File
stringclasses
451 values
Date
int64
1.82k
1.9k
Region_OCR
stringclasses
451 values
Region_OCR_aligned
stringclasses
451 values
Region_GT_aligned
stringclasses
451 values
Sentence_OCR
stringlengths
15
1.22k
Sentence_GT
stringlengths
15
1.2k
Distance
int64
0
23
CER
float64
0
0.22
WER
float64
0
1
266.txt
1,845
-80-meurez fermes dans la foi de vos pères. Obéissez toujours à Dieu plutôt qu'aux hommes. Dans quelques heures je paraîtrai au pied du trône de l'Éternel je vous recommanderai à sa miséri-corde je le prierai d'avoir pitié de vous, de vous donner des pasteurs catholiques, qui soient selon son coeur. Hier j'ai vu une épine de la couronne de notre divin Sauveur aujourd'hui je verrai celui qui a été couronné d'épines. Je regarde ce jour comme le plus beau et le plus heureux de ma vie. Mon sort n'est point à plaindre il est digne d'envie. Ceux qui sont à plaindre sont plutôt ceux qui restent. Aussi n'est-ce point la mort qui me fait de la peine, c'est de vous abandon-ner, vous que j'aime de toute la tendresse de mon coeur je ne regrette la vie que par rapport à vous. Je crois avoir fait tout le bien qui était en mon pouvoir mon intention était de conti-nuer. J'ai toujours fait ma consolation de faire la vôtre. Aujourd'hui Dieu nous sépare, mais je vous laisse sa grâce et sa paix, et vous recom-mande à sa miséricorde. Le peu de temps qui me reste, l'aflluence du monde qui vient en foule nous visiter et implorer le secours de nos priè-res, m'empêchent de vous en dire davantage. Adieu donc encore une fois, adieu pour la der-nière fois.
-80-meurez fermes dans la foi de vos pères. Obéissez toujours à Dieu plutôt qu'aux hommes. Dans quelques heures je paraîtrai au pied du trône de l'Éternel je vous recommanderai à sa miséri-corde je le prierai d'avoir pitié de vous, de vous donner des pasteurs catholiques, qui soient selon son coeur. Hier j'ai vu une épine de la couronne de notre divin Sauveur aujourd'hui je verrai celui qui a été couronné d'épines. Je regarde ce jour comme le plus beau et le plus heureux de ma vie. Mon sort n'est point à plaindre il est digne d'envie. Ceux qui sont à plaindre sont plutôt ceux qui restent. Aussi n'est-ce point la mort qui me fait de la peine, c'est de vous abandon-ner, vous que j'aime de toute la tendresse de mon coeur je ne regrette la vie que par rapport à vous. Je crois avoir fait tout le bien qui était en mon pouvoir mon intention était de conti-nuer. J'ai toujours fait ma consolation de faire la vôtre. Aujourd'hui Dieu nous sépare, mais je vous laisse sa grâce et sa paix, et vous recom-mande à sa miséricorde. Le peu de temps qui me reste, l'aflluence du monde qui vient en foule nous visiter et implorer le secours de nos priè-res, m'empêchent de vous en dire davantage. Adieu donc encore une fois, adieu pour la der-nière fois.
-80-meurez fermes dans la foi de vos pères. Obéissez toujours à Dieu plutôt qu'aux hommes. Dans quelques heures je paraîtrai au pied du trône de l'Éternel je vous recommanderai à sa miséri-corde je le prierai d'avoir pitié de vous, de vous donner des pasteurs catholiques, qui soient selon son coeur. Hier j'ai vu une épine de la couronne de notre divin Sauveur aujourd'hui je verrai celui qui a été couronné d'épines. Je regarde ce jour comme le plus beau et le plus heureux de ma vie. Mon sort n'est point à plaindre il est digne d'envie. Ceux qui sont à plaindre sont plutôt ceux qui restent. Aussi n'est-ce point la mort qui me fait de la peine, c'est de vous abandon-ner, vous que j'aime de toute la tendresse de mon coeur je ne regrette la vie que par rapport à vous. Je crois avoir fait tout le bien qui était en mon pouvoir mon intention était de conti-nuer. J'ai toujours fait ma consolation de faire la vôtre. Aujourd'hui Dieu nous sépare, mais je vous laisse sa grâce et sa paix, et vous recom-mande à sa miséricorde. Le peu de temps qui me reste, l'affluence du monde qui vient en foule nous visiter et implorer le secours de nos priè-res, m'empêchent de vous en dire davantage. Adieu donc encore une fois, adieu pour la der-nière fois.
Aussi n'est-ce point la mort qui me fait de la peine, c'est de vous abandon-ner, vous que j'aime de toute la tendresse de mon coeur je ne regrette la vie que par rapport à vous.
Aussi n'est-ce point la mort qui me fait de la peine, c'est de vous abandon-ner, vous que j'aime de toute la tendresse de mon coeur je ne regrette la vie que par rapport à vous.
0
0
0
266.txt
1,845
-80-meurez fermes dans la foi de vos pères. Obéissez toujours à Dieu plutôt qu'aux hommes. Dans quelques heures je paraîtrai au pied du trône de l'Éternel je vous recommanderai à sa miséri-corde je le prierai d'avoir pitié de vous, de vous donner des pasteurs catholiques, qui soient selon son coeur. Hier j'ai vu une épine de la couronne de notre divin Sauveur aujourd'hui je verrai celui qui a été couronné d'épines. Je regarde ce jour comme le plus beau et le plus heureux de ma vie. Mon sort n'est point à plaindre il est digne d'envie. Ceux qui sont à plaindre sont plutôt ceux qui restent. Aussi n'est-ce point la mort qui me fait de la peine, c'est de vous abandon-ner, vous que j'aime de toute la tendresse de mon coeur je ne regrette la vie que par rapport à vous. Je crois avoir fait tout le bien qui était en mon pouvoir mon intention était de conti-nuer. J'ai toujours fait ma consolation de faire la vôtre. Aujourd'hui Dieu nous sépare, mais je vous laisse sa grâce et sa paix, et vous recom-mande à sa miséricorde. Le peu de temps qui me reste, l'aflluence du monde qui vient en foule nous visiter et implorer le secours de nos priè-res, m'empêchent de vous en dire davantage. Adieu donc encore une fois, adieu pour la der-nière fois.
-80-meurez fermes dans la foi de vos pères. Obéissez toujours à Dieu plutôt qu'aux hommes. Dans quelques heures je paraîtrai au pied du trône de l'Éternel je vous recommanderai à sa miséri-corde je le prierai d'avoir pitié de vous, de vous donner des pasteurs catholiques, qui soient selon son coeur. Hier j'ai vu une épine de la couronne de notre divin Sauveur aujourd'hui je verrai celui qui a été couronné d'épines. Je regarde ce jour comme le plus beau et le plus heureux de ma vie. Mon sort n'est point à plaindre il est digne d'envie. Ceux qui sont à plaindre sont plutôt ceux qui restent. Aussi n'est-ce point la mort qui me fait de la peine, c'est de vous abandon-ner, vous que j'aime de toute la tendresse de mon coeur je ne regrette la vie que par rapport à vous. Je crois avoir fait tout le bien qui était en mon pouvoir mon intention était de conti-nuer. J'ai toujours fait ma consolation de faire la vôtre. Aujourd'hui Dieu nous sépare, mais je vous laisse sa grâce et sa paix, et vous recom-mande à sa miséricorde. Le peu de temps qui me reste, l'aflluence du monde qui vient en foule nous visiter et implorer le secours de nos priè-res, m'empêchent de vous en dire davantage. Adieu donc encore une fois, adieu pour la der-nière fois.
-80-meurez fermes dans la foi de vos pères. Obéissez toujours à Dieu plutôt qu'aux hommes. Dans quelques heures je paraîtrai au pied du trône de l'Éternel je vous recommanderai à sa miséri-corde je le prierai d'avoir pitié de vous, de vous donner des pasteurs catholiques, qui soient selon son coeur. Hier j'ai vu une épine de la couronne de notre divin Sauveur aujourd'hui je verrai celui qui a été couronné d'épines. Je regarde ce jour comme le plus beau et le plus heureux de ma vie. Mon sort n'est point à plaindre il est digne d'envie. Ceux qui sont à plaindre sont plutôt ceux qui restent. Aussi n'est-ce point la mort qui me fait de la peine, c'est de vous abandon-ner, vous que j'aime de toute la tendresse de mon coeur je ne regrette la vie que par rapport à vous. Je crois avoir fait tout le bien qui était en mon pouvoir mon intention était de conti-nuer. J'ai toujours fait ma consolation de faire la vôtre. Aujourd'hui Dieu nous sépare, mais je vous laisse sa grâce et sa paix, et vous recom-mande à sa miséricorde. Le peu de temps qui me reste, l'affluence du monde qui vient en foule nous visiter et implorer le secours de nos priè-res, m'empêchent de vous en dire davantage. Adieu donc encore une fois, adieu pour la der-nière fois.
Je crois avoir fait tout le bien qui était en mon pouvoir mon intention était de conti-nuer.
Je crois avoir fait tout le bien qui était en mon pouvoir mon intention était de conti-nuer.
0
0
0
266.txt
1,845
-80-meurez fermes dans la foi de vos pères. Obéissez toujours à Dieu plutôt qu'aux hommes. Dans quelques heures je paraîtrai au pied du trône de l'Éternel je vous recommanderai à sa miséri-corde je le prierai d'avoir pitié de vous, de vous donner des pasteurs catholiques, qui soient selon son coeur. Hier j'ai vu une épine de la couronne de notre divin Sauveur aujourd'hui je verrai celui qui a été couronné d'épines. Je regarde ce jour comme le plus beau et le plus heureux de ma vie. Mon sort n'est point à plaindre il est digne d'envie. Ceux qui sont à plaindre sont plutôt ceux qui restent. Aussi n'est-ce point la mort qui me fait de la peine, c'est de vous abandon-ner, vous que j'aime de toute la tendresse de mon coeur je ne regrette la vie que par rapport à vous. Je crois avoir fait tout le bien qui était en mon pouvoir mon intention était de conti-nuer. J'ai toujours fait ma consolation de faire la vôtre. Aujourd'hui Dieu nous sépare, mais je vous laisse sa grâce et sa paix, et vous recom-mande à sa miséricorde. Le peu de temps qui me reste, l'aflluence du monde qui vient en foule nous visiter et implorer le secours de nos priè-res, m'empêchent de vous en dire davantage. Adieu donc encore une fois, adieu pour la der-nière fois.
-80-meurez fermes dans la foi de vos pères. Obéissez toujours à Dieu plutôt qu'aux hommes. Dans quelques heures je paraîtrai au pied du trône de l'Éternel je vous recommanderai à sa miséri-corde je le prierai d'avoir pitié de vous, de vous donner des pasteurs catholiques, qui soient selon son coeur. Hier j'ai vu une épine de la couronne de notre divin Sauveur aujourd'hui je verrai celui qui a été couronné d'épines. Je regarde ce jour comme le plus beau et le plus heureux de ma vie. Mon sort n'est point à plaindre il est digne d'envie. Ceux qui sont à plaindre sont plutôt ceux qui restent. Aussi n'est-ce point la mort qui me fait de la peine, c'est de vous abandon-ner, vous que j'aime de toute la tendresse de mon coeur je ne regrette la vie que par rapport à vous. Je crois avoir fait tout le bien qui était en mon pouvoir mon intention était de conti-nuer. J'ai toujours fait ma consolation de faire la vôtre. Aujourd'hui Dieu nous sépare, mais je vous laisse sa grâce et sa paix, et vous recom-mande à sa miséricorde. Le peu de temps qui me reste, l'aflluence du monde qui vient en foule nous visiter et implorer le secours de nos priè-res, m'empêchent de vous en dire davantage. Adieu donc encore une fois, adieu pour la der-nière fois.
-80-meurez fermes dans la foi de vos pères. Obéissez toujours à Dieu plutôt qu'aux hommes. Dans quelques heures je paraîtrai au pied du trône de l'Éternel je vous recommanderai à sa miséri-corde je le prierai d'avoir pitié de vous, de vous donner des pasteurs catholiques, qui soient selon son coeur. Hier j'ai vu une épine de la couronne de notre divin Sauveur aujourd'hui je verrai celui qui a été couronné d'épines. Je regarde ce jour comme le plus beau et le plus heureux de ma vie. Mon sort n'est point à plaindre il est digne d'envie. Ceux qui sont à plaindre sont plutôt ceux qui restent. Aussi n'est-ce point la mort qui me fait de la peine, c'est de vous abandon-ner, vous que j'aime de toute la tendresse de mon coeur je ne regrette la vie que par rapport à vous. Je crois avoir fait tout le bien qui était en mon pouvoir mon intention était de conti-nuer. J'ai toujours fait ma consolation de faire la vôtre. Aujourd'hui Dieu nous sépare, mais je vous laisse sa grâce et sa paix, et vous recom-mande à sa miséricorde. Le peu de temps qui me reste, l'affluence du monde qui vient en foule nous visiter et implorer le secours de nos priè-res, m'empêchent de vous en dire davantage. Adieu donc encore une fois, adieu pour la der-nière fois.
J'ai toujours fait ma consolation de faire la vôtre.
J'ai toujours fait ma consolation de faire la vôtre.
0
0
0
266.txt
1,845
-80-meurez fermes dans la foi de vos pères. Obéissez toujours à Dieu plutôt qu'aux hommes. Dans quelques heures je paraîtrai au pied du trône de l'Éternel je vous recommanderai à sa miséri-corde je le prierai d'avoir pitié de vous, de vous donner des pasteurs catholiques, qui soient selon son coeur. Hier j'ai vu une épine de la couronne de notre divin Sauveur aujourd'hui je verrai celui qui a été couronné d'épines. Je regarde ce jour comme le plus beau et le plus heureux de ma vie. Mon sort n'est point à plaindre il est digne d'envie. Ceux qui sont à plaindre sont plutôt ceux qui restent. Aussi n'est-ce point la mort qui me fait de la peine, c'est de vous abandon-ner, vous que j'aime de toute la tendresse de mon coeur je ne regrette la vie que par rapport à vous. Je crois avoir fait tout le bien qui était en mon pouvoir mon intention était de conti-nuer. J'ai toujours fait ma consolation de faire la vôtre. Aujourd'hui Dieu nous sépare, mais je vous laisse sa grâce et sa paix, et vous recom-mande à sa miséricorde. Le peu de temps qui me reste, l'aflluence du monde qui vient en foule nous visiter et implorer le secours de nos priè-res, m'empêchent de vous en dire davantage. Adieu donc encore une fois, adieu pour la der-nière fois.
-80-meurez fermes dans la foi de vos pères. Obéissez toujours à Dieu plutôt qu'aux hommes. Dans quelques heures je paraîtrai au pied du trône de l'Éternel je vous recommanderai à sa miséri-corde je le prierai d'avoir pitié de vous, de vous donner des pasteurs catholiques, qui soient selon son coeur. Hier j'ai vu une épine de la couronne de notre divin Sauveur aujourd'hui je verrai celui qui a été couronné d'épines. Je regarde ce jour comme le plus beau et le plus heureux de ma vie. Mon sort n'est point à plaindre il est digne d'envie. Ceux qui sont à plaindre sont plutôt ceux qui restent. Aussi n'est-ce point la mort qui me fait de la peine, c'est de vous abandon-ner, vous que j'aime de toute la tendresse de mon coeur je ne regrette la vie que par rapport à vous. Je crois avoir fait tout le bien qui était en mon pouvoir mon intention était de conti-nuer. J'ai toujours fait ma consolation de faire la vôtre. Aujourd'hui Dieu nous sépare, mais je vous laisse sa grâce et sa paix, et vous recom-mande à sa miséricorde. Le peu de temps qui me reste, l'aflluence du monde qui vient en foule nous visiter et implorer le secours de nos priè-res, m'empêchent de vous en dire davantage. Adieu donc encore une fois, adieu pour la der-nière fois.
-80-meurez fermes dans la foi de vos pères. Obéissez toujours à Dieu plutôt qu'aux hommes. Dans quelques heures je paraîtrai au pied du trône de l'Éternel je vous recommanderai à sa miséri-corde je le prierai d'avoir pitié de vous, de vous donner des pasteurs catholiques, qui soient selon son coeur. Hier j'ai vu une épine de la couronne de notre divin Sauveur aujourd'hui je verrai celui qui a été couronné d'épines. Je regarde ce jour comme le plus beau et le plus heureux de ma vie. Mon sort n'est point à plaindre il est digne d'envie. Ceux qui sont à plaindre sont plutôt ceux qui restent. Aussi n'est-ce point la mort qui me fait de la peine, c'est de vous abandon-ner, vous que j'aime de toute la tendresse de mon coeur je ne regrette la vie que par rapport à vous. Je crois avoir fait tout le bien qui était en mon pouvoir mon intention était de conti-nuer. J'ai toujours fait ma consolation de faire la vôtre. Aujourd'hui Dieu nous sépare, mais je vous laisse sa grâce et sa paix, et vous recom-mande à sa miséricorde. Le peu de temps qui me reste, l'affluence du monde qui vient en foule nous visiter et implorer le secours de nos priè-res, m'empêchent de vous en dire davantage. Adieu donc encore une fois, adieu pour la der-nière fois.
Aujourd'hui Dieu nous sépare, mais je vous laisse sa grâce et sa paix, et vous recom-mande à sa miséricorde.
Aujourd'hui Dieu nous sépare, mais je vous laisse sa grâce et sa paix, et vous recom-mande à sa miséricorde.
0
0
0
266.txt
1,845
-80-meurez fermes dans la foi de vos pères. Obéissez toujours à Dieu plutôt qu'aux hommes. Dans quelques heures je paraîtrai au pied du trône de l'Éternel je vous recommanderai à sa miséri-corde je le prierai d'avoir pitié de vous, de vous donner des pasteurs catholiques, qui soient selon son coeur. Hier j'ai vu une épine de la couronne de notre divin Sauveur aujourd'hui je verrai celui qui a été couronné d'épines. Je regarde ce jour comme le plus beau et le plus heureux de ma vie. Mon sort n'est point à plaindre il est digne d'envie. Ceux qui sont à plaindre sont plutôt ceux qui restent. Aussi n'est-ce point la mort qui me fait de la peine, c'est de vous abandon-ner, vous que j'aime de toute la tendresse de mon coeur je ne regrette la vie que par rapport à vous. Je crois avoir fait tout le bien qui était en mon pouvoir mon intention était de conti-nuer. J'ai toujours fait ma consolation de faire la vôtre. Aujourd'hui Dieu nous sépare, mais je vous laisse sa grâce et sa paix, et vous recom-mande à sa miséricorde. Le peu de temps qui me reste, l'aflluence du monde qui vient en foule nous visiter et implorer le secours de nos priè-res, m'empêchent de vous en dire davantage. Adieu donc encore une fois, adieu pour la der-nière fois.
-80-meurez fermes dans la foi de vos pères. Obéissez toujours à Dieu plutôt qu'aux hommes. Dans quelques heures je paraîtrai au pied du trône de l'Éternel je vous recommanderai à sa miséri-corde je le prierai d'avoir pitié de vous, de vous donner des pasteurs catholiques, qui soient selon son coeur. Hier j'ai vu une épine de la couronne de notre divin Sauveur aujourd'hui je verrai celui qui a été couronné d'épines. Je regarde ce jour comme le plus beau et le plus heureux de ma vie. Mon sort n'est point à plaindre il est digne d'envie. Ceux qui sont à plaindre sont plutôt ceux qui restent. Aussi n'est-ce point la mort qui me fait de la peine, c'est de vous abandon-ner, vous que j'aime de toute la tendresse de mon coeur je ne regrette la vie que par rapport à vous. Je crois avoir fait tout le bien qui était en mon pouvoir mon intention était de conti-nuer. J'ai toujours fait ma consolation de faire la vôtre. Aujourd'hui Dieu nous sépare, mais je vous laisse sa grâce et sa paix, et vous recom-mande à sa miséricorde. Le peu de temps qui me reste, l'aflluence du monde qui vient en foule nous visiter et implorer le secours de nos priè-res, m'empêchent de vous en dire davantage. Adieu donc encore une fois, adieu pour la der-nière fois.
-80-meurez fermes dans la foi de vos pères. Obéissez toujours à Dieu plutôt qu'aux hommes. Dans quelques heures je paraîtrai au pied du trône de l'Éternel je vous recommanderai à sa miséri-corde je le prierai d'avoir pitié de vous, de vous donner des pasteurs catholiques, qui soient selon son coeur. Hier j'ai vu une épine de la couronne de notre divin Sauveur aujourd'hui je verrai celui qui a été couronné d'épines. Je regarde ce jour comme le plus beau et le plus heureux de ma vie. Mon sort n'est point à plaindre il est digne d'envie. Ceux qui sont à plaindre sont plutôt ceux qui restent. Aussi n'est-ce point la mort qui me fait de la peine, c'est de vous abandon-ner, vous que j'aime de toute la tendresse de mon coeur je ne regrette la vie que par rapport à vous. Je crois avoir fait tout le bien qui était en mon pouvoir mon intention était de conti-nuer. J'ai toujours fait ma consolation de faire la vôtre. Aujourd'hui Dieu nous sépare, mais je vous laisse sa grâce et sa paix, et vous recom-mande à sa miséricorde. Le peu de temps qui me reste, l'affluence du monde qui vient en foule nous visiter et implorer le secours de nos priè-res, m'empêchent de vous en dire davantage. Adieu donc encore une fois, adieu pour la der-nière fois.
Le peu de temps qui me reste, l'aflluence du monde qui vient en foule nous visiter et implorer le secours de nos priè-res, m'empêchent de vous en dire davantage.
Le peu de temps qui me reste, l'affluence du monde qui vient en foule nous visiter et implorer le secours de nos priè-res, m'empêchent de vous en dire davantage.
1
0.006211
0.03125
266.txt
1,845
-80-meurez fermes dans la foi de vos pères. Obéissez toujours à Dieu plutôt qu'aux hommes. Dans quelques heures je paraîtrai au pied du trône de l'Éternel je vous recommanderai à sa miséri-corde je le prierai d'avoir pitié de vous, de vous donner des pasteurs catholiques, qui soient selon son coeur. Hier j'ai vu une épine de la couronne de notre divin Sauveur aujourd'hui je verrai celui qui a été couronné d'épines. Je regarde ce jour comme le plus beau et le plus heureux de ma vie. Mon sort n'est point à plaindre il est digne d'envie. Ceux qui sont à plaindre sont plutôt ceux qui restent. Aussi n'est-ce point la mort qui me fait de la peine, c'est de vous abandon-ner, vous que j'aime de toute la tendresse de mon coeur je ne regrette la vie que par rapport à vous. Je crois avoir fait tout le bien qui était en mon pouvoir mon intention était de conti-nuer. J'ai toujours fait ma consolation de faire la vôtre. Aujourd'hui Dieu nous sépare, mais je vous laisse sa grâce et sa paix, et vous recom-mande à sa miséricorde. Le peu de temps qui me reste, l'aflluence du monde qui vient en foule nous visiter et implorer le secours de nos priè-res, m'empêchent de vous en dire davantage. Adieu donc encore une fois, adieu pour la der-nière fois.
-80-meurez fermes dans la foi de vos pères. Obéissez toujours à Dieu plutôt qu'aux hommes. Dans quelques heures je paraîtrai au pied du trône de l'Éternel je vous recommanderai à sa miséri-corde je le prierai d'avoir pitié de vous, de vous donner des pasteurs catholiques, qui soient selon son coeur. Hier j'ai vu une épine de la couronne de notre divin Sauveur aujourd'hui je verrai celui qui a été couronné d'épines. Je regarde ce jour comme le plus beau et le plus heureux de ma vie. Mon sort n'est point à plaindre il est digne d'envie. Ceux qui sont à plaindre sont plutôt ceux qui restent. Aussi n'est-ce point la mort qui me fait de la peine, c'est de vous abandon-ner, vous que j'aime de toute la tendresse de mon coeur je ne regrette la vie que par rapport à vous. Je crois avoir fait tout le bien qui était en mon pouvoir mon intention était de conti-nuer. J'ai toujours fait ma consolation de faire la vôtre. Aujourd'hui Dieu nous sépare, mais je vous laisse sa grâce et sa paix, et vous recom-mande à sa miséricorde. Le peu de temps qui me reste, l'aflluence du monde qui vient en foule nous visiter et implorer le secours de nos priè-res, m'empêchent de vous en dire davantage. Adieu donc encore une fois, adieu pour la der-nière fois.
-80-meurez fermes dans la foi de vos pères. Obéissez toujours à Dieu plutôt qu'aux hommes. Dans quelques heures je paraîtrai au pied du trône de l'Éternel je vous recommanderai à sa miséri-corde je le prierai d'avoir pitié de vous, de vous donner des pasteurs catholiques, qui soient selon son coeur. Hier j'ai vu une épine de la couronne de notre divin Sauveur aujourd'hui je verrai celui qui a été couronné d'épines. Je regarde ce jour comme le plus beau et le plus heureux de ma vie. Mon sort n'est point à plaindre il est digne d'envie. Ceux qui sont à plaindre sont plutôt ceux qui restent. Aussi n'est-ce point la mort qui me fait de la peine, c'est de vous abandon-ner, vous que j'aime de toute la tendresse de mon coeur je ne regrette la vie que par rapport à vous. Je crois avoir fait tout le bien qui était en mon pouvoir mon intention était de conti-nuer. J'ai toujours fait ma consolation de faire la vôtre. Aujourd'hui Dieu nous sépare, mais je vous laisse sa grâce et sa paix, et vous recom-mande à sa miséricorde. Le peu de temps qui me reste, l'affluence du monde qui vient en foule nous visiter et implorer le secours de nos priè-res, m'empêchent de vous en dire davantage. Adieu donc encore une fois, adieu pour la der-nière fois.
Adieu donc encore une fois, adieu pour la der-nière fois.
Adieu donc encore une fois, adieu pour la der-nière fois.
0
0
0
528.txt
1,873
-46 -une urine quelconque dépose des cristaux de cet acide. Les sédiments qui se composent d'urates, surtout de potasse et de soude, sont très-fréquents et représentent pour les mé-decins les sédiments de fièvre connus depuis longtemps sedimenta lateritia . Ils ressemblent souvent à s'y mé-prendre à du mucus, du pus et du sang, et ne peuvent être reconnus que par leurs caractères microscopiques. 2° Oxalate de chaux. - Ces sédiments se présentent également dans l'urine normale comme dans l'urine patho-logique. Même quand ce sel se trouve en très-grande quan-tité comme dans l'oxalurie, cela n'a pas une grande impor-tance pour le diagnostic, quoiqu'il se présente souvent dans certaines affections comme dans la dyspepsie, la sperma-torrhée et les maladies de la moelle épinière. Dans l'oxa-lurie, l'urine présente ordinairement une coloration foncée. 3° Acide hippurique. - Les sédiments d'acide hippuri-que se forment souvent après avoir mangé des fruits et avoir absorbé de l'acide benzoïque et cinnamique, de même que dans certaines maladies mais ils ne présentent pas d'intérêt pour le diagnostic. 40 Cystine. - Les sédiments de cystine, très-rarement observés, ne présentent pas de valeur diagnostique. On les rencontre le plus souvent dans la lithiasie. 5° Tyrosine. - Ce corps a été observé dans l'atrophie ai-guë du foie. 6° Le phosphate ammoniaco-magnésien se trouve cons-tamment quand l'urine est devenue alcaline par suite de la décomposition de l'urée en acide carbonique et en ammo-niaque. Dans le diabète, les maladies de la vessie et de la moelle épinière. On les trouve déjà dans l'urine fraîche-ment émise qui alors présente toujours une réaction neutre ou faiblement alcaline. 7° Le phosphate de chaux se trouve dans les mêmes circonstances que le corps précédent. 8° Mucus. - Les corpuscules muqueux se trouvent tou-
-46 -une urine quelconque dépose des cristaux de cet acide. Les sédiments qui se composent d'urates, surtout de potasse et de soude, sont très-fréquents et représentent pour les mé-decins les sédiments de fièvre connus depuis longtemps sedimenta lateritia . Ils ressemblent souvent à s'y mé-prendre à du mucus, du pus et du sang, et ne peuvent être reconnus que par leurs caractères microscopiques. 2° Oxalate de chaux. - Ces sédiments se présentent également dans l'urine normale comme dans l'urine patho-logique. Même quand ce sel se trouve en très-grande quan-tité comme dans l'oxalurie, cela n'a pas une grande impor-tance pour le diagnostic, quoiqu'il se présente souvent dans certaines affections comme dans la dyspepsie, la sperma-torrhée et les maladies de la moelle épinière. Dans l'oxa-lurie, l'urine présente ordinairement une coloration foncée. 3° Acide hippurique. - Les sédiments d'acide hippuri-que se forment souvent après avoir mangé des fruits et avoir absorbé de l'acide benzoïque et cinnamique, de même que dans certaines maladies mais ils ne présentent pas d'intérêt pour le diagnostic. 40 Cystine. - Les sédiments de cystine, très-rarement observés, ne présentent pas de valeur diagnostique. On les rencontre le plus souvent dans la lithiasie. 5° Tyrosine. - Ce corps a été observé dans l'atrophie ai-guë du foie. 6° Le phosphate ammoniaco-magnésien se trouve cons-tamment quand l'urine est devenue alcaline par suite de la décomposition de l'urée en acide carbonique et en ammo-niaque. Dans le diabète, les maladies de la vessie et de la moelle épinière. On les trouve déjà dans l'urine fraîche-ment émise qui alors présente toujours une réaction neutre ou faiblement alcaline. 7° Le phosphate de chaux se trouve dans les mêmes circonstances que le corps précédent. 8° Mucus. - Les corpuscules muqueux se trouvent tou-
-46 -une urine quelconque dépose des cristaux de cet acide. Les sédiments qui se composent d'urates, surtout de potasse et de soude, sont très-fréquents et représentent pour les mé-decins les sédiments de fièvre connus depuis longtemps sedimenta lateritia . Ils ressemblent souvent à s'y mé-prendre à du mucus, du pus et du sang, et ne peuvent être reconnus que par leurs caractères microscopiques. 2° Oxalate de chaux. -@Ces sédiments se présentent également dans l'urine normale comme dans l'urine patho-logique. Même quand ce sel se trouve en très-grande quan-tité comme dans l'oxalurie, cela n'a pas une grande impor-tance pour le diagnostic, quoiqu'il se présente souvent dans certaines affections comme dans la dyspepsie, la sperma-torrhée et les maladies de la moelle épinière. Dans l'oxa-lurie, l'urine présente ordinairement une coloration foncée. 3° Acide hippurique. -@Les sédiments d'acide hippuri-que se forment souvent après avoir mangé des fruits et avoir absorbé de l'acide benzoïque et cinnamique, de même que dans certaines maladies mais ils ne présentent pas d'intérêt pour le diagnostic. 4° Cystine. -@Les sédiments de cystine, très-rarement observés, ne présentent pas de valeur diagnostique. On les rencontre le plus souvent dans la lithiasie. 5° Tyrosine. -@Ce corps a été observé dans l'atrophie ai-guë du foie. 6° Le phosphate ammoniaco-magnésien se trouve cons-tamment quand l'urine est devenue alcaline par suite de la décomposition de l'urée en acide carbonique et en ammo-niaque. Dans le diabète, les maladies de la vessie et de la moelle épinière. On les trouve déjà dans l'urine fraîche-ment émise qui alors présente toujours une réaction neutre ou faiblement alcaline. 7° Le phosphate de chaux se trouve dans les mêmes circonstances que le corps précédent. 8° Mucus. -@Les corpuscules muqueux se trouvent tou-
-46 -une urine quelconque dépose des cristaux de cet acide.
-46 -une urine quelconque dépose des cristaux de cet acide.
0
0
0
528.txt
1,873
-46 -une urine quelconque dépose des cristaux de cet acide. Les sédiments qui se composent d'urates, surtout de potasse et de soude, sont très-fréquents et représentent pour les mé-decins les sédiments de fièvre connus depuis longtemps sedimenta lateritia . Ils ressemblent souvent à s'y mé-prendre à du mucus, du pus et du sang, et ne peuvent être reconnus que par leurs caractères microscopiques. 2° Oxalate de chaux. - Ces sédiments se présentent également dans l'urine normale comme dans l'urine patho-logique. Même quand ce sel se trouve en très-grande quan-tité comme dans l'oxalurie, cela n'a pas une grande impor-tance pour le diagnostic, quoiqu'il se présente souvent dans certaines affections comme dans la dyspepsie, la sperma-torrhée et les maladies de la moelle épinière. Dans l'oxa-lurie, l'urine présente ordinairement une coloration foncée. 3° Acide hippurique. - Les sédiments d'acide hippuri-que se forment souvent après avoir mangé des fruits et avoir absorbé de l'acide benzoïque et cinnamique, de même que dans certaines maladies mais ils ne présentent pas d'intérêt pour le diagnostic. 40 Cystine. - Les sédiments de cystine, très-rarement observés, ne présentent pas de valeur diagnostique. On les rencontre le plus souvent dans la lithiasie. 5° Tyrosine. - Ce corps a été observé dans l'atrophie ai-guë du foie. 6° Le phosphate ammoniaco-magnésien se trouve cons-tamment quand l'urine est devenue alcaline par suite de la décomposition de l'urée en acide carbonique et en ammo-niaque. Dans le diabète, les maladies de la vessie et de la moelle épinière. On les trouve déjà dans l'urine fraîche-ment émise qui alors présente toujours une réaction neutre ou faiblement alcaline. 7° Le phosphate de chaux se trouve dans les mêmes circonstances que le corps précédent. 8° Mucus. - Les corpuscules muqueux se trouvent tou-
-46 -une urine quelconque dépose des cristaux de cet acide. Les sédiments qui se composent d'urates, surtout de potasse et de soude, sont très-fréquents et représentent pour les mé-decins les sédiments de fièvre connus depuis longtemps sedimenta lateritia . Ils ressemblent souvent à s'y mé-prendre à du mucus, du pus et du sang, et ne peuvent être reconnus que par leurs caractères microscopiques. 2° Oxalate de chaux. - Ces sédiments se présentent également dans l'urine normale comme dans l'urine patho-logique. Même quand ce sel se trouve en très-grande quan-tité comme dans l'oxalurie, cela n'a pas une grande impor-tance pour le diagnostic, quoiqu'il se présente souvent dans certaines affections comme dans la dyspepsie, la sperma-torrhée et les maladies de la moelle épinière. Dans l'oxa-lurie, l'urine présente ordinairement une coloration foncée. 3° Acide hippurique. - Les sédiments d'acide hippuri-que se forment souvent après avoir mangé des fruits et avoir absorbé de l'acide benzoïque et cinnamique, de même que dans certaines maladies mais ils ne présentent pas d'intérêt pour le diagnostic. 40 Cystine. - Les sédiments de cystine, très-rarement observés, ne présentent pas de valeur diagnostique. On les rencontre le plus souvent dans la lithiasie. 5° Tyrosine. - Ce corps a été observé dans l'atrophie ai-guë du foie. 6° Le phosphate ammoniaco-magnésien se trouve cons-tamment quand l'urine est devenue alcaline par suite de la décomposition de l'urée en acide carbonique et en ammo-niaque. Dans le diabète, les maladies de la vessie et de la moelle épinière. On les trouve déjà dans l'urine fraîche-ment émise qui alors présente toujours une réaction neutre ou faiblement alcaline. 7° Le phosphate de chaux se trouve dans les mêmes circonstances que le corps précédent. 8° Mucus. - Les corpuscules muqueux se trouvent tou-
-46 -une urine quelconque dépose des cristaux de cet acide. Les sédiments qui se composent d'urates, surtout de potasse et de soude, sont très-fréquents et représentent pour les mé-decins les sédiments de fièvre connus depuis longtemps sedimenta lateritia . Ils ressemblent souvent à s'y mé-prendre à du mucus, du pus et du sang, et ne peuvent être reconnus que par leurs caractères microscopiques. 2° Oxalate de chaux. -@Ces sédiments se présentent également dans l'urine normale comme dans l'urine patho-logique. Même quand ce sel se trouve en très-grande quan-tité comme dans l'oxalurie, cela n'a pas une grande impor-tance pour le diagnostic, quoiqu'il se présente souvent dans certaines affections comme dans la dyspepsie, la sperma-torrhée et les maladies de la moelle épinière. Dans l'oxa-lurie, l'urine présente ordinairement une coloration foncée. 3° Acide hippurique. -@Les sédiments d'acide hippuri-que se forment souvent après avoir mangé des fruits et avoir absorbé de l'acide benzoïque et cinnamique, de même que dans certaines maladies mais ils ne présentent pas d'intérêt pour le diagnostic. 4° Cystine. -@Les sédiments de cystine, très-rarement observés, ne présentent pas de valeur diagnostique. On les rencontre le plus souvent dans la lithiasie. 5° Tyrosine. -@Ce corps a été observé dans l'atrophie ai-guë du foie. 6° Le phosphate ammoniaco-magnésien se trouve cons-tamment quand l'urine est devenue alcaline par suite de la décomposition de l'urée en acide carbonique et en ammo-niaque. Dans le diabète, les maladies de la vessie et de la moelle épinière. On les trouve déjà dans l'urine fraîche-ment émise qui alors présente toujours une réaction neutre ou faiblement alcaline. 7° Le phosphate de chaux se trouve dans les mêmes circonstances que le corps précédent. 8° Mucus. -@Les corpuscules muqueux se trouvent tou-
Les sédiments qui se composent d'urates, surtout de potasse et de soude, sont très-fréquents et représentent pour les mé-decins les sédiments de fièvre connus depuis longtemps sedimenta lateritia .
Les sédiments qui se composent d'urates, surtout de potasse et de soude, sont très-fréquents et représentent pour les mé-decins les sédiments de fièvre connus depuis longtemps sedimenta lateritia .
0
0
0
528.txt
1,873
-46 -une urine quelconque dépose des cristaux de cet acide. Les sédiments qui se composent d'urates, surtout de potasse et de soude, sont très-fréquents et représentent pour les mé-decins les sédiments de fièvre connus depuis longtemps sedimenta lateritia . Ils ressemblent souvent à s'y mé-prendre à du mucus, du pus et du sang, et ne peuvent être reconnus que par leurs caractères microscopiques. 2° Oxalate de chaux. - Ces sédiments se présentent également dans l'urine normale comme dans l'urine patho-logique. Même quand ce sel se trouve en très-grande quan-tité comme dans l'oxalurie, cela n'a pas une grande impor-tance pour le diagnostic, quoiqu'il se présente souvent dans certaines affections comme dans la dyspepsie, la sperma-torrhée et les maladies de la moelle épinière. Dans l'oxa-lurie, l'urine présente ordinairement une coloration foncée. 3° Acide hippurique. - Les sédiments d'acide hippuri-que se forment souvent après avoir mangé des fruits et avoir absorbé de l'acide benzoïque et cinnamique, de même que dans certaines maladies mais ils ne présentent pas d'intérêt pour le diagnostic. 40 Cystine. - Les sédiments de cystine, très-rarement observés, ne présentent pas de valeur diagnostique. On les rencontre le plus souvent dans la lithiasie. 5° Tyrosine. - Ce corps a été observé dans l'atrophie ai-guë du foie. 6° Le phosphate ammoniaco-magnésien se trouve cons-tamment quand l'urine est devenue alcaline par suite de la décomposition de l'urée en acide carbonique et en ammo-niaque. Dans le diabète, les maladies de la vessie et de la moelle épinière. On les trouve déjà dans l'urine fraîche-ment émise qui alors présente toujours une réaction neutre ou faiblement alcaline. 7° Le phosphate de chaux se trouve dans les mêmes circonstances que le corps précédent. 8° Mucus. - Les corpuscules muqueux se trouvent tou-
-46 -une urine quelconque dépose des cristaux de cet acide. Les sédiments qui se composent d'urates, surtout de potasse et de soude, sont très-fréquents et représentent pour les mé-decins les sédiments de fièvre connus depuis longtemps sedimenta lateritia . Ils ressemblent souvent à s'y mé-prendre à du mucus, du pus et du sang, et ne peuvent être reconnus que par leurs caractères microscopiques. 2° Oxalate de chaux. - Ces sédiments se présentent également dans l'urine normale comme dans l'urine patho-logique. Même quand ce sel se trouve en très-grande quan-tité comme dans l'oxalurie, cela n'a pas une grande impor-tance pour le diagnostic, quoiqu'il se présente souvent dans certaines affections comme dans la dyspepsie, la sperma-torrhée et les maladies de la moelle épinière. Dans l'oxa-lurie, l'urine présente ordinairement une coloration foncée. 3° Acide hippurique. - Les sédiments d'acide hippuri-que se forment souvent après avoir mangé des fruits et avoir absorbé de l'acide benzoïque et cinnamique, de même que dans certaines maladies mais ils ne présentent pas d'intérêt pour le diagnostic. 40 Cystine. - Les sédiments de cystine, très-rarement observés, ne présentent pas de valeur diagnostique. On les rencontre le plus souvent dans la lithiasie. 5° Tyrosine. - Ce corps a été observé dans l'atrophie ai-guë du foie. 6° Le phosphate ammoniaco-magnésien se trouve cons-tamment quand l'urine est devenue alcaline par suite de la décomposition de l'urée en acide carbonique et en ammo-niaque. Dans le diabète, les maladies de la vessie et de la moelle épinière. On les trouve déjà dans l'urine fraîche-ment émise qui alors présente toujours une réaction neutre ou faiblement alcaline. 7° Le phosphate de chaux se trouve dans les mêmes circonstances que le corps précédent. 8° Mucus. - Les corpuscules muqueux se trouvent tou-
-46 -une urine quelconque dépose des cristaux de cet acide. Les sédiments qui se composent d'urates, surtout de potasse et de soude, sont très-fréquents et représentent pour les mé-decins les sédiments de fièvre connus depuis longtemps sedimenta lateritia . Ils ressemblent souvent à s'y mé-prendre à du mucus, du pus et du sang, et ne peuvent être reconnus que par leurs caractères microscopiques. 2° Oxalate de chaux. -@Ces sédiments se présentent également dans l'urine normale comme dans l'urine patho-logique. Même quand ce sel se trouve en très-grande quan-tité comme dans l'oxalurie, cela n'a pas une grande impor-tance pour le diagnostic, quoiqu'il se présente souvent dans certaines affections comme dans la dyspepsie, la sperma-torrhée et les maladies de la moelle épinière. Dans l'oxa-lurie, l'urine présente ordinairement une coloration foncée. 3° Acide hippurique. -@Les sédiments d'acide hippuri-que se forment souvent après avoir mangé des fruits et avoir absorbé de l'acide benzoïque et cinnamique, de même que dans certaines maladies mais ils ne présentent pas d'intérêt pour le diagnostic. 4° Cystine. -@Les sédiments de cystine, très-rarement observés, ne présentent pas de valeur diagnostique. On les rencontre le plus souvent dans la lithiasie. 5° Tyrosine. -@Ce corps a été observé dans l'atrophie ai-guë du foie. 6° Le phosphate ammoniaco-magnésien se trouve cons-tamment quand l'urine est devenue alcaline par suite de la décomposition de l'urée en acide carbonique et en ammo-niaque. Dans le diabète, les maladies de la vessie et de la moelle épinière. On les trouve déjà dans l'urine fraîche-ment émise qui alors présente toujours une réaction neutre ou faiblement alcaline. 7° Le phosphate de chaux se trouve dans les mêmes circonstances que le corps précédent. 8° Mucus. -@Les corpuscules muqueux se trouvent tou-
Ils ressemblent souvent à s'y mé-prendre à du mucus, du pus et du sang, et ne peuvent être reconnus que par leurs caractères microscopiques.
Ils ressemblent souvent à s'y mé-prendre à du mucus, du pus et du sang, et ne peuvent être reconnus que par leurs caractères microscopiques.
0
0
0
528.txt
1,873
-46 -une urine quelconque dépose des cristaux de cet acide. Les sédiments qui se composent d'urates, surtout de potasse et de soude, sont très-fréquents et représentent pour les mé-decins les sédiments de fièvre connus depuis longtemps sedimenta lateritia . Ils ressemblent souvent à s'y mé-prendre à du mucus, du pus et du sang, et ne peuvent être reconnus que par leurs caractères microscopiques. 2° Oxalate de chaux. - Ces sédiments se présentent également dans l'urine normale comme dans l'urine patho-logique. Même quand ce sel se trouve en très-grande quan-tité comme dans l'oxalurie, cela n'a pas une grande impor-tance pour le diagnostic, quoiqu'il se présente souvent dans certaines affections comme dans la dyspepsie, la sperma-torrhée et les maladies de la moelle épinière. Dans l'oxa-lurie, l'urine présente ordinairement une coloration foncée. 3° Acide hippurique. - Les sédiments d'acide hippuri-que se forment souvent après avoir mangé des fruits et avoir absorbé de l'acide benzoïque et cinnamique, de même que dans certaines maladies mais ils ne présentent pas d'intérêt pour le diagnostic. 40 Cystine. - Les sédiments de cystine, très-rarement observés, ne présentent pas de valeur diagnostique. On les rencontre le plus souvent dans la lithiasie. 5° Tyrosine. - Ce corps a été observé dans l'atrophie ai-guë du foie. 6° Le phosphate ammoniaco-magnésien se trouve cons-tamment quand l'urine est devenue alcaline par suite de la décomposition de l'urée en acide carbonique et en ammo-niaque. Dans le diabète, les maladies de la vessie et de la moelle épinière. On les trouve déjà dans l'urine fraîche-ment émise qui alors présente toujours une réaction neutre ou faiblement alcaline. 7° Le phosphate de chaux se trouve dans les mêmes circonstances que le corps précédent. 8° Mucus. - Les corpuscules muqueux se trouvent tou-
-46 -une urine quelconque dépose des cristaux de cet acide. Les sédiments qui se composent d'urates, surtout de potasse et de soude, sont très-fréquents et représentent pour les mé-decins les sédiments de fièvre connus depuis longtemps sedimenta lateritia . Ils ressemblent souvent à s'y mé-prendre à du mucus, du pus et du sang, et ne peuvent être reconnus que par leurs caractères microscopiques. 2° Oxalate de chaux. - Ces sédiments se présentent également dans l'urine normale comme dans l'urine patho-logique. Même quand ce sel se trouve en très-grande quan-tité comme dans l'oxalurie, cela n'a pas une grande impor-tance pour le diagnostic, quoiqu'il se présente souvent dans certaines affections comme dans la dyspepsie, la sperma-torrhée et les maladies de la moelle épinière. Dans l'oxa-lurie, l'urine présente ordinairement une coloration foncée. 3° Acide hippurique. - Les sédiments d'acide hippuri-que se forment souvent après avoir mangé des fruits et avoir absorbé de l'acide benzoïque et cinnamique, de même que dans certaines maladies mais ils ne présentent pas d'intérêt pour le diagnostic. 40 Cystine. - Les sédiments de cystine, très-rarement observés, ne présentent pas de valeur diagnostique. On les rencontre le plus souvent dans la lithiasie. 5° Tyrosine. - Ce corps a été observé dans l'atrophie ai-guë du foie. 6° Le phosphate ammoniaco-magnésien se trouve cons-tamment quand l'urine est devenue alcaline par suite de la décomposition de l'urée en acide carbonique et en ammo-niaque. Dans le diabète, les maladies de la vessie et de la moelle épinière. On les trouve déjà dans l'urine fraîche-ment émise qui alors présente toujours une réaction neutre ou faiblement alcaline. 7° Le phosphate de chaux se trouve dans les mêmes circonstances que le corps précédent. 8° Mucus. - Les corpuscules muqueux se trouvent tou-
-46 -une urine quelconque dépose des cristaux de cet acide. Les sédiments qui se composent d'urates, surtout de potasse et de soude, sont très-fréquents et représentent pour les mé-decins les sédiments de fièvre connus depuis longtemps sedimenta lateritia . Ils ressemblent souvent à s'y mé-prendre à du mucus, du pus et du sang, et ne peuvent être reconnus que par leurs caractères microscopiques. 2° Oxalate de chaux. -@Ces sédiments se présentent également dans l'urine normale comme dans l'urine patho-logique. Même quand ce sel se trouve en très-grande quan-tité comme dans l'oxalurie, cela n'a pas une grande impor-tance pour le diagnostic, quoiqu'il se présente souvent dans certaines affections comme dans la dyspepsie, la sperma-torrhée et les maladies de la moelle épinière. Dans l'oxa-lurie, l'urine présente ordinairement une coloration foncée. 3° Acide hippurique. -@Les sédiments d'acide hippuri-que se forment souvent après avoir mangé des fruits et avoir absorbé de l'acide benzoïque et cinnamique, de même que dans certaines maladies mais ils ne présentent pas d'intérêt pour le diagnostic. 4° Cystine. -@Les sédiments de cystine, très-rarement observés, ne présentent pas de valeur diagnostique. On les rencontre le plus souvent dans la lithiasie. 5° Tyrosine. -@Ce corps a été observé dans l'atrophie ai-guë du foie. 6° Le phosphate ammoniaco-magnésien se trouve cons-tamment quand l'urine est devenue alcaline par suite de la décomposition de l'urée en acide carbonique et en ammo-niaque. Dans le diabète, les maladies de la vessie et de la moelle épinière. On les trouve déjà dans l'urine fraîche-ment émise qui alors présente toujours une réaction neutre ou faiblement alcaline. 7° Le phosphate de chaux se trouve dans les mêmes circonstances que le corps précédent. 8° Mucus. -@Les corpuscules muqueux se trouvent tou-
2° Oxalate de chaux.
2° Oxalate de chaux.
0
0
0
528.txt
1,873
-46 -une urine quelconque dépose des cristaux de cet acide. Les sédiments qui se composent d'urates, surtout de potasse et de soude, sont très-fréquents et représentent pour les mé-decins les sédiments de fièvre connus depuis longtemps sedimenta lateritia . Ils ressemblent souvent à s'y mé-prendre à du mucus, du pus et du sang, et ne peuvent être reconnus que par leurs caractères microscopiques. 2° Oxalate de chaux. - Ces sédiments se présentent également dans l'urine normale comme dans l'urine patho-logique. Même quand ce sel se trouve en très-grande quan-tité comme dans l'oxalurie, cela n'a pas une grande impor-tance pour le diagnostic, quoiqu'il se présente souvent dans certaines affections comme dans la dyspepsie, la sperma-torrhée et les maladies de la moelle épinière. Dans l'oxa-lurie, l'urine présente ordinairement une coloration foncée. 3° Acide hippurique. - Les sédiments d'acide hippuri-que se forment souvent après avoir mangé des fruits et avoir absorbé de l'acide benzoïque et cinnamique, de même que dans certaines maladies mais ils ne présentent pas d'intérêt pour le diagnostic. 40 Cystine. - Les sédiments de cystine, très-rarement observés, ne présentent pas de valeur diagnostique. On les rencontre le plus souvent dans la lithiasie. 5° Tyrosine. - Ce corps a été observé dans l'atrophie ai-guë du foie. 6° Le phosphate ammoniaco-magnésien se trouve cons-tamment quand l'urine est devenue alcaline par suite de la décomposition de l'urée en acide carbonique et en ammo-niaque. Dans le diabète, les maladies de la vessie et de la moelle épinière. On les trouve déjà dans l'urine fraîche-ment émise qui alors présente toujours une réaction neutre ou faiblement alcaline. 7° Le phosphate de chaux se trouve dans les mêmes circonstances que le corps précédent. 8° Mucus. - Les corpuscules muqueux se trouvent tou-
-46 -une urine quelconque dépose des cristaux de cet acide. Les sédiments qui se composent d'urates, surtout de potasse et de soude, sont très-fréquents et représentent pour les mé-decins les sédiments de fièvre connus depuis longtemps sedimenta lateritia . Ils ressemblent souvent à s'y mé-prendre à du mucus, du pus et du sang, et ne peuvent être reconnus que par leurs caractères microscopiques. 2° Oxalate de chaux. - Ces sédiments se présentent également dans l'urine normale comme dans l'urine patho-logique. Même quand ce sel se trouve en très-grande quan-tité comme dans l'oxalurie, cela n'a pas une grande impor-tance pour le diagnostic, quoiqu'il se présente souvent dans certaines affections comme dans la dyspepsie, la sperma-torrhée et les maladies de la moelle épinière. Dans l'oxa-lurie, l'urine présente ordinairement une coloration foncée. 3° Acide hippurique. - Les sédiments d'acide hippuri-que se forment souvent après avoir mangé des fruits et avoir absorbé de l'acide benzoïque et cinnamique, de même que dans certaines maladies mais ils ne présentent pas d'intérêt pour le diagnostic. 40 Cystine. - Les sédiments de cystine, très-rarement observés, ne présentent pas de valeur diagnostique. On les rencontre le plus souvent dans la lithiasie. 5° Tyrosine. - Ce corps a été observé dans l'atrophie ai-guë du foie. 6° Le phosphate ammoniaco-magnésien se trouve cons-tamment quand l'urine est devenue alcaline par suite de la décomposition de l'urée en acide carbonique et en ammo-niaque. Dans le diabète, les maladies de la vessie et de la moelle épinière. On les trouve déjà dans l'urine fraîche-ment émise qui alors présente toujours une réaction neutre ou faiblement alcaline. 7° Le phosphate de chaux se trouve dans les mêmes circonstances que le corps précédent. 8° Mucus. - Les corpuscules muqueux se trouvent tou-
-46 -une urine quelconque dépose des cristaux de cet acide. Les sédiments qui se composent d'urates, surtout de potasse et de soude, sont très-fréquents et représentent pour les mé-decins les sédiments de fièvre connus depuis longtemps sedimenta lateritia . Ils ressemblent souvent à s'y mé-prendre à du mucus, du pus et du sang, et ne peuvent être reconnus que par leurs caractères microscopiques. 2° Oxalate de chaux. -@Ces sédiments se présentent également dans l'urine normale comme dans l'urine patho-logique. Même quand ce sel se trouve en très-grande quan-tité comme dans l'oxalurie, cela n'a pas une grande impor-tance pour le diagnostic, quoiqu'il se présente souvent dans certaines affections comme dans la dyspepsie, la sperma-torrhée et les maladies de la moelle épinière. Dans l'oxa-lurie, l'urine présente ordinairement une coloration foncée. 3° Acide hippurique. -@Les sédiments d'acide hippuri-que se forment souvent après avoir mangé des fruits et avoir absorbé de l'acide benzoïque et cinnamique, de même que dans certaines maladies mais ils ne présentent pas d'intérêt pour le diagnostic. 4° Cystine. -@Les sédiments de cystine, très-rarement observés, ne présentent pas de valeur diagnostique. On les rencontre le plus souvent dans la lithiasie. 5° Tyrosine. -@Ce corps a été observé dans l'atrophie ai-guë du foie. 6° Le phosphate ammoniaco-magnésien se trouve cons-tamment quand l'urine est devenue alcaline par suite de la décomposition de l'urée en acide carbonique et en ammo-niaque. Dans le diabète, les maladies de la vessie et de la moelle épinière. On les trouve déjà dans l'urine fraîche-ment émise qui alors présente toujours une réaction neutre ou faiblement alcaline. 7° Le phosphate de chaux se trouve dans les mêmes circonstances que le corps précédent. 8° Mucus. -@Les corpuscules muqueux se trouvent tou-
- Ces sédiments se présentent également dans l'urine normale comme dans l'urine patho-logique.
-Ces sédiments se présentent également dans l'urine normale comme dans l'urine patho-logique.
1
0.010753
0.076923
528.txt
1,873
-46 -une urine quelconque dépose des cristaux de cet acide. Les sédiments qui se composent d'urates, surtout de potasse et de soude, sont très-fréquents et représentent pour les mé-decins les sédiments de fièvre connus depuis longtemps sedimenta lateritia . Ils ressemblent souvent à s'y mé-prendre à du mucus, du pus et du sang, et ne peuvent être reconnus que par leurs caractères microscopiques. 2° Oxalate de chaux. - Ces sédiments se présentent également dans l'urine normale comme dans l'urine patho-logique. Même quand ce sel se trouve en très-grande quan-tité comme dans l'oxalurie, cela n'a pas une grande impor-tance pour le diagnostic, quoiqu'il se présente souvent dans certaines affections comme dans la dyspepsie, la sperma-torrhée et les maladies de la moelle épinière. Dans l'oxa-lurie, l'urine présente ordinairement une coloration foncée. 3° Acide hippurique. - Les sédiments d'acide hippuri-que se forment souvent après avoir mangé des fruits et avoir absorbé de l'acide benzoïque et cinnamique, de même que dans certaines maladies mais ils ne présentent pas d'intérêt pour le diagnostic. 40 Cystine. - Les sédiments de cystine, très-rarement observés, ne présentent pas de valeur diagnostique. On les rencontre le plus souvent dans la lithiasie. 5° Tyrosine. - Ce corps a été observé dans l'atrophie ai-guë du foie. 6° Le phosphate ammoniaco-magnésien se trouve cons-tamment quand l'urine est devenue alcaline par suite de la décomposition de l'urée en acide carbonique et en ammo-niaque. Dans le diabète, les maladies de la vessie et de la moelle épinière. On les trouve déjà dans l'urine fraîche-ment émise qui alors présente toujours une réaction neutre ou faiblement alcaline. 7° Le phosphate de chaux se trouve dans les mêmes circonstances que le corps précédent. 8° Mucus. - Les corpuscules muqueux se trouvent tou-
-46 -une urine quelconque dépose des cristaux de cet acide. Les sédiments qui se composent d'urates, surtout de potasse et de soude, sont très-fréquents et représentent pour les mé-decins les sédiments de fièvre connus depuis longtemps sedimenta lateritia . Ils ressemblent souvent à s'y mé-prendre à du mucus, du pus et du sang, et ne peuvent être reconnus que par leurs caractères microscopiques. 2° Oxalate de chaux. - Ces sédiments se présentent également dans l'urine normale comme dans l'urine patho-logique. Même quand ce sel se trouve en très-grande quan-tité comme dans l'oxalurie, cela n'a pas une grande impor-tance pour le diagnostic, quoiqu'il se présente souvent dans certaines affections comme dans la dyspepsie, la sperma-torrhée et les maladies de la moelle épinière. Dans l'oxa-lurie, l'urine présente ordinairement une coloration foncée. 3° Acide hippurique. - Les sédiments d'acide hippuri-que se forment souvent après avoir mangé des fruits et avoir absorbé de l'acide benzoïque et cinnamique, de même que dans certaines maladies mais ils ne présentent pas d'intérêt pour le diagnostic. 40 Cystine. - Les sédiments de cystine, très-rarement observés, ne présentent pas de valeur diagnostique. On les rencontre le plus souvent dans la lithiasie. 5° Tyrosine. - Ce corps a été observé dans l'atrophie ai-guë du foie. 6° Le phosphate ammoniaco-magnésien se trouve cons-tamment quand l'urine est devenue alcaline par suite de la décomposition de l'urée en acide carbonique et en ammo-niaque. Dans le diabète, les maladies de la vessie et de la moelle épinière. On les trouve déjà dans l'urine fraîche-ment émise qui alors présente toujours une réaction neutre ou faiblement alcaline. 7° Le phosphate de chaux se trouve dans les mêmes circonstances que le corps précédent. 8° Mucus. - Les corpuscules muqueux se trouvent tou-
-46 -une urine quelconque dépose des cristaux de cet acide. Les sédiments qui se composent d'urates, surtout de potasse et de soude, sont très-fréquents et représentent pour les mé-decins les sédiments de fièvre connus depuis longtemps sedimenta lateritia . Ils ressemblent souvent à s'y mé-prendre à du mucus, du pus et du sang, et ne peuvent être reconnus que par leurs caractères microscopiques. 2° Oxalate de chaux. -@Ces sédiments se présentent également dans l'urine normale comme dans l'urine patho-logique. Même quand ce sel se trouve en très-grande quan-tité comme dans l'oxalurie, cela n'a pas une grande impor-tance pour le diagnostic, quoiqu'il se présente souvent dans certaines affections comme dans la dyspepsie, la sperma-torrhée et les maladies de la moelle épinière. Dans l'oxa-lurie, l'urine présente ordinairement une coloration foncée. 3° Acide hippurique. -@Les sédiments d'acide hippuri-que se forment souvent après avoir mangé des fruits et avoir absorbé de l'acide benzoïque et cinnamique, de même que dans certaines maladies mais ils ne présentent pas d'intérêt pour le diagnostic. 4° Cystine. -@Les sédiments de cystine, très-rarement observés, ne présentent pas de valeur diagnostique. On les rencontre le plus souvent dans la lithiasie. 5° Tyrosine. -@Ce corps a été observé dans l'atrophie ai-guë du foie. 6° Le phosphate ammoniaco-magnésien se trouve cons-tamment quand l'urine est devenue alcaline par suite de la décomposition de l'urée en acide carbonique et en ammo-niaque. Dans le diabète, les maladies de la vessie et de la moelle épinière. On les trouve déjà dans l'urine fraîche-ment émise qui alors présente toujours une réaction neutre ou faiblement alcaline. 7° Le phosphate de chaux se trouve dans les mêmes circonstances que le corps précédent. 8° Mucus. -@Les corpuscules muqueux se trouvent tou-
Même quand ce sel se trouve en très-grande quan-tité comme dans l'oxalurie, cela n'a pas une grande impor-tance pour le diagnostic, quoiqu'il se présente souvent dans certaines affections comme dans la dyspepsie, la sperma-torrhée et les maladies de la moelle épinière.
Même quand ce sel se trouve en très-grande quan-tité comme dans l'oxalurie, cela n'a pas une grande impor-tance pour le diagnostic, quoiqu'il se présente souvent dans certaines affections comme dans la dyspepsie, la sperma-torrhée et les maladies de la moelle épinière.
0
0
0
528.txt
1,873
-46 -une urine quelconque dépose des cristaux de cet acide. Les sédiments qui se composent d'urates, surtout de potasse et de soude, sont très-fréquents et représentent pour les mé-decins les sédiments de fièvre connus depuis longtemps sedimenta lateritia . Ils ressemblent souvent à s'y mé-prendre à du mucus, du pus et du sang, et ne peuvent être reconnus que par leurs caractères microscopiques. 2° Oxalate de chaux. - Ces sédiments se présentent également dans l'urine normale comme dans l'urine patho-logique. Même quand ce sel se trouve en très-grande quan-tité comme dans l'oxalurie, cela n'a pas une grande impor-tance pour le diagnostic, quoiqu'il se présente souvent dans certaines affections comme dans la dyspepsie, la sperma-torrhée et les maladies de la moelle épinière. Dans l'oxa-lurie, l'urine présente ordinairement une coloration foncée. 3° Acide hippurique. - Les sédiments d'acide hippuri-que se forment souvent après avoir mangé des fruits et avoir absorbé de l'acide benzoïque et cinnamique, de même que dans certaines maladies mais ils ne présentent pas d'intérêt pour le diagnostic. 40 Cystine. - Les sédiments de cystine, très-rarement observés, ne présentent pas de valeur diagnostique. On les rencontre le plus souvent dans la lithiasie. 5° Tyrosine. - Ce corps a été observé dans l'atrophie ai-guë du foie. 6° Le phosphate ammoniaco-magnésien se trouve cons-tamment quand l'urine est devenue alcaline par suite de la décomposition de l'urée en acide carbonique et en ammo-niaque. Dans le diabète, les maladies de la vessie et de la moelle épinière. On les trouve déjà dans l'urine fraîche-ment émise qui alors présente toujours une réaction neutre ou faiblement alcaline. 7° Le phosphate de chaux se trouve dans les mêmes circonstances que le corps précédent. 8° Mucus. - Les corpuscules muqueux se trouvent tou-
-46 -une urine quelconque dépose des cristaux de cet acide. Les sédiments qui se composent d'urates, surtout de potasse et de soude, sont très-fréquents et représentent pour les mé-decins les sédiments de fièvre connus depuis longtemps sedimenta lateritia . Ils ressemblent souvent à s'y mé-prendre à du mucus, du pus et du sang, et ne peuvent être reconnus que par leurs caractères microscopiques. 2° Oxalate de chaux. - Ces sédiments se présentent également dans l'urine normale comme dans l'urine patho-logique. Même quand ce sel se trouve en très-grande quan-tité comme dans l'oxalurie, cela n'a pas une grande impor-tance pour le diagnostic, quoiqu'il se présente souvent dans certaines affections comme dans la dyspepsie, la sperma-torrhée et les maladies de la moelle épinière. Dans l'oxa-lurie, l'urine présente ordinairement une coloration foncée. 3° Acide hippurique. - Les sédiments d'acide hippuri-que se forment souvent après avoir mangé des fruits et avoir absorbé de l'acide benzoïque et cinnamique, de même que dans certaines maladies mais ils ne présentent pas d'intérêt pour le diagnostic. 40 Cystine. - Les sédiments de cystine, très-rarement observés, ne présentent pas de valeur diagnostique. On les rencontre le plus souvent dans la lithiasie. 5° Tyrosine. - Ce corps a été observé dans l'atrophie ai-guë du foie. 6° Le phosphate ammoniaco-magnésien se trouve cons-tamment quand l'urine est devenue alcaline par suite de la décomposition de l'urée en acide carbonique et en ammo-niaque. Dans le diabète, les maladies de la vessie et de la moelle épinière. On les trouve déjà dans l'urine fraîche-ment émise qui alors présente toujours une réaction neutre ou faiblement alcaline. 7° Le phosphate de chaux se trouve dans les mêmes circonstances que le corps précédent. 8° Mucus. - Les corpuscules muqueux se trouvent tou-
-46 -une urine quelconque dépose des cristaux de cet acide. Les sédiments qui se composent d'urates, surtout de potasse et de soude, sont très-fréquents et représentent pour les mé-decins les sédiments de fièvre connus depuis longtemps sedimenta lateritia . Ils ressemblent souvent à s'y mé-prendre à du mucus, du pus et du sang, et ne peuvent être reconnus que par leurs caractères microscopiques. 2° Oxalate de chaux. -@Ces sédiments se présentent également dans l'urine normale comme dans l'urine patho-logique. Même quand ce sel se trouve en très-grande quan-tité comme dans l'oxalurie, cela n'a pas une grande impor-tance pour le diagnostic, quoiqu'il se présente souvent dans certaines affections comme dans la dyspepsie, la sperma-torrhée et les maladies de la moelle épinière. Dans l'oxa-lurie, l'urine présente ordinairement une coloration foncée. 3° Acide hippurique. -@Les sédiments d'acide hippuri-que se forment souvent après avoir mangé des fruits et avoir absorbé de l'acide benzoïque et cinnamique, de même que dans certaines maladies mais ils ne présentent pas d'intérêt pour le diagnostic. 4° Cystine. -@Les sédiments de cystine, très-rarement observés, ne présentent pas de valeur diagnostique. On les rencontre le plus souvent dans la lithiasie. 5° Tyrosine. -@Ce corps a été observé dans l'atrophie ai-guë du foie. 6° Le phosphate ammoniaco-magnésien se trouve cons-tamment quand l'urine est devenue alcaline par suite de la décomposition de l'urée en acide carbonique et en ammo-niaque. Dans le diabète, les maladies de la vessie et de la moelle épinière. On les trouve déjà dans l'urine fraîche-ment émise qui alors présente toujours une réaction neutre ou faiblement alcaline. 7° Le phosphate de chaux se trouve dans les mêmes circonstances que le corps précédent. 8° Mucus. -@Les corpuscules muqueux se trouvent tou-
Dans l'oxa-lurie, l'urine présente ordinairement une coloration foncée.
Dans l'oxa-lurie, l'urine présente ordinairement une coloration foncée.
0
0
0
528.txt
1,873
-46 -une urine quelconque dépose des cristaux de cet acide. Les sédiments qui se composent d'urates, surtout de potasse et de soude, sont très-fréquents et représentent pour les mé-decins les sédiments de fièvre connus depuis longtemps sedimenta lateritia . Ils ressemblent souvent à s'y mé-prendre à du mucus, du pus et du sang, et ne peuvent être reconnus que par leurs caractères microscopiques. 2° Oxalate de chaux. - Ces sédiments se présentent également dans l'urine normale comme dans l'urine patho-logique. Même quand ce sel se trouve en très-grande quan-tité comme dans l'oxalurie, cela n'a pas une grande impor-tance pour le diagnostic, quoiqu'il se présente souvent dans certaines affections comme dans la dyspepsie, la sperma-torrhée et les maladies de la moelle épinière. Dans l'oxa-lurie, l'urine présente ordinairement une coloration foncée. 3° Acide hippurique. - Les sédiments d'acide hippuri-que se forment souvent après avoir mangé des fruits et avoir absorbé de l'acide benzoïque et cinnamique, de même que dans certaines maladies mais ils ne présentent pas d'intérêt pour le diagnostic. 40 Cystine. - Les sédiments de cystine, très-rarement observés, ne présentent pas de valeur diagnostique. On les rencontre le plus souvent dans la lithiasie. 5° Tyrosine. - Ce corps a été observé dans l'atrophie ai-guë du foie. 6° Le phosphate ammoniaco-magnésien se trouve cons-tamment quand l'urine est devenue alcaline par suite de la décomposition de l'urée en acide carbonique et en ammo-niaque. Dans le diabète, les maladies de la vessie et de la moelle épinière. On les trouve déjà dans l'urine fraîche-ment émise qui alors présente toujours une réaction neutre ou faiblement alcaline. 7° Le phosphate de chaux se trouve dans les mêmes circonstances que le corps précédent. 8° Mucus. - Les corpuscules muqueux se trouvent tou-
-46 -une urine quelconque dépose des cristaux de cet acide. Les sédiments qui se composent d'urates, surtout de potasse et de soude, sont très-fréquents et représentent pour les mé-decins les sédiments de fièvre connus depuis longtemps sedimenta lateritia . Ils ressemblent souvent à s'y mé-prendre à du mucus, du pus et du sang, et ne peuvent être reconnus que par leurs caractères microscopiques. 2° Oxalate de chaux. - Ces sédiments se présentent également dans l'urine normale comme dans l'urine patho-logique. Même quand ce sel se trouve en très-grande quan-tité comme dans l'oxalurie, cela n'a pas une grande impor-tance pour le diagnostic, quoiqu'il se présente souvent dans certaines affections comme dans la dyspepsie, la sperma-torrhée et les maladies de la moelle épinière. Dans l'oxa-lurie, l'urine présente ordinairement une coloration foncée. 3° Acide hippurique. - Les sédiments d'acide hippuri-que se forment souvent après avoir mangé des fruits et avoir absorbé de l'acide benzoïque et cinnamique, de même que dans certaines maladies mais ils ne présentent pas d'intérêt pour le diagnostic. 40 Cystine. - Les sédiments de cystine, très-rarement observés, ne présentent pas de valeur diagnostique. On les rencontre le plus souvent dans la lithiasie. 5° Tyrosine. - Ce corps a été observé dans l'atrophie ai-guë du foie. 6° Le phosphate ammoniaco-magnésien se trouve cons-tamment quand l'urine est devenue alcaline par suite de la décomposition de l'urée en acide carbonique et en ammo-niaque. Dans le diabète, les maladies de la vessie et de la moelle épinière. On les trouve déjà dans l'urine fraîche-ment émise qui alors présente toujours une réaction neutre ou faiblement alcaline. 7° Le phosphate de chaux se trouve dans les mêmes circonstances que le corps précédent. 8° Mucus. - Les corpuscules muqueux se trouvent tou-
-46 -une urine quelconque dépose des cristaux de cet acide. Les sédiments qui se composent d'urates, surtout de potasse et de soude, sont très-fréquents et représentent pour les mé-decins les sédiments de fièvre connus depuis longtemps sedimenta lateritia . Ils ressemblent souvent à s'y mé-prendre à du mucus, du pus et du sang, et ne peuvent être reconnus que par leurs caractères microscopiques. 2° Oxalate de chaux. -@Ces sédiments se présentent également dans l'urine normale comme dans l'urine patho-logique. Même quand ce sel se trouve en très-grande quan-tité comme dans l'oxalurie, cela n'a pas une grande impor-tance pour le diagnostic, quoiqu'il se présente souvent dans certaines affections comme dans la dyspepsie, la sperma-torrhée et les maladies de la moelle épinière. Dans l'oxa-lurie, l'urine présente ordinairement une coloration foncée. 3° Acide hippurique. -@Les sédiments d'acide hippuri-que se forment souvent après avoir mangé des fruits et avoir absorbé de l'acide benzoïque et cinnamique, de même que dans certaines maladies mais ils ne présentent pas d'intérêt pour le diagnostic. 4° Cystine. -@Les sédiments de cystine, très-rarement observés, ne présentent pas de valeur diagnostique. On les rencontre le plus souvent dans la lithiasie. 5° Tyrosine. -@Ce corps a été observé dans l'atrophie ai-guë du foie. 6° Le phosphate ammoniaco-magnésien se trouve cons-tamment quand l'urine est devenue alcaline par suite de la décomposition de l'urée en acide carbonique et en ammo-niaque. Dans le diabète, les maladies de la vessie et de la moelle épinière. On les trouve déjà dans l'urine fraîche-ment émise qui alors présente toujours une réaction neutre ou faiblement alcaline. 7° Le phosphate de chaux se trouve dans les mêmes circonstances que le corps précédent. 8° Mucus. -@Les corpuscules muqueux se trouvent tou-
3° Acide hippurique.
3° Acide hippurique.
0
0
0
528.txt
1,873
-46 -une urine quelconque dépose des cristaux de cet acide. Les sédiments qui se composent d'urates, surtout de potasse et de soude, sont très-fréquents et représentent pour les mé-decins les sédiments de fièvre connus depuis longtemps sedimenta lateritia . Ils ressemblent souvent à s'y mé-prendre à du mucus, du pus et du sang, et ne peuvent être reconnus que par leurs caractères microscopiques. 2° Oxalate de chaux. - Ces sédiments se présentent également dans l'urine normale comme dans l'urine patho-logique. Même quand ce sel se trouve en très-grande quan-tité comme dans l'oxalurie, cela n'a pas une grande impor-tance pour le diagnostic, quoiqu'il se présente souvent dans certaines affections comme dans la dyspepsie, la sperma-torrhée et les maladies de la moelle épinière. Dans l'oxa-lurie, l'urine présente ordinairement une coloration foncée. 3° Acide hippurique. - Les sédiments d'acide hippuri-que se forment souvent après avoir mangé des fruits et avoir absorbé de l'acide benzoïque et cinnamique, de même que dans certaines maladies mais ils ne présentent pas d'intérêt pour le diagnostic. 40 Cystine. - Les sédiments de cystine, très-rarement observés, ne présentent pas de valeur diagnostique. On les rencontre le plus souvent dans la lithiasie. 5° Tyrosine. - Ce corps a été observé dans l'atrophie ai-guë du foie. 6° Le phosphate ammoniaco-magnésien se trouve cons-tamment quand l'urine est devenue alcaline par suite de la décomposition de l'urée en acide carbonique et en ammo-niaque. Dans le diabète, les maladies de la vessie et de la moelle épinière. On les trouve déjà dans l'urine fraîche-ment émise qui alors présente toujours une réaction neutre ou faiblement alcaline. 7° Le phosphate de chaux se trouve dans les mêmes circonstances que le corps précédent. 8° Mucus. - Les corpuscules muqueux se trouvent tou-
-46 -une urine quelconque dépose des cristaux de cet acide. Les sédiments qui se composent d'urates, surtout de potasse et de soude, sont très-fréquents et représentent pour les mé-decins les sédiments de fièvre connus depuis longtemps sedimenta lateritia . Ils ressemblent souvent à s'y mé-prendre à du mucus, du pus et du sang, et ne peuvent être reconnus que par leurs caractères microscopiques. 2° Oxalate de chaux. - Ces sédiments se présentent également dans l'urine normale comme dans l'urine patho-logique. Même quand ce sel se trouve en très-grande quan-tité comme dans l'oxalurie, cela n'a pas une grande impor-tance pour le diagnostic, quoiqu'il se présente souvent dans certaines affections comme dans la dyspepsie, la sperma-torrhée et les maladies de la moelle épinière. Dans l'oxa-lurie, l'urine présente ordinairement une coloration foncée. 3° Acide hippurique. - Les sédiments d'acide hippuri-que se forment souvent après avoir mangé des fruits et avoir absorbé de l'acide benzoïque et cinnamique, de même que dans certaines maladies mais ils ne présentent pas d'intérêt pour le diagnostic. 40 Cystine. - Les sédiments de cystine, très-rarement observés, ne présentent pas de valeur diagnostique. On les rencontre le plus souvent dans la lithiasie. 5° Tyrosine. - Ce corps a été observé dans l'atrophie ai-guë du foie. 6° Le phosphate ammoniaco-magnésien se trouve cons-tamment quand l'urine est devenue alcaline par suite de la décomposition de l'urée en acide carbonique et en ammo-niaque. Dans le diabète, les maladies de la vessie et de la moelle épinière. On les trouve déjà dans l'urine fraîche-ment émise qui alors présente toujours une réaction neutre ou faiblement alcaline. 7° Le phosphate de chaux se trouve dans les mêmes circonstances que le corps précédent. 8° Mucus. - Les corpuscules muqueux se trouvent tou-
-46 -une urine quelconque dépose des cristaux de cet acide. Les sédiments qui se composent d'urates, surtout de potasse et de soude, sont très-fréquents et représentent pour les mé-decins les sédiments de fièvre connus depuis longtemps sedimenta lateritia . Ils ressemblent souvent à s'y mé-prendre à du mucus, du pus et du sang, et ne peuvent être reconnus que par leurs caractères microscopiques. 2° Oxalate de chaux. -@Ces sédiments se présentent également dans l'urine normale comme dans l'urine patho-logique. Même quand ce sel se trouve en très-grande quan-tité comme dans l'oxalurie, cela n'a pas une grande impor-tance pour le diagnostic, quoiqu'il se présente souvent dans certaines affections comme dans la dyspepsie, la sperma-torrhée et les maladies de la moelle épinière. Dans l'oxa-lurie, l'urine présente ordinairement une coloration foncée. 3° Acide hippurique. -@Les sédiments d'acide hippuri-que se forment souvent après avoir mangé des fruits et avoir absorbé de l'acide benzoïque et cinnamique, de même que dans certaines maladies mais ils ne présentent pas d'intérêt pour le diagnostic. 4° Cystine. -@Les sédiments de cystine, très-rarement observés, ne présentent pas de valeur diagnostique. On les rencontre le plus souvent dans la lithiasie. 5° Tyrosine. -@Ce corps a été observé dans l'atrophie ai-guë du foie. 6° Le phosphate ammoniaco-magnésien se trouve cons-tamment quand l'urine est devenue alcaline par suite de la décomposition de l'urée en acide carbonique et en ammo-niaque. Dans le diabète, les maladies de la vessie et de la moelle épinière. On les trouve déjà dans l'urine fraîche-ment émise qui alors présente toujours une réaction neutre ou faiblement alcaline. 7° Le phosphate de chaux se trouve dans les mêmes circonstances que le corps précédent. 8° Mucus. -@Les corpuscules muqueux se trouvent tou-
- Les sédiments d'acide hippuri-que se forment souvent après avoir mangé des fruits et avoir absorbé de l'acide benzoïque et cinnamique, de même que dans certaines maladies mais ils ne présentent pas d'intérêt pour le diagnostic.
-Les sédiments d'acide hippuri-que se forment souvent après avoir mangé des fruits et avoir absorbé de l'acide benzoïque et cinnamique, de même que dans certaines maladies mais ils ne présentent pas d'intérêt pour le diagnostic.
