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Reducing child, early and forced marriage in Burkina Faso and Sierra Leone Réduire les mariages d'enfants, précoces et forcés au Burkina Faso et en Sierra Leone The project aims to reduce the prevalence of child early and forced marriage (CEFM) in Burkina Faso and Sierra Leone. It works to reduce CEFM by enabling girls to decide their own futures and fulfill their equal human rights. Project activities include: (1) establishing/refurbishing physical safe spaces in existing community structures and equipping them with age-appropriate materials; (2) identifying female and male gender equality (GE) community champions using a participatory approach; and (3) conducting dialogue workshops between trained Civil Society organizations (CSOs) and government officials to understand the issues and challenges in addressing CEFM. It is expected the project reaches over 25,900 direct beneficiaries (11,400 girls, 6,700 boys, 3,800 women, 4,000 men) in the Western Area Rural and the Kailahun Districts of Sierra Leone, and the Cascades and Hauts-Bassins regions of Burkina Faso. Key groups include girls, boys, women, men, traditional and religious leaders, women- and girl-led community groups, Civil Society organizations, service providers, sub-national, national, and regional government stakeholders. Le projet vise à réduire la prévalence de mariages d’enfants, précoces et forcés au Burkina Faso et en Sierra Leone. Il vise à réduire le nombre de mariages précoces et forcés (MEPF) en permettant aux filles de décider de leur avenir et d'exercer leurs droits humains. Les activités du projet comprennent : 1) établir et/ou renover les espaces sécuritaires dans les immeubles communautaires préexistants et les équiper de matériels conçus pour les adolescents; 2) identifier des champions féminins et masculins en égalité des genres au sein des communautés en utilisant un modèle participatif; 3) la conduite d'ateliers de dialogue entre les organisations de la société civile formées et les fonctionnaires du gouvernement pour comprendre les problèmes et les défis liés à la prise en compte du MEFC. LIl est prévu que le projet touche plus de 25 900 bénéficiaires directs (11 400 filles, 6 700 garçons, 3 800 femmes, 4 000 hommes) dans la zone rurale occidentale et les districts de Kailahun en Sierra Leone, et dans les régions des Cascades et des Hauts-Bassins au Burkina Faso. Les principaux groupes sont les filles, les garçons, les femmes, les hommes, les chefs traditionnels et religieux, les groupes communautaires dirigés par des femmes et des filles, les organisations de la société civile, les prestataires de services, les acteurs gouvernementaux infranationaux, nationaux et régionaux.
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Türkiye/Syria Earthquake Response – Emergency Assistance – UNICEF 2023 Réponse au séisme en Turquie – Aide d’urgence – UNICEF 2023 February 2023 – The humanitarian situation in Türkiye and Syria deteriorated significantly following powerful earthquakes that struck south-east Türkiye and north-west Syria on February 6 and February 20. The earthquakes and aftershocks resulted in widespread damages and high casualties in both countries. The UN estimates that at least 9.1 million people in Turkey and 8.8 million people in Syria have been affected by the earthquake, with the majority anticipated to need some form of humanitarian assistance in the coming months. In Türkiye, a state of emergency was declared in 10 provinces as people were left without access to shelter, food, water, heaters and medical care in harsh winter conditions. In Syria, the response is further complicated by pre-existing large scale humanitarian needs, severe access constraints for humanitarian aid, and weak infrastructure from over a decade of armed conflict. In collaboration with the Government of Türkiye, UNICEF Türkiye co-leads the WASH sector earthquake response. With GAC’s support, UNICEF will reach 1,500,000 earthquake-affected people with water, sanitation and hygiene (WASH) assistance, non-food items, child protection, emergency health and nutrition operations, and psychosocial support. Project activities include: (1) deploying WASH mobile teams to highly affected areas; (2) distributing medical and water, hygiene and sanitation kits; (3) distributing non-food items; (4) providing access to protection services for earthquake-affected children; and (5) providing psychosocial services to affected individuals. Février 2023 – La situation humanitaire en Turquie s’est considérablement détériorée à la suite des puissants tremblements de terre qui ont frappé le sud-est du pays et le nord-ouest de la Syrie les 6 et 20 février derniers. Les séismes et leurs répliques ont provoqué des dégâts considérables et fait un grand nombre de victimes dans ces deux pays. Selon les estimations des Nations Unies, au moins 9,1 millions de personnes ont été touchées par ces séismes, et la majorité d’entre elles s’attendent à recevoir une certaine forme d’aide humanitaire dans les mois à venir. Avec le soutien d’AMC, l’UNICEF apportera à 1 500 000 personnes touchées par les séismes une aide en matière d’eau, d’assainissement et d’hygiène (WASH), d’articles non alimentaires, de protection de l’enfance, d’opérations sanitaires et nutritionnelles d’urgence et de soutien psychosocial. Les activités du projet comprennent : 1) le déploiement d’équipes mobiles WASH dans les zones les plus touchées; 2) la distribution de trousses médicales, d’eau et de produits d’hygiène et d’assainissement; 3) la distribution d’articles non alimentaires; 4) l’accès des enfants touchés par le tremblement de terre à des services de protection; 5) la prestation de services psychosociaux aux personnes touchées par les séismes.
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Multisector reponse to the migrant crisis in Colombia - Development and Peace 2022 Réponse multisectorielle à la crise humanitaire des migrants et migrantes en Colombie 2022 March 2022 - More than 5.3 million people have fled Venezuela since 2015. Many of them reside in Colombia, but others are in transit in Colombia to countries such as Ecuador and Peru. The refugee and migrant crisis continues to create significant humanitarian needs in Colombia, while also exacerbating the effects of long-standing violence and armed conflict. Populations with acute humanitarian needs, including refugees and migrants, have also been significantly affected by the coronavirus pandemic. With support from GAC, Development and Peace is helping to improve the ability of migrants and refugees to meet their basic needs. The project promotes access to safe and appropriate housing, as well as improved knowledge of the process of regularizing migratory status and preventing risks associated with migration in the departments of Narino, Norte de Santander and Valle del Cauca in Colombia. Project activities include: (1) providing unconditional multi-purpose cash transfers to vulnerable Venezuelan migrants to cover their basic needs; (2) providing free accommodation services that are safe and appropriate for vulnerable Venezuelan migrants; and (3) providing psychological and legal counselling to vulnerable Venezuelan migrants. Le mars 2022 - Plus de 5,3 millions de personnes ont fui le Venezuela depuis 2015. Plusieurs de ces résidents sont en Colombie, cependant d'autres sont en transit en Colombie vers des pays comme l’Équateur et le Pérou. La crise des réfugiés et des migrants continue de provoquer des besoins humanitaires importants en Colombie, tout en subissant aussi les effets de la violence et des conflits armés qui sévissent depuis longtemps. Les populations qui ont des besoins humanitaires aigus, y compris les réfugiés et les migrants ont aussi été affectés de façon importante par la pandémie de coronavirus. Avec le soutien d’AMC, Développement et Paix contribue à améliorer la capacité des migrants et des réfugiés de subvenir à leurs besoins essentiels. Il favorise l’accès à un hébergement sécuritaire et approprié et l’amélioration des connaissances du processus de régularisation de statut migratoire et de prévention des risques associés à la migration dans les départements de Narino, Norte de Santander et Valle del Cauca en Colombie. Les activités de ce projet comprennent : 1) fournir des transferts monétaires inconditionnels à usage multiple aux migrantes et migrants vénézuéliens vulnérables pour couvrir leurs besoins essentiels; 2) fournir des services d’hébergement gratuits, sécuritaires et appropriés aux migrantes et migrants vénézuéliens vulnérables; 3) offrir des consultations psychologiques et juridiques aux migrantes et migrants vénézuéliens vulnérables.
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Carrefour de solidarité internationale - IYIP Internships 2018-2022 Carrefour de solidarité internationale - Stages PSIJ 2018-2022 This project is part of Global Affairs Canada’s International Youth Internship Program (IYIP), funded by the Government of Canada's Youth Employment Strategy. The IYIP is designed to offer Canadian post-secondary graduates the opportunity to gain professional experience in international development. The Carrefour de solidarité internationale sends 112 interns to four countries as part of the Professional Internships project. A significant proportion of internships aim to promote democracy and gender equality. The other internships seek to support eco-friendly economic development and food security. Ce projet fait partie du Programme de stages internationaux pour les jeunes (PSIJ) d’Affaires mondiales Canada, financé par la Stratégie emploi jeunesse (SEJ) du gouvernement du Canada. Le PSIJ vise à offrir aux jeunes Canadiens détenant un diplôme d’études postsecondaires la possibilité d’acquérir une expérience professionnelle en développement international. Dans le cadre du projet Stages professionnels, le Carrefour de solidarité internationale envoie 112 stagiaires dans quatre pays. Une proportion importante des stages vise à promouvoir la démocratie et l’égalité entre les femmes et les hommes. Les autres stages visent à appuyer le développement économique respectueux de l’environnement et la sécurité alimentaire.
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Improving Security in Haiti through Relationship Building in the Community Améliorer la sécurité par le renforcement des relations dans la communauté en Haïti This initiative seeks to address youth violence in Haiti by engaging and empowering youth, and young adults to have a voice in community decision making. In Haiti youth, who increasingly lack hope for the future, have limited economic opportunities, have experienced interruptions in their education, have broken ties with families and have experienced violence and discrimination. With GAC’s support, Mercy Corps addresses two key drivers of community violence: (1) a lack of voice for youth and young adults in decisions affecting their communities; and (2) scarce social and economic opportunities that offer productive alternatives to crime and violence. Mercy Corps intends to implement targeted activities that address specific drivers of violence for different age groups of the community, which include female, male, and priority youth and adolescents. Cette initiative vise à contrer la violence chez les jeunes en Haïti en mobilisant les jeunes et les jeunes adultes et en renforçant leur autonomie afin qu’ils aient leur mot à dire dans le processus de décision communautaire. En Haïti, les jeunes, qui ont de moins en moins d’espoir en l’avenir, ont des possibilités économiques limitées et ont connu des interruptions dans leur cheminement scolaire. Un grand nombre de jeunes ont rompu les liens avec leur famille et ont été victimes de violence et de discrimination. Avec le soutien d’AMC, Mercy Corps s’attaque à deux facteurs clés de la violence communautaire : 1) l’incapacité pour les jeunes et les jeunes adultes de se faire entendre à propos des décisions qui concernent leur collectivité; 2) le manque de possibilités économiques et sociales offrant des solutions de rechange efficaces au crime et à la violence. Mercy Corps entend mettre en œuvre des activités ciblant des facteurs précis de violence pour différents groupes d’âge, dont les femmes, les hommes ainsi que les jeunes et les adolescents prioritaires.
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Emergency Provision of Demining Equipment to the State Emergency Service of Ukraine Fourniture d’urgence d'équipements de déminage au service national d'urgence de l'Ukraine This project provides critically required demining equipment and related personal protective equipment to the State Emergency Service of Ukraine (SESU) as part of Canada's support to Ukraine in the face of Russia's unprovoked and illegal invasion. Project activities include: : (1) supplying twelve heavy-lift transport vehicles for use by SESU’s demining and explosive ordnance disposal teams; and (2) and supplying twenty medium-lift transport vehicles for use by SESU’s demining and explosive ordnance disposal teams. Ce projet fournit du matériel de déminage essentiel et des équipements de protection individuelle connexes au Service national d’urgence de l’Ukraine dans le cadre du soutien apporté par le Canada à l’Ukraine devant l’invasion illégale et non provoquée de la Russie. Les activités du projet comprennent : 1) la fourniture de douze véhicules de transport lourds destinés aux équipes de déminage et de neutralisation des explosifs et munitions du Service national d’urgence de l’Ukraine; 2) la fourniture de vingt véhicules de transport moyens destinés aux équipes de déminage et de neutralisation des explosifs et munitions du Service national d’urgence de l’Ukraine.
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Nuclear and Radiological Security - Technical support from the Canada Border Services Agency Sécurité nucléaire et radiologique – Soutien technique de l’Agence des services frontaliers This project provides subject-matter experts from the Canada Border Services Agency to increase nuclear and radiological security globally. Project activities include: (1) providing expert guidance to multilateral workshops, exercises and planning meetings organized by the Global Initiative to Combat Nuclear Terrorism; and (2) providing technical expertise to international consultancy meetings organized by the International Atomic Energy Agency on improving nuclear detection techniques. Ce projet vise à fournir les services de spécialistes de l’Agence des services frontaliers du Canada pour renforcer la sécurité nucléaire et radiologique dans le monde. Les activités du projet comprennent : 1) fournir des conseils d’experts lors de réunions de planification, d’exercices et d’ateliers multilatéraux organisés dans le cadre de l’Initiative mondiale de lutte contre le terrorisme nucléaire; 2) fournir une expertise technique sur l’amélioration des méthodes de détection nucléaire lors de rencontres internationales de consultation organisées par l’Agence internationale de l’énergie atomique.
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Rohingya Crisis - Myanmar Humanitarian Fund - OCHA 2020 Crise des Rohingyas - Fonds humanitaire pour Myanmar - BCAH 2020 March 2020 – The humanitarian situation in Myanmar is characterized by a complex combination of vulnerability to armed conflict, inter-communal tension, protracted displacement, and food insecurity. It is estimated that 985,000 crisis-affected people are in need of humanitarian assistance this year, including more than 273,000 displaced people (of which 69% are women and children) who remain in camps or camp-like settings across the country. This project represents Canada’s funding to the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs (OCHA) for the Myanmar Humanitarian Fund (MHF). The MHF provides timely allocations to national and international non-governmental organizations (NGOs), as well as United Nations agencies, to address some of the most critical humanitarian needs in Myanmar. The MHF’s main objectives include: (1) addressing acute unmet emergency needs; (2) filling the highest priority gaps in protracted crisis situations; (3) preventing a worsening of the situation and increased vulnerability; and (4) responding to new emergencies or sudden-onset disasters. Mars 2020 – La situation humanitaire au Myanmar est caractérisée par une combinaison complexe de vulnérabilité aux conflits armés, de tensions intercommunautaires, de déplacements prolongés et d’insécurité alimentaire. On estime que 985 000 personnes touchées par la crise ont besoin d’une aide humanitaire cette année, dont plus de 273 000 personnes déplacées (dont 69 % sont des femmes et des enfants) qui restent dans des camps ou dans des cadres assimilables à des camps dans tout le pays. Ce projet représente le financement du Canada au Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (BCAH) pour le Fonds humanitaire pour le Myanmar (FHM). Le FHM permet d’allouer en temps utile des fonds aux organisations non gouvernementales (ONG) nationales et internationales ainsi qu’aux organismes des Nations Unies pour répondre à certains des besoins humanitaires les plus essentiels au Myanmar. Les principaux objectifs du FHM sont les suivants : 1) répondre aux besoins d’urgence aigus non satisfaits; 2) combler les lacunes les plus prioritaires dans les situations de crise prolongées; 3) prévenir une aggravation de la situation et une vulnérabilité accrue; 4) répondre aux nouvelles urgences ou aux catastrophes soudaines.
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Healthy Women and Girls in Nampula Province Des femmes et des filles en santé dans la province de Nampula This project aims to improve the sexual, reproductive, maternal and neonatal health of up to 38,000 direct beneficiaries, mostly women and adolescent girls, with inadequate access to appropriate health care services in three districts in Nampula Province. It also seeks to reduce child, early and forced marriage (CEFM) and early or unwanted pregnancy. Project activities include: (1) conducting radio programmes on sexual and reproductive health, gender equality, early pregnancy and CEFM, as well as mobilization events in 60 villages; (2) establishing women’s, men’s and adolescent girls’ and boys’ groups and clubs to promote knowledge of health issues and life skills; (3) working with community elders who facilitate traditional initiation rites for adolescents to help protect girls’ sexual and reproductive rights; (4) training health care providers on gender-responsive and adolescent-friendly sexual and reproductive health, maternal and neonatal health services; and (5) conducting provincial coalition meetings to identify solutions to end child marriage and develop a provincial action plan on CEFM topics, including early pregnancy, sexual and reproductive health and rights, and maternal and neonatal health. Le projet vise à améliorer la santé sexuelle, reproductive, maternelle et néonatale pour jusqu’à 38 000 bénéficiaires directs, principalement des femmes et des adolescentes, qui ont un accès insuffisant à des services adéquats de soins de santé dans trois districts de la province de Nampula. Il a également pour but de réduire les mariages d'enfants, les mariages précoces et les mariages forcés (MEPF) ainsi que les grossesses précoces ou non désirées. Les activités de ce projet comprennent : 1) émissions radiophoniques sur la santé sexuelle et reproductive, l’égalité des genres, les grossesses précoces et le MEPF, ainsi que des activités de mobilisation dans 60 villages; 2) la mise sur pied de groupes et de clubs de femmes, d’hommes, d’adolescentes et d’adolescents pour promouvoir les connaissances relatives aux problèmes de santé et aux compétences de vie; 3) le travail avec les aînés des collectivités qui organisent les rites d’initiation traditionnels pour les adolescents, afin de protéger les droits des filles en matière de santé sexuelle et reproductive; 4) la formation des fournisseurs de soins de santé sur la prestation de services de santé sexuelle et reproductive et de santé maternelle et néonatale qui sont adaptés au genre et aux adolescents; 5) l’organisation de rencontres de la coalition provinciale afin de déterminer des solutions en vue de mettre un terme aux mariages d'enfants et d’élaborer un plan d’action provincial sur les sujets touchant le MEPF, notamment les grossesses précoces, la santé sexuelle et reproductive et les droits connexes, et la santé maternelle et néonatale.
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Chad - Integrated Humanitarian Response in Lac Province - Oxfam-Québec 2021-2023 Tchad - Réponse humanitaire intégrée dans la province du Lac - Oxfam-Québec 2021-2023 March 2023 — Chad is facing interconnected humanitarian crises in a context of chronic poverty and limited development. The security situation in neighbouring countries is still contributing to the sporadic movement of people to Chad, particularly to the southern part of the country for people coming from the Central African Republic, to the eastern part of the country for people coming from Sudan, and internal displacements in Lac province in the western part of the country. In this context, it is estimated that close to 6.9 million people will need emergency humanitarian assistance in 2023. Moreover, malnutrition continues to grow as a result of the harmful effects of the COVID 19 pandemic, which is contributing to a worsening of the malnutrition situation and is leading to health problems. With GAC’s support, Oxfam-Québec is meeting the urgent needs of approximately 59 357 people who are affected by conflict in Lac province. Project activities include: (1) building 8 sources of water and 370 family latrines, which will benefit 38 040 people; (2) building 12 care rooms, including 2 delivery rooms; (3) distributing 2 243 sanitary kits and 2,100 female dignity kits; (4) distributing 1,500 child care and hygiene kits to malnourished mother and child pairs; (5) implementing a referral system that will reach 65% of male and female survivors of gender based violence in order to guide them to appropriate services; and (6) organizing 10 education sessions on health rights, particularly relating to sexual and reproductive health. Mars 2023 - Le Tchad fait face à des crises humanitaires interconnectées, dans un contexte de pauvreté chronique et de faible développement. La situation sécuritaire dans les pays voisins continue d’engendrer des mouvements sporadiques de personnes vers le Tchad, en particulier au sud en provenance de la République Centrafricaine, à l’est en provenance du Soudan, à l'ouest en provenance du Cameroun, ainsi que des déplacements internes dans la province du Lac à l’ouest. Dans ce contexte, il est estimé que près de 6.9 millions de personnes doivent avoir besoin d’une assistance humanitaire d’urgence en 2023. De plus, la malnutrition accrue continue d’augmenter avec les effets néfastes de la pandémie COVID-19 contribue à la détérioration de la malnutrition accrue et de la santé. Avec l’aide d’AMC, Oxfam Québec répond aux besoins urgents d’environ 59 357 personnes affectées par le conflit dans la province du Lac. Les activités du projet comprennent : 1) construire 8 points d’eau et 370 latrines familiales, visant à bénéficier à 38 040 personnes; 2) construire 12 salles de soins dont deux salles d’accouchement ; 3) distribuer 2 243 kits d’hygiène et 2 100 kits de dignité féminine; 4) distribuer 1 500 trousses de soins infantiles et d’hygiènes aux couples mère-enfant malnutris; 5) mettre en place un système de référencement bénéficiant à 65% des survivantes et survivants des cas de violence basée sur le genre afin de les orienter vers les services compétents; 6) organiser 10 séances de vulgarisation des droits en matière de santé particulièrement en santé sexuelle et reproductive.
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Ukraine Matching Fund – Canadian Red Cross Society – 2022 Fonds de contrepartie pour l'Ukraine – La Croix Rouge Canadienne – 2022 February 2022 – On February 23, 2022, Russia initiated a comprehensive invasion of Ukraine. The onset of hostilities has caused civilian casualties, damage to power and water infrastructure, and the displacement of people largely towards the west of Ukraine and into bordering countries. It is estimated that more than 2.9 million people are in need of humanitarian assistance, with more than 500,000 people fleeing to neighbouring countries and more than100,000 people internally displaced. To respond to this crisis in a timely and effective manner, Global Affairs Canada launched the Ukraine Matching Fund in partnership with the Canadian Red Cross (CRC), with the objective of addressing the life-saving needs of people in Ukraine affected by this emergency. Through this mechanism, for every eligible donation made to the Canadian Red Cross’s Ukraine Humanitarian Crisis Appeal, between February 24 and March 18, the Government of Canada will transfer an equivalent amount to the CRC, up to a total of $30 million. The funds will be channelled by the CRC to International Red Cross and Red Crescent Movement partners in Ukraine, including the Ukrainian Red Cross Society and the International Committee of the Red Cross, who will deliver immediate assistance to those most in need in the country, including populations who have been displaced. Project activities include: (1) addressing food security and nutrition needs; and (2) distributing shelter and hygiene materials and other non-food items; and (3) providing health and protection services to affected communities in Ukraine. Février 2022 – Le 23 février 2022, la Russie a amorcé une invasion complète de l’Ukraine. Le début des hostilités a fait des victimes civiles, endommagé les infrastructures d’électricité et d’eau, et provoqué le déplacement de personnes, principalement vers l’ouest de l’Ukraine et dans les pays limitrophes. On estime que plus de 2,9 millions de personnes ont besoin d’une aide humanitaire, plus de 500 000 personnes ayant fui vers les pays voisins et 100 000 autres ayant été déplacées à l’intérieur du pays. Pour répondre à cette crise de façon rapide et efficace, Affaires mondiales Canada a lancé le Fonds de contrepartie pour l’Ukraine, en partenariat avec la Croix-Rouge canadienne (CRC). L’objectif du fonds de contrepartie est de répondre aux besoins essentiels des personnes touchées par la situation d’urgence actuelle en Ukraine. Grâce à ce mécanisme, le gouvernement du Canada versera une somme égale aux dons admissibles effectués par des Canadiens à la CRC en vue d’atténuer la crise humanitaire en Ukraine, du 24 février 2022 au 18 mars 2022, jusqu’à concurrence de 30 millions de dollars. Les fonds seront acheminés par la CRC aux partenaires de la Croix-Rouge internationale et du Croissant-Rouge en Ukraine, notamment la Société de la Croix-Rouge ukrainienne et le Comité international de la Croix-Rouge, qui fourniront une assistance immédiate aux personnes les plus démunies du pays, y compris les populations déplacées. Les activités du projet comprennent : 1) répondre aux besoins liés à la sécurité alimentaire et à la nutrition; 2) distribuer des abris, du matériel d’hygiène et d’autres articles non alimentaires; 3) fournir des services de santé et de protection aux communautés touchées en Ukraine.
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Provision of Demining Equipment to the State Emergency Service of Ukraine Fourniture de matériel de déminage au Service national d'urgence d'Ukraine This project provides critically required demining equipment and related personal protective equipment to the State Emergency Service of Ukraine (SESU) as part of Canada's support to Ukraine in the face of Russia's unprovoked and illegal invasion. Project activities include: (1) supplying six remote-controlled demining vehicles (suitable for clearing landmines from agricultural lands and other large open areas); and (2) delivering operational and maintenance training to a cadre of SESU personnel, who can then deliver this training to their colleagues in the future. Ce projet vise à procurer de l’équipement de déminage et de protection individuelle au Service d’urgence de l’État ukrainien. Cet équipement, qui répond à un besoin critique, est fourni dans le cadre de l’appui du Canada à l’Ukraine, qui fait face à l’invasion non provoquée et illégale de la Russie. Les activités de ce projet comprennent : 1) fournir six engins de déminage télécommandés, qui conviennent au déminage de terres agricoles et d’autres grands espaces ouverts; 2) offrir des formations opérationnelles et des formations sur l’entretien à un groupe restreint de membres du personnel du Service d’urgence de l’État ukrainien; ces derniers pourront par la suite former leurs collègues.
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Bangladesh - Emergency Appeals - World Health Organization 2019 Bangladesh - Appels d’urgence - Organisation mondiale de la Santé 2019 The World Health Organization (WHO) works with countries and partners to prepare for, prevent, respond to and recover from hazards that create health emergencies, including disasters, disease outbreaks and conflicts. During health emergencies, WHO also leads and coordinates the international health response to contain disease outbreaks and provide effective relief and recovery to affected populations. With the support of GAC and other donors, WHO’s emergency operations aim to rapidly assess the threat of infectious disease outbreaks and initiate urgent activities to prevent and reduce morbidity and mortality caused by infectious disease outbreaks, and to prevent escalation of outbreaks. Project activities include: (1) deploying experts to rapidly assess outbreak threat; (2) delivering essential medicines, supplies and equipment; (3) training health personnel; (4) coordinating and implementing vaccination campaigns; and (5) strengthening health sector coordination and health information systems. L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) travaille avec les pays et ses partenaires pour se préparer, prévenir, réagir et se remettre des risques qui créent des urgences sanitaires, notamment les catastrophes, les épidémies et les conflits. Pendant les situations d'urgence sanitaire, l'OMS dirige et coordonne également l'action sanitaire internationale afin de contenir les épidémies et d'apporter des secours et un relèvement efficaces aux populations touchées. Avec le soutien d’AMC et d’autres donateurs, les opérations d’urgence de l’OMS visent à évaluer rapidement la menace d’éclosions de maladies infectieuses et à mettre en œuvre des mesures d’urgence pour prévenir et réduire la morbidité et la mortalité imputables à de telles éclosions et prévenir leur aggravation. Les activités du projet comprennent 1) le déploiement d’experts qui évalueront rapidement la menace d’éclosion, 2) la distribution de médicaments, de fournitures et d’équipement essentiels, 3) la formation de personnel sanitaire, 4) la coordination et la mise en œuvre de campagnes de vaccination; 5) le renforcement de la coordination dans le secteur de la santé et des systèmes d’information sanitaire.
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Rohingya Crisis - Improving Health and Protection for Vulnerable People - HI 2020 Crise des Rohingyas - Améliorer la santé et la protection des personnes vulnérables - HI 2020 March 2020 – Following the outbreak of violence in Northern Rakhine State in August 2017, more than 700,000 Rohingya people crossed from Myanmar into Bangladesh over a period of several months. Currently, there are approximately 855,000 Rohingya refugees living in 34 highly congested settlements in Cox’s Bazar, Bangladesh. The speed and scale of the influx has resulted in significant humanitarian needs. With GAC’s support, Humanity & Inclusion (HI) is helping to respond to the immediate needs of refugees in Cox’s Bazar, focusing particularly on vulnerable households and persons with disabilities. Project activities include: (1) providing protection assistance through case management for individuals with specific needs; (2) extending psychosocial support for those affected by trauma; and (3) providing training to community health workers and community leaders on key sexual and reproductive health issues within the community. Mars 2020 – À la suite de l’explosion de violence dans le nord de l’État de Rakhine en août 2017, plus de 700 000 Rohingyas sont passés du Myanmar au Bangladesh en quelques mois. Actuellement, il y a environ 855 000 réfugiés rohingyas vivant dans 34 colonies très entassées à Cox’s Bazar, au Bangladesh. La rapidité et l’ampleur de l’afflux ont entraîné d’importants besoins humanitaires. Avec le soutien d’AMC, Humanité & Inclusion aide à répondre aux besoins immédiats des réfugiés de Cox’s Bazar, en se concentrant particulièrement sur les ménages vulnérables et les personnes handicapées. Les activités du projet comprennent : 1) fournir une assistance en matière de protection par la gestion de cas pour les personnes ayant des besoins spécifiques; 2) étendre le soutien psychosocial aux personnes touchées par un traumatisme; 3) fournir une formation aux agents de santé communautaires et aux dirigeants communautaires sur les questions clés de la santé sexuelle et reproductive au sein de la communauté.
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Prevention and Reduction of Sexual Violence in Armed Conflict Situations - ICRC 2019 Prévention et réduction de la violence sexuelle dans les situations de conflits armés - CICR 2019 This project supports the International Committee of the Red Cross (ICRC) in its work to prevent and reduce sexual violence in armed conflicts. Women and girls face increased vulnerability in situations of conflict and displacement, as rape and other forms of sexual violence may be used systematically as an act of reprisal and to create fear. The consequences are far reaching, affecting survivors not only physically but psychologically and socially. For this reason, ICRC has a special initiative to strengthen its response to sexual violence, with the intention of improving delivery of services, prevention of sexual violence, and improving the capacity of its staff to respond. The ICRC also works with States, weapons bearers, religious and traditional leaders, and communities to promote awareness of sexual violence, including awareness of International Humanitarian Law obligations prohibiting sexual violence in armed conflict. The ICRC has a unique role working in conflict zones, with access to areas inaccessible by many other organizations and with greater credibility in advocating for the protection of civilians, including vulnerable women and girls. Ce projet appuie les efforts du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) pour prévenir et réduire la violence sexuelle pendant les conflits armés. La vulnérabilité des femmes et des filles augmente dans les situations de conflit et de déplacement, car le viol et d’autres formes de violence sexuelle peuvent être utilisés systématiquement comme une forme de représailles et pour créer un sentiment de peur. Les conséquences sont très importantes pour les survivantes, qui sont affectées psychologiquement et socialement en plus de souffrir physiquement. Le CICR a donc lancé une initiative spéciale pour renforcer sa réponse à la violence sexuelle dans le but d’améliorer la prestation des services, la prévention de la violence sexuelle et la capacité d’intervention de son personnel. Le CICR collabore également avec les États, les porteurs d’armes, les chefs religieux et traditionnels et les collectivités pour promouvoir la sensibilisation à la violence sexuelle, y compris la sensibilisation aux obligations du droit humanitaire international interdisant la violence sexuelle pendant les conflits armés. Le CICR joue un rôle unique dans les zones de conflit, puisqu’il a accès à des secteurs qui sont inaccessibles à de nombreuses autres organisations et jouit d’une crédibilité supérieure quand il s’agit de plaider pour la protection des civils, notamment des femmes et des filles vulnérables.
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Coordination of Humanitarian Responses by the Country-Based Pooled Funds – OCHA 2021 and 2022 Coordination des interventions humanitaires par les fonds de financement commun pour les pays BCAH The United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs’ (OCHA) primary mandate is to oversee the coordination of international humanitarian responses, in partnership with national and international actors, in order to achieve more coherent and effective humanitarian action. This grant represents Canada’s support to the UN Country-Based Pooled Funds, managed by OCHA, in Burkina Faso, Ethiopia, Iraq, Lebanon, Myanmar, Niger, Nigeria, Ukraine, Venezuela, and Yemen. With the support of Canada and other donors, OCHA fulfils its mandate through activities that include: (1) strengthening humanitarian leadership; (2) establishing and overseeing coordination systems; (3) monitoring and reporting on humanitarian situations; (4) advocating on behalf of affected people; (5) supporting the assessment and prioritization of humanitarian needs and strategic planning; (6) promoting emergency preparedness; and (7) mobilizing funding for humanitarian assistance. Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (BCAH) des Nations Unies a pour mandat principal de superviser la coordination des interventions humanitaires internationales, en partenariat avec des acteurs nationaux et internationaux, et ce en vue de mener des actions humanitaires plus cohérentes et plus efficaces. Cette subvention représente le soutien du Canada aux Fonds de financement commun pour les pays des Nations Unies, gérés par le BCAH, pour le Burkina Faso, l’Éthiopie, l’Irak, le Liban, le Myanmar, le Niger, le Nigéria, l’Ukraine, le Venezuela, le Yémen. Grâce au soutien du Canada et d'autres donateurs, le BCAH remplit son mandat au moyen des activités qui comprennent : 1) renforcer le leadership humanitaire; 2) établir et superviser des systèmes de coordination; 3) surveiller les situations humanitaires et en rendre compte; 4) défendre les intérêts des personnes touchées; 5) appuyer l’évaluation et la hiérarchisation des besoins humanitaires et la planification stratégique; 6) promouvoir la préparation aux situations d’urgence; 7) mobiliser des fonds pour l’aide humanitaire.
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Multi-sector Emergency Response for Crisis-affected Communities in Yemen 2012-2023 Réponse d'urgence multisectorielle pour les communautés affectées par la crise au Yémen 2021-2023 March 2021 - Yemen currently faces the world’s largest humanitarian crisis, with over 24 million people in need of humanitarian assistance. The conflict and collapsing economy have pushed over 16 million people to suffer from acute food insecurity, and over 3.6 million people have been displaced since the beginning of the crisis in 2015. Essential service provision has collapsed, including critical water, sanitation, hygiene (WASH) and health services, increasing the risk of disease outbreaks such as cholera, dengue fever and diphtheria. Women and girls are disproportionately affected by the lack of access to essential services and face an increased risk of sexual and gender-based violence (SGBV) due to the crisis. With GAC’s support, this project provides multi-sectoral emergency response targeting an estimated 32,400 people in the Al-Dhale'e and Lahj governorates. Project activities include: (1) improving gender-responsive water, sanitation and hygiene services; (2) providing sexual and reproductive health and rights services; (3) providing gender-sensitive cash for work activities and unconditional cash grants; (4) conducting awareness sessions and training of sexual and reproductive health services providers; and (5) increasing access to protection and SGBV services for women, men, girls and boys. Mars 2021 - Le Yémen vit actuellement la plus grande crise humanitaire du monde, avec plus de 24,1 millions de personnes ayant besoin d’une aide humanitaire. Le conflit et l’effondrement de l’économie ont poussé près de 10 millions de personnes au bord de la famine, et plus de 3,6 millions de personnes ont été déplacées depuis le début de la crise en 2015. L’approvisionnement en services essentiels notamment les services indispensables d’eau, d’assainissement, d’hygiène (WASH) et de santé s’est effondré, ce qui augmente le risque d’épidémies telles que le choléra, la dengue et la diphtérie. Les femmes et les filles sont touchées de manière disproportionnée par le manque d’accès aux services essentiels et sont plus vulnérables aux situations de violence sexuelle et fondée sur le genre en raison de la crise. Grâce au soutien d’AMC, ce projet fournit une intervention d’urgence multisectorielle ciblant environ 32 400 personnes dans les gouvernorats d’Al-Dhale et de Lahj. Les activités du projet comprennent : 1) renforcer les services d’eau, d’assainissement et d’hygiène adaptés aux genres; 2) fournir des services de santé et de droits sexuels et reproductifs; 3) fournir du travail contre rémunération et des subventions en espèces sans condition, adaptés au genre; 4) donner des séances de sensibilisation et de formation aux prestataires de soins de santé sexuelle et reproductive; 5) accroître l’accès aux services en matière de protection et de VSFG pour les femmes, les hommes, les filles et les garçons.
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Rohingya Refugee Crisis - Creating a Gender Hub - UN Women Crise des refugiés rohingyas - Établir un Centre d’excellence sur l’égalité des genres - ONU Femmes January 2019 – Following the outbreak of violence in Northern Rakhine State in August 2017, more than 735,000 Rohingya crossed from Myanmar into Bangladesh over a period of several months. These refugees joined an estimated 200,000 to 300,000 Rohingya refugees already in Bangladesh following earlier waves of displacement. The majority of the refugees are women and children. With GAC’s support, UN Women works to establish a Gender Hub in Cox’s Bazar, Bangladesh. The Gender Hub helps address knowledge and capacity gaps among humanitarian actors in order to strengthen gender-responsive humanitarian action and improve service delivery and outcomes for women and girls affected by this crisis. Project activities include: (1) developing and delivering training courses for international and local humanitarian actors involved in the refugee response on gender awareness and gender sensitivity, gender and diversity, and gender and gender-based violence mainstreaming; and (2) acting as a knowledge management center and gathering assessments and research data to help humanitarian actors strengthen knowledge and evidence-base to design humanitarian interventions with greater impact. Janvier 2019 – Suite à l'éclatement de la violence dans le nord de l'État de Rakhine en août 2017, plus de 735 000 Rohingyas sont passés du Myanmar au Bangladesh sur une période de plusieurs mois. Ces réfugiés se sont joints à environ 200 000 à 300 000 réfugiés rohingyas déjà présents au Bangladesh à la suite de vagues de déplacement antérieures. La majorité des réfugiés sont des femmes et des enfants. Avec l’aide d’AMC, ONU Femmes travaile à l'établissement d'un Centre pour l’égalité des sexes à Cox’s Bazar, au Bangladesh. Le Centre pour l’égalité des sexes contribue à combler les lacunes en matière de connaissances et de capacités des acteurs humanitaires afin de renforcer l'action humanitaire tenant compte des sexospécificités et d'améliorer la prestation de services et les résultats pour les femmes et les filles touchées par cette crise. Les activités du projet comprennent : 1) élaborer et dispenser des cours de formation à l'intention des acteurs humanitaires internationaux et locaux participant à la réponse des réfugiés sur la sensibilisation et la prise en compte des sexospécificités, les sexospécificités et la diversité, et l'intégration des sexospécificités et de la violence sexiste ; 2) agir comme centre de gestion des connaissances et recueillir des évaluations et des données de recherche pour aider les acteurs humanitaires à renforcer leurs connaissances et à établir une base factuelle permettant d'optimiser les interventions humanitaires ayant des effets.
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Sri Lanka – Humanitarian Crisis - IFRC 2022 Sri Lanka – Crise humanitaire - IFRC 2022 June 2022 – Since March 2020, Sri Lanka has been facing a growing economic and financial crisis. This crisis intensified throughout 2021, leading to a shortage of essential food and non-food items, significant increases in commodity prices and the devaluation of the Sri Lankan rupee. The key humanitarian impacts include the loss of livelihoods, food insecurity, lack of drinking water, power cuts and shortages of life-saving medicines, among other issues. The United Nations estimates that 5.7 million people across 25 districts of Sri Lanka require humanitarian assistance as a result of this multi-dimensional crisis. With GAC’s support, the International Federation of Red Cross and Red Crescent Societies (IFRC) works to meet the immediate food, health, protection and water, sanitation and hygiene (WASH) needs of the most vulnerable populations in Sri Lanka, through an integrated and multi-sectoral response. Project activities include: (1) distributing nutritional dry rations, school packs and menstrual hygiene products to vulnerable households; (2) delivering mental health, psychosocial support and first aid support; (3) providing safe drinking water; and (4) training volunteers on preventing and addressing sexual and gender-based violence. Juin 2022 – Depuis mars 2020, le Sri Lanka doit faire face à une crise économique et financière croissante. La crise s’est exacerbée tout au long de 2021, ce qui a mené à une pénurie de produits alimentaires et non alimentaires essentiels, une augmentation importante du prix des marchandises et la dépréciation de la roupie sri lankaise. Les principales répercussions humanitaires sont, entre autres, la perte des moyens de subsistance, l’insécurité alimentaire, le manque d’eau potable, les coupures de courant et les pénuries de médicaments essentiels. Selon les Nations Unies, 5,7 millions de personnes dans 25 districts du Sri Lanka ont besoin d’une aide humanitaire en raison de cette crise multidimensionnelle. Avec le soutien d’AMC, la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) travaille à répondre aux besoins immédiats en matière de nourriture, de santé, de protection et de services d’approvisionnement en eau, d’assainissement et d’hygiène des populations les plus vulnérables au Sri Lanka, au moyen d’une réponse intégrée multisectorielle. Les activités de ce projet comprennent : 1) distribuer des rations sèches nutritives, des trousses scolaires et des produits d’hygiène menstruelle aux ménages vulnérables; 2) offrir un soutien en matière de santé mentale et de premiers soins et un soutien psychosocial; 3) fournir de l’eau potable salubre; 4) former les bénévoles sur la prévention de la violence sexuelle et fondée sur le genre et la lutte contre ce type de violence.
