document_id
stringclasses 687
values | document_type
stringclasses 9
values | document_original_url
stringclasses 674
values | line_number
int64 0
9.1k
| raw_text
stringlengths 1
192k
| left
float64 -1
0.99
| height
float64 -1
55
| bold
bool 2
classes | italic
bool 2
classes | is_title
bool 2
classes |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
18072717485915011117 | PREPARATORY_WORK_report_HTML | http://www.senat.fr/rap/l17-138/l17-138.html | 28 | <p align="justify">Avec une population d'un peu plus de
180 000 habitants sur un territoire d'une superficie de 610
km<sup>2</sup>, Sainte-Lucie avait, en 2015, un produit intérieur brut
(PIB) d'environ 1,413 milliard de dollars américains, soit un PIB par
habitant de 7 736 dollars américains. Par comparaison, la
Martinique, peuplée d'environ 384 000 habitants pour un territoire
de 1 130 km<sup>2</sup>, <sup> </sup>apparaît comme une
île riche avec, en 2015, un PIB de 10,269 milliards de dollars
américains, soit par habitant, 25 546 dollars. </p> | 0.005556 | 16 | false | false | false |
18072717485915011117 | PREPARATORY_WORK_report_HTML | http://www.senat.fr/rap/l17-138/l17-138.html | 29 | <p align="justify">Comme beaucoup de petits Etats insulaires en
développement, <strong>Sainte-Lucie a une faible assise
économiqu</strong>e - une agriculture fondée essentiellement sur
la banane (2,9 %), un petit secteur manufacturier (13,5 %) et des
services axés sur le tourisme (83,6 %) - <strong>et présente
une grande vulnérabilité aux fluctuations extérieures
ainsi qu'aux catastrophes naturelles</strong>. Sainte-Lucie, comme la plupart
de ses voisins dans les Caraïbes, est un des premiers pays au monde
à avoir ratifié l'accord de Paris.</p> | 0.005556 | 16 | false | false | false |
18072717485915011117 | PREPARATORY_WORK_report_HTML | http://www.senat.fr/rap/l17-138/l17-138.html | 30 | <p align="justify">Selon la Direction générale du Trésor,
Sainte-Lucie présente une croissance molle sur le long terme, moins de
1 % depuis 2009, à l'exception de l'année 2015
(+1,8 %). Elle enregistre un déficit budgétaire
exceptionnellement élevé (- 3,9 % du PIB) et une dette publique
qui dépasse les 80 % du PIB depuis 2015. <strong>Le niveau de
pauvreté y est important</strong>, notamment en raison d'un fort taux de
chômage, même s'il n'est pas véritablement mesuré.
</p> | 0.005556 | 16 | false | false | false |
18072717485915011117 | PREPARATORY_WORK_report_HTML | http://www.senat.fr/rap/l17-138/l17-138.html | 31 | <p align="justify"><strong>L'Union européenne est le plus important
bailleur d'aide de l'île</strong> avec environ 150 millions d'euros
versés depuis 1975. 7 millions d'euros lui sont alloués au titre
du 11<sup>ème</sup> Fonds européen de développement
(2014-2020). L'Agence française de développement y intervient
également, à partir de son agence basée en Martinique,
mais le niveau d'endettement du pays limite le financement des projets sur
prêts.</p> | 0.005556 | 16 | false | false | false |
18072717485915011117 | PREPARATORY_WORK_report_HTML | http://www.senat.fr/rap/l17-138/l17-138.html | 32 | <p align="justify">En outre, <strong>Sainte-lucie est membre de l'Organisation
des Etats de la Caraïbe orientale (OECO)</strong>, créée par
le Traité de Basseterre du 18 juin 1981. Les Etats de l'OECO
disposent d'une monnaie commune, d'un système de sécurité
régional et tentent d'harmoniser leurs politiques dans de nombreux
domaines (commerce, énergie, tourisme, transports, santé,
éducation, justice). L'union économique a été mise
en place par le Traité de Sainte-Lucie du 18 juin 2010, entré en
vigueur le 21 janvier 2011. <strong>L'OECO est composée de sept
membres<sup>1<a name="fnref1"></a>(<a href="#fn1">*</a>)</sup> dont
Sainte-Lucie et de trois membres associés<sup>2<a name="fnref2"></a>(<a href="#fn2">*</a>)</sup> dont La Martinique,</strong> qui a signé, le
4 février 2015, l'accord d'adhésion<sup>3<a name="fnref3"></a>(<a href="#fn3">*</a>)</sup> définissant les
modalités de son admission au statut de membre associé de l'OECO.
Une demande d'adhésion en tant que membre associé de Saint-Martin
et de la Guadeloupe est en cours. La France est le seul pays de l'Union
européenne qui dispose d'une ambassade dans l'un des pays de l'OECO,
située d'ailleurs à Sainte-Lucie. </p> | 0.005556 | 16 | false | false | false |
18072717485915011117 | PREPARATORY_WORK_report_HTML | http://www.senat.fr/rap/l17-138/l17-138.html | 33 | <p align="justify">Sainte-Lucie est <strong>géographiquement proche des
collectivités françaises d'Amérique (CFA)</strong>, avec
lesquelles elle entretient des relations de voisinage. C'est
particulièrement vrai de <strong>la Martinique</strong> qui est
seulement distante d'une soixantaine de kilomètres.</p> | 0.005556 | 16 | false | false | false |
18072717485915011117 | PREPARATORY_WORK_report_HTML | http://www.senat.fr/rap/l17-138/l17-138.html | 34 | <p align="justify"><strong>La coopération bilatérale repose, pour
une grande part, sur l'enseignement du français et les échanges
culturels</strong>. Selon les services du ministère de l'Europe et des
affaires étrangères<sup>4<a name="fnref4"></a>(<a href="#fn4">*</a>)</sup>, un accord de juin 2012 entre l'académie de
Martinique et le ministère de l'éducation saint-lucien
prévoit notamment la mise à disposition d'un enseignant et
encourage des échanges de formations. L'Alliance française compte
environ 510 élèves (2015). Elle a contribué à la
mise au point du Pacte linguistique entre Sainte-Lucie et l'Organisation
internationale de la francophonie, signé en 2011. Par ailleurs, les
échanges culturels avec la Martinique et, dans une moindre mesure, la
Guadeloupe se sont développés en lien avec les directions
régionales des affaires culturelles (DRAC) et les opérateurs des
collectivités françaises des Amériques.</p> | 0.005556 | 16 | false | false | false |
18072717485915011117 | PREPARATORY_WORK_report_HTML | http://www.senat.fr/rap/l17-138/l17-138.html | 35 | <p align="justify"><a href="#fnref1">*</a> <sup><em>1</em></sup><em> Antigua et
Barbuda, La Dominique, La Grenade, Saint-Christophe-et-Niévès,
Sainte-Lucie, Saint-Vincent-et-les Grenadines, Montserrat.</em></p> | 0.005556 | 16 | false | false | false |
18072717485915011117 | PREPARATORY_WORK_report_HTML | http://www.senat.fr/rap/l17-138/l17-138.html | 36 | <p align="justify"><a href="#fnref2">*</a> <sup><em>2 </em></sup><em>Anguilla et
les Iles vierges britannique.</em></p> | 0.005556 | 16 | false | false | false |
18072717485915011117 | PREPARATORY_WORK_report_HTML | http://www.senat.fr/rap/l17-138/l17-138.html | 37 | <p align="justify"><a href="#fnref3">*</a> <sup><em>3</em></sup><em> Entré
en vigueur en 2016, décret n° 2016-1052 du 1er août 2016
portant publication de l'accord entre le Gouvernement de la République
française et l'Organisation des Etats de la Caraïbe orientale
(OECO) définissant les modalités d'admission de la Martinique au
statut de membre associé de l'Organisation des Etats de la Caraïbe
orientale (ensemble le Traité révisé de Basseterre,
signé le 18 juin 2010).</em></p> | 0.005556 | 16 | false | false | false |
18072717485915011117 | PREPARATORY_WORK_report_HTML | http://www.senat.fr/rap/l17-138/l17-138.html | 38 | <p align="justify"><a href="#fnref4">*</a> <sup><em>4</em></sup><em>
Réponse du Gouvernement au questionnaire de la commission.</em></p> | 0.005556 | 16 | false | false | false |
18072717485915011117 | PREPARATORY_WORK_report_HTML | http://www.senat.fr/rap/l17-138/l17-138.html | 39 | <div class="pager">
<ul>
<li class="first"><a class="link-list" href="l17-138.html">Sommaire</a></li><li><a class="link-previous" href="l17-1380.html">Page précédente</a> | </li><li><a class="link-next" href="l17-1382.html">Page suivante</a></li></ul>
</div> | 0.033333 | 16 | false | false | false |
18072717485915011117 | PREPARATORY_WORK_report_HTML | http://www.senat.fr/rap/l17-138/l17-138.html | 40 | <h3>
<a name="_Toc499560512"></a><a name="_Toc499627115"></a><a name="_Toc499627590"></a><a name="_Toc500339442"></a><a name="_Toc500339555"></a><a name="_Toc500339585"></a><a name="toc6"></a><a name="toc7"></a><a name="toc8"></a><a name="toc9"></a><a name="toc10"></a>II.