1
0.004386
0.027027
528.txt
1,873
-46 -une urine quelconque dépose des cristaux de cet acide. Les sédiments qui se composent d'urates, surtout de potasse et de soude, sont très-fréquents et représentent pour les mé-decins les sédiments de fièvre connus depuis longtemps sedimenta lateritia . Ils ressemblent souvent à s'y mé-prendre à du mucus, du pus et du sang, et ne peuvent être reconnus que par leurs caractères microscopiques. 2° Oxalate de chaux. - Ces sédiments se présentent également dans l'urine normale comme dans l'urine patho-logique. Même quand ce sel se trouve en très-grande quan-tité comme dans l'oxalurie, cela n'a pas une grande impor-tance pour le diagnostic, quoiqu'il se présente souvent dans certaines affections comme dans la dyspepsie, la sperma-torrhée et les maladies de la moelle épinière. Dans l'oxa-lurie, l'urine présente ordinairement une coloration foncée. 3° Acide hippurique. - Les sédiments d'acide hippuri-que se forment souvent après avoir mangé des fruits et avoir absorbé de l'acide benzoïque et cinnamique, de même que dans certaines maladies mais ils ne présentent pas d'intérêt pour le diagnostic. 40 Cystine. - Les sédiments de cystine, très-rarement observés, ne présentent pas de valeur diagnostique. On les rencontre le plus souvent dans la lithiasie. 5° Tyrosine. - Ce corps a été observé dans l'atrophie ai-guë du foie. 6° Le phosphate ammoniaco-magnésien se trouve cons-tamment quand l'urine est devenue alcaline par suite de la décomposition de l'urée en acide carbonique et en ammo-niaque. Dans le diabète, les maladies de la vessie et de la moelle épinière. On les trouve déjà dans l'urine fraîche-ment émise qui alors présente toujours une réaction neutre ou faiblement alcaline. 7° Le phosphate de chaux se trouve dans les mêmes circonstances que le corps précédent. 8° Mucus. - Les corpuscules muqueux se trouvent tou-
-46 -une urine quelconque dépose des cristaux de cet acide. Les sédiments qui se composent d'urates, surtout de potasse et de soude, sont très-fréquents et représentent pour les mé-decins les sédiments de fièvre connus depuis longtemps sedimenta lateritia . Ils ressemblent souvent à s'y mé-prendre à du mucus, du pus et du sang, et ne peuvent être reconnus que par leurs caractères microscopiques. 2° Oxalate de chaux. - Ces sédiments se présentent également dans l'urine normale comme dans l'urine patho-logique. Même quand ce sel se trouve en très-grande quan-tité comme dans l'oxalurie, cela n'a pas une grande impor-tance pour le diagnostic, quoiqu'il se présente souvent dans certaines affections comme dans la dyspepsie, la sperma-torrhée et les maladies de la moelle épinière. Dans l'oxa-lurie, l'urine présente ordinairement une coloration foncée. 3° Acide hippurique. - Les sédiments d'acide hippuri-que se forment souvent après avoir mangé des fruits et avoir absorbé de l'acide benzoïque et cinnamique, de même que dans certaines maladies mais ils ne présentent pas d'intérêt pour le diagnostic. 40 Cystine. - Les sédiments de cystine, très-rarement observés, ne présentent pas de valeur diagnostique. On les rencontre le plus souvent dans la lithiasie. 5° Tyrosine. - Ce corps a été observé dans l'atrophie ai-guë du foie. 6° Le phosphate ammoniaco-magnésien se trouve cons-tamment quand l'urine est devenue alcaline par suite de la décomposition de l'urée en acide carbonique et en ammo-niaque. Dans le diabète, les maladies de la vessie et de la moelle épinière. On les trouve déjà dans l'urine fraîche-ment émise qui alors présente toujours une réaction neutre ou faiblement alcaline. 7° Le phosphate de chaux se trouve dans les mêmes circonstances que le corps précédent. 8° Mucus. - Les corpuscules muqueux se trouvent tou-
-46 -une urine quelconque dépose des cristaux de cet acide. Les sédiments qui se composent d'urates, surtout de potasse et de soude, sont très-fréquents et représentent pour les mé-decins les sédiments de fièvre connus depuis longtemps sedimenta lateritia . Ils ressemblent souvent à s'y mé-prendre à du mucus, du pus et du sang, et ne peuvent être reconnus que par leurs caractères microscopiques. 2° Oxalate de chaux. -@Ces sédiments se présentent également dans l'urine normale comme dans l'urine patho-logique. Même quand ce sel se trouve en très-grande quan-tité comme dans l'oxalurie, cela n'a pas une grande impor-tance pour le diagnostic, quoiqu'il se présente souvent dans certaines affections comme dans la dyspepsie, la sperma-torrhée et les maladies de la moelle épinière. Dans l'oxa-lurie, l'urine présente ordinairement une coloration foncée. 3° Acide hippurique. -@Les sédiments d'acide hippuri-que se forment souvent après avoir mangé des fruits et avoir absorbé de l'acide benzoïque et cinnamique, de même que dans certaines maladies mais ils ne présentent pas d'intérêt pour le diagnostic. 4° Cystine. -@Les sédiments de cystine, très-rarement observés, ne présentent pas de valeur diagnostique. On les rencontre le plus souvent dans la lithiasie. 5° Tyrosine. -@Ce corps a été observé dans l'atrophie ai-guë du foie. 6° Le phosphate ammoniaco-magnésien se trouve cons-tamment quand l'urine est devenue alcaline par suite de la décomposition de l'urée en acide carbonique et en ammo-niaque. Dans le diabète, les maladies de la vessie et de la moelle épinière. On les trouve déjà dans l'urine fraîche-ment émise qui alors présente toujours une réaction neutre ou faiblement alcaline. 7° Le phosphate de chaux se trouve dans les mêmes circonstances que le corps précédent. 8° Mucus. -@Les corpuscules muqueux se trouvent tou-
- Les sédiments de cystine, très-rarement observés, ne présentent pas de valeur diagnostique.
-Les sédiments de cystine, très-rarement observés, ne présentent pas de valeur diagnostique.
1
0.01087
0.066667
528.txt
1,873
-46 -une urine quelconque dépose des cristaux de cet acide. Les sédiments qui se composent d'urates, surtout de potasse et de soude, sont très-fréquents et représentent pour les mé-decins les sédiments de fièvre connus depuis longtemps sedimenta lateritia . Ils ressemblent souvent à s'y mé-prendre à du mucus, du pus et du sang, et ne peuvent être reconnus que par leurs caractères microscopiques. 2° Oxalate de chaux. - Ces sédiments se présentent également dans l'urine normale comme dans l'urine patho-logique. Même quand ce sel se trouve en très-grande quan-tité comme dans l'oxalurie, cela n'a pas une grande impor-tance pour le diagnostic, quoiqu'il se présente souvent dans certaines affections comme dans la dyspepsie, la sperma-torrhée et les maladies de la moelle épinière. Dans l'oxa-lurie, l'urine présente ordinairement une coloration foncée. 3° Acide hippurique. - Les sédiments d'acide hippuri-que se forment souvent après avoir mangé des fruits et avoir absorbé de l'acide benzoïque et cinnamique, de même que dans certaines maladies mais ils ne présentent pas d'intérêt pour le diagnostic. 40 Cystine. - Les sédiments de cystine, très-rarement observés, ne présentent pas de valeur diagnostique. On les rencontre le plus souvent dans la lithiasie. 5° Tyrosine. - Ce corps a été observé dans l'atrophie ai-guë du foie. 6° Le phosphate ammoniaco-magnésien se trouve cons-tamment quand l'urine est devenue alcaline par suite de la décomposition de l'urée en acide carbonique et en ammo-niaque. Dans le diabète, les maladies de la vessie et de la moelle épinière. On les trouve déjà dans l'urine fraîche-ment émise qui alors présente toujours une réaction neutre ou faiblement alcaline. 7° Le phosphate de chaux se trouve dans les mêmes circonstances que le corps précédent. 8° Mucus. - Les corpuscules muqueux se trouvent tou-
-46 -une urine quelconque dépose des cristaux de cet acide. Les sédiments qui se composent d'urates, surtout de potasse et de soude, sont très-fréquents et représentent pour les mé-decins les sédiments de fièvre connus depuis longtemps sedimenta lateritia . Ils ressemblent souvent à s'y mé-prendre à du mucus, du pus et du sang, et ne peuvent être reconnus que par leurs caractères microscopiques. 2° Oxalate de chaux. - Ces sédiments se présentent également dans l'urine normale comme dans l'urine patho-logique. Même quand ce sel se trouve en très-grande quan-tité comme dans l'oxalurie, cela n'a pas une grande impor-tance pour le diagnostic, quoiqu'il se présente souvent dans certaines affections comme dans la dyspepsie, la sperma-torrhée et les maladies de la moelle épinière. Dans l'oxa-lurie, l'urine présente ordinairement une coloration foncée. 3° Acide hippurique. - Les sédiments d'acide hippuri-que se forment souvent après avoir mangé des fruits et avoir absorbé de l'acide benzoïque et cinnamique, de même que dans certaines maladies mais ils ne présentent pas d'intérêt pour le diagnostic. 40 Cystine. - Les sédiments de cystine, très-rarement observés, ne présentent pas de valeur diagnostique. On les rencontre le plus souvent dans la lithiasie. 5° Tyrosine. - Ce corps a été observé dans l'atrophie ai-guë du foie. 6° Le phosphate ammoniaco-magnésien se trouve cons-tamment quand l'urine est devenue alcaline par suite de la décomposition de l'urée en acide carbonique et en ammo-niaque. Dans le diabète, les maladies de la vessie et de la moelle épinière. On les trouve déjà dans l'urine fraîche-ment émise qui alors présente toujours une réaction neutre ou faiblement alcaline. 7° Le phosphate de chaux se trouve dans les mêmes circonstances que le corps précédent. 8° Mucus. - Les corpuscules muqueux se trouvent tou-
-46 -une urine quelconque dépose des cristaux de cet acide. Les sédiments qui se composent d'urates, surtout de potasse et de soude, sont très-fréquents et représentent pour les mé-decins les sédiments de fièvre connus depuis longtemps sedimenta lateritia . Ils ressemblent souvent à s'y mé-prendre à du mucus, du pus et du sang, et ne peuvent être reconnus que par leurs caractères microscopiques. 2° Oxalate de chaux. -@Ces sédiments se présentent également dans l'urine normale comme dans l'urine patho-logique. Même quand ce sel se trouve en très-grande quan-tité comme dans l'oxalurie, cela n'a pas une grande impor-tance pour le diagnostic, quoiqu'il se présente souvent dans certaines affections comme dans la dyspepsie, la sperma-torrhée et les maladies de la moelle épinière. Dans l'oxa-lurie, l'urine présente ordinairement une coloration foncée. 3° Acide hippurique. -@Les sédiments d'acide hippuri-que se forment souvent après avoir mangé des fruits et avoir absorbé de l'acide benzoïque et cinnamique, de même que dans certaines maladies mais ils ne présentent pas d'intérêt pour le diagnostic. 4° Cystine. -@Les sédiments de cystine, très-rarement observés, ne présentent pas de valeur diagnostique. On les rencontre le plus souvent dans la lithiasie. 5° Tyrosine. -@Ce corps a été observé dans l'atrophie ai-guë du foie. 6° Le phosphate ammoniaco-magnésien se trouve cons-tamment quand l'urine est devenue alcaline par suite de la décomposition de l'urée en acide carbonique et en ammo-niaque. Dans le diabète, les maladies de la vessie et de la moelle épinière. On les trouve déjà dans l'urine fraîche-ment émise qui alors présente toujours une réaction neutre ou faiblement alcaline. 7° Le phosphate de chaux se trouve dans les mêmes circonstances que le corps précédent. 8° Mucus. -@Les corpuscules muqueux se trouvent tou-
On les rencontre le plus souvent dans la lithiasie.
On les rencontre le plus souvent dans la lithiasie.
0
0
0
528.txt
1,873
-46 -une urine quelconque dépose des cristaux de cet acide. Les sédiments qui se composent d'urates, surtout de potasse et de soude, sont très-fréquents et représentent pour les mé-decins les sédiments de fièvre connus depuis longtemps sedimenta lateritia . Ils ressemblent souvent à s'y mé-prendre à du mucus, du pus et du sang, et ne peuvent être reconnus que par leurs caractères microscopiques. 2° Oxalate de chaux. - Ces sédiments se présentent également dans l'urine normale comme dans l'urine patho-logique. Même quand ce sel se trouve en très-grande quan-tité comme dans l'oxalurie, cela n'a pas une grande impor-tance pour le diagnostic, quoiqu'il se présente souvent dans certaines affections comme dans la dyspepsie, la sperma-torrhée et les maladies de la moelle épinière. Dans l'oxa-lurie, l'urine présente ordinairement une coloration foncée. 3° Acide hippurique. - Les sédiments d'acide hippuri-que se forment souvent après avoir mangé des fruits et avoir absorbé de l'acide benzoïque et cinnamique, de même que dans certaines maladies mais ils ne présentent pas d'intérêt pour le diagnostic. 40 Cystine. - Les sédiments de cystine, très-rarement observés, ne présentent pas de valeur diagnostique. On les rencontre le plus souvent dans la lithiasie. 5° Tyrosine. - Ce corps a été observé dans l'atrophie ai-guë du foie. 6° Le phosphate ammoniaco-magnésien se trouve cons-tamment quand l'urine est devenue alcaline par suite de la décomposition de l'urée en acide carbonique et en ammo-niaque. Dans le diabète, les maladies de la vessie et de la moelle épinière. On les trouve déjà dans l'urine fraîche-ment émise qui alors présente toujours une réaction neutre ou faiblement alcaline. 7° Le phosphate de chaux se trouve dans les mêmes circonstances que le corps précédent. 8° Mucus. - Les corpuscules muqueux se trouvent tou-
-46 -une urine quelconque dépose des cristaux de cet acide. Les sédiments qui se composent d'urates, surtout de potasse et de soude, sont très-fréquents et représentent pour les mé-decins les sédiments de fièvre connus depuis longtemps sedimenta lateritia . Ils ressemblent souvent à s'y mé-prendre à du mucus, du pus et du sang, et ne peuvent être reconnus que par leurs caractères microscopiques. 2° Oxalate de chaux. - Ces sédiments se présentent également dans l'urine normale comme dans l'urine patho-logique. Même quand ce sel se trouve en très-grande quan-tité comme dans l'oxalurie, cela n'a pas une grande impor-tance pour le diagnostic, quoiqu'il se présente souvent dans certaines affections comme dans la dyspepsie, la sperma-torrhée et les maladies de la moelle épinière. Dans l'oxa-lurie, l'urine présente ordinairement une coloration foncée. 3° Acide hippurique. - Les sédiments d'acide hippuri-que se forment souvent après avoir mangé des fruits et avoir absorbé de l'acide benzoïque et cinnamique, de même que dans certaines maladies mais ils ne présentent pas d'intérêt pour le diagnostic. 40 Cystine. - Les sédiments de cystine, très-rarement observés, ne présentent pas de valeur diagnostique. On les rencontre le plus souvent dans la lithiasie. 5° Tyrosine. - Ce corps a été observé dans l'atrophie ai-guë du foie. 6° Le phosphate ammoniaco-magnésien se trouve cons-tamment quand l'urine est devenue alcaline par suite de la décomposition de l'urée en acide carbonique et en ammo-niaque. Dans le diabète, les maladies de la vessie et de la moelle épinière. On les trouve déjà dans l'urine fraîche-ment émise qui alors présente toujours une réaction neutre ou faiblement alcaline. 7° Le phosphate de chaux se trouve dans les mêmes circonstances que le corps précédent. 8° Mucus. - Les corpuscules muqueux se trouvent tou-
-46 -une urine quelconque dépose des cristaux de cet acide. Les sédiments qui se composent d'urates, surtout de potasse et de soude, sont très-fréquents et représentent pour les mé-decins les sédiments de fièvre connus depuis longtemps sedimenta lateritia . Ils ressemblent souvent à s'y mé-prendre à du mucus, du pus et du sang, et ne peuvent être reconnus que par leurs caractères microscopiques. 2° Oxalate de chaux. -@Ces sédiments se présentent également dans l'urine normale comme dans l'urine patho-logique. Même quand ce sel se trouve en très-grande quan-tité comme dans l'oxalurie, cela n'a pas une grande impor-tance pour le diagnostic, quoiqu'il se présente souvent dans certaines affections comme dans la dyspepsie, la sperma-torrhée et les maladies de la moelle épinière. Dans l'oxa-lurie, l'urine présente ordinairement une coloration foncée. 3° Acide hippurique. -@Les sédiments d'acide hippuri-que se forment souvent après avoir mangé des fruits et avoir absorbé de l'acide benzoïque et cinnamique, de même que dans certaines maladies mais ils ne présentent pas d'intérêt pour le diagnostic. 4° Cystine. -@Les sédiments de cystine, très-rarement observés, ne présentent pas de valeur diagnostique. On les rencontre le plus souvent dans la lithiasie. 5° Tyrosine. -@Ce corps a été observé dans l'atrophie ai-guë du foie. 6° Le phosphate ammoniaco-magnésien se trouve cons-tamment quand l'urine est devenue alcaline par suite de la décomposition de l'urée en acide carbonique et en ammo-niaque. Dans le diabète, les maladies de la vessie et de la moelle épinière. On les trouve déjà dans l'urine fraîche-ment émise qui alors présente toujours une réaction neutre ou faiblement alcaline. 7° Le phosphate de chaux se trouve dans les mêmes circonstances que le corps précédent. 8° Mucus. -@Les corpuscules muqueux se trouvent tou-
- Ce corps a été observé dans l'atrophie ai-guë du foie.
-Ce corps a été observé dans l'atrophie ai-guë du foie.
1
0.018182
0.090909
528.txt
1,873
-46 -une urine quelconque dépose des cristaux de cet acide. Les sédiments qui se composent d'urates, surtout de potasse et de soude, sont très-fréquents et représentent pour les mé-decins les sédiments de fièvre connus depuis longtemps sedimenta lateritia . Ils ressemblent souvent à s'y mé-prendre à du mucus, du pus et du sang, et ne peuvent être reconnus que par leurs caractères microscopiques. 2° Oxalate de chaux. - Ces sédiments se présentent également dans l'urine normale comme dans l'urine patho-logique. Même quand ce sel se trouve en très-grande quan-tité comme dans l'oxalurie, cela n'a pas une grande impor-tance pour le diagnostic, quoiqu'il se présente souvent dans certaines affections comme dans la dyspepsie, la sperma-torrhée et les maladies de la moelle épinière. Dans l'oxa-lurie, l'urine présente ordinairement une coloration foncée. 3° Acide hippurique. - Les sédiments d'acide hippuri-que se forment souvent après avoir mangé des fruits et avoir absorbé de l'acide benzoïque et cinnamique, de même que dans certaines maladies mais ils ne présentent pas d'intérêt pour le diagnostic. 40 Cystine. - Les sédiments de cystine, très-rarement observés, ne présentent pas de valeur diagnostique. On les rencontre le plus souvent dans la lithiasie. 5° Tyrosine. - Ce corps a été observé dans l'atrophie ai-guë du foie. 6° Le phosphate ammoniaco-magnésien se trouve cons-tamment quand l'urine est devenue alcaline par suite de la décomposition de l'urée en acide carbonique et en ammo-niaque. Dans le diabète, les maladies de la vessie et de la moelle épinière. On les trouve déjà dans l'urine fraîche-ment émise qui alors présente toujours une réaction neutre ou faiblement alcaline. 7° Le phosphate de chaux se trouve dans les mêmes circonstances que le corps précédent. 8° Mucus. - Les corpuscules muqueux se trouvent tou-
-46 -une urine quelconque dépose des cristaux de cet acide. Les sédiments qui se composent d'urates, surtout de potasse et de soude, sont très-fréquents et représentent pour les mé-decins les sédiments de fièvre connus depuis longtemps sedimenta lateritia . Ils ressemblent souvent à s'y mé-prendre à du mucus, du pus et du sang, et ne peuvent être reconnus que par leurs caractères microscopiques. 2° Oxalate de chaux. - Ces sédiments se présentent également dans l'urine normale comme dans l'urine patho-logique. Même quand ce sel se trouve en très-grande quan-tité comme dans l'oxalurie, cela n'a pas une grande impor-tance pour le diagnostic, quoiqu'il se présente souvent dans certaines affections comme dans la dyspepsie, la sperma-torrhée et les maladies de la moelle épinière. Dans l'oxa-lurie, l'urine présente ordinairement une coloration foncée. 3° Acide hippurique. - Les sédiments d'acide hippuri-que se forment souvent après avoir mangé des fruits et avoir absorbé de l'acide benzoïque et cinnamique, de même que dans certaines maladies mais ils ne présentent pas d'intérêt pour le diagnostic. 40 Cystine. - Les sédiments de cystine, très-rarement observés, ne présentent pas de valeur diagnostique. On les rencontre le plus souvent dans la lithiasie. 5° Tyrosine. - Ce corps a été observé dans l'atrophie ai-guë du foie. 6° Le phosphate ammoniaco-magnésien se trouve cons-tamment quand l'urine est devenue alcaline par suite de la décomposition de l'urée en acide carbonique et en ammo-niaque. Dans le diabète, les maladies de la vessie et de la moelle épinière. On les trouve déjà dans l'urine fraîche-ment émise qui alors présente toujours une réaction neutre ou faiblement alcaline. 7° Le phosphate de chaux se trouve dans les mêmes circonstances que le corps précédent. 8° Mucus. - Les corpuscules muqueux se trouvent tou-
-46 -une urine quelconque dépose des cristaux de cet acide. Les sédiments qui se composent d'urates, surtout de potasse et de soude, sont très-fréquents et représentent pour les mé-decins les sédiments de fièvre connus depuis longtemps sedimenta lateritia . Ils ressemblent souvent à s'y mé-prendre à du mucus, du pus et du sang, et ne peuvent être reconnus que par leurs caractères microscopiques. 2° Oxalate de chaux. -@Ces sédiments se présentent également dans l'urine normale comme dans l'urine patho-logique. Même quand ce sel se trouve en très-grande quan-tité comme dans l'oxalurie, cela n'a pas une grande impor-tance pour le diagnostic, quoiqu'il se présente souvent dans certaines affections comme dans la dyspepsie, la sperma-torrhée et les maladies de la moelle épinière. Dans l'oxa-lurie, l'urine présente ordinairement une coloration foncée. 3° Acide hippurique. -@Les sédiments d'acide hippuri-que se forment souvent après avoir mangé des fruits et avoir absorbé de l'acide benzoïque et cinnamique, de même que dans certaines maladies mais ils ne présentent pas d'intérêt pour le diagnostic. 4° Cystine. -@Les sédiments de cystine, très-rarement observés, ne présentent pas de valeur diagnostique. On les rencontre le plus souvent dans la lithiasie. 5° Tyrosine. -@Ce corps a été observé dans l'atrophie ai-guë du foie. 6° Le phosphate ammoniaco-magnésien se trouve cons-tamment quand l'urine est devenue alcaline par suite de la décomposition de l'urée en acide carbonique et en ammo-niaque. Dans le diabète, les maladies de la vessie et de la moelle épinière. On les trouve déjà dans l'urine fraîche-ment émise qui alors présente toujours une réaction neutre ou faiblement alcaline. 7° Le phosphate de chaux se trouve dans les mêmes circonstances que le corps précédent. 8° Mucus. -@Les corpuscules muqueux se trouvent tou-
6° Le phosphate ammoniaco-magnésien se trouve cons-tamment quand l'urine est devenue alcaline par suite de la décomposition de l'urée en acide carbonique et en ammo-niaque.
6° Le phosphate ammoniaco-magnésien se trouve cons-tamment quand l'urine est devenue alcaline par suite de la décomposition de l'urée en acide carbonique et en ammo-niaque.
0
0
0
528.txt
1,873
-46 -une urine quelconque dépose des cristaux de cet acide. Les sédiments qui se composent d'urates, surtout de potasse et de soude, sont très-fréquents et représentent pour les mé-decins les sédiments de fièvre connus depuis longtemps sedimenta lateritia . Ils ressemblent souvent à s'y mé-prendre à du mucus, du pus et du sang, et ne peuvent être reconnus que par leurs caractères microscopiques. 2° Oxalate de chaux. - Ces sédiments se présentent également dans l'urine normale comme dans l'urine patho-logique. Même quand ce sel se trouve en très-grande quan-tité comme dans l'oxalurie, cela n'a pas une grande impor-tance pour le diagnostic, quoiqu'il se présente souvent dans certaines affections comme dans la dyspepsie, la sperma-torrhée et les maladies de la moelle épinière. Dans l'oxa-lurie, l'urine présente ordinairement une coloration foncée. 3° Acide hippurique. - Les sédiments d'acide hippuri-que se forment souvent après avoir mangé des fruits et avoir absorbé de l'acide benzoïque et cinnamique, de même que dans certaines maladies mais ils ne présentent pas d'intérêt pour le diagnostic. 40 Cystine. - Les sédiments de cystine, très-rarement observés, ne présentent pas de valeur diagnostique. On les rencontre le plus souvent dans la lithiasie. 5° Tyrosine. - Ce corps a été observé dans l'atrophie ai-guë du foie. 6° Le phosphate ammoniaco-magnésien se trouve cons-tamment quand l'urine est devenue alcaline par suite de la décomposition de l'urée en acide carbonique et en ammo-niaque. Dans le diabète, les maladies de la vessie et de la moelle épinière. On les trouve déjà dans l'urine fraîche-ment émise qui alors présente toujours une réaction neutre ou faiblement alcaline. 7° Le phosphate de chaux se trouve dans les mêmes circonstances que le corps précédent. 8° Mucus. - Les corpuscules muqueux se trouvent tou-
-46 -une urine quelconque dépose des cristaux de cet acide. Les sédiments qui se composent d'urates, surtout de potasse et de soude, sont très-fréquents et représentent pour les mé-decins les sédiments de fièvre connus depuis longtemps sedimenta lateritia . Ils ressemblent souvent à s'y mé-prendre à du mucus, du pus et du sang, et ne peuvent être reconnus que par leurs caractères microscopiques. 2° Oxalate de chaux. - Ces sédiments se présentent également dans l'urine normale comme dans l'urine patho-logique. Même quand ce sel se trouve en très-grande quan-tité comme dans l'oxalurie, cela n'a pas une grande impor-tance pour le diagnostic, quoiqu'il se présente souvent dans certaines affections comme dans la dyspepsie, la sperma-torrhée et les maladies de la moelle épinière. Dans l'oxa-lurie, l'urine présente ordinairement une coloration foncée. 3° Acide hippurique. - Les sédiments d'acide hippuri-que se forment souvent après avoir mangé des fruits et avoir absorbé de l'acide benzoïque et cinnamique, de même que dans certaines maladies mais ils ne présentent pas d'intérêt pour le diagnostic. 40 Cystine. - Les sédiments de cystine, très-rarement observés, ne présentent pas de valeur diagnostique. On les rencontre le plus souvent dans la lithiasie. 5° Tyrosine. - Ce corps a été observé dans l'atrophie ai-guë du foie. 6° Le phosphate ammoniaco-magnésien se trouve cons-tamment quand l'urine est devenue alcaline par suite de la décomposition de l'urée en acide carbonique et en ammo-niaque. Dans le diabète, les maladies de la vessie et de la moelle épinière. On les trouve déjà dans l'urine fraîche-ment émise qui alors présente toujours une réaction neutre ou faiblement alcaline. 7° Le phosphate de chaux se trouve dans les mêmes circonstances que le corps précédent. 8° Mucus. - Les corpuscules muqueux se trouvent tou-
-46 -une urine quelconque dépose des cristaux de cet acide. Les sédiments qui se composent d'urates, surtout de potasse et de soude, sont très-fréquents et représentent pour les mé-decins les sédiments de fièvre connus depuis longtemps sedimenta lateritia . Ils ressemblent souvent à s'y mé-prendre à du mucus, du pus et du sang, et ne peuvent être reconnus que par leurs caractères microscopiques. 2° Oxalate de chaux. -@Ces sédiments se présentent également dans l'urine normale comme dans l'urine patho-logique. Même quand ce sel se trouve en très-grande quan-tité comme dans l'oxalurie, cela n'a pas une grande impor-tance pour le diagnostic, quoiqu'il se présente souvent dans certaines affections comme dans la dyspepsie, la sperma-torrhée et les maladies de la moelle épinière. Dans l'oxa-lurie, l'urine présente ordinairement une coloration foncée. 3° Acide hippurique. -@Les sédiments d'acide hippuri-que se forment souvent après avoir mangé des fruits et avoir absorbé de l'acide benzoïque et cinnamique, de même que dans certaines maladies mais ils ne présentent pas d'intérêt pour le diagnostic. 4° Cystine. -@Les sédiments de cystine, très-rarement observés, ne présentent pas de valeur diagnostique. On les rencontre le plus souvent dans la lithiasie. 5° Tyrosine. -@Ce corps a été observé dans l'atrophie ai-guë du foie. 6° Le phosphate ammoniaco-magnésien se trouve cons-tamment quand l'urine est devenue alcaline par suite de la décomposition de l'urée en acide carbonique et en ammo-niaque. Dans le diabète, les maladies de la vessie et de la moelle épinière. On les trouve déjà dans l'urine fraîche-ment émise qui alors présente toujours une réaction neutre ou faiblement alcaline. 7° Le phosphate de chaux se trouve dans les mêmes circonstances que le corps précédent. 8° Mucus. -@Les corpuscules muqueux se trouvent tou-
Dans le diabète, les maladies de la vessie et de la moelle épinière.
Dans le diabète, les maladies de la vessie et de la moelle épinière.
0
0
0
528.txt
1,873
-46 -une urine quelconque dépose des cristaux de cet acide. Les sédiments qui se composent d'urates, surtout de potasse et de soude, sont très-fréquents et représentent pour les mé-decins les sédiments de fièvre connus depuis longtemps sedimenta lateritia . Ils ressemblent souvent à s'y mé-prendre à du mucus, du pus et du sang, et ne peuvent être reconnus que par leurs caractères microscopiques. 2° Oxalate de chaux. - Ces sédiments se présentent également dans l'urine normale comme dans l'urine patho-logique. Même quand ce sel se trouve en très-grande quan-tité comme dans l'oxalurie, cela n'a pas une grande impor-tance pour le diagnostic, quoiqu'il se présente souvent dans certaines affections comme dans la dyspepsie, la sperma-torrhée et les maladies de la moelle épinière. Dans l'oxa-lurie, l'urine présente ordinairement une coloration foncée. 3° Acide hippurique. - Les sédiments d'acide hippuri-que se forment souvent après avoir mangé des fruits et avoir absorbé de l'acide benzoïque et cinnamique, de même que dans certaines maladies mais ils ne présentent pas d'intérêt pour le diagnostic. 40 Cystine. - Les sédiments de cystine, très-rarement observés, ne présentent pas de valeur diagnostique. On les rencontre le plus souvent dans la lithiasie. 5° Tyrosine. - Ce corps a été observé dans l'atrophie ai-guë du foie. 6° Le phosphate ammoniaco-magnésien se trouve cons-tamment quand l'urine est devenue alcaline par suite de la décomposition de l'urée en acide carbonique et en ammo-niaque. Dans le diabète, les maladies de la vessie et de la moelle épinière. On les trouve déjà dans l'urine fraîche-ment émise qui alors présente toujours une réaction neutre ou faiblement alcaline. 7° Le phosphate de chaux se trouve dans les mêmes circonstances que le corps précédent. 8° Mucus. - Les corpuscules muqueux se trouvent tou-
-46 -une urine quelconque dépose des cristaux de cet acide. Les sédiments qui se composent d'urates, surtout de potasse et de soude, sont très-fréquents et représentent pour les mé-decins les sédiments de fièvre connus depuis longtemps sedimenta lateritia . Ils ressemblent souvent à s'y mé-prendre à du mucus, du pus et du sang, et ne peuvent être reconnus que par leurs caractères microscopiques. 2° Oxalate de chaux. - Ces sédiments se présentent également dans l'urine normale comme dans l'urine patho-logique. Même quand ce sel se trouve en très-grande quan-tité comme dans l'oxalurie, cela n'a pas une grande impor-tance pour le diagnostic, quoiqu'il se présente souvent dans certaines affections comme dans la dyspepsie, la sperma-torrhée et les maladies de la moelle épinière. Dans l'oxa-lurie, l'urine présente ordinairement une coloration foncée. 3° Acide hippurique. - Les sédiments d'acide hippuri-que se forment souvent après avoir mangé des fruits et avoir absorbé de l'acide benzoïque et cinnamique, de même que dans certaines maladies mais ils ne présentent pas d'intérêt pour le diagnostic. 40 Cystine. - Les sédiments de cystine, très-rarement observés, ne présentent pas de valeur diagnostique. On les rencontre le plus souvent dans la lithiasie. 5° Tyrosine. - Ce corps a été observé dans l'atrophie ai-guë du foie. 6° Le phosphate ammoniaco-magnésien se trouve cons-tamment quand l'urine est devenue alcaline par suite de la décomposition de l'urée en acide carbonique et en ammo-niaque. Dans le diabète, les maladies de la vessie et de la moelle épinière. On les trouve déjà dans l'urine fraîche-ment émise qui alors présente toujours une réaction neutre ou faiblement alcaline. 7° Le phosphate de chaux se trouve dans les mêmes circonstances que le corps précédent. 8° Mucus. - Les corpuscules muqueux se trouvent tou-
-46 -une urine quelconque dépose des cristaux de cet acide. Les sédiments qui se composent d'urates, surtout de potasse et de soude, sont très-fréquents et représentent pour les mé-decins les sédiments de fièvre connus depuis longtemps sedimenta lateritia . Ils ressemblent souvent à s'y mé-prendre à du mucus, du pus et du sang, et ne peuvent être reconnus que par leurs caractères microscopiques. 2° Oxalate de chaux. -@Ces sédiments se présentent également dans l'urine normale comme dans l'urine patho-logique. Même quand ce sel se trouve en très-grande quan-tité comme dans l'oxalurie, cela n'a pas une grande impor-tance pour le diagnostic, quoiqu'il se présente souvent dans certaines affections comme dans la dyspepsie, la sperma-torrhée et les maladies de la moelle épinière. Dans l'oxa-lurie, l'urine présente ordinairement une coloration foncée. 3° Acide hippurique. -@Les sédiments d'acide hippuri-que se forment souvent après avoir mangé des fruits et avoir absorbé de l'acide benzoïque et cinnamique, de même que dans certaines maladies mais ils ne présentent pas d'intérêt pour le diagnostic. 4° Cystine. -@Les sédiments de cystine, très-rarement observés, ne présentent pas de valeur diagnostique. On les rencontre le plus souvent dans la lithiasie. 5° Tyrosine. -@Ce corps a été observé dans l'atrophie ai-guë du foie. 6° Le phosphate ammoniaco-magnésien se trouve cons-tamment quand l'urine est devenue alcaline par suite de la décomposition de l'urée en acide carbonique et en ammo-niaque. Dans le diabète, les maladies de la vessie et de la moelle épinière. On les trouve déjà dans l'urine fraîche-ment émise qui alors présente toujours une réaction neutre ou faiblement alcaline. 7° Le phosphate de chaux se trouve dans les mêmes circonstances que le corps précédent. 8° Mucus. -@Les corpuscules muqueux se trouvent tou-
On les trouve déjà dans l'urine fraîche-ment émise qui alors présente toujours une réaction neutre ou faiblement alcaline.
On les trouve déjà dans l'urine fraîche-ment émise qui alors présente toujours une réaction neutre ou faiblement alcaline.
0
0
0
528.txt
1,873
-46 -une urine quelconque dépose des cristaux de cet acide. Les sédiments qui se composent d'urates, surtout de potasse et de soude, sont très-fréquents et représentent pour les mé-decins les sédiments de fièvre connus depuis longtemps sedimenta lateritia . Ils ressemblent souvent à s'y mé-prendre à du mucus, du pus et du sang, et ne peuvent être reconnus que par leurs caractères microscopiques. 2° Oxalate de chaux. - Ces sédiments se présentent également dans l'urine normale comme dans l'urine patho-logique. Même quand ce sel se trouve en très-grande quan-tité comme dans l'oxalurie, cela n'a pas une grande impor-tance pour le diagnostic, quoiqu'il se présente souvent dans certaines affections comme dans la dyspepsie, la sperma-torrhée et les maladies de la moelle épinière. Dans l'oxa-lurie, l'urine présente ordinairement une coloration foncée. 3° Acide hippurique. - Les sédiments d'acide hippuri-que se forment souvent après avoir mangé des fruits et avoir absorbé de l'acide benzoïque et cinnamique, de même que dans certaines maladies mais ils ne présentent pas d'intérêt pour le diagnostic. 40 Cystine. - Les sédiments de cystine, très-rarement observés, ne présentent pas de valeur diagnostique. On les rencontre le plus souvent dans la lithiasie. 5° Tyrosine. - Ce corps a été observé dans l'atrophie ai-guë du foie. 6° Le phosphate ammoniaco-magnésien se trouve cons-tamment quand l'urine est devenue alcaline par suite de la décomposition de l'urée en acide carbonique et en ammo-niaque. Dans le diabète, les maladies de la vessie et de la moelle épinière. On les trouve déjà dans l'urine fraîche-ment émise qui alors présente toujours une réaction neutre ou faiblement alcaline. 7° Le phosphate de chaux se trouve dans les mêmes circonstances que le corps précédent. 8° Mucus. - Les corpuscules muqueux se trouvent tou-
-46 -une urine quelconque dépose des cristaux de cet acide. Les sédiments qui se composent d'urates, surtout de potasse et de soude, sont très-fréquents et représentent pour les mé-decins les sédiments de fièvre connus depuis longtemps sedimenta lateritia . Ils ressemblent souvent à s'y mé-prendre à du mucus, du pus et du sang, et ne peuvent être reconnus que par leurs caractères microscopiques. 2° Oxalate de chaux. - Ces sédiments se présentent également dans l'urine normale comme dans l'urine patho-logique. Même quand ce sel se trouve en très-grande quan-tité comme dans l'oxalurie, cela n'a pas une grande impor-tance pour le diagnostic, quoiqu'il se présente souvent dans certaines affections comme dans la dyspepsie, la sperma-torrhée et les maladies de la moelle épinière. Dans l'oxa-lurie, l'urine présente ordinairement une coloration foncée. 3° Acide hippurique. - Les sédiments d'acide hippuri-que se forment souvent après avoir mangé des fruits et avoir absorbé de l'acide benzoïque et cinnamique, de même que dans certaines maladies mais ils ne présentent pas d'intérêt pour le diagnostic. 40 Cystine. - Les sédiments de cystine, très-rarement observés, ne présentent pas de valeur diagnostique. On les rencontre le plus souvent dans la lithiasie. 5° Tyrosine. - Ce corps a été observé dans l'atrophie ai-guë du foie. 6° Le phosphate ammoniaco-magnésien se trouve cons-tamment quand l'urine est devenue alcaline par suite de la décomposition de l'urée en acide carbonique et en ammo-niaque. Dans le diabète, les maladies de la vessie et de la moelle épinière. On les trouve déjà dans l'urine fraîche-ment émise qui alors présente toujours une réaction neutre ou faiblement alcaline. 7° Le phosphate de chaux se trouve dans les mêmes circonstances que le corps précédent. 8° Mucus. - Les corpuscules muqueux se trouvent tou-
-46 -une urine quelconque dépose des cristaux de cet acide. Les sédiments qui se composent d'urates, surtout de potasse et de soude, sont très-fréquents et représentent pour les mé-decins les sédiments de fièvre connus depuis longtemps sedimenta lateritia . Ils ressemblent souvent à s'y mé-prendre à du mucus, du pus et du sang, et ne peuvent être reconnus que par leurs caractères microscopiques. 2° Oxalate de chaux. -@Ces sédiments se présentent également dans l'urine normale comme dans l'urine patho-logique. Même quand ce sel se trouve en très-grande quan-tité comme dans l'oxalurie, cela n'a pas une grande impor-tance pour le diagnostic, quoiqu'il se présente souvent dans certaines affections comme dans la dyspepsie, la sperma-torrhée et les maladies de la moelle épinière. Dans l'oxa-lurie, l'urine présente ordinairement une coloration foncée. 3° Acide hippurique. -@Les sédiments d'acide hippuri-que se forment souvent après avoir mangé des fruits et avoir absorbé de l'acide benzoïque et cinnamique, de même que dans certaines maladies mais ils ne présentent pas d'intérêt pour le diagnostic. 4° Cystine. -@Les sédiments de cystine, très-rarement observés, ne présentent pas de valeur diagnostique. On les rencontre le plus souvent dans la lithiasie. 5° Tyrosine. -@Ce corps a été observé dans l'atrophie ai-guë du foie. 6° Le phosphate ammoniaco-magnésien se trouve cons-tamment quand l'urine est devenue alcaline par suite de la décomposition de l'urée en acide carbonique et en ammo-niaque. Dans le diabète, les maladies de la vessie et de la moelle épinière. On les trouve déjà dans l'urine fraîche-ment émise qui alors présente toujours une réaction neutre ou faiblement alcaline. 7° Le phosphate de chaux se trouve dans les mêmes circonstances que le corps précédent. 8° Mucus. -@Les corpuscules muqueux se trouvent tou-
7° Le phosphate de chaux se trouve dans les mêmes circonstances que le corps précédent.
7° Le phosphate de chaux se trouve dans les mêmes circonstances que le corps précédent.
0
0
0
528.txt
1,873
-46 -une urine quelconque dépose des cristaux de cet acide. Les sédiments qui se composent d'urates, surtout de potasse et de soude, sont très-fréquents et représentent pour les mé-decins les sédiments de fièvre connus depuis longtemps sedimenta lateritia . Ils ressemblent souvent à s'y mé-prendre à du mucus, du pus et du sang, et ne peuvent être reconnus que par leurs caractères microscopiques. 2° Oxalate de chaux. - Ces sédiments se présentent également dans l'urine normale comme dans l'urine patho-logique. Même quand ce sel se trouve en très-grande quan-tité comme dans l'oxalurie, cela n'a pas une grande impor-tance pour le diagnostic, quoiqu'il se présente souvent dans certaines affections comme dans la dyspepsie, la sperma-torrhée et les maladies de la moelle épinière. Dans l'oxa-lurie, l'urine présente ordinairement une coloration foncée. 3° Acide hippurique. - Les sédiments d'acide hippuri-que se forment souvent après avoir mangé des fruits et avoir absorbé de l'acide benzoïque et cinnamique, de même que dans certaines maladies mais ils ne présentent pas d'intérêt pour le diagnostic. 40 Cystine. - Les sédiments de cystine, très-rarement observés, ne présentent pas de valeur diagnostique. On les rencontre le plus souvent dans la lithiasie. 5° Tyrosine. - Ce corps a été observé dans l'atrophie ai-guë du foie. 6° Le phosphate ammoniaco-magnésien se trouve cons-tamment quand l'urine est devenue alcaline par suite de la décomposition de l'urée en acide carbonique et en ammo-niaque. Dans le diabète, les maladies de la vessie et de la moelle épinière. On les trouve déjà dans l'urine fraîche-ment émise qui alors présente toujours une réaction neutre ou faiblement alcaline. 7° Le phosphate de chaux se trouve dans les mêmes circonstances que le corps précédent. 8° Mucus. - Les corpuscules muqueux se trouvent tou-
-46 -une urine quelconque dépose des cristaux de cet acide. Les sédiments qui se composent d'urates, surtout de potasse et de soude, sont très-fréquents et représentent pour les mé-decins les sédiments de fièvre connus depuis longtemps sedimenta lateritia . Ils ressemblent souvent à s'y mé-prendre à du mucus, du pus et du sang, et ne peuvent être reconnus que par leurs caractères microscopiques. 2° Oxalate de chaux. - Ces sédiments se présentent également dans l'urine normale comme dans l'urine patho-logique. Même quand ce sel se trouve en très-grande quan-tité comme dans l'oxalurie, cela n'a pas une grande impor-tance pour le diagnostic, quoiqu'il se présente souvent dans certaines affections comme dans la dyspepsie, la sperma-torrhée et les maladies de la moelle épinière. Dans l'oxa-lurie, l'urine présente ordinairement une coloration foncée. 3° Acide hippurique. - Les sédiments d'acide hippuri-que se forment souvent après avoir mangé des fruits et avoir absorbé de l'acide benzoïque et cinnamique, de même que dans certaines maladies mais ils ne présentent pas d'intérêt pour le diagnostic. 40 Cystine. - Les sédiments de cystine, très-rarement observés, ne présentent pas de valeur diagnostique. On les rencontre le plus souvent dans la lithiasie. 5° Tyrosine. - Ce corps a été observé dans l'atrophie ai-guë du foie. 6° Le phosphate ammoniaco-magnésien se trouve cons-tamment quand l'urine est devenue alcaline par suite de la décomposition de l'urée en acide carbonique et en ammo-niaque. Dans le diabète, les maladies de la vessie et de la moelle épinière. On les trouve déjà dans l'urine fraîche-ment émise qui alors présente toujours une réaction neutre ou faiblement alcaline. 7° Le phosphate de chaux se trouve dans les mêmes circonstances que le corps précédent. 8° Mucus. - Les corpuscules muqueux se trouvent tou-
-46 -une urine quelconque dépose des cristaux de cet acide. Les sédiments qui se composent d'urates, surtout de potasse et de soude, sont très-fréquents et représentent pour les mé-decins les sédiments de fièvre connus depuis longtemps sedimenta lateritia . Ils ressemblent souvent à s'y mé-prendre à du mucus, du pus et du sang, et ne peuvent être reconnus que par leurs caractères microscopiques. 2° Oxalate de chaux. -@Ces sédiments se présentent également dans l'urine normale comme dans l'urine patho-logique. Même quand ce sel se trouve en très-grande quan-tité comme dans l'oxalurie, cela n'a pas une grande impor-tance pour le diagnostic, quoiqu'il se présente souvent dans certaines affections comme dans la dyspepsie, la sperma-torrhée et les maladies de la moelle épinière. Dans l'oxa-lurie, l'urine présente ordinairement une coloration foncée. 3° Acide hippurique. -@Les sédiments d'acide hippuri-que se forment souvent après avoir mangé des fruits et avoir absorbé de l'acide benzoïque et cinnamique, de même que dans certaines maladies mais ils ne présentent pas d'intérêt pour le diagnostic. 4° Cystine. -@Les sédiments de cystine, très-rarement observés, ne présentent pas de valeur diagnostique. On les rencontre le plus souvent dans la lithiasie. 5° Tyrosine. -@Ce corps a été observé dans l'atrophie ai-guë du foie. 6° Le phosphate ammoniaco-magnésien se trouve cons-tamment quand l'urine est devenue alcaline par suite de la décomposition de l'urée en acide carbonique et en ammo-niaque. Dans le diabète, les maladies de la vessie et de la moelle épinière. On les trouve déjà dans l'urine fraîche-ment émise qui alors présente toujours une réaction neutre ou faiblement alcaline. 7° Le phosphate de chaux se trouve dans les mêmes circonstances que le corps précédent. 8° Mucus. -@Les corpuscules muqueux se trouvent tou-
- Les corpuscules muqueux se trouvent tou-
-Les corpuscules muqueux se trouvent tou-
1
0.02439
0.166667
299.txt
1,845
-184 -impies du département de la Meuse le mirent dans les fers, en même temps que ceux dont nous venons de parler. Il fit avec eux le voyage de Rochefort, eut aussi bien qu'eux l'entrepont du Washington pour cachot, et succomba en même temps qu'eux au mois de septembre 1794-N. B. Quoique l'on manqué de renseigne-ments positifs sur la plupart des membres du chapitre de Montfaucon, en ce qui tient au ser-ment constitutionnel, il faut bien qu'ils l'aient refusé, ou du moins hautement rétracté, pour avoir mérité, avec la haine révolutionnaire, la lente et douloureuse mort qui en fut la suite. 18. Périnet Jean , né à Reims, curé de Mou-lins en-Puysaye, diocèse d'Auxerre, resta caché dans le voisinage de sa paroisse, où on le dé-couvrit en 1793. Il fut aussitôt arrêté et con-damné à la déportation au-delà des mers. Em-barqué comme les précédents sur le Washington il partagea leurs angoisses , et les suivit de près dans la tombe, en octobre 1794, âgé d'environ quarante ans. 19. Tronçon Jean-Baptiste , prêtre et cha-noine de Montfaucon, fermera dignement la liste des membres de ce courageux chapitre, qui en-voya au ciel tant de témoins de la foi catholique. Resté à Montfaucon avec plusieurs de ses con-frères, il ne prêta point le serment constitution-
-184 -impies du département de la Meuse le mirent dans les fers, en même temps que ceux dont nous venons de parler. Il fit avec eux le voyage de Rochefort, eut aussi bien qu'eux l'entrepont du Washington pour cachot, et succomba en même temps qu'eux au mois de septembre 1794-N. B. Quoique l'on manqué de renseigne-ments positifs sur la plupart des membres du chapitre de Montfaucon, en ce qui tient au ser-ment constitutionnel, il faut bien qu'ils l'aient refusé, ou du moins hautement rétracté, pour avoir mérité, avec la haine révolutionnaire, la lente et douloureuse mort qui en fut la suite. 18. Périnet Jean , né à Reims, curé de Mou-lins en-Puysaye, diocèse d'Auxerre, resta caché dans le voisinage de sa paroisse, où on le dé-couvrit en 1793. Il fut aussitôt arrêté et con-damné à la déportation au-delà des mers. Em-barqué comme les précédents sur le Washington il partagea leurs angoisses , et les suivit de près dans la tombe, en octobre 1794, âgé d'environ quarante ans. 19. Tronçon Jean-Baptiste , prêtre et cha-noine de Montfaucon, fermera dignement la liste des membres de ce courageux chapitre, qui en-voya au ciel tant de témoins de la foi catholique. Resté à Montfaucon avec plusieurs de ses con-frères, il ne prêta point le serment constitution-
-184 -impies du département de la Meuse le mirent dans les fers, en même temps que ceux dont nous venons de parler. Il fit avec eux le voyage de Rochefort, eut aussi bien qu'eux l'entrepont du Washington pour cachot, et succomba en même temps qu'eux au mois de septembre 1794-N. B. Quoique l'on manque de renseigne-ments positifs sur la plupart des membres du chapitre de Montfaucon, en ce qui tient au ser-ment constitutionnel, il faut bien qu'ils l'aient refusé, ou du moins hautement rétracté, pour avoir mérité, avec la haine révolutionnaire, la lente et douloureuse mort qui en fut la suite. 18. Périnet Jean , né à Reims, curé de Mou-lins en-Puysaye, diocèse d'Auxerre, resta caché dans le voisinage de sa paroisse, où on le dé-couvrit en 1793. Il fut aussitôt arrêté et con-damné à la déportation au-delà des mers. Em-barqué comme les précédents sur le Washington il partagea leurs angoisses , et les suivit de près dans la tombe, en octobre 1794, âgé d'environ quarante ans. 19. Tronçon Jean-Baptiste , prêtre et cha-noine de Montfaucon, fermera dignement la liste des membres de ce courageux chapitre, qui en-voya au ciel tant de témoins de la foi catholique. Resté à Montfaucon avec plusieurs de ses con-frères, il ne prêta point le serment constitution-
-184 -impies du département de la Meuse le mirent dans les fers, en même temps que ceux dont nous venons de parler.
-184 -impies du département de la Meuse le mirent dans les fers, en même temps que ceux dont nous venons de parler.
0
0
0
299.txt
1,845
-184 -impies du département de la Meuse le mirent dans les fers, en même temps que ceux dont nous venons de parler. Il fit avec eux le voyage de Rochefort, eut aussi bien qu'eux l'entrepont du Washington pour cachot, et succomba en même temps qu'eux au mois de septembre 1794-N. B. Quoique l'on manqué de renseigne-ments positifs sur la plupart des membres du chapitre de Montfaucon, en ce qui tient au ser-ment constitutionnel, il faut bien qu'ils l'aient refusé, ou du moins hautement rétracté, pour avoir mérité, avec la haine révolutionnaire, la lente et douloureuse mort qui en fut la suite. 18. Périnet Jean , né à Reims, curé de Mou-lins en-Puysaye, diocèse d'Auxerre, resta caché dans le voisinage de sa paroisse, où on le dé-couvrit en 1793. Il fut aussitôt arrêté et con-damné à la déportation au-delà des mers. Em-barqué comme les précédents sur le Washington il partagea leurs angoisses , et les suivit de près dans la tombe, en octobre 1794, âgé d'environ quarante ans. 19. Tronçon Jean-Baptiste , prêtre et cha-noine de Montfaucon, fermera dignement la liste des membres de ce courageux chapitre, qui en-voya au ciel tant de témoins de la foi catholique. Resté à Montfaucon avec plusieurs de ses con-frères, il ne prêta point le serment constitution-
-184 -impies du département de la Meuse le mirent dans les fers, en même temps que ceux dont nous venons de parler. Il fit avec eux le voyage de Rochefort, eut aussi bien qu'eux l'entrepont du Washington pour cachot, et succomba en même temps qu'eux au mois de septembre 1794-N. B. Quoique l'on manqué de renseigne-ments positifs sur la plupart des membres du chapitre de Montfaucon, en ce qui tient au ser-ment constitutionnel, il faut bien qu'ils l'aient refusé, ou du moins hautement rétracté, pour avoir mérité, avec la haine révolutionnaire, la lente et douloureuse mort qui en fut la suite. 18. Périnet Jean , né à Reims, curé de Mou-lins en-Puysaye, diocèse d'Auxerre, resta caché dans le voisinage de sa paroisse, où on le dé-couvrit en 1793. Il fut aussitôt arrêté et con-damné à la déportation au-delà des mers. Em-barqué comme les précédents sur le Washington il partagea leurs angoisses , et les suivit de près dans la tombe, en octobre 1794, âgé d'environ quarante ans. 19. Tronçon Jean-Baptiste , prêtre et cha-noine de Montfaucon, fermera dignement la liste des membres de ce courageux chapitre, qui en-voya au ciel tant de témoins de la foi catholique. Resté à Montfaucon avec plusieurs de ses con-frères, il ne prêta point le serment constitution-
-184 -impies du département de la Meuse le mirent dans les fers, en même temps que ceux dont nous venons de parler. Il fit avec eux le voyage de Rochefort, eut aussi bien qu'eux l'entrepont du Washington pour cachot, et succomba en même temps qu'eux au mois de septembre 1794-N. B. Quoique l'on manque de renseigne-ments positifs sur la plupart des membres du chapitre de Montfaucon, en ce qui tient au ser-ment constitutionnel, il faut bien qu'ils l'aient refusé, ou du moins hautement rétracté, pour avoir mérité, avec la haine révolutionnaire, la lente et douloureuse mort qui en fut la suite. 18. Périnet Jean , né à Reims, curé de Mou-lins en-Puysaye, diocèse d'Auxerre, resta caché dans le voisinage de sa paroisse, où on le dé-couvrit en 1793. Il fut aussitôt arrêté et con-damné à la déportation au-delà des mers. Em-barqué comme les précédents sur le Washington il partagea leurs angoisses , et les suivit de près dans la tombe, en octobre 1794, âgé d'environ quarante ans. 19. Tronçon Jean-Baptiste , prêtre et cha-noine de Montfaucon, fermera dignement la liste des membres de ce courageux chapitre, qui en-voya au ciel tant de témoins de la foi catholique. Resté à Montfaucon avec plusieurs de ses con-frères, il ne prêta point le serment constitution-
Il fit avec eux le voyage de Rochefort, eut aussi bien qu'eux l'entrepont du Washington pour cachot, et succomba en même temps qu'eux au mois de septembre 1794-N.
Il fit avec eux le voyage de Rochefort, eut aussi bien qu'eux l'entrepont du Washington pour cachot, et succomba en même temps qu'eux au mois de septembre 1794-N.
0
0
0
299.txt
1,845
-184 -impies du département de la Meuse le mirent dans les fers, en même temps que ceux dont nous venons de parler. Il fit avec eux le voyage de Rochefort, eut aussi bien qu'eux l'entrepont du Washington pour cachot, et succomba en même temps qu'eux au mois de septembre 1794-N. B. Quoique l'on manqué de renseigne-ments positifs sur la plupart des membres du chapitre de Montfaucon, en ce qui tient au ser-ment constitutionnel, il faut bien qu'ils l'aient refusé, ou du moins hautement rétracté, pour avoir mérité, avec la haine révolutionnaire, la lente et douloureuse mort qui en fut la suite. 18. Périnet Jean , né à Reims, curé de Mou-lins en-Puysaye, diocèse d'Auxerre, resta caché dans le voisinage de sa paroisse, où on le dé-couvrit en 1793. Il fut aussitôt arrêté et con-damné à la déportation au-delà des mers. Em-barqué comme les précédents sur le Washington il partagea leurs angoisses , et les suivit de près dans la tombe, en octobre 1794, âgé d'environ quarante ans. 19. Tronçon Jean-Baptiste , prêtre et cha-noine de Montfaucon, fermera dignement la liste des membres de ce courageux chapitre, qui en-voya au ciel tant de témoins de la foi catholique. Resté à Montfaucon avec plusieurs de ses con-frères, il ne prêta point le serment constitution-
-184 -impies du département de la Meuse le mirent dans les fers, en même temps que ceux dont nous venons de parler. Il fit avec eux le voyage de Rochefort, eut aussi bien qu'eux l'entrepont du Washington pour cachot, et succomba en même temps qu'eux au mois de septembre 1794-N. B. Quoique l'on manqué de renseigne-ments positifs sur la plupart des membres du chapitre de Montfaucon, en ce qui tient au ser-ment constitutionnel, il faut bien qu'ils l'aient refusé, ou du moins hautement rétracté, pour avoir mérité, avec la haine révolutionnaire, la lente et douloureuse mort qui en fut la suite. 18. Périnet Jean , né à Reims, curé de Mou-lins en-Puysaye, diocèse d'Auxerre, resta caché dans le voisinage de sa paroisse, où on le dé-couvrit en 1793. Il fut aussitôt arrêté et con-damné à la déportation au-delà des mers. Em-barqué comme les précédents sur le Washington il partagea leurs angoisses , et les suivit de près dans la tombe, en octobre 1794, âgé d'environ quarante ans. 19. Tronçon Jean-Baptiste , prêtre et cha-noine de Montfaucon, fermera dignement la liste des membres de ce courageux chapitre, qui en-voya au ciel tant de témoins de la foi catholique. Resté à Montfaucon avec plusieurs de ses con-frères, il ne prêta point le serment constitution-
-184 -impies du département de la Meuse le mirent dans les fers, en même temps que ceux dont nous venons de parler. Il fit avec eux le voyage de Rochefort, eut aussi bien qu'eux l'entrepont du Washington pour cachot, et succomba en même temps qu'eux au mois de septembre 1794-N. B. Quoique l'on manque de renseigne-ments positifs sur la plupart des membres du chapitre de Montfaucon, en ce qui tient au ser-ment constitutionnel, il faut bien qu'ils l'aient refusé, ou du moins hautement rétracté, pour avoir mérité, avec la haine révolutionnaire, la lente et douloureuse mort qui en fut la suite. 18. Périnet Jean , né à Reims, curé de Mou-lins en-Puysaye, diocèse d'Auxerre, resta caché dans le voisinage de sa paroisse, où on le dé-couvrit en 1793. Il fut aussitôt arrêté et con-damné à la déportation au-delà des mers. Em-barqué comme les précédents sur le Washington il partagea leurs angoisses , et les suivit de près dans la tombe, en octobre 1794, âgé d'environ quarante ans. 19. Tronçon Jean-Baptiste , prêtre et cha-noine de Montfaucon, fermera dignement la liste des membres de ce courageux chapitre, qui en-voya au ciel tant de témoins de la foi catholique. Resté à Montfaucon avec plusieurs de ses con-frères, il ne prêta point le serment constitution-
B. Quoique l'on manqué de renseigne-ments positifs sur la plupart des membres du chapitre de Montfaucon, en ce qui tient au ser-ment constitutionnel, il faut bien qu'ils l'aient refusé, ou du moins hautement rétracté, pour avoir mérité, avec la haine révolutionnaire, la lente et douloureuse mort qui en fut la suite.
B. Quoique l'on manque de renseigne-ments positifs sur la plupart des membres du chapitre de Montfaucon, en ce qui tient au ser-ment constitutionnel, il faut bien qu'ils l'aient refusé, ou du moins hautement rétracté, pour avoir mérité, avec la haine révolutionnaire, la lente et douloureuse mort qui en fut la suite.
1
0.003155
0.017241
299.txt
1,845
-184 -impies du département de la Meuse le mirent dans les fers, en même temps que ceux dont nous venons de parler. Il fit avec eux le voyage de Rochefort, eut aussi bien qu'eux l'entrepont du Washington pour cachot, et succomba en même temps qu'eux au mois de septembre 1794-N. B. Quoique l'on manqué de renseigne-ments positifs sur la plupart des membres du chapitre de Montfaucon, en ce qui tient au ser-ment constitutionnel, il faut bien qu'ils l'aient refusé, ou du moins hautement rétracté, pour avoir mérité, avec la haine révolutionnaire, la lente et douloureuse mort qui en fut la suite. 18. Périnet Jean , né à Reims, curé de Mou-lins en-Puysaye, diocèse d'Auxerre, resta caché dans le voisinage de sa paroisse, où on le dé-couvrit en 1793. Il fut aussitôt arrêté et con-damné à la déportation au-delà des mers. Em-barqué comme les précédents sur le Washington il partagea leurs angoisses , et les suivit de près dans la tombe, en octobre 1794, âgé d'environ quarante ans. 19. Tronçon Jean-Baptiste , prêtre et cha-noine de Montfaucon, fermera dignement la liste des membres de ce courageux chapitre, qui en-voya au ciel tant de témoins de la foi catholique. Resté à Montfaucon avec plusieurs de ses con-frères, il ne prêta point le serment constitution-
-184 -impies du département de la Meuse le mirent dans les fers, en même temps que ceux dont nous venons de parler. Il fit avec eux le voyage de Rochefort, eut aussi bien qu'eux l'entrepont du Washington pour cachot, et succomba en même temps qu'eux au mois de septembre 1794-N. B. Quoique l'on manqué de renseigne-ments positifs sur la plupart des membres du chapitre de Montfaucon, en ce qui tient au ser-ment constitutionnel, il faut bien qu'ils l'aient refusé, ou du moins hautement rétracté, pour avoir mérité, avec la haine révolutionnaire, la lente et douloureuse mort qui en fut la suite. 18. Périnet Jean , né à Reims, curé de Mou-lins en-Puysaye, diocèse d'Auxerre, resta caché dans le voisinage de sa paroisse, où on le dé-couvrit en 1793. Il fut aussitôt arrêté et con-damné à la déportation au-delà des mers. Em-barqué comme les précédents sur le Washington il partagea leurs angoisses , et les suivit de près dans la tombe, en octobre 1794, âgé d'environ quarante ans. 19. Tronçon Jean-Baptiste , prêtre et cha-noine de Montfaucon, fermera dignement la liste des membres de ce courageux chapitre, qui en-voya au ciel tant de témoins de la foi catholique. Resté à Montfaucon avec plusieurs de ses con-frères, il ne prêta point le serment constitution-
-184 -impies du département de la Meuse le mirent dans les fers, en même temps que ceux dont nous venons de parler. Il fit avec eux le voyage de Rochefort, eut aussi bien qu'eux l'entrepont du Washington pour cachot, et succomba en même temps qu'eux au mois de septembre 1794-N. B. Quoique l'on manque de renseigne-ments positifs sur la plupart des membres du chapitre de Montfaucon, en ce qui tient au ser-ment constitutionnel, il faut bien qu'ils l'aient refusé, ou du moins hautement rétracté, pour avoir mérité, avec la haine révolutionnaire, la lente et douloureuse mort qui en fut la suite. 18. Périnet Jean , né à Reims, curé de Mou-lins en-Puysaye, diocèse d'Auxerre, resta caché dans le voisinage de sa paroisse, où on le dé-couvrit en 1793. Il fut aussitôt arrêté et con-damné à la déportation au-delà des mers. Em-barqué comme les précédents sur le Washington il partagea leurs angoisses , et les suivit de près dans la tombe, en octobre 1794, âgé d'environ quarante ans. 19. Tronçon Jean-Baptiste , prêtre et cha-noine de Montfaucon, fermera dignement la liste des membres de ce courageux chapitre, qui en-voya au ciel tant de témoins de la foi catholique. Resté à Montfaucon avec plusieurs de ses con-frères, il ne prêta point le serment constitution-
18. Périnet Jean , né à Reims, curé de Mou-lins en-Puysaye, diocèse d'Auxerre, resta caché dans le voisinage de sa paroisse, où on le dé-couvrit en 1793.
18. Périnet Jean , né à Reims, curé de Mou-lins en-Puysaye, diocèse d'Auxerre, resta caché dans le voisinage de sa paroisse, où on le dé-couvrit en 1793.
0
0
0
299.txt
1,845
-184 -impies du département de la Meuse le mirent dans les fers, en même temps que ceux dont nous venons de parler. Il fit avec eux le voyage de Rochefort, eut aussi bien qu'eux l'entrepont du Washington pour cachot, et succomba en même temps qu'eux au mois de septembre 1794-N. B. Quoique l'on manqué de renseigne-ments positifs sur la plupart des membres du chapitre de Montfaucon, en ce qui tient au ser-ment constitutionnel, il faut bien qu'ils l'aient refusé, ou du moins hautement rétracté, pour avoir mérité, avec la haine révolutionnaire, la lente et douloureuse mort qui en fut la suite. 18. Périnet Jean , né à Reims, curé de Mou-lins en-Puysaye, diocèse d'Auxerre, resta caché dans le voisinage de sa paroisse, où on le dé-couvrit en 1793. Il fut aussitôt arrêté et con-damné à la déportation au-delà des mers. Em-barqué comme les précédents sur le Washington il partagea leurs angoisses , et les suivit de près dans la tombe, en octobre 1794, âgé d'environ quarante ans. 19. Tronçon Jean-Baptiste , prêtre et cha-noine de Montfaucon, fermera dignement la liste des membres de ce courageux chapitre, qui en-voya au ciel tant de témoins de la foi catholique. Resté à Montfaucon avec plusieurs de ses con-frères, il ne prêta point le serment constitution-
-184 -impies du département de la Meuse le mirent dans les fers, en même temps que ceux dont nous venons de parler. Il fit avec eux le voyage de Rochefort, eut aussi bien qu'eux l'entrepont du Washington pour cachot, et succomba en même temps qu'eux au mois de septembre 1794-N. B. Quoique l'on manqué de renseigne-ments positifs sur la plupart des membres du chapitre de Montfaucon, en ce qui tient au ser-ment constitutionnel, il faut bien qu'ils l'aient refusé, ou du moins hautement rétracté, pour avoir mérité, avec la haine révolutionnaire, la lente et douloureuse mort qui en fut la suite. 18. Périnet Jean , né à Reims, curé de Mou-lins en-Puysaye, diocèse d'Auxerre, resta caché dans le voisinage de sa paroisse, où on le dé-couvrit en 1793. Il fut aussitôt arrêté et con-damné à la déportation au-delà des mers. Em-barqué comme les précédents sur le Washington il partagea leurs angoisses , et les suivit de près dans la tombe, en octobre 1794, âgé d'environ quarante ans. 19. Tronçon Jean-Baptiste , prêtre et cha-noine de Montfaucon, fermera dignement la liste des membres de ce courageux chapitre, qui en-voya au ciel tant de témoins de la foi catholique. Resté à Montfaucon avec plusieurs de ses con-frères, il ne prêta point le serment constitution-
-184 -impies du département de la Meuse le mirent dans les fers, en même temps que ceux dont nous venons de parler. Il fit avec eux le voyage de Rochefort, eut aussi bien qu'eux l'entrepont du Washington pour cachot, et succomba en même temps qu'eux au mois de septembre 1794-N. B. Quoique l'on manque de renseigne-ments positifs sur la plupart des membres du chapitre de Montfaucon, en ce qui tient au ser-ment constitutionnel, il faut bien qu'ils l'aient refusé, ou du moins hautement rétracté, pour avoir mérité, avec la haine révolutionnaire, la lente et douloureuse mort qui en fut la suite. 18. Périnet Jean , né à Reims, curé de Mou-lins en-Puysaye, diocèse d'Auxerre, resta caché dans le voisinage de sa paroisse, où on le dé-couvrit en 1793. Il fut aussitôt arrêté et con-damné à la déportation au-delà des mers. Em-barqué comme les précédents sur le Washington il partagea leurs angoisses , et les suivit de près dans la tombe, en octobre 1794, âgé d'environ quarante ans. 19. Tronçon Jean-Baptiste , prêtre et cha-noine de Montfaucon, fermera dignement la liste des membres de ce courageux chapitre, qui en-voya au ciel tant de témoins de la foi catholique. Resté à Montfaucon avec plusieurs de ses con-frères, il ne prêta point le serment constitution-
Il fut aussitôt arrêté et con-damné à la déportation au-delà des mers.
Il fut aussitôt arrêté et con-damné à la déportation au-delà des mers.
0
0
0
299.txt
1,845
-184 -impies du département de la Meuse le mirent dans les fers, en même temps que ceux dont nous venons de parler. Il fit avec eux le voyage de Rochefort, eut aussi bien qu'eux l'entrepont du Washington pour cachot, et succomba en même temps qu'eux au mois de septembre 1794-N. B. Quoique l'on manqué de renseigne-ments positifs sur la plupart des membres du chapitre de Montfaucon, en ce qui tient au ser-ment constitutionnel, il faut bien qu'ils l'aient refusé, ou du moins hautement rétracté, pour avoir mérité, avec la haine révolutionnaire, la lente et douloureuse mort qui en fut la suite. 18. Périnet Jean , né à Reims, curé de Mou-lins en-Puysaye, diocèse d'Auxerre, resta caché dans le voisinage de sa paroisse, où on le dé-couvrit en 1793. Il fut aussitôt arrêté et con-damné à la déportation au-delà des mers. Em-barqué comme les précédents sur le Washington il partagea leurs angoisses , et les suivit de près dans la tombe, en octobre 1794, âgé d'environ quarante ans. 19. Tronçon Jean-Baptiste , prêtre et cha-noine de Montfaucon, fermera dignement la liste des membres de ce courageux chapitre, qui en-voya au ciel tant de témoins de la foi catholique. Resté à Montfaucon avec plusieurs de ses con-frères, il ne prêta point le serment constitution-
-184 -impies du département de la Meuse le mirent dans les fers, en même temps que ceux dont nous venons de parler. Il fit avec eux le voyage de Rochefort, eut aussi bien qu'eux l'entrepont du Washington pour cachot, et succomba en même temps qu'eux au mois de septembre 1794-N. B. Quoique l'on manqué de renseigne-ments positifs sur la plupart des membres du chapitre de Montfaucon, en ce qui tient au ser-ment constitutionnel, il faut bien qu'ils l'aient refusé, ou du moins hautement rétracté, pour avoir mérité, avec la haine révolutionnaire, la lente et douloureuse mort qui en fut la suite. 18. Périnet Jean , né à Reims, curé de Mou-lins en-Puysaye, diocèse d'Auxerre, resta caché dans le voisinage de sa paroisse, où on le dé-couvrit en 1793. Il fut aussitôt arrêté et con-damné à la déportation au-delà des mers. Em-barqué comme les précédents sur le Washington il partagea leurs angoisses , et les suivit de près dans la tombe, en octobre 1794, âgé d'environ quarante ans. 19. Tronçon Jean-Baptiste , prêtre et cha-noine de Montfaucon, fermera dignement la liste des membres de ce courageux chapitre, qui en-voya au ciel tant de témoins de la foi catholique. Resté à Montfaucon avec plusieurs de ses con-frères, il ne prêta point le serment constitution-
-184 -impies du département de la Meuse le mirent dans les fers, en même temps que ceux dont nous venons de parler. Il fit avec eux le voyage de Rochefort, eut aussi bien qu'eux l'entrepont du Washington pour cachot, et succomba en même temps qu'eux au mois de septembre 1794-N. B. Quoique l'on manque de renseigne-ments positifs sur la plupart des membres du chapitre de Montfaucon, en ce qui tient au ser-ment constitutionnel, il faut bien qu'ils l'aient refusé, ou du moins hautement rétracté, pour avoir mérité, avec la haine révolutionnaire, la lente et douloureuse mort qui en fut la suite. 18. Périnet Jean , né à Reims, curé de Mou-lins en-Puysaye, diocèse d'Auxerre, resta caché dans le voisinage de sa paroisse, où on le dé-couvrit en 1793. Il fut aussitôt arrêté et con-damné à la déportation au-delà des mers. Em-barqué comme les précédents sur le Washington il partagea leurs angoisses , et les suivit de près dans la tombe, en octobre 1794, âgé d'environ quarante ans. 19. Tronçon Jean-Baptiste , prêtre et cha-noine de Montfaucon, fermera dignement la liste des membres de ce courageux chapitre, qui en-voya au ciel tant de témoins de la foi catholique. Resté à Montfaucon avec plusieurs de ses con-frères, il ne prêta point le serment constitution-
Em-barqué comme les précédents sur le Washington il partagea leurs angoisses , et les suivit de près dans la tombe, en octobre 1794, âgé d'environ quarante ans.
Em-barqué comme les précédents sur le Washington il partagea leurs angoisses , et les suivit de près dans la tombe, en octobre 1794, âgé d'environ quarante ans.
0
0
0
299.txt
1,845
-184 -impies du département de la Meuse le mirent dans les fers, en même temps que ceux dont nous venons de parler. Il fit avec eux le voyage de Rochefort, eut aussi bien qu'eux l'entrepont du Washington pour cachot, et succomba en même temps qu'eux au mois de septembre 1794-N. B. Quoique l'on manqué de renseigne-ments positifs sur la plupart des membres du chapitre de Montfaucon, en ce qui tient au ser-ment constitutionnel, il faut bien qu'ils l'aient refusé, ou du moins hautement rétracté, pour avoir mérité, avec la haine révolutionnaire, la lente et douloureuse mort qui en fut la suite. 18. Périnet Jean , né à Reims, curé de Mou-lins en-Puysaye, diocèse d'Auxerre, resta caché dans le voisinage de sa paroisse, où on le dé-couvrit en 1793. Il fut aussitôt arrêté et con-damné à la déportation au-delà des mers. Em-barqué comme les précédents sur le Washington il partagea leurs angoisses , et les suivit de près dans la tombe, en octobre 1794, âgé d'environ quarante ans. 19. Tronçon Jean-Baptiste , prêtre et cha-noine de Montfaucon, fermera dignement la liste des membres de ce courageux chapitre, qui en-voya au ciel tant de témoins de la foi catholique. Resté à Montfaucon avec plusieurs de ses con-frères, il ne prêta point le serment constitution-
-184 -impies du département de la Meuse le mirent dans les fers, en même temps que ceux dont nous venons de parler. Il fit avec eux le voyage de Rochefort, eut aussi bien qu'eux l'entrepont du Washington pour cachot, et succomba en même temps qu'eux au mois de septembre 1794-N. B. Quoique l'on manqué de renseigne-ments positifs sur la plupart des membres du chapitre de Montfaucon, en ce qui tient au ser-ment constitutionnel, il faut bien qu'ils l'aient refusé, ou du moins hautement rétracté, pour avoir mérité, avec la haine révolutionnaire, la lente et douloureuse mort qui en fut la suite. 18. Périnet Jean , né à Reims, curé de Mou-lins en-Puysaye, diocèse d'Auxerre, resta caché dans le voisinage de sa paroisse, où on le dé-couvrit en 1793. Il fut aussitôt arrêté et con-damné à la déportation au-delà des mers. Em-barqué comme les précédents sur le Washington il partagea leurs angoisses , et les suivit de près dans la tombe, en octobre 1794, âgé d'environ quarante ans. 19. Tronçon Jean-Baptiste , prêtre et cha-noine de Montfaucon, fermera dignement la liste des membres de ce courageux chapitre, qui en-voya au ciel tant de témoins de la foi catholique. Resté à Montfaucon avec plusieurs de ses con-frères, il ne prêta point le serment constitution-
-184 -impies du département de la Meuse le mirent dans les fers, en même temps que ceux dont nous venons de parler. Il fit avec eux le voyage de Rochefort, eut aussi bien qu'eux l'entrepont du Washington pour cachot, et succomba en même temps qu'eux au mois de septembre 1794-N. B. Quoique l'on manque de renseigne-ments positifs sur la plupart des membres du chapitre de Montfaucon, en ce qui tient au ser-ment constitutionnel, il faut bien qu'ils l'aient refusé, ou du moins hautement rétracté, pour avoir mérité, avec la haine révolutionnaire, la lente et douloureuse mort qui en fut la suite. 18. Périnet Jean , né à Reims, curé de Mou-lins en-Puysaye, diocèse d'Auxerre, resta caché dans le voisinage de sa paroisse, où on le dé-couvrit en 1793. Il fut aussitôt arrêté et con-damné à la déportation au-delà des mers. Em-barqué comme les précédents sur le Washington il partagea leurs angoisses , et les suivit de près dans la tombe, en octobre 1794, âgé d'environ quarante ans. 19. Tronçon Jean-Baptiste , prêtre et cha-noine de Montfaucon, fermera dignement la liste des membres de ce courageux chapitre, qui en-voya au ciel tant de témoins de la foi catholique. Resté à Montfaucon avec plusieurs de ses con-frères, il ne prêta point le serment constitution-
19. Tronçon Jean-Baptiste , prêtre et cha-noine de Montfaucon, fermera dignement la liste des membres de ce courageux chapitre, qui en-voya au ciel tant de témoins de la foi catholique.
19. Tronçon Jean-Baptiste , prêtre et cha-noine de Montfaucon, fermera dignement la liste des membres de ce courageux chapitre, qui en-voya au ciel tant de témoins de la foi catholique.
