'inspire la reconnaissance , et plus encore la vraie et parfaite charité. Quelque temps après, Dieu lui donna de si hautes idées de sa bonté, de sa douceur et de cette paix intime dont il inonde ceux qui sont à lui, que, pénétrée d'un nouvel amour et comme transportée hors d'elle-même, elle ne cessait de répéter Bonté de monDieu, dou-ceur de mon Dien, paix de mon Dieu. Un des désirs que notre Seigner lui inspi-rait le plus souvent et le plus vivement, était de souffrir pour lui. Elle en eut l'occasion, en 1666 car, passant dans une rue, elle reçut, d'un cheval, un coup de pied qui la renversa et lui cassa la jambe. Elle souffrit avec la der-nière tranquillité les plus douloureuses opéra-tions de la chirurgie et quoiqu'elle fût plus de quinze mois entiers sans pouvoir faire un seul pas, jamais elle ne donna le moindre signe d'impatience ou d'ennui. On la portait à la messe les jours de fêtes et les dimanches | Elle en eut l'occasion, en 1666 car, passant dans une rue, elle reçut, d'un cheval, un coup de pied qui la renversa et lui cassa la jambe. | Elle en eut l'occasion, en 1666 car, passant dans une rue, elle reçut, d'un cheval, un coup de pied qui la renversa et lui cassa la jambe. | 0 | 0 | 0 |
30.txt | 1,863 | -26 -fit avec l'agrément de son confesseur, entré les mains de la supérieure des dames ursuli-nes, le 2 de février fête de la Purification, l'an 16S5. Elle perdit, l'année suivante , sa maî-tresse, après une maladie dé dix-huit mois, pen-dant lesquels elle lui rendit, nuit et jour, tous les services qu'inspire la reconnaissance , et plus encore la vraie et parfaite charité. Quelque temps après, Dieu lui donna de si hautes idées de sa bonté, de sa douceur et de cette paix intime dont il inonde ceux qui sont à lui, que, pénétrée d'un nouvel amour et comme transportée hors d'elle-même, elle ne cessait de répéter Bonté demonDieu, dou-ceur de mon Dien, paix de mon Dieu. Un des désirs que notre Seigner lui inspi-rait le plus souvent et le plus vivement, était de souffrir pour lui. Elle en eut l'occasion, en 1666 car, passant dans une rue, elle reçut, d'un cheval, un coup de pied qui la renversa et lui cassa la jambe. Elle souffrit avec la der-nière tranquillité les plus douloureuses opéra-tions de la chirurgie et quoiqu'elle fût plus de quinze mois entiers sans pouvoir faire un seul pas, jamais elle ne donna le moindre signe d'impatience ou d'ennui. On la portait à la messe les jours de fêtes et les dimanches | -26 -fit avec l'agrément de son confesseur, entré les mains de la supérieure des dames ursuli-nes, le 2 de février fête de la Purification, l'an 16S5. Elle perdit, l'année suivante , sa maî-tresse, après une maladie dé dix-huit mois, pen-dant lesquels elle lui rendit, nuit et jour, tous les services qu'inspire la reconnaissance , et plus encore la vraie et parfaite charité. Quelque temps après, Dieu lui donna de si hautes idées de sa bonté, de sa douceur et de cette paix intime dont il inonde ceux qui sont à lui, que, pénétrée d'un nouvel amour et comme transportée hors d'elle-même, elle ne cessait de répéter Bonté de@monDieu, dou-ceur de mon Dien, paix de mon Dieu. Un des désirs que notre Seigner lui inspi-rait le plus souvent et le plus vivement, était de souffrir pour lui. Elle en eut l'occasion, en 1666 car, passant dans une rue, elle reçut, d'un cheval, un coup de pied qui la renversa et lui cassa la jambe. Elle souffrit avec la der-nière tranquillité les plus douloureuses opéra-tions de la chirurgie et quoiqu'elle fût plus de quinze mois entiers sans pouvoir faire un seul pas, jamais elle ne donna le moindre signe d'impatience ou d'ennui. On la portait à la messe les jours de fêtes et les dimanches | -26 -fit avec l'agrément de son confesseur, entre les mains de la supérieure des dames ursuli-nes, le 2 de février fête de la Purification, l'an 1655. Elle perdit, l'année suivante , sa maî-tresse, après une maladie de dix-huit mois, pen-dant lesquels elle lui rendit, nuit et jour, tous les services qu'inspire la reconnaissance , et plus encore la vraie et parfaite charité. Quelque temps après, Dieu lui donna de si hautes idées de sa bonté, de sa douceur et de cette paix intime dont il inonde ceux qui sont à lui, que, pénétrée d'un nouvel amour et comme transportée hors d'elle-même, elle ne cessait de répéter Bonté de monDieu, dou-ceur de mon Dien, paix de mon Dieu. Un des désirs que notre Seigner lui inspi-rait le plus souvent et le plus vivement, était de souffrir pour lui. Elle en eut l'occasion, en 1666 car, passant dans une rue, elle reçut, d'un cheval, un coup de pied qui la renversa et lui cassa la jambe. Elle souffrit avec la der-nière tranquillité les plus douloureuses opéra-tions de la chirurgie et quoiqu'elle fût plus de quinze mois entiers sans pouvoir faire un seul pas, jamais elle ne donna le moindre signe d'impatience ou d'ennui. On la portait à la messe les jours de fêtes et les dimanches | Elle souffrit avec la der-nière tranquillité les plus douloureuses opéra-tions de la chirurgie et quoiqu'elle fût plus de quinze mois entiers sans pouvoir faire un seul pas, jamais elle ne donna le moindre signe d'impatience ou d'ennui. | Elle souffrit avec la der-nière tranquillité les plus douloureuses opéra-tions de la chirurgie et quoiqu'elle fût plus de quinze mois entiers sans pouvoir faire un seul pas, jamais elle ne donna le moindre signe d'impatience ou d'ennui. | 0 | 0 | 0 |
30.txt | 1,863 | -26 -fit avec l'agrément de son confesseur, entré les mains de la supérieure des dames ursuli-nes, le 2 de février fête de la Purification, l'an 16S5. Elle perdit, l'année suivante , sa maî-tresse, après une maladie dé dix-huit mois, pen-dant lesquels elle lui rendit, nuit et jour, tous les services qu'inspire la reconnaissance , et plus encore la vraie et parfaite charité. Quelque temps après, Dieu lui donna de si hautes idées de sa bonté, de sa douceur et de cette paix intime dont il inonde ceux qui sont à lui, que, pénétrée d'un nouvel amour et comme transportée hors d'elle-même, elle ne cessait de répéter Bonté demonDieu, dou-ceur de mon Dien, paix de mon Dieu. Un des désirs que notre Seigner lui inspi-rait le plus souvent et le plus vivement, était de souffrir pour lui. Elle en eut l'occasion, en 1666 car, passant dans une rue, elle reçut, d'un cheval, un coup de pied qui la renversa et lui cassa la jambe. Elle souffrit avec la der-nière tranquillité les plus douloureuses opéra-tions de la chirurgie et quoiqu'elle fût plus de quinze mois entiers sans pouvoir faire un seul pas, jamais elle ne donna le moindre signe d'impatience ou d'ennui. On la portait à la messe les jours de fêtes et les dimanches | -26 -fit avec l'agrément de son confesseur, entré les mains de la supérieure des dames ursuli-nes, le 2 de février fête de la Purification, l'an 16S5. Elle perdit, l'année suivante , sa maî-tresse, après une maladie dé dix-huit mois, pen-dant lesquels elle lui rendit, nuit et jour, tous les services qu'inspire la reconnaissance , et plus encore la vraie et parfaite charité. Quelque temps après, Dieu lui donna de si hautes idées de sa bonté, de sa douceur et de cette paix intime dont il inonde ceux qui sont à lui, que, pénétrée d'un nouvel amour et comme transportée hors d'elle-même, elle ne cessait de répéter Bonté de@monDieu, dou-ceur de mon Dien, paix de mon Dieu. Un des désirs que notre Seigner lui inspi-rait le plus souvent et le plus vivement, était de souffrir pour lui. Elle en eut l'occasion, en 1666 car, passant dans une rue, elle reçut, d'un cheval, un coup de pied qui la renversa et lui cassa la jambe. Elle souffrit avec la der-nière tranquillité les plus douloureuses opéra-tions de la chirurgie et quoiqu'elle fût plus de quinze mois entiers sans pouvoir faire un seul pas, jamais elle ne donna le moindre signe d'impatience ou d'ennui. On la portait à la messe les jours de fêtes et les dimanches | -26 -fit avec l'agrément de son confesseur, entre les mains de la supérieure des dames ursuli-nes, le 2 de février fête de la Purification, l'an 1655. Elle perdit, l'année suivante , sa maî-tresse, après une maladie de dix-huit mois, pen-dant lesquels elle lui rendit, nuit et jour, tous les services qu'inspire la reconnaissance , et plus encore la vraie et parfaite charité. Quelque temps après, Dieu lui donna de si hautes idées de sa bonté, de sa douceur et de cette paix intime dont il inonde ceux qui sont à lui, que, pénétrée d'un nouvel amour et comme transportée hors d'elle-même, elle ne cessait de répéter Bonté de monDieu, dou-ceur de mon Dien, paix de mon Dieu. Un des désirs que notre Seigner lui inspi-rait le plus souvent et le plus vivement, était de souffrir pour lui. Elle en eut l'occasion, en 1666 car, passant dans une rue, elle reçut, d'un cheval, un coup de pied qui la renversa et lui cassa la jambe. Elle souffrit avec la der-nière tranquillité les plus douloureuses opéra-tions de la chirurgie et quoiqu'elle fût plus de quinze mois entiers sans pouvoir faire un seul pas, jamais elle ne donna le moindre signe d'impatience ou d'ennui. On la portait à la messe les jours de fêtes et les dimanches | On la portait à la messe les jours de fêtes et les dimanches | On la portait à la messe les jours de fêtes et les dimanches | 0 | 0 | 0 |
737.txt | 1,858 | 24 CE QU'ON PEUT VOill DANS UNE RUE . ce côté. Ce qu'il y possédait de dépendances n'avait point de communications avec l'intérieur, et la porte du jardin pré-sentait toutes les apparences d'une issue condamnée. Quant à la ruelle, elle était affligeante à voir et faisait peu d'hon-neur à la vigilance de l'autorité. On y marchait dans une boue liquide, plus digne d'un marécage que d'une voie clas-sée et prélevant sa quote-part des deniers municipaux. J'eus quelque peine à m'y frayer un chemin, et un instant je mis en délibération si je pousserais plus loin mes recher-ches. Comment supposer qu'un être vivant se fût engagé de , nuit dans des fondrières où, en plein jour, je n'avançais qu'avec effort? Là-dessus j'allais renoncer, lorsqu'une cir-constance me frappa. Vers la gauche de la ruelle et au pied même du mur se montraient des empreintes toutes récentes je les suivis elles aboutissaient à la porte du jardin. C'était un premier indice bientôt j'en recueillis ou crus en recueillir d'autres. L'imagination arrange volontiers les faits au gré de ses soupçons ou de ses désirs. Quoique le terrain eût été lavé par l'orage, il gardait, par intervalles, et sur toute l'éten-due où ces empreintes subsistaient, une couleur violacée à laquelle il était difficile d'assigner des causes naturelles. L'eau elle-même, dont çà et là il restait des flaques, n'avait pas -cette teinte bourbeuse qu'elle acquiert en délayant les ter-rains elle était foncée, rougeâtre, presque sanguinolente. Ces détails, insignifiants pour d'autres, prenaient à mes yeux le caractère d'autant de découvertes et devenaient des motifs d'encouragement à pousser plus loin les choses. Un examen attentif de l'issue m'apporta un surcroît de preuves. J'ai dit qu'elle s'ouvrait rarement tout donnait lieu de penser qu'après une longue inaction, elle s'était ouverte dans la nuit même. Des éclats de bois, des débris de plâtre attestaient le fait la porte n'avait cédé qu'à une pression violente. Puis, sur les marches, existaient des signes non équivoques d'un travail récent la dalle avait été nettoyée à grande®eau, et, dans les grains de la pierre, on pouvait dis-tinguer ces tons rougeâtres qui déjà m'avaient frappé, et qui semblaient former comme une ligne ininterrompue jusque dans l'intérieur du jardin. Si j'avais pu pénétrer de ce côté, sans doute la démonstration eût été complète, et l'évidence des charges pleinement établie. Malheureusement cet acte | 24 CE QU'ON PEUT VOill DANS UNE RUE . ce côté. Ce qu'il y possédait de dépendances n'avait point de communications avec l'intérieur, et la porte du jardin pré-sentait toutes les apparences d'une issue condamnée. Quant à la ruelle, elle était affligeante à voir et faisait peu d'hon-neur à la vigilance de l'autorité. On y marchait dans une boue liquide, plus digne d'un marécage que d'une voie clas-sée et prélevant sa quote-part des deniers municipaux. J'eus quelque peine à m'y frayer un chemin, et un instant je mis en délibération si je pousserais plus loin mes recher-ches. Comment supposer qu'un être vivant se fût engagé de , nuit dans des fondrières où, en plein jour, je n'avançais qu'avec effort@? Là-dessus j'allais renoncer, lorsqu'une cir-constance me frappa. Vers la gauche de la ruelle et au pied même du mur se montraient des empreintes toutes récentes je les suivis elles aboutissaient à la porte du jardin. C'était un premier indice bientôt j'en recueillis ou crus en recueillir d'autres. L'imagination arrange volontiers les faits au gré de ses soupçons ou de ses désirs. Quoique le terrain eût été lavé par l'orage, il gardait, par intervalles, et sur toute l'éten-due où ces empreintes subsistaient, une couleur violacée à laquelle il était difficile d'assigner des causes naturelles. L'eau elle-même, dont çà et là il restait des flaques, n'avait pas -cette teinte bourbeuse qu'elle acquiert en délayant les ter-rains elle était foncée, rougeâtre, presque sanguinolente. Ces détails, insignifiants pour d'autres, prenaient à mes yeux le caractère d'autant de découvertes et devenaient des motifs d'encouragement à pousser plus loin les choses. Un examen attentif de l'issue m'apporta un surcroît de preuves. J'ai dit qu'elle s'ouvrait rarement tout donnait lieu de penser qu'après une longue inaction, elle s'était ouverte dans la nuit même. Des éclats de bois, des débris de plâtre attestaient le fait la porte n'avait cédé qu'à une pression violente. Puis, sur les marches, existaient des signes non équivoques d'un travail récent la dalle avait été nettoyée à grande®eau, et, dans les grains de la pierre, on pouvait dis-tinguer ces tons rougeâtres qui déjà m'avaient frappé, et qui semblaient former comme une ligne ininterrompue jusque dans l'intérieur du jardin. Si j'avais pu pénétrer de ce côté, sans doute la démonstration eût été complète, et l'évidence des charges pleinement établie. Malheureusement cet acte | 24 CE QU'ON PEUT VOI@R DANS UNE RUE@. ce côté. Ce qu'il y possédait de dépendances n'avait point de communications avec l'intérieur, et la porte du jardin pré-sentait toutes les apparences d'une issue condamnée. Quant à la ruelle, elle était affligeante à voir et faisait peu d'hon-neur à la vigilance de l'autorité. On y marchait dans une boue liquide, plus digne d'un marécage que d'une voie clas-sée et prélevant sa quote-part des deniers municipaux. J'eus quelque peine à m'y frayer un chemin, et un instant je mis en délibération si je pousserais plus loin mes recher-ches. Comment supposer qu'un être vivant se fût engagé dede nuit dans des fondrières où, en plein jour, je n'avançais qu'avec effort ? Là-dessus j'allais renoncer, lorsqu'une cir-constance me frappa. Vers la gauche de la ruelle et au pied même du mur se montraient des empreintes toutes récentes je les suivis elles aboutissaient à la porte du jardin. C'était un premier indice bientôt j'en recueillis ou crus en recueillir d'autres. L'imagination arrange volontiers les faits au gré de ses soupçons ou de ses désirs. Quoique le terrain eût été lavé par l'orage, il gardait, par intervalles, et sur toute l'éten-due où ces empreintes subsistaient, une couleur violacée à laquelle il était difficile d'assigner des causes naturelles. L'eau elle-même, dont çà et là il restait des flaques, n'avait pas @cette teinte bourbeuse qu'elle acquiert en délayant les ter-rains elle était foncée, rougeâtre, presque sanguinolente. Ces détails, insignifiants pour d'autres, prenaient à mes yeux le caractère d'autant de découvertes et devenaient des motifs d'encouragement à pousser plus loin les choses. Un examen attentif de l'issue m'apporta un surcroît de preuves. J'ai dit qu'elle s'ouvrait rarement tout donnait lieu de penser qu'après une longue inaction, elle s'était ouverte dans la nuit même. Des éclats de bois, des débris de plâtre attestaient le fait la porte n'avait cédé qu'à une pression violente. Puis, sur les marches, existaient des signes non équivoques d'un travail récent la dalle avait été nettoyée à grande eau, et, dans les grains de la pierre, on pouvait dis-tinguer ces tons rougeâtres qui déjà m'avaient frappé, et qui semblaient former comme une ligne ininterrompue jusque dans l'intérieur du jardin. Si j'avais pu pénétrer de ce côté, sans doute la démonstration eût été complète, et l'évidence des charges pleinement établie. Malheureusement cet acte | 24 CE QU'ON PEUT VOill DANS UNE RUE . | 24 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. | 4 | 0.114286 | 0.333333 |
737.txt | 1,858 | 24 CE QU'ON PEUT VOill DANS UNE RUE . ce côté. Ce qu'il y possédait de dépendances n'avait point de communications avec l'intérieur, et la porte du jardin pré-sentait toutes les apparences d'une issue condamnée. Quant à la ruelle, elle était affligeante à voir et faisait peu d'hon-neur à la vigilance de l'autorité. On y marchait dans une boue liquide, plus digne d'un marécage que d'une voie clas-sée et prélevant sa quote-part des deniers municipaux. J'eus quelque peine à m'y frayer un chemin, et un instant je mis en délibération si je pousserais plus loin mes recher-ches. Comment supposer qu'un être vivant se fût engagé de , nuit dans des fondrières où, en plein jour, je n'avançais qu'avec effort? Là-dessus j'allais renoncer, lorsqu'une cir-constance me frappa. Vers la gauche de la ruelle et au pied même du mur se montraient des empreintes toutes récentes je les suivis elles aboutissaient à la porte du jardin. C'était un premier indice bientôt j'en recueillis ou crus en recueillir d'autres. L'imagination arrange volontiers les faits au gré de ses soupçons ou de ses désirs. Quoique le terrain eût été lavé par l'orage, il gardait, par intervalles, et sur toute l'éten-due où ces empreintes subsistaient, une couleur violacée à laquelle il était difficile d'assigner des causes naturelles. L'eau elle-même, dont çà et là il restait des flaques, n'avait pas -cette teinte bourbeuse qu'elle acquiert en délayant les ter-rains elle était foncée, rougeâtre, presque sanguinolente. Ces détails, insignifiants pour d'autres, prenaient à mes yeux le caractère d'autant de découvertes et devenaient des motifs d'encouragement à pousser plus loin les choses. Un examen attentif de l'issue m'apporta un surcroît de preuves. J'ai dit qu'elle s'ouvrait rarement tout donnait lieu de penser qu'après une longue inaction, elle s'était ouverte dans la nuit même. Des éclats de bois, des débris de plâtre attestaient le fait la porte n'avait cédé qu'à une pression violente. Puis, sur les marches, existaient des signes non équivoques d'un travail récent la dalle avait été nettoyée à grande®eau, et, dans les grains de la pierre, on pouvait dis-tinguer ces tons rougeâtres qui déjà m'avaient frappé, et qui semblaient former comme une ligne ininterrompue jusque dans l'intérieur du jardin. Si j'avais pu pénétrer de ce côté, sans doute la démonstration eût été complète, et l'évidence des charges pleinement établie. Malheureusement cet acte | 24 CE QU'ON PEUT VOill DANS UNE RUE . ce côté. Ce qu'il y possédait de dépendances n'avait point de communications avec l'intérieur, et la porte du jardin pré-sentait toutes les apparences d'une issue condamnée. Quant à la ruelle, elle était affligeante à voir et faisait peu d'hon-neur à la vigilance de l'autorité. On y marchait dans une boue liquide, plus digne d'un marécage que d'une voie clas-sée et prélevant sa quote-part des deniers municipaux. J'eus quelque peine à m'y frayer un chemin, et un instant je mis en délibération si je pousserais plus loin mes recher-ches. Comment supposer qu'un être vivant se fût engagé de , nuit dans des fondrières où, en plein jour, je n'avançais qu'avec effort@? Là-dessus j'allais renoncer, lorsqu'une cir-constance me frappa. Vers la gauche de la ruelle et au pied même du mur se montraient des empreintes toutes récentes je les suivis elles aboutissaient à la porte du jardin. C'était un premier indice bientôt j'en recueillis ou crus en recueillir d'autres. L'imagination arrange volontiers les faits au gré de ses soupçons ou de ses désirs. Quoique le terrain eût été lavé par l'orage, il gardait, par intervalles, et sur toute l'éten-due où ces empreintes subsistaient, une couleur violacée à laquelle il était difficile d'assigner des causes naturelles. L'eau elle-même, dont çà et là il restait des flaques, n'avait pas -cette teinte bourbeuse qu'elle acquiert en délayant les ter-rains elle était foncée, rougeâtre, presque sanguinolente. Ces détails, insignifiants pour d'autres, prenaient à mes yeux le caractère d'autant de découvertes et devenaient des motifs d'encouragement à pousser plus loin les choses. Un examen attentif de l'issue m'apporta un surcroît de preuves. J'ai dit qu'elle s'ouvrait rarement tout donnait lieu de penser qu'après une longue inaction, elle s'était ouverte dans la nuit même. Des éclats de bois, des débris de plâtre attestaient le fait la porte n'avait cédé qu'à une pression violente. Puis, sur les marches, existaient des signes non équivoques d'un travail récent la dalle avait été nettoyée à grande®eau, et, dans les grains de la pierre, on pouvait dis-tinguer ces tons rougeâtres qui déjà m'avaient frappé, et qui semblaient former comme une ligne ininterrompue jusque dans l'intérieur du jardin. Si j'avais pu pénétrer de ce côté, sans doute la démonstration eût été complète, et l'évidence des charges pleinement établie. Malheureusement cet acte | 24 CE QU'ON PEUT VOI@R DANS UNE RUE@. ce côté. Ce qu'il y possédait de dépendances n'avait point de communications avec l'intérieur, et la porte du jardin pré-sentait toutes les apparences d'une issue condamnée. Quant à la ruelle, elle était affligeante à voir et faisait peu d'hon-neur à la vigilance de l'autorité. On y marchait dans une boue liquide, plus digne d'un marécage que d'une voie clas-sée et prélevant sa quote-part des deniers municipaux. J'eus quelque peine à m'y frayer un chemin, et un instant je mis en délibération si je pousserais plus loin mes recher-ches. Comment supposer qu'un être vivant se fût engagé dede nuit dans des fondrières où, en plein jour, je n'avançais qu'avec effort ? Là-dessus j'allais renoncer, lorsqu'une cir-constance me frappa. Vers la gauche de la ruelle et au pied même du mur se montraient des empreintes toutes récentes je les suivis elles aboutissaient à la porte du jardin. C'était un premier indice bientôt j'en recueillis ou crus en recueillir d'autres. L'imagination arrange volontiers les faits au gré de ses soupçons ou de ses désirs. Quoique le terrain eût été lavé par l'orage, il gardait, par intervalles, et sur toute l'éten-due où ces empreintes subsistaient, une couleur violacée à laquelle il était difficile d'assigner des causes naturelles. L'eau elle-même, dont çà et là il restait des flaques, n'avait pas @cette teinte bourbeuse qu'elle acquiert en délayant les ter-rains elle était foncée, rougeâtre, presque sanguinolente. Ces détails, insignifiants pour d'autres, prenaient à mes yeux le caractère d'autant de découvertes et devenaient des motifs d'encouragement à pousser plus loin les choses. Un examen attentif de l'issue m'apporta un surcroît de preuves. J'ai dit qu'elle s'ouvrait rarement tout donnait lieu de penser qu'après une longue inaction, elle s'était ouverte dans la nuit même. Des éclats de bois, des débris de plâtre attestaient le fait la porte n'avait cédé qu'à une pression violente. Puis, sur les marches, existaient des signes non équivoques d'un travail récent la dalle avait été nettoyée à grande eau, et, dans les grains de la pierre, on pouvait dis-tinguer ces tons rougeâtres qui déjà m'avaient frappé, et qui semblaient former comme une ligne ininterrompue jusque dans l'intérieur du jardin. Si j'avais pu pénétrer de ce côté, sans doute la démonstration eût été complète, et l'évidence des charges pleinement établie. Malheureusement cet acte | Ce qu'il y possédait de dépendances n'avait point de communications avec l'intérieur, et la porte du jardin pré-sentait toutes les apparences d'une issue condamnée. | Ce qu'il y possédait de dépendances n'avait point de communications avec l'intérieur, et la porte du jardin pré-sentait toutes les apparences d'une issue condamnée. | 0 | 0 | 0 |
737.txt | 1,858 | 24 CE QU'ON PEUT VOill DANS UNE RUE . ce côté. Ce qu'il y possédait de dépendances n'avait point de communications avec l'intérieur, et la porte du jardin pré-sentait toutes les apparences d'une issue condamnée. Quant à la ruelle, elle était affligeante à voir et faisait peu d'hon-neur à la vigilance de l'autorité. On y marchait dans une boue liquide, plus digne d'un marécage que d'une voie clas-sée et prélevant sa quote-part des deniers municipaux. J'eus quelque peine à m'y frayer un chemin, et un instant je mis en délibération si je pousserais plus loin mes recher-ches. Comment supposer qu'un être vivant se fût engagé de , nuit dans des fondrières où, en plein jour, je n'avançais qu'avec effort? Là-dessus j'allais renoncer, lorsqu'une cir-constance me frappa. Vers la gauche de la ruelle et au pied même du mur se montraient des empreintes toutes récentes je les suivis elles aboutissaient à la porte du jardin. C'était un premier indice bientôt j'en recueillis ou crus en recueillir d'autres. L'imagination arrange volontiers les faits au gré de ses soupçons ou de ses désirs. Quoique le terrain eût été lavé par l'orage, il gardait, par intervalles, et sur toute l'éten-due où ces empreintes subsistaient, une couleur violacée à laquelle il était difficile d'assigner des causes naturelles. L'eau elle-même, dont çà et là il restait des flaques, n'avait pas -cette teinte bourbeuse qu'elle acquiert en délayant les ter-rains elle était foncée, rougeâtre, presque sanguinolente. Ces détails, insignifiants pour d'autres, prenaient à mes yeux le caractère d'autant de découvertes et devenaient des motifs d'encouragement à pousser plus loin les choses. Un examen attentif de l'issue m'apporta un surcroît de preuves. J'ai dit qu'elle s'ouvrait rarement tout donnait lieu de penser qu'après une longue inaction, elle s'était ouverte dans la nuit même. Des éclats de bois, des débris de plâtre attestaient le fait la porte n'avait cédé qu'à une pression violente. Puis, sur les marches, existaient des signes non équivoques d'un travail récent la dalle avait été nettoyée à grande®eau, et, dans les grains de la pierre, on pouvait dis-tinguer ces tons rougeâtres qui déjà m'avaient frappé, et qui semblaient former comme une ligne ininterrompue jusque dans l'intérieur du jardin. Si j'avais pu pénétrer de ce côté, sans doute la démonstration eût été complète, et l'évidence des charges pleinement établie. Malheureusement cet acte | 24 CE QU'ON PEUT VOill DANS UNE RUE . ce côté. Ce qu'il y possédait de dépendances n'avait point de communications avec l'intérieur, et la porte du jardin pré-sentait toutes les apparences d'une issue condamnée. Quant à la ruelle, elle était affligeante à voir et faisait peu d'hon-neur à la vigilance de l'autorité. On y marchait dans une boue liquide, plus digne d'un marécage que d'une voie clas-sée et prélevant sa quote-part des deniers municipaux. J'eus quelque peine à m'y frayer un chemin, et un instant je mis en délibération si je pousserais plus loin mes recher-ches. Comment supposer qu'un être vivant se fût engagé de , nuit dans des fondrières où, en plein jour, je n'avançais qu'avec effort@? Là-dessus j'allais renoncer, lorsqu'une cir-constance me frappa. Vers la gauche de la ruelle et au pied même du mur se montraient des empreintes toutes récentes je les suivis elles aboutissaient à la porte du jardin. C'était un premier indice bientôt j'en recueillis ou crus en recueillir d'autres. L'imagination arrange volontiers les faits au gré de ses soupçons ou de ses désirs. Quoique le terrain eût été lavé par l'orage, il gardait, par intervalles, et sur toute l'éten-due où ces empreintes subsistaient, une couleur violacée à laquelle il était difficile d'assigner des causes naturelles. L'eau elle-même, dont çà et là il restait des flaques, n'avait pas -cette teinte bourbeuse qu'elle acquiert en délayant les ter-rains elle était foncée, rougeâtre, presque sanguinolente. Ces détails, insignifiants pour d'autres, prenaient à mes yeux le caractère d'autant de découvertes et devenaient des motifs d'encouragement à pousser plus loin les choses. Un examen attentif de l'issue m'apporta un surcroît de preuves. J'ai dit qu'elle s'ouvrait rarement tout donnait lieu de penser qu'après une longue inaction, elle s'était ouverte dans la nuit même. Des éclats de bois, des débris de plâtre attestaient le fait la porte n'avait cédé qu'à une pression violente. Puis, sur les marches, existaient des signes non équivoques d'un travail récent la dalle avait été nettoyée à grande®eau, et, dans les grains de la pierre, on pouvait dis-tinguer ces tons rougeâtres qui déjà m'avaient frappé, et qui semblaient former comme une ligne ininterrompue jusque dans l'intérieur du jardin. Si j'avais pu pénétrer de ce côté, sans doute la démonstration eût été complète, et l'évidence des charges pleinement établie. Malheureusement cet acte | 24 CE QU'ON PEUT VOI@R DANS UNE RUE@. ce côté. Ce qu'il y possédait de dépendances n'avait point de communications avec l'intérieur, et la porte du jardin pré-sentait toutes les apparences d'une issue condamnée. Quant à la ruelle, elle était affligeante à voir et faisait peu d'hon-neur à la vigilance de l'autorité. On y marchait dans une boue liquide, plus digne d'un marécage que d'une voie clas-sée et prélevant sa quote-part des deniers municipaux. J'eus quelque peine à m'y frayer un chemin, et un instant je mis en délibération si je pousserais plus loin mes recher-ches. Comment supposer qu'un être vivant se fût engagé dede nuit dans des fondrières où, en plein jour, je n'avançais qu'avec effort ? Là-dessus j'allais renoncer, lorsqu'une cir-constance me frappa. Vers la gauche de la ruelle et au pied même du mur se montraient des empreintes toutes récentes je les suivis elles aboutissaient à la porte du jardin. C'était un premier indice bientôt j'en recueillis ou crus en recueillir d'autres. L'imagination arrange volontiers les faits au gré de ses soupçons ou de ses désirs. Quoique le terrain eût été lavé par l'orage, il gardait, par intervalles, et sur toute l'éten-due où ces empreintes subsistaient, une couleur violacée à laquelle il était difficile d'assigner des causes naturelles. L'eau elle-même, dont çà et là il restait des flaques, n'avait pas @cette teinte bourbeuse qu'elle acquiert en délayant les ter-rains elle était foncée, rougeâtre, presque sanguinolente. Ces détails, insignifiants pour d'autres, prenaient à mes yeux le caractère d'autant de découvertes et devenaient des motifs d'encouragement à pousser plus loin les choses. Un examen attentif de l'issue m'apporta un surcroît de preuves. J'ai dit qu'elle s'ouvrait rarement tout donnait lieu de penser qu'après une longue inaction, elle s'était ouverte dans la nuit même. Des éclats de bois, des débris de plâtre attestaient le fait la porte n'avait cédé qu'à une pression violente. Puis, sur les marches, existaient des signes non équivoques d'un travail récent la dalle avait été nettoyée à grande eau, et, dans les grains de la pierre, on pouvait dis-tinguer ces tons rougeâtres qui déjà m'avaient frappé, et qui semblaient former comme une ligne ininterrompue jusque dans l'intérieur du jardin. Si j'avais pu pénétrer de ce côté, sans doute la démonstration eût été complète, et l'évidence des charges pleinement établie. Malheureusement cet acte | Quant à la ruelle, elle était affligeante à voir et faisait peu d'hon-neur à la vigilance de l'autorité. | Quant à la ruelle, elle était affligeante à voir et faisait peu d'hon-neur à la vigilance de l'autorité. | 0 | 0 | 0 |
737.txt | 1,858 | 24 CE QU'ON PEUT VOill DANS UNE RUE . ce côté. Ce qu'il y possédait de dépendances n'avait point de communications avec l'intérieur, et la porte du jardin pré-sentait toutes les apparences d'une issue condamnée. Quant à la ruelle, elle était affligeante à voir et faisait peu d'hon-neur à la vigilance de l'autorité. On y marchait dans une boue liquide, plus digne d'un marécage que d'une voie clas-sée et prélevant sa quote-part des deniers municipaux. J'eus quelque peine à m'y frayer un chemin, et un instant je mis en délibération si je pousserais plus loin mes recher-ches. Comment supposer qu'un être vivant se fût engagé de , nuit dans des fondrières où, en plein jour, je n'avançais qu'avec effort? Là-dessus j'allais renoncer, lorsqu'une cir-constance me frappa. Vers la gauche de la ruelle et au pied même du mur se montraient des empreintes toutes récentes je les suivis elles aboutissaient à la porte du jardin. C'était un premier indice bientôt j'en recueillis ou crus en recueillir d'autres. L'imagination arrange volontiers les faits au gré de ses soupçons ou de ses désirs. Quoique le terrain eût été lavé par l'orage, il gardait, par intervalles, et sur toute l'éten-due où ces empreintes subsistaient, une couleur violacée à laquelle il était difficile d'assigner des causes naturelles. L'eau elle-même, dont çà et là il restait des flaques, n'avait pas -cette teinte bourbeuse qu'elle acquiert en délayant les ter-rains elle était foncée, rougeâtre, presque sanguinolente. Ces détails, insignifiants pour d'autres, prenaient à mes yeux le caractère d'autant de découvertes et devenaient des motifs d'encouragement à pousser plus loin les choses. Un examen attentif de l'issue m'apporta un surcroît de preuves. J'ai dit qu'elle s'ouvrait rarement tout donnait lieu de penser qu'après une longue inaction, elle s'était ouverte dans la nuit même. Des éclats de bois, des débris de plâtre attestaient le fait la porte n'avait cédé qu'à une pression violente. Puis, sur les marches, existaient des signes non équivoques d'un travail récent la dalle avait été nettoyée à grande®eau, et, dans les grains de la pierre, on pouvait dis-tinguer ces tons rougeâtres qui déjà m'avaient frappé, et qui semblaient former comme une ligne ininterrompue jusque dans l'intérieur du jardin. Si j'avais pu pénétrer de ce côté, sans doute la démonstration eût été complète, et l'évidence des charges pleinement établie. Malheureusement cet acte | 24 CE QU'ON PEUT VOill DANS UNE RUE . ce côté. Ce qu'il y possédait de dépendances n'avait point de communications avec l'intérieur, et la porte du jardin pré-sentait toutes les apparences d'une issue condamnée. Quant à la ruelle, elle était affligeante à voir et faisait peu d'hon-neur à la vigilance de l'autorité. On y marchait dans une boue liquide, plus digne d'un marécage que d'une voie clas-sée et prélevant sa quote-part des deniers municipaux. J'eus quelque peine à m'y frayer un chemin, et un instant je mis en délibération si je pousserais plus loin mes recher-ches. Comment supposer qu'un être vivant se fût engagé de , nuit dans des fondrières où, en plein jour, je n'avançais qu'avec effort@? Là-dessus j'allais renoncer, lorsqu'une cir-constance me frappa. Vers la gauche de la ruelle et au pied même du mur se montraient des empreintes toutes récentes je les suivis elles aboutissaient à la porte du jardin. C'était un premier indice bientôt j'en recueillis ou crus en recueillir d'autres. L'imagination arrange volontiers les faits au gré de ses soupçons ou de ses désirs. Quoique le terrain eût été lavé par l'orage, il gardait, par intervalles, et sur toute l'éten-due où ces empreintes subsistaient, une couleur violacée à laquelle il était difficile d'assigner des causes naturelles. L'eau elle-même, dont çà et là il restait des flaques, n'avait pas -cette teinte bourbeuse qu'elle acquiert en délayant les ter-rains elle était foncée, rougeâtre, presque sanguinolente. Ces détails, insignifiants pour d'autres, prenaient à mes yeux le caractère d'autant de découvertes et devenaient des motifs d'encouragement à pousser plus loin les choses. Un examen attentif de l'issue m'apporta un surcroît de preuves. J'ai dit qu'elle s'ouvrait rarement tout donnait lieu de penser qu'après une longue inaction, elle s'était ouverte dans la nuit même. Des éclats de bois, des débris de plâtre attestaient le fait la porte n'avait cédé qu'à une pression violente. Puis, sur les marches, existaient des signes non équivoques d'un travail récent la dalle avait été nettoyée à grande®eau, et, dans les grains de la pierre, on pouvait dis-tinguer ces tons rougeâtres qui déjà m'avaient frappé, et qui semblaient former comme une ligne ininterrompue jusque dans l'intérieur du jardin. Si j'avais pu pénétrer de ce côté, sans doute la démonstration eût été complète, et l'évidence des charges pleinement établie. Malheureusement cet acte | 24 CE QU'ON PEUT VOI@R DANS UNE RUE@. ce côté. Ce qu'il y possédait de dépendances n'avait point de communications avec l'intérieur, et la porte du jardin pré-sentait toutes les apparences d'une issue condamnée. Quant à la ruelle, elle était affligeante à voir et faisait peu d'hon-neur à la vigilance de l'autorité. On y marchait dans une boue liquide, plus digne d'un marécage que d'une voie clas-sée et prélevant sa quote-part des deniers municipaux. J'eus quelque peine à m'y frayer un chemin, et un instant je mis en délibération si je pousserais plus loin mes recher-ches. Comment supposer qu'un être vivant se fût engagé dede nuit dans des fondrières où, en plein jour, je n'avançais qu'avec effort ? Là-dessus j'allais renoncer, lorsqu'une cir-constance me frappa. Vers la gauche de la ruelle et au pied même du mur se montraient des empreintes toutes récentes je les suivis elles aboutissaient à la porte du jardin. C'était un premier indice bientôt j'en recueillis ou crus en recueillir d'autres. L'imagination arrange volontiers les faits au gré de ses soupçons ou de ses désirs. Quoique le terrain eût été lavé par l'orage, il gardait, par intervalles, et sur toute l'éten-due où ces empreintes subsistaient, une couleur violacée à laquelle il était difficile d'assigner des causes naturelles. L'eau elle-même, dont çà et là il restait des flaques, n'avait pas @cette teinte bourbeuse qu'elle acquiert en délayant les ter-rains elle était foncée, rougeâtre, presque sanguinolente. Ces détails, insignifiants pour d'autres, prenaient à mes yeux le caractère d'autant de découvertes et devenaient des motifs d'encouragement à pousser plus loin les choses. Un examen attentif de l'issue m'apporta un surcroît de preuves. J'ai dit qu'elle s'ouvrait rarement tout donnait lieu de penser qu'après une longue inaction, elle s'était ouverte dans la nuit même. Des éclats de bois, des débris de plâtre attestaient le fait la porte n'avait cédé qu'à une pression violente. Puis, sur les marches, existaient des signes non équivoques d'un travail récent la dalle avait été nettoyée à grande eau, et, dans les grains de la pierre, on pouvait dis-tinguer ces tons rougeâtres qui déjà m'avaient frappé, et qui semblaient former comme une ligne ininterrompue jusque dans l'intérieur du jardin. Si j'avais pu pénétrer de ce côté, sans doute la démonstration eût été complète, et l'évidence des charges pleinement établie. Malheureusement cet acte | On y marchait dans une boue liquide, plus digne d'un marécage que d'une voie clas-sée et prélevant sa quote-part des deniers municipaux. | On y marchait dans une boue liquide, plus digne d'un marécage que d'une voie clas-sée et prélevant sa quote-part des deniers municipaux. | 0 | 0 | 0 |
