decision_id
stringlengths 36
36
| year
float64 2k
2.02k
| language
stringclasses 3
values | facts
stringlengths 0
77.4k
| considerations
stringlengths 0
188k
| rulings
stringlengths 0
315k
| chamber
stringclasses 14
values | region
stringclasses 1
value | origin_court
float64 3
142
⌀ | origin_canton
float64 1
27
⌀ | origin_chamber
float64 3
382
⌀ | law_area
stringclasses 4
values | law_sub_area
stringclasses 3
values | cited_rulings
stringlengths 2
7k
| laws
stringlengths 2
1.32k
|
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
0bb12377-fe00-4ddb-b2dd-fcbbd0820c92 | 2,002 | it | Ritenuto in fatto e considerando in diritto:
1.- M._ ha escusso A._ con un precetto esecutivo dell'11 dicembre 2000 steso dall'Ufficio di esecuzione di Sierre. Il 20 giugno 2001 il Tribunale distrettuale di Sierre ha rigettato per fr. 26'345.--, oltre interessi, l'opposizione interposta dall'escussa. Il 28 settembre 2001 la creditrice procedente ha chiesto la continuazione dell'esecuzione all'Ufficio di esecuzione e fallimenti di Mendrisio, che il 21 novembre 2001 ha emanato l' avviso del pignoramento fissato per il 27 febbraio 2002.
2.- Con sentenza 6 febbraio 2002 la Camera di esecuzione e fallimenti del Tribunale d'appello del Cantone Ticino, quale autorità di vigilanza, ha respinto un ricorso dell'escussa diretto contro l'avviso di pignoramento. I giudici cantonali, dopo aver spiegato la portata degli art. 46 e 53 LEF, hanno rilevato che il fatto che l'opposizione sia stata rigettata dal Tribunale distrettuale di Sierre dopo che la debitrice ha lasciato il suo precedente domicilio a Crans - comune in cui le era stato notificato il precetto esecutivo - è ininfluente per la notifica dell'avviso di pignoramento. Da un lato, la debitrice non aveva comunicato alla creditrice il trasferimento del proprio domicilio e, dall'altro, essa avrebbe potuto ricorrere contro la decisione del giudice del rigetto. L'avviso di pignoramento è poi stato correttamente inviato dall'Ufficio di Mendrisio, ritenuto che il trasferimento del domicilio a Vacallo è avvenuto parecchi mesi prima e non essendovi stata una fissazione del foro di esecuzione a Crans in virtù dell'<ref-law>.
3.- A._ ha impugnato con ricorso del 26 febbraio 2002 la decisione dell'autorità di vigilanza, chiedendo al Tribunale federale di annullarla e di far in modo che essa possa essere sentita da un Tribunale civile innanzi al quale potrà far valere le sue ragioni nel litigio che la oppone alla creditrice o che, in caso di un vizio formale, la procedura sia ripristinata al - nuovo - domicilio ticinese. La ricorrente ricapitola dapprima le varie fasi della procedura esecutiva e afferma segnatamente di non aver immediatamente reagito alla ricezione della decisione di rigetto dell'opposizione, perché persuasa di un rifacimento della procedura in Ticino. Essa lamenta poi una violazione dell'<ref-law>, poiché il precetto esecutivo menzionava un indirizzo inesatto a Crans e l'Ufficiale di Sierre ben conosceva il suo recapito dopo la sua partenza da tale comune. Pure l'<ref-law> è violato per il fatto che la procedura di rigetto dell'opposizione si è svolta in Vallese, sebbene l'Ufficio di Sierre fosse al corrente del suo domicilio a Vacallo. Occorre inoltre considerare che la creditrice è rappresentata da una società specializzata nell'incasso di crediti, la quale avrebbe facilmente potuto reperire l'indirizzo corretto, mentre la debitrice non possiede conoscenze giuridiche. Infine, essa rileva di aver immediatamente informato il Cancelliere del Tribunale di Sierre, dopo aver ricevuto la convocazione menzionante un termine troppo corto, dell'impossibilità di partecipare all'udienza.
4.- Nella misura in cui la ricorrente censura le modalità di notifica del precetto esecutivo, il gravame diretto contro l'avviso di pignoramento si avvera manifestamente tardivo. Con riferimento alle critiche inerenti alla procedura di rigetto dell'opposizione, occorre rilevare che le censure risultano inammissibili in questa sede (DTF 64 III 10, ancora confermata dalla sentenza 20 dicembre 2001 nella causa 7B.236/2001). Il Tribunale federale adito con un ricorso ai sensi dell'<ref-law> non può infatti riesaminare le decisioni che competono all'autorità giudiziaria (cfr. art. 17 cpv. 1 e art. 19 cpv. 1 LEF) e nel caso concreto non è nemmeno ipotizzabile una nullità della decisione di rigetto per l'assenza di una convocazione all'udienza e di una notifica del giudizio (<ref-ruling> consid. 3).
Per il resto si può rinviare alla pertinente motivazione della sentenza impugnata (art. 36a cpv. 3 OG).
5.- Da quanto precede discende che il ricorso, in larga misura inammissibile, si rivela manifestamente infondato e come tale va respinto. Non si preleva tassa di giustizia (<ref-law>). | Per questi motivi
la Camera delle esecuzioni e dei fallimenti
pronuncia :
1. Nella misura in cui è ammissibile, il ricorso è respinto.
2. Comunicazione alla ricorrente, alla rappresentante della controparte, all'Ufficio di esecuzione e fallimenti di Mendrisio e alla Camera di esecuzione e fallimenti del Tribunale d'appello del Cantone Ticino, quale autorità di vigilanza. | CH_BGer_010 | Federation | null | null | null | civil_law | nan | ['514f35f5-e598-4145-94cd-64348133e23d'] | ['10452f23-3076-44e5-8e28-37a17ef071fd', '89de22cd-49c1-4db7-91b9-670239a1eb70', '22939942-3c68-4663-baa5-c5e6676d24ab'] |
|
0bb1f999-31ba-47bf-9535-5c57dd422bd9 | 2,011 | fr | Faits:
A. A.a Sur la parcelle no ... de la commune de Montreux, à ..., est érigé un immeuble construit au début du vingtième siècle, qui a fait l'objet d'importants travaux de rénovation au printemps 2007.
Le 12 mars 2007, A._, en qualité de maître de l'ouvrage représenté par B._, C._ SA, entreprise générale, et D._, en qualité d'entrepreneur, ont signé un contrat d'entreprise. Les parties sont convenues d'un prix forfaitaire de 85'000 fr., toutes taxes comprises, pour l'exécution d'un certain nombre de travaux à échelonner "du 12/03 au 30/06.2007". Les travaux à effectuer étaient énumérés de la manière suivante: "Echange chauffage/installation au gaz, démontage citerne, radiateurs, circuits, conduites d'écoulement, raccordement ch + s (yc appt s/s) essais + mise en service".
La signature du contrat a été précédée d'une offre, qui fait partie intégrante du contrat. Il en va de même du descriptif et des prix indiqués, des plans et autres documents techniques y relatifs, de la norme SIA 118, des conditions particulières convenues et du cahier des charges général. Ce dernier document réglait en son article 3, les travaux en régie et les imprévus, en son article 7, les retards et en son article 11, la résiliation du marché. Il a été notamment prévu que "si la progression des travaux d'un entrepreneur est insuffisante, l'architecte, après un avertissement resté sans effet pendant cinq jours, pourvoira de plein droit à l'exécution des ouvrages en souffrance, les dépenses qui en résulteront seront à la charge de l'entrepreneur qui aura motivé l'emploi de cette mesure" (art. 7 let. c du cahier des charges). En cas de résiliation du "marché", le maître de l'ouvrage se réservait par ailleurs le droit à des dommages et intérêts pour le préjudice causé et l'entrepreneur déchu s'engageait à supporter les majorations que pourrait demander son successeur sur les prix des travaux nouvellement adjugés (art. 11 let. c du cahier des charges). Le maître de l'ouvrage se réservait également le droit de compenser le préjudice subi en cas de malfaçons ou fraudes constatées, d'abandon des travaux, de retards dans les délais impartis ou d'ouvrages inachevés et de faillite de l'entrepreneur (art. 11 let. d du cahier des charges). Un second devis a été établi, dans lequel le poste "P.V. pompe appartement, raccordements cuisines, restaurant, raccordement sanitaire entre-sol" remplaçait le poste "échange de la chaudière et du bouilleur", qui était supprimé.
Les travaux ont débuté en mars 2007, sans qu'aucun architecte ne soit mandaté. En cours de chantier, les travaux ont pris du retard. En septembre 2007, une inondation s'est produite dans le bureau situé au rez-de-chaussée de l'immeuble et les travaux de réparation ont été confiés à l'entreprise E._, dirigée par F._. Ce dernier s'est vu attribuer, à cette époque, le suivi des travaux.
Le 13 octobre 2007, le contrat a été résilié avec effet immédiat. Etaient invoqués, comme motifs de la rupture du contrat, les absences de l'entrepreneur sur le chantier, le non-respect des instructions et les malfaçons imputables à l'entrepreneur. Au moment de la résiliation, le maître s'était acquitté d'un montant de 63'000 fr. à titre d'acomptes.
Les travaux inachevés ont été confiés à l'entreprise H._, qui a réclamé le montant de 24'048 fr.80, dont 15'000 fr. de main-d'oeuvre, pour le travail accompli. La date précise de la fin des travaux n'a pas été établie.
En janvier et août 2008, les entreprises sanitaires G._ SA ont dû intervenir pour effectuer des réparations dans les locaux abritant le restaurant de l'immeuble.
A.b L'immeuble, propriété de A._ au début des travaux, a été vendu à B._. Au moment de la vente définitive, celui-ci a repris toutes les obligations contractées par le précédent propriétaire.
L'immeuble comprend désormais un café-restaurant, trois appartements et deux studios.
B. B.a Le 28 décembre 2007, D._ a ouvert action contre B._ et A._, en concluant, avec dépens, au paiement par ces derniers de la somme de 42'000 fr., avec intérêts, et à l'inscription définitive d'une hypothèque légale. En cours de procédure, le demandeur n'a dirigé ses conclusions qu'à l'encontre du premier des deux défendeurs, le second ayant été entièrement mis hors de cause. B._ a présenté des conclusions reconventionnelles tendant au paiement de dommages et intérêts, à préciser après le dépôt d'un rapport d'expertise.
Par ordonnance de mesures provisionnelles du 20 février 2008, le Président du Tribunal civil de l'arrondissement de l'Est vaudois a ordonné l'inscription provisoire d'une hypothèque légale des artisans et entrepreneurs à concurrence de 22'000 fr., avec intérêts à 5% l'an dès le 13 octobre 2007.
Dans le cadre de l'instruction de la cause, une expertise judiciaire a été confiée à l'architecte I._. Un complément d'expertise, de même qu'une seconde expertise, requis par le défendeur, ont été refusés.
Après le dépôt du rapport d'expertise, le défendeur a complété ses conclusions reconventionnelles, en concluant au paiement du montant de 15'841 fr.80, avec intérêts à 5% l'an dès le 13 octobre 2007, à titre de dommages et intérêts.
Par jugement du 17 novembre 2009, les premiers juges ont condamné le défendeur au paiement de la somme de 22'000 fr., avec intérêts à 5% l'an dès le 29 décembre 2007, et ordonné l'inscription définitive au registre foncier du district de Vevey d'une hypothèque légale des artisans et entrepreneurs à concurrence dudit montant. Les frais de justice et les dépens ont été mis à la charge du défendeur.
La somme de 22'000 fr. a été calculée, en ajoutant au prix forfaitaire convenu de 85'000 fr. la plus-value admise par le maître pour le déplacement d'une baignoire à concurrence de 5'000 fr., puis en déduisant le montant correspondant aux travaux inachevés, arrêtés à 5'000 fr., de même que les acomptes versés, par 63'000 francs.
B.b Saisie par B._, la Chambre des recours du Tribunal cantonal vaudois a, par arrêt du 1er décembre 2010, rejeté le recours et confirmé le jugement entrepris. Les considérants de l'arrêt cantonal précité seront repris ci-après dans la mesure utile.
C. B._ exerce un recours en matière civile, subsidiairement un recours constitutionnel contre l'arrêt du 1er décembre 2010. Il conclut à l'admission du recours et à la réforme du jugement entrepris, en ce sens que la demande principale est rejetée et la demande reconventionnelle admise, l'entrepreneur étant condamné à verser au maître le montant de 15'841 fr.80 avec intérêts à 5% dès le 13 octobre 2007. Subsidiairement, le recourant requiert l'annulation de l'arrêt et le renvoi de la cause à l'instance cantonale pour qu'elle statue à nouveau dans le sens des considérants après avoir ordonné une deuxième expertise dont le but est de répondre aux questions initiales et aux questions complémentaires du défendeur à l'action. Plus subsidiairement encore, il demande la réforme du jugement, en ce sens que les deux demandes sont rejetées. Dans tous les cas, sauf en cas de renvoi de l'affaire à l'instance cantonale, il demande que l'hypothèque légale soit définitivement radiée. Il sollicite aussi que les dépens de première instance soient mis à la charge de la partie adverse, subsidiairement compensés, et que les dépens de deuxième instance soient mis à la charge de la partie adverse. Très subsidiairement, il conclut à l'admission du recours constitutionnel, à l'annulation de l'arrêt attaqué et au renvoi de la cause à l'autorité cantonale pour nouveau jugement dans le sens des considérants.
L'intimé conclut au rejet du recours. | Considérant en droit:
1. 1.1 S'agissant d'une affaire pécuniaire qui ne porte ni sur le droit du travail ni sur le droit du bail à loyer, le recours en matière civile n'est recevable que si la valeur litigieuse - déterminée selon le capital réclamé dans les dernières conclusions prises devant l'autorité précédente (<ref-law>) - s'élève au moins à 30'000 fr. (<ref-law>).
Devant l'autorité précédente, le recourant a conclu à libération en ce sens qu'il demandait l'annulation, voire, à titre subsidiaire, la réforme du jugement précédent, qui le condamnait à verser à l'intimé la somme de 22'000 fr. avec intérêts, à titre de solde dû par le maître à l'entrepreneur pour les travaux effectués, et ordonnait l'inscription définitive d'une hypothèque légale des artisans et entrepreneurs à due concurrence. Il a également conclu à l'admission de la conclusion reconventionnelle qui visait à obtenir de l'intimé le paiement d'un montant de 15'841 fr.80, avec intérêts, à titre d'indemnisation pour les défauts de l'ouvrage.
Aux termes de l'<ref-law>, le montant d'une demande reconventionnelle et celui de la demande principale ne sont pas additionnés (al. 1). Si les conclusions de la demande principale et de la demande reconventionnelle s'excluent et si l'une de ces demandes n'atteint pas à elle seule la valeur litigieuse minimale, cette demande est quand même réputée atteindre la valeur litigieuse minimale si le recours porte sur les deux demandes (al. 2).
Contrairement à ce que soutient le recourant, cette disposition ne prévoit pas l'addition des deux demandes, principale et reconventionnelle, mais consacre la recevabilité du recours par attraction à l'égard de la demande qui n'atteint pas la valeur litigieuse minimale prescrite à l'<ref-law> pour les affaires pécuniaires. L'<ref-law> exige cependant que l'une au moins des demandes atteigne la valeur litigieuse minimale requise (arrêt 4A_364/2008 du 12 décembre 2008 consid. 1.3 et les références). En l'occurrence, au regard des conclusions encore litigieuses devant l'autorité cantonale précédant le Tribunal fédéral, aucune des deux demandes, principale et reconventionnelle, n'atteint à elle seule le seuil de 30'000 fr. (<ref-law>), étant rappelé qu'il est de jurisprudence qu'en matière de droit de gage immobilier, tel l'hypothèque légale des artisans et entrepreneurs des <ref-law>, la valeur du gage n'est pas additionnée à la créance qu'il garantit, pour autant que le montant de la créance soit inférieur à la valeur de l'objet mis en gage (<ref-ruling> consid. 1 p. 24 et l'arrêt cité; arrêt 4C.95/2003 du 25 août 2003 consid. 2), ce qui est indubitablement le cas en l'espèce. Il s'ensuit que le recours en matière civile n'est recevable pour aucune de ces deux demandes. L'estimation manifestement erronée de la valeur litigieuse faite par l'autorité cantonale, qui l'a considérée comme supérieure à 30'000 fr., est par ailleurs sans incidence, puisque le Tribunal fédéral n'est pas lié par une telle estimation (<ref-ruling> consid. 1.1.1 p. 62).
Le présent recours ne posant en rien une question juridique de principe au sens de l'<ref-law>, le recours en matière civile doit être déclaré irrecevable, à défaut d'atteindre la valeur litigieuse exigée par l'<ref-law>.
Cela étant, il convient d'examiner le recours constitutionnel, motivé à titre subsidiaire par le recourant dans la même écriture (cf. ch. 18 et 19 du recours).
1.2 Le recours subsidiaire ne peut être interjeté que pour violation des droits constitutionnels (<ref-law>). Lorsque de tels griefs sont soulevés, l'<ref-law> (par renvoi de l'<ref-law>) prévoit pour la motivation du recours des exigences qualifiées (<ref-ruling> consid. 3 p. 352; <ref-ruling> consid. 3.2 p. 88 et les arrêts cités). Le recourant doit ainsi indiquer quel droit constitutionnel aurait été violé et démontrer, par une argumentation circonstanciée, en quoi consiste cette violation (<ref-ruling> consid. 2.1 p. 334; <ref-ruling> consid. 2.1 p. 143; <ref-ruling> consid. 3.2 p. 444). Ainsi, s'il entend se prévaloir d'une application arbitraire (art. 9 Cst.) du droit fédéral, il doit désigner avec précision quelle est la norme fédérale dont il se prévaut.
1.3 Le Tribunal fédéral conduit son raisonnement juridique sur la base des faits établis par l'autorité précédente (<ref-law>). Il ne peut s'en écarter que s'ils ont été établis en violation d'un droit constitutionnel (art. 118 al. 2 et 116 LTF), ce que la partie recourante doit invoquer avec précision (art. 117 et 106 al. 2 LTF). Aucun fait nouveau ou preuve nouvelle ne peut être présenté à moins de résulter de la décision attaquée (art. 117 et 99 al. 1 LTF).
1.4 Le Tribunal fédéral ne peut aller au-delà des conclusions des parties (art. 117 et 107 al. 1 LTF). Toute conclusion nouvelle est irrecevable (art. 117 et 99 al. 2 LTF).
Si le Tribunal fédéral admet le recours, il peut en principe statuer lui-même sur le fond (art. 117 et 107 al. 2 LTF). La partie recourante ne peut dès lors se borner à demander l'annulation de la décision attaquée, mais elle doit également prendre des conclusions sur le fond du litige; il n'est fait exception à cette règle que lorsque le Tribunal fédéral, en cas d'admission du recours, ne serait de toute manière pas en situation de statuer lui-même sur le fond et ne pourrait que renvoyer la cause à l'autorité cantonale (<ref-ruling> consid. 1.3 p. 383 et l'arrêt cité).
S'agissant du recours constitutionnel, le recourant ne prend aucune conclusion sur le fond, se contentant de conclure à l'annulation de la décision et au renvoi de la cause devant l'autorité cantonale. Cette conclusion cassatoire ne saurait en l'état être sanctionnée, dès lors que l'admission du grief portant sur le refus d'ordonner une seconde expertise impliquerait nécessairement le renvoi de la cause devant l'autorité cantonale. Il ressort par ailleurs des conclusions formulées à l'appui du recours en matière civile que le recourant entend être libéré de toute condamnation pécuniaire à l'égard de l'intimé et qu'il revendique le paiement d'un certain montant, en capital et intérêts, tout en requérant la radiation de l'inscription de l'hypothèque légale des artisans et entrepreneurs. La conclusion cassatoire prise à l'appui du recours constitutionnel subsidiaire ne fait donc pas obstacle à l'entrée en matière sur le recours.
2. En lien avec le refus d'ordonner une seconde expertise, le recourant dénonce une application arbitraire du principe de la charge de la preuve (<ref-law>). Il invoque également la violation du droit constitutionnel à un procès équitable et la violation du droit d'être entendu.
En l'absence d'une disposition spéciale instituant une présomption, l'<ref-law> répartit le fardeau de la preuve pour toutes les prétentions fondées sur le droit fédéral et détermine, sur cette base, laquelle des parties doit assumer les conséquences de l'échec de la preuve (<ref-ruling> consid. 2.6 p. 24; <ref-ruling> consid. 2a p. 522).
L'<ref-law> confère à celui qui supporte le fardeau de la preuve le droit d'offrir des moyens de preuve et d'obtenir qu'ils soient administrés, s'ils ont été présentés à temps et selon les formes prévues par la procédure cantonale (<ref-ruling> consid. 2.6 p. 24 s.). L'<ref-law> ne permet toutefois pas de remettre en question l'appréciation des preuves du juge cantonal, ni n'exclut l'appréciation anticipée des preuves ou une administration limitée des preuves lorsque celle-ci emporte la conviction du juge quant à l'exactitude d'une allégation (<ref-ruling> consid. 2.6 p. 25; <ref-ruling> consid. 2a p. 522; <ref-ruling> consid. 4a p. 317). Il ne permet pas non plus de critiquer l'appréciation du juge quant à l'aptitude d'un moyen de preuve à établir un fait pertinent (<ref-ruling> consid. 3c p. 223 in fine).
Selon la jurisprudence, l'arbitraire, prohibé par l'art. 9 Cst., ne résulte pas du seul fait qu'une autre solution pourrait rentrer en considération ou même qu'elle serait préférable; le Tribunal fédéral n'annulera la décision attaquée que lorsque celle-ci est manifestement insoutenable, qu'elle se trouve en contradiction claire avec la situation de fait, qu'elle viole gravement une norme ou un principe juridique indiscuté, ou encore lorsqu'elle heurte de manière choquante le sentiment de la justice et de l'équité; pour qu'une décision soit annulée pour cause d'arbitraire, il ne suffit pas que la motivation formulée soit insoutenable, il faut encore que la décision apparaisse arbitraire dans son résultat (<ref-ruling> consid. 2.4 p. 5; <ref-ruling> consid. 2.2.2 p. 318 s.; <ref-ruling> consid. 4.2 p. 560).
Le Tribunal cantonal a confirmé le rejet, par les premiers juges, de la requête de seconde expertise du recourant, motif pris qu'un deuxième expert serait confronté aux mêmes problèmes que le premier s'agissant des constatations à effectuer sur place et de l'appréciation de la situation en fonction des entreprises ayant oeuvré successivement sur le chantier. L'autorité cantonale a indiqué que l'administration du moyen de preuve requis ne pourrait rien apporter de plus à la résolution du litige. Elle a en outre ajouté que l'expertise judiciaire n'apparaît ni peu claire, ni insuffisante.
Il s'agit là d'une question d'appréciation des preuves et non pas de répartition du fardeau de la preuve. On ne se trouve pas en présence d'un cas d'échec de la preuve et la règle sur le fardeau de la preuve ne peut plus jouer aucun rôle (<ref-ruling> consid. 3.4 p. 634; <ref-ruling> consid. 2.1 p. 649).
C'est donc en vain que le recourant fait état d'une application arbitraire de l'<ref-law>.
En droit de procédure cantonal vaudois - applicable au présent litige -, l'administration d'une seconde expertise était régie par l'art. 239 aCPC/VD. Le recourant ne dénonce aucune violation insoutenable de cette disposition, qu'il ne cite même pas à l'appui de son argumentation. Aucune démonstration d'une application arbitraire de cette disposition par les juges cantonaux, qui disposent en la matière d'un large pouvoir d'appréciation (POUDRET/HALDY/TAPPY, Procédure civile vaudoise, 3e éd. 2002, no 1 ad <ref-law>), n'est entreprise par le recourant. Cela étant, il n'y a pas lieu d'y revenir (<ref-law> par renvoi de l'<ref-law>).
L'autorité cantonale a clairement indiqué pour quelle raison il ne se justifiait pas d'ordonner une seconde expertise et a par là rempli son devoir de motiver sa décision, déduit du droit d'être entendu consacré à l'art. 29 al. 2 Cst. On ne décèle dès lors aucune violation de ce droit, contrairement à ce que soutient le recourant.
Quant au grief de violation du droit à un procès équitable, il ne fait l'objet d'aucune motivation de la part du recourant (cf. ch. 1 et 18 du recours), ce qui ne peut que conduire à son irrecevabilité (<ref-law> par renvoi de l'<ref-law>).
Le grief est rejeté dans la mesure de sa recevabilité.
3. 3.1 Les juges cantonaux ont considéré que la résiliation du contrat telle qu'elle résultait de la manifestation de volonté du recourant relevait de l'<ref-law>, qui dispose que tant que l'ouvrage n'est pas terminé, le maître peut toujours se départir du contrat, en payant le travail fait et en indemnisant complètement l'entrepreneur. Les magistrats cantonaux ont arrêté que les travaux restant à accomplir au départ de l'intimé représentaient un montant de 5'000 francs. Ils ont retranché ce montant de la somme contractuellement convenue (85'000 fr.), augmentée d'une plus-value, non contestée, de 5'000 francs. Après déduction des acomptes versés, à raison de 63'000 fr., ils ont obtenu le montant de 22'000 fr. et confirmé la condamnation du recourant à devoir s'acquitter de la somme en question, comme jugé en première instance.
Il n'est pas contesté que les parties étaient contractuellement convenues du paiement d'un prix forfaitaire de 85'000 fr. pour l'ensemble des travaux à effectuer et que ces derniers n'ont pas été exécutés dans leur totalité.
3.2 Le recourant soutient que le Tribunal cantonal vaudois a arbitrairement jugé qu'il incombait au maître (lui-même) d'établir l'état du chantier au départ de l'entrepreneur (l'intimé) alors que la preuve incombe à qui veut faire valoir un droit et reproche, en conséquence, à l'instance cantonale d'avoir arbitrairement admis la demande principale quand bien même le demandeur n'a pas prouvé les faits allégués. Il se plaint d'une application arbitraire de l'<ref-law>, d'une violation du droit à un procès équitable et du droit d'être entendu.
Il résulte de l'<ref-law> que la partie demanderesse doit prouver les faits qui fondent sa prétention, tandis que sa partie adverse doit prouver les faits qui entraînent l'extinction ou la perte du droit (<ref-ruling> consid. 3.1 p. 323). Il appartient ainsi à l'entrepreneur (demandeur) d'établir la valeur des travaux effectués. En revanche, le fardeau de la preuve incombe au maître qui, à son obligation de payer le prix, oppose la réparation du dommage résultant de prétendus défauts.
Le premier juge - entièrement confirmé en instance de recours - a expressément relevé qu'aucun constat n'a été établi au départ de l'entrepreneur. Il en a déduit qu'il n'était pas en mesure de déterminer quels étaient, à ce moment-là, les travaux déjà exécutés et ceux qui restaient à accomplir conformément au contrat. Le magistrat a également relevé qu'il appartenait au maître (défendeur) d'établir un constat des travaux qu'il jugeait inachevés et/ou défectueux, et dont il se prévalait devant l'autorité saisie. L'existence d'une telle preuve a été niée. Cela étant, les autorités cantonales ont fondé leur appréciation sur les dires de l'entrepreneur, qui, en cours de procédure, a admis que les travaux restant à accomplir au départ du chantier représentaient un montant de 5'000 francs. Sur cette base, les magistrats ont chiffré le montant des travaux accomplis à 80'000 fr., en déduisant les 5'000 fr. susmentionnés du forfait convenu (85'000 fr.). Cette appréciation relève de l'établissement des faits - un fait admis étant considéré comme établi (FABIENNE HOHL, Procédure civile, T. 1, 2001, n. 950, p. 183) - et non pas de l'<ref-law>. Il n'y a dès lors plus de place pour la violation dénoncée de la répartition du fardeau de la preuve.
Le moyen pris d'une violation arbitraire de l'<ref-law> est infondé.
3.3 Le grief de violation du droit à un procès équitable et du droit d'être entendu ne font l'objet d'aucune motivation. Il ne se justifie donc pas d'entrer en matière sur ces questions (<ref-law> par renvoi de l'<ref-law>).
4. En conclusion, le recours constitutionnel subsidiaire doit être rejeté dans la mesure de sa recevabilité.
Compte tenu de l'issue du litige, le recourant, qui succombe, doit acquitter l'émolument judiciaire et les dépens à allouer à l'intimé (art. 66 al. 1 et 68 al. 1 et 2 LTF). | Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce:
1. Le recours en matière civile est irrecevable.
2. Le recours constitutionnel subsidiaire est rejeté, dans la mesure de sa recevabilité.
3. Un émolument judiciaire de 2'000 fr. est mis à la charge du recourant.
4. Le recourant versera à l'intimé une indemnité de 2'500 fr. à titre de dépens.
5. Le présent arrêt est communiqué aux parties et à la Chambre des recours du Tribunal cantonal du canton de Vaud.
Lausanne, le 16 juin 2011
Au nom de la Ire Cour de droit civil
du Tribunal fédéral suisse
La Présidente: La Greffière:
Klett Crittin | CH_BGer_004 | Federation | null | null | null | civil_law | nan | ['ae982d46-5cb9-4d47-a3f7-75c2a6cd0018', '10c0db33-aa59-4e5d-9e24-e685d2c17cf0', '44e4fd90-af4f-49c0-8509-66a8b5b5bc70', '1298d694-2d15-4670-9cf4-9d692a11fdf1', '1143221a-9ff2-49c0-aa95-04f813b79fcc', '988a7e09-77e4-406c-96db-682860f1226c', '8aec5e1f-e631-4ace-a29d-a325b30de611', '90921ada-9cca-4abf-ab44-4f0859fa8d04', 'f8d14924-d53c-48cf-9db3-23c5e9e872d7', 'b2f1a687-42bc-414b-8ac9-a5ed15fcb281', 'f8d14924-d53c-48cf-9db3-23c5e9e872d7', 'f8d14924-d53c-48cf-9db3-23c5e9e872d7', 'b2f1a687-42bc-414b-8ac9-a5ed15fcb281', 'cc7304db-571e-4861-9df3-715332f676f4', 'af54c198-de27-4374-8cc4-0337cc18cf1a', '90da7594-42d5-4b47-8dfa-2cc25a41c021', 'aa1cb9dd-c313-4b41-b580-b9ef548af678', '92608e6e-a11c-44f5-9fe0-fce03142c371', 'b1e69a1e-52e4-4f41-a2df-12f608b6c9fa', 'b88e32af-3e02-4a3d-8a84-d98186b1f639', 'd72ef3c5-cfe2-45c0-bc92-1421365a479a'] | ['75488867-c001-4eb9-93b9-04264ea91f55', '92e21fc6-cd07-4426-9420-21985e4a980a', '0671c3a0-7575-4b8a-acae-46315869092c', 'fd3f1dd4-81dd-482c-940d-91c71e29fee8', 'e6b06567-1236-4210-adb3-e11c26e497d5', '3f3369fd-4067-4b2e-a129-a9675f22092b', 'e471493b-7d96-4f78-8369-7b3fb8418e74', '6ab38922-6309-4021-83cc-56d776d7a332', '83fa99cf-24f4-434e-8b62-bb3e53480836', 'd229e7e2-9b68-42e8-a3f9-329fc9a7a86e', '7148876a-f26f-4346-9d2c-4731c827da4d', '89e314c7-7926-4df2-aa9e-12fdcca58e86'] |
0bb2f2f8-fc5e-44ee-98e9-38e66e43a96e | 2,008 | fr | Faits:
A. A.a Le 22 septembre 2006, sur réquisition de la Fondation institution supplétive LPP, représentée par son Agence régionale de la Suisse Romande (ci-après: la Fondation ou l'institution supplétive), l'Office des poursuites de Morges-Aubonne a notifié à X._ Sàrl, dans la poursuite n° xxxx, un commandement de payer les sommes de 62'309 fr. avec intérêts à 6% l'an dès le 4 septembre 2006 et de 100 fr. sans intérêts; la cause de l'obligation invoquée était la suivante: «[s]olde compte courant prime au 3 septembre 2006» et «[f]rais de contentieux». La poursuivie a formé opposition totale.
A.b Le 22 février 2007, la Fondation a rendu une décision aux termes de laquelle la poursuivie - désignée comme l'«employeur» - a été condamnée à lui payer les sommes de 62'309 fr. avec intérêts à 6% l'an dès le 4 septembre 2006 et de 100 fr. à titre de frais de sommation et de contentieux, sous déduction des acomptes de 5'000 fr. reçu le 5 octobre 2006 et de 1'610 fr. reçu le 14 septembre 2006; cette décision précise qu'elle est assimilée à un jugement exécutoire au sens de l'<ref-law> (<ref-law>). D'après une attestation du 31 mai 2007, aucun recours n'a été formé au Tribunal administratif fédéral.
B. Le 28 juin suivant, la poursuivante a requis la mainlevée définitive de l'opposition à concurrence des montants réclamés, sous imputation des deux versements encaissés; elle a produit le commandement de payer, la décision du 22 février 2007 et l'attestation du Tribunal administratif fédéral du 31 mai 2007.
Par prononcé du 23 août 2007, le Juge de paix du district de Morges a rejeté la requête pour le motif que la décision du 22 février 2007 était postérieure au commandement de payer.
Statuant le 4 décembre 2007, la Cour des poursuites et faillites du Tribunal cantonal vaudois a confirmé cette décision.
C. Contre cet arrêt, la Fondation exerce un recours en matière civile au Tribunal fédéral. Elle conclut à sa réforme, en ce sens que la mainlevée de l'opposition au commandement de payer est accordée pour les sommes en poursuite, sous déduction des acomptes reçus, ainsi que pour les frais du commandement de payer (412 fr.05); elle demande en outre que les frais des procédures précédentes (1'110 fr.) ainsi que les frais de la présente procédure soient mis à la charge de l'intimée.
L'intimée propose le rejet du recours, avec suite de frais et dépens. La cour cantonale se réfère à son arrêt.
D. Par courrier du 31 janvier 2008, la recourante a informé le Tribunal de céans que l'intimée lui avait versé 50'000 fr. le 17 janvier 2008, reconnaissant ainsi une grande partie de sa dette, ce dont il y a lieu de tenir compte dans l'attribution des frais et dépens.
S'agissant du versement précité, l'intimée indique qu'il «est intervenu dans le cadre d'un désendettement global, c'est-à-dire sans reconnaissance d'une quelconque dette» et que «des sommes importantes ont, en effet, été versées aux diverses assurances sociales ayant engagé des poursuites»; elle a, dès lors, confirmé ses conclusions tendant au rejet du recours. | Considérant en droit:
1. Le Tribunal fédéral examine d'office la recevabilité des recours qui lui sont soumis (<ref-ruling> consid. 1 p. 117 et les arrêts cités).
1.1 Les conclusions nouvelles sont irrecevables (<ref-law>). Le recourant peut cependant - comme sous l'empire de l'aOJ (<ref-ruling> consid. 5c p. 306) - toujours réduire ses prétentions (Message du Conseil fédéral concernant la révision totale de l'organisation judiciaire fédérale du 28 février 2001, FF 2001 p. 4000 ss, 4137 in fine; Ulrich Meyer, in: Basler Kommentar, n. 62 ad <ref-law>). Il s'ensuit qu'il y a lieu de prendre acte de ce que, ensuite du paiement opéré par l'intimée, la recourante a réduit sa réclamation de 50'000 fr. avec intérêts à 6% l'an dès le 17 janvier 2008.
1.2 La valeur litigieuse étant déterminée par les conclusions restées litigieuses devant l'autorité précédente (<ref-law>), la réduction des conclusions en instance fédérale n'a pas d'incidence sur la recevabilité du recours (cf. Poudret, Commentaire de la loi fédérale d'organisation judiciaire, vol. II, n. 1.5 ad art. 46 aOJ).
1.3 Interjeté en temps utile (art. 46 al. 1 let. c et 100 al. 1 LTF) par la partie qui a succombé en instance cantonale (<ref-law>) contre une décision finale (<ref-law>) rendue sur recours par une autorité cantonale de dernière instance (art. 75 al. 1 et 2 LTF) dans une affaire de mainlevée définitive de l'opposition (<ref-law>) dont la valeur litigieuse atteint 30'000 fr. (<ref-law>), le recours en matière civile est recevable (<ref-ruling> consid. 1.1 p. 117; <ref-ruling> consid. 1.3 p. 399/400).
2. 2.1 Après avoir admis que la poursuivante a un intérêt au recours, dès lors qu'elle n'a pas déjà levé elle-même l'opposition (indépendamment du point de savoir si elle serait ou non en droit de rendre une décision de mainlevée), la Cour des poursuites et faillites a considéré que, pour obtenir la mainlevée, le créancier doit prouver, en particulier, l'identité entre la prétention déduite en poursuite et la créance constatée dans le titre; or, en l'espèce, la décision condamnant la poursuivie à payer les montants litigieux est postérieure à la réquisition de poursuite, en sorte qu'elle n'avait pas été rendue lors de la notification du commandement de payer et n'était donc pas exécutoire à cette date. La cause invoquée dans le commandement de payer (i.e. le solde du compte courant de prime au 3 septembre 2006) est ainsi différente de celle mentionnée dans la requête de mainlevée (i.e. la décision rendue par l'institution supplétive le 22 février 2007). L'autorité précédente s'est fondée sur un avis de doctrine (Gilliéron, Les garanties de procédure dans l'exécution forcée ayant pour objet une somme d'argent ou des sûretés à fournir, Le cas des prétentions de droit public, in: SJ 2003 II 361 ss, p. 376/377) selon lequel les caisses-maladie doivent prendre une décision portant condamnation à payer une somme d'argent avant de requérir une poursuite, car une pareille décision n'est assimilée à un jugement civil exécutoire que si elle est exécutoire (<ref-law>).
L'autorité précédente a estimé que la mainlevée doit être refusée pour un autre motif. L'institution supplétive est tenue d'affilier d'office les employeurs qui ne se conforment pas à l'obligation de s'affilier à une institution de prévoyance (<ref-law>) et doit rendre à cet effet une décision (<ref-law>). Ce n'est que si elle est ainsi investie du pouvoir de statuer qu'elle a ensuite le pouvoir de prendre une décision en matière de cotisations valant titre de mainlevée définitive. C'est la décision préalable d'affiliation qui fonde sa compétence selon l'<ref-law>; l'institution supplétive ne dispose pas d'une compétence générale indépendante d'une affiliation volontaire ou d'une décision d'affiliation; or, en l'occurrence, le dossier ne contient pas de décision préalable d'affiliation au sens de l'<ref-law>. La juridiction cantonale en a déduit que, si une décision a été rendue - ce qui semble résulter de la décision du 22 février 2007 -, elle n'a pas été produite, si bien que la poursuivante ne saurait lever l'opposition, car il n'est pas démontré que l'institution supplétive disposait du pouvoir de statuer sur les contributions dues. En outre, si la décision du 22 février 2007 comporte implicitement une décision d'affiliation, la mainlevée ne peut pas non plus être prononcée, car la prétention invoquée dans la mainlevée n'est pas la même que celle invoquée dans la poursuite; en effet, il ne s'agit pas de la même créance, qui serait simplement constatée dans la décision postérieure, puisque la décision en cause n'est pas «constatatoire» et qu'une décision administrative assimilable à un jugement au sens de l'<ref-law> est une décision «formatrice».
2.2 En substance, la recourante reproche à l'autorité cantonale d'avoir violé l'art. 9 Cst. en exigeant que la décision relative aux arriérés soit antérieure à l'introduction de la poursuite. Elle soutient au surplus que le refus de lever l'opposition malgré l'existence d'un titre de mainlevée enfreint les <ref-law> et 60 al. 2 bis LPP. Enfin, elle affirme que la cour cantonale a procédé à une constatation de fait grossièrement fausse en retenant qu'elle n'aurait pas affilié l'intimée (cf. <ref-law>).
3. 3.1 Le Tribunal fédéral statue, en principe, sur la base des faits établis par la juridiction précédente (<ref-law>). Aucun fait nouveau ni preuve nouvelle ne peut être présenté à moins de résulter de la décision de l'autorité précédente (<ref-law>). La recourante n'établit pas que les conditions posées par cette dernière disposition seraient réalisées en l'espèce (cf. <ref-ruling> consid. 3 p. 395), de sorte que les pièces nouvelles produites, en particulier la décision du 22 février 2006 relative à l'affiliation d'office de la poursuivie, ne peuvent être prises en compte. Fondé sur un fait nouveau, le moyen tiré de l'arbitraire dans la constatation des faits est, en conséquence, irrecevable.
3.2 Depuis le 1er janvier 2005 (RO 2004 1677, 1700), l'<ref-law> prévoit que l'institution supplétive peut rendre des décisions afin de remplir les obligations prévues à l'art. 60 al. 2 let. a et b et à l'<ref-law>; ces décisions sont assimilables à des jugements exécutoires au sens de l'<ref-law>.
D'après la jurisprudence, l'institution supplétive qui entend procéder au recouvrement de cotisations peut procéder de deux manières (<ref-ruling> consid. 4 p. 120 ss):
- premièrement, elle peut rendre d'abord une décision condamnant le poursuivi (<ref-law>), qui vaut titre de mainlevée définitive (<ref-law>), puis introduire la poursuite; si le poursuivi a formé opposition, elle doit en requérir la levée définitive auprès du juge du canton où la poursuite a lieu, conformément à l'<ref-law>, procédure dans laquelle le poursuivi peut alors soulever les exceptions mentionnées à l'<ref-law>;
- deuxièmement, elle peut requérir d'abord la poursuite et, si le poursuivi a formé opposition, rendre ensuite une décision le condamnant à payer les cotisations et lever (définitivement) elle-même l'opposition au commandement de payer, ce pouvoir d'annuler l'opposition découlant de l'<ref-law>; si, alors même qu'elle en a le pouvoir, l'institution supplétive omet de lever l'opposition lorsqu'elle rend sa décision sur le fond, elle ne pourra pas requérir directement la continuation de la poursuite, mais uniquement lorsqu'elle aura obtenu la mainlevée définitive de l'opposition à l'issue de la procédure (sommaire) de mainlevée.
3.3 La poursuivante a opté, en l'occurrence, pour le second mode de procéder. Contrairement à ce qu'affirme l'autorité précédente, il n'était donc ni nécessaire, ni même possible, que la décision sur le fond soit rendue avant la notification du commandement de payer. Il découle de la faculté pour le poursuivant de requérir l'introduction d'une poursuite sans être au bénéfice d'un titre exécutoire et du déroulement subséquent de la poursuite que la cause de l'obligation mentionnée dans le commandement de payer n'est pas formellement identique à celle qui figure dans la réquisition de continuer la poursuite, mais il s'agit bien matériellement de la même créance, seule la preuve de celle-ci étant différente. Partant, c'est à tort que la juridiction précédente a refusé la mainlevée pour défaut d'identité de la créance.
3.4 La mainlevée ne pouvait pas non plus être refusée pour le second motif évoqué par l'autorité précédente. Dans le cadre de la procédure de mainlevée définitive (art. 80 et 81 LP), le juge ne peut pas revoir la décision - définitive et exécutoire faute de recours - rendue par une autorité administrative légalement instituée (<ref-law>; art. 1er al. 2 let. e PA) pour un motif de fond, ici le défaut d'affiliation préalable de l'employeur.
4. En l'espèce, la poursuivie ayant fait opposition au commandement de payer, l'institution supplétive l'a condamnée, par décision du 22 février 2007, à payer en tant qu'employeur les sommes de 62'309 fr. avec intérêts à 6% l'an dès le 4 septembre 2006 et de 100 fr., sous déduction des acomptes de 5'000 fr. reçu le 5 octobre 2006 et de 1'610 fr. reçu le 14 septembre 2006. Comme cette décision ne lève pas l'opposition, c'est avec raison que l'intéressée a saisi le juge cantonal de la mainlevée, qui était exclusivement compétent pour lever l'opposition. Dans les motifs de sa décision, la poursuivante s'est référée expressément au commandement de payer n° xxxx, de sorte qu'il y a bien identité entre la poursuite et la décision du 22 février 2007, qui est en force selon l'attestation du 31 mai 2007. Le Tribunal fédéral est ainsi en état de statuer lui-même sur la mainlevée.
La recourante ayant réduit ses conclusions à la suite du paiement de 50'000 fr. opéré par l'intimée le 17 janvier 2008, la mainlevée définitive doit être prononcée à concurrence de 62'309 fr. avec intérêts à 6% l'an dès le 4 septembre 2006 et de 100 fr., sous déduction des acomptes de 5'000 fr. reçu le 5 octobre 2006, de 1'610 fr. reçu le 14 septembre 2006 et de 50'000 fr. reçu le 17 janvier 2008. Il n'y a toutefois pas lieu de le faire pour les frais du commandement de payer (412 fr. 05), dont le sort suit celui de la poursuite (<ref-law>).
5. Vu l'issue du recours, les frais et dépens de la procédure incombent à l'intimée (art. 66 al. 1, art. 68 al. 1 et 2 LTF). | Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce:
1. Le recours est admis et l'arrêt attaqué est réformé en ce sens que l'opposition formée par X._ Sàrl au commandement de payer n° xxxx de l'Office des poursuites de Morges-Aubonne notifié le 22 septembre 2006 est levée à concurrence des montants de 62'309 fr. avec intérêts à 6% l'an dès le 4 septembre 2006 et de 100 fr., sous déduction des acomptes de 5'000 fr. reçu le 5 octobre 2006, de 1'610 fr. reçu le 14 septembre 2006 et de 50'000 fr. reçu le 17 janvier 2008.
2. Les frais judiciaires, arrêtés à 3'000 fr., sont mis à la charge de l'intimée.
3. Une indemnité de 3'000 fr., à payer à la recourante à titre de dépens, est mise à la charge de l'intimée.
4. La cause est renvoyée à l'autorité cantonale pour nouvelle décision sur les frais et dépens des instances cantonales.
5. Le présent arrêt est communiqué aux parties et à la Cour des poursuites et faillites du Tribunal cantonal du canton de Vaud.
Lausanne, le 11 avril 2008
Au nom de la IIe Cour de droit civil
du Tribunal fédéral suisse
Le Président: Le Greffier:
Raselli Braconi | CH_BGer_005 | Federation | null | null | null | civil_law | nan | ['4e0a1f02-2290-4fc3-a1d2-e130fcc45ee8', '063438bb-1174-4937-8700-fddf07347600', '4e0a1f02-2290-4fc3-a1d2-e130fcc45ee8', '2c557e86-11ef-4d32-a931-fd1fc93ef895', '7aad27fa-4c27-45c8-8e63-523c9b2dcbe1', '4e0a1f02-2290-4fc3-a1d2-e130fcc45ee8'] | ['75488867-c001-4eb9-93b9-04264ea91f55', 'e6b06567-1236-4210-adb3-e11c26e497d5', '22939942-3c68-4663-baa5-c5e6676d24ab', '04bf6369-99cb-41fa-8aff-413679bc8c18', '89de22cd-49c1-4db7-91b9-670239a1eb70', '70d82e7f-fc70-45d6-b607-cd4654badc02', '6ab38922-6309-4021-83cc-56d776d7a332', '10452f23-3076-44e5-8e28-37a17ef071fd', '9e805657-d5e3-4a94-8328-5e71d5c0da3b', '53b42a64-b12f-44e3-8c76-98f047cf6a00', '25c76559-0095-4a69-a954-a4f20bcf4c52', 'ea2f453b-fc14-40f4-81ea-83272acf5c89'] |
0bb3efb9-4138-4e67-b2f0-7a3c11a01ead | 2,012 | de | Nach Einsicht
in die (als Verfassungsbeschwerde entgegengenommene) Eingabe gegen den Beschluss vom 24. Mai 2012 des Obergerichts des Kantons Zürich, das auf eine Beschwerde des Beschwerdeführers gegen einen Nichteintretensentscheid des Bezirksgerichts Zürich (Nichteintreten - mangels Leistung des Kostenvorschusses trotz Ansetzung einer Nachfrist - auf ein Gesuch des Beschwerdeführers um Ausstellung eines Erbscheins) nicht eingetreten ist, | in Erwägung,
dass gegen den in einer vermögensrechtlichen Angelegenheit ergangenen Beschluss des Obergerichts mangels Erreichens der Streitwertgrenze (Art. 74 Abs. 1 lit. b BGG; Streitwert vorliegend Fr. 4'214.10) und mangels Vorliegens einer Ausnahme gemäss Art. 74 Abs. 2 BGG allein die subsidiäre Verfassungsbeschwerde nach Art. 113 ff. BGG offen steht, weshalb die Eingabe des Beschwerdeführers als solche entgegengenommen worden ist,
dass in einer subsidiären Verfassungsbeschwerde die Rüge der Verletzung verfassungsmässiger Rechte vorzubringen und zu begründen (Art. 117 i.V.m. Art. 106 Abs. 2 BGG sowie Art. 116 BGG), d.h. anhand der Erwägungen des kantonalen Entscheids klar und detailliert darzulegen ist, welche verfassungsmässigen Rechte und inwiefern sie durch diesen Entscheid verletzt sein sollen (<ref-ruling> E. 3.1 S. 399), ansonst auf die Beschwerde nicht eingetreten wird (Art. 117 i.V.m. Art. 108 Abs. 1 lit. b BGG),
dass das Obergericht im Beschluss vom 24. Mai 2012 erwog, der Beschwerdeführer habe den erstinstanzlichen Entscheid am 13. März 2012 entgegengenommen, die 10-tägige Beschwerdefrist habe somit am 23. März 2012 geendet, die Beschwerde an das Obergericht sei indessen erst am 28. März 2012 und damit verspätet bei der Schweizerischen Post eingegangen, auf die Beschwerde sei daher nicht einzutreten, im Übrigen wäre sie unbegründet gewesen, weil das erstinstanzliche Gericht zu Recht mangels Vorschusszahlung einen Nichteintretensentscheid gefällt habe, die diesbezüglichen Beschwerdevorbringen seien unbehelflich,
dass der Beschwerdeführer in seiner Eingabe an das Bundesgericht nicht in nachvollziehbarer Weise auf die entscheidenden obergerichtlichen Erwägungen eingeht,
dass er erst recht nicht anhand dieser Erwägungen nach den gesetzlichen Anforderungen, d.h. klar und detailliert aufzeigt, welche verfassungsmässigen Rechte und inwiefern sie durch den Beschluss des Obergerichts vom 24. Mai 2012 verletzt sein sollen,
dass somit auf die - offensichtlich keine hinreichende Begründung enthaltende - Verfassungsbeschwerde in Anwendung von Art. 117 i.V.m. Art 108 Abs. 1 lit. b BGG nicht einzutreten ist,
dass der unterliegende Beschwerdeführer kostenpflichtig wird (Art. 66 Abs. 1 BGG),
dass in den Fällen des Art. 117 i.V.m. Art. 108 Abs. 1 BGG das vereinfachte Verfahren zum Zuge kommt und die Abteilungspräsidentin zuständig ist, | erkennt die Präsidentin:
1. Auf die Verfassungsbeschwerde wird nicht eingetreten.
2. Die Gerichtskosten von Fr. 200.-- werden dem Beschwerdeführer auferlegt.
3. Dieses Urteil wird dem Beschwerdeführer und dem Obergericht des Kantons Zürich sowie dem Bezirksgericht Zürich schriftlich mitgeteilt.
Lausanne, 9. Juli 2012
Im Namen der II. zivilrechtlichen Abteilung
des Schweizerischen Bundesgerichts
Die Präsidentin: Hohl
Der Gerichtsschreiber: Füllemann | CH_BGer_005 | Federation | 142 | 27 | 377 | civil_law | nan | ['12645941-4b70-4430-81ad-34e6b3a3fd3f'] | [] |
0bb40e9f-2d6b-4775-ae20-3a0aec0bae31 | 2,003 | fr | Faits:
Faits:
A. Y._ AG a introduit contre X._ SA une poursuite ordinaire en paiement d'un montant de 8'748 fr. 10, représentant des loyers et charges dus, pour la période du 1er avril au 30 juin 2002, en vertu d'un contrat de bail du 1er janvier 2001 (poursuite no ZZZZZZ).
Le bail avait été résilié pour le 28 février 2002, mais la poursuivie était restée dans les locaux loués jusqu'au 1er juillet 2002 et s'était acquittée du paiement des loyers et indemnités pour occupation illicite jusqu'à fin mars 2002.
Le bail avait été résilié pour le 28 février 2002, mais la poursuivie était restée dans les locaux loués jusqu'au 1er juillet 2002 et s'était acquittée du paiement des loyers et indemnités pour occupation illicite jusqu'à fin mars 2002.
B. La poursuivie a fait opposition au commandement de payer. Elle a également déposé une plainte dans laquelle elle a soulevé l'exception du beneficium excussionis realis (<ref-law>) et conclu à l'annulation de la poursuite. Elle alléguait avoir fourni à la créancière une garantie bancaire de 10'200 fr., établie le 13 juin 1995 auprès de la Banque Cantonale de Genève, en vue de garantir l'exécution de ses obligations résultant du contrat de bail.
Par décision du 6 novembre 2002, communiquée aux parties le 11 du même mois, l'autorité cantonale de surveillance a rejeté la plainte. Elle a nié qu'il y ait eu constitution d'un droit réel au profit du bailleur sur les espèces faisant l'objet de la garantie en question.
Par décision du 6 novembre 2002, communiquée aux parties le 11 du même mois, l'autorité cantonale de surveillance a rejeté la plainte. Elle a nié qu'il y ait eu constitution d'un droit réel au profit du bailleur sur les espèces faisant l'objet de la garantie en question.
C. La poursuivie a recouru le 22 novembre 2002 à la Chambre des poursuites et des faillites du Tribunal fédéral, en concluant à l'annulation de la décision de l'autorité cantonale de surveillance, à l'admission de l'exception du beneficium excussionis realis et à l'annulation de la poursuite en cause. Elle invoque la violation de l'<ref-law>.
La créancière a conclu au rejet du recours. L'office des poursuites compétent a renoncé à se déterminer. | La Chambre considère en droit:
La Chambre considère en droit:
1. Aux termes de l'<ref-law>, lorsqu'une poursuite par voie de saisie ou de faillite est introduite pour une créance garantie par gage, le débiteur peut demander, par le biais d'une plainte (<ref-law>), que le créancier exerce d'abord son droit sur l'objet du gage (exception du beneficium excussionis realis).
Le poursuivi qui conclut par la voie de la plainte à l'annulation de la poursuite ordinaire introduite contre lui en excipant du beneficium excussionis realis doit démontrer, de façon claire, que la créance en poursuite est garantie par un gage défini par l'<ref-law> (<ref-ruling> consid. 1 et les arrêts cités).
Le poursuivi qui conclut par la voie de la plainte à l'annulation de la poursuite ordinaire introduite contre lui en excipant du beneficium excussionis realis doit démontrer, de façon claire, que la créance en poursuite est garantie par un gage défini par l'<ref-law> (<ref-ruling> consid. 1 et les arrêts cités).
2. La recourante fait une telle démonstration en l'espèce. Elle établit tout d'abord, et la décision attaquée le confirme, que la garantie de loyer qu'elle a fournie couvre, à défaut de clause spéciale, l'intégralité des prétentions que la créancière peut émettre en vertu du contrat de bail litigieux, partant la créance en poursuite. Elle démontre en outre que, tant en doctrine qu'en jurisprudence, il est généralement admis que les sûretés fournies par le locataire en vertu de l'<ref-law> sont une forme de consignation à titre de sûreté qui fait naître un droit de gage au sens de l'<ref-law> au bénéfice du bailleur (cf. Peter Higi, in Commentaire zurichois, n. 25 ad <ref-law>; Peter Zihlmann, in Commentaire bâlois, n. 4 et 6 ad <ref-law>; Permann/Schaner, Kommentar zum Mietrecht, éd. 1999, n. 2.3 ad <ref-law>; SVIT-Kommentar Mietrecht 1991/Droit suisse du bail à loyer, Commentaire USPI 1992, n. 17 ad <ref-law>; Pierre-Robert Gilliéron, Bailleur et locataire d'une chose immobilière dans l'exécution forcée, in 7e Séminaire sur le droit du bail, Neuchâtel 1992, p. 7; David Lachat, Le bail à loyer, Lausanne 1997, p. 241 ch. 2.3.3; Bénédict Foëx, Les sûretés et le bail à loyer, in 12e Séminaire sur le droit de bail, Neuchâtel 2002, p. 10; cf. en outre <ref-ruling> consid. 6b p. 501; RJN 1993 p. 75/76). Il ne s'agit certes pas d'un droit réel, comme le retient à raison l'autorité cantonale de surveillance, mais néanmoins d'un "gage" au sens de l'<ref-law>. Par ailleurs, le fait - invoqué par l'intimée - qu'une telle sûreté a un caractère subsidiaire ne change en rien la nature de celle-ci.
Le locataire qui a fourni des sûretés en espèces ou sous forme de papiers-valeurs, que le bailleur a déposées auprès d'une banque au nom du locataire (<ref-law>), peut donc, par la voie de la plainte, exciper du beneficium excussionis realis et contraindre le bailleur à requérir une poursuite en réalisation de gage mobilier (cf. Gilliéron, op. cit., p. 11).
Il est constant que la recourante, qui a fourni de telles sûretés, se trouve dans cette situation. Son exception du beneficium excussionis realis doit ainsi être admise, ce qui conduit à l'annulation de la poursuite ordinaire engagée à son encontre. | Par ces motifs, la Chambre prononce:
1. Le recours est admis et la décision attaquée est annulée.
1. Le recours est admis et la décision attaquée est annulée.
2. La poursuite no ZZZZZZ est annulée.
2. La poursuite no ZZZZZZ est annulée.
3. Le présent arrêt est communiqué en copie au mandataire de la recourante, à Me Pascal Marti, avocat à Genève, pour Y._ AG, à l'Office des poursuites de Genève et à l'Autorité de surveillance des offices de poursuites et de faillites du canton de Genève.
Lausanne, le 20 février 2003
Au nom de la Chambre des poursuites et des faillites
du Tribunal fédéral suisse
La présidente: Le greffier: | CH_BGer_010 | Federation | null | null | null | civil_law | nan | ['5e829bc4-5f49-4e6b-a3c3-19f2d82090d9', 'aea4c285-fbcc-4dcd-9d38-a3598f4cd451'] | ['0671c3a0-7575-4b8a-acae-46315869092c', '22939942-3c68-4663-baa5-c5e6676d24ab', '89de22cd-49c1-4db7-91b9-670239a1eb70', '10452f23-3076-44e5-8e28-37a17ef071fd', '83fa99cf-24f4-434e-8b62-bb3e53480836', '7148876a-f26f-4346-9d2c-4731c827da4d'] |
0bb5189c-3b1e-4250-a611-0722f1ee764f | 2,015 | de | Erwägungen:
1.
Mit Verfügung vom 18. November 2013 qualifizierte die Eidgenössische Spielbankenkommission das automatisierte Spiel "Hot Fruit International" als Glücksspielautomat im Sinne von Art. 3 Abs. 2 des Bundesgesetzes vom 18. Dezember 1998 über Glücksspiele und Spielbanken (Spielbankengesetz, SBG; SR 935.52), dessen Betrieb ausserhalb von konzessionierten Spielbanken verboten ist. Die F._ GmbH ist Eigentümerin derartiger Geräte, A._ stellt sie auf bzw. betreibt sie. Beide gelangten gegen die Verfügung der Eidgenössischen Spielbankenkommission mit Beschwerde an das Bundesverwaltungsgericht; sie fochten indessen bloss die mit der Verfügung verbundene Kostenauflage an (Kosten eines im Laufe des Verwaltungsverfahrens ergangenen Zwischenentscheids; solidarische Mithaftung mit weiteren Parteien für die weiteren Verfahrenskosten). Mit Urteil vom 31. Oktober 2014 wies das Bundesverwaltungsgericht die Beschwerde ab, soweit es darauf eintrat.
Die F._ GmbH und A._ liessen am 8. Dezember 2014 durch einen Rechtsanwalt Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten gegen das Urteil des Bundesverwaltungsgerichts erheben. Beantragt wird die Aufhebung dieses Urteils sowie der Kostenauflagen durch die Eidgenössische Spielbankenkommission. Der Rechtsanwalt ersuchte unter Hinweis auf seine gesundheitliche Situation um Gewährung einer Frist zur Ergänzung der Beschwerde bzw. um einstweilige Sistierung des Rechtsmittelverfahrens; er stellte in Aussicht, dass er sich nach Wiederaufnahme seiner Kanzleitätigkeit wieder melden werde, um eine vollständige Beschwerdebegründung nachzureichen. Vorläufig begnügte er sich mit einem Hinweis auf die ins Recht gelegte Beschwerdeeingabe an die Vorinstanz und stellte fest, dass die dort genannten Argumente im angefochtenen Entscheid nicht schlüssig widerlegt würden.
Mit Schreiben vom 15. Dezember 2014 wurde der Rechtsvertreter darauf hingewiesen, dass eine Fristerstreckung ausser Betracht falle; indessen wurden auch die Modalitäten eines Fristwiederherstellungsgesuchs und die Möglichkeit der Bestellung eines anderen Vertreters erwähnt.
2.
Gemäss Art. 42 Abs. 1 und 2 BGG haben Rechtsschriften die Begehren und deren Begründung zu enthalten. Die Beschwerde führende Partei hat in gezielter Auseinandersetzung mit den für das Ergebnis des angefochtenen Entscheids massgeblichen Erwägungen in gedrängter Form darzulegen, inwiefern der angefochtene Akt Recht verletze (<ref-ruling> E. 2 S. 88 f. mit Hinweisen). Der gesetzlichen Begründungspflicht kommt nicht nach, wer sich damit begnügt, auf im vorinstanzlichen Verfahren eingereichte Rechtsschriften zu verweisen (<ref-ruling> E. 2.8.1 S. 54; <ref-ruling> E. 1.3 S. 306; <ref-ruling> E. 3.1 S. 399 f.; je mit weiteren Hinweisen); dies schon darum, weil es - notwendigerweise - an der unerlässlichen gezielten Auseinandersetzung mit dem konkret angefochtenen, später ergangenen Entscheid fehlt. Eine den Anforderungen von <ref-law> genügende Rechtsschrift muss dem Bundesgericht innert der grundsätzlich nicht erstreckbaren Beschwerdefrist (vgl. <ref-law>) unterbreitet werden. Die Rechtsschrift vom 8. Dezember 2014 genügt diesen Anforderungen offensichtlich nicht, was zum Nichteintreten auf die Beschwerde führt (vgl. <ref-law>).
Der Rechtsvertreter der Beschwerdeführer hat zwar anlässlich der Beschwerdeerhebung am letzten Tag der Beschwerdefrist von 30 Tagen (Montag, 8. Dezember 2014, bei Eröffnung des angefochtenen Urteils am 6. November 2014) geltend gemacht, er sei wegen Krankheit am rechtzeitigen Einreichen einer Beschwerde verhindert gewesen. Dies gab keinen Anspruch auf Erstreckung der Beschwerdefrist; in Frage kam allein ein Fristwiederherstellungsgesuch, das gemäss <ref-law>, verbunden mit dem Nachholen der versäumten Rechtshandlung, innert 30 Tagen nach Wegfall des Hindernisses einzureichen war. Darauf wurde im bundesgerichtlichen Schreiben vom 15. Dezember 2014 hingewiesen, welches am 22. Dezember 2014 am Postschalter zuhanden des Vertreters ausgehändigt werden konnte. In der Folge ist kein derartiges Gesuch gestellt worden. Einem solchen könnte heute im Übrigen ohnehin nicht mehr entsprochen werden, ist doch im Lichte der Ausführungen in der Rechtsschrift vom 8. Dezember 2014 nicht ersichtlich, dass die Beschwerdeführer bzw. ihr Vertreter nicht spätestens ab diesem Datum in der Lage gewesen wären, z.B. einen anderen Rechtsvertreter zu bestellen (vgl. dazu <ref-ruling>; <ref-ruling>; Urteile 8C_15/2012 vom 30. April 2012 E. 1 und 6F_10/2009 E. 2.3).
Auf die Beschwerde ist mit Entscheid des Einzelrichters im vereinfachten Verfahren nach <ref-law> nicht einzutreten.
Die Gerichtskosten sind den Beschwerdeführern nach Massgabe von Art. 65 und Art. 66 Abs. 1 erster Satz sowie Abs. 5 BGG aufzuerlegen. | Demnach erkennt der Präsident:
1.
Auf die Beschwerde wird nicht eingetreten.
2.
Die Gerichtskosten von Fr. 500.-- werden den Beschwerdeführern unter solidarischer Haftung auferlegt.
3.
Dieses Urteil wird den Parteien und dem Bundesverwaltungsgericht, Abteilung II, schriftlich mitgeteilt.
Lausanne, 3. April 2015
Im Namen der II. öffentlich-rechtlichen Abteilung
des Schweizerischen Bundesgerichts
Der Präsident: Zünd
Der Gerichtsschreiber: Feller | CH_BGer_002 | Federation | null | null | null | public_law | nan | ['aeb4dd0c-dd1c-46f8-b255-8ca5ed55b8ac', '17b7fc1b-2c1e-4cec-b164-1a73734e886c', 'b7e63c59-eac2-4fec-b615-2cf5da13f767', '12645941-4b70-4430-81ad-34e6b3a3fd3f', 'dd0d7da3-19bf-46f7-95e7-d0b9d33a71a9', '6ef54845-309f-42ca-89bf-d0b5281dc58a'] | ['75488867-c001-4eb9-93b9-04264ea91f55', '6ab38922-6309-4021-83cc-56d776d7a332', 'e6b06567-1236-4210-adb3-e11c26e497d5'] |
|
0bb593b2-57f1-4c82-aeb5-10eeb0781ef2 | 2,002 | de | Sachverhalt:
Sachverhalt:
A. Für den Bau der Nationalstrasse N 9 (St-Maurice - Brig), Teilstrecke Visp Ost - Anschluss Brig-Glis, und die damit in Zusammenhang stehende Verlegung der Kantonsstrasse ist unter anderem ein Teil der im Gemeindebann Brig-Glis, nordwestlich von Gamsen liegenden Parzelle Nr. 2 beansprucht worden. Von dem insgesamt 4'137 m2 umfassenden Grundstück, das im Eigentum der Wirzisand Geteilschaft Gamsen steht, ist für den Strassenbau eine Dreiecksfläche von 290 m2 abzutreten. Da sich die Eigentümerin und der Staat Wallis über die Landabtretung nicht einigen konnten, eröffnete der stellvertretende Präsident der Eidgenössischen Schätzungskommission, Kreis 4, im September 1997 das Enteignungsverfahren. An der Einigungsverhandlung vom 21. November 1997 erklärten sich die Vertreter der Enteigneten mit der vorzeitigen Inbesitznahme der abzutretenden Fläche durch den Staat Wallis einverstanden. Dagegen hielten die Parteien an ihren unterschiedlichen Auffassungen über die Höhe der Entschädigung fest. Während der Staat Wallis eine Entschädigung von Fr. 10.--/m2 anbot, verlangte die Grundeigentümerin einen Preis von Fr. 50.--/m2. Eine Einigung über die Entschädigung kam auch an der Schätzungsverhandlung vom 2. April 1998 nicht zustande.
A. Für den Bau der Nationalstrasse N 9 (St-Maurice - Brig), Teilstrecke Visp Ost - Anschluss Brig-Glis, und die damit in Zusammenhang stehende Verlegung der Kantonsstrasse ist unter anderem ein Teil der im Gemeindebann Brig-Glis, nordwestlich von Gamsen liegenden Parzelle Nr. 2 beansprucht worden. Von dem insgesamt 4'137 m2 umfassenden Grundstück, das im Eigentum der Wirzisand Geteilschaft Gamsen steht, ist für den Strassenbau eine Dreiecksfläche von 290 m2 abzutreten. Da sich die Eigentümerin und der Staat Wallis über die Landabtretung nicht einigen konnten, eröffnete der stellvertretende Präsident der Eidgenössischen Schätzungskommission, Kreis 4, im September 1997 das Enteignungsverfahren. An der Einigungsverhandlung vom 21. November 1997 erklärten sich die Vertreter der Enteigneten mit der vorzeitigen Inbesitznahme der abzutretenden Fläche durch den Staat Wallis einverstanden. Dagegen hielten die Parteien an ihren unterschiedlichen Auffassungen über die Höhe der Entschädigung fest. Während der Staat Wallis eine Entschädigung von Fr. 10.--/m2 anbot, verlangte die Grundeigentümerin einen Preis von Fr. 50.--/m2. Eine Einigung über die Entschädigung kam auch an der Schätzungsverhandlung vom 2. April 1998 nicht zustande.
B. Mit Entscheid vom 1. Februar 2002 setzte die Eidgenössische Schätzungskommission, Kreis 4, die Entschädigung für die Enteignung von ca. 290 m2 ab Parzelle Nr. 2 (Plan Nr. 12) auf Fr. 50.--/m2, insgesamt somit Fr. 14'500.--/m2, fest (Dispositiv Ziffer 2). Sie bestimmte im Weiteren, von dieser Entschädigung seien 90 %, also Fr. 13'050.--, nach Rechtskraft des Entscheides und 10 %, also Fr. 1'450.--, nach endgültiger Vermessung zahlbar (Dispositiv Ziffer 4), wobei die vom Staat Wallis bereits geleistete Anzahlung von Fr. 2'610.-- anzurechnen sei (Dispositiv Ziffer 4). Gemäss Dispositiv Ziffer 5 des Entscheides ist die Entschädigung unter Berücksichtigung der Anzahlung vom 18. November 1997 bis 31. Dezember 2000 zu 4 % und ab dem 1. Januar 2001 zu 4 1⁄2 % zu verzinsen.
Die Schätzungskommission erwog, die teilenteignete Parzelle liege nach dem geltenden Zonenplan im übrigen Gemeindegebiet. Danach gelte das Grundstück an sich als nicht überbaubares Land. Zu berücksichtigen sei jedoch, dass die Brig-Visp-Zermatt-Bahn der Wirzisand Geteilschaft Gamsen im Jahre 1985 im Hinblick auf die damals geplante Erstellung eines Anschlussgeleises einen Bodenpreis von Fr. 20.--/m2 angeboten habe. Mit Schreiben vom 1. Juli 1986 habe auch die Stadtgemeinde Brig-Glis ihr Interesse am Kauf der Parzelle Nr. 2 als künftiges Gewerbe- und Industrieland bekundet. Gemäss einem Vertragsentwurf hätte sich der Kaufpreis auf Fr. 40.--/m2 belaufen. Im Jahre 1987 habe die Stadtgemeinde der Geteilschaft angeboten, auf der fraglichen Parzelle ein Baurecht zu erwerben. Zu einem Vertragsschluss sei es allerdings nicht gekommen. Auf das Gesuch der Grundeigentümerin um Einzonung ihrer Parzelle habe die Stadtgemeinde in der Folge mit Schreiben vom 12. Juni 1995 bestätigt, dass diesem Antrag entsprochen werde, sofern er von den kantonalen Instanzen im Rahmen des Vorprüfungsverfahrens gebilligt werde. Und schliesslich habe der Stadtarchitekt der Gemeinde Brig-Glis gegenüber der Schätzungskommission in einem Schreiben vom 29. April 1998 bestätigt, dass die weiter westlich liegende Parzelle Nr. 8 anlässlich der Zonenplanänderung vom 2. Oktober 1988 zur Industriezone geschlagen worden wäre, wenn sie nicht zum grössten Teil für den Autobahnbau beansprucht worden wäre. Aus dem gleichen Grunde sei auch in der laufenden Revision der Zonenplanung auf eine Einzonung der Parzelle Nr. 8 verzichtet worden. Mit diesem Schreiben - so schloss die Schätzungskommission - werde die potentielle Baulandqualität des fraglichen Gebietes bestätigt. Wenn aber die Parzelle Nr. 8 eine solche Qualität aufweise, so müsse dies auch für die Parzelle Nr. 2, die unmittelbar an die Gewerbezone angrenze, gelten. Für die Teilenteignung der Parzelle der Wirzisand Geteilschaft Gamsen sei daher grundsätzlich ein Baulandpreis zu bezahlen. Dieser könne angesichts der Angebote der Stadtgemeinde Brig-Glis auf Fr. 50.--/m2 angesetzt werden.
Die Schätzungskommission erwog, die teilenteignete Parzelle liege nach dem geltenden Zonenplan im übrigen Gemeindegebiet. Danach gelte das Grundstück an sich als nicht überbaubares Land. Zu berücksichtigen sei jedoch, dass die Brig-Visp-Zermatt-Bahn der Wirzisand Geteilschaft Gamsen im Jahre 1985 im Hinblick auf die damals geplante Erstellung eines Anschlussgeleises einen Bodenpreis von Fr. 20.--/m2 angeboten habe. Mit Schreiben vom 1. Juli 1986 habe auch die Stadtgemeinde Brig-Glis ihr Interesse am Kauf der Parzelle Nr. 2 als künftiges Gewerbe- und Industrieland bekundet. Gemäss einem Vertragsentwurf hätte sich der Kaufpreis auf Fr. 40.--/m2 belaufen. Im Jahre 1987 habe die Stadtgemeinde der Geteilschaft angeboten, auf der fraglichen Parzelle ein Baurecht zu erwerben. Zu einem Vertragsschluss sei es allerdings nicht gekommen. Auf das Gesuch der Grundeigentümerin um Einzonung ihrer Parzelle habe die Stadtgemeinde in der Folge mit Schreiben vom 12. Juni 1995 bestätigt, dass diesem Antrag entsprochen werde, sofern er von den kantonalen Instanzen im Rahmen des Vorprüfungsverfahrens gebilligt werde. Und schliesslich habe der Stadtarchitekt der Gemeinde Brig-Glis gegenüber der Schätzungskommission in einem Schreiben vom 29. April 1998 bestätigt, dass die weiter westlich liegende Parzelle Nr. 8 anlässlich der Zonenplanänderung vom 2. Oktober 1988 zur Industriezone geschlagen worden wäre, wenn sie nicht zum grössten Teil für den Autobahnbau beansprucht worden wäre. Aus dem gleichen Grunde sei auch in der laufenden Revision der Zonenplanung auf eine Einzonung der Parzelle Nr. 8 verzichtet worden. Mit diesem Schreiben - so schloss die Schätzungskommission - werde die potentielle Baulandqualität des fraglichen Gebietes bestätigt. Wenn aber die Parzelle Nr. 8 eine solche Qualität aufweise, so müsse dies auch für die Parzelle Nr. 2, die unmittelbar an die Gewerbezone angrenze, gelten. Für die Teilenteignung der Parzelle der Wirzisand Geteilschaft Gamsen sei daher grundsätzlich ein Baulandpreis zu bezahlen. Dieser könne angesichts der Angebote der Stadtgemeinde Brig-Glis auf Fr. 50.--/m2 angesetzt werden.
C. Gegen den Entscheid der Eidgenössischen Schätzungskommission, Kreis 4, hat der Staat Wallis Verwaltungsgerichtsbeschwerde eingereicht. Er verlangt, dass der angefochtene Entscheid aufgehoben und die Entschädigung für die Teilenteignung der Parzelle Nr. 2 auf Fr. 10.--/m2 festgesetzt werde. Der Enteigner weist darauf hin, dass das teilenteignete Grundstück im Zeitpunkt der Einigungsverhandlung nicht in der Bauzone gelegen habe und dessen Nichteinzonung in keinem Zusammenhang mit dem Nationalstrassenbau stehe. Eine bessere Verwendung des enteigneten Bodens sei daher zu Unrecht bejaht worden. Der angefochtene Entscheid sei auch insofern bundesrechtswidrig, als bei der Bestimmung der Entschädigung auf blosse Kaufsofferten abgestellt worden sei.
Die Enteignete hat sich zur Verwaltungsgerichtsbeschwerde des Staates nicht geäussert. Die Eidgenössische Schätzungskommission, Kreis 4, hat ebenfalls auf eine Vernehmlassung verzichtet.
Die Enteignete hat sich zur Verwaltungsgerichtsbeschwerde des Staates nicht geäussert. Die Eidgenössische Schätzungskommission, Kreis 4, hat ebenfalls auf eine Vernehmlassung verzichtet.
D. Eine Delegation des Bundesgerichtes hat am 3. September 2002 mit den Parteien eine Augenscheinsverhandlung durchgeführt. | Das Bundesgericht zieht in Erwägung:
Das Bundesgericht zieht in Erwägung:
1. Die Entscheide der Eidgenössischen Schätzungskommissionen sind mit Verwaltungsgerichtsbeschwerde anfechtbar (Art. 77 Abs. 1 und 2 des Bundesgesetzes über die Enteignung vom 20. Juni 1930 [EntG, SR 711], Art. 115 OG). Das Bundesgericht wendet im Verfahren nach Art. 77 EntG das Recht von Amtes wegen an und überprüft die Sachverhaltsfeststellungen frei (<ref-ruling> E. 1b). Die Entschädigungsentscheide der Schätzungskommissionen können nicht nur auf Bundesrechtmässigkeit sondern auch auf Angemessenheit hin untersucht werden (Art. 104 lit. c Ziff. 1 OG).
1. Die Entscheide der Eidgenössischen Schätzungskommissionen sind mit Verwaltungsgerichtsbeschwerde anfechtbar (Art. 77 Abs. 1 und 2 des Bundesgesetzes über die Enteignung vom 20. Juni 1930 [EntG, SR 711], Art. 115 OG). Das Bundesgericht wendet im Verfahren nach Art. 77 EntG das Recht von Amtes wegen an und überprüft die Sachverhaltsfeststellungen frei (<ref-ruling> E. 1b). Die Entschädigungsentscheide der Schätzungskommissionen können nicht nur auf Bundesrechtmässigkeit sondern auch auf Angemessenheit hin untersucht werden (Art. 104 lit. c Ziff. 1 OG).
2. Der Enteigner bestreitet, dass die teilenteignete Parzelle, die gemäss der geltenden Zonenplanung im "übrigen Gemeindegebiet" liegt, im enteignungsrechtlichen Entschädigungsverfahren dem Baugebiet zugerechnet werden durfte. Mit gutem Grund.
2.1 Nach Art. 19bis Abs. 1 EntG bestimmt sich die Entschädigung nach dem Verkehrswert des abzutretenden Grundstücks im Zeitpunkt der Einigungsverhandlung. Auf dieses Datum ist für die Frage abzustellen, welche rechtliche und welche tatsächliche Situation der Bewertung des enteigneten Bodens zugrunde zu legen sei. Von einer anderen als der in diesem Zeitpunkt bestehenden Rechtslage darf nur ausgegangen werden, wenn feststeht oder mit hoher Wahrscheinlichkeit angenommen werden kann, dass die rechtliche Situation des fraglichen Grundstücks zur Zeit der Einigungsverhandlung ohne die Enteignung eine andere gewesen wäre. Vorwirkungen des Werkes, die sich in planerischer Hinsicht niederschlagen, haben wie andere werkbedingte Vor- und Nachteile bei der Ermittlung des Verkehrswertes ausser Acht zu bleiben (Art. 20 Abs. 3 EntG; <ref-ruling> E. 3 S. 533, 115 Ib 13 E. 5b S. 25 f., je mit Hinweisen).
2.2 Die Parzelle Nr. 2 gehört, wie bereits erwähnt, gemäss dem geltenden Zonenplan der Stadtgemeinde Brig-Glis vom März 1976 zum "übrigen Gemeindegebiet". Die Gewerbezone, die sich auf einer Länge von mehr als 1 km nördlich der Kantonsstrasse Brig-Visp erstreckt, reicht nur bis zur Ostgrenze des umstrittenen Grundstücks. Auch anlässlich der Teilrevision des Zonenplans im Jahre 1988 (Annahme durch die Urversammlung am 2. Oktober 1988/Genehmigung durch den Staatsrat am 1. Februar 1989) blieb die Zonenzugehörigkeit der Parzelle Nr. 2 unverändert. Es besteht keinerlei Anhaltspunkt dafür, dass die damalige Nichteinzonung auf den Nationalstrassenbau zurückzuführen gewesen wäre. Vielmehr stand aufgrund des im Jahre 1986 veröffentlichten Landerwerbsplanes fest, dass die Parzelle nur zu einem geringen Teil für den Strassenbau beansprucht würde und aus dieser Sicht einer Einzonung des verbleibenden Bodens nichts entgegenstünde. Das Gleiche gilt für die nunmehr endgültige Landabtretung gemäss Landerwerbsplan von 1993 und die heute hängige Revision der Ortsplanung. Obschon von der insgesamt 4'137 m2 umfassenden Parzelle nur eine kleine Fläche von ca. 290 m2 an der südwestlichen Ecke abgetreten werden muss und das Grundstück erschliessbar bleibt, wird auch im Vorentwurf 6 für eine Änderung des Zonenplanes vom April 1994 ein Einbezug in die Gewerbezone nicht vorgesehen. Ob eine solche - wie die Vertreter des Staates vermuten - wegen der Nähe des Flussbettes und der Mündung der Gamsa und der damit verbundenen Gefahren unterbleiben soll, kann hier offen bleiben. Ausschlaggebend ist, dass die Parzelle Nr. 2 im Zeitpunkt der Einigungsverhandlung, im November 1997, nicht im Baugebiet lag und nicht angenommen werden kann, dass sie ohne die Enteignung mit Sicherheit oder grosser Wahrscheinlichkeit zu einer Bauzone geschlagen worden wäre. Kann aber die Nichteinzonung nicht als werkbedingt gelten, durfte die Schätzungskommission bei der Festsetzung der Entschädigung auch nicht davon ausgehen, dass sich der Verkehrswert in der Höhe der Baulandpreise bewege.
2.2 Die Parzelle Nr. 2 gehört, wie bereits erwähnt, gemäss dem geltenden Zonenplan der Stadtgemeinde Brig-Glis vom März 1976 zum "übrigen Gemeindegebiet". Die Gewerbezone, die sich auf einer Länge von mehr als 1 km nördlich der Kantonsstrasse Brig-Visp erstreckt, reicht nur bis zur Ostgrenze des umstrittenen Grundstücks. Auch anlässlich der Teilrevision des Zonenplans im Jahre 1988 (Annahme durch die Urversammlung am 2. Oktober 1988/Genehmigung durch den Staatsrat am 1. Februar 1989) blieb die Zonenzugehörigkeit der Parzelle Nr. 2 unverändert. Es besteht keinerlei Anhaltspunkt dafür, dass die damalige Nichteinzonung auf den Nationalstrassenbau zurückzuführen gewesen wäre. Vielmehr stand aufgrund des im Jahre 1986 veröffentlichten Landerwerbsplanes fest, dass die Parzelle nur zu einem geringen Teil für den Strassenbau beansprucht würde und aus dieser Sicht einer Einzonung des verbleibenden Bodens nichts entgegenstünde. Das Gleiche gilt für die nunmehr endgültige Landabtretung gemäss Landerwerbsplan von 1993 und die heute hängige Revision der Ortsplanung. Obschon von der insgesamt 4'137 m2 umfassenden Parzelle nur eine kleine Fläche von ca. 290 m2 an der südwestlichen Ecke abgetreten werden muss und das Grundstück erschliessbar bleibt, wird auch im Vorentwurf 6 für eine Änderung des Zonenplanes vom April 1994 ein Einbezug in die Gewerbezone nicht vorgesehen. Ob eine solche - wie die Vertreter des Staates vermuten - wegen der Nähe des Flussbettes und der Mündung der Gamsa und der damit verbundenen Gefahren unterbleiben soll, kann hier offen bleiben. Ausschlaggebend ist, dass die Parzelle Nr. 2 im Zeitpunkt der Einigungsverhandlung, im November 1997, nicht im Baugebiet lag und nicht angenommen werden kann, dass sie ohne die Enteignung mit Sicherheit oder grosser Wahrscheinlichkeit zu einer Bauzone geschlagen worden wäre. Kann aber die Nichteinzonung nicht als werkbedingt gelten, durfte die Schätzungskommission bei der Festsetzung der Entschädigung auch nicht davon ausgehen, dass sich der Verkehrswert in der Höhe der Baulandpreise bewege.
3. Die Enteignungsentschädigung hätte mithin anhand von Preisen festgesetzt werden sollen, die im massgeblichen Zeitpunkt für Land ausserhalb der Bauzone bezahlt worden sind. Auf eine nachträgliche Erhebung solcher Vergleichspreise kann jedoch - wie sich im Folgenden ergibt - angesichts der Offerte des Enteigners verzichtet werden.
3.1 Die Parzelle Nr. 2 wird seit etlichen Jahren grösstenteils landwirtschaftlich, das heisst - wie sich am Augenschein gezeigt hat - als Grasland genutzt. Die Materialausbeutung ist nach den Angaben des Vertreters der Enteigneten schon seit längerer Zeit aufgegeben worden. Eine Konzession für Kies- oder Sandausbeutung besteht offenbar nicht. Der nördliche Teil der Parzelle Nr. 2 ist heute mit Bäumen und Büschen bestockt und gilt als Wald, was auch vom Vertreter der Enteigneten nicht bestritten wird. Von der tatsächlichen Nutzung der enteigneten Teilfläche her ist somit die Entschädigung aufgrund von Preisen für Landwirtschaftsland zu bestimmen, soweit am Stichtag nicht die Möglichkeit einer besseren Verwendung im Sinne von Art. 20 Abs. 1 EntG bestand.
3.2 Das Baureglement der Stadtgemeinde Brig-Glis, das wie der Zonenplan aus dem Jahre 1976 und damit noch aus der Zeit vor Inkrafttreten des Bundesgesetzes über die Raumplanung vom 22. Juni 1979 (RPG; SR 700) stammt, legt in Art. 15 für das "übrige Gemeindegebiet" Folgendes fest:
"Das übrige Gemeindegebiet umfasst jene Flächen, die nicht einer Bauzone, einer Schutzzone oder einem Freihaltegebiet mit Bauverbot zugeteilt sind.
Zulässig sind nur land- und forstwirtschaftliche sowie standortgebundene Bauten. Für solche Bauten gelten die Bestimmungen der Wohnzone W 2, es sei denn, ihre Zweckbestimmung verlange eine andere Bauweise. Die Erschliessungs- und Versorgungsanlagen müssen von den Bauwilligen auf eigene Kosten gemäss den Bestimmungen der Gemeinde errichtet werden."
Bestimmungen über die Landwirtschaftszone enthält das Baureglement nicht; im Zonenplan wird auch keine solche ausgeschieden. Insofern vermögen das Baureglement und der Zonenplan den Anforderungen des Raumplanungsrechts des Bundes und des Kantons Wallis nicht zu genügen (vgl. Art. 14 Abs. 2 und Art. 16 RPG, Art. 11 Abs. 1 des kantonalen Gesetzes zur Ausführung des Bundesgesetzes über die Raumplanung vom 23. Januar 1987/1. Dezember 1998). Massgebend ist aber hier einzig, dass nach der Umschreibung von Art. 15 des kommunalen Baureglements das "übrige Gemeindegebiet" nur für jene Nutzungen offen steht, die üblicherweise in der Landwirtschaftszone zugelassen sind. Es kann somit nicht davon ausgegangen werden, dass am Stichtag für das teilenteignete Grundstück eine bessere Verwendung als die landwirtschaftliche Nutzung möglich gewesen wäre.
Eine andere, hier nicht zu prüfende Frage ist, ob das umstrittene Grundstück - wie die Grundeigentümerin hofft - dereinst zur Gewerbezone geschlagen werden könne. Für die Entschädigungsbemessung im vorliegenden Verfahren ist wie dargelegt allein erheblich, welchen Verkehrswert die teilenteignete Parzelle im Zeitpunkt der Einigungsverhandlung aufgrund ihrer damaligen - vom Werk nicht beeinflussten - Rechtslage und ihrer tatsächlichen Nutzung aufgewiesen hat. Aus diesem Grunde können auch die im angefochtenen Entscheid erwähnten Kaufsangebote, die offensichtlich nur im Hinblick auf eine andere Verwendungsmöglichkeit des Bodens erfolgten, bei der Festsetzung des Verkehrswertes keine Rolle spielen.
3.3 Das Bundesgericht hat im Rahmen von früheren Enteignungsverfahren für den Nationalstrassenbau verschiedentlich Verkehrswerte von ausserhalb der Bauzone liegenden, landwirtschaftlich genutzten Grundstücken im Raume Brig-Glis bestimmt und ist bei seinen Vergleichsvorschlägen für Land im "übrigen Gemeindegebiet" von Preisen in Höhe von Fr. 8.-- bis 10.--/m2 ausgegangen. Diese Vorschläge fanden jeweils die Zustimmung der Parteien (so etwa Abschreibungsbeschlüsse in Sachen E.16-18, 27-31/1988 vom 29. August 1988). Es darf als allgemein bekannt betrachtet werden, dass sich der Wert von Nichtbauland in den letzten zehn bis fünfzehn Jahren kaum verändert hat und auch im hier massgebenden Zeitraum Preise von über Fr. 10.--/m2 nur für Landwirtschaftsland bester Qualität erzielt worden sind (vgl. auch Wolfgang Naegeli/Heinz Wenger, Der Liegenschaftenschätzer, 4. Aufl. 1997, S. 128 f.); als solches kann der enteignete Boden nicht gelten. Der Vertreter der Enteigneten hat denn auch an der Augenscheinsverhandlung selbst nicht vorgebracht, dass eine Entschädigung von Fr. 10.--/m2 für landwirtschaftlich genutzten Boden im "übrigen Gemeindegebiet" nicht genügen würde. Da der Enteigner im bundesgerichtlichen Verfahren an seinem Angebot von Fr. 10.--/m2 festgehalten hat, erübrigt es sich zu prüfen, ob der Verkehrswert der enteigneten Fläche allenfalls niedriger wäre. Das Bundesgericht ist - im Gegensatz zur Eidgenössischen Schätzungskommission - an die Anträge der Parteien gebunden (vgl. Art. 114 Abs. 1 OG und Art. 72 Abs. 2 EntG). Demnach ist dem Begehren des Kantons Wallis zu entsprechen und die im angefochtenen Entscheid auf Fr. 50.--/m2 festgelegte Entschädigung für die Teilenteignung der Parzelle Nr. 2 in Gutheissung der Beschwerde auf Fr. 10.--/m2 herabzusetzen.
3.3 Das Bundesgericht hat im Rahmen von früheren Enteignungsverfahren für den Nationalstrassenbau verschiedentlich Verkehrswerte von ausserhalb der Bauzone liegenden, landwirtschaftlich genutzten Grundstücken im Raume Brig-Glis bestimmt und ist bei seinen Vergleichsvorschlägen für Land im "übrigen Gemeindegebiet" von Preisen in Höhe von Fr. 8.-- bis 10.--/m2 ausgegangen. Diese Vorschläge fanden jeweils die Zustimmung der Parteien (so etwa Abschreibungsbeschlüsse in Sachen E.16-18, 27-31/1988 vom 29. August 1988). Es darf als allgemein bekannt betrachtet werden, dass sich der Wert von Nichtbauland in den letzten zehn bis fünfzehn Jahren kaum verändert hat und auch im hier massgebenden Zeitraum Preise von über Fr. 10.--/m2 nur für Landwirtschaftsland bester Qualität erzielt worden sind (vgl. auch Wolfgang Naegeli/Heinz Wenger, Der Liegenschaftenschätzer, 4. Aufl. 1997, S. 128 f.); als solches kann der enteignete Boden nicht gelten. Der Vertreter der Enteigneten hat denn auch an der Augenscheinsverhandlung selbst nicht vorgebracht, dass eine Entschädigung von Fr. 10.--/m2 für landwirtschaftlich genutzten Boden im "übrigen Gemeindegebiet" nicht genügen würde. Da der Enteigner im bundesgerichtlichen Verfahren an seinem Angebot von Fr. 10.--/m2 festgehalten hat, erübrigt es sich zu prüfen, ob der Verkehrswert der enteigneten Fläche allenfalls niedriger wäre. Das Bundesgericht ist - im Gegensatz zur Eidgenössischen Schätzungskommission - an die Anträge der Parteien gebunden (vgl. Art. 114 Abs. 1 OG und Art. 72 Abs. 2 EntG). Demnach ist dem Begehren des Kantons Wallis zu entsprechen und die im angefochtenen Entscheid auf Fr. 50.--/m2 festgelegte Entschädigung für die Teilenteignung der Parzelle Nr. 2 in Gutheissung der Beschwerde auf Fr. 10.--/m2 herabzusetzen.
4. Das Bundesgericht hat mit Beschluss vom 14. August 2002 den üblichen Zinsfuss im Sinne von Art. 19bis Abs. 4 und Art. 76 Abs. 5 EntG mit Wirkung ab 1. September 2002 auf 4 % gesenkt. Der angefochtene Entscheid ist in dieser Hinsicht von Amtes wegen zu ergänzen (Dispositiv Ziffer 5).
Im Übrigen ist zu berücksichtigen, dass der Staat Wallis der Enteigneten am 5. Dezember 1993 eine Anzahlung von Fr. 2'610.-- geleistet hat.
Im Übrigen ist zu berücksichtigen, dass der Staat Wallis der Enteigneten am 5. Dezember 1993 eine Anzahlung von Fr. 2'610.-- geleistet hat.
5. Trotz des Obsiegens des Enteigners besteht kein Anlass, bei der Kostenverlegung von der Regel von Art. 116 Abs. 1 EntG abzuweichen. Die Kosten des bundesgerichtlichen Verfahrens sind dementsprechend dem Kanton Wallis zu überbinden. Dieser hat zudem der Enteigneten für die Teilnahme deren Vertreters am Augenschein eine Umtriebsentschädigung von Fr. 100.-- zu bezahlen. | Demnach erkennt das Bundesgericht:
1. Die Verwaltungsgerichtsbeschwerde wird gutgeheissen und die Dispositiv-Ziffern 2 bis 5 des angefochtenen Entscheides der Eidgenössischen Schätzungskommission, Kreis 4, vom 1. Februar 2002 werden aufgehoben bzw. durch folgende Bestimmungen ersetzt:
"2. Der Staat Wallis bezahlt als Enteigner der Wirzisand Geteilschaft Gamsen als Grundeigentümerin eine Enteignungsentschädigung von Fr. 10.--/m2, somit insgesamt Fr. 2'900.-- (Nachmessung vorbehalten).
3. Von der Entschädigung sind 90 %, somit Fr. 2'610.--, durch die Anzahlung des Enteigners bereits abgegolten und die restlichen 10 % nach der endgültigen Vermessung zahlbar.
4. Die Enteignungsentschädigung ist unter Berücksichtigung der geleisteten Anzahlung vom 18. November 1997 bis 31. Dezember 2000 zu 4 %, vom 1. Januar 2001 bis 31. August 2002 zu 4 1⁄2 % und ab 1. September 2002 zu 4 % zu verzinsen."
4. Die Enteignungsentschädigung ist unter Berücksichtigung der geleisteten Anzahlung vom 18. November 1997 bis 31. Dezember 2000 zu 4 %, vom 1. Januar 2001 bis 31. August 2002 zu 4 1⁄2 % und ab 1. September 2002 zu 4 % zu verzinsen."
2. Die Gerichtsgebühr von Fr. 4'000.-- wird dem Staat Wallis auferlegt.
2. Die Gerichtsgebühr von Fr. 4'000.-- wird dem Staat Wallis auferlegt.
3. Der Staat Wallis hat der Wirzisand Geteilschaft Gamsen für das bundesgerichtliche Verfahren eine Umtriebsentschädigung von Fr. 100.-- zu bezahlen.
3. Der Staat Wallis hat der Wirzisand Geteilschaft Gamsen für das bundesgerichtliche Verfahren eine Umtriebsentschädigung von Fr. 100.-- zu bezahlen.
4. Dieses Urteil wird den Parteien und der Eidgenössischen Schätzungskommission, Kreis 4, schriftlich mitgeteilt.
Lausanne, 21. Oktober 2002
Im Namen der I. öffentlichrechtlichen Abteilung
des Schweizerischen Bundesgerichts
Der Präsident: Die Gerichtsschreiberin: | CH_BGer_001 | Federation | null | null | null | public_law | nan | ['e7e1cf19-2161-476e-a4da-d2b284c7388a', '95459b47-df8c-4fed-a3e7-8eeba599d382'] | [] |
0bb5fc1c-dff5-493a-8f66-13386454bd05 | 2,011 | de | Sachverhalt:
A. A.a X._ verkaufte am 22. Juni 2001 der damals 69-jährigen Y._ 25 der insgesamt 100 Inhaberaktien der Firma A._ AG à nominal Fr. 1'000.-- zum Preis von über Fr. 50 Mio. Der Kaufpreis wurde beglichen durch die Überweisung von Fr. 35 Mio. auf ein Konto von X._ bei der B._ Bank sowie durch Übereignung von zwei Liegenschaften. Im Vertrag wurde ferner ein Rückkaufsrecht des Verkäufers für die Dauer von vorerst 25 Jahren vereinbart, welches ihn berechtigte, im Falle einer geplanten Veräusserung einzelner oder aller Aktien durch die Käuferin die Aktien zum Nominalwert von Fr. 1'000.-- je Aktie zurückzukaufen.
Nach dem X._ der B._ Bank angekündigt hatte, auf sein Konto würde demnächst ein Betrag von Fr. 35 Mio. überwiesen, erstattete die Bank am 5. Juli 2001 eine Verdachtsmeldung gemäss Art. 9 des Geldwäschereigesetzes. X._ erklärte gegenüber der Bank den hohen Kaufpreis damit, die Aktiengesellschaft verfüge u.a. über ein Patent betreffend eine von ihm entwickelte Solarzelle mit einem Wirkungsgrad bis zu 70 %. Gestützt auf die Verdachtsmeldung der Bank eröffnete die Bezirksanwaltschaft III für den Kanton Zürich am 11. Juli 2001 gegen X._ eine Strafuntersuchung wegen Betruges. Am 13. Juli 2001 beschlagnahmte sie den auf dessen Konto bei der B._ Bank überwiesenen Betrag von Fr. 35 Mio.
Auf Initiative der Anwälte von Y._ erklärte sich X._ am 16. Juli 2001 bereit, die erhaltene Zahlung im Hinblick auf eine Überprüfung des Geschäfts auf ein Konto der Käuferin zurückzuüberweisen. Die Parteien hatten allerdings bereits am 12. Juli 2001 einen neuen, leicht abgeänderten Vertrag über den Kauf der 25 Aktien abgeschlossen. Gestützt auf diesen zweiten Vertrag überwies Y._ am 19. Juli 2001 einen Betrag von über Fr. 33 Mio. auf ein Konto von X._ bei einer anderen Bank. Das Rückkaufsrecht wurde in einem separaten Vertrag erneut verabredet. Mit Schreiben vom 5. September 2001 erklärte der damalige Rechtsvertreter von Y._ gegenüber der Staatsanwaltschaft, diese sei an einer Weiterführung der Strafuntersuchung gegen X._ nicht interessiert. Aufgrund dieser Desinteresseerklärung stellte die Bezirksanwaltschaft III die Untersuchung mit Verfügung vom 3. Oktober 2001 ein.
A.b Mit Strafanzeige vom 5. Juni 2003, ergänzt durch eine Eingabe vom 14. Januar 2004, beantragte Y._ die Durchführung eines Strafverfahrens bzw. die Wiederaufnahme des eingestellten Verfahrens gegen X._ wegen Betruges, eventualiter wegen Wuchers. Mit Verfügung vom 18. Juni 2004 wies die Bezirksanwaltschaft III für den Kanton Zürich den Antrag auf Wiederaufnahme des Verfahrens wegen Betruges gestützt auf die Desinteresseerklärung ab und stellte das Verfahren wegen Wuchers ein. Der Einzelrichter in Strafsachen des Bezirksgerichts Zürich trat mit Verfügung vom 9. Januar 2006 auf einen von Y._ gegen diese Verfügung geführten Rekurs nicht ein. Hiegegen erhob Y._ kantonale Nichtigkeitsbeschwerde, auf welche das Kassationsgericht des Kantons Zürich mit Beschluss vom 16. Juni 2006 und das Obergericht des Kantons Zürich mit Beschluss vom 30. Mai 2006 nicht eintraten.
Das Bundesgericht hiess am 1. Februar 2007 eine von Y._ gegen die Verfügung des Einzelrichters in Strafsachen des Bezirksgerichts Zürich vom 9. Januar 2006 geführte staatsrechtliche Beschwerde teilweise gut, soweit es darauf eintrat. Auf die gleichzeitig erhobene eidgenössische Nichtigkeitsbeschwerde trat es nicht ein (Verfahren 6P.88/2006 und 6S.185/2006).
A.c Mit Verfügung vom 30. Mai 2007 hiess der Einzelrichter in Strafsachen des Bezirks Zürich den Rekurs von Y._ gut und wies das Verfahren an die Staatsanwaltschaft zurück. Nach weiteren Untersuchungshandlungen stellte die Staatsanwaltschaft III des Kantons Zürich die Untersuchung gegen X._ mit Verfügung vom 9. Juli 2008 erneut ein. Die Kosten des Verfahrens in der Höhe von Fr. 21'640.-- auferlegte sie der Anzeigeerstatterin Y._. X._ sprach sie eine Umtriebsentschädigung in der Höhe von Fr. 129'000.-- aus der Staatskasse zu. Y._ wurde zum Ersatz dieser Entschädigungszahlung verpflichtet. Gegen diese Einstellungsverfügung erhob Y._ Rekurs, welchen das Obergericht des Kantons Zürich mit Beschluss vom 2. Juni 2009 abwies, soweit es darauf eintrat. Auf eine hiegegen geführte Beschwerde in Strafsachen trat das Bundesgericht am 20. August 2009 nicht ein (Verfahren 6B_588/2009; zur Verfahrensgeschichte vgl. Untersuchungsakten Urk. 5/271 ff., Urk. 5/3, S. 2 bis 6).
B. Am 19. Oktober 2009 stellte Y._ beim Einzelrichter in Strafsachen des Bezirksgerichts Zürich das Gesuch um gerichtliche Beurteilung der Kosten- und Entschädigungsfolgen gemäss Einstellungsverfügung der Staatsanwaltschaft III des Kantons Zürich vom 9. Juli 2008. Mit Verfügung vom 10. März 2010 auferlegte der Einzelrichter die Kosten der eingestellten Untersuchung im Betrag von Fr. 21'640.-- X._. Von der Zusprechung von Prozessentschädigungen für das Untersuchungsverfahren sah er ab. Einen gegen diese Verfügung von X._ erhobenen Rekurs wies das Obergericht des Kantons Zürich mit Beschluss vom 21. Oktober 2010 ab.
C. X._ führt Beschwerde beim Bundesgericht, mit der er beantragt, der angefochtene Entscheid sei aufzuheben, es seien die Kosten für die eingestellte Strafuntersuchung von der Staatskasse zu tragen, und es sei ihm eine Entschädigung in der Höhe von Fr. 129'000.-- aus der Staatskasse auszurichten. Eventualiter sei der angefochtene Entscheid aufzuheben und zur neuen Entscheidung an die Vorinstanz zurückzuweisen. Ferner beantragt er, es sei seiner Beschwerde die aufschiebende Wirkung zu erteilen.
D. Es wurden keine Vernehmlassungen eingeholt. | Erwägungen:
1. Seit dem 1. Januar 2011 ist die Schweizerische Strafprozessordnung (StPO, SR 312.0) in Kraft. Ist ein Entscheid noch vor in Kraft treten der StPO gefällt worden, werden dagegen erhobene Rechtsmittel nach bisherigem Recht und von den bisher zuständigen Behörden beurteilt (Art. 453 Abs. 1 StPO). Für Rechtsmittel gegen erstinstanzliche Entscheide, die nach dem 31. Dezember 2010 gefällt werden, gilt neues Recht (Art. 454 Abs. 1 StPO). Ausschlaggebend für die Anwendbarkeit des alten oder neuen Prozessrechts ist insofern das erstinstanzliche Entscheiddatum (Urteil des Bundesgerichtes 1B_412/2010 vom 4.4.2011 mit Hinweisen). Im zu beurteilenden Fall basieren sowohl der erstinstanzliche Kostenentscheid als auch der angefochtene Beschluss der Vorinstanz auf kantonalem Strafprozessrecht und datieren vom 10. März bzw. 21. Oktober 2010. Damit ist die vorliegende Beschwerde nach bisherigem kantonalem Strafprozessrecht zu beurteilen.
2. 2.1 Die Staatsanwaltschaft III des Kantons Zürich nahm in ihrer Einstellungsverfügung vom 9. Juli 2008 in Bezug auf die Kosten- und Entschädigungsfolgen an, die Beschwerdegegnerin 2 habe über eine lange Zeitdauer, mittels mehrerer umfangreicher Eingaben ihrer Rechtsvertreter und im Rahmen von zwei Zeugenbefragungen, gestützt auf eine absolut ungenügende, chancenlose Beweislage, mit kaum je gesehener Energie und Ausdauer gegen den Beschwerdeführer strafrechtlich vorgehen wollen. Insofern habe sie zumindest leichtfertig, wenn nicht sogar verwerflich im Sinne von § 42 Abs. 1 StPO/ZH gehandelt. Aus diesem Grund habe sie die gesamten Kosten des eingestellten Untersuchungsverfahrens zu tragen. Zudem sei sie zum Ersatz der Kosten und Umtriebe zu verpflichten, welche dem Beschwerdeführer im Rahmen des umfangreichen Ermittlungsverfahrens entstanden seien und ihm gestützt auf § 43 Abs. 1 und 2 StPO/ZH aus der Staatskasse erstattet werden müssten (Einstellungsverfügung vom 9.7.2008, Urk. 2 S. 19 f.; erstinstanzliches Urteil S. 5).
2. 2.1 Die Staatsanwaltschaft III des Kantons Zürich nahm in ihrer Einstellungsverfügung vom 9. Juli 2008 in Bezug auf die Kosten- und Entschädigungsfolgen an, die Beschwerdegegnerin 2 habe über eine lange Zeitdauer, mittels mehrerer umfangreicher Eingaben ihrer Rechtsvertreter und im Rahmen von zwei Zeugenbefragungen, gestützt auf eine absolut ungenügende, chancenlose Beweislage, mit kaum je gesehener Energie und Ausdauer gegen den Beschwerdeführer strafrechtlich vorgehen wollen. Insofern habe sie zumindest leichtfertig, wenn nicht sogar verwerflich im Sinne von § 42 Abs. 1 StPO/ZH gehandelt. Aus diesem Grund habe sie die gesamten Kosten des eingestellten Untersuchungsverfahrens zu tragen. Zudem sei sie zum Ersatz der Kosten und Umtriebe zu verpflichten, welche dem Beschwerdeführer im Rahmen des umfangreichen Ermittlungsverfahrens entstanden seien und ihm gestützt auf § 43 Abs. 1 und 2 StPO/ZH aus der Staatskasse erstattet werden müssten (Einstellungsverfügung vom 9.7.2008, Urk. 2 S. 19 f.; erstinstanzliches Urteil S. 5).
2.2 2.2.1 Die erste Instanz nahm im Rahmen der gerichtlichen Beurteilung der Kostenverlegung nach § 44 aStPO/ZH an, die Beschwerdegegnerin 2 habe die Leistungen im Gesamtbetrag von Fr. 50 Mio. im Hinblick auf das vom Beschwerdeführer verfolgte Projekt der Produktion und Vermarktung einer angeblich neuartigen Solarzelle mit einem deutlich erhöhten Wirkungsgrad erbracht. Es habe sich nicht um eine Schenkung gehandelt (angefochtenes Urteil S. 16 ff., 29 f.). Nach Würdigung aller Beweise, namentlich gestützt auf die fachlichen Beurteilungen des zur Verfügung stehenden Materials durch verschiedene Experten, gelangte sie zum Schluss, bei der vom Beschwerdeführer propagierten Solarzelle handle es sich offensichtlich um einen Schwindel. Der Beschwerdeführer habe sein gesamtes hochstaplerisches Konzept mit zahlreichen falschen Angaben zu seiner Person und zu seinem Solarzellenprojekt mitsamt Labors, Geschäftsunterlagen, Patenten, Anschubfinanzierung, eigenen Publikationen etc. an die Beschwerdegegnerin 2 herangetragen und diese im Sinne von Art. 28 OR getäuscht (erstinstanzliches Urteil S. 30 ff., 38 ff. und 44 f.). Darüber hinaus habe er sich angesichts des Leichtsinns und der eigentlichen Hörigkeit der Beschwerdegegnerin 2 im Sinne von Art. 21 OR rechtswidrig verhalten (erstinstanzliches Urteil S. 46 f.). Mit seinen (zivil-)rechtswidrigen Handlungen gegenüber der Beschwerdegegnerin 2 habe der Beschwerdeführer die Strafuntersuchung verursacht, weshalb ihm die gesamten Kosten aufzuerlegen seien. Unter diesen Umständen stehe ihm kein Anspruch auf Entschädigung durch die Staatskasse zu (erstinstanzliches Urteil S. 49).
2.2.2 Die Vorinstanz gelangt zum Schluss, es könne offenbleiben, ob das Vertragsverhältnis zwischen den Parteien als Kauf, Schenkung oder als gemischte Schenkung zu qualifizieren sei. Denn sowohl bei einem Kauf als auch bei einer Schenkung könnten die daran beteiligten Personen im Hinblick auf den Vertragsabschluss einer Täuschung im Sinne von Art. 28 OR unterliegen. Für die Frage, ob ein zivilrechtlich vorwerfbares Verhalten vorliege, genüge es, dass ein Vertragsabschluss erstellt sei, bei dem die eine Seite im Sinne von Art. 28 OR getäuscht worden sei. Eine solche Täuschung sei im vorliegenden Fall erstellt. Es stehe ausser Frage, dass das hochstaplerische Konzept des Beschwerdeführers die Beschwerdegegnerin 2 zu ihrer Vermögensdisposition veranlasst habe, zumal ausgeschlossen werden könne, dass sie sich je auf das Vertragsverhältnis eingelassen hätte, wenn sie den Beschwerdeführer durchschaut hätte. Dies gelte unabhängig davon, ob zwischen den Parteien ein Liebesverhältnis bestanden habe. Es brauche daher nicht weiter abgeklärt zu werden, ob die Beschwerdegegnerin 2 in Begünstigungsabsicht gehandelt habe oder ob sie ihr Geld gewinnbringend habe investieren wollen. Das unter zivilrechtlichen Aspekten widerrechtliche und schuldhafte Verhalten des Beschwerdeführers sei für die Einleitung der Strafuntersuchung kausal gewesen (angefochtener Beschluss S. 23 f.). Bei diesem Ergebnis könne offenbleiben, ob der Beschwerdeführer die Beschwerdegegnerin 2 auch im Sinne von Art. 21 OR übervorteilt habe (angefochtener Beschluss S. 25 f.).
2.3 Der Beschwerdeführer rügt eine willkürliche Rechtsanwendung, eine offensichtlich unrichtige Feststellung des Sachverhalts sowie eine Verletzung der Unschuldsvermutung. Die kantonalen Instanzen hätten willkürlich festgestellt, dass er in zivilrechtlich vorwerfbarer Weise gegen eine geschriebene oder ungeschriebene Verhaltensnorm verstossen und dadurch die Einleitung des Strafverfahrens veranlasst oder dessen Durchführung erschwert habe. Der Richter, der über die Kostenverlegung einer eingestellten Strafuntersuchung zu befinden habe, sei an die Begründung der Einstellungsverfügung gebunden. Die kantonalen Instanzen seien indes von der Begründung der Einstellungsverfügung Staatsanwaltschaft III des Kantons Zürich vom 9. Juli 2008 abgewichen und hätten den Sachverhalt völlig neu gewürdigt (Beschwerde S. 9 ff.). Unhaltbar sei sodann die Annahme der kantonalen Instanzen, er habe die Beschwerdegegnerin 2 getäuscht und diese Täuschung sei für die Vermögensdisposition kausal gewesen. Anlass zum Vertragsschluss sei nicht eine Täuschung, sondern die tiefe emotionale Bindung der Beschwerdegegnerin 2 zu ihm gewesen. Es bestehe kein Zweifel daran, dass die Beschwerdegegnerin 2 im Jahre 2001 in ihn verliebt gewesen sei und ihn aus diesem Grund habe persönlich bevorteilen wollen. Es sei für die Beschwerdegegnerin 2 von Anbeginn weg klar gewesen, dass sich der wirtschaftliche Wert ihres Engagements trotz eines Kaufpreises von mehr als Fr. 50 Mio. auf Fr. 25'000.-- beschränkt habe. Daraus ergebe sich, dass der Wert der Aktien für sie irrelevant gewesen sei und sie ihn habe begünstigen wollen. Die Feststellung der kantonalen Instanzen, wonach das Liebesverhältnis mit der Beschwerdegegnerin 2 auf der falschen Prämisse beruht habe, wonach er sich als junger begabter Physiker mit äusserst interessanten Perspektiven im Bereich der Solarforschung präsentiert habe, willkürlich. Die Beschwerdegegnerin 2 habe ein Liebesverhältnis stets bestritten. Zudem sei die Beschwerdegegnerin 2 beim Abschluss des zweiten Aktienkaufvertrages über die Verdachtsmeldung und die Bedenken der Bank bezüglich der Transaktion, über seine Vorstrafe wegen Betruges und den Umstand, dass über ihn im früheren Strafverfahren ein psychiatrisches Gutachten erstellt worden war, im Bild gewesen. Es fehle daher jedenfalls an einem Kausalzusammenhang zwischen der angeblichen Täuschung und dem Vertragsschluss, so dass auch kein klarer Verstoss gegen Art. 28 OR vorliege (Beschwerde S. 13 ff.).
Im Weiteren beanstandet der Beschwerdeführer die Annahme der kantonalen Instanzen, wonach es sich bei der von ihm propagierten Solarzelle mit einem Wirkungsgrad von über 50 % offenkundig um einen Schwindel gehandelt habe. Immerhin sei der Staatsanwalt noch zum Ergebnis gelangt, es hätten gewichtige Indizien für das Vorliegen einer richtigen Solarzelle mit einem unüblich hohen Wirkungsgrad vorgelegen. Die Beschwerdegegnerin habe nach ihren eigenen Angaben nichts über die Resultate der durchgeführten Messungen gewusst. Bei dieser Sachlage habe sie darüber auch nicht getäuscht werden können. Insgesamt seien ihm zu Unrecht die Verfahrenskosten auferlegt und eine Entschädigung verweigert worden (Beschwerde S. 20 ff).
3.1 3.1.1 Gemäss § 42 Abs. 1 aStPO/ZH werden die Kosten der eingestellten Untersuchung von der Staatskasse getragen. Sie werden dem Angeschuldigten ganz oder teilweise auferlegt, wenn er die Untersuchung durch ein verwerfliches oder leichtfertiges Benehmen verursacht oder wenn er die Durchführung der Untersuchung erschwert hat. Der Angeschuldigte, dem keine Kosten auferlegt werden, hat Anspruch auf eine Entschädigung, wenn ihm wesentliche Kosten und Umtriebe erwachsen sind. Diese kann ihm unter den Voraussetzungen von § 42 Abs. 1 aStPO/ZH ganz oder teilweise verweigert werden (§ 43 Abs. 1 und 2 aStPO/ZH). Die Entschädigung wird aus der Staatskasse entrichtet. Der Anzeigeerstatter kann zum Ersatz dieser Aufwendungen verpflichtet werden (§ 43 Abs. 4 aStPO/ZH).
3.1.2 Nach der Rechtsprechung des Bundesgerichts verletzt eine Kostenauflage bei Freispruch oder bei Einstellung des Verfahrens die Unschuldsvermutung gemäss Art. 32 Abs. 1 BV und Art. 6 Ziff. 2 EMRK, wenn dem Angeschuldigten in der Begründung des Kostenentscheids direkt oder indirekt vorgeworfen wird, es treffe ihn ein strafrechtliches Verschulden. Damit käme die Kostenauflage einer Verdachtsstrafe gleich. Demgegenüber ist es mit Verfassung und Konvention vereinbar, einem nicht verurteilten Angeschuldigten die Kosten zu überbinden, wenn er durch ein unter rechtlichen Gesichtspunkten vorwerfbares Verhalten die Einleitung eines Strafverfahrens veranlasst oder dessen Durchführung erschwert hat. Bei der Kostenpflicht des freigesprochenen oder aus dem Verfahren entlassenen Angeschuldigten handelt es sich nicht um eine Haftung für ein strafrechtliches Verschulden, sondern um eine zivilrechtlichen Grundsätzen angenäherte Haftung für ein fehlerhaftes Verhalten, durch das die Einleitung oder Erschwerung eines Strafverfahrens verursacht wurde. In diesem Sinne stellt die Kostenüberbindung eine Haftung prozessualer Natur für die dadurch veranlasste Mehrbeanspruchung der Untersuchungsorgane und die entsprechenden Kosten dar. Die Kostenauflage an den nicht verurteilten Angeschuldigten ist m.a.W. mit der Unschuldsvermutung vereinbar, wenn dieser in zivilrechtlich vorwerfbarer Weise, mithin im Sinne einer analogen Anwendung der aus Art. 41 OR folgenden Grundsätze, eine geschriebene oder ungeschriebene Verhaltensnorm, die sich aus der Gesamtheit der schweizerischen Rechtsordnung ergeben kann (vgl. <ref-ruling> E. 5.1), klar verletzt und dadurch das Strafverfahren veranlasst oder dessen Durchführung erschwert hat (BGE 120 la 147 E. 3b; 119 la 332 E. 1b; 116 la 162 E. 2c-e; je mit Hinweisen). Die Belastung mit Kosten darf aber nicht weiter gehen, als der Kausalzusammenhang zwischen dem fehlerhaften Verhalten und den die Kosten verursachenden behördlichen Handlungen (BGE 116 la 162 E. 2d bb S. 174/5; 109 la 160 E. 3a S. 163). In tatsächlicher Hinsicht darf sich die Kostenauflage nur auf unbestrittene oder bereits klar nachgewiesene Umstände stützen (<ref-ruling> E. 2a in fine). Diese Grundsätze gelten auch für die Verweigerung einer Parteientschädigung (BGE 120 la 147 E. 3b S. 155; 115 la 309 E. 1a).
Wird eine Kostenauflage oder die Verweigerung einer Entschädigung wegen Verletzung des Grundsatzes der Unschuldsvermutung angefochten, beurteilt das Bundesgericht mit freier Kognition, ob die Begründung des Kostenentscheids direkt oder indirekt den Vorwurf einer strafrechtlichen Schuld enthält. Nur auf Willkür prüft es demgegenüber, ob der Angeschuldigte in zivilrechtlich vorwerfbarer Weise gegen eine geschriebene oder ungeschriebene Verhaltensnorm klar verstossen und derart das Strafverfahren veranlasst oder dessen Durchführung erschwert hat (BGE 116 la 162 E. 2f).
3.2 Die Beschwerde an das Bundesgericht kann wegen Rechtsverletzungen im Sinne der Art. 95 und 96 BGG geführt werden. Die Feststellung des Sachverhalts durch die Vorinstanz kann gemäss Art. 97 Abs. 1 BGG nur gerügt werden, wenn sie offensichtlich unrichtig ist oder auf einer Verletzung von schweizerischem Recht im Sinne von Art. 95 BGG beruht. Die Rüge der offensichtlich unrichtigen, d.h. willkürlichen Feststellung des Sachverhalts prüft das Bundesgericht gemäss Art. 106 Abs. 2 BGG nur insoweit, als sie in der Beschwerde explizit vorgebracht und substantiiert begründet worden ist. In der Beschwerde muss im Einzelnen dargelegt werden, inwiefern der angefochtene Entscheid an einem qualifizierten und offensichtlichen Mangel leidet. Auf eine bloss appellatorische Kritik am angefochtenen Urteil tritt das Bundesgericht nicht ein (<ref-ruling> E. 2.8; <ref-ruling> E. 2.1 und 2.2; <ref-ruling> E. 1.4).
4. Der Beschwerdeführer stellt sich zunächst auf den Standpunkt, der Richter sei bei der gerichtlichen Überprüfung der Kosten- und Entschädigungsfolgen an die Einstellungsverfügung und ihre Begründung gebunden. Er rügt, die kantonalen Instanzen seien in verschiedener Hinsicht von den sachverhaltlichen Ausführungen abgewichen und hätten den Sachverhalt völlig neu gewürdigt (Beschwerde S. 11).
4.1 Die Staatsanwaltschaft III des Kantons Zürich führte in ihrer Einstellungsverfügung vom 9. Juli 2008 aus, es habe nicht schlüssig erstellt werden können, dass die Beschwerdegegnerin 2 den hohen Kaufpreis für die Aktien gestützt auf einen täuschungsbedingten Irrtum über deren Wert, über die Existenz und das Marktprofil der angeblichen Solarzelle, über die Ausbildung und berufliche Qualifikation des Beschwerdeführers oder über andere geschäftsmässig relevante Umstände entrichtet habe. Verschiedene, gewichtige Indizien wiesen darauf hin, dass es der Beschwerdegegnerin 2 bei dem in Frage stehenden Aktienerwerb unabhängig von einem geschäftsmässigen Hintergrund darum gegangen sei, den Beschwerdeführer aus persönlichen Gründen zu begünstigen (Einstellungsverfügung vom 9.7.2008, Urk. 2 S. 6 ff.). In jedem Fall hätte sich die Beschwerdegegnerin 2 angesichts der Verdachtsmeldung und der Ablehnung der Transaktion seitens ihrer Bank und der Eröffnung eines Strafverfahrens gegen den Beschwerdeführer vor dem Eingehen eines Engagements, das einen Grossteil ihres Barvermögens und je zwei bedeutende Grundstücke in Ascona und Küsnacht betraf, unbedingt Klarheit über die erhobenen Vorwürfe verschaffen müssen. Indem sie die deutlichen Warnsignale und die Ratschläge der Fachpersonen in den Wind geschlagen habe, habe sie die elementarsten, bei einem Geschäft in dieser Grössenordnung zwingend anzuwendenden Sorgfaltsregeln missachtet und leichtfertig gehandelt. Damit sei sie jedenfalls nicht arglistig getäuscht worden (Einstellungsverfügung vom 9.7.2008, Urk. 2 S. 17 f.).
Das Obergericht des Kantons Zürich gelangte in seinem Rekursentscheid vom 2. Juni 2009 gegen diese Einstellungsverfügung zum Schluss, es sei unerklärlich, weshalb die überdurchschnittlich geschäftserfahrene Beschwerdegegnerin 2 trotz offenkundiger Empfehlungen seitens ihrer Bank und angesichts des horrend hohen Kaufpreises für die vom Beschwerdeführer erworbenen Aktien vor ihrer Investition keine weiteren Abklärungen getroffen und es namentlich abgelehnt habe, Einsicht in Buchhaltung und Bilanzen der Aktiengesellschaft zu nehmen, Registereinträge über den Beschwerdeführer einzufordern und sich die angebliche Erfindung von unabhängiger Seite bestätigen zu lassen. Wer als geschäftserfahrener Investor trotz sich geradezu aufdrängender Hinweise auf einen fehlenden Gegenwert ohne vorgängige Abklärungen einen Kaufvertrag abschliesse, werde nicht in arglistiger Weise getäuscht (Beschluss des Obergerichts vom 2.6.2009, Urk. 3 S. 10 ff.).
4.2 Die Vorinstanz nimmt an, das Gericht sei, soweit es sich bei seiner Kostenentscheidung nur auf unbestrittene oder bereits klar nachgewiesene Umstände stütze, in der Würdigung des Sachverhalts frei. Bei der Prüfung, ob ein in zivilrechtlicher Hinsicht vorwerfbares Verhalten vorliege, seien die tatsächlichen Feststellungen unter einem anderen Blickwinkel zu beurteilen als bei der Frage, ob ein strafbares Verhalten vorliege bzw. ob ein Strafverfahren einzustellen sei oder nicht. Für die strafrechtliche Beurteilung unerhebliche Sachverhaltselemente könnten für die Frage, ob ein bestimmtes Verhalten zivilrechtlich vorwerfbar sei, durchaus von Bedeutung sein. Beschränkte materielle Rechtskraft erlange eine Einstellungsverfügung nur insoweit, als es um die Frage einer allfälligen Wiederaufnahme des Verfahrens gehe und soweit keine neuen Anhaltspunkte für die Täterschaft oder Schuld des Angeschuldigten vorlägen. Das zur Beurteilung der Kosten- und Entschädigungsfolgen angerufene Gericht sei daher nicht an die Begründung der Einstellung gebunden (angefochtener Beschluss S. 21 f.).
4.3 Gemäss § 44 aStPO/ZH kann der Angeschuldigte bei Einstellung des Verfahrens binnen 20 Tage ab Eröffnung durch schriftliche Erklärung gerichtliche Beurteilung des Entscheids über Kosten und Entschädigung verlangen. Die Anwendung einfachen kantonalen Rechts ist nach Art. 95 BGG von der Überprüfung durch das Bundesgericht ausgenommen. Sie kann mit Beschwerde an das Bundesgericht nur gerügt werden, wenn geltend gemacht wird, sie verletze gleichzeitig das Willkürverbot von Art. 9 BV (<ref-ruling> E. 1.2).
Willkür in der Rechtsanwendung liegt vor, wenn der angefochtene kantonale Entscheid offensichtlich unhaltbar ist, mit der tatsächlichen Situation in klarem Widerspruch steht, eine Norm oder einen unumstrittenen Rechtsgrundsatz krass verletzt oder in stossender Weise dem Gerechtigkeitsgedanken zuwiderläuft. Dass eine andere Lösung ebenfalls als vertretbar oder gar als zutreffender erscheint, genügt für die Begründung von Willkür nicht (<ref-ruling> E. 3.3.1; <ref-ruling> E. 2b).
4.4 Die Auffassung der Vorinstanz, wonach der Einzelrichter den Sachverhalt im Hinblick auf die Kosten- und Entschädigungsfolgen soll frei würdigen können, ist nicht schlechterdings unhaltbar. Das Begehren nach § 44 aStPO/ZH ist ein Rechtsbehelf, bei welchem das Verbot der reformatio in peius nicht gilt (DONATSCH/SCHMID, Kommentar zur Strafprozessordnung des Kantons Zürich, 1996-2007, § 44 N 2; NIKLAUS SCHMID, Strafprozessrecht, 4. Aufl. 2004, N 1226). Für das Verfahren gilt der Untersuchungsgrundsatz. Das Gericht hat, soweit notwendig, die Akten der Untersuchung zu ergänzen, damit über die strittigen Ansprüche auf zuverlässiger Grundlage entschieden werden kann (DONATSCH/SCHMID, a.a.O., N 13).
Die Überbindung der Verfahrenskosten auf den nicht verurteilten Angeschuldigten setzt ein zivilrechtlich vorwerfbares Verschulden voraus. Ob ein solches vorliegt, lässt sich nur beantworten, wenn der Sachverhalt unter diesem Aspekt frei gewürdigt werden kann. Dies impliziert, dass diese Beurteilung zu einem anderen Ergebnis gelangen kann als die Begründung der Einstellungsverfügung, was jedenfalls so lange nicht zu beanstanden ist, als der Richter nicht von unbestrittenen oder klar nachgewiesenen Tatsachen abweicht (angefochtener Beschluss S. 21 mit Hinweis auf <ref-ruling> E. 2a, S. 374). Es mag zutreffen, dass im zu beurteilenden Fall Anhaltspunkte dafür vorliegen, dass die Beschwerdegegnerin 2 sich in besonderem Masse emotional zum 34 Jahre jüngeren Beschwerdeführer hingezogen fühlte, wofür schon die in den Verfahrensakten zitierten Briefe der Beschwerdegegnerin 2 sprechen (vgl. etwa erstinstanzliches Urteil S. 25 f.; Beschwerde S. 14 und Einstellungsverfügung vom 9.7.2008, Urk. 2 S. 7/8 f. ["Wunderbar geliebter X._, ... Wenn Du mir erlaubst, mich ganz mit Leib und Seele und allem, was mein ist, in unsere Beziehung einzubringen, ist das für mich die allerhöchste Glückseligkeit, die es sonst nur im Paradiese gibt ..."]). Doch hält auch die Staatsanwaltschaft III des Kantons Zürich in ihrer Einstellungsverfügung fest, die Beschwerdegegnerin 2 habe eine Begünstigung des Beschwerdeführers aus persönlichen Gründen konstant und vehement in Abrede gestellt (Einstellungsverfügung vom 9.7.2008, Urk. 2 S. 6). Damit kann nicht gesagt werden, es sei zweifelsfrei festgestellt, dass die Beschwerdegegnerin 2 den Beschwerdeführer ausschliesslich persönlich habe begünstigen wollen. Dass die Vorinstanz in anderen Punkten von klar festgestellten Tatsachen abgewichen wäre, ist nicht ersichtlich und macht auch der Beschwerdeführer nicht geltend. Im Übrigen begründet die Staatsanwaltschaft ihre Einstellungsverfügung eventualiter damit, dass angesichts der konkreten Umstände das Tatbestandsmerkmal der Arglist nicht erfüllt sei. Hierauf stützt sich zur Hauptsache auch das Obergericht in seinem Beschluss von 2. Juni 2009, mit dem es den Rekurs der Beschwerdegegnerin 2 gegen die Einstellungsverfügung abwies, soweit es darauf eintrat. In dieser Hinsicht hat die Vorinstanz den Sachverhalt jedenfalls nicht neu gewürdigt.
Der angefochtene Beschluss verletzt in diesem Punkt kein Bundesrecht.
5. 5.1 Die kantonalen Instanzen begründen die Auferlegung der Verfahrenskosten und den Verzicht auf die Zusprechung einer Parteientschädigung mit dem vom Beschwerdeführer ausgehenden täuschenden Verhalten im Sinne von Art. 28 OR. Sie legen in dieser Hinsicht im Einzelnen dar, der Beschwerdeführer habe sowohl durch eine Vielzahl unwahrer Angaben zu dem von ihm propagierten Solarzellenprojekt als auch zu seiner eigenen Person ein eigentliches hochstaplerisches Konzept aufgebaut, mit dem er die Beschwerdegegnerin 2 getäuscht und zum Vertragsabschluss bewegt habe (angefochtener Beschluss S. 24 f.).
Nach der Rechtsprechung ist nicht ausgeschlossen, dass sich das fehlerhafte Verhalten, das Anlass zur Kostenauflage gibt, sachlich mit dem Vorwurf deckt, der Gegenstand der strafrechtlichen Anschuldigung war, wobei die rechtlichen Voraussetzungen für eine Verurteilung nach dem entsprechenden Straftatbestand fehlten (<ref-ruling> E. 4b, S. 165). Soweit die Freiheitsspielräume des Einzelnen nicht allein durch das Strafgesetz beschränkt werden (<ref-ruling> E. 2d/bb S. 174), ist eine Kostenauflage bei einem zivilrechtlich schuldhaften Verhalten zulässig. Wie die Vorinstanz zu Recht annimmt (angefochtener Beschluss S. 26), ist irreführendes Verhalten auch ein Element des Betrugstatbestandes. Die Einstellung der Untersuchung wegen Betruges schliesst eine Kostenauflage wegen einer Täuschung im Sinne von Art. 28 OR nicht aus. Zivilrechtlich ist eine Täuschung rechtswidrig und zieht Rechtsfolgen nach sich, auch wenn der Irrtum kein wesentlicher ist und die Irreführung nicht arglistig erfolgt. In Fällen, in denen Betrug wegen fehlender Arglist ausscheidet, kann eine Kostenauflage als gerechtfertigt erscheinen, wenn das Verhalten als Verstoss gegen Art. 28 OR zu qualifizieren ist (<ref-ruling> E. 4b; Urteil des Bundesgerichts 1P.126/2005 vom 27.4.2005 E. 3.3). Mit der Feststellung einer nicht arglistigen Täuschung im Sinne des Zivilrechts wird somit kein strafrechtlicher Vorwurf erhoben und die Unschuldsvermutung nicht verletzt. Die kantonalen Entscheidungen stützen sich im Kostenpunkt somit auf zivilrechtliche Verhaltensnormen, gegen welche der Beschwerdeführer in zivilrechtlich vorwerfbarer Weise verstossen und dadurch die Einleitung des Strafverfahrens veranlasst haben soll. Insoweit lässt sich dem angefochtenen Beschluss weder direkt noch indirekt ein Vorwurf einer strafrechtlichen Schuld entnehmen.
5.2 Schliesslich ist der angefochtene Beschluss auch nicht schlechterdings unhaltbar, soweit die Vorinstanz annimmt, der Beschwerdeführer habe mit seinem zivilrechtlich vorwerfbaren Verhalten die Einleitung der Strafuntersuchung bewirkt. Nach den tatsächlichen Feststellungen der kantonalen Instanzen hat der Beschwerdeführer die Beschwerdegegnerin 2 in verschiedener Hinsicht getäuscht und ein eigentliches hochstaplerisches Konzept aufgezogen. Dadurch hat er die Beschwerdegegnerin 2 im Sinne von Art. 28 OR getäuscht. Art. 28 OR regelt die absichtliche Täuschung beim Vertragsabschluss. Diese betrifft ein Verhalten, durch das jemand bei einem anderen eine falsche Vorstellung hervorruft, bestärkt oder bestehen lässt, um den anderen zur Abgabe einer Willenserklärung, insbesondere zum Abschluss eines Vertrages zu verleiten (VON TUHR/PETER, Allgemeiner Teil des Schweizerischen Obligationenrechts, I. Band, 3. Auflage 1979, S. 320). Die Täuschung beeinträchtigt die Entschlussfreiheit der getäuschten Vertragspartei, was für diese zur Anfechtbarkeit bzw. Unverbindlichkeit des Vertrages führt (Art. 31 Abs. 1 OR). Zugleich ist sie eine unerlaubte Handlung im Sinne von Art. 41 OR. Die getäuschte Person hat demzufolge gegenüber dem Täuschenden Anspruch auf Schadenersatz sowohl aus unerlaubter Handlung als auch aus culpa in contrahendo (<ref-ruling> E. 5). Widerrechtlichkeit wird in Art. 28 OR im Gegensatz zu Art. 29 Abs. 1 OR zwar nicht ausdrücklich vorausgesetzt. Dies erklärt sich indes daraus, dass der Gesetzgeber offenbar davon ausgegangen ist, dass eine Täuschung - abgesehen von hier nicht zutreffenden Ausnahmesituationen - stets widerrechtlich ist (INGEBORG SCHWENZER, Schweizerisches Obligationenrecht, Allgemeiner Teil, 5. Aufl. 2009, § 38 N 38.09; dies., Basler Kommentar, OR I, 4. Aufl. 2007, Art. 28 N 12; ALFRED KOLLER, Schweizerisches Obligationenrecht, Allgemeiner Teil, 3. Aufl. 2009, § 14 N 164). Durch sein Verhalten hat der Beschwerdeführer mithin seine zivilrechtliche Verantwortlichkeit begründet, sei es vorvertraglich oder aus unerlaubter Handlung (Urteile des Bundesgerichts 1P.385/2006 vom 17.11.2006 E. 5.1; 1P.126/2005 vom 27.4.2005 E. 3.6 sowie 1P.519/2000 vom 10.11.2000 E. 3b [unter Angabe eines falschen Urteilsdatums] publ. in: RVJ/ZWR 2001 S. 309 ff. und RS 2003 Nr. 320). Zudem hat er das Verbot des Handelns wider Treu und Glauben gemäss Art. 2 Abs. 1 ZGB verletzt (<ref-ruling> E. 2c, S. 169; Urteil des Bundesgerichts 1P.126/2005 vom 27.4.2005 E. 3.8).
Die Vorinstanz nimmt zu Recht an, dass sich der Beschwerdeführer mehrfach in zivilrechtlich vorwerfbarer Weise verhalten hat und dass dieses Verhalten für die Einleitung der Strafuntersuchung kausal war (<ref-ruling> E. 2c, S. 170). Jedenfalls ist dieser Schluss nicht schlechterdings unhaltbar. Was der Beschwerdeführer dagegen einwendet, namentlich, dass die Beschwerdegegnerin 2 mit ihm emotional tief verbunden gewesen sei und ihn aus diesem Grund persönlich habe begünstigen wollen (Beschwerde S. 15 f.), erschöpft sich weitgehend in einer appellatorischen Kritik am angefochtenen Beschluss. Im Übrigen gehen die kantonalen Instanzen davon aus, dass auch ein allfälliges Liebesverhältnis auf falschen, vom Beschwerdeführer gesetzten Prämissen beruht habe, so dass auch eine Schenkung bzw. ein bewusster, definitiver Verzicht der Beschwerdegegnerin 2 auf ihr Vermögen (Beschwerde S. 23) täuschungsbedingt erfolgt wäre (angefochtener Beschluss S. 24/25; erstinstanzliches Urteil S. 46).
Die Beschwerde erweist sich auch in diesem Punkt als unbegründet.
6. Aus diesen Gründen ist die Beschwerde abzuweisen, soweit darauf eingetreten werden kann. Bei diesem Ausgang trägt der Beschwerdeführer die Kosten des bundesgerichtlichen Verfahrens (Art. 66 Abs. 1 BGG). Mit dem Entscheid in der Sache wird das Gesuch um aufschiebende Wirkung gegenstandslos. | Demnach erkennt das Bundesgericht:
1. Die Beschwerde wird abgewiesen, soweit darauf einzutreten ist.
2. Die Gerichtskosten von Fr. 4'000.-- werden dem Beschwerdeführer auferlegt.
3. Dieses Urteil wird den Parteien und dem Obergericht des Kantons Zürich, III. Strafkammer, schriftlich mitgeteilt.
Lausanne, 31. August 2011
Im Namen der Strafrechtlichen Abteilung
des Schweizerischen Bundesgerichts
Der Präsident: Mathys
Der Gerichtsschreiber: Boog | CH_BGer_011 | Federation | 142 | 27 | 378 | null | nan | ['9b4ac06a-403f-4142-b047-db713fcc9978', '5b4a68de-1e6d-4de4-b440-6da9b2d22e0c', '4bf28569-00fb-4ddd-9083-fc2bf8f5f9cc', '16fef75e-e8d5-4a51-8230-a9ca3676c8a9', '90921ada-9cca-4abf-ab44-4f0859fa8d04', '076ff831-831e-4b9c-a310-3cf406c79ce2', 'c57d9644-e5bf-4e6f-bba0-24e0dec2f504', '9b4ac06a-403f-4142-b047-db713fcc9978', 'ec3a6536-f0e9-4c9e-aa1f-78c47aa0c959', 'ec89fbc7-28bc-4828-b78f-660aa66f59d2', 'ec3a6536-f0e9-4c9e-aa1f-78c47aa0c959', 'c921dda2-5ef2-4897-8a14-2af7a3887954', 'ec89fbc7-28bc-4828-b78f-660aa66f59d2'] | [] |
0bb70e16-2668-4cc9-a71c-6ff09b170776 | 2,013 | de | Sachverhalt:
A. Am 24. Mai 2007 unterschrieb A._ (Beschwerdeführer) ein mit "Forderungsabtretung Y._ vom 16.04.2007" betiteltes Schreiben an die X._ AG (Beschwerdegegnerin). In diesem Schreiben steht wörtlich:
"[A]uftragsgemäss teile ich Ihnen mit und bestätigte Ihnen in meiner Eigenschaft als Rechtsanwalt und Urkundsperson, dass ich unwiderruflich beauftragt und angewiesen bin, den Betrag in Höhe von EUR 500.000,00 bis spätestens 20.07.2007 namens und im Auftrag der Y._ GmbH an Sie ohne Abzug zu zahlen. Ferner bestätige ich Ihnen, dass mir diese Mittel zur Verfügung stehen und ich somit in der Lage bin, diese Anweisung fristgerecht zu erfüllen. Ich bitte um Mitteilung Ihrer Bankverbindung."
Mit Zahlungsbefehl vom 3. April 2008 liess die Beschwerdegegnerin den Beschwerdeführer für den Betrag von Fr. 789'350.-- nebst Zins zu 5% seit 21. Juli 2007 betreiben. Der Beschwerdeführer erhob Rechtsvorschlag. Mit Entscheid vom 12. Juni 2008 erteilte der Einzelrichter Schuldbetreibung und Konkurs des Kantons Nidwalden für den genannten Betrag die provisorische Rechtsöffnung.
B. Am 7. Juli 2008 reichte der Beschwerdeführer beim Kantonsgericht Nidwalden Aberkennungsklage gegen die Beschwerdegegnerin ein. Er beantragte, es sei festzustellen, dass die im Betreibungsverfahren Nr. 2081283 vor dem Betreibungsamt Nidwalden mit Zahlungsbefehl vom 3. April 2008 in Betreibung gesetzte Forderung im Betrag von Fr. 789'350 zuzüglich Zinsen nicht bestehe. Ferner seien der Entscheid über die Erteilung der provisorischen Rechtsöffnung des Einzelrichters in Schuldbetreibung und Konkurs ER Nr. 100 08 81 vom 12. Juni 2008 sowie die Betreibung Nr. 2081283 vor dem Betreibungsamt Nidwalden aufzuheben. Am 13. Mai 2009 wies das Kantonsgericht die Klage ab.
Dagegen appellierte der Beschwerdeführer an das Obergericht des Kantons Nidwalden und beantragte, es sei festzustellen, dass die in Betreibung gesetzte Forderung von Fr. 789'350.-- nebst Zinsen nicht bestehe. Sowohl der Rechtsöffnungsentscheid als auch die Betreibung seien aufzuheben. Mit Entscheid vom 29. März 2012 wies das Obergericht die Appellation ab.
C. Der Beschwerdeführer beantragt mit Beschwerde in Zivilsachen, in vollumfänglicher Aufhebung des Entscheids des Obergerichts vom 29. März 2012 sei festzustellen, dass die im Betreibungsverfahren Nr. 2081283 vor dem Betreibungsamt Nidwalden mit Zahlungsbefehl vom 3. April 2008 in Betreibung gesetzte Forderung im Betrag von Fr. 789'350 zuzüglich Zinsen nicht bestehe. Ferner seien der Entscheid über die Erteilung der provisorischen Rechtsöffnung des Einzelrichters in Schuldbetreibung und Konkurs ER Nr. 100 08 81 vom 12. Juni 2008 sowie die Betreibung Nr. 2081283 vor dem Betreibungsamt Nidwalden aufzuheben. Eventualiter sei das Verfahren zur Durchführung der beantragten Beweismassnahmen an das Kantonsgericht Nidwalden zurückzuweisen.
Die Beschwerdegegnerin beantragt, die Beschwerde abzuweisen, soweit überhaupt darauf eingetreten werden könne. Die Vorinstanz verzichtete unter Verweis auf den angefochtenen Entscheid auf eine Vernehmlassung.
Der Beschwerdeführer reichte eine Replik ein, worauf die Beschwerdegegnerin auf eine weitere Stellungnahme verzichtete.
D. Mit Präsidialverfügung vom 30. November 2012 wurde das Gesuch der Beschwerdegegnerin um Sicherstellung einer allfälligen Parteientschädigung gutgeheissen. In der Folge leistete der Beschwerdeführer der Bundesgerichtskasse den verfügten Betrag von Fr. 12'000.--.
Mit Eingabe vom 28. Dezember 2012 beantragte der Beschwerdeführer, der Beschwerde sei aufschiebende Wirkung zu erteilen. | Erwägungen:
1. 1.1 Die Beschwerde richtet sich gegen einen verfahrensabschliessenden Entscheid einer letzten kantonalen Instanz (Art. 75 Abs. 1 i.V.m. Art. 90 BGG) in einer Zivilsache (Art. 72 Abs. 1 BGG). Die Rechtsbegehren des Beschwerdeführers sind im kantonalen Verfahren nicht geschützt worden (vgl. Art. 76 Abs. 1 BGG), der massgebende Streitwert beträgt mehr als Fr. 30'000.-- (Art. 74 Abs. 1 lit. b BGG), und die Beschwerdefrist ist eingehalten (Art. 100 Abs. 1 BGG). Unter Vorbehalt einer rechtsgenüglichen Begründung (Art. 42 Abs. 2 und Art. 106 Abs. 2 BGG) ist auf die Beschwerde einzutreten.
1.2 Mit Beschwerde in Zivilsachen können Rechtsverletzungen nach Art. 95 und 96 BGG gerügt werden. Die Beschwerde ist hinreichend zu begründen, andernfalls wird darauf nicht eingetreten. In der Beschwerdeschrift ist in gedrängter Form darzulegen, inwiefern der angefochtene Akt Recht verletzt (Art. 42 Abs. 2 BGG). Die Verletzung von Grundrechten und von kantonalem und interkantonalem Recht kann das Bundesgericht nur insofern prüfen, als eine solche Rüge in der Beschwerde präzise vorgebracht und begründet worden ist (Art. 106 Abs. 2 BGG; <ref-ruling> E. 1.3.1; <ref-ruling> E. 2.2; <ref-ruling> E. 3.2 S. 444).
Unerlässlich ist im Hinblick auf Art. 42 Abs. 2 BGG, dass die Beschwerde auf die Begründung des angefochtenen Entscheids eingeht und im Einzelnen aufzeigt, worin eine Verletzung von Bundesrecht liegt. Der Beschwerdeführer soll in der Beschwerdeschrift nicht bloss die Rechtsstandpunkte, die er im kantonalen Verfahren eingenommen hat, erneut bekräftigen, sondern mit seiner Kritik an den als rechtsfehlerhaft erachteten Erwägungen der Vorinstanz ansetzen (vgl. BGE <ref-ruling> E. 2.1).
Die Begründung hat ferner in der Beschwerdeschrift selbst zu erfolgen, und der blosse Verweis auf Ausführungen in andern Rechtsschriften oder auf die Akten reicht nicht aus (<ref-ruling> E. 3.1). Demnach müssen ergänzende Hinweise des Beschwerdeführers auf seine Eingaben im kantonalen Verfahren (z.B. Beschwerde Rz. 4) unbeachtet bleiben.
1.3 Die Beschwerde ist innert der Beschwerdefrist vollständig begründet einzureichen (Art. 42 Abs. 1 BGG). Kommt es zu einem zweiten Schriftenwechsel, darf der Beschwerdeführer die Replik nicht dazu verwenden, seine Beschwerde zu ergänzen oder zu verbessern (vgl. <ref-ruling> E. 3.3.4). Die Replik ist nur zu Darlegungen zu verwenden, zu denen die Ausführungen in der Vernehmlassung eines anderen Verfahrensbeteiligten Anlass geben (vgl. <ref-ruling> E. 2.2). Soweit der Beschwerdeführer dies missachtet und seine Replik für Verbesserungen bzw. Ergänzungen der Beschwerde verwendet, können seine Ausführungen nicht berücksichtigt werden.
1.4 Das Bundesgericht legt seinem Urteil den Sachverhalt zugrunde, den die Vorinstanz festgestellt hat (Art. 105 Abs. 1 BGG). Es kann die Sachverhaltsfeststellung der Vorinstanz nur berichtigen oder ergänzen, wenn sie offensichtlich unrichtig ist oder auf einer Rechtsverletzung im Sinne von Art. 95 BGG beruht (Art. 105 Abs. 2 BGG). "Offensichtlich unrichtig" bedeutet dabei "willkürlich" (<ref-ruling> E. 1.5). Überdies muss die Behebung des Mangels für den Ausgang des Verfahrens entscheidend sein (Art. 97 Abs. 1 BGG).
Der Beschwerdeführer, der die Sachverhaltsfeststellungen der Vorinstanz anfechten will, muss klar und substanziiert aufzeigen, inwiefern die gerügten Feststellungen bzw. die Unterlassung von Feststellungen offensichtlich unrichtig sind oder auf einer Rechtsverletzung im Sinne von Art. 95 BGG beruhen (<ref-ruling> E. 1.2; <ref-ruling> E. 1.4.3; <ref-ruling> E. 1.3, 393 E. 7.1, 462 E. 2.4). Soweit er den Sachverhalt ergänzen will, hat er zudem mit Aktenhinweisen darzulegen, dass er entsprechende rechtsrelevante Tatsachen und taugliche Beweismittel bereits bei den Vorinstanzen prozesskonform eingebracht hat (Urteile 4A_275/2011 vom 20. Oktober 2011 E. 2, nicht publ. in: <ref-ruling>; 4A_214/2008 vom 9. Juli 2008 E. 1.2, nicht publ. in: <ref-ruling>). Überdies ist in der Beschwerde darzutun, inwiefern die Behebung des gerügten Mangels für den Ausgang des Verfahrens entscheidend sein kann (Art. 97 Abs. 1 BGG; <ref-ruling> E. 2.2.2). Auf eine Kritik an den tatsächlichen Feststellungen der Vorinstanz, die diesen Anforderungen nicht genügt, ist nicht einzutreten (BGE <ref-ruling> E. 1.4.3).
Mit Blick auf diese Grundsätze kann auf die eigene frei gehaltene Sachverhaltsdarstellung des Beschwerdeführers in den Randziffern 5-16 der Beschwerdeschrift nicht abgestellt werden.
1.5 Zu beachten ist, dass das Bundesgericht in die Beweiswürdigung des Sachgerichts nur eingreift, wenn diese willkürlich ist. Willkür liegt nicht schon dann vor, wenn eine andere Lösung ebenfalls in Betracht zu ziehen oder gar vorzuziehen wäre, sondern nur, wenn der angefochtene Entscheid offensichtlich unhaltbar ist, mit der tatsächlichen Situation in klarem Widerspruch steht, eine Norm oder einen unumstrittenen Rechtsgrundsatz krass verletzt oder in stossender Weise dem Gerechtigkeitsgedanken zuwiderläuft (<ref-ruling> E. 5.1 S. 22; <ref-ruling> E. 4.1; <ref-ruling> E. 2.1; <ref-ruling> E. 2, 467 E. 3.1). Die Beweiswürdigung ist mithin nicht schon dann willkürlich, wenn vom Sachrichter gezogene Schlüsse nicht mit der Darstellung des Beschwerdeführers übereinstimmen, sondern bloss, wenn sie offensichtlich unhaltbar ist (<ref-ruling> E. 4.2.1; <ref-ruling> E. 2.1 S. 9; <ref-ruling> E. 2b). Dies ist insbesondere dann der Fall, wenn das Sachgericht offensichtlich unhaltbare Schlüsse zieht, erhebliche Beweise übersieht oder solche grundlos ausser Acht lässt (vgl. BGE <ref-ruling> E. 2.1; <ref-ruling> E. 4b). Inwiefern die Beweiswürdigung willkürlich sein soll, ist in der Beschwerde klar und detailliert aufzuzeigen (BGE <ref-ruling> E. 2.2; <ref-ruling> E. 1.3). Namentlich genügt es nicht, einzelne Beweise anzuführen, die anders als im angefochtenen Entscheid gewichtet werden sollen, und dem Bundesgericht in appellatorischer Kritik die eigene Auffassung zu unterbreiten, als ob diesem freie Sachverhaltsprüfung zukäme (vgl. BGE <ref-ruling> E. 2b).
1.6 Wie zu zeigen sein wird, missachtet der Beschwerdeführer diese Grundsätze über weite Strecken. Er trägt im Wesentlichen unzulässige appellatorische Kritik vor, mit der er nicht gehört werden kann.
2. 2.1 Durch die Anweisung wird der Angewiesene ermächtigt, Geld, Wertpapiere oder andere vertretbare Sachen auf Rechnung des Anweisenden an den Anweisungsempfänger zu leisten, und dieser, die Leistung von jenem in eigenem Namen zu erheben (Art. 466 OR). Die Anweisung gemäss Art. 466 OR stellt eine Doppelermächtigung dar, an der drei Personen beteiligt sind: der Anweisende, der Angewiesene und der Anweisungsempfänger (dazu <ref-ruling> E. 1b). Der Angewiesene, der dem Anweisungsempfänger die Annahme ohne Vorbehalt erklärt, wird ihm zur Zahlung verpflichtet und kann ihm nur solche Einreden entgegensetzen, die sich aus ihrem persönlichen Verhältnisse oder aus dem Inhalte der Anweisung selbst ergeben, nicht aber solche aus seinem Verhältnisse zum Anweisenden (Art. 468 Abs. 1 OR).
Grundsätzlich wird der Angewiesene durch die Anweisung nur ermächtigt, nicht auch verpflichtet, an den Anweisungsempfänger zu leisten. Gegenüber diesem entsteht eine Leistungspflicht erst durch eine entsprechende Annahmeerklärung des Angewiesenen. Eine gemäss Art. 468 Abs. 1 OR vorbehaltlos angenommene Anweisung begründet ein neues, gegenüber dem Deckungs- und dem Valutaverhältnis grundsätzlich abstraktes Zahlungsversprechen. Dem Angewiesenen stehen gegenüber dem Anweisungsempfänger nur solche Einreden zu, die diesem gegenüber persönlich bestehen oder sich aus dem Inhalt der Anweisung ergeben (<ref-ruling> E. 3.4; <ref-ruling> E. 2e S. 557; <ref-ruling> E. 3b). Die vorbehaltlose Annahmeerklärung schafft einen eigenständigen Rechtsgrund für die Leistungspflicht des Angewiesenen und lässt ein abstraktes Forderungsrecht des Anweisungsempfängers gegen den Angewiesenen entstehen.
Die Annahme der Anweisung ist eine an den Anweisungsempfänger gerichtete Willenserklärung des Angewiesenen. Sie ist formfrei und kann ausdrücklich oder auch konkludent erfolgen. Damit auf eine konkludente Annahme geschlossen werden kann, muss der Anweisungsempfänger aufgrund der Willensäusserung des Angewiesenen in guten Treuen davon ausgehen dürfen, dass dieser die Absicht hat, sich ihm gegenüber zu verpflichten (<ref-ruling> E. 3.4; <ref-ruling> E. 2e/bb).
2.2 Die Vorinstanz hielt fest, im Zentrum der Auseinandersetzung stehe das Schreiben des Beschwerdeführers (Angewiesener) an die Beschwerdegegnerin (Anweisungsempfängerin) vom 24. Mai 2007. Sie qualifizierte dieses Schreiben aufgrund seines klaren Wortlautes in Übereinstimmung mit der Erstinstanz als ausdrückliche und vorbehaltlose Annahme der Anweisung im Sinne von Art. 468 Abs. 1 OR. Entsprechend ging sie davon aus, dass der Beschwerdeführer, der keine persönlichen Einreden oder Einwendungen aus dem Inhalt der Anweisung selbst substanziiert geltend mache, gegenüber der Beschwerdegegnerin verpflichtet sei, die Forderung zu begleichen. Darauf stützte sie die Abweisung der Aberkennungsklage.
3. Der Beschwerdeführer rügt, "[d]ie Sachverhaltsfeststellungen und die Beweiswürdigung der Vorinstanz" seien offensichtlich falsch bzw. unhaltbar. In dieser allgemeinen, nicht näher konkretisierten Form kann auf die Rüge nicht eingetreten werden.
3.1 Konkret beanstandet der Beschwerdeführer einzig die Feststellung der Vorinstanz, wonach er grundsätzlich nicht bestreite, dass es sich vorliegend um einen Fall der Anweisung handle. Der Beschwerdeführer hält diese Feststellung für "falsch". Die Vorinstanz stütze sich dafür lediglich unkritisch auf das Schreiben vom 24. Mai 2007. Mit dieser Ausführung substanziiert er nicht hinlänglich, weshalb die (die geäusserte Rechtsauffassung des Beschwerdeführers betreffende) Feststellung offensichtlich unrichtig sein soll. Ebenso fehlen Ausführungen dazu, weshalb dieser Umstand für den Ausgang des Verfahrens entscheidend sein soll (vgl. Erwägung 1.4). Eine Korrektur der Sachverhaltsdarstellung fällt daher insofern ausser Betracht.
3.2 Die Vorinstanz gelangte zum Schluss, dass dem Beschwerdeführer der Nachweis nicht gelungen sei, dass die Beschwerdegegnerin über die wirtschaftlichen Hintergründe (der Erklärung) orientiert gewesen sei. Der Beschwerdeführer verfehlt mit seinen dagegen gerichteten Ausführungen die Begründungsanforderungen an eine Kritik der Beweiswürdigung. Er verweist das Bundesgericht lediglich auf einzelne Aktenstücke, so die Antwortbeilagen 4-6, aus denen sich seiner Meinung nach ergeben soll, dass die Beschwerdegegnerin vom "wahren" Inhalt der Erklärung vom 24. Mai 2007 und von der Funktion des Beschwerdeführers bestens Kenntnis gehabt haben soll. Der Sinn, den die Vorinstanz dem Schreiben vom 24. Mai 2007 beimesse, sei lebensfremd. Dafür fänden sich in den Akten keine Anhaltspunkte. Indem der Beschwerdeführer lediglich seine Sicht der Dinge darlegt, vermag er die Beweiswürdigung der Vorinstanz in diesem Punkt nicht umzustossen (vgl. Erwägung 1.5).
3.3 Sodann wirft er der Vorinstanz vor, den am 3. August 2007 zwischen der Beschwerdegegnerin und der Z._ AG geschlossenen Vertrag ausser Acht gelassen zu haben. Er belegt jedoch nicht mit präzisen Aktenhinweisen, dass er diesen Vertrag vor der Vorinstanz rechtzeitig als Beweismittel angerufen hätte und welche prozesskonform aufgestellten Behauptungen er damit habe beweisen wollen. Sein Vorwurf, die Vorinstanz habe diesen Vertrag nicht berücksichtigt, geht daher ins Leere (vgl. Erwägung 1.4).
3.4 Die Rüge offensichtlich unrichtiger Sachverhaltsfeststellung bzw. Beweiswürdigung ist insgesamt ungenügend begründet und erlaubt dem Bundesgericht kein Abweichen von der Sachverhaltsbindung oder ein Eingreifen in die vorinstanzliche Beweiswürdigung. Es ist demnach durchwegs vom Sachverhalt auszugehen, wie ihn die Vorinstanz festgestellt hat.
4. Im Weiteren wirft der Beschwerdeführer der Vorinstanz vor, die Rechtslage verkannt zu haben.
4.1 Die Vorinstanz führte aus, der Beschwerdeführer habe mit dem Schreiben vom 24. Mai 2007 ausdrücklich eine vorbehaltlose Annahme (der Anweisung) erklärt. Auch habe er ausdrücklich bestätigt, dass ihm die Mittel zur Verfügung stehen würden und er somit in der Lage sei, diese Anweisung fristgerecht zu erfüllen. Der Wortlaut des Schreibens sei klar und unmissverständlich. Die Beschwerdegegnerin habe in guten Treuen davon ausgehen dürfen, dass der Beschwerdeführer über das Geld verfüge und die Anweisung wie im Schreiben dargestellt ablaufen würde. Jede vernünftig und sorgfältig handelnde Person - so die Vorinstanz - hätte das Schreiben gleichermassen verstanden.
Dem hält der Beschwerdeführer entgegen, "[a]ufgrund des Sachverhalts und der vorliegenden Beweismittel" stehe fest, dass die Beschwerdegegnerin "die Funktion des Beschwerdeführers in jeder Hinsicht" gekannt und insbesondere gewusst habe, dass diesem keine "Garanten- bzw. Versicherungsstellung" zukomme. Wie "beweismässig erstellt", habe die Beschwerdegegnerin das im Schreiben vom 24. Mai 2007 Erklärte sehr wohl richtig verstanden. Dieses Verständnis habe sie auch manifestiert, indem sie erst knapp ein Jahr später die bestrittene Forderung in Betreibung gesetzt habe, was ein venire contra factum proprium darstelle. Die Vorinstanz habe dies verkannt und sich nicht im Ansatz damit auseinander gesetzt.
Wiederum muss dem Beschwerdeführer vorgehalten werden, nicht rechtsgenüglich zu begründen, worin eine Bundesrechtsverletzung bestehen soll. Er stützt seine Argumentation auf den angeblich erwiesenen Umstand, dass die Beschwerdegegnerin um seine "Funktion" gewusst habe. Diese Behauptung hielt die Vorinstanz aber gerade für nicht belegt, ohne dass der Beschwerdeführer die Sachverhaltsfeststellungen der Vorinstanz umzustossen vermocht hätte (vgl. Erwägung 3). Der Beschwerdeführer kann daher aus diesem Umstand nichts für seinen Standpunkt ableiten. Demgegenüber setzt er sich nicht sachdienlich mit der streitentscheidenden Erwägung der Vorinstanz auseinander, wonach das Schreiben nach Treu und Glauben als vorbehaltlose Annahmeerklärung zu verstehen war, und er zeigt namentlich nicht im Einzelnen auf, aufgrund welcher konkreten Umstände dies nicht zutreffen soll.
Soweit er mit seinem Hinweis auf ein venire contra factum proprium geltend machen will, die Vorinstanz habe sich nicht mit der Frage eines Rechtsmissbrauchs auseinandergesetzt, so trifft dies nicht zu. Die Vorinstanz schloss vielmehr, dem Beschwerdeführer sei es auch nicht gelungen, einen offensichtlichen Rechtsmissbrauch nachzuweisen. Dafür fehlten Anhaltspunkte. Inwiefern die Vorinstanz mit dieser Würdigung Bundesrecht verletzt haben soll, ist nicht ersichtlich. Jedenfalls kann allein aufgrund des Umstands, dass die Beschwerdegegnerin ihre Forderung nicht sofort, sondern erst nach einigen Monaten in Betreibung setzte, nicht auf einen offenbaren Rechtsmissbrauch geschlossen werden.
4.2 Sodann meint der Beschwerdeführer, die Vorinstanz habe verkannt, dass er sowohl einen Erklärungsirrtum als auch einen Grundlagenirrtum substanziiert und nachgewiesen habe.
Die Vorinstanz hat sich mit der Frage der Irrtumsanfechtung auseinandergesetzt, indessen verneint, dass ein Irrtum genügend begründet und substanziiert worden sei. Der Beschwerdeführer widerspricht dem, rekapituliert aber seinerseits lediglich den Sachverhalt aus eigener Sicht und zieht daraus eigene rechtliche Schlüsse. Damit vermag er bereits nicht rechtsgenüglich darzutun, dass die Vorinstanz in bundesrechtswidriger Weise zu hohe Anforderungen an die Substanziierungspflicht gestellt hätte.
Ohnehin erwog die Vorinstanz aber eventualiter, ein Irrtum über die eigene Leistungsfähigkeit, wie er hier im Grunde geltend gemacht werde, berechtige nie zur Anfechtung, da sich sonst der Schuldner seiner Verpflichtung nachträglich entziehen könnte. Aus denselben Gründen vermöge auch der vorgebrachte Irrtum über die Solidität und Leistungsfähigkeit der Q._ (bei welcher der fragliche Betrag gemäss dem Beschwerdeführer hätte hinterlegt sein sollen) keinen Irrtum im Sinne von Art. 23 ff. OR zu begründen. Darüber - so die Vorinstanz - hätte sich der Beschwerdeführer als qualifiziert rechtskundige Person (Rechtsanwalt und damals noch Urkundsperson) vor der Unterzeichnung eines unwiderruflichen und vorbehaltlosen Zahlungsversprechens erkundigen sollen. Als solche habe er die Bedeutung und Tragweite seiner schriftlichen Erklärung erkennen müssen. Wenn ein Rechtsanwalt gegenüber einem Dritten ein bedingungs- und vorbehaltloses Zahlungsversprechen abgebe und unzutreffenderweise die Verfügungsmacht über Vermögenswerte bestätige, obwohl er genau wisse, dass er (noch) nicht darüber verfüge, habe er die entsprechenden Konsequenzen selber zu tragen. Sie verneinte mit anderen Worten das Vorliegen eines wesentlichen Irrtums, der die Annahmeerklärung für den Beschwerdeführer unverbindlich gemacht hätte.
Mit diesen Erwägungen setzt sich der Beschwerdeführer in keiner Weise auseinander. Er gibt lediglich wörtlich zwei Passagen aus seiner Appellation wieder. Einmal mehr verfehlt er damit die Begründungsanforderungen und kann deshalb nicht gehört werden (vgl. Erwägung 1.2). Wenn er schliesslich darauf insistiert, sich über die Leistungsfähigkeit und den Leistungswillen der Q._ geirrt zu haben, so vermag er dadurch, wie die Vorinstanz zutreffend erkannt hat, keinen für das Verhältnis zur Beschwerdegegnerin als Anweisungsempfängerin wesentlichen Grundlagenirrtum aufzuzeigen (vgl. Erwägung 2.1).
5. Schliesslich rügt der Beschwerdeführer eine Verletzung seines Gehörsanspruchs.
5.1 Der aus dem Anspruch auf rechtliches Gehör (Art. 29 Abs. 2 BV) fliessende Anspruch auf Abnahme und Würdigung rechtzeitig und formrichtig angebotener Beweismittel (vgl. <ref-ruling> E. 2 S. 242; <ref-ruling> E. 4a mit Hinweisen) schliesst eine vorweggenommene Beweiswürdigung nicht aus, verbietet dem Gericht also nicht, einem beantragten Beweismittel die Erheblichkeit oder Tauglichkeit abzusprechen oder auf die Abnahme von Beweisen zu verzichten, wenn das Gericht aufgrund der bereits abgenommenen Beweise seine Überzeugung gebildet hat und willkürfrei davon ausgehen darf, diese würde durch weitere Beweiserhebungen nicht geändert (<ref-ruling> E. 5.3; <ref-ruling> E. 3 S. 157; <ref-ruling> E. 2.1 S. 429).
5.2 Der Beschwerdeführer moniert, die Vorinstanz habe keinen einzigen der von ihm beantragten Zeugen angehört. Die vorliegende Streitigkeit betreffe eine komplexe Transaktion rund um den Darlehensvertrag mit einer Mehrzahl Beteiligter. Die Hintergründe, Überlegungen, Anliegen, Auflagen, Befürchtungen und Erwartungen der Beteiligten seien "innere Tatsachen", zu denen die Zeugen und Parteien hätten befragt werden müssen. Zudem habe er die Edition des Bewirtschaftungsvertrags Y._/Q._ sowie jene des Darlehensvertrags Y._/X._beantragt. Auch hieraus seien "rechtserhebliche Tatsachenerkenntnisse" zu erwarten. Die Edition sei vom Bundesgericht nachzuholen bzw. eventuell nach Rückweisung an die erste Instanz durchzuführen.
5.3 Der Beschwerdeführer erhob die gleichlautende Kritik vor der Vorinstanz. Diese erwog dazu, die Sach- und Rechtslage sei derart klar, dass die Erstinstanz das rechtliche Gehör des Beschwerdeführers nicht verletzt, sondern zu Recht implizit in antizipierter Beweiswürdigung auf die Einvernahme von Zeugen und auf ein eingehendes Parteiverhör sowie auf die Edition von Verträgen und Korrespondenzen verzichtet habe. Die Einvernahmen und Editionen - so die Vorinstanz - hätten am Ergebnis der Beweiswürdigung nichts zu ändern vermocht. Die beantragte Edition sei zudem sinnlos, weil der Beschwerdeführer selber in Besitz des Bewirtschaftungs- und Tresormietvertrags sei.
5.4 Der Beschwerdeführer hält dem nichts Einschlägiges entgegen, das eine Verletzung des Gehörsanspruchs begründen könnte. Namentlich zeigt er nicht auf, inwiefern die antizipierte Beweiswürdigung auf Willkür beruhte, und er unterlässt es auch, auszuführen, welche "inneren Tatsachen" und "Kenntnisse" inwiefern das Ergebnis des Entscheids zu ändern vermöchten. Die Rüge einer Gehörsverletzung dringt daher nicht durch.
5.5 Die Vorinstanz führte sodann mit Bezug auf die im Appellationsverfahren beantragten Beweismassnahmen aus, der Beschwerdeführer habe trotz wiederholter Aufforderung den Darlehensvertrag und weitere Schriftstücke nicht eingereicht. Das Versäumnis gehe zu seinen Lasten. Zu den Beilagen 3 bis 6 und den im Appellationsverfahren neu offerierten Zeugen komme hinzu, dass diese neuen Beweismittel nach Art. 242 Abs. 1 des Gesetzes des Kantons Nidwalden über den Zivilprozess vom 20. Oktober 1999 (ZPO/NW) unzulässig seien, weil der Beschwerdeführer genügend Gelegenheit gehabt hätte, schon im erstinstanzlichen Verfahren diese Beweismittel anzurufen.
Der Beschwerdeführer rügt diesbezüglich eine Verletzung von Art. 242 Abs. 1 ZPO/NW. Auf die Rüge ist nicht einzutreten, da weder behauptet geschweige denn auch nur im Ansatz begründet wird, weshalb die Vorinstanz diese kantonale Prozessvorschrift willkürlich angewendet haben soll (vgl. <ref-ruling> E. 1.3; <ref-ruling> E. 3 S. 351).
6. 6.1 Nach dem Gesagten kann auf die Beschwerde grösstenteils nicht eingetreten werden. Im Übrigen erweist sie sich als unbegründet und ist abzuweisen. Bei diesem Ausgang des Verfahrens wird der Beschwerdeführer kosten- und entschädigungspflichtig (Art. 66 Abs. 1 sowie Art. 68 Abs. 2 BGG).
6.2 Mit dem Entscheid in der Sache wird das Gesuch des Beschwerdeführers um Erteilung der aufschiebenden Wirkung gegenstandslos. | Demnach erkennt das Bundesgericht:
1. Die Beschwerde wird abgewiesen, soweit darauf einzutreten ist.
2. Die Gerichtskosten von Fr. 10'000.-- werden dem Beschwerdeführer auferlegt.
3. Der Beschwerdeführer hat die Beschwerdegegnerin für das bundesgerichtliche Verfahren mit Fr. 12'000.-- zu entschädigen. Diese Entschädigung wird aus der an die Gerichtskasse bezahlten Sicherheitsleistung ausgerichtet.
4. Dieses Urteil wird den Parteien und dem Obergericht des Kantons Nidwalden, Zivilabteilung, schriftlich mitgeteilt.
Lausanne, 3. Mai 2013
Im Namen der I. zivilrechtlichen Abteilung
des Schweizerischen Bundesgerichts
Die Präsidentin: Klett
Der Gerichtsschreiber: Kölz | CH_BGer_004 | Federation | null | null | null | civil_law | nan | ['e4958360-156c-4a37-a7af-a04cb3ab681d', '4bf28569-00fb-4ddd-9083-fc2bf8f5f9cc', '8aec5e1f-e631-4ace-a29d-a325b30de611', '4bf28569-00fb-4ddd-9083-fc2bf8f5f9cc', '12645941-4b70-4430-81ad-34e6b3a3fd3f', 'a4be3937-fc46-4009-b43a-0e7f2ced278e', 'a2fb4e0c-fb3d-4a92-bddb-e457e075224b', 'a281decf-3da2-458a-8b88-808de3119587', '21c5b659-2be6-4226-8f1a-a1ad68fad93e', '6d21b282-3b23-41dd-9350-6ba5386df9b1', '98f53264-f782-4061-b0c3-9af8c4d18822', '98aec391-5a44-4117-8c66-ceeb5eb922fe', '56516fb1-2d66-4059-adef-2dbaaefe4f52', 'a2fb4e0c-fb3d-4a92-bddb-e457e075224b', '6d21b282-3b23-41dd-9350-6ba5386df9b1', '9db51c71-66cb-465d-9c22-342829ab7fa2', '582bc9a7-cdb9-4d93-baa3-4ea80a63d3f3', 'cffa8fe1-650d-4111-bc5c-8e25fc64fc41', '0989b1a4-0f47-4656-9931-ddcf79683eb9', '33f3ce1a-8e88-4846-9797-a92298dfafda', 'c985477b-8e83-4525-8e04-28850a2530e0', 'e9d02d04-fb13-4f05-8878-a7e19eca94a5', 'c985477b-8e83-4525-8e04-28850a2530e0', '9660cb38-fdff-41a5-9955-724e26c56ec2', '4bf28569-00fb-4ddd-9083-fc2bf8f5f9cc', '391e8936-301d-4327-a143-59fec33dfe22', 'e9d02d04-fb13-4f05-8878-a7e19eca94a5', '04bcf60b-9e99-4b3f-8ff0-05def7d6a0f5', '5d2bcc1d-c6b0-43d8-8641-fa1cf8e1bc65', '4176565b-022b-4e77-95ce-64ae7a5d8e80', '352a2f12-b64a-4ad9-a9df-c9cfa38454c8', '5d2bcc1d-c6b0-43d8-8641-fa1cf8e1bc65', '4176565b-022b-4e77-95ce-64ae7a5d8e80', '6f8d5c4e-eb02-4b11-9f47-b7027b2e6db8', '8c82bb90-c700-4d2b-ad1c-8e0055394baf', '4c850f4c-dd43-49cd-8bda-54c7a0cc5680', 'd991fde9-c16b-40f2-a5fb-87f09a165a76', '38d0e144-c308-484e-97c5-f4b83c6cc061', 'c01784bc-4c8a-4e4f-9cab-f18d3f777cb2', '44e4fd90-af4f-49c0-8509-66a8b5b5bc70'] | [] |
0bb7c361-a8c8-47ed-a53d-9b925052a5cb | 2,011 | de | Erwägungen:
1. Die Beschwerdeführerin hat mit Eingabe vom 11. Oktober 2011 beim Bundesgericht Beschwerde wegen Rechtsverweigerung bzw. Rechtsverzögerung gegen das Konkursamt A._ erhoben. Die Abklärungen durch die Kanzlei des Bundesgerichts haben ergeben, dass die Beschwerdeführerin im Kanton bei keiner der beiden Aufsichtsbehörden über Schuldbetreibung und Konkurs des Kantons ein entsprechendes Rechtsmittel erhoben hat.
Nachdem die Beschwerdeführerin mit Verfügung vom 17. Oktober 2011 zur Leistung des Kostenvorschusses von Fr. 1'000.-- angehalten worden war, stellte sie mit Eingabe vom 28. Oktober 2011 ein Gesuch um aufschiebende Wirkung; zudem verlangte sie, die "Kostenauflage" gemäss Verfügung vom 17. Oktober 2011 sei für "nichtig zu erklären". Überdies verlangte sie den Ausstand von Bundesrichterin Hohl und Gerichtsschreiber Füllemann.
2. Das gegen Bundesrichterin Hohl, Präsidentin der II. zivilrechtlichen Abteilung gerichtete, unbegründete Ausstandsbegehren ist rechtsmissbräuchlich und somit unzulässig (<ref-ruling> E. 1; <ref-ruling> E. 2; <ref-ruling> E. 1c und d); darauf ist nicht einzutreten. Das entsprechende gegen Gerichtsschreiber Füllemann gerichtete Gesuch ist gegenstandslos, zumal dieser im vorliegenden Fall 5A_718/2011 nicht als Gerichtsschreiber amtet.
3. Nach <ref-law> kann gegen das unrechtmässige Verweigern oder Verzögern eines anfechtbaren Entscheides beim Bundesgericht Beschwerde geführt werden. Artikel 94 BGG betrifft indes in der Regel lediglich die Rechtsverweigerung bzw. Rechtsverzögerung der richterlichen Behörde, die unmittelbar vor dem Bundesgericht in der Sache zu entscheiden hat (siehe dazu: BERNARD CORBOZ, Commentaire de la LTF, 2009, S. 917, N. 12 zu <ref-law>). Im vorliegenden Fall richtet sich der Vorwurf der Rechtsverweigerung bzw. Rechtsverzögerung nicht gegen eine letzte kantonale gerichtliche Instanz, sondern gegen das Konkursamt. Nach <ref-law> kann mit Ausnahme der Fälle, in denen das Gesetz den Weg der gerichtlichen Klage vorschreibt, gegen jede Verfügung eines Betreibungs- oder eines Konkursamtes bei der Aufsichtsbehörde wegen Gesetzesverletzung oder Unangemessenheit Beschwerde geführt werden. Artikel 17 Abs. 3 SchKG sieht überdies vor, dass wegen Rechtsverweigerung oder Rechtsverzögerung jederzeit Beschwerde (bei der Aufsichtsbehörde) geführt werden kann. Im vorliegenden Fall hat die Beschwerdeführerin diesen Rechtsweg nicht ausgeschöpft. Sie hat mit anderen Worten den gegenüber dem Beschwerdegegner (dem Konkursamt) erhobenen Vorwurf der Rechtsverweigerung bei keiner der beiden kantonalen Aufsichtsbehörden in Schuldbetreibungs- und Konkurssachen geltend gemacht. Damit ist es dem Bundesgericht verwehrt, sich derzeit mit der Beschwerde zu befassen. Die Beschwerdeführerin hat sich mithin zuerst an die untere kantonale Aufsichtsbehörde, das Bezirksgericht Meilen, zu richten.
4. Auf die offensichtlich unzulässige Beschwerde ist somit in Anwendung von <ref-law> durch die Präsidentin der Abteilung nicht einzutreten. Mit dem Entscheid in der Sache wird das Gesuch um aufschiebende Wirkung gegenstandslos.
5. Aufgrund der Umstände des konkreten Falles wird auf die Erhebung von Kosten verzichtet (<ref-law>). | Demnach erkennt die Präsidentin:
1. Auf das Ausstandsbegehren gegen Bundesrichterin Hohl, Präsidentin der II. zivilrechtlichen Abteilung des Bundesgerichts, wird nicht eingetreten. Das entsprechende, gegen Gerichtsschreiber Füllemann gerichtete Gesuch wird als gegenstandslos abgeschrieben.
2. Auf die Beschwerde wird nicht eingetreten.
3. Es werden keine Kosten erhoben.
4. Dieses Urteil wird den Parteien schriftlich mitgeteilt.
Lausanne, 2. November 2011
Im Namen der II. zivilrechtlichen Abteilung
des Schweizerischen Bundesgerichts
Die Präsidentin: Hohl
Der Gerichtsschreiber: Zbinden | CH_BGer_005 | Federation | null | null | null | civil_law | nan | ['07473a21-1d5c-4600-9b13-d486b84abea3', 'd2d528b3-42a0-4adc-ac73-da2d0a0c180f', '972fbf0b-be03-476b-b407-07eed5ef8b26'] | ['75488867-c001-4eb9-93b9-04264ea91f55', 'e6b06567-1236-4210-adb3-e11c26e497d5', '22939942-3c68-4663-baa5-c5e6676d24ab', '89de22cd-49c1-4db7-91b9-670239a1eb70', '6ab38922-6309-4021-83cc-56d776d7a332', '10452f23-3076-44e5-8e28-37a17ef071fd'] |
|
0bb7c745-800b-4f93-8987-aba5cf81a2dd | 2,009 | de | Nach Einsicht
in die Beschwerde vom 19. Mai 2009 (Poststempel) gegen den Entscheid KV.2008.00044 betreffend Prämien September und Oktober 2007 des Sozialversicherungsgerichts des Kantons Zürich vom 23. März 2009, | in Erwägung,
dass ein Rechtsmittel gemäss Art. 42 Abs. 1 und 2 BGG unter anderem die Begehren und deren Begründung zu enthalten hat, wobei in der Begründung in gedrängter Form darzulegen ist, inwiefern der angefochtene Akt Recht verletzt,
dass die Beschwerde diesen inhaltlichen Mindestanforderungen nicht genügt, da sie zwar einen Antrag enthält, den Ausführungen jedoch nicht entnommen werden kann, inwiefern die Sachverhaltsfeststellung im Sinne von <ref-law> - soweit überhaupt beanstandet - unzutreffend und die darauf beruhenden Erwägungen rechtsfehlerhaft sein sollen,
dass deshalb im vereinfachten Verfahren nach <ref-law> auf die Beschwerde nicht einzutreten ist und in Anwendung von <ref-law> auf die Erhebung von Gerichtskosten verzichtet wird, | erkennt der Präsident:
1. Auf die Beschwerde wird nicht eingetreten.
2. Es werden keine Gerichtskosten erhoben.
3. Dieses Urteil wird den Parteien, dem Sozialversicherungsgericht des Kantons Zürich und dem Bundesamt für Gesundheit schriftlich mitgeteilt.
Luzern, 6. Juli 2009
Im Namen der II. sozialrechtlichen Abteilung
des Schweizerischen Bundesgerichts
Der Präsident: Der Gerichtsschreiber:
Meyer Widmer | CH_BGer_009 | Federation | null | null | null | social_law | nan | [] | ['75488867-c001-4eb9-93b9-04264ea91f55', '6ab38922-6309-4021-83cc-56d776d7a332', 'e6b06567-1236-4210-adb3-e11c26e497d5'] |
0bb7e861-8b7f-4e45-8d28-d1333ea5b89a | 2,004 | de | Sachverhalt:
Sachverhalt:
A. Ein kantonales Bauprojekt für den Umbau der Prattelerstrasse in Muttenz, sah vor, diese im Bereich des Ortseingangs aus Richtung Pratteln durch den Einbau von Baumrabatten auf eine "übliche Spurbreite" zu redimensionieren und gleichzeitig die Lärmbelastung für die Anwohner durch die Verwendung eines Splittmastixasphalts zu reduzieren. Die entsprechenden Tiefbauarbeiten (1. Etappe) wurden im Amtsblatt des Kantons Basel-Landschaft vom 16. Mai 2002 öffentlich ausgeschrieben. Als Zuschlagskriterien wurden publiziert: Angebotspreis (60 Prozent), Bauprogramm/Bauzeit (30 Prozent) und Baustellenorganisation/Qualifikation des Schlüsselpersonals (10 Prozent).
A. Ein kantonales Bauprojekt für den Umbau der Prattelerstrasse in Muttenz, sah vor, diese im Bereich des Ortseingangs aus Richtung Pratteln durch den Einbau von Baumrabatten auf eine "übliche Spurbreite" zu redimensionieren und gleichzeitig die Lärmbelastung für die Anwohner durch die Verwendung eines Splittmastixasphalts zu reduzieren. Die entsprechenden Tiefbauarbeiten (1. Etappe) wurden im Amtsblatt des Kantons Basel-Landschaft vom 16. Mai 2002 öffentlich ausgeschrieben. Als Zuschlagskriterien wurden publiziert: Angebotspreis (60 Prozent), Bauprogramm/Bauzeit (30 Prozent) und Baustellenorganisation/Qualifikation des Schlüsselpersonals (10 Prozent).
B. Mit Beschluss des Regierungsrats des Kantons Basel-Landschaft vom 13. August 2002 erhielt die Z._ AG (A._) zu einem Preis von Fr. 666'343.85 den Zuschlag. Hiergegen erhob eine der zehn unterlegenen Mitkonkurrentinnen Beschwerde beim Kantonsgericht Basel-Landschaft: Die X._ AG (B._) hatte mit Fr. 610'398.60 die kostengünstigste Offerte eingereicht, aber eine Bauzeit von 43 Arbeitstagen vorgesehen, was mehr als das Doppelte der von der Z._ AG eingeplanten Zeitspanne von 17 Tagen ausmachte. Ihr Angebot war deswegen insgesamt ganz knapp - um 0,16 Punkte - schlechter bewertet worden als jenes der Z._ AG. Das Kantonsgericht erteilte der Beschwerde der X._ AG die aufschiebende Wirkung (Verfügung vom 25. September 2002) und führte am 2. April 2003 eine Parteiverhandlung durch und wies die Beschwerde ab.
B. Mit Beschluss des Regierungsrats des Kantons Basel-Landschaft vom 13. August 2002 erhielt die Z._ AG (A._) zu einem Preis von Fr. 666'343.85 den Zuschlag. Hiergegen erhob eine der zehn unterlegenen Mitkonkurrentinnen Beschwerde beim Kantonsgericht Basel-Landschaft: Die X._ AG (B._) hatte mit Fr. 610'398.60 die kostengünstigste Offerte eingereicht, aber eine Bauzeit von 43 Arbeitstagen vorgesehen, was mehr als das Doppelte der von der Z._ AG eingeplanten Zeitspanne von 17 Tagen ausmachte. Ihr Angebot war deswegen insgesamt ganz knapp - um 0,16 Punkte - schlechter bewertet worden als jenes der Z._ AG. Das Kantonsgericht erteilte der Beschwerde der X._ AG die aufschiebende Wirkung (Verfügung vom 25. September 2002) und führte am 2. April 2003 eine Parteiverhandlung durch und wies die Beschwerde ab.
C. Am 28. August 2003 hat die X._ AG beim Bundesgericht staatsrechtliche Beschwerde eingereicht mit dem Antrag, den Entscheid des Verwaltungsgerichts aufzuheben. Sie rügt eine Verletzung des Willkürverbots, des Grundsatzes von Treu und Glauben (je <ref-law>), des Rechtsgleichheitsgebots (<ref-law>), des Anspruchs auf rechtliches Gehör (<ref-law>) sowie verschiedener Bestimmungen der Interkantonalen Vereinbarung vom 25. November 1994 über das öffentliche Beschaffungswesen (IVöB; SR 172.056.4) sowie des basel-landschaftlichen Gesetzes über öffentliche Beschaffungen vom 3. Juni 1999 (BeG).
Die Bau- und Umweltschutzdirektion des Kantons Basel-Landschaft schliesst auf Abweisung der Beschwerde, während die Z._ AG und das Kantonsgericht des Kantons Basel-Landschaft auf Vernehmlassung verzichtet haben.
Die Bau- und Umweltschutzdirektion des Kantons Basel-Landschaft schliesst auf Abweisung der Beschwerde, während die Z._ AG und das Kantonsgericht des Kantons Basel-Landschaft auf Vernehmlassung verzichtet haben.
D. Am 10. September 2003 wurde der Werkvertrag zwischen dem Kanton Basel-Landschaft und der Z._ AG abgeschlossen, welche die Bauarbeiten in der Folge Ende Oktober/Anfang November ausführte. | Das Bundesgericht zieht in Erwägung:
Das Bundesgericht zieht in Erwägung:
1. 1.1 Angefochten ist ein kantonal letztinstanzlicher Endentscheid, der sich auf kantonales Recht stützt und gegen den auf Bundesebene nur die staatsrechtliche Beschwerde offen steht (Art. 86 Abs. 1 und Art. 87 in Verbindung mit Art. 84 Abs. 2 OG). Die Beschwerdeführerin war am vorliegenden Submissionsverfahren beteiligt, weshalb sie zur staatsrechtlichen Beschwerde gegen den die Vergabe schützenden Entscheid des Kantonsgerichts legitimiert ist (vgl. Art. 88 OG; <ref-ruling> E. 4 S. 95 f.; <ref-ruling> E. 1 S. 408). Dieses Rechtsmittel steht gegen einen Zuschlagsentscheid auch dann offen, wenn mit dem ausgewählten Bewerber - wie vorliegend - bereits ein Vertrag abgeschlossen worden ist. Zwar wird die Gültigkeit dieses Vertrages durch die Gutheissung der Beschwerde eines Konkurrenten nicht berührt, doch behält der übergangene Bewerber insofern ein aktuelles praktisches Interesse am Verfahren, als das Bundesgericht auf Grund der speziellen Regelung von <ref-law> in diesem Falle wenigstens die Bundesrechtswidrigkeit des angefochtenen Entscheids festzustellen hat, um dem Betroffenen die allfällige Geltendmachung von Schadenersatz zu ermöglichen (<ref-ruling> E. 5b S. 97 f.). Der Antrag, den angefochtenen Entscheid aufzuheben, ist nach dem Gesagten als Begehren um Feststellung der Bundesrechtswidrigkeit des angefochtenen Entscheids entgegenzunehmen (vgl. Urteil 2P.4/2000 vom 26. Juni 2000, in: ZBl 102/2001 S. 217, E. 1c).
1.2 Nicht einzutreten ist auf die Beschwerde, soweit es den erhobenen Rügen an einer rechtsgenüglichen Begründung fehlt: Gemäss Art. 90 Abs. 1 lit. b OG muss die staatsrechtliche Beschwerde die wesentlichen Tatsachen und eine kurz gefasste Darlegung darüber enthalten, welche verfassungsmässigen Rechte bzw. welche Rechtssätze inwiefern durch den angefochtenen Entscheid verletzt worden sind. Das Bundesgericht untersucht nicht von Amtes wegen, ob ein kantonaler Hoheitsakt verfassungsmässig ist, sondern prüft nur rechtsgenügend vorgebrachte, klar erhobene und, soweit möglich, belegte Rügen (<ref-ruling> E. 2 S. 3 f.; <ref-ruling> E. 1d S. 201, mit Hinweisen). Wird eine Verletzung des Willkürverbots (<ref-law>) geltend gemacht, genügt es nicht, wenn der Beschwerdeführer bloss den angefochtenen Entscheid kritisiert, wie er dies in einem appellatorischen Verfahren tun könnte, bei dem die Rechtsmittelinstanz die Rechtsanwendung frei überprüfen kann. Er muss deutlich dartun, welche Vorschriften oder allgemein anerkannten Rechtsgrundsätze die kantonalen Behörden in einer gegen <ref-law> verstossenden Weise verletzt haben sollen (<ref-ruling> E. 4b S. 12, mit Hinweis). Soweit die Beschwerdeschrift diesen Anforderungen nicht genügt und sich in appellatorischer Kritik erschöpft, ist auf sie nicht einzugehen.
1.3 Nicht einzutreten ist auf die Beschwerde sodann, soweit die Beschwerdeführerin eine Verletzung der interkantonalen Vereinbarung über das öffentliche Beschaffungswesen rügt: Die Beschwerdeführerin verkennt, dass diese auf die vorliegende Streitigkeit keine Anwendung findet, weil der massgebende Schwellenwert nicht erreicht wird (vgl. Art. 6 Abs. 1 lit. a in Verbindung mit Art. 7 Abs. 1 lit. a IVöB). Der vom 15. März 2001 datierenden Neufassung des Konkordats, welche für Vergabeverfahren "im von Staatsverträgen (GATT/WTO-Abkommen, bilaterale Verträge mit der EU) nicht erfassten Bereich" tiefere Schwellenwerte vorsieht (vgl. Art. 7 Abs. 1bis in Verbindung mit dem Anhang 2, SR172.056.5), ist der Kanton Basel-Landschaft noch nicht beigetreten. Das Kantonsgericht hat zwar die interkantonale Vereinbarung für die Beantwortung der von ihm behandelten Rechtsfragen beigezogen; dies ändert aber nichts an der Tatsache, dass es sich auf kantonales Submissionsrecht gestützt hat, auch wenn es dieses im Lichte der Praxis zum Konkordat ausgelegt haben mag.
1.4 Das Bundesgericht prüft die Anwendung von eidgenössischem und kantonalem Verfassungsrecht frei, jene von kantonalem Gesetzes- und Verordnungsrecht indessen nur unter dem Gesichtswinkel der Willkür (<ref-ruling> E. 2b S. 9).
1.4 Das Bundesgericht prüft die Anwendung von eidgenössischem und kantonalem Verfassungsrecht frei, jene von kantonalem Gesetzes- und Verordnungsrecht indessen nur unter dem Gesichtswinkel der Willkür (<ref-ruling> E. 2b S. 9).
2. 2.1 Die Beschwerdeführerin macht vorab geltend, das Transparenzgebot - welches sich für das kantonale Submissionsrecht aus § 1 lit. a sowie § 9 lit. a BeG ergibt - sei willkürlich gehandhabt worden. Die Vergabebehörde habe die Bewertungsskalen für Preis und Bauzeit erst nach Eingang der Offerten bestimmt, obschon die fraglichen Skalen aus Gründen der Transparenz bereits mit der Ausschreibung hätten publiziert werden müssen. Weil die Bewerber so nicht hätten wissen können, wieviel sie in baubeschleunigende Massnahmen investieren sollten, sei das Vergabeverfahren zur "Lotterie" geworden.
2.2 Es stellt sich zunächst die Frage, ob diese Vorbringen verspätet sind, weil die Beschwerdeführerin die angeblichen Mängel bereits aus der Ausschreibung und den zugehörigen Unterlagen ersehen konnte. Da die Ausschreibung als solche nicht zu den in <ref-law> aufgezählten "Beschwerdegegenständen", gehört, erscheint zumindest fraglich, ob die Beschwerdeführerin ihre Einwendungen bereits mit einem Rechtsmittel gegen die Ausschreibung hätte erheben können und müssen (vgl. <ref-ruling>). Dessen ungeachtet wäre sie jedoch nach Treu und Glauben gehalten gewesen, auf die vermeintlichen Mängel frühzeitig hinzuweisen und diese nicht erst im Beschwerdeverfahren gegen den entgangenen Zuschlag zu rügen (vgl. Robert Wolf, Die Beschwerde gegen Vergabeentscheide - Eine Übersicht über die Rechtsprechung zu den neuen Rechtsmitteln, in: ZBl 104/2003 S. 10). Allerdings ist das Kantonsgericht seinerseits vorbehaltlos auf die Vorbringen der Beschwerdeführerin eingetreten. Letztlich kann offen bleiben, ob die fraglichen Rügen verspätet und damit unzulässig sind, weil die Beschwerde insoweit ohnehin unbegründet ist.
2.3 Art. 5 Abs. 2 des Bundesgesetzes vom 6. Oktober 1995 über den Binnenmarkt (BGBM; SR 943.02) bestimmt, dass bei öffentlichen Beschaffungen von Kantonen und Gemeinden die Kriterien für Teilnahme und Zuschlag amtlich zu publizieren sind. Das basel-landschaftliche Beschaffungsgesetz verlangt die Wiedergabe der Zuschlagskriterien "in der Reihenfolge ihrer Bedeutung und entsprechend ihrer Gewichtung" in den Ausschreibungsunterlagen (<ref-law>). Die Bau- und Umweltschutzdirektion des Kantons Basel-Landschaft hat sowohl die Zuschlagskriterien als auch deren relative Gewichtung publiziert (vgl. oben Lit. A) und mithin den gesetzlichen Anforderungen Genüge getan. Entgegen der Auffassung der Beschwerdeführerin wurde auch das Transparenzgebot respektiert (vgl. <ref-ruling> E. 7c S. 101 ff.), ist doch aus diesem bis anhin weder von Lehre noch Praxis eine allgemeine Pflicht zur vorgängigen Bekanntgabe von detaillierten Benotungsskalen abgeleitet worden. Einzig dann, wenn die Vergabebehörde bereits im Zeitpunkt der Ausschreibung ein Schema mit festen prozentualen Gewichtungen (konkret) formuliert und festgelegt hat, das sie für die Bewertung der Offerten auch anzuwenden gedenkt, muss sie dieses im voraus publizieren (Urteil 2P.299/2000 vom 24. August 2001, E. 2c). Es kann mithin von einem Verstoss gegen das Willkürverbot (<ref-law>; vgl. <ref-ruling> E. 5a S. 70, mit Hinweisen) keine Rede sein, wenn das Kantonsgericht zum Schluss kommt, die vorgängige Bekanntgabe von Benotungsskalen sei nicht erforderlich. Daran ändert nichts, dass die Offerenten dergestalt nicht genau ersehen konnten, wie sich eine Reduktion der Bauzeit, welche allenfalls zu einer Verteuerung der Offerte führte, im Detail auf ihre Chancen auswirken würde. Nichts anderes ergibt sich unter dem Gesichtswinkel der Gleichbehandlung (<ref-law>), wobei offen bleiben kann, ob die entsprechenden Vorbringen der Beschwerdeführerin den Begründungsanforderungen (vgl. E. 1.2) zu genügen vermögen.
2.3 Art. 5 Abs. 2 des Bundesgesetzes vom 6. Oktober 1995 über den Binnenmarkt (BGBM; SR 943.02) bestimmt, dass bei öffentlichen Beschaffungen von Kantonen und Gemeinden die Kriterien für Teilnahme und Zuschlag amtlich zu publizieren sind. Das basel-landschaftliche Beschaffungsgesetz verlangt die Wiedergabe der Zuschlagskriterien "in der Reihenfolge ihrer Bedeutung und entsprechend ihrer Gewichtung" in den Ausschreibungsunterlagen (<ref-law>). Die Bau- und Umweltschutzdirektion des Kantons Basel-Landschaft hat sowohl die Zuschlagskriterien als auch deren relative Gewichtung publiziert (vgl. oben Lit. A) und mithin den gesetzlichen Anforderungen Genüge getan. Entgegen der Auffassung der Beschwerdeführerin wurde auch das Transparenzgebot respektiert (vgl. <ref-ruling> E. 7c S. 101 ff.), ist doch aus diesem bis anhin weder von Lehre noch Praxis eine allgemeine Pflicht zur vorgängigen Bekanntgabe von detaillierten Benotungsskalen abgeleitet worden. Einzig dann, wenn die Vergabebehörde bereits im Zeitpunkt der Ausschreibung ein Schema mit festen prozentualen Gewichtungen (konkret) formuliert und festgelegt hat, das sie für die Bewertung der Offerten auch anzuwenden gedenkt, muss sie dieses im voraus publizieren (Urteil 2P.299/2000 vom 24. August 2001, E. 2c). Es kann mithin von einem Verstoss gegen das Willkürverbot (<ref-law>; vgl. <ref-ruling> E. 5a S. 70, mit Hinweisen) keine Rede sein, wenn das Kantonsgericht zum Schluss kommt, die vorgängige Bekanntgabe von Benotungsskalen sei nicht erforderlich. Daran ändert nichts, dass die Offerenten dergestalt nicht genau ersehen konnten, wie sich eine Reduktion der Bauzeit, welche allenfalls zu einer Verteuerung der Offerte führte, im Detail auf ihre Chancen auswirken würde. Nichts anderes ergibt sich unter dem Gesichtswinkel der Gleichbehandlung (<ref-law>), wobei offen bleiben kann, ob die entsprechenden Vorbringen der Beschwerdeführerin den Begründungsanforderungen (vgl. E. 1.2) zu genügen vermögen.
3. Die Beschwerdeführerin rügt weiter die Art und Weise, in welcher die Bauzeit bewertet worden sei, verletze das Willkürverbot, das Rechtsgleichheitsgebot, Treu und Glauben sowie den Grundsatz, wonach der Zuschlag dem wirtschaftlich günstigsten Angebot erteilt wird (vgl. <ref-law>). Bezüglich letzterem Vorbringen tut die Beschwerdeführerin nicht dar, worin eine Verfassungsverletzung liegen sollte, weshalb mangels rechtsgenüglicher Begründung nicht darauf einzugehen ist (vgl. E. 1.2). Nicht einzutreten ist auch auf die Rüge, das Vorgehen der Vergabebehörde verstosse insoweit gegen Treu und Glauben, weil die Beschwerdeführerin dies erstmals vor Bundesgericht geltend macht und mit staatsrechtlicher Beschwerde grundsätzlich keine neuen rechtlichen Einwendungen erhoben werden können (sog. Novenverbot; <ref-ruling> E. 5a S. 26).
3.1 Die Bau- und Umweltdirektion hat in den Ausschreibungsunterlagen (Ziff. 150) ein "finanzielles Anreizsystem" vorgesehen, welches die Einhaltung der offerierten Bauzeit bei der anschliessenden Werkerstellung absichern soll: Unterschreitet das beauftragte Unternehmen die vertraglich vereinbarte Bauzeit, so erhält es dafür einen Bonus von 1'000 Franken pro eingesparten Arbeitstag (Ziff. 153.100). Für Überschreitungen der Bauzeit werden demgegenüber pro Arbeitstag 1'000 Franken vom vereinbarten Preis in Abzug gebracht (Ziff. 153.200). Die Beschwerdeführerin stört sich daran, dass dieser Betrag unter dem "Wert" eines Arbeitstags liegt, wie er sich aus dem Vergleich ihrer Offerte mit jener der Z._ AG ergibt: Letztere habe den Zuschlag erhalten, weil sie den Preisunterschied von knapp 56'000 Franken aufzuwiegen vermochte, indem sie eine um 26 Tage kürzere Bauzeit offeriert habe. Im Rahmen der Angebotsbewertung sei einem Arbeitstag somit ein "Wert" von rund Fr. 2'150.-- zugekommen, was weit über den 1'000 Franken des finanziellen Anreizsystems liege.
3.2 Es mag zunächst befremden, dass sich der frankenmässige "Wert" von einem Tag Bauzeit gemäss Bewertung der Angebote derart stark vom Betrag unterscheidet, der anschliessend beim Bonus-/Malussystem für die Erstellung des Bauwerks verwendet wird. Es ist aber keineswegs - weder im Allgemeinen noch mit Blick auf das Transparenzgebot - geradezu unhaltbar, wenn das Kantonsgericht die für die Bauzeit verwendete Bewertungsskala geschützt hat. Die Implikationen bei der Bewertung der eingereichten Offerten sind wesentlich andere als jene bei der späteren Vertragserfüllung, nach abgeschlossenem Submissionsverfahren.
3.2.1 Im Stadium der Bewertung sind die verschiedenen Offerten zu vergleichen, um anhand der formulierten Zuschlagskriterien das vorteilhafteste Gesamtangebot zu ermitteln. Dabei darf die Vergabebehörde grundsätzlich davon ausgehen, dass die Bewerber in ihren Offerten wahrheitsgetreue Angaben machen, so auch im vorliegenden Fall bezüglich der veranschlagten Bauzeiten. Diese werden für die einzelnen Bewerber primär durch deren personelle und technische Ressourcen (und allenfalls durch bereits eingegangene andere Verpflichtungen) bestimmt; sie lassen sich deshalb bis zu einem gewissen Grad aufgrund des einzureichenden Bauprogramms sowie der Angaben zu Maschinenpark und Betriebsgrösse überprüfen. Weil zudem keinem Bewerber bekannt ist, was die Konkurrenten für Preise und Bauzeiten offerieren und wie sich entsprechende Unterschiede im Ergebnis auf die Bewertung auswirken, erscheint ein erfolgreiches Taktieren mit bewusst zu tief angesetzten Bauzeiten schwierig. Jedenfalls drängt es sich nicht auf, allein wegen entsprechender Befürchtungen für die Bewertung der Offerten zwingend den gleichen Frankenbetrag pro Arbeitstag vorzusehen wie für das finanzielle Anreizsystem.
3.2.2 Nach dem Vertragsschluss stehen sich die Submissionsbehörde und der erfolgreiche Bewerber als Vertragspartner gegenüber. Im Rahmen dieses Verhältnisses kann es wünschenswert erscheinen, die Einhaltung der vertraglichen Verpflichtungen abzusichern, was grundsätzlich nach eigenen, vom Vergabeverfahren unabhängigen Überlegungen erfolgen darf. Unter der zulässigen Annahme, dass der berücksichtigte Anbieter die vereinbarte Bauzeit grundsätzlich einzuhalten in der Lage ist, dient ein Bonus-/Malussystem nur noch der Schaffung eines zusätzlichen Anreizes, die Arbeiten in der vereinbarten Zeit auszuführen. Diese Situation ist eine wesentlich andere als bei der vergleichenden Bewertung verschiedener Angebote. Es ist deshalb nicht unabdingbar, dass die Vergabebehörde pro Arbeitstag den gleichen Betrag einsetzt, wie er sich im Rahmen der Ermittlung des wirtschaftlich günstigsten Angebots aus einem Vergleich der Skalen für den Preis und die Bauzeit ergibt. Dies umso weniger, wenn in Betracht gezogen wird, dass der von der Beschwerdeführerin errechnete Betrag von 2'150 Franken pro Tag eben nur aufgrund eines solchen Vergleichs erkennbar wurde. Er konnte deshalb, weil die Vergabebehörde die Bewertungsskalen zulässigerweise erst nach Eingang der Angebote erstellt hat, nicht bestimmt werden, bevor die Vergabebehörde die offerierten Preise und Bauzeiten kannte.
3.2.3 Entscheidend ist schliesslich, dass bei der Bewertung der Offerten auf eine angemessene, der publizierten Gewichtung entsprechende Berücksichtigung der einzelnen Kriterien zu achten war. Werden die Angebote der Beschwerdeführerin und der Z._ AG mit Blick hierauf verglichen, durften Unterschiede in der Bauzeit keinesfalls weniger stark zu Buche schlagen, als dies gemäss der streitigen Bewertungsmethode der Fall ist. Das Angebot der Z._ AG war nämlich lediglich um rund 9 Prozent teurer als jenes der Beschwerdeführerin, während Letztere eine um 153 Prozent längere Bauzeit offerierte als Erstere. Sollte der Gewichtung, wie sie in der Ausschreibung veröffentlicht wurde und gemäss welcher der Bauzeit immerhin die Hälfte der Bedeutung des Preises zukommt (vgl. oben Lit. A), auch nur annähernd entsprochen werden, so musste ein derart eklatanter Unterschied in der Bauzeit den nicht unbedeutenden aber prozentual wesentlich geringeren Preisunterschied aufwiegen.
3.3 Die Beschwerdeführerin rügt im vorliegenden Zusammenhang weiter eine Verletzung des Gleichbehandlungsgebots (<ref-law>; vgl. <ref-ruling> E. 6a S. 7). Wenn ein Bewerber eine zu kurze Bauzeit offeriere, könne er den Zuschlag erhalten, auch wenn er im Endeffekt für die Arbeiten gleich lang brauche wie seine Konkurrenten. Weil zudem der Malus pro zusätzlichen Arbeitstag weniger hoch sei als ein allfälliger durch die kürzere Bauzeit aufgewogener Mehrpreis, könne ein solches Angebot im Endeffekt sogar teurer sein als jene der Konkurrenten, die eine (korrekte) höhere Bauzeit offeriert hätten. Diese Rüge ist bereits deswegen unbegründet, weil eben nicht gleiche, eine Gleichbehandlung erfordernde Verhältnisse vorliegen, wenn eine Offerte die kürzere Bauzeit vorsieht als die andere bzw. wenn eine Offerte korrekt und die andere fehlerhaft ist. Im Übrigen käme die Z._ AG auch bei einer massiven Überschreitung der vereinbarten 17 Tage noch längst nicht auf eine der Offerte der Beschwerdeführerin entsprechende Bauzeit von 43 Tagen. Schliesslich dürften allzu grosse Terminüberschreitungen in der Praxis kaum vorkommen, selbst wenn Fälle auftreten mögen, in denen Bauarbeiten - auch ohne unvorhersehbare Hindernisse - mehr Zeit in Anspruch nehmen als vereinbart. Ein Unternehmen, das sich einen Auftrag in einem Submissionsverfahren durch Versprechungen bezüglich der Speditivität sichert und diesen anschliessend nicht nachkommt, ruiniert sich seinen Ruf rasch und nachhaltig.
3.3 Die Beschwerdeführerin rügt im vorliegenden Zusammenhang weiter eine Verletzung des Gleichbehandlungsgebots (<ref-law>; vgl. <ref-ruling> E. 6a S. 7). Wenn ein Bewerber eine zu kurze Bauzeit offeriere, könne er den Zuschlag erhalten, auch wenn er im Endeffekt für die Arbeiten gleich lang brauche wie seine Konkurrenten. Weil zudem der Malus pro zusätzlichen Arbeitstag weniger hoch sei als ein allfälliger durch die kürzere Bauzeit aufgewogener Mehrpreis, könne ein solches Angebot im Endeffekt sogar teurer sein als jene der Konkurrenten, die eine (korrekte) höhere Bauzeit offeriert hätten. Diese Rüge ist bereits deswegen unbegründet, weil eben nicht gleiche, eine Gleichbehandlung erfordernde Verhältnisse vorliegen, wenn eine Offerte die kürzere Bauzeit vorsieht als die andere bzw. wenn eine Offerte korrekt und die andere fehlerhaft ist. Im Übrigen käme die Z._ AG auch bei einer massiven Überschreitung der vereinbarten 17 Tage noch längst nicht auf eine der Offerte der Beschwerdeführerin entsprechende Bauzeit von 43 Tagen. Schliesslich dürften allzu grosse Terminüberschreitungen in der Praxis kaum vorkommen, selbst wenn Fälle auftreten mögen, in denen Bauarbeiten - auch ohne unvorhersehbare Hindernisse - mehr Zeit in Anspruch nehmen als vereinbart. Ein Unternehmen, das sich einen Auftrag in einem Submissionsverfahren durch Versprechungen bezüglich der Speditivität sichert und diesen anschliessend nicht nachkommt, ruiniert sich seinen Ruf rasch und nachhaltig.
4. Das Kantonsgericht erachtete die "Nachvollziehbarkeit des submissionsrechtlichen Entscheides" - was die Bewertung der Bauzeit angeht - für ungenügend. Weil sich aber nachträglich in "rechtsstaatlich befriedigender Weise ermitteln" lasse, wie der Entscheid zustande gekommen sei, rechtfertige sich eine Heilung dieses Versäumnisses. Die Beschwerdeführerin sieht darin eine Verletzung ihres Anspruchs auf rechtliches Gehör (<ref-law>; vgl. <ref-ruling> E. 2b 102 f.): Weil das Bauprogramm der Z._ AG nur rudimentäre Angaben enthalte, habe dieses nicht auf seine Plausibilität überprüft werden können; angesichts der Wichtigkeit des Kriteriums "Bauzeit" und der ungewöhnlichen Kürze der von der Z._ AG offerierten Arbeiten hätte eine Expertise über die Frage eingeholt werden müssen, ob eine Bauzeit von 17 Tagen realistisch sei. Dabei beruft sich die Beschwerdeführerin nicht auf kantonale Verfahrensvorschriften, sondern stützt ihren Anspruch direkt auf die Bundesverfassung. Es kann sich deshalb einzig fragen, ob die verfahrensrechtlichen Mindestgarantien, wie sie unmittelbar aus <ref-law> abgeleitet werden, missachtet worden sind (vgl. <ref-ruling> E. 1b S. 18; <ref-ruling> E. 3 S. 158, mit Hinweisen). Dies ist nicht der Fall: Der Bau- und Umweltschutzdirektion war bekannt, wie die Z._ AG die Arbeiten abzuwickeln gedachte; sie wusste bei ihrem Entscheid sowohl in welcher Woche welche Arbeiten ausgeführt werden würden, als auch wieviele Tage dafür veranschlagt waren. Diese Angaben betrachtete sie als realistisch, eine Einschätzung, welche das Tiefbauamt teilte. Bei diesen Gegebenheiten brauchten weder die Vergabebehörde noch das Kantonsgericht einen Experten beizuziehen. Es ist ohne weiteres davon auszugehen, dass die Bau- und Umweltschutzdirektion und das dieser zugehörige Tiefbauamt über ausreichende Sachkenntnis verfügen, um die Plausibilität der streitigen Bauzeit von 17 Tagen zu beurteilen; die von der Z._ AG gemachten Angaben erscheinen weiter genügend detailliert, um eine entsprechende Beurteilung zuzulassen. Mehr als eine solche Plausibilitätsprüfung war nicht erforderlich, dürfen doch die Behörden grundsätzlich davon ausgehen, dass die Angaben in den Offerten wahrheitsgetreu sind; zudem hat die Z._ AG offenbar ihre Bauprogramme bisher immer eingehalten und teils Arbeiten sogar schneller abgeschlossen als vertraglich zugesagt. Auch wenn es sich um ein Novum handelt, das im vorliegenden Verfahren keine Berücksichtigung finden kann (vgl. <ref-ruling> E. 5a S. 26; <ref-ruling> E. 5c/aa S. 160), sei nebenbei doch erwähnt, dass die Z._ AG nach Angaben in der Vernehmlassung der Bau- und Umweltschutzdirektion die hier streitigen Arbeiten inzwischen ebenfalls terminkonform ausgeführt haben soll. Im Übrigen hatte die Bau- und Umweltschutzdirektion den Vertreter der Beschwerdeführerin mit Fax vom 2. September 2002 (mithin vor Anhebung des Rechtsmittelverfahrens) hinreichend über das Bauprogramm der Z._ AG informiert. Damit war der Beschwerdeführerin eine sachgerechte Anfechtung des Zuschlags möglich, weshalb auch insoweit keine Verletzung des rechtlichen Gehörs vorliegt. Unbegründet ist schliesslich auch die Kritik an der Begründung des angefochtenen Entscheids: Die Prüfungs- und Begründungspflicht (<ref-law>) bedeutet nicht, dass die Behörde alle Äusserungen und Überlegungen wiederzugeben oder auf alle Vorbringen im einzelnen einzugehen hätte. Sie kann sich auf die entscheidwesentlichen Gesichtspunkte beschränken, solange sich der Betroffene über die Tragweite des Entscheids Rechenschaft geben und diesen sachgerecht anfechten kann (<ref-ruling> E. 2c S. 57; <ref-ruling> E. 6b/bb S. 492).