0
0
0
299.txt
1,845
-184 -impies du département de la Meuse le mirent dans les fers, en même temps que ceux dont nous venons de parler. Il fit avec eux le voyage de Rochefort, eut aussi bien qu'eux l'entrepont du Washington pour cachot, et succomba en même temps qu'eux au mois de septembre 1794-N. B. Quoique l'on manqué de renseigne-ments positifs sur la plupart des membres du chapitre de Montfaucon, en ce qui tient au ser-ment constitutionnel, il faut bien qu'ils l'aient refusé, ou du moins hautement rétracté, pour avoir mérité, avec la haine révolutionnaire, la lente et douloureuse mort qui en fut la suite. 18. Périnet Jean , né à Reims, curé de Mou-lins en-Puysaye, diocèse d'Auxerre, resta caché dans le voisinage de sa paroisse, où on le dé-couvrit en 1793. Il fut aussitôt arrêté et con-damné à la déportation au-delà des mers. Em-barqué comme les précédents sur le Washington il partagea leurs angoisses , et les suivit de près dans la tombe, en octobre 1794, âgé d'environ quarante ans. 19. Tronçon Jean-Baptiste , prêtre et cha-noine de Montfaucon, fermera dignement la liste des membres de ce courageux chapitre, qui en-voya au ciel tant de témoins de la foi catholique. Resté à Montfaucon avec plusieurs de ses con-frères, il ne prêta point le serment constitution-
-184 -impies du département de la Meuse le mirent dans les fers, en même temps que ceux dont nous venons de parler. Il fit avec eux le voyage de Rochefort, eut aussi bien qu'eux l'entrepont du Washington pour cachot, et succomba en même temps qu'eux au mois de septembre 1794-N. B. Quoique l'on manqué de renseigne-ments positifs sur la plupart des membres du chapitre de Montfaucon, en ce qui tient au ser-ment constitutionnel, il faut bien qu'ils l'aient refusé, ou du moins hautement rétracté, pour avoir mérité, avec la haine révolutionnaire, la lente et douloureuse mort qui en fut la suite. 18. Périnet Jean , né à Reims, curé de Mou-lins en-Puysaye, diocèse d'Auxerre, resta caché dans le voisinage de sa paroisse, où on le dé-couvrit en 1793. Il fut aussitôt arrêté et con-damné à la déportation au-delà des mers. Em-barqué comme les précédents sur le Washington il partagea leurs angoisses , et les suivit de près dans la tombe, en octobre 1794, âgé d'environ quarante ans. 19. Tronçon Jean-Baptiste , prêtre et cha-noine de Montfaucon, fermera dignement la liste des membres de ce courageux chapitre, qui en-voya au ciel tant de témoins de la foi catholique. Resté à Montfaucon avec plusieurs de ses con-frères, il ne prêta point le serment constitution-
-184 -impies du département de la Meuse le mirent dans les fers, en même temps que ceux dont nous venons de parler. Il fit avec eux le voyage de Rochefort, eut aussi bien qu'eux l'entrepont du Washington pour cachot, et succomba en même temps qu'eux au mois de septembre 1794-N. B. Quoique l'on manque de renseigne-ments positifs sur la plupart des membres du chapitre de Montfaucon, en ce qui tient au ser-ment constitutionnel, il faut bien qu'ils l'aient refusé, ou du moins hautement rétracté, pour avoir mérité, avec la haine révolutionnaire, la lente et douloureuse mort qui en fut la suite. 18. Périnet Jean , né à Reims, curé de Mou-lins en-Puysaye, diocèse d'Auxerre, resta caché dans le voisinage de sa paroisse, où on le dé-couvrit en 1793. Il fut aussitôt arrêté et con-damné à la déportation au-delà des mers. Em-barqué comme les précédents sur le Washington il partagea leurs angoisses , et les suivit de près dans la tombe, en octobre 1794, âgé d'environ quarante ans. 19. Tronçon Jean-Baptiste , prêtre et cha-noine de Montfaucon, fermera dignement la liste des membres de ce courageux chapitre, qui en-voya au ciel tant de témoins de la foi catholique. Resté à Montfaucon avec plusieurs de ses con-frères, il ne prêta point le serment constitution-
Resté à Montfaucon avec plusieurs de ses con-frères, il ne prêta point le serment constitution-
Resté à Montfaucon avec plusieurs de ses con-frères, il ne prêta point le serment constitution-
0
0
0
598.txt
1,886
EFFETS PSYCHOLOGIQUES DANS LE SOMNAMBULISME 105 LAFONTAINE. 8 peut ni exprimer, ni définir. Pour nous, nous n'avons ici qu'à rapporter les faits. Mardi, avant la séance publique, M. Lafontaine réunit à l'hôtel de Londres quelques personnes, parmi lesquelles se trouvaient plusieurs médecins de notre ville en deux ou trois minutes, il a endormi la jeune fille dont il a fait, depuis qu'il est à Tours, le sujet de ses expériences. Peu d'instants après, elle était à l'état de somnambulisme, et sa clair-voyance était telle, qu'elle a pu lire sans hésitation, dans un journal qui lui a été présenté, ces mots Avis et Demandes, bien qu'elle eût un bandeau sur les yeux et qu'un des assis-tants, qui certes n'était pas compère, appuyât fortement ses doigts sur le bandeau. La somnambule a joué ensuite une partie de dominos et ne s'est trompée qu'une fois. Un de ces messieurs, pour éprouver par lui-même la réalité -des faits dont il venait d'être témoin, demanda à être mis en rapport avec la som-nambule. L'opérateur communiqua alors tout son pouvoir, et, sans geste ni parole, M. Renard fit exécuter un ordre. Le sujet est d'une telle sensibilité nerveuse, que personne autre que le magnétiseur ou la personne mise en rapport ne peut la toucher sans provoquer les plus violentes convul-sions. M. Caillaud l'ayant par hasard atteinte d'un léger contact, la somnambule tomba comme frappée de la foudre, et ses convulsions ne cessèrent que par le secours de M. Lafontaine. Nous n'entrerons pas dans de longs détails sur les expé-riences de la séance publique, qui n'ont pas toutes complè-tement réussi. Il faut en attribuer la cause à la chaleur excessive que le gaz répandait dans la salle. L'expérience qui a fait le plus de plaisir, fut celle du chant. Sur l'invita-tion de M., la somnambule se mit à chanter, et, sur un signe qu'un des spectateurs fit à M. Lafontaine, elle s'arrêta puis, à un autre signe, elle reprit à la syllabe où elle avait été interrompue. L'absence de l'ouïe a été constatée par un coup de pistolet tiré à l'oreille, comme l'absence d'odorat par une allumette mise en combustion et passée sous le nez de la
EFFETS PSYCHOLOGIQUES DANS LE SOMNAMBULISME 105 LAFONTAINE. 8 peut ni exprimer, ni définir. Pour nous, nous n'avons ici qu'à rapporter les faits. Mardi, avant la séance publique, M. Lafontaine réunit à l'hôtel de Londres quelques personnes, parmi lesquelles se trouvaient plusieurs médecins de notre ville en deux ou trois minutes, il a endormi la jeune fille dont il a fait, depuis qu'il est à Tours, le sujet de ses expériences. Peu d'instants après, elle était à l'état de somnambulisme, et sa clair-voyance était telle, qu'elle a pu lire sans hésitation, dans un journal qui lui a été présenté, ces mots Avis et Demandes, bien qu'elle eût un bandeau sur les yeux et qu'un des assis-tants, qui certes n'était pas compère, appuyât fortement ses doigts sur le bandeau. La somnambule a joué ensuite une partie de dominos et ne s'est trompée qu'une fois. Un de ces messieurs, pour éprouver par lui-même la réalité -des faits dont il venait d'être témoin, demanda à être mis en rapport avec la som-nambule. L'opérateur communiqua alors tout son pouvoir, et, sans geste ni parole, M. Renard fit exécuter un ordre. Le sujet est d'une telle sensibilité nerveuse, que personne autre que le magnétiseur ou la personne mise en rapport ne peut la toucher sans provoquer les plus violentes convul-sions. M. Caillaud l'ayant par hasard atteinte d'un léger contact, la somnambule tomba comme frappée de la foudre, et ses convulsions ne cessèrent que par le secours de M. Lafontaine. Nous n'entrerons pas dans de longs détails sur les expé-riences de la séance publique, qui n'ont pas toutes complè-tement réussi. Il faut en attribuer la cause à la chaleur excessive que le gaz répandait dans la salle. L'expérience qui a fait le plus de plaisir, fut celle du chant. Sur l'invita-tion de M@@., la somnambule se mit à chanter, et, sur un signe qu'un des spectateurs fit à M. Lafontaine, elle s'arrêta puis, à un autre signe, elle reprit à la syllabe où elle avait été interrompue. L'absence de l'ouïe a été constatée par un coup de pistolet tiré à l'oreille, comme l'absence d'odorat par une allumette mise en combustion et passée sous le nez de la
EFFETS PSYCHOLOGIQUES DANS LE SOMNAMBULISME 105 LAFONTAINE. 8 peut ni exprimer, ni définir. Pour nous, nous n'avons ici qu'à rapporter les faits. Mardi, avant la séance publique, M. Lafontaine réunit à l'hôtel de Londres quelques personnes, parmi lesquelles se trouvaient plusieurs médecins de notre ville en deux ou trois minutes, il a endormi la jeune fille dont il a fait, depuis qu'il est à Tours, le sujet de ses expériences. Peu d'instants après, elle était à l'état de somnambulisme, et sa clair-voyance était telle, qu'elle a pu lire sans hésitation, dans un journal qui lui a été présenté, ces mots Avis et Demandes, bien qu'elle eût un bandeau sur les yeux et qu'un des assis-tants, qui certes n'était pas compère, appuyât fortement ses doigts sur le bandeau. La somnambule a joué ensuite une partie de dominos et ne s'est trompée qu'une fois. Un de ces messieurs, pour éprouver par lui-même la réalité @des faits dont il venait d'être témoin, demanda à être mis en rapport avec la som-nambule. L'opérateur communiqua alors tout son pouvoir, et, sans geste ni parole, M. Renard fit exécuter un ordre. Le sujet est d'une telle sensibilité nerveuse, que personne autre que le magnétiseur ou la personne mise en rapport ne peut la toucher sans provoquer les plus violentes convul-sions. M. Caillaud l'ayant par hasard atteinte d'un léger contact, la somnambule tomba comme frappée de la foudre, et ses convulsions ne cessèrent que par le secours de M. Lafontaine. Nous n'entrerons pas dans de longs détails sur les expé-riences de la séance publique, qui n'ont pas toutes complè-tement réussi. Il faut en attribuer la cause à la chaleur excessive que le gaz répandait dans la salle. L'expérience qui a fait le plus de plaisir, fut celle du chant. Sur l'invita-tion de M..., la somnambule se mit à chanter, et, sur un signe qu'un des spéctateurs fit à M. Lafontaine, elle s'arrêta puis, à un autre signe, elle reprit à la syllabe où elle avait été interrompue. L'absence de l'ouïe a été constatée par un coup de pistolet tiré à l'oreille, comme l'absence d'odorat par une allumette mise en combustion et passée sous le nez de la
EFFETS PSYCHOLOGIQUES DANS LE SOMNAMBULISME 105 LAFONTAINE.
EFFETS PSYCHOLOGIQUES DANS LE SOMNAMBULISME 105 LAFONTAINE.
0
0
0
598.txt
1,886
EFFETS PSYCHOLOGIQUES DANS LE SOMNAMBULISME 105 LAFONTAINE. 8 peut ni exprimer, ni définir. Pour nous, nous n'avons ici qu'à rapporter les faits. Mardi, avant la séance publique, M. Lafontaine réunit à l'hôtel de Londres quelques personnes, parmi lesquelles se trouvaient plusieurs médecins de notre ville en deux ou trois minutes, il a endormi la jeune fille dont il a fait, depuis qu'il est à Tours, le sujet de ses expériences. Peu d'instants après, elle était à l'état de somnambulisme, et sa clair-voyance était telle, qu'elle a pu lire sans hésitation, dans un journal qui lui a été présenté, ces mots Avis et Demandes, bien qu'elle eût un bandeau sur les yeux et qu'un des assis-tants, qui certes n'était pas compère, appuyât fortement ses doigts sur le bandeau. La somnambule a joué ensuite une partie de dominos et ne s'est trompée qu'une fois. Un de ces messieurs, pour éprouver par lui-même la réalité -des faits dont il venait d'être témoin, demanda à être mis en rapport avec la som-nambule. L'opérateur communiqua alors tout son pouvoir, et, sans geste ni parole, M. Renard fit exécuter un ordre. Le sujet est d'une telle sensibilité nerveuse, que personne autre que le magnétiseur ou la personne mise en rapport ne peut la toucher sans provoquer les plus violentes convul-sions. M. Caillaud l'ayant par hasard atteinte d'un léger contact, la somnambule tomba comme frappée de la foudre, et ses convulsions ne cessèrent que par le secours de M. Lafontaine. Nous n'entrerons pas dans de longs détails sur les expé-riences de la séance publique, qui n'ont pas toutes complè-tement réussi. Il faut en attribuer la cause à la chaleur excessive que le gaz répandait dans la salle. L'expérience qui a fait le plus de plaisir, fut celle du chant. Sur l'invita-tion de M., la somnambule se mit à chanter, et, sur un signe qu'un des spectateurs fit à M. Lafontaine, elle s'arrêta puis, à un autre signe, elle reprit à la syllabe où elle avait été interrompue. L'absence de l'ouïe a été constatée par un coup de pistolet tiré à l'oreille, comme l'absence d'odorat par une allumette mise en combustion et passée sous le nez de la
EFFETS PSYCHOLOGIQUES DANS LE SOMNAMBULISME 105 LAFONTAINE. 8 peut ni exprimer, ni définir. Pour nous, nous n'avons ici qu'à rapporter les faits. Mardi, avant la séance publique, M. Lafontaine réunit à l'hôtel de Londres quelques personnes, parmi lesquelles se trouvaient plusieurs médecins de notre ville en deux ou trois minutes, il a endormi la jeune fille dont il a fait, depuis qu'il est à Tours, le sujet de ses expériences. Peu d'instants après, elle était à l'état de somnambulisme, et sa clair-voyance était telle, qu'elle a pu lire sans hésitation, dans un journal qui lui a été présenté, ces mots Avis et Demandes, bien qu'elle eût un bandeau sur les yeux et qu'un des assis-tants, qui certes n'était pas compère, appuyât fortement ses doigts sur le bandeau. La somnambule a joué ensuite une partie de dominos et ne s'est trompée qu'une fois. Un de ces messieurs, pour éprouver par lui-même la réalité -des faits dont il venait d'être témoin, demanda à être mis en rapport avec la som-nambule. L'opérateur communiqua alors tout son pouvoir, et, sans geste ni parole, M. Renard fit exécuter un ordre. Le sujet est d'une telle sensibilité nerveuse, que personne autre que le magnétiseur ou la personne mise en rapport ne peut la toucher sans provoquer les plus violentes convul-sions. M. Caillaud l'ayant par hasard atteinte d'un léger contact, la somnambule tomba comme frappée de la foudre, et ses convulsions ne cessèrent que par le secours de M. Lafontaine. Nous n'entrerons pas dans de longs détails sur les expé-riences de la séance publique, qui n'ont pas toutes complè-tement réussi. Il faut en attribuer la cause à la chaleur excessive que le gaz répandait dans la salle. L'expérience qui a fait le plus de plaisir, fut celle du chant. Sur l'invita-tion de M@@., la somnambule se mit à chanter, et, sur un signe qu'un des spectateurs fit à M. Lafontaine, elle s'arrêta puis, à un autre signe, elle reprit à la syllabe où elle avait été interrompue. L'absence de l'ouïe a été constatée par un coup de pistolet tiré à l'oreille, comme l'absence d'odorat par une allumette mise en combustion et passée sous le nez de la
EFFETS PSYCHOLOGIQUES DANS LE SOMNAMBULISME 105 LAFONTAINE. 8 peut ni exprimer, ni définir. Pour nous, nous n'avons ici qu'à rapporter les faits. Mardi, avant la séance publique, M. Lafontaine réunit à l'hôtel de Londres quelques personnes, parmi lesquelles se trouvaient plusieurs médecins de notre ville en deux ou trois minutes, il a endormi la jeune fille dont il a fait, depuis qu'il est à Tours, le sujet de ses expériences. Peu d'instants après, elle était à l'état de somnambulisme, et sa clair-voyance était telle, qu'elle a pu lire sans hésitation, dans un journal qui lui a été présenté, ces mots Avis et Demandes, bien qu'elle eût un bandeau sur les yeux et qu'un des assis-tants, qui certes n'était pas compère, appuyât fortement ses doigts sur le bandeau. La somnambule a joué ensuite une partie de dominos et ne s'est trompée qu'une fois. Un de ces messieurs, pour éprouver par lui-même la réalité @des faits dont il venait d'être témoin, demanda à être mis en rapport avec la som-nambule. L'opérateur communiqua alors tout son pouvoir, et, sans geste ni parole, M. Renard fit exécuter un ordre. Le sujet est d'une telle sensibilité nerveuse, que personne autre que le magnétiseur ou la personne mise en rapport ne peut la toucher sans provoquer les plus violentes convul-sions. M. Caillaud l'ayant par hasard atteinte d'un léger contact, la somnambule tomba comme frappée de la foudre, et ses convulsions ne cessèrent que par le secours de M. Lafontaine. Nous n'entrerons pas dans de longs détails sur les expé-riences de la séance publique, qui n'ont pas toutes complè-tement réussi. Il faut en attribuer la cause à la chaleur excessive que le gaz répandait dans la salle. L'expérience qui a fait le plus de plaisir, fut celle du chant. Sur l'invita-tion de M..., la somnambule se mit à chanter, et, sur un signe qu'un des spéctateurs fit à M. Lafontaine, elle s'arrêta puis, à un autre signe, elle reprit à la syllabe où elle avait été interrompue. L'absence de l'ouïe a été constatée par un coup de pistolet tiré à l'oreille, comme l'absence d'odorat par une allumette mise en combustion et passée sous le nez de la
8 peut ni exprimer, ni définir.
8 peut ni exprimer, ni définir.
0
0
0
598.txt
1,886
EFFETS PSYCHOLOGIQUES DANS LE SOMNAMBULISME 105 LAFONTAINE. 8 peut ni exprimer, ni définir. Pour nous, nous n'avons ici qu'à rapporter les faits. Mardi, avant la séance publique, M. Lafontaine réunit à l'hôtel de Londres quelques personnes, parmi lesquelles se trouvaient plusieurs médecins de notre ville en deux ou trois minutes, il a endormi la jeune fille dont il a fait, depuis qu'il est à Tours, le sujet de ses expériences. Peu d'instants après, elle était à l'état de somnambulisme, et sa clair-voyance était telle, qu'elle a pu lire sans hésitation, dans un journal qui lui a été présenté, ces mots Avis et Demandes, bien qu'elle eût un bandeau sur les yeux et qu'un des assis-tants, qui certes n'était pas compère, appuyât fortement ses doigts sur le bandeau. La somnambule a joué ensuite une partie de dominos et ne s'est trompée qu'une fois. Un de ces messieurs, pour éprouver par lui-même la réalité -des faits dont il venait d'être témoin, demanda à être mis en rapport avec la som-nambule. L'opérateur communiqua alors tout son pouvoir, et, sans geste ni parole, M. Renard fit exécuter un ordre. Le sujet est d'une telle sensibilité nerveuse, que personne autre que le magnétiseur ou la personne mise en rapport ne peut la toucher sans provoquer les plus violentes convul-sions. M. Caillaud l'ayant par hasard atteinte d'un léger contact, la somnambule tomba comme frappée de la foudre, et ses convulsions ne cessèrent que par le secours de M. Lafontaine. Nous n'entrerons pas dans de longs détails sur les expé-riences de la séance publique, qui n'ont pas toutes complè-tement réussi. Il faut en attribuer la cause à la chaleur excessive que le gaz répandait dans la salle. L'expérience qui a fait le plus de plaisir, fut celle du chant. Sur l'invita-tion de M., la somnambule se mit à chanter, et, sur un signe qu'un des spectateurs fit à M. Lafontaine, elle s'arrêta puis, à un autre signe, elle reprit à la syllabe où elle avait été interrompue. L'absence de l'ouïe a été constatée par un coup de pistolet tiré à l'oreille, comme l'absence d'odorat par une allumette mise en combustion et passée sous le nez de la
EFFETS PSYCHOLOGIQUES DANS LE SOMNAMBULISME 105 LAFONTAINE. 8 peut ni exprimer, ni définir. Pour nous, nous n'avons ici qu'à rapporter les faits. Mardi, avant la séance publique, M. Lafontaine réunit à l'hôtel de Londres quelques personnes, parmi lesquelles se trouvaient plusieurs médecins de notre ville en deux ou trois minutes, il a endormi la jeune fille dont il a fait, depuis qu'il est à Tours, le sujet de ses expériences. Peu d'instants après, elle était à l'état de somnambulisme, et sa clair-voyance était telle, qu'elle a pu lire sans hésitation, dans un journal qui lui a été présenté, ces mots Avis et Demandes, bien qu'elle eût un bandeau sur les yeux et qu'un des assis-tants, qui certes n'était pas compère, appuyât fortement ses doigts sur le bandeau. La somnambule a joué ensuite une partie de dominos et ne s'est trompée qu'une fois. Un de ces messieurs, pour éprouver par lui-même la réalité -des faits dont il venait d'être témoin, demanda à être mis en rapport avec la som-nambule. L'opérateur communiqua alors tout son pouvoir, et, sans geste ni parole, M. Renard fit exécuter un ordre. Le sujet est d'une telle sensibilité nerveuse, que personne autre que le magnétiseur ou la personne mise en rapport ne peut la toucher sans provoquer les plus violentes convul-sions. M. Caillaud l'ayant par hasard atteinte d'un léger contact, la somnambule tomba comme frappée de la foudre, et ses convulsions ne cessèrent que par le secours de M. Lafontaine. Nous n'entrerons pas dans de longs détails sur les expé-riences de la séance publique, qui n'ont pas toutes complè-tement réussi. Il faut en attribuer la cause à la chaleur excessive que le gaz répandait dans la salle. L'expérience qui a fait le plus de plaisir, fut celle du chant. Sur l'invita-tion de M@@., la somnambule se mit à chanter, et, sur un signe qu'un des spectateurs fit à M. Lafontaine, elle s'arrêta puis, à un autre signe, elle reprit à la syllabe où elle avait été interrompue. L'absence de l'ouïe a été constatée par un coup de pistolet tiré à l'oreille, comme l'absence d'odorat par une allumette mise en combustion et passée sous le nez de la
EFFETS PSYCHOLOGIQUES DANS LE SOMNAMBULISME 105 LAFONTAINE. 8 peut ni exprimer, ni définir. Pour nous, nous n'avons ici qu'à rapporter les faits. Mardi, avant la séance publique, M. Lafontaine réunit à l'hôtel de Londres quelques personnes, parmi lesquelles se trouvaient plusieurs médecins de notre ville en deux ou trois minutes, il a endormi la jeune fille dont il a fait, depuis qu'il est à Tours, le sujet de ses expériences. Peu d'instants après, elle était à l'état de somnambulisme, et sa clair-voyance était telle, qu'elle a pu lire sans hésitation, dans un journal qui lui a été présenté, ces mots Avis et Demandes, bien qu'elle eût un bandeau sur les yeux et qu'un des assis-tants, qui certes n'était pas compère, appuyât fortement ses doigts sur le bandeau. La somnambule a joué ensuite une partie de dominos et ne s'est trompée qu'une fois. Un de ces messieurs, pour éprouver par lui-même la réalité @des faits dont il venait d'être témoin, demanda à être mis en rapport avec la som-nambule. L'opérateur communiqua alors tout son pouvoir, et, sans geste ni parole, M. Renard fit exécuter un ordre. Le sujet est d'une telle sensibilité nerveuse, que personne autre que le magnétiseur ou la personne mise en rapport ne peut la toucher sans provoquer les plus violentes convul-sions. M. Caillaud l'ayant par hasard atteinte d'un léger contact, la somnambule tomba comme frappée de la foudre, et ses convulsions ne cessèrent que par le secours de M. Lafontaine. Nous n'entrerons pas dans de longs détails sur les expé-riences de la séance publique, qui n'ont pas toutes complè-tement réussi. Il faut en attribuer la cause à la chaleur excessive que le gaz répandait dans la salle. L'expérience qui a fait le plus de plaisir, fut celle du chant. Sur l'invita-tion de M..., la somnambule se mit à chanter, et, sur un signe qu'un des spéctateurs fit à M. Lafontaine, elle s'arrêta puis, à un autre signe, elle reprit à la syllabe où elle avait été interrompue. L'absence de l'ouïe a été constatée par un coup de pistolet tiré à l'oreille, comme l'absence d'odorat par une allumette mise en combustion et passée sous le nez de la
Pour nous, nous n'avons ici qu'à rapporter les faits.
Pour nous, nous n'avons ici qu'à rapporter les faits.
0
0
0
598.txt
1,886
EFFETS PSYCHOLOGIQUES DANS LE SOMNAMBULISME 105 LAFONTAINE. 8 peut ni exprimer, ni définir. Pour nous, nous n'avons ici qu'à rapporter les faits. Mardi, avant la séance publique, M. Lafontaine réunit à l'hôtel de Londres quelques personnes, parmi lesquelles se trouvaient plusieurs médecins de notre ville en deux ou trois minutes, il a endormi la jeune fille dont il a fait, depuis qu'il est à Tours, le sujet de ses expériences. Peu d'instants après, elle était à l'état de somnambulisme, et sa clair-voyance était telle, qu'elle a pu lire sans hésitation, dans un journal qui lui a été présenté, ces mots Avis et Demandes, bien qu'elle eût un bandeau sur les yeux et qu'un des assis-tants, qui certes n'était pas compère, appuyât fortement ses doigts sur le bandeau. La somnambule a joué ensuite une partie de dominos et ne s'est trompée qu'une fois. Un de ces messieurs, pour éprouver par lui-même la réalité -des faits dont il venait d'être témoin, demanda à être mis en rapport avec la som-nambule. L'opérateur communiqua alors tout son pouvoir, et, sans geste ni parole, M. Renard fit exécuter un ordre. Le sujet est d'une telle sensibilité nerveuse, que personne autre que le magnétiseur ou la personne mise en rapport ne peut la toucher sans provoquer les plus violentes convul-sions. M. Caillaud l'ayant par hasard atteinte d'un léger contact, la somnambule tomba comme frappée de la foudre, et ses convulsions ne cessèrent que par le secours de M. Lafontaine. Nous n'entrerons pas dans de longs détails sur les expé-riences de la séance publique, qui n'ont pas toutes complè-tement réussi. Il faut en attribuer la cause à la chaleur excessive que le gaz répandait dans la salle. L'expérience qui a fait le plus de plaisir, fut celle du chant. Sur l'invita-tion de M., la somnambule se mit à chanter, et, sur un signe qu'un des spectateurs fit à M. Lafontaine, elle s'arrêta puis, à un autre signe, elle reprit à la syllabe où elle avait été interrompue. L'absence de l'ouïe a été constatée par un coup de pistolet tiré à l'oreille, comme l'absence d'odorat par une allumette mise en combustion et passée sous le nez de la
EFFETS PSYCHOLOGIQUES DANS LE SOMNAMBULISME 105 LAFONTAINE. 8 peut ni exprimer, ni définir. Pour nous, nous n'avons ici qu'à rapporter les faits. Mardi, avant la séance publique, M. Lafontaine réunit à l'hôtel de Londres quelques personnes, parmi lesquelles se trouvaient plusieurs médecins de notre ville en deux ou trois minutes, il a endormi la jeune fille dont il a fait, depuis qu'il est à Tours, le sujet de ses expériences. Peu d'instants après, elle était à l'état de somnambulisme, et sa clair-voyance était telle, qu'elle a pu lire sans hésitation, dans un journal qui lui a été présenté, ces mots Avis et Demandes, bien qu'elle eût un bandeau sur les yeux et qu'un des assis-tants, qui certes n'était pas compère, appuyât fortement ses doigts sur le bandeau. La somnambule a joué ensuite une partie de dominos et ne s'est trompée qu'une fois. Un de ces messieurs, pour éprouver par lui-même la réalité -des faits dont il venait d'être témoin, demanda à être mis en rapport avec la som-nambule. L'opérateur communiqua alors tout son pouvoir, et, sans geste ni parole, M. Renard fit exécuter un ordre. Le sujet est d'une telle sensibilité nerveuse, que personne autre que le magnétiseur ou la personne mise en rapport ne peut la toucher sans provoquer les plus violentes convul-sions. M. Caillaud l'ayant par hasard atteinte d'un léger contact, la somnambule tomba comme frappée de la foudre, et ses convulsions ne cessèrent que par le secours de M. Lafontaine. Nous n'entrerons pas dans de longs détails sur les expé-riences de la séance publique, qui n'ont pas toutes complè-tement réussi. Il faut en attribuer la cause à la chaleur excessive que le gaz répandait dans la salle. L'expérience qui a fait le plus de plaisir, fut celle du chant. Sur l'invita-tion de M@@., la somnambule se mit à chanter, et, sur un signe qu'un des spectateurs fit à M. Lafontaine, elle s'arrêta puis, à un autre signe, elle reprit à la syllabe où elle avait été interrompue. L'absence de l'ouïe a été constatée par un coup de pistolet tiré à l'oreille, comme l'absence d'odorat par une allumette mise en combustion et passée sous le nez de la
EFFETS PSYCHOLOGIQUES DANS LE SOMNAMBULISME 105 LAFONTAINE. 8 peut ni exprimer, ni définir. Pour nous, nous n'avons ici qu'à rapporter les faits. Mardi, avant la séance publique, M. Lafontaine réunit à l'hôtel de Londres quelques personnes, parmi lesquelles se trouvaient plusieurs médecins de notre ville en deux ou trois minutes, il a endormi la jeune fille dont il a fait, depuis qu'il est à Tours, le sujet de ses expériences. Peu d'instants après, elle était à l'état de somnambulisme, et sa clair-voyance était telle, qu'elle a pu lire sans hésitation, dans un journal qui lui a été présenté, ces mots Avis et Demandes, bien qu'elle eût un bandeau sur les yeux et qu'un des assis-tants, qui certes n'était pas compère, appuyât fortement ses doigts sur le bandeau. La somnambule a joué ensuite une partie de dominos et ne s'est trompée qu'une fois. Un de ces messieurs, pour éprouver par lui-même la réalité @des faits dont il venait d'être témoin, demanda à être mis en rapport avec la som-nambule. L'opérateur communiqua alors tout son pouvoir, et, sans geste ni parole, M. Renard fit exécuter un ordre. Le sujet est d'une telle sensibilité nerveuse, que personne autre que le magnétiseur ou la personne mise en rapport ne peut la toucher sans provoquer les plus violentes convul-sions. M. Caillaud l'ayant par hasard atteinte d'un léger contact, la somnambule tomba comme frappée de la foudre, et ses convulsions ne cessèrent que par le secours de M. Lafontaine. Nous n'entrerons pas dans de longs détails sur les expé-riences de la séance publique, qui n'ont pas toutes complè-tement réussi. Il faut en attribuer la cause à la chaleur excessive que le gaz répandait dans la salle. L'expérience qui a fait le plus de plaisir, fut celle du chant. Sur l'invita-tion de M..., la somnambule se mit à chanter, et, sur un signe qu'un des spéctateurs fit à M. Lafontaine, elle s'arrêta puis, à un autre signe, elle reprit à la syllabe où elle avait été interrompue. L'absence de l'ouïe a été constatée par un coup de pistolet tiré à l'oreille, comme l'absence d'odorat par une allumette mise en combustion et passée sous le nez de la
Mardi, avant la séance publique, M. Lafontaine réunit à l'hôtel de Londres quelques personnes, parmi lesquelles se trouvaient plusieurs médecins de notre ville en deux ou trois minutes, il a endormi la jeune fille dont il a fait, depuis qu'il est à Tours, le sujet de ses expériences.
Mardi, avant la séance publique, M. Lafontaine réunit à l'hôtel de Londres quelques personnes, parmi lesquelles se trouvaient plusieurs médecins de notre ville en deux ou trois minutes, il a endormi la jeune fille dont il a fait, depuis qu'il est à Tours, le sujet de ses expériences.
0
0
0
598.txt
1,886
EFFETS PSYCHOLOGIQUES DANS LE SOMNAMBULISME 105 LAFONTAINE. 8 peut ni exprimer, ni définir. Pour nous, nous n'avons ici qu'à rapporter les faits. Mardi, avant la séance publique, M. Lafontaine réunit à l'hôtel de Londres quelques personnes, parmi lesquelles se trouvaient plusieurs médecins de notre ville en deux ou trois minutes, il a endormi la jeune fille dont il a fait, depuis qu'il est à Tours, le sujet de ses expériences. Peu d'instants après, elle était à l'état de somnambulisme, et sa clair-voyance était telle, qu'elle a pu lire sans hésitation, dans un journal qui lui a été présenté, ces mots Avis et Demandes, bien qu'elle eût un bandeau sur les yeux et qu'un des assis-tants, qui certes n'était pas compère, appuyât fortement ses doigts sur le bandeau. La somnambule a joué ensuite une partie de dominos et ne s'est trompée qu'une fois. Un de ces messieurs, pour éprouver par lui-même la réalité -des faits dont il venait d'être témoin, demanda à être mis en rapport avec la som-nambule. L'opérateur communiqua alors tout son pouvoir, et, sans geste ni parole, M. Renard fit exécuter un ordre. Le sujet est d'une telle sensibilité nerveuse, que personne autre que le magnétiseur ou la personne mise en rapport ne peut la toucher sans provoquer les plus violentes convul-sions. M. Caillaud l'ayant par hasard atteinte d'un léger contact, la somnambule tomba comme frappée de la foudre, et ses convulsions ne cessèrent que par le secours de M. Lafontaine. Nous n'entrerons pas dans de longs détails sur les expé-riences de la séance publique, qui n'ont pas toutes complè-tement réussi. Il faut en attribuer la cause à la chaleur excessive que le gaz répandait dans la salle. L'expérience qui a fait le plus de plaisir, fut celle du chant. Sur l'invita-tion de M., la somnambule se mit à chanter, et, sur un signe qu'un des spectateurs fit à M. Lafontaine, elle s'arrêta puis, à un autre signe, elle reprit à la syllabe où elle avait été interrompue. L'absence de l'ouïe a été constatée par un coup de pistolet tiré à l'oreille, comme l'absence d'odorat par une allumette mise en combustion et passée sous le nez de la
EFFETS PSYCHOLOGIQUES DANS LE SOMNAMBULISME 105 LAFONTAINE. 8 peut ni exprimer, ni définir. Pour nous, nous n'avons ici qu'à rapporter les faits. Mardi, avant la séance publique, M. Lafontaine réunit à l'hôtel de Londres quelques personnes, parmi lesquelles se trouvaient plusieurs médecins de notre ville en deux ou trois minutes, il a endormi la jeune fille dont il a fait, depuis qu'il est à Tours, le sujet de ses expériences. Peu d'instants après, elle était à l'état de somnambulisme, et sa clair-voyance était telle, qu'elle a pu lire sans hésitation, dans un journal qui lui a été présenté, ces mots Avis et Demandes, bien qu'elle eût un bandeau sur les yeux et qu'un des assis-tants, qui certes n'était pas compère, appuyât fortement ses doigts sur le bandeau. La somnambule a joué ensuite une partie de dominos et ne s'est trompée qu'une fois. Un de ces messieurs, pour éprouver par lui-même la réalité -des faits dont il venait d'être témoin, demanda à être mis en rapport avec la som-nambule. L'opérateur communiqua alors tout son pouvoir, et, sans geste ni parole, M. Renard fit exécuter un ordre. Le sujet est d'une telle sensibilité nerveuse, que personne autre que le magnétiseur ou la personne mise en rapport ne peut la toucher sans provoquer les plus violentes convul-sions. M. Caillaud l'ayant par hasard atteinte d'un léger contact, la somnambule tomba comme frappée de la foudre, et ses convulsions ne cessèrent que par le secours de M. Lafontaine. Nous n'entrerons pas dans de longs détails sur les expé-riences de la séance publique, qui n'ont pas toutes complè-tement réussi. Il faut en attribuer la cause à la chaleur excessive que le gaz répandait dans la salle. L'expérience qui a fait le plus de plaisir, fut celle du chant. Sur l'invita-tion de M@@., la somnambule se mit à chanter, et, sur un signe qu'un des spectateurs fit à M. Lafontaine, elle s'arrêta puis, à un autre signe, elle reprit à la syllabe où elle avait été interrompue. L'absence de l'ouïe a été constatée par un coup de pistolet tiré à l'oreille, comme l'absence d'odorat par une allumette mise en combustion et passée sous le nez de la
EFFETS PSYCHOLOGIQUES DANS LE SOMNAMBULISME 105 LAFONTAINE. 8 peut ni exprimer, ni définir. Pour nous, nous n'avons ici qu'à rapporter les faits. Mardi, avant la séance publique, M. Lafontaine réunit à l'hôtel de Londres quelques personnes, parmi lesquelles se trouvaient plusieurs médecins de notre ville en deux ou trois minutes, il a endormi la jeune fille dont il a fait, depuis qu'il est à Tours, le sujet de ses expériences. Peu d'instants après, elle était à l'état de somnambulisme, et sa clair-voyance était telle, qu'elle a pu lire sans hésitation, dans un journal qui lui a été présenté, ces mots Avis et Demandes, bien qu'elle eût un bandeau sur les yeux et qu'un des assis-tants, qui certes n'était pas compère, appuyât fortement ses doigts sur le bandeau. La somnambule a joué ensuite une partie de dominos et ne s'est trompée qu'une fois. Un de ces messieurs, pour éprouver par lui-même la réalité @des faits dont il venait d'être témoin, demanda à être mis en rapport avec la som-nambule. L'opérateur communiqua alors tout son pouvoir, et, sans geste ni parole, M. Renard fit exécuter un ordre. Le sujet est d'une telle sensibilité nerveuse, que personne autre que le magnétiseur ou la personne mise en rapport ne peut la toucher sans provoquer les plus violentes convul-sions. M. Caillaud l'ayant par hasard atteinte d'un léger contact, la somnambule tomba comme frappée de la foudre, et ses convulsions ne cessèrent que par le secours de M. Lafontaine. Nous n'entrerons pas dans de longs détails sur les expé-riences de la séance publique, qui n'ont pas toutes complè-tement réussi. Il faut en attribuer la cause à la chaleur excessive que le gaz répandait dans la salle. L'expérience qui a fait le plus de plaisir, fut celle du chant. Sur l'invita-tion de M..., la somnambule se mit à chanter, et, sur un signe qu'un des spéctateurs fit à M. Lafontaine, elle s'arrêta puis, à un autre signe, elle reprit à la syllabe où elle avait été interrompue. L'absence de l'ouïe a été constatée par un coup de pistolet tiré à l'oreille, comme l'absence d'odorat par une allumette mise en combustion et passée sous le nez de la
Peu d'instants après, elle était à l'état de somnambulisme, et sa clair-voyance était telle, qu'elle a pu lire sans hésitation, dans un journal qui lui a été présenté, ces mots Avis et Demandes, bien qu'elle eût un bandeau sur les yeux et qu'un des assis-tants, qui certes n'était pas compère, appuyât fortement ses doigts sur le bandeau.
Peu d'instants après, elle était à l'état de somnambulisme, et sa clair-voyance était telle, qu'elle a pu lire sans hésitation, dans un journal qui lui a été présenté, ces mots Avis et Demandes, bien qu'elle eût un bandeau sur les yeux et qu'un des assis-tants, qui certes n'était pas compère, appuyât fortement ses doigts sur le bandeau.
0
0
0
598.txt
1,886
EFFETS PSYCHOLOGIQUES DANS LE SOMNAMBULISME 105 LAFONTAINE. 8 peut ni exprimer, ni définir. Pour nous, nous n'avons ici qu'à rapporter les faits. Mardi, avant la séance publique, M. Lafontaine réunit à l'hôtel de Londres quelques personnes, parmi lesquelles se trouvaient plusieurs médecins de notre ville en deux ou trois minutes, il a endormi la jeune fille dont il a fait, depuis qu'il est à Tours, le sujet de ses expériences. Peu d'instants après, elle était à l'état de somnambulisme, et sa clair-voyance était telle, qu'elle a pu lire sans hésitation, dans un journal qui lui a été présenté, ces mots Avis et Demandes, bien qu'elle eût un bandeau sur les yeux et qu'un des assis-tants, qui certes n'était pas compère, appuyât fortement ses doigts sur le bandeau. La somnambule a joué ensuite une partie de dominos et ne s'est trompée qu'une fois. Un de ces messieurs, pour éprouver par lui-même la réalité -des faits dont il venait d'être témoin, demanda à être mis en rapport avec la som-nambule. L'opérateur communiqua alors tout son pouvoir, et, sans geste ni parole, M. Renard fit exécuter un ordre. Le sujet est d'une telle sensibilité nerveuse, que personne autre que le magnétiseur ou la personne mise en rapport ne peut la toucher sans provoquer les plus violentes convul-sions. M. Caillaud l'ayant par hasard atteinte d'un léger contact, la somnambule tomba comme frappée de la foudre, et ses convulsions ne cessèrent que par le secours de M. Lafontaine. Nous n'entrerons pas dans de longs détails sur les expé-riences de la séance publique, qui n'ont pas toutes complè-tement réussi. Il faut en attribuer la cause à la chaleur excessive que le gaz répandait dans la salle. L'expérience qui a fait le plus de plaisir, fut celle du chant. Sur l'invita-tion de M., la somnambule se mit à chanter, et, sur un signe qu'un des spectateurs fit à M. Lafontaine, elle s'arrêta puis, à un autre signe, elle reprit à la syllabe où elle avait été interrompue. L'absence de l'ouïe a été constatée par un coup de pistolet tiré à l'oreille, comme l'absence d'odorat par une allumette mise en combustion et passée sous le nez de la
EFFETS PSYCHOLOGIQUES DANS LE SOMNAMBULISME 105 LAFONTAINE. 8 peut ni exprimer, ni définir. Pour nous, nous n'avons ici qu'à rapporter les faits. Mardi, avant la séance publique, M. Lafontaine réunit à l'hôtel de Londres quelques personnes, parmi lesquelles se trouvaient plusieurs médecins de notre ville en deux ou trois minutes, il a endormi la jeune fille dont il a fait, depuis qu'il est à Tours, le sujet de ses expériences. Peu d'instants après, elle était à l'état de somnambulisme, et sa clair-voyance était telle, qu'elle a pu lire sans hésitation, dans un journal qui lui a été présenté, ces mots Avis et Demandes, bien qu'elle eût un bandeau sur les yeux et qu'un des assis-tants, qui certes n'était pas compère, appuyât fortement ses doigts sur le bandeau. La somnambule a joué ensuite une partie de dominos et ne s'est trompée qu'une fois. Un de ces messieurs, pour éprouver par lui-même la réalité -des faits dont il venait d'être témoin, demanda à être mis en rapport avec la som-nambule. L'opérateur communiqua alors tout son pouvoir, et, sans geste ni parole, M. Renard fit exécuter un ordre. Le sujet est d'une telle sensibilité nerveuse, que personne autre que le magnétiseur ou la personne mise en rapport ne peut la toucher sans provoquer les plus violentes convul-sions. M. Caillaud l'ayant par hasard atteinte d'un léger contact, la somnambule tomba comme frappée de la foudre, et ses convulsions ne cessèrent que par le secours de M. Lafontaine. Nous n'entrerons pas dans de longs détails sur les expé-riences de la séance publique, qui n'ont pas toutes complè-tement réussi. Il faut en attribuer la cause à la chaleur excessive que le gaz répandait dans la salle. L'expérience qui a fait le plus de plaisir, fut celle du chant. Sur l'invita-tion de M@@., la somnambule se mit à chanter, et, sur un signe qu'un des spectateurs fit à M. Lafontaine, elle s'arrêta puis, à un autre signe, elle reprit à la syllabe où elle avait été interrompue. L'absence de l'ouïe a été constatée par un coup de pistolet tiré à l'oreille, comme l'absence d'odorat par une allumette mise en combustion et passée sous le nez de la
EFFETS PSYCHOLOGIQUES DANS LE SOMNAMBULISME 105 LAFONTAINE. 8 peut ni exprimer, ni définir. Pour nous, nous n'avons ici qu'à rapporter les faits. Mardi, avant la séance publique, M. Lafontaine réunit à l'hôtel de Londres quelques personnes, parmi lesquelles se trouvaient plusieurs médecins de notre ville en deux ou trois minutes, il a endormi la jeune fille dont il a fait, depuis qu'il est à Tours, le sujet de ses expériences. Peu d'instants après, elle était à l'état de somnambulisme, et sa clair-voyance était telle, qu'elle a pu lire sans hésitation, dans un journal qui lui a été présenté, ces mots Avis et Demandes, bien qu'elle eût un bandeau sur les yeux et qu'un des assis-tants, qui certes n'était pas compère, appuyât fortement ses doigts sur le bandeau. La somnambule a joué ensuite une partie de dominos et ne s'est trompée qu'une fois. Un de ces messieurs, pour éprouver par lui-même la réalité @des faits dont il venait d'être témoin, demanda à être mis en rapport avec la som-nambule. L'opérateur communiqua alors tout son pouvoir, et, sans geste ni parole, M. Renard fit exécuter un ordre. Le sujet est d'une telle sensibilité nerveuse, que personne autre que le magnétiseur ou la personne mise en rapport ne peut la toucher sans provoquer les plus violentes convul-sions. M. Caillaud l'ayant par hasard atteinte d'un léger contact, la somnambule tomba comme frappée de la foudre, et ses convulsions ne cessèrent que par le secours de M. Lafontaine. Nous n'entrerons pas dans de longs détails sur les expé-riences de la séance publique, qui n'ont pas toutes complè-tement réussi. Il faut en attribuer la cause à la chaleur excessive que le gaz répandait dans la salle. L'expérience qui a fait le plus de plaisir, fut celle du chant. Sur l'invita-tion de M..., la somnambule se mit à chanter, et, sur un signe qu'un des spéctateurs fit à M. Lafontaine, elle s'arrêta puis, à un autre signe, elle reprit à la syllabe où elle avait été interrompue. L'absence de l'ouïe a été constatée par un coup de pistolet tiré à l'oreille, comme l'absence d'odorat par une allumette mise en combustion et passée sous le nez de la
La somnambule a joué ensuite une partie de dominos et ne s'est trompée qu'une fois.
La somnambule a joué ensuite une partie de dominos et ne s'est trompée qu'une fois.
0
0
0
598.txt
1,886
EFFETS PSYCHOLOGIQUES DANS LE SOMNAMBULISME 105 LAFONTAINE. 8 peut ni exprimer, ni définir. Pour nous, nous n'avons ici qu'à rapporter les faits. Mardi, avant la séance publique, M. Lafontaine réunit à l'hôtel de Londres quelques personnes, parmi lesquelles se trouvaient plusieurs médecins de notre ville en deux ou trois minutes, il a endormi la jeune fille dont il a fait, depuis qu'il est à Tours, le sujet de ses expériences. Peu d'instants après, elle était à l'état de somnambulisme, et sa clair-voyance était telle, qu'elle a pu lire sans hésitation, dans un journal qui lui a été présenté, ces mots Avis et Demandes, bien qu'elle eût un bandeau sur les yeux et qu'un des assis-tants, qui certes n'était pas compère, appuyât fortement ses doigts sur le bandeau. La somnambule a joué ensuite une partie de dominos et ne s'est trompée qu'une fois. Un de ces messieurs, pour éprouver par lui-même la réalité -des faits dont il venait d'être témoin, demanda à être mis en rapport avec la som-nambule. L'opérateur communiqua alors tout son pouvoir, et, sans geste ni parole, M. Renard fit exécuter un ordre. Le sujet est d'une telle sensibilité nerveuse, que personne autre que le magnétiseur ou la personne mise en rapport ne peut la toucher sans provoquer les plus violentes convul-sions. M. Caillaud l'ayant par hasard atteinte d'un léger contact, la somnambule tomba comme frappée de la foudre, et ses convulsions ne cessèrent que par le secours de M. Lafontaine. Nous n'entrerons pas dans de longs détails sur les expé-riences de la séance publique, qui n'ont pas toutes complè-tement réussi. Il faut en attribuer la cause à la chaleur excessive que le gaz répandait dans la salle. L'expérience qui a fait le plus de plaisir, fut celle du chant. Sur l'invita-tion de M., la somnambule se mit à chanter, et, sur un signe qu'un des spectateurs fit à M. Lafontaine, elle s'arrêta puis, à un autre signe, elle reprit à la syllabe où elle avait été interrompue. L'absence de l'ouïe a été constatée par un coup de pistolet tiré à l'oreille, comme l'absence d'odorat par une allumette mise en combustion et passée sous le nez de la
EFFETS PSYCHOLOGIQUES DANS LE SOMNAMBULISME 105 LAFONTAINE. 8 peut ni exprimer, ni définir. Pour nous, nous n'avons ici qu'à rapporter les faits. Mardi, avant la séance publique, M. Lafontaine réunit à l'hôtel de Londres quelques personnes, parmi lesquelles se trouvaient plusieurs médecins de notre ville en deux ou trois minutes, il a endormi la jeune fille dont il a fait, depuis qu'il est à Tours, le sujet de ses expériences. Peu d'instants après, elle était à l'état de somnambulisme, et sa clair-voyance était telle, qu'elle a pu lire sans hésitation, dans un journal qui lui a été présenté, ces mots Avis et Demandes, bien qu'elle eût un bandeau sur les yeux et qu'un des assis-tants, qui certes n'était pas compère, appuyât fortement ses doigts sur le bandeau. La somnambule a joué ensuite une partie de dominos et ne s'est trompée qu'une fois. Un de ces messieurs, pour éprouver par lui-même la réalité -des faits dont il venait d'être témoin, demanda à être mis en rapport avec la som-nambule. L'opérateur communiqua alors tout son pouvoir, et, sans geste ni parole, M. Renard fit exécuter un ordre. Le sujet est d'une telle sensibilité nerveuse, que personne autre que le magnétiseur ou la personne mise en rapport ne peut la toucher sans provoquer les plus violentes convul-sions. M. Caillaud l'ayant par hasard atteinte d'un léger contact, la somnambule tomba comme frappée de la foudre, et ses convulsions ne cessèrent que par le secours de M. Lafontaine. Nous n'entrerons pas dans de longs détails sur les expé-riences de la séance publique, qui n'ont pas toutes complè-tement réussi. Il faut en attribuer la cause à la chaleur excessive que le gaz répandait dans la salle. L'expérience qui a fait le plus de plaisir, fut celle du chant. Sur l'invita-tion de M@@., la somnambule se mit à chanter, et, sur un signe qu'un des spectateurs fit à M. Lafontaine, elle s'arrêta puis, à un autre signe, elle reprit à la syllabe où elle avait été interrompue. L'absence de l'ouïe a été constatée par un coup de pistolet tiré à l'oreille, comme l'absence d'odorat par une allumette mise en combustion et passée sous le nez de la
EFFETS PSYCHOLOGIQUES DANS LE SOMNAMBULISME 105 LAFONTAINE. 8 peut ni exprimer, ni définir. Pour nous, nous n'avons ici qu'à rapporter les faits. Mardi, avant la séance publique, M. Lafontaine réunit à l'hôtel de Londres quelques personnes, parmi lesquelles se trouvaient plusieurs médecins de notre ville en deux ou trois minutes, il a endormi la jeune fille dont il a fait, depuis qu'il est à Tours, le sujet de ses expériences. Peu d'instants après, elle était à l'état de somnambulisme, et sa clair-voyance était telle, qu'elle a pu lire sans hésitation, dans un journal qui lui a été présenté, ces mots Avis et Demandes, bien qu'elle eût un bandeau sur les yeux et qu'un des assis-tants, qui certes n'était pas compère, appuyât fortement ses doigts sur le bandeau. La somnambule a joué ensuite une partie de dominos et ne s'est trompée qu'une fois. Un de ces messieurs, pour éprouver par lui-même la réalité @des faits dont il venait d'être témoin, demanda à être mis en rapport avec la som-nambule. L'opérateur communiqua alors tout son pouvoir, et, sans geste ni parole, M. Renard fit exécuter un ordre. Le sujet est d'une telle sensibilité nerveuse, que personne autre que le magnétiseur ou la personne mise en rapport ne peut la toucher sans provoquer les plus violentes convul-sions. M. Caillaud l'ayant par hasard atteinte d'un léger contact, la somnambule tomba comme frappée de la foudre, et ses convulsions ne cessèrent que par le secours de M. Lafontaine. Nous n'entrerons pas dans de longs détails sur les expé-riences de la séance publique, qui n'ont pas toutes complè-tement réussi. Il faut en attribuer la cause à la chaleur excessive que le gaz répandait dans la salle. L'expérience qui a fait le plus de plaisir, fut celle du chant. Sur l'invita-tion de M..., la somnambule se mit à chanter, et, sur un signe qu'un des spéctateurs fit à M. Lafontaine, elle s'arrêta puis, à un autre signe, elle reprit à la syllabe où elle avait été interrompue. L'absence de l'ouïe a été constatée par un coup de pistolet tiré à l'oreille, comme l'absence d'odorat par une allumette mise en combustion et passée sous le nez de la
Un de ces messieurs, pour éprouver par lui-même la réalité -des faits dont il venait d'être témoin, demanda à être mis en rapport avec la som-nambule.
Un de ces messieurs, pour éprouver par lui-même la réalité des faits dont il venait d'être témoin, demanda à être mis en rapport avec la som-nambule.
1
0.006711
0.034483
598.txt
1,886
EFFETS PSYCHOLOGIQUES DANS LE SOMNAMBULISME 105 LAFONTAINE. 8 peut ni exprimer, ni définir. Pour nous, nous n'avons ici qu'à rapporter les faits. Mardi, avant la séance publique, M. Lafontaine réunit à l'hôtel de Londres quelques personnes, parmi lesquelles se trouvaient plusieurs médecins de notre ville en deux ou trois minutes, il a endormi la jeune fille dont il a fait, depuis qu'il est à Tours, le sujet de ses expériences. Peu d'instants après, elle était à l'état de somnambulisme, et sa clair-voyance était telle, qu'elle a pu lire sans hésitation, dans un journal qui lui a été présenté, ces mots Avis et Demandes, bien qu'elle eût un bandeau sur les yeux et qu'un des assis-tants, qui certes n'était pas compère, appuyât fortement ses doigts sur le bandeau. La somnambule a joué ensuite une partie de dominos et ne s'est trompée qu'une fois. Un de ces messieurs, pour éprouver par lui-même la réalité -des faits dont il venait d'être témoin, demanda à être mis en rapport avec la som-nambule. L'opérateur communiqua alors tout son pouvoir, et, sans geste ni parole, M. Renard fit exécuter un ordre. Le sujet est d'une telle sensibilité nerveuse, que personne autre que le magnétiseur ou la personne mise en rapport ne peut la toucher sans provoquer les plus violentes convul-sions. M. Caillaud l'ayant par hasard atteinte d'un léger contact, la somnambule tomba comme frappée de la foudre, et ses convulsions ne cessèrent que par le secours de M. Lafontaine. Nous n'entrerons pas dans de longs détails sur les expé-riences de la séance publique, qui n'ont pas toutes complè-tement réussi. Il faut en attribuer la cause à la chaleur excessive que le gaz répandait dans la salle. L'expérience qui a fait le plus de plaisir, fut celle du chant. Sur l'invita-tion de M., la somnambule se mit à chanter, et, sur un signe qu'un des spectateurs fit à M. Lafontaine, elle s'arrêta puis, à un autre signe, elle reprit à la syllabe où elle avait été interrompue. L'absence de l'ouïe a été constatée par un coup de pistolet tiré à l'oreille, comme l'absence d'odorat par une allumette mise en combustion et passée sous le nez de la
EFFETS PSYCHOLOGIQUES DANS LE SOMNAMBULISME 105 LAFONTAINE. 8 peut ni exprimer, ni définir. Pour nous, nous n'avons ici qu'à rapporter les faits. Mardi, avant la séance publique, M. Lafontaine réunit à l'hôtel de Londres quelques personnes, parmi lesquelles se trouvaient plusieurs médecins de notre ville en deux ou trois minutes, il a endormi la jeune fille dont il a fait, depuis qu'il est à Tours, le sujet de ses expériences. Peu d'instants après, elle était à l'état de somnambulisme, et sa clair-voyance était telle, qu'elle a pu lire sans hésitation, dans un journal qui lui a été présenté, ces mots Avis et Demandes, bien qu'elle eût un bandeau sur les yeux et qu'un des assis-tants, qui certes n'était pas compère, appuyât fortement ses doigts sur le bandeau. La somnambule a joué ensuite une partie de dominos et ne s'est trompée qu'une fois. Un de ces messieurs, pour éprouver par lui-même la réalité -des faits dont il venait d'être témoin, demanda à être mis en rapport avec la som-nambule. L'opérateur communiqua alors tout son pouvoir, et, sans geste ni parole, M. Renard fit exécuter un ordre. Le sujet est d'une telle sensibilité nerveuse, que personne autre que le magnétiseur ou la personne mise en rapport ne peut la toucher sans provoquer les plus violentes convul-sions. M. Caillaud l'ayant par hasard atteinte d'un léger contact, la somnambule tomba comme frappée de la foudre, et ses convulsions ne cessèrent que par le secours de M. Lafontaine. Nous n'entrerons pas dans de longs détails sur les expé-riences de la séance publique, qui n'ont pas toutes complè-tement réussi. Il faut en attribuer la cause à la chaleur excessive que le gaz répandait dans la salle. L'expérience qui a fait le plus de plaisir, fut celle du chant. Sur l'invita-tion de M@@., la somnambule se mit à chanter, et, sur un signe qu'un des spectateurs fit à M. Lafontaine, elle s'arrêta puis, à un autre signe, elle reprit à la syllabe où elle avait été interrompue. L'absence de l'ouïe a été constatée par un coup de pistolet tiré à l'oreille, comme l'absence d'odorat par une allumette mise en combustion et passée sous le nez de la
EFFETS PSYCHOLOGIQUES DANS LE SOMNAMBULISME 105 LAFONTAINE. 8 peut ni exprimer, ni définir. Pour nous, nous n'avons ici qu'à rapporter les faits. Mardi, avant la séance publique, M. Lafontaine réunit à l'hôtel de Londres quelques personnes, parmi lesquelles se trouvaient plusieurs médecins de notre ville en deux ou trois minutes, il a endormi la jeune fille dont il a fait, depuis qu'il est à Tours, le sujet de ses expériences. Peu d'instants après, elle était à l'état de somnambulisme, et sa clair-voyance était telle, qu'elle a pu lire sans hésitation, dans un journal qui lui a été présenté, ces mots Avis et Demandes, bien qu'elle eût un bandeau sur les yeux et qu'un des assis-tants, qui certes n'était pas compère, appuyât fortement ses doigts sur le bandeau. La somnambule a joué ensuite une partie de dominos et ne s'est trompée qu'une fois. Un de ces messieurs, pour éprouver par lui-même la réalité @des faits dont il venait d'être témoin, demanda à être mis en rapport avec la som-nambule. L'opérateur communiqua alors tout son pouvoir, et, sans geste ni parole, M. Renard fit exécuter un ordre. Le sujet est d'une telle sensibilité nerveuse, que personne autre que le magnétiseur ou la personne mise en rapport ne peut la toucher sans provoquer les plus violentes convul-sions. M. Caillaud l'ayant par hasard atteinte d'un léger contact, la somnambule tomba comme frappée de la foudre, et ses convulsions ne cessèrent que par le secours de M. Lafontaine. Nous n'entrerons pas dans de longs détails sur les expé-riences de la séance publique, qui n'ont pas toutes complè-tement réussi. Il faut en attribuer la cause à la chaleur excessive que le gaz répandait dans la salle. L'expérience qui a fait le plus de plaisir, fut celle du chant. Sur l'invita-tion de M..., la somnambule se mit à chanter, et, sur un signe qu'un des spéctateurs fit à M. Lafontaine, elle s'arrêta puis, à un autre signe, elle reprit à la syllabe où elle avait été interrompue. L'absence de l'ouïe a été constatée par un coup de pistolet tiré à l'oreille, comme l'absence d'odorat par une allumette mise en combustion et passée sous le nez de la
L'opérateur communiqua alors tout son pouvoir, et, sans geste ni parole, M. Renard fit exécuter un ordre.
L'opérateur communiqua alors tout son pouvoir, et, sans geste ni parole, M. Renard fit exécuter un ordre.
0
0
0
598.txt
1,886
EFFETS PSYCHOLOGIQUES DANS LE SOMNAMBULISME 105 LAFONTAINE. 8 peut ni exprimer, ni définir. Pour nous, nous n'avons ici qu'à rapporter les faits. Mardi, avant la séance publique, M. Lafontaine réunit à l'hôtel de Londres quelques personnes, parmi lesquelles se trouvaient plusieurs médecins de notre ville en deux ou trois minutes, il a endormi la jeune fille dont il a fait, depuis qu'il est à Tours, le sujet de ses expériences. Peu d'instants après, elle était à l'état de somnambulisme, et sa clair-voyance était telle, qu'elle a pu lire sans hésitation, dans un journal qui lui a été présenté, ces mots Avis et Demandes, bien qu'elle eût un bandeau sur les yeux et qu'un des assis-tants, qui certes n'était pas compère, appuyât fortement ses doigts sur le bandeau. La somnambule a joué ensuite une partie de dominos et ne s'est trompée qu'une fois. Un de ces messieurs, pour éprouver par lui-même la réalité -des faits dont il venait d'être témoin, demanda à être mis en rapport avec la som-nambule. L'opérateur communiqua alors tout son pouvoir, et, sans geste ni parole, M. Renard fit exécuter un ordre. Le sujet est d'une telle sensibilité nerveuse, que personne autre que le magnétiseur ou la personne mise en rapport ne peut la toucher sans provoquer les plus violentes convul-sions. M. Caillaud l'ayant par hasard atteinte d'un léger contact, la somnambule tomba comme frappée de la foudre, et ses convulsions ne cessèrent que par le secours de M. Lafontaine. Nous n'entrerons pas dans de longs détails sur les expé-riences de la séance publique, qui n'ont pas toutes complè-tement réussi. Il faut en attribuer la cause à la chaleur excessive que le gaz répandait dans la salle. L'expérience qui a fait le plus de plaisir, fut celle du chant. Sur l'invita-tion de M., la somnambule se mit à chanter, et, sur un signe qu'un des spectateurs fit à M. Lafontaine, elle s'arrêta puis, à un autre signe, elle reprit à la syllabe où elle avait été interrompue. L'absence de l'ouïe a été constatée par un coup de pistolet tiré à l'oreille, comme l'absence d'odorat par une allumette mise en combustion et passée sous le nez de la
EFFETS PSYCHOLOGIQUES DANS LE SOMNAMBULISME 105 LAFONTAINE. 8 peut ni exprimer, ni définir. Pour nous, nous n'avons ici qu'à rapporter les faits. Mardi, avant la séance publique, M. Lafontaine réunit à l'hôtel de Londres quelques personnes, parmi lesquelles se trouvaient plusieurs médecins de notre ville en deux ou trois minutes, il a endormi la jeune fille dont il a fait, depuis qu'il est à Tours, le sujet de ses expériences. Peu d'instants après, elle était à l'état de somnambulisme, et sa clair-voyance était telle, qu'elle a pu lire sans hésitation, dans un journal qui lui a été présenté, ces mots Avis et Demandes, bien qu'elle eût un bandeau sur les yeux et qu'un des assis-tants, qui certes n'était pas compère, appuyât fortement ses doigts sur le bandeau. La somnambule a joué ensuite une partie de dominos et ne s'est trompée qu'une fois. Un de ces messieurs, pour éprouver par lui-même la réalité -des faits dont il venait d'être témoin, demanda à être mis en rapport avec la som-nambule. L'opérateur communiqua alors tout son pouvoir, et, sans geste ni parole, M. Renard fit exécuter un ordre. Le sujet est d'une telle sensibilité nerveuse, que personne autre que le magnétiseur ou la personne mise en rapport ne peut la toucher sans provoquer les plus violentes convul-sions. M. Caillaud l'ayant par hasard atteinte d'un léger contact, la somnambule tomba comme frappée de la foudre, et ses convulsions ne cessèrent que par le secours de M. Lafontaine. Nous n'entrerons pas dans de longs détails sur les expé-riences de la séance publique, qui n'ont pas toutes complè-tement réussi. Il faut en attribuer la cause à la chaleur excessive que le gaz répandait dans la salle. L'expérience qui a fait le plus de plaisir, fut celle du chant. Sur l'invita-tion de M@@., la somnambule se mit à chanter, et, sur un signe qu'un des spectateurs fit à M. Lafontaine, elle s'arrêta puis, à un autre signe, elle reprit à la syllabe où elle avait été interrompue. L'absence de l'ouïe a été constatée par un coup de pistolet tiré à l'oreille, comme l'absence d'odorat par une allumette mise en combustion et passée sous le nez de la
EFFETS PSYCHOLOGIQUES DANS LE SOMNAMBULISME 105 LAFONTAINE. 8 peut ni exprimer, ni définir. Pour nous, nous n'avons ici qu'à rapporter les faits. Mardi, avant la séance publique, M. Lafontaine réunit à l'hôtel de Londres quelques personnes, parmi lesquelles se trouvaient plusieurs médecins de notre ville en deux ou trois minutes, il a endormi la jeune fille dont il a fait, depuis qu'il est à Tours, le sujet de ses expériences. Peu d'instants après, elle était à l'état de somnambulisme, et sa clair-voyance était telle, qu'elle a pu lire sans hésitation, dans un journal qui lui a été présenté, ces mots Avis et Demandes, bien qu'elle eût un bandeau sur les yeux et qu'un des assis-tants, qui certes n'était pas compère, appuyât fortement ses doigts sur le bandeau. La somnambule a joué ensuite une partie de dominos et ne s'est trompée qu'une fois. Un de ces messieurs, pour éprouver par lui-même la réalité @des faits dont il venait d'être témoin, demanda à être mis en rapport avec la som-nambule. L'opérateur communiqua alors tout son pouvoir, et, sans geste ni parole, M. Renard fit exécuter un ordre. Le sujet est d'une telle sensibilité nerveuse, que personne autre que le magnétiseur ou la personne mise en rapport ne peut la toucher sans provoquer les plus violentes convul-sions. M. Caillaud l'ayant par hasard atteinte d'un léger contact, la somnambule tomba comme frappée de la foudre, et ses convulsions ne cessèrent que par le secours de M. Lafontaine. Nous n'entrerons pas dans de longs détails sur les expé-riences de la séance publique, qui n'ont pas toutes complè-tement réussi. Il faut en attribuer la cause à la chaleur excessive que le gaz répandait dans la salle. L'expérience qui a fait le plus de plaisir, fut celle du chant. Sur l'invita-tion de M..., la somnambule se mit à chanter, et, sur un signe qu'un des spéctateurs fit à M. Lafontaine, elle s'arrêta puis, à un autre signe, elle reprit à la syllabe où elle avait été interrompue. L'absence de l'ouïe a été constatée par un coup de pistolet tiré à l'oreille, comme l'absence d'odorat par une allumette mise en combustion et passée sous le nez de la
Le sujet est d'une telle sensibilité nerveuse, que personne autre que le magnétiseur ou la personne mise en rapport ne peut la toucher sans provoquer les plus violentes convul-sions.
Le sujet est d'une telle sensibilité nerveuse, que personne autre que le magnétiseur ou la personne mise en rapport ne peut la toucher sans provoquer les plus violentes convul-sions.
0
0
0
598.txt
1,886
EFFETS PSYCHOLOGIQUES DANS LE SOMNAMBULISME 105 LAFONTAINE. 8 peut ni exprimer, ni définir. Pour nous, nous n'avons ici qu'à rapporter les faits. Mardi, avant la séance publique, M. Lafontaine réunit à l'hôtel de Londres quelques personnes, parmi lesquelles se trouvaient plusieurs médecins de notre ville en deux ou trois minutes, il a endormi la jeune fille dont il a fait, depuis qu'il est à Tours, le sujet de ses expériences. Peu d'instants après, elle était à l'état de somnambulisme, et sa clair-voyance était telle, qu'elle a pu lire sans hésitation, dans un journal qui lui a été présenté, ces mots Avis et Demandes, bien qu'elle eût un bandeau sur les yeux et qu'un des assis-tants, qui certes n'était pas compère, appuyât fortement ses doigts sur le bandeau. La somnambule a joué ensuite une partie de dominos et ne s'est trompée qu'une fois. Un de ces messieurs, pour éprouver par lui-même la réalité -des faits dont il venait d'être témoin, demanda à être mis en rapport avec la som-nambule. L'opérateur communiqua alors tout son pouvoir, et, sans geste ni parole, M. Renard fit exécuter un ordre. Le sujet est d'une telle sensibilité nerveuse, que personne autre que le magnétiseur ou la personne mise en rapport ne peut la toucher sans provoquer les plus violentes convul-sions. M. Caillaud l'ayant par hasard atteinte d'un léger contact, la somnambule tomba comme frappée de la foudre, et ses convulsions ne cessèrent que par le secours de M. Lafontaine. Nous n'entrerons pas dans de longs détails sur les expé-riences de la séance publique, qui n'ont pas toutes complè-tement réussi. Il faut en attribuer la cause à la chaleur excessive que le gaz répandait dans la salle. L'expérience qui a fait le plus de plaisir, fut celle du chant. Sur l'invita-tion de M., la somnambule se mit à chanter, et, sur un signe qu'un des spectateurs fit à M. Lafontaine, elle s'arrêta puis, à un autre signe, elle reprit à la syllabe où elle avait été interrompue. L'absence de l'ouïe a été constatée par un coup de pistolet tiré à l'oreille, comme l'absence d'odorat par une allumette mise en combustion et passée sous le nez de la
EFFETS PSYCHOLOGIQUES DANS LE SOMNAMBULISME 105 LAFONTAINE. 8 peut ni exprimer, ni définir. Pour nous, nous n'avons ici qu'à rapporter les faits. Mardi, avant la séance publique, M. Lafontaine réunit à l'hôtel de Londres quelques personnes, parmi lesquelles se trouvaient plusieurs médecins de notre ville en deux ou trois minutes, il a endormi la jeune fille dont il a fait, depuis qu'il est à Tours, le sujet de ses expériences. Peu d'instants après, elle était à l'état de somnambulisme, et sa clair-voyance était telle, qu'elle a pu lire sans hésitation, dans un journal qui lui a été présenté, ces mots Avis et Demandes, bien qu'elle eût un bandeau sur les yeux et qu'un des assis-tants, qui certes n'était pas compère, appuyât fortement ses doigts sur le bandeau. La somnambule a joué ensuite une partie de dominos et ne s'est trompée qu'une fois. Un de ces messieurs, pour éprouver par lui-même la réalité -des faits dont il venait d'être témoin, demanda à être mis en rapport avec la som-nambule. L'opérateur communiqua alors tout son pouvoir, et, sans geste ni parole, M. Renard fit exécuter un ordre. Le sujet est d'une telle sensibilité nerveuse, que personne autre que le magnétiseur ou la personne mise en rapport ne peut la toucher sans provoquer les plus violentes convul-sions. M. Caillaud l'ayant par hasard atteinte d'un léger contact, la somnambule tomba comme frappée de la foudre, et ses convulsions ne cessèrent que par le secours de M. Lafontaine. Nous n'entrerons pas dans de longs détails sur les expé-riences de la séance publique, qui n'ont pas toutes complè-tement réussi. Il faut en attribuer la cause à la chaleur excessive que le gaz répandait dans la salle. L'expérience qui a fait le plus de plaisir, fut celle du chant. Sur l'invita-tion de M@@., la somnambule se mit à chanter, et, sur un signe qu'un des spectateurs fit à M. Lafontaine, elle s'arrêta puis, à un autre signe, elle reprit à la syllabe où elle avait été interrompue. L'absence de l'ouïe a été constatée par un coup de pistolet tiré à l'oreille, comme l'absence d'odorat par une allumette mise en combustion et passée sous le nez de la
EFFETS PSYCHOLOGIQUES DANS LE SOMNAMBULISME 105 LAFONTAINE. 8 peut ni exprimer, ni définir. Pour nous, nous n'avons ici qu'à rapporter les faits. Mardi, avant la séance publique, M. Lafontaine réunit à l'hôtel de Londres quelques personnes, parmi lesquelles se trouvaient plusieurs médecins de notre ville en deux ou trois minutes, il a endormi la jeune fille dont il a fait, depuis qu'il est à Tours, le sujet de ses expériences. Peu d'instants après, elle était à l'état de somnambulisme, et sa clair-voyance était telle, qu'elle a pu lire sans hésitation, dans un journal qui lui a été présenté, ces mots Avis et Demandes, bien qu'elle eût un bandeau sur les yeux et qu'un des assis-tants, qui certes n'était pas compère, appuyât fortement ses doigts sur le bandeau. La somnambule a joué ensuite une partie de dominos et ne s'est trompée qu'une fois. Un de ces messieurs, pour éprouver par lui-même la réalité @des faits dont il venait d'être témoin, demanda à être mis en rapport avec la som-nambule. L'opérateur communiqua alors tout son pouvoir, et, sans geste ni parole, M. Renard fit exécuter un ordre. Le sujet est d'une telle sensibilité nerveuse, que personne autre que le magnétiseur ou la personne mise en rapport ne peut la toucher sans provoquer les plus violentes convul-sions. M. Caillaud l'ayant par hasard atteinte d'un léger contact, la somnambule tomba comme frappée de la foudre, et ses convulsions ne cessèrent que par le secours de M. Lafontaine. Nous n'entrerons pas dans de longs détails sur les expé-riences de la séance publique, qui n'ont pas toutes complè-tement réussi. Il faut en attribuer la cause à la chaleur excessive que le gaz répandait dans la salle. L'expérience qui a fait le plus de plaisir, fut celle du chant. Sur l'invita-tion de M..., la somnambule se mit à chanter, et, sur un signe qu'un des spéctateurs fit à M. Lafontaine, elle s'arrêta puis, à un autre signe, elle reprit à la syllabe où elle avait été interrompue. L'absence de l'ouïe a été constatée par un coup de pistolet tiré à l'oreille, comme l'absence d'odorat par une allumette mise en combustion et passée sous le nez de la
M. Caillaud l'ayant par hasard atteinte d'un léger contact, la somnambule tomba comme frappée de la foudre, et ses convulsions ne cessèrent que par le secours de M. Lafontaine.
M. Caillaud l'ayant par hasard atteinte d'un léger contact, la somnambule tomba comme frappée de la foudre, et ses convulsions ne cessèrent que par le secours de M. Lafontaine.
0
0
0
598.txt
1,886
EFFETS PSYCHOLOGIQUES DANS LE SOMNAMBULISME 105 LAFONTAINE. 8 peut ni exprimer, ni définir. Pour nous, nous n'avons ici qu'à rapporter les faits. Mardi, avant la séance publique, M. Lafontaine réunit à l'hôtel de Londres quelques personnes, parmi lesquelles se trouvaient plusieurs médecins de notre ville en deux ou trois minutes, il a endormi la jeune fille dont il a fait, depuis qu'il est à Tours, le sujet de ses expériences. Peu d'instants après, elle était à l'état de somnambulisme, et sa clair-voyance était telle, qu'elle a pu lire sans hésitation, dans un journal qui lui a été présenté, ces mots Avis et Demandes, bien qu'elle eût un bandeau sur les yeux et qu'un des assis-tants, qui certes n'était pas compère, appuyât fortement ses doigts sur le bandeau. La somnambule a joué ensuite une partie de dominos et ne s'est trompée qu'une fois. Un de ces messieurs, pour éprouver par lui-même la réalité -des faits dont il venait d'être témoin, demanda à être mis en rapport avec la som-nambule. L'opérateur communiqua alors tout son pouvoir, et, sans geste ni parole, M. Renard fit exécuter un ordre. Le sujet est d'une telle sensibilité nerveuse, que personne autre que le magnétiseur ou la personne mise en rapport ne peut la toucher sans provoquer les plus violentes convul-sions. M. Caillaud l'ayant par hasard atteinte d'un léger contact, la somnambule tomba comme frappée de la foudre, et ses convulsions ne cessèrent que par le secours de M. Lafontaine. Nous n'entrerons pas dans de longs détails sur les expé-riences de la séance publique, qui n'ont pas toutes complè-tement réussi. Il faut en attribuer la cause à la chaleur excessive que le gaz répandait dans la salle. L'expérience qui a fait le plus de plaisir, fut celle du chant. Sur l'invita-tion de M., la somnambule se mit à chanter, et, sur un signe qu'un des spectateurs fit à M. Lafontaine, elle s'arrêta puis, à un autre signe, elle reprit à la syllabe où elle avait été interrompue. L'absence de l'ouïe a été constatée par un coup de pistolet tiré à l'oreille, comme l'absence d'odorat par une allumette mise en combustion et passée sous le nez de la
EFFETS PSYCHOLOGIQUES DANS LE SOMNAMBULISME 105 LAFONTAINE. 8 peut ni exprimer, ni définir. Pour nous, nous n'avons ici qu'à rapporter les faits. Mardi, avant la séance publique, M. Lafontaine réunit à l'hôtel de Londres quelques personnes, parmi lesquelles se trouvaient plusieurs médecins de notre ville en deux ou trois minutes, il a endormi la jeune fille dont il a fait, depuis qu'il est à Tours, le sujet de ses expériences. Peu d'instants après, elle était à l'état de somnambulisme, et sa clair-voyance était telle, qu'elle a pu lire sans hésitation, dans un journal qui lui a été présenté, ces mots Avis et Demandes, bien qu'elle eût un bandeau sur les yeux et qu'un des assis-tants, qui certes n'était pas compère, appuyât fortement ses doigts sur le bandeau. La somnambule a joué ensuite une partie de dominos et ne s'est trompée qu'une fois. Un de ces messieurs, pour éprouver par lui-même la réalité -des faits dont il venait d'être témoin, demanda à être mis en rapport avec la som-nambule. L'opérateur communiqua alors tout son pouvoir, et, sans geste ni parole, M. Renard fit exécuter un ordre. Le sujet est d'une telle sensibilité nerveuse, que personne autre que le magnétiseur ou la personne mise en rapport ne peut la toucher sans provoquer les plus violentes convul-sions. M. Caillaud l'ayant par hasard atteinte d'un léger contact, la somnambule tomba comme frappée de la foudre, et ses convulsions ne cessèrent que par le secours de M. Lafontaine. Nous n'entrerons pas dans de longs détails sur les expé-riences de la séance publique, qui n'ont pas toutes complè-tement réussi. Il faut en attribuer la cause à la chaleur excessive que le gaz répandait dans la salle. L'expérience qui a fait le plus de plaisir, fut celle du chant. Sur l'invita-tion de M@@., la somnambule se mit à chanter, et, sur un signe qu'un des spectateurs fit à M. Lafontaine, elle s'arrêta puis, à un autre signe, elle reprit à la syllabe où elle avait été interrompue. L'absence de l'ouïe a été constatée par un coup de pistolet tiré à l'oreille, comme l'absence d'odorat par une allumette mise en combustion et passée sous le nez de la
EFFETS PSYCHOLOGIQUES DANS LE SOMNAMBULISME 105 LAFONTAINE. 8 peut ni exprimer, ni définir. Pour nous, nous n'avons ici qu'à rapporter les faits. Mardi, avant la séance publique, M. Lafontaine réunit à l'hôtel de Londres quelques personnes, parmi lesquelles se trouvaient plusieurs médecins de notre ville en deux ou trois minutes, il a endormi la jeune fille dont il a fait, depuis qu'il est à Tours, le sujet de ses expériences. Peu d'instants après, elle était à l'état de somnambulisme, et sa clair-voyance était telle, qu'elle a pu lire sans hésitation, dans un journal qui lui a été présenté, ces mots Avis et Demandes, bien qu'elle eût un bandeau sur les yeux et qu'un des assis-tants, qui certes n'était pas compère, appuyât fortement ses doigts sur le bandeau. La somnambule a joué ensuite une partie de dominos et ne s'est trompée qu'une fois. Un de ces messieurs, pour éprouver par lui-même la réalité @des faits dont il venait d'être témoin, demanda à être mis en rapport avec la som-nambule. L'opérateur communiqua alors tout son pouvoir, et, sans geste ni parole, M. Renard fit exécuter un ordre. Le sujet est d'une telle sensibilité nerveuse, que personne autre que le magnétiseur ou la personne mise en rapport ne peut la toucher sans provoquer les plus violentes convul-sions. M. Caillaud l'ayant par hasard atteinte d'un léger contact, la somnambule tomba comme frappée de la foudre, et ses convulsions ne cessèrent que par le secours de M. Lafontaine. Nous n'entrerons pas dans de longs détails sur les expé-riences de la séance publique, qui n'ont pas toutes complè-tement réussi. Il faut en attribuer la cause à la chaleur excessive que le gaz répandait dans la salle. L'expérience qui a fait le plus de plaisir, fut celle du chant. Sur l'invita-tion de M..., la somnambule se mit à chanter, et, sur un signe qu'un des spéctateurs fit à M. Lafontaine, elle s'arrêta puis, à un autre signe, elle reprit à la syllabe où elle avait été interrompue. L'absence de l'ouïe a été constatée par un coup de pistolet tiré à l'oreille, comme l'absence d'odorat par une allumette mise en combustion et passée sous le nez de la
Nous n'entrerons pas dans de longs détails sur les expé-riences de la séance publique, qui n'ont pas toutes complè-tement réussi.