737.txt | 1,858 | 24 CE QU'ON PEUT VOill DANS UNE RUE . ce côté. Ce qu'il y possédait de dépendances n'avait point de communications avec l'intérieur, et la porte du jardin pré-sentait toutes les apparences d'une issue condamnée. Quant à la ruelle, elle était affligeante à voir et faisait peu d'hon-neur à la vigilance de l'autorité. On y marchait dans une boue liquide, plus digne d'un marécage que d'une voie clas-sée et prélevant sa quote-part des deniers municipaux. J'eus quelque peine à m'y frayer un chemin, et un instant je mis en délibération si je pousserais plus loin mes recher-ches. Comment supposer qu'un être vivant se fût engagé de , nuit dans des fondrières où, en plein jour, je n'avançais qu'avec effort? Là-dessus j'allais renoncer, lorsqu'une cir-constance me frappa. Vers la gauche de la ruelle et au pied même du mur se montraient des empreintes toutes récentes je les suivis elles aboutissaient à la porte du jardin. C'était un premier indice bientôt j'en recueillis ou crus en recueillir d'autres. L'imagination arrange volontiers les faits au gré de ses soupçons ou de ses désirs. Quoique le terrain eût été lavé par l'orage, il gardait, par intervalles, et sur toute l'éten-due où ces empreintes subsistaient, une couleur violacée à laquelle il était difficile d'assigner des causes naturelles. L'eau elle-même, dont çà et là il restait des flaques, n'avait pas -cette teinte bourbeuse qu'elle acquiert en délayant les ter-rains elle était foncée, rougeâtre, presque sanguinolente. Ces détails, insignifiants pour d'autres, prenaient à mes yeux le caractère d'autant de découvertes et devenaient des motifs d'encouragement à pousser plus loin les choses. Un examen attentif de l'issue m'apporta un surcroît de preuves. J'ai dit qu'elle s'ouvrait rarement tout donnait lieu de penser qu'après une longue inaction, elle s'était ouverte dans la nuit même. Des éclats de bois, des débris de plâtre attestaient le fait la porte n'avait cédé qu'à une pression violente. Puis, sur les marches, existaient des signes non équivoques d'un travail récent la dalle avait été nettoyée à grande®eau, et, dans les grains de la pierre, on pouvait dis-tinguer ces tons rougeâtres qui déjà m'avaient frappé, et qui semblaient former comme une ligne ininterrompue jusque dans l'intérieur du jardin. Si j'avais pu pénétrer de ce côté, sans doute la démonstration eût été complète, et l'évidence des charges pleinement établie. Malheureusement cet acte | 24 CE QU'ON PEUT VOill DANS UNE RUE . ce côté. Ce qu'il y possédait de dépendances n'avait point de communications avec l'intérieur, et la porte du jardin pré-sentait toutes les apparences d'une issue condamnée. Quant à la ruelle, elle était affligeante à voir et faisait peu d'hon-neur à la vigilance de l'autorité. On y marchait dans une boue liquide, plus digne d'un marécage que d'une voie clas-sée et prélevant sa quote-part des deniers municipaux. J'eus quelque peine à m'y frayer un chemin, et un instant je mis en délibération si je pousserais plus loin mes recher-ches. Comment supposer qu'un être vivant se fût engagé de , nuit dans des fondrières où, en plein jour, je n'avançais qu'avec effort@? Là-dessus j'allais renoncer, lorsqu'une cir-constance me frappa. Vers la gauche de la ruelle et au pied même du mur se montraient des empreintes toutes récentes je les suivis elles aboutissaient à la porte du jardin. C'était un premier indice bientôt j'en recueillis ou crus en recueillir d'autres. L'imagination arrange volontiers les faits au gré de ses soupçons ou de ses désirs. Quoique le terrain eût été lavé par l'orage, il gardait, par intervalles, et sur toute l'éten-due où ces empreintes subsistaient, une couleur violacée à laquelle il était difficile d'assigner des causes naturelles. L'eau elle-même, dont çà et là il restait des flaques, n'avait pas -cette teinte bourbeuse qu'elle acquiert en délayant les ter-rains elle était foncée, rougeâtre, presque sanguinolente. Ces détails, insignifiants pour d'autres, prenaient à mes yeux le caractère d'autant de découvertes et devenaient des motifs d'encouragement à pousser plus loin les choses. Un examen attentif de l'issue m'apporta un surcroît de preuves. J'ai dit qu'elle s'ouvrait rarement tout donnait lieu de penser qu'après une longue inaction, elle s'était ouverte dans la nuit même. Des éclats de bois, des débris de plâtre attestaient le fait la porte n'avait cédé qu'à une pression violente. Puis, sur les marches, existaient des signes non équivoques d'un travail récent la dalle avait été nettoyée à grande®eau, et, dans les grains de la pierre, on pouvait dis-tinguer ces tons rougeâtres qui déjà m'avaient frappé, et qui semblaient former comme une ligne ininterrompue jusque dans l'intérieur du jardin. Si j'avais pu pénétrer de ce côté, sans doute la démonstration eût été complète, et l'évidence des charges pleinement établie. Malheureusement cet acte | 24 CE QU'ON PEUT VOI@R DANS UNE RUE@. ce côté. Ce qu'il y possédait de dépendances n'avait point de communications avec l'intérieur, et la porte du jardin pré-sentait toutes les apparences d'une issue condamnée. Quant à la ruelle, elle était affligeante à voir et faisait peu d'hon-neur à la vigilance de l'autorité. On y marchait dans une boue liquide, plus digne d'un marécage que d'une voie clas-sée et prélevant sa quote-part des deniers municipaux. J'eus quelque peine à m'y frayer un chemin, et un instant je mis en délibération si je pousserais plus loin mes recher-ches. Comment supposer qu'un être vivant se fût engagé dede nuit dans des fondrières où, en plein jour, je n'avançais qu'avec effort ? Là-dessus j'allais renoncer, lorsqu'une cir-constance me frappa. Vers la gauche de la ruelle et au pied même du mur se montraient des empreintes toutes récentes je les suivis elles aboutissaient à la porte du jardin. C'était un premier indice bientôt j'en recueillis ou crus en recueillir d'autres. L'imagination arrange volontiers les faits au gré de ses soupçons ou de ses désirs. Quoique le terrain eût été lavé par l'orage, il gardait, par intervalles, et sur toute l'éten-due où ces empreintes subsistaient, une couleur violacée à laquelle il était difficile d'assigner des causes naturelles. L'eau elle-même, dont çà et là il restait des flaques, n'avait pas @cette teinte bourbeuse qu'elle acquiert en délayant les ter-rains elle était foncée, rougeâtre, presque sanguinolente. Ces détails, insignifiants pour d'autres, prenaient à mes yeux le caractère d'autant de découvertes et devenaient des motifs d'encouragement à pousser plus loin les choses. Un examen attentif de l'issue m'apporta un surcroît de preuves. J'ai dit qu'elle s'ouvrait rarement tout donnait lieu de penser qu'après une longue inaction, elle s'était ouverte dans la nuit même. Des éclats de bois, des débris de plâtre attestaient le fait la porte n'avait cédé qu'à une pression violente. Puis, sur les marches, existaient des signes non équivoques d'un travail récent la dalle avait été nettoyée à grande eau, et, dans les grains de la pierre, on pouvait dis-tinguer ces tons rougeâtres qui déjà m'avaient frappé, et qui semblaient former comme une ligne ininterrompue jusque dans l'intérieur du jardin. Si j'avais pu pénétrer de ce côté, sans doute la démonstration eût été complète, et l'évidence des charges pleinement établie. Malheureusement cet acte | J'eus quelque peine à m'y frayer un chemin, et un instant je mis en délibération si je pousserais plus loin mes recher-ches. | J'eus quelque peine à m'y frayer un chemin, et un instant je mis en délibération si je pousserais plus loin mes recher-ches. | 0 | 0 | 0 |
737.txt | 1,858 | 24 CE QU'ON PEUT VOill DANS UNE RUE . ce côté. Ce qu'il y possédait de dépendances n'avait point de communications avec l'intérieur, et la porte du jardin pré-sentait toutes les apparences d'une issue condamnée. Quant à la ruelle, elle était affligeante à voir et faisait peu d'hon-neur à la vigilance de l'autorité. On y marchait dans une boue liquide, plus digne d'un marécage que d'une voie clas-sée et prélevant sa quote-part des deniers municipaux. J'eus quelque peine à m'y frayer un chemin, et un instant je mis en délibération si je pousserais plus loin mes recher-ches. Comment supposer qu'un être vivant se fût engagé de , nuit dans des fondrières où, en plein jour, je n'avançais qu'avec effort? Là-dessus j'allais renoncer, lorsqu'une cir-constance me frappa. Vers la gauche de la ruelle et au pied même du mur se montraient des empreintes toutes récentes je les suivis elles aboutissaient à la porte du jardin. C'était un premier indice bientôt j'en recueillis ou crus en recueillir d'autres. L'imagination arrange volontiers les faits au gré de ses soupçons ou de ses désirs. Quoique le terrain eût été lavé par l'orage, il gardait, par intervalles, et sur toute l'éten-due où ces empreintes subsistaient, une couleur violacée à laquelle il était difficile d'assigner des causes naturelles. L'eau elle-même, dont çà et là il restait des flaques, n'avait pas -cette teinte bourbeuse qu'elle acquiert en délayant les ter-rains elle était foncée, rougeâtre, presque sanguinolente. Ces détails, insignifiants pour d'autres, prenaient à mes yeux le caractère d'autant de découvertes et devenaient des motifs d'encouragement à pousser plus loin les choses. Un examen attentif de l'issue m'apporta un surcroît de preuves. J'ai dit qu'elle s'ouvrait rarement tout donnait lieu de penser qu'après une longue inaction, elle s'était ouverte dans la nuit même. Des éclats de bois, des débris de plâtre attestaient le fait la porte n'avait cédé qu'à une pression violente. Puis, sur les marches, existaient des signes non équivoques d'un travail récent la dalle avait été nettoyée à grande®eau, et, dans les grains de la pierre, on pouvait dis-tinguer ces tons rougeâtres qui déjà m'avaient frappé, et qui semblaient former comme une ligne ininterrompue jusque dans l'intérieur du jardin. Si j'avais pu pénétrer de ce côté, sans doute la démonstration eût été complète, et l'évidence des charges pleinement établie. Malheureusement cet acte | 24 CE QU'ON PEUT VOill DANS UNE RUE . ce côté. Ce qu'il y possédait de dépendances n'avait point de communications avec l'intérieur, et la porte du jardin pré-sentait toutes les apparences d'une issue condamnée. Quant à la ruelle, elle était affligeante à voir et faisait peu d'hon-neur à la vigilance de l'autorité. On y marchait dans une boue liquide, plus digne d'un marécage que d'une voie clas-sée et prélevant sa quote-part des deniers municipaux. J'eus quelque peine à m'y frayer un chemin, et un instant je mis en délibération si je pousserais plus loin mes recher-ches. Comment supposer qu'un être vivant se fût engagé de , nuit dans des fondrières où, en plein jour, je n'avançais qu'avec effort@? Là-dessus j'allais renoncer, lorsqu'une cir-constance me frappa. Vers la gauche de la ruelle et au pied même du mur se montraient des empreintes toutes récentes je les suivis elles aboutissaient à la porte du jardin. C'était un premier indice bientôt j'en recueillis ou crus en recueillir d'autres. L'imagination arrange volontiers les faits au gré de ses soupçons ou de ses désirs. Quoique le terrain eût été lavé par l'orage, il gardait, par intervalles, et sur toute l'éten-due où ces empreintes subsistaient, une couleur violacée à laquelle il était difficile d'assigner des causes naturelles. L'eau elle-même, dont çà et là il restait des flaques, n'avait pas -cette teinte bourbeuse qu'elle acquiert en délayant les ter-rains elle était foncée, rougeâtre, presque sanguinolente. Ces détails, insignifiants pour d'autres, prenaient à mes yeux le caractère d'autant de découvertes et devenaient des motifs d'encouragement à pousser plus loin les choses. Un examen attentif de l'issue m'apporta un surcroît de preuves. J'ai dit qu'elle s'ouvrait rarement tout donnait lieu de penser qu'après une longue inaction, elle s'était ouverte dans la nuit même. Des éclats de bois, des débris de plâtre attestaient le fait la porte n'avait cédé qu'à une pression violente. Puis, sur les marches, existaient des signes non équivoques d'un travail récent la dalle avait été nettoyée à grande®eau, et, dans les grains de la pierre, on pouvait dis-tinguer ces tons rougeâtres qui déjà m'avaient frappé, et qui semblaient former comme une ligne ininterrompue jusque dans l'intérieur du jardin. Si j'avais pu pénétrer de ce côté, sans doute la démonstration eût été complète, et l'évidence des charges pleinement établie. Malheureusement cet acte | 24 CE QU'ON PEUT VOI@R DANS UNE RUE@. ce côté. Ce qu'il y possédait de dépendances n'avait point de communications avec l'intérieur, et la porte du jardin pré-sentait toutes les apparences d'une issue condamnée. Quant à la ruelle, elle était affligeante à voir et faisait peu d'hon-neur à la vigilance de l'autorité. On y marchait dans une boue liquide, plus digne d'un marécage que d'une voie clas-sée et prélevant sa quote-part des deniers municipaux. J'eus quelque peine à m'y frayer un chemin, et un instant je mis en délibération si je pousserais plus loin mes recher-ches. Comment supposer qu'un être vivant se fût engagé dede nuit dans des fondrières où, en plein jour, je n'avançais qu'avec effort ? Là-dessus j'allais renoncer, lorsqu'une cir-constance me frappa. Vers la gauche de la ruelle et au pied même du mur se montraient des empreintes toutes récentes je les suivis elles aboutissaient à la porte du jardin. C'était un premier indice bientôt j'en recueillis ou crus en recueillir d'autres. L'imagination arrange volontiers les faits au gré de ses soupçons ou de ses désirs. Quoique le terrain eût été lavé par l'orage, il gardait, par intervalles, et sur toute l'éten-due où ces empreintes subsistaient, une couleur violacée à laquelle il était difficile d'assigner des causes naturelles. L'eau elle-même, dont çà et là il restait des flaques, n'avait pas @cette teinte bourbeuse qu'elle acquiert en délayant les ter-rains elle était foncée, rougeâtre, presque sanguinolente. Ces détails, insignifiants pour d'autres, prenaient à mes yeux le caractère d'autant de découvertes et devenaient des motifs d'encouragement à pousser plus loin les choses. Un examen attentif de l'issue m'apporta un surcroît de preuves. J'ai dit qu'elle s'ouvrait rarement tout donnait lieu de penser qu'après une longue inaction, elle s'était ouverte dans la nuit même. Des éclats de bois, des débris de plâtre attestaient le fait la porte n'avait cédé qu'à une pression violente. Puis, sur les marches, existaient des signes non équivoques d'un travail récent la dalle avait été nettoyée à grande eau, et, dans les grains de la pierre, on pouvait dis-tinguer ces tons rougeâtres qui déjà m'avaient frappé, et qui semblaient former comme une ligne ininterrompue jusque dans l'intérieur du jardin. Si j'avais pu pénétrer de ce côté, sans doute la démonstration eût été complète, et l'évidence des charges pleinement établie. Malheureusement cet acte | Comment supposer qu'un être vivant se fût engagé de , nuit dans des fondrières où, en plein jour, je n'avançais qu'avec effort? | Comment supposer qu'un être vivant se fût engagé dede nuit dans des fondrières où, en plein jour, je n'avançais qu'avec effort ? | 3 | 0.023438 | 0.083333 |
737.txt | 1,858 | 24 CE QU'ON PEUT VOill DANS UNE RUE . ce côté. Ce qu'il y possédait de dépendances n'avait point de communications avec l'intérieur, et la porte du jardin pré-sentait toutes les apparences d'une issue condamnée. Quant à la ruelle, elle était affligeante à voir et faisait peu d'hon-neur à la vigilance de l'autorité. On y marchait dans une boue liquide, plus digne d'un marécage que d'une voie clas-sée et prélevant sa quote-part des deniers municipaux. J'eus quelque peine à m'y frayer un chemin, et un instant je mis en délibération si je pousserais plus loin mes recher-ches. Comment supposer qu'un être vivant se fût engagé de , nuit dans des fondrières où, en plein jour, je n'avançais qu'avec effort? Là-dessus j'allais renoncer, lorsqu'une cir-constance me frappa. Vers la gauche de la ruelle et au pied même du mur se montraient des empreintes toutes récentes je les suivis elles aboutissaient à la porte du jardin. C'était un premier indice bientôt j'en recueillis ou crus en recueillir d'autres. L'imagination arrange volontiers les faits au gré de ses soupçons ou de ses désirs. Quoique le terrain eût été lavé par l'orage, il gardait, par intervalles, et sur toute l'éten-due où ces empreintes subsistaient, une couleur violacée à laquelle il était difficile d'assigner des causes naturelles. L'eau elle-même, dont çà et là il restait des flaques, n'avait pas -cette teinte bourbeuse qu'elle acquiert en délayant les ter-rains elle était foncée, rougeâtre, presque sanguinolente. Ces détails, insignifiants pour d'autres, prenaient à mes yeux le caractère d'autant de découvertes et devenaient des motifs d'encouragement à pousser plus loin les choses. Un examen attentif de l'issue m'apporta un surcroît de preuves. J'ai dit qu'elle s'ouvrait rarement tout donnait lieu de penser qu'après une longue inaction, elle s'était ouverte dans la nuit même. Des éclats de bois, des débris de plâtre attestaient le fait la porte n'avait cédé qu'à une pression violente. Puis, sur les marches, existaient des signes non équivoques d'un travail récent la dalle avait été nettoyée à grande®eau, et, dans les grains de la pierre, on pouvait dis-tinguer ces tons rougeâtres qui déjà m'avaient frappé, et qui semblaient former comme une ligne ininterrompue jusque dans l'intérieur du jardin. Si j'avais pu pénétrer de ce côté, sans doute la démonstration eût été complète, et l'évidence des charges pleinement établie. Malheureusement cet acte | 24 CE QU'ON PEUT VOill DANS UNE RUE . ce côté. Ce qu'il y possédait de dépendances n'avait point de communications avec l'intérieur, et la porte du jardin pré-sentait toutes les apparences d'une issue condamnée. Quant à la ruelle, elle était affligeante à voir et faisait peu d'hon-neur à la vigilance de l'autorité. On y marchait dans une boue liquide, plus digne d'un marécage que d'une voie clas-sée et prélevant sa quote-part des deniers municipaux. J'eus quelque peine à m'y frayer un chemin, et un instant je mis en délibération si je pousserais plus loin mes recher-ches. Comment supposer qu'un être vivant se fût engagé de , nuit dans des fondrières où, en plein jour, je n'avançais qu'avec effort@? Là-dessus j'allais renoncer, lorsqu'une cir-constance me frappa. Vers la gauche de la ruelle et au pied même du mur se montraient des empreintes toutes récentes je les suivis elles aboutissaient à la porte du jardin. C'était un premier indice bientôt j'en recueillis ou crus en recueillir d'autres. L'imagination arrange volontiers les faits au gré de ses soupçons ou de ses désirs. Quoique le terrain eût été lavé par l'orage, il gardait, par intervalles, et sur toute l'éten-due où ces empreintes subsistaient, une couleur violacée à laquelle il était difficile d'assigner des causes naturelles. L'eau elle-même, dont çà et là il restait des flaques, n'avait pas -cette teinte bourbeuse qu'elle acquiert en délayant les ter-rains elle était foncée, rougeâtre, presque sanguinolente. Ces détails, insignifiants pour d'autres, prenaient à mes yeux le caractère d'autant de découvertes et devenaient des motifs d'encouragement à pousser plus loin les choses. Un examen attentif de l'issue m'apporta un surcroît de preuves. J'ai dit qu'elle s'ouvrait rarement tout donnait lieu de penser qu'après une longue inaction, elle s'était ouverte dans la nuit même. Des éclats de bois, des débris de plâtre attestaient le fait la porte n'avait cédé qu'à une pression violente. Puis, sur les marches, existaient des signes non équivoques d'un travail récent la dalle avait été nettoyée à grande®eau, et, dans les grains de la pierre, on pouvait dis-tinguer ces tons rougeâtres qui déjà m'avaient frappé, et qui semblaient former comme une ligne ininterrompue jusque dans l'intérieur du jardin. Si j'avais pu pénétrer de ce côté, sans doute la démonstration eût été complète, et l'évidence des charges pleinement établie. Malheureusement cet acte | 24 CE QU'ON PEUT VOI@R DANS UNE RUE@. ce côté. Ce qu'il y possédait de dépendances n'avait point de communications avec l'intérieur, et la porte du jardin pré-sentait toutes les apparences d'une issue condamnée. Quant à la ruelle, elle était affligeante à voir et faisait peu d'hon-neur à la vigilance de l'autorité. On y marchait dans une boue liquide, plus digne d'un marécage que d'une voie clas-sée et prélevant sa quote-part des deniers municipaux. J'eus quelque peine à m'y frayer un chemin, et un instant je mis en délibération si je pousserais plus loin mes recher-ches. Comment supposer qu'un être vivant se fût engagé dede nuit dans des fondrières où, en plein jour, je n'avançais qu'avec effort ? Là-dessus j'allais renoncer, lorsqu'une cir-constance me frappa. Vers la gauche de la ruelle et au pied même du mur se montraient des empreintes toutes récentes je les suivis elles aboutissaient à la porte du jardin. C'était un premier indice bientôt j'en recueillis ou crus en recueillir d'autres. L'imagination arrange volontiers les faits au gré de ses soupçons ou de ses désirs. Quoique le terrain eût été lavé par l'orage, il gardait, par intervalles, et sur toute l'éten-due où ces empreintes subsistaient, une couleur violacée à laquelle il était difficile d'assigner des causes naturelles. L'eau elle-même, dont çà et là il restait des flaques, n'avait pas @cette teinte bourbeuse qu'elle acquiert en délayant les ter-rains elle était foncée, rougeâtre, presque sanguinolente. Ces détails, insignifiants pour d'autres, prenaient à mes yeux le caractère d'autant de découvertes et devenaient des motifs d'encouragement à pousser plus loin les choses. Un examen attentif de l'issue m'apporta un surcroît de preuves. J'ai dit qu'elle s'ouvrait rarement tout donnait lieu de penser qu'après une longue inaction, elle s'était ouverte dans la nuit même. Des éclats de bois, des débris de plâtre attestaient le fait la porte n'avait cédé qu'à une pression violente. Puis, sur les marches, existaient des signes non équivoques d'un travail récent la dalle avait été nettoyée à grande eau, et, dans les grains de la pierre, on pouvait dis-tinguer ces tons rougeâtres qui déjà m'avaient frappé, et qui semblaient former comme une ligne ininterrompue jusque dans l'intérieur du jardin. Si j'avais pu pénétrer de ce côté, sans doute la démonstration eût été complète, et l'évidence des charges pleinement établie. Malheureusement cet acte | Là-dessus j'allais renoncer, lorsqu'une cir-constance me frappa. | Là-dessus j'allais renoncer, lorsqu'une cir-constance me frappa. | 0 | 0 | 0 |
737.txt | 1,858 | 24 CE QU'ON PEUT VOill DANS UNE RUE . ce côté. Ce qu'il y possédait de dépendances n'avait point de communications avec l'intérieur, et la porte du jardin pré-sentait toutes les apparences d'une issue condamnée. Quant à la ruelle, elle était affligeante à voir et faisait peu d'hon-neur à la vigilance de l'autorité. On y marchait dans une boue liquide, plus digne d'un marécage que d'une voie clas-sée et prélevant sa quote-part des deniers municipaux. J'eus quelque peine à m'y frayer un chemin, et un instant je mis en délibération si je pousserais plus loin mes recher-ches. Comment supposer qu'un être vivant se fût engagé de , nuit dans des fondrières où, en plein jour, je n'avançais qu'avec effort? Là-dessus j'allais renoncer, lorsqu'une cir-constance me frappa. Vers la gauche de la ruelle et au pied même du mur se montraient des empreintes toutes récentes je les suivis elles aboutissaient à la porte du jardin. C'était un premier indice bientôt j'en recueillis ou crus en recueillir d'autres. L'imagination arrange volontiers les faits au gré de ses soupçons ou de ses désirs. Quoique le terrain eût été lavé par l'orage, il gardait, par intervalles, et sur toute l'éten-due où ces empreintes subsistaient, une couleur violacée à laquelle il était difficile d'assigner des causes naturelles. L'eau elle-même, dont çà et là il restait des flaques, n'avait pas -cette teinte bourbeuse qu'elle acquiert en délayant les ter-rains elle était foncée, rougeâtre, presque sanguinolente. Ces détails, insignifiants pour d'autres, prenaient à mes yeux le caractère d'autant de découvertes et devenaient des motifs d'encouragement à pousser plus loin les choses. Un examen attentif de l'issue m'apporta un surcroît de preuves. J'ai dit qu'elle s'ouvrait rarement tout donnait lieu de penser qu'après une longue inaction, elle s'était ouverte dans la nuit même. Des éclats de bois, des débris de plâtre attestaient le fait la porte n'avait cédé qu'à une pression violente. Puis, sur les marches, existaient des signes non équivoques d'un travail récent la dalle avait été nettoyée à grande®eau, et, dans les grains de la pierre, on pouvait dis-tinguer ces tons rougeâtres qui déjà m'avaient frappé, et qui semblaient former comme une ligne ininterrompue jusque dans l'intérieur du jardin. Si j'avais pu pénétrer de ce côté, sans doute la démonstration eût été complète, et l'évidence des charges pleinement établie. Malheureusement cet acte | 24 CE QU'ON PEUT VOill DANS UNE RUE . ce côté. Ce qu'il y possédait de dépendances n'avait point de communications avec l'intérieur, et la porte du jardin pré-sentait toutes les apparences d'une issue condamnée. Quant à la ruelle, elle était affligeante à voir et faisait peu d'hon-neur à la vigilance de l'autorité. On y marchait dans une boue liquide, plus digne d'un marécage que d'une voie clas-sée et prélevant sa quote-part des deniers municipaux. J'eus quelque peine à m'y frayer un chemin, et un instant je mis en délibération si je pousserais plus loin mes recher-ches. Comment supposer qu'un être vivant se fût engagé de , nuit dans des fondrières où, en plein jour, je n'avançais qu'avec effort@? Là-dessus j'allais renoncer, lorsqu'une cir-constance me frappa. Vers la gauche de la ruelle et au pied même du mur se montraient des empreintes toutes récentes je les suivis elles aboutissaient à la porte du jardin. C'était un premier indice bientôt j'en recueillis ou crus en recueillir d'autres. L'imagination arrange volontiers les faits au gré de ses soupçons ou de ses désirs. Quoique le terrain eût été lavé par l'orage, il gardait, par intervalles, et sur toute l'éten-due où ces empreintes subsistaient, une couleur violacée à laquelle il était difficile d'assigner des causes naturelles. L'eau elle-même, dont çà et là il restait des flaques, n'avait pas -cette teinte bourbeuse qu'elle acquiert en délayant les ter-rains elle était foncée, rougeâtre, presque sanguinolente. Ces détails, insignifiants pour d'autres, prenaient à mes yeux le caractère d'autant de découvertes et devenaient des motifs d'encouragement à pousser plus loin les choses. Un examen attentif de l'issue m'apporta un surcroît de preuves. J'ai dit qu'elle s'ouvrait rarement tout donnait lieu de penser qu'après une longue inaction, elle s'était ouverte dans la nuit même. Des éclats de bois, des débris de plâtre attestaient le fait la porte n'avait cédé qu'à une pression violente. Puis, sur les marches, existaient des signes non équivoques d'un travail récent la dalle avait été nettoyée à grande®eau, et, dans les grains de la pierre, on pouvait dis-tinguer ces tons rougeâtres qui déjà m'avaient frappé, et qui semblaient former comme une ligne ininterrompue jusque dans l'intérieur du jardin. Si j'avais pu pénétrer de ce côté, sans doute la démonstration eût été complète, et l'évidence des charges pleinement établie. Malheureusement cet acte | 24 CE QU'ON PEUT VOI@R DANS UNE RUE@. ce côté. Ce qu'il y possédait de dépendances n'avait point de communications avec l'intérieur, et la porte du jardin pré-sentait toutes les apparences d'une issue condamnée. Quant à la ruelle, elle était affligeante à voir et faisait peu d'hon-neur à la vigilance de l'autorité. On y marchait dans une boue liquide, plus digne d'un marécage que d'une voie clas-sée et prélevant sa quote-part des deniers municipaux. J'eus quelque peine à m'y frayer un chemin, et un instant je mis en délibération si je pousserais plus loin mes recher-ches. Comment supposer qu'un être vivant se fût engagé dede nuit dans des fondrières où, en plein jour, je n'avançais qu'avec effort ? Là-dessus j'allais renoncer, lorsqu'une cir-constance me frappa. Vers la gauche de la ruelle et au pied même du mur se montraient des empreintes toutes récentes je les suivis elles aboutissaient à la porte du jardin. C'était un premier indice bientôt j'en recueillis ou crus en recueillir d'autres. L'imagination arrange volontiers les faits au gré de ses soupçons ou de ses désirs. Quoique le terrain eût été lavé par l'orage, il gardait, par intervalles, et sur toute l'éten-due où ces empreintes subsistaient, une couleur violacée à laquelle il était difficile d'assigner des causes naturelles. L'eau elle-même, dont çà et là il restait des flaques, n'avait pas @cette teinte bourbeuse qu'elle acquiert en délayant les ter-rains elle était foncée, rougeâtre, presque sanguinolente. Ces détails, insignifiants pour d'autres, prenaient à mes yeux le caractère d'autant de découvertes et devenaient des motifs d'encouragement à pousser plus loin les choses. Un examen attentif de l'issue m'apporta un surcroît de preuves. J'ai dit qu'elle s'ouvrait rarement tout donnait lieu de penser qu'après une longue inaction, elle s'était ouverte dans la nuit même. Des éclats de bois, des débris de plâtre attestaient le fait la porte n'avait cédé qu'à une pression violente. Puis, sur les marches, existaient des signes non équivoques d'un travail récent la dalle avait été nettoyée à grande eau, et, dans les grains de la pierre, on pouvait dis-tinguer ces tons rougeâtres qui déjà m'avaient frappé, et qui semblaient former comme une ligne ininterrompue jusque dans l'intérieur du jardin. Si j'avais pu pénétrer de ce côté, sans doute la démonstration eût été complète, et l'évidence des charges pleinement établie. Malheureusement cet acte | Vers la gauche de la ruelle et au pied même du mur se montraient des empreintes toutes récentes je les suivis elles aboutissaient à la porte du jardin. | Vers la gauche de la ruelle et au pied même du mur se montraient des empreintes toutes récentes je les suivis elles aboutissaient à la porte du jardin. | 0 | 0 | 0 |
737.txt | 1,858 | 24 CE QU'ON PEUT VOill DANS UNE RUE . ce côté. Ce qu'il y possédait de dépendances n'avait point de communications avec l'intérieur, et la porte du jardin pré-sentait toutes les apparences d'une issue condamnée. Quant à la ruelle, elle était affligeante à voir et faisait peu d'hon-neur à la vigilance de l'autorité. On y marchait dans une boue liquide, plus digne d'un marécage que d'une voie clas-sée et prélevant sa quote-part des deniers municipaux. J'eus quelque peine à m'y frayer un chemin, et un instant je mis en délibération si je pousserais plus loin mes recher-ches. Comment supposer qu'un être vivant se fût engagé de , nuit dans des fondrières où, en plein jour, je n'avançais qu'avec effort? Là-dessus j'allais renoncer, lorsqu'une cir-constance me frappa. Vers la gauche de la ruelle et au pied même du mur se montraient des empreintes toutes récentes je les suivis elles aboutissaient à la porte du jardin. C'était un premier indice bientôt j'en recueillis ou crus en recueillir d'autres. L'imagination arrange volontiers les faits au gré de ses soupçons ou de ses désirs. Quoique le terrain eût été lavé par l'orage, il gardait, par intervalles, et sur toute l'éten-due où ces empreintes subsistaient, une couleur violacée à laquelle il était difficile d'assigner des causes naturelles. L'eau elle-même, dont çà et là il restait des flaques, n'avait pas -cette teinte bourbeuse qu'elle acquiert en délayant les ter-rains elle était foncée, rougeâtre, presque sanguinolente. Ces détails, insignifiants pour d'autres, prenaient à mes yeux le caractère d'autant de découvertes et devenaient des motifs d'encouragement à pousser plus loin les choses. Un examen attentif de l'issue m'apporta un surcroît de preuves. J'ai dit qu'elle s'ouvrait rarement tout donnait lieu de penser qu'après une longue inaction, elle s'était ouverte dans la nuit même. Des éclats de bois, des débris de plâtre attestaient le fait la porte n'avait cédé qu'à une pression violente. Puis, sur les marches, existaient des signes non équivoques d'un travail récent la dalle avait été nettoyée à grande®eau, et, dans les grains de la pierre, on pouvait dis-tinguer ces tons rougeâtres qui déjà m'avaient frappé, et qui semblaient former comme une ligne ininterrompue jusque dans l'intérieur du jardin. Si j'avais pu pénétrer de ce côté, sans doute la démonstration eût été complète, et l'évidence des charges pleinement établie. Malheureusement cet acte | 24 CE QU'ON PEUT VOill DANS UNE RUE . ce côté. Ce qu'il y possédait de dépendances n'avait point de communications avec l'intérieur, et la porte du jardin pré-sentait toutes les apparences d'une issue condamnée. Quant à la ruelle, elle était affligeante à voir et faisait peu d'hon-neur à la vigilance de l'autorité. On y marchait dans une boue liquide, plus digne d'un marécage que d'une voie clas-sée et prélevant sa quote-part des deniers municipaux. J'eus quelque peine à m'y frayer un chemin, et un instant je mis en délibération si je pousserais plus loin mes recher-ches. Comment supposer qu'un être vivant se fût engagé de , nuit dans des fondrières où, en plein jour, je n'avançais qu'avec effort@? Là-dessus j'allais renoncer, lorsqu'une cir-constance me frappa. Vers la gauche de la ruelle et au pied même du mur se montraient des empreintes toutes récentes je les suivis elles aboutissaient à la porte du jardin. C'était un premier indice bientôt j'en recueillis ou crus en recueillir d'autres. L'imagination arrange volontiers les faits au gré de ses soupçons ou de ses désirs. Quoique le terrain eût été lavé par l'orage, il gardait, par intervalles, et sur toute l'éten-due où ces empreintes subsistaient, une couleur violacée à laquelle il était difficile d'assigner des causes naturelles. L'eau elle-même, dont çà et là il restait des flaques, n'avait pas -cette teinte bourbeuse qu'elle acquiert en délayant les ter-rains elle était foncée, rougeâtre, presque sanguinolente. Ces détails, insignifiants pour d'autres, prenaient à mes yeux le caractère d'autant de découvertes et devenaient des motifs d'encouragement à pousser plus loin les choses. Un examen attentif de l'issue m'apporta un surcroît de preuves. J'ai dit qu'elle s'ouvrait rarement tout donnait lieu de penser qu'après une longue inaction, elle s'était ouverte dans la nuit même. Des éclats de bois, des débris de plâtre attestaient le fait la porte n'avait cédé qu'à une pression violente. Puis, sur les marches, existaient des signes non équivoques d'un travail récent la dalle avait été nettoyée à grande®eau, et, dans les grains de la pierre, on pouvait dis-tinguer ces tons rougeâtres qui déjà m'avaient frappé, et qui semblaient former comme une ligne ininterrompue jusque dans l'intérieur du jardin. Si j'avais pu pénétrer de ce côté, sans doute la démonstration eût été complète, et l'évidence des charges pleinement établie. Malheureusement cet acte | 24 CE QU'ON PEUT VOI@R DANS UNE RUE@. ce côté. Ce qu'il y possédait de dépendances n'avait point de communications avec l'intérieur, et la porte du jardin pré-sentait toutes les apparences d'une issue condamnée. Quant à la ruelle, elle était affligeante à voir et faisait peu d'hon-neur à la vigilance de l'autorité. On y marchait dans une boue liquide, plus digne d'un marécage que d'une voie clas-sée et prélevant sa quote-part des deniers municipaux. J'eus quelque peine à m'y frayer un chemin, et un instant je mis en délibération si je pousserais plus loin mes recher-ches. Comment supposer qu'un être vivant se fût engagé dede nuit dans des fondrières où, en plein jour, je n'avançais qu'avec effort ? Là-dessus j'allais renoncer, lorsqu'une cir-constance me frappa. Vers la gauche de la ruelle et au pied même du mur se montraient des empreintes toutes récentes je les suivis elles aboutissaient à la porte du jardin. C'était un premier indice bientôt j'en recueillis ou crus en recueillir d'autres. L'imagination arrange volontiers les faits au gré de ses soupçons ou de ses désirs. Quoique le terrain eût été lavé par l'orage, il gardait, par intervalles, et sur toute l'éten-due où ces empreintes subsistaient, une couleur violacée à laquelle il était difficile d'assigner des causes naturelles. L'eau elle-même, dont çà et là il restait des flaques, n'avait pas @cette teinte bourbeuse qu'elle acquiert en délayant les ter-rains elle était foncée, rougeâtre, presque sanguinolente. Ces détails, insignifiants pour d'autres, prenaient à mes yeux le caractère d'autant de découvertes et devenaient des motifs d'encouragement à pousser plus loin les choses. Un examen attentif de l'issue m'apporta un surcroît de preuves. J'ai dit qu'elle s'ouvrait rarement tout donnait lieu de penser qu'après une longue inaction, elle s'était ouverte dans la nuit même. Des éclats de bois, des débris de plâtre attestaient le fait la porte n'avait cédé qu'à une pression violente. Puis, sur les marches, existaient des signes non équivoques d'un travail récent la dalle avait été nettoyée à grande eau, et, dans les grains de la pierre, on pouvait dis-tinguer ces tons rougeâtres qui déjà m'avaient frappé, et qui semblaient former comme une ligne ininterrompue jusque dans l'intérieur du jardin. Si j'avais pu pénétrer de ce côté, sans doute la démonstration eût été complète, et l'évidence des charges pleinement établie. Malheureusement cet acte | C'était un premier indice bientôt j'en recueillis ou crus en recueillir d'autres. | C'était un premier indice bientôt j'en recueillis ou crus en recueillir d'autres. | 0 | 0 | 0 |
737.txt | 1,858 | 24 CE QU'ON PEUT VOill DANS UNE RUE . ce côté. Ce qu'il y possédait de dépendances n'avait point de communications avec l'intérieur, et la porte du jardin pré-sentait toutes les apparences d'une issue condamnée. Quant à la ruelle, elle était affligeante à voir et faisait peu d'hon-neur à la vigilance de l'autorité. On y marchait dans une boue liquide, plus digne d'un marécage que d'une voie clas-sée et prélevant sa quote-part des deniers municipaux. J'eus quelque peine à m'y frayer un chemin, et un instant je mis en délibération si je pousserais plus loin mes recher-ches. Comment supposer qu'un être vivant se fût engagé de , nuit dans des fondrières où, en plein jour, je n'avançais qu'avec effort? Là-dessus j'allais renoncer, lorsqu'une cir-constance me frappa. Vers la gauche de la ruelle et au pied même du mur se montraient des empreintes toutes récentes je les suivis elles aboutissaient à la porte du jardin. C'était un premier indice bientôt j'en recueillis ou crus en recueillir d'autres. L'imagination arrange volontiers les faits au gré de ses soupçons ou de ses désirs. Quoique le terrain eût été lavé par l'orage, il gardait, par intervalles, et sur toute l'éten-due où ces empreintes subsistaient, une couleur violacée à laquelle il était difficile d'assigner des causes naturelles. L'eau elle-même, dont çà et là il restait des flaques, n'avait pas -cette teinte bourbeuse qu'elle acquiert en délayant les ter-rains elle était foncée, rougeâtre, presque sanguinolente. Ces détails, insignifiants pour d'autres, prenaient à mes yeux le caractère d'autant de découvertes et devenaient des motifs d'encouragement à pousser plus loin les choses. Un examen attentif de l'issue m'apporta un surcroît de preuves. J'ai dit qu'elle s'ouvrait rarement tout donnait lieu de penser qu'après une longue inaction, elle s'était ouverte dans la nuit même. Des éclats de bois, des débris de plâtre attestaient le fait la porte n'avait cédé qu'à une pression violente. Puis, sur les marches, existaient des signes non équivoques d'un travail récent la dalle avait été nettoyée à grande®eau, et, dans les grains de la pierre, on pouvait dis-tinguer ces tons rougeâtres qui déjà m'avaient frappé, et qui semblaient former comme une ligne ininterrompue jusque dans l'intérieur du jardin. Si j'avais pu pénétrer de ce côté, sans doute la démonstration eût été complète, et l'évidence des charges pleinement établie. Malheureusement cet acte | 24 CE QU'ON PEUT VOill DANS UNE RUE . ce côté. Ce qu'il y possédait de dépendances n'avait point de communications avec l'intérieur, et la porte du jardin pré-sentait toutes les apparences d'une issue condamnée. Quant à la ruelle, elle était affligeante à voir et faisait peu d'hon-neur à la vigilance de l'autorité. On y marchait dans une boue liquide, plus digne d'un marécage que d'une voie clas-sée et prélevant sa quote-part des deniers municipaux. J'eus quelque peine à m'y frayer un chemin, et un instant je mis en délibération si je pousserais plus loin mes recher-ches. Comment supposer qu'un être vivant se fût engagé de , nuit dans des fondrières où, en plein jour, je n'avançais qu'avec effort@? Là-dessus j'allais renoncer, lorsqu'une cir-constance me frappa. Vers la gauche de la ruelle et au pied même du mur se montraient des empreintes toutes récentes je les suivis elles aboutissaient à la porte du jardin. C'était un premier indice bientôt j'en recueillis ou crus en recueillir d'autres. L'imagination arrange volontiers les faits au gré de ses soupçons ou de ses désirs. Quoique le terrain eût été lavé par l'orage, il gardait, par intervalles, et sur toute l'éten-due où ces empreintes subsistaient, une couleur violacée à laquelle il était difficile d'assigner des causes naturelles. L'eau elle-même, dont çà et là il restait des flaques, n'avait pas -cette teinte bourbeuse qu'elle acquiert en délayant les ter-rains elle était foncée, rougeâtre, presque sanguinolente. Ces détails, insignifiants pour d'autres, prenaient à mes yeux le caractère d'autant de découvertes et devenaient des motifs d'encouragement à pousser plus loin les choses. Un examen attentif de l'issue m'apporta un surcroît de preuves. J'ai dit qu'elle s'ouvrait rarement tout donnait lieu de penser qu'après une longue inaction, elle s'était ouverte dans la nuit même. Des éclats de bois, des débris de plâtre attestaient le fait la porte n'avait cédé qu'à une pression violente. Puis, sur les marches, existaient des signes non équivoques d'un travail récent la dalle avait été nettoyée à grande®eau, et, dans les grains de la pierre, on pouvait dis-tinguer ces tons rougeâtres qui déjà m'avaient frappé, et qui semblaient former comme une ligne ininterrompue jusque dans l'intérieur du jardin. Si j'avais pu pénétrer de ce côté, sans doute la démonstration eût été complète, et l'évidence des charges pleinement établie. Malheureusement cet acte | 24 CE QU'ON PEUT VOI@R DANS UNE RUE@. ce côté. Ce qu'il y possédait de dépendances n'avait point de communications avec l'intérieur, et la porte du jardin pré-sentait toutes les apparences d'une issue condamnée. Quant à la ruelle, elle était affligeante à voir et faisait peu d'hon-neur à la vigilance de l'autorité. On y marchait dans une boue liquide, plus digne d'un marécage que d'une voie clas-sée et prélevant sa quote-part des deniers municipaux. J'eus quelque peine à m'y frayer un chemin, et un instant je mis en délibération si je pousserais plus loin mes recher-ches. Comment supposer qu'un être vivant se fût engagé dede nuit dans des fondrières où, en plein jour, je n'avançais qu'avec effort ? Là-dessus j'allais renoncer, lorsqu'une cir-constance me frappa. Vers la gauche de la ruelle et au pied même du mur se montraient des empreintes toutes récentes je les suivis elles aboutissaient à la porte du jardin. C'était un premier indice bientôt j'en recueillis ou crus en recueillir d'autres. L'imagination arrange volontiers les faits au gré de ses soupçons ou de ses désirs. Quoique le terrain eût été lavé par l'orage, il gardait, par intervalles, et sur toute l'éten-due où ces empreintes subsistaient, une couleur violacée à laquelle il était difficile d'assigner des causes naturelles. L'eau elle-même, dont çà et là il restait des flaques, n'avait pas @cette teinte bourbeuse qu'elle acquiert en délayant les ter-rains elle était foncée, rougeâtre, presque sanguinolente. Ces détails, insignifiants pour d'autres, prenaient à mes yeux le caractère d'autant de découvertes et devenaient des motifs d'encouragement à pousser plus loin les choses. Un examen attentif de l'issue m'apporta un surcroît de preuves. J'ai dit qu'elle s'ouvrait rarement tout donnait lieu de penser qu'après une longue inaction, elle s'était ouverte dans la nuit même. Des éclats de bois, des débris de plâtre attestaient le fait la porte n'avait cédé qu'à une pression violente. Puis, sur les marches, existaient des signes non équivoques d'un travail récent la dalle avait été nettoyée à grande eau, et, dans les grains de la pierre, on pouvait dis-tinguer ces tons rougeâtres qui déjà m'avaient frappé, et qui semblaient former comme une ligne ininterrompue jusque dans l'intérieur du jardin. Si j'avais pu pénétrer de ce côté, sans doute la démonstration eût été complète, et l'évidence des charges pleinement établie. Malheureusement cet acte | L'imagination arrange volontiers les faits au gré de ses soupçons ou de ses désirs. | L'imagination arrange volontiers les faits au gré de ses soupçons ou de ses désirs. | 0 | 0 | 0 |