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Primary School Teacher Training Program Programme de formation des enseignants du primaire The project aims to increase the quality of classroom teaching and learning in Tanzania by contributing to improved delivery of pre-primary and primary teacher training in the Mbeya and Njombe regions. The Primary School Teacher Training Program focuses on improving literacy, numeracy and life skills learning at the pre-primary and primary school levels in order to lay the foundations for higher learning. The program aims to improve the skills of 5,350 teachers and 1,548 school principals and enhance the involvement of 400,000 parents in their children’s education. It also aims to increase the participation and motivation of 311,000 students to help them better engage in the learning process. Finally, the project helps to improve government delivery of education programs. Some project activities include: (1) developing and delivering teaching guidelines and modules focussing on early grade literacy and numeracy; (2) organizing annual teacher recognition events at the district, regional and national levels to promote teacher excellence; (3) developing and delivering radio and TV campaigns to engage parents in their children's education; (4) implementing teacher competency frameworks; and (5) supporting school-based teachers’ workshops to demonstrate creative use of locally available materials to produce effective teaching and learning aids. Le projet vise à accroître la qualité de l'enseignement et l'apprentissage en classe en Tanzanie en contribuant à une meilleure formation des enseignants au niveau pré-primaire et primaire dans les régions de Mbeya, Njombe et Songwe. Le programme de formation des enseignants du primaire met l'accent sur l'amélioration des compétences en lecture et calcul au niveau pré-primaire et primaire et à de meilleures habitudes de vie, afin de donner aux élèves une base pour un apprentissage supérieur. Le programme vise à améliorer les compétences de 5 350 enseignants et 1 548 directeurs d'écoles et de mieux impliquer 400.000 parents dans l'éducation de leurs enfants. Il vise également à accroître la participation et la motivation de 311.000 élèves afin qu’ils puissent mieux s’impliquer dans le processus d'apprentissage. Enfin, le projet contribue à améliorer la prestation des programmes d'éducation du gouvernement. Certaines activités du projet comprennent: (1) Développer et fournir des lignes directrices et des modules axés sur la lecture et les calculs de base (2) Organiser des événements annuels de reconnaissance des enseignants au niveau des districts, ainsi qu’au niveau régional et national pour promouvoir l'excellence des enseignants; (3) Développer et organiser des campagnes à la radio et à la télévision pour engager les parents dans l'éducation de leurs enfants; (4) Élaborer des cadres de compétences pour les enseignants; et (5) Appuyer l’organisation d’ateliers de formation des enseignants en milieu scolaire, sur l’utilisation du matériel local pour produire des outils pédagogiques et d'apprentissage efficaces.
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Political accommodation and reconciliation in Somalia (CDI-SOYDEN-Forum ARC) Conflict Dynamics International (Conflict Dynamics) leads the implementing consortium in partnership with the Somali Youth Development Network (SOYDEN) and the Forum of Federations (FoF). The program of work described below aims to deliver significant impact towards the following ARC sub-goals: - 1.2 Formal and informal authorities responsible to maintain security perform their tasks more effectively, more accountably and in better coordination, responding to the needs and rights of the population - 1.3 Communities and civil society lead efforts to improved human security independently and in coordination with responsible authorities By contributing to a lessening of conflict at the local level, and supporting governance structures that effectively prevent and mitigate conflict the program of work is also expected, though the creation of an enabling environment, to make a contribution towards other ARC goals, in particular: - 3.1 National and international actors take responsibility for effective and inclusive mechanisms for peacebuilding and prevention of conflict, with an active role for women - 3.2 Government institutions at all levels implement laws and policies and have functioning mechanisms in place for internal and external accountability The program of work comprises two complimentary approaches to lessening of conflict at the local level and supporting governance structures that effectively mitigate conflict: - Program Outcome A focuses on addressing local level human security challenges faced by communities across Somalia as a result of an incomplete reconciliation process by creating and supporting inclusive local level peace architecture. - Program Outcome B focuses on supporting the Federal Government and Federal Member States in reaching consensus on, and beginning to implement, an accommodating distribution of powers as part of the process of creating a federal Somalia.
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Transforming and scaling up results and lessons learned in the Monte Alen and Rio Campo Landscapes through an inclusive Landscape-scale approach, effective land use planning and promotion of local governance To conserve and sustainably manage biodiversity and forest ecosystems in the Monte Alen and Rio Campo landscapes in Equatorial Guinea through an inclusive landscape approach, effective land use planning, enhanced management of protected areas and the promotion of local governance and sustainable livelihood options Note: Disbursement data provided is cumulative and covers disbursement made by the project Agency. The project will strengthen the land use planning, governance and management frameworks for sustainable forest management across two landscapes that cover more than half of the continental region of Equatorial Guinea. These landscapes are multi-use systems that are essential to the food security and livelihoods of the people who live within them. The ecosystems of the landscapes are vital to residents of the landscapes who rely on them for food production, water, energy and many other services. Over the last decades pressure on the natural resources of the landscapes has been increasing due to human interventions and climate change and variability.Establishing effective land use planning, governance and management systems for sustainable development will provide an improved means for stakeholders to dialogue and develop solutions to increasing pressure on the forest ecosystems. The application of these strategies will contribute to maintaining or improving the values and functions of the lanscapes’ ecosystems, improving their resilience, their ability to supply critical services and their ability to support multiple production systems. In turn this will build the adaptive capacity and resilience of local communities and the broader stakeholder community in the face of growing anthropogenic pressures and climate variability.In addition, the project will improve the capacity and resilience of local communities by developing alternative livelihoods. Without the intervention of this project, unsustainable practices and anthropogenic pressures will continue to negatively impact and degrade the area targeted by this project. These negative impacts will put at risk the ecological and livelihood systems upon which local communities directly depend and will increase the stressors confronting thousands of households across the region. These households will also have reduced flexibility to respond to the impacts of climate change.
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Enhancing Equatorial Guinea’s institutional and technical capacity in the agriculture, forestry and other land-use sector for enhanced transparency under the Paris Agreement In line with national priorities, this project will strengthen institutional and technical capacities in the Agriculture, Forestry and other Land Use (AFOLU) sector to respond to the enhanced transparency requirements of the Paris Agreement Note: Disbursement data provided is cumulative and covers disbursement made by the project Agency. 154. Because the project has a strong focus on the development of institutional capacities, processes and information, it is possible that some of its socio-economic benefits are tangible in the medium and long term, and not immediately, becoming many of them difficult to quantify with the usual methods. Even so, the ones indicated below stand out. 155. Generation of systematic knowledge about forests and other lands, which will contribute to the global goals of combating climate change and allow actions such as: · quantify carbon deposits more accurately, allowing forest carbon to be estimated with less uncertainty, facilitating the design of public policies and supporting the country's efforts to implement a REDD+ mechanism, which would allow Equatorial Guinea to receive payments for results and relocate families dependent on forests and forest resources, complementary income or other benefits; · support the identification of forest regeneration cycles by itinerant agriculture, to identify how different parameters affect the sustainability of this traditional practice, to avoid the degradation of forests and soils, and to collaborate with the conservation of the family´s rural livelihoods and to increase their social and environmental resilience; · Give value to forests and tree groups as generators of environmental goods and services, expanding the vision of exploitation beyond timber resources. 156. Development and strengthening of national capacities on good practices for the collection and analysis of data, the generation of reports and the dissemination of information for the AFOLU sector, which will result in an improvement in the human capital of institutions, academies and participating NGOs, increasing the quality of management they perform, as well as the transparency of processes and services. The Indicator 1 of the Project Results Framework in Annex A1 (corresponding to Core Indicator 11 of GEF7, point F of Part I) will record the “Number of direct beneficiaries disaggregated by gender as co-benefit of GEF investment”, also reflecting efforts to close the gender gap indicated in next paragraph. 157. Training and involvement of women in professional roles will be encouraged, as well as gender equality in all activities carried out by the project, encouraging the participation and permanence of women in technical tasks traditionally executed by men.
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Réponse d’urgence et Soutien au renforcement des capacités d'autosuffisance alimentaire en faveur des 2800 ménages affectés par les conflits armés dans les Zones de santé de Jiba en territoire de Djugu, Province de l'Ituri/RDC Le présent projet propose un appui à la production agricole d’urgence en réponse aux besoins vitaux et criants de 2800 ménages vulnérables soit 16800 personnes, parmi les populations retournées et familles d’accueil (y compris les personnes vulnérables à besoins spécifiques telles que les personnes vivant avec Handicap, les personnes de troisième âge, les familles ayant des enfants mal nourris,…) fragilisées par les conflits armés et les crises incessantes qui sévissent dans la province de l’Ituri, singulièrement dans la zone de santé de Jiba, dans le territoire de Djugu.
ALDI envisage de mettre en place une réponse humanitaire sectorielle intégrée dans le secteur de la sécurité alimentaire en vue de répondre aux besoins des populations affectées par cette crise.
Ce projet vise à renforcer la résilience communautaire et sera mis en œuvre à travers une approche participative, pour apporter un appui aux moyens d'existence. Les ménages en situation d’insécurité alimentaire aigüe bénéficieront, en effet, d’un appui pour les aider à développer leur production agricole.
Il sera réalisé à travers les principales activités ci-après :
1. Formation sur les techniques modernes d’agriculture
2. Distributions des intrants agricoles (maraichers et vivriers),
3. L’accompagnement technique des bénéficiaires
En outre, le projet mettra prioritairement en place différentes mesures répondant aux exigences de la centralité de la protection, de la transversalité du genre, de l’inclusion égalitaire de tous les bénéficiaires, dans le respect du principe « Do No Harm » et de la protection de l’environnement.
Des activités spécifiques sur la prévention et la lutte contre l’exploitation et les abus sexuels (PSEA) seront intégrés dans le projet, ainsi que des mesures au niveau communautaire afin de lutter contre la COVID-19 et de limiter sa propagation dans la zone du projet.
Par ailleurs, le projet veillera à assurer la formation et le plaidoyer pour un meilleur accès à la terre, surtout pour les retournés, tout en s’appuyant sur une stratégie de sortie conçue avec la communauté et adaptée aux réalités de terrain.
Ce projet travaillera ainsi que collaborera avec les communautés locales et s’assurera du rôle primordial à conférer à la femme en tant que bénéficiaire de premier rang de l’assistance. Par ailleurs, le projet sera mis en œuvre dans le respect des lignes directrices sectorielles sécurité alimentaire et s’exécutera en coordination et en complémentarité avec les autres actions en cours des ONGs telle CARITAS, AIDES, COOPI, PPSP, CDM, UNFPA, ADSSE, etc. ou celles qui seront menées par d’autres intervenants dans la zone.
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Réponse multisectorielle aux besoins des personnes vulnérables affectées par le déplacement dans la zone de santé de Mweso. Comme relevé par la deuxième allocation 2021 et en référence aux analyses du HNO 2021, la situation humanitaire dans la zone de sante de Mweso ne devrait pas s'améliorer au cours de cette année et les besoins critiques continueront à s'aggraver si aucun soutien n'est apporté pour soulager la situation des personnes les plus vulnérables. Les violences ayant continué dans le territoire de Masisi à la fin de l’année 2021, il est envisageable que les déplacements soient continus dans la zone et les besoins toujours plus importants. De même, la situation de sécurité alimentaire dans la zone reste très préoccupante et les personnes affectées par les déplacements, qu’elles soient nouvellement arrivées ou de retour après un déplacement, restent toujours très exposées à des mécanismes de survie négatifs pour pouvoir survivre (voir Annexe 1).
A travers ce projet, le transfert monétaire à usage multiple donne aux ménages un moyen immédiat pour répondre à leurs besoins essentiels pour réduire les vulnérabilités et mécanismes de survie négatifs et améliorer les conditions de vie des ménages. La modalité d’assistance privilégiée pour permettre une couverture large des besoins de personnes est le transfert monétaire inconditionnel multisectoriel. Cela permet d’offrir un choix pour chaque personne selon ses propres besoins et de prendre en compte la diversité des situations. Ce transfert peut se faire soit par la provision d’argent à travers un prestataire de service financier soit par un système de téléphonie mobile à travers une société de télécommunication, en fonction des analyses du marché.
NRC ciblera 13 200 personnes dont 2698 hommes, 3020 femmes, 3770 garçons et 3712 filles avec une attention particulière aux personnes les plus vulnérables affectées par les mouvements de population de moins de 8 mois (personnes déplacées, retournées, familles d’accueil et communautés hôtes), les enfants, les personnes à risque et survivant(e)s de violences basées sur le genre et les personnes vivant avec un handicap (47 hommes, 49 femmes, 82 garçons et 96 filles personnes handicapées seront ciblées).Afin permettre aux ménages affectés par des déplacements récents dans la zone de Mweso de réduire les mécanismes négatifs de survie et de répondre à leurs besoins essentiels, les activités suivantes sont proposées :
Présentation du projet aux communautés, aux autorités locales et aux leaders communautaires et mise en place des comités de gestion des plaintes la zone du projet
Sensibilisation des communautés, des bénéficiaires et autorités locales sur la lutte contre la corruption, les exploitations et abus sexuels
Conduite d’une analyse des risques de protection et identification de mesures de mitigation spécifiques
Ciblage des bénéficiaires éligibles à l’assistance et analyse des données disponibles pour définir les modalités d’assistance
Distribution du transfert monétaire inconditionnel à usages multiples
Les PDMs et Évaluation finale du projet
NRC a effectué une analyse rapide des marchés de la zone de santé de Mweso avec un focus sur la fluctuation des prix, la disponibilité des biens et la capacité des acteurs des marchés. La valeur du transfert calculée pour couvrir les besoins minimums de la population, en fonction panier des dépenses minimum (MEB) national, sera d'environ 25 USD par personne et par mois sur 3 mois pour couvrir les besoins alimentaires, non alimentaires et l’accès aux services de base. Cette valeur estimative sera revue en fonction de l’analyse du contexte spécifique, des besoins réels des ménages et des opportunités des autres programmes des acteurs humanitaires. Les zones géographiques des bénéficiaires seront ciblées sur base des besoins les plus aigües, en coordination avec les mécanismes de coordination humanitaire de terrain et en complémentarité des initiatives et financements existant
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Renforcement de l'accès aux services de prise en charge multisectoriels des survivants de Violences Basées sur le Genre dans les zones de santé de Bunia et Rwampara dans la Province de l’Ituri Ce projet vise à atténuer les conséquences de VBG, à travers l’amélioration de l'offre de services multisectoriels des survivantes et personnes affectées par les conflits armés dans les zones de santé de de Bunia et Rwampara en Ituri. 4759 personnes bénéficieront directement les services intégrés de y compris les personnes handicapés, dont 2576 femmes, 1658 filles, 223 hommes et 304 garçons sont sensibilisées sur l’offre de services disponibles pour les cas de VBG/EAS et aux activités de réduction de risques et de prévention des VBG/EAS ainsi que la Covid 19 10 centres de santé offrent des services de prise en charge de qualité et intégrée aux survivants des violences basées sur le genre. Spécifiquement, le projet vise les objectifs ci-après: La prise charge et appui psychosocial et psychologique aux survivants des VBG à travers les espaces sûrs, les activités de groupe et de prise en charge individuelle ou personnalisée Fournir la prise en charge médicale y compris les cas dans les 72 heures, du soutien psychosocial et l’assistance légale gratuite y compris la gestion de cas à au moins 1450 survivantes de violences basées sur le genre , Aménager et équipements 10 espaces d’écoute sécurisée et confidentielle au sein de centres de santé , Appuyer la prise en charge médicale aux survivants de VBG dans les 10 centres de santé ciblées y compris dans les 72h00 par un personnel formé sur la gestion clinique de cas de viol, Aménager et équiper en matériels de fonctionnement et matériels d’activités récréatives et de protection contre la Covid 10 dans les espaces sûrs Assurer l'accompagnement juridique et judiciaire de 80 survivantes de VBG Former 40 prestataires de services (acteurs de réponse VBG) sur la gestion de cas VBG, Assurer le soutien psychosocial des survivants de VBG , Former 20 policiers et 15 parajuristes sur la prise en charge juridique et judiciaire de survivantes des VBG et le référencement des survivant vers les services Conduire 30 audits de sécurité de femmes et filles PDIs au sein de sites, centres collectifs, familles d’accueil dans les aires de santé ciblées Appuyer l’organisation des campagnes de sensibilisation sur les services VBG disponibles, les concepts clés VBG, la vulgarisation de la ligne verte et les messages clés sur les mesures barrières contre le COVID 19 à travers les activités communautaires Mobilisation des leaders communautaires dans la prévention et le renforcement des mécanismes communautaires de protection contre les VBG Distribuer 2500 kits de dignité aux survivantes, aux femmes et filles à risque de VBG dans les 10 aires de santé ciblées (5 à Bunia et 5 à Rwampara ) dans les points de prestation de services et au cours des activités de sensibilisation dans les sites et centres collectifs des PDI, Former le personnel d'exécution du projet, les partenaires communautaires travaillant dans les zones de santé du projet et les acteurs humanitaires sur la PSEA-HS/ code de conduite et sur les directives IASC/normes minimales en matière de VBG/PSEA Renforcer les mécanismes de coordination et de collecte de données VBG/EAS (orientation/formation sur la data mapping, les outils de collecte de données, Former 30 membres des CBCM sur la mise en place des mécanismes de plainte, le rapportage surs et confidentielle et l'orientation des cas de EAS vers les services de prise en charge Former 30 prestataires de soins de santé sur le protocole nationale révisée de prise en charge médicale de survivants de viol Former 20 agents psychosociaux formés sur la gestion de cas VBG, l’appui psychosocial et la gestion des outils Organiser les audits de sécuritaire dans les zones d'intervention et particulièrement dans le sites de PDI, mettre en place le circuit de référencement,
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Renforcement de l'environnement de protection des personnes déplacées vivant dans des centres collectifs et des nouveaux sites spontanés à Mambasa et Lolwa par une réponse coordonnée et intégrée en matière d'abris, de protection et de gestion des camps Les territoires d'Irumu et de Mambasa dans le sud de l'Ituri sont actuellement le théâtre de plusieurs crises, chacune entraînant d'importants mouvements de population accompagnés d'incidents de protection et d'autres violations des droits de l'homme. Les incursions d'éléments présumés ADF se multiplient quotidiennement dans le sud de l'Ituri et se produisent jusqu'aux abords de Komanda, à 75 km de Bunia.
On estime que 120 000 personnes ont quitté l'axe Komanda-Luna pour la ville de Komanda, Bunia, et l'axe entre Komanda et Mambasa. À Komanda, Bunia et Gethy, ce mouvement de population a rejoint ceux qui avaient été progressivement déplacés depuis juin 2020 en raison des opérations militaires et des affrontements avec des éléments armés dans la zone de santé de Nyankunde. Les conditions de vie de ces nouveaux arrivants sont extrêmement difficiles car ils n'ont ni abri, ni biens de première nécessité afin de subvenir à leurs besoins. Il existe de nombreux types de communautés différentes qui ont trouvé refuge à Komanda et qui présentent des besoins différents, et les réponses à apporter ces derniers se doivent d'être adaptées.
Fort de ceci le HCR entend apporter une réponse adéquate en abris pour les personnes vivant dans des centres collectifs à Komanda, à fournir un soutien aux personnes déplacées et à leurs familles d'accueil à Lolwa et Komanda. La composante CCCM de ce projet fournira le cadre et l'environnement protecteur nécessaires à l'autonomisation de la communauté et à l'avènement de solutions plus durables.
Avec le soutien des Fonds Humanitaires de la RDC, le HCR et ses partenaires pourront renforcer la réponse actuelle en aidant les personnes affectées par la crise à obtenir un abri adéquat qui leur permettra de retrouver un niveau de vie digne et conforme aux standards du cluster. Ce soutien permettra de fournir une assistance directe à 32 409 personnes, y compris celles qui se trouvent dans 13 centres collectifs et 1 site spontané à Mambasa et Lolwa. Cela inclura la fourniture d'un soutien aux personnes affectées (conformément au principe "Do No Harm") en termes de loyer, et/ou de construction d'abris d'urgences et/ou transitionnelles suivant les aspirations des bénéficiaires, et les tendances du marché du logement (disponibilité de terres, et/ou de logements suffisants) pour répondre aux besoins identifiés de 4.000 ménages vulnérables. Les centres collectifs et sites de déplacés à Mambasa seront intégrés au mécanisme CCCM et l'espace existant sur les anciens sites de déplacés sera optimisé. La priorité sera de fournir des solutions durables aux personnes déplacées dans les régions de Mambasa et de Lolwa. Cette approche permettra de libérer des écoles, églises et/ou autres infrastructures communautaires actuellement occupées par des personnes déplacées.
Les activités énumérées ci-dessus seront mises en œuvre dans le strict respect des mesures barrière contre la COVID-19 et le partenaire de mise en œuvre AIDES veillera à ce que toutes les parties prenantes soient sensibilisés à l'observation des mesures barrière tout le long du cycle du projet. Cette sensibilisation sera accompagnée de la présence de points de lavage des mains sur les sites de travail afin d'assurer la pratique constante du lavage des mains. Le HCR et son partenaire encourageront de ce fait le port de masques tout au long de la mise en œuvre du projet.
Afin d'assurer que nos interventions ne nuisent pas, les activités seront exécutées avant, pendant et après le projet en collaboration avec les différents clusters, dont la Protection et le groupe de travail Logement, Terres et Propriété (LTP) la participation communautaire, l'inclusion des personnes handicapées, les aspects de VBG et de PSEA sont autant d'éléments couverts par le projet de manière transversale.
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Amélioration de l’accès aux services d’eau, d’hygiène et assainissement des populations affectées par l’éruption du volcan Nyiragongo dans la Zone de santé de Nyiragongo Ce projet vise à sauver des vies des personnes sinistrées suite à l’éruption volcanique du volcan Nyiragongo du 22 mai 2021. A travers ce projet les ménages vulnérables auront accès aux services d’eau hygiène et assainissement dans la Zone de Santé de Nyiragongo. Parmi ces sinistrés 6348 ménages ont perdu leurs maisons. Etant donné que les maisons des ménages sinistrés ont été englouties, automatiquement les biens domestiques ont été calcinés. C’est pourquoi cette réponse complémentaire trouve sa raison d’être. A travers ce projet, Caritas Goma propose de mettre en place une réponse sectorielle rapide avec un paquet d’eau hygiène et assainissement. Pour y arriver, l’approvisionnement en eau potable par water trucking avec une capacité de stockage de 250m3 par jour sera réalisé. Aussi, la distribution des récipients pour le puisage d’eau, la construction des latrines dans les sites de regroupement des déplacés, la sensibilisation sur l’éducation à l’hygiène et sur le lavage des mains aux moments critiques et prévention face aux épidémies de choléra et Covid-19. Notons que ce projet est une continuité aux interventions d’approvisionnement en eau potable en cours de réalisation dans le territoire de Nyiragongo par Caritas développement Goma à travers le financement UNICEF.
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Projet multisectoriel en Sécurité Alimentaire et Eau, Hygiène et Assainissement visant à répondre à la crise liée aux violences dans la ZS d’Oicha, Grand Nord Kivu Le Nord Kivu est marqué par les attaques récurrentes des groupes armés contre les FARDC et les civiles qui provoquent de nombreux mouvements de population et des besoins humanitaires très importants, notamment en sécurité alimentaire et services EHA.
Depuis 2014, la Zone de Santé (ZS) de OICHA reçoit à répétition des personnes déplacées, la dernière en date est celle de Juin 2021. Ces familles déplacées vivent soit en famille d’accueil, ou des regroupements publics. L’action proposée vise donc à apporter une réponse aux besoins alimentaires et nutritionnels de base des ménages les plus vulnérables fragilisés par le manque d’accès aux services de base à travers une assistance alimentaire et l’accès équitable aux services en eau, hygiène et assainissement (EHA) des populations les plus vulnérables de la ZS d’Oicha.
Le projet propose une intervention multisectorielle, via une réponse immédiate aux besoins les plus urgents des populations hôtes, retournées et déplacées affectées par les crises multiples. Le projet sera implémenté dans les Aires de santé (AS) de Mavivi et Mbau. Dans le souci de renforcer le système de résilience des populations qui n’ont plus accès à leurs champs et peinent à se procurer des denrées alimentaires de première nécessité causant ainsi la flambée des prix de ces produits agricoles sur le marché local, l’assistance sera d’abord fournie via des transferts monétaires (cash ou foire aux vivres) qui toucheront 2 100 ménages, à savoir des populations déplacées (90% du total des bénéficiaires du projet) et membres de la communauté d’accueil (10% des bénéficiaires du projet). En termes de besoin d’assistance sur cet axe Mavivi-Mbau, selon une évaluation effectuée par SI, 99,5% de ces populations ont un score alimentaire considéré comme pauvre. Le volet SAME (produit 1) sera complété par des interventions EHA (produit 2) dans les communautés et dans les écoles. En fonction des résultats d’un diagnostic technique initial, des activités de réhabilitation/construction de points d’eau et d’ouvrages d’assainissement seront menées, accompagnées par des formations des comités de gestion et maintenance des infrastructures et des sensibilisations aux bonnes pratiques d’hygiène.
Une attention particulière sera donnée aux aspects de protection, afin de garantir la sureté et la dignité des bénéficiaires et réduire les risques de violations des droits fondamentaux (design et position des ouvrages EHA, adaptés aux personnes handicapées, promotion des thématiques liées à la protection lors des sessions de formation et sensibilisation à l’hygiène). En complément des activités EHA et abris en cours de réalisation par PPSSP, Oxfam, DRC, NRC au sein de la communauté et pour répondre aux besoins liés aux mouvements de population en réduisant la pression sur les infrastructures existantes dans les écoles, SI apportera une réponse EHA dans 5 écoles et communautés d’accueil impactées par les mouvements de population. En effet, la promiscuité exacerbée ainsi que le manque d’accès aux infrastructures d’eau et d’assainissement dans les regroupements publics, sont autant de facteurs qui augmentent les risques d’éclosion et propagation rapide des maladies hydriques. Un paquet minimum EHA sera mis en place au niveau des écoles et communautaire. SI participera ainsi à l’effort de prévention et de réduction des maladies diarrhéiques d’origine hydrique.
La collaboration entre les interventions conjointes de SI, Caritas, Samaritan’s purse et le PAM dans la ZS d’Oicha va favoriser le partage d’expériences et complémentarité dans la réponse humanitaire en Abri, AME,vivres, éducation, protection, etc. Concernant l’assistance via les transferts monétaires, cette assistance sera orientée vers les bénéficiaires non encore assistés et qui ne rentrent pas dans la même cible que ceux assistés précédemment. A cet effet, le rapprochement des bases de données de ciblage de SI et Samaritan’s Purse sera capital pour éviter la duplication.
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Assistance sanitaire en faveur des déplacés et retournées vulnérables vivant dans les familles d’accueil et les sites des déplacés suite à la crise humanitaire dans 7 AS de la zone de Santé de Kamango (en territoire de Beni-Nord Kivu/RD Congo). Dans le cadre de cette allocation de réserve, AOF se propose de mettre en œuvre une intervention qui a pour but de répondre rapidement aux besoins de santé des populations déplacées internes, retournées vivant dans les familles d’accueil et les sites des déplacés des 7 aires de santé de Luanoli, Bukohwa, Musali, Kitimba, Maale, Ndama, Kikingi qui seront couvertes par cette intervention dans la zone de santé de Kamango soit une couverture de 50%.
Le territoire de Beni est l'un des territoires de la Province du Nord Kivu caractérisée par une situation sécuritaire volatile. Cette insécurité est entretenue par les opérations des groupes armés non étatiques(GA) et étrangers depuis plus de deux décennies.
La situation aujourd’hui se remarque par les mouvements massifs des populations d’une localité vers une autre suite aux opérations des FARDC contre les ADF et autres groupes armés telle qu’envisagé par le gouvernement congolais en instaurant l’état de siège dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri. Ces opérations aggravent la vulnérabilité des populations qui au départ leurs conditions des vies sont déplorables.
La zone de santé de Kamango est la zone qui regorge la plupart des déplacés des autres localités en conflit, pourtant une zone qui a une faible capacité étant donné qu’elle n’a pas été appuyée par les humanitaires les 3 dernières années. Les aires de santé de concentration des déplacés internes et retournés sont : Kahondo, Mulopia, Njiapanda, Kikura, Luanoli, Musali. Environs 25371 filles, garçons, femmes et hommes ainsi que les handicapés se retrouvent dans ces localités. Ils vivent pour la majorité dans les familles d’accueil et d’autres dans des sites spontanés des IDPs.
Les personnes déplacées ont des besoins multisectoriels dont les plus importants relèvent du secteur de la santé et auxquels les services de santé présents sont incapables de couvrir. C'est pourquoi une intervention santé d'urgence est nécessaire pour assurer leur survie avec dignité et améliorer leur état de santé.
La présente intervention cible 20051 bénéficiaires directs dont 5872 hommes, 5876 femmes, 4193 garçons et 4110 filles. Parmi ceux-ci l'intervention vise à toucher 3008 personnes vivant avec handicap.
Pour soulager la souffrance et améliorer l’accès aux SS de ces populations vulnérables, la présente intervention regroupe les paquets d’activités prioritaires suivants : 1) Offre des services de SSP et secondaires de qualité à 20051 déplacés, retournés et familles d’accueil et atteindre les bénéficiaires éloignés avec les services de clinique mobile (2) Offre de service de SSR de qualité aux femmes enceintes déplacées et retournées, y compris les soins adaptés aux jeunes et adolescents dont 4812, 2106h et 2706f, ainsi que la prise en charge clinique des survivantes des violences sexuelles estimais à 150 cas et 12060 personnes qui seront sensibilisées (3) : Offre de soins de santé mentale et soutien psychosocial (prévention primaire et secondaire) aux personnes affectées par la crise (4): Renforcement de la surveillance des endo-épidémies (Choléra, Covid-19, rougeole, paludisme, diarrhées, et enfin (5) : Le renforcement du fonctionnement des formations sanitaire en médicaments, dispositifs médicaux, petits équipements et le renforcement des capacités des prestataires.
AOF assurera la mise en œuvre efficace de cette intervention en parfaite collaboration avec la Division Provinciale de la Santé et les autres ONG actives(CARE Int, INTERSOS, HELP AGE, AIDES) dans le secteur de la santé et dans d’autres secteurs connexes dans la zone et ses environs. Afin d’améliorer l’accès aux services de santé offerts aux bénéficiaires, le renforcement de la surveillance à base communautaire et la redevabilité envers les bénéficiaires en lien avec les questions de prévention contre l’exploitation et les abus sexuels (PEAS) sera sévèrement prise en compte. La présente intervention a une durée de 8 mois, d'Octobre 2021 à juin 2022.
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''Intervention d’urgence en faveur de 3300 ménages (déplacés, hôtes et retournés) affectés par l’éruption volcanique du Nyiragongo dans les ZS de Karisimbi et autres zones de santé en fonction des besoins évolutifs'' Ce projet atteindra l’OS1 du PRH RDC 2021 qui vise à contribuer à l'objectif du cluster EHA de réduire les risques de transmission des maladies infectieuses d’origine hydrique parmi les populations affectées par une crise. L’intervention de Tearfund se fera en deux étapes: le rétablissement immédiat de l’approvisionnement en eau dans 10 quartiers situés dans le ZS Karisimbi et autres zones de santé en fonction des besoins évolutifs la dotation de 1200 ménages en kits EHA pour répondre à leurs besoins d’hygiène de base le renforcement des infrastructures EHA (latrines, douches, incinérateurs, fosse à placenta, kits PCI) dans 6 Centre de Santé et 6 écoles expérimentant une pression démographique, suite à l’accueil d’élèves dont l’établissements scolaires ont été détruites. Deux sites de déplacés seront ciblés (Mudjoga et Kanyaruchinya).
Tearfund mettra en place des comités de gestion des points d’eau pouvant assurer la maintenance des infrastructures EHA. Ces derniers seront capacités en termes de connaissances mais également d’outils (kit de maintenance) pour efficacement faire leurs travaux. Les comités seront inclusifs (en termes de genres, âgés, et statuts : retournées, déplacés, et hôtes).
En fin de projet les livrables suivant auront été atteints au bout de 6 mois :
- L’approvisionnement en eau de 6 écoles et 6 CS
- La construction/raccordement de 5 bornes fontaines au système d’approvisionnement
- L’installation de 28 DLM (6 dans les 6 CS, 12 dans 6 écoles et 5 par sites (il y’a 2 sites)
- L’assistance à 600 écolières avec des kits d’urgence MHM
- L’assistance à 1200 ménages en kit- EHA
- 6 CS auront reçu des kits PCI-EHA.
Les autorités locales (BCZ, leaders communautaires) seront parties prenantes de cette intervention en vue de pérenniser l’approche. Le budget total alloué à l’intervention est 449.997,38 USD.
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« Tuko Tayari kwa majibu ya dharura huko », Projet de réponse en Education a’ la crise humanitaire du Nord Kivu en appui aux IDPs et aux communautés hôtes dans les zones de Komanda et Lolwua. En lien avec la stratégie d’intervention de l’allocation d’urgence du FH et face aux besoins et gaps identifiés dans les Z.S.de Komanda et Lolwa, Territoires de Irumu et Mambasa, Ituri, le consortium AVSI (lead)-MIDEFEHOPS propose en projet de réponse en Education ayant l’objectif de « Améliorer les conditions de vie et réduction des vulnérabilités des enfants, des filles, des femmes et des hommes victimes des atrocités commises par les groupes armés »
Le paquet d’activités proposé visera à contribuer à l’amélioration des conditions de vie et à réduire les vulnérabilités de 15.292 personnes (4.571 host community,10.721 IDPs) parmi 8.060 enfants (4.170 Fls) 3.612 femmes et 3.620 hommes les plus vulnérables et a’ risque de violation de leurs droits, en se basant sur le suivant secteur stratégique:
ÉDUCATION : L’action, envisagée dans les 2 Z.S., visera l’appui a’ lacces a’ une education inclusive et de qualite pour 2.880 enfants dont, 420 Enfants HSS l’amélioration de système de EHA la capacite d’accueil de 6 écoles par la construction d’EAT, avec latrines, distribution de kits d'hygiène, mise en œuvre de plans d'amélioration des écoles, visant à améliorer l'accès et l'inclusion des HSS et les enfants handicapés dans les écoles. La qualité et l'inclusivité sera améliorée par la distribution de kits aux élèves, aux enseignants et aux écoles, la mise en place de cours de récupération pour les élèves hors système scolaire, organisation de cours de formation pour 36 enseignants(e)s, 6 Directeurs et 30 membres Copa, en consolidation de la paix, participation active et appui psychosocial. Des mécanismes seront mis en place pour renforcer le système de protection de l’enfance au sein des écoles afin d’assurer l’identification des cas les plus vulnérables, première prise en charge et référencement aux services existent.
L’action garantira l’inclusion du 15%, soit 2.284 p.porteurs d’handicap, afin de respecter le principe d’inclusion et non-discrimination. Le projet touchera aussi en tout 61.168 beneficiaires indirectes, dont 31.128 F/F/ et 30.040 H/G.
Les bénéficiaires indirectes sont estimés en considérant une proportion 1/4 entre bénéficiaire directes.
Le montant tot du budget de 169,924.07 USD.
AVSI sera lead et responsable de la coordination des actions, tandis que MIDEFEHOPS s’occupera de la mise en œuvre des activités de WASH in School, notamment distribution Kits hygiéniques, Sensibilisation et formation des brigades d’hygiènes.
Avec son approche intégrée et holistique, le consortium garantira une synergie intersectorielle entre les partenaires et les autres acteurs des secteurs tel que la Sante, la Protection de l’enfance, VBG. Cette synergie a été constitué déjà au cours de la conception dans la quelles AVSI s’est coordonne avec Save the Children (pour assurer les actions en Sante), AJEDEC (pour la protection de l’enfance), SOFEPADI (VBG). L’action a été donc conçues de manière synergique et complémentaires avec ses acteurs, surtout pour le secteur d’accès a’ la terre/LTP.
Tout coordination sera garantie par la participation aux tables de concertation spécifiques (CLIO, CRIO), bien que par des réunions ad hoc visant la présentation des actions, l’activation du mécanisme de référencement, la mise a’ jours sur l’état d’avancement.
Le COVID19 sera prise en compte comme thème de sensibilisation bien que dans les mesures de prévention. AVSI garantira les APP/PSEAH/Prote. Environnement (annexes politiques AVSI).
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Réponse aux besoins urgents et persistant en sécurité alimentaire dans la province de l'Ituri et le territoire de Beni La présente action de la FAO à travers l’allocation du Fonds Humanitaire de la RDC a pour objectif d’apporter une réponse d’urgence à 3600 ménages(déplacés, retournés et famille d’accueil), soit 21 600 personnes, en matière de la sécurité alimentaire dans les provinces de l’Ituri (Zone de santé Komanda et Lolwa) et du Nord Kivu spécifiquement dans le territoire de Beni (Zone de santé de Beni : Luanoli, Kikura et Nobili) et ce sur deux axes moteurs, à savoir :
- Apporter une réponse d’urgence en sécurité alimentaire pour sauver des vies et
- Restaurer les moyens d’existence des ménages les plus vulnérables et fragilisés afin de se relever et faire face aux chocs
A cet effet, la première phase couvrira 1 800 ménages (10 800 personnes) à travers des activités maraîchères. Chaque ménage recevra 50 gr de semences maraîchères feuilles et fruits à cycle court afin de produire dès les 2 premiers mois de l’action près de 120 kg de légumes feuilles pour son alimentation et la vente des excédents afin de se procurer des revenus devant compléter le bol alimentaire ou encore de remplir les besoins connexes du ménage en matière alimentaire ou tout autre. Cette production en allant crescendo au 3ème mois coïncidera à la production des légumes fruits de rente et de consommation. Au 3ème mois, le ménage aura à sa disposition près de 400 kg de produits alimentaires et recommencera un nouveau cycle avec des ressources alternatives issues de la commercialisation. Dans cette phase, outre les formations conduites, le ménage sera appuyé en cash pour la protection des semences en 3 séquences : Préparation de la terre et semis, entretien et récolte.
De même pour restaurer les moyens d’existence des ménages, deux activités majeures couvriront les ménages bénéficiaires avec la distribution d’intrants vivriers (1 200 ménages) qui recevront 25 kg de semences à cycle court et d’outils afin de couvrir leurs besoins alimentaires à travers une distribution directe ou les foires aux semences en fonction de la sécurité et des conditions de marché. Des semences reçues, chaque ménage sera à mesure de produire après 3 mois près de 400 autres kg minimum de nourriture et générer des ressources par la vente des excédents, dont la valeur minimale serait de 120 $ et ce pour l’actif du ménage. D’autre part, quelque 600 ménages bénéficieront également de noyau volaille (6 Poules et 1 Coq conformément aux lignes directrices du cluster sécurité alimentaire) pour la mise en place d’une banque sur pied pour répondre en cas d’urgence aux besoins immédiats du ménage soit par la vente/consommation d’œufs ou la vente de la volailleLes ménages recevront un cash de 105 $ en trois phases pour pouvoir acquérir rapidement de la nourriture, protéger la volaille et protéger les semences (approche cash plus moyens de subsistance) . Les formations, la sensibilisation sur les activités, la PSEA, la fraude, la VBG, Protection, la COVID-19 seront des activités transversales à ces deux axes.