Nous n'entrerons pas dans de longs détails sur les expé-riences de la séance publique, qui n'ont pas toutes complè-tement réussi.
0
0
0
598.txt
1,886
EFFETS PSYCHOLOGIQUES DANS LE SOMNAMBULISME 105 LAFONTAINE. 8 peut ni exprimer, ni définir. Pour nous, nous n'avons ici qu'à rapporter les faits. Mardi, avant la séance publique, M. Lafontaine réunit à l'hôtel de Londres quelques personnes, parmi lesquelles se trouvaient plusieurs médecins de notre ville en deux ou trois minutes, il a endormi la jeune fille dont il a fait, depuis qu'il est à Tours, le sujet de ses expériences. Peu d'instants après, elle était à l'état de somnambulisme, et sa clair-voyance était telle, qu'elle a pu lire sans hésitation, dans un journal qui lui a été présenté, ces mots Avis et Demandes, bien qu'elle eût un bandeau sur les yeux et qu'un des assis-tants, qui certes n'était pas compère, appuyât fortement ses doigts sur le bandeau. La somnambule a joué ensuite une partie de dominos et ne s'est trompée qu'une fois. Un de ces messieurs, pour éprouver par lui-même la réalité -des faits dont il venait d'être témoin, demanda à être mis en rapport avec la som-nambule. L'opérateur communiqua alors tout son pouvoir, et, sans geste ni parole, M. Renard fit exécuter un ordre. Le sujet est d'une telle sensibilité nerveuse, que personne autre que le magnétiseur ou la personne mise en rapport ne peut la toucher sans provoquer les plus violentes convul-sions. M. Caillaud l'ayant par hasard atteinte d'un léger contact, la somnambule tomba comme frappée de la foudre, et ses convulsions ne cessèrent que par le secours de M. Lafontaine. Nous n'entrerons pas dans de longs détails sur les expé-riences de la séance publique, qui n'ont pas toutes complè-tement réussi. Il faut en attribuer la cause à la chaleur excessive que le gaz répandait dans la salle. L'expérience qui a fait le plus de plaisir, fut celle du chant. Sur l'invita-tion de M., la somnambule se mit à chanter, et, sur un signe qu'un des spectateurs fit à M. Lafontaine, elle s'arrêta puis, à un autre signe, elle reprit à la syllabe où elle avait été interrompue. L'absence de l'ouïe a été constatée par un coup de pistolet tiré à l'oreille, comme l'absence d'odorat par une allumette mise en combustion et passée sous le nez de la
EFFETS PSYCHOLOGIQUES DANS LE SOMNAMBULISME 105 LAFONTAINE. 8 peut ni exprimer, ni définir. Pour nous, nous n'avons ici qu'à rapporter les faits. Mardi, avant la séance publique, M. Lafontaine réunit à l'hôtel de Londres quelques personnes, parmi lesquelles se trouvaient plusieurs médecins de notre ville en deux ou trois minutes, il a endormi la jeune fille dont il a fait, depuis qu'il est à Tours, le sujet de ses expériences. Peu d'instants après, elle était à l'état de somnambulisme, et sa clair-voyance était telle, qu'elle a pu lire sans hésitation, dans un journal qui lui a été présenté, ces mots Avis et Demandes, bien qu'elle eût un bandeau sur les yeux et qu'un des assis-tants, qui certes n'était pas compère, appuyât fortement ses doigts sur le bandeau. La somnambule a joué ensuite une partie de dominos et ne s'est trompée qu'une fois. Un de ces messieurs, pour éprouver par lui-même la réalité -des faits dont il venait d'être témoin, demanda à être mis en rapport avec la som-nambule. L'opérateur communiqua alors tout son pouvoir, et, sans geste ni parole, M. Renard fit exécuter un ordre. Le sujet est d'une telle sensibilité nerveuse, que personne autre que le magnétiseur ou la personne mise en rapport ne peut la toucher sans provoquer les plus violentes convul-sions. M. Caillaud l'ayant par hasard atteinte d'un léger contact, la somnambule tomba comme frappée de la foudre, et ses convulsions ne cessèrent que par le secours de M. Lafontaine. Nous n'entrerons pas dans de longs détails sur les expé-riences de la séance publique, qui n'ont pas toutes complè-tement réussi. Il faut en attribuer la cause à la chaleur excessive que le gaz répandait dans la salle. L'expérience qui a fait le plus de plaisir, fut celle du chant. Sur l'invita-tion de M@@., la somnambule se mit à chanter, et, sur un signe qu'un des spectateurs fit à M. Lafontaine, elle s'arrêta puis, à un autre signe, elle reprit à la syllabe où elle avait été interrompue. L'absence de l'ouïe a été constatée par un coup de pistolet tiré à l'oreille, comme l'absence d'odorat par une allumette mise en combustion et passée sous le nez de la
EFFETS PSYCHOLOGIQUES DANS LE SOMNAMBULISME 105 LAFONTAINE. 8 peut ni exprimer, ni définir. Pour nous, nous n'avons ici qu'à rapporter les faits. Mardi, avant la séance publique, M. Lafontaine réunit à l'hôtel de Londres quelques personnes, parmi lesquelles se trouvaient plusieurs médecins de notre ville en deux ou trois minutes, il a endormi la jeune fille dont il a fait, depuis qu'il est à Tours, le sujet de ses expériences. Peu d'instants après, elle était à l'état de somnambulisme, et sa clair-voyance était telle, qu'elle a pu lire sans hésitation, dans un journal qui lui a été présenté, ces mots Avis et Demandes, bien qu'elle eût un bandeau sur les yeux et qu'un des assis-tants, qui certes n'était pas compère, appuyât fortement ses doigts sur le bandeau. La somnambule a joué ensuite une partie de dominos et ne s'est trompée qu'une fois. Un de ces messieurs, pour éprouver par lui-même la réalité @des faits dont il venait d'être témoin, demanda à être mis en rapport avec la som-nambule. L'opérateur communiqua alors tout son pouvoir, et, sans geste ni parole, M. Renard fit exécuter un ordre. Le sujet est d'une telle sensibilité nerveuse, que personne autre que le magnétiseur ou la personne mise en rapport ne peut la toucher sans provoquer les plus violentes convul-sions. M. Caillaud l'ayant par hasard atteinte d'un léger contact, la somnambule tomba comme frappée de la foudre, et ses convulsions ne cessèrent que par le secours de M. Lafontaine. Nous n'entrerons pas dans de longs détails sur les expé-riences de la séance publique, qui n'ont pas toutes complè-tement réussi. Il faut en attribuer la cause à la chaleur excessive que le gaz répandait dans la salle. L'expérience qui a fait le plus de plaisir, fut celle du chant. Sur l'invita-tion de M..., la somnambule se mit à chanter, et, sur un signe qu'un des spéctateurs fit à M. Lafontaine, elle s'arrêta puis, à un autre signe, elle reprit à la syllabe où elle avait été interrompue. L'absence de l'ouïe a été constatée par un coup de pistolet tiré à l'oreille, comme l'absence d'odorat par une allumette mise en combustion et passée sous le nez de la
Il faut en attribuer la cause à la chaleur excessive que le gaz répandait dans la salle.
Il faut en attribuer la cause à la chaleur excessive que le gaz répandait dans la salle.
0
0
0
598.txt
1,886
EFFETS PSYCHOLOGIQUES DANS LE SOMNAMBULISME 105 LAFONTAINE. 8 peut ni exprimer, ni définir. Pour nous, nous n'avons ici qu'à rapporter les faits. Mardi, avant la séance publique, M. Lafontaine réunit à l'hôtel de Londres quelques personnes, parmi lesquelles se trouvaient plusieurs médecins de notre ville en deux ou trois minutes, il a endormi la jeune fille dont il a fait, depuis qu'il est à Tours, le sujet de ses expériences. Peu d'instants après, elle était à l'état de somnambulisme, et sa clair-voyance était telle, qu'elle a pu lire sans hésitation, dans un journal qui lui a été présenté, ces mots Avis et Demandes, bien qu'elle eût un bandeau sur les yeux et qu'un des assis-tants, qui certes n'était pas compère, appuyât fortement ses doigts sur le bandeau. La somnambule a joué ensuite une partie de dominos et ne s'est trompée qu'une fois. Un de ces messieurs, pour éprouver par lui-même la réalité -des faits dont il venait d'être témoin, demanda à être mis en rapport avec la som-nambule. L'opérateur communiqua alors tout son pouvoir, et, sans geste ni parole, M. Renard fit exécuter un ordre. Le sujet est d'une telle sensibilité nerveuse, que personne autre que le magnétiseur ou la personne mise en rapport ne peut la toucher sans provoquer les plus violentes convul-sions. M. Caillaud l'ayant par hasard atteinte d'un léger contact, la somnambule tomba comme frappée de la foudre, et ses convulsions ne cessèrent que par le secours de M. Lafontaine. Nous n'entrerons pas dans de longs détails sur les expé-riences de la séance publique, qui n'ont pas toutes complè-tement réussi. Il faut en attribuer la cause à la chaleur excessive que le gaz répandait dans la salle. L'expérience qui a fait le plus de plaisir, fut celle du chant. Sur l'invita-tion de M., la somnambule se mit à chanter, et, sur un signe qu'un des spectateurs fit à M. Lafontaine, elle s'arrêta puis, à un autre signe, elle reprit à la syllabe où elle avait été interrompue. L'absence de l'ouïe a été constatée par un coup de pistolet tiré à l'oreille, comme l'absence d'odorat par une allumette mise en combustion et passée sous le nez de la
EFFETS PSYCHOLOGIQUES DANS LE SOMNAMBULISME 105 LAFONTAINE. 8 peut ni exprimer, ni définir. Pour nous, nous n'avons ici qu'à rapporter les faits. Mardi, avant la séance publique, M. Lafontaine réunit à l'hôtel de Londres quelques personnes, parmi lesquelles se trouvaient plusieurs médecins de notre ville en deux ou trois minutes, il a endormi la jeune fille dont il a fait, depuis qu'il est à Tours, le sujet de ses expériences. Peu d'instants après, elle était à l'état de somnambulisme, et sa clair-voyance était telle, qu'elle a pu lire sans hésitation, dans un journal qui lui a été présenté, ces mots Avis et Demandes, bien qu'elle eût un bandeau sur les yeux et qu'un des assis-tants, qui certes n'était pas compère, appuyât fortement ses doigts sur le bandeau. La somnambule a joué ensuite une partie de dominos et ne s'est trompée qu'une fois. Un de ces messieurs, pour éprouver par lui-même la réalité -des faits dont il venait d'être témoin, demanda à être mis en rapport avec la som-nambule. L'opérateur communiqua alors tout son pouvoir, et, sans geste ni parole, M. Renard fit exécuter un ordre. Le sujet est d'une telle sensibilité nerveuse, que personne autre que le magnétiseur ou la personne mise en rapport ne peut la toucher sans provoquer les plus violentes convul-sions. M. Caillaud l'ayant par hasard atteinte d'un léger contact, la somnambule tomba comme frappée de la foudre, et ses convulsions ne cessèrent que par le secours de M. Lafontaine. Nous n'entrerons pas dans de longs détails sur les expé-riences de la séance publique, qui n'ont pas toutes complè-tement réussi. Il faut en attribuer la cause à la chaleur excessive que le gaz répandait dans la salle. L'expérience qui a fait le plus de plaisir, fut celle du chant. Sur l'invita-tion de M@@., la somnambule se mit à chanter, et, sur un signe qu'un des spectateurs fit à M. Lafontaine, elle s'arrêta puis, à un autre signe, elle reprit à la syllabe où elle avait été interrompue. L'absence de l'ouïe a été constatée par un coup de pistolet tiré à l'oreille, comme l'absence d'odorat par une allumette mise en combustion et passée sous le nez de la
EFFETS PSYCHOLOGIQUES DANS LE SOMNAMBULISME 105 LAFONTAINE. 8 peut ni exprimer, ni définir. Pour nous, nous n'avons ici qu'à rapporter les faits. Mardi, avant la séance publique, M. Lafontaine réunit à l'hôtel de Londres quelques personnes, parmi lesquelles se trouvaient plusieurs médecins de notre ville en deux ou trois minutes, il a endormi la jeune fille dont il a fait, depuis qu'il est à Tours, le sujet de ses expériences. Peu d'instants après, elle était à l'état de somnambulisme, et sa clair-voyance était telle, qu'elle a pu lire sans hésitation, dans un journal qui lui a été présenté, ces mots Avis et Demandes, bien qu'elle eût un bandeau sur les yeux et qu'un des assis-tants, qui certes n'était pas compère, appuyât fortement ses doigts sur le bandeau. La somnambule a joué ensuite une partie de dominos et ne s'est trompée qu'une fois. Un de ces messieurs, pour éprouver par lui-même la réalité @des faits dont il venait d'être témoin, demanda à être mis en rapport avec la som-nambule. L'opérateur communiqua alors tout son pouvoir, et, sans geste ni parole, M. Renard fit exécuter un ordre. Le sujet est d'une telle sensibilité nerveuse, que personne autre que le magnétiseur ou la personne mise en rapport ne peut la toucher sans provoquer les plus violentes convul-sions. M. Caillaud l'ayant par hasard atteinte d'un léger contact, la somnambule tomba comme frappée de la foudre, et ses convulsions ne cessèrent que par le secours de M. Lafontaine. Nous n'entrerons pas dans de longs détails sur les expé-riences de la séance publique, qui n'ont pas toutes complè-tement réussi. Il faut en attribuer la cause à la chaleur excessive que le gaz répandait dans la salle. L'expérience qui a fait le plus de plaisir, fut celle du chant. Sur l'invita-tion de M..., la somnambule se mit à chanter, et, sur un signe qu'un des spéctateurs fit à M. Lafontaine, elle s'arrêta puis, à un autre signe, elle reprit à la syllabe où elle avait été interrompue. L'absence de l'ouïe a été constatée par un coup de pistolet tiré à l'oreille, comme l'absence d'odorat par une allumette mise en combustion et passée sous le nez de la
L'expérience qui a fait le plus de plaisir, fut celle du chant.
L'expérience qui a fait le plus de plaisir, fut celle du chant.
0
0
0
598.txt
1,886
EFFETS PSYCHOLOGIQUES DANS LE SOMNAMBULISME 105 LAFONTAINE. 8 peut ni exprimer, ni définir. Pour nous, nous n'avons ici qu'à rapporter les faits. Mardi, avant la séance publique, M. Lafontaine réunit à l'hôtel de Londres quelques personnes, parmi lesquelles se trouvaient plusieurs médecins de notre ville en deux ou trois minutes, il a endormi la jeune fille dont il a fait, depuis qu'il est à Tours, le sujet de ses expériences. Peu d'instants après, elle était à l'état de somnambulisme, et sa clair-voyance était telle, qu'elle a pu lire sans hésitation, dans un journal qui lui a été présenté, ces mots Avis et Demandes, bien qu'elle eût un bandeau sur les yeux et qu'un des assis-tants, qui certes n'était pas compère, appuyât fortement ses doigts sur le bandeau. La somnambule a joué ensuite une partie de dominos et ne s'est trompée qu'une fois. Un de ces messieurs, pour éprouver par lui-même la réalité -des faits dont il venait d'être témoin, demanda à être mis en rapport avec la som-nambule. L'opérateur communiqua alors tout son pouvoir, et, sans geste ni parole, M. Renard fit exécuter un ordre. Le sujet est d'une telle sensibilité nerveuse, que personne autre que le magnétiseur ou la personne mise en rapport ne peut la toucher sans provoquer les plus violentes convul-sions. M. Caillaud l'ayant par hasard atteinte d'un léger contact, la somnambule tomba comme frappée de la foudre, et ses convulsions ne cessèrent que par le secours de M. Lafontaine. Nous n'entrerons pas dans de longs détails sur les expé-riences de la séance publique, qui n'ont pas toutes complè-tement réussi. Il faut en attribuer la cause à la chaleur excessive que le gaz répandait dans la salle. L'expérience qui a fait le plus de plaisir, fut celle du chant. Sur l'invita-tion de M., la somnambule se mit à chanter, et, sur un signe qu'un des spectateurs fit à M. Lafontaine, elle s'arrêta puis, à un autre signe, elle reprit à la syllabe où elle avait été interrompue. L'absence de l'ouïe a été constatée par un coup de pistolet tiré à l'oreille, comme l'absence d'odorat par une allumette mise en combustion et passée sous le nez de la
EFFETS PSYCHOLOGIQUES DANS LE SOMNAMBULISME 105 LAFONTAINE. 8 peut ni exprimer, ni définir. Pour nous, nous n'avons ici qu'à rapporter les faits. Mardi, avant la séance publique, M. Lafontaine réunit à l'hôtel de Londres quelques personnes, parmi lesquelles se trouvaient plusieurs médecins de notre ville en deux ou trois minutes, il a endormi la jeune fille dont il a fait, depuis qu'il est à Tours, le sujet de ses expériences. Peu d'instants après, elle était à l'état de somnambulisme, et sa clair-voyance était telle, qu'elle a pu lire sans hésitation, dans un journal qui lui a été présenté, ces mots Avis et Demandes, bien qu'elle eût un bandeau sur les yeux et qu'un des assis-tants, qui certes n'était pas compère, appuyât fortement ses doigts sur le bandeau. La somnambule a joué ensuite une partie de dominos et ne s'est trompée qu'une fois. Un de ces messieurs, pour éprouver par lui-même la réalité -des faits dont il venait d'être témoin, demanda à être mis en rapport avec la som-nambule. L'opérateur communiqua alors tout son pouvoir, et, sans geste ni parole, M. Renard fit exécuter un ordre. Le sujet est d'une telle sensibilité nerveuse, que personne autre que le magnétiseur ou la personne mise en rapport ne peut la toucher sans provoquer les plus violentes convul-sions. M. Caillaud l'ayant par hasard atteinte d'un léger contact, la somnambule tomba comme frappée de la foudre, et ses convulsions ne cessèrent que par le secours de M. Lafontaine. Nous n'entrerons pas dans de longs détails sur les expé-riences de la séance publique, qui n'ont pas toutes complè-tement réussi. Il faut en attribuer la cause à la chaleur excessive que le gaz répandait dans la salle. L'expérience qui a fait le plus de plaisir, fut celle du chant. Sur l'invita-tion de M@@., la somnambule se mit à chanter, et, sur un signe qu'un des spectateurs fit à M. Lafontaine, elle s'arrêta puis, à un autre signe, elle reprit à la syllabe où elle avait été interrompue. L'absence de l'ouïe a été constatée par un coup de pistolet tiré à l'oreille, comme l'absence d'odorat par une allumette mise en combustion et passée sous le nez de la
EFFETS PSYCHOLOGIQUES DANS LE SOMNAMBULISME 105 LAFONTAINE. 8 peut ni exprimer, ni définir. Pour nous, nous n'avons ici qu'à rapporter les faits. Mardi, avant la séance publique, M. Lafontaine réunit à l'hôtel de Londres quelques personnes, parmi lesquelles se trouvaient plusieurs médecins de notre ville en deux ou trois minutes, il a endormi la jeune fille dont il a fait, depuis qu'il est à Tours, le sujet de ses expériences. Peu d'instants après, elle était à l'état de somnambulisme, et sa clair-voyance était telle, qu'elle a pu lire sans hésitation, dans un journal qui lui a été présenté, ces mots Avis et Demandes, bien qu'elle eût un bandeau sur les yeux et qu'un des assis-tants, qui certes n'était pas compère, appuyât fortement ses doigts sur le bandeau. La somnambule a joué ensuite une partie de dominos et ne s'est trompée qu'une fois. Un de ces messieurs, pour éprouver par lui-même la réalité @des faits dont il venait d'être témoin, demanda à être mis en rapport avec la som-nambule. L'opérateur communiqua alors tout son pouvoir, et, sans geste ni parole, M. Renard fit exécuter un ordre. Le sujet est d'une telle sensibilité nerveuse, que personne autre que le magnétiseur ou la personne mise en rapport ne peut la toucher sans provoquer les plus violentes convul-sions. M. Caillaud l'ayant par hasard atteinte d'un léger contact, la somnambule tomba comme frappée de la foudre, et ses convulsions ne cessèrent que par le secours de M. Lafontaine. Nous n'entrerons pas dans de longs détails sur les expé-riences de la séance publique, qui n'ont pas toutes complè-tement réussi. Il faut en attribuer la cause à la chaleur excessive que le gaz répandait dans la salle. L'expérience qui a fait le plus de plaisir, fut celle du chant. Sur l'invita-tion de M..., la somnambule se mit à chanter, et, sur un signe qu'un des spéctateurs fit à M. Lafontaine, elle s'arrêta puis, à un autre signe, elle reprit à la syllabe où elle avait été interrompue. L'absence de l'ouïe a été constatée par un coup de pistolet tiré à l'oreille, comme l'absence d'odorat par une allumette mise en combustion et passée sous le nez de la
Sur l'invita-tion de M., la somnambule se mit à chanter, et, sur un signe qu'un des spectateurs fit à M. Lafontaine, elle s'arrêta puis, à un autre signe, elle reprit à la syllabe où elle avait été interrompue.
Sur l'invita-tion de M..., la somnambule se mit à chanter, et, sur un signe qu'un des spéctateurs fit à M. Lafontaine, elle s'arrêta puis, à un autre signe, elle reprit à la syllabe où elle avait été interrompue.
3
0.014151
0.086957
598.txt
1,886
EFFETS PSYCHOLOGIQUES DANS LE SOMNAMBULISME 105 LAFONTAINE. 8 peut ni exprimer, ni définir. Pour nous, nous n'avons ici qu'à rapporter les faits. Mardi, avant la séance publique, M. Lafontaine réunit à l'hôtel de Londres quelques personnes, parmi lesquelles se trouvaient plusieurs médecins de notre ville en deux ou trois minutes, il a endormi la jeune fille dont il a fait, depuis qu'il est à Tours, le sujet de ses expériences. Peu d'instants après, elle était à l'état de somnambulisme, et sa clair-voyance était telle, qu'elle a pu lire sans hésitation, dans un journal qui lui a été présenté, ces mots Avis et Demandes, bien qu'elle eût un bandeau sur les yeux et qu'un des assis-tants, qui certes n'était pas compère, appuyât fortement ses doigts sur le bandeau. La somnambule a joué ensuite une partie de dominos et ne s'est trompée qu'une fois. Un de ces messieurs, pour éprouver par lui-même la réalité -des faits dont il venait d'être témoin, demanda à être mis en rapport avec la som-nambule. L'opérateur communiqua alors tout son pouvoir, et, sans geste ni parole, M. Renard fit exécuter un ordre. Le sujet est d'une telle sensibilité nerveuse, que personne autre que le magnétiseur ou la personne mise en rapport ne peut la toucher sans provoquer les plus violentes convul-sions. M. Caillaud l'ayant par hasard atteinte d'un léger contact, la somnambule tomba comme frappée de la foudre, et ses convulsions ne cessèrent que par le secours de M. Lafontaine. Nous n'entrerons pas dans de longs détails sur les expé-riences de la séance publique, qui n'ont pas toutes complè-tement réussi. Il faut en attribuer la cause à la chaleur excessive que le gaz répandait dans la salle. L'expérience qui a fait le plus de plaisir, fut celle du chant. Sur l'invita-tion de M., la somnambule se mit à chanter, et, sur un signe qu'un des spectateurs fit à M. Lafontaine, elle s'arrêta puis, à un autre signe, elle reprit à la syllabe où elle avait été interrompue. L'absence de l'ouïe a été constatée par un coup de pistolet tiré à l'oreille, comme l'absence d'odorat par une allumette mise en combustion et passée sous le nez de la
EFFETS PSYCHOLOGIQUES DANS LE SOMNAMBULISME 105 LAFONTAINE. 8 peut ni exprimer, ni définir. Pour nous, nous n'avons ici qu'à rapporter les faits. Mardi, avant la séance publique, M. Lafontaine réunit à l'hôtel de Londres quelques personnes, parmi lesquelles se trouvaient plusieurs médecins de notre ville en deux ou trois minutes, il a endormi la jeune fille dont il a fait, depuis qu'il est à Tours, le sujet de ses expériences. Peu d'instants après, elle était à l'état de somnambulisme, et sa clair-voyance était telle, qu'elle a pu lire sans hésitation, dans un journal qui lui a été présenté, ces mots Avis et Demandes, bien qu'elle eût un bandeau sur les yeux et qu'un des assis-tants, qui certes n'était pas compère, appuyât fortement ses doigts sur le bandeau. La somnambule a joué ensuite une partie de dominos et ne s'est trompée qu'une fois. Un de ces messieurs, pour éprouver par lui-même la réalité -des faits dont il venait d'être témoin, demanda à être mis en rapport avec la som-nambule. L'opérateur communiqua alors tout son pouvoir, et, sans geste ni parole, M. Renard fit exécuter un ordre. Le sujet est d'une telle sensibilité nerveuse, que personne autre que le magnétiseur ou la personne mise en rapport ne peut la toucher sans provoquer les plus violentes convul-sions. M. Caillaud l'ayant par hasard atteinte d'un léger contact, la somnambule tomba comme frappée de la foudre, et ses convulsions ne cessèrent que par le secours de M. Lafontaine. Nous n'entrerons pas dans de longs détails sur les expé-riences de la séance publique, qui n'ont pas toutes complè-tement réussi. Il faut en attribuer la cause à la chaleur excessive que le gaz répandait dans la salle. L'expérience qui a fait le plus de plaisir, fut celle du chant. Sur l'invita-tion de M@@., la somnambule se mit à chanter, et, sur un signe qu'un des spectateurs fit à M. Lafontaine, elle s'arrêta puis, à un autre signe, elle reprit à la syllabe où elle avait été interrompue. L'absence de l'ouïe a été constatée par un coup de pistolet tiré à l'oreille, comme l'absence d'odorat par une allumette mise en combustion et passée sous le nez de la
EFFETS PSYCHOLOGIQUES DANS LE SOMNAMBULISME 105 LAFONTAINE. 8 peut ni exprimer, ni définir. Pour nous, nous n'avons ici qu'à rapporter les faits. Mardi, avant la séance publique, M. Lafontaine réunit à l'hôtel de Londres quelques personnes, parmi lesquelles se trouvaient plusieurs médecins de notre ville en deux ou trois minutes, il a endormi la jeune fille dont il a fait, depuis qu'il est à Tours, le sujet de ses expériences. Peu d'instants après, elle était à l'état de somnambulisme, et sa clair-voyance était telle, qu'elle a pu lire sans hésitation, dans un journal qui lui a été présenté, ces mots Avis et Demandes, bien qu'elle eût un bandeau sur les yeux et qu'un des assis-tants, qui certes n'était pas compère, appuyât fortement ses doigts sur le bandeau. La somnambule a joué ensuite une partie de dominos et ne s'est trompée qu'une fois. Un de ces messieurs, pour éprouver par lui-même la réalité @des faits dont il venait d'être témoin, demanda à être mis en rapport avec la som-nambule. L'opérateur communiqua alors tout son pouvoir, et, sans geste ni parole, M. Renard fit exécuter un ordre. Le sujet est d'une telle sensibilité nerveuse, que personne autre que le magnétiseur ou la personne mise en rapport ne peut la toucher sans provoquer les plus violentes convul-sions. M. Caillaud l'ayant par hasard atteinte d'un léger contact, la somnambule tomba comme frappée de la foudre, et ses convulsions ne cessèrent que par le secours de M. Lafontaine. Nous n'entrerons pas dans de longs détails sur les expé-riences de la séance publique, qui n'ont pas toutes complè-tement réussi. Il faut en attribuer la cause à la chaleur excessive que le gaz répandait dans la salle. L'expérience qui a fait le plus de plaisir, fut celle du chant. Sur l'invita-tion de M..., la somnambule se mit à chanter, et, sur un signe qu'un des spéctateurs fit à M. Lafontaine, elle s'arrêta puis, à un autre signe, elle reprit à la syllabe où elle avait été interrompue. L'absence de l'ouïe a été constatée par un coup de pistolet tiré à l'oreille, comme l'absence d'odorat par une allumette mise en combustion et passée sous le nez de la
L'absence de l'ouïe a été constatée par un coup de pistolet tiré à l'oreille, comme l'absence d'odorat par une allumette mise en combustion et passée sous le nez de la
L'absence de l'ouïe a été constatée par un coup de pistolet tiré à l'oreille, comme l'absence d'odorat par une allumette mise en combustion et passée sous le nez de la
0
0
0
567.txt
1,886
THÉORIE DU MAGNÉTISME 29 l'empire de la volonté, nous pouvons transmettre le fluide vital. Les nerfs servent de conducteurs, d'abord chez nous pour l'émettre, ensuite chez le magnétisé, pour le recevoir et le communiquer aux centres nerveux. La volonté est la concentration des idées intellectuelles sur une seule elle agit sur les principaux centres nerveux du magnétiseur, sur le cerveau surtout elle provoque l'émission du fluide vital en plus ou moins grande quantité, et c'est par elle que ce fluide est communiqué au système nerveux du patient, qui l'envahit et l'engourdit, et qu'il développe ces effets que l'on observe généralement chez les personnes magnétisées. Les phénomènes du magnétisme sont donc la conséquence de l'envahissement du système nerveux du magnétisé par le fluide vital du magnétiseur. La volonté ne peut agir matériellement sur un autre corps la volonté est en nous, et elle préside à tous les actes de notre existence. Nous faisons acte de volonté en levant le pied, en donnant la main, en clignant de l'oeil en toute occasion enfin cette volonté se manifeste, même quand son influence semble échapper à notre pensée. Notre volonté n'agit que sur nous-mêmes, enpioduisant une sécrétion plus active au cerveau et des contractions au plexus de là l'émission d'une plus grande quantité de fluide et plus d'intensité dans l'action plus cette volonté est exprimée avec fermeté et continuité, plus l'émission se fait abondante et intense. Nous pouvons donc dire avec raison que les phénomènes magnétiques ont une seule et unique cause, le fluide vital, et que la volonté n'est ici qu'un accessoire, comme en toutes choses. Ce qui a fait penser que la volonté agissait sur le magné-tisé, c'est un des effets qui se présentent dans l'état som-nambulique. Un somnambule dont la lucidité est développée voit la pensée du magnétiseur, et obéit à l'ordre mental qui lui est donné par lui. C'est une transmission de pensée on a conclu de là que la volonté à laquelle le sujet était ainsi soumis devait être la cause mais on a fait erreur, on a
THÉORIE DU MAGNÉTISME 29 l'empire de la volonté, nous pouvons transmettre le fluide vital. Les nerfs servent de conducteurs, d'abord chez nous pour l'émettre, ensuite chez le magnétisé, pour le recevoir et le communiquer aux centres nerveux. La volonté est la concentration des idées intellectuelles sur une seule elle agit sur les principaux centres nerveux du magnétiseur, sur le cerveau surtout elle provoque l'émission du fluide vital en plus ou moins grande quantité, et c'est par elle que ce fluide est communiqué au système nerveux du patient, qui l'envahit et l'engourdit, et qu'il développe ces effets que l'on observe généralement chez les personnes magnétisées. Les phénomènes du magnétisme sont donc la conséquence de l'envahissement du système nerveux du magnétisé par le fluide vital du magnétiseur. La volonté ne peut agir matériellement sur un autre corps la volonté est en nous, et elle préside à tous les actes de notre existence. Nous faisons acte de volonté en levant le pied, en donnant la main, en clignant de l'oeil en toute occasion enfin cette volonté se manifeste, même quand son influence semble échapper à notre pensée. Notre volonté n'agit que sur nous-mêmes, en@pioduisant une sécrétion plus active au cerveau et des contractions au plexus de là l'émission d'une plus grande quantité de fluide et plus d'intensité dans l'action plus cette volonté est exprimée avec fermeté et continuité, plus l'émission se fait abondante et intense. Nous pouvons donc dire avec raison que les phénomènes magnétiques ont une seule et unique cause, le fluide vital, et que la volonté n'est ici qu'un accessoire, comme en toutes choses. Ce qui a fait penser que la volonté agissait sur le magné-tisé, c'est un des effets qui se présentent dans l'état som-nambulique. Un somnambule dont la lucidité est développée voit la pensée du magnétiseur, et obéit à l'ordre mental qui lui est donné par lui. C'est une transmission de pensée on a conclu de là que la volonté à laquelle le sujet était ainsi soumis devait être la cause mais on a fait erreur, on a
THÉORIE DU MAGNÉTISME 29 l'empire de la volonté, nous pouvons transmettre le fluide vital. Les nerfs servent de conducteurs, d'abord chez nous pour l'émettre, ensuite chez le magnétisé, pour le recevoir et le communiquer aux centres nerveux. La volonté est la concentration des idées intellectuelles sur une seule elle agit sur les principaux centres nerveux du magnétiseur, sur le cerveau surtout elle provoque l'émission du fluide vital en plus ou moins grande quantité, et c'est par elle que ce fluide est communiqué au système nerveux du patient, qui l'envahit et l'engourdit, et qu'il développe ces effets que l'on observe généralement chez les personnes magnétisées. Les phénomènes du magnétisme sont donc la conséquence de l'envahissement du système nerveux du magnétisé par le fluide vital du magnétiseur. La volonté ne peut agir matériellement sur un autre corps la volonté est en nous, et elle préside à tous les actes de notre existence. Nous faisons acte de volonté en levant le pied, en donnant la main, en clignant de l'oeil en toute occasion enfin cette volonté se manifeste, même quand son influence semble échapper à notre pensée. Notre volonté n'agit que sur nous-mêmes, en produisant une sécrétion plus active au cerveau et des contractions au plexus de là l'émission d'une plus grande quantité de fluide et plus d'intensité dans l'action plus cette volonté est exprimée avec fermeté et continuité, plus l'émission se fait abondante et intense. Nous pouvons donc dire avec raison que les phénomènes magnétiques ont une seule et unique cause, le fluide vital, et que la volonté n'est ici qu'un accessoire, comme en toutes choses. Ce qui a fait penser que la volonté agissait sur le magné-tisé, c'est un des effets qui se présentent dans l'état som-nambulique. Un somnambule dont la lucidité est developpée voit la pensée du magnétiseur, et obéit à l'ordre mental qui lui est donné par lui. C'est une transmission de pensée on a conclu de là que la volonté à laquelle le sujet était ainsi soumis devait être la cause mais on a fait erreur, on a
THÉORIE DU MAGNÉTISME 29 l'empire de la volonté, nous pouvons transmettre le fluide vital.
THÉORIE DU MAGNÉTISME 29 l'empire de la volonté, nous pouvons transmettre le fluide vital.
0
0
0
567.txt
1,886
THÉORIE DU MAGNÉTISME 29 l'empire de la volonté, nous pouvons transmettre le fluide vital. Les nerfs servent de conducteurs, d'abord chez nous pour l'émettre, ensuite chez le magnétisé, pour le recevoir et le communiquer aux centres nerveux. La volonté est la concentration des idées intellectuelles sur une seule elle agit sur les principaux centres nerveux du magnétiseur, sur le cerveau surtout elle provoque l'émission du fluide vital en plus ou moins grande quantité, et c'est par elle que ce fluide est communiqué au système nerveux du patient, qui l'envahit et l'engourdit, et qu'il développe ces effets que l'on observe généralement chez les personnes magnétisées. Les phénomènes du magnétisme sont donc la conséquence de l'envahissement du système nerveux du magnétisé par le fluide vital du magnétiseur. La volonté ne peut agir matériellement sur un autre corps la volonté est en nous, et elle préside à tous les actes de notre existence. Nous faisons acte de volonté en levant le pied, en donnant la main, en clignant de l'oeil en toute occasion enfin cette volonté se manifeste, même quand son influence semble échapper à notre pensée. Notre volonté n'agit que sur nous-mêmes, enpioduisant une sécrétion plus active au cerveau et des contractions au plexus de là l'émission d'une plus grande quantité de fluide et plus d'intensité dans l'action plus cette volonté est exprimée avec fermeté et continuité, plus l'émission se fait abondante et intense. Nous pouvons donc dire avec raison que les phénomènes magnétiques ont une seule et unique cause, le fluide vital, et que la volonté n'est ici qu'un accessoire, comme en toutes choses. Ce qui a fait penser que la volonté agissait sur le magné-tisé, c'est un des effets qui se présentent dans l'état som-nambulique. Un somnambule dont la lucidité est développée voit la pensée du magnétiseur, et obéit à l'ordre mental qui lui est donné par lui. C'est une transmission de pensée on a conclu de là que la volonté à laquelle le sujet était ainsi soumis devait être la cause mais on a fait erreur, on a
THÉORIE DU MAGNÉTISME 29 l'empire de la volonté, nous pouvons transmettre le fluide vital. Les nerfs servent de conducteurs, d'abord chez nous pour l'émettre, ensuite chez le magnétisé, pour le recevoir et le communiquer aux centres nerveux. La volonté est la concentration des idées intellectuelles sur une seule elle agit sur les principaux centres nerveux du magnétiseur, sur le cerveau surtout elle provoque l'émission du fluide vital en plus ou moins grande quantité, et c'est par elle que ce fluide est communiqué au système nerveux du patient, qui l'envahit et l'engourdit, et qu'il développe ces effets que l'on observe généralement chez les personnes magnétisées. Les phénomènes du magnétisme sont donc la conséquence de l'envahissement du système nerveux du magnétisé par le fluide vital du magnétiseur. La volonté ne peut agir matériellement sur un autre corps la volonté est en nous, et elle préside à tous les actes de notre existence. Nous faisons acte de volonté en levant le pied, en donnant la main, en clignant de l'oeil en toute occasion enfin cette volonté se manifeste, même quand son influence semble échapper à notre pensée. Notre volonté n'agit que sur nous-mêmes, en@pioduisant une sécrétion plus active au cerveau et des contractions au plexus de là l'émission d'une plus grande quantité de fluide et plus d'intensité dans l'action plus cette volonté est exprimée avec fermeté et continuité, plus l'émission se fait abondante et intense. Nous pouvons donc dire avec raison que les phénomènes magnétiques ont une seule et unique cause, le fluide vital, et que la volonté n'est ici qu'un accessoire, comme en toutes choses. Ce qui a fait penser que la volonté agissait sur le magné-tisé, c'est un des effets qui se présentent dans l'état som-nambulique. Un somnambule dont la lucidité est développée voit la pensée du magnétiseur, et obéit à l'ordre mental qui lui est donné par lui. C'est une transmission de pensée on a conclu de là que la volonté à laquelle le sujet était ainsi soumis devait être la cause mais on a fait erreur, on a
THÉORIE DU MAGNÉTISME 29 l'empire de la volonté, nous pouvons transmettre le fluide vital. Les nerfs servent de conducteurs, d'abord chez nous pour l'émettre, ensuite chez le magnétisé, pour le recevoir et le communiquer aux centres nerveux. La volonté est la concentration des idées intellectuelles sur une seule elle agit sur les principaux centres nerveux du magnétiseur, sur le cerveau surtout elle provoque l'émission du fluide vital en plus ou moins grande quantité, et c'est par elle que ce fluide est communiqué au système nerveux du patient, qui l'envahit et l'engourdit, et qu'il développe ces effets que l'on observe généralement chez les personnes magnétisées. Les phénomènes du magnétisme sont donc la conséquence de l'envahissement du système nerveux du magnétisé par le fluide vital du magnétiseur. La volonté ne peut agir matériellement sur un autre corps la volonté est en nous, et elle préside à tous les actes de notre existence. Nous faisons acte de volonté en levant le pied, en donnant la main, en clignant de l'oeil en toute occasion enfin cette volonté se manifeste, même quand son influence semble échapper à notre pensée. Notre volonté n'agit que sur nous-mêmes, en produisant une sécrétion plus active au cerveau et des contractions au plexus de là l'émission d'une plus grande quantité de fluide et plus d'intensité dans l'action plus cette volonté est exprimée avec fermeté et continuité, plus l'émission se fait abondante et intense. Nous pouvons donc dire avec raison que les phénomènes magnétiques ont une seule et unique cause, le fluide vital, et que la volonté n'est ici qu'un accessoire, comme en toutes choses. Ce qui a fait penser que la volonté agissait sur le magné-tisé, c'est un des effets qui se présentent dans l'état som-nambulique. Un somnambule dont la lucidité est developpée voit la pensée du magnétiseur, et obéit à l'ordre mental qui lui est donné par lui. C'est une transmission de pensée on a conclu de là que la volonté à laquelle le sujet était ainsi soumis devait être la cause mais on a fait erreur, on a
Les nerfs servent de conducteurs, d'abord chez nous pour l'émettre, ensuite chez le magnétisé, pour le recevoir et le communiquer aux centres nerveux.
Les nerfs servent de conducteurs, d'abord chez nous pour l'émettre, ensuite chez le magnétisé, pour le recevoir et le communiquer aux centres nerveux.
0
0
0
567.txt
1,886
THÉORIE DU MAGNÉTISME 29 l'empire de la volonté, nous pouvons transmettre le fluide vital. Les nerfs servent de conducteurs, d'abord chez nous pour l'émettre, ensuite chez le magnétisé, pour le recevoir et le communiquer aux centres nerveux. La volonté est la concentration des idées intellectuelles sur une seule elle agit sur les principaux centres nerveux du magnétiseur, sur le cerveau surtout elle provoque l'émission du fluide vital en plus ou moins grande quantité, et c'est par elle que ce fluide est communiqué au système nerveux du patient, qui l'envahit et l'engourdit, et qu'il développe ces effets que l'on observe généralement chez les personnes magnétisées. Les phénomènes du magnétisme sont donc la conséquence de l'envahissement du système nerveux du magnétisé par le fluide vital du magnétiseur. La volonté ne peut agir matériellement sur un autre corps la volonté est en nous, et elle préside à tous les actes de notre existence. Nous faisons acte de volonté en levant le pied, en donnant la main, en clignant de l'oeil en toute occasion enfin cette volonté se manifeste, même quand son influence semble échapper à notre pensée. Notre volonté n'agit que sur nous-mêmes, enpioduisant une sécrétion plus active au cerveau et des contractions au plexus de là l'émission d'une plus grande quantité de fluide et plus d'intensité dans l'action plus cette volonté est exprimée avec fermeté et continuité, plus l'émission se fait abondante et intense. Nous pouvons donc dire avec raison que les phénomènes magnétiques ont une seule et unique cause, le fluide vital, et que la volonté n'est ici qu'un accessoire, comme en toutes choses. Ce qui a fait penser que la volonté agissait sur le magné-tisé, c'est un des effets qui se présentent dans l'état som-nambulique. Un somnambule dont la lucidité est développée voit la pensée du magnétiseur, et obéit à l'ordre mental qui lui est donné par lui. C'est une transmission de pensée on a conclu de là que la volonté à laquelle le sujet était ainsi soumis devait être la cause mais on a fait erreur, on a
THÉORIE DU MAGNÉTISME 29 l'empire de la volonté, nous pouvons transmettre le fluide vital. Les nerfs servent de conducteurs, d'abord chez nous pour l'émettre, ensuite chez le magnétisé, pour le recevoir et le communiquer aux centres nerveux. La volonté est la concentration des idées intellectuelles sur une seule elle agit sur les principaux centres nerveux du magnétiseur, sur le cerveau surtout elle provoque l'émission du fluide vital en plus ou moins grande quantité, et c'est par elle que ce fluide est communiqué au système nerveux du patient, qui l'envahit et l'engourdit, et qu'il développe ces effets que l'on observe généralement chez les personnes magnétisées. Les phénomènes du magnétisme sont donc la conséquence de l'envahissement du système nerveux du magnétisé par le fluide vital du magnétiseur. La volonté ne peut agir matériellement sur un autre corps la volonté est en nous, et elle préside à tous les actes de notre existence. Nous faisons acte de volonté en levant le pied, en donnant la main, en clignant de l'oeil en toute occasion enfin cette volonté se manifeste, même quand son influence semble échapper à notre pensée. Notre volonté n'agit que sur nous-mêmes, en@pioduisant une sécrétion plus active au cerveau et des contractions au plexus de là l'émission d'une plus grande quantité de fluide et plus d'intensité dans l'action plus cette volonté est exprimée avec fermeté et continuité, plus l'émission se fait abondante et intense. Nous pouvons donc dire avec raison que les phénomènes magnétiques ont une seule et unique cause, le fluide vital, et que la volonté n'est ici qu'un accessoire, comme en toutes choses. Ce qui a fait penser que la volonté agissait sur le magné-tisé, c'est un des effets qui se présentent dans l'état som-nambulique. Un somnambule dont la lucidité est développée voit la pensée du magnétiseur, et obéit à l'ordre mental qui lui est donné par lui. C'est une transmission de pensée on a conclu de là que la volonté à laquelle le sujet était ainsi soumis devait être la cause mais on a fait erreur, on a
THÉORIE DU MAGNÉTISME 29 l'empire de la volonté, nous pouvons transmettre le fluide vital. Les nerfs servent de conducteurs, d'abord chez nous pour l'émettre, ensuite chez le magnétisé, pour le recevoir et le communiquer aux centres nerveux. La volonté est la concentration des idées intellectuelles sur une seule elle agit sur les principaux centres nerveux du magnétiseur, sur le cerveau surtout elle provoque l'émission du fluide vital en plus ou moins grande quantité, et c'est par elle que ce fluide est communiqué au système nerveux du patient, qui l'envahit et l'engourdit, et qu'il développe ces effets que l'on observe généralement chez les personnes magnétisées. Les phénomènes du magnétisme sont donc la conséquence de l'envahissement du système nerveux du magnétisé par le fluide vital du magnétiseur. La volonté ne peut agir matériellement sur un autre corps la volonté est en nous, et elle préside à tous les actes de notre existence. Nous faisons acte de volonté en levant le pied, en donnant la main, en clignant de l'oeil en toute occasion enfin cette volonté se manifeste, même quand son influence semble échapper à notre pensée. Notre volonté n'agit que sur nous-mêmes, en produisant une sécrétion plus active au cerveau et des contractions au plexus de là l'émission d'une plus grande quantité de fluide et plus d'intensité dans l'action plus cette volonté est exprimée avec fermeté et continuité, plus l'émission se fait abondante et intense. Nous pouvons donc dire avec raison que les phénomènes magnétiques ont une seule et unique cause, le fluide vital, et que la volonté n'est ici qu'un accessoire, comme en toutes choses. Ce qui a fait penser que la volonté agissait sur le magné-tisé, c'est un des effets qui se présentent dans l'état som-nambulique. Un somnambule dont la lucidité est developpée voit la pensée du magnétiseur, et obéit à l'ordre mental qui lui est donné par lui. C'est une transmission de pensée on a conclu de là que la volonté à laquelle le sujet était ainsi soumis devait être la cause mais on a fait erreur, on a
La volonté est la concentration des idées intellectuelles sur une seule elle agit sur les principaux centres nerveux du magnétiseur, sur le cerveau surtout elle provoque l'émission du fluide vital en plus ou moins grande quantité, et c'est par elle que ce fluide est communiqué au système nerveux du patient, qui l'envahit et l'engourdit, et qu'il développe ces effets que l'on observe généralement chez les personnes magnétisées.
La volonté est la concentration des idées intellectuelles sur une seule elle agit sur les principaux centres nerveux du magnétiseur, sur le cerveau surtout elle provoque l'émission du fluide vital en plus ou moins grande quantité, et c'est par elle que ce fluide est communiqué au système nerveux du patient, qui l'envahit et l'engourdit, et qu'il développe ces effets que l'on observe généralement chez les personnes magnétisées.
0
0
0
567.txt
1,886
THÉORIE DU MAGNÉTISME 29 l'empire de la volonté, nous pouvons transmettre le fluide vital. Les nerfs servent de conducteurs, d'abord chez nous pour l'émettre, ensuite chez le magnétisé, pour le recevoir et le communiquer aux centres nerveux. La volonté est la concentration des idées intellectuelles sur une seule elle agit sur les principaux centres nerveux du magnétiseur, sur le cerveau surtout elle provoque l'émission du fluide vital en plus ou moins grande quantité, et c'est par elle que ce fluide est communiqué au système nerveux du patient, qui l'envahit et l'engourdit, et qu'il développe ces effets que l'on observe généralement chez les personnes magnétisées. Les phénomènes du magnétisme sont donc la conséquence de l'envahissement du système nerveux du magnétisé par le fluide vital du magnétiseur. La volonté ne peut agir matériellement sur un autre corps la volonté est en nous, et elle préside à tous les actes de notre existence. Nous faisons acte de volonté en levant le pied, en donnant la main, en clignant de l'oeil en toute occasion enfin cette volonté se manifeste, même quand son influence semble échapper à notre pensée. Notre volonté n'agit que sur nous-mêmes, enpioduisant une sécrétion plus active au cerveau et des contractions au plexus de là l'émission d'une plus grande quantité de fluide et plus d'intensité dans l'action plus cette volonté est exprimée avec fermeté et continuité, plus l'émission se fait abondante et intense. Nous pouvons donc dire avec raison que les phénomènes magnétiques ont une seule et unique cause, le fluide vital, et que la volonté n'est ici qu'un accessoire, comme en toutes choses. Ce qui a fait penser que la volonté agissait sur le magné-tisé, c'est un des effets qui se présentent dans l'état som-nambulique. Un somnambule dont la lucidité est développée voit la pensée du magnétiseur, et obéit à l'ordre mental qui lui est donné par lui. C'est une transmission de pensée on a conclu de là que la volonté à laquelle le sujet était ainsi soumis devait être la cause mais on a fait erreur, on a
THÉORIE DU MAGNÉTISME 29 l'empire de la volonté, nous pouvons transmettre le fluide vital. Les nerfs servent de conducteurs, d'abord chez nous pour l'émettre, ensuite chez le magnétisé, pour le recevoir et le communiquer aux centres nerveux. La volonté est la concentration des idées intellectuelles sur une seule elle agit sur les principaux centres nerveux du magnétiseur, sur le cerveau surtout elle provoque l'émission du fluide vital en plus ou moins grande quantité, et c'est par elle que ce fluide est communiqué au système nerveux du patient, qui l'envahit et l'engourdit, et qu'il développe ces effets que l'on observe généralement chez les personnes magnétisées. Les phénomènes du magnétisme sont donc la conséquence de l'envahissement du système nerveux du magnétisé par le fluide vital du magnétiseur. La volonté ne peut agir matériellement sur un autre corps la volonté est en nous, et elle préside à tous les actes de notre existence. Nous faisons acte de volonté en levant le pied, en donnant la main, en clignant de l'oeil en toute occasion enfin cette volonté se manifeste, même quand son influence semble échapper à notre pensée. Notre volonté n'agit que sur nous-mêmes, en@pioduisant une sécrétion plus active au cerveau et des contractions au plexus de là l'émission d'une plus grande quantité de fluide et plus d'intensité dans l'action plus cette volonté est exprimée avec fermeté et continuité, plus l'émission se fait abondante et intense. Nous pouvons donc dire avec raison que les phénomènes magnétiques ont une seule et unique cause, le fluide vital, et que la volonté n'est ici qu'un accessoire, comme en toutes choses. Ce qui a fait penser que la volonté agissait sur le magné-tisé, c'est un des effets qui se présentent dans l'état som-nambulique. Un somnambule dont la lucidité est développée voit la pensée du magnétiseur, et obéit à l'ordre mental qui lui est donné par lui. C'est une transmission de pensée on a conclu de là que la volonté à laquelle le sujet était ainsi soumis devait être la cause mais on a fait erreur, on a
THÉORIE DU MAGNÉTISME 29 l'empire de la volonté, nous pouvons transmettre le fluide vital. Les nerfs servent de conducteurs, d'abord chez nous pour l'émettre, ensuite chez le magnétisé, pour le recevoir et le communiquer aux centres nerveux. La volonté est la concentration des idées intellectuelles sur une seule elle agit sur les principaux centres nerveux du magnétiseur, sur le cerveau surtout elle provoque l'émission du fluide vital en plus ou moins grande quantité, et c'est par elle que ce fluide est communiqué au système nerveux du patient, qui l'envahit et l'engourdit, et qu'il développe ces effets que l'on observe généralement chez les personnes magnétisées. Les phénomènes du magnétisme sont donc la conséquence de l'envahissement du système nerveux du magnétisé par le fluide vital du magnétiseur. La volonté ne peut agir matériellement sur un autre corps la volonté est en nous, et elle préside à tous les actes de notre existence. Nous faisons acte de volonté en levant le pied, en donnant la main, en clignant de l'oeil en toute occasion enfin cette volonté se manifeste, même quand son influence semble échapper à notre pensée. Notre volonté n'agit que sur nous-mêmes, en produisant une sécrétion plus active au cerveau et des contractions au plexus de là l'émission d'une plus grande quantité de fluide et plus d'intensité dans l'action plus cette volonté est exprimée avec fermeté et continuité, plus l'émission se fait abondante et intense. Nous pouvons donc dire avec raison que les phénomènes magnétiques ont une seule et unique cause, le fluide vital, et que la volonté n'est ici qu'un accessoire, comme en toutes choses. Ce qui a fait penser que la volonté agissait sur le magné-tisé, c'est un des effets qui se présentent dans l'état som-nambulique. Un somnambule dont la lucidité est developpée voit la pensée du magnétiseur, et obéit à l'ordre mental qui lui est donné par lui. C'est une transmission de pensée on a conclu de là que la volonté à laquelle le sujet était ainsi soumis devait être la cause mais on a fait erreur, on a
Les phénomènes du magnétisme sont donc la conséquence de l'envahissement du système nerveux du magnétisé par le fluide vital du magnétiseur.
Les phénomènes du magnétisme sont donc la conséquence de l'envahissement du système nerveux du magnétisé par le fluide vital du magnétiseur.
0
0
0
567.txt
1,886
THÉORIE DU MAGNÉTISME 29 l'empire de la volonté, nous pouvons transmettre le fluide vital. Les nerfs servent de conducteurs, d'abord chez nous pour l'émettre, ensuite chez le magnétisé, pour le recevoir et le communiquer aux centres nerveux. La volonté est la concentration des idées intellectuelles sur une seule elle agit sur les principaux centres nerveux du magnétiseur, sur le cerveau surtout elle provoque l'émission du fluide vital en plus ou moins grande quantité, et c'est par elle que ce fluide est communiqué au système nerveux du patient, qui l'envahit et l'engourdit, et qu'il développe ces effets que l'on observe généralement chez les personnes magnétisées. Les phénomènes du magnétisme sont donc la conséquence de l'envahissement du système nerveux du magnétisé par le fluide vital du magnétiseur. La volonté ne peut agir matériellement sur un autre corps la volonté est en nous, et elle préside à tous les actes de notre existence. Nous faisons acte de volonté en levant le pied, en donnant la main, en clignant de l'oeil en toute occasion enfin cette volonté se manifeste, même quand son influence semble échapper à notre pensée. Notre volonté n'agit que sur nous-mêmes, enpioduisant une sécrétion plus active au cerveau et des contractions au plexus de là l'émission d'une plus grande quantité de fluide et plus d'intensité dans l'action plus cette volonté est exprimée avec fermeté et continuité, plus l'émission se fait abondante et intense. Nous pouvons donc dire avec raison que les phénomènes magnétiques ont une seule et unique cause, le fluide vital, et que la volonté n'est ici qu'un accessoire, comme en toutes choses. Ce qui a fait penser que la volonté agissait sur le magné-tisé, c'est un des effets qui se présentent dans l'état som-nambulique. Un somnambule dont la lucidité est développée voit la pensée du magnétiseur, et obéit à l'ordre mental qui lui est donné par lui. C'est une transmission de pensée on a conclu de là que la volonté à laquelle le sujet était ainsi soumis devait être la cause mais on a fait erreur, on a
THÉORIE DU MAGNÉTISME 29 l'empire de la volonté, nous pouvons transmettre le fluide vital. Les nerfs servent de conducteurs, d'abord chez nous pour l'émettre, ensuite chez le magnétisé, pour le recevoir et le communiquer aux centres nerveux. La volonté est la concentration des idées intellectuelles sur une seule elle agit sur les principaux centres nerveux du magnétiseur, sur le cerveau surtout elle provoque l'émission du fluide vital en plus ou moins grande quantité, et c'est par elle que ce fluide est communiqué au système nerveux du patient, qui l'envahit et l'engourdit, et qu'il développe ces effets que l'on observe généralement chez les personnes magnétisées. Les phénomènes du magnétisme sont donc la conséquence de l'envahissement du système nerveux du magnétisé par le fluide vital du magnétiseur. La volonté ne peut agir matériellement sur un autre corps la volonté est en nous, et elle préside à tous les actes de notre existence. Nous faisons acte de volonté en levant le pied, en donnant la main, en clignant de l'oeil en toute occasion enfin cette volonté se manifeste, même quand son influence semble échapper à notre pensée. Notre volonté n'agit que sur nous-mêmes, en@pioduisant une sécrétion plus active au cerveau et des contractions au plexus de là l'émission d'une plus grande quantité de fluide et plus d'intensité dans l'action plus cette volonté est exprimée avec fermeté et continuité, plus l'émission se fait abondante et intense. Nous pouvons donc dire avec raison que les phénomènes magnétiques ont une seule et unique cause, le fluide vital, et que la volonté n'est ici qu'un accessoire, comme en toutes choses. Ce qui a fait penser que la volonté agissait sur le magné-tisé, c'est un des effets qui se présentent dans l'état som-nambulique. Un somnambule dont la lucidité est développée voit la pensée du magnétiseur, et obéit à l'ordre mental qui lui est donné par lui. C'est une transmission de pensée on a conclu de là que la volonté à laquelle le sujet était ainsi soumis devait être la cause mais on a fait erreur, on a
THÉORIE DU MAGNÉTISME 29 l'empire de la volonté, nous pouvons transmettre le fluide vital. Les nerfs servent de conducteurs, d'abord chez nous pour l'émettre, ensuite chez le magnétisé, pour le recevoir et le communiquer aux centres nerveux. La volonté est la concentration des idées intellectuelles sur une seule elle agit sur les principaux centres nerveux du magnétiseur, sur le cerveau surtout elle provoque l'émission du fluide vital en plus ou moins grande quantité, et c'est par elle que ce fluide est communiqué au système nerveux du patient, qui l'envahit et l'engourdit, et qu'il développe ces effets que l'on observe généralement chez les personnes magnétisées. Les phénomènes du magnétisme sont donc la conséquence de l'envahissement du système nerveux du magnétisé par le fluide vital du magnétiseur. La volonté ne peut agir matériellement sur un autre corps la volonté est en nous, et elle préside à tous les actes de notre existence. Nous faisons acte de volonté en levant le pied, en donnant la main, en clignant de l'oeil en toute occasion enfin cette volonté se manifeste, même quand son influence semble échapper à notre pensée. Notre volonté n'agit que sur nous-mêmes, en produisant une sécrétion plus active au cerveau et des contractions au plexus de là l'émission d'une plus grande quantité de fluide et plus d'intensité dans l'action plus cette volonté est exprimée avec fermeté et continuité, plus l'émission se fait abondante et intense. Nous pouvons donc dire avec raison que les phénomènes magnétiques ont une seule et unique cause, le fluide vital, et que la volonté n'est ici qu'un accessoire, comme en toutes choses. Ce qui a fait penser que la volonté agissait sur le magné-tisé, c'est un des effets qui se présentent dans l'état som-nambulique. Un somnambule dont la lucidité est developpée voit la pensée du magnétiseur, et obéit à l'ordre mental qui lui est donné par lui. C'est une transmission de pensée on a conclu de là que la volonté à laquelle le sujet était ainsi soumis devait être la cause mais on a fait erreur, on a
La volonté ne peut agir matériellement sur un autre corps la volonté est en nous, et elle préside à tous les actes de notre existence.
La volonté ne peut agir matériellement sur un autre corps la volonté est en nous, et elle préside à tous les actes de notre existence.
0
0
0
567.txt
1,886
THÉORIE DU MAGNÉTISME 29 l'empire de la volonté, nous pouvons transmettre le fluide vital. Les nerfs servent de conducteurs, d'abord chez nous pour l'émettre, ensuite chez le magnétisé, pour le recevoir et le communiquer aux centres nerveux. La volonté est la concentration des idées intellectuelles sur une seule elle agit sur les principaux centres nerveux du magnétiseur, sur le cerveau surtout elle provoque l'émission du fluide vital en plus ou moins grande quantité, et c'est par elle que ce fluide est communiqué au système nerveux du patient, qui l'envahit et l'engourdit, et qu'il développe ces effets que l'on observe généralement chez les personnes magnétisées. Les phénomènes du magnétisme sont donc la conséquence de l'envahissement du système nerveux du magnétisé par le fluide vital du magnétiseur. La volonté ne peut agir matériellement sur un autre corps la volonté est en nous, et elle préside à tous les actes de notre existence. Nous faisons acte de volonté en levant le pied, en donnant la main, en clignant de l'oeil en toute occasion enfin cette volonté se manifeste, même quand son influence semble échapper à notre pensée. Notre volonté n'agit que sur nous-mêmes, enpioduisant une sécrétion plus active au cerveau et des contractions au plexus de là l'émission d'une plus grande quantité de fluide et plus d'intensité dans l'action plus cette volonté est exprimée avec fermeté et continuité, plus l'émission se fait abondante et intense. Nous pouvons donc dire avec raison que les phénomènes magnétiques ont une seule et unique cause, le fluide vital, et que la volonté n'est ici qu'un accessoire, comme en toutes choses. Ce qui a fait penser que la volonté agissait sur le magné-tisé, c'est un des effets qui se présentent dans l'état som-nambulique. Un somnambule dont la lucidité est développée voit la pensée du magnétiseur, et obéit à l'ordre mental qui lui est donné par lui. C'est une transmission de pensée on a conclu de là que la volonté à laquelle le sujet était ainsi soumis devait être la cause mais on a fait erreur, on a
THÉORIE DU MAGNÉTISME 29 l'empire de la volonté, nous pouvons transmettre le fluide vital. Les nerfs servent de conducteurs, d'abord chez nous pour l'émettre, ensuite chez le magnétisé, pour le recevoir et le communiquer aux centres nerveux. La volonté est la concentration des idées intellectuelles sur une seule elle agit sur les principaux centres nerveux du magnétiseur, sur le cerveau surtout elle provoque l'émission du fluide vital en plus ou moins grande quantité, et c'est par elle que ce fluide est communiqué au système nerveux du patient, qui l'envahit et l'engourdit, et qu'il développe ces effets que l'on observe généralement chez les personnes magnétisées. Les phénomènes du magnétisme sont donc la conséquence de l'envahissement du système nerveux du magnétisé par le fluide vital du magnétiseur. La volonté ne peut agir matériellement sur un autre corps la volonté est en nous, et elle préside à tous les actes de notre existence. Nous faisons acte de volonté en levant le pied, en donnant la main, en clignant de l'oeil en toute occasion enfin cette volonté se manifeste, même quand son influence semble échapper à notre pensée. Notre volonté n'agit que sur nous-mêmes, en@pioduisant une sécrétion plus active au cerveau et des contractions au plexus de là l'émission d'une plus grande quantité de fluide et plus d'intensité dans l'action plus cette volonté est exprimée avec fermeté et continuité, plus l'émission se fait abondante et intense. Nous pouvons donc dire avec raison que les phénomènes magnétiques ont une seule et unique cause, le fluide vital, et que la volonté n'est ici qu'un accessoire, comme en toutes choses. Ce qui a fait penser que la volonté agissait sur le magné-tisé, c'est un des effets qui se présentent dans l'état som-nambulique. Un somnambule dont la lucidité est développée voit la pensée du magnétiseur, et obéit à l'ordre mental qui lui est donné par lui. C'est une transmission de pensée on a conclu de là que la volonté à laquelle le sujet était ainsi soumis devait être la cause mais on a fait erreur, on a
THÉORIE DU MAGNÉTISME 29 l'empire de la volonté, nous pouvons transmettre le fluide vital. Les nerfs servent de conducteurs, d'abord chez nous pour l'émettre, ensuite chez le magnétisé, pour le recevoir et le communiquer aux centres nerveux. La volonté est la concentration des idées intellectuelles sur une seule elle agit sur les principaux centres nerveux du magnétiseur, sur le cerveau surtout elle provoque l'émission du fluide vital en plus ou moins grande quantité, et c'est par elle que ce fluide est communiqué au système nerveux du patient, qui l'envahit et l'engourdit, et qu'il développe ces effets que l'on observe généralement chez les personnes magnétisées. Les phénomènes du magnétisme sont donc la conséquence de l'envahissement du système nerveux du magnétisé par le fluide vital du magnétiseur. La volonté ne peut agir matériellement sur un autre corps la volonté est en nous, et elle préside à tous les actes de notre existence. Nous faisons acte de volonté en levant le pied, en donnant la main, en clignant de l'oeil en toute occasion enfin cette volonté se manifeste, même quand son influence semble échapper à notre pensée. Notre volonté n'agit que sur nous-mêmes, en produisant une sécrétion plus active au cerveau et des contractions au plexus de là l'émission d'une plus grande quantité de fluide et plus d'intensité dans l'action plus cette volonté est exprimée avec fermeté et continuité, plus l'émission se fait abondante et intense. Nous pouvons donc dire avec raison que les phénomènes magnétiques ont une seule et unique cause, le fluide vital, et que la volonté n'est ici qu'un accessoire, comme en toutes choses. Ce qui a fait penser que la volonté agissait sur le magné-tisé, c'est un des effets qui se présentent dans l'état som-nambulique. Un somnambule dont la lucidité est developpée voit la pensée du magnétiseur, et obéit à l'ordre mental qui lui est donné par lui. C'est une transmission de pensée on a conclu de là que la volonté à laquelle le sujet était ainsi soumis devait être la cause mais on a fait erreur, on a
Nous faisons acte de volonté en levant le pied, en donnant la main, en clignant de l'oeil en toute occasion enfin cette volonté se manifeste, même quand son influence semble échapper à notre pensée.
Nous faisons acte de volonté en levant le pied, en donnant la main, en clignant de l'oeil en toute occasion enfin cette volonté se manifeste, même quand son influence semble échapper à notre pensée.
0
0
0
567.txt
1,886
THÉORIE DU MAGNÉTISME 29 l'empire de la volonté, nous pouvons transmettre le fluide vital. Les nerfs servent de conducteurs, d'abord chez nous pour l'émettre, ensuite chez le magnétisé, pour le recevoir et le communiquer aux centres nerveux. La volonté est la concentration des idées intellectuelles sur une seule elle agit sur les principaux centres nerveux du magnétiseur, sur le cerveau surtout elle provoque l'émission du fluide vital en plus ou moins grande quantité, et c'est par elle que ce fluide est communiqué au système nerveux du patient, qui l'envahit et l'engourdit, et qu'il développe ces effets que l'on observe généralement chez les personnes magnétisées. Les phénomènes du magnétisme sont donc la conséquence de l'envahissement du système nerveux du magnétisé par le fluide vital du magnétiseur. La volonté ne peut agir matériellement sur un autre corps la volonté est en nous, et elle préside à tous les actes de notre existence. Nous faisons acte de volonté en levant le pied, en donnant la main, en clignant de l'oeil en toute occasion enfin cette volonté se manifeste, même quand son influence semble échapper à notre pensée. Notre volonté n'agit que sur nous-mêmes, enpioduisant une sécrétion plus active au cerveau et des contractions au plexus de là l'émission d'une plus grande quantité de fluide et plus d'intensité dans l'action plus cette volonté est exprimée avec fermeté et continuité, plus l'émission se fait abondante et intense. Nous pouvons donc dire avec raison que les phénomènes magnétiques ont une seule et unique cause, le fluide vital, et que la volonté n'est ici qu'un accessoire, comme en toutes choses. Ce qui a fait penser que la volonté agissait sur le magné-tisé, c'est un des effets qui se présentent dans l'état som-nambulique. Un somnambule dont la lucidité est développée voit la pensée du magnétiseur, et obéit à l'ordre mental qui lui est donné par lui. C'est une transmission de pensée on a conclu de là que la volonté à laquelle le sujet était ainsi soumis devait être la cause mais on a fait erreur, on a
THÉORIE DU MAGNÉTISME 29 l'empire de la volonté, nous pouvons transmettre le fluide vital. Les nerfs servent de conducteurs, d'abord chez nous pour l'émettre, ensuite chez le magnétisé, pour le recevoir et le communiquer aux centres nerveux. La volonté est la concentration des idées intellectuelles sur une seule elle agit sur les principaux centres nerveux du magnétiseur, sur le cerveau surtout elle provoque l'émission du fluide vital en plus ou moins grande quantité, et c'est par elle que ce fluide est communiqué au système nerveux du patient, qui l'envahit et l'engourdit, et qu'il développe ces effets que l'on observe généralement chez les personnes magnétisées. Les phénomènes du magnétisme sont donc la conséquence de l'envahissement du système nerveux du magnétisé par le fluide vital du magnétiseur. La volonté ne peut agir matériellement sur un autre corps la volonté est en nous, et elle préside à tous les actes de notre existence. Nous faisons acte de volonté en levant le pied, en donnant la main, en clignant de l'oeil en toute occasion enfin cette volonté se manifeste, même quand son influence semble échapper à notre pensée. Notre volonté n'agit que sur nous-mêmes, en@pioduisant une sécrétion plus active au cerveau et des contractions au plexus de là l'émission d'une plus grande quantité de fluide et plus d'intensité dans l'action plus cette volonté est exprimée avec fermeté et continuité, plus l'émission se fait abondante et intense. Nous pouvons donc dire avec raison que les phénomènes magnétiques ont une seule et unique cause, le fluide vital, et que la volonté n'est ici qu'un accessoire, comme en toutes choses. Ce qui a fait penser que la volonté agissait sur le magné-tisé, c'est un des effets qui se présentent dans l'état som-nambulique. Un somnambule dont la lucidité est développée voit la pensée du magnétiseur, et obéit à l'ordre mental qui lui est donné par lui. C'est une transmission de pensée on a conclu de là que la volonté à laquelle le sujet était ainsi soumis devait être la cause mais on a fait erreur, on a
THÉORIE DU MAGNÉTISME 29 l'empire de la volonté, nous pouvons transmettre le fluide vital. Les nerfs servent de conducteurs, d'abord chez nous pour l'émettre, ensuite chez le magnétisé, pour le recevoir et le communiquer aux centres nerveux. La volonté est la concentration des idées intellectuelles sur une seule elle agit sur les principaux centres nerveux du magnétiseur, sur le cerveau surtout elle provoque l'émission du fluide vital en plus ou moins grande quantité, et c'est par elle que ce fluide est communiqué au système nerveux du patient, qui l'envahit et l'engourdit, et qu'il développe ces effets que l'on observe généralement chez les personnes magnétisées. Les phénomènes du magnétisme sont donc la conséquence de l'envahissement du système nerveux du magnétisé par le fluide vital du magnétiseur. La volonté ne peut agir matériellement sur un autre corps la volonté est en nous, et elle préside à tous les actes de notre existence. Nous faisons acte de volonté en levant le pied, en donnant la main, en clignant de l'oeil en toute occasion enfin cette volonté se manifeste, même quand son influence semble échapper à notre pensée. Notre volonté n'agit que sur nous-mêmes, en produisant une sécrétion plus active au cerveau et des contractions au plexus de là l'émission d'une plus grande quantité de fluide et plus d'intensité dans l'action plus cette volonté est exprimée avec fermeté et continuité, plus l'émission se fait abondante et intense. Nous pouvons donc dire avec raison que les phénomènes magnétiques ont une seule et unique cause, le fluide vital, et que la volonté n'est ici qu'un accessoire, comme en toutes choses. Ce qui a fait penser que la volonté agissait sur le magné-tisé, c'est un des effets qui se présentent dans l'état som-nambulique. Un somnambule dont la lucidité est developpée voit la pensée du magnétiseur, et obéit à l'ordre mental qui lui est donné par lui. C'est une transmission de pensée on a conclu de là que la volonté à laquelle le sujet était ainsi soumis devait être la cause mais on a fait erreur, on a
Notre volonté n'agit que sur nous-mêmes, enpioduisant une sécrétion plus active au cerveau et des contractions au plexus de là l'émission d'une plus grande quantité de fluide et plus d'intensité dans l'action plus cette volonté est exprimée avec fermeté et continuité, plus l'émission se fait abondante et intense.
Notre volonté n'agit que sur nous-mêmes, en produisant une sécrétion plus active au cerveau et des contractions au plexus de là l'émission d'une plus grande quantité de fluide et plus d'intensité dans l'action plus cette volonté est exprimée avec fermeté et continuité, plus l'émission se fait abondante et intense.
2
0.006349
0.038462
567.txt
1,886
THÉORIE DU MAGNÉTISME 29 l'empire de la volonté, nous pouvons transmettre le fluide vital. Les nerfs servent de conducteurs, d'abord chez nous pour l'émettre, ensuite chez le magnétisé, pour le recevoir et le communiquer aux centres nerveux. La volonté est la concentration des idées intellectuelles sur une seule elle agit sur les principaux centres nerveux du magnétiseur, sur le cerveau surtout elle provoque l'émission du fluide vital en plus ou moins grande quantité, et c'est par elle que ce fluide est communiqué au système nerveux du patient, qui l'envahit et l'engourdit, et qu'il développe ces effets que l'on observe généralement chez les personnes magnétisées. Les phénomènes du magnétisme sont donc la conséquence de l'envahissement du système nerveux du magnétisé par le fluide vital du magnétiseur. La volonté ne peut agir matériellement sur un autre corps la volonté est en nous, et elle préside à tous les actes de notre existence. Nous faisons acte de volonté en levant le pied, en donnant la main, en clignant de l'oeil en toute occasion enfin cette volonté se manifeste, même quand son influence semble échapper à notre pensée. Notre volonté n'agit que sur nous-mêmes, enpioduisant une sécrétion plus active au cerveau et des contractions au plexus de là l'émission d'une plus grande quantité de fluide et plus d'intensité dans l'action plus cette volonté est exprimée avec fermeté et continuité, plus l'émission se fait abondante et intense. Nous pouvons donc dire avec raison que les phénomènes magnétiques ont une seule et unique cause, le fluide vital, et que la volonté n'est ici qu'un accessoire, comme en toutes choses. Ce qui a fait penser que la volonté agissait sur le magné-tisé, c'est un des effets qui se présentent dans l'état som-nambulique. Un somnambule dont la lucidité est développée voit la pensée du magnétiseur, et obéit à l'ordre mental qui lui est donné par lui. C'est une transmission de pensée on a conclu de là que la volonté à laquelle le sujet était ainsi soumis devait être la cause mais on a fait erreur, on a
THÉORIE DU MAGNÉTISME 29 l'empire de la volonté, nous pouvons transmettre le fluide vital. Les nerfs servent de conducteurs, d'abord chez nous pour l'émettre, ensuite chez le magnétisé, pour le recevoir et le communiquer aux centres nerveux. La volonté est la concentration des idées intellectuelles sur une seule elle agit sur les principaux centres nerveux du magnétiseur, sur le cerveau surtout elle provoque l'émission du fluide vital en plus ou moins grande quantité, et c'est par elle que ce fluide est communiqué au système nerveux du patient, qui l'envahit et l'engourdit, et qu'il développe ces effets que l'on observe généralement chez les personnes magnétisées. Les phénomènes du magnétisme sont donc la conséquence de l'envahissement du système nerveux du magnétisé par le fluide vital du magnétiseur. La volonté ne peut agir matériellement sur un autre corps la volonté est en nous, et elle préside à tous les actes de notre existence. Nous faisons acte de volonté en levant le pied, en donnant la main, en clignant de l'oeil en toute occasion enfin cette volonté se manifeste, même quand son influence semble échapper à notre pensée. Notre volonté n'agit que sur nous-mêmes, en@pioduisant une sécrétion plus active au cerveau et des contractions au plexus de là l'émission d'une plus grande quantité de fluide et plus d'intensité dans l'action plus cette volonté est exprimée avec fermeté et continuité, plus l'émission se fait abondante et intense. Nous pouvons donc dire avec raison que les phénomènes magnétiques ont une seule et unique cause, le fluide vital, et que la volonté n'est ici qu'un accessoire, comme en toutes choses. Ce qui a fait penser que la volonté agissait sur le magné-tisé, c'est un des effets qui se présentent dans l'état som-nambulique. Un somnambule dont la lucidité est développée voit la pensée du magnétiseur, et obéit à l'ordre mental qui lui est donné par lui. C'est une transmission de pensée on a conclu de là que la volonté à laquelle le sujet était ainsi soumis devait être la cause mais on a fait erreur, on a
THÉORIE DU MAGNÉTISME 29 l'empire de la volonté, nous pouvons transmettre le fluide vital. Les nerfs servent de conducteurs, d'abord chez nous pour l'émettre, ensuite chez le magnétisé, pour le recevoir et le communiquer aux centres nerveux. La volonté est la concentration des idées intellectuelles sur une seule elle agit sur les principaux centres nerveux du magnétiseur, sur le cerveau surtout elle provoque l'émission du fluide vital en plus ou moins grande quantité, et c'est par elle que ce fluide est communiqué au système nerveux du patient, qui l'envahit et l'engourdit, et qu'il développe ces effets que l'on observe généralement chez les personnes magnétisées. Les phénomènes du magnétisme sont donc la conséquence de l'envahissement du système nerveux du magnétisé par le fluide vital du magnétiseur. La volonté ne peut agir matériellement sur un autre corps la volonté est en nous, et elle préside à tous les actes de notre existence. Nous faisons acte de volonté en levant le pied, en donnant la main, en clignant de l'oeil en toute occasion enfin cette volonté se manifeste, même quand son influence semble échapper à notre pensée. Notre volonté n'agit que sur nous-mêmes, en produisant une sécrétion plus active au cerveau et des contractions au plexus de là l'émission d'une plus grande quantité de fluide et plus d'intensité dans l'action plus cette volonté est exprimée avec fermeté et continuité, plus l'émission se fait abondante et intense. Nous pouvons donc dire avec raison que les phénomènes magnétiques ont une seule et unique cause, le fluide vital, et que la volonté n'est ici qu'un accessoire, comme en toutes choses. Ce qui a fait penser que la volonté agissait sur le magné-tisé, c'est un des effets qui se présentent dans l'état som-nambulique. Un somnambule dont la lucidité est developpée voit la pensée du magnétiseur, et obéit à l'ordre mental qui lui est donné par lui. C'est une transmission de pensée on a conclu de là que la volonté à laquelle le sujet était ainsi soumis devait être la cause mais on a fait erreur, on a
Nous pouvons donc dire avec raison que les phénomènes magnétiques ont une seule et unique cause, le fluide vital, et que la volonté n'est ici qu'un accessoire, comme en toutes choses.
Nous pouvons donc dire avec raison que les phénomènes magnétiques ont une seule et unique cause, le fluide vital, et que la volonté n'est ici qu'un accessoire, comme en toutes choses.