LE CONTEXTE DE LA RELATION BILATÉRALE DE COOPÉRATION JUDICIAIRE
EN MATIÈRE PÉNALE</h3> | -1 | -1 | false | false | true |
18072717485915011117 | PREPARATORY_WORK_report_HTML | http://www.senat.fr/rap/l17-138/l17-138.html | 41 | <p align="justify">Selon le ministère de l'Europe et des affaires
étrangères<sup>5<a name="fnref5"></a>(<a href="#fn5">*</a>)</sup>, <strong>les pays de la région caraïbe
doivent faire face aux trafics internationaux et à l'expansion de
groupes criminels aux connexions régionales
avérées.</strong> Les trafiquants internationaux exploitent les
faiblesses de la zone - émiettement en micro-Etats, multiples
autorités - et entraînent dans leur sillage des groupes locaux
qu'ils utilisent comme relais logistiques et comme vecteurs de distribution sur
les marchés locaux. Le Programme des Nations unies pour le
développement (PNUD) observe que <strong>les zones du Sud de l'arc
antillais, notamment Sainte-Lucie,</strong> Saint-Vincent, la Dominique,
<strong>sont des zones d'établissement d'organisations de trafiquants de
stupéfiants et de stockage de cocaïne.</strong></p> | 0.005556 | 16 | false | false | false |
18072717485915011117 | PREPARATORY_WORK_report_HTML | http://www.senat.fr/rap/l17-138/l17-138.html | 42 | <p align="justify">Dans ses évaluations, le PNUD relève
également que <strong>les taux d'homicides, y compris les meurtres
liés aux gangs, ont augmenté de façon substantielle au
cours des douze dernières années dans l'ensemble des
Caraïbes. </strong></p> | 0.005556 | 16 | false | false | false |
18072717485915011117 | PREPARATORY_WORK_report_HTML | http://www.senat.fr/rap/l17-138/l17-138.html | 43 | <p align="justify">Sainte-Lucie est confrontée à une
criminalité générale de plus en plus violente (91
homicides en 2011, 57 en 2015, 48 enregistrés pour l'instant en 2017,
dont nombre sont des règlements de compte entre gangs). L'importance du
nombre d'homicides - +30/100 000 - et le volume des saisies de drogues -
804 kg de cannabis (dont une partie produite localement) et 332 kg de
cocaïne ont été saisies en 2016 - confirment
<strong>l'existence de gangs criminels saint-luciens ainsi que le rôle de
transit joué par Sainte-Lucie pour la distribution de drogues, notamment
vers les communautés françaises d'Amérique (CFA).
</strong>L'incarcération de plusieurs dizaines de saint-luciens dans les
prisons de Martinique et Guadeloupe témoignent de l'expansion de ces
groupes criminels locaux.</p> | 0.005556 | 16 | false | false | false |
18072717485915011117 | PREPARATORY_WORK_report_HTML | http://www.senat.fr/rap/l17-138/l17-138.html | 44 | <p align="justify"><strong>Pour réprimer les agissements de ces gangs
opérant notamment en connexion avec les milieux criminels des îles
avoisinantes, la coopération policière et judiciaire entre
Sainte-Lucie et les CFA revêt une importance capitale</strong>,
<strong>car elle répond à un véritable besoin
opérationnel.</strong> D'ailleurs, les services du ministère de
l'Europe et des affaires étrangères<sup>6<a name="fnref6"></a>(<a href="#fn6">*</a>)</sup> ont indiqué à votre rapporteur que les
juridictions martiniquaises et le parquet de Fort-de-France attendaient avec
une certaine impatience l'entrée en vigueur de ces deux conventions. </p> | 0.005556 | 16 | false | false | false |
18072717485915011117 | PREPARATORY_WORK_report_HTML | http://www.senat.fr/rap/l17-138/l17-138.html | 45 | <p align="justify"><strong>Depuis 2012</strong>, en l'absence de dispositif
conventionnel d'entraide judiciaire, <strong>la France a adressé neuf
demandes d'entraide judiciaire en matière pénale aux
autorités saint-luciennes</strong>. Ces demandes se répartissent
en huit commissions rogatoires internationales, toujours en cours
d'exécution, portant sur des faits d'homicide volontaire (3), de
tentative de meurtre (2), de viol (1) et des infractions à la
législation sur les stupéfiants (2) ainsi qu'en une demande
d'enquête portant sur des faits de travail dissimulé et mise en
danger de la vie d'autrui, toujours en cours d'exécution. </p> | 0.005556 | 16 | false | false | false |
18072717485915011117 | PREPARATORY_WORK_report_HTML | http://www.senat.fr/rap/l17-138/l17-138.html | 46 | <p align="justify">Sur la même période, <strong>Sainte-Lucie a saisi
les autorités françaises d'une demande</strong> dans une affaire
de trafic de stupéfiants qui a été exécutée
par les autorités françaises dans un délai de trois
mois.</p> | 0.005556 | 16 | false | false | false |
18072717485915011117 | PREPARATORY_WORK_report_HTML | http://www.senat.fr/rap/l17-138/l17-138.html | 47 | <p align="justify"><strong>En matière extraditionnelle</strong>,
<strong>depuis 2010</strong>, <strong>la France a transmis six demandes
à Sainte-Lucie.</strong> La quasi-totalité de ces demandes ont
été émises par la cour d'appel de Fort-de-France et
visaient des personnes recherchées pour des faits de vols
accompagnés de violences, séquestrations, enlèvements
et/ou meurtres. Une demande émise par une juridiction de l'Hexagone
concernait des faits d'infractions à la législation sur les
stupéfiants. À ce jour, quatre personnes ont été
remises à la France, une personne a été expulsée
vers la Martinique sans notification de la demande d'extradition et un dossier
est toujours en cours d'examen. </p> | 0.005556 | 16 | false | false | false |
18072717485915011117 | PREPARATORY_WORK_report_HTML | http://www.senat.fr/rap/l17-138/l17-138.html | 48 | <p align="justify">Sur la même période, <strong>Sainte-Lucie n'a
saisi la France d'aucune demande d'extradition.</strong></p> | 0.005556 | 16 | false | false | false |
18072717485915011117 | PREPARATORY_WORK_report_HTML | http://www.senat.fr/rap/l17-138/l17-138.html | 49 | <p align="justify">Le ministère de l'Europe et des affaires
étrangères<sup>7<a name="fnref7"></a>(<a href="#fn7">*</a>)</sup>
a indiqué à votre rapporteur que ces statistiques
représentent le flux officiel de l'entraide, c'est-à-dire celui
connu du ministère de la Justice, mais <strong>qu'il existe aussi un
flux informel, non quantifié, de demandes d'entraide qui transitent
directement entre les autorités judiciaires locales ou entre les
services enquêteurs, compte tenu de leur proximité
géographique.</strong></p> | 0.005556 | 16 | false | false | false |
18072717485915011117 | PREPARATORY_WORK_report_HTML | http://www.senat.fr/rap/l17-138/l17-138.html | 50 | <p align="justify">Ce même ministère a également
souligné <strong>un problème récurrent concernant les
demandes d'extension d'extradition adressées à Sainte-Lucie.
</strong>En application de leur législation, les autorités de
Sainte-Lucie refusent, une fois les personnes remises, d'examiner des demandes
d'extension d'extradition visant des faits non compris dans les demandes
initiales d'extradition et exigent la participation physique de la personne
à la nouvelle procédure judiciaire initiée dans ce cadre.
