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INTRODUCTION Quique aethera carpers possent Credidit esse deo8. Ils planaient dans les airs, on les prit pour des dieux! On me demande pour le GÉANT une Introduction auprès du public. Or, s'il y a une connaissance déjà faite, c'est évidemment celle-là. Aucune expérience aérostatique n'a eu un retentissement pareil aux deux ascensions de M. Nadar, qui, chose remarquable, avait pour but d'obtenir, au moyen d'un ballon, les sommes nécessaires à la construction d'une machine d'une tout autre espèce, destinée non plus à flotter, mais bien à voyager dans l'atmosphère. Convaincu par l'expérience comme par le raison-nement qu'il est impossible de diriger au travers de l'air un immense volume de même légèreté spéci-fique que cet élément mobile, M. Nadar s'arrêta à l'idée que, pour se mouvoir dans ce milieu, un corps devait être bien plus lourd que l'air, de manière à
INTRODUCTION Quique aethera carpers possent Credidit esse deo8. Ils planaient dans les airs, on les prit pour des dieux! On me demande pour le GÉANT une Introduction auprès du public. Or, s'il y a une connaissance déjà faite, c'est évidemment celle-là. Aucune expérience aérostatique n'a eu un retentissement pareil aux deux ascensions de M. Nadar, qui, chose remarquable, avait pour but d'obtenir, au moyen d'un ballon, les sommes nécessaires à la construction d'une machine d'une tout autre espèce, destinée non plus à flotter, mais bien à voyager dans l'atmosphère. Convaincu par l'expérience comme par le raison-nement qu'il est impossible de diriger au travers de l'air un immense volume de même légèreté spéci-fique que cet élément mobile, M. Nadar s'arrêta à l'idée que, pour se mouvoir dans ce milieu, un corps devait être bien plus lourd que l'air, de manière à
INTRODUCTION Quique aethera carpere possent Credidit esse deos. Ils planaient dans les airs, on les prit pour des dieux! On me demande pour le GÉANT une Introduction auprès du public. Or, s'il y a une connaissance déjà faite, c'est évidemment celle-là. Aucune expérience aérostatique n'a eu un retentissement pareil aux deux ascensions de M. Nadar, qui, chose remarquable, avait pour but d'obtenir, au moyen d'un ballon, les sommes nécessaires à la construction d'une machine d'une tout autre espèce, destinée non plus à flotter, mais bien à voyager dans l'atmosphère. Convaincu par l'expérience comme par le raison-nement qu'il est impossible de diriger au travers de l'air un immense volume de même légèreté spéci-fique que cet élément mobile, M. Nadar s'arrêta à l'idée que, pour se mouvoir dans ce milieu, un corps devait être bien plus lourd que l'air, de manière à
Convaincu par l'expérience comme par le raison-nement qu'il est impossible de diriger au travers de l'air un immense volume de même légèreté spéci-fique que cet élément mobile, M. Nadar s'arrêta à l'idée que, pour se mouvoir dans ce milieu, un corps devait être bien plus lourd que l'air, de manière à
Convaincu par l'expérience comme par le raison-nement qu'il est impossible de diriger au travers de l'air un immense volume de même légèreté spéci-fique que cet élément mobile, M. Nadar s'arrêta à l'idée que, pour se mouvoir dans ce milieu, un corps devait être bien plus lourd que l'air, de manière à
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6 grels, peines et larmes les autres servent à nous consoler c'est pour diminuer ces re-grets, atténuer votre peine, et suspendre un instant le cours de vos larmes, que ma voix vient interrompre le silence des tombeaux c'est pour yous entretenir des souvenirs nom-breux qui nous restent de l'illustre Général dont nous déplorons la perte, que j'ose dis-traire un moment vos coeurs des religieuses pensées que ce lieu funéraire inspire. Le baron Jean-Pierre MARANSIN, qui main-tenant dort du sommeil des justes, était lieu-tenant-général, chevalier de St-Louis, com-mandant de la Légion-d'Honneur, etc. Né à Lourdes, dépariement des Hautes-Pyrénées, le 20 mars 1770,il entra au service le i3 février 1792 et, pour me servir des expressions du général Lamarque, il dit, comme les hé-ros d'Ossian, en embrassant la profession des armes Je serai grand ou mort! ... Fidèle à cette généreuse pensée, il devint grand. Ce ne l'ut pas en invoquant une nais-sance illustre qu'il s'illustra lut-môme et sut se placer au premier rang il obtint ses gra-des au péril de sa vie, ses décorations à la pointe de l'épée, et ses titres de noblesse fu-rent scellés du sang le plus pur. Si je me sentais de force à être son histo-
6 grels, peines et larmes les autres servent à nous consoler c'est pour diminuer ces re-grets, atténuer votre peine, et suspendre un instant le cours de vos larmes, que ma voix vient interrompre le silence des tombeaux c'est pour yous entretenir des souvenirs nom-breux qui nous restent de l'illustre Général dont nous déplorons la perte, que j'ose dis-traire un moment vos coeurs des religieuses pensées que ce lieu funéraire inspire. Le baron Jean-Pierre MARANSIN, qui main-tenant dort du sommeil des justes, était lieu-tenant-général, chevalier de St-Louis, com-mandant de la Légion-d'Honneur, etc. Né à Lourdes, dépariement des Hautes-Pyrénées, le 20 mars 1770,@il entra au service le i3 février 1792 et, pour me servir des expressions du général Lamarque, il dit, comme les hé-ros d'Ossian, en embrassant la profession des armes Je serai grand ou mort! ... Fidèle à cette généreuse pensée, il devint grand. Ce ne l'ut pas en invoquant une nais-sance illustre qu'il s'illustra lut-môme et sut se placer au premier rang il obtint ses gra-des au péril de sa vie, ses décorations à la pointe de l'épée, et ses titres de noblesse fu-rent scellés du sang le plus pur. Si je me sentais de force à être son histo-
6 grels, peines et larmes les autres servent à nous consoler c'est pour diminuer ces re-grets, atténuer votre peine, et suspendre un instant le cours de vos larmes, que ma voix vient interrompre le silence des tombeaux c'est pour vous entretenir des souvenirs nom-breux qui nous restent de l'illustre Général dont nous déplorons la perte, que j'ose dis-traire un moment vos coeurs des religieuses pensées que ce lieu funéraire inspire. Le baron Jean-Pierre MARANSIN, qui main-tenant dort du sommeil des justes, était lieu-tenant-général, chevalier de St-Louis, com-mandant de la Légion-d'Honneur, etc. Né à Lourdes, département des Hautes-Pyrénées, le 20 mars 1770, il entra au service le 13 février 1792 et, pour me servir des expressions du général Lamarque, il dit, comme les hé-ros d'Ossian, en embrassant la profession des armes Je serai grand ou mort! ... Fidèle à cette généreuse pensée, il devint grand. Ce ne @fut pas en invoquant une nais-sance illustre qu'il s'illustra lui-même et sut se placer au premier rang il obtint ses gra-des au péril de sa vie, ses décorations à la pointe de l'épée, et ses titres de noblesse fu-rent scellés du sang le plus pur. Si je me sentais de force à être son histo-
6 grels, peines et larmes les autres servent à nous consoler c'est pour diminuer ces re-grets, atténuer votre peine, et suspendre un instant le cours de vos larmes, que ma voix vient interrompre le silence des tombeaux c'est pour yous entretenir des souvenirs nom-breux qui nous restent de l'illustre Général dont nous déplorons la perte, que j'ose dis-traire un moment vos coeurs des religieuses pensées que ce lieu funéraire inspire.
6 grels, peines et larmes les autres servent à nous consoler c'est pour diminuer ces re-grets, atténuer votre peine, et suspendre un instant le cours de vos larmes, que ma voix vient interrompre le silence des tombeaux c'est pour vous entretenir des souvenirs nom-breux qui nous restent de l'illustre Général dont nous déplorons la perte, que j'ose dis-traire un moment vos coeurs des religieuses pensées que ce lieu funéraire inspire.
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6 grels, peines et larmes les autres servent à nous consoler c'est pour diminuer ces re-grets, atténuer votre peine, et suspendre un instant le cours de vos larmes, que ma voix vient interrompre le silence des tombeaux c'est pour yous entretenir des souvenirs nom-breux qui nous restent de l'illustre Général dont nous déplorons la perte, que j'ose dis-traire un moment vos coeurs des religieuses pensées que ce lieu funéraire inspire. Le baron Jean-Pierre MARANSIN, qui main-tenant dort du sommeil des justes, était lieu-tenant-général, chevalier de St-Louis, com-mandant de la Légion-d'Honneur, etc. Né à Lourdes, dépariement des Hautes-Pyrénées, le 20 mars 1770,il entra au service le i3 février 1792 et, pour me servir des expressions du général Lamarque, il dit, comme les hé-ros d'Ossian, en embrassant la profession des armes Je serai grand ou mort! ... Fidèle à cette généreuse pensée, il devint grand. Ce ne l'ut pas en invoquant une nais-sance illustre qu'il s'illustra lut-môme et sut se placer au premier rang il obtint ses gra-des au péril de sa vie, ses décorations à la pointe de l'épée, et ses titres de noblesse fu-rent scellés du sang le plus pur. Si je me sentais de force à être son histo-
6 grels, peines et larmes les autres servent à nous consoler c'est pour diminuer ces re-grets, atténuer votre peine, et suspendre un instant le cours de vos larmes, que ma voix vient interrompre le silence des tombeaux c'est pour yous entretenir des souvenirs nom-breux qui nous restent de l'illustre Général dont nous déplorons la perte, que j'ose dis-traire un moment vos coeurs des religieuses pensées que ce lieu funéraire inspire. Le baron Jean-Pierre MARANSIN, qui main-tenant dort du sommeil des justes, était lieu-tenant-général, chevalier de St-Louis, com-mandant de la Légion-d'Honneur, etc. Né à Lourdes, dépariement des Hautes-Pyrénées, le 20 mars 1770,@il entra au service le i3 février 1792 et, pour me servir des expressions du général Lamarque, il dit, comme les hé-ros d'Ossian, en embrassant la profession des armes Je serai grand ou mort! ... Fidèle à cette généreuse pensée, il devint grand. Ce ne l'ut pas en invoquant une nais-sance illustre qu'il s'illustra lut-môme et sut se placer au premier rang il obtint ses gra-des au péril de sa vie, ses décorations à la pointe de l'épée, et ses titres de noblesse fu-rent scellés du sang le plus pur. Si je me sentais de force à être son histo-
6 grels, peines et larmes les autres servent à nous consoler c'est pour diminuer ces re-grets, atténuer votre peine, et suspendre un instant le cours de vos larmes, que ma voix vient interrompre le silence des tombeaux c'est pour vous entretenir des souvenirs nom-breux qui nous restent de l'illustre Général dont nous déplorons la perte, que j'ose dis-traire un moment vos coeurs des religieuses pensées que ce lieu funéraire inspire. Le baron Jean-Pierre MARANSIN, qui main-tenant dort du sommeil des justes, était lieu-tenant-général, chevalier de St-Louis, com-mandant de la Légion-d'Honneur, etc. Né à Lourdes, département des Hautes-Pyrénées, le 20 mars 1770, il entra au service le 13 février 1792 et, pour me servir des expressions du général Lamarque, il dit, comme les hé-ros d'Ossian, en embrassant la profession des armes Je serai grand ou mort! ... Fidèle à cette généreuse pensée, il devint grand. Ce ne @fut pas en invoquant une nais-sance illustre qu'il s'illustra lui-même et sut se placer au premier rang il obtint ses gra-des au péril de sa vie, ses décorations à la pointe de l'épée, et ses titres de noblesse fu-rent scellés du sang le plus pur. Si je me sentais de force à être son histo-
Le baron Jean-Pierre MARANSIN, qui main-tenant dort du sommeil des justes, était lieu-tenant-général, chevalier de St-Louis, com-mandant de la Légion-d'Honneur, etc.
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6 grels, peines et larmes les autres servent à nous consoler c'est pour diminuer ces re-grets, atténuer votre peine, et suspendre un instant le cours de vos larmes, que ma voix vient interrompre le silence des tombeaux c'est pour yous entretenir des souvenirs nom-breux qui nous restent de l'illustre Général dont nous déplorons la perte, que j'ose dis-traire un moment vos coeurs des religieuses pensées que ce lieu funéraire inspire. Le baron Jean-Pierre MARANSIN, qui main-tenant dort du sommeil des justes, était lieu-tenant-général, chevalier de St-Louis, com-mandant de la Légion-d'Honneur, etc. Né à Lourdes, dépariement des Hautes-Pyrénées, le 20 mars 1770,@il entra au service le i3 février 1792 et, pour me servir des expressions du général Lamarque, il dit, comme les hé-ros d'Ossian, en embrassant la profession des armes Je serai grand ou mort! ... Fidèle à cette généreuse pensée, il devint grand. Ce ne l'ut pas en invoquant une nais-sance illustre qu'il s'illustra lut-môme et sut se placer au premier rang il obtint ses gra-des au péril de sa vie, ses décorations à la pointe de l'épée, et ses titres de noblesse fu-rent scellés du sang le plus pur. Si je me sentais de force à être son histo-
6 grels, peines et larmes les autres servent à nous consoler c'est pour diminuer ces re-grets, atténuer votre peine, et suspendre un instant le cours de vos larmes, que ma voix vient interrompre le silence des tombeaux c'est pour vous entretenir des souvenirs nom-breux qui nous restent de l'illustre Général dont nous déplorons la perte, que j'ose dis-traire un moment vos coeurs des religieuses pensées que ce lieu funéraire inspire. Le baron Jean-Pierre MARANSIN, qui main-tenant dort du sommeil des justes, était lieu-tenant-général, chevalier de St-Louis, com-mandant de la Légion-d'Honneur, etc. Né à Lourdes, département des Hautes-Pyrénées, le 20 mars 1770, il entra au service le 13 février 1792 et, pour me servir des expressions du général Lamarque, il dit, comme les hé-ros d'Ossian, en embrassant la profession des armes Je serai grand ou mort! ... Fidèle à cette généreuse pensée, il devint grand. Ce ne @fut pas en invoquant une nais-sance illustre qu'il s'illustra lui-même et sut se placer au premier rang il obtint ses gra-des au péril de sa vie, ses décorations à la pointe de l'épée, et ses titres de noblesse fu-rent scellés du sang le plus pur. Si je me sentais de force à être son histo-
Né à Lourdes, dépariement des Hautes-Pyrénées, le 20 mars 1770,il entra au service le i3 février 1792 et, pour me servir des expressions du général Lamarque, il dit, comme les hé-ros d'Ossian, en embrassant la profession des armes Je serai grand ou mort!
Né à Lourdes, département des Hautes-Pyrénées, le 20 mars 1770, il entra au service le 13 février 1792 et, pour me servir des expressions du général Lamarque, il dit, comme les hé-ros d'Ossian, en embrassant la profession des armes Je serai grand ou mort!
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6 grels, peines et larmes les autres servent à nous consoler c'est pour diminuer ces re-grets, atténuer votre peine, et suspendre un instant le cours de vos larmes, que ma voix vient interrompre le silence des tombeaux c'est pour yous entretenir des souvenirs nom-breux qui nous restent de l'illustre Général dont nous déplorons la perte, que j'ose dis-traire un moment vos coeurs des religieuses pensées que ce lieu funéraire inspire. Le baron Jean-Pierre MARANSIN, qui main-tenant dort du sommeil des justes, était lieu-tenant-général, chevalier de St-Louis, com-mandant de la Légion-d'Honneur, etc. Né à Lourdes, dépariement des Hautes-Pyrénées, le 20 mars 1770,@il entra au service le i3 février 1792 et, pour me servir des expressions du général Lamarque, il dit, comme les hé-ros d'Ossian, en embrassant la profession des armes Je serai grand ou mort! ... Fidèle à cette généreuse pensée, il devint grand. Ce ne l'ut pas en invoquant une nais-sance illustre qu'il s'illustra lut-môme et sut se placer au premier rang il obtint ses gra-des au péril de sa vie, ses décorations à la pointe de l'épée, et ses titres de noblesse fu-rent scellés du sang le plus pur. Si je me sentais de force à être son histo-
6 grels, peines et larmes les autres servent à nous consoler c'est pour diminuer ces re-grets, atténuer votre peine, et suspendre un instant le cours de vos larmes, que ma voix vient interrompre le silence des tombeaux c'est pour vous entretenir des souvenirs nom-breux qui nous restent de l'illustre Général dont nous déplorons la perte, que j'ose dis-traire un moment vos coeurs des religieuses pensées que ce lieu funéraire inspire. Le baron Jean-Pierre MARANSIN, qui main-tenant dort du sommeil des justes, était lieu-tenant-général, chevalier de St-Louis, com-mandant de la Légion-d'Honneur, etc. Né à Lourdes, département des Hautes-Pyrénées, le 20 mars 1770, il entra au service le 13 février 1792 et, pour me servir des expressions du général Lamarque, il dit, comme les hé-ros d'Ossian, en embrassant la profession des armes Je serai grand ou mort! ... Fidèle à cette généreuse pensée, il devint grand. Ce ne @fut pas en invoquant une nais-sance illustre qu'il s'illustra lui-même et sut se placer au premier rang il obtint ses gra-des au péril de sa vie, ses décorations à la pointe de l'épée, et ses titres de noblesse fu-rent scellés du sang le plus pur. Si je me sentais de force à être son histo-
Fidèle à cette généreuse pensée, il devint grand.
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6 grels, peines et larmes les autres servent à nous consoler c'est pour diminuer ces re-grets, atténuer votre peine, et suspendre un instant le cours de vos larmes, que ma voix vient interrompre le silence des tombeaux c'est pour yous entretenir des souvenirs nom-breux qui nous restent de l'illustre Général dont nous déplorons la perte, que j'ose dis-traire un moment vos coeurs des religieuses pensées que ce lieu funéraire inspire. Le baron Jean-Pierre MARANSIN, qui main-tenant dort du sommeil des justes, était lieu-tenant-général, chevalier de St-Louis, com-mandant de la Légion-d'Honneur, etc. Né à Lourdes, dépariement des Hautes-Pyrénées, le 20 mars 1770,@il entra au service le i3 février 1792 et, pour me servir des expressions du général Lamarque, il dit, comme les hé-ros d'Ossian, en embrassant la profession des armes Je serai grand ou mort! ... Fidèle à cette généreuse pensée, il devint grand. Ce ne l'ut pas en invoquant une nais-sance illustre qu'il s'illustra lut-môme et sut se placer au premier rang il obtint ses gra-des au péril de sa vie, ses décorations à la pointe de l'épée, et ses titres de noblesse fu-rent scellés du sang le plus pur. Si je me sentais de force à être son histo-
6 grels, peines et larmes les autres servent à nous consoler c'est pour diminuer ces re-grets, atténuer votre peine, et suspendre un instant le cours de vos larmes, que ma voix vient interrompre le silence des tombeaux c'est pour vous entretenir des souvenirs nom-breux qui nous restent de l'illustre Général dont nous déplorons la perte, que j'ose dis-traire un moment vos coeurs des religieuses pensées que ce lieu funéraire inspire. Le baron Jean-Pierre MARANSIN, qui main-tenant dort du sommeil des justes, était lieu-tenant-général, chevalier de St-Louis, com-mandant de la Légion-d'Honneur, etc. Né à Lourdes, département des Hautes-Pyrénées, le 20 mars 1770, il entra au service le 13 février 1792 et, pour me servir des expressions du général Lamarque, il dit, comme les hé-ros d'Ossian, en embrassant la profession des armes Je serai grand ou mort! ... Fidèle à cette généreuse pensée, il devint grand. Ce ne @fut pas en invoquant une nais-sance illustre qu'il s'illustra lui-même et sut se placer au premier rang il obtint ses gra-des au péril de sa vie, ses décorations à la pointe de l'épée, et ses titres de noblesse fu-rent scellés du sang le plus pur. Si je me sentais de force à être son histo-
Ce ne l'ut pas en invoquant une nais-sance illustre qu'il s'illustra lut-môme et sut se placer au premier rang il obtint ses gra-des au péril de sa vie, ses décorations à la pointe de l'épée, et ses titres de noblesse fu-rent scellés du sang le plus pur.
Ce ne fut pas en invoquant une nais-sance illustre qu'il s'illustra lui-même et sut se placer au premier rang il obtint ses gra-des au péril de sa vie, ses décorations à la pointe de l'épée, et ses titres de noblesse fu-rent scellés du sang le plus pur.
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6 grels, peines et larmes les autres servent à nous consoler c'est pour diminuer ces re-grets, atténuer votre peine, et suspendre un instant le cours de vos larmes, que ma voix vient interrompre le silence des tombeaux c'est pour yous entretenir des souvenirs nom-breux qui nous restent de l'illustre Général dont nous déplorons la perte, que j'ose dis-traire un moment vos coeurs des religieuses pensées que ce lieu funéraire inspire. Le baron Jean-Pierre MARANSIN, qui main-tenant dort du sommeil des justes, était lieu-tenant-général, chevalier de St-Louis, com-mandant de la Légion-d'Honneur, etc. Né à Lourdes, dépariement des Hautes-Pyrénées, le 20 mars 1770,@il entra au service le i3 février 1792 et, pour me servir des expressions du général Lamarque, il dit, comme les hé-ros d'Ossian, en embrassant la profession des armes Je serai grand ou mort! ... Fidèle à cette généreuse pensée, il devint grand. Ce ne l'ut pas en invoquant une nais-sance illustre qu'il s'illustra lut-môme et sut se placer au premier rang il obtint ses gra-des au péril de sa vie, ses décorations à la pointe de l'épée, et ses titres de noblesse fu-rent scellés du sang le plus pur. Si je me sentais de force à être son histo-
6 grels, peines et larmes les autres servent à nous consoler c'est pour diminuer ces re-grets, atténuer votre peine, et suspendre un instant le cours de vos larmes, que ma voix vient interrompre le silence des tombeaux c'est pour vous entretenir des souvenirs nom-breux qui nous restent de l'illustre Général dont nous déplorons la perte, que j'ose dis-traire un moment vos coeurs des religieuses pensées que ce lieu funéraire inspire. Le baron Jean-Pierre MARANSIN, qui main-tenant dort du sommeil des justes, était lieu-tenant-général, chevalier de St-Louis, com-mandant de la Légion-d'Honneur, etc. Né à Lourdes, département des Hautes-Pyrénées, le 20 mars 1770, il entra au service le 13 février 1792 et, pour me servir des expressions du général Lamarque, il dit, comme les hé-ros d'Ossian, en embrassant la profession des armes Je serai grand ou mort! ... Fidèle à cette généreuse pensée, il devint grand. Ce ne @fut pas en invoquant une nais-sance illustre qu'il s'illustra lui-même et sut se placer au premier rang il obtint ses gra-des au péril de sa vie, ses décorations à la pointe de l'épée, et ses titres de noblesse fu-rent scellés du sang le plus pur. Si je me sentais de force à être son histo-
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-483 -contre la religion et ses ministres, firent jeter en prison l'abbé de Monchy, en 1793, et l'envoyè-rent h Rochefort pour être déporté au-delà des mers, s'il résistait au méphytisme du Washing-ton. Il n'y put résister il succomba au mois d'octobre 1794 parmi tant d'autres victimes de la plus féroce impiété. 15. Neveu N. , prêtre et chanoine de Mont-faucon, si riche en confesseurs et en martyrs il ne quitta point ce bourg après la dispersion de son chapitre mais la rage anti-religieuse qui possédait les chefs du département de la Meuse ne leur permit pas d'épargner ce fidèle cha-noine plus que ses confrères. Il fut donc empri-sonné, et condamné comme eux à aller chercher la mort sur le Washington. Il y arriva au prin-temps de 1794, et y mourut au mois de sep-tembre suivant, à l'âge de cinquante ans. 16. Notin N. , prêtre, chanoine et chantre du chapitre de Montfaucon, resta dans son domi-cile, comme plusieurs autres de ses confrères. La même impiété qui persécutait ses amis ne l'é-pargna pas. Il fut comme eux emprisonné, traîné à Rochefort, et jeté sur le Washington, où il succomba au même âge et presque en même temps que le précédent. 17. Nonvelet N. , prêtre, chanoine et chan-tre du chapitre de Montfaucon. Les autorités
-483 -contre la religion et ses ministres, firent jeter en prison l'abbé de Monchy, en 1793, et l'envoyè-rent h Rochefort pour être déporté au-delà des mers, s'il résistait au méphytisme du Washing-ton. Il n'y put résister il succomba au mois d'octobre 1794 parmi tant d'autres victimes de la plus féroce impiété. 15. Neveu N. , prêtre et chanoine de Mont-faucon, si riche en confesseurs et en martyrs il ne quitta point ce bourg après la dispersion de son chapitre mais la rage anti-religieuse qui possédait les chefs du département de la Meuse ne leur permit pas d'épargner ce fidèle cha-noine plus que ses confrères. Il fut donc empri-sonné, et condamné comme eux à aller chercher la mort sur le Washington. Il y arriva au prin-temps de 1794, et y mourut au mois de sep-tembre suivant, à l'âge de cinquante ans. 16. Notin N. , prêtre, chanoine et chantre du chapitre de Montfaucon, resta dans son domi-cile, comme plusieurs autres de ses confrères. La même impiété qui persécutait ses amis ne l'é-pargna pas. Il fut comme eux emprisonné, traîné à Rochefort, et jeté sur le Washington, où il succomba au même âge et presque en même temps que le précédent. 17. Nonvelet N. , prêtre, chanoine et chan-tre du chapitre de Montfaucon. Les autorités
-483 -contre la religion et ses ministres, firent jeter en prison l'abbé de Monchy, en 1793, et l'envoyè-rent à Rochefort pour être déporté au-delà des mers, s'il résistait au méphytisme du Washing-ton. Il n'y put résister il succomba au mois d'octobre 1794 parmi tant d'autres victimes de la plus féroce impiété. 15. Neveu N. , prêtre et chanoine de Mont-faucon, si riche en confesseurs et en martyrs il ne quitta point ce bourg après la dispersion de son chapitre mais la rage anti-religieuse qui possédait les chefs du département de la Meuse ne leur permit pas d'épargner ce fidèle cha-noine plus que ses confrères. Il fut donc empri-sonné, et condamné comme eux à aller chercher la mort sur le Washington. Il y arriva au prin-temps de 1794, et y mourut au mois de sep-tembre suivant, à l'âge de cinquante ans. 16. Notin N. , prêtre, chanoine et chantre du chapitre de Montfaucon, resta dans son domi-cile, comme plusieurs autres de ses confrères. La même impiété qui persécutait ses amis ne l'é-pargna pas. Il fut comme eux emprisonné, traîné à Rochefort, et jeté sur le Washington, où il succomba au même âge et presque en même temps que le précédent. 17. Nonvelet N. , prêtre, chanoine et chan-tre du chapitre de Montfaucon. Les autorités
-483 -contre la religion et ses ministres, firent jeter en prison l'abbé de Monchy, en 1793, et l'envoyè-rent h Rochefort pour être déporté au-delà des mers, s'il résistait au méphytisme du Washing-ton.
-483 -contre la religion et ses ministres, firent jeter en prison l'abbé de Monchy, en 1793, et l'envoyè-rent à Rochefort pour être déporté au-delà des mers, s'il résistait au méphytisme du Washing-ton.
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-483 -contre la religion et ses ministres, firent jeter en prison l'abbé de Monchy, en 1793, et l'envoyè-rent h Rochefort pour être déporté au-delà des mers, s'il résistait au méphytisme du Washing-ton. Il n'y put résister il succomba au mois d'octobre 1794 parmi tant d'autres victimes de la plus féroce impiété. 15. Neveu N. , prêtre et chanoine de Mont-faucon, si riche en confesseurs et en martyrs il ne quitta point ce bourg après la dispersion de son chapitre mais la rage anti-religieuse qui possédait les chefs du département de la Meuse ne leur permit pas d'épargner ce fidèle cha-noine plus que ses confrères. Il fut donc empri-sonné, et condamné comme eux à aller chercher la mort sur le Washington. Il y arriva au prin-temps de 1794, et y mourut au mois de sep-tembre suivant, à l'âge de cinquante ans. 16. Notin N. , prêtre, chanoine et chantre du chapitre de Montfaucon, resta dans son domi-cile, comme plusieurs autres de ses confrères. La même impiété qui persécutait ses amis ne l'é-pargna pas. Il fut comme eux emprisonné, traîné à Rochefort, et jeté sur le Washington, où il succomba au même âge et presque en même temps que le précédent. 17. Nonvelet N. , prêtre, chanoine et chan-tre du chapitre de Montfaucon. Les autorités
-483 -contre la religion et ses ministres, firent jeter en prison l'abbé de Monchy, en 1793, et l'envoyè-rent h Rochefort pour être déporté au-delà des mers, s'il résistait au méphytisme du Washing-ton. Il n'y put résister il succomba au mois d'octobre 1794 parmi tant d'autres victimes de la plus féroce impiété. 15. Neveu N. , prêtre et chanoine de Mont-faucon, si riche en confesseurs et en martyrs il ne quitta point ce bourg après la dispersion de son chapitre mais la rage anti-religieuse qui possédait les chefs du département de la Meuse ne leur permit pas d'épargner ce fidèle cha-noine plus que ses confrères. Il fut donc empri-sonné, et condamné comme eux à aller chercher la mort sur le Washington. Il y arriva au prin-temps de 1794, et y mourut au mois de sep-tembre suivant, à l'âge de cinquante ans. 16. Notin N. , prêtre, chanoine et chantre du chapitre de Montfaucon, resta dans son domi-cile, comme plusieurs autres de ses confrères. La même impiété qui persécutait ses amis ne l'é-pargna pas. Il fut comme eux emprisonné, traîné à Rochefort, et jeté sur le Washington, où il succomba au même âge et presque en même temps que le précédent. 17. Nonvelet N. , prêtre, chanoine et chan-tre du chapitre de Montfaucon. Les autorités
-483 -contre la religion et ses ministres, firent jeter en prison l'abbé de Monchy, en 1793, et l'envoyè-rent à Rochefort pour être déporté au-delà des mers, s'il résistait au méphytisme du Washing-ton. Il n'y put résister il succomba au mois d'octobre 1794 parmi tant d'autres victimes de la plus féroce impiété. 15. Neveu N. , prêtre et chanoine de Mont-faucon, si riche en confesseurs et en martyrs il ne quitta point ce bourg après la dispersion de son chapitre mais la rage anti-religieuse qui possédait les chefs du département de la Meuse ne leur permit pas d'épargner ce fidèle cha-noine plus que ses confrères. Il fut donc empri-sonné, et condamné comme eux à aller chercher la mort sur le Washington. Il y arriva au prin-temps de 1794, et y mourut au mois de sep-tembre suivant, à l'âge de cinquante ans. 16. Notin N. , prêtre, chanoine et chantre du chapitre de Montfaucon, resta dans son domi-cile, comme plusieurs autres de ses confrères. La même impiété qui persécutait ses amis ne l'é-pargna pas. Il fut comme eux emprisonné, traîné à Rochefort, et jeté sur le Washington, où il succomba au même âge et presque en même temps que le précédent. 17. Nonvelet N. , prêtre, chanoine et chan-tre du chapitre de Montfaucon. Les autorités
Il n'y put résister il succomba au mois d'octobre 1794 parmi tant d'autres victimes de la plus féroce impiété.
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-483 -contre la religion et ses ministres, firent jeter en prison l'abbé de Monchy, en 1793, et l'envoyè-rent h Rochefort pour être déporté au-delà des mers, s'il résistait au méphytisme du Washing-ton. Il n'y put résister il succomba au mois d'octobre 1794 parmi tant d'autres victimes de la plus féroce impiété. 15. Neveu N. , prêtre et chanoine de Mont-faucon, si riche en confesseurs et en martyrs il ne quitta point ce bourg après la dispersion de son chapitre mais la rage anti-religieuse qui possédait les chefs du département de la Meuse ne leur permit pas d'épargner ce fidèle cha-noine plus que ses confrères. Il fut donc empri-sonné, et condamné comme eux à aller chercher la mort sur le Washington. Il y arriva au prin-temps de 1794, et y mourut au mois de sep-tembre suivant, à l'âge de cinquante ans. 16. Notin N. , prêtre, chanoine et chantre du chapitre de Montfaucon, resta dans son domi-cile, comme plusieurs autres de ses confrères. La même impiété qui persécutait ses amis ne l'é-pargna pas. Il fut comme eux emprisonné, traîné à Rochefort, et jeté sur le Washington, où il succomba au même âge et presque en même temps que le précédent. 17. Nonvelet N. , prêtre, chanoine et chan-tre du chapitre de Montfaucon. Les autorités
-483 -contre la religion et ses ministres, firent jeter en prison l'abbé de Monchy, en 1793, et l'envoyè-rent à Rochefort pour être déporté au-delà des mers, s'il résistait au méphytisme du Washing-ton. Il n'y put résister il succomba au mois d'octobre 1794 parmi tant d'autres victimes de la plus féroce impiété. 15. Neveu N. , prêtre et chanoine de Mont-faucon, si riche en confesseurs et en martyrs il ne quitta point ce bourg après la dispersion de son chapitre mais la rage anti-religieuse qui possédait les chefs du département de la Meuse ne leur permit pas d'épargner ce fidèle cha-noine plus que ses confrères. Il fut donc empri-sonné, et condamné comme eux à aller chercher la mort sur le Washington. Il y arriva au prin-temps de 1794, et y mourut au mois de sep-tembre suivant, à l'âge de cinquante ans. 16. Notin N. , prêtre, chanoine et chantre du chapitre de Montfaucon, resta dans son domi-cile, comme plusieurs autres de ses confrères. La même impiété qui persécutait ses amis ne l'é-pargna pas. Il fut comme eux emprisonné, traîné à Rochefort, et jeté sur le Washington, où il succomba au même âge et presque en même temps que le précédent. 17. Nonvelet N. , prêtre, chanoine et chan-tre du chapitre de Montfaucon. Les autorités
15. Neveu N. , prêtre et chanoine de Mont-faucon, si riche en confesseurs et en martyrs il ne quitta point ce bourg après la dispersion de son chapitre mais la rage anti-religieuse qui possédait les chefs du département de la Meuse ne leur permit pas d'épargner ce fidèle cha-noine plus que ses confrères.
15. Neveu N. , prêtre et chanoine de Mont-faucon, si riche en confesseurs et en martyrs il ne quitta point ce bourg après la dispersion de son chapitre mais la rage anti-religieuse qui possédait les chefs du département de la Meuse ne leur permit pas d'épargner ce fidèle cha-noine plus que ses confrères.
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Il fut donc empri-sonné, et condamné comme eux à aller chercher la mort sur le Washington.
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-483 -contre la religion et ses ministres, firent jeter en prison l'abbé de Monchy, en 1793, et l'envoyè-rent h Rochefort pour être déporté au-delà des mers, s'il résistait au méphytisme du Washing-ton. Il n'y put résister il succomba au mois d'octobre 1794 parmi tant d'autres victimes de la plus féroce impiété. 15. Neveu N. , prêtre et chanoine de Mont-faucon, si riche en confesseurs et en martyrs il ne quitta point ce bourg après la dispersion de son chapitre mais la rage anti-religieuse qui possédait les chefs du département de la Meuse ne leur permit pas d'épargner ce fidèle cha-noine plus que ses confrères. Il fut donc empri-sonné, et condamné comme eux à aller chercher la mort sur le Washington. Il y arriva au prin-temps de 1794, et y mourut au mois de sep-tembre suivant, à l'âge de cinquante ans. 16. Notin N. , prêtre, chanoine et chantre du chapitre de Montfaucon, resta dans son domi-cile, comme plusieurs autres de ses confrères. La même impiété qui persécutait ses amis ne l'é-pargna pas. Il fut comme eux emprisonné, traîné à Rochefort, et jeté sur le Washington, où il succomba au même âge et presque en même temps que le précédent. 17. Nonvelet N. , prêtre, chanoine et chan-tre du chapitre de Montfaucon. Les autorités
-483 -contre la religion et ses ministres, firent jeter en prison l'abbé de Monchy, en 1793, et l'envoyè-rent à Rochefort pour être déporté au-delà des mers, s'il résistait au méphytisme du Washing-ton. Il n'y put résister il succomba au mois d'octobre 1794 parmi tant d'autres victimes de la plus féroce impiété. 15. Neveu N. , prêtre et chanoine de Mont-faucon, si riche en confesseurs et en martyrs il ne quitta point ce bourg après la dispersion de son chapitre mais la rage anti-religieuse qui possédait les chefs du département de la Meuse ne leur permit pas d'épargner ce fidèle cha-noine plus que ses confrères. Il fut donc empri-sonné, et condamné comme eux à aller chercher la mort sur le Washington. Il y arriva au prin-temps de 1794, et y mourut au mois de sep-tembre suivant, à l'âge de cinquante ans. 16. Notin N. , prêtre, chanoine et chantre du chapitre de Montfaucon, resta dans son domi-cile, comme plusieurs autres de ses confrères. La même impiété qui persécutait ses amis ne l'é-pargna pas. Il fut comme eux emprisonné, traîné à Rochefort, et jeté sur le Washington, où il succomba au même âge et presque en même temps que le précédent. 17. Nonvelet N. , prêtre, chanoine et chan-tre du chapitre de Montfaucon. Les autorités
Il y arriva au prin-temps de 1794, et y mourut au mois de sep-tembre suivant, à l'âge de cinquante ans.
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-483 -contre la religion et ses ministres, firent jeter en prison l'abbé de Monchy, en 1793, et l'envoyè-rent h Rochefort pour être déporté au-delà des mers, s'il résistait au méphytisme du Washing-ton. Il n'y put résister il succomba au mois d'octobre 1794 parmi tant d'autres victimes de la plus féroce impiété. 15. Neveu N. , prêtre et chanoine de Mont-faucon, si riche en confesseurs et en martyrs il ne quitta point ce bourg après la dispersion de son chapitre mais la rage anti-religieuse qui possédait les chefs du département de la Meuse ne leur permit pas d'épargner ce fidèle cha-noine plus que ses confrères. Il fut donc empri-sonné, et condamné comme eux à aller chercher la mort sur le Washington. Il y arriva au prin-temps de 1794, et y mourut au mois de sep-tembre suivant, à l'âge de cinquante ans. 16. Notin N. , prêtre, chanoine et chantre du chapitre de Montfaucon, resta dans son domi-cile, comme plusieurs autres de ses confrères. La même impiété qui persécutait ses amis ne l'é-pargna pas. Il fut comme eux emprisonné, traîné à Rochefort, et jeté sur le Washington, où il succomba au même âge et presque en même temps que le précédent. 17. Nonvelet N. , prêtre, chanoine et chan-tre du chapitre de Montfaucon. Les autorités
-483 -contre la religion et ses ministres, firent jeter en prison l'abbé de Monchy, en 1793, et l'envoyè-rent h Rochefort pour être déporté au-delà des mers, s'il résistait au méphytisme du Washing-ton. Il n'y put résister il succomba au mois d'octobre 1794 parmi tant d'autres victimes de la plus féroce impiété. 15. Neveu N. , prêtre et chanoine de Mont-faucon, si riche en confesseurs et en martyrs il ne quitta point ce bourg après la dispersion de son chapitre mais la rage anti-religieuse qui possédait les chefs du département de la Meuse ne leur permit pas d'épargner ce fidèle cha-noine plus que ses confrères. Il fut donc empri-sonné, et condamné comme eux à aller chercher la mort sur le Washington. Il y arriva au prin-temps de 1794, et y mourut au mois de sep-tembre suivant, à l'âge de cinquante ans. 16. Notin N. , prêtre, chanoine et chantre du chapitre de Montfaucon, resta dans son domi-cile, comme plusieurs autres de ses confrères. La même impiété qui persécutait ses amis ne l'é-pargna pas. Il fut comme eux emprisonné, traîné à Rochefort, et jeté sur le Washington, où il succomba au même âge et presque en même temps que le précédent. 17. Nonvelet N. , prêtre, chanoine et chan-tre du chapitre de Montfaucon. Les autorités
-483 -contre la religion et ses ministres, firent jeter en prison l'abbé de Monchy, en 1793, et l'envoyè-rent à Rochefort pour être déporté au-delà des mers, s'il résistait au méphytisme du Washing-ton. Il n'y put résister il succomba au mois d'octobre 1794 parmi tant d'autres victimes de la plus féroce impiété. 15. Neveu N. , prêtre et chanoine de Mont-faucon, si riche en confesseurs et en martyrs il ne quitta point ce bourg après la dispersion de son chapitre mais la rage anti-religieuse qui possédait les chefs du département de la Meuse ne leur permit pas d'épargner ce fidèle cha-noine plus que ses confrères. Il fut donc empri-sonné, et condamné comme eux à aller chercher la mort sur le Washington. Il y arriva au prin-temps de 1794, et y mourut au mois de sep-tembre suivant, à l'âge de cinquante ans. 16. Notin N. , prêtre, chanoine et chantre du chapitre de Montfaucon, resta dans son domi-cile, comme plusieurs autres de ses confrères. La même impiété qui persécutait ses amis ne l'é-pargna pas. Il fut comme eux emprisonné, traîné à Rochefort, et jeté sur le Washington, où il succomba au même âge et presque en même temps que le précédent. 17. Nonvelet N. , prêtre, chanoine et chan-tre du chapitre de Montfaucon. Les autorités
La même impiété qui persécutait ses amis ne l'é-pargna pas.
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-483 -contre la religion et ses ministres, firent jeter en prison l'abbé de Monchy, en 1793, et l'envoyè-rent h Rochefort pour être déporté au-delà des mers, s'il résistait au méphytisme du Washing-ton. Il n'y put résister il succomba au mois d'octobre 1794 parmi tant d'autres victimes de la plus féroce impiété. 15. Neveu N. , prêtre et chanoine de Mont-faucon, si riche en confesseurs et en martyrs il ne quitta point ce bourg après la dispersion de son chapitre mais la rage anti-religieuse qui possédait les chefs du département de la Meuse ne leur permit pas d'épargner ce fidèle cha-noine plus que ses confrères. Il fut donc empri-sonné, et condamné comme eux à aller chercher la mort sur le Washington. Il y arriva au prin-temps de 1794, et y mourut au mois de sep-tembre suivant, à l'âge de cinquante ans. 16. Notin N. , prêtre, chanoine et chantre du chapitre de Montfaucon, resta dans son domi-cile, comme plusieurs autres de ses confrères. La même impiété qui persécutait ses amis ne l'é-pargna pas. Il fut comme eux emprisonné, traîné à Rochefort, et jeté sur le Washington, où il succomba au même âge et presque en même temps que le précédent. 17. Nonvelet N. , prêtre, chanoine et chan-tre du chapitre de Montfaucon. Les autorités
-483 -contre la religion et ses ministres, firent jeter en prison l'abbé de Monchy, en 1793, et l'envoyè-rent h Rochefort pour être déporté au-delà des mers, s'il résistait au méphytisme du Washing-ton. Il n'y put résister il succomba au mois d'octobre 1794 parmi tant d'autres victimes de la plus féroce impiété. 15. Neveu N. , prêtre et chanoine de Mont-faucon, si riche en confesseurs et en martyrs il ne quitta point ce bourg après la dispersion de son chapitre mais la rage anti-religieuse qui possédait les chefs du département de la Meuse ne leur permit pas d'épargner ce fidèle cha-noine plus que ses confrères. Il fut donc empri-sonné, et condamné comme eux à aller chercher la mort sur le Washington. Il y arriva au prin-temps de 1794, et y mourut au mois de sep-tembre suivant, à l'âge de cinquante ans. 16. Notin N. , prêtre, chanoine et chantre du chapitre de Montfaucon, resta dans son domi-cile, comme plusieurs autres de ses confrères. La même impiété qui persécutait ses amis ne l'é-pargna pas. Il fut comme eux emprisonné, traîné à Rochefort, et jeté sur le Washington, où il succomba au même âge et presque en même temps que le précédent. 17. Nonvelet N. , prêtre, chanoine et chan-tre du chapitre de Montfaucon. Les autorités
-483 -contre la religion et ses ministres, firent jeter en prison l'abbé de Monchy, en 1793, et l'envoyè-rent à Rochefort pour être déporté au-delà des mers, s'il résistait au méphytisme du Washing-ton. Il n'y put résister il succomba au mois d'octobre 1794 parmi tant d'autres victimes de la plus féroce impiété. 15. Neveu N. , prêtre et chanoine de Mont-faucon, si riche en confesseurs et en martyrs il ne quitta point ce bourg après la dispersion de son chapitre mais la rage anti-religieuse qui possédait les chefs du département de la Meuse ne leur permit pas d'épargner ce fidèle cha-noine plus que ses confrères. Il fut donc empri-sonné, et condamné comme eux à aller chercher la mort sur le Washington. Il y arriva au prin-temps de 1794, et y mourut au mois de sep-tembre suivant, à l'âge de cinquante ans. 16. Notin N. , prêtre, chanoine et chantre du chapitre de Montfaucon, resta dans son domi-cile, comme plusieurs autres de ses confrères. La même impiété qui persécutait ses amis ne l'é-pargna pas. Il fut comme eux emprisonné, traîné à Rochefort, et jeté sur le Washington, où il succomba au même âge et presque en même temps que le précédent. 17. Nonvelet N. , prêtre, chanoine et chan-tre du chapitre de Montfaucon. Les autorités
Il fut comme eux emprisonné, traîné à Rochefort, et jeté sur le Washington, où il succomba au même âge et presque en même temps que le précédent.
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-483 -contre la religion et ses ministres, firent jeter en prison l'abbé de Monchy, en 1793, et l'envoyè-rent h Rochefort pour être déporté au-delà des mers, s'il résistait au méphytisme du Washing-ton. Il n'y put résister il succomba au mois d'octobre 1794 parmi tant d'autres victimes de la plus féroce impiété. 15. Neveu N. , prêtre et chanoine de Mont-faucon, si riche en confesseurs et en martyrs il ne quitta point ce bourg après la dispersion de son chapitre mais la rage anti-religieuse qui possédait les chefs du département de la Meuse ne leur permit pas d'épargner ce fidèle cha-noine plus que ses confrères. Il fut donc empri-sonné, et condamné comme eux à aller chercher la mort sur le Washington. Il y arriva au prin-temps de 1794, et y mourut au mois de sep-tembre suivant, à l'âge de cinquante ans. 16. Notin N. , prêtre, chanoine et chantre du chapitre de Montfaucon, resta dans son domi-cile, comme plusieurs autres de ses confrères. La même impiété qui persécutait ses amis ne l'é-pargna pas. Il fut comme eux emprisonné, traîné à Rochefort, et jeté sur le Washington, où il succomba au même âge et presque en même temps que le précédent. 17. Nonvelet N. , prêtre, chanoine et chan-tre du chapitre de Montfaucon. Les autorités
-483 -contre la religion et ses ministres, firent jeter en prison l'abbé de Monchy, en 1793, et l'envoyè-rent h Rochefort pour être déporté au-delà des mers, s'il résistait au méphytisme du Washing-ton. Il n'y put résister il succomba au mois d'octobre 1794 parmi tant d'autres victimes de la plus féroce impiété. 15. Neveu N. , prêtre et chanoine de Mont-faucon, si riche en confesseurs et en martyrs il ne quitta point ce bourg après la dispersion de son chapitre mais la rage anti-religieuse qui possédait les chefs du département de la Meuse ne leur permit pas d'épargner ce fidèle cha-noine plus que ses confrères. Il fut donc empri-sonné, et condamné comme eux à aller chercher la mort sur le Washington. Il y arriva au prin-temps de 1794, et y mourut au mois de sep-tembre suivant, à l'âge de cinquante ans. 16. Notin N. , prêtre, chanoine et chantre du chapitre de Montfaucon, resta dans son domi-cile, comme plusieurs autres de ses confrères. La même impiété qui persécutait ses amis ne l'é-pargna pas. Il fut comme eux emprisonné, traîné à Rochefort, et jeté sur le Washington, où il succomba au même âge et presque en même temps que le précédent. 17. Nonvelet N. , prêtre, chanoine et chan-tre du chapitre de Montfaucon. Les autorités
-483 -contre la religion et ses ministres, firent jeter en prison l'abbé de Monchy, en 1793, et l'envoyè-rent à Rochefort pour être déporté au-delà des mers, s'il résistait au méphytisme du Washing-ton. Il n'y put résister il succomba au mois d'octobre 1794 parmi tant d'autres victimes de la plus féroce impiété. 15. Neveu N. , prêtre et chanoine de Mont-faucon, si riche en confesseurs et en martyrs il ne quitta point ce bourg après la dispersion de son chapitre mais la rage anti-religieuse qui possédait les chefs du département de la Meuse ne leur permit pas d'épargner ce fidèle cha-noine plus que ses confrères. Il fut donc empri-sonné, et condamné comme eux à aller chercher la mort sur le Washington. Il y arriva au prin-temps de 1794, et y mourut au mois de sep-tembre suivant, à l'âge de cinquante ans. 16. Notin N. , prêtre, chanoine et chantre du chapitre de Montfaucon, resta dans son domi-cile, comme plusieurs autres de ses confrères. La même impiété qui persécutait ses amis ne l'é-pargna pas. Il fut comme eux emprisonné, traîné à Rochefort, et jeté sur le Washington, où il succomba au même âge et presque en même temps que le précédent. 17. Nonvelet N. , prêtre, chanoine et chan-tre du chapitre de Montfaucon. Les autorités
17. Nonvelet N. , prêtre, chanoine et chan-tre du chapitre de Montfaucon.
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-Si -Par le refroidissement il se sépare de l'azotate ou de l'oxa-late d'urée sous forme d'écaillés blanches brillantes ou de tables hexagonales. L'oxalate d'urée forme quelquefois des prismes quadrangulaires. b Créatinine C8H7N203. - On traite la plus grande portion de la solution alcoolique avec quelques gouttes d'eau de chaux, et on ajoute ensuite une solution de chlo-rure de calcium, jusqu'à ce qu'il ne se forme plus de pré-cipité. On évapore le liquide filtré au bain-marie, jusqu'à ce qu'il ne présente plus qu'un volume de 10 à 12 CC, on l'introduit dans un petit vase à précipité, et après refroidis-sement on le décompose par 1 2 CC d'une solution alcoo-lique de chlorure de zinc pur. Après une forte agitation, il se forme bientôt un trouble et il se sépare un composé cristallin de créatinine et de chlorure de zinc. On examine au microscope le précipité cristallin, qui s'est déposé au bout de quelques heures. On remarque ainsi le plus sou-vent de fines aiguilles groupées concentriquement et pré-sentant des rosaces complètes ou des bouquets qui s'entre-croisent ou sont placés deux à deux, de telle sorte qu'ils ressemblent à des pinceaux qui sont collés l'un dans l'au-tre par leurs tuyaux. 2° Acide hippurique G18H8N05, HO. - Les deux tiers du résidu obtenu en III sont faiblement acidulés par l'acide chlorhydrique, ils sont ensuite triturés avec du sulfate de barite et épuisés avec de l'alcool. Le liquide alcoolique est saturé avec de la lessive de soude, l'alcool est retiré par dis-tillation, et le liquide sirupeux restant est évaporé à siccité au bain-marie, après avoir été additionné d'acide oxalique destiné à fixer l'urée. Le résidu, après avoir été pulvérisé, est épuisé avec l'éther, le liquide éthéré est soumis à la distillation, et ce nouveau résidu est traité à chaud par un lait de chaux, pour éliminer l'excès d'acide oxalique. On filtre, on réduit à un petit volume le liquide résultant et on acidule par l'acide chlorhydrique. Au bout de quelque
-Si -Par le refroidissement il se sépare de l'azotate ou de l'oxa-late d'urée sous forme d'écaillés blanches brillantes ou de tables hexagonales. L'oxalate d'urée forme quelquefois des prismes quadrangulaires. b Créatinine C8H7N203. - On traite la plus grande portion de la solution alcoolique avec quelques gouttes d'eau de chaux, et on ajoute ensuite une solution de chlo-rure de calcium, jusqu'à ce qu'il ne se forme plus de pré-cipité. On évapore le liquide filtré au bain-marie, jusqu'à ce qu'il ne présente plus qu'un volume de 10 à 12 CC, on l'introduit dans un petit vase à précipité, et après refroidis-sement on le décompose par 1 2 CC d'une solution alcoo-lique de chlorure de zinc pur. Après une forte agitation, il se forme bientôt un trouble et il se sépare un composé cristallin de créatinine et de chlorure de zinc. On examine au microscope le précipité cristallin, qui s'est déposé au bout de quelques heures. On remarque ainsi le plus sou-vent de fines aiguilles groupées concentriquement et pré-sentant des rosaces complètes ou des bouquets qui s'entre-croisent ou sont placés deux à deux, de telle sorte qu'ils ressemblent à des pinceaux qui sont collés l'un dans l'au-tre par leurs tuyaux. 2° Acide hippurique G18H8N05, HO. - Les deux tiers du résidu obtenu en III sont faiblement acidulés par l'acide chlorhydrique, ils sont ensuite triturés avec du sulfate de barite et épuisés avec de l'alcool. Le liquide alcoolique est saturé avec de la lessive de soude, l'alcool est retiré par dis-tillation, et le liquide sirupeux restant est évaporé à siccité au bain-marie, après avoir été additionné d'acide oxalique destiné à fixer l'urée. Le résidu, après avoir été pulvérisé, est épuisé avec l'éther, le liquide éthéré est soumis à la distillation, et ce nouveau résidu est traité à chaud par un lait de chaux, pour éliminer l'excès d'acide oxalique. On filtre, on réduit à un petit volume le liquide résultant et on acidule par l'acide chlorhydrique. Au bout de quelque
-Si -Par le refroidissement il se sépare de l'azotate ou de l'oxa-late d'urée sous forme d'écailles blanches brillantes ou de tables hexagonales. L'oxalate d'urée forme quelquefois des prismes quadrangulaires. b Créatinine C8H7N2O3. -@On traite la plus grande portion de la solution alcoolique avec quelques gouttes d'eau de chaux, et on ajoute ensuite une solution de chlo-rure de calcium, jusqu'à ce qu'il ne se forme plus de pré-cipité. On évapore le liquide filtré au bain-marie, jusqu'à ce qu'il ne présente plus qu'un volume de 10 à 12 CC, on l'introduit dans un petit vase à précipité, et après refroidis-sement on le décompose par 1 2 CC d'une solution alcoo-lique de chlorure de zinc pur. Après une forte agitation, il se forme bientôt un trouble et il se sépare un composé cristallin de créatinine et de chlorure de zinc. On examine au microscope le précipité cristallin, qui s'est déposé au bout de quelques heures. On remarque ainsi le plus sou-vent de fines aiguilles groupées concentriquement et pré-sentant des rosaces complètes ou des bouquets qui s'entre-croisent ou sont placés deux à deux, de telle sorte qu'ils ressemblent à des pinceaux qui sont collés l'un dans l'au-tre par leurs tuyaux. 2° Acide hippurique C18H8NO5, HO. -@Les deux tiers du résidu obtenu en III sont faiblement acidulés par l'acide chlorhydrique, ils sont ensuite triturés avec du sulfate de barite et épuisés avec de l'alcool. Le liquide alcoolique est saturé avec de la lessive de soude, l'alcool est retiré par dis-tillation, et le liquide sirupeux restant est évaporé à siccité au bain-marie, après avoir été additionné d'acide oxalique destiné à fixer l'urée. Le résidu, après avoir été pulvérisé, est épuisé avec l'éther, le liquide éthéré est soumis à la distillation, et ce nouveau résidu est traité à chaud par un lait de chaux, pour éliminer l'excès d'acide oxalique. On filtre, on réduit à un petit volume le liquide résultant et on acidule par l'acide chlorhydrique. Au bout de quelque
-Si -Par le refroidissement il se sépare de l'azotate ou de l'oxa-late d'urée sous forme d'écaillés blanches brillantes ou de tables hexagonales.
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-Si -Par le refroidissement il se sépare de l'azotate ou de l'oxa-late d'urée sous forme d'écaillés blanches brillantes ou de tables hexagonales. L'oxalate d'urée forme quelquefois des prismes quadrangulaires. b Créatinine C8H7N203. - On traite la plus grande portion de la solution alcoolique avec quelques gouttes d'eau de chaux, et on ajoute ensuite une solution de chlo-rure de calcium, jusqu'à ce qu'il ne se forme plus de pré-cipité. On évapore le liquide filtré au bain-marie, jusqu'à ce qu'il ne présente plus qu'un volume de 10 à 12 CC, on l'introduit dans un petit vase à précipité, et après refroidis-sement on le décompose par 1 2 CC d'une solution alcoo-lique de chlorure de zinc pur. Après une forte agitation, il se forme bientôt un trouble et il se sépare un composé cristallin de créatinine et de chlorure de zinc. On examine au microscope le précipité cristallin, qui s'est déposé au bout de quelques heures. On remarque ainsi le plus sou-vent de fines aiguilles groupées concentriquement et pré-sentant des rosaces complètes ou des bouquets qui s'entre-croisent ou sont placés deux à deux, de telle sorte qu'ils ressemblent à des pinceaux qui sont collés l'un dans l'au-tre par leurs tuyaux. 2° Acide hippurique G18H8N05, HO. - Les deux tiers du résidu obtenu en III sont faiblement acidulés par l'acide chlorhydrique, ils sont ensuite triturés avec du sulfate de barite et épuisés avec de l'alcool. Le liquide alcoolique est saturé avec de la lessive de soude, l'alcool est retiré par dis-tillation, et le liquide sirupeux restant est évaporé à siccité au bain-marie, après avoir été additionné d'acide oxalique destiné à fixer l'urée. Le résidu, après avoir été pulvérisé, est épuisé avec l'éther, le liquide éthéré est soumis à la distillation, et ce nouveau résidu est traité à chaud par un lait de chaux, pour éliminer l'excès d'acide oxalique. On filtre, on réduit à un petit volume le liquide résultant et on acidule par l'acide chlorhydrique. Au bout de quelque
-Si -Par le refroidissement il se sépare de l'azotate ou de l'oxa-late d'urée sous forme d'écaillés blanches brillantes ou de tables hexagonales. L'oxalate d'urée forme quelquefois des prismes quadrangulaires. b Créatinine C8H7N203. - On traite la plus grande portion de la solution alcoolique avec quelques gouttes d'eau de chaux, et on ajoute ensuite une solution de chlo-rure de calcium, jusqu'à ce qu'il ne se forme plus de pré-cipité. On évapore le liquide filtré au bain-marie, jusqu'à ce qu'il ne présente plus qu'un volume de 10 à 12 CC, on l'introduit dans un petit vase à précipité, et après refroidis-sement on le décompose par 1 2 CC d'une solution alcoo-lique de chlorure de zinc pur. Après une forte agitation, il se forme bientôt un trouble et il se sépare un composé cristallin de créatinine et de chlorure de zinc. On examine au microscope le précipité cristallin, qui s'est déposé au bout de quelques heures. On remarque ainsi le plus sou-vent de fines aiguilles groupées concentriquement et pré-sentant des rosaces complètes ou des bouquets qui s'entre-croisent ou sont placés deux à deux, de telle sorte qu'ils ressemblent à des pinceaux qui sont collés l'un dans l'au-tre par leurs tuyaux. 2° Acide hippurique G18H8N05, HO. - Les deux tiers du résidu obtenu en III sont faiblement acidulés par l'acide chlorhydrique, ils sont ensuite triturés avec du sulfate de barite et épuisés avec de l'alcool. Le liquide alcoolique est saturé avec de la lessive de soude, l'alcool est retiré par dis-tillation, et le liquide sirupeux restant est évaporé à siccité au bain-marie, après avoir été additionné d'acide oxalique destiné à fixer l'urée. Le résidu, après avoir été pulvérisé, est épuisé avec l'éther, le liquide éthéré est soumis à la distillation, et ce nouveau résidu est traité à chaud par un lait de chaux, pour éliminer l'excès d'acide oxalique. On filtre, on réduit à un petit volume le liquide résultant et on acidule par l'acide chlorhydrique. Au bout de quelque
-Si -Par le refroidissement il se sépare de l'azotate ou de l'oxa-late d'urée sous forme d'écailles blanches brillantes ou de tables hexagonales. L'oxalate d'urée forme quelquefois des prismes quadrangulaires. b Créatinine C8H7N2O3. -@On traite la plus grande portion de la solution alcoolique avec quelques gouttes d'eau de chaux, et on ajoute ensuite une solution de chlo-rure de calcium, jusqu'à ce qu'il ne se forme plus de pré-cipité. On évapore le liquide filtré au bain-marie, jusqu'à ce qu'il ne présente plus qu'un volume de 10 à 12 CC, on l'introduit dans un petit vase à précipité, et après refroidis-sement on le décompose par 1 2 CC d'une solution alcoo-lique de chlorure de zinc pur. Après une forte agitation, il se forme bientôt un trouble et il se sépare un composé cristallin de créatinine et de chlorure de zinc. On examine au microscope le précipité cristallin, qui s'est déposé au bout de quelques heures. On remarque ainsi le plus sou-vent de fines aiguilles groupées concentriquement et pré-sentant des rosaces complètes ou des bouquets qui s'entre-croisent ou sont placés deux à deux, de telle sorte qu'ils ressemblent à des pinceaux qui sont collés l'un dans l'au-tre par leurs tuyaux. 2° Acide hippurique C18H8NO5, HO. -@Les deux tiers du résidu obtenu en III sont faiblement acidulés par l'acide chlorhydrique, ils sont ensuite triturés avec du sulfate de barite et épuisés avec de l'alcool. Le liquide alcoolique est saturé avec de la lessive de soude, l'alcool est retiré par dis-tillation, et le liquide sirupeux restant est évaporé à siccité au bain-marie, après avoir été additionné d'acide oxalique destiné à fixer l'urée. Le résidu, après avoir été pulvérisé, est épuisé avec l'éther, le liquide éthéré est soumis à la distillation, et ce nouveau résidu est traité à chaud par un lait de chaux, pour éliminer l'excès d'acide oxalique. On filtre, on réduit à un petit volume le liquide résultant et on acidule par l'acide chlorhydrique. Au bout de quelque
L'oxalate d'urée forme quelquefois des prismes quadrangulaires.