0
0
0
567.txt
1,886
THÉORIE DU MAGNÉTISME 29 l'empire de la volonté, nous pouvons transmettre le fluide vital. Les nerfs servent de conducteurs, d'abord chez nous pour l'émettre, ensuite chez le magnétisé, pour le recevoir et le communiquer aux centres nerveux. La volonté est la concentration des idées intellectuelles sur une seule elle agit sur les principaux centres nerveux du magnétiseur, sur le cerveau surtout elle provoque l'émission du fluide vital en plus ou moins grande quantité, et c'est par elle que ce fluide est communiqué au système nerveux du patient, qui l'envahit et l'engourdit, et qu'il développe ces effets que l'on observe généralement chez les personnes magnétisées. Les phénomènes du magnétisme sont donc la conséquence de l'envahissement du système nerveux du magnétisé par le fluide vital du magnétiseur. La volonté ne peut agir matériellement sur un autre corps la volonté est en nous, et elle préside à tous les actes de notre existence. Nous faisons acte de volonté en levant le pied, en donnant la main, en clignant de l'oeil en toute occasion enfin cette volonté se manifeste, même quand son influence semble échapper à notre pensée. Notre volonté n'agit que sur nous-mêmes, enpioduisant une sécrétion plus active au cerveau et des contractions au plexus de là l'émission d'une plus grande quantité de fluide et plus d'intensité dans l'action plus cette volonté est exprimée avec fermeté et continuité, plus l'émission se fait abondante et intense. Nous pouvons donc dire avec raison que les phénomènes magnétiques ont une seule et unique cause, le fluide vital, et que la volonté n'est ici qu'un accessoire, comme en toutes choses. Ce qui a fait penser que la volonté agissait sur le magné-tisé, c'est un des effets qui se présentent dans l'état som-nambulique. Un somnambule dont la lucidité est développée voit la pensée du magnétiseur, et obéit à l'ordre mental qui lui est donné par lui. C'est une transmission de pensée on a conclu de là que la volonté à laquelle le sujet était ainsi soumis devait être la cause mais on a fait erreur, on a
THÉORIE DU MAGNÉTISME 29 l'empire de la volonté, nous pouvons transmettre le fluide vital. Les nerfs servent de conducteurs, d'abord chez nous pour l'émettre, ensuite chez le magnétisé, pour le recevoir et le communiquer aux centres nerveux. La volonté est la concentration des idées intellectuelles sur une seule elle agit sur les principaux centres nerveux du magnétiseur, sur le cerveau surtout elle provoque l'émission du fluide vital en plus ou moins grande quantité, et c'est par elle que ce fluide est communiqué au système nerveux du patient, qui l'envahit et l'engourdit, et qu'il développe ces effets que l'on observe généralement chez les personnes magnétisées. Les phénomènes du magnétisme sont donc la conséquence de l'envahissement du système nerveux du magnétisé par le fluide vital du magnétiseur. La volonté ne peut agir matériellement sur un autre corps la volonté est en nous, et elle préside à tous les actes de notre existence. Nous faisons acte de volonté en levant le pied, en donnant la main, en clignant de l'oeil en toute occasion enfin cette volonté se manifeste, même quand son influence semble échapper à notre pensée. Notre volonté n'agit que sur nous-mêmes, en@pioduisant une sécrétion plus active au cerveau et des contractions au plexus de là l'émission d'une plus grande quantité de fluide et plus d'intensité dans l'action plus cette volonté est exprimée avec fermeté et continuité, plus l'émission se fait abondante et intense. Nous pouvons donc dire avec raison que les phénomènes magnétiques ont une seule et unique cause, le fluide vital, et que la volonté n'est ici qu'un accessoire, comme en toutes choses. Ce qui a fait penser que la volonté agissait sur le magné-tisé, c'est un des effets qui se présentent dans l'état som-nambulique. Un somnambule dont la lucidité est développée voit la pensée du magnétiseur, et obéit à l'ordre mental qui lui est donné par lui. C'est une transmission de pensée on a conclu de là que la volonté à laquelle le sujet était ainsi soumis devait être la cause mais on a fait erreur, on a
THÉORIE DU MAGNÉTISME 29 l'empire de la volonté, nous pouvons transmettre le fluide vital. Les nerfs servent de conducteurs, d'abord chez nous pour l'émettre, ensuite chez le magnétisé, pour le recevoir et le communiquer aux centres nerveux. La volonté est la concentration des idées intellectuelles sur une seule elle agit sur les principaux centres nerveux du magnétiseur, sur le cerveau surtout elle provoque l'émission du fluide vital en plus ou moins grande quantité, et c'est par elle que ce fluide est communiqué au système nerveux du patient, qui l'envahit et l'engourdit, et qu'il développe ces effets que l'on observe généralement chez les personnes magnétisées. Les phénomènes du magnétisme sont donc la conséquence de l'envahissement du système nerveux du magnétisé par le fluide vital du magnétiseur. La volonté ne peut agir matériellement sur un autre corps la volonté est en nous, et elle préside à tous les actes de notre existence. Nous faisons acte de volonté en levant le pied, en donnant la main, en clignant de l'oeil en toute occasion enfin cette volonté se manifeste, même quand son influence semble échapper à notre pensée. Notre volonté n'agit que sur nous-mêmes, en produisant une sécrétion plus active au cerveau et des contractions au plexus de là l'émission d'une plus grande quantité de fluide et plus d'intensité dans l'action plus cette volonté est exprimée avec fermeté et continuité, plus l'émission se fait abondante et intense. Nous pouvons donc dire avec raison que les phénomènes magnétiques ont une seule et unique cause, le fluide vital, et que la volonté n'est ici qu'un accessoire, comme en toutes choses. Ce qui a fait penser que la volonté agissait sur le magné-tisé, c'est un des effets qui se présentent dans l'état som-nambulique. Un somnambule dont la lucidité est developpée voit la pensée du magnétiseur, et obéit à l'ordre mental qui lui est donné par lui. C'est une transmission de pensée on a conclu de là que la volonté à laquelle le sujet était ainsi soumis devait être la cause mais on a fait erreur, on a
Ce qui a fait penser que la volonté agissait sur le magné-tisé, c'est un des effets qui se présentent dans l'état som-nambulique.
Ce qui a fait penser que la volonté agissait sur le magné-tisé, c'est un des effets qui se présentent dans l'état som-nambulique.
0
0
0
567.txt
1,886
THÉORIE DU MAGNÉTISME 29 l'empire de la volonté, nous pouvons transmettre le fluide vital. Les nerfs servent de conducteurs, d'abord chez nous pour l'émettre, ensuite chez le magnétisé, pour le recevoir et le communiquer aux centres nerveux. La volonté est la concentration des idées intellectuelles sur une seule elle agit sur les principaux centres nerveux du magnétiseur, sur le cerveau surtout elle provoque l'émission du fluide vital en plus ou moins grande quantité, et c'est par elle que ce fluide est communiqué au système nerveux du patient, qui l'envahit et l'engourdit, et qu'il développe ces effets que l'on observe généralement chez les personnes magnétisées. Les phénomènes du magnétisme sont donc la conséquence de l'envahissement du système nerveux du magnétisé par le fluide vital du magnétiseur. La volonté ne peut agir matériellement sur un autre corps la volonté est en nous, et elle préside à tous les actes de notre existence. Nous faisons acte de volonté en levant le pied, en donnant la main, en clignant de l'oeil en toute occasion enfin cette volonté se manifeste, même quand son influence semble échapper à notre pensée. Notre volonté n'agit que sur nous-mêmes, enpioduisant une sécrétion plus active au cerveau et des contractions au plexus de là l'émission d'une plus grande quantité de fluide et plus d'intensité dans l'action plus cette volonté est exprimée avec fermeté et continuité, plus l'émission se fait abondante et intense. Nous pouvons donc dire avec raison que les phénomènes magnétiques ont une seule et unique cause, le fluide vital, et que la volonté n'est ici qu'un accessoire, comme en toutes choses. Ce qui a fait penser que la volonté agissait sur le magné-tisé, c'est un des effets qui se présentent dans l'état som-nambulique. Un somnambule dont la lucidité est développée voit la pensée du magnétiseur, et obéit à l'ordre mental qui lui est donné par lui. C'est une transmission de pensée on a conclu de là que la volonté à laquelle le sujet était ainsi soumis devait être la cause mais on a fait erreur, on a
THÉORIE DU MAGNÉTISME 29 l'empire de la volonté, nous pouvons transmettre le fluide vital. Les nerfs servent de conducteurs, d'abord chez nous pour l'émettre, ensuite chez le magnétisé, pour le recevoir et le communiquer aux centres nerveux. La volonté est la concentration des idées intellectuelles sur une seule elle agit sur les principaux centres nerveux du magnétiseur, sur le cerveau surtout elle provoque l'émission du fluide vital en plus ou moins grande quantité, et c'est par elle que ce fluide est communiqué au système nerveux du patient, qui l'envahit et l'engourdit, et qu'il développe ces effets que l'on observe généralement chez les personnes magnétisées. Les phénomènes du magnétisme sont donc la conséquence de l'envahissement du système nerveux du magnétisé par le fluide vital du magnétiseur. La volonté ne peut agir matériellement sur un autre corps la volonté est en nous, et elle préside à tous les actes de notre existence. Nous faisons acte de volonté en levant le pied, en donnant la main, en clignant de l'oeil en toute occasion enfin cette volonté se manifeste, même quand son influence semble échapper à notre pensée. Notre volonté n'agit que sur nous-mêmes, en@pioduisant une sécrétion plus active au cerveau et des contractions au plexus de là l'émission d'une plus grande quantité de fluide et plus d'intensité dans l'action plus cette volonté est exprimée avec fermeté et continuité, plus l'émission se fait abondante et intense. Nous pouvons donc dire avec raison que les phénomènes magnétiques ont une seule et unique cause, le fluide vital, et que la volonté n'est ici qu'un accessoire, comme en toutes choses. Ce qui a fait penser que la volonté agissait sur le magné-tisé, c'est un des effets qui se présentent dans l'état som-nambulique. Un somnambule dont la lucidité est développée voit la pensée du magnétiseur, et obéit à l'ordre mental qui lui est donné par lui. C'est une transmission de pensée on a conclu de là que la volonté à laquelle le sujet était ainsi soumis devait être la cause mais on a fait erreur, on a
THÉORIE DU MAGNÉTISME 29 l'empire de la volonté, nous pouvons transmettre le fluide vital. Les nerfs servent de conducteurs, d'abord chez nous pour l'émettre, ensuite chez le magnétisé, pour le recevoir et le communiquer aux centres nerveux. La volonté est la concentration des idées intellectuelles sur une seule elle agit sur les principaux centres nerveux du magnétiseur, sur le cerveau surtout elle provoque l'émission du fluide vital en plus ou moins grande quantité, et c'est par elle que ce fluide est communiqué au système nerveux du patient, qui l'envahit et l'engourdit, et qu'il développe ces effets que l'on observe généralement chez les personnes magnétisées. Les phénomènes du magnétisme sont donc la conséquence de l'envahissement du système nerveux du magnétisé par le fluide vital du magnétiseur. La volonté ne peut agir matériellement sur un autre corps la volonté est en nous, et elle préside à tous les actes de notre existence. Nous faisons acte de volonté en levant le pied, en donnant la main, en clignant de l'oeil en toute occasion enfin cette volonté se manifeste, même quand son influence semble échapper à notre pensée. Notre volonté n'agit que sur nous-mêmes, en produisant une sécrétion plus active au cerveau et des contractions au plexus de là l'émission d'une plus grande quantité de fluide et plus d'intensité dans l'action plus cette volonté est exprimée avec fermeté et continuité, plus l'émission se fait abondante et intense. Nous pouvons donc dire avec raison que les phénomènes magnétiques ont une seule et unique cause, le fluide vital, et que la volonté n'est ici qu'un accessoire, comme en toutes choses. Ce qui a fait penser que la volonté agissait sur le magné-tisé, c'est un des effets qui se présentent dans l'état som-nambulique. Un somnambule dont la lucidité est developpée voit la pensée du magnétiseur, et obéit à l'ordre mental qui lui est donné par lui. C'est une transmission de pensée on a conclu de là que la volonté à laquelle le sujet était ainsi soumis devait être la cause mais on a fait erreur, on a
Un somnambule dont la lucidité est développée voit la pensée du magnétiseur, et obéit à l'ordre mental qui lui est donné par lui.
Un somnambule dont la lucidité est developpée voit la pensée du magnétiseur, et obéit à l'ordre mental qui lui est donné par lui.
1
0.007752
0.04
567.txt
1,886
THÉORIE DU MAGNÉTISME 29 l'empire de la volonté, nous pouvons transmettre le fluide vital. Les nerfs servent de conducteurs, d'abord chez nous pour l'émettre, ensuite chez le magnétisé, pour le recevoir et le communiquer aux centres nerveux. La volonté est la concentration des idées intellectuelles sur une seule elle agit sur les principaux centres nerveux du magnétiseur, sur le cerveau surtout elle provoque l'émission du fluide vital en plus ou moins grande quantité, et c'est par elle que ce fluide est communiqué au système nerveux du patient, qui l'envahit et l'engourdit, et qu'il développe ces effets que l'on observe généralement chez les personnes magnétisées. Les phénomènes du magnétisme sont donc la conséquence de l'envahissement du système nerveux du magnétisé par le fluide vital du magnétiseur. La volonté ne peut agir matériellement sur un autre corps la volonté est en nous, et elle préside à tous les actes de notre existence. Nous faisons acte de volonté en levant le pied, en donnant la main, en clignant de l'oeil en toute occasion enfin cette volonté se manifeste, même quand son influence semble échapper à notre pensée. Notre volonté n'agit que sur nous-mêmes, enpioduisant une sécrétion plus active au cerveau et des contractions au plexus de là l'émission d'une plus grande quantité de fluide et plus d'intensité dans l'action plus cette volonté est exprimée avec fermeté et continuité, plus l'émission se fait abondante et intense. Nous pouvons donc dire avec raison que les phénomènes magnétiques ont une seule et unique cause, le fluide vital, et que la volonté n'est ici qu'un accessoire, comme en toutes choses. Ce qui a fait penser que la volonté agissait sur le magné-tisé, c'est un des effets qui se présentent dans l'état som-nambulique. Un somnambule dont la lucidité est développée voit la pensée du magnétiseur, et obéit à l'ordre mental qui lui est donné par lui. C'est une transmission de pensée on a conclu de là que la volonté à laquelle le sujet était ainsi soumis devait être la cause mais on a fait erreur, on a
THÉORIE DU MAGNÉTISME 29 l'empire de la volonté, nous pouvons transmettre le fluide vital. Les nerfs servent de conducteurs, d'abord chez nous pour l'émettre, ensuite chez le magnétisé, pour le recevoir et le communiquer aux centres nerveux. La volonté est la concentration des idées intellectuelles sur une seule elle agit sur les principaux centres nerveux du magnétiseur, sur le cerveau surtout elle provoque l'émission du fluide vital en plus ou moins grande quantité, et c'est par elle que ce fluide est communiqué au système nerveux du patient, qui l'envahit et l'engourdit, et qu'il développe ces effets que l'on observe généralement chez les personnes magnétisées. Les phénomènes du magnétisme sont donc la conséquence de l'envahissement du système nerveux du magnétisé par le fluide vital du magnétiseur. La volonté ne peut agir matériellement sur un autre corps la volonté est en nous, et elle préside à tous les actes de notre existence. Nous faisons acte de volonté en levant le pied, en donnant la main, en clignant de l'oeil en toute occasion enfin cette volonté se manifeste, même quand son influence semble échapper à notre pensée. Notre volonté n'agit que sur nous-mêmes, en@pioduisant une sécrétion plus active au cerveau et des contractions au plexus de là l'émission d'une plus grande quantité de fluide et plus d'intensité dans l'action plus cette volonté est exprimée avec fermeté et continuité, plus l'émission se fait abondante et intense. Nous pouvons donc dire avec raison que les phénomènes magnétiques ont une seule et unique cause, le fluide vital, et que la volonté n'est ici qu'un accessoire, comme en toutes choses. Ce qui a fait penser que la volonté agissait sur le magné-tisé, c'est un des effets qui se présentent dans l'état som-nambulique. Un somnambule dont la lucidité est développée voit la pensée du magnétiseur, et obéit à l'ordre mental qui lui est donné par lui. C'est une transmission de pensée on a conclu de là que la volonté à laquelle le sujet était ainsi soumis devait être la cause mais on a fait erreur, on a
THÉORIE DU MAGNÉTISME 29 l'empire de la volonté, nous pouvons transmettre le fluide vital. Les nerfs servent de conducteurs, d'abord chez nous pour l'émettre, ensuite chez le magnétisé, pour le recevoir et le communiquer aux centres nerveux. La volonté est la concentration des idées intellectuelles sur une seule elle agit sur les principaux centres nerveux du magnétiseur, sur le cerveau surtout elle provoque l'émission du fluide vital en plus ou moins grande quantité, et c'est par elle que ce fluide est communiqué au système nerveux du patient, qui l'envahit et l'engourdit, et qu'il développe ces effets que l'on observe généralement chez les personnes magnétisées. Les phénomènes du magnétisme sont donc la conséquence de l'envahissement du système nerveux du magnétisé par le fluide vital du magnétiseur. La volonté ne peut agir matériellement sur un autre corps la volonté est en nous, et elle préside à tous les actes de notre existence. Nous faisons acte de volonté en levant le pied, en donnant la main, en clignant de l'oeil en toute occasion enfin cette volonté se manifeste, même quand son influence semble échapper à notre pensée. Notre volonté n'agit que sur nous-mêmes, en produisant une sécrétion plus active au cerveau et des contractions au plexus de là l'émission d'une plus grande quantité de fluide et plus d'intensité dans l'action plus cette volonté est exprimée avec fermeté et continuité, plus l'émission se fait abondante et intense. Nous pouvons donc dire avec raison que les phénomènes magnétiques ont une seule et unique cause, le fluide vital, et que la volonté n'est ici qu'un accessoire, comme en toutes choses. Ce qui a fait penser que la volonté agissait sur le magné-tisé, c'est un des effets qui se présentent dans l'état som-nambulique. Un somnambule dont la lucidité est developpée voit la pensée du magnétiseur, et obéit à l'ordre mental qui lui est donné par lui. C'est une transmission de pensée on a conclu de là que la volonté à laquelle le sujet était ainsi soumis devait être la cause mais on a fait erreur, on a
C'est une transmission de pensée on a conclu de là que la volonté à laquelle le sujet était ainsi soumis devait être la cause mais on a fait erreur, on a
C'est une transmission de pensée on a conclu de là que la volonté à laquelle le sujet était ainsi soumis devait être la cause mais on a fait erreur, on a
0
0
0
229.txt
1,845
-3 -dans ces derniers temps, et qu'elle a immorta-lisés en essayant de les anéantir, nous pouvons, sans contredit, placer M. Musart. Les diocèses de Reims et de Châlons comptent encore une multitude de personnes qui l'ont connu et qui ont été témoins de ce qu'il a fait et de ce qu'il a souffert pour la foi 1 . Trente ans écoulés de-puis sa mort n'ont point effacé le souvenir du grand spectacle qu'elle donna parmi nous et l'on se rappelle encore aujourd'hui avec admi-ration et attendrissement ses vertus et la fia bienheureuse dont elles furent couronnées. Nous espérons donc que l'on verra avec plaisir que sa vie soit enfin mise au jour. Nous l'offrons aux fidèles des deux diocèses, qu'elle doit particu-lièrement intéresser, mais plus spécialement en-core aux ecclésiastiques déjà initiés au saint ministère et aux jeunes gens qui s'y destinent dans les collèges et dans les séminaires. Tous, jusqu'à l'enfance elle-même, y trouveront un sujet ■'édification et un modèle de conduite en considérant M. Musart, soit dans l'innocence du premier âge et dans sa fidélité à corres-pondre à la grâce de sa vocation, soit dans l'exercice des fonctions pastorales et dans son inébranlable fermeté à repousser des serments 1 Ceci s'écrivait en 1827.
-3 -dans ces derniers temps, et qu'elle a immorta-lisés en essayant de les anéantir, nous pouvons, sans contredit, placer M. Musart. Les diocèses de Reims et de Châlons comptent encore une multitude de personnes qui l'ont connu et qui ont été témoins de ce qu'il a fait et de ce qu'il a souffert pour la foi 1 . Trente ans écoulés de-puis sa mort n'ont point effacé le souvenir du grand spectacle qu'elle donna parmi nous et l'on se rappelle encore aujourd'hui avec admi-ration et attendrissement ses vertus et la fia bienheureuse dont elles furent couronnées. Nous espérons donc que l'on verra avec plaisir que sa vie soit enfin mise au jour. Nous l'offrons aux fidèles des deux diocèses, qu'elle doit particu-lièrement intéresser, mais plus spécialement en-core aux ecclésiastiques déjà initiés au saint ministère et aux jeunes gens qui s'y destinent dans les collèges et dans les séminaires. Tous, jusqu'à l'enfance elle-même, y trouveront un sujet ■'édification et un modèle de conduite en considérant M. Musart, soit dans l'innocence du premier âge et dans sa fidélité à corres-pondre à la grâce de sa vocation, soit dans l'exercice des fonctions pastorales et dans son inébranlable fermeté à repousser des serments @@@@@1 Ceci s'écrivait en 1827.
-3 -dans ces derniers temps, et qu'elle a immorta-lisés en essayant de les anéantir, nous pouvons, sans contredit, placer M. Musart. Les diocèses de Reims et de Châlons comptent encore une multitude de personnes qui l'ont connu et qui ont été témoins de ce qu'il a fait et de ce qu'il a souffert pour la foi 1 . Trente ans écoulés de-puis sa mort n'ont point effacé le souvenir du grand spectacle qu'elle donna parmi nous et l'on se rappelle encore aujourd'hui avec admi-ration et attendrissement ses vertus et la fin bienheureuse dont elles furent couronnées. Nous espérons donc que l'on verra avec plaisir que sa vie soit enfin mise au jour. Nous l'offrons aux fidèles des deux diocèses, qu'elle doit particu-lièrement intéresser, mais plus spécialement en-core aux ecclésiastiques déjà initiés au saint ministère et aux jeunes gens qui s'y destinent dans les collèges et dans les séminaires. Tous, jusqu'à l'enfance elle-même, y trouveront un sujet d'édification et un modèle de conduite en considérant M. Musart, soit dans l'innocence du premier âge et dans sa fidélité à corres-pondre à la grâce de sa vocation, soit dans l'exercice des fonctions pastorales et dans son inébranlable fermeté à repousser des serments -3 - 1 Ceci s'écrivait en 1827.
-3 -dans ces derniers temps, et qu'elle a immorta-lisés en essayant de les anéantir, nous pouvons, sans contredit, placer M. Musart.
-3 -dans ces derniers temps, et qu'elle a immorta-lisés en essayant de les anéantir, nous pouvons, sans contredit, placer M. Musart.
0
0
0
229.txt
1,845
-3 -dans ces derniers temps, et qu'elle a immorta-lisés en essayant de les anéantir, nous pouvons, sans contredit, placer M. Musart. Les diocèses de Reims et de Châlons comptent encore une multitude de personnes qui l'ont connu et qui ont été témoins de ce qu'il a fait et de ce qu'il a souffert pour la foi 1 . Trente ans écoulés de-puis sa mort n'ont point effacé le souvenir du grand spectacle qu'elle donna parmi nous et l'on se rappelle encore aujourd'hui avec admi-ration et attendrissement ses vertus et la fia bienheureuse dont elles furent couronnées. Nous espérons donc que l'on verra avec plaisir que sa vie soit enfin mise au jour. Nous l'offrons aux fidèles des deux diocèses, qu'elle doit particu-lièrement intéresser, mais plus spécialement en-core aux ecclésiastiques déjà initiés au saint ministère et aux jeunes gens qui s'y destinent dans les collèges et dans les séminaires. Tous, jusqu'à l'enfance elle-même, y trouveront un sujet ■'édification et un modèle de conduite en considérant M. Musart, soit dans l'innocence du premier âge et dans sa fidélité à corres-pondre à la grâce de sa vocation, soit dans l'exercice des fonctions pastorales et dans son inébranlable fermeté à repousser des serments 1 Ceci s'écrivait en 1827.
-3 -dans ces derniers temps, et qu'elle a immorta-lisés en essayant de les anéantir, nous pouvons, sans contredit, placer M. Musart. Les diocèses de Reims et de Châlons comptent encore une multitude de personnes qui l'ont connu et qui ont été témoins de ce qu'il a fait et de ce qu'il a souffert pour la foi 1 . Trente ans écoulés de-puis sa mort n'ont point effacé le souvenir du grand spectacle qu'elle donna parmi nous et l'on se rappelle encore aujourd'hui avec admi-ration et attendrissement ses vertus et la fia bienheureuse dont elles furent couronnées. Nous espérons donc que l'on verra avec plaisir que sa vie soit enfin mise au jour. Nous l'offrons aux fidèles des deux diocèses, qu'elle doit particu-lièrement intéresser, mais plus spécialement en-core aux ecclésiastiques déjà initiés au saint ministère et aux jeunes gens qui s'y destinent dans les collèges et dans les séminaires. Tous, jusqu'à l'enfance elle-même, y trouveront un sujet ■'édification et un modèle de conduite en considérant M. Musart, soit dans l'innocence du premier âge et dans sa fidélité à corres-pondre à la grâce de sa vocation, soit dans l'exercice des fonctions pastorales et dans son inébranlable fermeté à repousser des serments @@@@@1 Ceci s'écrivait en 1827.
-3 -dans ces derniers temps, et qu'elle a immorta-lisés en essayant de les anéantir, nous pouvons, sans contredit, placer M. Musart. Les diocèses de Reims et de Châlons comptent encore une multitude de personnes qui l'ont connu et qui ont été témoins de ce qu'il a fait et de ce qu'il a souffert pour la foi 1 . Trente ans écoulés de-puis sa mort n'ont point effacé le souvenir du grand spectacle qu'elle donna parmi nous et l'on se rappelle encore aujourd'hui avec admi-ration et attendrissement ses vertus et la fin bienheureuse dont elles furent couronnées. Nous espérons donc que l'on verra avec plaisir que sa vie soit enfin mise au jour. Nous l'offrons aux fidèles des deux diocèses, qu'elle doit particu-lièrement intéresser, mais plus spécialement en-core aux ecclésiastiques déjà initiés au saint ministère et aux jeunes gens qui s'y destinent dans les collèges et dans les séminaires. Tous, jusqu'à l'enfance elle-même, y trouveront un sujet d'édification et un modèle de conduite en considérant M. Musart, soit dans l'innocence du premier âge et dans sa fidélité à corres-pondre à la grâce de sa vocation, soit dans l'exercice des fonctions pastorales et dans son inébranlable fermeté à repousser des serments -3 - 1 Ceci s'écrivait en 1827.
Les diocèses de Reims et de Châlons comptent encore une multitude de personnes qui l'ont connu et qui ont été témoins de ce qu'il a fait et de ce qu'il a souffert pour la foi 1 .
Les diocèses de Reims et de Châlons comptent encore une multitude de personnes qui l'ont connu et qui ont été témoins de ce qu'il a fait et de ce qu'il a souffert pour la foi 1 .
0
0
0
229.txt
1,845
-3 -dans ces derniers temps, et qu'elle a immorta-lisés en essayant de les anéantir, nous pouvons, sans contredit, placer M. Musart. Les diocèses de Reims et de Châlons comptent encore une multitude de personnes qui l'ont connu et qui ont été témoins de ce qu'il a fait et de ce qu'il a souffert pour la foi 1 . Trente ans écoulés de-puis sa mort n'ont point effacé le souvenir du grand spectacle qu'elle donna parmi nous et l'on se rappelle encore aujourd'hui avec admi-ration et attendrissement ses vertus et la fia bienheureuse dont elles furent couronnées. Nous espérons donc que l'on verra avec plaisir que sa vie soit enfin mise au jour. Nous l'offrons aux fidèles des deux diocèses, qu'elle doit particu-lièrement intéresser, mais plus spécialement en-core aux ecclésiastiques déjà initiés au saint ministère et aux jeunes gens qui s'y destinent dans les collèges et dans les séminaires. Tous, jusqu'à l'enfance elle-même, y trouveront un sujet ■'édification et un modèle de conduite en considérant M. Musart, soit dans l'innocence du premier âge et dans sa fidélité à corres-pondre à la grâce de sa vocation, soit dans l'exercice des fonctions pastorales et dans son inébranlable fermeté à repousser des serments 1 Ceci s'écrivait en 1827.
-3 -dans ces derniers temps, et qu'elle a immorta-lisés en essayant de les anéantir, nous pouvons, sans contredit, placer M. Musart. Les diocèses de Reims et de Châlons comptent encore une multitude de personnes qui l'ont connu et qui ont été témoins de ce qu'il a fait et de ce qu'il a souffert pour la foi 1 . Trente ans écoulés de-puis sa mort n'ont point effacé le souvenir du grand spectacle qu'elle donna parmi nous et l'on se rappelle encore aujourd'hui avec admi-ration et attendrissement ses vertus et la fia bienheureuse dont elles furent couronnées. Nous espérons donc que l'on verra avec plaisir que sa vie soit enfin mise au jour. Nous l'offrons aux fidèles des deux diocèses, qu'elle doit particu-lièrement intéresser, mais plus spécialement en-core aux ecclésiastiques déjà initiés au saint ministère et aux jeunes gens qui s'y destinent dans les collèges et dans les séminaires. Tous, jusqu'à l'enfance elle-même, y trouveront un sujet ■'édification et un modèle de conduite en considérant M. Musart, soit dans l'innocence du premier âge et dans sa fidélité à corres-pondre à la grâce de sa vocation, soit dans l'exercice des fonctions pastorales et dans son inébranlable fermeté à repousser des serments @@@@@1 Ceci s'écrivait en 1827.
-3 -dans ces derniers temps, et qu'elle a immorta-lisés en essayant de les anéantir, nous pouvons, sans contredit, placer M. Musart. Les diocèses de Reims et de Châlons comptent encore une multitude de personnes qui l'ont connu et qui ont été témoins de ce qu'il a fait et de ce qu'il a souffert pour la foi 1 . Trente ans écoulés de-puis sa mort n'ont point effacé le souvenir du grand spectacle qu'elle donna parmi nous et l'on se rappelle encore aujourd'hui avec admi-ration et attendrissement ses vertus et la fin bienheureuse dont elles furent couronnées. Nous espérons donc que l'on verra avec plaisir que sa vie soit enfin mise au jour. Nous l'offrons aux fidèles des deux diocèses, qu'elle doit particu-lièrement intéresser, mais plus spécialement en-core aux ecclésiastiques déjà initiés au saint ministère et aux jeunes gens qui s'y destinent dans les collèges et dans les séminaires. Tous, jusqu'à l'enfance elle-même, y trouveront un sujet d'édification et un modèle de conduite en considérant M. Musart, soit dans l'innocence du premier âge et dans sa fidélité à corres-pondre à la grâce de sa vocation, soit dans l'exercice des fonctions pastorales et dans son inébranlable fermeté à repousser des serments -3 - 1 Ceci s'écrivait en 1827.
Trente ans écoulés de-puis sa mort n'ont point effacé le souvenir du grand spectacle qu'elle donna parmi nous et l'on se rappelle encore aujourd'hui avec admi-ration et attendrissement ses vertus et la fia bienheureuse dont elles furent couronnées.
Trente ans écoulés de-puis sa mort n'ont point effacé le souvenir du grand spectacle qu'elle donna parmi nous et l'on se rappelle encore aujourd'hui avec admi-ration et attendrissement ses vertus et la fin bienheureuse dont elles furent couronnées.
1
0.004032
0.025641
229.txt
1,845
-3 -dans ces derniers temps, et qu'elle a immorta-lisés en essayant de les anéantir, nous pouvons, sans contredit, placer M. Musart. Les diocèses de Reims et de Châlons comptent encore une multitude de personnes qui l'ont connu et qui ont été témoins de ce qu'il a fait et de ce qu'il a souffert pour la foi 1 . Trente ans écoulés de-puis sa mort n'ont point effacé le souvenir du grand spectacle qu'elle donna parmi nous et l'on se rappelle encore aujourd'hui avec admi-ration et attendrissement ses vertus et la fia bienheureuse dont elles furent couronnées. Nous espérons donc que l'on verra avec plaisir que sa vie soit enfin mise au jour. Nous l'offrons aux fidèles des deux diocèses, qu'elle doit particu-lièrement intéresser, mais plus spécialement en-core aux ecclésiastiques déjà initiés au saint ministère et aux jeunes gens qui s'y destinent dans les collèges et dans les séminaires. Tous, jusqu'à l'enfance elle-même, y trouveront un sujet ■'édification et un modèle de conduite en considérant M. Musart, soit dans l'innocence du premier âge et dans sa fidélité à corres-pondre à la grâce de sa vocation, soit dans l'exercice des fonctions pastorales et dans son inébranlable fermeté à repousser des serments 1 Ceci s'écrivait en 1827.
-3 -dans ces derniers temps, et qu'elle a immorta-lisés en essayant de les anéantir, nous pouvons, sans contredit, placer M. Musart. Les diocèses de Reims et de Châlons comptent encore une multitude de personnes qui l'ont connu et qui ont été témoins de ce qu'il a fait et de ce qu'il a souffert pour la foi 1 . Trente ans écoulés de-puis sa mort n'ont point effacé le souvenir du grand spectacle qu'elle donna parmi nous et l'on se rappelle encore aujourd'hui avec admi-ration et attendrissement ses vertus et la fia bienheureuse dont elles furent couronnées. Nous espérons donc que l'on verra avec plaisir que sa vie soit enfin mise au jour. Nous l'offrons aux fidèles des deux diocèses, qu'elle doit particu-lièrement intéresser, mais plus spécialement en-core aux ecclésiastiques déjà initiés au saint ministère et aux jeunes gens qui s'y destinent dans les collèges et dans les séminaires. Tous, jusqu'à l'enfance elle-même, y trouveront un sujet ■'édification et un modèle de conduite en considérant M. Musart, soit dans l'innocence du premier âge et dans sa fidélité à corres-pondre à la grâce de sa vocation, soit dans l'exercice des fonctions pastorales et dans son inébranlable fermeté à repousser des serments @@@@@1 Ceci s'écrivait en 1827.
-3 -dans ces derniers temps, et qu'elle a immorta-lisés en essayant de les anéantir, nous pouvons, sans contredit, placer M. Musart. Les diocèses de Reims et de Châlons comptent encore une multitude de personnes qui l'ont connu et qui ont été témoins de ce qu'il a fait et de ce qu'il a souffert pour la foi 1 . Trente ans écoulés de-puis sa mort n'ont point effacé le souvenir du grand spectacle qu'elle donna parmi nous et l'on se rappelle encore aujourd'hui avec admi-ration et attendrissement ses vertus et la fin bienheureuse dont elles furent couronnées. Nous espérons donc que l'on verra avec plaisir que sa vie soit enfin mise au jour. Nous l'offrons aux fidèles des deux diocèses, qu'elle doit particu-lièrement intéresser, mais plus spécialement en-core aux ecclésiastiques déjà initiés au saint ministère et aux jeunes gens qui s'y destinent dans les collèges et dans les séminaires. Tous, jusqu'à l'enfance elle-même, y trouveront un sujet d'édification et un modèle de conduite en considérant M. Musart, soit dans l'innocence du premier âge et dans sa fidélité à corres-pondre à la grâce de sa vocation, soit dans l'exercice des fonctions pastorales et dans son inébranlable fermeté à repousser des serments -3 - 1 Ceci s'écrivait en 1827.
Nous espérons donc que l'on verra avec plaisir que sa vie soit enfin mise au jour.
Nous espérons donc que l'on verra avec plaisir que sa vie soit enfin mise au jour.
0
0
0
229.txt
1,845
-3 -dans ces derniers temps, et qu'elle a immorta-lisés en essayant de les anéantir, nous pouvons, sans contredit, placer M. Musart. Les diocèses de Reims et de Châlons comptent encore une multitude de personnes qui l'ont connu et qui ont été témoins de ce qu'il a fait et de ce qu'il a souffert pour la foi 1 . Trente ans écoulés de-puis sa mort n'ont point effacé le souvenir du grand spectacle qu'elle donna parmi nous et l'on se rappelle encore aujourd'hui avec admi-ration et attendrissement ses vertus et la fia bienheureuse dont elles furent couronnées. Nous espérons donc que l'on verra avec plaisir que sa vie soit enfin mise au jour. Nous l'offrons aux fidèles des deux diocèses, qu'elle doit particu-lièrement intéresser, mais plus spécialement en-core aux ecclésiastiques déjà initiés au saint ministère et aux jeunes gens qui s'y destinent dans les collèges et dans les séminaires. Tous, jusqu'à l'enfance elle-même, y trouveront un sujet ■'édification et un modèle de conduite en considérant M. Musart, soit dans l'innocence du premier âge et dans sa fidélité à corres-pondre à la grâce de sa vocation, soit dans l'exercice des fonctions pastorales et dans son inébranlable fermeté à repousser des serments 1 Ceci s'écrivait en 1827.
-3 -dans ces derniers temps, et qu'elle a immorta-lisés en essayant de les anéantir, nous pouvons, sans contredit, placer M. Musart. Les diocèses de Reims et de Châlons comptent encore une multitude de personnes qui l'ont connu et qui ont été témoins de ce qu'il a fait et de ce qu'il a souffert pour la foi 1 . Trente ans écoulés de-puis sa mort n'ont point effacé le souvenir du grand spectacle qu'elle donna parmi nous et l'on se rappelle encore aujourd'hui avec admi-ration et attendrissement ses vertus et la fia bienheureuse dont elles furent couronnées. Nous espérons donc que l'on verra avec plaisir que sa vie soit enfin mise au jour. Nous l'offrons aux fidèles des deux diocèses, qu'elle doit particu-lièrement intéresser, mais plus spécialement en-core aux ecclésiastiques déjà initiés au saint ministère et aux jeunes gens qui s'y destinent dans les collèges et dans les séminaires. Tous, jusqu'à l'enfance elle-même, y trouveront un sujet ■'édification et un modèle de conduite en considérant M. Musart, soit dans l'innocence du premier âge et dans sa fidélité à corres-pondre à la grâce de sa vocation, soit dans l'exercice des fonctions pastorales et dans son inébranlable fermeté à repousser des serments @@@@@1 Ceci s'écrivait en 1827.
-3 -dans ces derniers temps, et qu'elle a immorta-lisés en essayant de les anéantir, nous pouvons, sans contredit, placer M. Musart. Les diocèses de Reims et de Châlons comptent encore une multitude de personnes qui l'ont connu et qui ont été témoins de ce qu'il a fait et de ce qu'il a souffert pour la foi 1 . Trente ans écoulés de-puis sa mort n'ont point effacé le souvenir du grand spectacle qu'elle donna parmi nous et l'on se rappelle encore aujourd'hui avec admi-ration et attendrissement ses vertus et la fin bienheureuse dont elles furent couronnées. Nous espérons donc que l'on verra avec plaisir que sa vie soit enfin mise au jour. Nous l'offrons aux fidèles des deux diocèses, qu'elle doit particu-lièrement intéresser, mais plus spécialement en-core aux ecclésiastiques déjà initiés au saint ministère et aux jeunes gens qui s'y destinent dans les collèges et dans les séminaires. Tous, jusqu'à l'enfance elle-même, y trouveront un sujet d'édification et un modèle de conduite en considérant M. Musart, soit dans l'innocence du premier âge et dans sa fidélité à corres-pondre à la grâce de sa vocation, soit dans l'exercice des fonctions pastorales et dans son inébranlable fermeté à repousser des serments -3 - 1 Ceci s'écrivait en 1827.
Nous l'offrons aux fidèles des deux diocèses, qu'elle doit particu-lièrement intéresser, mais plus spécialement en-core aux ecclésiastiques déjà initiés au saint ministère et aux jeunes gens qui s'y destinent dans les collèges et dans les séminaires.
Nous l'offrons aux fidèles des deux diocèses, qu'elle doit particu-lièrement intéresser, mais plus spécialement en-core aux ecclésiastiques déjà initiés au saint ministère et aux jeunes gens qui s'y destinent dans les collèges et dans les séminaires.
0
0
0
229.txt
1,845
-3 -dans ces derniers temps, et qu'elle a immorta-lisés en essayant de les anéantir, nous pouvons, sans contredit, placer M. Musart. Les diocèses de Reims et de Châlons comptent encore une multitude de personnes qui l'ont connu et qui ont été témoins de ce qu'il a fait et de ce qu'il a souffert pour la foi 1 . Trente ans écoulés de-puis sa mort n'ont point effacé le souvenir du grand spectacle qu'elle donna parmi nous et l'on se rappelle encore aujourd'hui avec admi-ration et attendrissement ses vertus et la fia bienheureuse dont elles furent couronnées. Nous espérons donc que l'on verra avec plaisir que sa vie soit enfin mise au jour. Nous l'offrons aux fidèles des deux diocèses, qu'elle doit particu-lièrement intéresser, mais plus spécialement en-core aux ecclésiastiques déjà initiés au saint ministère et aux jeunes gens qui s'y destinent dans les collèges et dans les séminaires. Tous, jusqu'à l'enfance elle-même, y trouveront un sujet ■'édification et un modèle de conduite en considérant M. Musart, soit dans l'innocence du premier âge et dans sa fidélité à corres-pondre à la grâce de sa vocation, soit dans l'exercice des fonctions pastorales et dans son inébranlable fermeté à repousser des serments 1 Ceci s'écrivait en 1827.
-3 -dans ces derniers temps, et qu'elle a immorta-lisés en essayant de les anéantir, nous pouvons, sans contredit, placer M. Musart. Les diocèses de Reims et de Châlons comptent encore une multitude de personnes qui l'ont connu et qui ont été témoins de ce qu'il a fait et de ce qu'il a souffert pour la foi 1 . Trente ans écoulés de-puis sa mort n'ont point effacé le souvenir du grand spectacle qu'elle donna parmi nous et l'on se rappelle encore aujourd'hui avec admi-ration et attendrissement ses vertus et la fia bienheureuse dont elles furent couronnées. Nous espérons donc que l'on verra avec plaisir que sa vie soit enfin mise au jour. Nous l'offrons aux fidèles des deux diocèses, qu'elle doit particu-lièrement intéresser, mais plus spécialement en-core aux ecclésiastiques déjà initiés au saint ministère et aux jeunes gens qui s'y destinent dans les collèges et dans les séminaires. Tous, jusqu'à l'enfance elle-même, y trouveront un sujet ■'édification et un modèle de conduite en considérant M. Musart, soit dans l'innocence du premier âge et dans sa fidélité à corres-pondre à la grâce de sa vocation, soit dans l'exercice des fonctions pastorales et dans son inébranlable fermeté à repousser des serments @@@@@1 Ceci s'écrivait en 1827.
-3 -dans ces derniers temps, et qu'elle a immorta-lisés en essayant de les anéantir, nous pouvons, sans contredit, placer M. Musart. Les diocèses de Reims et de Châlons comptent encore une multitude de personnes qui l'ont connu et qui ont été témoins de ce qu'il a fait et de ce qu'il a souffert pour la foi 1 . Trente ans écoulés de-puis sa mort n'ont point effacé le souvenir du grand spectacle qu'elle donna parmi nous et l'on se rappelle encore aujourd'hui avec admi-ration et attendrissement ses vertus et la fin bienheureuse dont elles furent couronnées. Nous espérons donc que l'on verra avec plaisir que sa vie soit enfin mise au jour. Nous l'offrons aux fidèles des deux diocèses, qu'elle doit particu-lièrement intéresser, mais plus spécialement en-core aux ecclésiastiques déjà initiés au saint ministère et aux jeunes gens qui s'y destinent dans les collèges et dans les séminaires. Tous, jusqu'à l'enfance elle-même, y trouveront un sujet d'édification et un modèle de conduite en considérant M. Musart, soit dans l'innocence du premier âge et dans sa fidélité à corres-pondre à la grâce de sa vocation, soit dans l'exercice des fonctions pastorales et dans son inébranlable fermeté à repousser des serments -3 - 1 Ceci s'écrivait en 1827.
Tous, jusqu'à l'enfance elle-même, y trouveront un sujet ■'édification et un modèle de conduite en considérant M. Musart, soit dans l'innocence du premier âge et dans sa fidélité à corres-pondre à la grâce de sa vocation, soit dans l'exercice des fonctions pastorales et dans son inébranlable fermeté à repousser des serments 1 Ceci s'écrivait en 1827.
Tous, jusqu'à l'enfance elle-même, y trouveront un sujet d'édification et un modèle de conduite en considérant M. Musart, soit dans l'innocence du premier âge et dans sa fidélité à corres-pondre à la grâce de sa vocation, soit dans l'exercice des fonctions pastorales et dans son inébranlable fermeté à repousser des serments -3 - 1 Ceci s'écrivait en 1827.
6
0.016807
0.092308
956.txt
1,858
282 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. déclarait parfois chez elle d'invincibles dégoûts, et, si elle y avait résisté, c'était pour ne pas quitter la première le champ de bataille. Il est des êtres destinés à mourir jeunes, et qui en portent le signe sur le front Marguerite était de ce nombre. Elle allait vers la mort comme on va vers le re-pos après une journée de fatigues. Elle était lasse de souf-frir et trouvait naturel d'en finir avec la souffrance. À quoi aurait-elle pu se rattacher? Plus de famille, plus une âme au monde pour la plaindre et la consoler. Tous ses souvenirs étaient navrants, toutes ses espérances éteintes. Quand elle s'interrogeait, le désespoir seul lui répondait quand elle je-tait les yeux autour d'elle, elle n'apercevait que le vide. Que de motifs et que d'excuses pour se réfugier dans l'oubli ! Ce qui lui manquait le moins, c'était le courage elle en montra jusqu'au bout. Le peu de minutes qui lui restaient, elle les employa à mettre tout en ordre dans son logement elle voulut que Ludovic le retrouvât tel qu'il l'avait toujours vu, aussi propre, aussi décent, aussi minutieusement rangé. Déjà elle avait fait justice de ce qui rappelait sa faute et ses écarts ce que Melchior n'avait pas emporté elle l'avait dé-truit poqr qu'il n'y eût plus de vestige de son funeste pas-sage. Il lui avait fait, durant leur courte liaison, quelques-uns de ces cadeaux qui tirent leur prix de la main qui les offre elle les avait anéantis. Bijoux, vêtements, objets de toilette, tout ce qui lui venait de là avait pour elle un sens odieux c'était la livrée du déshonneur. En revanche, elle avait, par un sentiment délicat, remis en leur place tous les objets qui étaient familiers à Ludovic sur sa cheminée, de petits vases bleus garnis des fleurs qu'il aimait en face du lit, le portrait de sa grand'mère, un mo-ment exilé sur sa table, quelques livres donnés en étrennes, et la thèse de l'avocat avec une dédicace empreinte d'un amour respectueux. Rien ne manquait à cet arrangement, ni le buis près du bénitier, ni l'image du Christ dans le fond de l'alcôve. C'était la chambre des beaux jours, la chambre virginale, restaurée, renouvelée, affranchie de tout souffle impur. On a vu comment Marguerite disposait de ce mobilier et de tout ce qui lui avait appartenu. C'est Ludovic qui devait tout recueillir. Cependant la jeune fille en avait excepté quelques bjets sur lesquels elle avait fixé une étiquette pour mar-
282 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. déclarait parfois chez elle d'invincibles dégoûts, et, si elle y avait résisté, c'était pour ne pas quitter la première le champ de bataille. Il est des êtres destinés à mourir jeunes, et qui en portent le signe sur le front Marguerite était de ce nombre. Elle allait vers la mort comme on va vers le re-pos après une journée de fatigues. Elle était lasse de souf-frir et trouvait naturel d'en finir avec la souffrance. À quoi aurait-elle pu se rattacher@? Plus de famille, plus une âme au monde pour la plaindre et la consoler. Tous ses souvenirs étaient navrants, toutes ses espérances éteintes. Quand elle s'interrogeait, le désespoir seul lui répondait quand elle je-tait les yeux autour d'elle, elle n'apercevait que le vide. Que de motifs et que d'excuses pour se réfugier dans l'oubli ! Ce qui lui manquait le moins, c'était le courage elle en montra jusqu'au bout. Le peu de minutes qui lui restaient, elle les employa à mettre tout en ordre dans son logement elle voulut que Ludovic le retrouvât tel qu'il l'avait toujours vu, aussi propre, aussi décent, aussi minutieusement rangé. Déjà elle avait fait justice de ce qui rappelait sa faute et ses écarts ce que Melchior n'avait pas emporté elle l'avait dé-truit poqr qu'il n'y eût plus de vestige de son funeste pas-sage. Il lui avait fait, durant leur courte liaison, quelques-uns de ces cadeaux qui tirent leur prix de la main qui les offre elle les avait anéantis. Bijoux, vêtements, objets de toilette, tout ce qui lui venait de là avait pour elle un sens odieux c'était la livrée du déshonneur. En revanche, elle avait, par un sentiment délicat, remis en leur place tous les objets qui étaient familiers à Ludovic sur sa cheminée, de petits vases bleus garnis des fleurs qu'il aimait en face du lit, le portrait de sa grand'mère, un mo-ment exilé sur sa table, quelques livres donnés en étrennes, et la thèse de l'avocat avec une dédicace empreinte d'un amour respectueux. Rien ne manquait à cet arrangement, ni le buis près du bénitier, ni l'image du Christ dans le fond de l'alcôve. C'était la chambre des beaux jours, la chambre virginale, restaurée, renouvelée, affranchie de tout souffle impur. On a vu comment Marguerite disposait de ce mobilier et de tout ce qui lui avait appartenu. C'est Ludovic qui devait tout recueillir. Cependant la jeune fille en avait excepté quelques bjets sur lesquels elle avait fixé une étiquette pour mar-
282 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. déclarait parfois chez elle d'invincibles dégoûts, et, si elle y avait résisté, c'était pour ne pas quitter la première le champ de bataille. Il est des êtres destinés à mourir jeunes, et qui en portent le signe sur le front Marguerite était de ce nombre. Elle allait vers la mort comme on va vers le re-pos après une journée de fatigues. Elle était lasse de souf-frir et trouvait naturel d'en finir avec la souffrance. A quoi aurait-elle pu se rattacher ? Plus de famille, plus une âme au monde pour la plaindre et la consoler. Tous ses souvenirs étaient navrants, toutes ses espérances éteintes. Quand elle s'interrogeait, le désespoir seul lui répondait quand elle je-tait les yeux autour d'elle, elle n'apercevait que le vide. Que de motifs et que d'excuses pour se réfugier dans l'oubli ! Ce qui lui manquait le moins, c'était le courage elle en montra jusqu'au bout. Le peu de minutes qui lui restaient, elle les employa à mettre tout en ordre dans son logement elle voulut que Ludovic le retrouvât tel qu'il l'avait toujours vu, aussi propre, aussi décent, aussi minutieusement rangé. Déjà elle avait fait justice de ce qui rappelait sa faute et ses écarts ce que Melchior n'avait pas emporté elle l'avait dé-truit pour qu'il n'y eût plus de vestige de son funeste pas-sage. Il lui avait fait, durant leur courte liaison, quelques-uns de ces cadeaux qui tirent leur prix de la main qui les offre elle les avait anéantis. Bijoux, vêtements, objets de toilette, tout ce qui lui venait de là avait pour elle un sens odieux c'était la livrée du déshonneur. En revanche, elle avait, par un sentiment délicat, remis en leur place tous les objets qui étaient familiers à Ludovic sur sa cheminée, de petits vases bleus garnis des fleurs qu'il aimait en face du lit, le portrait de sa grand'mère, un mo-ment exilé sur sa table, quelques livres donnés en étrennes, et la thèse de l'avocat avec une dédicace empreinte d'un amour respectueux. Rien ne manquait à cet arrangement, ni le buis près du bénitier, ni l'image du Christ dans le fond de l'alcôve. C'était la chambre des beaux jours, la chambre virginale, restaurée, renouvelée, affranchie de tout souffle impur. On a vu comment Marguerite disposait de ce mobilier et de tout ce qui lui avait appartenu. C'est Ludovic qui devait tout recueillir. Cependant la jeune fille en avait excepté quelques bjets sur lesquels elle avait fixé une étiquette pour mar-
282 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE.
282 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE.
0
0
0
956.txt
1,858
282 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. déclarait parfois chez elle d'invincibles dégoûts, et, si elle y avait résisté, c'était pour ne pas quitter la première le champ de bataille. Il est des êtres destinés à mourir jeunes, et qui en portent le signe sur le front Marguerite était de ce nombre. Elle allait vers la mort comme on va vers le re-pos après une journée de fatigues. Elle était lasse de souf-frir et trouvait naturel d'en finir avec la souffrance. À quoi aurait-elle pu se rattacher? Plus de famille, plus une âme au monde pour la plaindre et la consoler. Tous ses souvenirs étaient navrants, toutes ses espérances éteintes. Quand elle s'interrogeait, le désespoir seul lui répondait quand elle je-tait les yeux autour d'elle, elle n'apercevait que le vide. Que de motifs et que d'excuses pour se réfugier dans l'oubli ! Ce qui lui manquait le moins, c'était le courage elle en montra jusqu'au bout. Le peu de minutes qui lui restaient, elle les employa à mettre tout en ordre dans son logement elle voulut que Ludovic le retrouvât tel qu'il l'avait toujours vu, aussi propre, aussi décent, aussi minutieusement rangé. Déjà elle avait fait justice de ce qui rappelait sa faute et ses écarts ce que Melchior n'avait pas emporté elle l'avait dé-truit poqr qu'il n'y eût plus de vestige de son funeste pas-sage. Il lui avait fait, durant leur courte liaison, quelques-uns de ces cadeaux qui tirent leur prix de la main qui les offre elle les avait anéantis. Bijoux, vêtements, objets de toilette, tout ce qui lui venait de là avait pour elle un sens odieux c'était la livrée du déshonneur. En revanche, elle avait, par un sentiment délicat, remis en leur place tous les objets qui étaient familiers à Ludovic sur sa cheminée, de petits vases bleus garnis des fleurs qu'il aimait en face du lit, le portrait de sa grand'mère, un mo-ment exilé sur sa table, quelques livres donnés en étrennes, et la thèse de l'avocat avec une dédicace empreinte d'un amour respectueux. Rien ne manquait à cet arrangement, ni le buis près du bénitier, ni l'image du Christ dans le fond de l'alcôve. C'était la chambre des beaux jours, la chambre virginale, restaurée, renouvelée, affranchie de tout souffle impur. On a vu comment Marguerite disposait de ce mobilier et de tout ce qui lui avait appartenu. C'est Ludovic qui devait tout recueillir. Cependant la jeune fille en avait excepté quelques bjets sur lesquels elle avait fixé une étiquette pour mar-
282 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. déclarait parfois chez elle d'invincibles dégoûts, et, si elle y avait résisté, c'était pour ne pas quitter la première le champ de bataille. Il est des êtres destinés à mourir jeunes, et qui en portent le signe sur le front Marguerite était de ce nombre. Elle allait vers la mort comme on va vers le re-pos après une journée de fatigues. Elle était lasse de souf-frir et trouvait naturel d'en finir avec la souffrance. À quoi aurait-elle pu se rattacher@? Plus de famille, plus une âme au monde pour la plaindre et la consoler. Tous ses souvenirs étaient navrants, toutes ses espérances éteintes. Quand elle s'interrogeait, le désespoir seul lui répondait quand elle je-tait les yeux autour d'elle, elle n'apercevait que le vide. Que de motifs et que d'excuses pour se réfugier dans l'oubli ! Ce qui lui manquait le moins, c'était le courage elle en montra jusqu'au bout. Le peu de minutes qui lui restaient, elle les employa à mettre tout en ordre dans son logement elle voulut que Ludovic le retrouvât tel qu'il l'avait toujours vu, aussi propre, aussi décent, aussi minutieusement rangé. Déjà elle avait fait justice de ce qui rappelait sa faute et ses écarts ce que Melchior n'avait pas emporté elle l'avait dé-truit poqr qu'il n'y eût plus de vestige de son funeste pas-sage. Il lui avait fait, durant leur courte liaison, quelques-uns de ces cadeaux qui tirent leur prix de la main qui les offre elle les avait anéantis. Bijoux, vêtements, objets de toilette, tout ce qui lui venait de là avait pour elle un sens odieux c'était la livrée du déshonneur. En revanche, elle avait, par un sentiment délicat, remis en leur place tous les objets qui étaient familiers à Ludovic sur sa cheminée, de petits vases bleus garnis des fleurs qu'il aimait en face du lit, le portrait de sa grand'mère, un mo-ment exilé sur sa table, quelques livres donnés en étrennes, et la thèse de l'avocat avec une dédicace empreinte d'un amour respectueux. Rien ne manquait à cet arrangement, ni le buis près du bénitier, ni l'image du Christ dans le fond de l'alcôve. C'était la chambre des beaux jours, la chambre virginale, restaurée, renouvelée, affranchie de tout souffle impur. On a vu comment Marguerite disposait de ce mobilier et de tout ce qui lui avait appartenu. C'est Ludovic qui devait tout recueillir. Cependant la jeune fille en avait excepté quelques bjets sur lesquels elle avait fixé une étiquette pour mar-
282 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. déclarait parfois chez elle d'invincibles dégoûts, et, si elle y avait résisté, c'était pour ne pas quitter la première le champ de bataille. Il est des êtres destinés à mourir jeunes, et qui en portent le signe sur le front Marguerite était de ce nombre. Elle allait vers la mort comme on va vers le re-pos après une journée de fatigues. Elle était lasse de souf-frir et trouvait naturel d'en finir avec la souffrance. A quoi aurait-elle pu se rattacher ? Plus de famille, plus une âme au monde pour la plaindre et la consoler. Tous ses souvenirs étaient navrants, toutes ses espérances éteintes. Quand elle s'interrogeait, le désespoir seul lui répondait quand elle je-tait les yeux autour d'elle, elle n'apercevait que le vide. Que de motifs et que d'excuses pour se réfugier dans l'oubli ! Ce qui lui manquait le moins, c'était le courage elle en montra jusqu'au bout. Le peu de minutes qui lui restaient, elle les employa à mettre tout en ordre dans son logement elle voulut que Ludovic le retrouvât tel qu'il l'avait toujours vu, aussi propre, aussi décent, aussi minutieusement rangé. Déjà elle avait fait justice de ce qui rappelait sa faute et ses écarts ce que Melchior n'avait pas emporté elle l'avait dé-truit pour qu'il n'y eût plus de vestige de son funeste pas-sage. Il lui avait fait, durant leur courte liaison, quelques-uns de ces cadeaux qui tirent leur prix de la main qui les offre elle les avait anéantis. Bijoux, vêtements, objets de toilette, tout ce qui lui venait de là avait pour elle un sens odieux c'était la livrée du déshonneur. En revanche, elle avait, par un sentiment délicat, remis en leur place tous les objets qui étaient familiers à Ludovic sur sa cheminée, de petits vases bleus garnis des fleurs qu'il aimait en face du lit, le portrait de sa grand'mère, un mo-ment exilé sur sa table, quelques livres donnés en étrennes, et la thèse de l'avocat avec une dédicace empreinte d'un amour respectueux. Rien ne manquait à cet arrangement, ni le buis près du bénitier, ni l'image du Christ dans le fond de l'alcôve. C'était la chambre des beaux jours, la chambre virginale, restaurée, renouvelée, affranchie de tout souffle impur. On a vu comment Marguerite disposait de ce mobilier et de tout ce qui lui avait appartenu. C'est Ludovic qui devait tout recueillir. Cependant la jeune fille en avait excepté quelques bjets sur lesquels elle avait fixé une étiquette pour mar-
déclarait parfois chez elle d'invincibles dégoûts, et, si elle y avait résisté, c'était pour ne pas quitter la première le champ de bataille.
déclarait parfois chez elle d'invincibles dégoûts, et, si elle y avait résisté, c'était pour ne pas quitter la première le champ de bataille.
0
0
0
956.txt
1,858
282 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. déclarait parfois chez elle d'invincibles dégoûts, et, si elle y avait résisté, c'était pour ne pas quitter la première le champ de bataille. Il est des êtres destinés à mourir jeunes, et qui en portent le signe sur le front Marguerite était de ce nombre. Elle allait vers la mort comme on va vers le re-pos après une journée de fatigues. Elle était lasse de souf-frir et trouvait naturel d'en finir avec la souffrance. À quoi aurait-elle pu se rattacher? Plus de famille, plus une âme au monde pour la plaindre et la consoler. Tous ses souvenirs étaient navrants, toutes ses espérances éteintes. Quand elle s'interrogeait, le désespoir seul lui répondait quand elle je-tait les yeux autour d'elle, elle n'apercevait que le vide. Que de motifs et que d'excuses pour se réfugier dans l'oubli ! Ce qui lui manquait le moins, c'était le courage elle en montra jusqu'au bout. Le peu de minutes qui lui restaient, elle les employa à mettre tout en ordre dans son logement elle voulut que Ludovic le retrouvât tel qu'il l'avait toujours vu, aussi propre, aussi décent, aussi minutieusement rangé. Déjà elle avait fait justice de ce qui rappelait sa faute et ses écarts ce que Melchior n'avait pas emporté elle l'avait dé-truit poqr qu'il n'y eût plus de vestige de son funeste pas-sage. Il lui avait fait, durant leur courte liaison, quelques-uns de ces cadeaux qui tirent leur prix de la main qui les offre elle les avait anéantis. Bijoux, vêtements, objets de toilette, tout ce qui lui venait de là avait pour elle un sens odieux c'était la livrée du déshonneur. En revanche, elle avait, par un sentiment délicat, remis en leur place tous les objets qui étaient familiers à Ludovic sur sa cheminée, de petits vases bleus garnis des fleurs qu'il aimait en face du lit, le portrait de sa grand'mère, un mo-ment exilé sur sa table, quelques livres donnés en étrennes, et la thèse de l'avocat avec une dédicace empreinte d'un amour respectueux. Rien ne manquait à cet arrangement, ni le buis près du bénitier, ni l'image du Christ dans le fond de l'alcôve. C'était la chambre des beaux jours, la chambre virginale, restaurée, renouvelée, affranchie de tout souffle impur. On a vu comment Marguerite disposait de ce mobilier et de tout ce qui lui avait appartenu. C'est Ludovic qui devait tout recueillir. Cependant la jeune fille en avait excepté quelques bjets sur lesquels elle avait fixé une étiquette pour mar-
282 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. déclarait parfois chez elle d'invincibles dégoûts, et, si elle y avait résisté, c'était pour ne pas quitter la première le champ de bataille. Il est des êtres destinés à mourir jeunes, et qui en portent le signe sur le front Marguerite était de ce nombre. Elle allait vers la mort comme on va vers le re-pos après une journée de fatigues. Elle était lasse de souf-frir et trouvait naturel d'en finir avec la souffrance. À quoi aurait-elle pu se rattacher@? Plus de famille, plus une âme au monde pour la plaindre et la consoler. Tous ses souvenirs étaient navrants, toutes ses espérances éteintes. Quand elle s'interrogeait, le désespoir seul lui répondait quand elle je-tait les yeux autour d'elle, elle n'apercevait que le vide. Que de motifs et que d'excuses pour se réfugier dans l'oubli ! Ce qui lui manquait le moins, c'était le courage elle en montra jusqu'au bout. Le peu de minutes qui lui restaient, elle les employa à mettre tout en ordre dans son logement elle voulut que Ludovic le retrouvât tel qu'il l'avait toujours vu, aussi propre, aussi décent, aussi minutieusement rangé. Déjà elle avait fait justice de ce qui rappelait sa faute et ses écarts ce que Melchior n'avait pas emporté elle l'avait dé-truit poqr qu'il n'y eût plus de vestige de son funeste pas-sage. Il lui avait fait, durant leur courte liaison, quelques-uns de ces cadeaux qui tirent leur prix de la main qui les offre elle les avait anéantis. Bijoux, vêtements, objets de toilette, tout ce qui lui venait de là avait pour elle un sens odieux c'était la livrée du déshonneur. En revanche, elle avait, par un sentiment délicat, remis en leur place tous les objets qui étaient familiers à Ludovic sur sa cheminée, de petits vases bleus garnis des fleurs qu'il aimait en face du lit, le portrait de sa grand'mère, un mo-ment exilé sur sa table, quelques livres donnés en étrennes, et la thèse de l'avocat avec une dédicace empreinte d'un amour respectueux. Rien ne manquait à cet arrangement, ni le buis près du bénitier, ni l'image du Christ dans le fond de l'alcôve. C'était la chambre des beaux jours, la chambre virginale, restaurée, renouvelée, affranchie de tout souffle impur. On a vu comment Marguerite disposait de ce mobilier et de tout ce qui lui avait appartenu. C'est Ludovic qui devait tout recueillir. Cependant la jeune fille en avait excepté quelques bjets sur lesquels elle avait fixé une étiquette pour mar-
282 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. déclarait parfois chez elle d'invincibles dégoûts, et, si elle y avait résisté, c'était pour ne pas quitter la première le champ de bataille. Il est des êtres destinés à mourir jeunes, et qui en portent le signe sur le front Marguerite était de ce nombre. Elle allait vers la mort comme on va vers le re-pos après une journée de fatigues. Elle était lasse de souf-frir et trouvait naturel d'en finir avec la souffrance. A quoi aurait-elle pu se rattacher ? Plus de famille, plus une âme au monde pour la plaindre et la consoler. Tous ses souvenirs étaient navrants, toutes ses espérances éteintes. Quand elle s'interrogeait, le désespoir seul lui répondait quand elle je-tait les yeux autour d'elle, elle n'apercevait que le vide. Que de motifs et que d'excuses pour se réfugier dans l'oubli ! Ce qui lui manquait le moins, c'était le courage elle en montra jusqu'au bout. Le peu de minutes qui lui restaient, elle les employa à mettre tout en ordre dans son logement elle voulut que Ludovic le retrouvât tel qu'il l'avait toujours vu, aussi propre, aussi décent, aussi minutieusement rangé. Déjà elle avait fait justice de ce qui rappelait sa faute et ses écarts ce que Melchior n'avait pas emporté elle l'avait dé-truit pour qu'il n'y eût plus de vestige de son funeste pas-sage. Il lui avait fait, durant leur courte liaison, quelques-uns de ces cadeaux qui tirent leur prix de la main qui les offre elle les avait anéantis. Bijoux, vêtements, objets de toilette, tout ce qui lui venait de là avait pour elle un sens odieux c'était la livrée du déshonneur. En revanche, elle avait, par un sentiment délicat, remis en leur place tous les objets qui étaient familiers à Ludovic sur sa cheminée, de petits vases bleus garnis des fleurs qu'il aimait en face du lit, le portrait de sa grand'mère, un mo-ment exilé sur sa table, quelques livres donnés en étrennes, et la thèse de l'avocat avec une dédicace empreinte d'un amour respectueux. Rien ne manquait à cet arrangement, ni le buis près du bénitier, ni l'image du Christ dans le fond de l'alcôve. C'était la chambre des beaux jours, la chambre virginale, restaurée, renouvelée, affranchie de tout souffle impur. On a vu comment Marguerite disposait de ce mobilier et de tout ce qui lui avait appartenu. C'est Ludovic qui devait tout recueillir. Cependant la jeune fille en avait excepté quelques bjets sur lesquels elle avait fixé une étiquette pour mar-
Il est des êtres destinés à mourir jeunes, et qui en portent le signe sur le front Marguerite était de ce nombre.
Il est des êtres destinés à mourir jeunes, et qui en portent le signe sur le front Marguerite était de ce nombre.
0
0
0
956.txt
1,858
282 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. déclarait parfois chez elle d'invincibles dégoûts, et, si elle y avait résisté, c'était pour ne pas quitter la première le champ de bataille. Il est des êtres destinés à mourir jeunes, et qui en portent le signe sur le front Marguerite était de ce nombre. Elle allait vers la mort comme on va vers le re-pos après une journée de fatigues. Elle était lasse de souf-frir et trouvait naturel d'en finir avec la souffrance. À quoi aurait-elle pu se rattacher? Plus de famille, plus une âme au monde pour la plaindre et la consoler. Tous ses souvenirs étaient navrants, toutes ses espérances éteintes. Quand elle s'interrogeait, le désespoir seul lui répondait quand elle je-tait les yeux autour d'elle, elle n'apercevait que le vide. Que de motifs et que d'excuses pour se réfugier dans l'oubli ! Ce qui lui manquait le moins, c'était le courage elle en montra jusqu'au bout. Le peu de minutes qui lui restaient, elle les employa à mettre tout en ordre dans son logement elle voulut que Ludovic le retrouvât tel qu'il l'avait toujours vu, aussi propre, aussi décent, aussi minutieusement rangé. Déjà elle avait fait justice de ce qui rappelait sa faute et ses écarts ce que Melchior n'avait pas emporté elle l'avait dé-truit poqr qu'il n'y eût plus de vestige de son funeste pas-sage. Il lui avait fait, durant leur courte liaison, quelques-uns de ces cadeaux qui tirent leur prix de la main qui les offre elle les avait anéantis. Bijoux, vêtements, objets de toilette, tout ce qui lui venait de là avait pour elle un sens odieux c'était la livrée du déshonneur. En revanche, elle avait, par un sentiment délicat, remis en leur place tous les objets qui étaient familiers à Ludovic sur sa cheminée, de petits vases bleus garnis des fleurs qu'il aimait en face du lit, le portrait de sa grand'mère, un mo-ment exilé sur sa table, quelques livres donnés en étrennes, et la thèse de l'avocat avec une dédicace empreinte d'un amour respectueux. Rien ne manquait à cet arrangement, ni le buis près du bénitier, ni l'image du Christ dans le fond de l'alcôve. C'était la chambre des beaux jours, la chambre virginale, restaurée, renouvelée, affranchie de tout souffle impur. On a vu comment Marguerite disposait de ce mobilier et de tout ce qui lui avait appartenu. C'est Ludovic qui devait tout recueillir. Cependant la jeune fille en avait excepté quelques bjets sur lesquels elle avait fixé une étiquette pour mar-
282 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. déclarait parfois chez elle d'invincibles dégoûts, et, si elle y avait résisté, c'était pour ne pas quitter la première le champ de bataille. Il est des êtres destinés à mourir jeunes, et qui en portent le signe sur le front Marguerite était de ce nombre. Elle allait vers la mort comme on va vers le re-pos après une journée de fatigues. Elle était lasse de souf-frir et trouvait naturel d'en finir avec la souffrance. À quoi aurait-elle pu se rattacher@? Plus de famille, plus une âme au monde pour la plaindre et la consoler. Tous ses souvenirs étaient navrants, toutes ses espérances éteintes. Quand elle s'interrogeait, le désespoir seul lui répondait quand elle je-tait les yeux autour d'elle, elle n'apercevait que le vide. Que de motifs et que d'excuses pour se réfugier dans l'oubli ! Ce qui lui manquait le moins, c'était le courage elle en montra jusqu'au bout. Le peu de minutes qui lui restaient, elle les employa à mettre tout en ordre dans son logement elle voulut que Ludovic le retrouvât tel qu'il l'avait toujours vu, aussi propre, aussi décent, aussi minutieusement rangé. Déjà elle avait fait justice de ce qui rappelait sa faute et ses écarts ce que Melchior n'avait pas emporté elle l'avait dé-truit poqr qu'il n'y eût plus de vestige de son funeste pas-sage. Il lui avait fait, durant leur courte liaison, quelques-uns de ces cadeaux qui tirent leur prix de la main qui les offre elle les avait anéantis. Bijoux, vêtements, objets de toilette, tout ce qui lui venait de là avait pour elle un sens odieux c'était la livrée du déshonneur. En revanche, elle avait, par un sentiment délicat, remis en leur place tous les objets qui étaient familiers à Ludovic sur sa cheminée, de petits vases bleus garnis des fleurs qu'il aimait en face du lit, le portrait de sa grand'mère, un mo-ment exilé sur sa table, quelques livres donnés en étrennes, et la thèse de l'avocat avec une dédicace empreinte d'un amour respectueux. Rien ne manquait à cet arrangement, ni le buis près du bénitier, ni l'image du Christ dans le fond de l'alcôve. C'était la chambre des beaux jours, la chambre virginale, restaurée, renouvelée, affranchie de tout souffle impur. On a vu comment Marguerite disposait de ce mobilier et de tout ce qui lui avait appartenu. C'est Ludovic qui devait tout recueillir. Cependant la jeune fille en avait excepté quelques bjets sur lesquels elle avait fixé une étiquette pour mar-
282 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. déclarait parfois chez elle d'invincibles dégoûts, et, si elle y avait résisté, c'était pour ne pas quitter la première le champ de bataille. Il est des êtres destinés à mourir jeunes, et qui en portent le signe sur le front Marguerite était de ce nombre. Elle allait vers la mort comme on va vers le re-pos après une journée de fatigues. Elle était lasse de souf-frir et trouvait naturel d'en finir avec la souffrance. A quoi aurait-elle pu se rattacher ? Plus de famille, plus une âme au monde pour la plaindre et la consoler. Tous ses souvenirs étaient navrants, toutes ses espérances éteintes. Quand elle s'interrogeait, le désespoir seul lui répondait quand elle je-tait les yeux autour d'elle, elle n'apercevait que le vide. Que de motifs et que d'excuses pour se réfugier dans l'oubli ! Ce qui lui manquait le moins, c'était le courage elle en montra jusqu'au bout. Le peu de minutes qui lui restaient, elle les employa à mettre tout en ordre dans son logement elle voulut que Ludovic le retrouvât tel qu'il l'avait toujours vu, aussi propre, aussi décent, aussi minutieusement rangé. Déjà elle avait fait justice de ce qui rappelait sa faute et ses écarts ce que Melchior n'avait pas emporté elle l'avait dé-truit pour qu'il n'y eût plus de vestige de son funeste pas-sage. Il lui avait fait, durant leur courte liaison, quelques-uns de ces cadeaux qui tirent leur prix de la main qui les offre elle les avait anéantis. Bijoux, vêtements, objets de toilette, tout ce qui lui venait de là avait pour elle un sens odieux c'était la livrée du déshonneur. En revanche, elle avait, par un sentiment délicat, remis en leur place tous les objets qui étaient familiers à Ludovic sur sa cheminée, de petits vases bleus garnis des fleurs qu'il aimait en face du lit, le portrait de sa grand'mère, un mo-ment exilé sur sa table, quelques livres donnés en étrennes, et la thèse de l'avocat avec une dédicace empreinte d'un amour respectueux. Rien ne manquait à cet arrangement, ni le buis près du bénitier, ni l'image du Christ dans le fond de l'alcôve. C'était la chambre des beaux jours, la chambre virginale, restaurée, renouvelée, affranchie de tout souffle impur. On a vu comment Marguerite disposait de ce mobilier et de tout ce qui lui avait appartenu. C'est Ludovic qui devait tout recueillir. Cependant la jeune fille en avait excepté quelques bjets sur lesquels elle avait fixé une étiquette pour mar-
Elle allait vers la mort comme on va vers le re-pos après une journée de fatigues.
Elle allait vers la mort comme on va vers le re-pos après une journée de fatigues.
0
0
0
956.txt
1,858
282 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. déclarait parfois chez elle d'invincibles dégoûts, et, si elle y avait résisté, c'était pour ne pas quitter la première le champ de bataille. Il est des êtres destinés à mourir jeunes, et qui en portent le signe sur le front Marguerite était de ce nombre. Elle allait vers la mort comme on va vers le re-pos après une journée de fatigues. Elle était lasse de souf-frir et trouvait naturel d'en finir avec la souffrance. À quoi aurait-elle pu se rattacher? Plus de famille, plus une âme au monde pour la plaindre et la consoler. Tous ses souvenirs étaient navrants, toutes ses espérances éteintes. Quand elle s'interrogeait, le désespoir seul lui répondait quand elle je-tait les yeux autour d'elle, elle n'apercevait que le vide. Que de motifs et que d'excuses pour se réfugier dans l'oubli ! Ce qui lui manquait le moins, c'était le courage elle en montra jusqu'au bout. Le peu de minutes qui lui restaient, elle les employa à mettre tout en ordre dans son logement elle voulut que Ludovic le retrouvât tel qu'il l'avait toujours vu, aussi propre, aussi décent, aussi minutieusement rangé. Déjà elle avait fait justice de ce qui rappelait sa faute et ses écarts ce que Melchior n'avait pas emporté elle l'avait dé-truit poqr qu'il n'y eût plus de vestige de son funeste pas-sage. Il lui avait fait, durant leur courte liaison, quelques-uns de ces cadeaux qui tirent leur prix de la main qui les offre elle les avait anéantis. Bijoux, vêtements, objets de toilette, tout ce qui lui venait de là avait pour elle un sens odieux c'était la livrée du déshonneur. En revanche, elle avait, par un sentiment délicat, remis en leur place tous les objets qui étaient familiers à Ludovic sur sa cheminée, de petits vases bleus garnis des fleurs qu'il aimait en face du lit, le portrait de sa grand'mère, un mo-ment exilé sur sa table, quelques livres donnés en étrennes, et la thèse de l'avocat avec une dédicace empreinte d'un amour respectueux. Rien ne manquait à cet arrangement, ni le buis près du bénitier, ni l'image du Christ dans le fond de l'alcôve. C'était la chambre des beaux jours, la chambre virginale, restaurée, renouvelée, affranchie de tout souffle impur. On a vu comment Marguerite disposait de ce mobilier et de tout ce qui lui avait appartenu. C'est Ludovic qui devait tout recueillir. Cependant la jeune fille en avait excepté quelques bjets sur lesquels elle avait fixé une étiquette pour mar-
282 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. déclarait parfois chez elle d'invincibles dégoûts, et, si elle y avait résisté, c'était pour ne pas quitter la première le champ de bataille. Il est des êtres destinés à mourir jeunes, et qui en portent le signe sur le front Marguerite était de ce nombre. Elle allait vers la mort comme on va vers le re-pos après une journée de fatigues. Elle était lasse de souf-frir et trouvait naturel d'en finir avec la souffrance. À quoi aurait-elle pu se rattacher@? Plus de famille, plus une âme au monde pour la plaindre et la consoler. Tous ses souvenirs étaient navrants, toutes ses espérances éteintes. Quand elle s'interrogeait, le désespoir seul lui répondait quand elle je-tait les yeux autour d'elle, elle n'apercevait que le vide. Que de motifs et que d'excuses pour se réfugier dans l'oubli ! Ce qui lui manquait le moins, c'était le courage elle en montra jusqu'au bout. Le peu de minutes qui lui restaient, elle les employa à mettre tout en ordre dans son logement elle voulut que Ludovic le retrouvât tel qu'il l'avait toujours vu, aussi propre, aussi décent, aussi minutieusement rangé. Déjà elle avait fait justice de ce qui rappelait sa faute et ses écarts ce que Melchior n'avait pas emporté elle l'avait dé-truit poqr qu'il n'y eût plus de vestige de son funeste pas-sage. Il lui avait fait, durant leur courte liaison, quelques-uns de ces cadeaux qui tirent leur prix de la main qui les offre elle les avait anéantis. Bijoux, vêtements, objets de toilette, tout ce qui lui venait de là avait pour elle un sens odieux c'était la livrée du déshonneur. En revanche, elle avait, par un sentiment délicat, remis en leur place tous les objets qui étaient familiers à Ludovic sur sa cheminée, de petits vases bleus garnis des fleurs qu'il aimait en face du lit, le portrait de sa grand'mère, un mo-ment exilé sur sa table, quelques livres donnés en étrennes, et la thèse de l'avocat avec une dédicace empreinte d'un amour respectueux. Rien ne manquait à cet arrangement, ni le buis près du bénitier, ni l'image du Christ dans le fond de l'alcôve. C'était la chambre des beaux jours, la chambre virginale, restaurée, renouvelée, affranchie de tout souffle impur. On a vu comment Marguerite disposait de ce mobilier et de tout ce qui lui avait appartenu. C'est Ludovic qui devait tout recueillir. Cependant la jeune fille en avait excepté quelques bjets sur lesquels elle avait fixé une étiquette pour mar-
282 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. déclarait parfois chez elle d'invincibles dégoûts, et, si elle y avait résisté, c'était pour ne pas quitter la première le champ de bataille. Il est des êtres destinés à mourir jeunes, et qui en portent le signe sur le front Marguerite était de ce nombre. Elle allait vers la mort comme on va vers le re-pos après une journée de fatigues. Elle était lasse de souf-frir et trouvait naturel d'en finir avec la souffrance. A quoi aurait-elle pu se rattacher ? Plus de famille, plus une âme au monde pour la plaindre et la consoler. Tous ses souvenirs étaient navrants, toutes ses espérances éteintes. Quand elle s'interrogeait, le désespoir seul lui répondait quand elle je-tait les yeux autour d'elle, elle n'apercevait que le vide. Que de motifs et que d'excuses pour se réfugier dans l'oubli ! Ce qui lui manquait le moins, c'était le courage elle en montra jusqu'au bout. Le peu de minutes qui lui restaient, elle les employa à mettre tout en ordre dans son logement elle voulut que Ludovic le retrouvât tel qu'il l'avait toujours vu, aussi propre, aussi décent, aussi minutieusement rangé. Déjà elle avait fait justice de ce qui rappelait sa faute et ses écarts ce que Melchior n'avait pas emporté elle l'avait dé-truit pour qu'il n'y eût plus de vestige de son funeste pas-sage. Il lui avait fait, durant leur courte liaison, quelques-uns de ces cadeaux qui tirent leur prix de la main qui les offre elle les avait anéantis. Bijoux, vêtements, objets de toilette, tout ce qui lui venait de là avait pour elle un sens odieux c'était la livrée du déshonneur. En revanche, elle avait, par un sentiment délicat, remis en leur place tous les objets qui étaient familiers à Ludovic sur sa cheminée, de petits vases bleus garnis des fleurs qu'il aimait en face du lit, le portrait de sa grand'mère, un mo-ment exilé sur sa table, quelques livres donnés en étrennes, et la thèse de l'avocat avec une dédicace empreinte d'un amour respectueux. Rien ne manquait à cet arrangement, ni le buis près du bénitier, ni l'image du Christ dans le fond de l'alcôve. C'était la chambre des beaux jours, la chambre virginale, restaurée, renouvelée, affranchie de tout souffle impur. On a vu comment Marguerite disposait de ce mobilier et de tout ce qui lui avait appartenu. C'est Ludovic qui devait tout recueillir. Cependant la jeune fille en avait excepté quelques bjets sur lesquels elle avait fixé une étiquette pour mar-
Elle était lasse de souf-frir et trouvait naturel d'en finir avec la souffrance.