La combinaison de ces activités contribuera à la réduction de l’insécurité alimentaire et, la création de ressources alternatives. En outre, elles seront en synergie avec des acteurs des secteurs ci-après à Irumu : AME et Abris (AIDES, NRC, OIM), Protection (DIVAS, IEDA, INTERSOS, CROIX Rouge/UNICEF etc) Santé (OMS, SCI, CARITAS ) et les autres acteurs de la sécurité alimentaire dans les différentes zones (MAVUNO, SCI, APETAMACO) et dans le territoire de Beni et ce dans la zone de santé de Kamango (Agro action allemande et CARE International)
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Appui à la prévention, à la prise en charge transitoire, à la Recherche et réunification familiale, à la réinsertion socio-économique des EAFGA et autres enfants vulnérables (ENA/ES) affectés par les conflits armés ainsi qu’au renforcement du MRM1612 dans les ZS de Masisi et Mweso en Territoire de Masisi, Province du Nord Kivu – R.D. Congo. Ce présent projet, qui s’inscrit dans un contexte singulier de « l’état de siège », dont les zones géographiques prioritaires sont les Territoires de Masisi – ZS de Masisi et de Mweso, vise d’une part à consolider le cadre de prévention et de réponse aux situations de recrutement, de violences, d'abus et d'exploitation des enfants en situation d’urgence affectés par des incidents de protection liés à la crise humanitaire constatée dans la Province du Nord Kivu et d’une façon singulière dans les zones de santé de Masisi et de Mweso. Au total pour les deux zones de Santé 3 axes principaux sont ciblés par ce projet parce qu’ils semblent enregistrer beaucoup de violations en terme de protection de l’enfant : Axe1: Busumba – Kalengera- Kirumbu, Axe2: Butale (Mokoto) –Tambi–Kahira, Axe3: Masisi Centre – Nyabyondo – Buabo – Bukombo. Ce projet se propose de réaliser les activités essentielles pour la survie des enfants et adolescents, c.- à-d. pouvant améliorer leur condition de vie et pouvant contribuer à leur bien-être physique et mental mais aussi d’assurer un accompagnement à moyen terme des filles et des garçons (EAFGA, ENA, victimes des violences dont les VGB et ceux en situation d’handicap) affectés par des incidents de protection. Plus spécifiquement, il vient apporter une réponse aux besoins de protection des enfants à travers un suivi individualisé en assurant une prise en charge efficace et après une recherche familiale concluante, assurer la réunification des 240 (200G et 40F) enfants associés aux forces et groupes armés (EAFGA), inclus les enfants vivant avec handicap, et 70 (30F et 40G) enfants non accompagnés (ENA), inclus les enfants vivant avec handicap. Par ailleurs, le projet se focalisera sur le renforcement des capacités pour une mise en place des actions de prise en charge de plus long terme des enfants associés aux groupes armés (EAFGA), permettant une réintégration socio-économique efficace et durable à travers des formations professionnelles en faveur de 80 enfants dont 60 EAFGA (65G et 15F) et 20 ENA (10G et 10F), inclus les enfants vivant avec handicap, à garantir l’accès des enfants victimes de violence (inclus de VBG) aux soins médicaux et de soutien en santé mentale et psychosociale. Signalons que les activités de ce projet prendront en compte les besoins spécifiques de chaque enfant et adolescent et selon son âge et son genre et les besoins spécifiques des enfants vivant avec handicap. Afin d’apporter une réponse efficace et complète 4 Espaces Amis d’Enfants (EAE) placés à côté des centres de vérification faisant aussi office des points d’écoutes seront appuyés et rendus opérationnels ce qui nous permettra de maximiser l’appui en accompagnement psychosocial des enfants vulnérables (filles et garçons) y compris ceux en situation d’handicap affectés par la crise humanitaire prévalant dans les différentes zones d’interventions. Ces EAE pourront accueillir un nombre avoisinant 4310 enfants (2586G et 1724F), inclus les enfants vivant avec handicap, pour toute la durée de l’intervention. Le projet développera également la prévention de la pandémie à coronavirus (COVID-19) au sein des Structures d’Encadrement Transitoires (CTO, FAT et EAE). Toutefois, les activités resteront flexibles et pourront être adaptées suivant les directives du GTPE et l’évolution du COVID-19 sur le terrain. Notre réponse en protection de l’enfance comprendra donc des activités indispensables pour la survie des enfants et adolescents en agissant directement sur l’intégrité mentale et physique et sur leur dignité. C’est donc un projet qui aura le mérite de renforcer le potentiel existant des communautés (RECOPE et autres acteurs de protection de l’enfant locaux) afin de prendre en charge de manière responsable et d’assumer la prévention des violences et d’abus à l’égard des enfants, la protection des enfants à risques et la consolidation des mécanismes communautaires.
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Renforcement de l’accès à la réponse multisectorielle en protection et Cohabitation pacifique des personnes vulnérables affectées par le crise de l’éruption du Nyiragongo dans les zones de santé du Nyiragongo , Kirotche et Rutshuru dans la province du Nord Kivu. Le 22 mai 2021, l'éruption du volcan Nyiragongo a secoué la ville avoisinante de Goma. Alors que les premières coulées de lave se sont dirigées vers les zones moins peuplées sur le flanc ouest du volcan, une deuxième coulée de lave s'est dirigée vers la ville de Goma pour s'arrêter à quelques centaines de mètres des limites de la ville et de l'aéroport international de Goma. Sur son passage, la coulée de lave a rasé trois villages et un quartier de Goma, provoquant la destruction de 3 629 maisons et bâtiments publics. De plus, la coulée de lave a endommagé les facilités d'adduction d'eau au Nord de la ville, privant ainsi plus de 200 000 personnes d'accès à l'eau. La route de Goma à Rutshuru a été coupée par la lave limitant ainsi le trafic commercial de marchandises vers les marchés de Goma et l'accès aux zones d'intervention d'humanitaire dans le territoire de Rutshuru et au-delà. Alors que la communauté humanitaire lançait l'assistance humanitaire pour répondre aux besoins prioritaires des personnes affectées directement et indirectement par la coulée de lave, l'ordre a été donné le 27 mai 2021 par les autorités provinciales d'évacuer les 10 quartiers les plus à risque de la ville de Goma (Les Volcans, Mikeno et Mapendo, Murara, Kahembe, Bujovo, Majengo, Virunga, Mabanga Nord et Mabanga Sud). Cette évacuation concernait une estimation de 390 445 personnes (soit 78 000 ménages) selon les statistiques de la Municipalité de Goma. Les populations s’étaient dirigées vers l'ouest de Goma (Sake et villages environnants, jusqu'à atteindre Bukavu en longeant le lac) vers le Nord (route de Rutshuru RN2) alors que d'autres ont traversé la frontière vers le Rwanda. Après des évaluations rapides, on estimait à plus de 232 000 personnes déplacées dans les sites de concentration. Ainsi, l'ICR s’était convenu d'organiser l'assistance d’urgence sur les zones de concentration de Rutshuru, Sake, Minova (SK) et Bukavu (SK) avec une flexibilité d’intervenir à Goma dans le cadre des mouvements de retour des populations dans leurs zones d’origine. Les autorités congolaises ont annoncé le 7 juin le retour des populations déplacées dans la ville de Goma et le territoire de Nyiragongo après l’annonce de la fin de la coulée et la solidification des laves ainsi que la diminution sensible des tremblements de terre dans la zone. Le Gouvernement congolais s’est engagé à faciliter le retour progressif des populations, entre le 8 et le 20 juin, selon les différents axes : Sake-Goma (8-9 juin), Nyiragongo-Goma (10 juin), Rutshuru-Goma (11-12 juin), Bukavu-Minova-Goma (15-17 juin), Beni-Butembo-Lubero-Goma (16-17 juin), RwandaGoma (19-20 juin). Le 8 juin, les autorités provinciales du Nord-Kivu ont démarré l’appui en transport aux personnes déplacées à la suite de l’éruption du volcan Nyiragongo selon le calendrier annoncé la veille.
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Prise en charge de la malnutrition aigüe sévère de enfants de moins de 5 ans dans la zone de sante de Nyiragongo suite à l’éruption volcanique Faisant suite à l’éruption volcanique ayant affecté la Zone de santé de Nyiragongo, dans la Province du Nord Kivu, en RDC, le renforcement de la prise en charge intégrée de la malnutrition aigüe sévère selon le Protocole national PCIMA dans les structures affectées par la coulée de lave répond aux besoins des communautés énoncés par la stratégie Nutrition de l’Allocation de Réserve en soutien au Plan de réponse « Éruption Nyiragongo ».
Le projet sera réalisé dans 11 aires de sante de la Zone de sante de Nyiragongo (Kanyaruchinya, Kiziba, Turunga, Mudja, Kibati, Ngangi III, Rusayo, Buhumba, Kingarame. Kasizi, Munigi) affectée par l’éruption volcanique, le projet portera essentiellement sur la prise en charge de la malnutrition aigue sévère et le soutien à l’alimentation du nourrisson et du jeune enfant en situation d’urgence (ANJE U).
Ainsi le projet contribuera au fonctionnement de 12 unités (UNTI/UNTA) de prise en charge de la malnutrition dont une pour les formes sévère avec complication, renforcera les capacités de 42 prestataires de sante et 220 relais communautaires, mettra à disposition pour chacune des 11 Centres de santé et l’hôpital général de référence, le matériel anthropométrique, les aliments thérapeutiques (1200 cartons de RUTF, 20 Cartons de lait F75, 12 cartons de lait F100), les outils de rapportage et mettra en place un mécanisme de suivi approprié afin d’assurer la détection précoce et la prise en charge adéquate des cas de malnutrition.
Considérant que l'impact du volcan ne soit pas urgemment visible sur le plan nutritionnel, UNICEF va s'assurer que la surveillance nutritionnelle dans les 11 aires de santé de la zone de santé de Nyiragongo soit effective car dans ce contexte d’urgence les conditions sont réunies pour la dégradation de la situation nutritionnelle (incidence des maladies diarrhéiques, le paludisme, les IRA, la rougeole, faible accès aux aliments etc.). En lien avec la stratégie de l’allocation, l’UNICEF vise à renforcer le système de santé dans la zone de santé de Nyiragongo de manière que les structures de santé affectées par la coulée de la lave soient capables de fournir de façon continue et efficace la prise en charge des enfants souffrant de la MAS car ils sont car ils sont très vulnérables.
Au moins 1100 enfants (572 filles et 528 garçons) de moins de 5 ans dont se trouvant dans les critères de MAS avec ou sans complication médicale (110 cas de MAS avec complication et 900 cas MAS sans complication) sera pris en charge dans l’UNTA et UNTI sans distinction de statut (Retournés ou autochtones). Ces 1100 cas (572 filles et 528 garçons)MAS constituent le quart de la cible MAS sachant qu’un quart est couvert par d’autres financements (intrants). Ces deux quarts constituant la moitie de la cible pour les six mois de mise en œuvre de l’intervention.
Les mesures barrières seront prises en compte lors des formations des prestataires notamment la distanciation, le port des masques, le lavage des mains a l’eau et savon ou désinfection au gel hydroalcoolique et prélèvement de la température. L’utilisation des toises lavables, des pagnes des mères a la place des culottes lors des pesées, l’utilisation d’un MUAC pour un enfant, etc et enfin la sensibilisation des mères allaitantes sur les mesures de prévention lors de la pratique de l’allaitement sont les mesures additionnelles qui seront mises en place pour réduire les risques de contamination au COVID.
L’intervention sera mise en œuvre par le PRONANUT, le partenaire Gouvernemental et un partenaire ONG, Action of the Future, a ete sélectionnée parmi les ONG membres actifs du Cluster Nutrition et sur la base de ses performances dans les projets antérieurs et de sa présence sur le terrain dans la réponse. Une fois le financement acquis, le partenaire identifié sera directement sélectionné sur le site UNPP pour un démarrage rapide de l’intervention. Un document de projet sera signé entre UNICEF et le partenaire ONG.
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Intervention EHA d'urgence en faveur de 34.263 personnes (PDI, familles hôtes, et retournés récents) en ZS de Lulingu (Territoire de Shabunda, Sud-Kivu) et de Sécurité Alimentaire et Moyens d’Existence (SAME) en faveur de 21.000 personnes vulnérables (PDI, familles hôtes, et retournés récents) en ZS de Bambu (Territoire de Djugu, Ituri). Tearfund et Mavuno proposent respectivement une intervention EHA d’urgence en Ter.de Shabunda (Sud-Kivu) et SAME (SECAL et Moyens d’Existence) d’urgence en Ter.de Djugu.L’intervention EHA ciblera 5711 ménages déplacés,hôtes et retournés récents,répartis dans 2 AS (Lulingu et Tchonka) de la ZS de Lulingu.Celle en SAME ciblera 3500 ménages déplacés, hôtes et retournés récents, dans 3 AS (Bambu, Petsi, Kobu) en ZS de Bambu.
Le budget EHA pour PDI (environ 250.000$),le paquet d'activités sous-volet assainissement consistera en la construction d'installations sanitaires dans 1 Centre de Santé (CS)--soit 1 bloc de douches et 1 bloc de latrines, respectivement de 2 et 3 portes, séparés par sexe, avec provision d'une porte pour PVH. Pour l'approvisionnement en eau, 6 sources avec réservoirs de 5m3 de 3 robinets seront réhabilitées/construites pour desservir 9000 personnes (1500 ménages) dans les AS Lulingu et Tchonka.1 impluvium sera construit au CS Lulingu. Pour la promotion d’hygiène, 84 personnes (dont 40 RECO, 14 professionnels de la santé, et 30 leaders communautaires) seront formées pour sensibiliser 34.263 personnes (environ 5711 ménages) sur les bonnes pratiques d'hygiène. Les sensibilisations porteront sur le lavage des mains à la cendre ou au savon, et la prévention des maladies féco-orales. Le CS Lulingu sera doté de dispositifs de lavage des mains (une par latrine, et une pour une zone d’accueil).250 femmes et filles en âge de procréer recevront des kits d'hygiène intime qui leur permettra de gérer leur cycle menstruel avec dignité et de façon hygiénique.250 familles recevront des kits EHA. Afin de pérenniser son intervention, Tearfund facilitera la mise-en-place de comités EHA (6 COGEP, 1 CODESA, 1 Comite d’Hygiène par village (30)) formés dans la gestion, maintenance, et l'entretien des infrastructures EHA. Ces comités seront dotés de kits de maintenance et réparation des infrastructures EHA (soit 6 kits pour les COGEP1 pour le CODESA, et 30 pour les village), ainsi que de pièces de rechange pour les infrastructures EHA.
Le volet SECAL (montant:$1.200.000$) sera implémenté par l’organisation locale Mavuno, le co-lead du sous-cluster SECAL de Beni, en tant que prestataire de services. Mavuno assistera 3500 ménages de PDI, hôtes et retournés récents, en intrants agricoles (distribution directe d'outils aratoires, semences vivrières améliorées de cycle court et de légumes à haute valeur nutritionnelle, tels que les épinards, la feuille de courge, le choux, qui sont dans les habitudes alimentaires des populations locales).L’intervention aura pour objectif la reconstitution des moyens d’existences de communautés à majorité agricole et l’amélioration de la nutrition au sein des ménages. Deux périodes de semis (de légumes à cycle court), et une récolte pour les cultures vivrières, sont prévus. Pour sécuriser les semences,chaque ménage recevra 120$ afin de satisfaire leurs besoins vitaux en vivres pour une période de 30 jours,qui correspond à la période de préparation des champs et de semis. 3500 ménages bénéficiaires seront formés par groupe de 50 sur les pratiques agricoles respectueuses de l'environnement (notamment la fabrication et l’utilisation d’engrais et pesticides verts). L’approche CEP (Champs Écoles Paysans) sera utilisée et accompagnée de formations sur: la diversification alimentaire, la préparation des aliments afin de conserver les nutriments la conservation des semences et les bases de l'intégration au marché.Mavuno formera 70 facilitateurs/trices communautaires afin d’encadrer d’autres cultivateurs durant et post-projet. En fin de projet,par ménage une récolte de 1290 kg de légumes et cultures vivrières est escomptée. Les activités EHA seront en complémentarité ACTED (SECAL), CARITAS KASONGO (médiation et veille humanitaire), et Fondation de Panzi (Protection) et la SECAL en complémentarité avec les acteurs étatiques et les nouveau acteurs humanitaires présents qui pourraient intervenir en ZS de Bamb
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Réduction de la vulnérabilités et amélioration des conditions des vies des personnes vulnérables affectées par la crise dans les zones de santé de Minembwe (Territoire de Fizi) et de Mwenga (Territore de Mwenga) au Sud Kivu L’action de la FAO à travers l’allocation de réserve du Fonds Humanitaire de la RDC a pour objectif de réduire les vulnérabilités et améliorer les conditions de vie de 2 500 ménages vulnérables (800 ménages déplacés, 900 ménages retournés et 800 ménages de familles hôtes), soit 15 000 personnes,) dans les zones de santé de Minembwe et de Mwenga (Mikenge) dans les hauts plateaux du Sud Kivu en reconstituant les moyens de subsistance des personnes affectées par une insécurité alimentaire aigüe afin de se relever à la suite des chocs subit et aussi de prévenir et atténuer les risques liés à l’insécurité, aux conflits armés et aux violations du droit international humanitaire (DIH) et des droits humains par la cohabitation pacifique entre les communautés affectées par les conflits inter communautaires. Pour y parvenir la FAO signera des protocoles d’accord avec les partenaires ci-après ,SAD, SAP, PRONANUT, IPAPEL, MEDD. aura pour terme de procéder avec les partenaires ci-haut cité l’identification des ménages, d’assurer la distribution d’intrants agricoles (Micro jardinage et kit zoosanitaire) , le suivi et l’encadrement PRONANUT : Sensibilisation sur les bonnes pratiques nutritionnelles IPAPEL : Mise en place des champs écoles paysans, suivi et supervision des activités de micro jardinage MEDD : Mise en place des pépinières et assistance des ménages dans les activités SAFE (Sécurité d’accès au bois de chauffage et aux sources d’énergie alternatives).La FAO, elle, sera responsable de la mise en œuvre des activités et fournira les expertises nécessaires dans chaque domaine d’activité. En un mot, la FAO assurera que les ménages reçoivent :le kit de micro-jardinage afin de produire des légumes frais ainsi que des tubercules de patate douce et ou de la pomme de terre dont les excédents seront commercialisés renforcement du capital humain (partenaire et ménages bénéficiaires dont la combinaison micro-jardinage et de cash transfert conditionnel) et structuration en associations paysannes afin de faciliter la mise en place d’un cadre de dialogue sociale entre les agriculteurs et les éleveurs mais également de pouvoir améliorer les pratiques nutritionnelles. Pour ce derrnier, les ménages seront : sensibilisés sur les bonnes pratiques nutritionnelles en collaboration avec l'UNICEF et les partenaires d'exécution. Des sensibilisations de masse (causeries, atelier, réunion et jeux de rôles, etc.) seront organisés pour les chefs coutumiers, des femmes enceintes et allaitantes, des médecins traditionnels et autres personnes influentes afin de les impliquer dans la promotion des bonnes pratiques en Alimentation du Nourrisson et du Jeune Enfant (ANJE), les maladies infantiles, la promotion de l’hygiène ou tout autre thème important dans la survie des enfants de moins de 5 ans, afin de rendre l’environnement sain et favorable au changement de pratiques nutritionnelles.
Dans la protection, par l’approche Dimitra, un cadre de dialogue (comité mixte) sera établi afin de réduire les conflits entre les éleveurs et les communautés agraires sédentaires. Le projet mettra en place 200 tonnes de stocks d’aliments de bétails et distribuera 1250 kits zoo sanitaires à 1 250 éleveurs. Dans la continuité de la protection des femmes et de l’environnement, chaque ménage recevra 1 foyer amélioré et près de 3 kg de semences d’arbre / arbuste pour plantation des combustibles et le reboisement.
En outre, le ménage recevra 105 $ de cash pour protéger les intrants et augmenter l'impact de l'intervention de micro-jardinage donner aux bénéficiaires des moyens alternatifs pour satisfaire les besoins de base et se concentrer sur les activités de micro-jardinage sans utiliser de stratégies d'adaptation néfastes.
Il sera organisé des ateliers de formation pour toutes les personnes impliquées dans la mise en œuvre des ateliers de formation sur le PSEA, GBV, la fraude, le dialogue sociale et la mise en place d’un mécanisme de plainte
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Unconditional multipurpose cash transfers to vulnerable Congolese households in Mbulula health zone, Kongolo territory, Tanganyika province to ensure access to basic needs and services The principal objective of this project is to assist vulnerable Internally Displaced Persons (IDPs) and host community members affected by the recent population movements in Mbulula health zone, Kongolo territory, in Tanganyika province in access basic needs and services through monthly unconditional, Multi-Purpose Cash (MPC) transfers. The proposed activity targets 3,700 IDP and vulnerable host community households (4049 men, 4464 women, 6674 boys, 7013 girls) with the objective to reduce vulnerabilities and improve living conditions of beneficiaries.
In summary this intervention has the following objectives:
1. UNICEF will provide multipurpose cash assistance to 3,700 IDP and host community households for 4 months to improve their ability to cover the basic needs of the households and the needs of children and improve access to basic services, including improvements to the short-term food security of beneficiary households
2. Improve living conditions and reduce vulnerabilities of IDP and most vulnerable households in Mbulula through MPC transfers
3. UNICEF and implementing partner (IP) will organize sensitization sessions for community members to ensure that crises affected populations are better informed and less exposed to protection risks
In line with the multisectoral approach of the HF’s strategy, UNICEF will integrate the MPC intervention and complement the project with in-kind assistance interventions/packages funded under UNIRR, UNICEF’s rapid response program, to ensure that the basic needs of the households are fully covered. As of December 30 2021, UNICEF has already started its in-kind distributions and assisted almost 500 vulnerable households in Mbulula.
UNICEF will coordinate and share information with CWG and clusters at national and local level.
The proposed intervention also aims to support and strengthen community structures through the revitalization of CACs (Cellules d’Animation Communautaire - CAC) and networks of community workers (Relais Communautaires - RECO) to enhance the engagement of the community supporting the design and implementation of the program. UNICEF will also utilize the CAC structures to collect feedback and grievances of beneficiary households and conduct community sensitization.
Before commencing activities, UNICEF will inform and receive approval of the official Territory Administrators and Local Community Leaders and at provide information back to Local Authorities to ensure ownership of the program at local level.
UNICEF will work with a I/NGO implementing partner organizing beneficiary and community sensitization, targeting data collection, organizing phone and SIM card distributions and process monitoring.
In line with the “do no harm principle” UNICEF will organize sessions with the local community members to ensure that protection risks due to GBV, SEA, and COVID 19 are minimized.
UNICEF promotes the use of Social Safety Nets (SSN) to improve the resilience of communities and sustain the positive outcomes of humanitarian cash interventions for longer periods through cash transfers. In line with the Nexus approach and to establish linkages to longer term support mechanisms for the community, based on the availability funds, UNICEF will consider including the same households into a shock responsive social safety net after the conclusion of the intervention in Mbulula territory.
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Réponse multisectorielle aux besoins vitaux en soins de santé primaires, santé reproductive et violences basées sur le genre dans les provinces du Nord-Kivu et de l'Ituri Ce projet de 12 mois sera mis en œuvre par UNFPA et ses partenaires Hope in Action (Nord Kivu), Caritas Bunia et Sofepadi (Ituri), et vise à réduire la surmorbidité et la surmortalité dues au faible accès aux soins de santé primaires (SSP) et de santé de la reproduction (SR), et à la prévention et prise en charge des VBG. Il cible les personnes les plus vulnérables parmi les populations déplacées/retournées et les communautés hôtes dans 7 zones de santé (ZS) réparties dans 2 provinces : Aungba, Bambu, Jiba et Mangala en Ituri Pinga, Kibua et Masisi au Nord Kivu. Le projet a 5 objectifs spécifiques:
3496 survivants de VBG dans les ZS ciblées (Aungba, Jiba, Bambu et Mangala en Ituri, Masisi, Kibua et Pinga au Nord Kivu) bénéficient de la prise en charge multisectorielle (médicale, psychosociale/santé mentale, réinsertion socio-économique et en conseils juridiques / judiciaires) dans les points de prestation de services d'ici juillet 2022.
16436 personnes sont touchées par les activités de sensibilisation et les leaders communautaires participent aux moyens de réduction des risques d’exposition aux VBG, EAS dans les zones de santé ciblées par le projet au travers des actions de communication sur la dissémination du circuit de référencement, les risques de VBG, les messages Clés sur la VBG et les EAS, l'engagement et la mobilisation communautaire.
9 450 personnes dont 1930 hommes, 1994 femmes, 2719 filles, 2807 garçons ont accès aux soins de santé primaires dans les zones de santé d’Aungba et de Jiba, en Ituri.
40 personnes (29 hommes et 11 femmes) sont capacitées pour l’offre des soins de santé primaires, y compris la SSR, dans les zones de santé d’Aungba et de Jiba.
3837 personnes (dont 942 femmes en âge de procréer, 1079 femmes enceintes, 969 Nouveaux nés, 162 cas de complications de grossesses à l'accouchement, 529 cas d'IST, 103 cas de VBG et 53 cas de césariennes) accèdent gratuitement aux soins de santé sexuelles et reproductives de qualité dans les zones de santé de Jiba et Aungba en Ituri.
Pour l’atteinte des résultats, des activités en santé portant sur le renforcement des capacités techniques et institutionnelles des prestataires, des formations sanitaires, l’offre de services, la PEC des cas et les sensibilisations sont planifiées. En VBG, le renforcement des capacités techniques et institutionnelles des prestataires de services, l’offre de service, la PEC holistique des cas de VBG, les activités de prévention et mitigation de risques VBG/EAS sont privilégiés. Des approches communes sont utilisées tant pour la santé que la VBG, notamment le rapprochement de l’offre des services auprès des bénéficiaires et le renforcement des capacités pour la pérennisation. Les interventions renforcent la complémentarité et la coordination avec les secteurs EHA pour les SSP la Protection Générale et de l’Enfant pour les VBG/EAS. Les partenaires Caritas Bunia (2 ZS) et Sofepadi (4 ZS) couvriront les interventions en Ituri d'une part et d'autre part, Hope In Action couvrira les 3 ZS du Nord Kivu en VBG. Les partenaires ciblés ont pour rôle majeur d’assurer la mise en œuvre des activités en complémentarité aux autres intervenants présents dans les zones ciblées. L'allocation budgétaire est de 429 250.08 $US pour Caritas Bunia, 329 155,80 $US pour SOFEPADI et 267433,80 $US pour Hope in Action.
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ASSISTANCE MULTISECTORIELLE INTEGREE A TRAVERS LA MODALITÉ CASH EN FAVEUR DES POPULATIONS AFFECTÉES PAR LES CRISES AU SUD KIVU DANS LE TERRITOIRE DE KALEHE ZONE DE SANTE DE MINOVA Ce projet qui a une durée de 7 mois et 1jour répond aux besoins de 1750 ménages ou 10500 personnes(1300Hommes, 1900Femmes,3210 garçons, 4080 filles), répartie comme suit : 8400 déplacées dont 935 hommes, 1427 femmes,2602 garcons,3436 filles et 2100 personnes dont 375H,473 F,608 G, 644 F, les plus vulnérables de la communauté hôte), parmi lesquelles 1575 PSH(287 H, 304 F, 428 G,556F, tous vulnérables victime de crise dans la zone de Santé de Minova, AS de Kalungu, Cheya, Chebumba, Numbi et Lumbishi, en territoire de Kalehe, dans la province du Sud Kivu, à travers une assistance sous la modalité distribution de cash à usage multiple.
Dans cette population vulnérables ciblées, une attention particulière sera mise lors du ciblage à l’inclusion de familles présentant des cas de malnutrition/axes à la prévalence élevée de malnutrition, les PSH, les PBS, les FEFA, pour permettre à ces derniers de remonter leurs niveaux de vulnérabilité et améliorer leurs conditions de vie d’une part, et répondre à un large éventail de leurs besoins pour préserver leur intégrité physique et mentale d’autre part à travers une assistance monétaires à usages multiples qu’ils recevront pendant 3 mois.
Pour atteindre cet objectif, ce projet a un seul résultat escompté. A savoir: 1750 ménages (Déplacés et Communautés hôtes reçoivent une assistance monétaire à usages multiples(MPC) qui leur permettra de couvrir leurs besoins diversifié et relever leurs niveaux de vulnérabilités, conformément aux orientations de l’outil de calcul du panier minimum de dépenses(MEB) national harmonisé, en Mai 2021, et selon les besoins ressentis par ces personnes pour couvrir leur besoin alimentaire, en articles ménagers essentiels AME et santé, selon les recommandations des différentes ERM effectué dans la Zs de Minova qui place l’assistance alimentaire, les AME et la santé en priorité urgente pour soulager cette population affectées par les crises. Chaque ménage ciblé recevra un montant 403.5$ en trois round de 134.50$/mois chacun pour couvrir ses besoins essentiels identifié.
Aussi des séances de sensibilisation sur nombreux thèmes dont : cohésion sociale, bonne pratiques nutritionnelles, ANJE U dans le contexte de Covid 19, PB mère, les 5 moments clé de lavage des mains, le respect des gestes barrières au Covid 19, seront animées en faveur des bénéficiaires ainsi que toutes la communauté de la ZS de Minova dans le but d’améliorer leurs état nutritionnel, connaissance sur les gestes barrières au Covid 19 et bonne pratiques d’hygiène et assainissement, .
L'ensemble des activités prévues, se mettrons en œuvre avec une approche multisectorielle, en synergie/coordination avec plusieurs autres acteurs qui seront positionnées dans la zone, dans une complémentarité avec les acteurs de la zone pour une assistance holistique en faveur des bénéficiaires .
Bien entendu, ADSSE souscrit aux engagements des Clusters sécurité alimentaire,Santé,EHA et AME/Abri ainsi qu'à la norme humanitaire fondamentale de qualité et de redevabilité pour acheminer l'aide en toute transparence et dans le respect des personnes et communautés affectées.
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Réponse d'urgence en sécurité alimentaire pour les populations les plus vulnérables affectées par les conflits armés dans les zones de santé de Pinga et Kibua, territoire de Walikale au Nord-Kivu. Ce projet, qui s’inscrit dans la continuité de celui en cours, mis en œuvre par ABCom (DRC-20/HCG10/SA1/FSEC/NGO/16794) financé par FH, Allocation standard de juin 2020, vient combler les gaps constatés dans les deux zones de santé de Pinga (A2 et 3/stratégie) et Kibua (A1), où les populations sont constamment soumises aux effets néfastes de l’activisme des groupes armés rivaux (les différentes ailes du NDC-R, Guidon et Bwira) et des opérations militaires des FARDC contre ces derniers. En sécurité alimentaire, il vise à apporter une réponse d’urgence et un appui à la relance agricole à 2560 ménages (soit un total moyen de 15.360 personnes, dont 9.216 femmes et 6.144 hommes), dont 538 ménages dans la zone de santé de Pinga (AS de MUTONGO), soit 21% et 2022 ménages dans celle de Kibua (AS de ROBE, MISAU, KARAMBI et KISHANGA) soit 79%. Les bénéficiaires seront ciblés parmi les populations vulnérables n’ayant pas été concernés par le projet en cours et seront en grande majorité identifiés parmi les déplacés et retournés récents. Le ciblage des bénéficiaires se fera à travers une méthode participative. Les critères de vulnérabilité des ménages en insécurité alimentaire (inaccessibilité, indisponibilité alimentaire, instabilité de production, la non diversité) seront pris en compte. La modalité de transfert monétaire par coupons alimentaires sera privilégiée. Ainsi, ces 2560 ménages bénéficiaires recevront des « coupons alimentaires » pour 2 rations mensuelles consécutives à Pinga couvrant la période de soudure (octobre et novembre) et 3 à Kibua, qu’ils échangeront contre les vivres de leur choix lors des foires qui seront organisées. La distribution aux vivres y sera exclusivement organisée en vue de protéger les semences. Chaque ménage recevra un coupon alimentaire d’une valeur de 67$ pour une moyenne de 6 membres par ménage. Les foires aux vivres seront précédées par des études des marchés et des sensibilisations des bénéficiaires sur l’importance de la diversification alimentaire. Les mesures barrières du Covid-19 seront de stricte observation lors de l’échange des coupons contre les vivres.
Dans le souci de relancer la production agricole et la restauration des moyens d’existence dans la ZS de PINGA, le projet prévoit la distribution des kits maraîchers et vivriers (kits phase d’urgence 1) à tous les bénéficiaires. La mise à disposition des intrants agricoles se fera à travers la distribution directe. Après la distribution, il sera fait appel aux techniciens agronomes de l’IPAPEL pour la formation des bénéficiaires sur les bonnes pratiques agricoles et les différents itinéraires techniques des spéculations qui auront été distribuées (haricots, maïs, soja, patates douces, etc.). Comme pour le projet en cours, pour pérenniser les acquis du projet, ABCom procédera à l’intégration des nouveaux bénéficiaires de différents villages ciblés dans les anciens Groupements Agricoles constitués et dotés des textes les régissant (Statuts et Règlement Intérieur) des comités de direction. Ce projet s’inscrit dans le cadre de la complémentarité entre différentes organisations impliquées, notamment avec (Caritas Goma, Première Urgence, Johanniter et MEDAIR) sont les potentiels acteurs qui interviennent dans la zone ainsi qu’avec HEKS EPER, Concern, AVSI, AIDES, MIDEFEHOPS, NRC, DCA.
Étant donné que ce nouveau projet commencera pendant que le projet en cours n'aura pas encore pris fin, le personnel de cet "ancien" projet en assureront la mise en œuvre concomitamment. Ce qui permet à ABCom de réduire certains coûts (tels que les salaires et certains coûts fixes) à 7 mois au lieu de 12 mois, soit de janvier à juillet 2022, qui constitue la période pendant laquelle ce nouveau projet sera mis en œuvre après la clôture du premier projet de 2020 (voir budget). En clair, le projet en cours supportera certains coûts de ce nouveau projet pendant 5 mois, soit d'août à décembre 2021, période charnière entre les deux projets complémentaires.
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Monitoring de protection et prévention des conflits intercommunautaires dans la Zone de Santé de Nyunzu (AS de Zongwe, Butondo, Muhuya, Kabeya-Mayi, Kalima) , Province du Tanganyika. Ce projet vise à renforcer les mécanismes de protection des personnes déplacées, retournées et les communautés hôtes victimes de violations des droits humains, à promouvoir et assurer les respects de leurs droits fondamentaux et de leur dignité à travers la collecte et analyse des données sur les incidents de protection pour mieux prioriser et mettre en place des activités de protection de prévention ainsi que mener le plaidoyer aux différents besoins identifiés en faveur des victimes de violations des droits humains et ceci en collaboration avec les partenaires de UNHCR ou autres qui travaillent dans la zone aux fins d’améliorer les conditions de vie.
Depuis 2016, le territoire de Nyunzu, connait une résurgence des affrontements opposant les deux communautés (Twa et Bantous) et à cela s’ajoute au mois d’avril 2021 des opérations militaires de traque des groupes armés, les affrontements entre les FARDC et les groupes armés qui conduisent à des mouvements préventifs des populations accompagnés de violations des droits humains notamment : (i)violations du droit à la vie et à l’intégrité physique,(ii) violations du droit à la liberté,(iii) violations du droit à la propriété , (iv) VSBG (v) violations 1612. Plusieurs incidents de protection conduisant aux différentes violations enregistrées dans les deux (02) Axes Zongwe- Musebe-Butondo-Mutontu et Muhuya- Kabeya-Mayi-Kalima (Nord Lukuga) et respectivement dans les 5 Aires de Santé (Zongwe, Butondo, Muhuya, Kabeya-Mayi, Kalima) mettent en péril la vie et la santé mentale de 50.936 personnes déplacées, retournées et familles d’accueil affectées par les conflits nécessitent être identifiés.
CAFID propose d’apporter une réponse aux 24.096 personnes affectées (hommes, femmes, filles et garçons) et groupes vulnérables (Survivantes des violences sexuelles/SVV Enfants non Accompagnés/ENA Enfants associés aux forces et groupes armés/EAFGA les vieillards et les personnes avec handicap dont 15.930 déplacés internes, 7.952 retournés et 241 familles d’accueil et ce, conformément aux lignes directrices et objectifs fixés par la stratégie de la 1ère Allocation standard 2021 en lien avec le plan de réponse humanitaire qui consiste à mener les interventions pour couvrir les besoins vitaux des personnes affectées par la crise afin de préserver leur intégrité physique et mentale (OS1 PRH2021). les principales activités de protection consistent à réduire la menace et la vulnérabilité avec une attention particulière aux personnes et groupes vulnérables dans le respect du principe “ Ne Pas Nuire ” : 1)collecte, documentation et analyse des 2.500 incidents de protection 2) renforcement les capacités de 40 moniteurs de protection sur les mécanismes de monitorage, le référencement des cas3)renforcement des capacités de 100 autorités locales, 50 chefs terres, 100 FARDC,PNC ,ANR, 20 acteurs humanitaires, 50 membres de la société civile locale sur les risques de protection, le droit international humanitaire, le droit des personnes déplacées, la sensibilité aux conflits, la transformation des conflits, la prévention et la lutte contre VBG et les atteintes aux droits de l’enfant la lutte contre les violations des droits humains (tracasseries policières, arrestations arbitraires, etc.) 4) sensibilisation des communautés sur le respect des droits humains à travers les émissions radio.. 5) le plaidoyer axé sur l'accès égalitaire aux services sociaux de base et aux moyens de subsistance en faveur de 1.500 cas auprès des autorités et institutions locales.
Pour permettre une réponse multisectorielle, les besoins spécifiques des personnes affectées par les incidents de protection seront enregistrés régulièrement et partagés auprès du FHRDC, OCHA, MONUSCO clusters et les acteurs intervenants dans la zone concernés à travers les flashs infos et weekly reports pour orienter leurs stratégies de mise en oeuvre et une intervention efficace en matière de protection.
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Réponse coordonnée en matière d'abris et de protection pour les familles touchées à Nyiragongo suite a l’éruption volcanique. L’éruption volcanique du Nyiragongo du 22 Mai 2021 a causé plusieurs déplacements vers les villes et localités avoisinantes, et même vers le Rwanda. Faisant suite à la baisse des activités sismiques, et de la coulée de lave, les mouvements de retour ont pu débuter vers la ville de Goma et dans ses périphéries conformément au calendrier défini par les autorités gouvernementales. Selon le DTM, plus de 21 133 personnes déplacées sont désormais hébergées dans 13 centres collectifs à Goma et Nyiragongo.
Avec le soutien de ses partenaires, le HCR a entamé le développement de sa réponse qui porte notamment sur l’appui en abris des ménages rendus vulnérables à la suite des conséquences socio-économiques de l’éruption.
Toutefois, fort de ressources limitées, le HCR et ses partenaires ont besoin d’un soutien financier pour couvrir les gaps identifiés à travers les évaluations de terrain et l’analyse des besoins reprise plus bas.
Ainsi, avec le soutien des financements humanitaires, le HCR et ses partenaires entendent renforcer la réponse actuelle par l’accompagnement des victimes et sinistrés de l’éruption dans l’obtention d’un nouveau logement susceptible de leur offrir des conditions nouvelles pour retrouver un niveau de vie digne et conforme aux standards du cluster. Parmi ces personnes, se trouvent des personnes déplacées internes, des retournés, des membres de la communauté hôte, et des réfugiés, pour un total de 12.500 personnes dont 2.450 hommes, 2.550 femmes, 3.675 garçons, et 3.825 filles, comprenant environ 1.875 personnes vivant avec handicap. Il s’agira notamment de fournir à ces derniers un appui optionnel (en respectant le principe de « Do No Harm ») en termes de loyer, et/ou de construction d’abris transitionnels selon les aspirations des bénéficiaires, et les tendances du marché du logement (disponibilité de la terre, et/ou de logements suffisants) pour répondre aux besoins identifiés de 2.500 ménages vulnérables. Cette approche permettra de libérer les écoles et églises qui sont actuellement occupées par des personnes déplacées et devra être complétée par des solutions durables (Cf. Stratégie de sortie).
Les activités reprises ci-dessus seront mises en œuvre dans le strict respect des mesures barrières contre la COVID-19, et le partenaire de mise en œuvre AIDES veillera à sensibiliser toutes les parties prenantes au respect des gestes barrières tout le long du cycle du projet. Cette sensibilisation sera notamment accompagnée sur les lieux de chantiers par la présence de points de lavage des mains pour assurer la pratique constante du lavage des mains. Le HCR et le partenaire feront également la promotion du port du masque tout le long de la mise en œuvre du projet.