737.txt | 1,858 | 24 CE QU'ON PEUT VOill DANS UNE RUE . ce côté. Ce qu'il y possédait de dépendances n'avait point de communications avec l'intérieur, et la porte du jardin pré-sentait toutes les apparences d'une issue condamnée. Quant à la ruelle, elle était affligeante à voir et faisait peu d'hon-neur à la vigilance de l'autorité. On y marchait dans une boue liquide, plus digne d'un marécage que d'une voie clas-sée et prélevant sa quote-part des deniers municipaux. J'eus quelque peine à m'y frayer un chemin, et un instant je mis en délibération si je pousserais plus loin mes recher-ches. Comment supposer qu'un être vivant se fût engagé de , nuit dans des fondrières où, en plein jour, je n'avançais qu'avec effort? Là-dessus j'allais renoncer, lorsqu'une cir-constance me frappa. Vers la gauche de la ruelle et au pied même du mur se montraient des empreintes toutes récentes je les suivis elles aboutissaient à la porte du jardin. C'était un premier indice bientôt j'en recueillis ou crus en recueillir d'autres. L'imagination arrange volontiers les faits au gré de ses soupçons ou de ses désirs. Quoique le terrain eût été lavé par l'orage, il gardait, par intervalles, et sur toute l'éten-due où ces empreintes subsistaient, une couleur violacée à laquelle il était difficile d'assigner des causes naturelles. L'eau elle-même, dont çà et là il restait des flaques, n'avait pas -cette teinte bourbeuse qu'elle acquiert en délayant les ter-rains elle était foncée, rougeâtre, presque sanguinolente. Ces détails, insignifiants pour d'autres, prenaient à mes yeux le caractère d'autant de découvertes et devenaient des motifs d'encouragement à pousser plus loin les choses. Un examen attentif de l'issue m'apporta un surcroît de preuves. J'ai dit qu'elle s'ouvrait rarement tout donnait lieu de penser qu'après une longue inaction, elle s'était ouverte dans la nuit même. Des éclats de bois, des débris de plâtre attestaient le fait la porte n'avait cédé qu'à une pression violente. Puis, sur les marches, existaient des signes non équivoques d'un travail récent la dalle avait été nettoyée à grande®eau, et, dans les grains de la pierre, on pouvait dis-tinguer ces tons rougeâtres qui déjà m'avaient frappé, et qui semblaient former comme une ligne ininterrompue jusque dans l'intérieur du jardin. Si j'avais pu pénétrer de ce côté, sans doute la démonstration eût été complète, et l'évidence des charges pleinement établie. Malheureusement cet acte | 24 CE QU'ON PEUT VOill DANS UNE RUE . ce côté. Ce qu'il y possédait de dépendances n'avait point de communications avec l'intérieur, et la porte du jardin pré-sentait toutes les apparences d'une issue condamnée. Quant à la ruelle, elle était affligeante à voir et faisait peu d'hon-neur à la vigilance de l'autorité. On y marchait dans une boue liquide, plus digne d'un marécage que d'une voie clas-sée et prélevant sa quote-part des deniers municipaux. J'eus quelque peine à m'y frayer un chemin, et un instant je mis en délibération si je pousserais plus loin mes recher-ches. Comment supposer qu'un être vivant se fût engagé de , nuit dans des fondrières où, en plein jour, je n'avançais qu'avec effort@? Là-dessus j'allais renoncer, lorsqu'une cir-constance me frappa. Vers la gauche de la ruelle et au pied même du mur se montraient des empreintes toutes récentes je les suivis elles aboutissaient à la porte du jardin. C'était un premier indice bientôt j'en recueillis ou crus en recueillir d'autres. L'imagination arrange volontiers les faits au gré de ses soupçons ou de ses désirs. Quoique le terrain eût été lavé par l'orage, il gardait, par intervalles, et sur toute l'éten-due où ces empreintes subsistaient, une couleur violacée à laquelle il était difficile d'assigner des causes naturelles. L'eau elle-même, dont çà et là il restait des flaques, n'avait pas -cette teinte bourbeuse qu'elle acquiert en délayant les ter-rains elle était foncée, rougeâtre, presque sanguinolente. Ces détails, insignifiants pour d'autres, prenaient à mes yeux le caractère d'autant de découvertes et devenaient des motifs d'encouragement à pousser plus loin les choses. Un examen attentif de l'issue m'apporta un surcroît de preuves. J'ai dit qu'elle s'ouvrait rarement tout donnait lieu de penser qu'après une longue inaction, elle s'était ouverte dans la nuit même. Des éclats de bois, des débris de plâtre attestaient le fait la porte n'avait cédé qu'à une pression violente. Puis, sur les marches, existaient des signes non équivoques d'un travail récent la dalle avait été nettoyée à grande®eau, et, dans les grains de la pierre, on pouvait dis-tinguer ces tons rougeâtres qui déjà m'avaient frappé, et qui semblaient former comme une ligne ininterrompue jusque dans l'intérieur du jardin. Si j'avais pu pénétrer de ce côté, sans doute la démonstration eût été complète, et l'évidence des charges pleinement établie. Malheureusement cet acte | 24 CE QU'ON PEUT VOI@R DANS UNE RUE@. ce côté. Ce qu'il y possédait de dépendances n'avait point de communications avec l'intérieur, et la porte du jardin pré-sentait toutes les apparences d'une issue condamnée. Quant à la ruelle, elle était affligeante à voir et faisait peu d'hon-neur à la vigilance de l'autorité. On y marchait dans une boue liquide, plus digne d'un marécage que d'une voie clas-sée et prélevant sa quote-part des deniers municipaux. J'eus quelque peine à m'y frayer un chemin, et un instant je mis en délibération si je pousserais plus loin mes recher-ches. Comment supposer qu'un être vivant se fût engagé dede nuit dans des fondrières où, en plein jour, je n'avançais qu'avec effort ? Là-dessus j'allais renoncer, lorsqu'une cir-constance me frappa. Vers la gauche de la ruelle et au pied même du mur se montraient des empreintes toutes récentes je les suivis elles aboutissaient à la porte du jardin. C'était un premier indice bientôt j'en recueillis ou crus en recueillir d'autres. L'imagination arrange volontiers les faits au gré de ses soupçons ou de ses désirs. Quoique le terrain eût été lavé par l'orage, il gardait, par intervalles, et sur toute l'éten-due où ces empreintes subsistaient, une couleur violacée à laquelle il était difficile d'assigner des causes naturelles. L'eau elle-même, dont çà et là il restait des flaques, n'avait pas @cette teinte bourbeuse qu'elle acquiert en délayant les ter-rains elle était foncée, rougeâtre, presque sanguinolente. Ces détails, insignifiants pour d'autres, prenaient à mes yeux le caractère d'autant de découvertes et devenaient des motifs d'encouragement à pousser plus loin les choses. Un examen attentif de l'issue m'apporta un surcroît de preuves. J'ai dit qu'elle s'ouvrait rarement tout donnait lieu de penser qu'après une longue inaction, elle s'était ouverte dans la nuit même. Des éclats de bois, des débris de plâtre attestaient le fait la porte n'avait cédé qu'à une pression violente. Puis, sur les marches, existaient des signes non équivoques d'un travail récent la dalle avait été nettoyée à grande eau, et, dans les grains de la pierre, on pouvait dis-tinguer ces tons rougeâtres qui déjà m'avaient frappé, et qui semblaient former comme une ligne ininterrompue jusque dans l'intérieur du jardin. Si j'avais pu pénétrer de ce côté, sans doute la démonstration eût été complète, et l'évidence des charges pleinement établie. Malheureusement cet acte | Quoique le terrain eût été lavé par l'orage, il gardait, par intervalles, et sur toute l'éten-due où ces empreintes subsistaient, une couleur violacée à laquelle il était difficile d'assigner des causes naturelles. | Quoique le terrain eût été lavé par l'orage, il gardait, par intervalles, et sur toute l'éten-due où ces empreintes subsistaient, une couleur violacée à laquelle il était difficile d'assigner des causes naturelles. | 0 | 0 | 0 |
737.txt | 1,858 | 24 CE QU'ON PEUT VOill DANS UNE RUE . ce côté. Ce qu'il y possédait de dépendances n'avait point de communications avec l'intérieur, et la porte du jardin pré-sentait toutes les apparences d'une issue condamnée. Quant à la ruelle, elle était affligeante à voir et faisait peu d'hon-neur à la vigilance de l'autorité. On y marchait dans une boue liquide, plus digne d'un marécage que d'une voie clas-sée et prélevant sa quote-part des deniers municipaux. J'eus quelque peine à m'y frayer un chemin, et un instant je mis en délibération si je pousserais plus loin mes recher-ches. Comment supposer qu'un être vivant se fût engagé de , nuit dans des fondrières où, en plein jour, je n'avançais qu'avec effort? Là-dessus j'allais renoncer, lorsqu'une cir-constance me frappa. Vers la gauche de la ruelle et au pied même du mur se montraient des empreintes toutes récentes je les suivis elles aboutissaient à la porte du jardin. C'était un premier indice bientôt j'en recueillis ou crus en recueillir d'autres. L'imagination arrange volontiers les faits au gré de ses soupçons ou de ses désirs. Quoique le terrain eût été lavé par l'orage, il gardait, par intervalles, et sur toute l'éten-due où ces empreintes subsistaient, une couleur violacée à laquelle il était difficile d'assigner des causes naturelles. L'eau elle-même, dont çà et là il restait des flaques, n'avait pas -cette teinte bourbeuse qu'elle acquiert en délayant les ter-rains elle était foncée, rougeâtre, presque sanguinolente. Ces détails, insignifiants pour d'autres, prenaient à mes yeux le caractère d'autant de découvertes et devenaient des motifs d'encouragement à pousser plus loin les choses. Un examen attentif de l'issue m'apporta un surcroît de preuves. J'ai dit qu'elle s'ouvrait rarement tout donnait lieu de penser qu'après une longue inaction, elle s'était ouverte dans la nuit même. Des éclats de bois, des débris de plâtre attestaient le fait la porte n'avait cédé qu'à une pression violente. Puis, sur les marches, existaient des signes non équivoques d'un travail récent la dalle avait été nettoyée à grande®eau, et, dans les grains de la pierre, on pouvait dis-tinguer ces tons rougeâtres qui déjà m'avaient frappé, et qui semblaient former comme une ligne ininterrompue jusque dans l'intérieur du jardin. Si j'avais pu pénétrer de ce côté, sans doute la démonstration eût été complète, et l'évidence des charges pleinement établie. Malheureusement cet acte | 24 CE QU'ON PEUT VOill DANS UNE RUE . ce côté. Ce qu'il y possédait de dépendances n'avait point de communications avec l'intérieur, et la porte du jardin pré-sentait toutes les apparences d'une issue condamnée. Quant à la ruelle, elle était affligeante à voir et faisait peu d'hon-neur à la vigilance de l'autorité. On y marchait dans une boue liquide, plus digne d'un marécage que d'une voie clas-sée et prélevant sa quote-part des deniers municipaux. J'eus quelque peine à m'y frayer un chemin, et un instant je mis en délibération si je pousserais plus loin mes recher-ches. Comment supposer qu'un être vivant se fût engagé de , nuit dans des fondrières où, en plein jour, je n'avançais qu'avec effort@? Là-dessus j'allais renoncer, lorsqu'une cir-constance me frappa. Vers la gauche de la ruelle et au pied même du mur se montraient des empreintes toutes récentes je les suivis elles aboutissaient à la porte du jardin. C'était un premier indice bientôt j'en recueillis ou crus en recueillir d'autres. L'imagination arrange volontiers les faits au gré de ses soupçons ou de ses désirs. Quoique le terrain eût été lavé par l'orage, il gardait, par intervalles, et sur toute l'éten-due où ces empreintes subsistaient, une couleur violacée à laquelle il était difficile d'assigner des causes naturelles. L'eau elle-même, dont çà et là il restait des flaques, n'avait pas -cette teinte bourbeuse qu'elle acquiert en délayant les ter-rains elle était foncée, rougeâtre, presque sanguinolente. Ces détails, insignifiants pour d'autres, prenaient à mes yeux le caractère d'autant de découvertes et devenaient des motifs d'encouragement à pousser plus loin les choses. Un examen attentif de l'issue m'apporta un surcroît de preuves. J'ai dit qu'elle s'ouvrait rarement tout donnait lieu de penser qu'après une longue inaction, elle s'était ouverte dans la nuit même. Des éclats de bois, des débris de plâtre attestaient le fait la porte n'avait cédé qu'à une pression violente. Puis, sur les marches, existaient des signes non équivoques d'un travail récent la dalle avait été nettoyée à grande®eau, et, dans les grains de la pierre, on pouvait dis-tinguer ces tons rougeâtres qui déjà m'avaient frappé, et qui semblaient former comme une ligne ininterrompue jusque dans l'intérieur du jardin. Si j'avais pu pénétrer de ce côté, sans doute la démonstration eût été complète, et l'évidence des charges pleinement établie. Malheureusement cet acte | 24 CE QU'ON PEUT VOI@R DANS UNE RUE@. ce côté. Ce qu'il y possédait de dépendances n'avait point de communications avec l'intérieur, et la porte du jardin pré-sentait toutes les apparences d'une issue condamnée. Quant à la ruelle, elle était affligeante à voir et faisait peu d'hon-neur à la vigilance de l'autorité. On y marchait dans une boue liquide, plus digne d'un marécage que d'une voie clas-sée et prélevant sa quote-part des deniers municipaux. J'eus quelque peine à m'y frayer un chemin, et un instant je mis en délibération si je pousserais plus loin mes recher-ches. Comment supposer qu'un être vivant se fût engagé dede nuit dans des fondrières où, en plein jour, je n'avançais qu'avec effort ? Là-dessus j'allais renoncer, lorsqu'une cir-constance me frappa. Vers la gauche de la ruelle et au pied même du mur se montraient des empreintes toutes récentes je les suivis elles aboutissaient à la porte du jardin. C'était un premier indice bientôt j'en recueillis ou crus en recueillir d'autres. L'imagination arrange volontiers les faits au gré de ses soupçons ou de ses désirs. Quoique le terrain eût été lavé par l'orage, il gardait, par intervalles, et sur toute l'éten-due où ces empreintes subsistaient, une couleur violacée à laquelle il était difficile d'assigner des causes naturelles. L'eau elle-même, dont çà et là il restait des flaques, n'avait pas @cette teinte bourbeuse qu'elle acquiert en délayant les ter-rains elle était foncée, rougeâtre, presque sanguinolente. Ces détails, insignifiants pour d'autres, prenaient à mes yeux le caractère d'autant de découvertes et devenaient des motifs d'encouragement à pousser plus loin les choses. Un examen attentif de l'issue m'apporta un surcroît de preuves. J'ai dit qu'elle s'ouvrait rarement tout donnait lieu de penser qu'après une longue inaction, elle s'était ouverte dans la nuit même. Des éclats de bois, des débris de plâtre attestaient le fait la porte n'avait cédé qu'à une pression violente. Puis, sur les marches, existaient des signes non équivoques d'un travail récent la dalle avait été nettoyée à grande eau, et, dans les grains de la pierre, on pouvait dis-tinguer ces tons rougeâtres qui déjà m'avaient frappé, et qui semblaient former comme une ligne ininterrompue jusque dans l'intérieur du jardin. Si j'avais pu pénétrer de ce côté, sans doute la démonstration eût été complète, et l'évidence des charges pleinement établie. Malheureusement cet acte | L'eau elle-même, dont çà et là il restait des flaques, n'avait pas -cette teinte bourbeuse qu'elle acquiert en délayant les ter-rains elle était foncée, rougeâtre, presque sanguinolente. | L'eau elle-même, dont çà et là il restait des flaques, n'avait pas cette teinte bourbeuse qu'elle acquiert en délayant les ter-rains elle était foncée, rougeâtre, presque sanguinolente. | 1 | 0.005405 | 0.03125 |
737.txt | 1,858 | 24 CE QU'ON PEUT VOill DANS UNE RUE . ce côté. Ce qu'il y possédait de dépendances n'avait point de communications avec l'intérieur, et la porte du jardin pré-sentait toutes les apparences d'une issue condamnée. Quant à la ruelle, elle était affligeante à voir et faisait peu d'hon-neur à la vigilance de l'autorité. On y marchait dans une boue liquide, plus digne d'un marécage que d'une voie clas-sée et prélevant sa quote-part des deniers municipaux. J'eus quelque peine à m'y frayer un chemin, et un instant je mis en délibération si je pousserais plus loin mes recher-ches. Comment supposer qu'un être vivant se fût engagé de , nuit dans des fondrières où, en plein jour, je n'avançais qu'avec effort? Là-dessus j'allais renoncer, lorsqu'une cir-constance me frappa. Vers la gauche de la ruelle et au pied même du mur se montraient des empreintes toutes récentes je les suivis elles aboutissaient à la porte du jardin. C'était un premier indice bientôt j'en recueillis ou crus en recueillir d'autres. L'imagination arrange volontiers les faits au gré de ses soupçons ou de ses désirs. Quoique le terrain eût été lavé par l'orage, il gardait, par intervalles, et sur toute l'éten-due où ces empreintes subsistaient, une couleur violacée à laquelle il était difficile d'assigner des causes naturelles. L'eau elle-même, dont çà et là il restait des flaques, n'avait pas -cette teinte bourbeuse qu'elle acquiert en délayant les ter-rains elle était foncée, rougeâtre, presque sanguinolente. Ces détails, insignifiants pour d'autres, prenaient à mes yeux le caractère d'autant de découvertes et devenaient des motifs d'encouragement à pousser plus loin les choses. Un examen attentif de l'issue m'apporta un surcroît de preuves. J'ai dit qu'elle s'ouvrait rarement tout donnait lieu de penser qu'après une longue inaction, elle s'était ouverte dans la nuit même. Des éclats de bois, des débris de plâtre attestaient le fait la porte n'avait cédé qu'à une pression violente. Puis, sur les marches, existaient des signes non équivoques d'un travail récent la dalle avait été nettoyée à grande®eau, et, dans les grains de la pierre, on pouvait dis-tinguer ces tons rougeâtres qui déjà m'avaient frappé, et qui semblaient former comme une ligne ininterrompue jusque dans l'intérieur du jardin. Si j'avais pu pénétrer de ce côté, sans doute la démonstration eût été complète, et l'évidence des charges pleinement établie. Malheureusement cet acte | 24 CE QU'ON PEUT VOill DANS UNE RUE . ce côté. Ce qu'il y possédait de dépendances n'avait point de communications avec l'intérieur, et la porte du jardin pré-sentait toutes les apparences d'une issue condamnée. Quant à la ruelle, elle était affligeante à voir et faisait peu d'hon-neur à la vigilance de l'autorité. On y marchait dans une boue liquide, plus digne d'un marécage que d'une voie clas-sée et prélevant sa quote-part des deniers municipaux. J'eus quelque peine à m'y frayer un chemin, et un instant je mis en délibération si je pousserais plus loin mes recher-ches. Comment supposer qu'un être vivant se fût engagé de , nuit dans des fondrières où, en plein jour, je n'avançais qu'avec effort@? Là-dessus j'allais renoncer, lorsqu'une cir-constance me frappa. Vers la gauche de la ruelle et au pied même du mur se montraient des empreintes toutes récentes je les suivis elles aboutissaient à la porte du jardin. C'était un premier indice bientôt j'en recueillis ou crus en recueillir d'autres. L'imagination arrange volontiers les faits au gré de ses soupçons ou de ses désirs. Quoique le terrain eût été lavé par l'orage, il gardait, par intervalles, et sur toute l'éten-due où ces empreintes subsistaient, une couleur violacée à laquelle il était difficile d'assigner des causes naturelles. L'eau elle-même, dont çà et là il restait des flaques, n'avait pas -cette teinte bourbeuse qu'elle acquiert en délayant les ter-rains elle était foncée, rougeâtre, presque sanguinolente. Ces détails, insignifiants pour d'autres, prenaient à mes yeux le caractère d'autant de découvertes et devenaient des motifs d'encouragement à pousser plus loin les choses. Un examen attentif de l'issue m'apporta un surcroît de preuves. J'ai dit qu'elle s'ouvrait rarement tout donnait lieu de penser qu'après une longue inaction, elle s'était ouverte dans la nuit même. Des éclats de bois, des débris de plâtre attestaient le fait la porte n'avait cédé qu'à une pression violente. Puis, sur les marches, existaient des signes non équivoques d'un travail récent la dalle avait été nettoyée à grande®eau, et, dans les grains de la pierre, on pouvait dis-tinguer ces tons rougeâtres qui déjà m'avaient frappé, et qui semblaient former comme une ligne ininterrompue jusque dans l'intérieur du jardin. Si j'avais pu pénétrer de ce côté, sans doute la démonstration eût été complète, et l'évidence des charges pleinement établie. Malheureusement cet acte | 24 CE QU'ON PEUT VOI@R DANS UNE RUE@. ce côté. Ce qu'il y possédait de dépendances n'avait point de communications avec l'intérieur, et la porte du jardin pré-sentait toutes les apparences d'une issue condamnée. Quant à la ruelle, elle était affligeante à voir et faisait peu d'hon-neur à la vigilance de l'autorité. On y marchait dans une boue liquide, plus digne d'un marécage que d'une voie clas-sée et prélevant sa quote-part des deniers municipaux. J'eus quelque peine à m'y frayer un chemin, et un instant je mis en délibération si je pousserais plus loin mes recher-ches. Comment supposer qu'un être vivant se fût engagé dede nuit dans des fondrières où, en plein jour, je n'avançais qu'avec effort ? Là-dessus j'allais renoncer, lorsqu'une cir-constance me frappa. Vers la gauche de la ruelle et au pied même du mur se montraient des empreintes toutes récentes je les suivis elles aboutissaient à la porte du jardin. C'était un premier indice bientôt j'en recueillis ou crus en recueillir d'autres. L'imagination arrange volontiers les faits au gré de ses soupçons ou de ses désirs. Quoique le terrain eût été lavé par l'orage, il gardait, par intervalles, et sur toute l'éten-due où ces empreintes subsistaient, une couleur violacée à laquelle il était difficile d'assigner des causes naturelles. L'eau elle-même, dont çà et là il restait des flaques, n'avait pas @cette teinte bourbeuse qu'elle acquiert en délayant les ter-rains elle était foncée, rougeâtre, presque sanguinolente. Ces détails, insignifiants pour d'autres, prenaient à mes yeux le caractère d'autant de découvertes et devenaient des motifs d'encouragement à pousser plus loin les choses. Un examen attentif de l'issue m'apporta un surcroît de preuves. J'ai dit qu'elle s'ouvrait rarement tout donnait lieu de penser qu'après une longue inaction, elle s'était ouverte dans la nuit même. Des éclats de bois, des débris de plâtre attestaient le fait la porte n'avait cédé qu'à une pression violente. Puis, sur les marches, existaient des signes non équivoques d'un travail récent la dalle avait été nettoyée à grande eau, et, dans les grains de la pierre, on pouvait dis-tinguer ces tons rougeâtres qui déjà m'avaient frappé, et qui semblaient former comme une ligne ininterrompue jusque dans l'intérieur du jardin. Si j'avais pu pénétrer de ce côté, sans doute la démonstration eût été complète, et l'évidence des charges pleinement établie. Malheureusement cet acte | Ces détails, insignifiants pour d'autres, prenaient à mes yeux le caractère d'autant de découvertes et devenaient des motifs d'encouragement à pousser plus loin les choses. | Ces détails, insignifiants pour d'autres, prenaient à mes yeux le caractère d'autant de découvertes et devenaient des motifs d'encouragement à pousser plus loin les choses. | 0 | 0 | 0 |
737.txt | 1,858 | 24 CE QU'ON PEUT VOill DANS UNE RUE . ce côté. Ce qu'il y possédait de dépendances n'avait point de communications avec l'intérieur, et la porte du jardin pré-sentait toutes les apparences d'une issue condamnée. Quant à la ruelle, elle était affligeante à voir et faisait peu d'hon-neur à la vigilance de l'autorité. On y marchait dans une boue liquide, plus digne d'un marécage que d'une voie clas-sée et prélevant sa quote-part des deniers municipaux. J'eus quelque peine à m'y frayer un chemin, et un instant je mis en délibération si je pousserais plus loin mes recher-ches. Comment supposer qu'un être vivant se fût engagé de , nuit dans des fondrières où, en plein jour, je n'avançais qu'avec effort? Là-dessus j'allais renoncer, lorsqu'une cir-constance me frappa. Vers la gauche de la ruelle et au pied même du mur se montraient des empreintes toutes récentes je les suivis elles aboutissaient à la porte du jardin. C'était un premier indice bientôt j'en recueillis ou crus en recueillir d'autres. L'imagination arrange volontiers les faits au gré de ses soupçons ou de ses désirs. Quoique le terrain eût été lavé par l'orage, il gardait, par intervalles, et sur toute l'éten-due où ces empreintes subsistaient, une couleur violacée à laquelle il était difficile d'assigner des causes naturelles. L'eau elle-même, dont çà et là il restait des flaques, n'avait pas -cette teinte bourbeuse qu'elle acquiert en délayant les ter-rains elle était foncée, rougeâtre, presque sanguinolente. Ces détails, insignifiants pour d'autres, prenaient à mes yeux le caractère d'autant de découvertes et devenaient des motifs d'encouragement à pousser plus loin les choses. Un examen attentif de l'issue m'apporta un surcroît de preuves. J'ai dit qu'elle s'ouvrait rarement tout donnait lieu de penser qu'après une longue inaction, elle s'était ouverte dans la nuit même. Des éclats de bois, des débris de plâtre attestaient le fait la porte n'avait cédé qu'à une pression violente. Puis, sur les marches, existaient des signes non équivoques d'un travail récent la dalle avait été nettoyée à grande®eau, et, dans les grains de la pierre, on pouvait dis-tinguer ces tons rougeâtres qui déjà m'avaient frappé, et qui semblaient former comme une ligne ininterrompue jusque dans l'intérieur du jardin. Si j'avais pu pénétrer de ce côté, sans doute la démonstration eût été complète, et l'évidence des charges pleinement établie. Malheureusement cet acte | 24 CE QU'ON PEUT VOill DANS UNE RUE . ce côté. Ce qu'il y possédait de dépendances n'avait point de communications avec l'intérieur, et la porte du jardin pré-sentait toutes les apparences d'une issue condamnée. Quant à la ruelle, elle était affligeante à voir et faisait peu d'hon-neur à la vigilance de l'autorité. On y marchait dans une boue liquide, plus digne d'un marécage que d'une voie clas-sée et prélevant sa quote-part des deniers municipaux. J'eus quelque peine à m'y frayer un chemin, et un instant je mis en délibération si je pousserais plus loin mes recher-ches. Comment supposer qu'un être vivant se fût engagé de , nuit dans des fondrières où, en plein jour, je n'avançais qu'avec effort@? Là-dessus j'allais renoncer, lorsqu'une cir-constance me frappa. Vers la gauche de la ruelle et au pied même du mur se montraient des empreintes toutes récentes je les suivis elles aboutissaient à la porte du jardin. C'était un premier indice bientôt j'en recueillis ou crus en recueillir d'autres. L'imagination arrange volontiers les faits au gré de ses soupçons ou de ses désirs. Quoique le terrain eût été lavé par l'orage, il gardait, par intervalles, et sur toute l'éten-due où ces empreintes subsistaient, une couleur violacée à laquelle il était difficile d'assigner des causes naturelles. L'eau elle-même, dont çà et là il restait des flaques, n'avait pas -cette teinte bourbeuse qu'elle acquiert en délayant les ter-rains elle était foncée, rougeâtre, presque sanguinolente. Ces détails, insignifiants pour d'autres, prenaient à mes yeux le caractère d'autant de découvertes et devenaient des motifs d'encouragement à pousser plus loin les choses. Un examen attentif de l'issue m'apporta un surcroît de preuves. J'ai dit qu'elle s'ouvrait rarement tout donnait lieu de penser qu'après une longue inaction, elle s'était ouverte dans la nuit même. Des éclats de bois, des débris de plâtre attestaient le fait la porte n'avait cédé qu'à une pression violente. Puis, sur les marches, existaient des signes non équivoques d'un travail récent la dalle avait été nettoyée à grande®eau, et, dans les grains de la pierre, on pouvait dis-tinguer ces tons rougeâtres qui déjà m'avaient frappé, et qui semblaient former comme une ligne ininterrompue jusque dans l'intérieur du jardin. Si j'avais pu pénétrer de ce côté, sans doute la démonstration eût été complète, et l'évidence des charges pleinement établie. Malheureusement cet acte | 24 CE QU'ON PEUT VOI@R DANS UNE RUE@. ce côté. Ce qu'il y possédait de dépendances n'avait point de communications avec l'intérieur, et la porte du jardin pré-sentait toutes les apparences d'une issue condamnée. Quant à la ruelle, elle était affligeante à voir et faisait peu d'hon-neur à la vigilance de l'autorité. On y marchait dans une boue liquide, plus digne d'un marécage que d'une voie clas-sée et prélevant sa quote-part des deniers municipaux. J'eus quelque peine à m'y frayer un chemin, et un instant je mis en délibération si je pousserais plus loin mes recher-ches. Comment supposer qu'un être vivant se fût engagé dede nuit dans des fondrières où, en plein jour, je n'avançais qu'avec effort ? Là-dessus j'allais renoncer, lorsqu'une cir-constance me frappa. Vers la gauche de la ruelle et au pied même du mur se montraient des empreintes toutes récentes je les suivis elles aboutissaient à la porte du jardin. C'était un premier indice bientôt j'en recueillis ou crus en recueillir d'autres. L'imagination arrange volontiers les faits au gré de ses soupçons ou de ses désirs. Quoique le terrain eût été lavé par l'orage, il gardait, par intervalles, et sur toute l'éten-due où ces empreintes subsistaient, une couleur violacée à laquelle il était difficile d'assigner des causes naturelles. L'eau elle-même, dont çà et là il restait des flaques, n'avait pas @cette teinte bourbeuse qu'elle acquiert en délayant les ter-rains elle était foncée, rougeâtre, presque sanguinolente. Ces détails, insignifiants pour d'autres, prenaient à mes yeux le caractère d'autant de découvertes et devenaient des motifs d'encouragement à pousser plus loin les choses. Un examen attentif de l'issue m'apporta un surcroît de preuves. J'ai dit qu'elle s'ouvrait rarement tout donnait lieu de penser qu'après une longue inaction, elle s'était ouverte dans la nuit même. Des éclats de bois, des débris de plâtre attestaient le fait la porte n'avait cédé qu'à une pression violente. Puis, sur les marches, existaient des signes non équivoques d'un travail récent la dalle avait été nettoyée à grande eau, et, dans les grains de la pierre, on pouvait dis-tinguer ces tons rougeâtres qui déjà m'avaient frappé, et qui semblaient former comme une ligne ininterrompue jusque dans l'intérieur du jardin. Si j'avais pu pénétrer de ce côté, sans doute la démonstration eût été complète, et l'évidence des charges pleinement établie. Malheureusement cet acte | Un examen attentif de l'issue m'apporta un surcroît de preuves. | Un examen attentif de l'issue m'apporta un surcroît de preuves. | 0 | 0 | 0 |
737.txt | 1,858 | 24 CE QU'ON PEUT VOill DANS UNE RUE . ce côté. Ce qu'il y possédait de dépendances n'avait point de communications avec l'intérieur, et la porte du jardin pré-sentait toutes les apparences d'une issue condamnée. Quant à la ruelle, elle était affligeante à voir et faisait peu d'hon-neur à la vigilance de l'autorité. On y marchait dans une boue liquide, plus digne d'un marécage que d'une voie clas-sée et prélevant sa quote-part des deniers municipaux. J'eus quelque peine à m'y frayer un chemin, et un instant je mis en délibération si je pousserais plus loin mes recher-ches. Comment supposer qu'un être vivant se fût engagé de , nuit dans des fondrières où, en plein jour, je n'avançais qu'avec effort? Là-dessus j'allais renoncer, lorsqu'une cir-constance me frappa. Vers la gauche de la ruelle et au pied même du mur se montraient des empreintes toutes récentes je les suivis elles aboutissaient à la porte du jardin. C'était un premier indice bientôt j'en recueillis ou crus en recueillir d'autres. L'imagination arrange volontiers les faits au gré de ses soupçons ou de ses désirs. Quoique le terrain eût été lavé par l'orage, il gardait, par intervalles, et sur toute l'éten-due où ces empreintes subsistaient, une couleur violacée à laquelle il était difficile d'assigner des causes naturelles. L'eau elle-même, dont çà et là il restait des flaques, n'avait pas -cette teinte bourbeuse qu'elle acquiert en délayant les ter-rains elle était foncée, rougeâtre, presque sanguinolente. Ces détails, insignifiants pour d'autres, prenaient à mes yeux le caractère d'autant de découvertes et devenaient des motifs d'encouragement à pousser plus loin les choses. Un examen attentif de l'issue m'apporta un surcroît de preuves. J'ai dit qu'elle s'ouvrait rarement tout donnait lieu de penser qu'après une longue inaction, elle s'était ouverte dans la nuit même. Des éclats de bois, des débris de plâtre attestaient le fait la porte n'avait cédé qu'à une pression violente. Puis, sur les marches, existaient des signes non équivoques d'un travail récent la dalle avait été nettoyée à grande®eau, et, dans les grains de la pierre, on pouvait dis-tinguer ces tons rougeâtres qui déjà m'avaient frappé, et qui semblaient former comme une ligne ininterrompue jusque dans l'intérieur du jardin. Si j'avais pu pénétrer de ce côté, sans doute la démonstration eût été complète, et l'évidence des charges pleinement établie. Malheureusement cet acte | 24 CE QU'ON PEUT VOill DANS UNE RUE . ce côté. Ce qu'il y possédait de dépendances n'avait point de communications avec l'intérieur, et la porte du jardin pré-sentait toutes les apparences d'une issue condamnée. Quant à la ruelle, elle était affligeante à voir et faisait peu d'hon-neur à la vigilance de l'autorité. On y marchait dans une boue liquide, plus digne d'un marécage que d'une voie clas-sée et prélevant sa quote-part des deniers municipaux. J'eus quelque peine à m'y frayer un chemin, et un instant je mis en délibération si je pousserais plus loin mes recher-ches. Comment supposer qu'un être vivant se fût engagé de , nuit dans des fondrières où, en plein jour, je n'avançais qu'avec effort@? Là-dessus j'allais renoncer, lorsqu'une cir-constance me frappa. Vers la gauche de la ruelle et au pied même du mur se montraient des empreintes toutes récentes je les suivis elles aboutissaient à la porte du jardin. C'était un premier indice bientôt j'en recueillis ou crus en recueillir d'autres. L'imagination arrange volontiers les faits au gré de ses soupçons ou de ses désirs. Quoique le terrain eût été lavé par l'orage, il gardait, par intervalles, et sur toute l'éten-due où ces empreintes subsistaient, une couleur violacée à laquelle il était difficile d'assigner des causes naturelles. L'eau elle-même, dont çà et là il restait des flaques, n'avait pas -cette teinte bourbeuse qu'elle acquiert en délayant les ter-rains elle était foncée, rougeâtre, presque sanguinolente. Ces détails, insignifiants pour d'autres, prenaient à mes yeux le caractère d'autant de découvertes et devenaient des motifs d'encouragement à pousser plus loin les choses. Un examen attentif de l'issue m'apporta un surcroît de preuves. J'ai dit qu'elle s'ouvrait rarement tout donnait lieu de penser qu'après une longue inaction, elle s'était ouverte dans la nuit même. Des éclats de bois, des débris de plâtre attestaient le fait la porte n'avait cédé qu'à une pression violente. Puis, sur les marches, existaient des signes non équivoques d'un travail récent la dalle avait été nettoyée à grande®eau, et, dans les grains de la pierre, on pouvait dis-tinguer ces tons rougeâtres qui déjà m'avaient frappé, et qui semblaient former comme une ligne ininterrompue jusque dans l'intérieur du jardin. Si j'avais pu pénétrer de ce côté, sans doute la démonstration eût été complète, et l'évidence des charges pleinement établie. Malheureusement cet acte | 24 CE QU'ON PEUT VOI@R DANS UNE RUE@. ce côté. Ce qu'il y possédait de dépendances n'avait point de communications avec l'intérieur, et la porte du jardin pré-sentait toutes les apparences d'une issue condamnée. Quant à la ruelle, elle était affligeante à voir et faisait peu d'hon-neur à la vigilance de l'autorité. On y marchait dans une boue liquide, plus digne d'un marécage que d'une voie clas-sée et prélevant sa quote-part des deniers municipaux. J'eus quelque peine à m'y frayer un chemin, et un instant je mis en délibération si je pousserais plus loin mes recher-ches. Comment supposer qu'un être vivant se fût engagé dede nuit dans des fondrières où, en plein jour, je n'avançais qu'avec effort ? Là-dessus j'allais renoncer, lorsqu'une cir-constance me frappa. Vers la gauche de la ruelle et au pied même du mur se montraient des empreintes toutes récentes je les suivis elles aboutissaient à la porte du jardin. C'était un premier indice bientôt j'en recueillis ou crus en recueillir d'autres. L'imagination arrange volontiers les faits au gré de ses soupçons ou de ses désirs. Quoique le terrain eût été lavé par l'orage, il gardait, par intervalles, et sur toute l'éten-due où ces empreintes subsistaient, une couleur violacée à laquelle il était difficile d'assigner des causes naturelles. L'eau elle-même, dont çà et là il restait des flaques, n'avait pas @cette teinte bourbeuse qu'elle acquiert en délayant les ter-rains elle était foncée, rougeâtre, presque sanguinolente. Ces détails, insignifiants pour d'autres, prenaient à mes yeux le caractère d'autant de découvertes et devenaient des motifs d'encouragement à pousser plus loin les choses. Un examen attentif de l'issue m'apporta un surcroît de preuves. J'ai dit qu'elle s'ouvrait rarement tout donnait lieu de penser qu'après une longue inaction, elle s'était ouverte dans la nuit même. Des éclats de bois, des débris de plâtre attestaient le fait la porte n'avait cédé qu'à une pression violente. Puis, sur les marches, existaient des signes non équivoques d'un travail récent la dalle avait été nettoyée à grande eau, et, dans les grains de la pierre, on pouvait dis-tinguer ces tons rougeâtres qui déjà m'avaient frappé, et qui semblaient former comme une ligne ininterrompue jusque dans l'intérieur du jardin. Si j'avais pu pénétrer de ce côté, sans doute la démonstration eût été complète, et l'évidence des charges pleinement établie. Malheureusement cet acte | J'ai dit qu'elle s'ouvrait rarement tout donnait lieu de penser qu'après une longue inaction, elle s'était ouverte dans la nuit même. | J'ai dit qu'elle s'ouvrait rarement tout donnait lieu de penser qu'après une longue inaction, elle s'était ouverte dans la nuit même. | 0 | 0 | 0 |