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-Si -Par le refroidissement il se sépare de l'azotate ou de l'oxa-late d'urée sous forme d'écaillés blanches brillantes ou de tables hexagonales. L'oxalate d'urée forme quelquefois des prismes quadrangulaires. b Créatinine C8H7N203. - On traite la plus grande portion de la solution alcoolique avec quelques gouttes d'eau de chaux, et on ajoute ensuite une solution de chlo-rure de calcium, jusqu'à ce qu'il ne se forme plus de pré-cipité. On évapore le liquide filtré au bain-marie, jusqu'à ce qu'il ne présente plus qu'un volume de 10 à 12 CC, on l'introduit dans un petit vase à précipité, et après refroidis-sement on le décompose par 1 2 CC d'une solution alcoo-lique de chlorure de zinc pur. Après une forte agitation, il se forme bientôt un trouble et il se sépare un composé cristallin de créatinine et de chlorure de zinc. On examine au microscope le précipité cristallin, qui s'est déposé au bout de quelques heures. On remarque ainsi le plus sou-vent de fines aiguilles groupées concentriquement et pré-sentant des rosaces complètes ou des bouquets qui s'entre-croisent ou sont placés deux à deux, de telle sorte qu'ils ressemblent à des pinceaux qui sont collés l'un dans l'au-tre par leurs tuyaux. 2° Acide hippurique G18H8N05, HO. - Les deux tiers du résidu obtenu en III sont faiblement acidulés par l'acide chlorhydrique, ils sont ensuite triturés avec du sulfate de barite et épuisés avec de l'alcool. Le liquide alcoolique est saturé avec de la lessive de soude, l'alcool est retiré par dis-tillation, et le liquide sirupeux restant est évaporé à siccité au bain-marie, après avoir été additionné d'acide oxalique destiné à fixer l'urée. Le résidu, après avoir été pulvérisé, est épuisé avec l'éther, le liquide éthéré est soumis à la distillation, et ce nouveau résidu est traité à chaud par un lait de chaux, pour éliminer l'excès d'acide oxalique. On filtre, on réduit à un petit volume le liquide résultant et on acidule par l'acide chlorhydrique. Au bout de quelque
-Si -Par le refroidissement il se sépare de l'azotate ou de l'oxa-late d'urée sous forme d'écaillés blanches brillantes ou de tables hexagonales. L'oxalate d'urée forme quelquefois des prismes quadrangulaires. b Créatinine C8H7N203. - On traite la plus grande portion de la solution alcoolique avec quelques gouttes d'eau de chaux, et on ajoute ensuite une solution de chlo-rure de calcium, jusqu'à ce qu'il ne se forme plus de pré-cipité. On évapore le liquide filtré au bain-marie, jusqu'à ce qu'il ne présente plus qu'un volume de 10 à 12 CC, on l'introduit dans un petit vase à précipité, et après refroidis-sement on le décompose par 1 2 CC d'une solution alcoo-lique de chlorure de zinc pur. Après une forte agitation, il se forme bientôt un trouble et il se sépare un composé cristallin de créatinine et de chlorure de zinc. On examine au microscope le précipité cristallin, qui s'est déposé au bout de quelques heures. On remarque ainsi le plus sou-vent de fines aiguilles groupées concentriquement et pré-sentant des rosaces complètes ou des bouquets qui s'entre-croisent ou sont placés deux à deux, de telle sorte qu'ils ressemblent à des pinceaux qui sont collés l'un dans l'au-tre par leurs tuyaux. 2° Acide hippurique G18H8N05, HO. - Les deux tiers du résidu obtenu en III sont faiblement acidulés par l'acide chlorhydrique, ils sont ensuite triturés avec du sulfate de barite et épuisés avec de l'alcool. Le liquide alcoolique est saturé avec de la lessive de soude, l'alcool est retiré par dis-tillation, et le liquide sirupeux restant est évaporé à siccité au bain-marie, après avoir été additionné d'acide oxalique destiné à fixer l'urée. Le résidu, après avoir été pulvérisé, est épuisé avec l'éther, le liquide éthéré est soumis à la distillation, et ce nouveau résidu est traité à chaud par un lait de chaux, pour éliminer l'excès d'acide oxalique. On filtre, on réduit à un petit volume le liquide résultant et on acidule par l'acide chlorhydrique. Au bout de quelque
-Si -Par le refroidissement il se sépare de l'azotate ou de l'oxa-late d'urée sous forme d'écailles blanches brillantes ou de tables hexagonales. L'oxalate d'urée forme quelquefois des prismes quadrangulaires. b Créatinine C8H7N2O3. -@On traite la plus grande portion de la solution alcoolique avec quelques gouttes d'eau de chaux, et on ajoute ensuite une solution de chlo-rure de calcium, jusqu'à ce qu'il ne se forme plus de pré-cipité. On évapore le liquide filtré au bain-marie, jusqu'à ce qu'il ne présente plus qu'un volume de 10 à 12 CC, on l'introduit dans un petit vase à précipité, et après refroidis-sement on le décompose par 1 2 CC d'une solution alcoo-lique de chlorure de zinc pur. Après une forte agitation, il se forme bientôt un trouble et il se sépare un composé cristallin de créatinine et de chlorure de zinc. On examine au microscope le précipité cristallin, qui s'est déposé au bout de quelques heures. On remarque ainsi le plus sou-vent de fines aiguilles groupées concentriquement et pré-sentant des rosaces complètes ou des bouquets qui s'entre-croisent ou sont placés deux à deux, de telle sorte qu'ils ressemblent à des pinceaux qui sont collés l'un dans l'au-tre par leurs tuyaux. 2° Acide hippurique C18H8NO5, HO. -@Les deux tiers du résidu obtenu en III sont faiblement acidulés par l'acide chlorhydrique, ils sont ensuite triturés avec du sulfate de barite et épuisés avec de l'alcool. Le liquide alcoolique est saturé avec de la lessive de soude, l'alcool est retiré par dis-tillation, et le liquide sirupeux restant est évaporé à siccité au bain-marie, après avoir été additionné d'acide oxalique destiné à fixer l'urée. Le résidu, après avoir été pulvérisé, est épuisé avec l'éther, le liquide éthéré est soumis à la distillation, et ce nouveau résidu est traité à chaud par un lait de chaux, pour éliminer l'excès d'acide oxalique. On filtre, on réduit à un petit volume le liquide résultant et on acidule par l'acide chlorhydrique. Au bout de quelque
b Créatinine C8H7N203.
b Créatinine C8H7N2O3.
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-Si -Par le refroidissement il se sépare de l'azotate ou de l'oxa-late d'urée sous forme d'écaillés blanches brillantes ou de tables hexagonales. L'oxalate d'urée forme quelquefois des prismes quadrangulaires. b Créatinine C8H7N203. - On traite la plus grande portion de la solution alcoolique avec quelques gouttes d'eau de chaux, et on ajoute ensuite une solution de chlo-rure de calcium, jusqu'à ce qu'il ne se forme plus de pré-cipité. On évapore le liquide filtré au bain-marie, jusqu'à ce qu'il ne présente plus qu'un volume de 10 à 12 CC, on l'introduit dans un petit vase à précipité, et après refroidis-sement on le décompose par 1 2 CC d'une solution alcoo-lique de chlorure de zinc pur. Après une forte agitation, il se forme bientôt un trouble et il se sépare un composé cristallin de créatinine et de chlorure de zinc. On examine au microscope le précipité cristallin, qui s'est déposé au bout de quelques heures. On remarque ainsi le plus sou-vent de fines aiguilles groupées concentriquement et pré-sentant des rosaces complètes ou des bouquets qui s'entre-croisent ou sont placés deux à deux, de telle sorte qu'ils ressemblent à des pinceaux qui sont collés l'un dans l'au-tre par leurs tuyaux. 2° Acide hippurique G18H8N05, HO. - Les deux tiers du résidu obtenu en III sont faiblement acidulés par l'acide chlorhydrique, ils sont ensuite triturés avec du sulfate de barite et épuisés avec de l'alcool. Le liquide alcoolique est saturé avec de la lessive de soude, l'alcool est retiré par dis-tillation, et le liquide sirupeux restant est évaporé à siccité au bain-marie, après avoir été additionné d'acide oxalique destiné à fixer l'urée. Le résidu, après avoir été pulvérisé, est épuisé avec l'éther, le liquide éthéré est soumis à la distillation, et ce nouveau résidu est traité à chaud par un lait de chaux, pour éliminer l'excès d'acide oxalique. On filtre, on réduit à un petit volume le liquide résultant et on acidule par l'acide chlorhydrique. Au bout de quelque
-Si -Par le refroidissement il se sépare de l'azotate ou de l'oxa-late d'urée sous forme d'écaillés blanches brillantes ou de tables hexagonales. L'oxalate d'urée forme quelquefois des prismes quadrangulaires. b Créatinine C8H7N203. - On traite la plus grande portion de la solution alcoolique avec quelques gouttes d'eau de chaux, et on ajoute ensuite une solution de chlo-rure de calcium, jusqu'à ce qu'il ne se forme plus de pré-cipité. On évapore le liquide filtré au bain-marie, jusqu'à ce qu'il ne présente plus qu'un volume de 10 à 12 CC, on l'introduit dans un petit vase à précipité, et après refroidis-sement on le décompose par 1 2 CC d'une solution alcoo-lique de chlorure de zinc pur. Après une forte agitation, il se forme bientôt un trouble et il se sépare un composé cristallin de créatinine et de chlorure de zinc. On examine au microscope le précipité cristallin, qui s'est déposé au bout de quelques heures. On remarque ainsi le plus sou-vent de fines aiguilles groupées concentriquement et pré-sentant des rosaces complètes ou des bouquets qui s'entre-croisent ou sont placés deux à deux, de telle sorte qu'ils ressemblent à des pinceaux qui sont collés l'un dans l'au-tre par leurs tuyaux. 2° Acide hippurique G18H8N05, HO. - Les deux tiers du résidu obtenu en III sont faiblement acidulés par l'acide chlorhydrique, ils sont ensuite triturés avec du sulfate de barite et épuisés avec de l'alcool. Le liquide alcoolique est saturé avec de la lessive de soude, l'alcool est retiré par dis-tillation, et le liquide sirupeux restant est évaporé à siccité au bain-marie, après avoir été additionné d'acide oxalique destiné à fixer l'urée. Le résidu, après avoir été pulvérisé, est épuisé avec l'éther, le liquide éthéré est soumis à la distillation, et ce nouveau résidu est traité à chaud par un lait de chaux, pour éliminer l'excès d'acide oxalique. On filtre, on réduit à un petit volume le liquide résultant et on acidule par l'acide chlorhydrique. Au bout de quelque
-Si -Par le refroidissement il se sépare de l'azotate ou de l'oxa-late d'urée sous forme d'écailles blanches brillantes ou de tables hexagonales. L'oxalate d'urée forme quelquefois des prismes quadrangulaires. b Créatinine C8H7N2O3. -@On traite la plus grande portion de la solution alcoolique avec quelques gouttes d'eau de chaux, et on ajoute ensuite une solution de chlo-rure de calcium, jusqu'à ce qu'il ne se forme plus de pré-cipité. On évapore le liquide filtré au bain-marie, jusqu'à ce qu'il ne présente plus qu'un volume de 10 à 12 CC, on l'introduit dans un petit vase à précipité, et après refroidis-sement on le décompose par 1 2 CC d'une solution alcoo-lique de chlorure de zinc pur. Après une forte agitation, il se forme bientôt un trouble et il se sépare un composé cristallin de créatinine et de chlorure de zinc. On examine au microscope le précipité cristallin, qui s'est déposé au bout de quelques heures. On remarque ainsi le plus sou-vent de fines aiguilles groupées concentriquement et pré-sentant des rosaces complètes ou des bouquets qui s'entre-croisent ou sont placés deux à deux, de telle sorte qu'ils ressemblent à des pinceaux qui sont collés l'un dans l'au-tre par leurs tuyaux. 2° Acide hippurique C18H8NO5, HO. -@Les deux tiers du résidu obtenu en III sont faiblement acidulés par l'acide chlorhydrique, ils sont ensuite triturés avec du sulfate de barite et épuisés avec de l'alcool. Le liquide alcoolique est saturé avec de la lessive de soude, l'alcool est retiré par dis-tillation, et le liquide sirupeux restant est évaporé à siccité au bain-marie, après avoir été additionné d'acide oxalique destiné à fixer l'urée. Le résidu, après avoir été pulvérisé, est épuisé avec l'éther, le liquide éthéré est soumis à la distillation, et ce nouveau résidu est traité à chaud par un lait de chaux, pour éliminer l'excès d'acide oxalique. On filtre, on réduit à un petit volume le liquide résultant et on acidule par l'acide chlorhydrique. Au bout de quelque
- On traite la plus grande portion de la solution alcoolique avec quelques gouttes d'eau de chaux, et on ajoute ensuite une solution de chlo-rure de calcium, jusqu'à ce qu'il ne se forme plus de pré-cipité.
-On traite la plus grande portion de la solution alcoolique avec quelques gouttes d'eau de chaux, et on ajoute ensuite une solution de chlo-rure de calcium, jusqu'à ce qu'il ne se forme plus de pré-cipité.
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-Si -Par le refroidissement il se sépare de l'azotate ou de l'oxa-late d'urée sous forme d'écaillés blanches brillantes ou de tables hexagonales. L'oxalate d'urée forme quelquefois des prismes quadrangulaires. b Créatinine C8H7N203. - On traite la plus grande portion de la solution alcoolique avec quelques gouttes d'eau de chaux, et on ajoute ensuite une solution de chlo-rure de calcium, jusqu'à ce qu'il ne se forme plus de pré-cipité. On évapore le liquide filtré au bain-marie, jusqu'à ce qu'il ne présente plus qu'un volume de 10 à 12 CC, on l'introduit dans un petit vase à précipité, et après refroidis-sement on le décompose par 1 2 CC d'une solution alcoo-lique de chlorure de zinc pur. Après une forte agitation, il se forme bientôt un trouble et il se sépare un composé cristallin de créatinine et de chlorure de zinc. On examine au microscope le précipité cristallin, qui s'est déposé au bout de quelques heures. On remarque ainsi le plus sou-vent de fines aiguilles groupées concentriquement et pré-sentant des rosaces complètes ou des bouquets qui s'entre-croisent ou sont placés deux à deux, de telle sorte qu'ils ressemblent à des pinceaux qui sont collés l'un dans l'au-tre par leurs tuyaux. 2° Acide hippurique G18H8N05, HO. - Les deux tiers du résidu obtenu en III sont faiblement acidulés par l'acide chlorhydrique, ils sont ensuite triturés avec du sulfate de barite et épuisés avec de l'alcool. Le liquide alcoolique est saturé avec de la lessive de soude, l'alcool est retiré par dis-tillation, et le liquide sirupeux restant est évaporé à siccité au bain-marie, après avoir été additionné d'acide oxalique destiné à fixer l'urée. Le résidu, après avoir été pulvérisé, est épuisé avec l'éther, le liquide éthéré est soumis à la distillation, et ce nouveau résidu est traité à chaud par un lait de chaux, pour éliminer l'excès d'acide oxalique. On filtre, on réduit à un petit volume le liquide résultant et on acidule par l'acide chlorhydrique. Au bout de quelque
-Si -Par le refroidissement il se sépare de l'azotate ou de l'oxa-late d'urée sous forme d'écaillés blanches brillantes ou de tables hexagonales. L'oxalate d'urée forme quelquefois des prismes quadrangulaires. b Créatinine C8H7N203. - On traite la plus grande portion de la solution alcoolique avec quelques gouttes d'eau de chaux, et on ajoute ensuite une solution de chlo-rure de calcium, jusqu'à ce qu'il ne se forme plus de pré-cipité. On évapore le liquide filtré au bain-marie, jusqu'à ce qu'il ne présente plus qu'un volume de 10 à 12 CC, on l'introduit dans un petit vase à précipité, et après refroidis-sement on le décompose par 1 2 CC d'une solution alcoo-lique de chlorure de zinc pur. Après une forte agitation, il se forme bientôt un trouble et il se sépare un composé cristallin de créatinine et de chlorure de zinc. On examine au microscope le précipité cristallin, qui s'est déposé au bout de quelques heures. On remarque ainsi le plus sou-vent de fines aiguilles groupées concentriquement et pré-sentant des rosaces complètes ou des bouquets qui s'entre-croisent ou sont placés deux à deux, de telle sorte qu'ils ressemblent à des pinceaux qui sont collés l'un dans l'au-tre par leurs tuyaux. 2° Acide hippurique G18H8N05, HO. - Les deux tiers du résidu obtenu en III sont faiblement acidulés par l'acide chlorhydrique, ils sont ensuite triturés avec du sulfate de barite et épuisés avec de l'alcool. Le liquide alcoolique est saturé avec de la lessive de soude, l'alcool est retiré par dis-tillation, et le liquide sirupeux restant est évaporé à siccité au bain-marie, après avoir été additionné d'acide oxalique destiné à fixer l'urée. Le résidu, après avoir été pulvérisé, est épuisé avec l'éther, le liquide éthéré est soumis à la distillation, et ce nouveau résidu est traité à chaud par un lait de chaux, pour éliminer l'excès d'acide oxalique. On filtre, on réduit à un petit volume le liquide résultant et on acidule par l'acide chlorhydrique. Au bout de quelque
-Si -Par le refroidissement il se sépare de l'azotate ou de l'oxa-late d'urée sous forme d'écailles blanches brillantes ou de tables hexagonales. L'oxalate d'urée forme quelquefois des prismes quadrangulaires. b Créatinine C8H7N2O3. -@On traite la plus grande portion de la solution alcoolique avec quelques gouttes d'eau de chaux, et on ajoute ensuite une solution de chlo-rure de calcium, jusqu'à ce qu'il ne se forme plus de pré-cipité. On évapore le liquide filtré au bain-marie, jusqu'à ce qu'il ne présente plus qu'un volume de 10 à 12 CC, on l'introduit dans un petit vase à précipité, et après refroidis-sement on le décompose par 1 2 CC d'une solution alcoo-lique de chlorure de zinc pur. Après une forte agitation, il se forme bientôt un trouble et il se sépare un composé cristallin de créatinine et de chlorure de zinc. On examine au microscope le précipité cristallin, qui s'est déposé au bout de quelques heures. On remarque ainsi le plus sou-vent de fines aiguilles groupées concentriquement et pré-sentant des rosaces complètes ou des bouquets qui s'entre-croisent ou sont placés deux à deux, de telle sorte qu'ils ressemblent à des pinceaux qui sont collés l'un dans l'au-tre par leurs tuyaux. 2° Acide hippurique C18H8NO5, HO. -@Les deux tiers du résidu obtenu en III sont faiblement acidulés par l'acide chlorhydrique, ils sont ensuite triturés avec du sulfate de barite et épuisés avec de l'alcool. Le liquide alcoolique est saturé avec de la lessive de soude, l'alcool est retiré par dis-tillation, et le liquide sirupeux restant est évaporé à siccité au bain-marie, après avoir été additionné d'acide oxalique destiné à fixer l'urée. Le résidu, après avoir été pulvérisé, est épuisé avec l'éther, le liquide éthéré est soumis à la distillation, et ce nouveau résidu est traité à chaud par un lait de chaux, pour éliminer l'excès d'acide oxalique. On filtre, on réduit à un petit volume le liquide résultant et on acidule par l'acide chlorhydrique. Au bout de quelque
On évapore le liquide filtré au bain-marie, jusqu'à ce qu'il ne présente plus qu'un volume de 10 à 12 CC, on l'introduit dans un petit vase à précipité, et après refroidis-sement on le décompose par 1 2 CC d'une solution alcoo-lique de chlorure de zinc pur.
On évapore le liquide filtré au bain-marie, jusqu'à ce qu'il ne présente plus qu'un volume de 10 à 12 CC, on l'introduit dans un petit vase à précipité, et après refroidis-sement on le décompose par 1 2 CC d'une solution alcoo-lique de chlorure de zinc pur.
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-Si -Par le refroidissement il se sépare de l'azotate ou de l'oxa-late d'urée sous forme d'écaillés blanches brillantes ou de tables hexagonales. L'oxalate d'urée forme quelquefois des prismes quadrangulaires. b Créatinine C8H7N203. - On traite la plus grande portion de la solution alcoolique avec quelques gouttes d'eau de chaux, et on ajoute ensuite une solution de chlo-rure de calcium, jusqu'à ce qu'il ne se forme plus de pré-cipité. On évapore le liquide filtré au bain-marie, jusqu'à ce qu'il ne présente plus qu'un volume de 10 à 12 CC, on l'introduit dans un petit vase à précipité, et après refroidis-sement on le décompose par 1 2 CC d'une solution alcoo-lique de chlorure de zinc pur. Après une forte agitation, il se forme bientôt un trouble et il se sépare un composé cristallin de créatinine et de chlorure de zinc. On examine au microscope le précipité cristallin, qui s'est déposé au bout de quelques heures. On remarque ainsi le plus sou-vent de fines aiguilles groupées concentriquement et pré-sentant des rosaces complètes ou des bouquets qui s'entre-croisent ou sont placés deux à deux, de telle sorte qu'ils ressemblent à des pinceaux qui sont collés l'un dans l'au-tre par leurs tuyaux. 2° Acide hippurique G18H8N05, HO. - Les deux tiers du résidu obtenu en III sont faiblement acidulés par l'acide chlorhydrique, ils sont ensuite triturés avec du sulfate de barite et épuisés avec de l'alcool. Le liquide alcoolique est saturé avec de la lessive de soude, l'alcool est retiré par dis-tillation, et le liquide sirupeux restant est évaporé à siccité au bain-marie, après avoir été additionné d'acide oxalique destiné à fixer l'urée. Le résidu, après avoir été pulvérisé, est épuisé avec l'éther, le liquide éthéré est soumis à la distillation, et ce nouveau résidu est traité à chaud par un lait de chaux, pour éliminer l'excès d'acide oxalique. On filtre, on réduit à un petit volume le liquide résultant et on acidule par l'acide chlorhydrique. Au bout de quelque
-Si -Par le refroidissement il se sépare de l'azotate ou de l'oxa-late d'urée sous forme d'écaillés blanches brillantes ou de tables hexagonales. L'oxalate d'urée forme quelquefois des prismes quadrangulaires. b Créatinine C8H7N203. - On traite la plus grande portion de la solution alcoolique avec quelques gouttes d'eau de chaux, et on ajoute ensuite une solution de chlo-rure de calcium, jusqu'à ce qu'il ne se forme plus de pré-cipité. On évapore le liquide filtré au bain-marie, jusqu'à ce qu'il ne présente plus qu'un volume de 10 à 12 CC, on l'introduit dans un petit vase à précipité, et après refroidis-sement on le décompose par 1 2 CC d'une solution alcoo-lique de chlorure de zinc pur. Après une forte agitation, il se forme bientôt un trouble et il se sépare un composé cristallin de créatinine et de chlorure de zinc. On examine au microscope le précipité cristallin, qui s'est déposé au bout de quelques heures. On remarque ainsi le plus sou-vent de fines aiguilles groupées concentriquement et pré-sentant des rosaces complètes ou des bouquets qui s'entre-croisent ou sont placés deux à deux, de telle sorte qu'ils ressemblent à des pinceaux qui sont collés l'un dans l'au-tre par leurs tuyaux. 2° Acide hippurique G18H8N05, HO. - Les deux tiers du résidu obtenu en III sont faiblement acidulés par l'acide chlorhydrique, ils sont ensuite triturés avec du sulfate de barite et épuisés avec de l'alcool. Le liquide alcoolique est saturé avec de la lessive de soude, l'alcool est retiré par dis-tillation, et le liquide sirupeux restant est évaporé à siccité au bain-marie, après avoir été additionné d'acide oxalique destiné à fixer l'urée. Le résidu, après avoir été pulvérisé, est épuisé avec l'éther, le liquide éthéré est soumis à la distillation, et ce nouveau résidu est traité à chaud par un lait de chaux, pour éliminer l'excès d'acide oxalique. On filtre, on réduit à un petit volume le liquide résultant et on acidule par l'acide chlorhydrique. Au bout de quelque
-Si -Par le refroidissement il se sépare de l'azotate ou de l'oxa-late d'urée sous forme d'écailles blanches brillantes ou de tables hexagonales. L'oxalate d'urée forme quelquefois des prismes quadrangulaires. b Créatinine C8H7N2O3. -@On traite la plus grande portion de la solution alcoolique avec quelques gouttes d'eau de chaux, et on ajoute ensuite une solution de chlo-rure de calcium, jusqu'à ce qu'il ne se forme plus de pré-cipité. On évapore le liquide filtré au bain-marie, jusqu'à ce qu'il ne présente plus qu'un volume de 10 à 12 CC, on l'introduit dans un petit vase à précipité, et après refroidis-sement on le décompose par 1 2 CC d'une solution alcoo-lique de chlorure de zinc pur. Après une forte agitation, il se forme bientôt un trouble et il se sépare un composé cristallin de créatinine et de chlorure de zinc. On examine au microscope le précipité cristallin, qui s'est déposé au bout de quelques heures. On remarque ainsi le plus sou-vent de fines aiguilles groupées concentriquement et pré-sentant des rosaces complètes ou des bouquets qui s'entre-croisent ou sont placés deux à deux, de telle sorte qu'ils ressemblent à des pinceaux qui sont collés l'un dans l'au-tre par leurs tuyaux. 2° Acide hippurique C18H8NO5, HO. -@Les deux tiers du résidu obtenu en III sont faiblement acidulés par l'acide chlorhydrique, ils sont ensuite triturés avec du sulfate de barite et épuisés avec de l'alcool. Le liquide alcoolique est saturé avec de la lessive de soude, l'alcool est retiré par dis-tillation, et le liquide sirupeux restant est évaporé à siccité au bain-marie, après avoir été additionné d'acide oxalique destiné à fixer l'urée. Le résidu, après avoir été pulvérisé, est épuisé avec l'éther, le liquide éthéré est soumis à la distillation, et ce nouveau résidu est traité à chaud par un lait de chaux, pour éliminer l'excès d'acide oxalique. On filtre, on réduit à un petit volume le liquide résultant et on acidule par l'acide chlorhydrique. Au bout de quelque
Après une forte agitation, il se forme bientôt un trouble et il se sépare un composé cristallin de créatinine et de chlorure de zinc.
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-Si -Par le refroidissement il se sépare de l'azotate ou de l'oxa-late d'urée sous forme d'écaillés blanches brillantes ou de tables hexagonales. L'oxalate d'urée forme quelquefois des prismes quadrangulaires. b Créatinine C8H7N203. - On traite la plus grande portion de la solution alcoolique avec quelques gouttes d'eau de chaux, et on ajoute ensuite une solution de chlo-rure de calcium, jusqu'à ce qu'il ne se forme plus de pré-cipité. On évapore le liquide filtré au bain-marie, jusqu'à ce qu'il ne présente plus qu'un volume de 10 à 12 CC, on l'introduit dans un petit vase à précipité, et après refroidis-sement on le décompose par 1 2 CC d'une solution alcoo-lique de chlorure de zinc pur. Après une forte agitation, il se forme bientôt un trouble et il se sépare un composé cristallin de créatinine et de chlorure de zinc. On examine au microscope le précipité cristallin, qui s'est déposé au bout de quelques heures. On remarque ainsi le plus sou-vent de fines aiguilles groupées concentriquement et pré-sentant des rosaces complètes ou des bouquets qui s'entre-croisent ou sont placés deux à deux, de telle sorte qu'ils ressemblent à des pinceaux qui sont collés l'un dans l'au-tre par leurs tuyaux. 2° Acide hippurique G18H8N05, HO. - Les deux tiers du résidu obtenu en III sont faiblement acidulés par l'acide chlorhydrique, ils sont ensuite triturés avec du sulfate de barite et épuisés avec de l'alcool. Le liquide alcoolique est saturé avec de la lessive de soude, l'alcool est retiré par dis-tillation, et le liquide sirupeux restant est évaporé à siccité au bain-marie, après avoir été additionné d'acide oxalique destiné à fixer l'urée. Le résidu, après avoir été pulvérisé, est épuisé avec l'éther, le liquide éthéré est soumis à la distillation, et ce nouveau résidu est traité à chaud par un lait de chaux, pour éliminer l'excès d'acide oxalique. On filtre, on réduit à un petit volume le liquide résultant et on acidule par l'acide chlorhydrique. Au bout de quelque
-Si -Par le refroidissement il se sépare de l'azotate ou de l'oxa-late d'urée sous forme d'écaillés blanches brillantes ou de tables hexagonales. L'oxalate d'urée forme quelquefois des prismes quadrangulaires. b Créatinine C8H7N203. - On traite la plus grande portion de la solution alcoolique avec quelques gouttes d'eau de chaux, et on ajoute ensuite une solution de chlo-rure de calcium, jusqu'à ce qu'il ne se forme plus de pré-cipité. On évapore le liquide filtré au bain-marie, jusqu'à ce qu'il ne présente plus qu'un volume de 10 à 12 CC, on l'introduit dans un petit vase à précipité, et après refroidis-sement on le décompose par 1 2 CC d'une solution alcoo-lique de chlorure de zinc pur. Après une forte agitation, il se forme bientôt un trouble et il se sépare un composé cristallin de créatinine et de chlorure de zinc. On examine au microscope le précipité cristallin, qui s'est déposé au bout de quelques heures. On remarque ainsi le plus sou-vent de fines aiguilles groupées concentriquement et pré-sentant des rosaces complètes ou des bouquets qui s'entre-croisent ou sont placés deux à deux, de telle sorte qu'ils ressemblent à des pinceaux qui sont collés l'un dans l'au-tre par leurs tuyaux. 2° Acide hippurique G18H8N05, HO. - Les deux tiers du résidu obtenu en III sont faiblement acidulés par l'acide chlorhydrique, ils sont ensuite triturés avec du sulfate de barite et épuisés avec de l'alcool. Le liquide alcoolique est saturé avec de la lessive de soude, l'alcool est retiré par dis-tillation, et le liquide sirupeux restant est évaporé à siccité au bain-marie, après avoir été additionné d'acide oxalique destiné à fixer l'urée. Le résidu, après avoir été pulvérisé, est épuisé avec l'éther, le liquide éthéré est soumis à la distillation, et ce nouveau résidu est traité à chaud par un lait de chaux, pour éliminer l'excès d'acide oxalique. On filtre, on réduit à un petit volume le liquide résultant et on acidule par l'acide chlorhydrique. Au bout de quelque
-Si -Par le refroidissement il se sépare de l'azotate ou de l'oxa-late d'urée sous forme d'écailles blanches brillantes ou de tables hexagonales. L'oxalate d'urée forme quelquefois des prismes quadrangulaires. b Créatinine C8H7N2O3. -@On traite la plus grande portion de la solution alcoolique avec quelques gouttes d'eau de chaux, et on ajoute ensuite une solution de chlo-rure de calcium, jusqu'à ce qu'il ne se forme plus de pré-cipité. On évapore le liquide filtré au bain-marie, jusqu'à ce qu'il ne présente plus qu'un volume de 10 à 12 CC, on l'introduit dans un petit vase à précipité, et après refroidis-sement on le décompose par 1 2 CC d'une solution alcoo-lique de chlorure de zinc pur. Après une forte agitation, il se forme bientôt un trouble et il se sépare un composé cristallin de créatinine et de chlorure de zinc. On examine au microscope le précipité cristallin, qui s'est déposé au bout de quelques heures. On remarque ainsi le plus sou-vent de fines aiguilles groupées concentriquement et pré-sentant des rosaces complètes ou des bouquets qui s'entre-croisent ou sont placés deux à deux, de telle sorte qu'ils ressemblent à des pinceaux qui sont collés l'un dans l'au-tre par leurs tuyaux. 2° Acide hippurique C18H8NO5, HO. -@Les deux tiers du résidu obtenu en III sont faiblement acidulés par l'acide chlorhydrique, ils sont ensuite triturés avec du sulfate de barite et épuisés avec de l'alcool. Le liquide alcoolique est saturé avec de la lessive de soude, l'alcool est retiré par dis-tillation, et le liquide sirupeux restant est évaporé à siccité au bain-marie, après avoir été additionné d'acide oxalique destiné à fixer l'urée. Le résidu, après avoir été pulvérisé, est épuisé avec l'éther, le liquide éthéré est soumis à la distillation, et ce nouveau résidu est traité à chaud par un lait de chaux, pour éliminer l'excès d'acide oxalique. On filtre, on réduit à un petit volume le liquide résultant et on acidule par l'acide chlorhydrique. Au bout de quelque
On examine au microscope le précipité cristallin, qui s'est déposé au bout de quelques heures.
On examine au microscope le précipité cristallin, qui s'est déposé au bout de quelques heures.
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-Si -Par le refroidissement il se sépare de l'azotate ou de l'oxa-late d'urée sous forme d'écaillés blanches brillantes ou de tables hexagonales. L'oxalate d'urée forme quelquefois des prismes quadrangulaires. b Créatinine C8H7N203. - On traite la plus grande portion de la solution alcoolique avec quelques gouttes d'eau de chaux, et on ajoute ensuite une solution de chlo-rure de calcium, jusqu'à ce qu'il ne se forme plus de pré-cipité. On évapore le liquide filtré au bain-marie, jusqu'à ce qu'il ne présente plus qu'un volume de 10 à 12 CC, on l'introduit dans un petit vase à précipité, et après refroidis-sement on le décompose par 1 2 CC d'une solution alcoo-lique de chlorure de zinc pur. Après une forte agitation, il se forme bientôt un trouble et il se sépare un composé cristallin de créatinine et de chlorure de zinc. On examine au microscope le précipité cristallin, qui s'est déposé au bout de quelques heures. On remarque ainsi le plus sou-vent de fines aiguilles groupées concentriquement et pré-sentant des rosaces complètes ou des bouquets qui s'entre-croisent ou sont placés deux à deux, de telle sorte qu'ils ressemblent à des pinceaux qui sont collés l'un dans l'au-tre par leurs tuyaux. 2° Acide hippurique G18H8N05, HO. - Les deux tiers du résidu obtenu en III sont faiblement acidulés par l'acide chlorhydrique, ils sont ensuite triturés avec du sulfate de barite et épuisés avec de l'alcool. Le liquide alcoolique est saturé avec de la lessive de soude, l'alcool est retiré par dis-tillation, et le liquide sirupeux restant est évaporé à siccité au bain-marie, après avoir été additionné d'acide oxalique destiné à fixer l'urée. Le résidu, après avoir été pulvérisé, est épuisé avec l'éther, le liquide éthéré est soumis à la distillation, et ce nouveau résidu est traité à chaud par un lait de chaux, pour éliminer l'excès d'acide oxalique. On filtre, on réduit à un petit volume le liquide résultant et on acidule par l'acide chlorhydrique. Au bout de quelque
-Si -Par le refroidissement il se sépare de l'azotate ou de l'oxa-late d'urée sous forme d'écaillés blanches brillantes ou de tables hexagonales. L'oxalate d'urée forme quelquefois des prismes quadrangulaires. b Créatinine C8H7N203. - On traite la plus grande portion de la solution alcoolique avec quelques gouttes d'eau de chaux, et on ajoute ensuite une solution de chlo-rure de calcium, jusqu'à ce qu'il ne se forme plus de pré-cipité. On évapore le liquide filtré au bain-marie, jusqu'à ce qu'il ne présente plus qu'un volume de 10 à 12 CC, on l'introduit dans un petit vase à précipité, et après refroidis-sement on le décompose par 1 2 CC d'une solution alcoo-lique de chlorure de zinc pur. Après une forte agitation, il se forme bientôt un trouble et il se sépare un composé cristallin de créatinine et de chlorure de zinc. On examine au microscope le précipité cristallin, qui s'est déposé au bout de quelques heures. On remarque ainsi le plus sou-vent de fines aiguilles groupées concentriquement et pré-sentant des rosaces complètes ou des bouquets qui s'entre-croisent ou sont placés deux à deux, de telle sorte qu'ils ressemblent à des pinceaux qui sont collés l'un dans l'au-tre par leurs tuyaux. 2° Acide hippurique G18H8N05, HO. - Les deux tiers du résidu obtenu en III sont faiblement acidulés par l'acide chlorhydrique, ils sont ensuite triturés avec du sulfate de barite et épuisés avec de l'alcool. Le liquide alcoolique est saturé avec de la lessive de soude, l'alcool est retiré par dis-tillation, et le liquide sirupeux restant est évaporé à siccité au bain-marie, après avoir été additionné d'acide oxalique destiné à fixer l'urée. Le résidu, après avoir été pulvérisé, est épuisé avec l'éther, le liquide éthéré est soumis à la distillation, et ce nouveau résidu est traité à chaud par un lait de chaux, pour éliminer l'excès d'acide oxalique. On filtre, on réduit à un petit volume le liquide résultant et on acidule par l'acide chlorhydrique. Au bout de quelque
-Si -Par le refroidissement il se sépare de l'azotate ou de l'oxa-late d'urée sous forme d'écailles blanches brillantes ou de tables hexagonales. L'oxalate d'urée forme quelquefois des prismes quadrangulaires. b Créatinine C8H7N2O3. -@On traite la plus grande portion de la solution alcoolique avec quelques gouttes d'eau de chaux, et on ajoute ensuite une solution de chlo-rure de calcium, jusqu'à ce qu'il ne se forme plus de pré-cipité. On évapore le liquide filtré au bain-marie, jusqu'à ce qu'il ne présente plus qu'un volume de 10 à 12 CC, on l'introduit dans un petit vase à précipité, et après refroidis-sement on le décompose par 1 2 CC d'une solution alcoo-lique de chlorure de zinc pur. Après une forte agitation, il se forme bientôt un trouble et il se sépare un composé cristallin de créatinine et de chlorure de zinc. On examine au microscope le précipité cristallin, qui s'est déposé au bout de quelques heures. On remarque ainsi le plus sou-vent de fines aiguilles groupées concentriquement et pré-sentant des rosaces complètes ou des bouquets qui s'entre-croisent ou sont placés deux à deux, de telle sorte qu'ils ressemblent à des pinceaux qui sont collés l'un dans l'au-tre par leurs tuyaux. 2° Acide hippurique C18H8NO5, HO. -@Les deux tiers du résidu obtenu en III sont faiblement acidulés par l'acide chlorhydrique, ils sont ensuite triturés avec du sulfate de barite et épuisés avec de l'alcool. Le liquide alcoolique est saturé avec de la lessive de soude, l'alcool est retiré par dis-tillation, et le liquide sirupeux restant est évaporé à siccité au bain-marie, après avoir été additionné d'acide oxalique destiné à fixer l'urée. Le résidu, après avoir été pulvérisé, est épuisé avec l'éther, le liquide éthéré est soumis à la distillation, et ce nouveau résidu est traité à chaud par un lait de chaux, pour éliminer l'excès d'acide oxalique. On filtre, on réduit à un petit volume le liquide résultant et on acidule par l'acide chlorhydrique. Au bout de quelque
On remarque ainsi le plus sou-vent de fines aiguilles groupées concentriquement et pré-sentant des rosaces complètes ou des bouquets qui s'entre-croisent ou sont placés deux à deux, de telle sorte qu'ils ressemblent à des pinceaux qui sont collés l'un dans l'au-tre par leurs tuyaux.
On remarque ainsi le plus sou-vent de fines aiguilles groupées concentriquement et pré-sentant des rosaces complètes ou des bouquets qui s'entre-croisent ou sont placés deux à deux, de telle sorte qu'ils ressemblent à des pinceaux qui sont collés l'un dans l'au-tre par leurs tuyaux.
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-Si -Par le refroidissement il se sépare de l'azotate ou de l'oxa-late d'urée sous forme d'écaillés blanches brillantes ou de tables hexagonales. L'oxalate d'urée forme quelquefois des prismes quadrangulaires. b Créatinine C8H7N203. - On traite la plus grande portion de la solution alcoolique avec quelques gouttes d'eau de chaux, et on ajoute ensuite une solution de chlo-rure de calcium, jusqu'à ce qu'il ne se forme plus de pré-cipité. On évapore le liquide filtré au bain-marie, jusqu'à ce qu'il ne présente plus qu'un volume de 10 à 12 CC, on l'introduit dans un petit vase à précipité, et après refroidis-sement on le décompose par 1 2 CC d'une solution alcoo-lique de chlorure de zinc pur. Après une forte agitation, il se forme bientôt un trouble et il se sépare un composé cristallin de créatinine et de chlorure de zinc. On examine au microscope le précipité cristallin, qui s'est déposé au bout de quelques heures. On remarque ainsi le plus sou-vent de fines aiguilles groupées concentriquement et pré-sentant des rosaces complètes ou des bouquets qui s'entre-croisent ou sont placés deux à deux, de telle sorte qu'ils ressemblent à des pinceaux qui sont collés l'un dans l'au-tre par leurs tuyaux. 2° Acide hippurique G18H8N05, HO. - Les deux tiers du résidu obtenu en III sont faiblement acidulés par l'acide chlorhydrique, ils sont ensuite triturés avec du sulfate de barite et épuisés avec de l'alcool. Le liquide alcoolique est saturé avec de la lessive de soude, l'alcool est retiré par dis-tillation, et le liquide sirupeux restant est évaporé à siccité au bain-marie, après avoir été additionné d'acide oxalique destiné à fixer l'urée. Le résidu, après avoir été pulvérisé, est épuisé avec l'éther, le liquide éthéré est soumis à la distillation, et ce nouveau résidu est traité à chaud par un lait de chaux, pour éliminer l'excès d'acide oxalique. On filtre, on réduit à un petit volume le liquide résultant et on acidule par l'acide chlorhydrique. Au bout de quelque
-Si -Par le refroidissement il se sépare de l'azotate ou de l'oxa-late d'urée sous forme d'écaillés blanches brillantes ou de tables hexagonales. L'oxalate d'urée forme quelquefois des prismes quadrangulaires. b Créatinine C8H7N203. - On traite la plus grande portion de la solution alcoolique avec quelques gouttes d'eau de chaux, et on ajoute ensuite une solution de chlo-rure de calcium, jusqu'à ce qu'il ne se forme plus de pré-cipité. On évapore le liquide filtré au bain-marie, jusqu'à ce qu'il ne présente plus qu'un volume de 10 à 12 CC, on l'introduit dans un petit vase à précipité, et après refroidis-sement on le décompose par 1 2 CC d'une solution alcoo-lique de chlorure de zinc pur. Après une forte agitation, il se forme bientôt un trouble et il se sépare un composé cristallin de créatinine et de chlorure de zinc. On examine au microscope le précipité cristallin, qui s'est déposé au bout de quelques heures. On remarque ainsi le plus sou-vent de fines aiguilles groupées concentriquement et pré-sentant des rosaces complètes ou des bouquets qui s'entre-croisent ou sont placés deux à deux, de telle sorte qu'ils ressemblent à des pinceaux qui sont collés l'un dans l'au-tre par leurs tuyaux. 2° Acide hippurique G18H8N05, HO. - Les deux tiers du résidu obtenu en III sont faiblement acidulés par l'acide chlorhydrique, ils sont ensuite triturés avec du sulfate de barite et épuisés avec de l'alcool. Le liquide alcoolique est saturé avec de la lessive de soude, l'alcool est retiré par dis-tillation, et le liquide sirupeux restant est évaporé à siccité au bain-marie, après avoir été additionné d'acide oxalique destiné à fixer l'urée. Le résidu, après avoir été pulvérisé, est épuisé avec l'éther, le liquide éthéré est soumis à la distillation, et ce nouveau résidu est traité à chaud par un lait de chaux, pour éliminer l'excès d'acide oxalique. On filtre, on réduit à un petit volume le liquide résultant et on acidule par l'acide chlorhydrique. Au bout de quelque
-Si -Par le refroidissement il se sépare de l'azotate ou de l'oxa-late d'urée sous forme d'écailles blanches brillantes ou de tables hexagonales. L'oxalate d'urée forme quelquefois des prismes quadrangulaires. b Créatinine C8H7N2O3. -@On traite la plus grande portion de la solution alcoolique avec quelques gouttes d'eau de chaux, et on ajoute ensuite une solution de chlo-rure de calcium, jusqu'à ce qu'il ne se forme plus de pré-cipité. On évapore le liquide filtré au bain-marie, jusqu'à ce qu'il ne présente plus qu'un volume de 10 à 12 CC, on l'introduit dans un petit vase à précipité, et après refroidis-sement on le décompose par 1 2 CC d'une solution alcoo-lique de chlorure de zinc pur. Après une forte agitation, il se forme bientôt un trouble et il se sépare un composé cristallin de créatinine et de chlorure de zinc. On examine au microscope le précipité cristallin, qui s'est déposé au bout de quelques heures. On remarque ainsi le plus sou-vent de fines aiguilles groupées concentriquement et pré-sentant des rosaces complètes ou des bouquets qui s'entre-croisent ou sont placés deux à deux, de telle sorte qu'ils ressemblent à des pinceaux qui sont collés l'un dans l'au-tre par leurs tuyaux. 2° Acide hippurique C18H8NO5, HO. -@Les deux tiers du résidu obtenu en III sont faiblement acidulés par l'acide chlorhydrique, ils sont ensuite triturés avec du sulfate de barite et épuisés avec de l'alcool. Le liquide alcoolique est saturé avec de la lessive de soude, l'alcool est retiré par dis-tillation, et le liquide sirupeux restant est évaporé à siccité au bain-marie, après avoir été additionné d'acide oxalique destiné à fixer l'urée. Le résidu, après avoir été pulvérisé, est épuisé avec l'éther, le liquide éthéré est soumis à la distillation, et ce nouveau résidu est traité à chaud par un lait de chaux, pour éliminer l'excès d'acide oxalique. On filtre, on réduit à un petit volume le liquide résultant et on acidule par l'acide chlorhydrique. Au bout de quelque
2° Acide hippurique G18H8N05, HO.
2° Acide hippurique C18H8NO5, HO.
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-Si -Par le refroidissement il se sépare de l'azotate ou de l'oxa-late d'urée sous forme d'écaillés blanches brillantes ou de tables hexagonales. L'oxalate d'urée forme quelquefois des prismes quadrangulaires. b Créatinine C8H7N203. - On traite la plus grande portion de la solution alcoolique avec quelques gouttes d'eau de chaux, et on ajoute ensuite une solution de chlo-rure de calcium, jusqu'à ce qu'il ne se forme plus de pré-cipité. On évapore le liquide filtré au bain-marie, jusqu'à ce qu'il ne présente plus qu'un volume de 10 à 12 CC, on l'introduit dans un petit vase à précipité, et après refroidis-sement on le décompose par 1 2 CC d'une solution alcoo-lique de chlorure de zinc pur. Après une forte agitation, il se forme bientôt un trouble et il se sépare un composé cristallin de créatinine et de chlorure de zinc. On examine au microscope le précipité cristallin, qui s'est déposé au bout de quelques heures. On remarque ainsi le plus sou-vent de fines aiguilles groupées concentriquement et pré-sentant des rosaces complètes ou des bouquets qui s'entre-croisent ou sont placés deux à deux, de telle sorte qu'ils ressemblent à des pinceaux qui sont collés l'un dans l'au-tre par leurs tuyaux. 2° Acide hippurique G18H8N05, HO. - Les deux tiers du résidu obtenu en III sont faiblement acidulés par l'acide chlorhydrique, ils sont ensuite triturés avec du sulfate de barite et épuisés avec de l'alcool. Le liquide alcoolique est saturé avec de la lessive de soude, l'alcool est retiré par dis-tillation, et le liquide sirupeux restant est évaporé à siccité au bain-marie, après avoir été additionné d'acide oxalique destiné à fixer l'urée. Le résidu, après avoir été pulvérisé, est épuisé avec l'éther, le liquide éthéré est soumis à la distillation, et ce nouveau résidu est traité à chaud par un lait de chaux, pour éliminer l'excès d'acide oxalique. On filtre, on réduit à un petit volume le liquide résultant et on acidule par l'acide chlorhydrique. Au bout de quelque
-Si -Par le refroidissement il se sépare de l'azotate ou de l'oxa-late d'urée sous forme d'écaillés blanches brillantes ou de tables hexagonales. L'oxalate d'urée forme quelquefois des prismes quadrangulaires. b Créatinine C8H7N203. - On traite la plus grande portion de la solution alcoolique avec quelques gouttes d'eau de chaux, et on ajoute ensuite une solution de chlo-rure de calcium, jusqu'à ce qu'il ne se forme plus de pré-cipité. On évapore le liquide filtré au bain-marie, jusqu'à ce qu'il ne présente plus qu'un volume de 10 à 12 CC, on l'introduit dans un petit vase à précipité, et après refroidis-sement on le décompose par 1 2 CC d'une solution alcoo-lique de chlorure de zinc pur. Après une forte agitation, il se forme bientôt un trouble et il se sépare un composé cristallin de créatinine et de chlorure de zinc. On examine au microscope le précipité cristallin, qui s'est déposé au bout de quelques heures. On remarque ainsi le plus sou-vent de fines aiguilles groupées concentriquement et pré-sentant des rosaces complètes ou des bouquets qui s'entre-croisent ou sont placés deux à deux, de telle sorte qu'ils ressemblent à des pinceaux qui sont collés l'un dans l'au-tre par leurs tuyaux. 2° Acide hippurique G18H8N05, HO. - Les deux tiers du résidu obtenu en III sont faiblement acidulés par l'acide chlorhydrique, ils sont ensuite triturés avec du sulfate de barite et épuisés avec de l'alcool. Le liquide alcoolique est saturé avec de la lessive de soude, l'alcool est retiré par dis-tillation, et le liquide sirupeux restant est évaporé à siccité au bain-marie, après avoir été additionné d'acide oxalique destiné à fixer l'urée. Le résidu, après avoir été pulvérisé, est épuisé avec l'éther, le liquide éthéré est soumis à la distillation, et ce nouveau résidu est traité à chaud par un lait de chaux, pour éliminer l'excès d'acide oxalique. On filtre, on réduit à un petit volume le liquide résultant et on acidule par l'acide chlorhydrique. Au bout de quelque
-Si -Par le refroidissement il se sépare de l'azotate ou de l'oxa-late d'urée sous forme d'écailles blanches brillantes ou de tables hexagonales. L'oxalate d'urée forme quelquefois des prismes quadrangulaires. b Créatinine C8H7N2O3. -@On traite la plus grande portion de la solution alcoolique avec quelques gouttes d'eau de chaux, et on ajoute ensuite une solution de chlo-rure de calcium, jusqu'à ce qu'il ne se forme plus de pré-cipité. On évapore le liquide filtré au bain-marie, jusqu'à ce qu'il ne présente plus qu'un volume de 10 à 12 CC, on l'introduit dans un petit vase à précipité, et après refroidis-sement on le décompose par 1 2 CC d'une solution alcoo-lique de chlorure de zinc pur. Après une forte agitation, il se forme bientôt un trouble et il se sépare un composé cristallin de créatinine et de chlorure de zinc. On examine au microscope le précipité cristallin, qui s'est déposé au bout de quelques heures. On remarque ainsi le plus sou-vent de fines aiguilles groupées concentriquement et pré-sentant des rosaces complètes ou des bouquets qui s'entre-croisent ou sont placés deux à deux, de telle sorte qu'ils ressemblent à des pinceaux qui sont collés l'un dans l'au-tre par leurs tuyaux. 2° Acide hippurique C18H8NO5, HO. -@Les deux tiers du résidu obtenu en III sont faiblement acidulés par l'acide chlorhydrique, ils sont ensuite triturés avec du sulfate de barite et épuisés avec de l'alcool. Le liquide alcoolique est saturé avec de la lessive de soude, l'alcool est retiré par dis-tillation, et le liquide sirupeux restant est évaporé à siccité au bain-marie, après avoir été additionné d'acide oxalique destiné à fixer l'urée. Le résidu, après avoir été pulvérisé, est épuisé avec l'éther, le liquide éthéré est soumis à la distillation, et ce nouveau résidu est traité à chaud par un lait de chaux, pour éliminer l'excès d'acide oxalique. On filtre, on réduit à un petit volume le liquide résultant et on acidule par l'acide chlorhydrique. Au bout de quelque
- Les deux tiers du résidu obtenu en III sont faiblement acidulés par l'acide chlorhydrique, ils sont ensuite triturés avec du sulfate de barite et épuisés avec de l'alcool.
-Les deux tiers du résidu obtenu en III sont faiblement acidulés par l'acide chlorhydrique, ils sont ensuite triturés avec du sulfate de barite et épuisés avec de l'alcool.
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-Si -Par le refroidissement il se sépare de l'azotate ou de l'oxa-late d'urée sous forme d'écaillés blanches brillantes ou de tables hexagonales. L'oxalate d'urée forme quelquefois des prismes quadrangulaires. b Créatinine C8H7N203. - On traite la plus grande portion de la solution alcoolique avec quelques gouttes d'eau de chaux, et on ajoute ensuite une solution de chlo-rure de calcium, jusqu'à ce qu'il ne se forme plus de pré-cipité. On évapore le liquide filtré au bain-marie, jusqu'à ce qu'il ne présente plus qu'un volume de 10 à 12 CC, on l'introduit dans un petit vase à précipité, et après refroidis-sement on le décompose par 1 2 CC d'une solution alcoo-lique de chlorure de zinc pur. Après une forte agitation, il se forme bientôt un trouble et il se sépare un composé cristallin de créatinine et de chlorure de zinc. On examine au microscope le précipité cristallin, qui s'est déposé au bout de quelques heures. On remarque ainsi le plus sou-vent de fines aiguilles groupées concentriquement et pré-sentant des rosaces complètes ou des bouquets qui s'entre-croisent ou sont placés deux à deux, de telle sorte qu'ils ressemblent à des pinceaux qui sont collés l'un dans l'au-tre par leurs tuyaux. 2° Acide hippurique G18H8N05, HO. - Les deux tiers du résidu obtenu en III sont faiblement acidulés par l'acide chlorhydrique, ils sont ensuite triturés avec du sulfate de barite et épuisés avec de l'alcool. Le liquide alcoolique est saturé avec de la lessive de soude, l'alcool est retiré par dis-tillation, et le liquide sirupeux restant est évaporé à siccité au bain-marie, après avoir été additionné d'acide oxalique destiné à fixer l'urée. Le résidu, après avoir été pulvérisé, est épuisé avec l'éther, le liquide éthéré est soumis à la distillation, et ce nouveau résidu est traité à chaud par un lait de chaux, pour éliminer l'excès d'acide oxalique. On filtre, on réduit à un petit volume le liquide résultant et on acidule par l'acide chlorhydrique. Au bout de quelque
-Si -Par le refroidissement il se sépare de l'azotate ou de l'oxa-late d'urée sous forme d'écaillés blanches brillantes ou de tables hexagonales. L'oxalate d'urée forme quelquefois des prismes quadrangulaires. b Créatinine C8H7N203. - On traite la plus grande portion de la solution alcoolique avec quelques gouttes d'eau de chaux, et on ajoute ensuite une solution de chlo-rure de calcium, jusqu'à ce qu'il ne se forme plus de pré-cipité. On évapore le liquide filtré au bain-marie, jusqu'à ce qu'il ne présente plus qu'un volume de 10 à 12 CC, on l'introduit dans un petit vase à précipité, et après refroidis-sement on le décompose par 1 2 CC d'une solution alcoo-lique de chlorure de zinc pur. Après une forte agitation, il se forme bientôt un trouble et il se sépare un composé cristallin de créatinine et de chlorure de zinc. On examine au microscope le précipité cristallin, qui s'est déposé au bout de quelques heures. On remarque ainsi le plus sou-vent de fines aiguilles groupées concentriquement et pré-sentant des rosaces complètes ou des bouquets qui s'entre-croisent ou sont placés deux à deux, de telle sorte qu'ils ressemblent à des pinceaux qui sont collés l'un dans l'au-tre par leurs tuyaux. 2° Acide hippurique G18H8N05, HO. - Les deux tiers du résidu obtenu en III sont faiblement acidulés par l'acide chlorhydrique, ils sont ensuite triturés avec du sulfate de barite et épuisés avec de l'alcool. Le liquide alcoolique est saturé avec de la lessive de soude, l'alcool est retiré par dis-tillation, et le liquide sirupeux restant est évaporé à siccité au bain-marie, après avoir été additionné d'acide oxalique destiné à fixer l'urée. Le résidu, après avoir été pulvérisé, est épuisé avec l'éther, le liquide éthéré est soumis à la distillation, et ce nouveau résidu est traité à chaud par un lait de chaux, pour éliminer l'excès d'acide oxalique. On filtre, on réduit à un petit volume le liquide résultant et on acidule par l'acide chlorhydrique. Au bout de quelque
-Si -Par le refroidissement il se sépare de l'azotate ou de l'oxa-late d'urée sous forme d'écailles blanches brillantes ou de tables hexagonales. L'oxalate d'urée forme quelquefois des prismes quadrangulaires. b Créatinine C8H7N2O3. -@On traite la plus grande portion de la solution alcoolique avec quelques gouttes d'eau de chaux, et on ajoute ensuite une solution de chlo-rure de calcium, jusqu'à ce qu'il ne se forme plus de pré-cipité. On évapore le liquide filtré au bain-marie, jusqu'à ce qu'il ne présente plus qu'un volume de 10 à 12 CC, on l'introduit dans un petit vase à précipité, et après refroidis-sement on le décompose par 1 2 CC d'une solution alcoo-lique de chlorure de zinc pur. Après une forte agitation, il se forme bientôt un trouble et il se sépare un composé cristallin de créatinine et de chlorure de zinc. On examine au microscope le précipité cristallin, qui s'est déposé au bout de quelques heures. On remarque ainsi le plus sou-vent de fines aiguilles groupées concentriquement et pré-sentant des rosaces complètes ou des bouquets qui s'entre-croisent ou sont placés deux à deux, de telle sorte qu'ils ressemblent à des pinceaux qui sont collés l'un dans l'au-tre par leurs tuyaux. 2° Acide hippurique C18H8NO5, HO. -@Les deux tiers du résidu obtenu en III sont faiblement acidulés par l'acide chlorhydrique, ils sont ensuite triturés avec du sulfate de barite et épuisés avec de l'alcool. Le liquide alcoolique est saturé avec de la lessive de soude, l'alcool est retiré par dis-tillation, et le liquide sirupeux restant est évaporé à siccité au bain-marie, après avoir été additionné d'acide oxalique destiné à fixer l'urée. Le résidu, après avoir été pulvérisé, est épuisé avec l'éther, le liquide éthéré est soumis à la distillation, et ce nouveau résidu est traité à chaud par un lait de chaux, pour éliminer l'excès d'acide oxalique. On filtre, on réduit à un petit volume le liquide résultant et on acidule par l'acide chlorhydrique. Au bout de quelque
Le liquide alcoolique est saturé avec de la lessive de soude, l'alcool est retiré par dis-tillation, et le liquide sirupeux restant est évaporé à siccité au bain-marie, après avoir été additionné d'acide oxalique destiné à fixer l'urée.