Les interventions du HCR et de son partenaire seront concentrées essentiellement sur les quartiers de la ville de Goma qui sont les plus touchés dont Majengo et dans le territoire de Nyiragongo, les villages de Buhene, Kibati, Kanyaruchinya.
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Réponse multisectorielle par transferts monétaires à usage multiple aux besoins de déplacés internes et communautés hôtes affectés par la crise humanitaire dans la zone de santé de Masisi au Nord Kivu Le présent projet vise à apporter une réponse humanitaire multisectorielle via les transferts monétaires à usage multiple aux personnes déplacées internes et membres de la communauté hôte de la zone de santé de Masisi affectées par les mouvements de population. Ainsi, 2 335 ménages de 11 675 personnes (5931 femmes et 5744 hommes 5826 enfants, 5534 adultes et 315 personnes âgées 1751 personnes handicapées) de la commune rurale de Masisi centre et des villages Nyabiondo, Lushebere et Katale seront bénéficiaires de cette assistance parmi lesquels 82% des déplacés internes et 18% des membres de la communauté hôte plus vulnérables (dans le cadre du do no harm).
Le changement recherché sera celui d’améliorer la capacité des ménages bénéficiaires à pouvoir subvenir à leurs besoins de base selon leurs priorités.
De manière succincte, les principales actions seront les suivantes :
-Réaliser les évaluations de mise à jour des besoins avant atelier : pour avoir une mise à jour des besoins à présenter en atelier
-Organiser un atelier de lancement du projet avec la participation des autorités administratives et locales, forces vives et leaders locaux, services de sécurité, représentants des bénéficiaires pour faciliter l'appropriation du projet par la communauté -Mettre en place un mécanisme de gestion des plaintes opérationnel qui promeut la sécurité, la transparence, la confidentialité et l’accessibilité : pour donner la possibilité aux bénéficiaires un moyen d’expression de leurs plaintes et commentaires Sensibiliser la communauté sur la gratuité de l’assistance et spécifiquement sur les actes d’abus et exploitations sexuels (pour les staffs) et sur les SGBV pour éviter que la communauté ne tombe sous le coup d’avantage pécunier ou sexuel contre assistance.-Réaliser les enquêtes ménages au sein de la communauté bénéficiaire avec concours des autorités et membres de la communauté -Sélectionner les 2 335 bénéficiaires de l’assistance avec l’appui des autorités et membres de la communauté : Il s’agira de sélectionner les ménages déplacés plus vulnérables en priorisant les groupes plus vulnérables notamment les femmes chefs de ménages, les personnes en situation de handicap, les ménages avec enfants non accompagnés, les ménages avec cas de malnutrition/ à la prévalence élevée de malnutrition-Remettre en 1 tranche le cash multi usage de 300$ à 2 335 ménages chacun via Vodacash
-Effectuer le suivi des activités selon le chronogramme d’activités prévus : y compris les PDM-Réaliser une évaluation de fin projet des activités menées avec le concours des membres de la synergie de mouvement de populations pour analyser le contour de la pertinence des activités, l’efficacité, l’efficience, l’impact et la durabilité des actions posées en assistance cash multi usage.
-Organiser un atelier de fin projet pour expliquer à la communauté les résultats atteints et l’impact du projet Pour la mise en œuvre de ce projet, AIDES utilisera l’approche participative/basée sur la communauté càd inclure la communauté affectée par la crise comme partenaires clés (autorités, déplacés, société civile) lors des évaluations des besoins, du démarrage des activités, de la sélection des bénéficiaires, évaluation des activités.Cette assistance sera complémentaire aux autres interventions déjà réalisées dans la zone par le HCR en CCCM et abris via AIDES, MSF, Johanniter et Première Urgence en santé, INTERSOS en monitoring de protection, CONCERN multi sectoriels via cash, WAR Child en protection de l’enfance, Croix Rouge avec Unicef en AME, PAM en sécurité alimentaire, Help Age avec FH RDC en abris, HEKS Eper en AME et WASH via cash, Mercy Corp en WASH, OIM en abris et CCCM Pour éviter toute duplication d’assistance , AIDES fera en sorte que les informations sur le ciblage et les zones concernées pour le projet soient partagées continuellement avec ces acteurs de manière bilatérale ou multilatérale à travers les réunions de coordination humanitaires
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Réponse sectorielle du volet Abris en faveur de 2000 ménages vulnérables affectées par les conflits armés (déplacés et familles d’accueil) dans la Zone de santé d’OICHA, Province du Nord-Kivu / RDC Ce projet de 12 mois, vise à faciliter l’accès au logement de manière équitable pour 2000 ménages vulnérables dont(1200 ménages des déplacés et 800 familles d’accueil),affectés par les conflits dans la zone de santé d’Oicha, territoire de Beni, province du Nord Kivu, afin qu’elles soient protégées contre les intemperies et qu’elles retrouvent des conditions d’habitat dignes, sécurisées, salubres et accessibles
La situation humanitaire dans et aux environs de la zone de santé d’Oicha, a été marquée par la persistance des violences et des violations massives des droits de l’homme, caractérisées par les incendies de maisons de populations, des pillages de biens, les assassinats,…qui a entrainé l’augmentation des déplacements de population. Au premier semestre 2021, la situation des conflits armés dans la zone, accompagnée des opérations militaires menées par les FARDC contre les ADF/ Nalu et d’autres groupes armés ont également accentué la crise humanitaire dans cette zone ciblée par le projet.
Cette crise humanitaire augmente davantage la vulnérabilité de la population. D’où la zone de santé d’Oicha a identifiée par le cluster Abris et a été classée parmi les zones prioritaires identifiées par l’allocation standard 2021 du Fonds Humanitaire.
ALDI envisage de mettre en place une réponse humanitaire sectorielle intégrée dans le secteur d’abris en vue de répondre aux besoins des populations affectées par cette crise.
Dans le secteur abris, ALDI appuiera la reconstruction des abris détruits, le soutien au logement pour les populations déplacées à travers la mise à niveaux des maisons d’accueil ou le paiement de loyer pour les communautés d’accueil, la mise à niveau direct de leurs maisons ou selon la modalité cash for Shelter selon le contexte du milieu. Les activités proposées font ainsi partie des interventions priorisées par le cluster Abris et dans les zones prioritaires ciblées par le cluster.
Ce projet travaillera ainsi que collaborera avec les communautés locales et s’assurera du rôle primordial à conférer à la femme en tant que bénéficiaire de premier rang de l’assistance.
Par ailleurs, le projet sera mis en œuvre dans le respect des lignes directrices du cluster Abris et s’exécutera en coordination et en complémentarité avec les autres actions en cours des ONGs telle Samaritan Purse, AIDES sous financement UNHCR ou celles qui seront menées par d’autres intervenants dans la zone.
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Réponse multisectorielle d'urgence aux besoins des ménages et individus vulnérables dans les Zones de Santé de Salamabila et de Kabambare, Sud Kivu. Le projet proposé par War Child Holland (WCH) est une réponse multisectorielle d'urgence aux besoins notamment des enfants vulnérables du faites des incidents de protection liés à la crise humanitaire dans le territoire de Kabambare. L'intervention de WCH portera sur la protection de l'enfant et les violences basées sur le genre. Elle mettra l'accent sur la protection des enfants vulnérables (ENA, EAFGA, ES, enfants en situation d'handicap, enfants déplacés et retournés) et des survivants (es) de violences basées sur le genre par une prise en charge adéquate basée sur les besoins individuels de chaque bénéficiaire. Le renforcement de la prévention des risques de protection dans les communautés ciblées sera également assuré en vue contribuer à l'instauration d'un environnement général protecteur pour les personnes affectées, en particulier les enfants et les femmes. Le support psychosocial sera une composante intégrée à la prise en charge des bénéficiaires.
Pour ce faire, WCH favorisera et comptera sur l'implication et la participation des communautés ciblées et de leurs leaders. Les activités de ce projet seront donc mises en œuvre dans un cadre consensuel de collaboration étroite avec les organisations à base communautaires (OBCs), les RECOPE qui bénéficieront de l'appui, l'accompagnement de WCH ainsi que du renforcement de leur capacités pour la pérennisation des actions.
Les principales activités du projet seront:
- l'identification et la gestion individuelle des cas
- les référencements, l'appui à la prise en charge selon les cas et le suivi
- le renforcement des capacités des structures de protection, des acteurs de protection dans les communautés.
- les sensibilisations portant sur la protection de l'enfant, les droits de l'enfant et les violences basées sur le genre,
- les activités de compétences de vies pour les enfants (DEALS).
- la mise en place de mécanismes de redevabilité et la gestion efficace des plainte
- Soutien psychosocial et gestion de cas des survivants (es) des VBG et EAS.
- La prise en charge médicale, juridique et suivie des survivants (es) de VBG et EAS
La participation et l’inclusion seront pris en compte ainsi que la collaboration avec la DIVAS, DIVIGENRE, UEPNDDR pour une réponse efficace et la pérennisation des actions.
II convient de préciser que ce projet sera exécuté dans le cadre d'une complémentarité avec l'ONG RHA (Rebuild Hope for Africa) qui couvrira le secteur de l'Eau, Hygiène et Assainissement (EHA) dans les communautés et écoles. WCH et RHA se coordonneront pour apporter des interventions complémentaires dans les mêmes communautés.
La complémentarité entre les différents secteurs que RHA et WCH sera fortement recherchée et se traduira par la sélection commune des communautés bénéficiaires, le partage de bureaux, le référencement des cas, les activités conjointes telles que les échanges avec les communautés et les autorités, les sensibilisations, le suivi, l'analyse continue du contexte.
WCH veillera à la prise en compte effective de la transversalité de la protection et du genre dans les actions de RHA en apportant les aspects relatifs à la protection et à la sauvegarde des enfants, le renforcement sur les notions de protection, la prévention de l'exploitation et des abus sexuels.
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Projet de prise en charge de la malnutrition aiguë et de promotion des bonnes Pratiques sur l’Alimentation du Nourrisson et du Jeune Enfant en situation d’urgence dans les Zones de Santé de Lulingu, Mulungu,Saramabila et Kabambare, Provinces du Sud Kivu et de Maniema, en République Démocratique du Congo. Le présent projet est proposé par Caritas Congo Asbl, membre du cluster Nutrition, en réponse à la première allocation standard 2021. Le projet cible 8952 enfants de moins de 5 ans, femmes enceintes et femmes allaitantes dont 2513 cas de MAS (1206 garçons et 1307 filles) et 6439 cas de MAM ( 2772 garçons, 3003 filles et 664 FEFA).
cas de MAM) et va s’exécuter dans les ZS de Lulingu, Mulungu ,Saramabila et Kabambare, Provinces du Sud Kivu et de Maniema, où sévit la malnutrition aiguë sévère et modérée.
La guerre qui oppose les groupes armées où il y a eu beaucoup des massacres, pillages et viols faites aux femmes et aux jeunes filles ont constitué l’un des principaux facteurs déclencheurs de la crise humanitaire dans certains territoires de la Province du Sud Kivu et du Maniema. Cette situation a considérablement aggravé la situation nutritionnelle et alimentaire des ménages des territoires de Fizi , Shabunda et Kabambare et a rendu difficile l’accès humanitaire aux personnes vulnérables. Fort de cette réalité, CARITAS CONGO ASBL fera un plaidoyer pour solliciter l'implication des toutes les couches de la population, les APA, les leaders, la population en général en leur expliquant l'importance du projet.
Dans le souci de contribuer à la diminution de la surmortalité et la surmorbidité des personnes affectées par la crise, CARITAS CONGO ASBL avec l’appui de FH RDC, procédera à la prise en charge nutritionnelles de 8952 enfants de moins de 5 ans et des femmes enceintes, femmes allaitantes, et personnes vivant avec handicap faisant la malnutrition aiguë sévère et modéré dont 1551 dans la ZS de Lulingu ( MAS : 364 dont 175 G ,189 F . MAM : 1249 dont 570 G, 617 F et 62 FEFA) , 1447dans la ZS de Mulungu (MAS :340 dont 163 G, 177 F . MAM : 1165 dont 531 G, 546 F et 58 FEFA),
2936 dans celle de Saramabila (MAS : 1004 dont 482 G et 522 F. MAM 1756 dont 744 G , 805 F et 207 FEFA ) et 2354 Kabambare ( MAS : 805 dont 386 G et 419 F . MAM : 2269 dont 927 G, 1005 F et 337 FEFA). Toutes les Aires de Santé de ces 4 quatre ZS seront couvertes, soit une couverture totale à 100% des AS.
Ce projet sera mis en œuvre en étroite collaboration avec la partie étatique à tous les niveaux, notamment, les DPS du Sud Kivu et MANIEMA, le PRONANUT (pour les 4 enquêtes SMART)ainsi que les équipes cadre de trois Zones de Santé ciblées par le projet pour assurer les activités clés ci-dessous:(i) Le renforcement des capacités des prestataires des soins (infirmiers, MCZ et médecins) et des relais communautaires en PCIMA et ANJE-U selon le protocole en vigueur (version 2016) (ii) L'intégration des unités nutritionnelles thérapeutiques intensives, thérapeutique Ambulatoire, UNS (UNTI, UNTA et UNS) et leur approvisionnement en intrants nutritionnels, en équipements de prise en charge et autres matériels nécessaires (iii) La prise en charge intégrée de tout cas de malnutrition aiguë sévère et modéré(iv) L’organisation de 4 enquêtes SMART (v) L’organisation des dépistages actifs.
CARITAS CONGO ASBL procèdera aussi à la formation des prestataires sur la PCIMA et ANJE, à la formation des RECO sur le dépistage et orientation des cas de MAS et à la prévention à travers l’ANJE-U et les autres Pratiques Familiales Essentielles.
Etant donné que les interventions des autres domaines (EHA, Protection, Santé, Protection et AME) seront menées au sein de la même population CARITAS CONGO ASBL proposera la création d'un cadre d'échange avec les autres acteurs du terrain, qui se réunira mensuellement pour échanger sur les différentes interventions et sensibilisera, à travers les RECO formés, les familles des enfants malnutris sur la pertinence de ces autres interventions dans la communauté.
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Assistance Multi-sectorielle d'Urgence en Cash pour les populations vulnérables affectées par les crises dans la zone de Santé de Kimbi-Lulenge, Territoire de Fizi, Sud Kivu, RDC Ce projet vise à apporter une réponse rapide pour améliorer les conditions de vie des personnes affectées par la crise.sur les axes Lulimba-Nyangi, et Lulimba-Kilembwe dans la zone de santé de Kimbi-Lulenge. L’intervention est en conformité avec la stratégie et le thématique du PRH 2021 et du Plan Opérationnel Centre-Est 2021, et contribue aux Objectifs Stratégiques 1 et 2 du PRH 2021. Depuis le mois de septembre 2021, plusieurs alertes font état de détérioration de la situation de protection des civils et de limitation d’accès humanitaire sur les deux principaux axes de la zone de santé de Kimbi-Lulenge. Il s’agit des axes menant vers le Tanganyika (Lulimba-Misisi-Butale-Katchemba-Lubichako-Ngalula-Makungu-Nyangi) et le Maniema (Lulimba-Maindombe-Kayumba-Kagembe-Kilembwe) dont une mission OCHA confirmant l’urgence des besoins et l’absence de réponse (29/11 au 15/12). Ainsi, actuellement l’estimation du nombre de déplacés sur la zone de santé de Kimbi-Lulenge s’élève à 6 264 ménages dont les besoins ne sont actuellement pas couverts dans les secteurs de base (accès à la nourriture, à l’EHA, Santé et AME)..
PIN propose une assistance multisectorielle en Cash pour 2493 ménages, dont 548 sur l’axe Lulimba-Kilembwe et 1945 ménages sur l’axe Lulimba-Nyangi, approche possible du fait des conditions sécuritaire actuelles et de la disponibilité des biens sur les marchés évalués par PIN en Janvier. Le projet se centrera tout particulièrement sur les déplacés mais intégrera aussi les membres de communautés hôtes les plus vulnérables dans une logique Ne Pas Nuire.
Suite à l’analyse de marché, de faisabilité, le choix de la modalité d’intervention sera finalisé (en espèce ou en mobil cash). Les recommandations de la communauté seront également prises en compte. La sélection des bénéficiaires sera réalisée avec l’appui de la communauté pour atteindre les plus vulnérables mais également pour accroitre l’acceptance du ciblage. Les distributions de cash auront lieu dès le second mois du projet afin de garantir une réponse rapide à la crise. Le soutien sera multisectoriel afin que les bénéficiaires puissent prioriser leur besoin de base prioritaire. Les bénéficiaires identifiées ainsi que leur communauté bénéficieront également de sensibilisation à l’EHA et à la nutrition, thématiques clés en contexte de crise. Le suivi de l’utilisation de l’argent distribué sera réalisé en fin de projet.
Ce projet est conçu dans le respect des normes des différents clusters ainsi que du CWG et PIN étant membre du Cash Working Group, assurera une coordination de toutes les activités avec le groupe de travail ci-haut cité et le rapportage sur les différents outils disponibles du CWG régional et/national.
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Réponse multisectorielle et complémentaire en Santé, Eau, Hygiène et Assainissement en faveurs des personnes vulnérables affectées dans le territoire Nyunzu, zone de santé de Nyunzu dans la province du Tanganyika MDA apporte depuis novembre 2020 une réponse multisectorielle santé y compris santé sexuelle et reproductive, nutrition, Wash en faveurs de personnes vulnérables affectées en réponse aux besoins prioritaires identifiés dans la zone de santé (ZS) de Nyunzu. Dans une dynamique de continuité, de bâtir sur les acquis du projet en cours et surtout de combler les gaps observés actuellement, MDA propose pour cette allocation d’apporter une réponse multisectorielle santé et EHA à 66158 personnes (13893 hommes , 20509 femmes, 12570 garçons et 19186 filles) des 16 aires (NGOMBE, NGOY, MAKUMBO, KITENGETENGE, MBEYA, KAHINDA, ZONGWE, KANUNU
MASAMBA, SULUMBA, LENGWE, MULONGO, CSR KISENGO, KAMPULU, MUKUNDI et KILUNGA). MDA en lien avec les stratégies opérationnelles de cette allocation propose comme activités santé _Wash :
En Santé : la réhabilitation et de l’équipement de 06 FOSA, le continuum de la gratuité des soins de santé primaires les 19 centres de santé, 01 HGR pour les soins secondaires et en stratégie cliniques mobiles, l’accès aux soins de santé reproductive à 2760 femmes en âge de procréer, l’Approvisionnement de 19 FOSA en médicaments essentiels, la mise en place d’un système d’aiguillage médicale des malades (remboursements de frais de soins, référence). MDA assurera la prise en charge médicale aux 100% des survivantes de VBG en collaboration avec le partenaire IRC. Et pour la prise en charge des cas MAS avec complication, elle se fera en lien avec le partenaire MDM qui assure cette activité dans les UNTI. La mise en place d’une surveillance épidémiologique/système d’alerte pour les maladies à potentiel épidémiques.
Résultats attendus :(I) en santé: 06 centres de santé réhabilités et équipés La gratuité des soins de santé primaires et secondaires est assurée La couverture sanitaire est augmentée dans la zone de santé Un système de surveillance épidémiologique pour les maladies à potentiel épidémiques est mis en place. (II) En Wash : Réponse Wash dans les FOSA, communautés affectées par les crises nutritionnelles (WIN) et les écoles (Wash in School) en vue de renforcer l’accès équitable et en toute protection aux services EHA aux personnes affectées : Assurer l’accès à l’eau potable en qualité et quantité suffisante dans 6 structures de santé et 10 écoles accessibles Construction/Réhabilitation des 6 points d’eau avec 2 forages mécaniques au niveau des centres de santé et communautaire. Mise en place et formation des comités de gestion des points d’eau Promotion communautaire des bonnes pratiques d’EHA Réhabilitation/construction de 9 latrines VIP et 6 douches durables dans les fosa et écoles Installation de 6 zones à déchets incluant selon les besoins 6 fosses à placenta, 6 trous à ordure,6 incinérateurs, 19 broyeurs de verre et 6 fosses à cendre Sensibilisation à l’hygiène menstruelle à 1000 élèves filles Activités de préparation à la réponse rapide contre le choléra.
MDA assurera l’augmentation de l’accès aux services de santé de base. MDA s’inscrira dans l’approche différentielle en apportant des paquets santé-WASH complémentaires tenant compte des interventions des autres partenaires opérationnels dans la ZS(MDM, IRC, CONCERN, OXFAM). Notamment en Nutrition et VBG et WASH.
Une stratégie de sortie sera mise en œuvre dès le lancement du projet. Elle va consister en un pré positionnement en médicaments, la mise en place d’un réseau de points focaux au niveau communautaire permettrait d’assurer la durabilité et l’appropriation des interventions (comités de gestion des points d’eau, les brigades scolaires, CODESA). Un cadre de redevabilité sera animé avec l’ensemble des parties prenantes (Boites à plaintes, concertations, retro-informations, …). Des évaluations post-projet seront faites après la mise en œuvre.
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Réponse multisectorielle permettant de couvrir les besoins vitaux des personnes vulnérables du Nord Kivu Les zones de santé de Mweso et Masisi au Nord Kivu font partie des territoires présentant un indice de sévérite des besoins parmi les plus élevés de la République Démocratique du Congo (RDC), avec un niveau sévère, critique ou catastrophique (HNO 2021 amp 2022). Mweso et Masisi font partie des territoires affectés par des mouvements de population, servant de lieu de départ et/ou de retour des personnes déplacées internes.
Le monitoring de protection a notamment permis de recenser près de 15,054 incidents de protection au Nord-Kivu en 2021, augmentant ainsi les vulnérabilités des populations qui vivent déjà dans une pauvreté extrême.
Les personnes déplacées sont particulièrement vulnérables car beaucoup d'entre elles sont incapables de satisfaire leurs besoins fondamentaux, n’ayant pas de documentation civile, et n’ayant pas accès aux services essentiels, entre autres aux écoles, à la sante, aux moyens de subsistance, à de la nourriture, à des articles ménagers essentiels, à des installations pour se laver les mains et à des abris sûrs et dignes. D’après les derniers rapports du monitoring de protection, ainsi que les récentes analyses sur l’IPC, force est de reconnaitre qu’il existe de nombreux risques à la sécurité humaine dans les zones de santé sus-évoquées, les différents membres de population, en particulier les femmes et les filles parmi les plus vulnérables, présentant des besoins aussi divers que variés. De ce fait, il est question pour le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) de répondre de manière adéquate aux besoins que présentent les personnes déplacées internes, et les communautés hôtes en recourant à des transferts à usages multiples, en tant que « modalité préférée » d’intervention des bénéficiaires.
Avec le soutien du Fonds Humanitaire de la RDC, le HCR pourra sùassurer que les personnes les plus vulnérables bénéficient de la réponse humanitaire, en particulier ceux qui sont souvent le plus difficile à atteindre, dont les personnes vivant avec handicap, et ceux en mouvement continu à Masisi et Mweso, en complémentarité avec les autres intervenants de la zone. Ce projet permettra de fournir une assistance multisectorielle à usage multiple directe, à près de 5 000 ménages, soit 25 000 personnes (15 000 à Masisi, 10 000 à Mweso) à travers le cash, incluant 3 750 hommes, 5 000 femmes, 8 000 garçons et 8 250 filles. Parmi ces 25 000 personnes, le HCR a estimé à 250 le nombre de personnes vivant avec handicap, dont 60 hommes, 67 femmes, 58 garçons et 65 filles.
25 000 personnes est une cible standard par rapport à la taille des ménages. Parmi les critères d’éligibilité, le HCR inclut un critère sur la taille de famille, prenant en compte les familles de grande taille.
Une analyse de marché sera effectuée afin d’assurer des baselines les plus précises possibles, des sensibilisations seront réalisées auprès des différentes parties prenantes dans un esprit de transparence et de « ne pas nuire », et des évaluations post-distribution seront faites pour évaluer l’impact des fonds distribués, ainsi que le traitement réservé aux cas de fraude et abus notifiés.
Cette approche permettra de renforcer l’autonomie notamment des femmes conformément aux priorités du « emergency relief coordinator » (ERC) et en application du Grand Bargain qui stipule que : « l'utilisation de transferts monétaires aide à offrir un plus grand choix et une plus grande autonomie aux personnes touchées et renforce les marchés locaux ». En lien avec sa stratégie de Protection 2020-2025, le HCR sera grâce à ce financement en mesure de renforcer la résilience et l’environnement de protection des populations concernées par cette allocation.
En conformité aux mesures de mitigation des risques, toutes les activités de la présente proposition seront mises en œuvre en assurant une veille systématique sur la prévention des abus sexuels et de la fraude, mais aussi en respectant les mesures barrières contre la COVID-19.
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Appui en sécurité alimentaire à 1710 ménages déplacés et leurs familles d’accueil dans la zone de santé de Nundu, territoire de Fizi pendant 12 mois. Le présent projet est un projet de sécurité alimentaire qui se réalise dans la zone de santé de Nundu, dans 8 aires de santé: Nundu, Mboko, Kaboke II, Kenya, Abeka, Makobola, Kabumbe, Ake, en territoire de Fizi. 1710ménages déplacés et leurs familles d’accueil affectés par les conflits dans les hauts plateaux de Fizi et par les inondations des eaux du lac Tanganyika seront assistés. Nous ciblons également les ménages déchargés des centres nutritionnelles pour faire un lien avec le projet de nutrition déjà existant dans la zone.
Nous procéderons à l'identification des bénéficiaires par aire de santé se basant sur les critères de vulnérabilités
Aligné sur la stratégie de l'allocation, notre objectif est de reconstituer les moyens de subsistance des personnes les plus vulnérables affectées par l’insécurité alimentaire aiguë afin de leur permettre de se relever des chocs subis.
Deux saisons agricoles A2022 et B2022 sont concernés en respectant les standards du cluster sécurité alimentaire. Il s'agit d'apporter un appui à la production agricole par la distribution des semences maraichères, vivrières et outils aratoires
A la saison A 2022, les ménages recevront un kit minimum de semences vivrières de:
Haricot : 7 Kg
Maïs: 7 Kg
Arachide: 4 Kg
Houes: 2 pièces
Bêches: 1 pièce
A ce kit, un paquet à considérer strictement comme volet de protection de semences vivrières sera aussi ajouté :
Céréale:12 Kg
Légumineuse : 3,6 Kg
Huile végétale : 0,9 Kg
Sel Iodé : 0,15 Kg
CODEVAH maintiendra la distribution des vivres aux ménages appuyés comme paquet de protection de semences vivrières qui seront distribuées dans la saison A2022.
A la saison agricole B2022, les ménages bénéficiaires recevront kit minimum de maraichage composé de:
Amarante : 0,01 Kg
Choux : 0,01 Kg
Aubergine: 0,01 Kg
Oignon: 0,005 Kg
Carrotte: 0,005 Kg
Rateau: 1 pièce
Arrosoir : 1 pièce
Biopesticide: 2 litres
Nous procéderons au renforcement des capacités des animateurs communautaires sur les piliers de la sécurité alimentaire et les techniques agricoles appliquées aux cultures vivrières et maraichères. Toutes les activités seront menées en étroite collaboration avec l'inspection agricole du territoire de Fizi (IAT) avec laquelle un protocole de collaboration sera signé.
24 champs communautaires d'un hectare chacun seront constitués, régulièrement suivis et supervisés durant le projet pour la démonstration des techniques agricoles. Ils seront dotés des outils, d'un kit semences:
Semences vivrières saison A2022
Haricot 28 Kg
Maïs 28 Kg
Arachide 16 Kg
Houes 30 Kg
Bêches 30 Kg
Semences maraichères saison B2022
Superficie: 100 ares
Amarante : 0,5 Kg
Choux: 0,5 Kg
Aubergine: 0,5 Kg
Oignon: 0,25 Kg
Carotte: 0,25 Kg
Houe: 30 pièces
Bêche : 30 pièces
Râteau: 30 pièces
Arrosoir 30 pièces
Biopesticide: 20 litres
Chaque champ sera placé sous la responsabilité d'un COPIL (comité de pilotage) avec l'accompagnement de l'IAT. La production de ces champs sera affectée au fonctionnement du COPIL pour pérenniser l'action dans la communauté.
Nous bâtissons notre stratégie de sortie en sécurité alimentaire en léguant les acquits du projet sur les animateurs communautaires avec l'appui de l'IAT Fizi pour le pilotage. Ils seront constitués en comité de pilotage par aire de santé, en y ajoutant d'autres leaders locaux et agents étatiques pour le suivi et accompagnement. Il y aura trois champs communautaires par aire de santé.
Les bénéficiaires seront encouragés à travers les visites à domicile des animateurs communautaires supervisés par deux agronomes de CODEVAH à garder une partie de leur récolte comme semence pour les saisons futures.
IRC intervient dans les activités de nutrition au CS Nundu, Kabumbe, Ake et l'HGR Nundu War Child, ADJEDI-Ka fait la re-insertion des enfants défavorisés. Nous nous coordonnerons avec ces intervenants et d'autres potentiels pour l'intégration de leurs bénéficiaires sur nos listes.
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Assistance Intégrée en ABRIS/AME, pour répondre aux besoins des populations affectées par les crises dans les Zones de Santé de Bambu (Abris-AME) et de Mangala (AME) en Ituri. Ce projet intitulé « Assistance Intégrée en ABRIS/AME, pour répondre aux besoins des populations affectées par les crises dans les ZS de Bambu (Abris-AME) et Mangala (AME) en Ituri» se propose de répondre aux besoins des communautés Déplacés, Retournés et familles d’accueil les plus vulnérables de deux ZS citées, parmi lesquelles les hommes, les femmes, les filles, les garçons, les PSH, les personnes âgées) confrontées aux situations humanitaires complexes, consécutives aux conflits armés, tensions communautaires dans un contexte de la pandémie de covid-19 toujours menaçant en Ituri. Pour y arriver le projet est positionné sur un seul secteur, mais avec une approche multisectorielle sur le terrain et adressera les besoins de 6376 Ménages (31880 personnes dont 7329 hommes, 9247 femmes, 7013 garçons, 8291 filles et 1594 PSH estimées), désagrégés comme suit, par zone de santé d’intervention:
-Zone de Santé Bambu : 1026 Ménages (5130 personnes dont 1178 hommes, 1489 femmes, 1129 garçons et 1334 femmes) pour l’assistance en Abris, réponse du type transitionnel et 2900 Ménages (14500 personnes dont 3334 hommes, 4206 femmes, 3190 garçons et 3770 femmes) pour la réponse en Articles Ménagers Essentiels. La réponse en Abris sera intégrée aux AME dans cette zone de santé.
-ZS de Santé Mangala : 2450 Ménages (12250 personnes dont 2817 hommes, 3552 femmes, 2694 garçons et 3187 femmes) pour la réponse en Articles Ménagers Essentiels.
Ce projet a un outcome auquel sont rattachés les deux volets d’activités (Abris et AME).
L’output attendu est : « 6376 ménages (31880 personnes dont 7329 hommes, 9247 femmes, 7013 garçons et 8291 filles) les plus vulénarbles dont 3926 ménages dans la ZS de Bambu et 2450 ménages dans la ZS de Mangala, ont reçu une assistance en Abris et en AME selon leurs besoins, à travers des modalités mixtes (distributions in kind, foires ou cash) en fonction du résultat des analyses du marché et du contexte. L'assistance en abris transitionnels sera intégrée à la réponse en AME et dans tous les cas, suivant une approche multisectorielle, en synergie avec les autres acteurs humanitaires positionnés dans les mêmes zones ».
La livraison de ce produit va nécessiter la mise en œuvre de dix activités qui intègrent les lignes directrices du Cluster Abris/AME en ce qui concernant notamment les modalités d’assistance monétaire avec des SOP précises postées dans GMS, la prise en compte de l’engagement genre et AME, l’intégration de la protection de l’enfant, la protection transversale, les mesures pratiques pour mitiger la propagation de covid-19, la prise en compte de l’environnement et principe « do no harm ». Il s’agit des activités clé suivantes :
A. Volet Abris (1026 HH): (i) mise à niveau des maisons des familles d’accueil des PDIs lorsque celles-ci sont suffisamment spacieuses, (ii) la construction d’abris transitionnels pour les PDIs lorsque la parcelle offre plus d’espace que la maison elle-même, (iii) l’appui au loyer à des PDIs vivant dans une grande agglomération, (iv) l’assistance en AME intégrée aux abris.
B. Volet AME (5350 HH):
Il s'agira de fournir des AME, Kit Standard du GT AME à 5350 ménages dont 1026 ménages de manière intégrée à la réponse Abris et 4326 ménages à travers une approche multisectorielle en synergie avec différents acteurs dans les mêmes zones. Il s'agia aussi bien des PDIs de moins de 6 et que celles de plus de 6 mois, ainsi qu’à leurs familles d'accueil et retournés à travers des modalités mixtes (Cash, foires ou in kind), selon les résultats des études préliminaires des marchés et des analyses contextuelles. Les critères minimums seront respectés pour orienter l’activité vers l’une ou l’autre modalité, selon le standard et LD mis à disposition par le HFRDC à ce sujet. Chaque livraison des AME sera accompagnée des distributions uniquement en nature des kits de dignité pour les femmes et filles dans le besoin. Ce projet requiert un budget de 1 470 000.00USD pendant 13 mois
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Assistance d'Urgence aux personnes les plus Vulnerables par Pré Positionnement de Stocks en Vivres à Bunia ( Ituri) Le présent projet vise à garantir la disponibilité des stocks de vivres pour les éventuelle assistances d’ urgence aux nouveaux déplacés victimes des conflits armés et autres atrocités dans la province de l’Ituri
L'approche utilisée pour sa mise en œuvre, consiste à l'entreposage des vivres par ALDI et la distribution des vivres sera assurée par les prestataires de service de distribution clairement identifiés et sélectionnés par appel d'offre parmi les ONG locales expérimentées dans le mécanisme de réponse rapide en Ituri.
Le projet cible 2000 ménages soit 12000 personnes dans la Province de l'Ituri, sera exécuté sur une durée de 7 mois et 1 jour de mise en œuvre afin de contribuer à la garantie de stockage des vivres qui permettront aux prestataires clairement identifiés d'assurer la distribution des vivres aux nouveaux ménages en déplacement dans la province de l'Ituri.
Les bénéficiaires comprennent 468 hommes, 1092 femmes, 4698 garçons et 5742 filles majoritairement issus des familles de déplacés internes.
Le présent projet est une proposition de pré positionnement pour le stockage des vivres que 2 ONG locale prestataires de service de distribution sélectionnés par ALDI assureront la distribution aux nouveaux ménages des déplacés suivant les alertes de mouvement humanitaires de population dans la province de l’ Ituri et les orientations du Cluster Sécurité Alimentaire.
ALDI dans la mise en œuvre de ce projet travaillera en partenariat technique avec l'Office Congolaise de Contrôle (OCC) pour la vérification de la qualité des vivres lors de l'approvisionnement et dans l'entrepôt d' ALDI afin de s'éviter de stocker les vivres avariés et impropre à la consommation.
Il est conçu pour les résultats ci-après : ,
-Les dépôts d’ entreposages des vivres sont loués à Bunia en Ituri
-Les fournisseurs des vivres sont sélectionnés sur appel d’ offre
- Les prestataires de services de distribution sont clairement identifiés et sélectionnés pour assurer la distribution des vivres aux bénéficiaires.
-Pour y parvenir, le projet va s’articuler autour des principales activités suivantes:
- Étude du marché
- Lancement de l’appel d’offre de sélection des fournisseurs des vivres , une commission ad hoc sera crée pour sélectionner les fournisseurs des vivres dont un membres du cluster logistique sera membre
- Location de dépôt d’ entreposage des vivres Les entrepôts qui seront loués sont ceux que ALDI avait utilisé pour les activités antérieures et qui répondent aux normes stands de la logistique pour stocker les vivres. ALDI dans ce projet utilisera ses propres entrepôts qu'elle a toujours pris en location dans la ville de Bunia pour d'autres activités de stockage des semences et les vivres.
-Lancement d’ appel d’offre de services pour la sélection des prestataires de service de distribution aux Bénéficiaires Les distributions des vivres seront assurées par 2 prestataires de services qui seront identifiés et sélectionnés parmi les ONG locales œuvrant en Ituri et ayant une bonne expérience dans le mécanisme de réponse rapide, cela à partir de l'appel d'offre qui sera lancé publiquement.
- Organiser l’entreposage des vivres dans le dépôt d'ALDI à Bunia.
Sur le terrain, ADI travaillera en coordination et complémentarité avec les partenaires qui interviennent dans le mécanisme de réponse rapide et ceux qui sont aussi membres actif du Cluster Sécurité Alimentaire dans la province de l'Ituri tels que: CARITAS Bunia, ADSSE, PPSP, CEDERU, PAM, SOLIDARITES INTERNATIONAL, ACTION ENTRAIDE, AJEC, ABECom ONG, CONSORTIUM, Action Contre la Faim, SAMARITAN'S PURSE.
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Contribuer à l’amélioration immédiate des conditions de santé physique et mentale des populations vulnérables affectées par les conflits dans les zones de santé de Lolwa en territoire de Mambasa (Province d'Ituri) et de Kamango en territoire de Beni (Province du Nord Kivu) SC propose une réponse d’urgence multisectorielle en nutrition et en PE. Alors que pour la nutrition, le projet sera mis en partenariat avec les autorités sanitaires de la zone ciblée de Kamango et le PRONANUT, la PE sera mise en place avec le partenaire local AJEDEC dans la ZS de Lolwa. Dans la zone ciblée, SC travaillera en étroite collaboration avec les autres acteurs impliqués, notamment AVSI (pour l’Education et la Sécurité Alimentaire) et SOFEPADI (pour les VBG). Le projet ciblera 5 aires de santé (AS) en plus de l’HGR, et les CS Lamia et CECA 20 à Kamango pour la nutrition et 3AS dans la ZS de Lolwa pour la PE. Ce programme d’urgence de huit mois cible les enfants de moins de 5ans souffrant de la MAS, les adolescents, les RECOPE, les RECOS, les personnels soignants, ainsi que les H et F vulnérables des zones ciblées.
Ce projet intégré vise à améliorer les conditions de vie des populations notamment les déplacés, retournés et familles d’accueil affectées par les récentes crises qu’a connu ces 2 ZS ciblées. Les objectifs principaux sont de garantir l’accès aux services de nutrition aux populations affectées par la crise afin de contribuer à la réduction de la mortalité et la morbidité liées à la malnutrition à travers la PEC intégrée de la MAS avec ou sans complications dans les ZS de Kamango (territoire de Béni) et de promouvoir et garantir de façon inclusive et sûr le droit des F et G vulnérables - déplacés, retournés, enfants affectés par les épidémies - à une protection au sein des communautés ciblées de Lolwa (territoire de Mamabasa).
Pour la nutrition, le projet cible 363G et 393F ciblant de la MAS, 2553G et 276F seront dépistés pour la malnutrition, 659FEFA bénéficieront de la PEC nutritionnelle, 32prestataires de soins (20H12F) seront capacités dans la PEC intégrée de la malnutrition et 85RECOs (60F25H) seront appuyés et capacités dans le dépistage et référencement des cas de malnutrition aigüe.
Pour la PE, le projet cible 120 enfants à travers une PEC individualisée grâce au mécanisme de gestion de cas, y compris 60ENA et 40EAFGA. De plus, 4000 enfants (50%F), bénéficieront d’un soutien PSS à travers leur PEC au niveau d’un EAE mobile et d’un club d’adolescents pour les plus grands. Les parents seront associés aux activités de ces espaces sûrs. Au total, 7800adultes et enfants seront sensibilisés sur les risques de séparation familiale et de PE.