4. Das Kantonsgericht erachtete die "Nachvollziehbarkeit des submissionsrechtlichen Entscheides" - was die Bewertung der Bauzeit angeht - für ungenügend. Weil sich aber nachträglich in "rechtsstaatlich befriedigender Weise ermitteln" lasse, wie der Entscheid zustande gekommen sei, rechtfertige sich eine Heilung dieses Versäumnisses. Die Beschwerdeführerin sieht darin eine Verletzung ihres Anspruchs auf rechtliches Gehör (<ref-law>; vgl. <ref-ruling> E. 2b 102 f.): Weil das Bauprogramm der Z._ AG nur rudimentäre Angaben enthalte, habe dieses nicht auf seine Plausibilität überprüft werden können; angesichts der Wichtigkeit des Kriteriums "Bauzeit" und der ungewöhnlichen Kürze der von der Z._ AG offerierten Arbeiten hätte eine Expertise über die Frage eingeholt werden müssen, ob eine Bauzeit von 17 Tagen realistisch sei. Dabei beruft sich die Beschwerdeführerin nicht auf kantonale Verfahrensvorschriften, sondern stützt ihren Anspruch direkt auf die Bundesverfassung. Es kann sich deshalb einzig fragen, ob die verfahrensrechtlichen Mindestgarantien, wie sie unmittelbar aus <ref-law> abgeleitet werden, missachtet worden sind (vgl. <ref-ruling> E. 1b S. 18; <ref-ruling> E. 3 S. 158, mit Hinweisen). Dies ist nicht der Fall: Der Bau- und Umweltschutzdirektion war bekannt, wie die Z._ AG die Arbeiten abzuwickeln gedachte; sie wusste bei ihrem Entscheid sowohl in welcher Woche welche Arbeiten ausgeführt werden würden, als auch wieviele Tage dafür veranschlagt waren. Diese Angaben betrachtete sie als realistisch, eine Einschätzung, welche das Tiefbauamt teilte. Bei diesen Gegebenheiten brauchten weder die Vergabebehörde noch das Kantonsgericht einen Experten beizuziehen. Es ist ohne weiteres davon auszugehen, dass die Bau- und Umweltschutzdirektion und das dieser zugehörige Tiefbauamt über ausreichende Sachkenntnis verfügen, um die Plausibilität der streitigen Bauzeit von 17 Tagen zu beurteilen; die von der Z._ AG gemachten Angaben erscheinen weiter genügend detailliert, um eine entsprechende Beurteilung zuzulassen. Mehr als eine solche Plausibilitätsprüfung war nicht erforderlich, dürfen doch die Behörden grundsätzlich davon ausgehen, dass die Angaben in den Offerten wahrheitsgetreu sind; zudem hat die Z._ AG offenbar ihre Bauprogramme bisher immer eingehalten und teils Arbeiten sogar schneller abgeschlossen als vertraglich zugesagt. Auch wenn es sich um ein Novum handelt, das im vorliegenden Verfahren keine Berücksichtigung finden kann (vgl. <ref-ruling> E. 5a S. 26; <ref-ruling> E. 5c/aa S. 160), sei nebenbei doch erwähnt, dass die Z._ AG nach Angaben in der Vernehmlassung der Bau- und Umweltschutzdirektion die hier streitigen Arbeiten inzwischen ebenfalls terminkonform ausgeführt haben soll. Im Übrigen hatte die Bau- und Umweltschutzdirektion den Vertreter der Beschwerdeführerin mit Fax vom 2. September 2002 (mithin vor Anhebung des Rechtsmittelverfahrens) hinreichend über das Bauprogramm der Z._ AG informiert. Damit war der Beschwerdeführerin eine sachgerechte Anfechtung des Zuschlags möglich, weshalb auch insoweit keine Verletzung des rechtlichen Gehörs vorliegt. Unbegründet ist schliesslich auch die Kritik an der Begründung des angefochtenen Entscheids: Die Prüfungs- und Begründungspflicht (<ref-law>) bedeutet nicht, dass die Behörde alle Äusserungen und Überlegungen wiederzugeben oder auf alle Vorbringen im einzelnen einzugehen hätte. Sie kann sich auf die entscheidwesentlichen Gesichtspunkte beschränken, solange sich der Betroffene über die Tragweite des Entscheids Rechenschaft geben und diesen sachgerecht anfechten kann (<ref-ruling> E. 2c S. 57; <ref-ruling> E. 6b/bb S. 492).
5. Nach dem Gesagten erweist sich die staatsrechtliche Beschwerde als unbegründet, soweit darauf einzutreten ist.
Entsprechend dem Ausgang des Verfahrens werden die bundesgerichtlichen Kosten der Beschwerdeführerin auferlegt (Art. 156 Abs. 1 in Verbindung mit Art. 153 und Art. 153a OG). Parteientschädigung ist keine auszurichten, zumal sich die Beschwerdegegnerin vor Bundesgericht nicht hat vernehmen lassen (vgl. Art. 159 OG). | Demnach erkennt das Bundesgericht:
Demnach erkennt das Bundesgericht:
1. Die staatsrechtliche Beschwerde wird abgewiesen, soweit darauf einzutreten ist.
1. Die staatsrechtliche Beschwerde wird abgewiesen, soweit darauf einzutreten ist.
2. Die Gerichtsgebühr von Fr. 5'000.-- wird der Beschwerdeführerin auferlegt.
2. Die Gerichtsgebühr von Fr. 5'000.-- wird der Beschwerdeführerin auferlegt.
3. Dieses Urteil wird den Parteien, dem Regierungsrat des Kantons Basel-Landschaft und dem Kantonsgericht Basel-Landschaft, Abteilung Verfassungs- und Verwaltungsrecht, schriftlich mitgeteilt.
Lausanne, 28. Januar 2004
Im Namen der II. öffentlichrechtlichen Abteilung
des Schweizerischen Bundesgerichts
Der Präsident: Der Gerichtsschreiber: | CH_BGer_002 | Federation | null | null | null | public_law | nan | ['44406655-b6e1-47ae-958c-517daa9b32dc', '00f78b1c-5438-4811-a953-0cf540581c36', '44406655-b6e1-47ae-958c-517daa9b32dc', '1b013cc4-21db-4ed8-80e5-e19d4efad758', '2e300d95-7451-455a-855a-d8764a13997f', '7edfd2f5-2051-4da3-82f9-f5e4a9d260f1', 'de001327-5d4e-42a4-9fa6-6d84384928c9', 'd1b37ad3-5301-45de-b7d6-44b57c1744aa', '44406655-b6e1-47ae-958c-517daa9b32dc', '25fca7c5-cc29-499b-903c-1e3b2f60a000', '27300fe1-ae0f-4abb-8675-f0fad354339b', 'e313777c-2320-4bf2-b516-e1637683a0cc', '219f39d2-a9b0-491b-bbfa-b0757b4bb738', '07abd6d8-fb81-4e8a-b21f-b44fe8c21ba3', '292b373d-4a22-4dcb-9931-691b356427ca', '27300fe1-ae0f-4abb-8675-f0fad354339b', '256f89a4-177a-4d89-94bb-b29a92a42918', '597fc0fa-3dc0-47b4-bfe5-64d820fb76d7', 'e11e2e78-5305-41dd-bc45-01fd56b48279'] | ['007025c6-9816-492e-8c9e-4a2abc37f3b4', 'db797b04-a2b4-419a-9d78-4874e29b19c6', '1af9b596-92d7-4f80-a38b-876ed88ccfe5', '471dd4cf-e9e7-4f4e-9c54-8e815fe6bf35', 'a6b827a9-692b-402b-9786-120c5c643178', '94a6c346-9c31-41ff-ae17-d3d1ef4be1ae', '53be6a03-1fd8-4980-aa5c-bd81e9a54d5e', '4b5a2135-fee2-4e3b-811e-15ce1c71bddf', 'e8ba76e4-2607-4d48-af46-97b41a5e79bb'] |
0bb88c1f-299a-4445-b5b5-9accb061a689 | 2,009 | de | Sachverhalt:
A. Die 1977 geborene H._ war als Croupier in der Firma C._ AG tätig und dadurch bei der Allianz Suisse Versicherungs-Gesellschaft (nachfolgend: Allianz) obligatorisch gegen Unfallfolgen versichert, als sie am 10. Januar 2003 einen Verkehrsunfall erlitt. Der von ihr gelenkte Opel Corsa geriet auf die Gegenfahrbahn und prallte seitlich frontal in einen entgegenkommenden Fiat Brava. H._ suchte wegen danach aufgetretenen Beschwerden an Rücken und Nacken am 20. Januar 2003 den Hausarzt auf. Dieser stellte Druckdolenzen entlang der gesamten paravertebralen Muskulatur von Halswirbelsäule (HWS), Brustwirbelsäule und Lendenwirbelsäule, im Bereich der HWS auch empfindliche Processi spinosi sowie druckdolente Muskelansatzpunkte occipital fest, diagnostizierte ein Distorsionstrauma der Wirbelsäule und bestätigte eine Arbeitsunfähigkeit ab 20. Januar 2003 (Arztbericht vom 4. Februar 2003). Am 18. Februar 2003 nahm H._ die Arbeit wieder vollumfänglich auf. Es wurde noch Physiotherapie angewendet bis 3. April 2003. Danach schloss die Allianz den Fall formlos ab. Am 26. April 2004 wurden ihr starke Schmerzen im Nackenbereich als Rückfall gemeldet. Der Versicherer holte nebst weiteren Sachverhaltsabklärungen ein Gutachten der Frau Dr. med. F._, Orthopädische Chirurgie FMH, vom 5. April 2005 ein und erbrachte, wie schon im Grundfall, die gesetzlichen Leistungen (Heilbehandlung, Taggeld). Mit Verfügung vom 16. April 2007 eröffnete die Allianz der Versicherten, die Leistungen würden auf den 31. Mai 2007 eingestellt. Zur Begründung wurde ausgeführt, es fehle am adäquaten Kausalzusammenhang zwischen den noch bestehenden Beschwerden und dem Unfall vom 10. Januar 2003. Die vom Krankenversicherer der H._ hiegegen vorsorglich erhobene Einsprache wurde wieder zurückgezogen. Die Einsprache der Versicherten wies die Allianz ab (Einspracheentscheid vom 30. Mai 2008).
B. Beschwerdeweise beantragte H._, es seien über den 31. Mai 2007 hinaus Leistungen (Taggeld, Heilungskosten, Rente etc.) zuzusprechen. Das Verwaltungsgericht des Kantons Schwyz wies die Beschwerde mit Entscheid vom 12. November 2008 ab.
C. Mit Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten lässt H._ ihr vorinstanzliches Rechtsbegehren erneuern.
Die Allianz schliesst auf Abweisung der Beschwerde. Das Bundesamt für Gesundheit verzichtet auf eine Vernehmlassung. | Erwägungen:
1. Die Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten kann wegen Rechtsverletzungen gemäss Art. 95 und 96 BGG erhoben werden. Das Bundesgericht wendet das Recht von Amtes wegen an (Art. 106 Abs. 1 BGG). Es ist folglich weder an die in der Beschwerde geltend gemachten Argumente noch an die Erwägungen der Vorinstanz gebunden; es kann eine Beschwerde aus einem anderen als dem angerufenen Grund gutheissen und es kann eine Beschwerde mit einer von der Argumentation der Vorinstanz abweichenden Begründung abweisen. Immerhin prüft das Bundesgericht, unter Berücksichtigung der allgemeinen Begründungspflicht der Beschwerde (Art. 42 Abs. 1 und 2 BGG), grundsätzlich nur die geltend gemachten Rügen, sofern die rechtlichen Mängel nicht geradezu offensichtlich sind. Es ist jedenfalls nicht gehalten, wie eine erstinstanzliche Behörde alle sich stellenden rechtlichen Fragen zu untersuchen, wenn diese vor Bundesgericht nicht mehr vorgetragen werden (BGE 8C_934/2008 vom 17. März 2009 E. 1 mit Hinweisen). Im Beschwerdeverfahren um die Zusprechung oder Verweigerung von Geldleistungen der Militär- oder Unfallversicherung ist das Bundesgericht nicht an die vorinstanzliche Feststellung des rechtserheblichen Sachverhalts gebunden (Art. 97 Abs. 2 und Art. 105 Abs. 3 BGG).
2. Streitig und zu prüfen ist, ob die Beschwerdeführerin aus dem Unfall vom 10. Januar 2003 über den 31. Mai 2007 hinaus Anspruch auf Leistungen der obligatorischen Unfallversicherung hat.
Die Rechtsgrundlagen für die Beurteilung der Streitsache sind im angefochtenen Entscheid zutreffend dargelegt. Das betrifft namentlich die für einen Leistungsanspruch im Grundfall und bei Rückfällen erforderlichen kausalen Zusammenhänge mit den sich jeweils stellenden Beweisfragen.
Hervorzuheben ist, dass die Leistungspflicht des Unfallversicherers nebst anderem einen natürlichen und adäquaten Kausalzusammenhang zwischen dem Unfall und dem eingetretenen Schaden voraussetzt. Liegt eine Gesundheitsschädigung mit einem klaren organischen Substrat vor, kann der adäquate Kausalzusammenhang in der Regel ohne weiteres zusammen mit dem natürlichen Kausalzusammenhang bejaht werden. Anders verhält es sich bei natürlich unfallkausalen, aber organisch nicht ausgewiesenen Beschwerden. Hier lässt sich die Adäquanzfrage nicht ohne eine besondere Prüfung beantworten. Dabei ist vom augenfälligen Geschehensablauf auszugehen, und es sind je nachdem weitere unfallbezogene Kriterien einzubeziehen. Bei psychischen Fehlentwicklungen nach Unfall werden diese Adäquanzkriterien unter Ausschluss psychischer Aspekte geprüft (sog. Psycho-Praxis), während bei Schleudertraumen und äquivalenten Verletzungen der HWS sowie Schädel-Hirntraumen auf eine Differenzierung zwischen physischen und psychischen Komponenten verzichtet wird (sog. Schleudertrauma-Praxis; zum Ganzen: <ref-ruling> E. 2.1 S. 112 mit Hinweisen).
3. Das kantonale Gericht hat zunächst erwogen, dass keine organisch objektiv ausgewiesene Folge des Unfalles vom 10. Januar 2003 besteht, welche die persistierenden Beschwerden zu erklären vermöchte. Diese Beurteilung ist nach Lage der Akten richtig und auch nicht umstritten.
Liegt keine solche Unfallfolge vor, schliesst das zwar die natürliche Unfallkausalität der bestehenden Beschwerden nicht aus. Anders als bei einem klaren unfallbedingten organischen Korrelat kann der adäquate Kausalzusammenhang aber nicht ohne besondere Prüfung bejaht werden (E. 2 hievor). Ergibt sich hiebei, dass es an der Adäquanz fehlt, erübrigen sich auch Weiterungen zur natürlichen Kausalität (vgl. SVR 1995 UV Nr. 23 S. 67 E. 3c [U 183/93]; Urteil 8C_42/2007 vom 14. April 2008 E. 2 mit Hinweisen).
Unfallversicherer und Vorinstanz haben die Adäquanz geprüft und verneint.
3.1 Die Beschwerdeführerin wendet zunächst ein, es sei zu früh die Adäquanz geprüft und gestützt darauf der Fall abgeschlossen worden.
3.1.1 Nach Gesetz (Art. 19 Abs. 1 UVG) und Praxis hat der Unfallversicherer den Fall (unter Einstellung von Heilbehandlung und Taggeld sowie Prüfung des Anspruchs auf eine Invalidenrente und eine Integritätsentschädigung) abzuschliessen, wenn von der Fortsetzung der ärztlichen Behandlung keine namhafte Besserung des Gesundheitszustandes der versicherten Person erwartet werden kann und allfällige Eingliederungsmassnahmen der Invalidenversicherung abgeschlossen sind (<ref-ruling> E. 4.1 S. 112 mit Hinweisen). Ob eine namhafte Besserung noch möglich ist, bestimmt sich insbesondere nach Massgabe der zu erwartenden Steigerung oder Wiederherstellung der Arbeitsfähigkeit, soweit diese unfallbedingt beeinträchtigt ist. Dabei verdeutlicht die Verwendung des Begriffes "namhaft" durch den Gesetzgeber, dass die durch weitere Heilbehandlung zu erwartende Besserung ins Gewicht fallen muss. Unbedeutende Verbesserungen genügen nicht (E. 4.3 S. 115).
3.1.2 Eingliederungsmassnahmen der IV stehen im vorliegenden Fall nicht zur Diskussion. Die Beschwerdeführerin macht vielmehr wie schon vorinstanzlich geltend, gemäss dem von der IV eingeholten Gutachten des Begutachtungszentrums X._ vom 19. März 2008 bestehe eine Arbeitsunfähigkeit von 30 %, welche nur vorübergehender Natur sei. Von der Heilbehandlung könne demnach eine Steigerung der Arbeitsfähigkeit von 30 % erwartet werden, was als namhafte Besserung zu betrachten sei.
Eine entsprechende Prognose enthält das Gutachten des Begutachtungszentrums X._ vom 19. März 2008 indessen nicht. Namentlich wird darin nicht bestätigt, von den empfohlenen Behandlungsmassnahmen sei eine Steigerung der Arbeitsfähigkeit zu erwarten. Dies erscheint auch unwahrscheinlich, raten die Experten doch lediglich "zu aktivierenden physiotherapeutischen Massnahmen mit einem Heimübungsprogramm sowie zur Aufnahme einer leichten sportlichen Tätigkeit, beispielsweise Joga", sowie aus psychiatrischer Sicht "zum Einsatz eines sedierenden Antidepressivums auf die Nacht anstelle des Hypnotikums". Es finden sich auch in den übrigen medizinischen Akten keine Anhaltspunkte dafür, dass weitere Heilbehandlung über den 31. Mai 2007 hinaus eine namhafte Besserung erwarten liess. Damit kann offenbleiben, ob die von den Experten des Begutachtungszentrums X._ empfohlenen Behandlungsmassnahmen überhaupt unfallkausalen Gesundheitsschäden gelten, was die Vorinstanz verneint hat.
3.2 Die Allianz hat den adäquaten Kausalzusammenhang nach der Psycho-Praxis geprüft. Die Beschwerdeführerin erachtet die Schleudertrauma-Praxis für massgebend. Welche dieser Auffassungen zutrifft, muss mit dem kantonalen Gericht nicht abschliessend beantwortet werden, wenn die Adäquanz auch nach der Schleudertrauma-Praxis, die in der Regel (vgl. aus jüngster Zeit Urteil 8C_25/2009 vom 12. Juni 2009 E. 4.2 Ingress mit Hinweis) und jedenfalls hier für die versicherte Person günstiger ist als die Psycho-Praxis, zu verneinen ist. Das gilt es zu prüfen.
3.2.1 Ausgangspunkt der Adäquanzbeurteilung bildet das (objektiv erfassbare) Unfallereignis. Abhängig von der Unfallschwere sind je nachdem weitere Kriterien in die Beurteilung einzubeziehen (<ref-ruling> E. 10.1 S. 126; E. 2 hievor). Massgebend für die Beurteilung der Unfallschwere ist der augenfällige Geschehensablauf mit den sich dabei entwickelnden Kräften (SVR 2008 UV Nr. 8 S. 26 E. 5.2 und 5.3.1 [U 2, 3 und 4/07]; Urteil 8C_536/2007 vom 11. Juni 2008 E. 6.1).
Das kantonale Gericht hat die Kollision vom 10. Januar 2003 bei den Unfällen im mittelschweren Bereich und dort nicht nahe den schweren oder den leichten Unfällen eingestuft. Diese Beurteilung ist nicht zu beanstanden. Entgegen der in der Beschwerde vertretenen Auffassung liegt kein schwererer Unfall im mittleren Bereich vor. Als Unfälle mit diesem Schweregrad werden regelmässig nur Ereignisse qualifiziert, die mit markant höheren Krafteinwirkungen verbunden sind (vgl. RKUV 2005 Nr. U 555 S. 322 E. 3.4.1 [U 458/04] und Nr. U 548 S. 228 E. 3.2.2 [U 306/04]; Urteil 8C_609/2007 vom 22. August 2008 E. 4.1.3, je mit Hinweisen).
3.2.2 Von den weiteren massgeblichen Kriterien (besonders dramatische Begleitumstände oder besondere Eindrücklichkeit des Unfalls; die Schwere oder besondere Art der erlittenen Verletzungen; fortgesetzt spezifische, belastende ärztliche Behandlung; erhebliche Beschwerden; ärztliche Fehlbehandlung, welche die Unfallfolgen erheblich verschlimmert; schwieriger Heilungsverlauf und erhebliche Komplikationen; erhebliche Arbeitsunfähigkeit trotz ausgewiesener Anstrengungen; vgl. <ref-ruling> E. 10.3 S. 130) müssten demnach für eine Bejahung des adäquaten Kausalzusammenhanges entweder ein einzelnes in besonders ausgeprägter Weise oder aber mehrere in gehäufter oder auffallender Weise gegeben sein (<ref-ruling> E. 10.1 S. 126 f.; <ref-ruling> E. 6 S. 367 f.).
Das kantonale Gericht ist zum Ergebnis gelangt, es seien einzig und nicht in besonders ausgeprägter Weise die beiden Kriterien der erheblichen Beschwerden und der erheblichen Arbeitsunfähigkeit trotz ausgewiesener Anstrengungen erfüllt. Nach Auffassung der Beschwerdeführerin ist zudem von einer besonderen Eindrücklichkeit des Unfalls und von einer besonderen Art der erlittenen Verletzung auszugehen. Zudem sei das Kriterium der Arbeitsunfähigkeit in besonders ausgeprägter Weise erfüllt. Die weiteren adäquanzrelevanten Kriterien werden, nach Lage der Akten zu Recht, nicht geltend gemacht.
3.2.3 Der Frontalkollision vom 10. Januar 2003 kann eine gewisse Eindrücklichkeit nicht abgesprochen werden. Als besonders ist diese aber bei der gebotenen objektiven Betrachtungsweise und im Lichte der Praxis zu vergleichbaren oder prägnanteren Unfällen (zum Ganzen: Urteil 8C_467/2008 vom 4. November 2008 E. 6.2.1 mit Hinweisen; vgl. auch Urteil 8C_609/2007 vom 22. August 2008 Sachverhalt A und E. 4.2.1) nicht zu betrachten. Daran ändert entgegen der in der Beschwerde vertretenen Auffassung nichts, dass die Versicherte aufgrund der nach vorne geneigten Kopfstellung nicht auf den Unfall vorbereitet war und wegen des sich beim Ereignis öffnenden Airbags nichts sehen konnte und dass die beteiligten Fahrzeuge erst im an die Strasse grenzenden Wiesland zum Stillstand kamen. Das Kriterium ist daher nicht erfüllt.
Zur Bejahung des Kriteriums der Schwere oder besonderen Art der erlittenen Verletzungen bedarf es einer besonderen Schwere der für das Schleudertrauma typischen Beschwerden oder - was hier zur Diskussion gestellt wird - besonderer Umstände, welche das Beschwerdebild beeinflussen können. Diese können beispielsweise in einer beim Unfall eingenommenen besonderen Körperhaltung und den dadurch bewirkten Komplikationen bestehen (<ref-ruling> E. 10.2.2 S. 128 mit Hinweisen). Im vorliegenden Fall wird geltend gemacht, die Versicherte habe den Kopf nach unten gehalten, weil sie die Autoscheibe habe herunterlassen wollen. Dies genügt jedoch unter den konkreten Umständen nicht, um das Kriterium bejahen zu können (vgl. Urteil 8C_598/2008 vom 8. April 2009 E. 3.2.2), zumal keine Anhaltspunkte dafür bestehen, dass diese Kopfstellung zu Komplikationen geführt hätte. Andere Umstände, welche gegebenenfalls die Bejahung des Kriteriums gestatten könnten, werden nicht geltend gemacht.
Das kantonale Gericht hat das Kriterium der Arbeitsunfähigkeit namentlich aufgrund der von der Versicherten gezeigten Anstrengungen, sich wieder optimal in den Arbeitsprozess einzugliedern, bejaht. Es ist aber zum Ergebnis gelangt, in besonders ausgeprägter Weise liege das Kriterium nicht vor. Diese Beurteilung ist entgegen der in der Beschwerde vertretenen Auffassung nicht zu beanstanden, zumal schon kurz nach dem Unfall vom 10. Januar 2003 und während mehr als einem Jahr wieder eine volle Arbeitsfähigkeit bestand. Ob das Kriterium überhaupt in der einfachen Form vorliegt, braucht, genauso wie beim von der Vorinstanz ebenfalls als erfüllt betrachteten Kriterium der erheblichen Beschwerden, nicht abschliessend beantwortet zu werden. Denn auch bejahendenfalls wäre mit zwei Kriterien der adäquate Kausalzusammenhang nicht gegeben. Das kantonale Gericht hat demnach einen weiteren Leistungsanspruch zu Recht verneint.
4. Die Kosten des Verfahrens sind von der unterliegenden Beschwerdeführerin zu tragen (Art. 66 Abs. 1 BGG). | Demnach erkennt das Bundesgericht:
1. Die Beschwerde wird abgewiesen.
2. Die Gerichtskosten von Fr. 750.- werden der Beschwerdeführerin auferlegt.
3. Dieses Urteil wird den Parteien, dem Verwaltungsgericht des Kantons Schwyz und dem Bundesamt für Gesundheit schriftlich mitgeteilt.
Luzern, 31. Juli 2009
Im Namen der I. sozialrechtlichen Abteilung
des Schweizerischen Bundesgerichts
Der Präsident: Der Gerichtsschreiber:
Ursprung Lanz | CH_BGer_008 | Federation | null | null | null | social_law | nan | ['8a0bdeb0-deed-48ae-88df-ec4300395241', '8a0bdeb0-deed-48ae-88df-ec4300395241', '8a0bdeb0-deed-48ae-88df-ec4300395241', '8a0bdeb0-deed-48ae-88df-ec4300395241', '8a0bdeb0-deed-48ae-88df-ec4300395241', '4a9c1313-fa97-4699-899b-3e4db3237007', '8a0bdeb0-deed-48ae-88df-ec4300395241'] | [] |
0bb96546-9e37-482e-ab8b-39d460c4a38e | 2,011 | de | Sachverhalt:
A. A.a Die Staatsanwaltschaft des Kantons Wallis erhob am 18. Februar 2010 gegen neun Personen, darunter sechs Beamte der früheren Sektion Nationalstrassen Oberwallis der Kantonalen Dienststelle für Strassen- und Flussbau und drei Mitarbeiter eines privaten Ingenieurkonsortiums, Anklage wegen verschiedener angeblicher Straftaten im Zusammenhang mit Rechnungsstellungen und Vorauszahlungen für Arbeiten beim Bau von Teilstücken der Nationalstrasse A9 im Oberwallis. Den Beschuldigten wurde in der Anklageschrift im Wesentlichen vorgeworfen, dass sie in den Jahren 2004 und 2005 in Teil- beziehungsweise Abschlagsrechnungen der Unternehmer, welche die Jahresendperiode betrafen, für die Monate November und Dezember Arbeiten aufnahmen, genehmigten und auf dem Dienstweg zur Zahlung weiterleiteten, die erst in den Monaten Januar bis circa März des Folgejahres zur Ausführung gelangt seien. Es seien mithin per Jahresende fiktive Arbeiten als ausgeführt anerkannt und vorausbezahlt worden. Auf diese Weise sei ermöglicht worden, dass der Kanton Wallis die ihm vom Bund für den Autobahnbau zugewiesenen Budgetmittel für die Jahre 2004 und 2005 möglichst vollständig habe ausschöpfen können. Durch die inkriminierten Zahlungen seien die Unternehmer für gewisse Arbeiten temporär vorausbezahlt worden, wodurch sie einen Zinsvorteil erzielt hätten. Die Staatsanwaltschaft warf in der Anklageschrift den Beschuldigten vor, sie hätten in Kauf genommen, dass die beteiligten Unternehmer auch zu Lasten des Kantons Wallis einen Zinsgewinn erzielt hätten. In diesem Sinne sei der Kanton Wallis durch die um einige Monate zu früh erfolgten Zahlungen geschädigt worden.
Den beschuldigten Beamten wurde in der Anklageschrift unter anderem mehrfache ungetreue Amtsführung (<ref-law>) und mehrfache Urkundenfälschung im Amt (<ref-law>) sowie Anstiftung dazu vorgeworfen. Den nicht beamteten Beschuldigten wurde unter anderem ungetreue Geschäftsbesorgung (<ref-law>) und Urkundenfälschung (<ref-law>) sowie Anstiftung dazu zur Last gelegt. Einem Beschuldigten wurde ferner Betrug (<ref-law>) vorgeworfen.
A.b Das Bezirksgericht Brig sprach mit Urteil vom 25. Oktober 2010 alle Beschuldigten in sämtlichen Anklagepunkten frei. Es entschied zudem, dass die Gerichtskosten zu Lasten des Staates Wallis gehen, und verpflichtete diesen zur anteilsmässigen Zahlung von Parteientschädigungen an die Freigesprochenen.
A.c Die Staatsanwaltschaft des Kantons Wallis erhob Berufung. Sie beantragte darin unter anderem, die Beschuldigten seien wegen Urkundenfälschung im Amt (<ref-law>) respektive wegen Urkundenfälschung (<ref-law>) zu verurteilen, hingegen von den Vorwürfen der ungetreuen Amtsführung (<ref-law>) beziehungsweise der ungetreuen Geschäftsbesorgung (<ref-law>) sowie des Betrugs (<ref-law>) freizusprechen. Die Beschuldigten seien auch insoweit, als sie freizusprechen seien, anteilsmässig zur Tragung der Kosten zu verpflichten.
B. Das Kantonsgericht Wallis, I. Strafrechtliche Abteilung, trat mit Entscheid vom 14. Februar 2011 auf die Berufung im Hauptpunkt (Antrag auf Schuldigsprechung unter anderem wegen Urkundenfälschung respektive Urkundenfälschung im Amt) nicht ein und wies die Berufung im Kostenpunkt ab.
C. Die Staatsanwaltschaft des Kantons Wallis führt Beschwerde in Strafsachen mit dem Antrag, der Entscheid des Kantonsgerichts Wallis sei aufzuheben, soweit darin auf die Berufung im Hauptpunkt (Antrag auf Schuldigsprechung wegen Urkundenfälschung respektive Urkundenfälschung im Amt) nicht eingetreten wurde.
D. Die Vorinstanz beantragt die Abweisung der Beschwerde.
Die Beschwerdegegner C._ und I._ beantragen in ihren Vernehmlassungen die Abweisung der Beschwerde. Die Beschwerdegegner G._ und H._ machen in ihrer Stellungnahme geltend, das Kantonsgericht sei auf die Berufung im Hauptpunkt zu Recht nicht eingetreten. Sie beantragen implizit die Abweisung der Beschwerde.
Die Beschwerdegegner A._, B._, D._ und E._ (Letzterer verspätet) haben ausdrücklich auf eine Beschwerdeantwort verzichtet.
Der Beschwerdegegner F._ hat sich innert Frist nicht vernehmen lassen. | Erwägungen:
1. Die erste Instanz sprach alle Beschuldigten in sämtlichen Anklagepunkten frei. Zur Begründung erwog sie, dass die Anklageschrift den Anforderungen nicht genüge und dass die eingeklagten Tatbestände ohnehin nicht erfüllt seien.
Die Vorinstanz trat auf die von der Staatsanwaltschaft dagegen erhobene Berufung nicht ein. Zur Begründung führt sie aus, dass die erstinstanzlichen Freisprüche auf zwei selbstständigen Begründungen beruhten, nämlich dass erstens die Anklageschrift ungenügend sei und daher eine Verurteilung gegen den Anklagegrundsatz verstiesse und dass zweitens die eingeklagten Straftatbestände ohnehin nicht erfüllt seien. Die Vorinstanz erwägt im Weiteren, dass die Staatsanwaltschaft in ihrer Berufungsbegründung nur die zweite erstinstanzliche Begründung beanstandet, hingegen mit keinem Wort dargelegt habe, inwiefern die erste Begründung, wonach die Anklageschrift den Anforderungen nicht genüge und daher eine Verurteilung gegen den Anklagegrundsatz verstiesse, unzutreffend sei. Wenn ein Entscheid auf zwei selbstständigen Begründungen beruhe, müsse sich der Berufungskläger in seiner Berufung mit beiden Begründungen auseinander setzen und darlegen, weshalb diese unrichtig seien. Andernfalls sei auf die Berufung mangels ausreichender Begründung nicht einzutreten.
Die Beschwerdeführerin macht geltend, die Vorinstanz habe die hier massgebenden Vorschriften der alten, bis zum 31. Dezember 2010 geltenden Strafprozessordnung des Kantons Wallis willkürlich angewendet. Die Berufung an das Kantonsgericht gemäss der alten Strafprozessordnung des Kantons Wallis sei ein vollkommenes Rechtsmittel, für welches keine qualifizierte Rügepflicht beziehungsweise Begründungspflicht vorgesehen sei. Die Berufung unterscheide sich wesentlich von den Rechtsmitteln an das Bundesgericht. Die für Letztere nach der Praxis des Bundesgerichts geltenden Grundsätze seien nicht anwendbar. Die Beschwerdeführerin macht im Weiteren geltend, diese Frage müsse vorliegend nicht abschliessend entschieden werden. Das Nichteintreten auf die Berufung verstosse deshalb gegen Bundesrecht, weil die erste Instanz die Freisprüche der Beschuldigten von den Vorwürfen der Urkundenfälschung (<ref-law>) respektive der Urkundenfälschung im Amt (<ref-law>) sowie der Anstiftung dazu, welche in der Berufung einzig angefochten worden seien, entgegen der Annahme der Vorinstanz nicht auch damit begründet habe, dass die Anklageschrift ungenügend sei. Die genannten Freisprüche seien im erstinstanzlichen Urteil allein damit begründet worden, dass die eingeklagten Tatbestände (Art. 251, <ref-law>) nicht erfüllt seien. Insoweit beruhe der erstinstanzliche Entscheid, was die Vorinstanz offensichtlich verkenne, nicht auf zwei selbstständigen Begründungen, sondern lediglich auf einer einzigen Begründung, mit welcher sich die Beschwerdeführerin in ihrer Berufungsschrift denn auch auseinander gesetzt habe.
Die Beschwerdegegner, welche die Abweisung der Beschwerde beantragen, wenden ein, die erste Instanz habe sie auch von den Vorwürfen der Urkundenfälschung respektive der Urkundenfälschung im Amt mit der doppelten Begründung freigesprochen, dass erstens das Anklageprinzip verletzt sei und zweitens die fraglichen Straftatbestände nicht erfüllt seien. Da die Beschwerdeführerin in ihrer Berufung nur das zweite Argument beanstandet und sich zum ersten Argument nicht geäussert habe, sei die Vorinstanz zu Recht auf die Berufung mangels ausreichender Begründung nicht eingetreten.
2. 2.1 Das Bundesgericht tritt in ständiger Praxis auf ein bei ihm eingereichtes Rechtsmittel nicht ein, wenn der angefochtene Entscheid auf zwei selbstständigen Begründungen beruht, im Rechtsmittel aber nur die eine der beiden Begründungen rechtsgenügend angefochten wird. Denn in einem solchen Fall hätte der Entscheid aufgrund der nicht angefochtenen Begründung Bestand, auch wenn die angefochtene Begründung unzutreffend wäre (<ref-ruling> E. 6 mit Hinweisen).
Entsprechendes gilt nach der Rechtsprechung der Vorinstanz auch für die Berufung gemäss der alten Strafprozessordnung des Kantons Wallis (siehe ZWR 2008 S. 324 f.). Diese Praxis wird im Wesentlichen auf Art. 185 Ziff. 2 aStPO/VS gestützt, wonach in der Berufungserklärung kurz begründet angegeben werden muss, inwiefern der Entscheid angefochten wird.
2.2 Welche Anforderungen an die Begründung einer kantonalen Berufung zu stellen sind und welche Konsequenzen sich ergeben, wenn die Begründung den Anforderungen nicht genügt, bestimmt sich nach dem massgebenden Prozessrecht. Dies ist im vorliegenden Fall die Strafprozessordnung des Kantons Wallis, die bis zum 31. Dezember 2010 gültig war. In Bezug auf die Auslegung und Anwendung von Bestimmungen des kantonalen Rechts ist die Kognition des Bundesgerichts im Verfahren der Beschwerde in Strafsachen auf Willkür beschränkt.
Ob die Vorinstanz Vorschriften der alten Strafprozessordnung des Kantons Wallis willkürlich angewendet hat, indem sie auf die Berufung nicht eintrat mit dem Argument, dass bei einem auf zwei selbstständigen Begründungen beruhenden erstinstanzlichen Entscheid in der kantonalen Berufung beide Begründungen angefochten werden müssen, kann hier dahingestellt bleiben. Denn das Nichteintreten auf die Berufung im Hauptpunkt verletzt aus nachstehenden Gründen Recht.
3. 3.1 Die Vorinstanz hält fest, die von der ersten Instanz beanstandete Verletzung des Anklagegrundsatzes beziehe sich auf alle Angeklagten und alle ihnen zur Last gelegten Widerhandlungen, insbesondere auch auf die Urkundenfälschung (<ref-law>) und die Urkundenfälschung im Amt (<ref-law>) sowie die Anstiftungen dazu. Die Angeklagten seien von der ersten Instanz mithin in sämtlichen Anklagepunkten bereits wegen Verletzung des Anklagegrundsatzes freigesprochen. Dies ergebe sich aus E. 4 des erstinstanzlichen Entscheids.
Die Beschwerdeführerin macht geltend, diese Annahme stehe in einem offensichtlichen Widerspruch zu den Ausführungen im erstinstanzlichen Entscheid und sei deshalb aktenwidrig und willkürlich. Die erste Instanz habe die Anklageschrift als ungenügend erachtet, weil darin keine hinreichenden Angaben betreffend den Vermögensschaden enthalten seien. Ein solcher Vermögensschaden sei zwar ein Merkmal der Tatbestände der ungetreuen Geschäftsbesorgung (<ref-law>) und der ungetreuen Amtsführung (<ref-law>), aber kein Tatbestandsmerkmal der Urkundenfälschung und der Urkundenfälschung im Amt. Die Urkundenfälschung im Sinne von <ref-law> setze lediglich voraus, dass der Täter die Fälschung in der Absicht begeht, jemanden am Vermögen oder an anderen Rechten zu schädigen oder sich oder einem andern einen unrechtmässigen Vorteil zu verschaffen. Die Urkundenfälschung im Amt gemäss <ref-law> setze nicht einmal eine solche Absicht voraus. Die erstinstanzliche Erwägung, dass die Anklageschrift mangels hinreichender Umschreibung des Vermögensschadens ungenügend sei, könne sich daher nicht auch auf die Anklagepunkte der Urkundenfälschung (<ref-law>) respektive der Urkundenfälschung im Amt (<ref-law>) beziehen. In diesen Punkten habe die erste Instanz den Freispruch allein damit begründet, dass die Tatbestände von <ref-law> respektive <ref-law> nicht erfüllt seien. Dies ergebe sich auch daraus, dass in der diesbezüglichen E. 9 des erstinstanzlichen Entscheids im Unterschied zu den erstinstanzlichen Erwägungen betreffend die übrigen eingeklagten Straftatbestände nicht unter Hinweis auf E. 4 des erstinstanzlichen Urteils daran erinnert werde, dass ein Freispruch schon wegen Verletzung des Anklagegrundsatzes zu erfolgen habe.
3.2 Die erste Instanz hält in E. 4 ihres Entscheids einleitend fest, dass den Beschuldigten ungetreue Amtsführung (<ref-law>) respektive ungetreue Geschäftsbesorgung (<ref-law>) und Urkundenfälschung im Amt (<ref-law>) beziehungsweise Urkundenfälschung (<ref-law>) und in einem Fall Betrug (<ref-law>) vorgeworfen wird (erstinstanzliches Urteil S. 13). Sie weist darauf hin, mehrere Verteidiger hätten den Einwand erhoben, dass die Strafverfolgungsbehörden weder den (angeblichen) Geschädigten aufgezeigt noch einen Schaden nachgewiesen hätten. Die Verteidiger hätten in diesem Zusammenhang explizit vorgebracht, die Staatsanwaltschaft habe dadurch den Anklagegrundsatz verletzt. Die erste Instanz hält fest, dieser Einwand sei vorab zu prüfen (erstinstanzliches Urteil S. 13).
Die erste Instanz erwägt, der Anklageschrift sei nicht mit der erforderlichen Klarheit zu entnehmen, wer denn nun - die Eidgenossenschaft oder der Kanton Wallis - in welcher Höhe geschädigt worden sein soll. Diese Erkenntnis wird im erstinstanzlichen Urteil (S. 13 bis S. 19) ausführlich begründet. Die erste Instanz kommt in E. 4 ihres Entscheids zusammenfassend zum Ergebnis, "dass vorliegend der Anklagegrundsatz schwerwiegend verletzt wurde und die Angeklagten bereits aus diesem Grunde freizusprechen sind" (erstinstanzliches Urteil S. 19).
Die erste Instanz erwägt sodann in E. 5 einleitend, selbst wenn die Angeklagten nicht bereits aufgrund der Verletzung des Anklagegrundsatzes freizusprechen wären, wären sie ohnehin freizusprechen (erstinstanzliches Urteil E. 5 S. 19). Nach der Auffassung der ersten Instanz ist der den sechs angeklagten Beamten unter anderem zur Last gelegte Tatbestand der ungetreuen Amtsführung (<ref-law>) weder objektiv (erstinstanzliches Urteil E. 5 S. 19 bis S. 28) noch subjektiv (erstinstanzliches Urteil E. 6 S. 29 bis S. 31) erfüllt. Gemäss den weiteren Ausführungen der ersten Instanz ist auch der den drei übrigen Angeklagten zur Last gelegte Tatbestand der ungetreuen Geschäftsbesorgung (<ref-law>) nicht erfüllt (erstinstanzliches Urteil E. 7 S. 31 f.). Die erste Instanz erinnert unter Hinweis auf E. 4 daran, auch hier gelte, dass die Angeklagten bereits infolge Verletzung des Anklagegrundsatzes freizusprechen seien (erstinstanzliches Urteil E. 7.2 erster Absatz S. 32). Die erste Instanz erwägt sodann, es sei fraglich, ob die Beschuldigten über die zur Erfüllung des objektiven Tatbestands von <ref-law> erforderliche Selbstständigkeit verfügten. Jedenfalls sei der subjektive Tatbestand nicht erfüllt (erstinstanzliches Urteil E. 7.2 S. 32). Nach der Auffassung der ersten Instanz ist auch der einem der neun Angeklagten zur Last gelegte Tatbestand des Betrugs (<ref-law>) nicht erfüllt (erstinstanzliches Urteil E. 8 S. 33 ff.). Die erste Instanz erinnert insoweit unter Hinweis auf E. 4 ihres Entscheids daran, dass auch in diesem Punkt der Anklagegrundsatz verletzt worden sei (erstinstanzliches Urteil E. 8.4 S. 35). Sie erwägt sodann, dass ein Vermögensschaden nicht nachgewiesen sei und es auch am Vorsatz fehle (erstinstanzliches Urteil E. 8.4 S. 35 f.).
Die erste Instanz behandelt schliesslich die gegen die Angeklagten erhobenen Vorwürfe der Urkundenfälschung (<ref-law>) respektive der Urkundenfälschung im Amt (<ref-law>). Sie hält einleitend fest, dass die Angeklagten auch diese Vorwürfe bestreiten (erstinstanzliches Urteil E. 9 S. 36). Sie erwägt, die Dokumente, durch welche die Vorauszahlungen für noch nicht erbrachte Bauarbeiten ausgelöst worden seien, seien zwar inhaltlich unwahr, doch komme ihnen unter den gegebenen Umständen keine erhöhte Überzeugungskraft beziehungsweise Glaubwürdigkeit zu, weshalb der objektive Tatbestand der Urkundenfälschung respektive der Urkundenfälschung im Amt nicht erfüllt sei. Zudem sei auch der subjektive Tatbestand nicht erfüllt (erstinstanzliches Urteil E. 9.3 S. 38 f.). Die erste Instanz verweist in ihren Erwägungen zum Tatbestand der Urkundenfälschung respektive der Urkundenfälschung im Amt - anders als in ihren Erwägungen zu den Tatbeständen des Betrugs und der ungetreuen Geschäftsbesorgung - nicht auch auf E. 4 ihres Urteils, wonach die Angeklagten bereits wegen Verletzung des Anklagegrundsatzes freizusprechen seien.
3.3 Aus den Erwägungen in diesem Urteil geht nicht klar hervor, ob die erste Instanz die Anklageschrift auch in Bezug auf die Anklagepunkte der Urkundenfälschung (<ref-law>) und der Urkundenfälschung im Amt (<ref-law>) als ungenügend erachtet und ob sie somit die Beschuldigten in diesen Punkten auch wegen Verletzung des Anklagegrundsatzes freigesprochen hat. Für diese Betrachtungsweise mag E. 4 des erstinstanzlichen Urteils sprechen, worin einleitend (S. 13) sämtliche den Beschuldigten vorgeworfene Straftaten, mithin auch die Tatbestände der Urkundenfälschung und der Urkundenfälschung im Amt, aufgelistet werden und abschliessend (S. 19) erwogen wird, dass der Anklagegrundsatz schwerwiegend verletzt worden sei und die Angeklagten bereits aus diesem Grunde freizusprechen seien. Gegen eine solche Interpretation der erstinstanzlichen Ausführungen spricht hingegen, dass die erste Instanz die Anklageschrift allein in Bezug auf den Vermögensschaden, d.h. die Person des Geschädigten und die Höhe des Schadens, als unzureichend erachtet, dass aber die Tatbestände der Urkundenfälschung und der Urkundenfälschung im Amt - im Unterschied zu den Tatbeständen der ungetreuen Amtsführung (<ref-law>), der ungetreuen Geschäftsbesorgung (<ref-law>) und des Betrugs (<ref-law>) - keinen Vermögensschaden voraussetzen und dass im erstinstanzlichen Urteil in E. 9 betreffend die Tatbestände der Urkundenfälschung und der Urkundenfälschung im Amt - im Unterschied zu den vorangehenden Erwägungen betreffend die übrigen eingeklagten Straftatbestände - nicht an E. 4 erinnert wird, wonach ein Freispruch schon wegen Verletzung des Anklagegrundsatzes zu erfolgen habe.
In Anbetracht dieser Unklarheiten im erstinstanzlichen Entscheid war für die Staatsanwaltschaft nicht erkennbar, dass die erste Instanz die Anklageschrift allenfalls auch in den Anklagepunkten der Urkundenfälschung (<ref-law>) und der Urkundenfälschung im Amt (<ref-law>) als unzureichend erachtet und dass somit der erstinstanzliche Freispruch auch in diesen Anklagepunkten auf zwei selbstständigen Begründungen beruht haben könnte.
Es ist daher überspitzt formalistisch und somit willkürlich, wenn die Vorinstanz auf die allein gegen die Freisprüche in den Anklagepunkten der Urkundenfälschung und der Urkundenfälschung im Amt erhobene Berufung der Staatsanwaltschaft nicht eintritt mit dem Argument, dass auch diese Freisprüche erkennbar auf zwei selbstständigen Begründungen beruhten.
Die Beschwerde ist gutzuheissen, das Urteil des Kantonsgerichts Wallis vom 14. Februar 2011 aufzuheben und die Sache zur neuen Entscheidung an die Vorinstanz zurückzuweisen.
Dies bedeutet, dass die Vorinstanz im neuen Verfahren die Berufung der Staatsanwaltschaft beurteilen muss, worin geltend gemacht wird, dass die Beschuldigten entgegen der Ansicht der ersten Instanz den Tatbestand der Urkundenfälschung (<ref-law>) respektive der Urkundenfälschung im Amt (<ref-law>) erfüllt haben.
4. Von den insgesamt neun Beschwerdegegnern haben fünf Beschwerdegegner auf Vernehmlassung verzichtet beziehungsweise sich nicht vernehmen lassen. Vier Beschwerdegegner haben die Abweisung der Beschwerde beantragt. Diese vier Beschwerdegegner sind als unterliegende Parteien anzusehen und daher kostenpflichtig (<ref-law>). Auf sie entfällt die Hälfte der auf Fr. 2'000.-- zu bestimmenden bundesgerichtlichen Kosten. Sie haben somit je einen Viertel, mithin je Fr. 250.--, zu zahlen, unter solidarischer Haftung für den auf sie insgesamt entfallenden Kostenanteil von Fr. 1'000.--. Der Beschwerdeführerin ist keine Entschädigung zuzusprechen (<ref-law>). | Demnach erkennt das Bundesgericht:
1. Die Beschwerde wird gutgeheissen, das Urteil des Kantonsgerichts Wallis, I. Strafrechtliche Abteilung, vom 14. Februar 2011 aufgehoben und die Sache zur neuen Entscheidung an die Vorinstanz zurückgewiesen.
2. Die Beschwerdegegner C._, G._, H._ und I._ haben bundesgerichtliche Kosten im Betrag von je Fr. 250.-- zu zahlen, unter solidarischer Haftung für den auf sie insgesamt entfallenden Kostenanteil von Fr. 1'000.--.
3. Dieses Urteil wird den Parteien und dem Kantonsgericht Wallis, I. Strafrechtliche Abteilung, schriftlich mitgeteilt.
Lausanne, 8. August 2011
Im Namen der Strafrechtlichen Abteilung
des Schweizerischen Bundesgerichts
Der Präsident: Der Gerichtsschreiber:
Mathys Näf | CH_BGer_006 | Federation | null | null | null | penal_law | nan | ['4c98be31-79f3-4d1f-b639-60e6d9c82782'] | ['75488867-c001-4eb9-93b9-04264ea91f55', 'e6b06567-1236-4210-adb3-e11c26e497d5', '561feeae-8bdb-4e24-90f7-2c23eb5099a5', 'ddbf4d98-14f9-4ccd-ad84-42704f0249cb', '6ab38922-6309-4021-83cc-56d776d7a332', 'af2af8b1-3414-4898-810f-7b0a1cb95a78'] |
0bb9ed82-aa28-43a0-8bd7-af6aee5b1e86 | 2,011 | de | Sachverhalt:
A. Das Bezirksgericht Hinwil sprach X._ am 2. Dezember 2009 der sexuellen Handlung mit einem Kind im Sinne von <ref-law> schuldig. Es widerrief den ihm mit Urteil des Bezirksgerichts Zürich vom 21. April 2005 gewährten bedingten Vollzug einer Gefängnisstrafe von 30 Tagen und verurteilte ihn unter Einbezug der widerrufenen Strafe zu einer Geldstrafe von 120 Tagessätzen zu Fr. 80.-- als Gesamtstrafe, davon 70 Tagessätze bedingt. Zudem verpflichtete es X._, A._ eine Genugtuung von Fr. 800.-- zuzüglich Zins seit dem 26. November 2006 zu bezahlen.
Auf Berufung von X._ hin bestätigte das Obergericht des Kantons Zürich am 18. November 2010 den erstinstanzlichen Schuldspruch der sexuellen Handlung mit einem Kind und den Widerruf der am 21. April 2005 bedingt ausgesprochenen Gefängnisstrafe von 30 Tagessätzen. Es verurteilte ihn zu einer Gesamtgeldstrafe von 75 Tagessätzen zu Fr. 120.--, davon 45 Tagessätze bedingt. Die Genugtuungsforderung von A._ bestätigte es ebenfalls.
X._ soll im November/Dezember 2006, vermutlich am 26. November 2006, am Penis von A._ (geboren am 1. Juni 1999) die Vorhaut ein- oder zweimal nach hinten und wieder nach vorne gezogen und diesen gefragt haben, ob er dies bei ihm auch machen wolle, was A._ verneint habe.
B. X._ führt Beschwerde in Strafsachen mit den Anträgen, das Urteil des Obergerichts vom 18. November 2010 aufzuheben und ihn von Schuld und Strafe freizusprechen, unter Kosten- und Entschädigungsfolge zulasten des Staates. Eventualiter sei die Sache an die Vorinstanz zur neuen Beurteilung zurückzuweisen. Er ersucht sinngemäss um unentgeltliche Rechtspflege und Verbeiständung und stellt ein Gesuch um aufschiebende Wirkung. | Erwägungen:
1. Die Beschwerde ist zu begründen (Art. 42 Abs. 1 und 2, <ref-law>). Die Begründung hat in der Beschwerdeschrift selbst zu erfolgen. Soweit der Beschwerdeführer auf seine kantonalen Eingaben verweist, ist auf die Beschwerde nicht einzutreten (<ref-ruling> E. 3.2; <ref-ruling> E. 2.3 mit Hinweis).
2. 2.1 Der Beschwerdeführer rügt eine Verletzung von Art. 6 EMRK sowie Art. 29 und Art. 32 BV. Die erste Videobefragung des Geschädigten sei in elementarer Verletzung seiner Verteidigungsrechte zustande gekommen. Die lediglich der Form halber, pauschal und ohne konkreten Vorhalt gestellten Fragen bei der zweiten Einvernahme könnten nicht genügen, um eine Heilung der vorgängigen Verfahrensfehler nach sich zu ziehen. Die beiden Einvernahmen des Geschädigten seien unverwertbar. Selbst wenn man nicht auf eine absolute Unverwertbarkeit schliessen wollte, käme eine Verwertung der ersten Einvernahme nur infrage, wenn sie nicht das einzige oder ausschlaggebende Beweismittel wäre. Dies sei vorliegend jedoch der Fall, da sich der angeklagte Sachverhalt ohne einen mehr als hilfsweisen Beizug der ersten Befragung nicht erstellen lasse und der ersten Einvernahme im Vergleich zur zweiten eine überragende Bedeutung zukomme.
2.2 Der in Art. 6 Ziff. 3 lit. d EMRK garantierte Anspruch des Angeschuldigten, den Belastungszeugen Fragen zu stellen, ist ein besonderer Aspekt des Rechts auf ein faires Verfahren gemäss Art. 6 Ziff. 1 EMRK. Eine belastende Zeugenaussage ist grundsätzlich nur verwertbar, wenn der Beschuldigte wenigstens einmal während des Verfahrens angemessene und hinreichende Gelegenheit hatte, das Zeugnis in Zweifel zu ziehen und Fragen an den Belastungszeugen zu stellen. Dieser Anspruch wird als Konkretisierung des rechtlichen Gehörs (<ref-law>) auch durch <ref-law> gewährleistet (<ref-ruling> E. 2.2 S. 480; <ref-ruling> E. 3.1 mit Hinweisen). Damit die Verteidigungsrechte gewahrt sind, muss der Beschuldigte namentlich in der Lage sein, die Glaubhaftigkeit einer Aussage prüfen und den Beweiswert in kontradiktorischer Weise auf die Probe und infrage stellen zu können (<ref-ruling> E. 2.2; <ref-ruling> E. 2.2 S. 481; <ref-ruling> E. 4.2; je mit Hinweisen). Das kann entweder zum Zeitpunkt erfolgen, zu dem der Belastungszeuge seine Aussage macht, oder auch in einem späteren Verfahrensstadium (<ref-ruling> E. 2.2 S. 481; <ref-ruling> E. 6b und 6c/aa mit Hinweisen).
Auf eine Konfrontation kann nur unter besonderen Umständen verzichtet werden. In solchen Fällen ist gestützt auf Art. 6 Ziff. 1 und Ziff. 3 lit. d EMRK erforderlich, dass der Beschuldigte zum streitigen Zeugnis hinreichend Stellung nehmen kann, die Aussagen sorgfältig geprüft werden und der Schuldspruch nicht alleine darauf abgestützt wird, d.h. der belastenden Aussage nicht ausschlaggebende Bedeutung zukommt bzw. sie nicht den einzigen oder einen wesentlichen Beweis darstellt (<ref-ruling> E. 2.2 S. 481; <ref-ruling> E. 3.1 mit Hinweisen).
2.3 Der Beschwerdeführer war anlässlich der polizeilichen Einvernahme von A._ vom 22. Januar 2007 nicht anwesend. Er erhielt jedoch die Möglichkeit, die Videoaufzeichnung nachträglich zu visionieren. Die zweite Befragung des Geschädigten vom 19. August 2009 konnte er demgegenüber in einem Nebenraum mitverfolgen und Ergänzungsfragen stellen (vgl. angefochtenes Urteil E. 7 S. 10). Damit wurden die kantonalen Behörden seinem Anspruch auf Konfrontation gemäss Art. 6 EMRK sowie Art. 29 Abs. 2 und <ref-law> gerecht. Die beiden Befragungen vom 22. Januar 2007 und 19. August 2009 sind verwertbar, ohne dass in diesem Zusammenhang zu prüfen wäre, ob der ersten Einvernahme ausschlaggebende Bedeutung zukommt. Die Frage, ob bei widersprüchlichen Aussagen oder späteren Erinnerungslücken eines Zeugen auf die ersten, in Abwesenheit des Beschuldigten erfolgten Aussagen abgestellt werden kann, betrifft nicht die Verwertbarkeit, sondern ausschliesslich die Beweiswürdigung.
3. 3.1 Der Beschwerdeführer rügt eine willkürliche Sachverhaltsfeststellung sowie damit einhergehend eine Verletzung des rechtlichen Gehörs und des Anspruchs auf ein faires Verfahren. Die Aktenlage, insbesondere aber die Aussagen des Geschädigten, sei in absolut zentralen Punkten, welche den Kernbereich des Anklagevorwurfs beträfen, in hohem Masse widersprüchlich. Die Vorinstanz habe sich mit verschiedenen der von ihm aufgezeigten Widersprüche nicht auseinandergesetzt. Ihre Beweiswürdigung sei zudem einseitig, da sie die Widersprüche in den Aussagen des Geschädigten jeweils mit dem kindlichen Alter erkläre oder als nur bei oberflächlicher Betrachtung bestehend abtue. Einen ganz anderen, ungleich strengeren Massstab lege sie bei der Würdigung seiner eigenen Aussagen an.
3.2 Die Sachverhaltsfeststellung der Vorinstanz kann nur gerügt werden, wenn sie willkürlich (<ref-law>) ist oder auf einer Rechtsverletzung im Sinne von <ref-law> beruht und wenn die Behebung des Mangels für den Ausgang des Verfahrens entscheidend sein kann (<ref-law>; <ref-ruling> E. 1.4.1).
Willkür bei der Beweiswürdigung liegt vor, wenn der angefochtene Entscheid offensichtlich unhaltbar ist oder mit der tatsächlichen Situation in klarem Widerspruch steht. Dass eine andere Lösung oder Würdigung ebenfalls vertretbar erscheint oder gar vorzuziehen wäre, genügt für die Annahme von Willkür nicht (<ref-ruling> E. 5.4 mit Hinweisen). Die Rüge der Willkür muss in der Beschwerde anhand des angefochtenen Entscheids präzise vorgebracht und begründet werden, ansonsten darauf nicht eingetreten wird (<ref-law>; <ref-ruling> E. 1.4.1; <ref-ruling> E. 2.2).
3.3 Die Vorinstanz setzt sich eingehend mit den Argumenten des Beschwerdeführers auseinander. Sie erwägt insbesondere, entgegen dem Einwand des Beschwerdeführers könne nicht von einer Instrumentalisierung des Geschädigten durch dessen Vater ausgegangen werden. Der Geschädigte sei im Zeitpunkt der ersten Befragung bereits 71/2 Jahre alt gewesen. Er sei in den beiden Befragungen aufmerksam und lebendig gewesen und habe sich aktiv am Gespräch beteiligt. Er habe nachgefragt und sich motiviert gezeigt, genau zu antworten. Er habe aber auch deutlich gemacht, wenn er keine Antwort habe geben wollen. Insgesamt habe er natürlich agiert. Anzeichen dafür, dass er bei der Befragung primär den Erwartungen seines Vaters oder anderer Personen hätte gerecht werden wollen, fehlten. Im Gegenteil zeigten die beiden Befragungen deutlich dessen Fähigkeit, sich abzugrenzen. Abgesehen davon sei nicht ersichtlich, inwiefern die Eltern des Geschädigten ein Interesse daran gehabt haben könnten, ihrem Kind den Gegenstand des Anklagevorwurfs einzureden. Der Vater des Geschädigten sei mit der Strafanzeige erhebliche persönliche Risiken eingegangen. Die Vorstellung, er habe im Zusammenhang mit dem Sorgerechtsstreit ein Interesse daran gehabt, den Beschwerdeführer als Bekannten der Mutter des Geschädigten einer falschen Anschuldigung auszusetzen, lasse sich nicht halten. Der Geschädigte habe den Vorfall in den beiden Befragungen auf wiederholtes Nachfragen nicht nur identisch, sondern auch lebensnah und kindlich geschildert. Er sei um Genauigkeit bemüht gewesen. Unsicherheiten und fehlende Erinnerung habe er nicht geleugnet. Anzeichen einer strategischen Selbstpräsentation oder Tendenzen zur Dramatisierung seien nicht erkennbar. Die Aussagen des Beschwerdeführers würden sich im Wesentlichen in einer Bestreitung der Vorwürfe erschöpfen und sich im relevanten Kernbereich einer inhaltlichen Analyse weitgehend entziehen. Im Übrigen seien sie übertrieben aufdringlich und als unnötige Abwertung des Vaters des Geschädigten zu qualifizieren.
3.4 Die Vorinstanz zeigt willkürfrei auf, weshalb sie zur Überzeugung gelangt, die vom Geschädigten geschilderte sexuelle Handlung beruhe auf tatsächlich Erlebtem. Die Einwände des Beschwerdeführers lassen die vorinstanzliche Würdigung nicht offensichtlich unhaltbar erscheinen. Die Vorinstanz durfte eine Instrumentalisierung des Geschädigten durch die Eltern, ohne in Willkür zu verfallen, verneinen. Entgegen den Behauptungen in der Beschwerde sind die Aussagen des Geschädigten in ihrem Kerngehalt zudem nicht widersprüchlich. Er schilderte die Berührungen durch den Beschwerdeführer in den beiden Befragungen jeweils identisch. Seine teilweise unterschiedlichen Gefühlsäusserungen, wonach er die Berührung einerseits als "gruusig" empfand, es ihm andererseits aber auch gefallen und er sich gut dabei gefühlt haben soll, sind nicht geeignet, dessen Glaubwürdigkeit infrage zu stellen. Dies gilt auch, soweit der Geschädigte den Vorwurf gegen den Beschwerdeführer in der zweiten Befragung ausweitete, indem er angab, dieser habe es nach den Reibungen an seinem (des Geschädigten) Penis an sich selbst gemacht. Das Bezirksgericht hielt diesen Anklagevorwurf für nicht erstellt. Entsprechend war dieser Punkt mangels einer Berufung der Staatsanwaltschaft nicht mehr Gegenstand des Berufungsverfahrens. Die Vorinstanz weist diesbezüglich willkürfrei darauf hin, dass die spätere Ergänzung des Sachverhalts nichts daran ändert, dass die von Beginn an vorgetragenen Anschuldigungen inhaltlich überzeugend seien, zumal sich die neuen Vorwürfe in das Verhalten und die früheren Äusserungen des Geschädigten grundsätzlich organisch einfügen würden. Nicht von vornherein ausgeschlossen ist nach dem zutreffenden Hinweis der Vorinstanz, dass der Geschädigte die dahin gehende Bemerkung gegenüber seinem Vater "das Schnäbeli das kötzlet" anlässlich der ersten Befragung herunterspielte, um den Beschwerdeführer, den er gut mochte, zu schützen (angefochtenes Urteil S. 31).
Insgesamt hält der Beschwerdeführer der vorinstanzlichen Beweiswürdigung lediglich seine eigene Sicht der Dinge entgegen. Den Nachweis, dass die Sachverhaltsfeststellung der Vorinstanz offensichtlich unhaltbar und damit willkürlich sein soll, bleibt er schuldig. Seine Einwände erschöpfen sich in einer unzulässigen appellatorischen Kritik. Darauf ist nicht weiter einzutreten.
3.5 Die Vorinstanz setzt sich mit sämtlichen Einwänden des Beschwerdeführers und namentlich auch mit den angeblichen Widersprüchen in den Aussagen des Geschädigten auseinander. Ihre Beweiswürdigung kann entgegen dem Vorwurf des Beschwerdeführers nicht als einseitig bezeichnet werden. Eine Verletzung des rechtlichen Gehörs oder des Anspruchs auf ein faires Verfahren liegt nicht vor.
4. 4.1 Der Beschwerdeführer sieht das Anklageprinzip verletzt. Aus der Anklageschrift gehe nicht hervor, welche strafbaren Handlungen ihm zur Last gelegt würden, namentlich in Bezug auf den darin erwähnten Dusch-, Einseif- und Abtrocknungsvorgang. Unklar sei, ob ihm das gemeinsame Duschen mit dem Geschädigten zum strafrechtlich relevanten Vorwurf gemacht werde und - falls ja - inwiefern diese Handlung in das Strafmass eingeflossen sei.
4.2 Nach dem aus Art. 29 Abs. 2 und <ref-law> sowie aus Art. 6 Ziff. 1 und Ziff. 3 lit. a und b EMRK abgeleiteten Anklagegrundsatz bestimmt die Anklageschrift den Gegenstand des Gerichtsverfahrens. Die Anklage hat die der beschuldigten Person zur Last gelegten Delikte in ihrem Sachverhalt so präzise zu umschreiben, dass die Vorwürfe genügend konkretisiert sind. Das Anklageprinzip bezweckt zugleich den Schutz der Verteidigungsrechte der angeschuldigten Person und dient dem Anspruch auf rechtliches Gehör (<ref-ruling> E. 2a; <ref-ruling> E. 2b mit Hinweisen). Das Anklageprinzip ist verletzt, wenn der Angeschuldigte für Taten verurteilt wird, bezüglich welcher die Anklageschrift den inhaltlichen Anforderungen nicht genügt.
4.3 Aus dem angefochtenen Urteil ergibt sich mit aller Deutlichkeit, dass dem Beschwerdeführer das Duschen und Abtrocknen des Geschädigten nicht zum Vorwurf gemacht wird, sondern damit lediglich die zur späteren sexuellen Handlung führenden Umstände näher umschrieben werden (angefochtenes Urteil E. 3 S. 8). Eine Verletzung des Anklageprinzips ist zu verneinen.
5. Die Beschwerde ist abzuweisen, soweit darauf einzutreten ist.
Die Beschwerde war aussichtslos. Daran ändert entgegen der Auffassung des Beschwerdeführers (vgl. Beschwerde S. 4) auch der in Anwendung von § 138 Abs. 4 GVG/ZH ausformulierte Minderheitsantrag in den kantonalen Akten nichts. Der Beschwerdeführer verkennt, dass die Vorinstanz auf dem Gebiet der Beweiswürdigung über einen Ermessensspielraum verfügt. Der Umstand, dass der vorinstanzliche Entscheid nicht einstimmig erging, kann für die Beurteilung der Erfolgsaussichten vor Bundesgericht nicht ausschlaggebend sein, wenn der Beschwerdeführer in seiner Beschwerde nicht annähernd aufzuzeigen vermag, weshalb der angefochtene Entscheid nicht nur falsch, sondern offensichtlich unhaltbar sein soll. Das Gesuch um unentgeltliche Rechtspflege und Verbeiständung ist daher abzuweisen (Art. 64 Abs. 1 und 2 BGG). Der finanziellen Lage des Beschwerdeführers ist bei der Festsetzung der Gerichtskosten Rechnung zu tragen (<ref-law>).
Der Beschwerdegegner 2 wurde nicht zur Stellungnahme aufgefordert. Er hatte vor Bundesgericht keine Umtriebe, weshalb ihm keine Entschädigung zuzusprechen ist.
Das Gesuch um aufschiebende Wirkung wird mit dem Entscheid in der Sache gegenstandslos. | Demnach erkennt das Bundesgericht:
1. Die Beschwerde wird abgewiesen, soweit darauf eingetreten wird.
2. Das Gesuch um unentgeltliche Rechtspflege wird abgewiesen.
3. Die Gerichtskosten von Fr. 800.-- werden dem Beschwerdeführer auferlegt.
4. Dieses Urteil wird den Parteien und dem Obergericht des Kantons Zürich, II. Strafkammer, schriftlich mitgeteilt.
Lausanne, 22. August 2011
Im Namen der Strafrechtlichen Abteilung
des Schweizerischen Bundesgerichts
Der Präsident: Mathys
Die Gerichtsschreiberin: Unseld | CH_BGer_011 | Federation | 142 | 27 | 378 | null | nan | ['12645941-4b70-4430-81ad-34e6b3a3fd3f', 'aadaec5d-31c2-4ce2-8cf4-4fa223c36fc1', '832fd524-2754-46dc-8203-726f4bb6646d', 'c239e9a1-6c88-43b9-bb3c-a54d4e1d40ae', '2b6d4b6b-9eef-48e3-8d33-aa45b5d815e1', '832fd524-2754-46dc-8203-726f4bb6646d', 'c239e9a1-6c88-43b9-bb3c-a54d4e1d40ae', '832fd524-2754-46dc-8203-726f4bb6646d', 'd4264be0-13ed-4b6f-8050-c6e60b71055e', '832fd524-2754-46dc-8203-726f4bb6646d', 'c239e9a1-6c88-43b9-bb3c-a54d4e1d40ae', 'badaf92a-e152-4f90-97bc-33b0d0a008c1', '4c850f4c-dd43-49cd-8bda-54c7a0cc5680', 'a283d8a5-b544-4dfc-bb5e-4f65515ba66e', '4bf28569-00fb-4ddd-9083-fc2bf8f5f9cc', '43a760d5-719c-4f9c-be5a-5093c015fbfc', '4a6dbcd4-556d-4837-9ea3-e112f5a53e62'] | ['75488867-c001-4eb9-93b9-04264ea91f55', 'e6b06567-1236-4210-adb3-e11c26e497d5', '561feeae-8bdb-4e24-90f7-2c23eb5099a5', '1af9b596-92d7-4f80-a38b-876ed88ccfe5', 'ddbf4d98-14f9-4ccd-ad84-42704f0249cb', '53be6a03-1fd8-4980-aa5c-bd81e9a54d5e', '4b5a2135-fee2-4e3b-811e-15ce1c71bddf', '6ab38922-6309-4021-83cc-56d776d7a332', 'af2af8b1-3414-4898-810f-7b0a1cb95a78'] |
0bbb4b2e-bdc3-4535-b57f-d99ccca64415 | 2,008 | fr | Faits:
A. Par contrat du 4 février 2002 prenant effet le 1er avril 2002, Garage X._ SA a engagé Y._, en qualité de vendeur, pour un salaire mensuel fixe de 5'400 fr., plus diverses commissions en cas de vente. Un horaire de travail de 42,5 heures hebdomadaires, en moyenne annuelle, était convenu, les heures de travail étant fixées par l'employeur.
Le 31 mai 2005, l'employeur a résilié le contrat de travail pour le 31 juillet 2005. Après l'échec d'une proposition faite par l'employeur quant à la signature d'un nouveau contrat, qui prévoyait une diminution du salaire fixe avec effet dès le 1er août 2005, puis d'une contre-proposition de l'employé, la résiliation du contrat est devenue effective au 31 juillet 2005.
B. Le 23 octobre 2006, Y._ a ouvert action contre Garage X._ SA en vue d'obtenir le paiement de 26'869 fr.35, plus intérêts à 5% l'an dès le 1er août 2005, pour les heures supplémentaires effectuées.
Par jugement du 26 mars 2007, le Tribunal des prud'hommes du district de Neuchâtel a condamné la défenderesse à payer au demandeur le montant de 20'000 fr. bruts, avec intérêts à 5% l'an dès le 1er août 2005.
Les premiers juges ont retenu en substance que le contrat prévoyait un horaire de travail hebdomadaire de 42,5 heures en moyenne annuelle et que l'employé calquait son horaire sur les heures d'ouverture du show-room, ouvert 44,5 heures par semaine. Ils ont donc considéré que l'employé effectuait 2 heures supplémentaires par semaine par rapport à l'horaire contractuellement convenu, soit un total de 322 heures supplémentaires. Les magistrats ont comptabilisé, en sus, 243 heures effectuées en dehors des heures de bureau et 87 heures le dimanche. Ces heures supplémentaires ont été considérées comme implicitement ordonnées par l'employeur et leur accomplissement a été jugé comme étant nécessaire à la sauvegarde des intérêts légitimes de l'entreprise. Aucune compensation, par du temps libre, n'a été admise.
Le 18 décembre 2007, la Cour de cassation civile du Tribunal cantonal neuchâtelois a rejeté le recours interjeté par la défenderesse.
C. La défenderesse exerce un recours en matière civile. Elle invite le Tribunal fédéral à admettre le recours, à annuler l'arrêt cantonal et, à titre principal, à renvoyer la cause au Tribunal des Prud'hommes pour qu'il statue à nouveau. Subsidiairement, elle demande le renvoi à la Cour de cassation civile du Tribunal cantonal.
La demanderesse propose à la Cour de céans de déclarer le présent recours mal fondé. | Considérant en droit:
1. 1.1 Interjeté par la partie qui a succombé dans ses conclusions (<ref-law>) et dirigé contre un jugement final (<ref-law>) rendu en matière civile (<ref-law>) par une autorité cantonale de dernière instance (<ref-law>) dans une affaire pécuniaire concernant le droit du travail dont la valeur litigieuse atteint le seuil de 15'000 francs (<ref-law>), le recours en matière civile est en principe recevable, puisqu'il a été déposé dans le délai (<ref-law>) et la forme (<ref-law>) prévus par la loi.
1.2 Dans un recours en réforme comme le recours en matière civile, le recourant ne doit pas se borner à demander l'annulation de la décision attaquée, mais il doit également prendre des conclusions sur le fond du litige. Il n'est fait exception à cette règle que lorsque le Tribunal fédéral, en cas d'admission du recours, ne serait de toute manière pas en mesure de statuer lui-même sur le fond et devrait renvoyer la cause à l'autorité cantonale (<ref-ruling> consid. 3.1 et les arrêts cités; Bernard Corboz, Introduction à la nouvelle loi sur le Tribunal fédéral, in: SJ 2006 II 319 ss, p. 329 s.). En l'espèce, les juges cantonaux n'ont pas arrêté dans quelle mesure les heures de travail supplémentaires effectuées avaient été compensées par la recourante, puisqu'ils ont retenu qu'il n'était pas possible de compenser par du temps libre les heures supplémentaires. Cela étant, en cas d'admission du recours, la cause devra être renvoyée à l'instance cantonale pour qu'elle statue sur cette question. Dès lors, les conclusions cassatoires de la recourante sont recevables.
1.3 Le recours peut être interjeté pour violation du droit, tel qu'il est délimité par les art. 95 et 96 LTF. Le Tribunal fédéral applique le droit d'office (<ref-law>). Il n'est donc limité ni par les arguments soulevés dans le recours ni par la motivation retenue par l'autorité précédente; il peut admettre un recours pour un autre motif que ceux qui ont été invoqués et il peut rejeter un recours en adoptant une argumentation différente de celle de l'autorité précédente (cf. <ref-ruling> consid. 1.4). Compte tenu de l'exigence de motivation contenue à l'art. 42 al. 1 et 2 LTF, sous peine d'irrecevabilité (<ref-law>), le Tribunal fédéral n'examine en principe que les griefs invoqués; il n'est pas tenu de traiter, comme le ferait une autorité de première instance, toutes les questions juridiques qui se posent, lorsque celles-ci ne sont plus discutées devant lui. Il ne peut pas entrer en matière sur la violation d'un droit constitutionnel ou sur une question relevant du droit cantonal ou intercantonal si le grief n'a pas été invoqué et motivé de manière précise par la partie recourante (<ref-law>).
1.4 Le Tribunal fédéral conduit son raisonnement juridique sur la base des faits établis par l'autorité précédente (<ref-law>). Il ne peut s'en écarter que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'<ref-law> (<ref-law>). La partie recourante qui entend s'écarter des constatations de l'autorité précédente doit expliquer de manière circonstanciée en quoi les conditions d'une exception prévue par l'<ref-law> seraient réalisées, faute de quoi il n'est pas possible de tenir compte d'un état de fait qui diverge de celui contenu dans la décision attaquée (<ref-ruling> consid. 6.2; cf. <ref-ruling> consid. 1.4). Aucun fait nouveau ni preuve nouvelle ne peut être présenté à moins de résulter de la décision de l'autorité précédente (<ref-law>).
2. En premier lieu, la recourante s'en prend à l'appréciation des preuves et aux constatations des faits qui en découlent, qu'elle qualifie d'arbitraires. Elle axe sa critique sur cinq points.
2.1 La recourante reproche tout d'abord aux juges d'appel d'avoir considéré que les heures de travail de l'intimé étaient fixées par l'employeur en fonction de l'ouverture du local d'exposition. Selon la recourante, l'employé pouvait organiser librement son temps de travail et son temps libre et donc exercer de manière spontanée des heures supplémentaires. Elle en veut pour preuve le contenu de la clause 3.2 du contrat, qui prévoit que les heures de travail excédant celles dont il a été convenu doivent être dictées et visées par l'entreprise. Le salaire de l'intimé, quatre fois supérieur à ceux des autres employés, plaiderait également en faveur de cette thèse. Il en irait de même des témoignages de A._ et de B._.
En dépit de ce que soutient la recourante, les moyens de preuve qu'elle invoque à l'appui de son argumentation n'ont pas été occultés par l'autorité cantonale. Celle-ci a en effet relevé que l'employeur ne se prévalait pas de la violation de l'art. 3.2, qui stipule que « les heures de travail excédant celles dont il a été convenu sous le point 2.1 doivent être dictées et visées par l'entreprise ou son remplaçant ». Elle a même précisé, en sus, que la volonté de l'employeur de respecter et de faire respecter cet article ne résultait pas du dossier. Elle a mentionné que le salaire fixe de l'intimé, quatre fois supérieur à celui des autres vendeurs, n'était pas le signe d'un statut spécial accordé à l'employé, l'autorisant à s'absenter plus souvent que les autres vendeurs; il s'agissait plutôt d'une garantie de salaire consentie dans le cadre du lancement d'une « nouvelle » marque de voiture. Elle a en outre expressément fait référence aux témoignages de C._ et de A._, qui ont confirmé que l'horaire de travail des vendeurs était calqué sur celui du show-room et que l'intimé était le seul vendeur de la marque Z._, de sorte qu'il devait quasiment toujours être présent pendant les heures d'ouverture du local d'exposition.
La recourante n'explique pas en quoi l'autorité cantonale aurait fait montre d'arbitraire dans l'appréciation de ces moyens de preuve. Elle se contente de faire référence aux moyens de preuve en question, en reproduisant notamment une partie des déclarations de deux témoins, sans autre explication, ce qui est manifestement insuffisant à démontrer l'arbitraire. Il convient par ailleurs d'observer que la liberté dont pouvait disposer l'employé A._ dans la gestion de son temps de travail n'est d'aucun secours à la recourante, dès lors qu'il n'est pas contesté que l'horaire de travail des vendeurs était calqué sur celui du show-room et que la recourante attendait de l'intimé, qui était le seul vendeur de la marque Z._ du garage, un engagement particulièrement important pour implanter ce constructeur et prendre une part du marché. On ne saurait en outre faire grief à l'autorité cantonale de ne pas avoir pris en compte le témoignage de B._, qui a déclaré que l'activité de vendeur requiert une certaine souplesse à l'égard des heures supplémentaires à effectuer, dès lors qu'il n'apporte aucune précision sur l'organisation du temps de travail de l'intimé.
Cela étant, le grief est infondé, pour autant qu'il soit recevable.
2.2 La recourante revient ensuite sur « la volonté de faire respecter le contrat de travail par l'employeur ».
Après avoir relevé que l'employeur ne se prévalait d'aucune violation de l'art. 3.2, l'autorité cantonale a observé que, par ailleurs, la volonté de l'employeur de respecter et de faire respecter cette clause contractuelle ne résultait pas du dossier.
Dès lors qu'il n'est pas contesté qu'aucune violation de l'art. 3.2 n'a été soulevée devant la cour cantonale, ce qui ressort expressément du jugement entrepris, la recourante ne saurait fonder son grief sur l'appréciation - superfétatoire - de la juridiction cantonale relative à la volonté de l'employeur de faire respecter cette clause.
Au reste, pour répondre aux arguments avancés par la recourante, il y a lieu de relever que s'il a été admis que les heures supplémentaires réalisées par l'intimé ont été implicitement approuvées et visées par l'employeur, ce n'est pas parce que la preuve de la volonté de l'employeur de faire respecter l'art. 3 al. 2 n'a pas été établie, mais parce que les heures effectuées par l'employé correspondaient à celles d'ouverture hebdomadaire du show-room et aux divers salons et expositions et que l'employeur ne pouvait ignorer que l'intimé effectuait de telles heures. Enfin, la recourante ne saurait prendre appui sur le fait que l'intimé récupérait ses heures en les compensant par du temps libre, dès lors qu'il a été retenu que toute compensation des heures supplémentaires était exclue et que, comme on le verra au considérant suivant, cette constatation échappe au grief d'arbitraire.
2.3 La recourante fait grief à l'autorité cantonale d'avoir « considéré que la compensation des heures supplémentaires par l'intimé était exclue en se bornant à constater que l'intimé était le seul vendeur de la marque Z._ du garage et qu'un engagement particulièrement important était attendu de lui dès lors qu'il venait de lancer cette marque ».
A lire la recourante, la juridiction inférieure a procédé à une appréciation arbitraire des preuves, en refusant d'examiner si des heures effectuées avaient été effectivement compensées par l'intimé. Sur ce point, la recourante dénonce également une violation de son droit d'être entendu, qu'elle développe de manière plus détaillée dans un grief subséquent.
La critique est infondée. L'autorité cantonale a indiqué que l'administration des preuves, référence faite aux témoins C._ et A._, a démontré que les vendeurs du garage n'étaient pas en mesure de récupérer les heures supplémentaires accumulées. Elle a ajouté que l'intimé était le seul vendeur de la marque Z._ du garage et que celui-ci venait de lancer cette marque, de sorte que la recourante attendait certainement de l'intimé un engagement particulièrement important pour implanter ce constructeur et prendre une part du marché. Elle a enfin souligné que le salaire fixe de l'intimé n'était pas le signe d'un statut spécial, autorisant l'intimé à s'absenter plus souvent que les autres vendeurs. Dans ces circonstances, il est erroné de prétendre que la cour cantonale n'a pas examiné la question de la compensation des heures supplémentaires. Comme la recourante ne démontre nullement que la cour cantonale se serait livrée à une appréciation arbitraire des preuves, le grief tombe à faux.
Pour les mêmes motifs, le grief de violation du droit d'être entendu doit également être rejeté, sans qu'il n'y ait lieu de l'examiner plus avant.
2.4 Dans un quatrième grief intitulé « constatation arbitraire des faits et appréciation arbitraire des preuves relatives au décompte d'heures supplémentaires fourni par l'intimé », la recourante reproche à la Cour de cassation civile d'avoir pris, comme base de calcul, le décompte d'heures supplémentaires fourni par l'intimé et d'avoir omis de relever que l'intimé a attendu la fin des rapports de travail pour annoncer ces heures - ce en violation de l'art. 3 al. 2 du contrat -, que l'intimé était de mauvaise foi et qu'il existait un conflit entre les parties à la suite de la résiliation du contrat de travail. En tenant compte de ces circonstances, la recourante estime que la cour cantonale ne pouvait que considérer que l'employeur s'était vu priver de la possibilité de contrôler la nécessité et la réalité de ces heures supplémentaires.
Se fondant sur les allégations de l'intimé, ainsi que sur les témoignages recueillis, les premiers juges, confirmés en instance de recours, ont retenu que l'employé calquait son horaire de travail sur les heures d'ouverture du show-room. Comme l'employeur n'avait mis en place aucun système de contrôle, les magistrats ont procédé à une estimation des heures supplémentaires effectuées, par application analogique de l'<ref-law>. Prenant appui sur le fait que le local d'exposition était ouvert 44,5 heures par semaine, la cour cantonale a estimé que l'intimé effectuait, par semaine, 2 heures supplémentaires par rapport à l'horaire contractuellement convenu de 42,5 heures, soit au total 322 heures supplémentaires. S'agissant des heures de travail accomplies en dehors des heures de bureau et des heures accomplies occasionnellement le dimanche, les magistrats se sont fondés sur les décomptes précis fournis par l'intimé, renforcés par diverses pièces produites au dossier et par les témoignages récoltés.
Force est de constater que la recourante ne démontre pas dans quelle mesure les éléments pris en considération pour l'estimation des heures effectuées par l'intimé n'apparaîtraient pas comme étant pertinents. Elle n'allègue en outre pas et, encore moins, n'établit que le décompte fourni par l'intimé serait en contradiction manifeste avec d'autres moyens de preuve figurant au dossier.
Lorsque la recourante fait état de l'existence d'un conflit entre les parties à la suite de la résiliation du contrat de travail à même de mettre en cause la valeur probante du décompte fourni a posteriori, la recourante s'écarte de manière inadmissible des faits de la cause, sans autre motivation. Quant aux autres arguments avancés par la recourante à l'appui de sa critique, ils ne lui sont d'aucun secours. Le seul fait que l'intimé a attendu la fin des rapports de travail pour annoncer ses heures supplémentaires ne permet en aucun cas de démontrer l'arbitraire dans l'établissement des heures supplémentaires. On notera par ailleurs que la cour cantonale a estimé, sans être critiquée sur ce point, que cette manière de faire de l'intimé n'était pas constitutive d'un abus de droit caractérisé.
Enfin, dès lors qu'il a été souverainement retenu par les premiers juges que les heures supplémentaires ont été, au moins implicitement, ordonnées par l'employeur, on ne voit pas en quoi la recourante se serait vu priver de la possibilité de contrôler la nécessité et la réalité des heures supplémentaires effectuées. Les arguments avancés par la recourante ne permettent en tout cas pas de l'établir.
Le grief tombe donc manifestement à faux.
2.5 La recourante revient, enfin, sur le calcul des heures supplémentaires. Elle reproche à la cour cantonale de n'avoir pas procédé à une appréciation équitable dans la détermination du nombre d'heures supplémentaires accomplies. Elle soutient aussi que la solution retenue par la Cour de cassation est contraire à la jurisprudence du Tribunal fédéral relative au fardeau de la preuve.
Le moyen est irrecevable. Lors même que la recourante fait état d'arbitraire dans la constatation des faits et l'appréciation des preuves en lien avec le calcul des heures supplémentaires, elle ne se livre à aucune démonstration allant dans ce sens. Par ailleurs, la recourante s'est manifestement trompée de grief: en lieu et place d'une critique se rapportant aux faits, elle aurait dû invoquer, pour dénoncer valablement ce qu'elle reproche à la cour cantonale, une violation du droit, en particulier une violation de l'<ref-law>.
3. En dernier lieu, la recourante invoque une violation du droit fédéral. Le grief de la violation du droit d'être entendu ayant été préalablement écarté, il convient de s'arrêter sur la seule violation encore pendante, laquelle se rapporte à l'<ref-law>.
La recourante soutient que les magistrats ont violé le droit fédéral, d'une part, en ayant considéré que les heures accomplies spontanément par l'employé devaient être rémunérées et, d'autre part, en n'ayant pas respecté le principe selon lequel des heures non ordonnées ou approuvées ne donnent pas droit aux avantages visés par l'<ref-law>.
Comme il a été retenu en fait que les heures de travail effectuées par l'intimé étaient, au moins implicitement, ordonnées par l'employeur, puisque l'horaire de l'intimé correspondait à celui d'ouverture du show-room et aux divers salons et expositions, et que ces heures pouvaient être considérées comme nécessaires à la sauvegarde des intérêts légitimes de l'entreprise, le grief tombe à faux.
Pour le surplus, la recourante se contente d'indiquer que le fardeau de la preuve a été renversé, en affirmant que le seul décompte produit par l'intimé ne permet pas de prouver les heures supplémentaires alléguées. Or, s'agissant des 2 heures hebdomadaires effectuées en sus de l'horaire contractuellement convenu - seules contestées en instance cantonale -, les juges cantonaux ont fait application de l'<ref-law>, qui n'exige pas la preuve stricte du nombre d'heures supplémentaires. Aucune violation de cette disposition n'est invoquée et il n'apparaît, de surcroît, pas que les juges cantonaux se soient contentés d'une simple vraisemblance (sur le degré de conviction requis, cf. <ref-ruling> consid. 8a).
Le moyen tiré de la violation de l'<ref-law> est dès lors mal fondé, pour autant qu'il soit recevable.
4. Les frais judiciaires, calculés par application de l'art. 65 al. 4 let. c LTF, seront mis à la charge de la recourante, qui succombe (<ref-law>). Celle-ci versera à l'intimé une indemnité à titre de dépens (art. 68 al. 1 et 2 LTF). | Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce:
1. Le recours est rejeté dans la mesure où il est recevable.
2. Les frais judiciaires, arrêtés à 500 fr., sont mis à la charge de la recourante.
3. Une indemnité de 2'500 fr., à payer à l'intimé à titre de dépens, est mise à la charge de la recourante.
4. Le présent arrêt est communiqué aux mandataires des parties et à la Cour de cassation civile du Tribunal cantonal du canton de Neuchâtel.
Lausanne, le 30 avril 2008
Au nom de la Ire Cour de droit civil
du Tribunal fédéral suisse
Le Président: La Greffière:
Corboz Crittin | CH_BGer_004 | Federation | null | null | null | civil_law | nan | ['9e4353ac-8e37-4922-85af-adb87f9c05e5', 'fe8a76b3-8b0f-4f27-a277-2d887140e7ab', '16fef75e-e8d5-4a51-8230-a9ca3676c8a9', 'fe8a76b3-8b0f-4f27-a277-2d887140e7ab', 'a65c7004-8f3f-453a-a8f9-23279297825b'] | ['75488867-c001-4eb9-93b9-04264ea91f55', '0671c3a0-7575-4b8a-acae-46315869092c', 'e6b06567-1236-4210-adb3-e11c26e497d5', '6ab38922-6309-4021-83cc-56d776d7a332', '83fa99cf-24f4-434e-8b62-bb3e53480836', '7148876a-f26f-4346-9d2c-4731c827da4d'] |
0bbb59f9-8810-4094-824e-d9c370bfafc5 | 2,002 | fr | Faits:
Faits:
A. Au bénéfice d'une autorisation d'exploiter un service de taxis avec droit de stationnement depuis 1980, Y._ a demandé au Département de justice, police et sécurité (ci-après: le département) de pouvoir transmettre sa concession à X._, fils de son épouse, qui travaillait pour lui depuis le 1er janvier 1987. Il est toutefois décédé peu après avoir formulé sa demande auprès du département, le 24 novembre 1999.
Le 21 janvier 2000, le département a ordonné à X._ de déposer la plaque GE 295, comportant un permis de stationnement.
Le 21 janvier 2000, le département a ordonné à X._ de déposer la plaque GE 295, comportant un permis de stationnement.
B. X._ a recouru contre cette décision auprès du Tribunal administratif en faisant valoir que l'art. 12 de la loi sur les services de taxis du 26 mars 1999 (en abrégé: LST) ne pouvait s'appliquer avec rigueur, du moment que lui-même devait soutenir sa mère financièrement et que celle-ci avait été l'épouse du concessionnaire décédé.
Le Tribunal administratif a rejeté le recours par arrêt du 11 décembre 2001, pour le motif que la loi n'autorisait la transmission d'un permis de stationnement qu'au conjoint survivant ou à l'héritier en ligne directe ou collatérale du titulaire du permis.
Le Tribunal administratif a rejeté le recours par arrêt du 11 décembre 2001, pour le motif que la loi n'autorisait la transmission d'un permis de stationnement qu'au conjoint survivant ou à l'héritier en ligne directe ou collatérale du titulaire du permis.
C. Par acte du 17 janvier 2002, X._ a déclaré recourir contre l'arrêt du Tribunal administratif du 11 décembre 2001, pour violation des art. 8, 27 et 46 Cst. Il conclut à l'annulation de cet arrêt, ainsi que de la décision du département du 21 janvier 2001 et demande au Tribunal fédéral de le mettre au bénéfice du permis de stationnement GE 295.
Le 24 janvier 2002, le Président de la IIe Cour de droit public a informé le recourant que les chances de succès de son recours paraissaient limitées et lui a donné la possibilité de retirer ce recours sans frais.
Dans le délai imparti, X._ a déclaré maintenir son recours et a sollicité l'assistance judiciaire pour le paiement de l'avance de frais requise.
Le Tribunal administratif persiste dans les considérants et le dispositif de son arrêt.
Le Département de justice, police et sécurité a déposé des observations et conclut à l'irrecevabilité du recours et, subsidiairement, à son rejet.
Le Département de justice, police et sécurité a déposé des observations et conclut à l'irrecevabilité du recours et, subsidiairement, à son rejet.
D. Par ordonnance du 11 février 2002, la demande d'effet suspensif présentée par le recourant, traitée comme demande de mesures provisionnelles, a été rejetée. | Le Tribunal fédéral considère en droit:
Le Tribunal fédéral considère en droit:
1. Le Tribunal fédéral examine d'office et librement la recevabilité des recours qui lui sont soumis (<ref-ruling> consid. 1 p. 93).
1.1 Sous réserve d'exceptions non réalisées en l'espèce, le recours de droit public ne peut tendre qu'à l'annulation de la décision attaquée (<ref-ruling> consid. 2c p. 5; <ref-ruling> consid. 8c p. 395 et les arrêts cités). Il doit en outre être dirigé contre une décision rendue en dernière instance cantonale (art. 86 al. 1 et 87 OJ) lorsque, comme en l'espèce, l'autorité cantonale de dernière instance a statué avec un libre pouvoir d'examen (<ref-ruling> consid. 1; Walter Kälin, Das Verfahren der staatsrechtlichen Beschwerde, 2ème éd., Berne 1994, p. 346). Le recourant ne peut donc pas requérir plus que l'annulation de l'arrêt du Tribunal administratif, de sorte que ses conclusions qui sortent de ce cadre sont irrecevables.
1.2 Selon l'art 90 al. 1 OJ le recours de droit public doit, pour être recevable, non seulement contenir les conclusions du recourant (lettre a), mais aussi un exposé des faits essentiels et un exposé des droits constitutionnels ou des principes juridiques violés, précisant en quoi consiste la violation (lettre b). Saisi d'un recours de droit public, le Tribunal fédéral n'a pas à vérifier de lui-même si la décision entreprise est en tous points conforme au droit ou à l'équité; il est lié par les moyens invoqués dans le recours et peut se prononcer uniquement sur les griefs de nature constitutionnelle que le recourant a non seulement invoqués, mais encore suffisamment motivés (<ref-ruling> consid. 1c p. 76; <ref-ruling> consid. 1c p. 73; <ref-ruling> consid. 1d p. 201; <ref-ruling> consid. 1b p. 67). En outre, dans un recours pour arbitraire fondé sur l'art. 9 Cst., le recourant ne peut pas se contenter de mentionner formellement ce moyen en opposant sa thèse à celle de l'autorité cantonale, mais doit démontrer, par une argumentation claire et précise, en quoi la décision attaquée serait arbitraire (110 Ia 1 consid. 2a p. 3). Le Tribunal fédéral n'entre pas en matière sur les critiques de nature appellatoire.
1.2.1 En l'espèce, le recourant soutient que l'application de l'art. 12 LST à son cas constituerait une violation du principe de l'égalité de traitement (art. 8 Cst.), une violation de la liberté économique (art. 27 Cst.) et serait également contraire à la mise en oeuvre du droit fédéral par les cantons (art. 46 Cst.). Toutefois, il ne motive nullement ses griefs par rapport aux violations alléguées, de sorte que le recours ne remplit pas les exigences de l'art. 90 al. 1 OJ et de la jurisprudence précitées et doit, par conséquent, être déclaré irrecevable en ce qui concerne la violation des art. 8, 27 et 46 Cst.
1.2.2 Le recourant se plaint, en réalité, de la réglementation contenue à l'art. 12 LST, prévoyant la dévolution et la cession des permis de stationnement au conjoint survivant ou à un héritier en ligne directe ou collatérale d'une personne physique. Le délai pour attaquer la constitutionnalité de cette disposition, entrée en vigueur le 1er juin 1999, est cependant échu depuis longtemps (art. 89 OJ). Le recourant pourrait faire valoir ce grief à titre incident; toutefois, un tel moyen n'est pas soulevé de manière conforme à l'art. 90 al. 1 OJ. Quant à l'application de cette disposition au cas du recourant, il n'est pas contesté qu'en sa qualité de beau-fils du titulaire du permis de stationnement décédé, l'intéressé n'entre pas dans la catégorie des bénéficiaires prévus par la loi cantonale pour pouvoir hériter du permis de son beau-père, même s'il a exercé sa profession avec ce dernier, puis a assumé seul l'exploitation. Il n'est pas davantage déterminant qu'il ait dû aider financièrement sa mère après le décès de son mari. Toutes ces considérations sont certes méritoires sur le plan personnel, mais ne peuvent pas être prises en considération dans le cadre de l'application de l'art. 12 LST. Le Tribunal administratif est d'ailleurs parvenu au même résultat dans l'arrêt attaqué et le recourant ne formule à cet égard que des critiques de caractère appellatoires, qui sont irrecevables dans le cadre d'un recours de droit public.
1.2.2 Le recourant se plaint, en réalité, de la réglementation contenue à l'art. 12 LST, prévoyant la dévolution et la cession des permis de stationnement au conjoint survivant ou à un héritier en ligne directe ou collatérale d'une personne physique. Le délai pour attaquer la constitutionnalité de cette disposition, entrée en vigueur le 1er juin 1999, est cependant échu depuis longtemps (art. 89 OJ). Le recourant pourrait faire valoir ce grief à titre incident; toutefois, un tel moyen n'est pas soulevé de manière conforme à l'art. 90 al. 1 OJ. Quant à l'application de cette disposition au cas du recourant, il n'est pas contesté qu'en sa qualité de beau-fils du titulaire du permis de stationnement décédé, l'intéressé n'entre pas dans la catégorie des bénéficiaires prévus par la loi cantonale pour pouvoir hériter du permis de son beau-père, même s'il a exercé sa profession avec ce dernier, puis a assumé seul l'exploitation. Il n'est pas davantage déterminant qu'il ait dû aider financièrement sa mère après le décès de son mari. Toutes ces considérations sont certes méritoires sur le plan personnel, mais ne peuvent pas être prises en considération dans le cadre de l'application de l'art. 12 LST. Le Tribunal administratif est d'ailleurs parvenu au même résultat dans l'arrêt attaqué et le recourant ne formule à cet égard que des critiques de caractère appellatoires, qui sont irrecevables dans le cadre d'un recours de droit public.
2. 2.1 Au vu de ce qui précède, le recours doit être déclaré irrecevable.
2.2 Dans la mesure où les conclusions du recours paraissaient d'emblée dépourvues de chance de succès, la demande d'assistance présentée par le recourant doit être rejetée (art. 152 al. 1 OJ). Il y a lieu dès lors de mettre les frais judiciaires à la charge du recourant en tenant compte du fait qu'il a maintenu son recours en dépit des informations reçues quant à son issue probable (art. 153a et 156 al. 1 OJ). | Par ces motifs, vu l'art. 36a OJ, le Tribunal fédéral prononce:
1. Le recours est déclaré irrecevable.
1. Le recours est déclaré irrecevable.
2. La demande d'assistance judiciaire est rejetée.
2. La demande d'assistance judiciaire est rejetée.
3. Un émolument judiciaire de 1'000 fr. est mis à la charge du recourant.
3. Un émolument judiciaire de 1'000 fr. est mis à la charge du recourant.
4. Le présent arrêt est communiqué en copie au recourant, au Département de justice, police et sécurité et au Tribunal administratif du canton de Genève.
Lausanne, le 1er mars 2002
Au nom de la IIe Cour de droit public
du Tribunal fédéral suisse
Le président: La greffière: | CH_BGer_002 | Federation | null | null | null | public_law | nan | ['2a00e3cc-49a7-4e4e-8776-bd93ce8a5cda', 'c3b84dd0-c767-4159-81e3-c5ce32cb3944', '9995a5a1-5606-4526-aeb0-ed5325673154', '20efea32-d785-4c0d-9847-debcd7fb7202', 'e777c8e0-3f75-4d09-945c-2d04717b66d8', 'e338d168-255c-4dae-bd20-4281ccf8a1f1', '2e300d95-7451-455a-855a-d8764a13997f', '3c826ef1-dd85-4b34-9d67-0be273e9fbe3'] | [] |
0bbb8b28-3d9e-49b9-964c-ea8e5fca2af5 | 2,012 | de | Sachverhalt:
A. Die 1960 geborene M._ war seit Oktober 1994 und bis März 2007 als nebenamtliche Hauswartin und ab 1. September 2000 bis 20. April 2007 als Putzfrau und Haushalthilfe tätig. Am 29. Januar 2008 meldete sie sich wegen eines Krebsleidens bei der Invalidenversicherung zum Rentenbezug an. Mit Verfügung vom 26. Januar 2009 sprach die IV-Stelle des Kantons Zürich der Versicherten bei einem Invaliditätsgrad von 67 % eine Dreiviertelsrente ab April 2008 zu. Im Rahmen einer am 25. März 2009 eingeleiteten Rentenrevision hob die IV-Stelle die bisherige Rente mit Verfügung vom 7. Juni 2010 ab Ende Juli 2010 auf.
B. Dagegen liess die Versicherte Beschwerde erheben und beantragen, es sei ihr weiterhin eine ganze Invalidenrente zu gewähren. Eventuell sei sie einer unabhängigen und umfassenden interdisziplinären medizinischen Begutachtung zu unterziehen. Mit Entscheid vom 19. September 2011 hiess das Sozialversicherungsgericht des Kantons Zürich die Beschwerde insofern teilweise gut, als festgestellt wurde, die Beschwerdeführerin habe ab 1. August 2010 Anspruch auf eine Viertelsrente.
C. M._ lässt Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten führen und beantragen, in Aufhebung des vorinstanzlichen Entscheides sei ihr unter Kosten- und Entschädigungsfolgen eine ganze Invalidenrente zuzusprechen. | Erwägungen:
1. Mit der Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten kann unter anderem die Verletzung von Bundesrecht gerügt werden (<ref-law>). Die Feststellung des Sachverhalts kann nur gerügt werden, wenn sie offensichtlich unrichtig ist oder auf einer Rechtsverletzung im Sinne von Art. 95 beruht und wenn die Behebung des Mangels für den Ausgang des Verfahrens entscheidend sein kann (<ref-law>). Das Bundesgericht legt seinem Urteil den Sachverhalt zu Grunde, den die Vorinstanz festgestellt hat (<ref-law>). Es kann die Sachverhaltsfeststellung der Vorinstanz von Amtes wegen berichtigen oder ergänzen, wenn sie offensichtlich unrichtig ist oder auf einer Rechtsverletzung im Sinne von Art. 95 beruht (<ref-law>).
2. 2.1 Streitig und zu prüfen sind die Herabsetzung der bisher ausgerichteten Dreiviertelsrente auf eine Viertelsrente und der geltend gemachte Anspruch auf eine ganze Rente. Die Beschwerdeführerin beanstandet namentlich die von der IV-Stelle und der Vorinstanz bei der Invaliditätsbemessung angewandte gemischte Methode und macht geltend, bei der Berechnung des Invaliditätsgrades müsse allein auf Einschränkungen im Erwerbsbereich abgestellt werden.
2.2 Das kantonale Gericht hat die für die Beurteilung einschlägigen rechtlichen Grundlagen zutreffend dargelegt. Dies betrifft insbesondere auch die massgeblichen Bestimmungen und Grundsätze zur Beurteilung der Statusfrage und damit zur anwendbaren Invaliditätsbemessungsmethode (bei teilerwerbstätigen Versicherten nach der gemischten Methode; <ref-law>; <ref-ruling> E. 6.3 S. 486 f. mit Hinweisen, S. 504 E. 3.3 S. 507 f.; <ref-ruling> E. 3.3 S. 395 f.; <ref-ruling> E. 2c S. 150 mit Hinweisen). Ebenfalls zutreffend hat die Vorinstanz festgehalten, dass die gemischte Methode eine möglichst wirklichkeitsgerechte Bemessung des Invaliditätsgrades bezweckt und dass sie auch Anwendung findet, wenn der versicherten Person ohne gesundheitliche Beeinträchtigung eine vollzeitliche Erwerbstätigkeit zumutbar wäre, sie aber trotzdem eine solche nicht ausüben würde (<ref-ruling> E. 3.3 in fine S. 508; vgl. auch <ref-ruling> E. 6.3 S. 486 f.). Diese Situation entspricht den nach der Rechtsprechung zu berücksichtigenden gesamten Umständen, welche mit Rücksicht auf die persönlichen, familiären, sozialen und erwerblichen Verhältnisse zu beantworten ist (in <ref-ruling> nicht publizierte E. 3.3, <ref-ruling> E. 2c S. 150 mit Hinweisen).
3. 3.1 Nach den Erwägungen im kantonalen Entscheid ist nicht zu beanstanden, dass die IV-Stelle die Beschwerdeführerin als zu 55 % im Erwerbsbereich und zu 45 % im Haushaltsbereich tätig qualifiziert hat. Dabei stützt sich die Vorinstanz namentlich darauf, dass die Versicherte gemäss Auszug aus ihrem individuellen Konto (IK) vor der Geburt ihrer Kinder, in den Jahren 1983 bis 1988, jährliche Einkommen zwischen Fr. 7'030.- und Fr. 23'788.- erzielt hatte, wobei es sich dabei klarerweise nicht um Löhne für ein Vollzeitpensum gehandelt habe, dass sie im August 1989 einen Sohn und im September 1990 eine Tochter zur Welt gebracht hatte und dass sie anschliessend bis Oktober 1994 nicht mehr erwerbstätig war. Daraus schliesst das kantonale Gericht, es könne davon ausgegangen werden, dass die Beschwerdeführerin auch vor der Geburt ihrer Kinder ein Teilzeitpensum im ähnlichen Rahmen wie im Zeitpunkt des Eintritts des Gesundheitsschadens ausübte. Angesichts dessen vermöge nicht zu überzeugen, dass die Beschwerdeführerin im Gesundheitsfall ab Ende des Jahres 2006 ein Vollzeitpensum ausgeübt hätte, zumal es ihr angesichts des Alters der Kinder auch möglich gewesen wäre, ihr Pensum früher zu erhöhen.
3.2 Demgegenüber macht die Beschwerdeführerin geltend, die von der Vorinstanz zur Berechnung des Invaliditätsgrades angewandte gemischte Methode beruhe auf einem offensichtlich unrichtig und willkürlich festgestellten Sachverhalt, wobei die Anwendung der gemischten Methode gegen Bundes- und Völkerrecht verstosse. Sie macht geltend, einerseits habe sie in den Jahren 1983 bis 1988 nicht während des ganzen Jahres und nicht freiwillig, sondern aus Gründen der saisonalen Arbeitsverhältnisse, weil das Gasthaus ihres Arbeitgebers nur in den Sommermonaten geöffnet hatte, auf die Ausübung eines vollen Arbeitspensums verzichtet, andererseits habe sie nach der Geburt ihrer Kinder die Erwerbsfähigkeit aus gesundheitlichen Gründen nicht voll ausschöpfen können. Es treffe somit nicht zu, dass sie in den Jahren 1983 bis 1988 in einem Teilzeitpensum gearbeitet habe. Vielmehr habe sie vor der Geburt ihrer Kinder im Rahmen der Möglichkeiten als Saisonnier ihre Erwerbsfähigkeit voll ausgeschöpft und somit in einem 100 % Arbeitspensum gearbeitet, wenn auch für einen geringen Lohn. Es dürfe mithin mit überwiegender Wahrscheinlichkeit davon ausgegangen werden, dass sie bei guter Gesundheit das Arbeitspensum spätestens Ende 2006, als ihre Tochter das 16. Altersjahr erreicht hatte, auf 100 % gesteigert hätte.
4. Die Festsetzung des hypothetischen Umfanges der Erwerbstätigkeit, die - wie vorliegend - auf einer konkreten Würdigung der Umstände basiert, ist eine Tatfrage und kann lediglich unter eingeschränktem Blickwinkel überprüft werden (vgl. E. 1).
4.1 Die Beschwerdeführerin brachte im August 1989 einen Sohn und im September 1990 eine Tochter zur Welt. Die Vorinstanz leitete aus der Geringfügigkeit der Einkommen, die sie in den Jahren 1983 bis 1988 erzielte, ab, dass sie schon vor der Geburt ihrer Kinder in einem Teilzeitpensum gearbeitet habe. Dabei gilt es jedoch zu beachten, dass es der Beschwerdeführerin auf Grund ihres damaligen Saisonnier-Status im Gastgewerbe von vornherein verwehrt war, während eines ganzen Jahres eine Tätigkeit in der Schweiz auszuüben. Sie ist erst seit Dezember 1988 im Besitz der Aufenthaltsbewilligung B. Ein Vergleich der Einkommen 1983 bis 1988 gemäss individuellem Konto (IK) mit den durchschnittlichen Monatsgehältern des gleichen Zeitraumes für ungelernte Arbeitnehmerinnen im Gastgewerbe zeigt, dass die Beschwerdeführerin in der fraglichen Zeit diese branchenüblichen Werte jeweils verdiente (vgl. zum Beispiel Statistisches Jahrbuch der Schweiz 1984 S. 387: Fr. 1'702.-, 1987/88 S. 341: Fr. 1'830.- bzw. Fr. 1'916.-). Dieser Umstand spricht wohl für ein 100%iges Arbeitspensum in den 80er-Jahren. Indes vermag die Beschwerdeführerin daraus nichts für die streitige Zeit ab 2006 abzuleiten.
4.2 Die Versicherte hatte im September 2008 gegenüber der Abklärungsperson angegeben, sie hätte "bei Gesundheit im gleichen Ausmass weitergearbeitet". Sie akzeptierte die damalige Aufteilung in 55 % Erwerbstätigkeit und 45 % Haushalt, was zu einer Dreiviertelsrente führte. Eine derartige, im Verlauf des Abklärungsverfahrens gemachte Aussage ist praxisgemäss stärker zu gewichten als spätere anders lautende Erklärungen, die von Überlegungen sozialversicherungsrechtlicher Natur beeinflusst sein können (vgl. statt vieler Urteil 8C_50/2012 vom 1. März 2012 E. 5.1). Die Versicherte machte erstmals im Rahmen des Rentenrevisionsverfahrens geltend, sie hätte spätestens Ende 2006 - mithin bereits vor der Abklärung vom September 2008 -, als ihre Tochter das 16. Altersjahr erreicht hatte, ihr Arbeitspensum auf 100 % erhöht. Konkrete Bemühungen in diese Richtung ab Ende 2006 sind jedoch weder behauptet noch ausgewiesen. Die Krebsdiagnose erfolgte erst im Oktober 2007. Die in der Beschwerdeschrift geltend gemachten Leiden - Schwindel, körperliche Schwäche und Unterbauchschmerzen - führten erst ab April 2007 zu Arbeitsunfähigkeit. Ein früherer medizinischer Nachweis ist nicht aktenkundig. Schliesslich ist nicht die wirtschaftliche Notwendigkeit des Ausmasses der Erwerbstätigkeit entscheidend, sondern inwieweit eine Erwerbstätigkeit bei den gegebenen Verhältnissen als überwiegend wahrscheinlich erscheint (Urteil I 160/02 vom 19. August 2002 E. 2.2).
4.3 Nach dem Gesagten ist die vorinstanzliche Annahme einer Erwerbstätigkeit von 55 % und einer Haushaltstätigkeit von 45 % im Ergebnis nicht zu beanstanden.
5. Was die Ermittlung des Invaliditätsgrades im Rahmen der gemischten Methode anbelangt, erhebt die Beschwerdeführerin keine Rügen, sodass der vorinstanzliche Entscheid auch diesbezüglich zu bestätigen ist.
6. Dem Ausgang des Verfahrens entsprechend hat die Beschwerdeführerin die Gerichtskosten zu tragen (<ref-law>). | Demnach erkennt das Bundesgericht:
1. Die Beschwerde wird abgewiesen.
2. Die Gerichtskosten von Fr. 500.- werden der Beschwerdeführerin auferlegt.
3. Dieses Urteil wird den Parteien, dem Sozialversicherungsgericht des Kantons Zürich, der Ausgleichskasse des Kantons Zürich und dem Bundesamt für Sozialversicherungen schriftlich mitgeteilt.
Luzern, 15. Mai 2012
Im Namen der II. sozialrechtlichen Abteilung
des Schweizerischen Bundesgerichts
Der Präsident: Meyer
Der Gerichtsschreiber: Scartazzini | CH_BGer_009 | Federation | null | null | null | social_law | nan | ['1cd7ed19-a140-4a02-82f6-d659771e4370', '8c2e9924-7a59-4e52-b974-14fa752dee78', '44107b39-281e-4a1d-a1f5-cc753547e204', 'cba87d3b-2224-4339-9150-a37d499b6ab0', '1cd7ed19-a140-4a02-82f6-d659771e4370', 'd14cb9e6-8041-44c0-81be-d6d80334b186'] | ['75488867-c001-4eb9-93b9-04264ea91f55', 'e6b06567-1236-4210-adb3-e11c26e497d5', '9f26d259-d6e6-4bfa-99b5-f8fded5667bc', 'dfe4a079-8090-463c-84d3-b72b354fdc7b', '6ab38922-6309-4021-83cc-56d776d7a332', '18eb66aa-f83a-4e6a-8422-39b4549f7f1a'] |
0bbc9904-2dce-4743-917d-8b8cec2eca19 | 2,003 | de | Sachverhalt:
Sachverhalt:
A. Im Rahmen eines Verfahrens betreffend Abänderung der Eheschutzmassnahmen zwischen B._ (Ehemann) und G._ (Ehefrau) verpflichtete die Einzelrichterin des Bezirksgerichts Appenzell B._ mit Urteil vom 30. September 2002 unter anderem dazu, G._ ab 1. Juli 2002 einen persönlichen Unterhaltsbeitrag von monatlich Fr. 1'630.-- zu bezahlen; dies obwohl G._ ab diesem Zeitpunkt lediglich einen Beitrag von Fr. 1'240.-- verlangt hatte. Ferner bestimmte sie die an den Unterhalt der Kinder zu leistenden Beiträge. Gegen diesen Entscheid legte B._ insbesondere mit Bezug auf den persönlichen Unterhaltsbeitrag der Ehefrau Berufung ein, in der er unter anderem rügte, die Einzelrichterin habe die Dispositionsmaxime gemäss Art. 117 ZPO/AI verletzt, weil diese G._ mehr als das Verlangte zugesprochen habe. Der Präsident des Kantonsgerichts Appenzell I.Rh. als Einzelrichter äusserte sich in seinem Entscheid vom 7. Januar 2003 überhaupt nicht zu diesem Punkt, behandelte demgegenüber die übrigen Vorbringen und wies die Berufung ab.
A. Im Rahmen eines Verfahrens betreffend Abänderung der Eheschutzmassnahmen zwischen B._ (Ehemann) und G._ (Ehefrau) verpflichtete die Einzelrichterin des Bezirksgerichts Appenzell B._ mit Urteil vom 30. September 2002 unter anderem dazu, G._ ab 1. Juli 2002 einen persönlichen Unterhaltsbeitrag von monatlich Fr. 1'630.-- zu bezahlen; dies obwohl G._ ab diesem Zeitpunkt lediglich einen Beitrag von Fr. 1'240.-- verlangt hatte. Ferner bestimmte sie die an den Unterhalt der Kinder zu leistenden Beiträge. Gegen diesen Entscheid legte B._ insbesondere mit Bezug auf den persönlichen Unterhaltsbeitrag der Ehefrau Berufung ein, in der er unter anderem rügte, die Einzelrichterin habe die Dispositionsmaxime gemäss Art. 117 ZPO/AI verletzt, weil diese G._ mehr als das Verlangte zugesprochen habe. Der Präsident des Kantonsgerichts Appenzell I.Rh. als Einzelrichter äusserte sich in seinem Entscheid vom 7. Januar 2003 überhaupt nicht zu diesem Punkt, behandelte demgegenüber die übrigen Vorbringen und wies die Berufung ab.
B. Gegen diesen Entscheid gelangte B._ mit staatsrechtlicher Beschwerde an das Bundesgericht, welches die Beschwerde mit Urteil vom 9. April 2003 (Verfahren 5P.58/2003) wegen Verletzung des rechtlichen Gehörs guthiess und den angefochtenen Entscheid aufhob. Am 11. Juni 2003 urteilte der Präsident des Kantonsgerichts Appenzell I.Rh. als Einzelrichter erneut über den Streitfall und erwog im Wesentlichen, dass gemäss Art. 117 ZPO/AI im Eheschutzverfahren nicht die Dispositionsmaxime sondern die Offizialmaxime Anwendung finde und wies dementsprechend die Berufung erneut ab.
B. Gegen diesen Entscheid gelangte B._ mit staatsrechtlicher Beschwerde an das Bundesgericht, welches die Beschwerde mit Urteil vom 9. April 2003 (Verfahren 5P.58/2003) wegen Verletzung des rechtlichen Gehörs guthiess und den angefochtenen Entscheid aufhob. Am 11. Juni 2003 urteilte der Präsident des Kantonsgerichts Appenzell I.Rh. als Einzelrichter erneut über den Streitfall und erwog im Wesentlichen, dass gemäss Art. 117 ZPO/AI im Eheschutzverfahren nicht die Dispositionsmaxime sondern die Offizialmaxime Anwendung finde und wies dementsprechend die Berufung erneut ab.
C. Gegen dieses Urteil gelangt B._ wiederum mit staatsrechtlicher Beschwerde an das Bundesgericht wegen Verletzung von Art. 9 BV. Zudem stellt er ein Gesuch um unentgeltliche Rechtspflege und Verbeiständung.
G._ beantragt in ihrer Vernehmlassung die Abweisung der Beschwerde, soweit darauf einzutreten sei, und stellt ebenfalls ein Gesuch um unentgeltliche Rechtspflege und Verbeiständung. Der Präsident des Kantonsgerichts hat auf eine Stellungnahme verzichtet. | Das Bundesgericht zieht in Erwägung:
Das Bundesgericht zieht in Erwägung:
1. Entscheide oberer kantonaler Instanzen im Eheschutzverfahren gelten nicht als Endentscheide im Sinne von Art. 48 Abs. 1 OG und sind daher nicht mit Berufung anfechtbar. Damit ist in einem solchen Fall einzig die staatsrechtliche Beschwerde wegen Verletzung verfassungsmässiger Rechte gegeben (Art. 84 Abs. 1 lit. a OG; <ref-ruling> E. 2a und b S. 476 ff.). Auf die vorliegende Eingabe ist damit grundsätzlich einzutreten.
1. Entscheide oberer kantonaler Instanzen im Eheschutzverfahren gelten nicht als Endentscheide im Sinne von Art. 48 Abs. 1 OG und sind daher nicht mit Berufung anfechtbar. Damit ist in einem solchen Fall einzig die staatsrechtliche Beschwerde wegen Verletzung verfassungsmässiger Rechte gegeben (Art. 84 Abs. 1 lit. a OG; <ref-ruling> E. 2a und b S. 476 ff.). Auf die vorliegende Eingabe ist damit grundsätzlich einzutreten.
2. Umstritten ist im vorliegenden Fall in erster Linie die Auslegung von Art. 117 ZPO/AI, welcher wie folgt lautet (Randtitel: "Dispositionsprinzip"):
Art. 117
Der Richter darf einer Partei weder mehr noch anderes zusprechen, als sie verlangt, aber auch nicht weniger, als der Gegner anerkannt hat.
Vorbehalten sind Ehesachen, soweit nicht vermögensrechtliche Ansprüche im Streite stehen (Art. 158 ZGB).
Nach Ansicht des Beschwerdeführers ergibt sich aus dieser Bestimmung, dass für die vermögensrechtlichen Folgen des Eheschutzverfahrens die Dispositionsmaxime gelte. Demnach habe das Kantonsgericht der Beschwerdegegnerin nicht mehr zusprechen dürfen, als diese verlangt habe. Das Kantonsgericht und die Beschwerdegegnerin leiten aus der nämlichen Bestimmung jedoch die Anwendung der Offizialmaxime für sämtliche Belange des Eheschutzverfahrens ab. Diese Auslegung rügt der Beschwerdeführer als willkürlich.
2.1 Dem strittigen Gesetzesartikel lässt sich zunächst entnehmen, dass grundsätzlich in allen Streitsachen gemäss ZPO/AI die Dispositionsmaxime zur Anwendung gelangt (Abs. 1). Davon ausgenommen sind gemäss Absatz 2 die Ehesachen. Unter dem Begriff "Ehesachen" ist neben dem Scheidungsverfahren auch das Eheschutzverfahren zu subsumieren. Für diese Verfahren ist der Richter damit nicht an die Parteianträge gebunden, es gilt mithin die Offizialmaxime. Im Sinne einer Gegenausnahme der Dispositionsmaxime unterstellt sind jedoch die vermögensrechtlichen Ansprüche. Insoweit erscheint klar, dass für sämtliche vermögensrechtlichen Ansprüche in allen Ehesachen, damit auch im Eheschutzverfahren, die Dispositionsmaxime gilt.
2.2 Strittig ist jetzt jedoch die Bedeutung des Hinweises auf Art. 158 aZGB am Schluss von Art. 117 Abs. 2 ZPO/AI. Das Kantonsgericht hat daraus geschlossen, da sich Art. 158 aZGB ausschliesslich auf das Scheidungsverfahren beziehe, sei der Verweis so zu interpretieren, dass nur im Scheidungsverfahren, bezüglich vermögensrechtlichen Ansprüchen im Sinn von Art. 158 aZGB, die Dispositionsmaxime gelte. In allen übrigen Ehesachen, insbesondere im Eheschutzverfahren, finde e contrario die Offizialmaxime auch bei der vermögensrechtlichen Auseinandersetzung Anwendung. Eine Bindung des Richters an die Parteianträge sei damit nicht gegeben.
2.3 Art. 158 aZGB (aufgehoben per 31.12.1999) stellt für das (alte) Scheidungsverfahren, welches grundsätzlich vom kantonalen Prozessrecht geordnet wird, verschiedene Minimalanforderungen auf (Bühler/Spühler, Berner Kommentar, N. 15 zu Art. 158 aZGB; Lüchinger/Geiser, Basler Kommentar, 1996, N. 1 zu Art. 158 aZGB). Insbesondere sieht Ziff. 3 des genannten Artikels eine Einschränkung der Dispositionsmaxime vor und statuiert stattdessen in Bezug auf die scheidungsbegründenden Tatsachen die Offizialmaxime. Nicht umfasst von dieser Bestimmung sind jedoch die vermögens- und güterrechtlichen Folgen der Scheidung (Bühler/Spühler, a.a.O., N. 71 zu Art. 158 aZGB; Lüchinger/Geiser, a.a.O., N. 9 zu Art. 158 aZGB). Wenn man folglich den Klammerverweis auf Art. 158 aZGB rein auf den zweiten Satzteil von Art. 117 Abs. 2 ZPO/AI bezieht, ergibt dieser keinen Sinn, weil eben das Bundesrecht diesbezüglich keine ausdrückliche Regelung enthält. Ohnehin ist unklar, was das Kantonsgericht unter "vermögensrechtlichen Ansprüchen im Sinne von Art. 158 aZGB" verstanden haben will, begründet doch dieser Artikel keinerlei vermögensrechtliche Ansprüche.
Die vom Kantonsgericht vorgenommene Einschränkung der Dispositionsmaxime auf die vermögensrechtlichen Nebenfolgen der Scheidung einzig gestützt auf den Verweis auf Art. 158 aZGB ist damit, insbesondere angesichts des ansonsten klaren Wortlautes von Art.117 ZPO/AI, nicht nachvollziehbar.
2.4 Das Kantonsgericht verweist zudem zur Begründung der Ungleichbehandlung von vermögensrechtlichen Ansprüchen im Scheidungsverfahren und im Eheschutzverfahren auf Bühler/Spühler, welche ausführen, das Eheschutzverfahren könne seiner Natur und seinem Zweck nach eines starken Offizialeinschlages nicht entbehren (Bühler/Spühler, a.a.O., N. 38 zu Art. 158 aZGB). Aus dieser Erwägung lässt sich jedoch nur eine allfällig analoge Anwendung von Art. 158 aZGB für das Eheschutzverfahren ableiten. Hingegen lässt sich diesem Literaturzitat nicht entnehmen, dass im Eheschutzverfahren die Offizialmaxime stärker als im Scheidungsverfahren, insbesondere auch in Bezug auf vermögensrechtliche Ansprüche, Geltung haben soll.
2.5 Unbehelflich ist auch der Verweis des Kantonsgerichts auf Art. 176 Abs. 3 ZGB. Die uneingeschränkte Geltung der Offizialmaxime bezüglich der Kinderbelange ist zwar unstreitig (<ref-ruling> E. 1 S.203; <ref-ruling> E. 3.1 S. 412). Jedoch hat das Bundesgericht erst kürzlich entschieden, dass Ehegatte und Kinder über selbstständige Unterhaltsansprüche mit je eigenem rechtlichen Schicksal verfügen (<ref-ruling> E.2.1.1 und 2.1.2 S. 419 f.). Damit hat die für die Kinderbelange geltende Offizialmaxime keinen Einfluss auf die für die Unterhaltsbeiträge des Ehegatten zur Anwendung gelangende Prozessmaxime.
2.5 Unbehelflich ist auch der Verweis des Kantonsgerichts auf Art. 176 Abs. 3 ZGB. Die uneingeschränkte Geltung der Offizialmaxime bezüglich der Kinderbelange ist zwar unstreitig (<ref-ruling> E. 1 S.203; <ref-ruling> E. 3.1 S. 412). Jedoch hat das Bundesgericht erst kürzlich entschieden, dass Ehegatte und Kinder über selbstständige Unterhaltsansprüche mit je eigenem rechtlichen Schicksal verfügen (<ref-ruling> E.2.1.1 und 2.1.2 S. 419 f.). Damit hat die für die Kinderbelange geltende Offizialmaxime keinen Einfluss auf die für die Unterhaltsbeiträge des Ehegatten zur Anwendung gelangende Prozessmaxime.
3. Zusammenfassend ist somit festzuhalten, dass sich die kantonsgerichtliche Auslegung von Art. 117 ZPO/AI als unhaltbar erweist. Stattdessen ist der Auffassung des Beschwerdeführers zu folgen, wonach gemäss willkürfreier Anwendung der genannten Bestimmung in Bezug auf die vermögensrechtlichen Ansprüche auch im Eheschutzverfahren die Dispositionsmaxime zur Anwendung kommt und der Richter folglich an die Parteianträge gebunden ist. Die Erhöhung des geschuldeten Unterhaltsbeitrages über den von der Beschwerdegegnerin geforderten Betrag durch das Kantonsgericht ist folglich willkürlich. Das angefochtene Urteil ist insoweit aufzuheben.
Bei diesem Verfahrensausgang kann offen bleiben, ob die Dispositionsmaxime in Bezug auf die Unterhaltsbeiträge des Ehegatten nicht ohnehin abschliessend durch das Bundesrecht geregelt wird.
Bei diesem Verfahrensausgang kann offen bleiben, ob die Dispositionsmaxime in Bezug auf die Unterhaltsbeiträge des Ehegatten nicht ohnehin abschliessend durch das Bundesrecht geregelt wird.
4. Damit wird die Beschwerdegegnerin grundsätzlich kosten- und entschädigungspflichtig (Art. 156 Abs. 1 und Art. 159 Abs. 2 OG). Beide Parteien haben ein Gesuch um unentgeltliche Rechtspflege gestellt, deren Voraussetzungen (Art. 152 OG) erfüllt sind, soweit das Gesuch des obsiegenden Beschwerdeführers nicht ohnehin gegenstandslos geworden ist. Da beide Parteien offensichtlich nicht über ausreichende Mittel für die Bestreitung der Prozesskosten verfügen, ist der Rechtsbeistand des Beschwerdeführers ohne Vorbehalt der Einbringlichkeit direkt aus der Bundesgerichtskasse zu entschädigen (Art. 152 Abs. 2 OG). | Demnach erkennt das Bundesgericht:
Demnach erkennt das Bundesgericht:
1. Die staatsrechtliche Beschwerde wird gutgeheissen und das Urteil des Kantonsgerichts Appenzell I.Rh., der Präsident als Einzelrichter, vom 11. Juni 2003 wird aufgehoben.
1. Die staatsrechtliche Beschwerde wird gutgeheissen und das Urteil des Kantonsgerichts Appenzell I.Rh., der Präsident als Einzelrichter, vom 11. Juni 2003 wird aufgehoben.
2. 2.1 Das Gesuch um unentgeltliche Rechtspflege des Beschwerdeführers wird gutgeheissen, und Rechtsanwalt Christian Boll wird ihm als unentgeltlicher Rechtsbeistand beigegeben.
2.2 Das Gesuch um unentgeltliche Rechtspflege der Beschwerdegegnerin wird gutgeheissen, und Rechtsanwalt Thomas Frey wird ihr als unentgeltlicher Rechtsbeistand beigegeben.
2.2 Das Gesuch um unentgeltliche Rechtspflege der Beschwerdegegnerin wird gutgeheissen, und Rechtsanwalt Thomas Frey wird ihr als unentgeltlicher Rechtsbeistand beigegeben.
3. Die Gerichtsgebühr von Fr. 2'000.-- wird der Beschwerdegegnerin auferlegt, einstweilen jedoch auf die Bundesgerichtskasse genommen.
3. Die Gerichtsgebühr von Fr. 2'000.-- wird der Beschwerdegegnerin auferlegt, einstweilen jedoch auf die Bundesgerichtskasse genommen.
4. 4.1 Rechtsanwalt Christian Boll wird aus der Bundesgerichtskasse ein Honorar von Fr. 1'500.-- ausgerichtet.
4.2 Rechtsanwalt Thomas Frey wird aus der Bundesgerichtskasse ein Honorar von Fr. 1'000.-- ausgerichtet.
4.2 Rechtsanwalt Thomas Frey wird aus der Bundesgerichtskasse ein Honorar von Fr. 1'000.-- ausgerichtet.
5. Dieses Urteil wird den Parteien und dem Kantonsgericht Appenzell I.Rh., der Präsident als Einzelrichter, schriftlich mitgeteilt.
Lausanne, 10. September 2003
Im Namen der II. Zivilabteilung
des Schweizerischen Bundesgerichts
Der Präsident: Die Gerichtsschreiberin: | CH_BGer_005 | Federation | null | null | null | civil_law | nan | ['9bce7c24-c20b-41c5-98ec-a5a698bd4485', '46fd275d-1735-4aa0-86c1-b831793c4767', '8c66ad5c-65f0-4c5d-9556-416d13f68dbb', 'b079935f-f014-46a4-a48d-647d0edcc06c'] | [] |
0bbe0fd8-12b1-4c71-9310-8108e4a038a4 | 2,011 | de | Nach Einsicht
in die Beschwerde des S._ und der T._ vom 3. Ja-nuar 2011 (Datum des Poststempels) gegen den Entscheid des Verwaltungsgerichts des Kantons St. Gallen vom 30. November 2010 und das Gesuch um unentgeltliche Prozessführung,
in die Verfügung des Bundesgerichts vom 5. Januar 2011, wonach die Beschwerde die gesetzlichen Formerfordernisse nicht zu erfüllen scheint und eine Verbesserung nur innert der Beschwerdefrist möglich ist,
in die daraufhin von S._ und T._ dem Bundesgericht zugestellte Eingabe vom 7. Januar 2011, | in Erwägung,
dass ein Rechtsmittel gemäss Art. 42 Abs. 1 und 2 BGG unter anderem die Begehren und deren Begründung mit Angabe der Beweismittel zu enthalten hat, wobei im Rahmen der Begründung in gedrängter Form darzulegen ist, inwiefern der angefochtene Akt Recht verletzt; <ref-law> nennen dabei die vor Bundesgericht zulässigen Beschwerdegründe,
dass bei Beschwerden, die sich - wie vorliegend - gegen einen in Anwendung kantonalen Rechts ergangenen Entscheid richten, die Verletzung blossen kantonalen Rechts keinen selbstständigen Beschwerdegrund bildet; vielmehr hat die Beschwerde führende Person darzulegen, inwiefern der beanstandete Akt gegen verfassungsmässige Rechte verstossen soll (<ref-ruling> E. 1 S. 95),
dass hinsichtlich der Verletzung von Grundrechten (einschliesslich der willkürlichen Anwendung von kantonalem Recht und Willkür bei der Sachverhaltsfeststellung; <ref-ruling> E. 2.2 S. 246; <ref-ruling> E. 1.4.3 S. 255) der in <ref-law> verankerte Grundsatz der Rechtsanwendung von Amtes wegen nicht gilt, weshalb insofern eine qualifizierte Rügepflicht besteht (<ref-law>; BGE <ref-ruling> E. 1.4.2 S. 254; vgl. auch <ref-ruling> ff.),
dass es daher der Beschwerde führenden Person obliegt (entsprechend den altrechtlichen Begründungsanforderungen, die nach Art. 90 Abs. 1 lit. b OG für die staatsrechtliche Beschwerde gegolten haben), klar und detailliert anhand der Erwägungen des angefochtenen Entscheids darzulegen, welche verfassungsmässigen Rechte und inwiefern sie durch den kantonalen Entscheid verletzt worden sind (vgl. <ref-ruling> E. 2.2 S. 246 mit weiteren Hinweisen),
dass die Eingaben vom 3. und 7. Januar 2011 den vorerwähnten Anforderungen offensichtlich nicht genügen, indem namentlich nicht anhand der vorinstanzlichen Erwägungen aufgezeigt wird, welche verfassungsmässigen Rechte und inwiefern diese durch das angefochte-ne Urteil des kantonalen Gerichts verletzt worden sein sollen - der blosse Hinweis auf die Verletzung des rechtlichen Gehörs vermag nichts zu ändern - , wobei die Beschwerde insbesondere die ge-setzlichen Erfordernisse der qualifizierten Rügepflicht nicht erfüllt,
dass deshalb, bei allem Verständnis für die Lage der Beschwerde- führer, kein gültiges Rechtsmittel eingereicht worden ist, obwohl das Bundesgericht die Beschwerdeführer auf die entsprechenden Anforderungen an Beschwerden und die nur innert der Rechtsmittelfrist noch bestehende Möglichkeit einer Verbesserung der Eingabe in der Verfügung vom 5. Januar 2011 eigens hingewiesen hatte,
dass somit auf die - offensichtlich unzulässige - Beschwerde in Anwendung von <ref-law> nicht eingetreten werden kann,
dass es sich bei den gegebenen Verhältnissen rechtfertigt, von der Erhebung von Gerichtskosten für das bundesgerichtliche Verfahren umständehalber abzusehen (<ref-law>), weshalb sich das Begehren um unentgeltliche Prozessführung als gegenstandslos erweist,
dass in den Fällen des <ref-law> das vereinfachte Verfahren zum Zuge kommt und der Abteilungspräsident zuständig ist, | erkennt der Präsident:
1. Auf die Beschwerde wird nicht eingetreten.
2. Es werden keine Gerichtskosten erhoben.
3. Dieses Urteil wird den Parteien und dem Verwaltungsgericht des Kantons St. Gallen schriftlich mitgeteilt.
Luzern, 26. Januar 2011
Im Namen der I. sozialrechtlichen Abteilung
des Schweizerischen Bundesgerichts
Der Präsident: Der Gerichtsschreiber:
Ursprung Batz | CH_BGer_008 | Federation | null | null | null | social_law | nan | ['9b7a399d-4bfc-403f-86c3-200e2cedc0d0', '4bf28569-00fb-4ddd-9083-fc2bf8f5f9cc', '6d21b282-3b23-41dd-9350-6ba5386df9b1', '6d21b282-3b23-41dd-9350-6ba5386df9b1', '16fef75e-e8d5-4a51-8230-a9ca3676c8a9', '4bf28569-00fb-4ddd-9083-fc2bf8f5f9cc'] | ['75488867-c001-4eb9-93b9-04264ea91f55', '6ab38922-6309-4021-83cc-56d776d7a332', 'e6b06567-1236-4210-adb3-e11c26e497d5'] |
0bbe1d78-a535-41c0-8219-6c11603c77f0 | 2,010 | de | Sachverhalt:
A. A.a Der 1976 geborene N._ arbeitete im Bereich Organisation und Auslieferung bei der Firma P._ GmbH und war in dieser Eigenschaft bei den Winterthur Versicherungen (nunmehr AXA Versicherungen AG; nachfolgend AXA) gegen die Folgen von Berufs- und Nichtberufsunfällen versichert. Am 26. Februar 2007 rutschte er beim Tragen eines Kartons mit Getränken auf einer Rampenkante aus und setzte stehend stark auf die schräge Bodenkonsole auf. Er verspürte sofort einen starken Schmerz im unteren Teil des Rückens. Der am 14. März 2007 aufgesuchte Dr. med. H._, Facharzt für Neurologie FMH, stellte nach Konsultation eines Computertomogramms, welches eine kleine, flache, mediane, subligamentäre Discushernie L4/L5 mit lokaler Impression des Duralsacks, jedoch ohne Nachweis einer Neurokompression zeigte, die Diagnose einer posttraumatischen Lumbago bei einer Diskushernie ohne Nervenkompression. In der Folge bestand eine Arbeitsunfähigkeit in wechselnden Graden. Mit Verfügung vom 23. Juli 2007 verneinte die AXA ihre Leistungspflicht mit der Begründung, die Beschwerden in Form einer Lumbago und die diagnostizierte Diskushernie seien nicht mit überwiegender Wahrscheinlichkeit auf das Ereignis vom 26. Februar 2007 zurückzuführen. Auf Einsprache hin bejahte die Unfallversicherung ihre Leistungspflicht mit Entscheid vom 28. November 2007 für die Zeit vom 26. Februar bis 31. Mai 2007; dies mit der Begründung, die Diskushernie sei zwar nicht durch den Unfall verursacht, indessen symptomatisch geworden. Diese Symptomatik sei nach Ablauf von längstens drei Monaten als verselbständigt zu betrachten, womit der Status quo sine erreicht sei und der natürliche Kausalzusammenhang entfalle. Der Einspracheentscheid wurde rechtskräftig.
A.b Mit Eingabe vom 4. Februar 2008 ersuchte N._ um prozessuale Revision des Einspracheentscheides vom 28. November 2007. Er berief sich auf einen Arztbericht des Dr. med. E._, Facharzt für orthopädische Chirurgie und Traumatologie des Bewegungsapparates FMH, vom 1. Februar 2008, worin dieser die Diagnose einer interspinalen Traumatisierung L4/5 bei Kontusion in Hyperextension am 26. Februar 2007 stellte. Die ursprüngliche Diagnose der behandelnden Ärzte und damit auch die angewendeten Therapien seien nicht richtig gewesen. Die AXA trat auf das Revisionsgesuch mit Verfügung vom 19. Februar 2008 nicht ein, da ihres Erachtens keine neuen erheblichen Tatsachen vorlägen.
B. Das Sozialversicherungsgericht Basel-Stadt hiess die gegen die Verfügung vom 19. Februar 2008 erhobene Beschwerde mit Entscheid vom 26. März 2009 in dem Sinne gut, als es die Unfallversicherung anwies, auf das Gesuch um prozessuale Revision einzutreten und die Sache im Sinne der Erwägungen weiter abzuklären.
C. Die AXA führt gegen den kantonalen Entscheid Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten und beantragt dessen Aufhebung.
N._ und das Bundesamt für Gesundheit verzichten auf Vernehmlassung. | Erwägungen:
1. Die Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten kann wegen Rechtsverletzung gemäss Art. 95 und Art. 96 BGG erhoben werden. Im Beschwerdeverfahren um die Zusprechung oder Verweigerung von Geldleistungen der Militär- oder Unfallversicherung ist das Bundesgericht nicht an die vorinstanzliche Feststellung des rechtserheblichen Sachverhalts gebunden (Art. 97 Abs. 2 und Art. 105 Abs. 3 BGG).
2. Das Bundesgericht hat im Entscheid 8C_121/2009 E. 3 vom 26. Juni 2009 (SVR 2009 UV 60 S. 212) festgehalten, dass die Revision eines Einspracheentscheides durch eine neue Verfügung zu erfolgen hat, die wiederum der Einsprache unterliegt.
Der Versicherte gelangte der Rechtsmittelbelehrung in der Verfügung vom 19. Februar 2008 folgend mit Eingabe vom 28. März 2008 direkt an das Sozialversicherungsgericht Basel-Stadt, welches diese als Beschwerde entgegennahm. Vorliegend kann aus Gründen der Prozessökonomie ausnahmsweise davon abgesehen werden, den kantonalen Entscheid einzig wegen des fehlerhaften Instanzenzuges aufzuheben und an die AXA zurückzuweisen, damit diese einen Einspracheentscheid über das Eintreten auf das Revisionsbegehren erlässt.
3. Streitig und zu prüfen ist, ob die Beschwerdeführerin mit Blick auf den Bericht des Dr. med. E._ vom 1. Februar 2008 auf das Revisionsgesuch des Versicherten vom 4. Februar 2008 einzutreten und weitere Abklärungen über den natürlichen Kausalzusammenhang zwischen den von ihm geltend gemachten Beschwerden und dem Unfall vom 26. Februar 2007 vorzunehmen hat.
4. Die Vorinstanz hat die Rechtsgrundlagen für die Beurteilung der Streitsache zutreffend dargelegt. Das betrifft insbesondere die Bestimmungen über die prozessuale Revision (Art. 53 Abs. 1 ATSG) und die Wiedererwägung (Art. 53 Abs. 2 ATSG) rechtskräftiger Verfügungen und Einspracheentscheide mit der dazu ergangenen Rechtsprechung. Richtig sind auch die Erwägungen über die für einen Leistungsanspruch aus der obligatorischen Unfallversicherung erforderlichen kausalen Zusammenhänge und über die zu beachtenden Beweisgrundsätze. Darauf wird verwiesen.
5. Nach Art. 53 Abs. 1 ATSG müssen formell rechtskräftige Verfügungen und Einspracheentscheide in Revision gezogen werden, wenn die versicherte Person oder der Versicherungsträger nach deren Erlass erhebliche neue Tatsachen entdeckt oder Beweismittel auffindet, deren Beibringung zuvor nicht möglich war.
Als "neu" gelten Tatsachen, welche sich zwar vor Erlass der formell rechtskräftigen Verfügung oder des Einspracheentscheids verwirklicht haben, dem Gesuchsteller trotz hinreichender Sorgfalt jedoch nicht bekannt waren (Urteil U 22/07 vom 6. September 2007 E. 4.1 mit Hinweisen). Das revisionsweise vorgebrachte Element, welches lediglich eine neue Würdigung einer bereits bekannten Tatsache beinhaltet, rechtfertigt keine prozessuale Revision (vgl. UELI KIESER, ATSG-Kommentar, 2. Aufl. 2009, N. 14 zu Art. 53 ATSG mit Hinweis auf <ref-ruling> E. 5b S. 358). Die neuen Tatsachen müssen zudem nach dem Wortlaut von Art. 53 Abs. 1 ATSG "erheblich" ("important", "rilevante") sein. Eine neue Tatsache ist jedenfalls nur dann im Sinne von Art. 53 Abs. 1 ATSG erheblich, wenn sie die tatsächliche Grundlage der Verfügung oder des Einspracheentscheids so zu ändern vermag, dass bei zutreffender rechtlicher Würdigung ein anderer Entscheid resultiert (vgl. REAS 2005 S. 242, I 183/04 E. 2.2, sowie Urteile U 22/07 vom 6. September 2007 E. 4.1 und U 68/06 vom 4. Januar 2007 E. 2.2; vgl. auch UELI KIESER, a.a.O., N. 13 zu Art. 53 ATSG, und KARIN SCHERRER, in: Waldmann/Weissenberger [Hrsg.], Praxiskommentar zum Bundesgesetz über das Verwaltungsverfahren, Zürich 2009, N. 25 zu Art. 66 VwVG).
Neue Beweismittel haben entweder dem Beweis der die Revision begründenden neuen erheblichen Tatsachen oder dem Beweis von Tatsachen zu dienen, die zwar bekannt gewesen, zum Nachteil des Gesuchstellers aber unbewiesen geblieben sind. Sollen bereits vorgebrachte Tatsachen mit neuen Mitteln bewiesen werden, hat der Gesuchsteller auch darzutun, dass er die Beweismittel im früheren Verfahren nicht beibringen konnte.
6. Das kantonale Gericht hat nach umfassender und zutreffender Würdigung der medizinischen Aktenlage festgestellt, dass der vom Versicherten eingereichte neue Arztbericht des Dr. med. E._ vom 1. Februar 2008 hinsichtlich der Diagnosestellung mit demjenigen des Dr. med. H._ - auf welche sich die beratenden Ärzte der Beschwerdeführerin in ihren Aktenberichten gestützt haben - nicht übereinstimmt, weshalb von einem neuen ärztlichen Befund auszugehen ist.
Die Beschwerde führende Unfallversicherung bringt dagegen vor, Dr. med. E._ ziehe aus der beim Patienten festgestellten Symptomkonstellation lediglich andere Schlussfolgerungen, was nichts anderes als eine andere Bewertung desselben Sachverhaltes sei. Dies genüge nicht, um eine neue erhebliche Tatsache im Sinne von Art. 53 Abs. 1 ATSG zu beweisen. Darüber hinaus äussere sich Dr. med. E._ nicht zum natürlichen Kausalzusammenhang. Die Diagnose des Dr. med. E._ sei nicht geeignet, die tatsächliche Grundlage des Einspracheentscheid vom 28. November 2007 in dem Sinne zu ändern, dass eine erneute Entscheidfindung zu einem anderen Resultat führen würde.
7. 7.1 Der Einspracheentscheid der Beschwerdeführerin vom 28. November 2007, gegen welchen sich das Revisionsgesuch des Versicherten vom 4. Februar 2008 richtet, basiert auf der Diagnose einer Diskushernie, die durch das Unfallereignis symptomatisch geworden sei (Einspracheentscheid Ziffer 2.4). Zudem geht die Beschwerdeführerin davon aus, dass durch den Unfall keine richtunggebende strukturelle Veränderungen verursacht wurden. Sie stützt sich dabei auf die Stellungnahme ihres beratenden Arztes Dr. med. A._, der seinerseits das Unfallgeschehen in seinem auf den ihm vorgelegten Akten beruhenden Bericht als "eigentliches Verhebetrauma" qualifiziert. Seine Einschätzungen stützt er auf den Umstand, dass "unfallkausale strukturelle Schädigungen nicht vorliegen". Demgegenüber geht Dr. med. E._ in seinem Bericht vom 1. Februar 2008 davon aus, dass das Sturzereignis zu einer "Verletzung der interspinalen Strukturen L4/5" geführt habe. Stützt man sich auf diese ärztliche Stellungnahme, die auf eigenen Untersuchungen beruht, ist den Ausführungen des Dr. med. A._ der Boden entzogen, weil eben gerade "strukturelle Schädigungen" vorliegen. Dr. med. E._ geht also im Gegensatz zu den die Beschwerdeführerin beratenden Ärzten nicht davon aus, dass die geltend gemachten Beschwerden des Versicherten von seiner Diskushernie herrühren, sondern eine interspinale Verletzung vorliegt. Auch hinsichtlich des Unfallhergangs bestehen zwischen den Berichten des Dr. med. A._ einerseits und des Dr. med. E._ andererseits diametral entgegengesetzte Vorstellungen. Ersterer legt seiner Beurteilung ein Verhebetrauma zu Grunde und letzterer geht davon aus, die Verletzung (Quetschung) sei durch den Aufprall auf das Gesäss verursacht worden.
7.2 Der Einspracheentscheid vom 28. November 2007 beruht auch hinsichtlich des von der Beschwerdeführerin für die Dauer von drei Monaten anerkannten natürlichen Kausalzusammenhanges zwischen dem Unfall und den geltend gemachten Beschwerden auf der Beurteilung des Dr. med. A._. Dieser nimmt an ("ist davon auszugehen"), es habe ein Verhebetrauma stattgefunden, welches für sich genommen nach einigen Wochen bis Monaten (3 Monate) ausheile. Danach sei eine Unfallkausalität strikt abzulehnen. Ist die von Dr. med. E._ festgestellte Verletzung jedoch nicht durch ein Verhebetrauma verursacht worden, wovon er in seinem Bericht ausgeht, besteht auch für die auf einer medizinischen Erfahrung über den Heilverlauf eines Verhebetraumas basierende Kausalitätsbeurteilung kein Raum mehr. Dem Einspracheentscheid wird also die Grundlage entzogen.
Damit steht fest, dass die Berichte des Dr. med. E._ geeignet sein können, den Einspracheentscheid in Revision zu ziehen. Auf das Revisionsgesuch ist daher einzutreten und es sind die nötigen weiteren Abklärungen zu tätigen. Das kantonale Gericht hat die Sache daher zu Recht zu diesem Zweck an die Unfallversicherung zurückgewiesen.0
8. Die Gerichtskosten werden der Beschwerdeführerin als unterliegender Partei auferlegt (Art. 66 Abs. 1 BGG). | Demnach erkennt das Bundesgericht:
1. Die Beschwerde wird abgewiesen.
2. Die Gerichtskosten von Fr. 750.- werden der Beschwerdeführerin auferlegt.
3. Dieses Urteil wird den Parteien, dem Sozialversicherungsgericht Basel-Stadt und dem Bundesamt für Gesundheit schriftlich mitgeteilt.
Luzern, 20. Juli 2010
Im Namen der I. sozialrechtlichen Abteilung
des Schweizerischen Bundesgerichts
Der Präsident: Die Gerichtsschreiberin:
Ursprung Schüpfer | CH_BGer_008 | Federation | null | null | null | social_law | nan | ['bc9afd25-298b-4d8b-8330-5d62fdb3b995'] | [] |
0bbeb813-4f6d-4689-a7fb-db012c0fb3d0 | 2,006 | de | Sachverhalt:
Sachverhalt:
A. Die IV-Stelle des Kantons Thurgau verneinte nach Abklärung der medizinischen Verhältnisse einen Anspruch auf Invalidenrente des 1958 geborenen V._ (Verfügung vom 15. August 2005; Einspracheentscheid vom 29. November 2005). Die Einsprache gegen die ebenfalls am 15. August 2005 erlassene Verfügung, mit welcher die IV-Stelle auch einen Anspruch auf berufliche Eingliederungsmassnahmen verneinte, hiess sie insoweit gut, dass sie die Sache zur weiteren Abklärung und anschliessender Neubeurteilung im Sinne der Erwägungen zurückwies (Einspracheentscheid vom 29. November 2005).
A. Die IV-Stelle des Kantons Thurgau verneinte nach Abklärung der medizinischen Verhältnisse einen Anspruch auf Invalidenrente des 1958 geborenen V._ (Verfügung vom 15. August 2005; Einspracheentscheid vom 29. November 2005). Die Einsprache gegen die ebenfalls am 15. August 2005 erlassene Verfügung, mit welcher die IV-Stelle auch einen Anspruch auf berufliche Eingliederungsmassnahmen verneinte, hiess sie insoweit gut, dass sie die Sache zur weiteren Abklärung und anschliessender Neubeurteilung im Sinne der Erwägungen zurückwies (Einspracheentscheid vom 29. November 2005).
B. Gegen die zwei Einspracheentscheide liess V._ Beschwerde führen, welche die AHV/IV-Rekurskommission des Kantons Thurgau, soweit darauf einzutreten war, teilweise mit der Feststellung guthiess, dass der Beschwerdeführer ab 1. Dezember 2003 Anspruch auf eine Viertelsrente hat (Entscheid vom 3. März 2006).
B. Gegen die zwei Einspracheentscheide liess V._ Beschwerde führen, welche die AHV/IV-Rekurskommission des Kantons Thurgau, soweit darauf einzutreten war, teilweise mit der Feststellung guthiess, dass der Beschwerdeführer ab 1. Dezember 2003 Anspruch auf eine Viertelsrente hat (Entscheid vom 3. März 2006).
C. Mit Verwaltungsgerichtsbeschwerde lässt V._ beantragen, unter Aufhebung des vorinstanzlichen Entscheids sei ihm eine ganze Rente zuzusprechen und es sei "das Verfahren betreffend Eingliederungsmassnahmen im Sinne der Erwägungen zur Neubeurteilung zurückzuweisen".
Die IV-Stelle schliesst auf Abweisung der Verwaltungsgerichtsbeschwerde. Das Bundesamt für Sozialversicherung verzichtet auf eine Vernehmlassung. | Das Eidg. Versicherungsgericht zieht in Erwägung:
Das Eidg. Versicherungsgericht zieht in Erwägung:
1. Hinsichtlich der - nicht im Rechtsbegehren, aber in der Begründung der Beschwerde - geltend gemachten Schadenersatzpflicht nach <ref-law> fehlt es an einem Anfechtungsobjekt, weshalb insoweit auf die Verwaltungsgerichtsbeschwerde nicht einzutreten ist.
1. Hinsichtlich der - nicht im Rechtsbegehren, aber in der Begründung der Beschwerde - geltend gemachten Schadenersatzpflicht nach <ref-law> fehlt es an einem Anfechtungsobjekt, weshalb insoweit auf die Verwaltungsgerichtsbeschwerde nicht einzutreten ist.
2. 2.1 Die Vorinstanz ist auf den Antrag des Beschwerdeführers, der Einspracheentscheid der IV-Stelle vom 29. November 2005 (mit welchem die Sache zur weiteren Abklärung eines Anspruchs auf berufliche Eingliederungsmassnahmen zurückgewiesen wurde) sei mit verbindlichen Anweisungen an die Verwaltung zu ergänzen, nicht eingetreten, weil kein schutzwürdiges Interesse an dessen Aufhebung oder Änderung bestehe.
2.2 Gemäss <ref-law> ist zur kantonalen Beschwerde berechtigt, wer durch die angefochtene Verfügung oder den Einspracheentscheid berührt ist und ein schutzwürdiges Interesse an deren Aufhebung oder Änderung hat. Die zum gleichlautenden Art. 103 lit. a OG ergangene Rechtsprechung betrachtet als schutzwürdiges Interesse jedes praktische oder rechtliche Interesse, welches eine von einer Verfügung betroffene Person an deren Änderung oder Aufhebung geltend machen kann. Dieses besteht somit im praktischen Nutzen, den die Gutheissung der Beschwerde dem Verfügungsadressaten verschaffen würde, oder - anders ausgedrückt - im Umstand, einen Nachteil wirtschaftlicher, ideeller, materieller oder anderweitiger Natur zu vermeiden (<ref-ruling> Erw. 2b, 110 V 150 Erw. 2c, 109 V 59 Erw. 1, je mit Hinweisen; ARV 1995 Nr. 23 S. 134 Erw. 1b).
Kein solches Interesse ist gegeben, wenn die Vorinstanz den Anträgen des Gesuchstellers vollumfänglich entsprochen hat, da er mit der Beschwerde nicht mehr erreichen könnte, als ihm aufgrund des Entscheides der unteren Instanz zusteht. In einem solchen Fall ist er nicht beschwert, weshalb es grundsätzlich an einem prozessual ausreichenden Interesse an der Weiterverfolgung seiner Begehren vor der Rechtsmittelinstanz fehlt (<ref-ruling>; Gygi, Bundesverwaltungsrechtspflege, Bern 1983, S. 155).
2.3 Im Einspracheverfahren stellte der Beschwerdeführer den Eventualantrag, es seien ihm "berufliche Massnahmen im Sinne von Arbeitsvermittlung" zuzusprechen. Die IV-Stelle kam zum Schluss, im Verwaltungsverfahren sei der Anspruch auf berufliche Eingliederungsmassnahmen nicht abgeklärt worden. Sie wies daher die Sache in diesem Punkt in Gutheissung der Einsprache zur weiteren Abklärung und neuer Verfügung im Sinne der Erwägungen zurück. In den Erwägungen führte sie aus, es gehe nicht an, den Anspruch auf berufliche Massnahmen mit der Begründung abzuweisen, der Einsprecher sei im bisherigen Beruf angelernt, und es sei ihm zumutbar, eine angepasste leichte Tätigkeit ohne Umschulungsmassnahme anzunehmen oder auszuführen. Damit hat sie dem Begehren des Versicherten im Wesentlichen entsprochen, was nicht bestritten ist. Unter den gegebenen Umständen liefe das in der kantonalen Beschwerde geltend gemachte Vorbringen, die Invalidenversicherung sei anzuweisen, die versicherte Person mit verstärkten Anstrengungen als nach bisheriger Praxis einzugliedern, auf eine unzulässige antizipierte Beweiswürdigung hinaus. Andererseits ist nicht ersichtlich, inwiefern dem Beschwerdeführer ein Nachteil erwächst, wenn im Rückweisungsentscheid der IV-Stelle keine Anweisung enthalten ist, innerhalb welchen Zeitraums die angeordneten Abklärungen zu erfolgen haben. Sollte die Verwaltung untätig bleiben, steht es dem Beschwerdeführer frei, eine Rechtsverzögerungs-, Rechtsverweigerungs- oder allenfalls eine Aufsichtsbeschwerde bei der zuständigen Behörde einzureichen. Zudem verhält sich der Beschwerdeführer widersprüchlich, wenn er einerseits beanstandet, die Eingliederungsmassnahmen seien - mit anderer Gewichtung als nach bisheriger Praxis - zu prüfen, zugleich aber in seiner Beschwerde am Eidgenössischen Versicherungsgericht eine ganze Rente beantragt und dies damit begründet, eine Eingliederung sei heute nicht mehr möglich. Der vorinstanzliche Nichteintretensentscheid ist nach dem Gesagten nicht zu beanstanden.
2.4 Mangels eines entsprechenden Anfechtungsobjekts ist auch auf den letztinstanzlich gestellten Antrag, das Verfahren sei betreffend Eingliederungsmassnahmen im Sinne der Erwägungen zur Neubeurteilung zurückzuweisen, nicht einzutreten.
2.4 Mangels eines entsprechenden Anfechtungsobjekts ist auch auf den letztinstanzlich gestellten Antrag, das Verfahren sei betreffend Eingliederungsmassnahmen im Sinne der Erwägungen zur Neubeurteilung zurückzuweisen, nicht einzutreten.
3. Zu prüfen bleibt im Folgenden einzig die Frage der Rente.
3.1 Das kantonale Gericht hat die gesetzlichen Grundlagen über die Bestimmungen des Invaliditätsgrades (<ref-law>) und die Rentenabstufung (<ref-law> in der seit In-Kraft-Treten der 4. IVG-Revision am 1. Januar 2004 geltenden Fassung) zutreffend wiedergegeben. Richtig sind auch die Ausführungen zu den Grundsätzen über den Beweiswert und die Beweiswürdigung ärztlicher Gutachten und Berichte. Darauf wird verwiesen.
3.2 Die Vorinstanz hat in einlässlicher Würdigung der medizinischen Unterlagen erkannt, dass zur Beurteilung der Arbeitsunfähigkeit auf das Gutachten der Klinik K._, vom 17. Dezember 2004 abzustellen ist, wo neben den medizinischen Untersuchungen auch eine Evaluation der funktionellen Leistungsfähigkeit (EFL) durchgeführt wurde. Danach leidet der Beschwerdeführer im Wesentlichen an einem chronischen lumbospondylogenen sowie zervikobrachialen Schmerzsyndrom links und ausgeprägtem Fear-Advoidence-Verhalten. Er ist beim Stossen und Ziehen von Lasten, langem Gehen, Bücken, vorgeneigten Sitzen und Stehen sowie wiederholten Kniebeugen eingeschränkt. Die bisherige Tätigkeit (Bedienung einer Papierpresse mit Einlegen und Entnehmen schwerer Papierrollen, Ziehen und Stossen beladener Palette und längerem vorgeneigtem Stehen) ist ihm nicht mehr zumutbar; hingegen vermag er mindestens sehr leichte wechselbelastende Tätigkeiten, bei welchen das Heben und Tragen von Gewichten über 2.5 kg vermieden werden kann, und die kein häufiges Arbeiten über Kopf erfordern, ganztägig zu verrichten, wobei wegen der Notwendigkeit, vermehrt Pausen einlegen zu müssen, eine Leistungseinschränkung von 30 % besteht.
3.3 Entgegen dem Vorbringen in der Verwaltungsgerichtsbeschwerde hat die Vorinstanz die Gründe dargelegt, weshalb sie zur Beurteilung der Arbeitsunfähigkeit nicht auf den Bericht des Dr. med. G._, FMH für Innere Medizin, speziell Rheumakrankheiten, vom 15. September 2005 abgestellt hat. Diese überzeugende Beweiswürdigung wird durch die Aussage, Dr. med. G._ habe die genannte Stellungnahme "offenbar verfasst, ohne ... die bisherigen Unterlagen beizuziehen", nicht geschmälert. Damit hat das kantonale Gericht einzig zum Ausdruck gebracht, dass dieser Arzt (bei im Wesentlichen gleichlautenden Befunden und Diagnosen) nicht erläuterte, weshalb er die Arbeitsunfähigkeit abweichend vom Gutachten der Klinik K._ einschätzte. Eine erhebliche Verschlechterung des Gesundheitszustandes ist dem Bericht des Dr. med. G._ nicht zu entnehmen. Die Vorinstanz hat daher zu Recht, ohne den Gehörsanspruch des Beschwerdeführers zu verletzen, von der Einholung eines Obergutachtens abgesehen.
3.3 Entgegen dem Vorbringen in der Verwaltungsgerichtsbeschwerde hat die Vorinstanz die Gründe dargelegt, weshalb sie zur Beurteilung der Arbeitsunfähigkeit nicht auf den Bericht des Dr. med. G._, FMH für Innere Medizin, speziell Rheumakrankheiten, vom 15. September 2005 abgestellt hat. Diese überzeugende Beweiswürdigung wird durch die Aussage, Dr. med. G._ habe die genannte Stellungnahme "offenbar verfasst, ohne ... die bisherigen Unterlagen beizuziehen", nicht geschmälert. Damit hat das kantonale Gericht einzig zum Ausdruck gebracht, dass dieser Arzt (bei im Wesentlichen gleichlautenden Befunden und Diagnosen) nicht erläuterte, weshalb er die Arbeitsunfähigkeit abweichend vom Gutachten der Klinik K._ einschätzte. Eine erhebliche Verschlechterung des Gesundheitszustandes ist dem Bericht des Dr. med. G._ nicht zu entnehmen. Die Vorinstanz hat daher zu Recht, ohne den Gehörsanspruch des Beschwerdeführers zu verletzen, von der Einholung eines Obergutachtens abgesehen.
4. Zu prüfen sind schliesslich die erwerblichen Auswirkungen der 30%-igen Arbeitsunfähigkeit.
4.1 Der Beschwerdeführer macht im Wesentlichen geltend, angesichts seiner gesundheitlichen Einschränkungen und der strukturellen Veränderungen auf dem Arbeitsmarkt seien für ihn nach seinen Fähigkeiten und Kenntnissen in Frage kommende sehr leichte Arbeiten nicht mehr vorhanden. Verwaltung und Vorinstanz hätten keine konkreten Arbeitsgelegenheiten genannt.
4.2 Einzuräumen ist, dass es grundsätzlich der Verwaltung obliegt, konkrete Arbeitsmöglichkeiten zu bezeichnen, welche aufgrund der ärztlichen Angaben und unter Berücksichtigung der übrigen Fähigkeiten des Versicherten in Frage kommen (<ref-ruling> Erw. 2b; SVR 2001 IV Nr. 10 S. 27; AHI 1998 S. 290 Erw. 3b). Dabei dürfen jedoch nicht übermässige Anforderungen an die Konkretisierung von Verweisungstätigkeiten und Verdienstaussichten gestellt werden. Die Sachverhaltsermittlung hat nur soweit zu gehen, dass im Einzelfall eine zuverlässige Ermittlung des Invaliditätsgrades gewährleistet ist (AHI 1998 a.a.O. mit Hinweis). Dies trifft hier zu. Wie die Vorinstanz richtig erkannt hat (worauf verwiesen wird), steht dem Beschwerdeführer ein breiter Fächer an Arbeitsgelegenheiten auf dem ausgeglichenen Arbeitsmarkt offen (Bedienungs- und Überwachungsfunktionen). Unter diesen Umständen durfte sie ohne nähere Konkretisierung von Arbeitsstellen für die Festsetzung des Invalideneinkommens auf die statistischen Lohnverhältnisse im gesamten privaten Sektor gemäss der vom Bundesamt für Statistik herausgegebenen Lohnstrukturerhebung (LSE) abstellen (vgl. RKUV 2001 Nr. U 439 S. 347).
4.3 Zur Bestimmung der Vergleichseinkommen, dem daraus resultierenden Invaliditätsgrad von 42 % sowie den auf den 23. Dezember 2003 festgelegten Ablauf der einjährigen Wartezeit gemäss <ref-law> wird auf die nicht zu beanstandenden Erwägungen im angefochtenen Entscheid verwiesen. Der Beschwerdeführer hat somit Anspruch auf eine Viertelsrente ab 1. Dezember 2003. | Demnach erkennt das Eidg. Versicherungsgericht:
Demnach erkennt das Eidg. Versicherungsgericht:
1. Die Verwaltungsgerichtsbeschwerde wird abgewiesen, soweit darauf einzutreten ist.
1. Die Verwaltungsgerichtsbeschwerde wird abgewiesen, soweit darauf einzutreten ist.
2. Es werden keine Gerichtskosten erhoben.
2. Es werden keine Gerichtskosten erhoben.
3. Dieses Urteil wird den Parteien, der AHV/IV-Rekurskommission des Kantons Thurgau, der Ausgleichskasse der Schweizer Maschinenindustrie, Zürich, und dem Bundesamt für Sozialversicherung zugestellt.
Luzern, 23. Juni 2006
Im Namen des Eidgenössischen Versicherungsgerichts
Der Präsident der III. Kammer: Der Gerichtsschreiber: | CH_BGer_016 | Federation | null | null | null | social_law | nan | [] | ['04bf6369-99cb-41fa-8aff-413679bc8c18', 'dfe4a079-8090-463c-84d3-b72b354fdc7b', '9f26d259-d6e6-4bfa-99b5-f8fded5667bc', '70d82e7f-fc70-45d6-b607-cd4654badc02', 'ea2f453b-fc14-40f4-81ea-83272acf5c89', '18eb66aa-f83a-4e6a-8422-39b4549f7f1a'] |
0bbec0f6-e47f-4220-970f-db8375d9aea9 | 2,012 | fr | Faits:
A. A.a P._, née en 1963, a travaillé depuis 1988 comme secrétaire de direction auprès du Service X._, unité rattachée au Département Y._ du canton du Valais. Le Conseil d'Etat du canton du Valais l'a régulièrement reconduite dans ses fonctions, la dernière fois pour la période administrative 2006-2009.
En mars 2008, la direction du Service X._ a tenu une séance à la demande d'une collaboratrice qui se plaignait des accusations portées contre elle par P._. Lors de cette séance, le chef de service a enjoint la prénommée à respecter plusieurs exigences en vue de rétablir la bonne marche du secrétariat. Ces injonctions n'ont pas été suivies d'effet, de sorte que la direction du Service X._ a tenu une nouvelle séance le 5 mai 2008, puis a sollicité l'aide du Service du personnel de l'Etat du Valais, le 6 octobre suivant. Le 29 octobre 2008, P._ a été rendue attentive à la nécessité de commencer le travail à 8h00; elle n'a toutefois pris aucun engagement quant au respect de cette consigne. Elle a par la suite été convoquée à une visite médicale auprès du médecin-conseil de l'Etat du Valais, à laquelle elle ne s'est toutefois pas rendue. Cette convocation lui avait été adressée conformément à une décision du 8 octobre 2008 du chef du Département Y._ de la soumettre à un examen médical pour évaluer sa capacité de travail. P._ n'a pas davantage donné suite aux suggestions du Service X._ de consulter un médecin pour faire le point sur sa situation ou de s'adresser aux services de la consultation sociale de l'Etat. Elle a persisté dans son attitude inadéquate sur le lieu de travail, agressant verbalement ses collègues et prenant des libertés avec les horaires de travail et les consignes relatives à l'exécution de ses tâches.
Le 13 février 2009, la direction du Service X._ a informé P._ du fait qu'en raison de son comportement, qui entravait la bonne marche du service, elle envisageait de proposer au Conseil d'Etat l'ouverture d'une procédure disciplinaire avec suspension provisoire de l'engagement. L'intéressée n'a pas présenté d'observation.
Le 18 mars 2009, son comportement au travail a conduit le Service X._ à demander son admission d'urgence à l'hôpital psychiatrique Z._. L'employée a présenté une incapacité de travail totale jusqu'au 24 juin 2009.
A.b Le 29 avril 2009, le Conseil d'Etat a ouvert une procédure disciplinaire à l'encontre de P._ et l'a provisoirement suspendue dans l'exercice de ses fonctions, avec maintien du traitement. Il a motivé ces mesures par l'attitude de la prénommée envers ses collègues et le mauvais climat de travail qui en résultait pour le Service X._.
Entendue le 8 juin 2009 par la commission disciplinaire, P._ a admis les manquements professionnels reprochés, mais a allégué qu'ils résultaient d'une maladie psychique dont elle souffrait. Elle suivait désormais un traitement médicamenteux qui lui permettrait d'adopter un comportement adéquat. Dans une lettre du 15 juin 2009 à la commission disciplinaire, elle s'est étonnée de la procédure engagée par le Service X._ alors qu'il connaissait sa maladie psychique depuis 1997; elle a par ailleurs soutenu qu'elle n'avait pas pu valablement se défendre devant la commission, puisqu'elle était en arrêt de travail pour cause de maladie depuis le 18 mars 2009, et a évoqué les pressions qu'elle avait subies de la part de ses collègues avant même le déclenchement de l'affection psychique qui l'avait conduite à se replier sur elle-même.
Par décision du 17 juin 2009, le Conseil d'Etat a clos la procédure disciplinaire en constatant une violation fautive de ses devoirs de service par P._ et en prononçant, pour ce motif, une décision de mise au provisoire pour une durée d'une année dès le 1er juillet 2009.
A.c Entre-temps, la direction du Service X._ avait informé P._, le 20 mai 2009, du fait qu'elle proposerait au Conseil d'Etat de ne pas la reconduire dans ses fonctions pour la prochaine période administrative, en raison des problèmes posés par son comportement. P._ a objecté que les manquements reprochés était dus à l'atteinte à la santé dont elle souffrait. Elle avait suivi un traitement médicamenteux pendant plusieurs années, qu'elle avait interrompu, provoquant ainsi une rechute. Elle suivait à nouveau le traitement et ne présentait plus de symptômes, de sorte qu'elle était à nouveau apte à travailler au poste qu'elle avait occupé durant 21 ans.
Le 10 juin 2009, le Conseil d'Etat a décidé de ne pas renouveler les rapports de service de P._ pour la période 2010-2013. La décision était motivée par la durée du comportement en cause, les multiples occasions que l'intéressée avait eues d'y remédier et le pronostic défavorable qui découlait des traits de caractère qui avaient été observés.
B. B.a P._ a recouru devant le Tribunal cantonal valaisan contre les deux décisions des 10 et 17 juin 2009 du Conseil d'Etat, dont elle a demandé l'annulation, sous suite de frais et dépens. Sans contester la réalité des manquements reprochés (détérioration des relations avec ses collègues, refus de rencontrer le médecin-conseil de l'Etat du Valais et de s'acquitter de diverses tâches, etc.), elle a fait grief au Conseil d'Etat de les lui avoir imputés à faute, alors qu'ils étaient dus aux symptômes de la maladie psychique dont elle souffrait. A l'appui de son recours, elle a produit un certificat établi le 24 juin 2009 par son médecin traitant, le docteur R._, et s'est référée aux bonnes qualifications qui lui avaient été attribuées lors des évaluations annuelles antérieures à 2008. Elle a souligné, en particulier, avoir reçu une évaluation A+ (exigences du poste nettement dépassées) pour son comportement social en 2007; l'évaluation C (exigences non satisfaites) attribuée en 2008 s'expliquait uniquement par la maladie pour laquelle elle avait finalement dû être hospitalisée d'urgence en mars 2009. Elle a demandé que son médecin traitant soit entendu par la juridiction cantonale et a réservé une demande d'expertise médicale pour le cas où cette audition ne pourrait pas être pratiquée.
Le Tribunal cantonal a joint les causes et rejeté les deux recours par jugement du 16 octobre 2009, en refusant d'entendre le docteur R._ et d'ordonner une expertise médicale.
B.b Saisi d'un recours de P._, le Tribunal fédéral l'a admis en ce sens que le jugement cantonal a été annulé et la cause renvoyée au Tribunal cantonal valaisan pour qu'il statue à nouveau après avoir donné suite à l'offre de preuve de l'intéressée de manière à respecter son droit d'être entendue (arrêt 8C_983/2009 du 16 décembre 2010).
En conséquence, le Tribunal cantonal a procédé le 14 mars 2011 à l'audition du docteur R._, qui a fait état de la nature de l'affection dont souffre sa patiente et de ses effets, ainsi que du traitement suivi entre 1999 et 2006, puis repris dès le 16 avril 2009. La juridiction cantonale a également fait verser à la procédure deux rapports (des 18 mars et 21 avril 2009) des Institutions V._ relatifs au séjour de l'intéressée à l'hôpital psychiatrique Z._. Au cours de l'échange d'écritures ordonné par le Tribunal cantonal, le Conseil d'Etat a rendu une décision, le 1er juin 2011, par laquelle il a annulé la décision de mise au provisoire pour la durée d'une année dès le 1er juillet 2009. P._ a alors demandé le classement du recours dirigé contre la mise au provisoire et maintenu ses conclusions relatives à la décision portant sur le non-renouvellement des rapports de service.
Par jugement du 9 septembre 2011, le Tribunal cantonal a classé le recours contre la sanction disciplinaire et rejeté les autres conclusions pour le surplus.
C. P._ interjette un recours en matière de droit public contre ce jugement. Sous suite de frais et dépens, elle conclut à son annulation, ainsi qu'à celle de la décision du Conseil d'Etat du 10 juin 2009.
Le Conseil d'Etat conclut au rejet du recours. P._ a maintenu ses conclusions par écriture du 22 décembre 2011. | Considérant en droit:
1. 1.1 Le jugement entrepris a été rendu en matière de rapports de travail de droit public au sens de l'art. 83 let. g LTF. La recourante conclut à l'annulation de la décision administrative relative au non-renouvellement des rapports de travail pour la période administrative 2010-2013 et entend ainsi obtenir sa réintégration pour une durée indéterminée et donc le paiement de son salaire pendant plusieurs mois, voire plusieurs années. Ses conclusions revêtent par conséquent une nature pécuniaire et la valeur litigieuse atteint le seuil de 15'000 fr. ouvrant la voie du recours en matière de droit public dans ce domaine (art. 51 al. 2 et 85 al. 1 let. b LTF), le motif d'exclusion de l'art. 83 let. g LTF n'entrant pas en considération.
Pour le surplus, le recours est dirigé contre un arrêt final (<ref-law>) rendu en matière de droit public (<ref-law>) par une autorité cantonale de dernière instance (art. 86 al. 1 let. d LTF). Il a été déposé dans le délai (<ref-law>) et la forme (<ref-law>) prévus par la loi. Il est donc recevable.
2. Le Tribunal fédéral statue en principe sur la base des faits établis par l'autorité précédente (<ref-law>), sous réserve des cas prévus à l'<ref-law>. Le recourant ne peut critiquer la constatation des faits importants pour le jugement de la cause que si ceux-ci ont été établis en violation du droit au sens de l'<ref-law> ou de manière manifestement inexacte (<ref-law>), c'est-à-dire arbitraire, ce qui lui appartient de démontrer par une argumentation répondant aux exigences de l'<ref-law>, respectivement de l'<ref-law> (<ref-ruling> consid. 4.3 p. 62; <ref-ruling> consid. 1.4.3 p. 254 s.).
Par ailleurs, sauf dans les cas prévus par l'art. 95 let. c à e LTF, qui n'entrent pas en considération en l'espèce, le Tribunal fédéral n'examine la mauvaise application du droit cantonal que si elle constitue une violation du droit fédéral (cf. <ref-law>) parce qu'elle est arbitraire au sens de l'art. 9 Cst. ou contraire à d'autres droits constitutionnels (<ref-ruling> consid. 1.3 p. 4; <ref-ruling> consid. 2.3 p. 466; <ref-ruling> consid. 1.2.1 p. 251).
3. 3.1 Au vu des conclusions et motifs du recours, la recourante ne remet pas en cause le jugement entrepris en tant qu'il classe le recours interjeté contre la sanction disciplinaire, de sorte que le litige porte uniquement sur le non-renouvellement des rapports de travail. Comme l'expose à juste titre la juridiction cantonale, il doit être examiné à la lumière des dispositions de la loi cantonale fixant le statut des fonctionnaires et employés de l'Etat du Valais du 11 mai 1983 (loi sur le statut des fonctionnaires; LStF), abrogée depuis l'entrée en vigueur au 1er juillet 2011 de la loi cantonale sur le personnel de l'Etat du Valais du 19 novembre 2010 (LPEV; RS/VS 172.2), dès lors que la procédure était encore pendante devant le Tribunal cantonal à ce moment-là (cf. art. 69 et 72 LPEV). Demeure réservée l'application de l'art. 66 LPEV.
3.2 Sous le titre «Renouvellement des rapports de service/Cessation des rapports de service à la fin de la période administrative», l'art. 35 LStF prévoit que sauf décision contraire de l'autorité de nomination, à la fin de la période administrative, le rapport de service est renouvelé tacitement pour la prochaine période administrative (al. 1). La décision de l'autorité de nomination de ne pas renommer un fonctionnaire doit lui être notifiée au plus tard jusqu'au 30 juin précédant la fin de la période administrative (al. 2).
L'art. 1 al. 2 let. c de l'arrêté du Conseil d'Etat valaisan du 12 novembre 2008 relatif au renouvellement des rapports de service des fonctionnaires de l'administration cantonale pour la période administrative 2010-2013 dispose que ne peuvent être renouvelés pour la nouvelle période administrative les rapports de service des fonctionnaires qui ne satisfont pas aux exigences de la fonction quant aux prestations et au comportement.
3.3 Tel que prévu par l'art. 35 al. 1 LStF, le système de renouvellement périodique (chaque quatre ans) des rapports de service nécessite un réengagement (RVJ 2003 p. 93 consid. 3a p. 96). L'autorité qui renomme est en principe libre de sa décision. Selon la jurisprudence, même si un fonctionnaire n'a aucun droit à être réélu, le non-renouvellement de ses rapports de service doit cependant être motivé par une raison pertinente (arrêt 1C_116/2007 du 24 septembre 2009 consid. 4.2; <ref-ruling> consid. 2a p. 101; <ref-ruling> consid. 1 p. 323 et les arrêts cités). On parle à cet égard de l'exigence d'un motif objectif suffisant ou de motifs plausibles, qui doivent justifier une non-réélection (PETER HÄNNI, La fin des rapports de service en droit public, in RDAF 1995 p. 417). Il ne doit toutefois pas nécessairement s'agir d'un motif qui justifierait également une sanction disciplinaire ou qui constituerait un juste motif de licenciement. Même des diminutions non fautives des capacités de travail justifient une non-réélection; une faute de la part du fonctionnaire n'est pas nécessaire (GRISEL, Traité de droit administratif, vol. I, Neuchâtel 1984, p. 503). L'aspect déterminant est en fait l'incapacité objective du fonctionnaire à assumer correctement ses tâches en raison de son comportement (consid. 3 non publié de l'ATF <ref-ruling>; PETER HÄNNI, op. cit.). L'autorité de nomination doit considérer l'ensemble des actes de l'intéressé et déterminer sa capacité de continuer à remplir les devoirs de sa charge (cf. ATF <ref-ruling> consid. 1 p. 323; <ref-ruling> consid. 3 p. 236-237). L'impression d'ensemble est déterminante. Des doutes sérieux sur la compétence du fonctionnaire, des prestations insuffisantes ou un comportement insatisfaisant peuvent justifier une non-réélection (MINH SON NGUYEN, La fin des rapports de service, in Personalrecht des öffentlichen Dienstes, Berne 1999, p. 424).
3.4 Il est difficile d'apprécier de l'extérieur si l'on peut reprocher à un fonctionnaire des prestations insuffisantes ou un comportement incorrect; cela nécessite en effet de tenir compte des circonstances concrètes du travail en cause et des faits qui lui sont reprochés. L'autorité de nomination dispose ainsi d'un large pouvoir d'appréciation pour appliquer ces concepts indéterminés (arrêt 1C_116/2007 du 24 septembre 2007 consid. 4.2; cf. <ref-ruling> consid. 4a p. 166). Le Tribunal fédéral se limite dès lors à examiner si la non-réélection pour de tels motifs apparaît objectivement soutenable; il n'annule pratiquement la mesure que si elle est arbitraire (ATF <ref-ruling> consid. 1 p. 323; <ref-ruling> consid. 3 p. 176; <ref-ruling> consid. 3 p. 237). Tel est le cas lorsqu'elle méconnaît gravement une norme ou un principe juridique clair et indiscuté ou si elle heurte de manière choquante le sentiment de la justice ou de l'équité. Il ne suffit pas que la motivation de la décision soit insoutenable; encore faut-il qu'elle soit arbitraire dans son résultat (consid. 2.1 non publié de l'<ref-ruling>; <ref-ruling> consid. 2.4 p. 5 et les arrêts cités). En matière d'appréciation des preuves et d'établissement des faits, il y a arbitraire lorsque l'autorité n'a manifestement pas compris le sens et la portée d'un moyen de preuve, si elle ne prend pas en compte, sans raison sérieuse, un élément de preuve propre à modifier la décision ou lorsqu'elle tire des constatations insoutenables des éléments recueillis (<ref-ruling> consid. 4.3 p. 62 et les arrêts cités).
4. 4.1 Se référant à leurs constatations de fait dans le jugement du 16 octobre 2009, les premiers juges ont considéré que le comportement de la recourante entre mars 2008 et l'hospitalisation de mars 2009 avait été inadmissible et incompatible avec l'activité de secrétaire de direction du Service X._. Objectivement, l'employeur avait donc, au 10 juin 2009, des motifs pertinents et suffisants pour ne pas renouveler les rapports de service de la recourante.
A l'inverse de son premier jugement, la juridiction cantonale n'a pas retenu de faute de la part de la recourante. Elle a cependant constaté que l'intéressée avait eu un comportement inadéquat antérieurement à l'apparition de la maladie (en octobre 2008) et n'avait pris aucune précaution pour déceler le retour de la maladie, ni réagi aux invitations à se faire soigner à cette époque. Quant à l'évolution de la situation, elle a considéré que le pronostic défavorable posé par le Conseil d'Etat le 10 juin 2009 était justifié. En premier lieu, la recourante avait réitéré, dans sa lettre du 15 juin 2009, les griefs formulés à l'encontre de ses collègues qui étaient quasi identiques à ceux recueillis lors de l'anamnèse du 18 mars 2009 au moment de l'hospitalisation aux Institutions V._. Ensuite, les insuffisances irrémédiables de la recourante relevaient de traits de caractère et non pas d'une affection guérissable. Les doutes sur le comportement futur de la recourante avaient par ailleurs été confirmés par des insuffisances ultérieures lorsque la recourante avait repris son activité, du 24 juin 2009 jusqu'à la fin de l'année 2009. Aussi, la décision de non-renouvellement des rapports de service n'était-elle pas critiquable.
4.2 Invoquant une constatation manifestement inexacte et arbitraire des faits, la recourante fait grief à la juridiction cantonale de lui reprocher de manière arbitraire et choquante un comportement qui est matériellement dû seulement à sa maladie, tout en faisant état, pour certaines périodes considérées, d'autres causes qui ne ressortiraient aucunement du dossier. Selon elle, le non-renouvellement des rapports de service par l'Etat du Valais est entaché d'arbitraire puisqu'il est lié uniquement à la manifestation momentanée de sa maladie.
4.3 Il ressort en l'espèce des faits constatés par les premiers juges - que la recourante ne conteste pas - qu'elle a eu entre mars 2008 et son hospitalisation une année plus tard un comportement inadéquat sous l'angle des rapports de service et n'a pas fourni les prestations attendues de sa charge. Il s'agit là de motifs du non-renouvellement des rapports de service qui peuvent être qualifiés de pertinents au sens rappelé ci-avant (consid. 3.3 supra). Le rôle exclusif de la maladie dans le comportement de l'intéressée, tel qu'elle l'invoque, ne change rien au fait qu'elle n'était pas capable sur une période relativement longue d'assumer correctement ses tâches, ce qui constitue un motif objectif suffisant.
Par ailleurs, vu l'impression d'ensemble des actes de la recourante, en particulier les effets de son comportement sur les relations avec ses collègues du Service X._ et ses supérieurs, l'autorité intimée et, à sa suite, l'autorité judiciaire de première instance étaient en droit de retenir que la recourante semblait incapable, en juin 2009, de continuer à remplir les devoirs de sa charge. Même dans l'hypothèse où il n'y aurait pas lieu, comme le prétend l'intéressée, de tenir compte de son courrier du 15 juin 2009, l'employeur de la recourante pouvait avoir de sérieux doutes quant à sa capacité à exercer correctement son activité dans le futur. Au moment de sa décision, il disposait des certificats médicaux du docteur R._, qui attestait d'une incapacité totale de travail jusqu'en juin 2009. La seule déclaration de la recourante selon laquelle elle avait repris le suivi médical (y compris la prise de médicaments) et se sentait à nouveau apte à reprendre son activité et complètement guérie (procès-verbal de la séance du 20 mai 2009 au Service X._ et courrier du 22 mai 2009 au Service X._) ne suffisait pas à lever l'incertitude sur son aptitude à amender son comportement à l'avenir. On ne saurait donc reprocher à l'intimé, qui était tenu en vertu de la loi de notifier sa décision de non-nomination jusqu'au 30 juin 2009 au plus tard (art. 35 al. 2 LStF), de n'avoir pas retenu à ce moment-là un pronostic favorable.
Par la suite, et au regard de l'ensemble des éléments de preuve recueillis par la juridiction cantonale (y compris donc de l'avis et des déclarations du docteur R._, ainsi que du courrier de la recourante du 15 juin 2009), celle-ci pouvait, sans arbitraire, retenir que l'attestation du médecin traitant selon laquelle sa patiente avait retrouvé sa santé dès juin 2009 ne permettait pas de lever les doutes sur la capacité de la recourante à modifier son comportement et de poser un pronostic suffisamment fiable. Le contenu du courrier du 15 juin 2009, même s'il a été rédigé en réaction à l'ouverture de la procédure disciplinaire, soulève quelques hésitations sur l'absence de symptômes depuis que la recourante a recommencé à suivre le traitement médicamenteux. La recourante ne remet par ailleurs pas en cause la constatation des premiers juges selon laquelle la reprise d'activité du 24 juin 2009 à la fin de l'année 2009 n'avait fait qu'illustrer ses insuffisances. S'ajoute à cela le fait que l'employeur de la recourante ne pouvait pas exclure tout risque de rechute, même si celui-ci pouvait être maîtrisé par un traitement adéquat, comme l'a indiqué le docteur R._ lors de son audition du 14 mars 2011.
4.4 En conséquence de ce qui précède, les premiers juges n'ont pas fait preuve d'arbitraire en considérant que le non-renouvellement des rapports de service de la recourante pour la période administrative 2010-2013 n'était pas contraire au droit.
Le recours doit, partant, être rejeté.
5. Vu l'issue de la procédure, les frais judiciaires sont mis à la charge de la recourante (<ref-law>). | Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce:
1. Le recours est rejeté.
2. Les frais judiciaires, arrêtés à 2000 fr., sont mis à la charge de la recourante.
3. Le présent arrêt est communiqué aux parties et au Tribunal cantonal du canton du Valais, Cour de droit public.
Lucerne, le 10 avril 2012
Au nom de la Ire Cour de droit social
du Tribunal fédéral suisse
Le Président: Ursprung
La Greffière: Moser-Szeless | CH_BGer_008 | Federation | null | null | null | social_law | nan | ['54df6482-97d7-47eb-afb1-1ccb9369cb89', '6d21b282-3b23-41dd-9350-6ba5386df9b1', 'c01784bc-4c8a-4e4f-9cab-f18d3f777cb2', '5ee70f41-7b60-43e7-8461-a4142e08f9cf', '6d21b282-3b23-41dd-9350-6ba5386df9b1', 'f8224d06-4c4b-4283-8414-96c81c181e74', '03b8389e-9a2e-43d4-b2bd-5b685dc56eb8', '03b8389e-9a2e-43d4-b2bd-5b685dc56eb8', '03b8389e-9a2e-43d4-b2bd-5b685dc56eb8', '73d5fbc6-73c1-424f-8942-9a3efed01cb6', '28bd9a4b-4a73-4f36-84d7-fe2c2e62502b', '03b8389e-9a2e-43d4-b2bd-5b685dc56eb8', '3708a20b-af47-4633-a67a-3610c9965279', '73d5fbc6-73c1-424f-8942-9a3efed01cb6', '0a662b15-cec7-449b-9f99-88a4ca5e45da', '90da7594-42d5-4b47-8dfa-2cc25a41c021', '54df6482-97d7-47eb-afb1-1ccb9369cb89'] | ['75488867-c001-4eb9-93b9-04264ea91f55', '6ab38922-6309-4021-83cc-56d776d7a332', 'e6b06567-1236-4210-adb3-e11c26e497d5'] |
0bbed48d-e17f-4554-934a-cf566c2c5e18 | 2,012 | de | Nach Einsicht
in die Verfassungsbeschwerde gegen das Urteil vom 16. März 2012 des Obergerichts des Kantons Zürich, das eine Beschwerde des Beschwerdeführers gegen die erstinstanzliche Erteilung der provisorischen Rechtsöffnung an die Beschwerdegegnerin für Fr. 2'502.85 (nebst Zins) abgewiesen hat, soweit es darauf eingetreten ist, | in Erwägung,
dass gegen das in einer vermögensrechtlichen Angelegenheit ergangene Urteil des Obergerichts mangels Erreichens der Streitwertgrenze (<ref-law>) und mangels Vorliegens einer Ausnahme gemäss <ref-law> allein die subsidiäre Verfassungsbeschwerde nach Art. 113ff. BGG offen steht, weshalb die Eingabe des Beschwerdeführers als solche entgegengenommen worden ist,
dass in einer subsidiären Verfassungsbeschwerde die Rüge der Verletzung verfassungsmässiger Rechte vorzubringen und zu begründen (Art. 117 i.V.m. <ref-law> sowie <ref-law>), d.h. anhand der Erwägungen des kantonalen Entscheids klar und detailliert darzulegen ist, welche verfassungsmässigen Rechte und inwiefern sie durch diesen Entscheid verletzt sein sollen (<ref-ruling> E. 3.1 S. 399), ansonst auf die Beschwerde nicht eingetreten wird (Art. 117 i.V.m. <ref-law>),
dass das Obergericht im Urteil vom 16. März 2012 erwog, die Betreibungsforderung (Halbjahresprämie einer Motorfahrzeugversicherung) stütze sich auf einen am 21. März 2011 auf Grund eines Versicherungsantrags des Beschwerdeführers in Kraft getretenen Versicherungsvertrag und damit auf einen provisorischen Rechtsöffnungstitel (<ref-law>), mit ihrem Betreibungsbegehren vom 18. Oktober 2011 habe die Beschwerdegegnerin die rückständige Prämie gemäss <ref-law> innert zweier Monate nach Ablauf der Mahnfrist eingefordert, ungeachtet der Sistierung der Vertragswirkungen nach <ref-law> liege kein Vertragsrücktritt durch die Beschwerdegegnerin vor, ebenso wenig habe der Beschwerdeführer den Vertrag gekündigt, die Prämien seien daher weiterhin in vollem Umfang geschuldet, die Höhe der halbjährlichen Prämienrate werde nicht bestritten, die Beschwerde gegen den Rechtsöffnungsentscheid erweise sich als offensichtlich unbegründet,
dass der Beschwerdeführer in seiner Eingabe an das Bundesgericht keine Verletzung verfassungsmässiger Rechte geltend macht,
dass er erst recht nicht nach den gesetzlichen Anforderungen, d.h. klar und detailliert anhand der entscheidenden obergerichtlichen Erwägungen aufzeigt, welche verfassungsmässigen Rechte und inwiefern sie durch das Urteil des Obergerichts vom 16. März 2012 verletzt sein sollen,
dass somit auf die - offensichtlich keine hinreichende Begründung enthaltende - Verfassungsbeschwerde in Anwendung von Art. 117 i.V.m. <ref-law> nicht einzutreten ist,
dass der unterliegende Beschwerdeführer kostenpflichtig wird (<ref-law>),
dass in den Fällen des Art. 117 i.V.m. <ref-law> das vereinfachte Verfahren zum Zuge kommt und das präsidierende Abteilungsmitglied zuständig ist, | erkennt das präsidierende Mitglied:
1. Auf die Verfassungsbeschwerde wird nicht eingetreten.
2. Die Gerichtskosten von Fr. 300.-- werden dem Beschwerdeführer auferlegt.
3. Dieses Urteil wird den Parteien und dem Obergericht des Kantons Zürich schriftlich mitgeteilt.
Lausanne, 17. April 2012
Im Namen der II. zivilrechtlichen Abteilung
des Schweizerischen Bundesgerichts
Das präsidierende Mitglied: Escher
Der Gerichtsschreiber: Füllemann | CH_BGer_005 | Federation | null | null | null | civil_law | nan | ['12645941-4b70-4430-81ad-34e6b3a3fd3f'] | ['75488867-c001-4eb9-93b9-04264ea91f55', '89be7a13-a2ad-4aac-b530-0b534d0a5378', 'e6b06567-1236-4210-adb3-e11c26e497d5', '22939942-3c68-4663-baa5-c5e6676d24ab', '689b73e2-1a1f-40e7-94fb-ba992f4e3045', '89de22cd-49c1-4db7-91b9-670239a1eb70', '6ab38922-6309-4021-83cc-56d776d7a332', '10452f23-3076-44e5-8e28-37a17ef071fd', '367f63f6-a997-4b26-afbe-1bfffd5824fb'] |
0bc16a8b-0332-442e-9d9f-8f5897ec9e18 | 2,004 | fr | Faits:
Faits:
A. A.a N._, né en 1946, a été employé en qualité de manoeuvre par l'entreprise de constructions S._ SA; à ce titre, il était affilié pour la prévoyance professionnelle vieillesse, survivants et invalidité à la Caisse paritaire de prévoyance bâtiment et gypserie-peinture (la caisse paritaire).
Le 5 juin 1989, il a été victime d'un accident de chantier au cours duquel il a subi une fracture du calcaneum gauche. Les suites de l'accident ont été prises en charge par la CNA, qui a versé des indemnités journalières.
A.b Après avoir tenté de reprendre son ancienne activité à mi-temps, l'assuré a suivi un stage d'observation professionnelle d'octobre à décembre 1991, puis entrepris un reclassement professionnel comme horloger décolleteur à partir de janvier 1992, avec le soutien de l'AI qui lui a versé des indemnités journalières durant ces périodes. Par décision du 1er septembre 1992, l'Office AI du canton de Genève (ci-après : l'office AI) l'a mis au bénéfice d'une rente entière d'invalidité, fondée sur un degré d'invalidité de 100 %, du 1er juin 1990 au 31 janvier 1992.
Affecté de douleurs aux épaules, N._ a été contraint de mettre un terme à son stage de formation au mois de février 1996, après un premier arrêt de travail du 4 novembre 1994 au 31 mai 1995. Par deux décisions du 17 juin 1997, l'office AI lui a alloué une rente ordinaire simple d'invalidité fondée sur un degré d'invalidité de 100 %, du 1er novembre 1994 au 31 août 1995, et une rente ordinaire simple d'invalidité fondée sur un degré d'invalidité de 80 %, depuis le 1er février 1996. Par ailleurs, des indemnités journalières lui ont été versées du 4 décembre 1994 au 25 novembre 1998 par la caisse-maladie CMBB et, dès le 1er mai 1997, il a été mis au bénéfice d'une rente de la CNA pour les suites de l'accident de 1989, fondée sur une incapacité de gain de 20 %.
A.c Au mois de mars 1998, N._ a requis le versement d'une pension d'invalidité de la caisse paritaire. Celle-ci a rejeté la demande, par lettre du 29 octobre 1999, au motif qu'il n'existait pas de connexité matérielle entre les deux sinistres.
A.c Au mois de mars 1998, N._ a requis le versement d'une pension d'invalidité de la caisse paritaire. Celle-ci a rejeté la demande, par lettre du 29 octobre 1999, au motif qu'il n'existait pas de connexité matérielle entre les deux sinistres.
B. B.a Le 30 novembre 1999, l'assuré a ouvert action contre la caisse paritaire devant le Tribunal administratif de la République et canton de Genève (aujourd'hui : Tribunal cantonal des assurances sociales), en concluant à l'octroi d'une pension complète d'invalidité. Par jugement du 6 mars 2001, le tribunal a admis la demande.
Par arrêt du 15 novembre 2001, le Tribunal fédéral des assurances a admis le recours de droit administratif formé par la caisse paritaire, annulé le jugement entrepris et renvoyé l'affaire aux premiers juges pour qu'ils déterminent si l'invalidité présentée par N._, ou quelle part de celle-là, demeurait en relation de connexité matérielle et temporelle avec l'incapacité de travail qui avait débuté en 1989.
B.b Par jugement du 3 septembre 2002, le tribunal a rejeté la demande, considérant pour l'essentiel qu'il n'y avait plus de connexité matérielle entre l'invalidité de l'assuré et l'incapacité de travail consécutive à l'accident de 1989.
B.b Par jugement du 3 septembre 2002, le tribunal a rejeté la demande, considérant pour l'essentiel qu'il n'y avait plus de connexité matérielle entre l'invalidité de l'assuré et l'incapacité de travail consécutive à l'accident de 1989.
C. N._ interjette recours de droit administratif contre ce jugement dont il demande l'annulation, avec suite de dépens, en concluant à l'octroi d'une rente entière d'invalidité. Il a sollicité également le bénéfice de l'assistance judiciaire, puis a retiré cette demande.
La caisse paritaire conclut implicitement au rejet du recours, ce que l'Office fédéral des assurances sociales propose également. L'intimée a été invitée à compléter son dossier et le recourant s'est déterminé sur l'apport des nouvelles pièces versées à la procédure. | Considérant en droit:
Considérant en droit:
1. 1.1 Ont droit à des prestations d'invalidité les invalides qui étaient assurés lors de la survenance de l'incapacité de travail dont la cause est à l'origine de l'invalidité (art. 23, 2e partie de la phrase, LPP). La qualité d'assuré doit exister au moment de la survenance de l'incapacité de travail, mais pas nécessairement lors de l'apparition ou de l'aggravation de l'invalidité. Lorsqu'il existe un droit à une prestation d'invalidité fondée sur une incapacité de travail survenue durant la période d'assurance, l'institution de prévoyance concernée est tenue de prendre en charge le cas, même si le degré d'invalidité se modifie après la fin des rapports de prévoyance. Dans ce sens, la perte de la qualité d'assuré ne constitue pas un motif d'extinction du droit aux prestations au sens de l'art. 26 al. 3 LPP (<ref-ruling> consid. 1a, 118 V 45 consid. 5).
1.2 L'art. 23 LPP a aussi pour but de délimiter les responsabilités entre institutions de prévoyance, lorsque le travailleur, déjà atteint dans sa santé dans une mesure propre à influer sur sa capacité de travail, entre au service d'un nouvel employeur (en changeant en même temps d'institution de prévoyance) et est mis au bénéfice, ultérieurement, d'une rente de l'assurance-invalidité : le droit aux prestations ne découle pas du nouveau rapport de prévoyance; les prestations d'invalidité sont dues par l'ancienne institution, auprès de laquelle l'intéressé était assuré lorsque est survenue l'incapacité de travail à l'origine de l'invalidité.
Cependant, pour que l'ancienne institution de prévoyance reste tenue à prestations, il faut non seulement que l'incapacité de travail ait débuté à une époque où l'assuré lui était affilié, mais encore qu'il existe entre cette incapacité de travail et l'invalidité une relation d'étroite connexité matérielle et temporelle. Il y a connexité matérielle si l'affection à l'origine de l'invalidité est la même que celle qui s'est déjà manifestée durant l'affiliation à la précédente institution de prévoyance (et qui a entraîné une incapacité de travail). La connexité temporelle implique qu'il ne se soit pas écoulé une longue interruption de l'incapacité de travail; elle est rompue si, pendant une certaine période, l'assuré est à nouveau apte à travailler. L'ancienne institution de prévoyance ne saurait, en effet, répondre de rechutes lointaines ou de nouvelles manifestations de la maladie plusieurs années après que l'assuré a recouvré sa capacité de travail (<ref-ruling> consid. 1c, 120 V 117 consid. 2c/aa).
Cependant, pour que l'ancienne institution de prévoyance reste tenue à prestations, il faut non seulement que l'incapacité de travail ait débuté à une époque où l'assuré lui était affilié, mais encore qu'il existe entre cette incapacité de travail et l'invalidité une relation d'étroite connexité matérielle et temporelle. Il y a connexité matérielle si l'affection à l'origine de l'invalidité est la même que celle qui s'est déjà manifestée durant l'affiliation à la précédente institution de prévoyance (et qui a entraîné une incapacité de travail). La connexité temporelle implique qu'il ne se soit pas écoulé une longue interruption de l'incapacité de travail; elle est rompue si, pendant une certaine période, l'assuré est à nouveau apte à travailler. L'ancienne institution de prévoyance ne saurait, en effet, répondre de rechutes lointaines ou de nouvelles manifestations de la maladie plusieurs années après que l'assuré a recouvré sa capacité de travail (<ref-ruling> consid. 1c, 120 V 117 consid. 2c/aa).
2. 2.1 Ainsi que l'a précisé le Tribunal fédéral des assurances dans son arrêt de renvoi du 15 novembre 2001, les mêmes principes s'appliquent lorsque plusieurs atteintes à la santé concourent à l'invalidité. Dans cette hypothèse, il ne suffit pas de constater la persistance d'une incapacité de gain et d'une incapacité de travail qui a débuté durant l'affiliation à l'ancienne institution de prévoyance pour justifier le droit à une prestation de prévoyance. Il convient au contraire, conformément à l'art. 23 LPP qui se réfère à la cause de l'incapacité de travail, d'examiner séparément, en relation avec chaque atteinte à la santé, si l'incapacité de travail qui en a résulté est survenue durant l'affiliation à l'institution de prévoyance et est à l'origine d'une invalidité.
2.2 Le fait que les décisions de l'assurance-invalidité fédérale lient en principe les institutions de prévoyance (<ref-ruling> consid. 2a et les références, 115 V 210 consid. 2b et les références; <ref-ruling> consid. 4.2) n'y change rien. Ce principe trouve en effet sa limite lorsque la décision de l'assurance-invalidité n'est pas soutenable (<ref-ruling> consid. 3c) et lorsque la décision des organes de l'assurance-invalidité est fondée sur des éléments sans pertinence pour la détermination du droit à une pension de prévoyance. Tel est précisément le cas, a rappelé la Cour de céans, lorsque le degré d'invalidité fixé par les organes de l'assurance-invalidité résulte de plusieurs causes dont seules certaines sont à l'origine d'une incapacité de travail survenue durant l'affiliation à une institution de prévoyance au sens de l'art. 23 LPP.
2.2 Le fait que les décisions de l'assurance-invalidité fédérale lient en principe les institutions de prévoyance (<ref-ruling> consid. 2a et les références, 115 V 210 consid. 2b et les références; <ref-ruling> consid. 4.2) n'y change rien. Ce principe trouve en effet sa limite lorsque la décision de l'assurance-invalidité n'est pas soutenable (<ref-ruling> consid. 3c) et lorsque la décision des organes de l'assurance-invalidité est fondée sur des éléments sans pertinence pour la détermination du droit à une pension de prévoyance. Tel est précisément le cas, a rappelé la Cour de céans, lorsque le degré d'invalidité fixé par les organes de l'assurance-invalidité résulte de plusieurs causes dont seules certaines sont à l'origine d'une incapacité de travail survenue durant l'affiliation à une institution de prévoyance au sens de l'art. 23 LPP.
3. 3.1 A la suite de l'échec des mesures de réadaptation, l'office AI a reconnu au recourant le droit à une rente entière d'invalidité fondée sur un degré d'incapacité de gain de 100 %, du 1er novembre 1994 au 31 mai 1995, et de 80 % dès le 1er février 1996. Des pièces du dossier de l'assurance-invalidité, il ressort que ces taux d'invalidité résultent de la répercussion sur la capacité de gain de deux atteintes à la santé. La première touche le membre inférieur gauche et est consécutive à la fracture de la cheville gauche au mois de juin 1989; la seconde intéresse les membres supérieurs et constitue une suite de la rupture de la coiffe des rotateurs de l'épaule droite en novembre 1994 et de l'épaule gauche en février 1996.
Sous l'angle de la prévoyance professionnelle, l'intimée ne répond que des suites de la première atteinte à la santé, dans la mesure où l'incapacité de travail qui en a résulté est survenue à une époque où le recourant lui était affilié. En revanche, l'intimée ne répond pas des suites des atteintes aux membres supérieurs, car ces affections ne se sont pas manifestées pendant l'affiliation du recourant à l'institution de prévoyance et elles ne constituent ni une rechute, ni une aggravation de l'atteinte au membre inférieur gauche. En d'autres termes, si les ruptures des coiffes des rotateurs des épaules droite (en 1994) et gauche (en 1996) s'inscrivent dans le temps dans le prolongement de l'événement assuré de 1989, l'invalidité qui en résulte ne se trouve pas dans un rapport de connexité matérielle avec la fracture de la cheville gauche (en 1989) et n'engage donc pas la responsabilité de l'intimée. Au demeurant, aucune pièce au dossier n'établit ou n'évoque, au plan médical, un lien quelconque entre l'atteinte au pied gauche et les troubles aux épaules.
3.2 En raison des suites de l'accident de 1989, le recourant ne peut pas surcharger le membre inférieur gauche, se déplacer en terrain instable ou en pente, marcher plus d'une demi-heure, s'agenouiller ou s'accroupir fréquemment. Il dispose néanmoins d'une pleine capacité de travail dans une activité adaptée, essentiellement sédentaire et assise, et ce dès le début des mesures de réadaptation. Dans le cadre de l'exigibilité, les séquelles de l'accident de 1989 laissent apparaître un manque à gagner ou une incapacité de gain de 20 % (cf. décision de la CNA du 16 mars 1999). A lui seul, ce taux d'invalidité n'est pas suffisant pour ouvrir droit à une rente de la prévoyance professionnelle (art. 24 LPP) ou de la caisse paritaire, dont le règlement sur ce point se réfère aux dispositions de l'assurance-invalidité (cf. art. 35 et suivants du règlement de l'intimée, en vigueur depuis le 1er janvier 1990 et applicable en l'espèce : cf. <ref-ruling>-101 consid. 1).
3.3 Le recourant invoque également la couverture, par la prévoyance professionnelle, des personnes au bénéfice d'une mesure de réadaptation de l'AI percevant des indemnités journalières de cette assurance, d'un montant annuel supérieur au minimum LPP. Il s'agit-là toutefois d'une question qui relève du législateur fédéral et non du pouvoir judiciaire. | Par ces motifs, le Tribunal fédéral des assurances prononce:
Par ces motifs, le Tribunal fédéral des assurances prononce:
1. Le recours est rejeté.
1. Le recours est rejeté.
2. Il n'est pas perçu de frais de justice.
2. Il n'est pas perçu de frais de justice.
3. Le présent arrêt sera communiqué aux parties, au Tribunal des assurances sociales de la République et canton de Genève et à l'Office fédéral des assurances sociales.
Lucerne, le 3 mai 2004
Au nom du Tribunal fédéral des assurances
La Présidente de la IIIe Chambre: Le Greffier: | CH_BGer_016 | Federation | null | null | null | social_law | nan | [] | [] |
0bc19b36-996b-4809-97ca-8b4ecec8b141 | 2,007 | fr | Faits:
Faits:
A. E._, mariée et mère de deux enfants âgés de huit et dix ans au moment des faits, a travaillé comme opératrice en horlogerie depuis le 18 mai 2000. A la suite de douleurs abdominales, périmalléolaires et lombaires apparues successivement à partir de l'été 2002, elle a cessé toute activité lucrative dès le 9 septembre 2002. Le 24 juin 2003, elle a déposé une demande de prestations de l'assurance-invalidité tendant à l'octroi d'une rente.