Le liquide alcoolique est saturé avec de la lessive de soude, l'alcool est retiré par dis-tillation, et le liquide sirupeux restant est évaporé à siccité au bain-marie, après avoir été additionné d'acide oxalique destiné à fixer l'urée.
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-Si -Par le refroidissement il se sépare de l'azotate ou de l'oxa-late d'urée sous forme d'écaillés blanches brillantes ou de tables hexagonales. L'oxalate d'urée forme quelquefois des prismes quadrangulaires. b Créatinine C8H7N203. - On traite la plus grande portion de la solution alcoolique avec quelques gouttes d'eau de chaux, et on ajoute ensuite une solution de chlo-rure de calcium, jusqu'à ce qu'il ne se forme plus de pré-cipité. On évapore le liquide filtré au bain-marie, jusqu'à ce qu'il ne présente plus qu'un volume de 10 à 12 CC, on l'introduit dans un petit vase à précipité, et après refroidis-sement on le décompose par 1 2 CC d'une solution alcoo-lique de chlorure de zinc pur. Après une forte agitation, il se forme bientôt un trouble et il se sépare un composé cristallin de créatinine et de chlorure de zinc. On examine au microscope le précipité cristallin, qui s'est déposé au bout de quelques heures. On remarque ainsi le plus sou-vent de fines aiguilles groupées concentriquement et pré-sentant des rosaces complètes ou des bouquets qui s'entre-croisent ou sont placés deux à deux, de telle sorte qu'ils ressemblent à des pinceaux qui sont collés l'un dans l'au-tre par leurs tuyaux. 2° Acide hippurique G18H8N05, HO. - Les deux tiers du résidu obtenu en III sont faiblement acidulés par l'acide chlorhydrique, ils sont ensuite triturés avec du sulfate de barite et épuisés avec de l'alcool. Le liquide alcoolique est saturé avec de la lessive de soude, l'alcool est retiré par dis-tillation, et le liquide sirupeux restant est évaporé à siccité au bain-marie, après avoir été additionné d'acide oxalique destiné à fixer l'urée. Le résidu, après avoir été pulvérisé, est épuisé avec l'éther, le liquide éthéré est soumis à la distillation, et ce nouveau résidu est traité à chaud par un lait de chaux, pour éliminer l'excès d'acide oxalique. On filtre, on réduit à un petit volume le liquide résultant et on acidule par l'acide chlorhydrique. Au bout de quelque
-Si -Par le refroidissement il se sépare de l'azotate ou de l'oxa-late d'urée sous forme d'écaillés blanches brillantes ou de tables hexagonales. L'oxalate d'urée forme quelquefois des prismes quadrangulaires. b Créatinine C8H7N203. - On traite la plus grande portion de la solution alcoolique avec quelques gouttes d'eau de chaux, et on ajoute ensuite une solution de chlo-rure de calcium, jusqu'à ce qu'il ne se forme plus de pré-cipité. On évapore le liquide filtré au bain-marie, jusqu'à ce qu'il ne présente plus qu'un volume de 10 à 12 CC, on l'introduit dans un petit vase à précipité, et après refroidis-sement on le décompose par 1 2 CC d'une solution alcoo-lique de chlorure de zinc pur. Après une forte agitation, il se forme bientôt un trouble et il se sépare un composé cristallin de créatinine et de chlorure de zinc. On examine au microscope le précipité cristallin, qui s'est déposé au bout de quelques heures. On remarque ainsi le plus sou-vent de fines aiguilles groupées concentriquement et pré-sentant des rosaces complètes ou des bouquets qui s'entre-croisent ou sont placés deux à deux, de telle sorte qu'ils ressemblent à des pinceaux qui sont collés l'un dans l'au-tre par leurs tuyaux. 2° Acide hippurique G18H8N05, HO. - Les deux tiers du résidu obtenu en III sont faiblement acidulés par l'acide chlorhydrique, ils sont ensuite triturés avec du sulfate de barite et épuisés avec de l'alcool. Le liquide alcoolique est saturé avec de la lessive de soude, l'alcool est retiré par dis-tillation, et le liquide sirupeux restant est évaporé à siccité au bain-marie, après avoir été additionné d'acide oxalique destiné à fixer l'urée. Le résidu, après avoir été pulvérisé, est épuisé avec l'éther, le liquide éthéré est soumis à la distillation, et ce nouveau résidu est traité à chaud par un lait de chaux, pour éliminer l'excès d'acide oxalique. On filtre, on réduit à un petit volume le liquide résultant et on acidule par l'acide chlorhydrique. Au bout de quelque
-Si -Par le refroidissement il se sépare de l'azotate ou de l'oxa-late d'urée sous forme d'écailles blanches brillantes ou de tables hexagonales. L'oxalate d'urée forme quelquefois des prismes quadrangulaires. b Créatinine C8H7N2O3. -@On traite la plus grande portion de la solution alcoolique avec quelques gouttes d'eau de chaux, et on ajoute ensuite une solution de chlo-rure de calcium, jusqu'à ce qu'il ne se forme plus de pré-cipité. On évapore le liquide filtré au bain-marie, jusqu'à ce qu'il ne présente plus qu'un volume de 10 à 12 CC, on l'introduit dans un petit vase à précipité, et après refroidis-sement on le décompose par 1 2 CC d'une solution alcoo-lique de chlorure de zinc pur. Après une forte agitation, il se forme bientôt un trouble et il se sépare un composé cristallin de créatinine et de chlorure de zinc. On examine au microscope le précipité cristallin, qui s'est déposé au bout de quelques heures. On remarque ainsi le plus sou-vent de fines aiguilles groupées concentriquement et pré-sentant des rosaces complètes ou des bouquets qui s'entre-croisent ou sont placés deux à deux, de telle sorte qu'ils ressemblent à des pinceaux qui sont collés l'un dans l'au-tre par leurs tuyaux. 2° Acide hippurique C18H8NO5, HO. -@Les deux tiers du résidu obtenu en III sont faiblement acidulés par l'acide chlorhydrique, ils sont ensuite triturés avec du sulfate de barite et épuisés avec de l'alcool. Le liquide alcoolique est saturé avec de la lessive de soude, l'alcool est retiré par dis-tillation, et le liquide sirupeux restant est évaporé à siccité au bain-marie, après avoir été additionné d'acide oxalique destiné à fixer l'urée. Le résidu, après avoir été pulvérisé, est épuisé avec l'éther, le liquide éthéré est soumis à la distillation, et ce nouveau résidu est traité à chaud par un lait de chaux, pour éliminer l'excès d'acide oxalique. On filtre, on réduit à un petit volume le liquide résultant et on acidule par l'acide chlorhydrique. Au bout de quelque
Le résidu, après avoir été pulvérisé, est épuisé avec l'éther, le liquide éthéré est soumis à la distillation, et ce nouveau résidu est traité à chaud par un lait de chaux, pour éliminer l'excès d'acide oxalique.
Le résidu, après avoir été pulvérisé, est épuisé avec l'éther, le liquide éthéré est soumis à la distillation, et ce nouveau résidu est traité à chaud par un lait de chaux, pour éliminer l'excès d'acide oxalique.
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-Si -Par le refroidissement il se sépare de l'azotate ou de l'oxa-late d'urée sous forme d'écaillés blanches brillantes ou de tables hexagonales. L'oxalate d'urée forme quelquefois des prismes quadrangulaires. b Créatinine C8H7N203. - On traite la plus grande portion de la solution alcoolique avec quelques gouttes d'eau de chaux, et on ajoute ensuite une solution de chlo-rure de calcium, jusqu'à ce qu'il ne se forme plus de pré-cipité. On évapore le liquide filtré au bain-marie, jusqu'à ce qu'il ne présente plus qu'un volume de 10 à 12 CC, on l'introduit dans un petit vase à précipité, et après refroidis-sement on le décompose par 1 2 CC d'une solution alcoo-lique de chlorure de zinc pur. Après une forte agitation, il se forme bientôt un trouble et il se sépare un composé cristallin de créatinine et de chlorure de zinc. On examine au microscope le précipité cristallin, qui s'est déposé au bout de quelques heures. On remarque ainsi le plus sou-vent de fines aiguilles groupées concentriquement et pré-sentant des rosaces complètes ou des bouquets qui s'entre-croisent ou sont placés deux à deux, de telle sorte qu'ils ressemblent à des pinceaux qui sont collés l'un dans l'au-tre par leurs tuyaux. 2° Acide hippurique G18H8N05, HO. - Les deux tiers du résidu obtenu en III sont faiblement acidulés par l'acide chlorhydrique, ils sont ensuite triturés avec du sulfate de barite et épuisés avec de l'alcool. Le liquide alcoolique est saturé avec de la lessive de soude, l'alcool est retiré par dis-tillation, et le liquide sirupeux restant est évaporé à siccité au bain-marie, après avoir été additionné d'acide oxalique destiné à fixer l'urée. Le résidu, après avoir été pulvérisé, est épuisé avec l'éther, le liquide éthéré est soumis à la distillation, et ce nouveau résidu est traité à chaud par un lait de chaux, pour éliminer l'excès d'acide oxalique. On filtre, on réduit à un petit volume le liquide résultant et on acidule par l'acide chlorhydrique. Au bout de quelque
-Si -Par le refroidissement il se sépare de l'azotate ou de l'oxa-late d'urée sous forme d'écaillés blanches brillantes ou de tables hexagonales. L'oxalate d'urée forme quelquefois des prismes quadrangulaires. b Créatinine C8H7N203. - On traite la plus grande portion de la solution alcoolique avec quelques gouttes d'eau de chaux, et on ajoute ensuite une solution de chlo-rure de calcium, jusqu'à ce qu'il ne se forme plus de pré-cipité. On évapore le liquide filtré au bain-marie, jusqu'à ce qu'il ne présente plus qu'un volume de 10 à 12 CC, on l'introduit dans un petit vase à précipité, et après refroidis-sement on le décompose par 1 2 CC d'une solution alcoo-lique de chlorure de zinc pur. Après une forte agitation, il se forme bientôt un trouble et il se sépare un composé cristallin de créatinine et de chlorure de zinc. On examine au microscope le précipité cristallin, qui s'est déposé au bout de quelques heures. On remarque ainsi le plus sou-vent de fines aiguilles groupées concentriquement et pré-sentant des rosaces complètes ou des bouquets qui s'entre-croisent ou sont placés deux à deux, de telle sorte qu'ils ressemblent à des pinceaux qui sont collés l'un dans l'au-tre par leurs tuyaux. 2° Acide hippurique G18H8N05, HO. - Les deux tiers du résidu obtenu en III sont faiblement acidulés par l'acide chlorhydrique, ils sont ensuite triturés avec du sulfate de barite et épuisés avec de l'alcool. Le liquide alcoolique est saturé avec de la lessive de soude, l'alcool est retiré par dis-tillation, et le liquide sirupeux restant est évaporé à siccité au bain-marie, après avoir été additionné d'acide oxalique destiné à fixer l'urée. Le résidu, après avoir été pulvérisé, est épuisé avec l'éther, le liquide éthéré est soumis à la distillation, et ce nouveau résidu est traité à chaud par un lait de chaux, pour éliminer l'excès d'acide oxalique. On filtre, on réduit à un petit volume le liquide résultant et on acidule par l'acide chlorhydrique. Au bout de quelque
-Si -Par le refroidissement il se sépare de l'azotate ou de l'oxa-late d'urée sous forme d'écailles blanches brillantes ou de tables hexagonales. L'oxalate d'urée forme quelquefois des prismes quadrangulaires. b Créatinine C8H7N2O3. -@On traite la plus grande portion de la solution alcoolique avec quelques gouttes d'eau de chaux, et on ajoute ensuite une solution de chlo-rure de calcium, jusqu'à ce qu'il ne se forme plus de pré-cipité. On évapore le liquide filtré au bain-marie, jusqu'à ce qu'il ne présente plus qu'un volume de 10 à 12 CC, on l'introduit dans un petit vase à précipité, et après refroidis-sement on le décompose par 1 2 CC d'une solution alcoo-lique de chlorure de zinc pur. Après une forte agitation, il se forme bientôt un trouble et il se sépare un composé cristallin de créatinine et de chlorure de zinc. On examine au microscope le précipité cristallin, qui s'est déposé au bout de quelques heures. On remarque ainsi le plus sou-vent de fines aiguilles groupées concentriquement et pré-sentant des rosaces complètes ou des bouquets qui s'entre-croisent ou sont placés deux à deux, de telle sorte qu'ils ressemblent à des pinceaux qui sont collés l'un dans l'au-tre par leurs tuyaux. 2° Acide hippurique C18H8NO5, HO. -@Les deux tiers du résidu obtenu en III sont faiblement acidulés par l'acide chlorhydrique, ils sont ensuite triturés avec du sulfate de barite et épuisés avec de l'alcool. Le liquide alcoolique est saturé avec de la lessive de soude, l'alcool est retiré par dis-tillation, et le liquide sirupeux restant est évaporé à siccité au bain-marie, après avoir été additionné d'acide oxalique destiné à fixer l'urée. Le résidu, après avoir été pulvérisé, est épuisé avec l'éther, le liquide éthéré est soumis à la distillation, et ce nouveau résidu est traité à chaud par un lait de chaux, pour éliminer l'excès d'acide oxalique. On filtre, on réduit à un petit volume le liquide résultant et on acidule par l'acide chlorhydrique. Au bout de quelque
On filtre, on réduit à un petit volume le liquide résultant et on acidule par l'acide chlorhydrique.
On filtre, on réduit à un petit volume le liquide résultant et on acidule par l'acide chlorhydrique.
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-Si -Par le refroidissement il se sépare de l'azotate ou de l'oxa-late d'urée sous forme d'écaillés blanches brillantes ou de tables hexagonales. L'oxalate d'urée forme quelquefois des prismes quadrangulaires. b Créatinine C8H7N203. - On traite la plus grande portion de la solution alcoolique avec quelques gouttes d'eau de chaux, et on ajoute ensuite une solution de chlo-rure de calcium, jusqu'à ce qu'il ne se forme plus de pré-cipité. On évapore le liquide filtré au bain-marie, jusqu'à ce qu'il ne présente plus qu'un volume de 10 à 12 CC, on l'introduit dans un petit vase à précipité, et après refroidis-sement on le décompose par 1 2 CC d'une solution alcoo-lique de chlorure de zinc pur. Après une forte agitation, il se forme bientôt un trouble et il se sépare un composé cristallin de créatinine et de chlorure de zinc. On examine au microscope le précipité cristallin, qui s'est déposé au bout de quelques heures. On remarque ainsi le plus sou-vent de fines aiguilles groupées concentriquement et pré-sentant des rosaces complètes ou des bouquets qui s'entre-croisent ou sont placés deux à deux, de telle sorte qu'ils ressemblent à des pinceaux qui sont collés l'un dans l'au-tre par leurs tuyaux. 2° Acide hippurique G18H8N05, HO. - Les deux tiers du résidu obtenu en III sont faiblement acidulés par l'acide chlorhydrique, ils sont ensuite triturés avec du sulfate de barite et épuisés avec de l'alcool. Le liquide alcoolique est saturé avec de la lessive de soude, l'alcool est retiré par dis-tillation, et le liquide sirupeux restant est évaporé à siccité au bain-marie, après avoir été additionné d'acide oxalique destiné à fixer l'urée. Le résidu, après avoir été pulvérisé, est épuisé avec l'éther, le liquide éthéré est soumis à la distillation, et ce nouveau résidu est traité à chaud par un lait de chaux, pour éliminer l'excès d'acide oxalique. On filtre, on réduit à un petit volume le liquide résultant et on acidule par l'acide chlorhydrique. Au bout de quelque
-Si -Par le refroidissement il se sépare de l'azotate ou de l'oxa-late d'urée sous forme d'écaillés blanches brillantes ou de tables hexagonales. L'oxalate d'urée forme quelquefois des prismes quadrangulaires. b Créatinine C8H7N203. - On traite la plus grande portion de la solution alcoolique avec quelques gouttes d'eau de chaux, et on ajoute ensuite une solution de chlo-rure de calcium, jusqu'à ce qu'il ne se forme plus de pré-cipité. On évapore le liquide filtré au bain-marie, jusqu'à ce qu'il ne présente plus qu'un volume de 10 à 12 CC, on l'introduit dans un petit vase à précipité, et après refroidis-sement on le décompose par 1 2 CC d'une solution alcoo-lique de chlorure de zinc pur. Après une forte agitation, il se forme bientôt un trouble et il se sépare un composé cristallin de créatinine et de chlorure de zinc. On examine au microscope le précipité cristallin, qui s'est déposé au bout de quelques heures. On remarque ainsi le plus sou-vent de fines aiguilles groupées concentriquement et pré-sentant des rosaces complètes ou des bouquets qui s'entre-croisent ou sont placés deux à deux, de telle sorte qu'ils ressemblent à des pinceaux qui sont collés l'un dans l'au-tre par leurs tuyaux. 2° Acide hippurique G18H8N05, HO. - Les deux tiers du résidu obtenu en III sont faiblement acidulés par l'acide chlorhydrique, ils sont ensuite triturés avec du sulfate de barite et épuisés avec de l'alcool. Le liquide alcoolique est saturé avec de la lessive de soude, l'alcool est retiré par dis-tillation, et le liquide sirupeux restant est évaporé à siccité au bain-marie, après avoir été additionné d'acide oxalique destiné à fixer l'urée. Le résidu, après avoir été pulvérisé, est épuisé avec l'éther, le liquide éthéré est soumis à la distillation, et ce nouveau résidu est traité à chaud par un lait de chaux, pour éliminer l'excès d'acide oxalique. On filtre, on réduit à un petit volume le liquide résultant et on acidule par l'acide chlorhydrique. Au bout de quelque
-Si -Par le refroidissement il se sépare de l'azotate ou de l'oxa-late d'urée sous forme d'écailles blanches brillantes ou de tables hexagonales. L'oxalate d'urée forme quelquefois des prismes quadrangulaires. b Créatinine C8H7N2O3. -@On traite la plus grande portion de la solution alcoolique avec quelques gouttes d'eau de chaux, et on ajoute ensuite une solution de chlo-rure de calcium, jusqu'à ce qu'il ne se forme plus de pré-cipité. On évapore le liquide filtré au bain-marie, jusqu'à ce qu'il ne présente plus qu'un volume de 10 à 12 CC, on l'introduit dans un petit vase à précipité, et après refroidis-sement on le décompose par 1 2 CC d'une solution alcoo-lique de chlorure de zinc pur. Après une forte agitation, il se forme bientôt un trouble et il se sépare un composé cristallin de créatinine et de chlorure de zinc. On examine au microscope le précipité cristallin, qui s'est déposé au bout de quelques heures. On remarque ainsi le plus sou-vent de fines aiguilles groupées concentriquement et pré-sentant des rosaces complètes ou des bouquets qui s'entre-croisent ou sont placés deux à deux, de telle sorte qu'ils ressemblent à des pinceaux qui sont collés l'un dans l'au-tre par leurs tuyaux. 2° Acide hippurique C18H8NO5, HO. -@Les deux tiers du résidu obtenu en III sont faiblement acidulés par l'acide chlorhydrique, ils sont ensuite triturés avec du sulfate de barite et épuisés avec de l'alcool. Le liquide alcoolique est saturé avec de la lessive de soude, l'alcool est retiré par dis-tillation, et le liquide sirupeux restant est évaporé à siccité au bain-marie, après avoir été additionné d'acide oxalique destiné à fixer l'urée. Le résidu, après avoir été pulvérisé, est épuisé avec l'éther, le liquide éthéré est soumis à la distillation, et ce nouveau résidu est traité à chaud par un lait de chaux, pour éliminer l'excès d'acide oxalique. On filtre, on réduit à un petit volume le liquide résultant et on acidule par l'acide chlorhydrique. Au bout de quelque
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-89-J'espère être dans un quart d'heure auprès de Dieu je ne cesserai de le prier jusqu'à ce qu'il vous ait tous réunis avec moi. Il avait témoigné le désir d'aller à pied jus-qu'au lieu du supplice. Comme on le lui refusa, il monta sans insister dans la charrette destinée aux criminels. La multitude indignée commen-çait à murmurer M. Musart calma les esprits par ce peu de mots Point de bruit, mes amis, point de bruit en cela je puis obéir à la loi. Le bourreau lui enleva son chapeau, et le respec-table patient souffrit encore cette nouvelle igno-minie sans se plaindre. Ce fut en cet état qu'on lui fit prendre le chemin de la place de la Cou-turé. Au moment du départ, il entonna d'une voix ferme le Salve, Begina. Sa parente, made-moiselle Nicole Coyon, malgré la douleur dont elle ne pouvait se défendre, trouva la force de le continuer, avec beaucoup d'autres personnes courageuses qui escortèrent la charrette jusqu'au lieu du supplice. Le reste de la foule suivait dans un morne silence. Si l'on excepte quelques hom-mes de la révolution, qui croyaient sans doute en revoir les beaux jours, la douleur et la cons-ternation étaient peintes sur tous les visages. M. Musart seul, toujours semblable à lui-même, portait sur son front l'empreinte d'une joie cé-leste. Durant tout le trajet, sa bouche ne s'ou-
-89-J'espère être dans un quart d'heure auprès de Dieu je ne cesserai de le prier jusqu'à ce qu'il vous ait tous réunis avec moi. Il avait témoigné le désir d'aller à pied jus-qu'au lieu du supplice. Comme on le lui refusa, il monta sans insister dans la charrette destinée aux criminels. La multitude indignée commen-çait à murmurer M. Musart calma les esprits par ce peu de mots Point de bruit, mes amis, point de bruit en cela je puis obéir à la loi. Le bourreau lui enleva son chapeau, et le respec-table patient souffrit encore cette nouvelle igno-minie sans se plaindre. Ce fut en cet état qu'on lui fit prendre le chemin de la place de la Cou-turé. Au moment du départ, il entonna d'une voix ferme le Salve, Begina. Sa parente, made-moiselle Nicole Coyon, malgré la douleur dont elle ne pouvait se défendre, trouva la force de le continuer, avec beaucoup d'autres personnes courageuses qui escortèrent la charrette jusqu'au lieu du supplice. Le reste de la foule suivait dans un morne silence. Si l'on excepte quelques hom-mes de la révolution, qui croyaient sans doute en revoir les beaux jours, la douleur et la cons-ternation étaient peintes sur tous les visages. M. Musart seul, toujours semblable à lui-même, portait sur son front l'empreinte d'une joie cé-leste. Durant tout le trajet, sa bouche ne s'ou-
-89-J'espère être dans un quart d'heure auprès de Dieu je ne cesserai de le prier jusqu'à ce qu'il vous ait tous réunis avec moi. Il avait témoigné le désir d'aller à pied jus-qu'au lieu du supplice. Comme on le lui refusa, il monta sans insister dans la charrette destinée aux criminels. La multitude indignée commen-çait à murmurer M. Musart calma les esprits par ce peu de mots Point de bruit, mes amis, point de bruit en cela je puis obéir à la loi. Le bourreau lui enleva son chapeau, et le respec-table patient souffrit encore cette nouvelle igno-minie sans se plaindre. Ce fut en cet état qu'on lui fit prendre le chemin de la place de la Cou-ture. Au moment du départ, il entonna d'une voix ferme le Salve, Regina. Sa parente, made-moiselle Nicole Coyon, malgré la douleur dont elle ne pouvait se défendre, trouva la force de le continuer, avec beaucoup d'autres personnes courageuses qui escortèrent la charrette jusqu'au lieu du supplice. Le reste de la foule suivait dans un morne silence. Si l'on excepte quelques hom-mes de la révolution, qui croyaient sans doute en revoir les beaux jours, la douleur et la cons-ternation étaient peintes sur tous les visages. M. Musart seul, toujours semblable à lui-même, portait sur son front l'empreinte d'une joie cé-leste. Durant tout le trajet, sa bouche ne s'ou-
-89-J'espère être dans un quart d'heure auprès de Dieu je ne cesserai de le prier jusqu'à ce qu'il vous ait tous réunis avec moi.
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-89-J'espère être dans un quart d'heure auprès de Dieu je ne cesserai de le prier jusqu'à ce qu'il vous ait tous réunis avec moi. Il avait témoigné le désir d'aller à pied jus-qu'au lieu du supplice. Comme on le lui refusa, il monta sans insister dans la charrette destinée aux criminels. La multitude indignée commen-çait à murmurer M. Musart calma les esprits par ce peu de mots Point de bruit, mes amis, point de bruit en cela je puis obéir à la loi. Le bourreau lui enleva son chapeau, et le respec-table patient souffrit encore cette nouvelle igno-minie sans se plaindre. Ce fut en cet état qu'on lui fit prendre le chemin de la place de la Cou-turé. Au moment du départ, il entonna d'une voix ferme le Salve, Begina. Sa parente, made-moiselle Nicole Coyon, malgré la douleur dont elle ne pouvait se défendre, trouva la force de le continuer, avec beaucoup d'autres personnes courageuses qui escortèrent la charrette jusqu'au lieu du supplice. Le reste de la foule suivait dans un morne silence. Si l'on excepte quelques hom-mes de la révolution, qui croyaient sans doute en revoir les beaux jours, la douleur et la cons-ternation étaient peintes sur tous les visages. M. Musart seul, toujours semblable à lui-même, portait sur son front l'empreinte d'une joie cé-leste. Durant tout le trajet, sa bouche ne s'ou-
-89-J'espère être dans un quart d'heure auprès de Dieu je ne cesserai de le prier jusqu'à ce qu'il vous ait tous réunis avec moi. Il avait témoigné le désir d'aller à pied jus-qu'au lieu du supplice. Comme on le lui refusa, il monta sans insister dans la charrette destinée aux criminels. La multitude indignée commen-çait à murmurer M. Musart calma les esprits par ce peu de mots Point de bruit, mes amis, point de bruit en cela je puis obéir à la loi. Le bourreau lui enleva son chapeau, et le respec-table patient souffrit encore cette nouvelle igno-minie sans se plaindre. Ce fut en cet état qu'on lui fit prendre le chemin de la place de la Cou-turé. Au moment du départ, il entonna d'une voix ferme le Salve, Begina. Sa parente, made-moiselle Nicole Coyon, malgré la douleur dont elle ne pouvait se défendre, trouva la force de le continuer, avec beaucoup d'autres personnes courageuses qui escortèrent la charrette jusqu'au lieu du supplice. Le reste de la foule suivait dans un morne silence. Si l'on excepte quelques hom-mes de la révolution, qui croyaient sans doute en revoir les beaux jours, la douleur et la cons-ternation étaient peintes sur tous les visages. M. Musart seul, toujours semblable à lui-même, portait sur son front l'empreinte d'une joie cé-leste. Durant tout le trajet, sa bouche ne s'ou-
-89-J'espère être dans un quart d'heure auprès de Dieu je ne cesserai de le prier jusqu'à ce qu'il vous ait tous réunis avec moi. Il avait témoigné le désir d'aller à pied jus-qu'au lieu du supplice. Comme on le lui refusa, il monta sans insister dans la charrette destinée aux criminels. La multitude indignée commen-çait à murmurer M. Musart calma les esprits par ce peu de mots Point de bruit, mes amis, point de bruit en cela je puis obéir à la loi. Le bourreau lui enleva son chapeau, et le respec-table patient souffrit encore cette nouvelle igno-minie sans se plaindre. Ce fut en cet état qu'on lui fit prendre le chemin de la place de la Cou-ture. Au moment du départ, il entonna d'une voix ferme le Salve, Regina. Sa parente, made-moiselle Nicole Coyon, malgré la douleur dont elle ne pouvait se défendre, trouva la force de le continuer, avec beaucoup d'autres personnes courageuses qui escortèrent la charrette jusqu'au lieu du supplice. Le reste de la foule suivait dans un morne silence. Si l'on excepte quelques hom-mes de la révolution, qui croyaient sans doute en revoir les beaux jours, la douleur et la cons-ternation étaient peintes sur tous les visages. M. Musart seul, toujours semblable à lui-même, portait sur son front l'empreinte d'une joie cé-leste. Durant tout le trajet, sa bouche ne s'ou-
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-89-J'espère être dans un quart d'heure auprès de Dieu je ne cesserai de le prier jusqu'à ce qu'il vous ait tous réunis avec moi. Il avait témoigné le désir d'aller à pied jus-qu'au lieu du supplice. Comme on le lui refusa, il monta sans insister dans la charrette destinée aux criminels. La multitude indignée commen-çait à murmurer M. Musart calma les esprits par ce peu de mots Point de bruit, mes amis, point de bruit en cela je puis obéir à la loi. Le bourreau lui enleva son chapeau, et le respec-table patient souffrit encore cette nouvelle igno-minie sans se plaindre. Ce fut en cet état qu'on lui fit prendre le chemin de la place de la Cou-turé. Au moment du départ, il entonna d'une voix ferme le Salve, Begina. Sa parente, made-moiselle Nicole Coyon, malgré la douleur dont elle ne pouvait se défendre, trouva la force de le continuer, avec beaucoup d'autres personnes courageuses qui escortèrent la charrette jusqu'au lieu du supplice. Le reste de la foule suivait dans un morne silence. Si l'on excepte quelques hom-mes de la révolution, qui croyaient sans doute en revoir les beaux jours, la douleur et la cons-ternation étaient peintes sur tous les visages. M. Musart seul, toujours semblable à lui-même, portait sur son front l'empreinte d'une joie cé-leste. Durant tout le trajet, sa bouche ne s'ou-
-89-J'espère être dans un quart d'heure auprès de Dieu je ne cesserai de le prier jusqu'à ce qu'il vous ait tous réunis avec moi. Il avait témoigné le désir d'aller à pied jus-qu'au lieu du supplice. Comme on le lui refusa, il monta sans insister dans la charrette destinée aux criminels. La multitude indignée commen-çait à murmurer M. Musart calma les esprits par ce peu de mots Point de bruit, mes amis, point de bruit en cela je puis obéir à la loi. Le bourreau lui enleva son chapeau, et le respec-table patient souffrit encore cette nouvelle igno-minie sans se plaindre. Ce fut en cet état qu'on lui fit prendre le chemin de la place de la Cou-ture. Au moment du départ, il entonna d'une voix ferme le Salve, Regina. Sa parente, made-moiselle Nicole Coyon, malgré la douleur dont elle ne pouvait se défendre, trouva la force de le continuer, avec beaucoup d'autres personnes courageuses qui escortèrent la charrette jusqu'au lieu du supplice. Le reste de la foule suivait dans un morne silence. Si l'on excepte quelques hom-mes de la révolution, qui croyaient sans doute en revoir les beaux jours, la douleur et la cons-ternation étaient peintes sur tous les visages. M. Musart seul, toujours semblable à lui-même, portait sur son front l'empreinte d'une joie cé-leste. Durant tout le trajet, sa bouche ne s'ou-
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-89-J'espère être dans un quart d'heure auprès de Dieu je ne cesserai de le prier jusqu'à ce qu'il vous ait tous réunis avec moi. Il avait témoigné le désir d'aller à pied jus-qu'au lieu du supplice. Comme on le lui refusa, il monta sans insister dans la charrette destinée aux criminels. La multitude indignée commen-çait à murmurer M. Musart calma les esprits par ce peu de mots Point de bruit, mes amis, point de bruit en cela je puis obéir à la loi. Le bourreau lui enleva son chapeau, et le respec-table patient souffrit encore cette nouvelle igno-minie sans se plaindre. Ce fut en cet état qu'on lui fit prendre le chemin de la place de la Cou-turé. Au moment du départ, il entonna d'une voix ferme le Salve, Begina. Sa parente, made-moiselle Nicole Coyon, malgré la douleur dont elle ne pouvait se défendre, trouva la force de le continuer, avec beaucoup d'autres personnes courageuses qui escortèrent la charrette jusqu'au lieu du supplice. Le reste de la foule suivait dans un morne silence. Si l'on excepte quelques hom-mes de la révolution, qui croyaient sans doute en revoir les beaux jours, la douleur et la cons-ternation étaient peintes sur tous les visages. M. Musart seul, toujours semblable à lui-même, portait sur son front l'empreinte d'une joie cé-leste. Durant tout le trajet, sa bouche ne s'ou-
-89-J'espère être dans un quart d'heure auprès de Dieu je ne cesserai de le prier jusqu'à ce qu'il vous ait tous réunis avec moi. Il avait témoigné le désir d'aller à pied jus-qu'au lieu du supplice. Comme on le lui refusa, il monta sans insister dans la charrette destinée aux criminels. La multitude indignée commen-çait à murmurer M. Musart calma les esprits par ce peu de mots Point de bruit, mes amis, point de bruit en cela je puis obéir à la loi. Le bourreau lui enleva son chapeau, et le respec-table patient souffrit encore cette nouvelle igno-minie sans se plaindre. Ce fut en cet état qu'on lui fit prendre le chemin de la place de la Cou-ture. Au moment du départ, il entonna d'une voix ferme le Salve, Regina. Sa parente, made-moiselle Nicole Coyon, malgré la douleur dont elle ne pouvait se défendre, trouva la force de le continuer, avec beaucoup d'autres personnes courageuses qui escortèrent la charrette jusqu'au lieu du supplice. Le reste de la foule suivait dans un morne silence. Si l'on excepte quelques hom-mes de la révolution, qui croyaient sans doute en revoir les beaux jours, la douleur et la cons-ternation étaient peintes sur tous les visages. M. Musart seul, toujours semblable à lui-même, portait sur son front l'empreinte d'une joie cé-leste. Durant tout le trajet, sa bouche ne s'ou-
La multitude indignée commen-çait à murmurer M. Musart calma les esprits par ce peu de mots Point de bruit, mes amis, point de bruit en cela je puis obéir à la loi.
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-89-J'espère être dans un quart d'heure auprès de Dieu je ne cesserai de le prier jusqu'à ce qu'il vous ait tous réunis avec moi. Il avait témoigné le désir d'aller à pied jus-qu'au lieu du supplice. Comme on le lui refusa, il monta sans insister dans la charrette destinée aux criminels. La multitude indignée commen-çait à murmurer M. Musart calma les esprits par ce peu de mots Point de bruit, mes amis, point de bruit en cela je puis obéir à la loi. Le bourreau lui enleva son chapeau, et le respec-table patient souffrit encore cette nouvelle igno-minie sans se plaindre. Ce fut en cet état qu'on lui fit prendre le chemin de la place de la Cou-turé. Au moment du départ, il entonna d'une voix ferme le Salve, Begina. Sa parente, made-moiselle Nicole Coyon, malgré la douleur dont elle ne pouvait se défendre, trouva la force de le continuer, avec beaucoup d'autres personnes courageuses qui escortèrent la charrette jusqu'au lieu du supplice. Le reste de la foule suivait dans un morne silence. Si l'on excepte quelques hom-mes de la révolution, qui croyaient sans doute en revoir les beaux jours, la douleur et la cons-ternation étaient peintes sur tous les visages. M. Musart seul, toujours semblable à lui-même, portait sur son front l'empreinte d'une joie cé-leste. Durant tout le trajet, sa bouche ne s'ou-
-89-J'espère être dans un quart d'heure auprès de Dieu je ne cesserai de le prier jusqu'à ce qu'il vous ait tous réunis avec moi. Il avait témoigné le désir d'aller à pied jus-qu'au lieu du supplice. Comme on le lui refusa, il monta sans insister dans la charrette destinée aux criminels. La multitude indignée commen-çait à murmurer M. Musart calma les esprits par ce peu de mots Point de bruit, mes amis, point de bruit en cela je puis obéir à la loi. Le bourreau lui enleva son chapeau, et le respec-table patient souffrit encore cette nouvelle igno-minie sans se plaindre. Ce fut en cet état qu'on lui fit prendre le chemin de la place de la Cou-ture. Au moment du départ, il entonna d'une voix ferme le Salve, Regina. Sa parente, made-moiselle Nicole Coyon, malgré la douleur dont elle ne pouvait se défendre, trouva la force de le continuer, avec beaucoup d'autres personnes courageuses qui escortèrent la charrette jusqu'au lieu du supplice. Le reste de la foule suivait dans un morne silence. Si l'on excepte quelques hom-mes de la révolution, qui croyaient sans doute en revoir les beaux jours, la douleur et la cons-ternation étaient peintes sur tous les visages. M. Musart seul, toujours semblable à lui-même, portait sur son front l'empreinte d'une joie cé-leste. Durant tout le trajet, sa bouche ne s'ou-
Le bourreau lui enleva son chapeau, et le respec-table patient souffrit encore cette nouvelle igno-minie sans se plaindre.
Le bourreau lui enleva son chapeau, et le respec-table patient souffrit encore cette nouvelle igno-minie sans se plaindre.
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-89-J'espère être dans un quart d'heure auprès de Dieu je ne cesserai de le prier jusqu'à ce qu'il vous ait tous réunis avec moi. Il avait témoigné le désir d'aller à pied jus-qu'au lieu du supplice. Comme on le lui refusa, il monta sans insister dans la charrette destinée aux criminels. La multitude indignée commen-çait à murmurer M. Musart calma les esprits par ce peu de mots Point de bruit, mes amis, point de bruit en cela je puis obéir à la loi. Le bourreau lui enleva son chapeau, et le respec-table patient souffrit encore cette nouvelle igno-minie sans se plaindre. Ce fut en cet état qu'on lui fit prendre le chemin de la place de la Cou-turé. Au moment du départ, il entonna d'une voix ferme le Salve, Begina. Sa parente, made-moiselle Nicole Coyon, malgré la douleur dont elle ne pouvait se défendre, trouva la force de le continuer, avec beaucoup d'autres personnes courageuses qui escortèrent la charrette jusqu'au lieu du supplice. Le reste de la foule suivait dans un morne silence. Si l'on excepte quelques hom-mes de la révolution, qui croyaient sans doute en revoir les beaux jours, la douleur et la cons-ternation étaient peintes sur tous les visages. M. Musart seul, toujours semblable à lui-même, portait sur son front l'empreinte d'une joie cé-leste. Durant tout le trajet, sa bouche ne s'ou-
-89-J'espère être dans un quart d'heure auprès de Dieu je ne cesserai de le prier jusqu'à ce qu'il vous ait tous réunis avec moi. Il avait témoigné le désir d'aller à pied jus-qu'au lieu du supplice. Comme on le lui refusa, il monta sans insister dans la charrette destinée aux criminels. La multitude indignée commen-çait à murmurer M. Musart calma les esprits par ce peu de mots Point de bruit, mes amis, point de bruit en cela je puis obéir à la loi. Le bourreau lui enleva son chapeau, et le respec-table patient souffrit encore cette nouvelle igno-minie sans se plaindre. Ce fut en cet état qu'on lui fit prendre le chemin de la place de la Cou-ture. Au moment du départ, il entonna d'une voix ferme le Salve, Regina. Sa parente, made-moiselle Nicole Coyon, malgré la douleur dont elle ne pouvait se défendre, trouva la force de le continuer, avec beaucoup d'autres personnes courageuses qui escortèrent la charrette jusqu'au lieu du supplice. Le reste de la foule suivait dans un morne silence. Si l'on excepte quelques hom-mes de la révolution, qui croyaient sans doute en revoir les beaux jours, la douleur et la cons-ternation étaient peintes sur tous les visages. M. Musart seul, toujours semblable à lui-même, portait sur son front l'empreinte d'une joie cé-leste. Durant tout le trajet, sa bouche ne s'ou-
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-89-J'espère être dans un quart d'heure auprès de Dieu je ne cesserai de le prier jusqu'à ce qu'il vous ait tous réunis avec moi. Il avait témoigné le désir d'aller à pied jus-qu'au lieu du supplice. Comme on le lui refusa, il monta sans insister dans la charrette destinée aux criminels. La multitude indignée commen-çait à murmurer M. Musart calma les esprits par ce peu de mots Point de bruit, mes amis, point de bruit en cela je puis obéir à la loi. Le bourreau lui enleva son chapeau, et le respec-table patient souffrit encore cette nouvelle igno-minie sans se plaindre. Ce fut en cet état qu'on lui fit prendre le chemin de la place de la Cou-ture. Au moment du départ, il entonna d'une voix ferme le Salve, Regina. Sa parente, made-moiselle Nicole Coyon, malgré la douleur dont elle ne pouvait se défendre, trouva la force de le continuer, avec beaucoup d'autres personnes courageuses qui escortèrent la charrette jusqu'au lieu du supplice. Le reste de la foule suivait dans un morne silence. Si l'on excepte quelques hom-mes de la révolution, qui croyaient sans doute en revoir les beaux jours, la douleur et la cons-ternation étaient peintes sur tous les visages. M. Musart seul, toujours semblable à lui-même, portait sur son front l'empreinte d'une joie cé-leste. Durant tout le trajet, sa bouche ne s'ou-
Sa parente, made-moiselle Nicole Coyon, malgré la douleur dont elle ne pouvait se défendre, trouva la force de le continuer, avec beaucoup d'autres personnes courageuses qui escortèrent la charrette jusqu'au lieu du supplice.
Sa parente, made-moiselle Nicole Coyon, malgré la douleur dont elle ne pouvait se défendre, trouva la force de le continuer, avec beaucoup d'autres personnes courageuses qui escortèrent la charrette jusqu'au lieu du supplice.
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-89-J'espère être dans un quart d'heure auprès de Dieu je ne cesserai de le prier jusqu'à ce qu'il vous ait tous réunis avec moi. Il avait témoigné le désir d'aller à pied jus-qu'au lieu du supplice. Comme on le lui refusa, il monta sans insister dans la charrette destinée aux criminels. La multitude indignée commen-çait à murmurer M. Musart calma les esprits par ce peu de mots Point de bruit, mes amis, point de bruit en cela je puis obéir à la loi. Le bourreau lui enleva son chapeau, et le respec-table patient souffrit encore cette nouvelle igno-minie sans se plaindre. Ce fut en cet état qu'on lui fit prendre le chemin de la place de la Cou-turé. Au moment du départ, il entonna d'une voix ferme le Salve, Begina. Sa parente, made-moiselle Nicole Coyon, malgré la douleur dont elle ne pouvait se défendre, trouva la force de le continuer, avec beaucoup d'autres personnes courageuses qui escortèrent la charrette jusqu'au lieu du supplice. Le reste de la foule suivait dans un morne silence. Si l'on excepte quelques hom-mes de la révolution, qui croyaient sans doute en revoir les beaux jours, la douleur et la cons-ternation étaient peintes sur tous les visages. M. Musart seul, toujours semblable à lui-même, portait sur son front l'empreinte d'une joie cé-leste. Durant tout le trajet, sa bouche ne s'ou-
-89-J'espère être dans un quart d'heure auprès de Dieu je ne cesserai de le prier jusqu'à ce qu'il vous ait tous réunis avec moi. Il avait témoigné le désir d'aller à pied jus-qu'au lieu du supplice. Comme on le lui refusa, il monta sans insister dans la charrette destinée aux criminels. La multitude indignée commen-çait à murmurer M. Musart calma les esprits par ce peu de mots Point de bruit, mes amis, point de bruit en cela je puis obéir à la loi. Le bourreau lui enleva son chapeau, et le respec-table patient souffrit encore cette nouvelle igno-minie sans se plaindre. Ce fut en cet état qu'on lui fit prendre le chemin de la place de la Cou-turé. Au moment du départ, il entonna d'une voix ferme le Salve, Begina. Sa parente, made-moiselle Nicole Coyon, malgré la douleur dont elle ne pouvait se défendre, trouva la force de le continuer, avec beaucoup d'autres personnes courageuses qui escortèrent la charrette jusqu'au lieu du supplice. Le reste de la foule suivait dans un morne silence. Si l'on excepte quelques hom-mes de la révolution, qui croyaient sans doute en revoir les beaux jours, la douleur et la cons-ternation étaient peintes sur tous les visages. M. Musart seul, toujours semblable à lui-même, portait sur son front l'empreinte d'une joie cé-leste. Durant tout le trajet, sa bouche ne s'ou-
-89-J'espère être dans un quart d'heure auprès de Dieu je ne cesserai de le prier jusqu'à ce qu'il vous ait tous réunis avec moi. Il avait témoigné le désir d'aller à pied jus-qu'au lieu du supplice. Comme on le lui refusa, il monta sans insister dans la charrette destinée aux criminels. La multitude indignée commen-çait à murmurer M. Musart calma les esprits par ce peu de mots Point de bruit, mes amis, point de bruit en cela je puis obéir à la loi. Le bourreau lui enleva son chapeau, et le respec-table patient souffrit encore cette nouvelle igno-minie sans se plaindre. Ce fut en cet état qu'on lui fit prendre le chemin de la place de la Cou-ture. Au moment du départ, il entonna d'une voix ferme le Salve, Regina. Sa parente, made-moiselle Nicole Coyon, malgré la douleur dont elle ne pouvait se défendre, trouva la force de le continuer, avec beaucoup d'autres personnes courageuses qui escortèrent la charrette jusqu'au lieu du supplice. Le reste de la foule suivait dans un morne silence. Si l'on excepte quelques hom-mes de la révolution, qui croyaient sans doute en revoir les beaux jours, la douleur et la cons-ternation étaient peintes sur tous les visages. M. Musart seul, toujours semblable à lui-même, portait sur son front l'empreinte d'une joie cé-leste. Durant tout le trajet, sa bouche ne s'ou-
Le reste de la foule suivait dans un morne silence.
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-89-J'espère être dans un quart d'heure auprès de Dieu je ne cesserai de le prier jusqu'à ce qu'il vous ait tous réunis avec moi. Il avait témoigné le désir d'aller à pied jus-qu'au lieu du supplice. Comme on le lui refusa, il monta sans insister dans la charrette destinée aux criminels. La multitude indignée commen-çait à murmurer M. Musart calma les esprits par ce peu de mots Point de bruit, mes amis, point de bruit en cela je puis obéir à la loi. Le bourreau lui enleva son chapeau, et le respec-table patient souffrit encore cette nouvelle igno-minie sans se plaindre. Ce fut en cet état qu'on lui fit prendre le chemin de la place de la Cou-turé. Au moment du départ, il entonna d'une voix ferme le Salve, Begina. Sa parente, made-moiselle Nicole Coyon, malgré la douleur dont elle ne pouvait se défendre, trouva la force de le continuer, avec beaucoup d'autres personnes courageuses qui escortèrent la charrette jusqu'au lieu du supplice. Le reste de la foule suivait dans un morne silence. Si l'on excepte quelques hom-mes de la révolution, qui croyaient sans doute en revoir les beaux jours, la douleur et la cons-ternation étaient peintes sur tous les visages. M. Musart seul, toujours semblable à lui-même, portait sur son front l'empreinte d'une joie cé-leste. Durant tout le trajet, sa bouche ne s'ou-
-89-J'espère être dans un quart d'heure auprès de Dieu je ne cesserai de le prier jusqu'à ce qu'il vous ait tous réunis avec moi. Il avait témoigné le désir d'aller à pied jus-qu'au lieu du supplice. Comme on le lui refusa, il monta sans insister dans la charrette destinée aux criminels. La multitude indignée commen-çait à murmurer M. Musart calma les esprits par ce peu de mots Point de bruit, mes amis, point de bruit en cela je puis obéir à la loi. Le bourreau lui enleva son chapeau, et le respec-table patient souffrit encore cette nouvelle igno-minie sans se plaindre. Ce fut en cet état qu'on lui fit prendre le chemin de la place de la Cou-turé. Au moment du départ, il entonna d'une voix ferme le Salve, Begina. Sa parente, made-moiselle Nicole Coyon, malgré la douleur dont elle ne pouvait se défendre, trouva la force de le continuer, avec beaucoup d'autres personnes courageuses qui escortèrent la charrette jusqu'au lieu du supplice. Le reste de la foule suivait dans un morne silence. Si l'on excepte quelques hom-mes de la révolution, qui croyaient sans doute en revoir les beaux jours, la douleur et la cons-ternation étaient peintes sur tous les visages. M. Musart seul, toujours semblable à lui-même, portait sur son front l'empreinte d'une joie cé-leste. Durant tout le trajet, sa bouche ne s'ou-
-89-J'espère être dans un quart d'heure auprès de Dieu je ne cesserai de le prier jusqu'à ce qu'il vous ait tous réunis avec moi. Il avait témoigné le désir d'aller à pied jus-qu'au lieu du supplice. Comme on le lui refusa, il monta sans insister dans la charrette destinée aux criminels. La multitude indignée commen-çait à murmurer M. Musart calma les esprits par ce peu de mots Point de bruit, mes amis, point de bruit en cela je puis obéir à la loi. Le bourreau lui enleva son chapeau, et le respec-table patient souffrit encore cette nouvelle igno-minie sans se plaindre. Ce fut en cet état qu'on lui fit prendre le chemin de la place de la Cou-ture. Au moment du départ, il entonna d'une voix ferme le Salve, Regina. Sa parente, made-moiselle Nicole Coyon, malgré la douleur dont elle ne pouvait se défendre, trouva la force de le continuer, avec beaucoup d'autres personnes courageuses qui escortèrent la charrette jusqu'au lieu du supplice. Le reste de la foule suivait dans un morne silence. Si l'on excepte quelques hom-mes de la révolution, qui croyaient sans doute en revoir les beaux jours, la douleur et la cons-ternation étaient peintes sur tous les visages. M. Musart seul, toujours semblable à lui-même, portait sur son front l'empreinte d'une joie cé-leste. Durant tout le trajet, sa bouche ne s'ou-
Si l'on excepte quelques hom-mes de la révolution, qui croyaient sans doute en revoir les beaux jours, la douleur et la cons-ternation étaient peintes sur tous les visages.
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-89-J'espère être dans un quart d'heure auprès de Dieu je ne cesserai de le prier jusqu'à ce qu'il vous ait tous réunis avec moi. Il avait témoigné le désir d'aller à pied jus-qu'au lieu du supplice. Comme on le lui refusa, il monta sans insister dans la charrette destinée aux criminels. La multitude indignée commen-çait à murmurer M. Musart calma les esprits par ce peu de mots Point de bruit, mes amis, point de bruit en cela je puis obéir à la loi. Le bourreau lui enleva son chapeau, et le respec-table patient souffrit encore cette nouvelle igno-minie sans se plaindre. Ce fut en cet état qu'on lui fit prendre le chemin de la place de la Cou-turé. Au moment du départ, il entonna d'une voix ferme le Salve, Begina. Sa parente, made-moiselle Nicole Coyon, malgré la douleur dont elle ne pouvait se défendre, trouva la force de le continuer, avec beaucoup d'autres personnes courageuses qui escortèrent la charrette jusqu'au lieu du supplice. Le reste de la foule suivait dans un morne silence. Si l'on excepte quelques hom-mes de la révolution, qui croyaient sans doute en revoir les beaux jours, la douleur et la cons-ternation étaient peintes sur tous les visages. M. Musart seul, toujours semblable à lui-même, portait sur son front l'empreinte d'une joie cé-leste. Durant tout le trajet, sa bouche ne s'ou-
-89-J'espère être dans un quart d'heure auprès de Dieu je ne cesserai de le prier jusqu'à ce qu'il vous ait tous réunis avec moi. Il avait témoigné le désir d'aller à pied jus-qu'au lieu du supplice. Comme on le lui refusa, il monta sans insister dans la charrette destinée aux criminels. La multitude indignée commen-çait à murmurer M. Musart calma les esprits par ce peu de mots Point de bruit, mes amis, point de bruit en cela je puis obéir à la loi. Le bourreau lui enleva son chapeau, et le respec-table patient souffrit encore cette nouvelle igno-minie sans se plaindre. Ce fut en cet état qu'on lui fit prendre le chemin de la place de la Cou-turé. Au moment du départ, il entonna d'une voix ferme le Salve, Begina. Sa parente, made-moiselle Nicole Coyon, malgré la douleur dont elle ne pouvait se défendre, trouva la force de le continuer, avec beaucoup d'autres personnes courageuses qui escortèrent la charrette jusqu'au lieu du supplice. Le reste de la foule suivait dans un morne silence. Si l'on excepte quelques hom-mes de la révolution, qui croyaient sans doute en revoir les beaux jours, la douleur et la cons-ternation étaient peintes sur tous les visages. M. Musart seul, toujours semblable à lui-même, portait sur son front l'empreinte d'une joie cé-leste. Durant tout le trajet, sa bouche ne s'ou-
-89-J'espère être dans un quart d'heure auprès de Dieu je ne cesserai de le prier jusqu'à ce qu'il vous ait tous réunis avec moi. Il avait témoigné le désir d'aller à pied jus-qu'au lieu du supplice. Comme on le lui refusa, il monta sans insister dans la charrette destinée aux criminels. La multitude indignée commen-çait à murmurer M. Musart calma les esprits par ce peu de mots Point de bruit, mes amis, point de bruit en cela je puis obéir à la loi. Le bourreau lui enleva son chapeau, et le respec-table patient souffrit encore cette nouvelle igno-minie sans se plaindre. Ce fut en cet état qu'on lui fit prendre le chemin de la place de la Cou-ture. Au moment du départ, il entonna d'une voix ferme le Salve, Regina. Sa parente, made-moiselle Nicole Coyon, malgré la douleur dont elle ne pouvait se défendre, trouva la force de le continuer, avec beaucoup d'autres personnes courageuses qui escortèrent la charrette jusqu'au lieu du supplice. Le reste de la foule suivait dans un morne silence. Si l'on excepte quelques hom-mes de la révolution, qui croyaient sans doute en revoir les beaux jours, la douleur et la cons-ternation étaient peintes sur tous les visages. M. Musart seul, toujours semblable à lui-même, portait sur son front l'empreinte d'une joie cé-leste. Durant tout le trajet, sa bouche ne s'ou-
M. Musart seul, toujours semblable à lui-même, portait sur son front l'empreinte d'une joie cé-leste.
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-89-J'espère être dans un quart d'heure auprès de Dieu je ne cesserai de le prier jusqu'à ce qu'il vous ait tous réunis avec moi. Il avait témoigné le désir d'aller à pied jus-qu'au lieu du supplice. Comme on le lui refusa, il monta sans insister dans la charrette destinée aux criminels. La multitude indignée commen-çait à murmurer M. Musart calma les esprits par ce peu de mots Point de bruit, mes amis, point de bruit en cela je puis obéir à la loi. Le bourreau lui enleva son chapeau, et le respec-table patient souffrit encore cette nouvelle igno-minie sans se plaindre. Ce fut en cet état qu'on lui fit prendre le chemin de la place de la Cou-turé. Au moment du départ, il entonna d'une voix ferme le Salve, Begina. Sa parente, made-moiselle Nicole Coyon, malgré la douleur dont elle ne pouvait se défendre, trouva la force de le continuer, avec beaucoup d'autres personnes courageuses qui escortèrent la charrette jusqu'au lieu du supplice. Le reste de la foule suivait dans un morne silence. Si l'on excepte quelques hom-mes de la révolution, qui croyaient sans doute en revoir les beaux jours, la douleur et la cons-ternation étaient peintes sur tous les visages. M. Musart seul, toujours semblable à lui-même, portait sur son front l'empreinte d'une joie cé-leste. Durant tout le trajet, sa bouche ne s'ou-
-89-J'espère être dans un quart d'heure auprès de Dieu je ne cesserai de le prier jusqu'à ce qu'il vous ait tous réunis avec moi. Il avait témoigné le désir d'aller à pied jus-qu'au lieu du supplice. Comme on le lui refusa, il monta sans insister dans la charrette destinée aux criminels. La multitude indignée commen-çait à murmurer M. Musart calma les esprits par ce peu de mots Point de bruit, mes amis, point de bruit en cela je puis obéir à la loi. Le bourreau lui enleva son chapeau, et le respec-table patient souffrit encore cette nouvelle igno-minie sans se plaindre. Ce fut en cet état qu'on lui fit prendre le chemin de la place de la Cou-ture. Au moment du départ, il entonna d'une voix ferme le Salve, Regina. Sa parente, made-moiselle Nicole Coyon, malgré la douleur dont elle ne pouvait se défendre, trouva la force de le continuer, avec beaucoup d'autres personnes courageuses qui escortèrent la charrette jusqu'au lieu du supplice. Le reste de la foule suivait dans un morne silence. Si l'on excepte quelques hom-mes de la révolution, qui croyaient sans doute en revoir les beaux jours, la douleur et la cons-ternation étaient peintes sur tous les visages. M. Musart seul, toujours semblable à lui-même, portait sur son front l'empreinte d'une joie cé-leste. Durant tout le trajet, sa bouche ne s'ou-
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-18 -§ 31. Acide urique. - Proportion de l'acide urique dans l'urine normale et ïurine pathologique. - L'acide urique se trouve dans l'urine en partie libre et en partie à l'état d'urates, et sa quantité varie de ogr 2 à 1 gramme dans l'urine normale pour vingt-quatre heures. Augmentation. - Il augmente dans les digestions trou-blées, dans tous les états fiévreux, de même que dans les affections des voies respiratoires et dans les troubles sur-venus dans la circulation du sang. Diminution. - Il se comporte sous ce rapport comme l'urée, et, comme elle, il peut être transformé en ammo-niaque. § 32. Recherche chimique. - On évapore jusque con-sistance sirupeuse 100 à 200 grammes d'urine dont on a séparé préalablement par ébullition l'albumine, s'il y avait lieu. On épuise le résidu par l'alcool pour en retirer l'urée et les matières extractives, et le nouveau résidu ne contient plus que l'acide urique, le mucus et les sels. Une partie du résidu, traitée par l'acide nitrique à chaud, se dissout presque totalement, et la solution évaporée au bain-marie donne un résidu rougeâtre qui, humecté avec de l'ammoniaque en évitant un excès , donne la coloration rouge pourpre de la murexide, passant elle-même au bleu pourpre par l'addition d'une goutte de lessive de potasse. Une autre partie du résidu est dissoute dans la potasse, et la solution traitée par l'acide chlorhydrique est aban-donnée au repos pendant une demi-heure l'acide urique est séparé ainsi sous forme de cristaux visibles au micros-cope. Si l'acide urique existe en quantité notable, il suffit d'ajouter de l'acide chlorhydrique à 200 ou 300 grammes d'urine et d'abandonner le tout au repos pendant douze à vingt-quatre heures. Au bout de ce temps l'acide urique s'est séparé en cristaux colorés, faciles à reconnaître au mi-croscope.