Les zones d’intervention ont été sélectionnées en collaboration avec les BCZ et les partenaires sur la base des rapports humanitaires montrant le récent déplacement massif de personnes dans les zones cibles de Kamango et de Lolwa où une aide humanitaire minimale leur est actuellement accessible. SC concentrera son aide sur les personnes déplacées vulnérables ainsi que sur les membres de leurs communautés d'accueil qui ont été affectés. Les bénéficiaires direct sont estimés à 17785 personnes dont 3909 déplacés à Kamango et Lolwa l’intervention nutrition ciblera 9850 personnes (dont 6074 enfants) et la PE 7935 personnes (dont 4361 enfants). 16115 personnes bénéficieront également de manière indirecte.
L’accessibilité dans ces deux ZS présente certes des contraintes sécuritaires et logistiques mais contournables à travers le plaidoyer déclenché par la coordination humanitaire pour l’amélioration des conditions sécuritaires et la facilitation de vols humanitaires pour Nobili. Le partenariat avec des divisions locales du Gvt facilite également l’accès et l’acceptation.
SC a une présence opérationnelle au NK et en Ituri et une très bonne expérience dans ces ZS ciblées par ce projet. Pour la ZS de Kamango, SC a implémenté le programme RRMP qui a connu du succès. Un vaste programme financé par BHA est exécuté dans la ZS de Komanda, voisine à celle de Lolwa, où SC projette l’extension des activités. De plus, SC met en œuvre des activités en urgence à travers des partenaires locaux sous financement humanitaire interne à Beni ainsi que dans d’autres localités du Grand
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Réhabilitation de la route Malinde-Sebele-Fizi (27,5Km) en vue de faciliter l’accès des humanitaires aux populations déplacés et leurs familles d’accueil dans la zone de santé de Fizi, en territoire de Fizi d’ici 12 mois. Le présent projet vise à faciliter la réponse humanitaire en permettant l'accès physique des acteurs humanitaires (ONG et agences onusiennes) dans la zone de santé de Fizi, plus spécialement sur sa partie Sud-Est où l’impraticabilité de la route Malinde –Sebele – Fizi, longue de 27.5 Km, constitue la contrainte majeure, au regard de son état de délabrement qui risque de s’empirer au cours de la saison pluvieuse.
La route dessert deux secteurs administratifs en territoire de Fizi (celui de Mutambala et de Ngandja) et présente un double intérêt humanitaire:
- Elle facilite l’accès au camp des réfugiés Burundais de Mulongwe tenu par le HCR au départ de la RN5
- Elle permet l'accès à 2 685 ménages (soit 16110 personnes) déplacés en provenance des moyens et hauts plateaux de Fizi et vivant dans les localités situées le long de l'axe Malinde-Sebele-Nemba-Some-Kikondeau. Cette zone continue, à recevoir des déplacés suite à la persistance des conflits intercommunautaires dans les moyens et hauts plateaux de Fizi et Bibokoboko.
Les coordonnées GPS de la route sont les suivantes:
- Début de la route à Malinde: Altitude: 796 m, Latitude SUD: 04° 20’ 34’’, Longitude EST: 029° 04’ 30
- Terminus de la route sur la RN 5/Quartier Misufi Fizi centre : Altitude: 1318 m, Latitude SUD: 04°.31’.70’’, Longitude EST: 028°.94.94’’
- La dénivellation entre le point de départ et le terminus en passant par Sebele est de 522 mètres d’altitude.
Le résultat attendu est la réhabilitation et la réouverture au trafic de 27,5 km de route sur l’axe Malinde-Sebele – Fizi Centre en vue de permettre la réponse humanitaire dans la zone de santé de Fizi. Il sera atteint à travers des activités de réhabilitation / construction des ouvrages d’art, la réhabilitation de la chaussée suivie de sa maintenance sur son linéaire de 27.5 Km sur une période de 12 mois. Les principales activités planifiées sont: (1) Dégager 29 bourbiers (2) Faire le rechargement de 29 bourbiers en moellons et latérites suivi du compactage (3) Construire 13 passages sous –route et 3 radiers en béton armés (4) Réhabiliter 6 passages sous –route et 1 radier (5) Canaliser les eaux à certains endroits sensibles (6) Réhabiliter 3 Dalots et Construire 2 Dalots tous en béton armé (7) Réhabiliter 3 ponts en béton armé (8) Faire le reprofilage partiel du PK0+00 au PK27+500 (9) Supprimer les ravines, ornières et faire le compactage avec des matériaux sélectionnés ainsi que les touts venant (10) Faire le gabionnage sur une distance de 100 mètres à Katalukulu.
Couplées des activités de formations de 60 membres de CLER (comité local d’entretien routier) pour assurer l’entretien de la route réhabilité et la protection de l'environnement, d'autres activités de protection transversale seront menées, dont la formation de 20 membres de comité de gestion de plaintes, en intégrant à chaque fois des notions sur la PSEA et le COVID-19,
Par devoir de redevabilité, CODEVAH prendra en compte la saisonnalité dans sa planification. Comme requis dans la stratégie de l’allocation, CODEVAH intensifiera les activités dans les périodes favorables (mi-janvier – février et juin – septembre) qui sont les périodes sèches dans la zone du projet et les ralentira ou les mettra en pause durant les périodes moins favorables.
Le monitoring jouera un rôle majeur dans la mise en œuvre de ce projet:
- Suivi continu et conjoint des activités sur le terrain avec le soutien technique de la DVDA/Antenne de Fizi : un DPO désigné sera permanent sur terrain, travaillera en étroite collaboration avec les techniciens de CODEVAH, pour formuler des recommandations techniques et suivant une approche systémique.
- Le cluster logistique fera deux visites de suivi et une évaluation finale conjointe avec la DVDA pour vérifier et certifier la qualité des ouvrages et des travaux réalisés.
- Le rapportage sur le projet se fera selon le timing fixé par le FHRDC avec un partage régulier de progrès réalisés avec OCHA.
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Prévention et réponse aux violences basées sur le genre au sein des populations affectées par l'éruption du volcan de Nyiragongo dans les zones de santé de Karisimbi, Kirotshe et Nyiragongo Le présent projet, d’une durée de six mois, sera mis en œuvre dans le cadre d’un consortium UNFPA- Hope In Action- SOFEPADI. Il vise à réduire le risque et atténuer les conséquences de la violence basée sur le genre contre les femmes et les filles, dans les zones de santé de Nyiragongo, Kirotshe et Karisimbi à travers l’amélioration de l'offre de services de prise en charge médical, en santé mentale/appui psychosociale et promouvoir l'autonomisation socio-économique des survivantes de VBG et personnes affectée par le volcan de Nyiragongo.
Les personnes les plus vulnérables parmi les populations déplacées/retournées et les communautés hôtes dans les trois zones de santé susmentionnées seront ciblées dans la province du Nord Kivu.
Les objectifs spécifiques du projet sont :
- 56 610 femmes et filles, personnes déplacées internes /refugiés, retournés et communautés hôtes des 03 zones de santé bénéficient des services de prise en charge
- 10 structures sanitaires dont 08 CS et 02 HGR des zones de santé de Nyiragongo, Karisimbi et Kirotshe offrent des services de prise en charge des cas de viols y compris la prévention des violences sexuelles, IST/VIH et covid-19
- 1059 survivants de violences basées sur le genre bénéficient d’une prise en charge multisectorielle de qualité (psychosociale, santé mentale et réinsertion socio-économique) selon leurs besoins spécifiques dans les points de prestation de services y compris la gestion de cas.
Au terme de la mise en œuvre, les résultats finaux ci-après sont attendus :
- 10 Formations Sanitaires sont équipées en kits SR (Kit post viol kits IST et Kits pour les accouchements hygiéniques, les condoms masculins et de protection contre la Covid-19 et autres kits SSR), et bénéficient d’un appui institutionnel pour la PEC gratuite des cas de VBG
- 380 cas VBG et EAS ont accès à une PEC médicale y compris dans les 72 heures, du soutien psychosocial, réinsertion socio-économique y compris la gestion de cas
- Au moins 50 000 personnes y compris les bénéficiaires indirects, dont 10390 femmes, 12345 filles, 18500 hommes et garçons sont sensibilisées sur l’offre de service disponible pour les cas de VBG/EAS et aux activités de réduction de risques et de prévention des VBG/ EAS ainsi que la Covid 19
- 30000 préservatifs masculins sont distribués dans les points de prestations de service des ZS ciblées.
Pour atteindre ces résultats, les activités suivantes seront mises en œuvre durant six mois mois :
- La Prise en charge médicale et psychologique en santé mentale et soutien psychosocial aux personnes affectées dans les zones de retours
- La prise en charge médicale de 380 Cas dans les 72H
- La prise charge et appui psychosocial et en santé mentale à 1059 survivants des VBG à travers les espaces surs, les activités de groupe et de prise en charge individuelle/ personnalisée
- Le soutien à 1059 femmes et filles affectés à développer des petites activités génératrices de revenus (femmes et filles en âge de procréer c’est-à-dire les femmes et les filles âgées de 15-49 ans)
- Le soutien à l’autonomisation socio-économique de 100 femmes et filles
- La distribution de 1000 kits de dignité aux femmes et filles les plus vulnérables dans les points de prestation de service
- La dissémination du circuit de référencement VBG/EAS, des mécanismes de plaintes et de rapportage sûr et sécurisé
- La mobilisation et participations de la communauté aux mécanismes de protection pour les femmes et les filles
Les membres du consortium présentent un projet unique en consortium avec une répartition géographique pour la mise en œuvre du paquet minimum entre SOFEPADI (couvrira la zone de santé de Nyiragongo) et Hope in action (la zone de santé de Karisimbi et Kirotshe). UNFPA assurant le lead et la coordination, se concentrera sur l’approvisionnement des structures de santé ciblées en kits post viol, intrants médicaux, Kits SSR et la subvention aux structures sanitaire de prise en charge.
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Réponse multisectorielle en cash inconditionnel aux besoins des populations vulnérables dans la Zone de santé de Rwampara en Ituri L’Ituri, et plus précisément le nord du territoire de l’Irumu, connait depuis le début du mois d’avril 2021 une forte dégradation de la situation sécuritaire et humanitaire liée aux attaques d’éléments armés sur les populations civiles, à l’origine du déplacement de plus de 551 000 nouvelles personnes entre janvier et juillet 2021. Ces violences sont venues exacerber une situation humanitaire déjà précaire dans la province de l’Ituri qui compte 1,7 million de personnes en situation de déplacement et 955 000 personnes retournées selon la note OCHA sur les personnes déplacées et retournées en Ituri d’octobre 2021. En novembre 2021, la province de l’Ituri est secouée par une multiplication des attaques de présumés éléments armés de la CODECO contre les populations civiles lors de plusieurs incursions.
Cette dégradation de la situation sécuritaire et des besoins humanitaires au sud de l’Ituri s’accompagne également d’un rétrécissement de l’accès humanitaire. Depuis juin 2021, les acteurs humanitaires ont ainsi perdu l’accès à près de 70% du territoire d’Irumu, perte d’accès qui s’est amplifiée avec l’attaque de Komanda en septembre. Les besoins des populations se sont alors multipliés en même temps que certaines ONG retiraient temporairement leurs personnels en attendant une accalmie et la réduction des risques pour les personnels et bénéficiaires de leurs actions.
Pour répondre aux besoins générés par l’intensification des conflits en Ituri et les conséquents mouvements de population, Solidarités International (SI) propose d’apporter une réponse en Cash (principalement pour les besoins de Sécurité Alimentaire et articles ménagers essentiels) aux populations les plus vulnérables de la Zone de Santé de Rwampara, se trouvant dans la banlieue urbaine de Bunia et qui a accueilli de nombreux déplacés depuis le début de l’année 2021 du fait de sa relative stabilité.
Ce projet visera à répondre aux besoins multisectoriels via un transfert monétaire, permettant aux populations de répondre au maximum de leurs besoins (alimentaires, articles ménagers essentiels, abris ou loyer, communication, transport, energie, education, santé, moyens de subsistence). Ce transfert sera réalisé dans le cadre de ceux définis par le Minimum Expenditure Basket (MEB) utilisé en RDC mais aussi via la méthodologie et l’expérience développée par SI depuis presque 20 ans dans le cadre de la réponse rapide qui s’implémente désormais dans le cadre du Programme SAFER.
En terme de mise en oeuvre, SI s’appliquera tout d’abord à coordonner l’approche avec l’ensemble des partenaires séléctionnés dans le cadre de cet appel à proposition dans la zone indiquée (et tout autre acteur oeuvrant déjà dans la zone), ceci afin de garantir une compréhension, une complémentarité et une équité dans l’assistance fournie. Il en sera de même pour les critères de ciblage et le cas échéant pour le partage de bases de données dans le respect strict de la protection des données. L’action sera renforcée par l’équipe Suivi, Evaluation, Redevabilité, Apprentissage (SERA) de SI tout au long de l’intervention.
Objectif général : Contribuer à l'amélioration immédiate des conditions de vie des personnes affectées dans la zone de santé de Rwampara, territoire d’Irumu, province de l’Ituri.
Volet MPCA : 38070 personnes déplacées ou affectées par les mouvements de population soit 6345 ménages, dont environ 33104 personnes déplacées et 4966 personnes hôtes et autochtones vulnérables (ces derniers représentant 15% de la cible), reçoivent une réponse multisectorielle d’urgence permettant de répondre à leurs besoins essentiels et d’accéder aux services de base dans la ZS de Rwampara.
Activité principale : transferts monétaires
Bénéficiaires : 38,070 individus (6 345 ménages), soit 7 234 hommes, 7 995 femmes, 11 040 garçons, 11 801 filles, dont 5 710 personnes en situation de handicap.
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Renforcement des mécanismes et interventions de soutien aux populations, de prévention et réponse à l’exploitation et les abus sexuels (EAS) dans l’action humanitaire en RDC Le projet du consortium UNFPA-Unicef-DRC propose un paquet d’activités pour les quatre objectifs de cette allocation en vue de renforcer la structure de coordination et de réponse déjà existantes. Il vise à assurer le soutien et l’engagement communautaire, la prévention, la réponse, la gestion et coordination de la protection contre les EAS dans les quatre hubs humanitaires. Il cible les institutions, 200 acteurs humanitaires, les partenaires étatiques (Divisions des Affaires Humanitaires, Genre, Famille et Enfant et Intérieur) et les bénéficiaires de l’assistance humanitaires à risque d’EAS. Le paquet d’activités proposées est constitué des activités suivantes : 1.Renforcer les capacités d'itinérance par un soutien à la coordination du réseau PEAS au niveau national et régional dans le renforcement des capacités sur la PSEA en vue d’une approche coordonnée et cohérente 2. Assurer l’harmonisation, la dissémination, la mise en œuvre des outils PEAS dans les hubs 3. Mettre en place un plan de contingence et soutenir les opérations d’urgence à travers : (i) la mise en place d’un dispositif de déploiement d’urgence en soutien aux nouvelles interventions dans des zones non-couvertes dans les hubs régionaux, (ii) le déploiement des capacités PEAS en appui aux nouvelles urgences pour la mise en place des mécanismes PEAS et (iii) le développement d’un protocole de gestion de l’information et des données EAS ainsi que les SOP. 4. Développer les outils de signalement, protocole de partage d’informations, fiches de signalement, de consentement, le diagramme de rapportage des incidents 5. Développer et gérer une base de données EAS confidentielle et former les coordinateurs régionaux à son utilisation, 6. Appuyer la prise en charge des victimes d’EAS et les investigations des allégations d’EAS. Les principaux résultats attendus sont : (i) La coordination PSEA nationale dispose de capacités d’itinérance grâce au recrutement et la mise à disposition d’un Expert technique, (ii) Les outils PEAS harmonisés et validés par tous les membres du réseau PSEA sont disséminés et utilisés par tous les acteurs humanitaires dans les hubs (iii) La coordination PSEA dispose d’un plan de contingence et répond de manière efficace aux nouvelles urgences grâce aux mécanismes de PEAS disponibles dans tous les hubs humanitaires (iv) 50 victimes d’EAS reçoivent une prise en charge holistique immédiate et de qualité, (v) 3 systèmes de rapportage (Boite à plainte, SMS et Points focaux communautaires) sûrs, accessibles et confidentiels des allégations d'abus et exploitations sexuels appropriés au contexte, au genre, à l’âge et au handicap sont mis en place et fonctionnels (vi) 100% de cas d'allégations d’EAS signalées à travers le réseau PSEA sont suivies, investiguées et le feedback donné aux victimes. La division du travail et des responsabilités se fera comme suit : 1) Unicef et ses partenaires (MAGNA et SOFEPADI) mettront en œuvre les activités de prévention et de prise en charge des victimes des EAS dans le hub du Kasaï (ZS Miabi, Kamonia,) et Ituri (ZS Bunia) y compris les activités de protection des enfants contre les EAS. 2) Danish Refugee Council mettra en œuvre les activités de prévention et réponse (investigation uniquement) dans le nord Kivu (ZS Beni, Butembo) et sur l’axe Bunia-Komanda (Zone de santé de FATAKI) en Ituri vue la concentration des acteurs humanitaires dans la zone. La réponse sera complétée par Unicef. UNFPA et son partenaire (TPO DRC) mettront en œuvre les activités de prévention et réponse dans le hub Sud est (ZS Nyunzu et Nyemba) et le Centre Est (ZS KALEHE). UNFPA continuera à appuiyer la coordination dans tous les hubs grâce aux coordonnateurs PSEA inter agences régionaux. En appui à la coordination du Réseau PSEA National, le projet mettra à disposition un Coordonnateur (UNV International) pour renforcer les capacités d’itinérance et les capacités des acteurs humanitaires en PSEA dans toutes les zones ciblées.
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TUTENGE MABADIRIKO KWA MAMBO YA ZAMANI IMIHARIBIKA - Reponse multisectorielle en Protection de l’Enfance et éducation pour la réduction de la vulnérabilité et l’amélioration de conditionnes de vie des enfants, des filles et des femmes touchées par les conflits dans le territoire de Djugu et Mahagi En lien avec la stratégie d’intervention du FH et face aux besoins et gaps identifiés dans les territoires de Djugu et Mahagi, province de l’Ituri, le consortium AVSI (lead)-AJEDEC propose en projet de réponse multisectorielle en Education et Protection de l’Enfant, dans les ZS de Bambu, Jiba, Mangala et Aungba.
Le paquet d’activités proposé visera à contribuer à l’amélioration des conditions de vie et à réduire les vulnérabilités de 12,499 personnes (6.250 host community,3.125 IDPs,3.124 retournés) parmi 12,000 enfants (6,000 Fls) 217 femmes et 282 hommes les plus vulnérables et a’ risque de violation de leurs droits, en se basant sur les suivants secteurs stratégiques :
ÉDUCATION : L’action, envisagée a’ Bambu et Mangala, visera la réinsertion de 1.100 Enfants HSS l’amélioration de système de EHA la capacite d’accueil de 22 écoles par la construction d’EAT, avec latrines, distribution de kits d'hygiène, mise en œuvre de plans d'amélioration des écoles, visant à améliorer l'accès et l'inclusion des HSS et les enfants handicapés dans les écoles. La qualité et l'inclusivité de l'educ. sera améliorée par la distribution de kits aux élèves, aux enseignants et aux écoles, la mise en place de cours de récupération pour les élèves hors système scolaire, organisation de cours de formation pour 154 enseignant(e)s (24H/36F) et Directeurs en consolidation de la paix, participation active et appui psychosocial. Des mécanismes seront mis en place pour renforcer le système de protection de l’enfance au sein des écoles afin d’assurer l’identification des cas les plus vulnérables, première prise en charge et référencement aux services existent.
PROTECTION DE L’ENFANT : l’initiative, prévues pour les 4 Z.S.de Bambu, Jiba, Aungba vise d’une part renforcer les capacités des acteurs de protection institutionnels et des ONG locales Partner en thème de protection de l’enfant et de l’autre part assurera la prise en charge psychosociale de 3,200 enfants (1.600F/1.600G) les plus vulnérables à travers les activités dans les EAE, le référencement et le service de IDRT a’ faveur de 140 ENA, EAFGA, ESFGA, enfants victimes de violences, y compris de violence sexuelle, bien que l'appui en cash a’ 140 familles pour faciliter l'intégration familiale. Le projet soutiendra aussi la réintégration socio-économique, scolaire et professionnelle des 140 ESFGA identifies. Des activités de sensibilisation visant à réduire le risque de séparation des familles seront également organisées.
AVSI sera lead et responsable de la coordination des actions mais aussi en charge de la mise en œuvre des activités en éducation bien que renforcera les capacités des acteurs de protection de l’enfant, s’occupera de la réinsertion scolaire des enfants EAFGA/ENA et de l’appui cash aux FAT.
AJEDEC s’occupera de la prise en charge psychosociale, du processus IDTR et de la réinsertion socio-économique et professionnelle en faveur des ENA/EA(S)FGA.
Avec son approche intégrée et holistique, le consortium garantira une synergie intersectorielle entre les partenaires et les autres acteurs des secteurs tel que le WASH, AME, VBG., par la participation aux tables de concertation spécifiques (CLIO, CRIO), bien que par des réunions ad hoc visant la présentation des actions, l’activation du mécanisme de référencement, la mise a’ jours sur l’état d’avancement.
Le COVID19 sera prise en compte comme thème de sensibilisation bien que dans les mesures de prévention. AVSI garantira les APP/PSEAH/Prote. Environnement (annexes politiques AVSI)
Le nombre total de bénéficiaires indirects sera de 62.495 (31.410 F/31.085G-H).
L’action garantira l’inclusion du 15%, soit 1,874 p.porteurs d’handicap, afin de respecter le principe d’inclusion et non-discrimination.
Le montant tot du budget de 999.632.54 USD sera ainsi distribue par secteurs : 499.857 USD Education, 499.775,54 Protection de l’enfance
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Réponse intégrée Wash in Nut et lutte contre la COVID-19 en faveur de personnes affectées par les crises humanitaires en Zones de Santé de Bambu, Jiba et Mangala (Territoire de Djugu), Province de l'Ituri à l'Est de la RD Congo Depuis 2017, la Province de l’Ituri est affectée par des crises humanitaires dues à une recrudescence, de violences armées et intercommunautaires entraînant une augmentation des violations des droits des populations y compris des violations graves affectant les enfants et les femmes favorisant un déplacement massif d’environ 1 651 180 personnes. En plus d'insécurité, la province fait face aux différentes épidémies et pandémies. Malgré diverses réponses humanitaires, les conditions de vie des déplacés, retournés et la communauté hôte restent précaires dans plusieurs volets: Santé-Nutrition, EHA, AME/Abris, SECAL, Protection,...
Ce projet permettra d’améliorer les conditions d’accès à l’eau potable, à l'assainissement ainsi que les bonnes pratiques d’hygiène des populations déplacées, retournées et familles hôte les plus vulnérables afin de réduire les risques liés à l’épidémie de choléra ou d’autres épidémies comme la COVID-19 dans les zones ciblées.
Les activités suivantes seront organisées: (1) Deux enquêtes CAP par zone de santé seront conduites au début et à la fin de projet (2) Deux réunion de présentation de projet par zone de santé seront organisées en faveur des autorités locales et autres parties prenantes (3) 30 points d'eau seront construits (24 sources simples, 3 sources avec réservoir et forage de 3 puits avec système photo voltaique) soit 11 à Bambu, 10 à Mangala et 9 à Jiba (4) distribution de 1500 boites d'Aquatabs (600 à Bambu, 450 à Mangala et 450 à Jiba) (5) construction des 350 latrines et 350 douches semi permanentes dans les ménages de familles d'accueil, retournés et aux lieux de regroupement: (150 latrines et 150 douches à Bambu, 100 latrines et 100 douches à Mangala et 100 latrines et 100 douches à Jiba) (6) construction de 60 latrines permanentes dans les écoles et structures sanitaires (dont 36 latrines dans les écoles soit 12 à Bambu, 12 à Mangala et 12 à Jiba) et (24 latrines dans les centres de santé (8 à Bambu, 8 à Mangala et 8 à Jiba) (7) construction de 24 portes de douches permanentes dans les centres de santé (8 à Bambu, 8 à Mangala et 8 à Jiba) (8) construction de zones en déchet dans 6 structures sanitaires (6 incinérateurs de Mont Fort 6 fosses à placenta 6 broyeurs, 6 fosses à cendre) dans 2 structures sanitaires par zone ciblée (9) distribution de 6000 barres de savon aux ménages déplacés, retournés et aux lieux de regroupement pour la promotion de lavage de mains (2500 à Bambu, 1750 à Mangala et 1750 à Jiba) (10) distribution de 4000 kits d'hygiène Intime en faveurs de femmes et filles en âge de procréation se trouvant aux familles d'accueil, retournées et aux lieux de regroupement (1500 à Bambu, 1250 à Mangala et 1250 à Jiba) (11) prédisposer 6 kits de contingence pour la prise en charge des cas de cholera (2 à Bambu, 2 à Mangala et 2 à Jiba) ces kits seront utilisés dans les aires de santé ayant notifié le cas de cholera (12) distribution de 60 kits PCI Covid 19 (20 à Bambu, 20 à Mangala et 20 à Jiba) (13) Distribution de 300 kits wash pour les ménages avec enfants malnutris la répartition sera faite avec les partenaires ayant les projets en nutrition en zone de santé de Bambu, Mangala et Jiba (14) Pour faciliter la construction et maintenance de latrines, sources les kits seront distribués aux bénéficiaires (15) Les séances de sensibilisation et les formations sur les différents thèmes seront organisées en faveur de 46666 personnes soit 20000 à Bambu, 13333 à Mangala et 13333 à Jiba
Ce projet permettra de réduire au minimum les effets néfastes des déplacements en apportant aux46666 personnes déplacées se trouvant aux sites, familles d'accueil et retournées dont 8960 hommes, 13 440 filles, 9706 garçons et 14 560 filles affectés par la crise les conditions de vie adéquates et réduire les risques des maladies ou d'infections en garantissant de bonnes pratiques d'hygiène et en particulier les femmes et les filles auront retrouvées leur dignité.
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Assistance immédiate en abris transitionnel et articles ménagers essentiels aux populations déplacées et hôtes affectées par les conflits armés dans la zone de santé de Nundu, province du Sud Kivu, RD Congo La région des hauts et moyens plateaux de Fizi est caractérisée par des tensions inter communautaires élevées, des conflits très violents avec une présence préoccupante de multiples groupes armés et milices. Les tensions inter ethniques ont débuté en fin de l’année écoulée, et se sont amplifiés au cours du 1er trimestre de cette année. Cette crise a entrainé des vagues de déplacement des populations selon les ERM faites par un collège des ONG nationales œuvrant dans le territoire de UVIRA et FIZi appuyé par le rapport du médecin chef de zone de santé de NUNDU du 27 Mai dernier qui fait état de l’exacerbation des conditions de vie de 76 929 personnes déplacées, regroupées dans 12 585 familles d’accueil. La stratégie du cluster Abris cible 12 000 ménages en besoin d'assistance dans 4 ZS qui sont: Aungba, Bambu, Oicha, Nundu dans les provinces Ituri, Nord Kivu et Sud Kivu. A travers son intervention, APROSHAV vise à assurer l’accès au logement décent à 720 ménages déplacés à travers le déploiement des abris transitionnels et mise à niveau aux familles déplacées les plus vulnérables uniquement de la ZS de Nundu, y compris la mise en place de 285 latrines équipés d’un dispositif de lavage des mains en raison d’une latine pour deux ménages. Aussi, les mêmes ménages recevront 720 kits AME ett 450 kits hygiéniques intimes y compris la prévention aux VBG. Cette assistance sera en nature. Aproshav distribuera également les kits COVID composés des solutions hydro alcooliques, et les cache- nez, sans oublier les sensibilisations sur l’hygiène ou mesures barrières. Afin de maximiser l ‘impact de la réponse, Aproshav s s’inscrit dans cette visée de soutien aux interventions intersectorielles ou intégrées recommandées par cette première allocation standard 2021.
APROSHAV priorisera les besoins des populations en situation de déplacement, des enfants rendus vulnérables par les conflits, des personnes à risque et survivants de VBG, des femmes enceintes et allaitantes, des personnes de 3ème âge ainsi que des personnes en situation de handicap. Parmi les 3.600 personnes bénéficiaires directes de l’aide, APROSHAV priorisera le ciblage des femmes et s’efforcera de prioriser les femmes cheffes des ménages en vue d’une inclusion et une prise en compte optimale du genre dans le projet. APROSHAV se propose de projeter ses interventions dans les aires de santé suivantes:Kabondozi, Kitobolo, Lweba,Kaboke, Mukolwe,Abeka,Kenya et Ake partant du port de Mboko. APROSHAV ciblera 720 ménages les plus vulnérables qui recevront à la fois des kits AME ainsi que des abris transitionnels et appui au loyer pour un total 3600 personnes. .
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Réponse multisectorielle aux besoins des populations les plus vulnérables des zones de santé d'Irumu et de Rwampara , Territoire d'Irumu dans la province de l'Ituri, via les Transferts Monétaires à Usage Multiple et Actions de Protection de l'Enfant La présente proposition s’aligne aux objectifs stratégiques de l’allocation standards et a’ ceux des clusters de référence, pour subvenir les besoins vitaux, réduire les vulnérabilités et améliorer les conditions de vie de 23.080 personnes (6.625M 12.885 F 1.807 F 1.763 G / 3.230 avec handicap, soit 14% du total) entre déplacées, familles d’accueil et autochtones vulnérables des ZdS de Bunia et Rwampara(Ituri), par une intervention multisectorielle basée en transfert monétaire a’ multiusage et protection de l’enfance.
Transfert monétaire : Cash à 18,000 chefs de ménage (10800 H, 8000F – 3,600 familles), sélectionnées selon les critères de vulnérabilités. AVSI mettra en place la méthodologie et les outils mis à disposition du CWG Provincial et National. AVSI mettra son expertise acquise auprès du PAM (2020, 2021) sur les transferts monétaires en Ituri, surtout en zones urbaines (en juin et juillet 2021 dans les ZS Bunia et Rwampara) pour s’assurer que l’action soit de qualité. En Annex SOP et doc de référence sur la méthodologie, et les documents d’analyse sur les services financière et risque CBT à Rwampara (2021).
Protection de l’enfant : l’initiative, vise à assurer la prise en charge psychosociale de 2,670 enfants (1.357F/1.313G) les plus vulnérables à travers les activités dans les EAE, le référencement et le service de IDRT a’ faveur de 220 ENA, EAFGA, ESFGA, enfants victimes de violences, y compris de violence sexuelle (120G/ 100F), bien que l'appui en cash a’ 200 familles pour faciliter l'intégration familiale. Le projet soutiendra aussi la réintégration socio-économique, scolaire et professionnelle des 220 ESFGA, ENA et enfants a’ risque identifiés. Des activités de sensibilisation visant à réduire le risque de séparation des familles seront également organisées. AJEDEC mettra son expertise acquise, entre outre, dans le cadre de précédentes interventions en protection de l’enfance, dans la zone, avec AVSI, sous financement du FHRDC, pour assurer une réponse de qualité en ligne avec les standards humanitaires exigés.
L’action, de budget total de 1,118,866.26USD, sera mise en place par le Consortium qui seront respectivement responsable des actions de transfert monétaire (AVSI) et de protection de l’enfant (AJEDEC). Le Budget dédié au transfère monétaire sera d’environ 720,000 USD et pour la protection de d’environ 400,000 USD.
Le rapport entre les deux Organisations du Consortium sera à niveau de capacitation de la part d’AVSI qui – en étant partenaire avec l’AJEDEC dans d’autres interventions où des Actions de renforcement ont été menées – fera un accompagnement à niveau de gestion technique (outils d’administration, suivi et évaluation et logistique) à l’AJEDEC.Les bénéficiaires seront ciblés sur base de vulnérabilités, et connaitra la participation et l’implication des autorités et leaders locaux ainsi que les représentants des déplacés, sous l’accompagnement de la Division provinciale des affaires humanitaires.
Des évaluations initiales (sectoriels, analyses de marché, analyse de risques) pour apprendre les besoins des populations touchées et la faisabilité des actions seront faites.. Les enquêtes de satisfaction et des analyses de marché se feront de manière continue.
Une enquête finale d’évaluation sera menée afin d’évaluer le niveau de vulnérabilités et d'amélioration des conditions de vie des ménages bénéficiaires.
Le consortium, tout au long du processus coordonnera son action avec d’autres partenaires dans la zone, les clusters, le CWG, le CLIO et partagera les informations de manière permanente.
Le COVID19 sera prise en compte comme thème de sensibilisation bien que dans les mesures de prévention. AVSI garantira les APP/PSEAH/Protection Environnement par la formation du staff d consortium, la mise en place de mécanisme de redevabilité et le rapportage avec tolérance 0 de toute conduite contraire au Code PSEA, anti-fraude et Code concernant la Protection de l’enfant
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Assistance multisectorielle à travers le transfert monétaire à usage multiples en faveur des personnes expulsées , retournées d'Angola et leur famille d'accueil dans la zone de santé de Kamonia, Province du Kasaï. Depuis septembre 2021, il s’observe un afflux important des ressortissants congolais qui retournent par la porte frontalière de Kamako. Entre Septembre et Décembre 2021, 10 961 personnes ont été expulsées de l’Angola. Selon l’IPC 20ème cycle (septembre-Décembre 2021), dans le Territoire de Kamonia 1.230.719 personnes sont en insécurité alimentaire (Phase 4 de l’IPC). L’afflux des retournés et des expulsés influe sur la hausse des prix des biens alimentaires de première nécessité dans la cité de Kamako. ADRA mettra en œuvre le paquet d’activités suivant pendant 7 mois et 1 jour, afin d’assister ces personnes expulsées, retournées et leurs familles d’accueil pour soutenir et restaurer les moyens de subsistance et améliorer leurs vies.
Ce projet cible 2.500 ménages, soit 1.000 personnes y compris les PVH (Personnes vivant avec handicap) dans la ZS de Kamonia afin de restaurer et améliorer les moyens de subsistance des ménages par le biais d'activités à facettes multiples qui améliorent la sécurité alimentaire, augmentent les revenus et réduisent les risques auxquels ces personnes vulnérables sont exposées. Une assistance Cash inconditionnelle sera donnée aux 2.500 ménages ciblés avec une somme de 103,53$ US chaque mois, pendant 3 mois.
Le projet a comme objectif principal d’améliorer les conditions de vie des 2.500 ménages Retournés, Expulsés et leurs familles d'accueil à travers une assistance Cash multi usages pour répondre à leurs besoins vitaux.
De manière spécifiques, l’accès aux moyens de subsistances des 2.500 ménages retournés, expulsées et familles d'accueil les plus vulnérables affectés par la crise dans la zone de santé de Kamonia sera amélioré.
ADRA mettra en œuvre le paquet d’activités suivant pendant 7 mois et 1 jour :
- La réalisation des enquêtes Baselines et Endlines
- La formation et sensibilisation des bénéficiaires au déroulement des activités du projet
- La sélection, l'identification et l’enregistrement des bénéficiaires les plus vulnérables qui bénéficieront de l’assistance
- La distribution des Téléphones et carte SIM aux ménages ciblés pour assurer le transfert des cash aux 2.500 ménages bénéficiaires
- Assurer le Suivi post-distribution (PDM) et l'analyse du marché ainsi que des risques
- Organisation des visites à domicile des ménages bénéficiaires pour le suivi des enfants malnutris et FEFA
- La sensibilisation des communautés sur l'exploitation et les abus sexuels, les bonnes pratiques alimentaires et l’ANJE et la prévention de la COVID-19
- La formation du personnel du Projet sur la PSEA
- La mise en place des mesures de prévention contre la COVID-19 dans toutes les activités
Les principaux résultats escomptés sont :
- 2500 ménages sont assistés en cash à usage multiple pour améliorer leur accès aux biens alimentaires et non alimentaire récurrents
- 2500 ménages renforcent leur connaissance sur les bonnes pratiques alimentaires, la prévention des violences basées sur le Genre dans la communauté et les mesures barrière de la COVID-19
- 776,925.00$ US distribués à travers une réponse en espèces à usage multiple
- Au moins 70% de ménages (désagrégés FHH et MHH) assistés améliorent leur score de consommation alimentaire
Les activités de ce projet sont en complémentarité avec les autres secteurs notamment protection, Wash, VBG, Santé, Nutrition, Livelihoods et Education. Cette notion sera plus développée dans les sections appropriées. ADRA partagera les informations sur ses actions avec les autres acteurs afin de s’assurer qu’il n’y a pas chevauchement en termes de paquet d’intervention. Enfin, des réunions de coordinations seront organisées avec les autres acteurs avant et pendant toute la période de mise en œuvre pour éviter la duplicité et s’assurer que la complémentarité est prise en compte.
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"TUJENGE JAMII YETU" - Reconstruisons notre communauté - Projet de réponse multisectorielle en Protection de l’Enfance et Education pour la réduction de la vulnérabilité et l’amélioration de conditionnes de vie de population de Nynzu et Oicha, dans les provinces du Tanganyika et du Nord Kivu En lien avec la stratégie d’intervention du FH et face aux besoins et gaps identifiés dans les Z.S, de Nyunzu et de Oicha, respectivement dans les territoires de Nyunzu et Oicha, provinces du Tanganyika et Nord Kivu, le consortium AVSI MIDEFEHOPS-ADPF propose un projet de réponse multisectorielle en Edu et Prot de l’Enfant.
Le paquet proposé visera à contribuer à l’amélioration des conditions de vie et à réduire les vulnérabilités de 6.330 personnes parmi 6,100 enfants (3050 filles),230 adultes(106F et 124H) dont 3.798 p. Communautés Hôtes, 1.266 IDPS, 12.66 Retournées, les plus vulnérables et a’ risque de violation de leurs droits, en se basant sur les suivants secteurs:
ÉDUCATION : Amélioration de l’accès a’ l’éducation inclusive et de qualité pour 4.000 enfants (200/2000G) en situation de déplacement, des familles d’accueil dans les Z.S. Oicha. L’action visera la réinsertion de 500 Enfants HSS l’amélioration de système de EHA la capacite d’accueil de 10 écoles par la construction d’EAT, avec latrines, distribution de kits d'hygiène, mise en œuvre de plans d'amélioration des écoles, visant à améliorer l'accès et l'inclusion des HSS et les enfants handicapés dans les écoles. La qualité et l'inclusivité sera améliorée par la distribution de kits aux élèves, aux enseignants et aux écoles, la mise en place de cours de récupération pour les élèves hors système scolaire, organisation de cours de formation pour 60 enseign. (24H/36F) et 50 membres/COPA et APS, consolidation de la paix, participation active. Des mécanismes seront mis en place pour renforcer le système de protection de l’enfance au sein des écoles afin d’assurer l’identification des cas les plus vulnérables, première prise en charge et référencement aux services existent.
PROTECTION DE L’ENFANT : ciblées a’ Nyunzu vise d’une part renforcer les capacités des acteurs de protection institutionnels et des ONG locales Partner en thème de protection de l’enfant et de l’autre part assurera la prise en charge psychosociale de 2,100 enfants (1.050F/1.050G) les plus vulnérables à travers les activités dans les EAE, le référenc.et le service de IDRT a’ faveur de 60 ENA, EAFGA, ESFGA, enfants victimes de violences, y compris de violence sexuelle, bien que l'appui en cash a’ 60 familles pour faciliter l'intégration familiale. Le projet soutiendra aussi la réintégration socio-économique, scolaire et professionnelle des 60 ESFGA identifies. Des activités de sensibilisation visant à réduire le risque de séparation des familles seront organisées.
AVSI, lead, sera lead et responsable de la coordination des actions multisectorielles. Dans l’Education AVSI sera responsable de la mise en œuvre du paquet complet sauf la partie de WASH in school qui sera mise en œuvre par le partenaire MIDFEHOPS. Dans la protection elle renforcera les capacités des acteurs de protection de l’enfant, s’occupera de la réinsertion scolaire des enfants EAFGA/ENA et de l’appui cash aux FAT.
MIDEFEHOPS, acteur local actif et reconnu et présent dans le Nord Kivu, appuiera dans le secteur de l’éducation (pour les distributions, les sensibilisations et les redynamisations)
Le consortium garantira une synergie intersectorielle entre les 3 partenaires et les autres responsables des secteurs non ciblés et les actions précédemment en cours, en éducation, protection, wash, AME, NFI. L’action sera un scale-up des actions que AVSI a emmenées a’ Nyunzu et Oicha dans la protection de l’enfant et l’éducation (UNICEF/FH).