Procédant à l'instruction du dossier, l'Office de l'assurance-invalidité du canton du Jura (ci-après : office AI) a recueilli divers avis médicaux. Le docteur F._ (spécialiste FMH en médecine interne, des maladies digestives et du foie) a indiqué que E._ présentait depuis l'été 2002 des douleurs épigastriques journalières d'origine indéterminée malgré de multiples investigations morphologiques (gastroscopie et échographie abdominale) et biologiques lesquelles avaient néanmoins permis de dépister une colopathie fonctionnelle et une intolérance au lactose (rapports des 17 décembre 2002, 14 novembre 2002 et 25 juillet 2002). Dans un rapport du 19 mai 2003, le docteur M._ (spécialiste en rhumatologie, médecine physique et réhabilitation) a fait état d'une sciatalgie bilatérale non déficitaire sur lombalgie mécanique post traumatique et de douleurs périmalléolaires post entorse ligamentaire externe gauche; il a constaté que les lésions post traumatiques étaient guéries et qu'il persistait des douleurs d'insertion diffuse s'inscrivant dans un contexte de trouble somatoforme douloureux nécessitant un suivi psychothérapeutique et une réinsertion professionnelle la plus rapide possible. Sur le plan psychique, le docteur B._ (médecin auprès de l'Hôpital Y._) a constaté que, dans le cadre de douleurs multiples, E._ avait développé une dépression caractérisée par un état de tristesse avec crises de pleurs, d'anxiété avec palpitations, d'oppression thoracique avec crampes d'estomac et sensation de gorge nouée, d'irritabilité, d'insomnie, d'inappétence avec importante perte pondérale, de pensées obsessionnelles concernant son état de santé physique et une diminution de la libido; il a diagnostiqué un trouble anxieux dû aux lombalgies, un trouble somatoforme douloureux ainsi qu'un trouble dépressif majeur, épisode isolé léger, entraînant une incapacité de travail d'au maximum 50%; compte tenu de l'inefficacité des traitements prescrits jusqu'à ce jour, il a posé un pronostic réservé quant à une éventuelle réinsertion professionnelle de l'assurée (rapport du 23 octobre 2003). Le médecin traitant a quant à lui évalué à 100% l'incapacité de travail subie par sa patiente depuis le 8 juillet 2002 au regard des affections suivantes : colopathie fonctionnelle complexe, intolérance au lactose, troubles panvertébraux avec bascule du bassin, malaises d'origine indéterminée avec hypotension orthostatique, possible fibromyalgie, probable dépression larvée chez une personnalité à structure obsessionnelle et probable trouble somatoforme douloureux (rapport du 30 juin 2003 du docteur A._ [spécialiste en médecine générale]).
Compte tenu de la nature des troubles diagnostiqués, l'office AI a confié un mandat d'expertise pluridisciplinaire aux médecins de l'Hôpital X._. En bref, les experts ont constaté des douleurs ostéoarticulaires sous forme de lombosciatalgies gauches avec hypoesthésie de l'hémicorps gauche irradiant dans toute la partie supérieure de l'hémicorps droit. Aucun déficit moteur objectif n'a été mis en évidence. Les examens radiologiques et le bilan inflammatoire sont demeurés normaux, permettant d'exclure une pathologie infectieuse, inflammatoire ou tumorale. Du point de vue neurologique, la symptomatologie n'a pas évoqué de pathologie radiculaire ou nerveuse particulière et l'examen n'a mis en évidence aucun déficit objectif moteur ou sensitif. Les experts ont conclu à un trouble somatoforme douloureux persistant et un épisode dépressif moyen, se manifestant par des douleurs massives, très envahissantes, d'un aspect authentique, qui se sont progressivement mues en souffrances chroniques malgré un traitement bien investi et bien conduit et qui ont donné lieu à un important retrait social. Ils ont diagnostiqué un épisode dépressif moyen avec syndrome somatique (F 32.11) et un trouble somatoforme douloureux persistant sous forme de douleurs abdominales et rachialgies diffuses (F 45.4) entraînant une incapacité de travail de 50% (rapport du 30 août 2004 des docteurs L._ [spécialiste en médecine interne], O._ [spécialiste en neurologie] et D._ [spécialiste en psychiatrie]).
Par décision du 11 mars 2005 confirmée sur opposition le 25 octobre suivant, l'office AI a rejeté la demande, motif pris que E._ ne présentait pas un trouble somatoforme douloureux invalidant au sens de la jurisprudence.
Par décision du 11 mars 2005 confirmée sur opposition le 25 octobre suivant, l'office AI a rejeté la demande, motif pris que E._ ne présentait pas un trouble somatoforme douloureux invalidant au sens de la jurisprudence.
B. Cette dernière a recouru devant le Tribunal cantonal de la République et canton du Jura et versé au dossier un rapport daté du 15 décembre 2005 du docteur B._ dans lequel ce médecin a réitéré ses conclusions initiales. Par jugement du 4 mai 2006, le Tribunal a rejeté le recours.
B. Cette dernière a recouru devant le Tribunal cantonal de la République et canton du Jura et versé au dossier un rapport daté du 15 décembre 2005 du docteur B._ dans lequel ce médecin a réitéré ses conclusions initiales. Par jugement du 4 mai 2006, le Tribunal a rejeté le recours.
C. E._ a interjeté un recours de droit administratif contre ce jugement dont elle a requis l'annulation en concluant, sous suite de dépens, au renvoi du dossier à l'office AI pour nouvelle décision. En cours de procédure, elle a produit un rapport du 20 septembre 2006 du docteur B._ et un autre du 16 octobre 2006 du docteur A._ dans lesquels ces médecins ont exprimé les mêmes avis que précédemment.
L'office AI a conclu au rejet du recours tandis que l'Office fédéral des assurances sociales a renoncé à se déterminer. | Considérant en droit:
Considérant en droit:
1. La loi fédérale sur le Tribunal fédéral du 17 juin 2005 (LTF; RS 173.110) est entrée en vigueur le 1er janvier 2007 (RO 2006 1205, 1242). L'acte attaqué ayant été rendu avant cette date, la procédure reste régie par l'OJ (<ref-law>; <ref-ruling> consid. 1.2 p. 395).
1. La loi fédérale sur le Tribunal fédéral du 17 juin 2005 (LTF; RS 173.110) est entrée en vigueur le 1er janvier 2007 (RO 2006 1205, 1242). L'acte attaqué ayant été rendu avant cette date, la procédure reste régie par l'OJ (<ref-law>; <ref-ruling> consid. 1.2 p. 395).
2. La loi fédérale du 16 décembre 2005 modifiant la loi fédérale sur l'assurance-invalidité est entrée en vigueur le 1er juillet 2006 (RO 2006 2003), apportant des modifications qui concernent notamment la procédure conduite devant le Tribunal de céans (art. 132 al. 2 et 134 OJ). Toutefois, le présent cas n'est pas soumis au nouveau droit, du moment que le recours de droit administratif a été formé avant le 1er juillet 2006 (ch. II let. c des dispositions transitoires relatives à la modification du 16 décembre 2005).
2. La loi fédérale du 16 décembre 2005 modifiant la loi fédérale sur l'assurance-invalidité est entrée en vigueur le 1er juillet 2006 (RO 2006 2003), apportant des modifications qui concernent notamment la procédure conduite devant le Tribunal de céans (art. 132 al. 2 et 134 OJ). Toutefois, le présent cas n'est pas soumis au nouveau droit, du moment que le recours de droit administratif a été formé avant le 1er juillet 2006 (ch. II let. c des dispositions transitoires relatives à la modification du 16 décembre 2005).
3. Le jugement entrepris expose correctement les dispositions légales et la jurisprudence portant sur la notion d'invalidité, la force probante des rapports médicaux et le caractère invalidant des troubles somatoformes douloureux. Il suffit d'y renvoyer.
3. Le jugement entrepris expose correctement les dispositions légales et la jurisprudence portant sur la notion d'invalidité, la force probante des rapports médicaux et le caractère invalidant des troubles somatoformes douloureux. Il suffit d'y renvoyer.
4. Il n'est pas contesté que la recourante ne présente aucune atteinte somatique susceptible, par elle-même, d'entraîner une incapacité de travail, respectivement de gain ouvrant droit aux prestations de l'assurance-invalidité.
4. Il n'est pas contesté que la recourante ne présente aucune atteinte somatique susceptible, par elle-même, d'entraîner une incapacité de travail, respectivement de gain ouvrant droit aux prestations de l'assurance-invalidité.
5. En revanche, le tableau clinique est dominé par une problématique de nature essentiellement psychique dont les premiers juges ont dénié le caractère invalidant, au motif que l'intéressée ne présentait pas de comorbidité psychiatrique, ni ne réunissait en sa personne les critères jurisprudentiels permettant de retenir in casu le caractère invalidant du trouble somatoforme douloureux diagnostiqué. La recourante conteste ce point de vue, estimant remplir au contraire les quatre critères jurisprudentiels prévalant en la matière, de sorte qu'il conviendrait de déterminer le degré d'invalidité au regard d'une incapacité de travail de 50%, conformément aux conclusions du rapport d'expertise; cela, d'autant que le pronostic des experts quant à son éventuelle réinsertion professionnelle s'avère défavorable compte tenu de « ...l'intensité du vécu douloureux et la rapidité d'extension des douleurs malgré un traitement lege artis chez une femme particulièrement jeune ».
5. En revanche, le tableau clinique est dominé par une problématique de nature essentiellement psychique dont les premiers juges ont dénié le caractère invalidant, au motif que l'intéressée ne présentait pas de comorbidité psychiatrique, ni ne réunissait en sa personne les critères jurisprudentiels permettant de retenir in casu le caractère invalidant du trouble somatoforme douloureux diagnostiqué. La recourante conteste ce point de vue, estimant remplir au contraire les quatre critères jurisprudentiels prévalant en la matière, de sorte qu'il conviendrait de déterminer le degré d'invalidité au regard d'une incapacité de travail de 50%, conformément aux conclusions du rapport d'expertise; cela, d'autant que le pronostic des experts quant à son éventuelle réinsertion professionnelle s'avère défavorable compte tenu de « ...l'intensité du vécu douloureux et la rapidité d'extension des douleurs malgré un traitement lege artis chez une femme particulièrement jeune ».
6. A l'instar des premiers juges, le Tribunal fédéral considère qu'au vu des diagnostics ayant valeur de maladie aux yeux des experts, il convient de nier l'existence d'une comorbidité psychiatrique d'une acuité et d'une durée suffisamment importantes pour admettre qu'un effort de volonté en vue de surmonter la douleur et de réintégrer un processus de travail, n'est pas exigible de la part de la recourante. En particulier, il rappelle que selon la doctrine médicale (cf. notamment Dilling/Mombour/Schmidt [Hrsg.], Internationale Klassifikation psychischer Störungen, ICD-10 Kapitel V [F], 4ème édition, p. 191) sur laquelle il s'appuie, les états dépressifs constituent généralement des manifestations (réactives) d'accompagnement des troubles somatoformes douloureux, de sorte qu'ils ne sauraient faire l'objet d'un diagnostic séparé (<ref-ruling> consid. 3.3.1 in fine p. 358; Meyer-Blaser, Der Rechtsbegriff der Arbeitsunfähigkeit und seine Bedeutung in der Sozialversicherung, in: Schmerz und Arbeitsunfähigkeit, St. Gall 2003, p. 81, note 135), sauf à présenter les caractères de sévérité susceptibles de les distinguer sans conteste d'un tel trouble (arrêt J. du 2 mai 2003 [I 521/02]; voir également Fauchère, A propos de l'article de Jean Pirrotta « Les troubles somatoformes douloureux du point de vue de l'assurance-invalidité », in SZS/RSAS 2006 p. 135), ce qui n'est pas le cas en l'occurrence.
6. A l'instar des premiers juges, le Tribunal fédéral considère qu'au vu des diagnostics ayant valeur de maladie aux yeux des experts, il convient de nier l'existence d'une comorbidité psychiatrique d'une acuité et d'une durée suffisamment importantes pour admettre qu'un effort de volonté en vue de surmonter la douleur et de réintégrer un processus de travail, n'est pas exigible de la part de la recourante. En particulier, il rappelle que selon la doctrine médicale (cf. notamment Dilling/Mombour/Schmidt [Hrsg.], Internationale Klassifikation psychischer Störungen, ICD-10 Kapitel V [F], 4ème édition, p. 191) sur laquelle il s'appuie, les états dépressifs constituent généralement des manifestations (réactives) d'accompagnement des troubles somatoformes douloureux, de sorte qu'ils ne sauraient faire l'objet d'un diagnostic séparé (<ref-ruling> consid. 3.3.1 in fine p. 358; Meyer-Blaser, Der Rechtsbegriff der Arbeitsunfähigkeit und seine Bedeutung in der Sozialversicherung, in: Schmerz und Arbeitsunfähigkeit, St. Gall 2003, p. 81, note 135), sauf à présenter les caractères de sévérité susceptibles de les distinguer sans conteste d'un tel trouble (arrêt J. du 2 mai 2003 [I 521/02]; voir également Fauchère, A propos de l'article de Jean Pirrotta « Les troubles somatoformes douloureux du point de vue de l'assurance-invalidité », in SZS/RSAS 2006 p. 135), ce qui n'est pas le cas en l'occurrence.
7. Par ailleurs, la juridiction cantonale a constaté que si la recourante subissait certes un important repli social depuis la cessation de son activité professionnelle, elle avait maintenu des contacts avec son entourage; elle continuait de s'occuper de ses enfants; elle sortait se promener en leur compagnie; elle était à même d'effectuer par ses propres moyens des déplacements en voiture; elle s'était notamment rendue au Montenegro pour y suivre une cure thermale en 2003; par la suite, elle avait séjourné au Kosovo afin d'y rendre visite à sa famille; depuis lors, elle avait préféré ne plus s'y rendre par souci de ne pas inquiéter inutilement ses proches et non pas pour des motifs d'ordre médical. Les premiers juges ont en outre relevé que dans son rapport du 15 décembre 2005, le docteur B._ avait observé une amélioration légère et partielle de la symptomatologie dépressive et anxieuse de la recourante. La Cour de céans se rallie à ces considérations auxquelles elle ajoute que l'assurée est jeune; qu'elle bénéficie d'une vie de couple et de famille harmonieuse; qu'elle fait l'objet d'une prise en charge thérapeutique régulière de la part de son médecin traitant et du docteur B._; qu'elle bénéficie de séances de physiothérapie et de soins médicamenteux.
Cela étant, il apparaît que la recourante n'a à l'évidence pas épuisé toutes ses ressources adaptatives, de même qu'elle ne subit pas de perte d'intégration sociale dans toutes les manifestations de la vie. En outre, aucun des rapports médicaux ne conclut à l'existence d'un état psychique cristallisé, sans évolution possible au plan thérapeutique ou à l'échec de traitements ambulatoires ou stationnaires conformes aux règles de l'art. Les troubles psychiques diagnostiqués ne se manifestent donc pas avec une sévérité telle que, d'un point de vue objectif, ils excluent toute mise en valeur de la capacité de travail de l'intéressée. En tant qu'elle s'écarte ainsi des conclusions des experts, la Cour de céans rappelle qu'en l'absence de comorbidité psychiatrique, l'incapacité de travail résultant de troubles somatoformes douloureux s'évalue à la lumière de critères jurisprudentiels et non plus en regard des seules conclusions médicales dont il est dès lors possible de s'écarter.
Sur le vu de ce qui précède, le jugement entrepris n'est pas critiquable et le recours se révèle mal fondé.
Sur le vu de ce qui précède, le jugement entrepris n'est pas critiquable et le recours se révèle mal fondé.
8. La décision litigieuse ayant pour objet l'octroi ou le refus de prestations d'assurance, la procédure est gratuite (art. 134 OJ). Représentée par un avocat, la recourante qui succombe ne saurait prétendre des dépens (art. 159 al. 1 en corrélation avec l'art. 135 OJ). | Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce:
Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce:
1. Le recours est rejeté.
1. Le recours est rejeté.
2. Il n'est pas perçu de frais de justice.
2. Il n'est pas perçu de frais de justice.
3. Le présent arrêt sera communiqué aux parties, au Tribunal cantonal de la République et canton du Jura et à l'Office fédéral des assurances sociales.
Lucerne, le 29 juin 2007
Au nom de la IIe Cour de droit social
du Tribunal fédéral suisse
Le Président: La Greffière: | CH_BGer_016 | Federation | null | null | null | social_law | nan | ['d6200880-8937-44c6-a989-931698cc8433', '2ca3b556-97e0-4af8-8e50-91211a93c7dd'] | ['75488867-c001-4eb9-93b9-04264ea91f55', '6ab38922-6309-4021-83cc-56d776d7a332', 'e6b06567-1236-4210-adb3-e11c26e497d5'] |
0bc20a88-189d-4a5a-8292-392c06aa2858 | 2,015 | de | Sachverhalt:
A.
X._ wird vorgeworfen, am 3. Juni 2013 ihre frühere Nachbarin A._ in der gemeinsamen Waschküche eingeschlossen zu haben.
B.
Das Bezirksgericht Horgen, Einzelgericht in Strafsachen, sprach X._ am 14. April 2014 der Freiheitsberaubung schuldig. Es bestrafte sie mit einer bedingten Geldstrafe von 30 Tagessätzen zu Fr. 40.-- bei einer Probezeit von zwei Jahren.
Das Obergericht des Kantons Zürich reduzierte am 10. Dezember 2014 die Höhe des Tagessatzes auf Fr. 30.--. Im Übrigen bestätigte es in Abweisung der Berufung von X._ den erstinstanzlichen Entscheid im Schuld- und Strafpunkt.
C.
X._ führt Beschwerde in Strafsachen. Sie beantragt, das Urteil des Obergerichts sei aufzuheben, und sie sei von Schuld und Strafe freizusprechen. Eventualiter sei die Sache zur Neubeurteilung an die Vorinstanz zurückzuweisen. Zudem ersucht sie um unentgeltliche Rechtspflege und Verbeiständung. | Erwägungen:
1.
Die Beschwerdeführerin wirft der Vorinstanz vor, den massgebenden Sachverhalt offensichtlich unrichtig und damit willkürlich festgestellt zu haben (Art. 9 BV). Zudem habe die Vorinstanz in Verletzung von Art. 139 Abs. 1 StPO von der Ermittlung und Befragung weiterer Personen abgesehen.
1.1. Die vorinstanzliche Sachverhaltsfeststellung kann nur gerügt werden, wenn sie offensichtlich unrichtig ist oder auf einer Rechtsverletzung im Sinne von Art. 95 BGG beruht und wenn die Behebung des Mangels für den Ausgang des Verfahrens entscheidend sein kann (Art. 97 Abs. 1 BGG; vgl. auch Art. 105 Abs. 1 und 2 BGG). Offensichtlich unrichtig im Sinne von Art. 97 Abs. 1 BGG ist die Sachverhaltsfeststellung, wenn sie willkürlich ist (<ref-ruling> E. 10.1 S. 445 mit Hinweisen; vgl. zum Begriff der Willkür <ref-ruling> E. 2.1 S. 18 f.; <ref-ruling> E. 3.2.5 S. 339; <ref-ruling> E. 7.1 S. 51; je mit Hinweisen).
Die Rüge der Verletzung von Grundrechten (einschliesslich Willkür bei der Sachverhaltsfeststellung) muss in der Beschwerde anhand des angefochtenen Entscheids präzise vorgebracht und substanziiert begründet werden, anderenfalls darauf nicht eingetreten wird (Art. 106 Abs. 2 BGG; <ref-ruling> E. 2.2 S. 232; <ref-ruling> E. 3.2 S. 228; <ref-ruling> E. 4.2.3 S. 5; <ref-ruling> E. 1.3.1 S. 68; je mit Hinweisen).
1.2. Die Beschwerdeführerin und A._ (Beschwerdegegnerin 2) waren im Tatzeitpunkt Nachbarn und hatten zueinander ein getrübtes Verhältnis.
Die Vorinstanz stellt wie bereits die Erstinstanz zur Hauptsache auf die Schilderungen der Beschwerdegegnerin 2 ab. Sie gelangt zur Überzeugung, dass die Beschwerdeführerin die Beschwerdegegnerin 2 am 3. Juni 2013 um ca. 12.00 Uhr in der Waschküche einsperrte. Zum Tathergang stellen die Vorinstanzen fest, dass die Beschwerdegegnerin 2 sich in der Waschküche aufhielt, als sie die Beschwerdeführerin im Zwischenraum (zwischen Treppengang und Waschraum) erblickte. Um einem Konflikt zu entgehen, zog die Beschwerdegegnerin 2 die Türe zur Waschküche zu. Daraufhin verschloss die Beschwerdeführerin die Türe von aussen. Der eingesperrten Beschwerdegegnerin 2 gelang es, durch das Waschküchenfenster auf sich aufmerksam zu machen. Herbeigerufene Fussgänger konnten eine Nachbarin der Beschwerdegegnerin 2 benachrichtigen, welche die Beschwerdegegnerin 2 schliesslich aus der Waschküche befreite. Der Schlüssel, den die Beschwerdegegnerin 2 beim Betreten der Waschküche in der Türe stecken gelassen hatte, konnte wenig später im Milchkasten der Beschwerdegegnerin 2 aufgefunden werden.
Die erste Instanz, auf deren Beweiswürdigung die Vorinstanz im Wesentlichen verweist, bezeichnete die Aussagen der Beschwerdeführerin als widersprüchlich und nicht glaubhaft. Die Beschwerdeführerin, die das Haus nach eigenen Angaben um ca. 11.00 Uhr verlassen habe, habe zu ihrem Tagesablauf vom 3. Juni 2013 verschiedene Versionen vorgebracht. Ihre Aussagen wirkten auswendig gelernt und wenig impulsiv, seien mehrfach ausweichend ausgefallen und enthielten pauschale Beschuldigungen gegenüber der Beschwerdegegnerin 2. Sie habe zudem wiederholt eine fehlerhafte Protokollierung ihrer Einvernahmen vorgeschoben. Auch ihre Erklärung zum Wohnungsschlüssel der Beschwerdegegnerin 2 sei ausweichend und widersprüchlich. Die erste Instanz unterstreicht, dass die Beschwerdeführerin zu Beginn wiederholt festhielt, den Schlüssel der Beschwerdegegnerin 2 nicht berührt zu haben respektive nicht zu wissen, wie dieser aussehe. Konfrontiert mit einem von der Beschwerdegegnerin 2 beantragten DNA-Gutachten habe die Beschwerdeführerin, nach einem Unterbruch der staatsanwaltschaftlichen Einvernahme und einer Rücksprache mit der Verteidigung, neu behauptet, am Vorabend einen Schlüsselbund im Briefkasten vorgefunden zu haben, den sie darauf im Treppenhaus deponiert habe. Laut Beschwerdeführerin habe die Beschwerdegegnerin 2 ihr den Schlüssel in den Briefkasten gelegt und das Ganze geplant. In einem solchen Aussageverhalten sei nach Einschätzung der ersten Instanz ein Dreistigkeitssignal zu sehen. Während die erste Instanz bei den Aussagen der Beschwerdeführerin weitere Ungereimtheiten herausschält, schätzt sie demgegenüber die Aussagen der Beschwerdegegnerin 2 im Kern als gleichbleibend, detailliert und überzeugend ein. So habe sie in allen Einvernahmen konstant ausgesagt, sie habe nach dem Entdecken der Beschwerdeführerin einem Streit aus dem Weg gehen und die Beschwerdeführerin wegschicken wollen. Deshalb habe sie die Türe zur Waschküche zugezogen, worauf kurz danach die Beschwerdeführerin den Schlüssel im Schloss umgedreht habe. Ihre Schilderungen wirkten glaubhaft und stimmten mit den Darstellungen dreier Zeugen überein. Die erste Instanz setzte sich schliesslich mit verschiedenen Kassenbelegen auseinander, welche die Beschwerdeführerin zu ihrer Entlastung im Verfahren eingereicht hatte. Der erstinstanzlichen Beweiswürdigung (erstinstanzliches Urteil S. 7 - 38) schliesst sich die Vorinstanz im Wesentlichen an (Entscheid S. 5 - 10).
1.3. Die Beschwerdeführerin ist der Auffassung, über einen Alibibeweis zu verfügen. Sie habe gestützt auf die im Verfahren eingereichten Kassenbelege um 12.08 Uhr in der Migros Horgen-Schinzenhof und um 12.39 Uhr im Aldi Wädenswil/Au Einkäufe getätigt. Die Vorinstanz werfe ihr vor, die Beschwerdegegnerin 2 um ca. 12.15 oder 12.20 Uhr in der Waschküche eingeschlossen zu haben. Bei einer reinen Fahrtzeit von sechs Minuten von der Migros zu ihrem früheren Wohnort und von neun Minuten vom Wohnort zum Aldi könne sie unmöglich die Einkäufe getätigt und sich zur besagten Zeit am Tatort aufgehalten haben (Beschwerde S. 3 ff.).
Die Beschwerdeführerin wiederholt damit ihre Argumentation, die sie bereits in der ersten staatsanwaltschaftlichen wie auch in den folgenden Einvernahmen vorgetragen und anlässlich der ersten Einvernahme mit verschiedenen Einkaufsbelegen bekräftigt hatte (vgl. etwa vorinstanzliche Akten act. 4/1 S. 2, act. 4/2 S. 4 f. und act. 4/3 S. 3). Die erste Instanz verneinte die Beweiseignung der nicht individualisierten Kassenbelege, stellte einzig im Rahmen einer Eventualbegründung darauf ab und gelangte zur Überzeugung, dass die Beschwerdeführerin die Beschwerdegegnerin 2 um ca. 11.45 Uhr in der Waschküche einschloss (erstinstanzlicher Entscheid S. 35 ff.). Demgegenüber setzt sich die Vorinstanz mit dem Beweiswert der Einkaufsbelege nicht auseinander respektive hinterfragt diesen nicht. Sie legt dar, dass bei einer Fahrtzeit zwischen Migros und Tatort von rund sechs Minuten sowie zwischen Tatort und Aldi von rund neun Minuten der Beschwerdeführerin (nach Abzug der Fahrtzeit) rund 15 Minuten verblieben, um am Tatort sowie bei Aldi zu parkieren, die Beschwerdegegnerin 2 einzuschliessen und bei Aldi drei Produkte zu kaufen. Es sei mithin möglich, dass die Beschwerdeführerin die Beschwerdegegnerin 2 nach dem Einkauf in der Migros und vor dem Einkauf im Aldi respektive um ca. 12.15 oder 12.20 Uhr in der Waschküche eingeschlossen habe (Entscheid S. 8 f.). Indem die Beschwerdeführerin den im kantonalen Verfahren vertretenen und von der Vorinstanz verworfenen Standpunkt erneut einnimmt, vermag sie keine Willkür darzutun. Zwar ist einzuräumen, dass der von der Vorinstanz gezeichnete Ablauf eher enge zeitliche Verhältnisse voraussetzt. Er kann hingegen nicht als unhaltbar bezeichnet werden. Der Beschwerdeführerin standen pro Ort durchschnittlich fünf Minuten zur Verfügung. Dass sie in dieser Zeitspanne im Wesentlichen ihr Auto aufsuchen, die Waschküche abschliessen respektive drei Produkte im Aldi kaufen konnte, kann nicht als unmöglich bezeichnet werden. Zudem ist es nicht abwegig, dass die Beschwerdeführerin (die erst um ca. 18 Uhr wieder in die Wohnung zurückgekehrt sein will, erstinstanzliches Protokoll S. 21) nach dem Einkauf in der Migros nicht direkt in den Aldi fuhr, sondern auf dem Weg dorthin ihre Wohnung aufsuchte und die Einkäufe (etwa das Poulet-Hackfleisch) kühlstellte. Die gegenteilige Ansicht der Beschwerdeführerin überzeugt auch deshalb nicht, weil sie zwischen den Einkäufen in der Migros und Aldi zu ihrer Entlastung mehrere Aktivitäten aufführt, welche die Vorinstanz nicht erwähnt. Die Vorinstanz stellt beispielsweise nicht fest, dass die Beschwerdeführerin im Aldi an der Kasse anstehen musste. Auch wenn die Beschwerdeführerin nach dem Abschliessen der Waschküche ihre gegenüberliegende Wohnung aufsuchte, musste sie zudem nicht "vom Kellergeschoss in ihre Wohnung" gehen. Die vorinstanzliche Beweiswürdigung ist vertretbar.
1.4. Die Beschwerdeführerin beanstandet unter Hinweis auf Art. 139 Abs. 1 StPO die unterbliebene Ermittlung der Spaziergänger und unterstreicht, eine ergebnislose Suche nach den genannten Personen würde sie massiv entlasten. Die erste Instanz, deren Beweiswürdigung die Vorinstanz bestätigt, setzte sich mit den Aussagen der Beschwerdeführerin, der Beschwerdegegnerin 2 sowie dreier Zeugen eingehend und sorgfältig auseinander. Dass die vorinstanzliche Beweiswürdigung im Ergebnis willkürlich sein sollte, zeigt die Beschwerdeführerin nicht auf, und solches ist auch nicht ersichtlich (E. 1.2 hievor). Mit dem Hinweis auf die unbekannt gebliebenen Spaziergänger vermag die Beschwerdeführerin deshalb die vorinstanzliche Beweiswürdigung nicht zu erschüttern und eine Verletzung des Untersuchungsgrundsatzes im Sinne von Art. 6 Abs. 1 StPO nicht darzutun. Die Vorinstanz konnte willkürfrei eine Absprache zwischen der Beschwerdegegnerin 2 und der Zeugin B._ ausschliessen, auf deren übereinstimmenden Schilderungen abstellen und von der Einvernahme weiterer Personen absehen. Die Rüge ist unbegründet (vgl. zum Recht des Betroffenen, mit erheblichen Beweisanträgen gehört zu werden, sowie zur antizipierten Beweiswürdigung <ref-ruling> E. 3.3 S. 64; <ref-ruling> E. 2.1 S. 127; <ref-ruling> E. 3.2 S. 270; <ref-ruling> E. 3.2 S. 272; je mit Hinweisen).
2.
Die Beschwerdeführerin beanstandet, die Ermittlung der Spaziergänger als neutraler Zeugen habe sich offensichtlich aufgedrängt. Indem die Vorinstanz sich zum entsprechenden Beweisantrag nicht geäussert habe, habe sie ihre Begründungspflicht im Sinne von Art. 80 Abs. 2 und Art. 81 Abs. 1 lit. b StPO sowie das rechtliche Gehör nach Art. 29 Abs. 2 BV verletzt. Der Vorwurf ist unbegründet. Nicht zweifelhaft ist, dass der vorinstanzliche Entscheid den formalen Anforderungen von Art. 80 Abs. 2 und Art. 81 Abs. 1 lit. b StPO entspricht. Ebenso wenig kann von einer ungenügenden Begründung gesprochen werden (Art. 81 Abs. 3 lit. a StPO). Um dem verfassungsmässigen Gehörsanspruch (Art. 29 Abs. 2 BV) Genüge zu tun, muss das Gericht seinen Entscheid dergestalt abfassen, dass sich der Betroffene über seine Tragweite Rechenschaft geben und ihn in voller Kenntnis der Tatsache an die höhere Instanz weiterziehen kann ( s. zum Ganzen <ref-ruling> E. 2.2 S. 183; <ref-ruling> E. 5.1 S. 237; je mit Hinweisen). Zu begründen ist das Ergebnis des Entscheids, das im Urteilsspruch zum Ausdruck kommt und das allein die Rechtsstellung der betroffenen Person berührt. Die Begründung ist also nicht an sich selbst, sondern am Rechtsspruch zu messen (Urteil 5A_463/2014 vom 8. Dezember 2014 E. 6 mit Hinweis). Die Vorinstanz hat die Beziehungen der Zeugen zur Beschwerdeführerin respektive zur Beschwerdegegnerin 2 nicht verkannt und sich mit deren Glaubwürdigkeit auseinandergesetzt. Sie stellt zu Recht in erster Linie auf die Glaubhaftigkeit der einzelnen Aussagen ab. Damit konnte sich die Beschwerdeführerin über die Tragweite des vorinstanzlichen Entscheids Rechenschaft geben. Die angefochtenen Erwägungen lassen hinreichend erkennen, warum die Vorinstanz von weiteren Personalbeweisen abgesehen hat.
3.
Die Beschwerde ist abzuweisen, soweit darauf eingetreten werden kann. Die Beschwerdeführerin wird ausgangsgemäss kostenpflichtig (Art. 66 Abs. 1 BGG). Sie ersucht um unentgeltliche Rechtspflege und Verbeiständung. Das Gesuch ist abzuweisen, da die Beschwerde von vornherein aussichtslos war (Art. 64 Abs. 1 BGG e contrario). Ihren angespannten finanziellen Verhältnissen ist mit reduzierten Gerichtskosten Rechnung zu tragen (Art. 65 Abs. 2 BGG). Der Beschwerdegegnerin 2 ist keine Entschädigung zuzusprechen, da ihr im bundesgerichtlichen Verfahren keine Umtriebe entstanden sind. | Demnach erkennt das Bundesgericht:
1.
Die Beschwerde wird abgewiesen, soweit darauf eingetreten wird.
2.
Das Gesuch um unentgeltliche Rechtspflege und Verbeiständung wird abgewiesen.
3.
Die Gerichtskosten von Fr. 800.-- werden der Beschwerdeführerin auferlegt.
4.
Dieses Urteil wird den Parteien und dem Obergericht des Kantons Zürich, II. Strafkammer, schriftlich mitgeteilt.
Lausanne, 24. August 2015
Im Namen der Strafrechtlichen Abteilung
des Schweizerischen Bundesgerichts
Der Präsident: Denys
Der Gerichtsschreiber: Faga | CH_BGer_006 | Federation | null | null | null | penal_law | nan | ['fd871ff7-f3f2-4444-b62a-1f7730b4e10a', '38edc1f7-cfc4-49e8-b5f8-9144b1b96d5c', 'fba2311f-fb5f-439a-8167-f64a94b42e2e', '4f7aa766-4130-418a-a981-0def1a03878a', '070fda92-ebf1-43db-a3d2-ba17e346472e', '6e5c5912-d72a-4efe-aa99-6bbcbf86d558', 'cfeb60c0-1d8b-4c0a-a578-2678c5d97ccd', 'e4958360-156c-4a37-a7af-a04cb3ab681d', '4b3a01f8-bff6-4793-afaa-417f8ff5871f', '16eaef14-8614-4800-9415-c2771a6da645', '78a6c914-9aef-4f22-a924-d2689037caa6', 'eb98e0dd-ab5c-4309-b1f3-ea1c84d0643e', '56d330ac-b081-406d-980d-ee0a9f803b43', 'b1ada977-c35a-4b6f-bc4d-46e84223723d'] | [] |
0bc2800b-2031-43f8-86a5-0dac2f3fa7b7 | 2,010 | fr | Considérant en fait et en droit:
1. 1.1 Le 16 août 2007, Y._ a assigné X._ devant la juridiction prud'homale genevoise en vue d'obtenir le paiement de 29'036 fr. 90, intérêts en sus, du chef d'une relation de travail qui les aurait liées du 26 septembre 2006 au 25 février 2007, sous déduction de 6'000 fr.
Niant l'existence du contrat de travail allégué par la demanderesse, la défenderesse a conclu au rejet de la demande et, reconventionnellement, au paiement de 6'000 fr.
Statuant le 21 novembre 2008, le Tribunal des prud'hommes du canton de Genève a condamné la défenderesse à payer à la demanderesse la somme brute de 16'346 fr. 70, avec intérêts à 5% dès le 1er mai 2007, sous déduction de la somme nette de 6'000 fr. Il a considéré, sur le vu des preuves administrées, que la preuve de la conclusion d'un contrat de travail entre les deux parties à la procédure avait été rapportée par la demanderesse.
La défenderesse a appelé de ce jugement, concluant derechef à sa libération totale des fins de la demande. L'appelée a requis, quant à elle, la confirmation du jugement attaqué. Par arrêt du 14 janvier 2010, la Cour d'appel de la juridiction des prud'hommes a confirmé ce jugement.
1.2 Le 15 février 2010, La défenderesse a interjeté un recours au Tribunal fédéral. Elle y reprend ses précédentes conclusions.
L'intimée et la cour cantonale n'ont pas été invitées à déposer une réponse.
2. En l'espèce, les conclusions restées litigieuses devant l'autorité précédente (<ref-law>) se montaient à 10'346 fr. 70 (i.e. 16'346 fr. 70 - 6'000 fr.). Cette somme étant inférieure à la valeur litigieuse minimum de 15'000 fr. fixée à l'<ref-law> pour les différends touchant le droit du travail, le présent recours, non intitulé, ne peut être traité que comme un recours constitutionnel subsidiaire (<ref-law>).
3. Le recours constitutionnel subsidiaire ne peut être formé que pour la violation de droits constitutionnels (<ref-law>) et le Tribunal fédéral n'examine la violation de tels droits que si un grief de ce chef a été invoqué et motivé par le recourant (<ref-law> auquel renvoie l'<ref-law>). Or, on cherche en vain dans l'acte de recours l'indication d'un droit constitutionnel qui aurait été méconnu par la Cour d'appel.
Dans ces conditions, il n'est pas possible d'entrer en matière, faute d'une motivation suffisante (<ref-law>). Application sera donc faite de la procédure simplifiée, conformément à l'<ref-law> en liaison avec l'<ref-law>.
4. La recourante, qui succombe, devra payer les frais de la procédure fédérale. En revanche, elle n'aura pas à indemniser l'intimée, puisque celle-ci n'a pas été invitée à déposer une réponse. | Par ces motifs, la Présidente de la Ire Cour de droit civil:
1. N'entre pas en matière sur le recours.
2. Met les frais judiciaires, arrêtés à 500 fr., à la charge de la recourante.
3. Communique le présent arrêt aux parties et à la Cour d'appel de la juridiction des prud'hommes du canton de Genève.
Lausanne, le 15 mars 2010
Au nom de la Ire Cour de droit civil
du Tribunal fédéral suisse
La Présidente Le Greffier
Klett Carruzzo | CH_BGer_004 | Federation | null | null | null | civil_law | nan | [] | ['75488867-c001-4eb9-93b9-04264ea91f55', '19fcc26a-ac69-4755-b553-e0d676a946ca', 'e6b06567-1236-4210-adb3-e11c26e497d5', 'e9a0806c-281a-4695-9570-bc6116e83754', '6ab38922-6309-4021-83cc-56d776d7a332', 'dbfc2d3d-1a70-4c2c-9921-3b74ac03e3aa'] |
|
0bc2afc8-0276-4211-96e0-143f6471b209 | 2,015 | fr | Faits :
A.
Par décision du 9 octobre 2014, le Collège des juges d'application des peines du canton de Vaud a refusé d'accorder à X._ la libération conditionnelle de l'internement ordonné le 11 janvier 1996 par le Tribunal correctionnel du district de Lavaux. Il a également renoncé à saisir le Tribunal d'arrondissement de l'Est vaudois en vue d'un éventuel octroi d'une mesure thérapeutique institutionnelle et a rejeté les conclusions tendant à l'allocation d'indemnités pour tort moral et violation des art. 3 et 7 § 1 CEDH.
B.
Par arrêt du 23 octobre 2014, la Chambre des recours pénale du Tribunal cantonal vaudois a confirmé la décision du 9 octobre 2014.
En résumé, elle a retenu les faits suivants:
B.a. X._, né le 18 février 1946, a été condamné le 11 janvier 1996 par le Tribunal correctionnel du district de Lavaux à une peine de réclusion de quatre ans, sous déduction de la détention préventive, pour lésions corporelles simples intentionnelles, abus de confiance, actes d'ordre sexuel avec des enfants et actes d'ordre sexuel commis sur une personne incapable de discernement ou de résistance. Cette peine a été suspendue au profit d'un internement au sens de l'art. 43 ch. 1 al. 2 aCP.
Lors du réexamen des internements imposé par l'entrée en vigueur de la nouvelle partie générale du Code pénal le 1er janvier 2007, le Tribunal correctionnel d'arrondissement de l'Est vaudois a ordonné, par jugement du 15 août 2007, la poursuite de l'internement conformément au nouveau droit (<ref-law>). La Cour de cassation pénale du Tribunal cantonal vaudois a confirmé ce jugement le 16 octobre 2007.
B.b. Dans un rapport du 18 février 2014, la Direction des Établissements de la plaine de l'Orbe (ci-après: EPO) a indiqué que le condamné refusait de collaborer avec les personnes intervenant dans sa prise en charge, qu'il n'avait effectué aucune remise en question et qu'il reproduisait toujours les mêmes schémas que lors de ses précédents séjours dans d'autres établissements carcéraux, à savoir qu'il exerçait une influence néfaste sur certains codétenus, surtout sur les plus jeunes. La direction des EPO a donc préavisé négativement à la libération conditionnelle de X._.
B.c. Dans un rapport complémentaire du 1er juillet 2013 établi par le Centre universitaire romand de médecine légale (ci-après: CURML), l'expert a retenu le diagnostic de pédophilie et de trouble de la personnalité mixte. Il a constaté que la motivation de l'expertisé à suivre une thérapie était toujours faible; la raison de ce manque de motivation était en rapport avec des éléments de réalité que l'on ne pouvait pas totalement écarter, mais également en rapport avec l'incapacité profonde de l'expertisé d'admettre qu'il souffrait de troubles psychiques graves. Dans ces conditions, l'expert a conclu que, malgré l'âge de l'expertisé et la durée de sa détention, celui-ci présentait un risque de récidive de comportements antisociaux très important.
B.d. Dans un avis du 14 avril 2014, l'Office d'exécution des peines vaudois (ci-après: OEP) a proposé de refuser la libération conditionnelle de l'internement à X._. Il a en effet relevé qu'au vu de l'importance du bien juridiquement protégé ainsi que du risque de récidive très important relevé dans le rapport du 1er juillet 2013 du CURML, la libération conditionnelle ne pouvait qu'être amplement prématurée.
B.e. Dans un avis du 6 mai 2014, la Commission interdisciplinaire consultative concernant les délinquants nécessitant une prise en charge psychiatrique du canton de Vaud (ci-après: CIC) a préconisé d'organiser le transfert de l'intéressé dans un autre établissement carcéral, compte tenu de l'inutilité quasi certaine de tout traitement et de l'absence de collaboration et d'évolution de l'intéressé décrite par la direction des EPO.
B.f. Le 22 mai 2014, X._ a été entendu par le Président du Collège des juges d'application des peines vaudois. Il a déclaré qu'il n'y avait pas lieu de discuter de libération conditionnelle dès lors que sa détention était illégale depuis les premiers jours. Il a indiqué qu'il était exclu qu'il fasse une thérapie en prison. Il a encore expliqué qu'il touchait une rente AVS et qu'il avait mis en place une entreprise d'aromathérapie qui fonctionnait.
C.
Contre l'arrêt cantonal du 23 octobre 2014, X._ dépose un recours en matière pénale devant le Tribunal fédéral. Il conclut à la levée de la mesure d'internement, subsidiairement à la libération conditionnelle de l'internement, et à une indemnité pour tort moral. Plus subsidiairement, il sollicite l'annulation de la décision et le renvoi de la cause à l'autorité précédente pour nouveau jugement. En outre, il requiert l'assistance judiciaire. | Considérant en droit :
1.
1.1. Selon l'<ref-law>, une mesure dont les conditions ne sont plus remplies doit être levée. L'<ref-law> concrétise ce principe pour l'internement. Selon l'alinéa 1er de cette disposition, l'auteur est libéré de l'internement dès qu'il est à prévoir qu'il se conduira correctement en liberté. La libération conditionnelle dépend donc d'un pronostic favorable relatif au comportement futur. Les conditions de la libération conditionnelle d'un internement sont très strictes (<ref-ruling> consid. 2.1.1 p. 167; arrêt 6B_109/2013 du 19 juillet 2013 consid. 3.1). Le délai d'épreuve est de deux à cinq ans. Une assistance de probation peut être ordonnée et des règles de conduite peuvent être imposées pour la durée de la mise à l'épreuve (art. 64a al. 1 in fine CP).
1.2. La prévisibilité d'une conduite correcte en liberté doit être appréciée par rapport aux seules infractions énumérées à l'<ref-law>. Cela résulte tant de l'<ref-law> concernant la poursuite de l'assistance de probation et des règles de conduite que de l'<ref-law> sur la réintégration, lesquelles se réfèrent expressément à la nécessité de prévenir d'autres infractions prévues à l'<ref-law> (arrêt 6B_109/2013 du 19 juillet 2013 consid. 3.2). Les éventuels autres comportements fautifs ou délictueux ne sont pas pertinents (<ref-ruling> consid. 2.1.1. p. 167). Le pronostic doit être posé en tenant compte du comportement du condamné dans son ensemble et plus particulièrement de sa collaboration face aux traitements prescrits par les médecins, de la prise de conscience des actes à la base de sa condamnation, de ses aptitudes sociales et, notamment, de ses capacités à vivre en communauté et à résoudre des conflits potentiels. Il est difficile d'évaluer, à sa juste valeur, la dangerosité d'un détenu, dès lors que celui-ci évolue précisément dans un milieu conçu aux fins de le neutraliser (<ref-ruling> consid. 2.1.2 p. 167 et les références citées).
1.3. L'autorité compétente prend la décision sur l'éventuelle libération conditionnelle en se fondant sur un rapport de la direction de l'établissement, une expertise indépendante au sens de l'<ref-law>, l'audition d'une commission au sens de l'<ref-law> et l'audition de l'auteur (<ref-law>).
Selon la jurisprudence, le juge apprécie en principe librement une expertise et n'est pas lié par les conclusions de l'expert. Toutefois, il ne peut s'en écarter que lorsque des circonstances ou des indices importants et bien établis en ébranlent sérieusement la crédibilité ; il est alors tenu de motiver sa décision de ne pas suivre le rapport d'expertise (<ref-ruling> consid. 4.2.3 p. 391 ; <ref-ruling> consid. 4 p. 57 ; <ref-ruling> consid. 2 p. 86). Inversement, si les conclusions d'une expertise judiciaire apparaissent douteuses sur des points essentiels, le juge doit recueillir des preuves complémentaires pour tenter de dissiper ses doutes. A défaut, en se fondant sur une expertise non concluante, il pourrait commettre une appréciation arbitraire des preuves et violer l'art. 9 Cst. (<ref-ruling> consid. 1c p. 146).
2.
2.1. Dans son expertise du 11 avril 2011, l'expert a qualifié d'important ou d'élevé le risque que le recourant commette de nouveaux actes punissables du même genre que ceux pour lesquels il a été jugé. Il évoquait la possibilité d'une diminution du risque de récidive en cas de placement dans le cadre d'une mesure thérapeutique institutionnelle, avec prise en charge psychothérapeutique, suivi socio-éducatif et éventuellement traitement médicamenteux. Dans son complément d'expertise du 1er juillet 2013, il a noté que, en l'absence de tout traitement thérapeutique, le recourant présentait toujours un risque de récidive de comportements antisociaux très important quel que soit son âge et la durée de sa détention.
Selon le complément d'expertise, l'évolution positive de l'état psychique du recourant et, partant, la diminution du risque de récidive suppose que le recourant s'engage dans un processus de mise en question et de thérapie pouvant permettre cette évolution. La motivation de l'expertisé à suivre une thérapie reste toutefois toujours faible. Celui-ci a lui-même déclaré qu'il refusait d'entreprendre une thérapie tant qu'il était en prison. Selon l'expert, ce manque de motivation s'explique en partie par le manque de confiance du recourant à l'égard du Service de médecine et de psychiatrie pénitentiaire (SMPP) et, en partie, par la pathologie dont il souffre. L'expert n'exclut toutefois pas que le recourant puisse s'engager dans une telle volonté.
2.2. Les autres intervenants (Office d'exécution des peines, Direction des Etablissements de la plaine de l'Orbe) ont préavisé négativement à la libération conditionnelle du recourant.
2.3. Au vu de l'expertise et des préavis des divers intervenants, le Tribunal fédéral ne peut qu'admettre que le recourant présente un risque élevé de commettre des infractions graves contre l'intégrité sexuelle des enfants tant qu'il refuse tout traitement thérapeutique.
3.
3.1. Selon l'<ref-law>, l'atteinte aux droits de la personnalité qui résulte pour l'auteur du prononcé de la mesure ne doit pas être disproportionnée au regard de la vraisemblance qu'il commette de nouvelles infractions et de leur gravité. Ce principe vaut tant pour le prononcé d'une mesure que pour sa prolongation (arrêts 6B_109/2013 du 19 juillet 2013 consid. 4.4.1; 6B_826/2013 du 12 décembre 2013 consid. 2.8.1). La pesée des intérêts doit s'effectuer entre, d'une part, le danger que la mesure veut prévenir et, d'autre part, la gravité de l'atteinte aux droits de la personne concernée. L'importance de l'intérêt public à la prévention d'infractions futures doit se déterminer d'après la vraisemblance que l'auteur commette de nouvelles infractions et la gravité des infractions en question. Plus les infractions que l'auteur pourrait commettre sont graves, plus le risque qui justifie le prononcé d'une mesure peut être faible, et inversement. Quant à l'atteinte aux droits de la personnalité de l'auteur, elle dépend non seulement de la durée de la mesure, mais également des modalités de l'exécution. Plus la durée de la mesure - et avec elle la privation de liberté de la personne concernée - est longue, plus strictes seront les exigences quant au respect du principe de la proportionnalité (arrêts 6B_109/2013 du 19 juillet 2013 consid. 4.4.4; 6B_826/2013 du 12 décembre 2013 consid. 2.8.1).
3.2. Il faut admettre que la mesure dure depuis longtemps, puisque le recourant est détenu depuis près de vingt ans et que l'atteinte à sa liberté est donc grave. Le risque de récidive est toutefois élevé, malgré l'âge du recourant et la durée de la détention. En outre, ce risque porte sur des infractions graves, qui mettent en danger l'intégrité sexuelle des enfants (cf. consid. 2 ci-dessus). Dans ces conditions, la protection de l'intérêt public à la prévention future des infractions en question doit l'emporter sur l'intérêt du recourant à être libéré. Le maintien de l'internement ne viole donc pas le principe de la proportionnalité.
4.
Le recourant dénonce une violation de l'art. 5 § 1 let. a CEDH. Il fait valoir que son maintien en détention viole le droit à la liberté parce qu'il n'existerait pas un lien de causalité suffisant entre son maintien en détention pour une si longue durée et sa condamnation prononcée en 1996. Il se plaint également d'une prolongation rétroactive de sa détention qui serait contraire au droit garanti par l'art. 7 § 1 CEDH.
4.1. L'art. 5 § 1 let. a CEDH prévoit que toute personne a droit à la liberté et à la sûreté et que nul ne peut être privé de sa liberté, sauf s'il est détenu régulièrement après condamnation par un tribunal compétent. En l'espèce, le jugement du 11 janvier 1996 a condamné le recourant à une peine de réclusion de quatre ans, qui a été suspendue au profit d'un internement selon l'art. 43 ch. 1 al. 2 aCP. La condamnation ne se limitait donc pas à une peine de réclusion, mais prévoyait un internement. En outre, le passage du régime ancien au nouveau régime a été examiné par le Tribunal correctionnel de l'Est vaudois qui, par jugement du 15 août 2007, a décidé d'ordonner un internement selon l'<ref-law>. Ce jugement a été confirmé le 16 octobre 2007 par la Cour de cassation pénale du Tribunal cantonal. Dans ces conditions, la détention du recourant repose bien sur une condamnation prononcée par un tribunal et est conforme à l'art. 5 § 1 let. a CEDH.
Le recourant fait valoir qu'il ne peut être soigné et que, dès lors, sa sanction de privation de liberté est incompressible. En outre, se référant à l'arrêt du 24 novembre 2011 de la Cour européenne des droits de l'homme dans l'affaire O.H. contre Allemagne (requête n° 4646/08), il soutient que ce n'est parce qu'il refuse de se soigner que les autorités n'ont pas à lui offrir un environnement médical adapté à son état. L'argumentation du recourant ne peut être suivie. Premièrement, il n'est pas établi que le recourant est insoignable. L'expert a certes reconnu que la pathologie de l'expertisé était très difficile à traiter et qu'une prise en charge serait longue et difficile, mais il n'a pas exclu tout traitement. Celui-ci nécessite toutefois une motivation réelle et sincère du patient, qui fait actuellement défaut chez le recourant. Pour résoudre le problème du conflit entre le SMPP et le recourant, l'autorité d'exécution a ordonné le transfert du recourant dans un établissement carcéral d'un autre canton. Lorsque le recourant prétend qu'il s'agit d'une " adaptation cosmétique qui prendra fin, un beau jour et sans autre avertissement, alors peut-être que le recourant aura entamé une prise en charge thérapeutique efficiente " (mémoire de recours p. 8-9), il s'agit d'un pur procès d'intention. En second lieu, la référence à la jurisprudence de la Cour européenne n'est pas pertinente, puisque celle-ci ne se rapporte pas à l'art. 5 § 1 let. a CEDH, mais à l'art. 5 § 1 let. e CEDH, qui concerne la détention de sûreté d'un " aliéné ".
4.2. Selon l'art. 7 § 1 2e phrase CEDH, il ne peut être infligé aucune peine plus forte que celle qui était applicable au moment où l'infraction a été commise. Le Tribunal fédéral a estimé que les conditions de la levée d'un internement sous le nouveau droit n'étaient pas plus sévères que sous l'ancien droit (<ref-ruling> consid. 3.4.3.et 3.4.4 p. 131). Selon l'ancien <ref-law>, l'autorité compétente mettait fin à la mesure lorsque la cause en avait disparu. Lorsque la cause de la mesure n'avait pas complètement disparu, l'autorité pouvait ordonner une libération à l'essai (art. 43 ch. 4 al. 2 aCP; cf. aussi art. 45 ch. 1 aCP). Lors de l'examen périodique de la libération conditionnelle, la question principale était de savoir si entre-temps des changements étaient intervenus, susceptibles de rendre bien moindre le danger que la personne internée commette d'autres infraction. Cela correspond pour l'essentiel au pronostic du nouveau droit (cf. consid. 1.2).
Le recourant fait valoir que l'internement de l'<ref-law> est plus strict que l'internement de l'art. 43 ch. 1 al. 2 aCP, car le premier n'impose aucun soin, ce qui n'est pas le cas du second. Par cette argumentation, il méconnaît la portée de l'art. 43 ch. 1 al. 2 aCP, qui concernait aussi les auteurs particulièrement dangereux accessibles à aucun traitement (<ref-ruling> consid. 2a p. 4). En outre, il allègue que l'ancien droit prévoyait la suspension de la peine durant l'exécution de la mesure alors que l'internement de l'<ref-law> n'est exécuté qu'après la peine. Ce reproche n'est pas pertinent dans le cas d'espèce, puisqu'il ne s'agit pas d'ordonner l'exécution de la peine. Enfin, c'est en vain que le recourant soutient que les conditions de la libération conditionnelle de l'internement sont plus strictes dans le nouveau droit, d'une part, en raison d'une politique sécuritaire et, d'autre part, du rôle central de l'expert et d'une commission de dangerosité dans les prises de décisions. En effet, l'éventuel durcissement de la pratique - qui n'est pas établi - est sans pertinence.
Le recourant invoque l'arrêt du 17 décembre 2009 rendu par la Cour européenne des droits de l'homme dans l'affaire M. contre Allemagne (arrêt M. contre Allemagne du 17 décembre 2007, in EuGRZ 2010 25). Dans cette affaire, le droit allemand applicable au moment du jugement de condamnation ne permettait pas une prolongation de la mesure au-delà de dix ans, de sorte que, selon la cour, il n'existait pas de lien de causalité suffisant entre la condamnation initiale du requérant et la prolongation de sa privation de liberté après qu'il eut passé dix ans de détention de sûreté (ch. 100). La présente affaire n'est toutefois pas comparable, puisque l'art. 43 aCP ne prévoyait pas de durée maximale, mais permettait déjà l'internement du délinquant tant que subsistait un danger pour la sécurité publique.
En définitive, il existe un lien de causalité suffisant entre la condamnation du recourant et le maintien de l'internement jusqu'à ce jour, puisque l'internement est conforme à la condamnation prononcée par la juridiction de jugement en 1996. Les griefs tirés de la violation des art. 5 et 7 CEDH doivent donc être rejetés.
5.
Enfin, le recourant dénonce une violation de l'art. 3 CEDH, selon lequel nul ne peut être soumis à la torture ni à des peines ou traitements inhumains ou dégradants, dès lors que sa détention s'apparenterait à une détention à perpétuité sans réelle possibilité de libération. Or, selon la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l'homme, l'exécution d'une sanction privative de liberté incompressible poserait problème au regard de l'art. 3 CEDH lorsqu'il n'existe aucun espoir de pouvoir bénéficier de mesures telles que la libération conditionnelle.
Ce grief doit être rejeté. En effet, l'<ref-law> prévoit que l'autorité compétente examine, d'office ou sur demande, au moins une fois par an et pour la première fois après une période de deux ans, si l'auteur peut être libéré conditionnellement de l'internement et, si tel est le cas, quand il peut l'être (<ref-law>). La nécessité de l'internement ou la libération conditionnelle de l'internement sont ainsi soumises à un contrôle judiciaire régulier.
6.
Le recours doit être rejeté.
Bien qu'il soit rejeté, le recours ne paraissait pas d'emblée voué à l'échec. Il convient dès lors de mettre le recourant au bénéfice de l'assistance judiciaire, sa situation économique le justifiant (<ref-law>), de lui désigner Me Baptiste Viredaz comme avocat d'office et d'allouer à celui-ci une indemnité à titre d'honoraires, qui sera supportée par la caisse du Tribunal fédéral (<ref-law>). Il n'est pas perçu de frais judiciaires. | Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce :
1.
Le recours est rejeté.
2.
La demande d'assistance judiciaire est admise.
3.
Il n'est pas perçu de frais judiciaires.
4.
Me Baptiste Viredaz est désigné comme avocat d'office du recourant et une indemnité de 3000 fr., supportée par la Caisse du Tribunal fédéral, lui est allouée à titre d'honoraires.
5.
Le présent arrêt est communiqué aux parties et au Tribunal cantonal du canton de Vaud, Chambre des recours pénale.
Lausanne, le 26 août 2015
Au nom de la Cour de droit pénal
du Tribunal fédéral suisse
Le Président : Denys
La Greffière : Kistler Vianin | CH_BGer_006 | Federation | 127 | 24 | 338 | penal_law | nan | ['7568c6ab-e0c3-4616-9fb8-92c9bedec527', '7568c6ab-e0c3-4616-9fb8-92c9bedec527', '7568c6ab-e0c3-4616-9fb8-92c9bedec527', 'f8e945b5-e9f3-4b58-9eba-af40f9e668da', '066f9b3a-2f99-4146-8204-b7bca407a17e', 'd371f592-8f0f-48ce-8a5d-3e1d204b9472', 'b588e3b3-8a95-4ac8-b68f-b7324043a270', '1d754357-7bba-4f9c-ae3b-ad0fbb8c7208', '5a96505e-c697-4b06-81db-2097fc49fa71'] | ['75488867-c001-4eb9-93b9-04264ea91f55', 'e6b06567-1236-4210-adb3-e11c26e497d5', '561feeae-8bdb-4e24-90f7-2c23eb5099a5', 'ddbf4d98-14f9-4ccd-ad84-42704f0249cb', '6ab38922-6309-4021-83cc-56d776d7a332', 'af2af8b1-3414-4898-810f-7b0a1cb95a78'] |
0bc2b043-47a3-4308-8c9b-89cc8c326311 | 2,007 | de | Sachverhalt:
A. Mit Entscheid vom 11. August 2006 hiess das Verwaltungsgericht des Kantons Luzern die Beschwerde der B._ gegen den Einspracheentscheid der Arbeitslosenkasse des Kantons Luzern vom 12. Dezember 2005 insofern teilweise gut, als Dispositiv-Ziffer 2 des Einspracheentscheides (Ablehnung des Gesuchs um unentgeltliche Rechtsverbeiständung im Einspracheverfahren) aufgehoben und die Sache an die Arbeitslosenkasse zurückgewiesen wurde, damit sie die Entschädigung an den unentgeltlichen Rechtsbeistand für das Einspracheverfahren festsetze. Im Übrigen wies es die Beschwerde ab, soweit es darauf eintrat (Dispositiv-Ziffer 1). Es ernannte ferner Rechtsanwalt R._ zum unentgeltlichen Rechtsbeistand für das Einspracheverfahren (Dispositiv-Ziffer 2), sprach B._ eine Parteientschädigung von Fr. 200.- zulasten der Arbeitslosenkasse zu (Dispositiv-Ziffer 3) und legte die Entschädigung zugunsten des unentgeltlichen Rechtsbeistandes im Beschwerdeverfahren auf Fr. 2224.70 fest (Dispositiv-Ziffer 4).
B. Rechtsanwalt R._ führt sowohl in eigenem Namen wie für seine Klientin Verwaltungsgerichtsbeschwerde mit dem Antrag, Dispositiv-Ziffern 3 und 4 des vorinstanzlichen Entscheides seien aufzuheben und die "Entschädigung des unentgeltlichen Rechtsbeistandes" sei gemäss Kostennote vom 9. April 2006 auf Fr. 5060.- zuzüglich Auslagen von Fr. 48.70 festzulegen. Ferner wird für die Belange von B._ um unentgeltliche Prozessführung und Verbeiständung für den letztinstanzlichen Prozess ersucht. Mit der gleichen Eingabe lässt B._ auch den übrigen Teil des kantonalen Gerichtsentscheides anfechten (Verfahren C 220/06).
In dem für beide Verfahren (C 220/06 und C 33/07) gemeinsam durchgeführten Schriftenwechsel verzichtet das kantonale Gericht auf eine Vernehmlassung und beantragt unter Hinweis auf die Erwägungen im angefochtenen Entscheid vom 11. August 2006 die Abweisung der Verwaltungsgerichtsbeschwerde. Das seco und die Arbeitslosenkasse verzichten ebenfalls auf eine Stellungnahme, wobei sich die Kasse dem Rechtsbegehren des kantonalen Gerichts auf Abweisung der Verwaltungsgerichtsbeschwerde anschliesst.
C. Auf den 1. Oktober 2006 hat ein Anwaltswechsel stattgefunden. B._ (nachfolgend: Beschwerdeführerin) und der vormalige Rechtsvertreter R._ (nachfolgend: Beschwerdeführer) sind nunmehr beide vertreten durch Rechtsanwalt Dr. Hans Hurter. | Das Bundesgericht zieht in Erwägung:
1. Am 1. Januar 2007 ist das Bundesgesetz über das Bundesgericht vom 17. Juni 2005 (BGG; SR 173.110) in Kraft getreten (AS 2006 1205, 1243). Damit wurden das Eidgenössische Versicherungsgericht (EVG) und das Bundesgericht in Lausanne zu einem einheitlichen Bundesgericht (an zwei Standorten) zusammengefügt (Seiler/von Werdt/ Güngerich, Bundesgerichtsgesetz [BGG], Bern 2007, S. 10 Rz. 75) und es wurde die Organisation und das Verfahren des obersten Gerichts umfassend neu geregelt. Dieses Gesetz ist auf die nach seinem Inkrafttreten eingeleiteten Verfahren des Bundesgerichts anwendbar, auf ein Beschwerdeverfahren jedoch nur dann, wenn auch der angefochtene Entscheid nach dem Inkrafttreten dieses Gesetzes ergangen ist (<ref-law>). Da der kantonale Gerichtsentscheid am 11. August 2006 - und somit vor dem 1. Januar 2007 - erlassen wurde, richtet sich das Verfahren nach dem bis 31. Dezember 2006 in Kraft gestandenen Bundesgesetz über die Organisation der Bundesrechtspflege (OG) vom 16. Dezember 1943 (vgl. <ref-ruling> E. 1.2 S. 395).
2. Der unentgeltliche Rechtsbeistand ist legitimiert, gegen die Festsetzung seines Honorars durch das kantonale Sozialversicherungsgericht Verwaltungsgerichtsbeschwerde zu führen (<ref-ruling> E. 2 S. 363; Urteil des EVG C 130/99 vom 11. Juni 2001, publ. in: SVR 2002 ALV Nr. 3 S. 5 E. 1). Soweit es um die Höhe der vorinstanzlich der Beschwerdeführerin zugesprochenen Parteientschädigung geht, ist diese selber zur Beschwerde berechtigt. Auf die Verwaltungsgerichtsbeschwerde des R._ und seiner Klientin ist somit einzutreten.
3. Da es beim Streit über die Höhe der Parteientschädigung sowie der Entschädigung des unentgeltlichen Rechtsbeistandes für das kantonale Beschwerdeverfahren nicht um Versicherungsleistungen geht, hat das Bundesgericht nur zu prüfen, ob die Vorinstanz Bundesrecht verletzt hat, einschliesslich Überschreitung oder Missbrauch des Ermessens, oder ob der rechtserhebliche Sachverhalt offensichtlich unrichtig, unvollständig oder unter Verletzung wesentlicher Verfahrensbestimmungen festgestellt worden ist (Art. 132 in Verbindung mit Art. 104 lit. a und b sowie Art. 105 Abs. 2 OG).
4. 4.1 Gemäss <ref-law> bestimmt sich das Verfahren vor dem kantonalen Versicherungsgericht unter Vorbehalt von <ref-law> nach kantonalem Recht, das verschiedenen bundesrechtlichen Anforderungen zu genügen hat. So sieht <ref-law> vor, dass das Recht, sich verbeiständen zu lassen, gewährleistet sein muss (Satz 1). Wo die Verhältnisse es rechtfertigen, wird der Beschwerde führenden Person ein unentgeltlicher Rechtsbeistand bewilligt (Satz 2). Nach <ref-law> hat die obsiegende Beschwerde führende Person Anspruch auf Ersatz der Parteikosten (Satz 1); diese werden vom Versicherungsgericht festgesetzt und ohne Rücksicht auf den Streitwert nach der Bedeutung der Streitsache und nach der Schwierigkeit des Prozesses bemessen (Satz 2).
4.2 Die Bemessung sowohl der Parteientschädigung als auch der Entschädigung des unentgeltlichen Rechtsbeistandes für das kantonale Verfahren ist im Übrigen mangels bundesrechtlicher Bestimmung dem kantonalen Recht überlassen, mit welchem sich das Bundesgericht grundsätzlich nicht zu befassen hat (Art. 128 in Verbindung mit Art. 97 Abs. 1 OG und <ref-law>). Es darf die Höhe der Entschädigung nur daraufhin überprüfen, ob die Anwendung der für ihre Bemessung einschlägigen kantonalen Bestimmungen, sei es bereits auf Grund ihrer Ausgestaltung oder aber auf Grund des Ergebnisses im konkreten Fall, zu einer Verletzung von Bundesrecht geführt hat (Art. 104 lit. a OG). Dabei fällt praktisch nur das in <ref-law> verankerte Willkürverbot in Betracht (Urteile des EVG C 223/05 vom 16. November 2005, E. 4.2 und 4.3 [publ. in: SVR 2006 ALV Nr. 15 S. 51] und B 15/05 vom 29. März 2006, E. 11.1.1 [publ. in: SVR 2006 BVG Nr. 26 S. 98]). Nach der Rechtsprechung ist eine Entscheidung dann willkürlich, wenn sie eine Norm oder einen klaren und unumstrittenen Rechtsgrundsatz offensichtlich schwer verletzt, sich mit sachlichen Gründen schlechthin nicht vertreten lässt oder in stossender Weise dem Gerechtigkeitsgedanken zuwiderläuft; willkürliche Rechtsanwendung liegt nicht schon vor, wenn eine andere Lösung in Betracht zu ziehen oder sogar vorzuziehen wäre (<ref-ruling> E. 2 S. 61, Urteile des EVG C 223/05 vom 16. November 2005, E. 4.3 [publ. in: SVR 2006 ALV Nr. 15 S. 51] und B 15/05 vom 29. März 2006, E. 11.1.2 [publ. in: SVR 2006 BVG Nr. 26 S. 98]).
4.3 Praxisgemäss ist dem erstinstanzlichen Gericht bei der Bemessung der Entschädigung ein weiter Ermessensspielraum einzuräumen. Ermessensmissbrauch (Art. 104 lit. a OG) liegt vor, wenn die Behörde zwar im Rahmen des ihr eingeräumten Ermessens bleibt, sich aber von unsachlichen, dem Zweck der massgebenden Vorschriften fremden Erwägungen leiten lässt oder allgemeine Rechtsprinzipien wie das Verbot der Willkür oder rechtsungleicher Behandlung, das Gebot von Treu und Glauben sowie den Grundsatz der Verhältnismässigkeit verletzt. Eine willkürliche Ermessensausübung stellt dabei zugleich einen Ermessensmissbrauch dar (Urteile des EVG C 223/05 vom 16. November 2005, E. 4.3 [publ. in: SVR 2006 ALV Nr. 15 S. 51] und B 15/05 vom 29. März 2006, E. 11.3.1 [publ. in: SVR 2006 BVG Nr. 26 S. 98]).
Im Rahmen seines Ermessens hat das erstinstanzliche Gericht für die Bestimmung der Höhe des Anwaltshonorars die Wichtigkeit und Schwierigkeit der Streitsache, den Umfang der Arbeitsleistung und den Zeitaufwand des Anwalts zu berücksichtigen (Urteile des EVG C 130/99 vom 11. Juni 2001, E. 4b [publ. in: SVR 2002 ALV Nr. 3 S. 5] und B 15/05 vom 29. März 2006, E. 11.3.1 [publ. in: SVR 2006 BVG Nr. 26 S. 98]). Als Grundsatz gilt, dass die Parteientschädigung nur den objektiv erforderlichen Vertretungsaufwand umfassen soll (Urteil des EVG B 15/05 vom 29. März 2006, E. 11.3.1, publ. in: SVR 2006 BVG Nr. 26 S. 98). Nach der Rechtsprechung kann das Anwaltshonorar je nach kantonaler Anwaltsgebühren-Regelung willkürfrei innerhalb einer relativ weiten Bandbreite von Fr. 160.- bis Fr. 320.- pro Stunde, einschliesslich Mehrwertsteuer, festgelegt werden (<ref-ruling> E. 7 S. 159, Urteile des EVG C 223/05 vom 16. November 2005, E. 4.3 [publ. in: SVR 2006 ALV Nr. 15 S. 51] und B 15/05 vom 29. März 2006, E. 11.4.1 [publ. in: SVR 2006 BVG Nr. 26 S. 98]).
5. 5.1 Gemäss § 9 Abs. 1 der luzernischen Kostenverordnung für das Verwaltungsgericht und die seiner Aufsicht unterstellten Instanzen vom 14. September 1976 (SRL 46; nachfolgend: Kostenverordnung) beträgt das Honorar Fr. 100.- bis Fr. 20'000.-. Es ist nach dem Zeit- und Arbeitsaufwand, der Wichtigkeit und Schwierigkeit der Sache sowie nach dem Streitwert oder den sonstigen Interessen der Parteien an der Beurteilung der Angelegenheit festzusetzen (§ 9 Abs. 2 Kostenverordnung). Nach § 11 Kostenverordnung vergütet die Gerichtskasse dem unentgeltlichen Rechtsbeistand 85 % des gerichtlich festgesetzten Honorars und die Auslagen, wenn sein Klient die Kosten zu tragen hat oder wenn die Gegenpartei ebenfalls von der Kostenpflicht befreit ist oder sonst aus einem Grunde nicht mit Erfolg belangt werden kann.
5.2 Mit Kostennote vom 9. April 2006 machte R._ als unentgeltlicher Rechtsvertreter im vorinstanzlichen Verfahren einen Aufwand von 22 Stunden sowie Auslagen von Fr. 48.70 geltend. Bei einem Stundenansatz von Fr. 230.- errechnete er eine Entschädigung von Fr. 5108.70 und verwies darauf, dass er nicht der Mehrwertsteuerpflicht unterliege. Während die Vorinstanz die Kosten für die Auslagen in vollem Umfang erstattete, erachtete sie den Zeitaufwand als eindeutig zu hoch und berechnete das Honorar auf der Basis eines Arbeitsaufwandes von 12 Stunden bei einem Stundenansatz von Fr. 230.-. Nach Ausscheidung einer Parteientschädigung von Fr. 200.- kürzte sie das Honorar um 15 % von Fr. 2560.- auf Fr. 2176.- und addierte die Auslagen von Fr. 48.70, was zu einer Entschädigung aus unentgeltlicher Verbeiständung von Fr. 2224.70 führte.
5.3 Die Beschwerdeführer rügen, der geltend gemachte Zeitaufwand von 22 Stunden sei "nicht bestreitbar". Die blosse Behauptung des kantonalen Gerichts, die Sache hätte auch in 12 Stunden erledigt werden können, sei unbehelflich, offensichtlich unrealistisch und willkürlich.
5.4 Bei der Bemessung sowohl der Parteientschädigung als auch der Entschädigung aus unentgeltlicher Verbeiständung durfte das kantonale Gericht zweifellos berücksichtigen, dass der Anwalt die Beschwerdeführerin bereits im Einspracheverfahren vertreten hatte. Die Einsprache versendete er am 14. November 2005. Kurz darauf, nämlich bereits am 14. Januar 2006 verfasste er die Beschwerde an das kantonale Gericht in der gleichen Sache. Deshalb konnte er bei der Bearbeitung der Beschwerde von seinen Vorarbeiten im Einspracheverfahren profitieren. Die Bemühungen im Einspracheverfahren müssen nunmehr gemäss kantonalem Gerichtsentscheid ebenfalls im Rahmen der unentgeltlichen Verbeiständung entschädigt werden. Wie der Beschwerdeeingabe vom 14. Januar 2006 zu entnehmen ist, hatte der Rechtsanwalt bis zu jenem Zeitpunkt 12 Stunden für das kantonale Gerichtsverfahren aufgewendet. Die restlichen 10 Stunden sind daher offensichtlich auf seine späteren Bemühungen im Zusammenhang mit weiteren, unaufgefordert eingereichten Schreiben an die Vorinstanz zurückzuführen. Zu entschädigen ist nicht der geltend gemachte, sondern einzig der notwendige Aufwand. Mit Blick auf die erwähnten Umstände sowie die Bedeutung und Schwierigkeit der sich im vorinstanzlichen Verfahren stellenden Fragen lässt es sich nicht beanstanden, dass das kantonale Gericht lediglich einen Zeitaufwand von 12 Stunden berücksichtigt hat. Die Kürzung des Stundenansatzes um 15 % entspricht § 11 der Kostenverordnung. Der Beschwerdeführerin wurden für das kantonale Gerichtsverfahren zufolge der teilweisen Gutheissung des Rechtsmittels Fr. 200.- zugesprochen. Diese Entschädigung wurde korrekterweise von der Kürzung im Sinne von § 11 Kostenverordnung ausgenommen. Damit lässt sich feststellen, dass das kantonale Gericht bei der Bemessung der Parteientschädigung und der Entschädigung aus unentgeltlicher Verbeiständung das luzernische Recht berücksichtigt und auch das ihm in diesem Bereich zustehende Ermessen nicht überschritten hat, so dass von Willkür keine Rede sein kann.
5.5 Soweit schliesslich eine Verletzung des rechtlichen Gehörs geltend gemacht wird, muss darauf hingewiesen werden, dass von der Gewährung des rechtlichen Gehörs Umgang genommen werden kann, wenn bezüglich der Höhe eines Kosten- oder Entschädigungsbetrages alle tatbeständlichen und rechtlichen Berechnungsgrundlagen klar sind oder wenn der Behörde bei Abschluss des Verfahrens keine detaillierte Kostennote vorliegt (Urteil des Bundesgerichts 1P.284/2002 vom 9. August 2002 E. 2.4.1). Ist eine dieser Voraussetzungen gegeben, kann das Gericht die Parteientschädigung direkt festlegen. Nichts anderes kann für das Honorar aus unentgeltlicher Verbeiständung gelten. Im vorliegenden Fall hat der Rechtsvertreter der Versicherten vor dem Erlass des kantonalen Entscheides am 9. April 2006 eine Kostennote eingereicht und darin den Zeitaufwand und die Auslagen für das kantonale Gerichtsverfahren (und auch für das Einspracheverfahren) angegeben. Die Grundlagen waren klar und vollständig. Der Anspruch auf das rechtliche Gehör ist daher nicht verletzt worden.
6. Weil nicht die Bewilligung oder Verweigerung von Versicherungsleistungen streitig war (E. 3 hiervor), sind für das Verfahren vor dem Bundesgericht Kosten zu erheben (Umkehrschluss aus Art. 134 OG). Streitigkeiten im Zusammenhang mit der unentgeltlichen Rechtspflege unterliegen allerdings nicht der Kostenpflicht, weshalb insofern grundsätzlich keine Gerichtskosten zu erheben sind (Urteil des EVG C 130/99 vom 11. Juni 2001, publ. in: SVR 2002 ALV Nr. 3 S. 5 E. 5). Soweit es im vorliegenden Prozess um die Höhe der im kantonalen Gerichtsverfahren der Beschwerdeführerin zugesprochenen Parteientschädigung geht, kann die unentgeltliche Rechtspflege und Verbeiständung gewährt werden (Art. 152 in Verbindung mit Art. 135 OG), da die Bedürftigkeit aktenkundig ist, die Beschwerde nicht als aussichtslos zu bezeichnen und die Vertretung geboten war (<ref-ruling> E. 4a und 371 E. 5b). Es wird indessen davon abgesehen, im vorliegenden Verfahren vor Bundesgericht Entschädigungen an die Rechtsvertreter der Beschwerdeführerin zuzusprechen, da deren Bemühungen im letztinstanzlichen Verfahren bereits im Prozess C 220/06 vollumfänglich abgegolten werden und für das vorliegende Verfahren C 33/07 kein zusätzlicher Aufwand notwendig war.
Rechtsanwalt R._, welcher sich im letzten Abschnitt des Verfahrens vor Bundesgericht durch einen Berufskollegen vertreten liess, hat hinsichtlich der von ihm gerügten Höhe der Entschädigung aus unentgeltlicher Verbeiständung im kantonalen Prozess bereits auf Grund des Ausgangs des Verfahrens keinen Anspruch auf eine Parteientschädigung. | Demnach erkennt das Bundesgericht:
1. Die Verwaltungsgerichtsbeschwerde wird abgewiesen.
2. Die Gerichtskosten von Fr. 100.- werden der Beschwerdeführerin auferlegt. Zufolge Gewährung der unentgeltlichen Rechtspflege werden sie einstweilen auf die Gerichtskasse genommen.
3. Der Beschwerdeführerin wird die unentgeltliche Verbeiständung gewährt. Die Entschädigungen an ihre Rechtsvertreter werden im Verfahren C 220/06 zugesprochen.
4. Dem Beschwerdeführer wird keine Parteientschädigung zugesprochen.
5. Dieses Urteil wird den Parteien, dem Verwaltungsgericht des Kantons Luzern, Sozialversicherungsrechtliche Abteilung, der Dienststelle für Wirtschaft und Arbeit Luzern (wira), Abteilung Zentrale Dienste, und dem Staatssekretariat für Wirtschaft zugestellt.
Luzern, 5. November 2007
Im Namen der I. sozialrechtlichen Abteilung
des Schweizerischen Bundesgerichts
Der Präsident: Die Gerichtsschreiberin:
i.V.
Leuzinger Berger Götz | CH_BGer_008 | Federation | null | null | null | social_law | nan | ['d6200880-8937-44c6-a989-931698cc8433', 'c86cad93-086c-4fff-9b23-914b46b240e3', '0989b1a4-0f47-4656-9931-ddcf79683eb9', 'bd0a4b70-a628-4343-8c85-9f3144de4552', '1792b304-d604-467e-ad05-5ac12998d003'] | ['75488867-c001-4eb9-93b9-04264ea91f55', 'd130972d-1421-4918-836c-c4feaeefa0c4', 'e6b06567-1236-4210-adb3-e11c26e497d5', '04bf6369-99cb-41fa-8aff-413679bc8c18', '1af9b596-92d7-4f80-a38b-876ed88ccfe5', '70d82e7f-fc70-45d6-b607-cd4654badc02', 'b8b47e6c-f619-4f6a-9346-63266c4aa41a', '53be6a03-1fd8-4980-aa5c-bd81e9a54d5e', '4b5a2135-fee2-4e3b-811e-15ce1c71bddf', '6ab38922-6309-4021-83cc-56d776d7a332', 'ea2f453b-fc14-40f4-81ea-83272acf5c89', 'af0265d2-f759-4a21-86a3-978070b4d0f5'] |
0bc3251a-df41-4989-8691-8b3cfe93b615 | 2,000 | it | Ritenuto in fatto :
A.- B._ e A._ hanno contratto matrimonio il 26 luglio 1996 avanti l'Ufficiale dello stato civile di Bellinzona. Dall'unione non sono nati figli. Il marito è padre di due figli maggiorenni, nati da una precedente unione, mentre la moglie è madre di un bambino - C._ - nato l'8 maggio 1988 dal matrimonio precedente.
I coniugi si sono separati nell'agosto 1998 e da allora la moglie vive con il figlio a Montecatini Terme (I), dove possiede un appartamento.
B.- Nell'ambito della procedura di divorzio, avviata dal marito con istanza di conciliazione, la moglie ha chiesto con domanda 29 settembre 1998 la pronuncia di una serie di misure provvisionali. Dopo l'istruttoria, in applicazione dell'allora vigente <ref-law>, il Pretore di Bellinzona ha condannato il marito a pagare alla moglie un contributo alimentare mensile di fr. 4000.-- fino al 31 dicembre 1998, ridotto dopo tale data a fr. 3420.--, oltre i premi di cassa malati e una provisio ad litem di fr.
10'000.--. Il primo giudice le ha pure attribuito l'uso della vettura Mercedes A 160 e una bicicletta. Il 21 maggio 1999 il marito ha presentato la petizione di divorzio. Con sentenza 27 luglio 2000 la I Camera civile del Tribunale d'appello del Cantone Ticino, adita dalla moglie, ha aumentato il contributo alimentare provvisionale dal 1° gennaio 1999 a fr. 3860.-- e ha liberato il marito dall'obbligo di pagare il premio di cassa malati; per il resto ha confermato il giudizio di prime cure.
C.- Il 13 settembre 2000 A._ ha presentato al Tribunale federale un ricorso di diritto pubblico, con cui postula l'annullamento della decisione cantonale. La ricorrente lamenta arbitrio (<ref-law>), perché la Corte cantonale non ha assunto le prove da essa richieste, che sono determinanti ai fini del giudizio. I Giudici cantonali sono inoltre incorsi in un'applicazione arbitraria degli art. 137 e 163 CC. Non è stata chiesta una risposta al ricorso. | Considerando in diritto :
1.- Il Tribunale federale esamina d'ufficio e con piena cognizione l'ammissibilità dei ricorsi ad esso sottoposti, senza essere vincolato dagli argomenti delle parti o dalle loro conclusioni (<ref-ruling> consid. 1):
a) Ai sensi dell'<ref-law> il Tribunale svizzero investito di un'azione di divorzio o separazione può prendere provvedimenti cautelari, sempreché la sua incompetenza non sia manifesta o non sia stata accertata con decisione cresciuta in giudicato (cpv. 1); i provvedimenti cautelari sono regolati dal diritto svizzero (cpv. 2); fatte salve le disposizioni concernenti - tra l'altro - l'obbligo di mantenimento dei coniugi (cpv. 3) che, in virtù del rinvio contenuto nell'<ref-law>, è regolato dalla Convenzione dell'Aia del 2 ottobre 1973 sulla legge applicabile alle obbligazioni alimentari (RS 0.211. 213.01). Trattato al quale hanno aderito sia la Svizzera che l'Italia. Secondo l'art. 4 cpv. 1 della predetta convenzione le obbligazioni alimentari di cui all'art. 1 della convenzione stessa, segnatamente i contributi tra coniugi, sono retti dalla legge interna della dimora abituale del creditore alimentare.
In concreto, il marito è cittadino svizzero con domicilio in Ticino, mentre la ricorrente, che è di nazionalità italiana, si è trasferita nell'appartamento di sua proprietà a Montecatini Terme, dove il figlio di primo letto, con il quale vive, frequenta le scuole. Ne segue che l'obbligo alimentare del marito verso la ricorrente soggiace al diritto italiano, atteso che non ricorrono i motivi di deroga degli art. 6 e 15 della convenzione. I giudici cantonali avrebbero dovuto decidere i temi in contestazione, riguardanti le prestazioni alimentari del marito nei confronti della moglie sulla base del diritto straniero. È d'altra parte pacifico che la scelta del diritto applicabile dev'essere operata d'ufficio dal giudice (<ref-ruling> consid. 2b) e che le parti non possono tacitamente eleggere un altro diritto rispetto a quello previsto dalla convenzione internazionale, la quale non prevede una siffatta possibilità (<ref-ruling> consid. 3a/cc). Notisi peraltro che in concreto i giudici cantonali, le parti e i loro patrocinatori non sembrano essere dipartiti da un'elezione del diritto svizzero, quanto piuttosto dalla mera disattenzione del diritto convenzionale.
b) Qualora il giudice cantonale non applichi il diritto straniero contrariamente a quanto prescritto dal diritto internazionale privato svizzero, come nel concreto caso, la legge offre alle parti la facoltà di interporre un ricorso per nullità contro le decisioni in materia civile non suscettive di un ricorso per riforma (art. 68 cpv. 1 lett. c OG). Al ricorso per nullità soggiacciono inoltre tutte le decisioni, indipendentemente dal loro carattere finale o incidentale (Poudret, Commentaire de la loi fédérale d'organisation judiciaire, vol. II, n. 2.1 all'art. 68 OG, pag. 634). Per la sua natura sussidiaria (art. 84 cpv. 2 OG) il ricorso di diritto pubblico non è quindi dato se la decisione impugnata può essere sottoposta al giudizio del Tribunale federale o di un'altra autorità federale mediante altro rimedio (Kälin, Das Verfahren der staatsrechtlichen Beschwerde, 2a ed., pag. 321). Ne segue che in concreto il ricorso di diritto pubblico si rivela inammissibile.
c) Una conversione del rimedio esperito in un ricorso per nullità non è in concreto possibile, poiché il ricorso, presentato da un difensore professionista, è stato intitolato e, in base alla sua motivazione, voluto quale ricorso di diritto pubblico (<ref-ruling> consid. 2).
2.- Da quanto precede segue che il ricorso si rivela inammissibile. La tassa di giustizia segue la soccombenza (art. 156 cpv. 1 OG), mentre non si giustifica assegnare ripetibili alla controparte, che non ha dovuto presentare una risposta. | Per questi motivi
visto l'art. 36a OG
il Tribunale federale
pronuncia :
1. Il ricorso èinammissibile.
2. La tassa di giustizia di fr. 2000.-- è posta a carico della ricorrente.
3. Comunicazione ai patrocinatori delle parti e alla I Camera civile del Tribunale d'appello del Cantone Ticino. | CH_BGer_005 | Federation | null | null | null | civil_law | nan | ['ed7bf79d-4607-49b0-9fb9-1f0bb2ba97d7', 'af68389e-ca49-49f8-9110-930baafd39c7', 'afea921b-850a-437a-842b-ff8fbbc8202a'] | ['19fcc26a-ac69-4755-b553-e0d676a946ca', 'fd3f1dd4-81dd-482c-940d-91c71e29fee8', '1af9b596-92d7-4f80-a38b-876ed88ccfe5', 'e471493b-7d96-4f78-8369-7b3fb8418e74', '53be6a03-1fd8-4980-aa5c-bd81e9a54d5e', 'e9a0806c-281a-4695-9570-bc6116e83754', '4b5a2135-fee2-4e3b-811e-15ce1c71bddf', 'dbfc2d3d-1a70-4c2c-9921-3b74ac03e3aa', '89e314c7-7926-4df2-aa9e-12fdcca58e86'] |
0bc32891-485a-433f-9276-1fc149cffc74 | 2,008 | fr | Faits:
A. Par jugement du 20 juillet 2007, le Tribunal criminel de l'arrondissement de la Broye et du Nord vaudois a notamment condamné X._, pour infraction grave à la LStup, à la peine privative de liberté de treize ans, sous déduction de la détention préventive.
Cette condamnation repose, en bref, sur les éléments suivants.
A.a X._ est né le 11 avril 1969 à Ferizaj, au Kosovo. Il y a effectué 10 ans de scolarité et deux années de formation technique, en section moteur et mécanique. Par la suite, il a occupé divers emplois au Kosovo, avant de venir en Suisse en 1992 et d'épouser Y._, avec laquelle il a eu une fille en 1998. Il a alors travaillé dans la région d'Yverdon-les-Bains comme ouvrier. Depuis octobre 1998 jusqu'à son arrestation, en décembre 1999, il a bénéficié d'allocations de chômage et occupé quelques emplois temporaires.
En février 2001, après plus de quatre cents jours de détention préventive, X._ s'est évadé et a fui jusqu'à Ferizaj. Après son divorce prononcé par défaut, X._ s'est remarié en 2005, ce qui lui a permis de s'installer en Allemagne, où il a été arrêté le 17 juin 2006.
A.b Au début du mois de décembre 1999, X._ a notamment été l'organisateur de l'importation, depuis la Tchéquie, de 3,5 kg d'héroïne, d'une pureté de 26,3 %, soit 920,5 g de drogue pure. La réception de ces stupéfiants en Suisse a été orchestrée par X._ et Z._, ce dernier étant le principal interlocuteur du fournisseur tchèque, surnommé A._. Conformément aux directives du fournisseur, Z._ a remis 67'000 fr. à X._, qui les a remis à B._, ressortissant tchèque venu spécialement pour l'occasion en Suisse.
A.c Le 8 décembre 1999, X._ et Z._ ont vendu une quantité de drogue indéterminée à un inconnu, à Lausanne. Le lendemain, ce dernier a commandé une quantité importante de stupéfiants aux deux comparses, mais X._, agacé par le retard du client, a reporté la transaction à plus tard.
A.d Une fois de retour à Ferizaj, X._ s'est livré à un important trafic international d'héroïne, son rôle consistant à exporter de la drogue en Suisse. Ainsi, il s'est trouvé en contact direct avec des grossistes kosovars et a organisé, en concours avec les frères C._, l'exportation en Suisse de 11 kg d'héroïne à 35 % de pureté. Il a également conditionné avec A.C._ 15 kg d'héroïne à 35 % de pureté, qui ont été exportés en Suisse. Il avait encore prévu l'exportation, toujours avec les frères C._, de 14 kg d'héroïne à 1 % de pureté, dont seulement 5,5 kg ont été effectivement livrés sur le territoire helvétique. Enfin, il a, dans des circonstances indéterminées, organisé l'exportation en Suisse de 4,981 kg d'héroïne à 27,6 % de pureté.
B. Par arrêt du 14 novembre 2007, la Cour de cassation pénale du Tribunal cantonal vaudois a rejeté le recours de X._.
C. Ce dernier dépose un recours en matière pénale au Tribunal fédéral. Invoquant l'arbitraire, une violation du principe de la présomption d'innocence, de son droit d'être entendu et de l'<ref-law>, il conclut à la réforme de l'arrêt entrepris en ce sens qu'il est condamné à une peine privative de liberté inférieure à huit ans. Il requiert également l'assistance judiciaire. | Considérant en droit:
1. Le recours peut notamment être formé pour violation du droit fédéral (<ref-law>), y compris les droits constitutionnels. Il ne peut critiquer les constatations de fait qu'au motif que les faits ont été établis de façon manifestement inexacte, c'est-à-dire arbitraire, ou en violation du droit au sens de l'<ref-law>, et pour autant que la correction du vice soit susceptible d'influer sur le sort de la cause (<ref-law>). Il doit être motivé conformément à l'<ref-law>, qui exige que le recourant indique en quoi la décision attaquée viole le droit. Les griefs mentionnés à l'<ref-law>, en particulier celui pris d'une violation des droits à fondamentaux, sont toutefois soumis à des exigences de motivation accrues, qui correspondent à celles qui résultaient de l'art. 90 al. 1 let. b OJ pour le recours de droit public (<ref-ruling> consid. 1.4 p. 287).
2. Invoquant l'arbitraire et une violation du principe de la présomption d'innocence, le recourant reproche à la Cour de cassation d'avoir tenu pour établis des éléments tirés de l'acte d'accusation, alors que les premiers juges s'en étaient écartés.
2.1 Tel qu'il est formulé, le grief de violation du principe in dubio pro reo n'a pas de portée propre par rapport au grief d'arbitraire. Il n'est d'ailleurs pas étayé par une motivation distincte.
Une décision est arbitraire lorsqu'elle est manifestement insoutenable, méconnaît gravement une norme ou un principe juridique clair et indiscuté, ou heurte de manière choquante le sentiment de la justice et de l'équité; il ne suffit pas qu'une autre solution paraisse concevable, voire préférable; pour que cette décision soit annulée, encore faut-il qu'elle se révèle arbitraire, non seulement dans ses motifs, mais aussi dans son résultat (<ref-ruling> consid. 2.1 p. 211).
2.2 Selon le considérant 4 de la partie en fait de l'arrêt attaqué, le recourant s'est livré à un important trafic international d'héroïne, depuis Ferizaj. Son rôle a consisté à organiser l'exportation, soit acheter de l'héroïne, en négocier le prix, superviser le conditionnement et le chargement du véhicule à destination de la Suisse, indiquer à qui l'héroïne devait être livrée en Suisse et s'occuper de l'encaissement du prix de vente.
Ce faisant, l'autorité de recours a reproduit quasiment tel quel un passage de l'arrêt du Tribunal d'accusation du 30 mars 2007 (cf. jugement du Tribunal criminel p. 31), sans toutefois préciser que les juges de première instance s'en étaient sensiblement écartés (cf. jugement du Tribunal criminel p. 34 ss et plus particulièrement p. 42). En effet, ceux-ci ont précisé la date des infractions commises et finalement abandonné l'accusation faite par B.C._ selon laquelle le recourant devait lui indiquer à qui livrer l'héroïne en Suisse et devait également en encaisser le prix. Reste que la Cour de cassation a, toujours dans le même considérant, précisé les quantités faisant l'objet du trafic et le rôle précis de l'intéressé, à savoir qu'il se trouvait en contact avec les grossistes kosovars et avait ainsi organisé, en concours avec les frères C._, l'exportation de la drogue en Suisse. De plus, elle s'est également référée à l'état de fait du jugement de première instance dans son intégralité, lequel comprend aussi bien les faits décrits dans l'acte d'accusation que la version du recourant et les constatations finalement retenues par les premiers juges, qui font dès lors partie intégrante de l'arrêt attaqué. Enfin, le recourant ne démontre pas, conformément aux exigences légales (cf. supra consid. 1), en quoi les constatations relevées ci-dessus auraient eu une incidence négative sur le jugement et plus précisément sur la peine infligée, étant précisé à ce sujet que l'autorité cantonale a uniquement examiné les éléments retenus à charge et à décharge par les premiers juges, sans les compléter d'aucune manière. Dès lors, la critique est infondée.
3. Le recourant se plaint du refus des autorités de procéder à la traduction d'éléments essentiels du dossier.
3.1 Les art. 29 al. 2 Cst. et 6 par. 3 let. e CEDH garantissent à l'accusé le droit d'obtenir gratuitement la traduction de toutes les pièces et déclarations qu'il lui faut comprendre pour assurer efficacement sa défense et bénéficier d'un procès équitable. L'étendue de l'assistance qu'il convient d'accorder à un accusé dont la langue maternelle n'est pas celle de la procédure doit être appréciée non pas de manière abstraite, mais en fonction des besoins effectifs de l'accusé et des circonstances concrètes du cas (<ref-ruling> consid. 2a p. 464 s.; arrêt 1P.706/1999 du 29 mars 2000 consid. 3; arrêt de la Cour européenne des droits de l'homme Kamasinski c. Autriche, du 19 décembre 1989, Série A, vol. 168, par. 74).
3.2 Le recourant estime que les traductions effectuées étaient insuffisantes pour qu'il pût se défendre efficacement.
Selon les faits retenus, l'intéressé a bénéficié, devant les autorités lucernoises, de la présence d'un interprète albanais et était assisté d'un avocat de langue allemande, qui avait la faculté de lui donner toute explication utile sur l'avancement de la procédure et les pièces versées au dossier. De plus, l'acte d'accusation relatif au volet lucernois du dossier a été rédigé en français, langue que connaît l'intéressé, de sorte qu'il a été avisé par écrit des faits et qualifications juridiques qui lui étaient reprochés. En outre, compte tenu des dates de la notification de l'acte d'accusation et de l'ouverture des débats, il a eu le temps de préparer sa défense. Par ailleurs, devant les autorités vaudoises, le recourant était assisté d'un avocat francophone, qui a concédé connaître l'allemand. Enfin, lors des débats, il a bénéficié de la présence de deux interprètes franco-albanais et franco-allemand, qui ont procédé à toutes les traductions sollicitées par l'intéressé. Dans ces conditions, le grief invoqué est manifestement mal fondé.
3.3 Selon le recourant, les traductions étaient insuffisantes pour que les membres du Tribunal puissent correctement maîtriser le dossier.
3.3.1 La question de savoir si le recourant peut fonder cette prétention sur les dispositions précitées peut rester ouverte (cf. arrêt 1P.706/1999 du 29 mars 2000 consid. 3a), la critique étant de toute manière irrecevable.
3.3.2 Ainsi que le rappelle la Cour de cassation, l'instruction en procédure vaudoise doit en principe se faire aux débats, de sorte qu'il incombait au recourant de faire traduire d'autres pièces à l'audience s'il souhaitait que les juges en aient connaissance. Or, ce dernier n'a pas soutenu avoir été empêché de faire traduire d'autres documents, ni expliqué en quoi des traductions supplémentaires auraient été importantes pour que les juges puissent statuer en connaissance de cause.
Le recourant ne critique pas cette motivation. Il ne conteste pas, à juste titre, que son droit d'obtenir des traductions, tel qu'il découle des art. 29 al. 2 Cst. et 6 § 3 let. e CEDH, puisse être subordonné au respect de conditions de forme fixées par le droit cantonal de procédure (cf. <ref-ruling>, consid. 2b p. 465). Il ne démontre pas non plus, de manière convaincante, que les premiers juges se seraient fondés sur des pièces du dossier qu'ils n'auraient pas comprises. En effet, l'élément linguistique qu'il invoque, à savoir l'utilisation du pronom "nous" par B.C._ retenue par les autorités pour démontrer l'existence d'un partenariat entre ce dernier et le recourant n'est pas pertinent, puisque cette relation entre les deux hommes a été admise sur la base de plusieurs indices rappelés au consid. 4.3.1 de l'arrêt entrepris. Le recours est donc irrecevable sur ce point.
4. Invoquant une violation de l'<ref-law>, le recourant se plaint de la peine infligée.
4.1 L'infraction réprimée par l'<ref-law> est passible d'une peine privative de liberté d'un an au moins, susceptible d'être cumulée avec une amende (art. 19 ch. 1 dernier alinéa LStup; art. 19 ch. 1 dernier alinéa aLStup), son maximum étant de 20 ans (<ref-law>; art. 35 aCP).
En ce qui concerne la fixation de la peine, l'<ref-law> correspond à l'art. 63 aCP et à la jurisprudence y relative. Le principe demeure que la peine doit être fixée d'après la culpabilité de l'auteur et celle-ci doit être appréciée en fonction d'une série de critères, énumérés, de manière non limitative, à l'<ref-law> et dont la jurisprudence rendue en application de l'art. 63 aCP exigeait déjà qu'ils soient pris en compte (<ref-ruling> consid. 2.1 p. 19). Cette jurisprudence conserve ainsi sa valeur, de sorte qu'on peut s'y référer (cf. <ref-ruling> consid. 6.1 p. 21).
En matière d'infractions à la LStup, la quantité de drogue sur laquelle a porté le trafic, comme le degré de pureté de celle-ci, n'a pas une importance prépondérante pour la fixation de la peine. Il s'agit d'un élément pertinent pour apprécier la gravité de la faute, mais qui doit être apprécié conjointement avec les autres facteurs. Par ailleurs, la quantité de drogue en jeu est d'autant moins déterminante que l'on s'éloigne de la limite à partir de laquelle le cas doit être considéré comme grave au sens de l'<ref-law> (<ref-ruling> consid. 2c p. 301; <ref-ruling> consid. 2b/aa p. 196).
4.2 Le recourant reproche aux autorités cantonales de ne pas avoir tenu compte de l'effet de la peine sur son avenir, alors qu'il a mis spontanément fin à son activité délictueuse et mené une vie honnête jusqu'à son arrestation en 2006, soit durant plus de quatre ans.
4.2.1 L'<ref-law> prévoit comme critère l'effet de la peine sur l'avenir du condamné. Il ne s'agit pas d'un élément nouveau mais de la codification de la jurisprudence rendue sous l'art. 63 aCP, selon laquelle le juge doit éviter les sanctions qui pourraient détourner l'intéressé de l'évolution souhaitable (<ref-ruling> consid. 4 p. 79). Cet aspect de prévention spéciale ne permet toutefois que des corrections marginales, la peine devant toujours rester proportionnée à la faute (arrêt 6B_14/2007 du Tribunal fédéral du 17 avril 2007 et les références citées).
4.2.2 Même si les autorités cantonales n'ont pas expressément indiqué qu'elles tenaient compte de l'effet de l'exécution de la peine sur l'avenir du recourant, elles ont mentionné que celui-ci avait définitivement tourné le dos à toute activité illicite depuis plus de cinq ans et qu'il s'efforçait de se construire une nouvelle vie, ces éléments ayant été retenus à décharge. Elles ont toutefois considéré que ces éléments favorables ne suffisaient pas pour prononcer une peine plus clémente au vu de l'importance des quantités de drogue mises en circulation en Suisse et le fait que l'intéressé avait déployé son activité à un niveau très élevé dans un trafic international de stupéfiants. Cette appréciation échappe à toute critique (cf. infra consid. 4.6).
4.3 Le recourant reproche aux premiers juges d'avoir accordé trop de poids à la quantité de drogue trafiquée et de lui avoir infligé une peine sans rapport avec l'intensité, la persistance et la durée de ses actes.
Cette critique est vaine. En effet, les juges ont mentionné, à charge, l'importance des quantités de drogue importées en Suisse et le rôle tenu par l'intéressé dans le trafic de 1999 et celui de 2002, étant précisé pour le surplus qu'ils n'étaient pas tenus d'exprimer, en chiffres ou en pourcentages, l'importance accordée à ces éléments. Pour le reste, savoir le poids qu'il fallait leur accorder est une pure question d'appréciation (cf. infra consid. 4.6).
4.4 S'agissant des actes commis en 2002, le recourant explique avoir agi exclusivement au Kosovo, pays dans lequel le trafic de drogue est extrêmement peu stigmatisé moralement et la pression locale intense compte tenu de la structure mafieuse de la société, de sorte que le "saut dans la délinquance" y serait plus facile qu'en Suisse.
Selon les faits retenus, le recourant est venu en Suisse en 1991 en qualité de touriste avant de s'y établir en 1992. Il s'y est marié, est devenu père d'un enfant et a travaillé régulièrement pendant près de sept ans. Le 10 décembre 1999, il a été arrêté parce qu'il s'était livré à un trafic de stupéfiants. Après quatre cent vingt-six jours de détention préventive, en février 2001, il s'est évadé avant de fuir jusqu'à Ferizaj. En 2002, alors qu'il faisait déjà l'objet d'une poursuite pénale pour infraction à la LStup, il a derechef participé à un trafic de stupéfiants, consistant à exporter en Suisse depuis son pays d'origine de grosses quantités d'héroïne. Au vu de ces circonstances et plus particulièrement du fait que l'intéressé a commencé ses activités illicites déjà lorsqu'il était établi en Suisse et que le nouveau trafic de stupéfiants auquel il participait aboutissait dans ce pays, on ne saurait admettre qu'il ne pouvait que difficilement éviter l'infraction compte tenu de la situation au Kosovo. Le grief est donc vain.
4.5 Invoquant le principe de l'égalité de traitement, le recourant estime que sa peine est trop sévère par rapport à celles infligées à B.C._, D._ et E._, dans le canton de Lucerne.
Selon les constatations cantonales qui ne sont pas contestées par le recourant, les circonstances de même que les rôles joués par les divers protagonistes jugés dans le canton de Lucerne sont différents. Les comparaisons effectuées par l'intéressé sont par conséquent sans pertinence.
4.6 La peine a été fixée dans le cadre légal, en suivant les critères posés par l'<ref-law> et sans se laisser guider par des considérations étrangères à cette disposition. Il reste à examiner si elle est exagérément sévère au point de constituer un abus du pouvoir d'appréciation.
La Cour cantonale, reprenant la motivation des premiers juges, a mentionné, à décharge, le casier judiciaire vierge du recourant, une légère diminution de responsabilité en raison de sa consommation de cocaïne pour les infractions commises en 1999, ses aveux partiels, sa situation matérielle précaire au moment des faits, son comportement irréprochable en prison et les effets de la détention sur la relation avec ses deux filles. Elle l'a également mis au bénéfice de l'atténuation prévue à l'<ref-law> pour les 5,5 kg d'héroïne avec un taux de pureté de 1 %. Elle a enfin tenu compte du fait qu'il a définitivement tourné le dos à toute activité illicite depuis plus de cinq ans et qu'il s'efforçait de se construire une nouvelle vie, en toute honnêteté en Allemagne.
La Cour de cassation a relevé, à charge, l'importance des quantités d'héroïne mises en circulation en Suisse (cf. supra consid. A). De plus, le recourant a déployé son activité à un niveau très élevé dans le trafic de stupéfiants, de surcroît international. Sa position en 1999 a été celle d'un partenaire de Z._, se situant ainsi déjà à ce moment-là dans les échelons supérieurs des trafiquants. En 2002, quand bien même il faisait déjà l'objet d'une poursuite pénale pour infractions à la LStup, il a à nouveau participé à un trafic d'héroïne, à plus grande échelle encore, en ayant des contacts directs avec des grossistes considérés comme proches des "barons de la drogue".
Au regard des éléments précités, la peine privative de liberté de treize ans n'est pas sévère à un point tel qu'il faille conclure à un abus du large pouvoir d'appréciation accordé à la Cour cantonale.
5. Le recours doit ainsi être rejeté dans la mesure où il est recevable. Comme ses conclusions étaient vouées à l'échec, l'assistance judiciaire ne peut être accordée (<ref-law>). Le recourant devra donc supporter les frais (<ref-law>), dont le montant sera toutefois arrêté en tenant compte de sa situation financière. | Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce:
1. Le recours est rejeté dans la mesure où il est recevable.
2. La requête d'assistance judiciaire est rejetée.
3. Les frais judiciaires, fixés à 1'600 fr., sont mis à la charge du recourant.
4. Le présent arrêt est communiqué aux parties et au Tribunal cantonal du canton de Vaud, Cour de cassation pénale.
Lausanne, le 20 mai 2008
Au nom de la Cour de droit pénal
du Tribunal fédéral suisse
Le Président: La Greffière:
Schneider Bendani | CH_BGer_006 | Federation | 127 | 24 | 333 | penal_law | nan | ['16fef75e-e8d5-4a51-8230-a9ca3676c8a9', 'cffa8fe1-650d-4111-bc5c-8e25fc64fc41', 'a1371b19-963e-46e2-86dc-4fe99e7f315d', 'a1371b19-963e-46e2-86dc-4fe99e7f315d', '7460ed20-6d04-4447-82c9-43ea04f054d4', '5defda84-a78a-4b79-a463-7ecd8122fa4e', '4418c1fd-d206-4442-be00-3d9226e447d9', '20472270-212a-48c3-b3f2-84641baf1eb1', '53d93523-e026-40be-a8c5-6dc97082870a'] | ['75488867-c001-4eb9-93b9-04264ea91f55', '8f27cb82-9aba-4651-a105-43741d136eaf', 'e6b06567-1236-4210-adb3-e11c26e497d5', '561feeae-8bdb-4e24-90f7-2c23eb5099a5', 'ddbf4d98-14f9-4ccd-ad84-42704f0249cb', '6ab38922-6309-4021-83cc-56d776d7a332', 'af2af8b1-3414-4898-810f-7b0a1cb95a78', '3b2a92f0-cd15-4101-8da8-ab5f32ddc06e', '751be86c-f3f0-4f15-898f-741a86e703fe'] |
0bc4dd5b-6590-48bb-ac9c-779f23086025 | 2,001 | fr | A.- M._ travaillait comme maçon dans l'entreprise S._ SA, à D._. A ce titre, il était assuré auprès de la Caisse nationale suisse d'assurance en cas d'accidents (CNA) contre le risque d'accident professionnel et non professionnel.
Le 6 avril 1994, l'assuré a trébuché sur une pierre et s'est blessé au genou gauche en effectuant des travaux de rhabillage sur un chantier. Son médecin traitant, le docteur K._, spécialiste FMH en médecine générale, a posé le diagnostic de suspicion de lésion du ménisque et a attesté une incapacité de travail de 100 % dès le 8 avril 1994. La CNA a pris en charge le cas.
Malgré les soins qui ont été prodigués à l'assuré, notamment sous la forme d'un traitement conservateur puis, le 22 août 1994, d'une révision chirurgicale, le genou gauche est resté douloureux et les tentatives de reprise du travail se sont révélées infructueuses. Aussi le docteur K._ a-t-il adressé M._ au service orthopédique de l'Hôpital X._, où l'on a pratiqué, le 20 janvier 1995, une résection partielle de la corne postérieure du ménisque interne du genou. A la suite de cette intervention, l'assuré a séjourné à la Clinique Z._, du 5 avril au 5 mai 1995. Les médecins ont diagnostiqué une inflammation du genou gauche avec suspicion d'algodystrophie et ont préconisé une reprise du travail à 50 % dès le 15 mai 1995, en relevant que le déficit de flexion était difficile à objectiver et qu'il fallait en outre tenir compte d'une certaine tendance à l'exagération de la part de l'assuré (rapport de sortie de la Clinique Z._ du 5 mai 1995). A la suite de l'échec d'une nouvelle tentative de reprise du travail, celui-ci a derechef été soumis à des examens médicaux qui ont permis de mettre à jour une maladie de Sudeck à la jambe gauche (rapport du 6 décembre 1995 des docteurs E._ et W._ de l'Hôpital X._).
Dans un rapport du 27 mars 1996, le docteur
P._, médecin d'arrondissement de la CNA, a considéré, sur le vu des pièces médicales au dossier et après avoir examiné l'assuré, que la capacité de travail de celui-ci était nulle en l'état actuel des choses, en ajoutant qu'il ne semblait pas y avoir de composante psychogène à cette situation. Ce médecin s'est toutefois ravisé dans un rapport du 29 mai 1996, aux termes duquel il a noté qu'il y avait «indiscutablement chez l'assuré une exagération de la symptomatologie» et qu'une reprise du travail était exigible dès le 3 juin 1996.
Par décision du 7 juin 1996, la CNA a mis fin au versement des indemnités journalières à partir du 3 juin 1996. Invoquant l'avis de son médecin traitant, M._ a fait opposition à cette décision. Il a alors été examiné par un autre médecin d'arrondissement de la CNA, le docteur B._, lequel a relevé l'existence d'une composante psychogène «non négligeable», concluant que l'incapacité de travail n'était que partiellement imputable aux lésions du genou gauche et qu'une nouvelle hospitalisation de l'assuré à la clinique Z._ était souhaitable (rapport du 26 juin 1996). Celle-ci s'est déroulée du 12 au 30 août 1996; à son issue, la capacité de travail de l'assuré a été évaluée à 50 % dans sa profession de maçon (rapport de sortie de Z._ du 13 septembre 1996). A l'occasion d'un examen final du 29 octobre 1996, le docteur B._ a confirmé cette appréciation, en précisant qu'un «travail léger en sollicitation alternée ou en position assise pourrait être effectué sans aucune restriction à plein temps, plein rendement». Il a en outre estimé le taux de l'atteinte à l'intégrité à 15 %.
Sur la base de ces constatations médicales et afin de
tenir compte des circonstances particulières du cas, la CNA a repris jusqu'au 31 décembre 1996 le versement, interrompu depuis le 3 juin 1996, des indemnités journalières (lettre du 13 décembre 1996). Elle a par ailleurs octroyé à l'assuré, d'une part une rente d'invalidité fondée sur une perte de gain de 30 % avec effet au 1er janvier 1997 et, d'autre part, une indemnité pour atteinte à l'intégrité d'un taux de 15 % (décision du 16 juin 1997). Saisie d'une opposition, la CNA l'a rejetée par une nouvelle décision du 10 septembre 1997.
B.- M._ a recouru contre cette dernière décision devant la Chambre des assurances du Tribunal cantonal de la République et canton du Jura.
Cette autorité a requis de l'Office de l'assurance- invalidité du canton du Jura (ci-après : l'office AI) l'édition du dossier AI de l'assuré. Ce dossier contenait en particulier un rapport du 15/17 avril 1996 émanant du Centre d'observation professionnelle de l'assurance-invali- dité de S._ (COPAI), ainsi qu'une décision du 17 septembre 1996 par laquelle l'office AI mettait l'assuré au bénéfice d'une rente entière d'invalidité à compter du 1er avril 1995.
Par jugement du 16 décembre 1999, le tribunal cantonal a rejeté le recours dont il était saisi.
C.- M._ interjette recours de droit administratif contre ce jugement dont il requiert l'annulation, en concluant, sous suite de frais et dépens, au versement d'une rente d'invalidité d'un taux de 50 % au moins dès le 1er janvier 1997, ainsi qu'à l'octroi d'une indemnité pour atteinte à l'intégrité de 20 %.
Tout en déclarant qu'elle renonçait à répondre au recours, la CNA a conclu à la confirmation de l'arrêt attaqué. L'Office fédéral des assurances sociales ne s'est pas déterminé. | Considérant en droit :
1.- Sont litigieux en instance fédérale aussi bien le taux de la rente d'invalidité que celui de l'indemnité pour atteinte à l'intégrité.
2.- Les premiers juges ont correctement exposé les
dispositions légales et la jurisprudence applicables en matière d'évaluation de l'invalidité, si bien qu'il suffit de renvoyer à leur jugement.
On ajoutera toutefois que, dans un arrêt récent G. du 26 juillet 2000 (I 512/98), destiné à la publication, le Tribunal fédéral des assurances a précisé sa jurisprudence concernant la coordination de l'évaluation de l'invalidité dans les différentes branches de l'assurance sociale. Il a notamment confirmé le caractère uniforme de la notion d'invalidité dans ces différentes branches, ainsi que son effet de coordination dans l'évaluation de l'invalidité. En revanche, il a renoncé à la pratique consistant à accorder en principe plus d'importance à l'évaluation effectuée par l'un des assureurs sociaux, indépendamment des instruments dont il dispose pour instruire le cas et de l'usage qu'il en a fait dans un cas concret. Cependant, il faut éviter que les assureurs procèdent à des évaluations divergentes dans le même cas. Cela implique qu'une estimation d'un assureur entérinée par une décision entrée en force ne peut pas simplement restée ignorée de l'autre. Le second assureur ne saurait pour autant se contenter de reprendre, sans plus ample examen, le taux arrêté par le premier. Afin que soient garantis les droits respectifs et l'information nécessaire, l'art. 129 al. 1 OLAA fait expressément obligation à l'assureur-maladie ou une autre assurance sociale de notifier sa décision à l'autre assureur lorsque celle-ci le touche dans ses intérêts, lui ouvrant ainsi un droit de recours. Dès l'instant où une telle décision lui a été notifiée, un assureur ne peut s'écarter que très exceptionnellement de l'évaluation qui la fonde. Tel peut être le cas, par exemple, lorsque cette évaluation repose sur une erreur de droit ou sur une appréciation insoutenable (<ref-ruling> consid. 2b) ou encore lorsqu'elle résulte d'une simple transaction conclue avec l'assuré (<ref-ruling> s. consid. 2a). A ces motifs de divergence déjà reconnus antérieurement par la jurisprudence, il faut ajouter des mesures d'instruction extrêmement limitées et superficielles, ainsi qu'une évaluation pas du tout convaincante ou entachée d'inobjectivité (arrêt G. du 26 juillet 2000, déjà cité). Dans l'arrêt <ref-ruling>, le Tribunal fédéral des assurances a considéré comme insoutenable une appréciation des organes de l'assurance-invalidité, au motif qu'elle s'écartait largement de l'évaluation de l'assureur-accidents, laquelle reposait sur des conclusions médicales convaincantes concernant la capacité de travail et l'activité exigible, ainsi que sur une comparaison des revenus correctement effectuée (<ref-ruling> consid. 4a).
3.- a) En l'espèce, l'office AI a fixé, dans sa décision du 17 septembre 1996, le taux d'invalidité du recourant à 100 % dès le 1er avril 1995. Il a principalement fondé son opinion sur les constatations du docteur Y._, médecin-conseil au COPAI. Selon ce médecin, la fonction articulaire du genou gauche de l'assuré «est très diminuée, surtout la flexion et la force», l'hypotrophie très nette du quadriceps montrant bien que l'intéressé «ménage au maximum son membre inférieur gauche». Le docteur Y._ considère par ailleurs que les possibilités médicales sont arrivées à leur terme et qu'il ne faut pas s'attendre à une amélioration de la fonction articulaire, ajoutant «qu'on sent un découragement qui va dans le sens d'un état de dépression réactionnelle, chez un homme à personnalité passive, incapable de faire face à cette situation». Il en conclut, à l'instar des spécialistes de la réadaptation qui ont observé le recourant en atelier, que celui-ci ne peut plus travailler dans sa profession de maçon, ni d'ailleurs dans toute autre activité, car ses douleurs sont telles qu'elles rendent illusoires la mise en oeuvre de mesures de reclassement et le retour dans le circuit économique.
Bien que la décision précitée de l'office AI, duement
notifiée à la CNA, fût en force lorsque celle-ci a statué sur le droit du recourant à une rente d'invalidité, l'appréciation du premier assureur n'est pas de nature à lier le second. D'une part, parce qu'il est douteux que les mesures d'instruction mises en oeuvre par l'office AI sur le plan médical soient suffisantes pour que l'on puisse s'en tenir, sans autre examen, à l'évaluation de l'invalidité effectuée par cet office. D'autre part, du fait qu'il apparaît que la plupart des médecins consultés dans le cadre de ce dossier, y compris d'ailleurs le docteur Y._, ont clairement laissé entendre que l'incapacité de travail du recourant n'était, selon toute vraisemblance, pas seulement d'origine somatique, mais également d'origine psychique; or, la responsabilité de l'intimée pour des troubles d'ordre psychique ne peut être engagée que si ceux-ci sont dans un rapport de causalité naturelle et adéquate avec l'accident assuré, ce que les pièces médicales au dossier ne permettent toutefois pas de trancher.
b) De leur côté, la CNA et les premiers juges ont estimé le degré d'invalidité du recourant à 30 %. Pour arriver à ce chiffre, ils se sont essentiellement basés sur l'appréciation rendue par le docteur B._ dans son examen final du 29 octobre 1996. D'après ce médecin, la capacité de travail du recourant, actuellement de 50 % comme maçon, est entière dans une activité adaptée (travail léger en sollicitation alternée ou en position assise). Cette appréciation ne convainc pas pour plusieurs raisons.
Tout d'abord, on comprend mal que, tandis que le docteur B._ relève «qu'en l'état actuel des choses
l'assuré a du mal à être en permanence sur les jambes, ne peut pas s'agenouiller et ne peut pas monter aux échelles», il puisse dans le même temps retenir une capacité de travail de 50 % comme maçon. De tels empêchements sont à l'évidence incompatibles avec les exigences requises par cette profession. Il apparaît ensuite que ce médecin fait purement et simplement abstraction, dans son appréciation, des douleurs dont se plaint l'assuré. Pourtant, selon les constatations faites au COPAI, la mise en oeuvre de mesures de réadaptation professionnelle et la reprise d'une activité lucrative ne sont pas envisageables en raison même de ces douleurs. Le docteur B._ ne pouvait donc passer sous silence l'incidence de celles-ci sur la capacité de travail du recourant, cela d'autant moins que dans un précédent rapport du 26 juin 1996, il avait lui-même constaté une incapacité de travail due précisément à ces douleurs, et avait préconisé une nouvelle hospitalisation à Z._ pour «réévaluer le cas dans toute sa complexité». Or, les médecins de Z._ n'ont pas fourni tous les renseignements utiles pour trancher le cas, dans la mesure en particulier où ils n'ont rien dit de précis à propos de l'origine des douleurs, de leur causalité avec l'accident assuré ainsi que de leurs conséquences sur la capacité de travail du recourant, mais se sont bornés à relever que les plaintes subjectives de celui-ci n'étaient pas corrélées par les constatations faites au plan clinique (rapport de sortie du 13 septembre 1996, p. 5).
c) Dans ces conditions, un complément d'instruction sous la forme d'une expertise médicale s'avère nécessaire. Celle-ci devra déterminer précisément dans quelle mesure le recourant est empêché de travailler en raison des séquelles accidentelles qu'il présente, et cela aussi bien d'un point de vue somatique que psychique. L'expert fera en particulier la lumière sur l'origine des douleurs dont se plaint le recourant, sur leur incidence sur la capacité de travail de celui-ci ainsi que sur leur causalité avec l'événement assuré.
Dans cette mesure, le recours est bien fondé et il convient de renvoyer le dossier à la juridiction cantonale pour qu'elle procède à ce complément d'instruction et rende ensuite un nouveau jugement sur le droit du recourant à une rente d'invalidité.
4.- En ce qui concerne l'indemnité pour atteinte à l'intégrité, le recourant n'apporte aucun élément susceptible de remettre en cause l'appréciation de l'intimée et des premiers juges, puisqu'il se limite à affirmer que le taux d'atteinte est de 20 et non de 15 %, sans étayer son propos de faits ou d'éléments précis. Sur ce point, son recours apparaît manifestement mal fondé.
5.- Vu le sort de la cause, le recourant a droit à des dépens partiels (art. 159 al. 1 en relation avec l'art. 135 OJ). | Par ces motifs, le Tribunal fédéral des assurances
p r o n o n c e :
I. Le recours est partiellement admis et le jugement du
16 décembre 1999 de la Chambre des assurances du Tri-
bunal cantonal de la République et canton du Jura est
annulé dans la mesure où il porte sur le droit du
recourant à une rente d'invalidité. Le recours est
rejeté pour le surplus.
II. La cause est renvoyée à l'autorité cantonale pour
instruction complémentaire et nouveau jugement au sens
des considérants.
III. Il n'est pas perçu de frais de justice.
IV. L'intimée versera au recourant la somme de 2000 fr. à
titre de dépens pour l'instance fédérale.
V. Le présent arrêt sera communiqué aux parties, au Tri-
bunal cantonal de la République et canton du Jura,
Chambre des assurances, et à l'Office fédéral des
assurances sociales.
Lucerne, le 29 janvier 2001
Au nom du
Tribunal fédéral des assurances
Le Président de
la IIIe Chambre : Le Greffier : | CH_BGer_016 | Federation | null | null | null | social_law | nan | ['fbe24c8f-e577-44ce-b903-e4f74ed8650e'] | [] |
0bc6686b-9875-448b-8017-6d08434e9972 | 2,000 | de | Ausschaffungshaft gemäss Art. 13b ANAG, hat sich ergeben:
A.-Der aus der Bundesrepublik Jugoslawien stammende I.G._ reiste 1987 in die Schweiz ein und erhielt am 19. Oktober 1987 erstmals eine Aufenthaltsbewilligung, die in der Folge mehrmals verlängert wurde. Mit Urteil vom 25. Februar 1992 verurteilte ihn das Bezirksgericht Zürich wegen gewerbs- und bandenmässigen Diebstahls zu einer Gefängnisstrafe von 18 Monaten bedingt und einer bedingt aufgeschobenen Landesverweisung von sieben Jahren. Das Bezirksgericht Zürich verurteilte I.G._ sodann am 31. August 1992 wegen Diebstahls zu sechs Monaten Gefängnis unbedingt; zugleich ordnete es den Vollzug der bedingten Freiheitsstrafe und der bedingten Landesverweisung gemäss Urteil vom 25. Februar 1992 an. Am 28. Oktober 1992, nach Verbüssung von 2/3 der Freiheitsstrafen, wurde I.G._ nach Skopje ausgeschafft.
I.G._ reiste bereits im Frühjahr 1993 illegal wiederum in die Schweiz ein und wurde in der Folge verschiedentlich von der Polizei angehalten, wobei er teilweise falsche Identitätspapiere auf sich trug. Mit Urteil vom 21. August 1996 erkannte ihn das Bezirksgericht Zürich des mehrfachen Diebstahls, der mehrfachen Sachbeschädigung, des mehrfachen Hausfriedensbruchs, der Fälschung von Ausweisen und des Verweisungsbruchs schuldig. Es bestrafte ihn mit zwei Jahren und neun Monaten Gefängnis unbedingt. Am 21. August 1996 wurde I.G._ eine Einreisesperre auf unbestimmte Zeit eröffnet, und am 22. August 1996 wurde er (nach Ungarn) ausgeschafft.
Am 6. März 1997 wurde I.G._ in Regensdorf verhaftet; er trug nicht auf ihn lautende belgische Ausweispapiere (Reisepass, Führerausweis) auf sich. Zudem wurde bei ihm eine Schusswaffe gefunden. Das Bezirksgericht Zürich verurteilte ihn am 12. Juni 1997 wegen Verweisungsbruchs zu sieben Monaten Gefängnis unbedingt.
Am 5. Juni 1997 lehnte das Bundesamt für Flüchtlinge ein Asylgesuch von I.G._ ab, unter gleichzeitiger Anordnung der für sofort vollziehbar erklärten Wegweisung.
Die Schweizerische Asylrekurskommission wies am 19. September 1997 die dagegen erhobene Beschwerde ab.
Nachdem die Fremdenpolizei des Kantons Zürich ihn am 15. Dezember 1997 in Ausschaffungshaft genommen und der Haftrichter des Bezirksgerichts Zürich die Haft am 17. Dezember 1997 bestätigt hatte, wurde I.G._ am 29. Dezember 1997 nach Belgrad ausgeschafft.
Schon am 19. August 1997 hatte I.G._ die Schweizer Bürgerin C.G._ geheiratet; mit ihr zusammen hat er zwei Kinder. [...]
Mitte August 1998 reiste I.G._ ein weiteres Mal in die Schweiz ein, wobei er einen auf eine andere Person ausgestellten Ausländerausweis (Bewilligung C) verwendete.
Er wurde am 26. August 1998 zwecks Verbüssung der Reststrafe (von 244 Tagen Gefängnis) gemäss den früheren Urteilen in den Strafvollzug versetzt; am 25. September 1998 floh er aus der Vollzugsanstalt. Das Bundesamt für Flüchtlinge trat daher am 19. November 1998 wegen Verletzung der Mitwirkungspflicht auf das am 20. August 1998 neu gestellte Asylgesuch nicht ein und wies I.G._ aus der Schweiz weg.
Ein Wiedererwägungsgesuch vom 15. April 1999 wies es am 11. August 1999 ab.
Am 6. April 1999 wurde I.G._ von der Polizei aufgegriffen. Er wurde vorerst für einen slowenischen Staatsangehörigen gehalten, trug er doch einen entsprechenden Ausweis auf sich. In der Folge wurde er gemäss Vollzugsauftrag des Amtes für Straf- und Massnahmenvollzug des Kantons Zürich wiederum in den Strafvollzug zurückversetzt bzw.
weilte er in Untersuchungs- oder Sicherheitshaft. Das Obergericht des Kantons Zürich verurteilte ihn am 6. Juni 2000 in zweiter Instanz (erstinstanzliches Urteil des Bezirksgerichts Winterthur vom 3. November 1999) wegen Verweisungsbruchs, Fälschung von Ausweisen und Widerhandlung gegen fremdenpolizeiliche Vorschriften zu einer unbedingten Gefängnisstrafe von zwölf Monaten und einer Landesverweisung von zwölf Jahren.
Der Präsident der I. Strafkammer des Obergerichts des Kantons Zürich verfügte am 27. Juni 2000 die sofortige Entlassung von I.G._ aus der Sicherheitshaft und erliess gleichentags einen Entlassungsbefehl mit der Weisung, I.G._ der Fremdenpolizei zur Ergreifung allfälliger fremdenpolizeilicher Massnahmen zuzuführen.
Am 28. Juni 2000 nahm die Fremdenpolizei des Kantons Zürich I.G._ in Ausschaffungshaft. Der Haftrichter des Bezirksgerichts Zürich bestätigte deren Anordnung am 29. Juni 2000 nach mündlicher Verhandlung und bewilligte die Haft bis 27. September 2000.
B.-Mit handschriftlicher Eingabe vom 9. Juli (Postaufgabe
11. Juli, Eingang beim Bundesgericht 12. Juli) 2000 hat I.G._ Verwaltungsgerichtsbeschwerde gegen die Haftanordnung bzw. Haftbestätigung erhoben.
Der Haftrichter hat auf Vernehmlassung verzichtet.
Die Fremdenpolizei des Kantons Zürich beantragt Abweisung der Beschwerde.
I.G._ hat am 16./17. Juli 2000 ergänzend Stellung genommen.
Das Bundesamt für Ausländerfragen hat sich nicht vernehmen lassen. | Das Bundesgericht zieht in Erwägung:
1.- a) Die zuständige Behörde kann einen Ausländer in Ausschaffungshaft nehmen bzw. in dieser belassen, sofern die Voraussetzungen von Art. 13b des Bundesgesetzes über Aufenthalt und Niederlassung der Ausländer (ANAG; SR 142. 20) erfüllt sind. Danach ist erforderlich, dass ein erstinstanzlicher, nicht notwendigerweise auch rechtskräftiger Weg- oder Ausweisungsentscheid oder der Entscheid über eine strafrechtliche Landesverweisung (nicht veröffentlichte Urteile i.S. Simic vom 23. Januar 1998, E. 2, und i.S. Malushaj vom 29. August 1996, E. 2) vorliegt (vgl. <ref-ruling> E. 2 S. 61; <ref-ruling> E. 1 S. 150), dessen Vollzug (z.B. wegen fehlender Reisepapiere) noch nicht möglich, jedoch absehbar ist. Zudem muss einer der in Art. 13b Abs. 1 ANAG genannten Haftgründe, gegebenenfalls in Verbindung mit Art. 13a ANAG, bestehen (<ref-ruling> E. 1 S. 3), die Ausschaffung rechtlich und tatsächlich möglich sein (vgl. Art. 13c Abs. 5 lit. a ANAG; dazu <ref-ruling> E. 2 S. 220), und die für den Vollzug der Wegweisung notwendigen Vorkehrungen sind umgehend zu treffen (Art. 13b Abs. 3 ANAG, Beschleunigungsgebot; vgl. <ref-ruling> ff.).
b) Der Beschwerdeführer ist, nachdem er ein zweites Asylverfahren eingeleitet hatte, vom Bundesamt für Flüchtlinge am 19. November 1998 asylrechtlich - rechtskräftig - aus der Schweiz weggewiesen worden. Das Obergericht des Kantons Zürich hat den Beschwerdeführer sodann am 6. Juni 2000 zu einer strafrechtlichen Landesverweisung von zwölf Jahren verurteilt; dass dagegen ein ausserordentliches kantonales Rechtsmittel ergriffen wurde, ist unerheblich, weil ein solches Rechtsmittel einerseits den Eintritt der Rechtskraft des Strafurteils nicht hemmt und andererseits die Anordnung von Ausschaffungshaft auch zur Sicherstellung einer noch nicht rechtskräftigen Landesverweisung zulässig ist (nicht veröffentlichtes Urteil des Bundesgerichts i.S. Simic vom 23. Januar 1998, E. 2b). Schliesslich war der Beschwerdeführer bereits am 25. Februar 1992 zu einer Landesverweisung von sieben Jahren verurteilt und deren Vollzug am 31. August 1992 vom Strafrichter angeordnet worden. Diese strafrechtliche Entfernungsmassnahme wurde zwar am 28. Oktober 1992 erstmals vollstreckt; der Beschwerdeführer reiste aber mehrfach in die Schweiz ein, so dass er bisher nicht sieben Jahre ausserhalb der Schweiz verbracht und die Strafe insofern nicht verbüsst hat. Ob zur Sicherstellung einer Landesverweisung, wenn der Ausländer unter anderem gestützt darauf ausgeschafft und im Hinblick darauf in Ausschaffungshaft genommen worden war, erneut Ausschaffungshaft angeordnet werden darf, kann offen bleiben, dient doch vorliegend die Ausschaffungshaft jedenfalls der Sicherstellung der aslyrechtlichen Wegweisung und der vom Obergericht ausgesprochenen Landesverweisung.
c) Die kantonalen Behörden stützen die Haft auf den Haftgrund von Art. 13b Abs. 1 lit. b in Verbindung mit Art. 13a lit. c ANAG. Danach kann der Ausländer in Ausschaffungshaft genommen werden, wenn er eine Einreisesperre missachtet hat und nicht sofort weggewiesen werden kann. Diesen Haftgrund erfüllt auch der Ausländer, welcher trotz Bestehens einer strafrechtlichen Landesverweisung in die Schweiz einreist (nicht veröffentlichte Urteile des Bundesgerichts i.S. Karam vom 3. April 1997, E. 2a/cc, und i.S. Abazi vom 11. Dezember 1995, E. 2c).
Gegen den Beschwerdeführer war am 21. August 1996 eine Einreisesperre eröffnet worden. Zudem bestand seit dem
31. August 1992 gegen ihn eine strafrechtliche Landesverweisung von sieben Jahren. Dennoch tauchte er, nach im Oktober 1996 erfolgter Ausschaffung, im März 1997 in der Schweiz auf. Nachdem er Ende 1997 wiederum ausgeschafft worden war, reiste er im August 1998 erneut in die Schweiz ein. Er missachtete beharrlich die gegen ihn angeordneten Fernhaltemassnahmen, und der geltend gemachte Haftgrund ist erfüllt.
d) Im Verfahren betreffend Ausschaffungshaft kann grundsätzlich weder die Rechtmässigkeit der vom Bundesamt für Flüchtlinge verfügten Wegweisung noch jene der am 6. Juni 2000 vom Obergericht des Kantons Zürich angeordneten Landesverweisung als solche überprüft werden (vgl. <ref-ruling>).
Deren Vollziehbarkeit sodann steht insbesondere der Umstand nicht entgegen, dass der Beschwerdeführer mit einer Schweizer Bürgerin verheiratet ist, kann doch der Beschwerdeführer - schon allein - wegen des Bestehens der Landesverweisungen (nebst derjenigen vom 6. Juni 2000 auch derjenigen vom 25. Februar/31. August 1992, die - wie bereits erwähnt und entgegen der Ansicht des Beschwerdeführers - durch blossen Zeitablauf nicht verbüsst ist) nicht mit der Erteilung einer Aufenthaltsbewilligung rechnen (<ref-ruling>), und es sind denn auch keine konkreten Schritte im Hinblick auf eine Bewilligungserteilung unternommen worden (vgl. BGE <ref-ruling> E. 3 S. 152 f.).
Die vom Beschwerdeführer erwähnten und von der Fremdenpolizei selber hervorgehobenen Schwierigkeiten beim Vollzug von Wegweisungen nach der Bundesrepublik Jugoslawien sind nicht dergestalt, dass die Ausschaffung nicht doch in absehbarer Zeit bewerkstelligt werden könnte.
Der Vollzug der Wegweisung bzw. der Landesverweisung ist daher weder aus rechtlichen noch aus tatsächlichen Gründen undurchführbar, und die Haftanordnung ist auch unter dem Gesichtspunkt von Art. 13c Abs. 5 lit. a ANAG zulässig.
e) Es fragt sich, ob die Behörden das in Art. 13b Abs. 3 ANAG statuierte Beschleunigungsgebot eingehalten haben.
Die Pflicht, zielstrebig auf den Vollzug einer Wegweisung oder einer Landesverweisung hin zu arbeiten, beginnt nicht erst mit der Anordnung der Ausschaffungshaft. Ist der Ausländer vorher für die Behörden greifbar, weil er - nicht unter fremdenpolizeilichem Titel - inhaftiert ist, muss, soweit die fremdenpolizeiliche Situation eindeutig ist, die Ausschaffung vorbereitet werden. Die Straf(vollzugs)behörden und die Fremdenpolizei haben nötigenfalls zusammenzuarbeiten (<ref-ruling> E. 3a S. 50, sowie zahlreiche unveröffentlichte Urteile des Bundesgerichts). Die behördliche Pflicht, unverzüglich zu handeln, besteht insbesondere dann, wenn mit einiger Klarheit vorauszusehen ist, wann die Haft beendet sein wird.
Der Beschwerdeführer befand sich, bevor er in Ausschaffungshaft genommen wurde, bereits in Haft, zuletzt während mehrerer Monate in Sicherheitshaft (Hängigkeit des Berufungsverfahrens vor dem Obergericht des Kantons Zürich).
Die fremdenpolizeiliche Situation ist in seinem Fall eindeutig.
Hingegen musste die Fremdenpolizei nicht damit rechnen, dass der Beschwerdeführer am 27. Juni 2000 aus der strafrechtlich bedingten Haft (Sicherheitshaft) entlassen würde (Präsidialverfügung der Strafkammer des Obergerichts vom 27. Juni 2000). Vielmehr konnte sie annehmen, dass er eine unbedingte Freiheitsstrafe würde verbüssen müssen, und zwar gemäss Urteil des Bezirksgerichts Winterthur vom 3. November 1999 (zehn Monate Gefängnis) bis 20. August 2000, gemäss Urteil des Obergerichts vom 6. Juni 2000 (zwölf Monate Gefängnis) bis 20. Oktober 2000. Erst recht vor Eröffnung des Urteils des Obergerichts vom 6. Juni 2000 hatte sie die Eventualität einer bedingten Entlassung des Beschwerdeführers nicht ernsthaft in Betracht zu ziehen. Da keine Abklärungen über die Identität des Beschwerdeführers erforderlich waren, sondern einzig - ein weiteres Mal - bei den jugoslawischen Behörden ein Laissez-Passer zu beschaffen und ein Flug zu buchen waren, rechtfertigte es sich, diese Vollzugsschritte nicht vor einem konkreten Haftentlassungsentscheid der Straforgane zu unternehmen. Das Beschleunigungsgebot ist demnach nicht verletzt.
2.-Die Verwaltungsgerichtsbeschwerde erweist sich in jeder Hinsicht als unbegründet und ist abzuweisen.
Der Beschwerdeführer würde bei diesem Verfahrensausgang kostenpflichtig (Art. 156 OG). Von der Erhebung einer Gerichtsgebühr wird indessen angesichts seiner finanziellen Verhältnisse abgesehen. | Demnach erkennt das Bundesgericht:
1.-Die Verwaltungsgerichtsbeschwerde wird abgewiesen.
2.-Es werden keine Kosten erhoben.
3.-Dieses Urteil wird dem Beschwerdeführer, der Fremdenpolizei des Kantons Zürich, dem Bezirksgericht Zürich, Haftrichter, und dem Bundesamt für Ausländerfragen schriftlich mitgeteilt.
_
Lausanne, 21. Juli 2000
Im Namen der II. öffentlichrechtlichen Abteilung
des SCHWEIZERISCHEN BUNDESGERICHTS
Das präsidierende Mitglied:
Der Gerichtsschreiber: | CH_BGer_002 | Federation | null | null | null | public_law | nan | ['ad4672b1-9f40-4190-953c-772a4216a595', '8fd54fbd-65ac-4a91-9061-6e1ae52dc03a', '90a18ae3-82ca-48db-bf0c-f7cb0f99130e', '1077cc22-ad94-436d-a30b-5a429799ca69', '4c2d3cb8-0d51-44c9-9e13-3117f818df25', 'ad4672b1-9f40-4190-953c-772a4216a595', '913165c7-4523-4896-9373-abeffe5c09d4', '8fd54fbd-65ac-4a91-9061-6e1ae52dc03a', '4c2d3cb8-0d51-44c9-9e13-3117f818df25'] | [] |
0bc678f7-1971-45de-81c2-6dadc8faa76d | 2,000 | de | Das Eidg. Versicherungsgericht zieht in Erwägung:
1.- Die vorliegende Streitigkeit unterliegt der Gerichtsbarkeit der in Art. 73 BVG erwähnten richterlichen Behörden, welche sowohl in zeitlicher als auch in sachlicher Hinsicht zuständig sind (<ref-ruling> Erw. 2, 120 V 18 Erw. 1a, je mit Hinweisen).
2.- a) Grundsätzlich nicht mehr bestritten sind die nach Art. 34 Abs. 2 BVG in Verbindung mit Art. 24 f. BVV 2 sowie Art. 35 BVG und den entsprechenden Bestimmungen von Art. 33 und 34 des ab 1. Januar 1996 gültigen Vorsorgereglementes der Sammelstiftung anwendbaren Koordinations- und Kürzungsregeln. Danach hat die Beschwerdegegnerin die von der SUVA vorgenommene Leistungskürzung wegen selbstverschuldeter Herbeiführung des Unfalls nicht auszugleichen, weshalb der Kürzungsberechnung die ungekürzten Leistungen der obligatorischen Unfallversicherung zu Grunde zu legen sind. Hieran ändert entgegen der Auffassung des Beschwerdeführers nichts, dass mit der auf den 1. Januar 1999 in Kraft getretenen Änderung von <ref-law> Rentenkürzungen wegen Grobfahrlässigkeit auch bei Nichtberufsunfällen ausgeschlossen wurden. Die Bestimmung findet keine Anwendung auf Versicherungsleistungen für Nichtberufsunfälle, die sich vor Inkrafttreten der Änderung vom 9. Oktober 1998 ereignet haben, sofern der Anspruch nicht nach diesem Zeitpunkt entsteht (<ref-law>).
b) Nicht gefolgt werden kann dem Beschwerdeführer auch, soweit er geltend macht, bei der Kürzungsberechnung wegen Überentschädigung seien die Leistungen der Invaliden- und der obligatorischen Unfallversicherung nur im ursprünglich festgelegten Umfang, d.h. ohne Berücksichtigung des gewährten Teuerungsausgleichs, anzurechnen. Der Teuerungsausgleich bildet Bestandteil der Rentenleistungen (Art. 36 Abs. 2 und 37 Abs. 1 IVG in Verbindung mit <ref-law>; <ref-law>). Weil der für die Ermittlung einer Überentschädigung massgebende mutmasslich entgangene Verdienst dem hypothetischen Einkommen entspricht, das der Versicherte ohne Invalidität im Zeitpunkt der Überentschädigungsberechnung erzielen würde (<ref-ruling> Erw. 1, 123 V 93 Erw. 3b), sind auch die Renteneinkommen der anderen Versicherungen auf dieser zeitlichen Grundlage anzurechnen.
3.- a) Streitig und zu prüfen bleibt die Festsetzung des für die Ermittlung der Überentschädigung massgebenden entgangenen Verdienstes.
Die Beschwerdegegnerin hat den mutmasslich entgangenen Jahresverdienst gestützt auf die Angaben der Arbeitgeberfirma zunächst auf Fr. 44'625. - festgesetzt. Dabei handelte es sich offensichtlich jedoch um Angaben zum Grundlohn, ohne Einbezug der ebenfalls zum versicherten Verdienst gehörenden regelmässigen Zulagen und Nebenbezüge (<ref-law> und <ref-law> in Verbindung mit <ref-law>). In der Klageantwort vom 22. August 1997 bezifferte die Beschwerdegegnerin den mutmasslich entgangenen Verdienst denn auch mit Fr. 50'540. 55, indem sie den von der SUVA angenommenen versicherten Verdienst im Jahr vor dem Unfall von Fr. 46'202. - entsprechend den von der Paritätischen Landeskommission im Metallgewerbe bis 1997 beschlossenen Lohnanpassungen erhöhte. Sie stützte sich dabei auf eine Bestätigung dieser Kommission vom 10. Juni 1997, wonach die ehemalige Arbeitgeberin des Beschwerdeführers, die Firma G._ AG als Mitglied der Schweizerischen Metall-Union dem Gesamtarbeitsvertrag im Metallgewerbe verpflichtet ist. Die Vorinstanz geht demgegenüber davon aus, dass der Beschwerdeführer dem Landesmantelvertrag (LMV) des Bauhauptgewerbes unterstand, welcher nach dem Bundesgesetz über die Allgemeinverbindlicherklärung von Gesamtarbeitsverträgen vom 28. September 1956 (SR 221. 215.311) anderen Verträgen vorgeht, soweit sie für die Arbeitnehmer nicht günstiger sind. In der Vernehmlassung vom 29. Juni 1999 zur Verwaltungsgerichtsbeschwerde schliesst sich die Beschwerdegegnerin dieser Auffassung an.
b) Das kantonale Gericht hat den mutmasslich entgangenen Verdienst in der Weise festgesetzt, dass es von dem am 1. Mai 1995 in Kraft getretenen LMV für die Jahre 1995 bis 1997 ausgegangen ist, welcher neue Basislohnzonen einführte und für Baufacharbeiter im Kanton Luzern einen Basislohn von Fr. 4220. - im Monat oder Fr. 50'640. - im Jahr vorsah. Gemäss Zusatzvereinbarung vom 13. Dezember 1995 wurde dieser Lohn 1996 pauschal um monatlich Fr. 25.- (jährlich Fr. 300. -) erhöht, wogegen für 1997 keine Lohnerhöhung gewährt wurde, sodass sich der Basislohn für 1997 auf Fr. 50'940. - belief. Der Beschwerdeführer wendet hiegegen ein, es handle sich um Mindestlöhne, auf welche nicht abgestellt werden könne. Auszugehen sei vom effektiv erzielten Lohn, welcher entsprechend der Teuerung und den Reallohnerhöhungen auf das Jahr 1997 umgerechnet werden müsse. Dieser Auffassung ist grundsätzlich beizupflichten; sie führt indessen zu keiner anderen Beurteilung. Zwar hat die Arbeitgeberfirma den vom Beschwerdeführer vor dem Unfall bezogenen Grundlohn in der Unfallmeldung vom 15. Juli 1992 mit Fr. 43'800. - brutto angegeben, wozu noch eine Ferien-/ Feiertagsentschädigung von Fr. 5040. - sowie eine Gratifikation/13. Monatslohn von Fr. 3650. - kamen, sodass sich die Gesamtbezüge auf Fr. 52'490. - beliefen. Diese Zahlen stimmen mit den Angaben der Arbeitgeberin vom 5. Mai 1997, wonach der mutmasslich entgangene Verdienst (Grundlohn) noch in den Jahren 1993 und 1994 lediglich Fr. 42'925. - betragen hätte, nicht überein. Es rechtfertigt sich daher, von dem von der SUVA angenommenen versicherten Verdienst im Jahr vor dem Unfall (1. Juli 1991 bis 30. Juni 1992) von Fr. 46'202. - auszugehen, welcher auf einer konkreten Abklärung der Einkommensverhältnisse des Beschwerdeführers beruht. Das vorinvalide Einkommen von Fr. 46'202. - ist entsprechend den Teuerungsanpassungen und Lohnerhöhungen im Baugewerbe auf das Jahr 1997 umzurechnen. Der Beschwerdeführer verlangt diesbezüglich nähere Abklärungen in Form einer Expertise seitens der paritätischen Berufskommission des LMV, Sektion Luzern. Solche Erhebungen erübrigen sich indessen. Wird nämlich von dem in der obligatorischen Unfallversicherung versicherten Verdienst aus der Zeit vor dem Unfall von Fr. 46'202. - ausgegangen, so entspricht der von der Vorinstanz angenommene mutmasslich entgangene Verdienst von Fr. 50'940. - im Jahre 1997 einer Lohnerhöhung von etwas mehr als 10 %. Demgegenüber ist der allgemeine Nominallohnindex in der Zeit von 1992 bis 1993 von 1957 auf 2007 (1939 = 100) angestiegen, was einer Erhöhung von 2,6 % entspricht (Statistisches Jahrbuch der Schweiz 1995 S. 108). Von 1994 bis 1997 betrug die Steigerung des Nominallohnindexes für das Baugewerbe gegenüber dem jeweiligen Vorjahr 1,6 % (1994), 2,2 % (1995), 1,2 % (1996) und 0,2 % (1997), was insgesamt deutlich weniger als 10 % ausmacht (Statistisches Jahrbuch der Schweiz 1997 S. 118 und 1999 S. 121). Selbst wenn davon ausgegangen wird, dass die Steigerung der Nominallöhne im Baugewerbe in der Zeit von 1992 bis 1993 über dem allgemeinen Durchschnitt lag, erweist sich die Berechnung des kantonalen Gerichts im Ergebnis als richtig. Zu ergänzenden Abklärungen besteht umso weniger Anlass, als es sich beim mutmasslich entgangenen Verdienst um ein hypothetisches Einkommen handelt, weshalb bei dessen Festsetzung ein gewisser Ermessensspielraum besteht (<ref-ruling> Erw. 3b). Dieses Ermessen hat die Vorinstanz in nicht zu beanstandender Weise ausgeübt, wenn sie den mutmasslich entgangenen Verdienst auf Fr. 50'940. - festgesetzt hat.
4.- Aus dem Gesagten folgt, dass dem Beschwerdeführer zufolge Überentschädigung keine Invaliditätsleistungen aus der beruflichen Vorsorge gemäss BVG zustehen. Es kann diesbezüglich auf die zutreffenden Erwägungen im vorinstanzlichen Entscheid verwiesen werden.
5.- Nach Art. 159 Abs. 2 OG darf im Verfahren der Verwaltungsgerichtsbeschwerde obsiegenden Behörden oder mit öffentlich-rechtlichen Aufgaben betrauten Organisationen in der Regel keine Parteientschädigung zugesprochen werden. In Anwendung dieser Bestimmung hat das Eidgenössische Versicherungsgericht der SUVA und den privaten UVG-Versicherern keine Parteientschädigung zugesprochen, weil sie als Organisationen mit öffentlich-rechtlichen Aufgaben zu qualifizieren sind (<ref-ruling> Erw. 6 mit Hinweisen). Das hat grundsätzlich auch für die Träger oder Versicherer der beruflichen Vorsorge gemäss BVG zu gelten (<ref-ruling> Erw. 7, 117 V 349 Erw. 8 mit Hinweis; in <ref-ruling> nicht veröffentlichte Erw. 6). | Demnach erkennt das Eidg. Versicherungsgericht:
I.Die Verwaltungsgerichtsbeschwerde wird abgewiesen.
II.Es werden keine Gerichtskosten erhoben.
III. Es werden keine Parteientschädigungen zugesprochen.
IV.Dieses Urteil wird den Parteien, dem Verwaltungsgericht des Kantons Luzern, Sozialversicherungsrechtliche Abteilung, und dem Bundesamt für Sozialversicherung zugestellt.
Luzern, 24. Januar 2000
Im Namen des
Eidgenössischen Versicherungsgerichts
Der Präsident der III. Kammer:
Die Gerichtsschreiberin: | CH_BGer_016 | Federation | null | null | null | social_law | nan | ['ae793dc5-ba85-4a60-b6e1-f85f4bf6b98e'] | ['e10ed709-8b11-47e3-8006-88b26d86e498', 'aedf8057-bf87-4575-b1da-2b663053ea0a', '2ef9b20e-bb7c-491f-9391-59ac4f74e3c9', 'b8d4aeef-a8ef-40d9-92a1-090a37538008', '021bf799-0045-47fc-b00e-31ee25fec591', '9cae69c1-7cd4-42e0-ac04-c497804a56fb', '54d367bf-fb67-4c34-855b-46c2bdad7c64', '6f2dfe04-c219-4098-a4e6-9b892444a986', 'f7225b9a-a2c3-4e24-a704-3d4a1b1389db', 'c5fe4e71-5b3c-4c14-b088-c067ad8514ae', 'b4ed4a33-6ca7-463b-8a41-417d856ab05b', 'b2f7d018-be34-4815-9195-b59ae8146fbd'] |
|
0bc6c44d-453c-4d75-a1d7-1c9ef171c607 | 2,005 | de | Sachverhalt:
Sachverhalt:
A. Am Abend des 17. Februar 1998 besichtigte X._ (Kläger) bei Y._ (Beklagter) eine Vespa, die dieser verkaufen wollte. Nach der Besichtigung lud der Beklagte den Kläger und Z._, einen gemeinsamen Bekannten der Prozessparteien, zu sich ins Haus ein. Nach einiger Zeit verliess der Kläger das Haus des Beklagten als Erster. Ungefähr eine Viertelstunde später folgte Z._. Dieser fand das Auto des Klägers noch draussen vor und den Kläger mit grossen Schmerzen in seinem Auto sitzend. Der Kläger schilderte Z._, er sei über die Mauer gefallen, die den Eingangsbereich des Hauses gegen die Garageeinfahrt abgrenzt. Im Spital Flawil wurde ein Bruch des rechten Oberarms diagnostiziert. Die Heilung verlief nicht ohne Komplikationen. Am 3. März 1999 musste nochmals ein operativer Eingriff mit viertägigem Spitalaufenthalt vorgenommen werden.
A. Am Abend des 17. Februar 1998 besichtigte X._ (Kläger) bei Y._ (Beklagter) eine Vespa, die dieser verkaufen wollte. Nach der Besichtigung lud der Beklagte den Kläger und Z._, einen gemeinsamen Bekannten der Prozessparteien, zu sich ins Haus ein. Nach einiger Zeit verliess der Kläger das Haus des Beklagten als Erster. Ungefähr eine Viertelstunde später folgte Z._. Dieser fand das Auto des Klägers noch draussen vor und den Kläger mit grossen Schmerzen in seinem Auto sitzend. Der Kläger schilderte Z._, er sei über die Mauer gefallen, die den Eingangsbereich des Hauses gegen die Garageeinfahrt abgrenzt. Im Spital Flawil wurde ein Bruch des rechten Oberarms diagnostiziert. Die Heilung verlief nicht ohne Komplikationen. Am 3. März 1999 musste nochmals ein operativer Eingriff mit viertägigem Spitalaufenthalt vorgenommen werden.
B. Nach dem Unfallereignis forderte der Kläger vom Beklagten insbesondere gestützt auf die Haftung des Werkeigentümers Schadenersatz. Nachdem sich der Beklagte geweigert hatte, Schadenersatzansprüche anzuerkennen, gelangte der Kläger ans Bezirksgericht Untertoggenburg und beantragte, der Beklagte sei zu verurteilen, ihm unter Vorbehalt des Nachklagerechts Fr. 100'000.-- zuzüglich 5 % Zins seit dem 1. Janaur 2000 zu bezahlen. Mit Urteil vom 19. Juni 2002 schützte das Bezirksgericht Untertoggenburg die Klage im Umfang von Fr. 25'824.10 nebst Zins und wies sie im Mehrbetrag ab. Gegen dieses Urteil erhob der Beklagte Berufung und der Kläger Anschlussberufung beim Kantonsgericht St. Gallen. Mit Urteil vom 21. April 2005 wies das Kantonsgericht St. Gallen die Klage ab.
B. Nach dem Unfallereignis forderte der Kläger vom Beklagten insbesondere gestützt auf die Haftung des Werkeigentümers Schadenersatz. Nachdem sich der Beklagte geweigert hatte, Schadenersatzansprüche anzuerkennen, gelangte der Kläger ans Bezirksgericht Untertoggenburg und beantragte, der Beklagte sei zu verurteilen, ihm unter Vorbehalt des Nachklagerechts Fr. 100'000.-- zuzüglich 5 % Zins seit dem 1. Janaur 2000 zu bezahlen. Mit Urteil vom 19. Juni 2002 schützte das Bezirksgericht Untertoggenburg die Klage im Umfang von Fr. 25'824.10 nebst Zins und wies sie im Mehrbetrag ab. Gegen dieses Urteil erhob der Beklagte Berufung und der Kläger Anschlussberufung beim Kantonsgericht St. Gallen. Mit Urteil vom 21. April 2005 wies das Kantonsgericht St. Gallen die Klage ab.
C. Mit Berufung vom 30. Mai 2005 beantragt der Kläger dem Bundesgericht, das Urteil des Kantonsgerichts St. Gallen vom 21. April 2005 sei aufzuheben und die Sache zu neuer Entscheidung an die Vorinstanz zurückzuweisen. Eventualiter sei der Beklagte zu verpflichten, dem Kläger unter Vorbehalt des Nachklagerechtes einen Betrag von Fr. 80'000.-- zuzüglich Zins zu bezahlen.
Der Beklagte beantragt in der Berufungsantwort, die Berufung sei abzuweisen. | Das Bundesgericht zieht in Erwägung:
Das Bundesgericht zieht in Erwägung:
1. In tatsächlicher Hinsicht hat das Kantonsgericht verbindlich festgehalten (Art. 63 Abs. 2 OG), dass man den Hauseingang von einem parallel zum Haus verlaufenden Kiesweg über einen betonierten Vorplatz und fünf Treppenstufen erreiche. Wenn man auf das Haus zugehe, befinde sich auf der linken Seite eine Garageneinfahrt, die - vom betonierten Vorplatz aus gemessen - zwischen 80 und 108 cm unter dessen Niveau liege. Dieser Niveauunterschied zwischen Garageeinfahrt und Vorplatz werde durch eine Mauer überwunden. Der Vorplatz sei nicht ganz eben, sondern steige von der Mitte zur Mauer hin leicht an. Eine Abschrankung sei nicht vorhanden. Unter dem Dach sei ein Bewegungsmelder installiert, der die Beleuchtung des Eingangsbereichs steuere. Umstritten sei, ob der Bewegungsmelder im Moment, als der Kläger das Haus verlassen habe, funktioniert habe. Unbestritten habe er jedoch funktioniert, als der Kläger, der Beklagte und Z._ das Haus betreten hätten. Die Eingangstür sei verglast, und die Treppenhausbeleuchtung könne mit einem Schalter, der im Hausinnern unmittelbar neben der Eingangstüre angebracht sei, eingeschaltet werden. Weiter hat das Kantonsgericht verbindlich festgehalten, dass der Kläger von der Stelle aus, an der er sein Auto parkiert habe, direkt zum Schopf gelangt sei, ohne dass er den umstrittenen Eingangsbereich habe passieren müssen. Beim umstrittenen Eingangsbereich handle es sich um einen Zugang zu einer privaten Wohneinheit des Beklagten. Der Beklagte nutze seine private Wohnung zwar auch dazu, eine grosse Anzahl antiker Gegenstände auszustellen. Es gehe jedoch nicht um den Zugang zu einem Ladenlokal, das von einem unbestimmten Personenkreis während bestimmter Öffnungszeiten besucht werden könne. Es sei daher davon auszugehen, dass der Eingangsbereich einer Nutzung genügen müsse, die vorwiegend privat sei. Dies schliesse nicht aus, das einzelne Personen auf Einladung des Beklagten oder auf Verabredung hin zum Zweck der Besichtigung oder des Kaufs eines Ausstellungsstücks den Hauseingang des Beklagten benutzten. Der Eingangsbereich sei daher nicht zur Nutzung bei Tag und Nacht durch ein unbestimmtes Publikum ohne vorherige Verabredung bestimmt gewesen.
Aufgrund dieser tatsächlichen Feststellungen führte das Kantonsgericht in rechtlicher Hinsicht aus, dass bei der gesamten Anlage des Eingangsbereichs zur Wohnung des Beklagten inkl. die Beleuchtungssituation nicht von einem Werkmangel im Sinn von Art. 58 OR ausgegangen werden könne. Bei Tageslicht stelle die fehlende Abschrankung unter den gegebenen Umständen keine Gefahr und damit keinen Werkmangel dar. Bei durchschnittlicher Aufmerksamkeit sei ein Unfall an dieser Stelle offensichtlich vermeidbar. Auch bei Nacht genüge die Anlage den örtlichen Bedürfnissen. Bei der umstrittenen Anlage sorge in erster Linie der Bewegungsmelder für genügend Licht. Es könne jedoch offen bleiben, ob dieser Bewegungsmelder, der zumindest kurz vorher beim Betreten des Hauses noch funktioniert habe, im Unfallzeitpunkt ausgesetzt habe. Denn für diesen ausserordentlichen Fall sei ein Benutzer der Treppe beim Verlassen der Wohnung des Beklagten zu höherer Vorsicht aufgerufen, und er müsse sich den Verhältnissen in der Umgebung anpassen. Sofern nicht wegen eingeschalteter Treppenhausbeleuchtung genügend Licht durch die Glasscheibe in der Eingangstüre dringe oder aus einem der Fenster soviel Licht scheine, dass die Geländeumrisse gut zu erkennen seien oder in einer sternenklaren Nacht und bei Vollmond die Umgebung ohnehin genug ausgeleuchtet sei, bestehe im Notfall die Möglichkeit, zurück zur Eingangstüre zu gehen und die Trepphausbeleuchtung wieder einzuschalten. Bei eingeschalteter Treppenhausbeleuchtung dringe so viel Licht durch die verglaste Haustüre nach aussen, dass die Treppenstufen und die Brüstung problemlos erkennbar seien, ohne dass wegen der Lichtverhältnisse besondere Vorsicht geboten sei. Selbst bei ausgefallener Aussenbeleuchtung und ausgeschalteter Beleuchtung im Treppenhaus habe unter den Witterungsverhältnissen anlässlich des Augenscheins keine völlige Dunkelheit geherrscht, sondern es seien auch in diesem Fall die Geländeumrisse und die Konturen der Treppenstufen und der Brüstung deutlich erkennbar gewesen. Auch der deutliche Niveauanstieg auf dem Betonplatz gegen die Mauer hin sei bei vorsichtigem Vorwärtsgehen spürbar gewesen. Aus diesen Gründen liege in der Anlage des Eingangsbereichs im Gesamten unter den gegebenen Umständen kein Werkmangel, denn beim bestimmungsgemässen Gebrauch biete die Anlage Nutzern mit einem Mindestmass an Vorsicht genügend Sicherheit, so dass Unfälle an dieser Stelle vermeidbar seien.
Der Kläger wirft der Vorinstanz in erster Linie vor, durch die Verneinung eines Werkmangels in verschiedener Hinsicht gegen Art. 58 OR verstossen zu haben.
Der Kläger wirft der Vorinstanz in erster Linie vor, durch die Verneinung eines Werkmangels in verschiedener Hinsicht gegen Art. 58 OR verstossen zu haben.
2. Gemäss Art. 58 Abs. 1 OR hat der Eigentümer eines Gebäudes oder eines anderen Werks den Schaden zu ersetzen, den diese infolge von fehlerhafter Anlage oder Herstellung oder von mangelhafter Unterhaltung verursachen.
2.1 Ob ein Werk fehlerhaft angelegt oder mangelhaft unterhalten ist, hängt vom Zweck ab, den es zu erfüllen hat. Ein Werkmangel liegt vor, wenn das Werk bei bestimmungsgemässem Gebrauch keine genügende Sicherheit bietet. Vorzubeugen hat der Werkeigentümer nicht jeder denkbaren Gefahr, sondern nur jener, die sich aus der Natur des Werkes und seiner normalen Benützung ergibt. Eine Schranke der Werkeigentümerhaftung bildet die Selbstverantwortung. Der Werkeigentümer hat nicht jeder erdenklichen Gefahr vorzubeugen, sondern darf Risiken ausser Acht lassen, welche von den Benützern des Werkes oder von Personen, die mit dem Werk in Berührung kommen, mit einem Mindestmass an Vorsicht vermieden werden können. Eine weitere Schranke der Haftpflicht bildet die Zumutbarkeit. Zu berücksichtigen ist, ob die Beseitigung allfälliger Mängel oder das Anbringen von Sicherheitsvorrichtungen technisch möglich ist und die entsprechenden Kosten in einem vernünftigen Verhältnis zum Schutzinteresse der Benützer und dem Zweck des Werkes stehen (<ref-ruling> E. 1.3 S. 741 f. m.w.H.).
2.2 In Bezug auf den Zweck und die normale Benützung des Werkes hat die Vorinstanz verbindlich festgehalten, dass es sich beim umstrittenen Eingangsbereich um den Zugang zu einer privaten Wohnung handelt. Der Eingangsbereich ist auf jeden Fall kein Werk, das von einem grösseren, unbestimmten Publikum genutzt wird, in welchem Fall im Vergleich zu rein privat genutzten Werken höhere Sicherheitsanforderungen zu erfüllen wären. Nach der SIA-Norm 358 "Geländer und Brüstungen" (Ausgabe 1996) muss jede begehbare Fläche, bei der eine Gefährdung durch Absturz anzunehmen ist, durch ein Schutzelement gesichert sein (Ziff. 2.11), wobei im allgemeinen eine Gefährdung dann anzunehmen ist, wenn die Absturzhöhe mehr als 1 m beträgt (Ziff. 2.12). Der Geltungsbereich dieser Norm bezieht sich grundsätzlich auf alle Hochbauten (Ziff. 0.12), wobei für Wohneigentum, das der Eigentümer selbst nutzt, Ausnahmen zulässig sind (Ziff. 0.31). Da der fragliche Eingangsbereich nicht von einer grösseren Anzahl Personen, sondern grundsätzlich privat genutzt wird, kann gemessen an den einschlägigen baulichen Normvorschriften nicht von einem Werkmangel die Rede sein. Die gegenteilige Auffassung des Klägers, dass eine seitliche Abschrankung des Eingangsbereichs gegenüber der Garageneinfahrt bereits aufgrund der potentiellen Fallhöhe von 80 bis 108 cm - unabhängig von der konkreten Beleuchtungs- und Sichtsituation - unerlässlich gewesen wäre, überzeugt aus zwei Gründen nicht. Einerseits übersteigt die maximale Fallhöhe von 108 cm die von der einschlägigen SIA-Norm definierte Absturzhöhe von 1 m nur geringfügig und auch das nur dann, wenn man nach der Eingangstreppe unmittelbar um 90 Grad abdreht, während die Höhe von dieser höchsten Stelle bis ans Ende der Mauer auf 80 cm abnimmt. Und andrerseits sind für selbst genutzte Wohnliegenschaften wie erwähnt Ausnahmen von der massgebenden SIA-Norm vorgesehen. Die Anlage des grundsätzlich privat genutzten Eingangsbereichs kann daher nicht als mangelhaft bezeichnet werden. Auf jeden Fall bei Tageslicht stellt die fehlende Abschrankung unter den gegebenen Umständen keine Gefahr für den gewöhnlichen Benutzerkreis und damit keinen Werkmangel dar.
2.3 Damit stellt sich einzig die Frage, ob sich an diesem Ergebnis für den Fall einer Benutzung des Eingangsbereichs in der Nacht unter Berücksichtigung der konkreten Beleuchtungssituation etwas ändert. Dazu ist zunächst festzuhalten, dass sich das Kantonsgericht durch einen Augenschein genau sechs Jahre nach dem Unfall (Unfall 17. Februar 1998, Augenschein 17. Februar 2004) zu vergleichbarer Tageszeit (abends um 20 Uhr) ein Bild über die Örtlichkeit und die dortigen Lichtverhältnisse machen konnte. Nach den Feststellungen der Vorinstanz herrschte selbst bei ausgefallener Aussenbeleuchtung und ausgeschalteter Beleuchtung im Treppenhaus keine völlige Dunkelheit, da sogar unter diesen denkbar ungünstigsten Umständen die Geländeumrisse und die Konturen der Treppenstufen und der Brüstung deutlich erkennbar waren. Hinzu kommt, dass nach den Feststellungen der Vorinstanz auch der deutliche Niveauanstieg auf dem Betonplatz gegen die Mauer bei vorsichtigem Vorwärtsgehen spürbar war. In Bezug auf die Aussenbeleuchtung steht nach den verbindlichen Feststellungen der Vorinstanz fest, dass der Eingangsbereich beim Betreten der Wohnung im Anschluss an die Besichtigung der Vespa beleuchtet war. Wenn kurze Zeit später beim Verlassen des Hauses die Aussenbeleuchtung ausgefallen sein sollte, wie die Vorinstanz in ihrer Begründung unterstellt, wäre es dem Kläger zumutbar gewesen, entweder das Haus nicht unverzüglich zu verlassen, sondern die Treppenhausbeleuchtung anzuzünden, die durch die verglaste Türe auch den Eingangsbereich ausleuchtet, oder sich sehr sorgfältig im Eingangsbereich fortzubewegen, zumal nach den Feststellungen der Vorinstanz im massgebenden Zeitpunkt selbst bei ausgefallener Aussenbeleuchtung und ausgeschalteter Treppenhausbeleuchtung keine völlige Dunkelheit herrschte. Mit einem Mindestmass an Vorsicht hätte der Sturz über die Mauer damit ohne weiteres verhindert werden können. Auch unter den denkbar ungünstigsten Annahmen - ausgefallene Aussenbeleuchtung und ausgeschaltete Treppenhausbeleuchtung - kann somit von einem Werkmangel keine Rede sein, weil hier die Werkeigentümerhaftung an die Grenze der Selbstverantwortung des Klägers stösst.
2.4 An diesem Ergebnis ändern auch die Einwände des Klägers nichts. Soweit er geltend macht, die Vorinstanz habe den Sachverhalt lückenhaft festgestellt, weil keine Feststellungen über die Funktionstüchtigkeit der Aussenbeleuchtung getroffen worden seien, erweist sich die Berufung als unbegründet. Das Kantonsgericht hat einen Werkmangel selbst unter der vom Kläger geltend gemachten Annahme, dass die Aussenbeleuchtung ausgefallen sei, ohne Verletzung von Bundesrecht verneint (vgl. E. 2.3). Es kann daher dahin gestellt bleiben, ob die Aussenbeleuchtung im massgebenden Zeitpunkt ausgefallen war. Der Vorwurf der Verletzung von Art. 64 OG - eventuell Art. 51 Abs. 1 lit. c OG - erweist sich als unbegründet. Unbegründet ist auch der Vorwurf, dem Urteil können keine Feststellungen zu den Sichtverhältnissen im Unfallzeitpunkt entnommen werden. Durch den Augenschein genau sechs Jahre nach dem Unfall (Unfall 17. Februar 1998, Augenschein 17. Februar 2004) zu vergleichbarer Tageszeit (abends um 20 Uhr) konnte sich die Vorinstanz ein zuverlässiges Bild über die Sichtverhältnisse respektive die Dunkelheit im Unfallzeitpunkt machen. Dass durch den nachträglichen Augenschein die Verhältnisse im Unfallzeitpunkt nicht absolut identisch abgebildet werden, liegt in der Natur der Sache. Dass aber die vom Kläger verlangten Zeugenaussagen und Parteieinvernahmen über die Licht- und Sichtverhältnisse in einem ca. sechs Jahre zurückliegenden Zeitpunkt zu Erkenntnissen führen könnten, welche die vom Gericht anlässlich des Augenscheins gewonnenen Eindrücke relativieren könnten, darf ohne weiteres ausgeschlossen werden. Auch diesbezüglich ist der Vorwurf der Verletzung von Art. 64 OG - eventuell Art. 51 Abs. 1 lit. c OG - unbegründet, und auch von einer Verletzung des Rechts auf Beweis (Art. 8 ZGB) kann keine Rede sein. Schliesslich ist auch der Vorwurf verfehlt, dem angefochtenen Urteil könnten keine Feststellungen zum Unfallhergang entnommen werden. Die Vorinstanz geht wie der Kläger davon aus, dass der Kläger "über das Mäuerchen beim Aufgang zum Haus gefallen" sei. Worin unter diesen Umständen eine unvollständige Feststellung des Sachverhaltes (Art. 64 OG, eventuell Art. 51 Abs. 1 lit. c OG) oder eine Verletzung des Anspruchs auf Beweis (Art. 8 ZGB) liegen soll, ist nicht erkennbar.
2.4 An diesem Ergebnis ändern auch die Einwände des Klägers nichts. Soweit er geltend macht, die Vorinstanz habe den Sachverhalt lückenhaft festgestellt, weil keine Feststellungen über die Funktionstüchtigkeit der Aussenbeleuchtung getroffen worden seien, erweist sich die Berufung als unbegründet. Das Kantonsgericht hat einen Werkmangel selbst unter der vom Kläger geltend gemachten Annahme, dass die Aussenbeleuchtung ausgefallen sei, ohne Verletzung von Bundesrecht verneint (vgl. E. 2.3). Es kann daher dahin gestellt bleiben, ob die Aussenbeleuchtung im massgebenden Zeitpunkt ausgefallen war. Der Vorwurf der Verletzung von Art. 64 OG - eventuell Art. 51 Abs. 1 lit. c OG - erweist sich als unbegründet. Unbegründet ist auch der Vorwurf, dem Urteil können keine Feststellungen zu den Sichtverhältnissen im Unfallzeitpunkt entnommen werden. Durch den Augenschein genau sechs Jahre nach dem Unfall (Unfall 17. Februar 1998, Augenschein 17. Februar 2004) zu vergleichbarer Tageszeit (abends um 20 Uhr) konnte sich die Vorinstanz ein zuverlässiges Bild über die Sichtverhältnisse respektive die Dunkelheit im Unfallzeitpunkt machen. Dass durch den nachträglichen Augenschein die Verhältnisse im Unfallzeitpunkt nicht absolut identisch abgebildet werden, liegt in der Natur der Sache. Dass aber die vom Kläger verlangten Zeugenaussagen und Parteieinvernahmen über die Licht- und Sichtverhältnisse in einem ca. sechs Jahre zurückliegenden Zeitpunkt zu Erkenntnissen führen könnten, welche die vom Gericht anlässlich des Augenscheins gewonnenen Eindrücke relativieren könnten, darf ohne weiteres ausgeschlossen werden. Auch diesbezüglich ist der Vorwurf der Verletzung von Art. 64 OG - eventuell Art. 51 Abs. 1 lit. c OG - unbegründet, und auch von einer Verletzung des Rechts auf Beweis (Art. 8 ZGB) kann keine Rede sein. Schliesslich ist auch der Vorwurf verfehlt, dem angefochtenen Urteil könnten keine Feststellungen zum Unfallhergang entnommen werden. Die Vorinstanz geht wie der Kläger davon aus, dass der Kläger "über das Mäuerchen beim Aufgang zum Haus gefallen" sei. Worin unter diesen Umständen eine unvollständige Feststellung des Sachverhaltes (Art. 64 OG, eventuell Art. 51 Abs. 1 lit. c OG) oder eine Verletzung des Anspruchs auf Beweis (Art. 8 ZGB) liegen soll, ist nicht erkennbar.
3. Nebst den Ansprüchen aus Werkeigentümerhaftung macht der Kläger weiter geltend, eine Haftung ergebe sich auch daraus, dass dem Beklagten eine Verletzung von Schutzpflichten (culpa in contrahendo) vorzuwerfen sei.
3.1 Dazu hat das Kantonsgericht ausgeführt, dass zwar Vertragsverhandlungen zwischen zwei Parteien zu einem besonderen Vertrauensverhältnis führten, und dass daraus gewisse Schutzpflichten entstehen könnten, deren Verletzung eine Haftung aus culpa in contrahendo zur Folge haben könnten. Im vorliegenden Fall sei jedoch nicht ersichtlich, inwiefern dem Beklagten weitergehende konkrete Schutzpflichten auferlegt sein sollten, die über das hinausgingen, was er als Werkeigentümer bereits vorkehren müsse.
3.2 Die vom Kläger geltend gemachte Haftung aus culpa in contrahendo beruht auf der Überlegung, dass sich die Parteien während der Vertragsverhandlungen nach Treu und Glauben zu verhalten haben. Bereits die Eröffnung von Vertragsverhandlungen begründet Rechtsbeziehungen zwischen den Parteien und auferlegt ihnen die gegenseitige Pflicht, sich nach Treu und Glauben zu verhalten (<ref-ruling> E. 6c S. 354 m.w.H.). Im vorliegenden Fall kann dahin gestellt bleiben, ob die Vertragsverhandlungen über den Verkauf der Vespa bereits im Schopf abgeschlossen worden und die späteren Ereignisse nicht mehr von der culpa in contrahendo-Haftung erfasst sind. Die Vorinstanz hat nämlich zu Recht ausgeführt, dass in Bezug auf die späteren Ereignisse nicht ersichtlich sei, inwieweit die Schutzpflicht des Beklagten als Vertragspartner weiter gehen soll als seine Pflichten, die ihn als Werkeigentümer treffen würden. Auch der Kläger räumt ein, dass sich eine allfällige Schutzpflichtverletzung inhaltlich zumindest teilweise mit dem Begriff des Werkmangels überschneide. Unbegründet ist jedoch die Auffassung, dass aus der Haftung aus culpa in contrahendo eine Pflicht des Klägers abgeleitet werden könne, den Beklagten auf die fehlende Abschrankung des Vorplatzes und das zeitweise Aussetzen der Aussenbeleuchtung aufmerksam zu machen. Wie bereits ausgeführt, wäre es aufgrund der konkreten Umstände in der Selbstverantwortung des Klägers gelegen, entweder vor dem Verlassen des Hauses die Beleuchtung im Treppenhaus einzuschalten oder sich sehr sorgfältig im Eingangsbereich fortzubewegen, zumal nach den Feststellungen der Vorinstanz selbst unter der Annahme der denkbar ungünstigsten Sichtverhältnisse - ausgefallene Aussenbeleuchtung und ausgeschaltete Treppenhausbeleuchtung - die Konturen der Treppenstufen und der Brüstung deutlich erkennbar waren (vgl. E. 2.3). Wenn bereits eine strenge Kausalhaftung des Werkeigentümers (Art. 58 OR) ausser Betracht fällt, kann auch eine Verschuldenshaftung des Beklagten (culpa in contrahendo) nicht Platz greifen.
3.3 Aus diesen Gründen sind auch die Ansprüche, die der Kläger aus culpa in contrahendo geltend macht, unbegründet. Die Berufung ist auch insofern abzuweisen.
3.3 Aus diesen Gründen sind auch die Ansprüche, die der Kläger aus culpa in contrahendo geltend macht, unbegründet. Die Berufung ist auch insofern abzuweisen.
4. Bei diesem Ausgang des Verfahrens wird der Kläger kosten- und entschädigungspflichtig (Art. 156 Abs. 1 und Art. 159 Abs. 2 OG). | Demnach erkennt das Bundesgericht:
Demnach erkennt das Bundesgericht:
1. Die Berufung wird abgewiesen.
1. Die Berufung wird abgewiesen.
2. Die Gerichtsgebühr von Fr. 4'000.-- wird dem Kläger auferlegt.
2. Die Gerichtsgebühr von Fr. 4'000.-- wird dem Kläger auferlegt.
3. Der Kläger hat den Beklagten für das bundesgerichtliche Verfahren mit Fr. 5'000.-- zu entschädigen.
3. Der Kläger hat den Beklagten für das bundesgerichtliche Verfahren mit Fr. 5'000.-- zu entschädigen.
4. Dieses Urteil wird den Parteien und dem Kantonsgericht St. Gallen, III. Zivilkammer, schriftlich mitgeteilt.
Lausanne, 15. September 2005
Im Namen der I. Zivilabteilung
des Schweizerischen Bundesgerichts
Der Präsident: Der Gerichtsschreiber: | CH_BGer_004 | Federation | null | null | null | civil_law | nan | ['c82998d2-df07-4c84-b8e4-9885355ba378', '0cef74ec-3546-498e-8ca5-2fc046ba9500'] | [] |
0bc6da69-537a-4e77-bc3b-7403939828f0 | 2,008 | de | In Erwägung,
dass die IV-Stelle des Kantons Zürich den Anspruch der Z._, geboren 1966, auf eine Invalidenrente mit Verfügung vom 21. Februar 2006 und Einspracheentscheid vom 14. Dezember 2006 mangels rentenbegründender Invalidität abgelehnt hat (Invaliditätsgrad: 20 %),
dass das Sozialversicherungsgericht des Kantons Zürich die dagegen erhobene Beschwerde mit Entscheid vom 14. Dezember 2007 abgewiesen hat,
dass Z._ Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten führen lässt mit dem Antrag, unter Aufhebung des angefochtenen Entscheides sei die Sache an die Verwaltung zurückzuweisen,
dass die IV-Stelle auf Abweisung der Beschwerde schliesst, während das Bundesamt für Sozialversicherungen auf eine Vernehmlassung verzichtet,
dass das Bundesgericht das Gesuch um unentgeltliche Rechtspflege mit Verfügung vom 18. März 2008 abgewiesen hat,
dass die Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten (<ref-law>) wegen Rechtsverletzung gemäss Art. 95 f. BGG erhoben werden kann,
dass das Bundesgericht seinem Urteil den Sachverhalt zugrunde legt, den die Vorinstanz festgestellt hat (<ref-law>), und deren Sachverhaltsfeststellung von Amtes wegen nur berichtigen oder ergänzen kann, wenn sie offensichtlich unrichtig ist oder auf einer Rechtsverletzung im Sinne von <ref-law> beruht (<ref-law>),
dass das kantonale Gericht die Bestimmungen und Grundsätze zum Begriff der Invalidität (<ref-law> in Verbindung mit <ref-law>), zum Anspruch auf eine Invalidenrente (<ref-law>) sowie zur Ermittlung des Invaliditätsgrades bei erwerbstätigen Versicherten nach der Einkommensvergleichsmethode (<ref-law>) zutreffend dargelegt hat,
dass die Feststellung des Gesundheitsschadens, d.h. die Befunderhebung, die gestützt darauf gestellte Diagnose, die ärztliche Stellungnahme zu dem noch vorhandenen Leistungsvermögen oder (bei psychischen Gesundheitsschäden) zur Verfügbarkeit von Ressourcen der versicherten Person sowie die aufgrund der medizinischen Untersuchungen gerichtlich festgestellte Arbeits(un)fähigkeit Tatfragen betreffen (<ref-ruling> E. 3.2 S. 398),
dass diese sich nach der dargelegten Regelung der Kognition einer Überprüfung durch das Bundesgericht weitgehend entziehen,
dass das kantonale Gericht die medizinischen Akten und vor allem das Gutachten des Ärztlichen Begutachtungsinstituts X._ vom 30. August 2005 einlässlich und sorgfältig gewürdigt hat,
dass es sich insbesondere auch zu den bereits im vorinstanzlichen Verfahren erhobenen Rügen der Befangenheit eines Gutachters, der Unvollständigkeit des Gutachtens und der falschen Einschätzung der Bedeutung des Unfallereignisses vom 14. Juli 2002 in der Krankengeschichte der Versicherten und dementsprechend falschen Diagnosestellung durch die Gutachter geäussert hat,
dass keine Umstände vorliegen, welche geeignet sind, Misstrauen in die Unparteilichkeit des fallführenden Arztes zu erwecken (vgl. <ref-ruling> E. 3a S. 365; RKUV 1999 Nr. U 332 S. 193, U 212/97, E. 2a/bb), da aufgrund des unkorrekten Zitierens der Arbeitsunfähigkeit nicht darauf geschlossen werden kann, es habe statt einer Gesamtbeurteilung aller begutachtenden Ärzte nur eine Einschätzung durch den fallführenden Arzt allein stattgefunden,
dass das kantonale Gericht auch alle anderen medizinischen Unterlagen in die Beweiswürdigung einbezogen und sich mit den geltend gemachten Widersprüchen (bezüglich der Diagnose der posttraumatischen Belastungsstörung) zutreffend auseinandergesetzt hat,
dass die Vorinstanz den Invaliditätsgrad zu Recht gestützt auf einen Prozentvergleich (<ref-ruling> mit Hinweisen) bemessen hat, nachdem die Beschwerdeführerin bereits vor dem Eintritt des Gesundheitsschadens als Sozialpädagogin gearbeitet hat und diese angestammte Tätigkeit auch weiterhin ausüben könnte,
dass keine Anhaltspunkte bestehen für eine Rechtsverletzung im Sinne von <ref-law> oder einen Mangel in der vorinstanzlichen Feststellung des Sachverhalts gemäss Art. 97 Abs. 1 und <ref-law>, | erkennt das Bundesgericht:
1. Die Beschwerde wird abgewiesen.
2. Die Gerichtskosten von Fr. 500.- werden der Beschwerdeführerin auferlegt.
3. Dieses Urteil wird den Parteien, dem Sozialversicherungsgericht des Kantons Zürich und dem Bundesamt für Sozialversicherungen schriftlich mitgeteilt.
Luzern, 4. Juli 2008
Im Namen der I. sozialrechtlichen Abteilung
des Schweizerischen Bundesgerichts
Der Präsident: Die Gerichtsschreiberin:
Ursprung Durizzo | CH_BGer_008 | Federation | null | null | null | social_law | nan | ['d6200880-8937-44c6-a989-931698cc8433', 'c9ace5d4-f2e6-4a3a-903d-3a9ad6d6085c', '25ef4d6e-30e9-445f-ae27-dd3f5f76ee5d'] | ['75488867-c001-4eb9-93b9-04264ea91f55', 'e6b06567-1236-4210-adb3-e11c26e497d5', '04bf6369-99cb-41fa-8aff-413679bc8c18', 'dfe4a079-8090-463c-84d3-b72b354fdc7b', '9f26d259-d6e6-4bfa-99b5-f8fded5667bc', '70d82e7f-fc70-45d6-b607-cd4654badc02', '6ab38922-6309-4021-83cc-56d776d7a332', 'ea2f453b-fc14-40f4-81ea-83272acf5c89', '18eb66aa-f83a-4e6a-8422-39b4549f7f1a'] |
|
0bc7c1c5-7b78-4f1c-9fc1-7e3efee1bfbe | 2,006 | fr | Le Tribunal fédéral considère en fait et en droit: | Le Tribunal fédéral considère en fait et en droit:
1. 1.1 Ressortissante russe, née le 19 février 1971, A.X.Z._ est entrée en Suisse le 13 juin 1999, accompagnée de son fils B.X._, né le 20 septembre 1994. Le 11 octobre 1999, A.X.Z._ a épousé Z._, ressortissant suisse, né le 19 février 1961 et a obtenu une autorisation de séjour annuelle pour la dernière fois jusqu'au 11 octobre 2004.
Le 22 novembre 2002, Z._ et A.X.Z._ ont signé une convention de vie séparée qui précisait que la vie commune avait été rompue le 16 août 2002. Le 18 octobre 2004, Z._ a déposé une demande unilatérale de divorce qui a été notifiée à A.X.Z._ le 22 octobre 2004.
1.2 Par décision du 1er décembre 2004, le Service des étrangers a refusé de prolonger l'autorisation de séjour dont bénéficiaient A.X.Z._ et son fils B.X._ et leur a imparti un délai au 30 décembre 2004 pour quitter le territoire cantonal. Il a retenu que peu de temps après leur mariage les époux avaient rencontré de sérieux problèmes conjugaux, qu'ils étaient séparés depuis plus de deux ans et qu'une réconciliation était hautement improbable, Z._ ayant clairement affirmé depuis deux ans ne plus vouloir reprendre la vie commune, puis introduit une demande unilatérale de divorce. Le mariage de l'intéressée était vidé par conséquent vidé de sa substance. Saisi d'un recours contre cette décision le Département de l'économie du canton de Neuchâtel l'a rejeté. Par arrêt du 20 février 2006, le Tribunal administratif du canton de Neuchâtel a également rejeté le recours déposé contre l'arrêt du Département de l'économie.
1.3 Agissant par la voie du recours de droit administratif, A.X.Z._ et son fils B.X._ demandent au Tribunal fédéral, sous suite de frais et dépens, principalement, d'annuler l'arrêt du Tribunal administratif du 20 février 2006 et de constater qu'ils ont droit à l'octroi d'une autorisation d'établissement conformément à l'art. 7 LSEE, subsidiairement, d'annuler l'arrêt du Tribunal administratif du 20 février 2006 et de renvoyer la cause à l'autorité intimée pour nouvelle décision au sens des considérants. Ils requièrent l'octroi de l'effet suspensif.
2. 2.1 Le conjoint étranger d'un ressortissant suisse n'a pas droit à l'octroi et à la prolongation de l'autorisation de séjour ou d'établissement, lorsque, nonobstant un séjour régulier et ininterrompu de cinq ans, le mariage a été contracté dans le but d'éluder les dispositions sur le séjour et l'établissement des étrangers (mariage fictif) ou lorsque le conjoint étranger s'en prévaut à des fins abusives (cf. art. 7 LSEE; <ref-ruling> consid. 4.2; <ref-ruling> consid. 2 et 3; <ref-ruling> consid. 5 p. 56 ss). Ainsi, il y a abus de droit lorsque le conjoint étranger se réfère, dans le seul but d'obtenir une prolongation de son autorisation de séjour en Suisse, à un mariage qui n'existe plus que formellement, soit lorsque l'union conjugale est définitivement rompue et qu'il n'y a plus aucun espoir de réconciliation. A cet égard, les causes et les motifs de la rupture ne sont pas déterminants (<ref-ruling> consid. 4.2).
2.2 Depuis leur mariage célébré le 11 octobre 1999, les époux Z._ ont fait ménage commun jusqu'au 16 août 2002, soit pendant une durée inférieure à trois ans. Le 22 novembre 2002, ils ont signé une convention de vie séparée, ratifiée par le juge civil le 21 février 2003, dans le but de réfléchir sur l'avenir de leur union. Ce temps de réflexion s'est conclu le 18 octobre 2004 par le dépôt d'une requête unilatérale de divorce déposée par Z._ qui a été notifiée à la recourante le 22 octobre 2004. Comme l'a constaté à juste titre le Tribunal administratif, Z._ n'envisageait plus une reprise de la vie commune depuis le mois de septembre 2003. C'est à en effet à partir du 15 septembre 2003 qu'il a adressé divers courriers au Service des étrangers exposant la situation du couple et en particulier celle de la recourante. Il ne pouvait échapper à la recourante que ces courriers faisaient suite au commandement de payer du 5 mai 2003 que ce dernier lui avait fait notifier et au rapport de police relatif à l'altercation survenue entre les conjoints le 30 juin 2003. Il ressort en outre du dossier que, par courrier du 2 juillet 2003, Z._ s'est adressé au Procureur général du canton de Neuchâtel pour étendre la plainte déposée le 30 juin 2003 contre la recourante. Il s'y plaignait de dénonciation calomnieuse de la part de cette dernière. Dans ces conditions, on ne saurait accorder foi aux déclarations de la recourante qui espérait une reprise de la vie commune jusqu'au jour du dépôt de la requête unilatérale de divorce, ni la suivre lorsqu'elle nie l'existence d'un abus de droit de sa part en raison du comportement de son mari, les motifs qui ont causé la séparation ne jouant aucun rôle pour juger de la question de l'abus du droit de se prévaloir de l'art. 7 al. 1 LSEE. Le mariage des époux Z._ était par conséquent vidé de sa substance dès le mois de septembre 2003, soit avant le 11 octobre 2004 marquant la fin du délai de cinq ans de l'art. 7 al. 1 LSEE et n'existe plus que formellement depuis ce moment-là.
Enfin, en tant que la recourante reproche au Tribunal administratif de ne pas avoir tenu compte de son long séjour et de sa bonne intégration en Suisse ainsi que des conséquence pénibles qu'aurait un retour en Russie pour son fils B.X._, son recours est irrecevable, le Tribunal fédéral n'ayant pas à revoir l'appréciation faite par les autorités cantonales qui, selon l'art. 4 LSEE, statuent librement sur l'octroi d'une autorisation de séjour ou d'établissement, lorsque l'étranger ne dispose, comme ici, d'aucun droit à une telle autorisation.
Enfin, en tant que la recourante reproche au Tribunal administratif de ne pas avoir tenu compte de son long séjour et de sa bonne intégration en Suisse ainsi que des conséquence pénibles qu'aurait un retour en Russie pour son fils B.X._, son recours est irrecevable, le Tribunal fédéral n'ayant pas à revoir l'appréciation faite par les autorités cantonales qui, selon l'art. 4 LSEE, statuent librement sur l'octroi d'une autorisation de séjour ou d'établissement, lorsque l'étranger ne dispose, comme ici, d'aucun droit à une telle autorisation.
3. Au vu de ce qui précède, le recours doit être rejeté selon la procédure simplifiée de l'art. 36a OJ, sans qu'il soit nécessaire d'ordonner un échange d'écritures, le Tribunal fédéral s'étant uniquement fait produire le dossier. Avec ce prononcé, la requête respectivement d'octroi de l'effet suspensif et de mesures provisionnelles devient sans objet. Succombant, la recourante doit supporter un émolument judiciaire (art. 156 al. 1 OJ). | Par ces motifs, vu l'art. 36a OJ, le Tribunal fédéral prononce:
Par ces motifs, vu l'art. 36a OJ, le Tribunal fédéral prononce:
1. Le recours est rejeté dans la mesure où il est recevable.
1. Le recours est rejeté dans la mesure où il est recevable.
2. Un émolument de justice de 1'800 fr. est mis à la charge de la recourante.
2. Un émolument de justice de 1'800 fr. est mis à la charge de la recourante.
3. Le présent arrêt est communiqué en copie au mandataire de la recourante, au Département de l'économie et Tribunal administratif du canton de Neuchâtel ainsi qu'à l'Office fédéral des migrations.
Lausanne, le 2 mai 2006
Au nom de la IIe Cour de droit public
du Tribunal fédéral suisse
Le juge présidant: Le greffier: | CH_BGer_002 | Federation | null | null | null | public_law | nan | ['a0fafc51-8aff-4c63-aa03-14c00f83d874', '144511bd-82bf-4d31-91e6-eb8f88c52ec9', 'c15d493c-69d2-4bcd-b954-46d87f8cbaef', 'a0fafc51-8aff-4c63-aa03-14c00f83d874'] | [] |
0bc93b18-6ae5-41a4-b3ab-7ec983c10b83 | 2,007 | de | Sachverhalt:
A. Die Y._ AG (Beschwerdegegnerin) ist eine ausländische Unternehmung, deren Zweck gemäss Handelsregisterauszug ihrer schweizerischen Zweigniederlassung der Bau von Wasser- und Abwasserleitungen, Erdgas- und Ölleitungen, Strassenbau sowie weitere Tätigkeiten auf dem Gebiet der Konstruktion und Wartung von Bauten und Anlagen ist. Im Rahmen eines öffentlichen Ausschreibungsverfahrens im Frühjahr 1999 wurde sie von der B._ AG beauftragt, die Transitgasleitung des internationalen Erdgastransportsystems in einem bestimmten Abschnitt neu zu erstellen. Einen Teil der dafür notwendigen Tiefbauarbeiten vergab die Beschwerdegegnerin der C._ AG und der D._ AG. Auf Verlangen von nicht berücksichtigten Baufirmen und Verbandsmitgliedern beauftragte die Paritätische Berufskommission Bauhauptgewerbe Kanton Luzern (Beschwerdeführerin), ein Verein im Sinn von <ref-law>, den Lohnbuchrevisor E._ mit Lohnbuchkontrollen bei der Beschwerdegegnerin. Am 15. Oktober 1999 reichte dieser einen ersten Kontrollbericht ein, dem am 26. April 2000 eine erweiterte Lohnbuchkontrolle folgte. Mit Beschluss vom 10. Oktober 2000 stellte die Beschwerdeführerin gestützt auf die Lohnbuchkontrollen fest, dass die Beschwerdegegnerin ihren Mitarbeitern von April bis November 1999 insgesamt Fr. 1'048'877.75 brutto an geldwerten Leistungen vorenthalten sowie gegen verschiedene Bestimmungen des Landesmantelvertrags für das Bauhauptgewerbe 1998-2000 (LMV 2000) vom 13. Februar 1998 verstossen haben soll, und auferlegte ihr eine Konventionalstrafe in der Höhe von Fr. 786'000.-- sowie die Kontroll-, Neben- und Verfahrenskosten im Betrag von insgesamt Fr. 39'896.10.
B. Die Beschwerdegegnerin focht diesen Entscheid mit Klage vom 28. Oktober 2000 beim Amtsgericht Luzern-Stadt an mit dem Begehren, der Entscheid der Beschwerdeführerin sei aufzuheben und es sei festzustellen, dass die Beschwerdegegnerin dem LMV 2000 nicht unterstehe. Eventualiter sei festzustellen, dass sie den LMV 2000 nicht verletzt habe. Eventualiter sei festzustellen, dass zwei Meldungen betreffend Samstagsarbeit (Art. 27 LMV 2000) auf Grund falscher Auskünfte der Beschwerdeführerin nicht erfolgt und deshalb nicht der Beschwerdegegnerin anzulasten seien. Eventualiter sei eine Expertise über die Berechnungsgrundlagen für einen Bruttolohnvergleich im Bauhauptgewerbe betreffend den Heimatstaat der Beschwerdegegnerin und der Schweiz durch das schweizerische Sekretariat für Staatswirtschaft (SECO) zu erstellen.
Mit Urteil vom 26. Juli 2006 stellte das Amtsgericht Luzern-Stadt in teilweiser Gutheissung der Klage fest, dass die Beschwerdegegnerin den LMV 2000 hinsichtlich der Überstundenregelung nicht verletzt hat. Im Übrigen wurde die Klage abgewiesen und der Entscheid der Beschwerdeführerin vom 10. Oktober 2000 bestätigt. Die Beschwerdegegnerin wurde daher verpflichtet, der Beschwerdeführerin eine Konventionalstrafe in der Höhe von Fr. 786'000.-- zuzüglich Verfahrenskosten von Fr. 39'896.10 zu bezahlen.
C. Die Beschwerdegegnerin erhob am 28. August 2006 Appellation und beantragte dem Obergericht des Kantons Luzern, das Urteil des Amtsgerichts Luzern-Stadt vom 26. Juli 2006 sei aufzuheben und es sei festzustellen, dass die Beschwerdegegnerin dem LMV 2000 nicht unterstehe. Eventualiter sei festzustellen, dass die Beschwerdegegnerin den LMV 2000 betreffend Art. 27 (Meldepflicht), Art. 41 (Unterschreitung der Basisbruttolöhne) sowie betreffend Art. 24 und 43 (Lohnklasseneinteilung) nicht verletzt habe. In ihrer Appellationsbegründung ergänzte sie ihre Anträge mit dem Begehren, dass eventualiter die auferlegte Konventionalstrafe mindestens auf die Hälfte, d.h. auf Fr. 400'000.-- herabzusetzen sei.
Mit Urteil vom 23. Mai 2007 hob das Obergericht des Kantons Luzern den Beschluss der Beschwerdeführerin vom 10. Oktober 2000 auf und stellte fest, dass die Beschwerdegegnerin dem LMV 2000 nicht untersteht.
D. Mit Beschwerde in Zivilsachen vom 3. Juli 2007 beantragt die Beschwerdeführerin dem Bundesgericht, das Urteil des Obergerichts des Kantons Luzern vom 23. Mai 2007 sei aufzuheben und das Urteil des Amtsgerichts Luzern-Stadt vom 26. Juli 2006 sei zu bestätigen. Sie rügt die unrichtige Feststellung des Sachverhalts nach <ref-law> sowie die Verletzung von Art. 1 Abs. 1 des Bundesgesetzes über die Allgemeinverbindlicherklärung von Gesamtarbeitsverträgen vom 28. September 1956 (SR 221.215.311; im Folgenden: AVEG). In prozessualer Hinsicht verlangt sie die Erteilung der aufschiebenden Wirkung.
Die Beschwerdegegnerin beantragt in ihrer Antwort, die Beschwerde sei abzuweisen und das Urteil des Obergerichts des Kantons Luzern vom 23. Mai 2007 sei zu bestätigen. Das Obergericht des Kantons Luzern beantragt, die Beschwerde sei abzuweisen, soweit auf sie eingetreten werden könne.
E. Mit Verfügung vom 9. Juli 2007 erteilte das Bundesgericht der Beschwerde superprovisorisch aufschiebende Wirkung. | Das Bundesgericht zieht in Erwägung:
1. 1.1 Mit vorliegendem Entscheid wird das Gesuch um aufschiebende Wirkung gegenstandslos.
1.2 Das Bundesgericht wendet das Recht von Amtes wegen an (<ref-law>). Es ist folglich weder an die in der Beschwerde geltend gemachten Argumente noch an die Erwägungen der Vorinstanz gebunden; es kann eine Beschwerde aus einem anderen als dem angerufenen Grund gutheissen und es kann eine Beschwerde mit einer von der Argumentation der Vorinstanz abweichenden Begründung abweisen. Immerhin prüft das Bundesgericht, unter Berücksichtigung der allgemeinen Begründungspflicht der Beschwerde (Art. 42 Abs. 1 und 2 BGG), grundsätzlich nur die geltend gemachten Rügen, sofern die rechtlichen Mängel nicht geradezu offensichtlich sind (<ref-ruling> E. 1.4.1 S. 254 mit Hinweisen).
1.3 Nach <ref-law> legt das Bundesgericht seinem Urteil den Sachverhalt zugrunde, den die Vorinstanz festgestellt hat (Abs. 1). Es kann diese Sachverhaltsfeststellung von Amtes wegen berichtigen oder ergänzen, wenn sie offensichtlich unrichtig ist oder auf einer Rechtsverletzung im Sinne von <ref-law> beruht (Abs. 2). Die Voraussetzungen für eine Sachverhaltsrüge nach <ref-law> und für eine Berichtigung des Sachverhalts von Amtes wegen nach <ref-law> stimmen im Wesentlichen überein. Soweit es um die Frage geht, ob der Sachverhalt willkürlich oder unter verfassungswidriger Verletzung einer kantonalen Verfahrensregel ermittelt worden ist, sind strenge Anforderungen an die Begründungspflicht der Beschwerde gerechtfertigt. Entsprechende Beanstandungen sind vergleichbar mit den in <ref-law> genannten Rügen. Demzufolge genügt es nicht, einen von den tatsächlichen Feststellungen der Vorinstanz abweichenden Sachverhalt zu behaupten. Vielmehr ist in der Beschwerdeschrift nach den erwähnten gesetzlichen Erfordernissen darzulegen, inwiefern diese Feststellungen willkürlich bzw. unter Verletzung einer verfahrensrechtlichen Verfassungsvorschrift zustande gekommen sind. Andernfalls können Vorbringen mit Bezug auf einen Sachverhalt, der von den Feststellungen im angefochtenen Entscheid abweicht, nicht berücksichtigt werden. Vorbehalten bleiben offensichtliche Sachverhaltsmängel im Sinne von <ref-law>, die dem Richter geradezu in die Augen springen (<ref-ruling> E. 1.4.3 S. 254 f. mit Hinweisen).
Der sinngemäss erhobene Vorwurf der Beschwerdeführerin, das Obergericht habe eine willkürliche Beweiswürdigung vorgenommen, genügt den Begründungsanforderungen nicht. Soweit die Beschwerdeführerin in ihren Ausführungen von einem anderen als dem im Urteil festgestellten Sachverhalt ausgeht, ohne überhaupt eine Sachverhaltsrüge zu erheben, ist sie ebenso wenig zu hören.
1.4 Gemäss <ref-law> dürfen neue Tatsachen und Beweismittel nur soweit vorgebracht werden, als erst der Entscheid der Vorinstanz dazu Anlass gibt (im gleichen Sinne schon die Praxis zur staatsrechtlichen Beschwerde: <ref-ruling> E. 6c S. 357 mit Hinweisen). In der Beschwerde ist darzutun, inwiefern die erwähnte Voraussetzung für eine nachträgliche Einreichung von Beweismitteln erfüllt sein soll (<ref-ruling> E. 3 S. 395). Die von der Beschwerdeführerin hier vorgetragene blosse Behauptung, erst der angefochtene Entscheid habe Anlass zur Nachreichung von Dokumenten gegeben, ist unzureichend. Die neu ins Recht gelegten Schriftstücke sind daher unbeachtlich.
2. Die Beschwerdeführerin wirft dem Obergericht vor, <ref-law> verletzt zu haben, als es zum Schluss kam, die Beschwerdegegnerin sei dem LMV 2000 nicht unterstellt, weil es an einem direkten Konkurrenzverhältnis fehle.
2.1 Bei einem Branchen- bzw. Industrievertrag unterstehen diejenigen Arbeitnehmer dem GAV, die in einem bestimmten Wirtschaftszweig tätig sind (Urteil 4C.45/2002 vom 11. Juli 2002 E. 2.1.1). Die Frage, welchem Wirtschaftszweig ein Unternehmen zuzurechnen ist, beantwortet sich nach der Tätigkeit, die ihm das Gepräge gibt; entscheidend ist nicht der Handelsregistereintrag, sondern die tatsächliche Tätigkeit (Urteile 4C.191/2006 vom 17. August 2006 E. 2.2; 4C.409/1995 vom 15. Mai 1996 E. 2b). Nach dem Grundsatz der Tarifeinheit gilt der GAV für den ganzen Betrieb und somit auch für berufsfremde Arbeitnehmer, wobei regelmässig gewisse Funktionsstufen und besondere Anstellungsverhältnisse ausgenommen werden. Allerdings kann ein Unternehmen mehrere Betriebe umfassen, welche unterschiedlichen Branchen angehören, oder es können innerhalb ein und desselben Betriebes mehrere Teile bestehen, welche eine unterschiedliche Zuordnung rechtfertigen, weil sie eine genügende, auch nach aussen erkennbare Selbständigkeit aufweisen. In diesen Fällen können dann auf die einzelnen Teile des Unternehmens unterschiedliche Gesamtarbeitsverträge zur Anwendung gelangen. Massgebliches Zuordnungskriterium bei einem Industrievertrag ist somit die Art der Tätigkeit, die dem Betrieb oder dem selbständigen Betriebsteil - und nicht dem Unternehmen als wirtschaftlichem Träger allenfalls mehrerer Betriebe - das Gepräge gibt (Urteile 4C.45/2002 vom 11. Juli 2202 E. 2.1.1; 4C.350/2000 vom 12. März 2001 E. 3b).
2.2 Gemäss <ref-law> kann der Geltungsbereich eines zwischen Verbänden abgeschlossenen Gesamtarbeitsvertrags auf Antrag aller Vertragsparteien durch Anordnung der zuständigen Behörde auf Arbeitgeber und Arbeitnehmer des betreffenden Wirtschaftszweiges ausgedehnt werden, die am Vertrag nicht beteiligt sind. Die Allgemeinverbindlicherklärung will einheitliche Mindestarbeitsbedingungen für die auf dem gleichen Markt tätigen Unternehmen schaffen und damit verhindern, dass ein Unternehmen durch schlechtere Arbeitsbedingungen einen Wettbewerbsvorteil erlangen kann (Urteil 4C.45/2002 vom 11. Juli 2002 E. 2.2.2), der als unlauter gilt (vgl. zu <ref-law> etwa Baudenbacher/Glöckner, in: Baudenbacher, Lauterkeitsrecht, Kommentar zum Gesetz gegen den unlauteren Wettbewerb [UWG], N. 3 und N. 11 f. zu <ref-law>). Es ist bei der Allgemeinverbindlicherklärung in verfassungskonformer Auslegung von <ref-law> darauf zu achten, dass direkte Konkurrenten in ihrer Wirtschaftsfreiheit gleichmässig eingeschränkt werden und im wirtschaftlichen Wettbewerb gleich lange Spiesse erhalten (vgl. Art. 28 und Art. 94 Abs. 4 BV). Zum selben Wirtschaftszweig sind nach der bundesgerichtlichen Rechtsprechung Betriebe zu zählen, die zueinander insofern in einem direkten Konkurrenzverhältnis stehen, als sie Erzeugnisse oder Dienstleistungen gleicher Art anbieten (Urteile 4C.191/2006 vom 17. August 2006 E. 2.2; 4P.49/2006 vom 24. April 2006 E. 3.3; 4C.391/2001 vom 30. April 2002 E. 3.1; 4C.45/2002 vom 11. Juli 2002 E. 2.1.2; 4C.409/1995 vom 15. Mai 1996 E. 2a).
2.3 Beim LMV 2000 handelt es sich um einen Branchenvertrag (Urteil 4C.350/2000 vom 12. März 2001 E. 3a), den der Bundesrat mit Beschluss vom 10. November 1998 für allgemeinverbindlich erklärt hat (BBl 1998 S. 5643); gemäss Art. 2 Abs. 5 des Beschlusses gelten bestimmte allgemeinverbindlich erklärte Bestimmungen auch für Arbeitgeber mit Sitz im Ausland. Nach den Feststellungen der Vorinstanz bestand die Tätigkeit des Betriebsteils der Beschwerdegegnerin in der Schweiz im Verlegen einer Erdgasleitung, im Speziellen eines Teils der Erdgashochdruckleitung, die die Erdgasfelder Nordeuropas mit Italien verbindet und auch der Erdgasversorgung der Schweiz dient. Die Beschwerdegegnerin untersteht nach eigenen Angaben in ihrem Heimatstaat dem Gesamtarbeitsvertrag des Metallgewerbes. Das Obergericht hielt auf Grund der zu beurteilenden Tätigkeiten sowohl eine Unterstellung des Betriebs unter den vom Bundesrat für allgemeinverbindlich erklärten Landes-Gesamtarbeitsvertrag für das Metallgewerbe als auch eine Unterstellung unter den LMV 2000 für denkbar. Es liess jedoch die Frage offen, welcher GAV letztlich zur Anwendung kommt. Die Unterstellung unter den LMV 2000 verneinte es mit der Begründung, die Beschwerdegegnerin stehe mit keinem schweizerischen Betrieb in einem direkten Konkurrenzverhältnis, da es in der Schweiz keine Unternehmung gebe, die über das erforderliche technische Fachwissen für die Errichtung der nationalen Transitgasleitung verfüge. Umfasse das Angebot des einheimischen Baugewerbes lediglich einen Teilbereich des Pipelinebaus, gewissermassen in einer Hilfsfunktion, vermöge es mit dem Angebot der Beschwerdegegnerin in Bezug auf die Gesamtleistung nicht zu konkurrieren, weshalb eine Unterstellung der Beschwerdegegnerin unter den LMV 2000 nicht gerechtfertigt erscheine.
2.4 Der Vorinstanz ist insoweit Recht zu geben, als ein Betrieb, der eine auf dem einheimischen Markt konkurrenzlose Tätigkeit anbietet, mit Bezug auf diese Tätigkeit keinem allgemeinverbindlich erklärten GAV untersteht, da ein unlauterer Wettbewerbsvorteil gar nicht erlangt werden kann. Entgegen der Ansicht der Vorinstanz führt dies jedoch nicht dazu, dass die Unterstellung des Betriebs in jedem Fall ausgeschlossen ist. Führt das Unternehmen nämlich neben der konkurrenzlosen Spezialtätigkeit Arbeiten aus, die auch von anderen Unternehmen angeboten werden, und beschäftigt es insoweit auch nicht spezialisierte Arbeitnehmer, ist eine Konkurrenzsituation zu bejahen. So wird etwa in der Praxis ein Konkurrenzverhältnis auch angenommen, wenn eine zunächst ausschliesslich für das eigene Personal zuständige Betriebskantine beginnt, im Interesse einer besseren Auslastung Speisen an andere Kantinen abzugeben (vgl. die Auskunft des BIGA vom 2. April 1970, publ. in ARV 1971 S. 21 f.). Der Zweck der Allgemeinverbindlicherklärung, unlautere Wettbewerbsvorteile zu verhindern, kann nur erreicht werden, wenn die Regeln des entsprechenden GAV grundsätzlich von sämtlichen Anbietern auf einem bestimmten Markt eingehalten werden müssen. Sobald daher ein Betrieb in nicht offensichtlich untergeordnetem Umfang in einem Markt auftritt, für den ein allgemeinverbindlich erklärter GAV gilt, kommen - unbesehen einer konkurrenzlosen Spezialtätigkeit - die allgemeinen Grundsätze für die Unterstellung zur Anwendung (vgl. oben E. 2.1). Die fehlende Konkurrenz auf dem Gebiet der Spezialisierung hat allein zur Folge, dass die entsprechenden Tätigkeiten ausser Betracht bleiben. Die Unterstellung unter einen allgemeinverbindlich erklärten GAV ist damit ausschliesslich nach den Tätigkeiten zu beurteilen, die von einem Unternehmen im Blick auf seine Angebote am Markt - das heisst im Wettbewerb - ausgeübt werden; fallen diese unter verschiedene Wirtschaftszweige, ist festzustellen, welche Aktivität dem Betrieb bzw. dem Betriebsteil das Gepräge gibt. Das hat die Vorinstanz verkannt, wenn sie wegen der konkurrenzlosen Spezialangebote unbesehen der Leistungen, die die Beschwerdegegnerin in Konkurrenz mit Mitbewerbern anbot, die Unterstellung unter den LMV 2000 verneinte.
