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à l'encontre du mineur devenu majeur ou émancipé, aucun droit au
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renouvellement et aucun droit à se maintenir dans les lieux à l'expiration
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du bail, sauf dispositions légales contraires.
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Ces dispositions ne sont toutefois pas applicables aux baux consentis
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avant l'ouverture de la tutelle et renouvelés par le tuteur.
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ARTICLE 100 :
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Le conseil de famille doit donner son autorisation en vue de l'emploi ou
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du remploi des capitaux du mineur.
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306
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ARTICLE 101 :
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La vente des immeubles et des fonds de commerce appartenant à un
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mineur est faite conformément aux dispositions prévues pour les ventes
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judiciaires de ces biens.
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Toutefois, le conseil de famille peut autoriser la vente des immeubles et
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des fonds de commerce à l'amiable soit par adjudication sur la mise à prix
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qu'il fixe, soit de gré à gré aux prix et stipulation qu'il détermine. Dans
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ces conditions, la valeur du bien est déterminée à dire d'expert sous peine
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de nullité de la vente.
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En cas d'adjudication amiable, il peut toujours être fait surenchère, ainsi
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qu’il est fixé par les lois de procédure.
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L'apport en société d'un immeuble ou d'un fonds de commerce a lieu à
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l'amiable. Il est autorisé par le conseil de famille. Le Juge des tutelles a la
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faculté de désigner préalablement un expert, pour faire rapport.
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Les valeurs mobilières qui sont inscrites à une cote officielle sont
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vendues par un intermédiaire agréé.
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Les autres valeurs mobilières sont vendues aux enchères. Le conseil de
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famille peut également en autoriser la vente de gré à gré, aux prix et
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stipulations qu’il détermine. Le Juge des tutelles a la faculté de désigner
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préalablement un expert pour faire rapport.
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ARTICLE 102 :
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Lorsque le partage à l'amiable d’une succession est envisagé entre les
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héritiers, le projet de l'acte de partage doit être déposé, avant tout accord
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définitif entre les parties majeures et les mineurs représentés par le tuteur,
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au greffe du tribunal du ressort du Juge des tutelles saisi.
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Dans le délai de quinze jours de ce dépôt, le Juge des tutelles convoque le
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conseil de famille à l'effet de consentir au partage envisagé.
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Si le conseil de famille refuse de consentir au partage, il est fait
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application des dispositions prévues pour le partage judiciaire des
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successions.
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Tout partage effectué sans l'accomplissement de ces formalités est
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considéré comme ayant porté sur les seuls revenus des biens.
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307
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ARTICLE 103 :
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L'autorisation exigée pour l'aliénation des biens du mineur ne s'applique
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pas au cas de partage judiciaire prononcé par le tribunal.
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ARTICLE 104 :
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Le tuteur ne peut accepter une succession échue au mineur que sous
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bénéfice d'inventaire. Toutefois, le conseil de famille peut, par une
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déclaration spéciale, l'autoriser à accepter purement et simplement si
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l'actif dépasse manifestement le passif, auquel cas il sera dressé par le
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tuteur un inventaire des biens prévus à l'article 94.
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Le tuteur ne peut répudier une succession échue au mineur sans une
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autorisation du conseil de famille.
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ARTICLE 105 :
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Une succession répudiée peut être reprise soit par le tuteur autorisé à cet
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effet par une nouvelle délibération, soit par le mineur devenu majeur, si
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les conditions pour accepter une succession répudiée sont réunies.
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ARTICLE 106 :
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Le tuteur peut accepter sans autorisation les donations et legs particuliers
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consentis au mineur, à moins qu’ils ne soient grevés de charges.
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308
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ARTICLE 107 :
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Le tuteur peut, sans autorisation, introduire en justice une action relative
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aux droits patrimoniaux du mineur. Il ne peut se désister de cette action
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qu'avec l'autorisation du conseil de famille.
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Le conseil de famille peut lui enjoindre d’introduire une action, de s’en
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désister ou de faire des offres aux fins de désistement, sous peine
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d'engager sa responsabilité.
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Le Juge des tutelles, saisi par un membre du conseil de famille, peut
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désigner un mandataire ad hoc aux fins prévues à l'alinéa précèdent,
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lorsque l'intérêt du mineur est manifestement mis en péril, en raison de
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l'inaction du tuteur.
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Le tuteur peut défendre seul à une action relative aux mêmes droits
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introduite contre le mineur ; il ne peut y acquiescer qu'avec l'autorisation
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du conseil de famille.
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Sous réserve des dispositions de l'article 33 alinéa 2, et sauf si la loi en
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dispose autrement, l'autorisation du conseil de famille est requise pour les
|
actions relatives à des droits qui ne sont pas patrimoniaux.
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ARTICLE 108 :
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Le tuteur ne peut transiger au nom du mineur qu'après avoir fait
|
approuver, par le conseil de famille, les clauses de la transaction.
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ARTICLE 109 :
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Dans tous les cas où l'autorisation du conseil de famille est requise pour
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la validité d'un acte du tuteur, elle peut être supplée par celle du Juge des
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tutelles, si l'acte qu'il s'agit de passer porte sur des biens dont la valeur en
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capital n'excède pas trois millions de francs.
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Le Juge des tutelles peut également, à la requête du tuteur, autoriser une
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vente de valeurs mobilières aux lieu et place du conseil de famille, s'il lui
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apparaît qu'il y a urgence.
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309
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ARTICLE 110 :
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Les prescriptions concernant les garanties instituées au profit du mineur,
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telles que prévues par les dispositions organisant la propriété foncière,
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demeurent applicables, sous réserve des dispositions du présent code et
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des adaptations :
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1° le conseil de famille peut toujours dispenser le tuteur tant de
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l'hypothèque que du gage ou du cautionnement exigé ; son silence sur ce
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point vaut dispense ;
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2° la délibération du conseil de famille qui doit décider des garanties à
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accorder au mineur et éventuellement en déterminer les modalités
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