Elle était lasse de souf-frir et trouvait naturel d'en finir avec la souffrance.
0
0
0
956.txt
1,858
282 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. déclarait parfois chez elle d'invincibles dégoûts, et, si elle y avait résisté, c'était pour ne pas quitter la première le champ de bataille. Il est des êtres destinés à mourir jeunes, et qui en portent le signe sur le front Marguerite était de ce nombre. Elle allait vers la mort comme on va vers le re-pos après une journée de fatigues. Elle était lasse de souf-frir et trouvait naturel d'en finir avec la souffrance. À quoi aurait-elle pu se rattacher? Plus de famille, plus une âme au monde pour la plaindre et la consoler. Tous ses souvenirs étaient navrants, toutes ses espérances éteintes. Quand elle s'interrogeait, le désespoir seul lui répondait quand elle je-tait les yeux autour d'elle, elle n'apercevait que le vide. Que de motifs et que d'excuses pour se réfugier dans l'oubli ! Ce qui lui manquait le moins, c'était le courage elle en montra jusqu'au bout. Le peu de minutes qui lui restaient, elle les employa à mettre tout en ordre dans son logement elle voulut que Ludovic le retrouvât tel qu'il l'avait toujours vu, aussi propre, aussi décent, aussi minutieusement rangé. Déjà elle avait fait justice de ce qui rappelait sa faute et ses écarts ce que Melchior n'avait pas emporté elle l'avait dé-truit poqr qu'il n'y eût plus de vestige de son funeste pas-sage. Il lui avait fait, durant leur courte liaison, quelques-uns de ces cadeaux qui tirent leur prix de la main qui les offre elle les avait anéantis. Bijoux, vêtements, objets de toilette, tout ce qui lui venait de là avait pour elle un sens odieux c'était la livrée du déshonneur. En revanche, elle avait, par un sentiment délicat, remis en leur place tous les objets qui étaient familiers à Ludovic sur sa cheminée, de petits vases bleus garnis des fleurs qu'il aimait en face du lit, le portrait de sa grand'mère, un mo-ment exilé sur sa table, quelques livres donnés en étrennes, et la thèse de l'avocat avec une dédicace empreinte d'un amour respectueux. Rien ne manquait à cet arrangement, ni le buis près du bénitier, ni l'image du Christ dans le fond de l'alcôve. C'était la chambre des beaux jours, la chambre virginale, restaurée, renouvelée, affranchie de tout souffle impur. On a vu comment Marguerite disposait de ce mobilier et de tout ce qui lui avait appartenu. C'est Ludovic qui devait tout recueillir. Cependant la jeune fille en avait excepté quelques bjets sur lesquels elle avait fixé une étiquette pour mar-
282 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. déclarait parfois chez elle d'invincibles dégoûts, et, si elle y avait résisté, c'était pour ne pas quitter la première le champ de bataille. Il est des êtres destinés à mourir jeunes, et qui en portent le signe sur le front Marguerite était de ce nombre. Elle allait vers la mort comme on va vers le re-pos après une journée de fatigues. Elle était lasse de souf-frir et trouvait naturel d'en finir avec la souffrance. À quoi aurait-elle pu se rattacher@? Plus de famille, plus une âme au monde pour la plaindre et la consoler. Tous ses souvenirs étaient navrants, toutes ses espérances éteintes. Quand elle s'interrogeait, le désespoir seul lui répondait quand elle je-tait les yeux autour d'elle, elle n'apercevait que le vide. Que de motifs et que d'excuses pour se réfugier dans l'oubli ! Ce qui lui manquait le moins, c'était le courage elle en montra jusqu'au bout. Le peu de minutes qui lui restaient, elle les employa à mettre tout en ordre dans son logement elle voulut que Ludovic le retrouvât tel qu'il l'avait toujours vu, aussi propre, aussi décent, aussi minutieusement rangé. Déjà elle avait fait justice de ce qui rappelait sa faute et ses écarts ce que Melchior n'avait pas emporté elle l'avait dé-truit poqr qu'il n'y eût plus de vestige de son funeste pas-sage. Il lui avait fait, durant leur courte liaison, quelques-uns de ces cadeaux qui tirent leur prix de la main qui les offre elle les avait anéantis. Bijoux, vêtements, objets de toilette, tout ce qui lui venait de là avait pour elle un sens odieux c'était la livrée du déshonneur. En revanche, elle avait, par un sentiment délicat, remis en leur place tous les objets qui étaient familiers à Ludovic sur sa cheminée, de petits vases bleus garnis des fleurs qu'il aimait en face du lit, le portrait de sa grand'mère, un mo-ment exilé sur sa table, quelques livres donnés en étrennes, et la thèse de l'avocat avec une dédicace empreinte d'un amour respectueux. Rien ne manquait à cet arrangement, ni le buis près du bénitier, ni l'image du Christ dans le fond de l'alcôve. C'était la chambre des beaux jours, la chambre virginale, restaurée, renouvelée, affranchie de tout souffle impur. On a vu comment Marguerite disposait de ce mobilier et de tout ce qui lui avait appartenu. C'est Ludovic qui devait tout recueillir. Cependant la jeune fille en avait excepté quelques bjets sur lesquels elle avait fixé une étiquette pour mar-
282 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. déclarait parfois chez elle d'invincibles dégoûts, et, si elle y avait résisté, c'était pour ne pas quitter la première le champ de bataille. Il est des êtres destinés à mourir jeunes, et qui en portent le signe sur le front Marguerite était de ce nombre. Elle allait vers la mort comme on va vers le re-pos après une journée de fatigues. Elle était lasse de souf-frir et trouvait naturel d'en finir avec la souffrance. A quoi aurait-elle pu se rattacher ? Plus de famille, plus une âme au monde pour la plaindre et la consoler. Tous ses souvenirs étaient navrants, toutes ses espérances éteintes. Quand elle s'interrogeait, le désespoir seul lui répondait quand elle je-tait les yeux autour d'elle, elle n'apercevait que le vide. Que de motifs et que d'excuses pour se réfugier dans l'oubli ! Ce qui lui manquait le moins, c'était le courage elle en montra jusqu'au bout. Le peu de minutes qui lui restaient, elle les employa à mettre tout en ordre dans son logement elle voulut que Ludovic le retrouvât tel qu'il l'avait toujours vu, aussi propre, aussi décent, aussi minutieusement rangé. Déjà elle avait fait justice de ce qui rappelait sa faute et ses écarts ce que Melchior n'avait pas emporté elle l'avait dé-truit pour qu'il n'y eût plus de vestige de son funeste pas-sage. Il lui avait fait, durant leur courte liaison, quelques-uns de ces cadeaux qui tirent leur prix de la main qui les offre elle les avait anéantis. Bijoux, vêtements, objets de toilette, tout ce qui lui venait de là avait pour elle un sens odieux c'était la livrée du déshonneur. En revanche, elle avait, par un sentiment délicat, remis en leur place tous les objets qui étaient familiers à Ludovic sur sa cheminée, de petits vases bleus garnis des fleurs qu'il aimait en face du lit, le portrait de sa grand'mère, un mo-ment exilé sur sa table, quelques livres donnés en étrennes, et la thèse de l'avocat avec une dédicace empreinte d'un amour respectueux. Rien ne manquait à cet arrangement, ni le buis près du bénitier, ni l'image du Christ dans le fond de l'alcôve. C'était la chambre des beaux jours, la chambre virginale, restaurée, renouvelée, affranchie de tout souffle impur. On a vu comment Marguerite disposait de ce mobilier et de tout ce qui lui avait appartenu. C'est Ludovic qui devait tout recueillir. Cependant la jeune fille en avait excepté quelques bjets sur lesquels elle avait fixé une étiquette pour mar-
À quoi aurait-elle pu se rattacher?
A quoi aurait-elle pu se rattacher ?
2
0.055556
0.142857
956.txt
1,858
282 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. déclarait parfois chez elle d'invincibles dégoûts, et, si elle y avait résisté, c'était pour ne pas quitter la première le champ de bataille. Il est des êtres destinés à mourir jeunes, et qui en portent le signe sur le front Marguerite était de ce nombre. Elle allait vers la mort comme on va vers le re-pos après une journée de fatigues. Elle était lasse de souf-frir et trouvait naturel d'en finir avec la souffrance. À quoi aurait-elle pu se rattacher? Plus de famille, plus une âme au monde pour la plaindre et la consoler. Tous ses souvenirs étaient navrants, toutes ses espérances éteintes. Quand elle s'interrogeait, le désespoir seul lui répondait quand elle je-tait les yeux autour d'elle, elle n'apercevait que le vide. Que de motifs et que d'excuses pour se réfugier dans l'oubli ! Ce qui lui manquait le moins, c'était le courage elle en montra jusqu'au bout. Le peu de minutes qui lui restaient, elle les employa à mettre tout en ordre dans son logement elle voulut que Ludovic le retrouvât tel qu'il l'avait toujours vu, aussi propre, aussi décent, aussi minutieusement rangé. Déjà elle avait fait justice de ce qui rappelait sa faute et ses écarts ce que Melchior n'avait pas emporté elle l'avait dé-truit poqr qu'il n'y eût plus de vestige de son funeste pas-sage. Il lui avait fait, durant leur courte liaison, quelques-uns de ces cadeaux qui tirent leur prix de la main qui les offre elle les avait anéantis. Bijoux, vêtements, objets de toilette, tout ce qui lui venait de là avait pour elle un sens odieux c'était la livrée du déshonneur. En revanche, elle avait, par un sentiment délicat, remis en leur place tous les objets qui étaient familiers à Ludovic sur sa cheminée, de petits vases bleus garnis des fleurs qu'il aimait en face du lit, le portrait de sa grand'mère, un mo-ment exilé sur sa table, quelques livres donnés en étrennes, et la thèse de l'avocat avec une dédicace empreinte d'un amour respectueux. Rien ne manquait à cet arrangement, ni le buis près du bénitier, ni l'image du Christ dans le fond de l'alcôve. C'était la chambre des beaux jours, la chambre virginale, restaurée, renouvelée, affranchie de tout souffle impur. On a vu comment Marguerite disposait de ce mobilier et de tout ce qui lui avait appartenu. C'est Ludovic qui devait tout recueillir. Cependant la jeune fille en avait excepté quelques bjets sur lesquels elle avait fixé une étiquette pour mar-
282 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. déclarait parfois chez elle d'invincibles dégoûts, et, si elle y avait résisté, c'était pour ne pas quitter la première le champ de bataille. Il est des êtres destinés à mourir jeunes, et qui en portent le signe sur le front Marguerite était de ce nombre. Elle allait vers la mort comme on va vers le re-pos après une journée de fatigues. Elle était lasse de souf-frir et trouvait naturel d'en finir avec la souffrance. À quoi aurait-elle pu se rattacher@? Plus de famille, plus une âme au monde pour la plaindre et la consoler. Tous ses souvenirs étaient navrants, toutes ses espérances éteintes. Quand elle s'interrogeait, le désespoir seul lui répondait quand elle je-tait les yeux autour d'elle, elle n'apercevait que le vide. Que de motifs et que d'excuses pour se réfugier dans l'oubli ! Ce qui lui manquait le moins, c'était le courage elle en montra jusqu'au bout. Le peu de minutes qui lui restaient, elle les employa à mettre tout en ordre dans son logement elle voulut que Ludovic le retrouvât tel qu'il l'avait toujours vu, aussi propre, aussi décent, aussi minutieusement rangé. Déjà elle avait fait justice de ce qui rappelait sa faute et ses écarts ce que Melchior n'avait pas emporté elle l'avait dé-truit poqr qu'il n'y eût plus de vestige de son funeste pas-sage. Il lui avait fait, durant leur courte liaison, quelques-uns de ces cadeaux qui tirent leur prix de la main qui les offre elle les avait anéantis. Bijoux, vêtements, objets de toilette, tout ce qui lui venait de là avait pour elle un sens odieux c'était la livrée du déshonneur. En revanche, elle avait, par un sentiment délicat, remis en leur place tous les objets qui étaient familiers à Ludovic sur sa cheminée, de petits vases bleus garnis des fleurs qu'il aimait en face du lit, le portrait de sa grand'mère, un mo-ment exilé sur sa table, quelques livres donnés en étrennes, et la thèse de l'avocat avec une dédicace empreinte d'un amour respectueux. Rien ne manquait à cet arrangement, ni le buis près du bénitier, ni l'image du Christ dans le fond de l'alcôve. C'était la chambre des beaux jours, la chambre virginale, restaurée, renouvelée, affranchie de tout souffle impur. On a vu comment Marguerite disposait de ce mobilier et de tout ce qui lui avait appartenu. C'est Ludovic qui devait tout recueillir. Cependant la jeune fille en avait excepté quelques bjets sur lesquels elle avait fixé une étiquette pour mar-
282 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. déclarait parfois chez elle d'invincibles dégoûts, et, si elle y avait résisté, c'était pour ne pas quitter la première le champ de bataille. Il est des êtres destinés à mourir jeunes, et qui en portent le signe sur le front Marguerite était de ce nombre. Elle allait vers la mort comme on va vers le re-pos après une journée de fatigues. Elle était lasse de souf-frir et trouvait naturel d'en finir avec la souffrance. A quoi aurait-elle pu se rattacher ? Plus de famille, plus une âme au monde pour la plaindre et la consoler. Tous ses souvenirs étaient navrants, toutes ses espérances éteintes. Quand elle s'interrogeait, le désespoir seul lui répondait quand elle je-tait les yeux autour d'elle, elle n'apercevait que le vide. Que de motifs et que d'excuses pour se réfugier dans l'oubli ! Ce qui lui manquait le moins, c'était le courage elle en montra jusqu'au bout. Le peu de minutes qui lui restaient, elle les employa à mettre tout en ordre dans son logement elle voulut que Ludovic le retrouvât tel qu'il l'avait toujours vu, aussi propre, aussi décent, aussi minutieusement rangé. Déjà elle avait fait justice de ce qui rappelait sa faute et ses écarts ce que Melchior n'avait pas emporté elle l'avait dé-truit pour qu'il n'y eût plus de vestige de son funeste pas-sage. Il lui avait fait, durant leur courte liaison, quelques-uns de ces cadeaux qui tirent leur prix de la main qui les offre elle les avait anéantis. Bijoux, vêtements, objets de toilette, tout ce qui lui venait de là avait pour elle un sens odieux c'était la livrée du déshonneur. En revanche, elle avait, par un sentiment délicat, remis en leur place tous les objets qui étaient familiers à Ludovic sur sa cheminée, de petits vases bleus garnis des fleurs qu'il aimait en face du lit, le portrait de sa grand'mère, un mo-ment exilé sur sa table, quelques livres donnés en étrennes, et la thèse de l'avocat avec une dédicace empreinte d'un amour respectueux. Rien ne manquait à cet arrangement, ni le buis près du bénitier, ni l'image du Christ dans le fond de l'alcôve. C'était la chambre des beaux jours, la chambre virginale, restaurée, renouvelée, affranchie de tout souffle impur. On a vu comment Marguerite disposait de ce mobilier et de tout ce qui lui avait appartenu. C'est Ludovic qui devait tout recueillir. Cependant la jeune fille en avait excepté quelques bjets sur lesquels elle avait fixé une étiquette pour mar-
Plus de famille, plus une âme au monde pour la plaindre et la consoler.
Plus de famille, plus une âme au monde pour la plaindre et la consoler.
0
0
0
956.txt
1,858
282 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. déclarait parfois chez elle d'invincibles dégoûts, et, si elle y avait résisté, c'était pour ne pas quitter la première le champ de bataille. Il est des êtres destinés à mourir jeunes, et qui en portent le signe sur le front Marguerite était de ce nombre. Elle allait vers la mort comme on va vers le re-pos après une journée de fatigues. Elle était lasse de souf-frir et trouvait naturel d'en finir avec la souffrance. À quoi aurait-elle pu se rattacher? Plus de famille, plus une âme au monde pour la plaindre et la consoler. Tous ses souvenirs étaient navrants, toutes ses espérances éteintes. Quand elle s'interrogeait, le désespoir seul lui répondait quand elle je-tait les yeux autour d'elle, elle n'apercevait que le vide. Que de motifs et que d'excuses pour se réfugier dans l'oubli ! Ce qui lui manquait le moins, c'était le courage elle en montra jusqu'au bout. Le peu de minutes qui lui restaient, elle les employa à mettre tout en ordre dans son logement elle voulut que Ludovic le retrouvât tel qu'il l'avait toujours vu, aussi propre, aussi décent, aussi minutieusement rangé. Déjà elle avait fait justice de ce qui rappelait sa faute et ses écarts ce que Melchior n'avait pas emporté elle l'avait dé-truit poqr qu'il n'y eût plus de vestige de son funeste pas-sage. Il lui avait fait, durant leur courte liaison, quelques-uns de ces cadeaux qui tirent leur prix de la main qui les offre elle les avait anéantis. Bijoux, vêtements, objets de toilette, tout ce qui lui venait de là avait pour elle un sens odieux c'était la livrée du déshonneur. En revanche, elle avait, par un sentiment délicat, remis en leur place tous les objets qui étaient familiers à Ludovic sur sa cheminée, de petits vases bleus garnis des fleurs qu'il aimait en face du lit, le portrait de sa grand'mère, un mo-ment exilé sur sa table, quelques livres donnés en étrennes, et la thèse de l'avocat avec une dédicace empreinte d'un amour respectueux. Rien ne manquait à cet arrangement, ni le buis près du bénitier, ni l'image du Christ dans le fond de l'alcôve. C'était la chambre des beaux jours, la chambre virginale, restaurée, renouvelée, affranchie de tout souffle impur. On a vu comment Marguerite disposait de ce mobilier et de tout ce qui lui avait appartenu. C'est Ludovic qui devait tout recueillir. Cependant la jeune fille en avait excepté quelques bjets sur lesquels elle avait fixé une étiquette pour mar-
282 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. déclarait parfois chez elle d'invincibles dégoûts, et, si elle y avait résisté, c'était pour ne pas quitter la première le champ de bataille. Il est des êtres destinés à mourir jeunes, et qui en portent le signe sur le front Marguerite était de ce nombre. Elle allait vers la mort comme on va vers le re-pos après une journée de fatigues. Elle était lasse de souf-frir et trouvait naturel d'en finir avec la souffrance. À quoi aurait-elle pu se rattacher@? Plus de famille, plus une âme au monde pour la plaindre et la consoler. Tous ses souvenirs étaient navrants, toutes ses espérances éteintes. Quand elle s'interrogeait, le désespoir seul lui répondait quand elle je-tait les yeux autour d'elle, elle n'apercevait que le vide. Que de motifs et que d'excuses pour se réfugier dans l'oubli ! Ce qui lui manquait le moins, c'était le courage elle en montra jusqu'au bout. Le peu de minutes qui lui restaient, elle les employa à mettre tout en ordre dans son logement elle voulut que Ludovic le retrouvât tel qu'il l'avait toujours vu, aussi propre, aussi décent, aussi minutieusement rangé. Déjà elle avait fait justice de ce qui rappelait sa faute et ses écarts ce que Melchior n'avait pas emporté elle l'avait dé-truit poqr qu'il n'y eût plus de vestige de son funeste pas-sage. Il lui avait fait, durant leur courte liaison, quelques-uns de ces cadeaux qui tirent leur prix de la main qui les offre elle les avait anéantis. Bijoux, vêtements, objets de toilette, tout ce qui lui venait de là avait pour elle un sens odieux c'était la livrée du déshonneur. En revanche, elle avait, par un sentiment délicat, remis en leur place tous les objets qui étaient familiers à Ludovic sur sa cheminée, de petits vases bleus garnis des fleurs qu'il aimait en face du lit, le portrait de sa grand'mère, un mo-ment exilé sur sa table, quelques livres donnés en étrennes, et la thèse de l'avocat avec une dédicace empreinte d'un amour respectueux. Rien ne manquait à cet arrangement, ni le buis près du bénitier, ni l'image du Christ dans le fond de l'alcôve. C'était la chambre des beaux jours, la chambre virginale, restaurée, renouvelée, affranchie de tout souffle impur. On a vu comment Marguerite disposait de ce mobilier et de tout ce qui lui avait appartenu. C'est Ludovic qui devait tout recueillir. Cependant la jeune fille en avait excepté quelques bjets sur lesquels elle avait fixé une étiquette pour mar-
282 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. déclarait parfois chez elle d'invincibles dégoûts, et, si elle y avait résisté, c'était pour ne pas quitter la première le champ de bataille. Il est des êtres destinés à mourir jeunes, et qui en portent le signe sur le front Marguerite était de ce nombre. Elle allait vers la mort comme on va vers le re-pos après une journée de fatigues. Elle était lasse de souf-frir et trouvait naturel d'en finir avec la souffrance. A quoi aurait-elle pu se rattacher ? Plus de famille, plus une âme au monde pour la plaindre et la consoler. Tous ses souvenirs étaient navrants, toutes ses espérances éteintes. Quand elle s'interrogeait, le désespoir seul lui répondait quand elle je-tait les yeux autour d'elle, elle n'apercevait que le vide. Que de motifs et que d'excuses pour se réfugier dans l'oubli ! Ce qui lui manquait le moins, c'était le courage elle en montra jusqu'au bout. Le peu de minutes qui lui restaient, elle les employa à mettre tout en ordre dans son logement elle voulut que Ludovic le retrouvât tel qu'il l'avait toujours vu, aussi propre, aussi décent, aussi minutieusement rangé. Déjà elle avait fait justice de ce qui rappelait sa faute et ses écarts ce que Melchior n'avait pas emporté elle l'avait dé-truit pour qu'il n'y eût plus de vestige de son funeste pas-sage. Il lui avait fait, durant leur courte liaison, quelques-uns de ces cadeaux qui tirent leur prix de la main qui les offre elle les avait anéantis. Bijoux, vêtements, objets de toilette, tout ce qui lui venait de là avait pour elle un sens odieux c'était la livrée du déshonneur. En revanche, elle avait, par un sentiment délicat, remis en leur place tous les objets qui étaient familiers à Ludovic sur sa cheminée, de petits vases bleus garnis des fleurs qu'il aimait en face du lit, le portrait de sa grand'mère, un mo-ment exilé sur sa table, quelques livres donnés en étrennes, et la thèse de l'avocat avec une dédicace empreinte d'un amour respectueux. Rien ne manquait à cet arrangement, ni le buis près du bénitier, ni l'image du Christ dans le fond de l'alcôve. C'était la chambre des beaux jours, la chambre virginale, restaurée, renouvelée, affranchie de tout souffle impur. On a vu comment Marguerite disposait de ce mobilier et de tout ce qui lui avait appartenu. C'est Ludovic qui devait tout recueillir. Cependant la jeune fille en avait excepté quelques bjets sur lesquels elle avait fixé une étiquette pour mar-
Tous ses souvenirs étaient navrants, toutes ses espérances éteintes.
Tous ses souvenirs étaient navrants, toutes ses espérances éteintes.
0
0
0
956.txt
1,858
282 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. déclarait parfois chez elle d'invincibles dégoûts, et, si elle y avait résisté, c'était pour ne pas quitter la première le champ de bataille. Il est des êtres destinés à mourir jeunes, et qui en portent le signe sur le front Marguerite était de ce nombre. Elle allait vers la mort comme on va vers le re-pos après une journée de fatigues. Elle était lasse de souf-frir et trouvait naturel d'en finir avec la souffrance. À quoi aurait-elle pu se rattacher? Plus de famille, plus une âme au monde pour la plaindre et la consoler. Tous ses souvenirs étaient navrants, toutes ses espérances éteintes. Quand elle s'interrogeait, le désespoir seul lui répondait quand elle je-tait les yeux autour d'elle, elle n'apercevait que le vide. Que de motifs et que d'excuses pour se réfugier dans l'oubli ! Ce qui lui manquait le moins, c'était le courage elle en montra jusqu'au bout. Le peu de minutes qui lui restaient, elle les employa à mettre tout en ordre dans son logement elle voulut que Ludovic le retrouvât tel qu'il l'avait toujours vu, aussi propre, aussi décent, aussi minutieusement rangé. Déjà elle avait fait justice de ce qui rappelait sa faute et ses écarts ce que Melchior n'avait pas emporté elle l'avait dé-truit poqr qu'il n'y eût plus de vestige de son funeste pas-sage. Il lui avait fait, durant leur courte liaison, quelques-uns de ces cadeaux qui tirent leur prix de la main qui les offre elle les avait anéantis. Bijoux, vêtements, objets de toilette, tout ce qui lui venait de là avait pour elle un sens odieux c'était la livrée du déshonneur. En revanche, elle avait, par un sentiment délicat, remis en leur place tous les objets qui étaient familiers à Ludovic sur sa cheminée, de petits vases bleus garnis des fleurs qu'il aimait en face du lit, le portrait de sa grand'mère, un mo-ment exilé sur sa table, quelques livres donnés en étrennes, et la thèse de l'avocat avec une dédicace empreinte d'un amour respectueux. Rien ne manquait à cet arrangement, ni le buis près du bénitier, ni l'image du Christ dans le fond de l'alcôve. C'était la chambre des beaux jours, la chambre virginale, restaurée, renouvelée, affranchie de tout souffle impur. On a vu comment Marguerite disposait de ce mobilier et de tout ce qui lui avait appartenu. C'est Ludovic qui devait tout recueillir. Cependant la jeune fille en avait excepté quelques bjets sur lesquels elle avait fixé une étiquette pour mar-
282 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. déclarait parfois chez elle d'invincibles dégoûts, et, si elle y avait résisté, c'était pour ne pas quitter la première le champ de bataille. Il est des êtres destinés à mourir jeunes, et qui en portent le signe sur le front Marguerite était de ce nombre. Elle allait vers la mort comme on va vers le re-pos après une journée de fatigues. Elle était lasse de souf-frir et trouvait naturel d'en finir avec la souffrance. À quoi aurait-elle pu se rattacher@? Plus de famille, plus une âme au monde pour la plaindre et la consoler. Tous ses souvenirs étaient navrants, toutes ses espérances éteintes. Quand elle s'interrogeait, le désespoir seul lui répondait quand elle je-tait les yeux autour d'elle, elle n'apercevait que le vide. Que de motifs et que d'excuses pour se réfugier dans l'oubli ! Ce qui lui manquait le moins, c'était le courage elle en montra jusqu'au bout. Le peu de minutes qui lui restaient, elle les employa à mettre tout en ordre dans son logement elle voulut que Ludovic le retrouvât tel qu'il l'avait toujours vu, aussi propre, aussi décent, aussi minutieusement rangé. Déjà elle avait fait justice de ce qui rappelait sa faute et ses écarts ce que Melchior n'avait pas emporté elle l'avait dé-truit poqr qu'il n'y eût plus de vestige de son funeste pas-sage. Il lui avait fait, durant leur courte liaison, quelques-uns de ces cadeaux qui tirent leur prix de la main qui les offre elle les avait anéantis. Bijoux, vêtements, objets de toilette, tout ce qui lui venait de là avait pour elle un sens odieux c'était la livrée du déshonneur. En revanche, elle avait, par un sentiment délicat, remis en leur place tous les objets qui étaient familiers à Ludovic sur sa cheminée, de petits vases bleus garnis des fleurs qu'il aimait en face du lit, le portrait de sa grand'mère, un mo-ment exilé sur sa table, quelques livres donnés en étrennes, et la thèse de l'avocat avec une dédicace empreinte d'un amour respectueux. Rien ne manquait à cet arrangement, ni le buis près du bénitier, ni l'image du Christ dans le fond de l'alcôve. C'était la chambre des beaux jours, la chambre virginale, restaurée, renouvelée, affranchie de tout souffle impur. On a vu comment Marguerite disposait de ce mobilier et de tout ce qui lui avait appartenu. C'est Ludovic qui devait tout recueillir. Cependant la jeune fille en avait excepté quelques bjets sur lesquels elle avait fixé une étiquette pour mar-
282 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. déclarait parfois chez elle d'invincibles dégoûts, et, si elle y avait résisté, c'était pour ne pas quitter la première le champ de bataille. Il est des êtres destinés à mourir jeunes, et qui en portent le signe sur le front Marguerite était de ce nombre. Elle allait vers la mort comme on va vers le re-pos après une journée de fatigues. Elle était lasse de souf-frir et trouvait naturel d'en finir avec la souffrance. A quoi aurait-elle pu se rattacher ? Plus de famille, plus une âme au monde pour la plaindre et la consoler. Tous ses souvenirs étaient navrants, toutes ses espérances éteintes. Quand elle s'interrogeait, le désespoir seul lui répondait quand elle je-tait les yeux autour d'elle, elle n'apercevait que le vide. Que de motifs et que d'excuses pour se réfugier dans l'oubli ! Ce qui lui manquait le moins, c'était le courage elle en montra jusqu'au bout. Le peu de minutes qui lui restaient, elle les employa à mettre tout en ordre dans son logement elle voulut que Ludovic le retrouvât tel qu'il l'avait toujours vu, aussi propre, aussi décent, aussi minutieusement rangé. Déjà elle avait fait justice de ce qui rappelait sa faute et ses écarts ce que Melchior n'avait pas emporté elle l'avait dé-truit pour qu'il n'y eût plus de vestige de son funeste pas-sage. Il lui avait fait, durant leur courte liaison, quelques-uns de ces cadeaux qui tirent leur prix de la main qui les offre elle les avait anéantis. Bijoux, vêtements, objets de toilette, tout ce qui lui venait de là avait pour elle un sens odieux c'était la livrée du déshonneur. En revanche, elle avait, par un sentiment délicat, remis en leur place tous les objets qui étaient familiers à Ludovic sur sa cheminée, de petits vases bleus garnis des fleurs qu'il aimait en face du lit, le portrait de sa grand'mère, un mo-ment exilé sur sa table, quelques livres donnés en étrennes, et la thèse de l'avocat avec une dédicace empreinte d'un amour respectueux. Rien ne manquait à cet arrangement, ni le buis près du bénitier, ni l'image du Christ dans le fond de l'alcôve. C'était la chambre des beaux jours, la chambre virginale, restaurée, renouvelée, affranchie de tout souffle impur. On a vu comment Marguerite disposait de ce mobilier et de tout ce qui lui avait appartenu. C'est Ludovic qui devait tout recueillir. Cependant la jeune fille en avait excepté quelques bjets sur lesquels elle avait fixé une étiquette pour mar-
Quand elle s'interrogeait, le désespoir seul lui répondait quand elle je-tait les yeux autour d'elle, elle n'apercevait que le vide.
Quand elle s'interrogeait, le désespoir seul lui répondait quand elle je-tait les yeux autour d'elle, elle n'apercevait que le vide.
0
0
0
956.txt
1,858
282 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. déclarait parfois chez elle d'invincibles dégoûts, et, si elle y avait résisté, c'était pour ne pas quitter la première le champ de bataille. Il est des êtres destinés à mourir jeunes, et qui en portent le signe sur le front Marguerite était de ce nombre. Elle allait vers la mort comme on va vers le re-pos après une journée de fatigues. Elle était lasse de souf-frir et trouvait naturel d'en finir avec la souffrance. À quoi aurait-elle pu se rattacher? Plus de famille, plus une âme au monde pour la plaindre et la consoler. Tous ses souvenirs étaient navrants, toutes ses espérances éteintes. Quand elle s'interrogeait, le désespoir seul lui répondait quand elle je-tait les yeux autour d'elle, elle n'apercevait que le vide. Que de motifs et que d'excuses pour se réfugier dans l'oubli ! Ce qui lui manquait le moins, c'était le courage elle en montra jusqu'au bout. Le peu de minutes qui lui restaient, elle les employa à mettre tout en ordre dans son logement elle voulut que Ludovic le retrouvât tel qu'il l'avait toujours vu, aussi propre, aussi décent, aussi minutieusement rangé. Déjà elle avait fait justice de ce qui rappelait sa faute et ses écarts ce que Melchior n'avait pas emporté elle l'avait dé-truit poqr qu'il n'y eût plus de vestige de son funeste pas-sage. Il lui avait fait, durant leur courte liaison, quelques-uns de ces cadeaux qui tirent leur prix de la main qui les offre elle les avait anéantis. Bijoux, vêtements, objets de toilette, tout ce qui lui venait de là avait pour elle un sens odieux c'était la livrée du déshonneur. En revanche, elle avait, par un sentiment délicat, remis en leur place tous les objets qui étaient familiers à Ludovic sur sa cheminée, de petits vases bleus garnis des fleurs qu'il aimait en face du lit, le portrait de sa grand'mère, un mo-ment exilé sur sa table, quelques livres donnés en étrennes, et la thèse de l'avocat avec une dédicace empreinte d'un amour respectueux. Rien ne manquait à cet arrangement, ni le buis près du bénitier, ni l'image du Christ dans le fond de l'alcôve. C'était la chambre des beaux jours, la chambre virginale, restaurée, renouvelée, affranchie de tout souffle impur. On a vu comment Marguerite disposait de ce mobilier et de tout ce qui lui avait appartenu. C'est Ludovic qui devait tout recueillir. Cependant la jeune fille en avait excepté quelques bjets sur lesquels elle avait fixé une étiquette pour mar-
282 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. déclarait parfois chez elle d'invincibles dégoûts, et, si elle y avait résisté, c'était pour ne pas quitter la première le champ de bataille. Il est des êtres destinés à mourir jeunes, et qui en portent le signe sur le front Marguerite était de ce nombre. Elle allait vers la mort comme on va vers le re-pos après une journée de fatigues. Elle était lasse de souf-frir et trouvait naturel d'en finir avec la souffrance. À quoi aurait-elle pu se rattacher@? Plus de famille, plus une âme au monde pour la plaindre et la consoler. Tous ses souvenirs étaient navrants, toutes ses espérances éteintes. Quand elle s'interrogeait, le désespoir seul lui répondait quand elle je-tait les yeux autour d'elle, elle n'apercevait que le vide. Que de motifs et que d'excuses pour se réfugier dans l'oubli ! Ce qui lui manquait le moins, c'était le courage elle en montra jusqu'au bout. Le peu de minutes qui lui restaient, elle les employa à mettre tout en ordre dans son logement elle voulut que Ludovic le retrouvât tel qu'il l'avait toujours vu, aussi propre, aussi décent, aussi minutieusement rangé. Déjà elle avait fait justice de ce qui rappelait sa faute et ses écarts ce que Melchior n'avait pas emporté elle l'avait dé-truit poqr qu'il n'y eût plus de vestige de son funeste pas-sage. Il lui avait fait, durant leur courte liaison, quelques-uns de ces cadeaux qui tirent leur prix de la main qui les offre elle les avait anéantis. Bijoux, vêtements, objets de toilette, tout ce qui lui venait de là avait pour elle un sens odieux c'était la livrée du déshonneur. En revanche, elle avait, par un sentiment délicat, remis en leur place tous les objets qui étaient familiers à Ludovic sur sa cheminée, de petits vases bleus garnis des fleurs qu'il aimait en face du lit, le portrait de sa grand'mère, un mo-ment exilé sur sa table, quelques livres donnés en étrennes, et la thèse de l'avocat avec une dédicace empreinte d'un amour respectueux. Rien ne manquait à cet arrangement, ni le buis près du bénitier, ni l'image du Christ dans le fond de l'alcôve. C'était la chambre des beaux jours, la chambre virginale, restaurée, renouvelée, affranchie de tout souffle impur. On a vu comment Marguerite disposait de ce mobilier et de tout ce qui lui avait appartenu. C'est Ludovic qui devait tout recueillir. Cependant la jeune fille en avait excepté quelques bjets sur lesquels elle avait fixé une étiquette pour mar-
282 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. déclarait parfois chez elle d'invincibles dégoûts, et, si elle y avait résisté, c'était pour ne pas quitter la première le champ de bataille. Il est des êtres destinés à mourir jeunes, et qui en portent le signe sur le front Marguerite était de ce nombre. Elle allait vers la mort comme on va vers le re-pos après une journée de fatigues. Elle était lasse de souf-frir et trouvait naturel d'en finir avec la souffrance. A quoi aurait-elle pu se rattacher ? Plus de famille, plus une âme au monde pour la plaindre et la consoler. Tous ses souvenirs étaient navrants, toutes ses espérances éteintes. Quand elle s'interrogeait, le désespoir seul lui répondait quand elle je-tait les yeux autour d'elle, elle n'apercevait que le vide. Que de motifs et que d'excuses pour se réfugier dans l'oubli ! Ce qui lui manquait le moins, c'était le courage elle en montra jusqu'au bout. Le peu de minutes qui lui restaient, elle les employa à mettre tout en ordre dans son logement elle voulut que Ludovic le retrouvât tel qu'il l'avait toujours vu, aussi propre, aussi décent, aussi minutieusement rangé. Déjà elle avait fait justice de ce qui rappelait sa faute et ses écarts ce que Melchior n'avait pas emporté elle l'avait dé-truit pour qu'il n'y eût plus de vestige de son funeste pas-sage. Il lui avait fait, durant leur courte liaison, quelques-uns de ces cadeaux qui tirent leur prix de la main qui les offre elle les avait anéantis. Bijoux, vêtements, objets de toilette, tout ce qui lui venait de là avait pour elle un sens odieux c'était la livrée du déshonneur. En revanche, elle avait, par un sentiment délicat, remis en leur place tous les objets qui étaient familiers à Ludovic sur sa cheminée, de petits vases bleus garnis des fleurs qu'il aimait en face du lit, le portrait de sa grand'mère, un mo-ment exilé sur sa table, quelques livres donnés en étrennes, et la thèse de l'avocat avec une dédicace empreinte d'un amour respectueux. Rien ne manquait à cet arrangement, ni le buis près du bénitier, ni l'image du Christ dans le fond de l'alcôve. C'était la chambre des beaux jours, la chambre virginale, restaurée, renouvelée, affranchie de tout souffle impur. On a vu comment Marguerite disposait de ce mobilier et de tout ce qui lui avait appartenu. C'est Ludovic qui devait tout recueillir. Cependant la jeune fille en avait excepté quelques bjets sur lesquels elle avait fixé une étiquette pour mar-
Que de motifs et que d'excuses pour se réfugier dans l'oubli !
Que de motifs et que d'excuses pour se réfugier dans l'oubli !
0
0
0
956.txt
1,858
282 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. déclarait parfois chez elle d'invincibles dégoûts, et, si elle y avait résisté, c'était pour ne pas quitter la première le champ de bataille. Il est des êtres destinés à mourir jeunes, et qui en portent le signe sur le front Marguerite était de ce nombre. Elle allait vers la mort comme on va vers le re-pos après une journée de fatigues. Elle était lasse de souf-frir et trouvait naturel d'en finir avec la souffrance. À quoi aurait-elle pu se rattacher? Plus de famille, plus une âme au monde pour la plaindre et la consoler. Tous ses souvenirs étaient navrants, toutes ses espérances éteintes. Quand elle s'interrogeait, le désespoir seul lui répondait quand elle je-tait les yeux autour d'elle, elle n'apercevait que le vide. Que de motifs et que d'excuses pour se réfugier dans l'oubli ! Ce qui lui manquait le moins, c'était le courage elle en montra jusqu'au bout. Le peu de minutes qui lui restaient, elle les employa à mettre tout en ordre dans son logement elle voulut que Ludovic le retrouvât tel qu'il l'avait toujours vu, aussi propre, aussi décent, aussi minutieusement rangé. Déjà elle avait fait justice de ce qui rappelait sa faute et ses écarts ce que Melchior n'avait pas emporté elle l'avait dé-truit poqr qu'il n'y eût plus de vestige de son funeste pas-sage. Il lui avait fait, durant leur courte liaison, quelques-uns de ces cadeaux qui tirent leur prix de la main qui les offre elle les avait anéantis. Bijoux, vêtements, objets de toilette, tout ce qui lui venait de là avait pour elle un sens odieux c'était la livrée du déshonneur. En revanche, elle avait, par un sentiment délicat, remis en leur place tous les objets qui étaient familiers à Ludovic sur sa cheminée, de petits vases bleus garnis des fleurs qu'il aimait en face du lit, le portrait de sa grand'mère, un mo-ment exilé sur sa table, quelques livres donnés en étrennes, et la thèse de l'avocat avec une dédicace empreinte d'un amour respectueux. Rien ne manquait à cet arrangement, ni le buis près du bénitier, ni l'image du Christ dans le fond de l'alcôve. C'était la chambre des beaux jours, la chambre virginale, restaurée, renouvelée, affranchie de tout souffle impur. On a vu comment Marguerite disposait de ce mobilier et de tout ce qui lui avait appartenu. C'est Ludovic qui devait tout recueillir. Cependant la jeune fille en avait excepté quelques bjets sur lesquels elle avait fixé une étiquette pour mar-
282 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. déclarait parfois chez elle d'invincibles dégoûts, et, si elle y avait résisté, c'était pour ne pas quitter la première le champ de bataille. Il est des êtres destinés à mourir jeunes, et qui en portent le signe sur le front Marguerite était de ce nombre. Elle allait vers la mort comme on va vers le re-pos après une journée de fatigues. Elle était lasse de souf-frir et trouvait naturel d'en finir avec la souffrance. À quoi aurait-elle pu se rattacher@? Plus de famille, plus une âme au monde pour la plaindre et la consoler. Tous ses souvenirs étaient navrants, toutes ses espérances éteintes. Quand elle s'interrogeait, le désespoir seul lui répondait quand elle je-tait les yeux autour d'elle, elle n'apercevait que le vide. Que de motifs et que d'excuses pour se réfugier dans l'oubli ! Ce qui lui manquait le moins, c'était le courage elle en montra jusqu'au bout. Le peu de minutes qui lui restaient, elle les employa à mettre tout en ordre dans son logement elle voulut que Ludovic le retrouvât tel qu'il l'avait toujours vu, aussi propre, aussi décent, aussi minutieusement rangé. Déjà elle avait fait justice de ce qui rappelait sa faute et ses écarts ce que Melchior n'avait pas emporté elle l'avait dé-truit poqr qu'il n'y eût plus de vestige de son funeste pas-sage. Il lui avait fait, durant leur courte liaison, quelques-uns de ces cadeaux qui tirent leur prix de la main qui les offre elle les avait anéantis. Bijoux, vêtements, objets de toilette, tout ce qui lui venait de là avait pour elle un sens odieux c'était la livrée du déshonneur. En revanche, elle avait, par un sentiment délicat, remis en leur place tous les objets qui étaient familiers à Ludovic sur sa cheminée, de petits vases bleus garnis des fleurs qu'il aimait en face du lit, le portrait de sa grand'mère, un mo-ment exilé sur sa table, quelques livres donnés en étrennes, et la thèse de l'avocat avec une dédicace empreinte d'un amour respectueux. Rien ne manquait à cet arrangement, ni le buis près du bénitier, ni l'image du Christ dans le fond de l'alcôve. C'était la chambre des beaux jours, la chambre virginale, restaurée, renouvelée, affranchie de tout souffle impur. On a vu comment Marguerite disposait de ce mobilier et de tout ce qui lui avait appartenu. C'est Ludovic qui devait tout recueillir. Cependant la jeune fille en avait excepté quelques bjets sur lesquels elle avait fixé une étiquette pour mar-
282 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. déclarait parfois chez elle d'invincibles dégoûts, et, si elle y avait résisté, c'était pour ne pas quitter la première le champ de bataille. Il est des êtres destinés à mourir jeunes, et qui en portent le signe sur le front Marguerite était de ce nombre. Elle allait vers la mort comme on va vers le re-pos après une journée de fatigues. Elle était lasse de souf-frir et trouvait naturel d'en finir avec la souffrance. A quoi aurait-elle pu se rattacher ? Plus de famille, plus une âme au monde pour la plaindre et la consoler. Tous ses souvenirs étaient navrants, toutes ses espérances éteintes. Quand elle s'interrogeait, le désespoir seul lui répondait quand elle je-tait les yeux autour d'elle, elle n'apercevait que le vide. Que de motifs et que d'excuses pour se réfugier dans l'oubli ! Ce qui lui manquait le moins, c'était le courage elle en montra jusqu'au bout. Le peu de minutes qui lui restaient, elle les employa à mettre tout en ordre dans son logement elle voulut que Ludovic le retrouvât tel qu'il l'avait toujours vu, aussi propre, aussi décent, aussi minutieusement rangé. Déjà elle avait fait justice de ce qui rappelait sa faute et ses écarts ce que Melchior n'avait pas emporté elle l'avait dé-truit pour qu'il n'y eût plus de vestige de son funeste pas-sage. Il lui avait fait, durant leur courte liaison, quelques-uns de ces cadeaux qui tirent leur prix de la main qui les offre elle les avait anéantis. Bijoux, vêtements, objets de toilette, tout ce qui lui venait de là avait pour elle un sens odieux c'était la livrée du déshonneur. En revanche, elle avait, par un sentiment délicat, remis en leur place tous les objets qui étaient familiers à Ludovic sur sa cheminée, de petits vases bleus garnis des fleurs qu'il aimait en face du lit, le portrait de sa grand'mère, un mo-ment exilé sur sa table, quelques livres donnés en étrennes, et la thèse de l'avocat avec une dédicace empreinte d'un amour respectueux. Rien ne manquait à cet arrangement, ni le buis près du bénitier, ni l'image du Christ dans le fond de l'alcôve. C'était la chambre des beaux jours, la chambre virginale, restaurée, renouvelée, affranchie de tout souffle impur. On a vu comment Marguerite disposait de ce mobilier et de tout ce qui lui avait appartenu. C'est Ludovic qui devait tout recueillir. Cependant la jeune fille en avait excepté quelques bjets sur lesquels elle avait fixé une étiquette pour mar-
Ce qui lui manquait le moins, c'était le courage elle en montra jusqu'au bout.
Ce qui lui manquait le moins, c'était le courage elle en montra jusqu'au bout.
0
0
0
956.txt
1,858
282 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. déclarait parfois chez elle d'invincibles dégoûts, et, si elle y avait résisté, c'était pour ne pas quitter la première le champ de bataille. Il est des êtres destinés à mourir jeunes, et qui en portent le signe sur le front Marguerite était de ce nombre. Elle allait vers la mort comme on va vers le re-pos après une journée de fatigues. Elle était lasse de souf-frir et trouvait naturel d'en finir avec la souffrance. À quoi aurait-elle pu se rattacher? Plus de famille, plus une âme au monde pour la plaindre et la consoler. Tous ses souvenirs étaient navrants, toutes ses espérances éteintes. Quand elle s'interrogeait, le désespoir seul lui répondait quand elle je-tait les yeux autour d'elle, elle n'apercevait que le vide. Que de motifs et que d'excuses pour se réfugier dans l'oubli ! Ce qui lui manquait le moins, c'était le courage elle en montra jusqu'au bout. Le peu de minutes qui lui restaient, elle les employa à mettre tout en ordre dans son logement elle voulut que Ludovic le retrouvât tel qu'il l'avait toujours vu, aussi propre, aussi décent, aussi minutieusement rangé. Déjà elle avait fait justice de ce qui rappelait sa faute et ses écarts ce que Melchior n'avait pas emporté elle l'avait dé-truit poqr qu'il n'y eût plus de vestige de son funeste pas-sage. Il lui avait fait, durant leur courte liaison, quelques-uns de ces cadeaux qui tirent leur prix de la main qui les offre elle les avait anéantis. Bijoux, vêtements, objets de toilette, tout ce qui lui venait de là avait pour elle un sens odieux c'était la livrée du déshonneur. En revanche, elle avait, par un sentiment délicat, remis en leur place tous les objets qui étaient familiers à Ludovic sur sa cheminée, de petits vases bleus garnis des fleurs qu'il aimait en face du lit, le portrait de sa grand'mère, un mo-ment exilé sur sa table, quelques livres donnés en étrennes, et la thèse de l'avocat avec une dédicace empreinte d'un amour respectueux. Rien ne manquait à cet arrangement, ni le buis près du bénitier, ni l'image du Christ dans le fond de l'alcôve. C'était la chambre des beaux jours, la chambre virginale, restaurée, renouvelée, affranchie de tout souffle impur. On a vu comment Marguerite disposait de ce mobilier et de tout ce qui lui avait appartenu. C'est Ludovic qui devait tout recueillir. Cependant la jeune fille en avait excepté quelques bjets sur lesquels elle avait fixé une étiquette pour mar-
282 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. déclarait parfois chez elle d'invincibles dégoûts, et, si elle y avait résisté, c'était pour ne pas quitter la première le champ de bataille. Il est des êtres destinés à mourir jeunes, et qui en portent le signe sur le front Marguerite était de ce nombre. Elle allait vers la mort comme on va vers le re-pos après une journée de fatigues. Elle était lasse de souf-frir et trouvait naturel d'en finir avec la souffrance. À quoi aurait-elle pu se rattacher@? Plus de famille, plus une âme au monde pour la plaindre et la consoler. Tous ses souvenirs étaient navrants, toutes ses espérances éteintes. Quand elle s'interrogeait, le désespoir seul lui répondait quand elle je-tait les yeux autour d'elle, elle n'apercevait que le vide. Que de motifs et que d'excuses pour se réfugier dans l'oubli ! Ce qui lui manquait le moins, c'était le courage elle en montra jusqu'au bout. Le peu de minutes qui lui restaient, elle les employa à mettre tout en ordre dans son logement elle voulut que Ludovic le retrouvât tel qu'il l'avait toujours vu, aussi propre, aussi décent, aussi minutieusement rangé. Déjà elle avait fait justice de ce qui rappelait sa faute et ses écarts ce que Melchior n'avait pas emporté elle l'avait dé-truit poqr qu'il n'y eût plus de vestige de son funeste pas-sage. Il lui avait fait, durant leur courte liaison, quelques-uns de ces cadeaux qui tirent leur prix de la main qui les offre elle les avait anéantis. Bijoux, vêtements, objets de toilette, tout ce qui lui venait de là avait pour elle un sens odieux c'était la livrée du déshonneur. En revanche, elle avait, par un sentiment délicat, remis en leur place tous les objets qui étaient familiers à Ludovic sur sa cheminée, de petits vases bleus garnis des fleurs qu'il aimait en face du lit, le portrait de sa grand'mère, un mo-ment exilé sur sa table, quelques livres donnés en étrennes, et la thèse de l'avocat avec une dédicace empreinte d'un amour respectueux. Rien ne manquait à cet arrangement, ni le buis près du bénitier, ni l'image du Christ dans le fond de l'alcôve. C'était la chambre des beaux jours, la chambre virginale, restaurée, renouvelée, affranchie de tout souffle impur. On a vu comment Marguerite disposait de ce mobilier et de tout ce qui lui avait appartenu. C'est Ludovic qui devait tout recueillir. Cependant la jeune fille en avait excepté quelques bjets sur lesquels elle avait fixé une étiquette pour mar-
282 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. déclarait parfois chez elle d'invincibles dégoûts, et, si elle y avait résisté, c'était pour ne pas quitter la première le champ de bataille. Il est des êtres destinés à mourir jeunes, et qui en portent le signe sur le front Marguerite était de ce nombre. Elle allait vers la mort comme on va vers le re-pos après une journée de fatigues. Elle était lasse de souf-frir et trouvait naturel d'en finir avec la souffrance. A quoi aurait-elle pu se rattacher ? Plus de famille, plus une âme au monde pour la plaindre et la consoler. Tous ses souvenirs étaient navrants, toutes ses espérances éteintes. Quand elle s'interrogeait, le désespoir seul lui répondait quand elle je-tait les yeux autour d'elle, elle n'apercevait que le vide. Que de motifs et que d'excuses pour se réfugier dans l'oubli ! Ce qui lui manquait le moins, c'était le courage elle en montra jusqu'au bout. Le peu de minutes qui lui restaient, elle les employa à mettre tout en ordre dans son logement elle voulut que Ludovic le retrouvât tel qu'il l'avait toujours vu, aussi propre, aussi décent, aussi minutieusement rangé. Déjà elle avait fait justice de ce qui rappelait sa faute et ses écarts ce que Melchior n'avait pas emporté elle l'avait dé-truit pour qu'il n'y eût plus de vestige de son funeste pas-sage. Il lui avait fait, durant leur courte liaison, quelques-uns de ces cadeaux qui tirent leur prix de la main qui les offre elle les avait anéantis. Bijoux, vêtements, objets de toilette, tout ce qui lui venait de là avait pour elle un sens odieux c'était la livrée du déshonneur. En revanche, elle avait, par un sentiment délicat, remis en leur place tous les objets qui étaient familiers à Ludovic sur sa cheminée, de petits vases bleus garnis des fleurs qu'il aimait en face du lit, le portrait de sa grand'mère, un mo-ment exilé sur sa table, quelques livres donnés en étrennes, et la thèse de l'avocat avec une dédicace empreinte d'un amour respectueux. Rien ne manquait à cet arrangement, ni le buis près du bénitier, ni l'image du Christ dans le fond de l'alcôve. C'était la chambre des beaux jours, la chambre virginale, restaurée, renouvelée, affranchie de tout souffle impur. On a vu comment Marguerite disposait de ce mobilier et de tout ce qui lui avait appartenu. C'est Ludovic qui devait tout recueillir. Cependant la jeune fille en avait excepté quelques bjets sur lesquels elle avait fixé une étiquette pour mar-
Le peu de minutes qui lui restaient, elle les employa à mettre tout en ordre dans son logement elle voulut que Ludovic le retrouvât tel qu'il l'avait toujours vu, aussi propre, aussi décent, aussi minutieusement rangé.
Le peu de minutes qui lui restaient, elle les employa à mettre tout en ordre dans son logement elle voulut que Ludovic le retrouvât tel qu'il l'avait toujours vu, aussi propre, aussi décent, aussi minutieusement rangé.
0
0
0
956.txt
1,858
282 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. déclarait parfois chez elle d'invincibles dégoûts, et, si elle y avait résisté, c'était pour ne pas quitter la première le champ de bataille. Il est des êtres destinés à mourir jeunes, et qui en portent le signe sur le front Marguerite était de ce nombre. Elle allait vers la mort comme on va vers le re-pos après une journée de fatigues. Elle était lasse de souf-frir et trouvait naturel d'en finir avec la souffrance. À quoi aurait-elle pu se rattacher? Plus de famille, plus une âme au monde pour la plaindre et la consoler. Tous ses souvenirs étaient navrants, toutes ses espérances éteintes. Quand elle s'interrogeait, le désespoir seul lui répondait quand elle je-tait les yeux autour d'elle, elle n'apercevait que le vide. Que de motifs et que d'excuses pour se réfugier dans l'oubli ! Ce qui lui manquait le moins, c'était le courage elle en montra jusqu'au bout. Le peu de minutes qui lui restaient, elle les employa à mettre tout en ordre dans son logement elle voulut que Ludovic le retrouvât tel qu'il l'avait toujours vu, aussi propre, aussi décent, aussi minutieusement rangé. Déjà elle avait fait justice de ce qui rappelait sa faute et ses écarts ce que Melchior n'avait pas emporté elle l'avait dé-truit poqr qu'il n'y eût plus de vestige de son funeste pas-sage. Il lui avait fait, durant leur courte liaison, quelques-uns de ces cadeaux qui tirent leur prix de la main qui les offre elle les avait anéantis. Bijoux, vêtements, objets de toilette, tout ce qui lui venait de là avait pour elle un sens odieux c'était la livrée du déshonneur. En revanche, elle avait, par un sentiment délicat, remis en leur place tous les objets qui étaient familiers à Ludovic sur sa cheminée, de petits vases bleus garnis des fleurs qu'il aimait en face du lit, le portrait de sa grand'mère, un mo-ment exilé sur sa table, quelques livres donnés en étrennes, et la thèse de l'avocat avec une dédicace empreinte d'un amour respectueux. Rien ne manquait à cet arrangement, ni le buis près du bénitier, ni l'image du Christ dans le fond de l'alcôve. C'était la chambre des beaux jours, la chambre virginale, restaurée, renouvelée, affranchie de tout souffle impur. On a vu comment Marguerite disposait de ce mobilier et de tout ce qui lui avait appartenu. C'est Ludovic qui devait tout recueillir. Cependant la jeune fille en avait excepté quelques bjets sur lesquels elle avait fixé une étiquette pour mar-
282 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. déclarait parfois chez elle d'invincibles dégoûts, et, si elle y avait résisté, c'était pour ne pas quitter la première le champ de bataille. Il est des êtres destinés à mourir jeunes, et qui en portent le signe sur le front Marguerite était de ce nombre. Elle allait vers la mort comme on va vers le re-pos après une journée de fatigues. Elle était lasse de souf-frir et trouvait naturel d'en finir avec la souffrance. À quoi aurait-elle pu se rattacher@? Plus de famille, plus une âme au monde pour la plaindre et la consoler. Tous ses souvenirs étaient navrants, toutes ses espérances éteintes. Quand elle s'interrogeait, le désespoir seul lui répondait quand elle je-tait les yeux autour d'elle, elle n'apercevait que le vide. Que de motifs et que d'excuses pour se réfugier dans l'oubli ! Ce qui lui manquait le moins, c'était le courage elle en montra jusqu'au bout. Le peu de minutes qui lui restaient, elle les employa à mettre tout en ordre dans son logement elle voulut que Ludovic le retrouvât tel qu'il l'avait toujours vu, aussi propre, aussi décent, aussi minutieusement rangé. Déjà elle avait fait justice de ce qui rappelait sa faute et ses écarts ce que Melchior n'avait pas emporté elle l'avait dé-truit poqr qu'il n'y eût plus de vestige de son funeste pas-sage. Il lui avait fait, durant leur courte liaison, quelques-uns de ces cadeaux qui tirent leur prix de la main qui les offre elle les avait anéantis. Bijoux, vêtements, objets de toilette, tout ce qui lui venait de là avait pour elle un sens odieux c'était la livrée du déshonneur. En revanche, elle avait, par un sentiment délicat, remis en leur place tous les objets qui étaient familiers à Ludovic sur sa cheminée, de petits vases bleus garnis des fleurs qu'il aimait en face du lit, le portrait de sa grand'mère, un mo-ment exilé sur sa table, quelques livres donnés en étrennes, et la thèse de l'avocat avec une dédicace empreinte d'un amour respectueux. Rien ne manquait à cet arrangement, ni le buis près du bénitier, ni l'image du Christ dans le fond de l'alcôve. C'était la chambre des beaux jours, la chambre virginale, restaurée, renouvelée, affranchie de tout souffle impur. On a vu comment Marguerite disposait de ce mobilier et de tout ce qui lui avait appartenu. C'est Ludovic qui devait tout recueillir. Cependant la jeune fille en avait excepté quelques bjets sur lesquels elle avait fixé une étiquette pour mar-
282 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. déclarait parfois chez elle d'invincibles dégoûts, et, si elle y avait résisté, c'était pour ne pas quitter la première le champ de bataille. Il est des êtres destinés à mourir jeunes, et qui en portent le signe sur le front Marguerite était de ce nombre. Elle allait vers la mort comme on va vers le re-pos après une journée de fatigues. Elle était lasse de souf-frir et trouvait naturel d'en finir avec la souffrance. A quoi aurait-elle pu se rattacher ? Plus de famille, plus une âme au monde pour la plaindre et la consoler. Tous ses souvenirs étaient navrants, toutes ses espérances éteintes. Quand elle s'interrogeait, le désespoir seul lui répondait quand elle je-tait les yeux autour d'elle, elle n'apercevait que le vide. Que de motifs et que d'excuses pour se réfugier dans l'oubli ! Ce qui lui manquait le moins, c'était le courage elle en montra jusqu'au bout. Le peu de minutes qui lui restaient, elle les employa à mettre tout en ordre dans son logement elle voulut que Ludovic le retrouvât tel qu'il l'avait toujours vu, aussi propre, aussi décent, aussi minutieusement rangé. Déjà elle avait fait justice de ce qui rappelait sa faute et ses écarts ce que Melchior n'avait pas emporté elle l'avait dé-truit pour qu'il n'y eût plus de vestige de son funeste pas-sage. Il lui avait fait, durant leur courte liaison, quelques-uns de ces cadeaux qui tirent leur prix de la main qui les offre elle les avait anéantis. Bijoux, vêtements, objets de toilette, tout ce qui lui venait de là avait pour elle un sens odieux c'était la livrée du déshonneur. En revanche, elle avait, par un sentiment délicat, remis en leur place tous les objets qui étaient familiers à Ludovic sur sa cheminée, de petits vases bleus garnis des fleurs qu'il aimait en face du lit, le portrait de sa grand'mère, un mo-ment exilé sur sa table, quelques livres donnés en étrennes, et la thèse de l'avocat avec une dédicace empreinte d'un amour respectueux. Rien ne manquait à cet arrangement, ni le buis près du bénitier, ni l'image du Christ dans le fond de l'alcôve. C'était la chambre des beaux jours, la chambre virginale, restaurée, renouvelée, affranchie de tout souffle impur. On a vu comment Marguerite disposait de ce mobilier et de tout ce qui lui avait appartenu. C'est Ludovic qui devait tout recueillir. Cependant la jeune fille en avait excepté quelques bjets sur lesquels elle avait fixé une étiquette pour mar-
Déjà elle avait fait justice de ce qui rappelait sa faute et ses écarts ce que Melchior n'avait pas emporté elle l'avait dé-truit poqr qu'il n'y eût plus de vestige de son funeste pas-sage.
Déjà elle avait fait justice de ce qui rappelait sa faute et ses écarts ce que Melchior n'avait pas emporté elle l'avait dé-truit pour qu'il n'y eût plus de vestige de son funeste pas-sage.
1
0.005291
0.027027
956.txt
1,858
282 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. déclarait parfois chez elle d'invincibles dégoûts, et, si elle y avait résisté, c'était pour ne pas quitter la première le champ de bataille. Il est des êtres destinés à mourir jeunes, et qui en portent le signe sur le front Marguerite était de ce nombre. Elle allait vers la mort comme on va vers le re-pos après une journée de fatigues. Elle était lasse de souf-frir et trouvait naturel d'en finir avec la souffrance. À quoi aurait-elle pu se rattacher? Plus de famille, plus une âme au monde pour la plaindre et la consoler. Tous ses souvenirs étaient navrants, toutes ses espérances éteintes. Quand elle s'interrogeait, le désespoir seul lui répondait quand elle je-tait les yeux autour d'elle, elle n'apercevait que le vide. Que de motifs et que d'excuses pour se réfugier dans l'oubli ! Ce qui lui manquait le moins, c'était le courage elle en montra jusqu'au bout. Le peu de minutes qui lui restaient, elle les employa à mettre tout en ordre dans son logement elle voulut que Ludovic le retrouvât tel qu'il l'avait toujours vu, aussi propre, aussi décent, aussi minutieusement rangé. Déjà elle avait fait justice de ce qui rappelait sa faute et ses écarts ce que Melchior n'avait pas emporté elle l'avait dé-truit poqr qu'il n'y eût plus de vestige de son funeste pas-sage. Il lui avait fait, durant leur courte liaison, quelques-uns de ces cadeaux qui tirent leur prix de la main qui les offre elle les avait anéantis. Bijoux, vêtements, objets de toilette, tout ce qui lui venait de là avait pour elle un sens odieux c'était la livrée du déshonneur. En revanche, elle avait, par un sentiment délicat, remis en leur place tous les objets qui étaient familiers à Ludovic sur sa cheminée, de petits vases bleus garnis des fleurs qu'il aimait en face du lit, le portrait de sa grand'mère, un mo-ment exilé sur sa table, quelques livres donnés en étrennes, et la thèse de l'avocat avec une dédicace empreinte d'un amour respectueux. Rien ne manquait à cet arrangement, ni le buis près du bénitier, ni l'image du Christ dans le fond de l'alcôve. C'était la chambre des beaux jours, la chambre virginale, restaurée, renouvelée, affranchie de tout souffle impur. On a vu comment Marguerite disposait de ce mobilier et de tout ce qui lui avait appartenu. C'est Ludovic qui devait tout recueillir. Cependant la jeune fille en avait excepté quelques bjets sur lesquels elle avait fixé une étiquette pour mar-
282 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. déclarait parfois chez elle d'invincibles dégoûts, et, si elle y avait résisté, c'était pour ne pas quitter la première le champ de bataille. Il est des êtres destinés à mourir jeunes, et qui en portent le signe sur le front Marguerite était de ce nombre. Elle allait vers la mort comme on va vers le re-pos après une journée de fatigues. Elle était lasse de souf-frir et trouvait naturel d'en finir avec la souffrance. À quoi aurait-elle pu se rattacher@? Plus de famille, plus une âme au monde pour la plaindre et la consoler. Tous ses souvenirs étaient navrants, toutes ses espérances éteintes. Quand elle s'interrogeait, le désespoir seul lui répondait quand elle je-tait les yeux autour d'elle, elle n'apercevait que le vide. Que de motifs et que d'excuses pour se réfugier dans l'oubli ! Ce qui lui manquait le moins, c'était le courage elle en montra jusqu'au bout. Le peu de minutes qui lui restaient, elle les employa à mettre tout en ordre dans son logement elle voulut que Ludovic le retrouvât tel qu'il l'avait toujours vu, aussi propre, aussi décent, aussi minutieusement rangé. Déjà elle avait fait justice de ce qui rappelait sa faute et ses écarts ce que Melchior n'avait pas emporté elle l'avait dé-truit poqr qu'il n'y eût plus de vestige de son funeste pas-sage. Il lui avait fait, durant leur courte liaison, quelques-uns de ces cadeaux qui tirent leur prix de la main qui les offre elle les avait anéantis. Bijoux, vêtements, objets de toilette, tout ce qui lui venait de là avait pour elle un sens odieux c'était la livrée du déshonneur. En revanche, elle avait, par un sentiment délicat, remis en leur place tous les objets qui étaient familiers à Ludovic sur sa cheminée, de petits vases bleus garnis des fleurs qu'il aimait en face du lit, le portrait de sa grand'mère, un mo-ment exilé sur sa table, quelques livres donnés en étrennes, et la thèse de l'avocat avec une dédicace empreinte d'un amour respectueux. Rien ne manquait à cet arrangement, ni le buis près du bénitier, ni l'image du Christ dans le fond de l'alcôve. C'était la chambre des beaux jours, la chambre virginale, restaurée, renouvelée, affranchie de tout souffle impur. On a vu comment Marguerite disposait de ce mobilier et de tout ce qui lui avait appartenu. C'est Ludovic qui devait tout recueillir. Cependant la jeune fille en avait excepté quelques bjets sur lesquels elle avait fixé une étiquette pour mar-
282 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. déclarait parfois chez elle d'invincibles dégoûts, et, si elle y avait résisté, c'était pour ne pas quitter la première le champ de bataille. Il est des êtres destinés à mourir jeunes, et qui en portent le signe sur le front Marguerite était de ce nombre. Elle allait vers la mort comme on va vers le re-pos après une journée de fatigues. Elle était lasse de souf-frir et trouvait naturel d'en finir avec la souffrance. A quoi aurait-elle pu se rattacher ? Plus de famille, plus une âme au monde pour la plaindre et la consoler. Tous ses souvenirs étaient navrants, toutes ses espérances éteintes. Quand elle s'interrogeait, le désespoir seul lui répondait quand elle je-tait les yeux autour d'elle, elle n'apercevait que le vide. Que de motifs et que d'excuses pour se réfugier dans l'oubli ! Ce qui lui manquait le moins, c'était le courage elle en montra jusqu'au bout. Le peu de minutes qui lui restaient, elle les employa à mettre tout en ordre dans son logement elle voulut que Ludovic le retrouvât tel qu'il l'avait toujours vu, aussi propre, aussi décent, aussi minutieusement rangé. Déjà elle avait fait justice de ce qui rappelait sa faute et ses écarts ce que Melchior n'avait pas emporté elle l'avait dé-truit pour qu'il n'y eût plus de vestige de son funeste pas-sage. Il lui avait fait, durant leur courte liaison, quelques-uns de ces cadeaux qui tirent leur prix de la main qui les offre elle les avait anéantis. Bijoux, vêtements, objets de toilette, tout ce qui lui venait de là avait pour elle un sens odieux c'était la livrée du déshonneur. En revanche, elle avait, par un sentiment délicat, remis en leur place tous les objets qui étaient familiers à Ludovic sur sa cheminée, de petits vases bleus garnis des fleurs qu'il aimait en face du lit, le portrait de sa grand'mère, un mo-ment exilé sur sa table, quelques livres donnés en étrennes, et la thèse de l'avocat avec une dédicace empreinte d'un amour respectueux. Rien ne manquait à cet arrangement, ni le buis près du bénitier, ni l'image du Christ dans le fond de l'alcôve. C'était la chambre des beaux jours, la chambre virginale, restaurée, renouvelée, affranchie de tout souffle impur. On a vu comment Marguerite disposait de ce mobilier et de tout ce qui lui avait appartenu. C'est Ludovic qui devait tout recueillir. Cependant la jeune fille en avait excepté quelques bjets sur lesquels elle avait fixé une étiquette pour mar-
Il lui avait fait, durant leur courte liaison, quelques-uns de ces cadeaux qui tirent leur prix de la main qui les offre elle les avait anéantis.
Il lui avait fait, durant leur courte liaison, quelques-uns de ces cadeaux qui tirent leur prix de la main qui les offre elle les avait anéantis.
0
0
0
956.txt
1,858
282 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. déclarait parfois chez elle d'invincibles dégoûts, et, si elle y avait résisté, c'était pour ne pas quitter la première le champ de bataille. Il est des êtres destinés à mourir jeunes, et qui en portent le signe sur le front Marguerite était de ce nombre. Elle allait vers la mort comme on va vers le re-pos après une journée de fatigues. Elle était lasse de souf-frir et trouvait naturel d'en finir avec la souffrance. À quoi aurait-elle pu se rattacher? Plus de famille, plus une âme au monde pour la plaindre et la consoler. Tous ses souvenirs étaient navrants, toutes ses espérances éteintes. Quand elle s'interrogeait, le désespoir seul lui répondait quand elle je-tait les yeux autour d'elle, elle n'apercevait que le vide. Que de motifs et que d'excuses pour se réfugier dans l'oubli ! Ce qui lui manquait le moins, c'était le courage elle en montra jusqu'au bout. Le peu de minutes qui lui restaient, elle les employa à mettre tout en ordre dans son logement elle voulut que Ludovic le retrouvât tel qu'il l'avait toujours vu, aussi propre, aussi décent, aussi minutieusement rangé. Déjà elle avait fait justice de ce qui rappelait sa faute et ses écarts ce que Melchior n'avait pas emporté elle l'avait dé-truit poqr qu'il n'y eût plus de vestige de son funeste pas-sage. Il lui avait fait, durant leur courte liaison, quelques-uns de ces cadeaux qui tirent leur prix de la main qui les offre elle les avait anéantis. Bijoux, vêtements, objets de toilette, tout ce qui lui venait de là avait pour elle un sens odieux c'était la livrée du déshonneur. En revanche, elle avait, par un sentiment délicat, remis en leur place tous les objets qui étaient familiers à Ludovic sur sa cheminée, de petits vases bleus garnis des fleurs qu'il aimait en face du lit, le portrait de sa grand'mère, un mo-ment exilé sur sa table, quelques livres donnés en étrennes, et la thèse de l'avocat avec une dédicace empreinte d'un amour respectueux. Rien ne manquait à cet arrangement, ni le buis près du bénitier, ni l'image du Christ dans le fond de l'alcôve. C'était la chambre des beaux jours, la chambre virginale, restaurée, renouvelée, affranchie de tout souffle impur. On a vu comment Marguerite disposait de ce mobilier et de tout ce qui lui avait appartenu. C'est Ludovic qui devait tout recueillir. Cependant la jeune fille en avait excepté quelques bjets sur lesquels elle avait fixé une étiquette pour mar-
282 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. déclarait parfois chez elle d'invincibles dégoûts, et, si elle y avait résisté, c'était pour ne pas quitter la première le champ de bataille. Il est des êtres destinés à mourir jeunes, et qui en portent le signe sur le front Marguerite était de ce nombre. Elle allait vers la mort comme on va vers le re-pos après une journée de fatigues. Elle était lasse de souf-frir et trouvait naturel d'en finir avec la souffrance. À quoi aurait-elle pu se rattacher@? Plus de famille, plus une âme au monde pour la plaindre et la consoler. Tous ses souvenirs étaient navrants, toutes ses espérances éteintes. Quand elle s'interrogeait, le désespoir seul lui répondait quand elle je-tait les yeux autour d'elle, elle n'apercevait que le vide. Que de motifs et que d'excuses pour se réfugier dans l'oubli ! Ce qui lui manquait le moins, c'était le courage elle en montra jusqu'au bout. Le peu de minutes qui lui restaient, elle les employa à mettre tout en ordre dans son logement elle voulut que Ludovic le retrouvât tel qu'il l'avait toujours vu, aussi propre, aussi décent, aussi minutieusement rangé. Déjà elle avait fait justice de ce qui rappelait sa faute et ses écarts ce que Melchior n'avait pas emporté elle l'avait dé-truit poqr qu'il n'y eût plus de vestige de son funeste pas-sage. Il lui avait fait, durant leur courte liaison, quelques-uns de ces cadeaux qui tirent leur prix de la main qui les offre elle les avait anéantis. Bijoux, vêtements, objets de toilette, tout ce qui lui venait de là avait pour elle un sens odieux c'était la livrée du déshonneur. En revanche, elle avait, par un sentiment délicat, remis en leur place tous les objets qui étaient familiers à Ludovic sur sa cheminée, de petits vases bleus garnis des fleurs qu'il aimait en face du lit, le portrait de sa grand'mère, un mo-ment exilé sur sa table, quelques livres donnés en étrennes, et la thèse de l'avocat avec une dédicace empreinte d'un amour respectueux. Rien ne manquait à cet arrangement, ni le buis près du bénitier, ni l'image du Christ dans le fond de l'alcôve. C'était la chambre des beaux jours, la chambre virginale, restaurée, renouvelée, affranchie de tout souffle impur. On a vu comment Marguerite disposait de ce mobilier et de tout ce qui lui avait appartenu. C'est Ludovic qui devait tout recueillir. Cependant la jeune fille en avait excepté quelques bjets sur lesquels elle avait fixé une étiquette pour mar-
282 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. déclarait parfois chez elle d'invincibles dégoûts, et, si elle y avait résisté, c'était pour ne pas quitter la première le champ de bataille. Il est des êtres destinés à mourir jeunes, et qui en portent le signe sur le front Marguerite était de ce nombre. Elle allait vers la mort comme on va vers le re-pos après une journée de fatigues. Elle était lasse de souf-frir et trouvait naturel d'en finir avec la souffrance. A quoi aurait-elle pu se rattacher ? Plus de famille, plus une âme au monde pour la plaindre et la consoler. Tous ses souvenirs étaient navrants, toutes ses espérances éteintes. Quand elle s'interrogeait, le désespoir seul lui répondait quand elle je-tait les yeux autour d'elle, elle n'apercevait que le vide. Que de motifs et que d'excuses pour se réfugier dans l'oubli ! Ce qui lui manquait le moins, c'était le courage elle en montra jusqu'au bout. Le peu de minutes qui lui restaient, elle les employa à mettre tout en ordre dans son logement elle voulut que Ludovic le retrouvât tel qu'il l'avait toujours vu, aussi propre, aussi décent, aussi minutieusement rangé. Déjà elle avait fait justice de ce qui rappelait sa faute et ses écarts ce que Melchior n'avait pas emporté elle l'avait dé-truit pour qu'il n'y eût plus de vestige de son funeste pas-sage. Il lui avait fait, durant leur courte liaison, quelques-uns de ces cadeaux qui tirent leur prix de la main qui les offre elle les avait anéantis. Bijoux, vêtements, objets de toilette, tout ce qui lui venait de là avait pour elle un sens odieux c'était la livrée du déshonneur. En revanche, elle avait, par un sentiment délicat, remis en leur place tous les objets qui étaient familiers à Ludovic sur sa cheminée, de petits vases bleus garnis des fleurs qu'il aimait en face du lit, le portrait de sa grand'mère, un mo-ment exilé sur sa table, quelques livres donnés en étrennes, et la thèse de l'avocat avec une dédicace empreinte d'un amour respectueux. Rien ne manquait à cet arrangement, ni le buis près du bénitier, ni l'image du Christ dans le fond de l'alcôve. C'était la chambre des beaux jours, la chambre virginale, restaurée, renouvelée, affranchie de tout souffle impur. On a vu comment Marguerite disposait de ce mobilier et de tout ce qui lui avait appartenu. C'est Ludovic qui devait tout recueillir. Cependant la jeune fille en avait excepté quelques bjets sur lesquels elle avait fixé une étiquette pour mar-
Bijoux, vêtements, objets de toilette, tout ce qui lui venait de là avait pour elle un sens odieux c'était la livrée du déshonneur.
Bijoux, vêtements, objets de toilette, tout ce qui lui venait de là avait pour elle un sens odieux c'était la livrée du déshonneur.