2.5 Nach den Feststellungen der Vorinstanz führte die Beschwerdegegnerin über ihre konkurrenzlose Spezialtätigkeit im Rohrleitungsbau hinaus auch Bauarbeiten aus, die von einheimischen Unternehmen ebenfalls angeboten werden. Die Beschwerdegegnerin bestreitet nicht, dass diese Arbeiten ihrer Art nach unter den LMV 2000 fallen. Den tatsächlichen Feststellungen im angefochtenen Entscheid lässt sich jedoch nicht entnehmen, welchen Umfang und welche Bedeutung diese Arbeiten im Vergleich zu allfälligen anderen Tätigkeiten im Betrieb der Beschwerdegegnerin aufwiesen, mit denen sich diese im Wettbewerb behaupten musste. Dem angefochtenen Entscheid lässt sich auch nicht entnehmen, ob die fraglichen Bauarbeiten von Hilfskräften ausgeführt wurden oder ob sie allenfalls von den Spezialisten selber erbracht wurden. Träfe dies zu, weil sich die Arbeiten etwa nicht vernünftig von den Spezialwissen erfordernden Aufgaben trennen lassen und dementsprechend der Beizug nicht spezialisierter Arbeitskräfte für den Betrieb unrentabel wäre, läge in Bezug auf diese Arbeiten grundsätzlich keine direkte Konkurrenzsituation vor. Auf der Grundlage der Feststellungen im angefochtenen Entscheid lässt sich nicht beurteilen, ob die Vorinstanz die Unterstellung des Betriebs der Beschwerdegegnerin in der Schweiz unter den allgemeinverbindlich erklärten LMV 2000 im Ergebnis zutreffend verneint hat. Die Sache ist deshalb zur Ergänzung des Sachverhalts und zu neuer Entscheidung an die Vorinstanz zurückzuweisen.
3. Nach dem Gesagten ist die Beschwerde teilweise gutzuheissen, soweit darauf eingetreten werden kann. Das Urteil des Obergerichts des Kantons Luzern vom 23. Mai 2007 ist aufzuheben und die Sache ist gestützt auf <ref-law> an die Vorinstanz zurückzuweisen. Angesichts des offenen Ausgangs des kantonalen Verfahrens rechtfertigt es sich, praxisgemäss die Gerichtsgebühr den Parteien je zur Hälfte aufzuerlegen und die Parteikosten für das bundesgerichtliche Verfahren wettzuschlagen. | Demnach erkennt das Bundesgericht:
1. Die Beschwerde wird teilweise gutgeheissen, soweit darauf einzutreten ist. Das Urteil des Obergerichts des Kantons Luzern vom 23. Mai 2007 wird aufgehoben und die Sache wird zur Ergänzung des Sachverhalts und zu neuer Entscheidung an die Vorinstanz zurückgewiesen.
2. Die Gerichtsgebühr von Fr. 9'000.-- wird den Parteien je zur Hälfte auferlegt.
3. Die Parteikosten werden wettgeschlagen.
4. Dieses Urteil wird den Parteien und dem Obergericht des Kantons Luzern, I. Kammer als Appellationsinstanz, schriftlich mitgeteilt.
Lausanne, 8. November 2007
Im Namen der I. zivilrechtlichen Abteilung des Schweizerischen Bundesgerichts
Der Präsident: Die Gerichtsschreiberin:
Corboz Hürlimann | CH_BGer_004 | Federation | null | null | null | civil_law | nan | ['6d21b282-3b23-41dd-9350-6ba5386df9b1', '6d21b282-3b23-41dd-9350-6ba5386df9b1', 'ec80664e-93e3-4096-b862-40b97c67a074', '7aad27fa-4c27-45c8-8e63-523c9b2dcbe1'] | ['75488867-c001-4eb9-93b9-04264ea91f55', 'fd3f1dd4-81dd-482c-940d-91c71e29fee8', 'e6b06567-1236-4210-adb3-e11c26e497d5', 'c7412ce1-16d5-4c73-9a07-b968ae4459d8', '0dfc25cd-7db3-49df-be7f-40fcdf8b7623', 'e471493b-7d96-4f78-8369-7b3fb8418e74', 'b48f3e7d-9804-4a5f-ae55-153826f7c702', '6ab38922-6309-4021-83cc-56d776d7a332', '380f2e47-23b1-48dc-ba73-4ad33720ea14', 'cb507bd6-d68e-4eda-a404-4e2a479c07dc', 'f52aff76-92f0-44c3-a01a-39305764a43d', '89e314c7-7926-4df2-aa9e-12fdcca58e86'] |
0bca30d9-443f-41d2-88cf-1c59dd7dc481 | 2,010 | fr | Vu:
le recours en matière de droit public formé par X._ auprès du Tribunal fédéral contre l'arrêt du 10 mars 2010 du Tribunal cantonal du canton de Vaud,
la lettre du 3 août 2010 par laquelle le mandataire du recourant annonce le retrait de ce recours, | considérant:
qu'il convient de prendre acte du retrait du recours (<ref-law>), de rayer la cause du rôle et de statuer sur le sort des frais et dépens (art. 5 al. 2 et art. 73 PCF par renvoi de l'<ref-law>),
qu'il se justifie de mettre à la charge du recourant des frais judiciaires réduits (<ref-law>) et de ne pas allouer de dépens (<ref-law>), | par ces motifs, le Juge instructeur ordonne:
1. La cause (2C_335/2010) est rayée du rôle par suite de retrait du recours.
2. Les frais judiciaires, arrêtés à 500.- fr., sont mis à la charge du recourant.
3. Il n'est pas alloué de dépens.
4. La présente ordonnance est communiquée au mandataire du recourant et à celui de A.Y._ et B.Y._, à la Commission foncière rurale du canton de Vaud, Section I, au Tribunal cantonal du canton de Vaud, Cour de droit administratif et public, ainsi qu'à l'Office des poursuites et faillites d'Aigle.
Lausanne, le 23 août 2010
Au nom de la IIe Cour de droit public
du Tribunal fédéral suisse
Le Juge instructeur: La Greffière:
Donzallaz Kurtoglu-Jolidon | CH_BGer_002 | Federation | 127 | 24 | 347 | public_law | nan | [] | ['75488867-c001-4eb9-93b9-04264ea91f55', '6ab38922-6309-4021-83cc-56d776d7a332', 'e6b06567-1236-4210-adb3-e11c26e497d5'] |
0bca3343-aa7d-4304-bd68-9e8371ce1a39 | 2,003 | de | Sachverhalt:
Mit Verfügung vom 21. Oktober 2002 verneinte die Arbeitslosenkasse der Gewerkschaft Bau & Industrie GBI den Anspruch von S._ auf Arbeitslosenentschädigung ab 3. September 2002.
Auf Beschwerde von S._ hin erliess die Arbeitslosenkasse am 11. November 2002 pendente lite eine neue Verfügung, worin sie den Anspruch auf Arbeitslosenentschädigung ab 3. September 2002 erneut, aber mit geänderter Begründung, verneinte. Mit Entscheid vom 23. Dezember 2002 wies das Sozialversicherungsgericht des Kantons Zürich die Beschwerde von S._ ab.
S._ führt Verwaltungsgerichtsbeschwerde mit dem sinngemässen Antrag auf Ausrichtung von Arbeitslosenentschädigung.
Die Arbeitslosenkasse und das Staatssekretariat für Wirtschaft (seco) verzichten auf eine Vernehmlassung. | Das Eidg. Versicherungsgericht zieht in Erwägung:
Das Eidg. Versicherungsgericht zieht in Erwägung:
1. Das kantonale Sozialversicherungsgericht hat die gesetzlichen Bestimmungen über den Ausschluss von Personen in arbeitgeberähnlicher Stellung vom Anspruch auf Kurzarbeitsentschädigung (<ref-law>) sowie die Rechtsprechung zur analogen Anwendung dieser Vorschrift auf arbeitgeberähnliche Personen, welche Arbeitslosenentschädigung beantragen (<ref-ruling> Erw. 7), richtig dargelegt. Darauf wird verwiesen. Zu ergänzen ist, dass das am 1. Januar 2003 in Kraft getretene Bundesgesetz über den Allgemeinen Teil des Sozialversicherungsrechts (ATSG) vom 6. Oktober 2000 im vorliegenden Fall nicht anwendbar ist, da nach dem massgebenden Zeitpunkt des Erlasses der streitigen Verfügung (hier: 11. November 2002) eingetretene Rechts- und Sachverhaltsänderungen vom Sozialversicherungsgericht nicht berücksichtigt werden (<ref-ruling> Erw. 1, 121 V 366 Erw. 1b).
1. Das kantonale Sozialversicherungsgericht hat die gesetzlichen Bestimmungen über den Ausschluss von Personen in arbeitgeberähnlicher Stellung vom Anspruch auf Kurzarbeitsentschädigung (<ref-law>) sowie die Rechtsprechung zur analogen Anwendung dieser Vorschrift auf arbeitgeberähnliche Personen, welche Arbeitslosenentschädigung beantragen (<ref-ruling> Erw. 7), richtig dargelegt. Darauf wird verwiesen. Zu ergänzen ist, dass das am 1. Januar 2003 in Kraft getretene Bundesgesetz über den Allgemeinen Teil des Sozialversicherungsrechts (ATSG) vom 6. Oktober 2000 im vorliegenden Fall nicht anwendbar ist, da nach dem massgebenden Zeitpunkt des Erlasses der streitigen Verfügung (hier: 11. November 2002) eingetretene Rechts- und Sachverhaltsänderungen vom Sozialversicherungsgericht nicht berücksichtigt werden (<ref-ruling> Erw. 1, 121 V 366 Erw. 1b).
2. Streitig und zu prüfen ist der Anspruch des Beschwerdeführers auf Arbeitslosenentschädigung ab 3. September 2002 (Datum der Antragstellung).
Die Vorinstanz hat zutreffend erwogen, dass der Beschwerdeführer auch nach der Entlassung aus der Firma X._ GmbH auf den 31. Juli 2002 als Gesellschafter und Geschäftsführer mit Einzelunterschrift im Handelsregister eingetragen blieb und somit in dieser Unternehmung weiterhin eine arbeitgeberähnliche Stellung bekleidete. Damit hielt er sich die Möglichkeit offen, den Geschäftsgang zu beeinflussen und sich gegebenenfalls selbst wieder anzustellen. Er hat somit diejenigen Eigenschaften nicht aufgegeben, welche ihn zur arbeitgeberähnlichen Person machten und ihn rechtsprechungsgemäss auch vom Anspruch auf Arbeitslosenentschädigung ausschlossen. Was er hiegegen vorbringt, vermag an diesem Ergebnis nichts zu ändern. Dass die GmbH seit einiger Zeit keinen Umsatz mehr erzielt und ihm keinen Lohn mehr ausbezahlt hat, hindert den Versicherten nicht daran, die Firma allenfalls zu reaktivieren. Eine vorübergehende Stilllegung des Betriebs (100 %ige Kurzarbeit) beendet die arbeitgeberähnliche Stellung ebenso wenig wie die blosse Absichtsäusserung, die Unternehmung liquidieren zu wollen. Der Ausgang der Angelegenheit mit der Y._ SA hat keinen Einfluss auf die arbeitgeberähnliche Stellung, und der Vergleich mit Aktionären einer AG hilft dem Beschwerdeführer nicht weiter, da es vorliegend um die Stellung eines Gesellschafters und Geschäftsführers einer GmbH geht. Bis zum Datum der streitigen Verfügung vom 11. November 2002, welches rechtsprechungsgemäss die zeitliche Grenze der richterlichen Überprüfungsbefugnis bildet (<ref-ruling> Erw. 1b), kann der Beschwerdeführer daher auf Grund seiner arbeitgeberähnlichen Stellung keine Arbeitslosenentschädigung beziehen.
Die Vorinstanz hat zutreffend erwogen, dass der Beschwerdeführer auch nach der Entlassung aus der Firma X._ GmbH auf den 31. Juli 2002 als Gesellschafter und Geschäftsführer mit Einzelunterschrift im Handelsregister eingetragen blieb und somit in dieser Unternehmung weiterhin eine arbeitgeberähnliche Stellung bekleidete. Damit hielt er sich die Möglichkeit offen, den Geschäftsgang zu beeinflussen und sich gegebenenfalls selbst wieder anzustellen. Er hat somit diejenigen Eigenschaften nicht aufgegeben, welche ihn zur arbeitgeberähnlichen Person machten und ihn rechtsprechungsgemäss auch vom Anspruch auf Arbeitslosenentschädigung ausschlossen. Was er hiegegen vorbringt, vermag an diesem Ergebnis nichts zu ändern. Dass die GmbH seit einiger Zeit keinen Umsatz mehr erzielt und ihm keinen Lohn mehr ausbezahlt hat, hindert den Versicherten nicht daran, die Firma allenfalls zu reaktivieren. Eine vorübergehende Stilllegung des Betriebs (100 %ige Kurzarbeit) beendet die arbeitgeberähnliche Stellung ebenso wenig wie die blosse Absichtsäusserung, die Unternehmung liquidieren zu wollen. Der Ausgang der Angelegenheit mit der Y._ SA hat keinen Einfluss auf die arbeitgeberähnliche Stellung, und der Vergleich mit Aktionären einer AG hilft dem Beschwerdeführer nicht weiter, da es vorliegend um die Stellung eines Gesellschafters und Geschäftsführers einer GmbH geht. Bis zum Datum der streitigen Verfügung vom 11. November 2002, welches rechtsprechungsgemäss die zeitliche Grenze der richterlichen Überprüfungsbefugnis bildet (<ref-ruling> Erw. 1b), kann der Beschwerdeführer daher auf Grund seiner arbeitgeberähnlichen Stellung keine Arbeitslosenentschädigung beziehen.
3. Nun hat der Versicherte im vorliegenden Prozess neue Unterlagen eingereicht, welche die Zeit nach Erlass der genannten Verfügung betreffen und sich auf den Anspruch auf Arbeitslosenentschädigung auswirken könnten. Gemäss einem Schreiben der X._ GmbH an das Handelsregisteramt des Kantons Zürich vom 18. Dezember 2002 habe der Versicherte am 12. Dezember 2002 seine Stammeinlage in der GmbH abgegeben und sei von der Geschäftsführung zurückgetreten, wobei zugleich seine Unterschrift erloschen sei. Das selbe lässt sich der ebenfalls mit dem 12. Dezember 2002 datierten öffentlichen Urkunde zur Übertragung einer Stammeinlage entnehmen. Nach der Rechtsprechung können Versicherte in arbeitgeberähnlicher Stellung dann Anspruch auf Arbeitslosenentschädigung erheben, wenn ihr Ausscheiden aus dem Betrieb definitiv ist, sie somit jene Eigenschaften verlieren, deretwegen sie bei Kurzarbeit auf Grund von <ref-law> vom Anspruch auf Kurzarbeitsentschädigung ausgenommen wären (<ref-ruling> f.). Dabei ist das Datum des effektiven Ausscheidens massgebend, nicht dasjenige der Löschung im Handelsregister oder der Publikation im Schweizerischen Handelsamtsblatt (SHAB; <ref-ruling> Erw. 5b; ARV 2000 Nr. 34 S. 179 Erw. 1, je mit Hinweisen). Demnach bestehen Hinweise darauf, dass der Beschwerdeführer seine arbeitgeberähnliche Stellung am 12. Dezember 2002 endgültig aufgegeben hat. Ein allfälliger Anspruch auf Arbeitslosenentschädigung könnte daher, sofern die übrigen Voraussetzungen erfüllt sind, an diesem Zeitpunkt beginnen. Im Schreiben vom 10. Februar 2003 an das Eidgenössische Versicherungsgericht gibt der Beschwerdeführer an, er sei mündlich darüber orientiert worden, dass die Arbeitslosenkasse seine Anspruchsberechtigung ab 18. Dezember 2002 anerkenne. Dazu fehlen jedoch Belege. Es rechtfertigt sich daher, die Sache der Verwaltung zu überwiesen, damit sie den Anspruch des Beschwerdeführers auf Arbeitslosenentschädigung ab 12. Dezember 2002 prüfe und hierüber verfüge. | Demnach erkennt das Eidg. Versicherungsgericht:
Demnach erkennt das Eidg. Versicherungsgericht:
1. Die Verwaltungsgerichtsbeschwerde wird abgewiesen.
1. Die Verwaltungsgerichtsbeschwerde wird abgewiesen.
2. Es werden keine Gerichtskosten erhoben.
2. Es werden keine Gerichtskosten erhoben.
3. Die Sache wird an die Arbeitslosenkasse der Gewerkschaft Bau & Industrie GBI überwiesen, damit sie im Sinne der Erwägung 3 verfahre.
3. Die Sache wird an die Arbeitslosenkasse der Gewerkschaft Bau & Industrie GBI überwiesen, damit sie im Sinne der Erwägung 3 verfahre.
4. Dieses Urteil wird den Parteien, dem Sozialversicherungsgericht des Kantons Zürich, dem Amt für Wirtschaft und Arbeit, Arbeitslosenversicherung, Zürich, und dem Staatssekretariat für Wirtschaft zugestellt.
Luzern, 22. August 2003
Im Namen des Eidgenössischen Versicherungsgerichts
Der Präsident der III. Kammer: Der Gerichtsschreiber: | CH_BGer_016 | Federation | null | null | null | social_law | nan | [] | ['42091394-4ddd-4a72-85d5-64e029398440', '3db79b92-a104-4634-a13b-34bf4824a161', 'a6d7fbfc-ef49-4600-99d3-3245caec87b2'] |
0bcae968-406a-4220-8f22-19bae80eb0a4 | 2,007 | de | Sachverhalt:
Sachverhalt:
A. Der 1968 geborene S._ zog sich am 25. Februar 1990 bei einem Unfall mit seinem Motorrad unter anderem ein Schädel-Hirn-Trauma zu. Rund ein halbes Jahr später konnte er seine Arbeit als Käser/Molkerist in der Firma X._ AG am 6. August 1990 zunächst zu 50 % und ab 20. August 1990 wieder zu 100 % ausüben. Die Schweizerische Unfallversicherungsanstalt (SUVA) gewährte mit Verfügung vom 29. April 1994 eine 35%ige Integritätsentschädigung. Mit Schreiben vom 11. September 1996 schloss sie den Fall mit der Feststellung ab, der Versicherte erleide keine Erwerbseinbusse.
Am 1. Juli 2003 meldete sich S._ mit dem Begehren um eine Invalidenrente erneut bei der SUVA zum Leistungsbezug an. Mit Verfügung vom 28. April 2005 sprach ihm diese eine auf einem versicherten Verdienst von Fr. 56'572.- und einem Invaliditätsgrad von 14 % basierende Invalidenrente zu. Die darauf erhobene Einsprache wies sie mit Entscheid vom 14. Juni 2005 ab.
Am 1. Juli 2003 meldete sich S._ mit dem Begehren um eine Invalidenrente erneut bei der SUVA zum Leistungsbezug an. Mit Verfügung vom 28. April 2005 sprach ihm diese eine auf einem versicherten Verdienst von Fr. 56'572.- und einem Invaliditätsgrad von 14 % basierende Invalidenrente zu. Die darauf erhobene Einsprache wies sie mit Entscheid vom 14. Juni 2005 ab.
B. Die hiegegen gerichtete Beschwerde mit dem Begehren, der Rente einen versicherten Verdienst von Fr. 68'900.- und einen Invaliditätsgrad von 37 % zugrunde zu legen, wies das Verwaltungsgericht des Kantons Schwyz mit Entscheid vom 18. Januar 2006 ab.
B. Die hiegegen gerichtete Beschwerde mit dem Begehren, der Rente einen versicherten Verdienst von Fr. 68'900.- und einen Invaliditätsgrad von 37 % zugrunde zu legen, wies das Verwaltungsgericht des Kantons Schwyz mit Entscheid vom 18. Januar 2006 ab.
C. Mit Verwaltungsgerichtsbeschwerde lässt S._ seine im kantonalen Verfahren gestellten Anträge erneuern.
SUVA und Vorinstanz schliessen auf Abweisung der Verwaltungsgerichtsbeschwerde. Das Bundesamt für Gesundheit verzichtet auf eine Vernehmlassung. | Das Bundesgericht zieht in Erwägung:
Das Bundesgericht zieht in Erwägung:
1. Das Bundesgesetz über das Bundesgericht vom 17. Juni 2005 (BGG; SR 173.110) ist am 1. Januar 2007 in Kraft getreten (AS 2006 1205, 1243). Da der angefochtene Entscheid vorher ergangen ist, richtet sich das Verfahren noch nach OG (in der bis 30. Juni 2006 gültig gewesenen Fassung; <ref-law>; <ref-ruling> E. 1.2 S. 395).
1. Das Bundesgesetz über das Bundesgericht vom 17. Juni 2005 (BGG; SR 173.110) ist am 1. Januar 2007 in Kraft getreten (AS 2006 1205, 1243). Da der angefochtene Entscheid vorher ergangen ist, richtet sich das Verfahren noch nach OG (in der bis 30. Juni 2006 gültig gewesenen Fassung; <ref-law>; <ref-ruling> E. 1.2 S. 395).
2. 2.1 SUVA und Vorinstanz haben richtig erkannt, dass sich die Bestimmung des der Rentenberechnung zugrunde zu legenden versicherten Verdienstes nach <ref-law> richtet. Während die SUVA auf den Lohn in der Arbeitgeberfirma im Zeitpunkt des Unfallereignisses im Jahre 1990 (Firma X._ AG), angepasst an die Nominallohnentwicklung bis zum Rentenbeginn am 1. Februar 2002, abstellte, will der Beschwerdeführer im Hinblick auf sein Alter im Unfallzeitpunkt bei der Festsetzung des versicherten Verdienstes eine höhere Einkommenssteigerung berücksichtigt wissen.
2.2 Das kantonale Gericht hat die beschwerdeführerische Argumentation unter Bezugnahme auf die Rechtsprechung des Eidgenössischen Versicherungsgerichts (seit 1. Januar 2007: sozialrechtliche Abteilungen des Bundesgerichts) abgelehnt. Ausgehend von der für die Ermittlung des versicherten Verdienstes massgebenden Grundregel in Art. 15 Abs. 2 und 3 UVG (in Verbindung mit Art. 22 Abs. 2 lit. b und Abs. 4 sowie <ref-law>) hat es zutreffend ausgeführt, dass die gesetzliche Ordnung bei der Bestimmung des versicherten Verdienstes an das Arbeitsverhältnis im Unfallzeitpunkt anknüpft und deshalb auf den bis zum versicherten Unfallereignis erzielten Lohn abstellt (<ref-ruling> E. 3 S. 171 ff.). Dieser unter anderem mit dem Äquivalenzprinzip zwischen versichertem Verdienst und Prämienordnung zusammenhängende Grundsatz stellt sicher, dass der Rentenberechnung einerseits und der Prämienerhebung andererseits die gleichen Faktoren zugrunde liegen. Änderungen des ohne Versicherungsfall mutmasslich realisierbaren Einkommens sollen grundsätzlich keinen Einfluss auf den versicherten Verdienst und damit auf die Rentenberechnung haben (<ref-ruling> E. 3b S. 172; RKUV 2003 Nr. U 483 S. 244 E. 3.2). Die Sonderregel in <ref-law> statuiert eine Ausnahme vom Grundsatz der Bestimmung des versicherten Verdienstes nach Massgabe des effektiv vor dem versicherten Unfallereignis erzielten Jahreslohnes. Damit soll die versicherte Person vor unbilligen Nachteilen geschützt werden, die sich aus der Anwendung der Grundregel ergeben können (<ref-ruling> E. 3b S. 172, 123 V 45 E. 3c S. 50 ff.; RKUV 2003 Nr. U 483 S. 244 E. 3.3). Bei einem Rentenbeginn mehr als fünf Jahre nach dem Unfall ist daher laut <ref-law> derjenige Lohn für die Bestimmung des versicherten Verdienstes massgebend, den der Versicherte ohne Unfall im Jahr vor dem Rentenbeginn bezogen hätte, sofern dieser höher als der letzte Lohn vor dem Unfall ist. Diese Norm bezweckt die Anpassung des versicherten Verdienstes an die normale Lohnentwicklung im angestammten Tätigkeitsbereich (<ref-ruling> E. 3b S. 173). Erst nach dem Unfall angetretene Arbeitsverhältnisse fallen ebenso wie tatsächliche oder bloss hypothetische berufliche Veränderungen und Karriereschritte, die zu einem höheren Einkommen geführt hätten, ausser Betracht (<ref-ruling> E. 3b S. 172). Es soll einzig verhindert werden, dass die versicherte Person wegen einer Verzögerung der Rentenfestsetzung einen Nachteil erleidet.
2.3 Die vom Beschwerdeführer angeregte Annahme eines höheren versicherten Verdienstes ist mit der in vorstehender Erwägung dargestellten Rechtsprechung nicht vereinbar. Im Rahmen von <ref-law> sind nur die allgemeine Lohnentwicklung, nicht aber andere Änderungen der erwerblichen Verhältnisse zu berücksichtigen. Dieser Grundsatz würde durchbrochen, wollte man bei der Bestimmung des versicherten Verdienstes - wie in der Verwaltungsgerichtsbeschwerde unter Hinweis auf eine bei jungen, am Anfang ihrer beruflichen Laufbahn stehenden Arbeitnehmern stärker ansteigende Lohnentwicklung geltend gemacht - eine "individuelle" Verdiensterhöhung mit einbeziehen. Dazu - und damit zu einer Änderung der Rechtsprechung - besteht auch unter Berücksichtigung der Ausführungen in der Verwaltungsgerichtsbeschwerde insbesondere zur Anwendung des Äquivalenzprinzips und zu dessen Notwendigkeit kein Anlass. Grössere Lohnerhöhungen bei jüngeren Arbeitnehmern sind, auch wenn sie statistisch belegt sein mögen, stets hypothetischer Art und lassen im Gegensatz zur allgemeinen Lohnentwicklung nicht mit hinreichender Gewissheit darauf schliessen, dass ein Versicherter sie tatsächlich realisiert hätte. Etwas anderes kann der Beschwerdeführer aus dem Umstand nicht ableiten, dass er nach seinem Unfall effektiv höhere Löhne erzielt und auf diesen seine Prämien entrichtet hat, sind doch - wie erwähnt - erst nach dem Versicherungsfall eingegangene Arbeitsverhältnisse bei der Bestimmung des versicherten Verdienstes gleich wie hypothetische Lohnerhöhungen und nach der allgemeinen Lebenserfahrung denkbare Karriereschritte ausser acht zu lassen.
2.3 Die vom Beschwerdeführer angeregte Annahme eines höheren versicherten Verdienstes ist mit der in vorstehender Erwägung dargestellten Rechtsprechung nicht vereinbar. Im Rahmen von <ref-law> sind nur die allgemeine Lohnentwicklung, nicht aber andere Änderungen der erwerblichen Verhältnisse zu berücksichtigen. Dieser Grundsatz würde durchbrochen, wollte man bei der Bestimmung des versicherten Verdienstes - wie in der Verwaltungsgerichtsbeschwerde unter Hinweis auf eine bei jungen, am Anfang ihrer beruflichen Laufbahn stehenden Arbeitnehmern stärker ansteigende Lohnentwicklung geltend gemacht - eine "individuelle" Verdiensterhöhung mit einbeziehen. Dazu - und damit zu einer Änderung der Rechtsprechung - besteht auch unter Berücksichtigung der Ausführungen in der Verwaltungsgerichtsbeschwerde insbesondere zur Anwendung des Äquivalenzprinzips und zu dessen Notwendigkeit kein Anlass. Grössere Lohnerhöhungen bei jüngeren Arbeitnehmern sind, auch wenn sie statistisch belegt sein mögen, stets hypothetischer Art und lassen im Gegensatz zur allgemeinen Lohnentwicklung nicht mit hinreichender Gewissheit darauf schliessen, dass ein Versicherter sie tatsächlich realisiert hätte. Etwas anderes kann der Beschwerdeführer aus dem Umstand nicht ableiten, dass er nach seinem Unfall effektiv höhere Löhne erzielt und auf diesen seine Prämien entrichtet hat, sind doch - wie erwähnt - erst nach dem Versicherungsfall eingegangene Arbeitsverhältnisse bei der Bestimmung des versicherten Verdienstes gleich wie hypothetische Lohnerhöhungen und nach der allgemeinen Lebenserfahrung denkbare Karriereschritte ausser acht zu lassen.
3. Des Weiteren bildet der Invaliditätsgrad Streitgegenstand, wobei sich die Parteien bezüglich des für den Einkommensvergleich massgebenden Verdienstes, welchen der Beschwerdeführer ohne unfallbedingte Gesundheitsschädigung mutmasslich erzielt hätte (Valideneinkommen) und welchen er trotz dieser Schädigung zumutbarerweise noch realisieren könnte (Invalideneinkommen), uneinig sind. Hinsichtlich der gesetzlichen Regelung zur Bestimmung des Invaliditätsgrades nach der Einkommensvergleichsmethode (<ref-law> und - bis 31. Dezember 2002 - <ref-law>) wird auf den Einspracheentscheid vom 14. Juni 2005 verwiesen.
3.1 Was das Invalideneinkommen anbelangt, ging die SUVA vom Verdienst aus, den der Beschwerdeführer in der Käserei Y._ erzielte, wo er seit 4. Februar 2002 und auch im Zeitpunkt des Einspracheentscheides vom 14. Juni 2005 noch arbeitete. Dieser betrug im Jahre 2002 Fr. 68'900.- (13 x Fr. 5'300.-). Für den Einkommensvergleich stellte die SUVA auf den Betrag von Fr. 70'725.20 ab, welcher dem zufolge betriebsüblicher Lohnsteigerung im Jahr 2005 ausgerichteten Gehalt entspricht. Die Vorinstanz sah in diesem Vorgehen mit Recht keinen Grund für eine Beanstandung. Nachdem die SUVA auf die tatsächlichen Gegebenheiten im Zeitpunkt des Erlasses ihres Einspracheentscheids abstellen konnte, durfte sie insbesondere gestützt auf die Arbeitgeberauskunft vom 11. Januar 2005, wonach trotz gewisser Mängel bei vereinzelt, jedoch selten anfallenden Arbeitsgängen insgesamt keine Leistungseinbusse und somit auch keine verminderte Einsetzbarkeit bestehe, trotz der von Frau Dr. phil. O._, Neuropsychologische Praxis, am 9. März 2005 bescheinigten 30%igen Einschränkung der Leistungsfähigkeit davon ausgehen, dass der ausgerichtete Lohn auch der - effektiv erbrachten - vollen Leistung eines Käsereiangestellten entspreche. Auch die übrigen, schon im kantonalen Entscheid mit korrekter Begründung verworfenen Vorbringen in der Verwaltungsgerichtsbeschwerde bilden keinen Anlass für eine abweichende Beurteilung.
3.2 Als Valideneinkommen nahm die SUVA den Durchschnittswert des Lohnes eines diplomierten Käsermeisters im Alter des Beschwerdeführers im Jahre 2005, welcher gemäss einer Auskunft des Schweizerischen Milchwirtschaftlichen Vereins in Bern vom 14. Dezember 2004 in der Region Zürich Fr. 74'100.- (13 x Fr. 5'700.-) ausmachte, und des Einkommens von Fr. 90'225.20 (13 x Fr. 6'940.-), das der Beschwerdeführer nach Aussage seines Arbeitgebers erreicht hätte, wenn er die Leitung der Käsereifabrikation hätte übernehmen können. Dies ergab für das Jahr 2005 ein Valideneinkommen von Fr. 82'160.-, welches die Vorinstanz als "nicht zu knapp bemessen" bezeichnete.
Wie das kantonale Gericht zutreffend ausführte, kann weder mit überwiegender Wahrscheinlichkeit davon ausgegangen werden, dass der Beschwerdeführer ohne unfallbedingte Beeinträchtigung die beabsichtigte Prüfung als Käsermeister bestanden hätte, noch dass er, hätte er sie bestanden, die übrigen Anforderungen an die Leitung eines Käsefabrikationsbetriebes erfüllt hätte. Wenn die SUVA dennoch die Angabe des Arbeitgeberbetriebes, wonach für die Leitung der Käsefabrikation ein um Fr. 1'500.- höher liegender Monatslohn - mithin ein Jahreslohn von Fr. 90'220.- (12 x Fr. 6'940.-) - ausgerichtet würde, als oberen Grenzwert für den von ihr schliesslich als massgebend angenommenen Durchschnittswert berücksichtigte, ist dies als Entgegenkommen gegenüber dem Beschwerdeführer zu bezeichnen. Für den in der Verwaltungsgerichtsbeschwerde als überwiegend wahrscheinlich dargestellten hypothetischen beruflichen Werdegang ohne unfallbedingte Beeinträchtigung lässt sich aufgrund der Aktenlage keine hinreichende Stütze finden. Die Annahme eines Valideneinkommens von mehr als den von der SUVA angenommenen Fr. 82'160.- ist nicht zu rechtfertigen.
3.3 Die Gegenüberstellung des Valideneinkommens von Fr. 82'160.- und des Invalideneinkommens von Fr. 70'725.20 führt zu dem im Einspracheentscheid vom 14. Juni 2005 wie auch vorinstanzlich bestätigten Invaliditätsgrad von 14 %.
3.3 Die Gegenüberstellung des Valideneinkommens von Fr. 82'160.- und des Invalideneinkommens von Fr. 70'725.20 führt zu dem im Einspracheentscheid vom 14. Juni 2005 wie auch vorinstanzlich bestätigten Invaliditätsgrad von 14 %.
4. Weil es um Versicherungsleistungen ging, fallen keine Verfahrenskosten an (Art. 134 OG). | Demnach erkennt das Bundesgericht:
Demnach erkennt das Bundesgericht:
1. Die Verwaltungsgerichtsbeschwerde wird abgewiesen.
1. Die Verwaltungsgerichtsbeschwerde wird abgewiesen.
2. Es werden keine Gerichtskosten erhoben.
2. Es werden keine Gerichtskosten erhoben.
3. Dieses Urteil wird den Parteien, dem Verwaltungsgericht des Kantons Schwyz und dem Bundesamt für Gesundheit zugestellt.
Luzern, 25. April 2007
Im Namen der I. sozialrechtlichen Abteilung
des Schweizerischen Bundesgerichts
Der Präsident: Der Gerichtsschreiber:
i.V. | CH_BGer_016 | Federation | null | null | null | social_law | nan | ['d6200880-8937-44c6-a989-931698cc8433', 'fd474378-55ec-4f96-bb78-99f661299109', 'fd474378-55ec-4f96-bb78-99f661299109', 'fd474378-55ec-4f96-bb78-99f661299109', 'fd474378-55ec-4f96-bb78-99f661299109', 'fd474378-55ec-4f96-bb78-99f661299109'] | ['75488867-c001-4eb9-93b9-04264ea91f55', 'e6b06567-1236-4210-adb3-e11c26e497d5', '04bf6369-99cb-41fa-8aff-413679bc8c18', '021bf799-0045-47fc-b00e-31ee25fec591', '70d82e7f-fc70-45d6-b607-cd4654badc02', '6ab38922-6309-4021-83cc-56d776d7a332', '6f2dfe04-c219-4098-a4e6-9b892444a986', 'f7225b9a-a2c3-4e24-a704-3d4a1b1389db', 'c5fe4e71-5b3c-4c14-b088-c067ad8514ae', 'ea2f453b-fc14-40f4-81ea-83272acf5c89', 'b4ed4a33-6ca7-463b-8a41-417d856ab05b', 'b2f7d018-be34-4815-9195-b59ae8146fbd'] |
0bcaf0b3-6341-4007-a849-4c49e2dc5b16 | 2,007 | de | Sachverhalt:
Sachverhalt:
A. D._, geboren 1957, war seit Mai 1991 bei der Firma E._ als angelernte Montagemitarbeiterin tätig und bei der Schweizerischen Unfallversicherungsanstalt (SUVA) obligatorisch gegen die Folgen von Berufs- und Nichtberufsunfällen versichert. Am 20. Juli 2004 stürzte sie in den Ferien auf die rechte Schulter. Am 9. August 2004 begab sie sich zu ihrem Hausarzt Dr. med. A._, FMH für Innere Medizin, in Behandlung. Eine Magnetresonanz-Untersuchung (MRI) in der Universitätsklinik X._ vom 13. September 2004 zeigte eine Läsion der Supraspinatussehne sowie eine Bizepstendinopathie. Am 28. September 2004 wurde D._ im Spital M._ operiert (arthroskopische Supraspinatussehnenreinsertion sowie Tenotomie der langen Bizepssehne [LBS] und Défilée-Erweiterung rechts). Nach komplikationslosem postoperativem Verlauf konnte sie am 30. September 2004 nach Hause entlassen werden. In der Folge klagte D._ über starke Schmerzen in der rechten Schulter, weshalb sie wiederholt ärztlich untersucht wurde (am 14. Februar 2005 in der Universitätsklinik B._, am 23. Februar 2005 durch SUVA-Kreisarzt Dr. med. F._, am 25. Februar 2005 durch Dr. med. W._, FMH für Neurologie), ohne dass die Beschwerden objektiviert werden konnten. Ihre Arbeit nahm sie nicht wieder auf. Die Firma E._ kündigte das Arbeitsverhältnis auf den 30. Juni 2005 (Kündigung vom 29. März 2005).
Mit Schreiben vom 31. März 2005 teilte die SUVA D._ mit, sie stelle das Taggeld per 11. April 2005 ein, da ab diesem Zeitpunkt wiederum eine vollständige Arbeitsfähigkeit bestehe. Auf Ersuchen der zwischenzeitlich anwaltlich vertretenen D._ erliess die SUVA am 28. April 2005 eine entsprechende anfechtbare Verfügung. Am 10. Mai 2005 wurde D._ von Dr. med. L._, FMH für Radiologie, und am 25. Mai 2005 erneut in der Universitätsklinik B._ untersucht. Mit Einspracheentscheid vom 24. August 2005 bestätigte die SUVA ihre Verfügung, soweit sie auf die Einsprache eintrat.
B. Am 24. August 2005 (Bericht vom 9. September 2005) und 28. September 2005 (Bericht vom 25. Oktober/3. November 2005) wurde D._ wiederum in der Universitätsklinik B._ untersucht. Ihre gegen den Einspracheentscheid erhobene Beschwerde wies das Verwaltungsgericht des Kantons Schwyz am 17. Mai 2006 ab, soweit es darauf eintrat.
B. Am 24. August 2005 (Bericht vom 9. September 2005) und 28. September 2005 (Bericht vom 25. Oktober/3. November 2005) wurde D._ wiederum in der Universitätsklinik B._ untersucht. Ihre gegen den Einspracheentscheid erhobene Beschwerde wies das Verwaltungsgericht des Kantons Schwyz am 17. Mai 2006 ab, soweit es darauf eintrat.
C. D._ lässt Verwaltungsgerichtsbeschwerde führen und unter Aufhebung des angefochtenen Entscheides die weitere Abklärung und Weiterausrichtung von Taggeldern, eventualiter die Prüfung der Rentenfrage und die Zusprechung einer Integritätsentschädigung, beantragen. Gleichzeitig ersucht sie um unentgeltliche Verbeiständung.
Kantonales Gericht und SUVA schliessen auf Abweisung der Verwaltungsgerichtsbeschwerde. Das Bundesamt für Gesundheit verzichtet auf eine Vernehmlassung. | Das Bundesgericht zieht in Erwägung:
Das Bundesgericht zieht in Erwägung:
1. Das Bundesgesetz über das Bundesgericht vom 17. Juni 2005 (BGG; SR 173.110) ist am 1. Januar 2007 in Kraft getreten (AS 2006 1205, 1243). Da der angefochtene Entscheid vorher ergangen ist, richtet sich das Verfahren noch nach OG (<ref-law>; <ref-ruling> E. 1.2 S. 395).
1. Das Bundesgesetz über das Bundesgericht vom 17. Juni 2005 (BGG; SR 173.110) ist am 1. Januar 2007 in Kraft getreten (AS 2006 1205, 1243). Da der angefochtene Entscheid vorher ergangen ist, richtet sich das Verfahren noch nach OG (<ref-law>; <ref-ruling> E. 1.2 S. 395).
2. Da sich der Einspracheentscheid vom 24. August 2005 nur auf die Einstellung der Taggelder bezog, ist die Vorinstanz zu Recht auf die übrigen Begehren (Zusprechung von Rente und Integritätsentschädigung) nicht eingetreten (vgl. <ref-ruling> Erw. 2a mit Hinweisen). Auf diese mit Verwaltungsgerichtsbeschwerde erneut erhobenen (Eventual-) Begehren ist mangels Anfechtungsgegenstand im letztinstanzlichen Verfahren ebenso wenig einzutreten.
2. Da sich der Einspracheentscheid vom 24. August 2005 nur auf die Einstellung der Taggelder bezog, ist die Vorinstanz zu Recht auf die übrigen Begehren (Zusprechung von Rente und Integritätsentschädigung) nicht eingetreten (vgl. <ref-ruling> Erw. 2a mit Hinweisen). Auf diese mit Verwaltungsgerichtsbeschwerde erneut erhobenen (Eventual-) Begehren ist mangels Anfechtungsgegenstand im letztinstanzlichen Verfahren ebenso wenig einzutreten.
3. Die Vorinstanz legt folgende Rechtsgrundlagen zutreffend dar: <ref-law> zum Gegenstand der Unfallversicherung, <ref-law> zur Arbeitsunfähigkeit, <ref-law> zur Taggeldberechtigung, <ref-law> zu Anfang und Ende des Taggeldanspruchs, zur Aufgabe von Ärztinnen und Ärzten bei der Invaliditätsbemessung (<ref-ruling> E. 4 S. 261) und zur Beweiswürdigung (<ref-ruling> E. 3 S. 352). Darauf wird verwiesen.
3. Die Vorinstanz legt folgende Rechtsgrundlagen zutreffend dar: <ref-law> zum Gegenstand der Unfallversicherung, <ref-law> zur Arbeitsunfähigkeit, <ref-law> zur Taggeldberechtigung, <ref-law> zu Anfang und Ende des Taggeldanspruchs, zur Aufgabe von Ärztinnen und Ärzten bei der Invaliditätsbemessung (<ref-ruling> E. 4 S. 261) und zur Beweiswürdigung (<ref-ruling> E. 3 S. 352). Darauf wird verwiesen.
4. 4.1 Streitig und zu prüfen ist einzig, ob die Versicherte im Zeitraum ab 11. April 2005 und bis zum Erlass des Einspracheentscheides vom 24. August 2005, welcher die zeitliche Grenze der richterlichen Überprüfungsbefugnis bildet (<ref-ruling> E. 1b S. 366 mit Hinweis), weiterhin Anspruch auf Taggelder hat.
4.2 Das kantonale Gericht erwog, gestützt auf die ärztlichen Befunde liessen sich die ein Jahr nach der Operation geklagten Schmerzen nicht auf ein objektives Substrat zurückführen. Von weiteren Untersuchungen sei in antizipierter Beweiswürdigung abzusehen und mit dem Kreisarzt davon auszugehen, dass die Beschwerdeführerin mit geringfügigen Einschränkungen selbst einer Arbeit nachgehen könnte, welche physisch anforderungsreicher sei als die im Unfallzeitpunkt ausgeübte Tätigkeit in der Montage von Kaffeemaschinen. Eine allfällige psychische Beeinträchtigung falle für die Leistungspflicht der Unfallversicherung mangels Adäquanz ausser Betracht. Ab dem 11. April 2005 sei von einer vollständigen Arbeitsfähigkeit in der angestammten leichten Tätigkeit auszugehen.
Die Versicherte bringt vor, im angefochtenen Entscheid werde der Sachverhalt bezüglich des Unfalldatums grob unrichtig dargelegt. Weiter habe die Vorinstanz den Fall zur Unzeit abgeschlossen. Die Ärzte an der Universitätsklinik B._ hätten im Rahmen der auch nach dem 11. April 2005 weiterlaufenden ärztlichen Behandlung sowohl unfallkausale Beschwerden als auch eine vollständige Arbeitsunfähigkeit bescheinigt, weshalb die Einstellung der Taggelder zu Unrecht erfolgt sei. Zumindest hätte die SUVA diesbezüglich weitere Abklärungen durchführen müssen. Indem sie dies unterlassen habe, habe sie das rechtliche Gehör verletzt.
Die Versicherte bringt vor, im angefochtenen Entscheid werde der Sachverhalt bezüglich des Unfalldatums grob unrichtig dargelegt. Weiter habe die Vorinstanz den Fall zur Unzeit abgeschlossen. Die Ärzte an der Universitätsklinik B._ hätten im Rahmen der auch nach dem 11. April 2005 weiterlaufenden ärztlichen Behandlung sowohl unfallkausale Beschwerden als auch eine vollständige Arbeitsunfähigkeit bescheinigt, weshalb die Einstellung der Taggelder zu Unrecht erfolgt sei. Zumindest hätte die SUVA diesbezüglich weitere Abklärungen durchführen müssen. Indem sie dies unterlassen habe, habe sie das rechtliche Gehör verletzt.
5. 5.1 Der Beschwerdeführerin ist darin zuzustimmen, dass das kantonale Gericht den Sachverhalt insofern falsch wiedergab, als es festhielt, der Unfall habe sich am 9. Juli 2005 um 11.45 Uhr ereignet. Aus der Unfallmeldung vom 23. August 2004 ist ersichtlich, dass sich diese Angaben auf den Zeitpunkt des letzten Arbeitseinsatzes am angestammten Arbeitsplatz bezogen, während sich der Unfall am 20. Juli 2004 ereignete. Darin liegt indessen keine grobe Ungenauigkeit, sondern ein Versehen.
5. 5.1 Der Beschwerdeführerin ist darin zuzustimmen, dass das kantonale Gericht den Sachverhalt insofern falsch wiedergab, als es festhielt, der Unfall habe sich am 9. Juli 2005 um 11.45 Uhr ereignet. Aus der Unfallmeldung vom 23. August 2004 ist ersichtlich, dass sich diese Angaben auf den Zeitpunkt des letzten Arbeitseinsatzes am angestammten Arbeitsplatz bezogen, während sich der Unfall am 20. Juli 2004 ereignete. Darin liegt indessen keine grobe Ungenauigkeit, sondern ein Versehen.
5.2 5.2.1 Es trifft zu, dass die Ärzte an der Universitätsklinik B._ eine vollständige Arbeitsunfähigkeit attestierten. Am Schluss ihres Berichts vom 9. September 2005 führten sie aus: "Durch uns keine AUF ausgestellt. Arbeitsunfähigkeit zu 100 % bis auf weiteres". Im Anschluss an die Untersuchung vom 28. September 2005 hielten die Ärzte unter dem Titel "Beurteilung und Procedere" fest, es sei erneut ein Zeugnis "über Arbeitsunfähigkeit zu 100%" ausgestellt worden. Die weitere Beurteilung der Arbeitsunfähigkeit obliege dem nachbehandelnden Arzt (Bericht vom 25. Oktober/3. November 2005). Indessen geht - wie bereits das kantonale Gericht zutreffend erwog - aus ihren Berichten eindeutig hervor, dass sie die Einschränkung nicht auf ein objektivierbares somatisches Leiden zurückführen konnten (vgl. Berichte vom 31. Mai und 9. September 2005: "kein pathomorphologisches Substrat" bzw. "kein pathomorphologisches Korrelat"). Diese Beobachtung deckt sich zum einen mit den umfangreichen, vor dem 11. April 2005 durchgeführten medizinischen Untersuchungen, die ebenfalls keinen die massiven Schmerzen ausreichend erklärenden objektiven Befund ergeben hatten (vgl. Magenresonanzuntersuchung [MRI] vom 14. Februar 2005 in der Uniklinik B._; Elektromyographie [EMG] vom 25. Februar 2005 [Schreiben des Dr. med. L._, FMH für Chirurgie, vom 2. März 2005], neurologische Untersuchung durch Dr. med. W._, Neurologie FMH, vom 25. Februar 2005). Sie steht zum anderen auch im Einklang mit den nach dem 11. April 2005 durchgeführten Explorationen. Weder das durch Dr. med. L._, FMH für Radiologie, Radiologie Institut im Medizinischen Zentrum R._, durchgeführte (erneute) MRI vom 10. Mai 2005 noch die ausführlichen Untersuchungen in der Schulter-/Ellbogensprechstunde der Universitätsklinik B._ (vom 25. Mai, 24. August sowie 7. und 28. September 2005 mit laborchemischer Untersuchung zum Ausschluss einer "Low grade-Infektion" und glenohumoraler Punktion) ergaben eine ausreichende somatische Ursache.
5.2.2 Wenn die Ärzte an der Uniklinik B._ trotz fehlendem ausreichendem somatischem Befund eine Arbeitsunfähigkeit bescheinigten, ist dies einerseits vor dem Hintergrund der noch nicht gänzlich ausgeschöpften diagnostischen Möglichkeiten zu sehen. Anderseits ergibt sich aus den Akten, dass die Mediziner insbesondere anlässlich der Untersuchung vom 28. September 2005 auch psychische Probleme der Versicherten feststellten. Dass eine radiologisch gesteuerte Infiltration das Beschwerdebild nicht nachhaltig zu verbessern vermochte, deutet ebenfalls auf eine psychische Ursache der Schmerzen hin. Wie die Vorinstanz zutreffend erwägt, ist der Unfall vom 20. Juli 2004 aber als leicht einzustufen und somit zum Vornherein nicht geeignet, einen psychischen Gesundheitsschaden zu bewirken. Soweit die Versicherte wegen psychischer Beeinträchtigungen in ihrer Arbeits- und Erwerbsfähigkeit eingeschränkt ist, besteht hiefür nach den zutreffenden Erwägungen der Vorinstanz keine Leistungspflicht der Unfallversicherung (vgl. <ref-ruling> E. 6a S. 139). Dies gilt insbesondere auch hinsichtlich der Taggelder, zumal die SUVA (nach <ref-law>) nicht für den integralen Gesundheitsschaden aufzukommen hat, wenn die psychische Folgeschädigung nicht adäquat kausal auf den Unfall zurückzuführen ist (Urteil U 252/04 vom 30. September 2004, E. 3.3).
5.2.2 Wenn die Ärzte an der Uniklinik B._ trotz fehlendem ausreichendem somatischem Befund eine Arbeitsunfähigkeit bescheinigten, ist dies einerseits vor dem Hintergrund der noch nicht gänzlich ausgeschöpften diagnostischen Möglichkeiten zu sehen. Anderseits ergibt sich aus den Akten, dass die Mediziner insbesondere anlässlich der Untersuchung vom 28. September 2005 auch psychische Probleme der Versicherten feststellten. Dass eine radiologisch gesteuerte Infiltration das Beschwerdebild nicht nachhaltig zu verbessern vermochte, deutet ebenfalls auf eine psychische Ursache der Schmerzen hin. Wie die Vorinstanz zutreffend erwägt, ist der Unfall vom 20. Juli 2004 aber als leicht einzustufen und somit zum Vornherein nicht geeignet, einen psychischen Gesundheitsschaden zu bewirken. Soweit die Versicherte wegen psychischer Beeinträchtigungen in ihrer Arbeits- und Erwerbsfähigkeit eingeschränkt ist, besteht hiefür nach den zutreffenden Erwägungen der Vorinstanz keine Leistungspflicht der Unfallversicherung (vgl. <ref-ruling> E. 6a S. 139). Dies gilt insbesondere auch hinsichtlich der Taggelder, zumal die SUVA (nach <ref-law>) nicht für den integralen Gesundheitsschaden aufzukommen hat, wenn die psychische Folgeschädigung nicht adäquat kausal auf den Unfall zurückzuführen ist (Urteil U 252/04 vom 30. September 2004, E. 3.3).
5.3 5.3.1 Dass die SUVA im Anschluss an die kreisärztliche Beurteilung vom 16. März 2005 die angestammte leichte, einfache Tätigkeit der Versicherten als vollumfänglich zumutbar erachtete und aus diesem Grund die Taggelder per 11. April 2005 einstellte, ist nach dem Gesagten (Erw. 5.2 hievor) weder aufgrund der Aktenlage zum Zeitpunkt der Verfügung bzw. des Einspracheentscheides zu beanstanden, noch unter Berücksichtigung der später durchgeführten Untersuchungen, welche die Richtigkeit dieser Einschätzung bestätigten. Aus dem letztinstanzlich eingereichten Schreiben des Dr. med. A._ vom 8. Juni 2006 lässt sich nichts anderes ableiten. Da die SUVA nur über den Taggeldanspruch, nicht aber bezüglich der übrigen Leistungen verfügte, kann von einem Fallabschluss zur Unzeit keine Rede sein. Nicht zu beanstanden ist weiter, dass der Unfallversicherer (vorerst) nur über den Taggeldanspruch, nicht aber über eine allfällige Invalidenrente oder eine Integritätstenschädigung verfügte, zumal im Verfügungszeitpunkt nach Lage der medizinischen Akten zwar eine vollständige Arbeitsfähigkeit in der angestammten Tätigkeit überwiegend wahrscheinlich, die ärztliche Behandlung aber noch nicht abgeschlossen war (vgl. <ref-law>). Eine Rechtsverweigerung liegt nicht vor; die SUVA weigerte sich nach den zutreffenden Erwägungen der Vorinstanz nicht, trotz entsprechendem Begehren der Versicherten eine Verfügung zu erlassen (<ref-law>). Schliesslich hat sich die Vorinstanz sehr ausführlich mit sämtlichen medizinischen Einschätzungen und insbesondere auch mit denjenigen der Ärzte an der Uniklinik B._ auseinandergesetzt. Eine Verletzung des Anspruchs auf rechtliches Gehör ist nicht auszumachen. Von der Einholung weiterer medizinischer Berichte ist in antizipierter Beweiswürdigung (<ref-ruling> E. 1d S. 162) abzusehen, da hievon keine neuen Erkenntnisse zu erwarten sind.
5.3 5.3.1 Dass die SUVA im Anschluss an die kreisärztliche Beurteilung vom 16. März 2005 die angestammte leichte, einfache Tätigkeit der Versicherten als vollumfänglich zumutbar erachtete und aus diesem Grund die Taggelder per 11. April 2005 einstellte, ist nach dem Gesagten (Erw. 5.2 hievor) weder aufgrund der Aktenlage zum Zeitpunkt der Verfügung bzw. des Einspracheentscheides zu beanstanden, noch unter Berücksichtigung der später durchgeführten Untersuchungen, welche die Richtigkeit dieser Einschätzung bestätigten. Aus dem letztinstanzlich eingereichten Schreiben des Dr. med. A._ vom 8. Juni 2006 lässt sich nichts anderes ableiten. Da die SUVA nur über den Taggeldanspruch, nicht aber bezüglich der übrigen Leistungen verfügte, kann von einem Fallabschluss zur Unzeit keine Rede sein. Nicht zu beanstanden ist weiter, dass der Unfallversicherer (vorerst) nur über den Taggeldanspruch, nicht aber über eine allfällige Invalidenrente oder eine Integritätstenschädigung verfügte, zumal im Verfügungszeitpunkt nach Lage der medizinischen Akten zwar eine vollständige Arbeitsfähigkeit in der angestammten Tätigkeit überwiegend wahrscheinlich, die ärztliche Behandlung aber noch nicht abgeschlossen war (vgl. <ref-law>). Eine Rechtsverweigerung liegt nicht vor; die SUVA weigerte sich nach den zutreffenden Erwägungen der Vorinstanz nicht, trotz entsprechendem Begehren der Versicherten eine Verfügung zu erlassen (<ref-law>). Schliesslich hat sich die Vorinstanz sehr ausführlich mit sämtlichen medizinischen Einschätzungen und insbesondere auch mit denjenigen der Ärzte an der Uniklinik B._ auseinandergesetzt. Eine Verletzung des Anspruchs auf rechtliches Gehör ist nicht auszumachen. Von der Einholung weiterer medizinischer Berichte ist in antizipierter Beweiswürdigung (<ref-ruling> E. 1d S. 162) abzusehen, da hievon keine neuen Erkenntnisse zu erwarten sind.
6. Das Verfahren ist kostenlos (Art. 134 OG). Die Gewinnaussichten der Versicherten sind angesichts der Tatsache, dass trotz umfangreichen und hochspezifischen Abklärungen kein ausreichendes somatisches Substrat erhoben werden konnte, wesentlich geringer als die Verlustgefahren. Nachdem sich bereits das kantonale Gericht sehr ausführlich mit sämtlichen ärztlichen Berichten auseinandergesetzt hatte, können die mehrheitlich bereits im vorinstanzlichen Verfahren gestellten Prozessbegehren kaum als ernsthaft bezeichnet werden. Die Verwaltungsgerichtsbeschwerde ist damit aussichtslos (<ref-ruling> E. 2.3.1 S. 135), weshalb bereits aus diesem Grund - und ohne dass die Bedürftigkeit geprüft werden müsste - die unentgeltliche Verbeiständung nicht gewährt werden kann. | Demnach erkennt das Bundesgericht:
Demnach erkennt das Bundesgericht:
1. Die Verwaltungsgerichtsbeschwerde wird abgewiesen, soweit darauf einzutreten ist.
1. Die Verwaltungsgerichtsbeschwerde wird abgewiesen, soweit darauf einzutreten ist.
2. Es werden keine Gerichtskosten erhoben.
2. Es werden keine Gerichtskosten erhoben.
3. Das Gesuch um unentgeltliche Verbeiständung wird abgewiesen.
3. Das Gesuch um unentgeltliche Verbeiständung wird abgewiesen.
4. Dieses Urteil wird den Parteien, dem Verwaltungsgericht des Kantons Schwyz und dem Bundesamt für Gesundheit zugestellt.
Luzern, 1. März 2007
Im Namen der I. sozialrechtlichen Abteilung
des Schweizerischen Bundesgerichts
Der Präsident: Die Gerichtsschreiberin: | CH_BGer_016 | Federation | null | null | null | social_law | nan | ['d6200880-8937-44c6-a989-931698cc8433', '6d188d46-1a3f-4a8d-a210-0817211af5d7', 'd2824fa3-6eee-47da-a609-cf848d2f24cd', '8f7e1434-e3c5-4b0b-b943-02e0ed3da969', 'eb8efb9b-c46a-4d09-ab36-135b50264f2a', 'e56c54ec-0de1-4610-a41e-b3ba9ce59909', '84288845-3c85-4f6e-ba7e-ed4817f3fc1d'] | ['75488867-c001-4eb9-93b9-04264ea91f55', 'e6b06567-1236-4210-adb3-e11c26e497d5', '04bf6369-99cb-41fa-8aff-413679bc8c18', '70d82e7f-fc70-45d6-b607-cd4654badc02', '6ab38922-6309-4021-83cc-56d776d7a332', '6f2dfe04-c219-4098-a4e6-9b892444a986', 'c5fe4e71-5b3c-4c14-b088-c067ad8514ae', 'ea2f453b-fc14-40f4-81ea-83272acf5c89', 'b2f7d018-be34-4815-9195-b59ae8146fbd'] |
0bcb58fd-c25d-42f4-8daf-226c1f24a86a | 2,013 | de | Sachverhalt:
A. Die Staatsanwaltschaft Wien führt ein Strafverfahren gegen Verantwortliche einer Gesellschaft mit beschränkter Haftung und verdächtigt sie, Vermögen veruntreut und der Gesellschaft dadurch einen Schaden von 45 Millionen USD verursacht zu haben.
Am 27. Dezember 2011 ersuchte die Staatsanwaltschaft Wien die Schweiz um Rechtshilfe.
Mit Schlussverfügung vom 4. Mai 2012 entsprach die Schweizerische Bundesanwaltschaft dem Ersuchen und ordnete die Herausgabe von Unterlagen zu einem Bankkonto der A._ AG an die ersuchende Behörde an.
Auf die von der A._ AG, B._, C._ und D._ hiergegen erhobene Beschwerde trat das Bundesstrafgericht (Beschwerdekammer) am 25. Juli 2012 nicht ein. Es befand, die A._ AG sei aufgelöst worden, weshalb sie nicht mehr Beschwerde führen könne. B._, C._ und D._ fehle die Beschwerdelegitimation.
Dagegen reichten die A._ AG, B._, C._ und D._ Beschwerde beim Bundesgericht ein. Am 3. Oktober 2012 hiess dieses die Beschwerde - soweit es darauf eintrat - gut, hob den Entscheid des Bundesstrafgerichts auf und wies die Sache an dieses zurück (Urteil 1C_370/2012). Es befand, das Bundesstrafgericht habe den Anspruch von B._, C._ und D._ auf rechtliches Gehör nach <ref-law> verletzt (E. 2.6). Das Bundesstrafgericht werde die Beschwerdelegitimation von B._ zu bejahen haben. Damit werde es - sofern die weiteren Sachurteilsvoraussetzungen erfüllt seien - die bei ihm erhobene Beschwerde in der Sache grundsätzlich behandeln müssen (E. 2.8).
B. Am 14. März 2013 trat das Bundesstrafgericht auf die Beschwerde der A._ AG nicht ein. Die Beschwerde von B._, C._ und D._ wies es ab.
C. Die A._ AG, B._, C._ und D._ führen Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten mit dem Antrag, der Entscheid des Bundesstrafgerichts vom 14. März 2013 sei aufzuheben; es sei die Nichtigkeit der Schlussverfügung vom 4. Mai 2012 festzustellen und die Rechtshilfe zu verweigern. Überdies stellen sie Eventualanträge.
D. Das Bundesstrafgericht hat auf Gegenbemerkungen verzichtet.
Das Bundesamt für Justiz und die Bundesanwaltschaft haben sich je vernehmen lassen. Sie beantragen im Hauptstandpunkt, auf die Beschwerde sei nicht einzutreten, da kein besonders bedeutender Fall nach <ref-law> gegeben sei.
Die Beschwerdeführer haben eine Replik eingereicht. | Erwägungen:
1. Das Bundesgericht hat die vorinstanzlichen Akten beigezogen. Dem entsprechenden Verfahrensantrag (Beschwerde S. 6 Ziff. 13) ist damit Genüge getan.
2. Wie das Bundesgericht bereits im Urteil vom 3. Oktober 2012 (E. 1) dargelegt hat, wurde die Beschwerdeführerin 1, vormals eine Gesellschaft mit Sitz in X._/FL, im liechtensteinischen Öffentlichkeitsregister gelöscht. Existiert sie demnach nicht mehr, ist sie nicht parteifähig. Insoweit kann auf die Beschwerde von vornherein nicht eingetreten werden.
3. 3.1 Gemäss <ref-law> ist gegen einen Entscheid auf dem Gebiet der internationalen Rechtshilfe in Strafsachen die Beschwerde nur zulässig, wenn er unter anderem eine Übermittlung von Informationen aus dem Geheimbereich betrifft und es sich um einen besonders bedeutenden Fall handelt (Abs. 1). Ein besonders bedeutender Fall liegt insbesondere vor, wenn Gründe für die Annahme bestehen, dass elementare Verfahrensgrundsätze verletzt worden sind oder das Verfahren im Ausland schwere Mängel aufweist (Abs. 2).
<ref-law> bezweckt die wirksame Begrenzung des Zugangs zum Bundesgericht im Bereich der internationalen Rechtshilfe in Strafsachen (<ref-ruling> E. 1.3.1 S. 160 mit Hinweisen). Ein besonders bedeutender Fall ist mit Zurückhaltung anzunehmen (<ref-ruling> E. 2.4 S. 144 mit Hinweis).
Erachtet das Bundesgericht eine Beschwerde auf dem Gebiet der internationalen Rechtshilfe in Strafsachen als unzulässig, so fällt es gemäss <ref-law> - abgesehen von einem hier nicht gegebenen Ausnahmefall - den Nichteintretensentscheid innert 15 Tagen seit Abschluss eines allfälligen Schriftenwechsels.
Nach <ref-law> entscheidet die Abteilung in Dreierbesetzung über Nichteintreten auf Beschwerden, bei denen kein besonders bedeutender Fall vorliegt (Abs. 1). Der Entscheid wird summarisch begründet. Es kann ganz oder teilweise auf den angefochtenen Entscheid verwiesen werden (Abs. 3).
3.2 Es geht hier um die Übermittlung von Informationen aus dem Geheimbereich und damit ein Sachgebiet, bei dem die Beschwerde nach <ref-law> insoweit möglich ist. Es stellt sich die Frage, ob ein besonders bedeutender Fall gegeben sei.
Die Beschwerdeführer bringen vor, das zuständige Wiener Gericht habe die Bewilligung für die Beschlagnahme von Bankunterlagen erteilt. Es habe die Bewilligung befristet. Die Bundesanwaltschaft habe die Bankunterlagen nach Ablauf der Befristung erhoben, was unzulässig sei. Die Beschwerdeführer berufen sich auf Art. II Abs. 1 des Vertrags vom 13. Juni 1972 zwischen der Schweizerischen Eidgenossenschaft und der Republik Österreich über die Ergänzung des Europäischen Übereinkommens über die Rechtshilfe in Strafsachen und die Erleichterung seiner Anwendung (Zusatzvertrag; SR 0.351.916.32). Kann einem Ersuchen um Beschlagnahme von Gegenständen oder Durchsuchung keine Ausfertigung oder beglaubigte Abschrift der richterlichen Anordnung beigefügt werden, so genügt nach dieser Bestimmung die Erklärung der zuständigen Justizbehörde, dass die für diese Massnahme erforderlichen Voraussetzungen nach dem im ersuchenden Staat geltenden Recht vorliegen. Die Beschwerdeführer machen geltend, daraus ergebe sich, dass die Erhebung von Bankunterlagen eine nach dem Recht des ersuchenden Staates gültige richterliche Anordnung voraussetze. Insoweit gehe es um eine Grundsatzfrage.
Die Vorinstanz erwägt (angefochtener Entscheid E. 5.2 S. 12 f.), Art. 14 des hier anwendbaren Europäischen Übereinkommens vom 20. April 1959 über die Rechtshilfe in Strafsachen (EUeR; SR 0.351.1) sehe - im Gegensatz zu <ref-law> (SR 351.1) - eine Bescheinigung über die Zulässigkeit der Zwangsmassnahmen nach dem Recht des ersuchenden Staates nicht vor. Aus Art. II Abs. 1 des Zusatzvertrags ergebe sich nichts zugunsten der Beschwerdeführer. Dieser Vertrag solle die Rechtshilfe zwischen den Vertragsparteien erleichtern und nicht erschweren. Die Vorinstanz verweist insoweit auf Erwägung 3 des bundesgerichtlichen Urteils 1A.274/1999 vom 25. Februar 2000.
Dort entschied das Bundesgericht in einem vergleichbaren Fall ebenso. Zwar betraf das Urteil vom 25. Februar 2000 Art. II Abs. 1 des Vertrags vom 13. November 1969 zwischen der Schweizerischen Eidgenossenschaft und der Bundesrepublik Deutschland über die Ergänzung des Europäischen Rechtshilfeübereinkommens und die Erleichterung seiner Anwendung (SR 0.351.913.61). Diese Bestimmung stimmt mit Art. II Abs. 1 des Zusatzvertrags mit Österreich jedoch inhaltlich weitgehend überein. Die Vorinstanz nimmt deshalb zu Recht an, die Erwägungen im bundesgerichtlichen Urteil vom 25. Februar 2000 könnten ohne Weiteres auf den vorliegenden Fall übertragen werden.
Ist der angefochtene Entscheid danach im Lichte der bundesgerichtlichen Rechtsprechung nicht zu beanstanden, kann dem Fall insoweit keine besondere Bedeutung beigemessen werden.
Eine Verletzung des Anspruchs der Beschwerdeführer auf rechtliches Gehör (<ref-law>) und damit eines elementaren Verfahrensgrundsatzes ist nicht auszumachen. Die Vorinstanz hat sich mit den wesentlichen Einwänden auseinandergesetzt und ihren Entscheid hinreichend begründet.
Dass dem Fall sonst wie eine aussergewöhnliche Tragweite zukommen könnte, machen die Beschwerdeführer nicht geltend und ist nicht ersichtlich.
4. Auf die Beschwerde wird deshalb nicht eingetreten.
Bei diesem Ausgang des Verfahrens tragen die Beschwerdeführer 2-4 die Kosten (<ref-law>). | Demnach erkennt das Bundesgericht:
1. Auf die Beschwerde wird nicht eingetreten.
2. Die Gerichtskosten von Fr. 1'000.-- werden den Beschwerdeführern 2-4 zu je einem Drittel auferlegt.
3. Dieses Urteil wird den Beschwerdeführern, der Bundesanwaltschaft, dem Bundesstrafgericht, Beschwerdekammer, und dem Bundesamt für Justiz schriftlich mitgeteilt.
Lausanne, 28. Mai 2013
Im Namen der I. öffentlich-rechtlichen Abteilung
des Schweizerischen Bundesgerichts
Der Präsident: Fonjallaz
Der Gerichtsschreiber: Härri | CH_BGer_001 | Federation | null | null | null | public_law | nan | ['5f2451d2-9162-4de8-9fd4-223f534c8bd5', '848238b5-0813-48d4-bc09-d719e221b771'] | ['75488867-c001-4eb9-93b9-04264ea91f55', '2ac848b6-678b-4359-a487-81825e18f2e1', '45ab6946-12d5-4722-9e7f-2f3e8ba8ca89', 'e6b06567-1236-4210-adb3-e11c26e497d5', '4375fbbf-840e-4d36-98be-6a051dc26ea9', '1af9b596-92d7-4f80-a38b-876ed88ccfe5', '53be6a03-1fd8-4980-aa5c-bd81e9a54d5e', '4b5a2135-fee2-4e3b-811e-15ce1c71bddf', '6ab38922-6309-4021-83cc-56d776d7a332'] |
0bcb9f3e-703f-442e-a175-7a62c48d1985 | 2,011 | fr | Faits:
A. A.a L._, né en 1957, a été engagé en mars 2000 par contrat de durée indéterminée comme collaborateur technique au Centre X._ de l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (ci-après: EPFL). Le 28 août 2007, l'EPFL a rendu une décision de résiliation du contrat de travail de L._, pour le 31 décembre 2007. Elle a en outre libéré l'intéressé de son obligation de travailler, avec effet immédiat, et a retiré l'effet suspensif à un éventuel recours.
L._ a déclaré à son employeur qu'il tenait pour nulle la décision de résiliation du contrat de travail. Parallèlement, il a recouru devant la Commission de recours interne des EPF (ci-après: la CRIEPF) pour lui demander de constater cette nullité. Il a également demandé la restitution de l'effet suspensif au recours et qu'ordre soit donné à l'EPFL, à titre de mesure provisionnelle, de le réintégrer dans ses fonctions ou de l'employer à un poste équivalent.
Pour sa part, l'EPFL a adressé à la CRIEPF, le 29 octobre 2007, une demande en constatation de la validité de la décision de résiliation des rapports de travail du 28 août 2007.
Par décision du 13 novembre 2007, la CRIEPF a rétabli l'effet suspensif au recours de L._, en ce sens que l'EPFL était tenue de continuer à lui verser son salaire pendant la durée de la procédure; elle n'était en revanche pas tenue de le réintégrer dans ses fonctions ou à un poste de travail équivalent. L'EPFL a déposé un recours contre cette décision, qui a été rejeté par jugement du 21 février 2008 du Tribunal administratif fédéral.
Le 1er juillet 2008, la CRIEPF a constaté la nullité de la décision de résiliation des rapports de travail du 28 août 2007. Elle a ordonné la réintégration de L._ dans ses fonctions ou, en cas d'impossibilité, dans une autre activité. L'EPFL a recouru contre cette décision devant le Tribunal administratif fédéral. Pendant la durée de la procédure, elle a continué à verser le salaire de l'employé, mais ne l'a pas réintégré dans ses fonctions. Le 5 décembre 2008, le Tribunal administratif fédéral a rejeté le recours de l'EPFL.
A.b L'EPFL a interjeté un recours en matière de droit public et un recours constitutionnel subsidiaire contre ce jugement auprès du Tribunal fédéral.
Par ordonnance du 14 avril 2009, le juge instructeur a partiellement admis la requête d'octroi de l'effet suspensif au recours, en ce sens qu'il a dispensé l'EPFL de réintégrer L._ dans ses fonctions ou de lui proposer une autre activité pendant la durée de la procédure devant le Tribunal fédéral. L'EPFL était toutefois tenue de continuer à lui verser son salaire.
Par arrêt du 26 octobre 2009 (8C_102/2009) le Tribunal fédéral a déclaré le recours constitutionnel subsidiaire irrecevable. Il a admis le recours en matière de droit public, en ce sens que la décision du Tribunal administratif fédéral du 5 décembre 2008 a été annulée, la cause lui étant renvoyée pour complément d'instruction au sens des considérants et nouveau jugement.
B. Par un nouveau jugement du 25 octobre 2010, le Tribunal administratif fédéral a partiellement admis le recours de l'EPFL du 8 juillet 2008, en ce sens qu'il a annulé la décision de la CRIEPF du 1er juillet 2008 et confirmé la décision de résiliation de l'EPFL du 28 août 2007. En bref, il a retenu que le licenciement de l'intéressé était principalement justifié par son comportement, pouvant être qualifié de harcèlement sexuel envers une assistante-doctorante (notamment des déclarations amoureuses répétées et insistantes sur le lieu de travail ayant été propres à porter atteinte à la personnalité de l'assistante). En revanche, le tribunal a rejeté une conclusion de l'EPFL visant à la restitution par L._ des salaires versés pendant la durée de l'effet suspensif.
C. Agissant par la voie du recours en matière de droit public, l'EPFL demande au Tribunal fédéral, principalement, de réformer partiellement l'arrêt du Tribunal administratif fédéral en ce sens que L._ doit restituer les salaires perçus depuis le 1er janvier 2008 "jusqu'à ce jour", soit 299'881 fr. 80, subsidiairement dans la mesure que justice dira, et de confirmer l'arrêt du 25 octobre 2010 pour le surplus. Très subsidiairement, elle demande le renvoi de l'affaire pour nouvelle instruction et jugement dans le sens des considérants.
L._ conclut au rejet du recours. En outre, il sollicite l'octroi de l'assistance judiciaire.
D. En date du 19 août 2011 le Tribunal fédéral a demandé à la CRIEPF le dossier de l'affaire entre les mêmes parties qui a conduit à l'arrêt du Tribunal administratif fédéral du 5 décembre 2008.
L._ s'est déterminé le 16 septembre 2011. L'EPFL s'est exprimé le 22 septembre 2011. L._ a de nouveau pris position le 20 octobre 2011. | Considérant en droit:
1. 1.1 Selon l'art. 83 let. g LTF, en matière de rapports de travail de droit public (lorsque, comme en l'espèce, la question de l'égalité des sexes n'est pas en cause), le recours en matière de droit public est irrecevable contre les décisions qui concernent une contestation non pécuniaire. Une affaire doit être considérée comme pécuniaire dès lors qu'elle a un but économique et que son objet peut être apprécié en argent, ce qui est à l'évidence le cas en l'espèce. Le motif d'exclusion de l'art. 83 let. g LTF n'entre donc pas en considération.
1.2 Pour que le recours soit recevable, il faut encore, en principe, que la valeur litigieuse minimale de 15'000 fr. soit atteinte (art. 85 al. 1 let. b LTF). En cas de recours contre une décision finale - c'est-à-dire une décision qui met fin à la procédure (art. 90 LTF) - la valeur litigieuse est déterminée par les conclusions restées litigieuses devant l'autorité précédente (art. 51 al. 1 let. a LTF). Devant l'instance précédente, l'EPFL a conclu à la restitution par l'employé de la somme de 255'790 fr. 40 pour les salaires perçus pendant la durée de la procédure. Le seuil requis de la valeur litigieuse est largement dépassé.
1.3 Pour le surplus, interjeté en temps utile et dans les formes requises contre une décision finale prise par le Tribunal administratif fédéral, le recours respecte les exigences des art. 42, 86 al. 1 let. a, 90 et 100 al. 1 LTF. Le recours en matière de droit public est par conséquent en principe recevable.
2. Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente (art. 105 al. 1 LTF), à moins que ces faits n'aient été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95 LTF (art. 105 al. 2 LTF).
3. Le Tribunal administratif fédéral est arrivé à la conclusion que la résiliation des rapports de travail n'était pas nulle au sens de l'art. 14 al. 1 let. a et b de la loi du 24 mars 2000 sur le personnel de la Confédération (LPers; RS 172.220.1) ni abusive ou discriminatoire au sens de l'art. 336 al. 1 let. b, c et d CO et des art. 3 ou 4 de la loi fédérale du 24 mars 1995 sur l'égalité entre femmes et hommes (Loi sur l'égalité, LEg; RS 151.1). L'EPFL avait résilié à bon droit le contrat de travail de son employé et les motifs retenus à l'appui de la décision du 28 août 2007 étaient suffisants pour justifier une résiliation ordinaire au sens de l'art. 12 al. 6 let. a et b LPers. Ce point n'est plus litigieux en dernière instance.
4. 4.1 Dans son recours (sur le fond) du 8 juillet 2008 au Tribunal administratif fédéral contre la décision du 1er juillet 2008 de la CRIEPF, l'EPFL avait conclu non seulement à la validité de la résiliation des rapports de travail, mais aussi à la restitution des salaires versés pendant la durée de l'effet suspensif et dans l'hypothèse où la réintégration de l'employé devait être confirmée, à ce qu'elle soit transformée en l'attribution d'une indemnité, car les rapports de confiance étaient irrémédiablement rompus. Dans sa prise de position du 15 février 2010, l'EPFL a renouvelé sa demande tendant à la restitution des salaires perçus par l'employé pendant la procédure.
4.2 D'après les constatations du Tribunal administratif fédéral, les rapports de travail ont été résiliés avec effet au 31 décembre 2007. Le salaire devait donc être versé jusqu'à cette date. Après la fin des rapports de travail le salaire avait été versé sans contre-prestation de l'employé. L'instance précédente a considéré, bien que la logique voulût qu'un tel salaire soit sujet à restitution par l'employé, il n'en était pas ainsi dans le cas d'espèce. L'employé s'est tenu à la disposition de son employeur, mais il a été empêché de fournir sa prestation dès le moment où l'EPFL l'a libéré de son obligation de travailler. De surcroît, la CRIEPF, par ses décisions, a fait perdurer la relation de travail entre les parties. Cette situation a été maintenue successivement par le Tribunal administratif fédéral, puis par le Tribunal fédéral. Selon l'arrêt attaqué, dans de telles circonstances, il n'y a pas de raison de traiter différemment l'employé qui fournit une prestation de celui qui en est empêché par son employeur. Dès lors, à l'instar de l'employé qui fournit une prestation, l'employé libéré de son obligation de travailler ne peut pas non plus se voir demander la restitution des salaires perçus après la fin du contrat de travail. Aussi bien l'intimé ne devait-il pas rembourser les salaires perçus au delà du 31 décembre 2007 et pendant la durée de l'effet suspensif.
5. 5.1 Selon la recourante, les premiers juges tiennent un raisonnement arbitraire et méconnaissent la nature de la mesure provisionnelle. D'après elle, on ne peut assimiler la situation de l'intimé, qui s'est rendu coupable de harcèlement sexuel à l'encontre d'une collègue de travail, à celle d'un employé qui a fourni de bonne foi sa prestation de travail. Malgré les offres de service de l'intimé, sa réintégration était impossible, vu la menace qu'il représentait pour les autres collaborateurs. Les salaires lui ont été versés sans cause et l'intimé se trouverait enrichi au terme de la procédure si le jugement attaqué devait être confirmé. De l'avis de la recourante, les versements ne se faisaient qu'à titre provisionnel, sans créer une situation de fait irréversible, prohibée par l'essence même des mesures provisionnelles.
La recourante reproche en outre à l'autorité précédente d'avoir violé le principe de la légalité, son jugement n'étant fondé sur aucune base légale pour considérer que la restitution des salaires payés durant la procédure ne peut pas être exigée. Selon elle, la LPers ne prévoit pas la possibilité pour l'employé de conserver des salaires versés à titre provisoire pour la durée de la procédure. Si lacune il y avait dans le texte de la loi, la volonté du législateur n'était certainement pas de protéger l'employé dans un cas de figure comme celui qui fait objet du présent litige.
5.2 Pendant la litispendance, le sort de la relation entre la personne licenciée et l'employeur dépend de l'effet qui est donné au recours. Ainsi, la question du maintien ou non du rapport de travail et du versement du salaire au-delà du délai de congé jusqu'à la fin de la procédure de recours peuvent faire l'objet d'une réglementation provisoire par voie d'ordonnance relative à l'effet suspensif au recours ou d'ordonnance de mesures provisionnelles (art. 55 s. PA; art 103 s. LTF; SUSANNE KUSTER ZÜRCHER, Aktuelle Probleme des provisorischen Rechtsschutzes bei Kündigungen nach Bundespersonalrecht, in Droit public de l'organisation - responsabilité des collectivités publiques - fonction publique, Annuaire 2007, p. 156).
5.3 Lorsque le recours est rejeté ou déclaré irrecevable ou encore que l'affaire est radiée du rôle, il convient de déterminer si la fin de l'effet suspensif qui découle de la décision sur recours déploie un effet ex tunc ou ex nunc. Autrement dit la question est de savoir si la décision paralysée par la mesure provisionnelle renaît au jour où elle a été prononcée ou au contraire si elle ne déploie ses effets qu'au jour de la décision qui met fin à l'effet suspensif (arrêt 2A.660/2004 du 14 juin 2005 consid. 5.2; HANSJÖRG SEILER, in Praxiskommentar zum VwVG, 2009, no 68 ad art. 55 PA; ISABELLE HÄNER, Vorsorgliche Massnahmen im Verwaltungsverfahren und Verwaltungsprozess, RDS 116/1997 II n. 179 ss, p. 384 ss).
5.4 D'après la jurisprudence du Tribunal fédéral, il faut déterminer dans chaque cas particulier la portée qui peut raisonnablement être attribuée à une décision relative à l'effet suspensif (<ref-ruling> consid. 2a p. 76; <ref-ruling> consid. 5 p. 159; arrêt 2A.660/2004, précité, consid. 5.2). D'une manière générale, il faut partir du principe que la partie recourante qui succombe ne doit pas retirer sur le fond un avantage injustifié d'un recours mal fondé. Car le droit de la procédure doit permettre l'accomplissement du droit matériel et non en empêcher la réalisation (<ref-ruling> consid. 2b p. 77; SEILER, op. cit., no 68 s. ad art. 55 PA; THOMAS MERKLI, Vorsorgliche Massnahmen und die aufschiebende Wirkung bei Beschwerden in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten und subsidiären Verfassungsbeschwerden, ZBl 109/2008, p. 422; XAVER BAUMBERGER, Aufschiebende Wirkung bundesrechtlicher Rechtsmittel im öffentlichen Recht, 2006, n. 220 ss, p. 65 et n. 344, p. 100; GEROLD STEINMANN, Vorläufiger Rechtsschutz im Verwaltungsbeschwerdeverfahren und im Verwaltungsgerichtsverfahren, ZBl 94/1993 p. 149; voir aussi PIERRE BROGLIN, Questions choisies en procédure administrative: effet suspensif, mesures provisionnelles, élargissement de l'accès au juge et féries, Revue jurassienne de jurisprudence 2009/1, p. 6). La situation est différente, quand une correction après coup de la prestation en argent n'est en pratique pas exigible (SEILER, op. cit., n° 72 ad art. 55 PA).
5.5 Selon un principe général, les versements qui ont été faits en exécution d'une obligation privée de cause valable, ou fondés sur une cause qui ne s'est pas réalisée ou qui a cessé d'exister, doivent être restitués, si la loi ne le prévoit pas autrement. Codifiée à l'art. 62 al. 2 CO pour le droit privé, cette règle vaut aussi dans le cadre du droit public (<ref-ruling> consid. 3.1 p. 276; PIERRE MOOR/ETIENNE POLTIER, Droit administratif, vol. II, 3ème éd., 2011, n. 1.5.3 p. 168; HÄFELIN/MÜLLER/UHLMANN, Allgemeines Verwaltungsrecht, 6ème éd. 2010, n. 760 ss p. 176; HÄNER, op. cit., n. 188 p. 390; SEILER, op. cit., n° 70 ad art. 55 PA).
5.6 L'effet suspensif signifie que les conséquences juridiques de la décision attaquée n'entrent provisoirement pas en force. De manière générale, l'effet suspensif est indivisible. Dans le domaine du droit du personnel de la Confédération, il a pour conséquence que les effets de la résiliation du contrat de travail prononcée par l'employeur sont suspendus jusqu'à droit jugé. Si la personne licenciée est (provisoirement) réintégrée pendant la procédure dans sa fonction antérieure ou dans une autre fonction au service de l'employeur, il va de soi qu'elle n'est pas enrichie et il n'y a évidemment pas matière à restitution du salaire versé jusqu'à chose jugée, même si la validité de la résiliation du contrat de travail est ultérieurement confirmée (KUSTER ZÜRCHER, op. cit., p. 161; WOLFGANG PORTMANN, Überlegungen zum bundespersonalrechtlichen Kündigungsschutz, in «jusletter» du 25 mars 2002, n. 8; HARRY NÖTZLI, Die Beendigung von Arbeitsverhältnissen im Bundespersonalrecht, 2005, n. 330 p. 203). Il n'en va pas différemment si l'employé a été empêché sans sa faute de travailler, notamment si l'employeur, en dépit de son obligation, ne l'a pas réintégré dans l'emploi qu'il occupait jusqu'alors ou si un autre travail raisonnablement exigible ne lui a pas été proposé.
5.7 En l'espèce, la situation est pour le moins complexe.
5.7.1 Lorsqu'elle a été saisie d'un recours de l'intimé, la CRIEPF, par sa décision du 13 novembre 2007, a rétabli l'effet suspensif retiré par l'EPFL, en ce sens que celle-ci était tenue de continuer à lui verser son salaire pendant la durée de la procédure. Selon la CRIEPF, il eût été loisible à l'EPFL, afin de parer à tout risque de dommage, d'exiger de l'intimé qu'il travaille. Dans la pesée des intérêts, l'intérêt personnel de l'intimé à préserver ses droits durant la procédure et à maintenir son statut apparaissait, selon la CRIEPF, manifestement supérieur à l'intérêt public de l'EPFL à ne plus devoir verser le salaire. L'intimé avait aussi demandé à être réintégré immédiatement par voie de mesures provisionnelles urgentes et par voie de mesures provisionnelles. Sur ce point, la CRIEPF a considéré que l'intimé n'était pas menacé d'un préjudice sérieux et irrémédiable et a rejeté sa requête. En conclusion, la CRIEPF a décidé de restituer l'effet suspensif au recours et de condamner l'EPFL à verser le traitement de l'intimé jusqu'au terme de la procédure devant elle. Le ch. 2 du dispositif de cette décision du 13 novembre 2007 était ainsi libellé:
"Les requêtes de mesures provisionnelles (...) tendant à réintégrer L._ à un poste de travail sont rejetées. Par conséquent, la libération de l'obligation de travailler (ch. 2 de la décision du 28 août 2007) est confirmée."
5.7.2 L'EPFL a recouru devant le Tribunal administratif fédéral contre cette décision incidente. Celui-ci a rejeté le recours par jugement du 21 février 2008. Il a reconnu l'importance qu'il convenait de donner à l'intérêt personnel de l'employé à maintenir son statut et son salaire par rapport au risque de l'administration de subir un dommage au cas où le recours devait être rejeté. Selon le Tribunal administratif fédéral, l'EPFL n'avait apporté aucun élément convaincant propre à démontrer que l'intimé ne serait pas en mesure de rembourser les salaires indûment perçus, au cas où sa décision du 28 août 2007 serait confirmée.
5.7.3 Dans sa décision ultérieure au fond du 1er juillet 2008, la CRIEPF a constaté la nullité de la décision de résiliation des rapports de travail du 28 août 2007 et a ordonné la réintégration de l'intéressé dans ses fonctions ou dans une autre activité pouvant être raisonnablement exigée. Le ch. 2 du dispositif prévoyait ceci:
"La décision de la CRIEPF du 13 novembre 2007 sur l'effet suspensif déploie ses effets jusqu'à l'entrée en force de la présente décision."
5.7.4 Dans ses observations du 1er octobre 2008, l'intimé a demandé au Tribunal administratif fédéral, à titre de mesures provisionnelles, que l'EPFL soit condamnée à verser le salaire pendant la procédure. Dans sa prise de position sur la demande de mesures provisionnelles, la CRIEPF a rappelé que la décision du 13 novembre 2007 sur l'effet suspensif déployait des effets jusqu'à l'entrée en force de la décision du 1er juillet 2008. Elle indiquait que le chiffre 2 de la décision du 13 novembre 2007 (libération de l'obligation de travailler de l'intimé) aurait dû être formellement annulée par la décision du 1er juillet 2008, ce qui n'avait pas été fait par erreur. Aussi bien la CRIEPF déclarait-elle confirmer sa décision du 1er juillet 2008 tendant à la réintégration de l'intimé et au paiement régulier de son salaire et des charges sociales qui sont liées jusqu'à son entrée en force. Quant à l'EPFL, elle a exprimé l'avis que la demande de mesures provisionnelles formulée par l'employé était dénuée de sens étant donné que le salaire était invariablement versé au plus tard le 25 de chaque mois pour le mois courant et le serait jusqu'à droit connu sur le sort de la procédure en cours.
5.7.5 Dans son arrêt du 5 décembre 2008, qui rejette le recours de l'EPFL, le Tribunal administratif fédéral déclarait la demande de mesures provisionnelles sans objet et se référait à la prise de position de la CRIEPF et à la décision de celle-ci du 1er juillet 2008. Dans sa décision incidente du 14 avril 2009, le Tribunal fédéral a pris acte de l'état de choses existant sans le modifier.
5.8 Les premiers juges n'ont pas fait une analyse de la situation à l'aune de cette situation procédurale. Ils n'ont pas vraiment examiné si, au regard de celle-ci, on se trouvait ou non dans une situation où l'employeur était en demeure de fournir un travail à l'intimé pendant la procédure (cf. consid. 5.6 in fine). Les éléments qu'ils invoquent pour justifier un non-remboursement (l'intimé s'est toujours tenu à disposition de l'employeur; la CRIEPF, en accordant l'effet suspensif au recours a fait perdurer la relation de travail) ne suffisent pas pour retenir que l'intimé devait être réintégré pendant la procédure et que l'employeur se trouvait en demeure d'accepter son travail. On note par ailleurs que le Tribunal administratif semblait admettre, dans un premier temps tout au moins, une obligation de rembourser à la charge de l'intimé (supra consid. 5.7.2).
6. A ce stade, la question soulevée n'a toutefois pas à être examinée plus avant.
Dans la procédure devant le Tribunal administratif fédéral, l'existence d'une voie de droit présuppose un objet dont la validité est en cause. En droit fédéral c'est la décision. Il n'y a pas de recours en l'absence d'une décision (cf. art. 44 PA; MOOR/POLTIER, op. cit., n. 5.6.1.1 p. 704; ANDRÉ MOSER/MICHAEL BEUSCH/LORENZ KNEUBÜHLER, Prozessieren vor dem Bundesverwaltungsgericht, 2008, n. 2.1). Ainsi l'art. 34 al. 1 LPers prévoit-il qu'une décision est rendue par l'employeur si, lors de litiges liés aux rapports de travail, aucun accord n'intervient. Cette règle est impérative. Un recours peut être formé auprès de l'organe interne de recours (art. 35 al. 1 LPers), sous réserve d'exceptions qui n'entrent pas en considération ici (art. 35 al. 2 LPers). Il ne saurait en aller autrement dans le cas de la répétition de l'indu (cf. LUZIUS MÜLLER, Die Rückerstattung rechtswidriger Leistungen als Grundsatz des öffentlichen Rechts, 1978, p. 82), la LPers ne prévoyant pas de règle spéciale à ce sujet. Dans le cas particulier, une éventuelle restitution du salaire pendant la procédure portait sur un objet distinct de la question de la résiliation qui était soumise au Tribunal administratif fédéral. Celui-ci n'aurait donc pas dû entrer en matière sur la conclusion de l'EPFL tendant au remboursement du salaire perçu pendant la procédure. Cela se justifiait d'autant moins que l'organe interne de recours (en l'occurrence la CRIEPF) ne s'était pas prononcé au préalable sur la question de la restitution par voie de décision. Enfin, l'extension du litige au-delà de son objet (résiliation des rapports de service) peut avoir pour effet de priver les parties de la possibilité de trouver un accord comme le prévoit l'art. 34 al. 1 LPers. On note à ce propos que le législateur accorde une importance toute particulière à un règlement amiable des litiges, la voie de la décision unilatérale ne devant être prise qu'en dernier ressort, comme une ultima ratio (Message concernant la LPers du 14 décembre 1998, in: FF 1999 p. 1421 ss, p. 1451). Par conséquent, c'est à tort que les premiers juges se sont saisis de la question de la restitution. Le jugement attaqué doit ainsi être annulé en tant qu'il constate que l'intimé n'a pas à rembourser les salaires perçus au-delà du 31 décembre 2007. Dans cette mesure, le recours est bien fondé. A ce stade, la conclusion de la recourante tendant au remboursement de salaires est irrecevable.
7. Cela étant, il appartiendra à l'EPFL, si aucun accord n'intervient, de rendre une décision motivée, conformément à l'art. 34 LPers.
8. 8.1 Il s'ensuit que le recours doit être partiellement admis.
8.2 La recourante, qui succombe partiellement, doit supporter la moitié des frais judiciaires (art. 66 al. 1 LTF). En revanche, elle n'a pas droit à des dépens (arrêt 8C_151/201 du 31 août 2010 consid. 6.2). L'intimé, qui obtient partiellement gain de cause avec l'assistance d'un avocat, a droit à des dépens partiels à la charge de l'EPFL (art. 68 al. 1 et 2 LTF).
8.3 L'intimé a demandé l'assistance judiciaire. Les conditions de son octroi étant réalisées (art. 64 al. 1 et 2 LTF), celle-ci lui sera accordée. L'intimé est toutefois rendu attentif au fait qu'il devra rembourser la caisse du Tribunal, s'il retrouve ultérieurement une situation financière lui permettant de le faire (art. 64 al. 4 LTF). Dans la mesure où les dépens sont partiellement à la charge de la recourante, sa demande d'assistance judiciaire est sans objet.
La mandataire de l'intimé a déposé un décompte de ses heures de travail et de ses frais. Le Tribunal fédéral fixe les honoraires et les dépens d'après le dossier en chiffres ronds (art. 10 et 12 du règlement du 31 mars 2006 sur les dépens alloués à la partie adverse et sur l'indemnité pour la représentation d'office dans les causes portées devant le Tribunal fédéral (RS 173.110.210.3). L'honoraire de l'avocat d'office peut être réduit d'un tiers au maximum (art. 10 du règlement). Dans les contestations portant sur des affaires pécuniaires, les honoraires sont, en règle générale, proportionnels à la valeur litigieuse et fixés dans les limites du tableau figurant à l'art. 4, d'après l'importance de la cause, ses difficultés, l'ampleur du travail et le temps employé par l'avocat (art. 3 al. 1 du règlement). Il n'y a pas de raison de s'en écarter dans la présente cause (cf. art. 8 al. 1 du règlement). L'état de frais déposé ne doit donc pas être discuté plus en détail (cf. art. 12 al. 2 du règlement). | Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce:
1. Le recours est partiellement admis dans la mesure où il est recevable. Le jugement du Tribunal administratif fédéral, Cour I, du 25 octobre 2010 est annulé en tant qu'il constate que l'intimé n'a pas à rembourser les salaires perçus au-delà du 31 décembre 2007. Le recours est rejeté pour le surplus.
2. L'assistance judiciaire est accordée à l'intimé.
3. Les frais judiciaires, arrêtés à 3'000 fr., sont mis pour 1'500 fr. à la charge de la recourante et pour 1'500 fr. à la charge de l'intimé. La part de frais mise à la charge à l'intimé est toutefois supportée provisoirement par la caisse du Tribunal.
4. La recourante versera à l'intimé la somme de 3'200 fr. à titre de dépens partiels pour la dernière instance.
5. Me Inès Feldmann est désignée en tant qu'avocate d'office de l'intimé et une indemnité de 3'200 fr. lui est allouée à titre d'honoraires, supportée par la caisse du Tribunal.
6. Le présent arrêt est communiqué aux parties et au Tribunal administratif fédéral, Cour I.
Lucerne, le 9 novembre 2011
Au nom de la Ire Cour de droit social
du Tribunal fédéral suisse
Le Président: Ursprung
La Greffière: Hofer | CH_BGer_008 | Federation | null | null | null | social_law | nan | ['8b389b2d-0a7d-49bd-a275-90497fb5394e', 'd2288767-2ba1-49b8-a3d9-d63633854f94', '8b389b2d-0a7d-49bd-a275-90497fb5394e', '8da920fa-983d-4b64-a695-13887234c51a'] | [] |
0bcbbd5a-d2f6-4735-8385-c0eb8828b0ed | 2,006 | de | Das Bundesgericht zieht in Erwägung:
Das Bundesgericht zieht in Erwägung:
1. X._, nach eigenen Angaben aus Somalia, nach Vermutung der Behörden aus dem Yemen stammend, stellte 2004 ein Asylgesuch. Das Bundesamt für Flüchtlinge trat am 14. Dezember 2005 in Anwendung von <ref-law> darauf nicht ein und verfügte die Wegweisung. Die gegen diese Verfügung erhobene Beschwerde wies die Schweizerische Aslyrekurskommission als offensichtlich unbegründet ab. Am 27. Februar 2006 wurde X._ festgenommen; das Kantonale Amt für Ausländerfragen Zug nahm ihn in Ausschaffungshaft. Der Haftrichter des Verwaltungsgerichts des Kantons Zug bestätigte die Haft am 3. März 2006 bis zum 26. Mai 2006. Mit Verfügung vom 24. Mai 2006 erteilte der Haftrichter nach mündlicher Verhandlung die richterliche Zustimmung zur Verlängerung der Ausschaffungshaft um drei Monate, d.h. bis zum 26. August 2006.
Mit Schreiben vom 11. Juni (Postaufgabe 19. Juni) 2006 ersucht X._ das Bundesgericht um Überprüfung seines Falls. Die Eingabe ist als Verwaltungsgerichtsbeschwerde entgegenzunehmen, deren Gegenstand allein die Frage der Rechtmässigkeit des Haftverlängerungsentscheids sein kann; nicht einzutreten ist auf die Beschwerde, soweit der Beschwerdeführer sich gegen die Ausreiseverpflichtung zur Wehr setzt.
Das Verwaltungsgericht hat per Fax die angefochtene Verfügung, das Protokoll der Haftrichterverhandlung vom 24. Mai 2006 sowie das Haftverlängerungsgesuch des Kantonalen Amtes für Ausländerfragen Zug eingereicht. Weitere Instruktionsmassnahmen (Schriftenwechsel, Einholen der vollständigen Akten) sind nicht angeordnet worden. Das Urteil ergeht im vereinfachten Verfahren (Art. 36a OG).
Das Verwaltungsgericht hat per Fax die angefochtene Verfügung, das Protokoll der Haftrichterverhandlung vom 24. Mai 2006 sowie das Haftverlängerungsgesuch des Kantonalen Amtes für Ausländerfragen Zug eingereicht. Weitere Instruktionsmassnahmen (Schriftenwechsel, Einholen der vollständigen Akten) sind nicht angeordnet worden. Das Urteil ergeht im vereinfachten Verfahren (Art. 36a OG).
2. Der Beschwerdeführer ist im Asylverfahren (rechtskräftig) aus der Schweiz weggewiesen worden; die gegen ihn angeordnete und nun verlängerte Ausschaffungshaft dient der Sicherstellung des Wegweisungsvollzugs und damit einem vom Gesetz vorgesehenen Zweck (Art. 13b Abs. 1 ANAG). Wie sich aus den Erwägungen der angefochtenen Verfügung ergibt, auf welche vollumfänglich verwiesen werden kann (vgl. Art. 36a Abs. 3 OG), genügen Haftanordnung und -verlängerung sämtlichen gesetzlichen Anforderungen: die vom Verwaltungsgericht genannten Haftgründe (Art. 13b Abs. 1 lit. d ANAG in Verbindung mit <ref-law> sowie Art. 13b Abs. 1 lit. c ANAG) sind klarerweise gegeben (s. dazu insbesondere zusammenfassende Darstellung in E. 4a der angefochtenen Verfügung). Für den Haftgrund von Art. 13b Abs. 1 lit. c ANAG ist insbesondere von Bedeutung, dass sich der Beschwerdeführer nach verbindlicher Feststellung des Verwaltungsgerichts (vgl. Art. 105 Abs. 2 OG) mit falschen Papieren ausgewiesen hat und sich trotz eines rechtskräftigen asylrechtlichen Wegweisungsentscheids der Ausschaffung widersetzt. Sodann stehen dem Vollzug der Wegweisung noch besondere Hindernisse entgegen, die eine Verlängerung der Haft über die Dauer von drei Monaten hinaus erlauben (Art. 13b Abs. 2 ANAG), ohne dass aber rechtliche oder tatsächliche Gründe im Sinne von Art. 13c Abs. 5 lit. a ANAG vorlägen, die darauf schliessen liessen, dass die Ausschaffung sich nicht doch noch innert absehbarer Zeit organisieren liesse (dazu E. 3d der angefochtenen Verfügung). Da schliesslich feststeht, dass die Behörden sich während der bisherigen Dauer der Haft mit genügend Nachdruck um die Abklärung der Identität des nicht kooperationsbereiten Beschwerdeführers und die Beschaffung von Reisepapieren bemüht haben, sodass das Beschleunigungsgebot (Art. 13b Abs. 3 ANAG) eingehalten ist, lässt sich die Haftverlängerung um drei Monate unter keinem Titel beanstanden.
Soweit auf sie einzutreten ist, ist die Verwaltungsgerichtsbeschwerde offensichtlich unbegründet und abzuweisen.
Bei diesem Verfahrensausgang würde der Beschwerdeführer grundsätzlich kostenpflichtig (Art. 156 Abs. 1 OG). In Fällen der vorliegenden Art rechtfertigt es sich jedoch, von der Erhebung einer Gerichtsgebühr abzusehen (Art. 154 und 153a OG). | Demnach erkennt das Bundesgericht
im Verfahren nach Art. 36a OG:
im Verfahren nach Art. 36a OG:
1. Die Verwaltungsgerichtsbeschwerde wird abgewiesen, soweit darauf einzutreten ist.
1. Die Verwaltungsgerichtsbeschwerde wird abgewiesen, soweit darauf einzutreten ist.
2. Es werden keine Kosten erhoben.
2. Es werden keine Kosten erhoben.
3. Dieses Urteil wird dem Beschwerdeführer, dem Kantonalen Amt für Ausländerfragen Zug (KAFA) und dem Verwaltungsgericht des Kantons Zug, Haftrichter sowie dem Bundesamt für Migration schriftlich mitgeteilt.
Lausanne, 22. Juni 2006
Im Namen der II. öffentlichrechtlichen Abteilung
des Schweizerischen Bundesgerichts
Der Präsident: Der Gerichtsschreiber: | CH_BGer_002 | Federation | null | null | null | public_law | nan | [] | ['7335594c-c918-4da6-90d8-0e53e62aa6fa', '078933a0-389a-41cb-9a6a-ba2857b98111', 'c9592fe3-edc2-4469-9b82-5ab9884e1ef0'] |
|
0bcc995f-748c-442b-a720-a45122ebade7 | 2,015 | fr | Faits :
A.
Par ordonnance du 7 mars 2014, le Ministère public de l'arrondissement de Lausanne a classé la procédure pénale dirigée contre B._ et E._ pour diffamation et contrainte ainsi que contre C._ et D._ pour abus d'autorité. Il a alloué à B._, C._ et D._ des indemnités pour leurs frais de défense, à la charge de l'Etat. Il a renvoyé A._, qui avait porté plainte contre ces personnes, à agir devant le juge civil et laissé les frais de procédure à charge de l'Etat.
B.
Par arrêt du 17 juin 2014, la Chambre des recours pénale du Tribunal cantonal vaudois a rejeté le recours formé par A._ et confirmé l'ordonnance du 7 mars 2014. Elle a mis les frais de la procédure de recours à charge de A._ et alloué, pour cette procédure, à charge de l'Etat, une indemnité de 324 fr. à B._ et une indemnité de 1'620 fr. à C._ et à D._, solidairement entre eux, ces indemnités étant dues pour leurs frais de défense.
C.
Le Ministère public du canton de Vaud forme un recours en matière pénale au Tribunal fédéral contre cet arrêt, concluant à sa réforme en ce sens que les indemnités allouées aux prévenus pour leur frais de défense en procédure de recours, par 324 fr. et 1'620 fr. sont mises à la charge de A._. Subsidiairement, il sollicite le renvoi de la cause à l'autorité précédente pour nouvelle décision dans le sens des considérants.
Interpellés, l'autorité précédente a renoncé à se déterminer, A._ a formulé de brèves observations et s'en est remise à justice, C._ et D._ s'en sont remis à justice, B._ n'a pas répondu. | Considérant en droit :
1.
Le recourant se plaint que l'autorité précédente se soit écartée sans raison de l'arrêt publié aux <ref-ruling> en laissant à la charge de l'Etat les indemnités allouées aux prévenus intimés pour les dépenses occasionnées par la procédure de recours.
1.1. L'indemnisation du prévenu est régie par les art. 429 à 432 CPP, dispositions aussi applicables à la procédure de recours par renvoi de l'<ref-law>. En particulier, selon l'<ref-law>, si le prévenu est acquitté totalement ou en partie ou s'il bénéficie d'une ordonnance de classement, il a droit à une indemnité pour les dépenses occasionnées par l'exercice raisonnable de ses droits de procédure. L'<ref-law> prévoit quant à lui que le prévenu qui obtient gain de cause peut demander à la partie plaignante une juste indemnité pour les dépenses occasionnées par les conclusions civiles (al. 1). Lorsque le prévenu obtient gain de cause sur la question de sa culpabilité et que l'infraction est poursuivie sur plainte, la partie plaignante ou le plaignant qui, ayant agi de manière téméraire ou par négligence grave, a entravé le bon déroulement de la procédure ou a rendu celle-ci plus difficile peut être tenu d'indemniser le prévenu pour les dépenses occasionnées par l'exercice raisonnable de ses droits de procédure (al. 2).
Le Tribunal fédéral a récemment précisé la portée à donner à l'<ref-law> s'agissant d'une cause dans laquelle un prévenu avait été acquitté par un tribunal de première instance, décision uniquement contestée par la partie plaignante par le biais d'un appel, qui avait été rejeté. Rappelant le principe selon lequel c'est à l'Etat qu'incombe la responsabilité de l'action pénale (Message du 21 décembre 2005 relatif à l'unification du droit de la procédure pénale, FF 2006 1311 ad art. 434 P-CPP, 1313 ad art. 437 P-CPP et 1314 ad art. 440 P-CPP), il a relevé que le législateur avait prévu des correctifs pour des situations dans lesquelles la procédure était menée davantage dans l'intérêt de la partie plaignante ou lorsque cette dernière en avait sciemment compliqué la mise en oeuvre (cf. <ref-law>). Dans le cas visé, soit dans celui d'un acquittement prononcé à l'issue d'une procédure complète devant des tribunaux au sens de l'<ref-law>, le Tribunal fédéral a considéré qu'un tel correctif devait s'appliquer, lorsque l'appel avait été formé par la seule partie plaignante, de sorte qu'il n'y avait alors plus aucune intervention de l'Etat tendant à la poursuite de la procédure en instance de recours. Dans une telle configuration, il était conforme au système élaboré par le législateur que ce soit la partie plaignante qui assume les frais de défense du prévenu devant l'instance d'appel (<ref-ruling> consid. 1.2 p. 47 s.).
1.2. Dans le cas d'espèce, la configuration est différente. La décision de première instance, confirmée par l'arrêt attaqué, est une décision de classement, rendue par le ministère public (<ref-law>). La cause n'a ainsi pas été soumise à un tribunal de première instance au sens de l'<ref-law>. La jurisprudence précitée constitue une exception au principe selon lequel c'est à l'Etat qu'incombe la responsabilité de l'action pénale. En tant que telle, elle doit être interprétée restrictivement. Elle ne trouve application que lorsque s'est déroulée une procédure complète devant un tribunal, dont la décision est ensuite attaquée exclusivement par la partie plaignante. Il ne se justifie en revanche pas de l'étendre également au cas du recours interjeté par la partie plaignante à l'encontre d'une décision de classement. ll convient sur ce point de revenir sur la solution adoptée sans développement spécifique dans l'arrêt 6B_1125/2013 du 26 juin 2014 consid. 4.3, qui applique la solution adoptée dans l'arrêt publié aux <ref-ruling> aux frais de défense résultant pour le prévenu d'un recours d'une partie plaignante contre une décision de classement.
Il résulte de ce qui précède que dans la présente cause, la mise à charge de l'Etat des indemnités pour frais de défense accordées pour la procédure de recours aux intimés ne prête pas flanc à la critique. Le grief est infondé.
2.
Le recours doit être rejeté.
Même si les intérêts patrimoniaux du canton sont en jeu, le ministère public a recouru dans l'intérêt d'une application correcte de la loi. Il se justifie donc de ne pas percevoir de frais judiciaires (<ref-law>). Les intimés qui ont répondu à l'invitation du Tribunal fédéral à se déterminer sur le recours, s'en sont remis à justice, de sorte qu'il n'y a pas lieu de leur accorder des dépens. | Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce :
1.
Le recours est rejeté.
2.
Il est statué sans frais judiciaires, ni dépens.
3.
Le présent arrêt est communiqué aux parties et au Tribunal cantonal du canton de Vaud, Chambre des recours pénale.
Lausanne, le 18 août 2015
Au nom de la Cour de droit pénal
du Tribunal fédéral suisse
Le Président : Denys
La Greffière : Cherpillod | CH_BGer_006 | Federation | null | null | null | penal_law | nan | ['4ee89593-202d-4dcd-9e49-c374a03ae8ef', '4ee89593-202d-4dcd-9e49-c374a03ae8ef', '4ee89593-202d-4dcd-9e49-c374a03ae8ef'] | ['75488867-c001-4eb9-93b9-04264ea91f55', 'e6b06567-1236-4210-adb3-e11c26e497d5', 'c0730338-7fbb-4486-9e57-201f62440bc0', '6ab38922-6309-4021-83cc-56d776d7a332', '09200a94-c90a-48da-a4db-840a951e3cec', '629b13cd-cf95-4caf-b21d-8e8c9a7dcffa'] |
0bcda898-3a38-46c3-a2b4-26945fc0545f | 2,013 | de | Sachverhalt:
A.
A.a. B._ arbeitete seit 2001 bei der Y._ AG, seit 2002 als Head of Human Resources. Im September 2007 meldete sie sich bei der Invalidenversicherung zum Leistungsbezug an, wobei sie als Behinderung einen Keratokonus beidseits angab. Die IV-Stelle des Kantons Zürich übernahm unter dem Titel Medizinische Massnahmen die Kosten von zwei Augenoperationen links (lamelläre Keratoplastik vom 30. Oktober 2007 und perforierende Keratoplastik vom 23. Januar 2008) sowie einmalig die Kosten für Kontaktlinsen. Die Abgabe weiterer Kontaktlinsen zu Lasten der Invalidenversicherung lehnte sie ab (Verfügung vom 25. August 2011).
A.b. 2010 gebar B._ einen Sohn.
A.c. Am 13. Oktober 2010 wurde B._ neurologisch, orthopädisch und ophthalmologisch untersucht und begutachtet (Expertise des Instituts X._ vom 6. Dezember 2010). Am 13. September 2011 fand ein Gespräch betreffend "Abklärung der beeinträchtigten Arbeitsfähigkeit in Beruf und Haushalt" statt (Bericht vom 14. Dezember 2011). Nachdem die IV-Stelle berufliche Massnahmen nicht als geeignet erachtet hatte, einen Beitrag zur Erhaltung oder Verbesserung der Erwerbsfähigkeit zu leisten (Mitteilung vom 9. Dezember 2011), sprach sie B._ eine halbe Invalidenrente vom 1. Oktober 2008 bis 31. Dezember 2009 zu (Verfügung vom 19. April 2012).
B.
Die von B._ gegen die Verfügungen vom 25. August 2011 und vom 19. April 2012 erhobenen Beschwerden wies das Sozialversicherungsgericht des Kantons Zürich nach Vereinigung der Verfahren ab (Entscheid vom 5. Februar 2013).
C.
B._ führt Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten mit dem Rechtsbegehren, der Entscheid vom 5. Februar 2013 sei aufzuheben und ihr ab 30. (recte: 1.) Oktober 2008 eine halbe Invalidenrente und ab 1. Januar 2010 eine ganze Invalidenrente zuzusprechen.
Das kantonale Sozialversicherungsgericht und die IV-Stelle verzichten auf eine Stellungnahme und das Bundesamt für Sozialversicherungen auf einen Antrag zur Beschwerde. | Erwägungen:
1.
Die Beschwerdeführerin beantragt die Aufhebung des vorinstanzlichen Entscheids vom 5. Februar 2013. In der Begründung hält sie jedoch ausdrücklich fest, dass die bestätigte Verweigerung der Kostenübernahme für Kontaktlinsen gemäss Verfügung der Beschwerdegegnerin vom 25. August 2011 nicht angefochten werde. Zu diesem Punkt macht sie denn auch keine Ausführungen. Streitgegenstand ist somit einzig, ob die Beschwerdeführerin ab 1. Januar 2010 Anspruch auf eine Invalidenrente hat. Die nicht angefochtene halbe Rente für die Zeit vom 1. Oktober 2008 bis 31. Dezember 2009 ist vom Bundesgericht nicht zu überprüfen (Art. 107 Abs. 1 BGG; vgl. <ref-ruling>).
2.
2.1. Das Bundesgericht wendet das Recht von Amtes wegen an (Art. 106 Abs. 1 BGG). Es legt seinem Urteil den Sachverhalt zugrunde, den die Vorinstanz festgestellt hat (Art. 105 Abs. 1 BGG). Es kann die Sachverhaltsfeststellung der Vorinstanz, auf Rüge hin oder von Amtes wegen, berichtigen oder ergänzen, wenn sie offensichtlich unrichtig ist oder auf einer Rechtsverletzung im Sinne von Artikel 95 beruht, und wenn die Behebung des Mangels für den Ausgang des Verfahrens entscheidend sein kann (Art. 105 Abs. 2 BGG; vgl. auch Art. 97 Abs. 1 BGG). Eine Sachverhaltsfeststellung ist nicht schon dann offensichtlich unrichtig, wenn sich Zweifel anmelden, sondern erst, wenn sie eindeutig und augenfällig unzutreffend ist (<ref-ruling> E. 3.1 S. 44). Es liegt noch keine offensichtliche Unrichtigkeit vor, nur weil eine andere Lösung ebenfalls in Betracht fällt, selbst wenn diese als die plausiblere erschiene (vgl. <ref-ruling> E. 2.1 S. 9; Urteil 9C_ 967/2008 vom 5. Januar 2009 E. 5.1).
2.2. Diese Grundsätze gelten auch in Bezug auf die konkrete Beweiswürdigung (vgl. Urteil 9C_999/2010 vom 14. Februar 2011 E. 1). Dem kantonalen Versicherungsgericht steht als Sachgericht im Bereich der Beweiswürdigung ein erheblicher Ermessensspielraum zu (vgl. <ref-ruling> E. 4b S. 40). Das Bundesgericht greift auf Beschwerde hin nur ein, wenn es diesen missbraucht, insbesondere offensichtlich unhaltbare Schlüsse gezogen, erhebliche Beweise übersehen oder solche willkürlich ausser Acht gelassen hat (<ref-ruling> E. 2.1 S. 211; zum Begriff der Willkür <ref-ruling> E. 2.4 S. 5 mit Hinweisen). Inwiefern das kantonale Gericht sein Ermessen missbraucht haben soll, ist in der Beschwerde klar und detailliert aufzuzeigen (<ref-ruling> E. 1.3 S. 261). Auf ungenügend begründete Rügen oder bloss allgemein gehaltene appellatorische Kritik an der vorinstanzlichen Sachverhaltsfeststellung und Beweiswürdigung tritt das Bundesgericht nicht ein (<ref-ruling> E. 2.2 S. 246 mit Hinweis; Urteil 9C_763/2012 vom 3. Mai 2013 E. 1).
3.
3.1. Ob und gegebenenfalls in welchem zeitlichen Umfang eine in einem Aufgabenbereich tätige versicherte Person (Art. 5 Abs. 1 IVG in Verbindung mit Art. 8 Abs. 3 ATSG) ohne gesundheitliche Beeinträchtigung erwerbstätig wäre (Statusfrage), ergibt sich aus der Prüfung, was sie bei im Übrigen unveränderten Umständen täte, wenn keine gesundheitliche Beeinträchtigung bestünde. Entscheidend ist somit nicht, welches Ausmass der Erwerbstätigkeit der versicherten Person im Gesundheitsfall zugemutet werden könnte, sondern in welchem Pensum sie hypothetisch erwerbstätig wäre. Bei im Haushalt tätigen Versicherten im Besonderen (vgl. Art. 27 IVV) sind die persönlichen, familiären, sozialen und erwerblichen Verhältnisse ebenso wie allfällige Erziehungs- und Betreuungsaufgaben gegenüber Kindern, das Alter, die beruflichen Fähigkeiten und die Ausbildung sowie die persönlichen Neigungen und Begabungen zu berücksichtigen. Massgebend sind die Verhältnisse, wie sie sich bis zum Erlass der Verfügung entwickelt haben, wobei für die hypothetische Annahme einer im Gesundheitsfall ausgeübten (Teil-) Erwerbstätigkeit der im Sozialversicherungsrecht übliche Beweisgrad der überwiegenden Wahrscheinlichkeit erforderlich ist (Urteil 9C_915/2012 vom 15. Mai 2013 E. 4.1 mit Hinweisen).
3.2. Die Beschwerdegegnerin war in der vorinstanzlich angefochtenen Verfügung davon ausgegangen, die Beschwerdeführerin wäre ohne gesundheitliche Beeinträchtigung ab 1. Januar 2010 bzw. nach dem Mutterschaftsurlaub wieder vollerwerbstätig. Allerdings wäre sie aufgrund ihrer Familienplanung und als Mutter eines Kleinkindes nicht mehr in der Lage, weiterhin als (jederzeit verfügbarer) Head of Human Resources eines Grossunternehmens tätig zu sein, was die Versicherte bestritt. Das kantonale Gericht hat (auch) die Frage geprüft, in welchem zeitlichen Umfang die Beschwerdeführerin im Gesundheitsfall erwerbstätig wäre. Es ist zum Ergebnis gelangt, dass sie lediglich noch einem Teilzeiterwerb nachginge und daneben im Aufgabenbereich Haushalt tätig wäre. Den Anteil der Erwerbstätigkeit (hypothetisches erwerbliches Arbeitspensum; <ref-ruling> E. 2b S. 149) hat es nicht bestimmt und die Invalidität nicht konkret - in Anwendung der gemischten Methode (Art. 28a Abs. 3 IVG; <ref-ruling> E. 3.1.3 und 3.2 S. 338; <ref-ruling>) - bemessen. Zur Begründung hat es ausgeführt, die jetzige Aufteilung entspreche mit überwiegender Wahrscheinlichkeit derjenigen ohne gesundheitliche Beeinträchtigung, im Haushalt bestehe keine wesentliche Einschränkung, und es gebe keine echtzeitlich attestierte Arbeitsunfähigkeit aus ophthalmologischer Sicht seit Dezember 2009 bis Dezember 2010. Es sei somit von einem Wegfall der Invalidität zwischen Dezember 2009 und September 2010, bis wann der Beschwerdeführerin Lohn ausbezahlt worden sei, auszugehen, weshalb bis zum Zeitpunkt der Qualifikationsänderung aufgrund der Geburt des Kindes keine Rente zuzusprechen sei.
4.
Die Beschwerdeführerin rügt, die Vorinstanz hätte ihr im Rahmen des rechtlichen Gehörs Gelegenheit geben müssen, zur Frage des hypothetischen erwerblichen Arbeitspensums im Gesundheitsfall Stellung zu nehmen. Dieser Punkt sei nicht strittig gewesen. Die Rüge ist begründet (vgl. Urteil 8C_934/2011 vom 15. März 2012 E. 4). Daran ändert nichts, dass entgegen den Vorbringen in der Beschwerde das kantonale Gericht nicht festhalten wollte, sie wäre zu 100 % im Haushalt tätig bzw. sie würde (daneben) keinem Erwerb nachgehen. Der invalidenversicherungsrechtliche Status bestimmt die Invaliditätsbemessungsmethode (Urteil 9C_764/2010 vom 4. Februar 2011 E. 4.1). Vorliegend kommt dazu, dass keine Abklärungen betreffend die gesundheitlich bedingte Einschränkung im Haushalt vorgenommen worden sind. Von einer Rückweisung der Sache an die Vorinstanz zur Gewährung des rechtlichen Gehörs kann mit Blick auf das Ergebnis jedoch abgesehen werden.
5.
5.1. Die Vorinstanz hat bei der Beurteilung der Statusfrage auf Erhebungen des Bundesamtes für Statistik zur Erwerbssituation von Müttern mit Partnern hingewiesen. Danach waren 2011 lediglich 12,2 % der Frauen, die in einer Partnerschaft lebten und deren jüngstes Kind kleiner als sieben Jahre alt war, vollzeitlich erwerbstätig; 30,8 % waren nicht erwerbstätig (vgl. http://www.bfs.admin.ch/bfs/portal/de/index/themen/20/05/blank/key/Vereinbarkeit/01.html). Rein statistisch betrachtet sei daher eine Vollzeittätigkeit der Beschwerdeführerin nach der Geburt ihres Kindes im März 2010 wenig wahrscheinlich, wie das kantonale Gericht erwogen hat. Die Prüfung der im Gesundheitsfall ausgeübten erwerblichen Tätigkeit hat sich indessen stets nach den konkreten Gegebenheiten des Einzelfalles zu bestimmen und kann sich nicht auf eine Bezugnahme auf die allgemeine Lebenserfahrung oder statistische Erhebungen und Erfahrungswerte beschränken (Urteil 8C_35/ 2011 vom 24. Mai 2011 E. 3.4). Vorliegend ist festzustellen, dass die Beschwerdeführerin als Head of Human Resources eines Grossunternehmens (Y._ AG) eine Kaderstellung innegehabt hatte, die nur von wenigen weiblichen Erwerbstätigen erreicht wird. Unter Berücksichtigung ihrer besonderen beruflichen Qualifikationen erscheint es keineswegs ausgeschlossen, dass sie im Gesundheitsfall auch nach der Geburt ihres Sohnes vollzeitlich erwerbstätig geblieben wäre. Im Rahmen der Abklärung der beeinträchtigten Arbeitsfähigkeit in Beruf und Haushalt (Bericht vom 14. Dezember 2011) legte sie im Übrigen ein plausibles und durchführbares Betreuungskonzept für ihren Sohn dar. Die von der Vorinstanz im Zusammenhang mit der Aufnahme der Selbständigkeit des Ehemannes verneinte finanzielle Notwendigkeit einer Vollerwerbstätigkeit ist von untergeordneter Bedeutung mit Blick auf die in Frage kommenden Tätigkeiten bzw. des damit erzielbaren Verdienstes (vgl. E. 5.4 hinten).
5.2. Die Beschwerdeführerin gab anlässlich der Abklärung der beeinträchtigten Arbeitsfähigkeit in Beruf und Haushalt vom 13. September 2011 an, sie würde heute bei Gesundheit einer 100 %-Erwerbstätigkeit nachgehen. Die Abklärungsperson gelangte zum selben Ergebnis, dass die Versicherte mit grösster Wahrscheinlichkeit ein Vollpensum ausüben würde; allerdings könnte sie als Mutter mit Sicherheit keine Anstellung mit einer 50 bis 60 Stundenwoche ausüben. Dem betreffenden Bericht vom 14. Dezember 2011 kann nicht einzig deshalb der Beweiswert abgesprochen werden, weil beim Gespräch auch die Rechtsvertreterin der Beschwerdeführerin anwesend gewesen war, so dass nicht ohne Weiteres davon ausgegangen werden könne, deren Auskünfte seien nicht von Überlegungen versicherungsrechtlicher Natur beeinflusst gewesen, wie die Vorinstanz erwogen hat. Es bedarf dazu weiterer Gründe; solche sind indessen nicht ersichtlich und ergeben sich auch nicht aus dem angefochtenen Entscheid.
5.3. Schliesslich können zwar unter Umständen aus dem Verhalten im Krankheitsfall Rückschlüsse auf jenes ohne gesundheitliche Beeinträchtigung gezogen werden. Die in diesem Zusammenhang von der Vorinstanz angeführten Gründe können jedoch nicht als Indizien gewertet werden, dass die Beschwerdeführerin nicht voll erwerbstätig wäre. Es betrifft dies vorab die Verschiebung von Terminen mit dem Berufsberater im November 2011. Daraus kann nicht geschlossen werden, auch im Gesundheitsfall wäre ihr Ehemann nicht flexibel einsetzbar. Aufgrund ihrer gesundheitlichen Beeinträchtigung hatte sie auch nicht eine umfassende Betreuung ihres Sohnes sicherzustellen. Ebenso wenig kann zu Ungunsten der Beschwerdeführerin etwas aus dem Umstand abgeleitet werden, dass sie ihr Kind noch eineinhalb Jahre nach der Geburt stillte, weshalb sie keine Schmerzmedikamente nehme und sich zurzeit auch keiner weiteren Augenoperation unterziehen könne, in welchem Sinne sie sich der Abklärungsperson gegenüber geäussert hatte. Diese Erklärung ist nachvollziehbar. Abgesehen davon kann für die Annahme einer Vollerwerbstätigkeit im Gesundheitsfall nicht im Sinne eines Entweder-Oder verlangt werden, spätestens mit Ablauf des Mutterschaftsurlaubs abzustillen und sich einem Eingriff zu unterziehen, ohne die konkreten Umstände abgeklärt zu haben, wie in der Beschwerde zu Recht geltend gemacht wird.
5.4. Nach dem Gesagten lassen sich die von der Vorinstanz angeführten Argumente gegen eine Vollerwerbstätigkeit im Gesundheitsfall nicht halten. Sie beruhen auf einer bundesrechtswidrig angewendeten Lebenserfahrung und einem unzutreffenden Verständnis von der Bedeutung des Verhaltens im Krankheitsfall für die Statusfrage. Der Invaliditätsgrad ist somit wie in der Verfügung der Beschwerdegegnerin vom 19. April 2012 nach der Methode des Einkommensvergleichs (Art. 16 ATSG i.V.m. Art. 28a Abs. 1 IVG) zu ermitteln.
6.
6.1. Die Beschwerdegegnerin ermittelte für die Zeit ab 1. Januar 2010 auf der Grundlage der Schweizerischen Lohnstrukturerhebung des Bundesamtes für Statistik (LSE; vgl. <ref-ruling>) ausgehend von einer Arbeitsfähigkeit von 100 % mit einer verminderten Belastbarkeit einen Invaliditätsgrad von 15 % ([[Fr. 87'350.- - Fr. 73'942.-]/ Fr. 87'350.-] x 100 %), was für eine Rente nicht ausreicht (Art. 28 Abs. 2 IVG). Sie ist somit beim Einkommen ohne gesundheitliche Beeinträchtigung nicht von einem Verdienst von Fr. 140'000.- ausgegangen, den die Beschwerdeführerin gemäss dem Fragebogen für Arbeitgebende vom 4. August 2009 als Head of Human Resources bei der Y._ AG 2009 erzielt hätte, was entgegen den Vorbringen in der Beschwerde nicht zu beanstanden ist: Nach für das Bundesgericht verbindlicher Feststellung der Vorinstanz (Art. 105 Abs. 1 und 2 BGG) erfordern derartige Stellen nach eigenen Angaben der Beschwerdeführerin in der Regel mehr als einen 100 %igen Einsatz. Im Fragebogen für Arbeitgebende vom 4. August 2009 wurde eine Arbeitszeit von 50-60 Stunden in der Woche angegeben, wobei Hinweise fehlen, dass der Arbeitsweg darin eingeschlossen wäre. Anlässlich der Abklärung der beeinträchtigten Arbeitsfähigkeit in Beruf und Haushalt vom 13. September 2011 erklärte die Beschwerdeführerin, dass sie die Stelle bei der Y._ AG auf jeden Fall aufgegeben hätte, da sie diese mit einem Kind nicht mehr hätte ausüben können. Die Abklärungsperson hielt im Bericht vom 14. Dezember 2011 fest, die Versicherte könne als Mutter mit Sicherheit keine Anstellung mit einer 50 bis 60 Stundenwoche ausüben. Unter diesen Umständen kann - ohne Verletzung des Diskriminierungsverbots (Art. 8 Abs. 2 BV) - nicht von einer im Gesundheitsfall ausgeübten Erwerbstätigkeit in einer mit der Funktion eines Head of Human Resources eines Grossunternehmens vergleichbaren Stellung ausgegangen werden.
6.2. Die Annahme der Beschwerdegegnerin einer Arbeitsfähigkeit von 100 % in einer insbesondere visusadaptierten Tätigkeit lässt sich nicht begründen. Vielmehr ist auf das Gutachten des Instituts X._ vom 6. Dezember 2010 abzustellen, wonach die Arbeitsfähigkeit hauptsächlich wegen des Keratokonus beidseits zu 50% eingeschränkt ist. Auch die an der Begutachtung beteiligte Augenärztin Dr. med. H._ bezifferte in ihrem Bericht vom 2. Dezember 2012 an die Rechtsvertreterin der Beschwerdeführerin die Arbeitsfähigkeit in einer kaufmännisch-administrativen Tätigkeit auf 50%. In einem Beruf ohne optische Kontrolle, wie z.B. Masseurin, stufte sie zwar die Versicherte von Seiten der Augen als zu 100 % arbeitsfähig ein. Eine solche Tätigkeit würde jedoch eine entsprechende Umschulung bedingen, wobei fraglich ist, ob damit ein höheres Einkommen als in einer 50%igen Tätigkeit im kaufmännisch-administrativen Bereich erzielt werden könnte. Im Übrigen hatte die Beschwerdegegnerin berufliche Massnahmen nicht als geeignet erachtet, einen Beitrag zur Erhaltung oder Verbesserung der Erwerbsfähigkeit zu leisten (Mitteilung vom 9. Dezember 2011).
6.3. Es kann offenbleiben, ob das von der Beschwerdegegnerin angenommene Einkommen ohne Behinderung (Valideneinkommen; <ref-ruling> E. 2a S. 149) von Fr. 87'350.- (vorne E. 6.1) zutreffend ist, da unter den gegebenen Umständen auch das Einkommen mit Behinderung (Invalideneinkommen) auf derselben tabellarischen Grundlage zu ermitteln ist. Der Invaliditätsgrad entspricht somit dem Grad der Arbeitsunfähigkeit unter Berücksichtigung eines allfälligen Abzugs vom Tabellenlohn gemäss <ref-ruling> (Urteil 8C_716/2012 vom 3. Mai 2013 E. 4.4 mit Hinweis; Urteil des Eidg. Versicherungsgerichts I 1/03 vom 15. April 2003 E. 5.2). Ein solcher (leidensbedingter) Abzug, soweit überhaupt gerechtfertigt, könnte maximal 15 % betragen. Daraus ergibt sich ein Invaliditätsgrad von höchstens 58 % ([1 - 0,5 x 0,85] x 100 %; zum Runden <ref-ruling>), was Anspruch auf eine halbe Rente über den 31. Dezember 2009 hinaus gibt.
7.
Bei diesem Ausgang des Verfahrens hat die Beschwerdegegnerin die Gerichtskosten zu tragen (Art. 66 Abs. 1 BGG) und der Beschwerdeführerin eine Parteientschädigung zu bezahlen (Art. 68 Abs. 2 BGG). Die Entschädigung ist nicht zu reduzieren, da das Überklagen (Antrag auf Zusprechung einer ganzen Invalidenrente) keinen Einfluss auf den prozessualen Aufwand hatte (vgl. Urteil 8C_568/2010 vom 3. Dezember 2010 E. 4.1). | Demnach erkennt das Bundesgericht:
1.
Die Beschwerde wird teilweise gutgeheissen. Der Entscheid des Sozialversicherungsgerichts des Kantons Zürich vom 5. Februar 2013 und die Verfügung der IV-Stelle des Kantons Zürich vom 19. April 2012 werden insoweit abgeändert, als die Beschwerdeführerin auch über den 31. Dezember 2009 hinaus Anspruch auf eine halbe Invalidenrente hat.
2.
Die Gerichtskosten von Fr. 800.- werden der Beschwerdegegnerin auferlegt
3.
Die Beschwerdegegnerin hat die Beschwerdeführerin für das bundesgerichtliche Verfahren mit Fr. 2'800.- zu entschädigen.
4.
Das Sozialversicherungsgericht des Kantons Zürich hat die Gerichtskosten und die Parteientschädigung für das vorangegangene Verfahren neu festzusetzen.
5.
Dieses Urteil wird den Parteien, dem Sozialversicherungsgericht des Kantons Zürich und dem Bundesamt für Sozialversicherungen schriftlich mitgeteilt.
Luzern, 12. November 2013
Im Namen der II. sozialrechtlichen Abteilung
des Schweizerischen Bundesgerichts
Der Präsident: Kernen
Der Gerichtsschreiber: Fessler | CH_BGer_009 | Federation | null | null | null | social_law | nan | ['f1fafd79-c775-46a2-80e4-d2374bc90b4c', 'a4be3937-fc46-4009-b43a-0e7f2ced278e', 'c985477b-8e83-4525-8e04-28850a2530e0', '9660cb38-fdff-41a5-9955-724e26c56ec2', 'cffa8fe1-650d-4111-bc5c-8e25fc64fc41', '90da7594-42d5-4b47-8dfa-2cc25a41c021', '391e8936-301d-4327-a143-59fec33dfe22', '4bf28569-00fb-4ddd-9083-fc2bf8f5f9cc', '44107b39-281e-4a1d-a1f5-cc753547e204', '32db605f-d28d-4cb6-b49f-cbece8bfeeda', '44107b39-281e-4a1d-a1f5-cc753547e204', '2cbb01a3-ab20-4e53-b4ec-7e6aeea3fba6', '44107b39-281e-4a1d-a1f5-cc753547e204', 'ddded7bf-303f-4658-95df-92f86b004784', 'e7660422-55e3-4bd3-89a7-9a0c62f6a57a'] | [] |
0bce43a0-90b9-4f34-b68e-9cdd9e2b4930 | 2,013 | fr | Considérant:
que, par décision du 15 janvier 2013, la Cour suprême du canton de Berne, autorité de surveillance en matière de poursuite et faillite, n'est pas entrée en matière sur la plainte formée le 4 janvier 2013 par A._ contre un avis de saisie et un calcul de minimum vital établis respectivement le 1er et le 12 novembre 2012;
que la cour cantonale a considéré que la plainte était tardive (<ref-law>) dès lors que les décisions d'avis de saisie et de calcul de minimum vital ont été retirées par le recourant le 22 novembre 2012;
que, par écritures remises à la poste le 26 janvier 2013, A._ exerce un recours au Tribunal fédéral contre cette décision;
que le recours, pour peu qu'il soit compréhensible, ne comporte pas de motivation conforme aux exigences légales (art. 42 al. 2 et 106 al. 2 LTF; <ref-ruling> consid. 1.4);
que le recours doit en conséquence être déclaré irrecevable selon la procédure simplifiée prévue à l'<ref-law>;
que les frais judiciaires doivent être mis à la charge du recourant (<ref-law>); | par ces motifs, la Juge présidant prononce:
1. Le recours est irrecevable.
2. Les frais judiciaires, arrêtés à 300 fr., sont mis à la charge du recourant.
3. Le présent arrêt est communiqué au recourant, à l'Office des poursuites du Seeland, Agence de Bienne, et à la Cour suprême du canton de Berne, Autorité de surveillance en matière de poursuite et faillite.
Lausanne, le 29 janvier 2013
Au nom de la IIe Cour de droit civil
du Tribunal fédéral suisse
La Juge présidant: Hohl
Le Greffier: Richard | CH_BGer_005 | Federation | null | null | null | civil_law | nan | ['16fef75e-e8d5-4a51-8230-a9ca3676c8a9'] | ['75488867-c001-4eb9-93b9-04264ea91f55', 'e6b06567-1236-4210-adb3-e11c26e497d5', '22939942-3c68-4663-baa5-c5e6676d24ab', '89de22cd-49c1-4db7-91b9-670239a1eb70', '6ab38922-6309-4021-83cc-56d776d7a332', '10452f23-3076-44e5-8e28-37a17ef071fd'] |
|
0bce8953-b329-404b-b2f1-247bee39f52b | 2,012 | fr | Vu:
la décision du 26 juin 2006 par laquelle le Centre social régional de Lausanne (CSR) a réclamé à M._ la restitution d'un montant de 18'000 fr. correspondant à des prestations de l'aide sociale vaudoise indûment perçues durant la période du mois d'octobre 2004 au mois d'octobre 2005,
la décision du 15 décembre 2011, annulant et remplaçant celle du 26 juin 2006, par laquelle le CSR a réitéré la demande de restitution des prestations indues et imparti à l'intéressé un nouveau délai au 15 janvier 2012 pour rembourser le montant de 18'000 fr.,
la décision du 30 mars 2012 par laquelle le Service de prévoyance et d'aide sociales du canton de Vaud (SPAS) a déclaré irrecevable pour cause de tardiveté le recours formé par M._ contre la décision du CSR du 15 décembre 2011,
le jugement du 21 septembre 2012 par lequel la Cour de droit administratif et public du Tribunal cantonal du canton de Vaud a rejeté le recours formé par l'intéressé contre la décision du SPAS du 30 mars 2012,
le recours en matière de droit public formé par M._ contre ce jugement dont il demande l'annulation,
la requête du recourant tendant à être dispensé de payer des frais judiciaires et de fournir des sûretés en garantie des dépens, | considérant:
que le jugement attaqué repose sur le droit cantonal, en particulier l'art. 77 de la loi sur la procédure administrative du 28 octobre 2008 (LPA-VD; RS/VD 173.36), selon lequel le recours administratif s'exerce dans un délai de trente jours dès notification de la décision attaquée,
qu'en conséquence, et sous réserve des cas visés à l'art. 95 let. c à e LTF, la solution retenue par l'autorité précédente ne peut être revue par le Tribunal fédéral que sous l'angle de sa conformité au droit constitutionnel, notamment à l'art 9 Cst., qui consacre l'interdiction de l'arbitraire,
qu'en outre, conformément aux exigences de motivation déduites de l'<ref-law>, le Tribunal fédéral n'examine le moyen tiré de la violation d'une norme de rang constitutionnel que si le grief a été invoqué et motivé de manière précise,
qu'ainsi seuls sont admissibles les moyens fondés sur les droits constitutionnels, dûment invoqués et motivés,
qu'en l'espèce, toutefois, le recourant n'invoque pas la violation d'une norme de rang constitutionnel,
qu'en particulier il n'allègue pas une application arbitraire du droit cantonal,
que faute de motivation satisfaisant aux exigences légales (art. 42 al. 2 et 106 al. 2 LTF), le recours doit être déclaré irrecevable (<ref-law>) et traité selon la procédure simplifiée de l'<ref-law> sans qu'il y ait lieu de procéder à un échange d'écritures,
qu'il est exceptionnellement renoncé à la perception de frais judiciaires (art. 66 al. 1, deuxième phrase, LTF), | par ces motifs, le Juge unique prononce:
1. Le recours est irrecevable.
2. Il n'est pas perçu de frais judiciaires.
3. Le présent arrêt est communiqué aux parties et à la Cour de droit administratif et public du Tribunal cantonal du canton de Vaud.
Lucerne, le 29 novembre 2012
Au nom de la Ire Cour de droit social
du Tribunal fédéral suisse
Le Juge unique: Frésard
Le Greffier: Beauverd | CH_BGer_008 | Federation | 127 | 24 | 347 | social_law | nan | [] | ['75488867-c001-4eb9-93b9-04264ea91f55', '6ab38922-6309-4021-83cc-56d776d7a332', 'e6b06567-1236-4210-adb3-e11c26e497d5'] |
0bcf1b20-2131-4d6c-94aa-7b37e514e380 | 2,005 | fr | Faits:
Faits:
A. Le 19 mars 2001, les autorités judiciaires britanniques ont adressé à l'Office fédéral de la justice une demande d'entraide pour les besoins d'une enquête pénale conduite notamment à l'encontre de A._, ressortissant britannique, soupçonné de trafic de drogue et de blanchiment d'argent. La demande tendait entre autre à la remise de la documentation relative aux comptes bancaires qui auraient pu servir au transfert du produit du trafic.
Par une ordonnance du 23 mai 2001, confirmée le 1er novembre 2002, le Juge d'instruction du canton de Vaud a séquestré le montant de 1'253'473,16 euros versé sur le compte dont A._ est le titulaire auprès de la banque B._, à Lausanne, dans le cadre d'une procédure de confiscation indépendante fondée sur l'<ref-law>.
Au cours de l'année 2003, les charges retenues contre A._ dans la procédure pénale étrangère ont été abandonnées, notamment pour vice de procédure, de sorte que la demande d'entraide est devenue sans objet.
Par ordonnance du 11 avril 2005, le Juge d'instruction du canton de Vaud a mis fin à la procédure de confiscation et levé le séquestre sur le compte de A._ auprès de la banque B._.
Au terme d'un arrêt rendu le 26 mai 2005 sur recours du Ministère public, le Tribunal d'accusation du Tribunal cantonal du canton de Vaud (ci-après: le Tribunal d'accusation ou la cour cantonale) a annulé cette décision et transmis la cause au Tribunal de police de l'arrondissement de Lausanne afin qu'il statue sur le sort des avoirs bancaires séquestrés. Il a estimé en substance que l'enquête avait révélé que les fonds séquestrés pourraient provenir d'une organisation criminelle et que la confiscation de ceux-ci pourrait se justifier au regard de l'<ref-law>.
Au terme d'un arrêt rendu le 26 mai 2005 sur recours du Ministère public, le Tribunal d'accusation du Tribunal cantonal du canton de Vaud (ci-après: le Tribunal d'accusation ou la cour cantonale) a annulé cette décision et transmis la cause au Tribunal de police de l'arrondissement de Lausanne afin qu'il statue sur le sort des avoirs bancaires séquestrés. Il a estimé en substance que l'enquête avait révélé que les fonds séquestrés pourraient provenir d'une organisation criminelle et que la confiscation de ceux-ci pourrait se justifier au regard de l'<ref-law>.
B. Agissant par la voie du recours de droit public, A._ demande au Tribunal fédéral d'annuler cet arrêt et de confirmer l'ordonnance de clôture de la procédure de confiscation rendue le 11 avril 2005 par le Juge d'instruction cantonal. Il dénonce une violation de son droit d'être entendu garanti aux art. 29 al. 2 Cst. et 6 CEDH et de la garantie d'un traitement équitable selon les art. 29 al. 1 et 32 Cst. en relation avec la présomption d'innocence.
Le Tribunal d'accusation se réfère aux considérants de son arrêt. Le Ministère public du canton de Vaud propose de déclarer le recours irrecevable, subsidiairement de le rejeter. Le Juge d'instruction du canton de Vaud a renoncé à se déterminer.
Le recourant a répliqué. | Le Tribunal fédéral considère en droit:
Le Tribunal fédéral considère en droit:
1. Le Tribunal fédéral examine d'office et librement la recevabilité des recours dont il est saisi (<ref-ruling> consid. 1 p. 59; <ref-ruling> consid. 1 p. 60, 137 consid.1 p. 140 et les arrêts cités).
1.1 Le recours est dirigé contre un arrêt rendu en dernière instance cantonale, qui annule la décision du Juge d'instruction cantonal levant le séquestre d'un compte bancaire dont le recourant est titulaire auprès de la banque B._, à Lausanne, et qui renvoie la cause au Tribunal de police de l'arrondissement de Lausanne afin que celui-ci statue au fond sur le sort des avoirs bancaires saisis. Il ne s'agit pas d'une confiscation définitive au sens des art. 58 et 59 CP, dont la violation devrait être invoquée par un pourvoi en nullité (art. 269 PPF; <ref-ruling> consid. 1 p. 131). Seule la voie du recours de droit public est dès lors ouverte en l'occurrence.
1.2 Selon l'art. 87 OJ, le recours de droit public est recevable contre les décisions préjudicielles et incidentes sur la compétence et sur les demandes de récusation, prises séparément. Ces décisions ne peuvent être attaquées ultérieurement (al. 1). Le recours de droit public est recevable contre d'autres décisions préjudicielles et incidentes prises séparément s'il peut en résulter un préjudice irréparable (al. 2). Lorsque le recours de droit public n'est pas recevable en vertu de l'alinéa 2 ou qu'il n'a pas été utilisé, les décisions préjudicielles et incidentes peuvent être attaquées avec la décision finale (al. 3).
Selon une jurisprudence constante, les décisions par lesquelles une autorité de recours annule une ordonnance de non-lieu et renvoie la cause devant l'autorité pénale de jugement sont de nature incidente et n'entraînent pas de préjudice irréparable (<ref-ruling> consid. 1a p. 253; <ref-ruling> consid. 2a p. 313; <ref-ruling> consid. b p. 181; <ref-ruling>, 326 consid. 3 p. 327/328 et les références citées). Certes, la décision attaquée a également pour effet de rétablir le séquestre ordonné par le Juge d'instruction cantonal sur les avoirs dont le recourant est titulaire auprès de la banque B._; une telle décision cause en principe un dommage irréparable à la personne privée temporairement de leur libre disposition (<ref-ruling> consid. 1 p. 131 et les arrêts cités). Le recourant aura cependant l'occasion de solliciter immédiatement la levée du séquestre auprès du Président du Tribunal de police de l'arrondissement de Lausanne, en invoquant l'incompétence de cette autorité (art. 223 al. 4, 313 et 388 du Code de procédure pénale vaudois). Si la requête devait être admise, il recouvra l'entière disposition des fonds saisis et le préjudice résultant de la décision attaquée sera éliminé. Si elle devait être rejetée, il pourra faire valoir ses griefs contre la nouvelle décision par les voies de droit cantonales éventuellement disponibles ou, le cas échéant, directement par un recours de droit public au Tribunal fédéral, sans que le caractère incident de cette décision puisse lui être opposé (cf. <ref-ruling> consid. 1 précité). Il est conforme à la règle de l'art. 87 OJ, qui tend à éviter que le Tribunal fédéral n'intervienne sur le même objet à plusieurs reprises (<ref-ruling> consid. 1.1 p. 179), d'exiger du recourant de procéder de la sorte. Cette volonté de restreindre les possibilités de recourir et de décharger le Tribunal fédéral a d'ailleurs été réaffirmée lors de la modification de l'art. 87 OJ qui soumet dorénavant l'intégralité des recours de droit public à l'exigence d'un préjudice irréparable et non seulement ceux qui étaient fondés sur l'art. 4 aCst. (cf. Message du Conseil fédéral concernant la mise en vigueur de la nouvelle Constitution fédérale et les adaptations législatives consécutives, FF 1999 p. 7160).
Selon une jurisprudence constante, les décisions par lesquelles une autorité de recours annule une ordonnance de non-lieu et renvoie la cause devant l'autorité pénale de jugement sont de nature incidente et n'entraînent pas de préjudice irréparable (<ref-ruling> consid. 1a p. 253; <ref-ruling> consid. 2a p. 313; <ref-ruling> consid. b p. 181; <ref-ruling>, 326 consid. 3 p. 327/328 et les références citées). Certes, la décision attaquée a également pour effet de rétablir le séquestre ordonné par le Juge d'instruction cantonal sur les avoirs dont le recourant est titulaire auprès de la banque B._; une telle décision cause en principe un dommage irréparable à la personne privée temporairement de leur libre disposition (<ref-ruling> consid. 1 p. 131 et les arrêts cités). Le recourant aura cependant l'occasion de solliciter immédiatement la levée du séquestre auprès du Président du Tribunal de police de l'arrondissement de Lausanne, en invoquant l'incompétence de cette autorité (art. 223 al. 4, 313 et 388 du Code de procédure pénale vaudois). Si la requête devait être admise, il recouvra l'entière disposition des fonds saisis et le préjudice résultant de la décision attaquée sera éliminé. Si elle devait être rejetée, il pourra faire valoir ses griefs contre la nouvelle décision par les voies de droit cantonales éventuellement disponibles ou, le cas échéant, directement par un recours de droit public au Tribunal fédéral, sans que le caractère incident de cette décision puisse lui être opposé (cf. <ref-ruling> consid. 1 précité). Il est conforme à la règle de l'art. 87 OJ, qui tend à éviter que le Tribunal fédéral n'intervienne sur le même objet à plusieurs reprises (<ref-ruling> consid. 1.1 p. 179), d'exiger du recourant de procéder de la sorte. Cette volonté de restreindre les possibilités de recourir et de décharger le Tribunal fédéral a d'ailleurs été réaffirmée lors de la modification de l'art. 87 OJ qui soumet dorénavant l'intégralité des recours de droit public à l'exigence d'un préjudice irréparable et non seulement ceux qui étaient fondés sur l'art. 4 aCst. (cf. Message du Conseil fédéral concernant la mise en vigueur de la nouvelle Constitution fédérale et les adaptations législatives consécutives, FF 1999 p. 7160).
2. Le recours doit par conséquent être déclaré irrecevable, aux frais du recourant qui succombe (art. 156 al. 1 OJ). Il n'y a pas lieu à l'octroi de dépens (art. 159 al. 2 OJ). | Par ces motifs, vu l'art. 36a OJ, le Tribunal fédéral prononce:
Par ces motifs, vu l'art. 36a OJ, le Tribunal fédéral prononce:
1. Le recours est irrecevable.
1. Le recours est irrecevable.
2. Un émolument judiciaire de 1'000 fr. est mis à la charge du recourant.
2. Un émolument judiciaire de 1'000 fr. est mis à la charge du recourant.
3. Le présent arrêt est communiqué en copie au mandataire du recourant, ainsi qu'au Juge d'instruction, au Ministère public et au Tribunal d'accusation du Tribunal cantonal du canton de Vaud.
Lausanne, le 21 novembre 2005
Au nom de la Ire Cour de droit public
du Tribunal fédéral suisse
Le président: Le greffier: | CH_BGer_001 | Federation | null | null | null | public_law | nan | ['0989b1a4-0f47-4656-9931-ddcf79683eb9', 'b6d94f63-bd99-43c2-819c-b77998e67d08', 'ffac988a-1ba6-4b33-8c5f-2b6ed58f1782', '777e30dd-acfb-48b1-b10c-ae740f09cdc1', 'c194384b-240f-43ba-9a87-c327a681714c', '7e9fd12b-bbb6-47eb-a8b9-ce759ec4b39f', 'f98ebcc1-b0de-4384-99af-d1b487b9e3b2', 'ffac988a-1ba6-4b33-8c5f-2b6ed58f1782', 'ffac988a-1ba6-4b33-8c5f-2b6ed58f1782', '58c9f5ba-d9f1-4656-9808-96bebb2301ed'] | ['af2af8b1-3414-4898-810f-7b0a1cb95a78', 'ddbf4d98-14f9-4ccd-ad84-42704f0249cb', '561feeae-8bdb-4e24-90f7-2c23eb5099a5'] |
0bcf35b0-4895-437d-b39d-c6544c8d53eb | 2,013 | de | Nach Einsicht
in die Beschwerde gemäss <ref-law> gegen den Beschluss vom 29. April 2013 des Obergerichts des Kantons Solothurn, das auf eine Berufung der Beschwerdeführerin gegen ein Urteil des Amtsgerichts F._ (betreffend erbrechtliche Herabsetzung/Testamentsanfechtung) nicht eingetreten ist, | in Erwägung,
dass das Obergericht erwog, nachdem die in den USA wohnende Beschwerdeführerin erfolglos zur Bezeichnung eines Zustelldomizils in der Schweiz aufgefordert und auf die Säumnisfolgen aufmerksam gemacht worden sei, gelte das erstinstanzliche Urteil als am Tag seiner Publikation im Amtsblatt (25. Januar 2013) zugestellt (Art. 140 und 141 Abs. 1 lit. c und Abs. 2 ZPO), die 10-tägige Frist zur Einreichung eines Gesuchs um Urteilsbegründung (<ref-law>) habe somit am 26. Januar begonnen und am 4. Februar geendet, das diesbezügliche Gesuch der Beschwerdeführerin sei bei der ersten Instanz erst am 8. Februar 2013 eingegangen, den Beweis der rechtzeitigen Übergabe ihres Gesuchs an die Schweizerische Post habe die Beschwerdeführerin nicht erbracht, zufolge des verspäteten Gesuchs werde ein Rechtsmittelverzicht fingiert (<ref-law>), weshalb auf die Berufung nicht einzutreten sei, woran auch der Umstand nichts ändere, dass die Vorinstanz ihr Urteil trotz verspätetem Gesuch begründet habe,
dass die Beschwerde nach <ref-law>, die sich nur gegen letztinstanzliche kantonale Entscheide richten kann (<ref-law>), zum Vornherein unzulässig ist, soweit die Beschwerdeführerin auch das erstinstanzliche Urteil anficht,
dass sodann die Beschwerde nach <ref-law> nebst einem Antrag eine Begründung zu enthalten hat, in welcher in gedrängter Form dargelegt wird, inwiefern der angefochtene Entscheid Recht (Art. 95 f. BGG) verletzt (Art. 42 Abs. 1 und 2 BGG), ansonst auf die Beschwerde nicht eingetreten wird (<ref-law>),
dass m.a.W. in der Beschwerdeschrift auf die Erwägungen des angefochtenen Entscheids einzugehen und im Einzelnen zu zeigen ist, welche Vorschriften und warum sie von der Vorinstanz verletzt worden sind (<ref-ruling> E. 1.4 S. 287),
dass auch Verfassungsrügen in der Beschwerdeschrift vorzubringen und zu begründen sind (<ref-law>), dass m.a.W. in der Beschwerdeschrift klar und detailliert anhand der Erwägungen des angefochtenen Entscheids darzulegen ist, welche verfassungsmässigen Rechte und inwiefern sie durch den kantonalen Entscheid verletzt sind (<ref-ruling> E. 3.2 S. 88 mit Hinweisen; <ref-ruling> E. 1.4 S. 287 f.),
dass die Beschwerdeführerin in ihren Eingaben an das Bundesgericht nicht rechtsgenüglich auf die entscheidenden obergerichtlichen Erwägungen eingeht,
dass sie erst recht nicht anhand dieser Erwägungen nach den gesetzlichen Anforderungen aufzeigt, inwiefern der (vorliegend allein anfechtbare) Beschluss des Obergerichts vom 29. April 2013 rechts- oder verfassungswidrig sein soll,
dass somit auf die - offensichtlich unzulässige bzw. keine hinreichende Begründung enthaltende - Beschwerde in Anwendung von Art. 108 Abs. 1 lit. a und b BGG nicht einzutreten ist,
dass die unterliegende Beschwerdeführerin kostenpflichtig wird (<ref-law>),
dass in den Fällen des <ref-law> das vereinfachte Verfahren zum Zuge kommt und der Abteilungspräsident zuständig ist, | erkennt der Präsident:
1.
Auf die Beschwerde wird nicht eingetreten.
2.
Die Gerichtskosten von Fr. 500.-- werden der Beschwerdeführerin auferlegt.
3.
Dieses Urteil wird den Parteien und dem Obergericht des Kantons Solothurn schriftlich mitgeteilt.
Lausanne, 26. Juni 2013
Im Namen der II. zivilrechtlichen Abteilung
des Schweizerischen Bundesgerichts
Der Präsident: von Werdt
Der Gerichtsschreiber: Füllemann | CH_BGer_005 | Federation | 100 | 19 | 285 | civil_law | nan | ['16fef75e-e8d5-4a51-8230-a9ca3676c8a9', '1298d694-2d15-4670-9cf4-9d692a11fdf1', '16fef75e-e8d5-4a51-8230-a9ca3676c8a9'] | ['75488867-c001-4eb9-93b9-04264ea91f55', 'e6b06567-1236-4210-adb3-e11c26e497d5', '3f3369fd-4067-4b2e-a129-a9675f22092b', '6ab38922-6309-4021-83cc-56d776d7a332', 'd229e7e2-9b68-42e8-a3f9-329fc9a7a86e', '92e21fc6-cd07-4426-9420-21985e4a980a'] |
0bd0243a-72f3-446d-b09b-e89bef9f6376 | 2,001 | fr | A.- Le 24 mars 1997, PL._, ressortissant suisse né le 5 novembre 1953, a présenté une demande de prolongation de visa en faveur de SB._, ressortissante marocaine, née le 27 août 1971, dont la carte de légitimation était échue depuis le 1er janvier 1996. Il a déclaré vivre avec elle depuis le 1er décembre 1995 et vouloir l'épouser car elle était enceinte. Le mariage a été célébré le 25 juillet 1997. Le 7 août 1998, SL._ s'est vu délivrer une autorisation de séjour à l'année, valable jusqu'au 24 juillet 1998.
Dans une lettre du 30 septembre 1997 à l'Office cantonal de la population du canton de Genève (ci-après: l'Office cantonal), PL._ a indiqué que sa femme avait quitté le domicile conjugal le 21 septembre 1997. A cette date, les époux L._ avaient rencontré M._, ressortissant marocain né le 20 juin 1966, qui prétendait entretenir des relations intimes avec SL._ depuis plus de trois ans.
Par acte du 8 octobre 1997, PL._ a déposé une demande en divorce auprès du Tribunal de première instance du canton de Genève (ci-après: le Tribunal de première instance).
Le 24 octobre 1997, SL._ a donné naissance à une fille: X._. Le 25 février 1998, PL._ a introduit une action en désaveu de paternité. Une expertise du 30 octobre 1998 a conclu que la paternité de PL._ sur X._ était pratiquement établie.
Par décision du 26 novembre 1998, l'Office cantonal a refusé de renouveler l'autorisation de séjour de SL._ en se fondant notamment sur l'art. 7 al. 2 de la loi fédérale du 26 mars 1931 sur le séjour et l'établissement des étrangers (LSEE; RS 142. 20) et imparti à l'intéressée un délai échéant le 26 février 1999 pour quitter le territoire genevois. Il a considéré que le mariage des époux L._ avait été célébré dans l'unique but de permettre à SL._ d'obtenir une autorisation de séjour et de rester sur territoire genevois.
B.- Le 8 février 2000, la Commission cantonale de recours de police des étrangers du canton de Genève (ci-après: la Commission cantonale de recours) a rejeté le recours de SL._ contre la décision de l'Office cantonal du 26 novembre 1998. Elle a considéré qu'on pouvait douter de la réalité du mariage des époux L._, mais que l'ensemble des éléments ne permettait pas de conclure à un mariage fictif. En revanche, elle a estimé que SL._ invoquait abusivement ses liens matrimoniaux pour continuer à résider sur le territoire genevois.
Par jugement du 2 mars 2000, le Tribunal de première instance a prononcé le divorce des époux L._.
C.- Agissant par la voie du recours de droit administratif, SL._ demande au Tribunal fédéral, sous suite de dépens, d'annuler la décision de la Commission cantonale de recours du 8 février 2000 et d'approuver l'octroi à elle-même d'une autorisation de séjour. Elle invoque en substance qu'elle et son mari ont réellement formé une union conjugale, qu'elle ne commet aucun abus de droit en faisant "valoir ses droits élémentaires dans le cadre de la procédure de divorce" et que son renvoi de Suisse contreviendrait à l'art. 8 CEDH.
La Commission cantonale de recours a expressément renoncé à formuler des observations. L'Office cantonal conclut au rejet du recours. L'Office fédéral des étrangers propose de rejeter le recours.
D.- Par ordonnance du 14 août 2000, le Président de la IIe Cour de droit public a admis la demande d'effet suspensif présentée pas SL._.
E.- Le 6 octobre 2000, la Cour de justice du canton de Genève (ci-après: la Cour de justice) a annulé le jugement susmentionné du 2 mars 2000. | Considérant en droit :
1.- Le Tribunal fédéral examine d'office et librement la recevabilité des recours qui lui sont soumis (<ref-ruling> consid. 1a p. 499).
a) Selon l'art. 100 al. 1 lettre b ch. 3 OJ, le recours de droit administratif n'est pas recevable en matière de police des étrangers contre l'octroi ou le refus d'autorisations auxquelles le droit fédéral ne confère pas un droit.
D'après l'art. 4 LSEE, les autorités compétentes statuent librement, dans le cadre des prescriptions légales et des traités avec l'étranger, sur l'octroi ou le refus d'autorisations de séjour ou d'établissement. En principe, l'étranger n'a pas droit à l'autorisation de séjour. Ainsi, le recours de droit administratif est irrecevable, à moins que ne puisse être invoquée une disposition particulière du droit fédéral ou d'un traité, accordant le droit à la délivrance d'une telle autorisation (<ref-ruling> consid. 1a p. 83).
aa) D'après l'art. 7 al. 1 LSEE, le conjoint étranger d'un ressortissant suisse a droit à l'octroi et à la prolongation de l'autorisation de séjour. Selon la jurisprudence, pour juger de la recevabilité du recours de droit administratif, seule est déterminante la question de savoir si un mariage au sens formel existe (<ref-ruling> consid. 2b p. 291). Dès lors, quand le divorce est définitif et exécutoire déjà au moment du dépôt du recours de droit administratif, celui-ci est irrecevable. Il en va de même lorsque le divorce devient définitif et exécutoire pendant la procédure de recours ouverte devant le Tribunal fédéral, car cette autorité examine la recevabilité du recours au vu des circonstances existant au moment où elle statue (<ref-ruling> consid. 1f p. 262; <ref-ruling> consid. 2b p. 148; RDAT 1994 I 55 133 consid. 3).
La recourante est mariée avec un Suisse. Le Tribunal de première instance a certes prononcé le divorce des époux L._ le 2 mars 2000, mais ce jugement n'était pas définitif et exécutoire le 4 juillet 2000, quand l'intéressée a formé le présent recours. En outre, ce jugement a été annulé par la Cour de justice le 6 octobre 2000, soit durant la procédure devant l'autorité de céans. Le recours est donc recevable au regard de la disposition précitée, le point de savoir s'il faut prolonger l'autorisation de séjour de l'intéressée relevant du fond (<ref-ruling> consid. 2b p. 291).
bb) Un étranger peut, selon les circonstances, se prévaloir du droit au respect de sa vie privée et familiale garanti par l'art. 8 CEDH pour s'opposer à l'éventuelle séparation de sa famille et obtenir ainsi une autorisation de séjour.
Encore faut-il pour pouvoir invoquer l'art. 8 CEDH que la relation entre l'étranger et une personne de sa famille ayant le droit de résider durablement en Suisse (en principe nationalité suisse ou autorisation d'établissement) soit étroite et effective (<ref-ruling> consid. 1b p. 364).
D'après la jurisprudence, les relations familiales qui peuvent fonder, en vertu de l'art. 8 CEDH, un droit à une autorisation de police des étrangers sont avant tout les rapports entre époux ainsi qu'entre parents et enfants mineurs vivant ensemble (<ref-ruling> consid. 1d p. 261).
La recourante vit avec sa fille de nationalité suisse et il n'est pas contesté qu'elles entretiennent une relation étroite et effective. Dès lors, le recours est aussi recevable au regard de l'art. 8 CEDH.
b) Au surplus, déposé en temps utile et dans les formes prescrites par la loi, le présent recours est en principe recevable en vertu des art. 97 ss OJ.
2.- D'après l'art. 104 OJ, le recours de droit administratif peut être formé pour violation du droit fédéral, y compris l'excès et l'abus du pouvoir d'appréciation (lettre a) ainsi que pour constatation inexacte ou incomplète des faits pertinents, sous réserve de l'art. 105 al. 2 OJ, (lettre b). Le Tribunal fédéral vérifie d'office l'application du droit fédéral, qui englobe notamment les droits constitutionnels des citoyens (<ref-ruling> consid. 1 p. 519; <ref-ruling> consid. 3 p. 388), sans être lié par les motifs invoqués par les parties (art. 114 al. 1 in fine OJ). En revanche, lorsque le recours est dirigé, comme en l'espèce, contre la décision d'une autorité judiciaire, le Tribunal fédéral est lié par les faits constatés dans cette décision, sauf s'ils sont manifestement inexacts ou incomplets ou s'ils ont été établis au mépris de règles essentielles de procédure (art. 105 al. 2 OJ). La possibilité de faire valoir des faits nouveaux ou de nouveaux moyens de preuve est dès lors très restreinte.
Seules sont admissibles les preuves que l'instance inférieure aurait dû retenir d'office et dont le défaut d'administration constitue une violation de règles essentielles de procédure (<ref-ruling> consid. 3a p. 421; <ref-ruling> consid. 1c p. 99). En outre, le Tribunal fédéral ne peut pas revoir l'opportunité de la décision entreprise, le droit fédéral ne prévoyant pas un tel examen en la matière (art. 104 lettre c ch. 3 OJ).
La recourante invoque pour la première fois l'état de santé de sa fille et produit un certificat médical du 3 juillet 2000 attestant que X._ "est porteuse d'une affection médicale sous forme de bronchite asthmatiforme". Ce document précise que ladite affection débute à la suite des infections virales banales ou après un court séjour au bord de la mer. Il ajoute que X._ a dû recevoir un traitement bronchodilatateur, pratiquement systématiquement, à chaque retour du Maroc. Il s'agit d'un fait et d'un moyen de preuve nouveaux que l'autorité de céans ne peut pas prendre en considération en vertu de l'art. 105 al. 2 OJ. Au demeurant, l'intéressée aurait déjà pu se prévaloir de l'état de santé de sa fille devant la Commission cantonale de recours.
Le 8 février 2000, elle a en effet déclaré devant l'autorité intimée qu'elle était allée deux fois au Maroc avec X._. Rien ne l'empêchait de faire établir un certificat médical attestant les problèmes de santé de sa fille durant la procédure de recours cantonale.
3.- a) Selon l'art. 7 al. 1 LSEE, le conjoint étranger d'un ressortissant suisse a droit à l'octroi et à la prolongation de l'autorisation de séjour; après un séjour régulier et ininterrompu de cinq ans, il a droit à l'autorisation d'établissement; ce droit s'éteint lorsqu'il existe un motif d'expulsion. Quant à l'art. 7 al. 2 LSEE, il prévoit que le conjoint étranger d'un ressortissant suisse n'a pas droit à l'octroi ou à la prolongation de l'autorisation de séjour lorsque le mariage a été contracté dans le but d'éluder les dispositions sur le séjour et l'établissement des étrangers et notamment celles sur la limitation du nombre des étrangers.
D'après la jurisprudence, le fait d'invoquer l'art. 7 al. 1 LSEE peut être constitutif d'un abus de droit en l'absence même d'un mariage contracté dans le but d'éluder les dispositions sur le séjour et l'établissement des étrangers, au sens de l'art. 7 al. 2 LSEE, (ATF <ref-ruling> consid. 4a p. 103).
b) La preuve directe que les époux se sont mariés non pas pour fonder une véritable communauté conjugale, mais seulement dans le but d'éluder les dispositions de la législation sur le séjour et l'établissement des étrangers, ne peut être aisément apportée, comme en matière de mariages dits de nationalité (cf. <ref-ruling>); les autorités doivent donc se fonder sur des indices. La grande différence d'âge entre les époux, l'existence d'une interdiction d'entrée en Suisse prononcée contre le conjoint étranger, le risque de renvoi de Suisse du conjoint étranger - parce que son autorisation de séjour n'a pas été prolongée ou que sa demande d'asile a été rejetée -, l'absence de vie commune des époux ou le fait que la vie commune a été de courte durée, constituent des indices que les époux n'ont pas la volonté de créer une véritable union conjugale durable. Il en va de même lorsqu'une somme d'argent a été convenue en échange du mariage. A l'inverse, la constitution d'une véritable communauté conjugale ne saurait être déduite du seul fait que les époux ont vécu ensemble pendant un certain temps et ont entretenu des relations intimes, car un tel comportement peut aussi avoir été adopté dans l'unique but de tromper les autorités (<ref-ruling> consid. 2b p. 295; <ref-ruling> consid. 2b p. 3, 97 consid. 3b p. 101/102; Peter Kottusch, Scheinehen aus fremdenpolizeilicher Sicht, ZBl 84/1983 p. 425, 432 ss; Susanne Diekmann, Familienrechtliche Probleme sogenannter Scheinehen im deutschen Recht unter Einbeziehung des österreichischen und schweizerischen Zivilrechts, Francfort-sur-le-Main 1991, p. 174 ss.).
En outre, pour que l'art. 7 al. 2 LSEE soit applicable, il ne suffit pas que le mariage ait été contracté dans le but de permettre au conjoint étranger de séjourner régulièrement en Suisse; encore faut-il que la communauté conjugale n'ait pas été réellement voulue. En d'autres termes, les motifs du mariage ne sont pas décisifs dès l'instant où le mariage et la communauté de vie sont réellement voulus par les époux (ATF <ref-ruling> consid. 3b et 3c p. 102).
c) Il y a abus de droit notamment lorsqu'une institution juridique est utilisée à l'encontre de son but pour réaliser des intérêts que cette institution juridique ne veut pas protéger (ATF <ref-ruling> consid. 4 p. 103 et les référen- ces citées). L'existence d'un éventuel abus de droit doit être appréciée dans chaque cas particulier et avec retenue, seul l'abus de droit manifeste pouvant être pris en considération (ATF <ref-ruling> consid. 4a p. 103).
L'existence d'un abus de droit découlant du fait de se prévaloir de l'art. 7 al. 1 LSEE ne peut en particulier être simplement déduit de ce que les époux ne vivent plus ensemble, puisque le législateur a volontairement renoncé à faire dépendre le droit à une autorisation de séjour de la vie commune (cf. ATF <ref-ruling> consid. 3 p. 149 ss). Le législateur voulait en effet éviter qu'un étranger ne soit livré à l'arbitraire de son conjoint suisse. En particulier, il n'est pas admissible qu'un étranger se fasse renvoyer du seul fait que son conjoint suisse obtient la séparation effective ou juridique du couple. Il ne faut pas non plus que le conjoint étranger, par peur d'un renvoi, soit empêché de demander lui-même la séparation au juge (ATF <ref-ruling> consid. 3c p. 150). Pour admettre l'existence d'un abus de droit, il ne suffit pas non plus qu'une procédure de divorce soit entamée; le droit à l'octroi ou à la prolongation d'une autorisation de séjour subsiste en effet tant que le divorce n'a pas été prononcé, car les droits du conjoint étranger ne doivent pas être compromis dans le cadre d'une telle procédure. Enfin, on ne saurait uniquement reprocher à des époux de vivre séparés et de ne pas envisager le divorce. Toutefois, il y a abus de droit lorsque le conjoint étranger invoque un mariage n'existant plus que formellement dans le seul but d'obtenir une autorisation de séjour, car ce but n'est pas protégé par l'art. 7 al. 1 LSEE (ATF <ref-ruling> consid. 4a p. 103/104).
4.- Les époux L._ ont cohabité un certain temps et ils ont même eu un enfant ensemble. Toutefois, d'autres éléments du dossier retiennent également l'attention.
Les époux L._ ont quelque dix-huit ans de différence, ce qui n'est pas négligeable. Au moment de son mariage, la recourante n'avait plus de titre de séjour valable et elle vivait irrégulièrement en Suisse. Une fois mariés, les époux L._ ont cohabité moins de trois mois et ils n'ont pas repris la vie commune. PL._ a du reste intenté une action en divorce environ deux mois et demi après son mariage.
La recourante, pour sa part, a accusé son mari de brutalité.
Par ailleurs, après avoir quitté le domicile conjugal, elle a hébergé M._, un étudiant marocain qui, par plusieurs déclarations et actions, a fait naître le doute sur la nature des sentiments qu'il a pour elle. En outre, les différentes déclarations des époux L._ et de M._ sont émaillées de contradictions. L'intéressée semble d'ailleurs avoir mené de front deux relations, l'une avec son mari et l'autre avec M._, qui n'aurait pas pu la faire venir en Suisse s'il l'avait épousée, puisqu'il avait le statut d'étudiant étranger. On peut donc se demander si la recourante n'a pas contracté mariage dans le but d'éluder les dispositions sur le séjour et l'établissement des étrangers ou, à défaut, si elle ne se prévaut pas abusivement d'un mariage qui n'existe plus que formellement pour obtenir la prolongation de son autorisation de séjour. Il n'est cependant pas nécessaire de trancher ces questions. En effet, le recours doit de toute façon être admis.
5.- a) La recourante se réclame de l'art. 8 (par. 1) CEDH. Le droit au respect de la vie privée et familiale garanti par la disposition précitée n'est pas absolu. Une ingérence dans l'exercice de ce droit est possible selon l'art. 8 par. 2 CEDH, pour autant que cette ingérence soit prévue par la loi et qu'elle constitue une mesure qui, dans une société démocratique, est nécessaire à la sécurité nationale, à la sûreté publique, au bien-être économique du pays, à la défense de l'ordre et à la prévention des infractions pénales, à la protection de la santé ou de la morale, ou à la protection des droits et libertés d'autrui. La question de savoir si, dans un cas d'espèce, les autorités de police des étrangers sont tenues d'accorder une autorisation de séjour fondée sur l'art. 8 CEDH doit être résolue sur la base d'une pesée de tous les intérêts privés et publics en présence (<ref-ruling> consid. 2 p. 5/6; <ref-ruling> consid. 3c p. 5, 22 consid. 4a p. 25). Dans le cas présent, il convient d'examiner en particulier si l'on peut attendre de X._ qu'elle suive sa mère au Maroc.
b) La recourante vit avec sa fille de nationalité suisse. PL._ n'aurait vu sa fille que deux fois et aurait finalement renoncé à exercer son droit de visite. Par conséquent, X._ ne connaît pratiquement pas son père et n'a pas de contacts avec lui. Quant aux relations qu'elle entretient avec les autres enfants de son père, en particulier avec sa demi-soeur, elles ne sont pas décisives au regard de la jurisprudence rappelée ci-dessus (cf. consid. 1a/bb). En principe, on ne saurait considérer que X._ est à ce point intégrée en Suisse que le respect de sa vie privée l'empêcherait de suivre sa mère au Maroc, compte tenu de son âge qui devrait d'ailleurs lui permettre de s'adapter à un nouvel environnement (<ref-ruling> consid. 3b et 3c p. 297/298). Il convient cependant de prendre en considération les particularités du cas d'espèce. Interrogée sur les possibilités que X._ aurait de résider au Maroc, l'Ambassade du Maroc a répondu, le 26 mars 1999, qu'en cas de divorce des époux L._, il faudrait déposer en sa faveur une demande d'autorisation de séjour avec sa mère après confirmation du lien maternel et de la non-opposition du père. Au demeurant, ladite ambassade ne pouvait pas se prononcer sur la décision relative à l'octroi d'un titre de séjour, qui était du ressort exclusif des services de police marocains. La recourante redoute d'ailleurs les difficultés administratives, scolaires et même professionnelles que sa fille pourrait rencontrer au Maroc. La réponse précitée de l'Ambassade du Maroc ne donne pas de garantie quant à la possibilité pour X._ de résider durablement au Maroc. La situation est d'autant plus aléatoire que l'octroi d'un titre de séjour en sa faveur apparaît subordonné à l'accord de son père, qui n'est pas d'emblée acquis. Ainsi, il n'est pas établi que la relation - seule déterminante en l'espèce - entre la recourante et sa fille puisse être vécue au Maroc. La Commission cantonale de recours aurait dû éclaircir ces questions. Le dossier ne contient d'ailleurs pas d'éléments suffisants pour effectuer la pesée des intérêts en présence qu'exige l'art. 8 CEDH. Ce n'est qu'après un complément d'instruction que cette pesée des intérêts en présence pourra être faite.
6.- Vu ce qui précède, le recours doit être admis et la décision attaquée annulée.
La cause doit être renvoyée à la Commission cantonale de recours pour complément d'instruction et nouvelle décision (art. 114 al. 2 OJ).
Bien qu'il succombe, le canton de Genève n'a pas à supporter les frais judiciaires (art. 156 al. 2 OJ).
La recourante a droit à des dépens (art. 159 al. 1 OJ). | Par ces motifs,
le Tribunal fédéral :
1. Admet le recours et annule la décision prise le 8 février 2000 par la Commission cantonale de recours de police des étrangers du canton de Genève.
2. Renvoie la cause à la Commission cantonale de recours de police des étrangers du canton de Genève pour complément d'instruction et nouvelle décision.
3. Dit qu'il n'est pas perçu d'émolument judiciaire.
4. Met à la charge du canton de Genève une indemnité de 2'000 fr. à verser à la recourante à titre de dépens.
5. Communique le présent arrêt en copie au mandataire de la recourante, à l'Office cantonal de la population et à la Commission cantonale de recours de police des étrangers du canton de Genève, ainsi qu'à l'Office fédéral des étrangers.
_
Lausanne, le 9 janvier 2001 DAC/elo
Au nom de la IIe Cour de droit public
du TRIBUNAL FEDERAL SUISSE:
Le Président,
La Greffière, | CH_BGer_002 | Federation | null | null | null | public_law | nan | ['7c4288c4-bfd2-4f65-bc3d-75625e3e6ce1', 'ed7bf79d-4607-49b0-9fb9-1f0bb2ba97d7', '913165c7-4523-4896-9373-abeffe5c09d4', 'fd2cc24c-78e5-48c2-8f84-f6fbe89cbeb1', '77b06a8b-377f-439e-8fc9-176f0901ec26', '913165c7-4523-4896-9373-abeffe5c09d4', '6d2f3af2-1da3-46dd-bc74-21e67f1ec5ec', 'fd2cc24c-78e5-48c2-8f84-f6fbe89cbeb1', 'e135f22a-8caf-4f9b-835d-d6bf1d0c28b7', 'c90d1c93-b786-45d5-9481-ea6fec8776d8', 'aa354977-c5a0-417f-a2c9-d6d777d3718e', '4b274c6f-47a6-4173-a15e-be49646a4527', '4b274c6f-47a6-4173-a15e-be49646a4527', 'be0d29ef-bb88-4b7f-a6ed-932b4a957e43', '1197637b-f8aa-4e16-9cad-42e97ce7f574', '36a81d2a-cdb6-40f8-b014-976a0bf171da', '4b274c6f-47a6-4173-a15e-be49646a4527', '4b274c6f-47a6-4173-a15e-be49646a4527', '4b274c6f-47a6-4173-a15e-be49646a4527', '77b06a8b-377f-439e-8fc9-176f0901ec26', '77b06a8b-377f-439e-8fc9-176f0901ec26', '4b274c6f-47a6-4173-a15e-be49646a4527', '23c6a5bc-e3bf-4b05-abc2-f8177e866025', 'de49ff49-ed3b-4b13-80be-92ddb8e0e999', '1197637b-f8aa-4e16-9cad-42e97ce7f574'] | [] |
0bd03a7f-20cc-44fb-b8ea-a4a15d145b62 | 2,012 | fr | Faits:
A. A._, né en 1949, et dame A._, née en 1962, se sont mariés le 30 juin 1990 à Cologny.
Deux enfants sont issus de cette union: B._, née le 9 juillet [recte: juin] 2000, et C._, né le 14 août 2003.
B. Le 8 décembre 2010, l'épouse a requis des mesures protectrices de l'union conjugale.
B.a Lors de l'audience de mesures protectrices de l'union conjugale du 27 janvier 2011, les époux sont convenus des modalités de leur séparation, à l'exception de la question de l'entretien. La mère s'est vu attribuer la garde sur les deux enfants et la jouissance du domicile conjugal. Le Président du Tribunal d'arrondissement de La Côte a ratifié séance tenante leur convention pour valoir prononcé de mesures protectrices de l'union conjugale.
Par prononcé de mesures protectrices de l'union conjugale d'extrême urgence du 9 février 2011, le Président du Tribunal d'arrondissement a alloué à l'épouse et aux enfants une contribution d'entretien mensuelle de 5'500 fr., allocations familiales dues en sus, dès le 1er décembre 2010, à charge de l'époux.
Par ordonnance de mesures protectrices de l'union conjugale du 21 avril 2011, le Président du Tribunal d'arrondissement de La Côte a astreint le mari à contribuer à l'entretien de son épouse et de ses enfants par le versement d'une pension mensuelle de 6'780 fr., allocations familiales dues en sus, du 1er décembre 2010 au 28 février 2011, puis, dès le 1er mars 2011, par le versement d'une contribution d'entretien mensuelle de 7'100 fr.
B.b Statuant le 21 juin 2011 sur appel de l'époux, le Juge délégué de la Cour d'appel civile du Tribunal cantonal vaudois (ci-après: le Juge délégué) a rejeté l'appel et confirmé le prononcé du Président du Tribunal d'arrondissement. L'arrêt complet a été expédié aux parties le 27 juillet 2011.
C. Par acte du 1er septembre 2011, l'époux exerce un recours en matière civile au Tribunal fédéral. Il conclut à la réforme de cet arrêt, en ce sens qu'il est astreint à contribuer à l'entretien de son épouse et de ses enfants par le versement d'une pension mensuelle de 5'500 fr. depuis le 1er décembre 2010, allocations familiales dues en sus, et sous déduction des sommes déjà versées à l'épouse à ce titre. Subsidiairement, il conclut au renvoi de la cause à l'autorité précédente et plus subsidiairement encore, il sollicite d'être autorisé à "prouver par toutes voies de droit les faits allégués dans le présent recours". A l'appui de ses conclusions, le recourant se plaint d'arbitraire (art. 9 Cst.), notamment dans l'appréciation des preuves. A titre préalable, le recourant requiert l'octroi de l'effet suspensif au recours.
Invitées à se déterminer sur le recours, l'épouse a conclu à son rejet et l'autorité cantonale a renvoyé aux considérants de son arrêt.
D. Suite aux déterminations de l'épouse et de l'autorité cantonale, qui ont respectivement conclu au rejet de la requête d'effet suspensif et déclaré s'en remettre à justice, la Présidente de la IIe Cour de droit civil a, par ordonnance du 13 octobre 2011, admis la requête d'effet suspensif s'agissant des aliments dus jusqu'au mois de septembre 2011 et rejeté la requête pour les sommes dues depuis cette date. | Considérant en droit:
1. La décision de mesures protectrices de l'union conjugale (<ref-law>) est une décision en matière civile au sens de l'<ref-law>; elle est finale selon l'<ref-law> (<ref-ruling> consid. 4 p. 395 s.). Comme le litige porte sur le montant de la contribution d'entretien en faveur des enfants et de l'épouse, le recours a pour objet une affaire pécuniaire, dont la valeur litigieuse atteint 30'000 fr. (art. 51 al. 1 let. a et al. 4, 74 al. 1 let. b LTF). Il a par ailleurs été déposé par une partie ayant succombé devant l'autorité précédente (<ref-law>), dans le délai (art. 46 al. 2 et 100 al. 1 LTF) et dans la forme (<ref-law>) prévus par la loi, contre une décision prise sur recours par un tribunal supérieur statuant en dernière instance cantonale (art. 75 al. 1 et 2 LTF). Le recours en matière civile est en principe recevable de ce chef.
2. 2.1 Dès lors que les mesures protectrices de l'union conjugale sont considérées comme des mesures provisionnelles au sens de l'<ref-law> (<ref-ruling> consid. 5 p. 396), seule peut être invoquée à leur encontre la violation de droits constitutionnels. Le Tribunal fédéral n'examine de tels griefs que s'ils ont été invoqués et motivés conformément au principe d'allégation ("Rügeprinzip", <ref-law>), à savoir expressément soulevés et exposés de manière claire et détaillée (<ref-ruling> consid. 1.4 p. 287).
Une décision ne peut être qualifiée d'arbitraire (art. 9 Cst.) que si elle est manifestement insoutenable, méconnaît gravement une norme ou un principe juridique clair et indiscuté, ou heurte de manière choquante le sentiment de la justice et de l'équité; il ne suffit pas qu'une autre solution paraisse concevable, voire préférable; pour que cette décision soit annulée, encore faut-il qu'elle se révèle arbitraire non seulement dans ses motifs, mais aussi dans son résultat (<ref-ruling> consid. 3.1 p. 153 et les réf. citées). Partant, le recourant qui se plaint d'arbitraire (art. 9 Cst.) ne peut se borner à critiquer la décision attaquée comme il le ferait en instance d'appel, où l'autorité de recours jouit d'une libre cognition; il ne peut, en particulier, se contenter d'opposer sa thèse à celle de l'autorité cantonale (<ref-ruling> consid. 3 p. 352, arrêt 5A_99/2011 du 22 septembre 2011 consid. 2.1).
2.2 Les mesures protectrices de l'union conjugale sont ordonnées à la suite d'une procédure sommaire, avec administration restreinte des moyens de preuve et limitation du degré de la preuve à la simple vraisemblance (<ref-ruling> consid. 2b/bb p. 478). Le point de savoir si le degré de vraisemblance requis par le droit fédéral est atteint dans le cas particulier ressortit à l'appréciation des preuves (<ref-ruling> consid. 5 p. 327; arrêt 5A_535/2009 du 13 octobre 2009 consid. 3.2). Dans ce domaine, le Tribunal fédéral se montre réservé, vu le large pouvoir qu'il reconnaît en la matière aux autorités cantonales (<ref-ruling> consid. 4b p. 40; <ref-ruling> consid. 1b p. 30 et les références). Cette retenue est d'autant plus grande puisque le juge n'examine la cause que d'une manière sommaire et provisoire (<ref-ruling> consid. 3.3 p. 325). Il n'y a arbitraire (art. 9 Cst.) en matière d'appréciation des preuves que lorsque le juge ne prend pas en compte, sans raison sérieuse, un élément de preuve propre à modifier la décision, lorsqu'il se trompe manifestement sur son sens et sa portée ou encore lorsque, en se fondant sur les éléments recueillis, il en tire des constatations insoutenables (<ref-ruling> consid. 4.3 p. 62; <ref-ruling> consid. 2.1 p. 9; <ref-ruling> consid. 1b p. 30). L'autorité procède d'une manière non arbitraire à une appréciation anticipée des preuves qui lui sont encore proposées lorsqu'elle a la certitude que ces dernières ne pourraient l'amener à modifier son opinion (<ref-ruling> consid. 3 p. 157; <ref-ruling> consid. 2.1 p. 428 s.; <ref-ruling> consid. 6c/cc in fine p. 135; <ref-ruling> consid. 4a p. 211).
Les faits et moyens de preuve nouveaux sont prohibés, à moins de résulter de la décision de l'autorité précédente (<ref-law>; <ref-ruling> consid. 5.2.4 p. 229; <ref-ruling> consid. 2.1 p. 344).
3. Pour revoir la contribution d'entretien due par le mari, le Juge délégué a d'abord établi la situation des parties, sur la base de l'état de fait de l'ordonnance du Président du Tribunal d'arrondissement. Il a constaté que l'épouse n'exerçait pas d'activité professionnelle hors du foyer, de sorte qu'elle ne réalise aucun revenu. Ses charges mensuelles incompressibles, comprenant les besoins des deux enfants du couple dont elle a la garde, se montent à 3'108 fr. 85, à savoir 2'350 fr. de minima vitaux de base (1'350 fr. pour l'épouse + 600 fr. pour la fille + 400 fr. pour le fils), 558 fr. 85 d'assurance-maladie pour elle-même et les enfants, ainsi que 200 fr. pour les frais de transport. S'agissant du père, l'autorité précédente a retenu que celui-ci exerce une activité salariée et perçoit à ce titre un salaire annuel net de 157'713 fr. Il reçoit également une rente vieillesse du Royaume-Uni s'élevant à 1'500 GBP par an, ce qui correspond à un revenu de 187 fr. 50 par mois après conversion des livres sterling en francs suisse au taux de 1,5. Son loyer mensuel se monte à 2'000 fr., mais lorsqu'il a quitté le domicile conjugal en décembre 2010, il a provisoirement, jusqu'au 28 février 2011, logé dans des "appartements-hôtels" dont le coût mensuel était de 2'480 fr. En outre, le Juge délégué a retenu que le père paie 171 fr. 65 d'assurance-maladie, son employeur prenant en charge 290 fr. sur le montant de la prime de 461 fr. 65. Le juge cantonal a enfin retenu des frais de transport à hauteur de 300 fr. et des frais de repas hors du domicile pour 400 fr. Au total, l'autorité précédente a admis que les charges mensuelles du père se montaient à 4'701 fr. 65 du 1er décembre 2010 au 28 février 2011 et à 4'221 fr. 65 depuis le 1er mars 2011. Statuant ensuite sur les griefs d'appel du père, le Juge délégué les a tous rejetés, tant en ce qui concerne l'établissement de son revenu et de ses charges, que ceux tendant à l'imputation d'un revenu hypothétique à son épouse et à la suppression des frais de transport de celle-ci et des enfants. L'autorité cantonale a aussi débouté le père de sa conclusion relative à la compensation des pensions dues avec les montants déjà versés. Le Juge délégué a donc confirmé l'ordonnance du Président du Tribunal d'arrondissement. Pour l'essentiel, le père critique dans le présent recours les mêmes points que ceux qu'il a soulevés en appel.
4. Le recourant soutient dans un premier grief que le Juge délégué a fait preuve d'arbitraire (art. 9 Cst.) dans la détermination de son revenu et de ses charges. Il se plaint de ce que le juge d'appel n'a pas tenu compte de son revenu net effectif après déduction des charges sociales et salariales, ainsi que fiscales, en dépit des pièces produites. S'agissant de ses charges, il fait grief au Juge délégué d'avoir, en premier lieu, retenu un montant très inférieur à la réalité à titre d'assurance-maladie et, en second lieu, refusé de prendre en considération le remboursement des intérêts d'un prêt à la consommation contracté dans l'intérêt de la famille.
4.1 Le recourant estime avoir fait la démonstration que, à compter du 1er janvier 2011, son revenu mensuel net a été réduit de 47 fr. 20 en raison d'une augmentation équivalente de ses déductions sociales et salariales. Il considère que le Juge délégué devait impérativement reconnaître le principe de la déduction et prendre cet élément de fait en compte dans la fixation de la contribution d'entretien.
Pour sa part, le Juge délégué a estimé que la baisse de 47 fr. 20 du salaire mensuel net du père consistait en une réduction minime non susceptible de remettre en cause le montant de la contribution d'entretien fixée par le premier juge. L'intimée partage l'avis de l'autorité cantonale au vu des revenus de son époux. Cependant, elle soutient principalement que la baisse de salaire alléguée par le père en instance d'appel doit être écartée en tant qu'il s'agit d'un fait nouveau irrecevable au sens de l'<ref-law>.
La procédure de mesures protectrices de l'union conjugale a été introduite en 2010, mais la décision de première instance a été rendue et communiquée aux parties en 2011, à savoir postérieurement à l'entrée en vigueur, le 1er janvier 2011, du Code de procédure civile fédéral du 19 décembre 2008 (ci-après: CPC; RS 272). En conséquence, la procédure d'appel est soumise au nouveau droit de procédure (<ref-law>; <ref-ruling> consid. 1 p. 129 s.). Aux termes de l'<ref-law>, les parties ne peuvent pas invoquer de faits nouveaux en appel (art. 308 ss. CPC), sous réserve de remplir les conditions cumulatives prévues par cette disposition. Ainsi que le Juge délégué l'a relevé dans son arrêt, la doctrine est divisée sur le point de savoir si des faits et moyens de preuves nouveaux peuvent être introduits en appel, dans le cadre de mesures protectrices de l'union conjugale où la maxime inquisitoire s'applique, alors que les conditions de l'<ref-law> ne sont pas réalisées. En considérant, à l'instar d'une partie de la doctrine, que l'introduction de novas est soumise au régime de l'<ref-law> également lorsque la maxime inquisitoire s'applique, partant en reprochant au père de ne pas avoir allégué la diminution de son salaire, effective dès le 1er janvier 2011, devant le Président du tribunal puisqu'il en a eu connaissance au cours de la procédure de première instance, le Juge délégué n'a pas rendu une décision manifestement insoutenable et inique. Quoi qu'il en soit, il ne suffit pas qu'une autre solution paraisse concevable, voire préférable; pour qu'une décision soit annulée, encore faut-il qu'elle se révèle arbitraire dans son résultat (cf. supra consid. 2.1). Or la diminution alléguée de 47 fr. 20 du revenu net, si elle devait être prise en considération, n'aurait aucune incidence sur le montant de la contribution d'entretien due par le père (cf. infra consid. 7 in fine). Ce grief doit donc être rejeté.
4.2 S'agissant des impôts, le recourant reproche à la cour cantonale de n'avoir pas tenu compte du fait qu'il se trouve dans une situation comparable à un contribuable imposé à la source, son employeur prélevant directement 2'305 fr. 18 par mois qu'il reverse à l'Administration fiscale cantonale vaudoise. Il soutient ainsi que la non-prise en considération de sa charge fiscale est arbitraire, n'ayant pas la possibilité de s'opposer à ce prélèvement mensuel. Il affirme que son salaire net effectivement perçu doit servir de base de calcul de son minimum vital.
Le Juge délégué a constaté que le certificat de salaire mentionne un revenu net ne comprenant pas la déduction fiscale figurant sur les décomptes de salaire et que le père n'est pas imposé à la source; au surplus, une taxation doit encore intervenir. L'autorité précédente a en définitive confirmé le raisonnement du premier juge selon lequel la charge fiscale ne devait pas être prise en considération à défaut de taxation séparée. Pour sa part, l'intimée se réfère au raisonnement du premier juge, spécialement en tant qu'il a refusé de déduire l'impôt du revenu du débirentier pour calculer la contribution d'entretien parce que les impôts que les parties paieront à l'issue de la procédure dépendront de la contribution d'entretien.
Conformément à la jurisprudence, les impôts ne sont pris en considération dans le calcul de la contribution d'entretien que lorsque les conditions financières sont favorables. Dans les situations financières modestes, où le revenu des époux ne suffit pas à couvrir les besoins minimaux de deux ménages, la charge fiscale du débirentier ne doit en principe pas être prise en compte dans le calcul de son minimum vital du droit de la famille (<ref-ruling> consid. 4a/bb p. 259; <ref-ruling> consid. 2a/bb p. 292; <ref-ruling> consid. 1a/aa p. 356). Ce principe s'applique aussi aux mesures protectrices de l'union conjugale (arrêts 5A_511/2010 du 4 février 2011 consid. 2.2.3; 5A_383/2007 du 9 novembre 2007, consid. 2), mais il ne saurait toutefois valoir lorsque le débirentier est imposé à la source, dès lors que le montant de cet impôt est déduit de son salaire sans qu'il puisse s'y opposer. Une telle solution s'impose dans la mesure où, en matière de droit des poursuites et de calcul du minimum vital selon l'<ref-law> - lequel doit dans tous les cas être préservé (<ref-ruling> consid. 2-10) - le calcul du montant saisissable d'un débiteur imposé à la source doit tenir compte du salaire qu'il perçoit effectivement (<ref-ruling>; arrêt 7B.221/2003 du 17 novembre 2003 consid. 3.4).
Une retenue fiscale pour l'année en cours étant directement opérée par l'employeur sur le revenu mensuel versé au père, celui-ci se trouve, de fait, dans une situation analogue au contribuable imposé à la source, ne pouvant s'opposer à ce prélèvement. Le revenu qu'il perçoit effectivement tient ainsi compte de la déduction "fiscale". Par ailleurs, dans le cas d'espèce, les revenus du père (10'837 fr. 60, déduction fiscale de 2'305 fr. 18 comprise) sont largement suffisants pour couvrir les besoins minimaux des deux ménages (3'108 fr. 85 + 4'221 fr. 65 au maximum), en sorte que la situation favorable conduit à tenir compte des impôts du débirentier dans le calcul de son minimum vital, étant précisé que le mari supporte l'entier de la charge fiscale des époux, la mère n'ayant pas d'activité hors du foyer. Enfin, les parties ne remettent pas en cause le montant mensuel affecté au paiement des impôts, à savoir 2'305 fr. 18. En l'état, le refus de prendre en compte les impôts du père dans la détermination de son minimum vital au sens du droit de la famille est insoutenable, s'agissant d'une retenue qui lui est imposée, dans le cadre d'une situation financière aisée permettant de couvrir les besoins minimaux des deux ménages. Le recours doit être admis sur ce point; le salaire mensuel déterminant du recourant, retenue fiscale prise en considération, s'élève ainsi à 10'837 fr. 60 (157'713 fr. / 12 mois = 13'142 fr. 75 - 2'305 fr. 18 = 10'837 fr. 57). Il s'ensuit que la contribution d'entretien due à l'épouse et aux enfants doit être calculée en tenant compte du revenu mensuel total perçu par le recourant, à savoir à 11'025 fr. 10, comprenant le salaire qu'il tire de son activité lucrative en Suisse (10'837 fr. 60) et la rente vieillesse versée par le Royaume-Uni (187 fr. 50).
4.3 En ce qui concerne sa prime d'assurance-maladie, le recourant fait valoir que seul un montant de 171 fr. 65 a été retenu alors qu'il affirme payer 461 fr. 65. Il soutient que la participation versée par son employeur, d'un montant de 290 fr. par mois, a été comptabilisée deux fois, la première, dans son revenu net, la participation ayant été additionnée au salaire mensuel et la seconde, dans le poste de charge relatif à son assurance-maladie, la prime mensuelle ayant été réduite à hauteur de la participation de l'employeur.
Le Juge délégué a relevé que l'employeur du père prend en charge une partie de la prime d'assurance-maladie de celui-ci et que ce montant ne devait pas entrer dans le calcul du minimum vital. Il a alors confirmé sur ce point l'arrêt du premier juge. L'intimée approuve le raisonnement des juges cantonaux et ajoute que le père ne saurait se plaindre d'arbitraire alors que non seulement sa prime d'assurance-maladie obligatoire, mais aussi la complémentaire ont été prises en considération dans ses charges.
Il ressort des constatations de l'arrêt attaqué et des décomptes de salaire versés au dossier de la cause que le revenu brut déterminant utilisé pour le calcul du minimum vital du débirentier, 157'713 fr. par an, soit 13'142 fr. 75 par mois sur 12 mois, comprend la participation de l'employeur à l'assurance-maladie de 290 fr. par mois. En ne retenant, à l'instar du premier juge, qu'un montant de 171 fr. 65 (461 fr. 65 - 290 fr.) pour l'assurance-maladie du père, le juge précédent a effectivement pris en compte deux fois la participation de l'employeur. Soit la participation de 290 fr. est additionnée aux revenus et l'employé paie l'entier de sa prime d'assurance-maladie, soit l'on ne tient pas compte dans le revenu de la participation de l'employeur mais la prime à la charge de l'employé est directement réduite de la participation patronale. Le raisonnement du Juge délégué consistant à additionner la participation au revenu et également à la déduire de la prime d'assurance-maladie est insoutenable. Le grief est bien fondé et l'arrêt doit être réformé sur ce point, en ce sens que les charges du père, hors impôts, se montent à 4'991 fr. 65 pour la période du 1er décembre 2010 au 28 février 2011 (4'701 fr. 65 + 290 fr.) et à 4'511 fr. 65 dès le 1er mars 2011 (4'221 fr. 65 + 290 fr.).
4.4 Le recourant reproche aussi au Juge délégué d'avoir fait abstraction dans l'établissement de ses charges du paiement des intérêts et de l'amortissement du prêt à la consommation souscrit par les parties durant le mariage et la vie commune, dont il doit être présumé qu'il a été destiné aux besoins de la famille. Son épouse n'ayant pas contesté l'usage présumé qui a été fait de ce prêt, il estime inique d'exclure totalement le montant de 1'496 fr. de ses charges mensuelles.
L'autorité précédente a constaté que les pièces produites à ce sujet montraient que le prêt litigieux correspond à un crédit personnel contracté par l'époux seulement. Ignorant au surplus tout de ce prêt à la consommation et de l'usage qui en a été fait, elle a refusé d'admettre qu'il s'agissait d'une dépense contractée d'entente entre les conjoints pour l'entretien commun et elle a confirmé la décision du Président du Tribunal d'arrondissement n'en tenant pas compte dans les charges du débirentier. Dans sa réponse, l'intimée rappelle que son époux figure seul au titre de preneur de crédit et que c'est au débirentier de prouver que le prêt a été conclu dans l'intérêt de la famille et dans un but d'entretien de celle-ci.
Aux termes de l'<ref-law>, chaque partie doit, si la loi ne prescrit le contraire, prouver les faits qu'elle allègue pour en déduire son droit. Pour tout le domaine du droit civil fédéral, la loi réglemente non seulement la répartition du fardeau de la preuve mais aussi les conséquences de l'absence de preuve (<ref-ruling> consid. 2a p. 290). Le juge enfreint en particulier l'<ref-law> s'il tient pour exactes les allégations non prouvées d'une partie, nonobstant leur contestation par l'autre (<ref-ruling> consid. 5.4 p. 601; <ref-ruling> consid. 2a p. 290; <ref-ruling> consid. 6a/aa p. 144). En matière de mesures protectrices de l'union conjugale, cette disposition n'est toutefois pas directement applicable car les faits allégués doivent être rendus simplement vraisemblables (cf. supra consid. 2.2; <ref-ruling> consid. 4b p. 260; <ref-ruling> consid. 3 p. 377; arrêt 5A_710/2009 du 22 février 2010 consid. 2.3). Dans le cadre d'un recours soumis à l'<ref-law>, le recourant doit ainsi se plaindre d'arbitraire (art. 9 Cst.), en relation avec l'application de l'<ref-law>.
En l'espèce, le recourant se limite dans son recours à affirmer qu'il s'agit d'un prêt conclu et utilisé pour les besoins de la famille, auquel sa belle-mère et le mari de celle-ci ont donné leur accord. Le père ne rend cependant vraisemblable aucune de ses allégations et renvoie à l'adverse partie le fardeau de la preuve du contraire. Ce faisant, le recourant substitue sa propre version à celle de l'autorité précédente excluant ce prêt des charges incompressibles du père; il n'indique nullement en quoi l'appréciation du Juge délégué serait arbitraire, ni ne critique les constatations de l'arrêt attaqué selon lesquelles le prêt est un crédit personnel contracté par le père uniquement. Le grief est ainsi mal fondé, autant qu'il est recevable (<ref-law>, cf. supra consid. 2.1).
5. Dans un deuxième grief, le recourant reproche au Juge délégué d'avoir occulté de manière arbitraire, la capacité hypothétique de gain de son épouse. Il estime que celle-ci doit exercer une activité professionnelle, au moins à temps partiel, son épouse étant diplômée d'une école d'art, ayant travaillé entre 1995 et 1999 en qualité de secrétaire dans diverses organisations et entreprises et ayant encore effectué un stage en 2003, à savoir postérieurement à la naissance de la fille des parties. Le recourant considère donc que la formation de son épouse, l'état de santé de celle-ci et la charge effective de garde des enfants scolarisés lui permettent de travailler. A tout le moins, il affirme que son épouse peut percevoir des indemnités de chômage de transition vers un retour à l'emploi. Il considère ainsi que le Juge délégué devait imputer un revenu hypothétique à son épouse.
Le Juge délégué a relevé qu'il n'était pas contesté que la mère, âgée de 49 ans, s'était toujours consacrée à la prise en charge des enfants encore en bas âge et du domicile conjugal. Ainsi, il a jugé qu'il ne pouvait être attendu de l'épouse qu'elle retrouve un emploi à court terme. De même, elle ne pouvait prétendre à des indemnités de chômage, n'étant pas à même de reprendre une activité lucrative, faute de disponibilité suffisante. L'intimée adhère, en substance, au raisonnement du Juge délégué.
5.1 L'<ref-law> demeure la cause de l'obligation d'entretien réciproque des époux durant la séparation sous le régime des mesures protectrices de l'union conjugale (<ref-ruling> consid. 3.2 p. 541 s.). Le juge doit ensuite prendre en considération qu'en cas de suspension de la vie commune (art. 175 s. CC), le but de l'<ref-law>, soit l'entretien convenable de la famille, impose à chacun des époux le devoir de participer, selon ses facultés, notamment par la reprise ou l'augmentation de son activité lucrative, aux frais supplémentaires qu'engendre la vie séparée. Il s'agit d'examiner, dans chaque cas concret, si et dans quelle mesure on peut exiger du conjoint qu'il ait une activité lucrative, compte tenu de son âge, de son état de santé, de sa formation et, le cas échéant, du temps plus ou moins long durant lequel il a été éloigné de la vie professionnelle (<ref-ruling> consid. 5 p. 17; 301 consid. 3a p. 302). L'autorité peut prendre en considération un revenu hypothétique pour inciter la personne à réaliser le revenu qu'elle est en mesure de se procurer et dont on peut raisonnablement attendre d'elle qu'elle l'obtienne afin de remplir ses obligations (<ref-ruling> consid. 4a p. 5; <ref-ruling> consid. 1b p. 17). Selon la jurisprudence, on ne peut cependant plus exiger d'un époux qu'il se réintègre professionnellement ou augmente son taux d'activité au-delà de 45 ans, mais cette règle n'est pas stricte et la limite d'âge tend à être portée à 50 ans (<ref-ruling> consid. 4.2.2.2 p. 108 s. avec les références citées). Par ailleurs, on ne peut en principe pas exiger d'un époux la prise ou la reprise d'une activité lucrative à un taux de 50% avant que le plus jeune des enfants dont il a la garde n'ait atteint l'âge de 10 ans révolus, et de 100 % avant qu'il n'ait atteint l'âge de 16 ans révolus (<ref-ruling> consid. 4.2.2.2 p. 109; <ref-ruling> consid. 3c p. 10). Ces lignes directrices ne sont toutefois pas des règles strictes; leur application dépend des circonstances du cas concret (arrêts 5A_618/2011 du 12 décembre 2011 consid. 5.2; 5A_241/2010 du 9 novembre 2010 consid. 5.4.3). Le juge du fait tient compte de ces principes dans l'exercice du large pouvoir d'appréciation qui est le sien (<ref-ruling> consid. 4.2.2.2 p. 109; <ref-ruling> consid. 4 p. 580).
5.2 En l'espèce, le recourant se borne à affirmer que son épouse peut travailler, au minimum pendant les heures d'école des enfants; ce faisant, il ne démontre pas l'arbitraire du raisonnement attaqué. Cela étant, la mère, bien qu'elle ait une formation et soit en bonne santé, ne peut se voir reconnaître une capacité de gain, même partielle, compte tenu en particulier de son âge - elle a 49 ans -, de son absence du marché du travail depuis douze ans - sous réserve d'un stage effectué il y a neuf ans - et de la charge d'éducation des deux enfants âgés de 8 et 11 ans. L'appréciation du Juge délégué est ainsi conforme à la jurisprudence en matière de (re-)prise d'une activité lucrative (cf. supra consid. 5.1) et partant, à tout le moins exempte d'arbitraire. Quant aux indemnités du chômage, pour autant que la critique du recourant soit motivée à suffisance de droit (<ref-law>; cf. supra consid. 2.1), elle doit d'emblée être rejetée. Compte tenu de ce qui précède, la mère ne remplit pas les conditions légales pour y prétendre, dès lors qu'elle n'est pas apte au placement au sens de la loi fédérale du 25 juin 1982 sur l'assurance-chômage obligatoire et l'indemnité en cas d'insolvabilité (art. 15 et 16 LACI; RS 837). Il s'ensuit qu'on ne saurait lui imputer un revenu hypothétique sur cette base. Le moyen doit être rejeté dans la mesure de sa recevabilité.
6. Enfin, le recourant soutient que l'autorité précédente a fait preuve d'arbitraire en ne tenant pas compte de "sommes d'ores et déjà versées [...] au titre de contribution d'entretien de la famille". qui devaient être déduites des contributions d'entretien auxquelles il a été astreint en faveur de son épouse et de ses enfants. Il allègue avoir contribué à l'entretien de sa famille par anticipation, soit directement, soit par le paiement de factures la concernant. Il fait valoir que c'est au total une somme de 22'569 fr. 80 qui doit être portée en déduction des contributions d'entretien de sa famille.
L'autorité précédente a retenu pour sa part que les pièces produites ne permettaient pas d'établir les montants qui seraient inclus dans les pensions mises à la charge du père et ceux qui en seraient exclus, le décompte produit ayant été établi par le recourant lui-même. Le juge cantonal relève en outre qu'il ne saurait y avoir compensation qu'avec l'accord de la créancière d'aliments en vertu de l'<ref-law>, un accord faisant défaut en l'espèce. Quant à l'intimée, elle estime que ces montants ont été versés avant la séparation, en qualité "d'époux pourvoyeur" et qu'il ne s'agit donc pas de contributions d'entretien servies par anticipation. Cela étant, elle confirme s'opposer à toute compensation au sens de l'<ref-law>.
En l'espèce, le recourant se limite à affirmer que les montants payés l'ont été à titre de contributions d'entretien anticipées, partant que ces montants doivent être imputés de ce qu'il doit verser à titre de contributions d'entretien depuis le 1er décembre 2010. Ce faisant, le débirentier ne s'en prend nullement au raisonnement du juge précédent qui motive son refus de tenir compte des montants allégués en raison de leur destination seulement alléguée et non prouvée, d'une part, et de l'absence de consentement de la mère, d'autre part, l'<ref-law> prohibant l'extinction par compensation d'une créance d'aliments contre la volonté du créancier. La critique étant appellatoire, le moyen est irrecevable (<ref-law>; cf. supra consid. 2.1).
7. S'agissant d'un recours contre une décision de mesures protectrices de l'union conjugale (<ref-law>; cf. supra consid. 2), il n'y a pas lieu de trancher en l'espèce la question de la possibilité d'octroyer une contribution d'entretien globale pour l'épouse et les enfants, en l'absence de grief invoqué et motivé par le recourant sur ce point (<ref-law>).
Au vu des éléments du dossier et des conclusions du recourant, la cour de céans dispose de tous les éléments nécessaires pour recalculer la contribution d'entretien globale due à l'épouse et aux enfants, partant pour statuer, de sorte que l'arrêt attaqué sera réformé (<ref-law>). Le solde disponible mensuel des époux s'élevait à 2'924 fr. 60 pour la période du 1er décembre 2010 au 28 février 2011 (11'025 fr. 10 [revenu de la famille] - 3'108 fr. 85 [minimum vital de l'épouse et des enfants] - 4'991 fr. 65 [minimum vital du mari, cf. supra consid. 4.3 in fine]) et s'élève à 3'404 fr. 60 depuis le 1er mars 2011 (11'025 fr. 10 [revenu de la famille] - 3'108 fr. 85 [minimum vital de l'épouse et des enfants] - 4'511 fr. 65 [minimum vital du père, cf. supra consid. 4.3 in fine]). Compte tenu de la répartition du disponible à raison de 2/3 pour l'épouse et les enfants, 1/3 pour le débirentier - que les parties ne critiquent d'ailleurs pas - et de la couverture du déficit de la mère, celle-ci a droit à une contribution d'entretien mensuelle pour elle-même et les enfants à charge du recourant de 5'058 fr. 60 pour les mois de décembre 2010, janvier et février 2011 (1'949 fr. 75 [2/3 de 2'924 fr. 60] + 3'108 fr. 85 [couverture du déficit]), puis de 5'378 fr. 60 (2'269 fr. 75 [2/3 de 2'924 fr. 60] + 3'108 fr. 85 [couverture du déficit]), dès le 1er mars 2011.
