Search is not available for this dataset
url
stringlengths 31
400
| title
stringlengths 1
233
| text
stringlengths 1
19.5k
|
---|---|---|
https://fr.wikipedia.org/wiki/Andalousie | Andalousie | d'Andalousie sont le théâtre d'œuvres cinématographiques, comme par exemple : Assassin's Creed, Violettes impériales ou encore Quién te cantará. Culture populaire Danse et musique L'Andalousie est la patrie du flamenco, d'où il est originaire. Cet art appartient au patrimoine culturel immatériel de l'UNESCO depuis 2011. De nombreuses académies de danse et de chant flamenco existent en Andalousie, notamment à Séville, Grenade et Jerez. Elevage de chevaux et corrida C'est également la région d'origine du cheval de pure race espagnole, et un des hauts-lieux de la tauromachie. Les arènes de la Real Maestranza de Séville et les Arènes des Califes de |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Andalousie | Andalousie | Cordoue sont deux places de première catégorie. Qui plus est, une bonne part des élevages de toros bravos est implantée dans les provinces de Cadix, Huelva et Séville. Fêtes annuelles L'Andalousie est le théâtre d'un très grand nombre de fêtes tout au long de l'année. Les fêtes religieuses les plus importantes sont la Semaine sainte (particulièrement fastueuse à Séville et à Malaga) et le pèlerinage d'El Rocío, à la Pentecôte, qui rassemble plusieurs centaines de milliers d'andalous. Les ferias sont les fêtes profanes les plus courues ; chaque ville et village en organise une, souvent à l'occasion des festivités liées |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Andalousie | Andalousie | au saint patron de la localité. Les plus célèbres sont la Feria de Abril de Séville, la Feria de Nuestra Señora de la Salud de Cordoue et la Feria del Caballo de Jerez de la Frontera. Le carnaval de Cadix attire également des touristes du monde entier. Éducation L’Andalousie est un territoire monolingue. Il y a des accords entre la France et l’Andalousie et entre l’Allemagne et l’Andalousie pour la mise en place de programmes bilingues entre ces pays. L’Andalousie a créé bilingues à travers son territoire, dont espagnols français, ainsi que 8 espagnol allemand. Andalous renommés Hispanie romaine : |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Andalousie | Andalousie | Trajan, empereur romain ; Hadrien, empereur romain ; Sénèque, philosophe latin ; le comte Julien (comes Julianus ou Olbàn). Hispanie wisigothique: Isidore de Séville, évêque d'Hispalis (Séville). Al-Andalus : Al Mutamid Ibn Abbad, poète, juge, roi de Séville ; Abbas Ibn Firnas, scientifique, théologien musulman et pionnier de l'aéronautique ; Averroès, ou Ibn Rochd en arabe, juriste, médecin et philosophe ; Ibn Tufayl, philosophe arabe musulman, médecin et mathématicien ; Ibn Zeydoun, poète arabe ; Salomon ibn Gabirol, rabbin, poète, théologien et philosophe ; Maïmon ben Yossef HaDayan, philosophe et juriste juif ; Moïse Maïmonide, philosophe juif, fils du précédent |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Andalousie | Andalousie | ; Boabdil, ou Abou Abdallah, dernier roi de Grenade ; Lissan-Edine Ibn al-Khatib, écrivain, historien, philosophe et homme politique arabe andalou. Espagne moderne : Bartolomé de Las Casas, théologien et premier défenseur des indigènes ; Álvar Núñez Cabeza de Vaca, explorateur ; Bartolomé Esteban Murillo, peintre ; Luis de Góngora, écrivain et poète ; Eugénie de Montijo, née à Grenade, Impératrice des Français. Diego Vélasquez, peintre. Espagne contemporaine : Federico Garcia Lorca, poète et dramaturge ; Paco de Lucía, guitariste ; Pablo Picasso, peintre ; Sergio Ramos, footballeur Antonio Banderas, acteur ; Morante de la Puebla, matador et artiste ; |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Andalousie | Andalousie | Manuel de Falla, musicien ; Lola Flores, danseuse et chanteuse de flamenco ; Carmen Sevilla, danseuse et chanteuse de flamenco ; Joaquin Turina, musicien ; Andrés Segovia, guitariste ; Enrique Morente, et sa fille Estrella Morente, chanteurs de flamenco ; Cristina Hoyos, danseuse de flamenco, actrice et chorégraphe ; Vicente Amigo, guitariste ; Arcángel, chanteur de flamenco (de son nom complet : ) ; à ne pas confondre avec le chanteur de Reggaeton, américain d'origine dominicaine et homonyme : Arcángel ; Juan Ramón Jiménez, poète ; Antonio Machado, poète ; Camarón de la Isla, chanteur flamenco ; Sara Baras, danseuse |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Andalousie | Andalousie | flamenco ; Felipe González, homme politique ; Soledad Ruiz Seguín, syndicaliste et femme politique ; Pablo Alborán, auteur-compositeur-interprète de pop andalouse ; Amparo Muñoz, actrice et Miss Univers 1974 ; Paz Vega, actrice, mannequin égérie de l'Oréal Paris. El Risitas, acteur et humoriste Jesus Quintero, chroniqueur, animateur de l’émission Ratones Coloraos. Notes et références Voir aussi Articles connexes Nationalisme andalou Statut d'autonomie de l'Andalousie Drapeau de l'Andalousie Hymne de l'Andalousie Al-Andalus Liens externes . . . |
https://fr.wikipedia.org/wiki/American%20Standard%20Code%20for%20Information%20Interchange | American Standard Code for Information Interchange | L' (Code américain normalisé pour l'échange d'information), plus connu sous l'acronyme ASCII (, ), est une norme informatique de codage de caractères apparue dans les années 1960. C'est la norme de codage de caractères la plus influente à ce jour. ASCII définit 128 codes à 7 bits, comprenant 95 caractères imprimables : les chiffres arabes de 0 à 9, les 26 lettres de l'alphabet latin en minuscules et en capitales, et des symboles mathématiques et de ponctuation. ASCII suffit pour représenter les textes en anglais, mais il est trop limité pour les autres langues, dont le français et ses lettres |
https://fr.wikipedia.org/wiki/American%20Standard%20Code%20for%20Information%20Interchange | American Standard Code for Information Interchange | accentuées. Les limitations du jeu de caractères ASCII sont encore sensibles au , par exemple dans le choix restreint de caractères généralement offerts pour composer une adresse électronique. L'ASCII est une des variantes de la norme ISO/CEI 646. Il est inclus dans plusieurs dizaines de normes couvrant plus de caractères, qui sont parfois informellement appelées ASCII étendu. Celles-ci peuvent être régionales (ISO/CEI 8859), nationales (GB 18030) ou internationales (Unicode). Avec l'avènement de la mondialisation et de l'internationalisation des systèmes d'information, les limitations de l'ASCII ne sont plus acceptées que dans des domaines techniques qui requièrent la compatibilité avec des protocoles |
https://fr.wikipedia.org/wiki/American%20Standard%20Code%20for%20Information%20Interchange | American Standard Code for Information Interchange | de communication ou systèmes anciens. Histoire Avant la standardisation, de nombreux codages de caractères incompatibles entre eux existaient. Chaque matériel avait son propre codage, lié aux techniques qu'il utilisait. Tout ordinateur, comme l'IBM 1130, était livré avec ses sous-programmes et ses tables permettant de transposer les codes d'un matériel à un autre. D'autres standards, comme l'EBCDIC d'IBM, étaient utilisés, notamment pour les cartes perforées (Bull avait un code, incompatible avec EBCDIC). En 1960, l'ISO a créé le Technical Committee on Computers and Information Processing (Comité technique pour les ordinateurs et le traitement de l'information). Il a été divisé en six |
https://fr.wikipedia.org/wiki/American%20Standard%20Code%20for%20Information%20Interchange | American Standard Code for Information Interchange | groupes de travail : ; ; ; ; ; . L'American Standards Association (ASA, aujourd'hui ANSI) était chargée du standard des États-Unis. L'ASA a reconnu le consortium (BEMA, puis, CBEMA) comme le parrain du travail de standardisation du traitement des données. En 1960, BEMA a formé un groupe de traitement des données des partenaires, dont Minneapolis-Honeywell. Ce groupe a formé un , qui à son tour a formé l'. L a formé le comité X3, qui a été reconnu par l'ASA comme . Parmi les membres du comité, Bob Bemer est parfois présenté comme père de l'ASCII, ce qu'il ne |
https://fr.wikipedia.org/wiki/American%20Standard%20Code%20for%20Information%20Interchange | American Standard Code for Information Interchange | faut pas comprendre comme inventeur de l'ASCII, mais comme grand artisan de la diffusion d'ASCII. En 1961, le DoD met au point un code standard de transmission de donnée sur 8 bits. Ce standard 8 bits est une variante des standards FIELDATA sixbits utilisés dans la décennie précédente par la défense. Il a eu une influence notable sur la première version de l'ASCII. En 1963, la première version publiée de l'ASCII apparaît. La liste des caractères à considérer et leur position ont été débattues. Sa dernière version stabilisée a été normalisée par l'ANSI en 1986 sous la désignation ANSI X3.4:1986 |