737.txt | 1,858 | 24 CE QU'ON PEUT VOill DANS UNE RUE . ce côté. Ce qu'il y possédait de dépendances n'avait point de communications avec l'intérieur, et la porte du jardin pré-sentait toutes les apparences d'une issue condamnée. Quant à la ruelle, elle était affligeante à voir et faisait peu d'hon-neur à la vigilance de l'autorité. On y marchait dans une boue liquide, plus digne d'un marécage que d'une voie clas-sée et prélevant sa quote-part des deniers municipaux. J'eus quelque peine à m'y frayer un chemin, et un instant je mis en délibération si je pousserais plus loin mes recher-ches. Comment supposer qu'un être vivant se fût engagé de , nuit dans des fondrières où, en plein jour, je n'avançais qu'avec effort? Là-dessus j'allais renoncer, lorsqu'une cir-constance me frappa. Vers la gauche de la ruelle et au pied même du mur se montraient des empreintes toutes récentes je les suivis elles aboutissaient à la porte du jardin. C'était un premier indice bientôt j'en recueillis ou crus en recueillir d'autres. L'imagination arrange volontiers les faits au gré de ses soupçons ou de ses désirs. Quoique le terrain eût été lavé par l'orage, il gardait, par intervalles, et sur toute l'éten-due où ces empreintes subsistaient, une couleur violacée à laquelle il était difficile d'assigner des causes naturelles. L'eau elle-même, dont çà et là il restait des flaques, n'avait pas -cette teinte bourbeuse qu'elle acquiert en délayant les ter-rains elle était foncée, rougeâtre, presque sanguinolente. Ces détails, insignifiants pour d'autres, prenaient à mes yeux le caractère d'autant de découvertes et devenaient des motifs d'encouragement à pousser plus loin les choses. Un examen attentif de l'issue m'apporta un surcroît de preuves. J'ai dit qu'elle s'ouvrait rarement tout donnait lieu de penser qu'après une longue inaction, elle s'était ouverte dans la nuit même. Des éclats de bois, des débris de plâtre attestaient le fait la porte n'avait cédé qu'à une pression violente. Puis, sur les marches, existaient des signes non équivoques d'un travail récent la dalle avait été nettoyée à grande®eau, et, dans les grains de la pierre, on pouvait dis-tinguer ces tons rougeâtres qui déjà m'avaient frappé, et qui semblaient former comme une ligne ininterrompue jusque dans l'intérieur du jardin. Si j'avais pu pénétrer de ce côté, sans doute la démonstration eût été complète, et l'évidence des charges pleinement établie. Malheureusement cet acte | 24 CE QU'ON PEUT VOill DANS UNE RUE . ce côté. Ce qu'il y possédait de dépendances n'avait point de communications avec l'intérieur, et la porte du jardin pré-sentait toutes les apparences d'une issue condamnée. Quant à la ruelle, elle était affligeante à voir et faisait peu d'hon-neur à la vigilance de l'autorité. On y marchait dans une boue liquide, plus digne d'un marécage que d'une voie clas-sée et prélevant sa quote-part des deniers municipaux. J'eus quelque peine à m'y frayer un chemin, et un instant je mis en délibération si je pousserais plus loin mes recher-ches. Comment supposer qu'un être vivant se fût engagé de , nuit dans des fondrières où, en plein jour, je n'avançais qu'avec effort@? Là-dessus j'allais renoncer, lorsqu'une cir-constance me frappa. Vers la gauche de la ruelle et au pied même du mur se montraient des empreintes toutes récentes je les suivis elles aboutissaient à la porte du jardin. C'était un premier indice bientôt j'en recueillis ou crus en recueillir d'autres. L'imagination arrange volontiers les faits au gré de ses soupçons ou de ses désirs. Quoique le terrain eût été lavé par l'orage, il gardait, par intervalles, et sur toute l'éten-due où ces empreintes subsistaient, une couleur violacée à laquelle il était difficile d'assigner des causes naturelles. L'eau elle-même, dont çà et là il restait des flaques, n'avait pas -cette teinte bourbeuse qu'elle acquiert en délayant les ter-rains elle était foncée, rougeâtre, presque sanguinolente. Ces détails, insignifiants pour d'autres, prenaient à mes yeux le caractère d'autant de découvertes et devenaient des motifs d'encouragement à pousser plus loin les choses. Un examen attentif de l'issue m'apporta un surcroît de preuves. J'ai dit qu'elle s'ouvrait rarement tout donnait lieu de penser qu'après une longue inaction, elle s'était ouverte dans la nuit même. Des éclats de bois, des débris de plâtre attestaient le fait la porte n'avait cédé qu'à une pression violente. Puis, sur les marches, existaient des signes non équivoques d'un travail récent la dalle avait été nettoyée à grande®eau, et, dans les grains de la pierre, on pouvait dis-tinguer ces tons rougeâtres qui déjà m'avaient frappé, et qui semblaient former comme une ligne ininterrompue jusque dans l'intérieur du jardin. Si j'avais pu pénétrer de ce côté, sans doute la démonstration eût été complète, et l'évidence des charges pleinement établie. Malheureusement cet acte | 24 CE QU'ON PEUT VOI@R DANS UNE RUE@. ce côté. Ce qu'il y possédait de dépendances n'avait point de communications avec l'intérieur, et la porte du jardin pré-sentait toutes les apparences d'une issue condamnée. Quant à la ruelle, elle était affligeante à voir et faisait peu d'hon-neur à la vigilance de l'autorité. On y marchait dans une boue liquide, plus digne d'un marécage que d'une voie clas-sée et prélevant sa quote-part des deniers municipaux. J'eus quelque peine à m'y frayer un chemin, et un instant je mis en délibération si je pousserais plus loin mes recher-ches. Comment supposer qu'un être vivant se fût engagé dede nuit dans des fondrières où, en plein jour, je n'avançais qu'avec effort ? Là-dessus j'allais renoncer, lorsqu'une cir-constance me frappa. Vers la gauche de la ruelle et au pied même du mur se montraient des empreintes toutes récentes je les suivis elles aboutissaient à la porte du jardin. C'était un premier indice bientôt j'en recueillis ou crus en recueillir d'autres. L'imagination arrange volontiers les faits au gré de ses soupçons ou de ses désirs. Quoique le terrain eût été lavé par l'orage, il gardait, par intervalles, et sur toute l'éten-due où ces empreintes subsistaient, une couleur violacée à laquelle il était difficile d'assigner des causes naturelles. L'eau elle-même, dont çà et là il restait des flaques, n'avait pas @cette teinte bourbeuse qu'elle acquiert en délayant les ter-rains elle était foncée, rougeâtre, presque sanguinolente. Ces détails, insignifiants pour d'autres, prenaient à mes yeux le caractère d'autant de découvertes et devenaient des motifs d'encouragement à pousser plus loin les choses. Un examen attentif de l'issue m'apporta un surcroît de preuves. J'ai dit qu'elle s'ouvrait rarement tout donnait lieu de penser qu'après une longue inaction, elle s'était ouverte dans la nuit même. Des éclats de bois, des débris de plâtre attestaient le fait la porte n'avait cédé qu'à une pression violente. Puis, sur les marches, existaient des signes non équivoques d'un travail récent la dalle avait été nettoyée à grande eau, et, dans les grains de la pierre, on pouvait dis-tinguer ces tons rougeâtres qui déjà m'avaient frappé, et qui semblaient former comme une ligne ininterrompue jusque dans l'intérieur du jardin. Si j'avais pu pénétrer de ce côté, sans doute la démonstration eût été complète, et l'évidence des charges pleinement établie. Malheureusement cet acte | Des éclats de bois, des débris de plâtre attestaient le fait la porte n'avait cédé qu'à une pression violente. | Des éclats de bois, des débris de plâtre attestaient le fait la porte n'avait cédé qu'à une pression violente. | 0 | 0 | 0 |
737.txt | 1,858 | 24 CE QU'ON PEUT VOill DANS UNE RUE . ce côté. Ce qu'il y possédait de dépendances n'avait point de communications avec l'intérieur, et la porte du jardin pré-sentait toutes les apparences d'une issue condamnée. Quant à la ruelle, elle était affligeante à voir et faisait peu d'hon-neur à la vigilance de l'autorité. On y marchait dans une boue liquide, plus digne d'un marécage que d'une voie clas-sée et prélevant sa quote-part des deniers municipaux. J'eus quelque peine à m'y frayer un chemin, et un instant je mis en délibération si je pousserais plus loin mes recher-ches. Comment supposer qu'un être vivant se fût engagé de , nuit dans des fondrières où, en plein jour, je n'avançais qu'avec effort? Là-dessus j'allais renoncer, lorsqu'une cir-constance me frappa. Vers la gauche de la ruelle et au pied même du mur se montraient des empreintes toutes récentes je les suivis elles aboutissaient à la porte du jardin. C'était un premier indice bientôt j'en recueillis ou crus en recueillir d'autres. L'imagination arrange volontiers les faits au gré de ses soupçons ou de ses désirs. Quoique le terrain eût été lavé par l'orage, il gardait, par intervalles, et sur toute l'éten-due où ces empreintes subsistaient, une couleur violacée à laquelle il était difficile d'assigner des causes naturelles. L'eau elle-même, dont çà et là il restait des flaques, n'avait pas -cette teinte bourbeuse qu'elle acquiert en délayant les ter-rains elle était foncée, rougeâtre, presque sanguinolente. Ces détails, insignifiants pour d'autres, prenaient à mes yeux le caractère d'autant de découvertes et devenaient des motifs d'encouragement à pousser plus loin les choses. Un examen attentif de l'issue m'apporta un surcroît de preuves. J'ai dit qu'elle s'ouvrait rarement tout donnait lieu de penser qu'après une longue inaction, elle s'était ouverte dans la nuit même. Des éclats de bois, des débris de plâtre attestaient le fait la porte n'avait cédé qu'à une pression violente. Puis, sur les marches, existaient des signes non équivoques d'un travail récent la dalle avait été nettoyée à grande®eau, et, dans les grains de la pierre, on pouvait dis-tinguer ces tons rougeâtres qui déjà m'avaient frappé, et qui semblaient former comme une ligne ininterrompue jusque dans l'intérieur du jardin. Si j'avais pu pénétrer de ce côté, sans doute la démonstration eût été complète, et l'évidence des charges pleinement établie. Malheureusement cet acte | 24 CE QU'ON PEUT VOill DANS UNE RUE . ce côté. Ce qu'il y possédait de dépendances n'avait point de communications avec l'intérieur, et la porte du jardin pré-sentait toutes les apparences d'une issue condamnée. Quant à la ruelle, elle était affligeante à voir et faisait peu d'hon-neur à la vigilance de l'autorité. On y marchait dans une boue liquide, plus digne d'un marécage que d'une voie clas-sée et prélevant sa quote-part des deniers municipaux. J'eus quelque peine à m'y frayer un chemin, et un instant je mis en délibération si je pousserais plus loin mes recher-ches. Comment supposer qu'un être vivant se fût engagé de , nuit dans des fondrières où, en plein jour, je n'avançais qu'avec effort@? Là-dessus j'allais renoncer, lorsqu'une cir-constance me frappa. Vers la gauche de la ruelle et au pied même du mur se montraient des empreintes toutes récentes je les suivis elles aboutissaient à la porte du jardin. C'était un premier indice bientôt j'en recueillis ou crus en recueillir d'autres. L'imagination arrange volontiers les faits au gré de ses soupçons ou de ses désirs. Quoique le terrain eût été lavé par l'orage, il gardait, par intervalles, et sur toute l'éten-due où ces empreintes subsistaient, une couleur violacée à laquelle il était difficile d'assigner des causes naturelles. L'eau elle-même, dont çà et là il restait des flaques, n'avait pas -cette teinte bourbeuse qu'elle acquiert en délayant les ter-rains elle était foncée, rougeâtre, presque sanguinolente. Ces détails, insignifiants pour d'autres, prenaient à mes yeux le caractère d'autant de découvertes et devenaient des motifs d'encouragement à pousser plus loin les choses. Un examen attentif de l'issue m'apporta un surcroît de preuves. J'ai dit qu'elle s'ouvrait rarement tout donnait lieu de penser qu'après une longue inaction, elle s'était ouverte dans la nuit même. Des éclats de bois, des débris de plâtre attestaient le fait la porte n'avait cédé qu'à une pression violente. Puis, sur les marches, existaient des signes non équivoques d'un travail récent la dalle avait été nettoyée à grande®eau, et, dans les grains de la pierre, on pouvait dis-tinguer ces tons rougeâtres qui déjà m'avaient frappé, et qui semblaient former comme une ligne ininterrompue jusque dans l'intérieur du jardin. Si j'avais pu pénétrer de ce côté, sans doute la démonstration eût été complète, et l'évidence des charges pleinement établie. Malheureusement cet acte | 24 CE QU'ON PEUT VOI@R DANS UNE RUE@. ce côté. Ce qu'il y possédait de dépendances n'avait point de communications avec l'intérieur, et la porte du jardin pré-sentait toutes les apparences d'une issue condamnée. Quant à la ruelle, elle était affligeante à voir et faisait peu d'hon-neur à la vigilance de l'autorité. On y marchait dans une boue liquide, plus digne d'un marécage que d'une voie clas-sée et prélevant sa quote-part des deniers municipaux. J'eus quelque peine à m'y frayer un chemin, et un instant je mis en délibération si je pousserais plus loin mes recher-ches. Comment supposer qu'un être vivant se fût engagé dede nuit dans des fondrières où, en plein jour, je n'avançais qu'avec effort ? Là-dessus j'allais renoncer, lorsqu'une cir-constance me frappa. Vers la gauche de la ruelle et au pied même du mur se montraient des empreintes toutes récentes je les suivis elles aboutissaient à la porte du jardin. C'était un premier indice bientôt j'en recueillis ou crus en recueillir d'autres. L'imagination arrange volontiers les faits au gré de ses soupçons ou de ses désirs. Quoique le terrain eût été lavé par l'orage, il gardait, par intervalles, et sur toute l'éten-due où ces empreintes subsistaient, une couleur violacée à laquelle il était difficile d'assigner des causes naturelles. L'eau elle-même, dont çà et là il restait des flaques, n'avait pas @cette teinte bourbeuse qu'elle acquiert en délayant les ter-rains elle était foncée, rougeâtre, presque sanguinolente. Ces détails, insignifiants pour d'autres, prenaient à mes yeux le caractère d'autant de découvertes et devenaient des motifs d'encouragement à pousser plus loin les choses. Un examen attentif de l'issue m'apporta un surcroît de preuves. J'ai dit qu'elle s'ouvrait rarement tout donnait lieu de penser qu'après une longue inaction, elle s'était ouverte dans la nuit même. Des éclats de bois, des débris de plâtre attestaient le fait la porte n'avait cédé qu'à une pression violente. Puis, sur les marches, existaient des signes non équivoques d'un travail récent la dalle avait été nettoyée à grande eau, et, dans les grains de la pierre, on pouvait dis-tinguer ces tons rougeâtres qui déjà m'avaient frappé, et qui semblaient former comme une ligne ininterrompue jusque dans l'intérieur du jardin. Si j'avais pu pénétrer de ce côté, sans doute la démonstration eût été complète, et l'évidence des charges pleinement établie. Malheureusement cet acte | Puis, sur les marches, existaient des signes non équivoques d'un travail récent la dalle avait été nettoyée à grande®eau, et, dans les grains de la pierre, on pouvait dis-tinguer ces tons rougeâtres qui déjà m'avaient frappé, et qui semblaient former comme une ligne ininterrompue jusque dans l'intérieur du jardin. | Puis, sur les marches, existaient des signes non équivoques d'un travail récent la dalle avait été nettoyée à grande eau, et, dans les grains de la pierre, on pouvait dis-tinguer ces tons rougeâtres qui déjà m'avaient frappé, et qui semblaient former comme une ligne ininterrompue jusque dans l'intérieur du jardin. | 1 | 0.003175 | 0.017544 |
737.txt | 1,858 | 24 CE QU'ON PEUT VOill DANS UNE RUE . ce côté. Ce qu'il y possédait de dépendances n'avait point de communications avec l'intérieur, et la porte du jardin pré-sentait toutes les apparences d'une issue condamnée. Quant à la ruelle, elle était affligeante à voir et faisait peu d'hon-neur à la vigilance de l'autorité. On y marchait dans une boue liquide, plus digne d'un marécage que d'une voie clas-sée et prélevant sa quote-part des deniers municipaux. J'eus quelque peine à m'y frayer un chemin, et un instant je mis en délibération si je pousserais plus loin mes recher-ches. Comment supposer qu'un être vivant se fût engagé de , nuit dans des fondrières où, en plein jour, je n'avançais qu'avec effort? Là-dessus j'allais renoncer, lorsqu'une cir-constance me frappa. Vers la gauche de la ruelle et au pied même du mur se montraient des empreintes toutes récentes je les suivis elles aboutissaient à la porte du jardin. C'était un premier indice bientôt j'en recueillis ou crus en recueillir d'autres. L'imagination arrange volontiers les faits au gré de ses soupçons ou de ses désirs. Quoique le terrain eût été lavé par l'orage, il gardait, par intervalles, et sur toute l'éten-due où ces empreintes subsistaient, une couleur violacée à laquelle il était difficile d'assigner des causes naturelles. L'eau elle-même, dont çà et là il restait des flaques, n'avait pas -cette teinte bourbeuse qu'elle acquiert en délayant les ter-rains elle était foncée, rougeâtre, presque sanguinolente. Ces détails, insignifiants pour d'autres, prenaient à mes yeux le caractère d'autant de découvertes et devenaient des motifs d'encouragement à pousser plus loin les choses. Un examen attentif de l'issue m'apporta un surcroît de preuves. J'ai dit qu'elle s'ouvrait rarement tout donnait lieu de penser qu'après une longue inaction, elle s'était ouverte dans la nuit même. Des éclats de bois, des débris de plâtre attestaient le fait la porte n'avait cédé qu'à une pression violente. Puis, sur les marches, existaient des signes non équivoques d'un travail récent la dalle avait été nettoyée à grande®eau, et, dans les grains de la pierre, on pouvait dis-tinguer ces tons rougeâtres qui déjà m'avaient frappé, et qui semblaient former comme une ligne ininterrompue jusque dans l'intérieur du jardin. Si j'avais pu pénétrer de ce côté, sans doute la démonstration eût été complète, et l'évidence des charges pleinement établie. Malheureusement cet acte | 24 CE QU'ON PEUT VOill DANS UNE RUE . ce côté. Ce qu'il y possédait de dépendances n'avait point de communications avec l'intérieur, et la porte du jardin pré-sentait toutes les apparences d'une issue condamnée. Quant à la ruelle, elle était affligeante à voir et faisait peu d'hon-neur à la vigilance de l'autorité. On y marchait dans une boue liquide, plus digne d'un marécage que d'une voie clas-sée et prélevant sa quote-part des deniers municipaux. J'eus quelque peine à m'y frayer un chemin, et un instant je mis en délibération si je pousserais plus loin mes recher-ches. Comment supposer qu'un être vivant se fût engagé de , nuit dans des fondrières où, en plein jour, je n'avançais qu'avec effort@? Là-dessus j'allais renoncer, lorsqu'une cir-constance me frappa. Vers la gauche de la ruelle et au pied même du mur se montraient des empreintes toutes récentes je les suivis elles aboutissaient à la porte du jardin. C'était un premier indice bientôt j'en recueillis ou crus en recueillir d'autres. L'imagination arrange volontiers les faits au gré de ses soupçons ou de ses désirs. Quoique le terrain eût été lavé par l'orage, il gardait, par intervalles, et sur toute l'éten-due où ces empreintes subsistaient, une couleur violacée à laquelle il était difficile d'assigner des causes naturelles. L'eau elle-même, dont çà et là il restait des flaques, n'avait pas -cette teinte bourbeuse qu'elle acquiert en délayant les ter-rains elle était foncée, rougeâtre, presque sanguinolente. Ces détails, insignifiants pour d'autres, prenaient à mes yeux le caractère d'autant de découvertes et devenaient des motifs d'encouragement à pousser plus loin les choses. Un examen attentif de l'issue m'apporta un surcroît de preuves. J'ai dit qu'elle s'ouvrait rarement tout donnait lieu de penser qu'après une longue inaction, elle s'était ouverte dans la nuit même. Des éclats de bois, des débris de plâtre attestaient le fait la porte n'avait cédé qu'à une pression violente. Puis, sur les marches, existaient des signes non équivoques d'un travail récent la dalle avait été nettoyée à grande®eau, et, dans les grains de la pierre, on pouvait dis-tinguer ces tons rougeâtres qui déjà m'avaient frappé, et qui semblaient former comme une ligne ininterrompue jusque dans l'intérieur du jardin. Si j'avais pu pénétrer de ce côté, sans doute la démonstration eût été complète, et l'évidence des charges pleinement établie. Malheureusement cet acte | 24 CE QU'ON PEUT VOI@R DANS UNE RUE@. ce côté. Ce qu'il y possédait de dépendances n'avait point de communications avec l'intérieur, et la porte du jardin pré-sentait toutes les apparences d'une issue condamnée. Quant à la ruelle, elle était affligeante à voir et faisait peu d'hon-neur à la vigilance de l'autorité. On y marchait dans une boue liquide, plus digne d'un marécage que d'une voie clas-sée et prélevant sa quote-part des deniers municipaux. J'eus quelque peine à m'y frayer un chemin, et un instant je mis en délibération si je pousserais plus loin mes recher-ches. Comment supposer qu'un être vivant se fût engagé dede nuit dans des fondrières où, en plein jour, je n'avançais qu'avec effort ? Là-dessus j'allais renoncer, lorsqu'une cir-constance me frappa. Vers la gauche de la ruelle et au pied même du mur se montraient des empreintes toutes récentes je les suivis elles aboutissaient à la porte du jardin. C'était un premier indice bientôt j'en recueillis ou crus en recueillir d'autres. L'imagination arrange volontiers les faits au gré de ses soupçons ou de ses désirs. Quoique le terrain eût été lavé par l'orage, il gardait, par intervalles, et sur toute l'éten-due où ces empreintes subsistaient, une couleur violacée à laquelle il était difficile d'assigner des causes naturelles. L'eau elle-même, dont çà et là il restait des flaques, n'avait pas @cette teinte bourbeuse qu'elle acquiert en délayant les ter-rains elle était foncée, rougeâtre, presque sanguinolente. Ces détails, insignifiants pour d'autres, prenaient à mes yeux le caractère d'autant de découvertes et devenaient des motifs d'encouragement à pousser plus loin les choses. Un examen attentif de l'issue m'apporta un surcroît de preuves. J'ai dit qu'elle s'ouvrait rarement tout donnait lieu de penser qu'après une longue inaction, elle s'était ouverte dans la nuit même. Des éclats de bois, des débris de plâtre attestaient le fait la porte n'avait cédé qu'à une pression violente. Puis, sur les marches, existaient des signes non équivoques d'un travail récent la dalle avait été nettoyée à grande eau, et, dans les grains de la pierre, on pouvait dis-tinguer ces tons rougeâtres qui déjà m'avaient frappé, et qui semblaient former comme une ligne ininterrompue jusque dans l'intérieur du jardin. Si j'avais pu pénétrer de ce côté, sans doute la démonstration eût été complète, et l'évidence des charges pleinement établie. Malheureusement cet acte | Si j'avais pu pénétrer de ce côté, sans doute la démonstration eût été complète, et l'évidence des charges pleinement établie. | Si j'avais pu pénétrer de ce côté, sans doute la démonstration eût été complète, et l'évidence des charges pleinement établie. | 0 | 0 | 0 |
737.txt | 1,858 | 24 CE QU'ON PEUT VOill DANS UNE RUE . ce côté. Ce qu'il y possédait de dépendances n'avait point de communications avec l'intérieur, et la porte du jardin pré-sentait toutes les apparences d'une issue condamnée. Quant à la ruelle, elle était affligeante à voir et faisait peu d'hon-neur à la vigilance de l'autorité. On y marchait dans une boue liquide, plus digne d'un marécage que d'une voie clas-sée et prélevant sa quote-part des deniers municipaux. J'eus quelque peine à m'y frayer un chemin, et un instant je mis en délibération si je pousserais plus loin mes recher-ches. Comment supposer qu'un être vivant se fût engagé de , nuit dans des fondrières où, en plein jour, je n'avançais qu'avec effort? Là-dessus j'allais renoncer, lorsqu'une cir-constance me frappa. Vers la gauche de la ruelle et au pied même du mur se montraient des empreintes toutes récentes je les suivis elles aboutissaient à la porte du jardin. C'était un premier indice bientôt j'en recueillis ou crus en recueillir d'autres. L'imagination arrange volontiers les faits au gré de ses soupçons ou de ses désirs. Quoique le terrain eût été lavé par l'orage, il gardait, par intervalles, et sur toute l'éten-due où ces empreintes subsistaient, une couleur violacée à laquelle il était difficile d'assigner des causes naturelles. L'eau elle-même, dont çà et là il restait des flaques, n'avait pas -cette teinte bourbeuse qu'elle acquiert en délayant les ter-rains elle était foncée, rougeâtre, presque sanguinolente. Ces détails, insignifiants pour d'autres, prenaient à mes yeux le caractère d'autant de découvertes et devenaient des motifs d'encouragement à pousser plus loin les choses. Un examen attentif de l'issue m'apporta un surcroît de preuves. J'ai dit qu'elle s'ouvrait rarement tout donnait lieu de penser qu'après une longue inaction, elle s'était ouverte dans la nuit même. Des éclats de bois, des débris de plâtre attestaient le fait la porte n'avait cédé qu'à une pression violente. Puis, sur les marches, existaient des signes non équivoques d'un travail récent la dalle avait été nettoyée à grande®eau, et, dans les grains de la pierre, on pouvait dis-tinguer ces tons rougeâtres qui déjà m'avaient frappé, et qui semblaient former comme une ligne ininterrompue jusque dans l'intérieur du jardin. Si j'avais pu pénétrer de ce côté, sans doute la démonstration eût été complète, et l'évidence des charges pleinement établie. Malheureusement cet acte | 24 CE QU'ON PEUT VOill DANS UNE RUE . ce côté. Ce qu'il y possédait de dépendances n'avait point de communications avec l'intérieur, et la porte du jardin pré-sentait toutes les apparences d'une issue condamnée. Quant à la ruelle, elle était affligeante à voir et faisait peu d'hon-neur à la vigilance de l'autorité. On y marchait dans une boue liquide, plus digne d'un marécage que d'une voie clas-sée et prélevant sa quote-part des deniers municipaux. J'eus quelque peine à m'y frayer un chemin, et un instant je mis en délibération si je pousserais plus loin mes recher-ches. Comment supposer qu'un être vivant se fût engagé de , nuit dans des fondrières où, en plein jour, je n'avançais qu'avec effort@? Là-dessus j'allais renoncer, lorsqu'une cir-constance me frappa. Vers la gauche de la ruelle et au pied même du mur se montraient des empreintes toutes récentes je les suivis elles aboutissaient à la porte du jardin. C'était un premier indice bientôt j'en recueillis ou crus en recueillir d'autres. L'imagination arrange volontiers les faits au gré de ses soupçons ou de ses désirs. Quoique le terrain eût été lavé par l'orage, il gardait, par intervalles, et sur toute l'éten-due où ces empreintes subsistaient, une couleur violacée à laquelle il était difficile d'assigner des causes naturelles. L'eau elle-même, dont çà et là il restait des flaques, n'avait pas -cette teinte bourbeuse qu'elle acquiert en délayant les ter-rains elle était foncée, rougeâtre, presque sanguinolente. Ces détails, insignifiants pour d'autres, prenaient à mes yeux le caractère d'autant de découvertes et devenaient des motifs d'encouragement à pousser plus loin les choses. Un examen attentif de l'issue m'apporta un surcroît de preuves. J'ai dit qu'elle s'ouvrait rarement tout donnait lieu de penser qu'après une longue inaction, elle s'était ouverte dans la nuit même. Des éclats de bois, des débris de plâtre attestaient le fait la porte n'avait cédé qu'à une pression violente. Puis, sur les marches, existaient des signes non équivoques d'un travail récent la dalle avait été nettoyée à grande®eau, et, dans les grains de la pierre, on pouvait dis-tinguer ces tons rougeâtres qui déjà m'avaient frappé, et qui semblaient former comme une ligne ininterrompue jusque dans l'intérieur du jardin. Si j'avais pu pénétrer de ce côté, sans doute la démonstration eût été complète, et l'évidence des charges pleinement établie. Malheureusement cet acte | 24 CE QU'ON PEUT VOI@R DANS UNE RUE@. ce côté. Ce qu'il y possédait de dépendances n'avait point de communications avec l'intérieur, et la porte du jardin pré-sentait toutes les apparences d'une issue condamnée. Quant à la ruelle, elle était affligeante à voir et faisait peu d'hon-neur à la vigilance de l'autorité. On y marchait dans une boue liquide, plus digne d'un marécage que d'une voie clas-sée et prélevant sa quote-part des deniers municipaux. J'eus quelque peine à m'y frayer un chemin, et un instant je mis en délibération si je pousserais plus loin mes recher-ches. Comment supposer qu'un être vivant se fût engagé dede nuit dans des fondrières où, en plein jour, je n'avançais qu'avec effort ? Là-dessus j'allais renoncer, lorsqu'une cir-constance me frappa. Vers la gauche de la ruelle et au pied même du mur se montraient des empreintes toutes récentes je les suivis elles aboutissaient à la porte du jardin. C'était un premier indice bientôt j'en recueillis ou crus en recueillir d'autres. L'imagination arrange volontiers les faits au gré de ses soupçons ou de ses désirs. Quoique le terrain eût été lavé par l'orage, il gardait, par intervalles, et sur toute l'éten-due où ces empreintes subsistaient, une couleur violacée à laquelle il était difficile d'assigner des causes naturelles. L'eau elle-même, dont çà et là il restait des flaques, n'avait pas @cette teinte bourbeuse qu'elle acquiert en délayant les ter-rains elle était foncée, rougeâtre, presque sanguinolente. Ces détails, insignifiants pour d'autres, prenaient à mes yeux le caractère d'autant de découvertes et devenaient des motifs d'encouragement à pousser plus loin les choses. Un examen attentif de l'issue m'apporta un surcroît de preuves. J'ai dit qu'elle s'ouvrait rarement tout donnait lieu de penser qu'après une longue inaction, elle s'était ouverte dans la nuit même. Des éclats de bois, des débris de plâtre attestaient le fait la porte n'avait cédé qu'à une pression violente. Puis, sur les marches, existaient des signes non équivoques d'un travail récent la dalle avait été nettoyée à grande eau, et, dans les grains de la pierre, on pouvait dis-tinguer ces tons rougeâtres qui déjà m'avaient frappé, et qui semblaient former comme une ligne ininterrompue jusque dans l'intérieur du jardin. Si j'avais pu pénétrer de ce côté, sans doute la démonstration eût été complète, et l'évidence des charges pleinement établie. Malheureusement cet acte | Malheureusement cet acte | Malheureusement cet acte | 0 | 0 | 0 |
938.txt | 1,858 | CE QU'ON PEUT VOTR DANS UNE RUE. 259 une confidence. Ce mot ne fut pas prononcé, et dès lors il y eut un secret entre nous. Un secret? il n'est point d'attachement qui résiste à ce ïégime. Je l'éprouvai bientôt. A une première dissimulation il fallut ajouter des dissimulations nouvelles. En pareil cas, il y a une heure, un moment, où un aveu est possible si on laisse passer cette heure et ce moment, on est fatalement condamné à taire tout ce qui survient, et à tenir une por-tion de son existence dans l'ombre. Désormais il fallait m'ob-server, rester sur mes gardes, ne rien dire qui pùt trahir ces relations singulières et qui devaient persister. -XXVIII En effet, Melchior ne s'en tint pas à une visite sous un prétexte ou l'autre - il revint. Il y eut d'abord dans l'accueil que je lui fis une froideur très-grande. J'avais à prendre ma revanche de ses libertés du premier jour, et je lui tins rigueur. Je voulais qu'il com-, prit la distance qui me séparait des femmes avec lesquelles il était accoutumé à vivre, et que, sous aucun prétexte, je ne souffrirais d'être traitée sur le même pied. La leçon fut complète et poussée aussi loin que possible. En vain essaya- , t-il de me plaisanter sur mes sévérités, je tins bon et l'obli-geai à donner aux choses un tour plus sérieux. Alors il s'ex-cusa, et si humblement, flue j'en fus touchée. J'avais réduit le fanfaron à demander grâce, et c'était un triomphe de na-ture à me causer quelque fierté. Évidemment je jouais avec le feu, et de lui à moi la par-tie n'était point égale. Sans expérience de la vie, sans autre défense que l'instinct dont la nature a armé les femmes, j'al-lais engager la lutte avec un roué, un débauché émérite, un homme qui savait comment on assiège un coeur et comment on l'amène à une capitulation prévue. Les ressources ne lui manquaient pas l'audace encore moins. Cette fois pourtant | CE QU'ON PEUT VOTR DANS UNE RUE. 259 une confidence. Ce mot ne fut pas prononcé, et dès lors il y eut un secret entre nous. Un secret@? il n'est point d'attachement qui résiste à ce ïégime. Je l'éprouvai bientôt. A une première dissimulation il fallut ajouter des dissimulations nouvelles. En pareil cas, il y a une heure, un moment, où un aveu est possible si on laisse passer cette heure et ce moment, on est fatalement condamné à taire tout ce qui survient, et à tenir une por-tion de son existence dans l'ombre. Désormais il fallait m'ob-server, rester sur mes gardes, ne rien dire qui pùt trahir ces relations singulières et qui devaient persister. -XXVIII En effet, Melchior ne s'en tint pas à une visite sous un prétexte ou l'autre - il revint. Il y eut d'abord dans l'accueil que je lui fis une froideur très-grande. J'avais à prendre ma revanche de ses libertés du premier jour, et je lui tins rigueur. Je voulais qu'il com-, prit la distance qui me séparait des femmes avec lesquelles il était accoutumé à vivre, et que, sous aucun prétexte, je ne souffrirais d'être traitée sur le même pied. La leçon fut complète et poussée aussi loin que possible. En vain essaya- , t-il de me plaisanter sur mes sévérités, je tins bon et l'obli-geai à donner aux choses un tour plus sérieux. Alors il s'ex-cusa, et si humblement, flue j'en fus touchée. J'avais réduit le fanfaron à demander grâce, et c'était un triomphe de na-ture à me causer quelque fierté. Évidemment je jouais avec le feu, et de lui à moi la par-tie n'était point égale. Sans expérience de la vie, sans autre défense que l'instinct dont la nature a armé les femmes, j'al-lais engager la lutte avec un roué, un débauché émérite, un homme qui savait comment on assiège un coeur et comment on l'amène à une capitulation prévue. Les ressources ne lui manquaient pas l'audace encore moins. Cette fois pourtant | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 259 une confidence. Ce mot ne fut pas prononcé, et dès lors il y eut un secret entre nous. Un secret ? il n'est point d'attachement qui résiste à ce régime. Je l'éprouvai bientôt. A une première dissimulation il fallut ajouter des dissimulations nouvelles. En pareil cas, il y a une heure, un moment, où un aveu est possible si on laisse passer cette heure et ce moment, on est fatalement condamné à taire tout ce qui survient, et à tenir une por-tion de son existence dans l'ombre. Désormais il fallait m'ob-server, rester sur mes gardes, ne rien dire qui pût trahir ces relations singulières et qui devaient persister. @XXVIII En effet, Melchior ne s'en tint pas à une visite sous un prétexte ou l'autre@@ il revint. Il y eut d'abord dans l'accueil que je lui fis une froideur très-grande. J'avais à prendre ma revanche de ses libertés du premier jour, et je lui tins rigueur. Je voulais qu'il com-@@prît la distance qui me séparait des femmes avec lesquelles il était accoutumé à vivre, et que, sous aucun prétexte, je ne souffrirais d'être traitée sur le même pied. La leçon fut complète et poussée aussi loin que possible. En vain essaya-@@@t-il de me plaisanter sur mes sévérités, je tins bon et l'obli-geai à donner aux choses un tour plus sérieux. Alors il s'ex-cusa, et si humblement, @que j'en fus touchée. J'avais réduit le fanfaron à demander grâce, et c'était un triomphe de na-ture à me causer quelque fierté. Évidemment je jouais avec le feu, et de lui à moi la par-tie n'était point égale. Sans expérience de la vie, sans autre défense que l'instinct dont la nature a armé les femmes, j'al-lais engager la lutte avec un roué, un débauché émérite, un homme qui savait comment on assiége un coeur et comment on l'amène à une capitulation prévue. Les ressources ne lui manquaient pas l'audace encore moins. Cette fois pourtant | CE QU'ON PEUT VOTR DANS UNE RUE. | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. | 1 | 0.03125 | 0.125 |
938.txt | 1,858 | CE QU'ON PEUT VOTR DANS UNE RUE. 259 une confidence. Ce mot ne fut pas prononcé, et dès lors il y eut un secret entre nous. Un secret? il n'est point d'attachement qui résiste à ce ïégime. Je l'éprouvai bientôt. A une première dissimulation il fallut ajouter des dissimulations nouvelles. En pareil cas, il y a une heure, un moment, où un aveu est possible si on laisse passer cette heure et ce moment, on est fatalement condamné à taire tout ce qui survient, et à tenir une por-tion de son existence dans l'ombre. Désormais il fallait m'ob-server, rester sur mes gardes, ne rien dire qui pùt trahir ces relations singulières et qui devaient persister. -XXVIII En effet, Melchior ne s'en tint pas à une visite sous un prétexte ou l'autre - il revint. Il y eut d'abord dans l'accueil que je lui fis une froideur très-grande. J'avais à prendre ma revanche de ses libertés du premier jour, et je lui tins rigueur. Je voulais qu'il com-, prit la distance qui me séparait des femmes avec lesquelles il était accoutumé à vivre, et que, sous aucun prétexte, je ne souffrirais d'être traitée sur le même pied. La leçon fut complète et poussée aussi loin que possible. En vain essaya- , t-il de me plaisanter sur mes sévérités, je tins bon et l'obli-geai à donner aux choses un tour plus sérieux. Alors il s'ex-cusa, et si humblement, flue j'en fus touchée. J'avais réduit le fanfaron à demander grâce, et c'était un triomphe de na-ture à me causer quelque fierté. Évidemment je jouais avec le feu, et de lui à moi la par-tie n'était point égale. Sans expérience de la vie, sans autre défense que l'instinct dont la nature a armé les femmes, j'al-lais engager la lutte avec un roué, un débauché émérite, un homme qui savait comment on assiège un coeur et comment on l'amène à une capitulation prévue. Les ressources ne lui manquaient pas l'audace encore moins. Cette fois pourtant | CE QU'ON PEUT VOTR DANS UNE RUE. 259 une confidence. Ce mot ne fut pas prononcé, et dès lors il y eut un secret entre nous. Un secret@? il n'est point d'attachement qui résiste à ce ïégime. Je l'éprouvai bientôt. A une première dissimulation il fallut ajouter des dissimulations nouvelles. En pareil cas, il y a une heure, un moment, où un aveu est possible si on laisse passer cette heure et ce moment, on est fatalement condamné à taire tout ce qui survient, et à tenir une por-tion de son existence dans l'ombre. Désormais il fallait m'ob-server, rester sur mes gardes, ne rien dire qui pùt trahir ces relations singulières et qui devaient persister. -XXVIII En effet, Melchior ne s'en tint pas à une visite sous un prétexte ou l'autre - il revint. Il y eut d'abord dans l'accueil que je lui fis une froideur très-grande. J'avais à prendre ma revanche de ses libertés du premier jour, et je lui tins rigueur. Je voulais qu'il com-, prit la distance qui me séparait des femmes avec lesquelles il était accoutumé à vivre, et que, sous aucun prétexte, je ne souffrirais d'être traitée sur le même pied. La leçon fut complète et poussée aussi loin que possible. En vain essaya- , t-il de me plaisanter sur mes sévérités, je tins bon et l'obli-geai à donner aux choses un tour plus sérieux. Alors il s'ex-cusa, et si humblement, flue j'en fus touchée. J'avais réduit le fanfaron à demander grâce, et c'était un triomphe de na-ture à me causer quelque fierté. Évidemment je jouais avec le feu, et de lui à moi la par-tie n'était point égale. Sans expérience de la vie, sans autre défense que l'instinct dont la nature a armé les femmes, j'al-lais engager la lutte avec un roué, un débauché émérite, un homme qui savait comment on assiège un coeur et comment on l'amène à une capitulation prévue. Les ressources ne lui manquaient pas l'audace encore moins. Cette fois pourtant | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 259 une confidence. Ce mot ne fut pas prononcé, et dès lors il y eut un secret entre nous. Un secret ? il n'est point d'attachement qui résiste à ce régime. Je l'éprouvai bientôt. A une première dissimulation il fallut ajouter des dissimulations nouvelles. En pareil cas, il y a une heure, un moment, où un aveu est possible si on laisse passer cette heure et ce moment, on est fatalement condamné à taire tout ce qui survient, et à tenir une por-tion de son existence dans l'ombre. Désormais il fallait m'ob-server, rester sur mes gardes, ne rien dire qui pût trahir ces relations singulières et qui devaient persister. @XXVIII En effet, Melchior ne s'en tint pas à une visite sous un prétexte ou l'autre@@ il revint. Il y eut d'abord dans l'accueil que je lui fis une froideur très-grande. J'avais à prendre ma revanche de ses libertés du premier jour, et je lui tins rigueur. Je voulais qu'il com-@@prît la distance qui me séparait des femmes avec lesquelles il était accoutumé à vivre, et que, sous aucun prétexte, je ne souffrirais d'être traitée sur le même pied. La leçon fut complète et poussée aussi loin que possible. En vain essaya-@@@t-il de me plaisanter sur mes sévérités, je tins bon et l'obli-geai à donner aux choses un tour plus sérieux. Alors il s'ex-cusa, et si humblement, @que j'en fus touchée. J'avais réduit le fanfaron à demander grâce, et c'était un triomphe de na-ture à me causer quelque fierté. Évidemment je jouais avec le feu, et de lui à moi la par-tie n'était point égale. Sans expérience de la vie, sans autre défense que l'instinct dont la nature a armé les femmes, j'al-lais engager la lutte avec un roué, un débauché émérite, un homme qui savait comment on assiége un coeur et comment on l'amène à une capitulation prévue. Les ressources ne lui manquaient pas l'audace encore moins. Cette fois pourtant | 259 une confidence. | 259 une confidence. | 0 | 0 | 0 |