Cela étant, le Tribunal fédéral est lié par les conclusions prises devant lui (<ref-law>; <ref-ruling> consid. 1.4 p. 140); en l'espèce celles prises par le père tendant à ce qu'il soit astreint à contribuer à l'entretien des siens par le versement d'une pension mensuelle de 5'500 fr., dès le 1er décembre 2010, allocations familiales non comprises. Le montant des conclusions du débirentier étant supérieur à la contribution d'entretien minimale à laquelle peuvent prétendre l'épouse et les enfants, la réduction de l'obligation d'entretien du père ne saurait aller au-delà de ce que celui-ci est disposé à verser.
8. Vu ce qui précède, le recourant obtient gain de cause sur la question de l'établissement de son revenu et de ses charges déterminants pour le calcul du minimum vital, les autres griefs étant écartés. Le recours doit donc être partiellement admis, l'arrêt attaqué annulé en tant qu'il concerne le montant de la contribution d'entretien. Il est réformé en ce sens que le père est condamné à verser, à titre de contribution d'entretien pour son épouse et ses enfants, la somme de 5'500 fr. par mois, allocations familiales non comprises, dès le 1er décembre 2010. Pour le surplus, le recours est rejeté dans la mesure de sa recevabilité. Au vu du sort de la procédure, il convient de partager les frais judiciaires et de les mettre par moitié à la charge de chacune des parties (<ref-law>), les dépens de celles-ci devant par ailleurs être compensés (<ref-law>). Il appartiendra à l'autorité cantonale de statuer à nouveau sur les frais et dépens de la procédure cantonale (<ref-law>). | Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce:
1. Le recours est partiellement admis, l'arrêt attaqué est réformé en ce sens que le montant de la contribution d'entretien due par le recourant à son épouse et à ses enfants dès le 1er décembre 2010 est fixé à 5'500 fr. par mois, allocations familiales en sus. Le recours est rejeté pour le surplus dans la mesure où il est recevable.
2. Les frais judiciaires, arrêtés à 2'500 fr., sont mis par moitié à la charge de chacune des parties.
3. Les dépens sont compensés.
4. La cause est renvoyée à l'autorité cantonale pour nouvelle décision sur les frais et dépens de la procédure cantonale.
5. Le présent arrêt est communiqué aux parties et au Juge délégué de la Cour d'appel civile du Tribunal cantonal du canton de Vaud.
Lausanne, le 31 janvier 2012
Au nom de la IIe Cour de droit civil
du Tribunal fédéral suisse
La Présidente: Hohl
La Greffière: Carlin | CH_BGer_005 | Federation | null | null | null | civil_law | nan | ['7aad27fa-4c27-45c8-8e63-523c9b2dcbe1', '7aad27fa-4c27-45c8-8e63-523c9b2dcbe1', '16fef75e-e8d5-4a51-8230-a9ca3676c8a9', 'a1aebd5b-5a02-4049-a05d-3d262356f0c3', '44e4fd90-af4f-49c0-8509-66a8b5b5bc70', '9bce7c24-c20b-41c5-98ec-a5a698bd4485', 'd72ef3c5-cfe2-45c0-bc92-1421365a479a', '9660cb38-fdff-41a5-9955-724e26c56ec2', 'df9ed313-bd6d-454b-9762-b5bf7256ca8b', 'd72ef3c5-cfe2-45c0-bc92-1421365a479a', '54df6482-97d7-47eb-afb1-1ccb9369cb89', 'c985477b-8e83-4525-8e04-28850a2530e0', 'df9ed313-bd6d-454b-9762-b5bf7256ca8b', 'd991fde9-c16b-40f2-a5fb-87f09a165a76', '38d0e144-c308-484e-97c5-f4b83c6cc061', 'd4264be0-13ed-4b6f-8050-c6e60b71055e', '7eca9b06-8e9b-43ef-aa6b-aea13f7b045e', '7db62f72-ee62-4164-b72d-9b76bb4e06a9', 'd2cf4735-c68f-4c61-bdab-d140632ab542', 'eb8e9bef-5d2a-4abe-9aa6-f68a3f5c196e', '14a2fcd2-da52-417e-b2db-1488d162800c', '99e97ed6-503b-485c-aa15-1aa1580a943a', 'd01866f3-c17b-41a5-93df-aacc2eea2ed1', 'b505b717-6640-4d6a-a4d4-9b15cded41da', '84175b8f-d3a2-4830-9268-92259d78eebf', 'b08ba608-6e92-4489-9b49-56bd76cd6950', '84175b8f-d3a2-4830-9268-92259d78eebf', 'ba7c16f8-ba5f-4a6c-84c2-c2d679874b7e', 'e039d64b-c540-44e0-ae92-028c9107aecc', '8372da4f-dc88-48ad-a54b-3e96d6202c58', 'aa1a95d0-7bc7-43b1-9abd-34ea50cd4f05', 'a4e3b77c-206c-4a7d-864e-6a61304bbc28', '004755f9-bf7d-4e44-8925-45c4187d830b', 'e37d8eb8-c528-44df-b3b2-19507b7286be', '836d779f-1fc5-4e52-a17e-8b13d91efaf1', '836d779f-1fc5-4e52-a17e-8b13d91efaf1', '50caafd7-b4c6-4835-9c77-ac2d8bf62586', '836d779f-1fc5-4e52-a17e-8b13d91efaf1', '081268d9-d22d-43d2-b189-60b4d849ccf5', 'fe8a76b3-8b0f-4f27-a277-2d887140e7ab'] | ['75488867-c001-4eb9-93b9-04264ea91f55', '92e21fc6-cd07-4426-9420-21985e4a980a', '0671c3a0-7575-4b8a-acae-46315869092c', 'fd3f1dd4-81dd-482c-940d-91c71e29fee8', 'e6b06567-1236-4210-adb3-e11c26e497d5', '3f3369fd-4067-4b2e-a129-a9675f22092b', '22939942-3c68-4663-baa5-c5e6676d24ab', '89de22cd-49c1-4db7-91b9-670239a1eb70', 'e471493b-7d96-4f78-8369-7b3fb8418e74', '6ab38922-6309-4021-83cc-56d776d7a332', '10452f23-3076-44e5-8e28-37a17ef071fd', '83fa99cf-24f4-434e-8b62-bb3e53480836', 'd229e7e2-9b68-42e8-a3f9-329fc9a7a86e', '7148876a-f26f-4346-9d2c-4731c827da4d', '89e314c7-7926-4df2-aa9e-12fdcca58e86'] |
0bd03c6c-6eac-45b9-9083-e24a56f73d2a | 2,011 | fr | Faits:
A. La rive sud du lac de Neuchâtel ("Grande Cariçaie") figure sur différents inventaires fédéraux, sur celui des paysages, sites et monuments naturels depuis 1983, sur celui des réserves d'oiseaux d'eau et de migrateurs d'importance internationale et nationale depuis 1991, sur celui des zones alluviales d'importance nationale depuis 1992, sur celui des bas-marais d'importance nationale depuis 1994 et sur celui des sites marécageux d'une beauté particulière et d'importance nationale depuis 1996.
Depuis les années vingt (1920) jusqu'au début des années soixante (1960), des chalets de vacances ont été érigés par des personnes physiques au long de cette rive, sur le domaine des Etats de Vaud et de Fribourg, au bénéfice de "droits de superficie" (DDP) ou d'autorisations à bien plaire. Des plans d'extension cantonaux (PEC) et autres mesures ont ensuite été adoptés. Ces PEC prévoyaient des zones de protection des zones naturelles. Dans le périmètre de ces dernières, des zones de pavillons pour les chalets précités, soit des zones à bâtir adoptées avant l'entrée en vigueur de la loi fédérale du 22 juin 1979 sur l'aménagement du territoire (LAT; RS 700), ont été légalisées.
Les Conseils d'Etat de Fribourg et de Vaud ont conclu les 1er et 9 juin 1982 un "accord sur la protection de la rive sud du lac de Neuchâtel et des rives du lac de Morat", fondé sur un plan directeur proprement dit et sur un catalogue de mesures annexées. Cet accord (ci-après: le plan directeur de 1982) vise des buts variés (protection des zones naturelles, des eaux et des forêts, lutte contre l'érosion, gestion des circulations et des résidences secondaires notamment) et énonce de nombreuses mesures pour leur mise en oeuvre. L'annexe I prévoit notamment que la protection légale des zones naturelles de la rive sud du lac de Neuchâtel devra être assurée par leur affectation en zones protégées, selon les moyens définis par les législations cantonales. Par ailleurs, les baux des résidences secondaires sises dans les zones naturelles ne seront pas renouvelés à échéance. Le plan directeur de 1982 prévoit ainsi la suppression progressive, au fur et à mesure de la durée des autorisations d'utilisation du terrain public, de tous les chalets sis dans les zones naturelles.
B. Le Département cantonal vaudois de la sécurité et de l'environnement (ci-après: le Département cantonal) a mis à l'enquête publique, du 10 novembre au 11 décembre 2000, un projet de décision de classement (plan et règlement) des réserves naturelles de la rive sud du lac de Neuchâtel. Plus de 15'000 oppositions et remarques ont été enregistrées. Un projet de classement, respectivement de modification de décision de classement, de la réserve naturelle de Chevroux a été mis simultanément à l'enquête publique. Il a suscité plus de 5'000 oppositions et remarques.
Les 4 octobre 2001 et 25 mars 2002, le Département cantonal a levé les oppositions et rendu une "décision de classement des réserves naturelles de la rive sud du lac de Neuchâtel (communes d'Yverdon, Cheseaux-Noréaz, Yvonand, Chabrey, Champmartin et Cudrefin)". Le 4 octobre 2001 également, le département a rendu une "décision de classement de la réserve naturelle de Chevroux".
C. Les 15 octobre 2001 et 8 avril 2002, l'Association intercantonale des Trois-Lacs (ci-après: Aqua Nostra) a recouru au Département cantonal de l'intérieur contre les décisions précitées du Département cantonal relatives au classement des réserves naturelles de la rive sud du lac de Neuchâtel ainsi qu'au classement de la réserve naturelle de Chevroux. Le recours a été rejeté le 30 octobre 2008.
Aqua Nostra a porté sa cause devant le Tribunal cantonal du canton de Vaud (ci-après: le Tribunal cantonal), qui, par arrêt du 30 juillet 2010, a rejeté le recours, dans la mesure de sa recevabilité, et confirmé la décision du Département cantonal de l'intérieur du 30 octobre 2008.
D. Agissant par la voie du recours en matière de droit public, Aqua Nostra demande au Tribunal fédéral de réformer l'arrêt du Tribunal cantonal du 30 juillet 2010 en ce sens que le plan de classement des réserves naturelles de la rive sud du lac de Neuchâtel et la modification du plan de classement de la réserve naturelle de Chevroux sont annulés. Subsidiairement, elle conclut à ce que l'arrêt attaqué soit annulé et le dossier de la cause renvoyé à l'autorité cantonale pour complément d'instruction et nouvelle décision. La recourante se plaint d'une mauvaise application du droit fédéral de l'aménagement du territoire et de la protection de l'environnement ainsi que d'une violation de son droit d'être entendue.
Le Tribunal cantonal s'en remet à l'appréciation du Tribunal fédéral quant à la recevabilité du recours et conclut à son rejet en se référant aux considérants de son arrêt. Le Service juridique et législatif du canton de Vaud, au nom du Département cantonal de la sécurité et de l'environnement ainsi que du Département de l'intérieur, renonce à déposer une réponse au recours. L'Association suisse pour la protection des oiseaux, Pro Natura Suisse, WWF Suisse, Pro Natura Vaud et WWF Vaud concluent à l'irrecevabilité du recours, subsidiairement à son rejet. Invité à se déterminer, l'Office fédéral de l'environnement estime que la décision de classement ne consacre pas de violation du droit fédéral de l'environnement. Les parties ont fait valoir leurs observations sur les déterminations de l'Office fédéral de l'environnement.
Par ordonnance du 18 octobre 2010, le Juge présidant de la Ire Cour de droit public a rejeté la requête d'effet suspensif de la recourante. | Considérant en droit:
1. Le recours est dirigé contre un arrêt rendu en dernière instance cantonale confirmant un plan de classement, soit un plan d'affectation au sens des art. 14 ss LAT. Il est dès lors en principe recevable comme recours en matière de droit public selon les <ref-law> et 34 al. 1 LAT, aucune des exceptions prévues à l'<ref-law> n'étant réalisée (cf. <ref-ruling> consid. 1.1 p. 24).
2. 2.1 En vertu de l'<ref-law>, peut former un recours en matière de droit public quiconque est particulièrement atteint par la décision attaquée (let. b) et a un intérêt digne de protection à son annulation ou à sa modification (let. c). En matière de plans d'affectation, le recourant doit faire valoir la violation de dispositions qui tendent non seulement à la sauvegarde des intérêts de la collectivité mais aussi, si ce n'est principalement, à la protection de ses propres intérêts (<ref-ruling> consid. 4 p. 379); il doit en outre être personnellement touché par les effets prétendument illicites de la décision attaquée. Le droit de recours n'est ainsi reconnu en règle générale qu'au propriétaire d'un bien-fonds, pour se plaindre que la mise en vigueur du plan porte atteinte à ses droits constitutionnels en réduisant à néant ou en modifiant la portée de règles destinées notamment à protéger ses intérêts, ou en restreignant l'utilisation de son bien (cf. <ref-ruling> consid. 1.3.1 p. 252).
Une association a qualité pour recourir à titre personnel lorsqu'elle remplit les conditions posées par l'<ref-law>. De même, conformément à la jurisprudence, sans être elle-même touchée par la décision entreprise, une association peut être admise à agir par la voie du recours en matière de droit public - nommé alors recours corporatif ou égoïste - pour autant qu'elle ait pour but statutaire la défense des intérêts de ses membres, que ces intérêts soient communs à la majorité ou au moins à un grand nombre d'entre eux et, enfin, que chacun de ceux-ci ait qualité pour s'en prévaloir à titre individuel (<ref-ruling> consid. 2.6.4 p. 46 s.; <ref-ruling> consid. 2.3.3 p. 519; <ref-ruling> consid. 1.2.1 p. 30; <ref-ruling> consid. 2d/aa et les arrêts cités).
Enfin, il incombe au recourant d'alléguer, sous peine d'irrecevabilité du recours, les faits qu'il considère comme propres à fonder sa qualité pour recourir, lorsqu'ils ne ressortent pas de façon évidente de la décision attaquée ou du dossier (<ref-ruling> consid. 1b p. 175 et l'arrêt cité; <ref-ruling> consid. 1 p. 229; <ref-ruling> consid. 2 in fine p. 508 et les références).
2.2 La recourante allègue qu'elle a pour but l'intérêt de ses membres, qu'un grand nombre d'entre eux est touché par l'arrêt attaqué et dispose de la qualité pour agir individuellement. Elle renvoie à un arrêt du Tribunal cantonal du 9 janvier 2004, repris dans la décision entreprise, qui avait admis sa qualité pour recourir dans la présente cause. Les intimés contestent ce point, faisant valoir que l'intervention de la recourante est une action populaire et que celle-ci n'a pas démontré que la majorité de ses membres avait la qualité pour recourir chacun individuellement.
Il ressort des statuts d'Aqua Nostra que celle-ci a pour but de grouper les riverains et usagers du lac de Neuchâtel et de promouvoir la représentation et la défense de leurs intérêts auprès des autorités communales, régionales, cantonales et fédérales (art. 2). L'association se compose notamment de membres actifs, lesquels sont riverains du lac de Neuchâtel ou entretiennent avec la région des rapports ou des liens directs tels que notamment propriété de biens-fond, exercice d'une activité liée principalement ou accessoirement au tourisme ou aux loisirs nautiques ou intérêt marqué pour la sauvegarde de la région (art. 5). La recourante n'établit pas que la majorité de ses membres, ou du moins un grand nombre d'entre eux, serait propriétaire de chalets situés dans le périmètre régi par le plan critiqué. Or, si le Tribunal fédéral examine librement la recevabilité des recours qui lui sont soumis (<ref-ruling> consid. 1 p. 43 et la jurisprudence citée), le recourant ne peut toutefois se contenter de prétendre qu'il a la qualité pour recourir surtout lorsque, comme dans le cas particulier, celle-ci n'est pas évidente. Sur la base des éléments figurant au dossier, il est douteux que la majorité des membres d'Aqua Nostra soit légitimée à agir et, par conséquent, que la qualité pour recourir puisse être reconnue à cette dernière. Cette question peut toutefois rester indécise en l'espèce, puisque le recours s'avère de toute façon infondé et doit être rejeté au fond.
3. Dans un grief qu'il convient d'examiner en premier lieu, la recourante se plaint d'une violation de son droit d'être entendue. Elle reproche au Tribunal cantonal d'avoir refusé de faire produire les données scientifiques ayant permis d'établir les inventaires fédéraux sur lesquels se fondent les plans litigieux et de mettre en oeuvre une expertise ayant pour objet d'examiner le bien-fondé de la délimitation des périmètres de protection et des mesures contraignantes régissant les différents secteurs concernés. Dans ces conditions, elle n'aurait pas pu bénéficier d'un procès équitable.
3.1 Le droit d'être entendu comprend le droit pour l'intéressé de prendre connaissance du dossier, de s'exprimer sur les éléments pertinents avant qu'une décision ne soit prise touchant sa situation juridique, de produire des preuves pertinentes, d'obtenir qu'il soit donné suite à ses offres de preuves pertinentes, de participer à l'administration des preuves essentielles ou à tout le moins de s'exprimer sur son résultat, lorsque cela est de nature à influer sur la décision à rendre (<ref-ruling> consid. 2.2 p. 504/505; <ref-ruling> consid. 2b p. 56; <ref-ruling> consid. 2a/aa p. 16 et les arrêts cités).
L'autorité de décision peut donc se livrer à une appréciation anticipée de la pertinence du fait à prouver et de l'utilité du moyen de preuve offert et, sur cette base, refuser de l'administrer. Ce refus ne viole le droit d'être entendu que si l'appréciation à laquelle elle a ainsi procédé est entachée d'arbitraire (<ref-ruling> consid. 3 p. 157 et les arrêts cités). Le Tribunal fédéral n'entre dès lors en matière que si cette appréciation se révèle insoutenable, en contradiction manifeste avec la situation effective, ou si elle a été adoptée sans motifs objectifs et en violation d'un droit certain, ce qu'il appartient au recourant de démontrer par une argumentation qui réponde aux exigences des art. 42 al. 2 et 106 al. 2 LTF (cf. <ref-ruling> consid. 3 p. 351 s.; <ref-ruling> consid de 1.4.2 p. 254 et les références).
3.2 En l'espèce, la cour cantonale a refusé de donner suite aux diverses requêtes d'instruction de la recourante. Elle a relevé que l'adoption des inventaires fédéraux reposait sur des connaissances scientifiques très étendues, dont une part importante était disponible sur le site de l'Office fédéral de l'environnement. Il n'était d'ailleurs pas contesté que la Grande Cariçaie constituait un paysage et un site marécageux d'importance nationale et les données scientifiques étaient nombreuses et aisément accessibles, notamment par voie électronique, de sorte qu'il apparaissait superflu d'ordonner une nouvelle expertise. Surtout, le dossier comportait un rapport au sens de l'art. 47 de l'ordonnance du 28 juin 2000 sur l'aménagement du territoire (OAT; RS 700.1) et ce document n'était pas lacunaire au point de nécessiter un complément, voire une nouvelle enquête. Enfin, la recourante se bornait à formuler des remarques d'ordre général, sans porter sa critique sur des points précis, ce qui aurait peut-être pu justifier, pour autant qu'elles soient étayées, des compléments d'instruction. L'approche globale adoptée par la recourante amenait ainsi la cour cantonale à retenir que le dossier dont elle disposait était complet et lui permettait de statuer.
La recourante n'explique pas en quoi le raisonnement précité du Tribunal cantonal serait arbitraire. Elle se contente d'affirmer que, pour pouvoir critiquer la pertinence des inventaires fédéraux, il lui était indispensable d'en connaître les éléments justificatifs. Par ailleurs, elle n'intervenait pas dans le cadre de la présente procédure comme experte-biologiste et, sans l'assistance d'un spécialiste reconnu par les autorités judiciaires, elle n'était pas en mesure d'apporter des éléments concrets susceptibles d'être pris en considération par l'autorité judiciaire cantonale. Ces considérations, de nature purement appellatoire, ne suffisent pas à démontrer que l'appréciation à laquelle a procédé le Tribunal cantonal serait insoutenable, ce qui n'est au demeurant pas le cas. L'Office fédéral de l'environnement a confirmé qu'une grande partie des informations scientifiques relatives aux inventaires fédéraux se trouvait sur son site internet, ce que la recourante ne conteste pas. Elle soutient dès lors en vain qu'elle n'a pas pu avoir accès à ces données, celles-ci étant à la disposition de tout un chacun. Enfin, on ne voit pas très bien comment une expertise judiciaire aurait pu lui permettre de prouver le bien-fondé de ses arguments, alors qu'elle n'a jamais avancé un début de démonstration d'une quelconque violation du droit fédéral. Le Tribunal cantonal pouvait par conséquent, sans violer le droit d'être entendue de la recourante, renoncer à administrer les offres de preuve proposées. Le grief relatif l'absence de procès équitable doit également être rejeté.
4. Au fond, la recourante se prévaut d'une violation des art. 14 et 17 LAT, combinés avec l'<ref-law>. Elle estime que l'autorité planificatrice n'a pas suffisamment démontré la justification des plans litigieux, en particulier sous l'angle scientifique, et que le rapport explicatif est indigent, ne contenant que quelques généralités non motivées. Elle remet par ailleurs en cause le bien-fondé des inventaires fédéraux.
4.1 L'<ref-law> exige de l'autorité de planification l'établissement d'un rapport qui démontre que les plans d'affectation sont conformes aux exigences découlant de la législation fédérale sur la protection de l'environnement; il s'agit d'un instrument permettant de réaliser la coordination matérielle entre le droit de l'environnement et le droit de l'aménagement du territoire requise à l'art. 25a LAT. Ce rapport dit de conformité doit en principe se prononcer concrètement sur les questions d'équipement, de bruit et de protection de l'air liées aux modifications proposées. L'étendue de l'examen auquel doit procéder l'autorité de planification varie toutefois selon le degré de précision du plan. Ainsi, lorsque la modification de la planification a lieu en vue d'un projet précis et détaillé qui doit être mis à l'enquête ultérieurement, l'autorité doit contrôler à ce stade si celui-ci peut être réalisé de manière conforme aux exigences de la législation fédérale sur la protection de l'environnement; dans les autres cas, elle doit être convaincue qu'un développement de la zone peut se faire de manière conforme à ces exigences moyennant, le cas échéant, des aménagements à définir dans la procédure d'autorisation de construire (arrêt 1A.281/2005 du 21 juillet 2006 et les références).
Par ailleurs, les inventaires fédéraux lient en principe les autorités cantonales. Il appartient à ces dernières de transposer l'inventaire dans un plan d'affectation, déployant des effets obligatoires pour les propriétaires. Lors de cette opération, l'autorité compétente bénéficie d'une certaine marge d'appréciation, résultant de l'imprécision des cartes d'inventaire, établies généralement à l'échelle 1:25'000. De plus, dans la mesure où l'inventaire adopté par le Conseil fédéral n'est pas sujet à recours, la jurisprudence retient que l'autorité judiciaire a la faculté de procéder à un contrôle préjudiciel de la conformité de l'inventaire au droit supérieur, étant précisé que le juge doit respecter la marge de manoeuvre accordée par la loi au Conseil fédéral (cf. arrêt 127 II 184 consid. 5 p. 190 ss et les références).
4.2 Dans le cas particulier, le rapport explicatif, non daté, accompagnant le dossier d'enquête du projet de classement, souligne la valeur du site de la Grande Cariçaie, d'importance nationale et internationale, et rappelle le plan directeur de 1982 ainsi que les inventaires fédéraux. Il précise que le projet vise la mise en place d'un plan de protection approprié à la mise en oeuvre de ceux-ci. La recourante se plaint que le rapport ne contient aucune donnée scientifique, ne prévoit pas de variantes possibles et n'explique pas comment s'est opérée la pesée des intérêts. Le rapport explicatif contesté est certes succinct, mais suffisant en l'espèce, étant rappelé que le but de cet instrument est de contrôler la conformité du plan d'affectation aux contraintes découlant de la législation fédérale sur la protection de l'environnement. Or, la décision de classement litigieuse vise justement à renforcer le statut de protection des réserves naturelles de la rive sud du lac de Neuchâtel. Comme il ne s'agit pas de l'implantation d'un projet ayant un impact négatif sur l'environnement, une présentation générale des mesures envisagées suffit à remplir les exigences de l'<ref-law> et l'autorité compétente n'était pas tenue d'exposer plusieurs variantes dans son rapport. Pour le surplus, la recourante n'adresse aucune critique concrète quant aux données contenues dans le rapport explicatif, si bien qu'il n'appartient pas au Tribunal fédéral d'examiner d'office ce qu'il en est.
4.3 La recourante conteste le bien-fondé et la nécessité des plans litigieux. Or, comme il a été vu au consid. 4.2 ci-dessus, les décisions contestées ont pour but la concrétisation des inventaires fédéraux relatifs aux sites marécageux, aux zones alluviales et aux marais d'importance nationale, sur lesquels figure le site de la Grande Cariçaie. La protection des réserves naturelles en question s'impose donc aux cantons, qui ont l'obligation de transposer les inventaires fédéraux dans un plan d'affectation (cf. en particulier les art. 18a al. 2 et 23c al. 2 de la loi fédérale du 1er juillet 1966 sur la protection de la nature et du paysage [LPN; 451]). C'est donc en vain que la recourante reproche aux autorités cantonales de n'avoir pas suffisamment justifié les plans de classement litigieux.
4.4 Aqua Nostra prétend enfin remettre en cause les inventaires fédéraux eux-mêmes, sans pour autant développer le moindre argument à l'appui de son grief. Elle ne discute pas, même brièvement, les considérants de l'arrêt attaqué sur cette question. Le Tribunal fédéral applique certes le droit d'office (<ref-law>), sous réserve de l'<ref-law>. Toutefois, eu égard à l'exigence de motivation contenue à l'art. 42 al. 1 et 2 LTF (cf. <ref-ruling> consid. 1.3 p. 351 s.; <ref-ruling> consid. 6.3 p. 120 s.), il n'examine en principe que les griefs invoqués pour autant que les vices juridiques ne soient pas manifestes. Dans la mesure où la recourante n'explique pas en quoi l'acte attaqué viole le droit (<ref-law>) et que celui-ci ne présente pas d'emblée de vices graves, son grief est irrecevable.
Quoi qu'il en soit, le raisonnement du Tribunal cantonal ne prête pas le flanc à la critique et peut être confirmé sur ce point. Les juges cantonaux ont en effet admis qu'ils étaient habilités à vérifier à titre préjudiciel la validité des inventaires fédéraux ici en cause. La recourante ne mentionnait toutefois pas de violation du droit fédéral dans la délimitation retenue par ces inventaires, ni de parcelles particulières où la protection arrêtée ne serait pas conforme au droit supérieur. En l'occurrence, rien n'indiquait que la délimitation du périmètre des réserves naturelles de la rive sud du lac de Neuchâtel violait le droit fédéral et la recourante ne précisait pas non plus en quoi les mesures prévues dans le règlement violeraient les dispositions des ordonnances applicables. La recourante se bornait en réalité à présenter diverses remarques qui relèvent de l'observation de la situation de fait et censées démontrer l'inutilité des mesures prises, voire des inventaires fédéraux. Or, sur la base des critiques ponctuelles de la recourante, le Tribunal cantonal n'était pas en mesure de remettre en cause le bien-fondé des inventaires fédéraux et des décisions de classement litigieuses.
5. Il résulte de ce qui précède que le recours doit être rejeté dans la mesure où il est recevable, aux frais de la recourante qui succombe (<ref-law>, art. 66 al. 1 et 5 LTF). Celle-ci versera en outre une indemnité de dépens aux intimés qui ont eu recours à un avocat (<ref-law>). | Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce:
1. Le recours est rejeté dans la mesure où il est recevable.
2. Les frais judiciaires, arrêtés à 3'000 fr., sont mis à la charge de la recourante.
3. Une indemnité de 3'000 fr. est allouée aux intimés à titre de dépens, créanciers solidaires, à la charge de la recourante.
4. Le présent arrêt est communiqué aux mandataires des parties, au Département de l'intérieur, Service juridique et législatif, au Département de la sécurité et de l'environnement et au Tribunal cantonal du canton de Vaud, Cour de droit administratif et public, ainsi qu'à l'Office fédéral de l'environnement, Division Droit.
Lausanne, le 17 mai 2011
Au nom de la Ire Cour de droit public
du Tribunal fédéral suisse
Le Président: La Greffière:
Fonjallaz Mabillard | CH_BGer_001 | Federation | 127 | 24 | 347 | public_law | nan | ['aa3c48aa-91f7-4a45-aa1e-d6b54ba2499a', '2663501c-1271-4fd8-ab5d-f166d33142b5', '6d21b282-3b23-41dd-9350-6ba5386df9b1', '290d6b2d-8170-4f23-a1b7-3f7b37d71ace', '7f616e12-cbf8-4333-b1d3-ec15559c957a', '8589df6a-44cf-483b-97a9-aa81c5003c10', '70dd2877-1fbf-453e-8670-761432608848', 'af065824-a0af-4859-98d6-87e46ead2205', '6019a1ea-296f-48e6-ae8e-b827feb49308', 'a2129c77-dacb-4c26-98e1-ed85e622729d', '93c4bd54-f609-4623-9d50-faca0fd28b84', 'c57d9644-e5bf-4e6f-bba0-24e0dec2f504', 'fbca022d-d5ca-47c0-b994-1b521d5fd0df', 'd991fde9-c16b-40f2-a5fb-87f09a165a76', '44e4fd90-af4f-49c0-8509-66a8b5b5bc70', '6d21b282-3b23-41dd-9350-6ba5386df9b1', '98f53264-f782-4061-b0c3-9af8c4d18822', '4c98be31-79f3-4d1f-b639-60e6d9c82782'] | ['75488867-c001-4eb9-93b9-04264ea91f55', 'e6b06567-1236-4210-adb3-e11c26e497d5', 'b8dc084b-08c6-4dfe-9c7e-a41e93066052', '07399bac-2c25-40b8-a831-78512bea9ca5', 'ad046353-97ee-4533-9eb3-c3ded1a80127', '6ab38922-6309-4021-83cc-56d776d7a332'] |
0bd053db-f45a-4149-8b89-98162f8c45b8 | 2,007 | de | Sachverhalt:
Sachverhalt:
A. Der 1944 geborene V._ war vom 1. September 1976 bis 31. Dezember 1991 als Schreiner in der in X._ domizilierten Firma Z._ AG angestellt und dadurch bei der gleichnamigen Vorsorgestiftung berufsvorsorgerechtlich versichert. Mit Verfügung vom 3. Juli 1989 sprach ihm die IV-Stelle des Kantons Zürich mit Wirkung ab 1. Juni 1988 eine halbe Rente zu; die Personalstiftung Z._ AG richtete ab 14. Juni 1997 eine auf einem Invaliditätsgrad von 50 % basierende Invalidenrente nach BVG aus. Nachdem die Providentia Sammelstiftung BVG (als Rechtsnachfolgerin der Personalstiftung Z._ AG) Kenntnis davon genommen hatte, dass die Organe der Eidgenössischen Invalidenversicherung revisionsweise ab 1. Dezember 2002 den Anspruch auf eine ganze Invalidenrente bejaht hatten (Verfügung vom 1. Juni 2004), richtete die Vorsorgeeinrichtung ab 1. Dezember 2002 eine volle Invalidenrente im Rahmen des BVG-Obligatoriums aus. Mit Bezug auf den überobligatorischen Bereich lehnte sie die Zusprechung einer vollen Rente ab, da der Ansprecher im Zeitpunkt der gesundheitlichen Verschlechterung nicht mehr bei ihr versichert gewesen sei.
A. Der 1944 geborene V._ war vom 1. September 1976 bis 31. Dezember 1991 als Schreiner in der in X._ domizilierten Firma Z._ AG angestellt und dadurch bei der gleichnamigen Vorsorgestiftung berufsvorsorgerechtlich versichert. Mit Verfügung vom 3. Juli 1989 sprach ihm die IV-Stelle des Kantons Zürich mit Wirkung ab 1. Juni 1988 eine halbe Rente zu; die Personalstiftung Z._ AG richtete ab 14. Juni 1997 eine auf einem Invaliditätsgrad von 50 % basierende Invalidenrente nach BVG aus. Nachdem die Providentia Sammelstiftung BVG (als Rechtsnachfolgerin der Personalstiftung Z._ AG) Kenntnis davon genommen hatte, dass die Organe der Eidgenössischen Invalidenversicherung revisionsweise ab 1. Dezember 2002 den Anspruch auf eine ganze Invalidenrente bejaht hatten (Verfügung vom 1. Juni 2004), richtete die Vorsorgeeinrichtung ab 1. Dezember 2002 eine volle Invalidenrente im Rahmen des BVG-Obligatoriums aus. Mit Bezug auf den überobligatorischen Bereich lehnte sie die Zusprechung einer vollen Rente ab, da der Ansprecher im Zeitpunkt der gesundheitlichen Verschlechterung nicht mehr bei ihr versichert gewesen sei.
B. In Gutheissung der von V._ eingereichten Klage verpflichtete das Sozialversicherungsgericht des Kantons Zürich die PKG Pensionskasse (nachfolgend: PKG) in ihrer Eigenschaft als Rechtsnachfolgerin der Providentia Sammelstiftung BVG ab 1. Dezember 2002 eine volle Invalidenrente aus weitergehender beruflicher Vorsorge zu bezahlen (Entscheid vom 29. Juni 2006).
B. In Gutheissung der von V._ eingereichten Klage verpflichtete das Sozialversicherungsgericht des Kantons Zürich die PKG Pensionskasse (nachfolgend: PKG) in ihrer Eigenschaft als Rechtsnachfolgerin der Providentia Sammelstiftung BVG ab 1. Dezember 2002 eine volle Invalidenrente aus weitergehender beruflicher Vorsorge zu bezahlen (Entscheid vom 29. Juni 2006).
C. Die PKG führt Verwaltungsgerichtsbeschwerde mit dem Rechts-begehren, in Aufhebung des kantonalen Gerichtsentscheides sei die Klage des Versicherten abzuweisen.
V._ lässt auf Abweisung der Verwaltungs-gerichtsbeschwerde schliessen. Das Bundesamt für Sozialver-sicherungen verzichtet auf Vernehmlassung. | Das Bundesgericht zieht in Erwägung:
1. Das Bundesgesetz über das Bundesgericht vom 17. Juni 2005 (BGG; SR 173.110) ist am 1. Januar 2007 in Kraft getreten (AS 2006 1205, 1243). Da der angefochtene Entscheid vorher ergangen ist, richtet sich das Verfahren noch nach OG (<ref-law>; <ref-ruling> E. 1.2 S. 395).
1. Das Bundesgesetz über das Bundesgericht vom 17. Juni 2005 (BGG; SR 173.110) ist am 1. Januar 2007 in Kraft getreten (AS 2006 1205, 1243). Da der angefochtene Entscheid vorher ergangen ist, richtet sich das Verfahren noch nach OG (<ref-law>; <ref-ruling> E. 1.2 S. 395).
2. Es ist unbestritten, dass der Beschwerdegegner wegen Verschlimmerung desjenigen Gesundheitsschadens, welcher ursprünglich zum Anspruch auf eine halbe Invalidenrente ab 14. Juni 1987 geführt hatte (versicherter Gesundheitsschaden), nach Massgabe der zu Art. 23 BVG ergangenen Rechtsprechung (<ref-ruling> und seitherige Urteile, zuletzt <ref-ruling> E. 4.a S. 275) eine volle Invalidenrente aus obligatorischer beruflicher Vorsorge beanspruchen kann.
Strittig ist, ob die Verschlechterung des Gesundheitszustandes und die daraus resultierende Erhöhung des Invaliditätsgrades im Rahmen der weitergehenden Vorsorge zum Bezug höherer Leistungen berechtigt. Der Rechtsstreit dreht sich dabei um die Frage, ob die Providentia Sammelstiftung BVG (als Rechtsvorgängerin der PKG) im hier anwendbaren Vorsorgereglement (Ausgabe 1999), von der ihr gemäss Art. 49 Abs. 2 BVG zustehenden Befugnis Gebrauch gemacht hat, im Bereich der weitergehenden Vorsorge das versicherte Risiko abweichend vom BVG zu definieren. Der aus Art. 23 BVG abgeleitete Grundsatz, wonach jene Vorsorgeeinrichtung für eine während der Versicherungsdauer eingetretene Arbeitsunfähigkeit - unabhängig von einem zwischenzeitlich eingetretenen Kassenwechsel - leistungspflichtig bleibt, wenn sich der Invaliditätsgrad nach Beendigung des Vorsorgeverhältnisses zufolge des gleichen Gesundheitsschadens erhöht, findet auch in der weitergehenden Vorsorge Anwendung, sofern nicht Reglemente oder Statuten etwas anderes vorsehen (<ref-ruling> E.1b S. 264). Im Bereich der weitergehenden Vorsorge steht es den Pensionskassen im Rahmen von Art. 49 Abs. 2 BVG jedoch grundsätzlich frei, das versicherte Risiko abweichend vom BVG zu definieren (SZS 2004 S. 454, B 91/02; SVR 1995 BVG Nr. 43 S. 128, B 40/93).
Strittig ist, ob die Verschlechterung des Gesundheitszustandes und die daraus resultierende Erhöhung des Invaliditätsgrades im Rahmen der weitergehenden Vorsorge zum Bezug höherer Leistungen berechtigt. Der Rechtsstreit dreht sich dabei um die Frage, ob die Providentia Sammelstiftung BVG (als Rechtsvorgängerin der PKG) im hier anwendbaren Vorsorgereglement (Ausgabe 1999), von der ihr gemäss Art. 49 Abs. 2 BVG zustehenden Befugnis Gebrauch gemacht hat, im Bereich der weitergehenden Vorsorge das versicherte Risiko abweichend vom BVG zu definieren. Der aus Art. 23 BVG abgeleitete Grundsatz, wonach jene Vorsorgeeinrichtung für eine während der Versicherungsdauer eingetretene Arbeitsunfähigkeit - unabhängig von einem zwischenzeitlich eingetretenen Kassenwechsel - leistungspflichtig bleibt, wenn sich der Invaliditätsgrad nach Beendigung des Vorsorgeverhältnisses zufolge des gleichen Gesundheitsschadens erhöht, findet auch in der weitergehenden Vorsorge Anwendung, sofern nicht Reglemente oder Statuten etwas anderes vorsehen (<ref-ruling> E.1b S. 264). Im Bereich der weitergehenden Vorsorge steht es den Pensionskassen im Rahmen von Art. 49 Abs. 2 BVG jedoch grundsätzlich frei, das versicherte Risiko abweichend vom BVG zu definieren (SZS 2004 S. 454, B 91/02; SVR 1995 BVG Nr. 43 S. 128, B 40/93).
3. 3.1 Das einschlägige Vorsorgereglement, Ausgabe 1999, enthält unter anderem folgende Bestimmungen:
"8. Invaliditätsleistungen
8.1 Begriff der Erwerbsunfähigkeit/Invalidität
1. Die Erwerbsunfähigkeit bzw. die Invalidität infolge Krankheit (einschliesslich Zerfall der geistigen und körperlichen Kräfte) oder unabsichtlicher Körper- verletzung (Unfall) wird entsprechend den Grundsätzen der Eidgenössischen Invalidenversicherung (IV) festgelegt.
2. Die Providentia richtet die Leistungen entsprechend dem Invaliditätsgra aus, den die IV in ihrer rechtskräftigen Verfügung festgesetzt hat, sofern diese Verfügung nicht offensichtlich unhaltbar ist.
8.2 Leistungen
1. Invaliditätsleistungen werden fällig, wenn die versicherte Person vor dem Rücktrittsalter im Sinne der IV zu mindestens 25 % invalid ist und wenn sie bei Eintritt der Arbeitsunfähigkeit, deren Ursache zur Invalidität geführt hat, bei der Stiftung angeschlossen war.
2. Die Rentenhöhe wird entsprechend dem Grad der Erwerbsunfähigkeit fest- gesetzt. Erwerbsunfähigkeit von weniger als 25 % begründet keine Anspruch auf Leistungen; bei 66 2/3 % und mehr besteht Anspruch auf die vollen Leis- tungen.
3. Der Anspruch auf eine Invalidenrente entsteht, nachdem die Wartefrist gemäss Vorsorgeplan abgelaufen ist, in der Regel jedoch spätestens mit dem Beginn des Anpruchs auf eine Rente der IV.
4. ...
5. ...
6. Nimmt der Invaliditätsgrad einer versicherten Person innerhalb einer Versi- cherungsperiode aus dem gleichen Grund wie die ursprüngliche Invalidität zu, werden die Leistungen unverzüglich an den neuen Invaliditätsgrad ange- passt.
Bei einer Erhöhung aus anderen Gründen erfolgt die Anpassung der Leis- tungen nach Ablauf einer erneuten Wartefrist, wobei die zum Zeitpunkt der Erhöhung des Invaliditätsgrades bestehende Deckung als Basis dient.
7. Der Anspruch auf Leistungen erlischt beim Wegfall der Erwerbsunfähigkeit, beim Tod des Renenbezügers, jedoch spätestens wenn die versicherte Per- son das Rücktrittsalter erreicht; in diesem Fall wird die Invalidenrente durch eine Altersrente abgelöst."
7. Der Anspruch auf Leistungen erlischt beim Wegfall der Erwerbsunfähigkeit, beim Tod des Renenbezügers, jedoch spätestens wenn die versicherte Per- son das Rücktrittsalter erreicht; in diesem Fall wird die Invalidenrente durch eine Altersrente abgelöst."
... 10. Ende des Arbeitsverhältnisses vor dem Rücktrittsalter
... 10. Ende des Arbeitsverhältnisses vor dem Rücktrittsalter
... 10.4. Nachdeckung
1. Während längstens einem Monat nach Auflösung des Arbeitsverhältnisses bleibt die versicherte Person ohne die Erhebung von Prämien gegen die Risi- ken Tod und Invalidität wie bisher versichert.
2. Die Nachdeckung erlischt, wenn die versicherte Person in ein neues Vorsor- geverhältnis vor Ablauf der Monatsfrist eintritt.
3. Für Versicherungsereignisse, die nach dem Ablauf der Nachfrist eintreten, haftet die Stiftung nicht mehr. Für später eintretende Verschlimmerungen aus gleicher Ursache haftet die Stiftung höchstens im Rahmen der BVG-Mini- malleistungen.
4. ... "
3.2 Ziff. 10.4.3 bestimmt eindeutig und unmissverständlich, dass der Rentenansprecher - auch - im Zeitpunkt der Erhöhung des Invaliditätsgrades bei der Vorsorgeeinrichtung versichert sein muss, um in den Genuss entsprechend höherer Leistungen der weitergehenden Vorsorge zu kommen. Indem für nach Beendigung des Vorsorgeverhältnisses eintretende Verschlimmerungen aus gleicher Ursache "höchstens im Rahmen der BVG-Minimalleistungen" Anspruch besteht, hat die Vorsorgeeinrichtung von der ihr im Rahmen von Art. 49 Abs. 2 BVG zustehenden Befugnis Gebrauch gemacht und eine von der in Art. 23 BVG festgelegten Ordnung abweichende Regelung getroffen. Vorinstanz und Beschwerdegegner haben ihren abweichenden Standpunkt im Wesentlichen damit begründet, Ziff. 8 des Reglements enthalte für den Bereich der weitergehenden Vorsorge keine Art. 23 derogierende Bestimmung betreffend Nachhaftung. Das trifft wohl zu, lässt aber ausser Acht, dass die Frage der hier interessierenden Nachhaftung in Ziff. 10 behandelt wird. Ziff. 8 des Reglements betrifft demgegenüber nicht die Frage der Nachhaftung, sondern regelt im Wesentlichen die Modalitäten der Leistung, wie deren Höhe, den Beginn des Anspruchs oder dessen Anpassung; dabei wird stets vorausgesetzt, dass ein versichertes Ereignis vorliegt. Der Umstand, dass vorprozessual wie im kantonalen Gerichtsverfahren die Auslegung des Reglements einzig dessen Ziff. 8, nicht aber dessen Ziff. 10 umfasste, ändert nichts daran, dass mit Blick auf die klare Normierung in Ziff. 10.4.3 die Zunahme des Invaliditätsgrades nach Beendigung des Arbeitsverhältnisses - entgegen dem vom kantonalen Gericht vertretenen Rechtsstandpunkt - keinen Anspruch auf höhere Leistungen aus weitergehender Vorsorge zu begründen vermag.
3.2 Ziff. 10.4.3 bestimmt eindeutig und unmissverständlich, dass der Rentenansprecher - auch - im Zeitpunkt der Erhöhung des Invaliditätsgrades bei der Vorsorgeeinrichtung versichert sein muss, um in den Genuss entsprechend höherer Leistungen der weitergehenden Vorsorge zu kommen. Indem für nach Beendigung des Vorsorgeverhältnisses eintretende Verschlimmerungen aus gleicher Ursache "höchstens im Rahmen der BVG-Minimalleistungen" Anspruch besteht, hat die Vorsorgeeinrichtung von der ihr im Rahmen von Art. 49 Abs. 2 BVG zustehenden Befugnis Gebrauch gemacht und eine von der in Art. 23 BVG festgelegten Ordnung abweichende Regelung getroffen. Vorinstanz und Beschwerdegegner haben ihren abweichenden Standpunkt im Wesentlichen damit begründet, Ziff. 8 des Reglements enthalte für den Bereich der weitergehenden Vorsorge keine Art. 23 derogierende Bestimmung betreffend Nachhaftung. Das trifft wohl zu, lässt aber ausser Acht, dass die Frage der hier interessierenden Nachhaftung in Ziff. 10 behandelt wird. Ziff. 8 des Reglements betrifft demgegenüber nicht die Frage der Nachhaftung, sondern regelt im Wesentlichen die Modalitäten der Leistung, wie deren Höhe, den Beginn des Anspruchs oder dessen Anpassung; dabei wird stets vorausgesetzt, dass ein versichertes Ereignis vorliegt. Der Umstand, dass vorprozessual wie im kantonalen Gerichtsverfahren die Auslegung des Reglements einzig dessen Ziff. 8, nicht aber dessen Ziff. 10 umfasste, ändert nichts daran, dass mit Blick auf die klare Normierung in Ziff. 10.4.3 die Zunahme des Invaliditätsgrades nach Beendigung des Arbeitsverhältnisses - entgegen dem vom kantonalen Gericht vertretenen Rechtsstandpunkt - keinen Anspruch auf höhere Leistungen aus weitergehender Vorsorge zu begründen vermag.
4. Da Versicherungsleistungen im Streite liegen, sind gemäss Art. 134 OG keine Gerichtskosten zu erheben. Hinsichtlich der Parteientschädigung (Art. 159 i.V.m. Art. 135 OG) ist vom Grundsatz auszugehen, dass Vorsorgeeinrichtungen als mit der Durchführung öffentlich-rechtlicher Aufgaben betraute Organisationen im Sinne des Art. 159 Abs. 2 OG in fine auch im Falle des Obsiegens grundsätzlich keine Parteientschädigung beanspruchen können (<ref-ruling> E. 4 S. 149 ff.). Hievon abzugehen besteht kein Anlass. | Demnach erkennt das Bundesgericht:
1. In Gutheissung der Verwaltungsgerichtsbeschwerde wird der Entscheid des Sozialversicherungsgerichts des Kantons Züich vom 29. Juni 2006 aufgehoben und die Klage des Beschwerdegegners abgewiesen.
1. In Gutheissung der Verwaltungsgerichtsbeschwerde wird der Entscheid des Sozialversicherungsgerichts des Kantons Züich vom 29. Juni 2006 aufgehoben und die Klage des Beschwerdegegners abgewiesen.
2. Es werden keine Gerichtskosten erhoben und keine Parteientschädigungen zugesprochen.
2. Es werden keine Gerichtskosten erhoben und keine Parteientschädigungen zugesprochen.
3. Dieses Urteil wird den Parteien, dem Sozialversicherungsgericht des Kantons Zürich und dem Bundesamt für Sozialversicherungen zugestellt.
Luzern, 30. April 2007
Im Namen der II. sozialrechtlichen Abteilung
des Schweizerischen Bundesgerichts
Der Präsident: Der Gerichtsschreiber: | CH_BGer_016 | Federation | null | null | null | social_law | nan | ['d6200880-8937-44c6-a989-931698cc8433', 'd60102dc-c946-45b1-b857-1e5fe1828a92', '91f36a8b-eb47-4fae-a8b9-76f00cb8d73b', '7df3350a-53aa-4068-a26d-59e0d7cdccb9', '3a6949ef-d8ba-45b3-b51e-484c2f623d05'] | ['75488867-c001-4eb9-93b9-04264ea91f55', '6ab38922-6309-4021-83cc-56d776d7a332', 'e6b06567-1236-4210-adb3-e11c26e497d5'] |
0bd08a2f-3bb5-43d0-a22d-4711f8ad176a | 2,004 | fr | Faits:
Faits:
A. Le 28 juin 1997, P._ a acquis d'occasion de son futur gendre C._ une voiture de marque Mercedes Benz 250 diesel, mise pour la première fois en circulation le 29 novembre 1994. La facture, établie à l'en-tête de "Auto A._" en date du 28 juin 1997 et portant la signature de C._, mentionne un prix de vente de 44'800 fr. payé au comptant.
A la même date, C._ avait acquis ce véhicule du Garage B._ SA pour le prix de 27'000 fr. par l'intermédiaire de la société française (avec siège à Gex) C._ Automobiles Sàrl, laquelle l'avait ensuite cédé le même jour à "Auto A._" pour le prix de 36'000 fr.
A la même date, C._ avait acquis ce véhicule du Garage B._ SA pour le prix de 27'000 fr. par l'intermédiaire de la société française (avec siège à Gex) C._ Automobiles Sàrl, laquelle l'avait ensuite cédé le même jour à "Auto A._" pour le prix de 36'000 fr.
B. Déjà assuré par X._, P._ a conclu le 23 mars 1999 pour le véhicule une assurance casco complète avec valeur vénale majorée.
Selon les conditions générales d'assurance (ci-après: CGA) auxquelles se référait la police d'assurance, l'assurance casco complète indemnisait notamment les dommages découlant d'une collision (art. C.2.1 CGA). En cas de dommage total, l'indemnité était accordée en pourcentage du prix catalogue, accessoires assurés inclus, variant entre 90 % la première année et 50-40 % la septième année, mais en tous les cas à raison d'une fois et demie la valeur actuelle (art. C.6.1 CGA). Si l'indemnité ainsi déterminée était située au-dessus du prix d'acquisition du véhicule, c'est le prix d'achat qui était versé, mais au minimum la valeur actuelle (art. C.6.4 CGA). En cas de sinistre, l'assuré devait en aviser immédiatement l'assureur (art. D.10.1 CGA) et, en cas d'événement casco, il devait fournir, sur demande, tous les renseignements et documents nécessaires à l'estimation du dommage (art. D.10.4 CGA).
Selon les conditions générales d'assurance (ci-après: CGA) auxquelles se référait la police d'assurance, l'assurance casco complète indemnisait notamment les dommages découlant d'une collision (art. C.2.1 CGA). En cas de dommage total, l'indemnité était accordée en pourcentage du prix catalogue, accessoires assurés inclus, variant entre 90 % la première année et 50-40 % la septième année, mais en tous les cas à raison d'une fois et demie la valeur actuelle (art. C.6.1 CGA). Si l'indemnité ainsi déterminée était située au-dessus du prix d'acquisition du véhicule, c'est le prix d'achat qui était versé, mais au minimum la valeur actuelle (art. C.6.4 CGA). En cas de sinistre, l'assuré devait en aviser immédiatement l'assureur (art. D.10.1 CGA) et, en cas d'événement casco, il devait fournir, sur demande, tous les renseignements et documents nécessaires à l'estimation du dommage (art. D.10.4 CGA).
C. Le 22 décembre 1999, P._, au volant du véhicule assuré, a été impliqué dans un accident de la circulation en Croatie. Après des discussions infructueuses avec X._, il a actionné celle-ci devant le Tribunal de première instance du canton de Genève, lui réclamant en dernier lieu la somme de 35'016 fr. plus intérêts.
La défenderesse, qui n'a pas contesté la survenance du sinistre, s'est opposée à la demande pour le motif que le demandeur avait cherché à l'induire en erreur en produisant une fausse facture.
La défenderesse, qui n'a pas contesté la survenance du sinistre, s'est opposée à la demande pour le motif que le demandeur avait cherché à l'induire en erreur en produisant une fausse facture.
D. Alors que le Tribunal de première instance avait fait droit à la demande par jugement du 13 juin 2002, la Chambre civile de la Cour de justice du canton de Genève, statuant le 13 décembre 2002 sur appel de la défenderesse, a réformé ce jugement en ce sens qu'elle a débouté le demandeur de ses conclusions.
Sans retenir que la facture de "Auto A._" du 28 juin 1997 était un faux et que le prix réellement payé par le demandeur était inférieur à 44'800 fr., la cour cantonale a considéré que le demandeur avait volontairement cherché à induire en erreur la défenderesse sur l'établissement de l'indemnité en fournissant des factures - à savoir celle établie par le Garage B._ SA à l'attention de C._ Automobiles Sàrl et celle établie par cette dernière à l'attention de "Auto A._" - sur lesquelles les montants des transactions antérieures à la vente du véhicule au demandeur avaient été caviardés. Le demandeur avait ainsi émis une prétention frauduleuse au sens de l'<ref-law>, de sorte que l'assureur n'était pas lié par le contrat et que la demande devait être rejetée.
Sans retenir que la facture de "Auto A._" du 28 juin 1997 était un faux et que le prix réellement payé par le demandeur était inférieur à 44'800 fr., la cour cantonale a considéré que le demandeur avait volontairement cherché à induire en erreur la défenderesse sur l'établissement de l'indemnité en fournissant des factures - à savoir celle établie par le Garage B._ SA à l'attention de C._ Automobiles Sàrl et celle établie par cette dernière à l'attention de "Auto A._" - sur lesquelles les montants des transactions antérieures à la vente du véhicule au demandeur avaient été caviardés. Le demandeur avait ainsi émis une prétention frauduleuse au sens de l'<ref-law>, de sorte que l'assureur n'était pas lié par le contrat et que la demande devait être rejetée.
E. Statuant par arrêt du 16 mai 2003 (5C.48/2003) sur recours en réforme du demandeur, le Tribunal fédéral a exposé que le fait déterminant pour l'étendue de l'obligation de l'assureur, au sens de l'<ref-law>, était le prix d'achat du véhicule, qui figurait sur la facture de "Auto A._" du 28 juin 1997 déjà transmise à la défenderesse. Les montants qui avaient été caviardés sur les factures relatives aux transactions antérieures ne constituaient pas eux-mêmes des faits qui auraient exclu ou restreint l'obligation de l'assureur au sens de l'<ref-law>; ils pouvaient tout au plus servir à la défenderesse pour affirmer que la facture de "Auto A._" du 28 juin 1997 était un faux, ce qu'elle avait d'ailleurs soutenu. Comme toutefois la cour cantonale ne s'était pas prononcée sur le point de savoir si le prix figurant sur cette facture correspondait au prix réellement payé, le Tribunal fédéral n'était pas en mesure de statuer. Il a dès lors annulé l'arrêt du 13 décembre 2002 et a renvoyé l'affaire à la Cour de justice pour complètement de l'état de fait et nouvelle décision dans le sens des considérants.
E. Statuant par arrêt du 16 mai 2003 (5C.48/2003) sur recours en réforme du demandeur, le Tribunal fédéral a exposé que le fait déterminant pour l'étendue de l'obligation de l'assureur, au sens de l'<ref-law>, était le prix d'achat du véhicule, qui figurait sur la facture de "Auto A._" du 28 juin 1997 déjà transmise à la défenderesse. Les montants qui avaient été caviardés sur les factures relatives aux transactions antérieures ne constituaient pas eux-mêmes des faits qui auraient exclu ou restreint l'obligation de l'assureur au sens de l'<ref-law>; ils pouvaient tout au plus servir à la défenderesse pour affirmer que la facture de "Auto A._" du 28 juin 1997 était un faux, ce qu'elle avait d'ailleurs soutenu. Comme toutefois la cour cantonale ne s'était pas prononcée sur le point de savoir si le prix figurant sur cette facture correspondait au prix réellement payé, le Tribunal fédéral n'était pas en mesure de statuer. Il a dès lors annulé l'arrêt du 13 décembre 2002 et a renvoyé l'affaire à la Cour de justice pour complètement de l'état de fait et nouvelle décision dans le sens des considérants.
F. Statuant à nouveau par arrêt du 14 novembre 2003, la Chambre civile de la Cour de justice a débouté le demandeur de ses conclusions, avec la motivation suivante :
Le prix du véhicule a augmenté, par l'intermédiaire de la société française C._ Automobiles Sàrl et de "Auto A._" que contrôlait, respectivement utilisait C._, de près de 40 % [recte: 66 %] le même jour. Alors que le demandeur aurait pu, à l'occasion de ses dernières conclusions motivées après le retour du Tribunal fédéral, donner des précisions, voire produire des pièces relatives aux réparations exécutées en France, on ne sait toujours rien de précis sur leur nature. La réalité des travaux, et surtout de leur ampleur, n'est pas établie. L'augmentation du prix à concurrence d'un montant de 9'000 fr., représentant près du tiers de la valeur de la voiture, n'est ainsi, faute d'explications convaincantes, pas justifiée. La seconde augmentation, quant à elle, ne trouve pas d'autre appui dans la procédure que la rareté avancée du modèle de véhicule en Suisse et la nécessité de faire en sorte qu'il soit à nouveau propriété suisse.
Dans ces circonstances, sauf à admettre que le demandeur, homme d'affaires, ait, pour des motifs qui restent obscurs, accepté de participer à une opération économique déraisonnable, le prix figurant sur la facture de "Auto A._" du 28 juin 1997 ne saurait attester du prix payé. Le montant de 44'800 fr. ne correspond en effet à aucune contrepartie sérieuse dans la mesure où il dépasse largement la valeur du véhicule. On ne s'explique pas pour quelle raison C._, en sa qualité d'intermédiaire, a pu raisonnablement tirer profit, par le jeu d'une facturation établie le même jour, d'une plus-value de 17'800 fr. sur un véhicule dont la "valeur actuelle" au 1er juillet 1997 a été estimée à 27'000 fr. [recte: 30'000 fr.] selon un rapport d'expertise daté du 8 février 2000. En tous les cas, l'indication donnée au médiateur de l'assurance privée, qui donnait un sens à l'opération, selon laquelle C._ bénéficiait d'un intéressement auprès du Garage B._ SA en fonction du volume d'affaires, n'a pas été confirmée par l'exploitant et la collaboratrice de ce garage.
Pour cette raison, force est de retenir que le prix réellement payé par le demandeur n'a pu être qu'inférieur à 44'800 fr. dans la mesure où ce montant est dépourvu de contrepartie économique sérieuse. Ce montant aurait été à la rigueur compréhensible, sinon justifié, si le prix de l'achat de la voiture auprès du Garage B._ SA avait été augmenté de la valeur des travaux de réparation, dont on ne connaît pas le détail et dont il n'a pas été prétendu qu'ils ont été très importants, et de préparation à la visite, complété d'une unique commission de vente.
Dès lors, on doit admettre que la facture à l'en-tête "Auto A._" datée du 28 juin 1997 constitue un faux, ainsi que le soutient l'assureur. En conséquence, la prétention se révèle frauduleuse au sens de l'<ref-law>, le prix réellement payé étant inférieur à l'indemnité réclamée par le demandeur. En effet, l'indemnité, calculée en pourcentage du prix catalogue selon l'art. C.6.1 CGA, est limitée au montant du prix d'acquisition du véhicule en vertu de l'art. C.6.4 CGA. Il s'ensuit que l'assureur n'est pas lié par le contrat et que le demandeur doit être débouté des fins de sa demande.
Dès lors, on doit admettre que la facture à l'en-tête "Auto A._" datée du 28 juin 1997 constitue un faux, ainsi que le soutient l'assureur. En conséquence, la prétention se révèle frauduleuse au sens de l'<ref-law>, le prix réellement payé étant inférieur à l'indemnité réclamée par le demandeur. En effet, l'indemnité, calculée en pourcentage du prix catalogue selon l'art. C.6.1 CGA, est limitée au montant du prix d'acquisition du véhicule en vertu de l'art. C.6.4 CGA. Il s'ensuit que l'assureur n'est pas lié par le contrat et que le demandeur doit être débouté des fins de sa demande.
G. Contre ce nouvel arrêt de la Cour de justice, le demandeur exerce en parallèle un recours en réforme et un recours de droit public au Tribunal fédéral. Par le premier, il conclut principalement, avec suite de frais et dépens des instances cantonales et fédérale, à la réforme de l'arrêt attaqué dans le sens de la confirmation du jugement de première instance; à titre subsidiaire, il conclut à l'annulation de l'arrêt attaqué et au renvoi de la cause à la cour cantonale pour nouvelle décision dans le sens des considérants.
Le demandeur reproche à la cour cantonale d'avoir violé l'<ref-law> en renversant le fardeau de la preuve, qui, s'agissant d'établir une prétention frauduleuse au sens de l'<ref-law>, incombait à la défenderesse. En effet, pour retenir que le prix de 44'800 fr. mentionné sur la facture de "Auto A._" du 28 juin 1997 ne correspondait pas au prix réellement payé par le demandeur, les juges cantonaux se seraient basés uniquement sur la constatation que le prix mentionné sur cette facture était nettement supérieur à la valeur du véhicule lors de son acquisition. Ils en auraient déduit que la facture était un faux, dès lors que le demandeur n'avait pas été en mesure de produire des preuves justifiant l'augmentation du prix du véhicule entre son achat au Garage B._ SA pour 27'000 fr. et sa vente au demandeur pour 44'800 fr. Ce faisant, les juges cantonaux auraient indûment renversé le fardeau de la preuve en exigeant du demandeur qu'il justifie le prix mentionné sur la facture de "Auto A._" du 28 juin 1997; il incombait en effet à la défenderesse d'apporter la preuve que ce prix ne correspondait pas au prix réellement payé par le demandeur, ce qu'elle n'avait pas fait.
La défenderesse conclut à l'irrecevabilité du recours en réforme, subsidiairement à son rejet. | Le Tribunal fédéral considère en droit:
Le Tribunal fédéral considère en droit:
1. Aux termes de l'art. 57 al. 5 OJ, il est sursis en règle générale à l'arrêt sur le recours en réforme jusqu'à droit connu sur le recours de droit public. Cette disposition souffre toutefois des exceptions dans des situations particulières, qui justifient l'examen préalable du recours en réforme (<ref-ruling> consid. 1a et les arrêts cités). En l'espèce, il se justifie de déroger au principe posé par l'art. 57 al. 5 OJ, dès lors que le recours de droit public interjeté parallèlement par le recourant pour arbitraire dans l'établissement des faits n'a de sens que si le grief de violation de l'<ref-law> qu'il soulève dans son recours en réforme devait être rejeté.
1. Aux termes de l'art. 57 al. 5 OJ, il est sursis en règle générale à l'arrêt sur le recours en réforme jusqu'à droit connu sur le recours de droit public. Cette disposition souffre toutefois des exceptions dans des situations particulières, qui justifient l'examen préalable du recours en réforme (<ref-ruling> consid. 1a et les arrêts cités). En l'espèce, il se justifie de déroger au principe posé par l'art. 57 al. 5 OJ, dès lors que le recours de droit public interjeté parallèlement par le recourant pour arbitraire dans l'établissement des faits n'a de sens que si le grief de violation de l'<ref-law> qu'il soulève dans son recours en réforme devait être rejeté.
2. 2.1 Conformément à l'<ref-law>, il incombe à l'assureur de prouver que l'ayant droit a élevé une prétention frauduleuse en donnant des indications inexactes (Jürg Nef, Kommentar zum Bundesgesetz über den Versicherungsvertrag, 2001, n. 57 ad <ref-law>; Hans Roelli/Max Keller, Kommentar des Schweizerischen Bundesgesetzes über den Versicherungsvertrag, Band I, 1968, p. 584; Bernard Viret, Droit des assurances privées, 3e éd. 1991, p. 143; Pierre Gabus, Le fraudeur, le faussaire, l'escroc et l'assureur, in SJ 1999 II 21 ss, n. 37 p. 36; Josef Wicki, Versicherungsmissbrauch, Zivil- und strafrechtliche Aspekte, thèse Fribourg 2002, p. 284). L'assureur peut ainsi confondre l'assuré en prouvant que celui-ci a, pour étayer l'indication d'un prix d'achat trop élevé, présenté une facture fictive, un justificatif d'achat falsifié, ou encore une quittance de complaisance (Nef, op. cit., n. 60 ad <ref-law>; Wicki, op. cit., p. 287). Cette preuve peut notamment être apportée par témoignage, en particulier celui du vendeur, ou par la production d'autres documents, tels que le justificatif d'achat authentique (Nef, op. cit., n. 62 ad <ref-law>). Le procès-verbal d'une enquête pénale ouverte sur plainte de l'assureur peut également être un moyen de preuve fort utile (François Guisan, Prétention frauduleuse et escroquerie à l'assurance, in Le droit pénal et ses liens avec les autres branches du droit, Mélanges en l'honneur du Professeur Jean Gauthier, 1996, p. 129 ss, 136).
2.2 En l'espèce, il n'apparaît pas que la cour cantonale - qui avait elle-même exposé dans son arrêt du 13 décembre 2002 qu'"[i]l appartient à l'assureur de prouver (<ref-law>) l'existence d'une prétention frauduleuse" - ait indûment renversé le fardeau de la preuve. En effet, contrairement à ce que soutient le demandeur, l'autorité cantonale n'a pas retenu que le prix mentionné sur la facture de "Auto A._" du 28 juin 1997 était inexact pour le seul motif que le demandeur n'avait pas pu justifier un prix aussi élevé. En d'autres termes, elle ne s'est pas fondée sur l'échec ou sur l'absence de preuve quant à l'exactitude du prix mentionné sur la facture litigieuse pour faire supporter au demandeur les conséquences de cet échec ou de cette absence de preuve. Les juges cantonaux se sont au contraire livrés à une appréciation des éléments de preuve apportés par la défenderesse pour acquérir la conviction, au terme de cette appréciation des preuves, que le prix réellement payé par le demandeur n'a pu être qu'inférieur à 44'800 fr.
Parmi les éléments ainsi appréciés par la cour cantonale figurent (pour certains, il est vrai, quelque peu implicitement): le fait que la "valeur actuelle" du véhicule à la date de sa vente a été estimée à 30'000 fr. dans un rapport d'expertise du 8 février 2000; le fait que le prix du véhicule a augmenté, en partant d'un montant qui était déjà proche de la "valeur actuelle", de près de 40 % [recte: 66 %] par le biais de trois transactions opérées le même jour par des entités contrôlées, respectivement utilisées par C._; le fait que ce dernier était sur le point de devenir le gendre du demandeur; le fait que l'indication donnée au médiateur de l'assurance privée selon laquelle C._ bénéficiait d'un intéressement auprès du Garage B._ SA en fonction du volume d'affaires - ce qui aurait pu donner un sens à l'opération - n'a pas été confirmée par l'exploitant et la collaboratrice de ce garage; enfin, le fait que C._, qui n'a au demeurant été entendu qu'à titre de renseignement (cf. art. 225 et 226 LPC/GE), n'a donné aucune indication sur le détail et sur la valeur des travaux de réparation, dont il n'a pas été prétendu qu'ils ont été très importants.
2.3 A la lumière de ce qui précède, le grief de violation de l'<ref-law>, selon lequel la cour cantonale se serait contentée de faire supporter au demandeur l'absence de preuve quant à l'exactitude du prix mentionné sur la facture litigieuse pour retenir que ce prix ne correspondait pas au prix réellement payé, se révèle mal fondé. Dans la mesure où le demandeur entendrait, sous le couvert du grief de violation de l'<ref-law>, critiquer l'appréciation des preuves à laquelle s'est livrée l'autorité cantonale, le moyen se révélerait irrecevable en instance de réforme (art. 55 al. 1 let. c OJ; <ref-ruling> consid. 3; <ref-ruling> consid. 2a; <ref-ruling> consid. 3a).
2.3 A la lumière de ce qui précède, le grief de violation de l'<ref-law>, selon lequel la cour cantonale se serait contentée de faire supporter au demandeur l'absence de preuve quant à l'exactitude du prix mentionné sur la facture litigieuse pour retenir que ce prix ne correspondait pas au prix réellement payé, se révèle mal fondé. Dans la mesure où le demandeur entendrait, sous le couvert du grief de violation de l'<ref-law>, critiquer l'appréciation des preuves à laquelle s'est livrée l'autorité cantonale, le moyen se révélerait irrecevable en instance de réforme (art. 55 al. 1 let. c OJ; <ref-ruling> consid. 3; <ref-ruling> consid. 2a; <ref-ruling> consid. 3a).
3. En définitive, le recours ne peut qu'être rejeté dans la mesure où il est recevable. Le demandeur, qui succombe, supportera les frais judiciaires (art. 156 al. 1 OJ) ainsi que les frais indispensables occasionnés par la procédure devant le Tribunal fédéral à la défenderesse, qui obtient gain de cause (art. 159 al. 1 et 2 OJ). | Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce:
Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce:
1. Le recours est rejeté dans la mesure où il est recevable.
1. Le recours est rejeté dans la mesure où il est recevable.
2. Sont mis à la charge du demandeur :
2.1 un émolument judiciaire de 3'000 fr.;
2.2 une indemnité de 3'000 fr. à verser à la défenderesse à titre de dépens.
2.2 une indemnité de 3'000 fr. à verser à la défenderesse à titre de dépens.
3. Le présent arrêt est communiqué en copie aux parties et à la Chambre civile de la Cour de justice du canton de Genève.
Lausanne, le 1er juillet 2004
Au nom de la IIe Cour civile
du Tribunal fédéral suisse
Le président: Le greffier: | CH_BGer_005 | Federation | null | null | null | civil_law | nan | ['adc225aa-8791-4ce2-a8b9-75b6339cbf68', '4d441c27-1ce7-423c-8e26-afc59cd66893', '29718877-5b06-46d7-963d-15c7ed239a3d', 'fd7e3298-143b-4c00-9ec6-1fc5e792a4ce'] | ['89be7a13-a2ad-4aac-b530-0b534d0a5378', 'fd3f1dd4-81dd-482c-940d-91c71e29fee8', '689b73e2-1a1f-40e7-94fb-ba992f4e3045', 'e471493b-7d96-4f78-8369-7b3fb8418e74', '367f63f6-a997-4b26-afbe-1bfffd5824fb', '89e314c7-7926-4df2-aa9e-12fdcca58e86'] |
0bd09bef-db51-483f-b665-c68570845c18 | 2,013 | de | Sachverhalt:
A. Die IV-Stelle des Kantons Zürich sprach der 1959 geborenen J._ für die Zeit von Februar 2006 bis November 2007 eine ganze Invalidenrente sowie mit Wirkung ab Dezember 2007 eine halbe Invalidenrente zu (Verfügungen vom 13. Januar 2011).
B. Das Sozialversicherungsgericht des Kantons Zürich wies die Beschwerde ab, mit welcher J._ einen über November 2007 hinausreichenden Anspruch auf eine ganze, eventuell eine Dreiviertelsrente geltend gemacht hatte; es ermittelte einen Invaliditätsgrad von 56 Prozent (Entscheid vom 27. März 2012).
C. J._ führt Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten mit den Rechtsbegehren, der angefochtene Entscheid sei aufzuheben, und es sei ihr mit Wirkung ab Dezember 2007 aufgrund eines Invaliditätsgrades von 64, eventuell 63 Prozent eine Dreiviertelsrente zuzusprechen. Ausserdem beantragt J._ die unentgeltliche Rechtspflege (Prozessführung und Rechtsverbeiständung). | Erwägungen:
1. Strittig und zu prüfen ist, ob die Vorinstanz den Invaliditätsgrad auf den Zeitpunkt der rückwirkenden Rentenrevision hin (vgl. <ref-law>; <ref-ruling> E. 2.2 S. 165) bundesrechtskonform (<ref-law>) bemessen hat (<ref-law>).
2. 2.1 Der Regionale Ärztliche Dienst der Invalidenversicherung stellte bei der Beschwerdeführerin eine kombinierte Persönlichkeitsstörung mit vorwiegend abhängigen, ängstlich vermeidenden und akzentuierten Zügen sowie eine milde depressive Episode mit somatischem Syndrom fest, zudem Alkohol- und Cannabismissbrauch (Psychiatrischer Untersuchungsbericht des Dr. G._ vom 12./19. Juli 2010). Ihrer bisherigen Arbeit als Jugendhaus-Leiterin (vgl. Fragebogen für den Arbeitgeber, Gemeinde X._, 17. Oktober 2006) kann die Beschwerdeführerin wegen des Gesundheitsschadens nicht mehr nachgehen. Hinsichtlich überschaubarer, klar strukturierter, emotional wenig belastender Tätigkeiten mit wenigen Kundenkontakten ist sie nach unbestrittener medizinischer Festlegung indes in der Lage, ein halbes Pensum zu versehen.
2.2 Unter Berücksichtigung dieser gesundheitlichen Rahmenbedingungen hat das kantonale Gericht erwogen, die Beschwerdeführerin verfüge als gelernte Arzthelferin, die 1995 zudem ein Diplom der Höheren Fachschule Y._ erworben habe, über relativ breite fachliche Qualifikationen samt Fremdsprachenkenntnissen und Praxis in administrativen Arbeiten. Angesichts dieser Voraussetzungen sei das anrechenbare Invalideneinkommen (auf der Grundlage eines Tabellenlohns gemäss Schweizerischer Lohnstrukturerhebung des Bundesamts für Statistik [LSE]) ausgehend von Anforderungsniveau 3 ("Berufs- und Fachkenntnisse vorausgesetzt") statt 4 ("einfache und repetitive Tätigkeiten") zu bemessen.
2.3 Die Wahl der massgeblichen Stufe (Anforderungsniveau 1/2, 3 oder 4) beim statistischen Lohnvergleich ist eine frei überprüfbare Rechtsfrage (SVR 2008 IV Nr. 4 S. 9, I 732/06 E. 4.2.2). Die sich in diesem Zusammenhang vorgängig stellende Frage, über welche erwerbsrelevanten Fertigkeiten und Kenntnisse eine versicherte Person verfügt, ist demgegenüber tatsächlicher Natur. Der darauf bauende Umgang mit den Zahlen in der massgeblichen LSE-Tabelle beschlägt ebenfalls eine Frage des Sachverhalts (<ref-ruling> E. 3.3 S. 399). An eine vorinstanzliche Sachverhaltsfeststellung ist das Bundesgericht (soweit hier von Interesse) nur dann nicht gebunden, wenn sie offensichtlich unrichtig ist oder auf einer Verletzung von Bundesrecht beruht (<ref-law>).
2.4 Die Beschwerdeführerin macht geltend, es gehe nicht an, auf das Anforderungsniveau 3 der LSE-Tabelle zurückzugreifen. Ihr Abschluss als Arzthelferin liege 30 Jahre zurück; zudem habe sie diesen Beruf seit 20 Jahren nicht mehr ausgeübt. Daraus kann jedoch nicht abgeleitet werden, das kantonale Gericht habe die Tatfrage nach den berufspraktischen Kenntnissen der Beschwerdeführerin offensichtlich unrichtig beantwortet. Ebensowenig ist die Vorinstanz fälschlicherweise davon ausgegangen, die Beschwerdeführerin vermöge aufgrund ihres Fachschuldiploms im Bereich der soziokulturellen Animation eine (unbestrittenermassen nicht leidensangepasste; vgl. oben E. 2.1) Tätigkeit in diesem Fach auszuüben. Das kantonale Gericht hat auch nicht erkannt, (etwas missverständlich als "fachlicher" Natur bezeichnete) Qualifikationen wie Sprachkenntnisse und kaufmännische Fertigkeiten seien in neuen Berufsfeldern unmittelbar einsetzbar. Es leitet aus den erwähnten Elementen lediglich ab, die Versicherte bewege sich auf einem (Berufs-)Bildungsniveau, welches nicht bloss "einfache und repetitive Tätigkeiten", mithin Hilfsarbeiten, zulasse (vgl. SVR 2010 IV Nr. 52 S. 160 E. 4.4.3, 9C_125/2009). Die Beschwerdeführerin weist in diesem Zusammenhang auf das Urteil 9C_128/2012 vom 15. März 2012, E. 3.1, hin. Die dortige Vorinstanz hatte erkannt, das Invalideneinkommen eines Chemikanten mit langjähriger Berufserfahrung, der in den ihm offenstehenden Alternativtätigkeiten über keine Berufs- und Fachkenntnisse verfüge, sei ausgehend vom Anforderungsniveau 4 festzusetzen. Im Unterschied dazu ist die hiesige Vorinstanz davon ausgegangen, dass die Beschwerdeführerin erworbene Berufserfahrung auch in einem neuen Tätigkeitsbereich nutzbar machen kann, weil die betreffenden Kenntnisse und Fertigkeiten nicht (nur) branchenspezifisch sind. Die Schlussfolgerung, die Beschwerdeführerin verfüge in diesem Sinne über beruflich einsetzbare Qualifikationen, ist zumindest vertretbar (vgl. oben E. 2.3).
3. Eventualiter, für den Fall, dass die Bemessung des Invalideneinkommens nach Anforderungsniveau 3 geschützt werde, rügt die Beschwerdeführerin die Höhe der vorinstanzlich zugestandenen Korrektur des Invalideneinkommens um 10 Prozent als willkürlich.
3.1 Die Tabellenlöhne gemäss LSE, wie sie zur Bemessung des Invalideneinkommens häufig herangezogen werden, sind gegebenenfalls herabzusetzen, wenn angenommen werden muss, der versicherte Gesundheitsschaden werde - per se oder in Verbindung mit persönlichen Eigenschaften der versicherten Person - das zu erwartende Einkommen zusätzlich schmälern (vgl. <ref-ruling> E. 4.2.3 S. 481; <ref-ruling>). Das Bundesgericht überprüft die Rechtsfrage frei, ob ein statistisch ermittelter Lohnansatz herabzusetzen ist. Die Festlegung des Ausmasses einer Kürzung ist derweil Ermessenssache. Die Höhe des Abzuges ist somit bundesgerichtlich nur überprüfbar, wenn Ermessen rechtsfehlerhaft betätigt wurde, so wenn bedeutende persönliche und berufliche Umstände im Einzelfall nicht berücksichtigt wurden (<ref-ruling>; <ref-ruling> E. 3.3 S. 399; SVR 2009 IV Nr. 43 S. 127 E. 3.1, 9C_235/2008).
3.2 Die Beschwerdeführerin bringt vor, eine Korrektur des Tabellenlohns um 10 Prozent sei willkürlich tief, sofern sie im Anforderungsniveau 3 eingereiht werde. Die medizinisch begründeten Auflagen (überschaubare, klar strukturierte, emotional wenig belastende Tätigkeit mit wenig Kundenkontakt) seien weitreichend und im ersten Arbeitsmarkt - wenn überhaupt - nur sehr schwer umsetzbar. Werde unter diesen Umständen bei einem Einkommen angeknüpft, welches Personen mit Berufs- und Fachkenntnissen bezahlt werde, so sei ihren verschiedenartigen gesundheitsbedingten Einschränkungen konsequenterweise mit dem höchstmöglichen Abzug von 25 Prozent Rechnung zu tragen, zumal sie im Dezember 2007 auch bereits knapp 49-jährig gewesen sei.
3.2 Die Beschwerdeführerin bringt vor, eine Korrektur des Tabellenlohns um 10 Prozent sei willkürlich tief, sofern sie im Anforderungsniveau 3 eingereiht werde. Die medizinisch begründeten Auflagen (überschaubare, klar strukturierte, emotional wenig belastende Tätigkeit mit wenig Kundenkontakt) seien weitreichend und im ersten Arbeitsmarkt - wenn überhaupt - nur sehr schwer umsetzbar. Werde unter diesen Umständen bei einem Einkommen angeknüpft, welches Personen mit Berufs- und Fachkenntnissen bezahlt werde, so sei ihren verschiedenartigen gesundheitsbedingten Einschränkungen konsequenterweise mit dem höchstmöglichen Abzug von 25 Prozent Rechnung zu tragen, zumal sie im Dezember 2007 auch bereits knapp 49-jährig gewesen sei.
3.3 3.3.1 Das geltend Gemachte ist nicht allein unter dem Gesichtspunkt des leidensbedingten Abzugs zu behandeln; gefragt wird in erster Linie danach, ob der Arbeitsmarkt entsprechende Verweisungstätigkeiten in ausreichendem Mass anbietet (vgl. <ref-ruling> E. 4b S. 276). Dies ist zu bejahen. In das medizinische Anforderungsprofil passen beispielsweise mannigfaltige administrative Tätigkeiten, welche die Beschwerdeführerin in einem halben Pensum versehen könnte. Zu denken ist etwa an Arbeiten im Back-Office (z.B. Datenverarbeitung) oder Archiv (vgl. psychiatrisches Gutachten der Frau Dr. S._ vom 17. November 2005). Jedenfalls ist nicht von vornherein anzunehmen, dass eine entsprechende Tätigkeit nur in einer Form möglich sei, welche der ausgeglichene Arbeitsmarkt praktisch nicht kennt, oder dass sie ein unrealistisches Entgegenkommen von Arbeitgebern voraussetzte (SVR 2008 IV Nr. 62 S. 203 mit Hinweisen, 9C_830/2007 E. 5.2).
3.3.2 Was nun den leidensbedingten Abzug angeht, so postuliert die Beschwerdeführerin, die Höhe der Korrektur am Tabellenlohn sei auf das gewählte Anforderungsniveau abzustimmen. Ein solcher Zusammenhang liegt auf der Hand, wenn die wegen des Gesundheitsschadens zu beachtenden Rahmenbedingungen die Ausübung einer entsprechend qualifizierten Erwerbstätigkeit dergestalt behindern, dass dadurch die Gehaltserwartung erheblich beeinflusst wird. Hier indessen durfte die Vorinstanz davon ausgehen, das ärztlich definierte Anforderungsprofil wirke sich selbst für solche Arbeiten nicht wesentlich auf den erzielbaren Lohn aus, welche (gemäss Anforderungsniveau 3) Berufs- und Fachkenntnisse voraussetzen. So bestehen keine Anhaltspunkte dafür, dass in einer zu 50 Prozent ausgeübten, klar strukturierten und emotional wenig belastenden administrativen Arbeit mit wenigen Kundenkontakten noch zusätzliche lohnwirksame Erschwernisse anfallen. Damit hat das kantonale Gericht sein Ermessen nicht rechtsfehlerhaft ausgeübt, als es den Abzug vom Invalideneinkommen über 10 Prozent bestätigte.
4. Weitere Parameter der Invaliditätsbemessung sind nicht strittig. Die vorinstanzliche Schlussfolgerung, der Invaliditätsgrad betrage 56 Prozent, ist insgesamt bundesrechtskonform.
5. Dem Ausgang des Verfahrens entsprechend trägt die Beschwerdeführerin die Gerichtskosten (<ref-law>). Ihrem Gesuch um unentgeltliche Rechtspflege kann entsprochen werden (<ref-law>; <ref-ruling> E. 4a S. 202). Nach <ref-law> hat die begünstigte Partei der Gerichtskasse indessen Ersatz zu leisten, wenn sie später dazu in der Lage ist. | Demnach erkennt das Bundesgericht:
1. Die Beschwerde wird abgewiesen.
2. Das Gesuch um unentgeltliche Rechtspflege für das bundesgerichtliche Verfahren wird gutgeheissen. Der Beschwerdeführerin wird Rechtsanwältin Marianne Ott als Rechtsbeiständin beigegeben.
3. Die Gerichtskosten von Fr. 800.- werden der Beschwerdeführerin auferlegt, indes einstweilen auf die Gerichtskasse genommen.
4. Der Rechtsvertreterin der Beschwerdeführerin wird aus der Gerichtskasse eine Entschädigung von Fr. 2800.- ausgerichtet.
5. Dieses Urteil wird den Parteien, dem Sozialversicherungsgericht des Kantons Zürich und dem Bundesamt für Sozialversicherungen schriftlich mitgeteilt.
Luzern, 7. März 2013
Im Namen der II. sozialrechtlichen Abteilung
des Schweizerischen Bundesgerichts
Der Präsident: Kernen
Der Gerichtsschreiber: Traub | CH_BGer_009 | Federation | null | null | null | social_law | nan | ['571bdc08-03c6-4e78-94d9-387f6aea0118', 'd6200880-8937-44c6-a989-931698cc8433', 'b68bdd7c-978f-4c39-8e1f-aac57a08173d', 'ddded7bf-303f-4658-95df-92f86b004784', '75fdeb37-4579-4f6a-a3db-2816f7313b61', 'd6200880-8937-44c6-a989-931698cc8433', 'e2291777-b4ad-49f4-bbfd-31c5ef8d14f4', '1792b304-d604-467e-ad05-5ac12998d003'] | ['75488867-c001-4eb9-93b9-04264ea91f55', 'e6b06567-1236-4210-adb3-e11c26e497d5', '04bf6369-99cb-41fa-8aff-413679bc8c18', '70d82e7f-fc70-45d6-b607-cd4654badc02', '6ab38922-6309-4021-83cc-56d776d7a332', 'ea2f453b-fc14-40f4-81ea-83272acf5c89'] |
0bd0b392-df14-44bc-82ff-76e811d6416e | 2,015 | de | Sachverhalt:
A.
A.A._ (geb. 1970; Vater) und B.A._ (geb. 1972; Mutter) heirateten im Juli 2003 in Luzern. Aus der Ehe ging die gemeinsame Tochter C.A._ (geb. 2005) hervor. Seit Februar 2009 leben die Parteien getrennt.
B.
Nachdem die Parteien im Jahr 2009 ein Eheschutzverfahren geführt hatten, reichten beide Parteien am 7. Februar 2011 bzw. 8. Februar 2011 die Scheidungsklage ein. Mit Entscheid vom 14. März 2013 schied das Bezirksgericht Aarau die Ehe, stellte C.A._ unter die elterliche Sorge der Mutter und berechtigte den Vater, die Tochter an jedem zweiten Wochenende im Monat von Freitag, 18.00 Uhr, bis Sonntag, 18.00 Uhr, zu sich auf Besuch zu nehmen und zwei Wochen Ferien im Jahr mit ihr zu verbringen. Zudem regelte es das Besuchsrecht über die allgemeinen Feiertage und die vermögensrechtlichen Nebenfolgen der Scheidung.
C.
Beide Parteien reichten gegen den Entscheid des Bezirksgerichts beim Obergericht des Kantons Aargau Berufung ein. Mit Urteil vom 27. November 2013 wies das Obergericht die gegen vermögensrechtliche Nebenfolgen der Scheidung gerichtete Berufung der Mutter ab, soweit es darauf eintrat. Die Berufung des Vaters hiess es im Güterrechtspunkt teilweise gut. Das ihm zustehende Besuchsrecht fasste es insofern neu, als es ihn berechtigt erklärte, die Tochter am ersten und dritten Wochenende im Monat von Freitag 18.00 Uhr, bis Sonntag, 18.00 Uhr, zu sich auf Besuch zu nehmen. Den Ferienanspruch beliess es bei 2 Wochen im Jahr und auch die Feiertagsregelung behielt es bei (Ziffer 2/3.1).
D.
D.a. A.A._ (Beschwerdeführer) gelangt mit Beschwerde in Zivilsachen vom 28. Januar 2014 an das Bundesgericht. Er stellt das Begehren, Ziffer 2/3.1 des obergerichtlichen Urteils aufzuheben und wie folgt neu zu entscheiden: "Der Beklagte wird berechtigt erklärt, die Tochter C.A._ an jedem zweiten Wochenende von Freitag 18.00 Uhr, bis Sonntag, 18.00 Uhr, zu sich auf Besuch zu nehmen und fünf Wochen Ferien im Jahr mit ihr zu verbringen, welche drei Monate im Voraus anzumelden sind." Zudem beantragt er, der Beschwerde die aufschiebende Wirkung zu erteilen, was die angefochtene Wochenendbesuchsregelung angeht. B.A._ (Beschwerdegegnerin) hat sich dem Gesuch um aufschiebende Wirkung (im Gegensatz zum Obergericht) widersetzt. Mit Präsidialverfügung vom 10. Februar 2014 wurde der Beschwerde die aufschiebende Wirkung zuerkannt.
D.b. Das Bundesgericht hat die Beteiligten zur Vernehmlassung eingeladen. Die Beschwerdegegnerin beantragt mit Eingabe vom 27. Januar 2015, die Beschwerde abzuweisen, soweit darauf eingetreten werden kann. Das Obergericht hat auf eine Vernehmlassung verzichtet. Der Beschwerdeführer hat eine Replik eingereicht, die Beschwerdegegnerin eine Duplik. | Erwägungen:
1.
1.1. Angefochten ist die in einem kantonal letztinstanzlichen Ehescheidungsurteil (<ref-law>) angeordnete Regelung des persönlichen Verkehrs und damit eine nicht vermögensrechtliche Angelegenheit (<ref-law>). Die gegen das oberinstanzliche Urteil erhobene Beschwerde gemäss <ref-law> ist grundsätzlich zulässig.
1.2. Der vorinstanzlich festgestellte Sachverhalt ist für das Bundesgericht grundsätzlich verbindlich (<ref-law>). Es ist nicht Aufgabe des Bundesgerichts, Beweise abzunehmen und Tatsachen festzustellen, über die sich das kantonale Sachgericht nicht ausgesprochen hat (<ref-ruling> E. 6.1 S. 214). Neue Tatsachen und Beweismittel dürfen vor Bundesgericht einzig soweit vorgebracht werden, als erst der Entscheid der Vorinstanz dazu Anlass gibt (<ref-law>). In der Beschwerde ist darzulegen, inwiefern diese Voraussetzungen für die Abnahme neuer Beweismittel erfüllt sind (<ref-ruling> E. 3 S. 395; <ref-ruling> E. 2.2.1 S. 226 f.). Echte Noven, d.h. Tatsachen, die sich erst nach dem Zeitpunkt zugetragen haben, nachdem vor der Vorinstanz keine neuen Tatsachen (mehr) vorgetragen werden durften, sind vor Bundesgericht - soweit sie den angefochtenen Entscheid in der Sache betreffen - stets unzulässig. Gleiches gilt für Beweismittel, die erst nach dem angefochtenen Entscheid erstellt wurden (<ref-ruling> E. 3.1.2. S. 123; <ref-ruling> E. 5.2.4 S. 229; <ref-ruling> E. 2.1 S. 343 f.). Auch mit der Beschwerdeantwort dürfen keine echten Noven vorgebracht werden. Der Auszug aus dem Mailverkehr vom Januar 2015, das Schreiben der Opferhilfestelle vom Mai 2014, die Bestätigung einer Verwandten vom Februar 2014, das Zertifikat der Musikschule vom April 2014, die Auszüge aus dem Mailverkehr 2014 sowie das Anwaltsschreiben vom April 2014 sind daher - entgegen der Auffassung der Beschwerdegegnerin - im vorliegenden Verfahren unbeachtlich.
2.
Der Beschwerdeführer möchte das Besuchsrecht statt am ersten und dritten Wochenende im Monat jedes zweite Wochenende ausüben. Die Regelung "1. und 3. Wochenende" stelle gegenüber jener "jedes zweite Wochenende" ein Minus in Bezug auf den Kontakt zwischen Vater und Tochter dar. Dies habe das Obergericht wohl übersehen, zumal keine der Parteien einen derartigen Antrag überhaupt gestellt habe. Auch komme die Tochter durch die neue Regelung in einen Besuchsrhythmus hinein, der die Kontakte zu ihren Kameraden erschweren würde, denn jene würden als Trennungs- und Scheidungskinder teilweise ebenfalls einem alternierenden Besuchsrhythmus unterliegen.
Die Rüge ist unbegründet. Eine Verletzung von Bundesrecht durch die neu formulierte Regelung ist nicht ersichtlich, wiewohl angesichts der Monate mit 5 Wochenenden eine Reduktion eintritt. Vielmehr handelt es sich um eine Frage des richterlichen Ermessens. Das Wohl der gemeinsamen Tochter ist durch die obergerichtliche Neufassung nicht gefährdet und die organisatorische Umstellung gering. Die Anträge der Parteien sind sodann nicht entscheidend, herrscht in diesem Bereich doch die Offizialmaxime (<ref-law>). Ein Irrtum des Obergerichts ist nicht nachgewiesen, da das Dispositiv mit der Begründung des Entscheids nicht im Widerspruch steht und zudem der Beschwerdeführer darauf verzichtet hat, bei der Vorinstanz ein Berichtigungsgesuch zu stellen (vgl. <ref-law>).
3.
Der Beschwerdeführer macht unter Berufung auf das innige Verhältnis zu seiner Tochter sodann geltend, es sei ihm anstelle des zweiwöchigen Ferienrechts ein fünfwöchiges Ferienrecht zu gewähren.
3.1. Die Vorinstanz hat diesbezüglich im angefochtenen Entscheid ihre aktuelle Praxis bekräftigt, wonach dem besuchsberechtigten Elternteil grundsätzlich ein Ferienrecht von zwei Wochen pro Jahr einzuräumen ist. Voraussetzung für eine zeitliche Ausdehnung sei in erster Linie eine positive Einstellung beider Elternteile. Diese müssten sich wenigstens in Anwesenheit der Kinder mit Anstand begegnen und die im Zusammenhang mit dem Besuchs- und Ferienrecht entstandenen Probleme sachlich miteinander besprechen können. Die getroffenen Abmachungen müssten zuverlässig eingehalten werden. Seien diese Voraussetzungen erfüllt, sei eine Ausdehnung des Besuchs- und Ferienrechts unter Beachtung des Kindeswohls möglich. Nachdem sich die Beschwerdegegnerin vehement gegen eine Ausdehnung des Kontakts ausspreche, liege eine Zustimmung in diese offensichtlich nicht vor. Vor dem Hintergrund der stark eingeschränkten Kommunikationsfähigkeit der Parteien in Bezug auf die Kinderbelange, welche während des gesamten Verfahrens immer wieder zum Ausdruck gebracht worden sei, sei eine Ausdehnung nicht angezeigt.
3.2. Die Beschwerdegegnerin schliesst sich dieser Auffassung an. Das Obergericht habe die Umstände des konkreten Einzelfalles mehr als gebührend zu Gunsten des Beschwerdeführers berücksichtigt. Es habe mit der Zusprechung eines Ferienrechtes von zwei Wochen ein Ferienrecht im üblichen Rahmen seiner Praxis für "unstrittige" Fälle festgelegt und damit das ihm zustehende Ermessen offenbar nicht verletzt und sämtliche relevanten Umstände miteinbezogen; insbesondere habe das Obergericht auch den von ihr geäusserten Bedenken Rechnung getragen.
3.3. Der Beschwerdeführer erachtet es demgegenüber als bundesrechtswidrig, einen üblichen Standard als Begründung für den Umfang des Kontakts zwischen Vater und Kind anzuführen. Die Kontaktrechtsregelung zwischen einem Kind und dem nicht obhutsberechtigten Elternteil müsse anhand der Umstände des konkreten Einzelfalls beurteilt werden, weshalb es den Begründungsanforderungen nicht genüge, auf standardisierte Lösungen zu verweisen. Auch habe das Obergericht mit seiner Standardlösung die in den letzten Jahren erfolgte Entwicklung zum Thema der Ausdehnung der Kontakte zwischen Kindern und besuchsberechtigten Elternteilen verkannt. Überdies habe die Vorinstanz die Argumente bundesrechtswidrig gewichtet, indem sie die negative Haltung der Beschwerdegegnerin ohne kritische Prüfung ihrer Begründetheit als hauptsächliches Argument für die Verweigerung eines zusätzlichen Ferienkontakts angeführt habe. Das Kindeswohl als massgebliches Kriterium für die Festlegung der Kontaktzeiten zwischen Kind und nicht obhutsberechtigtem Elternteil habe es dabei ausser Acht gelassen; die aktenkundigen positiven Wirkungen des Kontakts zwischen Vater und Kind habe es in seiner Begründung noch nicht einmal erwähnt.
4.
4.1. Gemäss <ref-law> haben Eltern, denen die elterliche Sorge oder die Obhut nicht zustehen, und das unmündige Kind gegenseitig Anspruch auf angemessenen persönlichen Verkehr. Bei dessen Ausgestaltung steht das Kindeswohl im Vordergrund; allfällige Interessen der Eltern haben zurückzustehen (<ref-ruling> E. 5 S. 212).
4.2. Die Ausgestaltung des persönlichen Verkehrs hat, wie das Bundesgericht jüngst im vom Beschwerdeführer zitierten <ref-ruling> E. 2.3 S. 319 f. festgestellt hat, während der letzten Jahre eine erhebliche Entwicklung erfahren. In <ref-ruling> E. 4 S. 81 bezeichnete das Bundesgericht im Jahr 1974 ein Besuchsrecht von einem Tag pro Monat und zwei Wochen Ferien pro Jahr als gerichtsüblich. Heute hat sich demgegenüber die Auffassung durchgesetzt, dass die gelungene Regelung des Kontakts zum getrennt lebenden Elternteil für das Kind von grosser Bedeutung ist. Namentlich wird dadurch unmittelbar die Scheidungsverarbeitung erleichtert und langfristig eine normgemässe Persönlichkeitsentwicklung des Kindes gefördert ( JOACHIM SCHREINER, in: Scheidung, Schwenzer [Hrsg.], Bd. II: Anhänge, 2. Aufl. 2011, Anh. Psych. N. 182 mit Hinweis auf DETTENBORN/WALTER, Familienrechtspsychologie, 2002, S. 179). Kinder sollen trotz Trennung der Eltern weiterhin an den Ressourcen von Mutter und Vater teilhaben können, so dass sie von beiden Elternteilen möglichst optimal profitieren können (vgl. HILDEGUND SÜNDERHAUF, Wechselmodell: Psychologie - Recht - Praxis, Wiesbaden 2013, S. 46 ff.). Ein grosszügig (er) ausgestalteter persönlicher Verkehr ist daher zunehmend verbreitet.
4.3. Welche Ordnung des persönlichen Verkehrs zwischen Eltern und Kindern angemessen ist, lässt sich nicht objektiv und abstrakt umschreiben, sondern entscheidet sich im konkreten Einzelfall nach richterlichem Ermessen (Urteil 5A_72/2011 vom 22. Juni 2011 E. 4.1 mit Hinweisen). Das Bundesgericht überprüft die Ausübung dieses Ermessens mit Zurückhaltung (<ref-ruling> E. 3 S. 210 mit Hinweisen). Der Beschwerdeführer weist indes zu Recht darauf hin, dass es mit der Pflicht zur Prüfung des Kindeswohls im Einzelfall nicht vereinbar ist, wenn für die Begründung eines Urteils einfach pauschal auf grob standardisierte Praxen verwiesen wird (vgl. <ref-ruling> E. 2.1 S. 587 f.; <ref-ruling> E. 3b S. 451).
5.
Das vom Obergericht gewährte zweiwöchige Ferienrecht für ein Kind im Grundschulalter erscheint in der Tat knapp, zumal sich dem angefochtenen Entscheid keine konkreten Gründe für die Annahme entnehmen lassen, dass ein grosszügigeres Ferienrecht dem Interesse der gemeinsamen Tochter zuwiderlaufen würde. Das Obergericht führt diesbezüglich zwar seine übliche Praxis ins Feld und verweist allgemein auf die eingeschränkte Kommunikationsfähigkeit der Parteien in Kinderbelangen; allein mit dieser Argumentation geht es jedoch nicht hinreichend auf den konkreten Fall ein. Insbesondere lässt das Obergericht ausser Acht, dass pauschale Besuchsrechtskürzungen wegen schlechten elterlichen Einvernehmens nach der bundesgerichtlichen Rechtsprechung unzulässig sind, hätte es der obhutsberechtigte Elternteil doch sonst in der Hand, durch Zwistigkeiten mit dem anderen Teil den Umfang des Besuchsrechts zu steuern. Eine Einschränkung ist lediglich dann angezeigt, wenn das Kind andernfalls überfordert wäre, was indes nicht leichthin anzunehmen ist (vgl. <ref-ruling> E. 4 und 5 S. 211 ff.). Zwar gelten in der Scheidungsforschung Familienkonstellationen als günstig, in denen Eltern in der Erziehung kooperieren (sog. kooperative Elternschaft). Indessen ermöglichen auch separat positive Zuwendung und verlässlicher Kontakt beider Elternteile den Kindern vergleichsweise gute Entwicklungschancen (sog. "parallele Elternschaft"). Voraussetzung dafür ist der Konsens der Eltern, in Nachachtung der gesetzlichen Verpflichtung von <ref-law> alles zu unterlassen, was das Verhältnis des Kindes zum anderen Elternteil beeinträchtigt (vgl. Gisela Hötker-Ponath, Trennung und Scheidung - Prozessbegleitende Intervention in Beratung und Therapie, Stuttgart 2009, S. 55; KARIN BANHOLZER, Beratung hochstrittiger Eltern im familienrechtlichen Kontext, in: FamPra.ch 2010 S. 554; BERNHARD/LÖHRER, Kontakte des Kindes zu getrennt lebenden Eltern - Skizze eines familienrechtlichen Paradigmenwechsels, Jusletter 12. Mai 2014, Rz. 44; SALZGEBER/SCHREINER, Kontakt- und Betreuungsmodelle nach Trennung und Scheidung, in: FamPra.ch 2014, S. 73 f.).
Konkrete Erwägungen zu den von der Vorinstanz befürchteten negativen Auswirkungen der eingeschränkten Kommunikationsfähigkeit der Eltern untereinander auf das Wohl der gemeinsamen Tochter finden sich im angefochtenen Entscheid nicht. Die Vorinstanz hat zwar auf Seiten der Beschwerdegegnerin eine eingeschränkte Bereitschaft festgestellt, den Kontakt zwischen C.A._ und dem Beschwerdeführer zu fördern, jedoch sogleich relativiert, dass das bisherige Besuchsrecht durch den Beschwerdeführer regelmässig habe ausgeübt werden können und zu funktionieren scheine (und sich unter diesem Aspekt keine Umteilung der elterlichen Sorge an den Beschwerdeführer aufdränge). Aus dem erstinstanzlichen Entscheid geht sodann hervor, dass die Kinderbefragung ergeben hatte, dass C.A._ das nahe Verhältnis zum Beschwerdeführer schätzt und sehr gerne Ferien mit ihm verbringt. Dass C.A._, wie das Obergericht "ergänzungshalber" festhält, anlässlich der Kinderbefragung den Wunsch geäussert hatte, den Beschwerdeführer jedenfalls nicht weniger zu sehen, steht einer Ausdehnung des Ferienrechts selbstredend nicht entgegen. Angesichts der heute allgemein anerkannten Bedeutung der Beziehungspflege zu beiden Elternteilen für die gedeihliche Entwicklung des Kindes und der vom Beschwerdeführer gezeigten Bemühungen, hätte die Vorinstanz die Angemessenheit eines restriktiven 2-wöchigen Ferienrechts daher näher prüfen und begründen müssen. Trotz aller Zurückhaltung bei der Überprüfung von Ermessensentscheiden ist der angefochtene Entscheid, was den Umfang des Ferienrechts betrifft, mit <ref-law> nicht zu vereinbaren. Er ist insoweit aufzuheben und zu neuem Entscheid an die Vorinstanz zurückzuweisen.
6.
Nach dem Gesagten erweist sich die Beschwerde hinsichtlich der Ferienrechtsregelung als begründet. Mit Bezug auf das Besuchsrecht am Wochenende bleibt es indessen beim angefochtenen Entscheid. Die Beschwerde ist demnach teilweise gutzuheissen. Die Sache ist zur neuen Beurteilung im Sinne der Erwägungen an das Obergericht zurückzuweisen. Bei diesem Ausgang des Verfahrens rechtfertigt es si ch, die Gerichtskosten den Parteien je zur Hälfte aufzuerlegen und die Parteikosten wettzuschlagen (Art. 66 Abs. 1 und Art. 68 Abs. 1 BGG). | Demnach erkennt das Bundesgericht:
1.
Die Beschwerde wird teilweise gutgeheissen und das Urteil des Obergerichts des Kantons Aargau, Zivilgericht, 2. Kammer, vom 27. November 2013 wird hinsichtlich der Ferienrechtsregelung aufgehoben. Die Angelegenheit wird zu neuem Entscheid im Sinne der Erwägungen an das Obergericht zurückgewiesen. Im Übrigen wird die Beschwerde abgewiesen.
2.
Die Gerichtskosten von Fr. 2'000.-- werden den Parteien je zur Hälfte auferlegt.
3.
Die Parteikosten werden wettgeschlagen.
4.
Dieses Urteil wird den Parteien und dem Obergericht des Kantons Aargau, Zivilgericht, 2. Kammer, schriftlich mitgeteilt.
Lausanne, 5. März 2015
Im Namen der II. zivilrechtlichen Abteilung
des Schweizerischen Bundesgerichts
Der Präsident: von Werdt
Der Gerichtsschreiber: Buss | CH_BGer_005 | Federation | null | null | null | civil_law | nan | ['dfd74028-8aac-4257-b770-41e8c67f9f0e', '7aad27fa-4c27-45c8-8e63-523c9b2dcbe1', '834e117f-5258-436f-aa3b-d6cc6a832e07', 'd2dd486a-5119-492c-804f-8ce8717e31b3', '7db62f72-ee62-4164-b72d-9b76bb4e06a9', 'd2cf4735-c68f-4c61-bdab-d140632ab542', 'be904854-af0d-4294-ac9a-3e40089a3c42', '3de2badb-a616-4000-acea-30af9dce8d62', '5822aceb-e8cc-4dc9-b8e5-1e99f5219abf', 'be904854-af0d-4294-ac9a-3e40089a3c42', '479e66a4-1460-4f46-b5be-cf529f5d4e52', '51e1abb4-727f-4e79-ab80-d8a3edb00516', 'be904854-af0d-4294-ac9a-3e40089a3c42'] | ['75488867-c001-4eb9-93b9-04264ea91f55', 'fd3f1dd4-81dd-482c-940d-91c71e29fee8', 'e6b06567-1236-4210-adb3-e11c26e497d5', '3f3369fd-4067-4b2e-a129-a9675f22092b', 'e471493b-7d96-4f78-8369-7b3fb8418e74', '6ab38922-6309-4021-83cc-56d776d7a332', '89e314c7-7926-4df2-aa9e-12fdcca58e86', 'd229e7e2-9b68-42e8-a3f9-329fc9a7a86e', '92e21fc6-cd07-4426-9420-21985e4a980a'] |
0bd1a33c-9f32-475d-a849-8894ecc77910 | 2,014 | de | Der Einzelrichter zieht in Erwägung:
1.
Der Beschwerdeführer wurde mit Verfügung vom 22. November 2013 aufgefordert, dem Bundesgericht spätestens am 6. Dezember 2013 einen Kostenvorschuss von Fr. 2'000.-- einzuzahlen. Obwohl er die Verfügung erhalten hatte, ging der Kostenvorschuss nicht ein. Mit Verfügung vom 10. Dezember 2013 wurde deshalb die gesetzlich vorgeschriebene und nicht mehr erstreckbare Nachfrist bis zum 9. Januar 2014 angesetzt, ansonsten auf das Rechtsmittel nicht eingetreten werde. Auch diese Verfügung hat der Beschwerdeführer erhalten.
Mit Schreiben vom 10. Dezember 2013 (Eingang beim Bundesgericht am 13. Dezember 2013) machte der Beschwerdeführer geltend, leider habe er zurzeit die Fr. 2'000.-- nicht zur Verfügung. Ausserdem stehe die Forderung nicht im Einklang mit seinem Anspruch auf rechtliches Gehör. Gleichzeitig teilte er mit, er sei vom 13. bis 31. Dezember 2013 im Ausland (act. 10).
Das Bundesgericht hielt mit Schreiben vom 30. Dezember 2013 am Kostenvorschuss fest, da gemäss <ref-law> grundsätzlich jede Person, die das Bundesgericht anrufe, einen solchen bezahlen müsse. Im Übrigen sei aus der Eingabe nicht ersichtlich, dass der Beschwerdeführer zur Bezahlung des Kostenvorschusses nicht in der Lage sei (act. 11).
Das Schreiben kam als "nicht abgeholt" ans Bundesgericht zurück, obwohl der Beschwerdeführer seinen Angaben zufolge nach dem 31. Dezember 2013 wieder in der Schweiz war und er das Schreiben daher hätte abholen können. Es gilt als zugestellt, zumal es zusätzlich mit A-Post versandt wurde.
Der Kostenvorschuss ging auch innert der Nachfrist nicht ein. Folglich ist androhungsgemäss auf die Beschwerde im Verfahren nach <ref-law> nicht einzutreten.
2.
Die Gerichtskosten sind dem Beschwerdeführer aufzuerlegen (<ref-law>). | Demnach erkennt der Einzelrichter:
1.
Auf die Beschwerde wird nicht eingetreten.
2.
Die Gerichtskosten von Fr. 800.-- werden dem Beschwerdeführer auferlegt.
3.
Dieses Urteil wird den Parteien und dem Obergericht des Kantons Bern, Strafabteilung, 2. Strafkammer, schriftlich mitgeteilt.
Lausanne, 16. Januar 2014
Im Namen der Strafrechtlichen Abteilung
des Schweizerischen Bundesgerichts
Der Einzelrichter: Schneider
Der Gerichtsschreiber: Monn | CH_BGer_006 | Federation | 24 | 5 | 56 | penal_law | nan | [] | ['75488867-c001-4eb9-93b9-04264ea91f55', '6ab38922-6309-4021-83cc-56d776d7a332', 'e6b06567-1236-4210-adb3-e11c26e497d5'] |
|
0bd2ae0c-3773-4928-bf8b-bae7ebb0016f | 2,005 | de | Sachverhalt:
A. X._ ist Lizentiat der Rechte. Nachdem er im Jahr 2003 das Advokaturexamen in Basel-Stadt nicht bestanden hatte, trat er im Jahr 2004 erneut zur Prüfung, die nur einmal wiederholt werden kann, an. Am 9. November 2004 eröffnete ihm die Advokaten-Prüfungsbehörde Basel-Stadt, dass er nicht zu den mündlichen Prüfungen zugelassen werde, da sowohl seine vierzehntägige Hausarbeit als auch die zweite Klausur als ungenügend bewertet worden waren.
B. Mit staatsrechtlicher Beschwerde vom 9. Dezember 2004 beantragt X._ dem Bundesgericht, diesen Entscheid aufzuheben und die Vorinstanz anzuweisen, ihn zu den mündlichen Prüfungen zuzulassen bzw. ihm ein kantonales Rechtsmittel zu gewähren. Es seien keine Kosten zu erheben und ihm sei eine angemessene Parteientschädigung zuzusprechen. Er rügt eine Verletzung von Art. 6 Ziff. 1 der Konvention vom 4. November 1950 zum Schutze der Menschenrechte und Grundfreiheiten (EMRK; SR 0.101), weil ihm kein kantonales Rechtsmittel zur Verfügung stehe. In Bezug auf die Hausarbeit macht er Willkür bei der Bewertung, Verletzung der Rechtsgleichheit, fehlende gesetzliche Grundlage bzw. fehlende Delegationsnorm im Advokaturgesetz und Unverhältnismässigkeit geltend.
Die Advokaten-Prüfungsbehörde Basel-Stadt beantragt in ihrer Vernehmlassung vom 16. März 2005, die staatsrechtliche Beschwerde abzuweisen, soweit darauf eingetreten werden könne. | Das Bundesgericht zieht in Erwägung:
1. Das Bundesgericht prüft die Zulässigkeit der bei ihm eingereichten Beschwerden von Amtes wegen und mit freier Kognition (<ref-ruling> E. 1 S. 188 mit Hinweis).
1.1 Nach § 9 Abs. 3 des Basler Advokaturgesetzes vom 15. Mai 2002 entscheidet die Prüfungskommission über den Prüfungserfolg endgültig. Beim angefochtenen Entscheid handelt es sich somit um einen letztinstanzlichen kantonalen Endentscheid, gegen den, da kein anderes eidgenössisches Rechtsmittel in Frage kommt, die staatsrechtliche Beschwerde zulässig ist (Art. 84 Abs. 2 und Art. 86 Abs. 1 OG). Der Beschwerdeführer wird durch den negativen Prüfungsentscheid in rechtlich geschützten Interessen betroffen (vgl. Art. 88 OG). Auf seine fristgerechte staatsrechtliche Beschwerde ist - vorbehältlich der nachfolgenden Einschränkung - grundsätzlich einzutreten.
1.2 Die staatsrechtliche Beschwerde ist, von hier nicht in Betracht fallenden Ausnahmen abgesehen, rein kassatorischer Natur (<ref-ruling> E. 1.5 S. 176 mit Hinweis), kann also im Fall ihrer Gutheissung nur zur Aufhebung des angefochtenen Entscheids führen. Soweit der Beschwerdeführer mehr verlangt als die Aufhebung des angefochtenen Entscheids, ist auf die Beschwerde nicht einzutreten.
1.3 Die staatsrechtliche Beschwerde muss die wesentlichen Tatsachen und eine kurz gefasste Darlegung darüber enthalten, welche verfassungsmässigen Rechte bzw. welche Rechtssätze inwiefern durch den angefochtenen Entscheid verletzt worden sind (Art. 90 Abs. 1 lit. b OG). Das Bundesgericht untersucht nicht von Amtes wegen, ob ein kantonaler Hoheitsakt verfassungsmässig ist, sondern prüft nur rechtsgenügend vorgebrachte, klar erhobene und, soweit möglich, belegte Rügen (<ref-ruling> E. 2 S. 3 f.). Wird eine Verletzung des Willkürverbots (<ref-law>) geltend gemacht, genügt es nicht, wenn der Beschwerdeführer bloss den angefochtenen Entscheid kritisiert, wie er dies in einem appellatorischen Verfahren tun könnte, bei dem die Rechtsmittelinstanz die Rechtsanwendung frei überprüfen kann. Er muss deutlich dartun, welche Vorschriften oder allgemein anerkannten Rechtsgrundsätze die kantonalen Behörden in einer gegen <ref-law> verstossenden Weise verletzt haben sollen (<ref-ruling> E. 4b S. 12 mit Hinweis). Die vorliegende Beschwerdeschrift genügt diesen Anforderungen nicht in allen Teilen.
2. 2.1 Der Beschwerdeführer macht geltend, der angefochtene Entscheid der Advokaten-Prüfungsbehörde Basel-Stadt sei letztinstanzlich; wenn kein Rechtsmittel bei einem unabhängigen Gericht dagegen erhoben werden könne, verletze dies Art. 6 EMRK bzw. <ref-law>. Disziplinarstreitigkeiten, die zur Einstellung der Berufsausübung führen könnten, gälten als zivilrechtlich im Sinn von Art. 6 EMRK. Ein Zivilstreit im Sinn der Strassburger Organe liege vor, wenn sich die Streitigkeiten auf den Stand der zivilrechtlichen Ansprüche und Verpflichtungen auswirke. Gerade weil ein Zivilrecht zur Diskussion stehe, falle das Bewilligungsverfahren bei einer Erwerbstätigkeit unter Art. 6 EMRK.
2.2 Nach der bundesgerichtlichen Rechtsprechung muss der Anspruch auf gerichtliche Beurteilung gemäss Art. 6 EMRK bereits im kantonalen Verfahren geltend gemacht worden sein, andernfalls ein Verzicht auf diese Rüge angenommen wird (vgl. <ref-ruling> E. 2b S. 89 mit Hinweis; bestätigt im Urteil 1P.188/2005 vom 14. Juli 2005 E. 2.4). Das gilt selbst dann, wenn die kantonale Gesetzgebung die Zuständigkeit eines Gerichts nicht vorsieht. Ob der Beschwerdeführer nach Eröffnung des negativen Prüfungsentscheids die Prüfungsbehörde um eine Rechtsmittelbelehrung für das zuständige kantonale Gericht hätte ersuchen oder sich direkt mit einem Rechtsmittel an das in Betracht fallende kantonale Gericht (das Appellationsgericht als Verwaltungsgericht) hätte wenden sollen, kann vorliegend offen bleiben, weil - wie zu zeigen sein wird - Art. 6 Ziff. 1 EMRK hier nicht anwendbar ist.
2.3 Soweit der Beschwerdeführer eine Verletzung von <ref-law> geltend macht, genügt die Beschwerde den Begründungsanforderungen von Art. 90 Abs. 1 lit. a OG nicht.
2.4 Gemäss Art. 6 Ziff. 1 EMRK hat jede Person ein Recht darauf, dass Streitigkeiten über zivilrechtliche Ansprüche und Verpflichtungen ("des contestations sur ses droits et obligations de caractère civil"; "determinations of civil rights and obligations") oder über eine gegen sie erhobene strafrechtliche Anklage von einem unabhängigen und unparteiischen Gericht beurteilt werden. Nach ständiger Rechtsprechung des Bundesgerichts sind die von der Konvention verwendeten Begriffe entsprechend der Praxis der Organe der Europäischen Menschenrechtskonvention auszulegen (vgl. <ref-ruling> E. 3 S. 210; <ref-ruling> E. 3.2 S. 351; <ref-ruling> E. 5 S. 309; <ref-ruling> E. 7a S. 215 f.).
2.5 Der Begriff der "civil rights" umfasst nicht nur zivilrechtliche Streitigkeiten im engeren Sinn, sondern auch Verwaltungsakte einer hoheitlich handelnden Behörde, sofern sie massgeblich in Rechte und Verpflichtungen privatrechtlicher Natur eingreifen (vgl. <ref-ruling> E. 5c S. 34 mit Hinweisen). Zivilrechtlichen Charakter können daher auch solche Entscheidungen haben, mit denen einer Person die Erlaubnis zur Ausübung eines Berufs verweigert oder entzogen wird (vgl. Urteile des Europäischen Gerichtshofs für Menschenrechte [nachfolgend: Gerichtshof] De Moor vom 23. Juni 1994, Recueil CourEDH Serie A, Nr. 292-A, § 43; Kraska vom 19. April 1993, Recueil CourEDH Serie A, Nr. 254-B, §§ 23 ff.; Urteil des Bundesgerichts 1P.4/1999 vom 16. Juni 1999, publ. in ZBl 101/2000 S. 665, E. 6b). Unter den Begriff der zivilrechtlichen Ansprüche fällt auch der Widerruf einer Berufsausübungsbewilligung (vgl. Urteile Albert und Le Compte vom 10. Februar 1983, Recueil CourEDH Serie A, Nr. 58, §§ 27/28; Le Compte, van Leuven und De Meyere vom 23. Juni 1981, Recueil CourEDH Serie A, Nr. 43, §§ 46 ff.), namentlich für Anwälte (Urteile De Moor vom 23. Juni 1994, Recueil CourEDH Serie A, Nr. 292-A, §§ 42 bis 47; H. gegen Belgien vom 27. November 1987, Recueil CourEDH Serie A, Nr. 127-B, §§ 44 ff.), ebenso der disziplinarische Entzug der Bewilligung zur Ausübung eines freien Berufs (<ref-ruling> E. 2a S. 88 mit Hinweisen).
2.6 Der Gerichtshof hat ausgeführt, dass bei Berufszulassungsprüfungen einerseits die Rechtmässigkeit des Verfahrens oder andererseits die Frage, ob der Kandidat den gesetzlichen Vorschriften entspricht und die erforderlichen Kenntnisse aufweist, streitig sein könnten. Letztere Fragen seien nur bedingt justiziabel. Insbesondere nähere sich die Beurteilung der erforderlichen Kenntnisse und Erfahrungen einem Examen im schulischen oder universitären Bereich. Gemäss Gerichtshof entfernt sich die Beurteilung von Kenntnissen und Erfahrungen, die erforderlich sind, um einen bestimmten Beruf unter Führung eines bestimmten Titels auszuüben, von der üblichen Aufgabe eines Richters in einem solchen Mass, dass die Garantien des Art. 6 EMRK insoweit nicht greifen können und mithin diesbezüglich keine "Streitigkeit" (frz. "contestation") im Sinn von Art. 6 Ziff. 1 EMRK gegeben ist (Urteile van Marle vom 26. Juni 1986, Recueil CourEDH Serie A, Nr. 101, § 34 ff.; San Juan vom 28. Februar 2002, Recueil CourEDH 2002-III S. 523 ff.; vgl. die Kritik bei Ruth Herzog, Art. 6 EMRK und kantonale Verwaltungsrechtspflege, Bern 1995, S. 266 f.). Im Einzelnen hat die Kommission bestätigt, dass Art. 6 Ziff. 1 EMRK auf Maturitätsprüfungen (Entscheid vom 10. Januar 1991 in VPB 1991 Nr. 45), auf Universitätsexamen (Entscheid vom 1. Oktober 1985 in VPB 1986 Nr. 96) und auf die Beurteilung von Habilitationsschriften nicht anwendbar ist (Entscheid vom 2. März 1994 in Österreichische Juristen-Zeitung 49/1994 S. 709 f.). Im Fall van Marle bejahte die unterlegene Minderheit des Gerichtshofs die Anwendbarkeit von Art. 6 Ziff. 1 EMRK u.a. deshalb, weil die streitige Prüfung für das Recht der Beschwerdeführer ausschlaggebend war, ihren Beruf überhaupt weiterhin auszuüben und ihren bisherigen Titel weiter zu verwenden.
2.7 Das Bundesgericht hat aus dieser Praxis der Strassburger Organe den Schluss gezogen, dass Prüfungsentscheide grundsätzlich keine zivilrechtlichen Streitigkeiten im Sinn von Art. 6 Ziff. 1 EMRK betreffen, jedenfalls soweit sie nicht der Erlaubnis oder Verweigerung zur Ausübung eines bestimmten Berufs gleichkommen. Entsprechend hat es namentlich universitäre Prüfungen und Promotionen, die nicht in unmittelbarem Zusammenhang mit der Frage der Berufszulassung oder -ausübung stehen, vom Anwendungsbereich der Konvention ausgeschlossen (vgl. <ref-ruling> E. 2.7 S. 294; Urteile 1P.4/1999 vom 16. Juni 1999, publ. in ZBl 101/2000 S. 665, E. 6b und 6c; 2P.420/1997 vom 17. April 1998 E. 2; 2P.101/1996 vom 8. Oktober 1996 E. 1c).
Auch die Verweigerung einer Bewilligung zur erstmaligen Berufsausübung kann in den Anwendungsbereich der Konvention fallen (vgl. Urteile De Moor vom 23. Juni 1994, Recueil CourEDH Serie A, Nr. 292-A, § 42; H. gegen Belgien vom 27. November 1987, Recueil CourEDH Serie A, Nr. 127B), wobei aber in den fraglichen Urteilen des Gerichtshofs nicht die Beurteilung der beruflichen Eignung im Rahmen einer Prüfung in Frage stand. Das Bundesgericht hat im Urteil 2P.102/1995 vom 10. November 1995 E. 2 ausführlich auf die Schwierigkeiten namentlich der kantonalen Umsetzung hingewiesen, wenn Art. 6 Ziff. 1 EMRK auf sämtliche Berufszulassungsprüfungen angewendet würde, konnte die Frage jedoch dort wie auch in späteren Fällen offen lassen.
Soweit das Bundesgericht im Zusammenhang mit Notariats- oder Anwaltspatenten den zivilrechtlichen Charakter einer Streitigkeit im Sinn von Art. 6 Ziff. 1 EMRK bejaht hat, ging es immer um die Beschränkung einer bereits bestehenden Tätigkeit (Entzug des Notariatspatents im Kanton Neuenburg: Urteil 2P.198/1993 vom 22. November 1993; Entzug einer Bewilligung zur Ausübung des freien Notariats im Kanton Graubünden: <ref-ruling>; vorübergehende Einstellung eines Zürcher Anwalts im Beruf: <ref-ruling>).
Es äusserte im Fall 2P.29/1996 vom 29. November 1996 E. 2 Zweifel, ob die Konvention bei Anwaltsprüfungen überhaupt zur Anwendung kommt, und lehnte im Urteil 2P.179/2001 vom 30. November 2001 E. 5b betreffend eine Anwaltsprüfung im Kanton Tessin die Bewertung von gerügten Verletzungen, die im Wesentlichen formaler Natur waren, ab, weil dies eine materielle Überprüfung des umstrittenen Examens vorausgesetzt hätte. Da der Kandidat noch eine weitere Wiederholungsmöglichkeit hatte und deshalb im konkreten Fall nicht endgültig vom Berufszugang ausgeschlossen war (vgl. <ref-ruling> E. 3b S. 216 f.), blieb die Frage der Konventionsanwendung auch hier offen.
Da Art. 6 Ziff. 1 EMRK auf Streitigkeiten, die das öffentlichrechtliche Dienstverhältnis zwischen dem Notar, der hoheitliche Funktionen ausübt (vgl. dazu <ref-ruling>), und dem Staat betreffen, prinzipiell keine Anwendung findet, gilt das nach der Rechtsprechung des Bundesgerichts auch für die vom Gesetz für Notare vorgesehene Fähigkeitsprüfung (Urteil 2P.110/2002 vom 6. August 2003 E. 4.2.3).
2.8 Die Lehre äussert sich unterschiedlich zum Thema. Für Mark Villiger (Handbuch der Europäischen Menschenrechtskonvention, 2. Aufl., Zürich 1999, S. 243 f., N. 381) ist die Unterscheidung zwischen Wiederaufnahme einer suspendierten Berufstätigkeit und der erstmaligen Aufnahme einer Berufs- oder Gewerbetätigkeit tendenziell überholt und beides unter Art. 6 EMRK zu subsumieren (ebenso: Andreas Kley-Struller, Der Anspruch auf richterliche Beurteilung "zivilrechtlicher" Streitigkeiten im Bereich des Verwaltungsrechts sowie von Disziplinar- und Verwaltungsstrafen gemäss Art. 6 EMRK, AJP 1/94 S. 33 Fn. 126). Rainer J. Schweizer (Die schweizerischen Gerichte und das europäische Recht, ZSR 1993/II, S. 678 Fn. 463) hält die Anwendung der Konvention für Fachprüfungen zur Berufsausübung für vertretbar. Nach Arthur Haefliger/Frank Schürmann (Die Europäische Menschenrechtskonvention und die Schweiz, 2. Aufl. 1999, S. 144) liegt demgegenüber keine Streitigkeit im Sinn der Konvention vor, wenn es um die Qualifikation der beruflichen Eignung im Rahmen einer Prüfung geht (ähnlich mit differenzierter Argumentation: Ruth Herzog, a.a.O., S. 260/261 und 266/267).
2.9 Anzuknüpfen ist an diese bereits früher vom Gerichtshof in den Fällen van Marle und San Juan getroffene Unterscheidung zwischen den formellen Fragen der Rechtmässigkeit des Verfahrens und den materiellen Fragen einer Prüfung, ob ein Kandidat die gesetzlichen Anforderungen erfüllt und die erforderlichen Kenntnisse aufweist. Soweit es um die Beurteilung der notwendigen Kenntnisse und Erfahrungen geht, die erforderlich sind, um einen bestimmten Beruf unter Führung eines bestimmten Titels auszuüben, bleibt die Prüfung vom Anwendungsbereich der Konvention mangels (justiziabler) "Streitigkeit" (frz. "contestation") im Sinn von Art. 6 Ziff. 1 EMRK ausgeschlossen.
Da der Beschwerdeführer ausschliesslich materielle Rügen gegen die Bewertung seiner Prüfungsleistung vorbringt, kommt Art. 6 Ziff. 1 EMRK vorliegend nicht zur Anwendung. Ob die Basler Advokaten-Prüfungskommission ein unabhängiges Gericht im Sinn von Art. 6 Ziff. 1 EMRK ist, kann daher offen bleiben.
3. Der Beschwerdeführer macht in Bezug auf die Hausarbeit Willkür bei der Bewertung, eine Verletzung der Rechtsgleichheit, das Fehlen einer gesetzlichen Grundlage bzw. einer Delegationsnorm im Advokaturgesetz oder im Bundesgesetz vom 23. Juni 2000 über die Freizügigkeit der Anwältinnen und Anwälte (Anwaltsgesetz, BGFA; SR 935.61) sowie Unverhältnismässigkeit geltend.
3.1 Hat das Bundesgericht auf staatsrechtliche Beschwerde hin die Bewertung von Examensleistungen zu beurteilen, so prüft es die Handhabung der einschlägigen kantonalen Verfahrensvorschriften - auf entsprechende, ordnungsgemäss begründete Rügen hin (vgl. E. 1.3) - nur unter dem Gesichtswinkel der Willkür. In erster Linie prüft es dabei, ob das vorgeschriebene Verfahren unter Beachtung der verfassungsrechtlichen Minimalgarantien durchgeführt worden ist (Urteile 2P.26/2003 vom 1. September 2003 E. 2.1; 2P.223/2001 vom 7. Februar 2002 E. 2 mit Hinweisen). Eine besondere Zurückhaltung auferlegt es sich bei der materiellen Beurteilung, indem es erst einschreitet, wenn sich die Behörde von sachfremden oder sonst wie ganz offensichtlich unhaltbaren Erwägungen hat leiten lassen, so dass ihr Entscheid unter rechtsstaatlichen Gesichtspunkten als nicht mehr vertretbar und damit als willkürlich erscheint (<ref-ruling> E. 4b S. 230; <ref-ruling> E. 4c S. 495; <ref-ruling> E. 3c S. 4). Das Bundesgericht auferlegt sich bei der Überprüfung von Examensleistungen auch dann Zurückhaltung, wenn es aufgrund seiner Fachkenntnisse sachlich zu einer weitergehenden Überprüfung befähigt wäre (beispielsweise bei Rechtsanwalts- oder Notariatsprüfungen; <ref-ruling> E. 4b S. 230; <ref-ruling> E. 4c S. 495).
Nach der ständigen Praxis des Bundesgerichts liegt Willkür in der Rechtsanwendung vor, wenn der angefochtene kantonale Entscheid offensichtlich unhaltbar ist, mit der tatsächlichen Situation in klarem Widerspruch steht, eine Norm oder einen unumstrittenen Rechtsgrundsatz krass verletzt oder in stossender Weise dem Gerechtigkeitsgedanken zuwiderläuft. Das Bundesgericht hebt einen Entscheid jedoch nur auf, wenn nicht bloss die Begründung, sondern auch das Ergebnis unhaltbar ist; dass eine andere Lösung ebenfalls als vertretbar oder gar zutreffender erscheint, genügt nicht (<ref-ruling> E. 2b S. 56, 60 E. 5a S. 70; <ref-ruling> E. 3a).
3.2 Der Beschwerdeführer rügt eine willkürliche Bewertung seiner Hausarbeit. Der Vorwurf, die eingereichte Arbeit sei mit rund dreissig Seiten in quantitativer Hinsicht ungenügend, sei unhaltbar.
Der Examinator hat namentlich die fehlende Bezugnahme auf die kantonale Gerichtspraxis bemängelt. Dass bei einer kantonalen Anwaltsprüfung verlangt wird, dass sich der Bewerber auch mit der kantonalen Gerichtspraxis auseinandersetzt, ist nicht zu beanstanden. Es erscheint denn auch nicht willkürlich, wenn eine Arbeit, die nicht oder nur am Rande auf diese Praxis eingeht, als quantitativ mangelhaft bewertet wird.
Ebenso wenig ist es sachfremd, wenn der Examinator lückenhafte Meinungswiedergaben aus der Literatur oder den systematischen Aufbau der Arbeit (falsche Einordnung von strafrechtlichen Tatbestandsmerkmalen) bemängelt. Was der Beschwerdeführer diesbezüglich vorbringt, ist appellatorische Kritik, die nicht geeignet ist, den Vorwurf der Willkür zu begründen. Dasselbe gilt für die vom Examinator beanstandeten und vom Beschwerdeführer in Abrede gestellten "marginalen" Fehler (falsche Zitierweise, fehlerhafte Wiedergabe von Autorennamen etc.) sowie für die vom Beschwerdeführer gerügte Unverhältnismässigkeit der Anforderungen an die Hausarbeit, die er wiederholt eine "kleine Dissertation" nennt.
Ebenso wenig ist es sachfremd, wenn der Examinator lückenhafte Meinungswiedergaben aus der Literatur oder den systematischen Aufbau der Arbeit (falsche Einordnung von strafrechtlichen Tatbestandsmerkmalen) bemängelt. Was der Beschwerdeführer diesbezüglich vorbringt, ist appellatorische Kritik, die nicht geeignet ist, den Vorwurf der Willkür zu begründen. Dasselbe gilt für die vom Examinator beanstandeten und vom Beschwerdeführer in Abrede gestellten "marginalen" Fehler (falsche Zitierweise, fehlerhafte Wiedergabe von Autorennamen etc.) sowie für die vom Beschwerdeführer gerügte Unverhältnismässigkeit der Anforderungen an die Hausarbeit, die er wiederholt eine "kleine Dissertation" nennt.
3.3 Der Beschwerdeführer macht eine Verletzung der Rechtsgleichheit geltend, weil ihm die Prüfungskommission die Note für seine beim ersten Versuch bestandene Hausarbeit nicht für die zweite Prüfung anrechnen wollte. Im Kanton Basel-Landschaft sei das anders.
Mit dem Vergleich mit der Prüfungsordnung des Nachbarkantons verkennt der Beschwerdeführer, dass jeder Kanton das Recht hat, die Anforderungen für den Erwerb des kantonalen Anwaltspatentes selbst festzulegen (<ref-law>). Eine Ungleichbehandlung mit andern Bewerbern innerhalb des Kantons macht der Beschwerdeführer hingegen nicht geltend, weshalb diese Rüge unbegründet ist.
Mit dem Vergleich mit der Prüfungsordnung des Nachbarkantons verkennt der Beschwerdeführer, dass jeder Kanton das Recht hat, die Anforderungen für den Erwerb des kantonalen Anwaltspatentes selbst festzulegen (<ref-law>). Eine Ungleichbehandlung mit andern Bewerbern innerhalb des Kantons macht der Beschwerdeführer hingegen nicht geltend, weshalb diese Rüge unbegründet ist.
3.4 Der Beschwerdeführer rügt das Fehlen einer gesetzlichen Grundlage (bzw. einer Delegationsnorm) im Advokaturgesetz bzw. im BGFA für die verlangte vierzehntägige Hausarbeit. Nach § 8 des Advokaturgesetzes müsse die Prüfung "praxisbezogen" sein, verlangt werde aber "eine rein theoretische Arbeit, die einer kleinen Dissertation zu entsprechen hat".
Durch das Anwaltsexamen soll sich die Bewerberin oder der Bewerber über die für den Anwaltsberuf erforderlichen theoretischen und praktischen Kenntnisse ausweisen (vgl. § 8 Abs. 1 des Advokaturgesetzes und <ref-law>). Das Advokaturgesetz verlangt weiter einen mündlichen und einen schriftlichen Teil mit Praxisbezug und in Berücksichtigung des eidgenössischen und kantonalen Rechts (§ 8 Abs. 2). Der schriftliche Teil umfasst eine vierzehntägige Hausarbeit und zwei Klausuren von je zwölf Stunden Dauer (§ 4 Abs. 2 des Reglements vom 27. Februar 2003 über das Anwaltsexamen).
Die vom Beschwerdeführer als Teil der Prüfung verlangte Hausarbeit kann sich somit auf eine ausreichende gesetzliche Grundlage abstützen. Sie entspricht auch dem gesetzlich geforderten Praxisbezug. So muss der Anwalt in der Lage sein, innerhalb einer vorgegebenen relativ kurzen Zeit ein Thema zu recherchieren und im Rahmen einer Rechtsschrift - im Prüfungsfall als Hausarbeit - zu verarbeiten. Die an den Beschwerdeführer gestellten Anforderungen halten deshalb der Willkürrüge stand.
4. Die staatsrechtliche Beschwerde erweist sich, soweit darauf einzutreten ist, als unbegründet und ist abzuweisen. Dementsprechend sind die bundesgerichtlichen Kosten dem Beschwerdeführer aufzuerlegen (Art. 156 in Verbindung mit Art. 153 und 153a OG). | Demnach erkennt das Bundesgericht:
1. Die staatsrechtliche Beschwerde wird abgewiesen, soweit darauf einzutreten ist.
2. Die Gerichtsgebühr von Fr. 2'000.-- wird dem Beschwerdeführer auferlegt.
3. Dieses Urteil wird dem Beschwerdeführer und der Advokaten-Prüfungsbehörde Basel-Stadt schriftlich mitgeteilt.
Lausanne, 31. August 2005
Im Namen der II. öffentlichrechtlichen Abteilung
des Schweizerischen Bundesgerichts
Der Präsident: Der Gerichtsschreiber: | CH_BGer_002 | Federation | null | null | null | public_law | nan | ['82fdaee6-f8a6-4498-9df9-d17f4398e660', '52e57f1c-4645-429b-9d46-f9367bae6559', '1b013cc4-21db-4ed8-80e5-e19d4efad758', '7edfd2f5-2051-4da3-82f9-f5e4a9d260f1', 'f09a9ce1-07f9-4678-9717-4bb21e320cab', '0b2af70e-9456-4166-a4dd-e9db648aa32a', '5723a156-a95a-4adc-aeb0-bbbfaf62939d', 'f37fe90c-704c-4613-b5d5-2a76de27001f', 'd6e11333-b744-4d1a-8942-a9ab96dfa621', '9e4d5ef5-6c22-42a4-9af3-ffbd9c0f2170', 'f09a9ce1-07f9-4678-9717-4bb21e320cab', '31e12fc0-29e5-4a4e-9d78-53791a8890f0', 'f09a9ce1-07f9-4678-9717-4bb21e320cab', '2b18ce81-8a6a-482a-956b-4700748a7622', '9536ac08-4361-42b4-85cb-2ed6cfc5565d', '0b2af70e-9456-4166-a4dd-e9db648aa32a', 'd9563e80-24b2-4ac6-871e-6e960e79df74', 'ad745ab4-ce82-42b6-b055-46669260dd33', '88b995bf-2955-4ed0-8755-38f96205c3a7', 'd9563e80-24b2-4ac6-871e-6e960e79df74', 'ad745ab4-ce82-42b6-b055-46669260dd33', 'c57d9644-e5bf-4e6f-bba0-24e0dec2f504', '37d9b71f-f0f3-4126-84ba-f9bf38693ab7'] | ['eed9bde1-51e9-4ea1-b374-8088382e0b04', '1af9b596-92d7-4f80-a38b-876ed88ccfe5', '5a783a3a-bb80-477e-ac36-7e49dc84213f', '53be6a03-1fd8-4980-aa5c-bd81e9a54d5e', '4b5a2135-fee2-4e3b-811e-15ce1c71bddf', 'a248d817-1d48-45eb-a958-d3d94b8e63f7'] |
0bd2cf8e-599a-47fb-9040-831057f09ad7 | 2,005 | fr | Faits:
Faits:
A. A._ était actionnaire et administrateur uniques de la société Agence immobilière Z._ SA, à F._, qui a été absorbée par voie de fusion le 27 juillet 2001 par la société X._ SA, dont le prénommé était également - et demeure - administrateur et actionnaire uniques (ces deux sociétés sont ci-après indistinctement citées: la Société).
Le 10 décembre 1993, la Société a vendu à l'épouse d'A._ trois parts de propriété par étage de l'immeuble "M._", à F._, pour un prix de 345'000 fr. Ces parts concernaient un bureau pourvu d'un petit dépôt pour les archives (155'000 fr.) et un magasin (190'000 fr.). En rapport avec cette opération, la Société a porté dans ses comptes de l'année 1994 un bénéfice de 17'511 fr. équivalant, après prise en compte d'un "rabais" de 15'000 fr., à la différence entre le prix de vente des parts et leur valeur comptable.
Par décision du 31 mai 1996, la Commission d'impôt pour les personnes morales (ci-après: la Commission d'impôt) a arrêté le bénéfice imposable de la Société pour l'année fiscale 1994 à 180'393 fr. Sur réclamation de la Société, qui contestait une partie des reprises fiscales opérées sur certains postes comptables, la Commission d'impôt a ramené le bénéfice imposable de la Société à 128'997 fr., selon décision du 28 mai 1999.
Par décision du 26 mars 2003, la Commission cantonale de recours en matière fiscale (ci-après: la Commission de recours) a réformé la décision sur réclamation précitée du 28 mai 1999 en ramenant le bénéfice imposable de la Société à 105'532 fr., selon le décompte suivant:
"Résultat déclaré 3'352.-
Reprise sur vente d'immeuble 64'400.-
Reprise sur frais 5'500.-
Reprise sur location de terrain 3'625.-
Reprise sur frais d'actes comptabilisés à double 3'980.-
Reprise sur factures ne concernant pas la SA 14'604.-
Reprise pour sous-capitalisation 10'071.-
Bénéfice imposable 105'532.-"
Bénéfice imposable 105'532.-"
B. La Société a recouru contre la décision de la Commission de recours, en contestant derechef certaines des reprises effectuées, dont celle opérée sur le bénéfice réalisé lors de la vente des parts de propriété de l'immeuble "M._" (64'400 fr.), et celle portant sur des frais (5'500 fr.) comptabilisés en relation avec le dancing "N._", à F._, que la Société détient en propriété et qu'elle donne en location à un tiers; selon la Société, ces frais découlent du travail, "qui s'apparente à celui d'un concierge", que déploie son administrateur A._ pour le compte de l'exploitant du dancing.
Par arrêt du 8 avril 2004, la Cour de droit public du Tribunal cantonal du canton du Valais (ci-après: le Tribunal cantonal) a rejeté le recours.
Par arrêt du 8 avril 2004, la Cour de droit public du Tribunal cantonal du canton du Valais (ci-après: le Tribunal cantonal) a rejeté le recours.
C. Agissant par la voie du recours de droit public, la Société demande au Tribunal fédéral d'annuler, sous suite de frais et dépens, l'arrêt du 8 avril 2004 précité du Tribunal cantonal, en tant qu'il concerne les reprises opérées respectivement sur le prix de vente du bureau (à hauteur de 32'000 fr.) et sur les frais (à hauteur de 5'500 fr.) générés par les tâches de "conciergerie" prétendument assumées par l'administrateur A._ pour le compte de l'exploitant du dancing "N._". La Société se plaint d'une violation de son droit d'être entendue sous l'angle du droit à la preuve et du droit à une motivation suffisante (art. 29 Cst.), ainsi que d'arbitraire dans l'établissement des faits et l'appréciation des preuves (art. 9 Cst.).
Le Service cantonal valaisan des contributions (ci-après: le Service des contributions) et le Tribunal cantonal ont renoncé à se déterminer sur le recours. | Le Tribunal fédéral considère en droit:
Le Tribunal fédéral considère en droit:
1. 1.1 Déposé en temps utile contre une décision finale prise en dernière instance cantonale, qui ne peut être attaquée que par la voie du recours de droit public et qui touche la recourante dans ses intérêts juridiquement protégés, le présent recours est recevable au regard des art. 84 ss. OJ, sous réserve que les griefs invoqués répondent aux exigences de motivation posées par la loi.
1.2 En vertu de l'art. 90 al. 1 lettre b OJ, l'acte de recours doit, à peine d'irrecevabilité, contenir un exposé succinct des droits constitutionnels ou des principes juridiques violés et préciser en quoi consiste la violation. Lorsqu'il est saisi d'un recours de droit public, le Tribunal fédéral n'a donc pas à vérifier de lui-même si l'arrêt entrepris est en tous points conforme au droit et à l'équité. Il n'examine que les griefs d'ordre constitutionnel invoqués et suffisamment motivés dans l'acte de recours. Le recourant ne saurait se contenter de soulever de vagues griefs ou de renvoyer aux actes cantonaux (<ref-ruling> consid. 1.3 p. 261, 26 consid. 2.1 p. 31; <ref-ruling> consid. 4 p. 629). En outre, dans un recours pour arbitraire fondé sur l'art. 9 Cst., l'intéressé ne peut se contenter de critiquer l'arrêt attaqué comme il le ferait dans une procédure d'appel où l'autorité de recours peut revoir librement l'application du droit. Il doit préciser en quoi cet arrêt serait arbitraire, ne reposerait sur aucun motif sérieux et objectif, apparaîtrait insoutenable ou heurterait gravement le sens de la justice (<ref-ruling> consid. 7a p. 312; <ref-ruling> consid. 1b p. 495 et les arrêts cités).
1.2 En vertu de l'art. 90 al. 1 lettre b OJ, l'acte de recours doit, à peine d'irrecevabilité, contenir un exposé succinct des droits constitutionnels ou des principes juridiques violés et préciser en quoi consiste la violation. Lorsqu'il est saisi d'un recours de droit public, le Tribunal fédéral n'a donc pas à vérifier de lui-même si l'arrêt entrepris est en tous points conforme au droit et à l'équité. Il n'examine que les griefs d'ordre constitutionnel invoqués et suffisamment motivés dans l'acte de recours. Le recourant ne saurait se contenter de soulever de vagues griefs ou de renvoyer aux actes cantonaux (<ref-ruling> consid. 1.3 p. 261, 26 consid. 2.1 p. 31; <ref-ruling> consid. 4 p. 629). En outre, dans un recours pour arbitraire fondé sur l'art. 9 Cst., l'intéressé ne peut se contenter de critiquer l'arrêt attaqué comme il le ferait dans une procédure d'appel où l'autorité de recours peut revoir librement l'application du droit. Il doit préciser en quoi cet arrêt serait arbitraire, ne reposerait sur aucun motif sérieux et objectif, apparaîtrait insoutenable ou heurterait gravement le sens de la justice (<ref-ruling> consid. 7a p. 312; <ref-ruling> consid. 1b p. 495 et les arrêts cités).
2. La recourante soutient qu'en ne donnant pas suite à son offre de preuve tendant à la mise en oeuvre d'une expertise "neutre" en vue d'évaluer la valeur vénale effective du bureau vendu en 1993, les premiers juges ont violé son droit d'être entendue. Elle considère en effet que l'estimation officielle sur laquelle ils se sont fondés pour procéder à cette évaluation est dépourvue de toute valeur probante. En réalité, la violation alléguée du droit d'être entendu n'a pas de portée propre par rapport au grief tiré de l'arbitraire dans l'établissement des faits et l'appréciation des preuves: si l'évaluation de la valeur vénale de l'immeuble litigieux échappe à l'arbitraire, les premiers juges pouvaient en effet se passer d'ordonner d'autres mesures d'instruction, en recourant à une appréciation anticipée des preuves (cf. <ref-ruling> consid. 2.1 p. 429; <ref-ruling> consid. 5b/bb p. 505/ 506).
2. La recourante soutient qu'en ne donnant pas suite à son offre de preuve tendant à la mise en oeuvre d'une expertise "neutre" en vue d'évaluer la valeur vénale effective du bureau vendu en 1993, les premiers juges ont violé son droit d'être entendue. Elle considère en effet que l'estimation officielle sur laquelle ils se sont fondés pour procéder à cette évaluation est dépourvue de toute valeur probante. En réalité, la violation alléguée du droit d'être entendu n'a pas de portée propre par rapport au grief tiré de l'arbitraire dans l'établissement des faits et l'appréciation des preuves: si l'évaluation de la valeur vénale de l'immeuble litigieux échappe à l'arbitraire, les premiers juges pouvaient en effet se passer d'ordonner d'autres mesures d'instruction, en recourant à une appréciation anticipée des preuves (cf. <ref-ruling> consid. 2.1 p. 429; <ref-ruling> consid. 5b/bb p. 505/ 506).
3. Une décision est arbitraire au sens de l'art. 9 Cst. lorsqu'elle contredit clairement la situation de fait, lorsqu'elle viole gravement une norme ou un principe juridique clair et indiscuté, ou lorsqu'elle heurte d'une manière choquante le sentiment de la justice et de l'équité. A cet égard, le Tribunal fédéral ne s'écarte de la solution retenue par l'autorité cantonale de dernière instance que si elle apparaît insoutenable, en contradiction manifeste avec la situation effective, adoptée sans motifs objectifs ou en violation d'un droit certain. De plus, il ne suffit pas que les motifs de l'arrêt attaqué soient insoutenables, il faut encore que ce dernier soit arbitraire dans son résultat. Il n'y a en outre pas arbitraire du seul fait qu'une autre solution que celle de l'autorité intimée paraît concevable, voire préférable (<ref-ruling> consid. 2.1 p. 9, 173 consid. 3.1 p. 178; <ref-ruling> consid. 2.1 p. 275; <ref-ruling> consid. 5a p. 70 et la jurisprudence citée).
Le Tribunal fédéral ne qualifie d'arbitraire l'appréciation des preuves que si l'autorité a admis ou nié un fait en se mettant en contradiction évidente avec les pièces et les éléments de son dossier. Une jurisprudence constante reconnaît au juge du fait un large pouvoir d'appréciation en ce domaine. Le Tribunal fédéral n'intervient que si le juge cantonal a abusé de ce pouvoir, en particulier lorsqu'il méconnaît des preuves pertinentes ou qu'il n'en tient arbitrairement pas compte, lorsque des constatations de faits sont manifestement fausses, ou lorsque l'appréciation des preuves est tout à fait insoutenable (cf. <ref-ruling> consid. 3.1 p. 178, 8 consid. 2.1 p. 9; <ref-ruling> consid. 4b p. 40; <ref-ruling> consid. 1b p. 30; <ref-ruling> consid. 2b p. 88 et les arrêts cités).
Le Tribunal fédéral ne qualifie d'arbitraire l'appréciation des preuves que si l'autorité a admis ou nié un fait en se mettant en contradiction évidente avec les pièces et les éléments de son dossier. Une jurisprudence constante reconnaît au juge du fait un large pouvoir d'appréciation en ce domaine. Le Tribunal fédéral n'intervient que si le juge cantonal a abusé de ce pouvoir, en particulier lorsqu'il méconnaît des preuves pertinentes ou qu'il n'en tient arbitrairement pas compte, lorsque des constatations de faits sont manifestement fausses, ou lorsque l'appréciation des preuves est tout à fait insoutenable (cf. <ref-ruling> consid. 3.1 p. 178, 8 consid. 2.1 p. 9; <ref-ruling> consid. 4b p. 40; <ref-ruling> consid. 1b p. 30; <ref-ruling> consid. 2b p. 88 et les arrêts cités).
4. 4.1 Conformément aux chiffres ressortant d'une estimation officielle effectuée les 21 mai 1996 et 8 octobre 1997 par le responsable des taxes cadastrales du Service des contributions, le Tribunal cantonal a retenu que la valeur vénale litigieuse du bureau se montait à 187'000 fr. lors de sa vente en 1993, montant qui correspond à la moyenne entre les valeurs de rendement (150'000 fr.) et de construction (223'500 fr.) de l'immeuble. A l'instar de la Commission de recours, le Tribunal cantonal a préféré l'estimation officielle à celle produite par la recourante en procédure cantonale (expertise établie le 8 août 1996 par l'architecte B._), au motif que la première s'appuie sur une méthode de calcul mieux appropriée au cas (prise en compte d'un facteur de vétusté) et qu'elle reflète mieux la forte hausse des prix intervenue sur le marché immobilier depuis l'achat du bureau en 1975 pour un montant de 130'000 fr. Dans la mesure où la recourante soutient que l'arrêt attaqué viole son droit d'être entendue parce qu'il est insuffisamment motivé et qu'il ne permet pas de comprendre "pour quelles raisons l'estimation du fisc a été préférée à celle de B._", le moyen est infondé.
4.2 Comme en procédure cantonale, la recourante ne remet pas en question la valeur de rendement du bureau retenue par le fisc (150'000 fr.), laquelle est d'ailleurs légèrement inférieure à celle estimée par son propre expert (156'200 fr.). En revanche, elle conteste la valeur de construction qui a été prise en compte (223'500 fr.), au motif qu'elle s'écarte trop de l'évaluation de l'architecte B._ (163'300 fr.) et que son montant est "largement supérieur" à celui que l'on obtiendrait si l'on appliquait l'indice zurichois des coûts de la construction.
Contrairement à ce que soutient la recourante, l'application de l'indice zurichois ne permet nullement de tenir pour arbitraire la valeur de construction admise par les premiers juges: si l'on adapte en fonction de cet indice le prix d'achat du bureau litigieux, de 130'000 fr. en 1975, l'on arrive à une valeur de construction pour l'année 1993 de 215'000 fr., soit un montant relativement proche de celui auquel est parvenu le taxateur officiel (223'500 fr.); en réalité, l'indice en question ne fait que confirmer que la valeur de construction prise en compte par l'architecte B._, d'un montant de 163'300 fr., est notablement trop faible. Certes, la recourante argumente également que "l'application a posteriori de l'indice zurichois est inadmissible, d'autant que l'écoulement du temps a permis d'établir le caractère spéculatif des prix pratiqués à l'époque". Non étayé et formulé de manière appellatoire, ce moyen n'est pas recevable (cf. supra consid. 1.2). Au demeurant, la recourante relevait elle-même que l'indice mis en cause a atteint son point le plus haut en avril 1991 (120.4), alors qu'il était de 113 à fin 1993 (recours cantonal, p. 8); en dépit d'autres éléments, rien ne permet donc de considérer que cet indice reflétait des prix de construction spéculatifs au moment déterminant.
4.3 La recourante perçoit également de l'arbitraire dans le fait que, pour déterminer la valeur vénale du bureau, la Commission de recours et, implicitement, le Tribunal cantonal, se sont fondés sur l'estimation officielle, alors que ces autorités n'ont pas tenu compte de cette même estimation pour déterminer la valeur vénale du magasin, pourtant situé dans le même immeuble et vendu lui aussi le même jour à l'épouse de l'administrateur unique de la Société. Elle en déduit que l'estimation officielle ne pouvait pas être utilisée pour déterminer la valeur vénale du bureau, lors même qu'elle n'a pas été jugée fiable pour déterminer la valeur vénale du magasin. Cette argumentation est dénuée de fondement. La recourante perd en effet de vue ou feint d'ignorer que c'est parce que le magasin avait été acquis par la Société d'un tiers en 1991, au prix de 180'000 fr., que la Commission de recours a estimé que le prix auquel il avait été revendu deux ans plus tard, d'un montant de 190'000 fr., correspondait bien à sa valeur vénale, en l'absence d'éléments permettant de penser que son prix initial d'achat avait été fixé en dessous de la valeur du marché ou que sa valeur avait notablement augmenté entre 1991 et 1993; de ce point de vue, la situation du magasin est donc fort différente de celle du bureau, dont l'acquisition par la Société remontait à 1975 déjà.
Au demeurant, le prix de revente du magasin (190'000 fr.) n'est guère éloigné de la valeur vénale estimée pour cet objet par le taxateur officiel (195'800 fr.). La recourante ne peut donc rien tirer de la prétendue contradiction qu'elle dénonce et qui n'est, en réalité, qu'apparente.
4.4 La recourante fait encore valoir que l'arrêt attaqué est arbitraire parce qu'il "confirme une estimation contestée et émanant du fisc lui-même", laissant entendre que seule une expertise "neutre" serait à même de faire la part entre l'appréciation du taxateur officiel et celle de son propre expert. Il est douteux que ce grief réponde aux exigences de motivation de l'art. 90 al. 1 lettre b OJ et qu'il soit recevable. Quoi qu'il en soit, dans la mesure où il faudrait l'interpréter en ce sens qu'il viserait à mettre en cause l'indépendance ou l'impartialité du taxateur officiel au sens de l'art. 29 Cst., le moyen serait infondé: organe prévu par la loi, l'agent mis en cause ne peut en effet être considéré comme prévenu du seul fait qu'il est employé par le Service des contributions, sauf à contester l'organisation et le fonctionnement mêmes de l'Etat; au surplus, la recourante n'invoque pas d'autres circonstances objectives donnant l'apparence de la prévention ou faisant redouter une activité partiale de la part du taxateur officiel (cf. <ref-ruling> consid. 2b p. 198; <ref-ruling> consid. 3b p. 123, 209 consid. 8a p. 217).
4.5 Enfin, la recourante tient pour arbitraire le raisonnement des premiers juges selon lequel une expertise ne serait pas de nature à établir l'état de vétusté du bureau au moment de sa vente en 1993, vu les rénovations entreprises et le temps écoulé depuis lors. Dès l'instant où il apparaît, comme en l'espèce, que l'estimation officielle pouvait valablement être utilisée par l'autorité fiscale pour estimer la valeur vénale du bureau, les premiers juges n'étaient pas tenus de donner suite à l'offre de preuve de la recourante portant sur cette question (appréciation anticipée des preuves; cf. supra consid. 2). Pour ce motif déjà, le moyen est infondé. Au demeurant, la portée et l'étendue exactes des travaux de rénovation effectués en 1995 sont, selon toute vraisemblance, moins perceptibles aujourd'hui qu'elles ne l'étaient lors de l'estimation officielle en 1996/1997; dès lors, il n'apparaît pas insoutenable de considérer comme superflue une expertise destinée à établir l'état de vétusté du bureau au moment de sa vente en 1993.
4.6 Les griefs soulevés par la recourante pour contester la reprise fiscale opérée sur la vente du bureau sont donc infondés.
4.6 Les griefs soulevés par la recourante pour contester la reprise fiscale opérée sur la vente du bureau sont donc infondés.
5. Dans un dernier grief, la recourante fait valoir que l'arrêt attaqué retient de manière arbitraire une reprise à hauteur de 5'500 fr. sur des frais concernant le dancing "N._". Selon ses allégations, ces frais concerneraient des travaux de conciergerie qui seraient à sa charge en vertu de l'art. 5 du contrat de bail qu'elle a conclu, en sa qualité de propriétaire du dancing, avec l'exploitant des lieux.
Les premiers juges ont considéré, en accord avec la Commission de recours, que les frais invoqués ne sont pas justifiés, car il ressort des termes du contrat de bail conclu par la Société que cette dernière ne loue que l'immeuble lui-même, à l'exception des meubles et des équipements qui le garnissent: ces derniers sont en effet la propriété exclusive d'A._ qui les loue lui-même directement et personnellement à l'exploitant du dancing; au surplus, toujours selon les premiers juges, l'entretien aussi bien des locaux que des meubles incombe au locataire en vertu de l'art. 5 du contrat de bail.
La recourante se borne à soutenir que la disposition contractuelle précitée prévoit que le locataire s'engage à entretenir les locaux et le mobilier, tandis que le propriétaire est responsable du remplacement à ses frais des biens hors d'usage, suite à une utilisation normale ou à une usure. Elle en infère qu'elle est tenue d'effectuer des tâches de conciergerie pour le compte de l'exploitant; elle demande de pouvoir porter en compte les frais résultant de cette activité. Du moment toutefois que la recourante ne conteste pas qu'A._ est propriétaire des meubles et qu'il loue ceux-ci lui-même et pour son compte à l'exploitant du dancing, son argumentation tombe à faux.
La recourante se borne à soutenir que la disposition contractuelle précitée prévoit que le locataire s'engage à entretenir les locaux et le mobilier, tandis que le propriétaire est responsable du remplacement à ses frais des biens hors d'usage, suite à une utilisation normale ou à une usure. Elle en infère qu'elle est tenue d'effectuer des tâches de conciergerie pour le compte de l'exploitant; elle demande de pouvoir porter en compte les frais résultant de cette activité. Du moment toutefois que la recourante ne conteste pas qu'A._ est propriétaire des meubles et qu'il loue ceux-ci lui-même et pour son compte à l'exploitant du dancing, son argumentation tombe à faux.
6. Il suit de ce qui précède que le recours, en tous points mal fondés, doit être rejeté dans la mesure où il est recevable.
Succombant, la recourante doit supporter les frais judiciaires (art. 156 al. 1, 153 et 153a OJ) et n'a pas droit à des dépens (art. 159 al. 1 OJ). | Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce:
Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce:
1. Le recours est rejeté dans la mesure où il est recevable.
1. Le recours est rejeté dans la mesure où il est recevable.
2. Les frais de justice, d'un montant de 2'000 fr., sont mis à la charge de la société X._ SA.
2. Les frais de justice, d'un montant de 2'000 fr., sont mis à la charge de la société X._ SA.
3. Le présent arrêt est communiqué en copie à la mandataire de la recourante, au Service cantonal des contributions et à la Cour de droit public du Tribunal cantonal du canton du Valais.
Lausanne, le 7 janvier 2005
Au nom de la IIe Cour de droit public
du Tribunal fédéral suisse
Le président: Le greffier: | CH_BGer_002 | Federation | null | null | null | public_law | nan | ['391e8936-301d-4327-a143-59fec33dfe22', 'b41c50e8-f64e-4697-841b-ca51a323dc22', '921938d2-55a0-4bd7-8ae2-5b634ac5c72a', '45c27a43-1b79-433a-86e6-58bd7baa3755', '38d0e144-c308-484e-97c5-f4b83c6cc061', '12e73c78-c92e-4983-a570-069fbab4b4f5', 'c985477b-8e83-4525-8e04-28850a2530e0', 'c470d5f2-3846-43ef-9540-58986de7250b', '25fca7c5-cc29-499b-903c-1e3b2f60a000', '52e57f1c-4645-429b-9d46-f9367bae6559', '9660cb38-fdff-41a5-9955-724e26c56ec2', 'df9ed313-bd6d-454b-9762-b5bf7256ca8b', 'e9d02d04-fb13-4f05-8878-a7e19eca94a5', '6be110f7-9db4-4a56-aa85-4713b243d910', '8235a015-826c-4068-9575-7617628aa4de'] | [] |
0bd3f743-9aab-4095-8992-e49bac4d4754 | 2,010 | de | Sachverhalt:
A. A.a Der 1961 geborene, in Belgien wohnhafte C._ war vom 1. April 1995 bis 30. September 2003 als Chauffeur bei der Firma X._ AG angestellt und in dieser Eigenschaft bei der Schweizerischen Unfallversicherungsanstalt (SUVA) u.a. gegen die Folgen von Berufsunfällen versichert gewesen, als er sich am 16. November 2002 beim Aussteigen aus dem Lastwagen eine Distorsion des rechten Kniegelenks mit medialer Meniskusläsion zuzog (Meldungen der Arbeitgeberin vom 17. Dezember 2002 und 14. Februar 2003; Bericht des SUVA-Kreisarztes Dr. med. S._ vom 15. März 2004). Mit in Rechtskraft erwachsener Verfügung vom 9. Juli 2004 sprach ihm die SUVA rückwirkend ab 1. Mai 2004 eine Invalidenrente auf der Basis einer Erwerbsunfähigkeit von 17 % und eine Integritätsentschädigung entsprechend einer Integritätseinbusse von 14 % zu.
A.b Vom 1. Oktober 2003 bis 30. April 2004 in der gleichen Funktion bei der Unternehmung Y._ AG tätig und dadurch - bzw. mittels Abredeversicherung bis 31. Oktober 2004 - ebenfalls bei der SUVA unfallversichert, erlitt C._ am 26. Juli 2004 als Führer seines Personenwagens in Belgien abermals einen Unfall, indem er mit einem Laternenpfahl kollidierte (Unfallmeldung UVG vom 21. September 2004). Für die Folgen der daraus resultierenden Verletzungen (Status nach Rippenserienfraktur rechts, Kontusion des Abdomens mit Rupturen der Leber und der Milz sowie Gastroparesie [verzögerte Magenentleerung], Gesichtsverletzung, Weichteilverletzung des rechten Knies mit Skrotalhämatom, Wirbelsäulenverletzung mit Fraktur Brustwirbelkörper [BWK] 11 [Kompressionsfraktur Typ A 1.2] und Discopathie L5/S1 sowie L2/3 und L4/5; vgl. kreisärztlicher Bericht des Dr. med. A._, Facharzt für Orthopädische Chirurgie, vom 20. Juni 2005) verneinte die SUVA zunächst ihre Leistungspflicht mangels Zuständigkeit (Verfügung vom 15./29. November 2004, Einspracheentscheid vom 6. Januar 2005), kam nach weiteren Angaben des ausländischen Krankenversicherers vom 10. Januar 2005 jedoch auf ihre Entscheidung zurück (Schreiben der SUVA vom 10. Februar 2005). In der Folge holte sie u.a. Berichte des Kreisarztes Dr. med. A._ vom 20. Juni und 17. Oktober 2005 sowie des Spitals Z._ (des Dr. med. D._, Oberarzt Urologie, vom 16. Juni 2005, des Dr. med. H._, Leitender Arzt Chirurgie A, vom 17. Juni 2005 und des Dr. med. I._, Gastroenterologie, vom 26. Juli 2005) ein; gestützt darauf verfügte sie am 16. Februar 2006 die Ausrichtung einer Integritätsentschädigung für die durch den Unfall vom 26. Juli 2004 verursachte Beeinträchtigung der Integrität von 10 %. Auf Einsprache hin hob der Unfallversicherer die Verfügung auf und stellte gleichzeitig die Durchführung einer medizinischen Expertise in Aussicht (Schreiben vom 2. August 2006). Das entsprechende, durch Dr. med. R._, medizinisches Zentrum Q._, erstellte Gutachten datiert vom 28. September 2007. Mit Verfügung vom 20. Februar 2008 wurde die C._ zugesprochene Integritätsentschädigung unter Einstellung der temporären Leistungen (Heilbehandlung, Taggeld) per Ende Februar 2008 auf insgesamt 35 % erhöht; eine rentenbeeinflussende zusätzliche Erwerbsunfähigkeit auf Grund der aus dem zweiten Unfall resultierenden Beschwerden erachtete die SUVA demgegenüber als nicht ausgewiesen. Daran wurde, auch nachdem C._ das Kurzgutachten des Dr. med. G._, spécialiste en Médecine d'Assurance et Expertise Médicale, Belgien, vom 4. Juli 2008 hatte auflegen lassen, festgehalten (Einspracheentscheid vom 22. August 2008).
B. Die hiegegen erhobene Beschwerde wies das Verwaltungsgericht des Kantons Luzern mit Entscheid vom 6. November 2009 ab.
C. C._ lässt Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten führen und beantragen, in Aufhebung des vorinstanzlichen Entscheids sei ihm rückwirkend seit wann rechtens eine einen Invaliditätsgrad von 17 % übersteigende Rente zuzusprechen; eventualiter sei die Angelegenheit zur Neufestsetzung der Rente an die SUVA zurückzuweisen; subeventualiter sei die Angelegenheit an die SUVA zurückzuweisen, damit sie zusätzliche medizinische Abklärungen in Form eines Obergutachtens zur Frage der Restarbeitsfähigkeit anordne und hernach erneut über die Rente befinde.
Während das kantonale Gericht und die SUVA auf Abweisung der Beschwerde schliessen, verzichtet das Bundesamt für Gesundheit auf eine Vernehmlassung. | Erwägungen:
1. 1.1 Die Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten kann wegen Rechtsverletzung gemäss Art. 95 f. BGG erhoben werden. Das Bundesgericht wendet das Recht von Amtes wegen an (<ref-law>). Es ist somit weder an die in der Beschwerde geltend gemachten Argumente noch an die Erwägungen der Vorinstanz gebunden; es kann eine Beschwerde aus einem anderen als dem angerufenen Grund gutheissen und es kann sie mit einer von der Argumentation der Vorinstanz abweichenden Begründung abweisen (vgl. <ref-ruling> E. 1.4 S. 140). Immerhin prüft das Bundesgericht grundsätzlich nur die geltend gemachten Rügen; es ist nicht gehalten, wie eine erstinstanzliche Behörde alle sich stellenden rechtlichen Fragen zu prüfen, wenn diese vor Bundesgericht nicht mehr vorgetragen wurden. Es kann die Verletzung von Grundrechten und von kantonalem und interkantonalem Recht nur insofern prüfen, als eine solche Rüge in der Beschwerde vorgebracht und begründet worden ist (<ref-law>).
1.2 Im Beschwerdeverfahren um die Zusprechung oder Verweigerung von Geldleistungen der Militär- oder Unfallversicherung ist das Bundesgericht nicht an die vorinstanzliche Feststellung des rechtserheblichen Sachverhalts gebunden (Art. 97 Abs. 2 und Art. 105 Abs. 3 BGG).
2. Streitgegenstand bildet die Frage, ob der Beschwerdeführer, welcher auf Grund des am 16. November 2002 erlittenen Unfalles eine Invalidenrente auf der Basis eines Invaliditätsgrades von 17 % bezieht, als Folge des Ereignisses vom 26. Juli 2004 zusätzlich eine invalidisierende Beeinträchtigung erfahren hat. Unangefochten in Rechtskraft erwachsen ist die Verfügung der Beschwerdegegnerin vom 20. Februar 2008 demgegenüber in Bezug auf die für einen Integritätsschaden in Höhe von insgesamt 35 % zugesprochene Integritätsentschädigung.
2. Streitgegenstand bildet die Frage, ob der Beschwerdeführer, welcher auf Grund des am 16. November 2002 erlittenen Unfalles eine Invalidenrente auf der Basis eines Invaliditätsgrades von 17 % bezieht, als Folge des Ereignisses vom 26. Juli 2004 zusätzlich eine invalidisierende Beeinträchtigung erfahren hat. Unangefochten in Rechtskraft erwachsen ist die Verfügung der Beschwerdegegnerin vom 20. Februar 2008 demgegenüber in Bezug auf die für einen Integritätsschaden in Höhe von insgesamt 35 % zugesprochene Integritätsentschädigung.
2.1 2.1.1 Der Beschwerdeführer hat als in Belgien wohnhafter belgischer Staatsangehöriger am 26. Juli 2004 in seinem Heimatland einen Nichtberufsunfall erlitten. Zu diesem Zeitpunkt war er bei der Beschwerdegegnerin durch eine bis Ende Oktober 2004 dauernde Abredeversicherung (gemäss <ref-law> in Verbindung mit <ref-law>) freiwillig UVG-versichert. In Belgien war der als arbeitslos gemeldete Beschwerdeführer in jenem Moment einzig der die obligatorische Krankenversicherung durchführenden Gesellschaft Mutualité socialiste Luxembourg angeschlossen, welche für die Unfallfolgen - teilweise - vorübergehende Taggeld- und Heilkostenleistungen ausrichtete, bei Vorliegen eines Nichtberufsunfalles aber keinen Anspruch auf Invalidenrente vorsieht. Ebenso wenig bestand, wie der Bescheinigung des zuständigen Versicherungsträgers vom 24. Januar 2005 zu entnehmen ist, im Rahmen der obligatorischen belgischen Arbeitslosenversicherung eine entsprechende unfallversicherungsrechtliche Leistungsdeckung.
2.1.2 Angesichts dieser Verhältnisse hat die Vorinstanz unter Bezugnahme auf die massgeblichen koordinationsrechtlichen Bestimmungen (<ref-law>; Art. 8 und 15 des Abkommens über die Personenfreizügigkeit [FZA; SR 0.142.112.681] sowie Art. 1 Abs. 1 des Anhangs II ["Koordinierung der Systeme der sozialen Sicherheit"] des FZA in Verbindung mit Abschnitt A des Anhangs; Art. 4 Abs. 1 und Art. 13 ff. der Verordnung [EWG] Nr. 1408/71 des Rates vom 14. Juni 1971 zur Anwendung der Systeme der sozialen Sicherheit auf Arbeitnehmer und Selbstständige sowie deren Familienangehörige, die innerhalb der Gemeinschaft zu- und abwandern) zutreffend erkannt, dass die strittige Erhöhung der dem Beschwerdeführer zustehenden Invalidenrente nach Massgabe der mit der Beschwerdegegnerin abgeschlossenen freiwilligen Abredeversicherung zu beurteilen ist und damit schweizerisches Recht zur Anwendung gelangt. Dem wird zu Recht von keiner Seite opponiert (vgl. insbesondere Schreiben der Beschwerdegegnerin vom 10. Februar 2005).
2.2 Die Rechtsgrundlagen für die Beurteilung der Streitsache wurden im angefochtenen Entscheid und im Einspracheentscheid der Beschwerdegegnerin vom 22. August 2008 zutreffend wiedergegeben. Hervorzuheben sind insbesondere die Bestimmungen über den Anspruch auf Invalidenrente (<ref-law>) und die Bemessung der Invalidität nach der Methode des Einkommensvergleichs (<ref-law>; vgl. auch <ref-ruling> E. 3.4.2 S. 349), die Rechtsprechung zu dem für einen Leistungsanspruch nebst anderem vorausgesetzten natürlichen und adäquaten Kausalzusammenhang zwischen dem Unfall und dem eingetretenen Schaden (Krankheit, Invalidität, Tod; <ref-ruling> E. 1 S. 337 f.; <ref-ruling> E. 1b S. 289; vgl. ferner <ref-ruling> E. 3.1 und 3.2 S. 181 mit Hinweisen) sowie die bei der beweismässigen Auswertung medizinischer Berichte und Gutachten zu beachtenden Grundsätze (<ref-ruling> E. 3 S. 352 ff. mit Hinweisen). Darauf wird verwiesen.
3. Streitig und zu prüfen ist, ob und bejahendenfalls in welchem Umfang der Beschwerdeführer als Folge des Unfalles vom 26. Juli 2004 in seiner erwerblichen Leistungsfähigkeit beeinträchtigt ist.
Unbestrittenermassen ist der Versicherte nicht mehr in der Lage, seinen angestammten Beruf als Lastwagenchauffeur auszuüben. Während Vorinstanz und Beschwerdegegnerin - namentlich gestützt auf die Schlussfolgerungen des Gutachtens des medizinischen Zentrums Q._ vom 28. September 2007 - indessen eine leidensadaptierte Tätigkeit (mit wiederholtem Heben von Gewichten bis 15 Kilogramm und in Wechselposition [stehen, gehen von kurzen Wegstrecken, sitzen]) ganztags ohne Einschränkung für zumutbar erachten, hält der Beschwerdeführer im Wesentlichen basierend auf den Angaben des Dr. med. G._ vom 4. Juli 2008 dafür, einer angepassten Beschäftigung nurmehr im Umfang von maximal 60 % nachgehen zu können.
3.1 Die medizinischen Unterlagen stellen sich diesbezüglich wie folgt dar:
3.1.1 Mit Bericht vom 15. März 2004 hatte der SUVA-Kreisarzt Dr. med. S._ festgehalten, dass dem Versicherten auf Grund der aus dem Unfallereignis vom 14. November 2002 resultierenden Restfolgen eine leichte bis knapp mittelschwere wechselbelastende Tätigkeit ganztags zumutbar sei; auszuschliessen seien demgegenüber schwere körperliche Verrichtungen, das Herumgehen in unebenem Gelände oder das repetitive Leitern- bzw. Treppensteigen. Als mögliche - ganztags ausübbare - Beschäftigungsfelder nannte er Kontroll- und Überwachungsfunktionen, leichte industrielle Produktions- oder Montagetätigkeiten, Portierdienste, leichte Archiv- oder Magazinerarbeiten, Chauffeurtätigkeiten ohne Ein- und Ausladen schwerer Gegenstände sowie administrative Tätigkeiten.
3.1.2 Dr. med. A._ führte in seiner kreisärztlichen Beurteilung vom 20. Juni 2005 aus orthopädischer Sicht aus, für den Patienten sei im Lichte der erhobenen Befunde eine Tätigkeit mit Wechselbelastung, die vorwiegend im Sitzen ausgeübt werden könnte, unter Vermeiden des Hebens und Tragens schwerer Lasten von über 20 Kilogramm vollzeitlich zumutbar. Auch könne der Versicherte nach dem Erwerb der entsprechenden Zusatzqualifikation etwa im Linienbusverkehr eingesetzt werden. Eine abschliessende Einschätzung erachtete er jedoch erst nach Eingang der noch ausstehenden konsiliarärztlichen Berichte für möglich.
3.1.3 In diesem Sinne nahm Dr. med. D._, Klinik für Urologie des Spitals Z._, mit Bericht vom 16. Juni 2005 folgendermassen Stellung: Die erektile Dysfunktion, welche seit dem Polytrauma bestehe, dürfte mit grösster Wahrscheinlichkeit auch durch diese bedingt sein, hätten doch neben den ausgeprägten intraabdominellen Läsionen zusätzlich Becken- und WS-Verletzungen mit möglicher Beeinträchtigung der für die Erektion verantwortlichen Nerven vorgelegen. Eine Reduktion der Arbeitsfähigkeit sei damit indessen nicht verbunden.
3.1.4 Dr. med. H._ äusserte sich aus chirurgischer Sicht am 17. Juni 2005 wie folgt: Die vom Patienten beklagten, für die Arbeitsunfähigkeit hauptverantwortlichen Rückenschmerzen seien kaum in Zusammenhang mit dem abdominalen Trauma zu bringen. Durch das Pankreas hervorgerufene Beschwerden könnten zwar in den Rücken ausstrahlen, allerdings üblicherweise nicht in der vom Patienten geltend gemachten Art und Weise. Die von diesem beschriebene und klinisch objektivierbare Asymmetrie im Bereich des linksseitigen Abdomens sowie der Flanke könne in Verbindung stehen mit der schweren nekrotisierenden Pankreatitis, die der Patient durchgemacht habe, eventuell mit Nekrose und Fibrose der linksseitigen paracolischen Anteile der Abdominalwand. Seitens dieser Pankreatitis fänden sich im CT vom 11. Mai 2005 noch Flüssigkeitsansammlungen cranial des zentralen Pankreas, indessen deutlich regredient im Vergleich mit den diversen Voraufnahmen. Es bestünden allerdings weder bildgebend noch laborchemisch Hinweise für ein persistierendes Entzündungsgeschehen. Ebenso wenig lägen relevante Folgen nach dem Lebertrauma und der Cholezystektomie bei nicht-dilatierten Gallenwegen vor. Die leichte Erhöhung der Gamma-GT und der alkalischen Phosphatase sei aspezifisch, bei insbesondere normalen Transaminasen und Bilirubin. Für die kurzzeitigen Epigastralgien nach Niesen oder Husten fände sich kein klinisches Korrelat, namentlich keine Anzeichen für eine Herniation im Bereich der Operationswunde. Die vom Patienten angegebenen Stuhlunregelmässigkeiten seien am ehesten funktionell erklärbar, wohingegen direkte Unfallfolgen nicht auszumachen seien; bei konstantem Gewicht, fehlender Steatorrhoe und vor allem initial starker Obstipationsneigung erscheine eine pankreasbedingte Ursache unwahrscheinlich. Adhäsionen, anlässlich der laparoskopischen Cholezystektomie auch beschrieben, seien fast obligat bei schweren nekrotisierenden Patienten, könnten jedoch nicht für die Stuhlunregelmässigkeiten verantwortlich gemacht werden. Am wahrscheinlichsten erscheine ein Zusammenhang mit der starken psychischen Traumatisierung durch den Unfall sowie die lebensbedrohende Pankreatitis und den sechswöchigen Aufenthalt auf der Intensivstation. Die residuellen Veränderungen nach dem stumpfen Abdominaltrauma trügen - so der Arzt abschliessend - nach seinem Dafürhalten nur unwesentlich zur aktuellen Arbeitsunfähigkeit bei.
3.1.5 Der Gastroenterologe Dr. med. I._ wies in seinem Bericht vom 26. Juli 2005 darauf hin, dass die gastrointestinalen Beschwerdesymptome (uncharakteristische postprandiale Abdominalbeschwerden, z.T. mit Nausea, Völlegefühl und Ballonierung; geringfügige Stuhlunregelmässigkeiten) vom Charakter her stark an ein funktionelles Bild erinnerten. Es würden sich zurzeit keine Hinweise dafür ergeben, dass das abdominale Polytrauma nennenswerte strukturelle Schädigungen nach sich gezogen habe. Insbesondere sei von einer weitgehend intakten Funktion des Pankreas bei Status nach traumatischer Pankreatitis auszugehen. Anhaltspunkte in dieser Richtung seien der gute Ernährungszustand, die Absenz von Steatorrhoe sowie eine unauffällige CT-morphologische Darstellung des Organs. Von Seiten der Leberruptur und der Cholezystektomie seien keine ernsthaften Folgeerscheinungen vorhanden. Die Symptome seien zudem nicht verdächtig auf Subileuszustände bzw. eine gastrointestinale Passagestörung, wie sie durch allfällige Adhäsionen entstehen könnten. Insgesamt sei somit am ehesten von funktionellen Abdominalbeschwerden auszugehen. Da der Patient vor dem Unfall weitgehend beschwerdefrei gewesen sei, könne ein Zusammenhang zum abdominalen Trauma nicht von der Hand gewiesen werden. Ob die Verknüpfung auf einem somatischen Mechanismus oder einer psychischen Traumatisierung bzw. Verarbeitungsstörung beruhe, bleibe offen. Die Ausprägung des Beschwerdebildes sei indessen leichtgradig und dürfte sich per se nicht nennenswert - zu einem Anteil von etwa 10-15 % - auf die Arbeitsfähigkeit auswirken.
3.1.6 Vor diesem Hintergrund kam Dr. med. A._ in seiner kreisärztlichen Beurteilung vom 17. Oktober 2005 zum Schluss, dass die konsiliarärztlichen Untersuchungen keine auf die Traumafolgen (vom 26. Juli 2004) zurückzuführende Begründung für die bestehende Arbeitsunfähigkeit böten. Es könne daher auf die Einschätzung des erwerblichen Leistungsvermögens gemäss Bericht vom 20. Juni 2005 abgestellt werden. Daran sei auf Grund der Kyphosierung im Bereich BKW 11 festzuhalten, wobei hier degenerative Vorerkrankungen (Discopathie L5/S1, L2/L3, und L4/L5) ebenfalls berücksichtigt werden müssten.
3.1.7 Mit Bericht vom 12. März 2006 vermerkte der Hausarzt Dr. med. L._, Belgien, im Hinblick auf die Pankreatitis neu aufgetretene Komplikationen, welche eine Hospitalisation erforderlich gemacht hätten. Am 3. September 2006 verneinte er eine Verbesserung des Gesundheitszustandes; es sei im Gegenteil eher noch eine Verschlechterung zu befürchten. Er erachtete gleichenorts die Ausübung des bisherigen Berufs als Lastwagenchauffeur für nicht mehr realisierbar und empfahl eine wechselbelastende Tätigkeit.
3.1.8 Die anlässlich der polydisziplinären Begutachtung des medizinischen Zentrums Q._ beigezogenen Ärzte kamen gemäss Expertise vom 28. September 2007 zum Schluss, dass der Beschwerdeführer die angestammte Tätigkeit mit Blick auf die den Rücken- sowie den rechten Kniebereich betreffenden Beschwerden zwar nicht mehr auszuführen vermöchte, eine den Leiden angepasste, wechselbelastende Beschäftigung aber ganztags zumutbar sei. Was die aus gastroenterologischer, urologischer und psychischer Sicht geltend gemachten Beeinträchtigungen anbelange, bestünde diesbezüglich keine Verminderung des beruflichen Leistungsvermögens.
3.1.9 Der mit der Erstellung eines Privatgutachtens beauftragte Dr. med. G._ schloss im Rahmen seiner Ausführungen vom 4. Juli 2008 vor dem Hintergrund der unfallbedingten Rücken- und Kniebeschwerden eine Rückkehr des Beschwerdeführers in seine ehemalige Tätigkeit als Lastwagenchauffeur ebenfalls aus. Als in Anbetracht der insgesamt bestehenden gesundheitlichen Einschränkungen noch mögliche berufliche Betätigungen bezeichnete er namentlich, sofern in wechselnden Körperhaltungen ausführbar, Kontroll- und Überwachungsarbeiten, Hilfsarbeitertätigkeiten, Küchengehilfe, Concierge, Parkplatzwärter und administrative Verrichtungen. Angesichts aller zu beachtenden limitierenden Faktoren stufte er die Arbeitsunfähigkeit auf mindestens 40 % ein. Die Notwendigkeit weiterer psychiatrischer Abklärungen wurde verneint.
3.2 Die aufgezeigte Aktenlage vermittelt insofern ein deutliches Bild, als mit Ausnahme des zuletzt konsultierten Dr. med. G._ die gesamte involvierte Ärzteschaft übereinstimmend eine insbesondere mit Blick auf die unfallbedingten Rücken- und Kniebeschwerden adaptierte, wechselbelastende Tätigkeit als in vollzeitlichem Rahmen zumutbar beurteilt. Der behandelnde Arzt Dr. med. L._ beschrieb in seinen Verlaufsberichten vom 12. März und 3. September 2006 zwar eine Verschlechterung in Bezug auf die abdominalen Probleme (Pankreasinsuffizienz), verwies aber an gleicher Stelle auf die Ausübbarkeit einer am gesundheitlichen Gesamtbild ausgerichteten Tätigkeit, ohne eine in diesem Rahmen bestehende zusätzliche Einschränkung zu erwähnen. Der von der Beschwerdegegnerin konsiliarisch beigezogene Gastroenterologe Dr. med. I._ stufte die Ausprägung der in sein Fachgebiet fallenden Gesundheitsstörungen in seinem Bericht vom 26. Juli 2005 sodann als leichtgradig und sich nicht nennenswert auf die Arbeitsfähigkeit auswirkend ein; die von ihm auf 10-15 % geschätzte Verminderung lässt sich, wie insbesondere aus dem Kontext der medizinischen Betrachtungen - namentlich der multidisziplinären Expertise des medizinischen Zentrums Q._ vom 28. September 2007 - zu entnehmen ist, durch die Zuweisung einer auch in Bezug auf dieses Problemfeld geeigneten erwerblichen Beschäftigung auffangen. Im Übrigen stellt das Gutachten des medizinischen Zentrums Q._ ein in jeder Hinsicht beweistaugliches medizinisches Aktenstück dar: Wie die Vorinstanz zutreffend erwogen hat, ist die Expertise für die streitigen Belange umfassend, beruht auf allseitigen Untersuchungen, berücksichtigt auch die geklagten Beschwerden, ist in Kenntnis der Vorakten (Anamnese) abgegeben worden und leuchtet in der Beurteilung der medizinischen Zusammenhänge ein; ferner sind die Schlussfolgerungen der Experten begründet. Entgegen den Vorbringen in der Beschwerde wurde dabei sowohl den Folgen der im Abdomenbereich erlittenen Verletzungen Rechnung getragen (wiedergegeben u.a. im Bericht des Dr. med. I._ vom 26. Juli 2005; vgl. Gutachten, S. 9, S. 21 f., S. 29 f., S. 33), wie auch einlässlich auf die Knie- und Rückenbeschwerden eingegangen (Gutachten, S. 8, S. 22 ff., S. 28 f., S. 32 f.). Ferner blieb der Umstand, dass die Pankreasproblematik im Frühjahr 2008 abermals akut wurde, im gutachtlichen Kontext ebenfalls nicht unberücksichtigt und wurde entsprechend gewürdigt (vgl. Gutachten, S. 10 f., S. 29 f.). Was schliesslich das psychische Beschwerdebild anbelangt, verneinten sowohl die Gutachter des medizinischen Zentrums Q._ wie auch Dr. med. G._ das Vorhandensein eines behandlungsbedürftigen Gesundheitsschadens. Dass Dr. med. H._ in seinem Bericht vom 17. Juni 2005 auf eine starke psychische Traumatisierung durch das Unfallerlebnis und die lebensbedrohende Pankreatitis (samt sechswöchigem Aufenthalt in der Intensivstation) hingewiesen und Dr. med. L._ ebenfalls die diesbezüglich eher instabile Situation des Versicherten erwähnt hat, lässt noch keine zwingenden Rückschlüsse auf den Schweregrad des Leidens bzw. dessen invalidisierende Wirkung zu. Nichts anderes gilt mit Blick auf die vorhandenen Erektionsstörungen, die offenbar medikamentös angegangen werden (vgl. auch Bericht des Dr. med. D._ vom 16. Juni 2005). Sind die Experten des medizinischen Zentrums Q._ auf der Basis einer nach allen Regeln korrekt vorgenommenen Befunderhebung - in Einklang mit sämtlichen vorangegangenen ärztlichen Beurteilungen - vor diesem Hintergrund zum Ergebnis gelangt, dass der Versicherte in einer seinen Beschwerden angepassten Tätigkeit vollzeitlich arbeitsfähig ist, kann zweifellos nicht von einer "aus offensichtlichen Gründen weder nachvollziehbar noch schlüssig" begründeten Schlussfolgerung gesprochen werden. Namentlich lässt sich Entsprechendes auch nicht aus den Ausführungen des Dr. med. G._ vom 4. Juli 2008 herleiten. Obgleich es sich dabei um die aktuellste Einschätzung der verbliebenen Unfallfolgen handelt, mangelt es ihr aus verschiedenen Gründen doch an Beweiskraft: So enthält die Stellungnahme zwar eine Auflistung der anamnestisch relevanten medizinischen Berichterstattung, in der Folge setzt sich der Arzt indessen nicht ansatzweise mit den insbesondere hinsichtlich der verbliebenen Restarbeitsfähigkeit differierenden Anschauungen auseinander. Des Weitern fehlt es seinen Darlegungen gerade in Anbetracht der abweichenden Aussagen an einer vertieften Befassung mit der Thematik, welche nicht allein beschränkteren finanziellen Ressourcen seitens des Beschwerdeführers zugeschrieben werden kann. Der Tatsache, dass Dr. med. G._ über den belgischen Facharzttitel eines "Spécialiste en Médecine d'Aussurance et Expertise Médicale" verfügt, kommt schliesslich, soweit es wie vorliegend eine unfallversicherungsrechtliche Streitigkeit nach schweizerischem Recht zu beurteilen gilt, keine in Bezug auf eine erhöhte beweismässige Aussagekraft des Kurzgutachtens massgebende Bedeutung zu. Da von weiteren medizinischen Erhebungen keine entscheidwesentlichen neuen Aufschlüsse zu erwarten sind, kann auf entsprechende, vom Beschwerdeführer subeventualiter beantragte Beweismassnahmen verzichtet werden (antizipierte Beweiswürdigung; <ref-ruling> E. 3 S. 157; <ref-ruling> E. 4b S. 94; Urteil I 9/07 vom 9. Februar 2007 E. 4, in: SVR 2007 IV Nr. 45 S. 149).
4. 4.1 Bezüglich der erwerblichen Auswirkungen der solcherart festgesetzten Arbeitsunfähigkeit ist im Rahmen des hierfür vorzunehmenden Einkommensvergleichs letztinstanzlich einzig streitig, ob die Vergleichseinkommen (Validen- und Invalideneinkommen) mit Vorinstanz und Beschwerdegegnerin auf der Basis von schweizerischen oder - wie vom Beschwerdeführer befürwortet - belgischen Verhältnissen zu ermitteln sind.
4.2 Mit Blick auf die Rechtsprechung, wonach für die Bemessung der Invalidität einer im Ausland wohnhaften versicherten Person der Vergleich der massgebenden Einkommen auf ein und demselben Arbeitsmarkt zu erfolgen hat (<ref-ruling>; Urteile 9C_335/2007 vom 8. Mai 2008 E. 3.3.2 und [des Eidg. Versicherungsgerichts] U 137/03 vom 3. Dezember 2004 E. 3.3, U 68/03 vom 4. Juli 2003 E. 6.4 sowie U 262/02 vom 8. April 2003 E. 4.4), ist in Anbetracht der konkreten Verhältnisse (der Beschwerdeführer arbeitete während längerer Zeit bis knapp vor seinem zweiten Unfall für schweizerische Transportunternehmen und generierte sein letztes Erwerbseinkommen damit in der Schweiz, der Verlust der Arbeitsstelle in der Schweiz war nicht Folge des Unfalles, in Belgien geht er keiner Erwerbstätigkeit mehr nach) nicht zu beanstanden, dass die Beschwerdegegnerin, bestätigt durch das kantonale Gericht, diesbezüglich auf den schweizerischen Arbeitsmarkt abgestellt hat. Auf Grund der theoretischen und abstrakten Natur des Begriffs der ausgeglichenen Arbeitsmarktlage im Sinne von <ref-law> ist - entgegen der Auffassung des Beschwerdeführers - für den Einkommensvergleich bedeutungslos, ob die versicherte Person im Ausland wohnt. Entscheidend ist lediglich, dass sich die beiden massgebenden Vergleichseinkommen auf denselben Arbeitsmarkt beziehen, weil es die Unterschiede in den Lohnniveaus und den Lebenshaltungskosten zwischen den Ländern nicht gestatten, über die Grenzen hinweg einen objektiven Vergleich der in Frage stehenden Einkommen vorzunehmen (Urteil 9C_335/2007 vom 8. Mai 2008 E. 3.3.2 in fine mit Hinweisen). Letzteres wird in der Beschwerde denn auch nicht bestritten.
Es hat damit im Ergebnis beim vorinstanzlichen Entscheid sein Bewenden.
5. Die Gerichtskosten sind dem unterliegenden Beschwerdeführer aufzuerlegen (Art. 65 Abs. 4 lit. a und Art. 66 Abs. 1 BGG). Ein Parteikostenersatz steht der Beschwerdegegnerin, da sie als mit öffentlich-rechtlichen Aufgaben betrauter Organisation in ihrem amtlichen Wirkungskreis obsiegt, gemäss <ref-law> nicht zu (Urteil 8C_606/2007 vom 27. August 2008 E. 11 mit Hinweisen). | Demnach erkennt das Bundesgericht:
1. Die Beschwerde wird abgewiesen.
2. Die Gerichtskosten von Fr. 750.- werden dem Beschwerdeführer auferlegt.
3. Dieses Urteil wird den Parteien, dem Verwaltungsgericht des Kantons Luzern, Sozialversicherungsrechtliche Abteilung, und dem Bundesamt für Gesundheit schriftlich mitgeteilt.
Luzern, 15. April 2010
Im Namen der I. sozialrechtlichen Abteilung
des Schweizerischen Bundesgerichts
Der Präsident: Die Gerichtsschreiberin:
Ursprung Fleischanderl | CH_BGer_008 | Federation | null | null | null | social_law | nan | ['fe8a76b3-8b0f-4f27-a277-2d887140e7ab', '13e71396-cc1e-42ff-bad5-5a514c116618', '90c3c49d-3937-4c90-a8b5-8ebc4f13ef8f', 'cc5427d4-8470-4983-843c-6bb569bdc87a', 'de90b734-4d91-4946-bed6-50dc2e63cd6a', 'd2824fa3-6eee-47da-a609-cf848d2f24cd', 'd991fde9-c16b-40f2-a5fb-87f09a165a76', 'bc8bcca4-1cac-4769-b39d-08a89df7a98a', 'e2291777-b4ad-49f4-bbfd-31c5ef8d14f4'] | ['75488867-c001-4eb9-93b9-04264ea91f55', 'e6b06567-1236-4210-adb3-e11c26e497d5', '04bf6369-99cb-41fa-8aff-413679bc8c18', '021bf799-0045-47fc-b00e-31ee25fec591', '70d82e7f-fc70-45d6-b607-cd4654badc02', '6ab38922-6309-4021-83cc-56d776d7a332', '6f2dfe04-c219-4098-a4e6-9b892444a986', 'f7225b9a-a2c3-4e24-a704-3d4a1b1389db', 'c5fe4e71-5b3c-4c14-b088-c067ad8514ae', 'ea2f453b-fc14-40f4-81ea-83272acf5c89', 'b4ed4a33-6ca7-463b-8a41-417d856ab05b', 'b2f7d018-be34-4815-9195-b59ae8146fbd'] |
0bd536ce-84c4-4dc5-a2c1-682a519d851f | 2,010 | fr | Faits:
A. Par jugement du 16 décembre 2009, confirmé par la Cour de cassation pénale du Tribunal cantonal vaudois le 25 janvier suivant, le Tribunal de police de l'arrondissement de Lausanne a reconnu X._ coupable de violence ou menace contre les autorités et les fonctionnaires, révoqué le sursis assortissant une précédente condamnation et fixé la peine d'ensemble à cinquante jours-amende de dix francs chacun.
B. Aux termes d'un arrêt rendu le 2 septembre 2010 (6B_206/2010), le Tribunal fédéral a partiellement admis le recours interjeté par la condamnée à l'encontre du jugement cantonal et renvoyé la cause à la juridiction précédente afin qu'elle procède au réexamen du sursis révoqué.
C. Par mémoire daté du 19 novembre 2010, X._ demande la révision de l'arrêt du Tribunal fédéral en ce sens notamment que le sursis révoqué soit maintenu. En outre, elle demande l'octroi de l'effet suspensif.
Il n'a pas été ordonné d'échange d'écritures. | Considérant en droit:
1. 1.1 Se prévalant de l'art. 121 let. d LTF, la requérante demande la révision de l'arrêt précité du Tribunal fédéral pour le motif que ce dernier n'aurait pas pris en considération des faits pertinents ressortant du document numéroté xxx et établi le 24 juin 2008 par le corps des gardes-frontières en charge de la lutte contre le trafic illicite de stupéfiants. Il ressortait de cette pièce que l'examen radiologique pratiqué le 24 juin 2008 aux Hôpitaux universitaires de Genève sur la personne de X._, soupçonnée d'avoir ingéré de la drogue, se révélait positif. En réalité, ledit examen avait été pratiqué au CHUV et le résultat obtenu était négatif. La requérante infère de ces informations erronées que les gardes-frontières auraient établi un faux document à son détriment. Leurs déclarations seraient par conséquent dépourvues de toute crédibilité justifiant la révision de l'arrêt du 2 septembre 2010 dès lors qu'elles ont exercé une influence déterminante sur l'issue du litige. En effet, aux termes de l'arrêt précité, "les aveux de la recourante n'ont pas joué un rôle décisif. Il ressort en effet du jugement du tribunal de police que les déclarations des gardes-frontières et du témoin Y._ ont été déterminantes. Il n'y a dès lors pas lieu d'entrer en matière sur la partie du moyen qui concerne les aveux" (cf. consid. 3.1.1).
1.2 Aux termes de l'art. 121 let. d LTF, la révision d'un arrêt du Tribunal fédéral peut être demandée si, par inadvertance, le tribunal n'a pas pris en considération des faits pertinents qui ressortaient du dossier. L'inadvertance au sens de cette disposition suppose que le juge ait omis de prendre en considération une pièce déterminée, versée au dossier, ou l'ait mal lue, s'écartant par mégarde de sa teneur exacte; elle se distingue de la fausse appréciation soit des preuves administrées devant le Tribunal fédéral, soit de la portée juridique des faits établis (cf. arrêt 1F_16/2008 du 11 août 2008 consid. 3, in SJ 2008 I p. 465, et les références). La révision n'est pas possible lorsque c'est sciemment que le juge a refusé de tenir compte d'un certain fait, parce qu'il le tenait pour non décisif, car un tel refus relève du droit. En outre, ce motif de révision ne peut être invoqué que si les faits qui n'ont pas été pris en considération sont "importants": il doit s'agir de faits pertinents, susceptibles d'entraîner une décision différente de celle qui a été prise et plus favorable au requérant (cf. <ref-ruling> consid. 3 p. 18 et les références).
1.3 Il ressort de l'arrêt sujet à révision que, par jugement du 16 décembre 2009 du Tribunal de police de l'arrondissement de Lausanne, X._ a été libérée de la prévention d'infraction à la loi fédérale sur les stupéfiants qu'aucun élément de l'enquête n'avait corroborée (cf. partie "En faits", let. "A"). Aussi la pièce en cause n'est-elle pas susceptible d'entraîner une décision différente - en particulier, plus favorable à la requérante - de celle qui a été prise. Comme souligné par l'intéressée, ce document ne porte en outre ni signature, ni sceau d'aucun médecin. Ainsi dépourvu de valeur juridique, c'est par inadvertance qu'il figure encore au dossier et sciemment que le juge n'en a pas tenu compte. Au reste, les irrégularités grossières précitées n'entachent aucunement la crédibilité des gardes-frontières, cela d'autant moins que leurs déclarations ont été corroborées par celles d'un témoin supplémentaire (cf. 1.1 supra). Cela étant, le rapport d'examen en cause n'atteste d'aucun fait pertinent comme prétendu par la requérante. De surcroît, aucune procédure pénale n'a établi que l'arrêt sujet à révision aurait été influencé par un crime ou un délit au préjudice de X._ (cf. art. 123 al. 1 LTF a contrario). Mal fondée, la demande de révision doit être rejetée.
2. La requérante, qui succombe, doit supporter les frais judiciaires (art. 66 al. 1 LTF), réduits pour tenir compte de sa situation pécuniaire.
3. Vu l'issue de la présente procédure, la requête d'effet suspensif (art. 126 LTF) est sans objet. | Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce:
1. La demande de révision est rejetée.
2. Les frais judiciaires, arrêtés à 800 fr., sont mis à la charge de la requérante.
3. Le présent arrêt est communiqué aux parties et au Tribunal cantonal du canton de Vaud, Cour de cassation pénale.
Lausanne, le 13 décembre 2010
Au nom de la Cour de droit pénal
du Tribunal fédéral suisse
Le Président: La Greffière:
Favre Gehring | CH_BGer_011 | Federation | null | null | null | null | nan | ['3e0b29ac-bf05-45e1-808e-b0563cf183a9'] | [] |
0bd543de-49ee-4c6e-9a76-d3de904e2222 | 2,001 | fr | A.- Boucher au chômage, A._ a été renversé par
un camion le 18 septembre 1995, alors qu'il circulait à
vélo. Il a subi une luxation du coude gauche, avec arrachement
osseux. Son cas a été pris en charge par la Caisse
nationale suisse d'assurance en cas d'accidents (CNA).
Hospitalisé durant une semaine, il a encore porté un plâtre
pendant cinquante jours. Il n'a apparemment plus repris
d'activité principale depuis lors, assumant toutefois, à un
moment donné, une conciergerie à temps partiel (12 heures
par mois).
Par décision du 10 juillet 1998, la CNA a alloué à
A._ une rente fondée sur un taux d'invalidité de
20 %, à partir du 1er février 1997, et une indemnité pour
atteinte à l'intégrité de 5 %.
Sur opposition de son assuré, et après avoir mis en
oeuvre diverses mesures d'instruction, la CNA a confirmé sa
prise de position en ce qui concerne la rente d'invalidité,
mais a accordé une indemnité pour atteinte à l'intégrité de
10 %, dans une nouvelle décision du 18 décembre 1998.
B.- A._ a déféré cette décision au Tribunal
administratif du canton de Genève, en concluant à l'octroi
d'une rente transitoire calculée sur la base d'un taux
d'invalidité de 40 % (subsidiairement de 30 %) et d'une
indemnité pour atteinte à l'intégrité de 50 %.
Par jugement du 12 octobre 1999, la cour cantonale a
partiellement admis le recours et renvoyé la cause à la CNA
pour instruction complémentaire et nouvelle décision. Elle
a considéré en bref que l'enquête économique effectuée par
la CNA était insuffisante et que le revenu d'invalide
retenu par l'AI (39 000 fr.) restait inexpliqué. Par
ailleurs, elle a confirmé le montant de l'indemnité pour
atteinte à l'intégrité.
C.- La CNA interjette recours de droit administratif
contre ce jugement dont elle demande l'annulation, en
concluant à la confirmation de sa décision sur opposition. | L'intimé conclut au rejet du recours. Il considère
qu'une enquête complémentaire se justifie pour trouver deux
possibilités d'emploi supplémentaires, au moins, dans une
des activités retenues par le Centre d'intégration professionnelle
de l'assurance-invalidité (ci-après : COPAI). Il
allègue par ailleurs que les quatre autres postes de travail
proposés par la CNA dans le cadre de son recours ne
sont pas adaptés à son handicap. Par courrier subséquent du
20 décembre 2000, il déclare qu'il a été considéré par l'AI
«comme invalide à 58 %».
L'OFAS ne s'est pas déterminé sur le recours.
Considérant en droit :
1.- Dans la procédure de recours concernant l'octroi
ou le refus de prestations d'assurance, le pouvoir d'examen
du Tribunal fédéral des assurances n'est pas limité à
la violation du droit fédéral - y compris l'excès et
l'abus du pouvoir d'appréciation - mais s'étend également
à l'opportunité de la décision attaquée. Le tribunal n'est
alors pas lié par l'état de fait constaté par la juridiction
inférieure, et il peut s'écarter des conclusions
des parties à l'avantage ou au détriment de celles-ci
(art. 132 OJ).
2.- L'indemnité pour atteinte à l'intégrité fixée
dans l'arrêt cantonal n'a plus été contestée. Elle n'a
donc pas à être examinée (cf. <ref-ruling>).
3.- Le litige porte sur le degré d'invalidité de
l'intimé à partir du 1er février 1997. Il n'est pas contesté
que ce dernier présentait, à la date de la décision
sur opposition, des séquelles de l'accident du 18 septembre
1995 qui l'empêchaient de reprendre une activité de
boucher.
4.- Selon l'art. 18 LAA, si l'assuré devient invalide
à la suite d'un accident, il a droit à une rente
d'invalidité (al. 1). Est réputé invalide celui dont la
capacité de gain subit vraisemblablement une atteinte
permanente ou de longue durée. Pour l'évaluation de
l'invalidité, le revenu du travail que l'assuré devenu
invalide par suite d'un accident pourrait obtenir en
exerçant l'activité qu'on peut raisonnablement attendre de
lui, après exécution éventuelle de mesures de réadaptation
et compte tenu d'une situation équilibrée du marché du
travail, est comparé au revenu qu'il aurait pu obtenir
s'il n'était pas invalide (al. 2).
La comparaison des revenus s'effectue, en règle
ordinaire, en chiffrant aussi exactement que possible les
montants de ces deux revenus et en les confrontant l'un
avec l'autre, la différence permettant de calculer le taux
d'invalidité (méthode générale de comparaison des revenus;
ATF 104 V 136 consid. 2a et 2b).
L'absence d'une occupation lucrative pour des raisons
étrangères à l'invalidité ne peut donner droit à une
rente. Si un assuré ne trouve pas un travail approprié en
raison de son âge, d'une formation insuffisante ou de
difficultés linguistiques à se faire comprendre (ou à
comprendre les autres), l'assurance sociale n'a pas à en
répondre; l'«incapacité de travail» qui en résulte n'est
pas due à l'invalidité (<ref-ruling> consid. 2c; VSI 1999
p. 247 consid. 1).
Pour pouvoir calculer le degré d'invalidité, l'administration
(ou le juge, s'il y a eu un recours) a besoin
de documents que le médecin, éventuellement aussi d'autres
spécialistes, doivent lui fournir. La tâche du médecin
consiste à porter un jugement sur l'état de santé et à
indiquer dans quelle mesure et pour quelles activités
l'assuré est incapable de travailler. En outre, les
données médicales constituent un élément utile pour
déterminer quels travaux on peut encore, raisonnablement,
exiger de l'assuré (<ref-ruling> consid. 4, 115 V 134
consid. 2, 114 V 314 consid. 3c, 105 V 158 consid. 1).
5.- Le revenu mensuel que A._ aurait touché
en 1998, s'il n'avait pas subi l'accident de septembre
1995, a été évalué par la CNA à 4200 fr. Ce montant paraît
découler, d'une part, du salaire effectif perçu par
l'assuré dans son dernier emploi de boucher, en 1994,
(4000 fr.) et, d'autre part, de la Convention collective
de travail pour la boucherie-charcuterie suisse, édition
1997 (salaire minimum de 4175 fr. pour un boucher assumant
une responsabilité spéciale). Cette appréciation est
plutôt bienveillante pour un assuré qui n'a plus eu
d'emploi régulier dans son métier depuis 1990,
semble-t-il.
6.- a) Pour le revenu d'invalide, il y a d'abord
lieu de déterminer le type d'activité que l'assuré
pourrait raisonnablement exercer. Le rapport (final) du
18 novembre 1996 du docteur B._, spécialiste FMH en
chirurgie et médecin d'arrondissement de la CNA, qui se
fonde sur l'ensemble des pièces à disposition - dont le
rapport de la clinique X._ - et tient compte,
notamment, d'un déficit de la flexion et de l'extension,
ainsi que de douleurs à l'effort, se prononce clairement
sur la question des activités exigibles de la part de
l'intimé. Selon ce médecin, : «Avec le membre supérieur
gauche côté non dominant, l'assuré ne peut porter des
poids de plus de dix à quinze kilos, doit éviter les
mouvements répétitifs de flexion/extension ou de pro-supi-
nation extrêmes avec efforts. Dans la mesure où il n'y
a pas de port de charge au-delà de dix à quinze kilos,
qu'il n'y a pas de mouvements répétitifs tant en
flexion/extension qu'en pro-supination du membre supérieur
gauche au niveau du coude, une capacité de travail
complète en temps et en rendement est possible».
Rien ne permet de mettre en doute cette appréciation
que l'intimé a contestée, dans le cadre de la procédure
cantonale, en invoquant une évaluation faite par l'AI,
dont il ressortait, selon lui, que la diminution de son
rendement était de l'ordre de 15 %. Or, l'AI paraît s'être
fondée sur l'avis du 21 avril 1998 du docteur C._,
médecin de l'assurance-invalidité, qui a pourtant déclaré
précisément ce qui suit : «l'usage du membre supérieur
gauche est encore possible même s'il y a des limitations
au niveau de la mobilité et de la force. Une activité dans
l'industrie légère est possible avec un rendement total ou
légèrement diminué (max. 10-15 %) selon le poste occupé».
Une telle opinion n'est en définitive pas très différente
de celle du docteur B._, qui précise de manière
limitative les postes possibles avec un plein rendement.
Cette divergence apparente se retrouve dans le rapport
du COPAI, du 19 mai 1999 : son directeur indique en
résumé que l'observation professionnelle de A._ met
en évidence une capacité de travail d'au minimum 80 % sur
un plein temps. Il ajoute, cependant, que selon le médecin
consultant du centre, le docteur D._, l'assuré
«devrait pouvoir travailler à plein temps, avec un probable
rendement complet après une période de réentraînement,
(...) certains troubles psychologiques de l'assuré
(risquant) de compliquer sérieusement toute reprise
d'activité». Les termes mêmes du docteur D._ sont
en réalité plus explicites encore («il est tout à fait
évident...»; rapport du 13 mai 1999) et les spécialistes
du COPAI sont moins restrictifs (après avoir estimé la
«capacité résiduelle de travail actuelle à 80 % au minimum
dans un travail léger, sur un plein temps (base 40 heures
par semaine), ils ajoutent ce qui suit : «après mise au
courant et si le poste est bien adapté, la capacité de
travail de l'assuré devrait même augmenter»).