-18 -§ 31. Acide urique. - Proportion de l'acide urique dans l'urine normale et @ïurine pathologique. - L'acide urique se trouve dans l'urine en partie libre et en partie à l'état d'urates, et sa quantité varie de ogr 2 à 1 gramme dans l'urine normale pour vingt-quatre heures. Augmentation. - Il augmente dans les digestions trou-blées, dans tous les états fiévreux, de même que dans les affections des voies respiratoires et dans les troubles sur-venus dans la circulation du sang. Diminution. - Il se comporte sous ce rapport comme l'urée, et, comme elle, il peut être transformé en ammo-niaque. § 32. Recherche chimique. - On évapore jusqu@e con-sistance sirupeuse 100 à 200 grammes d'urine dont on a séparé préalablement par ébullition l'albumine, s'il y avait lieu. On épuise le résidu par l'alcool pour en retirer l'urée et les matières extractives, et le nouveau résidu ne contient plus que l'acide urique, le mucus et les sels. Une partie du résidu, traitée par l'acide nitrique à chaud, se dissout presque totalement, et la solution évaporée au bain-marie donne un résidu rougeâtre qui, humecté avec de l'ammoniaque en évitant un excès , donne la coloration rouge pourpre de la murexide, passant elle-même au bleu pourpre par l'addition d'une goutte de lessive de potasse. Une autre partie du résidu est dissoute dans la potasse, et la solution traitée par l'acide chlorhydrique est aban-donnée au repos pendant une demi-heure l'acide urique est séparé ainsi sous forme de cristaux visibles au micros-cope. Si l'acide urique existe en quantité notable, il suffit d'ajouter de l'acide chlorhydrique à 200 ou 300 grammes d'urine et d'abandonner le tout au repos pendant douze à vingt-quatre heures. Au bout de ce temps l'acide urique s'est séparé en cristaux colorés, faciles à reconnaître au mi-croscope.
-18 -§ 31. Acide urique. -@Proportion de l'acide urique dans l'urine normale et l'urine pathologique. -@L'acide urique se trouve dans l'urine en partie libre et en partie à l'état d'urates, et sa quantité varie de 0gr 2 à 1 gramme dans l'urine normale pour vingt-quatre heures. Augmentation. -@Il augmente dans les digestions trou-blées, dans tous les états fiévreux, de même que dans les affections des voies respiratoires et dans les troubles sur-venus dans la circulation du sang. Diminution. -@Il se comporte sous ce rapport comme l'urée, et, comme elle, il peut être transformé en ammo-niaque. § 32. Recherche chimique. -@On évapore jusqu'à con-sistance sirupeuse 100 à 200 grammes d'urine dont on a séparé préalablement par ébullition l'albumine, s'il y avait lieu. On épuise le résidu par l'alcool pour en retirer l'urée et les matières extractives, et le nouveau résidu ne contient plus que l'acide urique, le mucus et les sels. Une partie du résidu, traitée par l'acide nitrique à chaud, se dissout presque totalement, et la solution évaporée au bain-marie donne un résidu rougeâtre qui, humecté avec de l'ammoniaque en évitant un excès , donne la coloration rouge pourpre de la murexide, passant elle-même au bleu pourpre par l'addition d'une goutte de lessive de potasse. Une autre partie du résidu est dissoute dans la potasse, et la solution traitée par l'acide chlorhydrique est aban-donnée au repos pendant une demi-heure l'acide urique est séparé ainsi sous forme de cristaux visibles au micros-cope. Si l'acide urique existe en quantité notable, il suffit d'ajouter de l'acide chlorhydrique à 200 ou 300 grammes d'urine et d'abandonner le tout au repos pendant douze à vingt-quatre heures. Au bout de ce temps l'acide urique s'est séparé en cristaux colorés, faciles à reconnaître au mi-croscope.
31. Acide urique.
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-18 -§ 31. Acide urique. - Proportion de l'acide urique dans l'urine normale et ïurine pathologique. - L'acide urique se trouve dans l'urine en partie libre et en partie à l'état d'urates, et sa quantité varie de ogr 2 à 1 gramme dans l'urine normale pour vingt-quatre heures. Augmentation. - Il augmente dans les digestions trou-blées, dans tous les états fiévreux, de même que dans les affections des voies respiratoires et dans les troubles sur-venus dans la circulation du sang. Diminution. - Il se comporte sous ce rapport comme l'urée, et, comme elle, il peut être transformé en ammo-niaque. § 32. Recherche chimique. - On évapore jusque con-sistance sirupeuse 100 à 200 grammes d'urine dont on a séparé préalablement par ébullition l'albumine, s'il y avait lieu. On épuise le résidu par l'alcool pour en retirer l'urée et les matières extractives, et le nouveau résidu ne contient plus que l'acide urique, le mucus et les sels. Une partie du résidu, traitée par l'acide nitrique à chaud, se dissout presque totalement, et la solution évaporée au bain-marie donne un résidu rougeâtre qui, humecté avec de l'ammoniaque en évitant un excès , donne la coloration rouge pourpre de la murexide, passant elle-même au bleu pourpre par l'addition d'une goutte de lessive de potasse. Une autre partie du résidu est dissoute dans la potasse, et la solution traitée par l'acide chlorhydrique est aban-donnée au repos pendant une demi-heure l'acide urique est séparé ainsi sous forme de cristaux visibles au micros-cope. Si l'acide urique existe en quantité notable, il suffit d'ajouter de l'acide chlorhydrique à 200 ou 300 grammes d'urine et d'abandonner le tout au repos pendant douze à vingt-quatre heures. Au bout de ce temps l'acide urique s'est séparé en cristaux colorés, faciles à reconnaître au mi-croscope.
-18 -§ 31. Acide urique. - Proportion de l'acide urique dans l'urine normale et @ïurine pathologique. - L'acide urique se trouve dans l'urine en partie libre et en partie à l'état d'urates, et sa quantité varie de ogr 2 à 1 gramme dans l'urine normale pour vingt-quatre heures. Augmentation. - Il augmente dans les digestions trou-blées, dans tous les états fiévreux, de même que dans les affections des voies respiratoires et dans les troubles sur-venus dans la circulation du sang. Diminution. - Il se comporte sous ce rapport comme l'urée, et, comme elle, il peut être transformé en ammo-niaque. § 32. Recherche chimique. - On évapore jusqu@e con-sistance sirupeuse 100 à 200 grammes d'urine dont on a séparé préalablement par ébullition l'albumine, s'il y avait lieu. On épuise le résidu par l'alcool pour en retirer l'urée et les matières extractives, et le nouveau résidu ne contient plus que l'acide urique, le mucus et les sels. Une partie du résidu, traitée par l'acide nitrique à chaud, se dissout presque totalement, et la solution évaporée au bain-marie donne un résidu rougeâtre qui, humecté avec de l'ammoniaque en évitant un excès , donne la coloration rouge pourpre de la murexide, passant elle-même au bleu pourpre par l'addition d'une goutte de lessive de potasse. Une autre partie du résidu est dissoute dans la potasse, et la solution traitée par l'acide chlorhydrique est aban-donnée au repos pendant une demi-heure l'acide urique est séparé ainsi sous forme de cristaux visibles au micros-cope. Si l'acide urique existe en quantité notable, il suffit d'ajouter de l'acide chlorhydrique à 200 ou 300 grammes d'urine et d'abandonner le tout au repos pendant douze à vingt-quatre heures. Au bout de ce temps l'acide urique s'est séparé en cristaux colorés, faciles à reconnaître au mi-croscope.
-18 -§ 31. Acide urique. -@Proportion de l'acide urique dans l'urine normale et l'urine pathologique. -@L'acide urique se trouve dans l'urine en partie libre et en partie à l'état d'urates, et sa quantité varie de 0gr 2 à 1 gramme dans l'urine normale pour vingt-quatre heures. Augmentation. -@Il augmente dans les digestions trou-blées, dans tous les états fiévreux, de même que dans les affections des voies respiratoires et dans les troubles sur-venus dans la circulation du sang. Diminution. -@Il se comporte sous ce rapport comme l'urée, et, comme elle, il peut être transformé en ammo-niaque. § 32. Recherche chimique. -@On évapore jusqu'à con-sistance sirupeuse 100 à 200 grammes d'urine dont on a séparé préalablement par ébullition l'albumine, s'il y avait lieu. On épuise le résidu par l'alcool pour en retirer l'urée et les matières extractives, et le nouveau résidu ne contient plus que l'acide urique, le mucus et les sels. Une partie du résidu, traitée par l'acide nitrique à chaud, se dissout presque totalement, et la solution évaporée au bain-marie donne un résidu rougeâtre qui, humecté avec de l'ammoniaque en évitant un excès , donne la coloration rouge pourpre de la murexide, passant elle-même au bleu pourpre par l'addition d'une goutte de lessive de potasse. Une autre partie du résidu est dissoute dans la potasse, et la solution traitée par l'acide chlorhydrique est aban-donnée au repos pendant une demi-heure l'acide urique est séparé ainsi sous forme de cristaux visibles au micros-cope. Si l'acide urique existe en quantité notable, il suffit d'ajouter de l'acide chlorhydrique à 200 ou 300 grammes d'urine et d'abandonner le tout au repos pendant douze à vingt-quatre heures. Au bout de ce temps l'acide urique s'est séparé en cristaux colorés, faciles à reconnaître au mi-croscope.
- Proportion de l'acide urique dans l'urine normale et ïurine pathologique.
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-18 -§ 31. Acide urique. - Proportion de l'acide urique dans l'urine normale et ïurine pathologique. - L'acide urique se trouve dans l'urine en partie libre et en partie à l'état d'urates, et sa quantité varie de ogr 2 à 1 gramme dans l'urine normale pour vingt-quatre heures. Augmentation. - Il augmente dans les digestions trou-blées, dans tous les états fiévreux, de même que dans les affections des voies respiratoires et dans les troubles sur-venus dans la circulation du sang. Diminution. - Il se comporte sous ce rapport comme l'urée, et, comme elle, il peut être transformé en ammo-niaque. § 32. Recherche chimique. - On évapore jusque con-sistance sirupeuse 100 à 200 grammes d'urine dont on a séparé préalablement par ébullition l'albumine, s'il y avait lieu. On épuise le résidu par l'alcool pour en retirer l'urée et les matières extractives, et le nouveau résidu ne contient plus que l'acide urique, le mucus et les sels. Une partie du résidu, traitée par l'acide nitrique à chaud, se dissout presque totalement, et la solution évaporée au bain-marie donne un résidu rougeâtre qui, humecté avec de l'ammoniaque en évitant un excès , donne la coloration rouge pourpre de la murexide, passant elle-même au bleu pourpre par l'addition d'une goutte de lessive de potasse. Une autre partie du résidu est dissoute dans la potasse, et la solution traitée par l'acide chlorhydrique est aban-donnée au repos pendant une demi-heure l'acide urique est séparé ainsi sous forme de cristaux visibles au micros-cope. Si l'acide urique existe en quantité notable, il suffit d'ajouter de l'acide chlorhydrique à 200 ou 300 grammes d'urine et d'abandonner le tout au repos pendant douze à vingt-quatre heures. Au bout de ce temps l'acide urique s'est séparé en cristaux colorés, faciles à reconnaître au mi-croscope.
-18 -§ 31. Acide urique. - Proportion de l'acide urique dans l'urine normale et @ïurine pathologique. - L'acide urique se trouve dans l'urine en partie libre et en partie à l'état d'urates, et sa quantité varie de ogr 2 à 1 gramme dans l'urine normale pour vingt-quatre heures. Augmentation. - Il augmente dans les digestions trou-blées, dans tous les états fiévreux, de même que dans les affections des voies respiratoires et dans les troubles sur-venus dans la circulation du sang. Diminution. - Il se comporte sous ce rapport comme l'urée, et, comme elle, il peut être transformé en ammo-niaque. § 32. Recherche chimique. - On évapore jusqu@e con-sistance sirupeuse 100 à 200 grammes d'urine dont on a séparé préalablement par ébullition l'albumine, s'il y avait lieu. On épuise le résidu par l'alcool pour en retirer l'urée et les matières extractives, et le nouveau résidu ne contient plus que l'acide urique, le mucus et les sels. Une partie du résidu, traitée par l'acide nitrique à chaud, se dissout presque totalement, et la solution évaporée au bain-marie donne un résidu rougeâtre qui, humecté avec de l'ammoniaque en évitant un excès , donne la coloration rouge pourpre de la murexide, passant elle-même au bleu pourpre par l'addition d'une goutte de lessive de potasse. Une autre partie du résidu est dissoute dans la potasse, et la solution traitée par l'acide chlorhydrique est aban-donnée au repos pendant une demi-heure l'acide urique est séparé ainsi sous forme de cristaux visibles au micros-cope. Si l'acide urique existe en quantité notable, il suffit d'ajouter de l'acide chlorhydrique à 200 ou 300 grammes d'urine et d'abandonner le tout au repos pendant douze à vingt-quatre heures. Au bout de ce temps l'acide urique s'est séparé en cristaux colorés, faciles à reconnaître au mi-croscope.
-18 -§ 31. Acide urique. -@Proportion de l'acide urique dans l'urine normale et l'urine pathologique. -@L'acide urique se trouve dans l'urine en partie libre et en partie à l'état d'urates, et sa quantité varie de 0gr 2 à 1 gramme dans l'urine normale pour vingt-quatre heures. Augmentation. -@Il augmente dans les digestions trou-blées, dans tous les états fiévreux, de même que dans les affections des voies respiratoires et dans les troubles sur-venus dans la circulation du sang. Diminution. -@Il se comporte sous ce rapport comme l'urée, et, comme elle, il peut être transformé en ammo-niaque. § 32. Recherche chimique. -@On évapore jusqu'à con-sistance sirupeuse 100 à 200 grammes d'urine dont on a séparé préalablement par ébullition l'albumine, s'il y avait lieu. On épuise le résidu par l'alcool pour en retirer l'urée et les matières extractives, et le nouveau résidu ne contient plus que l'acide urique, le mucus et les sels. Une partie du résidu, traitée par l'acide nitrique à chaud, se dissout presque totalement, et la solution évaporée au bain-marie donne un résidu rougeâtre qui, humecté avec de l'ammoniaque en évitant un excès , donne la coloration rouge pourpre de la murexide, passant elle-même au bleu pourpre par l'addition d'une goutte de lessive de potasse. Une autre partie du résidu est dissoute dans la potasse, et la solution traitée par l'acide chlorhydrique est aban-donnée au repos pendant une demi-heure l'acide urique est séparé ainsi sous forme de cristaux visibles au micros-cope. Si l'acide urique existe en quantité notable, il suffit d'ajouter de l'acide chlorhydrique à 200 ou 300 grammes d'urine et d'abandonner le tout au repos pendant douze à vingt-quatre heures. Au bout de ce temps l'acide urique s'est séparé en cristaux colorés, faciles à reconnaître au mi-croscope.
- L'acide urique se trouve dans l'urine en partie libre et en partie à l'état d'urates, et sa quantité varie de ogr 2 à 1 gramme dans l'urine normale pour vingt-quatre heures.
-L'acide urique se trouve dans l'urine en partie libre et en partie à l'état d'urates, et sa quantité varie de 0gr 2 à 1 gramme dans l'urine normale pour vingt-quatre heures.
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-18 -§ 31. Acide urique. - Proportion de l'acide urique dans l'urine normale et ïurine pathologique. - L'acide urique se trouve dans l'urine en partie libre et en partie à l'état d'urates, et sa quantité varie de ogr 2 à 1 gramme dans l'urine normale pour vingt-quatre heures. Augmentation. - Il augmente dans les digestions trou-blées, dans tous les états fiévreux, de même que dans les affections des voies respiratoires et dans les troubles sur-venus dans la circulation du sang. Diminution. - Il se comporte sous ce rapport comme l'urée, et, comme elle, il peut être transformé en ammo-niaque. § 32. Recherche chimique. - On évapore jusque con-sistance sirupeuse 100 à 200 grammes d'urine dont on a séparé préalablement par ébullition l'albumine, s'il y avait lieu. On épuise le résidu par l'alcool pour en retirer l'urée et les matières extractives, et le nouveau résidu ne contient plus que l'acide urique, le mucus et les sels. Une partie du résidu, traitée par l'acide nitrique à chaud, se dissout presque totalement, et la solution évaporée au bain-marie donne un résidu rougeâtre qui, humecté avec de l'ammoniaque en évitant un excès , donne la coloration rouge pourpre de la murexide, passant elle-même au bleu pourpre par l'addition d'une goutte de lessive de potasse. Une autre partie du résidu est dissoute dans la potasse, et la solution traitée par l'acide chlorhydrique est aban-donnée au repos pendant une demi-heure l'acide urique est séparé ainsi sous forme de cristaux visibles au micros-cope. Si l'acide urique existe en quantité notable, il suffit d'ajouter de l'acide chlorhydrique à 200 ou 300 grammes d'urine et d'abandonner le tout au repos pendant douze à vingt-quatre heures. Au bout de ce temps l'acide urique s'est séparé en cristaux colorés, faciles à reconnaître au mi-croscope.
-18 -§ 31. Acide urique. - Proportion de l'acide urique dans l'urine normale et @ïurine pathologique. - L'acide urique se trouve dans l'urine en partie libre et en partie à l'état d'urates, et sa quantité varie de ogr 2 à 1 gramme dans l'urine normale pour vingt-quatre heures. Augmentation. - Il augmente dans les digestions trou-blées, dans tous les états fiévreux, de même que dans les affections des voies respiratoires et dans les troubles sur-venus dans la circulation du sang. Diminution. - Il se comporte sous ce rapport comme l'urée, et, comme elle, il peut être transformé en ammo-niaque. § 32. Recherche chimique. - On évapore jusqu@e con-sistance sirupeuse 100 à 200 grammes d'urine dont on a séparé préalablement par ébullition l'albumine, s'il y avait lieu. On épuise le résidu par l'alcool pour en retirer l'urée et les matières extractives, et le nouveau résidu ne contient plus que l'acide urique, le mucus et les sels. Une partie du résidu, traitée par l'acide nitrique à chaud, se dissout presque totalement, et la solution évaporée au bain-marie donne un résidu rougeâtre qui, humecté avec de l'ammoniaque en évitant un excès , donne la coloration rouge pourpre de la murexide, passant elle-même au bleu pourpre par l'addition d'une goutte de lessive de potasse. Une autre partie du résidu est dissoute dans la potasse, et la solution traitée par l'acide chlorhydrique est aban-donnée au repos pendant une demi-heure l'acide urique est séparé ainsi sous forme de cristaux visibles au micros-cope. Si l'acide urique existe en quantité notable, il suffit d'ajouter de l'acide chlorhydrique à 200 ou 300 grammes d'urine et d'abandonner le tout au repos pendant douze à vingt-quatre heures. Au bout de ce temps l'acide urique s'est séparé en cristaux colorés, faciles à reconnaître au mi-croscope.
-18 -§ 31. Acide urique. -@Proportion de l'acide urique dans l'urine normale et l'urine pathologique. -@L'acide urique se trouve dans l'urine en partie libre et en partie à l'état d'urates, et sa quantité varie de 0gr 2 à 1 gramme dans l'urine normale pour vingt-quatre heures. Augmentation. -@Il augmente dans les digestions trou-blées, dans tous les états fiévreux, de même que dans les affections des voies respiratoires et dans les troubles sur-venus dans la circulation du sang. Diminution. -@Il se comporte sous ce rapport comme l'urée, et, comme elle, il peut être transformé en ammo-niaque. § 32. Recherche chimique. -@On évapore jusqu'à con-sistance sirupeuse 100 à 200 grammes d'urine dont on a séparé préalablement par ébullition l'albumine, s'il y avait lieu. On épuise le résidu par l'alcool pour en retirer l'urée et les matières extractives, et le nouveau résidu ne contient plus que l'acide urique, le mucus et les sels. Une partie du résidu, traitée par l'acide nitrique à chaud, se dissout presque totalement, et la solution évaporée au bain-marie donne un résidu rougeâtre qui, humecté avec de l'ammoniaque en évitant un excès , donne la coloration rouge pourpre de la murexide, passant elle-même au bleu pourpre par l'addition d'une goutte de lessive de potasse. Une autre partie du résidu est dissoute dans la potasse, et la solution traitée par l'acide chlorhydrique est aban-donnée au repos pendant une demi-heure l'acide urique est séparé ainsi sous forme de cristaux visibles au micros-cope. Si l'acide urique existe en quantité notable, il suffit d'ajouter de l'acide chlorhydrique à 200 ou 300 grammes d'urine et d'abandonner le tout au repos pendant douze à vingt-quatre heures. Au bout de ce temps l'acide urique s'est séparé en cristaux colorés, faciles à reconnaître au mi-croscope.
- Il augmente dans les digestions trou-blées, dans tous les états fiévreux, de même que dans les affections des voies respiratoires et dans les troubles sur-venus dans la circulation du sang.
-Il augmente dans les digestions trou-blées, dans tous les états fiévreux, de même que dans les affections des voies respiratoires et dans les troubles sur-venus dans la circulation du sang.
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-18 -§ 31. Acide urique. - Proportion de l'acide urique dans l'urine normale et ïurine pathologique. - L'acide urique se trouve dans l'urine en partie libre et en partie à l'état d'urates, et sa quantité varie de ogr 2 à 1 gramme dans l'urine normale pour vingt-quatre heures. Augmentation. - Il augmente dans les digestions trou-blées, dans tous les états fiévreux, de même que dans les affections des voies respiratoires et dans les troubles sur-venus dans la circulation du sang. Diminution. - Il se comporte sous ce rapport comme l'urée, et, comme elle, il peut être transformé en ammo-niaque. § 32. Recherche chimique. - On évapore jusque con-sistance sirupeuse 100 à 200 grammes d'urine dont on a séparé préalablement par ébullition l'albumine, s'il y avait lieu. On épuise le résidu par l'alcool pour en retirer l'urée et les matières extractives, et le nouveau résidu ne contient plus que l'acide urique, le mucus et les sels. Une partie du résidu, traitée par l'acide nitrique à chaud, se dissout presque totalement, et la solution évaporée au bain-marie donne un résidu rougeâtre qui, humecté avec de l'ammoniaque en évitant un excès , donne la coloration rouge pourpre de la murexide, passant elle-même au bleu pourpre par l'addition d'une goutte de lessive de potasse. Une autre partie du résidu est dissoute dans la potasse, et la solution traitée par l'acide chlorhydrique est aban-donnée au repos pendant une demi-heure l'acide urique est séparé ainsi sous forme de cristaux visibles au micros-cope. Si l'acide urique existe en quantité notable, il suffit d'ajouter de l'acide chlorhydrique à 200 ou 300 grammes d'urine et d'abandonner le tout au repos pendant douze à vingt-quatre heures. Au bout de ce temps l'acide urique s'est séparé en cristaux colorés, faciles à reconnaître au mi-croscope.
-18 -§ 31. Acide urique. - Proportion de l'acide urique dans l'urine normale et @ïurine pathologique. - L'acide urique se trouve dans l'urine en partie libre et en partie à l'état d'urates, et sa quantité varie de ogr 2 à 1 gramme dans l'urine normale pour vingt-quatre heures. Augmentation. - Il augmente dans les digestions trou-blées, dans tous les états fiévreux, de même que dans les affections des voies respiratoires et dans les troubles sur-venus dans la circulation du sang. Diminution. - Il se comporte sous ce rapport comme l'urée, et, comme elle, il peut être transformé en ammo-niaque. § 32. Recherche chimique. - On évapore jusqu@e con-sistance sirupeuse 100 à 200 grammes d'urine dont on a séparé préalablement par ébullition l'albumine, s'il y avait lieu. On épuise le résidu par l'alcool pour en retirer l'urée et les matières extractives, et le nouveau résidu ne contient plus que l'acide urique, le mucus et les sels. Une partie du résidu, traitée par l'acide nitrique à chaud, se dissout presque totalement, et la solution évaporée au bain-marie donne un résidu rougeâtre qui, humecté avec de l'ammoniaque en évitant un excès , donne la coloration rouge pourpre de la murexide, passant elle-même au bleu pourpre par l'addition d'une goutte de lessive de potasse. Une autre partie du résidu est dissoute dans la potasse, et la solution traitée par l'acide chlorhydrique est aban-donnée au repos pendant une demi-heure l'acide urique est séparé ainsi sous forme de cristaux visibles au micros-cope. Si l'acide urique existe en quantité notable, il suffit d'ajouter de l'acide chlorhydrique à 200 ou 300 grammes d'urine et d'abandonner le tout au repos pendant douze à vingt-quatre heures. Au bout de ce temps l'acide urique s'est séparé en cristaux colorés, faciles à reconnaître au mi-croscope.
-18 -§ 31. Acide urique. -@Proportion de l'acide urique dans l'urine normale et l'urine pathologique. -@L'acide urique se trouve dans l'urine en partie libre et en partie à l'état d'urates, et sa quantité varie de 0gr 2 à 1 gramme dans l'urine normale pour vingt-quatre heures. Augmentation. -@Il augmente dans les digestions trou-blées, dans tous les états fiévreux, de même que dans les affections des voies respiratoires et dans les troubles sur-venus dans la circulation du sang. Diminution. -@Il se comporte sous ce rapport comme l'urée, et, comme elle, il peut être transformé en ammo-niaque. § 32. Recherche chimique. -@On évapore jusqu'à con-sistance sirupeuse 100 à 200 grammes d'urine dont on a séparé préalablement par ébullition l'albumine, s'il y avait lieu. On épuise le résidu par l'alcool pour en retirer l'urée et les matières extractives, et le nouveau résidu ne contient plus que l'acide urique, le mucus et les sels. Une partie du résidu, traitée par l'acide nitrique à chaud, se dissout presque totalement, et la solution évaporée au bain-marie donne un résidu rougeâtre qui, humecté avec de l'ammoniaque en évitant un excès , donne la coloration rouge pourpre de la murexide, passant elle-même au bleu pourpre par l'addition d'une goutte de lessive de potasse. Une autre partie du résidu est dissoute dans la potasse, et la solution traitée par l'acide chlorhydrique est aban-donnée au repos pendant une demi-heure l'acide urique est séparé ainsi sous forme de cristaux visibles au micros-cope. Si l'acide urique existe en quantité notable, il suffit d'ajouter de l'acide chlorhydrique à 200 ou 300 grammes d'urine et d'abandonner le tout au repos pendant douze à vingt-quatre heures. Au bout de ce temps l'acide urique s'est séparé en cristaux colorés, faciles à reconnaître au mi-croscope.
- Il se comporte sous ce rapport comme l'urée, et, comme elle, il peut être transformé en ammo-niaque.
-Il se comporte sous ce rapport comme l'urée, et, comme elle, il peut être transformé en ammo-niaque.
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-18 -§ 31. Acide urique. - Proportion de l'acide urique dans l'urine normale et ïurine pathologique. - L'acide urique se trouve dans l'urine en partie libre et en partie à l'état d'urates, et sa quantité varie de ogr 2 à 1 gramme dans l'urine normale pour vingt-quatre heures. Augmentation. - Il augmente dans les digestions trou-blées, dans tous les états fiévreux, de même que dans les affections des voies respiratoires et dans les troubles sur-venus dans la circulation du sang. Diminution. - Il se comporte sous ce rapport comme l'urée, et, comme elle, il peut être transformé en ammo-niaque. § 32. Recherche chimique. - On évapore jusque con-sistance sirupeuse 100 à 200 grammes d'urine dont on a séparé préalablement par ébullition l'albumine, s'il y avait lieu. On épuise le résidu par l'alcool pour en retirer l'urée et les matières extractives, et le nouveau résidu ne contient plus que l'acide urique, le mucus et les sels. Une partie du résidu, traitée par l'acide nitrique à chaud, se dissout presque totalement, et la solution évaporée au bain-marie donne un résidu rougeâtre qui, humecté avec de l'ammoniaque en évitant un excès , donne la coloration rouge pourpre de la murexide, passant elle-même au bleu pourpre par l'addition d'une goutte de lessive de potasse. Une autre partie du résidu est dissoute dans la potasse, et la solution traitée par l'acide chlorhydrique est aban-donnée au repos pendant une demi-heure l'acide urique est séparé ainsi sous forme de cristaux visibles au micros-cope. Si l'acide urique existe en quantité notable, il suffit d'ajouter de l'acide chlorhydrique à 200 ou 300 grammes d'urine et d'abandonner le tout au repos pendant douze à vingt-quatre heures. Au bout de ce temps l'acide urique s'est séparé en cristaux colorés, faciles à reconnaître au mi-croscope.
-18 -§ 31. Acide urique. - Proportion de l'acide urique dans l'urine normale et @ïurine pathologique. - L'acide urique se trouve dans l'urine en partie libre et en partie à l'état d'urates, et sa quantité varie de ogr 2 à 1 gramme dans l'urine normale pour vingt-quatre heures. Augmentation. - Il augmente dans les digestions trou-blées, dans tous les états fiévreux, de même que dans les affections des voies respiratoires et dans les troubles sur-venus dans la circulation du sang. Diminution. - Il se comporte sous ce rapport comme l'urée, et, comme elle, il peut être transformé en ammo-niaque. § 32. Recherche chimique. - On évapore jusqu@e con-sistance sirupeuse 100 à 200 grammes d'urine dont on a séparé préalablement par ébullition l'albumine, s'il y avait lieu. On épuise le résidu par l'alcool pour en retirer l'urée et les matières extractives, et le nouveau résidu ne contient plus que l'acide urique, le mucus et les sels. Une partie du résidu, traitée par l'acide nitrique à chaud, se dissout presque totalement, et la solution évaporée au bain-marie donne un résidu rougeâtre qui, humecté avec de l'ammoniaque en évitant un excès , donne la coloration rouge pourpre de la murexide, passant elle-même au bleu pourpre par l'addition d'une goutte de lessive de potasse. Une autre partie du résidu est dissoute dans la potasse, et la solution traitée par l'acide chlorhydrique est aban-donnée au repos pendant une demi-heure l'acide urique est séparé ainsi sous forme de cristaux visibles au micros-cope. Si l'acide urique existe en quantité notable, il suffit d'ajouter de l'acide chlorhydrique à 200 ou 300 grammes d'urine et d'abandonner le tout au repos pendant douze à vingt-quatre heures. Au bout de ce temps l'acide urique s'est séparé en cristaux colorés, faciles à reconnaître au mi-croscope.
-18 -§ 31. Acide urique. -@Proportion de l'acide urique dans l'urine normale et l'urine pathologique. -@L'acide urique se trouve dans l'urine en partie libre et en partie à l'état d'urates, et sa quantité varie de 0gr 2 à 1 gramme dans l'urine normale pour vingt-quatre heures. Augmentation. -@Il augmente dans les digestions trou-blées, dans tous les états fiévreux, de même que dans les affections des voies respiratoires et dans les troubles sur-venus dans la circulation du sang. Diminution. -@Il se comporte sous ce rapport comme l'urée, et, comme elle, il peut être transformé en ammo-niaque. § 32. Recherche chimique. -@On évapore jusqu'à con-sistance sirupeuse 100 à 200 grammes d'urine dont on a séparé préalablement par ébullition l'albumine, s'il y avait lieu. On épuise le résidu par l'alcool pour en retirer l'urée et les matières extractives, et le nouveau résidu ne contient plus que l'acide urique, le mucus et les sels. Une partie du résidu, traitée par l'acide nitrique à chaud, se dissout presque totalement, et la solution évaporée au bain-marie donne un résidu rougeâtre qui, humecté avec de l'ammoniaque en évitant un excès , donne la coloration rouge pourpre de la murexide, passant elle-même au bleu pourpre par l'addition d'une goutte de lessive de potasse. Une autre partie du résidu est dissoute dans la potasse, et la solution traitée par l'acide chlorhydrique est aban-donnée au repos pendant une demi-heure l'acide urique est séparé ainsi sous forme de cristaux visibles au micros-cope. Si l'acide urique existe en quantité notable, il suffit d'ajouter de l'acide chlorhydrique à 200 ou 300 grammes d'urine et d'abandonner le tout au repos pendant douze à vingt-quatre heures. Au bout de ce temps l'acide urique s'est séparé en cristaux colorés, faciles à reconnaître au mi-croscope.
§ 32. Recherche chimique.
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-18 -§ 31. Acide urique. - Proportion de l'acide urique dans l'urine normale et ïurine pathologique. - L'acide urique se trouve dans l'urine en partie libre et en partie à l'état d'urates, et sa quantité varie de ogr 2 à 1 gramme dans l'urine normale pour vingt-quatre heures. Augmentation. - Il augmente dans les digestions trou-blées, dans tous les états fiévreux, de même que dans les affections des voies respiratoires et dans les troubles sur-venus dans la circulation du sang. Diminution. - Il se comporte sous ce rapport comme l'urée, et, comme elle, il peut être transformé en ammo-niaque. § 32. Recherche chimique. - On évapore jusque con-sistance sirupeuse 100 à 200 grammes d'urine dont on a séparé préalablement par ébullition l'albumine, s'il y avait lieu. On épuise le résidu par l'alcool pour en retirer l'urée et les matières extractives, et le nouveau résidu ne contient plus que l'acide urique, le mucus et les sels. Une partie du résidu, traitée par l'acide nitrique à chaud, se dissout presque totalement, et la solution évaporée au bain-marie donne un résidu rougeâtre qui, humecté avec de l'ammoniaque en évitant un excès , donne la coloration rouge pourpre de la murexide, passant elle-même au bleu pourpre par l'addition d'une goutte de lessive de potasse. Une autre partie du résidu est dissoute dans la potasse, et la solution traitée par l'acide chlorhydrique est aban-donnée au repos pendant une demi-heure l'acide urique est séparé ainsi sous forme de cristaux visibles au micros-cope. Si l'acide urique existe en quantité notable, il suffit d'ajouter de l'acide chlorhydrique à 200 ou 300 grammes d'urine et d'abandonner le tout au repos pendant douze à vingt-quatre heures. Au bout de ce temps l'acide urique s'est séparé en cristaux colorés, faciles à reconnaître au mi-croscope.
-18 -§ 31. Acide urique. - Proportion de l'acide urique dans l'urine normale et @ïurine pathologique. - L'acide urique se trouve dans l'urine en partie libre et en partie à l'état d'urates, et sa quantité varie de ogr 2 à 1 gramme dans l'urine normale pour vingt-quatre heures. Augmentation. - Il augmente dans les digestions trou-blées, dans tous les états fiévreux, de même que dans les affections des voies respiratoires et dans les troubles sur-venus dans la circulation du sang. Diminution. - Il se comporte sous ce rapport comme l'urée, et, comme elle, il peut être transformé en ammo-niaque. § 32. Recherche chimique. - On évapore jusqu@e con-sistance sirupeuse 100 à 200 grammes d'urine dont on a séparé préalablement par ébullition l'albumine, s'il y avait lieu. On épuise le résidu par l'alcool pour en retirer l'urée et les matières extractives, et le nouveau résidu ne contient plus que l'acide urique, le mucus et les sels. Une partie du résidu, traitée par l'acide nitrique à chaud, se dissout presque totalement, et la solution évaporée au bain-marie donne un résidu rougeâtre qui, humecté avec de l'ammoniaque en évitant un excès , donne la coloration rouge pourpre de la murexide, passant elle-même au bleu pourpre par l'addition d'une goutte de lessive de potasse. Une autre partie du résidu est dissoute dans la potasse, et la solution traitée par l'acide chlorhydrique est aban-donnée au repos pendant une demi-heure l'acide urique est séparé ainsi sous forme de cristaux visibles au micros-cope. Si l'acide urique existe en quantité notable, il suffit d'ajouter de l'acide chlorhydrique à 200 ou 300 grammes d'urine et d'abandonner le tout au repos pendant douze à vingt-quatre heures. Au bout de ce temps l'acide urique s'est séparé en cristaux colorés, faciles à reconnaître au mi-croscope.
-18 -§ 31. Acide urique. -@Proportion de l'acide urique dans l'urine normale et l'urine pathologique. -@L'acide urique se trouve dans l'urine en partie libre et en partie à l'état d'urates, et sa quantité varie de 0gr 2 à 1 gramme dans l'urine normale pour vingt-quatre heures. Augmentation. -@Il augmente dans les digestions trou-blées, dans tous les états fiévreux, de même que dans les affections des voies respiratoires et dans les troubles sur-venus dans la circulation du sang. Diminution. -@Il se comporte sous ce rapport comme l'urée, et, comme elle, il peut être transformé en ammo-niaque. § 32. Recherche chimique. -@On évapore jusqu'à con-sistance sirupeuse 100 à 200 grammes d'urine dont on a séparé préalablement par ébullition l'albumine, s'il y avait lieu. On épuise le résidu par l'alcool pour en retirer l'urée et les matières extractives, et le nouveau résidu ne contient plus que l'acide urique, le mucus et les sels. Une partie du résidu, traitée par l'acide nitrique à chaud, se dissout presque totalement, et la solution évaporée au bain-marie donne un résidu rougeâtre qui, humecté avec de l'ammoniaque en évitant un excès , donne la coloration rouge pourpre de la murexide, passant elle-même au bleu pourpre par l'addition d'une goutte de lessive de potasse. Une autre partie du résidu est dissoute dans la potasse, et la solution traitée par l'acide chlorhydrique est aban-donnée au repos pendant une demi-heure l'acide urique est séparé ainsi sous forme de cristaux visibles au micros-cope. Si l'acide urique existe en quantité notable, il suffit d'ajouter de l'acide chlorhydrique à 200 ou 300 grammes d'urine et d'abandonner le tout au repos pendant douze à vingt-quatre heures. Au bout de ce temps l'acide urique s'est séparé en cristaux colorés, faciles à reconnaître au mi-croscope.
- On évapore jusque con-sistance sirupeuse 100 à 200 grammes d'urine dont on a séparé préalablement par ébullition l'albumine, s'il y avait lieu.
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-18 -§ 31. Acide urique. - Proportion de l'acide urique dans l'urine normale et ïurine pathologique. - L'acide urique se trouve dans l'urine en partie libre et en partie à l'état d'urates, et sa quantité varie de ogr 2 à 1 gramme dans l'urine normale pour vingt-quatre heures. Augmentation. - Il augmente dans les digestions trou-blées, dans tous les états fiévreux, de même que dans les affections des voies respiratoires et dans les troubles sur-venus dans la circulation du sang. Diminution. - Il se comporte sous ce rapport comme l'urée, et, comme elle, il peut être transformé en ammo-niaque. § 32. Recherche chimique. - On évapore jusque con-sistance sirupeuse 100 à 200 grammes d'urine dont on a séparé préalablement par ébullition l'albumine, s'il y avait lieu. On épuise le résidu par l'alcool pour en retirer l'urée et les matières extractives, et le nouveau résidu ne contient plus que l'acide urique, le mucus et les sels. Une partie du résidu, traitée par l'acide nitrique à chaud, se dissout presque totalement, et la solution évaporée au bain-marie donne un résidu rougeâtre qui, humecté avec de l'ammoniaque en évitant un excès , donne la coloration rouge pourpre de la murexide, passant elle-même au bleu pourpre par l'addition d'une goutte de lessive de potasse. Une autre partie du résidu est dissoute dans la potasse, et la solution traitée par l'acide chlorhydrique est aban-donnée au repos pendant une demi-heure l'acide urique est séparé ainsi sous forme de cristaux visibles au micros-cope. Si l'acide urique existe en quantité notable, il suffit d'ajouter de l'acide chlorhydrique à 200 ou 300 grammes d'urine et d'abandonner le tout au repos pendant douze à vingt-quatre heures. Au bout de ce temps l'acide urique s'est séparé en cristaux colorés, faciles à reconnaître au mi-croscope.
-18 -§ 31. Acide urique. - Proportion de l'acide urique dans l'urine normale et @ïurine pathologique. - L'acide urique se trouve dans l'urine en partie libre et en partie à l'état d'urates, et sa quantité varie de ogr 2 à 1 gramme dans l'urine normale pour vingt-quatre heures. Augmentation. - Il augmente dans les digestions trou-blées, dans tous les états fiévreux, de même que dans les affections des voies respiratoires et dans les troubles sur-venus dans la circulation du sang. Diminution. - Il se comporte sous ce rapport comme l'urée, et, comme elle, il peut être transformé en ammo-niaque. § 32. Recherche chimique. - On évapore jusqu@e con-sistance sirupeuse 100 à 200 grammes d'urine dont on a séparé préalablement par ébullition l'albumine, s'il y avait lieu. On épuise le résidu par l'alcool pour en retirer l'urée et les matières extractives, et le nouveau résidu ne contient plus que l'acide urique, le mucus et les sels. Une partie du résidu, traitée par l'acide nitrique à chaud, se dissout presque totalement, et la solution évaporée au bain-marie donne un résidu rougeâtre qui, humecté avec de l'ammoniaque en évitant un excès , donne la coloration rouge pourpre de la murexide, passant elle-même au bleu pourpre par l'addition d'une goutte de lessive de potasse. Une autre partie du résidu est dissoute dans la potasse, et la solution traitée par l'acide chlorhydrique est aban-donnée au repos pendant une demi-heure l'acide urique est séparé ainsi sous forme de cristaux visibles au micros-cope. Si l'acide urique existe en quantité notable, il suffit d'ajouter de l'acide chlorhydrique à 200 ou 300 grammes d'urine et d'abandonner le tout au repos pendant douze à vingt-quatre heures. Au bout de ce temps l'acide urique s'est séparé en cristaux colorés, faciles à reconnaître au mi-croscope.
-18 -§ 31. Acide urique. -@Proportion de l'acide urique dans l'urine normale et l'urine pathologique. -@L'acide urique se trouve dans l'urine en partie libre et en partie à l'état d'urates, et sa quantité varie de 0gr 2 à 1 gramme dans l'urine normale pour vingt-quatre heures. Augmentation. -@Il augmente dans les digestions trou-blées, dans tous les états fiévreux, de même que dans les affections des voies respiratoires et dans les troubles sur-venus dans la circulation du sang. Diminution. -@Il se comporte sous ce rapport comme l'urée, et, comme elle, il peut être transformé en ammo-niaque. § 32. Recherche chimique. -@On évapore jusqu'à con-sistance sirupeuse 100 à 200 grammes d'urine dont on a séparé préalablement par ébullition l'albumine, s'il y avait lieu. On épuise le résidu par l'alcool pour en retirer l'urée et les matières extractives, et le nouveau résidu ne contient plus que l'acide urique, le mucus et les sels. Une partie du résidu, traitée par l'acide nitrique à chaud, se dissout presque totalement, et la solution évaporée au bain-marie donne un résidu rougeâtre qui, humecté avec de l'ammoniaque en évitant un excès , donne la coloration rouge pourpre de la murexide, passant elle-même au bleu pourpre par l'addition d'une goutte de lessive de potasse. Une autre partie du résidu est dissoute dans la potasse, et la solution traitée par l'acide chlorhydrique est aban-donnée au repos pendant une demi-heure l'acide urique est séparé ainsi sous forme de cristaux visibles au micros-cope. Si l'acide urique existe en quantité notable, il suffit d'ajouter de l'acide chlorhydrique à 200 ou 300 grammes d'urine et d'abandonner le tout au repos pendant douze à vingt-quatre heures. Au bout de ce temps l'acide urique s'est séparé en cristaux colorés, faciles à reconnaître au mi-croscope.
On épuise le résidu par l'alcool pour en retirer l'urée et les matières extractives, et le nouveau résidu ne contient plus que l'acide urique, le mucus et les sels.
On épuise le résidu par l'alcool pour en retirer l'urée et les matières extractives, et le nouveau résidu ne contient plus que l'acide urique, le mucus et les sels.
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-18 -§ 31. Acide urique. - Proportion de l'acide urique dans l'urine normale et ïurine pathologique. - L'acide urique se trouve dans l'urine en partie libre et en partie à l'état d'urates, et sa quantité varie de ogr 2 à 1 gramme dans l'urine normale pour vingt-quatre heures. Augmentation. - Il augmente dans les digestions trou-blées, dans tous les états fiévreux, de même que dans les affections des voies respiratoires et dans les troubles sur-venus dans la circulation du sang. Diminution. - Il se comporte sous ce rapport comme l'urée, et, comme elle, il peut être transformé en ammo-niaque. § 32. Recherche chimique. - On évapore jusque con-sistance sirupeuse 100 à 200 grammes d'urine dont on a séparé préalablement par ébullition l'albumine, s'il y avait lieu. On épuise le résidu par l'alcool pour en retirer l'urée et les matières extractives, et le nouveau résidu ne contient plus que l'acide urique, le mucus et les sels. Une partie du résidu, traitée par l'acide nitrique à chaud, se dissout presque totalement, et la solution évaporée au bain-marie donne un résidu rougeâtre qui, humecté avec de l'ammoniaque en évitant un excès , donne la coloration rouge pourpre de la murexide, passant elle-même au bleu pourpre par l'addition d'une goutte de lessive de potasse. Une autre partie du résidu est dissoute dans la potasse, et la solution traitée par l'acide chlorhydrique est aban-donnée au repos pendant une demi-heure l'acide urique est séparé ainsi sous forme de cristaux visibles au micros-cope. Si l'acide urique existe en quantité notable, il suffit d'ajouter de l'acide chlorhydrique à 200 ou 300 grammes d'urine et d'abandonner le tout au repos pendant douze à vingt-quatre heures. Au bout de ce temps l'acide urique s'est séparé en cristaux colorés, faciles à reconnaître au mi-croscope.
-18 -§ 31. Acide urique. - Proportion de l'acide urique dans l'urine normale et @ïurine pathologique. - L'acide urique se trouve dans l'urine en partie libre et en partie à l'état d'urates, et sa quantité varie de ogr 2 à 1 gramme dans l'urine normale pour vingt-quatre heures. Augmentation. - Il augmente dans les digestions trou-blées, dans tous les états fiévreux, de même que dans les affections des voies respiratoires et dans les troubles sur-venus dans la circulation du sang. Diminution. - Il se comporte sous ce rapport comme l'urée, et, comme elle, il peut être transformé en ammo-niaque. § 32. Recherche chimique. - On évapore jusqu@e con-sistance sirupeuse 100 à 200 grammes d'urine dont on a séparé préalablement par ébullition l'albumine, s'il y avait lieu. On épuise le résidu par l'alcool pour en retirer l'urée et les matières extractives, et le nouveau résidu ne contient plus que l'acide urique, le mucus et les sels. Une partie du résidu, traitée par l'acide nitrique à chaud, se dissout presque totalement, et la solution évaporée au bain-marie donne un résidu rougeâtre qui, humecté avec de l'ammoniaque en évitant un excès , donne la coloration rouge pourpre de la murexide, passant elle-même au bleu pourpre par l'addition d'une goutte de lessive de potasse. Une autre partie du résidu est dissoute dans la potasse, et la solution traitée par l'acide chlorhydrique est aban-donnée au repos pendant une demi-heure l'acide urique est séparé ainsi sous forme de cristaux visibles au micros-cope. Si l'acide urique existe en quantité notable, il suffit d'ajouter de l'acide chlorhydrique à 200 ou 300 grammes d'urine et d'abandonner le tout au repos pendant douze à vingt-quatre heures. Au bout de ce temps l'acide urique s'est séparé en cristaux colorés, faciles à reconnaître au mi-croscope.
-18 -§ 31. Acide urique. -@Proportion de l'acide urique dans l'urine normale et l'urine pathologique. -@L'acide urique se trouve dans l'urine en partie libre et en partie à l'état d'urates, et sa quantité varie de 0gr 2 à 1 gramme dans l'urine normale pour vingt-quatre heures. Augmentation. -@Il augmente dans les digestions trou-blées, dans tous les états fiévreux, de même que dans les affections des voies respiratoires et dans les troubles sur-venus dans la circulation du sang. Diminution. -@Il se comporte sous ce rapport comme l'urée, et, comme elle, il peut être transformé en ammo-niaque. § 32. Recherche chimique. -@On évapore jusqu'à con-sistance sirupeuse 100 à 200 grammes d'urine dont on a séparé préalablement par ébullition l'albumine, s'il y avait lieu. On épuise le résidu par l'alcool pour en retirer l'urée et les matières extractives, et le nouveau résidu ne contient plus que l'acide urique, le mucus et les sels. Une partie du résidu, traitée par l'acide nitrique à chaud, se dissout presque totalement, et la solution évaporée au bain-marie donne un résidu rougeâtre qui, humecté avec de l'ammoniaque en évitant un excès , donne la coloration rouge pourpre de la murexide, passant elle-même au bleu pourpre par l'addition d'une goutte de lessive de potasse. Une autre partie du résidu est dissoute dans la potasse, et la solution traitée par l'acide chlorhydrique est aban-donnée au repos pendant une demi-heure l'acide urique est séparé ainsi sous forme de cristaux visibles au micros-cope. Si l'acide urique existe en quantité notable, il suffit d'ajouter de l'acide chlorhydrique à 200 ou 300 grammes d'urine et d'abandonner le tout au repos pendant douze à vingt-quatre heures. Au bout de ce temps l'acide urique s'est séparé en cristaux colorés, faciles à reconnaître au mi-croscope.
Une partie du résidu, traitée par l'acide nitrique à chaud, se dissout presque totalement, et la solution évaporée au bain-marie donne un résidu rougeâtre qui, humecté avec de l'ammoniaque en évitant un excès , donne la coloration rouge pourpre de la murexide, passant elle-même au bleu pourpre par l'addition d'une goutte de lessive de potasse.
Une partie du résidu, traitée par l'acide nitrique à chaud, se dissout presque totalement, et la solution évaporée au bain-marie donne un résidu rougeâtre qui, humecté avec de l'ammoniaque en évitant un excès , donne la coloration rouge pourpre de la murexide, passant elle-même au bleu pourpre par l'addition d'une goutte de lessive de potasse.
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-18 -§ 31. Acide urique. - Proportion de l'acide urique dans l'urine normale et ïurine pathologique. - L'acide urique se trouve dans l'urine en partie libre et en partie à l'état d'urates, et sa quantité varie de ogr 2 à 1 gramme dans l'urine normale pour vingt-quatre heures. Augmentation. - Il augmente dans les digestions trou-blées, dans tous les états fiévreux, de même que dans les affections des voies respiratoires et dans les troubles sur-venus dans la circulation du sang. Diminution. - Il se comporte sous ce rapport comme l'urée, et, comme elle, il peut être transformé en ammo-niaque. § 32. Recherche chimique. - On évapore jusque con-sistance sirupeuse 100 à 200 grammes d'urine dont on a séparé préalablement par ébullition l'albumine, s'il y avait lieu. On épuise le résidu par l'alcool pour en retirer l'urée et les matières extractives, et le nouveau résidu ne contient plus que l'acide urique, le mucus et les sels. Une partie du résidu, traitée par l'acide nitrique à chaud, se dissout presque totalement, et la solution évaporée au bain-marie donne un résidu rougeâtre qui, humecté avec de l'ammoniaque en évitant un excès , donne la coloration rouge pourpre de la murexide, passant elle-même au bleu pourpre par l'addition d'une goutte de lessive de potasse. Une autre partie du résidu est dissoute dans la potasse, et la solution traitée par l'acide chlorhydrique est aban-donnée au repos pendant une demi-heure l'acide urique est séparé ainsi sous forme de cristaux visibles au micros-cope. Si l'acide urique existe en quantité notable, il suffit d'ajouter de l'acide chlorhydrique à 200 ou 300 grammes d'urine et d'abandonner le tout au repos pendant douze à vingt-quatre heures. Au bout de ce temps l'acide urique s'est séparé en cristaux colorés, faciles à reconnaître au mi-croscope.
-18 -§ 31. Acide urique. - Proportion de l'acide urique dans l'urine normale et @ïurine pathologique. - L'acide urique se trouve dans l'urine en partie libre et en partie à l'état d'urates, et sa quantité varie de ogr 2 à 1 gramme dans l'urine normale pour vingt-quatre heures. Augmentation. - Il augmente dans les digestions trou-blées, dans tous les états fiévreux, de même que dans les affections des voies respiratoires et dans les troubles sur-venus dans la circulation du sang. Diminution. - Il se comporte sous ce rapport comme l'urée, et, comme elle, il peut être transformé en ammo-niaque. § 32. Recherche chimique. - On évapore jusqu@e con-sistance sirupeuse 100 à 200 grammes d'urine dont on a séparé préalablement par ébullition l'albumine, s'il y avait lieu. On épuise le résidu par l'alcool pour en retirer l'urée et les matières extractives, et le nouveau résidu ne contient plus que l'acide urique, le mucus et les sels. Une partie du résidu, traitée par l'acide nitrique à chaud, se dissout presque totalement, et la solution évaporée au bain-marie donne un résidu rougeâtre qui, humecté avec de l'ammoniaque en évitant un excès , donne la coloration rouge pourpre de la murexide, passant elle-même au bleu pourpre par l'addition d'une goutte de lessive de potasse. Une autre partie du résidu est dissoute dans la potasse, et la solution traitée par l'acide chlorhydrique est aban-donnée au repos pendant une demi-heure l'acide urique est séparé ainsi sous forme de cristaux visibles au micros-cope. Si l'acide urique existe en quantité notable, il suffit d'ajouter de l'acide chlorhydrique à 200 ou 300 grammes d'urine et d'abandonner le tout au repos pendant douze à vingt-quatre heures. Au bout de ce temps l'acide urique s'est séparé en cristaux colorés, faciles à reconnaître au mi-croscope.
-18 -§ 31. Acide urique. -@Proportion de l'acide urique dans l'urine normale et l'urine pathologique. -@L'acide urique se trouve dans l'urine en partie libre et en partie à l'état d'urates, et sa quantité varie de 0gr 2 à 1 gramme dans l'urine normale pour vingt-quatre heures. Augmentation. -@Il augmente dans les digestions trou-blées, dans tous les états fiévreux, de même que dans les affections des voies respiratoires et dans les troubles sur-venus dans la circulation du sang. Diminution. -@Il se comporte sous ce rapport comme l'urée, et, comme elle, il peut être transformé en ammo-niaque. § 32. Recherche chimique. -@On évapore jusqu'à con-sistance sirupeuse 100 à 200 grammes d'urine dont on a séparé préalablement par ébullition l'albumine, s'il y avait lieu. On épuise le résidu par l'alcool pour en retirer l'urée et les matières extractives, et le nouveau résidu ne contient plus que l'acide urique, le mucus et les sels. Une partie du résidu, traitée par l'acide nitrique à chaud, se dissout presque totalement, et la solution évaporée au bain-marie donne un résidu rougeâtre qui, humecté avec de l'ammoniaque en évitant un excès , donne la coloration rouge pourpre de la murexide, passant elle-même au bleu pourpre par l'addition d'une goutte de lessive de potasse. Une autre partie du résidu est dissoute dans la potasse, et la solution traitée par l'acide chlorhydrique est aban-donnée au repos pendant une demi-heure l'acide urique est séparé ainsi sous forme de cristaux visibles au micros-cope. Si l'acide urique existe en quantité notable, il suffit d'ajouter de l'acide chlorhydrique à 200 ou 300 grammes d'urine et d'abandonner le tout au repos pendant douze à vingt-quatre heures. Au bout de ce temps l'acide urique s'est séparé en cristaux colorés, faciles à reconnaître au mi-croscope.
Une autre partie du résidu est dissoute dans la potasse, et la solution traitée par l'acide chlorhydrique est aban-donnée au repos pendant une demi-heure l'acide urique est séparé ainsi sous forme de cristaux visibles au micros-cope.
Une autre partie du résidu est dissoute dans la potasse, et la solution traitée par l'acide chlorhydrique est aban-donnée au repos pendant une demi-heure l'acide urique est séparé ainsi sous forme de cristaux visibles au micros-cope.
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-18 -§ 31. Acide urique. - Proportion de l'acide urique dans l'urine normale et ïurine pathologique. - L'acide urique se trouve dans l'urine en partie libre et en partie à l'état d'urates, et sa quantité varie de ogr 2 à 1 gramme dans l'urine normale pour vingt-quatre heures. Augmentation. - Il augmente dans les digestions trou-blées, dans tous les états fiévreux, de même que dans les affections des voies respiratoires et dans les troubles sur-venus dans la circulation du sang. Diminution. - Il se comporte sous ce rapport comme l'urée, et, comme elle, il peut être transformé en ammo-niaque. § 32. Recherche chimique. - On évapore jusque con-sistance sirupeuse 100 à 200 grammes d'urine dont on a séparé préalablement par ébullition l'albumine, s'il y avait lieu. On épuise le résidu par l'alcool pour en retirer l'urée et les matières extractives, et le nouveau résidu ne contient plus que l'acide urique, le mucus et les sels. Une partie du résidu, traitée par l'acide nitrique à chaud, se dissout presque totalement, et la solution évaporée au bain-marie donne un résidu rougeâtre qui, humecté avec de l'ammoniaque en évitant un excès , donne la coloration rouge pourpre de la murexide, passant elle-même au bleu pourpre par l'addition d'une goutte de lessive de potasse. Une autre partie du résidu est dissoute dans la potasse, et la solution traitée par l'acide chlorhydrique est aban-donnée au repos pendant une demi-heure l'acide urique est séparé ainsi sous forme de cristaux visibles au micros-cope. Si l'acide urique existe en quantité notable, il suffit d'ajouter de l'acide chlorhydrique à 200 ou 300 grammes d'urine et d'abandonner le tout au repos pendant douze à vingt-quatre heures. Au bout de ce temps l'acide urique s'est séparé en cristaux colorés, faciles à reconnaître au mi-croscope.
-18 -§ 31. Acide urique. - Proportion de l'acide urique dans l'urine normale et @ïurine pathologique. - L'acide urique se trouve dans l'urine en partie libre et en partie à l'état d'urates, et sa quantité varie de ogr 2 à 1 gramme dans l'urine normale pour vingt-quatre heures. Augmentation. - Il augmente dans les digestions trou-blées, dans tous les états fiévreux, de même que dans les affections des voies respiratoires et dans les troubles sur-venus dans la circulation du sang. Diminution. - Il se comporte sous ce rapport comme l'urée, et, comme elle, il peut être transformé en ammo-niaque. § 32. Recherche chimique. - On évapore jusqu@e con-sistance sirupeuse 100 à 200 grammes d'urine dont on a séparé préalablement par ébullition l'albumine, s'il y avait lieu. On épuise le résidu par l'alcool pour en retirer l'urée et les matières extractives, et le nouveau résidu ne contient plus que l'acide urique, le mucus et les sels. Une partie du résidu, traitée par l'acide nitrique à chaud, se dissout presque totalement, et la solution évaporée au bain-marie donne un résidu rougeâtre qui, humecté avec de l'ammoniaque en évitant un excès , donne la coloration rouge pourpre de la murexide, passant elle-même au bleu pourpre par l'addition d'une goutte de lessive de potasse. Une autre partie du résidu est dissoute dans la potasse, et la solution traitée par l'acide chlorhydrique est aban-donnée au repos pendant une demi-heure l'acide urique est séparé ainsi sous forme de cristaux visibles au micros-cope. Si l'acide urique existe en quantité notable, il suffit d'ajouter de l'acide chlorhydrique à 200 ou 300 grammes d'urine et d'abandonner le tout au repos pendant douze à vingt-quatre heures. Au bout de ce temps l'acide urique s'est séparé en cristaux colorés, faciles à reconnaître au mi-croscope.
-18 -§ 31. Acide urique. -@Proportion de l'acide urique dans l'urine normale et l'urine pathologique. -@L'acide urique se trouve dans l'urine en partie libre et en partie à l'état d'urates, et sa quantité varie de 0gr 2 à 1 gramme dans l'urine normale pour vingt-quatre heures. Augmentation. -@Il augmente dans les digestions trou-blées, dans tous les états fiévreux, de même que dans les affections des voies respiratoires et dans les troubles sur-venus dans la circulation du sang. Diminution. -@Il se comporte sous ce rapport comme l'urée, et, comme elle, il peut être transformé en ammo-niaque. § 32. Recherche chimique. -@On évapore jusqu'à con-sistance sirupeuse 100 à 200 grammes d'urine dont on a séparé préalablement par ébullition l'albumine, s'il y avait lieu. On épuise le résidu par l'alcool pour en retirer l'urée et les matières extractives, et le nouveau résidu ne contient plus que l'acide urique, le mucus et les sels. Une partie du résidu, traitée par l'acide nitrique à chaud, se dissout presque totalement, et la solution évaporée au bain-marie donne un résidu rougeâtre qui, humecté avec de l'ammoniaque en évitant un excès , donne la coloration rouge pourpre de la murexide, passant elle-même au bleu pourpre par l'addition d'une goutte de lessive de potasse. Une autre partie du résidu est dissoute dans la potasse, et la solution traitée par l'acide chlorhydrique est aban-donnée au repos pendant une demi-heure l'acide urique est séparé ainsi sous forme de cristaux visibles au micros-cope. Si l'acide urique existe en quantité notable, il suffit d'ajouter de l'acide chlorhydrique à 200 ou 300 grammes d'urine et d'abandonner le tout au repos pendant douze à vingt-quatre heures. Au bout de ce temps l'acide urique s'est séparé en cristaux colorés, faciles à reconnaître au mi-croscope.