0
0
0
956.txt
1,858
282 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. déclarait parfois chez elle d'invincibles dégoûts, et, si elle y avait résisté, c'était pour ne pas quitter la première le champ de bataille. Il est des êtres destinés à mourir jeunes, et qui en portent le signe sur le front Marguerite était de ce nombre. Elle allait vers la mort comme on va vers le re-pos après une journée de fatigues. Elle était lasse de souf-frir et trouvait naturel d'en finir avec la souffrance. À quoi aurait-elle pu se rattacher? Plus de famille, plus une âme au monde pour la plaindre et la consoler. Tous ses souvenirs étaient navrants, toutes ses espérances éteintes. Quand elle s'interrogeait, le désespoir seul lui répondait quand elle je-tait les yeux autour d'elle, elle n'apercevait que le vide. Que de motifs et que d'excuses pour se réfugier dans l'oubli ! Ce qui lui manquait le moins, c'était le courage elle en montra jusqu'au bout. Le peu de minutes qui lui restaient, elle les employa à mettre tout en ordre dans son logement elle voulut que Ludovic le retrouvât tel qu'il l'avait toujours vu, aussi propre, aussi décent, aussi minutieusement rangé. Déjà elle avait fait justice de ce qui rappelait sa faute et ses écarts ce que Melchior n'avait pas emporté elle l'avait dé-truit poqr qu'il n'y eût plus de vestige de son funeste pas-sage. Il lui avait fait, durant leur courte liaison, quelques-uns de ces cadeaux qui tirent leur prix de la main qui les offre elle les avait anéantis. Bijoux, vêtements, objets de toilette, tout ce qui lui venait de là avait pour elle un sens odieux c'était la livrée du déshonneur. En revanche, elle avait, par un sentiment délicat, remis en leur place tous les objets qui étaient familiers à Ludovic sur sa cheminée, de petits vases bleus garnis des fleurs qu'il aimait en face du lit, le portrait de sa grand'mère, un mo-ment exilé sur sa table, quelques livres donnés en étrennes, et la thèse de l'avocat avec une dédicace empreinte d'un amour respectueux. Rien ne manquait à cet arrangement, ni le buis près du bénitier, ni l'image du Christ dans le fond de l'alcôve. C'était la chambre des beaux jours, la chambre virginale, restaurée, renouvelée, affranchie de tout souffle impur. On a vu comment Marguerite disposait de ce mobilier et de tout ce qui lui avait appartenu. C'est Ludovic qui devait tout recueillir. Cependant la jeune fille en avait excepté quelques bjets sur lesquels elle avait fixé une étiquette pour mar-
282 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. déclarait parfois chez elle d'invincibles dégoûts, et, si elle y avait résisté, c'était pour ne pas quitter la première le champ de bataille. Il est des êtres destinés à mourir jeunes, et qui en portent le signe sur le front Marguerite était de ce nombre. Elle allait vers la mort comme on va vers le re-pos après une journée de fatigues. Elle était lasse de souf-frir et trouvait naturel d'en finir avec la souffrance. À quoi aurait-elle pu se rattacher@? Plus de famille, plus une âme au monde pour la plaindre et la consoler. Tous ses souvenirs étaient navrants, toutes ses espérances éteintes. Quand elle s'interrogeait, le désespoir seul lui répondait quand elle je-tait les yeux autour d'elle, elle n'apercevait que le vide. Que de motifs et que d'excuses pour se réfugier dans l'oubli ! Ce qui lui manquait le moins, c'était le courage elle en montra jusqu'au bout. Le peu de minutes qui lui restaient, elle les employa à mettre tout en ordre dans son logement elle voulut que Ludovic le retrouvât tel qu'il l'avait toujours vu, aussi propre, aussi décent, aussi minutieusement rangé. Déjà elle avait fait justice de ce qui rappelait sa faute et ses écarts ce que Melchior n'avait pas emporté elle l'avait dé-truit poqr qu'il n'y eût plus de vestige de son funeste pas-sage. Il lui avait fait, durant leur courte liaison, quelques-uns de ces cadeaux qui tirent leur prix de la main qui les offre elle les avait anéantis. Bijoux, vêtements, objets de toilette, tout ce qui lui venait de là avait pour elle un sens odieux c'était la livrée du déshonneur. En revanche, elle avait, par un sentiment délicat, remis en leur place tous les objets qui étaient familiers à Ludovic sur sa cheminée, de petits vases bleus garnis des fleurs qu'il aimait en face du lit, le portrait de sa grand'mère, un mo-ment exilé sur sa table, quelques livres donnés en étrennes, et la thèse de l'avocat avec une dédicace empreinte d'un amour respectueux. Rien ne manquait à cet arrangement, ni le buis près du bénitier, ni l'image du Christ dans le fond de l'alcôve. C'était la chambre des beaux jours, la chambre virginale, restaurée, renouvelée, affranchie de tout souffle impur. On a vu comment Marguerite disposait de ce mobilier et de tout ce qui lui avait appartenu. C'est Ludovic qui devait tout recueillir. Cependant la jeune fille en avait excepté quelques bjets sur lesquels elle avait fixé une étiquette pour mar-
282 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. déclarait parfois chez elle d'invincibles dégoûts, et, si elle y avait résisté, c'était pour ne pas quitter la première le champ de bataille. Il est des êtres destinés à mourir jeunes, et qui en portent le signe sur le front Marguerite était de ce nombre. Elle allait vers la mort comme on va vers le re-pos après une journée de fatigues. Elle était lasse de souf-frir et trouvait naturel d'en finir avec la souffrance. A quoi aurait-elle pu se rattacher ? Plus de famille, plus une âme au monde pour la plaindre et la consoler. Tous ses souvenirs étaient navrants, toutes ses espérances éteintes. Quand elle s'interrogeait, le désespoir seul lui répondait quand elle je-tait les yeux autour d'elle, elle n'apercevait que le vide. Que de motifs et que d'excuses pour se réfugier dans l'oubli ! Ce qui lui manquait le moins, c'était le courage elle en montra jusqu'au bout. Le peu de minutes qui lui restaient, elle les employa à mettre tout en ordre dans son logement elle voulut que Ludovic le retrouvât tel qu'il l'avait toujours vu, aussi propre, aussi décent, aussi minutieusement rangé. Déjà elle avait fait justice de ce qui rappelait sa faute et ses écarts ce que Melchior n'avait pas emporté elle l'avait dé-truit pour qu'il n'y eût plus de vestige de son funeste pas-sage. Il lui avait fait, durant leur courte liaison, quelques-uns de ces cadeaux qui tirent leur prix de la main qui les offre elle les avait anéantis. Bijoux, vêtements, objets de toilette, tout ce qui lui venait de là avait pour elle un sens odieux c'était la livrée du déshonneur. En revanche, elle avait, par un sentiment délicat, remis en leur place tous les objets qui étaient familiers à Ludovic sur sa cheminée, de petits vases bleus garnis des fleurs qu'il aimait en face du lit, le portrait de sa grand'mère, un mo-ment exilé sur sa table, quelques livres donnés en étrennes, et la thèse de l'avocat avec une dédicace empreinte d'un amour respectueux. Rien ne manquait à cet arrangement, ni le buis près du bénitier, ni l'image du Christ dans le fond de l'alcôve. C'était la chambre des beaux jours, la chambre virginale, restaurée, renouvelée, affranchie de tout souffle impur. On a vu comment Marguerite disposait de ce mobilier et de tout ce qui lui avait appartenu. C'est Ludovic qui devait tout recueillir. Cependant la jeune fille en avait excepté quelques bjets sur lesquels elle avait fixé une étiquette pour mar-
En revanche, elle avait, par un sentiment délicat, remis en leur place tous les objets qui étaient familiers à Ludovic sur sa cheminée, de petits vases bleus garnis des fleurs qu'il aimait en face du lit, le portrait de sa grand'mère, un mo-ment exilé sur sa table, quelques livres donnés en étrennes, et la thèse de l'avocat avec une dédicace empreinte d'un amour respectueux.
En revanche, elle avait, par un sentiment délicat, remis en leur place tous les objets qui étaient familiers à Ludovic sur sa cheminée, de petits vases bleus garnis des fleurs qu'il aimait en face du lit, le portrait de sa grand'mère, un mo-ment exilé sur sa table, quelques livres donnés en étrennes, et la thèse de l'avocat avec une dédicace empreinte d'un amour respectueux.
0
0
0
956.txt
1,858
282 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. déclarait parfois chez elle d'invincibles dégoûts, et, si elle y avait résisté, c'était pour ne pas quitter la première le champ de bataille. Il est des êtres destinés à mourir jeunes, et qui en portent le signe sur le front Marguerite était de ce nombre. Elle allait vers la mort comme on va vers le re-pos après une journée de fatigues. Elle était lasse de souf-frir et trouvait naturel d'en finir avec la souffrance. À quoi aurait-elle pu se rattacher? Plus de famille, plus une âme au monde pour la plaindre et la consoler. Tous ses souvenirs étaient navrants, toutes ses espérances éteintes. Quand elle s'interrogeait, le désespoir seul lui répondait quand elle je-tait les yeux autour d'elle, elle n'apercevait que le vide. Que de motifs et que d'excuses pour se réfugier dans l'oubli ! Ce qui lui manquait le moins, c'était le courage elle en montra jusqu'au bout. Le peu de minutes qui lui restaient, elle les employa à mettre tout en ordre dans son logement elle voulut que Ludovic le retrouvât tel qu'il l'avait toujours vu, aussi propre, aussi décent, aussi minutieusement rangé. Déjà elle avait fait justice de ce qui rappelait sa faute et ses écarts ce que Melchior n'avait pas emporté elle l'avait dé-truit poqr qu'il n'y eût plus de vestige de son funeste pas-sage. Il lui avait fait, durant leur courte liaison, quelques-uns de ces cadeaux qui tirent leur prix de la main qui les offre elle les avait anéantis. Bijoux, vêtements, objets de toilette, tout ce qui lui venait de là avait pour elle un sens odieux c'était la livrée du déshonneur. En revanche, elle avait, par un sentiment délicat, remis en leur place tous les objets qui étaient familiers à Ludovic sur sa cheminée, de petits vases bleus garnis des fleurs qu'il aimait en face du lit, le portrait de sa grand'mère, un mo-ment exilé sur sa table, quelques livres donnés en étrennes, et la thèse de l'avocat avec une dédicace empreinte d'un amour respectueux. Rien ne manquait à cet arrangement, ni le buis près du bénitier, ni l'image du Christ dans le fond de l'alcôve. C'était la chambre des beaux jours, la chambre virginale, restaurée, renouvelée, affranchie de tout souffle impur. On a vu comment Marguerite disposait de ce mobilier et de tout ce qui lui avait appartenu. C'est Ludovic qui devait tout recueillir. Cependant la jeune fille en avait excepté quelques bjets sur lesquels elle avait fixé une étiquette pour mar-
282 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. déclarait parfois chez elle d'invincibles dégoûts, et, si elle y avait résisté, c'était pour ne pas quitter la première le champ de bataille. Il est des êtres destinés à mourir jeunes, et qui en portent le signe sur le front Marguerite était de ce nombre. Elle allait vers la mort comme on va vers le re-pos après une journée de fatigues. Elle était lasse de souf-frir et trouvait naturel d'en finir avec la souffrance. À quoi aurait-elle pu se rattacher@? Plus de famille, plus une âme au monde pour la plaindre et la consoler. Tous ses souvenirs étaient navrants, toutes ses espérances éteintes. Quand elle s'interrogeait, le désespoir seul lui répondait quand elle je-tait les yeux autour d'elle, elle n'apercevait que le vide. Que de motifs et que d'excuses pour se réfugier dans l'oubli ! Ce qui lui manquait le moins, c'était le courage elle en montra jusqu'au bout. Le peu de minutes qui lui restaient, elle les employa à mettre tout en ordre dans son logement elle voulut que Ludovic le retrouvât tel qu'il l'avait toujours vu, aussi propre, aussi décent, aussi minutieusement rangé. Déjà elle avait fait justice de ce qui rappelait sa faute et ses écarts ce que Melchior n'avait pas emporté elle l'avait dé-truit poqr qu'il n'y eût plus de vestige de son funeste pas-sage. Il lui avait fait, durant leur courte liaison, quelques-uns de ces cadeaux qui tirent leur prix de la main qui les offre elle les avait anéantis. Bijoux, vêtements, objets de toilette, tout ce qui lui venait de là avait pour elle un sens odieux c'était la livrée du déshonneur. En revanche, elle avait, par un sentiment délicat, remis en leur place tous les objets qui étaient familiers à Ludovic sur sa cheminée, de petits vases bleus garnis des fleurs qu'il aimait en face du lit, le portrait de sa grand'mère, un mo-ment exilé sur sa table, quelques livres donnés en étrennes, et la thèse de l'avocat avec une dédicace empreinte d'un amour respectueux. Rien ne manquait à cet arrangement, ni le buis près du bénitier, ni l'image du Christ dans le fond de l'alcôve. C'était la chambre des beaux jours, la chambre virginale, restaurée, renouvelée, affranchie de tout souffle impur. On a vu comment Marguerite disposait de ce mobilier et de tout ce qui lui avait appartenu. C'est Ludovic qui devait tout recueillir. Cependant la jeune fille en avait excepté quelques bjets sur lesquels elle avait fixé une étiquette pour mar-
282 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. déclarait parfois chez elle d'invincibles dégoûts, et, si elle y avait résisté, c'était pour ne pas quitter la première le champ de bataille. Il est des êtres destinés à mourir jeunes, et qui en portent le signe sur le front Marguerite était de ce nombre. Elle allait vers la mort comme on va vers le re-pos après une journée de fatigues. Elle était lasse de souf-frir et trouvait naturel d'en finir avec la souffrance. A quoi aurait-elle pu se rattacher ? Plus de famille, plus une âme au monde pour la plaindre et la consoler. Tous ses souvenirs étaient navrants, toutes ses espérances éteintes. Quand elle s'interrogeait, le désespoir seul lui répondait quand elle je-tait les yeux autour d'elle, elle n'apercevait que le vide. Que de motifs et que d'excuses pour se réfugier dans l'oubli ! Ce qui lui manquait le moins, c'était le courage elle en montra jusqu'au bout. Le peu de minutes qui lui restaient, elle les employa à mettre tout en ordre dans son logement elle voulut que Ludovic le retrouvât tel qu'il l'avait toujours vu, aussi propre, aussi décent, aussi minutieusement rangé. Déjà elle avait fait justice de ce qui rappelait sa faute et ses écarts ce que Melchior n'avait pas emporté elle l'avait dé-truit pour qu'il n'y eût plus de vestige de son funeste pas-sage. Il lui avait fait, durant leur courte liaison, quelques-uns de ces cadeaux qui tirent leur prix de la main qui les offre elle les avait anéantis. Bijoux, vêtements, objets de toilette, tout ce qui lui venait de là avait pour elle un sens odieux c'était la livrée du déshonneur. En revanche, elle avait, par un sentiment délicat, remis en leur place tous les objets qui étaient familiers à Ludovic sur sa cheminée, de petits vases bleus garnis des fleurs qu'il aimait en face du lit, le portrait de sa grand'mère, un mo-ment exilé sur sa table, quelques livres donnés en étrennes, et la thèse de l'avocat avec une dédicace empreinte d'un amour respectueux. Rien ne manquait à cet arrangement, ni le buis près du bénitier, ni l'image du Christ dans le fond de l'alcôve. C'était la chambre des beaux jours, la chambre virginale, restaurée, renouvelée, affranchie de tout souffle impur. On a vu comment Marguerite disposait de ce mobilier et de tout ce qui lui avait appartenu. C'est Ludovic qui devait tout recueillir. Cependant la jeune fille en avait excepté quelques bjets sur lesquels elle avait fixé une étiquette pour mar-
Rien ne manquait à cet arrangement, ni le buis près du bénitier, ni l'image du Christ dans le fond de l'alcôve.
Rien ne manquait à cet arrangement, ni le buis près du bénitier, ni l'image du Christ dans le fond de l'alcôve.
0
0
0
956.txt
1,858
282 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. déclarait parfois chez elle d'invincibles dégoûts, et, si elle y avait résisté, c'était pour ne pas quitter la première le champ de bataille. Il est des êtres destinés à mourir jeunes, et qui en portent le signe sur le front Marguerite était de ce nombre. Elle allait vers la mort comme on va vers le re-pos après une journée de fatigues. Elle était lasse de souf-frir et trouvait naturel d'en finir avec la souffrance. À quoi aurait-elle pu se rattacher? Plus de famille, plus une âme au monde pour la plaindre et la consoler. Tous ses souvenirs étaient navrants, toutes ses espérances éteintes. Quand elle s'interrogeait, le désespoir seul lui répondait quand elle je-tait les yeux autour d'elle, elle n'apercevait que le vide. Que de motifs et que d'excuses pour se réfugier dans l'oubli ! Ce qui lui manquait le moins, c'était le courage elle en montra jusqu'au bout. Le peu de minutes qui lui restaient, elle les employa à mettre tout en ordre dans son logement elle voulut que Ludovic le retrouvât tel qu'il l'avait toujours vu, aussi propre, aussi décent, aussi minutieusement rangé. Déjà elle avait fait justice de ce qui rappelait sa faute et ses écarts ce que Melchior n'avait pas emporté elle l'avait dé-truit poqr qu'il n'y eût plus de vestige de son funeste pas-sage. Il lui avait fait, durant leur courte liaison, quelques-uns de ces cadeaux qui tirent leur prix de la main qui les offre elle les avait anéantis. Bijoux, vêtements, objets de toilette, tout ce qui lui venait de là avait pour elle un sens odieux c'était la livrée du déshonneur. En revanche, elle avait, par un sentiment délicat, remis en leur place tous les objets qui étaient familiers à Ludovic sur sa cheminée, de petits vases bleus garnis des fleurs qu'il aimait en face du lit, le portrait de sa grand'mère, un mo-ment exilé sur sa table, quelques livres donnés en étrennes, et la thèse de l'avocat avec une dédicace empreinte d'un amour respectueux. Rien ne manquait à cet arrangement, ni le buis près du bénitier, ni l'image du Christ dans le fond de l'alcôve. C'était la chambre des beaux jours, la chambre virginale, restaurée, renouvelée, affranchie de tout souffle impur. On a vu comment Marguerite disposait de ce mobilier et de tout ce qui lui avait appartenu. C'est Ludovic qui devait tout recueillir. Cependant la jeune fille en avait excepté quelques bjets sur lesquels elle avait fixé une étiquette pour mar-
282 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. déclarait parfois chez elle d'invincibles dégoûts, et, si elle y avait résisté, c'était pour ne pas quitter la première le champ de bataille. Il est des êtres destinés à mourir jeunes, et qui en portent le signe sur le front Marguerite était de ce nombre. Elle allait vers la mort comme on va vers le re-pos après une journée de fatigues. Elle était lasse de souf-frir et trouvait naturel d'en finir avec la souffrance. À quoi aurait-elle pu se rattacher@? Plus de famille, plus une âme au monde pour la plaindre et la consoler. Tous ses souvenirs étaient navrants, toutes ses espérances éteintes. Quand elle s'interrogeait, le désespoir seul lui répondait quand elle je-tait les yeux autour d'elle, elle n'apercevait que le vide. Que de motifs et que d'excuses pour se réfugier dans l'oubli ! Ce qui lui manquait le moins, c'était le courage elle en montra jusqu'au bout. Le peu de minutes qui lui restaient, elle les employa à mettre tout en ordre dans son logement elle voulut que Ludovic le retrouvât tel qu'il l'avait toujours vu, aussi propre, aussi décent, aussi minutieusement rangé. Déjà elle avait fait justice de ce qui rappelait sa faute et ses écarts ce que Melchior n'avait pas emporté elle l'avait dé-truit poqr qu'il n'y eût plus de vestige de son funeste pas-sage. Il lui avait fait, durant leur courte liaison, quelques-uns de ces cadeaux qui tirent leur prix de la main qui les offre elle les avait anéantis. Bijoux, vêtements, objets de toilette, tout ce qui lui venait de là avait pour elle un sens odieux c'était la livrée du déshonneur. En revanche, elle avait, par un sentiment délicat, remis en leur place tous les objets qui étaient familiers à Ludovic sur sa cheminée, de petits vases bleus garnis des fleurs qu'il aimait en face du lit, le portrait de sa grand'mère, un mo-ment exilé sur sa table, quelques livres donnés en étrennes, et la thèse de l'avocat avec une dédicace empreinte d'un amour respectueux. Rien ne manquait à cet arrangement, ni le buis près du bénitier, ni l'image du Christ dans le fond de l'alcôve. C'était la chambre des beaux jours, la chambre virginale, restaurée, renouvelée, affranchie de tout souffle impur. On a vu comment Marguerite disposait de ce mobilier et de tout ce qui lui avait appartenu. C'est Ludovic qui devait tout recueillir. Cependant la jeune fille en avait excepté quelques bjets sur lesquels elle avait fixé une étiquette pour mar-
282 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. déclarait parfois chez elle d'invincibles dégoûts, et, si elle y avait résisté, c'était pour ne pas quitter la première le champ de bataille. Il est des êtres destinés à mourir jeunes, et qui en portent le signe sur le front Marguerite était de ce nombre. Elle allait vers la mort comme on va vers le re-pos après une journée de fatigues. Elle était lasse de souf-frir et trouvait naturel d'en finir avec la souffrance. A quoi aurait-elle pu se rattacher ? Plus de famille, plus une âme au monde pour la plaindre et la consoler. Tous ses souvenirs étaient navrants, toutes ses espérances éteintes. Quand elle s'interrogeait, le désespoir seul lui répondait quand elle je-tait les yeux autour d'elle, elle n'apercevait que le vide. Que de motifs et que d'excuses pour se réfugier dans l'oubli ! Ce qui lui manquait le moins, c'était le courage elle en montra jusqu'au bout. Le peu de minutes qui lui restaient, elle les employa à mettre tout en ordre dans son logement elle voulut que Ludovic le retrouvât tel qu'il l'avait toujours vu, aussi propre, aussi décent, aussi minutieusement rangé. Déjà elle avait fait justice de ce qui rappelait sa faute et ses écarts ce que Melchior n'avait pas emporté elle l'avait dé-truit pour qu'il n'y eût plus de vestige de son funeste pas-sage. Il lui avait fait, durant leur courte liaison, quelques-uns de ces cadeaux qui tirent leur prix de la main qui les offre elle les avait anéantis. Bijoux, vêtements, objets de toilette, tout ce qui lui venait de là avait pour elle un sens odieux c'était la livrée du déshonneur. En revanche, elle avait, par un sentiment délicat, remis en leur place tous les objets qui étaient familiers à Ludovic sur sa cheminée, de petits vases bleus garnis des fleurs qu'il aimait en face du lit, le portrait de sa grand'mère, un mo-ment exilé sur sa table, quelques livres donnés en étrennes, et la thèse de l'avocat avec une dédicace empreinte d'un amour respectueux. Rien ne manquait à cet arrangement, ni le buis près du bénitier, ni l'image du Christ dans le fond de l'alcôve. C'était la chambre des beaux jours, la chambre virginale, restaurée, renouvelée, affranchie de tout souffle impur. On a vu comment Marguerite disposait de ce mobilier et de tout ce qui lui avait appartenu. C'est Ludovic qui devait tout recueillir. Cependant la jeune fille en avait excepté quelques bjets sur lesquels elle avait fixé une étiquette pour mar-
C'était la chambre des beaux jours, la chambre virginale, restaurée, renouvelée, affranchie de tout souffle impur.
C'était la chambre des beaux jours, la chambre virginale, restaurée, renouvelée, affranchie de tout souffle impur.
0
0
0
956.txt
1,858
282 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. déclarait parfois chez elle d'invincibles dégoûts, et, si elle y avait résisté, c'était pour ne pas quitter la première le champ de bataille. Il est des êtres destinés à mourir jeunes, et qui en portent le signe sur le front Marguerite était de ce nombre. Elle allait vers la mort comme on va vers le re-pos après une journée de fatigues. Elle était lasse de souf-frir et trouvait naturel d'en finir avec la souffrance. À quoi aurait-elle pu se rattacher? Plus de famille, plus une âme au monde pour la plaindre et la consoler. Tous ses souvenirs étaient navrants, toutes ses espérances éteintes. Quand elle s'interrogeait, le désespoir seul lui répondait quand elle je-tait les yeux autour d'elle, elle n'apercevait que le vide. Que de motifs et que d'excuses pour se réfugier dans l'oubli ! Ce qui lui manquait le moins, c'était le courage elle en montra jusqu'au bout. Le peu de minutes qui lui restaient, elle les employa à mettre tout en ordre dans son logement elle voulut que Ludovic le retrouvât tel qu'il l'avait toujours vu, aussi propre, aussi décent, aussi minutieusement rangé. Déjà elle avait fait justice de ce qui rappelait sa faute et ses écarts ce que Melchior n'avait pas emporté elle l'avait dé-truit poqr qu'il n'y eût plus de vestige de son funeste pas-sage. Il lui avait fait, durant leur courte liaison, quelques-uns de ces cadeaux qui tirent leur prix de la main qui les offre elle les avait anéantis. Bijoux, vêtements, objets de toilette, tout ce qui lui venait de là avait pour elle un sens odieux c'était la livrée du déshonneur. En revanche, elle avait, par un sentiment délicat, remis en leur place tous les objets qui étaient familiers à Ludovic sur sa cheminée, de petits vases bleus garnis des fleurs qu'il aimait en face du lit, le portrait de sa grand'mère, un mo-ment exilé sur sa table, quelques livres donnés en étrennes, et la thèse de l'avocat avec une dédicace empreinte d'un amour respectueux. Rien ne manquait à cet arrangement, ni le buis près du bénitier, ni l'image du Christ dans le fond de l'alcôve. C'était la chambre des beaux jours, la chambre virginale, restaurée, renouvelée, affranchie de tout souffle impur. On a vu comment Marguerite disposait de ce mobilier et de tout ce qui lui avait appartenu. C'est Ludovic qui devait tout recueillir. Cependant la jeune fille en avait excepté quelques bjets sur lesquels elle avait fixé une étiquette pour mar-
282 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. déclarait parfois chez elle d'invincibles dégoûts, et, si elle y avait résisté, c'était pour ne pas quitter la première le champ de bataille. Il est des êtres destinés à mourir jeunes, et qui en portent le signe sur le front Marguerite était de ce nombre. Elle allait vers la mort comme on va vers le re-pos après une journée de fatigues. Elle était lasse de souf-frir et trouvait naturel d'en finir avec la souffrance. À quoi aurait-elle pu se rattacher@? Plus de famille, plus une âme au monde pour la plaindre et la consoler. Tous ses souvenirs étaient navrants, toutes ses espérances éteintes. Quand elle s'interrogeait, le désespoir seul lui répondait quand elle je-tait les yeux autour d'elle, elle n'apercevait que le vide. Que de motifs et que d'excuses pour se réfugier dans l'oubli ! Ce qui lui manquait le moins, c'était le courage elle en montra jusqu'au bout. Le peu de minutes qui lui restaient, elle les employa à mettre tout en ordre dans son logement elle voulut que Ludovic le retrouvât tel qu'il l'avait toujours vu, aussi propre, aussi décent, aussi minutieusement rangé. Déjà elle avait fait justice de ce qui rappelait sa faute et ses écarts ce que Melchior n'avait pas emporté elle l'avait dé-truit poqr qu'il n'y eût plus de vestige de son funeste pas-sage. Il lui avait fait, durant leur courte liaison, quelques-uns de ces cadeaux qui tirent leur prix de la main qui les offre elle les avait anéantis. Bijoux, vêtements, objets de toilette, tout ce qui lui venait de là avait pour elle un sens odieux c'était la livrée du déshonneur. En revanche, elle avait, par un sentiment délicat, remis en leur place tous les objets qui étaient familiers à Ludovic sur sa cheminée, de petits vases bleus garnis des fleurs qu'il aimait en face du lit, le portrait de sa grand'mère, un mo-ment exilé sur sa table, quelques livres donnés en étrennes, et la thèse de l'avocat avec une dédicace empreinte d'un amour respectueux. Rien ne manquait à cet arrangement, ni le buis près du bénitier, ni l'image du Christ dans le fond de l'alcôve. C'était la chambre des beaux jours, la chambre virginale, restaurée, renouvelée, affranchie de tout souffle impur. On a vu comment Marguerite disposait de ce mobilier et de tout ce qui lui avait appartenu. C'est Ludovic qui devait tout recueillir. Cependant la jeune fille en avait excepté quelques bjets sur lesquels elle avait fixé une étiquette pour mar-
282 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. déclarait parfois chez elle d'invincibles dégoûts, et, si elle y avait résisté, c'était pour ne pas quitter la première le champ de bataille. Il est des êtres destinés à mourir jeunes, et qui en portent le signe sur le front Marguerite était de ce nombre. Elle allait vers la mort comme on va vers le re-pos après une journée de fatigues. Elle était lasse de souf-frir et trouvait naturel d'en finir avec la souffrance. A quoi aurait-elle pu se rattacher ? Plus de famille, plus une âme au monde pour la plaindre et la consoler. Tous ses souvenirs étaient navrants, toutes ses espérances éteintes. Quand elle s'interrogeait, le désespoir seul lui répondait quand elle je-tait les yeux autour d'elle, elle n'apercevait que le vide. Que de motifs et que d'excuses pour se réfugier dans l'oubli ! Ce qui lui manquait le moins, c'était le courage elle en montra jusqu'au bout. Le peu de minutes qui lui restaient, elle les employa à mettre tout en ordre dans son logement elle voulut que Ludovic le retrouvât tel qu'il l'avait toujours vu, aussi propre, aussi décent, aussi minutieusement rangé. Déjà elle avait fait justice de ce qui rappelait sa faute et ses écarts ce que Melchior n'avait pas emporté elle l'avait dé-truit pour qu'il n'y eût plus de vestige de son funeste pas-sage. Il lui avait fait, durant leur courte liaison, quelques-uns de ces cadeaux qui tirent leur prix de la main qui les offre elle les avait anéantis. Bijoux, vêtements, objets de toilette, tout ce qui lui venait de là avait pour elle un sens odieux c'était la livrée du déshonneur. En revanche, elle avait, par un sentiment délicat, remis en leur place tous les objets qui étaient familiers à Ludovic sur sa cheminée, de petits vases bleus garnis des fleurs qu'il aimait en face du lit, le portrait de sa grand'mère, un mo-ment exilé sur sa table, quelques livres donnés en étrennes, et la thèse de l'avocat avec une dédicace empreinte d'un amour respectueux. Rien ne manquait à cet arrangement, ni le buis près du bénitier, ni l'image du Christ dans le fond de l'alcôve. C'était la chambre des beaux jours, la chambre virginale, restaurée, renouvelée, affranchie de tout souffle impur. On a vu comment Marguerite disposait de ce mobilier et de tout ce qui lui avait appartenu. C'est Ludovic qui devait tout recueillir. Cependant la jeune fille en avait excepté quelques bjets sur lesquels elle avait fixé une étiquette pour mar-
On a vu comment Marguerite disposait de ce mobilier et de tout ce qui lui avait appartenu.
On a vu comment Marguerite disposait de ce mobilier et de tout ce qui lui avait appartenu.
0
0
0
956.txt
1,858
282 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. déclarait parfois chez elle d'invincibles dégoûts, et, si elle y avait résisté, c'était pour ne pas quitter la première le champ de bataille. Il est des êtres destinés à mourir jeunes, et qui en portent le signe sur le front Marguerite était de ce nombre. Elle allait vers la mort comme on va vers le re-pos après une journée de fatigues. Elle était lasse de souf-frir et trouvait naturel d'en finir avec la souffrance. À quoi aurait-elle pu se rattacher? Plus de famille, plus une âme au monde pour la plaindre et la consoler. Tous ses souvenirs étaient navrants, toutes ses espérances éteintes. Quand elle s'interrogeait, le désespoir seul lui répondait quand elle je-tait les yeux autour d'elle, elle n'apercevait que le vide. Que de motifs et que d'excuses pour se réfugier dans l'oubli ! Ce qui lui manquait le moins, c'était le courage elle en montra jusqu'au bout. Le peu de minutes qui lui restaient, elle les employa à mettre tout en ordre dans son logement elle voulut que Ludovic le retrouvât tel qu'il l'avait toujours vu, aussi propre, aussi décent, aussi minutieusement rangé. Déjà elle avait fait justice de ce qui rappelait sa faute et ses écarts ce que Melchior n'avait pas emporté elle l'avait dé-truit poqr qu'il n'y eût plus de vestige de son funeste pas-sage. Il lui avait fait, durant leur courte liaison, quelques-uns de ces cadeaux qui tirent leur prix de la main qui les offre elle les avait anéantis. Bijoux, vêtements, objets de toilette, tout ce qui lui venait de là avait pour elle un sens odieux c'était la livrée du déshonneur. En revanche, elle avait, par un sentiment délicat, remis en leur place tous les objets qui étaient familiers à Ludovic sur sa cheminée, de petits vases bleus garnis des fleurs qu'il aimait en face du lit, le portrait de sa grand'mère, un mo-ment exilé sur sa table, quelques livres donnés en étrennes, et la thèse de l'avocat avec une dédicace empreinte d'un amour respectueux. Rien ne manquait à cet arrangement, ni le buis près du bénitier, ni l'image du Christ dans le fond de l'alcôve. C'était la chambre des beaux jours, la chambre virginale, restaurée, renouvelée, affranchie de tout souffle impur. On a vu comment Marguerite disposait de ce mobilier et de tout ce qui lui avait appartenu. C'est Ludovic qui devait tout recueillir. Cependant la jeune fille en avait excepté quelques bjets sur lesquels elle avait fixé une étiquette pour mar-
282 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. déclarait parfois chez elle d'invincibles dégoûts, et, si elle y avait résisté, c'était pour ne pas quitter la première le champ de bataille. Il est des êtres destinés à mourir jeunes, et qui en portent le signe sur le front Marguerite était de ce nombre. Elle allait vers la mort comme on va vers le re-pos après une journée de fatigues. Elle était lasse de souf-frir et trouvait naturel d'en finir avec la souffrance. À quoi aurait-elle pu se rattacher@? Plus de famille, plus une âme au monde pour la plaindre et la consoler. Tous ses souvenirs étaient navrants, toutes ses espérances éteintes. Quand elle s'interrogeait, le désespoir seul lui répondait quand elle je-tait les yeux autour d'elle, elle n'apercevait que le vide. Que de motifs et que d'excuses pour se réfugier dans l'oubli ! Ce qui lui manquait le moins, c'était le courage elle en montra jusqu'au bout. Le peu de minutes qui lui restaient, elle les employa à mettre tout en ordre dans son logement elle voulut que Ludovic le retrouvât tel qu'il l'avait toujours vu, aussi propre, aussi décent, aussi minutieusement rangé. Déjà elle avait fait justice de ce qui rappelait sa faute et ses écarts ce que Melchior n'avait pas emporté elle l'avait dé-truit poqr qu'il n'y eût plus de vestige de son funeste pas-sage. Il lui avait fait, durant leur courte liaison, quelques-uns de ces cadeaux qui tirent leur prix de la main qui les offre elle les avait anéantis. Bijoux, vêtements, objets de toilette, tout ce qui lui venait de là avait pour elle un sens odieux c'était la livrée du déshonneur. En revanche, elle avait, par un sentiment délicat, remis en leur place tous les objets qui étaient familiers à Ludovic sur sa cheminée, de petits vases bleus garnis des fleurs qu'il aimait en face du lit, le portrait de sa grand'mère, un mo-ment exilé sur sa table, quelques livres donnés en étrennes, et la thèse de l'avocat avec une dédicace empreinte d'un amour respectueux. Rien ne manquait à cet arrangement, ni le buis près du bénitier, ni l'image du Christ dans le fond de l'alcôve. C'était la chambre des beaux jours, la chambre virginale, restaurée, renouvelée, affranchie de tout souffle impur. On a vu comment Marguerite disposait de ce mobilier et de tout ce qui lui avait appartenu. C'est Ludovic qui devait tout recueillir. Cependant la jeune fille en avait excepté quelques bjets sur lesquels elle avait fixé une étiquette pour mar-
282 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. déclarait parfois chez elle d'invincibles dégoûts, et, si elle y avait résisté, c'était pour ne pas quitter la première le champ de bataille. Il est des êtres destinés à mourir jeunes, et qui en portent le signe sur le front Marguerite était de ce nombre. Elle allait vers la mort comme on va vers le re-pos après une journée de fatigues. Elle était lasse de souf-frir et trouvait naturel d'en finir avec la souffrance. A quoi aurait-elle pu se rattacher ? Plus de famille, plus une âme au monde pour la plaindre et la consoler. Tous ses souvenirs étaient navrants, toutes ses espérances éteintes. Quand elle s'interrogeait, le désespoir seul lui répondait quand elle je-tait les yeux autour d'elle, elle n'apercevait que le vide. Que de motifs et que d'excuses pour se réfugier dans l'oubli ! Ce qui lui manquait le moins, c'était le courage elle en montra jusqu'au bout. Le peu de minutes qui lui restaient, elle les employa à mettre tout en ordre dans son logement elle voulut que Ludovic le retrouvât tel qu'il l'avait toujours vu, aussi propre, aussi décent, aussi minutieusement rangé. Déjà elle avait fait justice de ce qui rappelait sa faute et ses écarts ce que Melchior n'avait pas emporté elle l'avait dé-truit pour qu'il n'y eût plus de vestige de son funeste pas-sage. Il lui avait fait, durant leur courte liaison, quelques-uns de ces cadeaux qui tirent leur prix de la main qui les offre elle les avait anéantis. Bijoux, vêtements, objets de toilette, tout ce qui lui venait de là avait pour elle un sens odieux c'était la livrée du déshonneur. En revanche, elle avait, par un sentiment délicat, remis en leur place tous les objets qui étaient familiers à Ludovic sur sa cheminée, de petits vases bleus garnis des fleurs qu'il aimait en face du lit, le portrait de sa grand'mère, un mo-ment exilé sur sa table, quelques livres donnés en étrennes, et la thèse de l'avocat avec une dédicace empreinte d'un amour respectueux. Rien ne manquait à cet arrangement, ni le buis près du bénitier, ni l'image du Christ dans le fond de l'alcôve. C'était la chambre des beaux jours, la chambre virginale, restaurée, renouvelée, affranchie de tout souffle impur. On a vu comment Marguerite disposait de ce mobilier et de tout ce qui lui avait appartenu. C'est Ludovic qui devait tout recueillir. Cependant la jeune fille en avait excepté quelques bjets sur lesquels elle avait fixé une étiquette pour mar-
C'est Ludovic qui devait tout recueillir.
C'est Ludovic qui devait tout recueillir.
0
0
0
956.txt
1,858
282 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. déclarait parfois chez elle d'invincibles dégoûts, et, si elle y avait résisté, c'était pour ne pas quitter la première le champ de bataille. Il est des êtres destinés à mourir jeunes, et qui en portent le signe sur le front Marguerite était de ce nombre. Elle allait vers la mort comme on va vers le re-pos après une journée de fatigues. Elle était lasse de souf-frir et trouvait naturel d'en finir avec la souffrance. À quoi aurait-elle pu se rattacher? Plus de famille, plus une âme au monde pour la plaindre et la consoler. Tous ses souvenirs étaient navrants, toutes ses espérances éteintes. Quand elle s'interrogeait, le désespoir seul lui répondait quand elle je-tait les yeux autour d'elle, elle n'apercevait que le vide. Que de motifs et que d'excuses pour se réfugier dans l'oubli ! Ce qui lui manquait le moins, c'était le courage elle en montra jusqu'au bout. Le peu de minutes qui lui restaient, elle les employa à mettre tout en ordre dans son logement elle voulut que Ludovic le retrouvât tel qu'il l'avait toujours vu, aussi propre, aussi décent, aussi minutieusement rangé. Déjà elle avait fait justice de ce qui rappelait sa faute et ses écarts ce que Melchior n'avait pas emporté elle l'avait dé-truit poqr qu'il n'y eût plus de vestige de son funeste pas-sage. Il lui avait fait, durant leur courte liaison, quelques-uns de ces cadeaux qui tirent leur prix de la main qui les offre elle les avait anéantis. Bijoux, vêtements, objets de toilette, tout ce qui lui venait de là avait pour elle un sens odieux c'était la livrée du déshonneur. En revanche, elle avait, par un sentiment délicat, remis en leur place tous les objets qui étaient familiers à Ludovic sur sa cheminée, de petits vases bleus garnis des fleurs qu'il aimait en face du lit, le portrait de sa grand'mère, un mo-ment exilé sur sa table, quelques livres donnés en étrennes, et la thèse de l'avocat avec une dédicace empreinte d'un amour respectueux. Rien ne manquait à cet arrangement, ni le buis près du bénitier, ni l'image du Christ dans le fond de l'alcôve. C'était la chambre des beaux jours, la chambre virginale, restaurée, renouvelée, affranchie de tout souffle impur. On a vu comment Marguerite disposait de ce mobilier et de tout ce qui lui avait appartenu. C'est Ludovic qui devait tout recueillir. Cependant la jeune fille en avait excepté quelques bjets sur lesquels elle avait fixé une étiquette pour mar-
282 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. déclarait parfois chez elle d'invincibles dégoûts, et, si elle y avait résisté, c'était pour ne pas quitter la première le champ de bataille. Il est des êtres destinés à mourir jeunes, et qui en portent le signe sur le front Marguerite était de ce nombre. Elle allait vers la mort comme on va vers le re-pos après une journée de fatigues. Elle était lasse de souf-frir et trouvait naturel d'en finir avec la souffrance. À quoi aurait-elle pu se rattacher@? Plus de famille, plus une âme au monde pour la plaindre et la consoler. Tous ses souvenirs étaient navrants, toutes ses espérances éteintes. Quand elle s'interrogeait, le désespoir seul lui répondait quand elle je-tait les yeux autour d'elle, elle n'apercevait que le vide. Que de motifs et que d'excuses pour se réfugier dans l'oubli ! Ce qui lui manquait le moins, c'était le courage elle en montra jusqu'au bout. Le peu de minutes qui lui restaient, elle les employa à mettre tout en ordre dans son logement elle voulut que Ludovic le retrouvât tel qu'il l'avait toujours vu, aussi propre, aussi décent, aussi minutieusement rangé. Déjà elle avait fait justice de ce qui rappelait sa faute et ses écarts ce que Melchior n'avait pas emporté elle l'avait dé-truit poqr qu'il n'y eût plus de vestige de son funeste pas-sage. Il lui avait fait, durant leur courte liaison, quelques-uns de ces cadeaux qui tirent leur prix de la main qui les offre elle les avait anéantis. Bijoux, vêtements, objets de toilette, tout ce qui lui venait de là avait pour elle un sens odieux c'était la livrée du déshonneur. En revanche, elle avait, par un sentiment délicat, remis en leur place tous les objets qui étaient familiers à Ludovic sur sa cheminée, de petits vases bleus garnis des fleurs qu'il aimait en face du lit, le portrait de sa grand'mère, un mo-ment exilé sur sa table, quelques livres donnés en étrennes, et la thèse de l'avocat avec une dédicace empreinte d'un amour respectueux. Rien ne manquait à cet arrangement, ni le buis près du bénitier, ni l'image du Christ dans le fond de l'alcôve. C'était la chambre des beaux jours, la chambre virginale, restaurée, renouvelée, affranchie de tout souffle impur. On a vu comment Marguerite disposait de ce mobilier et de tout ce qui lui avait appartenu. C'est Ludovic qui devait tout recueillir. Cependant la jeune fille en avait excepté quelques bjets sur lesquels elle avait fixé une étiquette pour mar-
282 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. déclarait parfois chez elle d'invincibles dégoûts, et, si elle y avait résisté, c'était pour ne pas quitter la première le champ de bataille. Il est des êtres destinés à mourir jeunes, et qui en portent le signe sur le front Marguerite était de ce nombre. Elle allait vers la mort comme on va vers le re-pos après une journée de fatigues. Elle était lasse de souf-frir et trouvait naturel d'en finir avec la souffrance. A quoi aurait-elle pu se rattacher ? Plus de famille, plus une âme au monde pour la plaindre et la consoler. Tous ses souvenirs étaient navrants, toutes ses espérances éteintes. Quand elle s'interrogeait, le désespoir seul lui répondait quand elle je-tait les yeux autour d'elle, elle n'apercevait que le vide. Que de motifs et que d'excuses pour se réfugier dans l'oubli ! Ce qui lui manquait le moins, c'était le courage elle en montra jusqu'au bout. Le peu de minutes qui lui restaient, elle les employa à mettre tout en ordre dans son logement elle voulut que Ludovic le retrouvât tel qu'il l'avait toujours vu, aussi propre, aussi décent, aussi minutieusement rangé. Déjà elle avait fait justice de ce qui rappelait sa faute et ses écarts ce que Melchior n'avait pas emporté elle l'avait dé-truit pour qu'il n'y eût plus de vestige de son funeste pas-sage. Il lui avait fait, durant leur courte liaison, quelques-uns de ces cadeaux qui tirent leur prix de la main qui les offre elle les avait anéantis. Bijoux, vêtements, objets de toilette, tout ce qui lui venait de là avait pour elle un sens odieux c'était la livrée du déshonneur. En revanche, elle avait, par un sentiment délicat, remis en leur place tous les objets qui étaient familiers à Ludovic sur sa cheminée, de petits vases bleus garnis des fleurs qu'il aimait en face du lit, le portrait de sa grand'mère, un mo-ment exilé sur sa table, quelques livres donnés en étrennes, et la thèse de l'avocat avec une dédicace empreinte d'un amour respectueux. Rien ne manquait à cet arrangement, ni le buis près du bénitier, ni l'image du Christ dans le fond de l'alcôve. C'était la chambre des beaux jours, la chambre virginale, restaurée, renouvelée, affranchie de tout souffle impur. On a vu comment Marguerite disposait de ce mobilier et de tout ce qui lui avait appartenu. C'est Ludovic qui devait tout recueillir. Cependant la jeune fille en avait excepté quelques bjets sur lesquels elle avait fixé une étiquette pour mar-
Cependant la jeune fille en avait excepté quelques bjets sur lesquels elle avait fixé une étiquette pour mar-
Cependant la jeune fille en avait excepté quelques bjets sur lesquels elle avait fixé une étiquette pour mar-
0
0
0
765.txt
1,858
56 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. maintenir. Ces échecs, au lieu de l'abattre, allumèrent dans son coeur une colère qui ne savait comment s'exhaler il ne se possédait plus et adressait d'impérieux défis à la vague. En-tin, quand, pour la quatrième fois, il se sentif porté du côté du bassin intérieur, au lieu d'attendre le retour du flot et de s'exposer à une nouvelle déconvenue, il plongea et alla se cramponner au fond de la mer, sur la roche même puis, par un mouvement oblique, il regagna la surface. Son calcul ne fut point trompé il avait dépassé l'arête de l'écueil, et se trouvait dans des parages plus tranquilles. Une fois dégagé, son premier coup d'oeil se porta vers Clémence. Il l'aperçut encore, mais comme une vision, comme une ombre c'était la minute suprême, le moment fatal, sa main venait d'abandonner le rocher où, un instant, elle avait trouvé un appui elle flottait comme une masse inerte et disparut bientôt après avoir poussé un dernier cri, un cri de plainte et de regret, un adieu désespéré à la vie. Gaston assistait à ce spectacle comme un homme en proie à un mauvais rêve reperdu, hors de lui, il ne nagea plus, il bondit sur l'eau. - Que je la sauve, s'écria-t-il, ou que j'aille la.rejoindre ! -Le hasard avait voulu que le théâtre de la catastrophe fût parfaitement déterminé le jeune homme n'eut donc point à hésiter dans ses recherches. Le rocher que la marée laissait à découvert lui servait de jalon et de but c'était à sa base même qu'il avait vu la victime se débattre, rouler et s'en-gloutir. C'est vers ce rocher qu'il se dirigea d'une main ferme. Tous ces courants intérieurs, qui étaient un obstacle pour une femme, n'étaient rien pour lui, qui en avait af-fronté de bien autrement redoutables il les traversa sans -peine et comme en se jouant jamais ses muscles n'avaient eu un tel ressort, ni ses bras une vigueur plus grande. Par-venu au but, il interrogea de l'oeil les profondeurs du bassin. L'eau était d'une limpidité extrême, et-, à quelques pieds de lui, il aperçut d'une manière très-distincte le corps de la jeune femme étendu sur une couche d'algues marines comme sur un lit de repos. On eût dit la fiancée des ondes dormant sur sa couche nuptiale, ou une Amphitrite bercée par les vagues dans son palais transparent.
56 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. maintenir. Ces échecs, au lieu de l'abattre, allumèrent dans son coeur une colère qui ne savait comment s'exhaler il ne se possédait plus et adressait d'impérieux défis à la vague. En-tin, quand, pour la quatrième fois, il se sentif porté du côté du bassin intérieur, au lieu d'attendre le retour du flot et de s'exposer à une nouvelle déconvenue, il plongea et alla se cramponner au fond de la mer, sur la roche même puis, par un mouvement oblique, il regagna la surface. Son calcul ne fut point trompé il avait dépassé l'arête de l'écueil, et se trouvait dans des parages plus tranquilles. Une fois dégagé, son premier coup d'oeil se porta vers Clémence. Il l'aperçut encore, mais comme une vision, comme une ombre c'était la minute suprême, le moment fatal, sa main venait d'abandonner le rocher où, un instant, elle avait trouvé un appui elle flottait comme une masse inerte et disparut bientôt après avoir poussé un dernier cri, un cri de plainte et de regret, un adieu désespéré à la vie. Gaston assistait à ce spectacle comme un homme en proie à un mauvais rêve reperdu, hors de lui, il ne nagea plus, il bondit sur l'eau. - Que je la sauve, s'écria-t-il, ou que j'aille la.rejoindre ! -Le hasard avait voulu que le théâtre de la catastrophe fût parfaitement déterminé le jeune homme n'eut donc point à hésiter dans ses recherches. Le rocher que la marée laissait à découvert lui servait de jalon et de but c'était à sa base même qu'il avait vu la victime se débattre, rouler et s'en-gloutir. C'est vers ce rocher qu'il se dirigea d'une main ferme. Tous ces courants intérieurs, qui étaient un obstacle pour une femme, n'étaient rien pour lui, qui en avait af-fronté de bien autrement redoutables il les traversa sans -peine et comme en se jouant jamais ses muscles n'avaient eu un tel ressort, ni ses bras une vigueur plus grande. Par-venu au but, il interrogea de l'oeil les profondeurs du bassin. L'eau était d'une limpidité extrême, et-, à quelques pieds de lui, il aperçut d'une manière très-distincte le corps de la jeune femme étendu sur une couche d'algues marines comme sur un lit de repos. On eût dit la fiancée des ondes dormant sur sa couche nuptiale, ou une Amphitrite bercée par les vagues dans son palais transparent.
56 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. maintenir. Ces échecs, au lieu de l'abattre, allumèrent dans son coeur une colère qui ne savait comment s'exhaler il ne se possédait plus et adressait d'impérieux défis à la vague. En-fin, quand, pour la quatrième fois, il se sentit porté du côté du bassin intérieur, au lieu d'attendre le retour du flot et de s'exposer à une nouvelle déconvenue, il plongea et alla se cramponner au fond de la mer, sur la roche même puis, par un mouvement oblique, il regagna la surface. Son calcul ne fut point trompé il avait dépassé l'arête de l'écueil, et se trouvait dans des parages plus tranquilles. Une fois dégagé, son premier coup d'oeil se porta vers Clémence. Il l'aperçut encore, mais comme une vision, comme une ombre c'était la minute suprême, le moment fatal, sa main venait d'abandonner le rocher où, un instant, elle avait trouvé un appui elle flottait comme une masse inerte et disparut bientôt après avoir poussé un dernier cri, un cri de plainte et de regret, un adieu désespéré à la vie. Gaston assistait à ce spectacle comme un homme en proie à un mauvais rêve @éperdu, hors de lui, il ne nagea plus, il bondit sur l'eau. -@Que je la sauve, s'écria-t-il, ou que j'aille la rejoindre ! @Le hasard avait voulu que le théâtre de la catastrophe fût parfaitement déterminé le jeune homme n'eut donc point à hésiter dans ses recherches. Le rocher que la marée laissait à découvert lui servait de jalon et de but c'était à sa base même qu'il avait vu la victime se débattre, rouler et s'en-gloutir. C'est vers ce rocher qu'il se dirigea d'une main ferme. Tous ces courants intérieurs, qui étaient un obstacle pour une femme, n'étaient rien pour lui, qui en avait af-fronté de bien autrement redoutables il les traversa sans @peine et comme en se jouant jamais ses muscles n'avaient eu un tel ressort, ni ses bras une vigueur plus grande. Par-venu au but, il interrogea de l'oeil les profondeurs du bassin. L'eau était d'une limpidité extrême, et@, à quelques pieds de lui, il aperçut d'une manière très-distincte le corps de la jeune femme étendu sur une couche d'algues marines comme sur un lit de repos. On eût dit la fiancée des ondes dormant sur sa couche nuptiale, ou une Amphitrite bercée par les vagues dans son palais transparent.
56 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE.
56 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE.
0
0
0
765.txt
1,858
56 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. maintenir. Ces échecs, au lieu de l'abattre, allumèrent dans son coeur une colère qui ne savait comment s'exhaler il ne se possédait plus et adressait d'impérieux défis à la vague. En-tin, quand, pour la quatrième fois, il se sentif porté du côté du bassin intérieur, au lieu d'attendre le retour du flot et de s'exposer à une nouvelle déconvenue, il plongea et alla se cramponner au fond de la mer, sur la roche même puis, par un mouvement oblique, il regagna la surface. Son calcul ne fut point trompé il avait dépassé l'arête de l'écueil, et se trouvait dans des parages plus tranquilles. Une fois dégagé, son premier coup d'oeil se porta vers Clémence. Il l'aperçut encore, mais comme une vision, comme une ombre c'était la minute suprême, le moment fatal, sa main venait d'abandonner le rocher où, un instant, elle avait trouvé un appui elle flottait comme une masse inerte et disparut bientôt après avoir poussé un dernier cri, un cri de plainte et de regret, un adieu désespéré à la vie. Gaston assistait à ce spectacle comme un homme en proie à un mauvais rêve reperdu, hors de lui, il ne nagea plus, il bondit sur l'eau. - Que je la sauve, s'écria-t-il, ou que j'aille la.rejoindre ! -Le hasard avait voulu que le théâtre de la catastrophe fût parfaitement déterminé le jeune homme n'eut donc point à hésiter dans ses recherches. Le rocher que la marée laissait à découvert lui servait de jalon et de but c'était à sa base même qu'il avait vu la victime se débattre, rouler et s'en-gloutir. C'est vers ce rocher qu'il se dirigea d'une main ferme. Tous ces courants intérieurs, qui étaient un obstacle pour une femme, n'étaient rien pour lui, qui en avait af-fronté de bien autrement redoutables il les traversa sans -peine et comme en se jouant jamais ses muscles n'avaient eu un tel ressort, ni ses bras une vigueur plus grande. Par-venu au but, il interrogea de l'oeil les profondeurs du bassin. L'eau était d'une limpidité extrême, et-, à quelques pieds de lui, il aperçut d'une manière très-distincte le corps de la jeune femme étendu sur une couche d'algues marines comme sur un lit de repos. On eût dit la fiancée des ondes dormant sur sa couche nuptiale, ou une Amphitrite bercée par les vagues dans son palais transparent.
56 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. maintenir. Ces échecs, au lieu de l'abattre, allumèrent dans son coeur une colère qui ne savait comment s'exhaler il ne se possédait plus et adressait d'impérieux défis à la vague. En-tin, quand, pour la quatrième fois, il se sentif porté du côté du bassin intérieur, au lieu d'attendre le retour du flot et de s'exposer à une nouvelle déconvenue, il plongea et alla se cramponner au fond de la mer, sur la roche même puis, par un mouvement oblique, il regagna la surface. Son calcul ne fut point trompé il avait dépassé l'arête de l'écueil, et se trouvait dans des parages plus tranquilles. Une fois dégagé, son premier coup d'oeil se porta vers Clémence. Il l'aperçut encore, mais comme une vision, comme une ombre c'était la minute suprême, le moment fatal, sa main venait d'abandonner le rocher où, un instant, elle avait trouvé un appui elle flottait comme une masse inerte et disparut bientôt après avoir poussé un dernier cri, un cri de plainte et de regret, un adieu désespéré à la vie. Gaston assistait à ce spectacle comme un homme en proie à un mauvais rêve reperdu, hors de lui, il ne nagea plus, il bondit sur l'eau. - Que je la sauve, s'écria-t-il, ou que j'aille la.rejoindre ! -Le hasard avait voulu que le théâtre de la catastrophe fût parfaitement déterminé le jeune homme n'eut donc point à hésiter dans ses recherches. Le rocher que la marée laissait à découvert lui servait de jalon et de but c'était à sa base même qu'il avait vu la victime se débattre, rouler et s'en-gloutir. C'est vers ce rocher qu'il se dirigea d'une main ferme. Tous ces courants intérieurs, qui étaient un obstacle pour une femme, n'étaient rien pour lui, qui en avait af-fronté de bien autrement redoutables il les traversa sans -peine et comme en se jouant jamais ses muscles n'avaient eu un tel ressort, ni ses bras une vigueur plus grande. Par-venu au but, il interrogea de l'oeil les profondeurs du bassin. L'eau était d'une limpidité extrême, et-, à quelques pieds de lui, il aperçut d'une manière très-distincte le corps de la jeune femme étendu sur une couche d'algues marines comme sur un lit de repos. On eût dit la fiancée des ondes dormant sur sa couche nuptiale, ou une Amphitrite bercée par les vagues dans son palais transparent.
56 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. maintenir. Ces échecs, au lieu de l'abattre, allumèrent dans son coeur une colère qui ne savait comment s'exhaler il ne se possédait plus et adressait d'impérieux défis à la vague. En-fin, quand, pour la quatrième fois, il se sentit porté du côté du bassin intérieur, au lieu d'attendre le retour du flot et de s'exposer à une nouvelle déconvenue, il plongea et alla se cramponner au fond de la mer, sur la roche même puis, par un mouvement oblique, il regagna la surface. Son calcul ne fut point trompé il avait dépassé l'arête de l'écueil, et se trouvait dans des parages plus tranquilles. Une fois dégagé, son premier coup d'oeil se porta vers Clémence. Il l'aperçut encore, mais comme une vision, comme une ombre c'était la minute suprême, le moment fatal, sa main venait d'abandonner le rocher où, un instant, elle avait trouvé un appui elle flottait comme une masse inerte et disparut bientôt après avoir poussé un dernier cri, un cri de plainte et de regret, un adieu désespéré à la vie. Gaston assistait à ce spectacle comme un homme en proie à un mauvais rêve @éperdu, hors de lui, il ne nagea plus, il bondit sur l'eau. -@Que je la sauve, s'écria-t-il, ou que j'aille la rejoindre ! @Le hasard avait voulu que le théâtre de la catastrophe fût parfaitement déterminé le jeune homme n'eut donc point à hésiter dans ses recherches. Le rocher que la marée laissait à découvert lui servait de jalon et de but c'était à sa base même qu'il avait vu la victime se débattre, rouler et s'en-gloutir. C'est vers ce rocher qu'il se dirigea d'une main ferme. Tous ces courants intérieurs, qui étaient un obstacle pour une femme, n'étaient rien pour lui, qui en avait af-fronté de bien autrement redoutables il les traversa sans @peine et comme en se jouant jamais ses muscles n'avaient eu un tel ressort, ni ses bras une vigueur plus grande. Par-venu au but, il interrogea de l'oeil les profondeurs du bassin. L'eau était d'une limpidité extrême, et@, à quelques pieds de lui, il aperçut d'une manière très-distincte le corps de la jeune femme étendu sur une couche d'algues marines comme sur un lit de repos. On eût dit la fiancée des ondes dormant sur sa couche nuptiale, ou une Amphitrite bercée par les vagues dans son palais transparent.
Ces échecs, au lieu de l'abattre, allumèrent dans son coeur une colère qui ne savait comment s'exhaler il ne se possédait plus et adressait d'impérieux défis à la vague.
Ces échecs, au lieu de l'abattre, allumèrent dans son coeur une colère qui ne savait comment s'exhaler il ne se possédait plus et adressait d'impérieux défis à la vague.
0
0
0
765.txt
1,858
56 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. maintenir. Ces échecs, au lieu de l'abattre, allumèrent dans son coeur une colère qui ne savait comment s'exhaler il ne se possédait plus et adressait d'impérieux défis à la vague. En-tin, quand, pour la quatrième fois, il se sentif porté du côté du bassin intérieur, au lieu d'attendre le retour du flot et de s'exposer à une nouvelle déconvenue, il plongea et alla se cramponner au fond de la mer, sur la roche même puis, par un mouvement oblique, il regagna la surface. Son calcul ne fut point trompé il avait dépassé l'arête de l'écueil, et se trouvait dans des parages plus tranquilles. Une fois dégagé, son premier coup d'oeil se porta vers Clémence. Il l'aperçut encore, mais comme une vision, comme une ombre c'était la minute suprême, le moment fatal, sa main venait d'abandonner le rocher où, un instant, elle avait trouvé un appui elle flottait comme une masse inerte et disparut bientôt après avoir poussé un dernier cri, un cri de plainte et de regret, un adieu désespéré à la vie. Gaston assistait à ce spectacle comme un homme en proie à un mauvais rêve reperdu, hors de lui, il ne nagea plus, il bondit sur l'eau. - Que je la sauve, s'écria-t-il, ou que j'aille la.rejoindre ! -Le hasard avait voulu que le théâtre de la catastrophe fût parfaitement déterminé le jeune homme n'eut donc point à hésiter dans ses recherches. Le rocher que la marée laissait à découvert lui servait de jalon et de but c'était à sa base même qu'il avait vu la victime se débattre, rouler et s'en-gloutir. C'est vers ce rocher qu'il se dirigea d'une main ferme. Tous ces courants intérieurs, qui étaient un obstacle pour une femme, n'étaient rien pour lui, qui en avait af-fronté de bien autrement redoutables il les traversa sans -peine et comme en se jouant jamais ses muscles n'avaient eu un tel ressort, ni ses bras une vigueur plus grande. Par-venu au but, il interrogea de l'oeil les profondeurs du bassin. L'eau était d'une limpidité extrême, et-, à quelques pieds de lui, il aperçut d'une manière très-distincte le corps de la jeune femme étendu sur une couche d'algues marines comme sur un lit de repos. On eût dit la fiancée des ondes dormant sur sa couche nuptiale, ou une Amphitrite bercée par les vagues dans son palais transparent.
56 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. maintenir. Ces échecs, au lieu de l'abattre, allumèrent dans son coeur une colère qui ne savait comment s'exhaler il ne se possédait plus et adressait d'impérieux défis à la vague. En-tin, quand, pour la quatrième fois, il se sentif porté du côté du bassin intérieur, au lieu d'attendre le retour du flot et de s'exposer à une nouvelle déconvenue, il plongea et alla se cramponner au fond de la mer, sur la roche même puis, par un mouvement oblique, il regagna la surface. Son calcul ne fut point trompé il avait dépassé l'arête de l'écueil, et se trouvait dans des parages plus tranquilles. Une fois dégagé, son premier coup d'oeil se porta vers Clémence. Il l'aperçut encore, mais comme une vision, comme une ombre c'était la minute suprême, le moment fatal, sa main venait d'abandonner le rocher où, un instant, elle avait trouvé un appui elle flottait comme une masse inerte et disparut bientôt après avoir poussé un dernier cri, un cri de plainte et de regret, un adieu désespéré à la vie. Gaston assistait à ce spectacle comme un homme en proie à un mauvais rêve reperdu, hors de lui, il ne nagea plus, il bondit sur l'eau. - Que je la sauve, s'écria-t-il, ou que j'aille la.rejoindre ! -Le hasard avait voulu que le théâtre de la catastrophe fût parfaitement déterminé le jeune homme n'eut donc point à hésiter dans ses recherches. Le rocher que la marée laissait à découvert lui servait de jalon et de but c'était à sa base même qu'il avait vu la victime se débattre, rouler et s'en-gloutir. C'est vers ce rocher qu'il se dirigea d'une main ferme. Tous ces courants intérieurs, qui étaient un obstacle pour une femme, n'étaient rien pour lui, qui en avait af-fronté de bien autrement redoutables il les traversa sans -peine et comme en se jouant jamais ses muscles n'avaient eu un tel ressort, ni ses bras une vigueur plus grande. Par-venu au but, il interrogea de l'oeil les profondeurs du bassin. L'eau était d'une limpidité extrême, et-, à quelques pieds de lui, il aperçut d'une manière très-distincte le corps de la jeune femme étendu sur une couche d'algues marines comme sur un lit de repos. On eût dit la fiancée des ondes dormant sur sa couche nuptiale, ou une Amphitrite bercée par les vagues dans son palais transparent.
56 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. maintenir. Ces échecs, au lieu de l'abattre, allumèrent dans son coeur une colère qui ne savait comment s'exhaler il ne se possédait plus et adressait d'impérieux défis à la vague. En-fin, quand, pour la quatrième fois, il se sentit porté du côté du bassin intérieur, au lieu d'attendre le retour du flot et de s'exposer à une nouvelle déconvenue, il plongea et alla se cramponner au fond de la mer, sur la roche même puis, par un mouvement oblique, il regagna la surface. Son calcul ne fut point trompé il avait dépassé l'arête de l'écueil, et se trouvait dans des parages plus tranquilles. Une fois dégagé, son premier coup d'oeil se porta vers Clémence. Il l'aperçut encore, mais comme une vision, comme une ombre c'était la minute suprême, le moment fatal, sa main venait d'abandonner le rocher où, un instant, elle avait trouvé un appui elle flottait comme une masse inerte et disparut bientôt après avoir poussé un dernier cri, un cri de plainte et de regret, un adieu désespéré à la vie. Gaston assistait à ce spectacle comme un homme en proie à un mauvais rêve @éperdu, hors de lui, il ne nagea plus, il bondit sur l'eau. -@Que je la sauve, s'écria-t-il, ou que j'aille la rejoindre ! @Le hasard avait voulu que le théâtre de la catastrophe fût parfaitement déterminé le jeune homme n'eut donc point à hésiter dans ses recherches. Le rocher que la marée laissait à découvert lui servait de jalon et de but c'était à sa base même qu'il avait vu la victime se débattre, rouler et s'en-gloutir. C'est vers ce rocher qu'il se dirigea d'une main ferme. Tous ces courants intérieurs, qui étaient un obstacle pour une femme, n'étaient rien pour lui, qui en avait af-fronté de bien autrement redoutables il les traversa sans @peine et comme en se jouant jamais ses muscles n'avaient eu un tel ressort, ni ses bras une vigueur plus grande. Par-venu au but, il interrogea de l'oeil les profondeurs du bassin. L'eau était d'une limpidité extrême, et@, à quelques pieds de lui, il aperçut d'une manière très-distincte le corps de la jeune femme étendu sur une couche d'algues marines comme sur un lit de repos. On eût dit la fiancée des ondes dormant sur sa couche nuptiale, ou une Amphitrite bercée par les vagues dans son palais transparent.
En-tin, quand, pour la quatrième fois, il se sentif porté du côté du bassin intérieur, au lieu d'attendre le retour du flot et de s'exposer à une nouvelle déconvenue, il plongea et alla se cramponner au fond de la mer, sur la roche même puis, par un mouvement oblique, il regagna la surface.
En-fin, quand, pour la quatrième fois, il se sentit porté du côté du bassin intérieur, au lieu d'attendre le retour du flot et de s'exposer à une nouvelle déconvenue, il plongea et alla se cramponner au fond de la mer, sur la roche même puis, par un mouvement oblique, il regagna la surface.
2
0.006873
0.032258
765.txt
1,858
56 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. maintenir. Ces échecs, au lieu de l'abattre, allumèrent dans son coeur une colère qui ne savait comment s'exhaler il ne se possédait plus et adressait d'impérieux défis à la vague. En-tin, quand, pour la quatrième fois, il se sentif porté du côté du bassin intérieur, au lieu d'attendre le retour du flot et de s'exposer à une nouvelle déconvenue, il plongea et alla se cramponner au fond de la mer, sur la roche même puis, par un mouvement oblique, il regagna la surface. Son calcul ne fut point trompé il avait dépassé l'arête de l'écueil, et se trouvait dans des parages plus tranquilles. Une fois dégagé, son premier coup d'oeil se porta vers Clémence. Il l'aperçut encore, mais comme une vision, comme une ombre c'était la minute suprême, le moment fatal, sa main venait d'abandonner le rocher où, un instant, elle avait trouvé un appui elle flottait comme une masse inerte et disparut bientôt après avoir poussé un dernier cri, un cri de plainte et de regret, un adieu désespéré à la vie. Gaston assistait à ce spectacle comme un homme en proie à un mauvais rêve reperdu, hors de lui, il ne nagea plus, il bondit sur l'eau. - Que je la sauve, s'écria-t-il, ou que j'aille la.rejoindre ! -Le hasard avait voulu que le théâtre de la catastrophe fût parfaitement déterminé le jeune homme n'eut donc point à hésiter dans ses recherches. Le rocher que la marée laissait à découvert lui servait de jalon et de but c'était à sa base même qu'il avait vu la victime se débattre, rouler et s'en-gloutir. C'est vers ce rocher qu'il se dirigea d'une main ferme. Tous ces courants intérieurs, qui étaient un obstacle pour une femme, n'étaient rien pour lui, qui en avait af-fronté de bien autrement redoutables il les traversa sans -peine et comme en se jouant jamais ses muscles n'avaient eu un tel ressort, ni ses bras une vigueur plus grande. Par-venu au but, il interrogea de l'oeil les profondeurs du bassin. L'eau était d'une limpidité extrême, et-, à quelques pieds de lui, il aperçut d'une manière très-distincte le corps de la jeune femme étendu sur une couche d'algues marines comme sur un lit de repos. On eût dit la fiancée des ondes dormant sur sa couche nuptiale, ou une Amphitrite bercée par les vagues dans son palais transparent.
56 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. maintenir. Ces échecs, au lieu de l'abattre, allumèrent dans son coeur une colère qui ne savait comment s'exhaler il ne se possédait plus et adressait d'impérieux défis à la vague. En-tin, quand, pour la quatrième fois, il se sentif porté du côté du bassin intérieur, au lieu d'attendre le retour du flot et de s'exposer à une nouvelle déconvenue, il plongea et alla se cramponner au fond de la mer, sur la roche même puis, par un mouvement oblique, il regagna la surface. Son calcul ne fut point trompé il avait dépassé l'arête de l'écueil, et se trouvait dans des parages plus tranquilles. Une fois dégagé, son premier coup d'oeil se porta vers Clémence. Il l'aperçut encore, mais comme une vision, comme une ombre c'était la minute suprême, le moment fatal, sa main venait d'abandonner le rocher où, un instant, elle avait trouvé un appui elle flottait comme une masse inerte et disparut bientôt après avoir poussé un dernier cri, un cri de plainte et de regret, un adieu désespéré à la vie. Gaston assistait à ce spectacle comme un homme en proie à un mauvais rêve reperdu, hors de lui, il ne nagea plus, il bondit sur l'eau. - Que je la sauve, s'écria-t-il, ou que j'aille la.rejoindre ! -Le hasard avait voulu que le théâtre de la catastrophe fût parfaitement déterminé le jeune homme n'eut donc point à hésiter dans ses recherches. Le rocher que la marée laissait à découvert lui servait de jalon et de but c'était à sa base même qu'il avait vu la victime se débattre, rouler et s'en-gloutir. C'est vers ce rocher qu'il se dirigea d'une main ferme. Tous ces courants intérieurs, qui étaient un obstacle pour une femme, n'étaient rien pour lui, qui en avait af-fronté de bien autrement redoutables il les traversa sans -peine et comme en se jouant jamais ses muscles n'avaient eu un tel ressort, ni ses bras une vigueur plus grande. Par-venu au but, il interrogea de l'oeil les profondeurs du bassin. L'eau était d'une limpidité extrême, et-, à quelques pieds de lui, il aperçut d'une manière très-distincte le corps de la jeune femme étendu sur une couche d'algues marines comme sur un lit de repos. On eût dit la fiancée des ondes dormant sur sa couche nuptiale, ou une Amphitrite bercée par les vagues dans son palais transparent.
56 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. maintenir. Ces échecs, au lieu de l'abattre, allumèrent dans son coeur une colère qui ne savait comment s'exhaler il ne se possédait plus et adressait d'impérieux défis à la vague. En-fin, quand, pour la quatrième fois, il se sentit porté du côté du bassin intérieur, au lieu d'attendre le retour du flot et de s'exposer à une nouvelle déconvenue, il plongea et alla se cramponner au fond de la mer, sur la roche même puis, par un mouvement oblique, il regagna la surface. Son calcul ne fut point trompé il avait dépassé l'arête de l'écueil, et se trouvait dans des parages plus tranquilles. Une fois dégagé, son premier coup d'oeil se porta vers Clémence. Il l'aperçut encore, mais comme une vision, comme une ombre c'était la minute suprême, le moment fatal, sa main venait d'abandonner le rocher où, un instant, elle avait trouvé un appui elle flottait comme une masse inerte et disparut bientôt après avoir poussé un dernier cri, un cri de plainte et de regret, un adieu désespéré à la vie. Gaston assistait à ce spectacle comme un homme en proie à un mauvais rêve @éperdu, hors de lui, il ne nagea plus, il bondit sur l'eau. -@Que je la sauve, s'écria-t-il, ou que j'aille la rejoindre ! @Le hasard avait voulu que le théâtre de la catastrophe fût parfaitement déterminé le jeune homme n'eut donc point à hésiter dans ses recherches. Le rocher que la marée laissait à découvert lui servait de jalon et de but c'était à sa base même qu'il avait vu la victime se débattre, rouler et s'en-gloutir. C'est vers ce rocher qu'il se dirigea d'une main ferme. Tous ces courants intérieurs, qui étaient un obstacle pour une femme, n'étaient rien pour lui, qui en avait af-fronté de bien autrement redoutables il les traversa sans @peine et comme en se jouant jamais ses muscles n'avaient eu un tel ressort, ni ses bras une vigueur plus grande. Par-venu au but, il interrogea de l'oeil les profondeurs du bassin. L'eau était d'une limpidité extrême, et@, à quelques pieds de lui, il aperçut d'une manière très-distincte le corps de la jeune femme étendu sur une couche d'algues marines comme sur un lit de repos. On eût dit la fiancée des ondes dormant sur sa couche nuptiale, ou une Amphitrite bercée par les vagues dans son palais transparent.
Son calcul ne fut point trompé il avait dépassé l'arête de l'écueil, et se trouvait dans des parages plus tranquilles.
Son calcul ne fut point trompé il avait dépassé l'arête de l'écueil, et se trouvait dans des parages plus tranquilles.
0
0
0
765.txt
1,858
56 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. maintenir. Ces échecs, au lieu de l'abattre, allumèrent dans son coeur une colère qui ne savait comment s'exhaler il ne se possédait plus et adressait d'impérieux défis à la vague. En-tin, quand, pour la quatrième fois, il se sentif porté du côté du bassin intérieur, au lieu d'attendre le retour du flot et de s'exposer à une nouvelle déconvenue, il plongea et alla se cramponner au fond de la mer, sur la roche même puis, par un mouvement oblique, il regagna la surface. Son calcul ne fut point trompé il avait dépassé l'arête de l'écueil, et se trouvait dans des parages plus tranquilles. Une fois dégagé, son premier coup d'oeil se porta vers Clémence. Il l'aperçut encore, mais comme une vision, comme une ombre c'était la minute suprême, le moment fatal, sa main venait d'abandonner le rocher où, un instant, elle avait trouvé un appui elle flottait comme une masse inerte et disparut bientôt après avoir poussé un dernier cri, un cri de plainte et de regret, un adieu désespéré à la vie. Gaston assistait à ce spectacle comme un homme en proie à un mauvais rêve reperdu, hors de lui, il ne nagea plus, il bondit sur l'eau. - Que je la sauve, s'écria-t-il, ou que j'aille la.rejoindre ! -Le hasard avait voulu que le théâtre de la catastrophe fût parfaitement déterminé le jeune homme n'eut donc point à hésiter dans ses recherches. Le rocher que la marée laissait à découvert lui servait de jalon et de but c'était à sa base même qu'il avait vu la victime se débattre, rouler et s'en-gloutir. C'est vers ce rocher qu'il se dirigea d'une main ferme. Tous ces courants intérieurs, qui étaient un obstacle pour une femme, n'étaient rien pour lui, qui en avait af-fronté de bien autrement redoutables il les traversa sans -peine et comme en se jouant jamais ses muscles n'avaient eu un tel ressort, ni ses bras une vigueur plus grande. Par-venu au but, il interrogea de l'oeil les profondeurs du bassin. L'eau était d'une limpidité extrême, et-, à quelques pieds de lui, il aperçut d'une manière très-distincte le corps de la jeune femme étendu sur une couche d'algues marines comme sur un lit de repos. On eût dit la fiancée des ondes dormant sur sa couche nuptiale, ou une Amphitrite bercée par les vagues dans son palais transparent.
56 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. maintenir. Ces échecs, au lieu de l'abattre, allumèrent dans son coeur une colère qui ne savait comment s'exhaler il ne se possédait plus et adressait d'impérieux défis à la vague. En-tin, quand, pour la quatrième fois, il se sentif porté du côté du bassin intérieur, au lieu d'attendre le retour du flot et de s'exposer à une nouvelle déconvenue, il plongea et alla se cramponner au fond de la mer, sur la roche même puis, par un mouvement oblique, il regagna la surface. Son calcul ne fut point trompé il avait dépassé l'arête de l'écueil, et se trouvait dans des parages plus tranquilles. Une fois dégagé, son premier coup d'oeil se porta vers Clémence. Il l'aperçut encore, mais comme une vision, comme une ombre c'était la minute suprême, le moment fatal, sa main venait d'abandonner le rocher où, un instant, elle avait trouvé un appui elle flottait comme une masse inerte et disparut bientôt après avoir poussé un dernier cri, un cri de plainte et de regret, un adieu désespéré à la vie. Gaston assistait à ce spectacle comme un homme en proie à un mauvais rêve reperdu, hors de lui, il ne nagea plus, il bondit sur l'eau. - Que je la sauve, s'écria-t-il, ou que j'aille la.rejoindre ! -Le hasard avait voulu que le théâtre de la catastrophe fût parfaitement déterminé le jeune homme n'eut donc point à hésiter dans ses recherches. Le rocher que la marée laissait à découvert lui servait de jalon et de but c'était à sa base même qu'il avait vu la victime se débattre, rouler et s'en-gloutir. C'est vers ce rocher qu'il se dirigea d'une main ferme. Tous ces courants intérieurs, qui étaient un obstacle pour une femme, n'étaient rien pour lui, qui en avait af-fronté de bien autrement redoutables il les traversa sans -peine et comme en se jouant jamais ses muscles n'avaient eu un tel ressort, ni ses bras une vigueur plus grande. Par-venu au but, il interrogea de l'oeil les profondeurs du bassin. L'eau était d'une limpidité extrême, et-, à quelques pieds de lui, il aperçut d'une manière très-distincte le corps de la jeune femme étendu sur une couche d'algues marines comme sur un lit de repos. On eût dit la fiancée des ondes dormant sur sa couche nuptiale, ou une Amphitrite bercée par les vagues dans son palais transparent.
56 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. maintenir. Ces échecs, au lieu de l'abattre, allumèrent dans son coeur une colère qui ne savait comment s'exhaler il ne se possédait plus et adressait d'impérieux défis à la vague. En-fin, quand, pour la quatrième fois, il se sentit porté du côté du bassin intérieur, au lieu d'attendre le retour du flot et de s'exposer à une nouvelle déconvenue, il plongea et alla se cramponner au fond de la mer, sur la roche même puis, par un mouvement oblique, il regagna la surface. Son calcul ne fut point trompé il avait dépassé l'arête de l'écueil, et se trouvait dans des parages plus tranquilles. Une fois dégagé, son premier coup d'oeil se porta vers Clémence. Il l'aperçut encore, mais comme une vision, comme une ombre c'était la minute suprême, le moment fatal, sa main venait d'abandonner le rocher où, un instant, elle avait trouvé un appui elle flottait comme une masse inerte et disparut bientôt après avoir poussé un dernier cri, un cri de plainte et de regret, un adieu désespéré à la vie. Gaston assistait à ce spectacle comme un homme en proie à un mauvais rêve @éperdu, hors de lui, il ne nagea plus, il bondit sur l'eau. -@Que je la sauve, s'écria-t-il, ou que j'aille la rejoindre ! @Le hasard avait voulu que le théâtre de la catastrophe fût parfaitement déterminé le jeune homme n'eut donc point à hésiter dans ses recherches. Le rocher que la marée laissait à découvert lui servait de jalon et de but c'était à sa base même qu'il avait vu la victime se débattre, rouler et s'en-gloutir. C'est vers ce rocher qu'il se dirigea d'une main ferme. Tous ces courants intérieurs, qui étaient un obstacle pour une femme, n'étaient rien pour lui, qui en avait af-fronté de bien autrement redoutables il les traversa sans @peine et comme en se jouant jamais ses muscles n'avaient eu un tel ressort, ni ses bras une vigueur plus grande. Par-venu au but, il interrogea de l'oeil les profondeurs du bassin. L'eau était d'une limpidité extrême, et@, à quelques pieds de lui, il aperçut d'une manière très-distincte le corps de la jeune femme étendu sur une couche d'algues marines comme sur un lit de repos. On eût dit la fiancée des ondes dormant sur sa couche nuptiale, ou une Amphitrite bercée par les vagues dans son palais transparent.