Quant au docteur E._, médecin traitant de
l'assuré, il imagine aussi pour son patient une activité
«dépourvue d'efforts et notamment d'efforts impliquant les
membres supérieurs», donnant l'exemple du monteur d'appareils
électriques. Ainsi que le relèvent les premiers
juges, un autre avis de ce praticien concluant à une incapacité
totale de travail n'est ni expliqué, ni motivé
(rapport du 17 septembre 1997).
b) Dans la décision du 10 juillet 1998, confirmée
par la décision sur opposition du 18 décembre 1998, la
recourante a fixé à 3350 fr. par mois le revenu d'invalide
que l'intimé pourrait réaliser dans «une activité légère
dans différents secteurs de l'industrie, à condition que
les travaux ne nécessitent pas le port de charges lourdes
et n'impliquent pas une forte mise à contribution du
membre supérieur gauche, côté non dominant, en particulier
en ce qui concerne les mouvements répétitifs au niveau du
coude».
Le calcul du revenu d'invalide se fonde en l'occurrence
sur cinq descriptions de postes de travail (DPT)
établies par la CNA en fonction des conditions salariales
valables en 1997 (et en 1998 pour une d'entre elles) dans
la région lémanique, en ce qui concerne l'industrie, l'industrie
du bâtiment ainsi que la branche du commerce/hôtellerie
et restauration. Selon ces DPT, le salaire de
base, par mois, était de 3240 fr. (x 13) pour un conditionneur
(DPT 797 : Société Coopérative Migros-Genève à
Carouge), de 4000 fr. minimum et de 4200 fr. maximum
(x 13) pour un employé au pesage (DPT 3169 : gravière
Moret SA à Carouge), de 3500 fr. (x 13) pour un employé
d'usine, au pré-montage (DPT 823 : Similor SA robinetterie
à Carouge), de 2945 fr. minimum et de 3450 fr. maximum
(x 13) pour un employé manutentionnaire, ou un contrôleur
des invendus (DPT 816 : Naville SA à Carouge), de 3100 fr.
(+ gratification de 500 fr.) minimum et de 3900 fr.
(+ gratification de 3900 fr.) maximum pour un employé
d'usine au montage et au câblage (DPT 2260 : Elinca
applications électroniques à Renens).
Calculé sur la base des cinq DPT précitées, le
revenu d'invalide, en retenant les montants minimums,
correspond à 3590 fr. Un calcul plus précis déboucherait
sur un résultat légèrement supérieur : quatre DPT sur cinq
concernent l'année 1997 et devraient donc subir une très
légère indexation et le poste au salaire le plus bas
(Naville SA) devrait être écarté puisque, selon les
déclarations mêmes de la recourante, il n'existe plus tel
quel. Les quatre DPT jointes au recours fédéral, toutes
établies pour 1998, élèvent encore la moyenne. Ainsi, même
si, compte tenu de l'ensemble des circonstances personnelles
et professionnelles du cas particulier, l'on procède
à un abattement de 5 à 10 % (mauvaise maîtrise de la
langue, QI, handicap, douleurs), force est d'admettre que
le revenu d'invalide fixé par la CNA à 3350 fr. est
correct.
c) Le revenu d'invalide doit être évalué avant tout
en fonction de la situation professionnelle concrète de
l'intéressé. En l'absence d'un revenu effectivement réalisé,
la jurisprudence considère que le revenu d'invalide
peut être évalué sur la base des statistiques salariales
(<ref-ruling> sv. consid. 3b/aa et bb).
La mesure dans laquelle les salaires ressortant des
statistiques doivent être réduits, dépend de l'ensemble
des circonstances personnelles et professionnelles du cas
particulier (limitations liées au handicap, âge, années de
service, nationalité/catégorie d'autorisation de séjour et
taux d'occupation) et résulte d'une évaluation dans les
limites du pouvoir d'appréciation. Une déduction globale
maximum de 25 % sur le salaire statistique permet de tenir
compte des différents éléments qui peuvent influencer le
revenu d'une activité lucrative (<ref-ruling> sv. consid.
5b/aa-cc).
La déduction, qui doit être effectuée globalement,
résulte d'une évaluation et doit être brièvement motivée
par l'administration. Le juge des assurances sociales ne
peut, sans motif pertinent, substituer son appréciation à
celle de l'administration (<ref-ruling> consid. 6).
d) Pour déterminer le revenu d'invalide, on peut
aussi se référer à des données statistiques telles
qu'elles résultent des enquêtes suisses sur la structure
des salaires de l'Office fédéral de la statistique, notamment
quand l'assuré n'a pas - comme en l'espèce - repris
d'activité professionnelle. On se référera alors à la
statistique des salaires bruts standardisés, en se fondant
toujours sur la médiane ou valeur centrale (<ref-ruling>
consid. 3b/bb; VSI 1999 p. 182).
En l'occurrence, le salaire de référence est celui
auquel peuvent prétendre les hommes effectuant des activités
simples et répétitives dans le secteur privé, à savoir
4268 fr. par mois (Enquête 1998, tabelle 1; niveau de qualification
4). Ce salaire mensuel hypothétique représente,
compte tenu du fait que les salaires bruts standardisés se
basent sur un horaire de travail de quarante heures, soit
une durée hebdomadaire inférieure à la moyenne usuelle
dans les entreprises en 1998 (41,9 heures; La Vie économique
1999/8 annexe p. 27, Tabelle B 9.2) un revenu de
4470 fr. par mois (4268 x 41,9 : 40), avant déduction.
Le calcul fondé sur les DPT est donc plus favorable
à l'assuré. La différence est telle qu'il devient inutile
d'examiner attentivement chaque DPT pour être certain
qu'elle correspond parfaitement à la situation.
e) Il découle de ce qui précède que le taux de 20 %
n'est en aucun cas préjudiciable à l'assuré.
7.- C'est à tort que l'autorité cantonale a renvoyé
le dossier à la CNA pour compléter l'enquête économique :
écartant à juste titre une DPT pour le motif que le poste
n'existait plus tel quel, elle aurait pu, d'office, en
requérir d'autres (il n'est pas nécessaire de déterminer
dans le cas d'espèce le nombre de DPT nécessaire à une
évaluation pertinente). Les premiers juges auraient
également pu se renseigner facilement au sujet du montant
déterminé par l'AI, s'ils l'estimaient utile.
8.- a) La critique de l'assuré porte précisément sur
ce dernier point, soit celui des divergences entre les
appréciations AI et CNA.
b) Selon la jurisprudence, l'uniformité de la notion
d'invalidité, qui doit conduire à fixer pour une même
atteinte à la santé un même taux d'invalidité, règle la
coordination de l'évaluation de l'invalidité en droit des
assurances sociales (<ref-ruling> consid. 2a). Des divergences
ne sont toutefois pas à exclure d'emblée (même
arrêt, p. 292 consid. 2b et les références). L'uniformité
de la notion d'invalidité ne libère pas les divers assureurs
sociaux de l'obligation de procéder chacun de
manière indépendante à l'évaluation de l'invalidité dans
chaque cas concret. Ils ne peuvent en aucun cas se borner
à reprendre, sans autre examen, le degré d'invalidité fixé
par un autre assureur. Un tel effet contraignant ne se
justifierait pas. Cependant, il ne convient pas non plus
que l'invalidité soit fixée dans les diverses branches des
assurances sociales de manière complètement indépendante
de décisions déjà prises par d'autres assureurs. A tout le
moins, des évaluations de l'AI entrées en force ne sauraient
être purement ignorées (même arrêt, p. 293 consid.
2d).
c) En l'espèce, force est de constater, tout
d'abord, que l'évaluation à laquelle a procédé l'AI n'est
entrée en force que deux ans après l'échéance du délai de
recours devant le Tribunal fédéral des assurances, de
sorte que, pour ce motif déjà, elle ne peut pas avoir
d'effet contraignant pour l'assurance-accidents.
Par ailleurs, il ressort du dossier médical que les
atteintes à la santé prises en considération dans le cadre
des deux assurances sociales ne sont pas les mêmes. D'une
part, des troubles psychologiques ont été constatés par le
docteur D._, médecin consultant du COPAI et,
d'autre part, le docteur F._, spécialiste FMH en
neurologie, a clairement mis en évidence que «le contexte
post-traumatique de A._ est compliqué actuellement
de plaintes qui sont indépendantes de celui-ci, à mettre
sur le compte d'un syndrome du tunnel carpien déjà évoqué
mais qui s'est certainement confirmé à droite
actuellement».
Dans ces circonstances, le taux de 58 % qu'aurait
retenu l'AI selon l'intimé n'est pas déterminant. Quant
aux autres chiffres, mentionnés dans le jugement cantonal
ou ressortant d'un projet de décision AI figurant au
dossier, on ne voit pas en quoi ils mettraient en doute
ceux qui précèdent.
Sur le vu de ce qui précède, le recours doit être
admis. | Par ces motifs, le Tribunal fédéral des assurances
p r o n o n c e :
I. Le recours est admis et l'arrêt du Tribunal administratif
du canton de Genève du 12 octobre 1999 est
annulé.
II. Il n'est pas perçu de frais de justice.
III. Le présent arrêt sera communiqué aux parties, au
Tribunal administratif du canton de Genève et à
l'Office fédéral des assurances sociales.
Lucerne, le 8 mai 2001
Au nom du
Tribunal fédéral des assurances
Le Président de la IIIe Chambre :
La Greffière : | CH_BGer_016 | Federation | null | null | null | social_law | nan | ['a56b2b45-fd15-4aa9-bd6a-28ffb7219502'] | [] |
0bd66077-5f3a-46e4-a977-4391af121491 | 2,007 | de | Sachverhalt:
Sachverhalt:
A. Die X._ AG wurde vom kantonalen Steueramt Zürich für die direkte Bundessteuer 2002 mit Einspracheentscheid vom 15. Juli 2005 mit einem steuerbaren Reingewinn von Fr. 4'753'000.-- bei einem Eigenkapital von Fr. 4'771'650.-- veranlagt. In teilweiser Gutheissung eines Rekurses der Steuerpflichtigen setzte die Steuerrekurskommission II des Kantons Zürich mit Entscheid vom 12. Mai 2006 bzw. Berichtigung vom 6. Juni 2006 den steuerbaren Reingewinn auf Fr. 4'027'500.-- bei einem Eigenkapital von Fr. 4'046'172.-- fest. Eine dagegen erhobene Beschwerde wurde vom Verwaltungsgericht des Kantons Zürich mit Entscheid vom 15. November 2006 abgewiesen, soweit darauf einzutreten war.
A. Die X._ AG wurde vom kantonalen Steueramt Zürich für die direkte Bundessteuer 2002 mit Einspracheentscheid vom 15. Juli 2005 mit einem steuerbaren Reingewinn von Fr. 4'753'000.-- bei einem Eigenkapital von Fr. 4'771'650.-- veranlagt. In teilweiser Gutheissung eines Rekurses der Steuerpflichtigen setzte die Steuerrekurskommission II des Kantons Zürich mit Entscheid vom 12. Mai 2006 bzw. Berichtigung vom 6. Juni 2006 den steuerbaren Reingewinn auf Fr. 4'027'500.-- bei einem Eigenkapital von Fr. 4'046'172.-- fest. Eine dagegen erhobene Beschwerde wurde vom Verwaltungsgericht des Kantons Zürich mit Entscheid vom 15. November 2006 abgewiesen, soweit darauf einzutreten war.
B. Mit Verwaltungsgerichtsbeschwerde vom 20. Dezember 2006 beantragt die X._ AG, der steuerbare Reingewinn sei für das Jahr 2002 auf Fr. 1'133'000.-- festzusetzen.
Das kantonale Steueramt und das Verwaltungsgericht beantragen, die Beschwerde abzuweisen, soweit darauf einzutreten sei. Die Eidgenössische Steuerverwaltung schliesst ihrerseits auf Abweisung der Beschwerde. | Das Bundesgericht zieht in Erwägung:
Das Bundesgericht zieht in Erwägung:
1. Die Beschwerde erweist sich als offensichtlich unbegründet und ist im vereinfachten Verfahren gemäss Art. 36a OG mit summarischer Begründung abzuweisen:
1.1 Die Beschwerdeführerin beanstandet, dass die kantonalen Behörden die von ihr geltend gemachten Verlustvorträge zum Teil nicht anerkannt hätten, obwohl für die betreffenden Steuerjahre definitive Einschätzungen vorlägen. Der Rechtskraft fähig ist indessen grundsätzlich nur das Dispositiv einer Verfügung, nicht aber deren Motive. Wird eine juristische Person mit einem Reingewinn von "Null" eingeschätzt, so ist damit nur entschieden, dass sie keinen steuerbaren Gewinn erzielt hat und dementsprechend für das betreffende Jahr keine Steuern bezahlen muss. Die Höhe des einer solchen Veranlagung zugrundeliegenden Verlustes ist demgegenüber nicht rechtskräftig festgesetzt worden. Die Steuerbehörden sind daher nach ständiger bundesgerichtlicher Rechtsprechung befugt, die Höhe der in den Vorjahren geltend gemachten Verluste trotz der Rechtskraft der entsprechenden Veranlagungsverfügungen zu überprüfen, wenn sie im Rahmen von <ref-law> über den Abzug von solchen Verlusten zu befinden haben (Urteil 2A.192/2000 vom 9. Mai 2001, publiziert in RDAF 2001 II S. 261 ff., E. 1).
1.2 Die Beschwerdeführerin hatte zugunsten ihres Alleinaktionärs Y._ Schuldbriefe im Betrag von 12 Mio. Franken verpfändet, die auf ihr gehörenden Liegenschaften lasteten. Eine Gegenleistung des Aktionärs ist ihr für diese Pfandbestellung nach den Feststellungen der Vorinstanz nicht zugeflossen. Damit ist das Vorliegen einer verdeckten Gewinnausschüttung im Sinne von <ref-law> ohne weiteres zu bejahen, wäre doch von einem unbeteiligten Dritten für eine solche Pfandbestellung zweifellos eine Drittpfandkommission verlangt worden. Was die Beschwerdeführerin dagegen vorbringt, geht an der Sache vorbei: Dass die Beschwerdeführerin und ihr Alleinaktionär wirtschaftlich als Einheit zu betrachten sind, steht der Annahme einer verdeckten Gewinnausschüttung nicht entgegen. Gesellschaft und Alleinaktionär sind zwei verschiedene Steuersubjekte, und der Tatbestand der verdeckten Gewinnausschüttung ist gerade dann erfüllt, wenn die Gesellschaft ihrem Aktionär geschäftsmässig nicht begründete Vorteile zukommen lässt, wie dies hier der Fall war. Irrelevant ist sodann, dass der Kredit auch von der Beschwerdeführerin hätte aufgenommen werden können, denn auch in diesem Fall wäre eine verdeckte Gewinnausschüttung zu bejahen gewesen, da der Kreditbetrag dem Aktionär und nicht der Beschwerdeführerin zugute kam. Schliesslich trifft es auch nicht zu, dass die Beschwerdeführerin mit der Pfandbestellung kein Risiko übernommen hat. Das Gegenteil ist der Fall, hätte doch der Gläubiger auf die Schuldbriefe und damit indirekt auf die Grundstücke der Beschwerdeführerin greifen können, wenn der Aktionär mit der Zinszahlung oder mit der Amortisation des Kredites in Verzug geraten wäre.
Den Umfang der verdeckten Gewinnausschüttung haben die kantonalen Behörden nach pflichtgemässem Ermessen ermittelt, nachdem die Beschwerdeführerin trotz Mahnung keine näheren Angaben über die für die Höhe der Drittpfandkommission massgebenden Verhältnisse, namentlich über die Bonität des Alleinaktionärs und die weiteren Umstände der Drittpfandbestellung, gemacht hatte. Sie haben das angemessene Entgelt für das Zurverfügungstellen des Drittpfandes unter Hinweis auf einen Entscheid der Steuerrekurskommission I vom 23. November 2000, der seinerseits auf einem zur Frage der marktgerechten Höhe einer Drittpfandkommission eingeholten Gutachten beruhte, auf 2 % der Pfandsumme geschätzt. Mit dieser Schätzung setzt sich die Beschwerdeführerin nicht in tauglicher Weise auseinander. Sie verkennt auch in diesem Zusammenhang, dass es nicht darauf ankommt, welchen Zins sie selber hätte bezahlen müssen, wenn sie ihrerseits einen Kredit aufgenommen hätte.
1.3 Das kantonale Steueramt hat der Beschwerdeführerin eine Rückstellung für Altlastensanierungen im Betrag von Fr. 3'000'000.-- aufgerechnet, weil deren geschäftsmässige Begründetheit nicht nachgewiesen sei. Die Beschwerdeführerin hatte nämlich mit Kaufverträgen vom 22. Mai 2002 und 1. April 2003 ihren gesamten Immobilienbesitz veräussert, wobei jeweils ausdrücklich vereinbart wurde, dass die Altlastensanierung der früher für den Betrieb einer Fabrik genutzten Grundstücke, mit Ausnahme der bis Vertragsschluss angefallenen Kosten, vollumfänglich zu Lasten der Käufer gehen sollte. Inwiefern trotz dieser Umstände noch nach dem 31. Dezember 2002 ein Rückstellungsbedarf bestanden haben soll, hat die Beschwerdeführerin nicht dargetan. Sie hat nicht einmal behauptet, dass die Käuferinnen der Grundstücke möglicherweise nicht in der Lage sein könnten, die von ihnen in den Kaufverträgen übernommenen Verpflichtungen hinsichtlich der Altlastensanierung nachzukommen. Es ist daher nicht ersichtlich, welche Risiken für die Beschwerdeführerin in diesem Zusammenhang noch bestehen könnten, weshalb der angefochtene Entscheid auch in diesem Punkt nicht zu beanstanden ist.
1.4 Gegen die weiteren Aufrechnungen bringt die Beschwerdeführerin nichts vor.
1.4 Gegen die weiteren Aufrechnungen bringt die Beschwerdeführerin nichts vor.
2. Dem Ausgang des Verfahrens entsprechend sind die Kosten der Beschwerdeführerin aufzuerlegen (Art. 153, 153a und 156 Abs. 1 OG). | Demnach erkennt das Bundesgericht
im Verfahren nach Art. 36a OG:
im Verfahren nach Art. 36a OG:
1. Die Verwaltungsgerichtsbeschwerde wird abgewiesen.
1. Die Verwaltungsgerichtsbeschwerde wird abgewiesen.
2. Die Gerichtsgebühr von Fr. 10'000.-- wird der Beschwerdeführerin auferlegt.
2. Die Gerichtsgebühr von Fr. 10'000.-- wird der Beschwerdeführerin auferlegt.
3. Dieses Urteil wird der Beschwerdeführerin, dem Kantonalen Steueramt Zürich und dem Verwaltungsgericht des Kantons Zürich sowie der Eidgenössischen Steuerverwaltung schriftlich mitgeteilt.
Lausanne, 18. Juni 2007
Im Namen der II. öffentlich-rechtlichen Abteilung
des Schweizerischen Bundesgerichts
Der Präsident: Der Gerichtsschreiber: | CH_BGer_002 | Federation | null | null | null | public_law | nan | [] | ['8fbcc61d-3587-4a56-8f5a-57d8d7d3c4fa', '52061b7a-25af-4c4e-8a4b-2fc159bfa992', '081ba3ff-c22c-4119-83b6-11a1707f3f1b'] |
0bd6f216-1bd7-454b-8f30-b807ba58d319 | 2,008 | fr | Faits:
A. Le 28 juillet 2006, l'Office de l'assurance-invalidité du canton de Fribourg a rendu une décision sur opposition, par laquelle il a confirmé le rejet de la demande de prestations présentée par M._ le 8 septembre 2005. Par acte daté du 13 septembre 2006, celui-ci a déféré la décision sur opposition au Tribunal administratif du canton de Fribourg (aujourd'hui, Tribunal cantonal). Dans le cadre de l'échange d'écritures ordonné par le Tribunal administratif, l'Office fribourgeois de l'assurance-invalidité a déposé ses observations le 26 septembre 2006, dont le prénommé a reçu une copie par envoi du 3 octobre suivant.
Une année plus tard, M._ s'est enquis auprès du Tribunal administratif de l'avancement de sa cause. Le 22 octobre 2007, l'autorité judiciaire lui a répondu que son recours allait être tranché selon l'ordre chronologique de son inscription au rôle du Tribunal, sans qu'une date précise pût lui être indiquée. Le 7 avril 2008, l'intéressé a réitéré son interpellation, dont le Tribunal a pris acte "dans un contexte de surcharge lié à la recrudescence du contentieux AI" (courrier du 14 avril 2008). Par courrier du 9 septembre suivant (dont le Tribunal a accusé réception), M._ a averti le Tribunal qu'il allait saisir la juridiction supérieure s'il ne recevait pas de jugement jusqu'au 30 septembre 2008.
B. Agissant le 6 octobre 2008 par la voie du recours en matière de droit public, M._ demande, sous suite de frais et dépens, que soit constatée la violation, par le Tribunal cantonal fribourgeois, de la garantie à un jugement dans un délai raisonnable, qu'il soit enjoint à cette autorité de se prononcer à très bref délai et que l'arrêt à rendre soit communiqué au Conseil d'Etat du canton de Fribourg.
Le 2 octobre 2008, le Tribunal cantonal a statué sur le recours de l'intéressé contre la décision sur opposition du 28 juillet 2006. Il observe dès lors en procédure fédérale que la seconde conclusion du recourant est sans objet. | Considérant en droit:
1. 1.1 Le recours est formé au motif que la juridiction cantonale a tardé à rendre une décision (art. 94 LTF) sur des prétentions en matière d'assurance-invalidité. Le recours concerne donc une cause qui relève sur le fond du droit public, de sorte que le recours en matière de droit public est en principe recevable.
1.2 Le recourant requiert du Tribunal fédéral qu'il ordonne à la juridiction cantonale de se prononcer à très bref délai. Le Tribunal cantonal fribourgeois a cependant statué sur la décision litigieuse par jugement du 2 octobre 2008, qui a été notifié au recourant le 13 octobre suivant, soit postérieurement à l'ouverture de l'instance fédérale. Le recourant ne dispose dès lors plus d'un intérêt juridiquement protégé (art. 89 al. 1 let. c LTF) à ce que l'autorité judiciaire en cause rende une décision "à très bref délai". Dans une telle situation, lorsqu'il existe un intérêt actuel au recours au moment où celui-ci est formé, mais qu'il tombe ultérieurement en cours de procédure, le recours pour retard à statuer doit être déclaré sans objet et rayé du rôle (arrêts 9C_889/2007 du 12 février 2008 consid. 2.2 et U 197/96 du 3 septembre 1997 consid. 5b/aa et les références, in SVR 1998 UV n° 11 p. 29).
Par ailleurs, les conditions auxquelles il serait possible à titre exceptionnel de renoncer à l'exigence d'un intérêt digne de protection (sur ces conditions, voir <ref-ruling> consid. 4 p. 94 ou <ref-ruling> consid. 1.2 p. 673 s. cité par le recourant) ne sont pas réalisées en l'espèce. Celui-ci n'invoque aucune circonstance permettant d'admettre le contraire, en se limitant à affirmer que son intérêt actuel et pratique à l'admission du recours n'a pas disparu avec le prononcé du jugement cantonal le 2 octobre 2008.
2. Cela étant, lorsqu'un procès devient sans objet ou que les parties cessent d'y avoir un intérêt juridique, le Tribunal fédéral statue sur les frais du procès par une décision sommairement motivée, en tenant compte de l'état de choses existant avant le fait qui met fin au litige (art. 72 PCF en relation avec l'art. 71 LTF). Il convient, en particulier, de tenir compte de l'issue probable du litige (<ref-ruling> consid. 2a p. 375).
2.1 Le retard injustifié à statuer est une forme particulière du déni de justice prohibé par l'art. 29 al. 1 Cst et l'art. 6 § 1 CEDH (qui n'offre à cet égard pas une protection plus étendue [<ref-ruling> consid. 2 p. 192]). Il y a retard injustifié à statuer lorsque l'autorité administrative ou judiciaire compétente ne rend pas la décision qu'il lui incombe de prendre dans le délai prévu par la loi ou dans un délai que la nature de l'affaire ainsi que toutes les autres circonstances font apparaître comme raisonnable (<ref-ruling> consid. 1.1 p. 409 et les références). Entre autres critères sont notamment déterminants le degré de complexité de l'affaire, l'enjeu que revêt le litige pour l'intéressé ainsi que le comportement de ce dernier et celui des autorités compétentes (<ref-ruling> consid. 5.2 p. 332; <ref-ruling> consid. 2a p. 191).
En droit des assurances sociales, la procédure de première instance est gouvernée par le principe de célérité. Ce principe est consacré à l'art. 61 let. a LPGA qui exige des cantons que la procédure soit simple et rapide et constitue l'expression d'un principe général du droit des assurances sociales (<ref-ruling> consid. 4b p. 61).
2.2 M._ a formé son recours cantonal le 13 septembre 2006. L'Office fribourgeois de l'assurance-invalidité a répondu par une détermination du 26 septembre 2006, qui a été communiquée au recourant le 3 octobre suivant. Celui-ci a saisi le Tribunal fédéral le 6 octobre 2008, date à laquelle le jugement cantonal sur le fond avait déjà été rendu (le 2 octobre précédent), mais pas encore notifié aux parties. Entre le 3 octobre 2006 et le début du mois d'octobre 2008, aucun acte de procédure n'a été accompli, à l'exception de trois courriers du recourant qui s'enquérait de l'état de l'avancement de la procédure et des réponses correspondantes du Tribunal cantonal.
L'autorité de recours de première instance était appelée à se prononcer sur une décision sur opposition par laquelle l'administration a nié le droit à une rente de l'assurance-invalidité (et à des mesures professionnelles). Compte tenu des motifs du recours cantonal, il s'agissait en particulier d'examiner les revenus avant et après invalidité déterminés par l'administration pour évaluer l'invalidité au sens de l'art. 16 LPGA, voire les conditions d'assurance au regard du statut de réfugié que le recourant a obtenu à son arrivée en Suisse en 1993. Il s'agit dans une large mesure de questions qui ne sauraient nécessiter de très longues analyses. L'instruction y relative, qui s'est limitée à un échange d'écritures, était par ailleurs terminée depuis deux ans au moment du recours en instance fédérale, de sorte que la cause se trouvait apparemment en état d'être jugée à la fin du mois d'octobre 2006. Si on ne saurait reprocher à une autorité quelques temps morts, lesquels sont inévitables dans une procédure, la surcharge de travail liée à une augmentation du contentieux en matière d'assurance-invalidité invoquée par la juridiction cantonale dans sa détermination en instance fédérale ne constitue pas une circonstance en rapport avec le litige qui lui était soumis et ne saurait justifier qu'elle ait tardé à statuer (ATF <ref-ruling> consid. 2a p. 191). De son côté, conformément à l'obligation du justiciable - dans le contexte d'un éventuel déni de justice - d'entreprendre ce qui est en son pouvoir pour que l'autorité fasse diligence (<ref-ruling> consid. 2b/aa et bb p. 375 s.), le recourant a interpellé à plusieurs reprises la juridiction cantonale sur l'avancement de la procédure, avant de l'inviter à statuer dans un certain délai.
Au regard de l'ensemble de ces circonstances - auxquelles s'ajoute l'importance particulière que le législateur accorde à une liquidation rapide des procès en matière d'assurances sociales (art. 61 let. a LPGA; <ref-ruling> consid. 4a) -, la durée de la procédure, respectivement le temps nécessité par la juridiction cantonale pour statuer ne peuvent plus être considérés comme raisonnables, même si un délai de 24 mois représente une situation-limite (comp. arrêts [du Tribunal fédéral des assurances] I 473/04 du 29 novembre 2005 et I 314/99 du 16 juillet 1999; arrêt [du Tribunal fédéral] 5A.8/2000 du 6 novembre 2000). Le recourant aurait dès lors été fondé à se plaindre d'un retard inadmissible à statuer.
2.3 Il résulte de ce qui précède que le recourant a droit à des dépens (art. 68 al. 1 LTF) à la charge du canton de Fribourg. Le Tribunal fédéral ne percevra par ailleurs pas de frais judiciaires (cf. art. 66 al. 4 LTF). | Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce:
1. La cause, devenue sans objet, est rayée du rôle.
2. Il n'est pas perçu de frais judiciaires.
3. L'Etat de Fribourg versera au recourant la somme de 1000 fr. à titre de dépens pour la dernière instance.
4. Le présent arrêt est communiqué aux parties, au Tribunal cantonal, Cour des assurances sociales, du canton de Fribourg, à l'Etat de Fribourg, à l'Office AI du canton de Fribourg et à l'Office fédéral des assurances sociales.
Lucerne, le 12 décembre 2008
Au nom de la IIe Cour de droit social
du Tribunal fédéral suisse
Le Président: La Greffière:
Meyer Moser-Szeless | CH_BGer_009 | Federation | null | null | null | social_law | nan | ['896e9e4b-951b-4c54-ba8d-a6702737e8bc', '75eb7946-af2f-48ed-b1c8-fb1bb18e9521', 'd84b79aa-0411-4add-8c68-51b628427f82', '32819c03-ab1e-434c-b486-e6da308d1e61', '1f052549-5231-4b10-b1b2-6e546d5b5049', '9536b96f-0100-403e-9763-861cf4bc1e4d', '37e71e8d-4a10-4b23-9b82-66c58427d417', 'f10ea6a0-2c66-46a7-b1ca-8530b6a71711', '37e71e8d-4a10-4b23-9b82-66c58427d417', 'd84b79aa-0411-4add-8c68-51b628427f82'] | [] |
0bd82799-ee27-4ce8-a3bf-8e8618877aa0 | 2,003 | de | Sachverhalt:
Sachverhalt:
A. Mit Verfügung vom 15. November 1996 sprach die IV-Stelle des Kantons Zürich dem 1947 geborenen P._ für die Zeit ab 1. Januar 1996 eine halbe Rente (bei einem Invaliditätsgrad von 65 %) zu.
Am 10. Oktober 1997 liess der Versicherte die revisionsweise Erhöhung der Rente beantragen. Mit Verfügung vom 5. Februar 1998 lehnte die IV-Stelle das Gesuch ab. Auf Beschwerde hin hob das Sozialversicherungsgericht des Kantons Zürich diese Verfügung auf und wies die Sache zur Ergänzung der medizinischen Abklärungen an die Verwaltung zurück (Entscheid vom 28. September 1999). Die IV-Stelle gab daraufhin bei der Medizinischen Abklärungsstelle der Kliniken A._ (MEDAS) ein Gutachten in Auftrag, welches am 23. November 2000 erstattet wurde. Anschliessend lehnte sie - nach Durchführung des Vorbescheidverfahrens, in dessen Verlauf ein Bericht des Psychiatrischen Zentrums B._ vom 3. Mai 2001 eingereicht worden war - eine revisionsweise Erhöhung der Rente mit Verfügung vom 8. Juni 2001 erneut ab.
Am 10. Oktober 1997 liess der Versicherte die revisionsweise Erhöhung der Rente beantragen. Mit Verfügung vom 5. Februar 1998 lehnte die IV-Stelle das Gesuch ab. Auf Beschwerde hin hob das Sozialversicherungsgericht des Kantons Zürich diese Verfügung auf und wies die Sache zur Ergänzung der medizinischen Abklärungen an die Verwaltung zurück (Entscheid vom 28. September 1999). Die IV-Stelle gab daraufhin bei der Medizinischen Abklärungsstelle der Kliniken A._ (MEDAS) ein Gutachten in Auftrag, welches am 23. November 2000 erstattet wurde. Anschliessend lehnte sie - nach Durchführung des Vorbescheidverfahrens, in dessen Verlauf ein Bericht des Psychiatrischen Zentrums B._ vom 3. Mai 2001 eingereicht worden war - eine revisionsweise Erhöhung der Rente mit Verfügung vom 8. Juni 2001 erneut ab.
B. Die dagegen erhobene Beschwerde wies das Sozialversicherungsgericht des Kantons Zürich ab (Entscheid vom 25. April 2002).
B. Die dagegen erhobene Beschwerde wies das Sozialversicherungsgericht des Kantons Zürich ab (Entscheid vom 25. April 2002).
C. P._ lässt Verwaltungsgerichtsbeschwerde führen mit dem Rechtsbegehren, es sei ihm eine ganze Rente zuzusprechen.
Die IV-Stelle schliesst auf Abweisung der Verwaltungsgerichtsbeschwerde. Das Bundesamt für Sozialversicherung verzichtet auf eine Vernehmlassung.
Mit Eingabe vom 25. Juni 2002 lässt der Beschwerdeführer einen Bericht des Regionalen Sozialdienstes E._ vom 17. Juni 2002 auflegen. | Das Eidg. Versicherungsgericht zieht in Erwägung:
Das Eidg. Versicherungsgericht zieht in Erwägung:
1. Das kantonale Gericht hat die Bestimmungen und Grundsätze über den Begriff der Invalidität (<ref-law>), insbesondere bei geistigen Gesundheitsschäden (<ref-ruling>; AHI 2001 S. 228 Erw. 2b mit Hinweisen; vgl. auch <ref-ruling> Erw. 4c am Ende), die Voraussetzungen und den Umfang des Rentenanspruchs (Art. 28 Abs. 1 und 1bis IVG), die Ermittlung des Invaliditätsgrades bei erwerbstätigen Versicherten nach der Einkommensvergleichsmethode (<ref-law>), die Rentenrevision (<ref-law>) und die zu vergleichenden Sachverhalte (<ref-ruling> Erw. 2 mit Hinweis), die Aufgabe des Arztes oder der Ärztin im Rahmen der Invaliditätsbemessung (<ref-ruling> Erw. 4, 115 V 134 Erw. 2, 114 V 314 Erw. 3c, 105 V 158 Erw. 1) sowie die Beweiswürdigung und den Beweiswert medizinischer Berichte und Gutachten (<ref-ruling> Erw. 3a) zutreffend dargelegt. Darauf wird verwiesen. Zu ergänzen ist, dass das am 1. Januar 2003 in Kraft getretene Bundesgesetz über den Allgemeinen Teil des Sozialversicherungsrechts (ATSG) vom 6. Oktober 2000 im vorliegenden Fall nicht anwendbar ist, da nach dem massgebenden Zeitpunkt des Erlasses der streitigen Verfügung (hier: 8. Juni 2001) eingetretene Rechts- und Sachverhaltsänderungen vom Sozialversicherungsgericht nicht berücksichtigt werden (<ref-ruling> Erw. 1, 121 V 366 Erw. 1b).
1. Das kantonale Gericht hat die Bestimmungen und Grundsätze über den Begriff der Invalidität (<ref-law>), insbesondere bei geistigen Gesundheitsschäden (<ref-ruling>; AHI 2001 S. 228 Erw. 2b mit Hinweisen; vgl. auch <ref-ruling> Erw. 4c am Ende), die Voraussetzungen und den Umfang des Rentenanspruchs (Art. 28 Abs. 1 und 1bis IVG), die Ermittlung des Invaliditätsgrades bei erwerbstätigen Versicherten nach der Einkommensvergleichsmethode (<ref-law>), die Rentenrevision (<ref-law>) und die zu vergleichenden Sachverhalte (<ref-ruling> Erw. 2 mit Hinweis), die Aufgabe des Arztes oder der Ärztin im Rahmen der Invaliditätsbemessung (<ref-ruling> Erw. 4, 115 V 134 Erw. 2, 114 V 314 Erw. 3c, 105 V 158 Erw. 1) sowie die Beweiswürdigung und den Beweiswert medizinischer Berichte und Gutachten (<ref-ruling> Erw. 3a) zutreffend dargelegt. Darauf wird verwiesen. Zu ergänzen ist, dass das am 1. Januar 2003 in Kraft getretene Bundesgesetz über den Allgemeinen Teil des Sozialversicherungsrechts (ATSG) vom 6. Oktober 2000 im vorliegenden Fall nicht anwendbar ist, da nach dem massgebenden Zeitpunkt des Erlasses der streitigen Verfügung (hier: 8. Juni 2001) eingetretene Rechts- und Sachverhaltsänderungen vom Sozialversicherungsgericht nicht berücksichtigt werden (<ref-ruling> Erw. 1, 121 V 366 Erw. 1b).
2. Streitig und zu prüfen ist, ob sich der Invaliditätsgrad zwischen dem Erlass der Verfügung vom 15. November 1996 und der Revisionsverfügung vom 8. Juni 2001 in einer für den Rentenanspruch erheblichen Weise verändert hat.
2.1 Bei Erlass der Verfügung vom 15. November 1996 stützte sich die Verwaltung in medizinischer Hinsicht im Wesentlichen auf die Berichte der Klinik C._ vom 20., 26. Juli und 24. November 1995, von Frau Dr. D._ Praktische Ärztin, vom 2. August, 10. Oktober und 2. November 1995, des Dr. F._, Psychiatrie und Psychotherapie FMH, vom 6. und 20. Dezember 1995 sowie den Abschlussbericht der Abklärungs- und Ausbildungsstätte H._ (BEFAS) vom 4. Juni 1996. Diagnostiziert wurden eine Fibromyalgie, ein zervikozephales Syndrom und eine Uncovertebralarthrose der Halswirbelsäule (HWS), eine Osteochondrose C6/C7 sowie ein chronisches Lumbovertebralsyndrom bei Spondylarthrose der unteren Lendenwirbelsäule und eine Osteochondrose L4/L5 und L5/S1. Daneben fanden sich gewisse Hinweise auf psychische Auffälligkeiten mit Krankheitswert. Dr. F._ verneinte in seinem Bericht vom 6. Dezember 1995 das Vorliegen einer manifesten depressiven Störung, erklärte aber, es kämen passagere depressive Verstimmungen vor und eventuell sei ein maskierter Anteil vorhanden. Dr. I._, Psychiatrische Klinik J._, welcher den Beschwerdeführer im Rahmen der BEFAS-Abklärung untersuchte, diagnostizierte in seinem Bericht vom 13. Mai 1996 eine depressive Störung mittleren Grades. Auf Grund dieser medizinischen Unterlagen gelangte die Verwaltung zum Ergebnis, der Beschwerdeführer könne seinen angestammten Beruf als Bauarbeiter nicht mehr ausüben, während ihm eine körperlich leichte, rückenschonende Tätigkeit zu 50 % zugemutet werden könne. Der auf der Grundlage dieses Zumutbarkeitsprofils durchgeführte Einkommensvergleich ergab einen Invaliditätsgrad von 65 %.
2.1 Bei Erlass der Verfügung vom 15. November 1996 stützte sich die Verwaltung in medizinischer Hinsicht im Wesentlichen auf die Berichte der Klinik C._ vom 20., 26. Juli und 24. November 1995, von Frau Dr. D._ Praktische Ärztin, vom 2. August, 10. Oktober und 2. November 1995, des Dr. F._, Psychiatrie und Psychotherapie FMH, vom 6. und 20. Dezember 1995 sowie den Abschlussbericht der Abklärungs- und Ausbildungsstätte H._ (BEFAS) vom 4. Juni 1996. Diagnostiziert wurden eine Fibromyalgie, ein zervikozephales Syndrom und eine Uncovertebralarthrose der Halswirbelsäule (HWS), eine Osteochondrose C6/C7 sowie ein chronisches Lumbovertebralsyndrom bei Spondylarthrose der unteren Lendenwirbelsäule und eine Osteochondrose L4/L5 und L5/S1. Daneben fanden sich gewisse Hinweise auf psychische Auffälligkeiten mit Krankheitswert. Dr. F._ verneinte in seinem Bericht vom 6. Dezember 1995 das Vorliegen einer manifesten depressiven Störung, erklärte aber, es kämen passagere depressive Verstimmungen vor und eventuell sei ein maskierter Anteil vorhanden. Dr. I._, Psychiatrische Klinik J._, welcher den Beschwerdeführer im Rahmen der BEFAS-Abklärung untersuchte, diagnostizierte in seinem Bericht vom 13. Mai 1996 eine depressive Störung mittleren Grades. Auf Grund dieser medizinischen Unterlagen gelangte die Verwaltung zum Ergebnis, der Beschwerdeführer könne seinen angestammten Beruf als Bauarbeiter nicht mehr ausüben, während ihm eine körperlich leichte, rückenschonende Tätigkeit zu 50 % zugemutet werden könne. Der auf der Grundlage dieses Zumutbarkeitsprofils durchgeführte Einkommensvergleich ergab einen Invaliditätsgrad von 65 %.
2.2 2.2.1 Die Beurteilung des Gesundheitszustandes im Zeitpunkt der Revisionsverfügung vom 8. Juni 2001 durch Verwaltung und Vorinstanz stützt sich in erster Linie auf das MEDAS-Gutachten vom 23. November 2000. Dieses basiert auf den Vorakten, internistischen Untersuchungen, einem psychiatrischen und einem rheumatologischen Untergutachten sowie einer multidisziplinären Konsens-Konferenz. Aus rheumatologischer Sicht wurde ein generalisiertes Schmerzsyndrom bei/mit zervikovertrebralem bis zervikocephalem Syndrom, chronischem Lumbovertebralsyndrom und fibromyalgiformer Beschwerdegeneralisation diagnostiziert. Die Belastbarkeit liege im Rahmen einer rückenadaptierten, leichten bis mittelschweren Tätigkeit, die nach einer Einarbeitungsphase in reduziertem, vorerst halbtägigem Pensum mittelfristig auch ganztags möglich werden sollte. In einer körperlich schwer belastenden Tätigkeit wie dem angestammten Maurerberuf erscheine eine Wiederaufnahme der Arbeitstätigkeit nicht zumutbar. Die Arbeitsfähigkeit betrage im bisherigen Beruf 0 %, in einer rückenadaptierten, leichten bis mittelschweren Tätigkeit in Wechselposition ohne schweres Heben, ohne Arbeiten vornübergebeugt oder mit repetitiven Stereotypen sowie über Kopf 50 bis 70 %. Die psychiatrische Untersuchung ergab ein agitiert-dysphorisch-depressives Zustandsbild, wie es bereits in früheren Berichten geschildert worden sei, mit inzwischen schon erheblicher Chronifizierung. Der Explorand wirke insbesondere hilflos und bekunde grosse Mühe, seine aktuell schwierige Lebenssituation mit Krankheit und Arbeitslosigkeit zu bewältigen. Als zusätzliche, erschwerende Faktoren seien die erhebliche Kränkbarkeit sowie die Persönlichkeitszüge mit einem raschen Wechsel von Zorn, Aggression und Resignation zu nennen. Diagnostiziert werden eine mittelgradige depressive Störung (ICD-10 F32.1) mit agitiert-dysphorisch-depressivem Zustandsbild sowie akzentuierte Persönlichkeitszüge (dysthym-narzisstisch; ICD-10 Z73.1). Auf Grund der geringen emotionalen Belastbarkeit bei mittelgradiger Depression sei der Explorand aus rein psychiatrischer Sicht derzeit für eine den somatischen Beschwerden angepasste Arbeitstätigkeit rund 50 % eingeschränkt. Im Rahmen der multidisziplinären Gesamtbeurteilung gelangen die begutachtenden Ärztinnen und Ärzte zum Ergebnis, gegenüber der Situation bei Erlass der Verfügung von November 1996 sei keine Verschlechterung des Gesundheitszustandes eingetreten. In einer leichten bis maximal mittelschweren körperlichen Tätigkeit bestehe eine Arbeitsfähigkeit von 50 %.
2.2.2 Das Gutachten der MEDAS wird den von der Rechtsprechung entwickelten Anforderungen an eine beweiskräftige medizinische Stellungnahme (<ref-ruling> Erw. 3a) gerecht. Auf die darin enthaltenen Aussagen kann abgestellt werden, sofern sich aus den übrigen Akten keine Zweifel an der Zuverlässigkeit des Gutachtens ergeben.
In der Stellungnahme des Psychiatrischen Zentrums B._ vom 3. Mai 2001 wird die Arbeitsfähigkeit ungünstiger beurteilt. Die Ärztinnen des Zentrums führen aus, die Diagnosen deckten sich im Wesentlichen mit denjenigen des psychiatrischen Untergutachtens vom 11. Oktober 2000. Zusätzlich bestehe jedoch nach ihrer Meinung eine anhaltende somatoforme Schmerzstörung (ICD-10 F45.4) und ein Fibromyalgiesyndrom, welches mehrfach neurologisch bestätigt worden sei. Bekannt sei ausserdem ein chronisches zervikozephales und lumbovertebrales Syndrom bei degenerativen Veränderungen der HWS und LWS sowie muskulärer Dysbalance. Der Patient sei auf Grund der geringen emotionalen Belastbarkeit bei mittelgradiger Depression und der immer wieder starken emotionalen Durchbrüche mit sowohl selbst- als auch fremdgefährdenden verbalen Äusserungen aus rein psychiatrischer Sicht nicht arbeitsfähig. Er habe einerseits ein körperliches Leiden, welches zu einer Arbeitsunfähigkeit von 50 % führe; andererseits sei die psychische Verarbeitung dieser Leiden bei den zu Grunde liegenden akzentuierten Persönlichkeitszügen sehr erschwert, sodass die Chronifizierung des Leidens eine 100% ige Arbeitsunfähigkeit nach sich gezogen habe.
2.2.3 Die in der Stellungnahme des Psychiatrischen Zentrums B._ vom 3. Mai 2001 gestellte Diagnose stimmt in Bezug auf die rein psychiatrischen Befunde weitgehend mit jenen der MEDAS überein, während die zusätzlich genannten Elemente im Rahmen des MEDAS-Gutachtens bereits durch die rheumatologische Untersuchung berücksichtigt sind und deshalb in der psychiatrischen Exploration nicht mehr erwähnt werden. Im Zusammenhang mit der Diagnose einer somatoformen Schmerzstörung, welche im MEDAS-Gutachten als solche nicht gestellt wird, ist für die Arbeitsfähigkeitsbeurteilung entscheidend, ob die betroffene Person trotz ihrer subjektiv erlebten Schmerzen einer Arbeit nachgehen könnte (Urteil R. vom 2. Dezember 2002, I 53/02, Erw. 2.2), wobei die zumutbarerweise verwertbare Arbeitsfähigkeit nach einem weitgehend objektivierten Massstab zu beurteilen ist (vgl. <ref-ruling> Erw. 4c mit Hinweisen). Eine analoge Zumutbarkeitsbeurteilung ist auch vorzunehmen, wenn ein generalisiertes Schmerzsyndrom gegeben ist, wie es im MEDAS-Gutachten festgehalten wird. Die Abweichung hinsichtlich der Diagnose hat demzufolge keine Auswirkungen auf die Beurteilung der Arbeitsfähigkeit für die Invaliditätsbemessung. Dies gilt umso mehr, da die psychisch bedingte Arbeitsfähigkeit gemäss der Beurteilung des Psychiatrischen Zentrums B._ in erster Linie auf die akzentuierten Persönlichkeitszüge zurückzuführen ist, welche im MEDAS-Gutachten ähnlich gewichtet werden. Das Zusammenwirken des psychischen Gesundheitsschadens mit den organischen Befunden in Bezug auf die Arbeitsfähigkeit wird im MEDAS-Gutachten gestützt auf eine multidisziplinäre Konferenz schlüssig beurteilt. Die abweichenden Aussagen des Psychiatrischen Zentrums B._ vermögen die Zuverlässigkeit der Feststellungen der MEDAS auch in diesem Punkt nicht als zweifelhaft erscheinen zu lassen. Gleiches gilt mit Bezug auf die Stellungnahmen der Hausärztin Dr. D._ - mit Einschluss des vorinstanzlich aufgelegten Zeugnisses vom 1. Februar 2000 -, welchen das kantonale Gericht hinsichtlich der vorliegend relevanten Fragen mit zutreffender Begründung die erforderliche Beweiskraft abgesprochen hat. Verwaltung und Vorinstanz sind daher mit Recht davon ausgegangen, der Beschwerdeführer sei im Zeitpunkt der Revisionsverfügung vom 8. Juni 2001 in Bezug auf eine angepasste, körperlich leichte bis mittelschwere Tätigkeit weiterhin zu 50 % arbeitsfähig gewesen.
2.2.3 Die in der Stellungnahme des Psychiatrischen Zentrums B._ vom 3. Mai 2001 gestellte Diagnose stimmt in Bezug auf die rein psychiatrischen Befunde weitgehend mit jenen der MEDAS überein, während die zusätzlich genannten Elemente im Rahmen des MEDAS-Gutachtens bereits durch die rheumatologische Untersuchung berücksichtigt sind und deshalb in der psychiatrischen Exploration nicht mehr erwähnt werden. Im Zusammenhang mit der Diagnose einer somatoformen Schmerzstörung, welche im MEDAS-Gutachten als solche nicht gestellt wird, ist für die Arbeitsfähigkeitsbeurteilung entscheidend, ob die betroffene Person trotz ihrer subjektiv erlebten Schmerzen einer Arbeit nachgehen könnte (Urteil R. vom 2. Dezember 2002, I 53/02, Erw. 2.2), wobei die zumutbarerweise verwertbare Arbeitsfähigkeit nach einem weitgehend objektivierten Massstab zu beurteilen ist (vgl. <ref-ruling> Erw. 4c mit Hinweisen). Eine analoge Zumutbarkeitsbeurteilung ist auch vorzunehmen, wenn ein generalisiertes Schmerzsyndrom gegeben ist, wie es im MEDAS-Gutachten festgehalten wird. Die Abweichung hinsichtlich der Diagnose hat demzufolge keine Auswirkungen auf die Beurteilung der Arbeitsfähigkeit für die Invaliditätsbemessung. Dies gilt umso mehr, da die psychisch bedingte Arbeitsfähigkeit gemäss der Beurteilung des Psychiatrischen Zentrums B._ in erster Linie auf die akzentuierten Persönlichkeitszüge zurückzuführen ist, welche im MEDAS-Gutachten ähnlich gewichtet werden. Das Zusammenwirken des psychischen Gesundheitsschadens mit den organischen Befunden in Bezug auf die Arbeitsfähigkeit wird im MEDAS-Gutachten gestützt auf eine multidisziplinäre Konferenz schlüssig beurteilt. Die abweichenden Aussagen des Psychiatrischen Zentrums B._ vermögen die Zuverlässigkeit der Feststellungen der MEDAS auch in diesem Punkt nicht als zweifelhaft erscheinen zu lassen. Gleiches gilt mit Bezug auf die Stellungnahmen der Hausärztin Dr. D._ - mit Einschluss des vorinstanzlich aufgelegten Zeugnisses vom 1. Februar 2000 -, welchen das kantonale Gericht hinsichtlich der vorliegend relevanten Fragen mit zutreffender Begründung die erforderliche Beweiskraft abgesprochen hat. Verwaltung und Vorinstanz sind daher mit Recht davon ausgegangen, der Beschwerdeführer sei im Zeitpunkt der Revisionsverfügung vom 8. Juni 2001 in Bezug auf eine angepasste, körperlich leichte bis mittelschwere Tätigkeit weiterhin zu 50 % arbeitsfähig gewesen.
3. 3.1 Den Verdienst, welchen der Beschwerdeführer ohne Behinderung mutmasslich erzielen könnte (Valideneinkommen), hat die Vorinstanz ausgehend vom Lohn des Jahres 1995 unter korrekter Berücksichtigung der anschliessenden allgemeinen Einkommensentwicklung für das Jahr 2000 auf Fr. 58'432.20 beziffert. Diese Summe ist zu Recht unbestritten geblieben. Wird zusätzlich die durchschnittliche Lohnentwicklung im Baugewerbe von 2000 auf 2001 (+ 2.8 %; Die Volkswirtschaft 5/2003 S. 83 Tabelle B10.2) berücksichtigt, resultiert ein Betrag von Fr. 60'068.-.
3.2 Das Einkommen, welches der Beschwerdeführer mit der gesundheitlichen Beeinträchtigung bei ausgeglichenem Arbeitsmarkt durch eine ihm zumutbare Erwerbstätigkeit erzielen könnte (Invalideneinkommen), bezifferte das kantonale Gericht auf mindestens Fr. 20'392.20. Es stützte sich dabei auf die medizinische Zumutbarkeitsbeurteilung, wonach der Beschwerdeführer in Bezug auf eine leichte bis mittelschwere, bestimmten Anforderungen genügende Tätigkeit zu 50 % arbeitsfähig ist, sowie drei Erfassungsblätter der Dokumentation über Arbeitsplätze (DAP), wobei es das daraus abgeleitete Ergebnis anhand der vom Bundesamt für Statistik herausgegebenen Schweizerischen Lohnstrukturerhebung (LSE) 1998 überprüfte und bestätigt fand. Dieses Vorgehen (zu dessen Grundlagen <ref-ruling> Erw. 3b/bb mit Hinweisen) ist nicht zu beanstanden. Damit resultiert bei Vornahme eines die leidensbedingte Lohneinbusse sowie andere einkommensmindernde Faktoren berücksichtigenden Abzugs gegenüber den Zahlen der LSE (<ref-ruling> ff. Erw. 5 mit Hinweisen) in der durch die Rechtsprechung bezeichneten maximalen Höhe von 25 % (<ref-ruling> Erw. 5b/cc; AHI 2002 S. 67 ff. Erw. 4), ein Invaliditätsgrad, der einen Anspruch auf eine halbe Rente begründet. An diesem Ergebnis ändert sich auch nichts, wenn vom Zentralwert des standardisierten Monatslohns von mit einfachen und repetitiven Tätigkeiten (Anforderungsniveau 4) beschäftigten Männern gemäss LSE 2000 (Fr. 4'437.-) ausgegangen wird. Nach Hochrechnung auf die durchschnittliche betriebsübliche Arbeitszeit 2001 von 41.7 Stunden (Die Volkswirtschaft 5/2003 S. 82 Tabelle B9.2) sowie Anpassung an die allgemeine Lohnentwicklung von 2000 auf 2001 (+ 2.5 %; Die Volkswirtschaft 5/2003 S. 83 Tabelle B10.2) resultiert ein Betrag von Fr. 4'741.- pro Monat oder Fr. 56'895.- pro Jahr, was bezogen auf die Arbeitsfähigkeit von 50 % selbst nach Vornahme des in dieser Höhe als nicht gerechtfertigt erscheinenden Maximalabzugs von 25 % ein Invalideneinkommen von Fr. 21'335.- und - in Gegenüberstellung zum
Valideneinkommen von Fr. 60'068.- - einen Invaliditätsgrad von 64.5 % ergibt. Verwaltung und kantonales Gericht haben daher eine revisionsweise Erhöhung der bisherigen halben Rente zu Recht abgelehnt. | Demnach erkennt das Eidg. Versicherungsgericht:
1. Die Verwaltungsgerichtsbeschwerde wird abgewiesen.
1. Die Verwaltungsgerichtsbeschwerde wird abgewiesen.
2. Es werden keine Gerichtskosten erhoben.
2. Es werden keine Gerichtskosten erhoben.
3. Dieses Urteil wird den Parteien, dem Sozialversicherungsgericht des Kantons Zürich, der Ausgleichskasse des Kantons Zürich und dem Bundesamt für Sozialversicherung zugestellt.
Luzern, 26. Mai 2003
Im Namen des Eidgenössischen Versicherungsgerichts
Der Präsident der II. Kammer: Der Gerichtsschreiber: | CH_BGer_016 | Federation | null | null | null | social_law | nan | ['4fa5acb4-2fff-4edc-a977-644f8652d4a4'] | ['dfe4a079-8090-463c-84d3-b72b354fdc7b', '18eb66aa-f83a-4e6a-8422-39b4549f7f1a', '9f26d259-d6e6-4bfa-99b5-f8fded5667bc'] |
0bd83aaf-7b86-4b0c-961c-9f67e33986e9 | 2,012 | de | Sachverhalt:
A. A.a Am 7. November 2005 verstarb die verwitwete X._ (nachfolgend Erblasserin) im Alter von 92 Jahren. Aus ihrer Ehe mit Y._ gingen keine gemeinsamen Kinder hervor. Jedoch adoptierten die Ehegatten in den Jahren 1956 und 1958 einen Knaben (B._, geb. 1950) und ein Mädchen (A._, geb. 1954). In den beiden Adoptionsverträgen wurde vereinbart, dass den (altrechtlichen) Adoptivkindern gegenüber den Adoptiveltern zwar ein gesetzliches Erbrecht, aber kein Pflichtteilsanspruch zusteht.
A.b Am 30. Juni 1998 errichtete die Erblasserin ein erstes öffentliches Testament. Unter Ziff. 2 hielt sie Folgendes fest: "Als meine einzigen Erben bestätige ich meine Adoptivkinder A._ und B._, welche jedoch kein Pflichtteilsrecht besitzen." In Ziff. 3 folgten Vermächtnisse. Unter Ziff. 3a und 3b richtete die Erblasserin der Adoptivtochter (ausdrücklich als Vorausvermächtnis) den Inhalt ihres Wohnhauses sowie sämtliche Liegenschaften mit Ausnahme ihres Wohnhauses aus. In Ziff. 3c Abs. 1 und 2 vermachte sie 4/6 der Wertschriften an die Adoptivtochter und 1/6 der Wertschriften (insgesamt jedoch höchstens Fr. 1 Mio.) an den Adoptivsohn. In Ziff. 3c Abs. 3 bis Ziff. 3e bedachte die Erblasserin weitere Personen mit Vermächtnissen, darunter auch ihr Patenkind, C._ (Vermächtnis von Fr. 30'000.--).
A.c Mit einem zweiten öffentlichen Testament vom 18. August 2005 verfügte die Erblasserin auszugsweise Folgendes:
1. Widerruf
Ich widerrufe sämtliche allfällig von mir verfassten früheren Verfügungen von Todes wegen.
2. Erbeinsetzung
Als meine einzigen Erben bestätige ich meine Adoptivkinder A._ und B._, welche jedoch kein Pflichtteilsrecht besitzen.
3. Vermächtnis
a) Ich verfüge über mein Mobiliar in dem Sinne, dass ich die Gegenstände in meinem Haus jeweilen mit dem Namen des Begünstigten versehen werde.
b) Ich verfüge, dass mein Adoptivsohn B._ meine sämtlichen Liegenschaften, mit Ausnahme meiner Wohnliegenschaft (...), vermächtnisweise zu Alleineigentum übernehmen kann. Allfällige auf den Liegenschaften haftende Hypothekarschulden hat er mit zu übernehmen. Diese Vermächtnisse sind auf den Erbteil von B._ nicht anrechenbar.
c) Von meinen Vermögenswerten in Aktien, Obligationen, Sparheften, Kontoguthaben, etc. erhalten:
meine Adoptivtochter A._ Fr. 1'000'000.--
(...)
mein Adoptivsohn B._ Fr. 2'000'000.--
(...)
(...)
mein Patenkind, Frau C._ Fr. 1'000'000.--
(...)
(...)
In Ziff. 3c folgten weitere Vermächtnisse an diverse Personen. Dieses Testament wurde am 16. Dezember 2005 eröffnet.
B. A._ beantragte mit Klage vom 4. Juli 2007 (Ladungsbegehren zum Aussöhnungsversuch vom 3. Oktober 2006) gegen B._ und C._, die letztwillige Verfügung der Erblasserin vom 18. August 2005 sei ungültig zu erklären. Weiter sei gerichtlich festzustellen, dass sie gestützt auf die letztwillige Verfügung der Erblasserin vom 30. Juni 1998 als eingesetzte Erbin und Vermächtnisnehmerin sowie auch als gesetzliche Erbin am Nachlass der Erblasserin beteiligt sei. Schliesslich sei festzustellen, dass B._ erbunwürdig sei.
Mit Urteil vom 18. August 2010 erklärte der Gerichtspräsident 2 des Gerichtskreises II Biel-Nidau die Ziff. 3b und die Ziff. 3c (erstes und zweites Lemma) des Testaments vom 18. August 2005 als ungültig. Soweit weitergehend wies er die Klage ab.
C. Dagegen appellierte A._ am 6. September 2010 an das Obergericht des Kantons Bern. Mit Eingabe vom 17. September 2010 schloss sich B._ der Appellation an und beantragte, die Klage sei vollumfänglich abzuweisen. Am 9. Februar 2011 zog A._ die Appellation gegenüber C._ zurück. Im Übrigen hielt sie an ihren vor erster Instanz (vgl. Lit. B oben) gestellten Anträgen fest, präzisierte nunmehr aber, es seien "namentlich" die Ziff. 1, 3b und 3c (erstes und zweites Lemma) des Testaments vom 18. August 2005 ungültig zu erklären.
Mit Entscheid vom 17. August 2011 stellte das Obergericht fest, das Urteil des Gerichtspräsidenten sei in Bezug auf C._ in Rechtskraft erwachsen. Es erklärte die Ziff. 3b und Ziff. 3c (erstes und zweites Lemma) des Testaments der Erblasserin vom 18. August 2005 als ungültig. Soweit weitergehend wies es die Klage ab und regelte die Kosten- und Entschädigungsfolgen.
D. Dem Bundesgericht beantragt A._ (nachfolgend Beschwerdeführerin) in ihrer Beschwerde in Zivilsachen vom 4. Oktober 2011, es sei das obergerichtliche Urteil aufzuheben. Die Ziff. 1, 3b und 3c (erstes und zweites Lemma) der letztwilligen Verfügung der Erblasserin vom 18. August 2005 seien ungültig zu erklären (Ziff. 1a der Begehren). Weiter sei gerichtlich festzustellen, dass sie gestützt auf die letztwillige Verfügung der Erblasserin vom 30. Juni 1998 als eingesetzte Erbin und Vermächtnisnehmerin sowie auch als gesetzliche Erbin am Nachlass der Erblasserin beteiligt sei (Ziff. 1b der Begehren). Es sei festzustellen, dass B._ (nachfolgend Beschwerdegegner) erbunwürdig sei (Ziff. 1c der Begehren). Schliesslich verlangt sie eine anderweitige Kosten- und Entschädigungsregelung (Ziff. 1d - 1g der Begehren). Eventualiter beantragt sie, die Angelegenheit sei zu neuer Entscheidung an das Obergericht zurückzuweisen (Ziff. 2 der Begehren).
Das Bundesgericht hat die Vorakten, hingegen keine Vernehmlassungen eingeholt. | Erwägungen:
1. Angefochten ist ein kantonal letztinstanzlicher Endentscheid eines oberen Gerichts, das auf Rechtsmittel hin entschieden hat (Art. 90 und Art. 75 BGG). Erbstreitigkeiten sind Zivilsachen (<ref-law>) vermögensrechtlicher Natur, wobei der erforderliche Streitwert vorliegend erfüllt ist (<ref-law>). Die Beschwerde in Zivilsachen ist grundsätzlich zulässig.
2. 2.1 Die Beschwerdeführerin verlangt in Ziff. 1a ihrer Rechtsbegehren vor Bundesgericht, es seien die Ziff. 1 (Widerruf früherer Verfügungen von Todes wegen), 3b und 3c erstes und zweites Lemma (Vermächtnisse an Adoptivkinder) des Testaments vom 18. August 2005 ungültig zu erklären.
2.2 Das Obergericht hat im angefochtenen Entscheid die Ziff. 3b und 3c (erstes und zweites Lemma) bereits für ungültig erklärt. Insofern weist die Beschwerdeführerin kein rechtlich geschütztes Interesse an ihrer Beschwerde auf (<ref-law>), weshalb darauf nicht einzutreten ist.
3. Strittig ist vorliegend neben der Erbunwürdigkeit des Beschwerdegegners (vgl. dazu E. 7 unten), ob auch die Ziff. 1 des öffentlichen Testaments vom 18. August 2005, in der die Erblasserin allfällige frühere Verfügungen von Todes wegen widerruft, ungültig zu erklären ist (vgl. E. 4 - 6 unten).
4.1 4.1.1 Verfügungen, die der Erblasser unter dem Einfluss eines Irrtums errichtet hat, sind nach <ref-law> ungültig; eine solche Verfügung wird nach <ref-law> auf erhobene Klage für ungültig erklärt.
Es kann sich um einen Erklärungs- oder einen Motivirrtum handeln. Der Irrtum braucht kein wesentlicher im Sinne von <ref-law> zu sein. In Betracht fallen kann jeder Motivirrtum, der die Verfügung entscheidend beeinflusst hat. Die Ungültigerklärung eines Testaments wegen Motivirrtums rechtfertigt sich indessen nur dann, wenn als wahrscheinlich dargetan ist, dass die Erblasserin bei Kenntnis der Sachlage vorgezogen hätte, die angefochtene Verfügung aufzuheben, statt sie unverändert fortbestehen zu lassen (<ref-ruling> E. 3/bb S. 210 f.; <ref-ruling> E. 4 S. 140 f.; 75 II 280 E. 6 S. 287; Urteil 5A_204/2007 vom 16. Oktober 2007 E. 6.1, in: ZBGR 92/2011 S. 30; FORNI/PIATTI, in: Basler Kommentar, Zivilgesetzbuch II, 4. Aufl. 2011, N. 19 und N. 29 zu Art. 519/520 ZGB; ESCHER, Zürcher Kommentar, 3. Aufl. 1959, N. 2 zu <ref-law>; MEYER, Das Wiederaufleben aufgehobener letztwilliger Verfügungen, 1972, S. 87).
4.1.2 Was eine Person wollte, wusste oder dachte und ob sie sich irrte, stellt eine Tatfrage dar. Hingegen ist Rechtsfrage, welche Folgen dieser Irrtum oder andere Willensmängel haben (Urteile 5A_204/2007 vom 16. Oktober 2007 E. 6.1, in: ZBGR 92/2011 S. 30; 5C.273/2005 vom 14. März 2006 E. 3.1, in: ZBGR 89/2008 S. 335; 5C.37/1993 vom 17. Juni 1993 E. 3b/aa, nicht publ. in: <ref-ruling>).
4.1.2 Was eine Person wollte, wusste oder dachte und ob sie sich irrte, stellt eine Tatfrage dar. Hingegen ist Rechtsfrage, welche Folgen dieser Irrtum oder andere Willensmängel haben (Urteile 5A_204/2007 vom 16. Oktober 2007 E. 6.1, in: ZBGR 92/2011 S. 30; 5C.273/2005 vom 14. März 2006 E. 3.1, in: ZBGR 89/2008 S. 335; 5C.37/1993 vom 17. Juni 1993 E. 3b/aa, nicht publ. in: <ref-ruling>).
4.2 4.2.1 Das Obergericht stellte im angefochtenen Entscheid fest, das Verhältnis der Erblasserin zur Beschwerdeführerin sei bis zum Jahr 2005 sehr gut und dasjenige zum Beschwerdegegner über die Jahre hinweg eher schlecht gewesen. Ab dem Jahr 2004 habe sich aber das Verhältnis zwischen der Erblasserin und dem Beschwerdegegner wieder verbessert. Unter den beiden Adoptivkindern habe kein gutes Einvernehmen geherrscht (Ziff. 6 S. 4 und Ziff. 2 S. 9 des obergerichtlichen Entscheids).
Insbesondere gestützt auf die Aussagen von C._ (Patenkind) gelangte das Obergericht zur Feststellung, die Erblasserin habe bereits im Januar 2005 den Willen gehabt, ihr Testament aus dem Jahr 1998 aufzuheben. Die Gründe für diesen Willen und dessen Ausmass seien unklar geblieben; klar sei aber immerhin gewesen, dass die Erblasserin zu jenem Zeitpunkt das alte Testament nicht in seiner bisherigen Form habe weitergelten lassen und die Bevorzugung der Beschwerdeführerin habe aufheben wollen. Das heisse aber nicht, dass sie bereits zu jenem Zeitpunkt die Absicht gehabt habe, das Testament in der Weise zu ändern, als der Beschwerdegegner hätte bevorzugt werden sollen. Eine Einflussnahme durch den Beschwerdegegner habe damals (Januar 2005) nicht in einem Masse stattgefunden, die das sozialübliche übersteige (Ziff. 13 S. 12 und Ziff. 8 S. 14 des obergerichtlichen Entscheids).
Das Obergericht stellte weiter fest, die Erblasserin habe zu Beginn des Jahres 2005 von sich aus Vermutungen über angebliche Unredlichkeiten der Beschwerdeführerin geäussert. Im Juni 2005 habe die Erblasserin der Beschwerdeführerin "quasi" ein Hausverbot erteilt und ihre Schlüssel eingezogen. Zudem habe sie ihr die Verwaltung über ihre Liegenschaften entzogen und die Verwaltung dem Beschwerdegegner übertragen (Ziff. 6 f. S. 10 des obergerichtlichen Entscheids).
Im Juli 2005 habe der Beschwerdegegner der Erblasserin einen Bericht über die bisherige Liegenschaftsverwaltung der Beschwerdeführerin vorgelegt. Darin würden einerseits Mängel bei der Liegenschaftsverwaltung aufgelistet. Andererseits erhebe der Beschwerdegegner massive Vorwürfe gegen die Beschwerdeführerin, sie habe ungerechtfertigt Gelder bezogen und aus dem Tresor im Haus der Erblasserin Geld gestohlen. Weder seien diese Vorwürfe damals erwiesen gewesen, noch hätten sich diese in der Folge erhärtet. Es sei insbesondere keine Strafuntersuchung eröffnet worden.
Diese Vorgehensweise lege den Schluss nahe, dass der Beschwerdegegner mit diesen Vorwürfen das bereits getrübte Verhältnis zwischen der Erblasserin und der Beschwerdeführerin ausgenutzt und die Beschwerdeführerin diskreditiert habe. Er habe die Erblasserin im Glauben bestärkt, von der Beschwerdeführerin hintergangen worden zu sein. Durch den geistigen Abbau sei die Erblasserin nicht mehr in der Lage gewesen, sich ein objektives Bild über die Vorwürfe des Beschwerdegegners zu verschaffen. Vielmehr sei sie nunmehr seinem Einfluss in verstärktem Masse ausgesetzt gewesen. Erst ab diesem Zeitpunkt (Juli 2005) habe damit der Beschwerdegegner Einfluss auf die Erblasserin ausgeübt. Dem Beschwerdegegner sei im Übrigen auch bewusst gewesen, dass die Erblasserin ein Schwarz-Weiss-Denken gehabt und missbilligendes Verhalten mit Geldentzug bestraft habe.
4.2.2 Im Ergebnis erachtete es das Obergericht als erwiesen, dass die massive Bevorzugung des Beschwerdegegners im Testament vom 18. August 2005 (Ziff. 3b und 3c erstes und zweites Lemma [Vermächtnisse an Adoptivkinder; vgl. Lit. A.c oben]) auf dessen Einflussnahme und damit auf einen mangelhaften Willen der Erblasserin zurückzuführen sei. Mit hoher Wahrscheinlichkeit hätte die Erblasserin die Verfügung bei Kenntnis der wahren Sachlage (Unrichtigkeit der Vorwürfe gegen die Beschwerdeführerin) insoweit anders getroffen.
Anderes gelte hingegen in Bezug auf die Ziff. 1 des Testaments vom 18. August 2005. Den Willen zur Aufhebung, das heisst zum Widerruf des ersten Testaments habe die Erblasserin bereits Anfang 2005 entwickelt und bis zur Abfassung des Testaments vom 18. August 2005 beibehalten. Sinngemäss hält das Obergericht fest, weder sei damals (Anfang 2005) die Erblasserin vom Beschwerdegegner beeinflusst worden noch habe sie sich in einem Irrtum befunden.
4.2.3 Das Obergericht erklärte deshalb einzig die Ziff. 3b und 3c erstes und zweites Lemma (Vermächtnisse an Adoptivkinder), nicht hingegen den Widerruf des alten Testaments (Ziff. 1) für ungültig.
4.3 Die Beschwerdeführerin bringt dagegen vor, die Ziff. 1 des Testaments vom 18. August 2005 habe keine selbstständige Bedeutung und hätte aus diesem Grund ebenfalls aufgehoben werden müssen (E. 5 unten). Zudem legt sie dar, der Irrtum der Erblasserin habe sich nicht nur auf die Ziff. 3b und 3c (erstes und zweites Lemma), sondern ebenfalls auf die Ziff. 1 bezogen beziehungsweise hätte es jedenfalls die Erblasserin bei Kenntnis der wahren Sachlage vorgezogen, auch die Ziff. 1 aufzuheben (E. 6 unten).
5. 5.1 Die Beschwerdeführerin macht sinngemäss eine Verletzung von <ref-law> geltend, indem sie vorbringt, der in Ziff. 1 des zweiten Testaments vom 18. August 2005 enthaltene Widerruf des ersten Testaments enthalte keine positive Anordnung und habe keine selbstständige Bedeutung. Es mache daher von vornherein keinen Sinn, diese Ziff. 1 noch aufrechtzuerhalten.
5.2 Die Tatsache, dass die Beschwerdeführerin die Aufhebung der Ziff. 1 verlangt, zeigt, dass das Gegenteil der Fall sein muss (vgl. auch die Hinweise am Ende der E. 4.1.1 oben; sodann Art. 509 und Art. 511 Abs. 1 ZGB). Entfiele diese Bestimmung, könnte dies zur Folge haben, dass zwischen den Parteien neben dem verbleibenden gültigen Testament teilweise auch das alte Testament - und dabei insbesondere das Vorausvermächtnis an die Beschwerdeführerin bezüglich sämtlicher Liegenschaften mit Ausnahme des Wohnhauses (vgl. Lit. A.b. oben) - zu berücksichtigen wäre.
5.3 Die Argumentation der Beschwerdeführerin läuft denn im Ergebnis einzig auf die Frage hinaus, ob die Erblasserin im zweiten Testament das erste auch dann widerrufen hätte, wenn sie um die Ungültigkeit der Ziff. 3b und 3c (erstes und zweites Lemma) gewusst hätte. Darauf ist nachfolgend einzugehen.
6.1 6.1.1 Die Beschwerdeführerin bringt vor, der vom Obergericht festgestellte Wille der Erblasserin, das erste Testament aufzuheben und sie weniger zu bevorzugen, sei gerade nicht erwiesen. Die Aussage von C._, auf die das Obergericht insoweit abgestellt habe (vgl. E. 4.2.1 oben), sei vieldeutig und die vom Obergericht gezogenen Schlussfolgerungen unzulässig.
6.1.2 Das obergerichtliche Urteil sei zudem widersprüchlich zur Frage, in welcher Hinsicht die Erblasserin das Testament im Januar 2005 überhaupt habe abändern wollen. Es sei nicht erwiesen, dass die Erblasserin im Januar 2005 den Willen gehabt habe, die Bevorzugung der Beschwerdeführerin aufzuheben. Vielmehr habe sie diesen Willen erst später und unter dem Einfluss des Beschwerdegegners entwickelt. Das Obergericht unterschiebe der Erblasserin (im Zeitpunkt Januar 2005) einen Willen, den sie in dieser Weise gar nie zum Ausdruck gebracht habe.
6.1.3 Selbst wenn man aber von dieser Absichtserklärung der Erblasserin im Januar 2005 ausgehen würde (Aufhebung des alten Testaments und der Bevorzugung der Beschwerdeführerin), bestehe eine gewisse Wahrscheinlichkeit, dass dieser Wille auch bereits auf eine Beeinflussung des Beschwerdegegners und damit einen "aufkeimenden Irrtum" zurückzuführen sei. Zudem wäre es möglich, dass die "vage" Absichtserklärung der Erblasserin vom Januar 2005 später weggefallen sei, weil sie sich im Februar 2005 mit ihr jedenfalls teilweise wieder versöhnt habe. Im Ergebnis sei damit nicht klar, ob die - gemäss Obergericht irrtumsfrei zustande gekommene - Absichtserklärung aus dem Januar 2005 sich tatsächlich noch auf das im August 2005 verfasste Testament ausgewirkt habe.
6.1.4 Schliesslich hätte die Erblasserin es sicherlich vorgezogen, auch die Ziff. 1 des neuen Testaments aufzuheben und so zwischen den Parteien wieder das alte Testament aufleben zu lassen, wenn sie um die Machenschaften des Beschwerdegegners gewusst hätte.
6.1.4 Schliesslich hätte die Erblasserin es sicherlich vorgezogen, auch die Ziff. 1 des neuen Testaments aufzuheben und so zwischen den Parteien wieder das alte Testament aufleben zu lassen, wenn sie um die Machenschaften des Beschwerdegegners gewusst hätte.
6.2 6.2.1 Die Beschwerdeführerin wendet sich damit gegen die obergerichtliche Sachverhaltsfeststellung, denn was die Erblasserin wollte, wusste oder dachte und ob sie sich irrte, stellt wie erwähnt (vgl. E. 4.1.2 oben) eine Tatfrage dar. Das Obergericht gelangte in tatsächlicher Hinsicht zum Ergebnis, die Erblasserin habe Anfang Januar 2005 irrtumsfrei und unabhängig von der späteren Ausgestaltung der - unter Irrtum entstandenen - Ziff. 3b und 3c (erstes und zweites Lemma) den Willen entwickelt (und später im neuen Testament manifestiert), das alte Testament aufzuheben und jedenfalls die Bevorzugung der Beschwerdeführerin aufzuheben (Ziff. 8 S. 14 des obergerichtlichen Entscheids).
6.2.2 Das Bundesgericht legt seinem Urteil den Sachverhalt zugrunde, den die Vorinstanz festgestellt hat (<ref-law>). Die vorinstanzliche Sachverhaltsfeststellung kann nur gerügt werden, wenn sie offensichtlich unrichtig und damit willkürlich ist oder auf einer Rechtsverletzung im Sinne von <ref-law> beruht (beispielsweise <ref-law> oder <ref-law>) und die Behebung des Mangels für den Ausgang des Verfahrens entscheidend sein kann (Art. 97 Abs. 1 und Art. 105 Abs. 2 BGG; <ref-ruling> E. 4.2 S. 234 mit Hinweisen). Das Vorliegen dieser Voraussetzungen hat die Beschwerdeführerin genau darzulegen. Auf rein appellatorische Kritik an der vorinstanzlichen Sachverhaltsfeststellung oder Beweiswürdigung tritt das Bundesgericht nicht ein (<ref-ruling> E. 5.1 S. 356).
6.2.3 Die Kritik der Beschwerdeführerin an der obergerichtlichen Beweiswürdigung vermag diesen Anforderungen nicht zu genügen. Sie beanstandet zwar die Beweiswürdigung und legt den Sachverhalt aus ihrer Sicht dar. Hingegen erhebt sie weder eine Willkürrüge noch legt sie dar, inwiefern die Feststellungen durch eine andere Rechtsverletzung im Sinne von <ref-law> zustande gekommen und inwiefern die Behebung des Mangels für den Ausgang des Verfahrens entscheidend sein soll.
Am Fehlen einer Sachverhaltsrüge ändert auch nichts, dass die Beschwerdeführerin im Teil "Formelles" der Beschwerde neben der Einhaltung der Beschwerdefrist und dem erforderlichen Streitwert pauschal darauf hinweist, sie rüge eine Verletzung von Bundesrecht (<ref-law>) und eine offensichtlich unrichtige Feststellung des Sachverhalts (<ref-law>).
Auf die appellatorische Kritik an der obergerichtlichen Beweiswürdigung ist demnach nicht einzutreten.
7. 7.1 Die Beschwerdeführerin rügt weiter eine Verletzung von <ref-law>, da das Obergericht die Erbunwürdigkeit des Beschwerdegegners wegen arglistiger Täuschung zu Unrecht verneint habe.
7. 7.1 Die Beschwerdeführerin rügt weiter eine Verletzung von <ref-law>, da das Obergericht die Erbunwürdigkeit des Beschwerdegegners wegen arglistiger Täuschung zu Unrecht verneint habe.
7.2 7.2.1 Nach <ref-law> ist unwürdig Erbe zu sein oder aus einer Verfügung von Todes wegen irgendetwas zu erwerben, wer den Erblasser durch Arglist, Zwang oder Drohung dazu gebracht oder daran verhindert hat, eine Verfügung von Todes wegen zu errichten oder zu widerrufen.
7.2.2 Die Gründe gemäss <ref-law> stimmen fast wortwörtlich mit dem Ungültigkeitsgrund gemäss Art. 519 Abs. 1 Ziff. 2 i.V.m. <ref-law> überein. Immerhin nennt <ref-law> - anders als <ref-law> - zusätzlich auch den Ungültigkeitsgrund des Irrtums (KRIEG, L'indignité en droit successoral suisse, 1966, S. 69).
Der Begriff der Arglist gemäss <ref-law> stimmt mit dem Begriff "arglistiger Täuschung" in <ref-law> überein. Arglist kann in der Erregung oder der Benutzung einer schon vorhandenen falschen Vorstellung bei der Erblasserin bestehen. Zusätzlich muss dieses Bewirken oder Ausnützen einer falschen Vorstellung bei der Erblasserin aufgrund sämtlicher Umstände des konkreten Einzelfalls eine schwere Verfehlung gegen die Erblasserin bedeuten, die nach dem Empfinden der Allgemeinheit als unerträglich erscheint und zu missbilligen ist. Dass das Verhalten des Erben einen Straftatbestand erfüllt, mag einen Anhaltspunkt für die Schwere der Einflussnahme auf den erblasserischen Willen abgeben, ist aber nicht notwendig (vgl. zum Ganzen: <ref-ruling> E. 3.3 S. 309 f. mit Hinweisen).
Zwischen dem Verhalten des angeblich Erbunwürdigen und dem Erfolgseintritt (Errichten oder Widerrufen einer Verfügung von Todes wegen) ist weiter ein Kausalzusammenhang erforderlich (vgl. <ref-ruling> E. 3.5 S. 310 f.).
7.3 Das Obergericht gelangte wie erwähnt zum Ergebnis, die Erblasserin habe das Testament vom 18. August 2005 teilweise unter dem Einfluss eines Irrtums errichtet.
Im Rahmen der Prüfung der Erbunwürdigkeit kam es zum Schluss, der Beschwerdegegner habe die Erblasserin nicht arglistig getäuscht; es fehle bereits der Vorsatz des Beschwerdegegners. Unter Verweis auf das Urteil des Gerichtspräsidenten hat es weiter ausgeführt, das Vorgehen des Beschwerdegegners - insbesondere der im Bericht über die Liegenschaftsverwaltung erhobene Diebstahlsvorwurf - sei zwar moralisch verwerflich und nicht über jeden Zweifel erhaben. Eine schwere Verfehlung, die als unerträglich erscheinen würde, liege aber nicht vor und sei im Vergleich zum Sachverhalt in <ref-ruling> weniger gravierend. Der Beschwerdegegner habe denn durchaus auch zugunsten der Erblasserin handeln wollen.
7.4 Die Beschwerdeführerin macht geltend, die im Bericht des Beschwerdegegners über die Liegenschaftsverwaltung ihr gegenüber enthaltenen Anschuldigungen erfüllten den Tatbestand der üblen Nachrede (<ref-law>), eventuell sogar der Verleumdung (<ref-law>). Dem Beschwerdegegner sei vor allem vorzuwerfen, dass er nicht den geringsten Versuch unternommen habe, den Irrtum der Erblasserin zu beseitigen. Vielmehr habe er das Zustandekommen des zweiten Testaments aktiv gefördert.
Es liege deshalb eine arglistige Täuschung des Beschwerdegegners vor, der eventualvorsätzlich gehandelt habe und die Erblasserin so dazu gebracht habe, eine Verfügung von Todes wegen zu errichten.
7.5 Die Rüge der Beschwerdeführerin erweist sich als unbegründet. Das Obergericht hat zurecht darauf hingewiesen, dem Bericht des Beschwerdegegners vom Juli 2005 sei eine gewisse Berechtigung nicht abzusprechen, soweit darin die Liegenschaftsverwaltung thematisiert werde. Auch wenn es nachvollziehbar erscheint, dass bei fehlender oder falscher Buchhaltung (und insbesondere fehlenden Belegen) der Verdacht von Unregelmässigkeiten aufkommen kann, hat der Beschwerdegegner zwar die vorgefundenen unübersichtlichen Verhältnisse unkritisch übernommen und vorschnell Anschuldigungen gegen die Beschwerdeführerin erhoben.
Eine schwere und gemeinhin zu missbilligende Verfehlung (vgl. E. 7.2.2 oben) kann aber dem Beschwerdegegner nicht vorgeworfen werden. Zu berücksichtigen ist dabei namentlich, dass die Vorwürfe insbesondere des unberechtigten Geldbezugs im Zusammenhang mit der tatsächlich zur Kritik Anlass gebenden Liegenschaftsverwaltung der Beschwerdeführerin erhoben wurden. Eine arglistige Täuschung im dargelegten Sinne kann dem Beschwerdegegner nicht vorgeworfen werden und der obergerichtliche Entscheid ist insofern nicht zu beanstanden.
Zu beachten wäre im Übrigen auch, dass die Erblasserin selbst bereits Anfang 2005 von gewissen Unredlichkeiten der Beschwerdeführerin ausgegangen ist (vgl. E. 4.2.1 oben). Insofern erübrigen sich aber nach dem Gesagten weiterführende Bemerkungen.
8. Die obergerichtliche Kosten- und Entschädigungsregelung ficht die Beschwerdeführerin nicht selbstständig an, sondern nur im Zusammenhang mit dem Ausgang des vorliegenden Verfahrens. Da der Beschwerde kein Erfolg beschieden ist, braucht darauf nicht weiter eingegangen zu werden.
9. Aus den dargelegten Gründen muss die Beschwerde abgewiesen werden, soweit darauf einzutreten ist. Die Beschwerdeführerin wird kostenpflichtig (<ref-law>), nicht hingegen entschädigungspflichtig, da das Bundesgericht beim Beschwerdegegner keine Vernehmlassung eingeholt hat (<ref-law>). | Demnach erkennt das Bundesgericht:
1. Die Beschwerde wird abgewiesen, soweit darauf einzutreten ist.
2. Die Gerichtskosten von Fr. 3'000.-- werden der Beschwerdeführerin auferlegt.
3. Dieses Urteil wird den Parteien und dem Obergericht des Kantons Bern, Zivilabteilung, 2. Zivilkammer, schriftlich mitgeteilt.
Lausanne, 22. März 2012
Im Namen der II. zivilrechtlichen Abteilung
des Schweizerischen Bundesgerichts
Die Präsidentin: Hohl
Der Gerichtsschreiber: Bettler | CH_BGer_005 | Federation | 24 | 5 | 53 | civil_law | nan | ['c9506ac4-1bd3-4b5b-8b9e-e807552fc846', '0fd73c70-88fa-47ee-b5ce-9791e6c47fd9', 'c9506ac4-1bd3-4b5b-8b9e-e807552fc846', 'a6a4080d-2b55-4948-8c2f-63a063d05d76', '03e1ed4f-8249-4396-8d03-4646814d2b18', 'dbbff9fd-cdf8-4156-8d49-a3eaee86557c', 'dbbff9fd-cdf8-4156-8d49-a3eaee86557c', 'dbbff9fd-cdf8-4156-8d49-a3eaee86557c'] | ['75488867-c001-4eb9-93b9-04264ea91f55', '0671c3a0-7575-4b8a-acae-46315869092c', 'fd3f1dd4-81dd-482c-940d-91c71e29fee8', 'e6b06567-1236-4210-adb3-e11c26e497d5', '561feeae-8bdb-4e24-90f7-2c23eb5099a5', '1af9b596-92d7-4f80-a38b-876ed88ccfe5', 'ddbf4d98-14f9-4ccd-ad84-42704f0249cb', 'e471493b-7d96-4f78-8369-7b3fb8418e74', '53be6a03-1fd8-4980-aa5c-bd81e9a54d5e', '4b5a2135-fee2-4e3b-811e-15ce1c71bddf', '6ab38922-6309-4021-83cc-56d776d7a332', 'af2af8b1-3414-4898-810f-7b0a1cb95a78', '83fa99cf-24f4-434e-8b62-bb3e53480836', '7148876a-f26f-4346-9d2c-4731c827da4d', '89e314c7-7926-4df2-aa9e-12fdcca58e86'] |
0bd8e4ee-7f1d-4ccf-bf5b-ad5cbd7696f7 | 2,005 | de | Sachverhalt:
Sachverhalt:
A. Am 7. Dezember 2001 stimmte die Gemeindeversammlung Volketswil dem privaten Gestaltungsplan "Gewerbehaus Goodyear" im Ortsteil Zimikon zu. Gegen diesen Beschluss gelangte X._ als Einwohner und Stimmbürger von Volketswil an den Bezirksrat Uster und beantragte die Aufhebung des Entscheids aus planungsrechtlichen Gründen. Mit einer Beschwerde wandte sich auch Y._ an den Bezirksrat und verlangte wegen einer fehlerhaften ersten Publikation des Abstimmungstraktandums sowie aus planungsrechtlichen Gründen die Aufhebung des Beschlusses.
Der Bezirksrat Uster trat auf beide Rechtsmittel am 5. März 2002 nicht ein, da die Beschwerde von Y._, soweit sie Mängel des Abstimmungsverfahrens betreffe, verspätet sei. Zur Behandlung der planungsrechtlichen Einwände, welche in beiden Rechtsmitteln geltend gemacht wurden, sei der Bezirksrat sachlich nicht zuständig. Diesbezüglich wurden die Rechtsmittel an die Baurekurskommission III überwiesen. Gegen den Entscheid des Bezirksrates erhob Y._ insoweit Stimmrechts- und Aufsichtsbeschwerde an den Regierungsrat, als der Bezirksrat wegen Verspätung nicht auf seine Stimmrechtsbeschwerde eingetreten war. Der Regierungsrat wies die Stimmrechtsbeschwerde am 27. November 2002 ab und gab gleichzeitig der Aufsichtsbeschwerde keine Folge.
Der Bezirksrat Uster trat auf beide Rechtsmittel am 5. März 2002 nicht ein, da die Beschwerde von Y._, soweit sie Mängel des Abstimmungsverfahrens betreffe, verspätet sei. Zur Behandlung der planungsrechtlichen Einwände, welche in beiden Rechtsmitteln geltend gemacht wurden, sei der Bezirksrat sachlich nicht zuständig. Diesbezüglich wurden die Rechtsmittel an die Baurekurskommission III überwiesen. Gegen den Entscheid des Bezirksrates erhob Y._ insoweit Stimmrechts- und Aufsichtsbeschwerde an den Regierungsrat, als der Bezirksrat wegen Verspätung nicht auf seine Stimmrechtsbeschwerde eingetreten war. Der Regierungsrat wies die Stimmrechtsbeschwerde am 27. November 2002 ab und gab gleichzeitig der Aufsichtsbeschwerde keine Folge.
B. Die Baurekurskommission III vereinigte die beiden Rekurse und wies sie mit Entscheid vom 6. November 2002 ab. Beide Rekurrenten gelangten hierauf ans Verwaltungsgericht des Kantons Zürich. Dieses wies die Beschwerden mit Entscheid vom 19. Juni 2003 ab. Die Gerichtskosten auferlegte es zur Hälfte Y._, während die andere Hälfte auf die Gerichtskasse genommen wurde. Beide Beschwerdeführer wurden solidarisch verpflichtet, die Beschwerdegegnerschaft II zu entschädigen.
B. Die Baurekurskommission III vereinigte die beiden Rekurse und wies sie mit Entscheid vom 6. November 2002 ab. Beide Rekurrenten gelangten hierauf ans Verwaltungsgericht des Kantons Zürich. Dieses wies die Beschwerden mit Entscheid vom 19. Juni 2003 ab. Die Gerichtskosten auferlegte es zur Hälfte Y._, während die andere Hälfte auf die Gerichtskasse genommen wurde. Beide Beschwerdeführer wurden solidarisch verpflichtet, die Beschwerdegegnerschaft II zu entschädigen.
C. Mit Eingabe vom 13. September 2003 erhoben X._ und Y._ gegen den verwaltungsgerichtlichen Entscheid Stimmrechtsbeschwerde beim Bundesgericht. Im Rahmen des bundesgerichtlichen Vernehmlassungsverfahrens stellten die privaten Beschwerdegegner am 2. Oktober 2003 Antrag auf Sistierung, weil das Interesse am Gestaltungsplan aufgrund der langen Verfahrensdauer dahingefallen sei und die betroffenen Grundeigentümer beabsichtigten, dessen Aufhebung zu beantragen. Das Bundesgericht sistierte das Verfahren mit Verfügung vom 27. Oktober 2003.
C. Mit Eingabe vom 13. September 2003 erhoben X._ und Y._ gegen den verwaltungsgerichtlichen Entscheid Stimmrechtsbeschwerde beim Bundesgericht. Im Rahmen des bundesgerichtlichen Vernehmlassungsverfahrens stellten die privaten Beschwerdegegner am 2. Oktober 2003 Antrag auf Sistierung, weil das Interesse am Gestaltungsplan aufgrund der langen Verfahrensdauer dahingefallen sei und die betroffenen Grundeigentümer beabsichtigten, dessen Aufhebung zu beantragen. Das Bundesgericht sistierte das Verfahren mit Verfügung vom 27. Oktober 2003.
D. Die Baudirektion des Kantons Zürich genehmigte die von der Gemeindeversammlung Volketswil am 24. September 2004 beschlossene Aufhebung des Gestaltungsplans am 15. Februar 2005. Das Bundesgericht forderte die Parteien hierauf mit Schreiben vom 25. Februar 2005 auf, sich zur Gegenstandslosigkeit der Beschwerde vom 13. September 2003 zu äussern.
Das Verwaltungsgericht hat gegen eine Abschreibung des Verfahrens zufolge Gegenstandslosigkeit nichts einzuwenden. Ebenso lassen sich die privaten Beschwerdegegner vernehmen. Auch der Beschwerdeführer X._ (nachfolgend Beschwerdeführer 1) erklärt sich damit einverstanden, dass die Beschwerde für gegenstandslos erklärt werde. Die Baudirektion vertritt die Auffassung, dass die Beschwerde im Hauptpunkt gegenstandslos geworden sei. Der Beschwerdeführer Y._ (nachfolgend Beschwerdeführer 2) ist grundsätzlich mit der Abschreibung des Geschäftes einverstanden, beantragt indes nochmals, dass er von der Kostentragungspflicht sowohl vor den kantonalen Instanzen als auch im bundesgerichtlichen Verfahren zu befreien sei. | Das Bundesgericht zieht in Erwägung:
Das Bundesgericht zieht in Erwägung:
1. 1.1 Die Beschwerdeführer verlangen in ihrer als Stimmrechtsbeschwerde bezeichneten Eingabe vom 13. September 2003 im Hauptpunkt, der umstrittene Gestaltungsplan sei aufzuheben. Nachdem dies in der Zwischenzeit geschehen ist, sind sowohl das Anfechtungsobjekt als auch das Rechtsschutzinteresse der Beschwerdeführer dahingefallen. Diesbezüglich ist die Beschwerde gegenstandslos geworden. Indes beantragt der Beschwerdeführer 2 sinngemäss, die ihm im Verfahren vor der Baurekurskommission III und dem Verwaltungsgericht auferlegten Kosten seien vollumfänglich vom Kanton Zürich zu tragen. Dazu ist er legitimiert (Art. 88 OG). Da auch die übrigen Sachurteilsvoraussetzungen erfüllt sind, ist auf die Beschwerde in diesem Punkt - unter Vorbehalt von E. 1.2 hiernach - einzutreten.
1.2 Soweit der Beschwerdeführer 2 beantragt, der Kostenentscheid der Baurekurskommission III sei aufzuheben, ist darauf nicht einzutreten. Aufgrund des Devolutiveffekts ist der Entscheid des Verwaltungsgerichts an die Stelle desjenigen der Baurekurskommission III getreten; letzterer ist damit nicht mehr Anfechtungsgegenstand (Fritz Gygi, Bundesverwaltungsrechtspflege, 2. Auflage, Bern 1983, S. 190).
1.2 Soweit der Beschwerdeführer 2 beantragt, der Kostenentscheid der Baurekurskommission III sei aufzuheben, ist darauf nicht einzutreten. Aufgrund des Devolutiveffekts ist der Entscheid des Verwaltungsgerichts an die Stelle desjenigen der Baurekurskommission III getreten; letzterer ist damit nicht mehr Anfechtungsgegenstand (Fritz Gygi, Bundesverwaltungsrechtspflege, 2. Auflage, Bern 1983, S. 190).
2. 2.1 Die Baurekurskommission III führt in ihrem Entscheid vom 6. November 2002 aus, der Beschwerdeführer 2 sei Eigentümer des Grundstücks Kat.-Nr. 1460, welches nur durch den Zelgliweg und das Grundstück Kat.-Nr. 2265 vom Gestaltungsplangebiet getrennt sei. Er weise darum über eine hinreichend enge Raumbeziehung zum Gestaltungsplangebiet und dem geplanten Anbau auf, um aufgrund seiner Rügen im Sinne von § 338a Abs. 1 des Gesetzes über die Raumplanung und das öffentliche Baurecht vom 7. September 1975 (PBG/ZH; LS 700.1) anfechtungsbefugt zu sein. Das von ihm ergriffene Rechtsmittel sei daher als Rekurs im Sinne von § 20 des Verwaltungsrechtspflegegesetzes vom 24. Mai 1959 (VRG/ZH; LS 175.2) entgegenzunehmen. Demgegenüber wohne der Beschwerdeführer 1 weit ausserhalb von Zimikon und verfüge über kein Grundeigentum in der Nähe des Gestaltungsplangebietes, womit er gemäss § 338a PBG/ZH nicht rekurslegitimiert sei. Er rüge jedoch implizit die Missachtung der sich aus Art. 17 Abs. 1 lit. c RPG und § 50 PBG/ZH ergebenden Verpflichtung zur Erhaltung schutzwürdiger Ortsbilder und damit eine Verletzung gesetzlicher Bestimmungen. Sein Rechtsmittel sei darum als Beschwerde im Sinn von § 151 Abs. 1 Ziff. 1 des Gemeindegesetzes vom 6. Juni 1926 (GG/ZH; LS 131.1) entgegenzunehmen.
Das Verwaltungsgericht ist dieser Qualifikation der Rechtsmittel in seinem Entscheid vom 19. Juni 2003 gefolgt.
2.2 Nach § 338a Abs. 1 PBG/ZH ist zum Rekurs oder zur Beschwerde berechtigt, wer durch die angefochtene Anordnung berührt ist und ein schutzwürdiges Interesse an ihrer Aufhebung oder Änderung hat. Dasselbe gilt für die Anfechtung von Erlassen. Gestützt auf § 20 VRG/ZH können sodann mit dem Rekurs alle Mängel des Verfahrens und der angefochtenen Anordnung geltend gemacht werden. § 151 Ziff. 1 GG/ZH sieht dagegen vor, dass Beschlüsse der Gemeinde und des Grossen Gemeinderates von den Gemeindebehörden, von Stimmberechtigten und von denjenigen Personen, die gemäss § 21 VRG/ZH dazu berechtigt sind, durch Beschwerde angefochten werden können, wenn sie gegen übergeordnetes Recht verstossen. Der Kreis derjenigen, die zur Stimmrechtsbeschwerde legitimiert sind, ist demzufolge weiter als derjenige der Rekurslegitimierten gemäss § 338a PBG/ZH. Das Rechtsmittel hat sodann direkten Einfluss auf die Kognition der entscheidenden Behörde. Im Rekursverfahren werden die angefochtenen Entscheide gestützt auf § 20 VRG/ZH grundsätzlich mit voller Kognition, somit einschliesslich einer Angemessenheits- und Zweckmässigkeitskontrolle, überprüft. Zwar hat die Rekursbehörde die den Gemeinden bei der Festsetzung einer Bau- und Zonenordnung zustehende Planungsautonomie zu beachten. Im Verfahren vor dem Verwaltungsgericht steht dem Gericht bei der Überprüfung von Rekursentscheiden über kommunale Planfestsetzungen denn auch keine Ermessenskontrolle zu (§ 50 Abs. 1 und 2 VRG/ZH). Die planungsrechtlichen Rügen in der Gemeindebeschwerde jedoch können von vornherein nur auf Rechtsverletzungen hin geprüft werden, was für den Rechtsuchenden eine Einschränkung bedeutet.
2.3 Sind die kantonalen Behörden aufgrund der unmittelbaren räumlichen Nähe, welche das Grundstück des Beschwerdeführers 2 zum ehemaligen Gestaltungsplangebiet aufweist, davon ausgegangen, er sei nach § 338a PBG/ZH zum Rekurs legitimiert, ist dies verfassungsrechtlich nicht zu beanstanden, zumal seine Rügen dadurch grundsätzlich mit erweiterter Kognition überprüft werden konnten. Dabei ist nicht relevant, wie der Beschwerdeführer 2 seine Eingabe selber bezeichnete. Mit seinem Vorwurf, das Gebot der Rechtsgleichheit sei verletzt worden, dringt er jedenfalls nicht durch. Die Rechtsgleichheit wird in allgemeiner Weise durch <ref-law> gewährleistet. Danach ist die rechtsanwendende Behörde verpflichtet, Sachverhalte mit gleichen relevanten Tatsachen gleich zu behandeln, soweit nicht sachliche Gründe eine unterschiedliche Behandlung rechtfertigen bzw. gebieten (<ref-ruling> E. 3.6 S. 70; <ref-ruling> E. 5.1 S. 125 f., je mit Hinweisen). Im vorliegenden Fall war der Beschwerdeführer 1 durch den umstrittenen Gestaltungsplan nicht gleich stark tangiert wie der Beschwerdeführer 2, weshalb es sich durchaus rechtfertigte, die beiden Rechtsmittel unterschiedlich zu behandeln.
2.4 Unbegründet ist denn auch die Behauptung des Beschwerdeführers 2, die kantonalen Instanzen hätten für die unterschiedliche Qualifikation der Rechtsmittel keine Gründe angegeben. Sowohl die Baurekurskommission III (Ziff. 3 S. 5 des Entscheids vom 6. November 2002) als auch das Verwaltungsgericht (E. 2 S. 4 f. des Urteils vom 19. Juni 2003) haben sich eingehend mit der Legitimation und den eingereichten Rechtsmitteln befasst. Das Verwaltungsgericht hat denn in Erwägung 5 S. 14 auch dargetan, weshalb es dem Beschwerdeführer 2 die Hälfte der Gerichtskosten auferlegt hat. Im Verfahren der Gemeindebeschwerde werden grundsätzlich keine Kosten erhoben (§ 151 GG/ZH i.V.m. § 132 des Wahlgesetzes vom 4. September 1983 [LS 161]), wohingegen gemäss den allgemeinen Grundsätzen des Verwaltungsverfahrens mehrere am Verfahren Beteiligte die Kosten in der Regel entsprechend ihrem Unterliegen tragen (§ 70 i.V.m. § 13 Abs. 2 VRG/ZH). Gestützt auf diese rechtlichen Grundlagen durfte das Verwaltungsgericht willkürfrei die Hälfte der Verfahrenskosten dem Beschwerdeführer 2 auferlegen.
2.4 Unbegründet ist denn auch die Behauptung des Beschwerdeführers 2, die kantonalen Instanzen hätten für die unterschiedliche Qualifikation der Rechtsmittel keine Gründe angegeben. Sowohl die Baurekurskommission III (Ziff. 3 S. 5 des Entscheids vom 6. November 2002) als auch das Verwaltungsgericht (E. 2 S. 4 f. des Urteils vom 19. Juni 2003) haben sich eingehend mit der Legitimation und den eingereichten Rechtsmitteln befasst. Das Verwaltungsgericht hat denn in Erwägung 5 S. 14 auch dargetan, weshalb es dem Beschwerdeführer 2 die Hälfte der Gerichtskosten auferlegt hat. Im Verfahren der Gemeindebeschwerde werden grundsätzlich keine Kosten erhoben (§ 151 GG/ZH i.V.m. § 132 des Wahlgesetzes vom 4. September 1983 [LS 161]), wohingegen gemäss den allgemeinen Grundsätzen des Verwaltungsverfahrens mehrere am Verfahren Beteiligte die Kosten in der Regel entsprechend ihrem Unterliegen tragen (§ 70 i.V.m. § 13 Abs. 2 VRG/ZH). Gestützt auf diese rechtlichen Grundlagen durfte das Verwaltungsgericht willkürfrei die Hälfte der Verfahrenskosten dem Beschwerdeführer 2 auferlegen.
3. Daraus ergibt sich, dass die Beschwerde, soweit überhaupt noch darauf einzutreten ist, abzuweisen ist. Da die Beschwerde im Hauptpunkt gegenstandslos geworden ist, rechtfertigt es sich, von einer Kostenerhebung im bundesgerichtlichen Verfahren abzusehen. Parteientschädigungen wurden keine beantragt und sind auch nicht zuzusprechen. | Demnach erkennt das Bundesgericht:
Demnach erkennt das Bundesgericht:
1. Die Beschwerde wird abgewiesen, soweit darauf einzutreten ist.
1. Die Beschwerde wird abgewiesen, soweit darauf einzutreten ist.
2. Es werden keine Kosten erhoben.
2. Es werden keine Kosten erhoben.
3. Es werden keine Parteientschädigungen zugesprochen.
3. Es werden keine Parteientschädigungen zugesprochen.
4. Dieses Urteil wird den Parteien, dem Gemeinde Volketswil, dem Regierungsrat und dem Verwaltungsgericht des Kantons Zürich, 3. Abteilung, 3. Kammer, schriftlich mitgeteilt.
Lausanne, 31. März 2005
Im Namen der I. öffentlichrechtlichen Abteilung
des Schweizerischen Bundesgerichts
Der Präsident: Die Gerichtsschreiberin: | CH_BGer_001 | Federation | null | null | null | public_law | nan | ['77fd7e0c-5efa-4c72-a86b-0c87eb12370c', '7e9fa868-5a5b-494e-a3b0-dae2ce59f420'] | ['53be6a03-1fd8-4980-aa5c-bd81e9a54d5e', '1af9b596-92d7-4f80-a38b-876ed88ccfe5', '4b5a2135-fee2-4e3b-811e-15ce1c71bddf'] |
0bd9b6a1-9349-4c3e-930a-577dcd77c7a1 | 2,007 | fr | Faits :
Faits :
A. Le 24 janvier 1996, X._ et Y._, en tant que maîtres de l'ouvrage, ont conclu un contrat d'entreprise avec Z._ SA, en tant qu'entrepreneur général, portant sur la construction de huit villas-terrasse en propriété par étage, pour le prix forfaitaire de 4'700'000 fr., à verser selon un plan de paiement préétabli.
Les relations entre parties ont rapidement pris un tour conflictuel. Au mois de décembre 1996, l'entrepreneur général a pris la décision de se retirer du chantier et a annoncé aux maîtres de l'ouvrage la venue, le 9 décembre 1996, d'un expert-architecte mandaté pour établir un rapport des travaux exécutés en vue de la réception de l'ouvrage. Bien qu'ayant annoncé qu'ils ne prendraient pas part à la rencontre agendée au 9 décembre 1996, les maîtres de l'ouvrage ont pris possession de la construction en l'état où elle se trouvait alors et ont confié la direction des travaux d'achèvement de l'ouvrage à une autre entreprise.
Les relations entre parties ont rapidement pris un tour conflictuel. Au mois de décembre 1996, l'entrepreneur général a pris la décision de se retirer du chantier et a annoncé aux maîtres de l'ouvrage la venue, le 9 décembre 1996, d'un expert-architecte mandaté pour établir un rapport des travaux exécutés en vue de la réception de l'ouvrage. Bien qu'ayant annoncé qu'ils ne prendraient pas part à la rencontre agendée au 9 décembre 1996, les maîtres de l'ouvrage ont pris possession de la construction en l'état où elle se trouvait alors et ont confié la direction des travaux d'achèvement de l'ouvrage à une autre entreprise.
B. Le 9 mars 1999, Z._ SA a ouvert une action tendant au paiement par X._ et Y._ du montant de 987'175 fr. 05 avec intérêt. Le 30 juillet 1999, X._ et Y._ ont conclu au rejet de la demande et, reconventionnellement, à la condamnation de leur adverse partie à leur payer la somme de 1'155'830 fr. avec intérêt.
Par jugement du 25 septembre 2006, la Ire Cour civile du Tribunal cantonal neuchâtelois a condamné X._ et Y._ à verser solidairement à Z._ SA le montant de 938'009 fr. 55 avec intérêt à 5 % l'an dès le 1er mai 1999. En substance, elle a considéré que dans une annexe au contrat intitulée « budget des équipements et finitions aux frais des acquéreurs » signée le 19 février 1996, les parties avaient prévu que « les plus-values seront facturées au maître de l'ouvrage et versées à Z._ SA avant envoi de la commande aux fournisseurs »; or, X._ et Y._ ne s'étaient pas acquittés du paiement des acomptes et plus-values selon leurs engagements contractuels; par ailleurs, certains travaux de finitions dans certaines unités d'étage n'avaient pas pu être terminés, étant donné que Z._ SA n'avait pas reçu du maître de l'ouvrage ou des acquéreurs le choix de ces finitions; dans plusieurs lettres, Z._ SA avait fixé une série de délais pour le choix des équipements, qui n'avaient manifestement pas été respectés par les maîtres de l'ouvrage; il ressortait d'une lettre du 29 octobre 1996 que Z._ SA avait mis X._ et Y._ en demeure de verser jusqu'au 31 octobre 1996 un montant de 131'566 fr. correspondant aux plus-values; les maîtres de l'ouvrage ne s'étaient pas exécutés; c'était donc ces derniers qui se trouvaient en demeure et Z._ SA était en droit de se départir du contrat; X._ et Y._ pensaient donc à tort que, par suite de son retrait du chantier intervenu le 9 décembre 1996, Z._ SA répondait du dommage correspondant à la différence entre le coût effectif de la construction et le prix forfaitaire selon contrat, révisé en fonction des plus ou moins-values; se fondant sur le tableau n° 1 établi par l'expert, auquel elle a apporté divers correctifs, la cour cantonale a considéré que le montant dû en définitive par X._ et Y._ à Z._ SA était de 4'938'277 fr. 50 (montant forfaitaire révisé de l'ouvrage), dont à déduire 710'585 fr. (coût des travaux pour terminer l'ouvrage et réparer les défauts), 3'354'234 fr. 70 (acomptes totaux versés), 46'864 fr. 25 (réclamations justifiées relatives aux unités d'étage), 47'837 fr. 80 (intérêts intercalaires) et 30'696 fr. 20 (frais judiciaires et de conseil juridique), soit un solde de 748'009 fr. 55; il convenait d'ajouter à ce montant le remboursement des acomptes payés selon les promesses de vente, soit 190'000 fr.; le montant total dû par X._ et Y._ à Z._ SA était dès lors de 938'009 fr. 55.
Par jugement du 25 septembre 2006, la Ire Cour civile du Tribunal cantonal neuchâtelois a condamné X._ et Y._ à verser solidairement à Z._ SA le montant de 938'009 fr. 55 avec intérêt à 5 % l'an dès le 1er mai 1999. En substance, elle a considéré que dans une annexe au contrat intitulée « budget des équipements et finitions aux frais des acquéreurs » signée le 19 février 1996, les parties avaient prévu que « les plus-values seront facturées au maître de l'ouvrage et versées à Z._ SA avant envoi de la commande aux fournisseurs »; or, X._ et Y._ ne s'étaient pas acquittés du paiement des acomptes et plus-values selon leurs engagements contractuels; par ailleurs, certains travaux de finitions dans certaines unités d'étage n'avaient pas pu être terminés, étant donné que Z._ SA n'avait pas reçu du maître de l'ouvrage ou des acquéreurs le choix de ces finitions; dans plusieurs lettres, Z._ SA avait fixé une série de délais pour le choix des équipements, qui n'avaient manifestement pas été respectés par les maîtres de l'ouvrage; il ressortait d'une lettre du 29 octobre 1996 que Z._ SA avait mis X._ et Y._ en demeure de verser jusqu'au 31 octobre 1996 un montant de 131'566 fr. correspondant aux plus-values; les maîtres de l'ouvrage ne s'étaient pas exécutés; c'était donc ces derniers qui se trouvaient en demeure et Z._ SA était en droit de se départir du contrat; X._ et Y._ pensaient donc à tort que, par suite de son retrait du chantier intervenu le 9 décembre 1996, Z._ SA répondait du dommage correspondant à la différence entre le coût effectif de la construction et le prix forfaitaire selon contrat, révisé en fonction des plus ou moins-values; se fondant sur le tableau n° 1 établi par l'expert, auquel elle a apporté divers correctifs, la cour cantonale a considéré que le montant dû en définitive par X._ et Y._ à Z._ SA était de 4'938'277 fr. 50 (montant forfaitaire révisé de l'ouvrage), dont à déduire 710'585 fr. (coût des travaux pour terminer l'ouvrage et réparer les défauts), 3'354'234 fr. 70 (acomptes totaux versés), 46'864 fr. 25 (réclamations justifiées relatives aux unités d'étage), 47'837 fr. 80 (intérêts intercalaires) et 30'696 fr. 20 (frais judiciaires et de conseil juridique), soit un solde de 748'009 fr. 55; il convenait d'ajouter à ce montant le remboursement des acomptes payés selon les promesses de vente, soit 190'000 fr.; le montant total dû par X._ et Y._ à Z._ SA était dès lors de 938'009 fr. 55.
C. Parallèlement à un recours en réforme, X._ et Y._ (les recourants) interjettent le présent recours de droit public au Tribunal fédéral. Invoquant les art. 9, 29 al. 2 et 30 al. 1 Cst. ainsi que 6 § 1 CEDH, ils concluent, avec suite de frais et dépens, à l'annulation du jugement du 25 septembre 2006. Z._ SA (l'intimée) propose le rejet du recours dans la mesure où il est recevable, sous suite de frais et dépens. Pour sa part, la cour cantonale, n'ayant pas d'observations à présenter, se réfère à son jugement.
Concurremment aux deux écritures susmentionnées, les recourants ont déposé une demande d'annulation et requête de récusation auprès du Tribunal cantonal, qui l'a rejetée dans la mesure où elle était recevable par décision du 29 janvier 2007. Contre cette décision, les recourants ont exercé un recours en matière civile et un recours constitutionnel subsidiaire devant le Tribunal fédéral, qui a rejeté le premier dans la mesure où il était recevable et déclaré le second irrecevable par arrêt du 30 mai 2007 (arrêt 4A_29/2007). | Le Tribunal fédéral considère en droit:
Le Tribunal fédéral considère en droit:
1. La loi fédérale sur le Tribunal fédéral du 17 juin 2005 (LTF; RS 173.110) est entrée en vigueur le 1er janvier 2007 (RO 2006, 1242). L'acte attaqué ayant été rendu avant cette date, la procédure reste régie par l'OJ (<ref-law>).
1. La loi fédérale sur le Tribunal fédéral du 17 juin 2005 (LTF; RS 173.110) est entrée en vigueur le 1er janvier 2007 (RO 2006, 1242). L'acte attaqué ayant été rendu avant cette date, la procédure reste régie par l'OJ (<ref-law>).
2. Conformément à la règle de l'art. 57 al. 5 OJ, il convient en l'espèce de traiter le recours de droit public avant le recours en réforme.
2. Conformément à la règle de l'art. 57 al. 5 OJ, il convient en l'espèce de traiter le recours de droit public avant le recours en réforme.
3. 3.1 Exercé pour violation de droits constitutionnels des citoyens (art. 84 al. 1 let. a OJ), par les recourants qui sont personnellement touchés par la décision attaquée, de sorte que la qualité pour recourir doit leur être reconnue (art. 88 OJ), et dirigé contre une décision finale prise en dernière instance cantonale (art. 86 al. 1 OJ), le recours de droit public soumis à l'examen du Tribunal fédéral est en principe recevable, puisqu'il a été déposé en temps utile (art. 89 al. 1 OJ) et dans la forme prévue par la loi (art. 90 al. 1 OJ).
3.2 Saisi d'un recours de droit public, le Tribunal fédéral n'examine que les griefs d'ordre constitutionnel invoqués et suffisamment motivés dans l'acte de recours (art. 90 al. 1 let. b OJ; <ref-ruling> consid. 2.1 p. 31, 258 consid. 1.3 p. 262). Par ailleurs, il se fonde sur l'état de fait tel qu'il a été retenu dans l'arrêt attaqué, à moins que la partie recourante n'établisse que l'autorité cantonale a constaté les faits de manière inexacte ou incomplète en violation de la Constitution fédérale (<ref-ruling> consid. 5a).
3.2 Saisi d'un recours de droit public, le Tribunal fédéral n'examine que les griefs d'ordre constitutionnel invoqués et suffisamment motivés dans l'acte de recours (art. 90 al. 1 let. b OJ; <ref-ruling> consid. 2.1 p. 31, 258 consid. 1.3 p. 262). Par ailleurs, il se fonde sur l'état de fait tel qu'il a été retenu dans l'arrêt attaqué, à moins que la partie recourante n'établisse que l'autorité cantonale a constaté les faits de manière inexacte ou incomplète en violation de la Constitution fédérale (<ref-ruling> consid. 5a).
4. Invoquant les art. 30 al. 1 Cst. et 6 § 1 CEDH, les recourants se plaignent d'une violation de la garantie à un juge impartial et indépendant, au motif que la juriste-rédactrice et les juges ayant participé au jugement querellé auraient dû se récuser. Dans la mesure où leur argumentation a été examinée et écartée dans le cadre de l'arrêt de la Cour de céans du 30 mai 2007, il n'y a pas lieu d'y revenir.
4. Invoquant les art. 30 al. 1 Cst. et 6 § 1 CEDH, les recourants se plaignent d'une violation de la garantie à un juge impartial et indépendant, au motif que la juriste-rédactrice et les juges ayant participé au jugement querellé auraient dû se récuser. Dans la mesure où leur argumentation a été examinée et écartée dans le cadre de l'arrêt de la Cour de céans du 30 mai 2007, il n'y a pas lieu d'y revenir.
5. Invoquant l'art. 29 al. 2 Cst., les recourants se plaignent d'une violation du droit d'être entendu pour défaut de motivation suffisante du jugement attaqué.
5.1 Vu la nature formelle du droit d'être entendu, dont la violation entraîne l'annulation de la décision attaquée indépendamment des chances de succès du recours sur le fond (<ref-ruling> consid. 3d/aa p. 437), il convient d'examiner en priorité le moyen relatif à ce droit (<ref-ruling> consid. 1).
Le droit d'être entendu est garanti en premier lieu par le droit cantonal; comme les recourants n'invoquent pas la violation de telles normes, c'est à la lumière des garanties offertes directement par l'art. 29 al. 2 Cst. qu'il y a lieu d'examiner le grief (<ref-ruling> consid. 2a).
La jurisprudence a déduit du droit d'être entendu celui d'obtenir une décision motivée. Il suffit cependant que l'autorité mentionne, au moins brièvement, les motifs qui l'ont guidée et sur lesquels elle a fondé sa décision, de manière à ce que l'intéressé puisse la comprendre et l'attaquer en connaissance de cause (<ref-ruling> consid. 3.2; <ref-ruling> consid. 2b p. 102). L'autorité n'a pas l'obligation d'exposer et de discuter tous les faits, moyens de preuve et griefs invoqués par les parties, mais elle peut au contraire se limiter à ceux qui lui paraissent pertinents (<ref-ruling> consid. 4.3 p. 540; <ref-ruling> consid. 2b p. 102 s.). Savoir si la motivation présentée est convaincante est une question distincte de celle du droit à une décision motivée. Dès lors que l'on peut discerner les motifs qui ont guidé la décision des juges, le droit à une décision motivée est respecté, même si la motivation présentée est erronée.
5.2 A titre préalable, il y a lieu de relever que les recourants présentent une motivation confuse, dans laquelle ils semblent confondre violation du droit d'être entendu et arbitraire dans l'appréciation des preuves et l'établissement des faits. Ils écrivent d'ailleurs notamment qu'« il s'agit de défauts de motivation généralisés, constitutifs d'arbitraire » ou que « la motivation en fait du jugement est arbitraire ». Les griefs figurant dans la section « quant à l'insuffisance de la motivation » de leur recours ne seront toutefois examinés que sous ce dernier angle.
5.3 Les recourants reprochent à la cour cantonale de s'être bornée à affirmer que l'intimée les avait mis en demeure de lui verser 131'566 fr. et que ce montant correspondait à des plus-values, sans tenir compte du fait que la lettre de l'intimée du 29 octobre 1996 présentait pour la première fois un tableau chiffré de la situation des plus-values et qu'ils avaient contesté l'exactitude des chiffres qui y figuraient par courrier du 4 novembre 1996; en d'autres termes, les précédents juges auraient négligé d'examiner si les montants réclamés par l'intimée étaient justifiés.
L'argumentation des recourants n'a pas échappé à la cour cantonale. Dans la partie de son jugement consacrée au résumé de la position de chacune des parties, elle a en effet relevé que ceux-ci invoquaient le fait que l'intimée n'avait jamais établi de décompte précis s'agissant des travaux à plus-value en dépit de leurs réclamations répétées. Cela étant, elle a considéré qu'il découlait du rapport d'expertise, plus particulièrement des réponses 13 et 15, que les recourants ne s'étaient pas acquittés du paiement des plus-values selon leurs engagements contractuels et qu'il ressortait de la lettre adressée par l'intimée aux recourants le 29 octobre 1996 qu'elle les avait mis en demeure de verser jusqu'au 31 octobre 1996 un montant de 131'566 fr. correspondant à des plus-values.
Ces éléments permettent de comprendre qu'à l'issue de l'appréciation des preuves, soit en l'occurrence de l'expertise et des pièces, les précédents juges ont considéré que les prétentions de l'intimée étaient justifiées et, partant, écarté, à tout le moins implicitement, l'objection des recourants. Dès lors, il ne saurait être question de violation du droit d'être entendu sous l'angle du défaut de motivation.
5.4 Les recourants font en outre grief à la cour cantonale de s'être limitée à relever que les délais qui leur avaient été impartis pour le choix des équipements n'avaient manifestement pas été respectés, renvoyant à ce sujet à la réponse 12 de l'expert, sans examiner la question des finitions, le type des finitions, l'urgence de ces dernières par rapport aux objets à livrer et déterminer de quel choix il s'agissait et si les délais devaient être respectés au moment où ils avaient été fixés; en confondant des affirmations de nature factuelle de l'expert et les conclusions juridiques à tirer des réponses figurant dans son rapport, la cour cantonale serait « tombée dans l'arbitraire, et par sa démission, elle commet un déni de justice (art. 29 al. 1 Cst) ».
Là encore, la cour cantonale a relevé l'argumentation des recourants, puisqu'elle a exposé, dans la partie en fait de sa décision, que ceux-ci invoquaient la fixation par l'intimée de délais impératifs insensés, par exemple pour opérer le choix et les commandes des équipements pour les diverses unités. Pour le surplus, la référence faite par les précédents juges aux points mentionnés par l'expert dans son rapport, qu'ils reprennent à leur compte, permet de comprendre le raisonnement qui a été le leur pour rejeter l'objection des recourants. Par conséquent, le droit à une décision motivée est respecté.
5.5 Les recourants disent en outre constater « d'importantes lacunes du jugement dans l'établissement des faits essentiels » sur différents points, soit des « défauts de motivation généralisés, constitutifs d'arbitraire, à mesure que le jugement ne se penche absolument pas sur des éléments de fait primordiaux ». Ils ne démontrent toutefois pas en quoi les faits complémentaires qu'ils mettent en avant, à supposer encore qu'ils aient été dûment allégués, auraient été de nature à modifier la conviction des juges cantonaux, argumentation qui aurait au demeurant relevé du grief d'arbitraire dans l'appréciation des preuves. Cela étant, la cour cantonale pouvait se limiter à retenir les éléments qu'elle estimait pertinents et sur lesquels elle s'est fondée pour en tirer des conséquences juridiques, sans violer le droit d'être entendu des recourants.
5.5 Les recourants disent en outre constater « d'importantes lacunes du jugement dans l'établissement des faits essentiels » sur différents points, soit des « défauts de motivation généralisés, constitutifs d'arbitraire, à mesure que le jugement ne se penche absolument pas sur des éléments de fait primordiaux ». Ils ne démontrent toutefois pas en quoi les faits complémentaires qu'ils mettent en avant, à supposer encore qu'ils aient été dûment allégués, auraient été de nature à modifier la conviction des juges cantonaux, argumentation qui aurait au demeurant relevé du grief d'arbitraire dans l'appréciation des preuves. Cela étant, la cour cantonale pouvait se limiter à retenir les éléments qu'elle estimait pertinents et sur lesquels elle s'est fondée pour en tirer des conséquences juridiques, sans violer le droit d'être entendu des recourants.
6. Invoquant l'art. 9 Cst., les recourants se plaignent d'arbitraire dans l'appréciation des preuves et la constatation des faits. Ils soutiennent que le jugement attaqué renfermerait « trois erreurs grossières et patentes » relatives à des montants leur revenant.
6.1 D'après la jurisprudence, une décision est arbitraire lorsqu'elle est manifestement insoutenable, méconnaît gravement une norme ou un principe juridique clair et indiscuté, ou heurte de manière choquante le sentiment de la justice et de l'équité; il ne suffit pas qu'une autre solution paraisse concevable, voire préférable; pour que la décision attaquée soit annulée, encore faut-il qu'elle se révèle arbitraire, non seulement dans ses motifs, mais aussi dans son résultat (<ref-ruling> consid. 3.1). Il appartient à la partie recourante de démontrer, par une argumentation précise, en quoi la décision incriminée est arbitraire (<ref-ruling> consid. 1.3 p. 262).
Dans la mesure où l'arbitraire est invoqué en relation avec l'établissement des faits, il convient de rappeler que le juge dispose d'un large pouvoir lorsqu'il apprécie les preuves. La partie recourante doit ainsi expliquer dans quelle mesure le juge a abusé de son pouvoir d'appréciation et, plus particulièrement, s'il a omis, sans aucune raison sérieuse, de prendre en compte un élément de preuve propre à modifier la décision attaquée, s'il s'est manifestement trompé sur son sens et sa portée ou encore si, en se fondant sur les éléments recueillis, il en a tiré des constatations insoutenables (<ref-ruling> consid. 2.1).
6.2 En premier lieu, les recourants reprochent à la cour cantonale de ne pas avoir inclus dans le décompte le montant de 794'948 fr. 55 en leur faveur, correspondant à un correctif opéré par l'expert dans sa réponse aux questions complémentaires, concernant des paiements effectués par les maîtres de l'ouvrage, que l'expert considère comme des créances cédées par l'entreprise générale et payées par les maîtres de l'ouvrage; l'intimée admettrait d'ailleurs leur devoir 690'000 fr. à ce titre.
Dans sa réponse 17a aux questions complémentaires, s'agissant du point de savoir pourquoi il estimait que les maîtres de l'ouvrage avaient dépensé « en trop un montant de CHF 979'095.55 » pour les finitions par rapport au contrat, l'expert a mentionné que ce dernier montant comprenait notamment « les créances cédées aux (recourants) selon conventions partielles, sur la base des décomptes et paiements établis par (l'intimée). Pour essayer d'établir le montant de ces créances, l'expert a établi un nouveau tableau, n° 5, annexé, dans lequel un montant allégué de CHF 794'948.55 provient de conventions ou arrêtés de comptes (colonne 1); de ce chiffre, un montant de CHF 379'699.- provient de conventions signées (colonne 2); un montant de CHF 30'300.- provient de conventions non signées ni par les corps de métiers ni par les (recourants) (colonne 3); un montant de CHF 384'949.55 provient de soldes basés sur des arrêtés de compte établis par (l'intimée) (colonne 4). Le tableau n° 5 montre que les paiements effectués par les (recourants) ne correspondent pas toujours aux montants allégués (colonne 6 et 7). Théoriquement, le montant de CHF 794'948 fr. 55 de ce tableau peut être pris en considération comme créances cédées par (l'intimée) et payées par les (recourants) bien que les paiements effectués soient souvent arrondis au dessous des montants allégués. L'expert note toutefois qu'il n'y a pas trace de 4 paiements (colonne 5) et que certains versements effectués sont supérieurs aux créances (colonne 6). Pour fixer le montant exact de l'état de ces créances, les (recourants) devaient produire au tribunal des justificatifs pour les versements en plus ou en moins (colonne 6 et colonne 7). Le montant de ces créances est naturellement à déduire du montant dû à (l'intimée) de Fr. 946'933 fr. 55 (tableau n° 1, colonne décompte de l'expert) ».
Par ailleurs, dans sa réponse 16 aux questions complémentaires, plus particulièrement à celle de savoir pourquoi son décompte du tableau n° 1 n'indiquait aucun montant à titre de coûts supportés par les maîtres de l'ouvrage pour les finitions qui concernaient les parties de l'ouvrage autres que les unités A1 à B4 (communs, aménagements extérieurs, etc.) alors que (l'intimée) elle-même semblait admettre (allégué 30 c) à ce titre un montant qu'elle estimait à 690'000 fr., l'expert a relevé qu'« à la première partie de cette question, il est répondu à la question 17a. Il faut remarquer que le montant de CHF 690'000 fr. à l'al. 30 c de (l'intimée) ne concerne pas seulement des finitions autres que les unités A1 à B4. Selon (l'intimée), ce sont les montants payés directement par les (recourants). Ce montant était estimatif et il n'a pas été pris en considération pour cette raison ».
Il en découle que l'expert n'a pas à proprement parlé opéré un « correctif », comme l'affirment les recourants, celui-là n'ayant fait que poser une hypothèse, sur laquelle il incombait à la cour cantonale de se pencher. Cela étant, celle-ci a retenu, dans la partie en fait de son jugement, que l'intimée estimait avoir droit au montant forfaitaire fixé dans le contrat d'entreprise, soit 4'700'000 fr., dont à déduire différents montants, en particulier celui des travaux des maîtres d'état payés directement par les recourants et estimés à 690'000 fr. Dans son décompte final, elle n'a cependant fait mention d'aucune déduction relative à ce poste, que ce soit sur la base du montant articulé par l'intimée - qui semble admettre l'existence d'un tel poste, même si elle ne l'a chiffré que de manière approximative - ou sur celle de l'hypothèse posée par l'expert. Or, le fait que le montant exact des créances payées directement par les recourants n'ait été déterminé ni par l'intimée, ni par l'expert ne signifie pas encore que rien n'était dû de ce chef et les juges cantonaux, qui devaient à tout le moins discuter cette question, n'en disent mot dans leur décision. L'on ne comprend ainsi pas s'ils ont estimé, à l'issue de la procédure probatoire, qu'aucun montant n'avait été établi, auquel cas ils devaient l'expliquer, ou s'ils ont purement et simplement omis d'effectuer une déduction relative aux montants dont les recourants s'étaient directement acquittés auprès des maîtres d'état. De la sorte, ils ont procédé à une appréciation incomplète et arbitraire des preuves.
6.3 En deuxième lieu, les recourants critiquent le jugement entrepris en tant qu'il retient un montant de 97'143 fr. 65 en faveur de l'intimée pour le poste des plus-values admises dans les unités A1 à B4, tel que déterminé par l'expert; ce chiffre renfermerait une erreur de calcul grossière concernant l'unité B2, qu'ils auraient découverte postérieurement à l'établissement de l'expertise et qu'ils avaient été admis à rectifier, en ce sens que le décompte relatif à l'unité B2 ne tiendrait pas compte du montant forfaitaire contractuel de 150'000 fr. mis à disposition par l'intimée aux maîtres de l'ouvrage, respectivement à l'acquéreur de cette unité pour son aménagement.
A cet égard, la cour cantonale a relevé que s'agissant des plus-values admises dans les unités, l'expert retenait comme admis par les recourants un montant de 94'403 fr. 65, selon l'allégué 116 de la réponse et demande reconventionnelle. Or, cet allégué avait fait l'objet d'un rectificatif, admis par ordonnance du juge instructeur du 26 octobre 2004. D'après ce rectificatif, les recourants prétendaient s'être trompés dans le décompte des plus-values relatives à l'unité B2, en mentionnant un montant de 446 fr. 80, alors qu'il s'agissait en réalité de moins 98'449 fr. 55. Selon les recourants, le calcul d'origine relatif à l'unité B2, à l'inverse de ceux opérés pour les autres unités, prendrait en compte le seul montant des travaux portés en compte par l'intimée, soit 56'625 fr. 05, sans intégrer le forfait contractuel de 150'000 fr. Or, le décompte relatif à l'unité B2 se présentait exactement de la même manière que ceux relatifs aux autres unités, de sorte qu'on ne voyait pas en quoi consistait l'erreur de calcul qui avait justifié le dépôt du rectificatif opéré par les recourants. Dans leurs conclusions en cause, ceux-ci n'apportaient pas le moindre éclaircissement à ce sujet. On ne comprenait au surplus pas la raison pour laquelle le chiffre des plus-values admises par les recourants d'une part et par l'expert d'autre part ne varieraient que dans une faible mesure pour sept sur huit des unités et présenterait un tel écart pour l'unité B2. Les recourants ne démontraient par ailleurs nullement en quoi le montant de 97'143 fr. 65 retenu par l'expert serait erroné et ce chiffre devait être retenu pour le poste relatif aux plus-values admises dans les unités.
Force est de constater que les recourants, qui semblent soutenir avoir omis, dans un premier temps, d'alléguer le montant de 150'000 fr. en rapport avec l'unité B2, ne critiquent pas le raisonnement ainsi tenu par la cour cantonale compte tenu du rectificatif, mais se contentent de présenter une nouvelle fois leur propre calcul. Purement appellatoire, leur argumentation ne satisfait pas aux exigences de motivation découlant de l'<ref-law>.
6.4 En troisième lieu, les recourants reprochent aux précédents juges d'avoir écarté arbitrairement et sans explication leur prétention en relation avec l'unité B3 consistant en une créance de 100'000 fr. qu'ils détiendraient à l'égard de l'intimée, provenant d'un prêt initialement octroyé par eux à A._et repris par l'intimée par acte de cession du 15 janvier 1997; ils se fondent notamment sur un jugement rendu par la cour cantonale le 17 janvier 2005 dans la cause qui les divisait de A._ et soutiennent que contrairement à la promesse de vente concernant l'intimée, la promesse de vente « A._ » n'était pas conditionnée au respect intégral du contrat d'entreprise général du 24 janvier 1996.
Dans leurs conclusions en cause adressées à l'autorité cantonale dans le cadre de la présente procédure, les recourants ont allégué qu'ils avaient prêté un montant de 100'000 fr. à A._ selon des modalités arrêtées dans la promesse irrévocable d'achat et de vente immobilière du 29 février 1996 et que s'il n'avait pas été démontré que ce montant avait effectivement été transféré à A._, il était en revanche établi qu'il était à disposition de l'intimée sur le compte de construction; dans un complément à la réponse et demande reconventionnelle, ils se sont par ailleurs prévalus du jugement rendu le 17 janvier 2005 dans la cause les opposant à A._.
Dans le jugement invoqué par les recourants, la cour cantonale a considéré qu'il ne ressortait nullement du dossier que le montant de 100'000 fr. viré sur un compte de construction au nom des recourants à la présente procédure aurait été transféré à A._, lequel n'assumait donc aucune obligation de restitution. Par surabondance, elle a relevé qu'il ressortait de l'acte de cession de droits et obligations découlant d'une promesse irrévocable du 15 janvier 1997 conclue entre A._ et l'intimée à la présente procédure que, conformément à l'art. 11 de la promesse de vente du 29 février 1996, A._ déclarait céder ses droits à l'intimée à la présente procédure et que le remboursement du prêt susmentionné constituait donc une obligation en relation avec la promesse irrévocable d'achat et de vente, qui avait été valablement cédée d'après les modalités prévues par cette promesse elle-même.
Dans le jugement entrepris, la cour cantonale a retenu que les recourants se fondaient sur une promesse irrévocable d'achat et de vente immobilière pour l'unité B3, signée par A._ le 29 février 1996, et que par acte de cession du 15 janvier 1997, celui-ci avait cédé ses droits à l'intimée, laquelle était devenue « promettant-acquéreur » de ladite unité « avec toutes les obligations telles qu'énoncées et découlant de la loi »; au terme d'une argumentation dans laquelle elle expose en substance que l'acte de vente définitif de l'unité B3 n'a jamais été signé, elle a considéré que la peine conventionnelle à laquelle les recourants prétendaient n'est pas due, « de même que les autres postes du dommage ». La cour cantonale n'a toutefois pas spécifiquement discuté la question du fondement de la créance de 100'000 fr. que les recourants prétendent détenir à l'encontre de l'intimée du chef de la cession susmentionnée, alors même que ceux-ci l'ont allégué en procédure et qu'il résulte à tout le moins du jugement du 17 janvier 2005, dûment évoqué dans la présente procédure, que ce montant a été versé sur le compte de construction. Dans sa décision, elle mentionne certes, en se référant à cet égard à l'allégué 130 de la réponse et demande reconventionnelle, admis par l'intimée, un acompte de 100'000 fr. reçu par l'intimée en mai 1995. L'on ignore toutefois à quel titre ce montant aurait été versé et il n'apparaît pas, eu égard notamment à la date de son versement, que celui-ci corresponde à la prétention élevée par les recourants en relation avec la cession de créance du 15 janvier 1997. Pour le surplus, la cour cantonale ne dit mot de cette dernière prétention des recourants et la lecture du jugement ne permet pas même de comprendre si et, le cas échéant, pour quelles raisons elle l'aurait implicitement écartée. En ne traitant pas cette question, elle a derechef commis arbitraire.
Dans le jugement entrepris, la cour cantonale a retenu que les recourants se fondaient sur une promesse irrévocable d'achat et de vente immobilière pour l'unité B3, signée par A._ le 29 février 1996, et que par acte de cession du 15 janvier 1997, celui-ci avait cédé ses droits à l'intimée, laquelle était devenue « promettant-acquéreur » de ladite unité « avec toutes les obligations telles qu'énoncées et découlant de la loi »; au terme d'une argumentation dans laquelle elle expose en substance que l'acte de vente définitif de l'unité B3 n'a jamais été signé, elle a considéré que la peine conventionnelle à laquelle les recourants prétendaient n'est pas due, « de même que les autres postes du dommage ». La cour cantonale n'a toutefois pas spécifiquement discuté la question du fondement de la créance de 100'000 fr. que les recourants prétendent détenir à l'encontre de l'intimée du chef de la cession susmentionnée, alors même que ceux-ci l'ont allégué en procédure et qu'il résulte à tout le moins du jugement du 17 janvier 2005, dûment évoqué dans la présente procédure, que ce montant a été versé sur le compte de construction. Dans sa décision, elle mentionne certes, en se référant à cet égard à l'allégué 130 de la réponse et demande reconventionnelle, admis par l'intimée, un acompte de 100'000 fr. reçu par l'intimée en mai 1995. L'on ignore toutefois à quel titre ce montant aurait été versé et il n'apparaît pas, eu égard notamment à la date de son versement, que celui-ci corresponde à la prétention élevée par les recourants en relation avec la cession de créance du 15 janvier 1997. Pour le surplus, la cour cantonale ne dit mot de cette dernière prétention des recourants et la lecture du jugement ne permet pas même de comprendre si et, le cas échéant, pour quelles raisons elle l'aurait implicitement écartée. En ne traitant pas cette question, elle a derechef commis arbitraire.
7. Il résulte des considérants qui précèdent que le jugement attaqué ne résiste pas à deux des griefs d'arbitraire soulevés par les recourants. Par conséquent, le recours doit être partiellement admis dans la mesure où il est recevable et le jugement attaqué annulé.
7. Il résulte des considérants qui précèdent que le jugement attaqué ne résiste pas à deux des griefs d'arbitraire soulevés par les recourants. Par conséquent, le recours doit être partiellement admis dans la mesure où il est recevable et le jugement attaqué annulé.
8. Le recours étant partiellement admis, il convient de mettre l'émolument judiciaire par moitié à la charge de chacune des parties et de compenser les dépens (art. 156 al. 3 et 159 al. 3 OJ). | Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce:
Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce:
1. Le recours est partiellement admis dans la mesure où il est recevable et le jugement attaqué est annulé.
1. Le recours est partiellement admis dans la mesure où il est recevable et le jugement attaqué est annulé.
2. Un émolument judiciaire de 10'000 fr. est mis par moitié à la charge des recourants, solidairement entre eux, et de l'intimée.
2. Un émolument judiciaire de 10'000 fr. est mis par moitié à la charge des recourants, solidairement entre eux, et de l'intimée.
3. Les dépens sont compensés.
3. Les dépens sont compensés.
4. Le présent arrêt est communiqué aux mandataires des parties et à la Ire Cour civile du Tribunal cantonal neuchâtelois.
Lausanne, le 19 décembre 2007
Au nom de la Ire Cour de droit civil
du Tribunal fédéral suisse
Le président: La greffière: | CH_BGer_004 | Federation | null | null | null | civil_law | nan | ['8589df6a-44cf-483b-97a9-aa81c5003c10', '27300fe1-ae0f-4abb-8675-f0fad354339b', '2ccd7281-c549-4980-9d4b-094eec8c814e', '0ff7e225-23ba-45e7-bc2c-093a39f27de3', 'fbca022d-d5ca-47c0-b994-1b521d5fd0df', 'dfc45b7d-63d0-469c-82fe-24447df15c30', '219f39d2-a9b0-491b-bbfa-b0757b4bb738', '39434693-8d60-4d18-90b3-caa08e4c4a5f', '219f39d2-a9b0-491b-bbfa-b0757b4bb738', 'a1aebd5b-5a02-4049-a05d-3d262356f0c3', '391e8936-301d-4327-a143-59fec33dfe22', 'c985477b-8e83-4525-8e04-28850a2530e0'] | ['75488867-c001-4eb9-93b9-04264ea91f55', '0671c3a0-7575-4b8a-acae-46315869092c', 'e6b06567-1236-4210-adb3-e11c26e497d5', '6ab38922-6309-4021-83cc-56d776d7a332', '83fa99cf-24f4-434e-8b62-bb3e53480836', '7148876a-f26f-4346-9d2c-4731c827da4d'] |
0bd9bb3c-ddcb-460e-a1f5-7f069de9638e | 2,002 | de | Sachverhalt:
Sachverhalt:
A. Der Kantonale Untersuchungsrichter 1 des Kantons Bern führt gegen X._ ein Strafverfahren wegen Zugehörigkeit zu einer kriminellen Organisation, Diebstahls, Hehlerei und Geldwäscherei. Er verdächtigt ihn, zusammen mit A._ in grossem Stil - die Anklagekammer des Obergerichts des Kantons Bern spricht im angefochtenen Entscheid von Umsätzen "in mehrfach dreistelliger Millionenhöhe" - Geld gewaschen zu haben, indem sie über verschiedene Gesellschaften aus dem Ausland Gelder in die Schweiz eingeführt, es hier ohne ersichtlichen wirtschaftlichen Grund über verschiedene Konten hin- und hergeschoben und anschliessend zum grossen Teil wieder ins Ausland transferiert hätten. Ausserdem verdächtigt er X._, an dem am 27. Oktober 1978 u.a. von seinem langjährigen Bekannten B._ im Ikonen-Museum Schloss Autenried im Landkreis Günzburg/D durchgeführten Einbruchdiebstahl beteiligt gewesen zu sein oder die gestohlenen Ikonen übernommen zu haben.
Im Zuge dieses Strafverfahrens wurde X._ am 18. September 2000 in Untersuchungshaft genommen und am 20. Dezember 2000 gegen Leistung einer Kaution von einer halben Million Franken unter weiteren Auflagen (Schriftensperre, Meldepflicht, Kontaktverbot mit verschiedenen Personen) auf freien Fuss gesetzt.
Im Zuge dieses Strafverfahrens wurde X._ am 18. September 2000 in Untersuchungshaft genommen und am 20. Dezember 2000 gegen Leistung einer Kaution von einer halben Million Franken unter weiteren Auflagen (Schriftensperre, Meldepflicht, Kontaktverbot mit verschiedenen Personen) auf freien Fuss gesetzt.
B. Am 26. Juli 2001 verfügte der Kantonale Untersuchungsrichter 1:
"1. Der Antrag, dem Angeschuldigten X._ sei mitzuteilen, welche konkreten Straftaten ihm zur Last gelegt werden und auf welche Tatsachen sich die Anschuldigungen stützen, wird, soweit nicht gegenstandslos geworden, abgewiesen.
2. Der Antrag um vollumfängliche Akteneinsicht wird insoweit gutgeheissen, als die nachstehend aufgeführten Untersuchungsakten dem Angeschuldigten X._, vgt., vertreten durch Fürsprecher Peter-René Wyder, zur Einsicht geöffnet werden: (Liste mit 9 Aktenstellen).
Soweit weitergehend wird der Antrag abgewiesen.
3. (Eröffnung)."
Zur Begründung führte er im Wesentlichen an, die Dichte, mit der die Untersuchungsbehörde den Angeschuldigten über die gegen ihn erhobenen Vorwürfe zu unterrichten habe, hänge vom Stand des Verfahrens ab: Zu Beginn des Verfahrens genüge eine mehr summarische Information, während ihm im Stadium der Anklageerhebung die Vorwürfe in allen Einzelheiten bekannt gegeben werden müssten. Vorliegend sei angesichts des aktuellen Verfahrensstandes die durch die EMRK gebotene Informationspflicht erfüllt; der Beschwerdeführer habe aufgrund des bisherigen Verfahrens, der Eingaben an das Haftgericht sowie der durchgeführten Einvernahmen hinreichend Kenntnis der gegen ihn erhobenen Anschuldigungen. Ein weiter gehender Anspruch bestehe nicht. Was die Akteneinsicht betreffe, so könne dem Antrag teilweise entsprochen werden. Hingegen habe die Prüfung der übrigen Unterlagen - namentlich Akten im Zusammenhang mit den an verschiedene deutsche Staatsanwaltschaften gestellten Rechtshilfebegehren - noch nicht abgeschlossen werden können. Da bisher weder die Angeschuldigten noch allfällige weitere beteiligte Personen hätten dazu befragt werden können, bestehe weiterhin Kollusionsgefahr, weshalb die Einsichtnahme in diese Unterlagen zur Zeit zu verweigern sei.
Die Anklagekammer der Obergerichts des Kantons Bern wies die Beschwerde und den Rekurs von X._ gegen diese untersuchungsrichterliche Verfügung am 30. August 2001 ab.
Die Anklagekammer der Obergerichts des Kantons Bern wies die Beschwerde und den Rekurs von X._ gegen diese untersuchungsrichterliche Verfügung am 30. August 2001 ab.
C. Mit staatsrechtlicher Beschwerde vom 19. September 2001 wegen Verletzung von Art. 5 Ziff. 2 und Art. 6 Ziff. 3 lit. a EMRK, <ref-law> und Art. 26 Abs. 2 der Verfassung des Kantons Bern vom 6. Juni 1993 (KV) beantragt X._, den Entscheid der Anklagekammer vom 30. August 2001 aufzuheben und den Kantonalen Untersuchungsrichter 1 anzuweisen, ihm vollumfängliche Akteneinsicht in der Voruntersuchung zu gewähren und ihm "schriftlich den konkreten Grund der Beschuldigung mitzuteilen, d.h. Ort, Zeit und Gegenstand der strafbaren Handlung(en) inkl. Namen der angeblichen Opfer und Deliktsbetrag und der Beweismittel".
Der Kantonale Untersuchungsrichter 1 beantragt in seiner Vernehmlassung, die Beschwerde abzuweisen, soweit darauf einzutreten sei. Die Anklagekammer und die Staatsanwaltschaft verzichten unter Verweis auf die Vernehmlassung des Untersuchungsrichters 1 sowie den angefochtenen Entscheid auf weitergehende Stellungnahme. | Das Bundesgericht zieht in Erwägung:
Das Bundesgericht zieht in Erwägung:
1. Der angefochtene Entscheid der Anklagekammer schliesst das Verfahren nicht ab. Es handelt sich daher um einen letztinstanzlichen kantonalen Zwischenentscheid im Sinne von Art. 87 Abs. 2 OG, gegen den die staatsrechtliche Beschwerde nur zulässig ist, wenn er einen nicht wiedergutzumachenden Nachteil bewirken kann. Nach ständiger Rechtsprechung muss es sich dabei um einen Nachteil rechtlicher Natur handeln, der auch mit einem späteren günstigen Entscheid nicht gänzlich behoben werden kann (<ref-ruling> E. 2 mit Hinweisen).
Soweit Mängel bei der Durchführung eines Strafverfahrens durch die Wiederholung des Verfahrens behebbar sind, bewirken sie keine nicht wiedergutzumachende Nachteile rechtlicher Natur. Hingegen anerkennt die Rechtsprechung namentlich, dass durch die Verweigerung der unentgeltlichen Rechtspflege und Verbeiständung zumeist ein nicht wiedergutzumachender Nachteil rechtlicher Natur droht, da die Nachteile, die einem nicht verbeiständeten Angeschuldigten in einem Strafverfahren drohen können, durch die Wiederholung des Verfahrens nach einem erfolgreichen Rechtsmittelverfahren wegen der Verweigerung der unentgeltlichen Verbeiständung kaum je gänzlich zu beheben sind (<ref-ruling> E. 2a).
1.1 Der angefochtene Entscheid schützt einerseits die (vorläufige) Weigerung des Untersuchungsrichters, dem Beschwerdeführer Einsicht in alle Akten zu gewähren. Der Beschwerdeführer legt nicht oder jedenfalls nicht in einer den gesetzlichen Anforderungen von Art. 90 Ziff. 1. lit. b OG genügenden Weise (<ref-ruling> E. 3c; <ref-ruling> E. 1b) dar, inwiefern ihm dadurch ein nicht wiedergutzumachender Nachteil im dargelegten Sinne drohen könnte, und das ist auch nicht ersichtlich. Auf die Beschwerde ist somit in diesem Punkt nicht einzutreten.
1.2 Anderseits schützt der angefochtene Entscheid die (vorläufige) Weigerung des Untersuchungsrichters, die gegen den Beschwerdeführer bestehenden Vorwürfe näher zu konkretisieren. In diesem Punkt droht dem Beschwerdeführer ein nicht wiedergutzumachender Nachteil. Nach <ref-law> und Art. 6 Ziff. 3 lit. a EMRK hat eine beschuldigte Person Anspruch, möglichst rasch und umfassend über die gegen sie erhobenen Beschuldigungen unterrichtet zu werden. Dieser Anspruch besteht während der ganzen Verfahrensdauer und kann somit grundsätzlich jederzeit geltend gemacht werden. Eine allfällige Verletzung kann bloss festgestellt und sanktioniert, aber nicht wiedergutgemacht werden: selbst wenn die beschuldigte Person in einem späteren Zeitpunkt des Verfahrens über die gegen sie erhobenen Vorwürfe vollumfänglich informiert wird, wird dadurch die vorher erfolgte Verfassungs- bzw. Konventionsverletzung nicht behoben.
1.3 Die Anklagekammer hat im angefochtenen Entscheid ausgeführt, der Beschwerdeführer sei während seiner Inhaftierung vom 14. September 2000 bis zum 18. Dezember 2000 fünfmal vom Untersuchungsrichter und siebenmal von der Polizei, nach seiner Entlassung noch zweimal vom Untersuchungsrichter und einmal von der Polizei befragt worden, wobei praktisch jedesmal sein Verteidiger anwesend gewesen sei und er ausführlich befragt und mit Vorhalten, erhobenen Dokumenten und den Ergebnissen der Telefonabhörungen konfrontiert worden sei. Aus den dabei erstellten umfangreichen Befragungsprotokollen werde ohne weiteres klar, um was es bei der Untersuchung konkret gehe. Dies ergebe sich im Übrigen schon aus der Begründung des Haftantrags des Untersuchungsrichters und dem Haftentscheid des Haftgerichts III Bern-Mittelland vom 18. September 2000; die Einvernahmen durch die Polizei und den Untersuchungsrichter hätten sich immer - und immer vertiefter - um den gleichen Themenkreis bewegt. Es treffe daher keineswegs zu, dass der Beschwerdeführer nicht wisse, was ihm konkret vorgeworfen werde, der Vorwurf sei unbegründet.
1.4 Was der Beschwerdeführer dagegen vorbringt, ist nicht geeignet, diese plausiblen Ausführungen in Frage zu stellen. Soweit er ausführt, auf die belastende Aussage C._, welche ihn beschuldigt habe, in illegale Geschäfte in Russland verwickelt gewesen zu sein, dürfe nicht abgestellt werden, weil die Zeugin diese Aussage später widerrufen habe, bestätigt er damit gerade, dass er über die gegen ihn gestützt auf diese Aussagen erhobenen Vorwürfe unterrichtet war. Ob diese Belastungen glaubhaft sind oder nicht, ist eine andere Frage, die in diesem Zusammenhang keine Bedeutung hat. Das Gleiche gilt, wenn er ausführt, es seien ihm bis anhin in Bezug auf die angeblich verdächtigen Banktransaktionen nie Belege gezeigt worden, die seine Unterschrift trügen: damit bestätigt er, dass er sehr wohl darüber ins Bild gesetzt wurde, welche Transaktionen der Untersuchungsrichter als möglicherweise strafrechtlich relevant ansieht. An der Sache vorbei geht schliesslich der Vorwurf, er sei nicht darüber informiert worden, gegen wen alles der Untersuchungsrichter noch ermittle und welche Anschuldigungen er gegen diese Personen erhebe. Sein verfassungs- und konventionsrechtlicher Informationsanspruch bezieht sich nur auf das gegen ihn gerichtete Verfahren, und er macht nicht geltend, diese Ermittlungen gegen unbekannte Personen würden ihn selber belasten, sodass er allenfalls aus diesem Grund im jetzigen Zeitpunkt Anspruch hätte, darüber informiert zu werden. Soweit die Rüge überhaupt in einer den gesetzlichen Anforderungen von Art. 90 Ziff. 1 lit. b OG genügenden Weise begründet ist, ist sie daher unbegründet.
1.4 Was der Beschwerdeführer dagegen vorbringt, ist nicht geeignet, diese plausiblen Ausführungen in Frage zu stellen. Soweit er ausführt, auf die belastende Aussage C._, welche ihn beschuldigt habe, in illegale Geschäfte in Russland verwickelt gewesen zu sein, dürfe nicht abgestellt werden, weil die Zeugin diese Aussage später widerrufen habe, bestätigt er damit gerade, dass er über die gegen ihn gestützt auf diese Aussagen erhobenen Vorwürfe unterrichtet war. Ob diese Belastungen glaubhaft sind oder nicht, ist eine andere Frage, die in diesem Zusammenhang keine Bedeutung hat. Das Gleiche gilt, wenn er ausführt, es seien ihm bis anhin in Bezug auf die angeblich verdächtigen Banktransaktionen nie Belege gezeigt worden, die seine Unterschrift trügen: damit bestätigt er, dass er sehr wohl darüber ins Bild gesetzt wurde, welche Transaktionen der Untersuchungsrichter als möglicherweise strafrechtlich relevant ansieht. An der Sache vorbei geht schliesslich der Vorwurf, er sei nicht darüber informiert worden, gegen wen alles der Untersuchungsrichter noch ermittle und welche Anschuldigungen er gegen diese Personen erhebe. Sein verfassungs- und konventionsrechtlicher Informationsanspruch bezieht sich nur auf das gegen ihn gerichtete Verfahren, und er macht nicht geltend, diese Ermittlungen gegen unbekannte Personen würden ihn selber belasten, sodass er allenfalls aus diesem Grund im jetzigen Zeitpunkt Anspruch hätte, darüber informiert zu werden. Soweit die Rüge überhaupt in einer den gesetzlichen Anforderungen von Art. 90 Ziff. 1 lit. b OG genügenden Weise begründet ist, ist sie daher unbegründet.
2. Die Beschwerde ist somit abzuweisen, soweit darauf einzutreten ist. Bei diesem Ausgang des Verfahrens trägt der Beschwerdeführer die Kosten (Art. 156 Abs. 1 OG). | Demnach erkennt das Bundesgericht:
Demnach erkennt das Bundesgericht:
1. Die staatsrechtliche Beschwerde wird abgewiesen, soweit darauf eingetreten werden kann.
1. Die staatsrechtliche Beschwerde wird abgewiesen, soweit darauf eingetreten werden kann.
2. Die Gerichtskosten von Fr. 3'000.-- werden dem Beschwerdeführer auferlegt.
2. Die Gerichtskosten von Fr. 3'000.-- werden dem Beschwerdeführer auferlegt.
3. Dieses Urteil wird dem Beschwerdeführer, dem Untersuchungsrichter 1 für den Kanton Bern, Abteilung Wirtschaftskriminalität, sowie der Staatsanwaltschaft, Abteilung Wirtschaftskriminalität, und dem Obergericht des Kantons Bern, Anklagekammer, schriftlich mitgeteilt.
Lausanne, 11. Januar 2002
Im Namen der I. öffentlichrechtlichen Abteilung
des Schweizerischen Bundesgerichts
Der Präsident: Der Gerichtsschreiber: | CH_BGer_001 | Federation | null | null | null | public_law | nan | ['d6112076-1bab-4f30-9e0d-28159e298e44', 'd6112076-1bab-4f30-9e0d-28159e298e44', '1a963fda-89f1-47a9-9e0a-fa67415ecd45', '45c27a43-1b79-433a-86e6-58bd7baa3755'] | ['53be6a03-1fd8-4980-aa5c-bd81e9a54d5e', '1af9b596-92d7-4f80-a38b-876ed88ccfe5', '4b5a2135-fee2-4e3b-811e-15ce1c71bddf'] |
0bdb04ff-0408-4b9a-8021-f9f7bfe6dad3 | 2,009 | de | Sachverhalt:
A. Y._ (nachfolgend: Beschwerdegegnerin), slowakische Staatsangehörige, und X._ (nachfolgend: Beschwerdeführer), Schweizer Bürger, sind seit dem 14. Mai 2001 verheiratet und haben eine im Jahr 2004 geborene Tochter, welche das Bürgerrecht des Vaters besitzt. Die Ehefrau kehrte zusammen mit dem Kind im Februar 2007 in die Slowakei zurück. Am 10. Juli 2007 reichten die Ehegatten beim Kreisgericht Werdenberg-Sargans ein gemeinsames Scheidungsbegehren samt einer Teilvereinbarung über die Scheidungsfolgen ein. Am 27. November 2007 traf der Gerichtspräsident vorsorgliche Massnahmen. Dabei stellte er die Tochter in die Obhut der Mutter und regelte den persönlichen Verkehr mit dem Vater. Zudem verpflichtete er den Ehemann, Kindesunterhalt von Fr. 600.-- zuzüglich Kinderzulagen und Ehegattenunterhalt von Fr. 660.-- im Monat zu bezahlen. Im Februar 2008 verlangte der Ehemann beim Eheschutzgericht eine Herabsetzung des vorsorglichen Familienunterhalts. Mit Verfügung vom 4. November 2008 wies der Gerichtspräsident dieses Gesuch ab.
B. Der vom Beschwerdeführer dagegen beim Kantonsgericht St. Gallen erhobene Rekurs hatte keinen Erfolg. Mit Entscheid des Einzelrichters im Familienrecht vom 7. Januar 2009 wurde das Rechtsmittel abgewiesen.
C. Gegen den Entscheid des Kantonsgerichts hat der Beschwerdeführer am 9. Februar 2009 beim Bundesgericht Beschwerde in Zivilsachen eingereicht. Er beantragt, die Ziffern 1 und 2 des angefochtenen Entscheids seien aufzuheben, und die Sache sei zur Ergänzung der Akten und zur neuen Beurteilung an die Vorinstanz zurückzuweisen. Ferner ersucht der Beschwerdeführer um Gewährung der unentgeltlichen Rechtspflege für das bundesgerichtliche Verfahren.
Es wurden keine Vernehmlassungen eingeholt. | Erwägungen:
1. 1.1 Die Sache betrifft die gerichtliche Änderung von Massnahmen gemäss <ref-law>, wobei die Bestimmungen über die Massnahmen zum Schutz der ehelichen Gemeinschaft sinngemäss anwendbar sind. Dabei geht es ausschliesslich um die Festsetzung der Geldbeiträge, die der eine Ehegatte dem anderen während des Getrenntlebens schuldet (<ref-law>), sowie um die Unterhaltspflicht des Beschwerdeführers gegenüber seiner Tochter (<ref-law>). Es liegt damit eine Zivilsache (<ref-law>) und eine vermögensrechtliche Angelegenheit vor, wobei der Streitwert mindestens Fr. 30'000.-- betragen muss (Art. 74 Abs. 1 lit. b in Verbindung mit Art. 51 Abs. 1 und 4 BGG). Entschieden hat das Kantonsgericht als letzte kantonale Instanz (<ref-law>). Gemäss dem angefochtenen Urteil beträgt der Streitwert mehr als 30'000 Franken. Der Beschwerdeführer teilt diese Ansicht, und sie ist zutreffend: Gemäss dem Eheschutzentscheid hat er der Beschwerdegegnerin und der Tochter monatlich Unterhaltsbeiträge von insgesamt Fr. 1'260.-- zu bezahlen, welche nach seiner Ansicht auf Fr. 335.70 herabzusetzen seien (Beschwerde, Ziff. 3.11 S. 11). Die Dauer der Unterhaltspflicht im Massnahmeverfahren ist ungewiss. Wird gestützt darauf der Streitwert nach <ref-law> berechnet, so wird der vom Gesetz geforderte Streitwert erreicht.
1.2 Eheschutzentscheide gelten nach der Rechtsprechung als Endentscheide (<ref-law>; <ref-ruling> E. 2.2 S. 431), aber auch als vorsorgliche Massnahmen im Sinne von <ref-law> (<ref-ruling> E. 5), so dass nur die Verletzung verfassungsmässiger Rechte geltend gemacht werden kann. Deshalb gelangen die Art. 95 und 97 BGG und auch <ref-law> nicht zur Anwendung. Die hier gegebenen Verhältnisse entsprechen denjenigen bei der subsidiären Verfassungsbeschwerde (<ref-law>). Das Bundesgericht prüft nur klar und einlässlich erhobene und, soweit möglich, belegte Rügen. Hingegen tritt es auf rein appellatorische Kritik am angefochtenen Entscheid nicht ein. Macht der Beschwerdeführer eine Verletzung des Willkürverbotes geltend, muss er anhand des angefochtenen Entscheides im Einzelnen darlegen, inwiefern dieser im Ergebnis an einem qualifizierten Mangel leidet (<ref-ruling> E. 4.1, mit Hinweisen).
2. 2.1 Im angefochtenen Urteil wird ausgeführt, das schweizerische Gericht, bei dem eine Scheidungsklage anhängig gemacht worden sei, sei grundsätzlich dafür zuständig, den vorsorglichen Familienunterhalt zu regeln (<ref-law>). Das anwendbare Recht bestimme sich nach dem Haager Übereinkommen über das auf die Unterhaltspflichten anzuwendende Recht vom 2. Oktober 1973 (SR 0.211.213.01). Massgebend sei in der Regel das Recht am gewöhnlichen Aufenthalt der unterhaltsberechtigten Person (Art. 4). Zu beachten sei jedoch der Vorbehalt, wonach schweizerisches Recht angewendet werde, wenn der Unterhaltsberechtigte und der Unterhaltspflichtige Schweizer Bürger sei und dieser seinen gewöhnlichen Aufenthalt in der Schweiz habe (Art. 15 i.V.m. Art. 24). Daraus ergebe sich, dass der Kindesunterhalt sich nach schweizerischem Recht und der Ehegattenunterhalt nach slowakischem Recht richte. Gemäss § 75 Abs. 1 des slowakischen Familienrechts habe das Gericht bei der Festlegung des Unterhalts die begründeten Bedürfnisse des Berechtigten sowie die Fähigkeiten und Möglichkeiten des Verpflichteten zu berücksichtigen. Das gelte auch dann, wenn der Unterhaltspflichtige ohne wichtigen Grund auf eine bessere Beschäftigung, einen höheren Verdienst oder einen anderen Vermögensvorteil verzichte (Petr Bohata, Länderinformation Slowakei, S. 87, in: Bergmann/Ferid/Henrich [Hrsg.], Internationales Ehe- und Kindschaftsrecht). Das slowakische Unterhaltsrecht entspreche somit in den Grundzügen dem schweizerischen Recht (E. 2).
2. 2.1 Im angefochtenen Urteil wird ausgeführt, das schweizerische Gericht, bei dem eine Scheidungsklage anhängig gemacht worden sei, sei grundsätzlich dafür zuständig, den vorsorglichen Familienunterhalt zu regeln (<ref-law>). Das anwendbare Recht bestimme sich nach dem Haager Übereinkommen über das auf die Unterhaltspflichten anzuwendende Recht vom 2. Oktober 1973 (SR 0.211.213.01). Massgebend sei in der Regel das Recht am gewöhnlichen Aufenthalt der unterhaltsberechtigten Person (Art. 4). Zu beachten sei jedoch der Vorbehalt, wonach schweizerisches Recht angewendet werde, wenn der Unterhaltsberechtigte und der Unterhaltspflichtige Schweizer Bürger sei und dieser seinen gewöhnlichen Aufenthalt in der Schweiz habe (Art. 15 i.V.m. Art. 24). Daraus ergebe sich, dass der Kindesunterhalt sich nach schweizerischem Recht und der Ehegattenunterhalt nach slowakischem Recht richte. Gemäss § 75 Abs. 1 des slowakischen Familienrechts habe das Gericht bei der Festlegung des Unterhalts die begründeten Bedürfnisse des Berechtigten sowie die Fähigkeiten und Möglichkeiten des Verpflichteten zu berücksichtigen. Das gelte auch dann, wenn der Unterhaltspflichtige ohne wichtigen Grund auf eine bessere Beschäftigung, einen höheren Verdienst oder einen anderen Vermögensvorteil verzichte (Petr Bohata, Länderinformation Slowakei, S. 87, in: Bergmann/Ferid/Henrich [Hrsg.], Internationales Ehe- und Kindschaftsrecht). Das slowakische Unterhaltsrecht entspreche somit in den Grundzügen dem schweizerischen Recht (E. 2).
2.2 2.2.1 Mit Bezug auf den Unterhalt der Beschwerdegegnerin und ihrer Tochter führt die Vorinstanz aus, der Ehemann bringe vor, die Lebenskosten in der Slowakei seien im ersten Massnahmeentscheid überschätzt worden. Die zuvor in der Schweiz wohnhaften Familienangehörigen sollen sich einen minimalen Lebensstandard nach schweizerischem Zuschnitt leisten können. Es komme deshalb nicht auf die Angaben in ihrem neuen Aufenthaltsstaat an. Herangezogen würden vielmehr internationale Kaufkraftvergleiche oder Verbrauchergeldparitäten (<ref-ruling> unveröffentlichte E. 3a, publiziert in FamPra.ch 2006, 209). Die aktuellen Zahlen (UBS, Preise und Löhne - Ein Kaufkraftvergleich rund um die Welt, Update März 2008) zeigten nun, dass das slowakische Preisniveau rund 55% des schweizerischen betrage und damit sogar spürbar höher liege als in der Massnahmeverfügung angenommen (E. 3 S. 4 Abs. 3).
2.2.1.1 Der Beschwerdeführer trägt vor, im Sinne von § 75 Abs. 1 des slowakischen Familienrechts könnten nur konkrete Bedürfnisse gemeint sein. Er habe schon im Massnahmeverfahren verlangt, dass die Beschwerdegegnerin ihren effektiven Bedarf nachweise. Die Beschwerdegegnerin sei seit gut neun Monaten wieder in der Slowakei gewesen, als der Eheschutzentscheid vom 27. November 2007 ergangen sei. Das Kantonsgericht hätte verlangen müssen, dass die Beschwerdegegnerin ihre Lebenshaltungskosten belege, da sie, als der erstinstanzliche Abänderungsentscheid gefällt worden sei, schon über 20 Monate wieder in ihrer Heimat gelebt habe. Die Vorinstanz habe damit <ref-law> verletzt. Die Bestimmung des Unterhalts mittels eines Kaufkraftvergleichs habe zur Folge, dass die vom Gesetz verlangte konkrete Ermittlung des Unterhaltsbedarfs ausser Kraft gesetzt und durch die Statistik ersetzt werde.
2.2.1.2 Fehl geht von vornherein der Einwand, das Kantonsgericht habe auch gegen das Gebot der Rechtsgleichheit von <ref-law> verstossen, denn seine Leistungsfähigkeit sei konkret ermittelt worden. Es ist nicht einsehbar, wie seine Unterhaltsverpflichtung hier in der Schweiz anders als gestützt auf die konkreten Verhältnisse hätte festgelegt werden können. Das Bundesrecht schreibt keine bestimmte Methode vor, wie der nacheheliche Unterhalt festzulegen ist (<ref-ruling> E. 3.2.2 S. 414), und der Beschwerdeführer geht damit grundsätzlich einig. Es wäre auch zulässig, die konkreten Zahlen des Notbedarfs der Beschwerdegegnerin beizuziehen, wenn diese vorliegen oder zuverlässig beigebracht werden können. Da im zuletzt erwähnten Urteil explizit auf <ref-law> Bezug genommen wird, ist seinem sinngemässen Vorwurf, diese Bestimmung sei willkürlich angewendet worden, der Boden entzogen. Zudem hat das Bundesgericht in <ref-ruling> (nicht publizierte E. 3a) befunden, die Berücksichtigung des unterschiedlichen Lebensstandards in den verschiedenen Staaten erfolge praxisgemäss über eine Umrechnung anhand der statistisch erhobenen Verbrauchergeldparitäten bzw. internationaler Kaufkraftvergleiche (vgl. Urteil 5A_736/2007 E. 3a mit Hinweisen auf Bräm, Zürcher Kommentar, 1998, N. 108 zu <ref-law>, Wullschleger, in: FamKommentar Scheidung, Bern 2005, N. 14 zu <ref-law>, sowie Schwander, Basler Kommentar, 2007, N. 24 zu <ref-law>; ferner Urteil 5A_384/2007 E. 4.1). Da diese Rechtsprechung im Einklang mit der Lehre steht, sind die weiteren Vorbringen des Beschwerdeführers nicht mehr zu prüfen, zumal von einer willkürlichen Rechtsanwendung keine Rede sein kann (zum Willkürbegriff: <ref-ruling> E. 4.4.1 S. 470).
2.2.1.3 Gemäss dem Entscheid des Eheschutzrichters (S. 10) hat die Beschwerdegegnerin einen Bedarf von total Fr. 1'340.-- geltend gemacht, welcher auf der Schätzung einer Angestellten der slowakischen Botschaft beruhte. Für schweizerische Verhältnisse wurde ein Existenzminimum von Fr. 2'885.-- errechnet. Gemäss der Studie "UBS, Preise und Löhne - Ein Kaufkraftvergleich rund um die Welt, Stand Februar 2005" ergab sich, dass das Preisniveau in Bratislava im Vergleich zu Zürich etwa bei 50 % liegt. Da die Beschwerdegegnerin auf dem Land wohnt, wurde der monatliche Unterhalt für sie und ihre Tochter auf Fr. 1'260.-- festgesetzt.
Der Beschwerdeführer hatte im Abänderungsverfahren eine E-Mail-Auskunft einer Mitarbeiterin der schweizerischen Botschaft (Konsularabteilung) eingereicht, wonach das Existenzminimum in der Slowakei für eine volljährige Person mit einem Kind umgerechnet Fr. 355.70 betrage. Diesbezüglich wird gerügt, der erstinstanzliche Richter habe dazu bemerkt, diese Mitteilung vermöge am Entscheid vom 27. November 2007 nichts zu ändern, denn sie sei nicht plausibel; und die Vorinstanz habe den Vorwurf nicht zur Kenntnis genommen. Vorab unbegründet ist der Vorwurf, das Kantonsgericht habe das rechtliche Gehör verletzt, denn es hat erwähnt, der Ehemann bringe vor, die Lebenskosten in der Slowakei seien im ersten Massnahmeentscheid überschätzt worden, und der Beschwerdeführer hat dies vor Bundesgericht ohne weiteres anfechten können (zur Begründungsdichte: <ref-ruling> E. 4.1 S. 88). Die auch hier vorgetragene Kritik an den internationalen Kaufkraftvergleichen geht fehl (E. 2.2.1.1 hiervor).
2.3 Weiter macht der Beschwerdeführer im Zusammenhang mit der ihn betreffenden Existenzminimumsberechnung geltend, die Vorinstanz sei in Willkür verfallen, indem sie entschieden habe, es sei nicht zu beanstanden, wenn ihm keine Berufsauslagen angerechnet würden, zumal er solche Auslagen nicht geltend gemacht habe. Diese seien jedoch im SchKG-Beschwerde-Verfahren akzeptiert worden, weil wegen der kurzen betrieblichen Mittagspause von 60 Minuten dem Beschwerdeführer nicht zugemutet werden könne, das Mittagessen zu Hause einzunehmen. Der Zuschlag für auswärtige Verpflegung sei damit ausgewiesen.
Im angefochtenen Entscheid wird unter anderem ausgeführt, die betreibungsrechtliche Ermittlung des Existenzminimums sei für die Bestimmung des familienrechtlichen Bedarfs nicht bindend (Hausheer/ Spycher, Die verschiedenen Methoden der Unterhaltsberechnung, ZBJV 1997, 167 f.). Der Beschwerdeführer setzt sich weder damit, noch mit der Tatsache im angefochtenen Entscheid auseinander, dass knappe finanzielle Verhältnisse vorliegen. Er behauptet jedoch auch vor Bundesgericht nicht, er habe die Berufsauslagen im kantonalen Eheschutzverfahren glaubhaft gemacht, sondern lediglich, er habe sie im SchKG-Verfahren geltend gemacht und dort seien sie berücksichtigt worden und dieser Entscheid habe bei den Akten gelegen. Er kann der Vorinstanz nicht Willkür vorwerfen, wenn sie ein Argument oder ein Vorbringen nicht beachtet hat, das der Beschwerdeführer nicht vorgetragen hat. Insofern der Beschwerdeführer in diesem Kontext der Vorinstanz auch Willkür mit Bezug auf die Nichtanrechnung der Steuern vorwirft, kann darauf mangels hinreichender Begründung nicht eingetreten werden (E. 1.2 hiervor).
2.4 Als Letztes rügt der Beschwerdeführer, beide kantonalen Instanzen hätten eine krankheitsbedingte Verminderung der Leistungsfähigkeit verneint, was willkürlich sei. Die Einholung eines ausführlichen Arztberichts hätte von Amtes wegen erfolgen müssen, denn hätte der Beschwerdeführer dies veranlasst, so wäre einem solchen Attest der Beweiswert abgesprochen worden. In der Beschwerde wird dazu weiter ausgeführt, im Bericht von Dr. A._ vom 30. Januar 2008 werde bestätigt, dass der Beschwerdeführer aus medizinischen Gründen nicht mehr in der Lage sei, seine derzeitige Position als Sachbearbeiter weiterzuführen; er könne in Zukunft nur noch eine "stressärmere" Arbeit bewältigen. Aus dem Bericht des Praxisnachfolgers Dr. B._ vom 5. November 2008 gehe hervor, der Beschwerdeführer müsse aus medizinischen Gründen die Medikamente Propanolol und Sertrain einnehmen, welche bei Depressionen verschrieben würden.
Die Vorinstanz hat dazu unter anderem bemerkt, es fehle eine aussagekräftige ärztliche Diagnose, die Arbeitsfähigkeit sei jedenfalls nur vorübergehend vermindert gewesen, die bisherige Anstellung sei sofort und ohne Änderungskündigung umgewandelt worden, und das Pflichtenheft erscheine im Wesentlichen als unverändert.
Gestützt auf diese Beweiswürdigung, die vom Beschwerdeführer nicht in Frage gestellt wird, war das Kantonsgericht nicht gehalten, weitere Abklärungen vorzunehmen, denn Lehre und Rechtsprechung gehen davon aus, dass zeitlich und finanziell aufwändige Abklärungen wie die Einholung von Expertisen oder die Befragung von Zeugen dem Grundgedanken eines summarischen Verfahrens widersprächen (<ref-law>; Verena Bräm, Zürcher Kommentar, N. 76 zu Art. 163 und N. 10 f. zu aArt. 180 ZGB; Franz Hasenböhler, Basler Kommentar, 3. Aufl., N. 1 zu <ref-law>; aus der Rechtsprechung, z.B. Urteile des Bundesgerichts 5A_341/2007 vom 5. Oktober 2007, E. 4.3.3.1 und 5P.341/2003 vom 12. Januar 2004, E. 2.1). Der Willkürvorwurf geht demnach fehl.
3. Nach dem Ausgeführten ist die Beschwerde abzuweisen, soweit darauf eingetreten werden kann. Der Beschwerdeführer wird damit kostenpflichtig (<ref-law>), denn sein Gesuch um unentgeltliche Rechtspflege konnte von vornherein keine Aussicht auf Erfolg haben (<ref-law>). Die Zusprechung einer Parteientschädigung an die Beschwerdegegnerin entfällt, da sie nicht zur Vernehmlassung aufgefordert wurde (vgl. <ref-law>). | Demnach erkennt das Bundesgericht:
1. Die Beschwerde wird abgewiesen, soweit darauf einzutreten ist.
2. Das Gesuch um unentgeltliche Rechtspflege wird abgewiesen.
3. Die Gerichtskosten von Fr. 2'000.-- werden dem Beschwerdeführer auferlegt.
4. Dieses Urteil wird den Parteien und dem Kantonsgericht St. Gallen, Einzelrichter im Familienrecht, schriftlich mitgeteilt.
Lausanne, 15. April 2009
Im Namen der II. zivilrechtlichen Abteilung
des Schweizerischen Bundesgerichts
Die Präsidentin: Der Gerichtsschreiber:
Hohl Schett | CH_BGer_005 | Federation | null | null | null | civil_law | nan | ['9287f14a-0feb-4293-9844-ac919c406b38', '7aad27fa-4c27-45c8-8e63-523c9b2dcbe1', '092ef4d8-ac66-472f-ac7e-85088ec2c9af', '14a2fcd2-da52-417e-b2db-1488d162800c', '8c66ad5c-65f0-4c5d-9556-416d13f68dbb', '14a2fcd2-da52-417e-b2db-1488d162800c', '5ee70f41-7b60-43e7-8461-a4142e08f9cf', '1298d694-2d15-4670-9cf4-9d692a11fdf1'] | ['75488867-c001-4eb9-93b9-04264ea91f55', '19fcc26a-ac69-4755-b553-e0d676a946ca', 'fd3f1dd4-81dd-482c-940d-91c71e29fee8', 'e6b06567-1236-4210-adb3-e11c26e497d5', '1af9b596-92d7-4f80-a38b-876ed88ccfe5', 'e471493b-7d96-4f78-8369-7b3fb8418e74', 'e9a0806c-281a-4695-9570-bc6116e83754', '53be6a03-1fd8-4980-aa5c-bd81e9a54d5e', '4b5a2135-fee2-4e3b-811e-15ce1c71bddf', '6ab38922-6309-4021-83cc-56d776d7a332', 'dbfc2d3d-1a70-4c2c-9921-3b74ac03e3aa', '89e314c7-7926-4df2-aa9e-12fdcca58e86'] |
0bdc97e5-23c2-441e-b95c-043fa9e00a6a | 2,012 | de | Sachverhalt:
A. Die Kinder A._ und B._ sowie E._ gehen in S._ in die Primarschule. Sie gehören der Christlich Palmarianischen Kirche der Karmeliter vom Heiligen Antlitz an, die sich als der allein verbliebene Teil der wahren katholischen Kirche versteht. Die Eltern von A._ und B._ sind ebenfalls Mitglied dieser Religionsgemeinschaft, ebenso G._, die als Grossmutter E._ erzieht. Nach längeren Auseinandersetzungen verfügte der Schulinspektor für den Kindergarten und die Primarschule Deutschfreiburg am 20. August 2009, dass die Ausbildung und Erziehung der oben genannten Kinder in der Schule S._ auf der Basis des Bildungsauftrags und der Ziele der Freiburger Schulgesetzgebung erfolge. Weiter bestätigte er die bereits in einer Standortbestimmung vom 12. November 2008 aufgestellten Rahmenbedingungen zum Schulunterricht. Daraus ergibt sich insbesondere, dass A._ und B._ sowie E._ vom Besuch religiöser Kultstätten, Kinos, Konzerten und anderer kultureller Veranstaltungen, von der Teilnahme an Schulausflügen und vom Singen religiöser, vorweihnächtlicher und österlicher Gesänge nicht dispensiert werden. Die dagegen ergriffenen kantonalen Rechtsmittel blieben ohne Erfolg.
B. A._ und B._, C._ und D._ sowie E._ und G._ beantragen dem Bundesgericht mit Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten, den in dieser Sache zuletzt ergangenen Entscheid des Kantonsgerichts Freiburg vom 7. Juli 2011 aufzuheben. Weiter seien A._ und B._ sowie E._ von religiösen, vorweihnächtlichen oder österlichen Gesängen oder Anlässen während oder ausserhalb des Schulunterrichts sowie von Ausflügen zu religiösen Orten wie Kapellen, Friedhöfen und dergleichen zu dispensieren. Bei religiösen Gesängen sei den Kindern von der Lehrperson Gelegenheit zu geben, das Schulzimmer zu verlassen. Während der Zeit der Dispensation seien den erwähnten Kindern Aufgaben im Zusammenhang mit dem allgemeinen Bildungsauftrag zu geben. Eventualiter sei die Sache zur Neubeurteilung an die Vorinstanz zurückzuweisen.
Das Schulinspektorat, die Direktion für Erziehung, Kultur und Sport des Staats Freiburg und das Kantonsgericht Freiburg stellen Antrag auf Abweisung der Beschwerde.
Die Beschwerdeführer halten in ihrer Stellungnahme zu den Vernehmlassungen der kantonalen Instanzen an ihren Anträgen fest. | Erwägungen:
1. 1.1 Der angefochtene, kantonal letztinstanzliche Entscheid der Vorinstanz kann mit Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten beim Bundesgericht angefochten werden (Art. 82 lit. a, Art. 86 Abs. 1 lit. d BGG).
1.2 Die Vorinstanz hat im Zwischenentscheid vom 29. Oktober 2010 offen gelassen, ob G._ die Beschwerdelegitimation zukomme. Diese kümmere sich zwar als Grossmutter um die Erziehung von E._, doch stehe die elterliche Sorge weiterhin seiner Mutter F._ zu. Es erübrigt sich auch im bundesgerichtlichen Verfahren, die Legitimation von G._ näher zu prüfen. Denn es sind jedenfalls die übrigen Beschwerdeführer befugt, den vorinstanzlichen Entscheid beim Bundesgericht anzufechten.
1.3 Die Beschwerdeführer reichen einen neuen Auszug aus dem Palmarianischen Katechismus ein, der das Betreten jeglicher religiöser Stätten verbietet, die nicht für den palmarianischen Gottesdienst bestimmt sind. Es handelt sich um ein neues Beweismittel, zu dessen Vorlage offensichtlich der angefochtene Entscheid Anlass gegeben hat. Ob es nach <ref-law> zulässig ist, erscheint fraglich, da es bereits bei der Vorinstanz hätte eingereicht werden können. Wie es sich damit verhält, kann ebenfalls offen bleiben, da dem Schriftstück keine ausschlaggebende Bedeutung zukommt (vgl. E. 3.3).
2. 2.1 Streitgegenstand bildet die Frage, ob für die drei Kinder palmarianischen Glaubens gestützt auf die Glaubens- und Gewissensfreiheit (<ref-law> und Art. 9 EMRK) in der Primarschule eine Dispensation von religiösen Gesängen und Anlässen sowie von Ausflügen zu religiösen Kultstätten verlangt werden kann.
2.2 Die Vorinstanz verneint dies. Sie verweist darauf, dass der Gesang Teil des Musikunterrichts bilde und dieser zum obligatorischen Schulunterricht gehöre. Auch christliche Lieder zählten zu dem zu vermittelnden Kulturgut. Weiter erstrecke sich der obligatorische Unterricht ebenfalls auf Schulausflüge. Es handle sich dabei um eine andere Unterrichtsform, die vom Erziehungsauftrag der Schule mitumfasst werde. Nach Auffassung der Vorinstanz ist nicht klar ersichtlich, inwiefern das Singen christlicher Lieder und das Aufsuchen religiöser Kultstätten gegen Verhaltensregeln des palmarianischen Glaubens verstosse und damit die Glaubens- und Gewissensfreiheit der Kinder bzw. ihrer Eltern verletze. Auf jeden Fall könne der Erziehungsauftrag der öffentlichen Schule den Vorrang vor der Einhaltung der Glaubensregeln beanspruchen.
2.3 Die Beschwerdeführer machen demgegenüber geltend, ihr Glauben untersage ihnen das Singen christlicher Lieder und das Aufsuchen religiöser Kultstätten anderer Glaubensrichtungen, weshalb die Schulpflicht in diesem Umfang ihre Glaubens- und Gewissensfreiheit beeinträchtige. Sie stellen zwar nicht in Frage, dass für diesen Grundrechtseingriff in der Freiburger Schulgesetzgebung eine genügende gesetzliche Grundlage besteht (vgl. Art. 4 und 21 ff. des Freiburger Schulgesetzes vom 23. Mai 1985 mit Verweis auf die Lehrpläne in Art. 26 sowie mit Bezug auf die Ausflüge Art. 31 des Ausführungsreglements vom 16. Dezember 1986 zum Schulgesetz). Hingegen rügen sie, dass die angefochtenen Anordnungen nicht durch ein genügendes öffentliches Interesse gerechtfertigt und deshalb unverhältnismässig seien.
3. 3.1 Nach <ref-law> darf niemand gezwungen werden, eine religiöse Handlung vorzunehmen oder religiösem Unterricht zu folgen. Die Vorinstanz erklärt unter Hinweis auf eine Lehrmeinung (HERBERT PLOTKE, Schweizerisches Schulrecht, 2. Aufl. 2003, S. 204), dass das Singen christlicher Lieder vor Weihnachten oder Ostern in der Schule nicht als religiöser - d.h. bekenntnishafter - Akt erscheine, solange dies nicht in einem Übermass geschehe und damit keine Bekehrung beabsichtigt sei. Gleiches gelte für den Besuch von Kultstätten, soweit damit keine religiösen Absichten verfolgt würden. Da nicht nachgewiesen sei, dass in der Schule von S._ in einem unüblichen Mass christliche Lieder gesungen oder Kultstätten aufgesucht würden, könne von einem Zwang zu einer religiösen Handlung gemäss <ref-law> nicht gesprochen werden.
3.2 Diese Beurteilung ist verfassungsrechtlich nicht zu beanstanden. Kinder dürfen zwar nicht verpflichtet werden, religiöse Lieder zu singen, wenn dies einem glaubensmässigen Akt gleichkommt. Hingegen verleiht <ref-law> grundsätzlich keinen Anspruch darauf, nicht mit den religiösen Handlungen anderer - auch religiösen Gesängen - konfrontiert zu werden. Die Beschwerdeführer behaupten zwar, sie würden zu religiösen Handlungen gezwungen, legen aber nicht näher dar, worin diese bestehen sollten; ebenso wenig belegen sie näher, dass in der Schule S._ in einem unüblichen Umfang christliche Lieder gesungen würden und darin ein bekenntnishafter Akt liege. Für die Beschwerdeführer ergibt sich der Eingriff in ihre Glaubens- und Gewissensfreiheit offenkundig nicht daraus, dass sie zu einer Handlung gezwungen werden, die von denjenigen, die sie vornehmen, als religiös betrachtet wird. Sie wehren sich vielmehr dagegen, dass sie ihren eigenen Glaubensüberzeugungen nicht nachleben können, die ihnen die umstrittenen Handlungen verbieten. Nach ihrer Auffassung liegt somit ein Eingriff in ihr Recht, ihre Religion zu bekennen, vor (<ref-law>).
3.3 Der Auszug aus dem Palmarianischen Katechismus, der bei den Akten liegt, enthält zwar strenge Bekleidungsvorschriften sowie Verbote, bestimmte Orte aufzusuchen oder Zeitungen unanständigen Inhalts zu lesen. Wie die Vorinstanz festhält, verbietet er dagegen die umstrittenen Handlungen nicht ausdrücklich. Aus dem erst dem Bundesgericht eingereichten Aktenstück geht allerdings hervor, dass es den Angehörigen palmarianischen Glaubens unter Strafe der Exkommunikation verboten ist, Kultstätten zu betreten, die nicht für den palmarianischen Gottesdienst bestimmt sind, auch nicht, um Kunstwerke zu bewundern; denn diese Orte seien zum Haus Satans geworden. Ob der Palmarianische Katechismus die fraglichen Handlungen ausdrücklich verbietet, ist freilich gar nicht ausschlaggebend. Denn die Religionsfreiheit schützt nicht nur die Glaubensüberzeugungen, die von der Mehrheit einer Religionsgemeinschaft oder ihren leitenden Organen vertreten werden, sondern auch jene von Minderheiten oder Einzelpersonen (<ref-ruling> E. 4.4 S. 84). Die Beschwerdeführer haben vor den kantonalen Instanzen stets geltend gemacht, das Singen christlicher Lieder und das Aufsuchen von Kultstätten anderer Glaubensrichtungen sei mit ihren religiösen Überzeugungen nicht zu vereinbaren. Die kantonalen Behörden ziehen die Glaubwürdigkeit dieser Aussagen nicht in Zweifel. Das Verhalten der Beschwerdeführer zeigt denn auch deutlich, dass ihre Ablehnung des Gesangs religiöser Lieder anderer Glaubensrichtungen und des Aufsuchens von deren Kultstätten einer Glaubensüberzeugung entspringt. Unter diesen Umständen schränken die angefochtenen schulischen Anordnungen die Beschwerdeführer in ihrer Glaubens- und Gewissensfreiheit ein.
3.4 Nach Art. 36 Abs. 2 und 3 BV sind Einschränkungen von Grundrechten nur zulässig, wenn sie durch ein öffentliches Interesse oder den Schutz von Grundrechten Dritter gerechtfertigt sind und wenn sie sich als verhältnismässig erweisen.
3.4.1 In der bisherigen Rechtsprechung ist ein verfassungsrechtlicher Anspruch auf Dispensation vom obligatorischen Schulunterricht vor allem für einzelne Tage gewährt worden, um die Einhaltung religiöser Ruhetage (<ref-ruling> ff.; <ref-ruling> ff.) oder die Teilnahme an religiösen Festen (<ref-ruling> ff.) zu ermöglichen. Der Anspruch reicht so weit, als durch die Dispensation ein geordneter und effizienter Schulbetrieb nicht beeinträchtigt wird (BGE <ref-ruling> E. 4a S. 317; <ref-ruling> E. 3a S. 133). Dagegen zeigt sich die Rechtsprechung viel zurückhaltender bei der Gewährung von Dispensationen von einzelnen Unterrichtsfächern. Sie unterstreicht die grosse Bedeutung des Bildungsauftrags der Schule und erklärt, dass dem obligatorischen Schulunterricht grundsätzlich der Vorrang vor der Einhaltung religiöser Vorschriften zukomme und Ausnahmen vom Besuch einzelner Fächer nur mit Zurückhaltung zu gewähren seien (<ref-ruling> E. 7.2 S. 89).
3.4.2 Die Tragweite der angefochtenen Anordnungen ist nicht völlig klar. Die Verweigerung der Dispensation bezieht sich nicht auf das Singen näher bezeichneter Lieder oder auf einen bestimmten Schulausflug. Aus den Akten und den vor Bundesgericht gestellten Begehren ist zu schliessen, dass die Beschwerdeführer die generelle Dispensation von allen Stunden, in denen religiöse Lieder gesungen werden, und von allen Schulausflügen zu religiösen Stätten anstreben. Im Licht der dargestellten Rechtsprechung verleiht die Religionsfreiheit indessen keinen Anspruch auf eine so weit gefasste Dispensation. Wie die kantonalen Instanzen zu Recht hervorheben, bezieht sich der schulische Bildungsauftrag auch auf die Kenntnisnahme fremder Glaubensüberzeugungen und derer Ausdrucksformen sowie die Auseinandersetzung mit ihnen. Das öffentliche Interesse an der Vermittlung dieser Vorstellungen und Werthaltungen ist keineswegs gering einzustufen, wie dies die Beschwerdeführer behaupten.
3.4.3 Aus den Akten und den Vernehmlassungen ergibt sich, dass die Verweigerung einer generellen Dispensation nicht ausschliesst, den Beschwerdeführern im Einzelfall - etwa für die Proben eines Weihnachtschors oder den Besuch eines bestimmten religiösen Orts - eine Dispensation zu erteilen. Der Leitfaden "Religiöse und kulturelle Vielfalt in der Schule" der kantonalen Direktion für Erziehung, Kultur und Sport sieht vor, dass schulische Feiern mit christlichem Hintergrund erlaubt seien, sie aber die religiösen Gefühle andersgläubiger Schülerinnen und Schüler nicht verletzen dürften (Ziff. 5.2). Aus verfassungsrechtlicher Sicht kann in solchen Fällen je nach den konkreten Umständen eine Dispensation andersgläubiger Kinder - namentlich vom Mitsingen, in der Regel aber nicht von der Anwesenheit im Schulzimmer - geboten sein. Bei der Prüfung von Gesuchen ist auch zu berücksichtigen, dass die Ablehnung der Freistellung die betroffene Familie in die schwierige Lage bringen kann, entweder einem staatlichen oder einem religiösen Gebot zuwiderhandeln zu müssen. Solche Spannungen können die betroffenen Kinder stark belasten und dem Kindeswohl zuwiderlaufen (<ref-ruling> E. 8a S. 194; <ref-ruling> E. 4b S. 318; ebenso FELIX HAFNER/ANNE KÜHLER, Schuldispensationen zwischen Religionsfreiheit und "bürgerlichen Pflichten", AJP 2011 918). Eine generelle Verweigerung einer Dispensation vom Singen religiös gefärbter Lieder oder vom Besuch religiöser Orte erschiene demnach unverhältnismässig. Die Schulbehörden sind deshalb gehalten, Dispensationsgesuche der Beschwerdeführer, die sich auf einzelne näher bezeichnete Unterrichtsstunden oder Veranstaltungen beziehen, in deren Rahmen religiöse Lieder gesungen oder religiöse Orte aufgesucht werden, im Licht der ihnen zustehenden Glaubens- und Gewissensfreiheit zu prüfen.
3.5 Die Beschwerdeführer haben demnach keinen verfassungsrechtlichen Anspruch auf die begehrte generelle Dispensation von religiösen Gesängen oder Anlässen sowie von schulischen Ausflügen an religiöse Orte. Das bedeutet indessen nicht, dass ihnen eine Dispensation von den genannten schulischen Veranstaltungen in allen Fällen verweigert werden dürfte. Die Beschwerde ist demnach im Sinne der Erwägungen abzuweisen.
4. Bei diesem Verfahrensausgang sind die bundesgerichtlichen Kosten den Beschwerdeführern zu gleichen Teilen und unter solidarischer Haftung aufzuerlegen (Art. 66 Abs. 1 und 5 BGG). | Demnach erkennt das Bundesgericht:
1. Die Beschwerde wird im Sinne der Erwägungen abgewiesen.
2. Die Gerichtskosten von Fr. 2'000.-- werden den Beschwerdeführern zu gleichen Teilen und unter solidarischer Haftung auferlegt.
3. Dieses Urteil wird den Verfahrensbeteiligten und dem Kantonsgericht Freiburg schriftlich mitgeteilt.
Lausanne, 11. April 2012
Im Namen der II. öffentlich-rechtlichen Abteilung
des Schweizerischen Bundesgerichts
Der Präsident: Zünd
Der Gerichtsschreiber: Küng | CH_BGer_002 | Federation | null | null | null | public_law | nan | ['e0ae216a-3325-4b47-8cd6-52b1a10c4a07', 'f9c4776a-e34d-4dd3-b553-82478263a2b9', 'ae39ec9b-266a-4ee8-814f-80c1c984d8a3', '0a912831-5271-47dd-874f-fd97dc1762b1', 'ae39ec9b-266a-4ee8-814f-80c1c984d8a3', '0a912831-5271-47dd-874f-fd97dc1762b1', 'e0ae216a-3325-4b47-8cd6-52b1a10c4a07', 'aea382b6-d3dd-4c5f-988e-04c354f3d9c4', 'ae39ec9b-266a-4ee8-814f-80c1c984d8a3'] | ['75488867-c001-4eb9-93b9-04264ea91f55', 'e6b06567-1236-4210-adb3-e11c26e497d5', '1af9b596-92d7-4f80-a38b-876ed88ccfe5', '53be6a03-1fd8-4980-aa5c-bd81e9a54d5e', '4b5a2135-fee2-4e3b-811e-15ce1c71bddf', '6ab38922-6309-4021-83cc-56d776d7a332'] |
0bdcb175-1e24-441a-b1c7-3fd9eb493bad | 2,004 | de | Sachverhalt:
Sachverhalt:
A. Der 1937 geborene L._ war seit 1. Januar 1977 bei der Firma X._ S.A. in Y._ angestellt und damit beim Fonds de Pensions Nestlé (nachfolgend Fonds) vorsorgeversichert. Per 1. Juli 2001 liess er sich mit Einverständnis der Arbeitgeberin vorzeitig pensionieren. Mit Gesuch an den Fonds vom 19. Juli 2001 verlangte der Versicherte die Kapitalisierung der Altersrente im Betrag von Fr. 50'000.- sowie die Erhöhung der Pension zu Gunsten seiner Ehefrau auf 70 %, falls sie ihn überleben sollte. Mit Schreiben vom 23. Juli 2001 lehnte der Fonds das Gesuch ab, da es verspätet gestellt worden sei. Gemäss Reglement sei der Antrag spätestens im Moment der Pensionierung, d.h. vor dem Eintritt in den Ruhestand einzureichen. Am 12. Februar 2002 erneuerte der Versicherte sein Gesuch vom 19. Juli 2001, worauf es vom Stiftungsrat des Fonds am 31. Mai 2002 abgewiesen wurde.
A. Der 1937 geborene L._ war seit 1. Januar 1977 bei der Firma X._ S.A. in Y._ angestellt und damit beim Fonds de Pensions Nestlé (nachfolgend Fonds) vorsorgeversichert. Per 1. Juli 2001 liess er sich mit Einverständnis der Arbeitgeberin vorzeitig pensionieren. Mit Gesuch an den Fonds vom 19. Juli 2001 verlangte der Versicherte die Kapitalisierung der Altersrente im Betrag von Fr. 50'000.- sowie die Erhöhung der Pension zu Gunsten seiner Ehefrau auf 70 %, falls sie ihn überleben sollte. Mit Schreiben vom 23. Juli 2001 lehnte der Fonds das Gesuch ab, da es verspätet gestellt worden sei. Gemäss Reglement sei der Antrag spätestens im Moment der Pensionierung, d.h. vor dem Eintritt in den Ruhestand einzureichen. Am 12. Februar 2002 erneuerte der Versicherte sein Gesuch vom 19. Juli 2001, worauf es vom Stiftungsrat des Fonds am 31. Mai 2002 abgewiesen wurde.
B. L._ erhob am 13. August 2002 beim Verwaltungsgericht des Kantons Bern gegen den Fonds Klage mit den Anträgen, dieser sei zu verpflichten, von seiner Altersrente Fr. 50'000.- als Kapital auszuzahlen und die versicherte Pension zu Gunsten seiner überlebenden Ehegattin auf 70 % zu erhöhen; seine Altersrente sei neu zu berechnen. Der Fonds schloss auf Klageabweisung. Mit Replik reichte der Versicherte die Zustimmungserklärung seiner Ehefrau vom 20. November 2002 zum Gesuch vom 19. Juli 2000 ein. Am 18. Februar 2003 teilte der Versicherte dem Fonds mit, er habe sich weder bei einer Krankentaggeldversicherung noch bei der Invalidenversicherung angemeldet; zudem legte er einen Auszug aus dem Familienbüchlein auf. Am 14. März 2003 reichte der Fonds dem kantonalen Gericht alle im Zusammenhang mit der Pensionierung des Versicherten angelegten Akten ein und führte aus, der Fall sei von Anfang an als vorzeitige Pensionierung abgewickelt worden, weshalb kein medizinisches Gutachten des Vertrauensarztes eingeholt worden sei. Mit Eingabe vom 25. April 2003 hielt der Versicherte an seinen Klageanträgen fest. Mit Entscheid vom 1. Oktober 2003 wies das kantonale Gericht die Klage ab.
B. L._ erhob am 13. August 2002 beim Verwaltungsgericht des Kantons Bern gegen den Fonds Klage mit den Anträgen, dieser sei zu verpflichten, von seiner Altersrente Fr. 50'000.- als Kapital auszuzahlen und die versicherte Pension zu Gunsten seiner überlebenden Ehegattin auf 70 % zu erhöhen; seine Altersrente sei neu zu berechnen. Der Fonds schloss auf Klageabweisung. Mit Replik reichte der Versicherte die Zustimmungserklärung seiner Ehefrau vom 20. November 2002 zum Gesuch vom 19. Juli 2000 ein. Am 18. Februar 2003 teilte der Versicherte dem Fonds mit, er habe sich weder bei einer Krankentaggeldversicherung noch bei der Invalidenversicherung angemeldet; zudem legte er einen Auszug aus dem Familienbüchlein auf. Am 14. März 2003 reichte der Fonds dem kantonalen Gericht alle im Zusammenhang mit der Pensionierung des Versicherten angelegten Akten ein und führte aus, der Fall sei von Anfang an als vorzeitige Pensionierung abgewickelt worden, weshalb kein medizinisches Gutachten des Vertrauensarztes eingeholt worden sei. Mit Eingabe vom 25. April 2003 hielt der Versicherte an seinen Klageanträgen fest. Mit Entscheid vom 1. Oktober 2003 wies das kantonale Gericht die Klage ab.
C. Mit Verwaltungsgerichtsbeschwerde beantragt der Versicherte die Aufhebung des kantonalen Entscheides und erneuert die vorinstanzlich gestellten Rechtsbegehren.
Der Fonds schliesst auf Abweisung der Verwaltungsgerichtsbeschwerde, während das Bundesamt für Sozialversicherung (BSV) auf eine Vernehmlassung verzichtet. | Das Eidg. Versicherungsgericht zieht in Erwägung:
Das Eidg. Versicherungsgericht zieht in Erwägung:
1. Die vorliegende Streitigkeit unterliegt der Gerichtsbarkeit der in Art. 73 BVG erwähnten richterlichen Behörden, welche sowohl in zeitlicher als auch in sachlicher Hinsicht zuständig sind (<ref-ruling> Erw. 2.1.1, 128 V 258 Erw. 2a, 120 V 18 Erw. 1a, je mit Hinweisen).
In zeitlicher Hinsicht sind für das Eidgenössische Versicherungsgericht die tatsächlichen Verhältnisse massgebend, wie sie sich bis zum Erlass des kantonalen Gerichtsentscheides entwickelt haben (nicht publ. Erw. 1b des Urteils <ref-ruling>; SZS 1999 S. 149 Erw. 3 Ingress).
In zeitlicher Hinsicht sind für das Eidgenössische Versicherungsgericht die tatsächlichen Verhältnisse massgebend, wie sie sich bis zum Erlass des kantonalen Gerichtsentscheides entwickelt haben (nicht publ. Erw. 1b des Urteils <ref-ruling>; SZS 1999 S. 149 Erw. 3 Ingress).
2. Da ein Streit um Versicherungsleistungen im Sinne von Art. 132 OG vorliegt, ist die Überprüfungsbefugnis des Eidgenössischen Versicherungsgerichts nicht auf die Verletzung von Bundesrecht einschliesslich Überschreitung oder Missbrauch des Ermessens beschränkt, sondern sie erstreckt sich auch auf die Angemessenheit des angefochtenen Entscheides; das Gericht ist dabei nicht an die vorinstanzliche Feststellung des rechtserheblichen Sachverhalts gebunden und kann über die Begehren der Parteien zu deren Gunsten oder Ungunsten hinausgehen (<ref-ruling> Erw. 1b mit Hinweis).
2. Da ein Streit um Versicherungsleistungen im Sinne von Art. 132 OG vorliegt, ist die Überprüfungsbefugnis des Eidgenössischen Versicherungsgerichts nicht auf die Verletzung von Bundesrecht einschliesslich Überschreitung oder Missbrauch des Ermessens beschränkt, sondern sie erstreckt sich auch auf die Angemessenheit des angefochtenen Entscheides; das Gericht ist dabei nicht an die vorinstanzliche Feststellung des rechtserheblichen Sachverhalts gebunden und kann über die Begehren der Parteien zu deren Gunsten oder Ungunsten hinausgehen (<ref-ruling> Erw. 1b mit Hinweis).
3. Das kantonale Gericht hat im angefochtenen Entscheid die massgeblichen gesetzlichen und reglementarischen Bestimmungen zutreffend dargelegt. Gleiches gilt hinsichtlich der Rechtsprechung zur Auslegung von Reglementen nach dem Vertrauensprinzip und ihre Bedeutung für den Vorsorgevertrag (<ref-ruling> Erw. 4b, 146 Erw. 4c mit Hinweisen) sowie zum Grundsatz von Treu und Glauben (Art. 9 BV; <ref-ruling> Erw. 3a; ARV 2002 Nr. 15 S. 115 Erw. 2b). Darauf wird verwiesen.
3. Das kantonale Gericht hat im angefochtenen Entscheid die massgeblichen gesetzlichen und reglementarischen Bestimmungen zutreffend dargelegt. Gleiches gilt hinsichtlich der Rechtsprechung zur Auslegung von Reglementen nach dem Vertrauensprinzip und ihre Bedeutung für den Vorsorgevertrag (<ref-ruling> Erw. 4b, 146 Erw. 4c mit Hinweisen) sowie zum Grundsatz von Treu und Glauben (Art. 9 BV; <ref-ruling> Erw. 3a; ARV 2002 Nr. 15 S. 115 Erw. 2b). Darauf wird verwiesen.
4. 4.1 Zu prüfen ist vorerst die Frage nach der Interpretation von Art. 14 Abs. 3 des Reglements. Diese Bestimmung besagt, dass jedes Mitglied bei Erreichen des Pensionsalters beantragen kann, einen Teil seiner Pension als Kapitalabfindung zu beziehen. Der Beschwerdeführer stellt sich auf den Standpunkt, mit dem Ausdruck "bei Erreichen des Pensionsalters" handle es sich um eine ungefähre Zeitangabe. Der Anspruch auf Kapitalabfindung könne daher auch nach der Pensionierung geltend gemacht werden.
Vorerst ist festzuhalten, dass unter Pensionsalter im vorgenannten Sinne nicht das gesetzliche Pensionsalter, sondern das Erreichen des reglementarisch massgeblichen Alters zu verstehen ist (<ref-ruling> Erw. 4a).
Im Übrigen ist die Interpretation der Reglementsbestimmung im Sinne der vorinstanzlichen Erwägungen vorzunehmen. Danach ist ein Antrag auf Teilkapitalisierung der Altersrente vor dem effektiven Altersrücktritt zu stellen, d.h. vor dem ersten Tag des Folgemonats, in welchem die versicherte Person zuletzt einen regelmässigen Lohn oder entsprechend Lohnersatzzahlungen bezogen hat. Ergänzend ist auf Folgendes hinzuweisen: Art. 37 Abs. 3 BVG sieht grundsätzlich vor, dass für die Kapitalabfindung von Altersleistungen eine entsprechende Erklärung spätestens 3 Jahre vor Entstehung des Anspruches abzugeben sei. Nach der Stellungnahme des BSV vom 29. Oktober 1998 kann diese Frist von den einzelnen Vorsorgeeinrichtungen in ihren Reglementen verkürzt werden, sofern die Antiselektion für die betroffene Kasse keine negative Folgen hat und eine entsprechende Bestätigung des Experten dieser Einrichtung vorliegt (Mitteilung über die berufliche Vorsorge Nr. 42 vom 29. Oktober 1998, Rz 248; Carl Helbling, Personalvorsorge und BVG, 7. Auflage, Bern/Stuttgart/Wien 2000, S. 209). Mithin kann es also einzig darum gehen, die dreijährige Frist zu verkürzen. Da die Frist maximal bis zur Entstehung des Rentenanspruchs läuft, kann die entsprechende Erklärung bzw. ein entsprechendes Gesuch nicht nach Erreichen des Rentenalters abgegeben werden. Wie der Fonds in seiner Vernehmlassung zu Recht ausführt, würde dies bedeuten, dass die Wahl zwischen Rente und Kapitalabfindung noch nach dem Eintritt des Vorsorgefalls getroffen werden könnte. Dies verbietet sich mit Blick auf das Gebot der Rechtssicherheit. Danach soll die von der Vorsorgeeinrichtung geschuldete Leistung im Zeitpunkt des Versicherungsfalles feststehen.
4.2 Gleiches gilt für die Interpretation von Art. 9.5 des Reglements, wonach bei Beginn der Alterspension das Mitglied beantragen kann, dass die versicherte Ehegattenpension von 60 % auf 65 % oder 70 % erhöht wird.
4.3 Da der Versicherte per 1. Juli 2001 pensioniert wurde, ist nach dem Gesagten der Vorinstanz beizupflichten, dass das erst am 19. Juli 2001 gestellte Gesuch um Rentenkapitalisierung und Erhöhung der Ehegattenpension verspätet war.
4.3 Da der Versicherte per 1. Juli 2001 pensioniert wurde, ist nach dem Gesagten der Vorinstanz beizupflichten, dass das erst am 19. Juli 2001 gestellte Gesuch um Rentenkapitalisierung und Erhöhung der Ehegattenpension verspätet war.
5. Schliesslich kann der Beschwerdeführer auch nicht aus dem Grundsatz von Treu und Glauben etwas anderes zu seinen Gunsten ableiten. Dabei kann offen bleiben, ob mit der Äusserung eines Vertreters des Beschwerdegegners anlässlich einer Informationsveranstaltung vom 27./28. Juni 2001, dass ein Gesuch um Kapitalabfindung bzw. Teilkapitalisierung vor der "Fälligkeit der 1. Pensionsauszahlung" gestellt werden müsse, überhaupt eine falsche Auskunft erteilt worden sei (diese Aussage wäre nicht grundsätzlich falsch, besagt sie doch in erster Linie, dass das Begehren nach Fälligkeit der Altersrente nicht mehr gestellt werden kann. Die Information war allenfalls unpräzis, da von "Erreichen des Rentenalters" hätte gesprochen werden müssen). Denn auf den Vertrauensschutz kann sich der Beschwerdeführer nicht stützen, weil die Auskunft nicht individuell konkret war, d.h. sich nicht an ihn persönlich und unter Bezugnahme auf seine konkrete Lebenssituation richtete; vielmehr war sie generell abstrakt, d.h. sie erging im Rahmen einer allgemeinen Informationsveranstaltung an einen unbestimmten Teilnehmerkreis ohne Bezug auf konkrete Lebenssituationen. Unter diesen Umständen ist bereits die erste Voraussetzung für die Bindewirkung einer falschen Auskunft gemäss Rechtsprechung (<ref-ruling> Erw. 2b) nicht erfüllt.