Le COVID19 sera prise en compte comme thème de sensibilisation bien que dans les mesures de prévention. AVSI garantira les APP/PSEAH/Prote. Environnement(annexes/polit.AVSI).
Le nombre total de bénéficiaires indirects sera de 37.980 (50%F/50%G-H), dont 15% du totale des bénéficiaires, soit 948 p.porteurs d’handicap, afin de respecter le principe d’inclusion et non-discrimination.
Le montant tot du budget de 799.862 USD sera ainsi distribue par secteurs : 499.253 USD Edu., 300.609USD Prot.Enf.
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Réponse en Abris aux personnes retournées les plus vulnérables affectées par les conflits armés dans les zones de santé d’Aungba, territoire de Mahagi, province de l’Ituri Ce projet permettra de contribuer à l’amélioration des conditions d’accès aux Abris et latrines dans la dignité en faveurs des populations retournées affectées par les conflits armés récurrents, destruction des infrastructures dans la zone, aussi ces interventions permettront aux bénéficiaires les plus vulnérables dont les personnes âgées , les femmes enfants et les personnes handicapées d’accéder aux abris et latrines respectant la dignité des personnes de réduire les risques liées aux intempéries dans la zone de santé d’Aungba, territoire de Mahagi, province de l’Ituri. Pour atteindre l’objectif stratégique de cette allocation notamment :(i) le projet va reconstruire et ou réhabiliter les maisons des populations affectées par le conflit armé qui ont vu leurs maisons détruites pendant les conflits et dans la foulée construire ou accompagner chaque ménage à avoir une latrine. L’approche sera dénommée « un Abris une latrine » L’approche est communautaire, inclusive, participative et centrée sur les bénéficiaires : - A identifier les sites de construction d'Abris et/ou réhabilitation des infrastructures, les femmes, les filles et les personnes âgées et les personnes handicapées seront consultées afin qu’elles puissent donner leur point de vue par rapport à la mise en œuvre des activités. Les missions d’identification des endroits seront conduites par les parties prenantes au processus sous l’accompagnement l’ONG de mise en œuvre. Le service étatique de l’urbanisme et habitat, les chefs terriens et d’autres leaders communautaires et influents seront impliqués dans tous les processus de construction/ aménagement des Abris ainsi que la construction des latrines familiales. Sur une population totale estimée à 64800 personnes, l’action du projet permettra à couvrir 21600 personnes (Retournées déplacées, familles hôtes) dont 5400 personnes bénéficiaires direct soit 1000 ménages et 16200 personnes bénéficiaires indirect soit 3240 ménages d’avoir accès à un hébergement propice respectant la dignité sur un environnement sain et aux conditions d’hygiène favorable permettant de réduire significativement les maladies, source de mortalité- Pour identifier les sites des constructions d'Abris les autorités locales, leaders communautaires, les propriétaires terriens et celles de tutelles seront impliquées pour minimiser les conflits fonciers et les groupes des protections communautaires qui impliquera les bénéficiaires directes et indirectes pour minimiser les risques des différents conflits lors des interventions
l’action en Abris couvrira 1000 ménages (déplacées, retournées, famille hôtes) Le projet sera mis en œuvre en complémentarité avec les autres projets de cette allocation dans la zone de santé Aungba.
Le respect strict des principes humanitaires, la prise en compte des aspects Do no Harm, redevabilité et Mécanisme de gestion des plaintes sont les facteurs qui vont permettre l’atteinte des objectifs de cette allocation standard.
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Appui à la réponse d’urgence aux besoins multisectoriels par le transfères monétaires Inconditionnels à usages multiples aux 1500 ménages des déplacés et familles d'accueil victimes des conflits armés vivant dans la zone de santé de Rwampara, territoire d'Irumu en Ituri. Le présent projet est un appui humanitaire d’urgence proposé pour répondre aux besoins vitaux à travers le transfert monétaire d’usage multiples à 1500 ménages dont 1300 ménages des déplacés et 200 ménages des familles d’accueil victimes des conflits armés incessants et des atrocités à répétition en Ituri. Soit 7500 personnes des familles des déplacés et des familles d’accueil ( y compris les personnes vivant avec handicaps physique estimées à 1126) qui vivent et ou ayant trouvé les lieux d’accueil dans la zone de santé de Rwampara dans le Territoire d’Irumu en Ituri.
Au cours de cet appui, ALDI prévoit une réponse multisectorielle humanitaire d’urgence pouvant offrir aux familles des déplacés et des familles d’accueil (y compris les personnes vivant avec handicaps physique) vivants dans les zones de santé de Rwampara, une réponse à un large éventail des besoins socio-économiques à travers les transferts monétaires à usage multiple.
Ce projet vise à améliorer les conditions de vie des ménages vulnérables à travers le transfert monétaire à usage multiples et sera mis en œuvre sous l'approche communautaire et participative qui permettra d’apporter un appui à la réponse humanitaire d’urgence aux bénéficiaires. Les familles des déplacés et les familles d’accueil vivant dans la zone de santé de Rwampara bénéficieront de transfert monétaire à usage multiple qui leur permettra de subvenir et répondre à des multiples besoins multisectoriels à la limite du montant de transfert.
Le projet sera mis en œuvre durant une période de 7 mois et 1 jour par de transfert inconditionnel de monnaie sous la modalité de transfert d’espèce à travers une institution de transfert par mobile money.
A travers les activités de transfert monétaire à usage multiple sous la modalité de transfert d’espèce, le projet prendra en considération les activités liées à la protection (protection de l’enfance et des activités spécifiques sur la prévention et la lutte contre l’exploitation et les abus sexuels (PSEA) et mettra en priorités les mesures répondant aux exigences de la centralité de la protection, de la transversalité du genre, de l’inclusion égalitaire de tous les bénéficiaires, dans le respect du principe « Do No Harm ». Toutes ces mesures permettront aux bénéficiaires d’avoir accès à la distribution d’espèce dans la dignité et dans la sureté afin que l’assistance ne devienne pas une source d’insécurité mais une réponse à la souffrance.
Le projet prendra en considération lors de sa mise en œuvre les mesures au niveau communautaire sur la prévention et la lutte contre la pandémie de COVID -19 par le respect des mesures barrières afin de limiter sa propagation. Au cours des différentes séances de sensibilisation sur les activités du projet aux autorités locales et aux communautés des déplacés et d'accueil, les dispositions seront prises pour renforcer le respect des mesures barrières afin de protéger les bénéficiaires, les membres des communautés d'accueils ainsi que les agents d'ALDI.
Par ailleurs, le projet mettra au centre de son intervention la participation digne des bénéficiaires dans les différents processus de réalisation des activités du projet en s’assurant de l'inclusion de toutes les catégorie afin de permettre aux femmes souvent marginalisées et n'ayant pas de parole dans les assemblées d'être écoutées et de donner leurs avis dans les différentes rencontres des activités du projet.
Le projet sera mis en coordination avec d’autres intervenants dans le secteur, ALDI, sera en contact avant le lancement du projet avec l’UNICEF et PAM et leurs partenaires qui interviennent dans la zone de santé de Rwampara afin de faire le rapprochement des listes des bénéficiaires et coordonner les activités pour éviter les doublons.
Le projet sera mis en œuvre dans le respect du principe de redevabilité qui permet d' avoir le retour d'information de la part des bénéficiaires vers ALDI, en établissant un feedback .
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Appui en Sécurité alimentaire en faveur de retournés, déplacés et communautés hôtes vulnérables de la zone de santé de Mulungu et Lulingu, Territoire de Shabunda en Province du Sud Kivu La population de ses zones estimées 77701 personnes regorgent 17,83% soit 13860 des personnes issues des ménages en insécurité alimentaire nécessitant un besoin urgent d'intervention en SECAL. Eu égard au PRH 2021 et les zones prioritaires des axes définis par le CRIO Centre Est en particulier le présent projet propose d’apporter une réponse d'urgence en sécurité alimentaire aux vulnérabilités de 13860 personnes déplacées, retournées et communautés hôtes tout en tenant compte des femmes enceintes, personnes de troisième âge et personnes vivants avec handicaps des Zones de Santé de Lulingu (axe Lukala-Nyambembe-Nduma) et de Mulungu (axe:Nyakibizie-Tchilamazi et, Nyabasagana-Kiseku). L’approche sera intégrée et garantira une synergie des actions entre autre le renforcement capacités des bénéficiaires en nouvelle techniques agricoles et élevage ainsi que la distribution d'intrants agricoles. ACTED interviendra dans la zone dans le cadre de la présente allocation dans le secteur des AME pour une bonne utilisation de la nourriture en complémentarité Caritas Kasongo. Les besoins non couverts par ces actions feront objet de plaidoyer. Ce projet couvrira les besoins en sécurité alimentaire tout en s'alignant derrière les objectifs stratégiques 1 et 2 de cette allocation. Le projet apportera une réponse aux besoins prioritaires des populations ciblées via des actions qui appuient les moyens d’existence, de production agricole, et surtout le développement de la chaine de valeur agricole en matière de production, stockage, transformation et commercialisation. Caritas Kasongo s’attachera dans un premier temps à apporter une réponse d’urgence en sécurité alimentaire pour sauver des vies humaines par une distribution alimentaire en cash et restaurer les moyens d’existence des ménages les plus vulnérables et fragilisés par le manque d’accès aux services de base tout en reconstituant les moyens de subsistance des personnes les plus vulnérables affectées par l’insécurité alimentaire aiguë afin de leur permettre de se relever à la suite d’un choc, elle répondra aux besoins prioritaires des populations ciblées via des actions d’urgence sur les biens et services de base. Il s’agira ensuite de mettre en place des activités structurelles dans le but de soutenir les zones de retours dans l’intégration locale des populations. Les communautés seront donc appuyées en intrants agricoles et kit d'élevage des volailles à travers une série des distributions directes aux ménages bénéficiaires pour atteindre une situation favorisant leur stabilité sociale et économique. Une ration alimentaire en cash de 43 dollars sera remis aux ménages bénéficiaires pour la protection de la semence pendant la période de semis ou période de soudure afin d'éviter sa consommation.
Enfin, les actions en ESCALATORS consolideront les acquis et la résilience des communautés, tout en misant sur l’assurance d’un milieu propice à la cohabitation pacifique.
De manière générale, le projet réalisera un accompagnement à la réinstallation des populations retournées et garantira une assistance humanitaire adéquate aux communautés encore en état de déplacement. Le projet va tenir compte du PSEA, du genre et de la redevabilité, en favorisant l’implication des communautés ciblées durant toutes les phases du cycle de la programmation Conformément aux objectifs stratégiques du PRH 2021. ITAPEL et IPAPEL ainsi que les autorités locales seront impliqués.
Ainsi en SECAL, pour arriver à l’autonomisation des ménages face aux conséquences des crises au travers la relance des activités champêtres et l'élevage des volailles selon les conditions géographiques favorables à ces activités.
Les interventions de ce projet se focaliseront sur :
- La mise à la disposition des intrants agricoles aux bénéficiaires ensuite le kit d'élevage des volailles,
- La constitution des OP et le renforcement des capacités des communautés et autorités sur les nouvelles techniques agricoles.
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Accès amélioré aux soins de santé primaires, santé reproductive et à la prévention et réponse aux violences basées sur le genre dans les zones de santé de Lolwa et Komanda dans le Sud-Ituri en province de l'Ituri. Le présent projet d'une durée de 9 mois sera mis en œuvre par UNFPA et ses partenaires Caritas Bunia et Sofepadi et vise à réduire la surmorbidité et la surmortalité dues au faible accès aux soins de santé primaires (SSP) et de santé de la reproduction (SR), et à la prévention et prise en charge des VBG. Il cible les personnes les plus vulnérables parmi les populations déplacées/retournées et les communautés hôtes dans 2 zones de santé (ZS) : Komanda et Lolwa. Le projet a 5 objectifs spécifiques:
- 13514 personnes dont 2703 hommes, 2838 femmes, 3919 filles, 4054 garçons ont accès aux soins de santé primaires dans la zone de santé de Lolwa en Ituri..
- 20 personnes (15 hommes et 5 femmes) sont capacitées pour l’offre des soins de santé primaires, y compris la SSR, dans la zone de santé de Lolwa en Ituri.
- 3 445 personnes (dont 781 femmes en âge de procréer parmi lesquelles 73 filles, 994 femmes enceintes, 892 Nouveaux nés, 149 cas de complications de grossesses à l'accouchement, 486 cas d'IST, 94 cas de VBG et 49 cas de césariennes) accèdent gratuitement aux soins de santé sexuelle et reproductive de qualité dans la zone de santé de Lolwa en Ituri
- 1808 personnes affectées y compris les survivants de VBG dans les zones de santé de Lolwa et Komanda bénéficient de la prise en charge médicale, psychosociale, réinsertion socio-économique et en conseils juridiques / judiciaires dans les points de prestation de services d'ici juillet 2022.
- 6068 personnes sont touchées par les activités de sensibilisation, participent aux actions de prévention et de réduction des risques d’exposition aux VBG, EAS et COVID-19 dans les zones de santé du projet.
Pour atteindre ces résultats, des activités en santé portant sur le renforcement des capacités techniques et institutionnelles des prestataires, des formations sanitaires, l’offre de services, la PEC des cas et les sensibilisations sont planifiées. En VBG, le renforcement des capacités techniques et institutionnelles des prestataires de services, l’offre de service, la PEC holistique des cas de VBG, les activités de prévention et mitigation de risques VBG/EAS sont privilégiés. Des approches communes seront utilisées tant pour la santé que la VBG, notamment le rapprochement de l’offre des services auprès des bénéficiaires et le renforcement des capacités pour la pérennisation. Les interventions renforcent la complémentarité et la coordination avec les secteurs d'intervention actuellement en cours dans les zones cibles (VBG/PSEA, Santé, Nutrition) . Les partenaires Caritas Bunia ( ZS Lolwa) et Sofepadi (ZS Lolwa et Komanda) couvriront les interventions en Santé et Protection/VBG. Les partenaires ciblés ont pour rôle majeur d’assurer la mise en œuvre des activités en complémentarité aux autres intervenants présents dans les zones ciblées. L'allocation budgétaire est de 278 235,80 $US pour Caritas Bunia et 172 539,30 $US pour SOFEPADI.
Ce projet vient renforcer les capacités existantes et compléter des intervenants dans les ZS de Komanda et Lolwa des partenaires opérationnels notamment à Komanda UNFPA/PPSSP, INTERSOS, AJEDEC, PROCOPYBA, SAVE The Children/SOFEPADI, UNICEF/Caritas Bunia, CRC, etc. et à Lolwa Caritas Bunia/Fonds Mondial en santé amp ACF et AVSI dans la malnutrition.
En termes de coordination et complémentarité, la DPS va superviser le BCZS qui lui-même le fera pour les FOSA. Et enfin les FOSA vont travailler avec les relais communautaires (RECO, APS, Conseillères communautaires, comité de gestion de plaintes, …). Les relais communautaires vont sensibiliser et orienter les cas identifiés vers les services de prise en charge (les points de prestation de service).
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Réponse multisectorielle en Protection et accès au logement pour réduire les vulnérabilités et améliorer les conditions de vie des déplacés, retournés et familles d’accueil dans le Grand Nord Kivu (GNK) La zone de sante de Kamango est sujette à de nombreux déplacements de populations liés aux attaques passées et récentes des ADF contre les civils. Les besoins prioritaires ont été identifiés dans la stratégie d’allocation et DRC propose d’intervenir dans la zone sur deux secteurs clés, les abris et la protection générale. DRC a développé une réponse intégrée et coordonnée avec les autres acteurs humanitaires dans la zone. L’intervention va reposer sur une analyse participative sensible aux conflits dans la zone ainsi que sur un monitoring continu des incidents et risques de protection des populations. A travers ce projet, DRC vise donc à contribuer efficacement à l’amélioration de l’environnement protecteur de 22,500 individus, incluant 10,025 déplacés, 2,450 retournés et 10,025 personnes des familles d’accueil par: un monitoring régulier des incidents de protection, un référencement vers des services de prise en charge pour les cas les plus graves, un plaidoyer auprès de autorités étatiques, des sensibilisations sur les droits humains et la cohabitation pacifique, la formation des acteurs étatiques sur les droits humains et le droit international humanitaire et une réponse en abris d’urgence et transitionnels pour 3,000 ménages. La réponse sera fournie sur une durée de 10 mois avec une possibilité de continuer cette assistance sur d’autres projets en fonction de l’évolution du contexte. Un projet financé par USAID (BHA) sera mis en œuvre par DRC dans le territoire de Beni à partir du 1er Octobre 2021 avec les volets de protection (VBG), eau et assainissement, abris et moyens de subsistance. Ceci viendra compléter l‘intervention dans la zone de santé de Kamango et permettra une flexibilité dans les zones et le type d’intervention apportée en fonction de l’évolution du contexte.
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Assistance multisectorielle intégrée d’urgence en Nutrition et en Protection de l’enfance pour les populations affectées par la crise humanitaire dans les ZS de Pinga et de Kibua dans la Province du Nord-Kivu COOPI soumet un projet de 12 mois en Nutrition et Protection de l’enfance pour les ZS Pinga et Kibua. Pour dimensionner ce projet, les rapports de la crise NDC/Pinga sur la période juillet 2020-fevrier 2021 ont été consulté et une évaluation conjointe avec Heks Eper en nutrition et WASH a été réalisée dans la zone de sante de Pinga et Kibua afin de mieux définir la réponse. Le projet contribuera par ailleurs aux OS.1 et OS.2 du Plan de Réponse Humanitaire 2021 et respectera les différentes lignes directrices des Clusters. Il est donc proposé une assistance holistique, multisectorielle et intégrée portant sur les besoins vitaux de base et l’amélioration des conditions de vie. Le projet prévoit d’assister directement :
- 60 ESFGA et 70 ENA, 100 survivants de VBG, 1800 autres enfants vulnérables (activités récréatives dans les EAE sûrs) et 15 600 personnes sensibilisées en Protection de l’Enfance
Pour le volet nutrition, le projet prévoit de prendre en charge directement 4966 enfants malnutris aigus, donc 2582 filles et 2348 garçons dans les 2 zones de santé d’intervention :
- A Kibua, 1087 enfants MAS et 910 cas MAM
- A Pinga, 1617 enfants MAS et 1352 cas MAM
-11475 femmes enceintes et allaitantes seront conseillées/sensibilisées sur l’ANJE U dans les structures de santé et au niveau communautaire (soit 4613 FEFA dans la ZS de Kibua et 6862 à Pinga)
-180 agents communautaires et 42 prestataires sanitaires seront formés sur la PCIMA, ANJE et EHA
Ce projet va couvrir les 36 aires de santé des 2 ZS (18 AS à Kibua et 18 AS à Pinga soit une couverture géographique de 100%) et les activités principales seront :
- Prise en charge des cas de malnutrition aiguë (MAS et MAM) chez les enfants de moins de 5 ans, personnes vivant avec VIH et Tuberculose et les personnes vivants avec le handicap.
- Promotion de l’alimentation du nourrisson et du jeune enfant en situation d’urgence (ANJE-U)
- Le renforcement des capacités des prestataires sanitaires et les acteurs communautaires
-Le suivi et supervision des activités et indicateurs du projet et l’amélioration de la qualité de la mise en œuvre avec les BCZ, le PRONANUT et le cluster nutrition
- Les réhabilitations mineures des unités nutritionnelles et la mise en place d’espaces récréatifs pour les enfants malnutris.
La mise en œuvre de ce projet se fera en étroite collaboration avec les équipes des BCZ, le PRONANUT provincial et le cluster nutrition de la province. Les activités seront mis en œuvre selon les lignes directrices du cluster nutrition et du protocole national PCIMA 2016...
Enfin, COOPI et les partenaires, déjà en place dans le territoire de Walikale dispose d’une bonne connaissance de la zone d’intervention et une bonne acceptance ce qui permettra une bonne appropriation du projet de la part des bénéficiaires.
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Assistance monétaire multi-sectoriels à usage multiple en faveur 1245 ménages (retournés, expulsés, rapatriés spontanés de l'Angola et population hôte) affectés dans la zone de santé de Dibaya, Territoire de Dibaya. Province Kasaï central Le présent projet s’inscrit dans le cadre de la deuxième allocation standard 2021 lancée par le FHRDC. Il préconise une assistance multisectorielle basée sur les transferts monétaires à usage multiple pour subvenir aux besoins vitaux et réduire les vulnérabilités des ménages affectés de la Zone de santé de Dibaya (Territoire de Dibaya, Province du Kasaï-central).
Il va contribuer aux objectifs stratégiques 1 et 2 du PRH 2021. La durée prévue de ce projet est de 7 mois et 1 jour pour trois distributions cash, entre lesquelles les activités nécessaires seront réalisés pour maximiser le taux de réussite du projet (enquêtes post-distribution, analyse complémentaire des marchés, analyse des risques, sensibilisation des bénéficiaires et autres parties prenantes, y compris sur la prévention de la pandémie à COVID-19).
Avec un budget total de 800 000 USD, ce projet cible 1245 ménages soit 6 225 personnes dont 1195 hommes 1295 femmes 1793 garçons et 1942 filles parmi lesquels les IDPs, les personnes retournées et la population hôte. Le nombre de personnes avec handicap a été estimé à 15% des bénéficiaires directs selon les directives HNO. Il répond aux besoins multisectoriels des communautés de la zone de santé de Dibaya, caractérisé la classification en phase 4 IPC 20ème cycle, une situation nutritionnelle nécessitant des interventions d’urgence pour contrôler la situation avec une prévalence MAS de 2,7% , de la présence des expulsés récents en besoin d’assistance et de 4 236 cas de violences basées sur le genre dont 572 cas de violences sexuelles rapporter entre septembre et décembre 2021.Ce projet vise à améliorer les besoins vitaux et les conditions de vie des populations vulnérables ( retournés, déplacés, expulsés et population hôte ) dans la zone de santé de Dibaya à travers une assistance cash multi-sectorielle sans restriction, les sensibilisation sur le PSEA, la COVID 19, et les autres thématiques du projet ainsi que la formation des staffs impliqué dans le projet sur les Fondamentaux des transferts monétaires, le PSEA, la programmation sûre et la protection transversale. L’identification des bénéficiaires se fera sur base de leurs vulnérabilités, et utilisera une approche non discriminatoire à l'égard des femmes et des personnes déplacées.Une attention particulière sera portée à l’endroit des personnes à besoins spécifiques, particulièrement les survivants des violences basées sur le genre, les femmes chefs des ménages, les personnes de troisième âge, les personnes vivant avec handicap pour ne pas nuire (Do no harm) ou casser la cohabitation communautaire. Ces activités auront comme résultats :
6225 bénéficiaires directes (soit 1245 ménages) et les bénéficiaires indirects au sein de la population touchée (ventilées par âge et par sexe) seront touchées par des messages clés et du matériel de sensibilisation sur l'exploitation et les abus sexuels ( groupe de discussion, sensibilisation de proximité et de masse, campagne médiatique, les guichets d'informations etc..)
1245 ménages vulnérables (retournés, expulsés, déplacés et communautés hôtes) auront bénéficié des distributions des espèce afin de subvenir à leurs besoins vitaux
L’approche participative retenue (qui consiste à impliquer toutes les parties prenantes dans toutes les phases du projets ), la collaboration avec les autres acteurs du CWG, l’inclusion de 187 ménages de personnes vivant avec handicap, soit 15% de 1245 ciblés, la considération de l ’égalité de chance entre les sexes contribueront à la réussite et à la pérennisation des résultats du présent projet. AJID partagera les informations avec les acteurs présents dans la zone d’intervention afin d’assurer une meilleure complémentarité et éviter la duplication des activités. Un plan de distribution, une analyse de faisabilité et de marchés ont été fait pour s’assurer de la réussite de l’intervention dans la zone. AJID va contractualiser avec banque locale pour cette activité.
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Réponse holistique en WASH et GBV pour renforcer la résilience des personnes affectées par les conflits ethniques et les mouvements des populations en zones de santé de Nundu, territoire de Fizi dans le Sud Kivu et de Masisi dans le Nord-Kivu en RDC. Les zones de santé de Masisi et des hauts plateaux de Fizi sont en proie à de violent affrontements entre groupes armés depuis maintenant plusieurs années. Les zones ciblées par ce projet dans le territoire de Masisi été le théâtre des affrontements en répétition entre groupes armés et les forces régulière depuis le début de cette année 2021. La crise des hauts plateaux qui a débuté en mai 2019 continue de provoquer d’innombrables mouvements des populations dans tout le Sud Kivu. Les deux zones de santé de Masisi et de Nundu sont parmi zones d’accueil et de déplacements des différentes populations affectées par cette crises et les conflits inter-ethniques.
L’objectif du projet est de s’assurer que les populations ont accès à une eau potable en quantité suffisante et à des infrastructures d’assainissement adaptées à leurs besoins tout en modifiant leurs pratiques d’hygiène afin d’augmenter leur résilience pour faire face aux risques de maladie hydrique dans la zone de santé de Masisi au Nord-Kivu et de contribuer au renforcement de la résilience des personnes à risque et des survivants des VSBG et d’autres personnes affectées par les conflits et les mouvements de déplacement dans la zone de santé de Nundu au Sud Kivu.
Au total 25 000 personnes (4251 hommes, 5990 femmes, 6750 garçons et 7999 filles) affectées directement et près de 15000 personnes seront indirectement touchées par le présent projet qui sont ceux touchés par des sensibilisations à travers les media dans les aires de santés non couvert par le projet. Dans la zone de santé de Nundu, Ce projet cible directement 18 010 personnes dont 5330 femmes en âge de procréer affectées par le choc des conflits et les mouvements des populations (retournées, déplacées, autochtones), 15% de ces personnes seront des personnes vivant avec handicap.
Pour répondre à ces besoin, Norwegian Church Aid (NCA) en RDC va apporter une réponse coordonnée en deux programmes à savoir le GBV et le EHA.
Pour le programme de GBV, les activités suivantes seront développées :
1. Prise en charge des survivants par le renforcement de capacité des structures de prise en charge: Prise en charge médicale aux survivantes de VSBG, Prise en charge psychosociale amp santé mentale et gestion de cas, Formation des prestataires et Assistants Psychosociales et Prise en charge juridique
2. Plaidoyer communautaire pour encourager le changement de mentalité et réduire les VBG: Formation des leaders d'opinion sur leurs rôles et leurs responsabilités dans la prévention du VBG, Organisation des séances d’information et de sensibilisation à travers les médias les relais communautaires et les réseaux sociaux sur les concepts clés de VBG, le cadre juridique et le circuit de référencement.
Ces activités seront mises en œuvre dans 6 aires de santé de la zone de santé de Nundu à savoir Nundu, Kaboke2, Kabumbe, Ake, Bitobolo, Mukolwe
Pour le programme de EHA, les activités suivantes seront développées: Réhabilitation et ou extension du réseau de distribution d'eau de Bukombo, Aménagement /réhabilitation de 15 sources simples à Kitsule, Muheto et Katale, Réhabilitation partielle du réseau d'eau de Masisi centre, Réparation de système d'approvisionnement en eau au niveau des centres de santé, Analyse et monitorage de la qualité d’eau des points d’eau aménagés, Distribution de purifiant d’eau ( Aquatabs ), Construction des PMA aux structures sanitaires, Construction des latrines et douche dans les sites des déplacés, de Bukombo, Kitsule, Muheto et Masisi,Construction des latrines scolaire dans 5 écoles primaires., Sensibilisation sur les bonnes pratiques d'hygiène, Distribution de kit intime aux femmes et filles en âge de procréation dans les sites de déplacés et Distribution des kit couple mère enfant dans les centres nutritionnel
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Réponse multisectorielle en protection, protection de l'enfant et éducation d'urgence à Goma pour les personnes affectées par l'éruption du volcan Nyiragongo 2021 International Rescue Committee (IRC), AVSI et Collectif Alpha Ujuvi (CAU) proposent de mettre en œuvre un projet intégré en protection de l’enfance et éducation pour répondre aux besoins immédiats de 8,969 personnes (dont 3 150 enfants) affectées par l'éruption du volcan Nyiragongo et les déplacements qui ont suivi. Beaucoup d’enfants ont été exposés aux risques ou ont été directement victimes de violence, abus, exploitation, séparation familiale et détresse psychosociale. Le projet vise à (re)créer un environnement protecteur et à améliorer le bien-être de ces enfants. Dans un tel contexte, IRC, AVSI et CAU ont comme objectif de soutenir les enfants déplacés et des communautés hôtes à Goma, y compris dans le quartier de Buhene (détruits par la lave du volcan),à travers la mise en œuvre d’activités divisés en deux sous-objectifs.
Premièrement, IRC et CAU répondront aux besoins immédiats des filles et des garçons qui sont à risque ou ont été victimes de violence, d'abus ou d'exploitation en renforçant leur protection et en améliorant leur bien-être grâce à l’organisation de services de gestion des cas de protection de l'enfance, un soutien aux soins alternatifs de qualité, d'activités psychosociales et des activités de prévention des risques liés à la protection de l'enfance.
Deuxièmement, AVSI et CAU amélioreront le bien-être de 3 150 enfants de 6 à 17 ans inscrits dans 7 écoles de la ville de Goma qui ont été touchées par l’éruption du volcan Nyiragongo. Pour atteindre cet objectif, CAU distribuera des kits scolaires à 3 150 enfants et AVSI reconstruira et/ou réhabilitera, entre autres, des espaces scolaires (partiellement) détruits.
Toutes les activités seront réalisées selon les mesures d'atténuation des risques et de prévention du COVID-19.
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Réponse sanitaire d’urgence en faveur des personnes vulnérables affectées par les mouvements des populations (IDPs, retournées et hôtes) et par les épidémies dans la ZS de Lulingu, province du Sud Kivu en RDC. Dans le cadre de cette allocation standard, l’OMS se propose de mettre en œuvre une intervention qui a pour but de couvrir les besoins en santé des populations déplacées internes, retournées et familles d’accueil vivant dans la zone de Lulingu au Sud Kivu
Elle permettra de couvrir les besoins vitaux de personnes affectées par la crise afin de préserver leur intégrité physique et mentale, par la réduction de la morbidité et de la mortalité liées aux mouvements récurrents des populations, aux épidémies de rougeole, aux complications de la MAS, ainsi qu’à l’absence de la prise en charge médicale adéquate des grossesses à haut risque et de VBG dans cette ZS pendant 9 mois.
Le projet a l’ambition d’améliorer l’offre des soins de santé de base de 20,064 personnes vivant en situation précaire (PDIs, retournés et FAMAC) par un approvisionnement en médicaments essentiels, Kits rougeole, Kit MAS, Kits PEP et les tables d’accouchement dans les formations sanitaires (FOSA) non fonctionnelles la mise en place de référencement et contre-référencement et des soins de santé avancés dans les aires de santé n’ayant pas des FOSA fonctionnelles appui au transport des vaccins et à la vaccination de rattrapage des enfants de moins de deux ans ayant manqués la vaccination de routine , la prise en charge (PEC) médicale des cas de rougeole, des victimes des violence sexuelles (VVS), des complications de MAS, la réhabilitation mineure et équipement de 3 FOSA détruites le renforcement des capacités du personnel soignant et la mise en place d’un système de détection et alerte précoce des maladies à potentiel épidémique..
Ces activités prioritaires ci-haut citées, seront mises en œuvre dans le respect strict de la protection, la prévention et contrôle des infections dans ce contexte de COVID-19 (Mesures barrières).
Il s’agit d’une réponse qui garantira l'accès gratuit et équitable aux soins de santé de base en faveur de 20,064 personnes (F :3644 H : 3045 f : 6915 et g : 6460). Ces personnes nécessiteuses des soins de santé auront accès à des interventions « life-saving » dans les FOSA fournies en médicaments essentiels et équipés en petits matériels médicaux.
La réalisation de ces activités se fera en convergence avec la Nutrition à travers la prise en charge des complications de la MAS, la surveillance nutritionnelle dans les FOSA, ainsi que le traitement des autres pathologies associées à la MAS chez les enfants en hospitalisation.
La convergence se fera aussi avec la protection (SGBV), par la PEC médicale des survivants de violence sexuelle et le pré positionnement des kits PEP dans les FOSA, la sensibilisation des VVS au recours précoce aux soins de santé et la collaboration avec les experts de la santé mentale.
Avec l’EHA, cette synergie se traduira à travers une planification commune des interventions dans la ZS, pour améliorer la fourniture de l’eau dans les CS, et l’accès par les communautés. Ceci en vue de favoriser les conditions d’hygiène et d’assainissement qui seront complétées par une surveillance dans la communauté et une PEC médicale adéquate dans les FOSA.
Ce lien intersectoriel de la réponse avec les secteurs de l’EHA, la Nutrition, les VBG va valablement rendre cette réponse cohérente et contribuer à réduire la surmorbidité et la surmortalité causées par le faible accès aux services sociaux de base de qualité.
L’OMS mettra en œuvre ce projet directement avec les ZS ciblées, avec l’implication des leaders communautaires. Des capacités opérationnelles et de leadership seront renforcées pour permettre à ces derniers, la continuité des activités après le projet.
Grâce à la disponibilité d’intrants pré-positionnés, le projet va assurer une intervention rapide et immédiate dans l’offre des soins de santé, la préparation et la réponse à la rougeole, paludisme dans ce projet.
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Renforcement du monitoring de protection et cohabitation pacifique et amélioration de la prise en en faveur des personnes affectées par le conflit dans les zones de santé de Komanda en territoire d’Irumu et Lolwa en territoire de Mambasa dans la Province de l’Ituri. Depuis janvier 2021, les habitants du territoire d’Irumu, spécifiquement ceux situées sur l’axe Komanda –Luna en zone de santé de Komanda font face à une dégradation de la situation sécuritaire et de protection suite aux exactions commises par les ADF. En effet, de janvier à août 2021, le monitoring de protection a documenté 1431 violations commises par les ADF dans ce territoire dont 533 pillages, 292 enlèvements, 230 homicides, 193 incendies, 107 travaux forcés, 58 coups et blessures, 10 recrutements forcés, 5 viols et 3 morts dus aux mines. Particulièrement en zone de santé de Komanda, il a été rapporté à l’actif des ADF 476 violations dont 174 homicides, 130 enlèvements, 72 pillages, 57 incendies, 31 coups et blessures et 12 travaux forcés. Cette dégradation de la situation de protection dans cette zone de santé oblige plusieurs ménages à quitter leurs localités d’origine pour des localités comme Komanda, Bavukutu, Bamande et Mungamba en zone de santé de Komanda et Tolitoli et Bahaha I et II en zone de santé de Lolwa en territoire de Mambasa. Actuellement, on estime ainsi à 120.000 personnes déplacées qui manifestent des besoins d’assistance en abris /Ame, Wash, sécurité alimentaire, protection, santé et éducation. Les nouveaux déplacés s’ajoutent à ceux qui ont fui les opérations militaires en zone de santé de Nyakunde. De plus on note des tensions communautaires où des personnes suspectées d’être de connivence avec des groupes armés sont exposées aux actes de violences. Ceci rend ces personnes vulnérables et limite leurs accès aux services sociaux de base. L'accès aux terres agricoles pour toutes les communautés, est devenu un problème dans certaines localités, en raison de l'augmentation des attaques à proximité des zones d'accueil et sur les routes menant aux marchés, ce qui contribue au renforcement vulnérabilité générale des populations. Ce contexte volatile recommande un renforcement non seulement de la surveillance du respect des droits humains par le monitoring de protection mais aussi la cohésion sociale en faveur les populations vulnérables dans les zones de santé de Lolwa et Komanda. Ceci dans le but de couvrir leurs besoins vitaux afin de préserver leur intégrité physique, mentale, réduire les vulnérabilités et améliorer leurs conditions de vie. Un effort sera fait dans le cadre du monitoring de protection pour renforcer les mécanismes de protection communautaire existants et la prévention pour réduire la violence, identifier les incidents de protection mettant en péril la vie et la santé mentale des personnes déplacées, retournées et des familles d’accueils, réduire et prévenir les incidents et risques de protection à travers les sensibilisations sur les droits humains, renforcer la cohabitation pacifique entre les communautés ce, à travers aussi le travail avec des structures communautaires de protection. Ces actions (référencement des victimes vers les services de prises en charge) seront renforcées en collaboration avec les communautés et les autorités Etatiques pour atténuer les risques de protection et faciliter l’accès aux populations à une assistance multisectorielle adaptée conformément aux domaines de responsabilité des clusters. 28 559 personnes seront ciblées par cette intervention dont 11 460 en zone de Komanda et 17. 099 personnes dans celle de Lolwa dans le cadre du monitoring de protection.
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Réponse en abri/logement aux populations déplacées internes, retournés et communautés hôtes affectées par les effets des conflits armés dans la zone de santé de Kamango au Nord Kivu. Le présent projet vise à apporter une réponse humanitaire en abri/logement aux personnes déplacées internes, retournées et communautés hôtes se trouvant dans la zone de santé de Kamango (Nord Kivu).
Ainsi les actions suivantes sont prévues :
1. Construction de 1200 abris-construction locale en faveur de 1200 ménages de 6000 personnes retournées et membres de la communauté hôte plus vulnérables dans les localités de retour de la zone de santé de Kamango cet appui sera accompagné de la remise du cash aux 1200 ménages pour la construction de dalles de latrines familiales
2. Distribution des kits abris légers en faveur de 1800 ménages déplacés internes vivant en familles d’accueil et occupant les centres collectifs dans les localités de la zone de santé de Kamango.
Les abris-construction locale concerneront les ménages retournés et membres de la communauté hôte plus vulnérables : les autorités ne veulent pas de construction locale pour les déplacés en familles d’acceuil. Les déplacés internes en familles d’accueil et dans les centres collectifs bénéficieront des kits abris légers.
Cette réponse en abri/logement se fera de manière complémentaire à celle qui sera menée par le partenaire DRC dans la même zone les interventions seront coordonnées et très complémentaires. AIDES se positionnera pour les abris d’urgence à Luanoli, Kikura, Kahondo et Nobili centre pour les abris-constrution locale à Mulopya et Kamango.
En outre, AIDES travaillera en étroite collaboration avec les autres acteurs présents dans la zone notamment WHH et CARE International pour les aspects de sécurité alimentaire et WASH, Intersos pour les questions de protection/SGBV, Help age pour les questions WASH. AIDES continuera à participer à la réunion de coordination des humanitaires de Kamango chaque mercredi.
Cette assistance sera réalisée en tenant compte des analyses d’évaluation des risques de protection.
AIDES est très active dans cette partie du territoire du Nord Kivu AIDES y a exécuté d’autres projets avec le HCR et le Fonds Humanitaire en RDC dans le secteur abris/AME ainsi, depuis 2018 à ce jour, avec le HCR, AIDES a eu à effectuer les réalisations suivantes : construction de 3561 abris transitionnels dont 2500 construits suivant l’approche mixte cash et nature, 500 latrines familiales, 91 hangars communautaires, 38 blocs de 76 portes de douches d’urgence, 150 dalles de latrines, 38 blocs de 76 portes de latrines d’urgence, 150 douches familiales réhabilitation d’une école et deux formations sanitaires distribution des kits AME à 685 ménages, de kits d’hygiène intime à 1245 ménages en outre, avec les Fonds Humanitaire en RDC, AIDES a eu à construire 650 abris transitionnels suivant l’approche mixte cash et nature, 15 blocs de 30 portes de latrines d’urgence et 15 blocs de 30 portes de douches d’urgence, 650 latrines familiales 2000 ménages ont également été assistés en kit d’hygiène intime et 200 autres en loyer. Ainsi, le présent projet viendra soutenir les efforts en cours (complémentarité) pour répondre aux besoins des déplacés internes, retournés et membres de la communauté hôte plus vulnérables de cette zone de santé.