938.txt | 1,858 | CE QU'ON PEUT VOTR DANS UNE RUE. 259 une confidence. Ce mot ne fut pas prononcé, et dès lors il y eut un secret entre nous. Un secret? il n'est point d'attachement qui résiste à ce ïégime. Je l'éprouvai bientôt. A une première dissimulation il fallut ajouter des dissimulations nouvelles. En pareil cas, il y a une heure, un moment, où un aveu est possible si on laisse passer cette heure et ce moment, on est fatalement condamné à taire tout ce qui survient, et à tenir une por-tion de son existence dans l'ombre. Désormais il fallait m'ob-server, rester sur mes gardes, ne rien dire qui pùt trahir ces relations singulières et qui devaient persister. -XXVIII En effet, Melchior ne s'en tint pas à une visite sous un prétexte ou l'autre - il revint. Il y eut d'abord dans l'accueil que je lui fis une froideur très-grande. J'avais à prendre ma revanche de ses libertés du premier jour, et je lui tins rigueur. Je voulais qu'il com-, prit la distance qui me séparait des femmes avec lesquelles il était accoutumé à vivre, et que, sous aucun prétexte, je ne souffrirais d'être traitée sur le même pied. La leçon fut complète et poussée aussi loin que possible. En vain essaya- , t-il de me plaisanter sur mes sévérités, je tins bon et l'obli-geai à donner aux choses un tour plus sérieux. Alors il s'ex-cusa, et si humblement, flue j'en fus touchée. J'avais réduit le fanfaron à demander grâce, et c'était un triomphe de na-ture à me causer quelque fierté. Évidemment je jouais avec le feu, et de lui à moi la par-tie n'était point égale. Sans expérience de la vie, sans autre défense que l'instinct dont la nature a armé les femmes, j'al-lais engager la lutte avec un roué, un débauché émérite, un homme qui savait comment on assiège un coeur et comment on l'amène à une capitulation prévue. Les ressources ne lui manquaient pas l'audace encore moins. Cette fois pourtant | CE QU'ON PEUT VOTR DANS UNE RUE. 259 une confidence. Ce mot ne fut pas prononcé, et dès lors il y eut un secret entre nous. Un secret@? il n'est point d'attachement qui résiste à ce ïégime. Je l'éprouvai bientôt. A une première dissimulation il fallut ajouter des dissimulations nouvelles. En pareil cas, il y a une heure, un moment, où un aveu est possible si on laisse passer cette heure et ce moment, on est fatalement condamné à taire tout ce qui survient, et à tenir une por-tion de son existence dans l'ombre. Désormais il fallait m'ob-server, rester sur mes gardes, ne rien dire qui pùt trahir ces relations singulières et qui devaient persister. -XXVIII En effet, Melchior ne s'en tint pas à une visite sous un prétexte ou l'autre - il revint. Il y eut d'abord dans l'accueil que je lui fis une froideur très-grande. J'avais à prendre ma revanche de ses libertés du premier jour, et je lui tins rigueur. Je voulais qu'il com-, prit la distance qui me séparait des femmes avec lesquelles il était accoutumé à vivre, et que, sous aucun prétexte, je ne souffrirais d'être traitée sur le même pied. La leçon fut complète et poussée aussi loin que possible. En vain essaya- , t-il de me plaisanter sur mes sévérités, je tins bon et l'obli-geai à donner aux choses un tour plus sérieux. Alors il s'ex-cusa, et si humblement, flue j'en fus touchée. J'avais réduit le fanfaron à demander grâce, et c'était un triomphe de na-ture à me causer quelque fierté. Évidemment je jouais avec le feu, et de lui à moi la par-tie n'était point égale. Sans expérience de la vie, sans autre défense que l'instinct dont la nature a armé les femmes, j'al-lais engager la lutte avec un roué, un débauché émérite, un homme qui savait comment on assiège un coeur et comment on l'amène à une capitulation prévue. Les ressources ne lui manquaient pas l'audace encore moins. Cette fois pourtant | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 259 une confidence. Ce mot ne fut pas prononcé, et dès lors il y eut un secret entre nous. Un secret ? il n'est point d'attachement qui résiste à ce régime. Je l'éprouvai bientôt. A une première dissimulation il fallut ajouter des dissimulations nouvelles. En pareil cas, il y a une heure, un moment, où un aveu est possible si on laisse passer cette heure et ce moment, on est fatalement condamné à taire tout ce qui survient, et à tenir une por-tion de son existence dans l'ombre. Désormais il fallait m'ob-server, rester sur mes gardes, ne rien dire qui pût trahir ces relations singulières et qui devaient persister. @XXVIII En effet, Melchior ne s'en tint pas à une visite sous un prétexte ou l'autre@@ il revint. Il y eut d'abord dans l'accueil que je lui fis une froideur très-grande. J'avais à prendre ma revanche de ses libertés du premier jour, et je lui tins rigueur. Je voulais qu'il com-@@prît la distance qui me séparait des femmes avec lesquelles il était accoutumé à vivre, et que, sous aucun prétexte, je ne souffrirais d'être traitée sur le même pied. La leçon fut complète et poussée aussi loin que possible. En vain essaya-@@@t-il de me plaisanter sur mes sévérités, je tins bon et l'obli-geai à donner aux choses un tour plus sérieux. Alors il s'ex-cusa, et si humblement, @que j'en fus touchée. J'avais réduit le fanfaron à demander grâce, et c'était un triomphe de na-ture à me causer quelque fierté. Évidemment je jouais avec le feu, et de lui à moi la par-tie n'était point égale. Sans expérience de la vie, sans autre défense que l'instinct dont la nature a armé les femmes, j'al-lais engager la lutte avec un roué, un débauché émérite, un homme qui savait comment on assiége un coeur et comment on l'amène à une capitulation prévue. Les ressources ne lui manquaient pas l'audace encore moins. Cette fois pourtant | Ce mot ne fut pas prononcé, et dès lors il y eut un secret entre nous. | Ce mot ne fut pas prononcé, et dès lors il y eut un secret entre nous. | 0 | 0 | 0 |
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Cette fois pourtant | CE QU'ON PEUT VOTR DANS UNE RUE. 259 une confidence. Ce mot ne fut pas prononcé, et dès lors il y eut un secret entre nous. Un secret@? il n'est point d'attachement qui résiste à ce ïégime. Je l'éprouvai bientôt. A une première dissimulation il fallut ajouter des dissimulations nouvelles. En pareil cas, il y a une heure, un moment, où un aveu est possible si on laisse passer cette heure et ce moment, on est fatalement condamné à taire tout ce qui survient, et à tenir une por-tion de son existence dans l'ombre. Désormais il fallait m'ob-server, rester sur mes gardes, ne rien dire qui pùt trahir ces relations singulières et qui devaient persister. -XXVIII En effet, Melchior ne s'en tint pas à une visite sous un prétexte ou l'autre - il revint. Il y eut d'abord dans l'accueil que je lui fis une froideur très-grande. J'avais à prendre ma revanche de ses libertés du premier jour, et je lui tins rigueur. Je voulais qu'il com-, prit la distance qui me séparait des femmes avec lesquelles il était accoutumé à vivre, et que, sous aucun prétexte, je ne souffrirais d'être traitée sur le même pied. La leçon fut complète et poussée aussi loin que possible. En vain essaya- , t-il de me plaisanter sur mes sévérités, je tins bon et l'obli-geai à donner aux choses un tour plus sérieux. Alors il s'ex-cusa, et si humblement, flue j'en fus touchée. J'avais réduit le fanfaron à demander grâce, et c'était un triomphe de na-ture à me causer quelque fierté. Évidemment je jouais avec le feu, et de lui à moi la par-tie n'était point égale. Sans expérience de la vie, sans autre défense que l'instinct dont la nature a armé les femmes, j'al-lais engager la lutte avec un roué, un débauché émérite, un homme qui savait comment on assiège un coeur et comment on l'amène à une capitulation prévue. Les ressources ne lui manquaient pas l'audace encore moins. 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Je voulais qu'il com-@@prît la distance qui me séparait des femmes avec lesquelles il était accoutumé à vivre, et que, sous aucun prétexte, je ne souffrirais d'être traitée sur le même pied. La leçon fut complète et poussée aussi loin que possible. En vain essaya-@@@t-il de me plaisanter sur mes sévérités, je tins bon et l'obli-geai à donner aux choses un tour plus sérieux. Alors il s'ex-cusa, et si humblement, @que j'en fus touchée. J'avais réduit le fanfaron à demander grâce, et c'était un triomphe de na-ture à me causer quelque fierté. Évidemment je jouais avec le feu, et de lui à moi la par-tie n'était point égale. Sans expérience de la vie, sans autre défense que l'instinct dont la nature a armé les femmes, j'al-lais engager la lutte avec un roué, un débauché émérite, un homme qui savait comment on assiége un coeur et comment on l'amène à une capitulation prévue. Les ressources ne lui manquaient pas l'audace encore moins. Cette fois pourtant | Je l'éprouvai bientôt. | Je l'éprouvai bientôt. | 0 | 0 | 0 |
938.txt | 1,858 | CE QU'ON PEUT VOTR DANS UNE RUE. 259 une confidence. Ce mot ne fut pas prononcé, et dès lors il y eut un secret entre nous. Un secret? il n'est point d'attachement qui résiste à ce ïégime. Je l'éprouvai bientôt. A une première dissimulation il fallut ajouter des dissimulations nouvelles. En pareil cas, il y a une heure, un moment, où un aveu est possible si on laisse passer cette heure et ce moment, on est fatalement condamné à taire tout ce qui survient, et à tenir une por-tion de son existence dans l'ombre. Désormais il fallait m'ob-server, rester sur mes gardes, ne rien dire qui pùt trahir ces relations singulières et qui devaient persister. -XXVIII En effet, Melchior ne s'en tint pas à une visite sous un prétexte ou l'autre - il revint. Il y eut d'abord dans l'accueil que je lui fis une froideur très-grande. J'avais à prendre ma revanche de ses libertés du premier jour, et je lui tins rigueur. Je voulais qu'il com-, prit la distance qui me séparait des femmes avec lesquelles il était accoutumé à vivre, et que, sous aucun prétexte, je ne souffrirais d'être traitée sur le même pied. La leçon fut complète et poussée aussi loin que possible. En vain essaya- , t-il de me plaisanter sur mes sévérités, je tins bon et l'obli-geai à donner aux choses un tour plus sérieux. Alors il s'ex-cusa, et si humblement, flue j'en fus touchée. J'avais réduit le fanfaron à demander grâce, et c'était un triomphe de na-ture à me causer quelque fierté. Évidemment je jouais avec le feu, et de lui à moi la par-tie n'était point égale. Sans expérience de la vie, sans autre défense que l'instinct dont la nature a armé les femmes, j'al-lais engager la lutte avec un roué, un débauché émérite, un homme qui savait comment on assiège un coeur et comment on l'amène à une capitulation prévue. Les ressources ne lui manquaient pas l'audace encore moins. 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Je voulais qu'il com-, prit la distance qui me séparait des femmes avec lesquelles il était accoutumé à vivre, et que, sous aucun prétexte, je ne souffrirais d'être traitée sur le même pied. La leçon fut complète et poussée aussi loin que possible. En vain essaya- , t-il de me plaisanter sur mes sévérités, je tins bon et l'obli-geai à donner aux choses un tour plus sérieux. Alors il s'ex-cusa, et si humblement, flue j'en fus touchée. J'avais réduit le fanfaron à demander grâce, et c'était un triomphe de na-ture à me causer quelque fierté. Évidemment je jouais avec le feu, et de lui à moi la par-tie n'était point égale. Sans expérience de la vie, sans autre défense que l'instinct dont la nature a armé les femmes, j'al-lais engager la lutte avec un roué, un débauché émérite, un homme qui savait comment on assiège un coeur et comment on l'amène à une capitulation prévue. Les ressources ne lui manquaient pas l'audace encore moins. Cette fois pourtant | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 259 une confidence. Ce mot ne fut pas prononcé, et dès lors il y eut un secret entre nous. Un secret ? il n'est point d'attachement qui résiste à ce régime. Je l'éprouvai bientôt. A une première dissimulation il fallut ajouter des dissimulations nouvelles. En pareil cas, il y a une heure, un moment, où un aveu est possible si on laisse passer cette heure et ce moment, on est fatalement condamné à taire tout ce qui survient, et à tenir une por-tion de son existence dans l'ombre. Désormais il fallait m'ob-server, rester sur mes gardes, ne rien dire qui pût trahir ces relations singulières et qui devaient persister. @XXVIII En effet, Melchior ne s'en tint pas à une visite sous un prétexte ou l'autre@@ il revint. Il y eut d'abord dans l'accueil que je lui fis une froideur très-grande. J'avais à prendre ma revanche de ses libertés du premier jour, et je lui tins rigueur. Je voulais qu'il com-@@prît la distance qui me séparait des femmes avec lesquelles il était accoutumé à vivre, et que, sous aucun prétexte, je ne souffrirais d'être traitée sur le même pied. La leçon fut complète et poussée aussi loin que possible. En vain essaya-@@@t-il de me plaisanter sur mes sévérités, je tins bon et l'obli-geai à donner aux choses un tour plus sérieux. Alors il s'ex-cusa, et si humblement, @que j'en fus touchée. J'avais réduit le fanfaron à demander grâce, et c'était un triomphe de na-ture à me causer quelque fierté. Évidemment je jouais avec le feu, et de lui à moi la par-tie n'était point égale. Sans expérience de la vie, sans autre défense que l'instinct dont la nature a armé les femmes, j'al-lais engager la lutte avec un roué, un débauché émérite, un homme qui savait comment on assiége un coeur et comment on l'amène à une capitulation prévue. Les ressources ne lui manquaient pas l'audace encore moins. Cette fois pourtant | A une première dissimulation il fallut ajouter des dissimulations nouvelles. | A une première dissimulation il fallut ajouter des dissimulations nouvelles. | 0 | 0 | 0 |
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Cette fois pourtant | CE QU'ON PEUT VOTR DANS UNE RUE. 259 une confidence. Ce mot ne fut pas prononcé, et dès lors il y eut un secret entre nous. Un secret@? il n'est point d'attachement qui résiste à ce ïégime. Je l'éprouvai bientôt. A une première dissimulation il fallut ajouter des dissimulations nouvelles. En pareil cas, il y a une heure, un moment, où un aveu est possible si on laisse passer cette heure et ce moment, on est fatalement condamné à taire tout ce qui survient, et à tenir une por-tion de son existence dans l'ombre. Désormais il fallait m'ob-server, rester sur mes gardes, ne rien dire qui pùt trahir ces relations singulières et qui devaient persister. -XXVIII En effet, Melchior ne s'en tint pas à une visite sous un prétexte ou l'autre - il revint. Il y eut d'abord dans l'accueil que je lui fis une froideur très-grande. J'avais à prendre ma revanche de ses libertés du premier jour, et je lui tins rigueur. 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Cette fois pourtant | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 259 une confidence. Ce mot ne fut pas prononcé, et dès lors il y eut un secret entre nous. Un secret ? il n'est point d'attachement qui résiste à ce régime. Je l'éprouvai bientôt. A une première dissimulation il fallut ajouter des dissimulations nouvelles. En pareil cas, il y a une heure, un moment, où un aveu est possible si on laisse passer cette heure et ce moment, on est fatalement condamné à taire tout ce qui survient, et à tenir une por-tion de son existence dans l'ombre. Désormais il fallait m'ob-server, rester sur mes gardes, ne rien dire qui pût trahir ces relations singulières et qui devaient persister. @XXVIII En effet, Melchior ne s'en tint pas à une visite sous un prétexte ou l'autre@@ il revint. Il y eut d'abord dans l'accueil que je lui fis une froideur très-grande. J'avais à prendre ma revanche de ses libertés du premier jour, et je lui tins rigueur. Je voulais qu'il com-@@prît la distance qui me séparait des femmes avec lesquelles il était accoutumé à vivre, et que, sous aucun prétexte, je ne souffrirais d'être traitée sur le même pied. La leçon fut complète et poussée aussi loin que possible. En vain essaya-@@@t-il de me plaisanter sur mes sévérités, je tins bon et l'obli-geai à donner aux choses un tour plus sérieux. Alors il s'ex-cusa, et si humblement, @que j'en fus touchée. J'avais réduit le fanfaron à demander grâce, et c'était un triomphe de na-ture à me causer quelque fierté. Évidemment je jouais avec le feu, et de lui à moi la par-tie n'était point égale. Sans expérience de la vie, sans autre défense que l'instinct dont la nature a armé les femmes, j'al-lais engager la lutte avec un roué, un débauché émérite, un homme qui savait comment on assiége un coeur et comment on l'amène à une capitulation prévue. Les ressources ne lui manquaient pas l'audace encore moins. Cette fois pourtant | En pareil cas, il y a une heure, un moment, où un aveu est possible si on laisse passer cette heure et ce moment, on est fatalement condamné à taire tout ce qui survient, et à tenir une por-tion de son existence dans l'ombre. | En pareil cas, il y a une heure, un moment, où un aveu est possible si on laisse passer cette heure et ce moment, on est fatalement condamné à taire tout ce qui survient, et à tenir une por-tion de son existence dans l'ombre. | 0 | 0 | 0 |
938.txt | 1,858 | CE QU'ON PEUT VOTR DANS UNE RUE. 259 une confidence. Ce mot ne fut pas prononcé, et dès lors il y eut un secret entre nous. Un secret? il n'est point d'attachement qui résiste à ce ïégime. Je l'éprouvai bientôt. A une première dissimulation il fallut ajouter des dissimulations nouvelles. En pareil cas, il y a une heure, un moment, où un aveu est possible si on laisse passer cette heure et ce moment, on est fatalement condamné à taire tout ce qui survient, et à tenir une por-tion de son existence dans l'ombre. Désormais il fallait m'ob-server, rester sur mes gardes, ne rien dire qui pùt trahir ces relations singulières et qui devaient persister. -XXVIII En effet, Melchior ne s'en tint pas à une visite sous un prétexte ou l'autre - il revint. Il y eut d'abord dans l'accueil que je lui fis une froideur très-grande. J'avais à prendre ma revanche de ses libertés du premier jour, et je lui tins rigueur. Je voulais qu'il com-, prit la distance qui me séparait des femmes avec lesquelles il était accoutumé à vivre, et que, sous aucun prétexte, je ne souffrirais d'être traitée sur le même pied. La leçon fut complète et poussée aussi loin que possible. En vain essaya- , t-il de me plaisanter sur mes sévérités, je tins bon et l'obli-geai à donner aux choses un tour plus sérieux. Alors il s'ex-cusa, et si humblement, flue j'en fus touchée. J'avais réduit le fanfaron à demander grâce, et c'était un triomphe de na-ture à me causer quelque fierté. Évidemment je jouais avec le feu, et de lui à moi la par-tie n'était point égale. Sans expérience de la vie, sans autre défense que l'instinct dont la nature a armé les femmes, j'al-lais engager la lutte avec un roué, un débauché émérite, un homme qui savait comment on assiège un coeur et comment on l'amène à une capitulation prévue. Les ressources ne lui manquaient pas l'audace encore moins. Cette fois pourtant | CE QU'ON PEUT VOTR DANS UNE RUE. 259 une confidence. Ce mot ne fut pas prononcé, et dès lors il y eut un secret entre nous. Un secret@? il n'est point d'attachement qui résiste à ce ïégime. Je l'éprouvai bientôt. A une première dissimulation il fallut ajouter des dissimulations nouvelles. En pareil cas, il y a une heure, un moment, où un aveu est possible si on laisse passer cette heure et ce moment, on est fatalement condamné à taire tout ce qui survient, et à tenir une por-tion de son existence dans l'ombre. Désormais il fallait m'ob-server, rester sur mes gardes, ne rien dire qui pùt trahir ces relations singulières et qui devaient persister. -XXVIII En effet, Melchior ne s'en tint pas à une visite sous un prétexte ou l'autre - il revint. Il y eut d'abord dans l'accueil que je lui fis une froideur très-grande. J'avais à prendre ma revanche de ses libertés du premier jour, et je lui tins rigueur. Je voulais qu'il com-, prit la distance qui me séparait des femmes avec lesquelles il était accoutumé à vivre, et que, sous aucun prétexte, je ne souffrirais d'être traitée sur le même pied. La leçon fut complète et poussée aussi loin que possible. En vain essaya- , t-il de me plaisanter sur mes sévérités, je tins bon et l'obli-geai à donner aux choses un tour plus sérieux. Alors il s'ex-cusa, et si humblement, flue j'en fus touchée. J'avais réduit le fanfaron à demander grâce, et c'était un triomphe de na-ture à me causer quelque fierté. Évidemment je jouais avec le feu, et de lui à moi la par-tie n'était point égale. Sans expérience de la vie, sans autre défense que l'instinct dont la nature a armé les femmes, j'al-lais engager la lutte avec un roué, un débauché émérite, un homme qui savait comment on assiège un coeur et comment on l'amène à une capitulation prévue. Les ressources ne lui manquaient pas l'audace encore moins. Cette fois pourtant | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 259 une confidence. Ce mot ne fut pas prononcé, et dès lors il y eut un secret entre nous. Un secret ? il n'est point d'attachement qui résiste à ce régime. Je l'éprouvai bientôt. A une première dissimulation il fallut ajouter des dissimulations nouvelles. En pareil cas, il y a une heure, un moment, où un aveu est possible si on laisse passer cette heure et ce moment, on est fatalement condamné à taire tout ce qui survient, et à tenir une por-tion de son existence dans l'ombre. Désormais il fallait m'ob-server, rester sur mes gardes, ne rien dire qui pût trahir ces relations singulières et qui devaient persister. @XXVIII En effet, Melchior ne s'en tint pas à une visite sous un prétexte ou l'autre@@ il revint. Il y eut d'abord dans l'accueil que je lui fis une froideur très-grande. J'avais à prendre ma revanche de ses libertés du premier jour, et je lui tins rigueur. Je voulais qu'il com-@@prît la distance qui me séparait des femmes avec lesquelles il était accoutumé à vivre, et que, sous aucun prétexte, je ne souffrirais d'être traitée sur le même pied. La leçon fut complète et poussée aussi loin que possible. En vain essaya-@@@t-il de me plaisanter sur mes sévérités, je tins bon et l'obli-geai à donner aux choses un tour plus sérieux. Alors il s'ex-cusa, et si humblement, @que j'en fus touchée. J'avais réduit le fanfaron à demander grâce, et c'était un triomphe de na-ture à me causer quelque fierté. Évidemment je jouais avec le feu, et de lui à moi la par-tie n'était point égale. Sans expérience de la vie, sans autre défense que l'instinct dont la nature a armé les femmes, j'al-lais engager la lutte avec un roué, un débauché émérite, un homme qui savait comment on assiége un coeur et comment on l'amène à une capitulation prévue. Les ressources ne lui manquaient pas l'audace encore moins. Cette fois pourtant | Désormais il fallait m'ob-server, rester sur mes gardes, ne rien dire qui pùt trahir ces relations singulières et qui devaient persister. | Désormais il fallait m'ob-server, rester sur mes gardes, ne rien dire qui pût trahir ces relations singulières et qui devaient persister. | 1 | 0.007299 | 0.041667 |
938.txt | 1,858 | CE QU'ON PEUT VOTR DANS UNE RUE. 259 une confidence. Ce mot ne fut pas prononcé, et dès lors il y eut un secret entre nous. Un secret? il n'est point d'attachement qui résiste à ce ïégime. Je l'éprouvai bientôt. A une première dissimulation il fallut ajouter des dissimulations nouvelles. En pareil cas, il y a une heure, un moment, où un aveu est possible si on laisse passer cette heure et ce moment, on est fatalement condamné à taire tout ce qui survient, et à tenir une por-tion de son existence dans l'ombre. Désormais il fallait m'ob-server, rester sur mes gardes, ne rien dire qui pùt trahir ces relations singulières et qui devaient persister. -XXVIII En effet, Melchior ne s'en tint pas à une visite sous un prétexte ou l'autre - il revint. Il y eut d'abord dans l'accueil que je lui fis une froideur très-grande. J'avais à prendre ma revanche de ses libertés du premier jour, et je lui tins rigueur. Je voulais qu'il com-, prit la distance qui me séparait des femmes avec lesquelles il était accoutumé à vivre, et que, sous aucun prétexte, je ne souffrirais d'être traitée sur le même pied. La leçon fut complète et poussée aussi loin que possible. En vain essaya- , t-il de me plaisanter sur mes sévérités, je tins bon et l'obli-geai à donner aux choses un tour plus sérieux. Alors il s'ex-cusa, et si humblement, flue j'en fus touchée. J'avais réduit le fanfaron à demander grâce, et c'était un triomphe de na-ture à me causer quelque fierté. Évidemment je jouais avec le feu, et de lui à moi la par-tie n'était point égale. Sans expérience de la vie, sans autre défense que l'instinct dont la nature a armé les femmes, j'al-lais engager la lutte avec un roué, un débauché émérite, un homme qui savait comment on assiège un coeur et comment on l'amène à une capitulation prévue. Les ressources ne lui manquaient pas l'audace encore moins. Cette fois pourtant | CE QU'ON PEUT VOTR DANS UNE RUE. 259 une confidence. Ce mot ne fut pas prononcé, et dès lors il y eut un secret entre nous. Un secret@? il n'est point d'attachement qui résiste à ce ïégime. Je l'éprouvai bientôt. A une première dissimulation il fallut ajouter des dissimulations nouvelles. En pareil cas, il y a une heure, un moment, où un aveu est possible si on laisse passer cette heure et ce moment, on est fatalement condamné à taire tout ce qui survient, et à tenir une por-tion de son existence dans l'ombre. Désormais il fallait m'ob-server, rester sur mes gardes, ne rien dire qui pùt trahir ces relations singulières et qui devaient persister. -XXVIII En effet, Melchior ne s'en tint pas à une visite sous un prétexte ou l'autre - il revint. Il y eut d'abord dans l'accueil que je lui fis une froideur très-grande. J'avais à prendre ma revanche de ses libertés du premier jour, et je lui tins rigueur. Je voulais qu'il com-, prit la distance qui me séparait des femmes avec lesquelles il était accoutumé à vivre, et que, sous aucun prétexte, je ne souffrirais d'être traitée sur le même pied. La leçon fut complète et poussée aussi loin que possible. En vain essaya- , t-il de me plaisanter sur mes sévérités, je tins bon et l'obli-geai à donner aux choses un tour plus sérieux. Alors il s'ex-cusa, et si humblement, flue j'en fus touchée. J'avais réduit le fanfaron à demander grâce, et c'était un triomphe de na-ture à me causer quelque fierté. Évidemment je jouais avec le feu, et de lui à moi la par-tie n'était point égale. Sans expérience de la vie, sans autre défense que l'instinct dont la nature a armé les femmes, j'al-lais engager la lutte avec un roué, un débauché émérite, un homme qui savait comment on assiège un coeur et comment on l'amène à une capitulation prévue. Les ressources ne lui manquaient pas l'audace encore moins. Cette fois pourtant | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 259 une confidence. Ce mot ne fut pas prononcé, et dès lors il y eut un secret entre nous. Un secret ? il n'est point d'attachement qui résiste à ce régime. Je l'éprouvai bientôt. A une première dissimulation il fallut ajouter des dissimulations nouvelles. En pareil cas, il y a une heure, un moment, où un aveu est possible si on laisse passer cette heure et ce moment, on est fatalement condamné à taire tout ce qui survient, et à tenir une por-tion de son existence dans l'ombre. Désormais il fallait m'ob-server, rester sur mes gardes, ne rien dire qui pût trahir ces relations singulières et qui devaient persister. @XXVIII En effet, Melchior ne s'en tint pas à une visite sous un prétexte ou l'autre@@ il revint. Il y eut d'abord dans l'accueil que je lui fis une froideur très-grande. J'avais à prendre ma revanche de ses libertés du premier jour, et je lui tins rigueur. Je voulais qu'il com-@@prît la distance qui me séparait des femmes avec lesquelles il était accoutumé à vivre, et que, sous aucun prétexte, je ne souffrirais d'être traitée sur le même pied. La leçon fut complète et poussée aussi loin que possible. En vain essaya-@@@t-il de me plaisanter sur mes sévérités, je tins bon et l'obli-geai à donner aux choses un tour plus sérieux. Alors il s'ex-cusa, et si humblement, @que j'en fus touchée. J'avais réduit le fanfaron à demander grâce, et c'était un triomphe de na-ture à me causer quelque fierté. Évidemment je jouais avec le feu, et de lui à moi la par-tie n'était point égale. Sans expérience de la vie, sans autre défense que l'instinct dont la nature a armé les femmes, j'al-lais engager la lutte avec un roué, un débauché émérite, un homme qui savait comment on assiége un coeur et comment on l'amène à une capitulation prévue. Les ressources ne lui manquaient pas l'audace encore moins. Cette fois pourtant | -XXVIII En effet, Melchior ne s'en tint pas à une visite sous un prétexte ou l'autre - il revint. | XXVIII En effet, Melchior ne s'en tint pas à une visite sous un prétexte ou l'autre il revint. | 3 | 0.031915 | 0.15 |
938.txt | 1,858 | CE QU'ON PEUT VOTR DANS UNE RUE. 259 une confidence. Ce mot ne fut pas prononcé, et dès lors il y eut un secret entre nous. Un secret? il n'est point d'attachement qui résiste à ce ïégime. Je l'éprouvai bientôt. A une première dissimulation il fallut ajouter des dissimulations nouvelles. En pareil cas, il y a une heure, un moment, où un aveu est possible si on laisse passer cette heure et ce moment, on est fatalement condamné à taire tout ce qui survient, et à tenir une por-tion de son existence dans l'ombre. Désormais il fallait m'ob-server, rester sur mes gardes, ne rien dire qui pùt trahir ces relations singulières et qui devaient persister. -XXVIII En effet, Melchior ne s'en tint pas à une visite sous un prétexte ou l'autre - il revint. Il y eut d'abord dans l'accueil que je lui fis une froideur très-grande. J'avais à prendre ma revanche de ses libertés du premier jour, et je lui tins rigueur. Je voulais qu'il com-, prit la distance qui me séparait des femmes avec lesquelles il était accoutumé à vivre, et que, sous aucun prétexte, je ne souffrirais d'être traitée sur le même pied. La leçon fut complète et poussée aussi loin que possible. En vain essaya- , t-il de me plaisanter sur mes sévérités, je tins bon et l'obli-geai à donner aux choses un tour plus sérieux. Alors il s'ex-cusa, et si humblement, flue j'en fus touchée. J'avais réduit le fanfaron à demander grâce, et c'était un triomphe de na-ture à me causer quelque fierté. Évidemment je jouais avec le feu, et de lui à moi la par-tie n'était point égale. Sans expérience de la vie, sans autre défense que l'instinct dont la nature a armé les femmes, j'al-lais engager la lutte avec un roué, un débauché émérite, un homme qui savait comment on assiège un coeur et comment on l'amène à une capitulation prévue. Les ressources ne lui manquaient pas l'audace encore moins. Cette fois pourtant | CE QU'ON PEUT VOTR DANS UNE RUE. 259 une confidence. Ce mot ne fut pas prononcé, et dès lors il y eut un secret entre nous. Un secret@? il n'est point d'attachement qui résiste à ce ïégime. Je l'éprouvai bientôt. A une première dissimulation il fallut ajouter des dissimulations nouvelles. En pareil cas, il y a une heure, un moment, où un aveu est possible si on laisse passer cette heure et ce moment, on est fatalement condamné à taire tout ce qui survient, et à tenir une por-tion de son existence dans l'ombre. Désormais il fallait m'ob-server, rester sur mes gardes, ne rien dire qui pùt trahir ces relations singulières et qui devaient persister. -XXVIII En effet, Melchior ne s'en tint pas à une visite sous un prétexte ou l'autre - il revint. Il y eut d'abord dans l'accueil que je lui fis une froideur très-grande. J'avais à prendre ma revanche de ses libertés du premier jour, et je lui tins rigueur. Je voulais qu'il com-, prit la distance qui me séparait des femmes avec lesquelles il était accoutumé à vivre, et que, sous aucun prétexte, je ne souffrirais d'être traitée sur le même pied. La leçon fut complète et poussée aussi loin que possible. En vain essaya- , t-il de me plaisanter sur mes sévérités, je tins bon et l'obli-geai à donner aux choses un tour plus sérieux. Alors il s'ex-cusa, et si humblement, flue j'en fus touchée. J'avais réduit le fanfaron à demander grâce, et c'était un triomphe de na-ture à me causer quelque fierté. Évidemment je jouais avec le feu, et de lui à moi la par-tie n'était point égale. Sans expérience de la vie, sans autre défense que l'instinct dont la nature a armé les femmes, j'al-lais engager la lutte avec un roué, un débauché émérite, un homme qui savait comment on assiège un coeur et comment on l'amène à une capitulation prévue. Les ressources ne lui manquaient pas l'audace encore moins. Cette fois pourtant | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 259 une confidence. Ce mot ne fut pas prononcé, et dès lors il y eut un secret entre nous. Un secret ? il n'est point d'attachement qui résiste à ce régime. Je l'éprouvai bientôt. A une première dissimulation il fallut ajouter des dissimulations nouvelles. En pareil cas, il y a une heure, un moment, où un aveu est possible si on laisse passer cette heure et ce moment, on est fatalement condamné à taire tout ce qui survient, et à tenir une por-tion de son existence dans l'ombre. Désormais il fallait m'ob-server, rester sur mes gardes, ne rien dire qui pût trahir ces relations singulières et qui devaient persister. @XXVIII En effet, Melchior ne s'en tint pas à une visite sous un prétexte ou l'autre@@ il revint. Il y eut d'abord dans l'accueil que je lui fis une froideur très-grande. J'avais à prendre ma revanche de ses libertés du premier jour, et je lui tins rigueur. Je voulais qu'il com-@@prît la distance qui me séparait des femmes avec lesquelles il était accoutumé à vivre, et que, sous aucun prétexte, je ne souffrirais d'être traitée sur le même pied. La leçon fut complète et poussée aussi loin que possible. En vain essaya-@@@t-il de me plaisanter sur mes sévérités, je tins bon et l'obli-geai à donner aux choses un tour plus sérieux. Alors il s'ex-cusa, et si humblement, @que j'en fus touchée. J'avais réduit le fanfaron à demander grâce, et c'était un triomphe de na-ture à me causer quelque fierté. Évidemment je jouais avec le feu, et de lui à moi la par-tie n'était point égale. Sans expérience de la vie, sans autre défense que l'instinct dont la nature a armé les femmes, j'al-lais engager la lutte avec un roué, un débauché émérite, un homme qui savait comment on assiége un coeur et comment on l'amène à une capitulation prévue. Les ressources ne lui manquaient pas l'audace encore moins. Cette fois pourtant | Il y eut d'abord dans l'accueil que je lui fis une froideur très-grande. | Il y eut d'abord dans l'accueil que je lui fis une froideur très-grande. | 0 | 0 | 0 |
938.txt | 1,858 | CE QU'ON PEUT VOTR DANS UNE RUE. 259 une confidence. Ce mot ne fut pas prononcé, et dès lors il y eut un secret entre nous. Un secret? il n'est point d'attachement qui résiste à ce ïégime. Je l'éprouvai bientôt. A une première dissimulation il fallut ajouter des dissimulations nouvelles. En pareil cas, il y a une heure, un moment, où un aveu est possible si on laisse passer cette heure et ce moment, on est fatalement condamné à taire tout ce qui survient, et à tenir une por-tion de son existence dans l'ombre. Désormais il fallait m'ob-server, rester sur mes gardes, ne rien dire qui pùt trahir ces relations singulières et qui devaient persister. -XXVIII En effet, Melchior ne s'en tint pas à une visite sous un prétexte ou l'autre - il revint. Il y eut d'abord dans l'accueil que je lui fis une froideur très-grande. J'avais à prendre ma revanche de ses libertés du premier jour, et je lui tins rigueur. Je voulais qu'il com-, prit la distance qui me séparait des femmes avec lesquelles il était accoutumé à vivre, et que, sous aucun prétexte, je ne souffrirais d'être traitée sur le même pied. La leçon fut complète et poussée aussi loin que possible. En vain essaya- , t-il de me plaisanter sur mes sévérités, je tins bon et l'obli-geai à donner aux choses un tour plus sérieux. Alors il s'ex-cusa, et si humblement, flue j'en fus touchée. J'avais réduit le fanfaron à demander grâce, et c'était un triomphe de na-ture à me causer quelque fierté. Évidemment je jouais avec le feu, et de lui à moi la par-tie n'était point égale. Sans expérience de la vie, sans autre défense que l'instinct dont la nature a armé les femmes, j'al-lais engager la lutte avec un roué, un débauché émérite, un homme qui savait comment on assiège un coeur et comment on l'amène à une capitulation prévue. Les ressources ne lui manquaient pas l'audace encore moins. Cette fois pourtant | CE QU'ON PEUT VOTR DANS UNE RUE. 259 une confidence. Ce mot ne fut pas prononcé, et dès lors il y eut un secret entre nous. Un secret@? il n'est point d'attachement qui résiste à ce ïégime. Je l'éprouvai bientôt. A une première dissimulation il fallut ajouter des dissimulations nouvelles. En pareil cas, il y a une heure, un moment, où un aveu est possible si on laisse passer cette heure et ce moment, on est fatalement condamné à taire tout ce qui survient, et à tenir une por-tion de son existence dans l'ombre. Désormais il fallait m'ob-server, rester sur mes gardes, ne rien dire qui pùt trahir ces relations singulières et qui devaient persister. -XXVIII En effet, Melchior ne s'en tint pas à une visite sous un prétexte ou l'autre - il revint. Il y eut d'abord dans l'accueil que je lui fis une froideur très-grande. J'avais à prendre ma revanche de ses libertés du premier jour, et je lui tins rigueur. Je voulais qu'il com-, prit la distance qui me séparait des femmes avec lesquelles il était accoutumé à vivre, et que, sous aucun prétexte, je ne souffrirais d'être traitée sur le même pied. La leçon fut complète et poussée aussi loin que possible. En vain essaya- , t-il de me plaisanter sur mes sévérités, je tins bon et l'obli-geai à donner aux choses un tour plus sérieux. Alors il s'ex-cusa, et si humblement, flue j'en fus touchée. J'avais réduit le fanfaron à demander grâce, et c'était un triomphe de na-ture à me causer quelque fierté. Évidemment je jouais avec le feu, et de lui à moi la par-tie n'était point égale. Sans expérience de la vie, sans autre défense que l'instinct dont la nature a armé les femmes, j'al-lais engager la lutte avec un roué, un débauché émérite, un homme qui savait comment on assiège un coeur et comment on l'amène à une capitulation prévue. Les ressources ne lui manquaient pas l'audace encore moins. Cette fois pourtant | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 259 une confidence. Ce mot ne fut pas prononcé, et dès lors il y eut un secret entre nous. Un secret ? il n'est point d'attachement qui résiste à ce régime. Je l'éprouvai bientôt. A une première dissimulation il fallut ajouter des dissimulations nouvelles. En pareil cas, il y a une heure, un moment, où un aveu est possible si on laisse passer cette heure et ce moment, on est fatalement condamné à taire tout ce qui survient, et à tenir une por-tion de son existence dans l'ombre. Désormais il fallait m'ob-server, rester sur mes gardes, ne rien dire qui pût trahir ces relations singulières et qui devaient persister. @XXVIII En effet, Melchior ne s'en tint pas à une visite sous un prétexte ou l'autre@@ il revint. Il y eut d'abord dans l'accueil que je lui fis une froideur très-grande. J'avais à prendre ma revanche de ses libertés du premier jour, et je lui tins rigueur. Je voulais qu'il com-@@prît la distance qui me séparait des femmes avec lesquelles il était accoutumé à vivre, et que, sous aucun prétexte, je ne souffrirais d'être traitée sur le même pied. La leçon fut complète et poussée aussi loin que possible. En vain essaya-@@@t-il de me plaisanter sur mes sévérités, je tins bon et l'obli-geai à donner aux choses un tour plus sérieux. Alors il s'ex-cusa, et si humblement, @que j'en fus touchée. J'avais réduit le fanfaron à demander grâce, et c'était un triomphe de na-ture à me causer quelque fierté. Évidemment je jouais avec le feu, et de lui à moi la par-tie n'était point égale. Sans expérience de la vie, sans autre défense que l'instinct dont la nature a armé les femmes, j'al-lais engager la lutte avec un roué, un débauché émérite, un homme qui savait comment on assiége un coeur et comment on l'amène à une capitulation prévue. Les ressources ne lui manquaient pas l'audace encore moins. Cette fois pourtant | J'avais à prendre ma revanche de ses libertés du premier jour, et je lui tins rigueur. | J'avais à prendre ma revanche de ses libertés du premier jour, et je lui tins rigueur. | 0 | 0 | 0 |