5. Schliesslich kann der Beschwerdeführer auch nicht aus dem Grundsatz von Treu und Glauben etwas anderes zu seinen Gunsten ableiten. Dabei kann offen bleiben, ob mit der Äusserung eines Vertreters des Beschwerdegegners anlässlich einer Informationsveranstaltung vom 27./28. Juni 2001, dass ein Gesuch um Kapitalabfindung bzw. Teilkapitalisierung vor der "Fälligkeit der 1. Pensionsauszahlung" gestellt werden müsse, überhaupt eine falsche Auskunft erteilt worden sei (diese Aussage wäre nicht grundsätzlich falsch, besagt sie doch in erster Linie, dass das Begehren nach Fälligkeit der Altersrente nicht mehr gestellt werden kann. Die Information war allenfalls unpräzis, da von "Erreichen des Rentenalters" hätte gesprochen werden müssen). Denn auf den Vertrauensschutz kann sich der Beschwerdeführer nicht stützen, weil die Auskunft nicht individuell konkret war, d.h. sich nicht an ihn persönlich und unter Bezugnahme auf seine konkrete Lebenssituation richtete; vielmehr war sie generell abstrakt, d.h. sie erging im Rahmen einer allgemeinen Informationsveranstaltung an einen unbestimmten Teilnehmerkreis ohne Bezug auf konkrete Lebenssituationen. Unter diesen Umständen ist bereits die erste Voraussetzung für die Bindewirkung einer falschen Auskunft gemäss Rechtsprechung (<ref-ruling> Erw. 2b) nicht erfüllt.
6. Das Verfahren ist kostenlos (Art. 134 OG). Eine Parteientschädigung wird nicht zugesprochen, weil der obsiegende Beschwerdegegner eine öffentlich-rechtliche Aufgabe im Sinne von Art. 159 Abs. 2 OG wahrnimmt und die Voraussetzungen für eine ausnahmsweise Zusprechung einer Entschädigung nicht gegeben sind (<ref-ruling> Erw. 5b, 123 V 309 Erw. 10). | Demnach erkennt das Eidg. Versicherungsgericht:
Demnach erkennt das Eidg. Versicherungsgericht:
1. Die Verwaltungsgerichtsbeschwerde wird abgewiesen.
1. Die Verwaltungsgerichtsbeschwerde wird abgewiesen.
2. Es werden keine Gerichtskosten erhoben.
2. Es werden keine Gerichtskosten erhoben.
3. Dieses Urteil wird den Parteien, dem Verwaltungsgericht des Kantons Bern, Sozialversicherungsrechtliche Abteilung, dem Amt für Sozialversicherung und Stiftungsaufsicht des Kantons Bern und dem Bundesamt für Sozialversicherung zugestellt.
Luzern, 23. Februar 2004
Im Namen des Eidgenössischen Versicherungsgerichts
Der Präsident der IV. Kammer: Der Gerichtsschreiber: | CH_BGer_016 | Federation | null | null | null | social_law | nan | ['e38a2707-258a-4f91-aaff-563b11ded5f3'] | [] |
0bdd86eb-736a-4ea7-b07b-ed2d3194bf79 | 2,013 | de | Sachverhalt:
A.
A.a. A.X._ und B.X._ sind in der Schweiz niedergelassene mazedonische Staatsangehörige. Sie haben drei Kinder (C.X._ [geb. xx.xx.1994], D.X._ [geb. xx.xx.1995], und E.X._ [geb. xx.xx.1998]), welche alle hier geboren und in die Niederlassungsbewilligung ihrer Eltern einbezogen wurden.
A.X._ erlitt 1999 einen Unfall, ist seither 100 % invalid und bezieht eine Invalidenrente.
Die drei Söhne lebten seit 2001 in Mazedonien beim Grossvater und besuchten über einen Zeitraum von elf Jahren dort die Schule in einem Internat.
A.b. Am 18. Januar 2012 meldete sich B.X._ beim zuständigen Sozialamt und ersuchte um finanzielle Unterstützung ihrer Söhne bei der Wohnungssuche und für Sprachkurse. Zur Begründung machte sie geltend, da die Söhne in Mazedonien keine Perspektiven hätten, sei beabsichtigt, dass sie wieder in die Schweiz zurückkehrten.
Im Frühjahr 2012 reisten die drei Söhne wieder in die Schweiz ein und leben seither bei ihren Eltern.
B.
Nachdem das Departement des Innern des Kantons Solothurn (Migration und Schweizer Ausweise) das rechtliche Gehör gewährt hatte, stellte es mit Verfügung vom 27. Juni 2012 fest, dass die Niederlassungsbewilligungen von C.X._, D.X._ und E.X._ erloschen seien. Das am 30. März 2012 eventualiter für die beiden damals noch minderjährigen Söhne D.X._ und E.X._ gestellte Gesuch um Familiennachzug wies es ab; ebenso verweigerte es dem volljährigen C.X._ die Erteilung einer Aufenthaltsbewilligung in Abweichung von den Zulassungsvoraussetzungen (Art. 30 [lit. b oder lit. k] des Bundesgesetzes vom 16. Dezember 2005 über die Ausländerinnen und Ausländer (AuG; SR 142.20). Gleichzeitig wies es die drei Brüder X._ aus der Schweiz weg. Zur Begründung führte die Migrationsbehörde im Wesentlichen aus, die Niederlassungsbewilligung der drei Kinder sei infolge der langen Auslandsabwesenheit sowie der Verlegung des Lebensmittelpunktes nach Mazedonien erloschen. Die Frist für einen ordentlichen Familiennachzug sei bereits abgelaufen, und ein nachträglicher Familiennachzug könne mangels wichtiger familiärer Gründe nicht bewilligt werden.
Die hiegegen erhobene Beschwerde wies das Verwaltungsgericht des Kantons Solothurn mit Urteil vom 2. November 2012 ab, gewährte der Familie X._ jedoch antragsgemäss die unentgeltliche Rechtspflege und Verbeiständung, dies im Wesentlichen mit der Begründung, der Prozess sei nicht aussichtslos gewesen und die IV-Rente des Vaters vermöge den Unterhalt der Familie nur knapp zu decken.
C.
Mit gemeinsamer Eingabe vom 6. Dezember 2012 führen A.X._, B.X._ und C.X._ Beschwerde (in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten) beim Bundesgericht mit den Anträgen, das letztgenannte Urteil in der Hauptsache aufzuheben und festzustellen, dass die Niederlassungsbewilligungen von C.X._, D.X._ und E.X._ nicht erloschen seien; eventuell sei das Familiennachzugsgesuch zugunsten von D.X._ und E.X._ zu bewilligen und C.X._ eine Aufenthaltsbewilligung zu erteilen, subeventuell die Angelegenheit zur Neubeurteilung an die Vorinstanz zurückzuweisen. Gleichzeitig wird um unentgeltliche Rechtspflege und Verbeiständung ersucht.
Das Departement des Innern (Migration und Schweizer Ausweise) sowie das Verwaltungsgericht des Kantons Solothurn beantragen Abweisung der Beschwerde, soweit darauf einzutreten sei. Das Bundesamt für Migration schliesst auf Abweisung.
D.
Mit Verfügung vom 17. Dezember 2012 hat der Abteilungspräsident der Beschwerde - antragsgemäss - aufschiebende Wirkung zuerkannt. | Erwägungen:
1.
1.1. Gegen kantonal letztinstanzliche Endentscheide über die Feststellung des Erlöschens einer Niederlassungsbewilligung ist die Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten zulässig, weil grundsätzlich ein Anspruch auf das Fortbestehen dieser Bewilligung gegeben ist (<ref-law> e contrario, Art. 86 lit. d und Art. 90 BGG; <ref-ruling> E. 1.2.1 S. 4; Urteile 2C_540/2011 vom 19. Dezember 2011 E. 1.1 und 2C_853/2010 vom 22. März 2011 E. 2.1 mit Hinweisen). Ebenso ist die Beschwerde mit Bezug auf das Eventualbegehren zulässig, den - im Zeitpunkt der Gesuchseinreichung noch minderjährigen Söhnen D.X._ und E.X._ - eine Aufenthaltsbewilligung zu erteilen, da ledige Kinder unter 18 Jahren von Personen mit Niederlassungsbewilligung Anspruch auf Erteilung und Verlängerung der Aufenthaltsbewilligung haben, wenn sie mit diesen zusammenwohnen (Art. 43 AuG in Verbindung mit <ref-law> e contrario). Soweit kein solcher Anspruch (mit Bezug auf den im Zeitpunkt der Gesuchseinreichung bereits volljährigen C.X._) besteht, ist die Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten hingegen unzulässig (<ref-law>), und es kann insoweit auch nicht eine falsche Anwendung von Art. 30 AuG gerügt werden (vgl. Urteil 2C_803/2010 vom 14. Juni 2011 E. 3).
1.2. Das Bundesgericht prüft frei die Anwendung von Bundesrecht mit Einschluss des Verfassungs- und Völkerrechts (Art. 95 lit. a und b BGG). Es legt seinem Urteil den Sachverhalt zugrunde, den die Vorinstanz festgestellt hat; es kann die Sachverhaltsfeststellung der Vorinstanz nur berichtigen oder ergänzen, wenn sie offensichtlich unrichtig, d. h. willkürlich ist oder auf einer Rechtsverletzung im Sinne von <ref-law> beruht und wenn die Behebung des Mangels für den Ausgang des Verfahrens entscheidend sein kann (Art. 97 Abs. 1 und Art. 105 Abs. 1 und 2 BGG). Solche Mängel müssen in der Beschwerde rechtsgenüglich gerügt werden (<ref-law>).
1.3. Neue Tatsachen und Beweismittel dürfen vor Bundesgericht nur so weit vorgebracht werden, als erst der Entscheid der Vorinstanz dazu Anlass gibt (<ref-law>). Echte Noven, das heisst solche Tatsachen, die erst nach dem angefochtenen Entscheid aufgetreten sind, können nicht durch den angefochtenen Entscheid veranlasst sein und sind deshalb unzulässig (<ref-ruling> E. 2.1 S. 344). Dies betrifft vorliegend den mit Eingabe vom 5. Februar 2013 nachgereichten Arztbericht von Frau Dr. Y._.
2.
Zu prüfen ist zunächst der Tatbestand des Erlöschens der Niederlassungsbewilligung:
2.1. Verlässt die Ausländerin oder der Ausländer die Schweiz, ohne sich abzumelden, so erlischt die Kurzaufenthaltsbewilligung nach drei Monaten, die Aufenthalts- und Niederlassungsbewilligung nach sechs Monaten. Auf Gesuch hin kann die Niederlassungsbewilligung während vier Jahren aufrechterhalten werden (Art. 61 Abs. 2 AuG). Diese Regelung entspricht im Wesentlichen der Rechtslage, wie sie unter Art. 9 Abs. 3 lit. c des inzwischen aufgehobenen Bundesgesetzes vom 26. März 1931 über Aufenthalt und Niederlassung der Ausländer (ANAG; BS 1 121) gegolten hat (vgl. Urteil 2C_853/2010 vom 22. März 2011 E. 5.1). Nach der zu Art. 9 Abs. 3 lit. c ANAG entwickelten Rechtsprechung konnten junge Ausländer, die sich zwecks Ausbildung während einiger Jahre im Ausland befanden, ihre Aufenthalts- oder Niederlassungsbewilligung behalten, sofern sich ihr Lebensmittelpunkt weiterhin in der Schweiz befand. Dies bedurfte nach einem mehr als vier Jahre dauernden Studium im Ausland einer eingehenden Überprüfung. Es waren also gewisse Grenzen für den Fortbestand der Niederlassungsbewilligung zu setzen (vgl. Urteil 2C_609/2011 vom 3. April 2012 E. 3.4). Diese Grenzen sah das Bundesgericht im letztgenannten Fall - wo es um drei Kinder ging, die 103⁄4, 83⁄4 und 71⁄2 Jahre in der Heimat von der Grossmutter betreut worden waren und dort zur Schule gingen - als überschritten. Es befand, ein Integrationsprozess in der Schweiz habe in dieser Zeit nicht stattgefunden, weswegen nicht zu beanstanden sei, dass die Vorinstanzen angenommen hätten, der Lebensmittelpunkt der drei Kinder sei bis zum Zeitpunkt der Rückkehr in die Schweiz in ihrer Heimat gewesen. Ihre hiesigen Besuchsaufenthalte hätten die sechsmonatige Frist von Art. 9 Abs. 3 lit. c ANAG nicht zu unterbrechen vermögen (genanntes Urteil E. 3.6).
Nach dieser Rechtsprechung, die auch unter dem neuen Ausländergesetz fortzuführen ist, waren die Gründe für eine Schulung der Kinder in der Heimat nicht ausschlaggebend. Die von den Beschwerdeführern vorliegend als Grund für die familiäre Trennung ins Feld geführte Invalidität des Vaters kann deshalb für die Aufrechterhaltung der Niederlassungsbewilligungen der Kinder nicht entscheidend sein. Das entsprechende Argument erscheint darüber hinaus aber auch nicht ohne weiteres überzeugend, nachdem der Vater nach den für das Bundesgericht grundsätzlich verbindlichen Feststellungen der Vorinstanz (E. 1.2) bereits im Dezember 1999 verunfallt war, die Kinder des Ehepaars aber erst im Juli 2001 nach Mazedonien zogen. Es ist unter diesen Umständen schwer nachzuvollziehen, weshalb es der Ehefrau - wie geltend gemacht wird - nicht zumutbar war, während zehn/elf Jahren neben dem Ehemann auch noch die Kinder zu betreuen, sie genau dies aber heute ohne weiteres können soll und will.
2.2. Die Beschwerdeführer machen geltend, die drei Kinder seien nie länger als sechs Monate landesabwesend gewesen. Regelmässig seien sie in der Schweiz medizinisch versorgt worden und hätten auch immer ihre Ferien hier verbracht, wo sie sich zu Hause fühlten.
Diesen Umstand hat auch die Vorinstanz nicht übersehen: Er ist irrelevant; wenn der Schulbesuch im Ausland längere Zeit dauert, wird dieses zum Lebensmittelpunkt, woran sich auch durch regelmässige vorübergehende Ferienaufenthalte in der Schweiz nichts ändert (E. 2.1 hievor sowie Urteile 2C_609/2011 vom 3. April 2012 E. 3.6, 2C_853/2010 vom 22. März 2011 E. 5.2, und 2A.311/1999 vom 26. November 1999 E. 2c). Auch die übrigen im Verfahren vor der Vorinstanz eingereichten Unterlagen (Passkopien, Impfausweise, Arztberichte etc.) belegen im Übrigen nicht, dass der Lebensmittelpunkt der drei Kinder trotz ihres langjährigen Lebens im Ausland hier in der Schweiz geblieben wäre.
2.3. Dem Erlöschen der Niederlassungsbewilligung steht auch eine teilweise Integration seit der Wiedereinreise in die Schweiz nicht entgegen. Die vor der Rückkehr erloschenen Bewilligungen können dadurch nicht wieder automatisch aufleben (Urteil 2C_609/2011 vom 3. April 2012 E. 3.8).
Nach dem Gesagten sind auch im hier zu beurteilenden Fall die Niederlassungsbewilligungen der drei Kinder erloschen.
3.
Damit geht es noch um die Erteilung einer Aufenthaltsbewilligung im Rahmen des Familiennachzugs (für die beiden jüngeren Söhne D.X._ und E.X._ [E. 1.1 hievor]) :
3.1. Der Anspruch auf Familiennachzug muss innerhalb von fünf Jahren geltend gemacht werden. Kinder über zwölf Jahre müssen innerhalb von zwölf Monaten nachgezogen werden (Art. 47 Abs. 1 AuG). Diese Fristen beginnen bei Familienangehörigen von Ausländerinnen und Ausländern mit der Erteilung der Aufenthalts- oder Niederlassungsbewilligung oder der Entstehung des Familienverhältnisses (Art. 47 Abs. 3 lit. b AuG).
Diese regulären Nachzugsfristen für den Familiennachzug sind vorliegend unstreitig (vgl. Beschwerdeschrift Ziff. 8 S. 11) verstrichen.
3.2. Die Bewilligung des Nachzugs nach Ablauf der Fristen soll dem Willen des Gesetzgebers zufolge die Ausnahme und nicht die Regel bilden (vgl. Urteil 2C_205/2011 vom 3. Oktober 2011 E. 4.4 [mit weiteren Hinweisen]). Ein nachträglicher Familiennachzug wird daher nur bewilligt, wenn wichtige familiäre Gründe geltend gemacht werden (Art. 47 Abs. 4 Satz 1 AuG, Art. 75 der Verordnung vom 24. Oktober 2007 über Zulassung, Aufenthalt und Erwerbstätigkeit, VZAE; SR 142.201). Solche Gründe liegen etwa dann vor, wenn das Kindeswohl nur durch einen Nachzug in die Schweiz sachgerecht gewahrt werden kann (vgl. <ref-ruling> E. 2.3.1 in fine S. 291 und Urteil 2C_44/2010 vom 26. August 2010 E. 2.1.2 in fine), beispielsweise wenn die weiterhin notwendige Betreuung der Kinder im Herkunftsland etwa wegen des Todes oder der Krankheit der betreuenden Person nicht mehr gewährleistet ist (Urteil 2C_132/2012 vom 19. September 2012 E. 2.3 und 2.4).
3.3. Die Vorinstanz hat sich mit diesen Fragen ausführlich auseinandergesetzt. Ihr Schluss, für den schon im Zeitpunkt der Gesuchseinreichung fast volljährigen D.X._ sei keine intensive Betreuung mehr erforderlich, lässt sich nicht beanstanden. Ebenso wenig Anlass dazu geben die sachverhaltlichen Feststellungen der Vorinstanz und ihre daraus gezogenen rechtlichen Schlussfolgerungen mit Bezug auf den heute über fünfzehnjährigen E.X._: Zwar ist nach diesen Feststellungen der Grossvater lungen- und herzkrank. Doch hatte E.X._ in Mazedonien über Jahre ein Internat besucht, so dass die Vorinstanz mit Recht davon ausgehen durfte, er sei die meiste Zeit von der Schule betreut worden; eine Lösung, welche auch zukünftig weitergeführt werden könne. Auch die Annahme der Vorinstanz, unter diesen Umständen könne E.X._ an den Wochenenden mit der Unterstützung des Grossvaters heute weitgehend für sich selbst sorgen, erscheint nicht rechtswidrig.
3.4. Hinzu kommt, dass die Beschwerdeführer - (vgl. vorne lit. A.b, aber auch nach eigenen Angaben [S. 12 der Beschwerdeschrift]) - die Rückkehr der Kinder in die Schweiz jedenfalls anfänglich gar nicht mit dem Hinfall der bisherigen Betreuungssituation im Heimatland begründet haben, sondern es ging ihnen um finanzielle Unterstützung der Söhne durch die öffentliche Hand für die nach der Rückkehr geplanten Deutschkurse und für die Wohnungssuche.
Auch darüber hinaus sind keine Gründe ersichtlich, welche die Beurteilung der Vorinstanz als rechtswidrig erscheinen liesse.
3.5. Ebenso wenig ist Art. 8 EMRK verletzt: Nach der Rechtsprechung schützt die Garantie auf Achtung des Familien- und Privatlebens im Zusammenhang mit der Bewilligung des Aufenthalts in erster Linie die Kernfamilie, d. h. die Gemeinschaft der Ehegatten mit ihren minderjährigen Kindern (<ref-ruling> E. 1.3.2 S. 146 mit Hinweisen). Nachdem im vorliegenden Fall die Eltern nach eigenem Entscheid ihre Söhne nahezu während der gesamten Kindheit in Mazedonien ausbilden liessen, ist keine Verletzung von Art. 8 EMRK gegeben, wenn dieser Zustand auch noch bis zur Volljährigkeit dauert, soweit diese nicht bereits eingetreten ist. Zudem liegt gegen die Söhne kein Einreiseverbot vor. Diese können - in Aufrechterhaltung des seit vielen Jahren bestehenden Zustandes - im Rahmen von Ferienaufenthalten weiterhin die Schweiz bzw. die Eltern besuchen und damit ihr Familienleben in der Weise weiter pflegen, wie sie es seit dem Jahre 2001 immer getan haben.
4.
Nach dem Gesagten ist die Beschwerde als unbegründet abzuweisen, soweit darauf eingetreten werden kann.
Bei diesem Ausgang werden die Beschwerdeführer an sich kostenpflichtig (Art. 65/66 BGG). Ihrem Gesuch um unentgeltliche Rechtspflege und Verbeiständung kann aber entsprochen werden: Es ist einerseits auch heute von ihrer Prozessarmut (dazu Urteil 5A_405/2011 vom 27. September 2011 E. 4.2.2) auszugehen. Andererseits waren ihre Begehren - namentlich mit Blick auf die neurechtlichen Regelungen des Ausländergesetzes vom 16. Dezember 2005 zum Familiennachzug - auch nicht im Sinne von <ref-law> aussichtslos.
Parteikosten sind keine zu sprechen (<ref-law>). | Demnach erkennt das Bundesgericht:
1.
Die Beschwerde wird abgewiesen, soweit darauf einzutreten ist.
2.
Das Gesuch um unentgeltliche Rechtspflege und Verbeiständung wird gutgeheissen:
2.1. Es werden keine Gerichtskosten erhoben.
2.2. Frau Rechtsanwältin Stephanie Selig wird zur unentgeltlichen Rechtsvertreterin der Beschwerdeführer bestellt, und es wird ihr für das bundesgerichtliche Verfahren aus der Gerichtskasse ein Honorar von Fr. 2'000.-- ausgerichtet.
3.
Dieses Urteil wird den Beschwerdeführern, dem Departement des Innern des Kantons Solothurn (Migration und Schweizer Ausweise), dem Verwaltungsgericht des Kantons Solothurn und dem Bundesamt für Migration schriftlich mitgeteilt.
Lausanne, 26. August 2013
Im Namen der II. öffentlich-rechtlichen Abteilung
des Schweizerischen Bundesgerichts
Der Präsident: Zünd
Der Gerichtsschreiber: Klopfenstein | CH_BGer_002 | Federation | null | null | null | public_law | nan | ['eebd898b-030f-4707-93f2-8ed21eda0c5f', 'd2cf4735-c68f-4c61-bdab-d140632ab542', '4c98a729-ef75-435e-a1fe-82956bcd7b4a', 'ce80e8b4-0f24-4c99-953e-14078d2c686f'] | ['75488867-c001-4eb9-93b9-04264ea91f55', '6ab38922-6309-4021-83cc-56d776d7a332', 'e6b06567-1236-4210-adb3-e11c26e497d5'] |
0bdda821-405d-4dbf-b795-ec7249bd6859 | 2,010 | de | Sachverhalt:
A. Am 1. Februar 2010 bewilligte das Bundesamt für Justiz die nachträgliche Auslieferung von X._ an Deutschland zur Verfolgung verschiedener Straftaten.
Die von X._ dagegen erhobene Beschwerde wies das Bundesstrafgericht (II. Beschwerdekammer) am 5. Mai 2010 ab.
B. Mit Fax vom 26. Mai 2010 reichte Rechtsanwalt Alexander Pabst (Berlin) namens von X._ beim Bundesgericht Beschwerde gegen den Entscheid des Bundesstrafgerichts ein. Rechtsanwalt Pabst legte dar, er werde die schriftliche Vollmacht nachreichen; ebenso eine Begründung mit gesondertem Schriftsatz. | Erwägungen:
1. 1.1 Gemäss Art. 100 Abs. 1 i.V.m. Abs. 2 lit. b BGG ist die Beschwerde gegen einen Entscheid auf dem Gebiet der internationalen Rechtshilfe in Strafsachen innert 10 Tagen nach der Eröffnung der vollständigen Ausfertigung beim Bundesgericht einzureichen.
Die Beschwerdeschrift muss insbesondere die Begehren und deren Begründung enthalten (Art. 42 Abs. 1 und 2 BGG).
Eine Eingabe per Fax genügt zur Fristwahrung nicht (Urteil des Bundesgerichts 2C_754/2008 vom 23. Dezember 2008 E. 2.1 mit Hinweisen).
1.2 Die Vorinstanz versandte den angefochtenen Entscheid am 6. Mai 2010. Der Beschwerdeführer hat diesen gemäss seinen eigenen Angaben am 17. Mai 2010 erhalten. Die Beschwerdefrist ist danach am 27. Mai 2010 abgelaufen.
Mit der Eingabe vom 26. Mai 2010 hat der Beschwerdeführer die Beschwerdefrist schon deshalb nicht gewahrt, weil sie per Fax erfolgte. Der Beschwerdeführer hat dem Bundesgericht innert Frist keine den gesetzlichen Anforderungen genügende Beschwerdeschrift eingereicht.
Auf die Beschwerde wird daher - im Verfahren nach <ref-law> - nicht eingetreten.
2. Unter den gegebenen Umständen rechtfertigt es sich, auf die Erhebung von Kosten zu verzichten (<ref-law>). | Demnach erkennt der Einzelrichter:
1. Auf die Beschwerde wird nicht eingetreten.
2. Es werden keine Kosten erhoben.
3. Dieses Urteil wird dem Beschwerdeführer, dem Bundesamt für Justiz und dem Bundesstrafgericht, II. Beschwerdekammer, schriftlich mitgeteilt.
Lausanne, 15. Juni 2010
Im Namen der I. öffentlich-rechtlichen Abteilung
des Schweizerischen Bundesgerichts
Der Einzelrichter: Der Gerichtsschreiber:
Aemisegger Härri | CH_BGer_001 | Federation | null | null | null | public_law | nan | [] | ['75488867-c001-4eb9-93b9-04264ea91f55', '6ab38922-6309-4021-83cc-56d776d7a332', 'e6b06567-1236-4210-adb3-e11c26e497d5'] |
0bdde477-2de4-4d75-b4b9-734a3fe4033d | 2,014 | de | Sachverhalt:
A.
X._ ist Eigentümer des Grundstücks an der Waldegg 2 und 2a (Grundbuch Nr. A._) in der Gemeinde Wolfwil. Er erwarb es am 5. Dezember 2011 von Y._. Das nicht landwirtschaftlich genutzte Grundstück liegt in der Landwirtschaftszone. Darauf befindet sich neben dem Wohnhaus (Nr. 2) mit frei stehendem Geräteschuppen ein Nebengebäude (Nr. 2a). Bereits vor dem Jahr 1972 stand an der Waldegg 2a ein Schopf mit einer Grundfläche von 4,0 x 6,0 m. Dieser diente ursprünglich als Hühnerhaus und danach als Hundezwinger.
Am 19. Juni 2009 stellte Y._ ein Baugesuch betreffend "Sanierung Waldegg 2a/Anbau Brennholzunterstand". Das Bau- und Justizdepartment des Kantons Solothurn (BJD) erteilte am 11. August 2009 dafür eine Ausnahmebewilligung gemäss Art. 24c RPG. Am 18. August 2009 bewilligte die Baukommission der Gemeinde Wolfwil das Bauvorhaben. Die Bewilligung erwuchs unangefochten in Rechtskraft.
B.
Die Baukommission stellte im Dezember 2010 fest, dass die ausgeführten Bauarbeiten nicht dem bewilligten Baugesuch entsprechen. Zum selben Schluss kam nach dem Augenschein vom 9. März 2011 das BJD. Anstelle der bewilligten Sanierung habe Y._ den alten Schopf (Nr. 2a) vollständig abgerissen und durch einen Neubau mit einer Grundfläche von 6,5 x 6,5 m ersetzt, welcher zur Wohnnutzung bestimmt sei. Im Inneren des Hauses habe er dazu eine Galerie als zusätzliches Geschoss eingebaut. Das Wesen des ursprünglichen Hühner- bzw. Hundehauses sei komplett verändert worden. Zudem habe er den ursprünglichen Geräteschuppen, der sich unmittelbar neben dem Wohnhaus befunden habe, abgerissen und ohne Bewilligung durch ein "OBI-Fertighäuschen" ersetzt. Nachdem das BJD zum Schluss gekommen war, beide Bauten könnten auch nachträglich nicht bewilligt werden, verfügte es am 5. Mai 2011 die Wiederherstellung des rechtmässigen Zustands. Beide Gebäude seien bis zum 30. Juni 2011 vollständig zurückzubauen.
C.
Y._ und X._ fochten den Wiederherstellungsbefehl beim Verwaltungsgericht des Kantons Solothurn an. Dieses hiess die Beschwerde nach durchgeführtem Augenschein am 1. März 2012 teilweise gut. In Abweichung von der Verfügung des BJD liess es das Gebäude Waldegg 2a unter folgenden Auflagen zu (Ziff. 2) :
"a) Die vier Fenster in den Stirnseiten des Dachstocks sind zu entfernen; die Holzwand ist jeweils wieder zu schliessen. b) Die Treppe, die auf die Galerie führt, ist zu entfernen. c) Der nördlich eingebaute Holzunterstand ist so umzugestalten, dass er auf mindestens zwei Seiten völlig offen ist. d) Ein weiterer Innenausbau ist untersagt. e) Es darf kein Wasseranschluss erstellt werden. f) Ein Abwasseranschluss darf bloss für das Dachwasser erstellt werden."
Im Übrigen wies es die Beschwerde ab.
D.
Das Bundesamt für Raumentwicklung (ARE) führt Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten und beantragt, Ziffer 2 des Entscheids des Verwaltungsgerichts sei aufzuheben; die Wiederherstellungsverfügung des BJD sei zu bestätigen; eventuell sei das Verfahren zu neuem Entscheid im Sinne der Erwägungen zurückzuweisen.
E.
In formeller Hinsicht ersuchte das ARE um vorläufige Aussetzung des Verfahrens bis zur Klärung der Frage, ob X._ ein reduziertes Baugesuch einreiche, und gegebenenfalls bis zum Entscheid darüber.
Mit Verfügung vom 31. Mai 2012 setzte der Präsident der I. öffentlichrechtlichen Abteilung das bundesgerichtliche Verfahren vorläufig aus. Am 6. März 2013 nahm er das Verfahren wieder auf, nachdem das ARE mitgeteilt hatte, dass mit X._ keine einvernehmliche Lösung gefunden worden sei.
F.
X._ verweist in der Vernehmlassung auf die seiner Ansicht nach zutreffenden Erwägungen des Verwaltungsgerichts und beantragt, die Beschwerde sei abzuweisen; im Übrigen äussert er sich nicht zur Beschwerde. Y._ lässt sich nicht vernehmen. Das Verwaltungsgericht schliesst auf Abweisung der Beschwerde, soweit darauf einzutreten sei. Das BJD beantragt deren Gutheissung. | Erwägungen:
1.
Gegen den angefochtenen, kantonal letztinstanzlichen Endentscheid steht die Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten offen (<ref-law>). Das ARE ist nach <ref-law> und Art. 48 Abs. 4 der Raumplanungsverordnung vom 28. Juni 2000 (RPV; SR 700.1) zur Beschwerde berechtigt, um die öffentlichen Interessen, insbesondere an der richtigen und rechtsgleichen Anwendung des Bundesrechts, zu wahren (<ref-ruling> E. 1.1 S. 362). Da auch die übrigen Sachurteilsvoraussetzungen gegeben sind, ist auf die Beschwerde einzutreten.
2.
Das "OBI-Fertighäuschen" ist nicht Streitgegenstand. Es ist nach dem in diesem Punkt unangefochtenen Entscheid des Verwaltungsgerichts vollständig zu entfernen (vgl. Ziff. 3 des Urteilsdispositivs).
Streitig ist dagegen, inwieweit der rechtmässige Zustand in Bezug auf das Gebäude Waldegg 2a (in der Folge: Neubau) wiederherzustellen ist. Die Vorinstanz kommt zum Schluss, es seien nur gewisse Rückbaumassnahmen nötig; der Neubau könne im Übrigen stehen bleiben (vgl. C. oben). Der Beschwerdeführer ist demgegenüber der Ansicht, der Neubau sei - wie vom BJD verfügt - vollständig zu entfernen.
3.
Die Wiederherstellung des rechtmässigen Zustands setzt zunächst voraus, dass die Baute, wie sie errichtet wurde, nicht bewilligt worden ist und auch nachträglich nicht bewilligt werden kann. Die Baute muss somit formell und materiell rechtswidrig sein (vgl. u.a. <ref-ruling> E. 4 S. 254).
Es ist unbestritten, dass der Beschwerdegegner 2 den Neubau in Abweichung von der erteilten Baubewilligung erstellte. Ob er unter den gegebenen Umständen dennoch davon ausgehen durfte, dass die Behörden die erstellte Baute duldeten, ist eine Frage des guten Glaubens. Soweit die Vorinstanz ausführt, das behördliche Verhalten sei insoweit missverständlich gewesen, sind deren Erwägungen somit beim Vertrauensschutz zu behandeln (dazu E. 4.1 unten).
Der Neubau ist unstreitig nicht zonenkonform. Die Vorinstanz hält sodann zu Recht fest, dass für die Baute, wie sie errichtet worden ist, auch eine nachträgliche Ausnahmebewilligung gemäss Art. 24 ff. RPG ausser Betracht falle.
Der Ersatz des ehemaligen Hundezwingers durch ein Wohnhaus erfolgte demnach ohne Bewilligung und kann auch nachträglich nicht bewilligt werden.
4.
Erweist sich die streitige Baute als widerrechtlich, hat die zuständige Behörde grundsätzlich den rechtmässigen Zustand herbeizuführen. Die Wiederherstellung kann jedoch im Einzelfall ausgeschlossen sein, wenn sie allgemeinen Prinzipien des Verfassungs- und Verwaltungsrechts entgegensteht. Dazu gehören namentlich die in <ref-law> festgehaltenen Grundsätze der Verhältnismässigkeit und des Schutzes des guten Glaubens (<ref-ruling> E. 6 S. 35).
4.1. Auf den Vertrauensschutz kann sich nach der Rechtsprechung berufen, wer im guten Glauben gehandelt hat, das heisst angenommen hat und unter Anwendung zumutbarer Sorgfalt annehmen durfte, die von ihm erstellte Baute sei rechtmässig bzw. stehe mit der Baubewilligung im Einklang (<ref-ruling> E. 7.1 S. 365 mit Hinweisen).
4.1.1. Aus dem vorinstanzlich erstellten Sachverhalt geht deutlich hervor, dass der Beschwerdegegner 2 die streitige Baute in wesentlichen Teilen in Abweichung von den Baugesuchsunterlagen errichtete. Er baute das Haus auf eine Firsthöhe von 5,4 m und damit rund einen Meter höher als bewilligt (vgl. Baugesuch vom 19. Juni 2009 [Schnitt A-A] mit Augenscheinprotokoll vom 9. März 2011). Er ersetzte den Riegelbau mit Zeltdach durch eine reine Holzkonstruktion mit Satteldach, obschon er die Materialisierung und Konstruktion von Fassade und Dach im Baugesuch als "wie bestehend" angegeben hatte. In Abweichung von den Plänen schloss er den Holzunterstand auf allen Seiten. Die oberen Fenster auf der Stirnseite des Gebäudes realisierte er um ein Mehrfaches grösser als in den Plänen festgehalten. Bei der Ausführung des Betonfundaments überschritt er die bewilligte Grundfläche um rund einen Drittel. Er isolierte die Aussenwand ohne Erlaubnis gegen Wind und Kälte. Ohne Bewilligung installiert er zudem einen Wasseranschluss. Da die erstellte Baute in diesen Punkten von klaren Vorgaben der Baubewilligung abweicht, erscheint die Annahme berechtigt, der Bauherr habe gewusst oder hätte bei gehöriger Sorgfalt wissen müssen, dass der geschaffene Zustand rechtswidrig war. Es ist dem Beschwerdeführer folglich beizupflichten, wenn er festhält, der Beschwerdegegner 2 sei insoweit bösgläubig gewesen.
Im Übrigen sind die Baubewilligungsunterlagen zwar teilweise mit Unklarheiten behaftet. Namentlich zeigen die Pläne im Gegensatz zu den Angaben auf dem Kerndatenblatt des Baugesuchs keine Sanierung des bestehenden Hauses, sondern einen Neubau. Daraus vermag der Beschwerdegegner 2 jedoch nichts zu seinen Gunsten abzuleiten. Die Pläne gehen dem Text nur dann vor, wenn sie im streitigen Punkt schlüssig sind (vgl. <ref-ruling> E. 4.1 S. 30). Dies ist hier nicht der Fall. Aus den Grundriss-, Schnitt- und Fassadenplänen geht nicht hervor, dass das ehemalige Hundehaus mit Brennholzunterstand in ein Wohnhaus umgenutzt werden sollte. Schwebte dem Beschwerdegegner 2 eine solche Zweckänderung vor, wäre er aufgrund seiner Mitwirkungspflicht gehalten gewesen, dies in den Plänen anzugeben (§ 6 Abs. 1 lit. a Ziff. 2 der Bauverordnung des Kantons Solothurn vom 3. Juli 1978 [KBV; BGS 711.61]). Da er die Bauarbeiten ohne die betreffende Angabe ausführte, kann er sich auch in dieser Hinsicht nicht auf seinen guten Glauben berufen (vgl. ebenso <ref-ruling> E. 6.1 S. 35 f.).
4.1.2. Auch das Verhalten der Behörden im Nachgang zur Baubewilligung war nicht geeignet, beim Bauherrn eine Vertrauensposition zu schaffen. Die Baukommission wies den Beschwerdegegner 2 bei der Bauabnahme von Anfang Dezember 2010 darauf hin, die erstellte Baute entspreche nicht der Baubewilligung. Sie forderte ihn innert Wochenfrist auf, ein nachträgliches Baugesuch einzureichen. Am 9. März 2011 führte das BJD einen Augenschein durch, verweigerte dem Beschwerdegegner 2 rund zwei Monate später die nachgesuchte Ausnahmebewilligung und verfügte gleichzeitig die Wiederherstellung des rechtmässigen Zustands. In Anbetracht dessen kann nicht von einer jahrelangen behördlichen Duldung gesprochen werden. Daran ändert entgegen der Auffassung des Verwaltungsgerichts nichts, dass die Baukommission dem Beschwerdegegner 2 am 19. August 2009 eine Baubewilligung erteilte, die unangefochten in Rechtskraft erwuchs. Was dieser baute, weicht von der Bewilligung ab; dafür ist ihm, wie dargelegt (E. 4.1.1), böser Glaube vorzuwerfen. Ob er auf die Rechtsgültigkeit der Verfügung vertrauen durfte, ist unter diesen Umständen unerheblich.
Der Beschwerdegegner 2 ist in Bezug auf die Unzulässigkeit der streitigen Baute demnach bösgläubig gewesen. Diesen Vorwurf hat auch der Beschwerdegegner 1 als dessen Rechtsnachfolger gegen sich gelten zu lassen (vgl. u.a. Urteil 1C_337/2008 vom 18. November 2008 E. 3.3). Gründe des Vertrauensschutzes stehen der Wiederherstellung nicht entgegen.
5.
Umstritten ist im Weiteren, ob die Behebung des rechtswidrigen Zustands verhältnismässig ist.
5.1. Ein Wiederherstellungsbefehl erweist sich dann als unverhältnismässig, wenn die Abweichung vom Gesetz gering ist und die berührten öffentlichen Rechtsgüter den Schaden, der dem Eigentümer durch die Wiederherstellung entstünde, nicht zu rechtfertigen vermögen. Auf den Grundsatz der Verhältnismässigkeit kann sich auch ein Bauherr berufen, der nicht gutgläubig gehandelt hat. Er muss aber in Kauf nehmen, dass die Behörden aus grundsätzlichen Erwägungen, namentlich zum Schutz der Rechtsgleichheit und der baurechtlichen Ordnung, dem Interesse an der Wiederherstellung des gesetzmässigen Zustands erhöhtes Gewicht beimessen und die dem Bauherrn allenfalls erwachsenden Nachteile nicht oder nur in verringertem Masse berücksichtigen (<ref-ruling> E. 6.4 S. 39 f. mit Hinweisen).
5.1.1. Die Trennung des Baugebietes vom Nichtbaugebiet stellt eines der grundlegendsten Prinzipien des Raumplanungsrechts des Bundes dar (vgl. <ref-law>; Art. 1 und 3 RPG; <ref-ruling> E. 9 S. 368; <ref-ruling> E. 6b S. 225). Im Lichte dieses wichtigen raumplanerischen Anliegens ist auch Art. 24c RPG auszulegen (vgl. <ref-ruling> E. 3a S. 218). Gestützt auf diese Bestimmung bewilligte der Kanton die Erneuerung und teilweise Erweiterung des Hundezwingers. In einer Gesamtbetrachtung setzt Art. 24c Abs. 2 RPG voraus, dass der Umfang, die äussere Erscheinung und die Zweckbestimmung der ursprünglichen Baute in den wesentlichen Zügen gewahrt bleibt (<ref-law>; <ref-ruling> E. 3a S. 218).
Im Streit liegt eine nicht zonenkonforme Baute, deren Volumen um über einen Drittel vergrössert wurde. Anstelle des ursprünglichen Riegelbaus mit Zeltdach steht heute eine reine Holzkonstruktion mit Satteldach. Das ehemalige Hundehaus wurde in ein Gebäude umgewandelt, dessen wärmeisoliertes, zweistöckiges Inneres zur Wohnnutzung bestimmt ist. Der Neubau weicht damit in Umfang, äusserer Erscheinung und Zweckbestimmung deutlich von der abgerissenen Baute ab. Entgegen der vorinstanzlichen Auffassung handelt es sich hierbei nicht um geringfügige Abweichungen vom Erlaubten. Der Neubau verletzt vielmehr von Grund auf den Identitätsgrundsatz und widerspricht damit gewichtigen Interessen der Raumplanung.
5.1.2. Unter dem Gesichtspunkt der Verhältnismässigkeit fragt sich im Weiteren, ob der vom Beschwerdeführer beantragte Totalabbruch erforderlich ist, um die auf dem Spiel stehenden raumplanerischen Grundsätze zu wahren. Die Vorinstanz verfügt im Wesentlichen eine teilweise Öffnung des Holzunterstandes sowie die Entfernung mehrerer Fenster und untersagt den weiteren Innenausbau des Neubaus. Für deutliche Abweichungen vom Identitätsgrundsatz sieht sie hingegen vom Befehl zur Wiederherstellung ab. Zu nennen sind das Volumen, die Materialisierung und das wärmeisolierte, zu Wohnzwecken bestimmte Innere des Hauses. Auch nach Vornahme der von der Vorinstanz verfügten Rückbaumassnahmen bliebe das Haus nach objektiven Gesichtspunkten bewohnbar. Ein entsprechendes Nutzungsverbot, wie es die Vorinstanz erwägt, wäre sodann mit erheblichen Vollzugsschwierigkeiten verbunden (vgl. Urteil 1C_157/2011 vom 21. Juli 2011 E. 5.4). Eine mit den zentralen Anliegen des Raumplanungsrechts im Einklang stehende Nutzung gewährleisten die von der Vorinstanz verfügten Massnahmen nicht. Der rechtmässige Zustand wird nur durch die vollständige Beseitigung des Neubaus erreicht.
5.1.3. Dem Totalabbruch stehen auf Seiten der Beschwerdegegner im Wesentlichen Vermögensinteressen entgegen. Gestützt auf die Akten hat das Gebäude einen Versicherungswert von rund Fr. 50'000.-- und belaufen sich die Abbruchkosten auf ungefähr Fr. 20'000.--. Diese Vermögensgüter wiegen zwar nicht leicht. Der Beschwerdegegner 2 hat diese Investitionen jedoch in Kenntnis der Rechtswidrigkeit des Bauvorhabens getätigt und demnach auf eigenes Risiko gehandelt. Diesen Vorwurf hat auch der Beschwerdegegner 1 gegen sich gelten zu lassen (vgl. E. 4.1.2). Wie der Beschwerdeführer zutreffend festhält, kommt der Wiederherstellung des rechtmässigen Zustands für rechtswidrig erstellte Bauten ausserhalb der Bauzone besonderes Gewicht zu (vgl. <ref-ruling> E. 6 S. 364). Unter diesen Umständen wiegen die privaten die öffentlichen Interessen bei Weitem nicht auf.
Wägt man die auf dem Spiel stehenden Interessen gesamthaft gegeneinander ab, erweist sich die vollständige Wiederherstellung des rechtmässigen Zustands als verhältnismässig.
6.
Die Beschwerde ist somit begründet und die Wiederherstellungsverfügung des BJD im Ergebnis zu bestätigen. Demnach ist das Gebäude Waldegg 2a vollständig zu beseitigen.
7.
Ist die Beschwerde in diesem Sinne gutzuheissen, bleibt zu klären, an wen sich der Beseitigungsbefehl richtet und innert welcher Frist der rechtmässige Zustand wiederherzustellen ist.
7.1. Das BJD richtete die Beseitigungsverfügung vom 5. Mai 2011 an den Beschwerdegegner 2 in seiner Position als Bauherr und damaliger Eigentümer. Am 5. Dezember 2011 veräusserte dieser das streitbetroffene Grundstück an den Beschwerdegegner 1. Entsprechend trat letzterer dem vorinstanzlichen Prozess als Beschwerdeführer bei. Das Verwaltungsgericht hob den Beseitigungsbefehl am 1. März 2012 auf und verfügte reformatorisch bestimmte Rückbaumassnahmen. Dabei liess es offen, wer letztlich dazu verpflichtet ist, den rechtmässigen Zustand wiederherzustellen. Als mögliche Verfügungsadressaten kommen hier sowohl der Beschwerdegegner 2 als Bauherr und Verhaltensstörer wie auch der Beschwerdegegner 1 als heutiger Eigentümer und Zustandsstörer in Frage (vgl. <ref-ruling> E. 2a S. 23). Der Entscheid darüber, wer zur Wiederherstellung konkret zu verpflichten ist, steht im pflichtgemässen Ermessen der zuständigen Verwaltungsbehörde (a.a.O. E. 2b S. 24 f.). In diesem Sinne ist die Sache an das BJD zu neuem Entscheid zurückzuweisen (<ref-law>; u.a. Urteil 1D_11/2007 vom 27. Februar 2008 E. 6, nicht publ. in: <ref-ruling>).
7.2. Die von der Vorinstanz verfügte Wiederherstellungsfrist ist am 31. Oktober 2012 abgelaufen. Auch diesbezüglich ist die Sache an das BJD zurückzuweisen, um eine neue, nach den Umständen angemessene Frist festzusetzen.
In diesem Sinne ist der Rückweisungsantrag des Beschwerdeführers gutzuheissen.
8.
8.1. Die Beschwerde ist danach gutzuheissen. Ziffer 2 des angefochtenen Entscheids ist aufzuheben. Das Gebäude Waldegg 2a ist vollständig, das heisst einschliesslich der Bodenplatte, zu entfernen. Im Übrigen ist die Sache zu neuem Entscheid im Sinne der Erwägungen (vgl. E. 7) an das BJD zurückzuweisen.
8.2. Bei diesem Ausgang des Verfahrens tragen die privaten Beschwerdegegner die Gerichtskosten (<ref-law>). Es sind keine Parteientschädigungen zuzusprechen (<ref-law>).
Der Beschwerdeführer hat den vorinstanzlichen Kostenentscheid nicht angefochten. Somit erübrigt sich eine Neuverteilung der Kosten des verwaltungsgerichtlichen Verfahrens (vgl. <ref-law>; dazu u.a. Urteil 5A_309/2013 vom 4. November 2013 E. 7; Thomas Geiser, in: Basler Kommentar, Bundesgerichtsgesetz, 2. Aufl. 2011, N. 6 zu Art. 67). | Demnach erkennt das Bundesgericht:
1.
Die Beschwerde wird gutgeheissen und Ziffer 2 des Entscheids des Verwaltungsgerichts vom 1. März 2012 aufgehoben. Das Gebäude Waldegg 2a ist vollständig, einschliesslich der Bodenplatte, zu entfernen. Im Übrigen wird die Sache zu neuem Entscheid im Sinne der Erwägungen an das Bau- und Justizdepartement zurückgewiesen.
2.
Die Gerichtskosten von Fr. 3'000.-- werden den Beschwerdegegnern unter solidarischer Haftbarkeit auferlegt.
3.
Es werden keine Parteientschädigungen zugesprochen.
4.
Dieses Urteil wird den Parteien, der Baukommission der Einwohnergemeinde Wolfwil, dem Bau- und Justizdepartement des Kantons Solothurn und dem Verwaltungsgericht des Kantons Solothurn schriftlich mitgeteilt.
Lausanne, 8. Januar 2014
Im Namen der I. öffentlich-rechtlichen Abteilung
des Schweizerischen Bundesgerichts
Der Präsident: Fonjallaz
Der Gerichtsschreiber: Geisser | CH_BGer_001 | Federation | null | null | null | public_law | nan | ['bd601eb1-af16-49a2-b396-c537db413dda', '3fb514eb-7a7a-457a-a71f-92c1769b1024', '0c222fc3-482c-49e8-ba5e-45b1e57bea66', 'bd601eb1-af16-49a2-b396-c537db413dda', '0c222fc3-482c-49e8-ba5e-45b1e57bea66', '0c222fc3-482c-49e8-ba5e-45b1e57bea66', '0c222fc3-482c-49e8-ba5e-45b1e57bea66', 'bd601eb1-af16-49a2-b396-c537db413dda', 'ce6ef62d-9504-4abe-b6cc-b7ed271c97a2', '7b60ed40-1617-4300-9227-146801621e53', '7b60ed40-1617-4300-9227-146801621e53', 'bd601eb1-af16-49a2-b396-c537db413dda', 'b91b3fd1-9b85-4dee-b99f-b59123e66b7f', 'a72ce710-fa23-4f36-902d-2b66b180b1e3'] | ['75488867-c001-4eb9-93b9-04264ea91f55', 'e6b06567-1236-4210-adb3-e11c26e497d5', 'b8dc084b-08c6-4dfe-9c7e-a41e93066052', '07399bac-2c25-40b8-a831-78512bea9ca5', '1af9b596-92d7-4f80-a38b-876ed88ccfe5', 'ad046353-97ee-4533-9eb3-c3ded1a80127', '53be6a03-1fd8-4980-aa5c-bd81e9a54d5e', '4b5a2135-fee2-4e3b-811e-15ce1c71bddf', '6ab38922-6309-4021-83cc-56d776d7a332'] |
0bde8de6-6bd0-421a-a60a-7b637c5391a3 | 2,014 | de | Erwägungen:
1.
Am 2. April 2014 wies die Steuerverwaltung des Kantons Appenzell A.Rh. Einsprachen der A._ AG gegen die Veranlagungen zu den Staats- und Gemeindesteuern 2009 sowie gegen die Veranlagung zur direkten Bundessteuer 2009 ab. Beide Einspracheentscheide wurden von der Pflichtigen am 3. April 2014 in Empfang genommen. Diese erhob dagegen zwei Beschwerden an das Obergericht Appenzell A.Rh., welche sie je am Dienstag, 6. Mai 2014, zur Post gab. Mit zwei (rektifizierten) Entscheiden des Einzelrichters vom 20. Mai 2014 trat das Obergericht auf die Beschwerden nicht ein.
Die A._ AG hat am 3. Juli 2014 mit zwei separaten Rechtsschriften Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten gegen die beiden obergerichtlichen Urteile erhoben. Sie beantragt dem Bundesgericht, der jeweilige Entscheid des Obergerichts sei aufzuheben und es sei festzustellen, dass sie die kantonale (n) Beschwerde (n) innert der gesetzlichen Frist eingereicht habe.
Es ist weder ein Schriftenwechsel noch sind andere Instruktionsmassnahmen angeordnet worden.
2.
2.1. Es werden zwei Entscheide mit zwei Rechtsschriften angefochten. Das Bundesgericht hat zwei Verfahren eröffnet; eines betrifft die Staats- und Gemeindesteuern 2009, das andere die direkte Bundessteuer 2009. Es stehen sich je die gleichen Parteien gegenüber, zu prüfen sind dieselben Rechtsfragen. Es rechtfertigt sich, die beiden Verfahren zu vereinigen und die Beschwerde in einem einzigen Urteil zu erledigen (vgl. <ref-law> in Verbindung mit <ref-law>; Urteile 2C_491/2014 und 2C_492/2014 vom 27. Mai 2014 E. 2.1 sowie 2C_157/2014 und 2C_158/2014 vom 6. März 2014 E. 1.6 mit Hinweisen).
2.2. Gemäss Art. 42 Abs. 1 und 2 BGG haben Rechtsschriften die Begehren und deren Begründung zu enthalten; in der Begründung ist in gedrängter Form darzulegen, inwiefern der angefochtene Akt Recht verletze. Nicht unmittelbar gerügt werden kann die Verletzung von kantonalen Gesetzen oder Verordnungen (vgl. <ref-law>). Beruht der angefochtene Entscheid teilweise auf kantonalem Recht, kann diesbezüglich weitgehend bloss die Verletzung verfassungsmässiger Rechte, namentlich die willkürliche Anwendung der einschlägigen Normen gerügt werden; entsprechende Rügen bedürfen gemäss <ref-law> spezifischer Geltendmachung und Begründung (<ref-ruling> E. 3.1 und 3.2 S. 227 f.; <ref-ruling> E. 1.3 S. 60 f.; <ref-ruling> E. 1.4.1 S. 53, 65 E. 1.3.1 S. 68; je mit Hinweisen).
2.3. Es ist unbestritten, dass die beiden Einspracheentscheide der Beschwerdeführerin am 3. April 2014 eröffnet wurden und die Beschwerdefrist von jeweilen 30 Tagen (Art. 55 des Gesetzes des Kantons Appenzell A.Rh. vom 9. September 2002 über die Verwaltungsrechtspflege [VRPG-AR] bzw. Art. 50 Abs. 1 StHG sowie <ref-law>) am Montag, 5. Mai 2014, ablief (Art. 5 Abs. 1 VRPG-AR). Die Beschwerdeführerin anerkennt auch ausdrücklich, dass die Friststillstandsregel von 7 lit. a VRPG (vom siebten Tage vor Ostern bis und mit dem siebten Tage nach Ostern) auch im Verfahren betreffend kantonale Steuern nicht zur Anwendung kommt (Art. 188 Abs. 5 des Steuergesetzes des Kantons Appenzell A.Rh. vom 21. Mai 2000 [StG-AR]).
Hingegen macht die Beschwerdeführerin Folgendes geltend: Sie habe die drei offiziellen Feiertage Karfreitag, Ostermontag sowie den 1. Mai, Tag der Arbeit, nicht als Arbeitstage mitgezählt; sie sei daher der Ansicht, dass sie die Frist von 30 Tagen mehr als eingehalten habe; sie empfinde es als absoluten Härtefall, wenn genau während der Osterzeit ein derart komplizierter Fall, an welchem die Steuerverwaltung rund fünf Monate gearbeitet habe, in so kurzer Zeit zu bewältigen sei; die Komplexität diese Falles zeige sich auch daran, dass die Steuerverwaltung im Jahr 2014 erst dabei sei, die Einschätzung für das Geschäftsjahr 2009 vorzunehmen; von den möglichen 30 Tagen der Einsprachefrist seien nicht einmal 20 Arbeitstage während der Osterzeit zur Verfügung gestanden. Die Beschwerdeführerin verkennt, dass für den Fristenlauf unerheblich ist, ob innerhalb der laufenden Beschwerdefrist auch Feiertage liegen, und dass diese grundsätzlich gleich wie Sonn- und Samstage mitzuzählen sind, es sei denn, der letzte Tag der Frist falle auf einen Samstag, Sonntag oder Feiertag (nebst Art. 5 Abs.1 VRPG-AR auch <ref-law> oder <ref-law>). Sie zeigt nicht auf, inwiefern das Obergericht mit seinen Nichteintretensentscheiden eine bundesrechtliche Norm missachtet, eine kantonalrechtliche Norm in verfassungswidriger Weise angewendet oder einen allgemein anerkannten Rechtsgrundsatz verletzt hätte.
2.4. Die Beschwerden enthalten offensichtlich keine hinreichende Begründung (<ref-law>), sodass darauf mit Entscheid des Einzelrichters im vereinfachten Verfahren nicht einzutreten ist.
2.5. Die Gerichtskosten (<ref-law>) sind entsprechend dem Verfahrensausgang der Beschwerdeführerin aufzuerlegen (Art. 66 Abs. 1 erster Satz BGG). | Demnach erkennt der Präsident:
1.
Die Verfahren 2C_635/2014 und 2C_636/2014 werden vereinigt.
2.
Auf die Beschwerden wird nicht eingetreten.
3.
Die Gerichtskosten von Fr. 600.-- für beide Verfahren zusammen werden der Beschwerdeführerin auferlegt.
4.
Dieses Urteil wird den Verfahrensbeteiligten, dem Obergericht Appenzell Ausserrhoden, Einzelrichter, und der Eidgenössischen Steuerverwaltung schriftlich mitgeteilt.
Lausanne, 5. Juli 2014
Im Namen der II. öffentlich-rechtlichen Abteilung
des Schweizerischen Bundesgerichts
Der Präsident: Zünd
Der Gerichtsschreiber: Feller | CH_BGer_002 | Federation | null | null | null | public_law | nan | ['6e5c5912-d72a-4efe-aa99-6bbcbf86d558', 'ef4ff9ca-7929-4b04-beaf-d6bd1602e880', 'a283d8a5-b544-4dfc-bb5e-4f65515ba66e'] | ['75488867-c001-4eb9-93b9-04264ea91f55', '336b7cdb-60c8-4245-8326-72d72e747673', '52061b7a-25af-4c4e-8a4b-2fc159bfa992', 'e6b06567-1236-4210-adb3-e11c26e497d5', 'd130972d-1421-4918-836c-c4feaeefa0c4', '8fbcc61d-3587-4a56-8f5a-57d8d7d3c4fa', '127464f4-f510-4b61-b011-9da5add9cc54', 'b8b47e6c-f619-4f6a-9346-63266c4aa41a', '6ab38922-6309-4021-83cc-56d776d7a332', '081ba3ff-c22c-4119-83b6-11a1707f3f1b', '84df0d29-74ed-47bf-9e88-07b73018d971', 'af0265d2-f759-4a21-86a3-978070b4d0f5'] |
|
0bdee418-bdfa-4c9b-a104-a82c12f9ed5d | 2,005 | fr | Faits:
Faits:
A. X._, ressortissant bosniaque, né le 4 mars 1966, entré en Suisse en février 1992 et Y._, ressortissante de l'ex-Yougoslavie, née le 24 mai 1966, au bénéfice d'un permis de séjour, se sont mariés le 10 juillet 1992. Un enfant, Z._, né le 1er septembre 1992 est issu de leur union. A la suite de son mariage, X._ a obtenu un permis de séjour au titre de regroupement familial. En novembre 1999, son épouse et son fils ont obtenu un permis d'établissement.
A. X._, ressortissant bosniaque, né le 4 mars 1966, entré en Suisse en février 1992 et Y._, ressortissante de l'ex-Yougoslavie, née le 24 mai 1966, au bénéfice d'un permis de séjour, se sont mariés le 10 juillet 1992. Un enfant, Z._, né le 1er septembre 1992 est issu de leur union. A la suite de son mariage, X._ a obtenu un permis de séjour au titre de regroupement familial. En novembre 1999, son épouse et son fils ont obtenu un permis d'établissement.
B. X._ a été condamné le 29 décembre 1992, par le Ministère public de l'arrondissement de Zurich, à vingt-huit jours d'emprisonnement avec sursis pendant deux ans, pour vol, recel et contraventions à la loi fédérale du 3 octobre 1951 sur les stupéfiants et les substances psychotropes (LStup; RS 812.121, ci-après: la loi sur les stupéfiants); le 17 octobre 1998, par le Tribunal correctionnel de Lausanne, à quinze mois d'emprisonnement, pour vols, extorsion, chantage, dommages à la propriété, menaces, recel et contravention à la loi sur les stupéfiants.
X._ ne s'est pas amendé, malgré un sérieux avertissement prononcé le 25 janvier 1999 par le Service de l'état civil et des étrangers du canton du Valais (ci-après: le Service des étrangers). Le 15 mai 2002, le Tribunal de district de Sierre l'a condamné à une nouvelle peine de quinze mois d'emprisonnement (suspendue au profit d'un internement), pour trafic de drogue et violation de la loi sur les stupéfiants et à l'expulsion du territoire suisse pour une durée de cinq ans, avec un délai d'épreuve de trois ans. Le 20 février 2003, l'Office du Juge d'instruction du Haut-Valais a condamné X._ à quatorze jours d'emprisonnement avec sursis pendant un an et lui a infligé une amende de 250 fr. pour avoir conduit un véhicule quand bien même son permis de conduire lui avait été retiré.
X._ ne s'est pas amendé, malgré un sérieux avertissement prononcé le 25 janvier 1999 par le Service de l'état civil et des étrangers du canton du Valais (ci-après: le Service des étrangers). Le 15 mai 2002, le Tribunal de district de Sierre l'a condamné à une nouvelle peine de quinze mois d'emprisonnement (suspendue au profit d'un internement), pour trafic de drogue et violation de la loi sur les stupéfiants et à l'expulsion du territoire suisse pour une durée de cinq ans, avec un délai d'épreuve de trois ans. Le 20 février 2003, l'Office du Juge d'instruction du Haut-Valais a condamné X._ à quatorze jours d'emprisonnement avec sursis pendant un an et lui a infligé une amende de 250 fr. pour avoir conduit un véhicule quand bien même son permis de conduire lui avait été retiré.
C. Le 9 décembre 2003, le Service des étrangers a refusé de prolonger le permis de séjour de X._ et lui a imparti un délai au 20 janvier 2004 pour quitter le territoire valaisan.
Statuant le 8 septembre 2004, respectivement le 24 mars 2005, le Conseil d'État, puis le Tribunal cantonal valaisan, ont successivement rejeté les recours déposés par l'intéressé. Le Tribunal cantonal a notamment considéré que X._, ayant commis de multiples délits, n'avait plus droit au renouvellement de son permis de séjour; la mesure n'était pas disproportionnée; l'intérêt public au renvoi prévalait sur l'intérêt privé au sens de l'art. 8 de la Convention du 4 novembre 1950 de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales (CEDH; RS 0.101, ci-après: la Convention des droits de l'homme).
Statuant le 8 septembre 2004, respectivement le 24 mars 2005, le Conseil d'État, puis le Tribunal cantonal valaisan, ont successivement rejeté les recours déposés par l'intéressé. Le Tribunal cantonal a notamment considéré que X._, ayant commis de multiples délits, n'avait plus droit au renouvellement de son permis de séjour; la mesure n'était pas disproportionnée; l'intérêt public au renvoi prévalait sur l'intérêt privé au sens de l'art. 8 de la Convention du 4 novembre 1950 de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales (CEDH; RS 0.101, ci-après: la Convention des droits de l'homme).
D. Agissant par la voie du recours de droit administratif, X._ demande au Tribunal fédéral d'annuler l'arrêt du Tribunal cantonal du 24 mars 2005. Il conclut, avec suite de frais et dépens, au renouvellement de son autorisation de séjour. Il demande en outre que son recours bénéficie de l'effet suspensif; il sollicite enfin l'assistance judiciaire.
Le Tribunal cantonal renonce à se déterminer. Le Conseil d'État s'en remet à l'arrêt attaqué pour conclure au rejet du recours, dans la mesure où il serait recevable. L'Office fédéral des migrations conclut au rejet du recours.
Le Tribunal cantonal renonce à se déterminer. Le Conseil d'État s'en remet à l'arrêt attaqué pour conclure au rejet du recours, dans la mesure où il serait recevable. L'Office fédéral des migrations conclut au rejet du recours.
E. Par ordonnance présidentielle du 9 juin 2005, l'effet suspensif a été conféré au recours. | Le Tribunal fédéral considère en droit:
Le Tribunal fédéral considère en droit:
1. 1.1 Selon l'art. 100 al. 1 lettre b ch. 3 OJ, le recours de droit administratif n'est pas recevable en matière de police des étrangers contre l'octroi ou le refus d'autorisations auxquelles le droit fédéral ne confère pas un droit. D'après l'art. 4 de la loi fédérale du 26 mars 1931 sur le séjour et l'établissement des étrangers (LSEE; RS 142.20, ci-après: la loi sur le séjour et l'établissement des étrangers), les autorités compétentes statuent librement, dans le cadre des prescriptions légales et des traités avec l'étranger, sur l'octroi ou le refus de l'autorisation de séjour ou d'établissement. En principe, l'étranger n'a pas de droit à l'octroi d'une autorisation de séjour. Ainsi le recours de droit administratif est irrecevable, à moins que ne puisse être invoquée une disposition particulière du droit fédéral ou d'un traité, accordant le droit à la délivrance d'une telle autorisation (<ref-ruling> consid. 1.1 p. 389 s.; <ref-ruling> consid. 1.1.1 p. 148 et les arrêts cités).
1.2 L'art. 17 al. 2 première phrase LSEE dispose que le conjoint d'un étranger possédant l'autorisation d'établissement a droit à l'autori- sation de séjour aussi longtemps que les époux vivent ensemble.
Le recourant est marié à une ressortissante yougoslave bénéficiant d'une autorisation d'établissement en Suisse. Les époux font ménage commun; leur fils, Z._, né le 1er septembre 1992 vit avec eux. Le recours est donc recevable comme recours de droit administratif puisque l'intéressé pourrait invoquer une violation de l'art. 17 al. 2 LSEE; la question de savoir si les conditions d'un renouvellement de l'autorisation de séjour sont, ou non, remplies est une question de fond et non de recevabilité (cf. <ref-ruling> consid. 2a p. 84; <ref-ruling> consid. 2a p. 158).
Un étranger peut, selon les circonstances, se prévaloir du droit au respect de sa vie privée et familiale garanti par l'art. 8 par. 1 CEDH pour s'opposer à l'éventuelle séparation de sa famille et obtenir ainsi une autorisation de séjour. Encore faut-il, pour pouvoir invoquer cette disposition, que la relation entre l'étranger et une personne de sa famille ayant le droit de s'établir en Suisse (en principe nationalité suisse ou autorisation d'établissement) soit étroite et effective (<ref-ruling> consid. 1e p. 5). Ces conditions semblent remplies en l'espèce, de sorte que le recours est aussi recevable sous cet angle en tant que recours de droit administratif.
1.3 Au surplus, déposé en temps utile et dans les formes prescrites pas la loi, le présent recours est en principe recevable en vertu des art. 97 ss OJ.
1.3 Au surplus, déposé en temps utile et dans les formes prescrites pas la loi, le présent recours est en principe recevable en vertu des art. 97 ss OJ.
2. Le recours de droit administratif peut être formé pour violation du droit fédéral, y compris l'abus ou l'excès du pouvoir d'appréciation (art. 104 lettre a OJ). Le Tribunal fédéral vérifie d'office l'application du droit fédéral, sans être lié par les motifs invoqués par les parties (art. 114 al. 1 in fine OJ).
Lorsque le recours est dirigé, comme en l'espèce, contre la décision d'une autorité judiciaire, le Tribunal fédéral est lié par les faits constatés dans l'arrêt, sauf s'ils sont manifestement inexacts ou incomplets ou s'ils ont été établis au mépris de règles essentielles de procédure (art. 104 lettre b et 105 al. 2 OJ).
Lorsque le recours est dirigé, comme en l'espèce, contre la décision d'une autorité judiciaire, le Tribunal fédéral est lié par les faits constatés dans l'arrêt, sauf s'ils sont manifestement inexacts ou incomplets ou s'ils ont été établis au mépris de règles essentielles de procédure (art. 104 lettre b et 105 al. 2 OJ).
3. 3.1 Le droit à une autorisation de séjour dans le cadre d'un regroupement familial qui est reconnu par l'art. 17 al. 2 LSEE n'est pas absolu. Il s'éteint si l'ayant droit a enfreint l'ordre public (art. 17 al. 2 dernière phrase LSEE) et, évidemment, s'il existe un motif d'expulsion (art. 10 al. 1 LSEE; arrêt du 5 juin 2001, 2A.11/2001 consid. 3a). L'art. 10 al. 1 LSEE prévoit notamment qu'un étranger peut être expulsé de Suisse ou d'un canton s'il a été condamné par une autorité judiciaire pour crime ou délit (lettre a). Il en va de même si sa conduite, dans son ensemble, et ses actes permettent de conclure qu'il ne veut pas s'adapter à l'ordre établi dans le pays qui lui offre l'hospitalité ou qu'il n'en est pas capable (lettre b).
De même le droit au respect de la vie privée et familiale garanti par l'art. 8 par. 1 CEDH n'est pas absolu. Une ingérence dans l'exercice de ce droit est possible selon l'art. 8 par. 2 CEDH, pour autant qu'elle soit prévue par la loi et constitue une mesure qui, dans une société démocratique, est nécessaire à la sécurité nationale, à la sûreté publique, au bien-être économique du pays, à la défense de l'ordre et à la prévention des infractions pénales, à la protection de la santé ou de la morale, ou à la protection des droits et libertés d'autrui (cf. <ref-ruling> consid. 5 p. 529; <ref-ruling> consid. 4b p. 131, 22 consid. 4a p. 24-25).
Le refus d'octroyer ou de prolonger une autorisation de séjour au conjoint étranger d'une personne bénéficiant d'une autorisation d'établissement sur la base de l'art. 10 al. 1 LSEE suppose une pesée d'intérêt (cf. art. 11 al. 3 LSEE et 8 par. 2 CEDH), comme d'ailleurs de l'art. 17 al. 2 LSEE (cf. ATF <ref-ruling> consid. 4a et 4b p. 131; arrêt du 5 juin 2001, 2A.11/2001 consid. 4a). Pour apprécier ce qui est équitable, l'autorité tiendra notamment compte de la gravité de la faute commise par l'étranger, de la durée de son séjour en Suisse et du préjudice qu'il aurait à subir avec sa famille du fait de l'expulsion, respectivement du refus d'accorder ou de prolonger une autorisation de séjour (cf. art. 16 al. 3 du règlement d'exécution de 1er mars 1949 de la loi sur le séjour et l'établissement des étrangers - RSEE; RS 142.201).
3.2 Quand le refus d'octroyer ou de prolonger une autorisation de séjour se fonde sur la commission d'une infraction, la peine infligée par le juge pénal est le premier critère à prendre en considération pour évaluer la gravité de la faute et procéder à la pesée des intérêts en présence.
Pour procéder à cette pesée des intérêts, l'autorité de police des étrangers s'inspire de considérations différentes de celles qui guident l'autorité pénale. Ainsi, la décision du juge pénal d'ordonner ou non l'expulsion d'un condamné étranger en application de l'<ref-law>, ou de l'ordonner en l'assortissant d'un sursis, respectivement la décision que prend l'autorité compétente de suspendre l'exécution de cette peine accessoire, est dictée, au premier chef, par des considérations tirées des perspectives de réinsertion sociale de l'intéressé; pour l'autorité de police des étrangers, c'est en revanche la préoccupation de l'ordre et de la sécurité publics qui est prépondérante. Il en découle que l'appréciation faite par l'autorité de police des étrangers peut avoir, pour l'intéressé, des conséquences plus rigoureuses que celle de l'autorité pénale (ATF <ref-ruling> consid. 5b p. 132 et la jurisprudence citée).
Un étranger qui a fondé une famille en Suisse peut se voir retirer une autorisation de séjour après avoir résidé un temps relativement long en Suisse (en l'espèce quelque onze ans) s'il a commis des infractions suffisamment graves (cf. Alain Wurzburger, La jurisprudence récente eu Tribunal fédéral en matière de police des étrangers, in: RDAF 53/1997 I, p. 267 ss, spéc. p. 323 et la jurisprudence citée). Il en va ainsi même lorsqu'on ne peut pas - ou difficilement - exiger de l'épouse de l'étranger qu'elle quitte la Suisse, ce qui empêche de fait les conjoints de vivre ensemble d'une manière ininterrompue. En effet, lorsque l'étranger a gravement violé l'ordre juridique en vigueur, l'intérêt public à son éloignement l'emporte normalement sur son intérêt privé - et celui de sa famille - à pouvoir rester en Suisse (cf. arrêt du 17 octobre 1995, 2A.127/1994 consid. 2b).
Les infractions à la loi sur les stupéfiants constituent un domaine où la jurisprudence se montre particulièrement rigoureuse (cf. <ref-ruling> consid. 2c p. 436). La protection de la collectivité publique face au développement du marché de la drogue constitue incontestablement un intérêt public prépondérant justifiant l'éloignement de Suisse d'un étranger mêlé au commerce de stupéfiants (arrêt du 7 avril 2005, 2A 386/2004 consid. 4.1.2).
Les infractions à la loi sur les stupéfiants constituent un domaine où la jurisprudence se montre particulièrement rigoureuse (cf. <ref-ruling> consid. 2c p. 436). La protection de la collectivité publique face au développement du marché de la drogue constitue incontestablement un intérêt public prépondérant justifiant l'éloignement de Suisse d'un étranger mêlé au commerce de stupéfiants (arrêt du 7 avril 2005, 2A 386/2004 consid. 4.1.2).
4. 4.1 Le recourant réalise en tout cas un motif d'expulsion: il a été condamné à plusieurs reprises par une autorité judiciaire pour "crime ou délit" (cf. art. 10 al. 1 lettre a LSEE), dont deux fois à des peines de quinze mois d'emprisonnement, la seconde ayant été suspendue au profit d'un internement. Les infractions retenues étaient les suivantes: trafic de drogue et contravention à la loi sur les stupéfiants, vols, recel, dommages à la propriété, extorsion, chantage, menaces et conduite d'un véhicule malgré un retrait du permis de conduire.
En outre, la répétition des comportements délictueux permet de considérer que le recourant n'entend pas s'adapter à l'ordre établi (cf. art. 10 al. 1 lettre b LSEE). Le recourant n'a pas tenu compte non plus de l'avertissement qui lui a été donné par le Service des étrangers le 25 janvier 1999. Dans ces conditions, on doit retenir qu'il représente une menace pour la sécurité et l'ordre publics et que le risque de réitération d'actes délictueux est réel.
4.2 Il reste a examiner si le Tribunal cantonal, dans son arrêt du 24 mars 2005, a respecté le principe de la proportionnalité qui s'impose dans toute mesure d'éloignement.
Le recourant affirme avoir des attaches étroites avec la Suisse. Certes, le recourant vit en Suisse depuis 1992. Malgré un séjour de longue durée, il ne peut toutefois se prévaloir d'aucune intégration socio-professionnelle. Au contraire, le recourant a démontré, au travers de l'accumulation des infractions qu'il a commises et par son comportement général, qu'il n'entendait pas s'intégrer dans le pays qui lui offrait l'hospitalité. Il ressort du dossier de la cause qu'en dehors de ses relations familiales, le recourant ne s'est créé pratiquement aucun lien, si ce n'est ceux qu'il a noué avec ses comparses délinquants.
En outre, le recourant représente bel et bien un danger pour l'ordre public suisse. Non content de consommer de la drogue, il en a aussi vendu. Pendant une longue période, il a conduit un trafic portant sur des quantités relativement importantes de produits stupéfiants (20 gr. de cocaïne, des centaines d'ecstasies et un kilo de haschisch). Comme on l'a vu, les infractions à la loi sur les stupéfiants doivent être appréciées particulièrement sévèrement au regard de la jurisprudence du Tribunal fédéral (consid. 3.2 ci-dessus). En outre, le recourant a été condamné pénalement pour une série d'actes répréhensibles perpétrés tout au long de son séjour en Suisse, énumérés ci-dessus (consid. 4.1).
Il faut certes relever que le recourant a fondé une famille en Suisse. Mais cela ne signifie pas encore qu'il puisse s'en prévaloir pour obtenir le renouvellement de son autorisation de séjour. En effet, l'épouse du recourant est étrangère comme lui et le recourant ne démontre pas que la relation conjugale ne puisse être vécue qu'en Suisse. Le recourant fait valoir qu'il est originaire de l'actuelle Bosnie, plus précisément de Sarajevo, alors que son épouse vient de ce qui est aujourd'hui la Serbie-Monténégro. Toutefois, il n'est pas établi que le couple ne puisse pas vivre dans l'un ou l'autre de leurs pays. Que le recourant ne possède aucun passeport ne joue pas de rôle du point de vue de la police des étrangers, ce fait ne concernant que l'exécution du renvoi et non son principe.
4.3 Pour le surplus, on peut se référer aux motifs convaincants de l'arrêt du 24 mars 2005 du Tribunal cantonal.
Il s'en suit que l'autorité intimé n'a pas violé l'art. 17 al. 2 LSEE dès le moment où il existe un motif d'expulsion et où la mesure prise n'est pas contraire au principe de proportionnalité. Elle n'a pas non plus abusé de son pouvoir d'appréciation, ni violé l'art. 8 CEDH, en refusant le renouvellement de l'autorisation de séjour du recourant.
Il s'en suit que l'autorité intimé n'a pas violé l'art. 17 al. 2 LSEE dès le moment où il existe un motif d'expulsion et où la mesure prise n'est pas contraire au principe de proportionnalité. Elle n'a pas non plus abusé de son pouvoir d'appréciation, ni violé l'art. 8 CEDH, en refusant le renouvellement de l'autorisation de séjour du recourant.
5. Vu ce qui précède, le recours doit être rejeté.
Le recourant a sollicité l'assistance judiciaire partielle au motif que ses ressources ne suffiraient pas à couvrir les frais de procédure sans le priver des choses nécessaires à son existence.
Le Tribunal dispense, sur demande, une partie qui est dans le besoin et dont les conclusions ne paraissent pas vouées à l'échec de payer les frais judiciaires, ainsi que de fournir des sûretés pour les dépens (art. 152 al. 1 première phrase OJ).
En l'espèce, le recourant est sans profession mais perçoit une rente mensuelle de 1'700 fr., servie par l'Assurance invalidité. Le salaire de son épouse, qui travaille comme gouvernante, permet au ménage de vivre. En outre les conclusions du recours paraissaient vouées à l'échec. En conséquence, la demande d'assistance judiciaire doit être rejetée.
Succombant, le recourant doit supporter un émolument judiciaire réduit pour tenir compte de sa situation financière (art. 156 al. 1, 153 et 153a OJ) et n'a pas droit à des dépens (art. 159 al. 1 OJ). | Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce:
Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce:
1. Le recours est rejeté.
1. Le recours est rejeté.
2. La demande d'assistance judiciaire est rejetée.
2. La demande d'assistance judiciaire est rejetée.
3. Un émolument judiciaire de 700 fr. est mis à la charge du recourant.
3. Un émolument judiciaire de 700 fr. est mis à la charge du recourant.
4. Le présent arrêt est communiqué en copie au recourant, au Conseil d'État, à la Cour de droit public du Tribunal cantonal du canton du Valais, ainsi qu'à l'Office fédéral des migrations.
Lausanne, le 11 novembre 2005
Au nom de la IIe Cour de droit public
du Tribunal fédéral suisse
Le président: Le greffier: | CH_BGer_002 | Federation | null | null | null | public_law | nan | ['ffce31dd-ac33-474d-80de-7cfed8517d3e', '144511bd-82bf-4d31-91e6-eb8f88c52ec9', 'acd3e254-d78e-46cc-9613-853eb7a67289', '140b4be4-934b-4724-ab8e-14ffdd7696ab', '23c6a5bc-e3bf-4b05-abc2-f8177e866025', '2cf7bea1-84bf-4ea1-b7f1-7d8d98e62aa9', 'c01d5cca-0344-4b60-95df-ec7de00ca91b', 'c01d5cca-0344-4b60-95df-ec7de00ca91b', 'c01d5cca-0344-4b60-95df-ec7de00ca91b', '030ea711-c154-4f7d-b457-afa6e3583cf9'] | ['af2af8b1-3414-4898-810f-7b0a1cb95a78', 'ddbf4d98-14f9-4ccd-ad84-42704f0249cb', '561feeae-8bdb-4e24-90f7-2c23eb5099a5'] |
0bdf08a3-7bed-446b-b010-abbab75e42d0 | 2,014 | fr | Considérant en fait et en droit:
1.
Le 9 novembre 2006, la Section des permis de construire du Service de l'aménagement du territoire de la République et canton du Jura a accordé au Syndicat pour la gestion des biens propriété des communes des Franches-Montagnes après cession de l'Hôpital St-Joseph au Centre de gestion hospitalière, sous diverses charges et conditions, le permis de construire relatif à l'agrandissement et à la transformation du stand de tir des Breuleux et a levé l'opposition formée contre ce projet par C._ et D._ et par A._ et B._.
Ces derniers ont contesté successivement cette décision auprès de la Juge administrative du Tribunal de première instance puis de la Chambre administrative du Tribunal cantonal. Statuant le 30 juin 2010, le Tribunal fédéral a partiellement admis le recours formé par les époux C._ et D._ et A._ et B._ contre l'arrêt rendu par la Chambre administrative le 14 octobre 2008, qu'il a annulé, et a renvoyé la cause à cette autorité pour instruction complémentaire et nouvelle décision au sens des considérants (cause 1C_530/2008).
Le 24 juillet 2013, les époux C._ et D._ et A._ et B._ ont déposé une demande tendant à la suspension de la procédure de recours jusqu'à droit connu sur leur requête de fermeture immédiate du stand de tir et sur leur recours auprès du Service cantonal des communes.
Le Président de la Cour administrative du Tribunal cantonal a rejeté la demande au terme d'une décision rendue le 9 décembre 2013.
Agissant par la voie du recours en matière de droit public, C._ et D._ ainsi que A._ et B._ demandent au Tribunal fédéral d'annuler cette décision et d'admettre la requête de suspension de la procédure de recours.
2.
Le Tribunal fédéral examine d'office la recevabilité des recours qui lui sont soumis.
Le recours en matière de droit public est recevable contre les décisions qui mettent fin à la procédure (<ref-law>) ou contre les décisions partielles (<ref-law>). En revanche, en vertu de l'<ref-law>, les décisions incidentes notifiées séparément qui ne portent pas sur la compétence ou sur une demande de récusation ne peuvent faire l'objet d'un recours en matière de droit public que si elles peuvent causer un préjudice irréparable (let. a), ou si l'admission du recours peut conduire immédiatement à une décision finale qui permet d'éviter une procédure probatoire longue et coûteuse (let. b).
La décision attaquée ne met pas un terme à la procédure de recours pendante devant le Tribunal cantonal et revêt un caractère incident. Elle n'entre pas dans le champ d'application de l'<ref-law> et n'est de ce fait susceptible d'un recours immédiat au Tribunal fédéral qu'aux conditions fixées à l'<ref-law>.
Les recourants ne s'expriment nullement sur ce point, comme il leur appartenait de le faire (<ref-ruling> consid. 1.1 p. 329 et les arrêts cités). L'hypothèse visée à l'<ref-law> n'entre pas en considération. L'existence d'un dommage irréparable au sens où l'entend la jurisprudence rendue en application de l'<ref-law> (<ref-ruling> consid. 1.3.4 p. 36; <ref-ruling> consid. 2.1 p. 190) n'est pas davantage démontrée et ne s'impose pas d'emblée comme évidente. L'arrêt attaqué ne peut donc pas faire l'objet d'un recours immédiat au Tribunal fédéral.
3.
Le recours doit par conséquent être déclaré irrecevable selon la procédure simplifiée prévue par l'<ref-law>, sans qu'il y ait lieu d'ordonner un échange d'écritures. Succombant, les recourants doivent supporter les frais de la procédure fédérale solidairement entre eux (<ref-law>). Il n'y pas lieu d'allouer des dépens à l'intimé, qui n'a pas été invité à se déterminer. | Par ces motifs, le Président prononce:
1.
Le recours est irrecevable.
2.
Les frais judiciaires, arrêtés à 800 fr., sont mis à la charge des recourants solidairement entre eux.
3.
Il n'est pas alloué de dépens.
4.
Le présent arrêt est communiqué aux mandataires des parties, ainsi qu'à la Section des permis de construire et au Président de la Cour administrative du Tribunal cantonal de la République et canton du Jura.
Lausanne, le 16 janvier 2014
Au nom de la Ire Cour de droit public
du Tribunal fédéral suisse
Le Président: Fonjallaz
Le Greffier: Parmelin | CH_BGer_001 | Federation | null | null | null | public_law | nan | ['39d2c02b-51df-4c9b-80c5-c2d391164c4c', 'a17113c3-34ca-47f7-82de-6ce53daffb31', '90adc11d-f13e-419d-ab1d-dfd3d2783a72'] | ['75488867-c001-4eb9-93b9-04264ea91f55', '6ab38922-6309-4021-83cc-56d776d7a332', 'e6b06567-1236-4210-adb3-e11c26e497d5'] |
|
0bdff285-8288-4903-9d65-51524811f344 | 2,011 | de | Sachverhalt:
A. Mit Vertrag vom 11. April 2008 vermietete die X._ AG (Vermieterin) A._ (Mieter) per 1. Mai 2008 im Erdgeschoss des Centers Y._ in Z._g ein 188 m2 umfassendes Restaurant. Der Vertrag sah eine feste Vertragsdauer von drei Jahren und im Anhang I Ziff. 11 folgende Verlängerungsoption vor:
"Bis Ende April 2010 kann der Mieter dem Vermieter schriftlich anzeigen, dass er das Mietobjekt für weitere drei Jahre mietet. Die Miete endet dann Ende April 2014."
Am 13. März 2010 übergab der Mieter in den Büroräumlichkeiten der Vermieterin ihrem Buchhalter G._ ein nicht unterzeichnetes Schreiben vom 18. Februar 2010, in welchem der Mieter erklärte, den Vertrag bis Ende April 2014 zu verlängern.
B. Mit Eingabe vom 6. Mai 2011 beantragte die Vermieterin dem Bezirksgericht Dielsdorf im summarischen Verfahren, es sei dem Mieter unter Androhung des Zwangsvollzugs im Widerhandlungsfall zu befehlen, 188 m2 Restauranträumlichkeiten im Erdgeschoss des Centers Y._ unverzüglich zu räumen und ordnungsgemäss zurückzugeben. Zur Begründung gab die Vermieterin an, das Mietverhältnis habe mit Ablauf der festen Vertragsdauer am 30. April 2011 geendet. Der Mieter wendete ein, er habe den Mietvertrag am 4. (recte: 13.) März 2010 gemäss Ziff. 11 des Anhangs des Mietvertrages verlängert. Anlässlich der Gerichtsverhandlung vom 27. Juni 2011 machte die Vermieterin geltend, die Verlängerungserklärung im Schreiben vom 18. Februar 2010 sei mangels Unterschrift nicht formgültig erfolgt. Ihr Buchhalter, G._, habe dem Mieter bereits bei der Übergabe des Schreibens am 13. März 2010 seine Bedenken bezüglich der Einhaltung der Formvorschrift geäussert, da die Unterschrift gefehlt habe. Der Mieter bestritt, von G._ auf die fehlende Unterschrift hingewiesen worden zu sein. Das Bezirksgericht vernahm zu dieser Frage den von der Vermieterin an die Verhandlung mitgebrachten G._ als Zeugen, erachtete seine Aussage, wonach er den Mieter am 13. März 2010 auf die fehlende Unterschrift hingewiesen habe, als glaubwürdig und hiess das Ausweisungsbegehren der Vermieterin mit Urteil vom 27. Juni 2011 gut. In Gutheissung einer dagegen gerichteten Berufung des Mieters hob das Obergericht des Kantons Zürich das erstinstanzliche Urteil am 8. September 2011 auf und trat auf das Ausweisungsbegehren nicht ein.
C. Die Vermieterin (Beschwerdeführerin) beantragt dem Bundesgericht mit Beschwerde in Zivilsachen, das Urteil des Obergerichts vom 8. September 2011 aufzuheben und das Urteil des Bezirksgerichts Dielsdorf vom 27. Juni 2011 zu bestätigen.
Der Mieter (Beschwerdegegner) schliesst auf Abweisung der Beschwerde und auf Bestätigung des angefochtenen Urteils. Die Vorinstanz hat sich nicht vernehmen lassen. | Erwägungen:
1. Das Bundesgericht wendet das Recht von Amtes wegen an (<ref-law>). Es ist somit weder an die in der Beschwerde geltend gemachten Argumente noch an die Erwägungen der Vorinstanz gebunden; es kann eine Beschwerde aus einem anderen als dem angerufenen Grund gutheissen und es kann eine Beschwerde mit einer von der Argumentation der Vorinstanz abweichenden Begründung abweisen (vgl. <ref-ruling> E. 1.4.1 S. 254; <ref-ruling> E. 2.5 S. 262; <ref-ruling> E. 1.4 S. 140).
2. 2.1 Als Nachfolgeinstitut des so genannten "Befehlsverfahrens", wie es verschiedene Kantone kannten, hat der Gesetzgeber in Art. 257 der Schweizerischen Zivilprozessordnung (ZPO; SR 272) den "Rechtsschutz in klaren Fällen" als besonderes Summarverfahren vorgesehen (Botschaft vom 28. Juni 2006 zur ZPO, BBl 2006 7351 Ziff. 5.18). Dieses Verfahren setzt gemäss <ref-law> voraus, dass der Sachverhalt unbestritten oder sofort beweisbar (lit. a) und die Rechtslage klar ist (lit. b). Fehlt eine dieser beiden Voraussetzungen, ist auf das Gesuch um Gewährung des Rechtsschutzes in klaren Fällen nicht einzutreten (<ref-law>).
2.1.1 Ein klarer Fall setzt demnach zum einen voraus, dass der Sachverhalt unbestritten oder sofort beweisbar ist (<ref-law>). In der Botschaft zur Schweizerischen Zivilprozessordnung wird dazu dem Sinne nach ausgeführt, ein bestrittener Sachverhalt sei nur dann sofort beweisbar bzw. liquid, wenn er durch Urkunden oder allenfalls einen Augenschein an einem mitgebrachten Objekt bewiesen werden könne. Dagegen fielen Beweise durch Expertisen, Zeugen- sowie auch Parteiaussagen grundsätzlich ausser Betracht, da im Zweifel die Angelegenheit in einem einlässlichen Prozess auszutragen sei (BBl 2006 7352 Ziff. 5.18). Diese Beweismittelbeschränkung wird von einem Teil der Lehre befürwortet (TARKAN GÖKSU, in: Schweizerische Zivilprozessordnung, Kommentar, Alexander Brunner und andere [Hrsg.], 2010, N. 8 zu <ref-law>, der die sofortige Beweisbarkeit bei einer anspruchsvollen Beweiswürdigung verneint; SUTTER-SOMM/LÖTSCHER, in: Kommentar zur Schweizerischen Zivilprozessordnung, Sutter-Somm und andere [Hrsg.], 2010, N. 5 zu <ref-law>; FRANO KOSLAR, in: Schweizerische Zivilprozessordnung, Baker & McKenzie [Hrsg.], 2010, N. 10 ff.). Dagegen vertritt ein anderer Teil der Lehre die Meinung, für den Rechtsschutz in klaren Fällen sei die für das summarische Verfahren allgemein geltende Regelung gemäss <ref-law> anwendbar, die neben Urkunden andere Beweismittel zulasse, wenn diese das Verfahren nicht wesentlich verzögern (<ref-law>). Dies treffe bei der Einvernahme von direkt zur angezeigten mündlichen Verhandlung mitgebrachten Zeugen zu (DIETER HOFMANN, in: Basler Kommentar, ZPO, 2010, N. 13 zu <ref-law>; FRANÇOIS BOHNET, in: Code de procédure civile commenté, François Bohnet und andere [Hrsg.], 2011, N. 11 zu <ref-law>; vgl. auch STAEHELIN/STAEHELIN/GROLIMUND, Zivilprozessrecht, 2008, § 21 Rz. 54 S. 357; INGRID JENT-SØRENSEN, in: Kurzkommentar ZPO, Paul Oberhammer [Hrsg.], 2010, N. 12 zu <ref-law>).
2.1.2 Zum anderen setzt ein klarer Fall voraus, dass die Rechtslage klar ist (<ref-law>). Dies trifft zu, wenn sich die Rechtsfolge bei der Anwendung des Gesetzes unter Berücksichtigung der Lehre und Rechtsprechung ohne Weiteres ergibt und damit die Rechtsanwendung zu einem eindeutigen Ergebnis führt (Botschaft zur ZPO, BBl 2006 7352 Ziff. 5.18; vgl. auch <ref-ruling> II E. 3 S. 304). Dagegen ist die Rechtslage in der Regel nicht klar, wenn die Anwendung einer Norm einen Ermessens- oder Billigkeitsentscheid des Gerichts mit wertender Berücksichtigung der gesamten Umstände erfordert, wie dies namentlich bei der Beurteilung von Treu und Glauben zutrifft (HOFMANN, a.a.O., N. 11 zu <ref-law>; SUTTER-SOMM/LÖTSCHER, a.a.O., N. 11 zu <ref-law>; KOSLAR, a.a.O., N. 14 zu <ref-law>; GÖKSU, a.a.O., N. 11 zu <ref-law>; JENT-SØRENSEN, a.a.O., N. 7 zu <ref-law>; vgl. auch: BOHNET, a.a.O., N. 14 zu <ref-law>).
2.2 Die Vorinstanz folgte der Lehrmeinung, wonach beim Rechtsschutz in klaren Fällen Zeugenbefragungen grundsätzlich ausgeschlossen sind. Sie kam zum Ergebnis, die Liquidität bzw. sofortige Beweisbarkeit des Sachverhalts fehle in Bezug auf die bestrittene Behauptung der Beschwerdeführerin, ihr Buchhalter habe den Beschwerdegegner am 13. März 2010 auf das Fehlen der Unterschrift auf dem ihm übergebenen Schreiben vom 18. Februar 2010 hingewiesen, zumal die erste Instanz insoweit eine eingehende Würdigung der Zeugenaussage und eine Abwägung gegen die Angaben des Beschwerdegegners habe vornehmen müssen. Zur Rechtserheblichkeit dieser Behauptung erwog die Vorinstanz, das Optionsrecht sei zufolge der hierfür vereinbarten Schriftform mangels Unterzeichnung des streitgegenständlichen Schreibens vom 18. Februar 2010 nicht formgültig ausgeübt worden. Indessen sei auch der Beschwerdeführerin klar gewesen, dass der Beschwerdegegner die Verlängerungsoption vorbehaltlos habe ausüben wollen, nachdem dieser das Schreiben nicht nur rechtzeitig, sondern sogar höchstpersönlich am 13. März 2010 ins Büro der Beschwerdeführerin gebracht und G._ übergeben habe. Dass der Beschwerdegegner die Restauranträumlichkeiten für weitere drei Jahre habe mieten wollen, sei ihr somit bekannt gewesen, und sie habe auch das Fehlen der Unterschrift ohne Weiteres erkennen können. Ihre Berufung darauf und damit auf die Nichtausübung der Verlängerungsoption im Rahmen des rund ein Jahr nach Erhalt des genannten Schreibens gestellten Ausweisungsbegehrens erscheine vor diesem Hintergrund grundsätzlich als Verstoss gegen das Rechtsmissbrauchsverbot. Anders verhielte es sich allerdings, wenn die Beschwerdeführerin den Beschwerdegegner auf die fehlende Unterschrift aufmerksam gemacht hätte. Diesfalls könnte ihr keine Verletzung des Gebots des Handelns nach Treu und Glauben vorgeworfen werden, und es hätte im Risikobereich des Beschwerdegegners gelegen, den Formfehler fristgerecht zu beheben.
2.3 Die Beschwerdeführerin rügt, diese Argumentation verletze <ref-law>, da keine Umstände vorlägen, welche ihre Berufung auf die Ungültigkeit der Optionsausübung als offenbar rechtsmissbräuchlich erscheinen lasse. Dass sie aus dem nicht unterzeichneten Schreiben vom 18. Februar 2010 habe erkennen können, dass der Beschwerdegegner sein Verlängerungsrecht habe geltend machen wollen, spiele keine Rolle, da keine Partei verpflichtet sei, den Vertragspartner auf formelle Fehler hinzuweisen. So sei gemäss der Rechtsprechung des Bundesgerichts (<ref-ruling> E. 1c/bb) ein Mieter bei formnichtiger oder unwirksamer Kündigung weder zur Anfechtung der Kündigung noch zu einer sonstigen Reaktion verpflichtet, sondern dürfe schweigen und die Ungültigkeit oder Unwirksamkeit der Kündigung erst im Ausweisungsverfahren geltend machen.
2.3 Die Beschwerdeführerin rügt, diese Argumentation verletze <ref-law>, da keine Umstände vorlägen, welche ihre Berufung auf die Ungültigkeit der Optionsausübung als offenbar rechtsmissbräuchlich erscheinen lasse. Dass sie aus dem nicht unterzeichneten Schreiben vom 18. Februar 2010 habe erkennen können, dass der Beschwerdegegner sein Verlängerungsrecht habe geltend machen wollen, spiele keine Rolle, da keine Partei verpflichtet sei, den Vertragspartner auf formelle Fehler hinzuweisen. So sei gemäss der Rechtsprechung des Bundesgerichts (<ref-ruling> E. 1c/bb) ein Mieter bei formnichtiger oder unwirksamer Kündigung weder zur Anfechtung der Kündigung noch zu einer sonstigen Reaktion verpflichtet, sondern dürfe schweigen und die Ungültigkeit oder Unwirksamkeit der Kündigung erst im Ausweisungsverfahren geltend machen.
2.4 2.4.1 Ein Vertrag, für den die schriftliche Form vorgeschrieben ist, muss die Unterschrift aller Personen tragen, die durch ihn verpflichtet werden sollen (<ref-law>). Die Anbringung der Unterschrift dient dazu, die Person des Erklärenden zu identifizieren und den festgehaltenen Inhalt anzuerkennen (<ref-ruling> E. 3 S. 6 mit Hinweisen). Nach <ref-law> wird vermutet, dass die Parteien eines an keine gesetzliche Form gebundenen Vertrages, welche die Anwendung einer Form vereinbart haben, vor Erfüllung der Form nicht verpflichtet sein wollen. Diese Vermutung kann durch den Beweis widerlegt werden, dass die Parteien die Form bloss zu Beweiszwecken vereinbart haben (vgl. <ref-ruling> E. 3). Die Vermutung gemäss <ref-law> bezweckt den Schutz der Partei, die zum Zustandekommen einer rechtlichen Bindung eine Erklärung abzugeben hat. Es wird zu ihrem Schutz vermutet, sie wolle an ihre Willenserklärung nur gebunden sein, wenn sie schriftlich erfolgt. Dieser Grundsatz gilt nach Lehre und Rechtsprechung auch für die Fälle, in denen jemand ein vertraglich eingeräumtes Gestaltungsrecht ausübt, z.B. einen Vertrag kündigt oder von ihm zurücktritt. Ist für eine Gestaltungserklärung, mit der ein Erklärender ein Rechtsverhältnis umformt, die Schriftlichkeit vereinbart, so ist zu vermuten, dass der Erklärende die sich daraus ergebenden Verpflichtungen und Verzichte erst auf sich nehmen will, wenn er seinen Willen in der vorbehaltenen Form geäussert hat (<ref-ruling> E. 2a S. 46 f. mit Hinweisen; vgl. auch INGEBORG SCHWENZER, in: Basler Kommentar, OR I, 5. Aufl. 2011, N. 8 zu <ref-law>).
2.4.2 Das Bundesgericht hält die Berufung auf die Formungültigkeit eines Vertrages für unstatthaft, wenn sie - etwa wegen widersprüchlichen Verhaltens - gegen Treu und Glauben verstösst und damit einen offenbaren Rechtsmissbrauch gemäss <ref-law> darstellt. Ob dies zutrifft, hat das Gericht in Würdigung aller Umstände des konkreten Falles zu prüfen, wobei namentlich das Verhalten der Parteien bei und nach Abschluss des Vertrags zu würdigen ist (<ref-ruling> E. 3b; <ref-ruling> E. 3b S. 111 f.; <ref-ruling> E. 2a S. 333 f.; vgl. auch <ref-ruling> E. 4a S. 513). Zu berücksichtigen ist auch, ob der Schutzzweck einer Formvorschrift bezüglich der Partei verletzt wurde, die sich auf den Formmangel beruft (BGE <ref-ruling> E. 3b S. 336 f. mit Hinweisen). Zwar darf nach der Rechtsprechung des Bundesgerichts der Mieter nach dem Erhalt einer unwirksamen Kündigung schweigen und sich nachträglich auf deren Unwirksamkeit berufen. Er handelt jedoch rechtsmissbräuchlich, wenn er durch sein Schweigen bei seinem Vertragspartner den Eindruck erweckt, er anerkenne die Gültigkeit der Kündigung (<ref-ruling> E. 1c/bb S. 161 f. mit Hinweis).
2.5 Die Beschwerdeführerin wirft mit ihrer Rüge der Verletzung von <ref-law> die Frage auf, ob bezüglich der Anwendung dieser Norm die Voraussetzung der klaren Rechtslage im Sinne von <ref-law> gegeben ist. Dabei ist zu beachten, dass bei der Prüfung der Rechtsfrage, ob die Berufung der Beschwerdeführerin auf die fehlende Unterschrift auf dem Schreiben des Beschwerdegegners betreffend die Vertragsverlängerung rechtsmissbräuchlich ist, nicht nur die Geschehnisse bei Übergabe dieses Schreibens, sondern auch das darauf folgende Verhalten der Parteien berücksichtigt werden müsste. Selbst wenn davon ausgegangen würde, der Buchhalter der Beschwerdeführerin habe den Beschwerdegegner bei der Übergabe dieses Schreibens auf die fehlende Unterschrift aufmerksam gemacht, müsste somit geklärt werden, ob die Beschwerdeführerin durch das nachträgliche Zuwarten oder ihr sonstiges Verhalten beim Beschwerdegegner den berechtigten Eindruck erweckte, die Vertragsverlängerung zu anerkennen. Insoweit wäre auch seine Behauptung zu prüfen, wonach die Parteien nach Ablauf der Optionsfrist über die Miete zusätzlicher Räume für Hochzeitsanlässe diskutiert hätten. Weiter müsste untersucht werden, ob der Schutzzweck des Erfordernisses der Unterschrift in Bezug auf die Beschwerdeführerin nicht bereits dadurch erreicht wurde, dass für sie aufgrund der persönlichen Übergabe des Schreibens die Zuordnung zum Beschwerdegegner und seine Anerkennung der Erklärung der Vertragsverlängerung ohne Weiteres erkennbar war (vgl. E. 2.4.1 hiervor). Demnach erfordert die Rechtsanwendung im vorliegenden Fall auch dann, wenn von der Sachverhaltsdarstellung der Beschwerdeführerin ausgegangen würde, eine wertende Betrachtung der gesamten Umstände, ohne dass von einem eindeutigen Ergebnis gesprochen werden kann. Damit ist die Voraussetzung der klaren Rechtslage gemäss <ref-law> offensichtlich nicht erfüllt (vgl. E. 2.1.2 hiervor).
2.6 Die Vorinstanz hat daher bereits aus diesem Grund kein Bundesrecht verletzt, wenn sie den Rechtsschutz in klaren Fällen verweigerte. Daraus folgt, dass ihre Verneinung der liquiden tatsächlichen Verhältnisse im Sinne von <ref-law> nicht entscheiderheblich ist, weshalb auf die dagegen gerichtete Kritik der Beschwerdeführerin nicht einzutreten ist und eine Auseinandersetzung mit der Frage der Zulässigkeit des Zeugenbeweises unterbleiben kann.
3. Nach dem Gesagten ist die Beschwerde abzuweisen, soweit darauf einzutreten ist. Bei diesem Ausgang des bundesgerichtlichen Verfahrens wird die Beschwerdeführerin dafür kosten- und entschädigungspflichtig (Art. 66 Abs. 1 und Art. 68 Abs. 2 BGG). | Demnach erkennt das Bundesgericht:
1. Die Beschwerde wird abgewiesen, soweit darauf einzutreten ist.
2. Die Gerichtskosten von Fr. 5'000.-- werden der Beschwerdeführerin auferlegt.
3. Die Beschwerdeführerin hat den Beschwerdegegner für das bundesgerichtliche Verfahren mit Fr. 6'000.-- zu entschädigen.
4. Dieses Urteil wird den Parteien und dem Obergericht des Kantons Zürich, II. Zivilkammer, schriftlich mitgeteilt.
Lausanne, 21. Dezember 2011
Im Namen der I. zivilrechtlichen Abteilung
des Schweizerischen Bundesgerichts
Die Präsidentin: Klett
Der Gerichtsschreiber: Gelzer | CH_BGer_004 | Federation | 142 | 27 | 377 | civil_law | nan | ['6d21b282-3b23-41dd-9350-6ba5386df9b1', '7ac8c11c-1bfc-462c-8d12-ae367a2e3496', 'fe8a76b3-8b0f-4f27-a277-2d887140e7ab', '7dac0c15-e388-43f6-b142-3d514d95494e', '52684c6f-6806-46f5-b25e-6354c4e02c98', 'fbec746c-9dd2-43bc-8863-dc3fd2f8e3e7', '130a8acc-09ab-447c-87c0-97400f25f2e0', '6bbf9a01-6bc3-4e52-8c95-83582667fdf5', 'c1272022-1484-477c-981e-bb1f42b0cc10', 'd5bb7041-2cb0-4e99-bd81-354e6140b290', 'eea98fc8-c822-4f6b-be2d-9c607d5ef2b7', '567f980b-b6eb-4e70-9d28-f1c1a9163a44', 'eea98fc8-c822-4f6b-be2d-9c607d5ef2b7', '52684c6f-6806-46f5-b25e-6354c4e02c98'] | ['75488867-c001-4eb9-93b9-04264ea91f55', '0671c3a0-7575-4b8a-acae-46315869092c', 'fd3f1dd4-81dd-482c-940d-91c71e29fee8', 'e6b06567-1236-4210-adb3-e11c26e497d5', '3f3369fd-4067-4b2e-a129-a9675f22092b', 'e471493b-7d96-4f78-8369-7b3fb8418e74', '6ab38922-6309-4021-83cc-56d776d7a332', '89e314c7-7926-4df2-aa9e-12fdcca58e86', 'd229e7e2-9b68-42e8-a3f9-329fc9a7a86e', '83fa99cf-24f4-434e-8b62-bb3e53480836', '7148876a-f26f-4346-9d2c-4731c827da4d', '92e21fc6-cd07-4426-9420-21985e4a980a'] |
0be02d62-c9ab-4574-9946-59fd944d3abc | 2,011 | de | Nach Einsicht
in das Schreiben vom 1. März 2011, worin K._ die Beschwerde vom 17. Januar 2011 (Poststempel) gegen den Entscheid des Sozialversicherungsgerichts des Kantons Zürich vom 22. November 2010 zurückzieht, | in Erwägung,
dass die Beschwerde gemäss <ref-law> in Verbindung mit <ref-law> im Verfahren nach <ref-law> abzuschreiben ist und der Beschwerdeführer nach Art. 66 Abs. 1 und 3 BGG kostenpflichtig wird, | verfügt der Einzelrichter:
1. Das Verfahren wird infolge Rückzugs der Beschwerde abgeschrieben.
2. Die Gerichtskosten von Fr. 200.- werden dem Beschwerdeführer auferlegt.
3. Diese Verfügung wird den Parteien und dem Bundesamt für Sozialversicherungen schriftlich mitgeteilt.
Luzern, 9. März 2011
Im Namen der I. sozialrechtlichen Abteilung
des Schweizerischen Bundesgerichts
Der Einzelrichter: Die Gerichtsschreiberin:
Maillard Kopp Käch | CH_BGer_008 | Federation | null | null | null | social_law | nan | [] | ['75488867-c001-4eb9-93b9-04264ea91f55', '336b7cdb-60c8-4245-8326-72d72e747673', 'e6b06567-1236-4210-adb3-e11c26e497d5', '127464f4-f510-4b61-b011-9da5add9cc54', '6ab38922-6309-4021-83cc-56d776d7a332', '84df0d29-74ed-47bf-9e88-07b73018d971'] |
0be085bc-d8e7-4704-9ee2-ef4cd05d26a8 | 2,008 | de | Sachverhalt:
A. Mit Verfügung vom 26. Juli 1996 sprach die IV-Stelle des Kantons Aargau der 1963 geborenen M._ ausgehend von einem Invaliditätsgrad von 76% rückwirkend ab 1. August 1993 eine ganze Invalidenrente zu. Die in den Jahren 1997 und 2001 durchgeführten Revisionsverfahren ergaben keine rentenbeeinflussende Änderung des Invaliditätsgrades. Gestützt auf die medizinischen Abklärungen im Rahmen des im Jahr 2005 durchgeführten Revisionsverfahrens, insbesondere das Gutachten der Medizinischen Abklärungsstation (MEDAS) des Spitals X._ vom 24. Januar 2007, hob die IV-Stelle die Rente per Ende Juni 2007 revisionsweise auf mit der Begründung, infolge Verbesserung des Gesundheitszustandes sei keine Arbeitsunfähigkeit mehr ausgewiesen (Vorbescheid vom 9. März 2007 und Verfügung vom 16. Mai 2007).
B. Die dagegen erhobene Beschwerde, in deren Folge weitere ärztliche Berichte eingereicht worden waren, wies das Versicherungsgericht des Kantons Aargau mit Entscheid vom 26. Februar 2008 ab, indem es die revisionsweise verfügte Rentenaufhebung mit der substituierten Begründung der Wiedererwägung schützte.
C. Mit Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten lässt M._ die Aufhebung des vorinstanzlichen Entscheids vom 26. Februar 2008 sowie der Verfügung vom 16. Mai 2007, eventualiter die Rückweisung der Sache an die IV-Stelle zur Vornahme ergänzender Abklärungen beantragen.
Die IV-Stelle schliesst auf Abweisung der Beschwerde. Das Bundesamt für Sozialversicherungen verzichtet auf eine Vernehmlassung. | Erwägungen:
1. Die Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten kann wegen Rechtsverletzung gemäss den Art. 95 f. BGG erhoben werden. Das Bundesgericht legt seinem Urteil den Sachverhalt zugrunde, den die Vorinstanz festgestellt hat (<ref-law>), und kann deren Sachverhaltsfeststellung von Amtes wegen nur berichtigen oder ergänzen, wenn sie offensichtlich unrichtig ist oder auf einer Rechtsverletzung im Sinne von <ref-law> beruht (<ref-law>; vgl. auch <ref-law>). Mit Blick auf diese Kognitionsregelung ist aufgrund der Vorbringen in der Beschwerde ans Bundesgericht zu prüfen, ob der angefochtene Gerichtsentscheid in der Anwendung der massgeblichen materiell- und beweisrechtlichen Grundlagen (u. a.) Bundesrecht verletzt (<ref-law>), einschliesslich einer allfälligen rechtsfehlerhaften Tatsachenfeststellung (Art. 97 Abs. 1, <ref-law>).
2. Streitig und zu prüfen ist die Aufhebung der seit August 1993 ausgerichteten ganzen Invalidenrente per Ende Juni 2007.
2.1 Das kantonale Gericht hat die gesetzlichen Bestimmungen und Grundsätze zur Arbeits- und Erwerbsunfähigkeit (Art. 6 und 7 ATSG), zum Invaliditätsbegriff (<ref-law>), zum Anspruch auf eine Invalidenrente (<ref-law>), zur Invaliditätsbemessung bei erwerbstätigen Versicherten nach der Einkommensvergleichsmethode (<ref-law>) und zur Aufgabe des Arztes oder der Ärztin im Rahmen der Invaliditätsbemessung (<ref-ruling> E. 4 S. 261) zutreffend dargelegt. Darauf wird verwiesen.
2.2 Nach den ebenfalls zutreffenden vorinstanzlichen Erwägungen ist die Aufhebung oder Herabsetzung einer rechtskräftig zugesprochenen, laufenden Rente nur zulässig, wenn - alternativ - die Voraussetzungen der (materiellen) Rentenrevision gemäss <ref-law> (vgl. auch <ref-law> [in der vom 1. Januar bis Ende Februar 2004 gültig gewesenen und in der seit 1. März 2004 geltenden Fassung]; <ref-ruling> E. 3.5 S. 349 ff., ferner <ref-ruling> E. 5 S. 110 ff.) erfüllt sind, ein (prozessualer) Revisionsgrund gemäss <ref-law> gegeben ist oder die rechtskräftige Rentenzusprechung nach der damaligen Sach- und Rechtslage zweifellos unrichtig war und ihre Berichtigung von erheblicher Bedeutung ist, mithin unter dem Titel der Wiedererwägung gemäss <ref-law> (vgl. <ref-ruling> E. 2c S. 469 mit Hinweisen) darauf zurückgekommen werden kann. Die Wiedererwägung im Sinne dieser Bestimmung dient der Korrektur einer anfänglich unrichtigen Rechtsanwendung einschliesslich unrichtiger Feststellung im Sinne der Würdigung des Sachverhalts. Sie ist jederzeit möglich (vgl. <ref-law>), insbesondere auch wenn die Voraussetzungen der Revision nach <ref-law> nicht erfüllt sind. Wird die zweifellose Unrichtigkeit der ursprünglichen Rentenverfügung erst vom Gericht festgestellt, so kann es die im Revisionsverfahren verfügte Aufhebung der Rente mit dieser substituierten Begründung schützen (<ref-ruling> E. 2 S. 369; Urteil 9C_11/2008 vom 29. April 2008 E. 2 und 4.2 mit Hinweisen).
3. 3.1 Gemäss vorinstanzlichem Entscheid ist seit der ursprünglichen rechtskräftigen Rentenverfügung vom 26. Juli 1996 bis zur angefochtenen Verfügung vom 16. Mai 2007 keine Verbesserung des Gesundheitszustandes und somit keine revisionsrechtlich erhebliche Änderung der Verhältnisse eingetreten. Die Beschwerdeführerin geht mit dem kantonalen Gericht daher zu Recht davon aus, dass als Rechtsgrundlage der per Ende Juni 2007 verfügten Aufhebung der Invalidenrente einzig die Wiedererwägung der rechtskräftigen Verfügung vom 26. Juli 1996 gemäss <ref-law> in Betracht fällt, mit welcher der Beschwerdeführerin ab 1. August 1993 eine ganze Invalidenrente zugesprochen worden war. Streitpunkt ist, ob jene Verfügung zweifellos unrichtig war. Ausser Frage steht dagegen, dass ihre Berichtigung im Falle zweifelloser Unrichtigkeit als erheblich einzustufen wäre.
3.2 Aufgrund der Aktenlage stützte sich die Rentenverfügung vom 26. Juli 1996 in medizinischer Hinsicht auf Berichte des Hausarztes Dr. med. A._ und des im Unfallversicherungsverfahren beigezogenen Dr. med. B._, Oberarzt der neurochirurgischen Klinik am Spital Y._. Der Hausarzt Dr. med. A._ diagnostizierte in mehreren Berichten aus den Jahren 1993 bis 1997 ein Schleudertrauma der HWS nach Autounfall vom 16. August 1992 sowie einen blockierten Heilungsverlauf i.S. einer posttraumatischen Belastungsstörung. Er hielt fest, die Patientin leide an belastungsabhängigen Nackenschmerzen, beidseitigen Schulterschmerzen, Parästhesien beider Hände, belastungsabhängigen lumbalen Schmerzen, depressiven Verstimmungen, Konzentrationsmängeln usw., wobei objektiv eine allseitig eingeschränkte Beweglichkeit und Verspannung der Nackenmuskulatur sowie eine Druckdolenz vorhanden seien und der neurologische Status unauffällig sei. Dr. med. A._ attestierte der Versicherten eine 100%ige Arbeitsunfähigkeit seit dem Unfallereignis. Dr. med. B._ sodann nahm im Jahr 1995 mehrfach zum Gesundheitszustand der Beschwerdeführerin Stellung. Im Bericht vom 13. April 1995 hielt er unter "Diagnose" fest, die chronischen Beschwerden und die Nacken-/Hinterkopfschmerzen sprächen für ein sogenanntes Schleudertrauma. Ob tatsächlich ein Trauma mit Hyperextension der HWS vorgelegen habe, sei nicht mehr mit Sicherheit auszumachen, da sich die Patientin nicht an den Unfall erinnern könne. An subjektiven Beschwerden erwähnte der Arzt Nacken- und Schulterschmerzen beidseits mit gelegentlicher Ausstrahlung bis in den seitlichen Oberarm beidseits, Hinterkopfschmerzen und Konzentrationsstörungen. Bezüglich objektivem Befund wies Dr. med. B._ darauf hin, dass sich anlässlich der MRI-Aufnahmen der HWS vom 15. Februar 1995 ein normales Alignement der Wirbelkörper ohne Hinweise auf knöcherne Destruktionen gezeigt habe. Es fände sich eine sehr minime Protrusion des Diskus 5/6 ohne Kompression auf Rückenmark oder Nervenwurzel und es ergäben sich keine Hinweise auf sonstige Pathologien. Auf die Frage nach der Arbeitsunfähigkeit führte der Arzt im Bericht vom 29. August 1995 aus, die Patientin gebe an, ihre bisherige Tätigkeit als Serviertochter gar nicht mehr durchführen zu können. Es bestehe somit - so Dr. med. B._ - eine 100%ige Arbeitsunfähigkeit. Die Patientin leide unter Konzentrationsstörungen, die es ihr verunmöglichten, den manchmal sehr hektischen Betrieb in einer Gastwirtschaft zu führen. Ausserdem sei sie nicht in der Lage, schwere Sachen zu tragen. Im Bericht vom 28. Dezember 1995 ergänzte Dr. med. B._, in einer Arbeit mit häufig wechselnder Körperhaltung ohne Tragen von Lasten sei eine reduzierte Arbeitsfähigkeit im Rahmen von ca. 30% denkbar.
3.3 Die Berichte beider Ärzte, namentlich die Diagnosestellungen, beruhen vorwiegend auf (Schmerz-)Angaben der Versicherten, nachdem sich auch mit bildgebenden Verfahren keine objektiven Befunde ergeben hatten. Selbst die Festsetzung der Arbeitsunfähigkeit stützte sich lediglich auf Angaben der Patientin und erfolgte ohne nähere Begründung. Die von Dr. med. B._ attestierte Restarbeitsfähigkeit in einer leidensangepassten Tätigkeit und deren erwerbliche Verwertbarkeit wurden nicht weiter überprüft. Die Berichte stellen somit auch nach damaliger Rechtslage keine genügende Grundlage für eine Rentenzusprache dar. Weitere Abklärungen wären zwingend erforderlich gewesen. Dass solche unterblieben und somit die Sachverhaltsabklärung unvollständig war, stellt eine klare Verletzung des Untersuchungsgrundsatzes sowie des Grundsatzes "Eingliederung vor Rente" (<ref-ruling> E. 5 S. 243) dar. Trifft dies zu, erübrigt es sich, den damals rechtserheblichen Sachverhalt weiter abzuklären und auf dieser nunmehr hinreichenden tatsächlichen Grundlage den Invaliditätsgrad zu ermitteln. Abgesehen davon, dass einen weiter zurückliegenden Zeitraum betreffende Abklärungen häufig keine verwertbaren Ergebnisse zu liefern vermögen, geht es im Kontext darum, mit Wirkung ex nunc et pro futuro einen rechtskonformen Zustand herzustellen (vgl. Urteile 9C_11/2008 und 9C_19/2008 vom 29. April 2008). Da die Zusprechung einer ganzen Rente nach Gesagten insoweit gesetzwidrig und die ursprüngliche Verfügung - wie die Vorinstanz dargelegt hat - zweifellos unrichtig war, sind neben der Erheblichkeit der Berichtigung (vgl. E. 3.1 hievor) auch die übrigen Voraussetzungen, unter denen eine Revisionsverfügung mit der substituierten Begründung der Wiedererwägung geschützt werden kann, erfüllt. Dass die IV-Stelle die Rente nach den 1997 und 2001 durchgeführten Revisionsverfahren weiterhin ausgerichtet hat, ist wiedererwägungsrechtlich unerheblich (Urteil des Eidgenössischen Versicherungsgerichts I 859/05 vom 10. Mai 2006 E. 2.2 mit Hinweis).
3.4 Zusammen mit der wiedererwägungsweisen Aufhebung der Verfügung vom 26. Juli 1996 sind die Anspruchsberechtigung und allenfalls der Umfang des Anspruchs pro futuro zu prüfen. Es kann nicht mit der Feststellung der zweifellosen Unrichtigkeit der ursprünglichen Rentenverfügung sein Bewenden haben; vielmehr ist wie bei einer materiellen Revision nach <ref-law> auf der Grundlage eines richtig und vollständig festgestellten Sachverhalts der Invaliditätsgrad im Zeitpunkt der angefochtenen Verfügung zu ermitteln, woraus sich die Anspruchsberechtigung und allenfalls der Umfang des Anspruchs ergeben (Urteil 9C_11/2008 vom 29. April 2008 E. 4.2.1 mit Hinweisen). Wie das kantonale Gericht in Würdigung der medizinischen Aktenlage einlässlich und überzeugend dargelegt hat, kann auf Grund des MEDAS-Gutachtens vom 24. Januar 2007 von einer 100%igen Arbeitsfähigkeit in der angestammten Tätigkeit als Serviertochter ausgegangen werden, sodass die Anspruchsberechtigung der Beschwerdeführerin pro futuro zu verneinen ist. Auf die entsprechenden Ausführungen kann verwiesen werden.
4. Dem Prozessausgang entsprechend sind die Gerichtskosten der Beschwerdeführerin aufzuerlegen (<ref-law>). | Demnach erkennt das Bundesgericht:
1. Die Beschwerde wird abgewiesen.
2. Die Gerichtskosten von Fr. 500.- werden der Beschwerdeführerin auferlegt.
3. Dieses Urteil wird den Parteien, dem Versicherungsgericht des Kantons Aargau und dem Bundesamt für Sozialversicherungen schriftlich mitgeteilt.
Luzern, 11. November 2008
Im Namen der I. sozialrechtlichen Abteilung
des Schweizerischen Bundesgerichts
Das präsidierende Mitglied: Die Gerichtsschreiberin:
i.V. Lustenberger Kopp Käch | CH_BGer_008 | Federation | null | null | null | social_law | nan | ['6d188d46-1a3f-4a8d-a210-0817211af5d7', '13e71396-cc1e-42ff-bad5-5a514c116618', '0cfc45d1-528c-48f4-92f1-361a66b985dd', 'cfb1f4da-aead-48f3-b185-8750c555eae7', '43a82c3f-22f5-4d83-ac76-514b5ef8f9e4', '7e9c6945-e8da-4b23-b482-b043bb0bac8a'] | ['75488867-c001-4eb9-93b9-04264ea91f55', 'fc8edf4f-12ae-4845-936a-f3a15d9c38ba', 'e6b06567-1236-4210-adb3-e11c26e497d5', '04bf6369-99cb-41fa-8aff-413679bc8c18', 'dfe4a079-8090-463c-84d3-b72b354fdc7b', '9f26d259-d6e6-4bfa-99b5-f8fded5667bc', 'a52eeb9a-ff9f-4ef7-a13a-735d5e1dc1f0', '70d82e7f-fc70-45d6-b607-cd4654badc02', 'acdde36c-bac5-42bb-a53b-e4ff90fbfaab', '6ab38922-6309-4021-83cc-56d776d7a332', 'ea2f453b-fc14-40f4-81ea-83272acf5c89', '18eb66aa-f83a-4e6a-8422-39b4549f7f1a'] |
0be0cc9e-293a-479b-81fb-7c1dcc9184f3 | 2,008 | de | Sachverhalt:
A. Mit Verfügung vom 11. Dezember 2006 sprach die IV-Stelle des Kantons Thurgau M._, geboren 1953, mit Wirkung ab 1. September 2004 eine halbe Invalidenrente zu (Invaliditätsgrad: 53 %).
B. Die dagegen erhobene Beschwerde wies die AHV/IV-Rekurskommission des Kantons Thurgau mit Entscheid vom 11. Juli 2007 ab.
C. M._ lässt Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten führen mit dem Antrag, unter Aufhebung des angefochtenen Entscheides sei ihr eine Dreiviertelsrente zuzusprechen.
Während die IV-Stelle auf Abweisung der Verwaltungsgerichtsbeschwerde schliesst, verzichtet das Bundesamt für Sozialversicherungen auf eine Vernehmlassung. | Erwägungen:
1. Die Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten (<ref-law>) kann wegen Rechtsverletzung gemäss Art. 95 f. BGG erhoben werden. Das Bundesgericht legt seinem Urteil den Sachverhalt zugrunde, den die Vorinstanz festgestellt hat (<ref-law>), und kann deren Sachverhaltsfeststellung von Amtes wegen nur berichtigen oder ergänzen, wenn sie offensichtlich unrichtig ist oder auf einer Rechtsverletzung im Sinne von <ref-law> beruht (<ref-law>).
2. Die Beschwerdeführerin rügt den vorinstanzlich bestätigten vollständigen Verzicht auf Gewährung eines leidensbedingten Abzugs vom statistischen Durchschnittslohn (s. <ref-ruling> E. 4 S. 481 mit Hinweisen; AHI 2002 S. 62, I 82/01, E. 4). Hierbei handelt es sich - anders als bei der Frage nach der konkreten Höhe eines Abzugs, welche typischerweise Ermessenscharakter hat - um eine Rechtsfrage (vgl. <ref-ruling> E. 3.3 S. 399).
3. In <ref-ruling> hat das Eidgenössische Versicherungsgericht seine Rechtsprechung zu den Abzügen vom Tabellenlohn bereinigt und weiterentwickelt. Dabei hat es zunächst erkannt, dass der mit Blick auf die Behinderung gewährte Abzug nicht schematisch, sondern in Berücksichtigung der gesamten Umstände des Einzelfalles vorzunehmen ist und den Zweck hat, ausgehend von statistischen Werten ein Invalideneinkommen zu ermitteln, welches der im Einzelfall zumutbaren erwerblichen Verwertung der noch möglichen Verrichtungen im Rahmen der (Rest-)Arbeitsfähigkeit am besten entspricht. Dieser Gesichtspunkt verdient auch hinsichtlich der übrigen in Betracht fallenden einkommensbeeinflussenden Merkmale, des Lebensalters, der Anzahl Dienstjahre, der Nationalität/Aufenthaltskategorie und des Beschäftigungsgrades, den Vorzug. Ein Abzug soll auch diesbezüglich nicht automatisch, sondern nur dann erfolgen, wenn im Einzelfall Anhaltspunkte dafür bestehen, dass die versicherte Person wegen eines oder mehrerer dieser Merkmale ihre gesundheitlich bedingte (Rest-)Arbeitsfähigkeit auf dem allgemeinen Arbeitsmarkt nur mit unterdurchschnittlichem erwerblichem Erfolg verwerten kann. Dabei rechtfertigt es sich aber nicht, für jedes zur Anwendung gelangende Merkmal separat quantifizierte Abzüge vorzunehmen und diese zusammenzuzählen. Vielmehr ist der Einfluss aller genannten Merkmale auf das Invalideneinkommen unter Würdigung der Umstände von der Verwaltung im Einzelfall nach pflichtgemässem Ermessen gesamthaft zu schätzen. Der insgesamt zulässige Abzug vom statistischen Lohn ist unter Berücksichtigung aller jeweils in Betracht fallenden Merkmale auf höchstens 25 % begrenzt (<ref-ruling> E. 5b S. 79 f.; <ref-ruling> E. 4.2.3 S. 481).
4. 4.1 Bezüglich des Lebensalters der 1953 geborenen Beschwerdeführerin wird geltend gemacht, es sei nur sehr schwierig möglich, eine geeignete Stelle zu finden, da der Arbeitsmarkt für ältere Arbeitnehmerinnen sehr beschränkt sei. Das invalidenversicherungsrechtlich festgelegte Invalideneinkommen wird indessen auf der Grundlage eines ausgeglichenen Arbeitsmarktes (<ref-law>) ermittelt. Der ausgeglichene Arbeitsmarkt ist ein theoretischer und abstrakter Begriff. Er berücksichtigt die konkrete Arbeitsmarktlage nicht, umfasst in wirtschaftlich schwierigen Zeiten auch tatsächlich nicht vorhandene Stellenangebote und sieht von den fehlenden oder verringerten Chancen Teilinvalider, eine zumutbare und geeignete Arbeitsstelle zu finden, ab (<ref-ruling> E. 4.2.1 S. 70 f.; <ref-ruling> E. 4b S. 276). So wurde ein diesbezüglicher Abzug im Fall eines 53-jährigen Versicherten verneint (<ref-ruling> E. 5a/cc S. 79).
4.2 Des Weiteren führt die Versicherte an, sie sei mehr als 20 Jahre an der selben Stelle tätig gewesen. Rechtsprechungsgemäss nimmt die Bedeutung der Dienstjahre jedoch ab, je niedriger das Anforderungsprofil ist (AHI 1999 S. 177 E. 3b S. 181; Urteil I 620/06 vom 6. Juli 2007, E. 6.2.1). Im vorliegenden Fall ist unbestrittenerweise Anforderungsniveau 4 (einfache und repetitive Tätigkeiten) massgebend.
4.3 Bezüglich der Ausländereigenschaft ist in Betracht zu ziehen, dass die Versicherte seit langem in der Schweiz erwerbstätig war und die Niederlassungsbewilligung C besitzt. Damit gehört sie einer Ausländerkategorie an, für welche der monatliche Bruttolohn im Anforderungsniveau 4 sogar über dem entsprechenden, nicht nach dem Merkmal der Nationalität differenzierenden Totalwert liegt (<ref-ruling> E. 5a/cc S. 79; Urteil U 420/04 vom 25. Juli 2005, E. 2.5.2; LSE 2004 S. 69 Tabelle A12). In diesem Zusammenhang ist auch anzufügen, dass die allenfalls lohnmindernden Faktoren der bescheidenen beruflichen Qualifikationen sowie der mangelnden Sprachkenntnisse bereits durch die Verwendung von Tabellenlöhnen des Anforderungsniveaus 4 abgegolten werden (Urteil I 674/06 vom 29. Mai 2007).
4.4 Mit der Teilzeitarbeit lässt sich keine höhere Reduktion begründen, verdienen teilzeitbeschäftigte Frauen doch in der Regel mehr als vollzeitbeschäftigte (LSE 2004 S. 24).
4.5 Schliesslich ist beim Einkommensvergleich unter Verwendung statistischer Tabellenlöhne rechtsprechungsgemäss zu berücksichtigen, dass gesundheitlich beeinträchtigte Personen, die selbst bei leichten Hilfsarbeitertätigkeiten behindert sind, im Vergeich zu voll leistungsfähigen und entsprechend einsetzbaren Arbeitnehmern lohnmässig benachteiligt sind und deshalb in der Regel mit unterdurchschnittlichen Lohnansätzen rechnen müssen (<ref-ruling> E. 4.2.3 S. 481). Diesem Umstand wurde indessen bereits beim zumutbaren Arbeitspensum von 50 % hinlänglich Rechnung getragen, wäre die Beschwerdeführerin doch gemäss Einschätzung der MEDAS-Ärzte des Spitals X._ (Gutachten vom 8. August 2006) in einer Verweistätigkeit mit ideal angepassten Bedingungen zu 70 % arbeitsfähig.
4.6 Damit sprechen sämtliche zu berücksichtigenden Kriterien gegen die Gewährung eines Abzugs, was auch die Vorinstanz nach einlässlichen Erwägungen richtig erkannt hat. Der angefochtene Entscheid begründet daher keine Bundesrechtswidrigkeit.
5. Das Verfahren ist kostenpflichtig (Art. 65 Abs. 1 und Abs. 4 lit. a BGG). Die Gerichtskosten werden der unterliegenden Beschwerdeführerin auferlegt (<ref-law>). | Demnach erkennt das Bundesgericht:
1. Die Beschwerde wird abgewiesen.
2. Die Gerichtskosten von Fr. 500.- werden der Beschwerdeführerin auferlegt.
3. Dieses Urteil wird den Parteien, der AHV/IV-Rekurskommission des Kantons Thurgau und dem Bundesamt für Sozialversicherungen schriftlich mitgeteilt.
Luzern, 23. Mai 2008
Im Namen der I. sozialrechtlichen Abteilung
des Schweizerischen Bundesgerichts
Das präsidierende Mitglied: Die Gerichtsschreiberin:
Widmer Durizzo | CH_BGer_008 | Federation | null | null | null | social_law | nan | ['b68bdd7c-978f-4c39-8e1f-aac57a08173d', 'd6200880-8937-44c6-a989-931698cc8433', 'ddded7bf-303f-4658-95df-92f86b004784', 'ddded7bf-303f-4658-95df-92f86b004784', 'b68bdd7c-978f-4c39-8e1f-aac57a08173d', '2404278d-996c-4d6a-8f74-b0211fc52e33', 'e2291777-b4ad-49f4-bbfd-31c5ef8d14f4', 'ddded7bf-303f-4658-95df-92f86b004784', 'ddded7bf-303f-4658-95df-92f86b004784', 'b68bdd7c-978f-4c39-8e1f-aac57a08173d'] | ['75488867-c001-4eb9-93b9-04264ea91f55', 'e6b06567-1236-4210-adb3-e11c26e497d5', '04bf6369-99cb-41fa-8aff-413679bc8c18', '70d82e7f-fc70-45d6-b607-cd4654badc02', '6ab38922-6309-4021-83cc-56d776d7a332', 'ea2f453b-fc14-40f4-81ea-83272acf5c89'] |
0be0e9df-6260-49ba-b956-b0c34e236551 | 2,000 | fr | Considérant en fait et en droit:
1.- Le 31 mars 2000, dame J._ a sollicité le bénéfice de l'assistance juridique complète aux fins d'intenter une action en partage du capital de prévoyance acquis par son ex-époux pendant la durée du mariage.
Par décision du 3 mai 2000, la Vice-présidente du Tribunal de première instance de Genève a rejeté la requête au motif que l'action envisagée était manifestement irrecevable; cette décision a été confirmée le 25 juillet 2000 par la Présidente de la Cour de justice civile du canton de Genève.
Agissant par la voie du recours de droit public, dame J._ demande l'annulation de la décision du 25 juillet 2000, le renvoi de la cause à l'autorité cantonale pour qu'elle lui accorde l'assistance judiciaire dans le sens des considérants, la condamnation de l'Etat de Genève en tous les dépens et le rejet de toutes autres ou contraires conclusions.
Elle sollicite en outre l'octroi de l'assistance judiciaire pour la procédure fédérale. L'autorité cantonale s'en rapporte aux considérants de sa décision.
2.- Sous réserve d'exceptions dont les conditions ne sont pas réalisées en l'espèce, le recours de droit public est de nature cassatoire et ne peut tendre qu'à l'annulation de la décision attaquée (<ref-ruling> consid. 1b p. 107; <ref-ruling> consid. 5a p. 96). Les conclusions qui vont au delà sont dès lors irrecevables (<ref-ruling> consid. 1b p. 257; <ref-ruling> consid. 1 in fine p. 10 et l'arrêt cité). Le chef de conclusions tendant au renvoi de la cause est superfétatoire (cf. <ref-ruling> consid. 3c/bb p. 354). Pour le surplus, le recours est ouvert sous l'angle des art. 86 al. 1, 87 (<ref-ruling> consid. 1 p. 322; <ref-ruling> consid. 1 p. 338 et les références) et 89 al. 1OJ.
3.- La Présidente de la Cour de justice a confirmé le refus d'octroi de l'assistance juridique en considérant que l'action en partage envisagée par la recourante sur la base de l'art. 22 aLFLP (RO 1994 III 2386) était manifestement irrecevable. En effet, cette disposition - applicable en l'espèce à l'exclusion des <ref-law> et 22 LFLP, le divorce des parties ayant été prononcé le 28 octobre 1997 (cf. <ref-law>) - ne créait pas une nouvelle prétention découlant de la perte de prévoyance, mais instaurait une modalité supplémentaire de règlement de la créance fondée sur l'art. 151 aCC. Il ne s'agissait donc pas d'une prétention à réclamer dans le cadre de la liquidation du régime matrimonial, de sorte que la réserve expresse des parties à ce sujet se révélait sans pertinence. Selon la recourante, un tel motif viole le droit à l'assistance judiciaire découlant de l'art. 4 aCst. (recte: 29 al. 3 Cst.): le Tribunal fédéral examine librement ce moyen (<ref-ruling> consid. 3; <ref-ruling> consid. 2 p. 2, 304 consid. 2c p. 306 et la jurisprudence citée).
a) Les conditions générales auxquelles est subordonné le droit à l'assistance judiciaire garanti par l'art. 29 al. 3 Cst. correspondent à celles concernant le droit précédemment déduit de l'art. 4 aCst. (cf. Message du Conseil fédéral du 20 novembre 1996, FF 1997 I p. 184). Selon la jurisprudence relative à cette disposition constitutionnelle, la partie nécessiteuse a droit à l'assistance judiciaire pour mener un procès non dénué de chances de succès (<ref-ruling> consid. 4 p. 274; <ref-ruling> consid. 2a p. 2, 304 consid. 2a p. 306 et les références). En l'espèce, la Présidente de la Cour de justice a fondé son refus d'accorder l'assistance judiciaire sur l'irrecevabilité de l'action envisagée par la recourante, dont l'indigence n'a pas été mise en cause. Il y a dès lors lieu d'examiner les chances de succès de la demande présentée par la recourante.
Un procès est dénué de chances de succès si les perspectives de le gagner sont notablement plus faibles que les risques de le perdre et qu'elles ne peuvent guère être considérées comme sérieuses, de sorte qu'une personne raisonnable et de condition aisée renoncerait à s'y engager vu les frais qu'elle s'exposerait à devoir supporter. En revanche, une demande ne doit pas être considérée comme dépourvue de chances de succès lorsque les perspectives de gain et les risques d'échec s'équilibrent à peu près, ou lorsque les premières sont seulement un peu plus faibles que les seconds (<ref-ruling> consid. 3b; <ref-ruling> consid. 4 p. 9 et les arrêts cités). La situation s'apprécie sur la base d'un examen provisoire et sommaire et, en cas de doute, l'assistance judiciaire doit être octroyée, la décision étant laissée au juge du fond (<ref-ruling>; Arthur Haefliger, Alle Schweizer sind vor dem Gesetze gleich, p. 168).
b) Selon le droit applicable au cas particulier, la perte de prévoyance subie du fait du divorce est comprise dans les intérêts pécuniaires dont un époux peut demander la compensation en vertu de l'art. 151 al. 1 aCC; elle peut également provoquer le dénuement selon l'art. 152 aCC. En vertu de l'art. 22 aLFLP, la compensation des lacunes de prévoyance peut aussi s'effectuer par le transfert d'une part de la prestation de sortie, acquise par l'un des époux pendant la durée du mariage, de son institution de prévoyance à celle de l'autre, cette part étant imputée sur les prétentions de divorce destinées à garantir la prévoyance. Comme l'a relevé à juste titre l'autorité cantonale, l'art. 22 aLFLP ne fonde pas une nouvelle prétention découlant de la perte de prévoyance, mais instaure une modalité supplémentaire de règlement de la créance. Cette disposition n'entre ainsi en considération que dans le cadre des art. 151 ou 152 aCC (<ref-ruling> consid. 2b p. 55; <ref-ruling> consid. 4b p. 300 et les références). Il s'ensuit que la compensation des expectatives de prévoyance ne peut être rattachée à la liquidation du régime matrimonial (cf. Thomas Geiser, Le nouveau droit du divorce et les droits en matière de prévoyance professionnelle, De l'ancien au nouveau droit du divorce, 1999, p. 62 et les références citées à la note 39).
C'est ainsi à tort que les parties - pourtant représentées par des mandataires professionnels - ont, lors de leur comparution personnelle du 20 octobre 1997, réservé la liquidation de leur régime matrimonial, en précisant que la question de leur prévoyance professionnelle restait à résoudre.
L'action en partage envisagée par la recourante plus de deux ans après le prononcé du divorce - au demeurant faussement fondée sur les nouveaux <ref-law> et 22 LFLP, comme le relève la décision attaquée - apparaît ainsi manifestement dénuée de chances de succès. Que les parties aient pu croire par erreur qu'il existait en la matière une prétention découlant du régime matrimonial n'y change rien. Contrairement à ce que soutient la recourante en instance de droit public, il ne saurait y avoir une lacune dans le jugement de divorce, qui ouvrirait la voie de la procédure de complètement (cf.
ATF 108 II 381 consid. 4 p. 385; <ref-ruling> consid. 3 p. 291 ss).
En regard des principes régissant l'examen du critère des chances de succès, la décision attaquée apparaît dès lors fondée.
4.- Vu ce qui précède, le recours doit être rejeté, dans la mesure de sa recevabilité. Les conclusions de la recourante étaient vouées à l'échec, ce qui conduit au rejet de sa demande d'assistance judiciaire (art. 152 al. 1 OJ). Cela étant, il se justifie de mettre les frais judiciaires à sa charge (art. 156 al. 1 OJ). Il n'y a pas lieu d'allouer des dépens à l'autorité intimée (art. 159 al. 2OJ). | Par ces motifs,
le Tribunal fédéral :
1. Rejette le recours dans la mesure où il est recevable.
2. Rejette la demande d'assistance judiciaire.
3. Met à la charge de la recourante un émolument judiciaire de 1'000 fr.
4. Communique le présent arrêt en copie au mandataire de la recourante et à la Présidente de la Cour de justice civile du canton de Genève, assistance juridique.
_
Lausanne, le 8 décembre 2000 MDO/frs
Au nom de la IIe Cour civile
du TRIBUNAL FEDERAL SUISSE :
Le Président,
La Greffière, | CH_BGer_005 | Federation | null | null | null | civil_law | nan | ['c88ede60-fc00-470f-82ad-1b393ce6bdec', '44406655-b6e1-47ae-958c-517daa9b32dc', '34705e3c-3ce4-449a-8e13-f33b0deae6b9', '5cec6bb2-3b35-4d58-8fc1-138fb47f0929', '344d6dba-b5ec-48e2-81ea-5e7abfe695b2', '0d29f974-2bcc-4dfe-8f78-97970f445f4f', '59ebb028-bce9-4dcc-9189-0ab4151c4dd6', '3658d0fd-c870-4b75-b121-e859951ca5d7', 'b56cd91c-be2d-49bd-87bd-50df4924f176', '05a74858-68f7-40ce-a59b-4e3aefc6f541', 'b56cd91c-be2d-49bd-87bd-50df4924f176', 'c86b4c1d-effd-44bd-a4cc-b29ddc8815a2', '26431d7c-03e3-464d-a3c7-5efda58c5485', '9d477249-37c0-4542-9d94-4f45682386f4', 'e8f753a0-bd99-4619-b6f7-b761939f6e5b', 'd92da73d-e96b-43cb-9f39-a49ed599a133', '3822165e-ed9c-4106-8ede-ad2565fb14eb'] | ['fd3f1dd4-81dd-482c-940d-91c71e29fee8', 'e471493b-7d96-4f78-8369-7b3fb8418e74', '89e314c7-7926-4df2-aa9e-12fdcca58e86'] |
|
0be129f7-9cf6-41f9-bd9e-2434cfda08f2 | 2,015 | de | Sachverhalt:
A.
A._ zeigte X._ an, weil dieser ihn bei der Polizei wider besseres Wissen der Hehlerei beschuldigt habe. Die Staatsanwaltschaft Luzern stellte das Verfahren betreffend falsche Anschuldigung ein, schrieb die Verfahrenskosten zu Lasten des Staates ab und verweigerte A._ eine Parteientschädigung.
B.
Das Kantonsgericht Luzern wies die dagegen gerichtete Beschwerde von A._ ab. Es verwehrte ihm die unentgeltliche Rechtspflege sowie eine Entschädigung und auferlegte ihm die Kosten des Beschwerdeverfahrens.
C.
A._ beantragt mit Beschwerde in Strafsachen, der Beschluss des Kantonsgerichts sei aufzuheben und die Staatsanwaltschaft anzuweisen, Anklage gegen X._ zu erheben. Eventuell sei der kantonsgerichtliche Beschluss aufzuheben und die Staatsanwaltschaft anzuweisen, die Strafuntersuchung zu ergänzen. Subeventuell sei der Beschluss des Kantonsgerichts nur im Kosten- und Entschädigungspunkt aufzuheben. A._ ersucht um unentgeltliche Rechtspflege. | Erwägungen:
1.
1.1. Der Privatkläger ist zur Beschwerde gegen eine Einstellungsverfügung nur legitimiert, wenn der angefochtene Entscheid sich auf die Beurteilung seiner Zivilansprüche auswirken kann (Art. 81 Abs. 1 lit. b Ziff. 5 BGG). In erster Linie geht es um Ansprüche auf Schadenersatz und Genugtuung gemäss <ref-law>, die üblicherweise vor den Zivilgerichten geltend gemacht werden müssen. Richtet sich die Beschwerde gegen die Einstellung eines Verfahrens, hat der Privatkläger nicht notwendigerweise bereits vor den kantonalen Behörden eine Zivilforderung erhoben. Selbst wenn er bereits adhäsionsweise privatrechtliche Ansprüche geltend gemacht hat, werden in der Einstellungsverfügung keine Zivilklagen behandelt (<ref-law>). In jedem Fall muss der Privatkläger im Verfahren vor Bundesgericht darlegen, aus welchen Gründen sich der angefochtene Entscheid inwiefern auf welche Zivilforderungen auswirken kann. Das Bundesgericht stellt an die Begründung der Legitimation strenge Anforderungen. Genügt die Beschwerde diesen Begründungsanforderungen nicht, kann darauf nur eingetreten werden, wenn aufgrund der Natur der untersuchten Straftat ohne Weiteres ersichtlich ist, um welche Zivilforderungen es geht (<ref-ruling> E. 1.1 S. 4 f. mit Hinweisen).
Der Beschwerdeführer legt im bundesgerichtlichen Verfahren dar, dass ihm wegen der von ihm angezeigten falschen Anschuldigung durch den Beschwerdegegner während einem Tag zu Unrecht die Freiheit entzogen worden sei. Der Beschwerdegegner habe ihn gestützt auf <ref-law> für seinen Verdienstausfall zu entschädigen. Hinzu komme eine Genugtuung nach <ref-law> für die Persönlichkeitsverletzungen, welche er durch die angebliche falsche Anschuldigung erlitten habe (vgl. hierzu E. 3.2.2). Damit begründet der Beschwerdeführer ausreichend, weshalb sich der vorinstanzliche Beschluss auf seine Zivilforderungen, die er näher beziffert, auswirken kann. Auf die Beschwerde kann grundsätzlich eingetreten werden.
1.2. Die Beschwerde ist zu begründen (Art. 42 Abs. 1 und 2 sowie <ref-law>). Die Begründung hat in der Beschwerdeschrift selbst zu erfolgen. Soweit der Beschwerdeführer auf eine kantonale Eingabe verweist, ist darauf nicht einzutreten (<ref-ruling> E. 2 S. 116; <ref-ruling> E. 2.8.1 S. 54; je mit Hinweisen).
2.
2.1. Der Beschwerdeführer wendet sich gegen die vorinstanzliche Sachverhaltsfeststellung.
2.2. Die Vorinstanz stellt fest, der Beschwerdeführer, welcher als Taxifahrer arbeitet, habe den Beschwerdegegner und B._, die zwei Waffen mitgeführt hätten, zu einem Nachtlokal gefahren. Der Beschwerdeführer behaupte, er habe nach dem Erblicken der Waffen den Beschwerdegegner und B._ zum Weitergehen aufgefordert. Demgegenüber habe der Beschwerdegegner erklärt, sie hätten dem Taxifahrer einen Revolver und ein Gewehr für dessen Verwandte verkauft. B._ habe angegeben, die Waffen seien auf Vermittlung des Taxifahrers an einen Albaner verkauft worden. Beide hätten den Beschwerdeführer als den Taxifahrer identifiziert. Der Beschwerdegegner habe den Beschwerdeführer nicht wider besseres Wissen beschuldigt. Er und B._ hätten übereinstimmend dargestellt, der Beschwerdeführer habe beim Verkauf der Waffen als Käufer oder Vermittler mitgewirkt.
2.3. Das Bundesgericht legt seinem Urteil den Sachverhalt zugrunde, den die Vorinstanz festgestellt hat (<ref-law>). Die Sachverhaltsfeststellung kann nur gerügt werden, wenn sie offensichtlich unrichtig, das heisst willkürlich im Sinne von <ref-law> ist (<ref-ruling> E. 10.1 S. 445 mit Hinweisen; zum Begriff der Willkür <ref-ruling> E. 2.1 S. 18 f.; <ref-ruling> E. 3.2.5 S. 339; je mit Hinweisen) oder wenn sie auf einer Rechtsverletzung im Sinne von <ref-law> beruht und wenn die Behebung des Mangels für den Ausgang des Verfahrens entscheidend sein kann (<ref-law>). Eine entsprechende Rüge muss klar vorgebracht und substanziiert begründet werden. Auf eine rein appellatorische Kritik am angefochtenen Urteil tritt das Bundesgericht nicht ein (vgl. Art. 42 Abs. 2 und <ref-law>; <ref-ruling> E. 2.3 S. 266 mit Hinweisen).
2.4. Der Beschwerdeführer beschränkt sich über weite Strecken auf eine Wiederholung von Einwendungen, die er im Beschwerdeverfahren vorgetragen hat.
So führt er aus, neben ihm seien fünf weitere Albaner involviert gewesen, was das Geschehen sehr komplex mache und eine eingehende Abklärung erfordere. Die Staatsanwaltschaft spreche von einem Bruder des Beschwerdeführers, der hingegen in den Protokollen der Einvernahmen des Beschwerdegegners und von B._ nicht auftauche, was auf eine Verwechslung hindeute. In diesen beiden Befragungen habe die Polizei nicht klargestellt, auf welchen der involvierten Albaner sich die Fragen beziehen. Insbesondere habe die Polizei "bei diesem komplexen Sachverhalt", den man bei zwei Schwerstsüchtigen erfragt habe, versäumt, mit Rückfragen dafür zu sorgen, dass auch wirklich der Beschwerdeführer gemeint sei. Die Absprachemöglichkeiten seien augenscheinlich, da sich der Beschwerdegegner und B._ zuvor mindestens zweimal getroffen hätten. Die fragliche Taxifahrt habe nicht am Morgen des 2. Februar 2014, sondern am Abend des 3. Februar 2014 stattgefunden. Der Beschwerdegegner habe keine Ahnung mehr gehabt, wie das Fahrzeug des Beschwerdeführers ausgesehen habe. Bei der angewandten Fragetechnik erstaune wenig, dass man den Beschwerdeführer als Taxifahrer erkenne.
Damit übt der Beschwerdeführer rein appellatorische Kritik am angefochtenen Beschluss, ohne darzulegen, inwiefern die vorinstanzliche Feststellung des Sachverhalts geradezu willkürlich sein soll. Darauf ist nicht einzutreten. Gleiches gilt, wenn der Beschwerdeführer ohne jede Begründung vorträgt, die Vorinstanz habe die Ausführungen der Staatsanwaltschaft ungenügend zusammengefasst.
2.5. Der Beschwerdeführer macht geltend, sein Anspruch auf rechtliches Gehör sei verletzt, weil sich die Vorinstanz nicht hinreichend mit den Vorbringungen in seiner Beschwerdeschrift vom 11. Dezember 2014 und seiner Stellungnahme vom 9. März 2015 auseinandersetze. Aufgrund der aus dem Anspruch auf rechtliches Gehör (<ref-law> und <ref-law>) fliessenden Begründungspflicht (<ref-law>) ist das Gericht gehalten, sein Urteil zu begründen. Allerdings kann es sich dabei auf die für den Entscheid wesentlichen Punkte beschränken. Es muss nicht auf jedes Argument des Beschwerdeführers gesondert eingehen und alle Einwendungen einzeln entkräften. Vielmehr genügt es, wenn es wenigstens kurz die Überlegungen nennt, von denen es sich hat leiten lassen und auf die sich sein Urteil stützt (vgl. <ref-ruling> E. 2.2 S. 183; <ref-ruling> E. 2.2 S. 84; je mit Hinweis). Diesen Anforderungen genügt der vorinstanzliche Beschluss.
2.6.
2.6.1. Der Beschwerdeführer kritisiert, dass die Vorinstanz die Protokolle der Einvernahmen des Beschwerdegegners und von B._ aus deren eigenen Verfahren berücksichtigt, welche die Staatsanwaltschaft erst im Beschwerdeverfahren beibrachte. Indem die Vorinstanz sich auf diese Protokolle stütze, verletze sie <ref-law>, zumal sein Rechtsvertreter weder über die Einvernahmen informiert gewesen sei noch daran habe teilnehmen können.
2.6.2. Die Strafbehörden klären von Amtes wegen alle für die Beurteilung der Tat und der beschuldigten Person bedeutsamen Tatsachen ab. Sie untersuchen die belastenden und entlastenden Umstände mit gleicher Sorgfalt (<ref-law>). Das Rechtsmittelverfahren beruht auf den Beweisen, die im Vorverfahren und im erstinstanzlichen Hauptverfahren erhoben worden sind (<ref-law>). Beweisabnahmen des erstinstanzlichen Gerichts werden nach <ref-law> nur wiederholt, wenn Beweisvorschriften verletzt worden sind (lit. a), die Beweiserhebungen unvollständig waren (lit. b) oder die Akten über die Beweiserhebungen unzuverlässig erscheinen (lit. c). Gemäss <ref-law> erhebt die Rechtsmittelinstanz von Amtes wegen oder auf Antrag einer Partei die erforderlichen zusätzlichen Beweise.
Bei <ref-law> handelt es sich grundsätzlich um eine abschliessende Regelung. Es kann der Rechtsmittelinstanz aber im Lichte von <ref-law> nicht verwehrt sein, zum Beispiel einen besonders wichtigen Zeugen nochmals einzuvernehmen, ohne dass die Voraussetzungen von <ref-law> vorliegen (VIKTOR LIEBER, in: Kommentar zur Schweizerischen Strafprozessordnung, Donatsch/Hansjakob/Lieber [Hrsg.], 2. Aufl. 2014, N. 2 zu <ref-law>; JO PITTELOUD, Code de procédure pénale suisse, 2012, S. 770 N. 1135; vgl. auch RICHARD CALAME, in: Commentaire romand, Code de procédure pénale suisse, 2011, N. 6 zu <ref-law>). Der Untersuchungsgrundsatz gemäss <ref-law> geht vor (NIKLAUS SCHMID, Schweizerische Strafprozessordnung, Praxiskommentar [nachfolgend: Praxiskommentar], 2. Aufl. 2013, N. 1 zu <ref-law>; vgl. ferner DERSELBE, Handbuch des schweizerischen Strafprozessrechts [nachfolgend: Handbuch], 2. Aufl. 2013, Rz. 1482 f.). Etwas anderes ergibt sich auch nicht aus dem vom Beschwerdeführer angerufenen <ref-ruling> oder der von ihm zitierten Lehrstelle (SCHMID, Handbuch, a.a.O, Rz.1525).
2.6.3. Bei den von der Staatsanwaltschaft im Beschwerdeverfahren ins Recht gelegten Beweismittel handelt es sich um die Protokolle der Einvernahmen des Beschwerdegegners vom 15. Februar, 20. März und 9. April 2014 im gegen ihn geführten Strafverfahren wegen Diebstahls, Hausfriedensbruchs, Sachbeschädigung und Widerhandlung gegen das Waffengesetz sowie der Einvernahmen von B._ vom 17. Februar, 25. März und 10. April 2014 im gegen diesen geführten Strafverfahren wegen Widerhandlung gegen das Waffengesetz und das Betäubungsmittelgesetz. Der Beschwerdeführer erstattete am 18. März 2014 Strafanzeige gegen den Beschwerdegegner wegen falscher Anschuldigung, weil ihn dieser am 12. Februar 2014 gegenüber der Polizei der Hehlerei bezichtigt habe (vgl. Akten Staatsanwaltschaft, act. 1 und 3). Weshalb er ein Recht auf Teilnahme an den Einvernahmen des Beschwerdegegners oder von B._ in deren eigenen Verfahren hätte haben sollen, legt er nicht dar und bleibt unerfindlich.
Es ist nicht zu beanstanden, dass die Vorinstanz die Protokolle dieser Einvernahmen berücksichtigt, nachdem diese von der Staatsanwaltschaft ins Recht gelegt wurden, und der Beschwerdeführer sich dazu äussern konnte. Inwiefern das Vorgehen der Vorinstanz den Grundsatz von Treu und Glauben gemäss <ref-law> verletzen sollte, ist nicht ersichtlich.
3.
3.1. Der Beschwerdeführer bringt vor, die Vorinstanz verletze den Grundsatz "in dubio pro duriore".
3.2.
3.2.1. Eine Einstellung des Verfahrens erfolgt insbesondere, wenn kein Tatverdacht erhärtet ist, der eine Anklage rechtfertigt (<ref-law>), kein Straftatbestand erfüllt ist (<ref-law>) oder Rechtfertigungsgründe einen Straftatbestand unanwendbar machen (<ref-law>). Der Entscheid über die Einstellung eines Verfahrens hat sich nach dem Grundsatz "in dubio pro duriore" zu richten. Dieser ergibt sich aus dem Legalitätsprinzip. Er bedeutet, dass eine Einstellung durch die Staatsanwaltschaft grundsätzlich nur bei klarer Straflosigkeit oder offensichtlich fehlenden Prozessvoraussetzungen angeordnet werden darf. Hingegen ist, sofern die Erledigung mit einem Strafbefehl nicht in Frage kommt, Anklage zu erheben, wenn eine Verurteilung wahrscheinlicher erscheint als ein Freispruch. Ist ein Freispruch gleich wahrscheinlich wie eine Verurteilung, drängt sich in der Regel, insbesondere bei schweren Delikten, eine Anklageerhebung auf (<ref-ruling> E. 4.1 S. 90 f., 186 E. 4.1 S. 190; je mit Hinweisen). Bei zweifelhafter Beweis- oder Rechtslage hat nicht die Staatsanwaltschaft über die Stichhaltigkeit des strafrechtlichen Vorwurfs zu entscheiden, sondern das zur materiellen Beurteilung zuständige Gericht. Der Grundsatz, dass im Zweifel nicht eingestellt werden darf, ist auch bei der Überprüfung von Einstellungsverfügungen zu beachten (<ref-ruling> E. 4.1.1 S. 91 mit Hinweis). Bei der Beurteilung dieser Frage verfügen die Staatsanwaltschaft und die Vorinstanz über einen gewissen Spielraum, den das Bundesgericht mit Zurückhaltung überprüft (<ref-ruling> E. 4.1 S. 190).
3.2.2. Gemäss <ref-law> wird mit Freiheitsstrafe oder Geldstrafe bestraft, wer einen Nichtschuldigen wider besseres Wissen bei der Behörde eines Verbrechens oder Vergehens beschuldigt, in der Absicht, eine Strafverfolgung gegen ihn herbeizuführen. Der Tatbestand der falschen Anschuldigung schützt in erster Linie die Zuverlässigkeit der Rechtspflege. Die Tathandlung führt zu einem unnützen Einsatz öffentlicher Mittel. Daneben handelt es sich bei der falschen Anschuldigung aber auch um ein Delikt gegen die Person. Geschützt werden danach die Persönlichkeitsrechte zu Unrecht Angeschuldigter (<ref-ruling> E. 2.1 S. 175 f.; <ref-ruling> E. 4.1 S. 24 f.; je mit Hinweisen). Der subjektive Tatbestand erfordert Vorsatz und in Bezug auf die Unwahrheit der Beschuldigung Handeln wider besseres Wissen. Das Bewusstsein, die Behauptung könnte möglicherweise falsch sein, genügt mithin nicht. Der Täter muss vielmehr sicher darum wissen, dass die Anschuldigung unwahr ist. Insofern scheidet Eventualvorsatz aus (<ref-ruling> E. 2.1 S. 176 f. mit Hinweisen).
3.3. Die Vorinstanz erwägt, die Staatsanwaltschaft habe davon ausgehen dürfen, dass keine genügenden Anhaltspunkte dafür vorliegen, dass der Beschwerdegegner wider besseres Wissen eine falsche Anschuldigung zum Nachteil des Beschwerdeführers geäussert habe. Bei einer Anklageerhebung wäre ein Freispruch zu erwarten.
3.4. Der Beschwerdeführer begründet die Rüge, wonach Art. 319 und 324 StPO verletzt seien, im Wesentlichen mit seiner abweichenden tatsächlichen Würdigung des Sachverhalts. Darauf ist nicht einzutreten.
Darüber hinaus trägt er vor, seine Unschuld sei erwiesen, wenn er im gegen ihn geführten Strafverfahren vom Vorwurf der Hehlerei freigesprochen werde. Dabei verkennt er, dass auch ein solcher Freispruch nichts daran ändern würde, dass der Beschwerdegegner ihn nicht wider besseres Wissen beschuldigt hat.
4.
4.1. Der Beschwerdeführer macht geltend, die unentgeltliche Rechtspflege sei nicht beschränkt auf die Durchsetzung von Zivilansprüchen aus der Straftat. Sein Anspruch auf unentgeltliche Rechtspflege und Verbeiständung fliesse direkt aus <ref-law> und nicht nur aus <ref-law>.
4.2. Die Vorinstanz erwägt, weder aus den Akten noch aus dem Gesuch um Erteilung der unentgeltlichen Rechtspflege gehe hervor, dass der Beschwerdeführer eine bezifferte Zivilforderung geltend gemacht hätte. Im Beschwerdeverfahren habe er die Darlegung der Erfolgsaussichten auf den Strafpunkt beschränkt. Es sei somit nicht dargetan, dass die Zivilklage nicht aussichtslos sei.
4.3.
4.3.1. Jede Person, die nicht über die erforderlichen Mittel verfügt, hat Anspruch auf unentgeltliche Rechtspflege, wenn ihr Rechtsbegehren nicht aussichtslos erscheint. Soweit es zur Wahrung ihrer Rechte notwendig ist, hat sie ausserdem Anspruch auf unentgeltlichen Rechtsbeistand (<ref-law>). Diese Bestimmung soll jedem Betroffenen ohne Rücksicht auf seine finanzielle Situation tatsächlichen Zugang zum Gerichtsverfahren vermitteln und die effektive Wahrung seiner Rechte ermöglichen (<ref-ruling> E. 3.1 S. 355).
<ref-law> konkretisiert die Voraussetzungen für die Gewährung der unentgeltlichen Rechtspflege für die Privatklägerschaft im Strafprozess. Dieser ist nach Absatz 1 die unentgeltliche Rechtspflege für die Durchsetzung ihrer Zivilansprüche ganz oder teilweise zu gewähren, wenn sie nicht über die erforderlichen Mittel verfügt (lit. a) und die Zivilklage nicht aussichtslos erscheint (lit. b). Die Bestellung eines unentgeltlichen Rechtsbeistands für die Privatklägerschaft setzt überdies voraus, dass dies zur Wahrung ihrer Rechte notwendig ist (<ref-law>).
4.3.2. In der Botschaft vom 21. Dezember 2005 zur Vereinheitlichung des Strafprozessrechts steht, der Wortlaut von <ref-law> mache deutlich, dass grundsätzlich nur dann ein unentgeltlicher Rechtsbeistand bestellt wird, wenn die Privatklägerschaft im Strafverfahren Zivilansprüche geltend macht. Dies schliesse nicht aus, dass der Rechtsbeistand auch im Strafpunkt tätig wird. Beteilige sich die Privatklägerschaft ausschliesslich im Strafpunkt, sei die unentgeltliche Rechtspflege ausgeschlossen. Der Ausschluss sei gerechtfertigt, weil der Strafanspruch grundsätzlich dem Staat zustehe, der durch die Staatsanwaltschaft vertreten werde (BBl 2006 1181 Ziff. 2.3.4.3).
4.3.3. Das Bundesgericht hat wiederholt festgehalten, dass der Gesetzgeber die unentgeltliche Rechtspflege bewusst auf die Fälle beschränkte, in denen die Privatklägerschaft Zivilansprüche geltend macht. Auf diese Weise werde dem Umstand Rechnung getragen, dass der staatliche Strafanspruch grundsätzlich durch den Staat wahrgenommen wird, weshalb sich die unentgeltliche Rechtspflege zu Gunsten der Privatklägerschaft in erster Linie rechtfertigt, wenn es um die Durchsetzung von Zivilansprüchen geht (Urteile 1B_94/2015 vom 26. Juni 2015 E. 2.1; 6B_578/2014 vom 20. November 2014 E. 3.1; 1B_254/2013 vom 27. September 2013 E. 2.1.1; 6B_122/2013 vom 11. Juli 2013 E. 4.1; je mit Hinweisen). <ref-law> schliesse jedoch nicht aus, dass der unentgeltliche Rechtsbeistand - allenfalls bereits während des Vorverfahrens - auch im Strafpunkt tätig wird, da sich dieser auf die Zivilansprüche auswirken könne (vgl. Urteile 1B_94/2015 vom 26. Juni 2015 E. 2.1; 6B_578/2014 vom 20. November 2014 E. 3.2.1; je mit Hinweis; BBl 2006 1181 Ziff. 2.3.4.3).
4.3.4. In der Lehre wird vorgebracht, die Beschränkung der unentgeltlichen Rechtspflege für die Privatklägerschaft sei nicht vereinbar mit <ref-law>, wonach der Anspruch auf unentgeltliche Rechtspflege in allen staatlichen Verfahren gelte, in welchen die betroffene Person Parteistellung habe (MAZZUCCHELLI/POSTIZZI, in: Basler Kommentar, Schweizerische Strafprozessordnung, 2. Aufl. 2014, N. 4 zu <ref-law>). Eine andere Kritik zielt darauf, dass die Privatklägerschaft, welche Straf- und Zivilklage erhebt, besser gestellt werde als jene, die nur die Verfolgung und Bestrafung der für die Straftat verantwortlichen Person verlangt und ihre Zivilansprüche in einem separaten Verfahren geltend macht (HARARI/CORMINBOEUF, in: Commentaire romand, Code de procédure pénale suisse, 2011, N. 20 ff. zu <ref-law>). Im Übrigen begrüsst die Lehre die bundesgerichtliche Auslegung von <ref-law> (FRANZ RIKLIN, StPO Kommentar, Schweizerische Strafprozessordnung mit JStPO, StBOG und weiteren Erlassen, 2. Aufl. 2014, N. 1 zu <ref-law>; NIKLAUS OBERHOLZER, Grundzüge des Strafprozessrechts, 3. Aufl. 2012, Rz. 552; LIEBER, a.a.O., N. 2 zu <ref-law>; SCHMID, Praxiskommentar, a.a.O., N. 2 zu <ref-law>).
4.3.5. Angesichts des klaren gesetzgeberischen Willens besteht denn auch kein Anlass, von der bestehenden Praxis abzurücken.
4.4. Nach dem Gesagten verletzt die Vorinstanz kein Bundesrecht, wenn sie davon ausgeht, die unentgeltliche Rechtspflege zu Gunsten der Privatklägerschaft sei auf die Durchsetzung von Zivilansprüchen beschränkt. Nichts daran ändert das bundesgerichtliche Urteil, auf das sich der Beschwerdeführer beruft.
Darin erwägt das Bundesgericht, die Formulierung der bundesrätlichen Botschaft und deren einleitender Hinweis auf <ref-law> implizierten, dass der Gesetzgeber nicht ausschliessen wollte, einer betroffenen Person, die keine Zivilansprüche geltend machen will oder kann, die unentgeltliche Rechtspflege ausnahmsweise unmittelbar gestützt auf <ref-law> zu gewähren. In jenem Fall ging es um ein mutmassliches Opfer unzulässiger staatlicher Gewalt, welchem das Bundesgericht gestützt auf <ref-law> einen grundsätzlichen Anspruch auf unentgeltliche Rechtspflege zusprach. Begründet wurde diese Ausnahme damit, dass einem mutmasslichen Opfer unzulässiger staatlicher Gewalt der Zugang zum Gerichtsverfahren verweigert wird, wenn in einem von ihm angestrengten Beschwerdeverfahren gegen die Einstellung der Strafuntersuchung gegen die Urheber der staatlichen Gewalt die unentgeltliche Rechtspflege mit der Begründung verweigert wird, dass eine adhäsionsweise erhobene Zivilklage aussichtslos sei (Urteil 1B_355/2012 vom 12. Oktober 2012 E. 5.1 f.; vgl. auch Urteil 1B_341/2013 vom 14. Februar 2014 E. 2).
Im vorliegenden Fall erhob der Beschwerdeführer gegen den Beschwerdegegner Strafanzeige wegen falscher Anschuldigung, weil dieser ihn bei der Polizei wider besseres Wissen der Hehlerei beschuldigt habe. Dass ein Anwendungsfall der zitierten Rechtsprechung vorliegt, welcher die Gewährung der unentgeltlichen Rechtspflege ausnahmsweise unabhängig von Zivilansprüchen rechtfertigen würde, legt der Beschwerdeführer nicht dar und ist nicht ersichtlich.
4.5. Ebenso wenig verletzt die Vorinstanz Bundesrecht, wenn sie ausführt, der Beschwerdeführer habe die Voraussetzungen für die unentgeltliche Rechtspflege nicht dargetan. Indem der Beschwerdeführer Strafantrag gegen den Beschwerdegegner stellte, hat er sich gleichzeitig als Privatkläger im vorliegenden Verfahren konstituiert (vgl. Art. 118 Abs. 2 i.V.m. Abs. 1 StPO). Jedoch ergibt sich aus den Akten nicht, dass er im bisherigen Verlauf des Verfahrens eine Zivilforderung geltend machte bzw. diese näher bezifferte. Zwar muss die in der Zivilklage geltend gemachte Forderung (erst) spätestens im Parteivortrag beziffert und begründet werden (<ref-law>; siehe auch: Urteile 1B_94/2015 vom 26. Juni 2015 E. 2.1; 6B_578/2014 vom 20. November 2014 E. 3.2.1). Jedoch muss der Privatkläger in seinem Gesuch um unentgeltliche Rechtspflege in jedem Verfahrensstadium unter anderem darlegen, dass die Zivilklage nicht aussichtslos erscheint (vgl. <ref-law>; Urteile 1B_45/2012 vom 8. Juni 2012 E. 4.3; 1B_200/2011 vom 15. Juni 2011 E. 2.4). Der Beschwerdeführer zeigte in seiner Beschwerde an die Vorinstanz, die auch sein Gesuch um unentgeltliche Rechtspflege enthält, nicht auf, dass seine Zivilklage Aussicht auf Erfolg hat. Daran ändert auch sein Einwand nichts, er habe in Randziffer 10 seiner Beschwerde an die Vorinstanz dem Grundsatz nach Zivilforderungen geltend gemacht. An besagter Stelle führt er lediglich aus, die falsche Anschuldigung habe für ihn einen Eingriff in die Freiheit, die Ehre, die Privatsphäre und das Vermögen zur Folge gehabt. Zu den Erfolgsaussichten der Zivilklage lässt sich daraus nichts ableiten.
5.
5.1. Der Beschwerdeführer rügt, die Vorinstanz verletze Art. 428 Abs. 1 und 2 StPO, indem sie ihm die Verfahrenskosten auferlege und eine Parteientschädigung verwehre.
5.2. Die Kosten des Rechtsmittelverfahrens tragen die Parteien nach Massgabe ihres Obsiegens oder Unterliegens. Als unterliegend gilt auch die Partei, auf deren Rechtsmittel nicht eingetreten wird oder die das Rechtsmittel zurückzieht (<ref-law>). Gemäss <ref-law> richten sich Ansprüche auf Entschädigung und Genugtuung im Rechtsmittelverfahren nach den Art. 429-434 StPO. Nach <ref-law> hat die Privatklägerschaft gegenüber der beschuldigten Person Anspruch auf angemessene Entschädigung für notwendige Aufwendungen im Verfahren, wenn sie obsiegt (lit. a) oder die beschuldigte Person nach <ref-law> kostenpflichtig ist (lit. b).
5.3.
5.3.1. Der Beschwerdeführer trägt vor, die Vorinstanz dürfe ihm keine Kosten auferlegen und müsse ihm eine Parteientschädigung zusprechen, weil sie auf Protokolle abstelle, welche die Staatsanwaltschaft erst im Beschwerdeverfahren beibrachte. Dieses Vorgehen der Staatsanwaltschaft sei rechtsmissbräuchlich und verletze Art. 3 Abs. 2 lit. a und b StPO.
Selbst wenn dem so wäre, dürfte ihm die Vorinstanz die Kosten auferlegen und eine Parteientschädigung verweigern. Denn am 4. März 2014 stellte sie ihm die von der Staatsanwaltschaft eingereichten Protokolle zu. Mit Eingabe vom 9. März 2015 äusserte sich der Beschwerdeführer zu diesen und hielt an seiner Beschwerde fest.
5.3.2. Der Beschwerdeführer argumentiert, er habe vor Vorinstanz teilweise obsiegt, weil er mit seiner Sachverhaltsrüge durchgedrungen sei und die Vorinstanz ihrem Entscheid einen anderen Sachverhalt zugrunde lege, als die Staatsanwaltschaft im Einstellungsentscheid.
Darauf kommt es nicht an. Da die Vorinstanz die Beschwerde abweist, ist der Beschwerdeführer mit seinen Anträgen unterlegen, weshalb sie ihm zu Recht die Kosten auferlegt und eine Parteientschädigung verweigert (vgl. Urteil 6B_438/2013 vom 18. Juli 2013 E. 2.4). Inwiefern <ref-law> einschlägig sein sollte, ist nicht ersichtlich, nachdem nur der Beschwerdeführer Beschwerde einlegte und damit unterlag.
6.
Die Beschwerde ist abzuweisen, soweit darauf eingetreten werden kann. Der Beschwerdeführer wird grundsätzlich kostenpflichtig (<ref-law>). Sein Gesuch um unentgeltliche Rechtspflege und Verbeiständung ist gutzuheissen, da von seiner Bedürftigkeit auszugehen ist und seine Rechtsbegehren nicht von vornherein aussichtslos waren. Es sind keine Kosten zu erheben. Seinem Rechtsvertreter ist eine Entschädigung aus der Bundesgerichtskasse auszurichten (Art. 64 Abs. 1 und 2 BGG). Dem Beschwerdegegner ist keine Entschädigung zuzusprechen, da ihm im bundesgerichtlichen Verfahren keine Umtriebe entstanden. | Demnach erkennt das Bundesgericht:
1.
D ie Beschwerde wird abgewiesen, soweit darauf einzutreten ist.
2.
Das Gesuch um unentgeltliche Rechtspflege und Verbeiständung wird gutgeheissen.
3.
Es werden keine Kosten erhoben.
4.
Dem Rechtsvertreter des Beschwerdeführers, Rechtsanwalt Roman Kost, wird eine Entschädigung von Fr. 3'000.-- aus der Bundesgerichtskasse ausgerichtet.
5.
Dieses Urteil wird den Parteien und dem Kantonsgericht Luzern, 1. Abteilung, schriftli ch mitgeteilt.
Lausanne, 16. Dezember 2015
Im Namen der Strafrechtlichen Abteilung
des Schweizerischen Bundesgerichts
Der Präsident: Denys
Die Gerichtsschreiberin: Andres | CH_BGer_011 | Federation | null | null | null | null | nan | ['7caf9db3-7d0e-4663-89f3-ad060ecd04f8', '8fd92fb1-ed4a-4965-ba55-589d19bfcb2b', '17b7fc1b-2c1e-4cec-b164-1a73734e886c', 'fd871ff7-f3f2-4444-b62a-1f7730b4e10a', '38edc1f7-cfc4-49e8-b5f8-9144b1b96d5c', 'fba2311f-fb5f-439a-8167-f64a94b42e2e', '25de8369-5ab5-452f-a8ca-70d0af97e2c2', '56d330ac-b081-406d-980d-ee0a9f803b43', 'ccf98694-db2f-48e8-8909-572f98b66369', '941385e0-764e-4198-bae6-d2087b2ba769', '7b36f74d-310c-4937-b43c-7458da7223c9', '7b36f74d-310c-4937-b43c-7458da7223c9', 'e596f79c-ac3b-455b-849f-23ac05092b5d', '29c1437d-2069-4d7f-ab5b-7fee6663b8dd', 'a40ce6b6-ef21-412f-bb33-e0b7b1edbb64', '29c1437d-2069-4d7f-ab5b-7fee6663b8dd', '4d89e729-2172-4a43-b658-7fb20101f64d'] | ['75488867-c001-4eb9-93b9-04264ea91f55', '0671c3a0-7575-4b8a-acae-46315869092c', 'e6b06567-1236-4210-adb3-e11c26e497d5', 'c0730338-7fbb-4486-9e57-201f62440bc0', '561feeae-8bdb-4e24-90f7-2c23eb5099a5', '1af9b596-92d7-4f80-a38b-876ed88ccfe5', 'ddbf4d98-14f9-4ccd-ad84-42704f0249cb', '53be6a03-1fd8-4980-aa5c-bd81e9a54d5e', '4b5a2135-fee2-4e3b-811e-15ce1c71bddf', '6ab38922-6309-4021-83cc-56d776d7a332', '09200a94-c90a-48da-a4db-840a951e3cec', 'af2af8b1-3414-4898-810f-7b0a1cb95a78', '83fa99cf-24f4-434e-8b62-bb3e53480836', '7148876a-f26f-4346-9d2c-4731c827da4d', '629b13cd-cf95-4caf-b21d-8e8c9a7dcffa'] |
0be1c04e-8e05-4b97-a7bc-af37f23533b9 | 2,009 | de | Sachverhalt:
A. A.a Mit Kaufvertrag vom 3. Dezember 2003 erwarb X._ die Liegenschaft Grundbuch Dorf A._, Art. 000, von Y._ zum Preis von Fr. 517'288.--. Im Kaufvertrag verpflichtete sich der Erwerber, zusätzlich zum vereinbarten Kaufpreis die der Verkäuferin erwachsende allfällige Grundstückgewinnsteuer zu übernehmen.
Das Formular Steuererklärung für die Grundstückgewinnsteuer wurde zunächst Y._ zugestellt. In der Folge kam es zu einem umfangreichen Schriftenwechsel zwischen X._ und der kantonalen Steuerverwaltung. Schliesslich wurde X._ (als vertraglicher Steuerschuldner) aufgefordert, die vollständig ausgefüllte Steuererklärung einzureichen. Mit Veranlagung vom 7. Oktober 2004 wurde der Grundstückgewinn auf Fr. 147'288.-- festgelegt. Für die Anlagekosten ging die Veranlagungsbehörde mangels genauer Angaben vom Steuerwert (Fr. 370'000.--) als Ersatzwert im Sinne von Art. 48 Abs. 3 des Gesetzes vom 6. Juni 2000 über die direkten Kantonssteuern (DStG) aus. Diese Veranlagung wurde "Frau Y._ p.A. Herrn X._" eröffnet.
Eine Beschwerde von X._ gegen diese Veranlagung wies das Kantonsgericht (Steuergerichtshof) des Kantons Freiburg mit Urteil vom 16. Dezember 2005 ab, soweit es darauf eintrat. In der Folge bezahlte X._ den Steuerbetrag von Fr. 17'543.30.
A.b Am 20. Dezember 2007 liess X._ durch seine Rechtsanwältin ein Gesuch um Wiedererwägung bzw. Revision der Grundstückgewinnsteuer-Verfügung vom 7. Oktober 2004 stellen. Zugleich ersuchte er um Steuererlass. Er machte u.a. geltend, er sei im Besitz neuer Unterlagen zu den Anlagekosten. Die kantonale Steuerverwaltung nahm das Gesuch um Wiedererwägung als Revisionsgesuch entgegen. Es gab diesem nicht statt, da keine neuen Tatsachen oder Beweismittel gegeben seien. Eine Einsprache wurde mit Entscheid vom 22. Februar 2008 abgewiesen.
B. Mit Urteil vom 4. Juli 2008 wies der Steuergerichtshof des Kantonsgerichts Freiburg die Beschwerde ab, soweit er darauf eintrat.
C. Mit Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten beantragt X._, es sei der Entscheid des Steuergerichtshofs des Kantonsgerichts Freiburg aufzuheben und es sei festzustellen, dass er nicht Steuersubjekt sei "und somit sämtliche auf dieser Tatsache basierenden Verfügungen und Entscheide betreffend Grundstückgewinnsteuer nichtig sind".
Die kantonalen Instanzen beantragen Abweisung der Beschwerde, soweit darauf einzutreten sei. Die Eidgenössische Steuerverwaltung verzichtete auf Vernehmlassung. | Erwägungen:
1. Die Beschwerde ist unter Einhaltung der gesetzlichen Frist (Art. 100 Abs. 1 BGG) und Form (Art. 42 BGG) eingereicht worden. Sie richtet sich gegen einen von einer letzten kantonalen Instanz (Art. 86 Abs. 1 lit. d BGG) gefällten Endentscheid (Art. 90 BGG) in einer Angelegenheit des öffentlichen Rechts (Art. 82 lit. a BGG). Ein Ausschlussgrund nach Art. 83 BGG liegt nicht vor. Die Vorinstanz betrachtete den Beschwerdeführer als (vertraglichen) Schuldner der Grundstückgewinnsteuer, der die Steuer auch bezahlt hat, stillschweigend als beschwert und zur Beschwerde legitimiert. Insofern ist auch das schutzwürdige Interesse des Beschwerdeführers an der Aufhebung oder Änderung des angefochtenen Entscheides im Sinne von Art. 89 Abs. 1 BGG zu bejahen.
1.1 Mit der Beschwerde kann u.a. die Verletzung von Bundesrecht gerügt werden (Art. 95 lit. a BGG). Gemäss Art. 106 Abs. 1 BGG wendet das Bundesgericht das Recht von Amtes wegen an. Soweit sich die Besteuerung nach kantonalem Recht richtet, prüft es dessen Anwendung nur unter dem beschränkten Gesichtswinkel des verfassungsmässigen Willkürverbots (Art. 9 BV). Hierfür gilt die qualifizierte Rügepflicht nach Art. 106 Abs. 2 BGG; das heisst, das Bundesgericht prüft die Anwendung des kantonalen Rechts unter dem Gesichtswinkel der verfassungsmässigen Rechte nur insoweit, als eine entsprechende Rüge erhoben worden ist. Die Feststellung des Sachverhalts kann nur gerügt werden, wenn diese offensichtlich unrichtig ist oder auf einer Rechtsverletzung im Sinne von Art. 95 BGG beruht.
2. Der Beschwerdeführer legt dar, dass er nicht Steuersubjekt der streitigen Grundstückgewinnsteuer sei, und macht Nichtigkeit des angefochtenen Entscheides sowie sämtlicher "auf dieser Tatsache basierenden Verfügungen und Entscheide betreffend Grundstückgewinnsteuer" geltend.
2.1 Nach der Rechtsprechung ist eine Verfügung nichtig, wenn der ihr anhaftende Mangel besonders schwer wiegt und offensichtlich oder zumindest leicht erkennbar ist. Voraussetzung ist, dass die Rechtssicherheit durch die Annahme der Nichtigkeit nicht ernsthaft gefährdet wird. Als Nichtigkeitsgründe kommen namentlich die funktionelle oder sachliche Unzuständigkeit der verfügenden Behörde sowie schwer wiegende Verfahrensfehler in Betracht. Die Nichtigkeit von Verfügungen ist durch jede Behörde, die mit der Sache befasst ist, jederzeit und von Amtes wegen zu beachten (<ref-ruling> E. 2.1 mit Hinweisen).
2.2 Die Steuerpflicht ist eine gesetzliche und kann durch Parteivereinbarung nicht abgeändert werden. Steuerschuldner der Grundstückgewinnsteuer ist gemäss Art. 44 Abs. 1 DStG der Veräusserer. Nach einzelnen kantonalen Grundstückgewinnsteuergesetzen (vgl. etwa § 6 Abs. 3 des Gesetzes über die Grundstückgewinnsteuer des Kantons Luzern vom 31. Oktober 1961, GGStG/LU) kann zwar auch der Erweber sich vertraglich verpflichten, die Grundstückgewinnsteuer zu vergüten, und wird damit einsprache- und beschwerdeberechtigt (§ 28 und 47 GGStG/LU). Das wird allerdings nur als Einräumung der prozessualen Stellung eines Hauptintervenienten verstanden, welche das gesetzliche Steuerverhältnis und namentlich die Steuerpflicht nicht berührt. Die Schuldübernahme durch den Erwerber (oder eine Drittperson) begründet insbesondere kein Forderungsrecht des steuererkennenden Gemeinwesens gegenüber dem Erwerber, sondern lediglich einen privatrechtlichen Anspruch des Veräusserers auf Ersatz der Steuer (LGVE 1979 II Nr. 24 E. 1; s. auch Richner/Frei/Kaufmann/ Meuter, Kommentar zum harmonisierten Zürcher Steuergesetz, 2. Aufl. 2006, N. 6 zu § 211, N. 11 zu § 217).
2.3 Vorliegend haben die kantonalen Steuerbehörden den Beschwerdeführer nicht als Steuersubjekt behandelt. Die kantonale Steuerverwaltung hat aufgrund der vorangegangenen umfangreichen Korrespondenz mit dem Beschwerdeführer ihm lediglich die an die Verkäuferin gerichtete Veranlagungsverfügung vom 7. Oktober 2004 zugestellt ("Y._ p.A. Herrn X._"). Sie hat ihn somit als Vertreter der Verkäuferin und allenfalls als vertraglichen Steuerschuldner behandelt, was aber den tatsächlichen Verhältnissen entsprach. Zwar wurde in der Folge der Einspracheentscheid vom 4. Februar 2005 gegenüber dem Beschwerdeführer persönlich eröffnet (ohne Hinweis auf das Vertretungsverhältnis). Im Urteil vom 16. Dezember 2005 (E. 3) stellte das Verwaltungsgericht (Steuergerichtshof) die Sachlage indessen wieder richtig, indem es ausdrücklich darauf hinwies, dass die Verkäuferin steuerpflichtig sei und der heutige Beschwerdeführer lediglich als ihr Vertreter handle. Inwiefern die Veranlagungsverfügung und die weiter ergangenen Entscheide nichtig sein könnten, ist unter diesen Umständen nicht zu sehen.
3. Hinsichtlich der Anlagekosten ergibt sich Folgendes:
In der Veranlagungsverfügung ging die Veranlagungsbehörde mangels genauerer Angaben gemäss Art. 48 Abs. 3 DStG vom Steuerwert (Fr. 370'000.--) als Ersatzwert für die Anlagekosten aus. Diese Vorschrift lautet:
"Art. 48 c) Anlagekosten Erwerbspreis
(...)
3 Liegt der Erwerb mehr als 15 Jahre zurück, kann die steuerpflichtige Person als Anlagekosten (Erwerbspreis erhöht um die Aufwendungen) den wenigstens 4 Jahre vor der Veräusserung bestimmten Steuerwert geltend machen. In diesem Fall werden die Aufwendungen der letzten vier Jahre berücksichtigt. Vorbehalten bleibt die Berücksichtigung des wieder angelegten Gewinnes."
Wie die Vorinstanz bereits in ihrem Urteil aus dem Jahre 2005 (S. 9 f.) erwogen hat, war das mit der Beschwerde eingereichte Schätzungsprotokoll der Schätzungskommission der kantonalen Gebäudeversicherung vom 6. Februar 2002 (Versicherungswert Fr. 655'000.--) in der Sache unbehelflich. Mit diesem Wert würden nicht die effektiv seit 1978 entstandenen Anlagekosten bewiesen, sondern die jeweils aktuellen Kosten für einen Wiederaufbau des Gebäudes im Schadensfall. Keinen genügenden Beweiswert habe auch die vom Beschwerdeführer verfasste "Bewertung nach meinen Erfahrungen & Berechnungen", wo dieser mit einem Kubikmeterpreis von Fr. 500.-- und einem Landpreis von Fr. 53.-- einen Gesamtwert von Fr. 579'000.-- ermittelt habe. Die eingereichte Bankkorrespondenz aus den Jahren 1994, 1998 und 2002 vermöge ebenfalls keinen rechtgenügenden Beweis für die in den Jahren 1978/79 effektiv bezahlten Anlagekosten erbringen. Daraus sei lediglich die Höhe der gewährten Hypothek (Fr. 575'000.--) ersichtlich, nicht jedoch die wahren Anlagekosten, zumal in jenen Jahren die Banken die Liegenschaften weit über ihrem Wert belehnt hätten. Im Jahre 2004 habe denn auch die Bank die Rückzahlung der Hypothek verlangt, soweit sie den Betrag von Fr. 400'000.-- übersteige. Da der damalige Bauherr (Z._) zugleich Architekt gewesen sei, sei zudem nicht auszuschliessen, dass es beim Bau zu Eigenleistungen, Gegengeschäften, Sonderrabatten u.dgl. gekommen sei, was ebenfalls berücksichtigt werden müsste. Mit dieser Begründung hat die Vorinstanz im Jahre 2005 die Veranlagung mit dem Steuerwert (Fr. 370'000.--) als Ersatzwert gemäss Art. 48 Abs. 3 DStG bestätigt.
Mit seinem Revisionsgesuch reichte der Beschwerdeführer namentlich ein Protokoll der Schätzungskommission der kantonalen Gebäudeversicherung vom 8. November 1978 mit einem Wert von Fr. 261'610.-- sowie eine Versicherungsbestätigung vom 23. Januar 2002 (Versicherungswert Fr. 653'000.--) ein. Er rekonstruiert daraus einen Wert der Anlagekosten von Fr. 598'500.-- (Mittelwert). Dabei handelt es sich um einen hypothetischen Wert, der aber nicht besser abgestützt wäre als der als massgebend erachtete. Die Vorinstanz durfte daher ohne in Willkür zu verfallen die neuen Unterlagen als nicht entscheidwesentlich betrachten.
4. Das führt zur Abweisung der Beschwerde. Die Gerichtskosten sind dem Beschwerdeführer aufzuerlegen (Art. 65, 66 Abs. 1 BGG). Anspruch auf eine Parteientschädigung besteht nicht (Art. 68 Abs. 3 BGG). | Das Bundesgericht erkennt:
1. Die Beschwerde wird abgewiesen.
2. Die Gerichtskosten von Fr. 2'000.-- werden dem Beschwerdeführer auferlegt.
3. Dieses Urteil wird den Parteien, dem Kantonsgericht Freiburg (Steuergerichtshof) und der Eidgenössische Steuerverwaltung schriftlich mitgeteilt.
Lausanne, 9. April 2009
Im Namen der II. öffentlich-rechtlichen Abteilung
des Schweizerischen Bundesgerichts
Der Präsident: Der Gerichtsschreiber:
Müller Wyssmann | CH_BGer_002 | Federation | null | null | null | public_law | nan | ['63f80129-5965-4667-8f91-81e2e0ed06dc'] | [] |
0be1cdd6-1937-4bad-85b1-a0afe45bf667 | 2,003 | de | Sachverhalt:
Sachverhalt:
A. Am 30. September 1997 um 16.35 Uhr fuhr X._ mit seinem Personenwagen des Typs Range Rover auf der A._strasse in C._ talwärts. Etwas oberhalb der rechtsseitigen Einmündung zum B._rain standen der fünfjährige Y._ und seine Begleiterin, die knapp achtzehnjährige Z._, bei der Einmündung einer privaten Zufahrtsstrasse am linken Fahrbahnrand. Die beiden Fussgänger, welche sich zuvor aus der Zufahrtsstrasse genähert hatten, beabsichtigten die A._strasse an dieser Stelle zu überqueren, weil sie auf der anderen Strassenseite in den B._rain einbiegen wollten und weil auf der linken Strassenseite kein Trottoir vorhanden war. Sie warteten einen bergwärts fahrenden Personenwagen ab. Nachdem dieser passiert hatte, sprang Y._, der links neben seiner Begleiterin gestanden und sich an einer von dieser mitgeführten Tasche gehalten hatte, plötzlich auf die Strasse. In diesem Moment näherte sich von rechts X._ mit einer Geschwindigkeit von 30 bis 40 km/h. Es kam zu einer Kollision zwischen X._s Personenwagen und Y._. Das Kind wurde von der Frontpartie des Wagens am Kopf getroffen und auf die Strasse geschleudert. Es verstarb in der Folge an seinen schweren Kopfverletzungen.
X._ hatte Bremsbereitschaft erstellt, als er die beiden Fussgänger wahrnahm. Im Moment, als Y._ zu rennen begann, konnte er die Kollision nicht mehr verhindern.
Die Sichtweite der Fussgänger bergwärts, woher sich X._ genähert hatte, betrug ungefähr 85 Meter. X._ war der Auffassung, mit der Begleiterin von Y._ Blickkontakt aufgenommen zu haben, was diese aus ihrer Sicht nicht bestätigen konnte. X._ hatte seine Aufmerksamkeit auf Z._ gerichtet, nicht aber auf Y._. Da das verunfallte Kind auf der linken Seite seiner Begleiterin gestanden hatte, konnte X._ nicht feststellen, ob diese das Kind an der Hand hielt; er war jedoch davon ausgegangen, dass dies der Fall sei.
Die Sichtweite der Fussgänger bergwärts, woher sich X._ genähert hatte, betrug ungefähr 85 Meter. X._ war der Auffassung, mit der Begleiterin von Y._ Blickkontakt aufgenommen zu haben, was diese aus ihrer Sicht nicht bestätigen konnte. X._ hatte seine Aufmerksamkeit auf Z._ gerichtet, nicht aber auf Y._. Da das verunfallte Kind auf der linken Seite seiner Begleiterin gestanden hatte, konnte X._ nicht feststellen, ob diese das Kind an der Hand hielt; er war jedoch davon ausgegangen, dass dies der Fall sei.
B. Auf Grund dieses Sachverhalts erhob die Staatsanwaltschaft des Kantons Zug am 9. August 2001 gegen X._ Anklage wegen fahrlässiger Tötung.
Gestützt auf <ref-law> verzichtete der zuständige Jugendanwalt auf die Eröffnung eines Jugendstrafverfahrens gegen die Begleiterin des verunfallten Kindes.
Gestützt auf <ref-law> verzichtete der zuständige Jugendanwalt auf die Eröffnung eines Jugendstrafverfahrens gegen die Begleiterin des verunfallten Kindes.
C. Von der Anklage der fahrlässigen Tötung sprach das Einzelrichteramt des Kantons Zug X._ mit Urteil vom 30. Januar 2002 frei. Das Strafgericht des Kantons Zug wies die von der Staatsanwaltschaft gegen den Freispruch erhobene Berufung am 5. Juli 2002 ab und bestätigte den erstinstanzlichen Freispruch.
C. Von der Anklage der fahrlässigen Tötung sprach das Einzelrichteramt des Kantons Zug X._ mit Urteil vom 30. Januar 2002 frei. Das Strafgericht des Kantons Zug wies die von der Staatsanwaltschaft gegen den Freispruch erhobene Berufung am 5. Juli 2002 ab und bestätigte den erstinstanzlichen Freispruch.
D. Die Staatsanwaltschaft des Kantons Zug erhebt eidgenössische Nichtigkeitsbeschwerde mit dem Antrag, das Urteil des Strafgerichts vom 5. Juli 2002 sei aufzuheben, und die Sache sei zur Schuldigsprechung des Beschwerdegegners an die Vorinstanz zurückzuweisen.
D. Die Staatsanwaltschaft des Kantons Zug erhebt eidgenössische Nichtigkeitsbeschwerde mit dem Antrag, das Urteil des Strafgerichts vom 5. Juli 2002 sei aufzuheben, und die Sache sei zur Schuldigsprechung des Beschwerdegegners an die Vorinstanz zurückzuweisen.
E. Das Strafgericht des Kantons Zug verzichtet auf Bemerkungen und beantragt unter Hinweis auf die eigenen Urteilsmotive Abweisung der Beschwerde.
Der Beschwerdegegner beantragt mit Vernehmlassung vom 21. Mai 2003 die Abweisung der Beschwerde. | Das Bundesgericht zieht in Erwägung:
Das Bundesgericht zieht in Erwägung:
1. 1.1 Die Vorinstanz sprach den Beschwerdegegner aus folgenden Gründen frei: Gemäss bundesgerichtlicher Rechtsprechung gehe die Pflicht zu besonderer Vorsicht gegenüber Kindern im Strassenverkehr ohne Anzeichen eines Fehlverhaltens nicht so weit, dass ein Fahrzeugführer beim Anblick eines Kindes in jedem Fall seine Fahrt verlangsamen und Hupsignale geben müsste. Solches sei innerorts nur geboten, wenn sich das Kind auf der Fahrbahn oder am Strassenrand befinde oder wenn es sich in unmittelbarer Nähe zur Fahrbahn dem Spiel hingebe oder wenn es durch sein Verhalten in anderer Weise erkennen lasse, dass es seine Aufmerksamkeit nicht dem Strassenverkehr zuwende. Würde anders entschieden, wären die Anforderungen an die Aufmerksamkeit von Fahrzeuglenkern derart hoch, dass der Verkehr innerorts zum Erliegen käme. In der Lehre werde ausserdem die Auffassung vertreten, dass keine besondere Vorsicht erforderlich sei, wenn Kinder von erwachsenen Personen überwacht werden, da es sich dabei nicht um den typischen Fall des Kindes im Sinne von <ref-law> handle. Der Beschwerdegegner habe auf Grund der Umstände nicht damit rechnen müssen, dass das von einer erwachsenen Person begleitete Kind sich von dieser losreissen und auf die Strasse rennen würde. Dies gelte insbesondere auch, weil der Beschwerdegegner darauf habe vertrauen dürfen, dass das Kind von seiner Begleiterin an der Hand gehalten werde; er habe nicht damit rechnen müssen, dass sich das Kind selbst nur an der von der Begleiterin getragenen Tasche festhalte. Da keine Anzeichen eines Fehlverhaltens des Kindes hätten festgestellt werden können, sei der Beschwerdeführer nicht verpflichtet gewesen, mit dem Kind Augenkontakt aufzunehmen und ein Warnsignal abzugeben. Der Beschwerdegegner habe seiner Sorgfaltspflicht genügt, indem er die Geschwindigkeit von den erlaubten 50 km/h auf 30 bis 40 km/h reduzierte und gleichzeitig Bremsbereitschaft erstellte.
1.2 Dagegen macht die Staatsanwaltschaft eine Verletzung von <ref-law>, Art. 4 Abs. 3 und Art. 29 Abs. 2 der Verkehrsregelnverordnung vom 13. November 1962 (VRV; SR 741.11) geltend. Es sei zwar zutreffend, dass auf Grund der bundesgerichtlichen Rechtsprechung der Fahrzeugführer bei einem Kind, das auf dem Trottoir ruhig seines Weges gehe, nicht damit zu rechnen habe, dass es unvermittelt auf die Fahrbahn treten werde. Um einen solchen Sachverhalt gehe es vorliegend jedoch gerade nicht: In tatsächlicher Hinsicht sei festzustellen, dass es im übersichtlichen Unfallbereich bergseits kein Trottoir gebe und auch ein Fussgängerstreifen nicht vorhanden sei; dass das fünfjährige Kind neben seiner Begleiterin am Strassenrand beziehungsweise faktisch bereits auf der Strasse stand; dass das Kind nicht an der Hand gehalten wurde, sondern sich selbst nur an der von der Begleiterin mitgetragenen Plastiktasche festhielt; dass der Beschwerdegegner die beiden Fussgänger auf eine grössere Distanz von 40 bis 50 m wahrgenommen hatte; dass die beiden Fussgänger offensichtlich beabsichtigten, die Strasse zu überqueren; dass der Beschwerdegegner die Geschwindigkeit leicht reduzierte und Bremsbereitschaft erstellte, jedoch keine weiteren Vorsichtsmassnahmen ergriff; und dass die beiden Fussgänger das herannahende Fahrzeug nicht wahrgenommen hatten. Die Vorinstanz stütze sich in ihrer Hauptbegründung zu Unrecht auf zwei Literaturstellen, wonach <ref-law> nicht anwendbar sei, wenn ein Kind von einer erwachsenen Person begleitet werde. Eine diesbezügliche Gerichtspraxis existiere nicht. Vielmehr sei - was auch das Bundesgericht bereits mehrfach festgestellt habe - bei Kindern im Bereich von Verkehrsflächen stets mit unvorhersehbarem Fehlverhalten zu rechnen. Dies gelte auf jeden Fall, wenn ein kleines Kind am Strassenrand darauf warte, die Strasse überqueren zu können und der Fahrzeugführer keine Gewissheit darüber habe, dass es die Gefahr erkannt habe und die Begleitperson das Kind an der Hand führe. Die Begleitung des Kindes als solche reiche auf keinen Fall aus, den Kinderschutz im Sinne von <ref-law> aufzuheben. Solches komme auch nicht in Frage wegen der übergeordneten Rechtssätze der UN-Konvention über die Rechte des Kindes, wegen des verfassungsmässigen Anspruchs des Rechts auf Leben und körperliche Unversehrtheit und wegen des Umstands, dass der erwachsene Fahrzeuglenker, der eine Gefahr für das Kind schaffe, ihm an Lebens- und Verkehrserfahrung weit überlegen sei. Die verfassungsmässige Auslegung untergeordneter Gesetze und Verordnungen müsse dem Schutz des Lebens als höchstem Rechtsgut stets Rechnung tragen. Schliesslich sei auch die Erwägung der Vorinstanz nicht haltbar, wonach der Verkehr innerorts völlig zum Erliegen käme, wenn der Misstrauensgrundsatz gegenüber Kindern uneingeschränkt gälte, zumal es sich beim Unfallort um eine sehr schwach befahrene Nebenstrasse handle.
1.2 Dagegen macht die Staatsanwaltschaft eine Verletzung von <ref-law>, Art. 4 Abs. 3 und Art. 29 Abs. 2 der Verkehrsregelnverordnung vom 13. November 1962 (VRV; SR 741.11) geltend. Es sei zwar zutreffend, dass auf Grund der bundesgerichtlichen Rechtsprechung der Fahrzeugführer bei einem Kind, das auf dem Trottoir ruhig seines Weges gehe, nicht damit zu rechnen habe, dass es unvermittelt auf die Fahrbahn treten werde. Um einen solchen Sachverhalt gehe es vorliegend jedoch gerade nicht: In tatsächlicher Hinsicht sei festzustellen, dass es im übersichtlichen Unfallbereich bergseits kein Trottoir gebe und auch ein Fussgängerstreifen nicht vorhanden sei; dass das fünfjährige Kind neben seiner Begleiterin am Strassenrand beziehungsweise faktisch bereits auf der Strasse stand; dass das Kind nicht an der Hand gehalten wurde, sondern sich selbst nur an der von der Begleiterin mitgetragenen Plastiktasche festhielt; dass der Beschwerdegegner die beiden Fussgänger auf eine grössere Distanz von 40 bis 50 m wahrgenommen hatte; dass die beiden Fussgänger offensichtlich beabsichtigten, die Strasse zu überqueren; dass der Beschwerdegegner die Geschwindigkeit leicht reduzierte und Bremsbereitschaft erstellte, jedoch keine weiteren Vorsichtsmassnahmen ergriff; und dass die beiden Fussgänger das herannahende Fahrzeug nicht wahrgenommen hatten. Die Vorinstanz stütze sich in ihrer Hauptbegründung zu Unrecht auf zwei Literaturstellen, wonach <ref-law> nicht anwendbar sei, wenn ein Kind von einer erwachsenen Person begleitet werde. Eine diesbezügliche Gerichtspraxis existiere nicht. Vielmehr sei - was auch das Bundesgericht bereits mehrfach festgestellt habe - bei Kindern im Bereich von Verkehrsflächen stets mit unvorhersehbarem Fehlverhalten zu rechnen. Dies gelte auf jeden Fall, wenn ein kleines Kind am Strassenrand darauf warte, die Strasse überqueren zu können und der Fahrzeugführer keine Gewissheit darüber habe, dass es die Gefahr erkannt habe und die Begleitperson das Kind an der Hand führe. Die Begleitung des Kindes als solche reiche auf keinen Fall aus, den Kinderschutz im Sinne von <ref-law> aufzuheben. Solches komme auch nicht in Frage wegen der übergeordneten Rechtssätze der UN-Konvention über die Rechte des Kindes, wegen des verfassungsmässigen Anspruchs des Rechts auf Leben und körperliche Unversehrtheit und wegen des Umstands, dass der erwachsene Fahrzeuglenker, der eine Gefahr für das Kind schaffe, ihm an Lebens- und Verkehrserfahrung weit überlegen sei. Die verfassungsmässige Auslegung untergeordneter Gesetze und Verordnungen müsse dem Schutz des Lebens als höchstem Rechtsgut stets Rechnung tragen. Schliesslich sei auch die Erwägung der Vorinstanz nicht haltbar, wonach der Verkehr innerorts völlig zum Erliegen käme, wenn der Misstrauensgrundsatz gegenüber Kindern uneingeschränkt gälte, zumal es sich beim Unfallort um eine sehr schwach befahrene Nebenstrasse handle.
2. 2.1 Gemäss <ref-law> wird mit Gefängnis oder mit Busse bestraft, wer fahrlässig den Tod eines Menschen verursacht. Fahrlässig begeht der Täter ein Verbrechen oder Vergehen, wenn die Tat darauf zurückzuführen ist, dass er die Folge seines Verhaltens aus pflichtwidriger Unvorsichtigkeit nicht bedacht oder darauf nicht Rücksicht genommen hat (<ref-law>). Ein Schuldspruch wegen fahrlässiger Tötung setzt somit voraus, dass der Täter den Erfolg durch Verletzung einer Sorgfaltspflicht verursacht hat. Sorgfaltswidrig ist die Handlungsweise, wenn der Täter zum Zeitpunkt der Tat aufgrund der Umstände sowie seiner Kenntnisse und Fähigkeiten die damit bewirkte Gefährdung der Rechtsgüter des Opfers hätte erkennen können und müssen und wenn er zugleich die Grenzen des erlaubten Risikos überschritten hat (<ref-law>; <ref-ruling> E. 2a; <ref-ruling> E. 3; <ref-ruling> E. 2b, 133 E. 2a, 145 E. 3b sowie 225 E. 2a, je mit Hinweisen). Wo besondere Normen ein bestimmtes Verhalten gebieten, bestimmt sich das Mass der dabei zu beachtenden Sorgfalt in erster Linie nach diesen Vorschriften (BGE <ref-ruling> E. 2b/aa mit Hinweisen). Grundvoraussetzung für das Bestehen einer Sorgfaltspflichtverletzung und mithin für die Fahrlässigkeitshaftung ist die Vorhersehbarkeit des Erfolgs. Die zum Erfolg führenden Geschehensabläufe müssen für den konkreten Täter mindestens in ihren wesentlichen Zügen voraussehbar sein (Stratenwerth, Schweizerisches Strafrecht, Allg. Teil I, 2. Aufl., Bern 1996, § 16 N. 16; Trechsel/Noll, Schweizerisches Strafrecht, Allg. Teil I, 5. Aufl., Zürich 1998, S. 269 f.; Riklin, Schweizerisches Strafrecht, Allg. Teil I, 2. Aufl., Zürich 2002, S. 193, § 16 N. 44).
Es ist daher zu prüfen, ob der Täter eine Gefährdung des Kindes hätte voraussehen bzw. erkennen können und müssen. Für die Beantwortung dieser Frage gilt der Massstab der Adäquanz. Danach muss sein Verhalten geeignet sein, nach dem gewöhnlichen Lauf der Dinge und den Erfahrungen des Lebens einen Erfolg wie den eingetretenen herbeizuführen oder mindestens zu begünstigen. Die Adäquanz ist nur zu verneinen, wenn ganz aussergewöhnliche Umstände, wie das Mitverschulden eines Dritten oder Material- oder Konstruktionsfehler, als Mitursachen hinzutreten, mit welchen schlechthin nicht gerechnet werden musste und die derart schwer wiegen, dass sie als wahrscheinlichste und unmittelbarste Ursache des Erfolges erscheinen und so alle anderen mitverursachenden Faktoren - namentlich das Verhalten des Angeschuldigten - in den Hintergrund drängen (<ref-ruling> E. 2a; <ref-ruling> E. 3c; <ref-ruling> E. 2c/bb; <ref-ruling> E. 3 und 286 E. 3; <ref-ruling> E. 3e, je mit Hinweisen).
Es ist daher zu prüfen, ob der Täter eine Gefährdung des Kindes hätte voraussehen bzw. erkennen können und müssen. Für die Beantwortung dieser Frage gilt der Massstab der Adäquanz. Danach muss sein Verhalten geeignet sein, nach dem gewöhnlichen Lauf der Dinge und den Erfahrungen des Lebens einen Erfolg wie den eingetretenen herbeizuführen oder mindestens zu begünstigen. Die Adäquanz ist nur zu verneinen, wenn ganz aussergewöhnliche Umstände, wie das Mitverschulden eines Dritten oder Material- oder Konstruktionsfehler, als Mitursachen hinzutreten, mit welchen schlechthin nicht gerechnet werden musste und die derart schwer wiegen, dass sie als wahrscheinlichste und unmittelbarste Ursache des Erfolges erscheinen und so alle anderen mitverursachenden Faktoren - namentlich das Verhalten des Angeschuldigten - in den Hintergrund drängen (<ref-ruling> E. 2a; <ref-ruling> E. 3c; <ref-ruling> E. 2c/bb; <ref-ruling> E. 3 und 286 E. 3; <ref-ruling> E. 3e, je mit Hinweisen).
2.2 2.2.1 Der Fahrzeuglenker ist gegenüber dem Fussgänger, der die Strasse ausserhalb eines Fussgängerstreifens zu überqueren beabsichtigt, grundsätzlich vortrittsberechtigt, auch wenn er ihm gemäss <ref-law> das Überqueren der Strasse in angemessener Weise zu ermöglichen hat. Dieses Vortrittsrecht gilt jedoch nicht unbedingt, sondern nur unter dem Vorbehalt von <ref-law> (<ref-ruling> E. 4a; <ref-ruling> [=JdT 1981 I S. 420]).
Das Mass der Sorgfalt, die vom Fahrzeuglenker verlangt wird, richtet sich nach den gesamten Umständen, namentlich der Verkehrsdichte, den örtlichen Verhältnissen, der Zeit, der Sicht und den voraussehbaren Gefahrenquellen (<ref-ruling> E. 2b S. 228). Gesetzliche Grundlage der vom Fahrzeuglenker im Strassenverkehr zu beachtenden Sorgfalt bilden die im Strassenverkehrsgesetz und in den dazu gehörenden Verordnungen statuierten Verkehrsregeln. Gemäss der Grundregel von <ref-law> muss sich jeder Verkehrsteilnehmer so verhalten, dass er andere in der ordnungsgemässen Benützung der Strasse weder behindert noch gefährdet. Aus dieser Bestimmung haben Rechtsprechung und Lehre den so genannten Vertrauensgrundsatz abgeleitet. Danach darf jeder Strassenbenützer darauf vertrauen, dass sich die anderen Verkehrsteilnehmer ordnungsgemäss verhalten.