Dans la mise en œuvre des activités, l’approche communautaire sera priorisée en mettant les bénéficiaires au centre de l’action les questions foncières pour l’occupation paisible des parcelles en amont, pendant et en aval de participation communautaire, de la priorisation des personnes plus vulnérables, de l’inclusion des personnes handicapées, de la prise en compte des aspects de violences basées sur le genre, de prévention contre les exploitations et abus sexuels, lutte contre la fraude, intégration des aspects de sensibilisation contre la pandémie du COVID-19 seront prises en compte.
AIDES travaillera en étroite collaboration avec les autres acteurs humanitaires de la zone afin d’assurer une meilleure synergie de la réponse humanitaire.
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Réponse multisectorielle en nutrition et EHA en faveur des personnes vulnérables affectées dans la zone de santé d’Aungba,le territoire de Mahagi et la province de l’Ituri, RDC Le projet a pour objectif de contribuer à la réduction la surmortalité et la sur morbidité ainsi qu’à l’amélioration des conditions de vies des populations retournées, déplacées et hôtes victimes des conflits armés dans la zone de santé d’Aungba, dans le territoire de de Mahagi, dans la Province de l’Ituri.
Cette situation est liée au manque d’accès aux infrastructures Wash et à la prise en charge de cas de malnutritions. La population de cette zone de santé ayant un accès limité aux différentes ressources et aux soins de santé payants, causé par les conflits, connait une détérioration très avancée de ses conditions de vie.
Sur le plan nutrition, le projet vise à réduire la surmortalité et la sur-morbidité liées au manque d’accès à la PCIMA. La CDM compte ainsi améliorer l’accès à ce service en l'intégrant la PCIMA dans toutes les 21 aires de santé de la zone de santé d'Aungba. Cet appui sera composé essentiellement de la formation des prestataires de soins de santé à différents niveaux , de l’approvisionnement en médicaments systématiques et des intrants nutritionnels et matériel anthropométrique afin de garantir la gratuité et la qualité de la prise en charge des enfants moins de 5 ans MAS sans complication au niveau de 21 UNTA . En complément au secteur de santé , le projet assurera le transport des enfants MAS avec complication des UNTA vers l'UNTI et la prise en charge de séjour des accompagnants pendant toute la durée d'hospitalisation (7 JOURS ) .
Afin de faciliter le dépistage dans la communauté, 315 RECO seront formés et 21 GSA mis en place.
Deux enquêtes anthropométriques de type SMART seront réalisées par PRONANUT au début et à la fin de projet.
dans le cadre de lutte contre la covid-19 , la CDM s’impliquera dans la sensibilisation de la communauté sur le respect de mesures barrières en collaboration avec les partenaires qui interviennent dans la santé .
Le projet dans ce secteur de nutrition cible 12163 personnes dont 894 enfants (536 garçons et 358 filles) pour MAS, 3116 cas de MAM (1720 garçons, 1147 filles et 249 FEFA) et 8153 personnes pour l'ANJE-U (4500 garçons ,3000 filles et 652 FEFA ) .
L’intervention dans le secteur wash vise l’amélioration de ’accès aux services d'approvisionnement en eau , hygiène et assainissement dans 21 aires de santé de la zone de santé d’Aungba à travers l’aménagement de 15 points d’eau dans la communauté, de 21 points d’eau dans les 21 aires de santé, la formation de 15 comités de gestion des points d’eau dans la communauté et 21 comités de gestion des points d’eau dans les aires de santé , l’équipement des comités de gestion des points avec des kits de maintenance et d’entretien des points d’eau , la sensibilisation des membres des communautés sur les bonnes pratiques d’hygiène, la covid-19, l’hygiène alimentaire, etc, la dotation des structures sanitaires des infrastructures wash( construction des latrines et douches VIP, des zones des déchets, des kits PCI, etc et la formation du personnel de santé et les Reco sur le wash in nut et l’approche de mobilisation IEC et la réalisation de deux enquêtes pour évaluer le niveau de connaissance et des bonnes pratique d’hygiène et assainissement.
Le projet s’inscrit dans une approche multisectorielle qui vise l’amélioration des conditions de vie des personnes vulnérables Ce projet est un complément des activités des autres des partenaires. L’amélioration de l’abri, de l’accès aux articles non alimentaire , l’amélioration de l’accès a l’eau et la promotion de l’hygiène , la prise en charge nutritionnelle, l’amélioration de l’accès aux soins de santé , l’amélioration de l’accès aux vivres, l’appui à l’éducation, la protection des enfant et
Le projet cible 23 271 personnes retournées et familles hôtes dont 4887 hommes, 7214 femmes, 4421 garçons et 6749 filles y compris les femmes enceintes et allaitantes, personnes vivant avec VIH et Tuberculose, ENA. EFGA et les personnes vivant ave
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Mise en place d’une réponse intégrée en Eau hygiène et assainissement (EHA) en faveur des ménages et enfants affectés par des crises humanitaires dans les zones santé de Saramabila, et Kabambare en territoire de Kabambare dans la province du Maniema. Ce projet est une réponse intégrée (EHA) à la crise d’épidémie de rougeole, à l’accès difficile aux soins de santé de base et à l’accès à l’école et aux services de protection en faveur de 72032 personnes dont 60032 personnes des CS et 12000 communautés scolaires vulnérables parmi eux les personnes déplacées, retournées et familles d’accueil affectées par les crises humanitaires liées aux mouvements de populations dans les zones santé de Saramabila et Kabambare en territoire de Kabambare dans la province du Maniema. Ces bénéficiaires auront accès à un paquet WASH dans les communautés (inclut les FOSA et école primaire), en particulier l’accès à l’eau potable, élément constitutif des causes de la malnutrition et des maladies hydriques. Le projet, aura une durée de 9 mois et vise à (i) renforcer l’accès équitable et en toute protection aux services EHA à travers un paquet d’activités WASH, notamment l’accès à l’eau potable et salubre, nœud des maladies d’origine hydriques et source indirecte de la malnutrition (ii) assurer l’accès à des services EHA en milieu scolaire en faveur des enfants de 6 à 17 ans fréquentant les écoles des zones santé de Saramabila et Kabambare affectées par des mouvements de population afin de faire face aux épidémies et maladies mortelles à origine hydrique ou vectoriel tout en maintenant l’accès à une éducation continue, inclusive, et de qualité dans un environnement d’apprentissage sûr et protecteur pour les filles et les garçons de 6 à 17 ans affectés par des mouvements de population ainsi que par le COVID-19 et/ou les épidémies de choléra.
Les principales activités du projet consisteront à :
1/ Améliorer le paquet EHA communautaire dans les zones ciblées
2/ Renforcer le paquet EHA dans les écoles primaires accueillant des élèves retournées dans les zones de réinstallation
3/ Renforcer les structures de santé par un paquet minimum Wash in school adapté.
Les résultats spécifiques attendus se réclinent comme suit :
-72037 personnes déplacées/retournées y compris les communautés hôtes des ZS de Saramabila et Kabambare ont accès aux services WASH
-6 centres de santé de ces ZS bénéficient d'un paquet WASH qui contribue à la réduction et la prévention de l’infection en milieu hospitalier
-6 écoles primaires de ces ZS de bénéficient d'un paquet WASH In School en lien avec la pandémie du COVID19 et la préparation de la rentrée scolaire.
- 80% des personnes en situation d’handicap bénéficieront d’un paquet WASH adapté à leurs vulnérabilités
Ce projet sera une continuité d’un projet Wash Urgence mis en œuvre par RHA dans la même zone qui apporte un appui aux enfants, aux femmes et leurs familles dans diverses situations de besoin en urgence à travers la mise à disposition d’un paquet EHA d’urgence adapté au contexte, avec une attention à la préparation, au renforcement des capacités locales à la résilience des populations face à des crises récurrentes et en lien avec la transition/développement.
Le projet promouvra la cohabitation pacifique entre les communautés avec une attention particulière aux vulnérabilités et au principe « ne pas nuire » Pour assurer une réponse réellement complémentaire et intégrée, RHA recherchera à établir, autant que faire se peut, une synergie avec WAR CHILD HOLLANDE(Protection – Education) et les autres interventions sur terrain, en établissant un dialogue stratégique afin d’assurer un ciblage portant sur les mêmes bénéficiaires
RHA tirera les leçons des succès et des échecs encourus et travaillera sur la consolidation des points forts et l’amélioration des points faibles pour plus d’impact communautaire RHA aura constamment à l’esprit la norme humanitaire fondamentale (Common humanitarian standard) qui recommande aux organisations humanitaires, à considérer, renforcer et accompagner les initiatives communautaires
RHA contribuera par la mise au projet de ses deux camionnettes Puck up pour le ravitaillement des intrants à partir du dépôt terrain vers les sites
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Assistance d'Urgence aux personnes les plus Vulnerables par Pré Positionnement de Stocks en Vivres à Beni (Nord Kivu) Le présent projet vise à garantir la disponibilité des stocks de vivres pour les éventuelle assistances d’urgence aux nouveaux déplacés victimes des conflits armés et autres atrocités dans le territoire de Beni.
L'approche utilisée pour sa mise en œuvre, consiste à l'entreposage des vivres par ALDI et la distribution des vivres sera assurée par les prestataires de service de distribution clairement identifiés et sélectionnés par appel d'offre parmi les ONG locales expérimentées dans le mécanisme de réponse rapide à Beni.
Le projet cible 2000 ménages soit 12000 personnes et sera exécuté sur une durée de 7 mois et 1 jour de mise en œuvre afin de contribuer à la garantie de stockage des vivres qui permettront aux prestataires clairement identifié d'assurer la distribution des vivres aux nouveaux ménages en déplacement dans le territoire de Beni, province du Nord Kivu.
Les bénéficiaires comprennent 468 hommes, 1092 femmes, 4698 garçons et 5742 filles majoritairement issus des familles de déplacés internes.
Le présent projet est une proposition de pré positionnement pour le stockage des vivres que 2 ONG locales prestataires de service de distribution sélectionnes par ALDI assureront la distribution aux nouveaux ménages des déplacés suivant les alertes de mouvement humanitaires de population dans le territoire de Beni et les orientation du Cluster.
ALDI dans la mise en œuvre de ce projet travaillera en partenariat technique avec l'Office Congolaise de Contrôle (OCC) pour la vérification de la qualité des vivres lors de l'approvisionnement et dans l'entrepôt d' ALDI afin de s'éviter de stocker les vivres avariés et impropre à la consommation.
Il est conçu pour les résultats ci-après : ,
-Le dépôt d’ entreposage des vivres est loués Beni au Nord Kivu
-Les fournisseurs des vivres sont sélectionnés sur appel d’ offre
Les prestataires de services de distribution sont clairement identifiés et sélectionnés pour assurer la distribution des vivres aux bénéficiaires par l’appel d’offre.
-Pour y parvenir, le projet va s’articuler autour des principales activités suivantes:
- Étude des marchés
Lancement de l’appel d’offre de sélection des fournisseurs des vivres , une commission ad hoc sera créé pour sélectionner les fournisseurs des vivres dont un membres du cluster logistique sera membre
Location du dépôt d’entreposage des vivres Les dépôts qui seront loués sont ceux que ALDI avait utilisés pour les activités antérieures et qui répondent aux normes stands de la logistique pour stocker les vivres. ALDI dans ce projet utilisera ses propres entrepôt qu'elle a toujours pris en location dans la ville de Beni pour d'autres activités similaires.
Lancement d’appel d’offre de services pour la sélection des prestataires de service de distribution aux Bénéficiaires Les distributions des vivres seront assurées par 2 prestataires de services qui seront identifiés et sélectionnés parmi les ONG locales œuvrant dans le territoire de Beni au Nord Kivu et ayant une bonne expérience dans le mécanisme de réponse rapide cela à partir de l'appel d'offre qui sera lancé publiquement.
- Organiser l’entreposage des vivres dans les dépôts d'ALDI à Beni.
Sur le terrain, ADI travaillera en coordination et complémentarité avec les partenaires qui interviennent dans le mécanisme de réponse rapide à Beni, notamment Samaritan’s Purse, AHADI, Solidarité International, word vision, MAVUO, APETAMACO, OHAV, ECO-RDC, ASVIP, MAPDA, CADMIR, PAM, Aides, SOCOAC, CENEAS et SOFEPADI qui sont actifs au cluster SACAL.
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Projet Eau, Hygiène et Assainissement visant à répondre à l’impact de la crise récente en Ituri. Les besoins humanitaires ont continué d’augmenter depuis la fin des années 2010 du fait de l’aggravation de la situation sécuritaire à l’Est de la RDC. Depuis décembre 2017, la province de l’Ituri est plongée dans un cycle de violences, provoquant de nombreux mouvements de population et par conséquent des besoins humanitaires très forts dans toute la province de l’Ituri, et plus particulièrement dans le territoire d’Irumu avec 554954 personnes déplacées dans les 36 derniers mois. (Rapport de la réunion spéciale CMP du 09/08/2021). La Zone de santé (ZS) de Komanda a accueilli plusieurs vagues de personnes déplacées internes (PDI) en provenance des villages périphériques. La 1ère a été observée entre janvier et février 2021, lorsque la ZS de Komanda a accueilli plus de 9549 personnes(voir rapport de la mission SI « Go and see » dans les 2 Aires de santé (AS) de Komanda: Bandiboli et Bamande) fuyant les opérations militaires contre les Miliciens de la Force Patriotique et Intégrationniste du Congo (FPIC) dans le cadre de l’état de siège instauré dans la province de l’Ituri depuis mai 2021. La 2ème vague a été observée en mars et une 3ème entre juin et juillet suite à la recrudescence d’attaques des ADF contre les civils sur l’axe Komanda-Luna. Selon le rapport précédent (qui sera partagé au FH dès que finalisé), on y dénombre environ 12406 nouveaux ménages déplacés hébergés dans des familles d’accueil et infrastructures publiques, sans compter les anciens déplacés. Ces personnes présentent des besoins sévères et il s’avère urgent de leur apporter une assistance multisectorielle en Eau, Hygiène, Assainissement (EHA), Articles Ménagers Essentiels (AME), Sécurité alimentaire, abris, santé, etc.
L’action proposée vise à contribuer à l'amélioration de l'accès aux biens et services esentiels pour les populations les plus vulnérables affectées par les conflits et mouvements des populations, ZS de Komanda (Irumu) et de Lolwa (Mambasa). Le projet propose une intervention assurant l’accès aux services EHA essentiels, pour garantir aux populations les plus vulnérables affectées par les crises multiples (i) une réponse immédiate à leurs besoins les plus urgents, et (ii) le renforcement de leurs capacités de relèvement, grâce à un volet EHA complet (accès EHA dans les regroupements publics, « WASH in school » dans les écoles primaires (EP), et « WASH in health » dans les Centres de Santé (CS) ciblés).
Les interventions EHA cibleront les sites de regroupement, les communautés d’accueil, les EP et les CS impactés, pour 47 400 personnes. Afin de permettre un meilleur accès aux services EHA, et suite au diagnostic
- des points d’eau seront construits/réhabilités (selon diagnostic) dans les sites,
- des ouvrages d’assainissement seront construits/réhabilités (selon diagnostic) dans les sites, les EP et les CS,
- des comités de gestion des infrastructures EHA seront formés et dotés de kits d’entretien et maintenance des ouvrages,
- et des sensibilisations aux bonnes pratiques d’hygiène, et à la Prévention et sensibilisation à l’exploitation et aux abus sexuels (PSEA).
SI se coordonnera avec les acteurs qui interviendront dans la zone, pour avoir une approche intégrée et complémentaire. SI fera particulièrement le lien avec le CCCM via son intervention en zone de Komanda centre et notamment sur les sites de déplacés sous la coordination OIM et HCR dans une optique de mise à jour de la situation EHA, mais aussi intégrée dans une réponse multisectorielle en AME/Santé-Nutrition/Protection des partenaires tels que Save the Children, Intersos. Ces contacts assureront l’harmonisation des activités et le partage des informations relatives à l’évolution du contexte et de la réaction communautaire.
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Projet en Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle, visant à répondre aux crises liées aux violences dans la ZS de Mangala, en Ituri La province de l’Ituri est marquée par des attaques et incursions répétées de différents groupes armés contre les FARDC et la population civile, provoquant des nombreux mouvements de population et par conséquent, des besoins humanitaires très importants, notamment en termes de sécurité alimentaire. Solidarités International (SI) propose d’apporter une réponse en Sécurité Alimentaire et Moyens d’Existence (SAME) pour répondre aux besoins générés par les déplacements de population et crises nutritionnelles en territoire de Djugu, dans la Zone de Santé (ZS) de Mangala.
L’action proposée vise à répondre aux besoins urgents des personnes affectées par l'insécurité alimentaire aigüe des populations les plus vulnérables de la ZS de Mangala, au sein de deux Aires de Santé (AS) sélectionnées sur les huit AS vulnérabilisées de la ZS de Mangala , parmi les AS de : Budu, Dz’na, Kpau, Likopi, Maskini, Djudi, Pati, Tchele (sous reserve de validation du contexte sécuritaire). Une priorisation sera faite, suite au diagnostic de début du projet, sur les deux AS recevant l’intervention de SI parmi ces huit AS en difficulté. Plus spécifiquement, l’intervention ciblera les déplacés touchés par les récentes attaques, de même que les anciens déplacés, les retournés et familles d’accueil, avec une attention particulière concernant les enfants de moins de 5 ans ou femmes enceintes et allaitantes malnutris. Au total, ce projet appuiera 1 620 ménages (soit 9 720 individus).
En lien avec les priorités de l’Allocation Standard du Fonds Humanitaire en Ituri, le projet propose une intervention de sécurité alimentaire basée sur une double approche (i) la réponse immédiate aux besoins les plus urgents des populations hôtes, retournées et déplacées affectées par les crises multiples (produit 1) et (ii) le renforcement des capacités de relèvement et résilience de ces personnes (produit 2). Dans un premier temps, l’assistance sera fournie via des foires en vivres. Ensuite, des activités d’appui à la relance agricole (distributions d’intrants agricoles et d’outils aratoires et formations sur les techniques agricoles, sensibilisation, aménagement et/ou installation de centres/unités de transformation des produits agricoles (UTPA)) seront organisées.
zut,
Une attention particulière sera donnée aux aspects de protection, afin de garantir la sureté et la dignité des bénéficiaires et réduire les risques de violations des droits fondamentaux, notamment à travers la prise en compte des groupes spécifiques (femmes, personnes en situation de handicap) en ajustant les distributions (porte à porte par exemple) afin de prendre en compte les principes de la protection transversale.
SI se coordonnera avec Caritas présent dans la ZS de Mangala avec des activités AME et avec Aphrodiv, en fin de projet dans le secteur de la Sécurité Alimentaire, afin de garantir la complémentarité des interventions et éviter les chevauchements.
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Projet de Constitution de Stocks d'Urgence et de Reponse a Beni La Republique Democratique du Congo est le seul pays d'Afrique où le HCR a dû déclarer deux urgences internes de niveau L3 pour les déplacés internes en moins de quatre ans, en soutien à une réponse humanitaire chroniquement sous-financée. En effet, le nombre de déplacés internes n'a cessé d'augmenter ces dernières années, y compris en 2020 et en 2021.
Suite aux analyses menées, et dans la perspective de la mise en œuvre de la stratégie 2020-2025 de la protection du HCR, ainsi que du plan pluriannuel multi-partenaire, le HCR entend réduire les pertes de temps et de ressources dédiées à la préparation des urgences, en particulier dans un contexte où celles-ci sont répétitives, continues et prolongées.
Compte tenu de la nature cyclique et des niveaux de vulnérabilité potentiels, il est essentiel de préparer précisément et objectivement les mécanismes de réponse d'urgence à l'avance. Cela signifie que si les acteurs doivent être préparés à répondre de manière prévisible et flexible à de nouveaux incidents ou besoins des personnes déplacées, cette préparation ne se fait pas uniquement dans le cadre d'une planification d'urgence, mais aussi en anticipant les besoins, d’autant plus que les conditions d’accès peuvent parfois se révéler compliquées dans le contexte du Nord Kivu, du fait notamment de l’état des routes. Il semble donc opportun de préposer un certain stock de kits d'AME/abris à l'avance, pour permettre à la réponse humanitaire d’être adaptée aux situations de déplacement chronique et répété, et de répondre à temps pour un nombre de bénéficiaires estimés au moins à 4 400 ménages, représentant 22 000 personnes.
Avec une présence déjà opérationnelle à Beni, dont un bureau et un entrepôt, et en lien avec sa stratégie d’alerte/réponse, basée notamment sur le monitoring de protection, le HCR sera grâce à ce financement en mesure de répondre de manière efficace aux urgences de la zone.
En fonction du contexte, le bureau de Beni avec la l'appui de la sous-delegation de Goma pourra mobiliser le stock sous sa responsabilité en coordination avec le GT AME et les acteurs de la réponse d’urgence.
Afin de rendre le processus aussi efficace que possible, les stocks actuellement disponibles seront mobilisés vers Beni, tandis que la commande internationale permettra d'atteindre l'objectif de 4 400 kits AME/abris d'ici la fin de la période de mise en œuvre du projet. Ceci permettra à la fois de répondre aux urgences déjà en cours lorsqu'applicable et dans la mesure du possible, mais aussi de répondre aux urgences à venir, d’autant plus que le HCR a déjà en stock près de 4 400 kits d’hygiène menstruelle.
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Renforcement des mécanismes d’accès des enfants affectés par les crises humanitaires à une éducation de qualité dans un environnement sur et protecteur dans la zone de santé de Saramabila en territoire de Kabambare, province de Maniema et la zone de santé de Aungba en Territoire de Mahagi, province d’Ituri. Pour apporter une réponse aux multiples mouvements des populations et catastrophes naturelles dont sont victimes les populations du Territoire de Kabambare (ZS de Saramabila) et de la zone de santé de Aungba en territoire de Mahagi conformément aux besoins prioritaires identifiés lors des différentes évaluations. TPO DRC en étroite collaboration avec l’EPST et autres acteurs du système éducatif, propose ce projet sectoriel couvrant le secteur de l’éducation en vue d’apporter des réponses plus appropriées aux personnes les plus affectées par la crise en lien avec la stratégie de l’allocation.
Ce projet répondra pendant 12 mois aux besoins d’éducation de 53938 bénéficiaires directs y compris les personnes sensibilisées, dont 28772 femmes/ filles, soit 53% et 25666 hommes/garçons soit 47% incluant le nombre total de 7800 enfants de 24 écoles ciblées.
Les déplacés sont évalués à 17 867, soit 45, 8%, les retournés à 15401, soit 39,5%, et la population hôte à 5761, soit 15% pour une période de 12 mois à partir du 1er Août 2021 pour un budget total de 1 100 000 USD dont 600 000 pour la zone de santé de Aungba et 500 000 pour celle de Saramabila.
Ce projet sera mis en œuvre directement par TPO DRC dans les deux zones de santé avec une stratégie et approche participative favorisant le renforcement des capacités de deux organisations à base communautaires, l’EPST avec le soutien des COPA et COGES en vue de garantir la pérennisation et le transfert des compétences.
Il vise à renforcer l’accès des enfants à une éducation inclusive de qualité dans un environnement d’apprentissage sûr et protecteur dans les zones de santé Aungba et Saramabila.
Le projet soutiendra 13 écoles dans la zone de santé d’Aungba. Principalement, 26 salles de classe des écoles attaquées réhabilitées/construites en bois 33 portes des latrines 91 enseignants et directeurs (66H et 25F) formés sur la prise en charge psycho sociale la méthode active participative, l’éducation à la paix et sur le PSEA. 4225 (2323 filles et 1902 garçons) enfants en kits élèves, 600 enfants cours de récupération et 4225 et plus aux activités récréatives et créative pour le soutien psychosocial dans les écoles.
Pour le Maniema à Saramabila, 11 écoles seront appuyées y compris les enseignants et les enfants en réhabilitation de 22 salles de classe des écoles attaquées réhabilitées/construites en bois 27 portes des latrines 77 enseignants et directeurs (54H et 23F) formés sur la prise en charge psycho sociale la méthode active participative, l’éducation à la paix et sur le PSEA. 3575 (1967 filles et 1608 garçons) en kits élèves, 400 enfants cours de récupération et 3575 et plus aux activités récréatives et créatives dans les écoles pour le soutien psychosocial.
Le projet favorisera une bonne compréhension des causes de vulnérabilité des enfants, et de tous les éléments extérieurs aux projets pouvant avoir un impact sur la sécurité, la dignité et le bien être des bénéficiaires.
Une complémentarité sera assurée à Saramabila avec WCH en protection de l’enfant et SGBV avec ADRA en santé RHA en WASH Christian AID et la Caritas Kasongo pour le volet nutrition, AME et SECAL ainsi qu’avec le MSF pour référencement des cas de protection. Elle sera en outre assurée à Aungba avec COOPI, APEC (protection), AVSI en en protection de l’enfant ADSSE en S/NFIs INTERSOS (protection), MERCY CORPS (AME et cash), DRC (protection et SGBV) et CARITAS (Nutrition). Ce NEXUES sera assuré selon le besoin des réponses et de la coordination.
Les services étatiques et communautaires tels que le COPA, COGES, l’EPSP, OBC seront impliqués.
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Appui aux soins de santé en faveur des personnes deplacées, retournées et famille d'accueil dans la zone de santé de Saramabila, Province du Maniema, RDC. La présence très active des groupes armés a entrainé l’insécurité à Saramabila. Près de 47000 personnes, ont abandonné leurs maisons pour se réfugier vers les autres localités ou au Sud-Kivu voisin. Depuis mars 2020, une accalmie observée à Salamabila suite à la présence de l’armée régulière après le retrait des groupes armés (retranché vers le Sud) avait permis le retour progressif d’au moins 38013 personnes dans la Commune de Salamabila et 7518 personnes déplacées. Malgré ce contrôle par l’armée, des menaces régulières de la reprise de cette Commune par les rebelles est toujours d’actualité. Il existe encore plusieurs poches d’insécurité dans certaines AS (Mwangundu, Matete et Machapano, Mayembe et Sous-Marin). Les indicateurs sanitaires sont alarmants dans la zone de Saramabila L’ensemble du territoire a un faible taux de couverture de la VAR (65,5%). Le taux de couverture vaccinale de penta 3 (DTC3) des enfants de 0-11 mois est 80% du point de vue morbidité, le paludisme vient en première position avec 52.4%, suivi des IRA (13.1%), de la diarrhée simple (11,7%), l’Anémie (6.2%). Ce sont les maladies les plus fréquentes qui affectent les enfants et les adultes . Du point de vue Nutritionnel, 2948 cas de MAS ont été enregistrés au cours des trois derniers mois. La MAS est la troisième cause de mortalité (0,9%) dans la zone après la diarrhée (0.14%). D’autres facteurs tels que l’accès à l’Eau, Hygiène et Assainissement impacte sur la santé et l’état nutritionnel des personnes affectées.
C’est dans ce cadre que ADRA interviens avec un paquet d’activités en santé qui vise à assister 9875 personnes les plus vulnérables dans 7 AS de la Zone de santé de Saramabila en territoire de Kabambare dans la Province du Maniema.
Le paquet d’activités suivant sera mis en œuvre :
(i) renforcement des capacités des 28 prestataires (ii) l’approvisionnement régulier des MEG (EHIK), Kits PEP aux 7 CS et HGR (ii) la réhabilitation légère des 4 FOSA (iv) dotation des équipements, matériels médicaux de base, Kits SR et outils de récoltes et gestions des données (v) l’appui aux fonctionnement et motivation des prestataires de soins (vi) l’appui à la prise en charge des urgences médico-obstétricaux-chirurgicales y compris pédiatriques au niveau de l’HGR (vii) la distribution des Kits d’accouchements hygiéniques individuel à 358 femmes enceintes le référencement des survivants de VBG pour l’assistance psychosociale et juridique vers les structures spécifiques (viii) la prise en charge médicale des 100% d’enfants MAS avec complications médicales admis à l’UNTI et la dotation des MEG à l’UNTI pour les cas MAS avec complications médicales (ix) l’appui à la Communication des risques pour la prévention des maladies ( x) appui à la surveillance épidémiologique et riposte et (xi) l’appui à la stratégie avancée du PEV de routine dans 7 AS et la dotation en matériels de la chaîne de froid
D’ici 12 mois, ce projet atteindra les principaux résultats suivants :
9875 personnes parmi les déplacées, retournées et familles d’accueil sont pris en charge gratuitement dans les 7 FOSA appuyées.
4324 personnes (1946 hommes,2378 femmes) parmi les retournées, déplacées et familles d’accueil ont accès aux soins de santé sexuelle et reproductive en situation d’urgence y compris la prise en charge des VBG dans les 7 FOSA appuyées 7 Aires de santé sont appuyées à la surveillance épidémiologique dans la Zone de santé de Salamabila.
Ce paquet d’activités en santé sera en complémentarité avec les réponses en NFI, Protection SVBG-Education, WASH et Nutrition qui seront mis en œuvre respectivement par ACTED, WC H, TPO, RHA et CARCO dans la même zone (Salamabila). Mais aussi avec les projets santé et VBG de MSF et CICR qui appuient les autres aires de santé dans la même zone.
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Projet d'urgence de prévention et réponse aux violences basées sur le genre dans les communautés affectées par la crise humanitaire en zone de santé de Masisi et de Mweso en province du Nord-Kivu La province du Nord-Kivu est touchée par la crise humanitaire persistante résultant des principaux facteurs qui influencent l’évolution de la situation humanitaire dans cette contrée (Aperçu des besoins humanitaires 2022). Il s’agit des conflits armés et intercommunautaires, de l’environnement géopolitique régional, des désastres naturels et des épidémies. Selon l’analyse des risques de l’aperçu des besoins humanitaires 2022, la zone de santé de Mweso et de Masisi en particulier sont classée parmi les zones à risque élevé des incidents de protection. HA va développer les actions centrées sur les besoins des survivantes de VBG qui sont les soins de santé d’urgence incluant la prise en charge médicale (kit post viol, traitement des blessures - réduction des risques d’IST/VIH, grossesse), psychosociale et la santé mentale en se rassurant que les besoins spécifiques de chaque survivante sont prise en compte. Les survivantes seront accompagnées sur le plan juridique et judiciaire avec leur consentement éclairé. Les paras juristes seront intégrés dans les espaces sûrs et sécurisés et fourniront des conseils légaux aux bénéficiaires. Les survivantes de VBG consentantes seront référées vers la police judiciaire de protection de la femme et d’enfants pour initier la plainte. Les femmes et filles de la communauté seront initiées aux métiers pour promouvoir leur autonomisation. Un kit de réinsertion sera remis aux personnes qui auront participé dans ces formations selon leurs filières d’apprentissage. A travers ce projet, HA développera des stratégies adaptées aux contextes telles que les cliniques mobiles afin d’assurer un accès sûr des survivant (e) s aux soins quel que soit l’endroit où ils se retrouvent. Des mesures de prévention et de mitigation des risques de VBG, y compris d’EAS, seront mis en place dans les sites de déplacés, auprès des familles d’accueil et des communautés hôtes, dans les écoles et les structures à travers la mise en place des espaces sûrs communautaires et les GAC mixte dans chaque aire de santé. Le renforcement des capacités des structures communautaires sera organisé par la formation du personnel et la distribution de kits (PEP, hygiénique et dignité). Pour réduire les risques et les cas de VBG, les actions de prévention ont été développées. Dans la ZS de Masisi les activités de PEC seront intégrées dans les CS de Kitsule, Luashi, Buabo, Buguri et Mbiti tandisque dans la ZS de Mweso on aura les centres de santé de Kivuye, Kirumbu, Busumba et Mpati. Les cas compliqués sur le plan médical seront référés vers les structures appuyées par MSF à Masisi et à Mweso. Quant aux enfants en besoin spécifique dans la zone d’intervention qui viendront chercher le service auprès des centres de santé appuyés par Heal Africa HA (EAFGA, ENA…), un système de référencement et contre référencement sera mise en place en collaboration avec d’autres partenaires de protection de l’enfant trouvable dans la zone (CARITAS, CAJED, GSYPAD...).
Dans tous les secteurs, un volet de sensibilisation pour la prévention de COVID-19 est prévu et le personnel du projet suivra les dispositions données par le gouvernement pour assurer la sécurité des bénéficiaires.
Les sensibilisations et des formations des GAC seront organisées pour accroître l'appropriation et la durabilité de l'intervention. Deux enquêtes de satisfaction seront menées afin d'évaluer la qualité des services offerts aux bénéficiaires. Quant aux formation, 60 membres des GAC dont 30 hommes et 30 femmes seront capacité sur la “protection à base communautaire, 45 prestataires des services dont 20 femmes et 25 hommes seront formés sur les directives de la gestion inter-agence des cas de VBG, 17 prestataires psychosociaux dont 15 femmes et 2 hommes sur la PEC psycho-sociale et santé mentale en fin 31prestataires des soins médico dont 13 femmes et 18 hommes sur le protocole national révisé de PEC médicale des cas de VBG, la collecte et la sauvegarde des preuves médico-légales.
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Renforcement de l’accès à la réponse multisectorielle en protection et VBG pour répondre efficacement aux besoins des personnes vulnérables affectées par le conflit dans les zones de santé de Bambu, Mangala et de Jiba en territoire de Djugu dans la Province de l’Ituri, zones de santé de Masisi dans le territoire de Masisi et Pinga en territoire de Walikale dans la Province du Nord Kivu , zones de santé de Mulungu et Lulingu en territoire de Shabunda dans la Province du Sud Kivu et la zone de santé de Saramabila en territoire de Kambabare dans la Province du Maniema . La situation sécuritaire et de protection des civils demeure préoccupante à l'Est du Congo et notamment dans les provinces de l’Ituri, Nord et Sud Kivu et Maniema. En Ituri, l’équipe Humanitaire Pays, a exprimé début août, sa profonde inquiétude face à la recrudescence des tueries et des déplacements de population. Au Nord/Sud Kivu et au Maniema, l'insécurité perdure et affecte les populations civiles En dépit de l'état de siège, les opérations militaires menées par les éléments des FARDC appuyées par la MONUSCO, n'ont pas réussi à pacifier ces zones et neutraliser les groupes armés. Dans la Province de l’Ituri, les habitants du territoire de Djugu font face depuis décembre 2018 à une crise de protection prolongée, consécutive à la persistance de l’insécurité entretenue par les différents groupes armés. Environ 1,6 M de personnes ont quitté leurs villages pour trouver refuge dans des zones relativement calmes. En 2020, le monitoring de protection INTERSOS / UNHCR a documenté 18 360 incidents dont 8008 incidents dans le territoire de Djugu, soit 44 %. Au cours de l’année 2021 ,7393 incidents ont été documentés de janvier à avril 2021 et 3270 dans Djugu soit 44,2 %. Au Nord Kivu, le contexte de protection est marqué dans les zones de santé Masisi et Pinga par les attaques des civils par les éléments des groupes armés et les affrontements entre les FARDC et ces groupes armés. Ceci accentue les déplacements internes des personnes. Au Sud Kivu les conflits ont perduré en 2021 engendrant les mêmes effets, notamment dans les territoires de Fizi, Uvira, Shabunda, les zones de santé de Mulungu et Lulingu et les territoires de Shabunda et Kabambare dans le Maniema. Ce projet a pour but de renforcer les activités de monitoring de protection et de VBG misent en place par INTERSOS. Un effort sera fait pour renforcer les capacités et accompagner les structures communautaires de protection afin de prévenir et réduire la violence. Des actions (référencement des victimes vers les services des prises en charge) seront menées en collaboration avec les communautés et les autorités Étatiques afin d'augmenter la protection des populations et faciliter l’accès à une assistance multisectorielle délivrée par les différents acteurs humanitaires sous l'égide des clusters. Dans le cadre de activités des VBG, INTERSOS renforcera les services existants de prise en charge des survivants en coordination avec les autres acteurs de protection et contribuera à la mise en place d’un environnement protecteur dans les zones de retour en complément des interventions en cours. INTERSOS assurera un soutien psychosocial et la gestion des cas VBG en intégrant une approche de soutien communautaire et des prises en charge médicales en collaboration avec le Cluster Santé des prises en charge juridique, vulgarisation sur les droits des femmes, orientation et référencement vers les services de prise en charge et réinsertion socio-économique des survivantes à travers les AGR. Dans le cadre du Monitoring de Protection ,INTERSOS se concentrera sur la collecte et documentation des incidents à travers un monitoring à base communautaire l'identification des victimes des violations des droits humains le renforcement des mécanismes d’identification des menaces et des violations des droits le renforcement des capacités des structures communautaires y compris sur les thématiques de la cohabitation pacifique , des leaders communautaires et étatiques en matière de protection, le référencement des survivants vers les structures de prise en charge l'analyse de la situation de protection, la production d' alertes et le partage avec le cluster protection et CRIO/CLIO en temps réel afin de permettre aux acteurs de déclencher des réponses rapides et appropriées.120 832 personnes seront ciblées par cette intervention dont 52 600 pour les activités de monitoring de protection et 68 .233 personnes pour les violences basées sur le genre.
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Réponse d'urgence en protection GBV en faveur des populations affectées par la crise dans la zone de santé de Nyunzu International Rescue Committee (IRC) propose d’apporter une réponse protection/violences basées sur le genre (VBG) pour répondre aux besoins protection de 14 912 individus (dont 11 930 retournés et 2 982 personnes déplacées à l’interne) dans la Zone de Santé (ZS) de Nyunzu, province du Tanganyika. Plus précisément, l’Action sera mise en œuvre dans les Aires de Santé (AS) de Ngombe Mwana, Makumbo et Ngoy, où l’IRC soutiendra trois Centres de Santé (CS).
Le projet proposé vise à contribuer à l’amélioration des conditions de vie des personnes affectées par la crise dans la ZS de Nyunzu à travers l’accès aux services essentiels de protection en complémentarité/ coordination avec d’autres acteurs humanitaires s’y trouvant (ex. Médecins d’Afrique (MDA)) pour éviter la duplication et augmenter des synergies et la complémentarité dans la réponse.
De plus, la composante protection vise à améliorer l’accès aux services vitaux et essentiels pour la protection des femmes et enfants affectés par les conflits. Pour ce faire, des mécanismes d'intervention sur la base communautaire pour réduire la vulnérabilité des femmes et filles aux VBG et atténuer le risque et l'impact de la crise sur les survivant.e.s de VBG seront soutenus. IRC suivra une approche à deux niveaux : (1) au niveau de la communauté, en soutenant l'autonomisation des femmes et la sensibilisation de la communauté sur les conséquences des VBG, et (2) en travaillant au niveau des structures de prestation de services, en améliorant l’accès aux services de prise en charge médicaux et psychosociaux appropriés et dans les meilleurs délais des victimes de violence.
Finalement, vue le contexte actuel du COVID-19, il faut aussi noter que le projet a été conçu avec un accent particulier sur la prévention et contamination auprès des bénéficiaires, équipes IRC, et prestataires de services en mettant en place des dispositifs de laves mains, gels hydroalcooliques au profit de SC, OCB et espaces sûrs, tout en respectant les mesures barrières dans toutes les activités.
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Assistance en Cash à usages multiple en faveur de retournés, déplacés et communautés hôtes vulnérables dans les zones de santé de Fizi et Kimbi Lulenge (Territoire de Fizi) en Province du Sud Kivu. Les transferts monétaires demeurent une modalité d'intervention majeure en sécurité alimentaire et moyen de substance, nutrition, éducation, santé et WASH. En guise d’apporter une réponse aux besoins prioritaires des communautés du territoire de Fizi (ZS de Fizi et Kimbi Lulenge) et atténuer ainsi leur vulnérabilité Christian Aid propose une intervention en Cash à multiple usages pour couvrir les besoins multisectoriels les plus prioritaires qui seront identifiés par les bénéficiaires eux-mêmes.