938.txt | 1,858 | CE QU'ON PEUT VOTR DANS UNE RUE. 259 une confidence. Ce mot ne fut pas prononcé, et dès lors il y eut un secret entre nous. Un secret? il n'est point d'attachement qui résiste à ce ïégime. Je l'éprouvai bientôt. A une première dissimulation il fallut ajouter des dissimulations nouvelles. En pareil cas, il y a une heure, un moment, où un aveu est possible si on laisse passer cette heure et ce moment, on est fatalement condamné à taire tout ce qui survient, et à tenir une por-tion de son existence dans l'ombre. Désormais il fallait m'ob-server, rester sur mes gardes, ne rien dire qui pùt trahir ces relations singulières et qui devaient persister. -XXVIII En effet, Melchior ne s'en tint pas à une visite sous un prétexte ou l'autre - il revint. Il y eut d'abord dans l'accueil que je lui fis une froideur très-grande. J'avais à prendre ma revanche de ses libertés du premier jour, et je lui tins rigueur. Je voulais qu'il com-, prit la distance qui me séparait des femmes avec lesquelles il était accoutumé à vivre, et que, sous aucun prétexte, je ne souffrirais d'être traitée sur le même pied. La leçon fut complète et poussée aussi loin que possible. En vain essaya- , t-il de me plaisanter sur mes sévérités, je tins bon et l'obli-geai à donner aux choses un tour plus sérieux. Alors il s'ex-cusa, et si humblement, flue j'en fus touchée. J'avais réduit le fanfaron à demander grâce, et c'était un triomphe de na-ture à me causer quelque fierté. Évidemment je jouais avec le feu, et de lui à moi la par-tie n'était point égale. Sans expérience de la vie, sans autre défense que l'instinct dont la nature a armé les femmes, j'al-lais engager la lutte avec un roué, un débauché émérite, un homme qui savait comment on assiège un coeur et comment on l'amène à une capitulation prévue. Les ressources ne lui manquaient pas l'audace encore moins. Cette fois pourtant | CE QU'ON PEUT VOTR DANS UNE RUE. 259 une confidence. Ce mot ne fut pas prononcé, et dès lors il y eut un secret entre nous. Un secret@? il n'est point d'attachement qui résiste à ce ïégime. Je l'éprouvai bientôt. A une première dissimulation il fallut ajouter des dissimulations nouvelles. En pareil cas, il y a une heure, un moment, où un aveu est possible si on laisse passer cette heure et ce moment, on est fatalement condamné à taire tout ce qui survient, et à tenir une por-tion de son existence dans l'ombre. Désormais il fallait m'ob-server, rester sur mes gardes, ne rien dire qui pùt trahir ces relations singulières et qui devaient persister. -XXVIII En effet, Melchior ne s'en tint pas à une visite sous un prétexte ou l'autre - il revint. Il y eut d'abord dans l'accueil que je lui fis une froideur très-grande. J'avais à prendre ma revanche de ses libertés du premier jour, et je lui tins rigueur. Je voulais qu'il com-, prit la distance qui me séparait des femmes avec lesquelles il était accoutumé à vivre, et que, sous aucun prétexte, je ne souffrirais d'être traitée sur le même pied. La leçon fut complète et poussée aussi loin que possible. En vain essaya- , t-il de me plaisanter sur mes sévérités, je tins bon et l'obli-geai à donner aux choses un tour plus sérieux. Alors il s'ex-cusa, et si humblement, flue j'en fus touchée. J'avais réduit le fanfaron à demander grâce, et c'était un triomphe de na-ture à me causer quelque fierté. Évidemment je jouais avec le feu, et de lui à moi la par-tie n'était point égale. Sans expérience de la vie, sans autre défense que l'instinct dont la nature a armé les femmes, j'al-lais engager la lutte avec un roué, un débauché émérite, un homme qui savait comment on assiège un coeur et comment on l'amène à une capitulation prévue. Les ressources ne lui manquaient pas l'audace encore moins. Cette fois pourtant | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 259 une confidence. Ce mot ne fut pas prononcé, et dès lors il y eut un secret entre nous. Un secret ? il n'est point d'attachement qui résiste à ce régime. Je l'éprouvai bientôt. A une première dissimulation il fallut ajouter des dissimulations nouvelles. En pareil cas, il y a une heure, un moment, où un aveu est possible si on laisse passer cette heure et ce moment, on est fatalement condamné à taire tout ce qui survient, et à tenir une por-tion de son existence dans l'ombre. Désormais il fallait m'ob-server, rester sur mes gardes, ne rien dire qui pût trahir ces relations singulières et qui devaient persister. @XXVIII En effet, Melchior ne s'en tint pas à une visite sous un prétexte ou l'autre@@ il revint. Il y eut d'abord dans l'accueil que je lui fis une froideur très-grande. J'avais à prendre ma revanche de ses libertés du premier jour, et je lui tins rigueur. Je voulais qu'il com-@@prît la distance qui me séparait des femmes avec lesquelles il était accoutumé à vivre, et que, sous aucun prétexte, je ne souffrirais d'être traitée sur le même pied. La leçon fut complète et poussée aussi loin que possible. En vain essaya-@@@t-il de me plaisanter sur mes sévérités, je tins bon et l'obli-geai à donner aux choses un tour plus sérieux. Alors il s'ex-cusa, et si humblement, @que j'en fus touchée. J'avais réduit le fanfaron à demander grâce, et c'était un triomphe de na-ture à me causer quelque fierté. Évidemment je jouais avec le feu, et de lui à moi la par-tie n'était point égale. Sans expérience de la vie, sans autre défense que l'instinct dont la nature a armé les femmes, j'al-lais engager la lutte avec un roué, un débauché émérite, un homme qui savait comment on assiége un coeur et comment on l'amène à une capitulation prévue. Les ressources ne lui manquaient pas l'audace encore moins. Cette fois pourtant | Je voulais qu'il com-, prit la distance qui me séparait des femmes avec lesquelles il était accoutumé à vivre, et que, sous aucun prétexte, je ne souffrirais d'être traitée sur le même pied. | Je voulais qu'il com-prît la distance qui me séparait des femmes avec lesquelles il était accoutumé à vivre, et que, sous aucun prétexte, je ne souffrirais d'être traitée sur le même pied. | 3 | 0.015957 | 0.111111 |
938.txt | 1,858 | CE QU'ON PEUT VOTR DANS UNE RUE. 259 une confidence. Ce mot ne fut pas prononcé, et dès lors il y eut un secret entre nous. Un secret? il n'est point d'attachement qui résiste à ce ïégime. Je l'éprouvai bientôt. A une première dissimulation il fallut ajouter des dissimulations nouvelles. En pareil cas, il y a une heure, un moment, où un aveu est possible si on laisse passer cette heure et ce moment, on est fatalement condamné à taire tout ce qui survient, et à tenir une por-tion de son existence dans l'ombre. Désormais il fallait m'ob-server, rester sur mes gardes, ne rien dire qui pùt trahir ces relations singulières et qui devaient persister. -XXVIII En effet, Melchior ne s'en tint pas à une visite sous un prétexte ou l'autre - il revint. Il y eut d'abord dans l'accueil que je lui fis une froideur très-grande. J'avais à prendre ma revanche de ses libertés du premier jour, et je lui tins rigueur. Je voulais qu'il com-, prit la distance qui me séparait des femmes avec lesquelles il était accoutumé à vivre, et que, sous aucun prétexte, je ne souffrirais d'être traitée sur le même pied. La leçon fut complète et poussée aussi loin que possible. En vain essaya- , t-il de me plaisanter sur mes sévérités, je tins bon et l'obli-geai à donner aux choses un tour plus sérieux. Alors il s'ex-cusa, et si humblement, flue j'en fus touchée. J'avais réduit le fanfaron à demander grâce, et c'était un triomphe de na-ture à me causer quelque fierté. Évidemment je jouais avec le feu, et de lui à moi la par-tie n'était point égale. Sans expérience de la vie, sans autre défense que l'instinct dont la nature a armé les femmes, j'al-lais engager la lutte avec un roué, un débauché émérite, un homme qui savait comment on assiège un coeur et comment on l'amène à une capitulation prévue. Les ressources ne lui manquaient pas l'audace encore moins. Cette fois pourtant | CE QU'ON PEUT VOTR DANS UNE RUE. 259 une confidence. Ce mot ne fut pas prononcé, et dès lors il y eut un secret entre nous. Un secret@? il n'est point d'attachement qui résiste à ce ïégime. Je l'éprouvai bientôt. A une première dissimulation il fallut ajouter des dissimulations nouvelles. En pareil cas, il y a une heure, un moment, où un aveu est possible si on laisse passer cette heure et ce moment, on est fatalement condamné à taire tout ce qui survient, et à tenir une por-tion de son existence dans l'ombre. Désormais il fallait m'ob-server, rester sur mes gardes, ne rien dire qui pùt trahir ces relations singulières et qui devaient persister. -XXVIII En effet, Melchior ne s'en tint pas à une visite sous un prétexte ou l'autre - il revint. Il y eut d'abord dans l'accueil que je lui fis une froideur très-grande. J'avais à prendre ma revanche de ses libertés du premier jour, et je lui tins rigueur. Je voulais qu'il com-, prit la distance qui me séparait des femmes avec lesquelles il était accoutumé à vivre, et que, sous aucun prétexte, je ne souffrirais d'être traitée sur le même pied. La leçon fut complète et poussée aussi loin que possible. En vain essaya- , t-il de me plaisanter sur mes sévérités, je tins bon et l'obli-geai à donner aux choses un tour plus sérieux. Alors il s'ex-cusa, et si humblement, flue j'en fus touchée. J'avais réduit le fanfaron à demander grâce, et c'était un triomphe de na-ture à me causer quelque fierté. Évidemment je jouais avec le feu, et de lui à moi la par-tie n'était point égale. Sans expérience de la vie, sans autre défense que l'instinct dont la nature a armé les femmes, j'al-lais engager la lutte avec un roué, un débauché émérite, un homme qui savait comment on assiège un coeur et comment on l'amène à une capitulation prévue. Les ressources ne lui manquaient pas l'audace encore moins. Cette fois pourtant | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 259 une confidence. Ce mot ne fut pas prononcé, et dès lors il y eut un secret entre nous. Un secret ? il n'est point d'attachement qui résiste à ce régime. Je l'éprouvai bientôt. A une première dissimulation il fallut ajouter des dissimulations nouvelles. En pareil cas, il y a une heure, un moment, où un aveu est possible si on laisse passer cette heure et ce moment, on est fatalement condamné à taire tout ce qui survient, et à tenir une por-tion de son existence dans l'ombre. Désormais il fallait m'ob-server, rester sur mes gardes, ne rien dire qui pût trahir ces relations singulières et qui devaient persister. @XXVIII En effet, Melchior ne s'en tint pas à une visite sous un prétexte ou l'autre@@ il revint. Il y eut d'abord dans l'accueil que je lui fis une froideur très-grande. J'avais à prendre ma revanche de ses libertés du premier jour, et je lui tins rigueur. Je voulais qu'il com-@@prît la distance qui me séparait des femmes avec lesquelles il était accoutumé à vivre, et que, sous aucun prétexte, je ne souffrirais d'être traitée sur le même pied. La leçon fut complète et poussée aussi loin que possible. En vain essaya-@@@t-il de me plaisanter sur mes sévérités, je tins bon et l'obli-geai à donner aux choses un tour plus sérieux. Alors il s'ex-cusa, et si humblement, @que j'en fus touchée. J'avais réduit le fanfaron à demander grâce, et c'était un triomphe de na-ture à me causer quelque fierté. Évidemment je jouais avec le feu, et de lui à moi la par-tie n'était point égale. Sans expérience de la vie, sans autre défense que l'instinct dont la nature a armé les femmes, j'al-lais engager la lutte avec un roué, un débauché émérite, un homme qui savait comment on assiége un coeur et comment on l'amène à une capitulation prévue. Les ressources ne lui manquaient pas l'audace encore moins. Cette fois pourtant | La leçon fut complète et poussée aussi loin que possible. | La leçon fut complète et poussée aussi loin que possible. | 0 | 0 | 0 |
938.txt | 1,858 | CE QU'ON PEUT VOTR DANS UNE RUE. 259 une confidence. Ce mot ne fut pas prononcé, et dès lors il y eut un secret entre nous. Un secret? il n'est point d'attachement qui résiste à ce ïégime. Je l'éprouvai bientôt. A une première dissimulation il fallut ajouter des dissimulations nouvelles. En pareil cas, il y a une heure, un moment, où un aveu est possible si on laisse passer cette heure et ce moment, on est fatalement condamné à taire tout ce qui survient, et à tenir une por-tion de son existence dans l'ombre. Désormais il fallait m'ob-server, rester sur mes gardes, ne rien dire qui pùt trahir ces relations singulières et qui devaient persister. -XXVIII En effet, Melchior ne s'en tint pas à une visite sous un prétexte ou l'autre - il revint. Il y eut d'abord dans l'accueil que je lui fis une froideur très-grande. J'avais à prendre ma revanche de ses libertés du premier jour, et je lui tins rigueur. Je voulais qu'il com-, prit la distance qui me séparait des femmes avec lesquelles il était accoutumé à vivre, et que, sous aucun prétexte, je ne souffrirais d'être traitée sur le même pied. La leçon fut complète et poussée aussi loin que possible. En vain essaya- , t-il de me plaisanter sur mes sévérités, je tins bon et l'obli-geai à donner aux choses un tour plus sérieux. Alors il s'ex-cusa, et si humblement, flue j'en fus touchée. J'avais réduit le fanfaron à demander grâce, et c'était un triomphe de na-ture à me causer quelque fierté. Évidemment je jouais avec le feu, et de lui à moi la par-tie n'était point égale. Sans expérience de la vie, sans autre défense que l'instinct dont la nature a armé les femmes, j'al-lais engager la lutte avec un roué, un débauché émérite, un homme qui savait comment on assiège un coeur et comment on l'amène à une capitulation prévue. Les ressources ne lui manquaient pas l'audace encore moins. Cette fois pourtant | CE QU'ON PEUT VOTR DANS UNE RUE. 259 une confidence. Ce mot ne fut pas prononcé, et dès lors il y eut un secret entre nous. Un secret@? il n'est point d'attachement qui résiste à ce ïégime. Je l'éprouvai bientôt. A une première dissimulation il fallut ajouter des dissimulations nouvelles. En pareil cas, il y a une heure, un moment, où un aveu est possible si on laisse passer cette heure et ce moment, on est fatalement condamné à taire tout ce qui survient, et à tenir une por-tion de son existence dans l'ombre. Désormais il fallait m'ob-server, rester sur mes gardes, ne rien dire qui pùt trahir ces relations singulières et qui devaient persister. -XXVIII En effet, Melchior ne s'en tint pas à une visite sous un prétexte ou l'autre - il revint. Il y eut d'abord dans l'accueil que je lui fis une froideur très-grande. J'avais à prendre ma revanche de ses libertés du premier jour, et je lui tins rigueur. Je voulais qu'il com-, prit la distance qui me séparait des femmes avec lesquelles il était accoutumé à vivre, et que, sous aucun prétexte, je ne souffrirais d'être traitée sur le même pied. La leçon fut complète et poussée aussi loin que possible. En vain essaya- , t-il de me plaisanter sur mes sévérités, je tins bon et l'obli-geai à donner aux choses un tour plus sérieux. Alors il s'ex-cusa, et si humblement, flue j'en fus touchée. J'avais réduit le fanfaron à demander grâce, et c'était un triomphe de na-ture à me causer quelque fierté. Évidemment je jouais avec le feu, et de lui à moi la par-tie n'était point égale. Sans expérience de la vie, sans autre défense que l'instinct dont la nature a armé les femmes, j'al-lais engager la lutte avec un roué, un débauché émérite, un homme qui savait comment on assiège un coeur et comment on l'amène à une capitulation prévue. Les ressources ne lui manquaient pas l'audace encore moins. Cette fois pourtant | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 259 une confidence. Ce mot ne fut pas prononcé, et dès lors il y eut un secret entre nous. Un secret ? il n'est point d'attachement qui résiste à ce régime. Je l'éprouvai bientôt. A une première dissimulation il fallut ajouter des dissimulations nouvelles. En pareil cas, il y a une heure, un moment, où un aveu est possible si on laisse passer cette heure et ce moment, on est fatalement condamné à taire tout ce qui survient, et à tenir une por-tion de son existence dans l'ombre. Désormais il fallait m'ob-server, rester sur mes gardes, ne rien dire qui pût trahir ces relations singulières et qui devaient persister. @XXVIII En effet, Melchior ne s'en tint pas à une visite sous un prétexte ou l'autre@@ il revint. Il y eut d'abord dans l'accueil que je lui fis une froideur très-grande. J'avais à prendre ma revanche de ses libertés du premier jour, et je lui tins rigueur. Je voulais qu'il com-@@prît la distance qui me séparait des femmes avec lesquelles il était accoutumé à vivre, et que, sous aucun prétexte, je ne souffrirais d'être traitée sur le même pied. La leçon fut complète et poussée aussi loin que possible. En vain essaya-@@@t-il de me plaisanter sur mes sévérités, je tins bon et l'obli-geai à donner aux choses un tour plus sérieux. Alors il s'ex-cusa, et si humblement, @que j'en fus touchée. J'avais réduit le fanfaron à demander grâce, et c'était un triomphe de na-ture à me causer quelque fierté. Évidemment je jouais avec le feu, et de lui à moi la par-tie n'était point égale. Sans expérience de la vie, sans autre défense que l'instinct dont la nature a armé les femmes, j'al-lais engager la lutte avec un roué, un débauché émérite, un homme qui savait comment on assiége un coeur et comment on l'amène à une capitulation prévue. Les ressources ne lui manquaient pas l'audace encore moins. Cette fois pourtant | En vain essaya- , t-il de me plaisanter sur mes sévérités, je tins bon et l'obli-geai à donner aux choses un tour plus sérieux. | En vain essaya-t-il de me plaisanter sur mes sévérités, je tins bon et l'obli-geai à donner aux choses un tour plus sérieux. | 3 | 0.024194 | 0.125 |
938.txt | 1,858 | CE QU'ON PEUT VOTR DANS UNE RUE. 259 une confidence. Ce mot ne fut pas prononcé, et dès lors il y eut un secret entre nous. Un secret? il n'est point d'attachement qui résiste à ce ïégime. Je l'éprouvai bientôt. A une première dissimulation il fallut ajouter des dissimulations nouvelles. En pareil cas, il y a une heure, un moment, où un aveu est possible si on laisse passer cette heure et ce moment, on est fatalement condamné à taire tout ce qui survient, et à tenir une por-tion de son existence dans l'ombre. Désormais il fallait m'ob-server, rester sur mes gardes, ne rien dire qui pùt trahir ces relations singulières et qui devaient persister. -XXVIII En effet, Melchior ne s'en tint pas à une visite sous un prétexte ou l'autre - il revint. Il y eut d'abord dans l'accueil que je lui fis une froideur très-grande. J'avais à prendre ma revanche de ses libertés du premier jour, et je lui tins rigueur. Je voulais qu'il com-, prit la distance qui me séparait des femmes avec lesquelles il était accoutumé à vivre, et que, sous aucun prétexte, je ne souffrirais d'être traitée sur le même pied. La leçon fut complète et poussée aussi loin que possible. En vain essaya- , t-il de me plaisanter sur mes sévérités, je tins bon et l'obli-geai à donner aux choses un tour plus sérieux. Alors il s'ex-cusa, et si humblement, flue j'en fus touchée. J'avais réduit le fanfaron à demander grâce, et c'était un triomphe de na-ture à me causer quelque fierté. Évidemment je jouais avec le feu, et de lui à moi la par-tie n'était point égale. Sans expérience de la vie, sans autre défense que l'instinct dont la nature a armé les femmes, j'al-lais engager la lutte avec un roué, un débauché émérite, un homme qui savait comment on assiège un coeur et comment on l'amène à une capitulation prévue. Les ressources ne lui manquaient pas l'audace encore moins. Cette fois pourtant | CE QU'ON PEUT VOTR DANS UNE RUE. 259 une confidence. Ce mot ne fut pas prononcé, et dès lors il y eut un secret entre nous. Un secret@? il n'est point d'attachement qui résiste à ce ïégime. Je l'éprouvai bientôt. A une première dissimulation il fallut ajouter des dissimulations nouvelles. En pareil cas, il y a une heure, un moment, où un aveu est possible si on laisse passer cette heure et ce moment, on est fatalement condamné à taire tout ce qui survient, et à tenir une por-tion de son existence dans l'ombre. Désormais il fallait m'ob-server, rester sur mes gardes, ne rien dire qui pùt trahir ces relations singulières et qui devaient persister. -XXVIII En effet, Melchior ne s'en tint pas à une visite sous un prétexte ou l'autre - il revint. Il y eut d'abord dans l'accueil que je lui fis une froideur très-grande. J'avais à prendre ma revanche de ses libertés du premier jour, et je lui tins rigueur. Je voulais qu'il com-, prit la distance qui me séparait des femmes avec lesquelles il était accoutumé à vivre, et que, sous aucun prétexte, je ne souffrirais d'être traitée sur le même pied. La leçon fut complète et poussée aussi loin que possible. En vain essaya- , t-il de me plaisanter sur mes sévérités, je tins bon et l'obli-geai à donner aux choses un tour plus sérieux. Alors il s'ex-cusa, et si humblement, flue j'en fus touchée. J'avais réduit le fanfaron à demander grâce, et c'était un triomphe de na-ture à me causer quelque fierté. Évidemment je jouais avec le feu, et de lui à moi la par-tie n'était point égale. Sans expérience de la vie, sans autre défense que l'instinct dont la nature a armé les femmes, j'al-lais engager la lutte avec un roué, un débauché émérite, un homme qui savait comment on assiège un coeur et comment on l'amène à une capitulation prévue. Les ressources ne lui manquaient pas l'audace encore moins. Cette fois pourtant | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 259 une confidence. Ce mot ne fut pas prononcé, et dès lors il y eut un secret entre nous. Un secret ? il n'est point d'attachement qui résiste à ce régime. Je l'éprouvai bientôt. A une première dissimulation il fallut ajouter des dissimulations nouvelles. En pareil cas, il y a une heure, un moment, où un aveu est possible si on laisse passer cette heure et ce moment, on est fatalement condamné à taire tout ce qui survient, et à tenir une por-tion de son existence dans l'ombre. Désormais il fallait m'ob-server, rester sur mes gardes, ne rien dire qui pût trahir ces relations singulières et qui devaient persister. @XXVIII En effet, Melchior ne s'en tint pas à une visite sous un prétexte ou l'autre@@ il revint. Il y eut d'abord dans l'accueil que je lui fis une froideur très-grande. J'avais à prendre ma revanche de ses libertés du premier jour, et je lui tins rigueur. Je voulais qu'il com-@@prît la distance qui me séparait des femmes avec lesquelles il était accoutumé à vivre, et que, sous aucun prétexte, je ne souffrirais d'être traitée sur le même pied. La leçon fut complète et poussée aussi loin que possible. En vain essaya-@@@t-il de me plaisanter sur mes sévérités, je tins bon et l'obli-geai à donner aux choses un tour plus sérieux. Alors il s'ex-cusa, et si humblement, @que j'en fus touchée. J'avais réduit le fanfaron à demander grâce, et c'était un triomphe de na-ture à me causer quelque fierté. Évidemment je jouais avec le feu, et de lui à moi la par-tie n'était point égale. Sans expérience de la vie, sans autre défense que l'instinct dont la nature a armé les femmes, j'al-lais engager la lutte avec un roué, un débauché émérite, un homme qui savait comment on assiége un coeur et comment on l'amène à une capitulation prévue. Les ressources ne lui manquaient pas l'audace encore moins. Cette fois pourtant | Alors il s'ex-cusa, et si humblement, flue j'en fus touchée. | Alors il s'ex-cusa, et si humblement, que j'en fus touchée. | 2 | 0.033898 | 0.153846 |
938.txt | 1,858 | CE QU'ON PEUT VOTR DANS UNE RUE. 259 une confidence. Ce mot ne fut pas prononcé, et dès lors il y eut un secret entre nous. Un secret? il n'est point d'attachement qui résiste à ce ïégime. Je l'éprouvai bientôt. A une première dissimulation il fallut ajouter des dissimulations nouvelles. En pareil cas, il y a une heure, un moment, où un aveu est possible si on laisse passer cette heure et ce moment, on est fatalement condamné à taire tout ce qui survient, et à tenir une por-tion de son existence dans l'ombre. Désormais il fallait m'ob-server, rester sur mes gardes, ne rien dire qui pùt trahir ces relations singulières et qui devaient persister. -XXVIII En effet, Melchior ne s'en tint pas à une visite sous un prétexte ou l'autre - il revint. Il y eut d'abord dans l'accueil que je lui fis une froideur très-grande. J'avais à prendre ma revanche de ses libertés du premier jour, et je lui tins rigueur. 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Cette fois pourtant | CE QU'ON PEUT VOTR DANS UNE RUE. 259 une confidence. Ce mot ne fut pas prononcé, et dès lors il y eut un secret entre nous. Un secret@? il n'est point d'attachement qui résiste à ce ïégime. Je l'éprouvai bientôt. A une première dissimulation il fallut ajouter des dissimulations nouvelles. En pareil cas, il y a une heure, un moment, où un aveu est possible si on laisse passer cette heure et ce moment, on est fatalement condamné à taire tout ce qui survient, et à tenir une por-tion de son existence dans l'ombre. Désormais il fallait m'ob-server, rester sur mes gardes, ne rien dire qui pùt trahir ces relations singulières et qui devaient persister. -XXVIII En effet, Melchior ne s'en tint pas à une visite sous un prétexte ou l'autre - il revint. Il y eut d'abord dans l'accueil que je lui fis une froideur très-grande. J'avais à prendre ma revanche de ses libertés du premier jour, et je lui tins rigueur. 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Cette fois pourtant | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 259 une confidence. Ce mot ne fut pas prononcé, et dès lors il y eut un secret entre nous. Un secret ? il n'est point d'attachement qui résiste à ce régime. Je l'éprouvai bientôt. A une première dissimulation il fallut ajouter des dissimulations nouvelles. En pareil cas, il y a une heure, un moment, où un aveu est possible si on laisse passer cette heure et ce moment, on est fatalement condamné à taire tout ce qui survient, et à tenir une por-tion de son existence dans l'ombre. Désormais il fallait m'ob-server, rester sur mes gardes, ne rien dire qui pût trahir ces relations singulières et qui devaient persister. @XXVIII En effet, Melchior ne s'en tint pas à une visite sous un prétexte ou l'autre@@ il revint. Il y eut d'abord dans l'accueil que je lui fis une froideur très-grande. J'avais à prendre ma revanche de ses libertés du premier jour, et je lui tins rigueur. Je voulais qu'il com-@@prît la distance qui me séparait des femmes avec lesquelles il était accoutumé à vivre, et que, sous aucun prétexte, je ne souffrirais d'être traitée sur le même pied. La leçon fut complète et poussée aussi loin que possible. En vain essaya-@@@t-il de me plaisanter sur mes sévérités, je tins bon et l'obli-geai à donner aux choses un tour plus sérieux. Alors il s'ex-cusa, et si humblement, @que j'en fus touchée. J'avais réduit le fanfaron à demander grâce, et c'était un triomphe de na-ture à me causer quelque fierté. Évidemment je jouais avec le feu, et de lui à moi la par-tie n'était point égale. Sans expérience de la vie, sans autre défense que l'instinct dont la nature a armé les femmes, j'al-lais engager la lutte avec un roué, un débauché émérite, un homme qui savait comment on assiége un coeur et comment on l'amène à une capitulation prévue. Les ressources ne lui manquaient pas l'audace encore moins. Cette fois pourtant | J'avais réduit le fanfaron à demander grâce, et c'était un triomphe de na-ture à me causer quelque fierté. | J'avais réduit le fanfaron à demander grâce, et c'était un triomphe de na-ture à me causer quelque fierté. | 0 | 0 | 0 |
938.txt | 1,858 | CE QU'ON PEUT VOTR DANS UNE RUE. 259 une confidence. Ce mot ne fut pas prononcé, et dès lors il y eut un secret entre nous. Un secret? il n'est point d'attachement qui résiste à ce ïégime. Je l'éprouvai bientôt. A une première dissimulation il fallut ajouter des dissimulations nouvelles. En pareil cas, il y a une heure, un moment, où un aveu est possible si on laisse passer cette heure et ce moment, on est fatalement condamné à taire tout ce qui survient, et à tenir une por-tion de son existence dans l'ombre. Désormais il fallait m'ob-server, rester sur mes gardes, ne rien dire qui pùt trahir ces relations singulières et qui devaient persister. -XXVIII En effet, Melchior ne s'en tint pas à une visite sous un prétexte ou l'autre - il revint. Il y eut d'abord dans l'accueil que je lui fis une froideur très-grande. J'avais à prendre ma revanche de ses libertés du premier jour, et je lui tins rigueur. Je voulais qu'il com-, prit la distance qui me séparait des femmes avec lesquelles il était accoutumé à vivre, et que, sous aucun prétexte, je ne souffrirais d'être traitée sur le même pied. La leçon fut complète et poussée aussi loin que possible. En vain essaya- , t-il de me plaisanter sur mes sévérités, je tins bon et l'obli-geai à donner aux choses un tour plus sérieux. Alors il s'ex-cusa, et si humblement, flue j'en fus touchée. J'avais réduit le fanfaron à demander grâce, et c'était un triomphe de na-ture à me causer quelque fierté. Évidemment je jouais avec le feu, et de lui à moi la par-tie n'était point égale. Sans expérience de la vie, sans autre défense que l'instinct dont la nature a armé les femmes, j'al-lais engager la lutte avec un roué, un débauché émérite, un homme qui savait comment on assiège un coeur et comment on l'amène à une capitulation prévue. Les ressources ne lui manquaient pas l'audace encore moins. Cette fois pourtant | CE QU'ON PEUT VOTR DANS UNE RUE. 259 une confidence. Ce mot ne fut pas prononcé, et dès lors il y eut un secret entre nous. Un secret@? il n'est point d'attachement qui résiste à ce ïégime. Je l'éprouvai bientôt. A une première dissimulation il fallut ajouter des dissimulations nouvelles. En pareil cas, il y a une heure, un moment, où un aveu est possible si on laisse passer cette heure et ce moment, on est fatalement condamné à taire tout ce qui survient, et à tenir une por-tion de son existence dans l'ombre. Désormais il fallait m'ob-server, rester sur mes gardes, ne rien dire qui pùt trahir ces relations singulières et qui devaient persister. -XXVIII En effet, Melchior ne s'en tint pas à une visite sous un prétexte ou l'autre - il revint. Il y eut d'abord dans l'accueil que je lui fis une froideur très-grande. J'avais à prendre ma revanche de ses libertés du premier jour, et je lui tins rigueur. Je voulais qu'il com-, prit la distance qui me séparait des femmes avec lesquelles il était accoutumé à vivre, et que, sous aucun prétexte, je ne souffrirais d'être traitée sur le même pied. La leçon fut complète et poussée aussi loin que possible. En vain essaya- , t-il de me plaisanter sur mes sévérités, je tins bon et l'obli-geai à donner aux choses un tour plus sérieux. Alors il s'ex-cusa, et si humblement, flue j'en fus touchée. J'avais réduit le fanfaron à demander grâce, et c'était un triomphe de na-ture à me causer quelque fierté. Évidemment je jouais avec le feu, et de lui à moi la par-tie n'était point égale. Sans expérience de la vie, sans autre défense que l'instinct dont la nature a armé les femmes, j'al-lais engager la lutte avec un roué, un débauché émérite, un homme qui savait comment on assiège un coeur et comment on l'amène à une capitulation prévue. Les ressources ne lui manquaient pas l'audace encore moins. Cette fois pourtant | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 259 une confidence. Ce mot ne fut pas prononcé, et dès lors il y eut un secret entre nous. Un secret ? il n'est point d'attachement qui résiste à ce régime. Je l'éprouvai bientôt. A une première dissimulation il fallut ajouter des dissimulations nouvelles. En pareil cas, il y a une heure, un moment, où un aveu est possible si on laisse passer cette heure et ce moment, on est fatalement condamné à taire tout ce qui survient, et à tenir une por-tion de son existence dans l'ombre. Désormais il fallait m'ob-server, rester sur mes gardes, ne rien dire qui pût trahir ces relations singulières et qui devaient persister. @XXVIII En effet, Melchior ne s'en tint pas à une visite sous un prétexte ou l'autre@@ il revint. Il y eut d'abord dans l'accueil que je lui fis une froideur très-grande. J'avais à prendre ma revanche de ses libertés du premier jour, et je lui tins rigueur. Je voulais qu'il com-@@prît la distance qui me séparait des femmes avec lesquelles il était accoutumé à vivre, et que, sous aucun prétexte, je ne souffrirais d'être traitée sur le même pied. La leçon fut complète et poussée aussi loin que possible. En vain essaya-@@@t-il de me plaisanter sur mes sévérités, je tins bon et l'obli-geai à donner aux choses un tour plus sérieux. Alors il s'ex-cusa, et si humblement, @que j'en fus touchée. J'avais réduit le fanfaron à demander grâce, et c'était un triomphe de na-ture à me causer quelque fierté. Évidemment je jouais avec le feu, et de lui à moi la par-tie n'était point égale. Sans expérience de la vie, sans autre défense que l'instinct dont la nature a armé les femmes, j'al-lais engager la lutte avec un roué, un débauché émérite, un homme qui savait comment on assiége un coeur et comment on l'amène à une capitulation prévue. Les ressources ne lui manquaient pas l'audace encore moins. Cette fois pourtant | Évidemment je jouais avec le feu, et de lui à moi la par-tie n'était point égale. | Évidemment je jouais avec le feu, et de lui à moi la par-tie n'était point égale. | 0 | 0 | 0 |
938.txt | 1,858 | CE QU'ON PEUT VOTR DANS UNE RUE. 259 une confidence. Ce mot ne fut pas prononcé, et dès lors il y eut un secret entre nous. Un secret? il n'est point d'attachement qui résiste à ce ïégime. Je l'éprouvai bientôt. A une première dissimulation il fallut ajouter des dissimulations nouvelles. En pareil cas, il y a une heure, un moment, où un aveu est possible si on laisse passer cette heure et ce moment, on est fatalement condamné à taire tout ce qui survient, et à tenir une por-tion de son existence dans l'ombre. Désormais il fallait m'ob-server, rester sur mes gardes, ne rien dire qui pùt trahir ces relations singulières et qui devaient persister. -XXVIII En effet, Melchior ne s'en tint pas à une visite sous un prétexte ou l'autre - il revint. Il y eut d'abord dans l'accueil que je lui fis une froideur très-grande. J'avais à prendre ma revanche de ses libertés du premier jour, et je lui tins rigueur. Je voulais qu'il com-, prit la distance qui me séparait des femmes avec lesquelles il était accoutumé à vivre, et que, sous aucun prétexte, je ne souffrirais d'être traitée sur le même pied. La leçon fut complète et poussée aussi loin que possible. En vain essaya- , t-il de me plaisanter sur mes sévérités, je tins bon et l'obli-geai à donner aux choses un tour plus sérieux. Alors il s'ex-cusa, et si humblement, flue j'en fus touchée. J'avais réduit le fanfaron à demander grâce, et c'était un triomphe de na-ture à me causer quelque fierté. Évidemment je jouais avec le feu, et de lui à moi la par-tie n'était point égale. Sans expérience de la vie, sans autre défense que l'instinct dont la nature a armé les femmes, j'al-lais engager la lutte avec un roué, un débauché émérite, un homme qui savait comment on assiège un coeur et comment on l'amène à une capitulation prévue. Les ressources ne lui manquaient pas l'audace encore moins. Cette fois pourtant | CE QU'ON PEUT VOTR DANS UNE RUE. 259 une confidence. Ce mot ne fut pas prononcé, et dès lors il y eut un secret entre nous. Un secret@? il n'est point d'attachement qui résiste à ce ïégime. Je l'éprouvai bientôt. A une première dissimulation il fallut ajouter des dissimulations nouvelles. En pareil cas, il y a une heure, un moment, où un aveu est possible si on laisse passer cette heure et ce moment, on est fatalement condamné à taire tout ce qui survient, et à tenir une por-tion de son existence dans l'ombre. Désormais il fallait m'ob-server, rester sur mes gardes, ne rien dire qui pùt trahir ces relations singulières et qui devaient persister. -XXVIII En effet, Melchior ne s'en tint pas à une visite sous un prétexte ou l'autre - il revint. Il y eut d'abord dans l'accueil que je lui fis une froideur très-grande. J'avais à prendre ma revanche de ses libertés du premier jour, et je lui tins rigueur. Je voulais qu'il com-, prit la distance qui me séparait des femmes avec lesquelles il était accoutumé à vivre, et que, sous aucun prétexte, je ne souffrirais d'être traitée sur le même pied. La leçon fut complète et poussée aussi loin que possible. En vain essaya- , t-il de me plaisanter sur mes sévérités, je tins bon et l'obli-geai à donner aux choses un tour plus sérieux. Alors il s'ex-cusa, et si humblement, flue j'en fus touchée. J'avais réduit le fanfaron à demander grâce, et c'était un triomphe de na-ture à me causer quelque fierté. Évidemment je jouais avec le feu, et de lui à moi la par-tie n'était point égale. Sans expérience de la vie, sans autre défense que l'instinct dont la nature a armé les femmes, j'al-lais engager la lutte avec un roué, un débauché émérite, un homme qui savait comment on assiège un coeur et comment on l'amène à une capitulation prévue. Les ressources ne lui manquaient pas l'audace encore moins. Cette fois pourtant | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 259 une confidence. Ce mot ne fut pas prononcé, et dès lors il y eut un secret entre nous. Un secret ? il n'est point d'attachement qui résiste à ce régime. Je l'éprouvai bientôt. A une première dissimulation il fallut ajouter des dissimulations nouvelles. En pareil cas, il y a une heure, un moment, où un aveu est possible si on laisse passer cette heure et ce moment, on est fatalement condamné à taire tout ce qui survient, et à tenir une por-tion de son existence dans l'ombre. Désormais il fallait m'ob-server, rester sur mes gardes, ne rien dire qui pût trahir ces relations singulières et qui devaient persister. @XXVIII En effet, Melchior ne s'en tint pas à une visite sous un prétexte ou l'autre@@ il revint. Il y eut d'abord dans l'accueil que je lui fis une froideur très-grande. J'avais à prendre ma revanche de ses libertés du premier jour, et je lui tins rigueur. Je voulais qu'il com-@@prît la distance qui me séparait des femmes avec lesquelles il était accoutumé à vivre, et que, sous aucun prétexte, je ne souffrirais d'être traitée sur le même pied. La leçon fut complète et poussée aussi loin que possible. En vain essaya-@@@t-il de me plaisanter sur mes sévérités, je tins bon et l'obli-geai à donner aux choses un tour plus sérieux. Alors il s'ex-cusa, et si humblement, @que j'en fus touchée. J'avais réduit le fanfaron à demander grâce, et c'était un triomphe de na-ture à me causer quelque fierté. Évidemment je jouais avec le feu, et de lui à moi la par-tie n'était point égale. Sans expérience de la vie, sans autre défense que l'instinct dont la nature a armé les femmes, j'al-lais engager la lutte avec un roué, un débauché émérite, un homme qui savait comment on assiége un coeur et comment on l'amène à une capitulation prévue. Les ressources ne lui manquaient pas l'audace encore moins. Cette fois pourtant | Sans expérience de la vie, sans autre défense que l'instinct dont la nature a armé les femmes, j'al-lais engager la lutte avec un roué, un débauché émérite, un homme qui savait comment on assiège un coeur et comment on l'amène à une capitulation prévue. | Sans expérience de la vie, sans autre défense que l'instinct dont la nature a armé les femmes, j'al-lais engager la lutte avec un roué, un débauché émérite, un homme qui savait comment on assiége un coeur et comment on l'amène à une capitulation prévue. | 1 | 0.003953 | 0.020408 |
938.txt | 1,858 | CE QU'ON PEUT VOTR DANS UNE RUE. 259 une confidence. Ce mot ne fut pas prononcé, et dès lors il y eut un secret entre nous. Un secret? il n'est point d'attachement qui résiste à ce ïégime. Je l'éprouvai bientôt. A une première dissimulation il fallut ajouter des dissimulations nouvelles. En pareil cas, il y a une heure, un moment, où un aveu est possible si on laisse passer cette heure et ce moment, on est fatalement condamné à taire tout ce qui survient, et à tenir une por-tion de son existence dans l'ombre. Désormais il fallait m'ob-server, rester sur mes gardes, ne rien dire qui pùt trahir ces relations singulières et qui devaient persister. -XXVIII En effet, Melchior ne s'en tint pas à une visite sous un prétexte ou l'autre - il revint. Il y eut d'abord dans l'accueil que je lui fis une froideur très-grande. J'avais à prendre ma revanche de ses libertés du premier jour, et je lui tins rigueur. Je voulais qu'il com-, prit la distance qui me séparait des femmes avec lesquelles il était accoutumé à vivre, et que, sous aucun prétexte, je ne souffrirais d'être traitée sur le même pied. La leçon fut complète et poussée aussi loin que possible. En vain essaya- , t-il de me plaisanter sur mes sévérités, je tins bon et l'obli-geai à donner aux choses un tour plus sérieux. Alors il s'ex-cusa, et si humblement, flue j'en fus touchée. J'avais réduit le fanfaron à demander grâce, et c'était un triomphe de na-ture à me causer quelque fierté. Évidemment je jouais avec le feu, et de lui à moi la par-tie n'était point égale. Sans expérience de la vie, sans autre défense que l'instinct dont la nature a armé les femmes, j'al-lais engager la lutte avec un roué, un débauché émérite, un homme qui savait comment on assiège un coeur et comment on l'amène à une capitulation prévue. Les ressources ne lui manquaient pas l'audace encore moins. Cette fois pourtant | CE QU'ON PEUT VOTR DANS UNE RUE. 259 une confidence. Ce mot ne fut pas prononcé, et dès lors il y eut un secret entre nous. Un secret@? il n'est point d'attachement qui résiste à ce ïégime. Je l'éprouvai bientôt. A une première dissimulation il fallut ajouter des dissimulations nouvelles. En pareil cas, il y a une heure, un moment, où un aveu est possible si on laisse passer cette heure et ce moment, on est fatalement condamné à taire tout ce qui survient, et à tenir une por-tion de son existence dans l'ombre. Désormais il fallait m'ob-server, rester sur mes gardes, ne rien dire qui pùt trahir ces relations singulières et qui devaient persister. -XXVIII En effet, Melchior ne s'en tint pas à une visite sous un prétexte ou l'autre - il revint. Il y eut d'abord dans l'accueil que je lui fis une froideur très-grande. J'avais à prendre ma revanche de ses libertés du premier jour, et je lui tins rigueur. Je voulais qu'il com-, prit la distance qui me séparait des femmes avec lesquelles il était accoutumé à vivre, et que, sous aucun prétexte, je ne souffrirais d'être traitée sur le même pied. La leçon fut complète et poussée aussi loin que possible. En vain essaya- , t-il de me plaisanter sur mes sévérités, je tins bon et l'obli-geai à donner aux choses un tour plus sérieux. Alors il s'ex-cusa, et si humblement, flue j'en fus touchée. J'avais réduit le fanfaron à demander grâce, et c'était un triomphe de na-ture à me causer quelque fierté. Évidemment je jouais avec le feu, et de lui à moi la par-tie n'était point égale. Sans expérience de la vie, sans autre défense que l'instinct dont la nature a armé les femmes, j'al-lais engager la lutte avec un roué, un débauché émérite, un homme qui savait comment on assiège un coeur et comment on l'amène à une capitulation prévue. Les ressources ne lui manquaient pas l'audace encore moins. Cette fois pourtant | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 259 une confidence. Ce mot ne fut pas prononcé, et dès lors il y eut un secret entre nous. Un secret ? il n'est point d'attachement qui résiste à ce régime. Je l'éprouvai bientôt. A une première dissimulation il fallut ajouter des dissimulations nouvelles. En pareil cas, il y a une heure, un moment, où un aveu est possible si on laisse passer cette heure et ce moment, on est fatalement condamné à taire tout ce qui survient, et à tenir une por-tion de son existence dans l'ombre. Désormais il fallait m'ob-server, rester sur mes gardes, ne rien dire qui pût trahir ces relations singulières et qui devaient persister. @XXVIII En effet, Melchior ne s'en tint pas à une visite sous un prétexte ou l'autre@@ il revint. Il y eut d'abord dans l'accueil que je lui fis une froideur très-grande. J'avais à prendre ma revanche de ses libertés du premier jour, et je lui tins rigueur. Je voulais qu'il com-@@prît la distance qui me séparait des femmes avec lesquelles il était accoutumé à vivre, et que, sous aucun prétexte, je ne souffrirais d'être traitée sur le même pied. La leçon fut complète et poussée aussi loin que possible. En vain essaya-@@@t-il de me plaisanter sur mes sévérités, je tins bon et l'obli-geai à donner aux choses un tour plus sérieux. Alors il s'ex-cusa, et si humblement, @que j'en fus touchée. J'avais réduit le fanfaron à demander grâce, et c'était un triomphe de na-ture à me causer quelque fierté. Évidemment je jouais avec le feu, et de lui à moi la par-tie n'était point égale. Sans expérience de la vie, sans autre défense que l'instinct dont la nature a armé les femmes, j'al-lais engager la lutte avec un roué, un débauché émérite, un homme qui savait comment on assiége un coeur et comment on l'amène à une capitulation prévue. Les ressources ne lui manquaient pas l'audace encore moins. Cette fois pourtant | Les ressources ne lui manquaient pas l'audace encore moins. | Les ressources ne lui manquaient pas l'audace encore moins. | 0 | 0 | 0 |