Solches Vertrauen ist jedoch unter bestimmten in <ref-law> enumerierten Umständen nicht gerechtfertigt und kann deshalb sorgfaltspflichtwidrig sein. Dies gilt zunächst, wenn bereits Anzeichen dafür bestehen, dass sich ein Strassenbenützer nicht richtig verhalten wird oder wenn ein Fehlverhalten eines anderen Verkehrsteilnehmers auf Grund einer unklaren Verkehrssituation nach der allgemeinen Erfahrung unmittelbar in die Nähe rückt. <ref-law> gebietet ausserdem eine besondere Vorsicht gegenüber Kindern, Gebrechlichen und alten Leuten (<ref-ruling> E. 2b S. 87 f.; Urteil des Bundesgerichts 6S.120/1998 vom 3. April 1998, E. 2b, publ. in: Pra 87/1998 Nr. 125 S. 692). Die gegenüber den erwähnten Personen vorgeschriebene besondere Vorsicht bedeutet, dass eine Berufung auf das Vertrauensprinzip grundsätzlich selbst dann unzulässig ist, wenn keine konkreten Anzeichen dafür vorliegen, dass sich Kinder, Gebrechliche oder alte Personen unkorrekt verhalten werden (<ref-ruling> E. 3c; <ref-ruling> E. 2; Raphael von Werra, Du principe de la confiance dans le droit de la circulation routière ..., ZWR 4/1970 S. 200). In der deutschen Lehre wird in diesem Zusammenhang von einem Misstrauensgrundsatz gesprochen, der folgenden Inhalt hat: "Eine Begegnung mit einem Kind im Alter bis zu 10 Jahren ist in der Regel so gefährlich, dass der Kraftfahrer, unabhängig vom mutmasslichen Verhalten des Kindes, von sich aus alles tun muss, um einen Unfall zu verhüten." [Klaus Kirschbaum, Der Vertrauensschutz im deutschen Strassenverkehrsrecht, Diss. Berlin 1980, S. 249]). Gegenüber den im Gesetz aufgezählten Personen bedarf es umgekehrt besonderer Umstände, welche positiv für ein begrenztes Vertrauen in deren ordnungsgemässes Verhalten im Verkehr sprechen (BGE <ref-ruling>; vgl. auch Schaffhauser, Grundriss des Schweizerischen Strassenverkehrsrechts, 2. Aufl., 2002, Bd. I, N. 441).
Besondere Vorsicht gegenüber Kindern im Strassenverkehr schreiben auch Art. 4 Abs. 3 VRV und Art. 29 Abs. 2 VRV vor: Die erste Bestimmung verlangt, dass die Geschwindigkeit zu mässigen oder dass gegebenenfalls anzuhalten sei, wenn Kinder im Strassenbereich nicht auf den Verkehr achten; die zweite schreibt unter denselben Voraussetzungen die Abgabe akustischer Warnsignale vor.
Die Pflicht zu besonderer Vorsicht auch ohne konkrete Anzeichen eines Fehlverhaltens geht indessen nicht so weit, dass der Führer eines Motorfahrzeugs beim Anblick eines Kindes in jedem Fall seine Fahrt verlangsamen und Hupsignale geben müsste. Dies ist innerorts lediglich etwa geboten, wenn das Kind sich auf der Fahrbahn oder am Strassenrand befindet, nicht aber wo es auf dem Trottoir ruhig seines Weges geht (BGE <ref-ruling>; <ref-ruling>). Steht ein kleines Kind hingegen am Strassenrand, um die Strasse zu überqueren, darf sich der Lenker demnach nicht auf sein Vortrittsrecht verlassen, auch wenn keine konkreten Anzeichen für ein Fehlverhalten ersichtlich sind. Er darf dies nur, wenn er die Gewissheit hat, dass das Kind die nahende Gefahr wahrgenommen hat und zu verstehen gibt, dass es sich richtig verhalten wird. Andernfalls hat der Lenker zu bremsen und ein Hupsignal abzugeben. Lässt sich eine Gefährdung auch damit nicht ausschliessen, hat der Lenker anzuhalten.
2.2.2 Der gesetzlichen Regelung der Sorgfaltspflichten gegenüber Kindern liegt die entwicklungspsychologische Tatsache zu Grunde, dass Kinder wenigstens bis zu einem gewissen Alter gar nicht oder nur sehr beschränkt in der Lage sind, die Gefahren des Verkehrs kognitiv zu verarbeiten. Untersuchungen geben Anlass zur Annahme, dass Kinder zum Teil bis zu zwölf Jahren typische Verkehrsgefahren überhaupt nicht verstehen (vgl. Schaffhauser, a.a.O., N. 443, mit Hinweisen). Kinder verfügen über ein engeres Blickfeld als Erwachsene. Sie können bewegte Objekte im Raum wahrnehmungsmässig nicht miteinander koordinieren und ihr Wahrnehmungsprozess ist gegenüber demjenigen Erwachsener verlangsamt. Unabhängig von ihren kognitiven Fähigkeiten sind Kinder ausserdem in ihrem Verhalten sprunghaft und in besonderem Masse unberechenbar; sie beherrschen ihren Körper nur beschränkt und neigen zu unvorhersehbaren Spontanreaktionen auf innere und äussere Reize (vgl. Schaffhauser, ebd., mit Hinweisen). Trotz des besonderen normativen Schutzes, den der Gesetzgeber Kindern im Strassenverkehr gewährt, gehören Kinder zwischen 4 und 14 Jahren zu derjenigen Fussgängergruppe, die im Strassenverkehr anteilsmässig am häufigsten Opfer schwerer oder tödlicher Verletzungen wird (vgl. Eidgenössisches Departement für Umwelt, Verkehr, Energie und Kommunikation UVEK, Bundesamt für Strassen ASTRA: Erarbeitung der Grundlagen für eine Verkehrssicherheitspolitik des Bundes, 2002, Schlussbericht, S. 29).
2.2.2 Der gesetzlichen Regelung der Sorgfaltspflichten gegenüber Kindern liegt die entwicklungspsychologische Tatsache zu Grunde, dass Kinder wenigstens bis zu einem gewissen Alter gar nicht oder nur sehr beschränkt in der Lage sind, die Gefahren des Verkehrs kognitiv zu verarbeiten. Untersuchungen geben Anlass zur Annahme, dass Kinder zum Teil bis zu zwölf Jahren typische Verkehrsgefahren überhaupt nicht verstehen (vgl. Schaffhauser, a.a.O., N. 443, mit Hinweisen). Kinder verfügen über ein engeres Blickfeld als Erwachsene. Sie können bewegte Objekte im Raum wahrnehmungsmässig nicht miteinander koordinieren und ihr Wahrnehmungsprozess ist gegenüber demjenigen Erwachsener verlangsamt. Unabhängig von ihren kognitiven Fähigkeiten sind Kinder ausserdem in ihrem Verhalten sprunghaft und in besonderem Masse unberechenbar; sie beherrschen ihren Körper nur beschränkt und neigen zu unvorhersehbaren Spontanreaktionen auf innere und äussere Reize (vgl. Schaffhauser, ebd., mit Hinweisen). Trotz des besonderen normativen Schutzes, den der Gesetzgeber Kindern im Strassenverkehr gewährt, gehören Kinder zwischen 4 und 14 Jahren zu derjenigen Fussgängergruppe, die im Strassenverkehr anteilsmässig am häufigsten Opfer schwerer oder tödlicher Verletzungen wird (vgl. Eidgenössisches Departement für Umwelt, Verkehr, Energie und Kommunikation UVEK, Bundesamt für Strassen ASTRA: Erarbeitung der Grundlagen für eine Verkehrssicherheitspolitik des Bundes, 2002, Schlussbericht, S. 29).
3. 3.1 Die Vorinstanz spricht den Lenker mit der Begründung frei, das verunfallte Kind sei kein Kind im Sinne von <ref-law> gewesen, weil es von einer erwachsenen Person begleitet worden sei. Der Lenker habe darauf vertrauen dürfen, dass die Begleitperson das Kind beaufsichtige. Sie unterstellt damit indirekt, dass der Unfall ausschliesslich der Verantwortungssphäre der Begleiterin zuzurechnen ist. Ob die von <ref-law> vorgeschriebene erhöhte Sorgfalt auch gegenüber begleiteten Kindern aufgebracht werden muss, stellt eine Rechtsfrage dar, die durch Auslegung des Gesetzes zu klären ist. Dabei ist auf die konkreten Umstände und auf den Grundgedanken abzustellen, von dem sich der Gesetzgeber leiten liess. Die Vorinstanz beruft sich für ihren Entscheid auf eine in der Lehre vertretene Auffassung (Matthias Heierli, Die Bedeutung des Vertrauensprinzips im Strassenverkehr und für das Fahrlässigkeitsdelikt, Zürich 1996, S. 169; Schaffhauser, a.a.O., N. 443).
Der Beschwerdegegner bewertet mit seiner Vernehmlassung die Unfallsituation und sein eigenes Verhalten ebenso wie die Vorinstanz. Er geht dabei aber von einem Sachverhalt aus, der sich mit den vorinstanzlichen Feststellungen teilweise nicht deckt (Art. 277bis Abs. 1 BStP).
Das Bundesgericht hat sich bisher mit der Frage nach der Geltung des Vertrauensgrundsatzes gegenüber begleiteten Kindern ausdrücklich erst einmal in einem weit zurückliegenden Fall befasst, der mit der vorliegend zu beurteilenden Konstellation nur bedingt vergleichbar ist (BGE 77 IV 35; vgl. auch Urteil 6S.721/2001 vom 18. Februar 2002, E. 2b/bb).
3.2 Anknüpfungspunkt für die Anwendung von <ref-law> ist die Anwesenheit eines Kindes im Gefahrenbereich des Strassenverkehrs. Aus dem Text des Gesetzes geht nicht hervor, dass die im Sinne dieser Bestimmung gegenüber dem Kind aufzubringende erhöhte Sorgfalt entfallen dürfte, wenn es begleitet wird. In bestimmten Situationen kann jedoch ohne weiteres davon ausgegangen werden, dass der Fahrzeuglenker auf das richtige Verhalten des Kindes vertrauen darf: Dies gilt für den Fall, dass es von einer erwachsenen Begleitperson in seinem Verhalten erkennbar faktisch kontrolliert und beherrscht wird - so etwa, wenn es von einer Begleitperson fest gehalten wird. Unter diesen Umständen muss nicht mit einem sprunghaften und unvorhersehbaren Verhalten des Kindes gerechnet werden.
Daraus darf jedoch nicht geschlossen werden, dass der Lenker gegenüber begleiteten Kindern die vom Gesetz verlangte erhöhte Sorgfalt grundsätzlich nicht aufzubringen hätte. Auch die von der Vorinstanz angeführten Autoren wollen die Geltung des Vertrauensgrundsatzes gegenüber begleiteten Kindern nur unter bestimmten Umständen zulassen: Wenn das Kleinkind überwacht werde und auf dessen Verhalten Einfluss genommen werden könne, dieses also beispielsweise an der Hand gehalten werde (vgl. Heierli, a.a.O., S. 169; vgl. auch Schaffhauser, a.a.O., N. 443). Ein weiterer Autor stellt sogar noch höhere Anforderungen an die Anwendbarkeit des Vertrauensgrundsatzes: "Sind noch nicht schulpflichtige Kinder auf oder an der Strasse oder auf dem Trottoir sichtbar, ist erhöhte Vorsicht angezeigt, es sei denn, der Erwachsene halte das Kind fest an der Hand" (Hans Schultz, Kinder im Strassenverkehr - Strafrechtliche Aspekte, in: Strassenverkehrsrechts-Tagung, Freiburg 1992, Nr. 3a, S. 8).
3.3 In Bezug auf das Unfallgeschehen stellt die Vorinstanz Folgendes fest: Der Lenker fuhr auf einer wenig befahrenen Innerortsstrasse auf ein kleines Kind und eine knapp achtzehnjährige Begleiterin zu, die als Fussgänger am linken Strassenrand standen. Auf dieser Seite war kein Trottoir vorhanden. Das Kind stand links neben, aus Sicht des Lenkers also hinter seiner Begleiterin und war somit für ihn wenigstens teilweise verdeckt. Die beiden Fussgänger wollten die Fahrbahn erkennbar überqueren. Der Lenker mässigte sein Tempo und erstellte Bremsbereitschaft. Das Kind achtete nicht auf den Verkehr, insbesondere nicht auf das sich von rechts nahende Fahrzeug. Der Lenker seinerseits konzentrierte sich auf die Begleiterin, nicht aber auf das Kind. Er ging davon aus, mit der Begleiterin Sichtkontakt aufgenommen zu haben - was diese allerdings nicht bestätigte -, und er nahm fälschlicherweise im Weiteren an, das Kind werde von seiner Begleiterin an der Hand gehalten. Als es für die Erwachsenen überraschend auf die Strasse rannte, konnte der Lenker die für das Kind tödliche Kollision nicht mehr verhindern.
Obwohl der Lenker eine gewisse Vorsicht aufbrachte, indem er sein Tempo mässigte und Bremsbereitschaft erstellte, ist ihm eine Sorgfaltspflichtverletzung vorzuwerfen. Er hätte nicht nur auf die Begleiterin achten dürfen, sondern sich auch auf das Kind konzentrieren müssen. Insbesondere hätte er nicht davon ausgehen dürfen, die Begleiterin halte es fest, ohne sich Rechenschaft darüber abzulegen, ob dies tatsächlich der Fall sei. Ebenso wenig berücksichtigte er, dass das Kind nicht auf ihn achtete. Unter diesen Umständen hätte er nicht darauf vertrauen dürfen, dass sich das Kind, welches die Strasse erkennbar überqueren wollte, richtig verhalten werde. Er wäre deshalb verpflichtet gewesen, die zweideutige Situation wenigstens mit einem Warnsignal zu klären oder gar sein Tempo so weit zu mässigen, dass er vor den Fussgängern hätte anhalten können. Das überraschende Hervorspringen des Kindes entspricht demjenigen Verhalten, welches <ref-law> als gesetzgeberisches Motiv zu Grunde liegt. Das Verhalten des Lenkers kann nicht durch Berufung auf den Vertrauensgrundsatz gerechtfertigt werden.
3.4 Aufgrund der Akten und des angefochtenen Entscheids kann ein Mitverschulden der Begleiterin des Kindes nicht ausgeschlossen werden. Ihr Verhalten - das Kind nicht fest zu halten - war unter den gegebenen örtlichen Verhältnissen als mögliches Drittverschulden jedoch nicht derart ungewöhnlich, dass der Lenker damit überhaupt nicht hätte rechnen müssen. Aus <ref-law> ergibt sich im Übrigen, dass die Verantwortung für die Sicherheit des begleiteten Kindes im Strassenverkehr von den beteiligten erwachsenen Personen gemeinsam zu tragen ist: vom Automobilisten, der die Gefahr schafft, und von der Person, die es begleitet und zu beaufsichtigen hat. Daraus folgt, dass keiner der beteiligten Erwachsenen darauf vertrauen darf, der andere werde eine Gefährdung des Kindes ausschliessen, wenn er sich darüber keine Gewissheit verschaffen kann.
3.5 Die Vorinstanz macht zur Begründung ihres freisprechenden Entscheides im Weiteren geltend, dass der Strassenverkehr zusammenbrechen würde, wenn der Fahrzeuglenker auf das richtige Verhalten begleiteter Kinder nicht vertrauen dürfte. Sie bezieht sich damit indirekt auf die dogmatische Figur des so genannten erlaubten Risikos, wonach die Anforderungen an die Sorgfalt bei der Ausübung einer gesellschaftlich tolerierten und nützlichen, aber gefährlichen Tätigkeit nicht so hoch angesetzt werden dürfen, dass die Tätigkeit als solche nicht mehr ausgeübt werden könnte, wenn die Sorgfaltspflichten erfüllt würden.
Die Befürchtung der Vorinstanz, der Strassenverkehr könnte durch allzu weitgehende Vorsichtspflichten der Fahrzeuglenker übermässig erschwert werden, ist verständlich. Allerdings hält der Gesetzgeber die erhöhten Schutzbedürfnisse von Kindern und die Gewährleistung des Verkehrsflusses für vereinbar, und das Leben und die Unversehrtheit der Kinder ist ein wichtigeres Rechtsgut als der ungestörte Verkehrsfluss. Im Übrigen ist nicht ersichtlich, dass die vorstehend dargelegte Sorgfaltspflicht des Automobilisten gegenüber begleiteten Kindern den Strassenverkehr zum Erliegen bringen könnte. Schliesslich ist bei der Bemessung der Sorgfaltspflicht auf die konkreten Umstände abzustellen. Der vorliegend zu beurteilende Unfall ereignete sich auf einer wenig befahrenen Innerortsstrasse. Es kann nicht angenommen werden, dass der Lenker den Verkehrsfluss behindert oder dritte Verkehrsteilnehmer gefährdet hätte, wenn er gehupt oder sein Tempo weiter verlangsamt oder gar angehalten hätte.
3.6 Die Beschwerde der Staatsanwaltschaft ist demnach gutzuheissen und das angefochtene Urteil aufzuheben.
3.6 Die Beschwerde der Staatsanwaltschaft ist demnach gutzuheissen und das angefochtene Urteil aufzuheben.
4. Bei diesem Verfahrensausgang hat der Beschwerdegegner die Kosten zu tragen (Art. 278 Abs. 1 BStP). | Demnach erkennt das Bundesgericht:
Demnach erkennt das Bundesgericht:
1. Die Nichtigkeitsbeschwerde wird gutgeheissen, das Urteil des Strafgerichts des Kantons Zug aufgehoben und die Sache zu neuer Beurteilung an die Vorinstanz zurückgewiesen.
1. Die Nichtigkeitsbeschwerde wird gutgeheissen, das Urteil des Strafgerichts des Kantons Zug aufgehoben und die Sache zu neuer Beurteilung an die Vorinstanz zurückgewiesen.
2. Die Gerichtsgebühr von Fr. 2'000.-- wird dem Beschwerdegegner auferlegt.
2. Die Gerichtsgebühr von Fr. 2'000.-- wird dem Beschwerdegegner auferlegt.
3. Dieses Urteil wird den Parteien und dem Strafgericht des Kantons Zug, Berufungskammer, schriftlich mitgeteilt.
Lausanne, 26. Mai 2003
Im Namen des Kassationshofes
des Schweizerischen Bundesgerichts
Der Präsident: Der Gerichtsschreiber: | CH_BGer_011 | Federation | null | null | null | null | nan | ['4e481b35-106a-420a-a5c3-2dd422875ae3', 'f2c86ca3-e5f7-4627-843e-88ad0834185e', '138b5fc6-5295-49d1-99d9-93f291888f63', '138b5fc6-5295-49d1-99d9-93f291888f63', '4e481b35-106a-420a-a5c3-2dd422875ae3', 'a4a1bf93-d49e-4d55-a49a-1b0f0bf2c580', '138b5fc6-5295-49d1-99d9-93f291888f63', 'f2c86ca3-e5f7-4627-843e-88ad0834185e', '6e195ea9-8331-4191-b61f-4a442c4247e8', 'a0d66d99-cc79-4a9c-9637-4204c4a79fd0', '813eb6ee-64bb-4f38-8861-d5435ed665ee', '8fbc6de6-383c-434a-830c-82e0c0eb70ce', 'b89e6e1d-7e22-4f5a-8b76-448561a55584', 'f51dc48f-5b3b-4c79-ae2c-10ca6c51654c', '3c00fbae-2d59-4920-b3ad-44e8e27d29c8', '3c00fbae-2d59-4920-b3ad-44e8e27d29c8', '3c00fbae-2d59-4920-b3ad-44e8e27d29c8', 'eda55332-e8d1-4446-9489-d0d4e345d5eb'] | ['bc7a8e1d-d94a-4a36-bd6b-cd0cc49930b2', '561feeae-8bdb-4e24-90f7-2c23eb5099a5', 'ddbf4d98-14f9-4ccd-ad84-42704f0249cb', 'f2d85dab-e01c-4c00-99a3-53e0be30bb75', 'a0ceed35-cd96-4215-ab7c-670bed1a4556', 'af2af8b1-3414-4898-810f-7b0a1cb95a78'] |
0be20a28-9933-4a4f-8b27-b743c139e853 | 2,006 | de | Sachverhalt:
Sachverhalt:
A. Mit Verfügungen vom 29. April 2004 und Einspracheentscheid vom 17. August 2004 sprach die IV-Stelle Glarus dem 1955 geborenen L._ vom 1. Januar bis 31. März 2002 eine Viertelsrente, vom 1. April 2002 bis 31. Dezember 2003 eine halbe Rente sowie ab 1. Januar 2004 eine Dreiviertelsrente der Invalidenversicherung zu.
A. Mit Verfügungen vom 29. April 2004 und Einspracheentscheid vom 17. August 2004 sprach die IV-Stelle Glarus dem 1955 geborenen L._ vom 1. Januar bis 31. März 2002 eine Viertelsrente, vom 1. April 2002 bis 31. Dezember 2003 eine halbe Rente sowie ab 1. Januar 2004 eine Dreiviertelsrente der Invalidenversicherung zu.
B. Das Verwaltungsgericht des Kantons Glarus hiess die dagegen erhobene Beschwerde mit Entscheid vom 13. September 2005 teilweise gut und stellte fest, dass L._ vom 1. März 2002 bis 31. Dezember 2003 eine ganze sowie ab 1. Januar 2004 eine Dreiviertelsrente zusteht.
B. Das Verwaltungsgericht des Kantons Glarus hiess die dagegen erhobene Beschwerde mit Entscheid vom 13. September 2005 teilweise gut und stellte fest, dass L._ vom 1. März 2002 bis 31. Dezember 2003 eine ganze sowie ab 1. Januar 2004 eine Dreiviertelsrente zusteht.
C. L._ führt Verwaltungsgerichtsbeschwerde mit dem Antrag auf Weiterausrichtung der ganzen Invalidenrente über den 31. Dezember 2003 hinaus; eventuell sei die Sache zur ergänzenden Abklärung des rechtserheblichen Sachverhalts an die Vorinstanz oder die Verwaltung zurückzuweisen.
IV-Stelle und Bundesamt für Sozialversicherung verzichten auf eine Vernehmlassung zur Verwaltungsgerichtsbeschwerde. | Das Eidg. Versicherungsgericht zieht in Erwägung:
Das Eidg. Versicherungsgericht zieht in Erwägung:
1. Das kantonale Gericht hat die gesetzlichen Bestimmungen und von der Rechtsprechung entwickelten Grundsätze über den Umfang des Rentenanspruchs (<ref-law> sowohl in der bis 31. Dezember 2003 gültig gewesenen wie auch in der seit 1. Januar 2004 geltenden Fassung) und die Bemessung des Invaliditätsgrades bei erwerbstätigen Versicherten nach der allgemeinen Methode des Einkommensvergleichs (bis 31. Dezember 2002: Art. 28 altAbs. 2 IVG; vom 1. Januar bis 31. Dezember 2003: <ref-law> in Verbindung mit <ref-law>; ab 1. Januar 2004: <ref-law> in Verbindung mit <ref-law>; <ref-ruling> Erw. 3.4, 128 V 30 Erw. 1, 104 V 136 Erw. 2a und b) richtig dargelegt. Hierauf wird verwiesen.
1. Das kantonale Gericht hat die gesetzlichen Bestimmungen und von der Rechtsprechung entwickelten Grundsätze über den Umfang des Rentenanspruchs (<ref-law> sowohl in der bis 31. Dezember 2003 gültig gewesenen wie auch in der seit 1. Januar 2004 geltenden Fassung) und die Bemessung des Invaliditätsgrades bei erwerbstätigen Versicherten nach der allgemeinen Methode des Einkommensvergleichs (bis 31. Dezember 2002: Art. 28 altAbs. 2 IVG; vom 1. Januar bis 31. Dezember 2003: <ref-law> in Verbindung mit <ref-law>; ab 1. Januar 2004: <ref-law> in Verbindung mit <ref-law>; <ref-ruling> Erw. 3.4, 128 V 30 Erw. 1, 104 V 136 Erw. 2a und b) richtig dargelegt. Hierauf wird verwiesen.
2. Des Weitern hat die Vorinstanz mit einlässlicher Begründung zu Recht erkannt, dass der Invaliditätsgrad des Beschwerdeführers weniger als 70 % beträgt, weshalb ihm ab Inkrafttreten der 4. IV-Revision (am 1. Januar 2004) nur mehr eine Dreiviertelsrente der Invalidenversicherung zusteht (<ref-law>). Sämtliche in der Verwaltungsgerichtsbeschwerde erhobenen Einwendungen vermögen, soweit sie nicht bereits im angefochtenen Entscheid mit zutreffender Begründung widerlegt worden sind, an dieser Betrachtungsweise nichts zu ändern. So lehnten es Verwaltung und kantonales Gericht zu Recht ab, zufolge des von der Abklärungsstelle X._ im Gutachten vom 4. Dezember 2003 als Nebenbefund erhobenen Augenleidens (Visusverminderung links bei Status nach Lasertherapie wegen chronisch rezidivierender Chorioretinitis centralis serosa im Oktober 1999) eine zusätzliche Beeinträchtigung der Arbeits- und Erwerbsfähigkeit zu berücksichtigen, hatte doch der Augenarzt Dr. C._ in seinem Bericht vom 3. September 2002 ebenfalls festgestellt, dass die funktionelle Leistungsfähigkeit aufgrund der linksseitig leicht verminderten Sehschärfe rein aus ophthalmologischer Sicht nicht eingeschränkt werde. Vom beantragten "interdisziplinären medizinischen Obergutachten zwecks Feststellung der Gesamtarbeits- und Erwerbsunfähigkeit" wären für die hier zu beurteilende Rechtsfrage keine relevanten neuen Erkenntnisse zu erwarten, weshalb von einer solchen Weiterung abzusehen ist. | Demnach erkennt das Eidg. Versicherungsgericht:
Demnach erkennt das Eidg. Versicherungsgericht:
1. Die Verwaltungsgerichtsbeschwerde wird abgewiesen.
1. Die Verwaltungsgerichtsbeschwerde wird abgewiesen.
2. Es werden keine Gerichtskosten erhoben.
2. Es werden keine Gerichtskosten erhoben.
3. Dieses Urteil wird den Parteien, dem Verwaltungsgericht des Kantons Glarus, der Ausgleichskasse des Schweizerischen Baumeisterverbandes und dem Bundesamt für Sozialversicherung zugestellt.
Luzern, 30. Januar 2006
Im Namen des Eidgenössischen Versicherungsgerichts
Der Präsident der III. Kammer: Der Gerichtsschreiber: | CH_BGer_016 | Federation | null | null | null | social_law | nan | [] | ['04bf6369-99cb-41fa-8aff-413679bc8c18', 'dfe4a079-8090-463c-84d3-b72b354fdc7b', '9f26d259-d6e6-4bfa-99b5-f8fded5667bc', '70d82e7f-fc70-45d6-b607-cd4654badc02', 'ea2f453b-fc14-40f4-81ea-83272acf5c89', '18eb66aa-f83a-4e6a-8422-39b4549f7f1a'] |
0be32691-e007-42a1-96bb-867639a55a3b | 2,004 | fr | Faits:
Faits:
A. Par jugement du 4 décembre 2003, le Tribunal correctionnel de l'arrondissement de l'Est vaudois a condamné X._, ressortissant albanais né en 1978, pour abus de la détresse, rupture de ban, blanchiment d'argent, infraction à la loi fédérale sur le séjour et l'établissement des étrangers (LSEE) et infraction grave à la loi fédérale sur les stupéfiants (LStup), à onze ans de réclusion, sous déduction de 898 jours de détention préventive, et a ordonné son expulsion à vie du territoire suisse. Par le même jugement, le tribunal a aussi condamné Y._, ressortissant albanais né en 1976, pour blanchiment d'argent, infraction à la LSEE et infraction grave à la LStup, à onze ans de réclusion, sous déduction de 898 jours de détention préventive, et l'a expulsé du territoire suisse pour quinze ans. Il ressort notamment ce qui suit de ce jugement:
X._ et Y._ ont participé à un important trafic de stupéfiants dans la région de Vevey. Après avoir mélangé de l'héroïne avec des produits de coupage et l'avoir répartie en sachet de 5 grammes, ils ont revendu la drogue directement ou par l'intermédiaire de jeunes albanais recrutés en Italie. Ils ont ainsi mis sur le marché au moins 4'260 grammes d'héroïne coupée. Ils ont également acquis 50 grammes de cocaïne et en ont vendu une quinzaine de grammes; le solde a été séquestré.
A une reprise au moins, X._ a profité de la situation financière précaire et de l'état de manque de la dénommée Z._ pour entretenir avec elle des relations sexuelles dans la cage d'escalier d'un immeuble, en échange de quoi il lui a remis 10 grammes d'héroïne. Il a également profité de la toxicomanie de B._ pour obtenir de celle-ci une fellation, en échange d'un rabais de 100 francs sur 5 grammes d'héroïne.
En ce qui concerne les antécédents, X._ a été condamné le 28 août 1998 par le Tribunal correctionnel de Lausanne, pour infraction et contravention à la LStup, à huit mois d'emprisonnement et à cinq ans d'expulsion du territoire suisse. Il a ainsi été renvoyé dans son pays en novembre 1998. Il est revenu en Suisse un mois plus tard. Le Procureur général du canton de Genève l'a condamné le 15 décembre 1998, pour vol, dommages à la propriété, violation de domicile et rupture de ban, à quatre mois d'emprisonnement et à sept ans d'expulsion. Quant à Y._, ses casiers judiciaires suisse et italien ne comportent aucune inscription.
En ce qui concerne les antécédents, X._ a été condamné le 28 août 1998 par le Tribunal correctionnel de Lausanne, pour infraction et contravention à la LStup, à huit mois d'emprisonnement et à cinq ans d'expulsion du territoire suisse. Il a ainsi été renvoyé dans son pays en novembre 1998. Il est revenu en Suisse un mois plus tard. Le Procureur général du canton de Genève l'a condamné le 15 décembre 1998, pour vol, dommages à la propriété, violation de domicile et rupture de ban, à quatre mois d'emprisonnement et à sept ans d'expulsion. Quant à Y._, ses casiers judiciaires suisse et italien ne comportent aucune inscription.
B. Par arrêt du 11 mars 2004, la Cour de cassation pénale du Tribunal cantonal vaudois a rejeté le recours de X._ et a confirmé le jugement de première instance. Par le même arrêt, elle a aussi rejeté le recours de Y._.
B. Par arrêt du 11 mars 2004, la Cour de cassation pénale du Tribunal cantonal vaudois a rejeté le recours de X._ et a confirmé le jugement de première instance. Par le même arrêt, elle a aussi rejeté le recours de Y._.
C. X._ forme un recours de droit public et un pourvoi en nullité au Tribunal fédéral contre cet arrêt. Il conclut à son annulation et sollicite par ailleurs l'assistance judiciaire.
La Cour de cassation vaudoise s'est référée à son arrêt. Le Ministère public vaudois conclut au rejet du recours de droit public en se référant à l'arrêt attaqué. | Le Tribunal fédéral considère en droit:
Le Tribunal fédéral considère en droit:
1. Conformément à l'art. 275 al. 5 PPF, le recours de droit public est examiné en premier lieu.
I. Recours de droit public
I. Recours de droit public
2. 2.1 Le recours de droit public au Tribunal fédéral est ouvert contre une décision cantonale pour violation des droits constitutionnels des citoyens (art. 84 al. 1 let. a OJ). Il n'est en revanche pas ouvert pour se plaindre d'une violation du droit fédéral, qui peut donner lieu à un pourvoi en nullité (art. 269 al. 1 PPF); un tel grief ne peut donc pas être invoqué dans le cadre d'un recours de droit public, qui est subsidiaire (art. 84 al. 2 OJ; art. 269 al. 2 PPF).
2.2 En vertu de l'art. 90 al. 1 let. b OJ, l'acte de recours doit, à peine d'irrecevabilité, contenir un exposé succinct des droits constitutionnels ou des principes juridiques violés et préciser en quoi consiste la violation. Saisi d'un recours de droit public, le Tribunal fédéral n'a donc pas à vérifier de lui-même si la décision attaquée est en tous points conforme au droit ou à l'équité. Il n'examine que les griefs d'ordre constitutionnel invoqués et suffisamment motivés dans l'acte de recours. Le recourant ne saurait se contenter de soulever de vagues griefs ou de renvoyer aux actes cantonaux (<ref-ruling> consid. 1.6 p. 189, 113 consid. 2.1 p. 120; <ref-ruling> consid. 1c p. 76). Le Tribunal fédéral n'entre pas non plus en matière sur les critiques de nature appellatoire (<ref-ruling> consid. 1b p. 495).
2.2 En vertu de l'art. 90 al. 1 let. b OJ, l'acte de recours doit, à peine d'irrecevabilité, contenir un exposé succinct des droits constitutionnels ou des principes juridiques violés et préciser en quoi consiste la violation. Saisi d'un recours de droit public, le Tribunal fédéral n'a donc pas à vérifier de lui-même si la décision attaquée est en tous points conforme au droit ou à l'équité. Il n'examine que les griefs d'ordre constitutionnel invoqués et suffisamment motivés dans l'acte de recours. Le recourant ne saurait se contenter de soulever de vagues griefs ou de renvoyer aux actes cantonaux (<ref-ruling> consid. 1.6 p. 189, 113 consid. 2.1 p. 120; <ref-ruling> consid. 1c p. 76). Le Tribunal fédéral n'entre pas non plus en matière sur les critiques de nature appellatoire (<ref-ruling> consid. 1b p. 495).
3. Le recourant se plaint de l'établissement des faits. Il invoque à ce propos la violation de la présomption d'innocence (ou de la maxime "in dubio pro reo") et l'arbitraire dans l'appréciation des preuves.
Consacrée par les art. 32 al. 1 Cst. et 6 par. 2 CEDH, la présomption d'innocence interdit au juge de prononcer une condamnation alors qu'il éprouve des doutes sur la culpabilité de l'accusé. Des doutes abstraits ou théoriques, qui sont toujours possibles, ne suffisent cependant pas à exclure une condamnation. Pour invoquer utilement la présomption d'innocence, le condamné doit donc démontrer que le juge de la cause pénale, à l'issue d'une appréciation exempte d'arbitraire de l'ensemble des preuves à sa disposition, aurait dû éprouver des doutes sérieux et irréductibles au sujet de la culpabilité (<ref-ruling> consid. 2 p. 40; <ref-ruling> consid. 2a p. 87/88; <ref-ruling> consid. 2e p. 38, consid. 4b p. 40).
Une décision est arbitraire, donc contraire à l'art. 9 Cst., lorsqu'elle contredit d'une manière choquante le sentiment de la justice et de l'équité. Le Tribunal fédéral n'invalide l'appréciation retenue par le juge de la cause que si elle apparaît insoutenable, en contradiction manifeste avec la situation effective ou adoptée sans motifs objectifs. Il ne suffit pas que les motifs du verdict soient insoutenables; il faut en outre que l'appréciation soit arbitraire dans son résultat (<ref-ruling> consid. 4 p. 58).
En matière d'appréciation des preuves et d'établissement des faits, la décision n'est arbitraire que si le juge n'a manifestement pas compris le sens et la portée d'un moyen de preuve, s'il a omis, sans raison sérieuse, de tenir compte d'un moyen important propre à modifier la décision attaquée ou encore si, sur la base des éléments recueillis, il a fait des déductions insoutenables (<ref-ruling> consid. 2.1 p. 9).
En matière d'appréciation des preuves et d'établissement des faits, la décision n'est arbitraire que si le juge n'a manifestement pas compris le sens et la portée d'un moyen de preuve, s'il a omis, sans raison sérieuse, de tenir compte d'un moyen important propre à modifier la décision attaquée ou encore si, sur la base des éléments recueillis, il a fait des déductions insoutenables (<ref-ruling> consid. 2.1 p. 9).
4. 4.1 Le recourant conteste d'abord avoir acheté 5 kilos d'héroïne comme cela ressort de l'arrêt attaqué (p. 2). Cette quantité ne repose selon lui sur aucun élément probant.
La critique est infondée. Il ressort certes de l'arrêt attaqué que le recourant a acquis 5 kilos d'héroïne. Toutefois, le passage incriminé est incomplet en raison d'une inadvertance rédactionnelle. Ce passage n'est en effet pas censé s'écarter du jugement de première instance, mais doit uniquement en reprendre la substance. L'arrêt attaqué le précise expressément en introduction de l'exposé des faits. Or, le jugement de première instance (p. 12) mentionne simplement que, selon l'ordonnance de renvoi, le recourant et son coaccusé Y._ ont acquis 5 kilos d'héroïne. En revanche, il n'en ressort pas que le contenu de ladite ordonnance de renvoi est tenu pour établi en ce qui concerne les 5 kilos d'héroïne. Au contraire, le Tribunal correctionnel s'est déclaré convaincu que le recourant était impliqué pour 4'260 grammes d'héroïne (cf. jugement de première instance, p. 15). C'est la même quantité qui est prise en considération dans l'arrêt attaqué (p. 9/10). Il n'apparaît donc pas, malgré l'inadvertance rédactionnelle en page 2 de l'arrêt attaqué, qu'une quantité de 5 kilos d'héroïne aurait été imputée au recourant.
4.2 Le recourant conteste avoir vendu 4'260 grammes d'héroïne, n'admettant que 2'895 grammes au plus.
Selon les aveux du recourant juste après son arrestation, il a revendu entre 3,8 et 4,3 kilos d'héroïne. Lors des auditions ultérieures, le recourant est revenu sur ses déclarations initiales et a uniquement reconnu un trafic portant sur 2'895 grammes. Le Tribunal correctionnel a prêté foi aux premières déclarations du recourant. Il a à cet égard exposé que le recourant avait initialement fourni des indications claires et que la diminution de la quantité trafiquée résultait de sa conscience progressive des enjeux judiciaires. Ces explications sont convaincantes. Le recourant se contente de leur opposer sa propre version au travers d'une libre discussion des faits. L'argumentation qu'il développe est appellatoire, partant, irrecevable (consid. 2.2).
Le recourant s'en prend en outre à la quantité retenue de 4'260 grammes. La Cour de cassation vaudoise a admis que le Tribunal correctionnel n'avait pas précisé comment il parvenait à ce chiffre. Elle a ainsi complété l'état de fait en application des art. 433a al. 1 et 444 al. 2 du Code de procédure pénal vaudois et a fourni le détail du calcul aboutissant à 4'260 grammes. Le recourant laisse entendre que la Cour de cassation vaudoise n'était pas légitimée à compléter les faits. Il ne consacre toutefois aucun développement au contenu des normes cantonales de procédure ni ne dit précisément en quoi elles auraient été arbitrairement appliquées. La motivation présentée est insuffisante au regard des exigences minimales de l'art. 90 al. 1 let. b OJ. Elle est irrecevable.
Le recourant met encore en cause l'un des éléments du calcul pris en compte par la Cour de cassation vaudoise (27,4 grammes séquestrés à Vevey). L'argument tombe à faux. En effet, la quantité de drogue en cause perd de l'importance pour fixer la peine lorsque, comme c'est le cas en l'espèce, la limite du cas grave est déjà largement dépassée (<ref-ruling> consid. 2b/aa p. 196). Le fait qu'une éventuelle erreur pourrait conduire à retrancher quelques grammes n'est par conséquent de toute façon pas de nature à faire apparaître la solution retenue comme arbitraire dans son résultat.
Le recourant met encore en cause l'un des éléments du calcul pris en compte par la Cour de cassation vaudoise (27,4 grammes séquestrés à Vevey). L'argument tombe à faux. En effet, la quantité de drogue en cause perd de l'importance pour fixer la peine lorsque, comme c'est le cas en l'espèce, la limite du cas grave est déjà largement dépassée (<ref-ruling> consid. 2b/aa p. 196). Le fait qu'une éventuelle erreur pourrait conduire à retrancher quelques grammes n'est par conséquent de toute façon pas de nature à faire apparaître la solution retenue comme arbitraire dans son résultat.
5. Le recourant conteste avoir abusé de Z._. Il souligne que, lors des débats, celle-ci a déclaré n'avoir "jamais entretenu de relations sexuelles avec [lui]". Cette déclaration a été verbalisée (cf. jugement de première instance, p. 6).
Le Tribunal correctionnel a déduit d'une écoute téléphonique, qui concernait une dénommée Caroline, que le recourant envisageait concrètement de pouvoir abuser sexuellement de toxicomanes. Il a jugé qu'il n'avait aucune raison de mettre en doute les déclarations de B._ et Z._. Il n'a accordé aucun crédit à la rétractation de Z._ aux débats. La Cour de cassation vaudoise a de son côté admis que l'écoute téléphonique n'apportait pas la preuve que le recourant était passé à l'acte, mais qu'elle était révélatrice de l'attitude du recourant. Elle a noté que la rétractation de Z._ aux débats n'était qu'un élément parmi d'autres et que les déclarations de celle-ci et de B._ avaient été concordantes de sorte qu'il n'était pas d'arbitraire de conclure que le recourant avait obtenu les faveurs sexuelles de Z._ contre de la drogue.
Comme l'a observé la Cour de cassation vaudoise, l'écoute téléphonique ne démontre pas l'existence d'un abus sur Z._. B._ a quant à elle été abusée séparément et il n'a pas été constaté que ses déclarations concernaient d'une quelconque manière Z._. Il apparaît donc que la condamnation du recourant pour abus de la détresse (<ref-law>) au détriment de Z._ repose essentiellement, voire exclusivement, sur les accusations de celle-ci durant l'instruction. Or, Z._ est revenue sur ses accusations aux débats. Il s'agit là d'un élément dont l'importance saute aux yeux. Le procès-verbal des débats mentionne uniquement, sans autre précision, que Z._ a déclaré n'avoir pas entretenu de relations sexuelles avec le recourant. Les considérants du jugement de première instance ne sont pas plus étoffés. En particulier, le Tribunal correctionnel ne dit rien, alors que ceci était pourtant primordial, sur les raisons du revirement. Il se borne à le considérer comme non crédible, mais n'indique pas pourquoi ni ne justifie son choix de préférer la première déclaration. Dans ces conditions, l'appréciation des preuves ne peut qu'être qualifiée d'insoutenable. Sur ce point, le recours doit être admis.
Comme l'a observé la Cour de cassation vaudoise, l'écoute téléphonique ne démontre pas l'existence d'un abus sur Z._. B._ a quant à elle été abusée séparément et il n'a pas été constaté que ses déclarations concernaient d'une quelconque manière Z._. Il apparaît donc que la condamnation du recourant pour abus de la détresse (<ref-law>) au détriment de Z._ repose essentiellement, voire exclusivement, sur les accusations de celle-ci durant l'instruction. Or, Z._ est revenue sur ses accusations aux débats. Il s'agit là d'un élément dont l'importance saute aux yeux. Le procès-verbal des débats mentionne uniquement, sans autre précision, que Z._ a déclaré n'avoir pas entretenu de relations sexuelles avec le recourant. Les considérants du jugement de première instance ne sont pas plus étoffés. En particulier, le Tribunal correctionnel ne dit rien, alors que ceci était pourtant primordial, sur les raisons du revirement. Il se borne à le considérer comme non crédible, mais n'indique pas pourquoi ni ne justifie son choix de préférer la première déclaration. Dans ces conditions, l'appréciation des preuves ne peut qu'être qualifiée d'insoutenable. Sur ce point, le recours doit être admis.
6. Le recourant invoque encore une application arbitraire de l'art. 373 let. a du Code de procédure pénal vaudois ainsi qu'une violation des art. 6 CEDH et 29 Cst. Il est d'avis que son expulsion à vie du territoire suisse est insuffisamment motivée.
L'argumentation présentée revient en réalité à se plaindre de l'application de l'art. 55 al. 1 2ème phrase CP, soit une norme de droit pénal fédéral. Un tel grief est irrecevable dans un recours de droit public (consid. 2.1).
L'argumentation présentée revient en réalité à se plaindre de l'application de l'art. 55 al. 1 2ème phrase CP, soit une norme de droit pénal fédéral. Un tel grief est irrecevable dans un recours de droit public (consid. 2.1).
7. Le recours doit être partiellement admis (consid. 5). Il ne sera pas perçu de frais et le canton de Vaud versera au recourant une indemnité de dépens (art. 159 al. 1 OJ). La requête d'assistance judiciaire n'a ainsi plus d'objet.
II. Pourvoi en nullité
II. Pourvoi en nullité
8. A la suite de l'admission partielle du recours de droit public, le pourvoi en nullité, qui porte sur la fixation de la peine et sur la durée de l'expulsion, n'a plus d'objet en l'état et la cause doit être rayée du rôle, sans frais ni indemnité. La requête d'assistance judiciaire est rejetée, le recourant assumant le risque que son pourvoi n'ait plus d'objet. | Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce:
Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce:
1. Le recours de droit public est partiellement admis et l'arrêt attaqué est annulé.
1. Le recours de droit public est partiellement admis et l'arrêt attaqué est annulé.
2. Le pourvoi en nullité est sans objet et la cause est rayée du rôle.
2. Le pourvoi en nullité est sans objet et la cause est rayée du rôle.
3. La requête d'assistance judiciaire est rejetée en ce qui concerne le pourvoi en nullité. Elle est sans objet s'agissant du recours de droit public.
3. La requête d'assistance judiciaire est rejetée en ce qui concerne le pourvoi en nullité. Elle est sans objet s'agissant du recours de droit public.
4. Il n'est pas perçu de frais et le canton de Vaud versera une indemnité de 2'000 francs au recourant à titre de dépens pour le recours de droit public.
4. Il n'est pas perçu de frais et le canton de Vaud versera une indemnité de 2'000 francs au recourant à titre de dépens pour le recours de droit public.
5. Le présent arrêt est communiqué en copie à la mandataire du recourant, au Ministère public du canton de Vaud et au Tribunal cantonal vaudois, Cour de cassation pénale.
Lausanne, le 16 août 2004
Au nom de la Cour de cassation pénale
du Tribunal fédéral suisse
Le président: Le greffier: | CH_BGer_006 | Federation | null | null | null | penal_law | nan | ['82fdaee6-f8a6-4498-9df9-d17f4398e660', 'e777c8e0-3f75-4d09-945c-2d04717b66d8', '45c27a43-1b79-433a-86e6-58bd7baa3755', '1a963fda-89f1-47a9-9e0a-fa67415ecd45', '1f738568-2924-4329-b5df-0f1038ec6f15', '9660cb38-fdff-41a5-9955-724e26c56ec2', '066f9b3a-2f99-4146-8204-b7bca407a17e', 'c985477b-8e83-4525-8e04-28850a2530e0', '20472270-212a-48c3-b3f2-84641baf1eb1'] | ['af2af8b1-3414-4898-810f-7b0a1cb95a78', 'ddbf4d98-14f9-4ccd-ad84-42704f0249cb', '561feeae-8bdb-4e24-90f7-2c23eb5099a5'] |
0be3b704-f14e-4a8b-9fea-6188b5f48029 | 2,008 | de | Erwägungen:
1. Der serbische Staatsangehörige X._, geboren 1971, weilte von 1990 bis 1994 als Saisonnier, seit 15. Dezember 1994 als Jahresaufenthalter in der Schweiz. Im Zeitraum vom 23. März 1999 bis 26. Juni 2006 ergingen gegen ihn insgesamt 28 Strafverfügungen; zudem musste er seit dem Jahr 2000 über zwanzigmal betrieben werden. Mit Verfügung vom 7. September 2007 lehnte es das Migrationsamt des Kantons Luzern ab, die zuletzt bis zum 25. April 2007 verlängerte Aufenthaltsbewilligung zu erneuern; entsprechend lehnte es das Gesuch um Familiennachzug für die Ehefrau von X._ ab. Zudem ordnete es dessen Wegweisung aus dem Gebiet des Kantons Luzern an. X._ gelangte mit Beschwerde an das Justiz- und Polizeidepartement des Kantons Luzern, wobei er um Gutheissung der Gesuche um Verlängerung seiner Aufenthaltsbewillung bzw. um Erteilung einer Aufenthaltsbewilligung an seine Ehefrau ersuchte und eventuell eine Verwarnung beantragte. Das Justiz- und Polizeidepartement wies die Beschwerde am 11. Dezember 2007 ab.
Mit subsidiärer Verfassungsbeschwerde vom 28. Januar 2008 beantragt X._ dem Bundesgericht, den Entscheid des Justiz- und Polizeidepartements aufzuheben und die Sache zur Neubeurteilung im Sinne der Beschwerdebegründung an dieses zurückzuweisen.
2. 2.1 Der Beschwerdeführer ersucht um Sistierung des bundesgerichtlichen Verfahrens bis zum Vorliegen des Entscheids des Justiz- und Sicherheitsdepartements über das in gleicher Angelegenheit bei diesem anhängig gemachte Wiedererwägungsgesuch. Da sich die vorliegende Beschwerde als offensichtlich unzulässig erweist (<ref-law>) und darüber sofort, ohne Schriftenwechsel oder andere Instruktionsmassnahmen, entschieden werden kann, wobei übrigens das rein verfahrensrechtlich motivierte Urteil des Bundesgerichts den Ausgang des kantonalen Wiedererwägungsverfahrens kaum präjudizieren dürfte, ist dem Begehren nicht zu entsprechen.
Der weitere verfahrensrechtliche Antrag des Beschwerdeführers auf Erlass vorsorglicher Massnahmen bzw. auf Gewährung der aufschiebenden Wirkung wird mit dem vorliegenden Urteil gegenstandslos.
2.2 Der Beschwerdeführer geht zu Recht davon aus, dass er keinen Rechtsanspruch auf Erneuerung der Aufenthaltsbewilligung hat; die Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten fällt damit gemäss <ref-law> ausser Betracht, und als Rechtsmittel steht nur die subsidiäre Verfassungsbeschwerde nach <ref-law> zur Verfügung.
2.2 Der Beschwerdeführer geht zu Recht davon aus, dass er keinen Rechtsanspruch auf Erneuerung der Aufenthaltsbewilligung hat; die Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten fällt damit gemäss <ref-law> ausser Betracht, und als Rechtsmittel steht nur die subsidiäre Verfassungsbeschwerde nach <ref-law> zur Verfügung.
2.3 2.3.1 Gemäss <ref-law> ist zur Verfassungsbeschwerde berechtigt, wer ein rechtlich geschütztes Interesse an der Aufhebung oder Änderung des angefochtenen Entscheids hat. Da der Beschwerdeführer keinen Rechtsanspruch auf Bewilligung hat, ist er durch deren Verweigerung nicht in rechtlich geschützten Interessen betroffen, und er ist grundsätzlich nicht legitimiert, den Bewilligungsentscheid in materieller Hinsicht mit subsidiärer Verfassungsbeschwerde anzufechten (<ref-ruling> E. 6 S. 197 ff.).
2.3.2 Trotz fehlender Legitimation in der Sache selbst ist der Beschwerdeführer berechtigt, die Verletzung von Parteirechten zu rügen, deren Verletzung auf eine formelle Rechtsverweigerung hinausläuft (<ref-ruling> E. 6.2 S. 198 f.; Weiterführung der so genannten "Star-Praxis", s. <ref-ruling> E. 3c S. 312 ff.). Grundsätzlich zulässig ist insbesondere die Rüge, das rechtliche Gehör sei verletzt worden. Nicht zu hören sind dabei aber Vorbringen, die im Ergebnis auf eine materielle Überprüfung des Bewilligungsentscheids abzielen, so der Vorwurf, die Begründung des angefochtenen Entscheids sei unvollständig oder zu wenig differenziert ausgefallen oder setze sich nicht mit sämtlichen von der Partei vorgetragenen Argumenten auseinander oder würdige Parteivorbringen unzureichend. Ebenso wenig kann gerügt werden, der Sachverhalt sei unvollständig abgeklärt oder sonstwie willkürlich ermittelt worden und Beweisanträgen sei wegen willkürlicher antizipierter Beweiswürdigung keine Folge gegeben worden (grundlegend <ref-ruling> E. 3c S. 313; <ref-ruling> E. 1.4 S. 222; <ref-ruling> E. 7b S. 94; <ref-ruling> E. 1c S. 236; <ref-ruling> E. 4a S. 95).
2.3.3 Der Beschwerdeführer rügt eine Verletzung des Anspruchs auf rechtliches Gehör; er beruft sich dazu auf § 46 Abs. 1 und § 110 Abs. 1 lit. c des Luzerner Gesetzes vom 3. Juli 1972 über die Verwaltungsrechtspflege (VRG). Dass diese Bestimmungen Rechte einräumten, die über das hinausgingen, was sich unmittelbar aus <ref-law> ergibt, ist nicht ersichtlich; wie es sich damit verhält, kann aber offenbleiben. Was § 46 Abs. 1 VRG betrifft, behauptet der Beschwerdeführer nicht, dass er vor der Fällung des für ihn negativen Entscheids nicht Gelegenheit gehabt hätte, sich zur Sache zu äussern. Die Gehörsverweigerungsrüge beruht im Wesentlichen auf dem Vorwurf, dass das Justiz- und Polizeidepartement mit keinem Wort auf den im Beschwerdeverfahren gestellten Eventualantrag, der Beschwerdeführer sei zu verwarnen (womit gemeint gewesen sei, es sei ihm die Aufenthaltsbewilligung unter der Auflage einer Verwarnung zu erneuern), und die hierzu vorgebrachte Begründung eingegangen sei. Der Beschwerdeführer nimmt offenbar nicht wahr, dass das Departement vom Eventualantrag Kenntnis genommen hat, hat es ihn doch in seinem Entscheid (Ziff. 3 der Sachverhaltsdarstellung) wortwörtlich wiedergegeben und durch die vollständige Abweisung der Beschwerde unmissverständlich mit abgewiesen. Es hat sich, wenn auch stillschweigend, offensichtlich inhaltlich damit befasst, indem es die bedingungslose Nichtverlängerung der Aufenthaltsbewilligung des Beschwerdeführers sowie die Wegweisung unter Berücksichtigung aller Umstände als verhältnismässig erachtete und bestätigte; insofern stösst die Gehörsverweigerungsrüge von vornherein ins Leere. In Wahrheit laufen die Ausführungen des Beschwerdeführers denn auch einzig darauf hinaus, die Begründung des angefochtenen Entscheids als unvollständig und zu wenig differenziert zu bezeichnen; damit aber ist er wegen fehlender Legitimation zur Anfechtung des Sachentscheids nach dem vorstehend Gesagten nicht zu hören.
2.4 Mit der Beschwerde werden keine zulässigen Rügen erhoben; diese erweist sich ihrerseits als offensichtlich unzulässig, und es ist darauf im vereinfachten Verfahren (<ref-law>) nicht einzutreten.
Bei diesem Verfahrensausgang sind die Gerichtskosten (<ref-law>) dem Beschwerdeführer aufzuerlegen (Art. 66 Abs. 1 Satz 1 BG). | Demnach erkennt der Präsident:
1. Auf die Beschwerde wird nicht eingetreten.
2. Die Gerichtskosten von Fr. 800.-- werden dem Beschwerdeführer auferlegt.
3. Dieses Urteil wird dem Beschwerdeführer sowie dem Justiz- und Sicherheitsdepartement des Kantons Luzern schriftlich mitgeteilt.
Lausanne, 31. Januar 2008
Im Namen der II. öffentlich-rechtlichen Abteilung
des Schweizerischen Bundesgerichts
Der Präsident: Der Gerichtsschreiber:
Merkli Feller | CH_BGer_002 | Federation | null | null | null | public_law | nan | ['0a64bcb5-b2fc-4b86-a298-ac1183e7b448', '0a64bcb5-b2fc-4b86-a298-ac1183e7b448', 'e018b16f-8495-4ada-8aaa-000f11dc4639', 'e018b16f-8495-4ada-8aaa-000f11dc4639', 'ed7bf79d-4607-49b0-9fb9-1f0bb2ba97d7', '3a784183-9c94-45bd-a9ab-fab56723bace', '0070b83d-bac5-4db6-bb83-0dc9ae4802f3'] | ['75488867-c001-4eb9-93b9-04264ea91f55', 'e6b06567-1236-4210-adb3-e11c26e497d5', '1af9b596-92d7-4f80-a38b-876ed88ccfe5', '53be6a03-1fd8-4980-aa5c-bd81e9a54d5e', '4b5a2135-fee2-4e3b-811e-15ce1c71bddf', '6ab38922-6309-4021-83cc-56d776d7a332'] |
|
0be3f529-763d-4b98-b7ef-ea5c92e0393c | 2,014 | de | Sachverhalt:
A.
X._ betrieb ab Mitte Februar 2008 bis Ende Mai 2010 ein Restaurant in Y._/TI (Einzelfirma). Er ist aufgrund dieser und weiterer Tätigkeiten seit dem 1. Januar 2008 als Mehrwertsteuerpflichtiger im Register der Eidgenössischen Steuerverwaltung eingetragen.
Aufgrund einer Kontrolle vor Ort, welche sich auf den Zeitraum vom 1. Januar 2008 bis 31. Dezember 2009 erstreckte, stellte die Revisorin der Eidgenössischen Steuerverwaltung (ESTV) beim Verhältnis zwischen Wareneinkauf und Umsatz eine starke Abweichung gegenüber den Erfahrungszahlen vergleichbarer Restaurationsbetriebe fest. Die ESTV nahm daher - trotz formell einwandfreier Buchführung - eine Schätzung der steuerbaren Umsätze nach pflichtgemässem Ermessen vor. Mit Einschätzungsmitteilung Nr. 452'441 vom 9. September 2011, bestätigt auf Einsprache hin am 23. Januar 2012, forderte sie vom Steuerpflichtigen für die Zeit vom 1. Januar 2008 bis 31. Dezember 2009 Mehrwertsteuern im Betrag von Fr. 22'800.-- zuzüglich Verzugszins nach.
B.
Der Steuerpflichtige führte beim Bundesverwaltungsgericht Beschwerde, mit welcher er darlegte, er habe das Restaurant ohne genügende Erfahrung in der Gastronomie eröffnet und einen Koch und eine Gerantin, ebenfalls ohne Betriebserfahrung, zu hohen Löhnen eingestellt. Im ersten Betriebsjahr habe er einen Betriebsverlust von Fr. 458'318.-- und im zweiten Jahr einen solchen von Fr. 362'536.40 erwirtschaftet. Mitte 2010 habe er den Betrieb schliessen müssen.
Mit Urteil vom 18. September 2012 hiess das Bundesverwaltungsgericht die Beschwerde des Steuerpflichtigen gut, hob den Einspracheentscheid vom 23. Januar 2012 auf und wies die Sache zu neuem Entscheid an die ESTV zurück. Es erwog, diese habe ihre Begründungspflicht verletzt, weil sie dem Steuerpflichtigen die Grundlagen ihrer Erfahrungswerte nicht kundgetan habe. Soweit der Beschwerdeführer die Aufhebung auch der Einschätzungsmitteilung verlangte, trat das Bundesverwaltungsgericht auf die Beschwerde nicht ein.
C.
Mit Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten beantragt die ESTV dem Bundesgericht, das Urteil des Bundesverwaltungsgerichts vom 18. September 2012 sei aufzuheben und der Einspracheentscheid vom 23. Januar 2012 sei zu bestätigen.
Der Steuerpflichtige beantragt Abweisung der Beschwerde. Das Bundesverwaltungsgericht hat auf eine Vernehmlassung verzichtet. | Erwägungen:
1.
1.1. Gegen Entscheide des Bundesverwaltungsgerichts über die Mehrwertsteuer ist die Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten zulässig (Art. 82 lit. a, Art. 86 Abs. 1 lit. a BGG). Das Beschwerderecht steht gemäss Art. 89 Abs. 2 lit. a BGG in Verbindung mit Art. 141 der Mehrwertsteuerverordnung vom 27. November 2009 (SR 641.201) auch der ESTV zu (Urteil 2C_678/2012 vom 17. Mai 2013 E. 1.3).
1.2. Die Vorinstanz hat den Einspracheentscheid aufgehoben und die Sache an die ESTV zur Fällung eines neuen Entscheides im Sinne der Erwägungen zurückgewiesen. Angefochten ist somit ein Rückweisungsentscheid. Solche Entscheide sind grundsätzlich Zwischenentscheide, gegen die nur unter den Voraussetzungen von Art. 92 oder 93 BGG beim Bundesgericht Beschwerde erhoben werden kann, selbst wenn damit über materielle Teilaspekte der Streitsache entschieden wird (<ref-ruling> E. 1.3; <ref-ruling> E. 4.2 und 4.3 S. 481 f.). Wenn jedoch der unteren Instanz, an welche die Sache zurückgewiesen wird, kein Entscheidungsspielraum mehr verbleibt und die Rückweisung nur noch der (rechnerischen) Umsetzung des oberinstanzlich Angeordneten dient, handelt es sich in Wirklichkeit um einen Endentscheid (<ref-ruling> E. 1.1; <ref-ruling> E. 1.3; Urteil des Bundesgerichts 9C_684/2007 vom 27. Dezember 2007 E. 1.1).
Vorliegend hat die Vorinstanz die Rückweisung damit begründet, dass der Einspracheentscheid, was die Grundlage der von der ESTV herangezogenen Erfahrungszahlen betreffe, nicht begründet worden sei. Diese habe die Grundlagen ihrer Erfahrungswerte bekannt zu geben und zu erläutern, inwiefern die zum Vergleich herangezogenen Betriebe nicht nur der gleichen Branche entstammten, sondern diese Betriebe auch betreffend Standort, Betriebsgrösse, Kundenkreis usw. mit dem Betrieb des Beschwerdegegners vergleichbar seien. Der Eidgenössischen Steuerverwaltung verbleibt damit nicht bloss die Umsetzung des oberinstanzlich Angeordneten, sondern sie hat den Fall umfassend zu prüfen. Beim angefochtenen Rückweisungsentscheid handelt es sich folglich nicht um einen Endentscheid im Sinne von Art. 90 BGG, sondern um einen Zwischenentscheid im Sinne von Art. 93 BGG.
1.3. Gegen selbstständig eröffnete Zwischenentscheide, die weder die Zuständigkeit noch den Ausstand betreffen, ist die Beschwerde nur zulässig, wenn der Zwischenentscheid einen nicht wieder gutzumachenden Nachteil bewirken kann (Art. 93 Abs. 1 lit. a BGG) oder wenn die Gutheissung der Beschwerde sofort einen Endentscheid herbeiführen und damit einen bedeutenden Aufwand an Zeit oder Kosten für ein weitläufiges Beweisverfahren ersparen würde (Art. 93 Abs. 1 lit. b BGG). Die selbstständige Anfechtbarkeit von Zwischenentscheiden bildet aus prozessökonomischen Gründen eine Ausnahme vom Grundsatz, dass sich das Bundesgericht mit jeder Angelegenheit nur einmal befassen soll (<ref-ruling> E. 1.3.2 S. 34; <ref-ruling> E. 1.2; <ref-ruling> E. 2.2; <ref-ruling> E. 2.1). Die Ausnahme ist restriktiv zu handhaben, zumal die Parteien keine Rechte verlieren. Wenn sie einen Zwischenentscheid im Sinne von Art. 93 BGG nicht selbstständig anfechten können, steht es ihnen offen, ihn mittels Beschwerde gegen den Endentscheid dem Bundesgericht vorzulegen, sofern es sich auf dessen Inhalt auswirkt (Art. 93 Abs. 3 BGG; <ref-ruling> E. 3.2). Es obliegt der beschwerdeführenden Partei darzutun, dass die Eintretensvoraussetzungen von Art. 93 BGG erfüllt sind, soweit deren Vorliegen nicht offensichtlich ist (vgl. dazu <ref-ruling> E. 1.2 in fine; <ref-ruling> E. 2.3.1 und 2.4.2).
1.3.1. Von einem nicht wieder gutzumachenden Nachteil im Sinne von Art. 93 Abs. 1 lit. a BGG wird gesprochen, wenn dieser auch durch ein nachfolgendes günstiges Urteil nicht oder nicht mehr vollständig behoben werden kann (<ref-ruling> E. 1.2.1; <ref-ruling> E. 1.2.1 S. 170; <ref-ruling> E. 1.2 S. 263 mit Hinweisen). Kein nicht wieder gutzumachender Nachteil im Sinne von Art. 93 Abs. 1 lit. a BGG ist anzunehmen, wenn es einer Partei bloss darum geht, eine Verlängerung oder Verteuerung des Verfahrens zu verhindern (<ref-ruling> E. 1.3.4 S. 36). Ein Rückweisungsentscheid, mit dem eine Sache zu neuer Abklärung und Entscheidung an die Vorinstanz zurückgewiesen wird, bewirkt in der Regel keinen nicht wieder gutzumachenden Nachteil, sondern führt bloss zu einer Verlängerung des Verfahrens (<ref-ruling> E. 1.2.1; <ref-ruling> E. 1.2.1 S. 170; <ref-ruling> E. 5.2.1 S. 483).
Wie erwähnt (vorn E. 1.2) hat die Vorinstanz die Sache an die ESTV zurückgewiesen, damit diese die Grundlagen ihrer Erfahrungszahlen erläutere und begründe, inwiefern die Unternehmung des Beschwerdegegners mit den zum Vergleich herangezogenen Betrieben übereinstimme. Die Beschwerdeführerin hat somit den Fall grundsätzlich zu prüfen. Damit bleibt aber der Ausgang des Verfahrens offen; die von der Vorinstanz geforderte verbesserte Begründung braucht im Ergebnis nicht unbedingt zu einer tieferen Umsatzschätzung zu führen. Der angefochtene Zwischenentscheid bewirkt für die ESTV keinen nicht wieder gutzumachenden Nachteil. Der vorliegende Fall liegt auch anders als derjenige im Urteil 2C_835/2011 vom 4. Juni 2012, wo es um die ermessensweise Schätzung des mehrwertsteuerlichen Umsatzes eines Taxihalters ging. Dort war aufgrund der Erwägungen der Vorinstanz klar, dass diese den von der ESTV gewählten Kilometeransatz als überhöht erachtete; die Neubeurteilung musste somit zu einer tieferen Besteuerung führen.
1.3.2. Zu prüfen bleibt, ob die Voraussetzungen von Art. 93 Abs. 1 lit. b BGG erfüllt sind. Nach dieser Bestimmung ist die Beschwerde gegen selbständig eröffnete Vor- und Zwischenentscheide auch zulässig, wenn die Gutheissung der Beschwerde sofort einen Endentscheid herbeiführen und damit einen bedeutenden Aufwand an Zeit oder Kosten für ein weitläufiges Beweisverfahren ersparen würde. Ob diese Voraussetzung erfüllt ist, prüft das Bundesgericht frei (<ref-ruling> E. 1.2.3 mit Hinweis).
Käme das Bundesgericht vorliegend zum Schluss, die Beschwerde der ESTV sei gutzuheissen, würde dies bedeuten, dass die Vorinstanz den Einspracheentscheid zu Unrecht als mangelhaft begründet qualifiziert hätte. Das Verfahren wäre somit bei der Vorinstanz wieder offen und diese müsste die Beschwerde des Steuerpflichtigen gegen den Einspracheentscheid materiell prüfen. Die Vorinstanz müsste sich dann namentlich auch mit der materiellen Begründung in der Beschwerde vom 22. Februar 2012 auseinandersetzen, wonach Unerfahrenheit und Inkompetenz der Führungscrew zum schlechten Geschäftsgang und zur Schliessung des Betriebs geführt haben und der Betrieb nicht hätte geschlossen werden müssen, wenn der Steuerpflichtige die von der ESTV aufgrund von Erfahrungszahlen (gesunder Betriebe) kalkulatorisch ermittelten Umsätze erzielt hätte. Allein mit einer Gutheissung der Beschwerde liesse sich noch kein Endentscheid herbeiführen. Somit liegt auch kein Anwendungsfall von Art. 93 Abs. 1 lit. b BGG vor.
2.
Auf die Beschwerde ist nach dem Gesagten nicht einzutreten. Als unterliegende Partei hat die ESTV die Kosten des bundesgerichtlichen Verfahrens zu tragen, da sie Vermögensinteressen vertritt (Art. 65 und 66 Abs. 1 und 4 a contrario BGG). Sie hat zudem den Beschwerdegegner für das bundesgerichtliche Verfahren angemessen zu entschädigen (Art. 68 BGG). | Demnach erkennt das Bundesgericht:
1.
Auf die Beschwerde wird nicht eingetreten.
2.
Die Gerichtskosten von Fr. 1'000.-- werden der Eidgenössischen Steuerverwaltung auferlegt.
3.
Die Eidgenössische Steuerverwaltung hat den Beschwerdegegner für das bundesgerichtliche Verfahren mit Fr. 2'000.-- zu entschädigen.
4.
Dieses Urteil wird den Parteien und dem Bundesverwaltungsgericht, Abteilung I, schriftlich mitgeteilt.
Lausanne, 14. April 2014
Im Namen der II. öffentlich-rechtlichen Abteilung
des Schweizerischen Bundesgerichts
Der Präsident: Zünd
Der Gerichtsschreiber: Wyssmann | CH_BGer_002 | Federation | null | null | null | public_law | nan | ['582bc9a7-cdb9-4d93-baa3-4ea80a63d3f3', '1cd7ed19-a140-4a02-82f6-d659771e4370', 'f1fafd79-c775-46a2-80e4-d2374bc90b4c', '582bc9a7-cdb9-4d93-baa3-4ea80a63d3f3', 'a17113c3-34ca-47f7-82de-6ce53daffb31', '06f24826-560f-430a-b472-e9af5d9c534e', '90adc11d-f13e-419d-ab1d-dfd3d2783a72', '370e4835-b82c-4d82-80c9-c236b3570cd3', 'd26d4614-3b9e-48fe-adef-2accefa3f788', '9287f14a-0feb-4293-9844-ac919c406b38', '370e4835-b82c-4d82-80c9-c236b3570cd3', '398197cd-ba9b-4e24-8ea6-a73df44b6ce5', 'f9b0d580-ff2c-4521-a6eb-85aa4a661c54', '06f24826-560f-430a-b472-e9af5d9c534e', 'a17113c3-34ca-47f7-82de-6ce53daffb31', '398197cd-ba9b-4e24-8ea6-a73df44b6ce5', 'f9b0d580-ff2c-4521-a6eb-85aa4a661c54', '1cd7ed19-a140-4a02-82f6-d659771e4370', 'a9d3748a-cbb9-4f8a-88d3-2bdcb4417fc1'] | [] |
0be4574f-d982-43fe-b3d2-51a338414e49 | 2,005 | de | Sachverhalt:
Sachverhalt:
A. A.a Mit Eingabe vom 28. September 2004 ersuchte Rechtsanwalt W._ als ausseramtlicher Konkursverwalter im Konkurs über die S._ AG im Sinne eines Vorentscheids beim Bezirksgericht Zürich als untere kantonale Aufsichtsbehörde über die Betreibungsämter um Genehmigung der Honoraransätze für sich selber und sein Team. Er verlangte folgendes Honorar: für sich und seine Partner (Rechtsanwälte) Fr. 400.-- sowie für angestellte Anwälte Fr. 300.-- pro Stunde (inkl. Sekretariatsarbeiten). Ausserdem ersuchte er um einen Vorentscheid betreffend die Entschädigung der Mitglieder des Gläubigerausschusses im gleichen Konkursverfahren mit Fr. 320.-- pro Stunde.
Mit Zirkulationsbeschluss vom 3. Dezember 2004 stellte das Bezirksgericht fest, dass der ausseramtliche Konkursverwalter im Konkurs über die S._ AG folgende Stundensätze in Rechnung stellen dürfe: Fr. 280.-- für sich selber, Fr. 280.-- für Partner (Rechtsanwälte), Fr. 220.-- für angestellte Rechtsanwälte (Mitarbeiter) sowie Fr. 90.-- für Sekretariatsarbeiten. Bezüglich der Mitglieder des Gläubigerausschusses wurde der Stundenansatz auf Fr. 220.-- festgesetzt.
A.b Dagegen reichten der ausseramtliche Konkursverwalter und die Mitglieder des Gläubigerausschusses beim Obergericht des Kantons Zürich, II. Zivilkammer, als obere kantonale Aufsichtsbehörde in Schuldbetreibungs- und Konkurssachen Rekurs ein. Sie beantragten, Ziff. 1 des angefochtenen Beschlusses aufzuheben und festzustellen, dass der Rekurrent 1 als ausseramtlicher Konkursverwalter im Konkurs über die S._ AG für sich Fr. 400.--/h, für Rechtsanwälte (Partner) Fr. 400.--/h sowie für Rechtsanwälte (Mitarbeiter) Fr. 300.--/h, alles inkl. Sekretariatsarbeiten, in Rechnung stellen dürfe. Eventualiter wurde beantragt, für den ausseramtlichen Konkursverwalter sowie für Rechtsanwälte (Partner) Fr. 310.--/h und für Rechtsanwälte (Mitarbeiter) Fr. 220.--/h in Rechnung stellen zu können, zuzüglich je Fr. 90.--/h für Sekretariatsarbeiten. Hinsichtlich der Mitglieder des Gläubigerausschusses wurde die Bewilligung eines Stundenansatzes von Fr. 320.--/h je Mitglied beantragt, ohne Sekretariatsarbeiten.
Mit Entscheid vom 12. Mai 2005 beschloss das Obergericht:
1. Der Rekurs wird abgewiesen.
2. Demgemäss wird im Sinne eines Vorentscheids festgestellt, dass der ausseramtliche Konkursverwalter im Konkurs über die S._ AG folgende Stundenansätze in Rechnung stellen darf:
- a.a. Konkursverwalter Fr. 280.00 / h
- Rechtsanwalt (Partner) Fr. 280.00 / h
- Rechtsanwalt (Mitarbeiter) Fr. 220.00 / h
- Sekretariatsarbeiten Fr. 90.00 / h
3. Weiter wird im Sinne eines Vorentscheids festgestellt, dass die Mitglieder des Gläubigerausschusses im Konkurs über die S._ AG folgende Stundenansätze in Rechnung stellen dürfen:
- Mitglieder Gläubigerausschuss Fr. 220.00 / h
- Sekretariatsarbeiten Fr. 90.00 / h..."
- Sekretariatsarbeiten Fr. 90.00 / h..."
B. W._, X._, Y._ und Z._ haben mit Beschwerde vom 27. Mai 2005 die Sache an die Schuldbetreibungs- und Konkurskammer des Bundesgerichts weitergezogen. Sie beantragen:
1. Es sei in Gutheissung der Beschwerde Ziff. 2 des Beschlusses des Obergerichts Zürich im Verfahren NV040017 vom 12. Mai 2005 aufzuheben, und es sei festzustellen, dass der Beschwerdeführer 1 als ausseramtlicher Konkursverwalter im Konkurs über die S._ AG folgende Stundenansätze in Rechnung stellen darf:
a.a. Konkursverwalter: CHF 310.-/Std. (sowie zusätzlich CHF 90.-/Std. für Sekretariatsarbeiten),
Rechtsanwalt (Partner) CHF 310.-/Std. (sowie zusätzlich CHF 90.-/Std. für Sekretariatsarbeiten,
Rechtsanwalt (Mitarbeiter) CHF 220.-/Std. (sowie zusätzlich CHF 90.-/Std. für Sekretariatsarbeiten).
2. Es sei in Gutheissung der Beschwerde Ziff. 3 des Beschlusses des Obergerichts Zürich im Verfahren NV040017 vom 12. Mai 2005 aufzuheben, und es sei festzustellen, dass die Beschwerdeführer 2-4 in ihrer Funktion als Mitglieder des Gläubigerausschusses im Konkurs über die S._ AG folgenden Stundenansatz in Rechnung stellen dürfen:
Mitglieder Gläubigerausschuss: CHF 260.-/Std. (sowie zusätzlich CHF 90.-/Std. für Sekretariatsarbeiten)."
Das Obergericht des Kantons Zürich hat bei der Aktenübersendung auf Gegenbemerkungen verzichtet (Art. 80 OG). Es wurden keine Vernehmlassungen eingeholt. | Die Kammer zieht in Erwägung:
Die Kammer zieht in Erwägung:
1. 1.1 Die Verfügung, mit der einstweilen lediglich der anwendbare Stundenansatz festgelegt wird, um dann anhand der von der ausseramtlichen Konkursverwaltung einzureichenden detaillierten Zusammenstellung des Aufwands das Entgelt endgültig bestimmen zu können, ist, obschon sie als Zwischenentscheid erscheint, nach <ref-law> beim Bundesgericht anfechtbar (<ref-ruling> E. 1.1).
1.2 Die kantonale Aufsichtsbehörde, die aufgefordert worden ist, die Entschädigung der ausseramtlichen Konkursverwaltung gemäss <ref-law> (SR 281.35) festzusetzen, verfügt über einen grossen Ermessensspielraum. Die Schuldbetreibungs- und Konkurskammer des Bundesgerichts kann einen derartigen Ermessensentscheid einzig daraufhin überprüfen, ob die kantonale Aufsichtsbehörde allenfalls bundesrechtliche Verfahrensvorschriften oder das ihr zustehende Ermessen überschritten oder missbraucht habe (<ref-law>). Letzteres trifft dann zu, wenn Kriterien mitberücksichtigt worden sind, die keine Rolle hätten spielen dürfen, oder wenn umgekehrt rechtserhebliche Umstände ausser Acht gelassen worden sind (dazu <ref-ruling> E. 1.2 , 611 E. 1.2; <ref-ruling> E. 2 S. 71, je mit Hinweisen).
1.2 Die kantonale Aufsichtsbehörde, die aufgefordert worden ist, die Entschädigung der ausseramtlichen Konkursverwaltung gemäss <ref-law> (SR 281.35) festzusetzen, verfügt über einen grossen Ermessensspielraum. Die Schuldbetreibungs- und Konkurskammer des Bundesgerichts kann einen derartigen Ermessensentscheid einzig daraufhin überprüfen, ob die kantonale Aufsichtsbehörde allenfalls bundesrechtliche Verfahrensvorschriften oder das ihr zustehende Ermessen überschritten oder missbraucht habe (<ref-law>). Letzteres trifft dann zu, wenn Kriterien mitberücksichtigt worden sind, die keine Rolle hätten spielen dürfen, oder wenn umgekehrt rechtserhebliche Umstände ausser Acht gelassen worden sind (dazu <ref-ruling> E. 1.2 , 611 E. 1.2; <ref-ruling> E. 2 S. 71, je mit Hinweisen).
2. 2.1 Die Vorinstanz führt einleitend aus, die Entschädigung der ausseramtlichen Konkursverwaltung und des Gläubigerausschusses bestimme sich nach der Gebührenverordnung zum SchKG (Art. 1 und Art. 43 ff. GebV SchKG). Für anspruchsvolle Verfahren setze die Aufsichtsbehörde das Entgelt für die amtliche und ausseramtliche Konkursverwaltung fest; ferner könne sie in solchen Verfahren die in der Verordnung vorgesehenen Entschädigungsansätze für die Mitglieder des Gläubigerausschusses erhöhen (<ref-law>).
Dass es sich vorliegend um ein anspruchsvolles Verfahren im Anwendungsbereich von <ref-law> handle, sei vom Bezirksgericht zu Recht bejaht worden. Ohne die grossen Insolvenzen der letzten Jahre rangieren zu wollen, stehe auch fest, dass jene bezüglich der Erbgruppe zu den bedeutendsten gehöre. Davon sei im Folgenden auszugehen. Ebenfalls unstreitig sei, dass die einschlägigen Qualifikationen des Konkursverwalters und auch jene der Mitglieder des Gläubigerausschusses gerichtsnotorisch seien und dass ihre Eignung für die Mandate ausser Frage stehe.
2.2 Nach den Honoraransätzen des Zürcher Anwaltsverbandes betrage der Stundenansatz bei einem Interessenwert von über Fr. 4 Mio. Fr. 280.-- bis Fr. 480.--. Lasse sich der Interessenwert nicht ziffernmässig bestimmen, sei ein Stundenansatz von Fr. 180.-- bis Fr. 280.-- vorgesehen. Bei besonderen Schwierigkeiten (z.B. Fremdsprachigkeit, internationale Tatbestände, Beanspruchung von Spezialkenntnissen) könnten diese Ansätze bis auf das Doppelte erhöht werden (Art. 3 und 4 der Honoraransätze Zürcher Anwaltsverband). Die Treuhand-Kammer (Schweizerische Kammer der Wirtschaftsprüfer, Steuerexperten und Treuhandexperten) empfehle bei anspruchsvolleren Arbeiten für Betriebsinhaber, Partner, Direktoren sowie entsprechend qualifizierte Berater mit langjähriger Erfahrung einen Stundenansatz von Fr. 260.-- bis Fr. 420.--, für Mandatsleiter von grösseren Mandaten, Abteilungsleiter, stellvertretende Direktoren, Vizedirektoren sowie entsprechend qualifizierte Berater mit mehrjähriger Erfahrung Fr. 220.-- bis Fr. 340.--, Mandatsleiter, Prokuristen sowie entsprechend qualifizierte Mitarbeiter Fr. 180.-- bis Fr. 280.-- und Assistenten, Sachbearbeiter, Sekretariatsmitarbeiter Fr. 100.-- bis Fr. 160.-- als Stundenansatz. Auch hier sei in besonderen Fällen (z.B. besondere Verantwortung, bedeutende Interessen oder Erfordernis spezieller Kenntnisse und Erfahrung) eine Erhöhung der Ansätze bis maximal auf das Doppelte vorgesehen (Ziff. 2.1 und 2.2 der Honorarempfehlung der Treuhand-Kammer).
2.3 Die obere Aufsichtsbehörde bemerkt dazu, diese Ansätze könnten nach dem Gesagten vorliegend nur sehr bedingt Berücksichtigung finden. Das müsse jedem Privaten, der freiwillig die öffentlich-rechtliche Funktion des ausseramtlichen Konkursverwalters oder des Gläubigerausschusses übernehme, bewusst sein (so auch ZR 98 Nr. 44 mit Verweis auf <ref-ruling> E. 2 S. 67). Gleich verhalte es sich damit, was die Rekurrenten bezüglich branchenüblicher Tarife für anwaltliche Dienstleistungen im Bereich des internationalen Wirtschaftsrechts vorbrächten. Diese Ansätze bezögen sich auf privatrechtliche Mandate. Nicht näher einzugehen sei auf das von den Rekurrenten geltend gemachte "unerklärliche Spannungsfeld" zwischen staatlicher Reglementierung (Honorierung) und Gläubigerautonomie (Einsetzung und Wahl), da das Gesetz diesbezüglich eine klare Regelung enthalte. Immerhin bleibe anzumerken, dass die Einsetzung und Wahl der ausseramtlichen Konkursverwaltung und des Gläubigerausschusses (lediglich) mit Mehrheitsbeschluss erfolge. Dem Bezirksgericht sei sodann - zumindest im Grundsatz - auch darin zuzustimmen, dass besondere Fach- und Sprachkenntnisse nicht bzw. jedenfalls nicht generell als Erhöhungsfaktor gewertet werden könnten. In Bezug auf gewisse spezielle Kenntnisse verstehe sich das teilweise von selbst: So seien zum Beispiel für die Übernahme eines internationalen Mandates englische Sprachkenntnisse eine Grundvoraussetzung. Diese könnten deshalb nicht zu einer Erhöhung des Ansatzes führen. Die Entschädigungsansätze bestimmten sich aber auch sonst grundsätzlich nicht nach den Qualifikationen der Amtsträger, sondern nach der Schwierigkeit und Bedeutung der übernommenen Aufgabe. Zwar könnten im Einzelfall gewisse besondere Qualifikationen wohl Berücksichtigung finden, so zum Beispiel wenn dadurch der Beizug von Hilfspersonen entfalle oder eine erhöhte Effizienz zu erwarten sei; dem seien aber sogleich auch wieder enge Grenzen gesetzt: So lasse sich zum Beispiel nicht sagen, ein Stundenansatz von Fr. 220.-- sei deshalb nicht angebracht, weil es sich (bei den Mitgliedern des Gläubigerausschusses) um erfahrene, ausgewiesene Spezialisten handle. Der Ansatz bestimme sich nach der Aufgabe; den Mitgliedern des Gläubigerausschusses komme aber keine eigentliche geschäftsleitende Funktion zu, sondern sie seien - als Gläubigervertretung - in Kontroll- und Aufsichtsfunktion tätig. Es rechtfertige sich daher ohne weiteres - und zwar unbesehen darum, dass die Mitglieder des Gläubigerausschusses über gleichwertige Qualifikationen wie der Konkursverwalter verfügten - einen tieferen Ansatz als beim Konkursverwalter festzusetzen.
2.3 Die obere Aufsichtsbehörde bemerkt dazu, diese Ansätze könnten nach dem Gesagten vorliegend nur sehr bedingt Berücksichtigung finden. Das müsse jedem Privaten, der freiwillig die öffentlich-rechtliche Funktion des ausseramtlichen Konkursverwalters oder des Gläubigerausschusses übernehme, bewusst sein (so auch ZR 98 Nr. 44 mit Verweis auf <ref-ruling> E. 2 S. 67). Gleich verhalte es sich damit, was die Rekurrenten bezüglich branchenüblicher Tarife für anwaltliche Dienstleistungen im Bereich des internationalen Wirtschaftsrechts vorbrächten. Diese Ansätze bezögen sich auf privatrechtliche Mandate. Nicht näher einzugehen sei auf das von den Rekurrenten geltend gemachte "unerklärliche Spannungsfeld" zwischen staatlicher Reglementierung (Honorierung) und Gläubigerautonomie (Einsetzung und Wahl), da das Gesetz diesbezüglich eine klare Regelung enthalte. Immerhin bleibe anzumerken, dass die Einsetzung und Wahl der ausseramtlichen Konkursverwaltung und des Gläubigerausschusses (lediglich) mit Mehrheitsbeschluss erfolge. Dem Bezirksgericht sei sodann - zumindest im Grundsatz - auch darin zuzustimmen, dass besondere Fach- und Sprachkenntnisse nicht bzw. jedenfalls nicht generell als Erhöhungsfaktor gewertet werden könnten. In Bezug auf gewisse spezielle Kenntnisse verstehe sich das teilweise von selbst: So seien zum Beispiel für die Übernahme eines internationalen Mandates englische Sprachkenntnisse eine Grundvoraussetzung. Diese könnten deshalb nicht zu einer Erhöhung des Ansatzes führen. Die Entschädigungsansätze bestimmten sich aber auch sonst grundsätzlich nicht nach den Qualifikationen der Amtsträger, sondern nach der Schwierigkeit und Bedeutung der übernommenen Aufgabe. Zwar könnten im Einzelfall gewisse besondere Qualifikationen wohl Berücksichtigung finden, so zum Beispiel wenn dadurch der Beizug von Hilfspersonen entfalle oder eine erhöhte Effizienz zu erwarten sei; dem seien aber sogleich auch wieder enge Grenzen gesetzt: So lasse sich zum Beispiel nicht sagen, ein Stundenansatz von Fr. 220.-- sei deshalb nicht angebracht, weil es sich (bei den Mitgliedern des Gläubigerausschusses) um erfahrene, ausgewiesene Spezialisten handle. Der Ansatz bestimme sich nach der Aufgabe; den Mitgliedern des Gläubigerausschusses komme aber keine eigentliche geschäftsleitende Funktion zu, sondern sie seien - als Gläubigervertretung - in Kontroll- und Aufsichtsfunktion tätig. Es rechtfertige sich daher ohne weiteres - und zwar unbesehen darum, dass die Mitglieder des Gläubigerausschusses über gleichwertige Qualifikationen wie der Konkursverwalter verfügten - einen tieferen Ansatz als beim Konkursverwalter festzusetzen.
3. 3.1 Die Beschwerdeführer werfen der Vorinstanz Ermessensmissbrauch vor betreffend die Nichtberücksichtigung ihrer Fremdsprachenkenntnisse und ihrer internationalen Beziehungen und die Nichtbeachtung der Referenzstundenansätze.
3.1.1 Wie in E. 2.1 erwähnt wurde, hat die obere Aufsichtsbehörde einleitend festgehalten, die Fachkompetenz des Konkursverwalters und der Mitglieder des Gläubigerausschusses sei gerichtsnotorisch und über jeden Zweifel erhaben. Da diese Beurteilung für die Kammer von vornherein verbindlich ist (Art. 63 Abs. 2 i.V.m. Art. 81 OG), sind die Befähigungsnachweise, welche die Beschwerdeführer zusätzlich vorbringen, nicht mehr erforderlich und zudem nicht zulässig (Art. 79 Abs. 1 OG).
3.1.2 Mit Bezug auf die Fremdsprachenkenntnisse hat die Vorinstanz ausgeführt, für die Übernahme eines internationalen Mandates seien englische Sprachkenntnisse eine Grundvoraussetzung. Diese könnten deshalb nicht zu einer Erhöhung des Ansatzes führen. Die Beschwerdeführer setzten sich mit diesem - stichhaltigen - Argument nicht im Sinne von Art. 79 Abs. 1 OG auseinander (dazu: <ref-ruling> E. 1), sondern bringen vor, aufgrund ihres grossen fachlichen und sprachlichen Know-hows seien sie besonders effizient und könnten die Aufgaben in kürzerer Zeit erledigen als andere. Es ist nicht ersichtlich, inwiefern die obere Aufsichtsbehörde Bundesrecht verletzt haben soll, indem sie erwogen hat, der Honoraransatz bestimme sich nach der Aufgabe. Sie hat auch nicht in Abrede gestellt, eine besondere Qualifikation könne berücksichtigt werden, wenn eine erhöhte Effizienz zu erwarten sei, und sie hat dies hinsichtlich der vorliegenden Mandate auch nicht infrage gestellt. Das Bundesgericht hat denn auch immer die spezielle Erfahrung als Faktor bei der Honorarbemessung berücksichtigt (<ref-ruling> E. 4.1 S. 618). Es ist auch unbestritten, dass das "internationale Netzwerk", über das die Beschwerdeführer verfügen, gerade beim Verkauf von Beteiligungen - worauf in der Beschwerdeschrift hingewiesen wird - für die Gläubigerinteressen von grossem Wert ist. Das bedeutet indessen nicht, dass das Honorar primär nach den Qualifikationen der Amtsträger, sondern grundsätzlich nach der Schwierigkeit und Bedeutung der sich stellenden Aufgaben festzusetzen ist (E. 3.1.3 nachfolgend).
3.1.3 Die Aufsichtsbehörde des Kantons Neuenburg hatte in dem vom Bundesgericht beurteilten Fall (<ref-ruling> E. 3.2 S. 617; Praxis 2005 Nr. 66 S. 505) für die Verrichtungen der ausseramtlichen Konkursverwaltung drei Kategorien unterschieden: Die erste Kategorie beinhaltet grundlegende Organisationsentscheide im Rahmen eines komplexen Verfahrens, Vorbereitung und Fällung von wesentlichen strategischen Entscheidungen, Verhandlung der wichtigsten Rechtsstreitigkeiten sowie, im Falle, dass der Konkursverwalter selbst Prozessbeauftragter ist, Wahl der rechtlichen Verteidigungs- oder Angriffsmittel in den nötigen Verfahren. Die zweite Kategorie deckt die juristischen Recherchen und die gewöhnliche Korrespondenz, Verfahrenstätigkeiten in einem bestimmten Rahmen, die beschränkte Vertretung bei Verhandlungen oder die vereinzelte Durchführung solcher sowie die Unterstützung des Konkursverwalters anlässlich entscheidender Versammlungen ab. Die letzte Kategorie betrifft schliesslich Ausführungsakte im engen Sinne sowie Schreibarbeit, das Festlegen von Besprechungsterminen, das Informieren von interessierten Dritten im Verlaufe der Liquidation.
Obwohl die kantonalen Aufsichtsbehörden nach einer anderen Methode vorgegangen sind und die anfallenden Arbeiten nicht so detailliert aufgegliedert haben, kann dieser Aufgabenkatalog für die Beurteilung der einzelnen Honoraransätze im vorliegenden Fall mit einer um ein Vielfaches grösseren Konkursmasse (nach Angaben der Beschwerdeführer ca. Fr. 3,7 Mia.) - gedanklich - vorangestellt werden. Denn mit dem wiederholt vorgebrachten Argument, es seien in diesem äusserst komplexen Konkurs besondere Kenntnisse nötig, lassen sich nicht bei allen Verrichtungen höhere Ansätze rechtfertigen (<ref-ruling> vor E. 3a S. 100).
3.1.4 Entgegen der Auffassung der Beschwerdeführer hat die Vorinstanz <ref-law> nicht verletzt, wenn sie erwogen hat (E. 2.2 hiervor), die Honoraransätze der relevanten Berufsverbände könnten nur sehr bedingt Berücksichtigung finden. Die mit der Festlegung des Entgelts beauftragte Aufsichtsbehörde kann Tarifordnungen, wie zum Beispiel diejenige der Treuhand-Kammer, berücksichtigen, sie ist jedoch nicht an diese Tarife gebunden. Die zugesprochene Entschädigung muss aber in einem vernünftigen Verhältnis zum Gebührentarif des SchKG stehen; dabei ist auch dessen sozialer Charakter zu beachten. So rechtfertigt es sich, für die anwaltliche Tätigkeit unter dem maximal zulässigen Ansatz des vom kantonalen Anwaltsverband festgesetzten Tarifs zu bleiben (<ref-ruling> E. 3.1 S. 616 mit Verweis auf <ref-ruling> und die dort zitierten Urteile). Im zuletzt genannten Urteil wurde erwogen (E. 3a S. 101), mit Blick auf diese Überlegungen, die dem Gebührentarif zu Grunde lägen, liesse es sich ohne weiteres rechtfertigen, die anwaltliche Tätigkeit im Rahmen der ausserordentlichen Konkursverwaltung gleich zu entschädigen wie die amtliche Verteidigung. Gemäss § 15 Abs. 2 der Verordnung des Obergerichts des Kantons Zürich vom 10. Juni 1987 über die Anwaltsgebühren bemisst sich die Entschädigung des amtlichen Verteidigers gemäss § 9 nach dem notwendigen Zeitaufwand; sie beläuft sich in der Regel auf Fr. 110.-- bis Fr. 250.-- für die Stunde. Die Beschwerdeführer können sich deshalb von vornherein nicht auf den Vernehmlassungsentwurf betreffend die Verordnung des Obergerichts über die Anwaltsgebühren berufen, wonach eine Erhöhung der Stundenansätze von 40 % angestrebt werden soll. Unzutreffend ist ihre Rüge, die Vorinstanz habe den Begriff der "sozialen Komponente" falsch interpretiert. So könnten nur bestqualifizierte Konkursverwalter und Mitglieder des Gläubigerausschusses beurteilen, welche Rechtsansprüche der Masse erfolgreich im Sinne von <ref-law> durchgesetzt werden könnten. Ein höheres Honorar müsse mit Blick auf eine höchstmögliche Konkursdividende dem Sozialgedanken nicht zuwiderlaufen. Das Bundesgericht hat jedoch diesem Aspekt bei der Honorarbemessung seit der Anweisung der Schuldbetreibungs- und Konkurskammer vom 30. November 1977 an die Aufsichtsbehörde des Kantons Genf Rechnung getragen (veröffentlicht in <ref-ruling> ff.). Darin wurde unter anderem festgehalten, es sei im Interesse von Gläubiger und Schuldner, wenn diejenigen, welche eine Tätigkeit im Bereich der Schuldbetreibung und des Konkurses ausübten, nicht eine Entschädigung erhielten, die nach wirtschaftlichen Kriterien - "orientées vers le gain" - berechnet werde (E. 2 S. 67). Ein "marktgerechtes" Honorar, welches vorliegendenfalls verlangt wird, verträgt sich nach wie vor nicht mit diesen Überlegungen.
3.2 Die obere Aufsichtsbehörde hat folgende Stundenansätze zugelassen: Fr. 280.-- für den a.a. Konkursverwalter und Rechtsanwälte (Partner), Fr. 220.-- für die Rechtsanwälte (Mitarbeiter) und die Mitglieder des Gläubigerausschusses sowie Fr. 90.-- für Sekretariatsarbeiten.
3.2.1 Vorweg ist zu bemerken, dass sich die Beschwerdeführer mit der Begründung der vom Obergericht den Mitgliedern des Gläubigerausschusses zugebilligten Honoraransätzen nicht hinreichend nach Art. 79 Abs. 1 OG auseinandersetzen. Darauf kann deshalb nicht eingetreten werden. Das Gleiche gilt auch für den Stundenlohn betreffend Rechtsanwälte (Mitarbeiter).
3.2.2 Die Beschwerdeführer bringen im Weiteren dazu insbesondere vor, das Obergericht habe in seinen Erwägungen ihre Vorbringen nicht berücksichtigt, dass der Beschwerdeführer 1 für seine Tätigkeit als Co-Sachwalter der T._ mit Fr. 400.-- und die Mitglieder des Gläubigerausschusses mit Fr. 320.-- pro Stunde entschädigt würden. Das Obergericht hat diesen Einwand wie die anderen Hinweise in diesem Zusammenhang in der Erwägung II S. 5 festgehalten, sich dann aber damit nicht auseinander gesetzt.
Damit rügen die Beschwerdeführer sinngemäss eine Verletzung des rechtlichen Gehörs nach <ref-law>, was nur mit staatsrechtlicher Beschwerde hätte vorgebracht werden können (Art. 43 Abs. 1 i.V.m. Art. 81 OG; <ref-ruling> E. 1c; <ref-ruling> E. 2b S. 28 mit Hinweisen).
3.2.3 In dem zuletzt vom Bundesgericht beurteilten Stundenhonorar eines ausseramtlichen Konkursverwalters hatte die Aufsichtsbehörde für wesentliche Aktivitäten im Sinne der Erwägungen Fr. 200.-- (verlangt wurden Fr. 290.--), für fachspezifische Aktivitäten im Sinne der Erwägungen Fr. 140.-- und für Vollzugshandlungen Fr. 50.-- zugesprochen (<ref-ruling> ff.). Der Beschwerdeführer verfügte weder über spezielle Erfahrung in dieser Funktion noch präsentierte er sich als Spezialist im Bereich des Konkursrechts. Das Bundesgericht erachtete den geforderten Stundenansatz verglichen mit dem von ihm in <ref-ruling> und von kantonalen Gerichten in jüngerer Zeit beurteilten Fällen, bei welchen Honoraransätze von Fr. 120.-- bis Fr. 220.-- zugelassen wurden, in seiner Situation bei Weitem nicht gerechtfertigt, und zwar unabhängig davon, dass nach dem normalen Tarif des neuenburgischen Anwaltsverbands die Sekretariatskosten als separate Mehrkosten verrechnet werden. Die Kammer befand, die Aufsichtsbehörde habe dem Beschwerdeführer demnach zu Recht für wesentliche Tätigkeiten im Sinne der ersten Kategorie einen Stundenansatz von Fr. 200.-- zugebilligt (E. 4.1 S. 619).
3.2.4 Die Beschwerdeführer hatten vor Obergericht für den ausseramtlichen Konkursverwalter und die Partner-Rechtsanwälte einen Stundenansatz von Fr. 400.-- (inkl. Sekretariatsarbeiten) verlangt, eventualiter Fr. 310.-- sowie zusätzlich Fr. 90.--/Std. für Sekretariatsarbeiten. Zu dem von der Vorinstanz genehmigten Stundenansatz von Fr. 280.-- (zusätzlich Fr. 90.--/Std. für Sekretariatsarbeiten) besteht noch eine Differenz von Fr. 30.--.
Das Obergericht hat dazu ausgeführt, das Bezirksgericht habe erwogen, dass üblicherweise bei Honoraren für ausseramtliche Konkursverwalter und ihre Partneranwälte zwischen Fr. 200.-- bis Fr. 280.-- pro Stunde genehmigt würden. Entsprechend tiefer werde das Honorar für angestellte Anwälte angesetzt. Honorare für Gläubigerausschussmitglieder, welche - wie vorliegend - über eine eigene Infrastruktur verfügten, lägen in der Regel zwischen Fr. 200.-- bis Fr. 250.-- (vgl. dazu auch ZR 98 Nr. 44, wo von einem üblichen Rahmen von Fr. 150.-- bis Fr. 280.-- für den Liquidator [gleiche Bemessungsfaktoren gemäss <ref-law>] und Fr. 160.-- bis Fr. 200.-- für Mitglieder des Gläubigerausschusses ausgegangen werde, wobei der Liquidator in der Regel noch zusätzlich qualifizierte Sekretariatsarbeiten mit Fr. 85.-- in Rechnung stellen könne). Diese vorinstanzliche Praxis decke sich mit der - allerdings nur wenige Fälle umfassenden - Praxis der beschliessenden Kammer in den letzten zehn Jahren. Wohl möge es zutreffen, dass - wie die Rekurrenten ausführten - in einzelnen Fällen auch höhere Ansätze Anwendung fänden; genauso wie es teilweise auch tiefere Ansätze gebe.
Das Obergericht ist mit seinem Entscheid im Rahmen dessen geblieben, was das Bundesgericht in seiner ebenfalls spärlichen Rechtsprechung zu diesem Thema als mit <ref-law> vereinbar befunden hat. Ein Ermessensmissbrauch liegt somit nicht vor.
3.2.5 Schliesslich rügen die Beschwerdeführer, weil die Vorinstanz bereits eine Position "Sekretariatsarbeiten" vorgesehen habe, hätte sie bei der Honorarbemessung für die Konkursverwaltung und den Gläubigerausschuss diesen (reduzierenden) Faktor nicht noch ein zweites Mal berücksichtigen dürfen. Indem sie es dennoch getan habe, habe sie ihr Ermessen missbraucht (eventuell überschritten) und damit <ref-law> verletzt.
Ein Ermessensmissbrauch liegt auch hier nicht vor. Mit Bezug auf den Stundenansatz für Sekretariatsarbeiten von Fr. 90.--/h ist das Obergericht dem Eventualantrag gefolgt. Es hat dazu bemerkt, eine separate Regelung der Sekretariatsarbeiten erscheine insbesondere deshalb als angebracht, weil zu erwarten sei, dass sich die aufgewendeten Stunden der Rechtsanwälte und des Sekretariats nicht unbedingt überschneiden würden, da gerade in grossen Konkursverfahren auch viele Aufgaben administrativer Art anfielen. Abgesehen davon, dass die Beschwerdeführer sich damit nicht ansatzweise auseinandersetzen (Art. 79 Abs. 1 OG), würde ihre Argumentation nur dann zutreffen, wenn die Konkursabwicklung nur wenig Sekretariatsarbeiten mit sich brächte, und zudem vorwiegend solche, die nur von sehr qualifizierten Mitarbeitern ausgeführt werden können, so dass das hierfür zugebilligte Entgelt praktisch voll beansprucht werden müsste. Nur dann könnte sich das Verhältnis von Aufwand und Ertrag zu Ungunsten der Beschwerdeführer verschieben. Auch wenn der Arbeitsplatz Zürich nicht mit La Chaux-de-Fonds verglichen werden kann, wo die obere Aufsichtsbehörde den Ansatz für Sekretariatsarbeiten/Vollzugsarbeiten von Fr. 30.-- auf Fr. 50.--/h erhöht hatte (<ref-ruling> ff.), kann die Entschädigung von Fr. 90.-- als gut und nicht bloss als nur angemessen bezeichnet werden. Da sicher nicht alle Arbeiten zu diesem Kostenansatz veranschlagt werden müssen, wird damit mittelbar auch der Stundenlohn des Mandatsleiters erhöht.
Ein Ermessensmissbrauch liegt auch hier nicht vor. Mit Bezug auf den Stundenansatz für Sekretariatsarbeiten von Fr. 90.--/h ist das Obergericht dem Eventualantrag gefolgt. Es hat dazu bemerkt, eine separate Regelung der Sekretariatsarbeiten erscheine insbesondere deshalb als angebracht, weil zu erwarten sei, dass sich die aufgewendeten Stunden der Rechtsanwälte und des Sekretariats nicht unbedingt überschneiden würden, da gerade in grossen Konkursverfahren auch viele Aufgaben administrativer Art anfielen. Abgesehen davon, dass die Beschwerdeführer sich damit nicht ansatzweise auseinandersetzen (Art. 79 Abs. 1 OG), würde ihre Argumentation nur dann zutreffen, wenn die Konkursabwicklung nur wenig Sekretariatsarbeiten mit sich brächte, und zudem vorwiegend solche, die nur von sehr qualifizierten Mitarbeitern ausgeführt werden können, so dass das hierfür zugebilligte Entgelt praktisch voll beansprucht werden müsste. Nur dann könnte sich das Verhältnis von Aufwand und Ertrag zu Ungunsten der Beschwerdeführer verschieben. Auch wenn der Arbeitsplatz Zürich nicht mit La Chaux-de-Fonds verglichen werden kann, wo die obere Aufsichtsbehörde den Ansatz für Sekretariatsarbeiten/Vollzugsarbeiten von Fr. 30.-- auf Fr. 50.--/h erhöht hatte (<ref-ruling> ff.), kann die Entschädigung von Fr. 90.-- als gut und nicht bloss als nur angemessen bezeichnet werden. Da sicher nicht alle Arbeiten zu diesem Kostenansatz veranschlagt werden müssen, wird damit mittelbar auch der Stundenlohn des Mandatsleiters erhöht.
4. Das Beschwerdeverfahren ist grundsätzlich kostenlos (<ref-law> und <ref-law>), und es darf keine Parteientschädigung zugesprochen werden (<ref-law>). | Demnach erkennt die Kammer:
Demnach erkennt die Kammer:
1. Die Beschwerde wird abgewiesen, soweit darauf einzutreten ist.
1. Die Beschwerde wird abgewiesen, soweit darauf einzutreten ist.
2. Dieses Urteil wird den Beschwerdeführern, dem Bezirksgericht Zürich, 2. Abteilung, und dem Obergericht des Kantons Zürich, II. Zivilkammer, als oberer kantonaler Aufsichtsbehörde in Schuldbetreibungs- und Konkurssachen schriftlich mitgeteilt.
Lausanne, 18. Juli 2005
Im Namen der Schuldbetreibungs- und Konkurskammer
des Schweizerischen Bundesgerichts
Die Präsidentin: Der Gerichtsschreiber: | CH_BGer_010 | Federation | 142 | 27 | 377 | civil_law | nan | ['c526b2e9-9eac-4836-b6ab-d6e72b8f20a7', '48ba0e6e-146f-47e2-aae0-c8efee296ae6', '7546cdc2-ff75-4478-868a-99e6eccd5d10', '7800850a-4468-47c8-ab52-c188cfac1a74', '394a83d9-2267-48ad-9e35-0da9fce2af18', 'c526b2e9-9eac-4836-b6ab-d6e72b8f20a7', 'c526b2e9-9eac-4836-b6ab-d6e72b8f20a7', 'ba919199-70d9-4070-9c2b-dd6f30e41dcd', 'c526b2e9-9eac-4836-b6ab-d6e72b8f20a7', 'ba919199-70d9-4070-9c2b-dd6f30e41dcd', '7800850a-4468-47c8-ab52-c188cfac1a74', '6c8b82e3-10c7-492c-90ea-6dcd00d960b7', 'ab7eb353-7e11-44b7-8948-119286846153', 'c526b2e9-9eac-4836-b6ab-d6e72b8f20a7', 'ba919199-70d9-4070-9c2b-dd6f30e41dcd', 'c526b2e9-9eac-4836-b6ab-d6e72b8f20a7'] | ['22939942-3c68-4663-baa5-c5e6676d24ab', '1af9b596-92d7-4f80-a38b-876ed88ccfe5', '89de22cd-49c1-4db7-91b9-670239a1eb70', '53be6a03-1fd8-4980-aa5c-bd81e9a54d5e', '4b5a2135-fee2-4e3b-811e-15ce1c71bddf', '10452f23-3076-44e5-8e28-37a17ef071fd'] |
0be4f14e-254d-4ba0-8dff-adcdfb6eabfc | 2,005 | de | Sachverhalt:
Sachverhalt:
A. M._, geboren 1985, meldete sich am 21. Juni 2004 bei der Invalidenversicherung zum Leistungsbezug an. Die IV-Stelle Glarus nahm in der Folge medizinische Abklärungen vor (Beizug je eines Berichtes der Klinik für Psychiatrie und Psychotherapie X._ vom 7. Juli 2004 sowie des Dr. med. R._, Arzt für Allgemeine Medizin, vom 26. Juli 2004). Nachdem zusätzlich ein interner Bericht des Regionalen Ärztlichen Dienstes (RAD) vom 6. August 2004 eingeholt worden war, lehnte die Verwaltung mit Verfügung vom 9. August 2004 den Anspruch auf berufliche Eingliederungsmassnahmen ab, da die Arbeitsunfähigkeit vor allem durch das Abhängigkeitsverhalten (Cannabiskonsum) begründet sei und deshalb keine Invalidität im Sinne des Gesetzes vorliege. Im anschliessenden Einspracheverfahren nahm die IV-Stelle je einen Bericht des Dr. med. B._, Kinder- und Jugendpsychiatrie - Psychotherapie FMH, vom 8. September 2004 sowie der Klinik X._ vom 23. Januar 2004 zu den Akten und holte eine weitere Stellungnahme des RAD vom 17. September 2004 ein. Mit Einspracheentscheid vom 22. September 2004 bestätigte die Verwaltung ihre Verfügung von August 2004 und verneinte den Anspruch auf Leistungen der Invalidenversicherung (berufliche und medizinische Massnahmen, Rente).
A. M._, geboren 1985, meldete sich am 21. Juni 2004 bei der Invalidenversicherung zum Leistungsbezug an. Die IV-Stelle Glarus nahm in der Folge medizinische Abklärungen vor (Beizug je eines Berichtes der Klinik für Psychiatrie und Psychotherapie X._ vom 7. Juli 2004 sowie des Dr. med. R._, Arzt für Allgemeine Medizin, vom 26. Juli 2004). Nachdem zusätzlich ein interner Bericht des Regionalen Ärztlichen Dienstes (RAD) vom 6. August 2004 eingeholt worden war, lehnte die Verwaltung mit Verfügung vom 9. August 2004 den Anspruch auf berufliche Eingliederungsmassnahmen ab, da die Arbeitsunfähigkeit vor allem durch das Abhängigkeitsverhalten (Cannabiskonsum) begründet sei und deshalb keine Invalidität im Sinne des Gesetzes vorliege. Im anschliessenden Einspracheverfahren nahm die IV-Stelle je einen Bericht des Dr. med. B._, Kinder- und Jugendpsychiatrie - Psychotherapie FMH, vom 8. September 2004 sowie der Klinik X._ vom 23. Januar 2004 zu den Akten und holte eine weitere Stellungnahme des RAD vom 17. September 2004 ein. Mit Einspracheentscheid vom 22. September 2004 bestätigte die Verwaltung ihre Verfügung von August 2004 und verneinte den Anspruch auf Leistungen der Invalidenversicherung (berufliche und medizinische Massnahmen, Rente).
B. Die dagegen erhobene Beschwerde wies das Verwaltungsgericht des Kantons Glarus mit Entscheid vom 8. März 2005 ab.
B. Die dagegen erhobene Beschwerde wies das Verwaltungsgericht des Kantons Glarus mit Entscheid vom 8. März 2005 ab.
C. M._ lässt Verwaltungsgerichtsbeschwerde führen mit den Anträgen, unter Aufhebung des vorinstanzlichen Entscheides und des Einspracheentscheides seien ihm medizinische und berufliche Eingliederungsmassnahmen zuzusprechen, eventualiter sei die Sache zur weiteren Abklärung an die Vorinstanz zurückzuweisen. Er lässt je einen Bericht des Dr. med. B._ vom 30. März 2005 sowie des PD Dr. med. S._, Leitender Arzt der Psychiatrischen Klinik Y._, vom 6. April 2005 einreichen.
Die IV-Stelle schliesst sinngemäss auf Abweisung der Verwaltungsgerichtsbeschwerde, während das Bundesamt für Sozialversicherung auf eine Stellungnahme verzichtet. | Das Eidg. Versicherungsgericht zieht in Erwägung:
Das Eidg. Versicherungsgericht zieht in Erwägung:
1. Zutreffend sind die Erwägungen des kantonalen Gerichts über den Begriff der Invalidität (<ref-law>, <ref-law>) sowie über die Rechtsprechung zu den geistigen Gesundheitsschäden, die zu einer Invalidität führen können (<ref-ruling>; AHI 2001 S. 228 Erw. 2b mit Hinweisen; vgl. auch <ref-ruling> Erw. 4c in fine), und bezüglich Drogensucht (AHI 2001 S. 228 f. Erw. 2b mit Hinweisen, Urteil M. vom 30. November 2004, I 163/04). Dasselbe gilt für die Ausführungen über den Anspruch auf berufliche und medizinische Eingliederungsmassnahmen (<ref-law>). Darauf wird verwiesen.
1. Zutreffend sind die Erwägungen des kantonalen Gerichts über den Begriff der Invalidität (<ref-law>, <ref-law>) sowie über die Rechtsprechung zu den geistigen Gesundheitsschäden, die zu einer Invalidität führen können (<ref-ruling>; AHI 2001 S. 228 Erw. 2b mit Hinweisen; vgl. auch <ref-ruling> Erw. 4c in fine), und bezüglich Drogensucht (AHI 2001 S. 228 f. Erw. 2b mit Hinweisen, Urteil M. vom 30. November 2004, I 163/04). Dasselbe gilt für die Ausführungen über den Anspruch auf berufliche und medizinische Eingliederungsmassnahmen (<ref-law>). Darauf wird verwiesen.
2. Streitig ist der Anspruch auf berufliche und medizinische Eingliederungsmassnahmen und in diesem Zusammenhang insbesondere die Frage, ob ein invalidisierender Gesundheitsschaden vorliegt. Nicht Streitgegenstand ist demgegenüber ein Rentenanspruch.
2.1 Die Vorinstanz stellt auf die Auffassung der Klinik X._ ab, woraus "mit aller wünschbaren Deutlichkeit" hervorgehe, dass der 1999 begonnene Cannabiskonsum am Anfang aller Probleme gestanden haben dürfte. Die Problematik des Versicherten liege im Suchtbereich und die psychotischen Episoden seien mit überwiegender Wahrscheinlichkeit darauf zurückzuführen, so dass primär eine Suchterkrankung vorliege, für welche die Invalidenversicherung keine Leistungen zu erbringen habe.
Der Beschwerdeführer ist demgegenüber der Ansicht, dass bei ihm ein psychischer Gesundheitsschaden vorliege, der sich allmählich entwickelt habe; der "exzessive Cannabiskonsum" sei nur eine Begleiterscheinung dieser Krankheit.
2.2 Die Ärzte der Klink X._ diagnostizieren im Austrittsbericht vom 23. Januar 2004 - nach einer vom 29. August 2003 bis zum 7. Januar 2004 dauernden Hospitalisation - einen "Status nach sonstigen psychischen und Verhaltensstörungen durch Cannabinoide: Paranoide Wahnvorstellungen (ICD-10: F12.8) Schädlicher Gebrauch von Cannabinoiden (ICD-10: F12.1)". In der Beurteilung halten sie fest, dass eine Besserung der paranoiden Symptomatik und der Stimmung eingetreten sei, der schädliche Cannabiskonsum jedoch weiterhin bestehe und der Versicherte von der Substanz psychisch abhängig zu sein scheine; eine psychiatrisch-psychotherapeutische Weiterbehandlung sei dringend indiziert, wobei die Drogenproblematik im Vordergrund stehen müsse. Im Bericht zuhanden der IV-Stelle von 7. Juli 2004 werden die Angaben des Austrittsberichts im Wesentlichen bestätigt. Es fällt auf, dass in den Berichten der Klinik X._ jeweils nur die Drogensucht diagnostiziert und letztlich auch als im Vordergrund der Problematik stehend erachtet wird. Nicht gestellt wird dagegen eine davon abweichende psychiatrische Diagnose oder Beurteilung in dem Sinne, dass ein von der Drogensucht unabhängiger oder gar vorbestehender psychischer Gesundheitsschaden mit Auswirkungen auf die Arbeits- und Erwerbsfähigkeit vorliege oder dass die Drogensucht Folge einer vorbestehenden Erkrankung sei.
Die Berichte der Klinik X._ sind - insbesondere auch unter Berücksichtigung der gut viermonatigen Hospitalisation - umfassend, beruhen auf allseitigen Untersuchungen, berücksichtigen die geklagten Beschwerden, sind in Kenntnis der Vorakten abgegeben worden und leuchten in der Beurteilung der medizinischen Zusammenhänge sowie der medizinischen Situation ein; die Schlussfolgerungen sind zudem begründet (<ref-ruling> Erw. 3a). Damit kommt diesen Ausführungen grundsätzlich voller Beweiswert zu (vgl. <ref-ruling> Erw. 3b/bb). Sie werden dadurch bestätigt, dass gemäss der - in der Verwaltungsgerichtsbeschwerde bestätigten - Anamnese des Versicherten dieser ab Frühjahr 1999 mit dem Cannabiskonsum begonnen hat, ein Leistungsabfall aber erst zweieinhalb bis drei Jahre später im Herbst 2001/Frühling 2002 eingetreten ist. In den diversen bei den Akten liegenden Arztberichten wird denn auch nirgends ausgeführt, dass ein Leistungsabfall oder ein psychischer Gesundheitsschaden schon vor 1999 aufgetreten sei, vielmehr führt die Klinik X._ im Bericht vom 7. Juli 2004 aus, der Gesundheitsschaden bestehe erst seit dem Frühjahr 2001, und auch Dr. med. B._ legt mit Bericht vom 8. September 2004 den (schleichenden) Beginn der von ihm angenommenen psychischen Erkrankung auf das Jahr 2001. Damit ist klar erstellt, dass vor dem Cannabiskonsum keinerlei psychische Auffälligkeiten mit Krankheitswert bestanden haben, sondern dass die Drogensucht am Anfang der Probleme des Beschwerdeführers gestanden ist, weshalb auch die Diagnose der Klinik X._ im Bericht vom 7. Juli 2004 überzeugt, wonach die psychischen Störungen durch Cannabionide ausgelöst worden sind.
2.3 Die weiteren Arztberichte stellen keine konkreten Indizien dar, die gegen die Zuverlässigkeit der Einschätzung der Ärzte der Klinik X._ sprechen (vgl. <ref-ruling> Erw. 3b/bb):
- Dr. med. R._ erwähnt in seinem Bericht vom 26. Juli 2004, dass seit Januar 2003 eine vollständige Arbeitsunfähigkeit bestehe. Weiter führt er aus, dass der Versicherte im Frühjahr 2004 den Widerstand gegen eine Medikation aufgegeben und wegen Geldmangels "das Grasrauchen stark reduzieren [musste], was die Situation weiter verbessert" habe. Schliesslich erwähnt der Arzt, dass eine intensive Betreuung notwendig sei, was sowohl die Psychose wie auch den Cannabiskonsum betreffe. Dr. med. R._ macht jedoch keine Angaben darüber, ob die diagnostizierten psychischen Gesundheitsschäden Folge der Drogensucht sind und ob die Psychose nach Aufgabe des Drogenkonsums ohne weiteres abheilen werde. Gerade diese Fragen wären jedoch von entscheidender Bedeutung, so dass die - diesbezüglich offenen - Ausführungen des Dr. med. R._ nicht gegen die Einschätzung der Klinik X._ sprechen.
- Auch Dr. med. B._ äussert sich in seinem Bericht vom 8. September 2004 weder darüber, ob die Drogensucht zu einem Gesundheitsschaden geführt hat, noch über die zeitliche Differenz zwischen dem Beginn des Cannabiskonsums im Frühjahr 1999 und dem Beginn des Leistungsabfalls im Herbst 2001/Frühling 2002. Der Versicherte kann deshalb daraus nichts zu seinen Gunsten ableiten.
- Beim letztinstanzlich eingereichten Bericht des PD Dr. med. S._ vom 6. April 2005 handelt es sich um vom hier zu beurteilenden konkreten Fall losgelöste allgemeine Bemerkungen. Zudem kritisiert dieser Bericht zwar wissenschaftliche Studien über den Zusammenhang von Psychosen und Cannabiskonsum, hält sich aber für die eigenen Aussagen und Schlussfolgerungen nicht an die Anforderungen, die er selber an die kritisierten Untersuchungen stellt, und basiert denn auch auf keinerlei (eigenen oder fremden) Untersuchungen und Studien. Wenn in der Verwaltungsgerichtsbeschwerde bestritten wird, Cannabiskonsum könne "zu einer Sucht im invalidenversicherungsrechtlichen Sinne führen", ist zudem darauf hinzuweisen, dass für eine solch allgemeine Feststellung kein Rechtschutzinteresse besteht.
- Der ebenfalls letztinstanzlich aufgelegte Bericht des Dr. med. B._ vom 30. März 2005 ist schon deshalb nicht massgebend, da er den Sachverhalt effektiv ab Oktober 2004 (behauptete Aufgabe des Cannabiskonsums) beschreibt und demzufolge nicht den Zeitraum bis zum Einspracheentscheid am 22. September 2004 beschlägt, welcher die Grenze richterlicher Überprüfungsbefugnis bildet (RKUV 2001 Nr. U 419 S. 101).
2.4 Damit ist nicht mit überwiegender Wahrscheinlichkeit erstellt, dass die Drogensucht des Beschwerdeführers eine Krankheit bewirkt hat, in deren Folge ein geistiger, die Erwerbsfähigkeit beeinträchtigender Gesundheitsschaden eingetreten ist, oder dass sie selber Folge eines körperlichen oder geistigen Gesundheitsschadens ist, dem Krankheitswert zukommt (AHI 2001 S. 228 Erw. 2b mit Hinweisen). Vielmehr basierte die Unmöglichkeit, einer Erwerbsfähigkeit nachzugehen oder eine Ausbildung zu absolvieren, allein auf dem Drogenkonsum, welchen der Beschwerdeführer bei Aufbietung allen guten Willens zu vermeiden vermöchte (vgl. <ref-ruling> und AHI 2001 S. 228 Erw. 2b). Mangels bestehenden Gesundheitsschadens liegt keine Invalidität vor, so dass auch kein Anspruch auf Leistungen der Invalidenversicherung besteht. | Demnach erkennt das Eidg. Versicherungsgericht:
Demnach erkennt das Eidg. Versicherungsgericht:
1. Die Verwaltungsgerichtsbeschwerde wird abgewiesen.
1. Die Verwaltungsgerichtsbeschwerde wird abgewiesen.
2. Es werden keine Gerichtskosten erhoben.
2. Es werden keine Gerichtskosten erhoben.
3. Dieses Urteil wird den Parteien, dem Verwaltungsgericht des Kantons Glarus, der Kantonalen Ausgleichskasse Glarus und dem Bundesamt für Sozialversicherung zugestellt.
Luzern, 4. Juli 2005
Im Namen des Eidgenössischen Versicherungsgerichts
Der Präsident der IV. Kammer: Der Gerichtsschreiber: | CH_BGer_016 | Federation | null | null | null | social_law | nan | ['4fa5acb4-2fff-4edc-a977-644f8652d4a4', '4fa5acb4-2fff-4edc-a977-644f8652d4a4'] | ['04bf6369-99cb-41fa-8aff-413679bc8c18', 'dfe4a079-8090-463c-84d3-b72b354fdc7b', '9f26d259-d6e6-4bfa-99b5-f8fded5667bc', '70d82e7f-fc70-45d6-b607-cd4654badc02', 'ea2f453b-fc14-40f4-81ea-83272acf5c89', '18eb66aa-f83a-4e6a-8422-39b4549f7f1a'] |
0be5c95f-b9ea-4214-ae0e-c234d70622b4 | 2,002 | de | Sachverhalt:
Sachverhalt:
A. B._, geboren 1947 und seit März 1993 arbeitslos, meldete sich am 10. Februar 1995 bei der Invalidenversicherung zum Leistungsbezug an. Nach durchgeführten Abklärungen in medizinischer (insb. Gutachten des Zentrums für Medizinische Begutachtung [ZMB] vom 4. September 1996) und erwerblicher Hinsicht lehnte die IV-Stelle Bern mit Verfügung vom 16. Oktober 1996 den Anspruch auf Leistungen der Invalidenversicherung ab, da eine mittelschwere Hilfsarbeitertätigkeit unter Vermeidung von Schwerstarbeit möglich wäre. Gegen diese Verfügung wurde kein Rechtsmittel ergriffen.
Am 2. August 2001 meldete sich B._ erneut bei der Invalidenversicherung zum Leistungsbezug an; nach durchgeführtem Vorbescheidverfahren trat die IV-Stelle mit Verfügung vom 11. September 2001 auf das Gesuch nicht ein, da keine Verschlechterung des Gesundheitszustandes glaubhaft gemacht worden sei.
Am 2. August 2001 meldete sich B._ erneut bei der Invalidenversicherung zum Leistungsbezug an; nach durchgeführtem Vorbescheidverfahren trat die IV-Stelle mit Verfügung vom 11. September 2001 auf das Gesuch nicht ein, da keine Verschlechterung des Gesundheitszustandes glaubhaft gemacht worden sei.
B. Die dagegen - unter Beilage von vier Arztzeugnissen des Dr. med. A._, Allgemeine Medizin, und eines Berichtes des Dr. med. S._, Praxis für Psychiatrie und Psychotherapie, vom 3. Dezember 2001 - erhobene Beschwerde des B._ wurde vom Verwaltungsgericht des Kantons Bern mit Entscheid vom 18. Februar 2002 abgewiesen, soweit darauf eingetreten wurde.
B. Die dagegen - unter Beilage von vier Arztzeugnissen des Dr. med. A._, Allgemeine Medizin, und eines Berichtes des Dr. med. S._, Praxis für Psychiatrie und Psychotherapie, vom 3. Dezember 2001 - erhobene Beschwerde des B._ wurde vom Verwaltungsgericht des Kantons Bern mit Entscheid vom 18. Februar 2002 abgewiesen, soweit darauf eingetreten wurde.
C. Mit Hinweis auf einen weiteren Bericht des Dr. med. S._ vom 19. März 2002 lässt B._ Verwaltungsgerichtsbeschwerde führen mit dem Antrag, unter Aufhebung des vorinstanzlichen Entscheides und der Verwaltungsverfügung sei die Sache zur Sachverhaltsabklärung und neuer Verfügung an die IV-Stelle zurückzuweisen. Ferner lässt er die Gewährung der unentgeltlichen Prozessführung und Verbeiständung beantragen.
Die IV-Stelle schliesst auf Abweisung der Verwaltungsgerichtsbeschwerde, während das Bundesamt für Sozialversicherung auf eine Vernehmlassung verzichtet. | Das Eidg. Versicherungsgericht zieht in Erwägung:
Das Eidg. Versicherungsgericht zieht in Erwägung:
1. Die Vorinstanz hat die Prüfungspflichten von Verwaltung und Gericht hinsichtlich des Eintretens auf ein erneutes Rentengesuch nach vorausgegangener rechtskräftiger Ablehnung (Art. 87 Abs. 1, 3 und 4 IVV; <ref-ruling> Erw. 3a) zutreffend dargelegt. Darauf wird verwiesen. Zu ergänzen ist, dass die Verwaltung entsprechend dem Normzweck des <ref-law> unter anderem zu berücksichtigen hat, ob die frühere Verfügung nur kurze oder schon längere Zeit zurückliegt und dementsprechend an die Glaubhaftmachung höhere oder weniger hohe Anforderungen zu stellen sind (<ref-ruling> Erw. 2b, 123 Erw. 3b und 264 Erw. 3, je mit Hinweisen).
1. Die Vorinstanz hat die Prüfungspflichten von Verwaltung und Gericht hinsichtlich des Eintretens auf ein erneutes Rentengesuch nach vorausgegangener rechtskräftiger Ablehnung (Art. 87 Abs. 1, 3 und 4 IVV; <ref-ruling> Erw. 3a) zutreffend dargelegt. Darauf wird verwiesen. Zu ergänzen ist, dass die Verwaltung entsprechend dem Normzweck des <ref-law> unter anderem zu berücksichtigen hat, ob die frühere Verfügung nur kurze oder schon längere Zeit zurückliegt und dementsprechend an die Glaubhaftmachung höhere oder weniger hohe Anforderungen zu stellen sind (<ref-ruling> Erw. 2b, 123 Erw. 3b und 264 Erw. 3, je mit Hinweisen).
2. Streitig und zu prüfen ist, ob der Beschwerdeführer glaubhaft gemacht hat, dass sich der Grad der Invalidität seit Erlass der leistungsverweigernden Verfügung von Oktober 1996 in einer für den Anspruch erheblichen Weise geändert hat.
Das kantonale Gericht verneint dies, da sowohl die somatischen wie auch die psychischen Beschwerden unverändert vorlägen, während der Versicherte von einer Verschlechterung ausgeht.
2.1 Das geklagte Rückenleiden war bereits im Zeitpunkt der Verfügung von Oktober 1996 bekannt: Die Verwaltung stellte damals auf das Gutachten des ZMB vom 4. September 1996 ab, wonach eine mittelschwere Hilfsarbeitertätigkeit vollschichtig zumutbar ist, während Schwerstarbeiten nicht mehr möglich sind. Das im Beschwerdeverfahren eingereichte Zeugnis des Dr. med. A._ vom 28. September 2001 geht von einer vollständigen Arbeitsunfähigkeit für schwere Tätigkeiten und einer hälftigen Arbeitsunfähigkeit für leichte Arbeiten aus; seine vorherigen Zeugnisse vom 12. Juni, 25. Juni und 4. September 2001 waren dagegen noch generell von einer Arbeitsunfähigkeit von 100% ausgegangen. Da den entsprechenden Zeugnissen des Dr. med. A._ eine Begründung fehlt, sind einerseits die unterschiedlichen Arbeitsunfähigkeitsgrade nicht nachvollziehbar und andererseits wird nicht ersichtlich, inwiefern sich der Gesundheitszustand des Versicherten in anspruchsbeeinflussendem Masse seit 1996 verschlechtert haben soll. Eine Verschlechterung des Gesundheitszustandes in somatischer Hinsicht ist damit nicht glaubhaft gemacht worden.
2.2 Zu prüfen blieben somit die geltend gemachten psychischen Leiden. Diese wurden im Gutachten des ZMB vom 4. September 1996 als "Entwicklung körperlicher Symptome aus psychischen Gründen mit sekundärem Krankheitsgewinn" diagnostiziert; es wurde weiter festgehalten, dass sich diese Fehlentwicklung keinem psychiatrischen Leiden zuordnen lasse und keinen Einfluss auf die Arbeitsfähigkeit habe. Dr. med. S._ diagnostiziert demgegenüber in seinem Bericht vom 19. März 2002 ein "psychoorganisches Syndrom mit schwerer Einschränkung der geistigen Leistungsfähigkeit und Tendenz zum Weglaufen sowie Verwahrlosung" und schätzt die Arbeitsunfähigkeit auf 100%. Im Weiteren liegen unterschiedliche Befunde im Gutachten des ZMB und in den Berichten des Dr. med. S._ von Dezember 2001 und März 2002 vor: Während die Expertise von 1996 Auffälligkeiten verneint, stellt Dr. med. S._ in seinen aktuellen Befunden psychische Probleme fest, die auf eine Verschlechterung des Gesundheitszustandes in psychischer Hinsicht weisen. Unter Berücksichtigung des relativ langen Zeitablaufes seit dem Erlass der leistungsabweisenden Verfügung (vgl. Erw. 1 hievor) ist hinsichtlich der psychischen Beschwerden eine Verschlechterung zumindest glaubhaft gemacht; die Sache ist daher an die Verwaltung zurückzuweisen, damit sie die Neuanmeldung vom 2. August 2001 materiell prüfe.
2.2 Zu prüfen blieben somit die geltend gemachten psychischen Leiden. Diese wurden im Gutachten des ZMB vom 4. September 1996 als "Entwicklung körperlicher Symptome aus psychischen Gründen mit sekundärem Krankheitsgewinn" diagnostiziert; es wurde weiter festgehalten, dass sich diese Fehlentwicklung keinem psychiatrischen Leiden zuordnen lasse und keinen Einfluss auf die Arbeitsfähigkeit habe. Dr. med. S._ diagnostiziert demgegenüber in seinem Bericht vom 19. März 2002 ein "psychoorganisches Syndrom mit schwerer Einschränkung der geistigen Leistungsfähigkeit und Tendenz zum Weglaufen sowie Verwahrlosung" und schätzt die Arbeitsunfähigkeit auf 100%. Im Weiteren liegen unterschiedliche Befunde im Gutachten des ZMB und in den Berichten des Dr. med. S._ von Dezember 2001 und März 2002 vor: Während die Expertise von 1996 Auffälligkeiten verneint, stellt Dr. med. S._ in seinen aktuellen Befunden psychische Probleme fest, die auf eine Verschlechterung des Gesundheitszustandes in psychischer Hinsicht weisen. Unter Berücksichtigung des relativ langen Zeitablaufes seit dem Erlass der leistungsabweisenden Verfügung (vgl. Erw. 1 hievor) ist hinsichtlich der psychischen Beschwerden eine Verschlechterung zumindest glaubhaft gemacht; die Sache ist daher an die Verwaltung zurückzuweisen, damit sie die Neuanmeldung vom 2. August 2001 materiell prüfe.
3. Da es um Versicherungsleistungen geht, sind gemäss Art. 134 OG keine Gerichtskosten zu erheben. Das Gesuch um unentgeltliche Rechtspflege im Sinne der Befreiung von den Gerichtskosten ist deshalb gegenstandslos.
Infolge Obsiegens hat der Beschwerdeführer Anspruch auf eine Parteientschädigung (Art. 159 Abs. 2 in Verbindung mit Art. 135 OG). Das Gesuch um unentgeltliche Verbeiständung ist somit ebenfalls gegenstandslos. | Demnach erkennt das Eidg. Versicherungsgericht:
1. In Gutheissung der Verwaltungsgerichtsbeschwerde werden der Entscheid des Verwaltungsgerichts des Kantons Bern vom 18. Februar 2002 und die Verfügung der IV-Stelle Bern vom 11. September 2001 aufgehoben, und es wird die Sache an die IV-Stelle zurückgewiesen, damit sie die Neuanmeldung vom 2. August 2001 materiell prüfe.
1. In Gutheissung der Verwaltungsgerichtsbeschwerde werden der Entscheid des Verwaltungsgerichts des Kantons Bern vom 18. Februar 2002 und die Verfügung der IV-Stelle Bern vom 11. September 2001 aufgehoben, und es wird die Sache an die IV-Stelle zurückgewiesen, damit sie die Neuanmeldung vom 2. August 2001 materiell prüfe.
2. Es werden keine Gerichtskosten erhoben.
2. Es werden keine Gerichtskosten erhoben.
3. Die IV-Stelle Bern hat dem Beschwerdeführer für das Verfahren vor dem Eidgenössischen Versicherungsgericht eine Parteientschädigung von Fr. 1'500.-- (einschliesslich Mehrwertsteuer) zu bezahlen.
3. Die IV-Stelle Bern hat dem Beschwerdeführer für das Verfahren vor dem Eidgenössischen Versicherungsgericht eine Parteientschädigung von Fr. 1'500.-- (einschliesslich Mehrwertsteuer) zu bezahlen.
4. Das Verwaltungsgericht des Kantons Bern wird über eine Parteientschädigung für das kantonale Verfahren entsprechend dem Ausgang des letztinstanzlichen Prozesses zu befinden haben.
4. Das Verwaltungsgericht des Kantons Bern wird über eine Parteientschädigung für das kantonale Verfahren entsprechend dem Ausgang des letztinstanzlichen Prozesses zu befinden haben.
5. Dieses Urteil wird den Parteien, dem Verwaltungsgericht des Kantons Bern, der Ausgleichskasse des Kantons Bern und dem Bundesamt für Sozialversicherung zugestellt.
Luzern, 9. September 2002
Im Namen des Eidgenössischen Versicherungsgerichts
Der Präsident der II. Kammer: Der Gerichtsschreiber: | CH_BGer_016 | Federation | null | null | null | social_law | nan | ['8603b9a5-bb0b-424f-bab8-3ad1423da37d'] | ['fc8edf4f-12ae-4845-936a-f3a15d9c38ba', 'a52eeb9a-ff9f-4ef7-a13a-735d5e1dc1f0', 'acdde36c-bac5-42bb-a53b-e4ff90fbfaab'] |
0be62dc8-e0fd-41f5-9b2a-f04a4ff4bd3b | 2,013 | fr | Faits:
A. A.a A.X._, né en 1922, est décédé le 6 janvier 2012 aux Etats-Unis, son dernier domicile ayant été en Suisse, où il vivait depuis 1976. Il a laissé une veuve et trois enfants: B.X._, C.X._ et D.X._.
Par testament du 12 mars 2010 et codicille du 9 décembre 2011, le défunt avait soumis sa succession à la loi d'Angleterre et du Pays de Galles et nommé ses deux filles B.X._ et C.X._ en qualité d'exécutrices testamentaires. Il avait également désigné plusieurs bénéficiaires, dont son fils D.X._, pour une modeste part.
Depuis de nombreuses années, le patrimoine dépendant de la succession était géré par un " family office ". | A.b Le 17 avril 2012, D.X._ a formé opposition aux dispositions testamentaires de son défunt père, qu'il considère nulles en raison de l'incapacité de discernement du testateur et contraires à l'ordre public.
B. Par " requête de preuve à futur et/ou de mesures superprovisionnelles urgentes " du 20 avril 2012 adressée au Président de la Chambre patrimoniale du canton de Vaud, D.X._ a conclu à ce qu'il soit ordonné à un huissier du tribunal " de saisir immédiatement tous les disques durs contenant les emails envoyés et reçus par F._ du 29 novembre 2005 au jour d'exécution de l'ordonnance, lesquels se trouvent dans l'ordinateur de F._ chez M._ SA, [...] et dans le ou les serveurs informatiques de sauvegarde sis dans les locaux dont M._ SA est propriétaire " (ch. 4) et " de s'adjoindre du concours du spécialiste en informatique de son choix " (ch. 5), à ce que l'huissier mandaté soit autorisé à solliciter l'assistance de la force publique si nécessaire (ch. 6), à ce qu'il soit ordonné l'extraction immédiate des disques durs ainsi saisis " de tous les emails que F._ a échangés au sujet des dispositions testamentaires de A.X._, depuis le 29 novembre 2005 jusqu'au jour d'exécution de l'ordonnance, avec : - A.X._, - B.X._, - C.X._, - H._, - I._, - K._ et/ou - n'importe quel employé de l'étude N._ & Co LLP, [...], étude ayant rédigé le testament du 12 mars 2010 et le codicille du 9 décembre 2011 " (ch. 7), et à ce qu'il soit ordonné " la remise à toutes les parties concernées d'une copie des emails ainsi extraits " (ch. 8).
B.a Par ordonnance de mesures superprovisionnelles du 23 avril 2012, le Juge délégué de la Chambre patrimoniale cantonale a fait droit aux conclusions nos 4 à 6 du requérant. L'exécution forcée de l'ordonnance a eu lieu le même jour.
Les intimés E.X._, Fondation G._, B.X._, C.X._, H._, I._ et K._ se sont déterminés le 18 mai 2012, concluant principalement à l'irrecevabilité de la requête et à la révocation de l'ordonnance de mesures superprovisionnelles, subsidiairement au rejet de la requête et à la révocation de l'ordonnance de mesures superprovisionnelles.
Lors de l'audience du 30 mai 2012, le requérant a précisé que sa requête tendait à la production de pièces à titre de preuve à futur, non pas au prononcé de mesures provisionnelles, et a retiré sa requête de preuve à futur déposée devant la Chambre patrimoniale pour la réintroduire aussitôt devant le Président du Tribunal d'arrondissement de S._. Avec l'accord des parties, l'audience s'est poursuivie sous l'autorité du Président du Tribunal d'arrondissement, en l'état de la procédure.
B.b Par ordonnance du 28 juin 2012, la Présidente du Tribunal d'arrondissement a confirmé le dépôt au greffe d'un disque dur externe comprenant la copie intégrale des disques durs saisis selon l'ordonnance de mesures superprovisionnelles du 23 avril 2012 et a rejeté toutes autres ou plus amples conclusions.
Le 9 juillet 2012, D.X._ a fait appel de cette ordonnance, concluant à ce que les conclusions nos 7 et 8 de sa requête du 20 avril 2012 soient admises.
B.c Par arrêt du 1er octobre 2012 notifié aux parties le 10 octobre 2012, la Cour d'appel civile du Tribunal cantonal du canton de Vaud (ci-après : Cour d'appel) a confirmé l'ordonnance du premier juge.
C. Par acte du 12 novembre 2012, D.X._ interjette un recours en matière civile au Tribunal fédéral. Il conclut au complètement de l'état de fait et principalement à la réforme de l'arrêt entrepris en ce sens qu'il est ordonné l'extraction immédiate des disques durs ainsi saisis " de tous les emails que F._ a échangés au sujet des dispositions testamentaires de K._, depuis le 29 novembre 2005 jusqu'au jour d'exécution de l'ordonnance, avec : - K._, - B.X._, - C.X._, - H._, - I._, - K._ et/ou - n'importe quel employé de l'étude N._ & Co LLP, [...], étude ayant rédigé le testament du 12 mars 2010 et le codicille du 9 décembre 2011 " (ch. 7 des conclusions de sa requête), et à " la remise à toutes les parties concernées d'une copie des emails ainsi extraits " (ch. 8), subsidiairement au renvoi de la cause à l'autorité cantonale.
Des réponses n'ont pas été requises.
Considérant en droit:
1. 1.1 Le présent recours a été interjeté par une partie ayant un intérêt à l'annulation ou à la modification de l'arrêt entrepris (<ref-law>), dans le délai (<ref-law>) et dans la forme (<ref-law>) prévus par la loi, contre une décision prise sur recours par un tribunal supérieur statuant en dernière instance cantonale (art. 75 al. 1 et 2 LTF). Portant sur une preuve à futur requise dans le cadre de la dévolution de la succession du père du requérant, le recours a pour objet une décision rendue en matière civile (<ref-law>), dans une cause de nature pécuniaire, dès lors que l'administration de preuves avant procès vise à tout le moins partiellement un but économique. Il ressort de l'arrêt entrepris que la valeur litigieuse de 30'000 fr. (<ref-law>) est manifestement atteinte en l'espèce, ce que constate par ailleurs la cour cantonale.
1.2 La recevabilité du recours en matière civile suppose en outre que celui-ci soit dirigé contre une décision finale, à savoir une décision qui met fin à la procédure, que ce soit pour un motif tiré du droit matériel ou de la procédure (<ref-ruling> consid. 1 p. 428; <ref-ruling> consid. 2.2 p. 631). Le recours est également recevable contre les décisions préjudicielles et incidentes notifiées séparément, si elles sont susceptibles de causer un préjudice irréparable ou si l'admission du recours peut conduire immédiatement à une décision finale qui permet d'éviter une procédure probatoire longue et coûteuse (art. 93 al. 1 let. a et b LTF). Si le recours contre une décision incidente ou préjudicielle n'est pas recevable, faute de remplir ces conditions, ou qu'il n'a pas été utilisé, une telle décision peut être attaquée avec la décision finale dans la mesure où elle influe sur le contenu de celle-ci (<ref-law>).
1.2.1 Dans son mémoire, le recourant indique que l'arrêt entrepris constitue une décision finale, dès lors que cette décision lui dénie le droit d'accéder aux preuves qu'il a requises, l'arrêt querellé confirmant " l'ordonnance rendue par le Président du Tribunal civil qui a partiellement admis la requête de preuve à futur, faisant droit aux conclusions 1 à 6 et rejetant les conclusions 7 à 9 ".
1.2.2 Les décisions portant sur l'administration de preuves à futur sont des mesures provisionnelles au sens de l'<ref-law> (<ref-ruling> consid. 1.1 p. 46 s.; <ref-ruling> consid. 2 p. 639). Une mesure provisionnelle donne lieu à une décision finale (<ref-law>) lorsqu'elle est rendue dans une procédure indépendante d'une procédure principale et qu'elle y met un terme (<ref-ruling> consid. 1.1 p. 46, 137 III 324 consid. 1.1 p. 327; <ref-ruling> consid. 3.1 p. 86; <ref-ruling> consid. 1 p. 590). La décision rejetant une requête de preuve à futur dans le cadre d'une procédure indépendante met fin à cette procédure; il s'agit d'une décision finale au sens de l'<ref-law> (<ref-ruling> consid. 1.2 p. 79; arrêts 4A_712/2011 du 13 février 2012 consid. 2.1; 4A_635/2011 du 10 janvier 2012 consid. 1.1). En revanche, la décision admettant une requête de preuve à futur et ordonnant l'administration de la preuve ne termine pas nécessairement la procédure; celle-ci se poursuit jusqu'à ce que la preuve soit administrée (<ref-ruling> consid. 1.1 p. 46 s.; arrêts 4A_712/2011 du 13 février 2012 consid. 2.1; 4A_635/2011 du 10 janvier 2012 consid. 1.1).
1.2.3 En l'espèce, l'arrêt entrepris confirme l'admission de la requête de preuve à futur en ce qui concerne la saisie de données sur des disques durs et le dépôt au greffe du tribunal d'un disque dur externe contenant une copie de ces informations - dites mesures ayant déjà été exécutées à la suite de l'ordonnance de mesures superprovisionnelles. Pour le surplus, la décision attaquée rejette la demande du recourant s'agissant de l'extraction des disques durs saisis d'e-mails corroborant sa thèse d'un complot à son encontre dans le cadre de la succession de son père et la remise de ces pièces au requérant, ce qui correspond aux chefs de conclusions 7 et 8 de la requête de preuve à futur. Vu les mesures déjà exécutées et le rejet des autres conclusions du requérant, la procédure de preuve à futur est close par la décision de la Cour d'appel. Devant la Cour de céans, le recourant conteste donc uniquement le refus d'ordonner les mesures subséquentes qu'il a requises, à savoir la délivrance d'extraits du contenu des disques durs saisis (conclusions 7 et 8). La décision rendue par la Cour d'appel confirmant le refus de conclusions prises dans une requête de preuve à futur met ainsi fin à cette procédure et doit être considérée comme étant une décision finale au sens de l'<ref-law>.
1.3 Vu ce qui précède, le recours en matière civile est en principe recevable.
2. 2.1 Dès lors que les décisions statuant sur une requête de preuve à futur sont considérées comme des mesures provisionnelles au sens de l'<ref-law> (<ref-ruling> consid. 1.1 p. 46), seule peut être invoquée à leur encontre la violation de droits constitutionnels. Le Tribunal fédéral n'examine de tels griefs que s'ils ont été invoqués et motivés conformément au principe d'allégation ( "Rügeprinzip ", <ref-law>), à savoir expressément soulevés et exposés de manière claire et détaillée (<ref-ruling> consid. 1.4 p. 287).
2.2 Une décision ne peut être qualifiée d'arbitraire (art. 9 Cst.) que si elle est manifestement insoutenable, méconnaît gravement une norme ou un principe juridique clair et indiscuté, ou heurte de manière choquante le sentiment de la justice et de l'équité; il ne suffit pas qu'une autre solution paraisse concevable, voire préférable; en outre, pour que cette décision soit censurée, encore faut-il qu'elle se révèle arbitraire, non seulement dans ses motifs, mais aussi dans son résultat (<ref-ruling> consid. 2.4 p. 5; <ref-ruling> consid. 2.2.2 p. 318 s.; <ref-ruling> consid. 3.1 p. 153). Partant, le recourant qui se plaint d'arbitraire (art. 9 Cst.) ne peut se borner à critiquer la décision attaquée comme il le ferait en instance d'appel, où l'autorité de recours jouit d'une libre cognition; il ne peut, en particulier, se contenter d'opposer sa thèse à celle de l'autorité cantonale (<ref-ruling> consid. 3 p. 352; arrêt 5A_99/2011 du 22 septembre 2011 consid. 2.1).
2.3 Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente (<ref-law>). Dans l'hypothèse d'un recours soumis à l'<ref-law>, les art. 95, 97 et 105 al. 2 LTF ne s'appliquent pas directement (<ref-ruling> consid. 7.1; <ref-ruling> consid. 4.1); toutefois, le recourant qui entend invoquer que les faits ont été établis de manière manifestement inexacte peut obtenir la rectification ou le complètement des constatations de fait de l'arrêt cantonal s'il démontre que celles-ci sont arbitraires au sens de l'art. 9 Cst., conformément au principe d'allégation susmentionné (cf. supra consid. 2.1 et 2.2; <ref-ruling> consid. 1.2.2 p. 252; arrêt 5A_338/2010 du 4 octobre 2010 consid. 3.2).
3. Le recours a pour objet l'administration avant procès d'une preuve par pièces.
3.1 Le recourant expose que l'autorité précédente a arbitrairement (art. 9 Cst.) rejeté sa requête de preuve à futur fondée sur l'<ref-law> tendant à la production de pièces extraites des disques durs saisis, et par conséquent limité l'admission de la requête à la conservation du moyen de preuve. Le recourant critique également la décision entreprise sous l'angle de l'établissement arbitraire des faits (art. 9 Cst.), de son droit d'être entendu (art. 29 al. 2 Cst.) et du formalisme excessif (art. 29 al. 1 Cst.).
3.2 Sur appel du requérant, l'autorité précédente a d'abord rejeté le grief de violation du droit d'être entendu que celui-ci a soulevé au motif qu'il aurait précisé sa conclusion relative à l'extraction d'e-mails au cours de l'audience de première instance, en ce sens que cette opération devait être confiée à l'huissier du tribunal et à un expert en informatique, lesquels devaient opérer un tri sous la supervision d'un ancien Bâtonnier de l'Ordre des avocats vaudois. La cour cantonale a relevé que la précision alléguée ne figurait ni au procès-verbal de l'audience, ni dans la décision du premier juge, et a estimé que cet ajout n'était quoi qu'il en soit pas pertinent pour l'issue du litige, dès lors que le rejet de la conclusion relative à l'extraction des courriels se rapportait au nombre d'interlocuteurs visés, à la période couverte et à l'objet, non à l'omission que le requérant prétend avoir réparée.
La Cour d'appel a ensuite confirmé le rejet de la conclusion du requérant tendant à l'extraction de courriels de la copie des disques durs (conclusion 7), au vu de son manque de précision quant au nombre d'interlocuteur touchés, à la période couverte et à son objet. Elle a ainsi rejeté le grief de formalisme excessif soulevé par le requérant, exposant qu'une limitation des courriels couvrant une période de six ans, au sujet d'une référence générale et non d'un objet précis et dont les interlocuteurs sont nombreux et en partie indéterminés était insuffisante eu égard au principe de clarté et de précision des conclusions.
S'agissant de l'administration de la preuve à futur, l'autorité cantonale a finalement constaté que le requérant invoquait essentiellement le risque de mise en danger des preuves dans sa requête. De ce point de vue, elle a relevé que la saisie des disques durs et le dépôt d'une copie de leur contenu étaient intervenus, répondant pleinement à l'exigence de sauvegarde de la preuve. La Cour d'appel a précisé qu'elle peinait à comprendre en quoi le refus de procéder à l'extraction des données litigieuses violerait le droit du requérant de prouver ses allégués, ceux-ci étant inexistants. La juridiction d'appel a admis que la preuve à futur était certes susceptible de servir à l'évaluation des chances d'obtenir gain de cause ou d'apporter une preuve, mais que ce motif supposait que la conclusion relative à l'opération d'extraction requise réponde à l'exigence de précision et de clarté qu'elle avait nié auparavant. Laissant ouverte la question de la compatibilité du concours d'un expert en informatique, voire d'un avocat, avec le but conservatoire de la preuve à futur, l'autorité précédente a jugé que, en l'espèce, les droits du requérant dans une procédure au fond n'étaient nullement mis en péril, celui-ci pouvant faire administrer toute preuve utile, telle une expertise, pour déterminer les passages du disque dur saisi utiles à sa cause.
En définitive, la cour cantonale a rejeté l'appel du requérant tendant au complètement des mesures ordonnées à titre de preuve à futur et confirmé l'ordonnance de première instance.
4. Se prévalant du droit à la preuve en tant qu'aspect de son droit d'être entendu (art. 29 al. 2 Cst.) et en invoquant parallèlement l'arbitraire dans l'application de l'<ref-law>, le recourant expose d'abord que le fait qu'il soit privé de consulter à ce stade les correspondances qu'il a requises, sous prétexte qu'il a la possibilité de solliciter une expertise dans le procès au fond, viole son droit à la preuve. Il soutient ensuite que le refus d'administrer la preuve motivé notamment par le fait qu'elle ne pourrait être exécutée dans un délai raisonnable est insoutenable.
Le recourant invoque également son droit d'être entendu en tant qu'il garanti un accès au dossier de la cause. A cet égard, il relève que des preuves sont déposées au greffe du Tribunal à la suite de l'ordonnance de mesures superprovisionnelles du 23 avril 2012, en sorte que les correspondances requises se trouvent au dossier de l'autorité judiciaire et qu'il a ainsi un intérêt légitime lui conférant un droit d'y accéder pour évaluer ses chances d'obtenir gain de cause ou d'apporter une preuve.
4.1 Le droit d'être entendu est un grief de nature formelle (<ref-ruling> consid. 3d/aa p. 437 s.), dont la violation entraîne l'annulation de la décision attaquée indépendamment des chances de succès du recours sur le fond (<ref-ruling> consid. 3d/aa p. 437), qu'il convient par conséquent d'examiner avant tout autre (<ref-ruling> consid. 2.6.1 p. 285; <ref-ruling> consid. 1 p. 50).
Le droit d'être entendu découlant de l'art. 29 al. 2 Cst. comprend en particulier le droit pour le justiciable de fournir des preuves quant aux faits de nature à influer sur la décision, d'avoir accès au dossier, de participer à l'administration des preuves, d'en prendre connaissance et de se déterminer à leur propos; le droit d'être entendu est à la fois une institution servant à l'instruction de la cause et une faculté de la partie, en rapport avec sa personnalité, de participer au prononcé de décisions qui touchent à sa situation juridique (<ref-ruling> consid. 5.1 p. 293; <ref-ruling> consid. 2.2 p. 190; <ref-ruling> consid. 2.2. p. 504 s.).
Le droit d'être entendu découlant de l'art. 29 al. 2 Cst. comprend en particulier le droit pour le justiciable de fournir des preuves quant aux faits de nature à influer sur la décision, d'avoir accès au dossier, de participer à l'administration des preuves, d'en prendre connaissance et de se déterminer à leur propos; le droit d'être entendu est à la fois une institution servant à l'instruction de la cause et une faculté de la partie, en rapport avec sa personnalité, de participer au prononcé de décisions qui touchent à sa situation juridique (<ref-ruling> consid. 5.1 p. 293; <ref-ruling> consid. 2.2 p. 190; <ref-ruling> consid. 2.2. p. 504 s.).
4.2 4.2.1 Le droit de faire administrer une preuve, garanti par les <ref-law> et 29 al. 2 Cst., doit être exercé de façon procéduralement régulière, singulièrement en temps utile (SCHWEIZER, Code de procédure civile commenté, Bohnet et al. [éds], 2011, n° 12 ad <ref-law>; LEU, Schweizerische Zivilprozessordnung Kommentar, Brunner et al. [éds], 2011, n° 7a ad <ref-law>; HASENBÖHLER, Kommentar zur Schweizerischen Zivilprozessordnung, Sutter-Somm et al. [éds], 2010, n° 11 ad <ref-law>); l'administration d'une preuve hors procès selon l'<ref-law> est une forme atypique d'administration de la preuve qui ne peut intervenir que de manière restrictive, aux conditions fixées par cette disposition (SCHWEIZER, op. cit., n° 6 ad <ref-law>; FELLMANN, Kommentar zur Schweizerischen Zivilprozessordnung, Sutter-Somm et al. [éds], 2010, n° 6 ad <ref-law>). Dès lors que le droit à la preuve dont se prévaut ici le recourant constitue une exception au principe d'administration de la preuve, c'est à la lumière de la nature particulière de la preuve à futur uniquement qu'il convient d'examiner le grief du droit à la preuve (cf. infra consid. 7).
4.2.2 Le recourant ne saurait être suivi lorsqu'il affirme que son droit d'accès au dossier, tel qu'il découle du droit d'être entendu garanti à l'art. 29 al. 2 Cst. (<ref-ruling> consid. 3.2 p. 494; <ref-ruling> consid. 4.1 p. 88/89; <ref-ruling> consid. 2.2 p. 504/505; <ref-ruling> consid. 2b p. 56, et les arrêts cités), a été violé. La possibilité de faire valoir ses arguments dans une procédure suppose la connaissance préalable des éléments dont l'autorité dispose. Selon la jurisprudence, la garantie constitutionnelle de l'accès au dossier comprend le droit de consulter des pièces au siège de l'autorité, de prendre des notes et de faire des photocopies, pour autant qu'il n'en résulte pas un surcroît de travail excessif pour l'autorité (<ref-ruling> consid. 2 b p. 10; <ref-ruling> consid. 2b p. 112 et les arrêts cités). Ce droit n'est pas absolu et peut être limité pour la sauvegarde d'un intérêt public prépondérant, dans l'intérêt d'un particulier, voire même dans l'intérêt du requérant lui-même (<ref-ruling> consid. 2b p. 10; <ref-ruling> consid. 6a p. 161 et les arrêts cités). Ce droit d'accès au dossier peut en outre être restreint ou supprimé aux conditions fixées à l'art. 36 Cst., à savoir en présence d'un intérêt public ou de tiers prépondérant, exigeant que tout ou partie des documents soient tenus secrets. Cette restriction doit au surplus demeurer proportionnée, l'autorité ayant la charge d'autoriser l'accès aux pièces dont la consultation ne compromet pas les intérêts en cause (<ref-ruling> consid. 2b in fine p. 10 s.; <ref-ruling> consid. 3b p. 260 et les arrêts cités).
En l'espèce, il ne ressort pas du dossier de la cause que le recourant aurait sollicité de pouvoir lui-même consulter le dossier de la cause, dans le cadre de laquelle une copie des disques durs a été opérée, que ce soit au stade de l'ordonnance de mesures superprovisionnelles ou ultérieurement, au cours de la procédure d'administration de la preuve à futur. En réalité, le recourant a uniquement requis l'extraction de correspondances électroniques sur le disque dur saisi, par un huissier du Tribunal, assisté d'un expert en informatique (conclusion 7). Il n'a donc jamais déposé de requête afin d'accéder au dossier, de sorte que le grief de violation de son droit d'être entendu en tant qu'il garanti un accès aux pièces du dossier est mal fondé. Cela étant, autant que la copie des disques durs constitue un élément de preuve en main de l'autorité, le recourant perd de vue que la garantie constitutionnelle dont il se prévaut n'est pas absolue. Le droit d'accès au dossier s'étend aux pièces décisives et doit respecter l'intérêt prépondérant public ou de tiers. Or, d'une part, la copie des disques durs déposée au Tribunal contient en l'espèce une majorité d'informations sans lien avec le procès qu'entend ouvrir le requérant - lequel admet qu'un tri est nécessaire -, donc le dossier contient des pièces qui ne sont pas décisives, et d'autre part, l'intérêt du recourant à la consultation du dossier s'oppose aux intérêts de tiers, lesquels ont des droits sur les données contenues dans les disques durs saisis.
5. Le recourant soulève le grief d'établissement arbitraire des faits (art. 9 Cst.), considérant que l'autorité cantonale a omis de tenir compte de faits qu'il estime essentiels pour comprendre la raison pour laquelle il a requis l'extraction de correspondances de novembre 2005 au jour de sa requête de saisie des disques durs. Il soutient que la Cour d'appel devait retenir que " [l]e 29 novembre 2005, A.X._ a établi un testament par lequel il partageait équitablement ses actifs entre ses descendants ", dont le requérant fait partie. Selon lui, ce fait est indispensable pour apprécier le caractère imprécis de la période qu'il a délimitée. Il expose en outre que, pour la même raison tenant à la délimitation de la portée de la preuve sollicitée, les juges précédents devaient relever que " [l']étude N._ & Co LLP à Londres a rédigé le testament de feu A.X._ du 12 mars 2010 et son codicille du 9 décembre 2011 ".
5.1 Dans les recours soumis à l'<ref-law> (cf. supra consid. 2), une rectification ou un complément de l'état de fait n'entre en considération que si l'autorité précédente a violé des droits constitutionnels (<ref-ruling> consid. 7.1 p. 398). De jurisprudence constante, le Tribunal fédéral se montre réservé. Il n'intervient, pour violation de l'art. 9 Cst. que si le juge précédent n'a manifestement pas compris le sens et la portée d'un moyen de preuve, a omis sans motifs objectifs de tenir compte de preuves pertinentes ou a effectué, sur la base des éléments recueillis, des déductions insoutenables (<ref-ruling> consid. 4.2 et les arrêts cités).
5.2 En l'occurrence, il ressort de l'arrêt entrepris que la conclusion relative à l'extraction de courriels a été rejetée par l'autorité précédente, dès lors qu'une limitation de l'étendue de la preuve couvrant une période de six ans, au sujet d'une référence générale et non d'un objet précis et dont les interlocuteurs sont nombreux et en partie indéterminés était insuffisante eu égard au principe de clarté et de précision des conclusions (cf. supra consid. 3.2). En conséquence, il apparaît que le rejet de la requête en production des pièces extraites est motivé par son caractère imprécis à trois égards, sans qu'il soit reproché au requérant d'avoir délimité l'étendue de la preuve requise sur la base de critères en soi dénués de fondement. Quoi qu'il en soit et comme on le verra ci-après (cf. infra consid. 6 et 7), les faits justifiants les délimitations établies par le requérant sont sans pertinence pour le sort du litige, en sorte que la cour cantonale n'avait pas à instruire sur ces points. Le grief d'établissement arbitraire des faits (art. 9 Cst.) doit être rejeté.
6. Le recourant critique l'arrêt entrepris en tant qu'il rejette sa conclusion tendant à l'extraction de pièces contenues dans le disque dur déposé au greffe du Tribunal (conclusion 7), affirmant que l'autorité précédente a fait preuve de formalisme excessif (art. 29 al. 1 Cst.) et d'arbitraire (art. 9 Cst.) en jugeant que cette conclusion ne pouvait pas faire l'objet d'une décision qui puisse être exécutée. Il expose que la décision de rejet de sa conclusion a manifestement été dictée par une volonté tracassière, empêchant de manière insoutenable l'application du droit. Il affirme que le Président du Tribunal qui estimait que l'une de ses conclusions n'était pas suffisamment précise devait l'interpeller à ce sujet et lui donner la possibilité de corriger sa conclusion en lui indiquant la manière de modifier sa conclusion pour qu'elle soit conforme à la précision attendue. Il ajoute que la Cour d'appel a également fait preuve de formalisme excessif en ignorant l'omission du Président du Tribunal.
6.1 Le formalisme excessif, que la jurisprudence assimile à un déni de justice contraire à l'art. 29 al. 1 Cst., est réalisé lorsque des règles de procédure sont appliquées avec une rigueur que ne justifie aucun intérêt digne de protection, au point que la procédure devient une fin en soi et empêche ou complique de manière insoutenable la réalisation du droit matériel ou entrave de manière inadmissible l'accès aux tribunaux (<ref-ruling> consid. 2.1 p. 9; <ref-ruling> consid. 5 p. 253; <ref-ruling> consid. 5.4.1 p. 183; <ref-ruling> consid. 2a p. 142). L'excès de formalisme peut résider dans la règle de comportement qui est imposée au plaideur ou dans la sanction qui est attachée à cette règle (<ref-ruling> p. 170 consid. 3a; <ref-ruling> p. 179 consid. 2b/aa).
6.2 En tant que le recourant s'en prend à l'ordonnance du premier juge, sa critique est d'emblée irrecevable, le recours en matière civile n'étant ouvert qu'à l'encontre des décisions rendues par une autorité cantonale de dernière instance (<ref-law>; <ref-ruling> consid. 1.2 p. 3 s., 424 consid. 3.2 p. 429).
Pour le surplus, afin d'apprécier si le principe de clarté et de précision des conclusions peut légitimement entraîner le rejet de conclusions imprécises, il faut prendre en considération les intérêts que ce principe général de procédure civile a pour but de préserver. Une conclusion doit être formulée de telle manière qu'en cas d'admission, le jugement puisse être exécuté. En l'occurrence, la conclusion rejetée tend à l'extraction de documents " au sujet des dispositions testamentaires de A.X._ ", partant qui ne sont pas clairement identifiables pour les personnes chargées de l'exécution, à savoir un huissier du tribunal assisté d'un expert en informatique - ce que le recourant ne conteste pas au demeurant dès lors qu'il reconnaît qu'une " sélection " doit intervenir. Comme on le verra ci-après (cf. infra consid. 7), une telle démarche ne satisfait pas aux exigences de précision et de clarté; la cour cantonale n'a pas fait preuve de formalisme excessif (art. 29 al. 1 Cst.) - autant qu'il a une portée propre par rapport au grief d'arbitraire (art. 9 Cst.; cf. supra consid. 2.2) - en rejetant la conclusion relative à l'extraction des correspondances électroniques.
7. Le recourant se plaint enfin d'arbitraire dans l'application de l'<ref-law>. Le recourant affirme que les bénéficiaires de l'héritage de son père, en particulier ses s?urs et l'assistant personnel de son défunt père, ont capté cet héritage par complot; partant, il fonde sa requête de preuve à futur tendant à l'extraction d'e-mails des disques durs saisis sur cet élément, " de façon à pouvoir consulter les preuves qu'il réclame pour pouvoir démontrer le complot susmentionné ". Le recourant soutient qu'il a circonscrit l'objet de la preuve requise, ainsi il l'a limitée aux courriels échangés au cours d'une période précise entre l'assistant personnel de son père et des destinataires identifiés ou identifiables, au sujet d'une affaire clairement déterminée. Il estime en définitive que sa conclusion a été arbitrairement rejetée, dès lors qu'elle " respecte rigoureusement les exigences posées par la jurisprudence ". Il expose enfin qu'il était insoutenable d'attendre de lui qu'il désigne les pièces requises de manière plus précise, essentiellement " parce qu'il n'a jamais eu l'occasion de les lire ".
7.1 Selon l'<ref-law> traitant de la preuve à futur, le tribunal peut ordonner qu'une preuve soit administrée à tout moment, également hors procès. La loi limite cependant le droit à la preuve à futur dans les cas où il existe une prétention légale à l'administration d'une preuve hors procès (al. 1 let. a), où le moyen de preuve ou la force probante de cette preuve est mise en danger (al. 1 let. b), et lorsque le requérant rend vraisemblable un " intérêt digne de protection " à l'administration d'une preuve à futur (al. 1 let. b).
Il ressort du Message que la locution " intérêt digne de protection " se réfère dans ce contexte à la possibilité d'évaluer les chances d'obtenir gain de cause ou d'apporter une preuve dans le cadre d'un éventuel futur procès. Cette possibilité a pour objectif de diminuer ou d'éviter des procédures dénuées de chances de succès (Message du 28 juin 2006 relatif au code de procédure civile suisse, FF 2006 6841, art. 155 de l'avant-projet, p. 6924 s.; <ref-ruling> consid. 2.4.2 p. 81).
7.1.1 Pour rapporter la preuve de la vraisemblance d'un intérêt digne de protection à l'administration d'une preuve hors procès, de simples allégations sur le besoin d'évaluer ou de clarifier les chances de succès d'une procédure ou d'une preuve à administrer ne sont pas suffisantes. L'administration d'une preuve avant procès peut être requise uniquement lorsqu'elle se rapporte à une prétention concrète de droit matériel, l'intérêt à faire administrer une preuve dépendant de l'intérêt à faire reconnaître le bien-fondé d'une prétention (<ref-ruling> consid. 2.4.2 p. 81). Le requérant qui motive sa demande d'administration anticipée d'une preuve selon l'<ref-law> doit ainsi rendre vraisemblable l'existence d'un état de fait sur la base duquel il fonde une prétention de droit matériel contre la partie adverse et dont la preuve peut être rapportée par le moyen de preuve à administrer (<ref-ruling> consid. 2.4.2 p. 81 avec les références). S'agissant des faits à établir par les moyens de preuve à administrer, on ne saurait toutefois exiger qu'ils soient en soi rendus vraisemblables, sauf à méconnaître le but de l'<ref-law>, lequel tend précisément clarifier les perspectives de preuve. Si la preuve requise constitue l'unique moyen pour le requérant de prouver sa prétention, on peut se limiter à exiger de sa part qu'il allègue de manière circonstanciée l'existence des faits fondant sa prétention (<ref-ruling> consid. 2.4.2 in fine p. 82). Le degré de vraisemblance exigé ne doit toutefois pas être trop élevé, s'agissant d'une requête hors procès et non de l'examen au fond du bien-fondé de la prétention.
Hormis à l'égard de la vraisemblance de la prétention principale ou de l'allégation circonstanciée des faits fondant dite prétention, la démonstration de l'existence d'un " intérêt digne de protection " n'est pas soumise à des exigences trop sévères (FELLMANN, op. cit., n° 19 ad <ref-law>). Cet intérêt doit en principe uniquement être nié lorsqu'il fait manifestement défaut, ce qui peut notamment être le cas lorsque le moyen de preuve n'est clairement pas approprié.
7.1.2 Il faut finalement tenir compte du fait que, dans le cadre de la procédure de l'<ref-law>, les preuves sont administrées avant la litispendance, de sorte que l'objet du litige au fond n'est pas encore déterminé avec précision. Par conséquent, il incombe en premier lieu au requérant de fournir au juge les indications nécessaires à l'égard de l'état de fait et de préciser la mesure dans laquelle la preuve requise doit être administrée (FELLMANN, op. cit., n° 20 ad <ref-law>).
7.2 En l'occurrence, le recourant se réfère très succinctement à l'existence supposée d'un complot, qu'il entend prouver grâce aux éléments de fait contenus dans la copie des disques durs, sans exposer plus avant en quoi l'hypothèse d'un complot serait plausible au vu de la situation d'espèce. De surcroît, le recourant n'allègue pas, ni a fortiori ne rend vraisemblable, de quelle prétention de droit matériel il serait concrètement titulaire contre les intimés. Ainsi, dans son mémoire de recours, il n'évoque même pas le fondement du procès au fond qui ferait suite à l'administration anticipée des preuves; de même, il omet toute considération quant au droit applicable à sa supposée prétention, dès lors que l'état de fait comporte des éléments d'extranéité. Enfin, il apparaît que le recourant n'expose pas que la production anticipée des courriels est l'unique moyen de preuve à sa disposition requis pour évaluer les chances de succès d'un éventuel procès au fond. Ce faisant, il ne démontre pas qu'il disposerait d'un " intérêt digne de protection " au sens de l'<ref-law> à l'extraction des e-mails. La Cour d'appel n'a donc pas versé dans l'arbitraire en refusant dans cette mesure l'administration de la preuve sollicitée.
8. En définitive, le recours est rejeté dans la mesure de sa recevabilité. Le recourant, qui succombe, supportera les frais judiciaires (<ref-law>). Il n'y a pas lieu d'octroyer une indemnité de dépens aux intimés qui n'ont pas été invités à se déterminer (art. 68 al. 1 et 2 LTF). | Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce:
1. Le recours est rejeté dans la mesure où il est recevable.
2. Les frais judiciaires, arrêtés à 3'000 fr., sont mis à la charge du recourant.
3. Le présent arrêt est communiqué aux parties et à la Cour d'appel civile du Tribunal cantonal du canton de Vaud.
Lausanne, le 25 janvier 2013
Au nom de la IIe Cour de droit civil
du Tribunal fédéral suisse
Le Président: von Werdt
La Greffière: Carlin | CH_BGer_005 | Federation | 127 | 24 | 329 | civil_law | nan | ['9287f14a-0feb-4293-9844-ac919c406b38', '370e4835-b82c-4d82-80c9-c236b3570cd3', 'bbcb4bfc-ac60-4ca6-a874-8836ca16cf70', '043750eb-c9a5-4a76-bdb5-35b08727c1c2', 'bbcb4bfc-ac60-4ca6-a874-8836ca16cf70', '1298d694-2d15-4670-9cf4-9d692a11fdf1', '12fb2dcf-41e5-44eb-a2e8-e09f43253897', '96c1d280-c60e-4abc-820a-607be5f57340', 'bbcb4bfc-ac60-4ca6-a874-8836ca16cf70', 'bbcb4bfc-ac60-4ca6-a874-8836ca16cf70', '16fef75e-e8d5-4a51-8230-a9ca3676c8a9', '90da7594-42d5-4b47-8dfa-2cc25a41c021', 'aa1cb9dd-c313-4b41-b580-b9ef548af678', 'a1aebd5b-5a02-4049-a05d-3d262356f0c3', '44e4fd90-af4f-49c0-8509-66a8b5b5bc70', '7aad27fa-4c27-45c8-8e63-523c9b2dcbe1', '39730657-1aab-4473-a60b-42f1c832ee7e', '6d21b282-3b23-41dd-9350-6ba5386df9b1', '2ccd7281-c549-4980-9d4b-094eec8c814e', '2ccd7281-c549-4980-9d4b-094eec8c814e', '5ac32212-0b7e-4db6-a414-e16b9f337a32', '0ff7e225-23ba-45e7-bc2c-093a39f27de3', '52f74d9a-bb7a-4552-9e3a-ed440f272974', '8439ec3c-de56-4e4b-bfa5-d41a28ebcce7', '93c4bd54-f609-4623-9d50-faca0fd28b84', '373e112f-6bf4-4690-a5fb-d333aff203e1', '8e47c554-7eca-4e26-b3b2-2218abf338a5', '93c4bd54-f609-4623-9d50-faca0fd28b84', 'c57d9644-e5bf-4e6f-bba0-24e0dec2f504', '76437f0e-0c3d-4e0e-a12a-96bafea615d8', '9c25c068-6c5c-40ea-a6c4-61b3301dda23', '76437f0e-0c3d-4e0e-a12a-96bafea615d8', '292b373d-4a22-4dcb-9931-691b356427ca', '76437f0e-0c3d-4e0e-a12a-96bafea615d8', 'd862f6be-3568-4a6f-8a4e-4bc9025bcd93', '7aad27fa-4c27-45c8-8e63-523c9b2dcbe1', '92608e6e-a11c-44f5-9fe0-fce03142c371', '8d421df0-bcc7-4b5c-9484-6a52f1ae89d2', 'de438fdc-bee7-41ac-a974-39124dd261be', 'c5dbb7b9-0265-4ac2-97c7-fbff618027b0', '085a121b-12a1-4a35-ac9d-1bc6068f522d', '1bbaa6b1-d3fc-431d-82ce-762da1b6891d', 'e29dedb4-6287-4fcf-9349-cad187e23a62', 'fa6f4f8f-b797-4dfc-a3fc-85a20bb86175', '96c1d280-c60e-4abc-820a-607be5f57340', '96c1d280-c60e-4abc-820a-607be5f57340', '96c1d280-c60e-4abc-820a-607be5f57340', '96c1d280-c60e-4abc-820a-607be5f57340'] | ['75488867-c001-4eb9-93b9-04264ea91f55', 'e6b06567-1236-4210-adb3-e11c26e497d5', '3f3369fd-4067-4b2e-a129-a9675f22092b', '6ab38922-6309-4021-83cc-56d776d7a332', 'd229e7e2-9b68-42e8-a3f9-329fc9a7a86e', '92e21fc6-cd07-4426-9420-21985e4a980a'] |
0be6338f-2c52-4076-9253-fa54d857699e | 2,004 | de | Sachverhalt:
Der 1959 geborene M._ erlitt am 11. März 2000 als Maurervorarbeiter der B._ AG bei einem Arbeitsunfall einen Fersenbeinbruch. Die Schweizerische Unfallversicherungsanstalt (SUVA) erbrachte die gesetzlichen Leistungen und schloss den Fall mit Verfügung vom 13. Mai 2002 ab. Sie sprach dem Versicherten ab 1. Juni 2002 eine Invalidenrente auf Grund einer Erwerbsunfähigkeit von 24 % zu, welche sie mit Einspracheentscheid vom 16. Januar 2003 durch eine auf der Basis einer Erwerbsunfähigkeit von 27 % bemessene Rente ersetzte. Die Integritätsentschädigung beliess sie auf der bereits festgesetzten Höhe von 15 %.
Die hiegegen erhobene Beschwerde hiess das Sozialversicherungsgericht des Kantons Zürich mit Entscheid vom 30. Juni 2003 teilweise gut, indem es den Invaliditätsgrad für die Invalidenrente auf 27,9 % festsetzte.
M._ lässt Verwaltungsgerichtsbeschwerde führen mit dem Antrag, es sei ihm eine Invalidenrente von 70 % sowie eine Integritätsentschädigung von 50 % auszurichten; eventualiter sei ein unabhängiges medizinisches Gutachten einzuholen und der Abschluss des Falles unter Weiterausrichtung des Taggeldes zu verschieben; zudem sei die unentgeltliche Verbeiständung zu gewähren.
Während die SUVA auf Abweisung der Verwaltungsgerichtsbeschwerde schliesst, verzichtet das Bundesamt für Sozialversicherung, (Abteilung Kranken- und Unfallversicherung (seit 1. Januar 2004 im Bundesamt für Gesundheit), auf eine Vernehmlassung.
Mit Urteil vom 19. Mai 2003 wies das Eidgenössische Versicherungsgericht die von M._ gegen den Entscheid des Sozialversicherungsgerichts des Kantons Zürich vom 29. Januar 2003 erhobene Verwaltungsgerichtsbeschwerde als offensichtlich unbegründet ab, mit welchem die Vorinstanz den Anspruch auf eine Rente der Invalidenversicherung wegen eines zu geringen Invaliditätsgrades von 27,9 % verneinte. | Das Eidg. Versicherungsgericht zieht in Erwägung:
Das Eidg. Versicherungsgericht zieht in Erwägung:
1. Am 1. Januar 2003 ist das Bundesgesetz über den Allgemeinen Teil des Sozialversicherungsrechts (ATSG) vom 6. Oktober 2000 in Kraft getreten. Mit ihm sind zahlreiche Bestimmungen im Bereich der Unfallversicherung geändert worden. Weil in zeitlicher Hinsicht grundsätzlich diejenigen Rechtssätze massgebend sind, die bei der Erfüllung des zu Rechtsfolgen führenden Tatbestandes Geltung haben (<ref-ruling> Erw. 1), sind im vorliegenden Fall die neuen Bestimmungen nicht anwendbar.
1. Am 1. Januar 2003 ist das Bundesgesetz über den Allgemeinen Teil des Sozialversicherungsrechts (ATSG) vom 6. Oktober 2000 in Kraft getreten. Mit ihm sind zahlreiche Bestimmungen im Bereich der Unfallversicherung geändert worden. Weil in zeitlicher Hinsicht grundsätzlich diejenigen Rechtssätze massgebend sind, die bei der Erfüllung des zu Rechtsfolgen führenden Tatbestandes Geltung haben (<ref-ruling> Erw. 1), sind im vorliegenden Fall die neuen Bestimmungen nicht anwendbar.
2. Das kantonale Sozialversicherungsgericht hat die vorliegend massgebenden gesetzlichen Bestimmungen über die Voraussetzungen für den Anspruch auf eine Invalidenrente der Unfallversicherung (<ref-law>), die Bestimmung des Invaliditätsgrades nach der Einkommensvergleichsmethode (<ref-law>) sowie die Rechtsprechung zur koordinierenden Funktion des einheitlichen Invaliditätsbegriffs in den verschiedenen Sozialversicherungszweigen (<ref-ruling> Erw. 4d mit Hinweisen), die Voraussetzungen für den Anspruch auf eine Integritätsentschädigung (<ref-law>) und die Bemessung der Entschädigung (<ref-law>) zutreffend dargelegt. Darauf kann verwiesen werden.
2. Das kantonale Sozialversicherungsgericht hat die vorliegend massgebenden gesetzlichen Bestimmungen über die Voraussetzungen für den Anspruch auf eine Invalidenrente der Unfallversicherung (<ref-law>), die Bestimmung des Invaliditätsgrades nach der Einkommensvergleichsmethode (<ref-law>) sowie die Rechtsprechung zur koordinierenden Funktion des einheitlichen Invaliditätsbegriffs in den verschiedenen Sozialversicherungszweigen (<ref-ruling> Erw. 4d mit Hinweisen), die Voraussetzungen für den Anspruch auf eine Integritätsentschädigung (<ref-law>) und die Bemessung der Entschädigung (<ref-law>) zutreffend dargelegt. Darauf kann verwiesen werden.
3. In der Verwaltungsgerichtsbeschwerde wird nichts vorgebracht, das die tatsächlichen Feststellungen der Vorinstanz als mangelhaft oder die rechtliche Würdigung als bundesrechtswidrig erschienen liesse. Verfehlt und aktenwidrig ist der Einwand, der SUVA-Kreisarzt habe den Beschwerdeführer bereits für wieder vollständig arbeitsfähig im angestammten Beruf gehalten. In der Beurteilung vom 12. Februar 2002 führte der Kreisarzt Dr. med. J._, Spezialarzt FMH für Chirurgie, explizit aus, dass an eine Rückkehr des Patienten in den angestammten Beruf eines Maurers nicht mehr zu denken war. Auch die übrige Begründung der Beschwerde entbehrt jeder Stichhaltigkeit. Auf Grund der medizinischen Aktenlage besteht kein Anlass für eine weitere Begutachtung oder zu anderen medizinischen Abklärungen. Von weiteren Beweisvorkehren ist daher abzusehen.
3. In der Verwaltungsgerichtsbeschwerde wird nichts vorgebracht, das die tatsächlichen Feststellungen der Vorinstanz als mangelhaft oder die rechtliche Würdigung als bundesrechtswidrig erschienen liesse. Verfehlt und aktenwidrig ist der Einwand, der SUVA-Kreisarzt habe den Beschwerdeführer bereits für wieder vollständig arbeitsfähig im angestammten Beruf gehalten. In der Beurteilung vom 12. Februar 2002 führte der Kreisarzt Dr. med. J._, Spezialarzt FMH für Chirurgie, explizit aus, dass an eine Rückkehr des Patienten in den angestammten Beruf eines Maurers nicht mehr zu denken war. Auch die übrige Begründung der Beschwerde entbehrt jeder Stichhaltigkeit. Auf Grund der medizinischen Aktenlage besteht kein Anlass für eine weitere Begutachtung oder zu anderen medizinischen Abklärungen. Von weiteren Beweisvorkehren ist daher abzusehen.
4. Das Eidgenössische Versicherungsgericht entschied in dem zur Publikation in Band 130 V der Amtlichen Sammlung vorgesehen Urteil R. vom 19. Dezember 2003, U 27/02, dass zur Bestimmung des Invaliditätsgrades ein rechnerisch exakt ermitteltes Ergebnis nach den Regeln der Mathematik auf die nächste ganze Prozentzahl auf- oder abzurunden ist (Änderung der Rechtsprechung gemäss <ref-ruling>; Erw. 3). Damit ist vorliegend der von der Vorinstanz korrekt festgesetzte Invaliditätsgrad für die Invalidenrente (vgl. Erw. 3 hievor) von 27,9 % auf 28 % aufzurunden.
4. Das Eidgenössische Versicherungsgericht entschied in dem zur Publikation in Band 130 V der Amtlichen Sammlung vorgesehen Urteil R. vom 19. Dezember 2003, U 27/02, dass zur Bestimmung des Invaliditätsgrades ein rechnerisch exakt ermitteltes Ergebnis nach den Regeln der Mathematik auf die nächste ganze Prozentzahl auf- oder abzurunden ist (Änderung der Rechtsprechung gemäss <ref-ruling>; Erw. 3). Damit ist vorliegend der von der Vorinstanz korrekt festgesetzte Invaliditätsgrad für die Invalidenrente (vgl. Erw. 3 hievor) von 27,9 % auf 28 % aufzurunden.
5. Da es im vorliegenden Verfahren um Versicherungsleistungen geht, sind gemäss Art. 134 OG keine Gerichtskosten zu erheben. Das Gesuch um unentgeltliche Rechtspflege im Sinne der Befreiung von den Gerichtskosten erweist sich daher als gegenstandslos.
Nach Gesetz (Art. 152 OG) und Praxis sind in der Regel die Voraussetzungen für die Bewilligung der unentgeltlichen Prozessführung und Verbeiständung erfüllt, wenn der Prozess nicht aussichtslos erscheint, die Partei bedürftig und die anwaltliche Verbeiständung notwendig oder doch geboten ist (<ref-ruling> Erw. 4a und 372 Erw. 5b, je mit Hinweisen).
Nachdem sich die Vorinstanz eindeutig und klar äusserte und in der Verwaltungsgerichtsbeschwerde dagegen nichts Erhebliches vorgebracht wird, erweist sich der Prozess als aussichtslos. Dem Gesuch um Bestellung eines unentgeltlichen Rechtsbeistandes ist darum nicht stattzugeben. Da der von der Vorinstanz korrekt festgesetzte Invaliditätsgrad für die Invalidenrente auf Grund der nach dem kantonalen Entscheid erfolgten Änderung der Rechtsprechung indes von 27,9 % auf 28 % aufzurunden ist, steht dem Beschwerdeführer aber eine reduzierte Parteientschädigung zu (Art. 159 Abs. 1 und 3 OG). | Demnach erkennt das Eidg. Versicherungsgericht:
Demnach erkennt das Eidg. Versicherungsgericht:
1. Die Verwaltungsgerichtsbeschwerde wird abgewiesen.
1. Die Verwaltungsgerichtsbeschwerde wird abgewiesen.
2. Der Entscheid des Sozialversicherungsgerichts des Kantons Zürich vom 30. Juni 2003 wird insoweit abgeändert, als festgestellt wird, dass der Beschwerdeführer Anspruch auf eine Invalidenrente der Unfallversicherung gestützt auf einen Invaliditätsgrad von 28 % hat.
2. Der Entscheid des Sozialversicherungsgerichts des Kantons Zürich vom 30. Juni 2003 wird insoweit abgeändert, als festgestellt wird, dass der Beschwerdeführer Anspruch auf eine Invalidenrente der Unfallversicherung gestützt auf einen Invaliditätsgrad von 28 % hat.
3. Es werden keine Gerichtskosten erhoben.
3. Es werden keine Gerichtskosten erhoben.
4. Das Gesuch um unentgeltliche Verbeiständung wird abgewiesen.
4. Das Gesuch um unentgeltliche Verbeiständung wird abgewiesen.
5. Die Schweizerische Unfallversicherungsanstalt hat dem Beschwerdeführer für das Verfahren vor dem Eidgenössischen Versicherungsgericht eine Parteientschädigung von Fr. 500.- (einschliesslich Mehrwertsteuer) zu bezahlen.
5. Die Schweizerische Unfallversicherungsanstalt hat dem Beschwerdeführer für das Verfahren vor dem Eidgenössischen Versicherungsgericht eine Parteientschädigung von Fr. 500.- (einschliesslich Mehrwertsteuer) zu bezahlen.
6. Dieses Urteil wird den Parteien, dem Sozialversicherungsgericht des Kantons Zürich und dem Bundesamt für Gesundheit zugestellt.
Luzern, 30. Januar 2004
Im Namen des Eidgenössischen Versicherungsgerichts
Der Präsident der II. Kammer: Der Gerichtsschreiber: | CH_BGer_016 | Federation | null | null | null | social_law | nan | ['6f918dc1-7a3b-4464-9381-e5284217d6cf'] | ['c5fe4e71-5b3c-4c14-b088-c067ad8514ae', '6f2dfe04-c219-4098-a4e6-9b892444a986', 'b2f7d018-be34-4815-9195-b59ae8146fbd'] |
0be6cde7-b6cd-4003-bbe9-113845430b44 | 2,014 | it | Visto:
il ricorso 7 luglio 2014 (timbro postale) contro il giudizio del 6 giugno 2014 con cui il Tribunale delle assicurazioni del Cantone Ticino ha annullato la decisione su opposizione del 19 novembre 2013 della Cassa cantonale di compensazione del Cantone Ticino e gli ha rinviato la causa per nuovi accertamenti medici ed economici,
considerando:
che la decisione di rinvio della Corte cantonale alla Cassa di compensazione configura una decisione incidentale siccome non pone termine alla lite e riguarda soltanto una fase del procedimento (cfr. <ref-ruling> consid. 4.1 pag. 480),
che una decisione incidentale può essere impugnata separatamente, secondo l'<ref-law>, soltanto se può causare un pregiudizio irreparabile (lett. a) o se l'ammissione del ricorso comporterebbe immediatamente una decisione finale consentendo di evitare una procedura probatoria defatigante o dispendiosa (lett. b),
che tale normativa si basa su motivi di economia procedurale, nella sua qualità di Corte suprema il Tribunale federale dovendo infatti essere chiamato a statuire una volta sola su di una controversia, alla fine della procedura (<ref-ruling> consid. 1.3.2 pag. 34 e seg.),
che un pregiudizio è irreparabile ai sensi dell'<ref-law> soltanto se non può essere eliminato successivamente con una favorevole decisione finale sul merito (<ref-ruling> consid. 3.2 pag. 607),
che un simile pregiudizio non è però né invocato (sull'obbligo di motivazione al riguardo cfr. <ref-ruling> consid. 1.2 con riferimenti) né è altrimenti riconoscibile (cfr. <ref-ruling> consid. 5.2.4 pag. 484),
che, dopo gli ordinati accertamenti complementari, la Cassa di compensazione dovrà statuire di nuovo sulle prestazioni complementari,
che le indicazioni alla Cassa di compensazione contenute nella pronuncia del Tribunale cantonale nulla mutano alla sua qualifica di decisione incidentale, potendo quest'ultima avere indifferentemente per oggetto una questione formale o materiale, giudicata anteriormente alla decisione finale (<ref-ruling> consid. 1.1.2 pag. 134; cfr. anche sentenza 1C_54/2011 del 19 aprile 2011 consid. 1.2.1, pubblicata in RtiD 2011 II pag. 145),
che di conseguenza la condizione di ricevibilità di cui all'<ref-law> non è data,
che similmente nemmeno è possibile entrare nel merito del ricorso in virtù dell'<ref-law> poiché neppure a tal proposito il ricorrente fa valere o sostiene alcunché,
che il ricorrente potrà impugnare la nuova decisione su opposizione della Cassa dinanzi al Tribunale cantonale delle assicurazioni e rispettivamente la pronuncia impugnata, al momento in cui sarà resa la decisione finale, in quanto essa influisca sul contenuto di quest'ultima (<ref-law>),
che per il resto il ricorrente, nella misura in cui censura un'estensione in sede di ricorso dell'oggetto litigioso, in maniera inammissibile non si confronta minimamente con il potere d'esame del tribunale delle assicurazioni, il quale non è legato alle conclusioni delle parti (art. 61 lett. d LPGA),
che di conseguenza il ricorso contro il giudizio impugnato è manifestamente inammissibile e può essere liquidato secondo la procedura semplificata dell'art. 108 cpv. 1 (lett. a e b) LTF,
che il presidente della corte può delegare questo compito a un altro giudice (<ref-law>),
che si prescinde dalla riscossione di spese (<ref-law> seconda frase), | per questi motivi, il Giudice unico pronuncia:
1.
Il ricorso è inammissibile.
2.
Non vengono prelevate spese giudiziarie.
3.
Comunicazione alle parti, al Tribunale delle assicurazioni del Cantone Ticino e all'Ufficio federale delle assicurazioni sociali. | CH_BGer_009 | Federation | null | null | null | social_law | nan | ['1cd7ed19-a140-4a02-82f6-d659771e4370', 'a17113c3-34ca-47f7-82de-6ce53daffb31', '47e1020d-6f1a-48a2-8ae4-02a81056d64c', 'bbcb4bfc-ac60-4ca6-a874-8836ca16cf70', '1cd7ed19-a140-4a02-82f6-d659771e4370', '39d5b843-5e52-4add-b0fd-21cf54f428bf'] | ['75488867-c001-4eb9-93b9-04264ea91f55', '6ab38922-6309-4021-83cc-56d776d7a332', 'e6b06567-1236-4210-adb3-e11c26e497d5'] |
|
0be7c893-9ebd-4c4a-8d3d-803f95f20dc3 | 2,001 | fr | A.- Par arrêt du 8 juin 2000, la Cour correctionnelle du canton de Genève, siégeant avec le concours du jury, a condamné P._ à la peine de trente mois de réclusion pour escroqueries, délit manqué d'escroquerie, faux dans les titres et instigation à la violation de l'art. 57 de la loi fédérale sur le service des postes. Elle a révoqué le sursis à l'exécution d'une peine de six mois d'emprisonnement pour escroquerie et faux dans les titres prononcée le 14 décembre 1995 par le Tribunal correctionnel du district de Lausanne.
Elle a par ailleurs condamné M._ à la peine de quatre ans de réclusion et à sept ans d'expulsion du territoire suisse, avec sursis pendant cinq ans, pour escroqueries par métier, délits manqués d'escroqueries par métier, faux dans les titres et instigation à la violation de l'art. 57 de la loi fédérale sur le service des postes.
Elle a retenu que P._ était impliqué en tant que coauteur dans deux escroqueries et une tentative d'escroquerie, portant sur un montant d'environ 300'000 fr., commises en février et mars 1996, selon un mode opératoire identique consistant en substance à subtiliser des courriers destinés à des banques contenant des ordres de paiement ou des chèques, à falsifier ces derniers quant à leur montant et à leur destinataire, de manière à faire verser la somme correspondante sur des comptes bancaires ouverts à l'aide de fausses pièces d'identité. La culpabilité de l'accusé en ce qui concerne les infractions contre le patrimoine et de faux dans les titres résultait de la saisie à son domicile des copies des faux ordres de paiement, sur la base desquels les établissements bancaires avaient crédité des comptes ouverts sous les noms fictifs de A._ et de B._, et du livret pour étranger falsifié libellé au nom de C._, ayant servi à ouvrir deux comptes sous cette identité auprès de banques de Zurich-Höngg. Les jurés se sont déclarés convaincus de la culpabilité de l'accusé en ce qui concerne l'instigation à la violation de l'art. 57 de la loi fédérale sur les postes sur la base de ses propres déclarations, de celles concordantes de l'employé de l'office postal du Lignon ayant distrait les courriers contenant les ordres de paiement et de celles d'un coaccusé.
B.- Statuant par arrêt du 18 décembre 2000, la Cour de cassation du canton de Genève (ci-après: la cour cantonale) a rejeté le pourvoi en cassation introduit contre ce jugement par P._. Sur le plan formel, elle a considéré que la motivation des jurés était suffisante pour comprendre les éléments sur lesquels ils avaient forgé leur conviction et attaquer leur décision en connaissance de cause. Sur le fond, elle a estimé que les premiers juges n'avaient pas fait preuve d'arbitraire en concluant à la culpabilité de l'accusé ni abusé de leur pouvoir d'appréciation ou violé le principe de l'égalité de traitement dans la fixation de la peine prononcée.
C.- Agissant par la voie du recours de droit public, P._ demande au Tribunal fédéral d'annuler cet arrêt et de retourner la cause à l'autorité cantonale pour nouvelle décision. Invoquant les art. 9, 29 Cst. et 6 CEDH, il se plaint d'une appréciation arbitraire des preuves ainsi que d'une violation de son droit d'être entendu. Il requiert l'assistance judiciaire.
Le Procureur général du canton de Genève conclut au rejet du recours. La cour cantonale se réfère à son arrêt. | Considérant en droit :
1.- a) Le pourvoi en nullité à la Cour de cassation pénale du Tribunal fédéral n'est pas ouvert pour se plaindre d'une appréciation arbitraire des preuves et des constatations de fait qui en découlent (<ref-ruling> consid. 2ap. 83 et les arrêts cités) ou pour invoquer la violation directe d'un droit constitutionnel (<ref-ruling> consid. 1a p. 114). Au vu des arguments soulevés, seul le recours de droit public est ouvert en l'occurrence.
b) P._ est directement touché par l'arrêt attaqué qui confirme sa condamnation pénale à trente mois de réclusion et la révocation du sursis accordé à l'exécution d'une peine de six mois d'emprisonnement; il a un intérêt personnel, actuel et juridiquement protégé à ce que cet arrêt soit annulé et a, partant, qualité pour recourir selon l'art. 88 OJ. Formé en temps utile contre une décision finale prise en dernière instance cantonale, le recours répond au surplus aux exigences des art. 86 al. 1 et 89 al. 1 OJ.
2.- Le recourant voit une violation de son droit d'être entendu dans le fait que la cour cantonale ne s'est pas prononcée sur les griefs invoqués en relation avec le défaut de motivation de l'arrêt de la Cour correctionnelle du 8 juin 2000. Il ne se plaint pas à cet égard d'une violation du droit cantonal de procédure, de sorte que le mérite de son grief doit être examiné à la lumière de l'art. 29 al. 2 Cst.
(<ref-ruling> consid. 2a p. 16 et les arrêts cités).
a) Le droit d'être entendu garanti à l'art. 29 al. 2 Cst. impose au juge l'obligation de motiver ses décisions afin que le justiciable puisse les comprendre et exercer ses droits de recours à bon escient. Pour satisfaire cette exigence, il suffit que le juge mentionne au moins brièvement les motifs qui l'ont guidé et sur lesquels il a fondé sa décision.
Il n'a pas l'obligation d'exposer et de discuter tous les faits, moyens de preuve et griefs invoqués par les parties, mais peut au contraire se limiter à ceux qui, sans arbitraire, peuvent être tenus pour pertinents (cf. <ref-ruling> consid. 2b p. 102). A plusieurs reprises, le Tribunal fédéral a examiné si le système des questions posées au jury, auxquelles il n'est répondu en principe que par oui ou par non, respectait les exigences de motivation déduites alors de l'art. 4 aCst. S'agissant plus particulièrement de la culpabilité de l'accusé, il a précisé que la décision judiciaire dans son ensemble, avec les questions et les réponses, devait permettre de comprendre quels étaient les faits retenus, les dispositions légales appliquées, les réquisitions de l'accusation ou les dénégations de la défense qui avaient été écartées faute d'avoir été prouvées ou faute de pertinence ainsi que les motifs qui avaient dicté les choix du jury (<ref-ruling> consid. 2 p. 3; <ref-ruling> consid. 4c p. 172; arrêt du 22 novembre 1988 dans la cause L. contre Cour de cassation du canton de Genève, publié à la SJ 1989 p. 190). Rien ne s'oppose à une motivation relativement sommaire, pour autant qu'elle permette de discerner sans équivoque comment s'est fondée la volonté du jury (arrêt du 17 décembre 1991 dans la cause A. contre Cour de cassation du canton de Genève, paru à la SJ 1992 p. 225 consid. 4c/bb p. 232).
b) En l'occurrence, les jurés ont retenu que P._ était impliqué en tant que coauteur dans deux escroqueries et une tentative d'escroquerie, portant sur quelque 300'000 fr., commises en février et mars 1996; ils ont répondu aux questions qui leur étaient posées pour tous les chefs d'accusation, en expliquant les motifs qui les ont amenés à conclure soit à la condamnation de l'accusé, soit à son acquittement. La culpabilité du recourant des chefs d'escroquerie et de faux dans les titres résultait, selon eux, de la saisie à son domicile des copies des ordres de paiement falsifiés, sur la base desquels les établissements bancaires avaient crédité des comptes ouverts sous les noms fictifs de A._ et de B._, et du livret pour étranger falsifié libellé au nom de C._ ayant servi à l'ouverture des comptes auprès des banques concernées de Zurich-Höngg. Les jurés se sont en outre fondés sur les déclarations de l'accusé, qui a reconnu s'être fait remettre des courriers subtilisés par un employé de l'office postal du Lignon, et celles concordantes de cet employé et d'un coaccusé, pour admettre que P._ s'était rendu coupable d'instigation à la violation de l'art. 57 de la loi fédérale sur les postes. Le recourant connaissait ainsi les éléments sur lesquels les jurés ont forgé leur conviction et était en mesure d'attaquer leur décision en conséquence. Sur ce point, les reproches que P._ adresse à la cour cantonale sont infondés. Pour le surplus, la question de savoir si la motivation retenue était suffisante pour conclure à sa culpabilité relève de l'appréciation des preuves et non du droit d'être entendu.
Le recours est dès lors mal fondé en tant qu'il dénonce une violation de l'art. 29 al. 2 Cst.
3.- Invoquant les art. 9 Cst. et 6 CEDH, le recourant se plaint à divers titres d'une appréciation arbitraire des preuves.
a) La jurisprudence rendue en application de l'art. 4 aCst. , mais qui garde toute sa valeur sous l'empire de l'art. 9 Cst. , reconnaît au juge un important pouvoir d'appréciation dans la constatation des faits et leur appréciation (<ref-ruling> consid. 2a p. 88; <ref-ruling> consid. 4b p. 40). Le Tribunal fédéral n'intervient en conséquence pour violation de l'art. 9 Cst. que si celui-ci a abusé de ce pouvoir, en particulier lorsqu'il admet ou nie un fait pertinent en se mettant en contradiction évidente avec les pièces et les éléments du dossier, lorsqu'il méconnaît des preuves pertinentes ou qu'il n'en tient arbitrairement pas compte, lorsque les constatations de fait sont manifestement fausses ou encore lorsque l'appréciation des preuves se révèle insoutenable (<ref-ruling> consid. 1b p. 30; <ref-ruling> consid. 2c p. 39, 292 consid. 3a p. 294; sur la notion d'arbitraire, voir <ref-ruling> consid. 3a p. 170).
Lorsque, comme en l'espèce, l'autorité cantonale de recours avait, sur les questions posées dans le recours de droit public, une cognition semblable à celle du Tribunal fédéral (cf. SJ 1992 p. 225 consid. 4c/bb p. 230; voir aussi Jacques Droin, Le pouvoir d'examen de la Cour genevoise de cassation à la lumière d'arrêts récents, in Etudes en l'honneur de Dominique Poncet, Genève 1997, p. 34), ce dernier porte concrètement son examen sur l'arbitraire du jugement de l'autorité inférieure, à la lumière des griefs soulevés dans l'acte de recours. Cependant, pour se conformer aux exigences de l'art. 90 al. 1 let. b OJ, le recourant ne peut pas simplement reprendre les critiques qu'il a formulées en instance cantonale devant l'autorité de cassation, mais il doit exposer pourquoi cette dernière aurait refusé à tort de qualifier d'arbitraire l'appréciation des preuves par l'autorité de première instance. Le Tribunal fédéral se prononce librement sur cette question (<ref-ruling> consid. 1b p. 536; <ref-ruling> consid. 1a/cc et 1b p. 495 et les arrêts cités).
b) Le recourant reproche à la Cour de cassation d'avoir arbitrairement déduit de la découverte, à son domicile, de la copie d'un ordre de paiement falsifié au nom de Y._ en faveur d'un compte ouvert sous l'identité fictive de A._, qu'il était aussi responsable du faux ordre de paiement libellé au nom de E._ et qu'il avait retiré ou fait retirer de ce compte une somme totale de 88'800 fr.
Ce faisant, il perd de vue qu'en l'absence de preuves matérielles, le juge pénal peut, sans violer l'interdiction de l'arbitraire ou la présomption d'innocence, prononcer un verdict de culpabilité sur la base d'un faisceau d'indices concordants. Or, dans le cas particulier, P._ a reconnu s'être fait remettre des courriers destinés à des établissements bancaires par un employé de l'office postal du Lignon.
La police zurichoise a par ailleurs saisi à son domicile des copies des ordres de paiement et d'un livret pour étranger falsifiés ayant servi à commettre certaines des infractions qui lui étaient reprochées. Enfin, le recourant a utilisé sans succès à une reprise la carte bancaire établie sous l'identité fictive de C._ pour retirer de l'argent.
Les jurés pouvaient, sans verser dans l'arbitraire, voir dans ces circonstances des indices de la participation active de P._ dans l'organisation délictueuse mise en place par M._ et K._ et, plus particulièrement, dans les escroqueries auxquelles se rapportent ces différents documents.
Enfin, dès lors que le compte bancaire concerné par le faux ordre de paiement saisi au domicile du recourant au nom de Y._ a été crédité ultérieurement d'une somme provenant d'un autre ordre de paiement également falsifié au nom de E._, il n'était nullement insoutenable d'admettre que le recourant, s'il n'en était pas l'auteur, en assumait à tout le moins l'établissement et l'utilisation ultérieure à des fins délictueuses, en qualité de coauteur. Pour tomber sous cette qualification, il n'est en effet pas nécessaire que le recourant ait personnellement contrefait l'ordre de paiement, voire même qu'il ait bénéficié de l'intégralité de la somme créditée sur le compte. Il suffit qu'il se soit associé à la décision dont est issue l'infraction ou à la réalisation de cette dernière, dans des conditions ou dans une mesure qui le font apparaître comme un participant non pas secondaire, mais principal (sur la notion de coauteur, voir <ref-ruling> consid. 3a p. 136 et les arrêts cités).
La rédaction du questionnaire soumis au juge, même si elle peut prêter à une certaine confusion en tant qu'elle est identique pour les deux coaccusés renvoyés devant la Cour correctionnelle, n'exclut pas une telle interprétation.
De ce point de vue, le recours est mal fondé.
c) Le recourant prétend qu'il serait arbitraire de retenir à sa charge une escroquerie pour les faits évoqués en relation avec le compte ouvert le 9 janvier 1996 auprès de la Banque Populaire Suisse d'Effretikon, alors que F._ a reconnu avoir ouvert ledit compte sur ordre de M._ et de K._. Par ailleurs, aucun élément au dossier ne permettrait d'établir qu'il serait concerné par le second ordre de paiement établi au nom de G._ SA et par les retraits opérés sur ce compte à hauteur de 85'000 fr.
Les jurés ont considéré que le recourant était impliqué comme coauteur dans cette infraction parce que la police avait saisi à son domicile une copie d'un faux ordre de paiement établi au nom de G._ SA pour la somme de 85'487, 90 fr. Pour les raisons évoquées au considérant précédent, le fait qu'aucune copie du second ordre de paiement de 45'900, 50 fr. n'ait été retrouvée au domicile n'exclut pas qu'il soit aussi l'auteur de ce faux document ou qu'il ait consenti à ce qu'un tiers en soit l'auteur et en fasse usage.
De même, il est sans importance, pour apprécier la culpabilité du recourant en tant que coauteur, que celui-ci n'ait pas lui-même incité F._ à ouvrir le compte, pourvu qu'il ait pleinement consenti à ce que celui-ci agisse en ce sens sur l'insistance de M._ et de K._.
Le recours est donc également mal fondé sur ce point.
d) Le recourant reproche en outre à l'autorité intimée d'avoir adopté une attitude contradictoire en considérant qu'il avait fait en sorte d'ouvrir un compte auprès de la Société de Banque Suisse, à Aarau, le 8 janvier 1996 sous l'identité fictive de A._ et en l'acquittant des faits énoncés sous chiffre I/2 alors qu'ils visaient un compte ouvert sous la même identité.
La Cour correctionnelle a reconnu le recourant coupable de l'infraction visée au chiffre I/1 parce qu'une copie du faux ordre de paiement établi au nom de Y._ avait été retrouvée à son domicile. En revanche, elle l'a acquitté, s'agissant des faits visés sous chiffre I/2, parce qu'aucun rattachement objectif n'avait pu être établi entre P._ et le compte ouvert le lendemain auprès du même établissement bancaire et sous la même identité fictive. Contrairement à ce que soutient le recourant, les premiers juges ont adopté une attitude cohérente, qui coïncide avec celle suivie de manière générale dans le cadre de cette affaire, consistant à acquitter l'accusé chaque fois qu'un lien n'avait pu être établi avec les infractions qui lui étaient reprochées, soit parce que celui-ci se trouvait en détention préventive lorsque les retraits d'argent ont été opérés sur les comptes concernés, soit parce qu'aucun indice n'a pu être découvert à son domicile, sous la forme d'un document contrefait ayant servi à l'ouverture d'un compte bancaire ou d'un faux ordre de paiement ayant amené les banques à créditer ce compte, et à le condamner dès qu'un élément le permettait.
e) Aux yeux du recourant, il serait insoutenable de retenir qu'il a accepté pleinement et sans réserve que S._ fasse usage d'une pièce d'identité falsifiée au nom de A._, respectivement que F._ fasse usage d'une pièce d'identité falsifiée au nom de N._ auprès de la Banque Populaire Suisse d'Effretikon.
Les jurés ont admis que P._ avait agi de concert avec M._ et K._, en qualité de coauteur; cela suppose que le recourant voulait le résultat recherché comme si c'était sa propre action, qu'il ait ou non pris part à l'exécution proprement dite. L'autorité intimée pouvait sans arbitraire tirer du fait que celui-ci a agi comme coauteur la conséquence qu'il aurait accepté que des tiers ouvrent en leur nom des comptes bancaires destinés à recevoir les sommes d'argent indiquées sur les ordres de paiement falsifiés.
f) En définitive, le recourant ne parvient pas à démontrer que sa condamnation reposerait sur une appréciation arbitraire des preuves.
4.- Le recours doit par conséquent être rejeté, ce qui rend sans objet la requête d'effet suspensif. Les conditions de l'art. 152 al. 1 OJ étant réunies, il convient de faire droit à la demande d'assistance judiciaire et de statuer sans frais. Il y a lieu de désigner Me Robert Assael comme avocat d'office du recourant pour la présente procédure et de lui verser une indemnité à la charge de la Caisse du Tribunal fédéral (art. 152 al. 2 OJ). | Par ces motifs,
le Tribunal fédéral :
1. Rejette le recours;
2. Admet la demande d'assistance judiciaire;
3. Dit qu'il n'est pas perçu d'émolument judiciaire;
4. Désigne Me Robert Assael comme avocat d'office du recourant et lui alloue une indemnité de 1'200 fr. à titre d'honoraires, à la charge de la Caisse du Tribunal fédéral;
5. Communique le présent arrêt en copie au mandataire du recourant ainsi qu'au Procureur général et à la Cour de cassation du canton de Genève.
_
Lausanne, le 19 avril 2001 PMN/col
Au nom de la Ie Cour de droit public
du TRIBUNAL FEDERAL SUISSE:
Le Président,
Le Greffier, | CH_BGer_001 | Federation | null | null | null | public_law | nan | ['bc70711b-27be-496b-a8e1-33286c3de99c', 'b9c5c77b-7624-4bed-a6ed-17d092e7966e', 'fbca022d-d5ca-47c0-b994-1b521d5fd0df', '219f39d2-a9b0-491b-bbfa-b0757b4bb738', '9adcdaee-d1bb-427f-a67c-de75b398c6c9', 'a5ca9a10-77ea-49c9-92a5-4e4f867b3f6f', '1f738568-2924-4329-b5df-0f1038ec6f15', '9660cb38-fdff-41a5-9955-724e26c56ec2', 'df9ed313-bd6d-454b-9762-b5bf7256ca8b', '66459f05-5ea1-4f34-946c-2f8377731017', '37d9b71f-f0f3-4126-84ba-f9bf38693ab7', '56e2661a-e85d-473f-b116-a5bfde0547c7', '45c27a43-1b79-433a-86e6-58bd7baa3755', '4bec7e32-ae25-4c71-8669-8243368b5962'] | [] |
Subsets and Splits
No saved queries yet
Save your SQL queries to embed, download, and access them later. Queries will appear here once saved.