Si l'acide urique existe en quantité notable, il suffit d'ajouter de l'acide chlorhydrique à 200 ou 300 grammes d'urine et d'abandonner le tout au repos pendant douze à vingt-quatre heures.
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-18 -§ 31. Acide urique. - Proportion de l'acide urique dans l'urine normale et ïurine pathologique. - L'acide urique se trouve dans l'urine en partie libre et en partie à l'état d'urates, et sa quantité varie de ogr 2 à 1 gramme dans l'urine normale pour vingt-quatre heures. Augmentation. - Il augmente dans les digestions trou-blées, dans tous les états fiévreux, de même que dans les affections des voies respiratoires et dans les troubles sur-venus dans la circulation du sang. Diminution. - Il se comporte sous ce rapport comme l'urée, et, comme elle, il peut être transformé en ammo-niaque. § 32. Recherche chimique. - On évapore jusque con-sistance sirupeuse 100 à 200 grammes d'urine dont on a séparé préalablement par ébullition l'albumine, s'il y avait lieu. On épuise le résidu par l'alcool pour en retirer l'urée et les matières extractives, et le nouveau résidu ne contient plus que l'acide urique, le mucus et les sels. Une partie du résidu, traitée par l'acide nitrique à chaud, se dissout presque totalement, et la solution évaporée au bain-marie donne un résidu rougeâtre qui, humecté avec de l'ammoniaque en évitant un excès , donne la coloration rouge pourpre de la murexide, passant elle-même au bleu pourpre par l'addition d'une goutte de lessive de potasse. Une autre partie du résidu est dissoute dans la potasse, et la solution traitée par l'acide chlorhydrique est aban-donnée au repos pendant une demi-heure l'acide urique est séparé ainsi sous forme de cristaux visibles au micros-cope. Si l'acide urique existe en quantité notable, il suffit d'ajouter de l'acide chlorhydrique à 200 ou 300 grammes d'urine et d'abandonner le tout au repos pendant douze à vingt-quatre heures. Au bout de ce temps l'acide urique s'est séparé en cristaux colorés, faciles à reconnaître au mi-croscope.
-18 -§ 31. Acide urique. - Proportion de l'acide urique dans l'urine normale et @ïurine pathologique. - L'acide urique se trouve dans l'urine en partie libre et en partie à l'état d'urates, et sa quantité varie de ogr 2 à 1 gramme dans l'urine normale pour vingt-quatre heures. Augmentation. - Il augmente dans les digestions trou-blées, dans tous les états fiévreux, de même que dans les affections des voies respiratoires et dans les troubles sur-venus dans la circulation du sang. Diminution. - Il se comporte sous ce rapport comme l'urée, et, comme elle, il peut être transformé en ammo-niaque. § 32. Recherche chimique. - On évapore jusqu@e con-sistance sirupeuse 100 à 200 grammes d'urine dont on a séparé préalablement par ébullition l'albumine, s'il y avait lieu. On épuise le résidu par l'alcool pour en retirer l'urée et les matières extractives, et le nouveau résidu ne contient plus que l'acide urique, le mucus et les sels. Une partie du résidu, traitée par l'acide nitrique à chaud, se dissout presque totalement, et la solution évaporée au bain-marie donne un résidu rougeâtre qui, humecté avec de l'ammoniaque en évitant un excès , donne la coloration rouge pourpre de la murexide, passant elle-même au bleu pourpre par l'addition d'une goutte de lessive de potasse. Une autre partie du résidu est dissoute dans la potasse, et la solution traitée par l'acide chlorhydrique est aban-donnée au repos pendant une demi-heure l'acide urique est séparé ainsi sous forme de cristaux visibles au micros-cope. Si l'acide urique existe en quantité notable, il suffit d'ajouter de l'acide chlorhydrique à 200 ou 300 grammes d'urine et d'abandonner le tout au repos pendant douze à vingt-quatre heures. Au bout de ce temps l'acide urique s'est séparé en cristaux colorés, faciles à reconnaître au mi-croscope.
-18 -§ 31. Acide urique. -@Proportion de l'acide urique dans l'urine normale et l'urine pathologique. -@L'acide urique se trouve dans l'urine en partie libre et en partie à l'état d'urates, et sa quantité varie de 0gr 2 à 1 gramme dans l'urine normale pour vingt-quatre heures. Augmentation. -@Il augmente dans les digestions trou-blées, dans tous les états fiévreux, de même que dans les affections des voies respiratoires et dans les troubles sur-venus dans la circulation du sang. Diminution. -@Il se comporte sous ce rapport comme l'urée, et, comme elle, il peut être transformé en ammo-niaque. § 32. Recherche chimique. -@On évapore jusqu'à con-sistance sirupeuse 100 à 200 grammes d'urine dont on a séparé préalablement par ébullition l'albumine, s'il y avait lieu. On épuise le résidu par l'alcool pour en retirer l'urée et les matières extractives, et le nouveau résidu ne contient plus que l'acide urique, le mucus et les sels. Une partie du résidu, traitée par l'acide nitrique à chaud, se dissout presque totalement, et la solution évaporée au bain-marie donne un résidu rougeâtre qui, humecté avec de l'ammoniaque en évitant un excès , donne la coloration rouge pourpre de la murexide, passant elle-même au bleu pourpre par l'addition d'une goutte de lessive de potasse. Une autre partie du résidu est dissoute dans la potasse, et la solution traitée par l'acide chlorhydrique est aban-donnée au repos pendant une demi-heure l'acide urique est séparé ainsi sous forme de cristaux visibles au micros-cope. Si l'acide urique existe en quantité notable, il suffit d'ajouter de l'acide chlorhydrique à 200 ou 300 grammes d'urine et d'abandonner le tout au repos pendant douze à vingt-quatre heures. Au bout de ce temps l'acide urique s'est séparé en cristaux colorés, faciles à reconnaître au mi-croscope.
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-403-garde, lui, armé d'une truelle, se mit h fouiller la terre. Ce qu'il cherchait de préférence c'était la tête mais elle ne se trouva pas à sa place naturelle. Pressé par le temps et surtout par la crainte d'être surpris, il n'enleva qu'un morceau de chair que le fer de la guillotine avait tranché, et partagea avec ses complices cette petite por-tion, encore assez précieuse aux yeux de leur foi pour les payer amplement de la peine qu'ils s'étaient donnée. Cependant le premier anniversaire de la mort du vénérable Musart, le 11 mars 1797, arriva. Mais, quelque désir que les prêtres et les fidèles catholiques eussent d'en faire un jour de joie pieuse et de fête solennelle, la situation politique de la France amenait encore des agitations fré-quentes et soudaines, qui tenaient les amis de la religion dans la crainte de voir, du jour au len-demain, quelque nouvel orage embraser l'hori-zon et faire de nouvelles victimes. En effet, les lois révolutionnaires, remises en vigueur au gré des intérêts et des passions, étaient les armes favorites des divers partis qui se disputaient la France. Il n'en fut pas de même dans les pre-miers mois de 1798 tout paraissait calme et tran-quille. Pour plus de sûreté néanmoins on choi-sit pour la cérémonie de l'anniversaire un des oratoires les moins fréquentés et les moins con-
-403-garde, lui, armé d'une truelle, se mit h fouiller la terre. Ce qu'il cherchait de préférence c'était la tête mais elle ne se trouva pas à sa place naturelle. Pressé par le temps et surtout par la crainte d'être surpris, il n'enleva qu'un morceau de chair que le fer de la guillotine avait tranché, et partagea avec ses complices cette petite por-tion, encore assez précieuse aux yeux de leur foi pour les payer amplement de la peine qu'ils s'étaient donnée. Cependant le premier anniversaire de la mort du vénérable Musart, le 11 mars 1797, arriva. Mais, quelque désir que les prêtres et les fidèles catholiques eussent d'en faire un jour de joie pieuse et de fête solennelle, la situation politique de la France amenait encore des agitations fré-quentes et soudaines, qui tenaient les amis de la religion dans la crainte de voir, du jour au len-demain, quelque nouvel orage embraser l'hori-zon et faire de nouvelles victimes. En effet, les lois révolutionnaires, remises en vigueur au gré des intérêts et des passions, étaient les armes favorites des divers partis qui se disputaient la France. Il n'en fut pas de même dans les pre-miers mois de 1798 tout paraissait calme et tran-quille. Pour plus de sûreté néanmoins on choi-sit pour la cérémonie de l'anniversaire un des oratoires les moins fréquentés et les moins con-
-403-garde, lui, armé d'une truelle, se mit à fouiller la terre. Ce qu'il cherchait de préférence c'était la tête mais elle ne se trouva pas à sa place naturelle. Pressé par le temps et surtout par la crainte d'être surpris, il n'enleva qu'un morceau de chair que le fer de la guillotine avait tranché, et partagea avec ses complices cette petite por-tion, encore assez précieuse aux yeux de leur foi pour les payer amplement de la peine qu'ils s'étaient donnée. Cependant le premier anniversaire de la mort du vénérable Musart, le 11 mars 1797, arriva. Mais, quelque désir que les prêtres et les fidèles catholiques eussent d'en faire un jour de joie pieuse et de fête solennelle, la situation politique de la France amenait encore des agitations fré-quentes et soudaines, qui tenaient les amis de la religion dans la crainte de voir, du jour au len-demain, quelque nouvel orage embraser l'hori-zon et faire de nouvelles victimes. En effet, les lois révolutionnaires, remises en vigueur au gré des intérêts et des passions, étaient les armes favorites des divers partis qui se disputaient la France. Il n'en fut pas de même dans les pre-miers mois de 1798 tout paraissait calme et tran-quille. Pour plus de sûreté néanmoins on choi-sit pour la cérémonie de l'anniversaire un des oratoires les moins fréquentés et les moins con-
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-403-garde, lui, armé d'une truelle, se mit h fouiller la terre. Ce qu'il cherchait de préférence c'était la tête mais elle ne se trouva pas à sa place naturelle. Pressé par le temps et surtout par la crainte d'être surpris, il n'enleva qu'un morceau de chair que le fer de la guillotine avait tranché, et partagea avec ses complices cette petite por-tion, encore assez précieuse aux yeux de leur foi pour les payer amplement de la peine qu'ils s'étaient donnée. Cependant le premier anniversaire de la mort du vénérable Musart, le 11 mars 1797, arriva. Mais, quelque désir que les prêtres et les fidèles catholiques eussent d'en faire un jour de joie pieuse et de fête solennelle, la situation politique de la France amenait encore des agitations fré-quentes et soudaines, qui tenaient les amis de la religion dans la crainte de voir, du jour au len-demain, quelque nouvel orage embraser l'hori-zon et faire de nouvelles victimes. En effet, les lois révolutionnaires, remises en vigueur au gré des intérêts et des passions, étaient les armes favorites des divers partis qui se disputaient la France. Il n'en fut pas de même dans les pre-miers mois de 1798 tout paraissait calme et tran-quille. Pour plus de sûreté néanmoins on choi-sit pour la cérémonie de l'anniversaire un des oratoires les moins fréquentés et les moins con-
-403-garde, lui, armé d'une truelle, se mit h fouiller la terre. Ce qu'il cherchait de préférence c'était la tête mais elle ne se trouva pas à sa place naturelle. Pressé par le temps et surtout par la crainte d'être surpris, il n'enleva qu'un morceau de chair que le fer de la guillotine avait tranché, et partagea avec ses complices cette petite por-tion, encore assez précieuse aux yeux de leur foi pour les payer amplement de la peine qu'ils s'étaient donnée. Cependant le premier anniversaire de la mort du vénérable Musart, le 11 mars 1797, arriva. Mais, quelque désir que les prêtres et les fidèles catholiques eussent d'en faire un jour de joie pieuse et de fête solennelle, la situation politique de la France amenait encore des agitations fré-quentes et soudaines, qui tenaient les amis de la religion dans la crainte de voir, du jour au len-demain, quelque nouvel orage embraser l'hori-zon et faire de nouvelles victimes. En effet, les lois révolutionnaires, remises en vigueur au gré des intérêts et des passions, étaient les armes favorites des divers partis qui se disputaient la France. Il n'en fut pas de même dans les pre-miers mois de 1798 tout paraissait calme et tran-quille. Pour plus de sûreté néanmoins on choi-sit pour la cérémonie de l'anniversaire un des oratoires les moins fréquentés et les moins con-
-403-garde, lui, armé d'une truelle, se mit à fouiller la terre. Ce qu'il cherchait de préférence c'était la tête mais elle ne se trouva pas à sa place naturelle. Pressé par le temps et surtout par la crainte d'être surpris, il n'enleva qu'un morceau de chair que le fer de la guillotine avait tranché, et partagea avec ses complices cette petite por-tion, encore assez précieuse aux yeux de leur foi pour les payer amplement de la peine qu'ils s'étaient donnée. Cependant le premier anniversaire de la mort du vénérable Musart, le 11 mars 1797, arriva. Mais, quelque désir que les prêtres et les fidèles catholiques eussent d'en faire un jour de joie pieuse et de fête solennelle, la situation politique de la France amenait encore des agitations fré-quentes et soudaines, qui tenaient les amis de la religion dans la crainte de voir, du jour au len-demain, quelque nouvel orage embraser l'hori-zon et faire de nouvelles victimes. En effet, les lois révolutionnaires, remises en vigueur au gré des intérêts et des passions, étaient les armes favorites des divers partis qui se disputaient la France. Il n'en fut pas de même dans les pre-miers mois de 1798 tout paraissait calme et tran-quille. Pour plus de sûreté néanmoins on choi-sit pour la cérémonie de l'anniversaire un des oratoires les moins fréquentés et les moins con-
Ce qu'il cherchait de préférence c'était la tête mais elle ne se trouva pas à sa place naturelle.
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-403-garde, lui, armé d'une truelle, se mit h fouiller la terre. Ce qu'il cherchait de préférence c'était la tête mais elle ne se trouva pas à sa place naturelle. Pressé par le temps et surtout par la crainte d'être surpris, il n'enleva qu'un morceau de chair que le fer de la guillotine avait tranché, et partagea avec ses complices cette petite por-tion, encore assez précieuse aux yeux de leur foi pour les payer amplement de la peine qu'ils s'étaient donnée. Cependant le premier anniversaire de la mort du vénérable Musart, le 11 mars 1797, arriva. Mais, quelque désir que les prêtres et les fidèles catholiques eussent d'en faire un jour de joie pieuse et de fête solennelle, la situation politique de la France amenait encore des agitations fré-quentes et soudaines, qui tenaient les amis de la religion dans la crainte de voir, du jour au len-demain, quelque nouvel orage embraser l'hori-zon et faire de nouvelles victimes. En effet, les lois révolutionnaires, remises en vigueur au gré des intérêts et des passions, étaient les armes favorites des divers partis qui se disputaient la France. Il n'en fut pas de même dans les pre-miers mois de 1798 tout paraissait calme et tran-quille. Pour plus de sûreté néanmoins on choi-sit pour la cérémonie de l'anniversaire un des oratoires les moins fréquentés et les moins con-
-403-garde, lui, armé d'une truelle, se mit à fouiller la terre. Ce qu'il cherchait de préférence c'était la tête mais elle ne se trouva pas à sa place naturelle. Pressé par le temps et surtout par la crainte d'être surpris, il n'enleva qu'un morceau de chair que le fer de la guillotine avait tranché, et partagea avec ses complices cette petite por-tion, encore assez précieuse aux yeux de leur foi pour les payer amplement de la peine qu'ils s'étaient donnée. Cependant le premier anniversaire de la mort du vénérable Musart, le 11 mars 1797, arriva. Mais, quelque désir que les prêtres et les fidèles catholiques eussent d'en faire un jour de joie pieuse et de fête solennelle, la situation politique de la France amenait encore des agitations fré-quentes et soudaines, qui tenaient les amis de la religion dans la crainte de voir, du jour au len-demain, quelque nouvel orage embraser l'hori-zon et faire de nouvelles victimes. En effet, les lois révolutionnaires, remises en vigueur au gré des intérêts et des passions, étaient les armes favorites des divers partis qui se disputaient la France. Il n'en fut pas de même dans les pre-miers mois de 1798 tout paraissait calme et tran-quille. Pour plus de sûreté néanmoins on choi-sit pour la cérémonie de l'anniversaire un des oratoires les moins fréquentés et les moins con-
Pressé par le temps et surtout par la crainte d'être surpris, il n'enleva qu'un morceau de chair que le fer de la guillotine avait tranché, et partagea avec ses complices cette petite por-tion, encore assez précieuse aux yeux de leur foi pour les payer amplement de la peine qu'ils s'étaient donnée.
Pressé par le temps et surtout par la crainte d'être surpris, il n'enleva qu'un morceau de chair que le fer de la guillotine avait tranché, et partagea avec ses complices cette petite por-tion, encore assez précieuse aux yeux de leur foi pour les payer amplement de la peine qu'ils s'étaient donnée.
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-403-garde, lui, armé d'une truelle, se mit h fouiller la terre. Ce qu'il cherchait de préférence c'était la tête mais elle ne se trouva pas à sa place naturelle. Pressé par le temps et surtout par la crainte d'être surpris, il n'enleva qu'un morceau de chair que le fer de la guillotine avait tranché, et partagea avec ses complices cette petite por-tion, encore assez précieuse aux yeux de leur foi pour les payer amplement de la peine qu'ils s'étaient donnée. Cependant le premier anniversaire de la mort du vénérable Musart, le 11 mars 1797, arriva. Mais, quelque désir que les prêtres et les fidèles catholiques eussent d'en faire un jour de joie pieuse et de fête solennelle, la situation politique de la France amenait encore des agitations fré-quentes et soudaines, qui tenaient les amis de la religion dans la crainte de voir, du jour au len-demain, quelque nouvel orage embraser l'hori-zon et faire de nouvelles victimes. En effet, les lois révolutionnaires, remises en vigueur au gré des intérêts et des passions, étaient les armes favorites des divers partis qui se disputaient la France. Il n'en fut pas de même dans les pre-miers mois de 1798 tout paraissait calme et tran-quille. Pour plus de sûreté néanmoins on choi-sit pour la cérémonie de l'anniversaire un des oratoires les moins fréquentés et les moins con-
-403-garde, lui, armé d'une truelle, se mit h fouiller la terre. Ce qu'il cherchait de préférence c'était la tête mais elle ne se trouva pas à sa place naturelle. Pressé par le temps et surtout par la crainte d'être surpris, il n'enleva qu'un morceau de chair que le fer de la guillotine avait tranché, et partagea avec ses complices cette petite por-tion, encore assez précieuse aux yeux de leur foi pour les payer amplement de la peine qu'ils s'étaient donnée. Cependant le premier anniversaire de la mort du vénérable Musart, le 11 mars 1797, arriva. Mais, quelque désir que les prêtres et les fidèles catholiques eussent d'en faire un jour de joie pieuse et de fête solennelle, la situation politique de la France amenait encore des agitations fré-quentes et soudaines, qui tenaient les amis de la religion dans la crainte de voir, du jour au len-demain, quelque nouvel orage embraser l'hori-zon et faire de nouvelles victimes. En effet, les lois révolutionnaires, remises en vigueur au gré des intérêts et des passions, étaient les armes favorites des divers partis qui se disputaient la France. Il n'en fut pas de même dans les pre-miers mois de 1798 tout paraissait calme et tran-quille. Pour plus de sûreté néanmoins on choi-sit pour la cérémonie de l'anniversaire un des oratoires les moins fréquentés et les moins con-
-403-garde, lui, armé d'une truelle, se mit à fouiller la terre. Ce qu'il cherchait de préférence c'était la tête mais elle ne se trouva pas à sa place naturelle. Pressé par le temps et surtout par la crainte d'être surpris, il n'enleva qu'un morceau de chair que le fer de la guillotine avait tranché, et partagea avec ses complices cette petite por-tion, encore assez précieuse aux yeux de leur foi pour les payer amplement de la peine qu'ils s'étaient donnée. Cependant le premier anniversaire de la mort du vénérable Musart, le 11 mars 1797, arriva. Mais, quelque désir que les prêtres et les fidèles catholiques eussent d'en faire un jour de joie pieuse et de fête solennelle, la situation politique de la France amenait encore des agitations fré-quentes et soudaines, qui tenaient les amis de la religion dans la crainte de voir, du jour au len-demain, quelque nouvel orage embraser l'hori-zon et faire de nouvelles victimes. En effet, les lois révolutionnaires, remises en vigueur au gré des intérêts et des passions, étaient les armes favorites des divers partis qui se disputaient la France. Il n'en fut pas de même dans les pre-miers mois de 1798 tout paraissait calme et tran-quille. Pour plus de sûreté néanmoins on choi-sit pour la cérémonie de l'anniversaire un des oratoires les moins fréquentés et les moins con-
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-403-garde, lui, armé d'une truelle, se mit h fouiller la terre. Ce qu'il cherchait de préférence c'était la tête mais elle ne se trouva pas à sa place naturelle. Pressé par le temps et surtout par la crainte d'être surpris, il n'enleva qu'un morceau de chair que le fer de la guillotine avait tranché, et partagea avec ses complices cette petite por-tion, encore assez précieuse aux yeux de leur foi pour les payer amplement de la peine qu'ils s'étaient donnée. Cependant le premier anniversaire de la mort du vénérable Musart, le 11 mars 1797, arriva. Mais, quelque désir que les prêtres et les fidèles catholiques eussent d'en faire un jour de joie pieuse et de fête solennelle, la situation politique de la France amenait encore des agitations fré-quentes et soudaines, qui tenaient les amis de la religion dans la crainte de voir, du jour au len-demain, quelque nouvel orage embraser l'hori-zon et faire de nouvelles victimes. En effet, les lois révolutionnaires, remises en vigueur au gré des intérêts et des passions, étaient les armes favorites des divers partis qui se disputaient la France. Il n'en fut pas de même dans les pre-miers mois de 1798 tout paraissait calme et tran-quille. Pour plus de sûreté néanmoins on choi-sit pour la cérémonie de l'anniversaire un des oratoires les moins fréquentés et les moins con-
-403-garde, lui, armé d'une truelle, se mit à fouiller la terre. Ce qu'il cherchait de préférence c'était la tête mais elle ne se trouva pas à sa place naturelle. Pressé par le temps et surtout par la crainte d'être surpris, il n'enleva qu'un morceau de chair que le fer de la guillotine avait tranché, et partagea avec ses complices cette petite por-tion, encore assez précieuse aux yeux de leur foi pour les payer amplement de la peine qu'ils s'étaient donnée. Cependant le premier anniversaire de la mort du vénérable Musart, le 11 mars 1797, arriva. Mais, quelque désir que les prêtres et les fidèles catholiques eussent d'en faire un jour de joie pieuse et de fête solennelle, la situation politique de la France amenait encore des agitations fré-quentes et soudaines, qui tenaient les amis de la religion dans la crainte de voir, du jour au len-demain, quelque nouvel orage embraser l'hori-zon et faire de nouvelles victimes. En effet, les lois révolutionnaires, remises en vigueur au gré des intérêts et des passions, étaient les armes favorites des divers partis qui se disputaient la France. Il n'en fut pas de même dans les pre-miers mois de 1798 tout paraissait calme et tran-quille. Pour plus de sûreté néanmoins on choi-sit pour la cérémonie de l'anniversaire un des oratoires les moins fréquentés et les moins con-
Mais, quelque désir que les prêtres et les fidèles catholiques eussent d'en faire un jour de joie pieuse et de fête solennelle, la situation politique de la France amenait encore des agitations fré-quentes et soudaines, qui tenaient les amis de la religion dans la crainte de voir, du jour au len-demain, quelque nouvel orage embraser l'hori-zon et faire de nouvelles victimes.
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-403-garde, lui, armé d'une truelle, se mit h fouiller la terre. Ce qu'il cherchait de préférence c'était la tête mais elle ne se trouva pas à sa place naturelle. Pressé par le temps et surtout par la crainte d'être surpris, il n'enleva qu'un morceau de chair que le fer de la guillotine avait tranché, et partagea avec ses complices cette petite por-tion, encore assez précieuse aux yeux de leur foi pour les payer amplement de la peine qu'ils s'étaient donnée. Cependant le premier anniversaire de la mort du vénérable Musart, le 11 mars 1797, arriva. Mais, quelque désir que les prêtres et les fidèles catholiques eussent d'en faire un jour de joie pieuse et de fête solennelle, la situation politique de la France amenait encore des agitations fré-quentes et soudaines, qui tenaient les amis de la religion dans la crainte de voir, du jour au len-demain, quelque nouvel orage embraser l'hori-zon et faire de nouvelles victimes. En effet, les lois révolutionnaires, remises en vigueur au gré des intérêts et des passions, étaient les armes favorites des divers partis qui se disputaient la France. Il n'en fut pas de même dans les pre-miers mois de 1798 tout paraissait calme et tran-quille. Pour plus de sûreté néanmoins on choi-sit pour la cérémonie de l'anniversaire un des oratoires les moins fréquentés et les moins con-
-403-garde, lui, armé d'une truelle, se mit h fouiller la terre. Ce qu'il cherchait de préférence c'était la tête mais elle ne se trouva pas à sa place naturelle. Pressé par le temps et surtout par la crainte d'être surpris, il n'enleva qu'un morceau de chair que le fer de la guillotine avait tranché, et partagea avec ses complices cette petite por-tion, encore assez précieuse aux yeux de leur foi pour les payer amplement de la peine qu'ils s'étaient donnée. Cependant le premier anniversaire de la mort du vénérable Musart, le 11 mars 1797, arriva. Mais, quelque désir que les prêtres et les fidèles catholiques eussent d'en faire un jour de joie pieuse et de fête solennelle, la situation politique de la France amenait encore des agitations fré-quentes et soudaines, qui tenaient les amis de la religion dans la crainte de voir, du jour au len-demain, quelque nouvel orage embraser l'hori-zon et faire de nouvelles victimes. En effet, les lois révolutionnaires, remises en vigueur au gré des intérêts et des passions, étaient les armes favorites des divers partis qui se disputaient la France. Il n'en fut pas de même dans les pre-miers mois de 1798 tout paraissait calme et tran-quille. Pour plus de sûreté néanmoins on choi-sit pour la cérémonie de l'anniversaire un des oratoires les moins fréquentés et les moins con-
-403-garde, lui, armé d'une truelle, se mit à fouiller la terre. Ce qu'il cherchait de préférence c'était la tête mais elle ne se trouva pas à sa place naturelle. Pressé par le temps et surtout par la crainte d'être surpris, il n'enleva qu'un morceau de chair que le fer de la guillotine avait tranché, et partagea avec ses complices cette petite por-tion, encore assez précieuse aux yeux de leur foi pour les payer amplement de la peine qu'ils s'étaient donnée. Cependant le premier anniversaire de la mort du vénérable Musart, le 11 mars 1797, arriva. Mais, quelque désir que les prêtres et les fidèles catholiques eussent d'en faire un jour de joie pieuse et de fête solennelle, la situation politique de la France amenait encore des agitations fré-quentes et soudaines, qui tenaient les amis de la religion dans la crainte de voir, du jour au len-demain, quelque nouvel orage embraser l'hori-zon et faire de nouvelles victimes. En effet, les lois révolutionnaires, remises en vigueur au gré des intérêts et des passions, étaient les armes favorites des divers partis qui se disputaient la France. Il n'en fut pas de même dans les pre-miers mois de 1798 tout paraissait calme et tran-quille. Pour plus de sûreté néanmoins on choi-sit pour la cérémonie de l'anniversaire un des oratoires les moins fréquentés et les moins con-
En effet, les lois révolutionnaires, remises en vigueur au gré des intérêts et des passions, étaient les armes favorites des divers partis qui se disputaient la France.
En effet, les lois révolutionnaires, remises en vigueur au gré des intérêts et des passions, étaient les armes favorites des divers partis qui se disputaient la France.
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-403-garde, lui, armé d'une truelle, se mit h fouiller la terre. Ce qu'il cherchait de préférence c'était la tête mais elle ne se trouva pas à sa place naturelle. Pressé par le temps et surtout par la crainte d'être surpris, il n'enleva qu'un morceau de chair que le fer de la guillotine avait tranché, et partagea avec ses complices cette petite por-tion, encore assez précieuse aux yeux de leur foi pour les payer amplement de la peine qu'ils s'étaient donnée. Cependant le premier anniversaire de la mort du vénérable Musart, le 11 mars 1797, arriva. Mais, quelque désir que les prêtres et les fidèles catholiques eussent d'en faire un jour de joie pieuse et de fête solennelle, la situation politique de la France amenait encore des agitations fré-quentes et soudaines, qui tenaient les amis de la religion dans la crainte de voir, du jour au len-demain, quelque nouvel orage embraser l'hori-zon et faire de nouvelles victimes. En effet, les lois révolutionnaires, remises en vigueur au gré des intérêts et des passions, étaient les armes favorites des divers partis qui se disputaient la France. Il n'en fut pas de même dans les pre-miers mois de 1798 tout paraissait calme et tran-quille. Pour plus de sûreté néanmoins on choi-sit pour la cérémonie de l'anniversaire un des oratoires les moins fréquentés et les moins con-
-403-garde, lui, armé d'une truelle, se mit h fouiller la terre. Ce qu'il cherchait de préférence c'était la tête mais elle ne se trouva pas à sa place naturelle. Pressé par le temps et surtout par la crainte d'être surpris, il n'enleva qu'un morceau de chair que le fer de la guillotine avait tranché, et partagea avec ses complices cette petite por-tion, encore assez précieuse aux yeux de leur foi pour les payer amplement de la peine qu'ils s'étaient donnée. Cependant le premier anniversaire de la mort du vénérable Musart, le 11 mars 1797, arriva. Mais, quelque désir que les prêtres et les fidèles catholiques eussent d'en faire un jour de joie pieuse et de fête solennelle, la situation politique de la France amenait encore des agitations fré-quentes et soudaines, qui tenaient les amis de la religion dans la crainte de voir, du jour au len-demain, quelque nouvel orage embraser l'hori-zon et faire de nouvelles victimes. En effet, les lois révolutionnaires, remises en vigueur au gré des intérêts et des passions, étaient les armes favorites des divers partis qui se disputaient la France. Il n'en fut pas de même dans les pre-miers mois de 1798 tout paraissait calme et tran-quille. Pour plus de sûreté néanmoins on choi-sit pour la cérémonie de l'anniversaire un des oratoires les moins fréquentés et les moins con-
-403-garde, lui, armé d'une truelle, se mit à fouiller la terre. Ce qu'il cherchait de préférence c'était la tête mais elle ne se trouva pas à sa place naturelle. Pressé par le temps et surtout par la crainte d'être surpris, il n'enleva qu'un morceau de chair que le fer de la guillotine avait tranché, et partagea avec ses complices cette petite por-tion, encore assez précieuse aux yeux de leur foi pour les payer amplement de la peine qu'ils s'étaient donnée. Cependant le premier anniversaire de la mort du vénérable Musart, le 11 mars 1797, arriva. Mais, quelque désir que les prêtres et les fidèles catholiques eussent d'en faire un jour de joie pieuse et de fête solennelle, la situation politique de la France amenait encore des agitations fré-quentes et soudaines, qui tenaient les amis de la religion dans la crainte de voir, du jour au len-demain, quelque nouvel orage embraser l'hori-zon et faire de nouvelles victimes. En effet, les lois révolutionnaires, remises en vigueur au gré des intérêts et des passions, étaient les armes favorites des divers partis qui se disputaient la France. Il n'en fut pas de même dans les pre-miers mois de 1798 tout paraissait calme et tran-quille. Pour plus de sûreté néanmoins on choi-sit pour la cérémonie de l'anniversaire un des oratoires les moins fréquentés et les moins con-
Il n'en fut pas de même dans les pre-miers mois de 1798 tout paraissait calme et tran-quille.
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-403-garde, lui, armé d'une truelle, se mit h fouiller la terre. Ce qu'il cherchait de préférence c'était la tête mais elle ne se trouva pas à sa place naturelle. Pressé par le temps et surtout par la crainte d'être surpris, il n'enleva qu'un morceau de chair que le fer de la guillotine avait tranché, et partagea avec ses complices cette petite por-tion, encore assez précieuse aux yeux de leur foi pour les payer amplement de la peine qu'ils s'étaient donnée. Cependant le premier anniversaire de la mort du vénérable Musart, le 11 mars 1797, arriva. Mais, quelque désir que les prêtres et les fidèles catholiques eussent d'en faire un jour de joie pieuse et de fête solennelle, la situation politique de la France amenait encore des agitations fré-quentes et soudaines, qui tenaient les amis de la religion dans la crainte de voir, du jour au len-demain, quelque nouvel orage embraser l'hori-zon et faire de nouvelles victimes. En effet, les lois révolutionnaires, remises en vigueur au gré des intérêts et des passions, étaient les armes favorites des divers partis qui se disputaient la France. Il n'en fut pas de même dans les pre-miers mois de 1798 tout paraissait calme et tran-quille. Pour plus de sûreté néanmoins on choi-sit pour la cérémonie de l'anniversaire un des oratoires les moins fréquentés et les moins con-
-403-garde, lui, armé d'une truelle, se mit à fouiller la terre. Ce qu'il cherchait de préférence c'était la tête mais elle ne se trouva pas à sa place naturelle. Pressé par le temps et surtout par la crainte d'être surpris, il n'enleva qu'un morceau de chair que le fer de la guillotine avait tranché, et partagea avec ses complices cette petite por-tion, encore assez précieuse aux yeux de leur foi pour les payer amplement de la peine qu'ils s'étaient donnée. Cependant le premier anniversaire de la mort du vénérable Musart, le 11 mars 1797, arriva. Mais, quelque désir que les prêtres et les fidèles catholiques eussent d'en faire un jour de joie pieuse et de fête solennelle, la situation politique de la France amenait encore des agitations fré-quentes et soudaines, qui tenaient les amis de la religion dans la crainte de voir, du jour au len-demain, quelque nouvel orage embraser l'hori-zon et faire de nouvelles victimes. En effet, les lois révolutionnaires, remises en vigueur au gré des intérêts et des passions, étaient les armes favorites des divers partis qui se disputaient la France. Il n'en fut pas de même dans les pre-miers mois de 1798 tout paraissait calme et tran-quille. Pour plus de sûreté néanmoins on choi-sit pour la cérémonie de l'anniversaire un des oratoires les moins fréquentés et les moins con-
Pour plus de sûreté néanmoins on choi-sit pour la cérémonie de l'anniversaire un des oratoires les moins fréquentés et les moins con-
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CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 243 buste en plein, et, tournant les yeux de mon côté, de manière à ce que je ne pusse me méprendre ni sur le geste, ni sur l'intention, il m'envoya un baiser à travers l'espace et au 1 milieu des rires de son sérail. Je me dérobai à l'instant à ces insolences, et, mourant de honte, je me jetai dans un fauteuil. Une pareille leçon -eût dû me suffirë elle dosait la mesure de l'homme et me dictait la conduite qu'il fallait ten'i f avec lui. Plus de curiosité déplacée ni de démarche imprudente mais de la réserve et une sorte d'interdit rigoureusement maintenu. Pendant quelques jours il en fut ainsi, ou, du moins, me tins-je a l'abri des surprises. Mais, par une contradiction sin-gulière, plus je me disais que ces spectacles étaient à fuir, plus je me sentais attirée vers éux. Même aujourd'hui que la réflexion m'éclaire, c'est à peine si je me rends compte des motifs qui me faisaient agir ainsi. Faut-il croire qu'il y a dans le mal on ne saurait dire quel attrait dont il est difficile de se défendre? La réputation de Melchior était faite dans le quartier pas une voix qui variât là-dessus. Il passait pour un mauvais sujet et s'en faisait gloire, portait ses vices à front découvert, et cherchait le scandale comme d'autres l'évitent. On citait de lui des esclandres, des aventures, et quand on se mettait à compter ses victimes, le chapelet en était long. Je savais tout cela, Ludovic, et plus j'en apprenais là-dessus, plus Je me croyais à l'abri d'une séduction aussi ba-nale. Si enfant que je fusse, Je raisonnais. Qu'était-ce, après tout, que ce Melchior? un poureur d'estamiiet, un débauché, un fainéant quelques avantages naturels, mais point de qualités Solides, rien de ce qui honore et assure la vie. Ainsi pensais-je, et c'était trop que d'y penser. J'eusse été mieux gardée r l'oubli que par cette obstination à m'occuper d,e de lui, même pour le voir en mal et pour mieux m'en dé-fendre. M'en dépendre, et pourquoi cela? Cet homme que je ju-geais i dépravé était donc dangereux pour mon repos? j'avais à prepdre des précautions contre lui? Hélas 1 oui, Lu-dovic, je rougis en l'avouant et déteste ma faiblesse. Oui, le périj rommençait, presque à mon insu. Oui, cet homme, si décrié pour ses moeurs, si notoirement vicieux, cet homïne
CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 243 buste en plein, et, tournant les yeux de mon côté, de manière à ce que je ne pusse me méprendre ni sur le geste, ni sur l'intention, il m'envoya un baiser à travers l'espace et au 1 milieu des rires de son sérail. Je me dérobai à l'instant à ces insolences, et, mourant de honte, je me jetai dans un fauteuil. Une pareille leçon -eût dû me suffirë elle do@sait la mesure de l'homme et me dictait la conduite qu'il fallait ten'i f avec lui. Plus de curiosité déplacée ni de démarche imprudente mais de la réserve et une sorte d'interdit rigoureusement maintenu. Pendant quelques jours il en fut ainsi, ou, du moins, me tins-je a l'abri des surprises. Mais, par une contradiction sin-gulière, plus je me disais que ces spectacles étaient à fuir, plus je me sentais attirée vers éux. Même aujourd'hui que la réflexion m'éclaire, c'est à peine si je me rends compte des motifs qui me faisaient agir ainsi. Faut-il croire qu'il y a dans le mal on ne saurait dire quel attrait dont il est difficile de se défendre@? La réputation de Melchior était faite dans le quartier pas une voix qui variât là-dessus. Il passait pour un mauvais sujet et s'en faisait gloire, portait ses vices à front découvert, et cherchait le scandale comme d'autres l'évitent. On citait de lui des esclandres, des aventures, et quand on se mettait à compter ses victimes, le chapelet en était long. Je savais tout cela, Ludovic, et plus j'en apprenais là-dessus, plus Je me croyais à l'abri d'une séduction aussi ba-nale. Si enfant que je fusse, Je raisonnais. Qu'était-ce, après tout, que ce Melchior@? un poureur d'estamiiet, un débauché, un fainéant quelques avantages naturels, mais point de qualités Solides, rien de ce qui honore et assure la vie. Ainsi pensais-je, et c'était trop que d'y penser. J'eusse été mieux gardée @@r l'oubli que par cette obstination à m'occuper d,e de lui, même pour le voir en mal et pour mieux m'en dé-fendre. M'en dépendre, et pourquoi cela@? Cet homme que je ju-geais @i dépravé était donc dangereux pour mon repos@? j'avais à prepdre des précautions contre lui@? Hélas 1 oui, Lu-dovic, je rougis en l'avouant et déteste ma faiblesse. Oui, le périj rommençait, presque à mon insu. Oui, cet homme, si décrié pour ses moeurs, si notoirement vicieux, cet homïne
CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 243 buste en plein, et, tournant les yeux de mon côté, de manière à ce que je ne pusse me méprendre ni sur le geste, ni sur l'intention, il m'envoya un baiser à travers l'espace et au@@ milieu des rires de son sérail. Je me dérobai à l'instant à ces insolences, et, mourant de honte, je me jetai dans un fauteuil. Une pareille leçon @eût dû me suffire elle donnait la mesure de l'homme et me dictait la conduite qu'il fallait ten@i@r avec lui. Plus de curiosité déplacée ni de démarche imprudente mais de la réserve et une sorte d'interdit rigoureusement maintenu. Pendant quelques jours il en fut ainsi, ou, du moins, me tins-je à l'abri des surprises. Mais, par une contradiction sin-gulière, plus je me disais que ces spectacles étaient à fuir, plus je me sentais attirée vers eux. Même aujourd'hui que la réflexion m'éclaire, c'est à peine si je me rends compte des motifs qui me faisaient agir ainsi. Faut-il croire qu'il y a dans le mal on ne saurait dire quel attrait dont il est difficile de se défendre ? La réputation de Melchior était faite dans le quartier pas une voix qui variât là-dessus. Il passait pour un mauvais sujet et s'en faisait gloire, portait ses vices à front découvert, et cherchait le scandale comme d'autres l'évitent. On citait de lui des esclandres, des aventures, et quand on se mettait à compter ses victimes, le chapelet en était long. Je savais tout cela, Ludovic, et plus j'en apprenais là-dessus, plus je me croyais à l'abri d'une séduction aussi ba-nale. Si enfant que je fusse, je raisonnais. Qu'était-ce, après tout, que ce Melchior ? un coureur d'estaminet, un débauché, un fainéant quelques avantages naturels, mais point de qualités solides, rien de ce qui honore et assure la vie. Ainsi pensais-je, et c'était trop que d'y penser. J'eusse été mieux gardée par l'oubli que par cette obstination à m'occuper d@e de lui, même pour le voir en mal et pour mieux m'en dé-fendre. M'en défendre, et pourquoi cela ? Cet homme que je ju-geais si dépravé était donc dangereux pour mon repos ? j'avais à prendre des précautions contre lui ? Hélas ! oui, Lu-dovic, je rougis en l'avouant et déteste ma faiblesse. Oui, le péril commençait, presque à mon insu. Oui, cet homme, si décrié pour ses moeurs, si notoirement vicieux, cet homïne
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CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 243 buste en plein, et, tournant les yeux de mon côté, de manière à ce que je ne pusse me méprendre ni sur le geste, ni sur l'intention, il m'envoya un baiser à travers l'espace et au 1 milieu des rires de son sérail. Je me dérobai à l'instant à ces insolences, et, mourant de honte, je me jetai dans un fauteuil. Une pareille leçon -eût dû me suffirë elle dosait la mesure de l'homme et me dictait la conduite qu'il fallait ten'i f avec lui. Plus de curiosité déplacée ni de démarche imprudente mais de la réserve et une sorte d'interdit rigoureusement maintenu. Pendant quelques jours il en fut ainsi, ou, du moins, me tins-je a l'abri des surprises. Mais, par une contradiction sin-gulière, plus je me disais que ces spectacles étaient à fuir, plus je me sentais attirée vers éux. Même aujourd'hui que la réflexion m'éclaire, c'est à peine si je me rends compte des motifs qui me faisaient agir ainsi. Faut-il croire qu'il y a dans le mal on ne saurait dire quel attrait dont il est difficile de se défendre? La réputation de Melchior était faite dans le quartier pas une voix qui variât là-dessus. Il passait pour un mauvais sujet et s'en faisait gloire, portait ses vices à front découvert, et cherchait le scandale comme d'autres l'évitent. On citait de lui des esclandres, des aventures, et quand on se mettait à compter ses victimes, le chapelet en était long. Je savais tout cela, Ludovic, et plus j'en apprenais là-dessus, plus Je me croyais à l'abri d'une séduction aussi ba-nale. Si enfant que je fusse, Je raisonnais. Qu'était-ce, après tout, que ce Melchior? un poureur d'estamiiet, un débauché, un fainéant quelques avantages naturels, mais point de qualités Solides, rien de ce qui honore et assure la vie. Ainsi pensais-je, et c'était trop que d'y penser. J'eusse été mieux gardée r l'oubli que par cette obstination à m'occuper d,e de lui, même pour le voir en mal et pour mieux m'en dé-fendre. M'en dépendre, et pourquoi cela? Cet homme que je ju-geais i dépravé était donc dangereux pour mon repos? j'avais à prepdre des précautions contre lui? Hélas 1 oui, Lu-dovic, je rougis en l'avouant et déteste ma faiblesse. Oui, le périj rommençait, presque à mon insu. Oui, cet homme, si décrié pour ses moeurs, si notoirement vicieux, cet homïne
CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 243 buste en plein, et, tournant les yeux de mon côté, de manière à ce que je ne pusse me méprendre ni sur le geste, ni sur l'intention, il m'envoya un baiser à travers l'espace et au 1 milieu des rires de son sérail. Je me dérobai à l'instant à ces insolences, et, mourant de honte, je me jetai dans un fauteuil. Une pareille leçon -eût dû me suffirë elle do@sait la mesure de l'homme et me dictait la conduite qu'il fallait ten'i f avec lui. Plus de curiosité déplacée ni de démarche imprudente mais de la réserve et une sorte d'interdit rigoureusement maintenu. Pendant quelques jours il en fut ainsi, ou, du moins, me tins-je a l'abri des surprises. Mais, par une contradiction sin-gulière, plus je me disais que ces spectacles étaient à fuir, plus je me sentais attirée vers éux. Même aujourd'hui que la réflexion m'éclaire, c'est à peine si je me rends compte des motifs qui me faisaient agir ainsi. Faut-il croire qu'il y a dans le mal on ne saurait dire quel attrait dont il est difficile de se défendre@? La réputation de Melchior était faite dans le quartier pas une voix qui variât là-dessus. Il passait pour un mauvais sujet et s'en faisait gloire, portait ses vices à front découvert, et cherchait le scandale comme d'autres l'évitent. On citait de lui des esclandres, des aventures, et quand on se mettait à compter ses victimes, le chapelet en était long. Je savais tout cela, Ludovic, et plus j'en apprenais là-dessus, plus Je me croyais à l'abri d'une séduction aussi ba-nale. Si enfant que je fusse, Je raisonnais. Qu'était-ce, après tout, que ce Melchior@? un poureur d'estamiiet, un débauché, un fainéant quelques avantages naturels, mais point de qualités Solides, rien de ce qui honore et assure la vie. Ainsi pensais-je, et c'était trop que d'y penser. J'eusse été mieux gardée @@r l'oubli que par cette obstination à m'occuper d,e de lui, même pour le voir en mal et pour mieux m'en dé-fendre. M'en dépendre, et pourquoi cela@? Cet homme que je ju-geais @i dépravé était donc dangereux pour mon repos@? j'avais à prepdre des précautions contre lui@? Hélas 1 oui, Lu-dovic, je rougis en l'avouant et déteste ma faiblesse. Oui, le périj rommençait, presque à mon insu. Oui, cet homme, si décrié pour ses moeurs, si notoirement vicieux, cet homïne
CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 243 buste en plein, et, tournant les yeux de mon côté, de manière à ce que je ne pusse me méprendre ni sur le geste, ni sur l'intention, il m'envoya un baiser à travers l'espace et au@@ milieu des rires de son sérail. Je me dérobai à l'instant à ces insolences, et, mourant de honte, je me jetai dans un fauteuil. Une pareille leçon @eût dû me suffire elle donnait la mesure de l'homme et me dictait la conduite qu'il fallait ten@i@r avec lui. Plus de curiosité déplacée ni de démarche imprudente mais de la réserve et une sorte d'interdit rigoureusement maintenu. Pendant quelques jours il en fut ainsi, ou, du moins, me tins-je à l'abri des surprises. Mais, par une contradiction sin-gulière, plus je me disais que ces spectacles étaient à fuir, plus je me sentais attirée vers eux. Même aujourd'hui que la réflexion m'éclaire, c'est à peine si je me rends compte des motifs qui me faisaient agir ainsi. Faut-il croire qu'il y a dans le mal on ne saurait dire quel attrait dont il est difficile de se défendre ? La réputation de Melchior était faite dans le quartier pas une voix qui variât là-dessus. Il passait pour un mauvais sujet et s'en faisait gloire, portait ses vices à front découvert, et cherchait le scandale comme d'autres l'évitent. On citait de lui des esclandres, des aventures, et quand on se mettait à compter ses victimes, le chapelet en était long. Je savais tout cela, Ludovic, et plus j'en apprenais là-dessus, plus je me croyais à l'abri d'une séduction aussi ba-nale. Si enfant que je fusse, je raisonnais. Qu'était-ce, après tout, que ce Melchior ? un coureur d'estaminet, un débauché, un fainéant quelques avantages naturels, mais point de qualités solides, rien de ce qui honore et assure la vie. Ainsi pensais-je, et c'était trop que d'y penser. J'eusse été mieux gardée par l'oubli que par cette obstination à m'occuper d@e de lui, même pour le voir en mal et pour mieux m'en dé-fendre. M'en défendre, et pourquoi cela ? Cet homme que je ju-geais si dépravé était donc dangereux pour mon repos ? j'avais à prendre des précautions contre lui ? Hélas ! oui, Lu-dovic, je rougis en l'avouant et déteste ma faiblesse. Oui, le péril commençait, presque à mon insu. Oui, cet homme, si décrié pour ses moeurs, si notoirement vicieux, cet homïne
243 buste en plein, et, tournant les yeux de mon côté, de manière à ce que je ne pusse me méprendre ni sur le geste, ni sur l'intention, il m'envoya un baiser à travers l'espace et au 1 milieu des rires de son sérail.
243 buste en plein, et, tournant les yeux de mon côté, de manière à ce que je ne pusse me méprendre ni sur le geste, ni sur l'intention, il m'envoya un baiser à travers l'espace et au milieu des rires de son sérail.
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CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 243 buste en plein, et, tournant les yeux de mon côté, de manière à ce que je ne pusse me méprendre ni sur le geste, ni sur l'intention, il m'envoya un baiser à travers l'espace et au 1 milieu des rires de son sérail. Je me dérobai à l'instant à ces insolences, et, mourant de honte, je me jetai dans un fauteuil. Une pareille leçon -eût dû me suffirë elle dosait la mesure de l'homme et me dictait la conduite qu'il fallait ten'i f avec lui. Plus de curiosité déplacée ni de démarche imprudente mais de la réserve et une sorte d'interdit rigoureusement maintenu. Pendant quelques jours il en fut ainsi, ou, du moins, me tins-je a l'abri des surprises. Mais, par une contradiction sin-gulière, plus je me disais que ces spectacles étaient à fuir, plus je me sentais attirée vers éux. Même aujourd'hui que la réflexion m'éclaire, c'est à peine si je me rends compte des motifs qui me faisaient agir ainsi. Faut-il croire qu'il y a dans le mal on ne saurait dire quel attrait dont il est difficile de se défendre? La réputation de Melchior était faite dans le quartier pas une voix qui variât là-dessus. Il passait pour un mauvais sujet et s'en faisait gloire, portait ses vices à front découvert, et cherchait le scandale comme d'autres l'évitent. On citait de lui des esclandres, des aventures, et quand on se mettait à compter ses victimes, le chapelet en était long. Je savais tout cela, Ludovic, et plus j'en apprenais là-dessus, plus Je me croyais à l'abri d'une séduction aussi ba-nale. Si enfant que je fusse, Je raisonnais. Qu'était-ce, après tout, que ce Melchior? un poureur d'estamiiet, un débauché, un fainéant quelques avantages naturels, mais point de qualités Solides, rien de ce qui honore et assure la vie. Ainsi pensais-je, et c'était trop que d'y penser. J'eusse été mieux gardée r l'oubli que par cette obstination à m'occuper d,e de lui, même pour le voir en mal et pour mieux m'en dé-fendre. M'en dépendre, et pourquoi cela? Cet homme que je ju-geais i dépravé était donc dangereux pour mon repos? j'avais à prepdre des précautions contre lui? Hélas 1 oui, Lu-dovic, je rougis en l'avouant et déteste ma faiblesse. Oui, le périj rommençait, presque à mon insu. Oui, cet homme, si décrié pour ses moeurs, si notoirement vicieux, cet homïne
CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 243 buste en plein, et, tournant les yeux de mon côté, de manière à ce que je ne pusse me méprendre ni sur le geste, ni sur l'intention, il m'envoya un baiser à travers l'espace et au 1 milieu des rires de son sérail. Je me dérobai à l'instant à ces insolences, et, mourant de honte, je me jetai dans un fauteuil. Une pareille leçon -eût dû me suffirë elle do@sait la mesure de l'homme et me dictait la conduite qu'il fallait ten'i f avec lui. Plus de curiosité déplacée ni de démarche imprudente mais de la réserve et une sorte d'interdit rigoureusement maintenu. Pendant quelques jours il en fut ainsi, ou, du moins, me tins-je a l'abri des surprises. Mais, par une contradiction sin-gulière, plus je me disais que ces spectacles étaient à fuir, plus je me sentais attirée vers éux. Même aujourd'hui que la réflexion m'éclaire, c'est à peine si je me rends compte des motifs qui me faisaient agir ainsi. Faut-il croire qu'il y a dans le mal on ne saurait dire quel attrait dont il est difficile de se défendre@? La réputation de Melchior était faite dans le quartier pas une voix qui variât là-dessus. Il passait pour un mauvais sujet et s'en faisait gloire, portait ses vices à front découvert, et cherchait le scandale comme d'autres l'évitent. On citait de lui des esclandres, des aventures, et quand on se mettait à compter ses victimes, le chapelet en était long. Je savais tout cela, Ludovic, et plus j'en apprenais là-dessus, plus Je me croyais à l'abri d'une séduction aussi ba-nale. Si enfant que je fusse, Je raisonnais. Qu'était-ce, après tout, que ce Melchior@? un poureur d'estamiiet, un débauché, un fainéant quelques avantages naturels, mais point de qualités Solides, rien de ce qui honore et assure la vie. Ainsi pensais-je, et c'était trop que d'y penser. J'eusse été mieux gardée @@r l'oubli que par cette obstination à m'occuper d,e de lui, même pour le voir en mal et pour mieux m'en dé-fendre. M'en dépendre, et pourquoi cela@? Cet homme que je ju-geais @i dépravé était donc dangereux pour mon repos@? j'avais à prepdre des précautions contre lui@? Hélas 1 oui, Lu-dovic, je rougis en l'avouant et déteste ma faiblesse. Oui, le périj rommençait, presque à mon insu. Oui, cet homme, si décrié pour ses moeurs, si notoirement vicieux, cet homïne
CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 243 buste en plein, et, tournant les yeux de mon côté, de manière à ce que je ne pusse me méprendre ni sur le geste, ni sur l'intention, il m'envoya un baiser à travers l'espace et au@@ milieu des rires de son sérail. Je me dérobai à l'instant à ces insolences, et, mourant de honte, je me jetai dans un fauteuil. Une pareille leçon @eût dû me suffire elle donnait la mesure de l'homme et me dictait la conduite qu'il fallait ten@i@r avec lui. Plus de curiosité déplacée ni de démarche imprudente mais de la réserve et une sorte d'interdit rigoureusement maintenu. Pendant quelques jours il en fut ainsi, ou, du moins, me tins-je à l'abri des surprises. Mais, par une contradiction sin-gulière, plus je me disais que ces spectacles étaient à fuir, plus je me sentais attirée vers eux. Même aujourd'hui que la réflexion m'éclaire, c'est à peine si je me rends compte des motifs qui me faisaient agir ainsi. Faut-il croire qu'il y a dans le mal on ne saurait dire quel attrait dont il est difficile de se défendre ? La réputation de Melchior était faite dans le quartier pas une voix qui variât là-dessus. Il passait pour un mauvais sujet et s'en faisait gloire, portait ses vices à front découvert, et cherchait le scandale comme d'autres l'évitent. On citait de lui des esclandres, des aventures, et quand on se mettait à compter ses victimes, le chapelet en était long. Je savais tout cela, Ludovic, et plus j'en apprenais là-dessus, plus je me croyais à l'abri d'une séduction aussi ba-nale. Si enfant que je fusse, je raisonnais. Qu'était-ce, après tout, que ce Melchior ? un coureur d'estaminet, un débauché, un fainéant quelques avantages naturels, mais point de qualités solides, rien de ce qui honore et assure la vie. Ainsi pensais-je, et c'était trop que d'y penser. J'eusse été mieux gardée par l'oubli que par cette obstination à m'occuper d@e de lui, même pour le voir en mal et pour mieux m'en dé-fendre. M'en défendre, et pourquoi cela ? Cet homme que je ju-geais si dépravé était donc dangereux pour mon repos ? j'avais à prendre des précautions contre lui ? Hélas ! oui, Lu-dovic, je rougis en l'avouant et déteste ma faiblesse. Oui, le péril commençait, presque à mon insu. Oui, cet homme, si décrié pour ses moeurs, si notoirement vicieux, cet homïne
Je me dérobai à l'instant à ces insolences, et, mourant de honte, je me jetai dans un fauteuil.
Je me dérobai à l'instant à ces insolences, et, mourant de honte, je me jetai dans un fauteuil.