https://fr.wikipedia.org/wiki/American%20Standard%20Code%20for%20Information%20Interchange | American Standard Code for Information Interchange | (après deux autres versions en 1967 et 1968, historiquement normalisées par l'ASI, devenu ANSI mais qui ne normalisait pas encore toutes les positions). C'est également la variante américaine des jeux de caractères codés selon la norme ISO/CEI 646 avec laquelle on la confond souvent (d'où sa désignation également comme US-ASCII pour lever l'ambigüité, désignation préférée dans le registre IANA des jeux de caractères codés). À l'époque elle a été en concurrence avec des standards incompatibles. Par la suite, l'existence de nombreux codages reprenant les conventions de l'ASCII l'a rendu très populaire. IBM, qui utilisait sur ses mainframes un autre codage, |
https://fr.wikipedia.org/wiki/American%20Standard%20Code%20for%20Information%20Interchange | American Standard Code for Information Interchange | l'EBCDIC, ne commença à utiliser officiellement l'ASCII sur ses matériels qu'avec l'IBM PC, en 1981. Principes L'ASCII définit 128 caractères numérotés de 0 à 127 et codés en binaire de 0000000 à 1111111. Sept bits suffisent donc. Toutefois, les ordinateurs travaillant presque tous sur un multiple de huit bits (un octet) depuis les années 1970, chaque caractère d'un texte en ASCII est souvent stocké dans un octet dont le bit est 0. Aujourd'hui encore, certains systèmes de messagerie électronique et de SMS fonctionnent avec des bytes ou multiplets composés de seulement sept bits (contrairement à un octet qui est un |
https://fr.wikipedia.org/wiki/American%20Standard%20Code%20for%20Information%20Interchange | American Standard Code for Information Interchange | byte ou multiplet standardisé à huit bits). Les caractères de numéro 0 à 31 et le 127 ne sont pas affichables ; ils correspondent à des commandes de contrôle de terminal informatique. Le caractère numéro 127 est la commande pour effacer. Le caractère numéro 32 est l'espace. Le caractère 7 provoque l'émission d'un signal sonore. Les autres caractères sont les chiffres arabes, les lettres latines majuscules et minuscules sans accent, des symboles de ponctuation, des opérateurs mathématiques et quelques autres symboles. Limitations L'absence des caractères des langues étrangères à l'anglais rend ce standard insuffisant à lui seul pour des textes |
https://fr.wikipedia.org/wiki/American%20Standard%20Code%20for%20Information%20Interchange | American Standard Code for Information Interchange | étrangers (par exemple en langue française), ce qui rend nécessaire l'utilisation d'autres encodages. Lorsqu'il est employé seul pour la langue anglaise, il interdit l'usage des accents dans la langue anglaise (cf. wikt:en:Appendix:English words with diacritics). Quelques-uns des caractères graphiques ASCII ont provoqué une polysémie. Ceci est en tout ou partie lié au nombre limité de codets dans un jeu à sept bits. Ceci se retrouve notamment dans les symboles de ponctuation et l'utilisation des guillemets. L'ASCII a été conservé parce qu'il est omniprésent dans de nombreux logiciels. Cet héritage se retrouve dans Unicode où ces signes sont dans un bloc |
https://fr.wikipedia.org/wiki/American%20Standard%20Code%20for%20Information%20Interchange | American Standard Code for Information Interchange | disjoint des autres symboles similaires, se trouvant pour la plupart codés à partir de U+2000. Internationalisation Les limites du standard américain ASCII ont conduit, sur trois périodes différentes, à trois approches de l'internationalisation : l'utilisation de standards régionaux à caractères mesurant un octet, techniquement les plus faciles à mettre en place ; l'utilisation de standards extensibles, où un même octet peut représenter un caractère différent suivant le contexte (famille ISO/CEI 2022) ainsi que des extensions où un caractère est codé sur plusieurs octets ; l'utilisation du standard Unicode (famille ), qui est celui qui comprend le plus grand nombre de |
https://fr.wikipedia.org/wiki/American%20Standard%20Code%20for%20Information%20Interchange | American Standard Code for Information Interchange | caractères. Les standards régionaux ont l'inconvénient de ne permettre la représentation que d'un ensemble réduit de caractères, comme les caractères d'Europe occidentale. Avec cette approche, il est nécessaire d'indiquer l'encodage à l'extérieur du flot. Les standards extensibles ont l'inconvénient d'être contextuels. Il se peut que des logiciels utilisant certains algorithmes de recherche manquent d'interopérabilité à cet égard. Standardisation Le jeu de codage ASCII est défini quasiment identiquement par plusieurs standards différents, a de nombreuses variantes et a donné naissance à une foison (des dizaines ou des centaines) d'extensions plus ou moins incompatibles entre elles. Les principales extensions sont justifiées par |
https://fr.wikipedia.org/wiki/American%20Standard%20Code%20for%20Information%20Interchange | American Standard Code for Information Interchange | le fait que l'ASCII ne répond pas aux divers besoins régionaux. Elles sont proposées par des organismes de normalisation, ou par des fournisseurs de produits et de services. Les standards ASCII N.B. — Ne pas confondre USASI X3.4-1968 ou ANSI X3.4-1968 et ANSI X3.4:1986. Standards ASCII des États-Unis (les standards hérités, et le standard en vigueur) : ASA X3.4-1963, (incomplet avec 28 positions libres, et un code de commande non assigné) ; USASI X3.4-1967 (renommé rétroactivement ANSI X3.4-1967), ne normalisait pas encore toutes les positions ; USASI X3.4-1968 (renommé rétroactivement ANSI X3.4-1968), ne normalisait pas encore toutes les positions ; |
https://fr.wikipedia.org/wiki/American%20Standard%20Code%20for%20Information%20Interchange | American Standard Code for Information Interchange | ANSI X3.4-1977 ; ANSI X3.4:1986 (en 1986, et en vigueur aujourd'hui). Les standards internationaux suivants sont généralement considérés compatibles (quasi identiques) avec le standard ASCII en vigueur de 1986 à 2011, tout en constituant une normalisation internationale officielle : Norme ISO/CEI 646 : ISO/CEI 646-US Variante des États-Unis, Variante IRV internationale ; Code page IBM 367 ; Alphabet International de Référence : Alphabet International de Référence (de 1988), Alphabet International de référence (dans le jeu G0 de l'IRV). La désignation US-ASCII, ASCII É-U ou ASCII des États-Unis est un mélange des désignations précédentes. Le registre IANA lui attribue la dénomination |
https://fr.wikipedia.org/wiki/American%20Standard%20Code%20for%20Information%20Interchange | American Standard Code for Information Interchange | US-ASCII, sans en définir le codage. Approximation, variantes et extensions Norme ISO/CEI 646 Variante INV invariable (incomplète par rapport aux deux précédentes). Trois types de codages de caractères se rapprochent de l'ASCII : ceux qui ne changent que par la dénomination — ils sont essentiellement identiques à l'ASCII ; ceux qui sont des variantes, l'ASCII étant à l'origine la variante locale aux États-Unis de l'ISO/CEI 646 ; ceux qui l'augmentent, dits extensions. Alias En , le RFC et la chambre d'enregistrement de jeux de caractères Internet Assigned Numbers Authority ont reconnu les alias suivants, insensibles à la casse, convenables pour |
https://fr.wikipedia.org/wiki/American%20Standard%20Code%20for%20Information%20Interchange | American Standard Code for Information Interchange | l'utilisation dans des protocoles Internet : L'IANA promeut plus particulièrement la dénomination « US-ASCII » pour Internet. Variantes ASCII a donné naissance à certaines variantes qui conservent la plupart des caractères, mais en remplacent une partie. Dès lors, il ne s'agit plus d'ASCII à strictement parler. Outre ISO/CEI 646, on trouve d'autres variantes dans l'histoire de l'informatique. Par exemple, le circonflexe (#94) est remplacé par la flèche vers le haut et le soulignement (#95) est remplacé par la flèche vers la gauche, dans l'ensemble de caractères intégré des puces Motorola 6847 (VDG) et du GIME, qui équipaient les adapteurs vidéo |
https://fr.wikipedia.org/wiki/American%20Standard%20Code%20for%20Information%20Interchange | American Standard Code for Information Interchange | du TRS-80 Color Computer et d'autres anciens ordinateurs des années 1980. Mais plusieurs années plus tôt, les ordinateurs Xerox équipés du langage de programmation Smalltalk incluaient les mêmes deux caractères (en mode graphique). Par ailleurs, certains anciens ordinateurs n'étaient équipés que du deux tiers d'ASCII, c'est-à-dire les caractères 32 à 95 plutôt que 32 à 126. C'est alors à proprement parler une variante à 6 bits. Sur l'Ordinateur Couleur, on mettait dans les fichiers les codes 32 à 127, mais ceux de 96 à 127 étaient des versions en couleurs inversées (vert sur noir plutôt que noir sur vert). Ces |
https://fr.wikipedia.org/wiki/American%20Standard%20Code%20for%20Information%20Interchange | American Standard Code for Information Interchange | blocs de 32 caractères étaient échangés au moment d'envoyer au VDG, pour lequel les codes ASCII 32 à 63 étaient numérotés 96 à 127, tandis que les 0 à 63 étaient en couleurs inversées (en soustrayant 64). En outre, les codes 128 à 255 encodaient des formes de blocs en couleurs. Le GIME était capable de fonctionner soit comme le VDG, soit en mode ASCII, avec circonflexe #94, soulignement #95. Il avait aussi en option sa propre extension 8-bit pour les lettres accentuées minuscules et majuscules, compatible avec probablement aucun autre ordinateur (en plus d'être impossibles à insérer autrement que |