Cette problématique a concerné quatre dossiers. La nouvelle
convention d'extradition devrait permettre de remédier à cette
difficulté. En effet, son article 12, paragraphe 1.a) (Cf
<em>infra</em>) <strong>règle la question de l'extension de
l'extradition sans exiger que la personne visée par une demande à
cette fin soit retournée à la partie qui l'a remise pour qu'il
puisse être statué sur cette demande.</strong></p> | 0.005556 | 16 | false | false | false |
18072717485915011117 | PREPARATORY_WORK_report_HTML | http://www.senat.fr/rap/l17-138/l17-138.html | 51 | <p align="justify">Par ailleurs, le droit pénal saint-lucien
prévoit la <strong>peine capitale pour sanctionner les homicides
aggravés</strong> comme ceux commis sur un fonctionnaire de police, un
magistrat, un témoin ou un membre d'un jury ou bien ceux commis en lien
avec la commission d'un vol, d'un incendie volontaire, d'un crime de haine,
d'une infraction sexuelle ou d'une infraction en lien avec les
stupéfiants ou bien ceux commis en vue d'obtenir un avantage
pécuniaire ou bien ceux commis en lien avec un acte de terrorisme, ou
bien ceux commis en état de récidive, ou bien enfin ceux commis
à l'encontre de plusieurs victimes. </p> | 0.005556 | 16 | false | false | false |
18072717485915011117 | PREPARATORY_WORK_report_HTML | http://www.senat.fr/rap/l17-138/l17-138.html | 52 | <p align="justify">La <strong>dernière condamnation à mort a
été prononcée en 2011</strong> à l'encontre d'une
personne reconnue coupable d'un homicide commis sur un fonctionnaire de police
en 2008 mais cette peine a, depuis, été commuée en
réclusion criminelle à perpétuité. La
<strong>dernière exécution à Sainte-Lucie remonte à
1995 </strong>et concernait une personne condamnée à la peine
capitale pour des faits de meurtre commis en récidive en 1994 et qui
n'avait pas fait l'objet d'une demande d'extradition vers ce pays. Le
débat sur l'exécution de la peine capitale demeure vif, compte
tenu du fort taux de criminalité dans l'île et de la pression de
l'opinion publique.</p> | 0.005556 | 16 | false | false | false |
18072717485915011117 | PREPARATORY_WORK_report_HTML | http://www.senat.fr/rap/l17-138/l17-138.html | 53 | <p align="justify">La convention retient <strong>un mécanisme de
substitution de peine</strong>. Son article 7 (Cf <em>infra</em>)
prévoit ainsi que, lorsque la peine capitale est encourue dans la
législation de la partie requérante pour les faits à
raison desquels l'extradition est demandée, <strong>cette peine est
remplacée de plein droit par la peine encourue pour les mêmes
faits dans la législation de la partie requise</strong>. </p> | 0.005556 | 16 | false | false | false |
18072717485915011117 | PREPARATORY_WORK_report_HTML | http://www.senat.fr/rap/l17-138/l17-138.html | 54 | <p align="justify">Le ministère de l'Europe et des affaires
étrangères<sup>8<a name="fnref8"></a>(<a href="#fn8">*</a>)</sup>
estime que ce mécanisme <strong>offre des garanties</strong> au moins
équivalentes à celui, plus traditionnel, des assurances fournies
par l'Etat requérant que la peine capitale, lorsqu'elle est encourue, ne
sera ni requise, ni prononcée, ni exécutée. Il
présente en outre l'avantage d'être <strong>applicable de plein
droit</strong>, sans qu'il soit nécessaire de solliciter la production
d'assurances dont le caractère sérieux et suffisant doit ensuite
être apprécié par les autorités de l'Etat requis et
peut donner lieu à contestation devant les juridictions nationales ou
supranationales.</p> | 0.005556 | 16 | false | false | false |
18072717485915011117 | PREPARATORY_WORK_report_HTML | http://www.senat.fr/rap/l17-138/l17-138.html | 55 | <p align="justify"><a href="#fnref5">*</a> <sup><em>5</em></sup><em>
Réponse du Gouvernement au questionnaire de la commission.</em></p> | 0.005556 | 16 | false | false | false |
18072717485915011117 | PREPARATORY_WORK_report_HTML | http://www.senat.fr/rap/l17-138/l17-138.html | 56 | <p align="justify"><a href="#fnref6">*</a> <sup><em>6</em></sup><em> Audition du
23 novembre 2017.</em></p> | 0.005556 | 16 | false | false | false |
18072717485915011117 | PREPARATORY_WORK_report_HTML | http://www.senat.fr/rap/l17-138/l17-138.html | 57 | <p align="justify"><a href="#fnref7">*</a> <sup><em>7</em></sup><em>
Réponses du Gouvernement au questionnaire de la commission et audition
du 23 novembre 2017.</em></p> | 0.005556 | 16 | false | false | false |
18072717485915011117 | PREPARATORY_WORK_report_HTML | http://www.senat.fr/rap/l17-138/l17-138.html | 58 | <p align="justify"><a href="#fnref8">*</a> <sup><em>8</em></sup><em>
Réponse du Gouvernement au questionnaire de la commission.</em></p> | 0.005556 | 16 | false | false | false |
18072717485915011117 | PREPARATORY_WORK_report_HTML | http://www.senat.fr/rap/l17-138/l17-138.html | 59 | <div class="pager">
<ul>
<li class="first"><a class="link-list" href="l17-138.html">Sommaire</a></li><li><a class="link-previous" href="l17-1381.html">Page précédente</a> | </li><li><a class="link-next" href="l17-1383.html">Page suivante</a></li></ul>
</div> | 0.033333 | 16 | false | false | false |
18072717485915011117 | PREPARATORY_WORK_report_HTML | http://www.senat.fr/rap/l17-138/l17-138.html | 60 | <h2><a name="_Toc497754986"></a><a name="_Toc499560513"></a><a name="_Toc499627116"></a><a name="_Toc499627591"></a><a name="_Toc500339443"></a><a name="_Toc500339556"></a><a name="_Toc500339586"></a><a name="toc11"></a> DEUXIÈME PARTIE : UN
DISPOSITIF CONVENTIONNEL RÉPONDANT À DES BESOINS
OPÉRATIONNELS </h2> | -1 | -1 | false | false | true |
18072717485915011117 | PREPARATORY_WORK_report_HTML | http://www.senat.fr/rap/l17-138/l17-138.html | 61 | <p align="justify">Cette convention, qui comprend un préambule et
vingt-cinq articles, correspond à un projet initialement
communiqué par la France. Elle <strong>reprend pour l'essentiel des
dispositions de la convention européenne d'entraide judiciaire en
matière pénale du 20 avril 1959 </strong>et de son
protocole additionnel en date du 17 mars 1978, ainsi que celles de la
convention du 29 mai 2000 relative à l'entraide judiciaire en
matière pénale entre les États membres de l'Union
européenne et de ses deux protocoles additionnels du 16 octobre
2001 et du 8 novembre 2001. </p> | 0.005556 | 16 | false | false | false |
18072717485915011117 | PREPARATORY_WORK_report_HTML | http://www.senat.fr/rap/l17-138/l17-138.html | 62 | <p align="justify">Les mécanismes de coopération largement
inspirés de ceux qui prévalent au sein de l'Union
européenne et dans le cadre du Conseil de l'Europe sont
déjà intégrés dans notre ordre juridique interne,
si bien qu'<strong>aucune adaptation</strong> des dispositions
législatives ou réglementaires nationales <strong>ne sera
nécessaire.</strong></p> | 0.005556 | 16 | false | false | false |
18072717485915011117 | PREPARATORY_WORK_report_HTML | http://www.senat.fr/rap/l17-138/l17-138.html | 63 | <h3>
<a name="_Toc480987571"></a><a name="_Toc480987766"></a><a name="_Toc482285184"></a><a name="_Toc493600731"></a><a name="_Toc493600879"></a><a name="_Toc496277427"></a><a name="_Toc496877813"></a><a name="_Toc497235544"></a><a name="_Toc497235580"></a><a name="_Toc497754987"></a><a name="_Toc499560514"></a><a name="_Toc499627117"></a><a name="_Toc499627592"></a><a name="_Toc500339444"></a><a name="_Toc500339557"></a><a name="_Toc500339587"></a><a name="toc12"></a><a name="toc13"></a><a name="toc14"></a><a name="toc15"></a>I. UN CHAMP D'ENTRAIDE
ÉTENDU</h3> | -1 | -1 | false | false | true |