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CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 243 buste en plein, et, tournant les yeux de mon côté, de manière à ce que je ne pusse me méprendre ni sur le geste, ni sur l'intention, il m'envoya un baiser à travers l'espace et au 1 milieu des rires de son sérail. Je me dérobai à l'instant à ces insolences, et, mourant de honte, je me jetai dans un fauteuil. Une pareille leçon -eût dû me suffirë elle dosait la mesure de l'homme et me dictait la conduite qu'il fallait ten'i f avec lui. Plus de curiosité déplacée ni de démarche imprudente mais de la réserve et une sorte d'interdit rigoureusement maintenu. Pendant quelques jours il en fut ainsi, ou, du moins, me tins-je a l'abri des surprises. Mais, par une contradiction sin-gulière, plus je me disais que ces spectacles étaient à fuir, plus je me sentais attirée vers éux. Même aujourd'hui que la réflexion m'éclaire, c'est à peine si je me rends compte des motifs qui me faisaient agir ainsi. Faut-il croire qu'il y a dans le mal on ne saurait dire quel attrait dont il est difficile de se défendre? La réputation de Melchior était faite dans le quartier pas une voix qui variât là-dessus. Il passait pour un mauvais sujet et s'en faisait gloire, portait ses vices à front découvert, et cherchait le scandale comme d'autres l'évitent. On citait de lui des esclandres, des aventures, et quand on se mettait à compter ses victimes, le chapelet en était long. Je savais tout cela, Ludovic, et plus j'en apprenais là-dessus, plus Je me croyais à l'abri d'une séduction aussi ba-nale. Si enfant que je fusse, Je raisonnais. Qu'était-ce, après tout, que ce Melchior? un poureur d'estamiiet, un débauché, un fainéant quelques avantages naturels, mais point de qualités Solides, rien de ce qui honore et assure la vie. Ainsi pensais-je, et c'était trop que d'y penser. J'eusse été mieux gardée r l'oubli que par cette obstination à m'occuper d,e de lui, même pour le voir en mal et pour mieux m'en dé-fendre. M'en dépendre, et pourquoi cela? Cet homme que je ju-geais i dépravé était donc dangereux pour mon repos? j'avais à prepdre des précautions contre lui? Hélas 1 oui, Lu-dovic, je rougis en l'avouant et déteste ma faiblesse. Oui, le périj rommençait, presque à mon insu. Oui, cet homme, si décrié pour ses moeurs, si notoirement vicieux, cet homïne
CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 243 buste en plein, et, tournant les yeux de mon côté, de manière à ce que je ne pusse me méprendre ni sur le geste, ni sur l'intention, il m'envoya un baiser à travers l'espace et au 1 milieu des rires de son sérail. Je me dérobai à l'instant à ces insolences, et, mourant de honte, je me jetai dans un fauteuil. Une pareille leçon -eût dû me suffirë elle do@sait la mesure de l'homme et me dictait la conduite qu'il fallait ten'i f avec lui. Plus de curiosité déplacée ni de démarche imprudente mais de la réserve et une sorte d'interdit rigoureusement maintenu. Pendant quelques jours il en fut ainsi, ou, du moins, me tins-je a l'abri des surprises. Mais, par une contradiction sin-gulière, plus je me disais que ces spectacles étaient à fuir, plus je me sentais attirée vers éux. Même aujourd'hui que la réflexion m'éclaire, c'est à peine si je me rends compte des motifs qui me faisaient agir ainsi. Faut-il croire qu'il y a dans le mal on ne saurait dire quel attrait dont il est difficile de se défendre@? La réputation de Melchior était faite dans le quartier pas une voix qui variât là-dessus. Il passait pour un mauvais sujet et s'en faisait gloire, portait ses vices à front découvert, et cherchait le scandale comme d'autres l'évitent. On citait de lui des esclandres, des aventures, et quand on se mettait à compter ses victimes, le chapelet en était long. Je savais tout cela, Ludovic, et plus j'en apprenais là-dessus, plus Je me croyais à l'abri d'une séduction aussi ba-nale. Si enfant que je fusse, Je raisonnais. Qu'était-ce, après tout, que ce Melchior@? un poureur d'estamiiet, un débauché, un fainéant quelques avantages naturels, mais point de qualités Solides, rien de ce qui honore et assure la vie. Ainsi pensais-je, et c'était trop que d'y penser. J'eusse été mieux gardée @@r l'oubli que par cette obstination à m'occuper d,e de lui, même pour le voir en mal et pour mieux m'en dé-fendre. M'en dépendre, et pourquoi cela@? Cet homme que je ju-geais @i dépravé était donc dangereux pour mon repos@? j'avais à prepdre des précautions contre lui@? Hélas 1 oui, Lu-dovic, je rougis en l'avouant et déteste ma faiblesse. Oui, le périj rommençait, presque à mon insu. Oui, cet homme, si décrié pour ses moeurs, si notoirement vicieux, cet homïne
CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 243 buste en plein, et, tournant les yeux de mon côté, de manière à ce que je ne pusse me méprendre ni sur le geste, ni sur l'intention, il m'envoya un baiser à travers l'espace et au@@ milieu des rires de son sérail. Je me dérobai à l'instant à ces insolences, et, mourant de honte, je me jetai dans un fauteuil. Une pareille leçon @eût dû me suffire elle donnait la mesure de l'homme et me dictait la conduite qu'il fallait ten@i@r avec lui. Plus de curiosité déplacée ni de démarche imprudente mais de la réserve et une sorte d'interdit rigoureusement maintenu. Pendant quelques jours il en fut ainsi, ou, du moins, me tins-je à l'abri des surprises. Mais, par une contradiction sin-gulière, plus je me disais que ces spectacles étaient à fuir, plus je me sentais attirée vers eux. Même aujourd'hui que la réflexion m'éclaire, c'est à peine si je me rends compte des motifs qui me faisaient agir ainsi. Faut-il croire qu'il y a dans le mal on ne saurait dire quel attrait dont il est difficile de se défendre ? La réputation de Melchior était faite dans le quartier pas une voix qui variât là-dessus. Il passait pour un mauvais sujet et s'en faisait gloire, portait ses vices à front découvert, et cherchait le scandale comme d'autres l'évitent. On citait de lui des esclandres, des aventures, et quand on se mettait à compter ses victimes, le chapelet en était long. Je savais tout cela, Ludovic, et plus j'en apprenais là-dessus, plus je me croyais à l'abri d'une séduction aussi ba-nale. Si enfant que je fusse, je raisonnais. Qu'était-ce, après tout, que ce Melchior ? un coureur d'estaminet, un débauché, un fainéant quelques avantages naturels, mais point de qualités solides, rien de ce qui honore et assure la vie. Ainsi pensais-je, et c'était trop que d'y penser. J'eusse été mieux gardée par l'oubli que par cette obstination à m'occuper d@e de lui, même pour le voir en mal et pour mieux m'en dé-fendre. M'en défendre, et pourquoi cela ? Cet homme que je ju-geais si dépravé était donc dangereux pour mon repos ? j'avais à prendre des précautions contre lui ? Hélas ! oui, Lu-dovic, je rougis en l'avouant et déteste ma faiblesse. Oui, le péril commençait, presque à mon insu. Oui, cet homme, si décrié pour ses moeurs, si notoirement vicieux, cet homïne
Une pareille leçon -eût dû me suffirë elle dosait la mesure de l'homme et me dictait la conduite qu'il fallait ten'i f avec lui.
Une pareille leçon eût dû me suffire elle donnait la mesure de l'homme et me dictait la conduite qu'il fallait tenir avec lui.
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CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 243 buste en plein, et, tournant les yeux de mon côté, de manière à ce que je ne pusse me méprendre ni sur le geste, ni sur l'intention, il m'envoya un baiser à travers l'espace et au 1 milieu des rires de son sérail. Je me dérobai à l'instant à ces insolences, et, mourant de honte, je me jetai dans un fauteuil. Une pareille leçon -eût dû me suffirë elle dosait la mesure de l'homme et me dictait la conduite qu'il fallait ten'i f avec lui. Plus de curiosité déplacée ni de démarche imprudente mais de la réserve et une sorte d'interdit rigoureusement maintenu. Pendant quelques jours il en fut ainsi, ou, du moins, me tins-je a l'abri des surprises. Mais, par une contradiction sin-gulière, plus je me disais que ces spectacles étaient à fuir, plus je me sentais attirée vers éux. Même aujourd'hui que la réflexion m'éclaire, c'est à peine si je me rends compte des motifs qui me faisaient agir ainsi. Faut-il croire qu'il y a dans le mal on ne saurait dire quel attrait dont il est difficile de se défendre? La réputation de Melchior était faite dans le quartier pas une voix qui variât là-dessus. Il passait pour un mauvais sujet et s'en faisait gloire, portait ses vices à front découvert, et cherchait le scandale comme d'autres l'évitent. On citait de lui des esclandres, des aventures, et quand on se mettait à compter ses victimes, le chapelet en était long. Je savais tout cela, Ludovic, et plus j'en apprenais là-dessus, plus Je me croyais à l'abri d'une séduction aussi ba-nale. Si enfant que je fusse, Je raisonnais. Qu'était-ce, après tout, que ce Melchior? un poureur d'estamiiet, un débauché, un fainéant quelques avantages naturels, mais point de qualités Solides, rien de ce qui honore et assure la vie. Ainsi pensais-je, et c'était trop que d'y penser. J'eusse été mieux gardée r l'oubli que par cette obstination à m'occuper d,e de lui, même pour le voir en mal et pour mieux m'en dé-fendre. M'en dépendre, et pourquoi cela? Cet homme que je ju-geais i dépravé était donc dangereux pour mon repos? j'avais à prepdre des précautions contre lui? Hélas 1 oui, Lu-dovic, je rougis en l'avouant et déteste ma faiblesse. Oui, le périj rommençait, presque à mon insu. Oui, cet homme, si décrié pour ses moeurs, si notoirement vicieux, cet homïne
CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 243 buste en plein, et, tournant les yeux de mon côté, de manière à ce que je ne pusse me méprendre ni sur le geste, ni sur l'intention, il m'envoya un baiser à travers l'espace et au 1 milieu des rires de son sérail. Je me dérobai à l'instant à ces insolences, et, mourant de honte, je me jetai dans un fauteuil. Une pareille leçon -eût dû me suffirë elle do@sait la mesure de l'homme et me dictait la conduite qu'il fallait ten'i f avec lui. Plus de curiosité déplacée ni de démarche imprudente mais de la réserve et une sorte d'interdit rigoureusement maintenu. Pendant quelques jours il en fut ainsi, ou, du moins, me tins-je a l'abri des surprises. Mais, par une contradiction sin-gulière, plus je me disais que ces spectacles étaient à fuir, plus je me sentais attirée vers éux. Même aujourd'hui que la réflexion m'éclaire, c'est à peine si je me rends compte des motifs qui me faisaient agir ainsi. Faut-il croire qu'il y a dans le mal on ne saurait dire quel attrait dont il est difficile de se défendre@? La réputation de Melchior était faite dans le quartier pas une voix qui variât là-dessus. Il passait pour un mauvais sujet et s'en faisait gloire, portait ses vices à front découvert, et cherchait le scandale comme d'autres l'évitent. On citait de lui des esclandres, des aventures, et quand on se mettait à compter ses victimes, le chapelet en était long. Je savais tout cela, Ludovic, et plus j'en apprenais là-dessus, plus Je me croyais à l'abri d'une séduction aussi ba-nale. Si enfant que je fusse, Je raisonnais. Qu'était-ce, après tout, que ce Melchior@? un poureur d'estamiiet, un débauché, un fainéant quelques avantages naturels, mais point de qualités Solides, rien de ce qui honore et assure la vie. Ainsi pensais-je, et c'était trop que d'y penser. J'eusse été mieux gardée @@r l'oubli que par cette obstination à m'occuper d,e de lui, même pour le voir en mal et pour mieux m'en dé-fendre. M'en dépendre, et pourquoi cela@? Cet homme que je ju-geais @i dépravé était donc dangereux pour mon repos@? j'avais à prepdre des précautions contre lui@? Hélas 1 oui, Lu-dovic, je rougis en l'avouant et déteste ma faiblesse. Oui, le périj rommençait, presque à mon insu. Oui, cet homme, si décrié pour ses moeurs, si notoirement vicieux, cet homïne
CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 243 buste en plein, et, tournant les yeux de mon côté, de manière à ce que je ne pusse me méprendre ni sur le geste, ni sur l'intention, il m'envoya un baiser à travers l'espace et au@@ milieu des rires de son sérail. Je me dérobai à l'instant à ces insolences, et, mourant de honte, je me jetai dans un fauteuil. Une pareille leçon @eût dû me suffire elle donnait la mesure de l'homme et me dictait la conduite qu'il fallait ten@i@r avec lui. Plus de curiosité déplacée ni de démarche imprudente mais de la réserve et une sorte d'interdit rigoureusement maintenu. Pendant quelques jours il en fut ainsi, ou, du moins, me tins-je à l'abri des surprises. Mais, par une contradiction sin-gulière, plus je me disais que ces spectacles étaient à fuir, plus je me sentais attirée vers eux. Même aujourd'hui que la réflexion m'éclaire, c'est à peine si je me rends compte des motifs qui me faisaient agir ainsi. Faut-il croire qu'il y a dans le mal on ne saurait dire quel attrait dont il est difficile de se défendre ? La réputation de Melchior était faite dans le quartier pas une voix qui variât là-dessus. Il passait pour un mauvais sujet et s'en faisait gloire, portait ses vices à front découvert, et cherchait le scandale comme d'autres l'évitent. On citait de lui des esclandres, des aventures, et quand on se mettait à compter ses victimes, le chapelet en était long. Je savais tout cela, Ludovic, et plus j'en apprenais là-dessus, plus je me croyais à l'abri d'une séduction aussi ba-nale. Si enfant que je fusse, je raisonnais. Qu'était-ce, après tout, que ce Melchior ? un coureur d'estaminet, un débauché, un fainéant quelques avantages naturels, mais point de qualités solides, rien de ce qui honore et assure la vie. Ainsi pensais-je, et c'était trop que d'y penser. J'eusse été mieux gardée par l'oubli que par cette obstination à m'occuper d@e de lui, même pour le voir en mal et pour mieux m'en dé-fendre. M'en défendre, et pourquoi cela ? Cet homme que je ju-geais si dépravé était donc dangereux pour mon repos ? j'avais à prendre des précautions contre lui ? Hélas ! oui, Lu-dovic, je rougis en l'avouant et déteste ma faiblesse. Oui, le péril commençait, presque à mon insu. Oui, cet homme, si décrié pour ses moeurs, si notoirement vicieux, cet homïne
Plus de curiosité déplacée ni de démarche imprudente mais de la réserve et une sorte d'interdit rigoureusement maintenu.
Plus de curiosité déplacée ni de démarche imprudente mais de la réserve et une sorte d'interdit rigoureusement maintenu.
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CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 243 buste en plein, et, tournant les yeux de mon côté, de manière à ce que je ne pusse me méprendre ni sur le geste, ni sur l'intention, il m'envoya un baiser à travers l'espace et au 1 milieu des rires de son sérail. Je me dérobai à l'instant à ces insolences, et, mourant de honte, je me jetai dans un fauteuil. Une pareille leçon -eût dû me suffirë elle do@sait la mesure de l'homme et me dictait la conduite qu'il fallait ten'i f avec lui. Plus de curiosité déplacée ni de démarche imprudente mais de la réserve et une sorte d'interdit rigoureusement maintenu. Pendant quelques jours il en fut ainsi, ou, du moins, me tins-je a l'abri des surprises. Mais, par une contradiction sin-gulière, plus je me disais que ces spectacles étaient à fuir, plus je me sentais attirée vers éux. Même aujourd'hui que la réflexion m'éclaire, c'est à peine si je me rends compte des motifs qui me faisaient agir ainsi. Faut-il croire qu'il y a dans le mal on ne saurait dire quel attrait dont il est difficile de se défendre@? La réputation de Melchior était faite dans le quartier pas une voix qui variât là-dessus. Il passait pour un mauvais sujet et s'en faisait gloire, portait ses vices à front découvert, et cherchait le scandale comme d'autres l'évitent. On citait de lui des esclandres, des aventures, et quand on se mettait à compter ses victimes, le chapelet en était long. Je savais tout cela, Ludovic, et plus j'en apprenais là-dessus, plus Je me croyais à l'abri d'une séduction aussi ba-nale. Si enfant que je fusse, Je raisonnais. Qu'était-ce, après tout, que ce Melchior@? un poureur d'estamiiet, un débauché, un fainéant quelques avantages naturels, mais point de qualités Solides, rien de ce qui honore et assure la vie. Ainsi pensais-je, et c'était trop que d'y penser. J'eusse été mieux gardée @@r l'oubli que par cette obstination à m'occuper d,e de lui, même pour le voir en mal et pour mieux m'en dé-fendre. M'en dépendre, et pourquoi cela@? Cet homme que je ju-geais @i dépravé était donc dangereux pour mon repos@? j'avais à prepdre des précautions contre lui@? Hélas 1 oui, Lu-dovic, je rougis en l'avouant et déteste ma faiblesse. Oui, le périj rommençait, presque à mon insu. Oui, cet homme, si décrié pour ses moeurs, si notoirement vicieux, cet homïne
CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 243 buste en plein, et, tournant les yeux de mon côté, de manière à ce que je ne pusse me méprendre ni sur le geste, ni sur l'intention, il m'envoya un baiser à travers l'espace et au@@ milieu des rires de son sérail. Je me dérobai à l'instant à ces insolences, et, mourant de honte, je me jetai dans un fauteuil. Une pareille leçon @eût dû me suffire elle donnait la mesure de l'homme et me dictait la conduite qu'il fallait ten@i@r avec lui. Plus de curiosité déplacée ni de démarche imprudente mais de la réserve et une sorte d'interdit rigoureusement maintenu. Pendant quelques jours il en fut ainsi, ou, du moins, me tins-je à l'abri des surprises. Mais, par une contradiction sin-gulière, plus je me disais que ces spectacles étaient à fuir, plus je me sentais attirée vers eux. Même aujourd'hui que la réflexion m'éclaire, c'est à peine si je me rends compte des motifs qui me faisaient agir ainsi. Faut-il croire qu'il y a dans le mal on ne saurait dire quel attrait dont il est difficile de se défendre ? La réputation de Melchior était faite dans le quartier pas une voix qui variât là-dessus. Il passait pour un mauvais sujet et s'en faisait gloire, portait ses vices à front découvert, et cherchait le scandale comme d'autres l'évitent. On citait de lui des esclandres, des aventures, et quand on se mettait à compter ses victimes, le chapelet en était long. Je savais tout cela, Ludovic, et plus j'en apprenais là-dessus, plus je me croyais à l'abri d'une séduction aussi ba-nale. Si enfant que je fusse, je raisonnais. Qu'était-ce, après tout, que ce Melchior ? un coureur d'estaminet, un débauché, un fainéant quelques avantages naturels, mais point de qualités solides, rien de ce qui honore et assure la vie. Ainsi pensais-je, et c'était trop que d'y penser. J'eusse été mieux gardée par l'oubli que par cette obstination à m'occuper d@e de lui, même pour le voir en mal et pour mieux m'en dé-fendre. M'en défendre, et pourquoi cela ? Cet homme que je ju-geais si dépravé était donc dangereux pour mon repos ? j'avais à prendre des précautions contre lui ? Hélas ! oui, Lu-dovic, je rougis en l'avouant et déteste ma faiblesse. Oui, le péril commençait, presque à mon insu. Oui, cet homme, si décrié pour ses moeurs, si notoirement vicieux, cet homïne
Pendant quelques jours il en fut ainsi, ou, du moins, me tins-je a l'abri des surprises.
Pendant quelques jours il en fut ainsi, ou, du moins, me tins-je à l'abri des surprises.
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CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 243 buste en plein, et, tournant les yeux de mon côté, de manière à ce que je ne pusse me méprendre ni sur le geste, ni sur l'intention, il m'envoya un baiser à travers l'espace et au 1 milieu des rires de son sérail. Je me dérobai à l'instant à ces insolences, et, mourant de honte, je me jetai dans un fauteuil. Une pareille leçon -eût dû me suffirë elle dosait la mesure de l'homme et me dictait la conduite qu'il fallait ten'i f avec lui. Plus de curiosité déplacée ni de démarche imprudente mais de la réserve et une sorte d'interdit rigoureusement maintenu. Pendant quelques jours il en fut ainsi, ou, du moins, me tins-je a l'abri des surprises. Mais, par une contradiction sin-gulière, plus je me disais que ces spectacles étaient à fuir, plus je me sentais attirée vers éux. Même aujourd'hui que la réflexion m'éclaire, c'est à peine si je me rends compte des motifs qui me faisaient agir ainsi. Faut-il croire qu'il y a dans le mal on ne saurait dire quel attrait dont il est difficile de se défendre? La réputation de Melchior était faite dans le quartier pas une voix qui variât là-dessus. Il passait pour un mauvais sujet et s'en faisait gloire, portait ses vices à front découvert, et cherchait le scandale comme d'autres l'évitent. On citait de lui des esclandres, des aventures, et quand on se mettait à compter ses victimes, le chapelet en était long. Je savais tout cela, Ludovic, et plus j'en apprenais là-dessus, plus Je me croyais à l'abri d'une séduction aussi ba-nale. Si enfant que je fusse, Je raisonnais. Qu'était-ce, après tout, que ce Melchior? un poureur d'estamiiet, un débauché, un fainéant quelques avantages naturels, mais point de qualités Solides, rien de ce qui honore et assure la vie. Ainsi pensais-je, et c'était trop que d'y penser. J'eusse été mieux gardée r l'oubli que par cette obstination à m'occuper d,e de lui, même pour le voir en mal et pour mieux m'en dé-fendre. M'en dépendre, et pourquoi cela? Cet homme que je ju-geais i dépravé était donc dangereux pour mon repos? j'avais à prepdre des précautions contre lui? Hélas 1 oui, Lu-dovic, je rougis en l'avouant et déteste ma faiblesse. Oui, le périj rommençait, presque à mon insu. Oui, cet homme, si décrié pour ses moeurs, si notoirement vicieux, cet homïne
CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 243 buste en plein, et, tournant les yeux de mon côté, de manière à ce que je ne pusse me méprendre ni sur le geste, ni sur l'intention, il m'envoya un baiser à travers l'espace et au 1 milieu des rires de son sérail. Je me dérobai à l'instant à ces insolences, et, mourant de honte, je me jetai dans un fauteuil. Une pareille leçon -eût dû me suffirë elle do@sait la mesure de l'homme et me dictait la conduite qu'il fallait ten'i f avec lui. Plus de curiosité déplacée ni de démarche imprudente mais de la réserve et une sorte d'interdit rigoureusement maintenu. Pendant quelques jours il en fut ainsi, ou, du moins, me tins-je a l'abri des surprises. Mais, par une contradiction sin-gulière, plus je me disais que ces spectacles étaient à fuir, plus je me sentais attirée vers éux. Même aujourd'hui que la réflexion m'éclaire, c'est à peine si je me rends compte des motifs qui me faisaient agir ainsi. Faut-il croire qu'il y a dans le mal on ne saurait dire quel attrait dont il est difficile de se défendre@? La réputation de Melchior était faite dans le quartier pas une voix qui variât là-dessus. Il passait pour un mauvais sujet et s'en faisait gloire, portait ses vices à front découvert, et cherchait le scandale comme d'autres l'évitent. On citait de lui des esclandres, des aventures, et quand on se mettait à compter ses victimes, le chapelet en était long. Je savais tout cela, Ludovic, et plus j'en apprenais là-dessus, plus Je me croyais à l'abri d'une séduction aussi ba-nale. Si enfant que je fusse, Je raisonnais. Qu'était-ce, après tout, que ce Melchior@? un poureur d'estamiiet, un débauché, un fainéant quelques avantages naturels, mais point de qualités Solides, rien de ce qui honore et assure la vie. Ainsi pensais-je, et c'était trop que d'y penser. J'eusse été mieux gardée @@r l'oubli que par cette obstination à m'occuper d,e de lui, même pour le voir en mal et pour mieux m'en dé-fendre. M'en dépendre, et pourquoi cela@? Cet homme que je ju-geais @i dépravé était donc dangereux pour mon repos@? j'avais à prepdre des précautions contre lui@? Hélas 1 oui, Lu-dovic, je rougis en l'avouant et déteste ma faiblesse. Oui, le périj rommençait, presque à mon insu. Oui, cet homme, si décrié pour ses moeurs, si notoirement vicieux, cet homïne
CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 243 buste en plein, et, tournant les yeux de mon côté, de manière à ce que je ne pusse me méprendre ni sur le geste, ni sur l'intention, il m'envoya un baiser à travers l'espace et au@@ milieu des rires de son sérail. Je me dérobai à l'instant à ces insolences, et, mourant de honte, je me jetai dans un fauteuil. Une pareille leçon @eût dû me suffire elle donnait la mesure de l'homme et me dictait la conduite qu'il fallait ten@i@r avec lui. Plus de curiosité déplacée ni de démarche imprudente mais de la réserve et une sorte d'interdit rigoureusement maintenu. Pendant quelques jours il en fut ainsi, ou, du moins, me tins-je à l'abri des surprises. Mais, par une contradiction sin-gulière, plus je me disais que ces spectacles étaient à fuir, plus je me sentais attirée vers eux. Même aujourd'hui que la réflexion m'éclaire, c'est à peine si je me rends compte des motifs qui me faisaient agir ainsi. Faut-il croire qu'il y a dans le mal on ne saurait dire quel attrait dont il est difficile de se défendre ? La réputation de Melchior était faite dans le quartier pas une voix qui variât là-dessus. Il passait pour un mauvais sujet et s'en faisait gloire, portait ses vices à front découvert, et cherchait le scandale comme d'autres l'évitent. On citait de lui des esclandres, des aventures, et quand on se mettait à compter ses victimes, le chapelet en était long. Je savais tout cela, Ludovic, et plus j'en apprenais là-dessus, plus je me croyais à l'abri d'une séduction aussi ba-nale. Si enfant que je fusse, je raisonnais. Qu'était-ce, après tout, que ce Melchior ? un coureur d'estaminet, un débauché, un fainéant quelques avantages naturels, mais point de qualités solides, rien de ce qui honore et assure la vie. Ainsi pensais-je, et c'était trop que d'y penser. J'eusse été mieux gardée par l'oubli que par cette obstination à m'occuper d@e de lui, même pour le voir en mal et pour mieux m'en dé-fendre. M'en défendre, et pourquoi cela ? Cet homme que je ju-geais si dépravé était donc dangereux pour mon repos ? j'avais à prendre des précautions contre lui ? Hélas ! oui, Lu-dovic, je rougis en l'avouant et déteste ma faiblesse. Oui, le péril commençait, presque à mon insu. Oui, cet homme, si décrié pour ses moeurs, si notoirement vicieux, cet homïne
Mais, par une contradiction sin-gulière, plus je me disais que ces spectacles étaient à fuir, plus je me sentais attirée vers éux.
Mais, par une contradiction sin-gulière, plus je me disais que ces spectacles étaient à fuir, plus je me sentais attirée vers eux.
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CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 243 buste en plein, et, tournant les yeux de mon côté, de manière à ce que je ne pusse me méprendre ni sur le geste, ni sur l'intention, il m'envoya un baiser à travers l'espace et au 1 milieu des rires de son sérail. Je me dérobai à l'instant à ces insolences, et, mourant de honte, je me jetai dans un fauteuil. Une pareille leçon -eût dû me suffirë elle do@sait la mesure de l'homme et me dictait la conduite qu'il fallait ten'i f avec lui. Plus de curiosité déplacée ni de démarche imprudente mais de la réserve et une sorte d'interdit rigoureusement maintenu. Pendant quelques jours il en fut ainsi, ou, du moins, me tins-je a l'abri des surprises. Mais, par une contradiction sin-gulière, plus je me disais que ces spectacles étaient à fuir, plus je me sentais attirée vers éux. Même aujourd'hui que la réflexion m'éclaire, c'est à peine si je me rends compte des motifs qui me faisaient agir ainsi. Faut-il croire qu'il y a dans le mal on ne saurait dire quel attrait dont il est difficile de se défendre@? La réputation de Melchior était faite dans le quartier pas une voix qui variât là-dessus. Il passait pour un mauvais sujet et s'en faisait gloire, portait ses vices à front découvert, et cherchait le scandale comme d'autres l'évitent. On citait de lui des esclandres, des aventures, et quand on se mettait à compter ses victimes, le chapelet en était long. Je savais tout cela, Ludovic, et plus j'en apprenais là-dessus, plus Je me croyais à l'abri d'une séduction aussi ba-nale. Si enfant que je fusse, Je raisonnais. Qu'était-ce, après tout, que ce Melchior@? un poureur d'estamiiet, un débauché, un fainéant quelques avantages naturels, mais point de qualités Solides, rien de ce qui honore et assure la vie. Ainsi pensais-je, et c'était trop que d'y penser. J'eusse été mieux gardée @@r l'oubli que par cette obstination à m'occuper d,e de lui, même pour le voir en mal et pour mieux m'en dé-fendre. M'en dépendre, et pourquoi cela@? Cet homme que je ju-geais @i dépravé était donc dangereux pour mon repos@? j'avais à prepdre des précautions contre lui@? Hélas 1 oui, Lu-dovic, je rougis en l'avouant et déteste ma faiblesse. Oui, le périj rommençait, presque à mon insu. Oui, cet homme, si décrié pour ses moeurs, si notoirement vicieux, cet homïne
CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 243 buste en plein, et, tournant les yeux de mon côté, de manière à ce que je ne pusse me méprendre ni sur le geste, ni sur l'intention, il m'envoya un baiser à travers l'espace et au@@ milieu des rires de son sérail. Je me dérobai à l'instant à ces insolences, et, mourant de honte, je me jetai dans un fauteuil. Une pareille leçon @eût dû me suffire elle donnait la mesure de l'homme et me dictait la conduite qu'il fallait ten@i@r avec lui. Plus de curiosité déplacée ni de démarche imprudente mais de la réserve et une sorte d'interdit rigoureusement maintenu. Pendant quelques jours il en fut ainsi, ou, du moins, me tins-je à l'abri des surprises. Mais, par une contradiction sin-gulière, plus je me disais que ces spectacles étaient à fuir, plus je me sentais attirée vers eux. Même aujourd'hui que la réflexion m'éclaire, c'est à peine si je me rends compte des motifs qui me faisaient agir ainsi. Faut-il croire qu'il y a dans le mal on ne saurait dire quel attrait dont il est difficile de se défendre ? La réputation de Melchior était faite dans le quartier pas une voix qui variât là-dessus. Il passait pour un mauvais sujet et s'en faisait gloire, portait ses vices à front découvert, et cherchait le scandale comme d'autres l'évitent. On citait de lui des esclandres, des aventures, et quand on se mettait à compter ses victimes, le chapelet en était long. Je savais tout cela, Ludovic, et plus j'en apprenais là-dessus, plus je me croyais à l'abri d'une séduction aussi ba-nale. Si enfant que je fusse, je raisonnais. Qu'était-ce, après tout, que ce Melchior ? un coureur d'estaminet, un débauché, un fainéant quelques avantages naturels, mais point de qualités solides, rien de ce qui honore et assure la vie. Ainsi pensais-je, et c'était trop que d'y penser. J'eusse été mieux gardée par l'oubli que par cette obstination à m'occuper d@e de lui, même pour le voir en mal et pour mieux m'en dé-fendre. M'en défendre, et pourquoi cela ? Cet homme que je ju-geais si dépravé était donc dangereux pour mon repos ? j'avais à prendre des précautions contre lui ? Hélas ! oui, Lu-dovic, je rougis en l'avouant et déteste ma faiblesse. Oui, le péril commençait, presque à mon insu. Oui, cet homme, si décrié pour ses moeurs, si notoirement vicieux, cet homïne
Même aujourd'hui que la réflexion m'éclaire, c'est à peine si je me rends compte des motifs qui me faisaient agir ainsi.
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CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 243 buste en plein, et, tournant les yeux de mon côté, de manière à ce que je ne pusse me méprendre ni sur le geste, ni sur l'intention, il m'envoya un baiser à travers l'espace et au 1 milieu des rires de son sérail. Je me dérobai à l'instant à ces insolences, et, mourant de honte, je me jetai dans un fauteuil. Une pareille leçon -eût dû me suffirë elle do@sait la mesure de l'homme et me dictait la conduite qu'il fallait ten'i f avec lui. Plus de curiosité déplacée ni de démarche imprudente mais de la réserve et une sorte d'interdit rigoureusement maintenu. Pendant quelques jours il en fut ainsi, ou, du moins, me tins-je a l'abri des surprises. Mais, par une contradiction sin-gulière, plus je me disais que ces spectacles étaient à fuir, plus je me sentais attirée vers éux. Même aujourd'hui que la réflexion m'éclaire, c'est à peine si je me rends compte des motifs qui me faisaient agir ainsi. Faut-il croire qu'il y a dans le mal on ne saurait dire quel attrait dont il est difficile de se défendre@? La réputation de Melchior était faite dans le quartier pas une voix qui variât là-dessus. Il passait pour un mauvais sujet et s'en faisait gloire, portait ses vices à front découvert, et cherchait le scandale comme d'autres l'évitent. On citait de lui des esclandres, des aventures, et quand on se mettait à compter ses victimes, le chapelet en était long. Je savais tout cela, Ludovic, et plus j'en apprenais là-dessus, plus Je me croyais à l'abri d'une séduction aussi ba-nale. Si enfant que je fusse, Je raisonnais. Qu'était-ce, après tout, que ce Melchior@? un poureur d'estamiiet, un débauché, un fainéant quelques avantages naturels, mais point de qualités Solides, rien de ce qui honore et assure la vie. Ainsi pensais-je, et c'était trop que d'y penser. J'eusse été mieux gardée @@r l'oubli que par cette obstination à m'occuper d,e de lui, même pour le voir en mal et pour mieux m'en dé-fendre. M'en dépendre, et pourquoi cela@? Cet homme que je ju-geais @i dépravé était donc dangereux pour mon repos@? j'avais à prepdre des précautions contre lui@? Hélas 1 oui, Lu-dovic, je rougis en l'avouant et déteste ma faiblesse. Oui, le périj rommençait, presque à mon insu. Oui, cet homme, si décrié pour ses moeurs, si notoirement vicieux, cet homïne
CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 243 buste en plein, et, tournant les yeux de mon côté, de manière à ce que je ne pusse me méprendre ni sur le geste, ni sur l'intention, il m'envoya un baiser à travers l'espace et au@@ milieu des rires de son sérail. Je me dérobai à l'instant à ces insolences, et, mourant de honte, je me jetai dans un fauteuil. Une pareille leçon @eût dû me suffire elle donnait la mesure de l'homme et me dictait la conduite qu'il fallait ten@i@r avec lui. Plus de curiosité déplacée ni de démarche imprudente mais de la réserve et une sorte d'interdit rigoureusement maintenu. Pendant quelques jours il en fut ainsi, ou, du moins, me tins-je à l'abri des surprises. Mais, par une contradiction sin-gulière, plus je me disais que ces spectacles étaient à fuir, plus je me sentais attirée vers eux. Même aujourd'hui que la réflexion m'éclaire, c'est à peine si je me rends compte des motifs qui me faisaient agir ainsi. Faut-il croire qu'il y a dans le mal on ne saurait dire quel attrait dont il est difficile de se défendre ? La réputation de Melchior était faite dans le quartier pas une voix qui variât là-dessus. Il passait pour un mauvais sujet et s'en faisait gloire, portait ses vices à front découvert, et cherchait le scandale comme d'autres l'évitent. On citait de lui des esclandres, des aventures, et quand on se mettait à compter ses victimes, le chapelet en était long. Je savais tout cela, Ludovic, et plus j'en apprenais là-dessus, plus je me croyais à l'abri d'une séduction aussi ba-nale. Si enfant que je fusse, je raisonnais. Qu'était-ce, après tout, que ce Melchior ? un coureur d'estaminet, un débauché, un fainéant quelques avantages naturels, mais point de qualités solides, rien de ce qui honore et assure la vie. Ainsi pensais-je, et c'était trop que d'y penser. J'eusse été mieux gardée par l'oubli que par cette obstination à m'occuper d@e de lui, même pour le voir en mal et pour mieux m'en dé-fendre. M'en défendre, et pourquoi cela ? Cet homme que je ju-geais si dépravé était donc dangereux pour mon repos ? j'avais à prendre des précautions contre lui ? Hélas ! oui, Lu-dovic, je rougis en l'avouant et déteste ma faiblesse. Oui, le péril commençait, presque à mon insu. Oui, cet homme, si décrié pour ses moeurs, si notoirement vicieux, cet homïne
Faut-il croire qu'il y a dans le mal on ne saurait dire quel attrait dont il est difficile de se défendre?
Faut-il croire qu'il y a dans le mal on ne saurait dire quel attrait dont il est difficile de se défendre ?
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CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 243 buste en plein, et, tournant les yeux de mon côté, de manière à ce que je ne pusse me méprendre ni sur le geste, ni sur l'intention, il m'envoya un baiser à travers l'espace et au 1 milieu des rires de son sérail. Je me dérobai à l'instant à ces insolences, et, mourant de honte, je me jetai dans un fauteuil. Une pareille leçon -eût dû me suffirë elle dosait la mesure de l'homme et me dictait la conduite qu'il fallait ten'i f avec lui. Plus de curiosité déplacée ni de démarche imprudente mais de la réserve et une sorte d'interdit rigoureusement maintenu. Pendant quelques jours il en fut ainsi, ou, du moins, me tins-je a l'abri des surprises. Mais, par une contradiction sin-gulière, plus je me disais que ces spectacles étaient à fuir, plus je me sentais attirée vers éux. Même aujourd'hui que la réflexion m'éclaire, c'est à peine si je me rends compte des motifs qui me faisaient agir ainsi. Faut-il croire qu'il y a dans le mal on ne saurait dire quel attrait dont il est difficile de se défendre? La réputation de Melchior était faite dans le quartier pas une voix qui variât là-dessus. Il passait pour un mauvais sujet et s'en faisait gloire, portait ses vices à front découvert, et cherchait le scandale comme d'autres l'évitent. On citait de lui des esclandres, des aventures, et quand on se mettait à compter ses victimes, le chapelet en était long. Je savais tout cela, Ludovic, et plus j'en apprenais là-dessus, plus Je me croyais à l'abri d'une séduction aussi ba-nale. Si enfant que je fusse, Je raisonnais. Qu'était-ce, après tout, que ce Melchior? un poureur d'estamiiet, un débauché, un fainéant quelques avantages naturels, mais point de qualités Solides, rien de ce qui honore et assure la vie. Ainsi pensais-je, et c'était trop que d'y penser. J'eusse été mieux gardée r l'oubli que par cette obstination à m'occuper d,e de lui, même pour le voir en mal et pour mieux m'en dé-fendre. M'en dépendre, et pourquoi cela? Cet homme que je ju-geais i dépravé était donc dangereux pour mon repos? j'avais à prepdre des précautions contre lui? Hélas 1 oui, Lu-dovic, je rougis en l'avouant et déteste ma faiblesse. Oui, le périj rommençait, presque à mon insu. Oui, cet homme, si décrié pour ses moeurs, si notoirement vicieux, cet homïne
CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 243 buste en plein, et, tournant les yeux de mon côté, de manière à ce que je ne pusse me méprendre ni sur le geste, ni sur l'intention, il m'envoya un baiser à travers l'espace et au 1 milieu des rires de son sérail. Je me dérobai à l'instant à ces insolences, et, mourant de honte, je me jetai dans un fauteuil. Une pareille leçon -eût dû me suffirë elle do@sait la mesure de l'homme et me dictait la conduite qu'il fallait ten'i f avec lui. Plus de curiosité déplacée ni de démarche imprudente mais de la réserve et une sorte d'interdit rigoureusement maintenu. Pendant quelques jours il en fut ainsi, ou, du moins, me tins-je a l'abri des surprises. Mais, par une contradiction sin-gulière, plus je me disais que ces spectacles étaient à fuir, plus je me sentais attirée vers éux. Même aujourd'hui que la réflexion m'éclaire, c'est à peine si je me rends compte des motifs qui me faisaient agir ainsi. Faut-il croire qu'il y a dans le mal on ne saurait dire quel attrait dont il est difficile de se défendre@? La réputation de Melchior était faite dans le quartier pas une voix qui variât là-dessus. Il passait pour un mauvais sujet et s'en faisait gloire, portait ses vices à front découvert, et cherchait le scandale comme d'autres l'évitent. On citait de lui des esclandres, des aventures, et quand on se mettait à compter ses victimes, le chapelet en était long. Je savais tout cela, Ludovic, et plus j'en apprenais là-dessus, plus Je me croyais à l'abri d'une séduction aussi ba-nale. Si enfant que je fusse, Je raisonnais. Qu'était-ce, après tout, que ce Melchior@? un poureur d'estamiiet, un débauché, un fainéant quelques avantages naturels, mais point de qualités Solides, rien de ce qui honore et assure la vie. Ainsi pensais-je, et c'était trop que d'y penser. J'eusse été mieux gardée @@r l'oubli que par cette obstination à m'occuper d,e de lui, même pour le voir en mal et pour mieux m'en dé-fendre. M'en dépendre, et pourquoi cela@? Cet homme que je ju-geais @i dépravé était donc dangereux pour mon repos@? j'avais à prepdre des précautions contre lui@? Hélas 1 oui, Lu-dovic, je rougis en l'avouant et déteste ma faiblesse. Oui, le périj rommençait, presque à mon insu. Oui, cet homme, si décrié pour ses moeurs, si notoirement vicieux, cet homïne
CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 243 buste en plein, et, tournant les yeux de mon côté, de manière à ce que je ne pusse me méprendre ni sur le geste, ni sur l'intention, il m'envoya un baiser à travers l'espace et au@@ milieu des rires de son sérail. Je me dérobai à l'instant à ces insolences, et, mourant de honte, je me jetai dans un fauteuil. Une pareille leçon @eût dû me suffire elle donnait la mesure de l'homme et me dictait la conduite qu'il fallait ten@i@r avec lui. Plus de curiosité déplacée ni de démarche imprudente mais de la réserve et une sorte d'interdit rigoureusement maintenu. Pendant quelques jours il en fut ainsi, ou, du moins, me tins-je à l'abri des surprises. Mais, par une contradiction sin-gulière, plus je me disais que ces spectacles étaient à fuir, plus je me sentais attirée vers eux. Même aujourd'hui que la réflexion m'éclaire, c'est à peine si je me rends compte des motifs qui me faisaient agir ainsi. Faut-il croire qu'il y a dans le mal on ne saurait dire quel attrait dont il est difficile de se défendre ? La réputation de Melchior était faite dans le quartier pas une voix qui variât là-dessus. Il passait pour un mauvais sujet et s'en faisait gloire, portait ses vices à front découvert, et cherchait le scandale comme d'autres l'évitent. On citait de lui des esclandres, des aventures, et quand on se mettait à compter ses victimes, le chapelet en était long. Je savais tout cela, Ludovic, et plus j'en apprenais là-dessus, plus je me croyais à l'abri d'une séduction aussi ba-nale. Si enfant que je fusse, je raisonnais. Qu'était-ce, après tout, que ce Melchior ? un coureur d'estaminet, un débauché, un fainéant quelques avantages naturels, mais point de qualités solides, rien de ce qui honore et assure la vie. Ainsi pensais-je, et c'était trop que d'y penser. J'eusse été mieux gardée par l'oubli que par cette obstination à m'occuper d@e de lui, même pour le voir en mal et pour mieux m'en dé-fendre. M'en défendre, et pourquoi cela ? Cet homme que je ju-geais si dépravé était donc dangereux pour mon repos ? j'avais à prendre des précautions contre lui ? Hélas ! oui, Lu-dovic, je rougis en l'avouant et déteste ma faiblesse. Oui, le péril commençait, presque à mon insu. Oui, cet homme, si décrié pour ses moeurs, si notoirement vicieux, cet homïne
La réputation de Melchior était faite dans le quartier pas une voix qui variât là-dessus.
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CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 243 buste en plein, et, tournant les yeux de mon côté, de manière à ce que je ne pusse me méprendre ni sur le geste, ni sur l'intention, il m'envoya un baiser à travers l'espace et au 1 milieu des rires de son sérail. Je me dérobai à l'instant à ces insolences, et, mourant de honte, je me jetai dans un fauteuil. Une pareille leçon -eût dû me suffirë elle do@sait la mesure de l'homme et me dictait la conduite qu'il fallait ten'i f avec lui. Plus de curiosité déplacée ni de démarche imprudente mais de la réserve et une sorte d'interdit rigoureusement maintenu. Pendant quelques jours il en fut ainsi, ou, du moins, me tins-je a l'abri des surprises. Mais, par une contradiction sin-gulière, plus je me disais que ces spectacles étaient à fuir, plus je me sentais attirée vers éux. Même aujourd'hui que la réflexion m'éclaire, c'est à peine si je me rends compte des motifs qui me faisaient agir ainsi. Faut-il croire qu'il y a dans le mal on ne saurait dire quel attrait dont il est difficile de se défendre@? La réputation de Melchior était faite dans le quartier pas une voix qui variât là-dessus. Il passait pour un mauvais sujet et s'en faisait gloire, portait ses vices à front découvert, et cherchait le scandale comme d'autres l'évitent. On citait de lui des esclandres, des aventures, et quand on se mettait à compter ses victimes, le chapelet en était long. Je savais tout cela, Ludovic, et plus j'en apprenais là-dessus, plus Je me croyais à l'abri d'une séduction aussi ba-nale. Si enfant que je fusse, Je raisonnais. Qu'était-ce, après tout, que ce Melchior@? un poureur d'estamiiet, un débauché, un fainéant quelques avantages naturels, mais point de qualités Solides, rien de ce qui honore et assure la vie. Ainsi pensais-je, et c'était trop que d'y penser. J'eusse été mieux gardée @@r l'oubli que par cette obstination à m'occuper d,e de lui, même pour le voir en mal et pour mieux m'en dé-fendre. M'en dépendre, et pourquoi cela@? Cet homme que je ju-geais @i dépravé était donc dangereux pour mon repos@? j'avais à prepdre des précautions contre lui@? Hélas 1 oui, Lu-dovic, je rougis en l'avouant et déteste ma faiblesse. Oui, le périj rommençait, presque à mon insu. Oui, cet homme, si décrié pour ses moeurs, si notoirement vicieux, cet homïne
CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 243 buste en plein, et, tournant les yeux de mon côté, de manière à ce que je ne pusse me méprendre ni sur le geste, ni sur l'intention, il m'envoya un baiser à travers l'espace et au@@ milieu des rires de son sérail. Je me dérobai à l'instant à ces insolences, et, mourant de honte, je me jetai dans un fauteuil. Une pareille leçon @eût dû me suffire elle donnait la mesure de l'homme et me dictait la conduite qu'il fallait ten@i@r avec lui. Plus de curiosité déplacée ni de démarche imprudente mais de la réserve et une sorte d'interdit rigoureusement maintenu. Pendant quelques jours il en fut ainsi, ou, du moins, me tins-je à l'abri des surprises. Mais, par une contradiction sin-gulière, plus je me disais que ces spectacles étaient à fuir, plus je me sentais attirée vers eux. Même aujourd'hui que la réflexion m'éclaire, c'est à peine si je me rends compte des motifs qui me faisaient agir ainsi. Faut-il croire qu'il y a dans le mal on ne saurait dire quel attrait dont il est difficile de se défendre ? La réputation de Melchior était faite dans le quartier pas une voix qui variât là-dessus. Il passait pour un mauvais sujet et s'en faisait gloire, portait ses vices à front découvert, et cherchait le scandale comme d'autres l'évitent. On citait de lui des esclandres, des aventures, et quand on se mettait à compter ses victimes, le chapelet en était long. Je savais tout cela, Ludovic, et plus j'en apprenais là-dessus, plus je me croyais à l'abri d'une séduction aussi ba-nale. Si enfant que je fusse, je raisonnais. Qu'était-ce, après tout, que ce Melchior ? un coureur d'estaminet, un débauché, un fainéant quelques avantages naturels, mais point de qualités solides, rien de ce qui honore et assure la vie. Ainsi pensais-je, et c'était trop que d'y penser. J'eusse été mieux gardée par l'oubli que par cette obstination à m'occuper d@e de lui, même pour le voir en mal et pour mieux m'en dé-fendre. M'en défendre, et pourquoi cela ? Cet homme que je ju-geais si dépravé était donc dangereux pour mon repos ? j'avais à prendre des précautions contre lui ? Hélas ! oui, Lu-dovic, je rougis en l'avouant et déteste ma faiblesse. Oui, le péril commençait, presque à mon insu. Oui, cet homme, si décrié pour ses moeurs, si notoirement vicieux, cet homïne
Il passait pour un mauvais sujet et s'en faisait gloire, portait ses vices à front découvert, et cherchait le scandale comme d'autres l'évitent.
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CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 243 buste en plein, et, tournant les yeux de mon côté, de manière à ce que je ne pusse me méprendre ni sur le geste, ni sur l'intention, il m'envoya un baiser à travers l'espace et au 1 milieu des rires de son sérail. Je me dérobai à l'instant à ces insolences, et, mourant de honte, je me jetai dans un fauteuil. Une pareille leçon -eût dû me suffirë elle do@sait la mesure de l'homme et me dictait la conduite qu'il fallait ten'i f avec lui. Plus de curiosité déplacée ni de démarche imprudente mais de la réserve et une sorte d'interdit rigoureusement maintenu. Pendant quelques jours il en fut ainsi, ou, du moins, me tins-je a l'abri des surprises. Mais, par une contradiction sin-gulière, plus je me disais que ces spectacles étaient à fuir, plus je me sentais attirée vers éux. Même aujourd'hui que la réflexion m'éclaire, c'est à peine si je me rends compte des motifs qui me faisaient agir ainsi. Faut-il croire qu'il y a dans le mal on ne saurait dire quel attrait dont il est difficile de se défendre@? La réputation de Melchior était faite dans le quartier pas une voix qui variât là-dessus. Il passait pour un mauvais sujet et s'en faisait gloire, portait ses vices à front découvert, et cherchait le scandale comme d'autres l'évitent. On citait de lui des esclandres, des aventures, et quand on se mettait à compter ses victimes, le chapelet en était long. Je savais tout cela, Ludovic, et plus j'en apprenais là-dessus, plus Je me croyais à l'abri d'une séduction aussi ba-nale. Si enfant que je fusse, Je raisonnais. Qu'était-ce, après tout, que ce Melchior@? un poureur d'estamiiet, un débauché, un fainéant quelques avantages naturels, mais point de qualités Solides, rien de ce qui honore et assure la vie. Ainsi pensais-je, et c'était trop que d'y penser. J'eusse été mieux gardée @@r l'oubli que par cette obstination à m'occuper d,e de lui, même pour le voir en mal et pour mieux m'en dé-fendre. M'en dépendre, et pourquoi cela@? Cet homme que je ju-geais @i dépravé était donc dangereux pour mon repos@? j'avais à prepdre des précautions contre lui@? Hélas 1 oui, Lu-dovic, je rougis en l'avouant et déteste ma faiblesse. Oui, le périj rommençait, presque à mon insu. Oui, cet homme, si décrié pour ses moeurs, si notoirement vicieux, cet homïne
CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 243 buste en plein, et, tournant les yeux de mon côté, de manière à ce que je ne pusse me méprendre ni sur le geste, ni sur l'intention, il m'envoya un baiser à travers l'espace et au@@ milieu des rires de son sérail. Je me dérobai à l'instant à ces insolences, et, mourant de honte, je me jetai dans un fauteuil. Une pareille leçon @eût dû me suffire elle donnait la mesure de l'homme et me dictait la conduite qu'il fallait ten@i@r avec lui. Plus de curiosité déplacée ni de démarche imprudente mais de la réserve et une sorte d'interdit rigoureusement maintenu. Pendant quelques jours il en fut ainsi, ou, du moins, me tins-je à l'abri des surprises. Mais, par une contradiction sin-gulière, plus je me disais que ces spectacles étaient à fuir, plus je me sentais attirée vers eux. Même aujourd'hui que la réflexion m'éclaire, c'est à peine si je me rends compte des motifs qui me faisaient agir ainsi. Faut-il croire qu'il y a dans le mal on ne saurait dire quel attrait dont il est difficile de se défendre ? La réputation de Melchior était faite dans le quartier pas une voix qui variât là-dessus. Il passait pour un mauvais sujet et s'en faisait gloire, portait ses vices à front découvert, et cherchait le scandale comme d'autres l'évitent. On citait de lui des esclandres, des aventures, et quand on se mettait à compter ses victimes, le chapelet en était long. Je savais tout cela, Ludovic, et plus j'en apprenais là-dessus, plus je me croyais à l'abri d'une séduction aussi ba-nale. Si enfant que je fusse, je raisonnais. Qu'était-ce, après tout, que ce Melchior ? un coureur d'estaminet, un débauché, un fainéant quelques avantages naturels, mais point de qualités solides, rien de ce qui honore et assure la vie. Ainsi pensais-je, et c'était trop que d'y penser. J'eusse été mieux gardée par l'oubli que par cette obstination à m'occuper d@e de lui, même pour le voir en mal et pour mieux m'en dé-fendre. M'en défendre, et pourquoi cela ? Cet homme que je ju-geais si dépravé était donc dangereux pour mon repos ? j'avais à prendre des précautions contre lui ? Hélas ! oui, Lu-dovic, je rougis en l'avouant et déteste ma faiblesse. Oui, le péril commençait, presque à mon insu. Oui, cet homme, si décrié pour ses moeurs, si notoirement vicieux, cet homïne
On citait de lui des esclandres, des aventures, et quand on se mettait à compter ses victimes, le chapelet en était long.
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CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 243 buste en plein, et, tournant les yeux de mon côté, de manière à ce que je ne pusse me méprendre ni sur le geste, ni sur l'intention, il m'envoya un baiser à travers l'espace et au 1 milieu des rires de son sérail. Je me dérobai à l'instant à ces insolences, et, mourant de honte, je me jetai dans un fauteuil. Une pareille leçon -eût dû me suffirë elle do@sait la mesure de l'homme et me dictait la conduite qu'il fallait ten'i f avec lui. Plus de curiosité déplacée ni de démarche imprudente mais de la réserve et une sorte d'interdit rigoureusement maintenu. Pendant quelques jours il en fut ainsi, ou, du moins, me tins-je a l'abri des surprises. Mais, par une contradiction sin-gulière, plus je me disais que ces spectacles étaient à fuir, plus je me sentais attirée vers éux. Même aujourd'hui que la réflexion m'éclaire, c'est à peine si je me rends compte des motifs qui me faisaient agir ainsi. Faut-il croire qu'il y a dans le mal on ne saurait dire quel attrait dont il est difficile de se défendre@? La réputation de Melchior était faite dans le quartier pas une voix qui variât là-dessus. Il passait pour un mauvais sujet et s'en faisait gloire, portait ses vices à front découvert, et cherchait le scandale comme d'autres l'évitent. On citait de lui des esclandres, des aventures, et quand on se mettait à compter ses victimes, le chapelet en était long. Je savais tout cela, Ludovic, et plus j'en apprenais là-dessus, plus Je me croyais à l'abri d'une séduction aussi ba-nale. Si enfant que je fusse, Je raisonnais. Qu'était-ce, après tout, que ce Melchior@? un poureur d'estamiiet, un débauché, un fainéant quelques avantages naturels, mais point de qualités Solides, rien de ce qui honore et assure la vie. Ainsi pensais-je, et c'était trop que d'y penser. J'eusse été mieux gardée @@r l'oubli que par cette obstination à m'occuper d,e de lui, même pour le voir en mal et pour mieux m'en dé-fendre. M'en dépendre, et pourquoi cela@? Cet homme que je ju-geais @i dépravé était donc dangereux pour mon repos@? j'avais à prepdre des précautions contre lui@? Hélas 1 oui, Lu-dovic, je rougis en l'avouant et déteste ma faiblesse. Oui, le périj rommençait, presque à mon insu. Oui, cet homme, si décrié pour ses moeurs, si notoirement vicieux, cet homïne
CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 243 buste en plein, et, tournant les yeux de mon côté, de manière à ce que je ne pusse me méprendre ni sur le geste, ni sur l'intention, il m'envoya un baiser à travers l'espace et au@@ milieu des rires de son sérail. Je me dérobai à l'instant à ces insolences, et, mourant de honte, je me jetai dans un fauteuil. Une pareille leçon @eût dû me suffire elle donnait la mesure de l'homme et me dictait la conduite qu'il fallait ten@i@r avec lui. Plus de curiosité déplacée ni de démarche imprudente mais de la réserve et une sorte d'interdit rigoureusement maintenu. Pendant quelques jours il en fut ainsi, ou, du moins, me tins-je à l'abri des surprises. Mais, par une contradiction sin-gulière, plus je me disais que ces spectacles étaient à fuir, plus je me sentais attirée vers eux. Même aujourd'hui que la réflexion m'éclaire, c'est à peine si je me rends compte des motifs qui me faisaient agir ainsi. Faut-il croire qu'il y a dans le mal on ne saurait dire quel attrait dont il est difficile de se défendre ? La réputation de Melchior était faite dans le quartier pas une voix qui variât là-dessus. Il passait pour un mauvais sujet et s'en faisait gloire, portait ses vices à front découvert, et cherchait le scandale comme d'autres l'évitent. On citait de lui des esclandres, des aventures, et quand on se mettait à compter ses victimes, le chapelet en était long. Je savais tout cela, Ludovic, et plus j'en apprenais là-dessus, plus je me croyais à l'abri d'une séduction aussi ba-nale. Si enfant que je fusse, je raisonnais. Qu'était-ce, après tout, que ce Melchior ? un coureur d'estaminet, un débauché, un fainéant quelques avantages naturels, mais point de qualités solides, rien de ce qui honore et assure la vie. Ainsi pensais-je, et c'était trop que d'y penser. J'eusse été mieux gardée par l'oubli que par cette obstination à m'occuper d@e de lui, même pour le voir en mal et pour mieux m'en dé-fendre. M'en défendre, et pourquoi cela ? Cet homme que je ju-geais si dépravé était donc dangereux pour mon repos ? j'avais à prendre des précautions contre lui ? Hélas ! oui, Lu-dovic, je rougis en l'avouant et déteste ma faiblesse. Oui, le péril commençait, presque à mon insu. Oui, cet homme, si décrié pour ses moeurs, si notoirement vicieux, cet homïne
Je savais tout cela, Ludovic, et plus j'en apprenais là-dessus, plus Je me croyais à l'abri d'une séduction aussi ba-nale.
Je savais tout cela, Ludovic, et plus j'en apprenais là-dessus, plus je me croyais à l'abri d'une séduction aussi ba-nale.
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CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 243 buste en plein, et, tournant les yeux de mon côté, de manière à ce que je ne pusse me méprendre ni sur le geste, ni sur l'intention, il m'envoya un baiser à travers l'espace et au 1 milieu des rires de son sérail. Je me dérobai à l'instant à ces insolences, et, mourant de honte, je me jetai dans un fauteuil. Une pareille leçon -eût dû me suffirë elle dosait la mesure de l'homme et me dictait la conduite qu'il fallait ten'i f avec lui. Plus de curiosité déplacée ni de démarche imprudente mais de la réserve et une sorte d'interdit rigoureusement maintenu. Pendant quelques jours il en fut ainsi, ou, du moins, me tins-je a l'abri des surprises. Mais, par une contradiction sin-gulière, plus je me disais que ces spectacles étaient à fuir, plus je me sentais attirée vers éux. Même aujourd'hui que la réflexion m'éclaire, c'est à peine si je me rends compte des motifs qui me faisaient agir ainsi. Faut-il croire qu'il y a dans le mal on ne saurait dire quel attrait dont il est difficile de se défendre? La réputation de Melchior était faite dans le quartier pas une voix qui variât là-dessus. Il passait pour un mauvais sujet et s'en faisait gloire, portait ses vices à front découvert, et cherchait le scandale comme d'autres l'évitent. On citait de lui des esclandres, des aventures, et quand on se mettait à compter ses victimes, le chapelet en était long. Je savais tout cela, Ludovic, et plus j'en apprenais là-dessus, plus Je me croyais à l'abri d'une séduction aussi ba-nale. Si enfant que je fusse, Je raisonnais. Qu'était-ce, après tout, que ce Melchior? un poureur d'estamiiet, un débauché, un fainéant quelques avantages naturels, mais point de qualités Solides, rien de ce qui honore et assure la vie. Ainsi pensais-je, et c'était trop que d'y penser. J'eusse été mieux gardée r l'oubli que par cette obstination à m'occuper d,e de lui, même pour le voir en mal et pour mieux m'en dé-fendre. M'en dépendre, et pourquoi cela? Cet homme que je ju-geais i dépravé était donc dangereux pour mon repos? j'avais à prepdre des précautions contre lui? Hélas 1 oui, Lu-dovic, je rougis en l'avouant et déteste ma faiblesse. Oui, le périj rommençait, presque à mon insu. Oui, cet homme, si décrié pour ses moeurs, si notoirement vicieux, cet homïne
CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 243 buste en plein, et, tournant les yeux de mon côté, de manière à ce que je ne pusse me méprendre ni sur le geste, ni sur l'intention, il m'envoya un baiser à travers l'espace et au 1 milieu des rires de son sérail. Je me dérobai à l'instant à ces insolences, et, mourant de honte, je me jetai dans un fauteuil. Une pareille leçon -eût dû me suffirë elle do@sait la mesure de l'homme et me dictait la conduite qu'il fallait ten'i f avec lui. Plus de curiosité déplacée ni de démarche imprudente mais de la réserve et une sorte d'interdit rigoureusement maintenu. Pendant quelques jours il en fut ainsi, ou, du moins, me tins-je a l'abri des surprises. Mais, par une contradiction sin-gulière, plus je me disais que ces spectacles étaient à fuir, plus je me sentais attirée vers éux. Même aujourd'hui que la réflexion m'éclaire, c'est à peine si je me rends compte des motifs qui me faisaient agir ainsi. Faut-il croire qu'il y a dans le mal on ne saurait dire quel attrait dont il est difficile de se défendre@? La réputation de Melchior était faite dans le quartier pas une voix qui variât là-dessus. Il passait pour un mauvais sujet et s'en faisait gloire, portait ses vices à front découvert, et cherchait le scandale comme d'autres l'évitent. On citait de lui des esclandres, des aventures, et quand on se mettait à compter ses victimes, le chapelet en était long. Je savais tout cela, Ludovic, et plus j'en apprenais là-dessus, plus Je me croyais à l'abri d'une séduction aussi ba-nale. Si enfant que je fusse, Je raisonnais. Qu'était-ce, après tout, que ce Melchior@? un poureur d'estamiiet, un débauché, un fainéant quelques avantages naturels, mais point de qualités Solides, rien de ce qui honore et assure la vie. Ainsi pensais-je, et c'était trop que d'y penser. J'eusse été mieux gardée @@r l'oubli que par cette obstination à m'occuper d,e de lui, même pour le voir en mal et pour mieux m'en dé-fendre. M'en dépendre, et pourquoi cela@? Cet homme que je ju-geais @i dépravé était donc dangereux pour mon repos@? j'avais à prepdre des précautions contre lui@? Hélas 1 oui, Lu-dovic, je rougis en l'avouant et déteste ma faiblesse. Oui, le périj rommençait, presque à mon insu. Oui, cet homme, si décrié pour ses moeurs, si notoirement vicieux, cet homïne
CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 243 buste en plein, et, tournant les yeux de mon côté, de manière à ce que je ne pusse me méprendre ni sur le geste, ni sur l'intention, il m'envoya un baiser à travers l'espace et au@@ milieu des rires de son sérail. Je me dérobai à l'instant à ces insolences, et, mourant de honte, je me jetai dans un fauteuil. Une pareille leçon @eût dû me suffire elle donnait la mesure de l'homme et me dictait la conduite qu'il fallait ten@i@r avec lui. Plus de curiosité déplacée ni de démarche imprudente mais de la réserve et une sorte d'interdit rigoureusement maintenu. Pendant quelques jours il en fut ainsi, ou, du moins, me tins-je à l'abri des surprises. Mais, par une contradiction sin-gulière, plus je me disais que ces spectacles étaient à fuir, plus je me sentais attirée vers eux. Même aujourd'hui que la réflexion m'éclaire, c'est à peine si je me rends compte des motifs qui me faisaient agir ainsi. Faut-il croire qu'il y a dans le mal on ne saurait dire quel attrait dont il est difficile de se défendre ? La réputation de Melchior était faite dans le quartier pas une voix qui variât là-dessus. Il passait pour un mauvais sujet et s'en faisait gloire, portait ses vices à front découvert, et cherchait le scandale comme d'autres l'évitent. On citait de lui des esclandres, des aventures, et quand on se mettait à compter ses victimes, le chapelet en était long. Je savais tout cela, Ludovic, et plus j'en apprenais là-dessus, plus je me croyais à l'abri d'une séduction aussi ba-nale. Si enfant que je fusse, je raisonnais. Qu'était-ce, après tout, que ce Melchior ? un coureur d'estaminet, un débauché, un fainéant quelques avantages naturels, mais point de qualités solides, rien de ce qui honore et assure la vie. Ainsi pensais-je, et c'était trop que d'y penser. J'eusse été mieux gardée par l'oubli que par cette obstination à m'occuper d@e de lui, même pour le voir en mal et pour mieux m'en dé-fendre. M'en défendre, et pourquoi cela ? Cet homme que je ju-geais si dépravé était donc dangereux pour mon repos ? j'avais à prendre des précautions contre lui ? Hélas ! oui, Lu-dovic, je rougis en l'avouant et déteste ma faiblesse. Oui, le péril commençait, presque à mon insu. Oui, cet homme, si décrié pour ses moeurs, si notoirement vicieux, cet homïne
Si enfant que je fusse, Je raisonnais.