https://fr.wikipedia.org/wiki/American%20Standard%20Code%20for%20Information%20Interchange | American Standard Code for Information Interchange | par n° dans le code source BASIC). Certaines extensions 7-bit ont un caractère #127, comme les premiers Apple, qui y avaient un quadrillé, et les cartes vidéo PC (Page de code 437) qui y avaient une sorte de pentagone, en plus de remplir les cases 0 à 31 de flèches, cercles et signes divers. Naturellement, on ne pouvait pas utiliser ces codes dans les contextes où ils avaient une signification de contrôle ; et inversement, lorsque des codes de contrôle n'étaient pas interprétés comme tels, comme quand le #27 est censé signifier commencer une séquence VT100 (ANSI.SYS) mais apparaît comme |
https://fr.wikipedia.org/wiki/American%20Standard%20Code%20for%20Information%20Interchange | American Standard Code for Information Interchange | une flèche vers la gauche (par exemple, ). Huitième bit et augmentations De nombreuses normes de codage de caractères ont repris les codes ASCII et ajouté d’autres caractères pour les codes supérieurs à 127. Parmi les nombreuses extensions 8 bits de l'ASCII, le Multinational Character Set créé par Digital Equipment Corporation pour le terminal informatique VT220 est considéré comme à la fois l'ancêtre de l'ISO/CEI 8859-1 et de l'Unicode. Extensions mono-octets En particulier, beaucoup de pages de code étendent l'ASCII en utilisant le bit pour définir des caractères numérotés de 128 à 255. La norme ISO/CEI 8859 fournit des extensions |
https://fr.wikipedia.org/wiki/American%20Standard%20Code%20for%20Information%20Interchange | American Standard Code for Information Interchange | pour diverses langues. Par exemple, l'ISO/CEI 8859-1, aussi appelée Latin-1, étend l'ASCII avec les caractères accentués utiles aux langues originaires d'Europe occidentale comme le français ou l'allemand. Par abus de langage, on appelle souvent « ASCII » des normes qui étendent l'ASCII, mais qui ne sont pas compatibles entre elles (et parfois même ne sont pas compatibles sur leurs 128 premiers caractères codés). En particulier, les standards Windows-1252 (couramment utilisé sur Microsoft Windows dans les pays occidentaux), ISO/CEI 8859-1 (couramment utilisé sur Internet et Unix) et les pages de code pour PC numéro 437 et 850 (couramment utilisées sur DOS) |
https://fr.wikipedia.org/wiki/American%20Standard%20Code%20for%20Information%20Interchange | American Standard Code for Information Interchange | ne sont pas la norme ASCII. Cet abus de langage ne va pas sans causer des confusions causant des incompatibilités, souvent rendues visibles par le fait que les caractères non ASCII comme les « lettres accentuées » (éÈç) s'affichent mal. On écrit parfois « ASCII de base » pour différencier l'ASCII d'un standard plus étendu. Extensions asiatiques, à base de séquences d'échappement Afin d'unifier les différents codages de caractères complétant l'ASCII et y intégrer les codages complètement différents (le JIS pour le japonais par exemple, qui bien que développé aussi sur la base de l'US-ASCII, en diffère dans l'assignation d'un |
https://fr.wikipedia.org/wiki/American%20Standard%20Code%20for%20Information%20Interchange | American Standard Code for Information Interchange | des 128 premiers codets), la norme ISO/CEI 10646 a été inventée (et aussi développée au départ séparément par le Consortium Unicode dans une version de sa norme Unicode 1.0 initialement incompatible avec ISO/CEI 10646). Voir notamment ISO/CEI 2022. Extensions Unicode La version 1.0 a été abandonnée depuis la version 1.1 afin d'unifier et fusionner les deux répertoires dans un jeu universel de caractères codés. ISO/CEI 10646 codifie des dizaines de milliers de caractères, mais les 128 premiers restent compatibles avec ASCII (dans sa dernière version X3.4-1986) ; la norme Unicode y ajoute des sémantiques supplémentaires. Dans la norme Unicode, le |
https://fr.wikipedia.org/wiki/American%20Standard%20Code%20for%20Information%20Interchange | American Standard Code for Information Interchange | standard ASCII est défini sous le nom de « C0 Controls and Basic Latin ». Toutefois, certains pays d'Asie orientale (la République populaire de Chine, les anciens dominions britannique et portugais en Chine, de Hong Kong et Macao, qui sont devenus depuis des régions administratives spéciales de Chine, la République de Chine à Taïwan, et le Japon) ont choisi de continuer à développer leur propre norme pour coder le jeu de caractères universel, tout en choisissant de les maintenir entièrement convertibles avec l'ISO/CEI 10646 ; parmi ces normes asiatiques, seule la norme nationale japonaise continue à maintenir une différence dans |
https://fr.wikipedia.org/wiki/American%20Standard%20Code%20for%20Information%20Interchange | American Standard Code for Information Interchange | ses 128 premières positions avec le jeu ASCII, en codant le symbole monétaire du yen à la place de la barre oblique inversée (comme c'est aussi le cas dans la variante japonaise de la norme ISO/CEI 646). Influence L'ASCII a eu une influence importante dans le monde informatique. En particulier, il a longtemps limité les caractères disponibles aux caractères latins non accentués, notamment dans le monde de l'Internet, que ce soit pour les noms de domaine, les adresses de courrier électronique, les caractères disponibles dans le BIOS, ou les caractères dans lesquels peuvent être écrits des programmes informatiques. Description Table |
https://fr.wikipedia.org/wiki/American%20Standard%20Code%20for%20Information%20Interchange | American Standard Code for Information Interchange | des 128 caractères ASCII On peut aussi présenter la table des caractères ASCII sous cette forme plus condensée qui met en évidence une organisation fondée sur la base 16. Dans la table détaillée suivante, les 32 caractères de contrôle (codes 0 à 31 et 127) et l'espace (code 32) sont présentés avec leur nom en anglais suivi d'une traduction entre parenthèses. Groupement par type de caractères Caractères de contrôle ASCII réserve les 32 premiers codes (nombres décimaux de 0 à 31) pour les caractères de contrôle : codes destinés non à représenter des informations imprimables, mais plutôt à contrôler des |
https://fr.wikipedia.org/wiki/American%20Standard%20Code%20for%20Information%20Interchange | American Standard Code for Information Interchange | périphériques (tels que des imprimantes) qui utilisent ASCII ou à fournir des méta-informations sur les flux de données, tels que ceux stockés sur bande magnétique. NUL : nul. Il est à l'origine une NOP, c'est-à-dire un caractère à ignorer. Lui donner le code 0 permettait de prévoir des réserves sur les bandes perforées en laissant des zones sans perforation pour insérer de nouveaux caractères a posteriori. Avec le développement du langage C, il a pris une importance particulière quand il a été utilisé comme indicateur de fin de chaîne de caractères. SOH : début d'en-tête. Il est aujourd'hui souvent utilisé |
https://fr.wikipedia.org/wiki/American%20Standard%20Code%20for%20Information%20Interchange | American Standard Code for Information Interchange | dans les communications séries pour permettre la synchronisation après erreur. DEL : effacement. Lui donner le code 127 (1111111 en binaire) permettait de supprimer a posteriori un caractère sur les bandes perforées qui codaient les informations sur . N'importe quel caractère pouvait être transformé en DEL en complétant la perforation des 7 bits qui le composaient. LF, CR Line Feed : saut de ligne, Carriage Return : retour chariot. Dans un fichier texte, la fin d'une ligne est représentée par un ou deux caractères de contrôle. Plusieurs conventions existent : sur les systèmes Multics, Unix, Type Unix (Linux, AIX, Xenix, |
https://fr.wikipedia.org/wiki/American%20Standard%20Code%20for%20Information%20Interchange | American Standard Code for Information Interchange | Mac OS X, etc.), BeOS, AmigaOS, RISC OS entre autres, la fin de ligne est indiquée par un saut de ligne (LF) ; sur les machines Apple et Mac OS jusqu'à la version 9, la fin de ligne est indiquée par un retour chariot (CR) ; sur les systèmes DEC, RT-11 et généralement tous les premiers systèmes non-Unix et non-IBM, CP/M, MP/M, MS-DOS, OS/2 ou Microsoft Windows, la fin de ligne est indiquée par un retour chariot suivi d'un saut de ligne (CR suivi de LF). Ainsi, lorsqu'on transfère un fichier ASCII entre des systèmes ayant des conventions de fin |
https://fr.wikipedia.org/wiki/American%20Standard%20Code%20for%20Information%20Interchange | American Standard Code for Information Interchange | de ligne différentes, il faut convertir les fins de ligne pour pouvoir manipuler le fichier confortablement sur le système cible. Autrement, il faut utiliser un éditeur de texte capable de gérer les diverses conventions de fin de ligne, ce qui n'est par exemple pas le cas du classique Bloc-notes de Microsoft Windows. Les programmes utilisant les fichiers ASCII ne sont en général pas perturbés par un changement de type de fin de ligne. SUB Substitute : remplacement. Il est souvent associé à la combinaison de touches Ctrl + z et est utilisé dans les communications séries pour permettre l'envoi des |