18072717485915011117 | PREPARATORY_WORK_report_HTML | http://www.senat.fr/rap/l17-138/l17-138.html | 64 | <p align="justify">L'article 1<sup>er</sup> consacre <strong>le principe de
« <em>l'entraide pénale la plus large
possible</em> </strong>», principe qui figure dans l'ensemble des
conventions de coopération judiciaire pénale auxquelles la France
est partie. Toutes les modalités de coopération sont donc
envisageables, y compris celles qui ne font pas l'objet de stipulations
expresses. La partie saint-lucienne n'a pas souhaité retenir les
stipulations initialement proposées par la France qui permettaient
d'envisager la mise en oeuvre de techniques spéciales d'enquête
et, plus particulièrement, de livraisons surveillées et
d'infiltrations, dans la mesure où le droit saint-lucien ne les
prévoit pas.</p> | 0.005556 | 16 | false | false | false |
18072717485915011117 | PREPARATORY_WORK_report_HTML | http://www.senat.fr/rap/l17-138/l17-138.html | 65 | <p align="justify">En revanche, la convention exclut classiquement de son champ
d'application l'exécution des décisions d'arrestation et des
condamnations, sous réserve des mesures de confiscation, ainsi que les
infractions de nature exclusivement militaire. </p> | 0.005556 | 16 | false | false | false |
18072717485915011117 | PREPARATORY_WORK_report_HTML | http://www.senat.fr/rap/l17-138/l17-138.html | 66 | <p align="justify">L'article 4 relatif aux restrictions à l'entraide
énumère certains <strong>motifs traditionnels de refus
d'entraide</strong>. La demande peut être ainsi refusée si elle se
rapporte à des infractions politiques, à des infractions
militaires ou si son exécution est de nature à porter atteinte
à sa souveraineté, à son ordre public ou à d'autres
de ses intérêts essentiels. <strong>La France serait donc ainsi en
mesure de refuser l'entraide dans un dossier qui pourrait aboutir à une
condamnation à mort</strong>. </p> | 0.005556 | 16 | false | false | false |
18072717485915011117 | PREPARATORY_WORK_report_HTML | http://www.senat.fr/rap/l17-138/l17-138.html | 67 | <p align="justify">Pour satisfaire une demande de la partie saint-lucienne, la
convention prévoit, dans certains cas,<strong> un contrôle de la
double incrimination qui, s'il n'existe pas en droit français, est
accepté couramment par la France.</strong> La partie requise peut ainsi
refuser une demande d'entraide si celle-ci a pour objet une mesure visée
aux articles 14 et 15, c'est-à-dire lorsqu'il s'agit d'une demande de
confiscation, de perquisition, de saisie ou bien encore de gels d'avoirs,
<strong>lorsque les faits à l'origine de la demande ne constituent pas
une infraction selon son droit. </strong></p> | 0.005556 | 16 | false | false | false |
18072717485915011117 | PREPARATORY_WORK_report_HTML | http://www.senat.fr/rap/l17-138/l17-138.html | 68 | <p align="justify">En revanche, l'article précité <strong>interdit
de refuser l'entraide judiciaire</strong> au seul motif que la demande se
rapporte à une infraction que la partie requise qualifie
d'<strong>infraction fiscale </strong>ou en opposant le <strong>secret
bancaire</strong>. Pour des raisons pratiques, <strong>l'entraide peut
être différée si l'exécution de la demande est
susceptible d'entraver une enquête ou des poursuites en cours sur le
territoire de la partie requise.</strong></p> | 0.005556 | 16 | false | false | false |
18072717485915011117 | PREPARATORY_WORK_report_HTML | http://www.senat.fr/rap/l17-138/l17-138.html | 69 | <p align="justify">Pour une bonne coopération, les parties ont
l'obligation de <strong>s'informer mutuellement rapidement d'éventuels
motifs de refus ou d'ajournement de l'entraide</strong> et de se consulter pour
décider à quelle condition l'entraide pourrait être
accordée. La décision de refus ou d'ajournement, écrite et
motivée, doit être transmise rapidement à la partie
requérante.</p> | 0.005556 | 16 | false | false | false |
18072717485915011117 | PREPARATORY_WORK_report_HTML | http://www.senat.fr/rap/l17-138/l17-138.html | 70 | <p align="justify"><strong>La forme et le contenu des demandes
d'entraide</strong> sont décrits, de manière classique à
l'article 5. Elles doivent être rédigées dans la
langue de la partie requérante et accompagnées d'une
<strong>traduction dans la langue officielle de la partie requise. </strong></p> | 0.005556 | 16 | false | false | false |
18072717485915011117 | PREPARATORY_WORK_report_HTML | http://www.senat.fr/rap/l17-138/l17-138.html | 71 | <div class="pager">
<ul>
<li class="first"><a class="link-list" href="l17-138.html">Sommaire</a></li><li><a class="link-previous" href="l17-1382.html">Page précédente</a> | </li><li><a class="link-next" href="l17-1384.html">Page suivante</a></li></ul>
</div> | 0.033333 | 16 | false | false | false |
18072717485915011117 | PREPARATORY_WORK_report_HTML | http://www.senat.fr/rap/l17-138/l17-138.html | 72 | <h3>
<a name="_Toc480987572"></a><a name="_Toc480987767"></a><a name="_Toc482285185"></a><a name="_Toc493600732"></a><a name="_Toc493600880"></a><a name="_Toc496277428"></a><a name="_Toc496877814"></a><a name="_Toc497235545"></a><a name="_Toc497235581"></a><a name="_Toc497754988"></a><a name="_Toc499560515"></a><a name="_Toc499627118"></a><a name="_Toc499627593"></a><a name="_Toc500339445"></a><a name="_Toc500339558"></a><a name="_Toc500339588"></a><a name="toc16"></a><a name="toc17"></a><a name="toc18"></a><a name="toc19"></a><a name="toc20"></a>II. DES ÉCHANGES FLUIDES ET EFFICACES</h3> | -1 | -1 | false | false | true |
18072717485915011117 | PREPARATORY_WORK_report_HTML | http://www.senat.fr/rap/l17-138/l17-138.html | 73 | <p align="justify">L'article 2 consacre classiquement le <strong>principe
d'une communication directe entre les autorités centrales
désignées par les parties </strong>pour la transmission des
demandes d'entraide, y compris pour les dénonciations officielles
prévues à l'article 17 et les réponses correspondantes.
</p> | 0.005556 | 16 | false | false | false |
18072717485915011117 | PREPARATORY_WORK_report_HTML | http://www.senat.fr/rap/l17-138/l17-138.html | 74 | <p align="justify">Si la prise en compte de l'organisation judiciaire et de la
procédure saint-luciennes n'a pas permis de stipuler l'envoi direct des
demandes d'entraide urgentes à l'autorité judiciaire
chargée de les exécuter, comme c'est notamment le cas en
application de l'article 15, paragraphe 2, de la convention européenne
d'entraide judiciaire du 20 avril 1959, il est prévu qu'en cas
d'urgence, une copie de la demande d'entraide puisse être transmise par
tout moyen.<strong> </strong>La transmission des demandes par la voie
diplomatique reste possible.</p> | 0.005556 | 16 | false | false | false |
18072717485915011117 | PREPARATORY_WORK_report_HTML | http://www.senat.fr/rap/l17-138/l17-138.html | 75 | <p align="justify">Pour la France, le ministère de la justice, et plus
précisément <strong>le bureau de l'entraide pénale
internationale de la direction des affaires criminelles et des
grâces</strong> et, pour Sainte-Lucie, le bureau de l'Attorney General,
seront chargés d'exécuter les demandes ou de les transmettre aux
autorités compétentes définies à l'article 3. </p> | 0.005556 | 16 | false | false | false |
18072717485915011117 | PREPARATORY_WORK_report_HTML | http://www.senat.fr/rap/l17-138/l17-138.html | 76 | <p align="justify">L'article 6 relatif aux conditions d'exécution des
demandes d'entraide rappelle le <strong>principe d'exécution des
demandes d'entraide, conformément au droit de la partie requise.