Dans le cadre de la mise en œuvre de ce projet, Christian Aid, prévoit ce qui suit :
a. Circonscrire la zone d’intervention : Identifier les localités les plus vulnérables des ZS de Fizi et Kimbi Lulenge en collaboration avec les membres de différents clusters et Cash Working Group et les autres acteurs intervenants dans la zone
b. Rencontrer les communautés, acteurs locaux et leaders communautaires dans ces 2 ZS ciblées pour expliquer le projet
c. Mener une étude de faisabilité des interventions monétaires : Cette activité va consister à étudier les différents paramètres pour confirmer que les deux ZS ont un environnement propice où il existe un accès aux systèmes de marché opérationnels et où l'argent est accepté et considéré comme sûr. Cette étude permettra de confirmer l’existence de capacités de transfert dans les deux ZS. Elle aidera à identifier la meilleure approche basée sur les marchés applicable dans la zone pour appuyer les bénéficiaires et de fournir une analyse initiale des marchés, et ressortir ainsi les risques opérationnels et de protection
d. Réaliser un ciblage des bénéficiaires sur base d’un critère de vulnérabilité multisectorielle (voir activité 1.1.2). Il est prévu d’identifier 3900 ménages (soit 23400 personnes dont 4758 hommes, 4953 femmes, 6708 garçons et 6981 filles) qui vont bénéficier directement de l’assistance. Mais avec les activités de sensibilisation, le projet va couvrir 88500 bénéficiaires dont : 26550 IDPs (5399 hommes, 5619 femmes, 7611 garçons, 7921 filles), 26550 retournés (5399 hommes, 5619 femmes, 7611 garçons, 7921 filles) et 35400 membres de communautés d’accueil vulnérables (7199 hommes, 7492 femmes, 10147 garçons et 10562 filles). 468 personnes vivant avec handicap sont incluses parmi les bénéficiaires (dont 95 hommes, 99 femmes, 134 garçons et 140 filles).
De plus, la mise en œuvre proprement dite va consister à :
a. Apporter une assistance via les transferts monétaires à usage multiple à 3900 ménages sélectionnés parmi les personnes déplacées vivant dans les familles d’accueil, retournées et familles hôtes les plus vulnérables dont 70% dans la ZS de Fizi et 30 % dans celle de Kimbi Lulenge. Il s’agit d’organiser la distribution directe du cash à travers une banque afin de subvenir à leurs besoins essentiels en période de crise de 01 mars 2022 au 30 Sept 2022. Une autre modalité pourra être utilisée sur recommandation de l’étude du marché qui sera réalisée au début du projet.
b. Veiller au bon déroulement des autres activités connexes (sensibilisation des ménages bénéficiaires sur les pratiques nutritionnelles et sanitaires clés, respect des politiques de protection et redevabilité vis-à-vis des bénéficiaires, prise en compte des besoins de certains groupes spécifiques et genre installations des comités locaux de distribution et de gestion des plaintes, etc.).
c. Sensibiliser plus de 88500 membres de communautés dans la zone du projet (y compris les bénéficiaires directs) sur le PSEA, l'environnement et autres thèmes pertinents prévus par le projet
d. Procéder au suivi des activités sur terrain de manière permanente pendant toute la période du projet, mettre en place des mécanismes de redevabilité efficace à travers l’outil COMPAS pour permettre à la communauté d’avoir accès aux informations du projet et de formuler leurs requêtes et avoir le feedback à temps réel et Réaliser un Post distribution Monitoring (PDM) et enquêtes pour évaluer l'impact du projet
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Réponse en Protection de l’enfance à base communautaire suite aux crises et violences dans la zone de santé de Oïcha, Grand Nord Kivu (GNK) En réponse à la crise humanitaire dans le Grand Nord Kivu, DRC propose ce projet visant à améliorer la réponse à travers une approche centrée sur la protection de l’enfance suite aux successions de crises et violences dans la zone de santé d’Oicha. En effet, les évaluations et analyses des besoins menées par les acteurs humanitaires au courant de ces derniers mois sont unanimes sur la nécessité de renforcer le système de prévention et de protection des enfants. DRC s’appuie sur une approche à base communautaire pour répondre au mieux aux besoins immédiats grâce aux renforcements des mécanismes de protection de l’enfance tout en soutenant les mécanismes en place et en accentuant sur les réflexes de résilience communautaire. L'intervention proposée, repose sur une analyse participative sensible aux conflits vis-à-vis des droits de l’enfant ainsi qu’un monitoring continu des incidents et risques de protection. A travers ce projet, DRC vise donc à contribuer efficacement à l’amélioration de l’environnement protecteur des enfants issus des ménages déplacés, retournés et des familles d’accueil par : (i) le renforcement des mécanismes communautaires de protection de l’enfance, (ii) un monitoring régulier des incidents de protection, (iii) une prise en charge des cas et référencement au besoin, (iv) une assistance de protection individuelle, (v) un appui psychosocial (incluant des espaces dignes et sûrs). Au total, 10.000 individus seront couverts par cette intervention d’urgence, incluant 4.000 enfants recevant une réponse holistique à leurs besoins de protection.
Dans le cadre des activités de protection individuelle, DRC offrira une gestion des cas et une assistance individuelle de protection, également basée sur une cartographie actualisée des services. Les plus vulnérables ainsi que ceux en situation de handicap, bénéficieront d’une prise en charge répondant convenablement à leurs besoins. DRC veillera à ce que toutes les activités de protection de l’enfance mis en œuvre dans le cadre du projet répondent en priorité aux besoins physiques, mentaux et psychosociaux des enfants afin de leur sauver la vie et de préserver leur avenir. Pour le désengorgement des écoles utilisées comme refuges, DRC propose une réponse aux besoins d’accès en logement grâce à un appui monétaire aux ménages déplacés sans abris pour qu’ils louent des maisons. Les personnes vivant dans des familles d'accueil seront également prises en charge car la surpopulation est très fréquente dans les familles d'accueil en raison du nombre élevé des membres de la famille à la base et du fait que, dans de nombreux cas, elles accueillent plusieurs familles en même temps. Cette situation expose les déplacés et les communautés d’accueil (surtout les enfants), à un plus grand risque de problématiques de santé notamment. La réponse sera fournie sur une durée de 6 mois avec une possibilité de continuer cette assistance sur d’autres projets en fonction de l’évolution du contexte. Un projet financé par USAID (BHA) sera mis en œuvre par DRC dans la zone à partir du 1er Octobre 2021 avec les volets de protection (VBG), eau et assainissement, abris et moyens de subsistance. Cette intervention va permettre de compléter la réponse pour la protection de l’enfance en ayant le référencement des ménages avec enfants vulnérables et en besoin de protection vers un appui en eau et assainissement, abris et/ou moyen de subsistance en fonction des besoins identifiés.
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Amélioration de l’accès à la prise en charge transitoire, la recherche, l'appui psychosociale et la réinsertion socio-économique des EAFGA et ENA affectés par les conflits armés dans les ZS de Masisi et Mweso en territoire de Masisi. Ce projet vise à répondre aux besoins urgents des ENA et EAFGA vivant dans les Zones de santé de Masisi plus particulièrement dans 3 aires de santé dont (AS BUABO, BUGURI, KANIRO et MBITSI) et dans la Zone de santé de Mweso Mweso ( aire de santé de MWANJA, BURUNGU et BUKAMA).
Le projet passera par une prise en charge holistique, psychosociale, médicale aux enfants et adolescent(e)s victimes de violences y compris le VBG. Il permettra de prévenir aussi les risques de séparation familiale et les violations des droits enfants à travers des activités de sensibilisation, et de renforcement des capacités des mécanismes communautaires de protection de l’enfant en fin d’identifier, répondre, référer et suivre les cas à risques ou survivants de violations.
il permettra de prendre en charge 250 nouveaux EAFGA et ENA (90 filles et 160 garçons) affectés par les conflits armés à atteindre par l’accueil, la prise en charge transitoire, la réunification familiale et la réinsertion socioéconomique. Ces enfants sont repartis de la manière suivante :
- 150 enfants associés aux Forces et Groupes Armés (50 filles et 100 garçons)
- 100 enfants non accompagnés ou séparés 40 filles et 60 garçons).
Le projet se propose de :
- Faciliter le passage des enfants affectés par les conflits armés et les déplacements (EAFGA et ENA ) vers une vie normale, grâce à la fourniture d’une prise en charge transitoire et le tracing/réunification familial et la réinsertion socioéconomique
- Fournir un appui psychosocial et holistique aux enfants et adolescents victimes des violences y compris les violences sexuelles basées sur le genre
- A travers les EAE (Espace Amis d’enfants), fournir un appui psychosocial individuel ou de groupe aux enfants vulnérables affectés par les conflits armés et ceux affectés par les pandémies.
- Mettre à place/renforcer les capacités des structures communautaires de protection de l'enfant (RECOPE) pour surveiller, rapporter, prévenir et référer les cas d'abus sur les enfants/les violations des Droits de l'enfant pour l'accès à la réponse
- Mettre à place une stratégie de sensibilisation à base communautaire contre le recrutement et l'utilisation/l'exploitation des enfants. Les aspects de prévention concerneront le renforcement des capacités communautaires dans le système d’alerte précoce et l’amélioration du Monitoring, Reporting Mechanism dans le cadre de la Résolution 1612 (le MRM).
Le volet de réponse utilisera les approches standard de prise en charge. Les enfants sortis des Forces et Groupes armés ainsi que les enfants non accompagnés bénéficieront de l’identification, de la vérification, de la documentation, de la prise en charge en structure d’encadrement transitoire, la recherche/médiation et la réunification familiale, du suivi-post réunification et de l'appui à la réinsertion socioéconomique. UMOJA IN ACTION, une organisation de mise en œuvre du Projet (plus de 11 ans d’expérience dans le volet Protection d'enfant (IDTR), bénéficie de l'appui technique et financier de SAVE THE CHILDREN (le Projet en cours dans ce sens va jusqu'au 31 décembre 2022 couvrant les provinces du Nord et Sud-Kivu, et une Réponse d’urgence éruption volcanique Nyiragongo qui apporte un appui à 250 ENA/ES affectés par la crise.
Notons que UMOJA IN ACTION a reçu le financement du Fonds Humanitaire pour la première allocation standard de 2021 qui a permis de prendre en charge 200 enfants dont 100 EAFGA et 100 ENA dans la zone de santé de Masisi. L’appui du FHRDC pour cette nouvelle allocation facilitera la continuité de la réponse déjà en cours dans la zone de santé de Masisi et couvrira les besoins urgents pour les enfants vulnérables identifiés dans la zone de santé de Mweso. ce UiA se coordonnera avec WARCHILD, CARITAS, GYSPAD pour les interventions dans la zone de santé de Masisi et avec CAJED dans la zone de santé de Mweso.
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Intervention d’urgence en AME pour les populations affectées par l’éruption du Nyiragongo à Goma Le projet entend répondre aux besoins les plus urgent des populations affectées par l’éruption du volcan Nyiragongo le 22/05 et la vague de déplacement qui a suivi. On estime que plus de 2650 ménages ont perdu leurs biens et/ou leurs maisons sous la coulée de lave, et ce sont ces ménages qui seront priorisés pour une réponse immédiate en Articles Non alimentaires de base. Concern travaillera en étroite collaboration avec les acteurs abris sélectionnés pour cette réponse, afin d’apporter un complément aux activités proposées. Suite aux réunions communautaires permettant de présenter le projet et de valider la méthodologie d’intervention avec les communautés concernées, Concern distribuera un total de 2650 kits AME d’urgence.Le contenu des kits AME est le suivant: 1 Bidon rigide, 3 Couverture thermique, 1 Bassin de lavage en plastique de 20litres, 1Casserole de 7litr, 1 Casserole de 5litr, 2Bol/métallique, 5 Assiettes métallique, 1 Louche métallique, 5 Cuillère métallique, 1 Couteaux de cuisine, 5 Tasse Inox/métallique, 7 Barre de Savon Chapanyota, 2 Pagne Wax, 1 Bâche, 3 Natte Ces kits contiendront les éléments recommandés par le GT AME, ainsi qu’un kit de dignité pour les femmes et les filles en âge de procréer.Le contenu de kit d'hygiène intime est le suivant : 1 Petit seau de 5litres, 2 Serviette hygiénique réutilisable, 6 Sous vêtement dame. Des sensibilisations aux bonnes pratiques d’hygiène ainsi qu’à l’utilisation appropriée des éléments du kit, seront organisées au cours des distributions. Un suivi post distribution sera réalisé pour collecter les retours des bénéficiaires, voir l’impact de l’activité et rapporter des leçons apprises pour tous les acteurs humanitaires. Grace à ce projet, 2650 ménages (environ 15 900 personnes) pourront améliorer leurs conditions de vie afin de supporter cette crise avec dignité. Afin d'assurer une synergie optimale avec les acteurs abris (notamment AIDES) il a été décidé de centrer cette réponse sur la zone de santé de Nyiragongo. Ce ciblage reste flexible et dépendra des décisions prises par le gouvernment au sujet des sites de déplacés.
Le projet cible les 2650 ménages qui ont perdus leurs maisons et bien suite à l'eruption volcanique, de la zone de santé de Niragongo .
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Assistance d’urgence en Abris/AME auprès des populations déplacées et hôtes dans les zones de santé de Nundu, Sud-Kivu et de Salamabila et Kabambare, Maniema en République Démocratique du Congo Ce projet de 12 mois vise à assister les personnes vulnérables, déplacées et hôtes, affectées par les conflits et les inondations dans les zones de santé de Nundu, territoire de Fizi, province du Sud-Kivu et de Salamabila et Kabambare dans la province du Maniema ayant été classée parmi les zones prioritaires identifiées par l’allocation standard du Fonds Humanitaire.
La situation humanitaire dans la zone de santé Nundu a été marquée par la reprise des violences dans les Hauts-Plateaux de Minembwe depuis septembre 2019 qui a entrainé l’augmentation des déplacements de population. Au premier semestre 2020 et à nouveau début 2021, la situation des conflits armés dans les Hauts-Plateaux de Fizi, accompagnée des opérations militaires menées par les FARDC contre ces groupes armés ont également accentué la crise humanitaire dans cette zone ciblée par le projet. Du 16 au 19 avril 2020, des pluies torrentielles se sont abattues dans cette zone d’accueil et ont causé d’énormes dégâts humains et matériels, ravageant une grande partie des champs de cette zone qui est considéré comme le grenier du Sud Kivu. Cette crise humanitaire augmente davantage la vulnérabilité de la population.
Par ailleurs, la province du Maniema continue de connaître une augmentation du nombre d’acteurs armés du fait du conflit minier dans la zone. Au sud-ouest de la province, la présence de ces différents acteurs armés a par conséquent impacté la vulnérabilité des populations, où des cas de viols et autres formes de violences sexuelles ont été enregistrés. Au cours des six derniers mois, 726 cas ont été enregistrés par le Bureau Central de la zone de santé. De plus, la zone connait une épidémie de rougeole avec 3 194 cas et 67 décès depuis le 1er janvier. Les zones de santé les plus touchées sont Kibombo, Salamabila, Kailo, Kindu et Alunguli. La province est confrontée à un manque d'intrants médicaux et de traitements pour répondre efficacement à l'épidémie. Une grève nationale des travailleurs de la santé, entamée le 9 juin, a également eu un impact sur la situation.
ACTED prévoit de mettre en œuvre une réponse d’urgence dans les secteurs des abris et des articles ménagers essentiels afin de répondre aux besoins immédiats des populations affectées.
ACTED appuiera la reconstruction/construction d’abris transitionnels et la construction de latrines familiales pour 1124 ménages bénéficiaires dans les aires de santé de Kabumbe, Lutabura, Mokobola/l'amba, Mulene, Swima, Mboko et Nundu, dans la Zone de santé de Nundu organisera des distributions d’articles ménagers essentiels et de kits d’hygiène intime féminine à 2324 bénéficiaires des Zones de santé de Nundu (voir les aires listées ci-avant), Salamabila et Kabambare (1124 ménages dans la ZS de Nundu 600 ménages dans la ZS de Salamabila et 600 ménages dans la ZS de Kabambare) sensibilisera des populations vulnérables des Zones de santé de Nundu (voir les aires listées ci-avant), Salamabila et Kabambare sur les thématiques des bonnes pratiques EHA, bonnes pratiques alimentaires et nutritionnelles, de la protection et prévention aux VSBG, de la prévention aux infections (covid, ebola, cholera) et de la protection de l’environnement.
ACTED mettra également en place de manière transversale des activités de protection, du genre, de l’âge et du handicap durant tout le projet pour respecter le principe du Do no Harm.
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Réponse multisectorielle de protection de l’enfance, nutrition et Eau, Hygiène et Assainissement dans les zones affectes par des chocs humanitaires dans les territoires de Fizi (Nundu) et territoire de Shabunda (Lulingu et Mulungu) dans la province du Sud Kivu ET dans les zones de santé de Bambu, et Jiba (province de l’Ituri) Ce projet cible le territoire de Shabunda (Lulingu et Mulungu) et de Fizi (Nundu) au Sud Kivu pour la mise en place de l’intervention multisectorielle nutrition, protection de l’enfant (PE) et eau, l’assainissement et l’hygiène (EAH). Les interventions PE ciblent la zone de santé (ZS) de Lulingu et Mulungu, celles EAH dans la ZS de Mulungu et celles Nutrition dans la ZS Nundu. Le projet s’inscrit dans le plan opérationnel et la stratégie établie par les membres de l’inter Cluster - CRIO de la région Centre-Est pour la 1ere allocation standard FH 2021. e projet répond aux objectifs stratégiques 1 et 2 de l’allocation:
OS1 : La réponse multisectorielle permet de couvrir les besoins vitaux de 9,6 millions de personnes afin de préserver leur intégrité physique et mentale.
OS 2 : La réponse multisectorielle permet de réduire les vulnérabilités et d'améliorer les conditions de vie de 3,4 millions de personnes.
Objectifs du projet :
Le bien-être physique et mental des 4310 enfants et adolescents (2190 filles) les plus vulnérables est assuré en réponse à leurs besoins vitaux.
La prise en charge (PEC) de la malnutrition aigüe de 8015 enfants de moins de cinq ans est assuré au niveau structures de santé et par la communauté.
L’accès aux services EHA de 18,318 personnes les plus vulnérables, notamment les enfants non accompagnés (ENA)ou séparés de leur famille est assuré
Pour PE, les activités proposées rentrent dans l’objectif priorise par le s/cluster PE dans le cadre de cette allocation. Le projet vise à assurer une PEC appropriée de 4310 enfants et adolescents (2190 filles) vulnérables et affectés par des conflits, y compris des enfants associés à groupes armés. Activités principales:
Identification, PEC transitoire des EAFGA, ENA, et des enfants victimes de violences (y compris de violences sex.)
Soutien psychosociale des enfants vulnérables et/ou affectés par les urgences humanitaires
A travers l’approche simplifiée PCIMA en tenant compte du continuum de soins, le projet prendra en charge dans une approche intégrée, 8015 enfants de moins de 5 ans malnutris aigus les enfants MAM (5,060) et MAS (2,955) avec un produit unique (plumpy nut). L’approche simplifiée PCIMA abordera les problèmes d'équité en veillant à ce que les enfants vivant dans des endroits les plus éloignés puissent accéder au traitement sans faire face aux barrières géograph., écon.,sociales associées à l'accès aux structures de santé. Pour une meilleure surveillance nut. au niveau communautaire et la PEC adéquate des enfants selon le protocole de l’approche simplifié, la stratégie périmètre brachial (PB) famille permettra de former 21955 gardiens d’enfants sur le PB famille:pour identifier les enfants malnutris à un niveau non avancé de la malnutrition. Pour une meilleure prévention, la promotion de l’ANJE en situation d’urgence sera mise en place à travers 120 groupes de soutien et la sensibilisation de 10,202 personnes avec un accent sur les hommes. Le projet impliquera le Min. de la Santé à travers le PRONANUT dans toutes les phases de la mise en œuvre du projet.
Le projet fournira accès à un paquet EHA aux pers. vulnérables dans la communauté, en particulier l’accès à l’eau potable pour réduire les risques de la malnutrition et maladies hydriques. Activités principales :
Améliorer accès aux services EHA urgence (aménagement de point d’eau, promotion et/ou appui à la construction des latrines pour contribuer la fin de la défécation à l’air libre et la promotion de l’hygiène)
Fournir paquet EHA aux 3 centres de santé et 5 écoles prim.
Distribuer kit d’urgence aux ménages le plus vulnérable pour améliorer l’hygiène, stockage et gestion de l’eau.
Pour assurer le nexus humanitaire et dévelop., UNICEF et ses partenaires mettent en œuvre des interventions d’urgence prenant soins prendre en considération les aspectes de préparation, renforcement des capacités locales pour une résilience des populations face à des crises recurrent
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Réponse immediate en SECAL en faveurs des personnes déplacées et communautés hôtes les plus vulnérables de l’AS Kabeya Mayi, ZS de Nyunzu, Territoire de Nyunzu dans la province du Tanganyika Le présent projet avec une durée de 10 mois, vise une Assistance immédiate sécurité alimentaire en faveur des populations déplacées et leurs communautés d’accueil, affectées par l'insécurité sur l’axe Kabeya Mayi – Lengwe, dans la ZS de Nyunzu, territoire de Nyunzu, Province du Tanganyika. Ce projet est une réponse aux conséquences de la crise « mouvements de populations », en faveur des personnes déplacées et leurs communautés hôtes. Vu Les besoins en SECAL et la dynamique des mouvements de populations dans la zone, ce projet cible 7086 personnes en SECAL (déplacés, hommes, femmes, garçons, filles dans leurs diversités et les communautés hôtes. Le projet s’inscrit dans une logique de complémentarité des allocations standard FH du mois de juin 2020 et travaillera en coordination avec divers acteurs humanitaires dans la zone d'intervention, afin de combler les gaps non couverts par eux dans les secteurs SECAL dans une approche de mise en œuvre multisectorielle. Le projet s’appuie sur des ERM Inter sectorielle récents (entre le 04 au 11 mars 2021 et celui du 19 avril 2021) émis par OCHA Tanganyika et autres ONGs dans la zone ciblée. Les détails sont fournis dans le « Needs Assessement ». Pour adresser les besoins identifiés de bénéficiaires, la réponse proposée par le projet est adaptée :Vu les besoins identifiés et les orientations de l’allocation, le projet vise l’ Organisation d’une assistance alimentaire pour le volet SECAL pour une ration sèche de 3 mois aux personnes déplacées et communautés hôtes.Par cette intervention/distribution, le projet vise à faciliter l’accès à la nourriture aux ménages ciblés et par conséquent contribuer à réduire leur vulnérable à l’insécurité alimentaire L’amélioration de l’état nutritionnel des ménages dans les communautés ciblées est liée à la fois à la disponibilité alimentaire, à l’éducation nutritionnelle, et à la qualité d’eau et des ouvrages EHA utilisés. La modalité de distribution des vivres (cash ou en nature) sera déterminée par les résultats de l’étude de marché Le projet contribuera de manière significative à l’égalité de sexe par l'implication des communautés assistées à toutes les étapes du projet et les mesures pratiques sont clairement intégrées dans les différentes parties du prodoc et résumées comme suit : (i) la consultation des hommes, des femmes, des garçons, des filles de toutes les communautés assistées, dans toutes les étapes du projet, en ciblant la femme comme principale récipiendaire de l’aide humanitaire, (ii) en instituant des mesures d’accompagnement pour les personnes à faible mobilité pendant les interventions, (iii) par la participation des hommes, des femmes, des garçons et des filles dans les activités et selon les compétences respectives, (iv) par le ciblage et enregistrement des bénéficiaires à travers des comités mixtes pour le monitoring et évaluation pendant et post foires (vi) enfin, par l’institution des bureaux de plaintes pendant le déroulement des foires interventionsL.Budget prévisionnel : 650000.00USD
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Appui à la réponse logistique pour faciliter l’accès humanitaire aux populations affectées dans l’axe Fizi – Lumanya, long de 30 Km, causé par les contraintes d’accès physiques dans la Zone de santé de Fizi, Territoire de Fizi, Province du Sud – Kivu Le projet d’assistance en logistique, sur une durée de 11 mois, à exécuter par ALPF, dans la Zone de santé de Fizi, en Province du Sud-Kivu poursuit l’objectif de faciliter les interventions humanitaires dans les zones difficiles d’accès qui rentre dans le cadre de répondre aux besoins humanitaires des zones affectées par différentes crises, spécifiquement les zones de déplacement et de retour, sur l’axe Fizi - Lumanya, consistant à contribuer aux objectifs de l’allocation Reserve 2021 , axée sur le soutient et la facilitation de l’accès humanitaire dans les zones où la réponse humanitaire est limitée à la suite des contraintes d’accès physique, d’impraticabilité des routes d’intérêt humanitaire immédiat mais aussi faciliter les échanges socioéconomique et l’évacuation des produits agricoles et les produits de première nécessité.
Pour assurer une bonne efficacité des actions sur terrain, ce projet va être conduit en partenariat et collaboration avec une entreprise qui sera recrutée moyennant une procédure compétitive de recrutement faite par ALPF, avec lesquelles ALPF signera un contrat de service et /ou convention de collaboration mettront en place les mêmes activités sur l’axe fizi-lumanya ciblé par la décision de financement dans le territoire de Fizi, province du Sud - Kivu. En effet, à travers la méthode mécanisée, les travaux sont entre autres : réhabilitations et traitements des nids de poules, 26 bourbiers, ornières et ravinements, saignés (canalisation des eaux), évacuation des éboulis, la construction et réparation des ouvrages de franchissement tels que 22 dalots (buses et caniveaux) drainage, rechargement de latérite et compactage de 20 Km linéaire, construction/réhabilitation d’un Pont de 7 m de portée, formation et équipement de 3 CLER sur 3 Sites, Désherbage, débroussaillage et élagage sur 30 Km, Reboisement/Plantation plantules sur des sites présentant des risque d’érosion ou de glissement, Création des 12 déviations pendant les travaux sur la chaussée. Ces problèmes sont récurrents et cycliques aux différents axes dans le Territoire de Fizi en général afin de permettre le passage des Véhicules, l’accès à des organisations humanitaires en direction vers les populations affectées par la crise. Les sensibilisations sur les thématiques et aspects de protection au VIH/SIDA, PEAS, genre, inclusion et promotion des mesures barrières contre la pandémie de COVID – 19, appuieront ces genres d’activités. ALPF est le partenaire responsable du présent projet dans toutes ses parties et cela sous toutes ses différents aspects, (programmatique, Administration, recrutement, finance, logistique, travaux de construction des ouvrage d’art). Par ailleurs, Etant donné que le GJC n’est pas éligible au FH RDC, ALPF signera un contrat de service avec ce dernier. GJC étant une entreprise de construction il sera chargé partiellement des travaux de construction des certains ouvrage d’art comme dalots et pont.
Par ailleurs, au-delà des Organisations qui interviennent dans la logistique telles que : CODEVAH, CAT ALPF se coordonnera avec d’autres acteurs humanitaire intervenants dans la zone, notamment TPO TEARFUND, PAM, UNICEF, NRC, AIDESUNHCR, ADES, CARITAS et ACTED ainsi que d’autres Organisations locales.
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Assistance en AME aux personnes les plus vulnérables affectées par le conflit armé en Zone de Santé de OICHA et à ERINGETI dans la province du Nord-Kivu, en République Démocratique du Congo. Le projet intitulé : «Assistance en AME aux personnes les plus vulnérables affectées par le conflit armé en zone de santé de OICHA et à ERINGETI, dans la province du Nord Kivu, en R.D.Congo » d'un coût total de 700 774,51 $ est à exécuter en zone de santé de OICHA, pendant 9 mois. Il porte sur le cluster AME. Il a pour objectif global : « l’amélioration immédiate des conditions de vie des personnes affectées par la crise, et en priorité les plus vulnérables.» Il porte sur un secteur : le cluster AME. Il vise 21000 bénéficiaires en provenance de 4200 ménages/familles dont 3780 ménages Idps victimes des conflits armés entre les présumés ADF et les militaires des Forces Armées de la RDCongo ainsi que leur traque par ces derniers, et 420 familles d’acceuil. Les principales activités à mettre en œuvre sont :
1)L’assistance aux AME sous l’approche «foire» en faveur des 4200 ménages bénéficiaires. Elle sera organisée en faveur des personnes déplacées membres des familles d’acceuil les plus vulnérables par une approche adaptée au contexte et aux tendances comme aux opportunités de marché. C’est une approche appropriée de nature à repondre aux besoins en AME des bénéficiaires et à permettre la relance des activités économiques au sein de la zone de santé de OICHA et au sein de l’aire de santé de ERINGETI. Grace à l’état de siège la protection des staff et des bénéficiaires sera assurée. Aussi les membres de la FEC OICHA et ceux de ERINGETI ainsi que de la FENAPEC OICHA et FENAPEC ERINGETI ont la capacité voulue de répondre au besoin en AME des bénéficiaires.
2)La distribution des kis hygiènes intimes aux femmes et filles en âge de procréer. Chacun des 4200 bénéficiaires recevra un kit hygiène intime. La distribution sera réalisée à l’occasion de la foire aux AME.
3)Sensibiliser 4200 bénéficiaires sur : Protection contre les exploitations et abus sexuels, les Violences sexuelles et basées sur le genre, lutte et prévention contre le COVID 19, leadership pour un plaidoyer efficace). Les risques potentiels auxquels on peut faire face lors de la mise en œuvre sont : la résurgence des conflits armés, l’insuffisance de stock des AME et/ou des kits hygiènes intimes face à la demande des foires en faveur des 21000 bénéficiaires en provenance de 4200 ménages bénéficiaires, les groupes de pression s’opposent à la mise en œuvre du projet, le mécontentement de certains autochtones non bénéficiaires du projet. Les mesures de mitigation prévues sont : collaborer avec les autorités locales, les forces vives et OCHA pour se renseigner sur la situation sécuritaire encourager la participation de tous à toutes les phases du projet, vulgariser les critères de sélection des bénéficiaires.
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Réponse d’urgence en Articles Ménagers Essentiels à travers l’approche Foire ou Cash et In Kind à 2250 ménages déplacés et familles d’accueil affectés par la crise du sud-Ituri dans la zone de santé de Lolwa, en Territoire de Mambasa, Province de l’Ituri en RD Congo Ce projet de 8 mois, vise sauver des vies de 2250 ménages de déplacés et familles d’accueil affectés par la crise du sud-Ituri en Zs de Komanda et Lolwa en améliorant leur condition de vie avec l'accès aux AME.
En effet, 2250 ménages déplacés et familles d’accueil recevront une assistance en AME, à travers des modalités alternatives (foires ou cash AME et distributions in kind en KHI), selon le contexte et suivant les besoins ressentis.
Pour actualiser ce contexte humanitaire et pour s’imprégner des besoins urgents de Zs de Komanda et Lolwa affectées par la crise répétitive, une mission de Go and see a été diligentée du 30 août au 01 septembre 2021 par la CARITAS BUNIA, de quelle, il est constaté la présence de 7366 ménages de 36830 personnes constitués de nouveaux déplacés de juin et juillet 2021, repartis dans les sites et familles d’accueil de la Zs de Komanda (Villages : Kibonge, Buliki, Beti, Makayanga, Mangusu, Kpalamuta, Ngombenyama) et plus de 40000 personnes déplacées en Zs de Lolwa (Bahaha, Lolwa et Tolitoli). A ce jour, seuls les nouveaux déplacés dans des sites spontanés de la Zs de Komanda sont projetés assistés par PPSSP qui s’est déjà installé dans la zone. Les autres déplacés vivant en familles d’accueil dans les Zs de Komanda et Lolwa, représentant plus de 60% de la réponse de PPSSP (AME et Wash) n’ont pas encore reçu d’assistances. De cette situation, il se dégage un grand GAP en réponse dans plusieurs secteurs entre autres : ABRIampAME, SECAL, Protection, Wash, Santé…
CARITAS BUNIA préconise une assistance intégrée aux personnes déplacées et familles d’accueil vulnérables afin d’améliorer leur condition de vie. Elle vise apporter l’assistance en AME à travers les approches foire ou Cash et In Kind en KHI afin de contribuer à la réduction immédiate de vulnérabilité à l’accès aux AME des personnes déplacées de moins de six mois et familles d’accueil dans les Zs de Komanda et Lolwa.
Cependant, pour une assistance intégrée et dans le souci d’orienter les actions de manière efficace et répondre de façon approprié avec une complémentarité avérée, un cadre de concertation sera monté avec d’autres acteurs intervenant dans les zones. L’identification de bénéficiaires sera faite sur base de critère de cotation de score card AME de vulnérabilité et les bénéficiaires seront sélectionnés suivant le score card AME de vulnérabilité aigue variant entre 4 à 5. Les activités réalisées à travers la foire ou Cash AME permettront à ce que la population affectée par la crise fasse un libre choix des AME qui lui permettra de disposer en suffisance d'articles à usage personnel et ménager pour ainsi garantir la santé, le respect de la dignité, la sécurité et le bien-être de chacun. Aussi, les femmes et filles en âges de procréation (2000) recevront des KHI à travers une distribution directe.
Dans l’ensemble de 12 activités prévues, se mettrons en œuvre avec une approche multisectorielle, en synergie/coordination avec plusieurs autres acteurs qui seront positionnées. Pour ce faire, CARITAS Bunia s'engage à s'impliquer davantage dans le mécanisme de coordination (CLIO, Cluster), notamment dans sa participation aux missions d'évaluation rapide multisectorielle inter organisations, base de toute réponse dans le cadre de ce projet.
Ainsi, CARITAS Bunia souscrit aux engagements du Cluster AME/Abris ainsi qu'aux normes humanitaires fondamentale de qualité et de redevabilité pour acheminer l'aide en toute transparence et dans le respect des personnes et communautés affectées en Ituri.
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Projet d'appui à la prise en charge transitoire, la réunification familiale et la réintégration communautaire, socioéconomique des EAFGA et ENA affectés par les conflits armés dans le territoire de Masisi. Le présent projet vise à répondre aux besoins urgents des EAFGA et ENA vivant dans le territoire de Masisi, principalement dans les zones de santé de zone de santé de Masisi (territoire de Masisi).
Ce projet vise directement 200 enfants (90 filles et 110 garçons) affectés par les conflits armés à atteindre par l’accueil, la prise en charge transitoire, la réunification familiale et la réinsertion socioéconomique. Ces enfants sont repartis de la manière suivante :
- 100 enfants associés aux Forces et Groupes Armés (30 filles et 70 garçons)
- 100 enfants non accompagnés ou séparés (60 filles et 40 garçons).
Le projet se propose de :
- Faciliter le passage des enfants affectés par les conflits armés et les déplacements (EAFGA et ENA) vers une vie normale, grâce à la fourniture d’une prise en charge transitoire et le tracing/réunification familial et la réinsertion socioéconomique
- Mettre à place/renforcer les capacités des structures communautaires de protection de l'enfant (RECOPE) pour surveiller, rapporter, prévenir et référer les cas d'abus sur les enfants/les violations des Droits de l'enfant pour l'accès à la réponse
- Fournir un appui psychosocial et holistique aux enfants et adolescents victimes des violences y compris les violences sexuelles basées sur le genre
- Mettre à place une stratégie de sensibilisation à base communautaire contre le recrutement et l'utilisation/l'exploitation des enfants. Les aspects de prévention concerneront le renforcement des capacités communautaires dans le système d’alerte précoce et l’amélioration du Monitoring, Reporting Mechanism dans le cadre de la Résolution 1612 (le MRM).
Le volet de réponse utilisera les approches standard de prise en charge. Les enfants sortis des Forces et Groupes armés ainsi que les enfants non accompagnés bénéficieront de l’identification, de la vérification, de la documentation, de la prise en charge en structure d’encadrement transitoire, la recherche/médiation et la réunification familiale, du suivi-post réunification et de l'appui à la réinsertion socioéconomique. UMOJA IN ACTION, une organisation de mise en œuvre du Projet (plus de 10 ans d’expérience dans le volet Protection d'enfant (IDTR), bénéficie de l'appui technique et financier de SAVE THE CHILDREN (le Projet en cours dans ce sens va jusqu'au 31 décembre 2023 couvrant les provinces du Nord et Sud-Kivu, et une Réponse d’urgence éruption volcanique Nyiragongo qui apporte un appui à 500 ENA/ES affectés par la crise.
UiA reçoit les soutiens moral et technique des différentes agences de protection de l’enfant ainsi que de la section « Child Protection » de la MONUSCO, le TREET CHILD et les services étatiques impliqués dans la mise en œuvre du Programme National DDR/Enfant (la DIVAS, DIVIGENRE, PSPEF (Police Spécialisée de Protection de l’enfant et de la Femme), les FARDC et d'acteurs dans le cadre du Groupe de Travail Protection de l’enfant et du Cluster Protection. L'expérience de UMOJA IN ACTION est diversifiée par ses interventions de travail avec les communautés affectées par les conflits armés principalement dans la collecte/partage des alertes, la conduite des évaluations multi sectorielles, l'organisation des distributions, la sensibilisation sur divers sujets de vie communautaire (importance de l'éducation, le lavage de mains au savon/cendre, la prévention du VIH,).
L'appui financier du Fond Humanitaire de la RDC apportera un renfort aux capacités actuelles de UMOJA IN ACTION. Il soutient la continuité des actions d'accompagnement psychosocial des enfants affectés par les conflits en agrandissant les capacités d'intervention dans la zone.
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Projet d'Appui à l'éducation inclusive et de qualité dans un environnement sûr et protecteur des enfants déplacés, retournés et autochtones affectés par les conflits armés sur les axes Katale-Lushebere- Loashi-Bukombo-Nyambiondo de la Zone de Santé de Masisi et Malemo-Mpeti-Pinga-Nkasa-Katanga de la Zone de Santé de Pinga en province du Nord-Kivu" Le projet vient donner un appui à l' éducation inclusive, de qualité à 13811 enfants dont 6795 Filles et 7016 Garçons dont 5690 enfants déplacés,8121 enfants retournés et autochtones affectés par les conflits armés sur l'axe: Katale-Lushebere-Loashi-Bukombo-Nyambiondo- Malemo-Mpeti-Pinga-Nkasa-Katanga des zones de Santé de Masisi et Pinga.
Cet appui va consister à: - renforcer les capacités des enseignants de 32 écoles ciblées par projet sur l'usage des modules de PNEP, éducation à la paix, de protection des enfants en milieu scolaire, contre le COVID-19 et contre l’exploitation des abus sexuels, d’accompagnement psycho social et de récupération scolaire
- distribuer aux 13811 élèves de 32 écoles ciblées par le projet des fournitures scolaires en vue de faciliter leurs apprentissage,- distribuer aux 224 enseignants de 32 écoles ciblées par le projet des fournitures dans l'objectif de faciliter leurs préparations de matière, -la mise en place de 32 salles de classe d'urgence et la réhabilitation des salles de classe y compris 64 portes des latrines d'urgence en vue d'augmenter la capacité d'accueil des élèves, - Distribuer 32 kits hygiénique et de lavage des mains dans toutes les écoles ciblées par le projet dans l'objectif de protéger les élèves contre les maladies des mains salle et le Covid19,- une sensibilisation aux 13811 élèves des écoles ciblées par le projet sur la protection contre le COVID 19, et contre l'exploitation et abus sexuels dans l'objectif de se protéger contre ses maladies et ses abus sexuels, - distribuer des Kits didactiques aux écoles de 32 écoles ciblées en vue de donner un enseignement de qualité aux élèves, - distribuer 32 Kits récréatifs dans 32 écoles ciblées par le projet dans l'objectif de partager aux élèves les jeux qui vont le detraumatisés ,
- mettre en place le programme de récupération scolaire en faveurs de 3444 enfants en dehors du système scolaire pendant 3 mois dans l'objectif de les aider à récupérer les matières perdues dans les branches de Français,mathématique et langue nationale.
L'approche de mise en œuvre des activités du projet sera participative, inclusive et communautaire. Les acteurs seront impliqués dans l'exécution des activités, le suivi et l'évaluation.
Les services étatiques tels que l’EPST sera impliqué dans la mise en œuvre de ce projet dans la formation des enseignants en nous envoyant les inspecteurs pour former sur les modules de PPNEP et éducation à la paix. S'agissant de la complémentarité, nous allons collaborer avec d'autres intervenants de la zone des autres secteurs, avec le cluster éducation pour l'accompagnement technique et d'autres partenaires qu'on va trouver dans la zone d'intervention en vue d'éviter la duplication des actions à mener.
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