https://fr.wikipedia.org/wiki/American%20Standard%20Code%20for%20Information%20Interchange | American Standard Code for Information Interchange | données en lieu et place de la touche entrée. Caractères imprimables Les codes 20hex à 7Ehex, appelés caractères imprimables, représentent des lettres, des chiffres, des signes de ponctuation et quelques symboles divers. Il y a 95 caractères imprimables au total. Le code 20hex, le caractère espace, désigne l'espace entre les mots, tel que produit par la barre d'espace d'un clavier. Le caractère espace étant considéré comme un graphique invisible (plutôt que comme caractère de contrôle), il est répertorié dans le tableau ci-dessous et non dans la section précédente. Le code 7Fhex correspond au caractère d'effacement (DEL) n'est pas imprimable et |
https://fr.wikipedia.org/wiki/American%20Standard%20Code%20for%20Information%20Interchange | American Standard Code for Information Interchange | est donc omis de ce tableau. Il est inclus dans le tableau de la section précédente. Notes Références Voir aussi Articles connexes Art ASCII ASCII porn Fichier texte Vidéotex libcaca : bibliothèque permettant des rendus ASCII à partir de vidéos Unicode (3568) ASCII, astéroïde nommé en ce nom Bibliographie Codage des caractères Format ouvert Protocole réseau sur la couche présentation Éponyme d'un objet céleste |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Abr%C3%A9viations%20en%20informatique%20V | Abréviations en informatique V | VABF : validation (ou vérification) d'aptitude au bon fonctionnement (recette) VAD : Virtual Address Description (Microsoft) Virtual Auxiliary Device VAO : Vigilance Assistée par Ordinateur (lutte contre le blanchiment) VAX: Virtual Address eXtension, voir Adressage mémoire VAR: Value Added Reseller VARiable VB: Visual Basic VBR Variable bit rate Volume Boot Record, voir Volume Boot Record VDD : Virtual Device Drivers (Microsoft) VDD : Voisin Du Dessus (Dans les forums) VESA: Video Electronics Standards Association VFS VFS Versioning File System, voir Virtual File system, voir virtual FS VG : Volume Group (Gestion par volumes logiques) VGA : Video graphics array VGDA |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Abr%C3%A9viations%20en%20informatique%20V | Abréviations en informatique V | : Volume Group Descriptor Area (Gestion par volumes logiques) VLAN : Virtual LAN VLC : Video Lan Client (voir VLC media player) VLIW : Very Long Instruction Word VLSM : Variable Length Subnet Mask, voir CIDR VM : Virtual Machine (Machine virtuelle) VM86 : Virtual Mode 8086 (Mode virtuel 8086) VMM : Virtual Memory Management, voir Mémoire virtuelle VoD : Video on Demand (vidéo à la demande) VoIP : Voice over IP VPB : Volume Parameter Block (voir NTFS) VPC : Virtual Private Cloud (voir Nuage Privé Virtuel) VPN : Virtual Private Network, Réseau privé virtuel VR : Virtual Reality |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Abr%C3%A9viations%20en%20informatique%20V | Abréviations en informatique V | (Réalité virtuelle) VRAM : Video RAM VRML : Virtual Reality Markup Language ou Virtual Reality Modeling Language VTAM : Virtual Telecommunications Access Method V |
https://fr.wikipedia.org/wiki/American%20National%20Standards%20Institute | American National Standards Institute | L’ (ANSI, « Institut national de normalisation américain ») est un organisme privé à but non lucratif qui supervise le développement de normes pour les produits, les services, les procédés, les systèmes et les employés des États-Unis. Ces normes sont proposées à partir d’une démarche volontaire et consensuelle. L’organisation coordonne également la définition des normes américaines avec les normes internationales afin que les produits américains puissent être utilisés à l’étranger. Par exemple, la normalisation garantit que les possesseurs d’appareil-photo trouveront des pellicules adaptées partout dans le monde. L’ANSI est le représentant des États-Unis à l’ISO (Organisation internationale de normalisation). L’ANSI |
https://fr.wikipedia.org/wiki/American%20National%20Standards%20Institute | American National Standards Institute | valide des normes développées par les représentants des organisations normalisantes telles qu’organismes gouvernementaux, associations de consommateurs, sociétés et autres. Ces normes garantissent que les caractéristiques et les performances des produits sont cohérentes, que chacun utilise les mêmes termes et définitions et que les produits sont testés partout de la même façon. L’ANSI accrédite également les organismes qui délivrent des certifications sur les normes internationales pour des produits ou des personnes. Le quartier général de l’organisation se trouve à Washington, alors que le bureau des opérations est situé à New York. En France, l’ANSI est connu par les normes qui ont |
https://fr.wikipedia.org/wiki/American%20National%20Standards%20Institute | American National Standards Institute | franchi l’Atlantique. On lui doit par exemple l’ASCII, le SCSI, l’ATA et la normalisation du langage C. Historique L’ANSI a été créée en 1918 par cinq sociétés d’ingénierie et trois organismes gouvernementaux qui ont fondé la American Engineering Standards Committee (AESC). L’AESC devint l’American Standards Association (ASA) en 1928. En 1966, l’ASA fut réorganisée pour devenir la United States of America Standards Institute (USASI). Le nom actuel (ANSI) a été adopté en 1969. Participants Les membres de l’ANSI sont des agences gouvernementales, des corporations, des organisations académiques ou internationales ou des individus. Au total, l’Institut représente les intérêts de plus |
https://fr.wikipedia.org/wiki/American%20National%20Standards%20Institute | American National Standards Institute | de et de professionnels. La démarche Bien que l’ANSI elle-même ne développe pas de norme, l’Institut facilite la normalisation nord-américaine, connue comme ANS (), en validant les procédures des organisations qui développent de nouvelles normes. L’accréditation ANSI signifie que les procédures utilisées par les organisations normalisantes se conforment aux exigences de l’institut en matière d’ouverture, d’équité, de consensus et de procédé. Des normes adoptées par consensus volontaire sont acceptées plus rapidement par le marché et indiquent clairement comment améliorer la sûreté de ces produits pour la protection des consommateurs. Il existe environ américaines qui portent la certification ANSI. Les étapes |
https://fr.wikipedia.org/wiki/American%20National%20Standards%20Institute | American National Standards Institute | de normalisation de l’ sont : recueillir le consensus d’un groupe ouvert à tous les représentants des tiers intéressés ; large diffusion auprès du public pour validation et commentaires des versions préliminaires ; prise en compte et réponse aux commentaires ; incorporation, dans une version révisée, des modifications demandées lorsqu’elles participent au consensus ; possibilité pour chaque participant de faire appel si ces principes n’ont pas été respectés pendant la phase d’élaboration. L'ANSI ne dispose pas toujours des standards qu'elle a pu émettre ; par exemple il est possible que l'ANSI n'ait plus accès au standard X3.4-1967. Participation aux activités |
https://fr.wikipedia.org/wiki/American%20National%20Standards%20Institute | American National Standards Institute | internationales de normalisation En plus de faciliter la spécification de normes aux États-Unis, l’ANSI fait la promotion à l’étranger des normes américaines, défend la ligne d’action et les choix techniques, dans les comités internationaux comme sur le continent américain, et encourage l’adoption des normes internationales lorsqu’elles sont appropriées. L’Institut est le représentant officiel des États-Unis pour deux organisations majeures par le biais du Comité National U.S (U.S. National Committee ou USNC). Ces deux organisations sont : l’Organisation internationale de normalisation (ISO) et la Commission électrotechnique internationale (IEC). L’ANSI participe à la plupart des programmes techniques à la fois de l’ISO |
https://fr.wikipedia.org/wiki/American%20National%20Standards%20Institute | American National Standards Institute | et de l’IEC et dirige de nombreux comités et groupes de travail. Dans de nombreux cas, les normes américaines sont apportées à l’ISO et à l’IEC, au travers de l’ANSI ou de l’USNC, où elles sont adoptées en tout ou partie comme normes internationales. Exemple de normalisations réalisées sous la direction de l’ANSI L’Institut administre quatre groupes de normalisation : le Healthcare Information Technology Standards Panel s’occupe des technologies informatiques relatives à la santé et à la médecine ; le ANSI Homeland Security Standards Panel a pour mission d’identifier, de créer et d’accélérer l’adoption des normes concernant la sécurité nationale |