</strong></p> | 0.005556 | 16 | false | false | false |
18072717485915011117 | PREPARATORY_WORK_report_HTML | http://www.senat.fr/rap/l17-138/l17-138.html | 77 | <p align="justify">Toutefois, afin de faciliter l'intégration des preuves
au dossier pénal de la partie requérante, celle-ci a la<strong>
possibilité de demander expressément l'application de
formalités et procédures particulières</strong>,
dès lors qu'elles ne sont pas contraires aux principes fondamentaux du
droit de la partie requise.</p> | 0.005556 | 16 | false | false | false |
18072717485915011117 | PREPARATORY_WORK_report_HTML | http://www.senat.fr/rap/l17-138/l17-138.html | 78 | <p align="justify">La présente convention mentionne également la
<strong>possibilité,</strong> <strong>pour</strong> <strong>les
autorités compétentes de la partie requérante</strong> ou
pour les personnes mentionnées dans la demande d'entraide,
<strong>d'assister à l'exécution</strong> de celle-ci et
<strong>d'interroger directement un témoin ou un expert ou de les faire
interroger</strong>, avec le consentement de la partie requise et dans la
mesure autorisée par la législation de celle-ci.</p> | 0.005556 | 16 | false | false | false |
18072717485915011117 | PREPARATORY_WORK_report_HTML | http://www.senat.fr/rap/l17-138/l17-138.html | 79 | <p align="justify">Cette faculté n'est offerte par aucun des instruments
multilatéraux précités et résulte d'une demande de
la partie française lui permettant de faciliter la mise en oeuvre des
dispositions de son droit interne. En effet, le code de procédure
pénale donne la <strong>possibilité</strong> au magistrat
instructeur, accompagné de son greffier (article 93-1) et au procureur
de la République (article 41), dans le cadre d'une commission rogatoire
ou d'une demande d'entraide adressée à un État
étranger, <strong>de procéder à des auditions sur le
territoire de cet État, avec l'accord des autorités
compétentes de ce dernier</strong>. L'expérience montre que les
actes équivalents accomplis par les autorités de la partie
requise en lieu et place des actes expressément demandés par la
partie requérante, ne bénéficient pas toujours de la
même force probatoire dans le cadre de la procédure conduite par
celle-ci.</p> | 0.005556 | 16 | false | false | false |
18072717485915011117 | PREPARATORY_WORK_report_HTML | http://www.senat.fr/rap/l17-138/l17-138.html | 80 | <p align="justify">À l'inverse, <strong>le droit français ne permet
pas</strong>, pour des raisons d'ordre constitutionnel liées à
l'exercice de la souveraineté nationale, <strong>à une
autorité étrangère de procéder elle-même
à des auditions sur le territoire français, mais uniquement
d'assister à l'exécution de la demande d'entraide.</strong> La
France ne pourra donc accepter qu'une autorité compétente
sainte-lucienne procède elle-même à une audition en France,
dans le cadre de la mise en oeuvre de la convention. </p> | 0.005556 | 16 | false | false | false |
18072717485915011117 | PREPARATORY_WORK_report_HTML | http://www.senat.fr/rap/l17-138/l17-138.html | 81 | <p align="justify">Dans un souci d'efficacité, il est expressément
prévu que <strong>la partie requise exécute la demande
d'entraide</strong> dès que possible en tenant compte des
échéances indiquées par la partie requérante. De
plus, s'agissant des <strong>demandes complémentaires</strong>,
l'article 7 simplifie les informations à transmettre. </p> | 0.005556 | 16 | false | false | false |
18072717485915011117 | PREPARATORY_WORK_report_HTML | http://www.senat.fr/rap/l17-138/l17-138.html | 82 | <p align="justify">Pour les besoins d'une procédure pénale,
l'article 16 autorise la <strong>communication des extraits de casier
judiciaire</strong> par la partie requise à la partie requérante,
dans la mesure où ses propres autorités pourraient
elles-mêmes les obtenir en pareil cas. <strong>Par dérogation
</strong>au principe de transmission entre les autorités
centrales,<strong> les demandes destinées à la France peuvent
être adressées au casier judiciaire national pour la France.
</strong></p> | 0.005556 | 16 | false | false | false |
18072717485915011117 | PREPARATORY_WORK_report_HTML | http://www.senat.fr/rap/l17-138/l17-138.html | 83 | <p align="justify">En outre, au moins une fois par an, chacune des parties
transmet à l'autre les avis de condamnations pénales
prononcées à l'encontre des ressortissants de l'autre partie, en
vue de lutter plus efficacement contre la récidive. </p> | 0.005556 | 16 | false | false | false |
18072717485915011117 | PREPARATORY_WORK_report_HTML | http://www.senat.fr/rap/l17-138/l17-138.html | 84 | <p align="justify">Toujours dans un souci d'efficacité, l'article 17
relatif aux <strong>dénonciations aux fins de poursuite</strong> permet
à une partie de dénoncer à l'autre des faits susceptibles
de constituer une infraction relevant de sa compétence, afin que des
poursuites pénales puissent être diligentées sur son
territoire, tandis que l'article 18 organise <strong>l'échange
spontané d'informations,</strong> entre les autorités
compétentes des deux parties dans la limite cependant de leur droit
national, concernant des infractions pénales, dont le traitement
relève de la compétence de l'autorité destinataire.</p> | 0.005556 | 16 | false | false | false |
18072717485915011117 | PREPARATORY_WORK_report_HTML | http://www.senat.fr/rap/l17-138/l17-138.html | 85 | <p align="justify">Par ailleurs, signe d'une confiance mutuelle,
l'article 21 <strong>dispense de légalisation</strong> les
documents, dossiers ou éléments de preuve transmis, sauf si la
partie requérante le demande.</p> | 0.005556 | 16 | false | false | false |
18072717485915011117 | PREPARATORY_WORK_report_HTML | http://www.senat.fr/rap/l17-138/l17-138.html | 86 | <p align="justify">Enfin, aux termes de l'article 12<strong>, la remise des
actes de procédure et des décisions judiciaires</strong> peut
s'effectuer par simple transmission, sauf à ce que la partie
requérante demande expressément à ce qu'elle se fasse dans
l'une des formes prévues par la législation de la partie requise.
La preuve de la remise en est rapportée au moyen d'un
récépissé daté et signé par le destinataire
ou par une attestation de la partie requise. Les citations à
comparaître sont transmises à la partie requise au plus tard
quarante jours avant la date fixée pour la comparution, sauf urgence.</p> | 0.005556 | 16 | false | false | false |
18072717485915011117 | PREPARATORY_WORK_report_HTML | http://www.senat.fr/rap/l17-138/l17-138.html | 87 | <div class="pager">
<ul>
<li class="first"><a class="link-list" href="l17-138.html">Sommaire</a></li><li><a class="link-previous" href="l17-1383.html">Page précédente</a> | </li><li><a class="link-next" href="l17-1385.html">Page suivante</a></li></ul>
</div> | 0.033333 | 16 | false | false | false |
18072717485915011117 | PREPARATORY_WORK_report_HTML | http://www.senat.fr/rap/l17-138/l17-138.html | 88 | <h3>
<a name="_Toc480987574"></a><a name="_Toc480987769"></a><a name="_Toc482285186"></a><a name="_Toc493600733"></a><a name="_Toc493600881"></a><a name="_Toc496277429"></a><a name="_Toc496877815"></a><a name="_Toc497235546"></a><a name="_Toc497235582"></a><a name="_Toc497754989"></a><a name="_Toc499560516"></a><a name="_Toc499627119"></a><a name="_Toc499627594"></a><a name="_Toc500339446"></a><a name="_Toc500339559"></a><a name="_Toc500339589"></a><a name="toc21"></a><a name="toc22"></a><a name="toc23"></a><a name="toc24"></a><a name="toc25"></a><a name="toc26"></a>III. DES TECHNIQUES MODERNES DE COOPÉRATION</h3> | -1 | -1 | false | false | true |
18072717485915011117 | PREPARATORY_WORK_report_HTML | http://www.senat.fr/rap/l17-138/l17-138.html | 89 | <p align="justify">L'article 10 fixe le <strong>régime des auditions
par vidéoconférence</strong>. Le recours à cette
méthode pour l'audition de témoins ou d'experts n'est possible
que s'il n'est pas contraire à la législation de la partie
requise et que les moyens techniques sont disponibles. Dans le cas d'auditions
par vidéoconférence d'une personne poursuivie pénalement,
le consentement de cette dernière est requis. </p> | 0.005556 | 16 | false | false | false |