Si enfant que je fusse, je raisonnais.
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CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 243 buste en plein, et, tournant les yeux de mon côté, de manière à ce que je ne pusse me méprendre ni sur le geste, ni sur l'intention, il m'envoya un baiser à travers l'espace et au 1 milieu des rires de son sérail. Je me dérobai à l'instant à ces insolences, et, mourant de honte, je me jetai dans un fauteuil. Une pareille leçon -eût dû me suffirë elle dosait la mesure de l'homme et me dictait la conduite qu'il fallait ten'i f avec lui. Plus de curiosité déplacée ni de démarche imprudente mais de la réserve et une sorte d'interdit rigoureusement maintenu. Pendant quelques jours il en fut ainsi, ou, du moins, me tins-je a l'abri des surprises. Mais, par une contradiction sin-gulière, plus je me disais que ces spectacles étaient à fuir, plus je me sentais attirée vers éux. Même aujourd'hui que la réflexion m'éclaire, c'est à peine si je me rends compte des motifs qui me faisaient agir ainsi. Faut-il croire qu'il y a dans le mal on ne saurait dire quel attrait dont il est difficile de se défendre? La réputation de Melchior était faite dans le quartier pas une voix qui variât là-dessus. Il passait pour un mauvais sujet et s'en faisait gloire, portait ses vices à front découvert, et cherchait le scandale comme d'autres l'évitent. On citait de lui des esclandres, des aventures, et quand on se mettait à compter ses victimes, le chapelet en était long. Je savais tout cela, Ludovic, et plus j'en apprenais là-dessus, plus Je me croyais à l'abri d'une séduction aussi ba-nale. Si enfant que je fusse, Je raisonnais. Qu'était-ce, après tout, que ce Melchior? un poureur d'estamiiet, un débauché, un fainéant quelques avantages naturels, mais point de qualités Solides, rien de ce qui honore et assure la vie. Ainsi pensais-je, et c'était trop que d'y penser. J'eusse été mieux gardée r l'oubli que par cette obstination à m'occuper d,e de lui, même pour le voir en mal et pour mieux m'en dé-fendre. M'en dépendre, et pourquoi cela? Cet homme que je ju-geais i dépravé était donc dangereux pour mon repos? j'avais à prepdre des précautions contre lui? Hélas 1 oui, Lu-dovic, je rougis en l'avouant et déteste ma faiblesse. Oui, le périj rommençait, presque à mon insu. Oui, cet homme, si décrié pour ses moeurs, si notoirement vicieux, cet homïne
CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 243 buste en plein, et, tournant les yeux de mon côté, de manière à ce que je ne pusse me méprendre ni sur le geste, ni sur l'intention, il m'envoya un baiser à travers l'espace et au 1 milieu des rires de son sérail. Je me dérobai à l'instant à ces insolences, et, mourant de honte, je me jetai dans un fauteuil. Une pareille leçon -eût dû me suffirë elle do@sait la mesure de l'homme et me dictait la conduite qu'il fallait ten'i f avec lui. Plus de curiosité déplacée ni de démarche imprudente mais de la réserve et une sorte d'interdit rigoureusement maintenu. Pendant quelques jours il en fut ainsi, ou, du moins, me tins-je a l'abri des surprises. Mais, par une contradiction sin-gulière, plus je me disais que ces spectacles étaient à fuir, plus je me sentais attirée vers éux. Même aujourd'hui que la réflexion m'éclaire, c'est à peine si je me rends compte des motifs qui me faisaient agir ainsi. Faut-il croire qu'il y a dans le mal on ne saurait dire quel attrait dont il est difficile de se défendre@? La réputation de Melchior était faite dans le quartier pas une voix qui variât là-dessus. Il passait pour un mauvais sujet et s'en faisait gloire, portait ses vices à front découvert, et cherchait le scandale comme d'autres l'évitent. On citait de lui des esclandres, des aventures, et quand on se mettait à compter ses victimes, le chapelet en était long. Je savais tout cela, Ludovic, et plus j'en apprenais là-dessus, plus Je me croyais à l'abri d'une séduction aussi ba-nale. Si enfant que je fusse, Je raisonnais. Qu'était-ce, après tout, que ce Melchior@? un poureur d'estamiiet, un débauché, un fainéant quelques avantages naturels, mais point de qualités Solides, rien de ce qui honore et assure la vie. Ainsi pensais-je, et c'était trop que d'y penser. J'eusse été mieux gardée @@r l'oubli que par cette obstination à m'occuper d,e de lui, même pour le voir en mal et pour mieux m'en dé-fendre. M'en dépendre, et pourquoi cela@? Cet homme que je ju-geais @i dépravé était donc dangereux pour mon repos@? j'avais à prepdre des précautions contre lui@? Hélas 1 oui, Lu-dovic, je rougis en l'avouant et déteste ma faiblesse. Oui, le périj rommençait, presque à mon insu. Oui, cet homme, si décrié pour ses moeurs, si notoirement vicieux, cet homïne
CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 243 buste en plein, et, tournant les yeux de mon côté, de manière à ce que je ne pusse me méprendre ni sur le geste, ni sur l'intention, il m'envoya un baiser à travers l'espace et au@@ milieu des rires de son sérail. Je me dérobai à l'instant à ces insolences, et, mourant de honte, je me jetai dans un fauteuil. Une pareille leçon @eût dû me suffire elle donnait la mesure de l'homme et me dictait la conduite qu'il fallait ten@i@r avec lui. Plus de curiosité déplacée ni de démarche imprudente mais de la réserve et une sorte d'interdit rigoureusement maintenu. Pendant quelques jours il en fut ainsi, ou, du moins, me tins-je à l'abri des surprises. Mais, par une contradiction sin-gulière, plus je me disais que ces spectacles étaient à fuir, plus je me sentais attirée vers eux. Même aujourd'hui que la réflexion m'éclaire, c'est à peine si je me rends compte des motifs qui me faisaient agir ainsi. Faut-il croire qu'il y a dans le mal on ne saurait dire quel attrait dont il est difficile de se défendre ? La réputation de Melchior était faite dans le quartier pas une voix qui variât là-dessus. Il passait pour un mauvais sujet et s'en faisait gloire, portait ses vices à front découvert, et cherchait le scandale comme d'autres l'évitent. On citait de lui des esclandres, des aventures, et quand on se mettait à compter ses victimes, le chapelet en était long. Je savais tout cela, Ludovic, et plus j'en apprenais là-dessus, plus je me croyais à l'abri d'une séduction aussi ba-nale. Si enfant que je fusse, je raisonnais. Qu'était-ce, après tout, que ce Melchior ? un coureur d'estaminet, un débauché, un fainéant quelques avantages naturels, mais point de qualités solides, rien de ce qui honore et assure la vie. Ainsi pensais-je, et c'était trop que d'y penser. J'eusse été mieux gardée par l'oubli que par cette obstination à m'occuper d@e de lui, même pour le voir en mal et pour mieux m'en dé-fendre. M'en défendre, et pourquoi cela ? Cet homme que je ju-geais si dépravé était donc dangereux pour mon repos ? j'avais à prendre des précautions contre lui ? Hélas ! oui, Lu-dovic, je rougis en l'avouant et déteste ma faiblesse. Oui, le péril commençait, presque à mon insu. Oui, cet homme, si décrié pour ses moeurs, si notoirement vicieux, cet homïne
Qu'était-ce, après tout, que ce Melchior?
Qu'était-ce, après tout, que ce Melchior ?
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CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 243 buste en plein, et, tournant les yeux de mon côté, de manière à ce que je ne pusse me méprendre ni sur le geste, ni sur l'intention, il m'envoya un baiser à travers l'espace et au 1 milieu des rires de son sérail. Je me dérobai à l'instant à ces insolences, et, mourant de honte, je me jetai dans un fauteuil. Une pareille leçon -eût dû me suffirë elle dosait la mesure de l'homme et me dictait la conduite qu'il fallait ten'i f avec lui. Plus de curiosité déplacée ni de démarche imprudente mais de la réserve et une sorte d'interdit rigoureusement maintenu. Pendant quelques jours il en fut ainsi, ou, du moins, me tins-je a l'abri des surprises. Mais, par une contradiction sin-gulière, plus je me disais que ces spectacles étaient à fuir, plus je me sentais attirée vers éux. Même aujourd'hui que la réflexion m'éclaire, c'est à peine si je me rends compte des motifs qui me faisaient agir ainsi. Faut-il croire qu'il y a dans le mal on ne saurait dire quel attrait dont il est difficile de se défendre? La réputation de Melchior était faite dans le quartier pas une voix qui variât là-dessus. Il passait pour un mauvais sujet et s'en faisait gloire, portait ses vices à front découvert, et cherchait le scandale comme d'autres l'évitent. On citait de lui des esclandres, des aventures, et quand on se mettait à compter ses victimes, le chapelet en était long. Je savais tout cela, Ludovic, et plus j'en apprenais là-dessus, plus Je me croyais à l'abri d'une séduction aussi ba-nale. Si enfant que je fusse, Je raisonnais. Qu'était-ce, après tout, que ce Melchior? un poureur d'estamiiet, un débauché, un fainéant quelques avantages naturels, mais point de qualités Solides, rien de ce qui honore et assure la vie. Ainsi pensais-je, et c'était trop que d'y penser. J'eusse été mieux gardée r l'oubli que par cette obstination à m'occuper d,e de lui, même pour le voir en mal et pour mieux m'en dé-fendre. M'en dépendre, et pourquoi cela? Cet homme que je ju-geais i dépravé était donc dangereux pour mon repos? j'avais à prepdre des précautions contre lui? Hélas 1 oui, Lu-dovic, je rougis en l'avouant et déteste ma faiblesse. Oui, le périj rommençait, presque à mon insu. Oui, cet homme, si décrié pour ses moeurs, si notoirement vicieux, cet homïne
CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 243 buste en plein, et, tournant les yeux de mon côté, de manière à ce que je ne pusse me méprendre ni sur le geste, ni sur l'intention, il m'envoya un baiser à travers l'espace et au 1 milieu des rires de son sérail. Je me dérobai à l'instant à ces insolences, et, mourant de honte, je me jetai dans un fauteuil. Une pareille leçon -eût dû me suffirë elle do@sait la mesure de l'homme et me dictait la conduite qu'il fallait ten'i f avec lui. Plus de curiosité déplacée ni de démarche imprudente mais de la réserve et une sorte d'interdit rigoureusement maintenu. Pendant quelques jours il en fut ainsi, ou, du moins, me tins-je a l'abri des surprises. Mais, par une contradiction sin-gulière, plus je me disais que ces spectacles étaient à fuir, plus je me sentais attirée vers éux. Même aujourd'hui que la réflexion m'éclaire, c'est à peine si je me rends compte des motifs qui me faisaient agir ainsi. Faut-il croire qu'il y a dans le mal on ne saurait dire quel attrait dont il est difficile de se défendre@? La réputation de Melchior était faite dans le quartier pas une voix qui variât là-dessus. Il passait pour un mauvais sujet et s'en faisait gloire, portait ses vices à front découvert, et cherchait le scandale comme d'autres l'évitent. On citait de lui des esclandres, des aventures, et quand on se mettait à compter ses victimes, le chapelet en était long. Je savais tout cela, Ludovic, et plus j'en apprenais là-dessus, plus Je me croyais à l'abri d'une séduction aussi ba-nale. Si enfant que je fusse, Je raisonnais. Qu'était-ce, après tout, que ce Melchior@? un poureur d'estamiiet, un débauché, un fainéant quelques avantages naturels, mais point de qualités Solides, rien de ce qui honore et assure la vie. Ainsi pensais-je, et c'était trop que d'y penser. J'eusse été mieux gardée @@r l'oubli que par cette obstination à m'occuper d,e de lui, même pour le voir en mal et pour mieux m'en dé-fendre. M'en dépendre, et pourquoi cela@? Cet homme que je ju-geais @i dépravé était donc dangereux pour mon repos@? j'avais à prepdre des précautions contre lui@? Hélas 1 oui, Lu-dovic, je rougis en l'avouant et déteste ma faiblesse. Oui, le périj rommençait, presque à mon insu. Oui, cet homme, si décrié pour ses moeurs, si notoirement vicieux, cet homïne
CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 243 buste en plein, et, tournant les yeux de mon côté, de manière à ce que je ne pusse me méprendre ni sur le geste, ni sur l'intention, il m'envoya un baiser à travers l'espace et au@@ milieu des rires de son sérail. Je me dérobai à l'instant à ces insolences, et, mourant de honte, je me jetai dans un fauteuil. Une pareille leçon @eût dû me suffire elle donnait la mesure de l'homme et me dictait la conduite qu'il fallait ten@i@r avec lui. Plus de curiosité déplacée ni de démarche imprudente mais de la réserve et une sorte d'interdit rigoureusement maintenu. Pendant quelques jours il en fut ainsi, ou, du moins, me tins-je à l'abri des surprises. Mais, par une contradiction sin-gulière, plus je me disais que ces spectacles étaient à fuir, plus je me sentais attirée vers eux. Même aujourd'hui que la réflexion m'éclaire, c'est à peine si je me rends compte des motifs qui me faisaient agir ainsi. Faut-il croire qu'il y a dans le mal on ne saurait dire quel attrait dont il est difficile de se défendre ? La réputation de Melchior était faite dans le quartier pas une voix qui variât là-dessus. Il passait pour un mauvais sujet et s'en faisait gloire, portait ses vices à front découvert, et cherchait le scandale comme d'autres l'évitent. On citait de lui des esclandres, des aventures, et quand on se mettait à compter ses victimes, le chapelet en était long. Je savais tout cela, Ludovic, et plus j'en apprenais là-dessus, plus je me croyais à l'abri d'une séduction aussi ba-nale. Si enfant que je fusse, je raisonnais. Qu'était-ce, après tout, que ce Melchior ? un coureur d'estaminet, un débauché, un fainéant quelques avantages naturels, mais point de qualités solides, rien de ce qui honore et assure la vie. Ainsi pensais-je, et c'était trop que d'y penser. J'eusse été mieux gardée par l'oubli que par cette obstination à m'occuper d@e de lui, même pour le voir en mal et pour mieux m'en dé-fendre. M'en défendre, et pourquoi cela ? Cet homme que je ju-geais si dépravé était donc dangereux pour mon repos ? j'avais à prendre des précautions contre lui ? Hélas ! oui, Lu-dovic, je rougis en l'avouant et déteste ma faiblesse. Oui, le péril commençait, presque à mon insu. Oui, cet homme, si décrié pour ses moeurs, si notoirement vicieux, cet homïne
un poureur d'estamiiet, un débauché, un fainéant quelques avantages naturels, mais point de qualités Solides, rien de ce qui honore et assure la vie.
un coureur d'estaminet, un débauché, un fainéant quelques avantages naturels, mais point de qualités solides, rien de ce qui honore et assure la vie.
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CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 243 buste en plein, et, tournant les yeux de mon côté, de manière à ce que je ne pusse me méprendre ni sur le geste, ni sur l'intention, il m'envoya un baiser à travers l'espace et au 1 milieu des rires de son sérail. Je me dérobai à l'instant à ces insolences, et, mourant de honte, je me jetai dans un fauteuil. Une pareille leçon -eût dû me suffirë elle dosait la mesure de l'homme et me dictait la conduite qu'il fallait ten'i f avec lui. Plus de curiosité déplacée ni de démarche imprudente mais de la réserve et une sorte d'interdit rigoureusement maintenu. Pendant quelques jours il en fut ainsi, ou, du moins, me tins-je a l'abri des surprises. Mais, par une contradiction sin-gulière, plus je me disais que ces spectacles étaient à fuir, plus je me sentais attirée vers éux. Même aujourd'hui que la réflexion m'éclaire, c'est à peine si je me rends compte des motifs qui me faisaient agir ainsi. Faut-il croire qu'il y a dans le mal on ne saurait dire quel attrait dont il est difficile de se défendre? La réputation de Melchior était faite dans le quartier pas une voix qui variât là-dessus. Il passait pour un mauvais sujet et s'en faisait gloire, portait ses vices à front découvert, et cherchait le scandale comme d'autres l'évitent. On citait de lui des esclandres, des aventures, et quand on se mettait à compter ses victimes, le chapelet en était long. Je savais tout cela, Ludovic, et plus j'en apprenais là-dessus, plus Je me croyais à l'abri d'une séduction aussi ba-nale. Si enfant que je fusse, Je raisonnais. Qu'était-ce, après tout, que ce Melchior? un poureur d'estamiiet, un débauché, un fainéant quelques avantages naturels, mais point de qualités Solides, rien de ce qui honore et assure la vie. Ainsi pensais-je, et c'était trop que d'y penser. J'eusse été mieux gardée r l'oubli que par cette obstination à m'occuper d,e de lui, même pour le voir en mal et pour mieux m'en dé-fendre. M'en dépendre, et pourquoi cela? Cet homme que je ju-geais i dépravé était donc dangereux pour mon repos? j'avais à prepdre des précautions contre lui? Hélas 1 oui, Lu-dovic, je rougis en l'avouant et déteste ma faiblesse. Oui, le périj rommençait, presque à mon insu. Oui, cet homme, si décrié pour ses moeurs, si notoirement vicieux, cet homïne
CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 243 buste en plein, et, tournant les yeux de mon côté, de manière à ce que je ne pusse me méprendre ni sur le geste, ni sur l'intention, il m'envoya un baiser à travers l'espace et au 1 milieu des rires de son sérail. Je me dérobai à l'instant à ces insolences, et, mourant de honte, je me jetai dans un fauteuil. Une pareille leçon -eût dû me suffirë elle do@sait la mesure de l'homme et me dictait la conduite qu'il fallait ten'i f avec lui. Plus de curiosité déplacée ni de démarche imprudente mais de la réserve et une sorte d'interdit rigoureusement maintenu. Pendant quelques jours il en fut ainsi, ou, du moins, me tins-je a l'abri des surprises. Mais, par une contradiction sin-gulière, plus je me disais que ces spectacles étaient à fuir, plus je me sentais attirée vers éux. Même aujourd'hui que la réflexion m'éclaire, c'est à peine si je me rends compte des motifs qui me faisaient agir ainsi. Faut-il croire qu'il y a dans le mal on ne saurait dire quel attrait dont il est difficile de se défendre@? La réputation de Melchior était faite dans le quartier pas une voix qui variât là-dessus. Il passait pour un mauvais sujet et s'en faisait gloire, portait ses vices à front découvert, et cherchait le scandale comme d'autres l'évitent. On citait de lui des esclandres, des aventures, et quand on se mettait à compter ses victimes, le chapelet en était long. Je savais tout cela, Ludovic, et plus j'en apprenais là-dessus, plus Je me croyais à l'abri d'une séduction aussi ba-nale. Si enfant que je fusse, Je raisonnais. Qu'était-ce, après tout, que ce Melchior@? un poureur d'estamiiet, un débauché, un fainéant quelques avantages naturels, mais point de qualités Solides, rien de ce qui honore et assure la vie. Ainsi pensais-je, et c'était trop que d'y penser. J'eusse été mieux gardée @@r l'oubli que par cette obstination à m'occuper d,e de lui, même pour le voir en mal et pour mieux m'en dé-fendre. M'en dépendre, et pourquoi cela@? Cet homme que je ju-geais @i dépravé était donc dangereux pour mon repos@? j'avais à prepdre des précautions contre lui@? Hélas 1 oui, Lu-dovic, je rougis en l'avouant et déteste ma faiblesse. Oui, le périj rommençait, presque à mon insu. Oui, cet homme, si décrié pour ses moeurs, si notoirement vicieux, cet homïne
CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 243 buste en plein, et, tournant les yeux de mon côté, de manière à ce que je ne pusse me méprendre ni sur le geste, ni sur l'intention, il m'envoya un baiser à travers l'espace et au@@ milieu des rires de son sérail. Je me dérobai à l'instant à ces insolences, et, mourant de honte, je me jetai dans un fauteuil. Une pareille leçon @eût dû me suffire elle donnait la mesure de l'homme et me dictait la conduite qu'il fallait ten@i@r avec lui. Plus de curiosité déplacée ni de démarche imprudente mais de la réserve et une sorte d'interdit rigoureusement maintenu. Pendant quelques jours il en fut ainsi, ou, du moins, me tins-je à l'abri des surprises. Mais, par une contradiction sin-gulière, plus je me disais que ces spectacles étaient à fuir, plus je me sentais attirée vers eux. Même aujourd'hui que la réflexion m'éclaire, c'est à peine si je me rends compte des motifs qui me faisaient agir ainsi. Faut-il croire qu'il y a dans le mal on ne saurait dire quel attrait dont il est difficile de se défendre ? La réputation de Melchior était faite dans le quartier pas une voix qui variât là-dessus. Il passait pour un mauvais sujet et s'en faisait gloire, portait ses vices à front découvert, et cherchait le scandale comme d'autres l'évitent. On citait de lui des esclandres, des aventures, et quand on se mettait à compter ses victimes, le chapelet en était long. Je savais tout cela, Ludovic, et plus j'en apprenais là-dessus, plus je me croyais à l'abri d'une séduction aussi ba-nale. Si enfant que je fusse, je raisonnais. Qu'était-ce, après tout, que ce Melchior ? un coureur d'estaminet, un débauché, un fainéant quelques avantages naturels, mais point de qualités solides, rien de ce qui honore et assure la vie. Ainsi pensais-je, et c'était trop que d'y penser. J'eusse été mieux gardée par l'oubli que par cette obstination à m'occuper d@e de lui, même pour le voir en mal et pour mieux m'en dé-fendre. M'en défendre, et pourquoi cela ? Cet homme que je ju-geais si dépravé était donc dangereux pour mon repos ? j'avais à prendre des précautions contre lui ? Hélas ! oui, Lu-dovic, je rougis en l'avouant et déteste ma faiblesse. Oui, le péril commençait, presque à mon insu. Oui, cet homme, si décrié pour ses moeurs, si notoirement vicieux, cet homïne
Ainsi pensais-je, et c'était trop que d'y penser.
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CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 243 buste en plein, et, tournant les yeux de mon côté, de manière à ce que je ne pusse me méprendre ni sur le geste, ni sur l'intention, il m'envoya un baiser à travers l'espace et au 1 milieu des rires de son sérail. Je me dérobai à l'instant à ces insolences, et, mourant de honte, je me jetai dans un fauteuil. Une pareille leçon -eût dû me suffirë elle dosait la mesure de l'homme et me dictait la conduite qu'il fallait ten'i f avec lui. Plus de curiosité déplacée ni de démarche imprudente mais de la réserve et une sorte d'interdit rigoureusement maintenu. Pendant quelques jours il en fut ainsi, ou, du moins, me tins-je a l'abri des surprises. Mais, par une contradiction sin-gulière, plus je me disais que ces spectacles étaient à fuir, plus je me sentais attirée vers éux. Même aujourd'hui que la réflexion m'éclaire, c'est à peine si je me rends compte des motifs qui me faisaient agir ainsi. Faut-il croire qu'il y a dans le mal on ne saurait dire quel attrait dont il est difficile de se défendre? La réputation de Melchior était faite dans le quartier pas une voix qui variât là-dessus. Il passait pour un mauvais sujet et s'en faisait gloire, portait ses vices à front découvert, et cherchait le scandale comme d'autres l'évitent. On citait de lui des esclandres, des aventures, et quand on se mettait à compter ses victimes, le chapelet en était long. Je savais tout cela, Ludovic, et plus j'en apprenais là-dessus, plus Je me croyais à l'abri d'une séduction aussi ba-nale. Si enfant que je fusse, Je raisonnais. Qu'était-ce, après tout, que ce Melchior? un poureur d'estamiiet, un débauché, un fainéant quelques avantages naturels, mais point de qualités Solides, rien de ce qui honore et assure la vie. Ainsi pensais-je, et c'était trop que d'y penser. J'eusse été mieux gardée r l'oubli que par cette obstination à m'occuper d,e de lui, même pour le voir en mal et pour mieux m'en dé-fendre. M'en dépendre, et pourquoi cela? Cet homme que je ju-geais i dépravé était donc dangereux pour mon repos? j'avais à prepdre des précautions contre lui? Hélas 1 oui, Lu-dovic, je rougis en l'avouant et déteste ma faiblesse. Oui, le périj rommençait, presque à mon insu. Oui, cet homme, si décrié pour ses moeurs, si notoirement vicieux, cet homïne
CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 243 buste en plein, et, tournant les yeux de mon côté, de manière à ce que je ne pusse me méprendre ni sur le geste, ni sur l'intention, il m'envoya un baiser à travers l'espace et au 1 milieu des rires de son sérail. Je me dérobai à l'instant à ces insolences, et, mourant de honte, je me jetai dans un fauteuil. Une pareille leçon -eût dû me suffirë elle do@sait la mesure de l'homme et me dictait la conduite qu'il fallait ten'i f avec lui. Plus de curiosité déplacée ni de démarche imprudente mais de la réserve et une sorte d'interdit rigoureusement maintenu. Pendant quelques jours il en fut ainsi, ou, du moins, me tins-je a l'abri des surprises. Mais, par une contradiction sin-gulière, plus je me disais que ces spectacles étaient à fuir, plus je me sentais attirée vers éux. Même aujourd'hui que la réflexion m'éclaire, c'est à peine si je me rends compte des motifs qui me faisaient agir ainsi. Faut-il croire qu'il y a dans le mal on ne saurait dire quel attrait dont il est difficile de se défendre@? La réputation de Melchior était faite dans le quartier pas une voix qui variât là-dessus. Il passait pour un mauvais sujet et s'en faisait gloire, portait ses vices à front découvert, et cherchait le scandale comme d'autres l'évitent. On citait de lui des esclandres, des aventures, et quand on se mettait à compter ses victimes, le chapelet en était long. Je savais tout cela, Ludovic, et plus j'en apprenais là-dessus, plus Je me croyais à l'abri d'une séduction aussi ba-nale. Si enfant que je fusse, Je raisonnais. Qu'était-ce, après tout, que ce Melchior@? un poureur d'estamiiet, un débauché, un fainéant quelques avantages naturels, mais point de qualités Solides, rien de ce qui honore et assure la vie. Ainsi pensais-je, et c'était trop que d'y penser. J'eusse été mieux gardée @@r l'oubli que par cette obstination à m'occuper d,e de lui, même pour le voir en mal et pour mieux m'en dé-fendre. M'en dépendre, et pourquoi cela@? Cet homme que je ju-geais @i dépravé était donc dangereux pour mon repos@? j'avais à prepdre des précautions contre lui@? Hélas 1 oui, Lu-dovic, je rougis en l'avouant et déteste ma faiblesse. Oui, le périj rommençait, presque à mon insu. Oui, cet homme, si décrié pour ses moeurs, si notoirement vicieux, cet homïne
CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 243 buste en plein, et, tournant les yeux de mon côté, de manière à ce que je ne pusse me méprendre ni sur le geste, ni sur l'intention, il m'envoya un baiser à travers l'espace et au@@ milieu des rires de son sérail. Je me dérobai à l'instant à ces insolences, et, mourant de honte, je me jetai dans un fauteuil. Une pareille leçon @eût dû me suffire elle donnait la mesure de l'homme et me dictait la conduite qu'il fallait ten@i@r avec lui. Plus de curiosité déplacée ni de démarche imprudente mais de la réserve et une sorte d'interdit rigoureusement maintenu. Pendant quelques jours il en fut ainsi, ou, du moins, me tins-je à l'abri des surprises. Mais, par une contradiction sin-gulière, plus je me disais que ces spectacles étaient à fuir, plus je me sentais attirée vers eux. Même aujourd'hui que la réflexion m'éclaire, c'est à peine si je me rends compte des motifs qui me faisaient agir ainsi. Faut-il croire qu'il y a dans le mal on ne saurait dire quel attrait dont il est difficile de se défendre ? La réputation de Melchior était faite dans le quartier pas une voix qui variât là-dessus. Il passait pour un mauvais sujet et s'en faisait gloire, portait ses vices à front découvert, et cherchait le scandale comme d'autres l'évitent. On citait de lui des esclandres, des aventures, et quand on se mettait à compter ses victimes, le chapelet en était long. Je savais tout cela, Ludovic, et plus j'en apprenais là-dessus, plus je me croyais à l'abri d'une séduction aussi ba-nale. Si enfant que je fusse, je raisonnais. Qu'était-ce, après tout, que ce Melchior ? un coureur d'estaminet, un débauché, un fainéant quelques avantages naturels, mais point de qualités solides, rien de ce qui honore et assure la vie. Ainsi pensais-je, et c'était trop que d'y penser. J'eusse été mieux gardée par l'oubli que par cette obstination à m'occuper d@e de lui, même pour le voir en mal et pour mieux m'en dé-fendre. M'en défendre, et pourquoi cela ? Cet homme que je ju-geais si dépravé était donc dangereux pour mon repos ? j'avais à prendre des précautions contre lui ? Hélas ! oui, Lu-dovic, je rougis en l'avouant et déteste ma faiblesse. Oui, le péril commençait, presque à mon insu. Oui, cet homme, si décrié pour ses moeurs, si notoirement vicieux, cet homïne
J'eusse été mieux gardée r l'oubli que par cette obstination à m'occuper d,e de lui, même pour le voir en mal et pour mieux m'en dé-fendre.
J'eusse été mieux gardée par l'oubli que par cette obstination à m'occuper de de lui, même pour le voir en mal et pour mieux m'en dé-fendre.
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CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 243 buste en plein, et, tournant les yeux de mon côté, de manière à ce que je ne pusse me méprendre ni sur le geste, ni sur l'intention, il m'envoya un baiser à travers l'espace et au 1 milieu des rires de son sérail. Je me dérobai à l'instant à ces insolences, et, mourant de honte, je me jetai dans un fauteuil. Une pareille leçon -eût dû me suffirë elle dosait la mesure de l'homme et me dictait la conduite qu'il fallait ten'i f avec lui. Plus de curiosité déplacée ni de démarche imprudente mais de la réserve et une sorte d'interdit rigoureusement maintenu. Pendant quelques jours il en fut ainsi, ou, du moins, me tins-je a l'abri des surprises. Mais, par une contradiction sin-gulière, plus je me disais que ces spectacles étaient à fuir, plus je me sentais attirée vers éux. Même aujourd'hui que la réflexion m'éclaire, c'est à peine si je me rends compte des motifs qui me faisaient agir ainsi. Faut-il croire qu'il y a dans le mal on ne saurait dire quel attrait dont il est difficile de se défendre? La réputation de Melchior était faite dans le quartier pas une voix qui variât là-dessus. Il passait pour un mauvais sujet et s'en faisait gloire, portait ses vices à front découvert, et cherchait le scandale comme d'autres l'évitent. On citait de lui des esclandres, des aventures, et quand on se mettait à compter ses victimes, le chapelet en était long. Je savais tout cela, Ludovic, et plus j'en apprenais là-dessus, plus Je me croyais à l'abri d'une séduction aussi ba-nale. Si enfant que je fusse, Je raisonnais. Qu'était-ce, après tout, que ce Melchior? un poureur d'estamiiet, un débauché, un fainéant quelques avantages naturels, mais point de qualités Solides, rien de ce qui honore et assure la vie. Ainsi pensais-je, et c'était trop que d'y penser. J'eusse été mieux gardée r l'oubli que par cette obstination à m'occuper d,e de lui, même pour le voir en mal et pour mieux m'en dé-fendre. M'en dépendre, et pourquoi cela? Cet homme que je ju-geais i dépravé était donc dangereux pour mon repos? j'avais à prepdre des précautions contre lui? Hélas 1 oui, Lu-dovic, je rougis en l'avouant et déteste ma faiblesse. Oui, le périj rommençait, presque à mon insu. Oui, cet homme, si décrié pour ses moeurs, si notoirement vicieux, cet homïne
CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 243 buste en plein, et, tournant les yeux de mon côté, de manière à ce que je ne pusse me méprendre ni sur le geste, ni sur l'intention, il m'envoya un baiser à travers l'espace et au 1 milieu des rires de son sérail. Je me dérobai à l'instant à ces insolences, et, mourant de honte, je me jetai dans un fauteuil. Une pareille leçon -eût dû me suffirë elle do@sait la mesure de l'homme et me dictait la conduite qu'il fallait ten'i f avec lui. Plus de curiosité déplacée ni de démarche imprudente mais de la réserve et une sorte d'interdit rigoureusement maintenu. Pendant quelques jours il en fut ainsi, ou, du moins, me tins-je a l'abri des surprises. Mais, par une contradiction sin-gulière, plus je me disais que ces spectacles étaient à fuir, plus je me sentais attirée vers éux. Même aujourd'hui que la réflexion m'éclaire, c'est à peine si je me rends compte des motifs qui me faisaient agir ainsi. Faut-il croire qu'il y a dans le mal on ne saurait dire quel attrait dont il est difficile de se défendre@? La réputation de Melchior était faite dans le quartier pas une voix qui variât là-dessus. Il passait pour un mauvais sujet et s'en faisait gloire, portait ses vices à front découvert, et cherchait le scandale comme d'autres l'évitent. On citait de lui des esclandres, des aventures, et quand on se mettait à compter ses victimes, le chapelet en était long. Je savais tout cela, Ludovic, et plus j'en apprenais là-dessus, plus Je me croyais à l'abri d'une séduction aussi ba-nale. Si enfant que je fusse, Je raisonnais. Qu'était-ce, après tout, que ce Melchior@? un poureur d'estamiiet, un débauché, un fainéant quelques avantages naturels, mais point de qualités Solides, rien de ce qui honore et assure la vie. Ainsi pensais-je, et c'était trop que d'y penser. J'eusse été mieux gardée @@r l'oubli que par cette obstination à m'occuper d,e de lui, même pour le voir en mal et pour mieux m'en dé-fendre. M'en dépendre, et pourquoi cela@? Cet homme que je ju-geais @i dépravé était donc dangereux pour mon repos@? j'avais à prepdre des précautions contre lui@? Hélas 1 oui, Lu-dovic, je rougis en l'avouant et déteste ma faiblesse. Oui, le périj rommençait, presque à mon insu. Oui, cet homme, si décrié pour ses moeurs, si notoirement vicieux, cet homïne
CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 243 buste en plein, et, tournant les yeux de mon côté, de manière à ce que je ne pusse me méprendre ni sur le geste, ni sur l'intention, il m'envoya un baiser à travers l'espace et au@@ milieu des rires de son sérail. Je me dérobai à l'instant à ces insolences, et, mourant de honte, je me jetai dans un fauteuil. Une pareille leçon @eût dû me suffire elle donnait la mesure de l'homme et me dictait la conduite qu'il fallait ten@i@r avec lui. Plus de curiosité déplacée ni de démarche imprudente mais de la réserve et une sorte d'interdit rigoureusement maintenu. Pendant quelques jours il en fut ainsi, ou, du moins, me tins-je à l'abri des surprises. Mais, par une contradiction sin-gulière, plus je me disais que ces spectacles étaient à fuir, plus je me sentais attirée vers eux. Même aujourd'hui que la réflexion m'éclaire, c'est à peine si je me rends compte des motifs qui me faisaient agir ainsi. Faut-il croire qu'il y a dans le mal on ne saurait dire quel attrait dont il est difficile de se défendre ? La réputation de Melchior était faite dans le quartier pas une voix qui variât là-dessus. Il passait pour un mauvais sujet et s'en faisait gloire, portait ses vices à front découvert, et cherchait le scandale comme d'autres l'évitent. On citait de lui des esclandres, des aventures, et quand on se mettait à compter ses victimes, le chapelet en était long. Je savais tout cela, Ludovic, et plus j'en apprenais là-dessus, plus je me croyais à l'abri d'une séduction aussi ba-nale. Si enfant que je fusse, je raisonnais. Qu'était-ce, après tout, que ce Melchior ? un coureur d'estaminet, un débauché, un fainéant quelques avantages naturels, mais point de qualités solides, rien de ce qui honore et assure la vie. Ainsi pensais-je, et c'était trop que d'y penser. J'eusse été mieux gardée par l'oubli que par cette obstination à m'occuper d@e de lui, même pour le voir en mal et pour mieux m'en dé-fendre. M'en défendre, et pourquoi cela ? Cet homme que je ju-geais si dépravé était donc dangereux pour mon repos ? j'avais à prendre des précautions contre lui ? Hélas ! oui, Lu-dovic, je rougis en l'avouant et déteste ma faiblesse. Oui, le péril commençait, presque à mon insu. Oui, cet homme, si décrié pour ses moeurs, si notoirement vicieux, cet homïne
M'en dépendre, et pourquoi cela?
M'en défendre, et pourquoi cela ?
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CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 243 buste en plein, et, tournant les yeux de mon côté, de manière à ce que je ne pusse me méprendre ni sur le geste, ni sur l'intention, il m'envoya un baiser à travers l'espace et au 1 milieu des rires de son sérail. Je me dérobai à l'instant à ces insolences, et, mourant de honte, je me jetai dans un fauteuil. Une pareille leçon -eût dû me suffirë elle dosait la mesure de l'homme et me dictait la conduite qu'il fallait ten'i f avec lui. Plus de curiosité déplacée ni de démarche imprudente mais de la réserve et une sorte d'interdit rigoureusement maintenu. Pendant quelques jours il en fut ainsi, ou, du moins, me tins-je a l'abri des surprises. Mais, par une contradiction sin-gulière, plus je me disais que ces spectacles étaient à fuir, plus je me sentais attirée vers éux. Même aujourd'hui que la réflexion m'éclaire, c'est à peine si je me rends compte des motifs qui me faisaient agir ainsi. Faut-il croire qu'il y a dans le mal on ne saurait dire quel attrait dont il est difficile de se défendre? La réputation de Melchior était faite dans le quartier pas une voix qui variât là-dessus. Il passait pour un mauvais sujet et s'en faisait gloire, portait ses vices à front découvert, et cherchait le scandale comme d'autres l'évitent. On citait de lui des esclandres, des aventures, et quand on se mettait à compter ses victimes, le chapelet en était long. Je savais tout cela, Ludovic, et plus j'en apprenais là-dessus, plus Je me croyais à l'abri d'une séduction aussi ba-nale. Si enfant que je fusse, Je raisonnais. Qu'était-ce, après tout, que ce Melchior? un poureur d'estamiiet, un débauché, un fainéant quelques avantages naturels, mais point de qualités Solides, rien de ce qui honore et assure la vie. Ainsi pensais-je, et c'était trop que d'y penser. J'eusse été mieux gardée r l'oubli que par cette obstination à m'occuper d,e de lui, même pour le voir en mal et pour mieux m'en dé-fendre. M'en dépendre, et pourquoi cela? Cet homme que je ju-geais i dépravé était donc dangereux pour mon repos? j'avais à prepdre des précautions contre lui? Hélas 1 oui, Lu-dovic, je rougis en l'avouant et déteste ma faiblesse. Oui, le périj rommençait, presque à mon insu. Oui, cet homme, si décrié pour ses moeurs, si notoirement vicieux, cet homïne
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CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 243 buste en plein, et, tournant les yeux de mon côté, de manière à ce que je ne pusse me méprendre ni sur le geste, ni sur l'intention, il m'envoya un baiser à travers l'espace et au@@ milieu des rires de son sérail. Je me dérobai à l'instant à ces insolences, et, mourant de honte, je me jetai dans un fauteuil. Une pareille leçon @eût dû me suffire elle donnait la mesure de l'homme et me dictait la conduite qu'il fallait ten@i@r avec lui. Plus de curiosité déplacée ni de démarche imprudente mais de la réserve et une sorte d'interdit rigoureusement maintenu. Pendant quelques jours il en fut ainsi, ou, du moins, me tins-je à l'abri des surprises. Mais, par une contradiction sin-gulière, plus je me disais que ces spectacles étaient à fuir, plus je me sentais attirée vers eux. Même aujourd'hui que la réflexion m'éclaire, c'est à peine si je me rends compte des motifs qui me faisaient agir ainsi. Faut-il croire qu'il y a dans le mal on ne saurait dire quel attrait dont il est difficile de se défendre ? La réputation de Melchior était faite dans le quartier pas une voix qui variât là-dessus. Il passait pour un mauvais sujet et s'en faisait gloire, portait ses vices à front découvert, et cherchait le scandale comme d'autres l'évitent. On citait de lui des esclandres, des aventures, et quand on se mettait à compter ses victimes, le chapelet en était long. Je savais tout cela, Ludovic, et plus j'en apprenais là-dessus, plus je me croyais à l'abri d'une séduction aussi ba-nale. Si enfant que je fusse, je raisonnais. Qu'était-ce, après tout, que ce Melchior ? un coureur d'estaminet, un débauché, un fainéant quelques avantages naturels, mais point de qualités solides, rien de ce qui honore et assure la vie. Ainsi pensais-je, et c'était trop que d'y penser. J'eusse été mieux gardée par l'oubli que par cette obstination à m'occuper d@e de lui, même pour le voir en mal et pour mieux m'en dé-fendre. M'en défendre, et pourquoi cela ? Cet homme que je ju-geais si dépravé était donc dangereux pour mon repos ? j'avais à prendre des précautions contre lui ? Hélas ! oui, Lu-dovic, je rougis en l'avouant et déteste ma faiblesse. Oui, le péril commençait, presque à mon insu. Oui, cet homme, si décrié pour ses moeurs, si notoirement vicieux, cet homïne
Cet homme que je ju-geais i dépravé était donc dangereux pour mon repos?
Cet homme que je ju-geais si dépravé était donc dangereux pour mon repos ?
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CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 243 buste en plein, et, tournant les yeux de mon côté, de manière à ce que je ne pusse me méprendre ni sur le geste, ni sur l'intention, il m'envoya un baiser à travers l'espace et au 1 milieu des rires de son sérail. Je me dérobai à l'instant à ces insolences, et, mourant de honte, je me jetai dans un fauteuil. Une pareille leçon -eût dû me suffirë elle dosait la mesure de l'homme et me dictait la conduite qu'il fallait ten'i f avec lui. Plus de curiosité déplacée ni de démarche imprudente mais de la réserve et une sorte d'interdit rigoureusement maintenu. Pendant quelques jours il en fut ainsi, ou, du moins, me tins-je a l'abri des surprises. Mais, par une contradiction sin-gulière, plus je me disais que ces spectacles étaient à fuir, plus je me sentais attirée vers éux. Même aujourd'hui que la réflexion m'éclaire, c'est à peine si je me rends compte des motifs qui me faisaient agir ainsi. Faut-il croire qu'il y a dans le mal on ne saurait dire quel attrait dont il est difficile de se défendre? La réputation de Melchior était faite dans le quartier pas une voix qui variât là-dessus. Il passait pour un mauvais sujet et s'en faisait gloire, portait ses vices à front découvert, et cherchait le scandale comme d'autres l'évitent. On citait de lui des esclandres, des aventures, et quand on se mettait à compter ses victimes, le chapelet en était long. Je savais tout cela, Ludovic, et plus j'en apprenais là-dessus, plus Je me croyais à l'abri d'une séduction aussi ba-nale. Si enfant que je fusse, Je raisonnais. Qu'était-ce, après tout, que ce Melchior? un poureur d'estamiiet, un débauché, un fainéant quelques avantages naturels, mais point de qualités Solides, rien de ce qui honore et assure la vie. Ainsi pensais-je, et c'était trop que d'y penser. J'eusse été mieux gardée r l'oubli que par cette obstination à m'occuper d,e de lui, même pour le voir en mal et pour mieux m'en dé-fendre. M'en dépendre, et pourquoi cela? Cet homme que je ju-geais i dépravé était donc dangereux pour mon repos? j'avais à prepdre des précautions contre lui? Hélas 1 oui, Lu-dovic, je rougis en l'avouant et déteste ma faiblesse. Oui, le périj rommençait, presque à mon insu. Oui, cet homme, si décrié pour ses moeurs, si notoirement vicieux, cet homïne
CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 243 buste en plein, et, tournant les yeux de mon côté, de manière à ce que je ne pusse me méprendre ni sur le geste, ni sur l'intention, il m'envoya un baiser à travers l'espace et au 1 milieu des rires de son sérail. Je me dérobai à l'instant à ces insolences, et, mourant de honte, je me jetai dans un fauteuil. Une pareille leçon -eût dû me suffirë elle do@sait la mesure de l'homme et me dictait la conduite qu'il fallait ten'i f avec lui. Plus de curiosité déplacée ni de démarche imprudente mais de la réserve et une sorte d'interdit rigoureusement maintenu. Pendant quelques jours il en fut ainsi, ou, du moins, me tins-je a l'abri des surprises. Mais, par une contradiction sin-gulière, plus je me disais que ces spectacles étaient à fuir, plus je me sentais attirée vers éux. Même aujourd'hui que la réflexion m'éclaire, c'est à peine si je me rends compte des motifs qui me faisaient agir ainsi. Faut-il croire qu'il y a dans le mal on ne saurait dire quel attrait dont il est difficile de se défendre@? La réputation de Melchior était faite dans le quartier pas une voix qui variât là-dessus. Il passait pour un mauvais sujet et s'en faisait gloire, portait ses vices à front découvert, et cherchait le scandale comme d'autres l'évitent. On citait de lui des esclandres, des aventures, et quand on se mettait à compter ses victimes, le chapelet en était long. Je savais tout cela, Ludovic, et plus j'en apprenais là-dessus, plus Je me croyais à l'abri d'une séduction aussi ba-nale. Si enfant que je fusse, Je raisonnais. Qu'était-ce, après tout, que ce Melchior@? un poureur d'estamiiet, un débauché, un fainéant quelques avantages naturels, mais point de qualités Solides, rien de ce qui honore et assure la vie. Ainsi pensais-je, et c'était trop que d'y penser. J'eusse été mieux gardée @@r l'oubli que par cette obstination à m'occuper d,e de lui, même pour le voir en mal et pour mieux m'en dé-fendre. M'en dépendre, et pourquoi cela@? Cet homme que je ju-geais @i dépravé était donc dangereux pour mon repos@? j'avais à prepdre des précautions contre lui@? Hélas 1 oui, Lu-dovic, je rougis en l'avouant et déteste ma faiblesse. Oui, le périj rommençait, presque à mon insu. Oui, cet homme, si décrié pour ses moeurs, si notoirement vicieux, cet homïne
CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 243 buste en plein, et, tournant les yeux de mon côté, de manière à ce que je ne pusse me méprendre ni sur le geste, ni sur l'intention, il m'envoya un baiser à travers l'espace et au@@ milieu des rires de son sérail. Je me dérobai à l'instant à ces insolences, et, mourant de honte, je me jetai dans un fauteuil. Une pareille leçon @eût dû me suffire elle donnait la mesure de l'homme et me dictait la conduite qu'il fallait ten@i@r avec lui. Plus de curiosité déplacée ni de démarche imprudente mais de la réserve et une sorte d'interdit rigoureusement maintenu. Pendant quelques jours il en fut ainsi, ou, du moins, me tins-je à l'abri des surprises. Mais, par une contradiction sin-gulière, plus je me disais que ces spectacles étaient à fuir, plus je me sentais attirée vers eux. Même aujourd'hui que la réflexion m'éclaire, c'est à peine si je me rends compte des motifs qui me faisaient agir ainsi. Faut-il croire qu'il y a dans le mal on ne saurait dire quel attrait dont il est difficile de se défendre ? La réputation de Melchior était faite dans le quartier pas une voix qui variât là-dessus. Il passait pour un mauvais sujet et s'en faisait gloire, portait ses vices à front découvert, et cherchait le scandale comme d'autres l'évitent. On citait de lui des esclandres, des aventures, et quand on se mettait à compter ses victimes, le chapelet en était long. Je savais tout cela, Ludovic, et plus j'en apprenais là-dessus, plus je me croyais à l'abri d'une séduction aussi ba-nale. Si enfant que je fusse, je raisonnais. Qu'était-ce, après tout, que ce Melchior ? un coureur d'estaminet, un débauché, un fainéant quelques avantages naturels, mais point de qualités solides, rien de ce qui honore et assure la vie. Ainsi pensais-je, et c'était trop que d'y penser. J'eusse été mieux gardée par l'oubli que par cette obstination à m'occuper d@e de lui, même pour le voir en mal et pour mieux m'en dé-fendre. M'en défendre, et pourquoi cela ? Cet homme que je ju-geais si dépravé était donc dangereux pour mon repos ? j'avais à prendre des précautions contre lui ? Hélas ! oui, Lu-dovic, je rougis en l'avouant et déteste ma faiblesse. Oui, le péril commençait, presque à mon insu. Oui, cet homme, si décrié pour ses moeurs, si notoirement vicieux, cet homïne
j'avais à prepdre des précautions contre lui?
j'avais à prendre des précautions contre lui ?
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CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 243 buste en plein, et, tournant les yeux de mon côté, de manière à ce que je ne pusse me méprendre ni sur le geste, ni sur l'intention, il m'envoya un baiser à travers l'espace et au 1 milieu des rires de son sérail. Je me dérobai à l'instant à ces insolences, et, mourant de honte, je me jetai dans un fauteuil. Une pareille leçon -eût dû me suffirë elle dosait la mesure de l'homme et me dictait la conduite qu'il fallait ten'i f avec lui. Plus de curiosité déplacée ni de démarche imprudente mais de la réserve et une sorte d'interdit rigoureusement maintenu. Pendant quelques jours il en fut ainsi, ou, du moins, me tins-je a l'abri des surprises. Mais, par une contradiction sin-gulière, plus je me disais que ces spectacles étaient à fuir, plus je me sentais attirée vers éux. Même aujourd'hui que la réflexion m'éclaire, c'est à peine si je me rends compte des motifs qui me faisaient agir ainsi. Faut-il croire qu'il y a dans le mal on ne saurait dire quel attrait dont il est difficile de se défendre? La réputation de Melchior était faite dans le quartier pas une voix qui variât là-dessus. Il passait pour un mauvais sujet et s'en faisait gloire, portait ses vices à front découvert, et cherchait le scandale comme d'autres l'évitent. On citait de lui des esclandres, des aventures, et quand on se mettait à compter ses victimes, le chapelet en était long. Je savais tout cela, Ludovic, et plus j'en apprenais là-dessus, plus Je me croyais à l'abri d'une séduction aussi ba-nale. Si enfant que je fusse, Je raisonnais. Qu'était-ce, après tout, que ce Melchior? un poureur d'estamiiet, un débauché, un fainéant quelques avantages naturels, mais point de qualités Solides, rien de ce qui honore et assure la vie. Ainsi pensais-je, et c'était trop que d'y penser. J'eusse été mieux gardée r l'oubli que par cette obstination à m'occuper d,e de lui, même pour le voir en mal et pour mieux m'en dé-fendre. M'en dépendre, et pourquoi cela? Cet homme que je ju-geais i dépravé était donc dangereux pour mon repos? j'avais à prepdre des précautions contre lui? Hélas 1 oui, Lu-dovic, je rougis en l'avouant et déteste ma faiblesse. Oui, le périj rommençait, presque à mon insu. Oui, cet homme, si décrié pour ses moeurs, si notoirement vicieux, cet homïne
CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 243 buste en plein, et, tournant les yeux de mon côté, de manière à ce que je ne pusse me méprendre ni sur le geste, ni sur l'intention, il m'envoya un baiser à travers l'espace et au 1 milieu des rires de son sérail. Je me dérobai à l'instant à ces insolences, et, mourant de honte, je me jetai dans un fauteuil. Une pareille leçon -eût dû me suffirë elle do@sait la mesure de l'homme et me dictait la conduite qu'il fallait ten'i f avec lui. Plus de curiosité déplacée ni de démarche imprudente mais de la réserve et une sorte d'interdit rigoureusement maintenu. Pendant quelques jours il en fut ainsi, ou, du moins, me tins-je a l'abri des surprises. Mais, par une contradiction sin-gulière, plus je me disais que ces spectacles étaient à fuir, plus je me sentais attirée vers éux. Même aujourd'hui que la réflexion m'éclaire, c'est à peine si je me rends compte des motifs qui me faisaient agir ainsi. Faut-il croire qu'il y a dans le mal on ne saurait dire quel attrait dont il est difficile de se défendre@? La réputation de Melchior était faite dans le quartier pas une voix qui variât là-dessus. Il passait pour un mauvais sujet et s'en faisait gloire, portait ses vices à front découvert, et cherchait le scandale comme d'autres l'évitent. On citait de lui des esclandres, des aventures, et quand on se mettait à compter ses victimes, le chapelet en était long. Je savais tout cela, Ludovic, et plus j'en apprenais là-dessus, plus Je me croyais à l'abri d'une séduction aussi ba-nale. Si enfant que je fusse, Je raisonnais. Qu'était-ce, après tout, que ce Melchior@? un poureur d'estamiiet, un débauché, un fainéant quelques avantages naturels, mais point de qualités Solides, rien de ce qui honore et assure la vie. Ainsi pensais-je, et c'était trop que d'y penser. J'eusse été mieux gardée @@r l'oubli que par cette obstination à m'occuper d,e de lui, même pour le voir en mal et pour mieux m'en dé-fendre. M'en dépendre, et pourquoi cela@? Cet homme que je ju-geais @i dépravé était donc dangereux pour mon repos@? j'avais à prepdre des précautions contre lui@? Hélas 1 oui, Lu-dovic, je rougis en l'avouant et déteste ma faiblesse. Oui, le périj rommençait, presque à mon insu. Oui, cet homme, si décrié pour ses moeurs, si notoirement vicieux, cet homïne
CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 243 buste en plein, et, tournant les yeux de mon côté, de manière à ce que je ne pusse me méprendre ni sur le geste, ni sur l'intention, il m'envoya un baiser à travers l'espace et au@@ milieu des rires de son sérail. Je me dérobai à l'instant à ces insolences, et, mourant de honte, je me jetai dans un fauteuil. Une pareille leçon @eût dû me suffire elle donnait la mesure de l'homme et me dictait la conduite qu'il fallait ten@i@r avec lui. Plus de curiosité déplacée ni de démarche imprudente mais de la réserve et une sorte d'interdit rigoureusement maintenu. Pendant quelques jours il en fut ainsi, ou, du moins, me tins-je à l'abri des surprises. Mais, par une contradiction sin-gulière, plus je me disais que ces spectacles étaient à fuir, plus je me sentais attirée vers eux. Même aujourd'hui que la réflexion m'éclaire, c'est à peine si je me rends compte des motifs qui me faisaient agir ainsi. Faut-il croire qu'il y a dans le mal on ne saurait dire quel attrait dont il est difficile de se défendre ? La réputation de Melchior était faite dans le quartier pas une voix qui variât là-dessus. Il passait pour un mauvais sujet et s'en faisait gloire, portait ses vices à front découvert, et cherchait le scandale comme d'autres l'évitent. On citait de lui des esclandres, des aventures, et quand on se mettait à compter ses victimes, le chapelet en était long. Je savais tout cela, Ludovic, et plus j'en apprenais là-dessus, plus je me croyais à l'abri d'une séduction aussi ba-nale. Si enfant que je fusse, je raisonnais. Qu'était-ce, après tout, que ce Melchior ? un coureur d'estaminet, un débauché, un fainéant quelques avantages naturels, mais point de qualités solides, rien de ce qui honore et assure la vie. Ainsi pensais-je, et c'était trop que d'y penser. J'eusse été mieux gardée par l'oubli que par cette obstination à m'occuper d@e de lui, même pour le voir en mal et pour mieux m'en dé-fendre. M'en défendre, et pourquoi cela ? Cet homme que je ju-geais si dépravé était donc dangereux pour mon repos ? j'avais à prendre des précautions contre lui ? Hélas ! oui, Lu-dovic, je rougis en l'avouant et déteste ma faiblesse. Oui, le péril commençait, presque à mon insu. Oui, cet homme, si décrié pour ses moeurs, si notoirement vicieux, cet homïne
Hélas 1 oui, Lu-dovic, je rougis en l'avouant et déteste ma faiblesse.
Hélas ! oui, Lu-dovic, je rougis en l'avouant et déteste ma faiblesse.