https://fr.wikipedia.org/wiki/American%20National%20Standards%20Institute | American National Standards Institute | ; le ANSI Nanotechnology Standards Panel coordonne les activités de normalisation dans le domaine des nanotechnologies ; le Identity Theft Prevention and Identity Management Standards Panel, promulgue les normes et recommandations qui aideront le secteur privé, le gouvernement et les consommateurs à minimiser le vol et les fraudes liés à l’usurpation d’identité. Chacun de ces comités travaille à identifier, coordonner et harmoniser les normes liées à leurs domaines. L’ a contribué à : l’ASA (American Standards Association) dont le système d’exposition pour la photographie devint les bases de la norme ISO pour la sensibilité ISO, utilisée mondialement pour les pellicules |
https://fr.wikipedia.org/wiki/American%20National%20Standards%20Institute | American National Standards Institute | ; l’Art ASCII qui est coloré ou animé par les codes de contrôles de terminal ANSI (code X3.64) ; la normalisation du langage de programmation C dont la version C ANSI est largement répandue. Références Voir aussi Articles connexes ECMA ACiD Productions Advanced Technology Attachment (ATA) C ASCII Commission électrotechnique internationale (IEC) Organisation internationale de normalisation (ISO) Liste des membres de l'Organisation internationale de normalisation SCSI Lien externe ANSI Association ou organisme ayant son siège aux États-Unis ANSI |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Atome | Atome | Un atome est la plus petite partie d'un corps simple pouvant se combiner chimiquement avec un autre. Les atomes sont les constituants élémentaires de toutes les substances solides, liquides ou gazeuses. Les propriétés physiques et chimiques de ces substances sont déterminées par les atomes qui les constituent ainsi que par l'arrangement tridimensionnel de ces atomes. Contrairement à ce que leur étymologie suggère, les atomes ne sont pas indivisibles, mais sont eux-mêmes constitués de particules subatomiques. Les atomes comprennent un noyau, qui concentre plus de 99,9 % de leur masse, autour duquel se distribuent des électrons, qui forment un nuage à |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Atome | Atome | plus étendu que le noyau lui-même, de sorte que le volume d'un atome, grossièrement sphérique, est presque entièrement vide. Le noyau est formé de protons, porteurs d'une charge électrique positive, et de neutrons, électriquement neutres ; l'hydrogène fait exception, car le noyau de son isotope H, appelé protium, ne contient aucun neutron. Protons et neutrons, également appelés nucléons, sont maintenus ensemble dans le noyau par la liaison nucléaire, qui est une manifestation de l'interaction forte. Les électrons occupent des orbitales atomiques en interaction avec le noyau via la force électromagnétique. Le nuage électronique est stratifié en niveaux d'énergie quantifiés autour |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Atome | Atome | du noyau, niveaux qui définissent des couches et des sous-couches électroniques ; les nucléons se distribuent également selon des couches nucléaires, bien qu'un modèle approché assez commode popularise la structure nucléaire d'après le modèle de la goutte liquide. Plusieurs atomes peuvent établir des liaisons chimiques entre eux grâce à leurs électrons. D'une manière générale, les propriétés chimiques des atomes sont déterminées par leur configuration électronique, laquelle découle du nombre de protons de leur noyau. Ce nombre, appelé numéro atomique, définit un élément chimique. chimiques sont reconnus par l'Union internationale de chimie pure et appliquée (IUPAC) depuis le . Les atomes |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Atome | Atome | d'éléments différents ont des tailles différentes, ainsi généralement que des masses différentes, bien que les atomes d'un élément chimique donné puissent avoir des masses différentes selon les isotopes considérés. Les atomes les plus lourds, ou dont le noyau présente un déséquilibre trop important entre les deux types de nucléons, tendent à devenir plus instables, et sont alors radioactifs ; le est l'isotope stable le plus lourd. La théorie atomiste, qui soutient l'idée d'une matière composée de « grains » indivisibles (contre l'idée d'une matière indéfiniment sécable), est connue depuis l'Antiquité, et fut notamment défendue par Leucippe et son disciple Démocrite, |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Atome | Atome | philosophes de la Grèce antique, ainsi qu'en Inde, plus antérieurement, par l'une des six écoles de philosophie hindoue, le vaisheshika, fondé par Kanada. Elle fut disputée jusqu'à la fin du et n'a plus été remise en cause depuis lors. L'observation directe d'atomes n'est devenue possible qu'au milieu du avec la microscopie électronique en transmission et l'invention du microscope à effet tunnel. C'est ainsi sur les propriétés des atomes que reposent toutes les sciences des matériaux modernes, tandis que l'élucidation de la nature et de la structure des atomes a contribué de manière décisive au développement de la physique moderne, et |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Atome | Atome | notamment de la mécanique quantique. Structure Ordres de grandeur Le diamètre estimé d'un atome « libre » (hors liaison covalente ou cristalline) est compris entre () pour l'hélium et () pour le césium, tandis que celui d'un noyau atomique est compris entre () pour l'isotope H et () environ pour le nucléide U : le noyau d'un atome d'hydrogène est donc environ plus petit que l'atome d'hydrogène lui-même. Le noyau concentre cependant l'essentiel de la masse de l'atome : le noyau du lithium 7, par exemple, est environ plus massif que les trois électrons qui l'entourent, l'atome de Li lui-même |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Atome | Atome | ayant une masse de l'ordre de . Pour fixer les idées, la masse des atomes est comprise entre pour le protium et pour , en s'en tenant aux isotopes qui ont une abondance significative dans le milieu naturel — il existe des noyaux plus lourds mais aussi bien plus instables que le nucléide U. Cette masse est généralement exprimée en unités de masse atomique (« uma », ou « u »), définie comme la douzième partie de la masse d'un atome de C non lié, immobile et à son état fondamental, soit dans cette unité, la masse du nucléide U |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Atome | Atome | vaut . Une unité alternative également très employée en physique des particules est l'électron-volt divisé par le carré de la vitesse de la lumière (eV/c), qui est homogène à une masse en vertu de la fameuse équation de la relativité restreinte, et qui vaut ; dans cette unité, la masse du noyau U est égale à /c. Compte tenu de leur taille et de leur masse singulièrement réduites, les atomes sont toujours en très grand nombre dès qu'on manipule une quantité de matière macroscopique. On définit ainsi la mole comme étant la quantité de matière constituée par autant d'unités élémentaires |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Atome | Atome | (atomes, molécules, électrons) qu'il y a d'atomes dans de , soit pas moins de élémentaires, ce qu'on appelle le nombre d'Avogadro. Particules subatomiques Bien que son étymologie signifie « indivisible » en grec ancien, un atome est en réalité constitué de particules élémentaires plus petites, et peut donc être divisé ; mais il constitue bien la plus petite unité indivisible d'un élément chimique en tant que tel : en brisant, par exemple, un atome d'hélium, on obtiendra des électrons, des protons et des neutrons, mais on n'aura plus un corps simple ayant les propriétés de l'hélium. L'électron e est une |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Atome | Atome | particule très peu massive (, soit /c) et pourvue d'une charge électrique négative de . Le proton p est plus massif que l'électron (, soit /c) et porte une charge électrique positive de même valeur absolue que celle de l'électron, soit . Le neutron n est plus massif que l'électron (, soit /c), et électriquement neutre. Le modèle standard de la physique des particules décrit les nucléons comme des baryons composés de particules élémentaires appelées quarks : le proton est constitué de deux quarks up et d'un quark down : ; le neutron est constitué d'un quark up et de |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Atome | Atome | deux quarks down : . Les électrons, quant à eux, sont des leptons, qui constituent, avec les quarks, le groupe des fermions. La grande différence entre quarks et leptons est que seuls les premiers connaissent toutes les interactions élémentaires, y compris l'interaction nucléaire forte, dont les médiateurs sont des bosons de jauge appelés gluons ; les leptons ne connaissent que l'interaction faible (via les bosons Z et W) et l'interaction électromagnétique (via les photons). Toutes ces particules connaissent a priori également l'interaction gravitationnelle, mais cette dernière n'a pas pu être intégrée au modèle standard de la physique des particules ; |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Atome | Atome | son intensité à l'échelle atomique est, quoi qu'il en soit, insignifiante comparée à l'intensité des