18072717485915011117 | PREPARATORY_WORK_report_HTML | http://www.senat.fr/rap/l17-138/l17-138.html | 90 | <p align="justify">En France, la possibilité d'auditionner des personnes
par vidéoconférence est prévue par l'article 706-71 du
code de procédure pénale, dont les effets ont été
étendus à l'entraide pénale internationale par
l'article 694-5 du code de procédure pénale. La comparution
d'un prévenu, devant le tribunal correctionnel par
vidéoconférence, en cas de détention de celui-ci, est
possible depuis la loi du 14 mars 2011 d'orientation et de programmation pour
la performance de la sécurité intérieure.</p> | 0.005556 | 16 | false | false | false |
18072717485915011117 | PREPARATORY_WORK_report_HTML | http://www.senat.fr/rap/l17-138/l17-138.html | 91 | <p align="justify">Afin de lutter contre les opérations de blanchiment
d'argent, l'article 13 permet d'obtenir de <strong>très amples
informations en matière bancaire</strong>, comme l'identification de
comptes ouverts au nom d'une personne physique ou morale, la communication des
opérations bancaires réalisées, pendant une période
déterminée, sur des comptes spécifiés ou encore le
suivi instantané de transactions bancaires. À la demande de la
partie saint-lucienne, ces demandes d'informations en matière bancaire
sont exécutées conformément à la législation
de la partie requise. Par ailleurs, la partie requise doit prendre les mesures
nécessaires pour que les banques n'informent pas les clients
concernés ou des tiers de la transmission de ces informations.</p> | 0.005556 | 16 | false | false | false |
18072717485915011117 | PREPARATORY_WORK_report_HTML | http://www.senat.fr/rap/l17-138/l17-138.html | 92 | <p align="justify">La convention offre également de larges
possibilités d'entraide en matière de <strong>gel des avoirs,
d'identification et de confiscation des produits et des instruments de
l'infraction</strong>.</p> | 0.005556 | 16 | false | false | false |
18072717485915011117 | PREPARATORY_WORK_report_HTML | http://www.senat.fr/rap/l17-138/l17-138.html | 93 | <p align="justify">Aux termes de l'article 14, la partie requise
exécute, dans la mesure où sa législation le lui permet,
<strong>les demandes de perquisition, de gel des avoirs et de saisie de
pièces à conviction </strong>et informe la partie
requérante du résultat. En droit interne français, les
articles 706-141 et suivants du code de procédure pénale, issus
de la loi du 9 juillet 2010 visant à faciliter la saisie et la
confiscation en matière pénale, prévoient la
possibilité de saisir des produits d'infraction en vue de leur
confiscation. Les effets de ces articles ont été étendus
à l'entraide pénale internationale par les articles 694-10 et
suivants et 713-36 et suivants du code de procédure pénale, issus
de la même loi.</p> | 0.005556 | 16 | false | false | false |
18072717485915011117 | PREPARATORY_WORK_report_HTML | http://www.senat.fr/rap/l17-138/l17-138.html | 94 | <p align="justify">L'article 15 précise le <strong>sort des produits
et instruments de l'infraction</strong> lorsqu'ils se trouvent dans la
juridiction de la partie requise et prévoit que la partie requise peut
également exécuter une décision définitive de
confiscation prononcée par les autorités judiciaires de la partie
requérante. La partie requise doit envisager, à titre prioritaire
et dans la mesure où sa législation le lui permet, la restitution
des produits et instruments de l'infraction à la partie
requérante, notamment pour indemniser les victimes ou les restituer
à leur propriétaire légitime. Les parties peuvent
également convenir, au cas par cas, de la disposition définitive
des biens confisqués ou du partage du produit de la vente des biens
confisqués.</p> | 0.005556 | 16 | false | false | false |
18072717485915011117 | PREPARATORY_WORK_report_HTML | http://www.senat.fr/rap/l17-138/l17-138.html | 95 | <div class="pager">
<ul>
<li class="first"><a class="link-list" href="l17-138.html">Sommaire</a></li><li><a class="link-previous" href="l17-1384.html">Page précédente</a> | </li><li><a class="link-next" href="l17-1386.html">Page suivante</a></li></ul>
</div> | 0.033333 | 16 | false | false | false |
18072717485915011117 | PREPARATORY_WORK_report_HTML | http://www.senat.fr/rap/l17-138/l17-138.html | 96 | <h3>
<a name="_Toc480987575"></a><a name="_Toc480987770"></a><a name="_Toc482285187"></a><a name="_Toc493600734"></a><a name="_Toc493600882"></a><a name="_Toc496277430"></a><a name="_Toc496877816"></a><a name="_Toc497235547"></a><a name="_Toc497235583"></a><a name="_Toc497754990"></a><a name="_Toc499560517"></a><a name="_Toc499627120"></a><a name="_Toc499627595"></a><a name="_Toc500339447"></a><a name="_Toc500339560"></a><a name="_Toc500339590"></a><a name="toc27"></a><a name="toc28"></a><a name="toc29"></a><a name="toc30"></a><a name="toc31"></a>IV. DES MODALITÉS SPÉCIFIQUES D'ENTRAIDE</h3> | -1 | -1 | false | false | true |
18072717485915011117 | PREPARATORY_WORK_report_HTML | http://www.senat.fr/rap/l17-138/l17-138.html | 97 | <p align="justify">La <strong>comparution des témoins ou experts</strong>
devant les autorités judiciaires de la partie requérante est
prévue à l'article 8, ainsi que les indemnités, les
frais de voyage et de séjour à leur verser.</p> | 0.005556 | 16 | false | false | false |
18072717485915011117 | PREPARATORY_WORK_report_HTML | http://www.senat.fr/rap/l17-138/l17-138.html | 98 | <p align="justify">L'<strong>immunité judiciaire de tout témoin,
tout expert ou de toute personne citée à comparaître devant
une juridiction de la partie requérante</strong>, quelle que soit sa
nationalité, est consacrée à l'article 9. Cette
immunité cesse lorsque l'intéressé est demeuré sur
le territoire de la partie requérante au-delà d'une
période de quinze jours consécutifs suivant la date à
laquelle sa présence n'était plus requise ou est retourné
sur le territoire après l'avoir quitté.</p> | 0.005556 | 16 | false | false | false |
18072717485915011117 | PREPARATORY_WORK_report_HTML | http://www.senat.fr/rap/l17-138/l17-138.html | 99 | <p align="justify">Le <strong>transfèrement temporaire des personnes
détenues pour comparution en qualité de témoin</strong> ou
à des fins d'enquête est régi par l'article 11. Il ne peut
se faire sans le consentement écrit de l'intéressé et sans
son renvoi dans le délai indiqué par la partie requise. Il peut
notamment être refusé s'il est susceptible de prolonger sa
détention. À moins que la partie requise ne demande sa mise en
liberté, toute personne transférée reste en
détention sur le territoire de la partie requérante, la
durée de cette détention étant déduite de celle
à effectuer dans la partie requise.</p> | 0.005556 | 16 | false | false | false |
18072717485915011117 | PREPARATORY_WORK_report_HTML | http://www.senat.fr/rap/l17-138/l17-138.html | 100 | <h3>
<a name="_Toc464137674"></a><a name="_Toc464492374"></a><a name="_Toc464565114"></a><a name="_Toc464567928"></a><a name="_Toc464567967"></a><a name="_Toc465096406"></a><a name="_Toc465155929"></a><a name="_Toc465938464"></a><a name="_Toc465938631"></a><a name="_Toc465946958"></a><a name="_Toc480987576"></a><a name="_Toc480987771"></a><a name="_Toc482285188"></a><a name="_Toc493600735"></a><a name="_Toc493600883"></a><a name="_Toc496277431"></a><a name="_Toc496877817"></a><a name="_Toc497235548"></a><a name="_Toc497235584"></a><a name="_Toc497754991"></a><a name="_Toc499560518"></a><a name="_Toc499627121"></a><a name="_Toc499627596"></a><a name="_Toc500339448"></a><a name="_Toc500339561"></a><a name="_Toc500339591"></a><a name="_Toc463965523"></a><a name="toc32"></a><a name="toc33"></a><a name="toc34"></a><a name="toc35"></a>V. CONFIDENTIALITÉ ET ENCADREMENT
DE L'USAGE DES ÉLÉMENTS TRANSMIS</h3> | -1 | -1 | false | false | true |
18072717485915011117 | PREPARATORY_WORK_report_HTML | http://www.senat.fr/rap/l17-138/l17-138.html | 101 | <p align="justify">L'article 19 pose un <strong>principe de
confidentialité</strong>. La partie requise doit préserver, dans
toute la mesure du possible, le caractère confidentiel de la demande et
de son contenu. En cas d'impossibilité, elle doit informer la partie
requérante. La partie requise peut, à son tour, demander que
l'information ou l'élément de preuve communiqué reste
confidentiel ou ne soit divulgué ou bien encore utilisé que sous