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CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 243 buste en plein, et, tournant les yeux de mon côté, de manière à ce que je ne pusse me méprendre ni sur le geste, ni sur l'intention, il m'envoya un baiser à travers l'espace et au 1 milieu des rires de son sérail. Je me dérobai à l'instant à ces insolences, et, mourant de honte, je me jetai dans un fauteuil. Une pareille leçon -eût dû me suffirë elle dosait la mesure de l'homme et me dictait la conduite qu'il fallait ten'i f avec lui. Plus de curiosité déplacée ni de démarche imprudente mais de la réserve et une sorte d'interdit rigoureusement maintenu. Pendant quelques jours il en fut ainsi, ou, du moins, me tins-je a l'abri des surprises. Mais, par une contradiction sin-gulière, plus je me disais que ces spectacles étaient à fuir, plus je me sentais attirée vers éux. Même aujourd'hui que la réflexion m'éclaire, c'est à peine si je me rends compte des motifs qui me faisaient agir ainsi. Faut-il croire qu'il y a dans le mal on ne saurait dire quel attrait dont il est difficile de se défendre? La réputation de Melchior était faite dans le quartier pas une voix qui variât là-dessus. Il passait pour un mauvais sujet et s'en faisait gloire, portait ses vices à front découvert, et cherchait le scandale comme d'autres l'évitent. On citait de lui des esclandres, des aventures, et quand on se mettait à compter ses victimes, le chapelet en était long. Je savais tout cela, Ludovic, et plus j'en apprenais là-dessus, plus Je me croyais à l'abri d'une séduction aussi ba-nale. Si enfant que je fusse, Je raisonnais. Qu'était-ce, après tout, que ce Melchior? un poureur d'estamiiet, un débauché, un fainéant quelques avantages naturels, mais point de qualités Solides, rien de ce qui honore et assure la vie. Ainsi pensais-je, et c'était trop que d'y penser. J'eusse été mieux gardée r l'oubli que par cette obstination à m'occuper d,e de lui, même pour le voir en mal et pour mieux m'en dé-fendre. M'en dépendre, et pourquoi cela? Cet homme que je ju-geais i dépravé était donc dangereux pour mon repos? j'avais à prepdre des précautions contre lui? Hélas 1 oui, Lu-dovic, je rougis en l'avouant et déteste ma faiblesse. Oui, le périj rommençait, presque à mon insu. Oui, cet homme, si décrié pour ses moeurs, si notoirement vicieux, cet homïne
CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 243 buste en plein, et, tournant les yeux de mon côté, de manière à ce que je ne pusse me méprendre ni sur le geste, ni sur l'intention, il m'envoya un baiser à travers l'espace et au 1 milieu des rires de son sérail. Je me dérobai à l'instant à ces insolences, et, mourant de honte, je me jetai dans un fauteuil. Une pareille leçon -eût dû me suffirë elle do@sait la mesure de l'homme et me dictait la conduite qu'il fallait ten'i f avec lui. Plus de curiosité déplacée ni de démarche imprudente mais de la réserve et une sorte d'interdit rigoureusement maintenu. Pendant quelques jours il en fut ainsi, ou, du moins, me tins-je a l'abri des surprises. Mais, par une contradiction sin-gulière, plus je me disais que ces spectacles étaient à fuir, plus je me sentais attirée vers éux. Même aujourd'hui que la réflexion m'éclaire, c'est à peine si je me rends compte des motifs qui me faisaient agir ainsi. Faut-il croire qu'il y a dans le mal on ne saurait dire quel attrait dont il est difficile de se défendre@? La réputation de Melchior était faite dans le quartier pas une voix qui variât là-dessus. Il passait pour un mauvais sujet et s'en faisait gloire, portait ses vices à front découvert, et cherchait le scandale comme d'autres l'évitent. On citait de lui des esclandres, des aventures, et quand on se mettait à compter ses victimes, le chapelet en était long. Je savais tout cela, Ludovic, et plus j'en apprenais là-dessus, plus Je me croyais à l'abri d'une séduction aussi ba-nale. Si enfant que je fusse, Je raisonnais. Qu'était-ce, après tout, que ce Melchior@? un poureur d'estamiiet, un débauché, un fainéant quelques avantages naturels, mais point de qualités Solides, rien de ce qui honore et assure la vie. Ainsi pensais-je, et c'était trop que d'y penser. J'eusse été mieux gardée @@r l'oubli que par cette obstination à m'occuper d,e de lui, même pour le voir en mal et pour mieux m'en dé-fendre. M'en dépendre, et pourquoi cela@? Cet homme que je ju-geais @i dépravé était donc dangereux pour mon repos@? j'avais à prepdre des précautions contre lui@? Hélas 1 oui, Lu-dovic, je rougis en l'avouant et déteste ma faiblesse. Oui, le périj rommençait, presque à mon insu. Oui, cet homme, si décrié pour ses moeurs, si notoirement vicieux, cet homïne
CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 243 buste en plein, et, tournant les yeux de mon côté, de manière à ce que je ne pusse me méprendre ni sur le geste, ni sur l'intention, il m'envoya un baiser à travers l'espace et au@@ milieu des rires de son sérail. Je me dérobai à l'instant à ces insolences, et, mourant de honte, je me jetai dans un fauteuil. Une pareille leçon @eût dû me suffire elle donnait la mesure de l'homme et me dictait la conduite qu'il fallait ten@i@r avec lui. Plus de curiosité déplacée ni de démarche imprudente mais de la réserve et une sorte d'interdit rigoureusement maintenu. Pendant quelques jours il en fut ainsi, ou, du moins, me tins-je à l'abri des surprises. Mais, par une contradiction sin-gulière, plus je me disais que ces spectacles étaient à fuir, plus je me sentais attirée vers eux. Même aujourd'hui que la réflexion m'éclaire, c'est à peine si je me rends compte des motifs qui me faisaient agir ainsi. Faut-il croire qu'il y a dans le mal on ne saurait dire quel attrait dont il est difficile de se défendre ? La réputation de Melchior était faite dans le quartier pas une voix qui variât là-dessus. Il passait pour un mauvais sujet et s'en faisait gloire, portait ses vices à front découvert, et cherchait le scandale comme d'autres l'évitent. On citait de lui des esclandres, des aventures, et quand on se mettait à compter ses victimes, le chapelet en était long. Je savais tout cela, Ludovic, et plus j'en apprenais là-dessus, plus je me croyais à l'abri d'une séduction aussi ba-nale. Si enfant que je fusse, je raisonnais. Qu'était-ce, après tout, que ce Melchior ? un coureur d'estaminet, un débauché, un fainéant quelques avantages naturels, mais point de qualités solides, rien de ce qui honore et assure la vie. Ainsi pensais-je, et c'était trop que d'y penser. J'eusse été mieux gardée par l'oubli que par cette obstination à m'occuper d@e de lui, même pour le voir en mal et pour mieux m'en dé-fendre. M'en défendre, et pourquoi cela ? Cet homme que je ju-geais si dépravé était donc dangereux pour mon repos ? j'avais à prendre des précautions contre lui ? Hélas ! oui, Lu-dovic, je rougis en l'avouant et déteste ma faiblesse. Oui, le péril commençait, presque à mon insu. Oui, cet homme, si décrié pour ses moeurs, si notoirement vicieux, cet homïne
Oui, cet homme, si décrié pour ses moeurs, si notoirement vicieux, cet homïne
Oui, cet homme, si décrié pour ses moeurs, si notoirement vicieux, cet homïne
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-52 -de mariages, et à ceux surtout où les parents consultent moins Dieu que leur ambition, ne manqua pas d'arriver ces premières dou-ceurs ne furent qu'un éclair, qui n'a pas plus tôt brillé , qu'il est suivi du tonnerre et de la foudre. Et si jamais on donne l'histoire des maris fameux par leur barbarie l'histoire qu'un volume n'épuisera pas , le sieur Du-bois y fera un personnage distingué heureu-sement, et grâce aux prières de son épouse, il ne le soutiendra pas jusqu'à la fin. Je ne suivrai pas ce monstre dans toutes les horreurs dont il se rendit coupable il est des détails qui coûtent à l'humanité. Je me con-tenterai donc de me transcrire moi-même, et de répéter ici ce que j'en ai dit dans un ou-vrage. Le voici, on peut compter que ce n'est qu'un très-faible abrégé. Au bout de quelques mois, la scène chan-gea. L'affection feinte ou réelle du nouveau mari disparut, et rien ne fut capable de la ramener. Ni la douceur, ni la complaisance, ni les grâces de sa femme, né purent toucher ce coeur indomptable. Il n'eut pour elle qu'une aversion pleine de mépris. Il donnait à d'au-tres , et sous ses propres yeux, les marques de tendresse qu'il lui dérobait. Malgré son
-52 -de mariages, et à ceux surtout où les parents consultent moins Dieu que leur ambition, ne manqua pas d'arriver ces premières dou-ceurs ne furent qu'un éclair, qui n'a pas plus tôt brillé , qu'il est suivi du tonnerre et de la foudre. Et si jamais on donne l'histoire des maris fameux par leur barbarie l'histoire qu'un volume n'épuisera pas , le sieur Du-bois y fera un personnage distingué heureu-sement, et grâce aux prières de son épouse, il ne le soutiendra pas jusqu'à la fin. Je ne suivrai pas ce monstre dans toutes les horreurs dont il se rendit coupable il est des détails qui coûtent à l'humanité. Je me con-tenterai donc de me transcrire moi-même, et de répéter ici ce que j'en ai dit dans un ou-vrage. Le voici, on peut compter que ce n'est qu'un très-faible abrégé. Au bout de quelques mois, la scène chan-gea. L'affection feinte ou réelle du nouveau mari disparut, et rien ne fut capable de la ramener. Ni la douceur, ni la complaisance, ni les grâces de sa femme, né purent toucher ce coeur indomptable. Il n'eut pour elle qu'une aversion pleine de mépris. Il donnait à d'au-tres , et sous ses propres yeux, les marques de tendresse qu'il lui dérobait. Malgré son
-52 -de mariages, et à ceux surtout où les parents consultent moins Dieu que leur ambition, ne manqua pas d'arriver ces premières dou-ceurs ne furent qu'un éclair, qui n'a pas plus tôt brillé , qu'il est suivi du tonnerre et de la foudre. Et si jamais on donne l'histoire des maris fameux par leur barbarie l'histoire qu'un volume n'épuisera pas , le sieur Du-bois y fera un personnage distingué heureu-sement, et grâce aux prières de son épouse, il ne le soutiendra pas jusqu'à la fin. Je ne suivrai pas ce monstre dans toutes les horreurs dont il se rendit coupable il est des détails qui coûtent à l'humanité. Je me con-tenterai donc de me transcrire moi-même, et de répéter ici ce que j'en ai dit dans un ou-vrage. Le voici, on peut compter que ce n'est qu'un très-faible abrégé. Au bout de quelques mois, la scène chan-gea. L'affection feinte ou réelle du nouveau mari disparut, et rien ne fut capable de la ramener. Ni la douceur, ni la complaisance, ni les grâces de sa femme, ne purent toucher ce coeur indomptable. Il n'eut pour elle qu'une aversion pleine de mépris. Il donnait à d'au-tres , et sous ses propres yeux, les marques de tendresse qu'il lui dérobait. Malgré son
-52 -de mariages, et à ceux surtout où les parents consultent moins Dieu que leur ambition, ne manqua pas d'arriver ces premières dou-ceurs ne furent qu'un éclair, qui n'a pas plus tôt brillé , qu'il est suivi du tonnerre et de la foudre.
-52 -de mariages, et à ceux surtout où les parents consultent moins Dieu que leur ambition, ne manqua pas d'arriver ces premières dou-ceurs ne furent qu'un éclair, qui n'a pas plus tôt brillé , qu'il est suivi du tonnerre et de la foudre.
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-52 -de mariages, et à ceux surtout où les parents consultent moins Dieu que leur ambition, ne manqua pas d'arriver ces premières dou-ceurs ne furent qu'un éclair, qui n'a pas plus tôt brillé , qu'il est suivi du tonnerre et de la foudre. Et si jamais on donne l'histoire des maris fameux par leur barbarie l'histoire qu'un volume n'épuisera pas , le sieur Du-bois y fera un personnage distingué heureu-sement, et grâce aux prières de son épouse, il ne le soutiendra pas jusqu'à la fin. Je ne suivrai pas ce monstre dans toutes les horreurs dont il se rendit coupable il est des détails qui coûtent à l'humanité. Je me con-tenterai donc de me transcrire moi-même, et de répéter ici ce que j'en ai dit dans un ou-vrage. Le voici, on peut compter que ce n'est qu'un très-faible abrégé. Au bout de quelques mois, la scène chan-gea. L'affection feinte ou réelle du nouveau mari disparut, et rien ne fut capable de la ramener. Ni la douceur, ni la complaisance, ni les grâces de sa femme, né purent toucher ce coeur indomptable. Il n'eut pour elle qu'une aversion pleine de mépris. Il donnait à d'au-tres , et sous ses propres yeux, les marques de tendresse qu'il lui dérobait. Malgré son
-52 -de mariages, et à ceux surtout où les parents consultent moins Dieu que leur ambition, ne manqua pas d'arriver ces premières dou-ceurs ne furent qu'un éclair, qui n'a pas plus tôt brillé , qu'il est suivi du tonnerre et de la foudre. Et si jamais on donne l'histoire des maris fameux par leur barbarie l'histoire qu'un volume n'épuisera pas , le sieur Du-bois y fera un personnage distingué heureu-sement, et grâce aux prières de son épouse, il ne le soutiendra pas jusqu'à la fin. Je ne suivrai pas ce monstre dans toutes les horreurs dont il se rendit coupable il est des détails qui coûtent à l'humanité. Je me con-tenterai donc de me transcrire moi-même, et de répéter ici ce que j'en ai dit dans un ou-vrage. Le voici, on peut compter que ce n'est qu'un très-faible abrégé. Au bout de quelques mois, la scène chan-gea. L'affection feinte ou réelle du nouveau mari disparut, et rien ne fut capable de la ramener. Ni la douceur, ni la complaisance, ni les grâces de sa femme, né purent toucher ce coeur indomptable. Il n'eut pour elle qu'une aversion pleine de mépris. Il donnait à d'au-tres , et sous ses propres yeux, les marques de tendresse qu'il lui dérobait. Malgré son
-52 -de mariages, et à ceux surtout où les parents consultent moins Dieu que leur ambition, ne manqua pas d'arriver ces premières dou-ceurs ne furent qu'un éclair, qui n'a pas plus tôt brillé , qu'il est suivi du tonnerre et de la foudre. Et si jamais on donne l'histoire des maris fameux par leur barbarie l'histoire qu'un volume n'épuisera pas , le sieur Du-bois y fera un personnage distingué heureu-sement, et grâce aux prières de son épouse, il ne le soutiendra pas jusqu'à la fin. Je ne suivrai pas ce monstre dans toutes les horreurs dont il se rendit coupable il est des détails qui coûtent à l'humanité. Je me con-tenterai donc de me transcrire moi-même, et de répéter ici ce que j'en ai dit dans un ou-vrage. Le voici, on peut compter que ce n'est qu'un très-faible abrégé. Au bout de quelques mois, la scène chan-gea. L'affection feinte ou réelle du nouveau mari disparut, et rien ne fut capable de la ramener. Ni la douceur, ni la complaisance, ni les grâces de sa femme, ne purent toucher ce coeur indomptable. Il n'eut pour elle qu'une aversion pleine de mépris. Il donnait à d'au-tres , et sous ses propres yeux, les marques de tendresse qu'il lui dérobait. Malgré son
Et si jamais on donne l'histoire des maris fameux par leur barbarie l'histoire qu'un volume n'épuisera pas , le sieur Du-bois y fera un personnage distingué heureu-sement, et grâce aux prières de son épouse, il ne le soutiendra pas jusqu'à la fin.
Et si jamais on donne l'histoire des maris fameux par leur barbarie l'histoire qu'un volume n'épuisera pas , le sieur Du-bois y fera un personnage distingué heureu-sement, et grâce aux prières de son épouse, il ne le soutiendra pas jusqu'à la fin.
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-52 -de mariages, et à ceux surtout où les parents consultent moins Dieu que leur ambition, ne manqua pas d'arriver ces premières dou-ceurs ne furent qu'un éclair, qui n'a pas plus tôt brillé , qu'il est suivi du tonnerre et de la foudre. Et si jamais on donne l'histoire des maris fameux par leur barbarie l'histoire qu'un volume n'épuisera pas , le sieur Du-bois y fera un personnage distingué heureu-sement, et grâce aux prières de son épouse, il ne le soutiendra pas jusqu'à la fin. Je ne suivrai pas ce monstre dans toutes les horreurs dont il se rendit coupable il est des détails qui coûtent à l'humanité. Je me con-tenterai donc de me transcrire moi-même, et de répéter ici ce que j'en ai dit dans un ou-vrage. Le voici, on peut compter que ce n'est qu'un très-faible abrégé. Au bout de quelques mois, la scène chan-gea. L'affection feinte ou réelle du nouveau mari disparut, et rien ne fut capable de la ramener. Ni la douceur, ni la complaisance, ni les grâces de sa femme, né purent toucher ce coeur indomptable. Il n'eut pour elle qu'une aversion pleine de mépris. Il donnait à d'au-tres , et sous ses propres yeux, les marques de tendresse qu'il lui dérobait. Malgré son
-52 -de mariages, et à ceux surtout où les parents consultent moins Dieu que leur ambition, ne manqua pas d'arriver ces premières dou-ceurs ne furent qu'un éclair, qui n'a pas plus tôt brillé , qu'il est suivi du tonnerre et de la foudre. Et si jamais on donne l'histoire des maris fameux par leur barbarie l'histoire qu'un volume n'épuisera pas , le sieur Du-bois y fera un personnage distingué heureu-sement, et grâce aux prières de son épouse, il ne le soutiendra pas jusqu'à la fin. Je ne suivrai pas ce monstre dans toutes les horreurs dont il se rendit coupable il est des détails qui coûtent à l'humanité. Je me con-tenterai donc de me transcrire moi-même, et de répéter ici ce que j'en ai dit dans un ou-vrage. Le voici, on peut compter que ce n'est qu'un très-faible abrégé. Au bout de quelques mois, la scène chan-gea. L'affection feinte ou réelle du nouveau mari disparut, et rien ne fut capable de la ramener. Ni la douceur, ni la complaisance, ni les grâces de sa femme, né purent toucher ce coeur indomptable. Il n'eut pour elle qu'une aversion pleine de mépris. Il donnait à d'au-tres , et sous ses propres yeux, les marques de tendresse qu'il lui dérobait. Malgré son
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Je me con-tenterai donc de me transcrire moi-même, et de répéter ici ce que j'en ai dit dans un ou-vrage.
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-52 -de mariages, et à ceux surtout où les parents consultent moins Dieu que leur ambition, ne manqua pas d'arriver ces premières dou-ceurs ne furent qu'un éclair, qui n'a pas plus tôt brillé , qu'il est suivi du tonnerre et de la foudre. Et si jamais on donne l'histoire des maris fameux par leur barbarie l'histoire qu'un volume n'épuisera pas , le sieur Du-bois y fera un personnage distingué heureu-sement, et grâce aux prières de son épouse, il ne le soutiendra pas jusqu'à la fin. Je ne suivrai pas ce monstre dans toutes les horreurs dont il se rendit coupable il est des détails qui coûtent à l'humanité. Je me con-tenterai donc de me transcrire moi-même, et de répéter ici ce que j'en ai dit dans un ou-vrage. Le voici, on peut compter que ce n'est qu'un très-faible abrégé. Au bout de quelques mois, la scène chan-gea. L'affection feinte ou réelle du nouveau mari disparut, et rien ne fut capable de la ramener. Ni la douceur, ni la complaisance, ni les grâces de sa femme, ne purent toucher ce coeur indomptable. Il n'eut pour elle qu'une aversion pleine de mépris. Il donnait à d'au-tres , et sous ses propres yeux, les marques de tendresse qu'il lui dérobait. Malgré son
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-52 -de mariages, et à ceux surtout où les parents consultent moins Dieu que leur ambition, ne manqua pas d'arriver ces premières dou-ceurs ne furent qu'un éclair, qui n'a pas plus tôt brillé , qu'il est suivi du tonnerre et de la foudre. Et si jamais on donne l'histoire des maris fameux par leur barbarie l'histoire qu'un volume n'épuisera pas , le sieur Du-bois y fera un personnage distingué heureu-sement, et grâce aux prières de son épouse, il ne le soutiendra pas jusqu'à la fin. Je ne suivrai pas ce monstre dans toutes les horreurs dont il se rendit coupable il est des détails qui coûtent à l'humanité. Je me con-tenterai donc de me transcrire moi-même, et de répéter ici ce que j'en ai dit dans un ou-vrage. Le voici, on peut compter que ce n'est qu'un très-faible abrégé. Au bout de quelques mois, la scène chan-gea. L'affection feinte ou réelle du nouveau mari disparut, et rien ne fut capable de la ramener. Ni la douceur, ni la complaisance, ni les grâces de sa femme, né purent toucher ce coeur indomptable. Il n'eut pour elle qu'une aversion pleine de mépris. Il donnait à d'au-tres , et sous ses propres yeux, les marques de tendresse qu'il lui dérobait. Malgré son
-52 -de mariages, et à ceux surtout où les parents consultent moins Dieu que leur ambition, ne manqua pas d'arriver ces premières dou-ceurs ne furent qu'un éclair, qui n'a pas plus tôt brillé , qu'il est suivi du tonnerre et de la foudre. Et si jamais on donne l'histoire des maris fameux par leur barbarie l'histoire qu'un volume n'épuisera pas , le sieur Du-bois y fera un personnage distingué heureu-sement, et grâce aux prières de son épouse, il ne le soutiendra pas jusqu'à la fin. Je ne suivrai pas ce monstre dans toutes les horreurs dont il se rendit coupable il est des détails qui coûtent à l'humanité. Je me con-tenterai donc de me transcrire moi-même, et de répéter ici ce que j'en ai dit dans un ou-vrage. Le voici, on peut compter que ce n'est qu'un très-faible abrégé. Au bout de quelques mois, la scène chan-gea. L'affection feinte ou réelle du nouveau mari disparut, et rien ne fut capable de la ramener. Ni la douceur, ni la complaisance, ni les grâces de sa femme, né purent toucher ce coeur indomptable. Il n'eut pour elle qu'une aversion pleine de mépris. Il donnait à d'au-tres , et sous ses propres yeux, les marques de tendresse qu'il lui dérobait. Malgré son
-52 -de mariages, et à ceux surtout où les parents consultent moins Dieu que leur ambition, ne manqua pas d'arriver ces premières dou-ceurs ne furent qu'un éclair, qui n'a pas plus tôt brillé , qu'il est suivi du tonnerre et de la foudre. Et si jamais on donne l'histoire des maris fameux par leur barbarie l'histoire qu'un volume n'épuisera pas , le sieur Du-bois y fera un personnage distingué heureu-sement, et grâce aux prières de son épouse, il ne le soutiendra pas jusqu'à la fin. Je ne suivrai pas ce monstre dans toutes les horreurs dont il se rendit coupable il est des détails qui coûtent à l'humanité. Je me con-tenterai donc de me transcrire moi-même, et de répéter ici ce que j'en ai dit dans un ou-vrage. Le voici, on peut compter que ce n'est qu'un très-faible abrégé. Au bout de quelques mois, la scène chan-gea. L'affection feinte ou réelle du nouveau mari disparut, et rien ne fut capable de la ramener. Ni la douceur, ni la complaisance, ni les grâces de sa femme, ne purent toucher ce coeur indomptable. Il n'eut pour elle qu'une aversion pleine de mépris. Il donnait à d'au-tres , et sous ses propres yeux, les marques de tendresse qu'il lui dérobait. Malgré son
Il n'eut pour elle qu'une aversion pleine de mépris.
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-52 -de mariages, et à ceux surtout où les parents consultent moins Dieu que leur ambition, ne manqua pas d'arriver ces premières dou-ceurs ne furent qu'un éclair, qui n'a pas plus tôt brillé , qu'il est suivi du tonnerre et de la foudre. Et si jamais on donne l'histoire des maris fameux par leur barbarie l'histoire qu'un volume n'épuisera pas , le sieur Du-bois y fera un personnage distingué heureu-sement, et grâce aux prières de son épouse, il ne le soutiendra pas jusqu'à la fin. Je ne suivrai pas ce monstre dans toutes les horreurs dont il se rendit coupable il est des détails qui coûtent à l'humanité. Je me con-tenterai donc de me transcrire moi-même, et de répéter ici ce que j'en ai dit dans un ou-vrage. Le voici, on peut compter que ce n'est qu'un très-faible abrégé. Au bout de quelques mois, la scène chan-gea. L'affection feinte ou réelle du nouveau mari disparut, et rien ne fut capable de la ramener. Ni la douceur, ni la complaisance, ni les grâces de sa femme, né purent toucher ce coeur indomptable. Il n'eut pour elle qu'une aversion pleine de mépris. Il donnait à d'au-tres , et sous ses propres yeux, les marques de tendresse qu'il lui dérobait. Malgré son
-52 -de mariages, et à ceux surtout où les parents consultent moins Dieu que leur ambition, ne manqua pas d'arriver ces premières dou-ceurs ne furent qu'un éclair, qui n'a pas plus tôt brillé , qu'il est suivi du tonnerre et de la foudre. Et si jamais on donne l'histoire des maris fameux par leur barbarie l'histoire qu'un volume n'épuisera pas , le sieur Du-bois y fera un personnage distingué heureu-sement, et grâce aux prières de son épouse, il ne le soutiendra pas jusqu'à la fin. Je ne suivrai pas ce monstre dans toutes les horreurs dont il se rendit coupable il est des détails qui coûtent à l'humanité. Je me con-tenterai donc de me transcrire moi-même, et de répéter ici ce que j'en ai dit dans un ou-vrage. Le voici, on peut compter que ce n'est qu'un très-faible abrégé. Au bout de quelques mois, la scène chan-gea. L'affection feinte ou réelle du nouveau mari disparut, et rien ne fut capable de la ramener. Ni la douceur, ni la complaisance, ni les grâces de sa femme, né purent toucher ce coeur indomptable. Il n'eut pour elle qu'une aversion pleine de mépris. Il donnait à d'au-tres , et sous ses propres yeux, les marques de tendresse qu'il lui dérobait. Malgré son
-52 -de mariages, et à ceux surtout où les parents consultent moins Dieu que leur ambition, ne manqua pas d'arriver ces premières dou-ceurs ne furent qu'un éclair, qui n'a pas plus tôt brillé , qu'il est suivi du tonnerre et de la foudre. Et si jamais on donne l'histoire des maris fameux par leur barbarie l'histoire qu'un volume n'épuisera pas , le sieur Du-bois y fera un personnage distingué heureu-sement, et grâce aux prières de son épouse, il ne le soutiendra pas jusqu'à la fin. Je ne suivrai pas ce monstre dans toutes les horreurs dont il se rendit coupable il est des détails qui coûtent à l'humanité. Je me con-tenterai donc de me transcrire moi-même, et de répéter ici ce que j'en ai dit dans un ou-vrage. Le voici, on peut compter que ce n'est qu'un très-faible abrégé. Au bout de quelques mois, la scène chan-gea. L'affection feinte ou réelle du nouveau mari disparut, et rien ne fut capable de la ramener. Ni la douceur, ni la complaisance, ni les grâces de sa femme, ne purent toucher ce coeur indomptable. Il n'eut pour elle qu'une aversion pleine de mépris. Il donnait à d'au-tres , et sous ses propres yeux, les marques de tendresse qu'il lui dérobait. Malgré son
Il donnait à d'au-tres , et sous ses propres yeux, les marques de tendresse qu'il lui dérobait.
Il donnait à d'au-tres , et sous ses propres yeux, les marques de tendresse qu'il lui dérobait.
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CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 189 -Comment ne le croirais-je pas quand je vous vois si différente de ce que vous étiez? C'est bien la même bonté, mais ce n'est plus le même élan. Avouez-le, je vous suis suspect on m'a calomnié près de vous. - Pas le moins du monde, et ma confiance est ce qu'elle était. Toutes ces réponses étaient faites d'une voix ferme et af-fectueuse à la fois, et pourtant il y régnait quelque chose de contraint qui ne pouvait échapper à Ludovic. C'était si nou-veau chez la jeune fille, et plus nouvelle encore était l'affec-talion qu'elle avait mise à ne pas se montrer à la croisée. Ludovic insista donc. - Écoutez, Marguerite, lui dit-il il ne faut pas qu'il existe de nuage entre nous. Sans confiance, point d'affection véri-table. Vous allez tout savoir, et, s'il vous reste quelque pré-vention, vous me le direz. Voici comment les choses se sont passées. Il lui fit alors le récit des scènes de la veille, entra dans les moindres circonstances, celles du moins dont sa mémoire avait gardé l'impression, ne cacha rien de ses faiblesses et des suites qu'elles avaient eues, expliqua comment il n'avait cédé qu'à des obsessions réitérées, croyant en être quitte au bout de quelques minutes, et retenu ensuite malgré lui et à son corps défendant. Il raconta ce qu'il avait souffert pendant cette séance si prolongée et si fatale combien de fois sa pensée s'était envolée vers elle avec des élans d'impatience et un sentiment de regret puis, quelle amertume avait inondé son âme lorsqu'il avait compris l'impuissance où il était de tenir la promesse et de lui porter la nouvelle qui était d'un si grand intérêt pour leur bonheur commun. Il dit tout cela avec un aecent si vrai et si ému, dans un langage si plein de tendresse, que la jeune fille ne chercha plus à se contenir et laissa couler ses larmes. - Vous le voyez, dit Ludovic en finissant, tout ceci est de la fatalité. Avec plus d'expérience j'aurais pu mieux m'en défendre mais on s'est joué de moi comme on a voulu. J'ai eu affaire à des roués et je suis bien novice. C'est une leçon qui me profitera. Maintenant, Marguerite, si on avait déna-turé les faits en vous les racontant, j'espère qu'entre les deux versions vous préférerez la mienne.
CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 189 -Comment ne le croirais-je pas quand je vous vois si différente de ce que vous étiez@? C'est bien la même bonté, mais ce n'est plus le même élan. Avouez-le, je vous suis suspect on m'a calomnié près de vous. - Pas le moins du monde, et ma confiance est ce qu'elle était. Toutes ces réponses étaient faites d'une voix ferme et af-fectueuse à la fois, et pourtant il y régnait quelque chose de contraint qui ne pouvait échapper à Ludovic. C'était si nou-veau chez la jeune fille, et plus nouvelle encore était l'affec-talion qu'elle avait mise à ne pas se montrer à la croisée. Ludovic insista donc. - Écoutez, Marguerite, lui dit-il il ne faut pas qu'il existe de nuage entre nous. Sans confiance, point d'affection véri-table. Vous allez tout savoir, et, s'il vous reste quelque pré-vention, vous me le direz. Voici comment les choses se sont passées. Il lui fit alors le récit des scènes de la veille, entra dans les moindres circonstances, celles du moins dont sa mémoire avait gardé l'impression, ne cacha rien de ses faiblesses et des suites qu'elles avaient eues, expliqua comment il n'avait cédé qu'à des obsessions réitérées, croyant en être quitte au bout de quelques minutes, et retenu ensuite malgré lui et à son corps défendant. Il raconta ce qu'il avait souffert pendant cette séance si prolongée et si fatale combien de fois sa pensée s'était envolée vers elle avec des élans d'impatience et un sentiment de regret puis, quelle amertume avait inondé son âme lorsqu'il avait compris l'impuissance où il était de tenir la promesse et de lui porter la nouvelle qui était d'un si grand intérêt pour leur bonheur commun. Il dit tout cela avec un aecent si vrai et si ému, dans un langage si plein de tendresse, que la jeune fille ne chercha plus à se contenir et laissa couler ses larmes. - Vous le voyez, dit Ludovic en finissant, tout ceci est de la fatalité. Avec plus d'expérience j'aurais pu mieux m'en défendre mais on s'est joué de moi comme on a voulu. J'ai eu affaire à des roués et je suis bien novice. C'est une leçon qui me profitera. Maintenant, Marguerite, si on avait déna-turé les faits en vous les racontant, j'espère qu'entre les deux versions vous préférerez la mienne.
CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 189 -Comment ne le croirais-je pas quand je vous vois si différente de ce que vous étiez ? C'est bien la même bonté, mais ce n'est plus le même élan. Avouez-le, je vous suis suspect on m'a calomnié près de vous. -@Pas le moins du monde, et ma confiance est ce qu'elle était. Toutes ces réponses étaient faites d'une voix ferme et af-fectueuse à la fois, et pourtant il y régnait quelque chose de contraint qui ne pouvait échapper à Ludovic. C'était si nou-veau chez la jeune fille, et plus nouvelle encore était l'affec-tation qu'elle avait mise à ne pas se montrer à la croisée. Ludovic insista donc. -@Écoutez, Marguerite, lui dit-il il ne faut pas qu'il existe de nuage entre nous. Sans confiance, point d'affection véri-table. Vous allez tout savoir, et, s'il vous reste quelque pré-vention, vous me le direz. Voici comment les choses se sont passées. Il lui fit alors le récit des scènes de la veille, entra dans les moindres circonstances, celles du moins dont sa mémoire avait gardé l'impression, ne cacha rien de ses faiblesses et des suites qu'elles avaient eues, expliqua comment il n'avait cédé qu'à des obsessions réitérées, croyant en être quitte au bout de quelques minutes, et retenu ensuite malgré lui et à son corps défendant. Il raconta ce qu'il avait souffert pendant cette séance si prolongée et si fatale combien de fois sa pensée s'était envolée vers elle avec des élans d'impatience et un sentiment de regret puis, quelle amertume avait inondé son âme lorsqu'il avait compris l'impuissance où il était de tenir la promesse et de lui porter la nouvelle qui était d'un si grand intérêt pour leur bonheur commun. Il dit tout cela avec un accent si vrai et si ému, dans un langage si plein de tendresse, que la jeune fille ne chercha plus à se contenir et laissa couler ses larmes. -@Vous le voyez, dit Ludovic en finissant, tout ceci est de la fatalité. Avec plus d'expérience j'aurais pu mieux m'en défendre mais on s'est joué de moi comme on a voulu. J'ai eu affaire à des roués et je suis bien novice. C'est une leçon qui me profitera. Maintenant, Marguerite, si on avait déna-turé les faits en vous les racontant, j'espère qu'entre les deux versions vous préférerez la mienne.
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CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 189 -Comment ne le croirais-je pas quand je vous vois si différente de ce que vous étiez? C'est bien la même bonté, mais ce n'est plus le même élan. Avouez-le, je vous suis suspect on m'a calomnié près de vous. - Pas le moins du monde, et ma confiance est ce qu'elle était. Toutes ces réponses étaient faites d'une voix ferme et af-fectueuse à la fois, et pourtant il y régnait quelque chose de contraint qui ne pouvait échapper à Ludovic. C'était si nou-veau chez la jeune fille, et plus nouvelle encore était l'affec-talion qu'elle avait mise à ne pas se montrer à la croisée. Ludovic insista donc. - Écoutez, Marguerite, lui dit-il il ne faut pas qu'il existe de nuage entre nous. Sans confiance, point d'affection véri-table. Vous allez tout savoir, et, s'il vous reste quelque pré-vention, vous me le direz. Voici comment les choses se sont passées. Il lui fit alors le récit des scènes de la veille, entra dans les moindres circonstances, celles du moins dont sa mémoire avait gardé l'impression, ne cacha rien de ses faiblesses et des suites qu'elles avaient eues, expliqua comment il n'avait cédé qu'à des obsessions réitérées, croyant en être quitte au bout de quelques minutes, et retenu ensuite malgré lui et à son corps défendant. Il raconta ce qu'il avait souffert pendant cette séance si prolongée et si fatale combien de fois sa pensée s'était envolée vers elle avec des élans d'impatience et un sentiment de regret puis, quelle amertume avait inondé son âme lorsqu'il avait compris l'impuissance où il était de tenir la promesse et de lui porter la nouvelle qui était d'un si grand intérêt pour leur bonheur commun. Il dit tout cela avec un aecent si vrai et si ému, dans un langage si plein de tendresse, que la jeune fille ne chercha plus à se contenir et laissa couler ses larmes. - Vous le voyez, dit Ludovic en finissant, tout ceci est de la fatalité. Avec plus d'expérience j'aurais pu mieux m'en défendre mais on s'est joué de moi comme on a voulu. J'ai eu affaire à des roués et je suis bien novice. C'est une leçon qui me profitera. Maintenant, Marguerite, si on avait déna-turé les faits en vous les racontant, j'espère qu'entre les deux versions vous préférerez la mienne.
CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 189 -Comment ne le croirais-je pas quand je vous vois si différente de ce que vous étiez@? C'est bien la même bonté, mais ce n'est plus le même élan. Avouez-le, je vous suis suspect on m'a calomnié près de vous. - Pas le moins du monde, et ma confiance est ce qu'elle était. Toutes ces réponses étaient faites d'une voix ferme et af-fectueuse à la fois, et pourtant il y régnait quelque chose de contraint qui ne pouvait échapper à Ludovic. C'était si nou-veau chez la jeune fille, et plus nouvelle encore était l'affec-talion qu'elle avait mise à ne pas se montrer à la croisée. Ludovic insista donc. - Écoutez, Marguerite, lui dit-il il ne faut pas qu'il existe de nuage entre nous. Sans confiance, point d'affection véri-table. Vous allez tout savoir, et, s'il vous reste quelque pré-vention, vous me le direz. Voici comment les choses se sont passées. Il lui fit alors le récit des scènes de la veille, entra dans les moindres circonstances, celles du moins dont sa mémoire avait gardé l'impression, ne cacha rien de ses faiblesses et des suites qu'elles avaient eues, expliqua comment il n'avait cédé qu'à des obsessions réitérées, croyant en être quitte au bout de quelques minutes, et retenu ensuite malgré lui et à son corps défendant. Il raconta ce qu'il avait souffert pendant cette séance si prolongée et si fatale combien de fois sa pensée s'était envolée vers elle avec des élans d'impatience et un sentiment de regret puis, quelle amertume avait inondé son âme lorsqu'il avait compris l'impuissance où il était de tenir la promesse et de lui porter la nouvelle qui était d'un si grand intérêt pour leur bonheur commun. Il dit tout cela avec un aecent si vrai et si ému, dans un langage si plein de tendresse, que la jeune fille ne chercha plus à se contenir et laissa couler ses larmes. - Vous le voyez, dit Ludovic en finissant, tout ceci est de la fatalité. Avec plus d'expérience j'aurais pu mieux m'en défendre mais on s'est joué de moi comme on a voulu. J'ai eu affaire à des roués et je suis bien novice. C'est une leçon qui me profitera. Maintenant, Marguerite, si on avait déna-turé les faits en vous les racontant, j'espère qu'entre les deux versions vous préférerez la mienne.
CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 189 -Comment ne le croirais-je pas quand je vous vois si différente de ce que vous étiez ? C'est bien la même bonté, mais ce n'est plus le même élan. Avouez-le, je vous suis suspect on m'a calomnié près de vous. -@Pas le moins du monde, et ma confiance est ce qu'elle était. Toutes ces réponses étaient faites d'une voix ferme et af-fectueuse à la fois, et pourtant il y régnait quelque chose de contraint qui ne pouvait échapper à Ludovic. C'était si nou-veau chez la jeune fille, et plus nouvelle encore était l'affec-tation qu'elle avait mise à ne pas se montrer à la croisée. Ludovic insista donc. -@Écoutez, Marguerite, lui dit-il il ne faut pas qu'il existe de nuage entre nous. Sans confiance, point d'affection véri-table. Vous allez tout savoir, et, s'il vous reste quelque pré-vention, vous me le direz. Voici comment les choses se sont passées. Il lui fit alors le récit des scènes de la veille, entra dans les moindres circonstances, celles du moins dont sa mémoire avait gardé l'impression, ne cacha rien de ses faiblesses et des suites qu'elles avaient eues, expliqua comment il n'avait cédé qu'à des obsessions réitérées, croyant en être quitte au bout de quelques minutes, et retenu ensuite malgré lui et à son corps défendant. Il raconta ce qu'il avait souffert pendant cette séance si prolongée et si fatale combien de fois sa pensée s'était envolée vers elle avec des élans d'impatience et un sentiment de regret puis, quelle amertume avait inondé son âme lorsqu'il avait compris l'impuissance où il était de tenir la promesse et de lui porter la nouvelle qui était d'un si grand intérêt pour leur bonheur commun. Il dit tout cela avec un accent si vrai et si ému, dans un langage si plein de tendresse, que la jeune fille ne chercha plus à se contenir et laissa couler ses larmes. -@Vous le voyez, dit Ludovic en finissant, tout ceci est de la fatalité. Avec plus d'expérience j'aurais pu mieux m'en défendre mais on s'est joué de moi comme on a voulu. J'ai eu affaire à des roués et je suis bien novice. C'est une leçon qui me profitera. Maintenant, Marguerite, si on avait déna-turé les faits en vous les racontant, j'espère qu'entre les deux versions vous préférerez la mienne.
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CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 189 -Comment ne le croirais-je pas quand je vous vois si différente de ce que vous étiez@? C'est bien la même bonté, mais ce n'est plus le même élan. Avouez-le, je vous suis suspect on m'a calomnié près de vous. - Pas le moins du monde, et ma confiance est ce qu'elle était. Toutes ces réponses étaient faites d'une voix ferme et af-fectueuse à la fois, et pourtant il y régnait quelque chose de contraint qui ne pouvait échapper à Ludovic. C'était si nou-veau chez la jeune fille, et plus nouvelle encore était l'affec-talion qu'elle avait mise à ne pas se montrer à la croisée. Ludovic insista donc. - Écoutez, Marguerite, lui dit-il il ne faut pas qu'il existe de nuage entre nous. Sans confiance, point d'affection véri-table. Vous allez tout savoir, et, s'il vous reste quelque pré-vention, vous me le direz. Voici comment les choses se sont passées. Il lui fit alors le récit des scènes de la veille, entra dans les moindres circonstances, celles du moins dont sa mémoire avait gardé l'impression, ne cacha rien de ses faiblesses et des suites qu'elles avaient eues, expliqua comment il n'avait cédé qu'à des obsessions réitérées, croyant en être quitte au bout de quelques minutes, et retenu ensuite malgré lui et à son corps défendant. Il raconta ce qu'il avait souffert pendant cette séance si prolongée et si fatale combien de fois sa pensée s'était envolée vers elle avec des élans d'impatience et un sentiment de regret puis, quelle amertume avait inondé son âme lorsqu'il avait compris l'impuissance où il était de tenir la promesse et de lui porter la nouvelle qui était d'un si grand intérêt pour leur bonheur commun. Il dit tout cela avec un aecent si vrai et si ému, dans un langage si plein de tendresse, que la jeune fille ne chercha plus à se contenir et laissa couler ses larmes. - Vous le voyez, dit Ludovic en finissant, tout ceci est de la fatalité. Avec plus d'expérience j'aurais pu mieux m'en défendre mais on s'est joué de moi comme on a voulu. J'ai eu affaire à des roués et je suis bien novice. C'est une leçon qui me profitera. Maintenant, Marguerite, si on avait déna-turé les faits en vous les racontant, j'espère qu'entre les deux versions vous préférerez la mienne.
CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 189 -Comment ne le croirais-je pas quand je vous vois si différente de ce que vous étiez ? C'est bien la même bonté, mais ce n'est plus le même élan. Avouez-le, je vous suis suspect on m'a calomnié près de vous. -@Pas le moins du monde, et ma confiance est ce qu'elle était. Toutes ces réponses étaient faites d'une voix ferme et af-fectueuse à la fois, et pourtant il y régnait quelque chose de contraint qui ne pouvait échapper à Ludovic. C'était si nou-veau chez la jeune fille, et plus nouvelle encore était l'affec-tation qu'elle avait mise à ne pas se montrer à la croisée. Ludovic insista donc. -@Écoutez, Marguerite, lui dit-il il ne faut pas qu'il existe de nuage entre nous. Sans confiance, point d'affection véri-table. Vous allez tout savoir, et, s'il vous reste quelque pré-vention, vous me le direz. Voici comment les choses se sont passées. Il lui fit alors le récit des scènes de la veille, entra dans les moindres circonstances, celles du moins dont sa mémoire avait gardé l'impression, ne cacha rien de ses faiblesses et des suites qu'elles avaient eues, expliqua comment il n'avait cédé qu'à des obsessions réitérées, croyant en être quitte au bout de quelques minutes, et retenu ensuite malgré lui et à son corps défendant. Il raconta ce qu'il avait souffert pendant cette séance si prolongée et si fatale combien de fois sa pensée s'était envolée vers elle avec des élans d'impatience et un sentiment de regret puis, quelle amertume avait inondé son âme lorsqu'il avait compris l'impuissance où il était de tenir la promesse et de lui porter la nouvelle qui était d'un si grand intérêt pour leur bonheur commun. Il dit tout cela avec un accent si vrai et si ému, dans un langage si plein de tendresse, que la jeune fille ne chercha plus à se contenir et laissa couler ses larmes. -@Vous le voyez, dit Ludovic en finissant, tout ceci est de la fatalité. Avec plus d'expérience j'aurais pu mieux m'en défendre mais on s'est joué de moi comme on a voulu. J'ai eu affaire à des roués et je suis bien novice. C'est une leçon qui me profitera. Maintenant, Marguerite, si on avait déna-turé les faits en vous les racontant, j'espère qu'entre les deux versions vous préférerez la mienne.
C'est bien la même bonté, mais ce n'est plus le même élan.
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CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 189 -Comment ne le croirais-je pas quand je vous vois si différente de ce que vous étiez? C'est bien la même bonté, mais ce n'est plus le même élan. Avouez-le, je vous suis suspect on m'a calomnié près de vous. - Pas le moins du monde, et ma confiance est ce qu'elle était. Toutes ces réponses étaient faites d'une voix ferme et af-fectueuse à la fois, et pourtant il y régnait quelque chose de contraint qui ne pouvait échapper à Ludovic. C'était si nou-veau chez la jeune fille, et plus nouvelle encore était l'affec-talion qu'elle avait mise à ne pas se montrer à la croisée. Ludovic insista donc. - Écoutez, Marguerite, lui dit-il il ne faut pas qu'il existe de nuage entre nous. Sans confiance, point d'affection véri-table. Vous allez tout savoir, et, s'il vous reste quelque pré-vention, vous me le direz. Voici comment les choses se sont passées. Il lui fit alors le récit des scènes de la veille, entra dans les moindres circonstances, celles du moins dont sa mémoire avait gardé l'impression, ne cacha rien de ses faiblesses et des suites qu'elles avaient eues, expliqua comment il n'avait cédé qu'à des obsessions réitérées, croyant en être quitte au bout de quelques minutes, et retenu ensuite malgré lui et à son corps défendant. Il raconta ce qu'il avait souffert pendant cette séance si prolongée et si fatale combien de fois sa pensée s'était envolée vers elle avec des élans d'impatience et un sentiment de regret puis, quelle amertume avait inondé son âme lorsqu'il avait compris l'impuissance où il était de tenir la promesse et de lui porter la nouvelle qui était d'un si grand intérêt pour leur bonheur commun. Il dit tout cela avec un aecent si vrai et si ému, dans un langage si plein de tendresse, que la jeune fille ne chercha plus à se contenir et laissa couler ses larmes. - Vous le voyez, dit Ludovic en finissant, tout ceci est de la fatalité. Avec plus d'expérience j'aurais pu mieux m'en défendre mais on s'est joué de moi comme on a voulu. J'ai eu affaire à des roués et je suis bien novice. C'est une leçon qui me profitera. Maintenant, Marguerite, si on avait déna-turé les faits en vous les racontant, j'espère qu'entre les deux versions vous préférerez la mienne.
CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 189 -Comment ne le croirais-je pas quand je vous vois si différente de ce que vous étiez@? C'est bien la même bonté, mais ce n'est plus le même élan. Avouez-le, je vous suis suspect on m'a calomnié près de vous. - Pas le moins du monde, et ma confiance est ce qu'elle était. Toutes ces réponses étaient faites d'une voix ferme et af-fectueuse à la fois, et pourtant il y régnait quelque chose de contraint qui ne pouvait échapper à Ludovic. C'était si nou-veau chez la jeune fille, et plus nouvelle encore était l'affec-talion qu'elle avait mise à ne pas se montrer à la croisée. Ludovic insista donc. - Écoutez, Marguerite, lui dit-il il ne faut pas qu'il existe de nuage entre nous. Sans confiance, point d'affection véri-table. Vous allez tout savoir, et, s'il vous reste quelque pré-vention, vous me le direz. Voici comment les choses se sont passées. Il lui fit alors le récit des scènes de la veille, entra dans les moindres circonstances, celles du moins dont sa mémoire avait gardé l'impression, ne cacha rien de ses faiblesses et des suites qu'elles avaient eues, expliqua comment il n'avait cédé qu'à des obsessions réitérées, croyant en être quitte au bout de quelques minutes, et retenu ensuite malgré lui et à son corps défendant. Il raconta ce qu'il avait souffert pendant cette séance si prolongée et si fatale combien de fois sa pensée s'était envolée vers elle avec des élans d'impatience et un sentiment de regret puis, quelle amertume avait inondé son âme lorsqu'il avait compris l'impuissance où il était de tenir la promesse et de lui porter la nouvelle qui était d'un si grand intérêt pour leur bonheur commun. Il dit tout cela avec un aecent si vrai et si ému, dans un langage si plein de tendresse, que la jeune fille ne chercha plus à se contenir et laissa couler ses larmes. - Vous le voyez, dit Ludovic en finissant, tout ceci est de la fatalité. Avec plus d'expérience j'aurais pu mieux m'en défendre mais on s'est joué de moi comme on a voulu. J'ai eu affaire à des roués et je suis bien novice. C'est une leçon qui me profitera. Maintenant, Marguerite, si on avait déna-turé les faits en vous les racontant, j'espère qu'entre les deux versions vous préférerez la mienne.
CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 189 -Comment ne le croirais-je pas quand je vous vois si différente de ce que vous étiez ? C'est bien la même bonté, mais ce n'est plus le même élan. Avouez-le, je vous suis suspect on m'a calomnié près de vous. -@Pas le moins du monde, et ma confiance est ce qu'elle était. Toutes ces réponses étaient faites d'une voix ferme et af-fectueuse à la fois, et pourtant il y régnait quelque chose de contraint qui ne pouvait échapper à Ludovic. C'était si nou-veau chez la jeune fille, et plus nouvelle encore était l'affec-tation qu'elle avait mise à ne pas se montrer à la croisée. Ludovic insista donc. -@Écoutez, Marguerite, lui dit-il il ne faut pas qu'il existe de nuage entre nous. Sans confiance, point d'affection véri-table. Vous allez tout savoir, et, s'il vous reste quelque pré-vention, vous me le direz. Voici comment les choses se sont passées. Il lui fit alors le récit des scènes de la veille, entra dans les moindres circonstances, celles du moins dont sa mémoire avait gardé l'impression, ne cacha rien de ses faiblesses et des suites qu'elles avaient eues, expliqua comment il n'avait cédé qu'à des obsessions réitérées, croyant en être quitte au bout de quelques minutes, et retenu ensuite malgré lui et à son corps défendant. Il raconta ce qu'il avait souffert pendant cette séance si prolongée et si fatale combien de fois sa pensée s'était envolée vers elle avec des élans d'impatience et un sentiment de regret puis, quelle amertume avait inondé son âme lorsqu'il avait compris l'impuissance où il était de tenir la promesse et de lui porter la nouvelle qui était d'un si grand intérêt pour leur bonheur commun. Il dit tout cela avec un accent si vrai et si ému, dans un langage si plein de tendresse, que la jeune fille ne chercha plus à se contenir et laissa couler ses larmes. -@Vous le voyez, dit Ludovic en finissant, tout ceci est de la fatalité. Avec plus d'expérience j'aurais pu mieux m'en défendre mais on s'est joué de moi comme on a voulu. J'ai eu affaire à des roués et je suis bien novice. C'est une leçon qui me profitera. Maintenant, Marguerite, si on avait déna-turé les faits en vous les racontant, j'espère qu'entre les deux versions vous préférerez la mienne.
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CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 189 -Comment ne le croirais-je pas quand je vous vois si différente de ce que vous étiez@? C'est bien la même bonté, mais ce n'est plus le même élan. Avouez-le, je vous suis suspect on m'a calomnié près de vous. - Pas le moins du monde, et ma confiance est ce qu'elle était. Toutes ces réponses étaient faites d'une voix ferme et af-fectueuse à la fois, et pourtant il y régnait quelque chose de contraint qui ne pouvait échapper à Ludovic. C'était si nou-veau chez la jeune fille, et plus nouvelle encore était l'affec-talion qu'elle avait mise à ne pas se montrer à la croisée. Ludovic insista donc. - Écoutez, Marguerite, lui dit-il il ne faut pas qu'il existe de nuage entre nous. Sans confiance, point d'affection véri-table. Vous allez tout savoir, et, s'il vous reste quelque pré-vention, vous me le direz. Voici comment les choses se sont passées. Il lui fit alors le récit des scènes de la veille, entra dans les moindres circonstances, celles du moins dont sa mémoire avait gardé l'impression, ne cacha rien de ses faiblesses et des suites qu'elles avaient eues, expliqua comment il n'avait cédé qu'à des obsessions réitérées, croyant en être quitte au bout de quelques minutes, et retenu ensuite malgré lui et à son corps défendant. Il raconta ce qu'il avait souffert pendant cette séance si prolongée et si fatale combien de fois sa pensée s'était envolée vers elle avec des élans d'impatience et un sentiment de regret puis, quelle amertume avait inondé son âme lorsqu'il avait compris l'impuissance où il était de tenir la promesse et de lui porter la nouvelle qui était d'un si grand intérêt pour leur bonheur commun. Il dit tout cela avec un aecent si vrai et si ému, dans un langage si plein de tendresse, que la jeune fille ne chercha plus à se contenir et laissa couler ses larmes. - Vous le voyez, dit Ludovic en finissant, tout ceci est de la fatalité. Avec plus d'expérience j'aurais pu mieux m'en défendre mais on s'est joué de moi comme on a voulu. J'ai eu affaire à des roués et je suis bien novice. C'est une leçon qui me profitera. Maintenant, Marguerite, si on avait déna-turé les faits en vous les racontant, j'espère qu'entre les deux versions vous préférerez la mienne.
CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 189 -Comment ne le croirais-je pas quand je vous vois si différente de ce que vous étiez ? C'est bien la même bonté, mais ce n'est plus le même élan. Avouez-le, je vous suis suspect on m'a calomnié près de vous. -@Pas le moins du monde, et ma confiance est ce qu'elle était. Toutes ces réponses étaient faites d'une voix ferme et af-fectueuse à la fois, et pourtant il y régnait quelque chose de contraint qui ne pouvait échapper à Ludovic. C'était si nou-veau chez la jeune fille, et plus nouvelle encore était l'affec-tation qu'elle avait mise à ne pas se montrer à la croisée. Ludovic insista donc. -@Écoutez, Marguerite, lui dit-il il ne faut pas qu'il existe de nuage entre nous. Sans confiance, point d'affection véri-table. Vous allez tout savoir, et, s'il vous reste quelque pré-vention, vous me le direz. Voici comment les choses se sont passées. Il lui fit alors le récit des scènes de la veille, entra dans les moindres circonstances, celles du moins dont sa mémoire avait gardé l'impression, ne cacha rien de ses faiblesses et des suites qu'elles avaient eues, expliqua comment il n'avait cédé qu'à des obsessions réitérées, croyant en être quitte au bout de quelques minutes, et retenu ensuite malgré lui et à son corps défendant. Il raconta ce qu'il avait souffert pendant cette séance si prolongée et si fatale combien de fois sa pensée s'était envolée vers elle avec des élans d'impatience et un sentiment de regret puis, quelle amertume avait inondé son âme lorsqu'il avait compris l'impuissance où il était de tenir la promesse et de lui porter la nouvelle qui était d'un si grand intérêt pour leur bonheur commun. Il dit tout cela avec un accent si vrai et si ému, dans un langage si plein de tendresse, que la jeune fille ne chercha plus à se contenir et laissa couler ses larmes. -@Vous le voyez, dit Ludovic en finissant, tout ceci est de la fatalité. Avec plus d'expérience j'aurais pu mieux m'en défendre mais on s'est joué de moi comme on a voulu. J'ai eu affaire à des roués et je suis bien novice. C'est une leçon qui me profitera. Maintenant, Marguerite, si on avait déna-turé les faits en vous les racontant, j'espère qu'entre les deux versions vous préférerez la mienne.
- Pas le moins du monde, et ma confiance est ce qu'elle était.
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CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 189 -Comment ne le croirais-je pas quand je vous vois si différente de ce que vous étiez@? C'est bien la même bonté, mais ce n'est plus le même élan. Avouez-le, je vous suis suspect on m'a calomnié près de vous. - Pas le moins du monde, et ma confiance est ce qu'elle était. Toutes ces réponses étaient faites d'une voix ferme et af-fectueuse à la fois, et pourtant il y régnait quelque chose de contraint qui ne pouvait échapper à Ludovic. C'était si nou-veau chez la jeune fille, et plus nouvelle encore était l'affec-talion qu'elle avait mise à ne pas se montrer à la croisée. Ludovic insista donc. - Écoutez, Marguerite, lui dit-il il ne faut pas qu'il existe de nuage entre nous. Sans confiance, point d'affection véri-table. Vous allez tout savoir, et, s'il vous reste quelque pré-vention, vous me le direz. Voici comment les choses se sont passées. Il lui fit alors le récit des scènes de la veille, entra dans les moindres circonstances, celles du moins dont sa mémoire avait gardé l'impression, ne cacha rien de ses faiblesses et des suites qu'elles avaient eues, expliqua comment il n'avait cédé qu'à des obsessions réitérées, croyant en être quitte au bout de quelques minutes, et retenu ensuite malgré lui et à son corps défendant. Il raconta ce qu'il avait souffert pendant cette séance si prolongée et si fatale combien de fois sa pensée s'était envolée vers elle avec des élans d'impatience et un sentiment de regret puis, quelle amertume avait inondé son âme lorsqu'il avait compris l'impuissance où il était de tenir la promesse et de lui porter la nouvelle qui était d'un si grand intérêt pour leur bonheur commun. Il dit tout cela avec un aecent si vrai et si ému, dans un langage si plein de tendresse, que la jeune fille ne chercha plus à se contenir et laissa couler ses larmes. - Vous le voyez, dit Ludovic en finissant, tout ceci est de la fatalité. Avec plus d'expérience j'aurais pu mieux m'en défendre mais on s'est joué de moi comme on a voulu. J'ai eu affaire à des roués et je suis bien novice. C'est une leçon qui me profitera. Maintenant, Marguerite, si on avait déna-turé les faits en vous les racontant, j'espère qu'entre les deux versions vous préférerez la mienne.
CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 189 -Comment ne le croirais-je pas quand je vous vois si différente de ce que vous étiez ? C'est bien la même bonté, mais ce n'est plus le même élan. Avouez-le, je vous suis suspect on m'a calomnié près de vous. -@Pas le moins du monde, et ma confiance est ce qu'elle était. Toutes ces réponses étaient faites d'une voix ferme et af-fectueuse à la fois, et pourtant il y régnait quelque chose de contraint qui ne pouvait échapper à Ludovic. C'était si nou-veau chez la jeune fille, et plus nouvelle encore était l'affec-tation qu'elle avait mise à ne pas se montrer à la croisée. Ludovic insista donc. -@Écoutez, Marguerite, lui dit-il il ne faut pas qu'il existe de nuage entre nous. Sans confiance, point d'affection véri-table. Vous allez tout savoir, et, s'il vous reste quelque pré-vention, vous me le direz. Voici comment les choses se sont passées. Il lui fit alors le récit des scènes de la veille, entra dans les moindres circonstances, celles du moins dont sa mémoire avait gardé l'impression, ne cacha rien de ses faiblesses et des suites qu'elles avaient eues, expliqua comment il n'avait cédé qu'à des obsessions réitérées, croyant en être quitte au bout de quelques minutes, et retenu ensuite malgré lui et à son corps défendant. Il raconta ce qu'il avait souffert pendant cette séance si prolongée et si fatale combien de fois sa pensée s'était envolée vers elle avec des élans d'impatience et un sentiment de regret puis, quelle amertume avait inondé son âme lorsqu'il avait compris l'impuissance où il était de tenir la promesse et de lui porter la nouvelle qui était d'un si grand intérêt pour leur bonheur commun. Il dit tout cela avec un accent si vrai et si ému, dans un langage si plein de tendresse, que la jeune fille ne chercha plus à se contenir et laissa couler ses larmes. -@Vous le voyez, dit Ludovic en finissant, tout ceci est de la fatalité. Avec plus d'expérience j'aurais pu mieux m'en défendre mais on s'est joué de moi comme on a voulu. J'ai eu affaire à des roués et je suis bien novice. C'est une leçon qui me profitera. Maintenant, Marguerite, si on avait déna-turé les faits en vous les racontant, j'espère qu'entre les deux versions vous préférerez la mienne.
Toutes ces réponses étaient faites d'une voix ferme et af-fectueuse à la fois, et pourtant il y régnait quelque chose de contraint qui ne pouvait échapper à Ludovic.
Toutes ces réponses étaient faites d'une voix ferme et af-fectueuse à la fois, et pourtant il y régnait quelque chose de contraint qui ne pouvait échapper à Ludovic.
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