trois autres interactions. Nuage électronique L'essentiel des propriétés physiques et chimiques des atomes est dû à leur nuage électronique. C'est la compréhension de la nature et de la structure de ce nuage électronique qui a ouvert la voie à la compréhension de la structure de l'atome lui-même et, in fine, a conduit au développement de la physique des particules. Le noyau atomique étant chargé positivement, il forme un puits de potentiel pour les électrons, qui sont chargés négativement. Ce puits de potentiel est constitué de |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Atome | Atome | niveaux d'énergie définis par des nombres quantiques dont la combinaison détermine des orbitales atomiques conférant aux fonctions d'onde correspondantes des dimensions et des formes caractéristiques. Introduction au modèle de Schrödinger L'électron manifeste, comme tout objet quantique, une dualité onde-corpuscule, en vertu de laquelle il se comporte tantôt comme une particule géométriquement délimitée occupant une position déterminée, tantôt comme une onde susceptible de présenter, par exemple, des phénomènes d'interférences. Ces deux aspects de l'électron coexistent dans l'atome, bien que le modèle de Schrödinger soit exclusivement ondulatoire : un électron n'est jamais localisé à un endroit précis d'une trajectoire définie autour du |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Atome | Atome | noyau, mais distribué au sein d'une orbitale atomique avec une probabilité de présence égale au carré de la norme de sa fonction d'onde, laquelle est corrélée à son état quantique, ainsi qu'avec une phase d'électron : c'est l'aspect ondulatoire ; cette distribution n'est pas statique, mais dynamique, en ce que l'électron est pourvu, au sein de son orbitale atomique stationnaire, d'une quantité de mouvement et d'un moment angulaire orbital : c'est l'aspect corpusculaire. Par conséquent, un électron ne peut pas « tomber sur le noyau » comme un objet tombe par terre, car cela signifierait que l'extension spatiale de sa |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Atome | Atome | fonction d'onde serait réduite à un point, ce qui n'est le cas d'aucune fonction propre de l'équation de Schrödinger : cette dernière impose, au contraire, qu'un électron, au voisinage du noyau, se « dilue » dans un volume (une orbitale) à la géométrie déterminée par les nombres quantiques qui satisfont cette équation. On peut donc considérer qu'un électron dans un atome est déjà tombé sur le noyau, dans la mesure où il est confiné dans son voisinage par le puits de potentiel électrostatique. De surcroît, la fonction d'onde d'un électron n'est pas nulle à l'intérieur du noyau, bien que sa |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Atome | Atome | probabilité de s'y trouver soit faible, car le noyau est de taille très réduite comparée à celle des orbitales atomiques. Les fonctions d'ondes possibles pour les électrons d'un atome étant centrées sur le noyau, on peut donc dire que l'électron est en fait tombé dans le noyau, bien qu'il ne s'y trouve que très rarement : du point de vue quantique, plusieurs particules peuvent en effet occuper le même espace en vertu de leur nature ondulatoire. Une façon imagée — mais approchée — de voir les choses est d'imaginer, par analogie, que la fonction d'onde de l'électron serait comme « |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Atome | Atome | diffractée » par le noyau atomique, ce qui lui donnerait différentes formes, selon son état quantique, par lesquelles la probabilité de présence de l'électron atteindrait son maximum en certaines zones plus ou moins éloignées du noyau — typiquement, plusieurs dizaines de milliers de fois le rayon nucléaire. Principe d'exclusion de Pauli Chaque électron est décrit, dans un atome, par un quadruplet de nombres quantiques (, , , ) satisfaisant l'équation de Schrödinger et appelés respectivement : nombre quantique principal , définissant les couches électroniques ; nombre quantique azimutal , définissant les sous-couches électroniques ; nombre quantique magnétique , définissant l'orientation |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Atome | Atome | spatiale de l'orbitale atomique ; nombre quantique magnétique de spin , définissant l'orientation du moment angulaire intrinsèque de l'électron dans son orbitale. Le principe d'exclusion de Pauli stipule que deux fermions appartenant au même système de fermions (ici, au même atome) ne peuvent avoir tous leurs nombres quantiques égaux en même temps. Ce principe est fondamental car il est à l'origine de la configuration électronique des atomes : les électrons qui « s'empilent » dans l'atome doivent avoir chacun un état quantique distinct des autres, ce qui explique que toutes les orbitales atomiques sont progressivement occupées de la plus liée |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Atome | Atome | à la moins liée au noyau au fur et à mesure qu'on ajoute des électrons à l'atome ; c'est le principe d' (« édification » en allemand) matérialisé par la règle de Klechkowski (appelée aussi règle de Madelung), qui sous-tend l'agencement du tableau périodique des éléments chimiques en blocs et en périodes : Orbitales moléculaires Sa structure électronique confère à l'atome ses propriétés chimiques et magnétiques. Ainsi, les éléments chimiques sont communément classés dans un tableau périodique organisé en fonction de leurs propriétés chimiques et dont l'agencement est en réalité déterminé par la distribution des électrons sur les niveaux d'énergie |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Atome | Atome | des atomes. Le recouvrement de deux orbitales atomiques appartenant chacune à un atome distinct peut conduire à la formation d'une orbitale moléculaire constituant une liaison chimique entre deux atomes ; si les orbitales atomiques en recouvrement appartiennent au même atome, on dit qu'il y a hybridation. Une orbitale moléculaire est dite liante lorsque les phases d'électron des orbitales atomiques sont de même signe (interférence constructive) ; elle est dite antiliante lorsque les orbitales atomiques ont des phases de signe opposé (interférence destructive). Noyau atomique Protons et neutrons forment un noyau atomique de dimension femtométrique. Le rayon nucléaire d'un atome dont |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Atome | Atome | le nombre de masse est A vaut environ fm, alors que l'atome lui-même a un rayon de l'ordre de la centaine de picomètres (environ plus grand). Les protons étant chargés positivement, ils se repoussent au sein du noyau, mais l'intensité de cette répulsion électrostatique est très inférieure à celle de l'attraction entre nucléons induite par l'interaction nucléaire forte à des distances inférieures à 2,5 fm. La géométrie des noyaux atomiques est généralement sphérique, bien que certains noyaux stables suffisamment massifs adoptent également des formes sphéroïdes étirées en ballon de rugby ou, au contraire, aplaties. Certains noyaux instables, dits noyaux à |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Atome | Atome | halo, sont caractérisés par un ou plusieurs nucléons aux fonctions d'ondes très distendues, qui donnent au noyau des contours flous et un volume apparent très augmenté ; ces noyaux ont une cohésion nucléaire à la limite extrême du champ d'action de l'interaction forte. Dans le modèle de la goutte liquide, les protons tendent à se repousser les uns les autres et, par conséquent, à se concentrer vers l'extérieur des noyaux (aux « pôles » ou à l'« équateur » dans le cas de sphéroïdes), tandis que les neutrons tendent à s'accumuler au centre du noyau. Des dizaines de modèles ont |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Atome | Atome | été proposés afin d'expliquer les données expérimentales sur la nature et la structure des noyaux atomiques, mais aucun, à ce jour, ne suffit seul à rendre compte de l'ensemble des observations. Le volume nucléaire, estimé expérimentalement par des techniques de diffraction de faisceaux d'électrons, correspond à peu près à l'empilement de sphères dures représentant les nucléons, avec une densité nucléaire constante, ce qui se conceptualise très bien avec le modèle de la goutte liquide. Néanmoins, certaines propriétés quantiques de la structure nucléaire semblent mieux décrites par le modèle en couches, élaboré par les physiciens allemands Maria Goeppert-Mayer et Hans Daniel |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Atome | Atome | Jensen, qui ont obtenu le prix Nobel de physique en 1963 pour cette avancée. Leur modèle considère les nucléons comme des fermions soumis au principe d'exclusion de Pauli et répartis sur des niveaux d'énergie quantifiés — les « couches nucléaires » — de façon similaire aux électrons à l'échelle de l'atome. Dans le noyau, protons et neutrons constituent deux populations de fermions distinctes vis-à-vis du principe d'exclusion de Pauli. L'analogie avec les électrons a cependant ses limites, car, si les électrons interagissent entre eux et avec le noyau via l'interaction électromagnétique, les nucléons interagissent entre eux essentiellement via l'interaction nucléaire |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Atome | Atome | forte et l'interaction faible. Les niveaux d'énergie au sein du noyau ont ainsi une distribution différente de celle des niveaux d'énergie des électrons d'un atome. De plus, les phénomènes de couplage spin-orbite sont bien plus sensibles pour les nucléons que pour les électrons, ce qui redistribue les sous-couches nucléaires en fonction du spin (indiqué en indice dans le tableau ci-dessous) : La saturation d'une couche nucléaire confère au noyau atomique une stabilité supérieure à celle calculée par la formule de Weizsäcker, issue du modèle de la goutte liquide — ce qui n'est pas sans rappeler l'inertie chimique des gaz rares, |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Atome | Atome | caractérisés par la saturation de leur sous-couche électronique p périphérique. Le nombre de nucléons d'une population donnée correspondant à la saturation d'une couche nucléaire est appelé « nombre magique » ; le noyau du plomb 208, qui est le plus lourd des isotopes stables, est ainsi constitué de 82 protons et 126 neutrons : 82 et 126 sont deux nombres magiques, ce qui explique la stabilité de ce nucléide par rapport à ceux qui n'en diffèrent que d'un ou deux nucléons. Classification Chimie et physique se rejoignent sur ce point, de sorte que les notions relatives à ces deux domaines |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Atome | Atome | des sciences se recouvrent à leur sujet. Ainsi, en physique nucléaire, on appelle nucléide un noyau atomique défini par un nombre déterminé de protons et de neutrons, terme souvent confondu avec la notion équivalente d'isotope, qui relève davantage de la chimie. Un élément chimique se définit comme l'ensemble des atomes et des ions dont le noyau comporte un nombre donné de protons. Ce nombre est le numéro atomique, noté Z, de l'atome ou de l'élément chimique correspondant. Ainsi, tous les atomes n'ayant qu'un seul proton dans leur noyau correspondent à l'élément chimique hydrogène. Il en existe trois variétés principales : |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Atome | Atome | le protium 1H, couramment appelé hydrogène (seul nucléide stable dépourvu de neutron), le deutérium 2H (stable, dont le noyau est constitué d'un proton et d'un neutron), le tritium 3H (radioactif, dont le noyau est constitué d'un proton et de deux neutrons). Ces nucléides sont des isotopes, car leur noyau compte le même nombre de protons mais un nombre différent de neutrons. La classification des atomes suit celle des éléments chimiques, dont les propriétés chimiques — mais aussi physiques — présentent une périodicité découverte au et à l'origine du tableau périodique des éléments. On emploie indifféremment les termes isotope stable et |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Atome | Atome | nucléide stable, radioisotope et radionucléide, ou encore élément superlourd et atome superlourd. Propriétés Noyaux atomiques Moment magnétique nucléaire Les particules élémentaires possèdent un nombre quantique appelé spin, analogue à un moment angulaire et mesuré en unités de constante de Planck réduite (parfois appelée « constante de Dirac ») désignée par le symbole ℏ, qui se lit « h barre ». C'est également le cas des protons et des neutrons du noyau atomique, dont la résultante des spins se manifeste par un moment magnétique nucléaire. La valeur de ce dernier est spécifique à chaque noyau ; à l'état fondamental, elle est |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Atome | Atome | nulle pour les nucléides ayant à la fois un nombre pair de protons et un nombre pair de neutrons. Cette propriété est mise à profit en imagerie par résonance magnétique (IRM), fondée sur la résonance magnétique nucléaire (RMN) : un matériau soumis d'une part à un rayonnement électromagnétique, et d'autre part à un champ magnétique intense (de l'ordre du tesla) qui oriente les noyaux atomiques dans une direction privilégiée (mais en les séparant en deux populations correspondant aux deux sens de cette direction), absorbe une partie du rayonnement électromagnétique à une fréquence déterminée par le rapport gyromagnétique du noyau ciblé, |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Atome | Atome | ce qui permet de déterminer par spectroscopie la concentration spatiale de ce noyau — typiquement dans le domaine des radiofréquences pour les champs magnétiques ne dépassant pas . Énergie de liaison nucléaire La liaison nucléaire est généralement décrite comme une manifestation résiduelle entre nucléons de l'interaction nucléaire forte qui maintient ensemble les quarks constituant les nucléons. L'énergie de liaison nucléaire est définie comme l'énergie nécessaire pour arracher un nucléon quelconque au noyau considéré. Elle est de l'ordre de quelques mégaélectron-volts par nucléon, partant de 0 (par définition) pour le protium H pour atteindre /A avec l' en passant par un |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Atome | Atome | maximum à /A pour le . Cette propriété fondamentale explique pourquoi ce sont uniquement les atomes légers qui libèrent de l'énergie par fusion nucléaire tandis que ce sont uniquement les atomes lourds qui libèrent de l'énergie par fission nucléaire : la fusion nucléaire survient lorsque des nucléons ou des noyaux atomiques s'assemblent pour former un noyau atomique plus gros. Si l'énergie de liaison nucléaire par nucléon est plus élevée dans le nouveau noyau, il y a libération d'énergie : c'est le cas dans les étoiles jusqu'au , au niveau duquel s'arrête la nucléosynthèse stellaire ; le Ni étant instable, il |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Atome | Atome | se désintègre en , qui est stable. La nucléosynthèse ne se poursuit pas au-delà du nickel car le nucléide qui serait alors formé, le Zn, a une énergie de liaison nucléaire par nucléon inférieure à celle du Ni, et sa formation consommerait de l'énergie au lieu d'en libérer : c'est essentiellement tout à la fin de vie des étoiles, même de taille modeste, et particulièrement lors de l'explosion en supernovae des grosses étoiles, que les éléments plus lourds que le fer et le nickel sont formés ; la fission nucléaire n'est autre que l'éclatement d'un noyau atomique en au moins |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Atome | Atome | deux morceaux plus petits, avec libération de neutrons (car les noyaux légers sont proportionnellement moins riches en neutrons que les noyaux lourds). Si l'énergie de liaison nucléaire par nucléon est plus faible dans le noyau initial que dans les produits de fission alors il y a libération d'énergie : c'est le cas pour les noyaux plus massifs que ceux du ; l'uranium et le plutonium, par exemple, sont dans ce cas. Stabilité nucléaire La physique des noyaux atomiques est gouvernée par les trois interactions fondamentales du modèle standard de la physique des particules : l'interaction forte, l'interaction faible et l'l'interaction |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Atome | Atome | électromagnétique. Chaque noyau atomique est défini par le nombre de protons et de neutrons qu'il contient, ainsi que par son énergie totale, l'ensemble définissant les différents « arrangements » des particules selon lesquels l'énergie totale du système peut être distribuée. Plus il y a d'arrangements possibles et plus le système est stable : l'état présentant le plus grand nombre d'arrangements possibles est appelé état fondamental ; c'est celui vers lequel tendent tous les autres états de ce système. Toute transition d'un état du système vers un autre requiert une énergie d'activation, fournie, dans le cas des noyaux atomiques, par les |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Atome | Atome | fluctuations du vide quantique. Lorsque de telles fluctuations suffisent à faire basculer un noyau atomique d'un état donné vers un état d'énergie inférieure, ce noyau est dit instable : on a affaire à un radionucléide. Jusqu'au calcium (Z = 20), les éléments chimiques ont des isotopes stables pour lesquels le nombre N de neutrons est à peu près égal au nombre Z de protons, tandis qu'au-delà de Z = 20 le ratio N/Z tend vers 3/2. Les isotopes instables, appelé radioisotopes, connaissent une désintégration radioactive qui leur permet de se rapprocher d'un état de plus grande stabilité. Radioactivité La radioactivité |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Atome | Atome | désigne l'ensemble des phénomènes physiques par lesquels un nucléide instable réorganise sa structure nucléaire afin de gagner en stabilité. Ces phénomènes de désintégration radioactive peuvent être les suivants : désintégration α : le noyau atomique émet une particule α He pour s'alléger et, notamment, réduire son numéro atomique (et donc sa charge électrique). Ceci concerne surtout les noyaux lourds ; désintégration β : il en existe plusieurs variantes, la principale étant l'émission d'un électron et d'un antineutrino électronique par un neutron converti en proton sous l'effet de l'interaction faible (désintégration β) ; ceci concerne les noyaux riches en neutrons. La |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Atome | Atome | réaction inverse est également possible : émission d'un positron et d'un neutrino électronique par un proton converti en neutron (désintégration β) ; ceci concerne les noyaux riches en protons. La capture électronique est une autre forme de désintégration β, qui survient lorsqu'un électron interagit avec un proton du noyau pour former un neutron avec émission d'un neutrino électronique ; le noyau résultant se trouve alors dans un état excité. Les phénomènes de double désintégration β (le Ca donnant du Ti) et double capture électronique (le Kr donnant du Se par exemple) sont particulièrement rares, car ils impliquent respectivement deux neutrons |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Atome | Atome | et deux protons simultanément ; émission : le noyau atomique se trouve dans un état excité, un ou plusieurs de ses nucléons occupant des niveaux d'énergie supérieurs à ceux de l'état fondamental : un ou plusieurs photons γ sont émis au cours de la relaxation du noyau. Ceci est observé notamment lors d'une transition isomérique (le Tc donnant du Tc, par exemple) ; fission spontanée : un gros noyau atomique « explose » en au moins deux fragments plus petits, avec émission de neutrons. Ce type de désintégration est observé notamment lorsque le ratio Z/A est au moins égal à |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Atome | Atome | 45 (c'est par exemple le cas du Cf) ; radioactivité de clusters : il s'agit d'un mode de désintégration toujours marginal, ayant un rapport de branchement de l'ordre de 10 (avec l'exception notable du Ba émettant du C), consistant en l'émission de noyaux atomiques de petite taille mais plus gros qu'une particule α ; conversion interne : un isomère nucléaire retombe à son état fondamental en transférant son énergie d'excitation à un électron de son nuage électronique en vertu de la probabilité non nulle qu'un tel électron se trouve dans le noyau. Chaque radioisotope est caractérisé par une période radioactive, |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Atome | Atome | qui correspond au temps nécessaire pour que la moitié des atomes de cet isotope se soit désintégrée. Un même nucléide peut connaître plusieurs modes de désintégration, la proportion relative de chacun de ces modes étant appelée rapport de branchement. Îlot de stabilité Certaines théories extrapolent les résultats du modèle en couches et les propriétés des nombres magiques en prédisant l'existence d'un îlot de stabilité parmi les nucléides superlourds, pour un nombre magique de et — selon les théories et les modèles — 114, 120, 122 ou 126 protons. Une approche plus moderne de la stabilité nucléaire montre toutefois, par des |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Atome | Atome | calculs fondés sur l'effet tunnel, que, si de tels noyaux superlourds doublement magiques seraient probablement stables du point de vue de la fission spontanée, ils devraient cependant connaître des désintégrations α avec une période radioactive de quelques microsecondes Un îlot de relative stabilité pourrait néanmoins exister autour du darmstadtium 293, correspondant aux nucléides définis par Z compris entre 104 et 116, et N compris entre 176 et 186 : ces éléments pourraient avoir des isotopes présentant des périodes radioactives atteignant quelques minutes. Limite à la taille des noyaux Le plus lourd des nucléides synthétisés jusqu'à présent est l'isotope Og et |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Atome | Atome | les recherches se poursuivent au GSI afin de produire l'isotope 120. On ignore précisément jusqu'à combien de nucléons un noyau atomique peut contenir : on estime habituellement la limite d'observabilité expérimentale à environ Z ≈ 130 et la limite théorique à Z = 173 : un proton (ou neutron) conférerait à la couche nucléaire 1s1/2 une énergie de , égale à la masse au repos d'un électron ou d'un positron ; un tel noyau serait donc instable par rapport à la désintégration β. Nuage électronique Si les propriétés nucléaires de l'atome (masse, énergie nucléaire, radioactivité) relèvent de la physique, et |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Atome | Atome | particulièrement de la physique nucléaire et de la physique des particules, les propriétés des nuages électroniques des atomes (taille, énergie d'ionisation, conductivité électrique, valence) relèvent essentiellement de la chimie et de la science des matériaux. Taille des atomes Le nuage électronique d'un atome n'a pas de dimensions bien définies car il consiste en une superposition d'orbitales atomiques de nature probabiliste. Il n'existe donc pas de définition unique ni de mesure définitive de la taille des atomes : celle-ci est généralement définie en termes de distance moyenne entre noyaux d'atomes liés entre eux, mais cette distance varie en fonction de la |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Atome | Atome | nature chimique des atomes environnants, du nombre et de la géométrie des liaisons dans lesquelles l'atome est engagé, ou encore de la nature de ces liaisons (métallique, covalente, ionique). Une valeur théorique de l'extension des orbitales atomiques peut néanmoins être calculée pour chaque noyau atomique, ce qui donne une valeur en excès par rapport aux méthodes empiriques fondées sur la géométrie des mailles cristallines, ou aux mesures effectuées sur des molécules : Au-delà des valeurs numériques, qui ne doivent être vues ici que comme indicatives, ce tableau permet d'illustrer deux tendances : en descendant le long d'un groupe du tableau |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Atome | Atome | périodique des éléments, la taille des atomes augmente en raison de l'occupation d'orbitales atomiques de nombre quantique principal n croissant, qui correspond à des électrons de moins au moins liés au noyau et donc de plus en plus étendues spatialement ; en parcourant une période (ligne du tableau) de gauche à droite, la taille des atomes diminue en raison de l'attraction croissante du noyau atomique, de plus en plus chargé positivement, qui limite l'extension spatiale des orbitales atomiques, chargées négativement, en les rapprochant du noyau. La contraction des lanthanides illustre bien ce dernier phénomène, et est à l'origine du fait |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Atome | Atome | que les atomes des métaux de transition des cinquième et sixième périodes ont des tailles à peu près égales : à peine deux picomètres de plus pour le hafnium et le tantale que pour le zirconium et le niobium ; il s'ensuit une augmentation sensible de la masse volumique des métaux correspondants, par exemple 6,5 et 13,3 g/cm respectivement pour le zirconium et le hafnium — soit plus qu'un doublement. Liaisons chimiques L'une des propriétés les plus remarquables des atomes est leur propension à former toute une variété de liaisons chimiques avec d'autres atomes, afin de constituer des édifices moléculaires, |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Atome | Atome | des cristaux, voire des agrégats atomiques (clusters, « superatomes »). Ces liaisons résultent du recouvrement d'orbitales atomiques appartenant à deux atomes pour former une orbitale moléculaire occupée par deux électrons provenant chacun d'un des deux atomes engagés dans la liaison (on parle dans ce cas de liaison covalente), mais peuvent aussi provenir de l'attraction électrostatique entre atomes de charge électrique opposée (un cation positif et un anion négatif : on parle alors de liaison ionique). La réactivité chimique des atomes dépend du nombre d'électrons qu'ils possèdent dans leurs sous-couches électroniques périphériques (sous-couches s et p) — les électrons de valence. |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Atome | Atome | En vertu de la règle de l'octet, chaque atome tend en effet à atteindre un état où ses sous-couches s et p périphériques sont saturées d'électrons : deux électrons dans la sous-couche s et six électrons dans la sous-couche p. Par exemple, l'hydrogène n'a qu'un unique électron dans sa sous-couche 1s, de sorte qu'il s'associe avec un autre atome pour acquérir le second électron qu'il manque à cette sous-couche pour être saturée : on dit que l'hydrogène est monovalent. L'oxygène, lui, a quatre électrons dans sa sous-couche 2p, et s'associe donc avec deux autres atomes pour acquérir les deux électrons |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Atome | Atome | qui manquent à cette sous-couche pour être saturée : l'oxygène est donc divalent. Le carbone, ayant deux électrons dans sa sous-couche 2p, est tétravalent. Les gaz rares les plus légers tels que l'hélium et le néon, avec respectivement deux électrons dans la sous-couche 1s et six électrons dans la sous-couche 2p, sont à peu près inertes chimiquement car leur configuration électronique est déjà saturée d'électrons de valence — mais il existe une chimie des gaz rares concernant les gaz rares plus lourds, qui présentent une réactivité chimique non nulle en raison de l'écrantage du noyau par les électrons de cœur |
Subsets and Splits
No community queries yet
The top public SQL queries from the community will appear here once available.