les conditions qu'elle spécifiera. La partie requérante ne pourra
alors s'en servir pour des fins autres que celles qui auront été
stipulées dans la demande, sans l'accord préalable de la partie
requise.</p> | 0.005556 | 16 | false | false | false |
18072717485915011117 | PREPARATORY_WORK_report_HTML | http://www.senat.fr/rap/l17-138/l17-138.html | 102 | <p align="justify">L'article 20 régit la <strong>protection des
données personnelles transmises</strong>, en fixant les conditions dans
lesquelles celles-ci peuvent être utilisées par la partie à
laquelle elles ont été transmises. </p> | 0.005556 | 16 | false | false | false |
18072717485915011117 | PREPARATORY_WORK_report_HTML | http://www.senat.fr/rap/l17-138/l17-138.html | 103 | <p align="justify">Sainte-Lucie, qui n'est ni membre de l'Union
européenne, ni liée par la convention du Conseil de l'Europe pour
la protection des personnes à l'égard du traitement
automatisé des données à caractère personnel
adoptée le 28 janvier 1981, ne pourra se voir transférer de
telles données qu'à la condition qu'elle assure un niveau de
protection adéquat ou suffisant de la vie privée et des
libertés et droits fondamentaux des personnes comme le prévoit la
loi n° 78-17 du 16 janvier 1978 modifiée, relative à
l'informatique, aux fichiers et aux libertés. Actuellement, la
Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) et la
Commission européenne estiment que <strong>Sainte-Lucie n'assure pas un
niveau de protection suffisant de la vie privée, des libertés, et
des droits fondamentaux, s'agissant du traitement des données à
caractère personnel.</strong> Cependant, les stipulations
énoncées permettent de <strong>soumettre l'utilisation des
données à caractère personnel transmises aux
autorités de Sainte-Lucie à des restrictions en adéquation
avec la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 relative à
l'informatique, aux fichiers et aux libertés</strong>. </p> | 0.005556 | 16 | false | false | false |
18072717485915011117 | PREPARATORY_WORK_report_HTML | http://www.senat.fr/rap/l17-138/l17-138.html | 104 | <div class="pager">
<ul>
<li class="first"><a class="link-list" href="l17-138.html">Sommaire</a></li><li><a class="link-previous" href="l17-1385.html">Page précédente</a> | </li><li><a class="link-next" href="l17-1387.html">Page suivante</a></li></ul>
</div> | 0.033333 | 16 | false | false | false |
18072717485915011117 | PREPARATORY_WORK_report_HTML | http://www.senat.fr/rap/l17-138/l17-138.html | 105 | <h3>
<a name="_Toc463965524"></a><a name="_Toc464137675"></a><a name="_Toc464492375"></a><a name="_Toc464565115"></a><a name="_Toc464567929"></a><a name="_Toc464567968"></a><a name="_Toc465096407"></a><a name="_Toc465155930"></a><a name="_Toc465938465"></a><a name="_Toc465938632"></a><a name="_Toc465946959"></a><a name="_Toc480987577"></a><a name="_Toc480987772"></a><a name="_Toc482285189"></a><a name="_Toc493600736"></a><a name="_Toc493600884"></a><a name="_Toc496277432"></a><a name="_Toc496877818"></a><a name="_Toc497235549"></a><a name="_Toc497235585"></a><a name="_Toc497754992"></a><a name="_Toc499560519"></a><a name="_Toc499627122"></a><a name="_Toc499627597"></a><a name="_Toc500339449"></a><a name="_Toc500339562"></a><a name="_Toc500339592"></a><a name="toc36"></a><a name="toc37"></a><a name="toc38"></a><a name="toc39"></a><a name="toc40"></a>VI. DISPOSITIONS
FINALES</h3> | -1 | -1 | false | false | true |
18072717485915011117 | PREPARATORY_WORK_report_HTML | http://www.senat.fr/rap/l17-138/l17-138.html | 106 | <p align="justify">L'article 22 pose le <strong>principe de
non-remboursement des frais liés à l'exécution des
demandes d'entraide judiciaire</strong> à la partie requise. Font
toutefois exception à ce principe les frais occasionnés par
l'intervention de témoins ou d'experts, par le transfèrement
temporaire de personnes détenues ainsi que certains frais liés
à une demande d'audition par vidéoconférence.</p> | 0.005556 | 16 | false | false | false |
18072717485915011117 | PREPARATORY_WORK_report_HTML | http://www.senat.fr/rap/l17-138/l17-138.html | 107 | <p align="justify">De facture classique, les articles 23 à 25 sont
relatifs au règlement des différends, aux modifications, à
l'entrée en vigueur et à la dénonciation de la
convention.</p> | 0.005556 | 16 | false | false | false |
18072717485915011117 | PREPARATORY_WORK_report_HTML | http://www.senat.fr/rap/l17-138/l17-138.html | 108 | <div class="pager">
<ul>
<li class="first"><a class="link-list" href="l17-138.html">Sommaire</a></li><li><a class="link-previous" href="l17-1386.html">Page précédente</a> | </li><li><a class="link-next" href="l17-1388.html">Page suivante</a></li></ul>
</div> | 0.033333 | 16 | false | false | false |
18072717485915011117 | PREPARATORY_WORK_report_HTML | http://www.senat.fr/rap/l17-138/l17-138.html | 109 | <h2><a name="_Toc497754993"></a><a name="_Toc499560520"></a><a name="_Toc499627123"></a><a name="_Toc499627598"></a><a name="_Toc500339450"></a><a name="_Toc500339563"></a><a name="_Toc500339593"></a><a name="toc41"></a> TROISIÈME PARTIE : LA
MODERNISATION DE LA RELATION BILATÉRALE EN MATIÈRE D'EXTRADITION
</h2> | -1 | -1 | false | false | true |
18072717485915011117 | PREPARATORY_WORK_report_HTML | http://www.senat.fr/rap/l17-138/l17-138.html | 110 | <p align="justify">La présente convention d'extradition <strong>vient
abroger le traité d'extradition entre la France et la Grande-Bretagne du
14 août 1876</strong>, modifié par les conventions du 13
février 1896 et du 17 octobre 1908, ainsi que par l'échange de
lettres franco-britanniques du 16 février 1978, qui est encore en
principe applicable dans nos relations en matière extraditionnelle avec
Sainte-Lucie. Le ministère de l'Europe et des affaires
étrangères<sup>9<a name="fnref9"></a>(<a href="#fn9">*</a>)</sup>
a indiqué à votre rapporteur que son applicabilité avait
été redécouverte récemment et qu'il <strong>n'avait
jamais servi de fondement à aucune des demandes d'extradition
échangées</strong>. Il semble en outre difficile, voire
impossible, à mettre en oeuvre car il dresse une liste d'infractions
pour lesquelles l'extradition est autorisée et ne tient donc pas compte
de l'évolution des législations et de la criminalité.</p> | 0.005556 | 16 | false | false | false |
18072717485915011117 | PREPARATORY_WORK_report_HTML | http://www.senat.fr/rap/l17-138/l17-138.html | 111 | <p align="justify">Cet instrument, constitué d'un préambule et de
vingt-cinq articles, correspond également à un projet
communiqué par la France. Il <strong>s'inspire très largement de
la convention européenne d'extradition du 13 décembre
1957.</strong></p> | 0.005556 | 16 | false | false | false |
18072717485915011117 | PREPARATORY_WORK_report_HTML | http://www.senat.fr/rap/l17-138/l17-138.html | 112 | <h3>
<a name="_Toc463965510"></a><a name="_Toc464137661"></a><a name="_Toc464492361"></a><a name="_Toc464565101"></a><a name="_Toc464567915"></a><a name="_Toc464567954"></a><a name="_Toc465096393"></a><a name="_Toc465155916"></a><a name="_Toc465938451"></a><a name="_Toc465938618"></a><a name="_Toc465946945"></a><a name="_Toc497754994"></a><a name="_Toc499560521"></a><a name="_Toc499627124"></a><a name="_Toc499627599"></a><a name="_Toc500339451"></a><a name="_Toc500339564"></a><a name="_Toc500339594"></a><a name="toc42"></a><a name="toc43"></a><a name="toc44"></a><a name="toc45"></a>I. LE CHAMP
D'APPLICATION </h3> | -1 | -1 | false | false | true |
18072717485915011117 | PREPARATORY_WORK_report_HTML | http://www.senat.fr/rap/l17-138/l17-138.html | 113 | <p align="justify">L'article 1<sup>er</sup> consacre le <strong>principe
classique</strong> selon lequel les deux parties <strong>s'engagent à se
livrer réciproquement les personnes,</strong> qui, se trouvant sur le
territoire de l'une d'elles, sont recherchées par les autorités
judiciaires de l'autre partie, soit aux fins de <strong>permettre l'exercice
des poursuites pénales,</strong> soit aux fins <strong>d'assurer
l'exécution d'une peine privative de liberté,</strong>
prononcée par les autorités judiciaires de l'autre État
à la suite d'une infraction pénale.</p> | 0.005556 | 16 | false | false | false |