938.txt | 1,858 | CE QU'ON PEUT VOTR DANS UNE RUE. 259 une confidence. Ce mot ne fut pas prononcé, et dès lors il y eut un secret entre nous. Un secret? il n'est point d'attachement qui résiste à ce ïégime. Je l'éprouvai bientôt. A une première dissimulation il fallut ajouter des dissimulations nouvelles. En pareil cas, il y a une heure, un moment, où un aveu est possible si on laisse passer cette heure et ce moment, on est fatalement condamné à taire tout ce qui survient, et à tenir une por-tion de son existence dans l'ombre. Désormais il fallait m'ob-server, rester sur mes gardes, ne rien dire qui pùt trahir ces relations singulières et qui devaient persister. -XXVIII En effet, Melchior ne s'en tint pas à une visite sous un prétexte ou l'autre - il revint. Il y eut d'abord dans l'accueil que je lui fis une froideur très-grande. J'avais à prendre ma revanche de ses libertés du premier jour, et je lui tins rigueur. Je voulais qu'il com-, prit la distance qui me séparait des femmes avec lesquelles il était accoutumé à vivre, et que, sous aucun prétexte, je ne souffrirais d'être traitée sur le même pied. La leçon fut complète et poussée aussi loin que possible. En vain essaya- , t-il de me plaisanter sur mes sévérités, je tins bon et l'obli-geai à donner aux choses un tour plus sérieux. Alors il s'ex-cusa, et si humblement, flue j'en fus touchée. J'avais réduit le fanfaron à demander grâce, et c'était un triomphe de na-ture à me causer quelque fierté. Évidemment je jouais avec le feu, et de lui à moi la par-tie n'était point égale. Sans expérience de la vie, sans autre défense que l'instinct dont la nature a armé les femmes, j'al-lais engager la lutte avec un roué, un débauché émérite, un homme qui savait comment on assiège un coeur et comment on l'amène à une capitulation prévue. Les ressources ne lui manquaient pas l'audace encore moins. Cette fois pourtant | CE QU'ON PEUT VOTR DANS UNE RUE. 259 une confidence. Ce mot ne fut pas prononcé, et dès lors il y eut un secret entre nous. Un secret@? il n'est point d'attachement qui résiste à ce ïégime. Je l'éprouvai bientôt. A une première dissimulation il fallut ajouter des dissimulations nouvelles. En pareil cas, il y a une heure, un moment, où un aveu est possible si on laisse passer cette heure et ce moment, on est fatalement condamné à taire tout ce qui survient, et à tenir une por-tion de son existence dans l'ombre. Désormais il fallait m'ob-server, rester sur mes gardes, ne rien dire qui pùt trahir ces relations singulières et qui devaient persister. -XXVIII En effet, Melchior ne s'en tint pas à une visite sous un prétexte ou l'autre - il revint. Il y eut d'abord dans l'accueil que je lui fis une froideur très-grande. J'avais à prendre ma revanche de ses libertés du premier jour, et je lui tins rigueur. Je voulais qu'il com-, prit la distance qui me séparait des femmes avec lesquelles il était accoutumé à vivre, et que, sous aucun prétexte, je ne souffrirais d'être traitée sur le même pied. La leçon fut complète et poussée aussi loin que possible. En vain essaya- , t-il de me plaisanter sur mes sévérités, je tins bon et l'obli-geai à donner aux choses un tour plus sérieux. Alors il s'ex-cusa, et si humblement, flue j'en fus touchée. J'avais réduit le fanfaron à demander grâce, et c'était un triomphe de na-ture à me causer quelque fierté. Évidemment je jouais avec le feu, et de lui à moi la par-tie n'était point égale. Sans expérience de la vie, sans autre défense que l'instinct dont la nature a armé les femmes, j'al-lais engager la lutte avec un roué, un débauché émérite, un homme qui savait comment on assiège un coeur et comment on l'amène à une capitulation prévue. Les ressources ne lui manquaient pas l'audace encore moins. Cette fois pourtant | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 259 une confidence. Ce mot ne fut pas prononcé, et dès lors il y eut un secret entre nous. Un secret ? il n'est point d'attachement qui résiste à ce régime. Je l'éprouvai bientôt. A une première dissimulation il fallut ajouter des dissimulations nouvelles. En pareil cas, il y a une heure, un moment, où un aveu est possible si on laisse passer cette heure et ce moment, on est fatalement condamné à taire tout ce qui survient, et à tenir une por-tion de son existence dans l'ombre. Désormais il fallait m'ob-server, rester sur mes gardes, ne rien dire qui pût trahir ces relations singulières et qui devaient persister. @XXVIII En effet, Melchior ne s'en tint pas à une visite sous un prétexte ou l'autre@@ il revint. Il y eut d'abord dans l'accueil que je lui fis une froideur très-grande. J'avais à prendre ma revanche de ses libertés du premier jour, et je lui tins rigueur. Je voulais qu'il com-@@prît la distance qui me séparait des femmes avec lesquelles il était accoutumé à vivre, et que, sous aucun prétexte, je ne souffrirais d'être traitée sur le même pied. La leçon fut complète et poussée aussi loin que possible. En vain essaya-@@@t-il de me plaisanter sur mes sévérités, je tins bon et l'obli-geai à donner aux choses un tour plus sérieux. Alors il s'ex-cusa, et si humblement, @que j'en fus touchée. J'avais réduit le fanfaron à demander grâce, et c'était un triomphe de na-ture à me causer quelque fierté. Évidemment je jouais avec le feu, et de lui à moi la par-tie n'était point égale. Sans expérience de la vie, sans autre défense que l'instinct dont la nature a armé les femmes, j'al-lais engager la lutte avec un roué, un débauché émérite, un homme qui savait comment on assiége un coeur et comment on l'amène à une capitulation prévue. Les ressources ne lui manquaient pas l'audace encore moins. Cette fois pourtant | Cette fois pourtant | Cette fois pourtant | 0 | 0 | 0 |
910.txt | 1,858 | 220 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. libre il pénétra chez Marguerite par Ja brèche qu'il venait d'ouvrir. Quand il se trouva dans la première pièce, involontaire-ment il s'arrêta le coeur lui battait à l'étouffer, ses jambe4 semblaient lui refuser leur service son oeil était comme voilé par un nuage qui ne laissait plus les objets distincts. Il se remit pourtant et examina les lieux. Rien n'y était changé chaque chose était à sa place. Aucun désordre apparent ne semblait confirmer ses craintes aucun indice ne faisait pres-sentir une catastrophe. Restait la chambre de Marguerite la clef était sur la porte, et la main de Ludovic trembla en y touchant. Il ouvrit un peu d'obscurité régnait dans la pièce, les rideaux empêchaient le jour d'y pénétrer largement. Cependant il fut facile à Ludovic de s'assurer qu'aucune créature vivante ne se trouvait là. Rien n'y manquait pour-tant, si ce n'est Marguerite. Tout y gardait l'air d'arrange-ment qu'elle savait y maintenir, et qui est le luxe des exis-tences modestes. Le lit était fait et garni de sa courte-pointe près du lit, le Christ et le bénitier avec un rameau de buis. Sur les murs, quelques portraits de famille, ébauchés au crayon, puis la commode en acajou.et les chaises de meri-sier une petite pendule devant le trumeau et deux vases remplis de fleurs. L'inventaire n'était pas long, et Ludovic l'eut achevé d'un coup d'oeil. - Cependant son père et ses témoins étaient accourus sur ses pas, et avaient pénétré dans l'appartement par l'issue qu'il avait frayée le concierge venait après eux, afin de constater les dégâts et mettre sa responsabilité à couvert. Puis les curieux et les voisins s'y mêlèrent, si bien que le petit logement fut bientôt rempli de monde. Alors la perqui-sition devint générale, on regarda sous les lits, on fouilla tous les recoins. Marguerite n'y était pas Marguerite avait disparu le concierge n'osait en croire ses yeux. - Je ne l'ai pourtant pas vue sortir, s'écriait-il en prenant tous les saints à témoin. - Vous verrez qu'elle aura passé par les gouttières, dit un mauvais plaisant. Ludovic était anéanti à l'effervescence du premier mo-ment avait succédé un accablement profpnd. 11 s'était jeté sur une chaise et se renfermait dans un silence obstiné. Au | 220 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. libre il pénétra chez Marguerite par Ja brèche qu'il venait d'ouvrir. Quand il se trouva dans la première pièce, involontaire-ment il s'arrêta le coeur lui battait à l'étouffer, ses jambe4 semblaient lui refuser leur service son oeil était comme voilé par un nuage qui ne laissait plus les objets distincts. Il se remit pourtant et examina les lieux. Rien n'y était changé chaque chose était à sa place. Aucun désordre apparent ne semblait confirmer ses craintes aucun indice ne faisait pres-sentir une catastrophe. Restait la chambre de Marguerite la clef était sur la porte, et la main de Ludovic trembla en y touchant. Il ouvrit un peu d'obscurité régnait dans la pièce, les rideaux empêchaient le jour d'y pénétrer largement. Cependant il fut facile à Ludovic de s'assurer qu'aucune créature vivante ne se trouvait là. Rien n'y manquait pour-tant, si ce n'est Marguerite. Tout y gardait l'air d'arrange-ment qu'elle savait y maintenir, et qui est le luxe des exis-tences modestes. Le lit était fait et garni de sa courte-pointe près du lit, le Christ et le bénitier avec un rameau de buis. Sur les murs, quelques portraits de famille, ébauchés au crayon, puis la commode en acajou.et les chaises de meri-sier une petite pendule devant le trumeau et deux vases remplis de fleurs. L'inventaire n'était pas long, et Ludovic l'eut achevé d'un coup d'oeil. - Cependant son père et ses témoins étaient accourus sur ses pas, et avaient pénétré dans l'appartement par l'issue qu'il avait frayée le concierge venait après eux, afin de constater les dégâts et mettre sa responsabilité à couvert. Puis les curieux et les voisins s'y mêlèrent, si bien que le petit logement fut bientôt rempli de monde. Alors la perqui-sition devint générale, on regarda sous les lits, on fouilla tous les recoins. Marguerite n'y était pas Marguerite avait disparu le concierge n'osait en croire ses yeux. - Je ne l'ai pourtant pas vue sortir, s'écriait-il en prenant tous les saints à témoin. - Vous verrez qu'elle aura passé par les gouttières, dit un mauvais plaisant. Ludovic était anéanti à l'effervescence du premier mo-ment avait succédé un accablement profpnd. 11 s'était jeté sur une chaise et se renfermait dans un silence obstiné. Au | 226 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. libre il pénétra chez Marguerite par la brèche qu'il venait d'ouvrir. Quand il se trouva dans la première pièce, involontaire-ment il s'arrêta le coeur lui battait à l'étouffer, ses jambes semblaient lui refuser leur service son oeil était comme voilé par un nuage qui ne laissait plus les objets distincts. Il se remit pourtant et examina les lieux. Rien n'y était changé chaque chose était à sa place. Aucun désordre apparent ne semblait confirmer ses craintes aucun indice ne faisait pres-sentir une catastrophe. Restait la chambre de Marguerite la clef était sur la porte, et la main de Ludovic trembla en y touchant. Il ouvrit un peu d'obscurité régnait dans la pièce, les rideaux empêchaient le jour d'y pénétrer largement. Cependant il fut facile à Ludovic de s'assurer qu'aucune créature vivante ne se trouvait là. Rien n'y manquait pour-tant, si ce n'est Marguerite. Tout y gardait l'air d'arrange-ment qu'elle savait y maintenir, et qui est le luxe des exis-tences modestes. Le lit était fait et garni de sa courte-pointe près du lit, le Christ et le bénitier avec un rameau de buis. Sur les murs, quelques portraits de famille, ébauchés au crayon, puis la commode en acajou et les chaises de meri-sier une petite pendule devant le trumeau et deux vases remplis de fleurs. L'inventaire n'était pas long, et Ludovic l'eut achevé d'un coup d'oeil.@@ Cependant son père et ses témoins étaient accourus sur ses pas, et avaient pénétré dans l'appartement par l'issue qu'il avait frayée le concierge venait après eux, afin de constater les dégâts et mettre sa responsabilité à couvert. Puis les curieux et les voisins s'y mêlèrent, si bien que le petit logement fut bientôt rempli de monde. Alors la perqui-sition devint générale, on regarda sous les lits, on fouilla tous les recoins. Marguerite n'y était pas Marguerite avait disparu le concierge n'osait en croire ses yeux. -@Je ne l'ai pourtant pas vue sortir, s'écriait-il en prenant tous les saints à témoin. -@Vous verrez qu'elle aura passé par les gouttières, dit un mauvais plaisant. Ludovic était anéanti à l'effervescence du premier mo-ment avait succédé un accablement profond. Il s'était jeté sur une chaise et se renfermait dans un silence obstiné. Au | 220 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. | 226 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. | 1 | 0.027778 | 0.111111 |
910.txt | 1,858 | 220 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. libre il pénétra chez Marguerite par Ja brèche qu'il venait d'ouvrir. Quand il se trouva dans la première pièce, involontaire-ment il s'arrêta le coeur lui battait à l'étouffer, ses jambe4 semblaient lui refuser leur service son oeil était comme voilé par un nuage qui ne laissait plus les objets distincts. Il se remit pourtant et examina les lieux. Rien n'y était changé chaque chose était à sa place. Aucun désordre apparent ne semblait confirmer ses craintes aucun indice ne faisait pres-sentir une catastrophe. Restait la chambre de Marguerite la clef était sur la porte, et la main de Ludovic trembla en y touchant. Il ouvrit un peu d'obscurité régnait dans la pièce, les rideaux empêchaient le jour d'y pénétrer largement. Cependant il fut facile à Ludovic de s'assurer qu'aucune créature vivante ne se trouvait là. Rien n'y manquait pour-tant, si ce n'est Marguerite. Tout y gardait l'air d'arrange-ment qu'elle savait y maintenir, et qui est le luxe des exis-tences modestes. Le lit était fait et garni de sa courte-pointe près du lit, le Christ et le bénitier avec un rameau de buis. Sur les murs, quelques portraits de famille, ébauchés au crayon, puis la commode en acajou.et les chaises de meri-sier une petite pendule devant le trumeau et deux vases remplis de fleurs. L'inventaire n'était pas long, et Ludovic l'eut achevé d'un coup d'oeil. - Cependant son père et ses témoins étaient accourus sur ses pas, et avaient pénétré dans l'appartement par l'issue qu'il avait frayée le concierge venait après eux, afin de constater les dégâts et mettre sa responsabilité à couvert. Puis les curieux et les voisins s'y mêlèrent, si bien que le petit logement fut bientôt rempli de monde. Alors la perqui-sition devint générale, on regarda sous les lits, on fouilla tous les recoins. Marguerite n'y était pas Marguerite avait disparu le concierge n'osait en croire ses yeux. - Je ne l'ai pourtant pas vue sortir, s'écriait-il en prenant tous les saints à témoin. - Vous verrez qu'elle aura passé par les gouttières, dit un mauvais plaisant. Ludovic était anéanti à l'effervescence du premier mo-ment avait succédé un accablement profpnd. 11 s'était jeté sur une chaise et se renfermait dans un silence obstiné. Au | 220 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. libre il pénétra chez Marguerite par Ja brèche qu'il venait d'ouvrir. Quand il se trouva dans la première pièce, involontaire-ment il s'arrêta le coeur lui battait à l'étouffer, ses jambe4 semblaient lui refuser leur service son oeil était comme voilé par un nuage qui ne laissait plus les objets distincts. Il se remit pourtant et examina les lieux. Rien n'y était changé chaque chose était à sa place. Aucun désordre apparent ne semblait confirmer ses craintes aucun indice ne faisait pres-sentir une catastrophe. Restait la chambre de Marguerite la clef était sur la porte, et la main de Ludovic trembla en y touchant. Il ouvrit un peu d'obscurité régnait dans la pièce, les rideaux empêchaient le jour d'y pénétrer largement. Cependant il fut facile à Ludovic de s'assurer qu'aucune créature vivante ne se trouvait là. Rien n'y manquait pour-tant, si ce n'est Marguerite. Tout y gardait l'air d'arrange-ment qu'elle savait y maintenir, et qui est le luxe des exis-tences modestes. Le lit était fait et garni de sa courte-pointe près du lit, le Christ et le bénitier avec un rameau de buis. Sur les murs, quelques portraits de famille, ébauchés au crayon, puis la commode en acajou.et les chaises de meri-sier une petite pendule devant le trumeau et deux vases remplis de fleurs. L'inventaire n'était pas long, et Ludovic l'eut achevé d'un coup d'oeil. - Cependant son père et ses témoins étaient accourus sur ses pas, et avaient pénétré dans l'appartement par l'issue qu'il avait frayée le concierge venait après eux, afin de constater les dégâts et mettre sa responsabilité à couvert. Puis les curieux et les voisins s'y mêlèrent, si bien que le petit logement fut bientôt rempli de monde. Alors la perqui-sition devint générale, on regarda sous les lits, on fouilla tous les recoins. Marguerite n'y était pas Marguerite avait disparu le concierge n'osait en croire ses yeux. - Je ne l'ai pourtant pas vue sortir, s'écriait-il en prenant tous les saints à témoin. - Vous verrez qu'elle aura passé par les gouttières, dit un mauvais plaisant. Ludovic était anéanti à l'effervescence du premier mo-ment avait succédé un accablement profpnd. 11 s'était jeté sur une chaise et se renfermait dans un silence obstiné. Au | 226 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. libre il pénétra chez Marguerite par la brèche qu'il venait d'ouvrir. Quand il se trouva dans la première pièce, involontaire-ment il s'arrêta le coeur lui battait à l'étouffer, ses jambes semblaient lui refuser leur service son oeil était comme voilé par un nuage qui ne laissait plus les objets distincts. Il se remit pourtant et examina les lieux. Rien n'y était changé chaque chose était à sa place. Aucun désordre apparent ne semblait confirmer ses craintes aucun indice ne faisait pres-sentir une catastrophe. Restait la chambre de Marguerite la clef était sur la porte, et la main de Ludovic trembla en y touchant. Il ouvrit un peu d'obscurité régnait dans la pièce, les rideaux empêchaient le jour d'y pénétrer largement. Cependant il fut facile à Ludovic de s'assurer qu'aucune créature vivante ne se trouvait là. Rien n'y manquait pour-tant, si ce n'est Marguerite. Tout y gardait l'air d'arrange-ment qu'elle savait y maintenir, et qui est le luxe des exis-tences modestes. Le lit était fait et garni de sa courte-pointe près du lit, le Christ et le bénitier avec un rameau de buis. Sur les murs, quelques portraits de famille, ébauchés au crayon, puis la commode en acajou et les chaises de meri-sier une petite pendule devant le trumeau et deux vases remplis de fleurs. L'inventaire n'était pas long, et Ludovic l'eut achevé d'un coup d'oeil.@@ Cependant son père et ses témoins étaient accourus sur ses pas, et avaient pénétré dans l'appartement par l'issue qu'il avait frayée le concierge venait après eux, afin de constater les dégâts et mettre sa responsabilité à couvert. Puis les curieux et les voisins s'y mêlèrent, si bien que le petit logement fut bientôt rempli de monde. Alors la perqui-sition devint générale, on regarda sous les lits, on fouilla tous les recoins. Marguerite n'y était pas Marguerite avait disparu le concierge n'osait en croire ses yeux. -@Je ne l'ai pourtant pas vue sortir, s'écriait-il en prenant tous les saints à témoin. -@Vous verrez qu'elle aura passé par les gouttières, dit un mauvais plaisant. Ludovic était anéanti à l'effervescence du premier mo-ment avait succédé un accablement profond. Il s'était jeté sur une chaise et se renfermait dans un silence obstiné. Au | libre il pénétra chez Marguerite par Ja brèche qu'il venait d'ouvrir. | libre il pénétra chez Marguerite par la brèche qu'il venait d'ouvrir. | 1 | 0.014493 | 0.083333 |
910.txt | 1,858 | 220 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. libre il pénétra chez Marguerite par Ja brèche qu'il venait d'ouvrir. Quand il se trouva dans la première pièce, involontaire-ment il s'arrêta le coeur lui battait à l'étouffer, ses jambe4 semblaient lui refuser leur service son oeil était comme voilé par un nuage qui ne laissait plus les objets distincts. Il se remit pourtant et examina les lieux. Rien n'y était changé chaque chose était à sa place. Aucun désordre apparent ne semblait confirmer ses craintes aucun indice ne faisait pres-sentir une catastrophe. Restait la chambre de Marguerite la clef était sur la porte, et la main de Ludovic trembla en y touchant. Il ouvrit un peu d'obscurité régnait dans la pièce, les rideaux empêchaient le jour d'y pénétrer largement. Cependant il fut facile à Ludovic de s'assurer qu'aucune créature vivante ne se trouvait là. Rien n'y manquait pour-tant, si ce n'est Marguerite. Tout y gardait l'air d'arrange-ment qu'elle savait y maintenir, et qui est le luxe des exis-tences modestes. Le lit était fait et garni de sa courte-pointe près du lit, le Christ et le bénitier avec un rameau de buis. Sur les murs, quelques portraits de famille, ébauchés au crayon, puis la commode en acajou.et les chaises de meri-sier une petite pendule devant le trumeau et deux vases remplis de fleurs. L'inventaire n'était pas long, et Ludovic l'eut achevé d'un coup d'oeil. - Cependant son père et ses témoins étaient accourus sur ses pas, et avaient pénétré dans l'appartement par l'issue qu'il avait frayée le concierge venait après eux, afin de constater les dégâts et mettre sa responsabilité à couvert. Puis les curieux et les voisins s'y mêlèrent, si bien que le petit logement fut bientôt rempli de monde. Alors la perqui-sition devint générale, on regarda sous les lits, on fouilla tous les recoins. Marguerite n'y était pas Marguerite avait disparu le concierge n'osait en croire ses yeux. - Je ne l'ai pourtant pas vue sortir, s'écriait-il en prenant tous les saints à témoin. - Vous verrez qu'elle aura passé par les gouttières, dit un mauvais plaisant. Ludovic était anéanti à l'effervescence du premier mo-ment avait succédé un accablement profpnd. 11 s'était jeté sur une chaise et se renfermait dans un silence obstiné. Au | 220 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. libre il pénétra chez Marguerite par Ja brèche qu'il venait d'ouvrir. Quand il se trouva dans la première pièce, involontaire-ment il s'arrêta le coeur lui battait à l'étouffer, ses jambe4 semblaient lui refuser leur service son oeil était comme voilé par un nuage qui ne laissait plus les objets distincts. Il se remit pourtant et examina les lieux. Rien n'y était changé chaque chose était à sa place. Aucun désordre apparent ne semblait confirmer ses craintes aucun indice ne faisait pres-sentir une catastrophe. Restait la chambre de Marguerite la clef était sur la porte, et la main de Ludovic trembla en y touchant. Il ouvrit un peu d'obscurité régnait dans la pièce, les rideaux empêchaient le jour d'y pénétrer largement. Cependant il fut facile à Ludovic de s'assurer qu'aucune créature vivante ne se trouvait là. Rien n'y manquait pour-tant, si ce n'est Marguerite. Tout y gardait l'air d'arrange-ment qu'elle savait y maintenir, et qui est le luxe des exis-tences modestes. Le lit était fait et garni de sa courte-pointe près du lit, le Christ et le bénitier avec un rameau de buis. Sur les murs, quelques portraits de famille, ébauchés au crayon, puis la commode en acajou.et les chaises de meri-sier une petite pendule devant le trumeau et deux vases remplis de fleurs. L'inventaire n'était pas long, et Ludovic l'eut achevé d'un coup d'oeil. - Cependant son père et ses témoins étaient accourus sur ses pas, et avaient pénétré dans l'appartement par l'issue qu'il avait frayée le concierge venait après eux, afin de constater les dégâts et mettre sa responsabilité à couvert. Puis les curieux et les voisins s'y mêlèrent, si bien que le petit logement fut bientôt rempli de monde. Alors la perqui-sition devint générale, on regarda sous les lits, on fouilla tous les recoins. Marguerite n'y était pas Marguerite avait disparu le concierge n'osait en croire ses yeux. - Je ne l'ai pourtant pas vue sortir, s'écriait-il en prenant tous les saints à témoin. - Vous verrez qu'elle aura passé par les gouttières, dit un mauvais plaisant. Ludovic était anéanti à l'effervescence du premier mo-ment avait succédé un accablement profpnd. 11 s'était jeté sur une chaise et se renfermait dans un silence obstiné. Au | 226 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. libre il pénétra chez Marguerite par la brèche qu'il venait d'ouvrir. Quand il se trouva dans la première pièce, involontaire-ment il s'arrêta le coeur lui battait à l'étouffer, ses jambes semblaient lui refuser leur service son oeil était comme voilé par un nuage qui ne laissait plus les objets distincts. Il se remit pourtant et examina les lieux. Rien n'y était changé chaque chose était à sa place. Aucun désordre apparent ne semblait confirmer ses craintes aucun indice ne faisait pres-sentir une catastrophe. Restait la chambre de Marguerite la clef était sur la porte, et la main de Ludovic trembla en y touchant. Il ouvrit un peu d'obscurité régnait dans la pièce, les rideaux empêchaient le jour d'y pénétrer largement. Cependant il fut facile à Ludovic de s'assurer qu'aucune créature vivante ne se trouvait là. Rien n'y manquait pour-tant, si ce n'est Marguerite. Tout y gardait l'air d'arrange-ment qu'elle savait y maintenir, et qui est le luxe des exis-tences modestes. Le lit était fait et garni de sa courte-pointe près du lit, le Christ et le bénitier avec un rameau de buis. Sur les murs, quelques portraits de famille, ébauchés au crayon, puis la commode en acajou et les chaises de meri-sier une petite pendule devant le trumeau et deux vases remplis de fleurs. L'inventaire n'était pas long, et Ludovic l'eut achevé d'un coup d'oeil.@@ Cependant son père et ses témoins étaient accourus sur ses pas, et avaient pénétré dans l'appartement par l'issue qu'il avait frayée le concierge venait après eux, afin de constater les dégâts et mettre sa responsabilité à couvert. Puis les curieux et les voisins s'y mêlèrent, si bien que le petit logement fut bientôt rempli de monde. Alors la perqui-sition devint générale, on regarda sous les lits, on fouilla tous les recoins. Marguerite n'y était pas Marguerite avait disparu le concierge n'osait en croire ses yeux. -@Je ne l'ai pourtant pas vue sortir, s'écriait-il en prenant tous les saints à témoin. -@Vous verrez qu'elle aura passé par les gouttières, dit un mauvais plaisant. Ludovic était anéanti à l'effervescence du premier mo-ment avait succédé un accablement profond. Il s'était jeté sur une chaise et se renfermait dans un silence obstiné. Au | Quand il se trouva dans la première pièce, involontaire-ment il s'arrêta le coeur lui battait à l'étouffer, ses jambe4 semblaient lui refuser leur service son oeil était comme voilé par un nuage qui ne laissait plus les objets distincts. | Quand il se trouva dans la première pièce, involontaire-ment il s'arrêta le coeur lui battait à l'étouffer, ses jambes semblaient lui refuser leur service son oeil était comme voilé par un nuage qui ne laissait plus les objets distincts. | 1 | 0.004219 | 0.02381 |
910.txt | 1,858 | 220 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. libre il pénétra chez Marguerite par Ja brèche qu'il venait d'ouvrir. Quand il se trouva dans la première pièce, involontaire-ment il s'arrêta le coeur lui battait à l'étouffer, ses jambe4 semblaient lui refuser leur service son oeil était comme voilé par un nuage qui ne laissait plus les objets distincts. Il se remit pourtant et examina les lieux. Rien n'y était changé chaque chose était à sa place. Aucun désordre apparent ne semblait confirmer ses craintes aucun indice ne faisait pres-sentir une catastrophe. Restait la chambre de Marguerite la clef était sur la porte, et la main de Ludovic trembla en y touchant. Il ouvrit un peu d'obscurité régnait dans la pièce, les rideaux empêchaient le jour d'y pénétrer largement. Cependant il fut facile à Ludovic de s'assurer qu'aucune créature vivante ne se trouvait là. Rien n'y manquait pour-tant, si ce n'est Marguerite. Tout y gardait l'air d'arrange-ment qu'elle savait y maintenir, et qui est le luxe des exis-tences modestes. Le lit était fait et garni de sa courte-pointe près du lit, le Christ et le bénitier avec un rameau de buis. Sur les murs, quelques portraits de famille, ébauchés au crayon, puis la commode en acajou.et les chaises de meri-sier une petite pendule devant le trumeau et deux vases remplis de fleurs. L'inventaire n'était pas long, et Ludovic l'eut achevé d'un coup d'oeil. - Cependant son père et ses témoins étaient accourus sur ses pas, et avaient pénétré dans l'appartement par l'issue qu'il avait frayée le concierge venait après eux, afin de constater les dégâts et mettre sa responsabilité à couvert. Puis les curieux et les voisins s'y mêlèrent, si bien que le petit logement fut bientôt rempli de monde. Alors la perqui-sition devint générale, on regarda sous les lits, on fouilla tous les recoins. Marguerite n'y était pas Marguerite avait disparu le concierge n'osait en croire ses yeux. - Je ne l'ai pourtant pas vue sortir, s'écriait-il en prenant tous les saints à témoin. - Vous verrez qu'elle aura passé par les gouttières, dit un mauvais plaisant. Ludovic était anéanti à l'effervescence du premier mo-ment avait succédé un accablement profpnd. 11 s'était jeté sur une chaise et se renfermait dans un silence obstiné. Au | 220 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. libre il pénétra chez Marguerite par Ja brèche qu'il venait d'ouvrir. Quand il se trouva dans la première pièce, involontaire-ment il s'arrêta le coeur lui battait à l'étouffer, ses jambe4 semblaient lui refuser leur service son oeil était comme voilé par un nuage qui ne laissait plus les objets distincts. Il se remit pourtant et examina les lieux. Rien n'y était changé chaque chose était à sa place. Aucun désordre apparent ne semblait confirmer ses craintes aucun indice ne faisait pres-sentir une catastrophe. Restait la chambre de Marguerite la clef était sur la porte, et la main de Ludovic trembla en y touchant. Il ouvrit un peu d'obscurité régnait dans la pièce, les rideaux empêchaient le jour d'y pénétrer largement. Cependant il fut facile à Ludovic de s'assurer qu'aucune créature vivante ne se trouvait là. Rien n'y manquait pour-tant, si ce n'est Marguerite. Tout y gardait l'air d'arrange-ment qu'elle savait y maintenir, et qui est le luxe des exis-tences modestes. Le lit était fait et garni de sa courte-pointe près du lit, le Christ et le bénitier avec un rameau de buis. Sur les murs, quelques portraits de famille, ébauchés au crayon, puis la commode en acajou.et les chaises de meri-sier une petite pendule devant le trumeau et deux vases remplis de fleurs. L'inventaire n'était pas long, et Ludovic l'eut achevé d'un coup d'oeil. - Cependant son père et ses témoins étaient accourus sur ses pas, et avaient pénétré dans l'appartement par l'issue qu'il avait frayée le concierge venait après eux, afin de constater les dégâts et mettre sa responsabilité à couvert. Puis les curieux et les voisins s'y mêlèrent, si bien que le petit logement fut bientôt rempli de monde. Alors la perqui-sition devint générale, on regarda sous les lits, on fouilla tous les recoins. Marguerite n'y était pas Marguerite avait disparu le concierge n'osait en croire ses yeux. - Je ne l'ai pourtant pas vue sortir, s'écriait-il en prenant tous les saints à témoin. - Vous verrez qu'elle aura passé par les gouttières, dit un mauvais plaisant. Ludovic était anéanti à l'effervescence du premier mo-ment avait succédé un accablement profpnd. 11 s'était jeté sur une chaise et se renfermait dans un silence obstiné. Au | 226 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. libre il pénétra chez Marguerite par la brèche qu'il venait d'ouvrir. Quand il se trouva dans la première pièce, involontaire-ment il s'arrêta le coeur lui battait à l'étouffer, ses jambes semblaient lui refuser leur service son oeil était comme voilé par un nuage qui ne laissait plus les objets distincts. Il se remit pourtant et examina les lieux. Rien n'y était changé chaque chose était à sa place. Aucun désordre apparent ne semblait confirmer ses craintes aucun indice ne faisait pres-sentir une catastrophe. Restait la chambre de Marguerite la clef était sur la porte, et la main de Ludovic trembla en y touchant. Il ouvrit un peu d'obscurité régnait dans la pièce, les rideaux empêchaient le jour d'y pénétrer largement. Cependant il fut facile à Ludovic de s'assurer qu'aucune créature vivante ne se trouvait là. Rien n'y manquait pour-tant, si ce n'est Marguerite. Tout y gardait l'air d'arrange-ment qu'elle savait y maintenir, et qui est le luxe des exis-tences modestes. Le lit était fait et garni de sa courte-pointe près du lit, le Christ et le bénitier avec un rameau de buis. Sur les murs, quelques portraits de famille, ébauchés au crayon, puis la commode en acajou et les chaises de meri-sier une petite pendule devant le trumeau et deux vases remplis de fleurs. L'inventaire n'était pas long, et Ludovic l'eut achevé d'un coup d'oeil.@@ Cependant son père et ses témoins étaient accourus sur ses pas, et avaient pénétré dans l'appartement par l'issue qu'il avait frayée le concierge venait après eux, afin de constater les dégâts et mettre sa responsabilité à couvert. Puis les curieux et les voisins s'y mêlèrent, si bien que le petit logement fut bientôt rempli de monde. Alors la perqui-sition devint générale, on regarda sous les lits, on fouilla tous les recoins. Marguerite n'y était pas Marguerite avait disparu le concierge n'osait en croire ses yeux. -@Je ne l'ai pourtant pas vue sortir, s'écriait-il en prenant tous les saints à témoin. -@Vous verrez qu'elle aura passé par les gouttières, dit un mauvais plaisant. Ludovic était anéanti à l'effervescence du premier mo-ment avait succédé un accablement profond. Il s'était jeté sur une chaise et se renfermait dans un silence obstiné. Au | Il se remit pourtant et examina les lieux. | Il se remit pourtant et examina les lieux. | 0 | 0 | 0 |
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Tout y gardait l'air d'arrange-ment qu'elle savait y maintenir, et qui est le luxe des exis-tences modestes. Le lit était fait et garni de sa courte-pointe près du lit, le Christ et le bénitier avec un rameau de buis. Sur les murs, quelques portraits de famille, ébauchés au crayon, puis la commode en acajou.et les chaises de meri-sier une petite pendule devant le trumeau et deux vases remplis de fleurs. L'inventaire n'était pas long, et Ludovic l'eut achevé d'un coup d'oeil. - Cependant son père et ses témoins étaient accourus sur ses pas, et avaient pénétré dans l'appartement par l'issue qu'il avait frayée le concierge venait après eux, afin de constater les dégâts et mettre sa responsabilité à couvert. Puis les curieux et les voisins s'y mêlèrent, si bien que le petit logement fut bientôt rempli de monde. Alors la perqui-sition devint générale, on regarda sous les lits, on fouilla tous les recoins. Marguerite n'y était pas Marguerite avait disparu le concierge n'osait en croire ses yeux. - Je ne l'ai pourtant pas vue sortir, s'écriait-il en prenant tous les saints à témoin. - Vous verrez qu'elle aura passé par les gouttières, dit un mauvais plaisant. Ludovic était anéanti à l'effervescence du premier mo-ment avait succédé un accablement profpnd. 11 s'était jeté sur une chaise et se renfermait dans un silence obstiné. Au | 220 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. libre il pénétra chez Marguerite par Ja brèche qu'il venait d'ouvrir. Quand il se trouva dans la première pièce, involontaire-ment il s'arrêta le coeur lui battait à l'étouffer, ses jambe4 semblaient lui refuser leur service son oeil était comme voilé par un nuage qui ne laissait plus les objets distincts. Il se remit pourtant et examina les lieux. Rien n'y était changé chaque chose était à sa place. Aucun désordre apparent ne semblait confirmer ses craintes aucun indice ne faisait pres-sentir une catastrophe. Restait la chambre de Marguerite la clef était sur la porte, et la main de Ludovic trembla en y touchant. Il ouvrit un peu d'obscurité régnait dans la pièce, les rideaux empêchaient le jour d'y pénétrer largement. Cependant il fut facile à Ludovic de s'assurer qu'aucune créature vivante ne se trouvait là. Rien n'y manquait pour-tant, si ce n'est Marguerite. Tout y gardait l'air d'arrange-ment qu'elle savait y maintenir, et qui est le luxe des exis-tences modestes. Le lit était fait et garni de sa courte-pointe près du lit, le Christ et le bénitier avec un rameau de buis. Sur les murs, quelques portraits de famille, ébauchés au crayon, puis la commode en acajou.et les chaises de meri-sier une petite pendule devant le trumeau et deux vases remplis de fleurs. L'inventaire n'était pas long, et Ludovic l'eut achevé d'un coup d'oeil. - Cependant son père et ses témoins étaient accourus sur ses pas, et avaient pénétré dans l'appartement par l'issue qu'il avait frayée le concierge venait après eux, afin de constater les dégâts et mettre sa responsabilité à couvert. Puis les curieux et les voisins s'y mêlèrent, si bien que le petit logement fut bientôt rempli de monde. Alors la perqui-sition devint générale, on regarda sous les lits, on fouilla tous les recoins. Marguerite n'y était pas Marguerite avait disparu le concierge n'osait en croire ses yeux. - Je ne l'ai pourtant pas vue sortir, s'écriait-il en prenant tous les saints à témoin. - Vous verrez qu'elle aura passé par les gouttières, dit un mauvais plaisant. Ludovic était anéanti à l'effervescence du premier mo-ment avait succédé un accablement profpnd. 11 s'était jeté sur une chaise et se renfermait dans un silence obstiné. Au | 226 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. libre il pénétra chez Marguerite par la brèche qu'il venait d'ouvrir. Quand il se trouva dans la première pièce, involontaire-ment il s'arrêta le coeur lui battait à l'étouffer, ses jambes semblaient lui refuser leur service son oeil était comme voilé par un nuage qui ne laissait plus les objets distincts. Il se remit pourtant et examina les lieux. Rien n'y était changé chaque chose était à sa place. Aucun désordre apparent ne semblait confirmer ses craintes aucun indice ne faisait pres-sentir une catastrophe. Restait la chambre de Marguerite la clef était sur la porte, et la main de Ludovic trembla en y touchant. Il ouvrit un peu d'obscurité régnait dans la pièce, les rideaux empêchaient le jour d'y pénétrer largement. Cependant il fut facile à Ludovic de s'assurer qu'aucune créature vivante ne se trouvait là. Rien n'y manquait pour-tant, si ce n'est Marguerite. 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Marguerite n'y était pas Marguerite avait disparu le concierge n'osait en croire ses yeux. -@Je ne l'ai pourtant pas vue sortir, s'écriait-il en prenant tous les saints à témoin. -@Vous verrez qu'elle aura passé par les gouttières, dit un mauvais plaisant. Ludovic était anéanti à l'effervescence du premier mo-ment avait succédé un accablement profond. Il s'était jeté sur une chaise et se renfermait dans un silence obstiné. Au | Rien n'y était changé chaque chose était à sa place. | Rien n'y était changé chaque chose était à sa place. | 0 | 0 | 0 |