Une fois dégagé, son premier coup d'oeil se porta vers Clémence.
Une fois dégagé, son premier coup d'oeil se porta vers Clémence.
0
0
0
765.txt
1,858
56 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. maintenir. Ces échecs, au lieu de l'abattre, allumèrent dans son coeur une colère qui ne savait comment s'exhaler il ne se possédait plus et adressait d'impérieux défis à la vague. En-tin, quand, pour la quatrième fois, il se sentif porté du côté du bassin intérieur, au lieu d'attendre le retour du flot et de s'exposer à une nouvelle déconvenue, il plongea et alla se cramponner au fond de la mer, sur la roche même puis, par un mouvement oblique, il regagna la surface. Son calcul ne fut point trompé il avait dépassé l'arête de l'écueil, et se trouvait dans des parages plus tranquilles. Une fois dégagé, son premier coup d'oeil se porta vers Clémence. Il l'aperçut encore, mais comme une vision, comme une ombre c'était la minute suprême, le moment fatal, sa main venait d'abandonner le rocher où, un instant, elle avait trouvé un appui elle flottait comme une masse inerte et disparut bientôt après avoir poussé un dernier cri, un cri de plainte et de regret, un adieu désespéré à la vie. Gaston assistait à ce spectacle comme un homme en proie à un mauvais rêve reperdu, hors de lui, il ne nagea plus, il bondit sur l'eau. - Que je la sauve, s'écria-t-il, ou que j'aille la.rejoindre ! -Le hasard avait voulu que le théâtre de la catastrophe fût parfaitement déterminé le jeune homme n'eut donc point à hésiter dans ses recherches. Le rocher que la marée laissait à découvert lui servait de jalon et de but c'était à sa base même qu'il avait vu la victime se débattre, rouler et s'en-gloutir. C'est vers ce rocher qu'il se dirigea d'une main ferme. Tous ces courants intérieurs, qui étaient un obstacle pour une femme, n'étaient rien pour lui, qui en avait af-fronté de bien autrement redoutables il les traversa sans -peine et comme en se jouant jamais ses muscles n'avaient eu un tel ressort, ni ses bras une vigueur plus grande. Par-venu au but, il interrogea de l'oeil les profondeurs du bassin. L'eau était d'une limpidité extrême, et-, à quelques pieds de lui, il aperçut d'une manière très-distincte le corps de la jeune femme étendu sur une couche d'algues marines comme sur un lit de repos. On eût dit la fiancée des ondes dormant sur sa couche nuptiale, ou une Amphitrite bercée par les vagues dans son palais transparent.
56 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. maintenir. Ces échecs, au lieu de l'abattre, allumèrent dans son coeur une colère qui ne savait comment s'exhaler il ne se possédait plus et adressait d'impérieux défis à la vague. En-tin, quand, pour la quatrième fois, il se sentif porté du côté du bassin intérieur, au lieu d'attendre le retour du flot et de s'exposer à une nouvelle déconvenue, il plongea et alla se cramponner au fond de la mer, sur la roche même puis, par un mouvement oblique, il regagna la surface. Son calcul ne fut point trompé il avait dépassé l'arête de l'écueil, et se trouvait dans des parages plus tranquilles. Une fois dégagé, son premier coup d'oeil se porta vers Clémence. Il l'aperçut encore, mais comme une vision, comme une ombre c'était la minute suprême, le moment fatal, sa main venait d'abandonner le rocher où, un instant, elle avait trouvé un appui elle flottait comme une masse inerte et disparut bientôt après avoir poussé un dernier cri, un cri de plainte et de regret, un adieu désespéré à la vie. Gaston assistait à ce spectacle comme un homme en proie à un mauvais rêve reperdu, hors de lui, il ne nagea plus, il bondit sur l'eau. - Que je la sauve, s'écria-t-il, ou que j'aille la.rejoindre ! -Le hasard avait voulu que le théâtre de la catastrophe fût parfaitement déterminé le jeune homme n'eut donc point à hésiter dans ses recherches. Le rocher que la marée laissait à découvert lui servait de jalon et de but c'était à sa base même qu'il avait vu la victime se débattre, rouler et s'en-gloutir. C'est vers ce rocher qu'il se dirigea d'une main ferme. Tous ces courants intérieurs, qui étaient un obstacle pour une femme, n'étaient rien pour lui, qui en avait af-fronté de bien autrement redoutables il les traversa sans -peine et comme en se jouant jamais ses muscles n'avaient eu un tel ressort, ni ses bras une vigueur plus grande. Par-venu au but, il interrogea de l'oeil les profondeurs du bassin. L'eau était d'une limpidité extrême, et-, à quelques pieds de lui, il aperçut d'une manière très-distincte le corps de la jeune femme étendu sur une couche d'algues marines comme sur un lit de repos. On eût dit la fiancée des ondes dormant sur sa couche nuptiale, ou une Amphitrite bercée par les vagues dans son palais transparent.
56 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. maintenir. Ces échecs, au lieu de l'abattre, allumèrent dans son coeur une colère qui ne savait comment s'exhaler il ne se possédait plus et adressait d'impérieux défis à la vague. En-fin, quand, pour la quatrième fois, il se sentit porté du côté du bassin intérieur, au lieu d'attendre le retour du flot et de s'exposer à une nouvelle déconvenue, il plongea et alla se cramponner au fond de la mer, sur la roche même puis, par un mouvement oblique, il regagna la surface. Son calcul ne fut point trompé il avait dépassé l'arête de l'écueil, et se trouvait dans des parages plus tranquilles. Une fois dégagé, son premier coup d'oeil se porta vers Clémence. Il l'aperçut encore, mais comme une vision, comme une ombre c'était la minute suprême, le moment fatal, sa main venait d'abandonner le rocher où, un instant, elle avait trouvé un appui elle flottait comme une masse inerte et disparut bientôt après avoir poussé un dernier cri, un cri de plainte et de regret, un adieu désespéré à la vie. Gaston assistait à ce spectacle comme un homme en proie à un mauvais rêve @éperdu, hors de lui, il ne nagea plus, il bondit sur l'eau. -@Que je la sauve, s'écria-t-il, ou que j'aille la rejoindre ! @Le hasard avait voulu que le théâtre de la catastrophe fût parfaitement déterminé le jeune homme n'eut donc point à hésiter dans ses recherches. Le rocher que la marée laissait à découvert lui servait de jalon et de but c'était à sa base même qu'il avait vu la victime se débattre, rouler et s'en-gloutir. C'est vers ce rocher qu'il se dirigea d'une main ferme. Tous ces courants intérieurs, qui étaient un obstacle pour une femme, n'étaient rien pour lui, qui en avait af-fronté de bien autrement redoutables il les traversa sans @peine et comme en se jouant jamais ses muscles n'avaient eu un tel ressort, ni ses bras une vigueur plus grande. Par-venu au but, il interrogea de l'oeil les profondeurs du bassin. L'eau était d'une limpidité extrême, et@, à quelques pieds de lui, il aperçut d'une manière très-distincte le corps de la jeune femme étendu sur une couche d'algues marines comme sur un lit de repos. On eût dit la fiancée des ondes dormant sur sa couche nuptiale, ou une Amphitrite bercée par les vagues dans son palais transparent.
Il l'aperçut encore, mais comme une vision, comme une ombre c'était la minute suprême, le moment fatal, sa main venait d'abandonner le rocher où, un instant, elle avait trouvé un appui elle flottait comme une masse inerte et disparut bientôt après avoir poussé un dernier cri, un cri de plainte et de regret, un adieu désespéré à la vie.
Il l'aperçut encore, mais comme une vision, comme une ombre c'était la minute suprême, le moment fatal, sa main venait d'abandonner le rocher où, un instant, elle avait trouvé un appui elle flottait comme une masse inerte et disparut bientôt après avoir poussé un dernier cri, un cri de plainte et de regret, un adieu désespéré à la vie.
0
0
0
765.txt
1,858
56 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. maintenir. Ces échecs, au lieu de l'abattre, allumèrent dans son coeur une colère qui ne savait comment s'exhaler il ne se possédait plus et adressait d'impérieux défis à la vague. En-tin, quand, pour la quatrième fois, il se sentif porté du côté du bassin intérieur, au lieu d'attendre le retour du flot et de s'exposer à une nouvelle déconvenue, il plongea et alla se cramponner au fond de la mer, sur la roche même puis, par un mouvement oblique, il regagna la surface. Son calcul ne fut point trompé il avait dépassé l'arête de l'écueil, et se trouvait dans des parages plus tranquilles. Une fois dégagé, son premier coup d'oeil se porta vers Clémence. Il l'aperçut encore, mais comme une vision, comme une ombre c'était la minute suprême, le moment fatal, sa main venait d'abandonner le rocher où, un instant, elle avait trouvé un appui elle flottait comme une masse inerte et disparut bientôt après avoir poussé un dernier cri, un cri de plainte et de regret, un adieu désespéré à la vie. Gaston assistait à ce spectacle comme un homme en proie à un mauvais rêve reperdu, hors de lui, il ne nagea plus, il bondit sur l'eau. - Que je la sauve, s'écria-t-il, ou que j'aille la.rejoindre ! -Le hasard avait voulu que le théâtre de la catastrophe fût parfaitement déterminé le jeune homme n'eut donc point à hésiter dans ses recherches. Le rocher que la marée laissait à découvert lui servait de jalon et de but c'était à sa base même qu'il avait vu la victime se débattre, rouler et s'en-gloutir. C'est vers ce rocher qu'il se dirigea d'une main ferme. Tous ces courants intérieurs, qui étaient un obstacle pour une femme, n'étaient rien pour lui, qui en avait af-fronté de bien autrement redoutables il les traversa sans -peine et comme en se jouant jamais ses muscles n'avaient eu un tel ressort, ni ses bras une vigueur plus grande. Par-venu au but, il interrogea de l'oeil les profondeurs du bassin. L'eau était d'une limpidité extrême, et-, à quelques pieds de lui, il aperçut d'une manière très-distincte le corps de la jeune femme étendu sur une couche d'algues marines comme sur un lit de repos. On eût dit la fiancée des ondes dormant sur sa couche nuptiale, ou une Amphitrite bercée par les vagues dans son palais transparent.
56 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. maintenir. Ces échecs, au lieu de l'abattre, allumèrent dans son coeur une colère qui ne savait comment s'exhaler il ne se possédait plus et adressait d'impérieux défis à la vague. En-tin, quand, pour la quatrième fois, il se sentif porté du côté du bassin intérieur, au lieu d'attendre le retour du flot et de s'exposer à une nouvelle déconvenue, il plongea et alla se cramponner au fond de la mer, sur la roche même puis, par un mouvement oblique, il regagna la surface. Son calcul ne fut point trompé il avait dépassé l'arête de l'écueil, et se trouvait dans des parages plus tranquilles. Une fois dégagé, son premier coup d'oeil se porta vers Clémence. Il l'aperçut encore, mais comme une vision, comme une ombre c'était la minute suprême, le moment fatal, sa main venait d'abandonner le rocher où, un instant, elle avait trouvé un appui elle flottait comme une masse inerte et disparut bientôt après avoir poussé un dernier cri, un cri de plainte et de regret, un adieu désespéré à la vie. Gaston assistait à ce spectacle comme un homme en proie à un mauvais rêve reperdu, hors de lui, il ne nagea plus, il bondit sur l'eau. - Que je la sauve, s'écria-t-il, ou que j'aille la.rejoindre ! -Le hasard avait voulu que le théâtre de la catastrophe fût parfaitement déterminé le jeune homme n'eut donc point à hésiter dans ses recherches. Le rocher que la marée laissait à découvert lui servait de jalon et de but c'était à sa base même qu'il avait vu la victime se débattre, rouler et s'en-gloutir. C'est vers ce rocher qu'il se dirigea d'une main ferme. Tous ces courants intérieurs, qui étaient un obstacle pour une femme, n'étaient rien pour lui, qui en avait af-fronté de bien autrement redoutables il les traversa sans -peine et comme en se jouant jamais ses muscles n'avaient eu un tel ressort, ni ses bras une vigueur plus grande. Par-venu au but, il interrogea de l'oeil les profondeurs du bassin. L'eau était d'une limpidité extrême, et-, à quelques pieds de lui, il aperçut d'une manière très-distincte le corps de la jeune femme étendu sur une couche d'algues marines comme sur un lit de repos. On eût dit la fiancée des ondes dormant sur sa couche nuptiale, ou une Amphitrite bercée par les vagues dans son palais transparent.
56 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. maintenir. Ces échecs, au lieu de l'abattre, allumèrent dans son coeur une colère qui ne savait comment s'exhaler il ne se possédait plus et adressait d'impérieux défis à la vague. En-fin, quand, pour la quatrième fois, il se sentit porté du côté du bassin intérieur, au lieu d'attendre le retour du flot et de s'exposer à une nouvelle déconvenue, il plongea et alla se cramponner au fond de la mer, sur la roche même puis, par un mouvement oblique, il regagna la surface. Son calcul ne fut point trompé il avait dépassé l'arête de l'écueil, et se trouvait dans des parages plus tranquilles. Une fois dégagé, son premier coup d'oeil se porta vers Clémence. Il l'aperçut encore, mais comme une vision, comme une ombre c'était la minute suprême, le moment fatal, sa main venait d'abandonner le rocher où, un instant, elle avait trouvé un appui elle flottait comme une masse inerte et disparut bientôt après avoir poussé un dernier cri, un cri de plainte et de regret, un adieu désespéré à la vie. Gaston assistait à ce spectacle comme un homme en proie à un mauvais rêve @éperdu, hors de lui, il ne nagea plus, il bondit sur l'eau. -@Que je la sauve, s'écria-t-il, ou que j'aille la rejoindre ! @Le hasard avait voulu que le théâtre de la catastrophe fût parfaitement déterminé le jeune homme n'eut donc point à hésiter dans ses recherches. Le rocher que la marée laissait à découvert lui servait de jalon et de but c'était à sa base même qu'il avait vu la victime se débattre, rouler et s'en-gloutir. C'est vers ce rocher qu'il se dirigea d'une main ferme. Tous ces courants intérieurs, qui étaient un obstacle pour une femme, n'étaient rien pour lui, qui en avait af-fronté de bien autrement redoutables il les traversa sans @peine et comme en se jouant jamais ses muscles n'avaient eu un tel ressort, ni ses bras une vigueur plus grande. Par-venu au but, il interrogea de l'oeil les profondeurs du bassin. L'eau était d'une limpidité extrême, et@, à quelques pieds de lui, il aperçut d'une manière très-distincte le corps de la jeune femme étendu sur une couche d'algues marines comme sur un lit de repos. On eût dit la fiancée des ondes dormant sur sa couche nuptiale, ou une Amphitrite bercée par les vagues dans son palais transparent.
Gaston assistait à ce spectacle comme un homme en proie à un mauvais rêve reperdu, hors de lui, il ne nagea plus, il bondit sur l'eau.
Gaston assistait à ce spectacle comme un homme en proie à un mauvais rêve éperdu, hors de lui, il ne nagea plus, il bondit sur l'eau.
2
0.015038
0.066667
765.txt
1,858
56 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. maintenir. Ces échecs, au lieu de l'abattre, allumèrent dans son coeur une colère qui ne savait comment s'exhaler il ne se possédait plus et adressait d'impérieux défis à la vague. En-tin, quand, pour la quatrième fois, il se sentif porté du côté du bassin intérieur, au lieu d'attendre le retour du flot et de s'exposer à une nouvelle déconvenue, il plongea et alla se cramponner au fond de la mer, sur la roche même puis, par un mouvement oblique, il regagna la surface. Son calcul ne fut point trompé il avait dépassé l'arête de l'écueil, et se trouvait dans des parages plus tranquilles. Une fois dégagé, son premier coup d'oeil se porta vers Clémence. Il l'aperçut encore, mais comme une vision, comme une ombre c'était la minute suprême, le moment fatal, sa main venait d'abandonner le rocher où, un instant, elle avait trouvé un appui elle flottait comme une masse inerte et disparut bientôt après avoir poussé un dernier cri, un cri de plainte et de regret, un adieu désespéré à la vie. Gaston assistait à ce spectacle comme un homme en proie à un mauvais rêve reperdu, hors de lui, il ne nagea plus, il bondit sur l'eau. - Que je la sauve, s'écria-t-il, ou que j'aille la.rejoindre ! -Le hasard avait voulu que le théâtre de la catastrophe fût parfaitement déterminé le jeune homme n'eut donc point à hésiter dans ses recherches. Le rocher que la marée laissait à découvert lui servait de jalon et de but c'était à sa base même qu'il avait vu la victime se débattre, rouler et s'en-gloutir. C'est vers ce rocher qu'il se dirigea d'une main ferme. Tous ces courants intérieurs, qui étaient un obstacle pour une femme, n'étaient rien pour lui, qui en avait af-fronté de bien autrement redoutables il les traversa sans -peine et comme en se jouant jamais ses muscles n'avaient eu un tel ressort, ni ses bras une vigueur plus grande. Par-venu au but, il interrogea de l'oeil les profondeurs du bassin. L'eau était d'une limpidité extrême, et-, à quelques pieds de lui, il aperçut d'une manière très-distincte le corps de la jeune femme étendu sur une couche d'algues marines comme sur un lit de repos. On eût dit la fiancée des ondes dormant sur sa couche nuptiale, ou une Amphitrite bercée par les vagues dans son palais transparent.
56 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. maintenir. Ces échecs, au lieu de l'abattre, allumèrent dans son coeur une colère qui ne savait comment s'exhaler il ne se possédait plus et adressait d'impérieux défis à la vague. En-tin, quand, pour la quatrième fois, il se sentif porté du côté du bassin intérieur, au lieu d'attendre le retour du flot et de s'exposer à une nouvelle déconvenue, il plongea et alla se cramponner au fond de la mer, sur la roche même puis, par un mouvement oblique, il regagna la surface. Son calcul ne fut point trompé il avait dépassé l'arête de l'écueil, et se trouvait dans des parages plus tranquilles. Une fois dégagé, son premier coup d'oeil se porta vers Clémence. Il l'aperçut encore, mais comme une vision, comme une ombre c'était la minute suprême, le moment fatal, sa main venait d'abandonner le rocher où, un instant, elle avait trouvé un appui elle flottait comme une masse inerte et disparut bientôt après avoir poussé un dernier cri, un cri de plainte et de regret, un adieu désespéré à la vie. Gaston assistait à ce spectacle comme un homme en proie à un mauvais rêve reperdu, hors de lui, il ne nagea plus, il bondit sur l'eau. - Que je la sauve, s'écria-t-il, ou que j'aille la.rejoindre ! -Le hasard avait voulu que le théâtre de la catastrophe fût parfaitement déterminé le jeune homme n'eut donc point à hésiter dans ses recherches. Le rocher que la marée laissait à découvert lui servait de jalon et de but c'était à sa base même qu'il avait vu la victime se débattre, rouler et s'en-gloutir. C'est vers ce rocher qu'il se dirigea d'une main ferme. Tous ces courants intérieurs, qui étaient un obstacle pour une femme, n'étaient rien pour lui, qui en avait af-fronté de bien autrement redoutables il les traversa sans -peine et comme en se jouant jamais ses muscles n'avaient eu un tel ressort, ni ses bras une vigueur plus grande. Par-venu au but, il interrogea de l'oeil les profondeurs du bassin. L'eau était d'une limpidité extrême, et-, à quelques pieds de lui, il aperçut d'une manière très-distincte le corps de la jeune femme étendu sur une couche d'algues marines comme sur un lit de repos. On eût dit la fiancée des ondes dormant sur sa couche nuptiale, ou une Amphitrite bercée par les vagues dans son palais transparent.
56 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. maintenir. Ces échecs, au lieu de l'abattre, allumèrent dans son coeur une colère qui ne savait comment s'exhaler il ne se possédait plus et adressait d'impérieux défis à la vague. En-fin, quand, pour la quatrième fois, il se sentit porté du côté du bassin intérieur, au lieu d'attendre le retour du flot et de s'exposer à une nouvelle déconvenue, il plongea et alla se cramponner au fond de la mer, sur la roche même puis, par un mouvement oblique, il regagna la surface. Son calcul ne fut point trompé il avait dépassé l'arête de l'écueil, et se trouvait dans des parages plus tranquilles. Une fois dégagé, son premier coup d'oeil se porta vers Clémence. Il l'aperçut encore, mais comme une vision, comme une ombre c'était la minute suprême, le moment fatal, sa main venait d'abandonner le rocher où, un instant, elle avait trouvé un appui elle flottait comme une masse inerte et disparut bientôt après avoir poussé un dernier cri, un cri de plainte et de regret, un adieu désespéré à la vie. Gaston assistait à ce spectacle comme un homme en proie à un mauvais rêve @éperdu, hors de lui, il ne nagea plus, il bondit sur l'eau. -@Que je la sauve, s'écria-t-il, ou que j'aille la rejoindre ! @Le hasard avait voulu que le théâtre de la catastrophe fût parfaitement déterminé le jeune homme n'eut donc point à hésiter dans ses recherches. Le rocher que la marée laissait à découvert lui servait de jalon et de but c'était à sa base même qu'il avait vu la victime se débattre, rouler et s'en-gloutir. C'est vers ce rocher qu'il se dirigea d'une main ferme. Tous ces courants intérieurs, qui étaient un obstacle pour une femme, n'étaient rien pour lui, qui en avait af-fronté de bien autrement redoutables il les traversa sans @peine et comme en se jouant jamais ses muscles n'avaient eu un tel ressort, ni ses bras une vigueur plus grande. Par-venu au but, il interrogea de l'oeil les profondeurs du bassin. L'eau était d'une limpidité extrême, et@, à quelques pieds de lui, il aperçut d'une manière très-distincte le corps de la jeune femme étendu sur une couche d'algues marines comme sur un lit de repos. On eût dit la fiancée des ondes dormant sur sa couche nuptiale, ou une Amphitrite bercée par les vagues dans son palais transparent.
- Que je la sauve, s'écria-t-il, ou que j'aille la.rejoindre !
-Que je la sauve, s'écria-t-il, ou que j'aille la rejoindre !
2
0.032787
0.153846
765.txt
1,858
56 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. maintenir. Ces échecs, au lieu de l'abattre, allumèrent dans son coeur une colère qui ne savait comment s'exhaler il ne se possédait plus et adressait d'impérieux défis à la vague. En-tin, quand, pour la quatrième fois, il se sentif porté du côté du bassin intérieur, au lieu d'attendre le retour du flot et de s'exposer à une nouvelle déconvenue, il plongea et alla se cramponner au fond de la mer, sur la roche même puis, par un mouvement oblique, il regagna la surface. Son calcul ne fut point trompé il avait dépassé l'arête de l'écueil, et se trouvait dans des parages plus tranquilles. Une fois dégagé, son premier coup d'oeil se porta vers Clémence. Il l'aperçut encore, mais comme une vision, comme une ombre c'était la minute suprême, le moment fatal, sa main venait d'abandonner le rocher où, un instant, elle avait trouvé un appui elle flottait comme une masse inerte et disparut bientôt après avoir poussé un dernier cri, un cri de plainte et de regret, un adieu désespéré à la vie. Gaston assistait à ce spectacle comme un homme en proie à un mauvais rêve reperdu, hors de lui, il ne nagea plus, il bondit sur l'eau. - Que je la sauve, s'écria-t-il, ou que j'aille la.rejoindre ! -Le hasard avait voulu que le théâtre de la catastrophe fût parfaitement déterminé le jeune homme n'eut donc point à hésiter dans ses recherches. Le rocher que la marée laissait à découvert lui servait de jalon et de but c'était à sa base même qu'il avait vu la victime se débattre, rouler et s'en-gloutir. C'est vers ce rocher qu'il se dirigea d'une main ferme. Tous ces courants intérieurs, qui étaient un obstacle pour une femme, n'étaient rien pour lui, qui en avait af-fronté de bien autrement redoutables il les traversa sans -peine et comme en se jouant jamais ses muscles n'avaient eu un tel ressort, ni ses bras une vigueur plus grande. Par-venu au but, il interrogea de l'oeil les profondeurs du bassin. L'eau était d'une limpidité extrême, et-, à quelques pieds de lui, il aperçut d'une manière très-distincte le corps de la jeune femme étendu sur une couche d'algues marines comme sur un lit de repos. On eût dit la fiancée des ondes dormant sur sa couche nuptiale, ou une Amphitrite bercée par les vagues dans son palais transparent.
56 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. maintenir. Ces échecs, au lieu de l'abattre, allumèrent dans son coeur une colère qui ne savait comment s'exhaler il ne se possédait plus et adressait d'impérieux défis à la vague. En-tin, quand, pour la quatrième fois, il se sentif porté du côté du bassin intérieur, au lieu d'attendre le retour du flot et de s'exposer à une nouvelle déconvenue, il plongea et alla se cramponner au fond de la mer, sur la roche même puis, par un mouvement oblique, il regagna la surface. Son calcul ne fut point trompé il avait dépassé l'arête de l'écueil, et se trouvait dans des parages plus tranquilles. Une fois dégagé, son premier coup d'oeil se porta vers Clémence. Il l'aperçut encore, mais comme une vision, comme une ombre c'était la minute suprême, le moment fatal, sa main venait d'abandonner le rocher où, un instant, elle avait trouvé un appui elle flottait comme une masse inerte et disparut bientôt après avoir poussé un dernier cri, un cri de plainte et de regret, un adieu désespéré à la vie. Gaston assistait à ce spectacle comme un homme en proie à un mauvais rêve reperdu, hors de lui, il ne nagea plus, il bondit sur l'eau. - Que je la sauve, s'écria-t-il, ou que j'aille la.rejoindre ! -Le hasard avait voulu que le théâtre de la catastrophe fût parfaitement déterminé le jeune homme n'eut donc point à hésiter dans ses recherches. Le rocher que la marée laissait à découvert lui servait de jalon et de but c'était à sa base même qu'il avait vu la victime se débattre, rouler et s'en-gloutir. C'est vers ce rocher qu'il se dirigea d'une main ferme. Tous ces courants intérieurs, qui étaient un obstacle pour une femme, n'étaient rien pour lui, qui en avait af-fronté de bien autrement redoutables il les traversa sans -peine et comme en se jouant jamais ses muscles n'avaient eu un tel ressort, ni ses bras une vigueur plus grande. Par-venu au but, il interrogea de l'oeil les profondeurs du bassin. L'eau était d'une limpidité extrême, et-, à quelques pieds de lui, il aperçut d'une manière très-distincte le corps de la jeune femme étendu sur une couche d'algues marines comme sur un lit de repos. On eût dit la fiancée des ondes dormant sur sa couche nuptiale, ou une Amphitrite bercée par les vagues dans son palais transparent.
56 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. maintenir. Ces échecs, au lieu de l'abattre, allumèrent dans son coeur une colère qui ne savait comment s'exhaler il ne se possédait plus et adressait d'impérieux défis à la vague. En-fin, quand, pour la quatrième fois, il se sentit porté du côté du bassin intérieur, au lieu d'attendre le retour du flot et de s'exposer à une nouvelle déconvenue, il plongea et alla se cramponner au fond de la mer, sur la roche même puis, par un mouvement oblique, il regagna la surface. Son calcul ne fut point trompé il avait dépassé l'arête de l'écueil, et se trouvait dans des parages plus tranquilles. Une fois dégagé, son premier coup d'oeil se porta vers Clémence. Il l'aperçut encore, mais comme une vision, comme une ombre c'était la minute suprême, le moment fatal, sa main venait d'abandonner le rocher où, un instant, elle avait trouvé un appui elle flottait comme une masse inerte et disparut bientôt après avoir poussé un dernier cri, un cri de plainte et de regret, un adieu désespéré à la vie. Gaston assistait à ce spectacle comme un homme en proie à un mauvais rêve @éperdu, hors de lui, il ne nagea plus, il bondit sur l'eau. -@Que je la sauve, s'écria-t-il, ou que j'aille la rejoindre ! @Le hasard avait voulu que le théâtre de la catastrophe fût parfaitement déterminé le jeune homme n'eut donc point à hésiter dans ses recherches. Le rocher que la marée laissait à découvert lui servait de jalon et de but c'était à sa base même qu'il avait vu la victime se débattre, rouler et s'en-gloutir. C'est vers ce rocher qu'il se dirigea d'une main ferme. Tous ces courants intérieurs, qui étaient un obstacle pour une femme, n'étaient rien pour lui, qui en avait af-fronté de bien autrement redoutables il les traversa sans @peine et comme en se jouant jamais ses muscles n'avaient eu un tel ressort, ni ses bras une vigueur plus grande. Par-venu au but, il interrogea de l'oeil les profondeurs du bassin. L'eau était d'une limpidité extrême, et@, à quelques pieds de lui, il aperçut d'une manière très-distincte le corps de la jeune femme étendu sur une couche d'algues marines comme sur un lit de repos. On eût dit la fiancée des ondes dormant sur sa couche nuptiale, ou une Amphitrite bercée par les vagues dans son palais transparent.
-Le hasard avait voulu que le théâtre de la catastrophe fût parfaitement déterminé le jeune homme n'eut donc point à hésiter dans ses recherches.
Le hasard avait voulu que le théâtre de la catastrophe fût parfaitement déterminé le jeune homme n'eut donc point à hésiter dans ses recherches.
1
0.006944
0.04
765.txt
1,858
56 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. maintenir. Ces échecs, au lieu de l'abattre, allumèrent dans son coeur une colère qui ne savait comment s'exhaler il ne se possédait plus et adressait d'impérieux défis à la vague. En-tin, quand, pour la quatrième fois, il se sentif porté du côté du bassin intérieur, au lieu d'attendre le retour du flot et de s'exposer à une nouvelle déconvenue, il plongea et alla se cramponner au fond de la mer, sur la roche même puis, par un mouvement oblique, il regagna la surface. Son calcul ne fut point trompé il avait dépassé l'arête de l'écueil, et se trouvait dans des parages plus tranquilles. Une fois dégagé, son premier coup d'oeil se porta vers Clémence. Il l'aperçut encore, mais comme une vision, comme une ombre c'était la minute suprême, le moment fatal, sa main venait d'abandonner le rocher où, un instant, elle avait trouvé un appui elle flottait comme une masse inerte et disparut bientôt après avoir poussé un dernier cri, un cri de plainte et de regret, un adieu désespéré à la vie. Gaston assistait à ce spectacle comme un homme en proie à un mauvais rêve reperdu, hors de lui, il ne nagea plus, il bondit sur l'eau. - Que je la sauve, s'écria-t-il, ou que j'aille la.rejoindre ! -Le hasard avait voulu que le théâtre de la catastrophe fût parfaitement déterminé le jeune homme n'eut donc point à hésiter dans ses recherches. Le rocher que la marée laissait à découvert lui servait de jalon et de but c'était à sa base même qu'il avait vu la victime se débattre, rouler et s'en-gloutir. C'est vers ce rocher qu'il se dirigea d'une main ferme. Tous ces courants intérieurs, qui étaient un obstacle pour une femme, n'étaient rien pour lui, qui en avait af-fronté de bien autrement redoutables il les traversa sans -peine et comme en se jouant jamais ses muscles n'avaient eu un tel ressort, ni ses bras une vigueur plus grande. Par-venu au but, il interrogea de l'oeil les profondeurs du bassin. L'eau était d'une limpidité extrême, et-, à quelques pieds de lui, il aperçut d'une manière très-distincte le corps de la jeune femme étendu sur une couche d'algues marines comme sur un lit de repos. On eût dit la fiancée des ondes dormant sur sa couche nuptiale, ou une Amphitrite bercée par les vagues dans son palais transparent.
56 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. maintenir. Ces échecs, au lieu de l'abattre, allumèrent dans son coeur une colère qui ne savait comment s'exhaler il ne se possédait plus et adressait d'impérieux défis à la vague. En-tin, quand, pour la quatrième fois, il se sentif porté du côté du bassin intérieur, au lieu d'attendre le retour du flot et de s'exposer à une nouvelle déconvenue, il plongea et alla se cramponner au fond de la mer, sur la roche même puis, par un mouvement oblique, il regagna la surface. Son calcul ne fut point trompé il avait dépassé l'arête de l'écueil, et se trouvait dans des parages plus tranquilles. Une fois dégagé, son premier coup d'oeil se porta vers Clémence. Il l'aperçut encore, mais comme une vision, comme une ombre c'était la minute suprême, le moment fatal, sa main venait d'abandonner le rocher où, un instant, elle avait trouvé un appui elle flottait comme une masse inerte et disparut bientôt après avoir poussé un dernier cri, un cri de plainte et de regret, un adieu désespéré à la vie. Gaston assistait à ce spectacle comme un homme en proie à un mauvais rêve reperdu, hors de lui, il ne nagea plus, il bondit sur l'eau. - Que je la sauve, s'écria-t-il, ou que j'aille la.rejoindre ! -Le hasard avait voulu que le théâtre de la catastrophe fût parfaitement déterminé le jeune homme n'eut donc point à hésiter dans ses recherches. Le rocher que la marée laissait à découvert lui servait de jalon et de but c'était à sa base même qu'il avait vu la victime se débattre, rouler et s'en-gloutir. C'est vers ce rocher qu'il se dirigea d'une main ferme. Tous ces courants intérieurs, qui étaient un obstacle pour une femme, n'étaient rien pour lui, qui en avait af-fronté de bien autrement redoutables il les traversa sans -peine et comme en se jouant jamais ses muscles n'avaient eu un tel ressort, ni ses bras une vigueur plus grande. Par-venu au but, il interrogea de l'oeil les profondeurs du bassin. L'eau était d'une limpidité extrême, et-, à quelques pieds de lui, il aperçut d'une manière très-distincte le corps de la jeune femme étendu sur une couche d'algues marines comme sur un lit de repos. On eût dit la fiancée des ondes dormant sur sa couche nuptiale, ou une Amphitrite bercée par les vagues dans son palais transparent.
56 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. maintenir. Ces échecs, au lieu de l'abattre, allumèrent dans son coeur une colère qui ne savait comment s'exhaler il ne se possédait plus et adressait d'impérieux défis à la vague. En-fin, quand, pour la quatrième fois, il se sentit porté du côté du bassin intérieur, au lieu d'attendre le retour du flot et de s'exposer à une nouvelle déconvenue, il plongea et alla se cramponner au fond de la mer, sur la roche même puis, par un mouvement oblique, il regagna la surface. Son calcul ne fut point trompé il avait dépassé l'arête de l'écueil, et se trouvait dans des parages plus tranquilles. Une fois dégagé, son premier coup d'oeil se porta vers Clémence. Il l'aperçut encore, mais comme une vision, comme une ombre c'était la minute suprême, le moment fatal, sa main venait d'abandonner le rocher où, un instant, elle avait trouvé un appui elle flottait comme une masse inerte et disparut bientôt après avoir poussé un dernier cri, un cri de plainte et de regret, un adieu désespéré à la vie. Gaston assistait à ce spectacle comme un homme en proie à un mauvais rêve @éperdu, hors de lui, il ne nagea plus, il bondit sur l'eau. -@Que je la sauve, s'écria-t-il, ou que j'aille la rejoindre ! @Le hasard avait voulu que le théâtre de la catastrophe fût parfaitement déterminé le jeune homme n'eut donc point à hésiter dans ses recherches. Le rocher que la marée laissait à découvert lui servait de jalon et de but c'était à sa base même qu'il avait vu la victime se débattre, rouler et s'en-gloutir. C'est vers ce rocher qu'il se dirigea d'une main ferme. Tous ces courants intérieurs, qui étaient un obstacle pour une femme, n'étaient rien pour lui, qui en avait af-fronté de bien autrement redoutables il les traversa sans @peine et comme en se jouant jamais ses muscles n'avaient eu un tel ressort, ni ses bras une vigueur plus grande. Par-venu au but, il interrogea de l'oeil les profondeurs du bassin. L'eau était d'une limpidité extrême, et@, à quelques pieds de lui, il aperçut d'une manière très-distincte le corps de la jeune femme étendu sur une couche d'algues marines comme sur un lit de repos. On eût dit la fiancée des ondes dormant sur sa couche nuptiale, ou une Amphitrite bercée par les vagues dans son palais transparent.
Le rocher que la marée laissait à découvert lui servait de jalon et de but c'était à sa base même qu'il avait vu la victime se débattre, rouler et s'en-gloutir.
Le rocher que la marée laissait à découvert lui servait de jalon et de but c'était à sa base même qu'il avait vu la victime se débattre, rouler et s'en-gloutir.
0
0
0
765.txt
1,858
56 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. maintenir. Ces échecs, au lieu de l'abattre, allumèrent dans son coeur une colère qui ne savait comment s'exhaler il ne se possédait plus et adressait d'impérieux défis à la vague. En-tin, quand, pour la quatrième fois, il se sentif porté du côté du bassin intérieur, au lieu d'attendre le retour du flot et de s'exposer à une nouvelle déconvenue, il plongea et alla se cramponner au fond de la mer, sur la roche même puis, par un mouvement oblique, il regagna la surface. Son calcul ne fut point trompé il avait dépassé l'arête de l'écueil, et se trouvait dans des parages plus tranquilles. Une fois dégagé, son premier coup d'oeil se porta vers Clémence. Il l'aperçut encore, mais comme une vision, comme une ombre c'était la minute suprême, le moment fatal, sa main venait d'abandonner le rocher où, un instant, elle avait trouvé un appui elle flottait comme une masse inerte et disparut bientôt après avoir poussé un dernier cri, un cri de plainte et de regret, un adieu désespéré à la vie. Gaston assistait à ce spectacle comme un homme en proie à un mauvais rêve reperdu, hors de lui, il ne nagea plus, il bondit sur l'eau. - Que je la sauve, s'écria-t-il, ou que j'aille la.rejoindre ! -Le hasard avait voulu que le théâtre de la catastrophe fût parfaitement déterminé le jeune homme n'eut donc point à hésiter dans ses recherches. Le rocher que la marée laissait à découvert lui servait de jalon et de but c'était à sa base même qu'il avait vu la victime se débattre, rouler et s'en-gloutir. C'est vers ce rocher qu'il se dirigea d'une main ferme. Tous ces courants intérieurs, qui étaient un obstacle pour une femme, n'étaient rien pour lui, qui en avait af-fronté de bien autrement redoutables il les traversa sans -peine et comme en se jouant jamais ses muscles n'avaient eu un tel ressort, ni ses bras une vigueur plus grande. Par-venu au but, il interrogea de l'oeil les profondeurs du bassin. L'eau était d'une limpidité extrême, et-, à quelques pieds de lui, il aperçut d'une manière très-distincte le corps de la jeune femme étendu sur une couche d'algues marines comme sur un lit de repos. On eût dit la fiancée des ondes dormant sur sa couche nuptiale, ou une Amphitrite bercée par les vagues dans son palais transparent.
56 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. maintenir. Ces échecs, au lieu de l'abattre, allumèrent dans son coeur une colère qui ne savait comment s'exhaler il ne se possédait plus et adressait d'impérieux défis à la vague. En-tin, quand, pour la quatrième fois, il se sentif porté du côté du bassin intérieur, au lieu d'attendre le retour du flot et de s'exposer à une nouvelle déconvenue, il plongea et alla se cramponner au fond de la mer, sur la roche même puis, par un mouvement oblique, il regagna la surface. Son calcul ne fut point trompé il avait dépassé l'arête de l'écueil, et se trouvait dans des parages plus tranquilles. Une fois dégagé, son premier coup d'oeil se porta vers Clémence. Il l'aperçut encore, mais comme une vision, comme une ombre c'était la minute suprême, le moment fatal, sa main venait d'abandonner le rocher où, un instant, elle avait trouvé un appui elle flottait comme une masse inerte et disparut bientôt après avoir poussé un dernier cri, un cri de plainte et de regret, un adieu désespéré à la vie. Gaston assistait à ce spectacle comme un homme en proie à un mauvais rêve reperdu, hors de lui, il ne nagea plus, il bondit sur l'eau. - Que je la sauve, s'écria-t-il, ou que j'aille la.rejoindre ! -Le hasard avait voulu que le théâtre de la catastrophe fût parfaitement déterminé le jeune homme n'eut donc point à hésiter dans ses recherches. Le rocher que la marée laissait à découvert lui servait de jalon et de but c'était à sa base même qu'il avait vu la victime se débattre, rouler et s'en-gloutir. C'est vers ce rocher qu'il se dirigea d'une main ferme. Tous ces courants intérieurs, qui étaient un obstacle pour une femme, n'étaient rien pour lui, qui en avait af-fronté de bien autrement redoutables il les traversa sans -peine et comme en se jouant jamais ses muscles n'avaient eu un tel ressort, ni ses bras une vigueur plus grande. Par-venu au but, il interrogea de l'oeil les profondeurs du bassin. L'eau était d'une limpidité extrême, et-, à quelques pieds de lui, il aperçut d'une manière très-distincte le corps de la jeune femme étendu sur une couche d'algues marines comme sur un lit de repos. On eût dit la fiancée des ondes dormant sur sa couche nuptiale, ou une Amphitrite bercée par les vagues dans son palais transparent.
56 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. maintenir. Ces échecs, au lieu de l'abattre, allumèrent dans son coeur une colère qui ne savait comment s'exhaler il ne se possédait plus et adressait d'impérieux défis à la vague. En-fin, quand, pour la quatrième fois, il se sentit porté du côté du bassin intérieur, au lieu d'attendre le retour du flot et de s'exposer à une nouvelle déconvenue, il plongea et alla se cramponner au fond de la mer, sur la roche même puis, par un mouvement oblique, il regagna la surface. Son calcul ne fut point trompé il avait dépassé l'arête de l'écueil, et se trouvait dans des parages plus tranquilles. Une fois dégagé, son premier coup d'oeil se porta vers Clémence. Il l'aperçut encore, mais comme une vision, comme une ombre c'était la minute suprême, le moment fatal, sa main venait d'abandonner le rocher où, un instant, elle avait trouvé un appui elle flottait comme une masse inerte et disparut bientôt après avoir poussé un dernier cri, un cri de plainte et de regret, un adieu désespéré à la vie. Gaston assistait à ce spectacle comme un homme en proie à un mauvais rêve @éperdu, hors de lui, il ne nagea plus, il bondit sur l'eau. -@Que je la sauve, s'écria-t-il, ou que j'aille la rejoindre ! @Le hasard avait voulu que le théâtre de la catastrophe fût parfaitement déterminé le jeune homme n'eut donc point à hésiter dans ses recherches. Le rocher que la marée laissait à découvert lui servait de jalon et de but c'était à sa base même qu'il avait vu la victime se débattre, rouler et s'en-gloutir. C'est vers ce rocher qu'il se dirigea d'une main ferme. Tous ces courants intérieurs, qui étaient un obstacle pour une femme, n'étaient rien pour lui, qui en avait af-fronté de bien autrement redoutables il les traversa sans @peine et comme en se jouant jamais ses muscles n'avaient eu un tel ressort, ni ses bras une vigueur plus grande. Par-venu au but, il interrogea de l'oeil les profondeurs du bassin. L'eau était d'une limpidité extrême, et@, à quelques pieds de lui, il aperçut d'une manière très-distincte le corps de la jeune femme étendu sur une couche d'algues marines comme sur un lit de repos. On eût dit la fiancée des ondes dormant sur sa couche nuptiale, ou une Amphitrite bercée par les vagues dans son palais transparent.
C'est vers ce rocher qu'il se dirigea d'une main ferme.
C'est vers ce rocher qu'il se dirigea d'une main ferme.
0
0
0
765.txt
1,858
56 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. maintenir. Ces échecs, au lieu de l'abattre, allumèrent dans son coeur une colère qui ne savait comment s'exhaler il ne se possédait plus et adressait d'impérieux défis à la vague. En-tin, quand, pour la quatrième fois, il se sentif porté du côté du bassin intérieur, au lieu d'attendre le retour du flot et de s'exposer à une nouvelle déconvenue, il plongea et alla se cramponner au fond de la mer, sur la roche même puis, par un mouvement oblique, il regagna la surface. Son calcul ne fut point trompé il avait dépassé l'arête de l'écueil, et se trouvait dans des parages plus tranquilles. Une fois dégagé, son premier coup d'oeil se porta vers Clémence. Il l'aperçut encore, mais comme une vision, comme une ombre c'était la minute suprême, le moment fatal, sa main venait d'abandonner le rocher où, un instant, elle avait trouvé un appui elle flottait comme une masse inerte et disparut bientôt après avoir poussé un dernier cri, un cri de plainte et de regret, un adieu désespéré à la vie. Gaston assistait à ce spectacle comme un homme en proie à un mauvais rêve reperdu, hors de lui, il ne nagea plus, il bondit sur l'eau. - Que je la sauve, s'écria-t-il, ou que j'aille la.rejoindre ! -Le hasard avait voulu que le théâtre de la catastrophe fût parfaitement déterminé le jeune homme n'eut donc point à hésiter dans ses recherches. Le rocher que la marée laissait à découvert lui servait de jalon et de but c'était à sa base même qu'il avait vu la victime se débattre, rouler et s'en-gloutir. C'est vers ce rocher qu'il se dirigea d'une main ferme. Tous ces courants intérieurs, qui étaient un obstacle pour une femme, n'étaient rien pour lui, qui en avait af-fronté de bien autrement redoutables il les traversa sans -peine et comme en se jouant jamais ses muscles n'avaient eu un tel ressort, ni ses bras une vigueur plus grande. Par-venu au but, il interrogea de l'oeil les profondeurs du bassin. L'eau était d'une limpidité extrême, et-, à quelques pieds de lui, il aperçut d'une manière très-distincte le corps de la jeune femme étendu sur une couche d'algues marines comme sur un lit de repos. On eût dit la fiancée des ondes dormant sur sa couche nuptiale, ou une Amphitrite bercée par les vagues dans son palais transparent.
56 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. maintenir. Ces échecs, au lieu de l'abattre, allumèrent dans son coeur une colère qui ne savait comment s'exhaler il ne se possédait plus et adressait d'impérieux défis à la vague. En-tin, quand, pour la quatrième fois, il se sentif porté du côté du bassin intérieur, au lieu d'attendre le retour du flot et de s'exposer à une nouvelle déconvenue, il plongea et alla se cramponner au fond de la mer, sur la roche même puis, par un mouvement oblique, il regagna la surface. Son calcul ne fut point trompé il avait dépassé l'arête de l'écueil, et se trouvait dans des parages plus tranquilles. Une fois dégagé, son premier coup d'oeil se porta vers Clémence. Il l'aperçut encore, mais comme une vision, comme une ombre c'était la minute suprême, le moment fatal, sa main venait d'abandonner le rocher où, un instant, elle avait trouvé un appui elle flottait comme une masse inerte et disparut bientôt après avoir poussé un dernier cri, un cri de plainte et de regret, un adieu désespéré à la vie. Gaston assistait à ce spectacle comme un homme en proie à un mauvais rêve reperdu, hors de lui, il ne nagea plus, il bondit sur l'eau. - Que je la sauve, s'écria-t-il, ou que j'aille la.rejoindre ! -Le hasard avait voulu que le théâtre de la catastrophe fût parfaitement déterminé le jeune homme n'eut donc point à hésiter dans ses recherches. Le rocher que la marée laissait à découvert lui servait de jalon et de but c'était à sa base même qu'il avait vu la victime se débattre, rouler et s'en-gloutir. C'est vers ce rocher qu'il se dirigea d'une main ferme. Tous ces courants intérieurs, qui étaient un obstacle pour une femme, n'étaient rien pour lui, qui en avait af-fronté de bien autrement redoutables il les traversa sans -peine et comme en se jouant jamais ses muscles n'avaient eu un tel ressort, ni ses bras une vigueur plus grande. Par-venu au but, il interrogea de l'oeil les profondeurs du bassin. L'eau était d'une limpidité extrême, et-, à quelques pieds de lui, il aperçut d'une manière très-distincte le corps de la jeune femme étendu sur une couche d'algues marines comme sur un lit de repos. On eût dit la fiancée des ondes dormant sur sa couche nuptiale, ou une Amphitrite bercée par les vagues dans son palais transparent.
56 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. maintenir. Ces échecs, au lieu de l'abattre, allumèrent dans son coeur une colère qui ne savait comment s'exhaler il ne se possédait plus et adressait d'impérieux défis à la vague. En-fin, quand, pour la quatrième fois, il se sentit porté du côté du bassin intérieur, au lieu d'attendre le retour du flot et de s'exposer à une nouvelle déconvenue, il plongea et alla se cramponner au fond de la mer, sur la roche même puis, par un mouvement oblique, il regagna la surface. Son calcul ne fut point trompé il avait dépassé l'arête de l'écueil, et se trouvait dans des parages plus tranquilles. Une fois dégagé, son premier coup d'oeil se porta vers Clémence. Il l'aperçut encore, mais comme une vision, comme une ombre c'était la minute suprême, le moment fatal, sa main venait d'abandonner le rocher où, un instant, elle avait trouvé un appui elle flottait comme une masse inerte et disparut bientôt après avoir poussé un dernier cri, un cri de plainte et de regret, un adieu désespéré à la vie. Gaston assistait à ce spectacle comme un homme en proie à un mauvais rêve @éperdu, hors de lui, il ne nagea plus, il bondit sur l'eau. -@Que je la sauve, s'écria-t-il, ou que j'aille la rejoindre ! @Le hasard avait voulu que le théâtre de la catastrophe fût parfaitement déterminé le jeune homme n'eut donc point à hésiter dans ses recherches. Le rocher que la marée laissait à découvert lui servait de jalon et de but c'était à sa base même qu'il avait vu la victime se débattre, rouler et s'en-gloutir. C'est vers ce rocher qu'il se dirigea d'une main ferme. Tous ces courants intérieurs, qui étaient un obstacle pour une femme, n'étaient rien pour lui, qui en avait af-fronté de bien autrement redoutables il les traversa sans @peine et comme en se jouant jamais ses muscles n'avaient eu un tel ressort, ni ses bras une vigueur plus grande. Par-venu au but, il interrogea de l'oeil les profondeurs du bassin. L'eau était d'une limpidité extrême, et@, à quelques pieds de lui, il aperçut d'une manière très-distincte le corps de la jeune femme étendu sur une couche d'algues marines comme sur un lit de repos. On eût dit la fiancée des ondes dormant sur sa couche nuptiale, ou une Amphitrite bercée par les vagues dans son palais transparent.
Tous ces courants intérieurs, qui étaient un obstacle pour une femme, n'étaient rien pour lui, qui en avait af-fronté de bien autrement redoutables il les traversa sans -peine et comme en se jouant jamais ses muscles n'avaient eu un tel ressort, ni ses bras une vigueur plus grande.
Tous ces courants intérieurs, qui étaient un obstacle pour une femme, n'étaient rien pour lui, qui en avait af-fronté de bien autrement redoutables il les traversa sans peine et comme en se jouant jamais ses muscles n'avaient eu un tel ressort, ni ses bras une vigueur plus grande.
1
0.003559
0.018868
765.txt
1,858
56 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. maintenir. Ces échecs, au lieu de l'abattre, allumèrent dans son coeur une colère qui ne savait comment s'exhaler il ne se possédait plus et adressait d'impérieux défis à la vague. En-tin, quand, pour la quatrième fois, il se sentif porté du côté du bassin intérieur, au lieu d'attendre le retour du flot et de s'exposer à une nouvelle déconvenue, il plongea et alla se cramponner au fond de la mer, sur la roche même puis, par un mouvement oblique, il regagna la surface. Son calcul ne fut point trompé il avait dépassé l'arête de l'écueil, et se trouvait dans des parages plus tranquilles. Une fois dégagé, son premier coup d'oeil se porta vers Clémence. Il l'aperçut encore, mais comme une vision, comme une ombre c'était la minute suprême, le moment fatal, sa main venait d'abandonner le rocher où, un instant, elle avait trouvé un appui elle flottait comme une masse inerte et disparut bientôt après avoir poussé un dernier cri, un cri de plainte et de regret, un adieu désespéré à la vie. Gaston assistait à ce spectacle comme un homme en proie à un mauvais rêve reperdu, hors de lui, il ne nagea plus, il bondit sur l'eau. - Que je la sauve, s'écria-t-il, ou que j'aille la.rejoindre ! -Le hasard avait voulu que le théâtre de la catastrophe fût parfaitement déterminé le jeune homme n'eut donc point à hésiter dans ses recherches. Le rocher que la marée laissait à découvert lui servait de jalon et de but c'était à sa base même qu'il avait vu la victime se débattre, rouler et s'en-gloutir. C'est vers ce rocher qu'il se dirigea d'une main ferme. Tous ces courants intérieurs, qui étaient un obstacle pour une femme, n'étaient rien pour lui, qui en avait af-fronté de bien autrement redoutables il les traversa sans -peine et comme en se jouant jamais ses muscles n'avaient eu un tel ressort, ni ses bras une vigueur plus grande. Par-venu au but, il interrogea de l'oeil les profondeurs du bassin. L'eau était d'une limpidité extrême, et-, à quelques pieds de lui, il aperçut d'une manière très-distincte le corps de la jeune femme étendu sur une couche d'algues marines comme sur un lit de repos. On eût dit la fiancée des ondes dormant sur sa couche nuptiale, ou une Amphitrite bercée par les vagues dans son palais transparent.
56 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. maintenir. Ces échecs, au lieu de l'abattre, allumèrent dans son coeur une colère qui ne savait comment s'exhaler il ne se possédait plus et adressait d'impérieux défis à la vague. En-tin, quand, pour la quatrième fois, il se sentif porté du côté du bassin intérieur, au lieu d'attendre le retour du flot et de s'exposer à une nouvelle déconvenue, il plongea et alla se cramponner au fond de la mer, sur la roche même puis, par un mouvement oblique, il regagna la surface. Son calcul ne fut point trompé il avait dépassé l'arête de l'écueil, et se trouvait dans des parages plus tranquilles. Une fois dégagé, son premier coup d'oeil se porta vers Clémence. Il l'aperçut encore, mais comme une vision, comme une ombre c'était la minute suprême, le moment fatal, sa main venait d'abandonner le rocher où, un instant, elle avait trouvé un appui elle flottait comme une masse inerte et disparut bientôt après avoir poussé un dernier cri, un cri de plainte et de regret, un adieu désespéré à la vie. Gaston assistait à ce spectacle comme un homme en proie à un mauvais rêve reperdu, hors de lui, il ne nagea plus, il bondit sur l'eau. - Que je la sauve, s'écria-t-il, ou que j'aille la.rejoindre ! -Le hasard avait voulu que le théâtre de la catastrophe fût parfaitement déterminé le jeune homme n'eut donc point à hésiter dans ses recherches. Le rocher que la marée laissait à découvert lui servait de jalon et de but c'était à sa base même qu'il avait vu la victime se débattre, rouler et s'en-gloutir. C'est vers ce rocher qu'il se dirigea d'une main ferme. Tous ces courants intérieurs, qui étaient un obstacle pour une femme, n'étaient rien pour lui, qui en avait af-fronté de bien autrement redoutables il les traversa sans -peine et comme en se jouant jamais ses muscles n'avaient eu un tel ressort, ni ses bras une vigueur plus grande. Par-venu au but, il interrogea de l'oeil les profondeurs du bassin. L'eau était d'une limpidité extrême, et-, à quelques pieds de lui, il aperçut d'une manière très-distincte le corps de la jeune femme étendu sur une couche d'algues marines comme sur un lit de repos. On eût dit la fiancée des ondes dormant sur sa couche nuptiale, ou une Amphitrite bercée par les vagues dans son palais transparent.
56 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. maintenir. Ces échecs, au lieu de l'abattre, allumèrent dans son coeur une colère qui ne savait comment s'exhaler il ne se possédait plus et adressait d'impérieux défis à la vague. En-fin, quand, pour la quatrième fois, il se sentit porté du côté du bassin intérieur, au lieu d'attendre le retour du flot et de s'exposer à une nouvelle déconvenue, il plongea et alla se cramponner au fond de la mer, sur la roche même puis, par un mouvement oblique, il regagna la surface. Son calcul ne fut point trompé il avait dépassé l'arête de l'écueil, et se trouvait dans des parages plus tranquilles. Une fois dégagé, son premier coup d'oeil se porta vers Clémence. Il l'aperçut encore, mais comme une vision, comme une ombre c'était la minute suprême, le moment fatal, sa main venait d'abandonner le rocher où, un instant, elle avait trouvé un appui elle flottait comme une masse inerte et disparut bientôt après avoir poussé un dernier cri, un cri de plainte et de regret, un adieu désespéré à la vie. Gaston assistait à ce spectacle comme un homme en proie à un mauvais rêve @éperdu, hors de lui, il ne nagea plus, il bondit sur l'eau. -@Que je la sauve, s'écria-t-il, ou que j'aille la rejoindre ! @Le hasard avait voulu que le théâtre de la catastrophe fût parfaitement déterminé le jeune homme n'eut donc point à hésiter dans ses recherches. Le rocher que la marée laissait à découvert lui servait de jalon et de but c'était à sa base même qu'il avait vu la victime se débattre, rouler et s'en-gloutir. C'est vers ce rocher qu'il se dirigea d'une main ferme. Tous ces courants intérieurs, qui étaient un obstacle pour une femme, n'étaient rien pour lui, qui en avait af-fronté de bien autrement redoutables il les traversa sans @peine et comme en se jouant jamais ses muscles n'avaient eu un tel ressort, ni ses bras une vigueur plus grande. Par-venu au but, il interrogea de l'oeil les profondeurs du bassin. L'eau était d'une limpidité extrême, et@, à quelques pieds de lui, il aperçut d'une manière très-distincte le corps de la jeune femme étendu sur une couche d'algues marines comme sur un lit de repos. On eût dit la fiancée des ondes dormant sur sa couche nuptiale, ou une Amphitrite bercée par les vagues dans son palais transparent.
Par-venu au but, il interrogea de l'oeil les profondeurs du bassin.
Par-venu au but, il interrogea de l'oeil les profondeurs du bassin.
0
0
0
765.txt
1,858
56 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. maintenir. Ces échecs, au lieu de l'abattre, allumèrent dans son coeur une colère qui ne savait comment s'exhaler il ne se possédait plus et adressait d'impérieux défis à la vague. En-tin, quand, pour la quatrième fois, il se sentif porté du côté du bassin intérieur, au lieu d'attendre le retour du flot et de s'exposer à une nouvelle déconvenue, il plongea et alla se cramponner au fond de la mer, sur la roche même puis, par un mouvement oblique, il regagna la surface. Son calcul ne fut point trompé il avait dépassé l'arête de l'écueil, et se trouvait dans des parages plus tranquilles. Une fois dégagé, son premier coup d'oeil se porta vers Clémence. Il l'aperçut encore, mais comme une vision, comme une ombre c'était la minute suprême, le moment fatal, sa main venait d'abandonner le rocher où, un instant, elle avait trouvé un appui elle flottait comme une masse inerte et disparut bientôt après avoir poussé un dernier cri, un cri de plainte et de regret, un adieu désespéré à la vie. Gaston assistait à ce spectacle comme un homme en proie à un mauvais rêve reperdu, hors de lui, il ne nagea plus, il bondit sur l'eau. - Que je la sauve, s'écria-t-il, ou que j'aille la.rejoindre ! -Le hasard avait voulu que le théâtre de la catastrophe fût parfaitement déterminé le jeune homme n'eut donc point à hésiter dans ses recherches. Le rocher que la marée laissait à découvert lui servait de jalon et de but c'était à sa base même qu'il avait vu la victime se débattre, rouler et s'en-gloutir. C'est vers ce rocher qu'il se dirigea d'une main ferme. Tous ces courants intérieurs, qui étaient un obstacle pour une femme, n'étaient rien pour lui, qui en avait af-fronté de bien autrement redoutables il les traversa sans -peine et comme en se jouant jamais ses muscles n'avaient eu un tel ressort, ni ses bras une vigueur plus grande. Par-venu au but, il interrogea de l'oeil les profondeurs du bassin. L'eau était d'une limpidité extrême, et-, à quelques pieds de lui, il aperçut d'une manière très-distincte le corps de la jeune femme étendu sur une couche d'algues marines comme sur un lit de repos. On eût dit la fiancée des ondes dormant sur sa couche nuptiale, ou une Amphitrite bercée par les vagues dans son palais transparent.
56 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. maintenir. Ces échecs, au lieu de l'abattre, allumèrent dans son coeur une colère qui ne savait comment s'exhaler il ne se possédait plus et adressait d'impérieux défis à la vague. En-tin, quand, pour la quatrième fois, il se sentif porté du côté du bassin intérieur, au lieu d'attendre le retour du flot et de s'exposer à une nouvelle déconvenue, il plongea et alla se cramponner au fond de la mer, sur la roche même puis, par un mouvement oblique, il regagna la surface. Son calcul ne fut point trompé il avait dépassé l'arête de l'écueil, et se trouvait dans des parages plus tranquilles. Une fois dégagé, son premier coup d'oeil se porta vers Clémence. Il l'aperçut encore, mais comme une vision, comme une ombre c'était la minute suprême, le moment fatal, sa main venait d'abandonner le rocher où, un instant, elle avait trouvé un appui elle flottait comme une masse inerte et disparut bientôt après avoir poussé un dernier cri, un cri de plainte et de regret, un adieu désespéré à la vie. Gaston assistait à ce spectacle comme un homme en proie à un mauvais rêve reperdu, hors de lui, il ne nagea plus, il bondit sur l'eau. - Que je la sauve, s'écria-t-il, ou que j'aille la.rejoindre ! -Le hasard avait voulu que le théâtre de la catastrophe fût parfaitement déterminé le jeune homme n'eut donc point à hésiter dans ses recherches. Le rocher que la marée laissait à découvert lui servait de jalon et de but c'était à sa base même qu'il avait vu la victime se débattre, rouler et s'en-gloutir. C'est vers ce rocher qu'il se dirigea d'une main ferme. Tous ces courants intérieurs, qui étaient un obstacle pour une femme, n'étaient rien pour lui, qui en avait af-fronté de bien autrement redoutables il les traversa sans -peine et comme en se jouant jamais ses muscles n'avaient eu un tel ressort, ni ses bras une vigueur plus grande. Par-venu au but, il interrogea de l'oeil les profondeurs du bassin. L'eau était d'une limpidité extrême, et-, à quelques pieds de lui, il aperçut d'une manière très-distincte le corps de la jeune femme étendu sur une couche d'algues marines comme sur un lit de repos. On eût dit la fiancée des ondes dormant sur sa couche nuptiale, ou une Amphitrite bercée par les vagues dans son palais transparent.
56 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. maintenir. Ces échecs, au lieu de l'abattre, allumèrent dans son coeur une colère qui ne savait comment s'exhaler il ne se possédait plus et adressait d'impérieux défis à la vague. En-fin, quand, pour la quatrième fois, il se sentit porté du côté du bassin intérieur, au lieu d'attendre le retour du flot et de s'exposer à une nouvelle déconvenue, il plongea et alla se cramponner au fond de la mer, sur la roche même puis, par un mouvement oblique, il regagna la surface. Son calcul ne fut point trompé il avait dépassé l'arête de l'écueil, et se trouvait dans des parages plus tranquilles. Une fois dégagé, son premier coup d'oeil se porta vers Clémence. Il l'aperçut encore, mais comme une vision, comme une ombre c'était la minute suprême, le moment fatal, sa main venait d'abandonner le rocher où, un instant, elle avait trouvé un appui elle flottait comme une masse inerte et disparut bientôt après avoir poussé un dernier cri, un cri de plainte et de regret, un adieu désespéré à la vie. Gaston assistait à ce spectacle comme un homme en proie à un mauvais rêve @éperdu, hors de lui, il ne nagea plus, il bondit sur l'eau. -@Que je la sauve, s'écria-t-il, ou que j'aille la rejoindre ! @Le hasard avait voulu que le théâtre de la catastrophe fût parfaitement déterminé le jeune homme n'eut donc point à hésiter dans ses recherches. Le rocher que la marée laissait à découvert lui servait de jalon et de but c'était à sa base même qu'il avait vu la victime se débattre, rouler et s'en-gloutir. C'est vers ce rocher qu'il se dirigea d'une main ferme. Tous ces courants intérieurs, qui étaient un obstacle pour une femme, n'étaient rien pour lui, qui en avait af-fronté de bien autrement redoutables il les traversa sans @peine et comme en se jouant jamais ses muscles n'avaient eu un tel ressort, ni ses bras une vigueur plus grande. Par-venu au but, il interrogea de l'oeil les profondeurs du bassin. L'eau était d'une limpidité extrême, et@, à quelques pieds de lui, il aperçut d'une manière très-distincte le corps de la jeune femme étendu sur une couche d'algues marines comme sur un lit de repos. On eût dit la fiancée des ondes dormant sur sa couche nuptiale, ou une Amphitrite bercée par les vagues dans son palais transparent.
L'eau était d'une limpidité extrême, et-, à quelques pieds de lui, il aperçut d'une manière très-distincte le corps de la jeune femme étendu sur une couche d'algues marines comme sur un lit de repos.
L'eau était d'une limpidité extrême, et, à quelques pieds de lui, il aperçut d'une manière très-distincte le corps de la jeune femme étendu sur une couche d'algues marines comme sur un lit de repos.
1
0.005051
0.026316
765.txt
1,858
56 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. maintenir. Ces échecs, au lieu de l'abattre, allumèrent dans son coeur une colère qui ne savait comment s'exhaler il ne se possédait plus et adressait d'impérieux défis à la vague. En-tin, quand, pour la quatrième fois, il se sentif porté du côté du bassin intérieur, au lieu d'attendre le retour du flot et de s'exposer à une nouvelle déconvenue, il plongea et alla se cramponner au fond de la mer, sur la roche même puis, par un mouvement oblique, il regagna la surface. Son calcul ne fut point trompé il avait dépassé l'arête de l'écueil, et se trouvait dans des parages plus tranquilles. Une fois dégagé, son premier coup d'oeil se porta vers Clémence. Il l'aperçut encore, mais comme une vision, comme une ombre c'était la minute suprême, le moment fatal, sa main venait d'abandonner le rocher où, un instant, elle avait trouvé un appui elle flottait comme une masse inerte et disparut bientôt après avoir poussé un dernier cri, un cri de plainte et de regret, un adieu désespéré à la vie. Gaston assistait à ce spectacle comme un homme en proie à un mauvais rêve reperdu, hors de lui, il ne nagea plus, il bondit sur l'eau. - Que je la sauve, s'écria-t-il, ou que j'aille la.rejoindre ! -Le hasard avait voulu que le théâtre de la catastrophe fût parfaitement déterminé le jeune homme n'eut donc point à hésiter dans ses recherches. Le rocher que la marée laissait à découvert lui servait de jalon et de but c'était à sa base même qu'il avait vu la victime se débattre, rouler et s'en-gloutir. C'est vers ce rocher qu'il se dirigea d'une main ferme. Tous ces courants intérieurs, qui étaient un obstacle pour une femme, n'étaient rien pour lui, qui en avait af-fronté de bien autrement redoutables il les traversa sans -peine et comme en se jouant jamais ses muscles n'avaient eu un tel ressort, ni ses bras une vigueur plus grande. Par-venu au but, il interrogea de l'oeil les profondeurs du bassin. L'eau était d'une limpidité extrême, et-, à quelques pieds de lui, il aperçut d'une manière très-distincte le corps de la jeune femme étendu sur une couche d'algues marines comme sur un lit de repos. On eût dit la fiancée des ondes dormant sur sa couche nuptiale, ou une Amphitrite bercée par les vagues dans son palais transparent.
56 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. maintenir. Ces échecs, au lieu de l'abattre, allumèrent dans son coeur une colère qui ne savait comment s'exhaler il ne se possédait plus et adressait d'impérieux défis à la vague. En-tin, quand, pour la quatrième fois, il se sentif porté du côté du bassin intérieur, au lieu d'attendre le retour du flot et de s'exposer à une nouvelle déconvenue, il plongea et alla se cramponner au fond de la mer, sur la roche même puis, par un mouvement oblique, il regagna la surface. Son calcul ne fut point trompé il avait dépassé l'arête de l'écueil, et se trouvait dans des parages plus tranquilles. Une fois dégagé, son premier coup d'oeil se porta vers Clémence. Il l'aperçut encore, mais comme une vision, comme une ombre c'était la minute suprême, le moment fatal, sa main venait d'abandonner le rocher où, un instant, elle avait trouvé un appui elle flottait comme une masse inerte et disparut bientôt après avoir poussé un dernier cri, un cri de plainte et de regret, un adieu désespéré à la vie. Gaston assistait à ce spectacle comme un homme en proie à un mauvais rêve reperdu, hors de lui, il ne nagea plus, il bondit sur l'eau. - Que je la sauve, s'écria-t-il, ou que j'aille la.rejoindre ! -Le hasard avait voulu que le théâtre de la catastrophe fût parfaitement déterminé le jeune homme n'eut donc point à hésiter dans ses recherches. Le rocher que la marée laissait à découvert lui servait de jalon et de but c'était à sa base même qu'il avait vu la victime se débattre, rouler et s'en-gloutir. C'est vers ce rocher qu'il se dirigea d'une main ferme. Tous ces courants intérieurs, qui étaient un obstacle pour une femme, n'étaient rien pour lui, qui en avait af-fronté de bien autrement redoutables il les traversa sans -peine et comme en se jouant jamais ses muscles n'avaient eu un tel ressort, ni ses bras une vigueur plus grande. Par-venu au but, il interrogea de l'oeil les profondeurs du bassin. L'eau était d'une limpidité extrême, et-, à quelques pieds de lui, il aperçut d'une manière très-distincte le corps de la jeune femme étendu sur une couche d'algues marines comme sur un lit de repos. On eût dit la fiancée des ondes dormant sur sa couche nuptiale, ou une Amphitrite bercée par les vagues dans son palais transparent.
56 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. maintenir. Ces échecs, au lieu de l'abattre, allumèrent dans son coeur une colère qui ne savait comment s'exhaler il ne se possédait plus et adressait d'impérieux défis à la vague. En-fin, quand, pour la quatrième fois, il se sentit porté du côté du bassin intérieur, au lieu d'attendre le retour du flot et de s'exposer à une nouvelle déconvenue, il plongea et alla se cramponner au fond de la mer, sur la roche même puis, par un mouvement oblique, il regagna la surface. Son calcul ne fut point trompé il avait dépassé l'arête de l'écueil, et se trouvait dans des parages plus tranquilles. Une fois dégagé, son premier coup d'oeil se porta vers Clémence. Il l'aperçut encore, mais comme une vision, comme une ombre c'était la minute suprême, le moment fatal, sa main venait d'abandonner le rocher où, un instant, elle avait trouvé un appui elle flottait comme une masse inerte et disparut bientôt après avoir poussé un dernier cri, un cri de plainte et de regret, un adieu désespéré à la vie. Gaston assistait à ce spectacle comme un homme en proie à un mauvais rêve @éperdu, hors de lui, il ne nagea plus, il bondit sur l'eau. -@Que je la sauve, s'écria-t-il, ou que j'aille la rejoindre ! @Le hasard avait voulu que le théâtre de la catastrophe fût parfaitement déterminé le jeune homme n'eut donc point à hésiter dans ses recherches. Le rocher que la marée laissait à découvert lui servait de jalon et de but c'était à sa base même qu'il avait vu la victime se débattre, rouler et s'en-gloutir. C'est vers ce rocher qu'il se dirigea d'une main ferme. Tous ces courants intérieurs, qui étaient un obstacle pour une femme, n'étaient rien pour lui, qui en avait af-fronté de bien autrement redoutables il les traversa sans @peine et comme en se jouant jamais ses muscles n'avaient eu un tel ressort, ni ses bras une vigueur plus grande. Par-venu au but, il interrogea de l'oeil les profondeurs du bassin. L'eau était d'une limpidité extrême, et@, à quelques pieds de lui, il aperçut d'une manière très-distincte le corps de la jeune femme étendu sur une couche d'algues marines comme sur un lit de repos. On eût dit la fiancée des ondes dormant sur sa couche nuptiale, ou une Amphitrite bercée par les vagues dans son palais transparent.
On eût dit la fiancée des ondes dormant sur sa couche nuptiale, ou une Amphitrite bercée par les vagues dans son palais transparent.
On eût dit la fiancée des ondes dormant sur sa couche nuptiale, ou une Amphitrite bercée par les vagues dans son palais transparent.
0
0
0
62.txt
1,821
4 lorsqu'il se sentit entraîné comme par enchantement vers la botanique il se lia très-intimement avec le docteur J. B. LESTIBOUDOIS I qui, depuis 1770, professait cette science à Lille, et s'était fait un nom cher aux amis de la nature , en révélant, dès 1737 , les propriétés de la pomme de terre, et en devinant les grandes ressources que PARMENTIER devait plus tard découvrir dans ce tu-bercule , auquel le vulgaire venait d'imputer la naissance d'une épidémie désastreuse. Alors , une révolution mémorable avait arraché la bo-tanique à l'instabilité d'une nomenclature vague, aux tristes livrées que lui avaient imposées le XVIe. siècle. LINNÉ dictait les lois qui devaient la régir, lui frayait une route nouvelle dont il sut rendre l'accès agréable et fa-cile autour du genre créé par TOURNEFORT , il rangeait des groupes de plantes qui lui révélaient elles-mêmes leurs aimables analogies dans le mystère de leurs amours, dans le mode de leur reproduction sublime dans son entre-, prise , et cédant à son imagination brillante, pleine de feu, il donnait aux confidens de Flore , pour s'entendre entre eux, un langage technique, simple et d'une éner-gique précision, que d'indiscrets disciples détruisent de 1 Né a Douai en 1715, et mort à Lille, le 20 mars 1804, Sgé de 90 ans. Cethabile botaniste, auteur de la Bo-tanographie belgigue, 4 vol. in-8°., dressa , en mai 1776, pour son élève, un Botanicum Insuie, avec une dédi-cace. L'ouvrage est demeuré manuscrit. LESTIBOUDOIS a le premier montré, dans sa Carte botanique, l'union phi-losophique que l'on peut faire de la méthode de TOURNEFORT , avec le système de LINNÉ , union que M. LEFÉBURE a su réaliser, et à laquelle la Société Linnéenne de Paris tra-vaille à donner toute la perfection dont elle est susceptible.
4 lorsqu'il se sentit entraîné comme par enchantement vers la botanique il se lia très-intimement avec le docteur J. B. LESTIBOUDOIS I qui, depuis 1770, professait cette science à Lille, et s'était fait un nom cher aux amis de la nature , en révélant, dès 1737 , les propriétés de la pomme de terre, et en devinant les grandes ressources que PARMENTIER devait plus tard découvrir dans ce tu-bercule , auquel le vulgaire venait d'imputer la naissance d'une épidémie désastreuse. Alors , une révolution mémorable avait arraché la bo-tanique à l'instabilité d'une nomenclature vague, aux tristes livrées que lui avaient imposées le XVIe. siècle. LINNÉ dictait les lois qui devaient la régir, lui frayait une route nouvelle dont il sut rendre l'accès agréable et fa-cile autour du genre créé par TOURNEFORT , il rangeait des groupes de plantes qui lui révélaient elles-mêmes leurs aimables analogies dans le mystère de leurs amours, dans le mode de leur reproduction sublime dans son entre-, prise , et cédant à son imagination brillante, pleine de feu, il donnait aux confidens de Flore , pour s'entendre entre eux, un langage technique, simple et d'une éner-gique précision, que d'indiscrets disciples détruisent de 1 Né a Douai en 1715, et mort à Lille, le 20 mars 1804, Sgé de 90 ans. Cethabile botaniste, auteur de la Bo-tanographie belgigue, 4 vol. in-8°., dressa , en mai 1776, pour son élève, un Botanicum Insuie, avec une dédi-cace. L'ouvrage est demeuré manuscrit. LESTIBOUDOIS a le premier montré, dans sa Carte botanique, l'union phi-losophique que l'on peut faire de la méthode de TOURNEFORT , avec le système de LINNÉ , union que M. LEFÉBURE a su réaliser, et à laquelle la Société Linnéenne de Paris tra-vaille à donner toute la perfection dont elle est susceptible.
4 lorsqu'il se sentit entraîné comme par enchantement vers la botanique il se lia très-intimement avec le docteur J. B. LESTIBOUDOIS I qui, depuis 1770, professait cette science à Lille, et s'était fait un nom cher aux amis de la nature , en révélant, dès 1737 , les propriétés de la pomme de terre, et en devinant les grandes ressources que PARMENTIER devait plus tard découvrir dans ce tu-bercule , auquel le vulgaire venait d'imputer la naissance d'une épidémie désastreuse. Alors , une révolution mémorable avait arraché la bo-tanique à l'instabilité d'une nomenclature vague, aux tristes livrées que lui avaient imposées le XVIe. siècle. LINNÉ dictait les lois qui devaient la régir, lui frayait une route nouvelle dont il sut rendre l'accès agréable et fa-cile autour du genre créé par TOURNEFORT , il rangeait des groupes de plantes qui lui révélaient elles-mêmes leurs aimables analogies dans le mystère de leurs amours, dans le mode de leur reproduction sublime dans son entre-, prise , et cédant à son imagination brillante, pleine de feu, il donnait aux confidens de Flore , pour s'entendre entre eux, un langage technique, simple et d'une éner-gique précision, que d'indiscrets disciples détruisent de 1 Né a Douai en 1715, et mort à Lille, le 20 mars 1804, âgé de 90 ans. Cethabile botaniste, auteur de la Bo-tanographie belgigue, 4 vol. in-8°., dressa , en mai 1776, pour son élève, un Botanicum Insule, avec une dédi-cace. L'ouvrage est demeuré manuscrit. LESTIBOUDOIS a le premier montré, dans sa Carte botanique, l'union phi-losophique que l'on peut faire de la méthode de TOURNEFORT , avec le système de LINNÉ , union que M. LEFÉBURE a su réaliser, et à laquelle la Société Linnéenne de Paris tra-vaille à donner toute la perfection dont elle est susceptible.
4 lorsqu'il se sentit entraîné comme par enchantement vers la botanique il se lia très-intimement avec le docteur J. B. LESTIBOUDOIS I qui, depuis 1770, professait cette science à Lille, et s'était fait un nom cher aux amis de la nature , en révélant, dès 1737 , les propriétés de la pomme de terre, et en devinant les grandes ressources que PARMENTIER devait plus tard découvrir dans ce tu-bercule , auquel le vulgaire venait d'imputer la naissance d'une épidémie désastreuse.
4 lorsqu'il se sentit entraîné comme par enchantement vers la botanique il se lia très-intimement avec le docteur J. B. LESTIBOUDOIS I qui, depuis 1770, professait cette science à Lille, et s'était fait un nom cher aux amis de la nature , en révélant, dès 1737 , les propriétés de la pomme de terre, et en devinant les grandes ressources que PARMENTIER devait plus tard découvrir dans ce tu-bercule , auquel le vulgaire venait d'imputer la naissance d'une épidémie désastreuse.
0
0
0