18072717485915011117 | PREPARATORY_WORK_report_HTML | http://www.senat.fr/rap/l17-138/l17-138.html | 114 | <p align="justify">L'article 2 prévoit que l'ensemble des
<strong>communications</strong> entre les parties se fait par <strong>voie
diplomatique. </strong>Le traitement des demandes sera effectué, comme
il est d'usage, par la mission des conventions et de l'entraide judiciaire de
la Direction des Français à l'étranger et de
l'administration consulaire pour le ministère de l'Europe et des
affaires étrangères et par le bureau de l'entraide pénale
internationale de la direction des affaires criminelles et des grâces du
ministère de la justice.</p> | 0.005556 | 16 | false | false | false |
18072717485915011117 | PREPARATORY_WORK_report_HTML | http://www.senat.fr/rap/l17-138/l17-138.html | 115 | <p align="justify">L'article 3 énonce le <strong>principe classique de la
double incrimination</strong> : les faits donnant lieu à
extradition doivent être punis par la loi des deux parties. Il
précise les seuils retenus pour définir les infractions pouvant
donner lieu à extradition. Lorsque l'extradition est demandée
<strong>aux fins de poursuite</strong>, la peine encourue doit être
<strong>d'au moins deux années d'emprisonnement</strong>. Lorsque
l'extradition est sollicitée <strong>aux fins d'exécution de
peine</strong>, <strong>le reliquat de la peine</strong> restant à
purger doit être <strong>d'au moins six mois</strong>. Enfin, il permet
à la partie saisie d'une demande d'extradition visant plusieurs faits
distincts punis chacun par la législation des deux parties, mais dont
certains ne remplissent pas les conditions de seuil précitées,
d'accorder l'extradition pour ces derniers faits.</p> | 0.005556 | 16 | false | false | false |
18072717485915011117 | PREPARATORY_WORK_report_HTML | http://www.senat.fr/rap/l17-138/l17-138.html | 116 | <p align="justify"><a href="#fnref9">*</a> <sup><em>9</em></sup><em>
Réponse du Gouvernement au questionnaire de la commission.</em></p> | 0.005556 | 16 | false | false | false |
18072717485915011117 | PREPARATORY_WORK_report_HTML | http://www.senat.fr/rap/l17-138/l17-138.html | 117 | <div class="pager">
<ul>
<li class="first"><a class="link-list" href="l17-138.html">Sommaire</a></li><li><a class="link-previous" href="l17-1387.html">Page précédente</a> | </li><li><a class="link-next" href="l17-1389.html">Page suivante</a></li></ul>
</div> | 0.033333 | 16 | false | false | false |
18072717485915011117 | PREPARATORY_WORK_report_HTML | http://www.senat.fr/rap/l17-138/l17-138.html | 118 | <h3>
<a name="_Toc463965511"></a><a name="_Toc464137662"></a><a name="_Toc464492362"></a><a name="_Toc464565102"></a><a name="_Toc464567916"></a><a name="_Toc464567955"></a><a name="_Toc465096394"></a><a name="_Toc465155917"></a><a name="_Toc465938452"></a><a name="_Toc465938619"></a><a name="_Toc465946946"></a><a name="_Toc497754995"></a><a name="_Toc499560522"></a><a name="_Toc499627125"></a><a name="_Toc499627600"></a><a name="_Toc500339452"></a><a name="_Toc500339565"></a><a name="_Toc500339595"></a><a name="toc46"></a><a name="toc47"></a><a name="toc48"></a><a name="toc49"></a><a name="toc50"></a>II. LES MOTIFS CLASSIQUES DE REFUS DE L'EXTRADITION ET LA
QUESTION DE LA PEINE DE MORT </h3> | -1 | -1 | false | false | true |
18072717485915011117 | PREPARATORY_WORK_report_HTML | http://www.senat.fr/rap/l17-138/l17-138.html | 119 | <p align="justify">L'article 4 donne la liste des <strong>motifs obligatoires de
refus d'extradition. </strong></p> | 0.005556 | 16 | false | false | false |
18072717485915011117 | PREPARATORY_WORK_report_HTML | http://www.senat.fr/rap/l17-138/l17-138.html | 120 | <p align="justify">Classiquement, l'extradition n'est pas accordée pour
les infractions exclusivement militaires, politiques ou des faits connexes
à des infractions politiques. </p> | 0.005556 | 16 | false | false | false |
18072717485915011117 | PREPARATORY_WORK_report_HTML | http://www.senat.fr/rap/l17-138/l17-138.html | 121 | <p align="justify">Elle est également refusée si elle est
demandée pour des considérations discriminatoires, notamment de
race, de religion ou d'opinions politiques ou si la situation de la personne
réclamée risque d'être aggravée pour l'une de ces
raisons.</p> | 0.005556 | 16 | false | false | false |
18072717485915011117 | PREPARATORY_WORK_report_HTML | http://www.senat.fr/rap/l17-138/l17-138.html | 122 | <p align="justify">Il en va de même si la personne réclamée
doit être jugée sur le territoire de la partie requérante
par un tribunal d'exception n'assurant pas les garanties fondamentales de
procédure ou doit exécuter une peine infligée par un tel
tribunal.</p> | 0.005556 | 16 | false | false | false |
18072717485915011117 | PREPARATORY_WORK_report_HTML | http://www.senat.fr/rap/l17-138/l17-138.html | 123 | <p align="justify">Enfin, l'extradition est refusée si la personne
réclamée a fait l'objet dans la partie requise d'un jugement
définitif de condamnation, de relaxe ou d'acquittement, d'une amnistie
ou d'une mesure de grâce pour les faits à l'origine de la demande
d'extradition ou encore si l'action publique ou la peine prononcée
à raison de ces faits sont couvertes par la prescription au regard de la
législation de la partie requise. Les actes interruptifs ou suspensifs
de prescription doivent cependant être pris en considération par
la partie requise, dans la mesure où la législation le permet.</p> | 0.005556 | 16 | false | false | false |
18072717485915011117 | PREPARATORY_WORK_report_HTML | http://www.senat.fr/rap/l17-138/l17-138.html | 124 | <p align="justify">L'article 5 traite la question de <strong>l'extradition des
nationaux</strong> en prévoyant la possibilité de refuser
l'extradition si la personne réclamée a la nationalité de
la partie requise, celle-ci étant appréciée à la
date de la commission de l'infraction pour laquelle l'extradition est
demandée. Ces stipulations ménagent un compromis entre deux
pratiques différentes. En effet, en application de l'article 696-4 du
code de procédure pénale, <strong>la France n'extrade pas ses
ressortissants,</strong> mais peut les soumettre à des poursuites en
application du principe <em>aut dedere, aut judicare</em> (extrader ou
poursuivre). En revanche, à l'instar de nombreux Etats dont le droit est
inspiré de la Common Law, <strong>le droit saint-lucien ne fait pas
obstacle à l'extradition des ressortissants de Sainte-Lucie.</strong></p> | 0.005556 | 16 | false | false | false |
18072717485915011117 | PREPARATORY_WORK_report_HTML | http://www.senat.fr/rap/l17-138/l17-138.html | 125 | <p align="justify">En cas de refus d'extradition fondé sur la seule
nationalité, la partie requérante peut demander à la
partie requise de soumettre l'affaire à ses autorités
compétentes en vue que des poursuites judiciaires soient
éventuellement engagées. La partie requise informe la partie
requérante des suites données à sa demande. </p> | 0.005556 | 16 | false | false | false |
18072717485915011117 | PREPARATORY_WORK_report_HTML | http://www.senat.fr/rap/l17-138/l17-138.html | 126 | <p align="justify">L'article 6 énumère les <strong>motifs
facultatifs de refus</strong>. La remise peut être ainsi refusée
par l'État requis si l'infraction a été commise en
totalité ou en partie sur son territoire, si l'infraction a
été commise hors du territoire de la partie requérante et
que la législation de la partie requise n'autorise pas la poursuite de
la même infraction commise hors de son territoire, si la personne
réclamée a fait l'objet, dans la partie requise, de poursuites
pour les infractions concernées ou si les autorités judiciaires
de la partie requise ont décidé de ne pas engager de poursuites
ou d'y mettre un terme pour ces mêmes infractions.</p> | 0.005556 | 16 | false | false | false |
18072717485915011117 | PREPARATORY_WORK_report_HTML | http://www.senat.fr/rap/l17-138/l17-138.html | 127 | <p align="justify">En application du principe <em>non bis in idem</em>,
l'extradition peut également être rejetée si la personne
réclamée a fait l'objet d'un jugement définitif de
condamnation, de relaxe ou d'acquittement dans un État tiers pour
l'infraction concernée.</p> | 0.005556 | 16 | false | false | false |
Subsets and Splits