910.txt | 1,858 | 220 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. libre il pénétra chez Marguerite par Ja brèche qu'il venait d'ouvrir. Quand il se trouva dans la première pièce, involontaire-ment il s'arrêta le coeur lui battait à l'étouffer, ses jambe4 semblaient lui refuser leur service son oeil était comme voilé par un nuage qui ne laissait plus les objets distincts. Il se remit pourtant et examina les lieux. Rien n'y était changé chaque chose était à sa place. Aucun désordre apparent ne semblait confirmer ses craintes aucun indice ne faisait pres-sentir une catastrophe. Restait la chambre de Marguerite la clef était sur la porte, et la main de Ludovic trembla en y touchant. Il ouvrit un peu d'obscurité régnait dans la pièce, les rideaux empêchaient le jour d'y pénétrer largement. Cependant il fut facile à Ludovic de s'assurer qu'aucune créature vivante ne se trouvait là. Rien n'y manquait pour-tant, si ce n'est Marguerite. Tout y gardait l'air d'arrange-ment qu'elle savait y maintenir, et qui est le luxe des exis-tences modestes. Le lit était fait et garni de sa courte-pointe près du lit, le Christ et le bénitier avec un rameau de buis. Sur les murs, quelques portraits de famille, ébauchés au crayon, puis la commode en acajou.et les chaises de meri-sier une petite pendule devant le trumeau et deux vases remplis de fleurs. L'inventaire n'était pas long, et Ludovic l'eut achevé d'un coup d'oeil. - Cependant son père et ses témoins étaient accourus sur ses pas, et avaient pénétré dans l'appartement par l'issue qu'il avait frayée le concierge venait après eux, afin de constater les dégâts et mettre sa responsabilité à couvert. Puis les curieux et les voisins s'y mêlèrent, si bien que le petit logement fut bientôt rempli de monde. Alors la perqui-sition devint générale, on regarda sous les lits, on fouilla tous les recoins. Marguerite n'y était pas Marguerite avait disparu le concierge n'osait en croire ses yeux. - Je ne l'ai pourtant pas vue sortir, s'écriait-il en prenant tous les saints à témoin. - Vous verrez qu'elle aura passé par les gouttières, dit un mauvais plaisant. Ludovic était anéanti à l'effervescence du premier mo-ment avait succédé un accablement profpnd. 11 s'était jeté sur une chaise et se renfermait dans un silence obstiné. Au | 220 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. libre il pénétra chez Marguerite par Ja brèche qu'il venait d'ouvrir. Quand il se trouva dans la première pièce, involontaire-ment il s'arrêta le coeur lui battait à l'étouffer, ses jambe4 semblaient lui refuser leur service son oeil était comme voilé par un nuage qui ne laissait plus les objets distincts. Il se remit pourtant et examina les lieux. Rien n'y était changé chaque chose était à sa place. Aucun désordre apparent ne semblait confirmer ses craintes aucun indice ne faisait pres-sentir une catastrophe. Restait la chambre de Marguerite la clef était sur la porte, et la main de Ludovic trembla en y touchant. Il ouvrit un peu d'obscurité régnait dans la pièce, les rideaux empêchaient le jour d'y pénétrer largement. Cependant il fut facile à Ludovic de s'assurer qu'aucune créature vivante ne se trouvait là. Rien n'y manquait pour-tant, si ce n'est Marguerite. Tout y gardait l'air d'arrange-ment qu'elle savait y maintenir, et qui est le luxe des exis-tences modestes. Le lit était fait et garni de sa courte-pointe près du lit, le Christ et le bénitier avec un rameau de buis. Sur les murs, quelques portraits de famille, ébauchés au crayon, puis la commode en acajou.et les chaises de meri-sier une petite pendule devant le trumeau et deux vases remplis de fleurs. L'inventaire n'était pas long, et Ludovic l'eut achevé d'un coup d'oeil. - Cependant son père et ses témoins étaient accourus sur ses pas, et avaient pénétré dans l'appartement par l'issue qu'il avait frayée le concierge venait après eux, afin de constater les dégâts et mettre sa responsabilité à couvert. Puis les curieux et les voisins s'y mêlèrent, si bien que le petit logement fut bientôt rempli de monde. Alors la perqui-sition devint générale, on regarda sous les lits, on fouilla tous les recoins. Marguerite n'y était pas Marguerite avait disparu le concierge n'osait en croire ses yeux. - Je ne l'ai pourtant pas vue sortir, s'écriait-il en prenant tous les saints à témoin. - Vous verrez qu'elle aura passé par les gouttières, dit un mauvais plaisant. Ludovic était anéanti à l'effervescence du premier mo-ment avait succédé un accablement profpnd. 11 s'était jeté sur une chaise et se renfermait dans un silence obstiné. Au | 226 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. libre il pénétra chez Marguerite par la brèche qu'il venait d'ouvrir. Quand il se trouva dans la première pièce, involontaire-ment il s'arrêta le coeur lui battait à l'étouffer, ses jambes semblaient lui refuser leur service son oeil était comme voilé par un nuage qui ne laissait plus les objets distincts. Il se remit pourtant et examina les lieux. Rien n'y était changé chaque chose était à sa place. Aucun désordre apparent ne semblait confirmer ses craintes aucun indice ne faisait pres-sentir une catastrophe. Restait la chambre de Marguerite la clef était sur la porte, et la main de Ludovic trembla en y touchant. Il ouvrit un peu d'obscurité régnait dans la pièce, les rideaux empêchaient le jour d'y pénétrer largement. Cependant il fut facile à Ludovic de s'assurer qu'aucune créature vivante ne se trouvait là. Rien n'y manquait pour-tant, si ce n'est Marguerite. Tout y gardait l'air d'arrange-ment qu'elle savait y maintenir, et qui est le luxe des exis-tences modestes. Le lit était fait et garni de sa courte-pointe près du lit, le Christ et le bénitier avec un rameau de buis. Sur les murs, quelques portraits de famille, ébauchés au crayon, puis la commode en acajou et les chaises de meri-sier une petite pendule devant le trumeau et deux vases remplis de fleurs. L'inventaire n'était pas long, et Ludovic l'eut achevé d'un coup d'oeil.@@ Cependant son père et ses témoins étaient accourus sur ses pas, et avaient pénétré dans l'appartement par l'issue qu'il avait frayée le concierge venait après eux, afin de constater les dégâts et mettre sa responsabilité à couvert. Puis les curieux et les voisins s'y mêlèrent, si bien que le petit logement fut bientôt rempli de monde. Alors la perqui-sition devint générale, on regarda sous les lits, on fouilla tous les recoins. Marguerite n'y était pas Marguerite avait disparu le concierge n'osait en croire ses yeux. -@Je ne l'ai pourtant pas vue sortir, s'écriait-il en prenant tous les saints à témoin. -@Vous verrez qu'elle aura passé par les gouttières, dit un mauvais plaisant. Ludovic était anéanti à l'effervescence du premier mo-ment avait succédé un accablement profond. Il s'était jeté sur une chaise et se renfermait dans un silence obstiné. Au | Aucun désordre apparent ne semblait confirmer ses craintes aucun indice ne faisait pres-sentir une catastrophe. | Aucun désordre apparent ne semblait confirmer ses craintes aucun indice ne faisait pres-sentir une catastrophe. | 0 | 0 | 0 |
910.txt | 1,858 | 220 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. libre il pénétra chez Marguerite par Ja brèche qu'il venait d'ouvrir. Quand il se trouva dans la première pièce, involontaire-ment il s'arrêta le coeur lui battait à l'étouffer, ses jambe4 semblaient lui refuser leur service son oeil était comme voilé par un nuage qui ne laissait plus les objets distincts. Il se remit pourtant et examina les lieux. Rien n'y était changé chaque chose était à sa place. Aucun désordre apparent ne semblait confirmer ses craintes aucun indice ne faisait pres-sentir une catastrophe. Restait la chambre de Marguerite la clef était sur la porte, et la main de Ludovic trembla en y touchant. Il ouvrit un peu d'obscurité régnait dans la pièce, les rideaux empêchaient le jour d'y pénétrer largement. Cependant il fut facile à Ludovic de s'assurer qu'aucune créature vivante ne se trouvait là. Rien n'y manquait pour-tant, si ce n'est Marguerite. Tout y gardait l'air d'arrange-ment qu'elle savait y maintenir, et qui est le luxe des exis-tences modestes. Le lit était fait et garni de sa courte-pointe près du lit, le Christ et le bénitier avec un rameau de buis. Sur les murs, quelques portraits de famille, ébauchés au crayon, puis la commode en acajou.et les chaises de meri-sier une petite pendule devant le trumeau et deux vases remplis de fleurs. L'inventaire n'était pas long, et Ludovic l'eut achevé d'un coup d'oeil. - Cependant son père et ses témoins étaient accourus sur ses pas, et avaient pénétré dans l'appartement par l'issue qu'il avait frayée le concierge venait après eux, afin de constater les dégâts et mettre sa responsabilité à couvert. Puis les curieux et les voisins s'y mêlèrent, si bien que le petit logement fut bientôt rempli de monde. Alors la perqui-sition devint générale, on regarda sous les lits, on fouilla tous les recoins. Marguerite n'y était pas Marguerite avait disparu le concierge n'osait en croire ses yeux. - Je ne l'ai pourtant pas vue sortir, s'écriait-il en prenant tous les saints à témoin. - Vous verrez qu'elle aura passé par les gouttières, dit un mauvais plaisant. Ludovic était anéanti à l'effervescence du premier mo-ment avait succédé un accablement profpnd. 11 s'était jeté sur une chaise et se renfermait dans un silence obstiné. Au | 220 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. libre il pénétra chez Marguerite par Ja brèche qu'il venait d'ouvrir. Quand il se trouva dans la première pièce, involontaire-ment il s'arrêta le coeur lui battait à l'étouffer, ses jambe4 semblaient lui refuser leur service son oeil était comme voilé par un nuage qui ne laissait plus les objets distincts. Il se remit pourtant et examina les lieux. Rien n'y était changé chaque chose était à sa place. Aucun désordre apparent ne semblait confirmer ses craintes aucun indice ne faisait pres-sentir une catastrophe. Restait la chambre de Marguerite la clef était sur la porte, et la main de Ludovic trembla en y touchant. Il ouvrit un peu d'obscurité régnait dans la pièce, les rideaux empêchaient le jour d'y pénétrer largement. Cependant il fut facile à Ludovic de s'assurer qu'aucune créature vivante ne se trouvait là. Rien n'y manquait pour-tant, si ce n'est Marguerite. Tout y gardait l'air d'arrange-ment qu'elle savait y maintenir, et qui est le luxe des exis-tences modestes. Le lit était fait et garni de sa courte-pointe près du lit, le Christ et le bénitier avec un rameau de buis. Sur les murs, quelques portraits de famille, ébauchés au crayon, puis la commode en acajou.et les chaises de meri-sier une petite pendule devant le trumeau et deux vases remplis de fleurs. L'inventaire n'était pas long, et Ludovic l'eut achevé d'un coup d'oeil. - Cependant son père et ses témoins étaient accourus sur ses pas, et avaient pénétré dans l'appartement par l'issue qu'il avait frayée le concierge venait après eux, afin de constater les dégâts et mettre sa responsabilité à couvert. Puis les curieux et les voisins s'y mêlèrent, si bien que le petit logement fut bientôt rempli de monde. Alors la perqui-sition devint générale, on regarda sous les lits, on fouilla tous les recoins. Marguerite n'y était pas Marguerite avait disparu le concierge n'osait en croire ses yeux. - Je ne l'ai pourtant pas vue sortir, s'écriait-il en prenant tous les saints à témoin. - Vous verrez qu'elle aura passé par les gouttières, dit un mauvais plaisant. Ludovic était anéanti à l'effervescence du premier mo-ment avait succédé un accablement profpnd. 11 s'était jeté sur une chaise et se renfermait dans un silence obstiné. Au | 226 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. libre il pénétra chez Marguerite par la brèche qu'il venait d'ouvrir. Quand il se trouva dans la première pièce, involontaire-ment il s'arrêta le coeur lui battait à l'étouffer, ses jambes semblaient lui refuser leur service son oeil était comme voilé par un nuage qui ne laissait plus les objets distincts. Il se remit pourtant et examina les lieux. Rien n'y était changé chaque chose était à sa place. Aucun désordre apparent ne semblait confirmer ses craintes aucun indice ne faisait pres-sentir une catastrophe. Restait la chambre de Marguerite la clef était sur la porte, et la main de Ludovic trembla en y touchant. Il ouvrit un peu d'obscurité régnait dans la pièce, les rideaux empêchaient le jour d'y pénétrer largement. Cependant il fut facile à Ludovic de s'assurer qu'aucune créature vivante ne se trouvait là. Rien n'y manquait pour-tant, si ce n'est Marguerite. Tout y gardait l'air d'arrange-ment qu'elle savait y maintenir, et qui est le luxe des exis-tences modestes. Le lit était fait et garni de sa courte-pointe près du lit, le Christ et le bénitier avec un rameau de buis. Sur les murs, quelques portraits de famille, ébauchés au crayon, puis la commode en acajou et les chaises de meri-sier une petite pendule devant le trumeau et deux vases remplis de fleurs. L'inventaire n'était pas long, et Ludovic l'eut achevé d'un coup d'oeil.@@ Cependant son père et ses témoins étaient accourus sur ses pas, et avaient pénétré dans l'appartement par l'issue qu'il avait frayée le concierge venait après eux, afin de constater les dégâts et mettre sa responsabilité à couvert. Puis les curieux et les voisins s'y mêlèrent, si bien que le petit logement fut bientôt rempli de monde. Alors la perqui-sition devint générale, on regarda sous les lits, on fouilla tous les recoins. Marguerite n'y était pas Marguerite avait disparu le concierge n'osait en croire ses yeux. -@Je ne l'ai pourtant pas vue sortir, s'écriait-il en prenant tous les saints à témoin. -@Vous verrez qu'elle aura passé par les gouttières, dit un mauvais plaisant. Ludovic était anéanti à l'effervescence du premier mo-ment avait succédé un accablement profond. Il s'était jeté sur une chaise et se renfermait dans un silence obstiné. Au | Restait la chambre de Marguerite la clef était sur la porte, et la main de Ludovic trembla en y touchant. | Restait la chambre de Marguerite la clef était sur la porte, et la main de Ludovic trembla en y touchant. | 0 | 0 | 0 |
910.txt | 1,858 | 220 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. libre il pénétra chez Marguerite par Ja brèche qu'il venait d'ouvrir. Quand il se trouva dans la première pièce, involontaire-ment il s'arrêta le coeur lui battait à l'étouffer, ses jambe4 semblaient lui refuser leur service son oeil était comme voilé par un nuage qui ne laissait plus les objets distincts. Il se remit pourtant et examina les lieux. Rien n'y était changé chaque chose était à sa place. Aucun désordre apparent ne semblait confirmer ses craintes aucun indice ne faisait pres-sentir une catastrophe. Restait la chambre de Marguerite la clef était sur la porte, et la main de Ludovic trembla en y touchant. Il ouvrit un peu d'obscurité régnait dans la pièce, les rideaux empêchaient le jour d'y pénétrer largement. Cependant il fut facile à Ludovic de s'assurer qu'aucune créature vivante ne se trouvait là. Rien n'y manquait pour-tant, si ce n'est Marguerite. Tout y gardait l'air d'arrange-ment qu'elle savait y maintenir, et qui est le luxe des exis-tences modestes. Le lit était fait et garni de sa courte-pointe près du lit, le Christ et le bénitier avec un rameau de buis. Sur les murs, quelques portraits de famille, ébauchés au crayon, puis la commode en acajou.et les chaises de meri-sier une petite pendule devant le trumeau et deux vases remplis de fleurs. L'inventaire n'était pas long, et Ludovic l'eut achevé d'un coup d'oeil. - Cependant son père et ses témoins étaient accourus sur ses pas, et avaient pénétré dans l'appartement par l'issue qu'il avait frayée le concierge venait après eux, afin de constater les dégâts et mettre sa responsabilité à couvert. Puis les curieux et les voisins s'y mêlèrent, si bien que le petit logement fut bientôt rempli de monde. Alors la perqui-sition devint générale, on regarda sous les lits, on fouilla tous les recoins. Marguerite n'y était pas Marguerite avait disparu le concierge n'osait en croire ses yeux. - Je ne l'ai pourtant pas vue sortir, s'écriait-il en prenant tous les saints à témoin. - Vous verrez qu'elle aura passé par les gouttières, dit un mauvais plaisant. Ludovic était anéanti à l'effervescence du premier mo-ment avait succédé un accablement profpnd. 11 s'était jeté sur une chaise et se renfermait dans un silence obstiné. Au | 220 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. libre il pénétra chez Marguerite par Ja brèche qu'il venait d'ouvrir. Quand il se trouva dans la première pièce, involontaire-ment il s'arrêta le coeur lui battait à l'étouffer, ses jambe4 semblaient lui refuser leur service son oeil était comme voilé par un nuage qui ne laissait plus les objets distincts. Il se remit pourtant et examina les lieux. Rien n'y était changé chaque chose était à sa place. Aucun désordre apparent ne semblait confirmer ses craintes aucun indice ne faisait pres-sentir une catastrophe. 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L'inventaire n'était pas long, et Ludovic l'eut achevé d'un coup d'oeil. - Cependant son père et ses témoins étaient accourus sur ses pas, et avaient pénétré dans l'appartement par l'issue qu'il avait frayée le concierge venait après eux, afin de constater les dégâts et mettre sa responsabilité à couvert. Puis les curieux et les voisins s'y mêlèrent, si bien que le petit logement fut bientôt rempli de monde. Alors la perqui-sition devint générale, on regarda sous les lits, on fouilla tous les recoins. Marguerite n'y était pas Marguerite avait disparu le concierge n'osait en croire ses yeux. - Je ne l'ai pourtant pas vue sortir, s'écriait-il en prenant tous les saints à témoin. - Vous verrez qu'elle aura passé par les gouttières, dit un mauvais plaisant. Ludovic était anéanti à l'effervescence du premier mo-ment avait succédé un accablement profpnd. 11 s'était jeté sur une chaise et se renfermait dans un silence obstiné. Au | 226 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. libre il pénétra chez Marguerite par la brèche qu'il venait d'ouvrir. Quand il se trouva dans la première pièce, involontaire-ment il s'arrêta le coeur lui battait à l'étouffer, ses jambes semblaient lui refuser leur service son oeil était comme voilé par un nuage qui ne laissait plus les objets distincts. Il se remit pourtant et examina les lieux. Rien n'y était changé chaque chose était à sa place. Aucun désordre apparent ne semblait confirmer ses craintes aucun indice ne faisait pres-sentir une catastrophe. Restait la chambre de Marguerite la clef était sur la porte, et la main de Ludovic trembla en y touchant. Il ouvrit un peu d'obscurité régnait dans la pièce, les rideaux empêchaient le jour d'y pénétrer largement. Cependant il fut facile à Ludovic de s'assurer qu'aucune créature vivante ne se trouvait là. Rien n'y manquait pour-tant, si ce n'est Marguerite. Tout y gardait l'air d'arrange-ment qu'elle savait y maintenir, et qui est le luxe des exis-tences modestes. Le lit était fait et garni de sa courte-pointe près du lit, le Christ et le bénitier avec un rameau de buis. Sur les murs, quelques portraits de famille, ébauchés au crayon, puis la commode en acajou et les chaises de meri-sier une petite pendule devant le trumeau et deux vases remplis de fleurs. L'inventaire n'était pas long, et Ludovic l'eut achevé d'un coup d'oeil.@@ Cependant son père et ses témoins étaient accourus sur ses pas, et avaient pénétré dans l'appartement par l'issue qu'il avait frayée le concierge venait après eux, afin de constater les dégâts et mettre sa responsabilité à couvert. Puis les curieux et les voisins s'y mêlèrent, si bien que le petit logement fut bientôt rempli de monde. Alors la perqui-sition devint générale, on regarda sous les lits, on fouilla tous les recoins. Marguerite n'y était pas Marguerite avait disparu le concierge n'osait en croire ses yeux. -@Je ne l'ai pourtant pas vue sortir, s'écriait-il en prenant tous les saints à témoin. -@Vous verrez qu'elle aura passé par les gouttières, dit un mauvais plaisant. Ludovic était anéanti à l'effervescence du premier mo-ment avait succédé un accablement profond. Il s'était jeté sur une chaise et se renfermait dans un silence obstiné. Au | Il ouvrit un peu d'obscurité régnait dans la pièce, les rideaux empêchaient le jour d'y pénétrer largement. | Il ouvrit un peu d'obscurité régnait dans la pièce, les rideaux empêchaient le jour d'y pénétrer largement. | 0 | 0 | 0 |
910.txt | 1,858 | 220 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. libre il pénétra chez Marguerite par Ja brèche qu'il venait d'ouvrir. Quand il se trouva dans la première pièce, involontaire-ment il s'arrêta le coeur lui battait à l'étouffer, ses jambe4 semblaient lui refuser leur service son oeil était comme voilé par un nuage qui ne laissait plus les objets distincts. Il se remit pourtant et examina les lieux. Rien n'y était changé chaque chose était à sa place. Aucun désordre apparent ne semblait confirmer ses craintes aucun indice ne faisait pres-sentir une catastrophe. Restait la chambre de Marguerite la clef était sur la porte, et la main de Ludovic trembla en y touchant. Il ouvrit un peu d'obscurité régnait dans la pièce, les rideaux empêchaient le jour d'y pénétrer largement. Cependant il fut facile à Ludovic de s'assurer qu'aucune créature vivante ne se trouvait là. Rien n'y manquait pour-tant, si ce n'est Marguerite. Tout y gardait l'air d'arrange-ment qu'elle savait y maintenir, et qui est le luxe des exis-tences modestes. Le lit était fait et garni de sa courte-pointe près du lit, le Christ et le bénitier avec un rameau de buis. Sur les murs, quelques portraits de famille, ébauchés au crayon, puis la commode en acajou.et les chaises de meri-sier une petite pendule devant le trumeau et deux vases remplis de fleurs. L'inventaire n'était pas long, et Ludovic l'eut achevé d'un coup d'oeil. - Cependant son père et ses témoins étaient accourus sur ses pas, et avaient pénétré dans l'appartement par l'issue qu'il avait frayée le concierge venait après eux, afin de constater les dégâts et mettre sa responsabilité à couvert. Puis les curieux et les voisins s'y mêlèrent, si bien que le petit logement fut bientôt rempli de monde. Alors la perqui-sition devint générale, on regarda sous les lits, on fouilla tous les recoins. Marguerite n'y était pas Marguerite avait disparu le concierge n'osait en croire ses yeux. - Je ne l'ai pourtant pas vue sortir, s'écriait-il en prenant tous les saints à témoin. - Vous verrez qu'elle aura passé par les gouttières, dit un mauvais plaisant. Ludovic était anéanti à l'effervescence du premier mo-ment avait succédé un accablement profpnd. 11 s'était jeté sur une chaise et se renfermait dans un silence obstiné. Au | 220 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. libre il pénétra chez Marguerite par Ja brèche qu'il venait d'ouvrir. Quand il se trouva dans la première pièce, involontaire-ment il s'arrêta le coeur lui battait à l'étouffer, ses jambe4 semblaient lui refuser leur service son oeil était comme voilé par un nuage qui ne laissait plus les objets distincts. Il se remit pourtant et examina les lieux. Rien n'y était changé chaque chose était à sa place. Aucun désordre apparent ne semblait confirmer ses craintes aucun indice ne faisait pres-sentir une catastrophe. Restait la chambre de Marguerite la clef était sur la porte, et la main de Ludovic trembla en y touchant. Il ouvrit un peu d'obscurité régnait dans la pièce, les rideaux empêchaient le jour d'y pénétrer largement. Cependant il fut facile à Ludovic de s'assurer qu'aucune créature vivante ne se trouvait là. Rien n'y manquait pour-tant, si ce n'est Marguerite. Tout y gardait l'air d'arrange-ment qu'elle savait y maintenir, et qui est le luxe des exis-tences modestes. Le lit était fait et garni de sa courte-pointe près du lit, le Christ et le bénitier avec un rameau de buis. Sur les murs, quelques portraits de famille, ébauchés au crayon, puis la commode en acajou.et les chaises de meri-sier une petite pendule devant le trumeau et deux vases remplis de fleurs. L'inventaire n'était pas long, et Ludovic l'eut achevé d'un coup d'oeil. - Cependant son père et ses témoins étaient accourus sur ses pas, et avaient pénétré dans l'appartement par l'issue qu'il avait frayée le concierge venait après eux, afin de constater les dégâts et mettre sa responsabilité à couvert. Puis les curieux et les voisins s'y mêlèrent, si bien que le petit logement fut bientôt rempli de monde. Alors la perqui-sition devint générale, on regarda sous les lits, on fouilla tous les recoins. Marguerite n'y était pas Marguerite avait disparu le concierge n'osait en croire ses yeux. - Je ne l'ai pourtant pas vue sortir, s'écriait-il en prenant tous les saints à témoin. - Vous verrez qu'elle aura passé par les gouttières, dit un mauvais plaisant. Ludovic était anéanti à l'effervescence du premier mo-ment avait succédé un accablement profpnd. 11 s'était jeté sur une chaise et se renfermait dans un silence obstiné. Au | 226 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. libre il pénétra chez Marguerite par la brèche qu'il venait d'ouvrir. Quand il se trouva dans la première pièce, involontaire-ment il s'arrêta le coeur lui battait à l'étouffer, ses jambes semblaient lui refuser leur service son oeil était comme voilé par un nuage qui ne laissait plus les objets distincts. Il se remit pourtant et examina les lieux. Rien n'y était changé chaque chose était à sa place. Aucun désordre apparent ne semblait confirmer ses craintes aucun indice ne faisait pres-sentir une catastrophe. Restait la chambre de Marguerite la clef était sur la porte, et la main de Ludovic trembla en y touchant. Il ouvrit un peu d'obscurité régnait dans la pièce, les rideaux empêchaient le jour d'y pénétrer largement. Cependant il fut facile à Ludovic de s'assurer qu'aucune créature vivante ne se trouvait là. Rien n'y manquait pour-tant, si ce n'est Marguerite. 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Marguerite n'y était pas Marguerite avait disparu le concierge n'osait en croire ses yeux. -@Je ne l'ai pourtant pas vue sortir, s'écriait-il en prenant tous les saints à témoin. -@Vous verrez qu'elle aura passé par les gouttières, dit un mauvais plaisant. Ludovic était anéanti à l'effervescence du premier mo-ment avait succédé un accablement profond. Il s'était jeté sur une chaise et se renfermait dans un silence obstiné. Au | Cependant il fut facile à Ludovic de s'assurer qu'aucune créature vivante ne se trouvait là. | Cependant il fut facile à Ludovic de s'assurer qu'aucune créature vivante ne se trouvait là. | 0 | 0 | 0 |
910.txt | 1,858 | 220 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. libre il pénétra chez Marguerite par Ja brèche qu'il venait d'ouvrir. Quand il se trouva dans la première pièce, involontaire-ment il s'arrêta le coeur lui battait à l'étouffer, ses jambe4 semblaient lui refuser leur service son oeil était comme voilé par un nuage qui ne laissait plus les objets distincts. Il se remit pourtant et examina les lieux. Rien n'y était changé chaque chose était à sa place. Aucun désordre apparent ne semblait confirmer ses craintes aucun indice ne faisait pres-sentir une catastrophe. Restait la chambre de Marguerite la clef était sur la porte, et la main de Ludovic trembla en y touchant. Il ouvrit un peu d'obscurité régnait dans la pièce, les rideaux empêchaient le jour d'y pénétrer largement. Cependant il fut facile à Ludovic de s'assurer qu'aucune créature vivante ne se trouvait là. Rien n'y manquait pour-tant, si ce n'est Marguerite. Tout y gardait l'air d'arrange-ment qu'elle savait y maintenir, et qui est le luxe des exis-tences modestes. Le lit était fait et garni de sa courte-pointe près du lit, le Christ et le bénitier avec un rameau de buis. Sur les murs, quelques portraits de famille, ébauchés au crayon, puis la commode en acajou.et les chaises de meri-sier une petite pendule devant le trumeau et deux vases remplis de fleurs. L'inventaire n'était pas long, et Ludovic l'eut achevé d'un coup d'oeil. - Cependant son père et ses témoins étaient accourus sur ses pas, et avaient pénétré dans l'appartement par l'issue qu'il avait frayée le concierge venait après eux, afin de constater les dégâts et mettre sa responsabilité à couvert. Puis les curieux et les voisins s'y mêlèrent, si bien que le petit logement fut bientôt rempli de monde. Alors la perqui-sition devint générale, on regarda sous les lits, on fouilla tous les recoins. Marguerite n'y était pas Marguerite avait disparu le concierge n'osait en croire ses yeux. - Je ne l'ai pourtant pas vue sortir, s'écriait-il en prenant tous les saints à témoin. - Vous verrez qu'elle aura passé par les gouttières, dit un mauvais plaisant. Ludovic était anéanti à l'effervescence du premier mo-ment avait succédé un accablement profpnd. 11 s'était jeté sur une chaise et se renfermait dans un silence obstiné. Au | 220 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. libre il pénétra chez Marguerite par Ja brèche qu'il venait d'ouvrir. Quand il se trouva dans la première pièce, involontaire-ment il s'arrêta le coeur lui battait à l'étouffer, ses jambe4 semblaient lui refuser leur service son oeil était comme voilé par un nuage qui ne laissait plus les objets distincts. Il se remit pourtant et examina les lieux. Rien n'y était changé chaque chose était à sa place. Aucun désordre apparent ne semblait confirmer ses craintes aucun indice ne faisait pres-sentir une catastrophe. Restait la chambre de Marguerite la clef était sur la porte, et la main de Ludovic trembla en y touchant. Il ouvrit un peu d'obscurité régnait dans la pièce, les rideaux empêchaient le jour d'y pénétrer largement. Cependant il fut facile à Ludovic de s'assurer qu'aucune créature vivante ne se trouvait là. Rien n'y manquait pour-tant, si ce n'est Marguerite. Tout y gardait l'air d'arrange-ment qu'elle savait y maintenir, et qui est le luxe des exis-tences modestes. Le lit était fait et garni de sa courte-pointe près du lit, le Christ et le bénitier avec un rameau de buis. Sur les murs, quelques portraits de famille, ébauchés au crayon, puis la commode en acajou.et les chaises de meri-sier une petite pendule devant le trumeau et deux vases remplis de fleurs. L'inventaire n'était pas long, et Ludovic l'eut achevé d'un coup d'oeil. - Cependant son père et ses témoins étaient accourus sur ses pas, et avaient pénétré dans l'appartement par l'issue qu'il avait frayée le concierge venait après eux, afin de constater les dégâts et mettre sa responsabilité à couvert. Puis les curieux et les voisins s'y mêlèrent, si bien que le petit logement fut bientôt rempli de monde. Alors la perqui-sition devint générale, on regarda sous les lits, on fouilla tous les recoins. Marguerite n'y était pas Marguerite avait disparu le concierge n'osait en croire ses yeux. - Je ne l'ai pourtant pas vue sortir, s'écriait-il en prenant tous les saints à témoin. - Vous verrez qu'elle aura passé par les gouttières, dit un mauvais plaisant. Ludovic était anéanti à l'effervescence du premier mo-ment avait succédé un accablement profpnd. 11 s'était jeté sur une chaise et se renfermait dans un silence obstiné. Au | 226 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. libre il pénétra chez Marguerite par la brèche qu'il venait d'ouvrir. Quand il se trouva dans la première pièce, involontaire-ment il s'arrêta le coeur lui battait à l'étouffer, ses jambes semblaient lui refuser leur service son oeil était comme voilé par un nuage qui ne laissait plus les objets distincts. Il se remit pourtant et examina les lieux. Rien n'y était changé chaque chose était à sa place. Aucun désordre apparent ne semblait confirmer ses craintes aucun indice ne faisait pres-sentir une catastrophe. Restait la chambre de Marguerite la clef était sur la porte, et la main de Ludovic trembla en y touchant. Il ouvrit un peu d'obscurité régnait dans la pièce, les rideaux empêchaient le jour d'y pénétrer largement. Cependant il fut facile à Ludovic de s'assurer qu'aucune créature vivante ne se trouvait là. Rien n'y manquait pour-tant, si ce n'est Marguerite. Tout y gardait l'air d'arrange-ment qu'elle savait y maintenir, et qui est le luxe des exis-tences modestes. Le lit était fait et garni de sa courte-pointe près du lit, le Christ et le bénitier avec un rameau de buis. Sur les murs, quelques portraits de famille, ébauchés au crayon, puis la commode en acajou et les chaises de meri-sier une petite pendule devant le trumeau et deux vases remplis de fleurs. L'inventaire n'était pas long, et Ludovic l'eut achevé d'un coup d'oeil.@@ Cependant son père et ses témoins étaient accourus sur ses pas, et avaient pénétré dans l'appartement par l'issue qu'il avait frayée le concierge venait après eux, afin de constater les dégâts et mettre sa responsabilité à couvert. Puis les curieux et les voisins s'y mêlèrent, si bien que le petit logement fut bientôt rempli de monde. Alors la perqui-sition devint générale, on regarda sous les lits, on fouilla tous les recoins. Marguerite n'y était pas Marguerite avait disparu le concierge n'osait en croire ses yeux. -@Je ne l'ai pourtant pas vue sortir, s'écriait-il en prenant tous les saints à témoin. -@Vous verrez qu'elle aura passé par les gouttières, dit un mauvais plaisant. Ludovic était anéanti à l'effervescence du premier mo-ment avait succédé un accablement profond. Il s'était jeté sur une chaise et se renfermait dans un silence obstiné. Au | Rien n'y manquait pour-tant, si ce n'est Marguerite. | Rien n'y manquait pour-tant, si ce n'est Marguerite. | 0 | 0 | 0 |
910.txt | 1,858 | 220 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. libre il pénétra chez Marguerite par Ja brèche qu'il venait d'ouvrir. Quand il se trouva dans la première pièce, involontaire-ment il s'arrêta le coeur lui battait à l'étouffer, ses jambe4 semblaient lui refuser leur service son oeil était comme voilé par un nuage qui ne laissait plus les objets distincts. Il se remit pourtant et examina les lieux. Rien n'y était changé chaque chose était à sa place. Aucun désordre apparent ne semblait confirmer ses craintes aucun indice ne faisait pres-sentir une catastrophe. Restait la chambre de Marguerite la clef était sur la porte, et la main de Ludovic trembla en y touchant. Il ouvrit un peu d'obscurité régnait dans la pièce, les rideaux empêchaient le jour d'y pénétrer largement. Cependant il fut facile à Ludovic de s'assurer qu'aucune créature vivante ne se trouvait là. Rien n'y manquait pour-tant, si ce n'est Marguerite. Tout y gardait l'air d'arrange-ment qu'elle savait y maintenir, et qui est le luxe des exis-tences modestes. Le lit était fait et garni de sa courte-pointe près du lit, le Christ et le bénitier avec un rameau de buis. Sur les murs, quelques portraits de famille, ébauchés au crayon, puis la commode en acajou.et les chaises de meri-sier une petite pendule devant le trumeau et deux vases remplis de fleurs. L'inventaire n'était pas long, et Ludovic l'eut achevé d'un coup d'oeil. - Cependant son père et ses témoins étaient accourus sur ses pas, et avaient pénétré dans l'appartement par l'issue qu'il avait frayée le concierge venait après eux, afin de constater les dégâts et mettre sa responsabilité à couvert. Puis les curieux et les voisins s'y mêlèrent, si bien que le petit logement fut bientôt rempli de monde. Alors la perqui-sition devint générale, on regarda sous les lits, on fouilla tous les recoins. Marguerite n'y était pas Marguerite avait disparu le concierge n'osait en croire ses yeux. - Je ne l'ai pourtant pas vue sortir, s'écriait-il en prenant tous les saints à témoin. - Vous verrez qu'elle aura passé par les gouttières, dit un mauvais plaisant. Ludovic était anéanti à l'effervescence du premier mo-ment avait succédé un accablement profpnd. 11 s'était jeté sur une chaise et se renfermait dans un silence obstiné. Au | 220 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. libre il pénétra chez Marguerite par Ja brèche qu'il venait d'ouvrir. Quand il se trouva dans la première pièce, involontaire-ment il s'arrêta le coeur lui battait à l'étouffer, ses jambe4 semblaient lui refuser leur service son oeil était comme voilé par un nuage qui ne laissait plus les objets distincts. Il se remit pourtant et examina les lieux. Rien n'y était changé chaque chose était à sa place. Aucun désordre apparent ne semblait confirmer ses craintes aucun indice ne faisait pres-sentir une catastrophe. Restait la chambre de Marguerite la clef était sur la porte, et la main de Ludovic trembla en y touchant. Il ouvrit un peu d'obscurité régnait dans la pièce, les rideaux empêchaient le jour d'y pénétrer largement. Cependant il fut facile à Ludovic de s'assurer qu'aucune créature vivante ne se trouvait là. Rien n'y manquait pour-tant, si ce n'est Marguerite. Tout y gardait l'air d'arrange-ment qu'elle savait y maintenir, et qui est le luxe des exis-tences modestes. Le lit était fait et garni de sa courte-pointe près du lit, le Christ et le bénitier avec un rameau de buis. Sur les murs, quelques portraits de famille, ébauchés au crayon, puis la commode en acajou.et les chaises de meri-sier une petite pendule devant le trumeau et deux vases remplis de fleurs. L'inventaire n'était pas long, et Ludovic l'eut achevé d'un coup d'oeil. - Cependant son père et ses témoins étaient accourus sur ses pas, et avaient pénétré dans l'appartement par l'issue qu'il avait frayée le concierge venait après eux, afin de constater les dégâts et mettre sa responsabilité à couvert. Puis les curieux et les voisins s'y mêlèrent, si bien que le petit logement fut bientôt rempli de monde. Alors la perqui-sition devint générale, on regarda sous les lits, on fouilla tous les recoins. Marguerite n'y était pas Marguerite avait disparu le concierge n'osait en croire ses yeux. - Je ne l'ai pourtant pas vue sortir, s'écriait-il en prenant tous les saints à témoin. - Vous verrez qu'elle aura passé par les gouttières, dit un mauvais plaisant. Ludovic était anéanti à l'effervescence du premier mo-ment avait succédé un accablement profpnd. 11 s'était jeté sur une chaise et se renfermait dans un silence obstiné. Au | 226 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. libre il pénétra chez Marguerite par la brèche qu'il venait d'ouvrir. Quand il se trouva dans la première pièce, involontaire-ment il s'arrêta le coeur lui battait à l'étouffer, ses jambes semblaient lui refuser leur service son oeil était comme voilé par un nuage qui ne laissait plus les objets distincts. Il se remit pourtant et examina les lieux. Rien n'y était changé chaque chose était à sa place. Aucun désordre apparent ne semblait confirmer ses craintes aucun indice ne faisait pres-sentir une catastrophe. Restait la chambre de Marguerite la clef était sur la porte, et la main de Ludovic trembla en y touchant. Il ouvrit un peu d'obscurité régnait dans la pièce, les rideaux empêchaient le jour d'y pénétrer largement. Cependant il fut facile à Ludovic de s'assurer qu'aucune créature vivante ne se trouvait là. Rien n'y manquait pour-tant, si ce n'est Marguerite. Tout y gardait l'air d'arrange-ment qu'elle savait y maintenir, et qui est le luxe des exis-tences modestes. Le lit était fait et garni de sa courte-pointe près du lit, le Christ et le bénitier avec un rameau de buis. Sur les murs, quelques portraits de famille, ébauchés au crayon, puis la commode en acajou et les chaises de meri-sier une petite pendule devant le trumeau et deux vases remplis de fleurs. L'inventaire n'était pas long, et Ludovic l'eut achevé d'un coup d'oeil.@@ Cependant son père et ses témoins étaient accourus sur ses pas, et avaient pénétré dans l'appartement par l'issue qu'il avait frayée le concierge venait après eux, afin de constater les dégâts et mettre sa responsabilité à couvert. Puis les curieux et les voisins s'y mêlèrent, si bien que le petit logement fut bientôt rempli de monde. Alors la perqui-sition devint générale, on regarda sous les lits, on fouilla tous les recoins. Marguerite n'y était pas Marguerite avait disparu le concierge n'osait en croire ses yeux. -@Je ne l'ai pourtant pas vue sortir, s'écriait-il en prenant tous les saints à témoin. -@Vous verrez qu'elle aura passé par les gouttières, dit un mauvais plaisant. Ludovic était anéanti à l'effervescence du premier mo-ment avait succédé un accablement profond. Il s'était jeté sur une chaise et se renfermait dans un silence obstiné. Au | Tout y gardait l'air d'arrange-ment qu'elle savait y maintenir, et qui est le luxe des exis-tences modestes. | Tout y gardait l'air d'arrange-ment qu'elle savait y maintenir, et qui est le luxe des exis-tences modestes. | 0 | 0 | 0 |